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de Vernet-les-Bains

BANQUE POPULAIRE GRAND OUEST

Entreprise
Informations de l'établissement :
Date de création : 07/12/2017
Siège de l'unité légale : oui
Siret : 85750022702672 / Siren : 857500227 / NIC : 02672
N° de TVA : FR 68 857500227
Effectif en 2021 : 500 à 999 salariés
Date du dernier traitement de l'établissement dans le répertoire Sirene : 15/12/2023
   
Activité détaillée de l'établissement : (NAFRev2)
Section K : ACTIVITÉS FINANCIÈRES ET D’ASSURANCE
Cette section comprend les activités des services financiers, y compris les activités d’assurance, de réassurance et des caisses de retraite, ainsi que les services financiers de soutien.
Cette section comprend également les activités de détention d’actifs telles que les activités des sociétés holding et des fonds de placement et autres instruments financiers.
64 : Activités des services financiers, hors assurance et caisses de retraite
Cette division comprend les activités de collecte et de redistribution de fonds à des fins autres que le financement de la sécurité sociale obligatoire ou des caisses d’assurance ou de retraite. Les dispositions institutionnelles nationales jouent un rôle important dans le classement interne à cette division.
64.1 : Intermédiation monétaire
Ce groupe comprend la collecte de fonds sous la forme de dépôts transférables, c’est-à-dire des fonds fixes en termes monétaires obtenus au jour le jour, qui proviennent, en dehors des banques centrales, de sources non financières.
64.19 : Autres intermédiations monétaires
64.19Z : Autres intermédiations monétaires
Cette sous-classe comprend :
- la réception de dépôts et/ou de proches substituts de dépôts et l’octroi de crédits ou le prêt de fonds. L’octroi de crédit peut prendre différentes formes (prêts, hypothèques, cartes de crédit, etc.). Ces activités sont généralement effectuées par des institutions monétaires autres que les banques centrales, comme les : • établissements bancaires • caisses d’épargne • caisses de crédit mutuel

Cette sous-classe comprend aussi :
- les activités de virements postaux et des caisses d’épargne postales
- l’octroi de prêts au logement par des institutions spécialisées recevant des dépôts
- les activités se rattachant à l’émission et au paiement de mandats

Cette sous-classe ne comprend pas :
- l’octroi de prêts au logement par des institutions spécialisées ne recevant pas de dépôts (cf. 64.92Z)
- les activités de traitement et de règlement des transactions effectuées par carte de crédit (cf. 66.19B) Produits associés : 64.19.11, 64.19.12, 64.19.21, 64.19.22, 64.19.23, 64.19.24, 64.19.25, 64.19.26, 64.19.29, 64.19.30
Coordonnées de l'établissement :
BANQUE POPULAIRE GRAND OUEST
Adresse :
15 Boulevard DE LA BOUTIERE
35760 SAINT-GREGOIRE
Liens de succession de l'établissement :
07/12/2017 : Succession
Prédécesseur : BANQUE POPULAIRE GRAND OUEST
Continuité économique
Accords d'entreprise :
27/06/2023 : Accord relatif à l'égalité Femmes/Hommes au sein de la BPGO
Origine : ACCO
Nature : ACCORD
Numéro : T03523014291
Code de l'unité signataire : 05
Date de mise à jour : 16/07/2023
Date de dépôt : 04/07/2023
Date du texte : 27/06/2023
Date d'effet : 27/06/2023
Date de fin : 27/06/2026
Date de diffusion : 10/07/2023
Convention collective : Convention collective nationale de la banque populaire (3210)
Texte conforme à la version intégrale : texte conforme

Raison sociale de l'entreprise : BANQUE POPULAIRE GRAND OUEST
Siret : 85750022702672
Code APE : 6419Z
Secteur : Autres intermédiations monétaires

Thèmes de l'accord :
  • 081 - Egalité salariale F/H
  • 083 - Autres dispositions Egalité professionnelle

Syndicats :
  • 1 - CGT
  • 3 - CFDT
  • 6 - Autre

Signataires :
  • 91
29/03/2023 : Accord relatif aux métiers coeurs au sein de la Banque Populaire Grand Ouest
Origine : ACCO
Nature : ACCORD
Numéro : T03523013362
Code de l'unité signataire : 05
Date de mise à jour : 30/03/2023
Date de dépôt : 29/03/2023
Date du texte : 29/03/2023
Date d'effet : 01/04/2023
Date de fin : 01/01/2999
Date de diffusion : 03/04/2023
Convention collective : Convention collective nationale de la banque populaire (3210)
Texte conforme à la version intégrale : texte conforme

Raison sociale de l'entreprise : BANQUE POPULAIRE GRAND OUEST
Siret : 85750022702672
Code APE : 6419Z
Secteur : Autres intermédiations monétaires

Thèmes de l'accord :
  • 041 - Evolution des salaires (augmentation, gel, diminution)

Syndicats :
  • 1 - CGT
  • 3 - CFDT
  • 6 - Autre

Signataires :
  • 91
14/03/2023 : Accord sur la qualité de vie et les conditions de travail au sein de la Banque Populaire Grand Ouest
Origine : ACCO
Nature : ACCORD
Numéro : T03523013287
Code de l'unité signataire : 05
Date de mise à jour : 30/03/2023
Date de dépôt : 21/03/2023
Date du texte : 14/03/2023
Date d'effet : 01/04/2023
Date de fin : 31/03/2026
Date de diffusion : 27/03/2023
Convention collective : Convention collective nationale de la banque populaire (3210)
Texte conforme à la version intégrale : texte conforme

Raison sociale de l'entreprise : BANQUE POPULAIRE GRAND OUEST
Siret : 85750022702672
Code APE : 6419Z
Secteur : Autres intermédiations monétaires

Thèmes de l'accord :
  • 131 - Autre, précisez

Syndicats :
  • 1 - CGT
  • 3 - CFDT
  • 6 - Autre

Signataires :
  • 91
01/12/2022 : Accord relatif à la négociation annuelle obligatoire 2023 au sein de BPGO
Origine : ACCO
Nature : ACCORD
Numéro : T03522012318
Code de l'unité signataire : 05
Date de mise à jour : 13/12/2022
Date de dépôt : 05/12/2022
Date du texte : 01/12/2022
Date d'effet : 01/01/2023
Date de fin : 31/12/2023
Date de diffusion : 19/12/2022
Convention collective : Convention collective nationale de la banque populaire (3210)
Texte conforme à la version intégrale : texte conforme

Raison sociale de l'entreprise : BANQUE POPULAIRE GRAND OUEST
Siret : 85750022702672
Code APE : 6419Z
Secteur : Autres intermédiations monétaires

Thèmes de l'accord :
  • 041 - Evolution des salaires (augmentation, gel, diminution)

Syndicats :
  • 1 - CGT
  • 3 - CFDT
  • 6 - Autre

Signataires :
  • 91
Informations de l'unité légale :
Date de création : 01/01/1957
Dénomination : BANQUE POPULAIRE GRAND OUEST
Activité principale : Autres intermédiations monétaires (NAFRev2 : 64.19Z)
Catégorie juridique : Autre SA coopérative à conseil d'administration
Catégorie d'entreprise en 2021 : grande entreprise
Caractère employeur : Non
Effectif en 2021 : 2 000 à 4 999 salariés
Economie sociale et solidaire : Oui
Liste des établissements :
BANQUE POPULAIRE GRAND OUEST - Saint-Grégoire (siège)BANQUE POPULAIRE GRAND OUEST - VannesBANQUE POPULAIRE GRAND OUEST - PloemeurBANQUE POPULAIRE GRAND OUEST - Le MansBANQUE POPULAIRE GRAND OUEST - JanzéBANQUE POPULAIRE GRAND OUEST - PlouhinecBANQUE POPULAIRE GRAND OUEST - Le MansBANQUE POPULAIRE GRAND OUEST - VannesBANQUE POPULAIRE GRAND OUEST - Saint-NazaireBANQUE POPULAIRE GRAND OUEST - AngersBANQUE POPULAIRE GRAND OUEST - Saint-Brieuc (fermé)BANQUE POPULAIRE GRAND OUEST - LangueuxBANQUE POPULAIRE GRAND OUEST - AngersBANQUE POPULAIRE GRAND OUEST - AngersBANQUE POPULAIRE GRAND OUEST - CarquefouBANQUE POPULAIRE GRAND OUEST - La Roche-sur-YonBANQUE POPULAIRE GRAND OUEST - QuimperBANQUE POPULAIRE GRAND OUEST - La Baule-EscoublacBANQUE POPULAIRE GRAND OUEST - Beauvoir-sur-MerBANQUE POPULAIRE GRAND OUEST - Mouilleron-le-CaptifBANQUE POPULAIRE GRAND OUEST - La Roche-sur-YonBANQUE POPULAIRE GRAND OUEST - La ChâtaigneraieBANQUE POPULAIRE GRAND OUEST - Montreuil-Bellay (fermé)BANQUE POPULAIRE GRAND OUEST - Longué-JumellesBANQUE POPULAIRE GRAND OUEST - NantesBANQUE POPULAIRE GRAND OUEST - Beaufort-en-ValléeBANQUE POPULAIRE GRAND OUEST - Chemillé-en-AnjouBANQUE POPULAIRE GRAND OUEST - Vannes (fermé)BANQUE POPULAIRE GRAND OUEST - Saint-HerblainBANQUE POPULAIRE GRAND OUEST - Fontenay-le-Comte (fermé)BANQUE POPULAIRE GRAND OUEST - La Roche-sur-YonBANQUE POPULAIRE GRAND OUEST - SaumurBANQUE POPULAIRE GRAND OUEST - Sainte-Luce-sur-LoireBANQUE POPULAIRE GRAND OUEST - GuerBANQUE POPULAIRE GRAND OUEST - Angers (fermé)BANQUE POPULAIRE GRAND OUEST - CholetBANQUE POPULAIRE GRAND OUEST - Guidel (fermé)BANQUE POPULAIRE GRAND OUEST - LorientBANQUE POPULAIRE GRAND OUEST - Pouzauges (fermé)BANQUE POPULAIRE GRAND OUEST - ArradonBANQUE POPULAIRE GRAND OUEST - GuilvinecBANQUE POPULAIRE GRAND OUEST - Nantes (fermé)BANQUE POPULAIRE GRAND OUEST - Nantes (fermé)BANQUE POPULAIRE GRAND OUEST - Les Sables-d'OlonneBANQUE POPULAIRE GRAND OUEST - Les Sables-d'OlonneBANQUE POPULAIRE GRAND OUEST - La Roche-BernardBANQUE POPULAIRE GRAND OUEST - ChâteaulinBANQUE POPULAIRE GRAND OUEST - Saint-Philbert-de-Grand-LieuBANQUE POPULAIRE GRAND OUEST - BaudBANQUE POPULAIRE GRAND OUEST - SautronBANQUE POPULAIRE GRAND OUEST - ChâteaubriantBANQUE POPULAIRE GRAND OUEST - Saint-HerblainBANQUE POPULAIRE GRAND OUEST - TreillièresBANQUE POPULAIRE GRAND OUEST - Mûrs-ErignéBANQUE POPULAIRE GRAND OUEST - SaumurBANQUE POPULAIRE GRAND OUEST - Quiberon (fermé)BANQUE POPULAIRE GRAND OUEST - Les SorinièresBANQUE POPULAIRE GRAND OUEST - VertouBANQUE POPULAIRE GRAND OUEST - PornicBANQUE POPULAIRE GRAND OUEST - NantesBANQUE POPULAIRE GRAND OUEST - Essarts-en-BocageBANQUE POPULAIRE GRAND OUEST - NantesBANQUE POPULAIRE GRAND OUEST - NantesBANQUE POPULAIRE GRAND OUEST - Mortagne-sur-SèvreBANQUE POPULAIRE GRAND OUEST - Angers (fermé)BANQUE POPULAIRE GRAND OUEST - Saint-Barthélemy-d'AnjouBANQUE POPULAIRE GRAND OUEST - Saint-HerblainBANQUE POPULAIRE GRAND OUEST - QuévenBANQUE POPULAIRE GRAND OUEST - HerbignacBANQUE POPULAIRE GRAND OUEST - LocminéBANQUE POPULAIRE GRAND OUEST - Montreuil-JuignéBANQUE POPULAIRE GRAND OUEST - BriecBANQUE POPULAIRE GRAND OUEST - DouarnenezBANQUE POPULAIRE GRAND OUEST - PlouayBANQUE POPULAIRE GRAND OUEST - Carnac (fermé)BANQUE POPULAIRE GRAND OUEST - SénéBANQUE POPULAIRE GRAND OUEST - Saint-Avé (fermé)BANQUE POPULAIRE GRAND OUEST - RezéBANQUE POPULAIRE GRAND OUEST - Les Sables-d'OlonneBANQUE POPULAIRE GRAND OUEST - Saint-Nazaire (fermé)BANQUE POPULAIRE GRAND OUEST - ChantonnayBANQUE POPULAIRE GRAND OUEST - La Roche-sur-YonBANQUE POPULAIRE GRAND OUEST - Fouesnant (fermé)BANQUE POPULAIRE GRAND OUEST - Quimper (fermé)BANQUE POPULAIRE GRAND OUEST - Saint-Julien-de-ConcellesBANQUE POPULAIRE GRAND OUEST - QuestembertBANQUE POPULAIRE GRAND OUEST - Saint-Étienne-de-MontlucBANQUE POPULAIRE GRAND OUEST - BlainBANQUE POPULAIRE GRAND OUEST - VannesBANQUE POPULAIRE ATLANTIQUE - ATLANTIQUE BAIL - ATLANTIQUE - Guémené-PenfaoBANQUE POPULAIRE GRAND OUEST - NantesBANQUE POPULAIRE GRAND OUEST - Lorient (fermé)BANQUE POPULAIRE GRAND OUEST - ValletBANQUE POPULAIRE GRAND OUEST - Sarzeau (fermé)BANQUE POPULAIRE GRAND OUEST - Saint-NazaireBANQUE POPULAIRE GRAND OUEST - RezéBANQUE POPULAIRE GRAND OUEST - Nantes (fermé)BANQUE POPULAIRE GRAND OUEST - NantesBANQUE POPULAIRE GRAND OUEST - La Chapelle-sur-ErdreBANQUE POPULAIRE GRAND OUEST - VannesBANQUE POPULAIRE GRAND OUEST - NantesBANQUE POPULAIRE GRAND OUEST - NantesBANQUE POPULAIRE GRAND OUEST - Saint-HerblainBANQUE POPULAIRE GRAND OUEST - NantesBANQUE POPULAIRE GRAND OUEST - NantesB.P.B.A.-ATLANTIQUE BAIL - PloërmelBANQUE POPULAIRE GRAND OUEST - Saint-Brevin-les-PinsBANQUE POPULAIRE GRAND OUEST - LorientBANQUE POPULAIRE GRAND OUEST - LanesterBANQUE POPULAIRE GRAND OUEST - AudierneBANQUE POPULAIRE GRAND OUEST - AncenisBANQUE POPULAIRE GRAND OUEST - Ploemeur (fermé)BANQUE POPULAIRE GRAND OUEST - PontchâteauBANQUE POPULAIRE GRAND OUEST - Pont-l'AbbéBANQUE POPULAIRE GRAND OUEST - PornicBANQUE POPULAIRE GRAND OUEST - PornichetBANQUE POPULAIRE GRAND OUEST - ConcarneauBANQUE POPULAIRE GRAND OUEST - NantesBANQUE POPULAIRE GRAND OUEST - Port-LouisBANQUE POPULAIRE GRAND OUEST - Rennes (fermé)BANQUE POPULAIRE GRAND OUEST - Saint-Brieuc (fermé)BANQUE POPULAIRE GRAND OUEST - Bretignolles-sur-Mer (fermé)BANQUE POPULAIRE GRAND OUEST - Montreuil-Bellay (fermé)BANQUE POPULAIRE GRAND OUEST - Vannes (fermé)BANQUE POPULAIRE GRAND OUEST - Fontenay-le-Comte (fermé)BANQUE POPULAIRE GRAND OUEST - Angers (fermé)BANQUE POPULAIRE GRAND OUEST - Guidel (fermé)BANQUE POPULAIRE GRAND OUEST - Pouzauges (fermé)BANQUE POPULAIRE GRAND OUEST - La Baule-Escoublac (fermé)BANQUE POPULAIRE GRAND OUEST - Fontenay-le-Comte (fermé)BANQUE POPULAIRE GRAND OUEST - Nantes (fermé)BANQUE POPULAIRE GRAND OUEST - Nantes (fermé)BANQUE POPULAIRE GRAND OUEST - Crozon (fermé)BANQUE POPULAIRE GRAND OUEST - Quiberon (fermé)BANQUE POPULAIRE GRAND OUEST - Le Lion-d'Angers (fermé)BANQUE POPULAIRE GRAND OUEST - Angers (fermé)BANQUE POPULAIRE GRAND OUEST - La Châtaigneraie (fermé)BANQUE POPULAIRE GRAND OUEST - Nantes (fermé)BANQUE POPULAIRE GRAND OUEST - Carnac (fermé)BANQUE POPULAIRE GRAND OUEST - La Roche-sur-Yon (fermé)BANQUE POPULAIRE GRAND OUEST - Saint-Herblain (fermé)BANQUE POPULAIRE GRAND OUEST - Nantes (fermé)BANQUE POPULAIRE GRAND OUEST - Lorient (fermé)BANQUE POPULAIRE GRAND OUEST - Saint-Nazaire (fermé)BANQUE POPULAIRE GRAND OUEST - Les Herbiers (fermé)BANQUE POPULAIRE GRAND OUEST - Nantes (fermé)BANQUE POPULAIRE GRAND OUEST - Fouesnant (fermé)BANQUE POPULAIRE GRAND OUEST - Quimper (fermé)BANQUE POPULAIRE GRAND OUEST - Rezé (fermé)BANQUE POPULAIRE GRAND OUEST - Baud (fermé)BANQUE POPULAIRE GRAND OUEST - Guidel (fermé)BANQUE POPULAIRE GRAND OUEST - Bouaye (fermé)BANQUE POPULAIRE GRAND OUEST - Saint-Philbert-de-Grand-Lieu (fermé)BANQUE POPULAIRE GRAND OUEST - Sautron (fermé)BANQUE POPULAIRE GRAND OUEST - Lorient (fermé)BANQUE POPULAIRE GRAND OUEST - Nantes (fermé)BANQUE POPULAIRE GRAND OUEST - La Roche-Bernard (fermé)BANQUE POPULAIRE GRAND OUEST - Saint-Herblain (fermé)BANQUE POPULAIRE GRAND OUEST - Sarzeau (fermé)BANQUE POPULAIRE GRAND OUEST - Savenay (fermé)BANQUE POPULAIRE GRAND OUEST - Rezé (fermé)BANQUE POPULAIRE GRAND OUEST - Rezé (fermé)BANQUE POPULAIRE GRAND OUEST - Nantes (fermé)BANQUE POPULAIRE GRAND OUEST - Nantes (fermé)BANQUE POPULAIRE GRAND OUEST - Sainte-Luce-sur-Loire (fermé)BANQUE POPULAIRE GRAND OUEST - Nantes (fermé)BANQUE POPULAIRE GRAND OUEST - Nantes (fermé)BANQUE POPULAIRE GRAND OUEST - Nantes (fermé)BANQUE POPULAIRE GRAND OUEST - Vertou (fermé)BANQUE POPULAIRE GRAND OUEST - Vannes (fermé)BANQUE POPULAIRE GRAND OUEST - Savenay (fermé)BANQUE POPULAIRE GRAND OUEST - Ploemeur (fermé)BANQUE POPULAIRE GRAND OUEST - Quiberon (fermé)BANQUE POPULAIRE GRAND OUEST - Saint-Nazaire (fermé)BANQUE POPULAIRE GRAND OUEST - Vannes (fermé)BANQUE POPULAIRE GRAND OUEST - Chantonnay
Marques françaises :
12/11/2019 : HERITAGE MEILLEURE PAR NATURE
N° national/d'enregistrement : 4598097
Date de dépôt : 12/11/2019
Lieu de dépôt : 92 INPI - Dépôt électronique
Date d'expiration : 12/11/2029
Statut : Marque enregistrée
Type de marque : individuelle
Typologie : marque mixte

Classes de produits et services :
Classification : Nice
  • N° de la classe : 31
    Liste des Produits & Services pour cette classe : pommes (fruits frais) ;
  • N° de la classe : 32
    Liste des Produits & Services pour cette classe : jus de pommes (boissons à base de fruits) ;
  • N° de la classe : 44
    Liste des Produits & Services pour cette classe : services de production de pommes (services de l'agriculture).

Déposant 1 : SOCHELEAU
Forme juridique : SNC
Adresse :
Les Vergers de la Blottière Saint Gerges-des-Gardes
49120 Chemillé en Anjou
FR

Mandataire 1 : PARTHEMA 2, Madame Marie-Pierre L'HOPITALIER
Adresse :
3, mail du Front Populaire
44200 Nantes
FR

Evènement 1 :
Type d'évènement : Inscription
Type d'inscription : Constitution de gage
Référence associée à l'événement : 823441
Date de demande : 31/05/2021
N° de BOPI : 2021-26
Date du BOPI : 02/07/2021

Bénéficiare 1 : Banque CIC Ouest, société anonyme
Numéro de SIREN : 855801072
Adresse :
2 avenue Jean-Claude Bonduelle
44000 Nantes
FR

Bénéficiare 2 : Crédit Agricole Ouest Alliance, Société en participation
Adresse :
La Garde, Route de Paris
44949 Nantes CEDEX 9
FR

Bénéficiare 3 : Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel de l'Anjou et du Maine, société coopérative à capital variable
Numéro de SIREN : 414993998
Adresse :
77 avenue Olivier Messiaen
72083 Le Mans CEDEX 9
FR

Bénéficiare 4 : Banque Populaire Grand Ouest, société anonyme coopérative de banque populaire à capital variable
Numéro de SIREN : 857500227
Adresse :
15 boulevard de la Boutière - CS 26858
35768 Saint-Grégoire CEDEX
FR

Bénéficiare 5 : Arkéa Banque Entreprises et Institutionnels, société anonyme à directoire et conseil de surveillance
Numéro de SIREN : 378398911
Adresse :
Allée Louis Lichou
29480 Le Relecq Kerhuon
FR

Evènement 2 :
Type d'évènement : Publication
N° de BOPI : 2019-49
Date du BOPI : 06/12/2019

Evènement 3 :
Type d'évènement : Enregistrement sans modification
N° de BOPI : 2020-10
Date du BOPI : 06/03/2020

24/09/2019 : HERITAGE
N° national/d'enregistrement : 4584377
Date de dépôt : 24/09/2019
Lieu de dépôt : 92 INPI - Dépôt électronique
Date d'expiration : 24/09/2029
Statut : Marque enregistrée
Type de marque : individuelle
Typologie : marque verbale

Classes de produits et services :
Classification : Nice
  • N° de la classe : 31
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Pommes non préparées ;
  • N° de la classe : 44
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Service de production de pommes (service de l’agriculture ).

Déposant 1 : SOCHELEAU
Forme juridique : SNC
Adresse :
Les vergers de la blottière Saint-Georges-des-Gardes
49120 Chemillé-en-Anjou
FR

Mandataire 1 : Parthema 2, Madame Marie-Pierre L Hopitalier
Adresse :
3 Mail du Front populaire
44200 Nantes
FR

Evènement 1 :
Type d'évènement : Inscription
Type d'inscription : Constitution de gage
Référence associée à l'événement : 823441
Date de demande : 31/05/2021
N° de BOPI : 2021-26
Date du BOPI : 02/07/2021

Bénéficiare 1 : Banque CIC Ouest, société anonyme
Numéro de SIREN : 855801072
Adresse :
2 avenue Jean-Claude Bonduelle
44000 Nantes
FR

Bénéficiare 2 : Crédit Agricole Ouest Alliance, Société en participation
Adresse :
La Garde, Route de Paris
44949 Nantes CEDEX 9
FR

Bénéficiare 3 : Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel de l'Anjou et du Maine, société coopérative à capital variable
Numéro de SIREN : 414993998
Adresse :
77 avenue Olivier Messiaen
72083 Le Mans CEDEX 9
FR

Bénéficiare 4 : Banque Populaire Grand Ouest, société anonyme coopérative de banque populaire à capital variable
Numéro de SIREN : 857500227
Adresse :
15 boulevard de la Boutière - CS 26858
35768 Saint-Grégoire CEDEX
FR

Bénéficiare 5 : Arkéa Banque Entreprises et Institutionnels, société anonyme à directoire et conseil de surveillance
Numéro de SIREN : 378398911
Adresse :
Allée Louis Lichou
29480 Le Relecq Kerhuon
FR

Evènement 2 :
Type d'évènement : Publication
N° de BOPI : 2019-42
Date du BOPI : 18/10/2019

Evènement 3 :
Type d'évènement : Enregistrement avec modification
N° de BOPI : 2020-06
Date du BOPI : 07/02/2020

28/09/2017 : MER INVEST GRAND OUEST
N° national/d'enregistrement : 4391887
Date de dépôt : 28/09/2017
Lieu de dépôt : 92 INPI - Dépôt électronique
Date d'expiration : 28/09/2027
Statut : Demande publiée
Type de marque : individuelle
Typologie : marque verbale

Classes de produits et services :
  • N° de la classe : 36
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Opérations bancaires et financières ; services, conseils et informations en matière bancaire, financière, fiduciaire, boursière ou monétaire ; aide et conseil à la direction des affaires financières ; investissement de capitaux ; consultations professionnelles en matière financière ; services de financement ; services de prêts ; constitution et placement de capitaux et de fonds ; transactions financières ; audit financier ; ingénierie financière ; estimations financières et monétaires ; analyse financière et monétaire ; estimations fiscales et expertises fiscales ; assurances ; gestion de flux bancaires et monétaires par voie électronique ; transfert électronique de fonds, tous les services précités pouvant être rendus par Internet.

Déposant 1 : BANQUE POPULAIRE ATLANTIQUE, Société coopérative de banque populaire à forme anonyme
Numéro de SIREN : 857500227
Adresse :
1 Rue Françoise Sagan
44800 SAINT HERBLAIN
FR

Mandataire 1 : REGIMBEAU, M. Olivier PRATS
Adresse :
87 Rue de Sèze
69477 LYON CEDEX 06
FR

Evènement 1 :
Type d'évènement : Publication
N° de BOPI : 2017-42
Date du BOPI : 20/10/2017

28/09/2017 : MER INVEST GRAND OUEST
N° national/d'enregistrement : 4391887
Date de dépôt : 28/09/2017
Lieu de dépôt : 92 INPI - Dépôt électronique
Date d'expiration : 28/09/2027
Statut : Marque enregistrée
Type de marque : individuelle
Typologie : marque verbale

Classes de produits et services :
  • N° de la classe : 36
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Opérations bancaires et financières ; services, conseils et informations en matière bancaire, financière, fiduciaire, boursière ou monétaire ; aide et conseil à la direction des affaires financières ; investissement de capitaux ; consultations professionnelles en matière financière ; services de financement ; services de prêts ; constitution et placement de capitaux et de fonds ; transactions financières ; audit financier ; ingénierie financière ; estimations financières et monétaires ; analyse financière et monétaire ; estimations fiscales et expertises fiscales ; assurances ; gestion de flux bancaires et monétaires par voie électronique ; transfert électronique de fonds, tous les services précités pouvant être rendus par Internet.

Déposant 1 : BANQUE POPULAIRE ATLANTIQUE, Société coopérative de banque populaire à forme anonyme
Numéro de SIREN : 857500227
Adresse :
1 Rue Françoise Sagan
44800 SAINT HERBLAIN
FR

Mandataire 1 : REGIMBEAU, M. Olivier PRATS
Adresse :
87 Rue de Sèze
69477 LYON CEDEX 06
FR

Evènement 1 :
Type d'évènement : Publication
N° de BOPI : 2017-42
Date du BOPI : 20/10/2017

Evènement 2 :
Type d'évènement : Enregistrement sans modification
N° de BOPI : 2018-03
Date du BOPI : 19/01/2018

02/01/2017 : BLUE POP LA BANQUE EN LIGNE PAR BANQUE POPULAIRE ATLANTIQUE
N° national/d'enregistrement : 4326162
Date de dépôt : 02/01/2017
Lieu de dépôt : 92 INPI - Dépôt électronique
Date d'expiration : 02/01/2027
Statut : Demande publiée
Type de marque : individuelle
Typologie :

Classes de produits et services :
  • N° de la classe : 35
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Publicité ; publicité en ligne sur un réseau de communications informatiques ; gestion des affaires commerciales ; administration commerciale ; conseils en affaires ; informations ou renseignements d'affaires ; distribution de prospectus, d'échantillons ; publicité commerciale ; gestion commerciale de comptes clients ; services de comptabilité ; gestion de fichiers informatiques ; recherche d'informations dans des fichiers informatiques ; tous ces services pouvant être rendus par Internet ;
  • N° de la classe : 36
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Affaires bancaires ; affaires financières ; affaires monétaires ; affaires immobilières ; agences de crédit ; agences de recouvrement de créances ; analyse financière ; assurances ; assurances sur la vie ; consultations en matière d'assurance ; caisses de prévoyance ; services de cartes de crédit ; services de cartes de débit ; cautions (garanties) ; constitution de capitaux ; consultation en matière financière ; expertise immobilière ; gérance d'immeubles ; cote en bourse ; courtage en bourse ; courtage en assurances ; crédit ; crédit-bail ; dépôt de valeurs ; gestion de valeurs mobilières ; émission de chèques de voyage ; épargne ; estimations financières (assurances, banques, immobilier) ; services de financement ; constitution de fonds ; informations financières ; information en matière d'assurances ; banque directe ; investissement de capitaux ; opérations de change ; opérations financières ; opérations monétaires ; paiements par acomptes ; paiement de fonds ; prêts (finances) ; prêts sur gage ; transactions financières ; transfert électronique de fonds ; vérification de chèques ; gestion financière et bancaire ; recherches et prospection de marchés financiers et de la gestion de valeurs mobilières ; tous ces services pouvant être rendus par Internet ;
  • N° de la classe : 38
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Télécommunications ; informations en matière de télécommunications ; communications par terminaux d'ordinateurs ou par réseau de fibres optiques ; communications radiophoniques ou téléphoniques ; services de radiotéléphonie mobile ; fourniture d'accès à un réseau informatique mondial ; services d'affichage électronique (télécommunications) ; raccordement par télécommunications à un réseau informatique mondial ; agences de presse ou d'informations (nouvelles) ; location d'appareils de télécommunication ; émissions radiophoniques ou télévisées ; services de téléconférences ; services de messagerie électronique ; location de temps d'accès à des réseaux informatiques mondiaux.

Déposant 1 : BANQUE POPULAIRE ATLANTIQUE, Société coopérative de banque populaire à forme anonyme
Numéro de SIREN : 857500227
Adresse :
1 Rue Françoise Sagan
44800 SAINT HERBLAIN
FR

Mandataire 1 : REGIMBEAU, M. Pierre BOUGEARD
Adresse :
139 Rue Vendôme
69477 LYON CEDEX 06
FR

Evènement 1 :
Type d'évènement : Publication
N° de BOPI : 2017-04
Date du BOPI : 27/01/2017

02/01/2017 : BLUE POP LA BANQUE EN LIGNE PAR BANQUE POPULAIRE ATLANTIQUE
N° national/d'enregistrement : 4326162
Date de dépôt : 02/01/2017
Lieu de dépôt : 92 INPI - Dépôt électronique
Date d'expiration : 02/01/2027
Statut : Marque enregistrée
Type de marque : individuelle
Typologie :

Classes de produits et services :
  • N° de la classe : 35
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Publicité ; publicité en ligne sur un réseau de communications informatiques ; gestion des affaires commerciales ; administration commerciale ; conseils en affaires ; informations ou renseignements d'affaires ; distribution de prospectus, d'échantillons ; publicité commerciale ; gestion commerciale de comptes clients ; services de comptabilité ; gestion de fichiers informatiques ; recherche d'informations dans des fichiers informatiques ; tous ces services pouvant être rendus par Internet ;
  • N° de la classe : 36
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Affaires bancaires ; affaires financières ; affaires monétaires ; affaires immobilières ; agences de crédit ; agences de recouvrement de créances ; analyse financière ; assurances ; assurances sur la vie ; consultations en matière d'assurance ; caisses de prévoyance ; services de cartes de crédit ; services de cartes de débit ; cautions (garanties) ; constitution de capitaux ; consultation en matière financière ; expertise immobilière ; gérance d'immeubles ; cote en bourse ; courtage en bourse ; courtage en assurances ; crédit ; crédit-bail ; dépôt de valeurs ; gestion de valeurs mobilières ; émission de chèques de voyage ; épargne ; estimations financières (assurances, banques, immobilier) ; services de financement ; constitution de fonds ; informations financières ; information en matière d'assurances ; banque directe ; investissement de capitaux ; opérations de change ; opérations financières ; opérations monétaires ; paiements par acomptes ; paiement de fonds ; prêts (finances) ; prêts sur gage ; transactions financières ; transfert électronique de fonds ; vérification de chèques ; gestion financière et bancaire ; recherches et prospection de marchés financiers et de la gestion de valeurs mobilières ; tous ces services pouvant être rendus par Internet ;
  • N° de la classe : 38
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Télécommunications ; informations en matière de télécommunications ; communications par terminaux d'ordinateurs ou par réseau de fibres optiques ; communications radiophoniques ou téléphoniques ; services de radiotéléphonie mobile ; fourniture d'accès à un réseau informatique mondial ; services d'affichage électronique (télécommunications) ; raccordement par télécommunications à un réseau informatique mondial ; agences de presse ou d'informations (nouvelles) ; location d'appareils de télécommunication ; émissions radiophoniques ou télévisées ; services de téléconférences ; services de messagerie électronique ; location de temps d'accès à des réseaux informatiques mondiaux.

Déposant 1 : BANQUE POPULAIRE ATLANTIQUE, Société coopérative de banque populaire à forme anonyme
Numéro de SIREN : 857500227
Adresse :
1 Rue Françoise Sagan
44800 SAINT HERBLAIN
FR

Mandataire 1 : REGIMBEAU, M. Pierre BOUGEARD
Adresse :
139 Rue Vendôme
69477 LYON CEDEX 06
FR

Evènement 1 :
Type d'évènement : Publication
N° de BOPI : 2017-04
Date du BOPI : 27/01/2017

Evènement 2 :
Type d'évènement : Enregistrement sans modification
N° de BOPI : 2017-17
Date du BOPI : 28/04/2017

02/01/2017 : BLUE POP LA BANQUE EN LIGNE PAR BANQUE POPULAIRE ATLANTIQUE
N° national/d'enregistrement : 4326162
Date de dépôt : 02/01/2017
Lieu de dépôt : 92 INPI - Dépôt électronique
Date d'expiration : 02/01/2027
Statut : Demande publiée
Type de marque : individuelle
Typologie :

Classes de produits et services :
  • N° de la classe : 35
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Publicité ; publicité en ligne sur un réseau de communications informatiques ; gestion des affaires commerciales ; administration commerciale ; conseils en affaires ; informations ou renseignements d'affaires ; distribution de prospectus, d'échantillons ; publicité commerciale ; gestion commerciale de comptes clients ; services de comptabilité ; gestion de fichiers informatiques ; recherche d'informations dans des fichiers informatiques ; tous ces services pouvant être rendus par Internet ;
  • N° de la classe : 36
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Affaires bancaires ; affaires financières ; affaires monétaires ; affaires immobilières ; agences de crédit ; agences de recouvrement de créances ; analyse financière ; assurances ; assurances sur la vie ; consultations en matière d'assurance ; caisses de prévoyance ; services de cartes de crédit ; services de cartes de débit ; cautions (garanties) ; constitution de capitaux ; consultation en matière financière ; expertise immobilière ; gérance d'immeubles ; cote en bourse ; courtage en bourse ; courtage en assurances ; crédit ; crédit-bail ; dépôt de valeurs ; gestion de valeurs mobilières ; émission de chèques de voyage ; épargne ; estimations financières (assurances, banques, immobilier) ; services de financement ; constitution de fonds ; informations financières ; information en matière d'assurances ; banque directe ; investissement de capitaux ; opérations de change ; opérations financières ; opérations monétaires ; paiements par acomptes ; paiement de fonds ; prêts (finances) ; prêts sur gage ; transactions financières ; transfert électronique de fonds ; vérification de chèques ; gestion financière et bancaire ; recherches et prospection de marchés financiers et de la gestion de valeurs mobilières ; tous ces services pouvant être rendus par Internet ;
  • N° de la classe : 38
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Télécommunications ; informations en matière de télécommunications ; communications par terminaux d'ordinateurs ou par réseau de fibres optiques ; communications radiophoniques ou téléphoniques ; services de radiotéléphonie mobile ; fourniture d'accès à un réseau informatique mondial ; services d'affichage électronique (télécommunications) ; raccordement par télécommunications à un réseau informatique mondial ; agences de presse ou d'informations (nouvelles) ; location d'appareils de télécommunication ; émissions radiophoniques ou télévisées ; services de téléconférences ; services de messagerie électronique ; location de temps d'accès à des réseaux informatiques mondiaux.

Déposant 1 : BANQUE POPULAIRE ATLANTIQUE, Société coopérative de banque populaire à forme anonyme
Numéro de SIREN : 857500227
Adresse :
1 Rue Françoise Sagan
44800 SAINT HERBLAIN
FR

Mandataire 1 : REGIMBEAU, M. Pierre BOUGEARD
Adresse :
139 Rue Vendôme
69477 LYON CEDEX 06
FR

Evènement 1 :
Type d'évènement : Publication
N° de BOPI : 2017-04
Date du BOPI : 27/01/2017

10/08/2016 : Les trophées de l'innovation OCEAN
N° national/d'enregistrement : 4292819
Date de dépôt : 10/08/2016
Lieu de dépôt : 92 INPI - Dépôt électronique
Date d'expiration : 10/08/2026
Statut : Marque enregistrée
Type de marque : individuelle
Typologie : marque verbale

Classes de produits et services :
  • N° de la classe : 35
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Publicité ; gestion des affaires commerciales ; administration commerciale ; travaux de bureau ; diffusion de matériel publicitaire (tracts, prospectus, imprimés, échantillons) ; services d'abonnement à des journaux (pour des tiers) ; services d'abonnement à des services de télécommunications pour des tiers ; présentation de produits sur tout moyen de communication pour la vente au détail ; conseils en organisation et direction des affaires ; comptabilité ; reproduction de documents ; services de bureaux de placement ; portage salarial ; gestion de fichiers informatiques ; optimisation du trafic pour des sites web ; organisation d'expositions à buts commerciaux ou de publicité ; publicité en ligne sur un réseau informatique ; location de temps publicitaire sur tout moyen de communication ; publication de textes publicitaires ; location d'espaces publicitaires ; diffusion d'annonces publicitaires ; relations publiques ; audits d'entreprises (analyses commerciales) ; services d'intermédiation commerciale (conciergerie) ;
  • N° de la classe : 38
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Télécommunications ; informations en matière de télécommunications ; communications par terminaux d'ordinateurs ; communications par réseaux de fibres optiques ; communications radiophoniques ; communications téléphoniques ; radiotéléphonie mobile ; fourniture d'accès utilisateur à des réseaux informatiques mondiaux ; mise à disposition de forums en ligne ; fourniture d'accès à des bases de données ; services d'affichage électronique (télécommunications) ; raccordement par télécommunications à un réseau informatique mondial ; agences de presse ; agences d'informations (nouvelles) ; location d'appareils de télécommunication ; émissions radiophoniques ; émissions télévisées ; services de téléconférences ; services de visioconférence ; services de messagerie électronique ; location de temps d'accès à des réseaux informatiques mondiaux ;
  • N° de la classe : 41
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Education ; formation ; divertissement ; activités sportives et culturelles ; informations en matière de divertissement ; informations en matière d'éducation ; recyclage professionnel ; mise à disposition d'installations de loisirs ; publication de livres ; prêt de livres ; production de films cinématographiques ; location d'enregistrements sonores ; location de postes de télévision ; location de décors de spectacles ; montage de bandes vidéo ; services de photographie ; organisation de concours (éducation ou divertissement) ; organisation et conduite de colloques ; organisation et conduite de conférences ; organisation et conduite de congrès ; organisation d'expositions à buts culturels ou éducatifs ; réservation de places de spectacles ; services de jeu proposés en ligne à partir d'un réseau informatique ; services de jeux d'argent ; publication électronique de livres et de périodiques en ligne ; micro- édition.

Déposant 1 : M. DANIEL ANGIBAUD
Adresse :
52 CHEMIN DE MISERE
79260 LA CRECHE
FR

Mandataire 1 : M. DANIEL ANGIBAUD
Adresse :
52 CHEMIN DE MISERE
79260 LA CRECHE
FR

Evènement 1 :
Type d'évènement : Inscription
Type d'inscription : Transmission totale de propriété
Référence associée à l'événement : 788690
Date de demande : 15/06/2020
N° de BOPI : 2020-29
Date du BOPI : 17/07/2020

Bénéficiare 1 : ADECAN, sas
Numéro de SIREN : 534205471
Adresse :
52 CHEMIN DE MISERE
79260 LA CRECHE
FR

Evènement 2 :
Type d'évènement : Inscription
Type d'inscription : Transmission totale de propriété
Référence associée à l'événement : 792643
Date de demande : 12/08/2020
N° de BOPI : 2020-37
Date du BOPI : 11/09/2020

Bénéficiare 1 : BANQUE POPULAIRE GRAND OUEST, société coopérative
Numéro de SIREN : 857500227
Adresse :
15 boulevard de la Boutière
35768 SAINT GREGOIRE
FR

Evènement 3 :
Type d'évènement : Publication
N° de BOPI : 2016-35
Date du BOPI : 02/09/2016

Evènement 4 :
Type d'évènement : Enregistrement sans modification
N° de BOPI : 2016-48
Date du BOPI : 02/12/2016

10/08/2016 : Les trophées de l'innovation OCEAN
N° national/d'enregistrement : 4292819
Date de dépôt : 10/08/2016
Lieu de dépôt : 92 INPI - Dépôt électronique
Date d'expiration : 10/08/2026
Statut : Marque enregistrée
Type de marque : individuelle
Typologie : marque verbale

Classes de produits et services :
  • N° de la classe : 35
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Publicité ; gestion des affaires commerciales ; administration commerciale ; travaux de bureau ; diffusion de matériel publicitaire (tracts, prospectus, imprimés, échantillons) ; services d'abonnement à des journaux (pour des tiers) ; services d'abonnement à des services de télécommunications pour des tiers ; présentation de produits sur tout moyen de communication pour la vente au détail ; conseils en organisation et direction des affaires ; comptabilité ; reproduction de documents ; services de bureaux de placement ; portage salarial ; gestion de fichiers informatiques ; optimisation du trafic pour des sites web ; organisation d'expositions à buts commerciaux ou de publicité ; publicité en ligne sur un réseau informatique ; location de temps publicitaire sur tout moyen de communication ; publication de textes publicitaires ; location d'espaces publicitaires ; diffusion d'annonces publicitaires ; relations publiques ; audits d'entreprises (analyses commerciales) ; services d'intermédiation commerciale (conciergerie) ;
  • N° de la classe : 38
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Télécommunications ; informations en matière de télécommunications ; communications par terminaux d'ordinateurs ; communications par réseaux de fibres optiques ; communications radiophoniques ; communications téléphoniques ; radiotéléphonie mobile ; fourniture d'accès utilisateur à des réseaux informatiques mondiaux ; mise à disposition de forums en ligne ; fourniture d'accès à des bases de données ; services d'affichage électronique (télécommunications) ; raccordement par télécommunications à un réseau informatique mondial ; agences de presse ; agences d'informations (nouvelles) ; location d'appareils de télécommunication ; émissions radiophoniques ; émissions télévisées ; services de téléconférences ; services de visioconférence ; services de messagerie électronique ; location de temps d'accès à des réseaux informatiques mondiaux ;
  • N° de la classe : 41
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Education ; formation ; divertissement ; activités sportives et culturelles ; informations en matière de divertissement ; informations en matière d'éducation ; recyclage professionnel ; mise à disposition d'installations de loisirs ; publication de livres ; prêt de livres ; production de films cinématographiques ; location d'enregistrements sonores ; location de postes de télévision ; location de décors de spectacles ; montage de bandes vidéo ; services de photographie ; organisation de concours (éducation ou divertissement) ; organisation et conduite de colloques ; organisation et conduite de conférences ; organisation et conduite de congrès ; organisation d'expositions à buts culturels ou éducatifs ; réservation de places de spectacles ; services de jeu proposés en ligne à partir d'un réseau informatique ; services de jeux d'argent ; publication électronique de livres et de périodiques en ligne ; micro- édition.

Déposant 1 : M. DANIEL ANGIBAUD
Adresse :
52 CHEMIN DE MISERE
79260 LA CRECHE
FR

Mandataire 1 : M. DANIEL ANGIBAUD
Adresse :
52 CHEMIN DE MISERE
79260 LA CRECHE
FR

Evènement 1 :
Type d'évènement : Inscription
Type d'inscription : Transmission totale de propriété
Référence associée à l'événement : 788690
Date de demande : 15/06/2020
N° de BOPI : 2020-29
Date du BOPI : 17/07/2020

Bénéficiare 1 : ADECAN, sas
Numéro de SIREN : 534205471
Adresse :
52 CHEMIN DE MISERE
79260 LA CRECHE
FR

Evènement 2 :
Type d'évènement : Inscription
Type d'inscription : Transmission totale de propriété
Référence associée à l'événement : 792643
Date de demande : 03/08/2020
N° de BOPI : 2020-37
Date du BOPI : 11/09/2020

Bénéficiare 1 : BANQUE POPULAIRE GRAND OUEST, société coopérative
Numéro de SIREN : 857500227
Adresse :
15 boulevard de la Boutière
35768 SAINT GREGOIRE
FR

Evènement 3 :
Type d'évènement : Publication
N° de BOPI : 2016-35
Date du BOPI : 02/09/2016

Evènement 4 :
Type d'évènement : Enregistrement sans modification
N° de BOPI : 2016-48
Date du BOPI : 02/12/2016

23/10/2014 : PROXIMEA
N° national/d'enregistrement : 4128315
Date de dépôt : 23/10/2014
Lieu de dépôt : 92 INPI - DEPÔT ELECTRONIQUE
Date d'expiration : 23/10/2024
Statut : Marque enregistrée
Type de marque : individuelle
Typologie : marque verbale

Classes de produits et services :
  • N° de la classe : 36
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Affaires bancaires ; affaires financières ; affaires monétaires ; affaires immobilières ; assurances ; épargne ; investissement de capitaux ; services de financement collectif ou participatif (“ crowdfunding ”) ; agences de change ; banque directe ; gestion de comptes bancaires ; agences de crédit ; services de cartes de crédit ; services de cartes de débit ; cautions (garanties) ; aide et conseil à la direction des affaires financières ; services de financement ; services de prêts ; constitution et placement de capitaux et de fonds ; transactions financières ; audit financier ; ingénierie financière ; estimations financières et monétaires ; analyse financière, bancaire et monétaire ; services de crédit et de micro-crédit ; estimations fiscales et expertises fiscales ; gestion de flux bancaires et monétaires par voie électronique ; transfert électronique de fonds ; tous ces services pouvant être rendus par Internet.

Déposant 1 : BANQUE POPULAIRE ATLANTIQUE, Société Anonyme
Numéro de SIREN : 857500227
Adresse :
1 Rue Françoise Sagan
44800 SAINT HERBLAIN
FR

Mandataire 1 : REGIMBEAU, M. PRATS Olivier
Adresse :
139 Rue Vendôme
69477 LYON CEDEX 06
FR

Evènement 1 :
Type d'évènement : Inscription
Type d'inscription : Transmission totale de propriété
Référence associée à l'événement : 863482
Date de demande : 22/07/2022
N° de BOPI : 2022-34
Date du BOPI : 26/08/2022

Bénéficiare 1 : PROXIMEA, Société par actions simplifiée à associé unique
Numéro de SIREN : 807999941
Adresse :
15 Boulevard de la Boutière
35760 SAINT-GREGOIRE
FR

Evènement 2 :
Type d'évènement : Publication
N° de BOPI : 2014-46
Date du BOPI : 14/11/2014

Evènement 3 :
Type d'évènement : Enregistrement avec modification
N° de BOPI : 2015-24
Date du BOPI : 12/06/2015

08/11/2012 : ALGAM
N° national/d'enregistrement : 3959536
Date de dépôt : 08/11/2012
Lieu de dépôt : 92 INPI - Dépôt électronique
Date d'expiration : 08/11/2032
Statut : Marque renouvelée
Type de marque : individuelle
Typologie : marque verbale

Classes de produits et services :
  • N° de la classe : 09
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Appareils pour l'enregistrement, la transmission, la reproduction du son ou des images, à savoir consoles de mixages audio-vidéo, consoles d'enregistrement audio-vidéo, tables de mixage amplifiées, processeurs d'effets analogiques ou numériques, pédales d'effets analogiques ou numériques, amplificateurs pour instruments de musique, préamplificateurs, amplificateurs de puissance audio, enceintes acoustiques, baffles, retours de scène, haut-parleurs, casques à écouteurs, microphones, émetteurs-récepteurs haute fréquence, cordons audio, câbles audio, connecteurs, lecteurs de disques compacts, disques vinyle et disques DVD ; matériel informatique pour le traitement du son à savoir cartes son et logiciels ;
  • N° de la classe : 11
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Appareils d'éclairage, de production de vapeur, à savoir projecteurs, lyres, gyrophares, lampes, machines à fumée ;
  • N° de la classe : 15
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Instruments de musique notamment guitares et basses électriques, acoustiques ou électro-acoustiques ; Ukulélés ; Instruments de musique électroniques ; synthétiseurs musicaux ; échantillonneurs ; boîtes à rythmes ; claviers d'instruments de musique ; claviers maîtres ; médiators ; cordes pour instruments de musique ; supports d'instruments de musique ; étuis pour instruments de musique ; housses pour instruments de musique.

Déposant 1 : ALGAM, Société par actions simplifiée
Numéro de SIREN : 430425314
Adresse :
2 RUE DE MILAN, PARC D ACTIVITES DES PETITES LANDES
44470 THOUARE-SUR-LOIRE
FR

Mandataire 1 : NOVAGRAAF FRANCE, M. THIEBAUT Alexis
Adresse :
2 Rue Sarah Bernhardt, CS 90017
92665 Asnières-Sur-Seine Cedex
FR

Evènement 1 :
Type d'évènement : Inscription
Type d'inscription : Constitution de gage
Référence associée à l'événement : 793247
Date de demande : 05/06/2020
N° de BOPI : 2020-39
Date du BOPI : 25/09/2020

Bénéficiare 1 : Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Atlantique Vendée, société coopérative à capital variable
Numéro de SIREN : 440242469
Adresse :
La Garde, Route de Paris
44949 NANTES CEDEX 9
FR

Bénéficiare 2 : Banque Populaire Grand Ouest, société anonyme coopérative de banque populaire à capital variable
Numéro de SIREN : 857500227
Adresse :
15 boulevard de la Boutière CS 26858
35768 SAINT GREGOIRE CEDEX
FR

Bénéficiare 3 : Banque Européenne du Crédit Mutuel, société par actions simplifiée
Numéro de SIREN : 379522600
Adresse :
4 rue Frédéric-Guillaume Raiffeisen
67000 STRABSOURG
FR

Bénéficiare 4 : Société Générale, société anonyme
Numéro de SIREN : 552120222
Adresse :
29 boulevard Haussmann
75009 PARIS
FR

Bénéficiare 5 : CA Ouest Alliance, société en participation
Adresse :
77 avenue Olivier Messiaen chez Crédit Agricole Anjou Maine
72000 LE MANS
FR

Evènement 2 :
Type d'évènement : Inscription
Type d'inscription : Constitution de mandataire
Référence associée à l'événement : 820800
Date de demande : 03/05/2021
N° de BOPI : 2021-22
Date du BOPI : 04/06/2021

Bénéficiare 1 : NOVAGRAAF FRANCE,
Adresse :
Bâtiment O2 2 Rue SARAH BERNHARDT CS 90017
92665 ASNIERES SUR SEINE CEDEX
FR

Evènement 3 :
Type d'évènement : Publication
N° de BOPI : 2012-48
Date du BOPI : 30/11/2012

Evènement 4 :
Type d'évènement : Enregistrement sans modification
N° de BOPI : 2013-09
Date du BOPI : 01/03/2013

Evènement 5 :
Type d'évènement : Renouvellement sans limitation
Référence associée à l'événement : 2824875
Date de demande : 03/10/2022
N° de BOPI : 2022-50
Date du BOPI : 16/12/2022

08/11/2012 : ALGAM
N° national/d'enregistrement : 3959536
Date de dépôt : 08/11/2012
Lieu de dépôt : 92 INPI - Dépôt électronique
Date d'expiration : 08/11/2022
Statut : Marque enregistrée
Type de marque : individuelle
Typologie : marque verbale

Classes de produits et services :
  • N° de la classe : 09
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Appareils pour l'enregistrement, la transmission, la reproduction du son ou des images, à savoir consoles de mixages audio-vidéo, consoles d'enregistrement audio-vidéo, tables de mixage amplifiées, processeurs d'effets analogiques ou numériques, pédales d'effets analogiques ou numériques, amplificateurs pour instruments de musique, préamplificateurs, amplificateurs de puissance audio, enceintes acoustiques, baffles, retours de scène, haut-parleurs, casques à écouteurs, microphones, émetteurs-récepteurs haute fréquence, cordons audio, câbles audio, connecteurs, lecteurs de disques compacts, disques vinyle et disques DVD ; matériel informatique pour le traitement du son à savoir cartes son et logiciels ;
  • N° de la classe : 11
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Appareils d'éclairage, de production de vapeur, à savoir projecteurs, lyres, gyrophares, lampes, machines à fumée ;
  • N° de la classe : 15
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Instruments de musique notamment guitares et basses électriques, acoustiques ou électro-acoustiques ; Ukulélés ; Instruments de musique électroniques ; synthétiseurs musicaux ; échantillonneurs ; boîtes à rythmes ; claviers d'instruments de musique ; claviers maîtres ; médiators ; cordes pour instruments de musique ; supports d'instruments de musique ; étuis pour instruments de musique ; housses pour instruments de musique.

Déposant 1 : ALGAM, Société par actions simplifiée
Numéro de SIREN : 430425314
Adresse :
Parc d'Activités des Petites Landes, Rue de Milan
44470 Thouare sur Loire
FR

Mandataire 1 : Cabinet Weinstein
Adresse :
56A rue du Faubourg Saint Honoré
75008 PARIS
FR

Evènement 1 :
Type d'évènement : Inscription
Type d'inscription : Constitution de gage
Référence associée à l'événement : 793247
Date de demande : 24/08/2020
N° de BOPI : 2020-39
Date du BOPI : 25/09/2020

Bénéficiare 1 : Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Atlantique Vendée, société coopérative à capital variable
Numéro de SIREN : 440242469
Adresse :
La Garde, Route de Paris
44949 NANTES CEDEX 9
FR

Bénéficiare 2 : Banque Populaire Grand Ouest, société anonyme coopérative de banque populaire à capital variable
Numéro de SIREN : 857500227
Adresse :
15 boulevard de la Boutière CS 26858
35768 SAINT GREGOIRE CEDEX
FR

Bénéficiare 3 : Banque Européenne du Crédit Mutuel, société par actions simplifiée
Numéro de SIREN : 379522600
Adresse :
4 rue Frédéric-Guillaume Raiffeisen
67000 STRABSOURG
FR

Bénéficiare 4 : Société Générale, société anonyme
Numéro de SIREN : 552120222
Adresse :
29 boulevard Haussmann
75009 PARIS
FR

Bénéficiare 5 : CA Ouest Alliance, société en participation
Adresse :
77 avenue Olivier Messiaen chez Crédit Agricole Anjou Maine
72000 LE MANS
FR

Evènement 2 :
Type d'évènement : Publication
N° de BOPI : 2012-48
Date du BOPI : 30/11/2012

Evènement 3 :
Type d'évènement : Enregistrement sans modification
N° de BOPI : 2013-09
Date du BOPI : 01/03/2013

08/11/2012 : ALGAM
N° national/d'enregistrement : 3959536
Date de dépôt : 08/11/2012
Lieu de dépôt : 92 INPI - Dépôt électronique
Date d'expiration : 08/11/2022
Statut : Marque enregistrée
Type de marque : individuelle
Typologie : marque verbale

Classes de produits et services :
  • N° de la classe : 09
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Appareils pour l'enregistrement, la transmission, la reproduction du son ou des images, à savoir consoles de mixages audio-vidéo, consoles d'enregistrement audio-vidéo, tables de mixage amplifiées, processeurs d'effets analogiques ou numériques, pédales d'effets analogiques ou numériques, amplificateurs pour instruments de musique, préamplificateurs, amplificateurs de puissance audio, enceintes acoustiques, baffles, retours de scène, haut-parleurs, casques à écouteurs, microphones, émetteurs-récepteurs haute fréquence, cordons audio, câbles audio, connecteurs, lecteurs de disques compacts, disques vinyle et disques DVD ; matériel informatique pour le traitement du son à savoir cartes son et logiciels ;
  • N° de la classe : 11
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Appareils d'éclairage, de production de vapeur, à savoir projecteurs, lyres, gyrophares, lampes, machines à fumée ;
  • N° de la classe : 15
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Instruments de musique notamment guitares et basses électriques, acoustiques ou électro-acoustiques ; Ukulélés ; Instruments de musique électroniques ; synthétiseurs musicaux ; échantillonneurs ; boîtes à rythmes ; claviers d'instruments de musique ; claviers maîtres ; médiators ; cordes pour instruments de musique ; supports d'instruments de musique ; étuis pour instruments de musique ; housses pour instruments de musique.

Déposant 1 : ALGAM, Société par actions simplifiée
Numéro de SIREN : 430425314
Adresse :
Parc d'Activités des Petites Landes, Rue de Milan
44470 Thouare sur Loire
FR

Mandataire 1 : NOVAGRAAF FRANCE,
Adresse :
Bâtiment O2 2 Rue SARAH BERNHARDT CS 90017
92665 ASNIERES SUR SEINE CEDEX
FR

Evènement 1 :
Type d'évènement : Inscription
Type d'inscription : Constitution de gage
Référence associée à l'événement : 793247
Date de demande : 05/06/2020
N° de BOPI : 2020-39
Date du BOPI : 25/09/2020

Bénéficiare 1 : Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Atlantique Vendée, société coopérative à capital variable
Numéro de SIREN : 440242469
Adresse :
La Garde, Route de Paris
44949 NANTES CEDEX 9
FR

Bénéficiare 2 : Banque Populaire Grand Ouest, société anonyme coopérative de banque populaire à capital variable
Numéro de SIREN : 857500227
Adresse :
15 boulevard de la Boutière CS 26858
35768 SAINT GREGOIRE CEDEX
FR

Bénéficiare 3 : Banque Européenne du Crédit Mutuel, société par actions simplifiée
Numéro de SIREN : 379522600
Adresse :
4 rue Frédéric-Guillaume Raiffeisen
67000 STRABSOURG
FR

Bénéficiare 4 : Société Générale, société anonyme
Numéro de SIREN : 552120222
Adresse :
29 boulevard Haussmann
75009 PARIS
FR

Bénéficiare 5 : CA Ouest Alliance, société en participation
Adresse :
77 avenue Olivier Messiaen chez Crédit Agricole Anjou Maine
72000 LE MANS
FR

Evènement 2 :
Type d'évènement : Inscription
Type d'inscription : Constitution de mandataire
Référence associée à l'événement : 820800
Date de demande : 03/05/2021
N° de BOPI : 2021-22
Date du BOPI : 04/06/2021

Bénéficiare 1 : NOVAGRAAF FRANCE,
Adresse :
Bâtiment O2 2 Rue SARAH BERNHARDT CS 90017
92665 ASNIERES SUR SEINE CEDEX
FR

Evènement 3 :
Type d'évènement : Publication
N° de BOPI : 2012-48
Date du BOPI : 30/11/2012

Evènement 4 :
Type d'évènement : Enregistrement sans modification
N° de BOPI : 2013-09
Date du BOPI : 01/03/2013

08/11/2012 : ALGAM
N° national/d'enregistrement : 3959536
Date de dépôt : 08/11/2012
Lieu de dépôt : 92 INPI - Dépôt électronique
Date d'expiration : 08/11/2022
Statut : Marque enregistrée
Type de marque : individuelle
Typologie : marque verbale

Classes de produits et services :
  • N° de la classe : 09
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Appareils pour l'enregistrement, la transmission, la reproduction du son ou des images, à savoir consoles de mixages audio-vidéo, consoles d'enregistrement audio-vidéo, tables de mixage amplifiées, processeurs d'effets analogiques ou numériques, pédales d'effets analogiques ou numériques, amplificateurs pour instruments de musique, préamplificateurs, amplificateurs de puissance audio, enceintes acoustiques, baffles, retours de scène, haut-parleurs, casques à écouteurs, microphones, émetteurs-récepteurs haute fréquence, cordons audio, câbles audio, connecteurs, lecteurs de disques compacts, disques vinyle et disques DVD ; matériel informatique pour le traitement du son à savoir cartes son et logiciels ;
  • N° de la classe : 11
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Appareils d'éclairage, de production de vapeur, à savoir projecteurs, lyres, gyrophares, lampes, machines à fumée ;
  • N° de la classe : 15
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Instruments de musique notamment guitares et basses électriques, acoustiques ou électro-acoustiques ; Ukulélés ; Instruments de musique électroniques ; synthétiseurs musicaux ; échantillonneurs ; boîtes à rythmes ; claviers d'instruments de musique ; claviers maîtres ; médiators ; cordes pour instruments de musique ; supports d'instruments de musique ; étuis pour instruments de musique ; housses pour instruments de musique.

Déposant 1 : ALGAM, Société par actions simplifiée
Numéro de SIREN : 430425314
Adresse :
Parc d'Activités des Petites Landes, Rue de Milan
44470 Thouare sur Loire
FR

Mandataire 1 : Cabinet Weinstein
Adresse :
56A rue du Faubourg Saint Honoré
75008 PARIS
FR

Evènement 1 :
Type d'évènement : Inscription
Type d'inscription : Constitution de gage
Référence associée à l'événement : 793247
Date de demande : 05/06/2020
N° de BOPI : 2020-39
Date du BOPI : 25/09/2020

Bénéficiare 1 : Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Atlantique Vendée, société coopérative à capital variable
Numéro de SIREN : 440242469
Adresse :
La Garde, Route de Paris
44949 NANTES CEDEX 9
FR

Bénéficiare 2 : Banque Populaire Grand Ouest, société anonyme coopérative de banque populaire à capital variable
Numéro de SIREN : 857500227
Adresse :
15 boulevard de la Boutière CS 26858
35768 SAINT GREGOIRE CEDEX
FR

Bénéficiare 3 : Banque Européenne du Crédit Mutuel, société par actions simplifiée
Numéro de SIREN : 379522600
Adresse :
4 rue Frédéric-Guillaume Raiffeisen
67000 STRABSOURG
FR

Bénéficiare 4 : Société Générale, société anonyme
Numéro de SIREN : 552120222
Adresse :
29 boulevard Haussmann
75009 PARIS
FR

Bénéficiare 5 : CA Ouest Alliance, société en participation
Adresse :
77 avenue Olivier Messiaen chez Crédit Agricole Anjou Maine
72000 LE MANS
FR

Evènement 2 :
Type d'évènement : Publication
N° de BOPI : 2012-48
Date du BOPI : 30/11/2012

Evènement 3 :
Type d'évènement : Enregistrement sans modification
N° de BOPI : 2013-09
Date du BOPI : 01/03/2013

23/04/2012 : AB ATLANTIQUE BAIL PLAISANCE
N° national/d'enregistrement : 3915314
Date de dépôt : 23/04/2012
Lieu de dépôt : Dépôt Electronique Paris
Date d'expiration : 23/04/2022
Statut : Marque enregistrée
Type de marque : individuelle
Typologie : marque mixte

Classes de produits et services :
  • N° de la classe : 36
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Assurances ; affaires bancaires ; affaires financières ; affaires monétaires ; crédit-bail.

Déposant 1 : BANQUE POPULAIRE ATLANTIQUE, Société Anonyme
Numéro de SIREN : 857500227
Adresse :
1 Rue Françoise Sagan
44800 SAINT HERBLAIN
FR

Mandataire 1 : CABINET REGIMBEAU, M. Olivier PRATS
Adresse :
139 Rue Vendôme
69477 LYON CEDEX 06
FR

Evènement 1 :
Type d'évènement : Inscription
Type d'inscription : Transmission totale de propriété
Référence associée à l'événement : 827493
Date de demande : 12/07/2021
N° de BOPI : 2021-32
Date du BOPI : 13/08/2021

Bénéficiare 1 : BPCE LEASE, Société anonyme
Numéro de SIREN : 379155369
Adresse :
50 AVENUE PIERRE MENDÈS FRANCE
75013 PARIS
FR

Evènement 2 :
Type d'évènement : Publication
N° de BOPI : 2012-20
Date du BOPI : 18/05/2012

Evènement 3 :
Type d'évènement : Enregistrement sans modification
N° de BOPI : 2012-33
Date du BOPI : 17/08/2012

19/03/2012 :
N° national/d'enregistrement : 3905950
Date de dépôt : 19/03/2012
Lieu de dépôt : I.N.P.I. PARIS
Date d'expiration : 19/03/2022
Statut : Marque expirée
Type de marque : individuelle
Typologie : marque figurative

Classes de produits et services :
  • N° de la classe : 16
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Produits de l'imprimerie ; brochures, prospectus, livres, magazines, revues et lettres d'information ;
  • N° de la classe : 35
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Publicité ; gestion des affaires commerciales ; administration commerciale ; diffusion de matériel publicitaire (tracts, prospectus, imprimés) ; conseil en organisation et direction des affaires ; gestion de fichiers informatiques ; organisation d'expositions, de colloques et de conférences à buts commerciaux ou de publicité ; publication de textes publicitaires ; diffusion d'annonces publicitaires ; relations publiques ;
  • N° de la classe : 36
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Affaires bancaires ; affaires monétaires ; affaires financières ; affaires immobilières ; assurances ;
  • N° de la classe : 41
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Education, formation ; organisation de colloques, de congrès, de séminaires et de conférences à buts culturels ou éducatifs ; organisation de concours, de compétitions, de jeux avec remise de trophées ;
  • N° de la classe : 45
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Services juridiques ; services personnels et sociaux rendus par des tiers destinés à satisfaire les besoins des individus, à savoir services de conseils juridiques ; aide juridique à la création d'entreprises.

Déposant 1 : BANQUE POPULAIRE ATLANTIQUE, Société Anonyme
Numéro de SIREN : 857500227
Adresse :
1 Rue Françoise Sagan
44800 ST HERBLAIN
FR

Mandataire 1 : CABINET REGIMBEAU, M. PRATS Olivier
Adresse :
139 Rue Vendôme
69477 LYON CEDEX 06
FR

Evènement 1 :
Type d'évènement : Publication
N° de BOPI : 2012-15
Date du BOPI : 13/04/2012

Evènement 2 :
Type d'évènement : Enregistrement avec modification
N° de BOPI : 2012-30
Date du BOPI : 27/07/2012

18/07/2011 : Fructi-facilités Confiance Pro
N° national/d'enregistrement : 3846558
Date de dépôt : 18/07/2011
Lieu de dépôt : DEPÔT ELECTRONIQUE PARIS
Date d'expiration : 18/07/2031
Statut : Marque renouvelée
Type de marque : individuelle
Typologie : marque verbale

Classes de produits et services :
  • N° de la classe : 36
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Assurances ; affaires bancaires ; affaires financières ; affaires monétaires ; tous ces services pouvant être rendus par Internet.

Déposant 1 : BANQUE POPULAIRE GRAND OUEST, Société coopérative de banque populaire à forme anonyme
Numéro de SIREN : 857500227
Adresse :
15 Boulevard de la Boutière
35768 Saint-Grégoire
FR

Mandataire 1 : REGIMBEAU, M. Prats Olivier
Adresse :
87 rue de Sèze
69451 Lyon cedex 06
FR

Evènement 1 :
Type d'évènement : Publication
N° de BOPI : 2011-32
Date du BOPI : 12/08/2011

Evènement 2 :
Type d'évènement : Enregistrement sans modification
N° de BOPI : 2011-45
Date du BOPI : 11/11/2011

Evènement 3 :
Type d'évènement : Renouvellement sans limitation
Référence associée à l'événement : 2787238
Date de demande : 08/07/2021
N° de BOPI : 2021-37
Date du BOPI : 17/09/2021

14/02/2011 : BANQUE POPULAIRE ATLANTIQUE PARTICIPATION IMMOBILIERE
N° national/d'enregistrement : 3806110
Date de dépôt : 14/02/2011
Lieu de dépôt : DEPÔT ELECTRONIQUE PARIS
Date d'expiration : 14/02/2021
Statut : Marque expirée
Type de marque : individuelle
Typologie : marque verbale

Classes de produits et services :
  • N° de la classe : 36
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Assurances ; affaires bancaires ; affaires financières ; affaires monétaires ; affaires immobilières ; tous ces services pouvant être rendus par Internet.

Déposant 1 : BANQUE POPULAIRE ATLANTIQUE, Société anonyme
Numéro de SIREN : 857500227
Adresse :
1 Rue Françoise Sagan
44800 SAINT HERBLAIN
FR

Mandataire 1 : CABINET REGIMBEAU

Evènement 1 :
Type d'évènement : Publication
N° de BOPI : 2011-10
Date du BOPI : 11/03/2011

Evènement 2 :
Type d'évènement : Enregistrement sans modification
N° de BOPI : 2011-23
Date du BOPI : 10/06/2011

14/02/2011 : BPAPI
N° national/d'enregistrement : 3806117
Date de dépôt : 14/02/2011
Lieu de dépôt : DEPÔT ELECTRONIQUE PARIS
Date d'expiration : 14/02/2021
Statut : Marque expirée
Type de marque : individuelle
Typologie : marque verbale

Classes de produits et services :
  • N° de la classe : 36
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Assurances ; affaires bancaires ; affaires financières ; affaires monétaires ; affaires immobilières ; tous ces services pouvant être rendus par Internet.

Déposant 1 : BANQUE POPULAIRE ATLANTIQUE, Société anonyme
Numéro de SIREN : 857500227
Adresse :
1 Rue Françoise Sagan
44800 SAINT HERBLAIN
FR

Mandataire 1 : CABINET REGIMBEAU

Evènement 1 :
Type d'évènement : Publication
N° de BOPI : 2011-10
Date du BOPI : 11/03/2011

Evènement 2 :
Type d'évènement : Enregistrement sans modification
N° de BOPI : 2011-23
Date du BOPI : 10/06/2011

01/12/2010 : ATLANTIQUE BANQPOP
N° national/d'enregistrement : 3786825
Date de dépôt : 01/12/2010
Lieu de dépôt : DEPÔT ELECTRONIQUE PARIS
Date d'expiration : 01/12/2020
Statut : Marque expirée
Type de marque : individuelle
Typologie : marque verbale

Classes de produits et services :
  • N° de la classe : 35
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Publicité ; publicité en ligne sur un réseau de communications informatiques ; gestion des affaires commerciales ; administration commerciale ; conseils en affaires ; informations ou renseignements d'affaires ; distribution de prospectus, d'échantillons ; publicité commerciale ; gestion de comptes clients ; services de comptabilité ; gestion de fichiers informatiques ; recherche d'informations dans des fichiers informatiques ; tous ces services pouvant être rendus par Internet. ;
  • N° de la classe : 36
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Affaires bancaires ; affaires financières ; affaires monétaires ; affaires immobilières ; assurances ; tous ces services pouvant être rendus par Internet. ;
  • N° de la classe : 38
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Télécommunications ; informations en matière de télécommunications ; communications par terminaux d'ordinateurs ou par réseau de fibres optiques ; communications radiophoniques ou téléphoniques ; services de radiotéléphonie mobile ; fourniture d'accès à un réseau informatique mondial ; services d'affichage électronique (télécommunications) ; raccordement par télécommunications à un réseau informatique mondial ; agences de presse ou d'informations (nouvelles) ; location d'appareils de télécommunication ; émissions radiophoniques ou télévisées ; services de téléconférences ; services de messagerie électronique ; location de temps d'accès à des réseaux informatiques mondiaux.

Déposant 1 : BANQUE POPULAIRE ATLANTIQUE, Société Anonyme
Numéro de SIREN : 857500227

Mandataire 1 : CABINET REGIMBEAU

Evènement 1 :
Type d'évènement : Publication
N° de BOPI : 2010-51
Date du BOPI : 24/12/2010

Evènement 2 :
Type d'évènement : Enregistrement sans modification
N° de BOPI : 2011-13
Date du BOPI : 01/04/2011

01/12/2010 : banqpop.fr
N° national/d'enregistrement : 3786658
Date de dépôt : 01/12/2010
Lieu de dépôt : DEPÔT ELECTRONIQUE PARIS
Date d'expiration : 01/12/2020
Statut : Marque expirée
Type de marque : individuelle
Typologie : marque verbale

Classes de produits et services :
  • N° de la classe : 35
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Publicité ; publicité en ligne sur un réseau de communications informatiques ; gestion des affaires commerciales ; administration commerciale ; conseils en affaires ; informations ou renseignements d'affaires ; distribution de prospectus, d'échantillons ; publicité commerciale ; gestion de comptes clients ; services de comptabilité ; gestion de fichiers informatiques ; recherche d'informations dans des fichiers informatiques ; tous ces services pouvant être rendus par Internet. ;
  • N° de la classe : 36
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Affaires bancaires ; affaires financières ; affaires monétaires ; affaires immobilières ; assurances ; tous ces services pouvant être rendus par Internet. ;
  • N° de la classe : 38
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Télécommunications ; informations en matière de télécommunications ; communications par terminaux d'ordinateurs ou par réseau de fibres optiques ; communications radiophoniques ou téléphoniques ; services de radiotéléphonie mobile ; fourniture d'accès à un réseau informatique mondial ; services d'affichage électronique (télécommunications) ; raccordement par télécommunications à un réseau informatique mondial ; agences de presse ou d'informations (nouvelles) ; location d'appareils de télécommunication ; émissions radiophoniques ou télévisées ; services de téléconférences ; services de messagerie électronique ; location de temps d'accès à des réseaux informatiques mondiaux.

Déposant 1 : BANQUE POPULAIRE ATLANTIQUE, Société Anonyme
Numéro de SIREN : 857500227

Mandataire 1 : CABINET REGIMBEAU

Evènement 1 :
Type d'évènement : Publication
N° de BOPI : 2010-51
Date du BOPI : 24/12/2010

Evènement 2 :
Type d'évènement : Enregistrement sans modification
N° de BOPI : 2011-13
Date du BOPI : 01/04/2011

01/12/2010 : BANQPOP
N° national/d'enregistrement : 3786661
Date de dépôt : 01/12/2010
Lieu de dépôt : I.N.P.I. PARIS
Date d'expiration : 01/12/2020
Statut : Marque expirée
Type de marque : individuelle
Typologie : marque verbale

Classes de produits et services :
  • N° de la classe : 35
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Publicité ; publicité en ligne sur un réseau de communications informatiques ; gestion des affaires commerciales ; administration commerciale ; conseils en affaires ; informations ou renseignements d'affaires ; distribution de prospectus, d'échantillons ; publicité commerciale ; gestion commerciale de comptes clients ; services de comptabilité ; gestion de fichiers informatiques ; recherche d'informations dans des fichiers informatiques ; tous ces services pouvant être rendus par Internet. ;
  • N° de la classe : 36
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Affaires bancaires ; affaires financières ; affaires monétaires ; affaires immobilières ; assurances ; tous ces services pouvant être rendus par Internet. ;
  • N° de la classe : 38
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Télécommunications ; informations en matière de télécommunications ; communications par terminaux d'ordinateurs ou par réseau de fibres optiques ; communications radiophoniques ou téléphoniques ; services de radiotéléphonie mobile ; fourniture d'accès à un réseau informatique mondial ; services d'affichage électronique (télécommunications) ; raccordement par télécommunications à un réseau informatique mondial ; agences de presse ou d'informations (nouvelles) ; location d'appareils de télécommunication ; émissions radiophoniques ou télévisées ; services de téléconférences ; services de messagerie électronique ; location de temps d'accès à des réseaux informatiques mondiaux.

Déposant 1 : BANQUE POPULAIRE ATLANTIQUE, Société Anonyme
Numéro de SIREN : 857500227
Adresse :
1, rue Françoise Sagan
44800 SAINT-HERBLAIN
FR

Mandataire 1 : CABINET REGIMBEAU
Adresse :
139, rue Vendôme
69477 LYON Cedex 06
FR

Evènement 1 :
Type d'évènement : Publication
N° de BOPI : 2010-51
Date du BOPI : 24/12/2010

Evènement 2 :
Type d'évènement : Enregistrement avec modification
N° de BOPI : 2011-13
Date du BOPI : 01/04/2011

01/12/2010 : BANQUE POPULAIRE ATLANTIQUE banqpop.fr L'AGENCE EN LIGNE DE LA BANQUE POPULAIRE ATLANTIQUE
N° national/d'enregistrement : 3786664
Date de dépôt : 01/12/2010
Lieu de dépôt : I.N.P.I. PARIS
Date d'expiration : 01/12/2020
Statut : Marque expirée
Type de marque : individuelle
Typologie : marque mixte

Classes de produits et services :
  • N° de la classe : 35
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Publicité ; publicité en ligne sur un réseau de communications informatiques ; gestion des affaires commerciales ; administration commerciale ; conseils en affaires ; informations ou renseignements d'affaires ; distribution de prospectus, d'échantillons ; publicité commerciale ; gestion commerciale de comptes clients ; services de comptabilité ; gestion de fichiers informatiques ; recherche d'informations dans des fichiers informatiques ; tous ces services pouvant être rendus par Internet. ;
  • N° de la classe : 36
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Affaires bancaires ; affaires financières ; affaires monétaires ; affaires immobilières ; assurances ; tous ces services pouvant être rendus par Internet. ;
  • N° de la classe : 38
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Télécommunications ; informations en matière de télécommunications ; communications par terminaux d'ordinateurs ou par réseau de fibres optiques ; communications radiophoniques ou téléphoniques ; services de radiotéléphonie mobile ; fourniture d'accès à un réseau informatique mondial ; services d'affichage électronique (télécommunications) ; raccordement par télécommunications à un réseau informatique mondial ; agences de presse ou d'informations (nouvelles) ; location d'appareils de télécommunication ; émissions radiophoniques ou télévisées ; services de téléconférences ; services de messagerie électronique ; location de temps d'accès à des réseaux informatiques mondiaux.

Déposant 1 : BANQUE POPULAIRE ATLANTIQUE, Société Anonyme
Numéro de SIREN : 857500227
Adresse :
1, rue Françoise Sagan
44800 SAINT-HERBLAIN
FR

Mandataire 1 : CABINET REGIMBEAU
Adresse :
139, rue Vendôme
69477 LYON Cedex 06
FR

Evènement 1 :
Type d'évènement : Publication
N° de BOPI : 2010-51
Date du BOPI : 24/12/2010

Evènement 2 :
Type d'évènement : Enregistrement avec modification
N° de BOPI : 2011-13
Date du BOPI : 01/04/2011

01/12/2010 : ATLANTIQUE banqpop
N° national/d'enregistrement : 3786687
Date de dépôt : 01/12/2010
Lieu de dépôt : I.N.P.I. PARIS
Date d'expiration : 01/12/2020
Statut : Marque expirée
Type de marque : individuelle
Typologie : marque mixte

Classes de produits et services :
  • N° de la classe : 35
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Publicité ; publicité en ligne sur un réseau de communications informatiques ; gestion des affaires commerciales ; administration commerciale ; conseils en affaires ; informations ou renseignements d'affaires ; distribution de prospectus, d'échantillons ; publicité commerciale ; gestion commerciale de comptes clients ; services de comptabilité ; gestion de fichiers informatiques ; recherche d'informations dans des fichiers informatiques ; tous ces services pouvant être rendus par Internet. ;
  • N° de la classe : 36
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Affaires bancaires ; affaires financières ; affaires monétaires ; affaires immobilières ; assurances ; tous ces services pouvant être rendus par Internet. ;
  • N° de la classe : 38
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Télécommunications ; informations en matière de télécommunications ; communications par terminaux d'ordinateurs ou par réseau de fibres optiques ; communications radiophoniques ou téléphoniques ; services de radiotéléphonie mobile ; fourniture d'accès à un réseau informatique mondial ; services d'affichage électronique (télécommunications) ; raccordement par télécommunications à un réseau informatique mondial ; agences de presse ou d'informations (nouvelles) ; location d'appareils de télécommunication ; émissions radiophoniques ou télévisées ; services de téléconférences ; services de messagerie électronique ; location de temps d'accès à des réseaux informatiques mondiaux.

Déposant 1 : BANQUE POPULAIRE ATLANTIQUE, Société Anonyme
Numéro de SIREN : 857500227
Adresse :
1, rue Françoise Sagan
44800 SAINT-HERBLAIN
FR

Mandataire 1 : CABINET REGIMBEAU
Adresse :
139, rue Vendôme
69477 LYON Cedex 06
FR

Evènement 1 :
Type d'évènement : Publication
N° de BOPI : 2010-51
Date du BOPI : 24/12/2010

Evènement 2 :
Type d'évènement : Enregistrement avec modification
N° de BOPI : 2011-13
Date du BOPI : 01/04/2011

23/07/2010 : AB ATLANTIQUE BAIL
N° national/d'enregistrement : 3755848
Date de dépôt : 23/07/2010
Lieu de dépôt : DEPÔT ELECTRONIQUE PARIS
Date d'expiration : 23/07/2020
Statut : Marque expirée
Type de marque : individuelle
Typologie : marque mixte

Classes de produits et services :
  • N° de la classe : 36
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Assurances, affaires bancaires, affaires financières, affaires monétaires, affaires immobilières.

Déposant 1 : BANQUE POPULAIRE ATLANTIQUE, Société anonyme
Numéro de SIREN : 857500227
Adresse :
1 Rue Françoise Sagan
44800 SAINT HERBLAIN
FR

Mandataire 1 : CABINET REGIMBEAU

Evènement 1 :
Type d'évènement : Publication
N° de BOPI : 2010-34
Date du BOPI : 27/08/2010

Evènement 2 :
Type d'évènement : Enregistrement sans modification
N° de BOPI : 2010-50
Date du BOPI : 17/12/2010

23/07/2010 : AP ATLANTIQUE PROJET
N° national/d'enregistrement : 3755851
Date de dépôt : 23/07/2010
Lieu de dépôt : DEPÔT ELECTRONIQUE PARIS
Date d'expiration : 23/07/2020
Statut : Marque expirée
Type de marque : individuelle
Typologie : marque mixte

Classes de produits et services :
  • N° de la classe : 36
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Assurances, affaires bancaires, affaires financières, affaires monétaires, affaires immobilières.

Déposant 1 : BANQUE POPULAIRE ATLANTIQUE, Société anonyme
Numéro de SIREN : 857500227
Adresse :
1 Rue Françoise Sagan
44800 SAINT HERBLAIN
FR

Mandataire 1 : CABINET REGIMBEAU

Evènement 1 :
Type d'évènement : Publication
N° de BOPI : 2010-34
Date du BOPI : 27/08/2010

Evènement 2 :
Type d'évènement : Enregistrement sans modification
N° de BOPI : 2010-50
Date du BOPI : 17/12/2010

03/05/2010 : VICTOIRES DU LIEN REGIONAL
N° national/d'enregistrement : 3735029
Date de dépôt : 03/05/2010
Lieu de dépôt : I.N.P.I. PARIS
Date d'expiration : 03/05/2020
Statut : Marque expirée
Type de marque : individuelle
Typologie : marque verbale

Classes de produits et services :
  • N° de la classe : 41
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Organisation de concours (éducation ou divertissement) avec remise de prix, de récompenses ; organisation de spectacles, de galas, congrès et conférences ; planification de réceptions (divertissement) ; production de films ; services de reporters ; organisation d'expositions, de manifestations et de salons à buts culturels ou éducatifs.

Déposant 1 : BANQUE POPULAIRE ATLANTIQUE, Société anonyme
Numéro de SIREN : 857500227
Adresse :
1 Rue Françoise Sagan
44800 SAINT-HERBLAIN
FR

Mandataire 1 : CABINET REGIMBEAU
Adresse :
139 Rue Vendôme
69477 LYON CEDEX 06
FR

Evènement 1 :
Type d'évènement : Publication
N° de BOPI : 2010-23
Date du BOPI : 11/06/2010

Evènement 2 :
Type d'évènement : Enregistrement avec modification
N° de BOPI : 2010-38
Date du BOPI : 24/09/2010

15/04/2010 : LA BANQUE REGIONALE QUI S'ENGAGE
N° national/d'enregistrement : 3730249
Date de dépôt : 15/04/2010
Lieu de dépôt : DEPÔT ELECTRONIQUE PARIS
Date d'expiration : 15/04/2020
Statut : Marque expirée
Type de marque : individuelle
Typologie : marque verbale

Classes de produits et services :
  • N° de la classe : 36
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Assurances ; affaires bancaires ; affaires financières ; affaires monétaires ; affaires immobilières.

Déposant 1 : BANQUE POPULAIRE ATLANTIQUE, Société anonyme
Numéro de SIREN : 857500227
Adresse :
1 Rue Françoise Sagan
44800 SAINT HERBLAIN
FR

Mandataire 1 : CABINET REGIMBEAU

Evènement 1 :
Type d'évènement : Publication
N° de BOPI : 2010-20
Date du BOPI : 21/05/2010

Evènement 2 :
Type d'évènement : Enregistrement sans modification
N° de BOPI : 2010-37
Date du BOPI : 17/09/2010

13/01/2010 : TROPHEES DE L'ENGAGEMENT DURABLE
N° national/d'enregistrement : 3704207
Date de dépôt : 13/01/2010
Lieu de dépôt : I.N.P.I. PARIS
Date d'expiration : 13/01/2020
Statut : Marque expirée
Type de marque : individuelle
Typologie : marque verbale

Classes de produits et services :
  • N° de la classe : 41
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Organisation de concours avec remise de prix, de récompenses (éducation et divertissement) ; organisation de spectacles, de galas, congrès et conférences ; organisation de réceptions ; production de films ; services de reporters ; organisation d'expositions, de manifestations et de salons à buts culturels ou éducatifs.

Déposant 1 : BANQUE POPULAIRE ATLANTIQUE, Société anonyme coopérative de banque populaire
Numéro de SIREN : 857500227
Adresse :
1 Rue Françoise Sagan
44800 SAINT-HERBLAIN
FR

Mandataire 1 : CABINET REGIMBEAU
Adresse :
139 Rue Vendôme
69477 LYON CEDEX 06
FR

Evènement 1 :
Type d'évènement : Publication
N° de BOPI : 2010-07
Date du BOPI : 19/02/2010

Evènement 2 :
Type d'évènement : Enregistrement avec modification
N° de BOPI : 2010-27
Date du BOPI : 09/07/2010

28/09/2009 : ENGAGEMENTS DURABLES
N° national/d'enregistrement : 3679534
Date de dépôt : 28/09/2009
Lieu de dépôt : DEPÔT ELECTRONIQUE PARIS
Date d'expiration : 28/09/2019
Statut : Marque expirée
Type de marque : individuelle
Typologie : marque mixte

Classes de produits et services :
  • N° de la classe : 36
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Assurances, affaires bancaires, affaires financières, affaires monétaires, affaires immobilières.

Déposant 1 : BANQUE POPULAIRE ATLANTIQUE, Société anonyme coopérative de banque populaire
Numéro de SIREN : 857500227

Mandataire 1 : CABINET REGIMBEAU

Evènement 1 :
Type d'évènement : Publication
N° de BOPI : 2009-45
Date du BOPI : 06/11/2009

Evènement 2 :
Type d'évènement : Enregistrement sans modification
N° de BOPI : 2010-09
Date du BOPI : 05/03/2010

02/06/2009 : ALOHA
N° national/d'enregistrement : 3654223
Date de dépôt : 02/06/2009
Lieu de dépôt : I.N.P.I. PARIS
Date d'expiration : 02/06/2029
Statut : Marque renouvelée
Type de marque : individuelle
Typologie : marque verbale

Classes de produits et services :
  • N° de la classe : 15
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Instruments de musique, notamment guitares et basses acoustiques ou électriques, Ukuleles, cordes pour instruments de musique, supports pour instruments de musique, étuis pour instruments de musique, housses pour instruments de musique.

Déposant 1 : ALGAM, Société par actions simplifiée
Numéro de SIREN : 430425314
Adresse :
Parc d'Activités des Petites Landes, 2 Rue de Milan
44470 THOUARE-SUR-LOIRE
FR

Mandataire 1 : Cabinet WEINSTEIN, M. FRANCOIS Dominique
Adresse :
176 avenue Charles de Gaulle
92200 NEUILLY-SUR-SEINE
FR

Evènement 1 :
Type d'évènement : Inscription
Type d'inscription : Constitution de gage
Référence associée à l'événement : 793247
Date de demande : 05/06/2020
N° de BOPI : 2020-39
Date du BOPI : 25/09/2020

Bénéficiare 1 : Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Atlantique Vendée, société coopérative à capital variable
Numéro de SIREN : 440242469
Adresse :
La Garde, Route de Paris
44949 NANTES CEDEX 9
FR

Bénéficiare 2 : Banque Populaire Grand Ouest, société anonyme coopérative de banque populaire à capital variable
Numéro de SIREN : 857500227
Adresse :
15 boulevard de la Boutière CS 26858
35768 SAINT GREGOIRE CEDEX
FR

Bénéficiare 3 : Banque Européenne du Crédit Mutuel, société par actions simplifiée
Numéro de SIREN : 379522600
Adresse :
4 rue Frédéric-Guillaume Raiffeisen
67000 STRABSOURG
FR

Bénéficiare 4 : Société Générale, société anonyme
Numéro de SIREN : 552120222
Adresse :
29 boulevard Haussmann
75009 PARIS
FR

Bénéficiare 5 : CA Ouest Alliance, société en participation
Adresse :
77 avenue Olivier Messiaen chez Crédit Agricole Anjou Maine
72000 LE MANS
FR

Evènement 2 :
Type d'évènement : Publication
N° de BOPI : 2009-28
Date du BOPI : 10/07/2009

Evènement 3 :
Type d'évènement : Enregistrement sans modification
N° de BOPI : 2009-45
Date du BOPI : 06/11/2009

Evènement 4 :
Type d'évènement : Renouvellement sans limitation
Référence associée à l'événement : 2718191
Date de demande : 17/06/2019
N° de BOPI : 2019-41
Date du BOPI : 11/10/2019

02/06/2009 : ALOHA
N° national/d'enregistrement : 3654223
Date de dépôt : 02/06/2009
Lieu de dépôt : I.N.P.I. PARIS
Date d'expiration : 02/06/2029
Statut : Marque renouvelée
Type de marque : individuelle
Typologie : marque verbale

Classes de produits et services :
  • N° de la classe : 15
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Instruments de musique, notamment guitares et basses acoustiques ou électriques, Ukuleles, cordes pour instruments de musique, supports pour instruments de musique, étuis pour instruments de musique, housses pour instruments de musique.

Déposant 1 : ALGAM, Société par actions simplifiée
Numéro de SIREN : 430425314
Adresse :
Parc d'Activités des Petites Landes, 2 Rue de Milan
44470 THOUARE-SUR-LOIRE
FR

Mandataire 1 : NOVAGRAAF FRANCE,
Adresse :
Bâtiment O2 2 Rue SARAH BERNHARDT CS 90017
92665 ASNIERES SUR SEINE CEDEX
FR

Evènement 1 :
Type d'évènement : Inscription
Type d'inscription : Constitution de gage
Référence associée à l'événement : 793247
Date de demande : 05/06/2020
N° de BOPI : 2020-39
Date du BOPI : 25/09/2020

Bénéficiare 1 : Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Atlantique Vendée, société coopérative à capital variable
Numéro de SIREN : 440242469
Adresse :
La Garde, Route de Paris
44949 NANTES CEDEX 9
FR

Bénéficiare 2 : Banque Populaire Grand Ouest, société anonyme coopérative de banque populaire à capital variable
Numéro de SIREN : 857500227
Adresse :
15 boulevard de la Boutière CS 26858
35768 SAINT GREGOIRE CEDEX
FR

Bénéficiare 3 : Banque Européenne du Crédit Mutuel, société par actions simplifiée
Numéro de SIREN : 379522600
Adresse :
4 rue Frédéric-Guillaume Raiffeisen
67000 STRABSOURG
FR

Bénéficiare 4 : Société Générale, société anonyme
Numéro de SIREN : 552120222
Adresse :
29 boulevard Haussmann
75009 PARIS
FR

Bénéficiare 5 : CA Ouest Alliance, société en participation
Adresse :
77 avenue Olivier Messiaen chez Crédit Agricole Anjou Maine
72000 LE MANS
FR

Evènement 2 :
Type d'évènement : Inscription
Type d'inscription : Constitution de mandataire
Référence associée à l'événement : 820800
Date de demande : 03/05/2021
N° de BOPI : 2021-22
Date du BOPI : 04/06/2021

Bénéficiare 1 : NOVAGRAAF FRANCE,
Adresse :
Bâtiment O2 2 Rue SARAH BERNHARDT CS 90017
92665 ASNIERES SUR SEINE CEDEX
FR

Evènement 3 :
Type d'évènement : Publication
N° de BOPI : 2009-28
Date du BOPI : 10/07/2009

Evènement 4 :
Type d'évènement : Enregistrement sans modification
N° de BOPI : 2009-45
Date du BOPI : 06/11/2009

Evènement 5 :
Type d'évènement : Renouvellement sans limitation
Référence associée à l'événement : 2718191
Date de demande : 17/06/2019
N° de BOPI : 2019-41
Date du BOPI : 11/10/2019

02/06/2009 : ALOHA
N° national/d'enregistrement : 3654223
Date de dépôt : 02/06/2009
Lieu de dépôt : I.N.P.I. PARIS
Date d'expiration : 02/06/2029
Statut : Marque renouvelée
Type de marque : individuelle
Typologie : marque verbale

Classes de produits et services :
  • N° de la classe : 15
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Instruments de musique, notamment guitares et basses acoustiques ou électriques, Ukuleles, cordes pour instruments de musique, supports pour instruments de musique, étuis pour instruments de musique, housses pour instruments de musique.

Déposant 1 : ALGAM, Société par actions simplifiée
Numéro de SIREN : 430425314
Adresse :
Parc d'Activités des Petites Landes, 2 Rue de Milan
44470 THOUARE-SUR-LOIRE
FR

Mandataire 1 : Cabinet WEINSTEIN, M. FRANCOIS Dominique
Adresse :
176 avenue Charles de Gaulle
92200 NEUILLY-SUR-SEINE
FR

Evènement 1 :
Type d'évènement : Inscription
Type d'inscription : Constitution de gage
Référence associée à l'événement : 793247
Date de demande : 24/08/2020
N° de BOPI : 2020-39
Date du BOPI : 25/09/2020

Bénéficiare 1 : Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Atlantique Vendée, société coopérative à capital variable
Numéro de SIREN : 440242469
Adresse :
La Garde, Route de Paris
44949 NANTES CEDEX 9
FR

Bénéficiare 2 : Banque Populaire Grand Ouest, société anonyme coopérative de banque populaire à capital variable
Numéro de SIREN : 857500227
Adresse :
15 boulevard de la Boutière CS 26858
35768 SAINT GREGOIRE CEDEX
FR

Bénéficiare 3 : Banque Européenne du Crédit Mutuel, société par actions simplifiée
Numéro de SIREN : 379522600
Adresse :
4 rue Frédéric-Guillaume Raiffeisen
67000 STRABSOURG
FR

Bénéficiare 4 : Société Générale, société anonyme
Numéro de SIREN : 552120222
Adresse :
29 boulevard Haussmann
75009 PARIS
FR

Bénéficiare 5 : CA Ouest Alliance, société en participation
Adresse :
77 avenue Olivier Messiaen chez Crédit Agricole Anjou Maine
72000 LE MANS
FR

Evènement 2 :
Type d'évènement : Publication
N° de BOPI : 2009-28
Date du BOPI : 10/07/2009

Evènement 3 :
Type d'évènement : Enregistrement sans modification
N° de BOPI : 2009-45
Date du BOPI : 06/11/2009

Evènement 4 :
Type d'évènement : Renouvellement sans limitation
Référence associée à l'événement : 2718191
Date de demande : 17/06/2019
N° de BOPI : 2019-41
Date du BOPI : 11/10/2019

08/10/2008 : LAG
N° national/d'enregistrement : 3603423
Date de dépôt : 08/10/2008
Lieu de dépôt : I.N.P.I. PARIS
Date d'expiration : 17/10/2028
Statut : Marque renouvelée
Type de marque : individuelle
Typologie : marque mixte

Classes de produits et services :
Classification : Nice
  • N° de la classe : 15
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Instruments de musique.

Déposant 1 : ALGAM, Société par actions simplifiée
Numéro de SIREN : 430425314
Adresse :
PARC D'ACTIVITES DES PETITES LANDES, 2 RUE DE MILAN
44470 THOUARE-SUR-LOIRE
FR

Mandataire 1 : CABINET WEINSTEIN, Mr FRANCOIS Dominique
Adresse :
176 Avenue Charles de Gaulle
92200 NEUILLY-SUR-SEINE
FR

Evènement 1 :
Type d'évènement : Inscription
Type d'inscription : Constitution de gage
Référence associée à l'événement : 793247
Date de demande : 05/06/2020
N° de BOPI : 2020-39
Date du BOPI : 25/09/2020

Bénéficiare 1 : Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Atlantique Vendée, société coopérative à capital variable
Numéro de SIREN : 440242469
Adresse :
La Garde, Route de Paris
44949 NANTES CEDEX 9
FR

Bénéficiare 2 : Banque Populaire Grand Ouest, société anonyme coopérative de banque populaire à capital variable
Numéro de SIREN : 857500227
Adresse :
15 boulevard de la Boutière CS 26858
35768 SAINT GREGOIRE CEDEX
FR

Bénéficiare 3 : Banque Européenne du Crédit Mutuel, société par actions simplifiée
Numéro de SIREN : 379522600
Adresse :
4 rue Frédéric-Guillaume Raiffeisen
67000 STRABSOURG
FR

Bénéficiare 4 : Société Générale, société anonyme
Numéro de SIREN : 552120222
Adresse :
29 boulevard Haussmann
75009 PARIS
FR

Bénéficiare 5 : CA Ouest Alliance, société en participation
Adresse :
77 avenue Olivier Messiaen chez Crédit Agricole Anjou Maine
72000 LE MANS
FR

Evènement 2 :
Type d'évènement : Publication
N° de BOPI : 2008-46
Date du BOPI : 14/11/2008

Evènement 3 :
Type d'évènement : Enregistrement sans modification
N° de BOPI : 2009-11

Evènement 4 :
Type d'évènement : Renouvellement sans limitation
Référence associée à l'événement : 2696592
Date de demande : 17/10/2018
N° de BOPI : 2019-07
Date du BOPI : 15/02/2019

08/10/2008 : LIVRET TURBO
N° national/d'enregistrement : 3603486
Date de dépôt : 08/10/2008
Lieu de dépôt : I.N.P.I. PARIS
Date d'expiration : 08/10/2028
Statut : Marque renouvelée
Type de marque : individuelle
Typologie : marque verbale

Classes de produits et services :
Classification : Nice
  • N° de la classe : 36
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Banque et assurances.

Déposant 1 : BANQUE POPULAIRE GRAND OUEST, Société coopérative de banque populaire à forme anonyme
Numéro de SIREN : 857500227
Adresse :
15 Boulevard de la Boutière
35768 SAINT GREGOIRE CEDEX
FR

Mandataire 1 : REGIMBEAU, M. PRATS Olivier
Adresse :
87 Rue de Sèze
69477 LYON CEDEX 06
FR

Evènement 1 :
Type d'évènement : Inscription
Type d'inscription : Transmission totale de propriété
Référence associée à l'événement : 738801
Date de demande : 20/11/2018
N° de BOPI : 2018-51
Date du BOPI : 21/12/2018

Bénéficiare 1 : BANQUE POPULAIRE GRAND OUEST

Evènement 2 :
Type d'évènement : Publication
N° de BOPI : 2008-46
Date du BOPI : 14/11/2008

Evènement 3 :
Type d'évènement : Enregistrement avec modification
N° de BOPI : 2009-11

Evènement 4 :
Type d'évènement : Renouvellement sans limitation
Référence associée à l'événement : 2695981
Date de demande : 16/10/2018
N° de BOPI : 2019-07
Date du BOPI : 15/02/2019

08/10/2008 : LAG
N° national/d'enregistrement : 3603423
Date de dépôt : 08/10/2008
Lieu de dépôt : I.N.P.I. PARIS
Date d'expiration : 17/10/2028
Statut : Marque renouvelée
Type de marque : individuelle
Typologie : marque mixte

Classes de produits et services :
Classification : Nice
  • N° de la classe : 15
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Instruments de musique.

Déposant 1 : ALGAM, Société par actions simplifiée
Numéro de SIREN : 430425314
Adresse :
PARC D'ACTIVITES DES PETITES LANDES, 2 RUE DE MILAN
44470 THOUARE-SUR-LOIRE
FR

Mandataire 1 : NOVAGRAAF FRANCE,
Adresse :
Bâtiment O2 2 Rue SARAH BERNHARDT CS 90017
92665 ASNIERES SUR SEINE CEDEX
FR

Evènement 1 :
Type d'évènement : Inscription
Type d'inscription : Constitution de gage
Référence associée à l'événement : 793247
Date de demande : 05/06/2020
N° de BOPI : 2020-39
Date du BOPI : 25/09/2020

Bénéficiare 1 : Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Atlantique Vendée, société coopérative à capital variable
Numéro de SIREN : 440242469
Adresse :
La Garde, Route de Paris
44949 NANTES CEDEX 9
FR

Bénéficiare 2 : Banque Populaire Grand Ouest, société anonyme coopérative de banque populaire à capital variable
Numéro de SIREN : 857500227
Adresse :
15 boulevard de la Boutière CS 26858
35768 SAINT GREGOIRE CEDEX
FR

Bénéficiare 3 : Banque Européenne du Crédit Mutuel, société par actions simplifiée
Numéro de SIREN : 379522600
Adresse :
4 rue Frédéric-Guillaume Raiffeisen
67000 STRABSOURG
FR

Bénéficiare 4 : Société Générale, société anonyme
Numéro de SIREN : 552120222
Adresse :
29 boulevard Haussmann
75009 PARIS
FR

Bénéficiare 5 : CA Ouest Alliance, société en participation
Adresse :
77 avenue Olivier Messiaen chez Crédit Agricole Anjou Maine
72000 LE MANS
FR

Evènement 2 :
Type d'évènement : Inscription
Type d'inscription : Constitution de mandataire
Référence associée à l'événement : 820800
Date de demande : 03/05/2021
N° de BOPI : 2021-22
Date du BOPI : 04/06/2021

Bénéficiare 1 : NOVAGRAAF FRANCE,
Adresse :
Bâtiment O2 2 Rue SARAH BERNHARDT CS 90017
92665 ASNIERES SUR SEINE CEDEX
FR

Evènement 3 :
Type d'évènement : Publication
N° de BOPI : 2008-46
Date du BOPI : 14/11/2008

Evènement 4 :
Type d'évènement : Enregistrement sans modification
N° de BOPI : 2009-11

Evènement 5 :
Type d'évènement : Renouvellement sans limitation
Référence associée à l'événement : 2696592
Date de demande : 17/10/2018
N° de BOPI : 2019-07
Date du BOPI : 15/02/2019

08/10/2008 : LAG
N° national/d'enregistrement : 3603423
Date de dépôt : 08/10/2008
Lieu de dépôt : I.N.P.I. PARIS
Date d'expiration : 17/10/2028
Statut : Marque renouvelée
Type de marque : individuelle
Typologie : marque mixte

Classes de produits et services :
Classification : Nice
  • N° de la classe : 15
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Instruments de musique.

Déposant 1 : ALGAM, Société par actions simplifiée
Numéro de SIREN : 430425314
Adresse :
PARC D'ACTIVITES DES PETITES LANDES, 2 RUE DE MILAN
44470 THOUARE-SUR-LOIRE
FR

Mandataire 1 : CABINET WEINSTEIN, Mr FRANCOIS Dominique
Adresse :
176 Avenue Charles de Gaulle
92200 NEUILLY-SUR-SEINE
FR

Evènement 1 :
Type d'évènement : Inscription
Type d'inscription : Constitution de gage
Référence associée à l'événement : 793247
Date de demande : 24/08/2020
N° de BOPI : 2020-39
Date du BOPI : 25/09/2020

Bénéficiare 1 : Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Atlantique Vendée, société coopérative à capital variable
Numéro de SIREN : 440242469
Adresse :
La Garde, Route de Paris
44949 NANTES CEDEX 9
FR

Bénéficiare 2 : Banque Populaire Grand Ouest, société anonyme coopérative de banque populaire à capital variable
Numéro de SIREN : 857500227
Adresse :
15 boulevard de la Boutière CS 26858
35768 SAINT GREGOIRE CEDEX
FR

Bénéficiare 3 : Banque Européenne du Crédit Mutuel, société par actions simplifiée
Numéro de SIREN : 379522600
Adresse :
4 rue Frédéric-Guillaume Raiffeisen
67000 STRABSOURG
FR

Bénéficiare 4 : Société Générale, société anonyme
Numéro de SIREN : 552120222
Adresse :
29 boulevard Haussmann
75009 PARIS
FR

Bénéficiare 5 : CA Ouest Alliance, société en participation
Adresse :
77 avenue Olivier Messiaen chez Crédit Agricole Anjou Maine
72000 LE MANS
FR

Evènement 2 :
Type d'évènement : Publication
N° de BOPI : 2008-46
Date du BOPI : 14/11/2008

Evènement 3 :
Type d'évènement : Enregistrement sans modification
N° de BOPI : 2009-11

Evènement 4 :
Type d'évènement : Renouvellement sans limitation
Référence associée à l'événement : 2696592
Date de demande : 17/10/2018
N° de BOPI : 2019-07
Date du BOPI : 15/02/2019

26/01/2001 : S.M.L.
N° national/d'enregistrement : 3078874
Date de dépôt : 26/01/2001
Lieu de dépôt : I.N.P.I. PARIS
Date d'expiration : 26/01/2031
Statut : Marque renouvelée
Type de marque : individuelle
Typologie : marque verbale

Classes de produits et services :
Classification : Nice
  • N° de la classe : 15
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Instruments de musique et leurs parties constitutives.

Déposant 1 : ALGAM SAS, SAS
Numéro de SIREN : 430425314

Mandataire 1 : NOVAGRAAF FRANCE,
Adresse :
Bâtiment O2 2 Rue SARAH BERNHARDT CS 90017
92665 ASNIERES SUR SEINE CEDEX
FR

Evènement 1 :
Type d'évènement : Inscription
Type d'inscription : Rectification d'erreur matérielle
Référence associée à l'événement : 350529
Date de demande : 18/07/2002

Bénéficiare 1 : SML STRASSER MARIGAUX

Evènement 2 :
Type d'évènement : Inscription
Type d'inscription : Changement de nature juridique
Référence associée à l'événement : 350530
Date de demande : 18/07/2002

Evènement 3 :
Type d'évènement : Inscription
Type d'inscription : Gage constitué
Référence associée à l'événement : 391972
Date de demande : 07/05/2004

Evènement 4 :
Type d'évènement : Inscription
Type d'inscription : Gage radié
Référence associée à l'événement : 458152
Date de demande : 19/07/2007

Evènement 5 :
Type d'évènement : Inscription
Type d'inscription : Transmission totale de propriété
Référence associée à l'événement : 458153
Date de demande : 19/07/2007

Bénéficiare 1 : SML

Evènement 6 :
Type d'évènement : Inscription
Type d'inscription : Transmission totale de propriété
Référence associée à l'événement : 547623
Date de demande : 12/04/2011
N° de BOPI : 2011-20
Date du BOPI : 20/05/2011

Bénéficiare 1 : ALGAM

Evènement 7 :
Type d'évènement : Inscription
Type d'inscription : Déclaration de renouvellement irrecevable
Référence associée à l'événement : 613528
Date de demande : 02/12/2013
N° de BOPI : 2014-01
Date du BOPI : 03/01/2014

Evènement 8 :
Type d'évènement : Inscription
Type d'inscription : Constitution de gage
Référence associée à l'événement : 793247
Date de demande : 05/06/2020
N° de BOPI : 2020-39
Date du BOPI : 25/09/2020

Bénéficiare 1 : Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Atlantique Vendée, société coopérative à capital variable
Numéro de SIREN : 440242469
Adresse :
La Garde, Route de Paris
44949 NANTES CEDEX 9
FR

Bénéficiare 2 : Banque Populaire Grand Ouest, société anonyme coopérative de banque populaire à capital variable
Numéro de SIREN : 857500227
Adresse :
15 boulevard de la Boutière CS 26858
35768 SAINT GREGOIRE CEDEX
FR

Bénéficiare 3 : Banque Européenne du Crédit Mutuel, société par actions simplifiée
Numéro de SIREN : 379522600
Adresse :
4 rue Frédéric-Guillaume Raiffeisen
67000 STRABSOURG
FR

Bénéficiare 4 : Société Générale, société anonyme
Numéro de SIREN : 552120222
Adresse :
29 boulevard Haussmann
75009 PARIS
FR

Bénéficiare 5 : CA Ouest Alliance, société en participation
Adresse :
77 avenue Olivier Messiaen chez Crédit Agricole Anjou Maine
72000 LE MANS
FR

Evènement 9 :
Type d'évènement : Inscription
Type d'inscription : Constitution de mandataire
Référence associée à l'événement : 820800
Date de demande : 03/05/2021
N° de BOPI : 2021-22
Date du BOPI : 04/06/2021

Bénéficiare 1 : NOVAGRAAF FRANCE,
Adresse :
Bâtiment O2 2 Rue SARAH BERNHARDT CS 90017
92665 ASNIERES SUR SEINE CEDEX
FR

Evènement 10 :
Type d'évènement : Publication
N° de BOPI : 2001-09
Date du BOPI : 02/03/2001

Evènement 11 :
Type d'évènement : Enregistrement sans modification
N° de BOPI : 2001-26

Evènement 12 :
Type d'évènement : Publication d'inscription
N° de BOPI : 2002-33

Evènement 13 :
Type d'évènement : Publication d'inscription
N° de BOPI : 2004-24

Evènement 14 :
Type d'évènement : Publication d'inscription
N° de BOPI : 2007-36

Evènement 15 :
Type d'évènement : Demande de renouvellement
Référence associée à l'événement : 2460997
Date de demande : 25/01/2011

Evènement 16 :
Type d'évènement : Renouvellement sans limitation
Référence associée à l'événement : 2468566
Date de demande : 18/04/2011
N° de BOPI : 2011-23
Date du BOPI : 10/06/2011

Evènement 17 :
Type d'évènement : Renouvellement sans limitation
Référence associée à l'événement : 2764300
Date de demande : 10/11/2020
N° de BOPI : 2021-03
Date du BOPI : 22/01/2021

26/01/2001 : S.M.L.
N° national/d'enregistrement : 3078874
Date de dépôt : 26/01/2001
Lieu de dépôt : I.N.P.I. PARIS
Date d'expiration : 26/01/2021
Statut : Marque renouvelée
Type de marque : individuelle
Typologie : marque verbale

Classes de produits et services :
Classification : Nice
  • N° de la classe : 15
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Instruments de musique et leurs parties constitutives.

Déposant 1 : ALGAM, S.A.S.
Numéro de SIREN : 430425314
Adresse :
2 rue de Milan
44484 THOUARE
FR

Mandataire 1 : ALGAM
Adresse :
2 rue de Milan
44484 THOUARE
FR

Evènement 1 :
Type d'évènement : Inscription
Type d'inscription : Rectification d'erreur matérielle
Référence associée à l'événement : 350529
Date de demande : 18/07/2002

Bénéficiare 1 : SML STRASSER MARIGAUX

Evènement 2 :
Type d'évènement : Inscription
Type d'inscription : Changement de nature juridique
Référence associée à l'événement : 350530
Date de demande : 18/07/2002

Evènement 3 :
Type d'évènement : Inscription
Type d'inscription : Gage constitué
Référence associée à l'événement : 391972
Date de demande : 07/05/2004

Evènement 4 :
Type d'évènement : Inscription
Type d'inscription : Gage radié
Référence associée à l'événement : 458152
Date de demande : 19/07/2007

Evènement 5 :
Type d'évènement : Inscription
Type d'inscription : Transmission totale de propriété
Référence associée à l'événement : 458153
Date de demande : 19/07/2007

Bénéficiare 1 : SML

Evènement 6 :
Type d'évènement : Inscription
Type d'inscription : Transmission totale de propriété
Référence associée à l'événement : 547623
Date de demande : 12/04/2011
N° de BOPI : 2011-20
Date du BOPI : 20/05/2011

Bénéficiare 1 : ALGAM

Evènement 7 :
Type d'évènement : Inscription
Type d'inscription : Déclaration de renouvellement irrecevable
Référence associée à l'événement : 613528
Date de demande : 02/12/2013
N° de BOPI : 2014-01
Date du BOPI : 03/01/2014

Evènement 8 :
Type d'évènement : Inscription
Type d'inscription : Constitution de gage
Référence associée à l'événement : 793247
Date de demande : 05/06/2020
N° de BOPI : 2020-39
Date du BOPI : 25/09/2020

Bénéficiare 1 : Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Atlantique Vendée, société coopérative à capital variable
Numéro de SIREN : 440242469
Adresse :
La Garde, Route de Paris
44949 NANTES CEDEX 9
FR

Bénéficiare 2 : Banque Populaire Grand Ouest, société anonyme coopérative de banque populaire à capital variable
Numéro de SIREN : 857500227
Adresse :
15 boulevard de la Boutière CS 26858
35768 SAINT GREGOIRE CEDEX
FR

Bénéficiare 3 : Banque Européenne du Crédit Mutuel, société par actions simplifiée
Numéro de SIREN : 379522600
Adresse :
4 rue Frédéric-Guillaume Raiffeisen
67000 STRABSOURG
FR

Bénéficiare 4 : Société Générale, société anonyme
Numéro de SIREN : 552120222
Adresse :
29 boulevard Haussmann
75009 PARIS
FR

Bénéficiare 5 : CA Ouest Alliance, société en participation
Adresse :
77 avenue Olivier Messiaen chez Crédit Agricole Anjou Maine
72000 LE MANS
FR

Evènement 9 :
Type d'évènement : Publication
N° de BOPI : 2001-09
Date du BOPI : 02/03/2001

Evènement 10 :
Type d'évènement : Enregistrement sans modification
N° de BOPI : 2001-26

Evènement 11 :
Type d'évènement : Publication d'inscription
N° de BOPI : 2002-33

Evènement 12 :
Type d'évènement : Publication d'inscription
N° de BOPI : 2004-24

Evènement 13 :
Type d'évènement : Publication d'inscription
N° de BOPI : 2007-36

Evènement 14 :
Type d'évènement : Demande de renouvellement
Référence associée à l'événement : 2460997
Date de demande : 25/01/2011

Evènement 15 :
Type d'évènement : Renouvellement sans limitation
Référence associée à l'événement : 2468566
Date de demande : 18/04/2011
N° de BOPI : 2011-23
Date du BOPI : 10/06/2011

26/01/2001 : S.M.L.
N° national/d'enregistrement : 3078874
Date de dépôt : 26/01/2001
Lieu de dépôt : I.N.P.I. PARIS
Date d'expiration : 26/01/2021
Statut : Marque renouvelée
Type de marque : individuelle
Typologie : marque verbale

Classes de produits et services :
Classification : Nice
  • N° de la classe : 15
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Instruments de musique et leurs parties constitutives.

Déposant 1 : ALGAM, S.A.S.
Numéro de SIREN : 430425314
Adresse :
2 rue de Milan
44484 THOUARE
FR

Mandataire 1 : ALGAM
Adresse :
2 rue de Milan
44484 THOUARE
FR

Evènement 1 :
Type d'évènement : Inscription
Type d'inscription : Rectification d'erreur matérielle
Référence associée à l'événement : 350529
Date de demande : 18/07/2002

Bénéficiare 1 : SML STRASSER MARIGAUX

Evènement 2 :
Type d'évènement : Inscription
Type d'inscription : Changement de nature juridique
Référence associée à l'événement : 350530
Date de demande : 18/07/2002

Evènement 3 :
Type d'évènement : Inscription
Type d'inscription : Gage constitué
Référence associée à l'événement : 391972
Date de demande : 07/05/2004

Evènement 4 :
Type d'évènement : Inscription
Type d'inscription : Gage radié
Référence associée à l'événement : 458152
Date de demande : 19/07/2007

Evènement 5 :
Type d'évènement : Inscription
Type d'inscription : Transmission totale de propriété
Référence associée à l'événement : 458153
Date de demande : 19/07/2007

Bénéficiare 1 : SML

Evènement 6 :
Type d'évènement : Inscription
Type d'inscription : Transmission totale de propriété
Référence associée à l'événement : 547623
Date de demande : 12/04/2011
N° de BOPI : 2011-20
Date du BOPI : 20/05/2011

Bénéficiare 1 : ALGAM

Evènement 7 :
Type d'évènement : Inscription
Type d'inscription : Déclaration de renouvellement irrecevable
Référence associée à l'événement : 613528
Date de demande : 02/12/2013
N° de BOPI : 2014-01
Date du BOPI : 03/01/2014

Evènement 8 :
Type d'évènement : Inscription
Type d'inscription : Constitution de gage
Référence associée à l'événement : 793247
Date de demande : 24/08/2020
N° de BOPI : 2020-39
Date du BOPI : 25/09/2020

Bénéficiare 1 : Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Atlantique Vendée, société coopérative à capital variable
Numéro de SIREN : 440242469
Adresse :
La Garde, Route de Paris
44949 NANTES CEDEX 9
FR

Bénéficiare 2 : Banque Populaire Grand Ouest, société anonyme coopérative de banque populaire à capital variable
Numéro de SIREN : 857500227
Adresse :
15 boulevard de la Boutière CS 26858
35768 SAINT GREGOIRE CEDEX
FR

Bénéficiare 3 : Banque Européenne du Crédit Mutuel, société par actions simplifiée
Numéro de SIREN : 379522600
Adresse :
4 rue Frédéric-Guillaume Raiffeisen
67000 STRABSOURG
FR

Bénéficiare 4 : Société Générale, société anonyme
Numéro de SIREN : 552120222
Adresse :
29 boulevard Haussmann
75009 PARIS
FR

Bénéficiare 5 : CA Ouest Alliance, société en participation
Adresse :
77 avenue Olivier Messiaen chez Crédit Agricole Anjou Maine
72000 LE MANS
FR

Evènement 9 :
Type d'évènement : Publication
N° de BOPI : 2001-09
Date du BOPI : 02/03/2001

Evènement 10 :
Type d'évènement : Enregistrement sans modification
N° de BOPI : 2001-26

Evènement 11 :
Type d'évènement : Publication d'inscription
N° de BOPI : 2002-33

Evènement 12 :
Type d'évènement : Publication d'inscription
N° de BOPI : 2004-24

Evènement 13 :
Type d'évènement : Publication d'inscription
N° de BOPI : 2007-36

Evènement 14 :
Type d'évènement : Demande de renouvellement
Référence associée à l'événement : 2460997
Date de demande : 25/01/2011

Evènement 15 :
Type d'évènement : Renouvellement sans limitation
Référence associée à l'événement : 2468566
Date de demande : 18/04/2011
N° de BOPI : 2011-23
Date du BOPI : 10/06/2011

26/01/2001 : S.M.L.
N° national/d'enregistrement : 3078874
Date de dépôt : 26/01/2001
Lieu de dépôt : I.N.P.I. PARIS
Date d'expiration : 26/01/2031
Statut : Marque renouvelée
Type de marque : individuelle
Typologie : marque verbale

Classes de produits et services :
Classification : Nice
  • N° de la classe : 15
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Instruments de musique et leurs parties constitutives.

Déposant 1 : ALGAM SAS, SAS
Numéro de SIREN : 430425314

Mandataire 1 : ALGAM Entreprises, Mme GARNIER KAREN

Evènement 1 :
Type d'évènement : Inscription
Type d'inscription : Rectification d'erreur matérielle
Référence associée à l'événement : 350529
Date de demande : 18/07/2002

Bénéficiare 1 : SML STRASSER MARIGAUX

Evènement 2 :
Type d'évènement : Inscription
Type d'inscription : Changement de nature juridique
Référence associée à l'événement : 350530
Date de demande : 18/07/2002

Evènement 3 :
Type d'évènement : Inscription
Type d'inscription : Gage constitué
Référence associée à l'événement : 391972
Date de demande : 07/05/2004

Evènement 4 :
Type d'évènement : Inscription
Type d'inscription : Gage radié
Référence associée à l'événement : 458152
Date de demande : 19/07/2007

Evènement 5 :
Type d'évènement : Inscription
Type d'inscription : Transmission totale de propriété
Référence associée à l'événement : 458153
Date de demande : 19/07/2007

Bénéficiare 1 : SML

Evènement 6 :
Type d'évènement : Inscription
Type d'inscription : Transmission totale de propriété
Référence associée à l'événement : 547623
Date de demande : 12/04/2011
N° de BOPI : 2011-20
Date du BOPI : 20/05/2011

Bénéficiare 1 : ALGAM

Evènement 7 :
Type d'évènement : Inscription
Type d'inscription : Déclaration de renouvellement irrecevable
Référence associée à l'événement : 613528
Date de demande : 02/12/2013
N° de BOPI : 2014-01
Date du BOPI : 03/01/2014

Evènement 8 :
Type d'évènement : Inscription
Type d'inscription : Constitution de gage
Référence associée à l'événement : 793247
Date de demande : 05/06/2020
N° de BOPI : 2020-39
Date du BOPI : 25/09/2020

Bénéficiare 1 : Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Atlantique Vendée, société coopérative à capital variable
Numéro de SIREN : 440242469
Adresse :
La Garde, Route de Paris
44949 NANTES CEDEX 9
FR

Bénéficiare 2 : Banque Populaire Grand Ouest, société anonyme coopérative de banque populaire à capital variable
Numéro de SIREN : 857500227
Adresse :
15 boulevard de la Boutière CS 26858
35768 SAINT GREGOIRE CEDEX
FR

Bénéficiare 3 : Banque Européenne du Crédit Mutuel, société par actions simplifiée
Numéro de SIREN : 379522600
Adresse :
4 rue Frédéric-Guillaume Raiffeisen
67000 STRABSOURG
FR

Bénéficiare 4 : Société Générale, société anonyme
Numéro de SIREN : 552120222
Adresse :
29 boulevard Haussmann
75009 PARIS
FR

Bénéficiare 5 : CA Ouest Alliance, société en participation
Adresse :
77 avenue Olivier Messiaen chez Crédit Agricole Anjou Maine
72000 LE MANS
FR

Evènement 9 :
Type d'évènement : Publication
N° de BOPI : 2001-09
Date du BOPI : 02/03/2001

Evènement 10 :
Type d'évènement : Enregistrement sans modification
N° de BOPI : 2001-26

Evènement 11 :
Type d'évènement : Publication d'inscription
N° de BOPI : 2002-33

Evènement 12 :
Type d'évènement : Publication d'inscription
N° de BOPI : 2004-24

Evènement 13 :
Type d'évènement : Publication d'inscription
N° de BOPI : 2007-36

Evènement 14 :
Type d'évènement : Demande de renouvellement
Référence associée à l'événement : 2460997
Date de demande : 25/01/2011

Evènement 15 :
Type d'évènement : Renouvellement sans limitation
Référence associée à l'événement : 2468566
Date de demande : 18/04/2011
N° de BOPI : 2011-23
Date du BOPI : 10/06/2011

Evènement 16 :
Type d'évènement : Renouvellement sans limitation
Référence associée à l'événement : 2764300
Date de demande : 10/11/2020
N° de BOPI : 2021-03
Date du BOPI : 22/01/2021

25/04/2000 : YELLOW CABLE
N° national/d'enregistrement : 3024990
Date de dépôt : 25/04/2000
Lieu de dépôt : RENNES (CENTRE I.N.P.I.)
Date d'expiration : 25/04/2030
Statut : Marque renouvelée
Type de marque : individuelle
Typologie : marque mixte

Classes de produits et services :
  • N° de la classe : 09
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Appareils pour la reproduction du son et des images, supports d'enregistrement, magnétiques, disques acoustiques;
  • N° de la classe : 15
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Instruments de musique.

Déposant 1 : ALGAM, SAS
Numéro de SIREN : 430425314
Adresse :
2 rue de Milan
44484 THOUARE CEDEX
FR

Mandataire 1 : ALGAM SAS, Mme GARNIER KAREN
Adresse :
2 RUE DE MILAN
44484 THOUARE CEDEX
FR

Evènement 1 :
Type d'évènement : Inscription
Type d'inscription : Transmission totale de propriété
Référence associée à l'événement : 526211
Date de demande : 26/04/2010
N° de BOPI : 2010-29
Date du BOPI : 23/07/2010

Bénéficiare 1 : ALGAM

Evènement 2 :
Type d'évènement : Inscription
Type d'inscription : Constitution de gage
Référence associée à l'événement : 793247
Date de demande : 24/08/2020
N° de BOPI : 2020-39
Date du BOPI : 25/09/2020

Bénéficiare 1 : Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Atlantique Vendée, société coopérative à capital variable
Numéro de SIREN : 440242469
Adresse :
La Garde, Route de Paris
44949 NANTES CEDEX 9
FR

Bénéficiare 2 : Banque Populaire Grand Ouest, société anonyme coopérative de banque populaire à capital variable
Numéro de SIREN : 857500227
Adresse :
15 boulevard de la Boutière CS 26858
35768 SAINT GREGOIRE CEDEX
FR

Bénéficiare 3 : Banque Européenne du Crédit Mutuel, société par actions simplifiée
Numéro de SIREN : 379522600
Adresse :
4 rue Frédéric-Guillaume Raiffeisen
67000 STRABSOURG
FR

Bénéficiare 4 : Société Générale, société anonyme
Numéro de SIREN : 552120222
Adresse :
29 boulevard Haussmann
75009 PARIS
FR

Bénéficiare 5 : CA Ouest Alliance, société en participation
Adresse :
77 avenue Olivier Messiaen chez Crédit Agricole Anjou Maine
72000 LE MANS
FR

Evènement 3 :
Type d'évènement : Publication
N° de BOPI : 2000-23
Date du BOPI : 09/06/2000

Evènement 4 :
Type d'évènement : Enregistrement sans modification
N° de BOPI : 2000-40

Evènement 5 :
Type d'évènement : Renouvellement sans limitation
Référence associée à l'événement : 2438607
Date de demande : 26/04/2010
N° de BOPI : 2010-32
Date du BOPI : 13/08/2010

Evènement 6 :
Type d'évènement : Renouvellement sans limitation
Référence associée à l'événement : 2745303
Date de demande : 10/04/2020
N° de BOPI : 2020-32
Date du BOPI : 07/08/2020

25/04/2000 : YELLOW CABLE
N° national/d'enregistrement : 3024990
Date de dépôt : 25/04/2000
Lieu de dépôt : RENNES (CENTRE I.N.P.I.)
Date d'expiration : 25/04/2030
Statut : Marque renouvelée
Type de marque : individuelle
Typologie : marque mixte

Classes de produits et services :
  • N° de la classe : 09
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Appareils pour la reproduction du son et des images, supports d'enregistrement, magnétiques, disques acoustiques;
  • N° de la classe : 15
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Instruments de musique.

Déposant 1 : ALGAM, SAS
Numéro de SIREN : 430425314
Adresse :
2 rue de Milan
44484 THOUARE CEDEX
FR

Mandataire 1 : ALGAM SAS, Mme GARNIER KAREN
Adresse :
2 RUE DE MILAN
44484 THOUARE CEDEX
FR

Evènement 1 :
Type d'évènement : Inscription
Type d'inscription : Transmission totale de propriété
Référence associée à l'événement : 526211
Date de demande : 26/04/2010
N° de BOPI : 2010-29
Date du BOPI : 23/07/2010

Bénéficiare 1 : ALGAM

Evènement 2 :
Type d'évènement : Inscription
Type d'inscription : Constitution de gage
Référence associée à l'événement : 793247
Date de demande : 05/06/2020
N° de BOPI : 2020-39
Date du BOPI : 25/09/2020

Bénéficiare 1 : Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Atlantique Vendée, société coopérative à capital variable
Numéro de SIREN : 440242469
Adresse :
La Garde, Route de Paris
44949 NANTES CEDEX 9
FR

Bénéficiare 2 : Banque Populaire Grand Ouest, société anonyme coopérative de banque populaire à capital variable
Numéro de SIREN : 857500227
Adresse :
15 boulevard de la Boutière CS 26858
35768 SAINT GREGOIRE CEDEX
FR

Bénéficiare 3 : Banque Européenne du Crédit Mutuel, société par actions simplifiée
Numéro de SIREN : 379522600
Adresse :
4 rue Frédéric-Guillaume Raiffeisen
67000 STRABSOURG
FR

Bénéficiare 4 : Société Générale, société anonyme
Numéro de SIREN : 552120222
Adresse :
29 boulevard Haussmann
75009 PARIS
FR

Bénéficiare 5 : CA Ouest Alliance, société en participation
Adresse :
77 avenue Olivier Messiaen chez Crédit Agricole Anjou Maine
72000 LE MANS
FR

Evènement 3 :
Type d'évènement : Publication
N° de BOPI : 2000-23
Date du BOPI : 09/06/2000

Evènement 4 :
Type d'évènement : Enregistrement sans modification
N° de BOPI : 2000-40

Evènement 5 :
Type d'évènement : Renouvellement sans limitation
Référence associée à l'événement : 2438607
Date de demande : 26/04/2010
N° de BOPI : 2010-32
Date du BOPI : 13/08/2010

Evènement 6 :
Type d'évènement : Renouvellement sans limitation
Référence associée à l'événement : 2745303
Date de demande : 10/04/2020
N° de BOPI : 2020-32
Date du BOPI : 07/08/2020

25/04/2000 : YELLOW CABLE
N° national/d'enregistrement : 3024990
Date de dépôt : 25/04/2000
Lieu de dépôt : RENNES (CENTRE I.N.P.I.)
Date d'expiration : 25/04/2030
Statut : Marque renouvelée
Type de marque : individuelle
Typologie : marque mixte

Classes de produits et services :
  • N° de la classe : 09
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Appareils pour la reproduction du son et des images, supports d'enregistrement, magnétiques, disques acoustiques;
  • N° de la classe : 15
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Instruments de musique.

Déposant 1 : ALGAM, SAS
Numéro de SIREN : 430425314
Adresse :
2 rue de Milan
44484 THOUARE CEDEX
FR

Mandataire 1 : NOVAGRAAF FRANCE,
Adresse :
Bâtiment O2 2 Rue SARAH BERNHARDT CS 90017
92665 ASNIERES SUR SEINE CEDEX
FR

Evènement 1 :
Type d'évènement : Inscription
Type d'inscription : Transmission totale de propriété
Référence associée à l'événement : 526211
Date de demande : 26/04/2010
N° de BOPI : 2010-29
Date du BOPI : 23/07/2010

Bénéficiare 1 : ALGAM

Evènement 2 :
Type d'évènement : Inscription
Type d'inscription : Constitution de gage
Référence associée à l'événement : 793247
Date de demande : 05/06/2020
N° de BOPI : 2020-39
Date du BOPI : 25/09/2020

Bénéficiare 1 : Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Atlantique Vendée, société coopérative à capital variable
Numéro de SIREN : 440242469
Adresse :
La Garde, Route de Paris
44949 NANTES CEDEX 9
FR

Bénéficiare 2 : Banque Populaire Grand Ouest, société anonyme coopérative de banque populaire à capital variable
Numéro de SIREN : 857500227
Adresse :
15 boulevard de la Boutière CS 26858
35768 SAINT GREGOIRE CEDEX
FR

Bénéficiare 3 : Banque Européenne du Crédit Mutuel, société par actions simplifiée
Numéro de SIREN : 379522600
Adresse :
4 rue Frédéric-Guillaume Raiffeisen
67000 STRABSOURG
FR

Bénéficiare 4 : Société Générale, société anonyme
Numéro de SIREN : 552120222
Adresse :
29 boulevard Haussmann
75009 PARIS
FR

Bénéficiare 5 : CA Ouest Alliance, société en participation
Adresse :
77 avenue Olivier Messiaen chez Crédit Agricole Anjou Maine
72000 LE MANS
FR

Evènement 3 :
Type d'évènement : Inscription
Type d'inscription : Constitution de mandataire
Référence associée à l'événement : 820800
Date de demande : 03/05/2021
N° de BOPI : 2021-22
Date du BOPI : 04/06/2021

Bénéficiare 1 : NOVAGRAAF FRANCE,
Adresse :
Bâtiment O2 2 Rue SARAH BERNHARDT CS 90017
92665 ASNIERES SUR SEINE CEDEX
FR

Evènement 4 :
Type d'évènement : Publication
N° de BOPI : 2000-23
Date du BOPI : 09/06/2000

Evènement 5 :
Type d'évènement : Enregistrement sans modification
N° de BOPI : 2000-40

Evènement 6 :
Type d'évènement : Renouvellement sans limitation
Référence associée à l'événement : 2438607
Date de demande : 26/04/2010
N° de BOPI : 2010-32
Date du BOPI : 13/08/2010

Evènement 7 :
Type d'évènement : Renouvellement sans limitation
Référence associée à l'événement : 2745303
Date de demande : 10/04/2020
N° de BOPI : 2020-32
Date du BOPI : 07/08/2020

26/03/1996 : TOBAGO
N° national/d'enregistrement : 96620319
Date de dépôt : 26/03/1996
Lieu de dépôt : NANTES
Date d'expiration : 26/03/2026
Statut : Marque renouvelée
Type de marque : individuelle
Typologie : marque mixte

Classes de produits et services :
Classification : Nice
  • N° de la classe : 15
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Instruments de musique

Déposant 1 : ALGAM, Société par actions simplifiée
Numéro de SIREN : 430425314
Adresse :
Parc d'Activités des Petites Landes, Rue de Milan
44470 THOUARE-SUR-LOIRE
FR

Mandataire 1 : Cabinet WEINSTEIN, M. FRANCOIS Dominique
Adresse :
176 Avenue Charles de Gaulle
92200 NEUILLY-SUR-SEINE
FR

Evènement 1 :
Type d'évènement : Inscription
Type d'inscription : Changement de dénomination;Changement d'adresse
Référence associée à l'événement : 435416
Date de demande : 15/06/2006
N° de BOPI : 2006-28

Evènement 2 :
Type d'évènement : Inscription
Type d'inscription : Transmission totale de propriété
Référence associée à l'événement : 559862
Date de demande : 12/10/2011
N° de BOPI : 2011-45
Date du BOPI : 11/11/2011

Bénéficiare 1 : ALGAM

Evènement 3 :
Type d'évènement : Inscription
Type d'inscription : Constitution de gage
Référence associée à l'événement : 793247
Date de demande : 05/06/2020
N° de BOPI : 2020-39
Date du BOPI : 25/09/2020

Bénéficiare 1 : Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Atlantique Vendée, société coopérative à capital variable
Numéro de SIREN : 440242469
Adresse :
La Garde, Route de Paris
44949 NANTES CEDEX 9
FR

Bénéficiare 2 : Banque Populaire Grand Ouest, société anonyme coopérative de banque populaire à capital variable
Numéro de SIREN : 857500227
Adresse :
15 boulevard de la Boutière CS 26858
35768 SAINT GREGOIRE CEDEX
FR

Bénéficiare 3 : Banque Européenne du Crédit Mutuel, société par actions simplifiée
Numéro de SIREN : 379522600
Adresse :
4 rue Frédéric-Guillaume Raiffeisen
67000 STRABSOURG
FR

Bénéficiare 4 : Société Générale, société anonyme
Numéro de SIREN : 552120222
Adresse :
29 boulevard Haussmann
75009 PARIS
FR

Bénéficiare 5 : CA Ouest Alliance, société en participation
Adresse :
77 avenue Olivier Messiaen chez Crédit Agricole Anjou Maine
72000 LE MANS
FR

Evènement 4 :
Type d'évènement : Publication
N° de BOPI : 1996-20
Date du BOPI : 17/05/1996

Evènement 5 :
Type d'évènement : Enregistrement sans modification
N° de BOPI : 1996-38

Evènement 6 :
Type d'évènement : Renouvellement sans limitation
Référence associée à l'événement : 2313038
Date de demande : 17/03/2006
N° de BOPI : 2007-16

Evènement 7 :
Type d'évènement : Renouvellement sans limitation
Référence associée à l'événement : 2610972
Date de demande : 23/02/2016
N° de BOPI : 2016-22
Date du BOPI : 03/06/2016

26/03/1996 : TOBAGO
N° national/d'enregistrement : 96620319
Date de dépôt : 26/03/1996
Lieu de dépôt : NANTES
Date d'expiration : 26/03/2026
Statut : Marque renouvelée
Type de marque : individuelle
Typologie : marque mixte

Classes de produits et services :
Classification : Nice
  • N° de la classe : 15
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Instruments de musique

Déposant 1 : ALGAM, Société par actions simplifiée
Numéro de SIREN : 430425314
Adresse :
Parc d'Activités des Petites Landes, Rue de Milan
44470 THOUARE-SUR-LOIRE
FR

Mandataire 1 : NOVAGRAAF FRANCE,
Adresse :
Bâtiment O2 2 Rue SARAH BERNHARDT CS 90017
92665 ASNIERES SUR SEINE CEDEX
FR

Evènement 1 :
Type d'évènement : Inscription
Type d'inscription : Changement de dénomination;Changement d'adresse
Référence associée à l'événement : 435416
Date de demande : 15/06/2006
N° de BOPI : 2006-28

Evènement 2 :
Type d'évènement : Inscription
Type d'inscription : Transmission totale de propriété
Référence associée à l'événement : 559862
Date de demande : 12/10/2011
N° de BOPI : 2011-45
Date du BOPI : 11/11/2011

Bénéficiare 1 : ALGAM

Evènement 3 :
Type d'évènement : Inscription
Type d'inscription : Constitution de gage
Référence associée à l'événement : 793247
Date de demande : 05/06/2020
N° de BOPI : 2020-39
Date du BOPI : 25/09/2020

Bénéficiare 1 : Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Atlantique Vendée, société coopérative à capital variable
Numéro de SIREN : 440242469
Adresse :
La Garde, Route de Paris
44949 NANTES CEDEX 9
FR

Bénéficiare 2 : Banque Populaire Grand Ouest, société anonyme coopérative de banque populaire à capital variable
Numéro de SIREN : 857500227
Adresse :
15 boulevard de la Boutière CS 26858
35768 SAINT GREGOIRE CEDEX
FR

Bénéficiare 3 : Banque Européenne du Crédit Mutuel, société par actions simplifiée
Numéro de SIREN : 379522600
Adresse :
4 rue Frédéric-Guillaume Raiffeisen
67000 STRABSOURG
FR

Bénéficiare 4 : Société Générale, société anonyme
Numéro de SIREN : 552120222
Adresse :
29 boulevard Haussmann
75009 PARIS
FR

Bénéficiare 5 : CA Ouest Alliance, société en participation
Adresse :
77 avenue Olivier Messiaen chez Crédit Agricole Anjou Maine
72000 LE MANS
FR

Evènement 4 :
Type d'évènement : Inscription
Type d'inscription : Constitution de mandataire
Référence associée à l'événement : 820800
Date de demande : 03/05/2021
N° de BOPI : 2021-22
Date du BOPI : 04/06/2021

Bénéficiare 1 : NOVAGRAAF FRANCE,
Adresse :
Bâtiment O2 2 Rue SARAH BERNHARDT CS 90017
92665 ASNIERES SUR SEINE CEDEX
FR

Evènement 5 :
Type d'évènement : Publication
N° de BOPI : 1996-20
Date du BOPI : 17/05/1996

Evènement 6 :
Type d'évènement : Enregistrement sans modification
N° de BOPI : 1996-38

Evènement 7 :
Type d'évènement : Renouvellement sans limitation
Référence associée à l'événement : 2313038
Date de demande : 17/03/2006
N° de BOPI : 2007-16

Evènement 8 :
Type d'évènement : Renouvellement sans limitation
Référence associée à l'événement : 2610972
Date de demande : 23/02/2016
N° de BOPI : 2016-22
Date du BOPI : 03/06/2016

26/03/1996 : TOBAGO
N° national/d'enregistrement : 96620319
Date de dépôt : 26/03/1996
Lieu de dépôt : NANTES
Date d'expiration : 26/03/2026
Statut : Marque renouvelée
Type de marque : individuelle
Typologie : marque mixte

Classes de produits et services :
Classification : Nice
  • N° de la classe : 15
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Instruments de musique

Déposant 1 : ALGAM, Société par actions simplifiée
Numéro de SIREN : 430425314
Adresse :
Parc d'Activités des Petites Landes, Rue de Milan
44470 THOUARE-SUR-LOIRE
FR

Mandataire 1 : Cabinet WEINSTEIN, M. FRANCOIS Dominique
Adresse :
176 Avenue Charles de Gaulle
92200 NEUILLY-SUR-SEINE
FR

Evènement 1 :
Type d'évènement : Inscription
Type d'inscription : Changement de dénomination;Changement d'adresse
Référence associée à l'événement : 435416
Date de demande : 15/06/2006
N° de BOPI : 2006-28

Evènement 2 :
Type d'évènement : Inscription
Type d'inscription : Transmission totale de propriété
Référence associée à l'événement : 559862
Date de demande : 12/10/2011
N° de BOPI : 2011-45
Date du BOPI : 11/11/2011

Bénéficiare 1 : ALGAM

Evènement 3 :
Type d'évènement : Inscription
Type d'inscription : Constitution de gage
Référence associée à l'événement : 793247
Date de demande : 24/08/2020
N° de BOPI : 2020-39
Date du BOPI : 25/09/2020

Bénéficiare 1 : Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Atlantique Vendée, société coopérative à capital variable
Numéro de SIREN : 440242469
Adresse :
La Garde, Route de Paris
44949 NANTES CEDEX 9
FR

Bénéficiare 2 : Banque Populaire Grand Ouest, société anonyme coopérative de banque populaire à capital variable
Numéro de SIREN : 857500227
Adresse :
15 boulevard de la Boutière CS 26858
35768 SAINT GREGOIRE CEDEX
FR

Bénéficiare 3 : Banque Européenne du Crédit Mutuel, société par actions simplifiée
Numéro de SIREN : 379522600
Adresse :
4 rue Frédéric-Guillaume Raiffeisen
67000 STRABSOURG
FR

Bénéficiare 4 : Société Générale, société anonyme
Numéro de SIREN : 552120222
Adresse :
29 boulevard Haussmann
75009 PARIS
FR

Bénéficiare 5 : CA Ouest Alliance, société en participation
Adresse :
77 avenue Olivier Messiaen chez Crédit Agricole Anjou Maine
72000 LE MANS
FR

Evènement 4 :
Type d'évènement : Publication
N° de BOPI : 1996-20
Date du BOPI : 17/05/1996

Evènement 5 :
Type d'évènement : Enregistrement sans modification
N° de BOPI : 1996-38

Evènement 6 :
Type d'évènement : Renouvellement sans limitation
Référence associée à l'événement : 2313038
Date de demande : 17/03/2006
N° de BOPI : 2007-16

Evènement 7 :
Type d'évènement : Renouvellement sans limitation
Référence associée à l'événement : 2610972
Date de demande : 23/02/2016
N° de BOPI : 2016-22
Date du BOPI : 03/06/2016

20/07/1990 : SANTOS Y MAYOR
N° national/d'enregistrement : 1605896
Date de dépôt : 20/07/1990
Lieu de dépôt : NANTES
Date d'expiration : 20/07/2030
Statut : Marque renouvelée
Type de marque : individuelle
Typologie : marque mixte

Classes de produits et services :
Classification : Nice
  • N° de la classe : 15
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Instruments de musique

Déposant 1 : ALGAM, SAS
Numéro de SIREN : 430425314
Adresse :
2 RUE DE MILAN
44484 THOUARE CEDEX
FR

Mandataire 1 : ALGAM SAS, Mme GARNIER CHERIF KAREN
Adresse :
2 RUE DE MILAN
44484 THOUARE CEDEX
FR

Evènement 1 :
Type d'évènement : Inscription
Type d'inscription : Transmission totale de propriété
Référence associée à l'événement : 531315
Date de demande : 19/07/2010
N° de BOPI : 2010-39
Date du BOPI : 01/10/2010

Bénéficiare 1 : ALGAM

Evènement 2 :
Type d'évènement : Inscription
Type d'inscription : Constitution de gage
Référence associée à l'événement : 793247
Date de demande : 05/06/2020
N° de BOPI : 2020-39
Date du BOPI : 25/09/2020

Bénéficiare 1 : Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Atlantique Vendée, société coopérative à capital variable
Numéro de SIREN : 440242469
Adresse :
La Garde, Route de Paris
44949 NANTES CEDEX 9
FR

Bénéficiare 2 : Banque Populaire Grand Ouest, société anonyme coopérative de banque populaire à capital variable
Numéro de SIREN : 857500227
Adresse :
15 boulevard de la Boutière CS 26858
35768 SAINT GREGOIRE CEDEX
FR

Bénéficiare 3 : Banque Européenne du Crédit Mutuel, société par actions simplifiée
Numéro de SIREN : 379522600
Adresse :
4 rue Frédéric-Guillaume Raiffeisen
67000 STRABSOURG
FR

Bénéficiare 4 : Société Générale, société anonyme
Numéro de SIREN : 552120222
Adresse :
29 boulevard Haussmann
75009 PARIS
FR

Bénéficiare 5 : CA Ouest Alliance, société en participation
Adresse :
77 avenue Olivier Messiaen chez Crédit Agricole Anjou Maine
72000 LE MANS
FR

Evènement 3 :
Type d'évènement : Inscription
Type d'inscription : Déclaration de renouvellement / prorogation rejetée
Référence associée à l'événement : 808386
Date de demande : 13/01/2021
N° de BOPI : 2021-06
Date du BOPI : 12/02/2021

Evènement 4 :
Type d'évènement : Enregistrement ancienne loi
N° de BOPI : 1991-01

Evènement 5 :
Type d'évènement : Renouvellement sans limitation
Référence associée à l'événement : 2179142
Date de demande : 19/07/2000
N° de BOPI : 2000-35

Evènement 6 :
Type d'évènement : Renouvellement sans limitation
Référence associée à l'événement : 2446740
Date de demande : 19/07/2010
N° de BOPI : 2010-42
Date du BOPI : 22/10/2010

Evènement 7 :
Type d'évènement : Renouvellement sans limitation
Référence associée à l'événement : 2746798
Date de demande : 29/04/2020
N° de BOPI : 2020-34
Date du BOPI : 21/08/2020

20/07/1990 : SANTOS Y MAYOR
N° national/d'enregistrement : 1605896
Date de dépôt : 20/07/1990
Lieu de dépôt : NANTES
Date d'expiration : 20/07/2030
Statut : Marque renouvelée
Type de marque : individuelle
Typologie : marque mixte

Classes de produits et services :
Classification : Nice
  • N° de la classe : 15
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Instruments de musique

Déposant 1 : ALGAM, SAS
Numéro de SIREN : 430425314
Adresse :
2 RUE DE MILAN
44484 THOUARE CEDEX
FR

Mandataire 1 : ALGAM SAS, Mme GARNIER CHERIF KAREN
Adresse :
2 RUE DE MILAN
44484 THOUARE CEDEX
FR

Evènement 1 :
Type d'évènement : Inscription
Type d'inscription : Transmission totale de propriété
Référence associée à l'événement : 531315
Date de demande : 19/07/2010
N° de BOPI : 2010-39
Date du BOPI : 01/10/2010

Bénéficiare 1 : ALGAM

Evènement 2 :
Type d'évènement : Inscription
Type d'inscription : Constitution de gage
Référence associée à l'événement : 793247
Date de demande : 05/06/2020
N° de BOPI : 2020-39
Date du BOPI : 25/09/2020

Bénéficiare 1 : Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Atlantique Vendée, société coopérative à capital variable
Numéro de SIREN : 440242469
Adresse :
La Garde, Route de Paris
44949 NANTES CEDEX 9
FR

Bénéficiare 2 : Banque Populaire Grand Ouest, société anonyme coopérative de banque populaire à capital variable
Numéro de SIREN : 857500227
Adresse :
15 boulevard de la Boutière CS 26858
35768 SAINT GREGOIRE CEDEX
FR

Bénéficiare 3 : Banque Européenne du Crédit Mutuel, société par actions simplifiée
Numéro de SIREN : 379522600
Adresse :
4 rue Frédéric-Guillaume Raiffeisen
67000 STRABSOURG
FR

Bénéficiare 4 : Société Générale, société anonyme
Numéro de SIREN : 552120222
Adresse :
29 boulevard Haussmann
75009 PARIS
FR

Bénéficiare 5 : CA Ouest Alliance, société en participation
Adresse :
77 avenue Olivier Messiaen chez Crédit Agricole Anjou Maine
72000 LE MANS
FR

Evènement 3 :
Type d'évènement : Enregistrement ancienne loi
N° de BOPI : 1991-01

Evènement 4 :
Type d'évènement : Renouvellement sans limitation
Référence associée à l'événement : 2179142
Date de demande : 19/07/2000
N° de BOPI : 2000-35

Evènement 5 :
Type d'évènement : Renouvellement sans limitation
Référence associée à l'événement : 2446740
Date de demande : 19/07/2010
N° de BOPI : 2010-42
Date du BOPI : 22/10/2010

Evènement 6 :
Type d'évènement : Renouvellement sans limitation
Référence associée à l'événement : 2746798
Date de demande : 29/04/2020
N° de BOPI : 2020-34
Date du BOPI : 21/08/2020

20/07/1990 : SANTOS Y MAYOR
N° national/d'enregistrement : 1605896
Date de dépôt : 20/07/1990
Lieu de dépôt : NANTES
Date d'expiration : 20/07/2030
Statut : Marque renouvelée
Type de marque : individuelle
Typologie : marque mixte

Classes de produits et services :
Classification : Nice
  • N° de la classe : 15
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Instruments de musique

Déposant 1 : ALGAM, SAS
Numéro de SIREN : 430425314
Adresse :
2 RUE DE MILAN
44484 THOUARE CEDEX
FR

Mandataire 1 : ALGAM SAS, Mme GARNIER CHERIF KAREN
Adresse :
2 RUE DE MILAN
44484 THOUARE CEDEX
FR

Evènement 1 :
Type d'évènement : Inscription
Type d'inscription : Transmission totale de propriété
Référence associée à l'événement : 531315
Date de demande : 19/07/2010
N° de BOPI : 2010-39
Date du BOPI : 01/10/2010

Bénéficiare 1 : ALGAM

Evènement 2 :
Type d'évènement : Inscription
Type d'inscription : Constitution de gage
Référence associée à l'événement : 793247
Date de demande : 24/08/2020
N° de BOPI : 2020-39
Date du BOPI : 25/09/2020

Bénéficiare 1 : Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Atlantique Vendée, société coopérative à capital variable
Numéro de SIREN : 440242469
Adresse :
La Garde, Route de Paris
44949 NANTES CEDEX 9
FR

Bénéficiare 2 : Banque Populaire Grand Ouest, société anonyme coopérative de banque populaire à capital variable
Numéro de SIREN : 857500227
Adresse :
15 boulevard de la Boutière CS 26858
35768 SAINT GREGOIRE CEDEX
FR

Bénéficiare 3 : Banque Européenne du Crédit Mutuel, société par actions simplifiée
Numéro de SIREN : 379522600
Adresse :
4 rue Frédéric-Guillaume Raiffeisen
67000 STRABSOURG
FR

Bénéficiare 4 : Société Générale, société anonyme
Numéro de SIREN : 552120222
Adresse :
29 boulevard Haussmann
75009 PARIS
FR

Bénéficiare 5 : CA Ouest Alliance, société en participation
Adresse :
77 avenue Olivier Messiaen chez Crédit Agricole Anjou Maine
72000 LE MANS
FR

Evènement 3 :
Type d'évènement : Enregistrement ancienne loi
N° de BOPI : 1991-01

Evènement 4 :
Type d'évènement : Renouvellement sans limitation
Référence associée à l'événement : 2179142
Date de demande : 19/07/2000
N° de BOPI : 2000-35

Evènement 5 :
Type d'évènement : Renouvellement sans limitation
Référence associée à l'événement : 2446740
Date de demande : 19/07/2010
N° de BOPI : 2010-42
Date du BOPI : 22/10/2010

Evènement 6 :
Type d'évènement : Renouvellement sans limitation
Référence associée à l'événement : 2746798
Date de demande : 29/04/2020
N° de BOPI : 2020-34
Date du BOPI : 21/08/2020

20/07/1990 : SANTOS Y MAYOR
N° national/d'enregistrement : 1605896
Date de dépôt : 20/07/1990
Lieu de dépôt : NANTES
Date d'expiration : 20/07/2030
Statut : Marque renouvelée
Type de marque : individuelle
Typologie : marque mixte

Classes de produits et services :
Classification : Nice
  • N° de la classe : 15
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Instruments de musique

Déposant 1 : ALGAM, SAS
Numéro de SIREN : 430425314
Adresse :
2 RUE DE MILAN
44484 THOUARE CEDEX
FR

Mandataire 1 : NOVAGRAAF FRANCE,
Adresse :
Bâtiment O2 2 Rue SARAH BERNHARDT CS 90017
92665 ASNIERES SUR SEINE CEDEX
FR

Evènement 1 :
Type d'évènement : Inscription
Type d'inscription : Transmission totale de propriété
Référence associée à l'événement : 531315
Date de demande : 19/07/2010
N° de BOPI : 2010-39
Date du BOPI : 01/10/2010

Bénéficiare 1 : ALGAM

Evènement 2 :
Type d'évènement : Inscription
Type d'inscription : Constitution de gage
Référence associée à l'événement : 793247
Date de demande : 05/06/2020
N° de BOPI : 2020-39
Date du BOPI : 25/09/2020

Bénéficiare 1 : Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Atlantique Vendée, société coopérative à capital variable
Numéro de SIREN : 440242469
Adresse :
La Garde, Route de Paris
44949 NANTES CEDEX 9
FR

Bénéficiare 2 : Banque Populaire Grand Ouest, société anonyme coopérative de banque populaire à capital variable
Numéro de SIREN : 857500227
Adresse :
15 boulevard de la Boutière CS 26858
35768 SAINT GREGOIRE CEDEX
FR

Bénéficiare 3 : Banque Européenne du Crédit Mutuel, société par actions simplifiée
Numéro de SIREN : 379522600
Adresse :
4 rue Frédéric-Guillaume Raiffeisen
67000 STRABSOURG
FR

Bénéficiare 4 : Société Générale, société anonyme
Numéro de SIREN : 552120222
Adresse :
29 boulevard Haussmann
75009 PARIS
FR

Bénéficiare 5 : CA Ouest Alliance, société en participation
Adresse :
77 avenue Olivier Messiaen chez Crédit Agricole Anjou Maine
72000 LE MANS
FR

Evènement 3 :
Type d'évènement : Inscription
Type d'inscription : Déclaration de renouvellement / prorogation rejetée
Référence associée à l'événement : 808386
Date de demande : 13/01/2021
N° de BOPI : 2021-06
Date du BOPI : 12/02/2021

Evènement 4 :
Type d'évènement : Inscription
Type d'inscription : Constitution de mandataire
Référence associée à l'événement : 820800
Date de demande : 03/05/2021
N° de BOPI : 2021-22
Date du BOPI : 04/06/2021

Bénéficiare 1 : NOVAGRAAF FRANCE,
Adresse :
Bâtiment O2 2 Rue SARAH BERNHARDT CS 90017
92665 ASNIERES SUR SEINE CEDEX
FR

Evènement 5 :
Type d'évènement : Enregistrement ancienne loi
N° de BOPI : 1991-01

Evènement 6 :
Type d'évènement : Renouvellement sans limitation
Référence associée à l'événement : 2179142
Date de demande : 19/07/2000
N° de BOPI : 2000-35

Evènement 7 :
Type d'évènement : Renouvellement sans limitation
Référence associée à l'événement : 2446740
Date de demande : 19/07/2010
N° de BOPI : 2010-42
Date du BOPI : 22/10/2010

Evènement 8 :
Type d'évènement : Renouvellement sans limitation
Référence associée à l'événement : 2746798
Date de demande : 29/04/2020
N° de BOPI : 2020-34
Date du BOPI : 21/08/2020

09/03/1990 : KICKERS
N° national/d'enregistrement : 1580231
Date de dépôt : 09/03/1990
Lieu de dépôt : LYON (CENTRE I.N.P.I.)
Date d'expiration : 09/03/2030
Statut : Marque renouvelée
Type de marque : individuelle
Typologie : marque verbale

Commentaires sur la marque : Renouvellement du depot opere le:18 MARS 1980 à l'INPI No 548991 ET ENREGISTRE SOUS LE No 1127757
Classes de produits et services :
Classification : Nice
  • N° de la classe : 00
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Métaux précieux et leurs alliages et objets en ces matières ou en plaqué (excepté coutellerie, fourchettes et cuillers) ; joaillerie, pierres précieuses, horlogerie et autres instruments chronométriques. Cuir et imitations du cuir ; articles en ces matières ; peaux, malles et valises ; parapluies, parasols et cannes ; fouets ; harnais et sellerie. Vêtements y compris les bottes, les souliers et les pantoufles.
  • N° de la classe : 14
  • N° de la classe : 18
  • N° de la classe : 25

Déposant 1 : Kickers International B.V., Société à responsabilité limitée (B.V.) de droit néerlandais
Adresse :
15 Hoogoorddreef
1101 BA AMSTERDAM
NL

Mandataire 1 : A.P.I. CONSEIL, M. LERBS Alexander
Adresse :
4 rue Jules Ferry, Technopôle Hélioparc - Bâtiment Newton
64000 PAU
FR

Evènement 1 :
Type d'évènement : Inscription
Type d'inscription : CONCESSION DE LICENCE
Référence associée à l'événement : 57221
Date de demande : 29/10/1991

Bénéficiare 1 : COLLONIL FRANCE SA

Evènement 2 :
Type d'évènement : Inscription
Type d'inscription : CONCESSION DE LICENCE
Référence associée à l'événement : 61503
Date de demande : 24/03/1992

Bénéficiare 1 : CHAUSETTES LABONAL

Evènement 3 :
Type d'évènement : Inscription
Type d'inscription : CONCESSION DE LICENCE
Référence associée à l'événement : 62818
Date de demande : 29/04/1992

Bénéficiare 1 : VADOBAG FRANCE

Evènement 4 :
Type d'évènement : Inscription
Type d'inscription : CONCESSION DE LICENCE
Référence associée à l'événement : 169079
Date de demande : 08/02/1994

Bénéficiare 1 : CC DIFFUSION

Evènement 5 :
Type d'évènement : Inscription
Type d'inscription : CONCESSION DE LICENCE
Référence associée à l'événement : 171651
Date de demande : 19/04/1994

Bénéficiare 1 : EUROKA SA

Evènement 6 :
Type d'évènement : Inscription
Type d'inscription : CONCESSION DE LICENCE
Référence associée à l'événement : 175481
Date de demande : 11/08/1994

Bénéficiare 1 : SA LOGO

Evènement 7 :
Type d'évènement : Inscription
Type d'inscription : CONCESSION DE LICENCE
Référence associée à l'événement : 178838
Date de demande : 22/11/1994

Bénéficiare 1 : SLAVA PRECISION

Bénéficiare 2 : SLAVA PRECISION

Evènement 8 :
Type d'évènement : Inscription
Type d'inscription : CHANGEMENT D'ADRESSE
Référence associée à l'événement : 182986
Date de demande : 10/03/1995

Evènement 9 :
Type d'évènement : Inscription
Type d'inscription : Transmission de propriété
Référence associée à l'événement : 182987
Date de demande : 10/03/1995

Evènement 10 :
Type d'évènement : Inscription
Type d'inscription : CONCESSION DE LICENCE
Référence associée à l'événement : 184667
Date de demande : 28/04/1995

Bénéficiare 1 : DAUPHITEX

Evènement 11 :
Type d'évènement : Inscription
Type d'inscription : CHANGEMENT DE DENOMINATION
Référence associée à l'événement : 197368
Date de demande : 12/02/1996

Evènement 12 :
Type d'évènement : Inscription
Type d'inscription : RESILIATION DE LICENCE
Référence associée à l'événement : 198125
Date de demande : 26/02/1996

Evènement 13 :
Type d'évènement : Inscription
Type d'inscription : Concession de licence
Référence associée à l'événement : 246259
Date de demande : 25/11/1997

Bénéficiare 1 : LOGO SA

Evènement 14 :
Type d'évènement : Inscription
Type d'inscription : Concession de licence
Référence associée à l'événement : 271267
Date de demande : 27/01/1999

Bénéficiare 1 : EUROKA SA

Evènement 15 :
Type d'évènement : Inscription
Type d'inscription : Changement d'adresse
Référence associée à l'événement : 497304
Date de demande : 14/05/2009
N° de BOPI : 2009-24
Date du BOPI : 12/06/2009

Evènement 16 :
Type d'évènement : Inscription
Type d'inscription : Gage constitué
Référence associée à l'événement : 537687
Date de demande : 13/12/2010
N° de BOPI : 2011-02
Date du BOPI : 14/01/2011

Evènement 17 :
Type d'évènement : Inscription
Type d'inscription : Concession de licence
Référence associée à l'événement : 555712
Date de demande : 18/08/2011
N° de BOPI : 2011-37
Date du BOPI : 16/09/2011

Bénéficiare 1 : EUROKA

Evènement 18 :
Type d'évènement : Inscription
Type d'inscription : Gage radié
Référence associée à l'événement : 625638
Date de demande : 22/04/2014
N° de BOPI : 2014-29
Date du BOPI : 18/07/2014

Evènement 19 :
Type d'évènement : Inscription
Type d'inscription : Gage constitué
Référence associée à l'événement : 625639
Date de demande : 22/04/2014
N° de BOPI : 2014-29
Date du BOPI : 18/07/2014

Evènement 20 :
Type d'évènement : Inscription
Type d'inscription : Concession de licence
Référence associée à l'événement : 648006
Date de demande : 27/04/2015
N° de BOPI : 2015-22
Date du BOPI : 29/05/2015

Bénéficiare 1 : EUROKA

Evènement 21 :
Type d'évènement : Inscription
Type d'inscription : Changement d'adresse
Référence associée à l'événement : 664748
Date de demande : 14/03/2016
N° de BOPI : 2016-15
Date du BOPI : 15/04/2016

Bénéficiare 1 : KICKERS INTERNATIONAL BV

Evènement 22 :
Type d'évènement : Inscription
Type d'inscription : Concession de licence
Référence associée à l'événement : 674050
Date de demande : 19/07/2016
N° de BOPI : 2016-33
Date du BOPI : 19/08/2016

Bénéficiare 1 : EUROKA

Evènement 23 :
Type d'évènement : Inscription
Type d'inscription : Radiation de gage
Référence associée à l'événement : 854687
Date de demande : 12/04/2022
N° de BOPI : 2022-19
Date du BOPI : 13/05/2022

Bénéficiare 1 : KICKERS INTERNATIONAL B.V., SOCIETE DE DROIT NEERLANDAIS
Adresse :
Claude Deussylaan 24
1082 MD - AMSTERDAM
NL

Evènement 24 :
Type d'évènement : Inscription
Type d'inscription : Constitution de gage
Référence associée à l'événement : 859436
Date de demande : 09/06/2022
N° de BOPI : 2022-27
Date du BOPI : 08/07/2022

Bénéficiare 1 : CAISSE REGIONALE DE CREDIT AGRICOLE MUTUEL d'ILLE ET VILAINE, SOCIETE COOPERATIVE A CAPITAL VARIABLE
Numéro de SIREN : 775590847
Adresse :
4 RUE LOUIS BRAILLE
35136 SAINT JACQUES DE LA LANDE
FR

Bénéficiare 2 : ARKEA BANQUE ENTREPRISES ET INSTITUTIONNELS,
Numéro de SIREN : 378398911
Adresse :
Allée Louis Lichou
59480 LE RELECQ KERHUON
FR

Bénéficiare 3 : BANQUE POPULAIRE GRAND OUEST,
Numéro de SIREN : 857500227
Adresse :
15 Boulevard de la Boutière CS 26858
35768 Saint-Grégoire
FR

20/05/1988 : AB
N° national/d'enregistrement : 1467248
Date de dépôt : 20/05/1988
Lieu de dépôt : INPI PARIS
Date d'expiration : 20/05/2018
Statut : Marque expirée
Type de marque : individuelle
Typologie : marque mixte

Classes de produits et services :
Classification : Nice
  • N° de la classe : 36
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Assurances et finances.

Déposant 1 : BANQUE POPULAIRE ATLANTIQUE société anonyme coopérative de banque populaire
Numéro de SIREN : 857500227

Mandataire 1 : Cabinet HAMMOND

Evènement 1 :
Type d'évènement : Enregistrement ancienne loi
N° de BOPI : 1988-44

Evènement 2 :
Type d'évènement : Renouvellement sans limitation
Référence associée à l'événement : 2116043
N° de BOPI : 1998-26

Evènement 3 :
Type d'évènement : Renouvellement sans limitation
Référence associée à l'événement : 2389757
Date de demande : 14/11/2008
N° de BOPI : 2009-02

20/05/1988 : ATLANTIQUE PROJET
N° national/d'enregistrement : 1529142
Date de dépôt : 20/05/1988
Lieu de dépôt : INPI PARIS
Date d'expiration : 20/05/2018
Statut : Marque expirée
Type de marque : individuelle
Typologie : marque verbale

Classes de produits et services :
Classification : Nice
  • N° de la classe : 36
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Assurances et Finances

Déposant 1 : BANQUE POPULAIRE ATLANTIQUE société anonyme coopérative de banque populaire
Numéro de SIREN : 857500227

Mandataire 1 : Cabinet HAMMOND

Evènement 1 :
Type d'évènement : Enregistrement ancienne loi
N° de BOPI : 1989-43

Evènement 2 :
Type d'évènement : Renouvellement sans limitation
Référence associée à l'événement : 2116044
N° de BOPI : 1998-26

Evènement 3 :
Type d'évènement : Renouvellement sans limitation
Référence associée à l'événement : 2389759
Date de demande : 14/11/2008
N° de BOPI : 2009-02

25/03/1988 : KELIAN
N° national/d'enregistrement : 1457593
Date de dépôt : 25/03/1988
Lieu de dépôt : INPI PARIS
Date d'expiration : 25/03/2028
Statut : Marque renouvelée
Type de marque : individuelle
Typologie : marque verbale

Commentaires sur la marque : Renouvellement du depot opere le:28 MARS 1978 A L'INPI No 273465 ET ENREGISTRE SOUS LE No 1067496
Classes de produits et services :
Classification : Nice
  • N° de la classe : 00
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Toutes sortes de chaussures.
  • N° de la classe : 10
  • N° de la classe : 25

Déposant 1 : KICKERS INTERNATIONAL B.V., Société de droit néerlandais
Adresse :
Hoogoorddreef 15
1101 BA AMSTERDAM
NL

Mandataire 1 : Cabinet DEGRET, Mme CLAIR-MOULY Magali
Adresse :
24 Place du Général Catroux
75017 PARIS
FR

Evènement 1 :
Type d'évènement : Inscription
Type d'inscription : Transmission totale de propriété
Référence associée à l'événement : 374936
Date de demande : 04/08/2003

Evènement 2 :
Type d'évènement : Inscription
Type d'inscription : Transmission totale de propriété
Référence associée à l'événement : 416043
Date de demande : 28/07/2005

Evènement 3 :
Type d'évènement : Inscription
Type d'inscription : Gage constitué
Référence associée à l'événement : 416750
Date de demande : 18/08/2005

Evènement 4 :
Type d'évènement : Inscription
Type d'inscription : Gage radié
Référence associée à l'événement : 454733
Date de demande : 31/05/2007

Evènement 5 :
Type d'évènement : Inscription
Type d'inscription : Transmission totale de propriété
Référence associée à l'événement : 459748
Date de demande : 28/08/2007

Evènement 6 :
Type d'évènement : Inscription
Type d'inscription : Changement d'adresse
Référence associée à l'événement : 478087
Date de demande : 28/07/2008

Evènement 7 :
Type d'évènement : Inscription
Type d'inscription : Gage constitué
Référence associée à l'événement : 537687
Date de demande : 13/12/2010
N° de BOPI : 2011-02
Date du BOPI : 14/01/2011

Evènement 8 :
Type d'évènement : Inscription
Type d'inscription : Gage radié
Référence associée à l'événement : 625638
Date de demande : 22/04/2014
N° de BOPI : 2014-29
Date du BOPI : 18/07/2014

Evènement 9 :
Type d'évènement : Inscription
Type d'inscription : Gage constitué
Référence associée à l'événement : 625639
Date de demande : 22/04/2014
N° de BOPI : 2014-29
Date du BOPI : 18/07/2014

Evènement 10 :
Type d'évènement : Inscription
Type d'inscription : Changement d'adresse
Référence associée à l'événement : 717585
Date de demande : 21/02/2018
N° de BOPI : 2018-13
Date du BOPI : 30/03/2018

Bénéficiare 1 : KICKERS INTERNATIONAL B.V.

Evènement 11 :
Type d'évènement : Inscription
Type d'inscription : Radiation de gage
Référence associée à l'événement : 854687
Date de demande : 12/04/2022
N° de BOPI : 2022-19
Date du BOPI : 13/05/2022

Bénéficiare 1 : KICKERS INTERNATIONAL B.V., SOCIETE DE DROIT NEERLANDAIS
Adresse :
Claude Deussylaan 24
1082 MD - AMSTERDAM
NL

Evènement 12 :
Type d'évènement : Inscription
Type d'inscription : Constitution de gage
Référence associée à l'événement : 859436
Date de demande : 09/06/2022
N° de BOPI : 2022-27
Date du BOPI : 08/07/2022

Bénéficiare 1 : CAISSE REGIONALE DE CREDIT AGRICOLE MUTUEL d'ILLE ET VILAINE, SOCIETE COOPERATIVE A CAPITAL VARIABLE
Numéro de SIREN : 775590847
Adresse :
4 RUE LOUIS BRAILLE
35136 SAINT JACQUES DE LA LANDE
FR

Bénéficiare 2 : ARKEA BANQUE ENTREPRISES ET INSTITUTIONNELS,
Numéro de SIREN : 378398911
Adresse :
Allée Louis Lichou
59480 LE RELECQ KERHUON
FR

Bénéficiare 3 : BANQUE POPULAIRE GRAND OUEST,
Numéro de SIREN : 857500227
Adresse :
15 Boulevard de la Boutière CS 26858
35768 Saint-Grégoire
FR

Evènement 13 :
Type d'évènement : Enregistrement ancienne loi
N° de BOPI : 1988-36

Evènement 14 :
Type d'évènement : Renouvellement sans limitation
Référence associée à l'événement : 2110443
N° de BOPI : 1998-16

Evènement 15 :
Type d'évènement : Publication d'inscription
N° de BOPI : 2003-36

Evènement 16 :
Type d'évènement : Publication d'inscription
N° de BOPI : 2005-35

Evènement 17 :
Type d'évènement : Publication d'inscription
N° de BOPI : 2005-38

Evènement 18 :
Type d'évènement : Publication d'inscription
N° de BOPI : 2007-27

Evènement 19 :
Type d'évènement : Publication d'inscription
N° de BOPI : 2007-39

Evènement 20 :
Type d'évènement : Publication d'inscription
N° de BOPI : 2008-35

Evènement 21 :
Type d'évènement : Renouvellement sans limitation
Référence associée à l'événement : 2366944
Date de demande : 14/03/2008
N° de BOPI : 2008-35

Evènement 22 :
Type d'évènement : Renouvellement sans limitation
Référence associée à l'événement : 2674296
Date de demande : 02/03/2018
N° de BOPI : 2018-29
Date du BOPI : 20/07/2018

25/03/1988 : STEPHANE KELIAN
N° national/d'enregistrement : 1519216
Date de dépôt : 25/03/1988
Lieu de dépôt : INPI PARIS
Date d'expiration : 25/03/2028
Statut : Marque renouvelée
Type de marque : individuelle
Typologie : marque verbale

Commentaires sur la marque : Renouvellement du depot opere le:Renouvellement des dépôts opérés LES 28 MARS 1978 A L'INPI No 273465 ET ENREGISTRE SOUS LE No 1067496 ET 30 MAI 1980 No 558871 ET ENREGISTRE SOUS LE No 1136510
Classes de produits et services :
Classification : Nice
  • N° de la classe : 00
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Produits de beauté et de parfumerie.Articles de lunetterie et plus spécialement des lunettes solaires.Articles de maroquinerie, malles et mallettes valises, sacs, pochettes, serviettes d'affaires, parapluies, ombrelles. Vêtements pour hommes, femmes et enfants, ceintures, coiffures, foulards et écharpes, châles, chaussures et autres articles chaussants.
  • N° de la classe : 03
  • N° de la classe : 09
  • N° de la classe : 10
  • N° de la classe : 18
  • N° de la classe : 25

Déposant 1 : KICKERS INTERNATIONAL B.V., Société de droit néerlandais
Adresse :
Hoogoorddreef 15
1101 BA AMSTERDAM
NL

Mandataire 1 : Cabinet DEGRET, Mme CLAIR-MOULY Magali
Adresse :
24 Place du Général Catroux
75017 PARIS
FR

Evènement 1 :
Type d'évènement : Inscription
Type d'inscription : Gage constitué
Référence associée à l'événement : 336911
Date de demande : 13/12/2001

Evènement 2 :
Type d'évènement : Inscription
Type d'inscription : Transmission totale de propriété
Référence associée à l'événement : 374936
Date de demande : 04/08/2003

Evènement 3 :
Type d'évènement : Inscription
Type d'inscription : Transmission totale de propriété
Référence associée à l'événement : 416043
Date de demande : 28/07/2005

Evènement 4 :
Type d'évènement : Inscription
Type d'inscription : Gage constitué
Référence associée à l'événement : 416750
Date de demande : 18/08/2005

Evènement 5 :
Type d'évènement : Inscription
Type d'inscription : Gage radié
Référence associée à l'événement : 454733
Date de demande : 31/05/2007

Evènement 6 :
Type d'évènement : Inscription
Type d'inscription : Transmission totale de propriété
Référence associée à l'événement : 459748
Date de demande : 28/08/2007

Evènement 7 :
Type d'évènement : Inscription
Type d'inscription : Concession de licence
Référence associée à l'événement : 475948
Date de demande : 30/05/2008

Bénéficiare 1 : ROYER LICENCES

Evènement 8 :
Type d'évènement : Inscription
Type d'inscription : Changement d'adresse
Référence associée à l'événement : 478087
Date de demande : 28/07/2008

Evènement 9 :
Type d'évènement : Inscription
Type d'inscription : Gage constitué
Référence associée à l'événement : 537687
Date de demande : 13/12/2010
N° de BOPI : 2011-02
Date du BOPI : 14/01/2011

Evènement 10 :
Type d'évènement : Inscription
Type d'inscription : Gage radié
Référence associée à l'événement : 625638
Date de demande : 22/04/2014
N° de BOPI : 2014-29
Date du BOPI : 18/07/2014

Evènement 11 :
Type d'évènement : Inscription
Type d'inscription : Gage constitué
Référence associée à l'événement : 625639
Date de demande : 22/04/2014
N° de BOPI : 2014-29
Date du BOPI : 18/07/2014

Evènement 12 :
Type d'évènement : Inscription
Type d'inscription : Changement d'adresse
Référence associée à l'événement : 717585
Date de demande : 21/02/2018
N° de BOPI : 2018-13
Date du BOPI : 30/03/2018

Bénéficiare 1 : KICKERS INTERNATIONAL B.V.

Evènement 13 :
Type d'évènement : Inscription
Type d'inscription : Constitution de gage
Référence associée à l'événement : 859436
Date de demande : 09/06/2022
N° de BOPI : 2022-27
Date du BOPI : 08/07/2022

Bénéficiare 1 : CAISSE REGIONALE DE CREDIT AGRICOLE MUTUEL d'ILLE ET VILAINE, SOCIETE COOPERATIVE A CAPITAL VARIABLE
Numéro de SIREN : 775590847
Adresse :
4 RUE LOUIS BRAILLE
35136 SAINT JACQUES DE LA LANDE
FR

Bénéficiare 2 : ARKEA BANQUE ENTREPRISES ET INSTITUTIONNELS,
Numéro de SIREN : 378398911
Adresse :
Allée Louis Lichou
59480 LE RELECQ KERHUON
FR

Bénéficiare 3 : BANQUE POPULAIRE GRAND OUEST,
Numéro de SIREN : 857500227
Adresse :
15 Boulevard de la Boutière CS 26858
35768 Saint-Grégoire
FR

Evènement 14 :
Type d'évènement : Enregistrement ancienne loi
N° de BOPI : 1989-34

Evènement 15 :
Type d'évènement : Renouvellement sans limitation
Référence associée à l'événement : 2110444
N° de BOPI : 1998-16

Evènement 16 :
Type d'évènement : Publication d'inscription
N° de BOPI : 2003-36

Evènement 17 :
Type d'évènement : Publication d'inscription
N° de BOPI : 2005-35

Evènement 18 :
Type d'évènement : Publication d'inscription
N° de BOPI : 2005-38

Evènement 19 :
Type d'évènement : Publication d'inscription
N° de BOPI : 2007-27

Evènement 20 :
Type d'évènement : Publication d'inscription
N° de BOPI : 2007-39

Evènement 21 :
Type d'évènement : Publication d'inscription
N° de BOPI : 2008-30

Evènement 22 :
Type d'évènement : Publication d'inscription
N° de BOPI : 2008-35

Evènement 23 :
Type d'évènement : Renouvellement sans limitation
Référence associée à l'événement : 2366928
Date de demande : 14/03/2008
N° de BOPI : 2008-35

Evènement 24 :
Type d'évènement : Renouvellement sans limitation
Référence associée à l'événement : 2674297
Date de demande : 02/03/2018
N° de BOPI : 2018-29
Date du BOPI : 20/07/2018

08/03/1988 : ATLANTIQUE BAIL
N° national/d'enregistrement : 1453320
Date de dépôt : 08/03/1988
Lieu de dépôt : INPI PARIS
Date d'expiration : 08/03/2018
Statut : Marque expirée
Type de marque : individuelle
Typologie : marque verbale

Classes de produits et services :
Classification : Nice
  • N° de la classe : 36
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Assurances et finances.

Déposant 1 : BANQUE POPULAIRE BRETAGNE Société coopérative à capital variable
Numéro de SIREN : 857500227

Mandataire 1 : CABINET HAMMOND

Evènement 1 :
Type d'évènement : Enregistrement ancienne loi
N° de BOPI : 1988-32

Evènement 2 :
Type d'évènement : Renouvellement sans limitation
Référence associée à l'événement : 2110096
N° de BOPI : 1998-16

Evènement 3 :
Type d'évènement : Renouvellement sans limitation
Référence associée à l'événement : 2366429
Date de demande : 11/03/2008
N° de BOPI : 2008-35

Publications au Bodacc :
02/10/2023 : Modifications générales

Annonce N°1119
NOJO : 003501MYG379722
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE RENNES (35)
Descriptif : Modification survenue sur l'administration.

Numéro d'identification : RCS Rennes 857 500 227
Dénomination : BANQUE POPULAIRE GRAND OUEST
Forme juridique : Société coopérative de banque populaire à forme anonyme

Administration :
Président du conseil d'administration, Administrateur : LEBLANC Catherine ; Directeur général : CATEL Benoît, Marie, François, Michel ; Administrateur : LE MEUR Nathalie ; Administrateur : HUG DE LARAUZE Bruno ; Administrateur : BARATTE Gilles ; Administrateur : YVARD Séverine ; Administrateur : BILLIARD Jean Pierre ; Administrateur : CHESNEAU Carine ; Administrateur : SAUER Eric ; Administrateur : VERGNAUD Betty ; Administrateur : BELLANGER Isabelle ; Administrateur : LANNON Philippe ; Administrateur : SOULARD Jean-Claude ; Administrateur représentant les salariés : POTTIER Laurent ; Administrateur représentant les salariés : BUSSON Jérôme, Michel, Robert ; Commissaire aux comptes titulaire : KPMG AUDIT FS I ; Commissaire aux comptes titulaire : FIDUCIAIRE AUDIT CONSEIL ; Commissaire aux comptes titulaire : DELOITTE & ASSOCIES ; Commissaire aux comptes suppléant : KPMG S.
A ; Commissaire aux comptes suppléant : SCOUPE Florence
26/09/2023 : Comptes annuels et rapports

Annonce N°2308
NOJO : 3501MYG37831000
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE RENNES (35)
Type de dépot : Comptes annuels et rapports
Date de clôture : 31/12/2022

Numéro d'identification : RCS Rennes 857 500 227
Dénomination : BANQUE POPULAIRE GRAND OUEST
Forme juridique : Société coopérative de banque populaire à forme anonyme
26/09/2023 : Comptes consolidés et rapports

Annonce N°2309
NOJO : 3501MYG37831100
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE RENNES (35)
Type de dépot : Comptes consolidés et rapports
Date de clôture : 31/12/2022

Numéro d'identification : RCS Rennes 857 500 227
Dénomination : BANQUE POPULAIRE GRAND OUEST
Forme juridique : Société coopérative de banque populaire à forme anonyme
27/06/2023 : Modifications générales

Annonce N°912
NOJO : 003501MYG367062
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE RENNES (35)
Descriptif : Modification survenue sur l'administration.

Numéro d'identification : RCS Rennes 857 500 227
Dénomination : BANQUE POPULAIRE GRAND OUEST
Forme juridique : Société coopérative de banque populaire à forme anonyme

Administration :
Président du conseil d'administration, Administrateur : LEBLANC Catherine ; Directeur général : CATEL Benoît, Marie, François, Michel ; Administrateur : LE MEUR Nathalie ; Administrateur : HUG DE LARAUZE Bruno ; Administrateur : BARATTE Gilles ; Administrateur : YVARD Séverine ; Administrateur : BILLIARD Jean Pierre ; Administrateur : CHESNEAU Carine ; Administrateur : SAUER Eric ; Administrateur : VERGNAUD Betty ; Administrateur : BELLANGER Isabelle ; Administrateur : LANNON Philippe ; Administrateur : SOULARD Jean-Claude ; Administrateur représentant les salariés : POTTIER Laurent ; Administrateur représentant les salariés : LE ROUZÈS Wilfried ; Commissaire aux comptes titulaire : KPMG AUDIT FS I ; Commissaire aux comptes titulaire : FIDUCIAIRE AUDIT CONSEIL ; Commissaire aux comptes titulaire : DELOITTE & ASSOCIES ; Commissaire aux comptes suppléant : KPMG S.
A ; Commissaire aux comptes suppléant : SCOUPE Florence
22/06/2023 : Modifications générales

Annonce N°1314
NOJO : 003501MYG366505
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE RENNES (35)
Descriptif : Modification survenue sur l'administration.

Numéro d'identification : RCS Rennes 857 500 227
Dénomination : BANQUE POPULAIRE GRAND OUEST
Forme juridique : Société coopérative de banque populaire à forme anonyme

Administration :
Président du conseil d'administration, Administrateur : LEBLANC Catherine ; Directeur général : CATEL Benoît, Marie, François, Michel ; Administrateur : LE MEUR Nathalie ; Administrateur : HUG DE LARAUZE Bruno ; Administrateur : BARATTE Gilles ; Administrateur : YVARD Séverine ; Administrateur : BILLIARD Jean Pierre ; Administrateur : CHESNEAU Carine ; Administrateur : SAUER Eric ; Administrateur : VERGNAUD Betty ; Administrateur : BELLANGER Isabelle ; Administrateur : LANNON Philippe ; Administrateur : SOULARD Jean-Claude ; Administrateur : PERSON Jacques ; Administrateur représentant les salariés : POTTIER Laurent ; Administrateur représentant les salariés : LE ROUZÈS Wilfried ; Commissaire aux comptes titulaire : KPMG AUDIT FS I ; Commissaire aux comptes titulaire : FIDUCIAIRE AUDIT CONSEIL ; Commissaire aux comptes titulaire : DELOITTE & ASSOCIES ; Commissaire aux comptes suppléant : KPMG S.
A ; Commissaire aux comptes suppléant : SCOUPE Florence
28/09/2022 : Comptes annuels et rapports

Annonce N°1545
NOJO : 3501MYG34344400
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE RENNES (35)
Type de dépot : Comptes annuels et rapports
Date de clôture : 31/12/2020

Numéro d'identification : RCS Rennes 857 500 227
Dénomination : BANQUE POPULAIRE GRAND OUEST
Forme juridique : Société coopérative de banque populaire à forme anonyme
28/09/2022 : Comptes consolidés et rapports

Annonce N°1546
NOJO : 3501MYG34344900
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE RENNES (35)
Type de dépot : Comptes consolidés et rapports
Date de clôture : 31/12/2020

Numéro d'identification : RCS Rennes 857 500 227
Dénomination : BANQUE POPULAIRE GRAND OUEST
Forme juridique : Société coopérative de banque populaire à forme anonyme
28/09/2022 : Comptes annuels et rapports

Annonce N°1547
NOJO : 3501MYG34345000
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE RENNES (35)
Type de dépot : Comptes annuels et rapports
Date de clôture : 31/12/2021

Numéro d'identification : RCS Rennes 857 500 227
Dénomination : BANQUE POPULAIRE GRAND OUEST
Forme juridique : Société coopérative de banque populaire à forme anonyme
28/09/2022 : Comptes consolidés et rapports

Annonce N°1548
NOJO : 3501MYG34345200
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE RENNES (35)
Type de dépot : Comptes consolidés et rapports
Date de clôture : 31/12/2021

Numéro d'identification : RCS Rennes 857 500 227
Dénomination : BANQUE POPULAIRE GRAND OUEST
Forme juridique : Société coopérative de banque populaire à forme anonyme
06/07/2022 : Modifications générales

Annonce N°877
NOJO : 003501MYG333614
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE RENNES (35)
Descriptif : Modification survenue sur l'administration.

Numéro d'identification : RCS Rennes 857 500 227
Dénomination : BANQUE POPULAIRE GRAND OUEST
Forme juridique : Société coopérative de banque populaire à forme anonyme

Administration :
Président du conseil d'administration, Administrateur : LEBLANC Catherine ; Directeur général : BOURRIGAUD Maurice Michel Yannick ; Administrateur : LE MEUR Nathalie ; Administrateur : HUG DE LARAUZE Bruno ; Administrateur : BARATTE Gilles ; Administrateur : YVARD Séverine ; Administrateur : BILLIARD Jean Pierre ; Administrateur : CHESNEAU Carine ; Administrateur : SAUER Eric ; Administrateur : VERGNAUD Betty ; Administrateur : BELLANGER Isabelle ; Administrateur : LANNON Philippe ; Administrateur : SOULARD Jean-Claude ; Administrateur : PERSON Jacques ; Administrateur représentant les salariés : POTTIER Laurent ; Administrateur représentant les salariés : LE ROUZÈS Wilfried ; Commissaire aux comptes titulaire : KPMG AUDIT FS I ; Commissaire aux comptes titulaire : FIDUCIAIRE AUDIT CONSEIL ; Commissaire aux comptes titulaire : DELOITTE & ASSOCIES ; Commissaire aux comptes suppléant : KPMG S.
A ; Commissaire aux comptes suppléant : SCOUPE Florence
22/08/2021 : Modifications générales

Annonce N°909
NOJO : 003501MYG296625
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE RENNES (35)
Descriptif : Modification survenue sur l'administration.

Numéro d'identification : RCS Rennes 857 500 227
Dénomination : BANQUE POPULAIRE GRAND OUEST
Forme juridique : Société coopérative de banque populaire à forme anonyme

Administration :
Président du conseil d'administration, Administrateur : LEBLANC Catherine ; Directeur général : BOURRIGAUD Maurice Michel Yannick ; Administrateur : LE MEUR Nathalie ; Administrateur : BLIN Luc ; Administrateur : HUG DE LARAUZE Bruno ; Administrateur : BARATTE Gilles ; Administrateur : YVARD Séverine ; Administrateur : BILLIARD Jean Pierre ; Administrateur : CAMEAU Martine ; Administrateur : CHESNEAU Carine ; Administrateur : SAUER Eric ; Administrateur : VERGNAUD Betty ; Administrateur : BELLANGER Isabelle ; Administrateur : LANNON Philippe ; Administrateur : SOULARD Jean-Claude ; Administrateur : PERSON Jacques ; Administrateur représentant les salariés : POTTIER Laurent ; Administrateur représentant les salariés : LE ROUZÈS Wilfried ; Commissaire aux comptes titulaire : KPMG AUDIT FS I ; Commissaire aux comptes titulaire : FIDUCIAIRE AUDIT CONSEIL ; Commissaire aux comptes titulaire : DELOITTE & ASSOCIES ; Commissaire aux comptes suppléant : KPMG S.
A ; Commissaire aux comptes suppléant : SCOUPE Florence
18/08/2020 : Modifications générales

Annonce N°567
NOJO : 003501MYG260289
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE RENNES (35)
Descriptif : Modification survenue sur l'administration.

Numéro d'identification : RCS Rennes 857 500 227
Dénomination : BANQUE POPULAIRE GRAND OUEST
Forme juridique : Société coopérative de banque populaire à forme anonyme

Administration :
Président du conseil d'administration, Administrateur : LEBLANC Catherine ; Directeur général : BOURRIGAUD Maurice Michel Yannick ; Administrateur : LE MEUR Nathalie ; Administrateur : BLIN Luc ; Administrateur : HUG DE LARAUZE Bruno ; Administrateur : BARATTE Gilles ; Administrateur : YVARD Séverine ; Administrateur : BILLIARD Jean Pierre ; Administrateur : CAMEAU Martine ; Administrateur : CHESNEAU Carine ; Administrateur : SAUER Eric ; Administrateur : VERGNAUD Betty ; Administrateur : MONNIER Robert ; Administrateur : BELLANGER Isabelle ; Administrateur : LANNON Philippe ; Administrateur : SOULARD Jean-Claude ; Administrateur représentant les salariés : POTTIER Laurent ; Administrateur représentant les salariés : LE ROUZÈS Wilfried ; Commissaire aux comptes titulaire : KPMG AUDIT FS I ; Commissaire aux comptes titulaire : FIDUCIAIRE AUDIT CONSEIL ; Commissaire aux comptes titulaire : DELOITTE & ASSOCIES ; Commissaire aux comptes suppléant : KPMG S.
A ; Commissaire aux comptes suppléant : SCOUPE Florence
16/07/2019 : Modifications générales

Annonce N°732
NOJO : 350113501452366
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE RENNES (35)
Descriptif : Modification de représentant.

Numéro d'identification : RCS Rennes 857 500 227
Dénomination : BANQUE POPULAIRE GRAND OUEST
Forme juridique : Société coopérative de banque populaire à forme anonyme

Administration :
Administrateur : SOULARD Jean-Claude modification le 08 Janvier 2018 ; Président du conseil d'administration Administrateur : DELATTRE, LEBLANC Catherine modification le 12 Juillet 2019 ; Administrateur : HUG DE LARAUZE Bruno modification le 18 Décembre 2017 ; Administrateur : LE MEUR Nathalie modification le 18 Décembre 2017 ; Administrateur : BILLIARD Jean Pierre modification le 18 Décembre 2017 ; Administrateur : LUCAS, VERGNAUD Betty modification le 18 Décembre 2017 ; Administrateur : SAUTEJEAU, CHESNEAU Carine en fonction le 18 Décembre 2017 ; Commissaire aux comptes titulaire : FIDUCIAIRE AUDIT CONSEIL en fonction le 18 Décembre 2017 ; Commissaire aux comptes titulaire : DELOITTE & ASSOCIES modification le 12 Juillet 2019 ; Commissaire aux comptes titulaire : KPMG AUDIT FS I en fonction le 18 Décembre 2017 ; Commissaire aux comptes suppléant : SALVATOR, SCOUPE Florence en fonction le 18 Décembre 2017 ; Commissaire aux comptes suppléant : KPMG S.
A en fonction le 18 Décembre 2017 ; Administrateur : SAUER Eric en fonction le 18 Décembre 2017 ; Administrateur : BLIN Luc en fonction le 18 Décembre 2017 ; Administrateur : BARATTE Gilles en fonction le 18 Décembre 2017 ; Administrateur : CAMEAU Martine en fonction le 18 Décembre 2017 ; Administrateur : RAYSSIGUIER, BELLANGER Isabelle en fonction le 18 Décembre 2017 ; Administrateur : BRIERE Ange en fonction le 18 Décembre 2017 ; Administrateur : LANNON Philippe en fonction le 18 Décembre 2017 ; Directeur général : BOURRIGAUD Maurice Michel Yannick en fonction le 22 Décembre 2017 ; Administrateur : MONNIER Robert en fonction le 11 Juillet 2018 ; Administrateur représentant les salariés : LE ROUZÈS Wilfried en fonction le 26 Février 2019 ; Administrateur représentant les salariés : POTTIER Laurent en fonction le 26 Février 2019 ; Administrateur : MENUET, YVARD Séverine en fonction le 12 Juillet 2019
28/02/2019 : Modifications générales

Annonce N°1260
NOJO : 350113501442203
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE RENNES (35)
Descriptif : Modification de représentant.

Numéro d'identification : RCS Rennes 857 500 227
Dénomination : BANQUE POPULAIRE GRAND OUEST
Forme juridique : Société coopérative de banque populaire à forme anonyme

Administration :
Président du conseil d'administration Administrateur : POULIQUEN Emmanuel modification le 18 Décembre 2017 ; Administrateur : SOULARD Jean-Claude modification le 08 Janvier 2018 ; Vice-président du conseil d'administration Administrateur : DELATTRE Catherine modification le 18 Décembre 2017 ; Administrateur : HUG DE LARAUZE Bruno modification le 18 Décembre 2017 ; Administrateur : LE MEUR Nathalie modification le 18 Décembre 2017 ; Administrateur : BILLIARD Jean Pierre modification le 18 Décembre 2017 ; Administrateur : LUCAS Betty modification le 18 Décembre 2017 ; Administrateur : SAUTEJEAU Carine en fonction le 18 Décembre 2017 ; Commissaire aux comptes titulaire : FIDUCIAIRE AUDIT CONSEIL en fonction le 18 Décembre 2017 ; Commissaire aux comptes titulaire : DELOITTE & ASSOCIES en fonction le 18 Décembre 2017 ; Commissaire aux comptes titulaire : KPMG AUDIT FS I en fonction le 18 Décembre 2017 ; Commissaire aux comptes suppléant : SALVATOR Florence en fonction le 18 Décembre 2017 ; Commissaire aux comptes suppléant : KPMG S.
A en fonction le 18 Décembre 2017 ; Administrateur : SAUER Eric en fonction le 18 Décembre 2017 ; Administrateur : BLIN Luc en fonction le 18 Décembre 2017 ; Administrateur : BARATTE Gilles en fonction le 18 Décembre 2017 ; Administrateur : CAMEAU Martine en fonction le 18 Décembre 2017 ; Administrateur : RAYSSIGUIER Isabelle en fonction le 18 Décembre 2017 ; Administrateur : POIRIER Françoise en fonction le 18 Décembre 2017 ; Administrateur : LE GUERN Valérie en fonction le 18 Décembre 2017 ; Administrateur : BRIERE Ange en fonction le 18 Décembre 2017 ; Administrateur : LANNON Philippe en fonction le 18 Décembre 2017 ; Directeur général : BOURRIGAUD Maurice Michel Yannick en fonction le 22 Décembre 2017 ; Administrateur : MONNIER Robert en fonction le 11 Juillet 2018 ; Administrateur représentant les salariés : LE ROUZÈS Wilfried en fonction le 26 Février 2019 ; Administrateur représentant les salariés : POTTIER Laurent en fonction le 26 Février 2019
13/07/2018 : Modifications générales

Annonce N°290
NOJO : 350113501424730
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE RENNES (35)
Descriptif : Modification de représentant.

Numéro d'identification : RCS Rennes 857 500 227
Dénomination : BANQUE POPULAIRE GRAND OUEST
Forme juridique : Société coopérative de banque populaire à forme anonyme

Administration :
Président du conseil d'administration Administrateur : POULIQUEN Emmanuel modification le 18 Décembre 2017 ; Administrateur : SOULARD Jean-Claude modification le 08 Janvier 2018 ; Vice-président du conseil d'administration Administrateur : DELATTRE Catherine modification le 18 Décembre 2017 ; Administrateur : HUG DE LARAUZE Bruno modification le 18 Décembre 2017 ; Administrateur : LE MEUR Nathalie modification le 18 Décembre 2017 ; Administrateur : BILLIARD Jean Pierre modification le 18 Décembre 2017 ; Administrateur : LUCAS Betty modification le 18 Décembre 2017 ; Administrateur : SAUTEJEAU Carine en fonction le 18 Décembre 2017 ; Commissaire aux comptes titulaire : FIDUCIAIRE AUDIT CONSEIL en fonction le 18 Décembre 2017 ; Commissaire aux comptes titulaire : DELOITTE & ASSOCIES en fonction le 18 Décembre 2017 ; Commissaire aux comptes titulaire : KPMG AUDIT FS I en fonction le 18 Décembre 2017 ; Commissaire aux comptes suppléant : SALVATOR Florence en fonction le 18 Décembre 2017 ; Commissaire aux comptes suppléant : KPMG S.
A en fonction le 18 Décembre 2017 ; Administrateur : SAUER Eric en fonction le 18 Décembre 2017 ; Administrateur : BLIN Luc en fonction le 18 Décembre 2017 ; Administrateur : BARATTE Gilles en fonction le 18 Décembre 2017 ; Administrateur : CAMEAU Martine en fonction le 18 Décembre 2017 ; Administrateur : RAYSSIGUIER Isabelle en fonction le 18 Décembre 2017 ; Administrateur : POIRIER Françoise en fonction le 18 Décembre 2017 ; Administrateur : LE GUERN Valérie en fonction le 18 Décembre 2017 ; Administrateur : BRIERE Ange en fonction le 18 Décembre 2017 ; Administrateur : LANNON Philippe en fonction le 18 Décembre 2017 ; Directeur général : BOURRIGAUD Maurice Michel Yannick en fonction le 22 Décembre 2017 ; Administrateur : MONNIER Robert en fonction le 11 Juillet 2018
28/12/2017 : Modifications générales

Annonce N°319
NOJO : 350113501408969
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE RENNES (35)
Descriptif : Modification de représentant..

Numéro d'identification : RCS Rennes 857 500 227
Dénomination : BANQUE POPULAIRE GRAND OUEST
Forme juridique : Société coopérative de banque populaire à forme anonyme

Administration :
Président du conseil d'administration Administrateur : POULIQUEN Emmanuel modification le 18 Décembre 2017 ; Administrateur : SOULARD Jean-Claude modification le 18 Décembre 2017 ; Vice-président du conseil d'administration Administrateur : DELATTRE Catherine modification le 18 Décembre 2017 ; Administrateur : HUG DE LARAUZE Bruno modification le 18 Décembre 2017 ; Administrateur : LE MEUR Nathalie modification le 18 Décembre 2017 ; Administrateur : BILLIARD Jean Pierre modification le 18 Décembre 2017 ; Administrateur : LUCAS Betty modification le 18 Décembre 2017 ; Administrateur : SAUTEJEAU Carine en fonction le 18 Décembre 2017 ; Administrateur : RIVIERRE Anne en fonction le 18 Décembre 2017 ; Commissaire aux comptes titulaire : FIDUCIAIRE AUDIT CONSEIL en fonction le 18 Décembre 2017 ; Commissaire aux comptes titulaire : DELOITTE & ASSOCIES en fonction le 18 Décembre 2017 ; Commissaire aux comptes titulaire : KPMG AUDIT FS I en fonction le 18 Décembre 2017 ; Commissaire aux comptes suppléant : SALVATOR Florence en fonction le 18 Décembre 2017 ; Commissaire aux comptes suppléant : KPMG S.
A en fonction le 18 Décembre 2017 ; Administrateur : SAUER Eric en fonction le 18 Décembre 2017 ; Administrateur : BLIN Luc en fonction le 18 Décembre 2017 ; Administrateur : BARATTE Gilles en fonction le 18 Décembre 2017 ; Administrateur : CAMEAU Martine en fonction le 18 Décembre 2017 ; Administrateur : RAYSSIGUIER Isabelle en fonction le 18 Décembre 2017 ; Administrateur : POIRIER Françoise en fonction le 18 Décembre 2017 ; Administrateur : LE GUERN Valérie en fonction le 18 Décembre 2017 ; Administrateur : LOUEL Michelle en fonction le 18 Décembre 2017 ; Administrateur : BRIERE Ange en fonction le 18 Décembre 2017 ; Administrateur : LANNON Philippe en fonction le 18 Décembre 2017 ; Directeur général : BOURRIGAUD Maurice Michel Yannick en fonction le 22 Décembre 2017
21/12/2017 : Immatriculation d'une personne morale suite à transfert de son siège social

Annonce N°728
NOJO : 350113501408544
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE RENNES (35)
Catégorie d'immatriculation : Immatriculation d'une personne morale suite à transfert de son siège social
Descriptif : Immatriculation d'une personne morale suite au transfert du siège hors ressort. Modification de la dénomination. Modification de représentant. Société ayant participé à l'opération de fusion : dénomination BANQUE POPULAIRE DE L'OUEST Forme juridique Société coopérative à forme anonyme Siège social 15 Bd de la Boutière 35768 SAINT GREGOIRE CEDEX Rcs 549200400 RCS RENNES..

Numéro d'identification : RCS Rennes 857 500 227
Dénomination : BANQUE POPULAIRE GRAND OUEST
Nom commercial : BANQUE POPULAIRE ATLANTIQUE - ATLANTIQUE BAIL - ATLANTIQUE PROJET
Forme juridique : Société coopérative de banque populaire à forme anonyme

Administration :
Président du conseil d'administration : POULIQUEN Emmanuel ; Directeur général : DE SEISSAN DE MARIGNAN Olivier ; Administrateur : SOULARD Jean-Claude ; Vice-président du conseil d'administration Administrateur : DELATTRE Catherine ; Administrateur : HUG DE LARAUZE Bruno ; Administrateur : LE MEUR Nathalie ; Administrateur : BILLIARD Jean Pierre ; Administrateur : LUCAS Betty ; Administrateur : SAUTEJEAU Carine ; Administrateur : RIVIERRE Anne ; Commissaire aux comptes titulaire : FIDUCIAIRE AUDIT CONSEIL ; Commissaire aux comptes titulaire : DELOITTE & ASSOCIES ; Commissaire aux comptes titulaire : KPMG AUDIT FS I ; Commissaire aux comptes suppléant : SALVATOR Florence ; Commissaire aux comptes suppléant : KPMG S.
A ; Administrateur : SAUER Eric ; Administrateur : BLIN Luc ; Administrateur : BARATTE Gilles ; Administrateur : CAMEAU Martine ; Administrateur : RAYSSIGUIER Isabelle ; Administrateur : POIRIER Françoise ; Administrateur : LE GUERN Valérie ; Administrateur : LOUEL Michelle ; Administrateur : BRIERE Ange ; Administrateur : LANNON Philippe
Montant du capital : 5000000 EUR
04/08/2015 : Modifications générales

Annonce N°589
NOJO : BXB15209000600V
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE NANTES (44)
Descriptif : modification survenue sur l'administration

Numéro d'identification : RCS Nantes 857 500 227
Dénomination : BANQUE POPULAIRE ATLANTIQUE
Forme juridique : Société coopérative de banque populaire à forme anonyme

Administration :
modification de l'Administrateur Beneton, Jean-Loup Etienne, nomination de l'Administrateur : Lucas, nom d'usage : Vergnaud, Betty Yvette Monique, Commissaire aux comptes titulaire partant : KPMG SA, nomination du Commissaire aux comptes titulaire : KPMG AUDIT FS I, modification du Commissaire aux comptes suppléant Odent, Fabrice, nomination du Commissaire aux comptes suppléant : KPMG SA
Montant du capital : 5000000 Euros
27/08/2014 : Modifications générales

Annonce N°1130
NOJO : BXB14232001658X
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE NANTES (44)
Descriptif : modification survenue sur l'administration

Numéro d'identification : RCS Nantes 857 500 227
Dénomination : BANQUE POPULAIRE ATLANTIQUE
Forme juridique : Société coopérative de banque populaire à forme anonyme

Administration :
Administrateur partant : Sarrazin, Jean-Guy François, nomination de l'Administrateur : Le Meur, nom d'usage : Nass, Nathalie Annick Denise, nomination de l'Administrateur : Billiard, Jean Pierre François Maurice
Montant du capital : 5000000 Euros
26/06/2013 : Modifications générales

Annonce N°2063
NOJO : BXB13170002439Z
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE NANTES (44)
Descriptif : modification survenue sur l'administration

Numéro d'identification : RCS Nantes 857 500 227
Dénomination : BANQUE POPULAIRE ATLANTIQUE
Forme juridique : Société coopérative de banque populaire à forme anonyme

Administration :
nomination de l'Administrateur : Sarrazin, Jean-Guy François, modification de l'Administrateur Monmousseau, Charles Xavier Patrice
Montant du capital : 0 EUR
21/06/2012 : Modifications générales

Annonce N°644
NOJO : BXB12166004510N
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE NANTES (44)
Descriptif : modification survenue sur l'administration

Numéro d'identification : RCS Nantes 857 500 227
Dénomination : BANQUE POPULAIRE ATLANTIQUE
Forme juridique : Société anonyme coopérative de banque populaire

Administration :
Président du conseil d'administration partant : Sarrazin, Jean-Guy François, modification du Président du conseil d'administration Pouliquen, Emmanuel
Montant du capital : 0 EUR
13/04/2012 : Modifications générales

Annonce N°368
NOJO : BXB12096005346Q
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE NANTES (44)
Descriptif : modification survenue sur l'administration

Numéro d'identification : RCS Nantes 857 500 227
Dénomination : BANQUE POPULAIRE ATLANTIQUE
Forme juridique : Société anonyme coopérative de banque populaire

Administration :
Directeur général partant : Paix, Stéphanie Marie, nomination du Directeur général : Seissan De Marignan, Olivier Jacques
Montant du capital : 0 EUR
05/07/2011 : Modifications générales

Annonce N°747
NOJO : BXB11180001633P
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE NANTES (44)
Date de commencement d'activité : 29/12/1945
Date d'effet : 2011-04-19
Descriptif : Changement de l'objet et de l'activité Changement d'administrateur Changement de commissaire aux comptes

Numéro d'identification : RCS Nantes 857 500 227
Dénomination : BANQUE POPULAIRE ATLANTIQUE
Nom commercial : BANQUE POPULAIRE ATLANTIQUE - ATLANTIQUE BAIL -
Forme juridique : Société anonyme coopérative de banque populaire

Administration :
Président du conseil d'administration : SARRAZIN Jean-Guy François Vice-président : MONNIER Robert Vice-président : POULIQUEN Emmanuel Vice-président : BIOTTEAU Xavier Gérard Paul Camille Directeur général : PAIX Stéphanie Marie Administrateur : JONCOUR René-Yves Administrateur : MOUSSET Jean-Michel Jacques Marie Administrateur : MURZEAU Alain Yves Auguste Administrateur : SOULARD Jean-Claude Marcel Gabriel Administrateur : PINSON Claudine Madeleine Marceline Administrateur : CALLE Marie-Christine Thérèse Administrateur : MONMOUSSEAU Charles Xavier Patrice Administrateur : CREDIT MARITIME MUTUEL ATLANTIQUE Administrateur : DELATTRE Catherine Michèle Administrateur : HUG DE LARAUZE Bruno Yves Henri Administrateur : BENETON Jean-Loup Etienne Administrateur : PARENT DE CURZON Jean-Yves Louis Commissaire aux comptes titulaire : FIDUCIAIRE AUDIT CONSEIL Commissaire aux comptes titulaire : DELOITTE ET ASSOCIES Commissaire aux comptes titulaire : KPMG SA Commissaire aux comptes suppléant : SALVATOR Florence Commissaire aux comptes suppléant : ODENT Fabrice Commissaire aux comptes suppléant : BEAS

Siège social :
Adresse :
1 rue Françoise Sagan
44800 Saint Herblain

Etablissement principal :
Adresse :
1 rue Françoise Sagan
44800 Saint Herblain
01/07/2010 : Modifications générales

Annonce N°713
NOJO : BXB10175001369O
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE NANTES (44)
Date de commencement d'activité : 29/12/1945
Date d'effet : 2010-04-27
Descriptif : Changement d'administrateur

Numéro d'identification : RCS Nantes 857 500 227
Dénomination : BANQUE POPULAIRE ATLANTIQUE
Nom commercial : BANQUE POPULAIRE ATLANTIQUE - ATLANTIQUE BAIL -
Forme juridique : Société anonyme coopérative de banque populaire

Administration :
Président du conseil d'administration : SARRAZIN Jean-Guy François Vice-président : MONNIER Robert Vice-président : POULIQUEN Emmanuel Vice-président : BIOTTEAU Xavier Gérard Paul Camille Directeur général : PAIX Stéphanie Marie Administrateur : LORIEAU Michel Marcel René Administrateur : JONCOUR René-Yves Administrateur : MOUSSET Jean-Michel Jacques Marie Administrateur : MURZEAU Alain Yves Auguste Administrateur : SOULARD Jean-Claude Marcel Gabriel Administrateur : PINSON Claudine Madeleine Marceline Administrateur : CALLE Marie-Christine Thérèse Administrateur : JACOB Daniel Administrateur : MONMOUSSEAU Charles Xavier Patrice Administrateur : CREDIT MARITIME MUTUEL ATLANTIQUE Administrateur : DELATTRE Catherine Michèle Administrateur : HUG DE LARAUZE Bruno Yves Henri Commissaire aux comptes titulaire : FIDUCIAIRE AUDIT CONSEIL Commissaire aux comptes titulaire : DELOITTE ET ASSOCIES Commissaire aux comptes titulaire : KPMG SA Commissaire aux comptes suppléant : YZAMBART Philippe Commissaire aux comptes suppléant : SALVATOR Florence Commissaire aux comptes suppléant : ODENT Fabrice

Siège social :
Adresse :
1 rue Françoise Sagan
44800 Saint Herblain

Etablissement principal :
Adresse :
1 rue Françoise Sagan
44800 Saint Herblain
17/06/2009 : Modifications générales

Annonce N°1306
NOJO : BXB081630026622
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE NANTES (44)
Date de commencement d'activité : 29/12/1945
Date d'effet : 2009-03-30
Descriptif : Changement d'administrateur

Numéro d'identification : RCS Nantes 857 500 227
Dénomination : BANQUE POPULAIRE ATLANTIQUE
Nom commercial : BANQUE POPULAIRE ATLANTIQUE - ATLANTIQUE BAIL -
Forme juridique : Société anonyme coopérative de banque populaire

Administration :
Président du conseil d'administration : SARRAZIN Jean-Guy François.
Vice-président : MONNIER Robert.
Vice-président : POULIQUEN Emmanuel.
Vice-président : BIOTTEAU Xavier Gérard Paul Camille.
Directeur général : PAIX Stéphanie Marie.
Administrateur : CAHINGT Jean-Pierre Henry.
Administrateur : LORIEAU Michel Marcel René.
Administrateur : JONCOUR René-Yves.
Administrateur : MOUSSET Jean-Michel Jacques Marie.
Administrateur : MURZEAU Alain Yves Auguste.
Administrateur : GUILLEMENT Bernard Marcel Auguste.
Administrateur : SOULARD Jean-Claude Marcel Gabriel.
Administrateur : PINSON Claudine Madeleine Marceline.
Administrateur : CALLE Marie-Christine Thérèse.
Administrateur : JACOB Daniel.
Administrateur : MONMOUSSEAU Charles Xavier Patrice.
Administrateur : CREDIT MARITIME MUTUEL ATLANTIQUE.
Commissaire aux comptes titulaire : FIDUCIAIRE AUDIT CONSEIL.
Commissaire aux comptes titulaire : DELOITTE ET ASSOCIES.
Commissaire aux comptes titulaire : KPMG SA.
Commissaire aux comptes suppléant : YZAMBART Philippe.
Commissaire aux comptes suppléant : SALVATOR Florence.
Commissaire aux comptes suppléant : ODENT Fabrice.


Siège social :
Adresse :
1 rue Françoise Sagan
44800 Saint Herblain

Etablissement principal :
Adresse :
1 rue Françoise Sagan
44800 Saint Herblain
09/11/2008 : Modifications générales

Annonce N°817
NOJO : BXB08308001804P
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE NANTES (44)
Date de commencement d'activité : 29/12/1945
Date d'effet : 2008-10-06
Descriptif : Changement de directeur général

Numéro d'identification : RCS Nantes 857 500 227
Dénomination : BANQUE POPULAIRE ATLANTIQUE
Nom commercial : BANQUE POPULAIRE ATLANTIQUE - ATLANTIQUE BAIL -
Forme juridique : Société anonyme coopérative de banque populaire

Administration :
Président du conseil d'administration : SARRAZIN Jean-Guy François.
Vice-président : MONNIER Robert.
Vice-président : POULIQUEN Emmanuel.
Vice-président : BIOTTEAU Xavier Gérard Paul Camille.
Directeur général : PAIX Stephanie Marie.
Administrateur : CAHINGT Jean-Pierre Henry.
Administrateur : BONNET Joseph Charles Marie.
Administrateur : LORIEAU Michel Marcel René.
Administrateur : TAUGOURDEAU Jean-Pierre Paul Marie.
Administrateur : JONCOUR René-Yves.
Administrateur : PONNIER Pascal.
Administrateur : MOUSSET Jean-Michel Jacques Marie.
Administrateur : MURZEAU Alain Yves Auguste.
Administrateur : GUILLEMENT Bernard Marcel Auguste.
Administrateur : SOULARD Jean-Claude Marcel Gabriel.
Administrateur : PINSON Claudine Madeleine Marceline.
Administrateur : JACOB Daniel.
Administrateur : MONMOUSSEAU Charles Xavier Patrice.
Administrateur : CAISSE REGIONALE DE CREDIT MARITIME.
Commissaire aux comptes titulaire : FIDUCIAIRE AUDIT CONSEIL.
Commissaire aux comptes titulaire : DELOITTE ET ASSOCIES.
Commissaire aux comptes titulaire : KPMG SA.
Commissaire aux comptes suppléant : YZAMBART Philippe.
Commissaire aux comptes suppléant : SALVATOR Florence.
Commissaire aux comptes suppléant : ODENT Fabrice.


Siège social :
Adresse :
1 rue Françoise Sagan
44800 Saint Herblain

Etablissement principal :
Adresse :
1 rue Françoise Sagan
44800 Saint Herblain
24/10/2008 : Modifications générales

Annonce N°682
NOJO : BXB08294000679E
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE NANTES (44)
Date de commencement d'activité : 29/12/1945
Date d'effet : 2008-04-08
Descriptif : Changement de Président du C.A. Changement dans le conseil d'administration

Numéro d'identification : RCS Nantes 857 500 227
Dénomination : BANQUE POPULAIRE ATLANTIQUE
Nom commercial : BANQUE POPULAIRE ATLANTIQUE - ATLANTIQUE BAIL -
Forme juridique : Société anonyme coopérative de banque populaire

Administration :
Président du conseil d'administration : SARRAZIN Jean-Guy François.
Vice-président : MONNIER Robert.
Vice-président : POULIQUEN Emmanuel.
Vice-président : BIOTTEAU Xavier Gérard Paul Camille.
Directeur général : GEVIN Yves Pierre.
Administrateur : CAHINGT Jean-Pierre Henry.
Administrateur : BONNET Joseph Charles Marie.
Administrateur : LORIEAU Michel Marcel René.
Administrateur : CREDIT MARITIME.
Administrateur : CREDIT MARITIME MUTUEL DE VENDEE .
.
.
.
Administrateur : TAUGOURDEAU Jean-Pierre Paul Marie.
Administrateur : JONCOUR René-Yves.
Administrateur : PONNIER Pascal.
Administrateur : MOUSSET Jean-Michel Jacques Marie.
Administrateur : MURZEAU Alain Yves Auguste.
Administrateur : GUILLEMENT Bernard Marcel Auguste.
Administrateur : SOULARD Jean-Claude Marcel Gabriel.
Administrateur : PINSON Claudine Madeleine Marceline.
Administrateur : MONMOUSSEAU Charles Xavier Patrice.
Commissaire aux comptes titulaire : FIDUCIAIRE AUDIT CONSEIL.
Commissaire aux comptes titulaire : DELOITTE ET ASSOCIES.
Commissaire aux comptes titulaire : KPMG SA.
Commissaire aux comptes suppléant : YZAMBART Philippe.
Commissaire aux comptes suppléant : SALVATOR Florence.
Commissaire aux comptes suppléant : ODENT Fabrice.


Siège social :
Adresse :
1 rue Françoise Sagan
44800 Saint Herblain

Etablissement principal :
Adresse :
1 rue Françoise Sagan
44800 Saint Herblain
20/08/2008 : Modifications générales

Annonce N°1007
NOJO : BXB082260011263
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE NANTES (44)
Date de commencement d'activité : 29/12/1945
Date d'effet : 2008-05-15
Descriptif : Changement d'administrateur

Numéro d'identification : RCS Nantes 857 500 227
Dénomination : BANQUE POPULAIRE ATLANTIQUE
Nom commercial : BANQUE POPULAIRE ATLANTIQUE - ATLANTIQUE BAIL -
Forme juridique : Société anonyme coopérative de banque populaire

Administration :
Président du conseil d'administration : SARRAZIN Jean-Guy FrançoisVice-président : MONNIER Robert.
Vice-président : POULIQUEN Emmanuel.
Vice-président : BIOTTEAU Xavier Gérard Paul Camille.
Directeur général : GEVIN Yves Pierre.
Administrateur : CAHINGT Jean-Pierre Henry.
Administrateur : BONNET Joseph Charles Marie.
Administrateur : LORIEAU Michel Marcel René.
Administrateur : TAUGOURDEAU Jean-Pierre Paul Marie.
Administrateur : JONCOUR René-Yves.
Administrateur : PONNIER Pascal.
Administrateur : MOUSSET Jean-Michel Jacques Marie.
Administrateur : MURZEAU Alain Yves Auguste.
Administrateur : GUILLEMENT Bernard Marcel Auguste.
Administrateur : SOULARD Jean-Claude Marcel Gabriel.
Administrateur : PINSON Claudine Madeleine Marceline.
Administrateur : JACOB Daniel.
Administrateur : MONMOUSSEAU Charles Xavier Patrice.
Administrateur : CAISSE REGIONALE DE CREDIT MARITIME.
Commissaire aux comptes titulaire : FIDUCIAIRE AUDIT CONSEIL.
Commissaire aux comptes titulaire : DELOITTE ET ASSOCIES.
Commissaire aux comptes titulaire : KPMG SA.
Commissaire aux comptes suppléant : YZAMBART Philippe.
Commissaire aux comptes suppléant : SALVATOR Florence.
Commissaire aux comptes suppléant : ODENT Fabrice.


Siège social :
Adresse :
1 rue Françoise Sagan
44800 Saint Herblain

Etablissement principal :
Adresse :
1 rue Françoise Sagan
44800 Saint Herblain
Historique de l'unité légale :
01/06/2023 : économie sociale et solidaire
Economie sociale et solidaire : Oui
26/03/2022 : caractère employeur
Caractère employeur : Non
28/04/2020 : économie sociale et solidaire
Economie sociale et solidaire : Oui
07/12/2017 : dénomination, dénomination usuelle, code NIC
Dénomination : BANQUE POPULAIRE GRAND OUEST
Dénomination usuelle :
Code NIC : 02672
01/01/2016 : économie sociale et solidaire
Economie sociale et solidaire : Oui
01/01/2008 : activité principale
Activité principale : Autres intermédiations monétaires (NAFRev2 : 64.19Z)
14/03/2005 : code NIC
Code NIC : 02086
25/12/2002 : catégorie juridique
Catégorie juridique : Autre SA coopérative à conseil d'administration
01/01/2002 : dénomination
Dénomination : BANQUE POPULAIRE ATLANTIQUE
25/12/1994 : activité principale
Activité principale : Banques mutualistes (NAF1993 : 65.1D)
01/01/1957 : état administratif, dénomination, dénomination usuelle, catégorie juridique
Etat administratif : Active
Dénomination : BANQUE POPULAIRE BRETAGNE ATLANTIQUE
Dénomination usuelle : BANQUE POPULAIRE ATLANTIQUE
Catégorie juridique : Société coopérative de banque populaire
Représentants légaux :
13/03/2019 : Nouveau dirigeant
Greffe : Rennes (3501)
Numéro de gestion : 2017B02426
Type : Personne Physique

Nom : POULIQUEN Emmanuel
Né le 05/10/1948 à Landerneau (FRANCE)
Nationalité : Française
Qualité : Président du conseil d'administration

Adresse :
9 Hent Kerlenn
29170 Fouesnant
FRANCE
13/03/2019 : Nouveau dirigeant
Greffe : Rennes (3501)
Numéro de gestion : 2017B02426
Type : Personne Physique

Nom : POULIQUEN Emmanuel
Né le 05/10/1948 à Landerneau (FRANCE)
Nationalité : Française
Qualité : Administrateur

Adresse :
9 Hent Kerlenn
29170 Fouesnant
FRANCE
13/03/2019 : Nouveau dirigeant
Greffe : Rennes (3501)
Numéro de gestion : 2017B02426
Type : Personne Physique

Nom : DELATTRE (LEBLANC) Catherine
Né le 11/02/1955 à Laferté-sur-Aube (FRANCE)
Nationalité : Française
Qualité : Vice-président du conseil d'administration

Adresse :
11 Rue Joachim du Bellay
49100 Angers
FRANCE
13/03/2019 : Nouveau dirigeant
Greffe : Rennes (3501)
Numéro de gestion : 2017B02426
Type : Personne Physique

Nom : DELATTRE (LEBLANC) Catherine
Né le 11/02/1955 à Laferté-sur-Aube (FRANCE)
Nationalité : Française
Qualité : Administrateur

Adresse :
11 Rue Joachim du Bellay
49100 Angers
FRANCE
13/03/2019 : Nouveau dirigeant
Greffe : Rennes (3501)
Numéro de gestion : 2017B02426
Type : Personne Physique

Nom : BOURRIGAUD Maurice Michel Yannick
Né le 21/01/1958 à Maumusson (FRANCE)
Nationalité : Française
Qualité : Directeur général

Adresse :
5 Rue du Domaine du Champs Marqué
35760 Saint-Grégoire
FRANCE
13/03/2019 : Nouveau dirigeant
Greffe : Rennes (3501)
Numéro de gestion : 2017B02426
Type : Personne Physique

Nom : SOULARD Jean-Claude
Né le 29/01/1956 à ARDELAY (FRANCE)
Nationalité : Française
Qualité : Administrateur

Adresse :
1 Rue Goriandières
85500 Les Herbiers
FRANCE
13/03/2019 : Nouveau dirigeant
Greffe : Rennes (3501)
Numéro de gestion : 2017B02426
Type : Personne Physique

Nom : HUG DE LARAUZE Bruno
Né le 26/05/1960 à Neuilly-sur-Seine (FRANCE)
Nationalité : Française
Qualité : Administrateur

Adresse :
8 Impasse Chevalier des Grieux
44000 Nantes
FRANCE
13/03/2019 : Nouveau dirigeant
Greffe : Rennes (3501)
Numéro de gestion : 2017B02426
Type : Personne Physique

Nom : LE MEUR Nathalie
Né le 27/10/1970 à Lorient (FRANCE)
Nationalité : Française
Qualité : Administrateur

Adresse :
Le Verger
56530 Gestel
FRANCE
13/03/2019 : Nouveau dirigeant
Greffe : Rennes (3501)
Numéro de gestion : 2017B02426
Type : Personne Physique

Nom : BILLIARD Jean Pierre
Né le 08/04/1956 à Angers (FRANCE)
Nationalité : Française
Qualité : Administrateur

Adresse :
7 et 9 Promenade du Bout du Monde
49000 Angers
FRANCE
13/03/2019 : Nouveau dirigeant
Greffe : Rennes (3501)
Numéro de gestion : 2017B02426
Type : Personne Physique

Nom : LUCAS (VERGNAUD) Betty
Né le 05/04/1977 à La (FRANCE)
Nationalité : Française
Qualité : Administrateur

Adresse :
2 Allée des Melroses
44120 Vertou
FRANCE
13/03/2019 : Nouveau dirigeant
Greffe : Rennes (3501)
Numéro de gestion : 2017B02426
Type : Personne Physique

Nom : SAUTEJEAU (CHESNEAU) Carine
Né le 24/08/1974 à Nantes (FRANCE)
Nationalité : Française
Qualité : Administrateur

Adresse :
20 Avenue du Cedre Bleu
44800 Saint-Herblain
FRANCE
13/03/2019 : Nouveau dirigeant
Greffe : Rennes (3501)
Numéro de gestion : 2017B02426
Type : Personne Physique

Nom : SAUER Eric
Né le 13/01/1962 à Saint-Brieuc (FRANCE)
Nationalité : Française
Qualité : Administrateur

Adresse :
5 Rue Pointeau du Ronceray
35000 Rennes
FRANCE
13/03/2019 : Nouveau dirigeant
Greffe : Rennes (3501)
Numéro de gestion : 2017B02426
Type : Personne Physique

Nom : BLIN Luc
Né le 30/08/1951 à Miniac-Morvan (FRANCE)
Nationalité : Française
Qualité : Administrateur

Adresse :
Abri du Marin -rue de la Liberté
35540 Miniac-Morvan
FRANCE
13/03/2019 : Nouveau dirigeant
Greffe : Rennes (3501)
Numéro de gestion : 2017B02426
Type : Personne Physique

Nom : BARATTE Gilles
Né le 08/05/1960 à Antony (FRANCE)
Nationalité : Française
Qualité : Administrateur

Adresse :
3 Allée de la Pointe du Christ
35400 Saint-Malo
FRANCE
13/03/2019 : Nouveau dirigeant
Greffe : Rennes (3501)
Numéro de gestion : 2017B02426
Type : Personne Physique

Nom : CAMEAU Martine
Né le 18/12/1951 à Fougères (FRANCE)
Nationalité : Française
Qualité : Administrateur

Adresse :
2 Rue Poullain Duparc
35000 Rennes
FRANCE
13/03/2019 : Nouveau dirigeant
Greffe : Rennes (3501)
Numéro de gestion : 2017B02426
Type : Personne Physique

Nom : RAYSSIGUIER (BELLANGER) Isabelle
Né le 30/05/1960 à Sainte-Adresse (FRANCE)
Nationalité : Française
Qualité : Administrateur

Adresse :
36 Rue Hoche
53000 Laval
FRANCE
13/03/2019 : Nouveau dirigeant
Greffe : Rennes (3501)
Numéro de gestion : 2017B02426
Type : Personne Physique

Nom : POIRIER (BEURY) Françoise
Né le 28/05/1955 à Le (FRANCE)
Nationalité : Française
Qualité : Administrateur

Adresse :
2 Impasse du Ponceau
72100 Le Mans
FRANCE
13/03/2019 : Nouveau dirigeant
Greffe : Rennes (3501)
Numéro de gestion : 2017B02426
Type : Personne Physique

Nom : LE GUERN (GILBERT) Valérie
Né le 23/06/1967 à Brest (FRANCE)
Nationalité : Française
Qualité : Administrateur

Adresse :
121 Allée Ecourtois
50380 Saint-Pair-sur-Mer
FRANCE
13/03/2019 : Nouveau dirigeant
Greffe : Rennes (3501)
Numéro de gestion : 2017B02426
Type : Personne Physique

Nom : BRIERE Ange
Né le 24/08/1949 à Bréal-sous-Montfort (FRANCE)
Nationalité : Française
Qualité : Administrateur

Adresse :
Le Patis Raymond
35310 Bréal-sous-Montfort
FRANCE
13/03/2019 : Nouveau dirigeant
Greffe : Rennes (3501)
Numéro de gestion : 2017B02426
Type : Personne Physique

Nom : LANNON Philippe
Né le 04/10/1956 à Brest (FRANCE)
Nationalité : Française
Qualité : Administrateur

Adresse :
70 Boulevard Gambetta
29200 Brest
FRANCE
13/03/2019 : Nouveau dirigeant
Greffe : Rennes (3501)
Numéro de gestion : 2017B02426
Type : Personne Physique

Nom : MONNIER Robert
Né le 19/02/1951 à Ancenis (FRANCE)
Nationalité : Française
Qualité : Administrateur

Adresse :
325 Rue des Côteaux
lieu dit La Rivellerie
DRAIN
49530 Orée d'Anjou
FRANCE
13/03/2019 : Nouveau dirigeant
Greffe : Rennes (3501)
Numéro de gestion : 2017B02426
Type : Personne Physique

Nom : LE ROUZES Wilfried
Né le 02/12/1975 à Alençon (FRANCE)
Nationalité : Française
Qualité : Administrateur représentant les salariés

Adresse :
3 Impasse des Fougères
35850 Irodouër
FRANCE
13/03/2019 : Nouveau dirigeant
Greffe : Rennes (3501)
Numéro de gestion : 2017B02426
Type : Personne Physique

Nom : POTTIER Laurent
Né le 20/02/1966 à Cherbourg-en-Cotentin (FRANCE)
Nationalité : Française
Qualité : Administrateur représentant les salariés

Adresse :
36 Rue Eugène Kérivel
44800 Saint-Herblain
FRANCE
13/03/2019 : Nouveau dirigeant
Greffe : Rennes (3501)
Numéro de gestion : 2017B02426
Type : Personne Morale

Nom : FIDUCIAIRE AUDIT CONSEIL
Siren : 303526966
Forme juridique : Société par actions simplifiée
Qualité : Commissaire aux comptes titulaire

Adresse :
4 rue Fernand Forest
49000 Angers
FRANCE
13/03/2019 : Nouveau dirigeant
Greffe : Rennes (3501)
Numéro de gestion : 2017B02426
Type : Personne Morale

Nom : DELOITTE & ASSOCIES
Siren : 572028041
Forme juridique : Société anonyme
Qualité : Commissaire aux comptes titulaire

Adresse :
185C avenue Charles de Gaulle
92200 Neuilly-sur-Seine
FRANCE
13/03/2019 : Nouveau dirigeant
Greffe : Rennes (3501)
Numéro de gestion : 2017B02426
Type : Personne Morale

Nom : KPMG AUDIT FS I
Siren : 512802596
Forme juridique : Société par actions simplifiée
Qualité : Commissaire aux comptes titulaire

Adresse :
Tour Eqho
2 Avenue Gambetta
92066 Paris la Défense CEDEX
FRANCE
13/03/2019 : Nouveau dirigeant
Greffe : Rennes (3501)
Numéro de gestion : 2017B02426
Type : Personne Physique

Nom : SALVATOR (SCOUPE) Florence
Né le 11/05/1960 à Paris (FRANCE)
Nationalité : Française
Qualité : Commissaire aux comptes suppléant

Adresse :
4 Rue Fernand Forest
49000 Angers
FRANCE
13/03/2019 : Nouveau dirigeant
Greffe : Rennes (3501)
Numéro de gestion : 2017B02426
Type : Personne Morale

Nom : KPMG S.A
Siren : 775726417
Forme juridique : Société anonyme
Qualité : Commissaire aux comptes suppléant

Adresse :
Tour Eqho
2 Avenue Gambetta
92066 Paris la Défense CEDEX
FRANCE
13/03/2019 : Nouveau dirigeant
Greffe : Rennes (3501)
Numéro de gestion : 2017B02426
Type : Personne Physique

Nom : POULIQUEN Emmanuel
Né le 05/10/1948 à Landerneau (FRANCE)
Nationalité : Française
Qualité : Président du conseil d'administration

Adresse :
9 Hent Kerlenn
29170 Fouesnant
FRANCE
13/03/2019 : Nouveau dirigeant
Greffe : Rennes (3501)
Numéro de gestion : 2017B02426
Type : Personne Physique

Nom : POULIQUEN Emmanuel
Né le 05/10/1948 à Landerneau (FRANCE)
Nationalité : Française
Qualité : Administrateur

Adresse :
9 Hent Kerlenn
29170 Fouesnant
FRANCE
13/03/2019 : Nouveau dirigeant
Greffe : Rennes (3501)
Numéro de gestion : 2017B02426
Type : Personne Physique

Nom : DELATTRE (LEBLANC) Catherine
Né le 11/02/1955 à Laferté-sur-Aube (FRANCE)
Nationalité : Française
Qualité : Vice-président du conseil d'administration

Adresse :
11 Rue Joachim du Bellay
49100 Angers
FRANCE
13/03/2019 : Nouveau dirigeant
Greffe : Rennes (3501)
Numéro de gestion : 2017B02426
Type : Personne Physique

Nom : DELATTRE (LEBLANC) Catherine
Né le 11/02/1955 à Laferté-sur-Aube (FRANCE)
Nationalité : Française
Qualité : Administrateur

Adresse :
11 Rue Joachim du Bellay
49100 Angers
FRANCE
13/03/2019 : Nouveau dirigeant
Greffe : Rennes (3501)
Numéro de gestion : 2017B02426
Type : Personne Physique

Nom : BOURRIGAUD Maurice Michel Yannick
Né le 21/01/1958 à Maumusson (FRANCE)
Nationalité : Française
Qualité : Directeur général

Adresse :
5 Rue du Domaine du Champs Marqué
35760 Saint-Grégoire
FRANCE
13/03/2019 : Nouveau dirigeant
Greffe : Rennes (3501)
Numéro de gestion : 2017B02426
Type : Personne Physique

Nom : SOULARD Jean-Claude
Né le 29/01/1956 à ARDELAY (FRANCE)
Nationalité : Française
Qualité : Administrateur

Adresse :
1 Rue Goriandières
85500 Les Herbiers
FRANCE
13/03/2019 : Nouveau dirigeant
Greffe : Rennes (3501)
Numéro de gestion : 2017B02426
Type : Personne Physique

Nom : HUG DE LARAUZE Bruno
Né le 26/05/1960 à Neuilly-sur-Seine (FRANCE)
Nationalité : Française
Qualité : Administrateur

Adresse :
8 Impasse Chevalier des Grieux
44000 Nantes
FRANCE
13/03/2019 : Nouveau dirigeant
Greffe : Rennes (3501)
Numéro de gestion : 2017B02426
Type : Personne Physique

Nom : LE MEUR Nathalie
Né le 27/10/1970 à Lorient (FRANCE)
Nationalité : Française
Qualité : Administrateur

Adresse :
Le Verger
56530 Gestel
FRANCE
13/03/2019 : Nouveau dirigeant
Greffe : Rennes (3501)
Numéro de gestion : 2017B02426
Type : Personne Physique

Nom : BILLIARD Jean Pierre
Né le 08/04/1956 à Angers (FRANCE)
Nationalité : Française
Qualité : Administrateur

Adresse :
7 et 9 Promenade du Bout du Monde
49000 Angers
FRANCE
13/03/2019 : Nouveau dirigeant
Greffe : Rennes (3501)
Numéro de gestion : 2017B02426
Type : Personne Physique

Nom : LUCAS (VERGNAUD) Betty
Né le 05/04/1977 à La (FRANCE)
Nationalité : Française
Qualité : Administrateur

Adresse :
2 Allée des Melroses
44120 Vertou
FRANCE
13/03/2019 : Nouveau dirigeant
Greffe : Rennes (3501)
Numéro de gestion : 2017B02426
Type : Personne Physique

Nom : SAUTEJEAU (CHESNEAU) Carine
Né le 24/08/1974 à Nantes (FRANCE)
Nationalité : Française
Qualité : Administrateur

Adresse :
20 Avenue du Cedre Bleu
44800 Saint-Herblain
FRANCE
13/03/2019 : Nouveau dirigeant
Greffe : Rennes (3501)
Numéro de gestion : 2017B02426
Type : Personne Physique

Nom : SAUER Eric
Né le 13/01/1962 à Saint-Brieuc (FRANCE)
Nationalité : Française
Qualité : Administrateur

Adresse :
5 Rue Pointeau du Ronceray
35000 Rennes
FRANCE
13/03/2019 : Nouveau dirigeant
Greffe : Rennes (3501)
Numéro de gestion : 2017B02426
Type : Personne Physique

Nom : BLIN Luc
Né le 30/08/1951 à Miniac-Morvan (FRANCE)
Nationalité : Française
Qualité : Administrateur

Adresse :
Abri du Marin -rue de la Liberté
35540 Miniac-Morvan
FRANCE
13/03/2019 : Nouveau dirigeant
Greffe : Rennes (3501)
Numéro de gestion : 2017B02426
Type : Personne Physique

Nom : BARATTE Gilles
Né le 08/05/1960 à Antony (FRANCE)
Nationalité : Française
Qualité : Administrateur

Adresse :
3 Allée de la Pointe du Christ
35400 Saint-Malo
FRANCE
13/03/2019 : Nouveau dirigeant
Greffe : Rennes (3501)
Numéro de gestion : 2017B02426
Type : Personne Physique

Nom : CAMEAU Martine
Né le 18/12/1951 à Fougères (FRANCE)
Nationalité : Française
Qualité : Administrateur

Adresse :
2 Rue Poullain Duparc
35000 Rennes
FRANCE
13/03/2019 : Nouveau dirigeant
Greffe : Rennes (3501)
Numéro de gestion : 2017B02426
Type : Personne Physique

Nom : RAYSSIGUIER (BELLANGER) Isabelle
Né le 30/05/1960 à Sainte-Adresse (FRANCE)
Nationalité : Française
Qualité : Administrateur

Adresse :
36 Rue Hoche
53000 Laval
FRANCE
13/03/2019 : Nouveau dirigeant
Greffe : Rennes (3501)
Numéro de gestion : 2017B02426
Type : Personne Physique

Nom : POIRIER (BEURY) Françoise
Né le 28/05/1955 à Le (FRANCE)
Nationalité : Française
Qualité : Administrateur

Adresse :
2 Impasse du Ponceau
72100 Le Mans
FRANCE
13/03/2019 : Nouveau dirigeant
Greffe : Rennes (3501)
Numéro de gestion : 2017B02426
Type : Personne Physique

Nom : LE GUERN (GILBERT) Valérie
Né le 23/06/1967 à Brest (FRANCE)
Nationalité : Française
Qualité : Administrateur

Adresse :
121 Allée Ecourtois
50380 Saint-Pair-sur-Mer
FRANCE
13/03/2019 : Nouveau dirigeant
Greffe : Rennes (3501)
Numéro de gestion : 2017B02426
Type : Personne Physique

Nom : BRIERE Ange
Né le 24/08/1949 à Bréal-sous-Montfort (FRANCE)
Nationalité : Française
Qualité : Administrateur

Adresse :
Le Patis Raymond
35310 Bréal-sous-Montfort
FRANCE
13/03/2019 : Nouveau dirigeant
Greffe : Rennes (3501)
Numéro de gestion : 2017B02426
Type : Personne Physique

Nom : LANNON Philippe
Né le 04/10/1956 à Brest (FRANCE)
Nationalité : Française
Qualité : Administrateur

Adresse :
70 Boulevard Gambetta
29200 Brest
FRANCE
13/03/2019 : Nouveau dirigeant
Greffe : Rennes (3501)
Numéro de gestion : 2017B02426
Type : Personne Physique

Nom : MONNIER Robert
Né le 19/02/1951 à Ancenis (FRANCE)
Nationalité : Française
Qualité : Administrateur

Adresse :
325 Rue des Côteaux
lieu dit La Rivellerie
DRAIN
49530 Orée d'Anjou
FRANCE
13/03/2019 : Nouveau dirigeant
Greffe : Rennes (3501)
Numéro de gestion : 2017B02426
Type : Personne Physique

Nom : LE ROUZES Wilfried
Né le 02/12/1975 à Alençon (FRANCE)
Nationalité : Française
Qualité : Administrateur représentant les salariés

Adresse :
3 Impasse des Fougères
35850 Irodouër
FRANCE
13/03/2019 : Nouveau dirigeant
Greffe : Rennes (3501)
Numéro de gestion : 2017B02426
Type : Personne Physique

Nom : POTTIER Laurent
Né le 20/02/1966 à Cherbourg-en-Cotentin (FRANCE)
Nationalité : Française
Qualité : Administrateur représentant les salariés

Adresse :
36 Rue Eugène Kérivel
44800 Saint-Herblain
FRANCE
13/03/2019 : Nouveau dirigeant
Greffe : Rennes (3501)
Numéro de gestion : 2017B02426
Type : Personne Morale

Nom : FIDUCIAIRE AUDIT CONSEIL
Siren : 303526966
Forme juridique : Société par actions simplifiée
Qualité : Commissaire aux comptes titulaire

Adresse :
4 rue Fernand Forest
49000 Angers
FRANCE
13/03/2019 : Nouveau dirigeant
Greffe : Rennes (3501)
Numéro de gestion : 2017B02426
Type : Personne Morale

Nom : DELOITTE & ASSOCIES
Siren : 572028041
Forme juridique : Société anonyme
Qualité : Commissaire aux comptes titulaire

Adresse :
185C avenue Charles de Gaulle
92200 Neuilly-sur-Seine
FRANCE
13/03/2019 : Nouveau dirigeant
Greffe : Rennes (3501)
Numéro de gestion : 2017B02426
Type : Personne Morale

Nom : KPMG AUDIT FS I
Siren : 512802596
Forme juridique : Société par actions simplifiée
Qualité : Commissaire aux comptes titulaire

Adresse :
Tour Eqho
2 Avenue Gambetta
92066 Paris la Défense CEDEX
FRANCE
13/03/2019 : Nouveau dirigeant
Greffe : Rennes (3501)
Numéro de gestion : 2017B02426
Type : Personne Physique

Nom : SALVATOR (SCOUPE) Florence
Né le 11/05/1960 à Paris (FRANCE)
Nationalité : Française
Qualité : Commissaire aux comptes suppléant

Adresse :
4 Rue Fernand Forest
49000 Angers
FRANCE
13/03/2019 : Nouveau dirigeant
Greffe : Rennes (3501)
Numéro de gestion : 2017B02426
Type : Personne Morale

Nom : KPMG S.A
Siren : 775726417
Forme juridique : Société anonyme
Qualité : Commissaire aux comptes suppléant

Adresse :
Tour Eqho
2 Avenue Gambetta
92066 Paris la Défense CEDEX
FRANCE
29/11/2016 : Nouveau dirigeant
Greffe : Nantes (4401)
Numéro de gestion : 1957B00273
Type : Personne Physique

Nom : POULIQUEN Emmanuel
Né le 05/10/1948 à LANDERNEAU (FRANCE)
Nationalité : Française
Qualité : Président du conseil d'administration

Adresse :
9 Hent Kerlenn
29170 Fouesnant
France
29/11/2016 : Nouveau dirigeant
Greffe : Nantes (4401)
Numéro de gestion : 1957B00273
Type : Personne Physique

Nom : DE SEISSAN DE MARIGNAN Olivier Jacques
Né le 21/04/1957 à Paris (FRANCE)
Nationalité : Française
Qualité : Directeur général

Adresse :
8 rue Villa Maria
44000 Nantes
France
29/11/2016 : Nouveau dirigeant
Greffe : Nantes (4401)
Numéro de gestion : 1957B00273
Type : Personne Physique

Nom : MONNIER Robert
Né le 19/02/1951 à Ancenis (FRANCE)
Nationalité : Française
Qualité : Vice-président

Adresse :
810 rue du Verger
44150 Ancenis
France
29/11/2016 : Nouveau dirigeant
Greffe : Nantes (4401)
Numéro de gestion : 1957B00273
Type : Personne Physique

Nom : BIOTTEAU Xavier Gérard Paul Camille
Né le 20/06/1961 à BEAUPREAU (FRANCE)
Nationalité : Française
Qualité : Vice-président

Adresse :
Sainte Eram
Saint-Pierre-Montlimart
49110 MONTREVAULT SUR EVRE
France
29/11/2016 : Nouveau dirigeant
Greffe : Nantes (4401)
Numéro de gestion : 1957B00273
Type : Personne Physique

Nom : JONCOUR René-Yves
Né le 03/08/1948 à PONT (FRANCE)
Nationalité : Française
Qualité : Administrateur

Adresse :
impasse St-Gildas Poulquer 29118 Bénodet
Inconnu
29/11/2016 : Nouveau dirigeant
Greffe : Nantes (4401)
Numéro de gestion : 1957B00273
Type : Personne Physique

Nom : MURZEAU Alain Yves Auguste
Né le 06/09/1948 à ANGERS (FRANCE)
Nationalité : Française
Qualité : Administrateur

Adresse :
19 rue du Commerce
49100 Angers
France
29/11/2016 : Nouveau dirigeant
Greffe : Nantes (4401)
Numéro de gestion : 1957B00273
Type : Personne Physique

Nom : SOULARD Jean-Claude Marcel Gabriel
Né le 29/01/1956 à LES (FRANCE)
Nationalité : Française
Qualité : Administrateur

Adresse :
avenue de la Maine
85500 Les Herbiers
France
29/11/2016 : Nouveau dirigeant
Greffe : Nantes (4401)
Numéro de gestion : 1957B00273
Type : Personne Physique

Nom : PINSON (ESNAULT) Claudine Madeleine Marceline
Né le 26/09/1947 à TOURS (FRANCE)
Nationalité : Française
Qualité : Administrateur

Adresse :
50 rue de l'Ouche Buron
44300 Nantes
France
29/11/2016 : Nouveau dirigeant
Greffe : Nantes (4401)
Numéro de gestion : 1957B00273
Type : Personne Morale

Nom : CREDIT MARITIME MUTUEL ATLANTIQUE
Siren : 778150615
Forme juridique : Société civile coopérative
Qualité : Administrateur

Adresse :
35 rue Bobby Sands
44800 Saint-Herblain
France
29/11/2016 : Nouveau dirigeant
Greffe : Nantes (4401)
Numéro de gestion : 1957B00273
Type : Personne Physique

Nom : DELATTRE (LEBLANC) Catherine Michèle
Né le 11/02/1955 à Laferté-sur-Aube (FRANCE)
Nationalité : Française
Qualité : Administrateur

Adresse :
1 rue Lakanal Chez Groupe Essca
BP 40348
49003 Angers CEDEX 01
France
29/11/2016 : Nouveau dirigeant
Greffe : Nantes (4401)
Numéro de gestion : 1957B00273
Type : Personne Physique

Nom : HUG DE LARAUZE Bruno Yves Henri
Né le 26/05/1960 à NEUILLY (FRANCE)
Nationalité : Française
Qualité : Administrateur

Adresse :
chez Groupe Mttm Zac de Cadrean
BP 55
44550 Montoir-de-Bretagne
France
29/11/2016 : Nouveau dirigeant
Greffe : Nantes (4401)
Numéro de gestion : 1957B00273
Type : Personne Physique

Nom : PARENT DE CURZON Jean-Yves Louis
Né le 29/07/1946 à Mignaloux-Beauvoir (FRANCE)
Nationalité : Française
Qualité : Administrateur

Adresse :
La Morandière
85320 Château-Guibert
France
29/11/2016 : Nouveau dirigeant
Greffe : Nantes (4401)
Numéro de gestion : 1957B00273
Type : Personne Physique

Nom : LE MEUR (NASS) Nathalie Annick Denise
Né le 27/10/1970 à Lorient (FRANCE)
Nationalité : Française
Qualité : Administrateur

Adresse :
1 rue d'Estienne d'Orves Base de Keroman
56100 Lorient
France
29/11/2016 : Nouveau dirigeant
Greffe : Nantes (4401)
Numéro de gestion : 1957B00273
Type : Personne Physique

Nom : BILLIARD Jean Pierre François Maurice
Né le 08/04/1956 à Angers (FRANCE)
Nationalité : Française
Qualité : Administrateur

Adresse :
Zone Industrielle
boulevard des bretonnières
49124 Saint Barthelemy d'Anjou
France
29/11/2016 : Nouveau dirigeant
Greffe : Nantes (4401)
Numéro de gestion : 1957B00273
Type : Personne Physique

Nom : LUCAS (VERGNAUD) Betty Yvette Monique
Né le 05/04/1977 à La (FRANCE)
Nationalité : Française
Qualité : Administrateur

Adresse :
chez Patismatique 11 la Vergne
Saligny
85170 BELLEVIGNY
France
29/11/2016 : Nouveau dirigeant
Greffe : Nantes (4401)
Numéro de gestion : 1957B00273
Type : Personne Physique

Nom : SAUTEJEAU (CHESNEAU) CARINE
Né le 24/08/1974 à Nantes (FRANCE)
Nationalité : Française
Qualité : Administrateur

Adresse :
20 avenue du Cedre Bleu
44800 Saint Herblain
France
29/11/2016 : Nouveau dirigeant
Greffe : Nantes (4401)
Numéro de gestion : 1957B00273
Type : Personne Physique

Nom : RIVIERRE (WINTERER) ANNE
Né le 10/03/1957 à Paris (FRANCE)
Nationalité : Française
Qualité : Administrateur

Adresse :
2 bis rue des Cadeniers
44000 Nantes
France
29/11/2016 : Nouveau dirigeant
Greffe : Nantes (4401)
Numéro de gestion : 1957B00273
Type : Personne Morale

Nom : FIDUCIAIRE AUDIT CONSEIL
Siren : 303526966
Forme juridique : Société anonyme
Qualité : Commissaire aux comptes titulaire

Adresse :
4 rue Fernand Forest
49000 Angers
France
29/11/2016 : Nouveau dirigeant
Greffe : Nantes (4401)
Numéro de gestion : 1957B00273
Type : Personne Morale

Nom : DELOITTE ET ASSOCIES
Siren : 572028041
Forme juridique : Société anonyme
Qualité : Commissaire aux comptes titulaire

Adresse :
7 impasse Augustin Fresnel
44800 Saint-Herblain
France
29/11/2016 : Nouveau dirigeant
Greffe : Nantes (4401)
Numéro de gestion : 1957B00273
Type : Personne Morale

Nom : KPMG AUDIT FS I
Siren : 512802596
Forme juridique : Société par actions simplifiée
Qualité : Commissaire aux comptes titulaire

Adresse :
Immeuble le Palatin
3 cours du Triangle
92939 Paris la Defense CEDEX
France
29/11/2016 : Nouveau dirigeant
Greffe : Nantes (4401)
Numéro de gestion : 1957B00273
Type : Personne Physique

Nom : SALVATOR (SCOUPE) Florence
Né le 11/05/1960 à PARIS (FRANCE)
Nationalité : Française
Qualité : Commissaire aux comptes suppléant

Adresse :
4 rue Fernand Forest
49000 Angers
France
29/11/2016 : Nouveau dirigeant
Greffe : Nantes (4401)
Numéro de gestion : 1957B00273
Type : Personne Morale

Nom : BEAS
Siren : 315172445
Forme juridique : Société à responsabilité limitée
Qualité : Commissaire aux comptes suppléant

Adresse :
7-9 villa Houssay
Neuilly S Seine
92524 NEUILLY SUR SEINE CEDEX
France
29/11/2016 : Nouveau dirigeant
Greffe : Nantes (4401)
Numéro de gestion : 1957B00273
Type : Personne Morale

Nom : KPMG SA
Siren : 775726417
Forme juridique : Société anonyme à directoire et conseil de surveillance
Qualité : Commissaire aux comptes suppléant

Adresse :
Immeuble le Palatin
3 cours le Triangle
92939 Paris la Defense CEDEX
France
Dépôts des actes :
25/09/2018 : Extrait de procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Rennes (3501)
Numéro de gestion : 2017B02426
Dépôt : N°4556 déposé le 26/02/2019
Etat : Déposé
Décision : Nomination(s) d'administrateur(s)
30/07/2018 : Document relatif au bénéficiaire effectif
Greffe : Rennes (3501)
Numéro de gestion : 2017B02426
Dépôt : N°35380 déposé le 08/08/2018
Etat : Déposé
15/05/2018 : Procès-verbal d'assemblée générale mixte
Greffe : Rennes (3501)
Numéro de gestion : 2017B02426
Dépôt : N°27622 déposé le 11/07/2018
Etat : Déposé
Décision : Nomination(s) d'administrateur(s)
15/05/2018 : Procès-verbal d'assemblée générale mixte
Greffe : Rennes (3501)
Numéro de gestion : 2017B02426
Dépôt : N°27622 déposé le 11/07/2018
Etat : Déposé
Décision : Modification(s) statutaire(s)
15/05/2018 : Statuts mis à jour
Greffe : Rennes (3501)
Numéro de gestion : 2017B02426
Dépôt : N°27622 déposé le 11/07/2018
Etat : Déposé
21/12/2017 : Extrait de procès-verbal du conseil de surveillance
Greffe : Rennes (3501)
Numéro de gestion : 2017B02426
Dépôt : N°16323 déposé le 22/12/2017
Etat : Déposé
Décision : (agrément)
14/12/2017 : Déclaration de conformité
Greffe : Rennes (3501)
Numéro de gestion : 2017B02426
Dépôt : N°15713 déposé le 18/12/2017
Etat : Déposé
Décision : *de la fusion par absorption de la Banque Populaire de l'Ouest par la Banque Populaire Atlantique
14/12/2017 : Déclaration de conformité
Greffe : Rennes (3501)
Numéro de gestion : 2017B02426
Dépôt : N°15713 déposé le 18/12/2017
Etat : Déposé
Décision : *de la fusion par absorption de la Caisse Régionale de Crédit Maritime Mutuel Bretagne-Normandie par la Banque Populaire Atlantique
14/12/2017 : Déclaration de conformité
Greffe : Rennes (3501)
Numéro de gestion : 2017B02426
Dépôt : N°15713 déposé le 18/12/2017
Etat : Déposé
Décision : *de la fusion par absorption de la Caisse Régionale de Crédit Maritime Mutuel Atlantique par la Banque Populaire Atlantique
07/12/2017 : Extrait de procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Rennes (3501)
Numéro de gestion : 2017B02426
Dépôt : N°15713 déposé le 18/12/2017
Etat : Déposé
Décision : Fusion définitive
07/12/2017 : Extrait de procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Rennes (3501)
Numéro de gestion : 2017B02426
Dépôt : N°15713 déposé le 18/12/2017
Etat : Déposé
Décision : Nomination de président du conseil d'administration
07/12/2017 : Extrait de procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Rennes (3501)
Numéro de gestion : 2017B02426
Dépôt : N°15713 déposé le 18/12/2017
Etat : Déposé
Décision : *du Conseil d'Administration
07/12/2017 : Extrait de procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Rennes (3501)
Numéro de gestion : 2017B02426
Dépôt : N°15713 déposé le 18/12/2017
Etat : Déposé
Décision : *délégué du Conseil d'Administration
07/12/2017 : Extrait de procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Rennes (3501)
Numéro de gestion : 2017B02426
Dépôt : N°15713 déposé le 18/12/2017
Etat : Déposé
Décision : *sous condition suspensive
07/12/2017 : Statuts mis à jour
Greffe : Rennes (3501)
Numéro de gestion : 2017B02426
Dépôt : N°15713 déposé le 18/12/2017
Etat : Déposé
05/12/2017 : Procès-verbal d'assemblée générale extraordinaire
Greffe : Rennes (3501)
Numéro de gestion : 2017B02426
Dépôt : N°15713 déposé le 18/12/2017
Etat : Déposé
Décision : *Approbation de la fusion sous condition suspensive
05/12/2017 : Procès-verbal d'assemblée générale extraordinaire
Greffe : Rennes (3501)
Numéro de gestion : 2017B02426
Dépôt : N°15713 déposé le 18/12/2017
Etat : Déposé
Décision : *sous condition suspensive
05/12/2017 : Procès-verbal d'assemblée générale extraordinaire
Greffe : Rennes (3501)
Numéro de gestion : 2017B02426
Dépôt : N°15713 déposé le 18/12/2017
Etat : Déposé
Décision : *BANQUE POPULAIRE GRAND OUEST, sous condition suspensive
05/12/2017 : Procès-verbal d'assemblée générale extraordinaire
Greffe : Rennes (3501)
Numéro de gestion : 2017B02426
Dépôt : N°15713 déposé le 18/12/2017
Etat : Déposé
Décision : *à Saint Grégoire, 15 Bd de la Boutière, sous condition suspensive
05/12/2017 : Procès-verbal d'assemblée générale extraordinaire
Greffe : Rennes (3501)
Numéro de gestion : 2017B02426
Dépôt : N°15713 déposé le 18/12/2017
Etat : Déposé
Décision : *articles 2/5/6/7/23/24/25/35, sous condition suspensive
05/12/2017 : Procès-verbal d'assemblée générale extraordinaire
Greffe : Rennes (3501)
Numéro de gestion : 2017B02426
Dépôt : N°15713 déposé le 18/12/2017
Etat : Déposé
Décision : *sous condition suspensive
30/11/2017 : Liste des sièges sociaux antérieurs
Greffe : Rennes (3501)
Numéro de gestion : 2017B02426
Dépôt : N°15713 déposé le 18/12/2017
Etat : Déposé
29/09/2017 : Extrait de procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Rennes (3501)
Numéro de gestion : 2017B02426
Dépôt : N°15713 déposé le 18/12/2017
Etat : Déposé
Décision : *Autorisation de signature des projets de traités de fusion et des déclarations de régularité et de conformité prévues à l'article L 236-6 du Code de Commerce
26/04/2016 : Procès-verbal d'assemblée générale
Greffe : Nantes (4401)
Numéro de gestion : 1957B00273
Dépôt : N°14352 déposé le 29/11/2016
Etat : Déposé
Décision : Nomination(s) d'administrateur(s) MME CHESNEAU CARINEMME RIVIERRE ANNE
22/09/2015 : Procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Nantes (4401)
Numéro de gestion : 1957B00273
Dépôt : N°14350 déposé le 29/11/2016
Etat : Déposé
Décision : Démission(s) d'administrateur(s) MME CALLE MARIE CHRISTINE
26/05/2015 : Procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Nantes (4401)
Numéro de gestion : 1957B00273
Dépôt : N°14348 déposé le 29/11/2016
Etat : Déposé
Décision : Démission(s) d'administrateur(s) M MOUSSET JEAN MICHEL
28/04/2015 : Procès-verbal d'assemblée générale mixte
Greffe : Nantes (4401)
Numéro de gestion : 1957B00273
Dépôt : N°8314 déposé le 20/07/2015
Etat : Déposé
Décision : Changement(s) d'administrateur(s)
28/04/2015 : Procès-verbal d'assemblée générale mixte
Greffe : Nantes (4401)
Numéro de gestion : 1957B00273
Dépôt : N°8314 déposé le 20/07/2015
Etat : Déposé
Décision : Nomination(s) d'administrateur(s)
28/04/2015 : Procès-verbal d'assemblée générale mixte
Greffe : Nantes (4401)
Numéro de gestion : 1957B00273
Dépôt : N°8314 déposé le 20/07/2015
Etat : Déposé
Décision : Modification(s) relative(s) au(x) commissaire(s) aux comptes titulaire et suppléant
28/04/2015 : Procès-verbal d'assemblée générale mixte
Greffe : Nantes (4401)
Numéro de gestion : 1957B00273
Dépôt : N°8314 déposé le 20/07/2015
Etat : Déposé
Décision : Nomination(s) de commissaire(s) aux comptes titulaire
28/04/2015 : Procès-verbal d'assemblée générale mixte
Greffe : Nantes (4401)
Numéro de gestion : 1957B00273
Dépôt : N°8314 déposé le 20/07/2015
Etat : Déposé
Décision : Nomination de commissaire aux comptes suppléant
27/05/2014 : Procès-verbal d'assemblée générale mixte
Greffe : Nantes (4401)
Numéro de gestion : 1957B00273
Dépôt : N°8665 déposé le 12/08/2014
Etat : Déposé
Décision : Modification(s) statutaire(s)
27/05/2014 : Procès-verbal d'assemblée générale mixte
Greffe : Nantes (4401)
Numéro de gestion : 1957B00273
Dépôt : N°8665 déposé le 12/08/2014
Etat : Déposé
Décision : Changement(s) d'administrateur(s)
27/05/2014 : Statuts mis à jour
Greffe : Nantes (4401)
Numéro de gestion : 1957B00273
Dépôt : N°8665 déposé le 12/08/2014
Etat : Déposé
06/08/2013 : Procès-verbal
Greffe : Nantes (4401)
Numéro de gestion : 1957B00273
Dépôt : N°9153 déposé le 23/08/2013
Etat : Déposé
Décision : Réduction du capital social
23/07/2013 : Procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Nantes (4401)
Numéro de gestion : 1957B00273
Dépôt : N°9153 déposé le 23/08/2013
Etat : Déposé
Décision : Réduction du capital social
17/06/2013 : Procès-verbal d'assemblée générale extraordinaire
Greffe : Nantes (4401)
Numéro de gestion : 1957B00273
Dépôt : N°6658 déposé le 20/06/2013
Etat : Déposé
16/04/2013 : Procès-verbal d'assemblée générale ordinaire
Greffe : Nantes (4401)
Numéro de gestion : 1957B00273
Dépôt : N°6262 déposé le 11/06/2013
Etat : Déposé
Décision : Changement(s) d'administrateur(s)
25/04/2012 : Procès-verbal d'assemblée générale
Greffe : Nantes (4401)
Numéro de gestion : 1957B00273
Dépôt : N°6109 déposé le 06/06/2012
Etat : Déposé
Décision : Renouvellement(s) de mandat(s) d'administrateur(s)
25/04/2012 : Procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Nantes (4401)
Numéro de gestion : 1957B00273
Dépôt : N°6109 déposé le 06/06/2012
Etat : Déposé
Décision : Nomination de président
24/01/2012 : Procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Nantes (4401)
Numéro de gestion : 1957B00273
Dépôt : N°3783 déposé le 28/03/2012
Etat : Déposé
Décision : Changement de directeur général
19/04/2011 : Procès-verbal d'assemblée générale
Greffe : Nantes (4401)
Numéro de gestion : 1957B00273
Dépôt : N°3106733 déposé le 23/06/2011
Etat : Déposé
Décision : Changement relatif à l'objet social
19/04/2011 : Procès-verbal d'assemblée générale
Greffe : Nantes (4401)
Numéro de gestion : 1957B00273
Dépôt : N°3106733 déposé le 23/06/2011
Etat : Déposé
Décision : Changement(s) d'administrateur(s)
19/04/2011 : Procès-verbal d'assemblée générale
Greffe : Nantes (4401)
Numéro de gestion : 1957B00273
Dépôt : N°3106733 déposé le 23/06/2011
Etat : Déposé
Décision : Modification(s) relative(s) au(x) commissaire(s) aux comptes
19/04/2011 : Procès-verbal d'assemblée générale
Greffe : Nantes (4401)
Numéro de gestion : 1957B00273
Dépôt : N°3106733 déposé le 23/06/2011
Etat : Déposé
Décision : Modification(s) statutaire(s)
19/04/2011 : Statuts mis à jour
Greffe : Nantes (4401)
Numéro de gestion : 1957B00273
Dépôt : N°3106733 déposé le 23/06/2011
Etat : Déposé
27/04/2010 : Procès-verbal d'assemblée générale
Greffe : Nantes (4401)
Numéro de gestion : 1957B00273
Dépôt : N°3005808 déposé le 18/06/2010
Etat : Déposé
Décision : Changement(s) d'administrateur(s)
27/04/2010 : Procès-verbal d'assemblée générale
Greffe : Nantes (4401)
Numéro de gestion : 1957B00273
Dépôt : N°3005808 déposé le 18/06/2010
Etat : Déposé
Décision : Modification(s) statutaire(s)
27/04/2010 : Statuts mis à jour
Greffe : Nantes (4401)
Numéro de gestion : 1957B00273
Dépôt : N°3005808 déposé le 18/06/2010
Etat : Déposé
30/03/2009 : Extrait de procès-verbal
Greffe : Nantes (4401)
Numéro de gestion : 1957B00273
Dépôt : N°2905117 déposé le 08/06/2009
Etat : Déposé
Décision : Changement(s) d'administrateur(s)
30/03/2009 : Extrait de procès-verbal
Greffe : Nantes (4401)
Numéro de gestion : 1957B00273
Dépôt : N°2905117 déposé le 08/06/2009
Etat : Déposé
Décision : Démission(s) d'administrateur(s)
16/09/2008 : Procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Nantes (4401)
Numéro de gestion : 1957B00273
Dépôt : N°2811157 déposé le 29/10/2008
Etat : Déposé
Décision : Changement de directeur général
27/05/2008 : Procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Nantes (4401)
Numéro de gestion : 1957B00273
Dépôt : N°2808224 déposé le 06/08/2008
Etat : Déposé
Décision : Démission(s) d'administrateur(s)
27/05/2008 : Procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Nantes (4401)
Numéro de gestion : 1957B00273
Dépôt : N°2808224 déposé le 06/08/2008
Etat : Déposé
Décision : Nomination(s) d'administrateur(s)
24/05/2008 : Procès-verbal d'assemblée générale extraordinaire
Greffe : Nantes (4401)
Numéro de gestion : 1957B00273
Dépôt : N°2808224 déposé le 06/08/2008
Etat : Déposé
Décision : Projet de fusion
23/05/2008 : Procès-verbal d'assemblée générale
Greffe : Nantes (4401)
Numéro de gestion : 1957B00273
Dépôt : N°2808224 déposé le 06/08/2008
Etat : Déposé
Décision : Projet de fusion
28/04/2008 : Procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Nantes (4401)
Numéro de gestion : 1957B00273
Dépôt : N°2806216 déposé le 10/06/2008
Etat : Déposé
Décision : Changement de président
19/04/2007 : Procès-verbal d'assemblée générale
Greffe : Nantes (4401)
Numéro de gestion : 1957B00273
Dépôt : N°2705861 déposé le 18/06/2007
Etat : Déposé
Décision : Changement(s) d'administrateur(s)
19/04/2007 : Procès-verbal d'assemblée générale
Greffe : Nantes (4401)
Numéro de gestion : 1957B00273
Dépôt : N°2705861 déposé le 18/06/2007
Etat : Déposé
Décision : Modification(s) relative(s) au(x) commissaire(s) aux comptes
17/11/2006 : Attestation bancaire
Greffe : Nantes (4401)
Numéro de gestion : 1957B00273
Dépôt : N°2700871 déposé le 29/01/2007
Etat : Déposé
24/10/2006 : Procès-verbal d'assemblée générale
Greffe : Nantes (4401)
Numéro de gestion : 1957B00273
Dépôt : N°2700871 déposé le 29/01/2007
Etat : Déposé
Décision : Changement relatif à l'objet social
24/10/2006 : Procès-verbal d'assemblée générale
Greffe : Nantes (4401)
Numéro de gestion : 1957B00273
Dépôt : N°2700871 déposé le 29/01/2007
Etat : Déposé
Décision : Modification(s) statutaire(s)
24/10/2006 : Procès-verbal d'assemblée générale
Greffe : Nantes (4401)
Numéro de gestion : 1957B00273
Dépôt : N°2700871 déposé le 29/01/2007
Etat : Déposé
Décision : Augmentation du capital social
24/10/2006 : Statuts mis à jour
Greffe : Nantes (4401)
Numéro de gestion : 1957B00273
Dépôt : N°2700871 déposé le 29/01/2007
Etat : Déposé
23/05/2006 : Extrait de procès-verbal
Greffe : Nantes (4401)
Numéro de gestion : 1957B00273
Dépôt : N°2606408 déposé le 20/07/2006
Etat : Déposé
Décision : Changement de représentant permanent
10/04/2006 : Extrait de procès-verbal
Greffe : Nantes (4401)
Numéro de gestion : 1957B00273
Dépôt : N°2606008 déposé le 06/07/2006
Etat : Déposé
Décision : Changement(s) d'administrateur(s)
24/06/2005 : Lettre de nomination
Greffe : Nantes (4401)
Numéro de gestion : 1957B00273
Dépôt : N°2506828 déposé le 05/08/2005
Etat : Déposé
Décision : Nomination de représentant permanent
17/06/2005 : Lettre de nomination
Greffe : Nantes (4401)
Numéro de gestion : 1957B00273
Dépôt : N°2506828 déposé le 05/08/2005
Etat : Déposé
Décision : Nomination de représentant permanent
24/05/2005 : Procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Nantes (4401)
Numéro de gestion : 1957B00273
Dépôt : N°2506828 déposé le 05/08/2005
Etat : Déposé
Décision : Changement(s) d'administrateur(s)
11/04/2005 : Procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Nantes (4401)
Numéro de gestion : 1957B00273
Dépôt : N°2505113 déposé le 15/06/2005
Etat : Déposé
Décision : Changement de président
11/04/2005 : Procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Nantes (4401)
Numéro de gestion : 1957B00273
Dépôt : N°2505113 déposé le 15/06/2005
Etat : Déposé
Décision : Changement(s) d'administrateur(s)
11/04/2005 : Procès-verbal d'assemblée générale
Greffe : Nantes (4401)
Numéro de gestion : 1957B00273
Dépôt : N°2507809 déposé le 13/09/2005
Etat : Déposé
Décision : Modification(s) statutaire(s)
11/04/2005 : Statuts mis à jour
Greffe : Nantes (4401)
Numéro de gestion : 1957B00273
Dépôt : N°2507809 déposé le 13/09/2005
Etat : Déposé
22/03/2005 : Procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Nantes (4401)
Numéro de gestion : 1957B00273
Dépôt : N°2503493 déposé le 26/04/2005
Etat : Déposé
Décision : Démission(s) d'administrateur(s)
22/03/2005 : Lettre de démission
Greffe : Nantes (4401)
Numéro de gestion : 1957B00273
Dépôt : N°2503493 déposé le 26/04/2005
Etat : Déposé
Décision : Démission(s) d'administrateur(s)
22/03/2005 : Lettre de démission
Greffe : Nantes (4401)
Numéro de gestion : 1957B00273
Dépôt : N°2503493 déposé le 26/04/2005
Etat : Déposé
Décision : Démission(s) d'administrateur(s)
22/02/2005 : Procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Nantes (4401)
Numéro de gestion : 1957B00273
Dépôt : N°2503040 déposé le 11/04/2005
Etat : Déposé
Décision : Transfert du siège social
22/02/2005 : Procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Nantes (4401)
Numéro de gestion : 1957B00273
Dépôt : N°2503040 déposé le 11/04/2005
Etat : Déposé
Décision : Modification(s) statutaire(s)
22/02/2005 : Statuts mis à jour
Greffe : Nantes (4401)
Numéro de gestion : 1957B00273
Dépôt : N°2503040 déposé le 11/04/2005
Etat : Déposé
23/11/2004 : Procès-verbal d'assemblée générale
Greffe : Nantes (4401)
Numéro de gestion : 1957B00273
Dépôt : N°2502495 déposé le 23/03/2005
Etat : Déposé
Décision : Démission(s) d'administrateur(s)
28/09/2004 : Procès-verbal d'assemblée générale
Greffe : Nantes (4401)
Numéro de gestion : 1957B00273
Dépôt : N°2409792 déposé le 10/12/2004
Etat : Déposé
Décision : Démission(s) d'administrateur(s)
28/04/2004 : Procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Nantes (4401)
Numéro de gestion : 1957B00273
Dépôt : N°2405534 déposé le 12/07/2004
Etat : Déposé
Décision : Démission(s) d'administrateur(s)
26/11/2003 : Procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Nantes (4401)
Numéro de gestion : 1957B00273
Dépôt : N°2400238 déposé le 12/01/2004
Etat : Déposé
Décision : Changement de président
14/04/2003 : Procès-verbal d'assemblée générale
Greffe : Nantes (4401)
Numéro de gestion : 1957B00273
Dépôt : N°2304058 déposé le 02/06/2003
Etat : Déposé
Décision : Nomination(s) de commissaire(s) aux comptes
14/04/2003 : Procès-verbal d'assemblée générale
Greffe : Nantes (4401)
Numéro de gestion : 1957B00273
Dépôt : N°2304058 déposé le 02/06/2003
Etat : Déposé
Décision : Nomination de commissaire aux comptes suppléant
14/04/2003 : Procès-verbal d'assemblée générale
Greffe : Nantes (4401)
Numéro de gestion : 1957B00273
Dépôt : N°2400192 déposé le 09/01/2004
Etat : Déposé
Décision : Démission(s) d'administrateur(s)
10/03/2003 : Lettre de démission
Greffe : Nantes (4401)
Numéro de gestion : 1957B00273
Dépôt : N°2400192 déposé le 09/01/2004
Etat : Déposé
03/07/2002 : Liste des sièges sociaux antérieurs
Greffe : Nantes (4401)
Numéro de gestion : 1957B00273
Dépôt : N°2206014 déposé le 06/08/2002
Etat : Déposé
20/06/2002 : Déclaration de conformité
Greffe : Nantes (4401)
Numéro de gestion : 1957B00273
Dépôt : N°2206014 déposé le 06/08/2002
Etat : Déposé
14/06/2002 : Statuts mis à jour
Greffe : Nantes (4401)
Numéro de gestion : 1957B00273
Dépôt : N°2206014 déposé le 06/08/2002
Etat : Déposé
23/05/2002 : Procès-verbal d'assemblée générale
Greffe : Nantes (4401)
Numéro de gestion : 1957B00273
Dépôt : N°2206014 déposé le 06/08/2002
Etat : Déposé
Décision : Renouvellement(s) de mandat(s) d'administrateur(s)
23/05/2002 : Procès-verbal d'assemblée générale
Greffe : Nantes (4401)
Numéro de gestion : 1957B00273
Dépôt : N°2206014 déposé le 06/08/2002
Etat : Déposé
Décision : Nomination(s) d'administrateur(s)
23/05/2002 : Procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Nantes (4401)
Numéro de gestion : 1957B00273
Dépôt : N°2206014 déposé le 06/08/2002
Etat : Déposé
Décision : Nomination de président
23/05/2002 : Procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Nantes (4401)
Numéro de gestion : 1957B00273
Dépôt : N°2206014 déposé le 06/08/2002
Etat : Déposé
Décision : Démission de directeur général
23/05/2002 : Procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Nantes (4401)
Numéro de gestion : 1957B00273
Dépôt : N°2206014 déposé le 06/08/2002
Etat : Déposé
Décision : Nomination de directeur général
23/05/2002 : Procès-verbal d'assemblée générale
Greffe : Nantes (4401)
Numéro de gestion : 1957B00273
Dépôt : N°2206014 déposé le 06/08/2002
Etat : Déposé
15/04/2002 : Rapport du commissaire à la fusion
Greffe : Nantes (4401)
Numéro de gestion : 1957B00273
Dépôt : N°2206014 déposé le 06/08/2002
Etat : Déposé
11/04/2002 : Acte sous seing privé
Greffe : Nantes (4401)
Numéro de gestion : 1957B00273
Dépôt : N°2206014 déposé le 06/08/2002
Etat : Déposé
26/09/2001 : Procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Lorient (5601)
Numéro de gestion : 1957B00022
Dépôt : N°2820 déposé le 30/10/2001
Etat : Déposé
Décision : Conversion du capital social en euros
26/09/2001 : Procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Lorient (5601)
Numéro de gestion : 1957B00022
Dépôt : N°002820 déposé le 30/10/2001
Etat : Déposé
Décision : Divers Conversion du capital en euros
26/09/2001 : Procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Lorient (5601)
Numéro de gestion : 1957B00022
Dépôt : N°002820 déposé le 30/10/2001
Etat : Déposé
Décision : Divers Conversion du capital en euros
26/09/2001 : Procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Lorient (5601)
Numéro de gestion : 1957B00022
Dépôt : N°002820 déposé le 30/10/2001
Etat : Déposé
Décision : Divers Conversion du capital en euros
26/03/2001 : Procès-verbal d'assemblée
Greffe : Lorient (5601)
Numéro de gestion : 1957B00022
Dépôt : N°2820 déposé le 30/10/2001
Etat : Déposé
Décision : Conversion du capital social en euros
26/03/2001 : Procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Lorient (5601)
Numéro de gestion : 1957B00022
Dépôt : N°2820 déposé le 30/10/2001
Etat : Déposé
Décision : Conversion du capital social en euros
26/03/2001 : Procès-verbal d'assemblée
Greffe : Lorient (5601)
Numéro de gestion : 1957B00022
Dépôt : N°002820 déposé le 30/10/2001
Etat : Déposé
Décision : Divers Conversion du capital en euros
26/03/2001 : Procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Lorient (5601)
Numéro de gestion : 1957B00022
Dépôt : N°002820 déposé le 30/10/2001
Etat : Déposé
Décision : Divers Conversion du capital en euros
26/03/2001 : Procès-verbal d'assemblée
Greffe : Lorient (5601)
Numéro de gestion : 1957B00022
Dépôt : N°002820 déposé le 30/10/2001
Etat : Déposé
Décision : Divers Conversion du capital en euros
26/03/2001 : Procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Lorient (5601)
Numéro de gestion : 1957B00022
Dépôt : N°002820 déposé le 30/10/2001
Etat : Déposé
Décision : Divers Conversion du capital en euros
26/03/2001 : Procès-verbal d'assemblée
Greffe : Lorient (5601)
Numéro de gestion : 1957B00022
Dépôt : N°002820 déposé le 30/10/2001
Etat : Déposé
Décision : Divers Conversion du capital en euros
26/03/2001 : Procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Lorient (5601)
Numéro de gestion : 1957B00022
Dépôt : N°002820 déposé le 30/10/2001
Etat : Déposé
Décision : Divers Conversion du capital en euros
27/03/2000 : Procès-verbal d'assemblée
Greffe : Lorient (5601)
Numéro de gestion : 1957B00022
Dépôt : N°2179 déposé le 05/10/2000
Etat : Déposé
Décision : Modifications relatives au conseil d'administration
27/03/2000 : Procès-verbal d'assemblée
Greffe : Lorient (5601)
Numéro de gestion : 1957B00022
Dépôt : N°2820 déposé le 30/10/2001
Etat : Déposé
Décision : Conversion du capital social en euros
27/03/2000 : Procès-verbal d'assemblée
Greffe : Lorient (5601)
Numéro de gestion : 1957B00022
Dépôt : N°002179 déposé le 05/10/2000
Etat : Déposé
Décision : Modification relative aux dirigeants d'une société
27/03/2000 : Procès-verbal d'assemblée
Greffe : Lorient (5601)
Numéro de gestion : 1957B00022
Dépôt : N°002820 déposé le 30/10/2001
Etat : Déposé
Décision : Divers Conversion du capital en euros
27/03/2000 : Procès-verbal d'assemblée
Greffe : Lorient (5601)
Numéro de gestion : 1957B00022
Dépôt : N°002179 déposé le 05/10/2000
Etat : Déposé
Décision : Modification relative aux dirigeants d'une société
27/03/2000 : Procès-verbal d'assemblée
Greffe : Lorient (5601)
Numéro de gestion : 1957B00022
Dépôt : N°002820 déposé le 30/10/2001
Etat : Déposé
Décision : Divers Conversion du capital en euros
27/03/2000 : Procès-verbal d'assemblée
Greffe : Lorient (5601)
Numéro de gestion : 1957B00022
Dépôt : N°002179 déposé le 05/10/2000
Etat : Déposé
Décision : Modification relative aux dirigeants d'une société
27/03/2000 : Procès-verbal d'assemblée
Greffe : Lorient (5601)
Numéro de gestion : 1957B00022
Dépôt : N°002820 déposé le 30/10/2001
Etat : Déposé
Décision : Divers Conversion du capital en euros
12/04/1999 : Procès-verbal d'assemblée
Greffe : Lorient (5601)
Numéro de gestion : 1957B00022
Dépôt : N°1477 déposé le 30/06/1999
Etat : Déposé
Décision : RENOUVELLEMENT DE MANDAT D'UN ADMINISTRATEURREMPLACEMENT D'UN COMMISSAIRE AUX COMPTES TITULAIRE
12/04/1999 : Procès-verbal d'assemblée
Greffe : Lorient (5601)
Numéro de gestion : 1957B00022
Dépôt : N°1477 déposé le 30/06/1999
Etat : Déposé
Décision : RENOUVELLEMENT DE MANDAT D'UN COMMISSAIRE AUX COMPTES SUPPLEANT
12/04/1999 : Procès-verbal d'assemblée
Greffe : Lorient (5601)
Numéro de gestion : 1957B00022
Dépôt : N°001477 déposé le 30/06/1999
Etat : Déposé
Décision : Divers Divers
12/04/1999 : Procès-verbal d'assemblée
Greffe : Lorient (5601)
Numéro de gestion : 1957B00022
Dépôt : N°001477 déposé le 30/06/1999
Etat : Déposé
Décision : Divers Divers
12/04/1999 : Procès-verbal d'assemblée
Greffe : Lorient (5601)
Numéro de gestion : 1957B00022
Dépôt : N°001477 déposé le 30/06/1999
Etat : Déposé
Décision : Divers Divers
30/03/1998 : Procès-verbal d'assemblée
Greffe : Lorient (5601)
Numéro de gestion : 1957B00022
Dépôt : N°1083 déposé le 14/05/1998
Etat : Déposé
Décision : Augmentation du capital social
30/03/1998 : Procès-verbal d'assemblée
Greffe : Lorient (5601)
Numéro de gestion : 1957B00022
Dépôt : N°001083 déposé le 14/05/1998
Etat : Déposé
Décision : Augmentation de capital
30/03/1998 : Procès-verbal d'assemblée
Greffe : Lorient (5601)
Numéro de gestion : 1957B00022
Dépôt : N°001083 déposé le 14/05/1998
Etat : Déposé
Décision : Augmentation de capital
30/03/1998 : Procès-verbal d'assemblée
Greffe : Lorient (5601)
Numéro de gestion : 1957B00022
Dépôt : N°001083 déposé le 14/05/1998
Etat : Déposé
Décision : Augmentation de capital
28/04/1997 : Procès-verbal d'assemblée
Greffe : Lorient (5601)
Numéro de gestion : 1957B00022
Dépôt : N°1646 déposé le 26/08/1997
Etat : Déposé
Décision : MODIFICATION DES ARTICLES 2 ET 43 ALINEA 1ER DES STATUTS
28/04/1997 : Procès-verbal d'assemblée
Greffe : Lorient (5601)
Numéro de gestion : 1957B00022
Dépôt : N°1899 déposé le 02/10/1997
Etat : Déposé
Décision : Changement(s) de commissaire(s) aux comptes
28/04/1997 : Procès-verbal d'assemblée
Greffe : Lorient (5601)
Numéro de gestion : 1957B00022
Dépôt : N°1899 déposé le 02/10/1997
Etat : Déposé
Décision : Augmentation du capital social
28/04/1997 : Procès-verbal d'assemblée
Greffe : Lorient (5601)
Numéro de gestion : 1957B00022
Dépôt : N°001646 déposé le 26/08/1997
Etat : Déposé
Décision : Divers
28/04/1997 : Procès-verbal d'assemblée
Greffe : Lorient (5601)
Numéro de gestion : 1957B00022
Dépôt : N°001899 déposé le 02/10/1997
Etat : Déposé
Décision : Modification des commissaires aux comptes Augmentation de capital
28/04/1997 : Procès-verbal d'assemblée
Greffe : Lorient (5601)
Numéro de gestion : 1957B00022
Dépôt : N°001646 déposé le 26/08/1997
Etat : Déposé
Décision : Divers
28/04/1997 : Procès-verbal d'assemblée
Greffe : Lorient (5601)
Numéro de gestion : 1957B00022
Dépôt : N°001899 déposé le 02/10/1997
Etat : Déposé
Décision : Modification des commissaires aux comptes Augmentation de capital
28/04/1997 : Procès-verbal d'assemblée
Greffe : Lorient (5601)
Numéro de gestion : 1957B00022
Dépôt : N°001646 déposé le 26/08/1997
Etat : Déposé
Décision : Divers
28/04/1997 : Procès-verbal d'assemblée
Greffe : Lorient (5601)
Numéro de gestion : 1957B00022
Dépôt : N°001899 déposé le 02/10/1997
Etat : Déposé
Décision : Modification des commissaires aux comptes Augmentation de capital
29/04/1996 : Procès-verbal d'assemblée
Greffe : Lorient (5601)
Numéro de gestion : 1957B00022
Dépôt : N°1384 déposé le 27/06/1996
Etat : Déposé
Décision : Modification de la composition du conseil d'administration
29/04/1996 : Procès-verbal d'assemblée
Greffe : Lorient (5601)
Numéro de gestion : 1957B00022
Dépôt : N°001384 déposé le 27/06/1996
Etat : Déposé
Décision : Modification relative aux dirigeants d'une société
29/04/1996 : Procès-verbal d'assemblée
Greffe : Lorient (5601)
Numéro de gestion : 1957B00022
Dépôt : N°001384 déposé le 27/06/1996
Etat : Déposé
Décision : Modification relative aux dirigeants d'une société
29/04/1996 : Procès-verbal d'assemblée
Greffe : Lorient (5601)
Numéro de gestion : 1957B00022
Dépôt : N°001384 déposé le 27/06/1996
Etat : Déposé
Décision : Modification relative aux dirigeants d'une société
20/02/1996 : Procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Lorient (5601)
Numéro de gestion : 1957B00022
Dépôt : N°1384 déposé le 27/06/1996
Etat : Déposé
Décision : Modification de la composition du conseil d'administration
20/02/1996 : Procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Lorient (5601)
Numéro de gestion : 1957B00022
Dépôt : N°001384 déposé le 27/06/1996
Etat : Déposé
Décision : Modification relative aux dirigeants d'une société
20/02/1996 : Procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Lorient (5601)
Numéro de gestion : 1957B00022
Dépôt : N°001384 déposé le 27/06/1996
Etat : Déposé
Décision : Modification relative aux dirigeants d'une société
20/02/1996 : Procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Lorient (5601)
Numéro de gestion : 1957B00022
Dépôt : N°001384 déposé le 27/06/1996
Etat : Déposé
Décision : Modification relative aux dirigeants d'une société
24/04/1995 : Procès-verbal d'assemblée
Greffe : Lorient (5601)
Numéro de gestion : 1957B00022
Dépôt : N°1590 déposé le 28/08/1995
Etat : Déposé
Décision : Modification de la composition du conseil d'administration
24/04/1995 : Procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Lorient (5601)
Numéro de gestion : 1957B00022
Dépôt : N°1590 déposé le 28/08/1995
Etat : Déposé
Décision : Modification de la composition du conseil d'administration
24/04/1995 : Procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Lorient (5601)
Numéro de gestion : 1957B00022
Dépôt : N°1590 déposé le 28/08/1995
Etat : Déposé
Décision : Modification de la composition du conseil d'administration
24/04/1995 : Procès-verbal d'assemblée
Greffe : Lorient (5601)
Numéro de gestion : 1957B00022
Dépôt : N°001590 déposé le 28/08/1995
Etat : Déposé
Décision : Modification relative aux dirigeants d'une société
24/04/1995 : Procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Lorient (5601)
Numéro de gestion : 1957B00022
Dépôt : N°001590 déposé le 28/08/1995
Etat : Déposé
Décision : Modification relative aux dirigeants d'une société
24/04/1995 : Procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Lorient (5601)
Numéro de gestion : 1957B00022
Dépôt : N°001590 déposé le 28/08/1995
Etat : Déposé
Décision : Modification relative aux dirigeants d'une société
24/04/1995 : Procès-verbal d'assemblée
Greffe : Lorient (5601)
Numéro de gestion : 1957B00022
Dépôt : N°001590 déposé le 28/08/1995
Etat : Déposé
Décision : Modification relative aux dirigeants d'une société
24/04/1995 : Procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Lorient (5601)
Numéro de gestion : 1957B00022
Dépôt : N°001590 déposé le 28/08/1995
Etat : Déposé
Décision : Modification relative aux dirigeants d'une société
24/04/1995 : Procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Lorient (5601)
Numéro de gestion : 1957B00022
Dépôt : N°001590 déposé le 28/08/1995
Etat : Déposé
Décision : Modification relative aux dirigeants d'une société
24/04/1995 : Procès-verbal d'assemblée
Greffe : Lorient (5601)
Numéro de gestion : 1957B00022
Dépôt : N°001590 déposé le 28/08/1995
Etat : Déposé
Décision : Modification relative aux dirigeants d'une société
24/04/1995 : Procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Lorient (5601)
Numéro de gestion : 1957B00022
Dépôt : N°001590 déposé le 28/08/1995
Etat : Déposé
Décision : Modification relative aux dirigeants d'une société
24/04/1995 : Procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Lorient (5601)
Numéro de gestion : 1957B00022
Dépôt : N°001590 déposé le 28/08/1995
Etat : Déposé
Décision : Modification relative aux dirigeants d'une société
23/08/1994 : Procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Lorient (5601)
Numéro de gestion : 1957B00022
Dépôt : N°1590 déposé le 28/08/1995
Etat : Déposé
Décision : Modification de la composition du conseil d'administration
23/08/1994 : Procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Lorient (5601)
Numéro de gestion : 1957B00022
Dépôt : N°001590 déposé le 28/08/1995
Etat : Déposé
Décision : Modification relative aux dirigeants d'une société
23/08/1994 : Procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Lorient (5601)
Numéro de gestion : 1957B00022
Dépôt : N°001590 déposé le 28/08/1995
Etat : Déposé
Décision : Modification relative aux dirigeants d'une société
23/08/1994 : Procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Lorient (5601)
Numéro de gestion : 1957B00022
Dépôt : N°001590 déposé le 28/08/1995
Etat : Déposé
Décision : Modification relative aux dirigeants d'une société
25/04/1994 : Procès-verbal d'assemblée
Greffe : Lorient (5601)
Numéro de gestion : 1957B00022
Dépôt : N°1583 déposé le 17/08/1994
Etat : Déposé
Décision : Modification de la composition du conseil d'administration
25/04/1994 : Procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Lorient (5601)
Numéro de gestion : 1957B00022
Dépôt : N°1583 déposé le 17/08/1994
Etat : Déposé
Décision : Modification de la composition du conseil d'administration
25/04/1994 : Procès-verbal d'assemblée
Greffe : Lorient (5601)
Numéro de gestion : 1957B00022
Dépôt : N°001583 déposé le 17/08/1994
Etat : Déposé
Décision : Modification relative aux dirigeants d'une société
25/04/1994 : Procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Lorient (5601)
Numéro de gestion : 1957B00022
Dépôt : N°001583 déposé le 17/08/1994
Etat : Déposé
Décision : Modification relative aux dirigeants d'une société
25/04/1994 : Procès-verbal d'assemblée
Greffe : Lorient (5601)
Numéro de gestion : 1957B00022
Dépôt : N°001583 déposé le 17/08/1994
Etat : Déposé
Décision : Modification relative aux dirigeants d'une société
25/04/1994 : Procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Lorient (5601)
Numéro de gestion : 1957B00022
Dépôt : N°001583 déposé le 17/08/1994
Etat : Déposé
Décision : Modification relative aux dirigeants d'une société
25/04/1994 : Procès-verbal d'assemblée
Greffe : Lorient (5601)
Numéro de gestion : 1957B00022
Dépôt : N°001583 déposé le 17/08/1994
Etat : Déposé
Décision : Modification relative aux dirigeants d'une société
25/04/1994 : Procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Lorient (5601)
Numéro de gestion : 1957B00022
Dépôt : N°001583 déposé le 17/08/1994
Etat : Déposé
Décision : Modification relative aux dirigeants d'une société
25/02/1994 : Procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Lorient (5601)
Numéro de gestion : 1957B00022
Dépôt : N°1583 déposé le 17/08/1994
Etat : Déposé
Décision : Modification de la composition du conseil d'administration
25/02/1994 : Procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Lorient (5601)
Numéro de gestion : 1957B00022
Dépôt : N°001583 déposé le 17/08/1994
Etat : Déposé
Décision : Modification relative aux dirigeants d'une société
25/02/1994 : Procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Lorient (5601)
Numéro de gestion : 1957B00022
Dépôt : N°001583 déposé le 17/08/1994
Etat : Déposé
Décision : Modification relative aux dirigeants d'une société
25/02/1994 : Procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Lorient (5601)
Numéro de gestion : 1957B00022
Dépôt : N°001583 déposé le 17/08/1994
Etat : Déposé
Décision : Modification relative aux dirigeants d'une société
21/12/1993 : Procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Lorient (5601)
Numéro de gestion : 1957B00022
Dépôt : N°1583 déposé le 17/08/1994
Etat : Déposé
Décision : Modification de la composition du conseil d'administration
21/12/1993 : Procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Lorient (5601)
Numéro de gestion : 1957B00022
Dépôt : N°001583 déposé le 17/08/1994
Etat : Déposé
Décision : Modification relative aux dirigeants d'une société
21/12/1993 : Procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Lorient (5601)
Numéro de gestion : 1957B00022
Dépôt : N°001583 déposé le 17/08/1994
Etat : Déposé
Décision : Modification relative aux dirigeants d'une société
21/12/1993 : Procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Lorient (5601)
Numéro de gestion : 1957B00022
Dépôt : N°001583 déposé le 17/08/1994
Etat : Déposé
Décision : Modification relative aux dirigeants d'une société
21/09/1993 : Procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Lorient (5601)
Numéro de gestion : 1957B00022
Dépôt : N°2498 déposé le 16/12/1993
Etat : Déposé
Décision : Modification de la composition du conseil d'administration MISE EN CONFORMITE DES STATUTS Modification de(s) commissaire(s) aux comptes CHANGEMENT PRESIDENT
21/09/1993 : Procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Lorient (5601)
Numéro de gestion : 1957B00022
Dépôt : N°002498 déposé le 16/12/1993
Etat : Déposé
Décision : Divers Modification relative aux dirigeants d'une société Divers Modification des commissaires aux comptes Divers
21/09/1993 : Procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Lorient (5601)
Numéro de gestion : 1957B00022
Dépôt : N°002498 déposé le 16/12/1993
Etat : Déposé
Décision : Divers Modification relative aux dirigeants d'une société Divers Modification des commissaires aux comptes Divers
21/09/1993 : Procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Lorient (5601)
Numéro de gestion : 1957B00022
Dépôt : N°002498 déposé le 16/12/1993
Etat : Déposé
Décision : Divers Modification relative aux dirigeants d'une société Divers Modification des commissaires aux comptes Divers
28/06/1993 : Procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Lorient (5601)
Numéro de gestion : 1957B00022
Dépôt : N°2498 déposé le 16/12/1993
Etat : Déposé
Décision : Modification de la composition du conseil d'administration MISE EN CONFORMITE DES STATUTS Modification de(s) commissaire(s) aux comptes CHANGEMENT PRESIDENT
28/06/1993 : Procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Lorient (5601)
Numéro de gestion : 1957B00022
Dépôt : N°002498 déposé le 16/12/1993
Etat : Déposé
Décision : Divers Modification relative aux dirigeants d'une société Divers Modification des commissaires aux comptes Divers
28/06/1993 : Procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Lorient (5601)
Numéro de gestion : 1957B00022
Dépôt : N°002498 déposé le 16/12/1993
Etat : Déposé
Décision : Divers Modification relative aux dirigeants d'une société Divers Modification des commissaires aux comptes Divers
28/06/1993 : Procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Lorient (5601)
Numéro de gestion : 1957B00022
Dépôt : N°002498 déposé le 16/12/1993
Etat : Déposé
Décision : Divers Modification relative aux dirigeants d'une société Divers Modification des commissaires aux comptes Divers
17/05/1993 : Procès-verbal d'assemblée
Greffe : Lorient (5601)
Numéro de gestion : 1957B00022
Dépôt : N°2498 déposé le 16/12/1993
Etat : Déposé
Décision : Modification de la composition du conseil d'administration MISE EN CONFORMITE DES STATUTS Modification de(s) commissaire(s) aux comptes CHANGEMENT PRESIDENT
17/05/1993 : Procès-verbal d'assemblée
Greffe : Lorient (5601)
Numéro de gestion : 1957B00022
Dépôt : N°2498 déposé le 16/12/1993
Etat : Déposé
Décision : Modification de la composition du conseil d'administration MISE EN CONFORMITE DES STATUTS Modification de(s) commissaire(s) aux comptes CHANGEMENT PRESIDENT
17/05/1993 : Procès-verbal d'assemblée
Greffe : Lorient (5601)
Numéro de gestion : 1957B00022
Dépôt : N°2498 déposé le 16/12/1993
Etat : Déposé
Décision : Modification de la composition du conseil d'administration MISE EN CONFORMITE DES STATUTS Modification de(s) commissaire(s) aux comptes CHANGEMENT PRESIDENT
17/05/1993 : Procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Lorient (5601)
Numéro de gestion : 1957B00022
Dépôt : N°2498 déposé le 16/12/1993
Etat : Déposé
Décision : Modification de la composition du conseil d'administration MISE EN CONFORMITE DES STATUTS Modification de(s) commissaire(s) aux comptes CHANGEMENT PRESIDENT
17/05/1993 : Procès-verbal d'assemblée
Greffe : Lorient (5601)
Numéro de gestion : 1957B00022
Dépôt : N°002498 déposé le 16/12/1993
Etat : Déposé
Décision : Divers Modification relative aux dirigeants d'une société Divers Modification des commissaires aux comptes Divers
17/05/1993 : Procès-verbal d'assemblée
Greffe : Lorient (5601)
Numéro de gestion : 1957B00022
Dépôt : N°002498 déposé le 16/12/1993
Etat : Déposé
Décision : Divers Modification relative aux dirigeants d'une société Divers Modification des commissaires aux comptes Divers
17/05/1993 : Procès-verbal d'assemblée
Greffe : Lorient (5601)
Numéro de gestion : 1957B00022
Dépôt : N°002498 déposé le 16/12/1993
Etat : Déposé
Décision : Divers Modification relative aux dirigeants d'une société Divers Modification des commissaires aux comptes Divers
17/05/1993 : Procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Lorient (5601)
Numéro de gestion : 1957B00022
Dépôt : N°002498 déposé le 16/12/1993
Etat : Déposé
Décision : Divers Modification relative aux dirigeants d'une société Divers Modification des commissaires aux comptes Divers
17/05/1993 : Procès-verbal d'assemblée
Greffe : Lorient (5601)
Numéro de gestion : 1957B00022
Dépôt : N°002498 déposé le 16/12/1993
Etat : Déposé
Décision : Divers Modification relative aux dirigeants d'une société Divers Modification des commissaires aux comptes Divers
17/05/1993 : Procès-verbal d'assemblée
Greffe : Lorient (5601)
Numéro de gestion : 1957B00022
Dépôt : N°002498 déposé le 16/12/1993
Etat : Déposé
Décision : Divers Modification relative aux dirigeants d'une société Divers Modification des commissaires aux comptes Divers
17/05/1993 : Procès-verbal d'assemblée
Greffe : Lorient (5601)
Numéro de gestion : 1957B00022
Dépôt : N°002498 déposé le 16/12/1993
Etat : Déposé
Décision : Divers Modification relative aux dirigeants d'une société Divers Modification des commissaires aux comptes Divers
17/05/1993 : Procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Lorient (5601)
Numéro de gestion : 1957B00022
Dépôt : N°002498 déposé le 16/12/1993
Etat : Déposé
Décision : Divers Modification relative aux dirigeants d'une société Divers Modification des commissaires aux comptes Divers
17/05/1993 : Procès-verbal d'assemblée
Greffe : Lorient (5601)
Numéro de gestion : 1957B00022
Dépôt : N°002498 déposé le 16/12/1993
Etat : Déposé
Décision : Divers Modification relative aux dirigeants d'une société Divers Modification des commissaires aux comptes Divers
17/05/1993 : Procès-verbal d'assemblée
Greffe : Lorient (5601)
Numéro de gestion : 1957B00022
Dépôt : N°002498 déposé le 16/12/1993
Etat : Déposé
Décision : Divers Modification relative aux dirigeants d'une société Divers Modification des commissaires aux comptes Divers
17/05/1993 : Procès-verbal d'assemblée
Greffe : Lorient (5601)
Numéro de gestion : 1957B00022
Dépôt : N°002498 déposé le 16/12/1993
Etat : Déposé
Décision : Divers Modification relative aux dirigeants d'une société Divers Modification des commissaires aux comptes Divers
17/05/1993 : Procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Lorient (5601)
Numéro de gestion : 1957B00022
Dépôt : N°002498 déposé le 16/12/1993
Etat : Déposé
Décision : Divers Modification relative aux dirigeants d'une société Divers Modification des commissaires aux comptes Divers
30/03/1993 : Procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Lorient (5601)
Numéro de gestion : 1957B00022
Dépôt : N°2498 déposé le 16/12/1993
Etat : Déposé
Décision : Modification de la composition du conseil d'administration MISE EN CONFORMITE DES STATUTS Modification de(s) commissaire(s) aux comptes CHANGEMENT PRESIDENT
30/03/1993 : Procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Lorient (5601)
Numéro de gestion : 1957B00022
Dépôt : N°002498 déposé le 16/12/1993
Etat : Déposé
Décision : Divers Modification relative aux dirigeants d'une société Divers Modification des commissaires aux comptes Divers
30/03/1993 : Procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Lorient (5601)
Numéro de gestion : 1957B00022
Dépôt : N°002498 déposé le 16/12/1993
Etat : Déposé
Décision : Divers Modification relative aux dirigeants d'une société Divers Modification des commissaires aux comptes Divers
30/03/1993 : Procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Lorient (5601)
Numéro de gestion : 1957B00022
Dépôt : N°002498 déposé le 16/12/1993
Etat : Déposé
Décision : Divers Modification relative aux dirigeants d'une société Divers Modification des commissaires aux comptes Divers
25/08/1992 : Procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Lorient (5601)
Numéro de gestion : 1957B00022
Dépôt : N°479 déposé le 04/03/1993
Etat : Déposé
Décision : Modification de la composition du conseil d'administration Augmentation de capital
25/08/1992 : Procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Lorient (5601)
Numéro de gestion : 1957B00022
Dépôt : N°000479 déposé le 04/03/1993
Etat : Déposé
Décision : Divers Modification relative aux dirigeants d'une société Augmentation de capital
25/08/1992 : Procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Lorient (5601)
Numéro de gestion : 1957B00022
Dépôt : N°000479 déposé le 04/03/1993
Etat : Déposé
Décision : Divers Modification relative aux dirigeants d'une société Augmentation de capital
25/08/1992 : Procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Lorient (5601)
Numéro de gestion : 1957B00022
Dépôt : N°000479 déposé le 04/03/1993
Etat : Déposé
Décision : Divers Modification relative aux dirigeants d'une société Augmentation de capital
18/06/1992 : Procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Lorient (5601)
Numéro de gestion : 1957B00022
Dépôt : N°479 déposé le 04/03/1993
Etat : Déposé
Décision : Modification de la composition du conseil d'administration Augmentation de capital
18/06/1992 : Procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Lorient (5601)
Numéro de gestion : 1957B00022
Dépôt : N°000479 déposé le 04/03/1993
Etat : Déposé
Décision : Divers Modification relative aux dirigeants d'une société Augmentation de capital
18/06/1992 : Procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Lorient (5601)
Numéro de gestion : 1957B00022
Dépôt : N°000479 déposé le 04/03/1993
Etat : Déposé
Décision : Divers Modification relative aux dirigeants d'une société Augmentation de capital
18/06/1992 : Procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Lorient (5601)
Numéro de gestion : 1957B00022
Dépôt : N°000479 déposé le 04/03/1993
Etat : Déposé
Décision : Divers Modification relative aux dirigeants d'une société Augmentation de capital
11/05/1992 : Procès-verbal d'assemblée
Greffe : Lorient (5601)
Numéro de gestion : 1957B00022
Dépôt : N°479 déposé le 04/03/1993
Etat : Déposé
Décision : Modification de la composition du conseil d'administration Augmentation de capital
11/05/1992 : Procès-verbal d'assemblée
Greffe : Lorient (5601)
Numéro de gestion : 1957B00022
Dépôt : N°000479 déposé le 04/03/1993
Etat : Déposé
Décision : Divers Modification relative aux dirigeants d'une société Augmentation de capital
11/05/1992 : Procès-verbal d'assemblée
Greffe : Lorient (5601)
Numéro de gestion : 1957B00022
Dépôt : N°000479 déposé le 04/03/1993
Etat : Déposé
Décision : Divers Modification relative aux dirigeants d'une société Augmentation de capital
11/05/1992 : Procès-verbal d'assemblée
Greffe : Lorient (5601)
Numéro de gestion : 1957B00022
Dépôt : N°000479 déposé le 04/03/1993
Etat : Déposé
Décision : Divers Modification relative aux dirigeants d'une société Augmentation de capital
27/05/1991 : Procès-verbal d'assemblée
Greffe : Lorient (5601)
Numéro de gestion : 1957B00022
Dépôt : N°479 déposé le 04/03/1993
Etat : Déposé
Décision : Modification de la composition du conseil d'administration Augmentation de capital
27/05/1991 : Procès-verbal d'assemblée
Greffe : Lorient (5601)
Numéro de gestion : 1957B00022
Dépôt : N°000479 déposé le 04/03/1993
Etat : Déposé
Décision : Divers Modification relative aux dirigeants d'une société Augmentation de capital
27/05/1991 : Procès-verbal d'assemblée
Greffe : Lorient (5601)
Numéro de gestion : 1957B00022
Dépôt : N°000479 déposé le 04/03/1993
Etat : Déposé
Décision : Divers Modification relative aux dirigeants d'une société Augmentation de capital
27/05/1991 : Procès-verbal d'assemblée
Greffe : Lorient (5601)
Numéro de gestion : 1957B00022
Dépôt : N°000479 déposé le 04/03/1993
Etat : Déposé
Décision : Divers Modification relative aux dirigeants d'une société Augmentation de capital
28/05/1990 : Procès-verbal d'assemblée
Greffe : Lorient (5601)
Numéro de gestion : 1957B00022
Dépôt : N°479 déposé le 04/03/1993
Etat : Déposé
Décision : Modification de la composition du conseil d'administration Augmentation de capital
28/05/1990 : Procès-verbal d'assemblée
Greffe : Lorient (5601)
Numéro de gestion : 1957B00022
Dépôt : N°000479 déposé le 04/03/1993
Etat : Déposé
Décision : Divers Modification relative aux dirigeants d'une société Augmentation de capital
28/05/1990 : Procès-verbal d'assemblée
Greffe : Lorient (5601)
Numéro de gestion : 1957B00022
Dépôt : N°000479 déposé le 04/03/1993
Etat : Déposé
Décision : Divers Modification relative aux dirigeants d'une société Augmentation de capital
28/05/1990 : Procès-verbal d'assemblée
Greffe : Lorient (5601)
Numéro de gestion : 1957B00022
Dépôt : N°000479 déposé le 04/03/1993
Etat : Déposé
Décision : Divers Modification relative aux dirigeants d'une société Augmentation de capital
31/12/1988 : Procès-verbal d'assemblée
Greffe : Lorient (5601)
Numéro de gestion : 1957B00022
Dépôt : N°1639 déposé le 04/07/1990
Etat : Déposé
Décision : Augmentation de capital Modification de la composition du conseil d'administration
31/12/1988 : Procès-verbal d'assemblée
Greffe : Lorient (5601)
Numéro de gestion : 1957B00022
Dépôt : N°001639 déposé le 04/07/1990
Etat : Déposé
Décision : Augmentation de capital Modification relative aux dirigeants d'une société
31/12/1988 : Procès-verbal d'assemblée
Greffe : Lorient (5601)
Numéro de gestion : 1957B00022
Dépôt : N°001639 déposé le 04/07/1990
Etat : Déposé
Décision : Augmentation de capital Modification relative aux dirigeants d'une société
31/12/1988 : Procès-verbal d'assemblée
Greffe : Lorient (5601)
Numéro de gestion : 1957B00022
Dépôt : N°001639 déposé le 04/07/1990
Etat : Déposé
Décision : Augmentation de capital Modification relative aux dirigeants d'une société
24/02/1987 : Procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Lorient (5601)
Numéro de gestion : 1957B00022
Dépôt : N°1639 déposé le 04/07/1990
Etat : Déposé
Décision : Augmentation de capital Modification de la composition du conseil d'administration
24/02/1987 : Procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Lorient (5601)
Numéro de gestion : 1957B00022
Dépôt : N°001639 déposé le 04/07/1990
Etat : Déposé
Décision : Augmentation de capital Modification relative aux dirigeants d'une société
24/02/1987 : Procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Lorient (5601)
Numéro de gestion : 1957B00022
Dépôt : N°001639 déposé le 04/07/1990
Etat : Déposé
Décision : Augmentation de capital Modification relative aux dirigeants d'une société
24/02/1987 : Procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Lorient (5601)
Numéro de gestion : 1957B00022
Dépôt : N°001639 déposé le 04/07/1990
Etat : Déposé
Décision : Augmentation de capital Modification relative aux dirigeants d'une société
17/07/1986 : Procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Lorient (5601)
Numéro de gestion : 1957B00022
Dépôt : N°1639 déposé le 04/07/1990
Etat : Déposé
Décision : Augmentation de capital Modification de la composition du conseil d'administration
17/07/1986 : Procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Lorient (5601)
Numéro de gestion : 1957B00022
Dépôt : N°001639 déposé le 04/07/1990
Etat : Déposé
Décision : Augmentation de capital Modification relative aux dirigeants d'une société
17/07/1986 : Procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Lorient (5601)
Numéro de gestion : 1957B00022
Dépôt : N°001639 déposé le 04/07/1990
Etat : Déposé
Décision : Augmentation de capital Modification relative aux dirigeants d'une société
17/07/1986 : Procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Lorient (5601)
Numéro de gestion : 1957B00022
Dépôt : N°001639 déposé le 04/07/1990
Etat : Déposé
Décision : Augmentation de capital Modification relative aux dirigeants d'une société
27/05/1986 : Procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Lorient (5601)
Numéro de gestion : 1957B00022
Dépôt : N°1639 déposé le 04/07/1990
Etat : Déposé
Décision : Augmentation de capital Modification de la composition du conseil d'administration
27/05/1986 : Procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Lorient (5601)
Numéro de gestion : 1957B00022
Dépôt : N°001639 déposé le 04/07/1990
Etat : Déposé
Décision : Augmentation de capital Modification relative aux dirigeants d'une société
27/05/1986 : Procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Lorient (5601)
Numéro de gestion : 1957B00022
Dépôt : N°001639 déposé le 04/07/1990
Etat : Déposé
Décision : Augmentation de capital Modification relative aux dirigeants d'une société
27/05/1986 : Procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Lorient (5601)
Numéro de gestion : 1957B00022
Dépôt : N°001639 déposé le 04/07/1990
Etat : Déposé
Décision : Augmentation de capital Modification relative aux dirigeants d'une société
17/05/1984 : Procès-verbal d'assemblée
Greffe : Lorient (5601)
Numéro de gestion : 1957B00022
Dépôt : N°2498 déposé le 16/12/1993
Etat : Déposé
Décision : Modification de la composition du conseil d'administration MISE EN CONFORMITE DES STATUTS Modification de(s) commissaire(s) aux comptes CHANGEMENT PRESIDENT
17/05/1984 : Procès-verbal d'assemblée
Greffe : Lorient (5601)
Numéro de gestion : 1957B00022
Dépôt : N°002498 déposé le 16/12/1993
Etat : Déposé
Décision : Divers Modification relative aux dirigeants d'une société Divers Modification des commissaires aux comptes Divers
17/05/1984 : Procès-verbal d'assemblée
Greffe : Lorient (5601)
Numéro de gestion : 1957B00022
Dépôt : N°002498 déposé le 16/12/1993
Etat : Déposé
Décision : Divers Modification relative aux dirigeants d'une société Divers Modification des commissaires aux comptes Divers
17/05/1984 : Procès-verbal d'assemblée
Greffe : Lorient (5601)
Numéro de gestion : 1957B00022
Dépôt : N°002498 déposé le 16/12/1993
Etat : Déposé
Décision : Divers Modification relative aux dirigeants d'une société Divers Modification des commissaires aux comptes Divers
N.C             : Divers
Greffe : Lorient (5601)
Numéro de gestion : 1957B00022
Dépôt : N°1684 déposé le 09/12/1987
Etat : Déposé
N.C             : Divers
Greffe : Lorient (5601)
Numéro de gestion : 1957B00022
Dépôt : N°479 déposé le 04/03/1993
Etat : Déposé
Décision : LISTE C.A. Modification de la composition du conseil d'administration Augmentation de capital
N.C             : Divers
Greffe : Lorient (5601)
Numéro de gestion : 1957B00022
Dépôt : N°2498 déposé le 16/12/1993
Etat : Déposé
Décision : LISTE MEMBRES C.A. Modification de la composition du conseil d'administration MISE EN CONFORMITE DES STATUTS Modification de(s) commissaire(s) aux comptes CHANGEMENT PRESIDENT
N.C             : Statuts mis à jour
Greffe : Lorient (5601)
Numéro de gestion : 1957B00022
Dépôt : N°2498 déposé le 16/12/1993
Etat : Déposé
Décision : Modification de la composition du conseil d'administration MISE EN CONFORMITE DES STATUTS Modification de(s) commissaire(s) aux comptes CHANGEMENT PRESIDENT
N.C             : Déclaration de conformité
Greffe : Lorient (5601)
Numéro de gestion : 1957B00022
Dépôt : N°2498 déposé le 16/12/1993
Etat : Déposé
Décision : Modification de la composition du conseil d'administration MISE EN CONFORMITE DES STATUTS Modification de(s) commissaire(s) aux comptes CHANGEMENT PRESIDENT
N.C             : Divers
Greffe : Lorient (5601)
Numéro de gestion : 1957B00022
Dépôt : N°1133 déposé le 30/05/1994
Etat : Déposé
Décision : POUVOIR DU 07/03/1994 NOMINATION FONDES DE POUVOIR POUR L'ACTIVITE DE COURTAGE EN ASSURANCES
N.C             : Divers
Greffe : Lorient (5601)
Numéro de gestion : 1957B00022
Dépôt : N°1133 déposé le 30/05/1994
Etat : Déposé
Décision : POUVOIR DU 07/03/1994 NOMINATION FONDES DE POUVOIR POUR L'ACTIVITE DE COURTAGE EN ASSURANCES
N.C             : Statuts mis à jour
Greffe : Lorient (5601)
Numéro de gestion : 1957B00022
Dépôt : N°1646 déposé le 26/08/1997
Etat : Déposé
Décision : MODIFICATION DES ARTICLES 2 ET 43 ALINEA 1ER DES STATUTS
N.C             : Divers
Greffe : Lorient (5601)
Numéro de gestion : 1957B00022
Dépôt : N°2397 déposé le 16/11/1998
Etat : Déposé
Décision : POUVOIR EN DATE DU 19/10/98 REMPLACEMENT D'UN FONDE DE POUVOIR POUR L'ACTIVITE DE COURTAGE EN ASSURANCE
N.C             : Divers
Greffe : Lorient (5601)
Numéro de gestion : 1957B00022
Dépôt : N°2820 déposé le 30/10/2001
Etat : Déposé
Décision : EXEMPLAIRE CERTIFIE CONFORME DES RESOLUTIONS ADOPTEES LORS DE L'AGO DU 30/05/1988 Conversion du capital social en euros
N.C             : Statuts mis à jour
Greffe : Lorient (5601)
Numéro de gestion : 1957B00022
Dépôt : N°2820 déposé le 30/10/2001
Etat : Déposé
Décision : Conversion du capital social en euros
N.C             : Divers
Greffe : Lorient (5601)
Numéro de gestion : 1957B00022
Dépôt : N°1254 déposé le 18/04/2002
Etat : Déposé
Décision : PROJET DE TRAITE DE FUSION DU 11/04/2002 FUSION PAR ABSORPTION DE LA BANQUE POPULAIRE ANJOU-VENDEE PAR LABANQUE POPULAIRE BRETAGNE-ATLANTIQUE
N.C             : Divers
Greffe : Lorient (5601)
Numéro de gestion : 1957B00022
Dépôt : N°1455 déposé le 14/05/2002
Etat : Déposé
Décision : RAPPORT DU COMMISSAIRE A LA FUSION DU 15/04/2002 SUR LA VALEUR DES APPORTS DE LA BANQUE POPULAIRE ANJOU-VENDEE A LA BANQUEPOPULAIRE BRETAGNE-ATLANTIQUE
N.C             : Divers
Greffe : Lorient (5601)
Numéro de gestion : 1957B00022
Dépôt : N°1996 déposé le 01/07/2002
Etat : Déposé
Décision : Modifications relatives au conseil d'administration
N.C             : Divers
Greffe : Lorient (5601)
Numéro de gestion : 1957B00022
Dépôt : N°1996 déposé le 01/07/2002
Etat : Déposé
Décision : EXTRAIT DU P.V. DU CONSEIL D'ADMINISTRATION DU 27/02/01
N.C             : Divers
Greffe : Lorient (5601)
Numéro de gestion : 1957B00022
Dépôt : N°001684 déposé le 09/12/1987
Etat : Déposé
N.C             : Divers
Greffe : Lorient (5601)
Numéro de gestion : 1957B00022
Dépôt : N°000479 déposé le 04/03/1993
Etat : Déposé
Décision : Divers Modification relative aux dirigeants d'une société Augmentation de capital
N.C             : Divers
Greffe : Lorient (5601)
Numéro de gestion : 1957B00022
Dépôt : N°002498 déposé le 16/12/1993
Etat : Déposé
Décision : Divers Modification relative aux dirigeants d'une société Divers Modification des commissaires aux comptes Divers
N.C             : Statuts mis à jour
Greffe : Lorient (5601)
Numéro de gestion : 1957B00022
Dépôt : N°002498 déposé le 16/12/1993
Etat : Déposé
Décision : Divers Modification relative aux dirigeants d'une société Divers Modification des commissaires aux comptes Divers
N.C             : Déclaration de conformité
Greffe : Lorient (5601)
Numéro de gestion : 1957B00022
Dépôt : N°002498 déposé le 16/12/1993
Etat : Déposé
Décision : Divers Modification relative aux dirigeants d'une société Divers Modification des commissaires aux comptes Divers
N.C             : Divers
Greffe : Lorient (5601)
Numéro de gestion : 1957B00022
Dépôt : N°001133 déposé le 30/05/1994
Etat : Déposé
Décision : Divers Divers Divers
N.C             : Divers
Greffe : Lorient (5601)
Numéro de gestion : 1957B00022
Dépôt : N°001133 déposé le 30/05/1994
Etat : Déposé
Décision : Divers Divers Divers
N.C             : Statuts mis à jour
Greffe : Lorient (5601)
Numéro de gestion : 1957B00022
Dépôt : N°001646 déposé le 26/08/1997
Etat : Déposé
Décision : Divers
N.C             : Divers
Greffe : Lorient (5601)
Numéro de gestion : 1957B00022
Dépôt : N°002397 déposé le 16/11/1998
Etat : Déposé
Décision : Divers
N.C             : Divers
Greffe : Lorient (5601)
Numéro de gestion : 1957B00022
Dépôt : N°002820 déposé le 30/10/2001
Etat : Déposé
Décision : Divers Conversion du capital en euros
N.C             : Statuts mis à jour
Greffe : Lorient (5601)
Numéro de gestion : 1957B00022
Dépôt : N°002820 déposé le 30/10/2001
Etat : Déposé
Décision : Divers Conversion du capital en euros
N.C             : Divers
Greffe : Lorient (5601)
Numéro de gestion : 1957B00022
Dépôt : N°001254 déposé le 18/04/2002
Etat : Déposé
Décision : Divers
N.C             : Divers
Greffe : Lorient (5601)
Numéro de gestion : 1957B00022
Dépôt : N°001455 déposé le 14/05/2002
Etat : Déposé
Décision : Divers
N.C             : Divers
Greffe : Lorient (5601)
Numéro de gestion : 1957B00022
Dépôt : N°001996 déposé le 01/07/2002
Etat : Déposé
Décision : Modification relative aux dirigeants d'une société Divers
N.C             : Divers
Greffe : Lorient (5601)
Numéro de gestion : 1957B00022
Dépôt : N°001684 déposé le 09/12/1987
Etat : Déposé
N.C             : Divers
Greffe : Lorient (5601)
Numéro de gestion : 1957B00022
Dépôt : N°000479 déposé le 04/03/1993
Etat : Déposé
Décision : Divers Modification relative aux dirigeants d'une société Augmentation de capital
N.C             : Divers
Greffe : Lorient (5601)
Numéro de gestion : 1957B00022
Dépôt : N°002498 déposé le 16/12/1993
Etat : Déposé
Décision : Divers Modification relative aux dirigeants d'une société Divers Modification des commissaires aux comptes Divers
N.C             : Statuts mis à jour
Greffe : Lorient (5601)
Numéro de gestion : 1957B00022
Dépôt : N°002498 déposé le 16/12/1993
Etat : Déposé
Décision : Divers Modification relative aux dirigeants d'une société Divers Modification des commissaires aux comptes Divers
N.C             : Déclaration de conformité
Greffe : Lorient (5601)
Numéro de gestion : 1957B00022
Dépôt : N°002498 déposé le 16/12/1993
Etat : Déposé
Décision : Divers Modification relative aux dirigeants d'une société Divers Modification des commissaires aux comptes Divers
N.C             : Divers
Greffe : Lorient (5601)
Numéro de gestion : 1957B00022
Dépôt : N°001133 déposé le 30/05/1994
Etat : Déposé
Décision : Divers Divers Divers
N.C             : Divers
Greffe : Lorient (5601)
Numéro de gestion : 1957B00022
Dépôt : N°001133 déposé le 30/05/1994
Etat : Déposé
Décision : Divers Divers Divers
N.C             : Statuts mis à jour
Greffe : Lorient (5601)
Numéro de gestion : 1957B00022
Dépôt : N°001646 déposé le 26/08/1997
Etat : Déposé
Décision : Divers
N.C             : Divers
Greffe : Lorient (5601)
Numéro de gestion : 1957B00022
Dépôt : N°002397 déposé le 16/11/1998
Etat : Déposé
Décision : Divers
N.C             : Divers
Greffe : Lorient (5601)
Numéro de gestion : 1957B00022
Dépôt : N°002820 déposé le 30/10/2001
Etat : Déposé
Décision : Divers Conversion du capital en euros
N.C             : Statuts mis à jour
Greffe : Lorient (5601)
Numéro de gestion : 1957B00022
Dépôt : N°002820 déposé le 30/10/2001
Etat : Déposé
Décision : Divers Conversion du capital en euros
N.C             : Divers
Greffe : Lorient (5601)
Numéro de gestion : 1957B00022
Dépôt : N°001254 déposé le 18/04/2002
Etat : Déposé
Décision : Divers
N.C             : Divers
Greffe : Lorient (5601)
Numéro de gestion : 1957B00022
Dépôt : N°001455 déposé le 14/05/2002
Etat : Déposé
Décision : Divers
N.C             : Divers
Greffe : Lorient (5601)
Numéro de gestion : 1957B00022
Dépôt : N°001996 déposé le 01/07/2002
Etat : Déposé
Décision : Modification relative aux dirigeants d'une société Divers
N.C             : Divers
Greffe : Lorient (5601)
Numéro de gestion : 1957B00022
Dépôt : N°001684 déposé le 09/12/1987
Etat : Déposé
N.C             : Divers
Greffe : Lorient (5601)
Numéro de gestion : 1957B00022
Dépôt : N°000479 déposé le 04/03/1993
Etat : Déposé
Décision : Divers Modification relative aux dirigeants d'une société Augmentation de capital
N.C             : Divers
Greffe : Lorient (5601)
Numéro de gestion : 1957B00022
Dépôt : N°002498 déposé le 16/12/1993
Etat : Déposé
Décision : Divers Modification relative aux dirigeants d'une société Divers Modification des commissaires aux comptes Divers
N.C             : Statuts mis à jour
Greffe : Lorient (5601)
Numéro de gestion : 1957B00022
Dépôt : N°002498 déposé le 16/12/1993
Etat : Déposé
Décision : Divers Modification relative aux dirigeants d'une société Divers Modification des commissaires aux comptes Divers
N.C             : Déclaration de conformité
Greffe : Lorient (5601)
Numéro de gestion : 1957B00022
Dépôt : N°002498 déposé le 16/12/1993
Etat : Déposé
Décision : Divers Modification relative aux dirigeants d'une société Divers Modification des commissaires aux comptes Divers
N.C             : Divers
Greffe : Lorient (5601)
Numéro de gestion : 1957B00022
Dépôt : N°001133 déposé le 30/05/1994
Etat : Déposé
Décision : Divers Divers Divers
N.C             : Divers
Greffe : Lorient (5601)
Numéro de gestion : 1957B00022
Dépôt : N°001133 déposé le 30/05/1994
Etat : Déposé
Décision : Divers Divers Divers
N.C             : Statuts mis à jour
Greffe : Lorient (5601)
Numéro de gestion : 1957B00022
Dépôt : N°001646 déposé le 26/08/1997
Etat : Déposé
Décision : Divers
N.C             : Divers
Greffe : Lorient (5601)
Numéro de gestion : 1957B00022
Dépôt : N°002397 déposé le 16/11/1998
Etat : Déposé
Décision : Divers
N.C             : Divers
Greffe : Lorient (5601)
Numéro de gestion : 1957B00022
Dépôt : N°002820 déposé le 30/10/2001
Etat : Déposé
Décision : Divers Conversion du capital en euros
N.C             : Statuts mis à jour
Greffe : Lorient (5601)
Numéro de gestion : 1957B00022
Dépôt : N°002820 déposé le 30/10/2001
Etat : Déposé
Décision : Divers Conversion du capital en euros
N.C             : Divers
Greffe : Lorient (5601)
Numéro de gestion : 1957B00022
Dépôt : N°001254 déposé le 18/04/2002
Etat : Déposé
Décision : Divers
N.C             : Divers
Greffe : Lorient (5601)
Numéro de gestion : 1957B00022
Dépôt : N°001455 déposé le 14/05/2002
Etat : Déposé
Décision : Divers
N.C             : Divers
Greffe : Lorient (5601)
Numéro de gestion : 1957B00022
Dépôt : N°001996 déposé le 01/07/2002
Etat : Déposé
Décision : Modification relative aux dirigeants d'une société Divers
Etablissements :
01/07/2021 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 1
Greffe : Angers (4901)
Numéro de gestion : 2002B00664
Type : Etablissement principal

Adresse :
41 Rue du Nid de Pie
49000 Angers
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 23/05/2002
Activité : toutes opérations de banque et toutes opérations connexes notamment toutes opérations d'intermédiation en assurance et d'intermédiation immobilière
Origine du fonds : Apport
- récédent exploitan - ANQUE POPULAIRE ANJOU VENDE
Type d’exploitation : Exploitation directe
01/07/2021 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 2
Greffe : Angers (4901)
Numéro de gestion : 2002B00664
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Rennes

Adresse :
76 Avenue Pasteur
49100 Angers
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 23/05/2002
Activité : toutes opérations de banque et toutes opérations connexes notamment toutes opérations d'intermédiation en assurance et d'intermédiation immobilière
Origine du fonds : Apport
- -
01/07/2021 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 3
Greffe : Angers (4901)
Numéro de gestion : 2002B00664
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Rennes

Adresse :
7 Rue Saumuroise
la Madeleine
49000 Angers
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 23/05/2002
Activité : toutes opérations de banque et toutes opérations connexes notamment toutes opérations d'intermédiation en assurances et d'intermédiation immobilière
Origine du fonds : Apport
- -
01/07/2021 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 4
Greffe : Angers (4901)
Numéro de gestion : 2002B00664
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Rennes

Adresse :
8 Rue Lazare Carnot Bp 70301
49500 Segré-en-Anjou Bleu
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 23/05/2002
Activité : toutes opérations de banque et toutes opérations connexes notamment toutes opérations d'intermédiation en assurance et d'intermédiation immobilière
Origine du fonds : Apport
- -
01/07/2021 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 5
Greffe : Angers (4901)
Numéro de gestion : 2002B00664
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Rennes

Adresse :
12 Place du Pilori Bp 24
49290 Chalonnes-sur-Loire
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 23/05/2002
Activité : toutes opérations de banque et toutes opérations connexes notamment toutes opérations d'intermédiation en assurance et d'intermédiation immobilière
Origine du fonds : Apport
- -
01/07/2021 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 7
Greffe : Angers (4901)
Numéro de gestion : 2002B00664
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Rennes

Adresse :
Place du Chapeau de Gendarme
Centre Commercial Principal la Roseraie
49000 Angers
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 23/05/2002
Activité : toutes opérations de banque et toutes opérations connexes notamment toutes opérations d'intermédiation en assurance et d'intermédiation immobilière
Origine du fonds : Apport
- -
Type d’exploitation : Exploitation directe
01/07/2021 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 10
Greffe : Angers (4901)
Numéro de gestion : 2002B00664
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Rennes
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 23/05/2002
Activité : toutes opérations de banque et toutes opérations connexes notamment toutes opérations d'intermédiation en assurance et d'intermédiation immobilière
Origine du fonds : Apport
- -
Type d’exploitation : Exploitation directe
01/07/2021 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 11
Greffe : Angers (4901)
Numéro de gestion : 2002B00664
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Rennes

Adresse :
5 Place du Doc Bichon
49100 Angers
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 23/05/2002
Activité : toutes opérations de banque et toutes opérations connexes notamment toutes opérations d'intermédiation en assurance et d'intermédiation immobilière
Origine du fonds : Apport
- -
Type d’exploitation : Exploitation directe
01/07/2021 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 12
Greffe : Angers (4901)
Numéro de gestion : 2002B00664
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Rennes

Adresse :
3 Avenue Jean Joxe
Bp 50401
49100 Angers
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 23/05/2002
Activité : toutes opérations de banque et toutes opérations connexes notamment toutes opérations d'intermédiation en assurance et d'intermédiation immobilière
Origine du fonds : Apport
- -
01/07/2021 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 14
Greffe : Angers (4901)
Numéro de gestion : 2002B00664
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Rennes

Adresse :
207 Avenue Pierre Mendès-France
49240 Avrillé
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 23/05/2002
Activité : toues opérations de banque et toutes opérations connexes notamment toutes opérations d'intermédiation en assurance et d'intermédiation immobilière
Origine du fonds : Apport
- -
Type d’exploitation : Exploitation directe
01/07/2021 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 16
Greffe : Angers (4901)
Numéro de gestion : 2002B00664
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Rennes

Adresse :
11 Rue Jean Jaures
49800 Trélazé
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 23/05/2002
Activité : toutes opérations de banque et toutes opérations connexes notamment toutes opérations d'intermédiation en assurance et d'intermédiation immobilière
Origine du fonds : Apport
- -
Type d’exploitation : Exploitation directe
01/07/2021 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 17
Greffe : Angers (4901)
Numéro de gestion : 2002B00664
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Rennes

Adresse :
16 à 20 Avenue Gambetta
49300 Cholet
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 23/05/2002
Activité : toutes opérations de banque et toutes opérations connexes notamment toutes opérations d'intermédiation en assurance et d'intermédiation immobilière
Origine du fonds : Apport
- -
01/07/2021 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 22
Greffe : Angers (4901)
Numéro de gestion : 2002B00664
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Rennes

Adresse :
5 Place du Maréchal Leclerc
Beaupreau
49600 Beaupréau-en-Mauges
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 23/05/2002
Activité : toutes opérations de banque et toutes opérations connexes notamment toutes opérations d'intermédiation en assurance et d'intermédiation immobilière
Origine du fonds : Apport
- -
Type d’exploitation : Exploitation directe
01/07/2021 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 23
Greffe : Angers (4901)
Numéro de gestion : 2002B00664
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Rennes

Adresse :
1 Place Henri Doizi Bp 74
Saint-Macaire-en-Mauges
49450 Sèvremoine
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 23/05/2002
Activité : toutes opérations de banque et toutes opérations connexes notamment toutes opérations d'intermédiation en assurance et d'intermédiation immobilière
Origine du fonds : Apport
- -
01/07/2021 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 24
Greffe : Angers (4901)
Numéro de gestion : 2002B00664
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Rennes

Adresse :
9 Rue Victor Hugo
49460 Montreuil-Juigné
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 28/09/2004
Activité : toutes opérations de banque et toutes opérations connexes notamment toutes opérations d'intermédiation en assurance et d'intermédiation immobilière
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
01/07/2021 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 25
Greffe : Angers (4901)
Numéro de gestion : 2002B00664
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Rennes

Adresse :
7 Route d'Angers
49124 Saint-Barthélemy-d'Anjou
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 19/04/2005
Activité : toutes opérations de banque et toutes opérations connexes notamment toutes opérations d'intermédiation en assurance et d'intermédiation immobilière
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
01/07/2021 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 28
Greffe : Angers (4901)
Numéro de gestion : 2002B00664
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Rennes

Adresse :
18 Rue du Général Leclerc
49220 le lion-d'angers
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 13/12/2005
Activité : toutes opérations de banque et toutes opérations connexes notamment toutes opérations d'intermédiation en assurance et d'intermédiation immobilière
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
01/07/2021 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 29
Greffe : Angers (4901)
Numéro de gestion : 2002B00664
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Rennes

Adresse :
7 Rue Aimé de Soland
49610 Mûrs-Erigné
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 18/12/2007
Activité : toutes opérations de banque et toutes opérations connexes notamment toutes opérations d'intermédiation en assurance et d'intermédiation immobilière
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
01/07/2021 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 31
Greffe : Angers (4901)
Numéro de gestion : 2002B00664
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Rennes

Adresse :
8 Place Boucicault
Beaufort-en-Vallée
49250 Beaufort-en-Anjou
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 23/05/2002
Activité : toutes opérations de banque et toutes opérations connexes notamment toutes opérations d'intermédiation en assurance et d'intermédiation immobilière
Origine du fonds : Apport
- -
Type d’exploitation : Exploitation directe
01/07/2021 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 35
Greffe : Angers (4901)
Numéro de gestion : 2002B00664
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Rennes

Adresse :
Baugé
35 Rue Basse
49150 Baugé-en-Anjou
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 23/05/2002
Activité : toutes opérations de banque et toutes opérations connexes notamment toutes opérations d'intermédiation en assurance et d'intermédiation immobilière
Origine du fonds : Apport
- -
Type d’exploitation : Exploitation directe
01/07/2021 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 32
Greffe : Angers (4901)
Numéro de gestion : 2002B00664
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Rennes

Adresse :
8 Rue Volney
49400 Saumur
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 23/05/2002
Activité : toutes opérations de banque et toutes opérations connexes notamment toutes opérations d'intermédiation en assurance et d'intermédiation immobilière
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
01/07/2021 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 33
Greffe : Angers (4901)
Numéro de gestion : 2002B00664
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Rennes

Adresse :
30 Place du Champ de Foire
Doué-la-Fontaine
49700 Doué-en-Anjou
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 23/05/2002
Activité : toutes opérations de banque et toutes opérations connexes notamment toutes opérations d'intermédiation en assurance et d'intermédiation immobilière
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
01/07/2021 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 6
Greffe : Angers (4901)
Numéro de gestion : 2002B00664
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Rennes

Adresse :
134 Route de Rouen
49400 Saumur
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 23/05/2002
Activité : toutes opérations de banque et toutes opérations connexes et notamment toutes opérations d'intermédiation en assurance et d'intermédiation immobilière
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
01/07/2021 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 36
Greffe : Angers (4901)
Numéro de gestion : 2002B00664
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Rennes

Adresse :
354 Avenue Duret
49260 Montreuil-Bellay
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 23/05/2002
Activité : toutes opérations de banque et toutes opérations connexes notamment toutes opérations d'intermédiation en assurance et d'intermédiation immobilière
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
01/07/2021 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 34
Greffe : Angers (4901)
Numéro de gestion : 2002B00664
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Rennes

Adresse :
71 Rue du Pont Fouchard
Bagneux
49400 Saumur
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 11/12/2007
Activité : toutes opérations de banque et toutes opérations connexes notamment toutes opérations d'intermédiation en assurance et d'intermédiation immobilière
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
01/07/2021 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 30
Greffe : Angers (4901)
Numéro de gestion : 2002B00664
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Rennes

Adresse :
8 Place de la Mairie
49160 Longué-Jumelles
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 03/05/2002
Activité : toutes opérations de banque et toutes opérations connexes notamment toutes opérations d'intermédiation en assurance et d'intermédiation immobilière
Origine du fonds : Acquisition par fusion
USION-ABSORPTION DE LA STE BANQUE POPULAIRE ANJOU VENDE - récédent exploitan - ANQUE POPULAIRE ANJOU VENDE
Type d’exploitation : Exploitation directe
01/07/2021 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 37
Greffe : Angers (4901)
Numéro de gestion : 2002B00664
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Rennes

Adresse :
4 Rue Roger Hostein
49300 Cholet
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 27/05/2013
Activité : toutes opérations de banque et toutes opérations connexes notamment toutes opérations d'intermédiation en assurance et d'intermédiation immobilière
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
01/07/2021 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 39
Greffe : Angers (4901)
Numéro de gestion : 2002B00664
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Rennes

Adresse :
le Pont Besnard
Chemillé Melay
49120 Chemillé-en-Anjou
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 05/03/2015
Activité : toutes opérations de banque et toutes opérations connexes notamment toutes opérations d'intermédiation en assurance et d'intermédiation immobilière
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
01/07/2021 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 40
Greffe : Angers (4901)
Numéro de gestion : 2002B00664
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Rennes

Adresse :
2 Allée du Grand Launay
49000 Angers
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 06/04/2018
Activité : Toutes Opn‰rations de banque et toutes Opn‰rations connexes
Origine du fonds : Création
01/07/2021 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 1
Greffe : Angers (4901)
Numéro de gestion : 2002B00664
Type : Etablissement principal

Adresse :
41 Rue du Nid de Pie
49000 Angers
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 23/05/2002
Activité : toutes opérations de banque et toutes opérations connexes notamment toutes opérations d'intermédiation en assurance et d'intermédiation immobilière
Origine du fonds : Apport
- récédent exploitan - ANQUE POPULAIRE ANJOU VENDE
Type d’exploitation : Exploitation directe
01/07/2021 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 2
Greffe : Angers (4901)
Numéro de gestion : 2002B00664
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Rennes

Adresse :
76 Avenue Pasteur
49100 Angers
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 23/05/2002
Activité : toutes opérations de banque et toutes opérations connexes notamment toutes opérations d'intermédiation en assurance et d'intermédiation immobilière
Origine du fonds : Apport
- -
01/07/2021 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 3
Greffe : Angers (4901)
Numéro de gestion : 2002B00664
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Rennes

Adresse :
7 Rue Saumuroise
la Madeleine
49000 Angers
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 23/05/2002
Activité : toutes opérations de banque et toutes opérations connexes notamment toutes opérations d'intermédiation en assurances et d'intermédiation immobilière
Origine du fonds : Apport
- -
01/07/2021 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 4
Greffe : Angers (4901)
Numéro de gestion : 2002B00664
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Rennes

Adresse :
8 Rue Lazare Carnot Bp 70301
49500 Segré-en-Anjou Bleu
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 23/05/2002
Activité : toutes opérations de banque et toutes opérations connexes notamment toutes opérations d'intermédiation en assurance et d'intermédiation immobilière
Origine du fonds : Apport
- -
01/07/2021 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 5
Greffe : Angers (4901)
Numéro de gestion : 2002B00664
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Rennes

Adresse :
12 Place du Pilori Bp 24
49290 Chalonnes-sur-Loire
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 23/05/2002
Activité : toutes opérations de banque et toutes opérations connexes notamment toutes opérations d'intermédiation en assurance et d'intermédiation immobilière
Origine du fonds : Apport
- -
01/07/2021 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 7
Greffe : Angers (4901)
Numéro de gestion : 2002B00664
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Rennes

Adresse :
Place du Chapeau de Gendarme
Centre Commercial Principal la Roseraie
49000 Angers
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 23/05/2002
Activité : toutes opérations de banque et toutes opérations connexes notamment toutes opérations d'intermédiation en assurance et d'intermédiation immobilière
Origine du fonds : Apport
- -
Type d’exploitation : Exploitation directe
01/07/2021 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 10
Greffe : Angers (4901)
Numéro de gestion : 2002B00664
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Rennes
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 23/05/2002
Activité : toutes opérations de banque et toutes opérations connexes notamment toutes opérations d'intermédiation en assurance et d'intermédiation immobilière
Origine du fonds : Apport
- -
Type d’exploitation : Exploitation directe
01/07/2021 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 11
Greffe : Angers (4901)
Numéro de gestion : 2002B00664
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Rennes

Adresse :
5 Place du Doc Bichon
49100 Angers
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 23/05/2002
Activité : toutes opérations de banque et toutes opérations connexes notamment toutes opérations d'intermédiation en assurance et d'intermédiation immobilière
Origine du fonds : Apport
- -
Type d’exploitation : Exploitation directe
01/07/2021 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 12
Greffe : Angers (4901)
Numéro de gestion : 2002B00664
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Rennes

Adresse :
3 Avenue Jean Joxe
Bp 50401
49100 Angers
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 23/05/2002
Activité : toutes opérations de banque et toutes opérations connexes notamment toutes opérations d'intermédiation en assurance et d'intermédiation immobilière
Origine du fonds : Apport
- -
01/07/2021 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 14
Greffe : Angers (4901)
Numéro de gestion : 2002B00664
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Rennes

Adresse :
207 Avenue Pierre Mendès-France
49240 Avrillé
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 23/05/2002
Activité : toues opérations de banque et toutes opérations connexes notamment toutes opérations d'intermédiation en assurance et d'intermédiation immobilière
Origine du fonds : Apport
- -
Type d’exploitation : Exploitation directe
01/07/2021 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 16
Greffe : Angers (4901)
Numéro de gestion : 2002B00664
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Rennes

Adresse :
11 Rue Jean Jaures
49800 Trélazé
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 23/05/2002
Activité : toutes opérations de banque et toutes opérations connexes notamment toutes opérations d'intermédiation en assurance et d'intermédiation immobilière
Origine du fonds : Apport
- -
Type d’exploitation : Exploitation directe
01/07/2021 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 17
Greffe : Angers (4901)
Numéro de gestion : 2002B00664
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Rennes

Adresse :
16 à 20 Avenue Gambetta
49300 Cholet
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 23/05/2002
Activité : toutes opérations de banque et toutes opérations connexes notamment toutes opérations d'intermédiation en assurance et d'intermédiation immobilière
Origine du fonds : Apport
- -
01/07/2021 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 22
Greffe : Angers (4901)
Numéro de gestion : 2002B00664
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Rennes

Adresse :
5 Place du Maréchal Leclerc
Beaupreau
49600 Beaupréau-en-Mauges
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 23/05/2002
Activité : toutes opérations de banque et toutes opérations connexes notamment toutes opérations d'intermédiation en assurance et d'intermédiation immobilière
Origine du fonds : Apport
- -
Type d’exploitation : Exploitation directe
01/07/2021 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 23
Greffe : Angers (4901)
Numéro de gestion : 2002B00664
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Rennes

Adresse :
1 Place Henri Doizi Bp 74
Saint-Macaire-en-Mauges
49450 Sèvremoine
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 23/05/2002
Activité : toutes opérations de banque et toutes opérations connexes notamment toutes opérations d'intermédiation en assurance et d'intermédiation immobilière
Origine du fonds : Apport
- -
01/07/2021 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 24
Greffe : Angers (4901)
Numéro de gestion : 2002B00664
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Rennes

Adresse :
9 Rue Victor Hugo
49460 Montreuil-Juigné
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 28/09/2004
Activité : toutes opérations de banque et toutes opérations connexes notamment toutes opérations d'intermédiation en assurance et d'intermédiation immobilière
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
01/07/2021 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 25
Greffe : Angers (4901)
Numéro de gestion : 2002B00664
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Rennes

Adresse :
7 Route d'Angers
49124 Saint-Barthélemy-d'Anjou
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 19/04/2005
Activité : toutes opérations de banque et toutes opérations connexes notamment toutes opérations d'intermédiation en assurance et d'intermédiation immobilière
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
01/07/2021 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 28
Greffe : Angers (4901)
Numéro de gestion : 2002B00664
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Rennes

Adresse :
18 Rue du Général Leclerc
49220 le lion-d'angers
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 13/12/2005
Activité : toutes opérations de banque et toutes opérations connexes notamment toutes opérations d'intermédiation en assurance et d'intermédiation immobilière
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
01/07/2021 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 29
Greffe : Angers (4901)
Numéro de gestion : 2002B00664
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Rennes

Adresse :
7 Rue Aimé de Soland
49610 Mûrs-Erigné
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 18/12/2007
Activité : toutes opérations de banque et toutes opérations connexes notamment toutes opérations d'intermédiation en assurance et d'intermédiation immobilière
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
01/07/2021 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 31
Greffe : Angers (4901)
Numéro de gestion : 2002B00664
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Rennes

Adresse :
8 Place Boucicault
Beaufort-en-Vallée
49250 Beaufort-en-Anjou
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 23/05/2002
Activité : toutes opérations de banque et toutes opérations connexes notamment toutes opérations d'intermédiation en assurance et d'intermédiation immobilière
Origine du fonds : Apport
- -
Type d’exploitation : Exploitation directe
01/07/2021 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 35
Greffe : Angers (4901)
Numéro de gestion : 2002B00664
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Rennes

Adresse :
Baugé
35 Rue Basse
49150 Baugé-en-Anjou
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 23/05/2002
Activité : toutes opérations de banque et toutes opérations connexes notamment toutes opérations d'intermédiation en assurance et d'intermédiation immobilière
Origine du fonds : Apport
- -
Type d’exploitation : Exploitation directe
01/07/2021 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 32
Greffe : Angers (4901)
Numéro de gestion : 2002B00664
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Rennes

Adresse :
8 Rue Volney
49400 Saumur
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 23/05/2002
Activité : toutes opérations de banque et toutes opérations connexes notamment toutes opérations d'intermédiation en assurance et d'intermédiation immobilière
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
01/07/2021 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 33
Greffe : Angers (4901)
Numéro de gestion : 2002B00664
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Rennes

Adresse :
30 Place du Champ de Foire
Doué-la-Fontaine
49700 Doué-en-Anjou
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 23/05/2002
Activité : toutes opérations de banque et toutes opérations connexes notamment toutes opérations d'intermédiation en assurance et d'intermédiation immobilière
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
01/07/2021 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 6
Greffe : Angers (4901)
Numéro de gestion : 2002B00664
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Rennes

Adresse :
134 Route de Rouen
49400 Saumur
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 23/05/2002
Activité : toutes opérations de banque et toutes opérations connexes et notamment toutes opérations d'intermédiation en assurance et d'intermédiation immobilière
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
01/07/2021 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 36
Greffe : Angers (4901)
Numéro de gestion : 2002B00664
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Rennes

Adresse :
354 Avenue Duret
49260 Montreuil-Bellay
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 23/05/2002
Activité : toutes opérations de banque et toutes opérations connexes notamment toutes opérations d'intermédiation en assurance et d'intermédiation immobilière
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
01/07/2021 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 34
Greffe : Angers (4901)
Numéro de gestion : 2002B00664
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Rennes

Adresse :
71 Rue du Pont Fouchard
Bagneux
49400 Saumur
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 11/12/2007
Activité : toutes opérations de banque et toutes opérations connexes notamment toutes opérations d'intermédiation en assurance et d'intermédiation immobilière
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
01/07/2021 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 30
Greffe : Angers (4901)
Numéro de gestion : 2002B00664
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Rennes

Adresse :
8 Place de la Mairie
49160 Longué-Jumelles
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 03/05/2002
Activité : toutes opérations de banque et toutes opérations connexes notamment toutes opérations d'intermédiation en assurance et d'intermédiation immobilière
Origine du fonds : Acquisition par fusion
USION-ABSORPTION DE LA STE BANQUE POPULAIRE ANJOU VENDE - récédent exploitan - ANQUE POPULAIRE ANJOU VENDE
Type d’exploitation : Exploitation directe
01/07/2021 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 37
Greffe : Angers (4901)
Numéro de gestion : 2002B00664
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Rennes

Adresse :
4 Rue Roger Hostein
49300 Cholet
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 27/05/2013
Activité : toutes opérations de banque et toutes opérations connexes notamment toutes opérations d'intermédiation en assurance et d'intermédiation immobilière
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
01/07/2021 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 39
Greffe : Angers (4901)
Numéro de gestion : 2002B00664
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Rennes

Adresse :
le Pont Besnard
Chemillé Melay
49120 Chemillé-en-Anjou
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 05/03/2015
Activité : toutes opérations de banque et toutes opérations connexes notamment toutes opérations d'intermédiation en assurance et d'intermédiation immobilière
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
01/07/2021 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 40
Greffe : Angers (4901)
Numéro de gestion : 2002B00664
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Rennes

Adresse :
2 Allée du Grand Launay
49000 Angers
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 06/04/2018
Activité : Toutes Opn‰rations de banque et toutes Opn‰rations connexes
Origine du fonds : Création
29/10/2019 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 1
Greffe : Angers (4901)
Numéro de gestion : 2002B00664
Type : Etablissement principal

Adresse :
41 Rue du Nid de Pie
49000 Angers
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 23/05/2002
Activité : toutes opérations de banque et toutes opérations connexes notamment toutes opérations d'intermédiation en assurance et d'intermédiation immobilière
Origine du fonds : Apport
- récédent exploitan - ANQUE POPULAIRE ANJOU VENDE
Type d’exploitation : Exploitation directe
29/10/2019 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 2
Greffe : Angers (4901)
Numéro de gestion : 2002B00664
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Rennes

Adresse :
76 Avenue Pasteur
49100 Angers
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 23/05/2002
Activité : toutes opérations de banque et toutes opérations connexes notamment toutes opérations d'intermédiation en assurance et d'intermédiation immobilière
Origine du fonds : Apport
- -
29/10/2019 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 3
Greffe : Angers (4901)
Numéro de gestion : 2002B00664
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Rennes

Adresse :
7 Rue Saumuroise
la Madeleine
49000 Angers
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 23/05/2002
Activité : toutes opérations de banque et toutes opérations connexes notamment toutes opérations d'intermédiation en assurances et d'intermédiation immobilière
Origine du fonds : Apport
- -
29/10/2019 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 4
Greffe : Angers (4901)
Numéro de gestion : 2002B00664
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Rennes

Adresse :
8 Rue Lazare Carnot Bp 70301
49500 Segré-en-Anjou Bleu
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 23/05/2002
Activité : toutes opérations de banque et toutes opérations connexes notamment toutes opérations d'intermédiation en assurance et d'intermédiation immobilière
Origine du fonds : Apport
- -
29/10/2019 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 5
Greffe : Angers (4901)
Numéro de gestion : 2002B00664
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Rennes

Adresse :
12 Place du Pilori Bp 24
49290 Chalonnes-sur-Loire
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 23/05/2002
Activité : toutes opérations de banque et toutes opérations connexes notamment toutes opérations d'intermédiation en assurance et d'intermédiation immobilière
Origine du fonds : Apport
- -
29/10/2019 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 7
Greffe : Angers (4901)
Numéro de gestion : 2002B00664
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Rennes

Adresse :
Place du Chapeau de Gendarme
Centre Commercial Principal la Roseraie
49000 Angers
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 23/05/2002
Activité : toutes opérations de banque et toutes opérations connexes notamment toutes opérations d'intermédiation en assurance et d'intermédiation immobilière
Origine du fonds : Apport
- -
Type d’exploitation : Exploitation directe
29/10/2019 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 10
Greffe : Angers (4901)
Numéro de gestion : 2002B00664
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Rennes
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 23/05/2002
Activité : toutes opérations de banque et toutes opérations connexes notamment toutes opérations d'intermédiation en assurance et d'intermédiation immobilière
Origine du fonds : Apport
- -
Type d’exploitation : Exploitation directe
29/10/2019 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 11
Greffe : Angers (4901)
Numéro de gestion : 2002B00664
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Rennes

Adresse :
5 Place du Doc Bichon
49100 Angers
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 23/05/2002
Activité : toutes opérations de banque et toutes opérations connexes notamment toutes opérations d'intermédiation en assurance et d'intermédiation immobilière
Origine du fonds : Apport
- -
Type d’exploitation : Exploitation directe
29/10/2019 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 12
Greffe : Angers (4901)
Numéro de gestion : 2002B00664
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Rennes

Adresse :
3 Avenue Jean Joxe
Bp 50401
49100 Angers
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 23/05/2002
Activité : toutes opérations de banque et toutes opérations connexes notamment toutes opérations d'intermédiation en assurance et d'intermédiation immobilière
Origine du fonds : Apport
- -
29/10/2019 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 13
Greffe : Angers (4901)
Numéro de gestion : 2002B00664
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Rennes

Adresse :
75 Avenue Montaigne
Centre Commercial Espace Anjou
49100 Angers
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 23/05/2002
Activité : toutes opérations de banque et toutes opérations connexes et notamment toutes opérations d'intermédiation en assurance et d'intermédiation immobilière
Origine du fonds : Apport
- -
Type d’exploitation : Exploitation directe
29/10/2019 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 14
Greffe : Angers (4901)
Numéro de gestion : 2002B00664
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Rennes

Adresse :
207 Avenue Pierre Mendès-France
49240 Avrillé
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 23/05/2002
Activité : toues opérations de banque et toutes opérations connexes notamment toutes opérations d'intermédiation en assurance et d'intermédiation immobilière
Origine du fonds : Apport
- -
Type d’exploitation : Exploitation directe
29/10/2019 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 15
Greffe : Angers (4901)
Numéro de gestion : 2002B00664
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Rennes

Adresse :
29 Rue David d'Angers
49130 Les Ponts-de-Cé
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 23/05/2002
Activité : toutes opérations de banque et toutes opérations connexes notamment toutes opérations d'intermédiation en assurance et d'intermédiation immobilière
Origine du fonds : Apport
- -
Type d’exploitation : Exploitation directe
29/10/2019 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 16
Greffe : Angers (4901)
Numéro de gestion : 2002B00664
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Rennes

Adresse :
11 Rue Jean Jaures
49800 Trélazé
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 23/05/2002
Activité : toutes opérations de banque et toutes opérations connexes notamment toutes opérations d'intermédiation en assurance et d'intermédiation immobilière
Origine du fonds : Apport
- -
Type d’exploitation : Exploitation directe
29/10/2019 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 17
Greffe : Angers (4901)
Numéro de gestion : 2002B00664
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Rennes

Adresse :
16 à 20 Avenue Gambetta
49300 Cholet
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 23/05/2002
Activité : toutes opérations de banque et toutes opérations connexes notamment toutes opérations d'intermédiation en assurance et d'intermédiation immobilière
Origine du fonds : Apport
- -
29/10/2019 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 22
Greffe : Angers (4901)
Numéro de gestion : 2002B00664
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Rennes

Adresse :
5 Place du Maréchal Leclerc
Beaupreau
49600 Beaupréau-en-Mauges
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 23/05/2002
Activité : toutes opérations de banque et toutes opérations connexes notamment toutes opérations d'intermédiation en assurance et d'intermédiation immobilière
Origine du fonds : Apport
- -
Type d’exploitation : Exploitation directe
29/10/2019 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 23
Greffe : Angers (4901)
Numéro de gestion : 2002B00664
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Rennes

Adresse :
1 Place Henri Doizi Bp 74
Saint-Macaire-en-Mauges
49450 Sèvremoine
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 23/05/2002
Activité : toutes opérations de banque et toutes opérations connexes notamment toutes opérations d'intermédiation en assurance et d'intermédiation immobilière
Origine du fonds : Apport
- -
29/10/2019 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 24
Greffe : Angers (4901)
Numéro de gestion : 2002B00664
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Rennes

Adresse :
9 Rue Victor Hugo
49460 Montreuil-Juigné
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 28/09/2004
Activité : toutes opérations de banque et toutes opérations connexes notamment toutes opérations d'intermédiation en assurance et d'intermédiation immobilière
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
29/10/2019 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 25
Greffe : Angers (4901)
Numéro de gestion : 2002B00664
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Rennes

Adresse :
7 Route d'Angers
49124 Saint-Barthélemy-d'Anjou
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 19/04/2005
Activité : toutes opérations de banque et toutes opérations connexes notamment toutes opérations d'intermédiation en assurance et d'intermédiation immobilière
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
29/10/2019 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 26
Greffe : Angers (4901)
Numéro de gestion : 2002B00664
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Rennes

Adresse :
7 Rue de la Gare
49000 Angers
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 20/09/2005
Activité : toutes opérations de banque et toutes opérations connexes et notamment toutes opérations d'intermédiation en assurance et d'intermédiation immobilière
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
29/10/2019 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 27
Greffe : Angers (4901)
Numéro de gestion : 2002B00664
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Rennes

Adresse :
65 Rue Plantagenêt
49100 Angers
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 20/09/2005
Activité : toutes opérations de banque et toutes opérations connexes notamment toutes opérations d'intermédiation en assurance et d'intermédiation immobilière
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
29/10/2019 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 28
Greffe : Angers (4901)
Numéro de gestion : 2002B00664
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Rennes

Adresse :
18 Rue du Général Leclerc
49220 le lion-d'angers
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 13/12/2005
Activité : toutes opérations de banque et toutes opérations connexes notamment toutes opérations d'intermédiation en assurance et d'intermédiation immobilière
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
29/10/2019 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 29
Greffe : Angers (4901)
Numéro de gestion : 2002B00664
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Rennes

Adresse :
7 Rue Aimé de Soland
49610 Mûrs-Erigné
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 18/12/2007
Activité : toutes opérations de banque et toutes opérations connexes notamment toutes opérations d'intermédiation en assurance et d'intermédiation immobilière
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
29/10/2019 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 31
Greffe : Angers (4901)
Numéro de gestion : 2002B00664
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Rennes

Adresse :
8 Place Boucicault
Beaufort-en-Vallée
49250 Beaufort-en-Anjou
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 23/05/2002
Activité : toutes opérations de banque et toutes opérations connexes notamment toutes opérations d'intermédiation en assurance et d'intermédiation immobilière
Origine du fonds : Apport
- -
Type d’exploitation : Exploitation directe
29/10/2019 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 35
Greffe : Angers (4901)
Numéro de gestion : 2002B00664
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Rennes

Adresse :
Baugé
35 Rue Basse
49150 Baugé-en-Anjou
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 23/05/2002
Activité : toutes opérations de banque et toutes opérations connexes notamment toutes opérations d'intermédiation en assurance et d'intermédiation immobilière
Origine du fonds : Apport
- -
Type d’exploitation : Exploitation directe
29/10/2019 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 32
Greffe : Angers (4901)
Numéro de gestion : 2002B00664
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Rennes

Adresse :
8 Rue Volney
49400 Saumur
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 23/05/2002
Activité : toutes opérations de banque et toutes opérations connexes notamment toutes opérations d'intermédiation en assurance et d'intermédiation immobilière
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
29/10/2019 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 33
Greffe : Angers (4901)
Numéro de gestion : 2002B00664
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Rennes

Adresse :
30 Place du Champ de Foire
Doué-la-Fontaine
49700 Doué-en-Anjou
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 23/05/2002
Activité : toutes opérations de banque et toutes opérations connexes notamment toutes opérations d'intermédiation en assurance et d'intermédiation immobilière
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
29/10/2019 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 6
Greffe : Angers (4901)
Numéro de gestion : 2002B00664
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Rennes

Adresse :
134 Route de Rouen
49400 Saumur
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 23/05/2002
Activité : toutes opérations de banque et toutes opérations connexes et notamment toutes opérations d'intermédiation en assurance et d'intermédiation immobilière
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
29/10/2019 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 36
Greffe : Angers (4901)
Numéro de gestion : 2002B00664
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Rennes

Adresse :
354 Avenue Duret
49260 Montreuil-Bellay
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 23/05/2002
Activité : toutes opérations de banque et toutes opérations connexes notamment toutes opérations d'intermédiation en assurance et d'intermédiation immobilière
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
29/10/2019 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 34
Greffe : Angers (4901)
Numéro de gestion : 2002B00664
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Rennes

Adresse :
71 Rue du Pont Fouchard
Bagneux
49400 Saumur
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 11/12/2007
Activité : toutes opérations de banque et toutes opérations connexes notamment toutes opérations d'intermédiation en assurance et d'intermédiation immobilière
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
29/10/2019 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 30
Greffe : Angers (4901)
Numéro de gestion : 2002B00664
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Rennes

Adresse :
8 Place de la Mairie
49160 Longué-Jumelles
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 03/05/2002
Activité : toutes opérations de banque et toutes opérations connexes notamment toutes opérations d'intermédiation en assurance et d'intermédiation immobilière
Origine du fonds : Acquisition par fusion
USION-ABSORPTION DE LA STE BANQUE POPULAIRE ANJOU VENDE - récédent exploitan - ANQUE POPULAIRE ANJOU VENDE
Type d’exploitation : Exploitation directe
29/10/2019 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 37
Greffe : Angers (4901)
Numéro de gestion : 2002B00664
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Rennes

Adresse :
4 Rue Roger Hostein
49300 Cholet
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 27/05/2013
Activité : toutes opérations de banque et toutes opérations connexes notamment toutes opérations d'intermédiation en assurance et d'intermédiation immobilière
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
29/10/2019 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 38
Greffe : Angers (4901)
Numéro de gestion : 2002B00664
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Rennes

Adresse :
12 Rue du Commerce
49100 Angers
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 24/09/2013
Activité : toutes opérations de banques et toutes opérations connexes notamment toutes opérations d'intermédition en assurance et d'intermédiation immobilière
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
29/10/2019 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 39
Greffe : Angers (4901)
Numéro de gestion : 2002B00664
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Rennes

Adresse :
le Pont Besnard
Chemillé Melay
49120 Chemillé-en-Anjou
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 05/03/2015
Activité : toutes opérations de banque et toutes opérations connexes notamment toutes opérations d'intermédiation en assurance et d'intermédiation immobilière
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
29/10/2019 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 40
Greffe : Angers (4901)
Numéro de gestion : 2002B00664
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Rennes

Adresse :
2 Allée du Grand Launay
49000 Angers
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 06/04/2018
Activité : Toutes Opn‰rations de banque et toutes Opn‰rations connexes
Origine du fonds : Création
13/03/2019 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 1
Greffe : Rennes (3501)
Numéro de gestion : 2017B02426
Type : Siège

Adresse :
15 Boulevard de la Boutière
35768 Saint-Grégoire CEDEX
FRANCE
13/03/2019 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 2
Greffe : Rennes (3501)
Numéro de gestion : 2017B02426
Type : Etablissement principal

Adresse :
15 Boulevard de la Boutière
35768 Saint-Grégoire CEDEX
FRANCE
Nom commercial : BANQUE POPULAIRE ATLANTIQUE - ATLANTIQUE BAIL - ATLANTIQUE PROJET
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/12/1945
Activité : Toutes opérations de banque et toutes opérations connexes, notamment toutes opérations d'intermédiation en assurance et d'intermédiation immobilière.
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
13/03/2019 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 3
Greffe : Rennes (3501)
Numéro de gestion : 2017B02426
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
8 Place Henri Iv
35470 Bain-de-Bretagne
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 07/12/2017
Activité : Toutes opérations de banque et toutes opérations connexes, notamment toutes opérations d'intermédiation en assurance et d'intermédiation immobilière
Origine du fonds : Acquisition par fusion
- récédent exploitan - ANQUE POPULAIRE DE L'OUES
Type d’exploitation : Exploitation directe
13/03/2019 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 4
Greffe : Rennes (3501)
Numéro de gestion : 2017B02426
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
4 Boulevard Saint-Martin
35500 Vitré
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 07/12/2017
Activité : Toutes opérations de banque et toutes opérations connexes, notamment toutes opérations d'intermédiation en assurance et d'intermédiation immobilière
Origine du fonds : Acquisition par fusion
- récédent exploitan - ANQUE POPULAIRE DE L'OUES
Type d’exploitation : Exploitation directe
13/03/2019 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 5
Greffe : Rennes (3501)
Numéro de gestion : 2017B02426
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
5B mail de Bourgchevreuil
35510 Cesson-Sévigné
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 07/12/2017
Activité : Toutes opérations de banque et toutes opérations connexes, notamment toutes opérations d'intermédiation en assurance et d'intermédiation immobilière
Origine du fonds : Acquisition par fusion
- récédent exploitan - ANQUE POPULAIRE DE L'OUES
Type d’exploitation : Exploitation directe
13/03/2019 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 6
Greffe : Rennes (3501)
Numéro de gestion : 2017B02426
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
25 Place de l'Église
35520 Melesse
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 07/12/2017
Activité : Toutes opérations de banque et toutes opérations connexes, notamment toutes opérations d'intermédiation en assurance et d'intermédiation immobilière
Origine du fonds : Acquisition par fusion
- récédent exploitan - ANQUE POPULAIRE DE L'OUES
Type d’exploitation : Exploitation directe
13/03/2019 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 7
Greffe : Rennes (3501)
Numéro de gestion : 2017B02426
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
56 Rue du général Leclerc
35580 Guichen
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 07/12/2017
Activité : Toutes opérations de banque et toutes opérations connexes, notamment toutes opérations d'intermédiation en assurance et d'intermédiation immobilière.
Origine du fonds : Acquisition par fusion
- récédent exploitan - ANQUE POPULAIRE DE L'OUES
Type d’exploitation : Exploitation directe
13/03/2019 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 8
Greffe : Rennes (3501)
Numéro de gestion : 2017B02426
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
8 Place de Bretagne
35600 Redon
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 07/12/2017
Activité : Toutes opérations de banque et toutes opérations connexes, notamment toutes opérations d'intermédiation en assurance et d'intermédiation immobilière.
Origine du fonds : Acquisition par fusion
- récédent exploitan - ANQUE POPULAIRE DE L'OUES
Type d’exploitation : Exploitation directe
13/03/2019 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 9
Greffe : Rennes (3501)
Numéro de gestion : 2017B02426
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
122 Rue de Fougères
35700 Rennes
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 07/12/2017
Activité : Toutes opérations de banque et toutes opérations connexes, notamment toutes opérations d'intermédiation en assurance et d'intermédiation immobilière.
Origine du fonds : Acquisition par fusion
- récédent exploitan - ANQUE POPULAIRE DE L'OUES
Type d’exploitation : Exploitation directe
13/03/2019 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 10
Greffe : Rennes (3501)
Numéro de gestion : 2017B02426
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
314 Rue de Fougères
35700 Rennes
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 07/12/2017
Activité : Toutes opérations de banque et toutes opérations connexes, notamment toutes opérations d'intermédiation en assurance et d'intermédiation immobilière.
Origine du fonds : Acquisition par fusion
- récédent exploitan - ANQUE POPULAIRE DE L'OUES
Type d’exploitation : Exploitation directe
13/03/2019 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 11
Greffe : Rennes (3501)
Numéro de gestion : 2017B02426
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
2 Rue Charles le Goffic
35740 Pacé
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 07/12/2017
Activité : Toutes opérations de banque et toutes opérations connexes, notamment toutes opérations d'intermédiation en assurance et d'intermédiation immobilière.
Origine du fonds : Acquisition par fusion
- récédent exploitan - ANQUE POPULAIRE DE L'OUES
Type d’exploitation : Exploitation directe
13/03/2019 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 12
Greffe : Rennes (3501)
Numéro de gestion : 2017B02426
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
Route de Saint-Malo
35760 SAINT GREGOIRE
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 07/12/2017
Activité : Toutes opérations de banque et toutes opérations connexes, notamment toutes opérations d'intermédiation en assurance et d'intermédiation immobilière.
Origine du fonds : Acquisition par fusion
- récédent exploitan - ANQUE POPULAIRE DE L'OUES
Type d’exploitation : Exploitation directe
13/03/2019 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 13
Greffe : Rennes (3501)
Numéro de gestion : 2017B02426
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
1 Rue de la Duchesse Anne
35760 SAINT GREGOIRE
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 07/12/2017
Activité : Toutes opérations de banque et toutes opérations connexes, notamment toutes opérations d'intermédiation en assurance et d'intermédiation immobilière.
Origine du fonds : Acquisition par fusion
- récédent exploitan - ANQUE POPULAIRE DE L'OUES
Type d’exploitation : Exploitation directe
13/03/2019 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 14
Greffe : Rennes (3501)
Numéro de gestion : 2017B02426
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
15 Boulevard de la Boutiere
35760 SAINT GREGOIRE
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 07/12/2017
Activité : Toutes opérations de banque et toutes opérations connexes, notamment toutes opérations d'intermédiation en assurance et d'intermédiation immobilière.
Origine du fonds : Acquisition par fusion
- récédent exploitan - ANQUE POPULAIRE DE L'OUES
Type d’exploitation : Exploitation directe
13/03/2019 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 15
Greffe : Rennes (3501)
Numéro de gestion : 2017B02426
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
1 Avenue de la Haye Renaud
35830 Betton
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 07/12/2017
Activité : Toutes opérations de banque et toutes opérations connexes, notamment toutes opérations d'intermédiation en assurance et d'intermédiation immobilière.
Origine du fonds : Acquisition par fusion
- récédent exploitan - ANQUE POPULAIRE DE L'OUES
Type d’exploitation : Exploitation directe
13/03/2019 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 16
Greffe : Rennes (3501)
Numéro de gestion : 2017B02426
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
1 Place de la Trinité
35000 Rennes
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 07/12/2017
Activité : Toutes opérations de banque et toutes opérations connexes, notamment toutes opérations d'intermédiation en assurance et d'intermédiation immobilière.
Origine du fonds : Acquisition par fusion
- récédent exploitan - ANQUE POPULAIRE DE L'OUES
Type d’exploitation : Exploitation directe
13/03/2019 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 17
Greffe : Rennes (3501)
Numéro de gestion : 2017B02426
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
82 Route de Lorient
35000 Rennes
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 07/12/2017
Activité : Toutes opérations de banque et toutes opérations connexes, notamment toutes opérations d'intermédiation en assurance et d'intermédiation immobilière.
Origine du fonds : Acquisition par fusion
- récédent exploitan - ANQUE POPULAIRE DE L'OUES
Type d’exploitation : Exploitation directe
13/03/2019 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 18
Greffe : Rennes (3501)
Numéro de gestion : 2017B02426
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
31 Rue de Tronjolly
35000 Rennes
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 07/12/2017
Activité : Toutes opérations de banque et toutes opérations connexes, notamment toutes opérations d'intermédiation en assurance et d'intermédiation immobilière.
Origine du fonds : Acquisition par fusion
- récédent exploitan - ANQUE POPULAIRE DE L'OUES
Type d’exploitation : Exploitation directe
13/03/2019 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 19
Greffe : Rennes (3501)
Numéro de gestion : 2017B02426
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
Rue de Bourgogne
35000 Rennes
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 07/12/2017
Activité : Toutes opérations de banque et toutes opérations connexes, notamment toutes opérations d'intermédiation en assurance et d'intermédiation immobilière.
Origine du fonds : Acquisition par fusion
- récédent exploitan - ANQUE POPULAIRE DE L'OUES
Type d’exploitation : Exploitation directe
13/03/2019 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 20
Greffe : Rennes (3501)
Numéro de gestion : 2017B02426
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
31 Avenue Jean Janvier
35000 Rennes
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 07/12/2017
Activité : Toutes opérations de banque et toutes opérations connexes, notamment toutes opérations d'intermédiation en assurance et d'intermédiation immobilière.
Origine du fonds : Acquisition par fusion
- récédent exploitan - ANQUE POPULAIRE DE L'OUES
Type d’exploitation : Exploitation directe
13/03/2019 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 21
Greffe : Rennes (3501)
Numéro de gestion : 2017B02426
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
8 Place du Parlement de Bretagne
RENNES CEDEX
35064 Rennes CEDEX
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 07/12/2017
Activité : Toutes opérations de banque et toutes opérations connexes, notamment toutes opérations d'intermédiation en assurance et d'intermédiation immobilière.
Origine du fonds : Acquisition par fusion
- récédent exploitan - ANQUE POPULAIRE DE L'OUES
Type d’exploitation : Exploitation directe
13/03/2019 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 22
Greffe : Rennes (3501)
Numéro de gestion : 2017B02426
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
3 Place du Général de Gaulle
35130 La Guerche-de-Bretagne
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 07/12/2017
Activité : Toutes opérations de banque et toutes opérations connexes, notamment toutes opérations d'intermédiation en assurance et d'intermédiation immobilière.
Origine du fonds : Acquisition par fusion
- récédent exploitan - ANQUE POPULAIRE DE L'OUES
Type d’exploitation : Exploitation directe
13/03/2019 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 23
Greffe : Rennes (3501)
Numéro de gestion : 2017B02426
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
3 Place de l'Église
35135 Chantepie
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 07/12/2017
Activité : Toutes opérations de banque et toutes opérations connexes, notamment toutes opérations d'intermédiation en assurance et d'intermédiation immobilière.
Origine du fonds : Acquisition par fusion
- récédent exploitan - ANQUE POPULAIRE DE L'OUES
Type d’exploitation : Exploitation directe
13/03/2019 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 24
Greffe : Rennes (3501)
Numéro de gestion : 2017B02426
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
258 Rue de Nantes
35136 Saint-Jacques-de-la-Lande
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 07/12/2017
Activité : Toutes opérations de banque et toutes opérations connexes, notamment toutes opérations d'intermédiation en assurance et d'intermédiation immobilière.
Origine du fonds : Acquisition par fusion
- récédent exploitan - ANQUE POPULAIRE DE L'OUES
Type d’exploitation : Exploitation directe
13/03/2019 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 25
Greffe : Rennes (3501)
Numéro de gestion : 2017B02426
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
1 Place de la République
35150 Janzé
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 07/12/2017
Activité : Toutes opérations de banque et toutes opérations connexes, notamment toutes opérations d'intermédiation en assurance et d'intermédiation immobilière.
Origine du fonds : Acquisition par fusion
- récédent exploitan - ANQUE POPULAIRE DE L'OUES
Type d’exploitation : Exploitation directe
13/03/2019 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 26
Greffe : Rennes (3501)
Numéro de gestion : 2017B02426
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
25 Rue Saint-Nicolas
35160 Montfort-sur-Meu
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 07/12/2017
Activité : Toutes opérations de banque et toutes opérations connexes, notamment toutes opérations d'intermédiation en assurance et d'intermédiation immobilière.
Origine du fonds : Acquisition par fusion
- récédent exploitan - ANQUE POPULAIRE DE L'OUES
Type d’exploitation : Exploitation directe
13/03/2019 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 27
Greffe : Rennes (3501)
Numéro de gestion : 2017B02426
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
9 Place Marcel Pagnol
35170 Bruz
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 07/12/2017
Activité : Toutes opérations de banque et toutes opérations connexes, notamment toutes opérations d'intermédiation en assurance et d'intermédiation immobilière.
Origine du fonds : Acquisition par fusion
- récédent exploitan - ANQUE POPULAIRE DE L'OUES
Type d’exploitation : Exploitation directe
13/03/2019 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 28
Greffe : Rennes (3501)
Numéro de gestion : 2017B02426
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
2 Rue du Bosphore
35200 Rennes
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 07/12/2017
Activité : Toutes opérations de banque et toutes opérations connexes, notamment toutes opérations d'intermédiation en assurance et d'intermédiation immobilière.
Origine du fonds : Acquisition par fusion
- récédent exploitan - ANQUE POPULAIRE DE L'OUES
Type d’exploitation : Exploitation directe
13/03/2019 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 29
Greffe : Rennes (3501)
Numéro de gestion : 2017B02426
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
108 Boulevard Georges Clémenceau
35000 Rennes
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 07/12/2017
Activité : Toutes opérations de banque et toutes opérations connexes, notamment toutes opérations d'intermédiation en assurance et d'intermédiation immobilière.
Origine du fonds : Acquisition par fusion
- récédent exploitan - ANQUE POPULAIRE DE L'OUES
Type d’exploitation : Exploitation directe
13/03/2019 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 30
Greffe : Rennes (3501)
Numéro de gestion : 2017B02426
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
11 Place du Ronceray
35200 Rennes
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 07/12/2017
Activité : Toutes opérations de banque et toutes opérations connexes, notamment toutes opérations d'intermédiation en assurance et d'intermédiation immobilière.
Origine du fonds : Acquisition par fusion
- récédent exploitan - ANQUE POPULAIRE DE L'OUES
Type d’exploitation : Exploitation directe
13/03/2019 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 31
Greffe : Rennes (3501)
Numéro de gestion : 2017B02426
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
4 Rue de Bel Air
35220 Châteaubourg
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 07/12/2017
Activité : Toutes opérations de banque et toutes opérations connexes, notamment toutes opérations d'intermédiation en assurance et d'intermédiation immobilière.
Origine du fonds : Acquisition par fusion
- récédent exploitan - ANQUE POPULAIRE DE L'OUES
Type d’exploitation : Exploitation directe
13/03/2019 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 32
Greffe : Rennes (3501)
Numéro de gestion : 2017B02426
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
14 Rue de Rennes
35230 Noyal-Châtillon-sur-Seiche
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 07/12/2017
Activité : Toutes opérations de banque et toutes opérations connexes, notamment toutes opérations d'intermédiation en assurance et d'intermédiation immobilière.
Origine du fonds : Acquisition par fusion
- récédent exploitan - ANQUE POPULAIRE DE L'OUES
Type d’exploitation : Exploitation directe
13/03/2019 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 33
Greffe : Rennes (3501)
Numéro de gestion : 2017B02426
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
12 Place Saint-Pierre
35310 Mordelles
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 07/12/2017
Activité : Toutes opérations de banque et toutes opérations connexes, notamment toutes opérations d'intermédiation en assurance et d'intermédiation immobilière.
Origine du fonds : Acquisition par fusion
- récédent exploitan - ANQUE POPULAIRE DE L'OUES
Type d’exploitation : Exploitation directe
13/03/2019 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 34
Greffe : Rennes (3501)
Numéro de gestion : 2017B02426
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
34 Rue de Fougères
35340 Liffré
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 07/12/2017
Activité : Toutes opérations de banque et toutes opérations connexes, notamment toutes opérations d'intermédiation en assurance et d'intermédiation immobilière.
Origine du fonds : Acquisition par fusion
- récédent exploitan - ANQUE POPULAIRE DE L'OUES
Type d’exploitation : Exploitation directe
13/03/2019 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 35
Greffe : Rennes (3501)
Numéro de gestion : 2017B02426
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
12 Avenue de la Gare
35360 Montauban-de-Bretagne
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 07/12/2017
Activité : Toutes opérations de banque et toutes opérations connexes, notamment toutes opérations d'intermédiation en assurance et d'intermédiation immobilière.
Origine du fonds : Acquisition par fusion
- récédent exploitan - ANQUE POPULAIRE DE L'OUES
Type d’exploitation : Exploitation directe
13/03/2019 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 36
Greffe : Rennes (3501)
Numéro de gestion : 2017B02426
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
24 Rue de la Madeleine
CHATEAUGIRON
35410 Châteaugiron
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 07/12/2017
Activité : Toutes opérations de banque et toutes opérations connexes, notamment toutes opérations d'intermédiation en assurance et d'intermédiation immobilière.
Origine du fonds : Acquisition par fusion
- récédent exploitan - ANQUE POPULAIRE DE L'OUES
Type d’exploitation : Exploitation directe
13/03/2019 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 37
Greffe : Rennes (3501)
Numéro de gestion : 2017B02426
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
2 Rue Pierre Joseph Colin
35000 Rennes
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 07/12/2017
Activité : Toutes opérations de banque et toutes opérations connexes, notamment toutes opérations d'intermédiation en assurance et d'intermédiation immobilière.
Origine du fonds : Acquisition par fusion
- récédent exploitan - AISSE REGIONALE DE CREDIT MARITIME MUTUEL DE BRETAGNE-NORMANDI
Type d’exploitation : Exploitation directe
13/03/2019 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 38
Greffe : Rennes (3501)
Numéro de gestion : 2017B02426
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
1 Boulevard du Mal Leclerc
35300 Fougères
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 07/12/2017
Activité : Toutes opérations de banque et toutes opérations connexes notamment toutes opérations d'Intermediation en assurance et d'Intermediation immobilière
Origine du fonds : Acquisition par fusion
- récédent exploitan - ANQUE POPULAIRE DE L'OUES
Type d’exploitation : Exploitation directe
13/03/2019 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 39
Greffe : Rennes (3501)
Numéro de gestion : 2017B02426
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
19 Place Alexandre Veillard
35140 SAINT AUBIN DU CORMIER
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 07/12/2017
Activité : Toutes opérations de banque et toutes opérations connexes notamment toutes opérations d'Intermediation en assurance et d'Intermediation immobilière
Origine du fonds : Acquisition par fusion
- récédent exploitan - ANQUE POPULAIRE DE L'OUES
Type d’exploitation : Exploitation directe
13/03/2019 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 40
Greffe : Rennes (3501)
Numéro de gestion : 2017B02426
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
2 Rue de Fougères
Saint-Brice en Cogles
35460 Maen-Roch
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 07/12/2017
Activité : Toutes opérations de banque et toutes opérations connexes notamment toutes opérations d'Intermediation en assurance et d'Intermediation immobilière
Origine du fonds : Acquisition par fusion
- récédent exploitan - ANQUE POPULAIRE DE L'OUES
Type d’exploitation : Exploitation directe
13/02/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 1
Greffe : Caen (1402)
Numéro de gestion : 2018B00048
Type : Etablissement principal

Adresse :
2 Place de la Résistance
14000 Caen
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 07/12/2017
Activité : Toutes opérations de banque et toutes opérations connexes, notamment toutes opérations d'intermédiation en assurance et d'intermédiation immobilière..
Origine du fonds : Apport fusion
usion-Absorptio - récédent propriétair - AISSE REGIONALE DE CREDIT MARITIME MUTUEL DE BRETAGNE-NORMANDI
Type d’exploitation : Exploitation directe
13/02/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 2
Greffe : Caen (1402)
Numéro de gestion : 2018B00048
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Rennes

Adresse :
26 Rue des Martyrs
14000 Caen
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 07/12/2017
Activité : Toutes opérations de banque et toutes opérations connexes, notamment toutes opérations d'intermédiation en assurance et d'intermédiation immobilière.
Origine du fonds : Apport fusion
usion-Absorptio - récédent propriétair - AISSE REGIONALE DE CREDIT MARITIME MUTEL BRETAGNE-NORMANDI
Type d’exploitation : Exploitation directe
13/02/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 3
Greffe : Caen (1402)
Numéro de gestion : 2018B00048
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Rennes

Adresse :
15 Place du Général de Gaulle
14150 Ouistreham
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 07/12/2017
Activité : Toutes opérations de banque et toutes opérations connexes, notamment toutes opérations d'intermédiation en assurance et d'intermédiation immobilière.
Origine du fonds : Apport fusion
usion-Absorptio - récédent propriétair - AISSE REGIONALE DE CREDIT MARITIME MUTUEL BRETAGNE-NORMANDI
Type d’exploitation : Exploitation directe
13/02/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 4
Greffe : Caen (1402)
Numéro de gestion : 2018B00048
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Rennes

Adresse :
6 Rue Alain Chartier
14400 Bayeux
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 07/12/2017
Activité : Toutes opérations de banque et toutes opérations connexes, notamment toutes opérations d'intermédiation en assurance et d'intermédiation immobilière.
Origine du fonds : Apport fusion
usion-Absorptio - récédent propriétair - AISSE REGIONALE DE CREDIT MARITIME MUTUEL BRETAGNE-NORMANDI
Type d’exploitation : Exploitation directe
13/02/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 5
Greffe : Caen (1402)
Numéro de gestion : 2018B00048
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Rennes

Adresse :
9 Quai Henri Chéron
14450 Grandcamp-Maisy
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 07/12/2017
Activité : Toutes opérations de banque et toutes opérations connexes, notamment toutes opérations d'intermédiation en assurance et d'intermédiation immobilière.
Origine du fonds : Apport fusion
usion-Absorptio - récédent propriétair - AISSE REGIONALE DE CREDIT MARITIME MUTUEL BRETAGNE-NORMANDI
Type d’exploitation : Exploitation directe
13/02/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 6
Greffe : Caen (1402)
Numéro de gestion : 2018B00048
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Rennes

Adresse :
12 Avenue Général de Gaulle
14520 Port-en-Bessin-Huppain
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 07/12/2017
Activité : Toutes opérations de banque et toutes opérations connexes, notamment toutes opérations d'intermédiation en assurance et d'intermédiation immobilière
Origine du fonds : Apport fusion
usion-Absorptio - récédent propriétair - AISSE REGIONALE DE CREDIT MARITIME MUTUEL BRETAGNE-NORMANDI
Type d’exploitation : Exploitation directe
14/04/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 17
Greffe : Saint-Nazaire (4402)
Numéro de gestion : 1963B00002
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Nantes

Adresse :
6 avenue Jean de Neyman
44500 La Baule-Escoublac
France
Nom commercial : BANQUE POPULAIRE ATLANTIQUE -ATLANTIQUE BAIL - ATLANTIQUE PROJET
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 26/01/2017
Activité : Toutes opérations de banque.
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
14/04/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 2
Greffe : Saint-Nazaire (4402)
Numéro de gestion : 1963B00002
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Nantes

Adresse :
91 avenue de la République
44600 Saint-Nazaire
France
Nom commercial : BANQUE POPULAIRE ATLANTIQUE -ATLANTIQUE BAIL - ATLANTIQUE PROJET
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 30/10/1962
Activité : Opérations de banque.
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
14/04/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 3
Greffe : Saint-Nazaire (4402)
Numéro de gestion : 1963B00002
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Nantes

Adresse :
1 rue du Bouffay
44160 Pontchâteau
France
Nom commercial : BANQUE POPULAIRE ATLANTIQUE -ATLANTIQUE BAIL - ATLANTIQUE PROJET
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 21/03/1981
Activité : Opérations de banque
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
14/04/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 4
Greffe : Saint-Nazaire (4402)
Numéro de gestion : 1963B00002
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Nantes

Adresse :
5 place Bourdan
44600 Saint-Nazaire
France
Nom commercial : BANQUE POPULAIRE ATLANTIQUE -ATLANTIQUE BAIL - ATLANTIQUE PROJET
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 15/12/1997
Activité : Opérations de banque
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
14/04/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 5
Greffe : Saint-Nazaire (4402)
Numéro de gestion : 1963B00002
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Nantes

Adresse :
2 place du Marhallé
44350 Guérande
France
Nom commercial : BANQUE POPULAIRE ATLANTIQUE -ATLANTIQUE BAIL - ATLANTIQUE PROJET
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 30/10/1962
Activité : Opérations de banque
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
14/04/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 6
Greffe : Saint-Nazaire (4402)
Numéro de gestion : 1963B00002
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Nantes

Adresse :
19 rue du Traict
44490 Le Croisic
France
Nom commercial : BANQUE POPULAIRE ATLANTIQUE -ATLANTIQUE BAIL - ATLANTIQUE PROJET
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 30/10/1962
Activité : Opérations de banque banque
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
14/04/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 7
Greffe : Saint-Nazaire (4402)
Numéro de gestion : 1963B00002
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Nantes

Adresse :
160 avenue du Gal de Gaulle
44380 Pornichet
France
Nom commercial : BANQUE POPULAIRE ATLANTIQUE -ATLANTIQUE BAIL - ATLANTIQUE PROJET
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 07/07/1980
Activité : Opérations de banque
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
14/04/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 8
Greffe : Saint-Nazaire (4402)
Numéro de gestion : 1963B00002
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Nantes

Adresse :
3 place Guépin
44260 Savenay
France
Nom commercial : BANQUE POPULAIRE ATLANTIQUE -ATLANTIQUE BAIL - ATLANTIQUE PROJET
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1998
Activité : opérations de banque
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
14/04/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 9
Greffe : Saint-Nazaire (4402)
Numéro de gestion : 1963B00002
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Nantes

Adresse :
27 place Simon
44290 Guemene Penfao
France
Nom commercial : BANQUE POPULAIRE ATLANTIQUE - ATLANTIQUE BAIL - ATLANTIQUE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 02/05/2000
Activité : toutes opérations de banque crédit bail location avec promesse de vente et location simple crédit à la consommation toutes opérations de courtage d'assurance
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
14/04/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 10
Greffe : Saint-Nazaire (4402)
Numéro de gestion : 1963B00002
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Nantes

Adresse :
12 place Jean Guihard
44130 Blain
France
Nom commercial : BANQUE POPULAIRE ATLANTIQUE -ATLANTIQUE BAIL - ATLANTIQUE PROJET
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 06/06/2000
Activité : opérations de banque
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
14/04/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 11
Greffe : Saint-Nazaire (4402)
Numéro de gestion : 1963B00002
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Nantes

Adresse :
Le Point du Jour L Immaculée
44600 Saint-Nazaire
France
Nom commercial : BANQUE POPULAIRE ATLANTIQUE -ATLANTIQUE BAIL - ATLANTIQUE PROJET
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 22/10/2002
Activité : toutes opérations de banque et de commerces notamment toutes opérations de courtage d assurances
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
14/04/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 12
Greffe : Saint-Nazaire (4402)
Numéro de gestion : 1963B00002
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Nantes

Adresse :
26 boulevard de la Brière
44410 Herbignac
France
Nom commercial : BANQUE POPULAIRE ATLANTIQUE -ATLANTIQUE BAIL - ATLANTIQUE PROJET
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 07/12/2004
Activité : toutes opérations de banque et toutes opérations connexes notamment toutes opérations de courtage et d'assurance .
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
14/04/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 13
Greffe : Saint-Nazaire (4402)
Numéro de gestion : 1963B00002
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Nantes

Adresse :
12 rue du Maréchal Foch
44210 Pornic
France
Nom commercial : BANQUE POPULAIRE ATLANTIQUE - ATLANTIQUE BAIL - ATLANTIQUE PROJET
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 28/08/1980
Activité : Toutes opérations de banque
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
14/04/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 14
Greffe : Saint-Nazaire (4402)
Numéro de gestion : 1963B00002
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Nantes

Adresse :
rue du Traité de Rome les Terres Jarries 2
44210 Pornic
France
Nom commercial : BANQUE POPULAIRE ATLANTIQUE - ATLANTIQUE BAIL - ATLANTIQUE PROJET
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 14/11/2006
Activité : Toutes opérations de banque
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
14/04/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 15
Greffe : Saint-Nazaire (4402)
Numéro de gestion : 1963B00002
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Nantes

Adresse :
1 allée du Parc de Mesemena
44500 La Baule Escoublac
France
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 31/08/2012
Activité : Toutes opérations de banque toutes opération connexes notamment opérations d'Intermediation assurance
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
14/04/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 16
Greffe : Saint-Nazaire (4402)
Numéro de gestion : 1963B00002
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Nantes

Adresse :
3 rue Albert Chassagne
44250 Saint Brevin les Pins
France
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 07/11/2016
Activité : Toutes opérations de banque et opérations connexes, toutes opérations d'intermédiaire en assurance
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
28/03/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 1
Greffe : Angers (4901)
Numéro de gestion : 2002B00664
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Nantes

Adresse :
35 rue du Nid de Pie - BP 148
49001 Angers Cedex 01
FRANCE
Nom commercial : BANQUE POPULAIRE ATLANTIQUE - ATLANTIQUE BAIL - ATLANTIQUE PROJET
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 23/05/2002
Activité : Toutes opérations de banque et toutes opérations connexes notamment toutes opérations de courtage d'assurances
Origine du fonds : Apport
- récédent exploitan - ANQUE POPULAIRE ANJOU VENDE
Type d’exploitation : Exploitation directe
28/03/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 2
Greffe : Angers (4901)
Numéro de gestion : 2002B00664
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Nantes

Adresse :
76 avenue Pasteur
49100 Angers
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 23/05/2002
Activité : Toutes opérations de banques et toutes opérations connexes notamment toutes opérations de courtage d'assurances apport de la Banque Populaire Anjou Vendée
Origine du fonds : Apport
- -
28/03/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 3
Greffe : Angers (4901)
Numéro de gestion : 2002B00664
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Nantes

Adresse :
la Madeleine
7 rue Saumuroise
49000 Angers
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 23/05/2002
Activité : Toutes opérations de banques et toutes opérations connexes notamment toutes opérations de courtage d'assurances apport de la Banque Populaire Anjou Vendée
Origine du fonds : Apport
- -
28/03/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 4
Greffe : Angers (4901)
Numéro de gestion : 2002B00664
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Nantes

Adresse :
8 rue Lazare Carnot BP 70301
49500 Sègre
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 23/05/2002
Activité : Toutes opérations de banques et toutes opérations connexes notamment toutes opérations de courtage d'assurances apport de la Banque Populaire Anjou Vendée
Origine du fonds : Apport
- -
28/03/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 5
Greffe : Angers (4901)
Numéro de gestion : 2002B00664
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Nantes

Adresse :
12 place du Pilori BP 24
49290 Chalonnes-sur-Loire
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 23/05/2002
Activité : Toutes opérations de banques et toutes opérations connexes notamment toutes opérations de courtage d'assurances apport de la Banque Populaire Anjou Vendée
Origine du fonds : Apport
- -
28/03/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 7
Greffe : Angers (4901)
Numéro de gestion : 2002B00664
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Nantes

Adresse :
Centre Commercial Principal la Roseraie
place du Château de Gendarme
49000 Angers
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 23/05/2002
Activité : Toutes opérations de banques et toutes opérations connexes notamment toutes opérations de courtage d'assurances apport de la Banque Populaire Anjou Vendée
Origine du fonds : Apport
- -
28/03/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 8
Greffe : Angers (4901)
Numéro de gestion : 2002B00664
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Nantes

Adresse :
2 boulevard Carnot
49000 Angers
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 23/05/2002
Activité : Toutes opérations de banque et toutes opérations connexes notamment toutes opérations de courtage d'assurances
Origine du fonds : Apport
- récédent propriétair - ANQUE POPULAIRE ANJOU VENDE
Type d’exploitation : Exploitation directe
28/03/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 9
Greffe : Angers (4901)
Numéro de gestion : 2002B00664
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Nantes

Adresse :
5B boulevard Foch
49000 Angers
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 23/05/2002
Activité : Toutes opérations de banques et toutes opérations connexes notamment toutes opérations de courtage d'assurances apport de la Banque Populaire Anjou Vendée
Origine du fonds : Apport
- -
28/03/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 10
Greffe : Angers (4901)
Numéro de gestion : 2002B00664
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Nantes
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 23/05/2002
Activité : Toutes opérations de banques et toutes opérations connexes notamment toutes opérations de courtage d'assurances apport de la Banque Populaire Anjou Vendée
Origine du fonds : Apport
- -
28/03/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 11
Greffe : Angers (4901)
Numéro de gestion : 2002B00664
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Nantes

Adresse :
1 boulevard Henri Arnauld
49100 Angers
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 23/05/2002
Activité : Toutes opérations de banques et toutes opérations connexes notamment toutes opérations de courtage d'assurances apport de la Banque Populaire Anjou Vendée
Origine du fonds : Apport
- -
28/03/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 12
Greffe : Angers (4901)
Numéro de gestion : 2002B00664
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Nantes
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 23/05/2002
Activité : Toutes opérations de banques et toutes opérations connexes notamment toutes opérations de courtage d'assurances apport de la Banque Populaire Anjou Vendée
Origine du fonds : Apport
- -
28/03/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 13
Greffe : Angers (4901)
Numéro de gestion : 2002B00664
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Nantes

Adresse :
Centre Commercial Espace Anjou
75 avenue Montaigne
49100 Angers
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 23/05/2002
Activité : Toutes opérations de banques et toutes opérations connexes notamment toutes opérations de courtage d'assurances apport de la Banque Populaire Anjou Vendée
Origine du fonds : Apport
- -
28/03/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 14
Greffe : Angers (4901)
Numéro de gestion : 2002B00664
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Nantes

Adresse :
207 avenue Pierre Mendès-France
49240 Avrillé
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 23/05/2002
Activité : Toutes opérations de banques et toutes opérations connexes notamment toutes opérations de courtage d'assurances apport de la Banque Populaire Anjou Vendée
Origine du fonds : Apport
- -
28/03/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 15
Greffe : Angers (4901)
Numéro de gestion : 2002B00664
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Nantes

Adresse :
29 rue David d'Angers
49130 Les Ponts de Ce
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 23/05/2002
Activité : Toutes opérations de banques et toutes opérations connexes notamment toutes opérations de courtage d'assurances apport de la Banque Populaire Anjou Vendée
Origine du fonds : Apport
- -
28/03/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 16
Greffe : Angers (4901)
Numéro de gestion : 2002B00664
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Nantes

Adresse :
11 rue Jean Jaures
49800 Trélazé
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 23/05/2002
Activité : Toutes opérations de banques et toutes opérations connexes notamment toutes opérations de courtage d'assurances apport de la Banque Populaire Anjou Vendée
Origine du fonds : Apport
- -
28/03/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 17
Greffe : Angers (4901)
Numéro de gestion : 2002B00664
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Nantes

Adresse :
16 à 20 avenue Gambetta
49300 Cholet
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 23/05/2002
Activité : Toutes opérations de banques et toutes opérations connexes notamment toutes opérations de courtage d'assurances apport de la Banque Populaire Anjou Vendée
Origine du fonds : Apport
- -
28/03/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 18
Greffe : Angers (4901)
Numéro de gestion : 2002B00664
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Nantes

Adresse :
14 avenue Gambetta
49300 Cholet
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 23/05/2002
Activité : Toutes opérations de banques et toutes opérations connexes notamment toutes opérations de courtage d'assurances apport de la Banque Populaire Anjou Vendée
Origine du fonds : Apport
- -
28/03/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 20
Greffe : Angers (4901)
Numéro de gestion : 2002B00664
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Nantes

Adresse :
Centre Commercial Peka 3
la Girardiere
49300 Cholet
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 23/05/2002
Activité : Toutes opérations de banques et toutes opérations connexes notamment toutes opérations de courtage d'assurances apport de la Banque Populaire Anjou Vendée
Origine du fonds : Apport
- -
28/03/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 22
Greffe : Angers (4901)
Numéro de gestion : 2002B00664
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Nantes

Adresse :
5 place du Maréchal Leclerc
49600 Beaupréau
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 23/05/2002
Activité : Toutes opérations de banques et toutes opérations connexes notamment toutes opérations de courtage d'assurances apport de la Banque Populaire Anjou Vendée
Origine du fonds : Apport
- -
28/03/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 23
Greffe : Angers (4901)
Numéro de gestion : 2002B00664
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Nantes

Adresse :
1 place Henri Doizi BP 74
49450 Saint-Macaire-en-Mauges
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 23/05/2002
Activité : Toutes opérations de banques et toutes opérations connexes notamment toutes opérations de courtage d'assurances apport de la Banque Populaire Anjou Vendée
Origine du fonds : Apport
- -
28/03/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 24
Greffe : Angers (4901)
Numéro de gestion : 2002B00664
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Nantes

Adresse :
9 rue Victor Hugo
49460 Montreuil Juigne
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 28/09/2004
Activité : Toutes opérations de banque et toutes opérations connexes notamment toutes opérations de courtage d'assurance
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
28/03/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 25
Greffe : Angers (4901)
Numéro de gestion : 2002B00664
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Nantes

Adresse :
7 route d'Angers
49124 Saint-Barthélemy-d'Anjou
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 19/04/2005
Activité : Toutes opérations de banque et toutes opérations connexes notamment toutes opérations de courtage d'assurances
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
28/03/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 26
Greffe : Angers (4901)
Numéro de gestion : 2002B00664
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Nantes

Adresse :
7 rue de la Gare
49000 Angers
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 20/09/2005
Activité : Toutes opérations de banque et toutes opérations connexes notamment toutes opérations de courtage d'assurances
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
28/03/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 27
Greffe : Angers (4901)
Numéro de gestion : 2002B00664
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Nantes

Adresse :
65 rue Plantagenêt
49100 Angers
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 20/09/2005
Activité : Toutes opérations de banque et toutes opérations connexes notamment toutes opérations de courage d'assurances
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
28/03/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 28
Greffe : Angers (4901)
Numéro de gestion : 2002B00664
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Nantes

Adresse :
18 rue du Général Leclerc
Le Lion-d'Angers
49220 Lion-d'Angers (Le)
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 13/12/2005
Activité : Toutes opérations de banque et toutes opérations connexes notamment toutes opérations de courtages d'assurances
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
28/03/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 29
Greffe : Angers (4901)
Numéro de gestion : 2002B00664
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Nantes

Adresse :
7 rue Aimé de Soland
49610 Murs Erigne
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 18/12/2007
Activité : Toutes opérations de banque et toutes opérations connexes notamment toutes opérations d'intermédiation en assurances
Origine du fonds : Création
28/03/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 31
Greffe : Angers (4901)
Numéro de gestion : 2002B00664
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Nantes

Adresse :
8 place Boucicault
Beaufort-en-Vallée
49250 Beaufort-en-Anjou
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 23/05/2002
Activité : Toutes opérations de banque et toutes opérations connexes notamment toutes opérations de courtage d'assurances apport de la Banque Populaire Anjou Vendée.
Origine du fonds : Apport
- -
28/03/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 35
Greffe : Angers (4901)
Numéro de gestion : 2002B00664
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Nantes

Adresse :
35 rue Basse
49150 Bauge
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Origine du fonds : Divers
- -
28/03/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 32
Greffe : Angers (4901)
Numéro de gestion : 2002B00664
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Nantes

Adresse :
8 rue Volney
49400 Saumur
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 23/05/2002
Activité : Toutes opérations de banque et toutes opérations connexes notamment toutes opérations de courtage d'assurances.
Origine du fonds : Création
28/03/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 33
Greffe : Angers (4901)
Numéro de gestion : 2002B00664
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Nantes

Adresse :
30 place du Champ de Foire
Doué-la-Fontaine
49700 DOUE-EN-ANJOU
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 23/05/2002
Activité : Toutes opérations de banque et toutes opérations connexes, notamment toutes opérations de courtage d'assurances.
Origine du fonds : Création
28/03/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 6
Greffe : Angers (4901)
Numéro de gestion : 2002B00664
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Nantes

Adresse :
134 route de Rouen
49400 Saumur
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 23/05/2002
Activité : Toutes opérations de banque et toutes opérations connexes, notamment toutes opérations de courtage d'assurance
Origine du fonds : Création
28/03/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 36
Greffe : Angers (4901)
Numéro de gestion : 2002B00664
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Nantes

Adresse :
354 avenue Duret
49260 Montreuil-Bellay
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 23/05/2002
Activité : Toutes opérations de banque et toutes opérations connexes, notamment toutes opérations de courtage d'assurances
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
28/03/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 34
Greffe : Angers (4901)
Numéro de gestion : 2002B00664
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Nantes

Adresse :
71 rue du Pont Fouchard
49400 Bagneux
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 11/12/2007
Activité : Toutes opérations de banque et toutes opérations connexes, notamment toutes opérations d'intermédiation en assurance
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
28/03/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 30
Greffe : Angers (4901)
Numéro de gestion : 2002B00664
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Nantes

Adresse :
8 place de la Mairie
49160 Longué Jumelles
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 03/05/2002
Activité : Toutes opérations de banque et toutes opérations connexes, notamment toutes opérations de courtage d'assurance.
Origine du fonds : Acquisition par fusion
USION-ABSORPTION DE LA STE BANQUE POPULAIRE ANJOU VENDE - récédent exploitan - ANQUE POPULAIRE ANJOU VENDE
Type d’exploitation : Exploitation directe
28/03/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 37
Greffe : Angers (4901)
Numéro de gestion : 2002B00664
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Nantes

Adresse :
4 rue Roger Hostein
49300 Cholet
FRANCE
Enseigne : Banque Populaire Atlantique
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 27/05/2013
Activité : Toutes opérations de banque et toutes opérations connexes ; Intermédiation en assurance et intermédiation immobilière
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
28/03/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 38
Greffe : Angers (4901)
Numéro de gestion : 2002B00664
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Nantes

Adresse :
12 rue du Commerce
49100 Angers
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 24/09/2013
Activité : Toutes opérations de banque et connexes, toutes opérations d'intermédiation en assurance et immobilier
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
28/03/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 39
Greffe : Angers (4901)
Numéro de gestion : 2002B00664
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Nantes

Adresse :
le Pont Besnard
Chemillé Melay - Chemillé
49120 Chemillé-en-Anjou
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 05/03/2015
Activité : Toutes opérations de banque et opérations connexes, toutes opérations d'intermédiation en assurance
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
29/11/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 37
Greffe : Nantes (4401)
Numéro de gestion : 1957B00273
Type : Siège et établissement principal

Adresse :
1 rue Françoise Sagan
44800 Saint-Herblain
France
Nom commercial : BANQUE POPULAIRE ATLANTIQUE - ATLANTIQUE BAIL - ATLANTIQUE PROJET
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/12/1945
Activité : Toutes opérations de banque et toutes opérations connexes, notamment toutes opérations d'intermédiation en assurance et d'intermédiation immobilière.
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
29/11/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 2
Greffe : Nantes (4401)
Numéro de gestion : 1957B00273
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
boulevard de la Fraternité
44100 Nantes
France
Nom commercial : BANQUE POPULAIRE ATLANTIQUE - ATLANTIQUE BAIL - ATLANTIQUE PROJET
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 02/01/1964
Activité : Toutes opérations de banque.
Type d’exploitation : Divers
29/11/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 4
Greffe : Nantes (4401)
Numéro de gestion : 1957B00273
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
49 place Charles de Gaulle
44150 Ancenis
France
Nom commercial : BANQUE POPULAIRE ATLANTIQUE - ATLANTIQUE BAIL - ATLANTIQUE PROJET
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/12/1945
Activité : L'activité exercée dans cet établissement est identique aux principales activités de l'entreprise
Type d’exploitation : Divers
29/11/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 5
Greffe : Nantes (4401)
Numéro de gestion : 1957B00273
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
6 boulevard Lelasseur
44000 Nantes
France
Nom commercial : BANQUE POPULAIRE ATLANTIQUE - ATLANTIQUE BAIL - ATLANTIQUE PROJET
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 19/05/1969
Activité : Toutes opérations de banque.
Type d’exploitation : Divers
29/11/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 6
Greffe : Nantes (4401)
Numéro de gestion : 1957B00273
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
11 avenue des Thébaudières
44800 Saint-Herblain
France
Nom commercial : BANQUE POPULAIRE ATLANTIQUE - ATLANTIQUE BAIL - ATLANTIQUE PROJET
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 03/11/1970
Activité : Toutes opérations de banque.
Type d’exploitation : Divers
29/11/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 7
Greffe : Nantes (4401)
Numéro de gestion : 1957B00273
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
9 rue Maurice Daniel
44230 Saint-Sébastien-sur-Loire
France
Nom commercial : BANQUE POPULAIRE ATLANTIQUE - ATLANTIQUE BAIL - ATLANTIQUE PROJET
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 03/11/1970
Activité : Toutes opérations de banque.
Type d’exploitation : Divers
29/11/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 8
Greffe : Nantes (4401)
Numéro de gestion : 1957B00273
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
5 &
7 rue du Général Leclerc
44390 Nort-sur-Erdre
France
Nom commercial : BANQUE POPULAIRE ATLANTIQUE - ATLANTIQUE BAIL - ATLANTIQUE PROJET
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 25/06/1971
Activité : Toutes opérations de banque.
Type d’exploitation : Divers
29/11/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 9
Greffe : Nantes (4401)
Numéro de gestion : 1957B00273
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
40 route de Rennes
44300 Nantes
France
Nom commercial : BANQUE POPULAIRE ATLANTIQUE - ATLANTIQUE BAIL - ATLANTIQUE PROJET
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 07/02/1972
Activité : Toutes opérations de banque.
Type d’exploitation : Divers
29/11/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 11
Greffe : Nantes (4401)
Numéro de gestion : 1957B00273
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
32 avenue Gal Leclerc
44190 Clisson
France
Nom commercial : BANQUE POPULAIRE ATLANTIQUE - ATLANTIQUE BAIL - ATLANTIQUE PROJET
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 09/10/1972
Activité : Toutes opérations de banque.
Type d’exploitation : Divers
29/11/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 12
Greffe : Nantes (4401)
Numéro de gestion : 1957B00273
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
4 place Saint Pierre
44470 Carquefou
France
Nom commercial : BANQUE POPULAIRE ATLANTIQUE - ATLANTIQUE BAIL - ATLANTIQUE PROJET
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 06/05/1973
Activité : Toutes opérations de banque.
Type d’exploitation : Divers
29/11/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 13
Greffe : Nantes (4401)
Numéro de gestion : 1957B00273
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
1 rue de Feltre
44000 Nantes
France
Nom commercial : BANQUE POPULAIRE ATLANTIQUE - ATLANTIQUE BAIL - ATLANTIQUE PROJET
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 10/12/1973
Activité : Toutes opérations de banque.
Type d’exploitation : Divers
29/11/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 14
Greffe : Nantes (4401)
Numéro de gestion : 1957B00273
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
rue du Seil rue Lattre de Tassigny
44400 Rezé
France
Nom commercial : BANQUE POPULAIRE ATLANTIQUE - ATLANTIQUE BAIL - ATLANTIQUE PROJET
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 02/04/1974
Activité : Toutes opérations de banque.
Type d’exploitation : Divers
29/11/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 15
Greffe : Nantes (4401)
Numéro de gestion : 1957B00273
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
centre Commercial Régional Beaulieu
44200 Nantes
France
Nom commercial : BANQUE POPULAIRE ATLANTIQUE - ATLANTIQUE BAIL - ATLANTIQUE PROJET
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 12/03/1975
Activité : Toutes opérations de banque.
Type d’exploitation : Divers
29/11/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 16
Greffe : Nantes (4401)
Numéro de gestion : 1957B00273
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
15 route de la Jonelière
44300 Nantes
France
Nom commercial : BANQUE POPULAIRE ATLANTIQUE - ATLANTIQUE BAIL - ATLANTIQUE PROJET
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 06/10/1976
Activité : Toutes opérations de banque.
Type d’exploitation : Divers
29/11/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 17
Greffe : Nantes (4401)
Numéro de gestion : 1957B00273
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
45-49 avenue de la Libération
44400 Rezé
France
Nom commercial : BANQUE POPULAIRE ATLANTIQUE - ATLANTIQUE BAIL - ATLANTIQUE PROJET
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 02/05/1965
Activité : toutes opérations de banque et toutes opérations connexes notamment toutes opérations de courtage d'assurances.
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
29/11/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 18
Greffe : Nantes (4401)
Numéro de gestion : 1957B00273
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
place des halles
Machecoul
44270 MACHECOUL ST MEME
France
Nom commercial : BANQUE POPULAIRE ATLANTIQUE - ATLANTIQUE BAIL - ATLANTIQUE PROJET
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 19/11/1979
Activité : Toutes opérations de banque.
Type d’exploitation : Divers
29/11/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 19
Greffe : Nantes (4401)
Numéro de gestion : 1957B00273
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
1 rue du Général Buat rond-point Paris
44000 Nantes
France
Nom commercial : BANQUE POPULAIRE ATLANTIQUE - ATLANTIQUE BAIL - ATLANTIQUE PROJET
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 15/06/1967
Activité : Toutes opérations de banque.
Type d’exploitation : Divers
29/11/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 20
Greffe : Nantes (4401)
Numéro de gestion : 1957B00273
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
15 quai Ernest Renaud C A C I
44100 Nantes
France
Nom commercial : BANQUE POPULAIRE ATLANTIQUE - ATLANTIQUE BAIL - ATLANTIQUE PROJET
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 31/12/1985
Activité : Toutes opérations de banque.
Type d’exploitation : Divers
29/11/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 21
Greffe : Nantes (4401)
Numéro de gestion : 1957B00273
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
10 route de Paris Centre Paridis
44300 Nantes
France
Nom commercial : BANQUE POPULAIRE ATLANTIQUE - ATLANTIQUE BAIL - ATLANTIQUE PROJET
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 15/04/1986
Activité : Toutes opérations de banque.
Type d’exploitation : Divers
29/11/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 22
Greffe : Nantes (4401)
Numéro de gestion : 1957B00273
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
18 rue Martin Luther King
44240 La Chapelle-sur-Erdre
France
Nom commercial : BANQUE POPULAIRE ATLANTIQUE - ATLANTIQUE BAIL - ATLANTIQUE PROJET
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 25/04/1995
Activité : toutes opérations de banque crédit bail, location avec promesse de vente et location simple, crédit a la consommation opérations de courtage d'assurances
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
29/11/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 23
Greffe : Nantes (4401)
Numéro de gestion : 1957B00273
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
2 rue du Maréchal de Lattre de Tassigny
44980 Sainte Luce Sur Loire
France
Nom commercial : BANQUE POPULAIRE ATLANTIQUE - ATLANTIQUE BAIL - ATLANTIQUE PROJET
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 22/10/1996
Activité : Toutes opérations de banque et connexes, toutes opérations d'intermédiation en assurances et immobilières.
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
29/11/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 24
Greffe : Nantes (4401)
Numéro de gestion : 1957B00273
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
2 place Saint Pierre
44000 Nantes
France
Nom commercial : BANQUE POPULAIRE ATLANTIQUE - ATLANTIQUE BAIL - ATLANTIQUE PROJET
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/10/1996
Activité : opérations de banque crédit bail location avec promesse de vente et location simple, crédit a la consommation, opéra- tions courtages d'assurances.
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
29/11/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 25
Greffe : Nantes (4401)
Numéro de gestion : 1957B00273
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
16 rue de la Fosse
44000 Nantes
France
Nom commercial : BANQUE POPULAIRE ATLANTIQUE - ATLANTIQUE BAIL - ATLANTIQUE PROJET
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 08/04/1997
Activité : opérations de banque de crédit bail, location avec promesse de vente et location simple crédit a la consommation, opéra tions de courtage assurances
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
29/11/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 26
Greffe : Nantes (4401)
Numéro de gestion : 1957B00273
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
1 rue Ordronneau Atout Sud
44400 Rezé
France
Nom commercial : BANQUE POPULAIRE ATLANTIQUE - ATLANTIQUE BAIL - ATLANTIQUE PROJET
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 08/07/1997
Activité : toutes opérations de banque crédit bail location avec promesse de vente et location simple crédit de consommation opéra- tion de courtage d'assurance
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
29/11/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 27
Greffe : Nantes (4401)
Numéro de gestion : 1957B00273
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
90 rue Jean Jaurès
44400 Rezé
France
Nom commercial : BANQUE POPULAIRE ATLANTIQUE - ATLANTIQUE BAIL - ATLANTIQUE PROJET
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 14/04/1998
Activité : toutes opérations de banque crédit bail, location avec promesse de vente et location simple, crédit a la consommation, opéra- tions courtage d'assurance
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
29/11/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 28
Greffe : Nantes (4401)
Numéro de gestion : 1957B00273
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
12 rue de l'Hôtel de Ville
44800 Saint Herblain
France
Nom commercial : BANQUE POPULAIRE ATLANTIQUE - ATLANTIQUE BAIL - ATLANTIQUE PROJET
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 14/09/1999
Activité : toutes opérations de banque crédit bail location avec promesse de vente et location simple crédit a la consommation toutes opérations de courtage d'assurances
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
29/11/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 29
Greffe : Nantes (4401)
Numéro de gestion : 1957B00273
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
9-10 place Charles de Gaulle
44330 Vallet
France
Nom commercial : BANQUE POPULAIRE ATLANTIQUE - ATLANTIQUE BAIL - ATLANTIQUE PROJET
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 03/01/2000
Activité : toutes opérations de banque, crédit-bail, location avec promesse de vente et location simple, crédit a la consommation, toutes opérations de courtage d'assurance
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
29/11/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 30
Greffe : Nantes (4401)
Numéro de gestion : 1957B00273
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
8 rue de la Ville en Pierre
44000 Nantes
France
Nom commercial : BANQUE POPULAIRE ATLANTIQUE - ATLANTIQUE BAIL - ATLANTIQUE PROJET
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 11/04/2000
Activité : toutes opérations de banque, crédit bail, location avec promesse de vente et location simple, crédit a la consommation, toutes opérations de courtage d'assurance
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
29/11/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 31
Greffe : Nantes (4401)
Numéro de gestion : 1957B00273
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
4 place des Echoppes
44830 Bouaye
France
Nom commercial : BANQUE POPULAIRE ATLANTIQUE - ATLANTIQUE BAIL - ATLANTIQUE PROJET
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 26/09/2000
Activité : toutes opérations de banque crédit-bail location avec promesse de vente et location simple crédit a la consommation toutes opérations de courtage d'assurance.
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
29/11/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 32
Greffe : Nantes (4401)
Numéro de gestion : 1957B00273
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
2 rue du Stade
44450 Saint-Julien-de-Concelles
France
Nom commercial : BANQUE POPULAIRE ATLANTIQUE - ATLANTIQUE BAIL - ATLANTIQUE PROJET
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 13/02/2001
Activité : toutes opérations de banques, crédit-bail, location avec promesse de vente et location simple crédit a la consommation, toutes opérations de courtage d'assurance
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
29/11/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 33
Greffe : Nantes (4401)
Numéro de gestion : 1957B00273
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
5 impasse des Tourmalines Technoparc de l Aubinière
44300 Nantes
France
Nom commercial : BANQUE POPULAIRE ATLANTIQUE - ATLANTIQUE BAIL - ATLANTIQUE PROJET
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 17/02/2003
Activité : toutes opérations de banque et toutes opérations connexes notamment toutes opérations de courtage d'assurances
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
29/11/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 34
Greffe : Nantes (4401)
Numéro de gestion : 1957B00273
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
47 avenue de la Libération
44400 Rezé
France
Nom commercial : BANQUE POPULAIRE ATLANTIQUE - ATLANTIQUE BAIL - ATLANTIQUE PROJET
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 10/03/2003
Activité : toutes opérations de banque et toutes opérations connexes notamment toutes opérations de courtage d'assurances
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
29/11/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 35
Greffe : Nantes (4401)
Numéro de gestion : 1957B00273
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
6 place de l Eglise
44340 Bouguenais
France
Nom commercial : BANQUE POPULAIRE ATLANTIQUE - ATLANTIQUE BAIL - ATLANTIQUE PROJET
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 09/09/2003
Activité : toutes opérations de banque et toutes opérations conseils notamment toutes opération de courtage d'assurances
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
29/11/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 36
Greffe : Nantes (4401)
Numéro de gestion : 1957B00273
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
14 ter rue de Talensac
44200 Nantes
France
Nom commercial : BANQUE POPULAIRE ATLANTIQUE - ATLANTIQUE BAIL - ATLANTIQUE PROJET
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 28/09/2004
Activité : toutes opérations de banque et toutes opérations connexes notamment toutes opérations de courtage d'assurance.
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
29/11/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 44
Greffe : Nantes (4401)
Numéro de gestion : 1957B00273
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
24 boulevard de la Beaujoire
44300 Nantes
France
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 13/12/2005
Activité : toutes opérations de banque et toutes opérations annexes notamment toutes opérations de courtages d'assurances
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
29/11/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 45
Greffe : Nantes (4401)
Numéro de gestion : 1957B00273
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
1 avenue de Josselin
BP 41107
44311 Nantes CEDEX 3
France
Nom commercial : BANQUE POPULAIRE ATLANTIQUE - ATLANTIQUE BAIL - ATLANTIQUE PROJET
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 17/02/2003
Activité : toutes opérations de banque et toutes opérations connexes notamment toutes opérations de courtage d'assurances
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
29/11/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 46
Greffe : Nantes (4401)
Numéro de gestion : 1957B00273
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
place Jean Macé 43 bd de la Liberté
44100 Nantes
France
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 05/09/2006
Activité : toutes opérations de banque et toutes opérations connexes, notamment toutes opérations de courtages d'assurances
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
29/11/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 47
Greffe : Nantes (4401)
Numéro de gestion : 1957B00273
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
place du Beau Verger
44120 Vertou
France
Nom commercial : BANQUE POPULAIRE ATLANTIQUE - ATLANTIQUE BAIL - ATLANTIQUE PROJET
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 15/02/1995
Activité : toutes opérations de banque crédit bail location avec promesse de vente et location simple crédit a la consommation toutes opérations de courtage d'assurances
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
29/11/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 48
Greffe : Nantes (4401)
Numéro de gestion : 1957B00273
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
31-33 rue Georges Clémenceau
44840 Les Sorinières
France
Nom commercial : BANQUE POPULAIRE ATLANTIQUE - ATLANTIQUE BAIL - ATLANTIQUE PROJET
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 27/02/1998
Activité : toute activité de banque crédit bail, location vec promesse de vente et location simple crédit a la consommation opéra- tions de courtage d'assurance
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
29/11/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 49
Greffe : Nantes (4401)
Numéro de gestion : 1957B00273
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
58 rue de la Mairie
44119 Treillières
France
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 25/03/2008
Activité : Toutes opérations de banque et toutes opérations connexes, notamment toutes opérations d'intermédiation en assurance
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
29/11/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 50
Greffe : Nantes (4401)
Numéro de gestion : 1957B00273
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
2 rue Francoise Sagan
44800 Saint-Herblain
France
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/04/2008
Activité : Toutes opérations de banque et toutes opérations connexes, notamment toutes opérations d'intermédiation en assurances
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
29/11/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 51
Greffe : Nantes (4401)
Numéro de gestion : 1957B00273
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
2 rue Françoise Sagan
44800 Saint-Herblain
France
Nom commercial : BANQUE POPULAIRE ATLANTIQUE - ATLANTIQUE BAIL - ATLANTIQUE PROJET
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 23/06/2008
Activité : activité sur produits bancaires (activité de moyens de paiement acti- vité de crédit activité de placements monetaires) conseil en gestion de portefeuille titres et de patrimoine conservation de titres conseils aux entreprises pour des opérations sur le marché boursier et prescription en ingénierie financière et toutes activités similaires et connexes
Origine du fonds : Achat
- -
Type d’exploitation : Exploitation directe
29/11/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 52
Greffe : Nantes (4401)
Numéro de gestion : 1957B00273
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
14C place de la Motte
44110 Châteaubriant
France
Nom commercial : BANQUE POPULAIRE ATLANTIQUE - ATLANTIQUE BAIL - ATLANTIQUE PROJET
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 23/06/2008
Activité : toutes opérations de banque et toutes opérations connexes, notamment toutes opérations d'intermé- diation en assurance
Type d’exploitation : Divers
29/11/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 53
Greffe : Nantes (4401)
Numéro de gestion : 1957B00273
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
33 rue de Bretagne
44880 Sautron
France
Nom commercial : BANQUE POPULAIRE ATLANTIQUE - ATLANTIQUE BAIL - ATLANTIQUE PROJET
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 21/03/2000
Activité : toutes opérations de banque
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
29/11/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 54
Greffe : Nantes (4401)
Numéro de gestion : 1957B00273
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
8 bis rue du 4 Septembre
44220 Couëron
France
Nom commercial : BANQUE POPULAIRE ATLANTIQUE - ATLANTIQUE BAIL - ATLANTIQUE PROJET
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 15/03/1971
Activité : opérations de banque toutes opérations de banque
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
29/11/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 55
Greffe : Nantes (4401)
Numéro de gestion : 1957B00273
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
15 bis rue Aristide Briand
44360 Saint-Etienne-de-Montluc
France
Nom commercial : BANQUE POPULAIRE ATLANTIQUE - ATLANTIQUE BAIL - ATLANTIQUE PROJET
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 26/09/2000
Activité : Toutes opérations de banque crédit bail location avec promesse de vente et location simple crédit à la consommation toutes opérations de courtage d'assurance.
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
29/11/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 56
Greffe : Nantes (4401)
Numéro de gestion : 1957B00273
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
18 rue de l Hôtel de Ville
44310 Saint-Philbert-de-Grand-Lieu
France
Nom commercial : BANQUE POPULAIRE ATLANTIQUE - ATLANTIQUE BAIL - ATLANTIQUE PROJET
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 12/10/2009
Activité : toutes opérations de banque, crédit-bail, location avec promesse de vente et location simple, crédit a la consommation, toutes opérations de courtage d'assurance
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
29/11/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 57
Greffe : Nantes (4401)
Numéro de gestion : 1957B00273
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
90 boulevard des Américains
44300 Nantes
France
Nom commercial : BANQUE POPULAIRE ATLANTIQUE - ATLANTIQUE BAIL - ATLANTIQUE PROJET
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 07/01/1974
Activité : toutes opérations de banque et toutes opérations connexes, notamment toutes opérations d'intermédiation en assurance
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
29/11/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 58
Greffe : Nantes (4401)
Numéro de gestion : 1957B00273
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
11-13 boulevard de la Prairie Au Duc
44200 Nantes
France
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/01/2012
Activité : Toutes opérations de banque et opérations connexes, opérations d'intermédiation d'assurance
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
29/11/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 59
Greffe : Nantes (4401)
Numéro de gestion : 1957B00273
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
31 rue Romain Rolland
44186 Nantes CEDEX 4
France
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 14/03/2005
Activité : Toutes opérations de banque et connexes, activités d'intermédiation en assurance et immobilière
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
29/11/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 60
Greffe : Nantes (4401)
Numéro de gestion : 1957B00273
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
24 rue de la Rabotière
44800 Saint Herblain
France
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 19/09/2014
Activité : Toutes opérations de banque et opérations connexes, toutes opérations d'intermédiation en assurances.
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
29/11/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 61
Greffe : Nantes (4401)
Numéro de gestion : 1957B00273
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
5 place Paul Emile Ladmirault
44000 Nantes
France
Nom commercial : BANQUE POPULAIRE ATLANTIQUE - ATLANTIQUE BAIL - ATLANTIQUE PROJET
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/12/1945
Activité : Toutes opérations de banque
Type d’exploitation : Divers
03/09/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 10
Greffe : La Roche-sur-Yon (8501)
Numéro de gestion : 2002B00721
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Nantes

Adresse :
78 rue Nationale
85110 Chantonnay
France
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Activité : toutes opérations de banque et toutes opérations connexes, notamment toutes opérations de courtage d'assurances.
Origine du fonds : Acquisition par fusion
- -
Type d’exploitation : Exploitation directe
03/09/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 20
Greffe : La Roche-sur-Yon (8501)
Numéro de gestion : 2002B00721
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Nantes

Adresse :
36 rue de l'Église
85500 Les Herbiers
France
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Activité : toutes operation de banque et toutes opérations connexes notamment toutes opérations de courtage d'assurances.
Origine du fonds : Acquisition par fusion
- -
Type d’exploitation : Exploitation directe
03/09/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 30
Greffe : La Roche-sur-Yon (8501)
Numéro de gestion : 2002B00721
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Nantes

Adresse :
8 quai Franqueville
85100 Les Sables d'Olonne
France
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Activité : toutes opérations de banque et toutes opérations connexes notamment toutes opérations de courtage d'assurances.
Origine du fonds : Acquisition par fusion
- -
Type d’exploitation : Exploitation directe
03/09/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 40
Greffe : La Roche-sur-Yon (8501)
Numéro de gestion : 2002B00721
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Nantes

Adresse :
43 promenade Kennedy
85100 Les Sables d'Olonne
France
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Activité : toutes opérations de banque et toutes opérations connexes notamment toutes opérations de courtage d'assurances.
Origine du fonds : Acquisition par fusion
- -
Type d’exploitation : Exploitation directe
03/09/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 50
Greffe : La Roche-sur-Yon (8501)
Numéro de gestion : 2002B00721
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Nantes

Adresse :
17-19 rue Georges Clemenceau
85400 Luçon
France
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Activité : toutes opérations de banque et toutes opérations connexes notamment toutes opérations de courtage d'assurances.
Origine du fonds : Acquisition par fusion
- -
Type d’exploitation : Exploitation directe
03/09/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 60
Greffe : La Roche-sur-Yon (8501)
Numéro de gestion : 2002B00721
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Nantes

Adresse :
2 carrefour de l'Europe
85600 Montaigu
France
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Activité : toutes opérations de banque et toutes opérations connexes notamment toutes opérations de courtage d'assurances.
Origine du fonds : Acquisition par fusion
- -
Type d’exploitation : Exploitation directe
03/09/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 70
Greffe : La Roche-sur-Yon (8501)
Numéro de gestion : 2002B00721
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Nantes

Adresse :
5B quai Gorin
85800 Saint-Gilles-Croix-de-Vie
France
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Activité : toutes opérations de banque et toutes opérations connexes notamment toutes opérations de courtage d'assurances.
Origine du fonds : Acquisition par fusion
- -
Type d’exploitation : Exploitation directe
03/09/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 80
Greffe : La Roche-sur-Yon (8501)
Numéro de gestion : 2002B00721
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Nantes

Adresse :
44 rue du General de Gaulle
85160 Saint-Jean-de-Monts
France
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Activité : toutes opérations de banque et toutes opérations connexes notamment toutes opérations de courtage d'assurances.
Origine du fonds : Acquisition par fusion
- -
Type d’exploitation : Exploitation directe
03/09/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 90
Greffe : La Roche-sur-Yon (8501)
Numéro de gestion : 2002B00721
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Nantes

Adresse :
10 rue de l'Hôtel de Ville
85190 Aizenay
France
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Activité : toutes opérations de banque et toutes opérations connexes notamment toutes opérations de courtage d'assurances.
Origine du fonds : Acquisition par fusion
- -
Type d’exploitation : Exploitation directe
03/09/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 100
Greffe : La Roche-sur-Yon (8501)
Numéro de gestion : 2002B00721
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Nantes

Adresse :
11 place de Gaulle
85300 Challans
France
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Activité : toutes opérations de banque et toutes opérations connexes ntamment toutes opérations de courtage d'assurances.
Origine du fonds : Acquisition par fusion
- -
Type d’exploitation : Exploitation directe
03/09/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 110
Greffe : La Roche-sur-Yon (8501)
Numéro de gestion : 2002B00721
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Nantes

Adresse :
9 rue de la République
85200 Fontenay-le-Comte
France
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Activité : toutes opérations de banque et toutes opérations connexes notamment toutes opérations de courtage d'assurances.
Origine du fonds : Acquisition par fusion
- -
Type d’exploitation : Exploitation directe
03/09/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 120
Greffe : La Roche-sur-Yon (8501)
Numéro de gestion : 2002B00721
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Nantes

Adresse :
11-13 rue Lafayette
85000 La Roche-sur-Yon
France
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Activité : toutes opérations de banque et toutes opérations connexes notamment toutes opérations de courtage d'assurances.
Origine du fonds : Acquisition par fusion
- -
Type d’exploitation : Exploitation directe
03/09/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 130
Greffe : La Roche-sur-Yon (8501)
Numéro de gestion : 2002B00721
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Nantes

Adresse :
place du Point du Jour
85000 La Roche-sur-Yon
France
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Activité : toutes opérations de banque et toutes opérations connexes notamment toutes opérations de courtage d'assurances.
Origine du fonds : Acquisition par fusion
- -
Type d’exploitation : Exploitation directe
03/09/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 140
Greffe : La Roche-sur-Yon (8501)
Numéro de gestion : 2002B00721
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Nantes

Adresse :
5 rue Jean Jaures
85000 La Roche-sur-Yon
France
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Activité : toutes opérations de banque et toutes opérations connexes notamment toutes opérations de courtage d'assurances.
Origine du fonds : Acquisition par fusion
- -
Type d’exploitation : Exploitation directe
03/09/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 150
Greffe : La Roche-sur-Yon (8501)
Numéro de gestion : 2002B00721
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Nantes

Adresse :
7 rue Nationale
85500 Les Herbiers
France
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Activité : toutes opérations de banque et toutes opérations connexes notamment toutes opérations de courtage d'assurances.
Origine du fonds : Acquisition par fusion
- -
Type d’exploitation : Exploitation directe
03/09/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 160
Greffe : La Roche-sur-Yon (8501)
Numéro de gestion : 2002B00721
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Nantes

Adresse :
57 avenue Francois Mitterand
85340 Olonne-sur-Mer
France
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Activité : toutes opérations de banque et toutes opérations connexes notamment toutes opérations de courtage d'assurance
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
03/09/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 170
Greffe : La Roche-sur-Yon (8501)
Numéro de gestion : 2002B00721
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Nantes

Adresse :
151 rue Duchesne de Denant
85000 La Roche-sur-Yon
France
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Activité : toutes opérations de banque et toutes opérations connexes notamment toutes opérations de courtage d'assurance
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
03/09/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 180
Greffe : La Roche-sur-Yon (8501)
Numéro de gestion : 2002B00721
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Nantes

Adresse :
3 rue de la Prée
85120 La Châtaigneraie
France
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Activité : toutes opérations de banque et toutes opérations connexes notamment toutes opérations de courtage d'assurances
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
03/09/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 190
Greffe : La Roche-sur-Yon (8501)
Numéro de gestion : 2002B00721
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Nantes

Adresse :
place de la Roseraie
85290 Mortagne-sur-Sèvre
France
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Activité : toutes opérations de banque et toutes opérations connexes notamment toutes opérations de courtages d'assurances
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
03/09/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 200
Greffe : La Roche-sur-Yon (8501)
Numéro de gestion : 2002B00721
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Nantes

Adresse :
34 rue des Sables les Essarts
85140 Essarts en Bocage
France
Nom commercial : BANQUE POPULAIRE ATLANTIQUE - ATLANTIQUE BAIL - ATLANTIQUE PROJET
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 30/05/2006
Activité : toutes opérations de banque et toutes opérations connexes notamment toutes opérations de courtages d'assurance.
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
03/09/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 201
Greffe : La Roche-sur-Yon (8501)
Numéro de gestion : 2002B00721
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Nantes

Adresse :
5 rue Jean Jaurès
85000 La Roche-sur-Yon
France
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 19/12/2011
Activité : Toutes opérations de banque et toutes opérations connexes notamment toutes opérations Intermediation assurance banque
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
03/09/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 202
Greffe : La Roche-sur-Yon (8501)
Numéro de gestion : 2002B00721
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Nantes

Adresse :
rue Charles Largeteau Centre Commercial Super U
85700 Pouzauges
France
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 10/09/2012
Activité : Opérations de banque et opérations connexes opérations d'Intermediation en assurance et immobilière
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
03/09/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 203
Greffe : La Roche-sur-Yon (8501)
Numéro de gestion : 2002B00721
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Nantes

Adresse :
12 impasse Bernard Lyot
85000 La Roche-sur-Yon
France
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 25/02/2014
Activité : Toutes opérations de banque et opérations connexes, toutes opérations d'Intermediation en assurance
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
03/09/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 204
Greffe : La Roche-sur-Yon (8501)
Numéro de gestion : 2002B00721
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Nantes

Adresse :
96 avenue du Président Mitterrand
85200 Fontenay-le-Comte
France
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 03/06/2014
Activité : Toutes opérations de banque E opérations connexes, toutes opérations d'intermédiaires d'assurance
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
03/09/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 205
Greffe : La Roche-sur-Yon (8501)
Numéro de gestion : 2002B00721
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Nantes

Adresse :
91 rue Jacques Yves Cousteau
85000 Mouilleron-le-Captif
France
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 24/06/2016
Activité : Toutes opérations de banque et opérations connexes, toutes opérations d'Intermediation en assurance
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
11/07/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 1
Greffe : Quimper (2903)
Numéro de gestion : 1957B00032
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Nantes

Adresse :
8 quai du Steir
29000 Quimper
FRANCE
Nom commercial : BANQUE POPULAIRE ATLANTIQUE - ATLANTIQUE BAIL - ATLANTIQUE PROJET
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/02/1932
Activité : Opérations de banque
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Divers
11/07/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 2
Greffe : Quimper (2903)
Numéro de gestion : 1957B00032
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Nantes

Adresse :
18 avenue Pierre Gueguin
29900 Concarneau
FRANCE
Enseigne : *
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Activité : OPERATIONS DE BANQUE PROPRIETAIRE EXPLOITANT - CREATION
Origine du fonds : Divers
- -
11/07/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 3
Greffe : Quimper (2903)
Numéro de gestion : 1957B00032
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Nantes

Adresse :
9 Et 12, place Saint-michel
29300 Quimperlé
FRANCE
Enseigne : *
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Activité : ACTIVITE : OPERATIONS DE BANQUE - PROPRIETAIRE EXPLOITANT CREATION
Origine du fonds : Divers
- -
11/07/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 4
Greffe : Quimper (2903)
Numéro de gestion : 1957B00032
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Nantes

Adresse :
18 place de la République
29120 Pont l'Abbé
FRANCE
Enseigne : *
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/05/1959
Activité : OPERATIONS DE BANQUE - PROPRIETAIRE EXPLOITANT CREATION
Origine du fonds : Divers
- -
11/07/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 5
Greffe : Quimper (2903)
Numéro de gestion : 1957B00032
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Nantes

Adresse :
9 rue Duguay-Trouin
29100 Douarnenez
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/10/1961
Activité : Toutes opérations de banque et toutes opérations annexes
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
11/07/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 6
Greffe : Quimper (2903)
Numéro de gestion : 1957B00032
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Nantes

Adresse :
1 rue du 14 Juillet
29770 Audierne
FRANCE
Enseigne : *
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 11/03/1969
Activité : TOUTES OPERATIONS DE BANQUE - PROPRIETAIRE EXPLOITANT CREATION
Origine du fonds : Divers
- -
11/07/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 7
Greffe : Quimper (2903)
Numéro de gestion : 1957B00032
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Nantes

Adresse :
27B avenue de la Gare
29000 Quimper
FRANCE
Enseigne : *
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 16/02/1971
Activité : ACTIVITE : TOUTES OPERATIONS DE BANQUE - PROPRIETAIRE EXPLOITANT - CREATION
Origine du fonds : Divers
- -
11/07/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 9
Greffe : Quimper (2903)
Numéro de gestion : 1957B00032
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Nantes

Adresse :
20 quai Carnot
29150 Châteaulin
FRANCE
Enseigne : *
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 14/01/1975
Activité : TOUTES OPERATIONS DE BANQUE - PROPRIETAIRE EXPLOITANT CREATION
Origine du fonds : Divers
- -
11/07/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 10
Greffe : Quimper (2903)
Numéro de gestion : 1957B00032
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Nantes

Adresse :
50 rue du Président Sadate
29000 Quimper
FRANCE
Enseigne : *
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 08/04/1975
Activité : toutes opérations de banque
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
11/07/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 11
Greffe : Quimper (2903)
Numéro de gestion : 1957B00032
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Nantes

Adresse :
3 rue ALSACE LORRAINE
29160 Crozon
FRANCE
Enseigne : *
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/05/1975
Activité : OPERATIONS DE BANQUE * PROPRIETAIRE EXPLOITANT CREATION
Origine du fonds : Divers
- -
11/07/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 12
Greffe : Quimper (2903)
Numéro de gestion : 1957B00032
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Nantes

Adresse :
87B avenue de la France Libre - Kerfeunteun
29000 Quimper
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 03/04/2001
Activité : ACTIVITES : TOUTES OPERATIONS DE BANQUE, CREDIT BAIL, LOCATION AVEC PROMESSE DE VENTE ET LOCATION SIMPLE, CREDIT A LA CONSOMMATION, TOUTES OPERATIONS DE COURTAGE D'ASSURANCE ORIGINE : CREATION EXPLOITATION DIRECTE
Origine du fonds : Divers
- -
11/07/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 13
Greffe : Quimper (2903)
Numéro de gestion : 1957B00032
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Nantes

Adresse :
20 rue de Cornouaille
29170 Fouesnant
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 02/05/2001
Activité : ACTIVITE : TOUTES OPERATIONS DE BANQUE, CREDIT-BAIL, LOCATION AVEC PROMESSE DE VENTE ET OCATION SIMPLE, CREDIT A LA CONSOMMATION, TOUTES OPERATIONS DE COURTAGE D'ASSURANCE ORIGINE : CREATION EXPLOITATION DIRECTE
Origine du fonds : Divers
- -
11/07/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 14
Greffe : Quimper (2903)
Numéro de gestion : 1957B00032
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Nantes

Adresse :
6, place Pierre Barre
29510 Briec
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 22/06/2004
Activité : Toutes opérations de banque, crédit-bail, location avec promesse de vente et location simple, crédit à la consommation, toutes opérations de courtage d'assurance
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
11/07/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 8
Greffe : Quimper (2903)
Numéro de gestion : 1957B00032
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Nantes

Adresse :
1 rue de la Marine
29730 Guilvinec
FRANCE
Enseigne : *
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 06/03/1973
Activité : TOUTES OPERATIONS DE BANQUE * PROPRIETAIRE EXPLOITANT CREATION
Origine du fonds : Divers
- -
11/07/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 15
Greffe : Quimper (2903)
Numéro de gestion : 1957B00032
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Nantes

Adresse :
143 avenue de Keradennec
29000 Quimper
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 24/06/2016
Activité : Toutes opérations de banque, crédit bail, location avec promesse de vente et location simple, crédit à la consommation, toutes opérations de courtage en assurances
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
04/05/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 1
Greffe : Vannes (5602)
Numéro de gestion : 1961B00011
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Nantes

Adresse :
9 place Maurice Marchais
56000 Vannes
FRANCE
Nom commercial : BANQUE POPULAIRE ATLANTIQUE - ATLANTIQUE BAIL ATLANTIQUE PROJET
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 04/04/1961
Activité : Opérations de banque
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
04/05/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 2
Greffe : Vannes (5602)
Numéro de gestion : 1961B00011
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Nantes

Adresse :
36 place de la Mairie
56800 Ploërmel
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 15/12/1970
Origine du fonds : Divers
- -
Type d’exploitation : Exploitation directe
04/05/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 3
Greffe : Vannes (5602)
Numéro de gestion : 1961B00011
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Nantes

Adresse :
Centre Commercial de Menimur
56000 Vannes
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 07/09/1971
Origine du fonds : Divers
- -
Type d’exploitation : Exploitation directe
04/05/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 4
Greffe : Vannes (5602)
Numéro de gestion : 1961B00011
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Nantes

Adresse :
1 avenue Wilson
56000 Vannes
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 21/11/1977
Origine du fonds : Divers
- -
Type d’exploitation : Exploitation directe
04/05/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 5
Greffe : Vannes (5602)
Numéro de gestion : 1961B00011
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Nantes

Adresse :
23 rue Saint James
56130 La Roche Bernard
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 03/01/2000
Activité : Toutes opérations de banque et toutes opérations connexes, notamment toutes opérations intermédiation assurance
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
04/05/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 6
Greffe : Vannes (5602)
Numéro de gestion : 1961B00011
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Nantes

Adresse :
18 rue du Mené
56000 Vannes
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 23/05/2000
Activité : TOUTES OPERATIONS DE BANQUE, CREDIT-BAIL, LOCATION AVEC PROMESSE DE VENTE ET LOCATION SIMPLE, CREDIT A LA CONSOMMATION TOUTES OPERATIONS DE COURTAGE D'ASSURANCE
Origine du fonds : Divers
- -
Type d’exploitation : Exploitation directe
04/05/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 7
Greffe : Vannes (5602)
Numéro de gestion : 1961B00011
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Nantes

Adresse :
7 place Richemont
56370 Sarzeau
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 05/01/1999
Activité : TOUTES OPERATIONS DE BANQUE, CREDIT BAIL, LOCATION AVEC PROMESSE DE VENTE ET LOCATION SIMPLE, CREDIT A LA CONSOMMATION, OPERATIONS COURTAGE ASSURANCE
Origine du fonds : Divers
- -
Type d’exploitation : Exploitation directe
04/05/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 8
Greffe : Vannes (5602)
Numéro de gestion : 1961B00011
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Nantes

Adresse :
place de la Libération
56230 Questembert
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 20/11/2000
Activité : TOUTES OPERATIONS DE BANQUE, CREDIT-BAIL, LOCATION AVEC PROMESSE DE VENTE ET LOCATION SIMPLE, CREDIT A LA CONSOMMATION, TOUTES OPERATIONS DE COURTAGE D'ASSURANCE
Origine du fonds : Divers
- -
Type d’exploitation : Exploitation directe
04/05/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 9
Greffe : Vannes (5602)
Numéro de gestion : 1961B00011
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Nantes

Adresse :
10 rue Guesclin
56890 Saint-Ave
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 09/09/2003
Activité : Toutes opérations de banque et toutes opérations connexes notamment toutes opérations de courtage d'assurances.
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
04/05/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 11
Greffe : Vannes (5602)
Numéro de gestion : 1961B00011
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Nantes

Adresse :
allée Léonard de Vinci
Immeuble le Vinci Parc Botquelen
56610 Arradon
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 15/08/2012
Activité : Établissement de crédit (se rapporter à l'objet social de la société)
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
04/05/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 12
Greffe : Vannes (5602)
Numéro de gestion : 1961B00011
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Nantes

Adresse :
avenue des Geispolsheim
56860 Séné
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 07/06/2013
Activité : Toutes opérations de banque et opérations connexes, intermédiation en assurance, entremise immobilière
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
04/05/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 13
Greffe : Vannes (5602)
Numéro de gestion : 1961B00011
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Nantes

Adresse :
2 place de l'Hôtel de Ville
56380 Guer
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/10/2013
Activité : Toutes opérations de banque et connexes opérations d'intermédiations en assurance et immobilières
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
04/05/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 14
Greffe : Vannes (5602)
Numéro de gestion : 1961B00011
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Nantes

Adresse :
22 place Auffret
56000 Vannes
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 19/01/2015
Activité : Toutes opérations de banque et opérations connexes, toutes opérations d'intermédiation en assurance
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
15/11/2012 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 1
Greffe : Lorient (5601)
Numéro de gestion : 1957B00022
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Nantes

Adresse :
12 cours de la Bôve
56100 Lorient
FRANCE
Nom commercial : BANQUE POPULAIRE ATLANTIQUE - ATLANTIQUE BAIL - ATLANTIQUE PROJET
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Activité : Toutes opérations de banque, crédit-bail, location avec promesse de vente et location simple. Crédit à la consommation. Toutes opérations de courtage d'assurances
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
15/11/2012 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 2
Greffe : Lorient (5601)
Numéro de gestion : 1957B00022
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Nantes

Adresse :
176 rue de Belgique
56100 Lorient
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 04/10/1971
Activité : Toutes opérations de banque
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
15/11/2012 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 3
Greffe : Lorient (5601)
Numéro de gestion : 1957B00022
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Nantes

Adresse :
place de la République
56400 Auray
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Activité : Toutes opérations de banque
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
15/11/2012 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 4
Greffe : Lorient (5601)
Numéro de gestion : 1957B00022
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Nantes

Adresse :
2 place Jean Moulin
56600 Lanester
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/10/1963
Activité : Toutes opérations de banque
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
15/11/2012 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 5
Greffe : Lorient (5601)
Numéro de gestion : 1957B00022
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Nantes

Adresse :
75 avenue du Général de Gaulle
56300 Pontivy
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/04/1963
Activité : Toutes opérations de banque
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
15/11/2012 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 6
Greffe : Lorient (5601)
Numéro de gestion : 1957B00022
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Nantes

Adresse :
rue de la Résistance
56290 Port-Louis
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/08/1967
Activité : Toutes opérations de banque
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
15/11/2012 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 8
Greffe : Lorient (5601)
Numéro de gestion : 1957B00022
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Nantes

Adresse :
20 rue Saint-Cornely
56340 Carnac
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 02/05/1972
Activité : Toutes Opertations de banque
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
15/11/2012 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 9
Greffe : Lorient (5601)
Numéro de gestion : 1957B00022
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Nantes

Adresse :
1 rue Maréchal Joffre
56700 Hennebont
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 22/05/1973
Activité : Toutes opérations de banques
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
15/11/2012 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 10
Greffe : Lorient (5601)
Numéro de gestion : 1957B00022
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Nantes

Adresse :
21 place de l'Eglise
56270 Ploemeur
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1981
Activité : Toutes opérations de banque
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
15/11/2012 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 16
Greffe : Lorient (5601)
Numéro de gestion : 1957B00022
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Nantes

Adresse :
7 place Aristide Briand
56100 Lorient
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/02/2000
Activité : Toutes opérations de banque, crédit-bail, location avec promesse de vente et location simple, crédit à la consommation, toutes opérations de courtage d'assurance
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
15/11/2012 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 17
Greffe : Lorient (5601)
Numéro de gestion : 1957B00022
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Nantes

Adresse :
3 place Jaffré
56520 Guidel
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/01/2001
Activité : Toutes opérations de banque, crédit-bail, location avec promesse de vente et location simple, crédit à la consommation, toutes opérations de courtage d'assurance
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
15/11/2012 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 18
Greffe : Lorient (5601)
Numéro de gestion : 1957B00022
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Nantes

Adresse :
14 rue de la Mairie
56150 Baud
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 30/01/2001
Activité : Toutes opérations de banque, crédit-bail, location avec promesse de vente et location simple, crédit à la consommation, toutes opérations de courtage d'assurance
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
15/11/2012 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 20
Greffe : Lorient (5601)
Numéro de gestion : 1957B00022
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Nantes

Adresse :
6 place de l'Eglise
56240 Plouay
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/06/2004
Activité : Toutes opérations de banque et toutes opérations connexes notamment toutes opérations de courage d'assurance
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
15/11/2012 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 21
Greffe : Lorient (5601)
Numéro de gestion : 1957B00022
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Nantes

Adresse :
1bis place de la Maillette
56500 Locminé
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 05/10/2004
Activité : Toutes opérations de banque et toutes opérations connexes notamment toutes opérations de courtage d'assurances
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
15/11/2012 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 22
Greffe : Lorient (5601)
Numéro de gestion : 1957B00022
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Nantes

Adresse :
8 place de la Ville de Toulouse
56530 Quéven
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 14/12/2004
Activité : Toutes opérations de banque et toutes opérations connexes notamment toutes opérations de courtage d'assurance
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
15/11/2012 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 7
Greffe : Lorient (5601)
Numéro de gestion : 1957B00022
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Nantes

Adresse :
1 rue de Verdun
56170 Quiberon
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 09/04/1968
Activité : Toutes opérations de banque et toutes opérations connexes, notamment toutes opérations d'intermédiaires en assurances
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
15/11/2012 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 23
Greffe : Lorient (5601)
Numéro de gestion : 1957B00022
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Nantes

Adresse :
12 rue du Sous Marin Venus
56100 Lorient
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/12/2012
Activité : Toutes opérations de banque et opérations connexes toutes opérations d'intermédiation en assurance
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
01/07/2002 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 3
Greffe : Lorient (5601)
Numéro de gestion : 1957B00022
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Rennes

Adresse :
12 Cours De la Bove
56100 Lorient
France
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 10/04/1957
Activité : Toutes opérations de banque, et toutes opérations connexes notamment toutes opérations d'intermédiation en assurance et d'intermédiation immobilière
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
01/07/2002 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 4
Greffe : Lorient (5601)
Numéro de gestion : 1957B00022
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Rennes

Adresse :
176 Rue de Belgique
56100 Lorient
France
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 04/10/1971
Activité : Toutes opérations de banque et toutes opérations connexes notamment toutes opérations d'intermédiation en assurance et d'intermédiation immobilière
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
01/07/2002 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 5
Greffe : Lorient (5601)
Numéro de gestion : 1957B00022
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Rennes

Adresse :
45 Place de la République
56400 Auray
France
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 07/12/2017
Activité : Toutes opérations de banque et toutes opérations connexes notamment toutes opérations d'intermédiation en assurance et d'intermédiation immobilière
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
01/07/2002 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 6
Greffe : Lorient (5601)
Numéro de gestion : 1957B00022
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Rennes

Adresse :
Place Jean Moulin
56600 Lanester
France
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/10/1963
Activité : Toutes opérations de banque et toutes opérations connexes notamment toutes opérations d'intermédiation en assurance et d'intermédiation immobilière
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
01/07/2002 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 7
Greffe : Lorient (5601)
Numéro de gestion : 1957B00022
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Rennes

Adresse :
75 Avenue du Général de Gaulle
56300 Pontivy
France
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/04/1963
Activité : Toutes opérations de banque et toutes opérations connexes notamment toutes opérations d'intermédiation en assurance et d'intermédiation immobilière
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
01/07/2002 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 8
Greffe : Lorient (5601)
Numéro de gestion : 1957B00022
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Rennes

Adresse :
Rue de la Résistance
56290 Port-Louis
France
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/08/1967
Activité : Toutes opérations de banque et toutes opérations connexes notamment toutes opérations d'intermédiation en assurance et d'intermédiation immobilière
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
01/07/2002 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 9
Greffe : Lorient (5601)
Numéro de gestion : 1957B00022
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Rennes

Adresse :
1 Rue de Verdun
56170 Quiberon
France
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 09/04/1968
Activité : Toutes opérations de banque et toutes opérations connexes notamment toutes opérations d'intermédiation en assurance et d'intermédiation immobilière
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
01/07/2002 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 10
Greffe : Lorient (5601)
Numéro de gestion : 1957B00022
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Rennes

Adresse :
20 Rue Saint Cornely
56340 Carnac
France
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 02/05/1972
Activité : Toutes opérations de banque et toutes opérations connexes notamment toutes opérations d'intermédiation en assurance et d'intermédiation immobilière
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
01/07/2002 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 11
Greffe : Lorient (5601)
Numéro de gestion : 1957B00022
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Rennes

Adresse :
1 Rue Maréchal Joffre
56700 Hennebont
France
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 22/05/1973
Activité : Toutes opérations de banques et toutes opérations connexes notamment toutes opérations d'intermédiation en assurance et d'intermédiation immobilière
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
01/07/2002 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 12
Greffe : Lorient (5601)
Numéro de gestion : 1957B00022
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Rennes

Adresse :
4 Rue De Larmor
56270 Ploemeur
France
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1981
Activité : Banque
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
01/07/2002 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 13
Greffe : Lorient (5601)
Numéro de gestion : 1957B00022
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Rennes

Adresse :
7 Place Aristide Briand
56100 Lorient
France
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/02/2000
Activité : Toutes opérations de banque et toutes opérations connexes notamment toutes opérations d'intermédiation en assurance et d'intermédiation immobilière
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
01/07/2002 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 14
Greffe : Lorient (5601)
Numéro de gestion : 1957B00022
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Rennes

Adresse :
3 Place Jaffré
56520 Guidel
France
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/01/2001
Activité : Toutes opérations de banque et toutes opérations connexes notamment toutes opérations d'intermédiation en assurance et d'intermédiation immobilière
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
01/07/2002 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 15
Greffe : Lorient (5601)
Numéro de gestion : 1957B00022
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Rennes

Adresse :
14 Rue de la Mairie
56150 Baud
France
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 30/01/2001
Activité : Toutes opérations de banque et toutes opérations connexes notamment toutes opérations d'intermédiation en assurance et d'intermédiation immobilière
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
01/07/2002 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 16
Greffe : Lorient (5601)
Numéro de gestion : 1957B00022
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Rennes

Adresse :
6 Place de l'Eglise
56240 Plouay
France
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/06/2004
Activité : Toutes opérations de banque et toutes opérations connexes notamment toutes opérations d'intermédiation en assurance et d'intermédiation immobilière
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
01/07/2002 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 17
Greffe : Lorient (5601)
Numéro de gestion : 1957B00022
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Rennes

Adresse :
1 Place de la Maillette
56500 Locminé
France
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 05/10/2004
Activité : Toutes opérations de banque et toutes opérations connexes notamment toutes opérations d'intermédiation en assurance et d'intermédiation immobilière
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
01/07/2002 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 18
Greffe : Lorient (5601)
Numéro de gestion : 1957B00022
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Rennes

Adresse :
8 Place De la Ville De Toulouse
56530 Quéven
France
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 14/12/2004
Activité : Toutes opérations de banque et toutes opérations connexes notamment toutes opérations d'intermédiation en assurance et d'intermédiation immobilière
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
01/07/2002 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 19
Greffe : Lorient (5601)
Numéro de gestion : 1957B00022
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Rennes

Adresse :
12 Rue Du Sous-Marin Venus
56100 Lorient
France
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/12/2012
Activité : Toutes opérations de banque et toutes opérations connexes notamment toutes opérations d'intermédiation en assurance et d'intermdéiation immobilière
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
01/07/2002 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 20
Greffe : Lorient (5601)
Numéro de gestion : 1957B00022
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Rennes

Adresse :
85 Avenue de la Perrière
56100 Lorient
France
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 07/12/2017
Activité : Toutes opérations de banque et toutes opérations connexes notamment toutes opérations d'intermédiation en assurance et d'intermédiation immobilière
Origine du fonds : Apport fusion
- -
Type d’exploitation : Exploitation directe
01/07/2002 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 21
Greffe : Lorient (5601)
Numéro de gestion : 1957B00022
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Rennes

Adresse :
5 Place Aristide Briand
56100 Lorient
France
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 07/12/2017
Activité : Toutes opérations de banque et toutes opérations connexes notamment toutes opérations d'intermédiation en assurance et d'intermédiation immobilière
Origine du fonds : Apport fusion
- -
Type d’exploitation : Exploitation directe
01/07/2002 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 22
Greffe : Lorient (5601)
Numéro de gestion : 1957B00022
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Rennes

Adresse :
8 B Rue Port Maria
56170 Quiberon
France
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 07/12/2017
Activité : Toutes opérations de banque et toutes opérations connexes notamment toutes opérations d'intermédiation en assurance et d'intermédiation immobilière
Origine du fonds : Apport fusion
- -
Type d’exploitation : Exploitation directe
01/07/2002 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 23
Greffe : Lorient (5601)
Numéro de gestion : 1957B00022
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Rennes

Adresse :
31 Rue Saint Cornely
56340 Carnac
France
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 07/12/2017
Activité : Toutes opérations de banque et toutes opérations connexes notamment toutes opérations d'intermédiation en assurance et d'intermédiation immobilière
Origine du fonds : Apport fusion
- -
Type d’exploitation : Exploitation directe
01/07/2002 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 24
Greffe : Lorient (5601)
Numéro de gestion : 1957B00022
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Rennes

Adresse :
36 Avenue de l'Océan
56400 Auray
France
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 07/12/2017
Activité : Toutes opérations de banque et toutes opérations connexes notamment toutes opérations d'intermédiation en assurance et d'intermédiation immobilière
Origine du fonds : Apport fusion
- -
Type d’exploitation : Exploitation directe
01/07/2002 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 25
Greffe : Lorient (5601)
Numéro de gestion : 1957B00022
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Rennes

Adresse :
6 Rue du Couvent
56550 Belz
France
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 07/12/2017
Activité : Toutes opérations de banque et toutes opérations connexes notamment toutes opérations d'intermédiation en assurance et d'intermédiation immobilière
Origine du fonds : Apport fusion
- -
Type d’exploitation : Exploitation directe
01/07/2002 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 26
Greffe : Lorient (5601)
Numéro de gestion : 1957B00022
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Rennes

Adresse :
51 Rue Du Driasker
56680 Plouhinec
France
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 07/12/2017
Activité : Banque
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
01/07/2002 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 3
Greffe : Lorient (5601)
Numéro de gestion : 1957B00022
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Rennes

Adresse :
12 Cours De la Bove
56100 Lorient
France
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 10/04/1957
Activité : Toutes opérations de banque, et toutes opérations connexes notamment toutes opérations d'intermédiation en assurance et d'intermédiation immobilière
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
01/07/2002 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 4
Greffe : Lorient (5601)
Numéro de gestion : 1957B00022
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Rennes

Adresse :
176 Rue de Belgique
56100 Lorient
France
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 04/10/1971
Activité : Toutes opérations de banque et toutes opérations connexes notamment toutes opérations d'intermédiation en assurance et d'intermédiation immobilière
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
01/07/2002 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 5
Greffe : Lorient (5601)
Numéro de gestion : 1957B00022
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Rennes

Adresse :
45 Place de la République
56400 Auray
France
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 07/12/2017
Activité : Toutes opérations de banque et toutes opérations connexes notamment toutes opérations d'intermédiation en assurance et d'intermédiation immobilière
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
01/07/2002 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 6
Greffe : Lorient (5601)
Numéro de gestion : 1957B00022
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Rennes

Adresse :
Place Jean Moulin
56600 Lanester
France
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/10/1963
Activité : Toutes opérations de banque et toutes opérations connexes notamment toutes opérations d'intermédiation en assurance et d'intermédiation immobilière
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
01/07/2002 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 7
Greffe : Lorient (5601)
Numéro de gestion : 1957B00022
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Rennes

Adresse :
75 Avenue du Général de Gaulle
56300 Pontivy
France
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/04/1963
Activité : Toutes opérations de banque et toutes opérations connexes notamment toutes opérations d'intermédiation en assurance et d'intermédiation immobilière
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
01/07/2002 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 8
Greffe : Lorient (5601)
Numéro de gestion : 1957B00022
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Rennes

Adresse :
Rue de la Résistance
56290 Port-Louis
France
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/08/1967
Activité : Toutes opérations de banque et toutes opérations connexes notamment toutes opérations d'intermédiation en assurance et d'intermédiation immobilière
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
01/07/2002 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 9
Greffe : Lorient (5601)
Numéro de gestion : 1957B00022
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Rennes

Adresse :
1 Rue de Verdun
56170 Quiberon
France
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 09/04/1968
Activité : Toutes opérations de banque et toutes opérations connexes notamment toutes opérations d'intermédiation en assurance et d'intermédiation immobilière
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
01/07/2002 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 10
Greffe : Lorient (5601)
Numéro de gestion : 1957B00022
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Rennes

Adresse :
20 Rue Saint Cornely
56340 Carnac
France
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 02/05/1972
Activité : Toutes opérations de banque et toutes opérations connexes notamment toutes opérations d'intermédiation en assurance et d'intermédiation immobilière
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
01/07/2002 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 11
Greffe : Lorient (5601)
Numéro de gestion : 1957B00022
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Rennes

Adresse :
1 Rue Maréchal Joffre
56700 Hennebont
France
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 22/05/1973
Activité : Toutes opérations de banques et toutes opérations connexes notamment toutes opérations d'intermédiation en assurance et d'intermédiation immobilière
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
01/07/2002 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 12
Greffe : Lorient (5601)
Numéro de gestion : 1957B00022
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Rennes

Adresse :
4 Rue De Larmor
56270 Ploemeur
France
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1981
Activité : Banque
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
01/07/2002 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 15
Greffe : Lorient (5601)
Numéro de gestion : 1957B00022
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Rennes

Adresse :
14 Rue de la Mairie
56150 Baud
France
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 30/01/2001
Activité : Toutes opérations de banque et toutes opérations connexes notamment toutes opérations d'intermédiation en assurance et d'intermédiation immobilière
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
01/07/2002 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 16
Greffe : Lorient (5601)
Numéro de gestion : 1957B00022
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Rennes

Adresse :
6 Place de l'Eglise
56240 Plouay
France
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/06/2004
Activité : Toutes opérations de banque et toutes opérations connexes notamment toutes opérations d'intermédiation en assurance et d'intermédiation immobilière
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
01/07/2002 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 17
Greffe : Lorient (5601)
Numéro de gestion : 1957B00022
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Rennes

Adresse :
1 Place de la Maillette
56500 Locminé
France
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 05/10/2004
Activité : Toutes opérations de banque et toutes opérations connexes notamment toutes opérations d'intermédiation en assurance et d'intermédiation immobilière
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
01/07/2002 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 18
Greffe : Lorient (5601)
Numéro de gestion : 1957B00022
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Rennes

Adresse :
8 Place De la Ville De Toulouse
56530 Quéven
France
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 14/12/2004
Activité : Toutes opérations de banque et toutes opérations connexes notamment toutes opérations d'intermédiation en assurance et d'intermédiation immobilière
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
01/07/2002 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 19
Greffe : Lorient (5601)
Numéro de gestion : 1957B00022
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Rennes

Adresse :
12 Rue Du Sous-Marin Venus
56100 Lorient
France
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/12/2012
Activité : Toutes opérations de banque et toutes opérations connexes notamment toutes opérations d'intermédiation en assurance et d'intermdéiation immobilière
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
01/07/2002 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 20
Greffe : Lorient (5601)
Numéro de gestion : 1957B00022
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Rennes

Adresse :
85 Avenue de la Perrière
56100 Lorient
France
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 07/12/2017
Activité : Toutes opérations de banque et toutes opérations connexes notamment toutes opérations d'intermédiation en assurance et d'intermédiation immobilière
Origine du fonds : Apport fusion
- -
Type d’exploitation : Exploitation directe
01/07/2002 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 21
Greffe : Lorient (5601)
Numéro de gestion : 1957B00022
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Rennes

Adresse :
5 Place Aristide Briand
56100 Lorient
France
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 07/12/2017
Activité : Toutes opérations de banque et toutes opérations connexes notamment toutes opérations d'intermédiation en assurance et d'intermédiation immobilière
Origine du fonds : Apport fusion
- -
Type d’exploitation : Exploitation directe
01/07/2002 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 22
Greffe : Lorient (5601)
Numéro de gestion : 1957B00022
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Rennes

Adresse :
8 B Rue Port Maria
56170 Quiberon
France
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 07/12/2017
Activité : Toutes opérations de banque et toutes opérations connexes notamment toutes opérations d'intermédiation en assurance et d'intermédiation immobilière
Origine du fonds : Apport fusion
- -
Type d’exploitation : Exploitation directe
01/07/2002 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 23
Greffe : Lorient (5601)
Numéro de gestion : 1957B00022
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Rennes

Adresse :
31 Rue Saint Cornely
56340 Carnac
France
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 07/12/2017
Activité : Toutes opérations de banque et toutes opérations connexes notamment toutes opérations d'intermédiation en assurance et d'intermédiation immobilière
Origine du fonds : Apport fusion
- -
Type d’exploitation : Exploitation directe
01/07/2002 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 24
Greffe : Lorient (5601)
Numéro de gestion : 1957B00022
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Rennes

Adresse :
36 Avenue de l'Océan
56400 Auray
France
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 07/12/2017
Activité : Toutes opérations de banque et toutes opérations connexes notamment toutes opérations d'intermédiation en assurance et d'intermédiation immobilière
Origine du fonds : Apport fusion
- -
Type d’exploitation : Exploitation directe
01/07/2002 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 25
Greffe : Lorient (5601)
Numéro de gestion : 1957B00022
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Rennes

Adresse :
6 Rue du Couvent
56550 Belz
France
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 07/12/2017
Activité : Toutes opérations de banque et toutes opérations connexes notamment toutes opérations d'intermédiation en assurance et d'intermédiation immobilière
Origine du fonds : Apport fusion
- -
Type d’exploitation : Exploitation directe
01/07/2002 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 26
Greffe : Lorient (5601)
Numéro de gestion : 1957B00022
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Rennes

Adresse :
51 Rue Du Driasker
56680 Plouhinec
France
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 07/12/2017
Activité : Banque
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
01/07/2002 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 3
Greffe : Lorient (5601)
Numéro de gestion : 1957B00022
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Rennes

Adresse :
12 Cours De la Bove
56100 Lorient
France
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 10/04/1957
Activité : Toutes opérations de banque, et toutes opérations connexes notamment toutes opérations d'intermédiation en assurance et d'intermédiation immobilière
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
01/07/2002 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 4
Greffe : Lorient (5601)
Numéro de gestion : 1957B00022
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Rennes

Adresse :
176 Rue de Belgique
56100 Lorient
France
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 04/10/1971
Activité : Toutes opérations de banque et toutes opérations connexes notamment toutes opérations d'intermédiation en assurance et d'intermédiation immobilière
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
01/07/2002 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 5
Greffe : Lorient (5601)
Numéro de gestion : 1957B00022
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Rennes

Adresse :
45 Place de la République
56400 Auray
France
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 07/12/2017
Activité : Toutes opérations de banque et toutes opérations connexes notamment toutes opérations d'intermédiation en assurance et d'intermédiation immobilière
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
01/07/2002 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 6
Greffe : Lorient (5601)
Numéro de gestion : 1957B00022
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Rennes

Adresse :
Place Jean Moulin
56600 Lanester
France
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/10/1963
Activité : Toutes opérations de banque et toutes opérations connexes notamment toutes opérations d'intermédiation en assurance et d'intermédiation immobilière
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
01/07/2002 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 7
Greffe : Lorient (5601)
Numéro de gestion : 1957B00022
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Rennes

Adresse :
75 Avenue du Général de Gaulle
56300 Pontivy
France
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/04/1963
Activité : Toutes opérations de banque et toutes opérations connexes notamment toutes opérations d'intermédiation en assurance et d'intermédiation immobilière
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
01/07/2002 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 8
Greffe : Lorient (5601)
Numéro de gestion : 1957B00022
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Rennes

Adresse :
Rue de la Résistance
56290 Port-Louis
France
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/08/1967
Activité : Toutes opérations de banque et toutes opérations connexes notamment toutes opérations d'intermédiation en assurance et d'intermédiation immobilière
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
01/07/2002 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 9
Greffe : Lorient (5601)
Numéro de gestion : 1957B00022
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Rennes

Adresse :
1 Rue de Verdun
56170 Quiberon
France
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 09/04/1968
Activité : Toutes opérations de banque et toutes opérations connexes notamment toutes opérations d'intermédiation en assurance et d'intermédiation immobilière
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
01/07/2002 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 10
Greffe : Lorient (5601)
Numéro de gestion : 1957B00022
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Rennes

Adresse :
20 Rue Saint Cornely
56340 Carnac
France
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 02/05/1972
Activité : Toutes opérations de banque et toutes opérations connexes notamment toutes opérations d'intermédiation en assurance et d'intermédiation immobilière
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
01/07/2002 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 11
Greffe : Lorient (5601)
Numéro de gestion : 1957B00022
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Rennes

Adresse :
1 Rue Maréchal Joffre
56700 Hennebont
France
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 22/05/1973
Activité : Toutes opérations de banques et toutes opérations connexes notamment toutes opérations d'intermédiation en assurance et d'intermédiation immobilière
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
01/07/2002 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 12
Greffe : Lorient (5601)
Numéro de gestion : 1957B00022
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Rennes

Adresse :
4 Rue De Larmor
56270 Ploemeur
France
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1981
Activité : Banque
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
01/07/2002 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 15
Greffe : Lorient (5601)
Numéro de gestion : 1957B00022
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Rennes

Adresse :
14 Rue de la Mairie
56150 Baud
France
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 30/01/2001
Activité : Toutes opérations de banque et toutes opérations connexes notamment toutes opérations d'intermédiation en assurance et d'intermédiation immobilière
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
01/07/2002 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 16
Greffe : Lorient (5601)
Numéro de gestion : 1957B00022
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Rennes

Adresse :
6 Place de l'Eglise
56240 Plouay
France
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/06/2004
Activité : Toutes opérations de banque et toutes opérations connexes notamment toutes opérations d'intermédiation en assurance et d'intermédiation immobilière
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
01/07/2002 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 17
Greffe : Lorient (5601)
Numéro de gestion : 1957B00022
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Rennes

Adresse :
1 Place de la Maillette
56500 Locminé
France
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 05/10/2004
Activité : Toutes opérations de banque et toutes opérations connexes notamment toutes opérations d'intermédiation en assurance et d'intermédiation immobilière
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
01/07/2002 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 18
Greffe : Lorient (5601)
Numéro de gestion : 1957B00022
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Rennes

Adresse :
8 Place De la Ville De Toulouse
56530 Quéven
France
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 14/12/2004
Activité : Toutes opérations de banque et toutes opérations connexes notamment toutes opérations d'intermédiation en assurance et d'intermédiation immobilière
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
01/07/2002 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 19
Greffe : Lorient (5601)
Numéro de gestion : 1957B00022
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Rennes

Adresse :
12 Rue Du Sous-Marin Venus
56100 Lorient
France
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/12/2012
Activité : Toutes opérations de banque et toutes opérations connexes notamment toutes opérations d'intermédiation en assurance et d'intermdéiation immobilière
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
01/07/2002 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 20
Greffe : Lorient (5601)
Numéro de gestion : 1957B00022
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Rennes

Adresse :
85 Avenue de la Perrière
56100 Lorient
France
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 07/12/2017
Activité : Toutes opérations de banque et toutes opérations connexes notamment toutes opérations d'intermédiation en assurance et d'intermédiation immobilière
Origine du fonds : Apport fusion
- -
Type d’exploitation : Exploitation directe
01/07/2002 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 21
Greffe : Lorient (5601)
Numéro de gestion : 1957B00022
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Rennes

Adresse :
5 Place Aristide Briand
56100 Lorient
France
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 07/12/2017
Activité : Toutes opérations de banque et toutes opérations connexes notamment toutes opérations d'intermédiation en assurance et d'intermédiation immobilière
Origine du fonds : Apport fusion
- -
Type d’exploitation : Exploitation directe
01/07/2002 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 22
Greffe : Lorient (5601)
Numéro de gestion : 1957B00022
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Rennes

Adresse :
8 B Rue Port Maria
56170 Quiberon
France
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 07/12/2017
Activité : Toutes opérations de banque et toutes opérations connexes notamment toutes opérations d'intermédiation en assurance et d'intermédiation immobilière
Origine du fonds : Apport fusion
- -
Type d’exploitation : Exploitation directe
01/07/2002 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 23
Greffe : Lorient (5601)
Numéro de gestion : 1957B00022
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Rennes

Adresse :
31 Rue Saint Cornely
56340 Carnac
France
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 07/12/2017
Activité : Toutes opérations de banque et toutes opérations connexes notamment toutes opérations d'intermédiation en assurance et d'intermédiation immobilière
Origine du fonds : Apport fusion
- -
Type d’exploitation : Exploitation directe
01/07/2002 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 24
Greffe : Lorient (5601)
Numéro de gestion : 1957B00022
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Rennes

Adresse :
36 Avenue de l'Océan
56400 Auray
France
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 07/12/2017
Activité : Toutes opérations de banque et toutes opérations connexes notamment toutes opérations d'intermédiation en assurance et d'intermédiation immobilière
Origine du fonds : Apport fusion
- -
Type d’exploitation : Exploitation directe
01/07/2002 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 25
Greffe : Lorient (5601)
Numéro de gestion : 1957B00022
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Rennes

Adresse :
6 Rue du Couvent
56550 Belz
France
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 07/12/2017
Activité : Toutes opérations de banque et toutes opérations connexes notamment toutes opérations d'intermédiation en assurance et d'intermédiation immobilière
Origine du fonds : Apport fusion
- -
Type d’exploitation : Exploitation directe
01/07/2002 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 26
Greffe : Lorient (5601)
Numéro de gestion : 1957B00022
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Rennes

Adresse :
51 Rue Du Driasker
56680 Plouhinec
France
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 07/12/2017
Activité : Banque
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
Observations :
01/07/2021 : Ajout
Greffe : Angers (4901)
Numéro unique d’identification d’une observation : 99991
Texte de l'observation : STE ANONYME COOPERATIVE A CAPITAL VARIABLE
01/07/2021 : Ajout
Greffe : Angers (4901)
Numéro unique d’identification d’une observation : 99998
Texte de l'observation : DUREE DE LA SOCIETE JUSQU'AU 31/12/2100
01/07/2021 : Ajout
Greffe : Angers (4901)
Numéro unique d’identification d’une observation : 99991
Texte de l'observation : STE ANONYME COOPERATIVE A CAPITAL VARIABLE
01/07/2021 : Ajout
Greffe : Angers (4901)
Numéro unique d’identification d’une observation : 99998
Texte de l'observation : DUREE DE LA SOCIETE JUSQU'AU 31/12/2100
29/10/2019 : Ajout
Greffe : Angers (4901)
Numéro unique d’identification d’une observation : 99991
Texte de l'observation : STE ANONYME COOPERATIVE A CAPITAL VARIABLE
29/10/2019 : Ajout
Greffe : Angers (4901)
Numéro unique d’identification d’une observation : 99998
Texte de l'observation : DUREE DE LA SOCIETE JUSQU'AU 31/12/2100
13/03/2019 : Ajout
Greffe : Rennes (3501)
Numéro unique d’identification d’une observation : 1
Numéro unique d’observation : 43058
Date d’ajout de l’observation : 18/12/2017
Texte de l'observation : - M SAUER Eric est vice président délégué du Conseil d'Administration
13/03/2019 : Ajout
Greffe : Rennes (3501)
Numéro unique d’identification d’une observation : 2
Numéro unique d’observation : 43064
Date d’ajout de l’observation : 18/12/2017
Texte de l'observation : Société ayant participé à l'opération de fusion : dénomination BANQUE POPULAIRE DE L'OUEST Forme juridique Société coopérative à forme anonyme Siège social 15 Bd de la Boutière 35768 SAINT GREGOIRE CEDEX Rcs 549200400 RCS RENNES
13/03/2019 : Ajout
Greffe : Rennes (3501)
Numéro unique d’identification d’une observation : 3
Numéro unique d’observation : 43065
Date d’ajout de l’observation : 18/12/2017
Texte de l'observation : Société ayant participé à l'opération de fusion : dénomination CAISSE REGIONALE DE CREDIT MARITIME MUTUEL DE BRETAGNE-NORMANDIE Forme juridique Société coopérative à forme anonyme à capital variable Siège social 15 Bd de la Boutière 35768 Saint Grégoire cedex Rcs 775577745 RCS RENNES
13/03/2019 : Ajout
Greffe : Rennes (3501)
Numéro unique d’identification d’une observation : 4
Numéro unique d’observation : 43067
Date d’ajout de l’observation : 18/12/2017
Texte de l'observation : Société ayant participé à l'opération de fusion : dénomination CAISSE REGIONALE DE CREDIT MARITIME MUTUEL ATLANTIQUE Forme juridique Etablissement de Crédit Maritime Mutuel à capital Variable Siège social 2 rue Françoise Sagan 44800 SAINT HERBLAIN Rcs 778150615 RCS NANTES
13/03/2019 : Ajout
Greffe : Rennes (3501)
Numéro unique d’identification d’une observation : 5
Numéro unique d’observation : 43068
Date d’ajout de l’observation : 18/12/2017
Texte de l'observation : Transfert du siège avec maintien de l'activité dans le ressort de l'ancien siège à compter du 07/12/2017. (L'ancien siège-établissement principal situé à SAINT HERBLAIN, 1 rue Françoise Sagan devient établissement secondaire)
13/03/2019 : Ajout
Greffe : Rennes (3501)
Numéro unique d’identification d’une observation : 6
Numéro unique d’observation : 76940
Date d’ajout de l’observation : 08/02/2019
Texte de l'observation : Transfert établissement secondaire dans le ressort du greffe. de Rennes, 25 boulevard Emile Combes à Rennes, 108 Boulevard Clémenceau, à compter du 19.11.2018
28/03/2017 : Ajout
Greffe : Angers (4901)
Numéro unique d’identification d’une observation : 99991
Texte de l'observation : STE ANONYME COOPERATIVE A CAPITAL VARIABLE
28/03/2017 : Ajout
Greffe : Angers (4901)
Numéro unique d’identification d’une observation : 99998
Texte de l'observation : DUREE DE LA SOCIETE JUSQU'AU 31/12/2100
29/11/2016 : Ajout
Greffe : Nantes (4401)
Numéro unique d’identification d’une observation : 1
Numéro unique d’observation : 1
Date d’ajout de l’observation : 15/10/1957
Texte de l'observation : Historique : REIMMATRICULATION DU N° 566B. ------- - FORME JURIDIQUE : SOCIETE ANONYME COOPERATIVE DE BANQUE POPULAIRE A CAPITAL VARIABLE -------- Ment ion du 06.08.2002 : FUSION-ABSORPTION DE LA STE BA NQUE POPULAIRE ANJOU VENDEE - STE COOPERATIVE DE B ANQUE POPULAIRE - SIEGE SOCIAL A ANGERS - 35 RUE D U NID DE PIE - 055 200 117 RCS ANGERS (ASS. GLE DU 23.05.2002) --------
29/11/2016 : Ajout
Greffe : Nantes (4401)
Numéro unique d’identification d’une observation : 7
Numéro unique d’observation : 7
Date d’ajout de l’observation : 15/10/1957
Texte de l'observation : Observations concernant l'établissement situé 1 ru e Françoise Sagan 44800 Saint-Herblain : CETTE SOC IETE TRANSFERE SON SIEGE SOCIAL PRECEDEM- MENT FIX E A LORIENT (56100) - 12 COURS DE LA BOVE A COMPTE R DU 23.05.2002
29/11/2016 : Ajout
Greffe : Nantes (4401)
Numéro unique d’identification d’une observation : 3
Numéro unique d’observation : 3
Date d’ajout de l’observation : 25/04/2007
Texte de l'observation : Numéro d'immatriculation au Registre des Intermédi aires en assurance : 07 004 504
29/11/2016 : Ajout
Greffe : Nantes (4401)
Numéro unique d’identification d’une observation : 5
Numéro unique d’observation : 5
Date d’ajout de l’observation : 17/02/2009
Texte de l'observation : Les établissements secondaire situés à COUERON (44 220) et ST ETIENNE DE MONTLUC (44360) précédemment inscrits auprès du Greffe du Tribunal de Commerce de Saint-Nazaire ont été rattachés depuis le 01 j anvier 2009 au Greffe du Tribunal de Commerce de N antes par le décret n° 2008-146 du 15 février 2008
29/11/2016 : Ajout
Greffe : Nantes (4401)
Numéro unique d’identification d’une observation : 77
Numéro unique d’observation : 77
Date d’ajout de l’observation : 18/03/2014
Texte de l'observation : Régularisation d'adresse. L'établissement précédemment déclaré à SAINT HERBLAIN 44800, 10 rue de l'Hôtel de Ville a pour adresse 12 rue de l'Hôtel de Ville 44800 SAINT HERBLAIN.
29/11/2016 : Ajout
Greffe : Nantes (4401)
Numéro unique d’identification d’une observation : 96
Numéro unique d’observation : 96
Date d’ajout de l’observation : 19/08/2016
Texte de l'observation : Par décision municipale l'adresse du fonds secondaire situé à ANCENIS 43 avenue Francis Robert devient 49 place Charles de Gaulle 44150 ANCENIS
04/05/2016 : Ajout
Greffe : Vannes (5602)
Numéro unique d’identification d’une observation : 99991
Texte de l'observation : SA COOPERATIVE BANQUE POPULAIRE
04/05/2016 : Ajout
Greffe : Vannes (5602)
Numéro unique d’identification d’une observation : 99998
Texte de l'observation : En attente d'immatriculation au Registre des Intermédiaires en assurances
Personnes morales :
01/07/2021 : BANQUE POPULAIRE GRAND OUEST
Greffe : Angers (4901)
Libellé de l'événement : Création
Type d’inscription : Secondaire
Forme juridique : Société anonyme

Date à laquelle la personne s'est enregistrée au greffe : 01/08/2002

Economie sociale et solidaire : Oui
01/07/2021 : BANQUE POPULAIRE GRAND OUEST
Greffe : Angers (4901)
Libellé de l'événement : Création
Type d’inscription : Secondaire
Forme juridique : Société anonyme

Date à laquelle la personne s'est enregistrée au greffe : 01/08/2002

Economie sociale et solidaire : Oui
29/10/2019 : BANQUE POPULAIRE GRAND OUEST
Greffe : Angers (4901)
Libellé de l'événement : Création
Type d’inscription : Secondaire
Forme juridique : Société anonyme

Date à laquelle la personne s'est enregistrée au greffe : 01/08/2002

Economie sociale et solidaire : Oui
13/03/2019 : BANQUE POPULAIRE GRAND OUEST
Greffe : Rennes (3501)
Libellé de l'événement : Création
Type d’inscription : Principale
Forme juridique : Société coopérative de banque populaire à forme anonyme
Activité principale : Toutes opérations de banque et toutes opérations connexes, notamment toutes opérations d'intermédiation en assurance et d'intermédiation immobilière.

Date à laquelle la personne s'est enregistrée au greffe : 18/12/2017
Date à laquelle la personne s'est enregistrée pour la première fois dans un greffe : 15/10/1957
Date à laquelle le transfert de la personne est effectif (date d’effet) : 07/12/2017

Date de clôture de l’exercice comptable : 31 Décembre
Economie sociale et solidaire : Non
Durée de vie de la personne morale : 143 années
13/02/2018 : BANQUE POPULAIRE GRAND OUEST
Greffe : Caen (1402)
Libellé de l'événement : Création
Type d’inscription : Secondaire
Forme juridique : Société coopérative de banque populaire

Date à laquelle la personne s'est enregistrée au greffe : 12/01/2018
Date à laquelle la personne commence son activité : 07/12/2017

Economie sociale et solidaire : Oui
14/04/2017 : BANQUE POPULAIRE ATLANTIQUE
Greffe : Saint-Nazaire (4402)
Libellé de l'événement : Création
Type d’inscription : Secondaire
Forme juridique : Société coopérative de banque populaire à forme anonyme

Date à laquelle la personne s'est enregistrée au greffe : 15/01/1963
Date à laquelle la personne commence son activité : 15/01/1963

Economie sociale et solidaire : Non
28/03/2017 : BANQUE POPULAIRE ATLANTIQUE
Greffe : Angers (4901)
Libellé de l'événement : Création
Type d’inscription : Secondaire
Forme juridique : Société anonyme

Date à laquelle la personne s'est enregistrée au greffe : 01/08/2002

Economie sociale et solidaire : Non
29/11/2016 : BANQUE POPULAIRE ATLANTIQUE
Greffe : Nantes (4401)
Libellé de l'événement : Création
Type d’inscription : Principale
Forme juridique : Société coopérative de banque populaire à forme anonyme

Date à laquelle la personne s'est enregistrée au greffe : 15/10/1957
Date à laquelle le transfert de la personne est effectif (date d’effet) : 23/05/2002

Type de capital : Variable
Capital maximum : 5000000.0
Devise : Euros
Date de clôture de l’exercice comptable : 31 Décembre
Economie sociale et solidaire : Non
Durée de vie de la personne morale : 143 années
03/09/2016 : BANQUE POPULAIRE ATLANTIQUE
Greffe : La Roche-sur-Yon (8501)
Libellé de l'événement : Création
Type d’inscription : Secondaire
Forme juridique : Société coopérative de banque populaire

Date à laquelle la personne s'est enregistrée au greffe : 09/10/2002
Date à laquelle la personne commence son activité : 09/10/2002

Economie sociale et solidaire : Non
11/07/2016 : BANQUE POPULAIRE ATLANTIQUE
Greffe : Quimper (2903)
Libellé de l'événement : Création
Type d’inscription : Secondaire
Forme juridique : Société coopérative de banque populaire

Date à laquelle la personne s'est enregistrée au greffe : 22/05/1936

Economie sociale et solidaire : Non
04/05/2016 : BANQUE POPULAIRE ATLANTIQUE
Greffe : Vannes (5602)
Libellé de l'événement : Création
Type d’inscription : Secondaire
Forme juridique : Société coopérative de banque populaire

Date à laquelle la personne s'est enregistrée au greffe : 24/04/1961

Economie sociale et solidaire : Non
15/11/2012 : BANQUE POPULAIRE ATLANTIQUE
Greffe : Lorient (5601)
Libellé de l'événement : Création
Type d’inscription : Secondaire
Forme juridique : Société coopérative à forme anonyme

Date à laquelle la personne s'est enregistrée au greffe : 10/04/1957

Economie sociale et solidaire : Non
01/07/2002 : BANQUE POPULAIRE GRAND OUEST
Greffe : Lorient (5601)
Libellé de l'événement : Création
Type d’inscription : Secondaire
Forme juridique : Société coopérative à forme anonyme

Date à laquelle la personne s'est enregistrée au greffe : 10/04/1957

Economie sociale et solidaire : Non
01/07/2002 : BANQUE POPULAIRE GRAND OUEST
Greffe : Lorient (5601)
Libellé de l'événement : Création
Type d’inscription : Secondaire
Forme juridique : Société coopérative à forme anonyme

Date à laquelle la personne s'est enregistrée au greffe : 10/04/1957

Economie sociale et solidaire : Non
01/07/2002 : BANQUE POPULAIRE GRAND OUEST
Greffe : Lorient (5601)
Libellé de l'événement : Création
Type d’inscription : Secondaire
Forme juridique : Société coopérative à forme anonyme

Date à laquelle la personne s'est enregistrée au greffe : 10/04/1957

Economie sociale et solidaire : Non
Dépôts des comptes annuels :
31/12/2002 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Nantes (4401)
Numéro de gestion : 1957B00273
Dépôt : N°02911 déposé le 12/05/2003
Type de remise : Comptes simplifiés ou sociaux
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/2002 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Nantes (4401)
Numéro de gestion : 1957B00273
Dépôt : N°02926 déposé le 12/05/2003
Type de remise : Comptes consolidés
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
Comptes annuels :
31/12/2021 : Compte annuel consolidé
Greffe : RENNES (3501)
Numéro de dépôt : 15442 du 26/09/2022
Numéro de gestion : 2017B02426
Code activité : 6419Z : Activités des services financiers, hors assurance et caisses de retraite (NAFRev2 : 64)
Clôture de l'exercice : le 31/12/2021, durée : 12 mois
Clôture de l'exercice précédent : le 31/12/2020
Conditions de saisie : Comptes annuels saisis avec des incohérences comptables à la source du document (01)
Code devise/unité monétaire : EUR (devise d'origine)
Confidentialité de saisie : comptes annuels non confidentiels (0)
CodeLibellé du posteMontant brut NAmortissement année NNet année NNet année N-1
A1Ecarts d’acquisition2 147 483 6472 107 362 000
A2Sur valeurs - goodwill2 147 483 6472 147 483 647
A3Différence de première consolidation2 147 483 6472 147 483 647
P1Ecarts de conversion2 147 483 6472 147 483 647
P2Résultat consolidé part du groupe2 147 483 6472 147 483 647
P3Autres1 382 739 0001 182 848 000
P4Ecarts de conversion357 772 000357 772 000
P7TOTAL (III)48 000 00048 000 000
P8Impôts différés39 842 00075 950 000
P9Ecarts d’acquisition2 147 483 6472 147 483 647
R1Impôts différés461 635 000474 952 000
R2- RESULTAT NET AVANT AMORTISSEMENT DES ECARTS D’ACQUISITION-192 354 000-211 438 000
R3Dotation aux amortissements des écarts d’acquisition39 842 00075 950 000
31/12/2021 : Compte annuel banque
Greffe : RENNES (3501)
Numéro de dépôt : 15440 du 26/09/2022
Numéro de gestion : 2017B02426
Code activité : 6419Z : Activités des services financiers, hors assurance et caisses de retraite (NAFRev2 : 64)
Clôture de l'exercice : le 31/12/2021, durée : 12 mois
Clôture de l'exercice précédent : le 31/12/2020
Conditions de saisie : Comptes annuels saisis avec des incohérences comptables à la source du document (01)
Code devise/unité monétaire : EUR (devise d'origine)
Confidentialité de saisie : comptes annuels non confidentiels (0)
CodeLibellé du posteMontant année NMontant année N-1
A1ACTIF - Créances sur les Ets de crédit2 147 483 6472 107 362 000
A2ACTIF - Créances sur la clientèle2 147 483 6472 147 483 647
A3TOTAL ACTIF2 147 483 6472 147 483 647
P1PASSIF - Dettes envers les Ets de crédit2 147 483 6472 147 483 647
P2PASSIF - Comptes créditeurs à la clientèle2 147 483 6472 147 483 647
P3PASSIF - Capital souscrit1 382 739 0001 182 848 000
P4PASSIF - Primes d’émission357 772 000357 772 000
P7PASSIF - Report à nouveau48 000 00048 000 000
P8PASSIF - Résultat de l’exercice39 842 00075 950 000
P9TOTAL PASSIF2 147 483 6472 147 483 647
R1Compte de résultat - Intérêts et produits assimilés461 635 000474 952 000
R2Compte de résultat - Intérêts et charges assimilées-192 354 000-211 438 000
R3Compte de résultat - Résultat de l’exercice39 842 00075 950 000
31/12/2020 : Compte annuel consolidé
Greffe : RENNES (3501)
Numéro de dépôt : 15439 du 26/09/2022
Numéro de gestion : 2017B02426
Code activité : 6419Z : Activités des services financiers, hors assurance et caisses de retraite (NAFRev2 : 64)
Clôture de l'exercice : le 31/12/2020, durée : 12 mois
Clôture de l'exercice précédent : le 31/12/2019
Conditions de saisie : Comptes annuels saisis sans anomalie (00)
Code devise/unité monétaire : EUR (devise d'origine)
Confidentialité de saisie : comptes annuels non confidentiels (0)
CodeLibellé du posteMontant brut NAmortissement année NNet année NNet année N-1
A1Ecarts d’acquisition2 147 483 6472 107 362 000
A2Sur valeurs - goodwill2 147 483 6472 147 483 647
A3Différence de première consolidation2 147 483 6472 147 483 647
P1Ecarts de conversion2 147 483 6472 147 483 647
P2Résultat consolidé part du groupe2 147 483 6472 147 483 647
P3Autres1 382 739 0001 182 848 000
P4Ecarts de conversion357 772 000357 772 000
P7TOTAL (III)48 000 00048 000 000
P8Impôts différés39 842 00075 950 000
P9Ecarts d’acquisition2 147 483 6472 147 483 647
R1Impôts différés461 635 000474 952 000
R2- RESULTAT NET AVANT AMORTISSEMENT DES ECARTS D’ACQUISITION-192 354 000-211 438 000
R3Dotation aux amortissements des écarts d’acquisition39 842 00075 950 000
31/12/2020 : Compte annuel banque
Greffe : RENNES (3501)
Numéro de dépôt : 15436 du 26/09/2022
Numéro de gestion : 2017B02426
Code activité : 6419Z : Activités des services financiers, hors assurance et caisses de retraite (NAFRev2 : 64)
Clôture de l'exercice : le 31/12/2020, durée : 12 mois
Clôture de l'exercice précédent : le 31/12/2019
Conditions de saisie : Comptes annuels saisis avec des incohérences comptables à la source du document (01)
Code devise/unité monétaire : EUR (devise d'origine)
Confidentialité de saisie : comptes annuels non confidentiels (0)
CodeLibellé du posteMontant année NMontant année N-1
A1ACTIF - Créances sur les Ets de crédit2 147 483 6472 107 362 000
A2ACTIF - Créances sur la clientèle2 147 483 6472 147 483 647
A3TOTAL ACTIF2 147 483 6472 147 483 647
P1PASSIF - Dettes envers les Ets de crédit2 147 483 6472 147 483 647
P2PASSIF - Comptes créditeurs à la clientèle2 147 483 6472 147 483 647
P3PASSIF - Capital souscrit1 382 739 0001 182 848 000
P4PASSIF - Primes d’émission357 772 000357 772 000
P7PASSIF - Report à nouveau48 000 00048 000 000
P8PASSIF - Résultat de l’exercice39 842 00075 950 000
P9TOTAL PASSIF2 147 483 6472 147 483 647
R1Compte de résultat - Intérêts et produits assimilés461 635 000474 952 000
R2Compte de résultat - Intérêts et charges assimilées-192 354 000-211 438 000
R3Compte de résultat - Résultat de l’exercice39 842 00075 950 000
Bulletin des annonces légales et obligtoires (BALO) :
01/11/2023 : Publications périodiques (4)

Société : Banque Populaire Grand Ouest
Catégorie 1 : Chiffres d'affaires et situations trimestrielles (4.2)
Numéro d'affaire : 2304192
Texte de l'annonce :

BANQUE POPULAIRE GRAND OUEST Société anonyme coopérative de banque populaire régie par les articles 512-2 et suivants du Code monétaire et financier et l'ensemble des textes relatifs aux banques populaires et aux établissements de crédit Siège social : 15, boulevard de la Boutière, CS 26858, 35768 Saint-Grégoire 857 500 227 RCS Rennes Situation trimestrielle au 30 Septembre 2023 (En milliers d'Euros) Actif Montant Caisse, Banques Centrales, CCP 62 066 Effets Publics et Valeurs assimilées 540 009 Créances sur les Établissements de Crédit 3 102 943 Opérations avec la clientèle 25 752 512 Obligations et Autres Titres à revenu fixe 3 120 566 Actions et autres titres à revenu variable 37 787 Participations et autres titres détenus à long terme 328 790 Parts dans les entreprises liées 963 126 Crédit-bail et location avec option d'achat 198 490 Location simple 3 091 Immobilisations Incorporelles 524 Immobilisations corporelles 110 370 Autres Actifs 132 803 Comptes de Régularisation 285 533 TOTAL ACTIF 34 638 610 Passif Montant Dettes envers les Établissements de Crédit 7 650 300 Opérations avec la clientèle 22 591 809 Dettes représentées par un titre 443 504 Autres Passifs 310 892 Comptes de Régularisation 488 056 Provisions 241 708 Dettes subordonnées 228 Fonds pour Risques Bancaires Généraux 203 051 CAPITAUX PROPRES HORS FRBG (+/-) 2 709 062 Capital souscrit 1 540 726 Prime d'émission 357 772 Réserves 759 423 Report à nouveau (+/-) 51 141 TOTAL PASSIF 34 638 610 Hors-bilan Montant Engagements donnés Engagements de financement 4 105 647 Engagements de garantie 1 040 152 Engagements sur titres 554 Engagements reçus Engagements de financement 440 001 Engagements de garantie 1 156 855 Engagements sur titres 554

02/08/2023 : Publications périodiques (4)

Société : Banque Populaire Grand Ouest
Catégorie 1 : Chiffres d'affaires et situations trimestrielles (4.2)
Numéro d'affaire : 2303485
Texte de l'annonce :

BANQUE POPULAIRE GRAND OUEST Société anonyme coopérative de banque populaire régie par les articles 512-2 et suivants du Code monétaire et financier et l'ensemble des textes relatifs aux banques populaires et aux établissements de crédit Siège social : 15, boulevard de la Boutière, CS 26858, 35768 Saint-Grégoire 857 500 227 RCS Rennes Situation trimestrielle au 30 Juin 2023 (En milliers d'Euros) Actif Montant Caisse, Banques Centrales, CCP 66 466 Effets Publics et Valeurs assimilées 489 147 Créances sur les Établissements de Crédit 3 564 771 Opérations avec la clientèle 25 511 699 Obligations et Autres Titres à revenu fixe 3 124 053 Actions et autres titres à revenu variable 36 046 Participations et autres titres détenus à long terme 329 615 Parts dans les entreprises liées 963 126 Crédit-bail et location avec option d'achat 237 209 Location simple 3 922 Immobilisations Incorporelles 678 Immobilisations corporelles 110 488 Autres Actifs 118 648 Comptes de Régularisation 303 075 TOTAL ACTIF 34 858 943 Passif Montant Dettes envers les Établissements de Crédit 8 155 141 Opérations avec la clientèle 22 428 626 Dettes représentées par un titre 447 349 Autres Passifs 217 718 Comptes de Régularisation 451 171 Provisions 247 136 Dettes subordonnées 228 Fonds pour Risques Bancaires Généraux 203 051 CAPITAUX PROPRES HORS FRBG (+/-) 2 708 523 Capital souscrit 1 540 187 Prime d'émission 357 772 Réserves 759 423 Report à nouveau (+/-) 51 141 TOTAL PASSIF 34 858 943 Hors-bilan Montant Engagements donnés Engagements de financement 3 912 134 Engagements de garantie 1 019 281 Engagements sur titres 287 Engagements reçus Engagements de financement 21 700 Engagements de garantie 1 179 150 Engagements sur titres 287

07/06/2023 : Publications périodiques (4)

Société : Banque Populaire Grand Ouest
Catégorie 1 : Comptes annuels (4.1)
Numéro d'affaire : 2302361
Texte de l'annonce :

BANQUE POPULAIRE GRAND OUEST Société anonyme coopérative de banque populaire régie par les articles 512-2 et suivants du Code monétaire et financier et l'ensemble des textes relatifs aux banques populaires et aux établissements de crédit Siège social : 15, boulevard de la Boutière, CS 26858, 35768 Saint-Grégoire 857 500 227 R.C.S. Rennes Exercice 2022. A. — Comptes individuels annuels au 31 décembre 2022. I. — Compte de résultat. (En milliers d'Euros) Notes Exercice 2022 Exercice 2021 Intérêts et produits assimilés 3.1 507 316 465 335 Intérêts et charges assimilées 3.1 -257 801 -182 840 Produits sur opérations de crédit bail et de locations simples 3.2 251 658 289 820 Charges sur opérations de crédit bail et de locations simples 3.2 -208 378 -270 390 Revenus des titres à revenu variable 3.3 47 730 36 196 Commissions (produits) 3.4 397 614 321 948 Commissions (charges) 3.4 -120 950 -69 528 Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation 3.5 1 226 1 065 Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés 3.6 -16 709 869 Autres produits d'exploitation bancaire 3.7 11 850 14 559 Autres charges d'exploitation bancaire 3.7 -18 069 -25 678 Produit net bancaire 595 487 581 356 Charges générales d'exploitation 3.8 -370 616 -379 117 Dotations aux amortissements et aux dépréciations sur immobilisations incorporelles et corporelles -12 123 -10 808 Résultat brut d'exploitation 212 748 191 431 Coût du risque 3.9 -53 240 -56 582 Résultat d'exploitation 159 508 134 849 Gains ou pertes sur actifs immobilisés 3.10 2 485 13 011 Résultat courant avant impôt 161 993 147 860 Résultat exceptionnel 3.11 25 349 Impôt sur les bénéfices 3.12 -42 177 -38 266 Dotations / reprises de FRBG et provisions réglementées 0 0 Résultat net 119 841 109 943 II. — Bilan et hors bilan (En milliers d'Euros.) Actif Notes 31/12/2022 31/12/2021 Caisses, banques centrales 65 895 72 546 Effets publics et valeurs assimilées 4.3 532 446 506 782 Créances sur les établissements de crédit 4.1 5 359 234 5 810 896 Opérations avec la clientèle 4.2 25 830 867 23 888 797 Obligations et autres titres à revenu fixe 4.3 1 909 936 1 969 640 Actions et autres titres à revenu variable 4.3 23 050 18 186 Participations et autres titres détenus à long terme 4.4 330 913 243 843 Parts dans les entreprises liées 4.4 920 911 920 911 Opérations de crédit-bail et de locations simples 4.5 325 389 543 778 Immobilisations incorporelles 4.6 612 765 Immobilisations corporelles 4.6 111 426 114 719 Autres actifs 4.8 130 861 105 503 Comptes de régularisation 4.9 125 275 109 696 Total de l'actif 35 666 814 34 306 062 Hors bilan Notes 31/12/2022 31/12/2021 Engagements donnés Engagements de financement 5.1 3 980 971 3 407 650 Engagements de garantie 5.1 878 768 766 761 Engagements sur titres 233 688 Passif Notes 31/12/2022 31/12/2021 Banques centrales Dettes envers les établissements de crédit 4.1 9 352 205 7 868 005 Opérations avec la clientèle 4.2 22 344 146 22 276 992 Dettes représentées par un titre 4.7 373 607 644 156 Autres passifs 4.8 115 032 130 250 Comptes de régularisation 4.9 298 280 318 762 Provisions 4.10 266 528 240 640 Dettes subordonnées 4.11 228 229 Fonds pour risques bancaires généraux (FRBG) 4.12 203 051 203 051 Capitaux propres hors FRBG 4.13 2 713 737 2 623 977 Capital souscrit 1 512 169 1 524 799 Primes d'émission 357 772 357 772 Réserves 672 814 580 322 Ecart de réévaluation Provisions réglementées et subventions d'investissement Report à nouveau 51 141 51 141 Résultat de l'exercice (+/-) 119 842 109 943 Total du passif 35 666 814 34 306 062 Hors bilan Notes 31/12/2022 31/12/2021 Engagements reçus : Engagements de financement 5.1 21 650 0 Engagements de garantie 5.1 1 498 820 1 739 322 Engagements sur titres 233 688 III. — Notes annexes aux comptes individuels annuels. Note 1. – Cadre général . 1.1. Le Groupe BPCE Le Groupe BPCE dont fait partie l’entité Banque Populaire Grand Ouest comprend le réseau Banque Populaire, le réseau Caisse d'Epargne, l’organe central BPCE et ses filiales. Les deux réseaux Banque Populaire et Caisse d’Epargne. Le Groupe BPCE est un groupe coopératif dont les sociétaires sont propriétaires des deux réseaux de banque de proximité : les 14 Banques Populaires et les 15 Caisses d’Epargne. Chacun des deux réseaux est détenteur à parité de BPCE, l’organe central du groupe. Le réseau Banque Populaire comprend les Banques Populaires et les sociétés de caution mutuelle leur accordant statutairement l'exclusivité de leur cautionnement. Le réseau Caisse d'Epargne comprend les Caisses d'Epargne et les sociétés locales d'épargne (SLE). Les Banques Populaires sont détenues à hauteur de 100 % par leurs sociétaires. Le capital des Caisses d’Epargne est détenu à hauteur de 100 % par les sociétés locales d’épargne. Au niveau local, les SLE sont des entités à statut coopératif dont le capital variable est détenu par les sociétaires. Elles ont pour objet d'animer le sociétariat dans le cadre des orientations générales de la Caisse d'Epargne à laquelle elles sont affiliées et elles ne peuvent pas effectuer d’opérations de banque. BPCE. Organe central au sens de la Loi bancaire et établissement de crédit agréé comme banque, BPCE a été créé par la Loi n° 2009-715 du 18 juin 2009. BPCE est constitué sous forme de société anonyme à directoire et conseil de surveillance dont le capital est détenu à parité par les 14 Banques Populaires et les 15 Caisses d’Epargne. Les missions de BPCE s'inscrivent dans la continuité des principes coopératifs des Banques Populaires et des Caisses d'Epargne. BPCE est notamment chargé d'assurer la représentation des affiliés auprès des autorités de tutelle, de définir la gamme des produits et des services commercialisés, d'organiser la garantie des déposants, d'agréer les dirigeants et de veiller au bon fonctionnement des établissements du groupe. En qualité de holding, BPCE exerce les activités de tête de groupe et détient les filiales communes aux deux réseaux dans le domaine de la banque de proximité et assurance , de la banque de financement et des services financiers et leurs structures de production. Il détermine aussi la stratégie et la politique de développement du groupe. Le réseau et les principales filiales de BPCE , sont organisées autour de deux grands pôles métiers : la Banque de proximité et Assurance, comprenant le réseau Banque Populaire, le réseau Caisse d’Epargne, le pôle Solutions & Expertises Financières (comprenant l’affacturage, le crédit à la consommation, le crédit-bail, les cautions & garanties financières et l’activité « Titres Retail »), les pôles Paiements et Assurance et les Autres Réseaux (essentiellement Banque Palatine et le groupe Oney) ; Global Financial Services regroupant la Gestion d’actifs et de fortune (Natixis Investment Managers et Natixis Wealth Management) et la Banque de Grande Clientèle (Natixis Corporate & Investment Banking) Parallèlement, dans le domaine des activités financières, BPCE a notamment pour missions d'assurer la centralisation des excédents de ressources et de réaliser toutes les opérations financières utiles au développement et au refinancement du groupe, charge à lui de sélectionner l'opérateur de ces missions le plus efficace dans l'intérêt du groupe. Il offre par ailleurs des services à caractère bancaire aux entités du groupe. 1.2. Mécanisme de garantie . Le système de garantie et de solidarité a pour objet, conformément aux articles L. 511-31, L. 512-107-5 et L. 512-107-6 du Code monétaire et financier, de garantir la liquidité et la solvabilité du groupe et des établissements affiliés à BPCE, ainsi que d’organiser la solidarité financière qui les lie. BPCE est chargé de prendre toutes mesures nécessaires pour organiser la garantie de la solvabilité du groupe ainsi que de chacun des réseaux et d’organiser la solidarité financière au sein du Groupe. Cette solidarité financière repose sur des dispositions législatives instituant un principe légal de solidarité obligeant l’organe central à restaurer la liquidité ou la solvabilité d’affiliés en difficulté et/ou de l’ensemble des affiliés du Groupe. En vertu du caractère illimité du principe de solidarité, BPCE est fondé à tout moment à demander à l’un quelconque ou plusieurs ou tous les affiliés de participer aux efforts financiers qui seraient nécessaires pour rétablir la situation, et pourra si besoin mobiliser jusqu’à l’ensemble des disponibilités et des fonds propres des affiliés en cas de difficulté de l’un ou plusieurs d’entre eux. Ainsi en cas de difficultés, BPCE devra faire tout le nécessaire pour restaurer la situation financière et pourra notamment recourir de façon illimitée aux ressources de l’un quelconque, de plusieurs ou de tous les affiliés, ou encore mettre en œuvre les mécanismes appropriés de solidarité interne du groupe et en faisant appel au fonds de garantie commun aux deux réseaux dont il détermine les règles de fonctionnement, les modalités de déclenchement en complément des fonds des deux réseaux ainsi que les contributions des établissements affiliés pour sa dotation et sa reconstitution. BPCE gère ainsi le Fonds réseau Banque Populaire, le Fonds réseau Caisse d’Epargne et le Fonds de Garantie Mutuel. Le Fonds réseau Banque Populaire est constitué d’un dépôt de 450 millions d’euros effectué par les Banques Populaires dans les livres de BPCE sous la forme d’un compte à terme d’une durée de dix ans et indéfiniment renouvelable. Le Fonds réseau Caisse d’Epargne fait l’objet d’un dépôt de 450 millions d’euros effectué par les Caisses d’Epargne dans les livres de BPCE sous la forme d’un compte à terme d’une durée de dix ans et indéfiniment renouvelable. Le Fonds de Garantie Mutuel est constitué des dépôts effectués par les Banques Populaires et les Caisses d’Epargne dans les livres de BPCE sous la forme de comptes à terme d’une durée de dix ans et indéfiniment renouvelables. Le montant des dépôts par réseau est de 157 millions d’euros au 31 décembre 2022. Le montant total des dépôts effectués auprès de BPCE au titre du Fonds réseau Banque Populaire, du Fonds réseau Caisse d’Epargne et du Fonds de Garantie Mutuel ne peut être inférieur à 0,15 % et ne peut excéder 0,3 % de la somme des actifs pondérés du groupe. Dans les comptes individuels des établissements, la constitution de dépôts au titre du système de garantie et de solidarité se traduit par l’identification d’un montant équivalent au sein d’une rubrique dédiée des capitaux propres. Les sociétés de caution mutuelle accordant statutairement l’exclusivité de leur cautionnement à une Banque Populaire bénéficient de la garantie de liquidité et de solvabilité en leur qualité d’affilié à l’organe central. La liquidité et la solvabilité des sociétés locales d’épargne sont garanties au premier niveau pour chaque société locale d’épargne considérée, par la Caisse d’Epargne dont la société locale d’épargne concernée est l’actionnaire. Le directoire de BPCE a tout pouvoir pour mobiliser les ressources des différents contributeurs sans délai et selon l’ordre convenu, sur la base d’autorisations préalables délivrées à BPCE par les contributeurs. 1.3. Evénements significatifs . Conflit en Ukraine L’exercice 2022 est marqué, depuis le 24 février 2022, par le conflit en Ukraine. De manière concertée, l’Union européenne, les Etats-Unis et de nombreux autres états ont adopté une série de sanctions inédites, prévoyant notamment le gel des avoirs à l’étranger de la Banque centrale russe, l’exclusion de certaines banques russes de SWIFT, la mise sous gel des avoirs de nombreuses personnes physiques et sociétés, de multiples groupes occidentaux annonçant par ailleurs leur désengagement de la Fédération de Russie. Des mesures et sanctions économiques ont été adoptées en représailles par la Fédération de Russie. En conséquence, ce conflit a des répercussions sur l’économie russe, les économies occidentales et plus généralement sur l’économie mondiale, avec en particulier des impacts significatifs sur le prix de l’énergie et des matières premières mais également un impact humanitaire du fait des risques sur la sécurité alimentaire pour certains pays. Natixis Moscou a cessé toute nouvelle activité de financement et continue d’assurer un nombre limité d’opérations techniques de flux. Les prêts en devises (dollars et euros) consentis au profit de clients russes inscrits à l’actif du bilan de Natixis Moscou ont été transférés à d’autres entités du Groupe BPCE entre le 28 février et le 3 mars 2022. A l’issue de ces transferts, Natixis Moscou ne détient quasiment plus de prêts en direct libellés en dollars ou en euros, à l’exception du replacement de la trésorerie auprès de la Banque Centrale de Russie, pour un montant 36 millions d’euros, provisionnées à hauteur de 100%. En complément, les fonds propres des autres filiales ukrainienne et russe du Groupe BPCE (activités de courtage Oney) ne sont pas significatifs. Outre les éléments précités, le risque de marché direct sur des actifs russes ou en rouble n’est pas matériel. L’exercice du contrôle de Groupe BPCE sur ses filiales n’a pas été remis en cause par les événements et les relations avec les équipes de ces dernières continuent de s’exercer normalement dans le cadre de leurs activités de gestion courante. Le Groupe BPCE continue à ce titre à consolider Natixis Moscou, Oney Russia et Oney Ukraine par intégration globale dans ses comptes consolidés au 31 décembre 2022. Les impacts de la crise russo-ukrainienne sur la dépréciation des actifs au coût amorti et le provisionnement des engagements de financement et de garantie sont présentés dans la note 3.10. Note 2. – Principes et méthodes comptables généraux . 2.1. Méthodes d'évaluation, présentation des comptes individuels et date de clôture . Les comptes individuels annuels de la Banque Populaire Grand Ouest sont établis et présentés conformément aux règles définies par BPCE dans le respect du règlement n°2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC). Les comptes individuels annuels au titre de l’exercice clos le 31 décembre 2022 ont été arrêtés par le conseil d’administration du 28 février 2023. Ils seront soumis à l'approbation de l'assemblée générale du 16 mai 2023. Les montants présentés dans les états financiers et dans les notes annexes sont exprimés en milliers d’euros, sauf mention contraire. Les effets d’arrondis peuvent générer, le cas échéant, des écarts entre les montants présentés dans les états financiers et ceux présentés dans les notes annexes. 2.2. Changements de méthodes comptable . Aucun changement de méthodes comptables n’a affecté les comptes de l’exercice 2022. Les autres textes adoptés par l’Autorité des normes comptables et d’application obligatoire en 2022 n’ont pas d’impact significatif sur les comptes individuels de l’établissement. L’établissement n’anticipe pas l’application des textes adoptés par l’Autorité des normes comptables lorsqu’elle est optionnelle, sauf mention spécifique. 2.3. Principes comptables généraux . Les comptes de l’exercice sont présentés sous une forme identique à celle de l’exercice précédent. Les conventions comptables générales ont été appliquées dans le respect du principe de prudence, conformément aux hypothèses de base : continuité de l’exploitation ; permanence des méthodes comptables d’un exercice à l’autre ; indépendance des exercices ; et conformément aux règles générales d’établissement et de présentation des comptes annuels. La méthode retenue pour l’évaluation des éléments inscrits en comptabilité est la méthode du coût historique et tous les postes du bilan sont présentés, le cas échéant, nets d'amortissements, de provisions et de corrections de valeur. Les principes comptables spécifiques sont présentés dans les différentes notes annexes auxquelles ils se rapportent. 2.4. Principes applicables aux mécanismes de résolution bancaire . Les modalités de constitution du fonds de garantie des dépôts et de résolution relèvent de l’arrêté du 27 octobre 2015. Pour les fonds de garantie des mécanismes espèces, cautions et titres, le montant cumulé des contributions versées par le groupe BPGO représente 16 169 milliers d’euros. Les cotisations cumulées (contributions non remboursables en cas de retrait volontaire d’agrément) représentent 1 614 milliers d’euros. Les contributions versées sous forme de certificats d’associé ou d’association et de dépôts de garantie espèces qui sont inscrits à l’actif du bilan s’élèvent à 42 495 milliers d’euros. Le fonds de résolution a été constitué en 2015 en application de la directive 2014/59/UE dite BRRD (Bank Recovery and Resolution Directive) qui établit un cadre pour le redressement et la résolution des établissements de crédit et des entreprises d’investissement et du règlement européen 806/2014 (règlement MRU). A compter de 2016, il devient le Fonds de résolution unique (FRU) constitué entre les États membres participants au Mécanisme de surveillance unique (MSU). Le FRU est un dispositif de financement à la disposition de l’autorité de résolution (Conseil de Résolution Unique) dédié à la mise en œuvre des procédures de résolution. Conformément au règlement délégué 2015/63 et au règlement d’exécution 2015/81 complétant la directive BRRD sur les contributions ex-ante aux dispositifs de financement pour la résolution, le Conseil de Résolution Unique a déterminé les contributions au fonds de résolution unique pour l’année 2022. Le montant des contributions versées par le groupe BPGO représente pour l’exercice 11 147 milliers d’euros dont 9 475 milliers d’euros comptabilisés en charge et 1 672 milliers d’euros sous forme de dépôts de garantie espèces qui sont inscrits à l’actif du bilan (15 % des appels de fonds constitués sous forme de dépôts de garantie espèces). Le cumul des contributions qui sont inscrites à l’actif du bilan s’élève à 6 763 milliers d’euros au 31 décembre 2022. Note 3. – Informations sur le compte de résultat . 3.1. Intérêts, produits et charges assimilés . Principes comptables. Les intérêts et les commissions assimilables par nature à des intérêts sont enregistrés en compte de résultat prorata temporis. Les intérêts négatifs sont présentés comme suit : un intérêt négatif sur un actif est présenté en charges d’intérêts dans le PNB, un intérêt négatif sur un passif est présenté en produits d’intérêts dans le PNB. Les commissions et coûts liées à l'octroi ou à l'acquisition d'un concours sont notamment assimilés à des compléments d’intérêts et sont étalés sur la durée de vie effective du crédit au prorata du capital restant dû. Les revenus d'obligations ou des titres de créances négociables sont comptabilisés pour la partie courue dans l'exercice. Il en est de même pour les titres supersubordonnés à durée indéterminée répondant à la définition d’un instrument de fonds propres prudentiels Tier 1. Le groupe BPGO considère en effet que ces revenus ont le caractère d’intérêts. (En milliers d'Euros) Exercice 2022 Exercice 2021 Produits Charges Net Produits Charges Net Opérations avec les établissements de crédit 74 701 -56 447 18 254 61 326 -26 462 34 864 Opérations avec la clientèle 368 638 -162 743 205 895 346 942 -121 058 225 884 Obligations et autres titres à revenu fixe 61 283 -26 409 34 874 62 648 -26 601 36 047 Dettes subordonnées 23 23 0 Autres 2 670 -12 202 -9 532 -5 581 -8 719 -14 300 Total 507 316 -257 801 249 514 465 335 -182 840 282 495 Les produits d'intérêts sur opérations avec les établissements de crédit comprennent la rémunération des fonds du Livret A et du LDD et ceux du LEP centralisés à la Caisse des dépôts et consignations. La dotation de la provision épargne logement s’élève à 463 milliers d’euros pour l’exercice 2022, contre une dotation de 2 413 milliers d’euros pour l’exercice 2021. 3.2. Produits et charges sur opérations de crédit-bail et locations assimilées . Principes comptables. Sont enregistrés à ce poste les produits et charges provenant d’immobilisations figurant à l’actif du bilan aux postes « Crédit-bail et opérations assimilées » et « Location simple », notamment : les loyers et les plus et moins-values de cession relatives à des immobilisations données en crédit-bail ou en location avec option d'achat ou encore en location simple ; les dotations et reprises liées aux dépréciations, pertes sur créances irrécouvrables et récupérations sur créances amorties relatives à la fraction des loyers douteux dont la dépréciation est obligatoire, ainsi que celles relatives aux indemnités de résiliation des contrats ; les dotations aux amortissements des immobilisations. (En milliers d'Euros) Exercice 2022 Exercice 2021 Produits Charges Net Produits Charges Net Opérations de crédit-bail et location financière : Loyers 227 414 227 414 266 565 266 565 Résultats de cession 11 280 -17 159 -5 879 10 501 -17 080 -6 579 Dépréciation 4 365 -366 3 999 2 232 2 232 Amortissement -184 916 -184 916 -244 790 -244 790 Autres produits et charges 962 -200 762 2 011 -286 1 725 244 021 -202 641 41 380 281 309 -262 156 19 153 Opérations de location simple : Loyers 6 291 6 291 7 609 7 609 Résultats de cession 1 295 -431 864 671 -390 281 Dépréciation 21 21 195 195 Amortissement -5 306 -5 306 -7 842 -7 842 Autres produits et charges 30 30 35 -1 34 7 637 -5 737 1 900 8 511 -8 233 277 Total 251 658 -208 378 43 280 289 820 -270 390 19 430 3.3. Revenus des titres à revenu variable . Principes comptables. Les revenus des titres à revenu variable comprennent les dividendes et autres revenus provenant d’actions et d’autres titres à revenu variable, de participations, d’autres titres détenus à long terme et de parts dans les entreprises liées. Les dividendes sont comptabilisés dès que leur paiement a été décidé par l’organe compétent. (En milliers d'Euros) Exercice 2022 Exercice 2021 Actions et autres titres à revenu variable 0 0 Participations et autres titres détenus à long terme 11 478 3 160 Parts dans les entreprises liées 36 252 33 036 Total 47 730 36 196 3.4. Commissions . Principes comptables Les commissions assimilables par nature à des intérêts sont comptabilisées en intérêts, produits et charges assimilés (note 3.1). Les autres commissions sont enregistrées selon la nature de la prestation : commissions rémunérant une prestation instantanée : enregistrement lors de l’achèvement des prestations ; commissions rémunérant une prestation continue ou discontinue avec plusieurs échéances successives échelonnées : enregistrement au fur et à mesure de l’exécution de la prestation. (En milliers d'Euros) Exercice 2022 Exercice 2021 Produits Charges Net Produits Charges Net Opérations de trésorerie et interbancaire 6 223 -198 6 025 7 178 -160 7 018 Opérations avec la clientèle 85 578 -1 362 84 216 78 312 -720 77 592 Opérations sur titres 22 990 -3 577 19 413 21 368 -3 649 17 719 Moyens de paiement 82 392 -53 181 29 211 73 813 -45 305 28 508 Opérations de change 1 952 1 952 1 264 1 264 Engagements hors bilan 20 531 -11 402 9 129 19 460 -10 252 9 208 Prestations de services financiers 84 221 -51 230 32 991 35 932 -9 441 26 491 Activités de conseil 339 339 488 488 Vente de produits d'assurance vie 34 618 34 618 31 705 31 705 Vente de produits d'assurance autres 58 769 58 769 52 428 52 428 Total 397 614 -120 950 276 663 321 948 -69 528 252 421 3.5. Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation . Principes comptables. Les gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation regroupent : les gains ou pertes des opérations de bilan et de hors-bilan sur titres de transaction ; les gains ou pertes dégagés sur les opérations de change à terme sec, résultant des achats et ventes de devises et de l’évaluation périodique des opérations en devises et des métaux précieux ; les gains ou pertes provenant des opérations sur des instruments financiers à terme, notamment de taux d’intérêt, de cours de change et d’indices boursiers, que ces instruments soient fermes ou conditionnels, y compris lorsqu’il s’agit d’opérations de couverture d’opérations des portefeuilles de négociation. (En milliers d'Euros) Exercice 2022 Exercice 2021 Titres de transaction 0 0 Opérations de change 1 226 1 065 Instruments financiers à terme 0 Total 1 226 1 065 3.6. Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés . Principes comptables. Ce poste correspond aux gains ou pertes sur opérations des portefeuilles sur titres de placement et sur titres de l’activités de portefeuille, issu de la différence entre reprises de provisions et plus-values de cession et dotations aux provisions et moins-values de cession. (En milliers d'Euros) Exercice 2022 Exercice 2021 Placement TAP Total Placement TAP Total Dépréciations Dotations -16 394 0 -16 394 -895 0 -895 Reprises 34 0 34 607 0 607 Résultat de cession -349 0 -349 1 157 0 1 157 Autres éléments 0 0 0 0 0 Total -16 709 0 -16 709 869 0 869 3.7. Autres produits et charges d'exploitation bancaire . Principes comptables. Les autres produits et charges d’exploitation bancaire recouvrent notamment la quote-part réalisée sur opérations faites en commun, les refacturations des charges et produits bancaires, les produits et charges des opérations des activités immobilières et des prestations de services informatiques. Figurent également à ce poste les charges et produits sur les activités de crédit-bail et/ou de location simple non exercées à titre principal et dont les immobilisations figurent à l’actif au poste d’immobilisations corporelles, Ces produits et charges comprennent notamment : les loyers et les plus et moins-values de cession relatives à des immobilisations données en crédit-bail ou en location avec option d'achat ou encore en location simple ; les dotations et reprises liées aux dépréciations, pertes sur créances irrécouvrables et récupérations sur créances amorties relatives à la fraction des loyers douteux dont la dépréciation est obligatoire, ainsi que celles relatives aux indemnités de résiliation des contrats ; les dotations aux amortissements des immobilisations concernées. (En milliers d'Euros) Exercice 2022 Exercice 2021 Produits Charges Total Produits Charges total Quote-part d'opérations faites en commun 2 305 -3 762 -1 457 2 235 -5 627 -3 392 Refacturations de charges et produits bancaires 0 0 0 0 0 0 Activités immobilières -69 0 -69 377 0 377 Prestations de services informatiques 0 0 0 0 0 0 Autres activités diverses 0 -10 783 -10 783 0 -11 378 -11 378 Autres produits et charges accessoires 9 614 -3 524 6 090 11 947 -8 673 3 274 Total 11 850 -18 069 -6 219 14 559 -25 678 -11 119 Pour rappel, en 2021, un produit de 4 059K€ a été comptabilisé au sein du poste « Autres produits d’exploitation bancaire » au titre de l’amende Echange Image-Chèque (« EIC ») suite à la décision favorable rendue par la Cour d’Appel de renvoi. Compte tenu de l’incertitude et de l’historique sur le dossier une provision d’un montant équivalent avait été comptabilisée en contrepartie du poste « Autres charges d’exploitation bancaire ». 3.8. Charges générales d'exploitation . Principes comptables. Les charges générales d’exploitation comprennent les frais de personnel dont les salaires et traitements, la participation et l’intéressement des salariés, les charges sociales, les impôts et taxes afférents aux frais de personnel. Sont également enregistrés les autres frais administratifs dont les autres impôts et taxes et la rémunération des services extérieurs. (En milliers d'Euros) Exercice 2022 Exercice 2021 Salaires et traitements -126 967 -128 876 Charges de retraite et assimilées -21 597 -23 448 Autres charges sociales -27 762 -31 838 Intéressement des salariés -18 218 -22 181 Participation des salariés -52 -3 299 Impôts et taxes liés aux rémunérations -15 600 -17 078 Total des frais de personnel -210 196 -226 720 Impôts et taxes -8 314 -6 153 Autres charges générales d'exploitation -156 124 -150 499 Charges refacturées 4 018 3 655 Total des autres charges d'exploitation -160 420 -152 997 Total -370 616 -379 717 L’effectif moyen du personnel en activité au cours de l'exercice, ventilé par catégories professionnelles est le suivant : 1 177 cadres et 1 784 non-cadres, soit un total de 2 961 salariés. Depuis 2020, les refacturations des activités « organe central » (listées dans le Code monétaire et financier) versées à BPCE sont présentées en PNB et les refacturations des missions groupe versées de BPCE sont présentées en frais de gestion. 3.9. Coût du risque . Principes comptables. Le poste coût du risque comporte uniquement le coût lié au risque de crédit (ou risque de contrepartie). Le risque de crédit est l’existence d’une perte potentielle liée à une possibilité de défaillance de la contrepartie sur les engagements qu’elle a souscrits. Par contrepartie, il s’agit toute entité juridique bénéficiaire d’un crédit ou d’un engagement par signature, partie à un instrument financier à terme ou émetteur d’un titre de créance. Le coût du risque de crédit est évalué lorsque la créance est qualifiée de douteuse c’est-à-dire quand le risque est avéré dès lors qu’il est probable que l’établissement ne percevra pas tout ou partie des sommes dues au titre des engagements souscrits par la contrepartie conformément aux dispositions contractuelles initiales, nonobstant l’existence de garantie ou de caution. Le risque de crédit est également évalué quand le risque de crédit est identifié, sur des encours non douteux mais présentant une augmentation significative du risque de crédit depuis leur comptabilisation initiale (cf. notes 4.1 et 4.2.1). Le coût de risque de crédit se compose donc de l’ensemble des dotations et reprises de dépréciations de créances sur la clientèle, sur établissements de crédit, sur titres à revenu fixe d’investissement (en cas de risque de défaillance avéré de l’émetteur), les provisions sur engagements hors - bilan (hors instruments financiers de hors bilan) ainsi que les pertes sur créances irrécouvrables et les récupérations sur créances amorties. Toutefois, sont classées aux postes Intérêts et produits assimilés et Autres produits d’exploitation bancaire du compte de résultat, les dotations et reprises de provisions, les pertes sur créances irrécupérables ou récupérations de créances amorties relatives aux intérêts sur créances douteuses dont le provisionnement est obligatoire. Pour les titres de transaction, de placement, de l’activité de portefeuille et pour les instruments financiers à terme, le coût du risque de contrepartie est porté directement aux postes enregistrant les gains et les pertes sur ces portefeuilles, sauf en cas de risque de défaillance avéré de la contrepartie où cette composante peut être effectivement isolée et où les mouvements de provision sur risque de contrepartie sont alors inscrits au poste Coût du risque. (En milliers d'Euros) Exercice 2022 Exercice 2021 Dotations Reprises et utilisations Pertes Récupérations sur créances amorties Total Dotations Reprises et utilisations Pertes Récupérations sur créances amorties Total Dépréciations d'actifs Interbancaires 0 0 0 0 0 0 Clientèle -108 068 128 264 -40 763 2 291 -18 276 -110 796 130 362 -54 540 4 072 -30 902 Titres et débiteurs divers 0 0 Provisions Engagements hors bilan 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Provisions pour risque clientèle -42 187 7 223 0 -34 964 -38 484 12 804 0 -25 680 Autres 0 0 0 0 Total -150 255 135 487 -40 763 2 291 -53 240 -149 280 143 166 -54 540 4 072 -56 582 Impact de la crise Russo-Ukrainienne : sur l’année 2022, une dotation de provision sectorielle a été constituée pour 8 627 k€ sur le risque inflation suite à la crise en Ukraine. 3.10. Gains ou pertes sur actifs immobilisés . Principes comptables. Les gains ou pertes sur actifs immobilisés comprennent : les gains ou pertes sur cessions d'actifs corporels et incorporels affectés à l'exploitation de l'établissement, issus de la différence entre plus-values et moins-values de cession et reprises et dotations aux provisions ; les gains ou pertes des opérations sur titres de participation, sur autres titres détenus à long terme, sur parts dans les entreprises liées et sur titres d’investissement, issus de la différence entre reprises de provisions et plus-values de cession et dotations aux provisions et moins-values de cession. (En milliers d'Euros) Exercice 2022 Exercice 2021 Participations et autres titres à long terme Titres d'investissement Immobilisations corporelles et incorporelles Total Participations et autres titres à long terme Titres d'investissement Immobilisations corporelles et incorporelles Total Dépréciations Dotations -142 -142 -13 -13 Reprises 102 102 18 18 Résultat de cession 2 0 2 522 2 524 7 0 12 999 13 006 Total -38 0 2 522 2 485 12 0 12 999 13 011 Depuis le 1 er juin 2021, la BPGO qui avait jusqu’alors une activité propre de crédit-bail à son bilan, commercialise des contrats de crédit-bail avec BPCE Lease sous format schéma commissionnaire. Le stock d’encours de crédit-bail au 31 mai 2021 n’a pas été cédé à BPCE Lease. Il reste au bilan de la banque et est géré en mode extinction. La cession du fonds de commerce à BPCE Lease a généré un résultat de cession de 11 700 K€ sur l’exercice 2021. 3.11. Résultat exceptionnel . Principes comptables. Ce poste comprend exclusivement les produits et les charges avant impôt, qui sont générés ou surviennent de manière exceptionnelle et qui ne relèvent pas de l’activité courante de l’établissement. (En milliers d'Euros) Exercice 2022 Exercice 2021 Produits exceptionnels 28 360 Charges exceptionnelles -3 -11 Résultat exceptionnel 25 349 3.12. Impôt sur les bénéfices . Principes comptables. Les réseaux Caisses d’Epargne et Banques Populaires ont décidé depuis l’exercice 2009 de bénéficier des dispositions de l’article 91 de la Loi de finances rectificative pour 2008, qui étend le mécanisme de l’intégration fiscale aux réseaux bancaires mutualistes. Ce mécanisme s’inspire de l’intégration fiscale ouverte aux mutuelles d’assurance et tient compte de critères d’intégration autres que capitalistiques (le critère usuel étant une détention du capital à partir de 95 %). La Banque Populaire Grand Ouest a signé avec sa mère intégrante une convention d’intégration fiscale qui lui assure de constater dans ses comptes la dette d’impôt dont elle aurait été redevable en l’absence d’intégration fiscale mutualiste. La charge d’impôt de l’exercice correspond à l’impôt sur les sociétés exigible au titre de l’exercice. Elle comprend également les dotations/reprises de provision pour impôts sur les financements fiscaux et l’impôt constaté d’avance au titre des crédits d’impôts reçus pour la rémunération des prêts à taux zéro. 3.12.1. Détail des impôts sur le résultat 2022 . La Banque Populaire Grand Ouest est membre du groupe d’intégration fiscale constitué par BPCE. L’impôt sur les sociétés acquitté auprès de la tête de groupe, ventilé entre le résultat courant et le résultat exceptionnel, s’analyse ainsi : L’impôt sur les sociétés s’analyse ainsi : Exercice 2022 Exercice 2021 Bases imposables aux taux de 25,00 % 15 % 27,50 % 15 % Au titre du résultat courant 155 892 2 138 123 6 Au titre du résultat exceptionnel Imputation des déficits Bases imposables 155 892 2 138 123 6 Impôt correspondant 38 973 37 984 Contribution sociale 3,3% 1 261 1 228 Réduction d'impôt, crédit d'impôt -951 -980 Impôt comptabilisé 39 283 38 232 1 Variation des impôts différés sur PTZ -108 21 Régularisation IS -334 12 Provisions pour impôts 3 336 Total 42 177 38 265 1 Note 4. – Informations sur le bilan . Sauf information contraire, les notes explicatives sur les postes du bilan sont présentées nettes d'amortissements et de dépréciations. Certaines informations relatives au risque de crédit requises par le règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC) sont présentées dans le rapport de gestion des risques. Elles font partie des comptes certifiés par les commissaires aux comptes. 4.1. Opérations interbancaires . Principes comptables. Les créances sur les établissements de crédit recouvrent l’ensemble des créances détenues au titre d’opérations bancaires à l’exception de celles matérialisées par un titre. Elles comprennent les valeurs reçues en pension, quel que soit le support, et les créances se rapportant à des pensions livrées sur titres. Elles sont ventilées entre créances à vue et créances à terme. Les créances sur les établissements de crédit sont inscrites au bilan à leur valeur nominale ou à leur coût d'acquisition pour les rachats de créances, augmentés des intérêts courus non échus et nets des dépréciations constituées au titre du risque de crédit. Les dettes envers les établissements de crédit sont présentées selon leur durée initiale (à vue ou à terme) et les dettes envers la clientèle sont présentées selon leur nature (comptes d’épargne à régime spécial et autres dépôts de la clientèle). Sont incluses, en fonction de leur contrepartie, les opérations de pension matérialisées par des titres ou des valeurs. Les intérêts courus sont enregistrés en dettes rattachées. Les garanties reçues sont enregistrées en comptabilité en hors bilan. Elles font l'objet de réévaluations périodiques. La valeur comptable de l'ensemble des garanties prises sur un même crédit est limitée à l'encours de ce crédit. Créances restructurées. Les créances restructurées au sens du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC) sont des créances douteuses qui font l’objet d’une modification des caractéristiques initiales (durée, taux d’intérêt) des contrats afin de permettre aux contreparties de rembourser les encours dus. Lors de la restructuration, le prêt fait l’objet d’une décote d’un montant égal à l’écart entre l’actualisation des flux contractuels initialement attendus et l’actualisation des flux futurs attendus de capital et d’intérêts issus de la restructuration. Le taux d’actualisation est le taux d’intérêt effectif d’origine pour les prêts à taux fixe ou le dernier taux effectif avant la date de restructuration pour les prêts à taux variable. Le taux effectif correspond au taux contractuel. Cette décote est inscrite, au résultat, en coût du risque et, au bilan, en diminution de l'encours correspondant. Elle est rapportée au compte de résultat, dans la marge d'intérêt, selon un mode actuariel sur la durée du prêt. Une créance restructurée peut-être reclassée en encours sains lorsque les nouvelles échéances sont respectées. Lorsque la créance ayant fait l’objet d’une première restructuration présente à nouveau une échéance impayée, quelles qu’aient été les conditions de la restructuration, la créance est déclassée en créance douteuse. Créances douteuses. Les créances douteuses sont constituées de l'ensemble des encours échus et non échus, garantis ou non, dus par les débiteurs dont un concours au moins présente un risque de crédit avéré, identifié de manière individuelle. Un risque est avéré dès lors qu'il est probable que l'établissement ne percevra pas tout ou partie des sommes dues au titre des engagements souscrits par la contrepartie, nonobstant l'existence de garantie ou de caution. Nonobstant le règlement n°2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC), l'identification en encours douteux est effectuée notamment en cas de créances impayées depuis plus de trois mois consécutifs au moins en harmonisation avec les événements de défaut définis à l’article 178 du règlement européen n°575/2013 du 26 juin 2013 relatif aux exigences prudentielles applicables aux établissements de crédit et les orientations de l’EBA (EBA/GL/2016/07) sur l’application de la définition du défaut et le règlement délégué 2018/1845 de la Banque Centrale Européenne relatif au seuil d’évaluation de l’importance des arriérés sur des obligations de crédit, applicable au plus tard au 31 décembre 2020. La définition des encours en défaut est ainsi précisée par l’introduction d’un seuil relatif et d’un seuil absolu à appliquer aux arriérés de paiement pour identifier les situations de défaut, la clarification des critères de retour en encours sains avec l’imposition d’une période probatoire et l’introduction de critères explicites pour le classement en défaut des crédits restructurés. Un encours douteux compromis est un encours douteux dont les perspectives de recouvrement sont fortement dégradées et pour lequel un passage en perte à terme est envisagé. Les créances déchues de leur terme, les contrats de crédit-bail résiliés, les concours à durée indéterminée dont la clôture a été notifiée sont présumés devoir être inscrits en douteux compromis. L’existence de garanties couvrant la quasi-totalité des risques et les conditions d’évolution de la créance douteuse doivent être prises en considération pour qualifier un encours douteux de compromis et pour quantifier la dépréciation. Un an après sa classification en encours douteux, un encours douteux est présumé être compromis sauf si le passage en perte à terme n’est pas envisagé. Le classement d’un encours douteux en douteux compromis n’entraîne pas le classement par « contagion » dans cette dernière catégorie des autres encours et engagements douteux relatifs à la contrepartie concernée. Les intérêts courus et ou échus non perçus sur créances douteuses sont comptabilisés en produits d'exploitation bancaire et dépréciés à due concurrence. Lorsque la créance est qualifiée de compromise, les intérêts courus non encaissés ne sont plus comptabilisés. Plus généralement, les créances douteuses sont réinscrites en encours sains quand les règlements reprennent de façon régulière pour les montants correspondant aux échéances contractuelles, et lorsque la contrepartie ne présente plus de risque de défaillance. Opérations de pension. Les opérations de pension livrée sont comptabilisées conformément aux dispositions du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC) complété par l'instruction n° 94-06 modifiée de la Commission bancaire. Les éléments d'actif mis en pension sont maintenus au bilan du cédant, qui enregistre au passif le montant encaissé, représentatif de sa dette à l'égard du cessionnaire. Le cessionnaire enregistre à l'actif le montant versé représentatif de sa créance à l'égard du cédant. Lors des arrêtés comptables, les actifs mis en pension, ainsi que la dette à l'égard du cessionnaire ou la créance sur le cédant, sont évalués selon les règles propres à chacune de ces opérations. Dépréciation. Les créances, dont le recouvrement est devenu incertain, donnent lieu à la constitution de dépréciations, inscrites en déduction de l’actif, destinées à couvrir le risque de perte. Les dépréciations sont calculées créance par créance en tenant compte de la valeur actuelle des garanties reçues. Elles sont déterminées selon une fréquence au moins trimestrielle et sur la base de l'analyse du risque et des garanties disponibles. Les dépréciations couvrent au minimum les intérêts non encaissés sur encours douteux. Les dépréciations pour pertes probables avérées couvrent l'ensemble des pertes prévisionnelles, calculées par différence entre les capitaux restant dus et les flux prévisionnels actualisés selon le taux effectif. Les flux prévisionnels sont déterminés selon les catégories de créances sur la base d’historiques de pertes et/ou à dire d’expert puis sont positionnés dans le temps sur la base d’échéanciers déterminés selon des historiques de recouvrement. Les dotations et les reprises de dépréciation constatées pour risque de non-recouvrement sont enregistrées en « Coût du risque » à l’exception des dépréciations relatives aux intérêts sur créances douteuses présentées, comme les intérêts ainsi dépréciés, en « Intérêts et produits assimilés ». La reprise de la dépréciation liée au seul passage du temps est enregistrée en « Intérêts et assimilés ». Quand le risque de crédit est identifié, sur des encours non douteux mais présentant une augmentation significative du risque de crédit depuis leur comptabilisation initiale, il est évalué sur la base des pertes de crédit attendues sur leurs durées de vie résiduelles. Ce risque de crédit est constaté sous forme de provision au passif. Depuis le 1 er janvier 2018, les modalités d’évaluation de ces encours non douteux sont ainsi alignées avec celles de la norme IFRS 9 de Statut 2 (S2) retenue pour les comptes consolidés. Les créances irrécouvrables sont inscrites en pertes et les dépréciations correspondantes font l'objet d'une reprise. ACTIF (en milliers d'Euros) 31/12/2022 31/12/2021 Comptes ordinaires 2 941 528 3 297 914 Comptes et prêts au jour le jour Valeurs et titres reçus en pension au jour le jour Valeurs non imputées 57 170 28 393 Créances à vue 2 998 698 3 326 307 Comptes et prêts à terme 2 337 362 2 477 617 Prêts subordonnés et participatifs 0 0 Valeurs et titres reçus en pension à terme 0 0 Créances à terme 2 337 362 2 477 617 Créances rattachées 23 173 6 971 Créances douteuses 0 0 Dont créances douteuses compromises 0 0 Dépréciations des créances interbancaires 0 0 Dont dépréciation sur créances douteuses compromises 0 0 Total 5 359 234 5 810 896 Les créances sur opérations avec le réseau se décomposent en 2 941 168 milliers d'euros à vue et 216 880 milliers d'euros à terme. La centralisation à la Caisse des dépôts et consignations de la collecte du Livret A et du LDD représente 1 850 659 milliers d'euros au 31 décembre 2022 contre 1 785 588 milliers d'euros au 31 décembre 2021, qui est présenté en déduction du passif en note 4.2. PASSIF (en milliers d'Euros) 31/12/2022 31/12/2021 Comptes ordinaires créditeurs 25 213 34 767 Comptes et emprunts au jour le jour Valeurs et titres donnés en pension au jour le jour Autres sommes dues 7 331 9 261 Dettes rattachées à vue Dettes à vue 32 544 44 028 Comptes et emprunts à terme 9 330 445 7 846 470 Valeurs et titres donnés en pension à terme Dettes rattachées à terme -10 785 -22 494 Dettes à terme 9 319 660 7 823 976 Total 9 352 205 7 868 005 Les dettes sur opérations avec le réseau se décomposent en 11 719 milliers d'euros à vue et 5 078 440 milliers d'euros à terme. 4.2. Opérations avec la clientèle . 4.2.1. Opérations avec la clientèle . Principes comptables. Les créances sur la clientèle comprennent les concours distribués aux agents économiques autres que les établissements de crédit, à l’exception de ceux matérialisés par un titre, les valeurs reçues en pension et les créances se rapportant à des pensions livrées sur titres. Elles sont ventilées en créances commerciales, comptes ordinaires débiteurs et autres concours à la clientèle. Les crédits à la clientèle émis sont inscrits au bilan à leur valeur nominale ou à leur coût d'acquisition pour les rachats de créances, augmentés des intérêts courus non échus et nets des dépréciations constituées au titre du risque de crédit. Les commissions et coûts marginaux de transaction qui font l’objet d’un étalement sont intégrés à l’encours de crédit concerné. Les garanties reçues sont enregistrées en comptabilité en hors bilan. Elles font l'objet de réévaluations périodiques. La valeur comptable de l'ensemble des garanties prises sur un même crédit est limitée à l'encours de ce crédit. Prêts garantis par l’Etat. Le prêt garanti par l’Etat (PGE) est un dispositif de soutien mis en place en application de l’article 6 de la loi n°2020-289 du 23 mars 2020 de finances rectificative pour 2020 et de l’arrêté du Ministre de l’Economie et des Finances du 23 mars 2020 accordant la garantie de l’Etat aux établissements de crédit et sociétés de financement à partir du 16 mars 2020 afin de répondre aux besoins de trésorerie des sociétés impactées par la crise sanitaire Covid-19. Le dispositif a été prolongé jusqu’au 30 juin 2022 par la loi n° 2021-1900 du 30 décembre 2021 de finances pour 2022. Le PGE doit répondre aux critères d’éligibilité communs à tous les établissements distribuant ce prêt définis par la loi. Le PGE est un prêt de trésorerie d’une durée d’un an qui comporte un différé d’amortissement sur cette durée. Les sociétés bénéficiaires pourront décider, à l’issue de la première année, d’amortir le PGE sur une durée d’une à cinq années supplémentaires ou de commencer l’amortissement du capital seulement à partir de la deuxième année de la période d’amortissement en ne réglant que les intérêts et le coût de la garantie de l’Etat. Pour les sociétés éligibles, le montant du PGE est plafonné, dans le cas général (hors entreprises innovantes et de création récente, et hors PGE Saison pour notre clientèle de Tourisme / Hôtellerie / Restauration par exemple), à 25 % du chiffre d’affaires de la société. Le PGE bénéficie d’une garantie de l’Etat à hauteur de 70 à 90 % selon la taille de l’entreprise, les banques conservant ainsi la part du risque résiduel. La garantie de l’Etat couvre un pourcentage du montant restant dû de la créance (capital, intérêts et accessoires) jusqu’à la déchéance de son terme. La garantie de l’Etat pourra être appelée avant la déchéance du terme en présence d’un évènement de crédit La pénalité de remboursement anticipé est fixée au contrat et de manière raisonnable (2 % du capital restant dû pendant la période initiale du prêt, de 3 à 6% du capital restant dû pendant la période d’amortissement du prêt). Les conditions de prorogation ne sont pas fixées par anticipation mais établies deux à trois mois avant l’échéance de l’option de prorogation, en fonction des conditions de marché. Les PGE ne peuvent pas être couverts par une autre sûreté ou garantie que celle de l’Etat sauf lorsqu’ils sont octroyés dans le cadre d’un arrêté du Ministre de l’Economie et des Finances. Il est admis que le professionnel ou le dirigeant puisse demander ou se voir proposer, la souscription d’une assurance décès mais pas se la faire imposer. Concernant la garantie de l’Etat, elle est considérée comme faisant partie intégrante des termes du contrat et est prise en compte dans le calcul des dépréciations pour pertes de crédit attendues. La commission de garantie payée à l’octroi du crédit à l’Etat est comptabilisée en résultat de manière étalée sur la durée initiale du PGE selon la méthode du Taux d’Intérêt Effectif (TIE). L’impact est présenté au sein de la marge nette d'intérêt. A compter du 6 avril 2022, le PGE Résilience est un complément de PGE pour les entreprises impactées par les conséquences du conflit en Ukraine. Le plafond autorisé est de 15% du chiffre d’affaires (CA) moyen des trois derniers exercices comptables. Hormis pour son montant, soumis au nouveau plafond de 15% du CA, ce PGE complémentaire Résilience prend la même forme que les PGE instaurés au début de la crise sanitaire : même durée maximale (jusqu’à 6 ans), même période minimale de franchise de remboursement (12 mois), même quotité garantie et prime de garantie. Ce PGE Résilience est entièrement cumulable avec le ou les PGE éventuellement obtenu(s) ou à obtenir initialement jusqu’au 30 juin 2022. Ce dispositif a été prolongé jusqu’au 31 décembre 2023 dans le cadre de la loi de finances rectificative pour 2023. Créances restructurées. Les créances restructurées au sens du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC) sont des créances douteuses qui font l’objet d’une modification des caractéristiques initiales (durée, taux d’intérêt) des contrats afin de permettre aux contreparties de rembourser les encours dus. Lors de la restructuration, le prêt fait l’objet d’une décote d’un montant égal à l’écart entre l’actualisation des flux contractuels initialement attendus et l’actualisation des flux futurs attendus de capital et d’intérêts issus de la restructuration. Le taux d’actualisation est le taux d’intérêt effectif d’origine pour les prêts à taux fixe ou le dernier taux effectif avant la date de restructuration pour les prêts à taux variable. Le taux effectif correspond au taux contractuel. Cette décote est inscrite, au résultat, en coût du risque et, au bilan, en diminution de l'encours correspondant. Elle est rapportée au compte de résultat, dans la marge d'intérêt, selon un mode actuariel sur la durée du prêt. Une créance restructurée peut-être reclassée en encours sains lorsque les nouvelles échéances sont respectées. Lorsque la créance ayant fait l’objet d’une première restructuration présente à nouveau une échéance impayée, quelles qu’aient été les conditions de la restructuration, la créance est déclassée en créance douteuse. Créances douteuses. Les créances douteuses sont constituées de l'ensemble des encours échus et non échus, garantis ou non, dus par les débiteurs dont un concours au moins présente un risque de crédit avéré, identifié de manière individuelle. Un risque est avéré dès lors qu'il est probable que l'établissement ne percevra pas tout ou partie des sommes dues au titre des engagements souscrits par la contrepartie, nonobstant l'existence de garantie ou de caution. Nonobstant le règlement n°2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC), l'identification en encours douteux est effectuée notamment en cas de créances impayées depuis plus de trois mois consécutifs au moins en harmonisation avec les événements de défaut définis à l’article 178 du règlement européen n°575/2013 du 26 juin 2013 relatif aux exigences prudentielles applicables aux établissements de crédit et les orientations de l’EBA (EBA/GL/2016/07) sur l’application de la définition du défaut et le règlement délégué 2018/1845 de la Banque Centrale Européenne relatif au seuil d’évaluation de l’importance des arriérés sur des obligations de crédit, applicable au plus tard au 31 décembre 2020. La définition des encours en défaut est ainsi précisée par l’introduction d’un seuil relatif et d’un seuil absolu à appliquer aux arriérés de paiement pour identifier les situations de défaut, la clarification des critères de retour en encours sains avec l’imposition d’une période probatoire et l’introduction de critères explicites pour le classement en défaut des crédits restructurés. Un encours douteux compromis est un encours douteux dont les perspectives de recouvrement sont fortement dégradées et pour lequel un passage en perte à terme est envisagé. Les créances déchues de leur terme, les contrats de crédit-bail résiliés, les concours à durée indéterminée dont la clôture a été notifiée sont présumés devoir être inscrits en douteux compromis. L’existence de garanties couvrant la quasi-totalité des risques et les conditions d’évolution de la créance douteuse doivent être prises en considération pour qualifier un encours douteux de compromis et pour quantifier la dépréciation. Un an après sa classification en encours douteux, un encours douteux est présumé être compromis sauf si le passage en perte à terme n’est pas envisagé. Le classement d’un encours douteux en douteux compromis n’entraîne pas le classement par « contagion » dans cette dernière catégorie des autres encours et engagements douteux relatifs à la contrepartie concernée. Les intérêts courus et ou échus non perçus sur créances douteuses sont comptabilisés en produits d'exploitation bancaire et dépréciés à due concurrence. Lorsque la créance est qualifiée de compromise, les intérêts courus non encaissés ne sont plus comptabilisés. Plus généralement, les créances douteuses sont réinscrites en encours sains quand les règlements reprennent de façon régulière pour les montants correspondant aux échéances contractuelles, et lorsque la contrepartie ne présente plus de risque de défaillance. Opérations de pension. Les opérations de pension livrée sont comptabilisées conformément aux dispositions du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC) complété par l'instruction n° 94-06 modifiée de la Commission bancaire. Les éléments d'actif mis en pension sont maintenus au bilan du cédant, qui enregistre au passif le montant encaissé, représentatif de sa dette à l'égard du cessionnaire. Le cessionnaire enregistre à l'actif le montant versé représentatif de sa créance à l'égard du cédant. Lors des arrêtés comptables, les actifs mis en pension, ainsi que la dette à l'égard du cessionnaire ou la créance sur le cédant, sont évalués selon les règles propres à chacune de ces opérations. Dépréciation. Les créances, dont le recouvrement est devenu incertain, donnent lieu à la constitution de dépréciations, inscrites en déduction de l’actif, destinées à couvrir le risque de perte. Les dépréciations sont calculées créance par créance en tenant compte de la valeur actuelle des garanties reçues et des coûts de prise de possession et de vente des biens affectés en garantie. Elles sont déterminées selon une fréquence au moins trimestrielle et sur la base de l'analyse du risque et des garanties disponibles. Les dépréciations couvrent au minimum les intérêts non encaissés sur encours douteux. Les dépréciations pour pertes probables avérées couvrent l'ensemble des pertes prévisionnelles, calculées par différence entre les capitaux restant dus et les flux prévisionnels actualisés selon le taux effectif. Les flux prévisionnels sont déterminés selon les catégories de créances sur la base d’historiques de pertes et/ou à dire d’expert puis sont positionnés dans le temps sur la base d’échéanciers déterminés selon des historiques de recouvrement. Les dotations et les reprises de dépréciation constatées pour risque de non-recouvrement sont enregistrées en « Coût du risque » à l’exception des dépréciations relatives aux intérêts sur créances douteuses présentées, comme les intérêts ainsi dépréciés, en « Intérêts et produits assimilés ». La reprise de la dépréciation liée au seul passage du temps est enregistrée en « Intérêts et assimilés ». Quand le risque de crédit est identifié, sur des encours non douteux mais présentant une augmentation significative du risque de crédit depuis leur comptabilisation initiale, il est évalué sur la base des pertes de crédit attendues sur leurs durées de vie résiduelles. Ce risque de crédit est constaté sous forme de provision au passif. Depuis le 1 er janvier 2018, les modalités d’évaluation de ces encours non douteux sont ainsi alignées avec celles de la norme IFRS 9 de Statut 2 (S2) retenue pour les comptes consolidés. Les pertes de crédit attendues sont définies comme étant une estimation des pertes de crédit (c’est à dire la valeur actuelle des déficits de trésorerie) pondérées par la probabilité d’occurrence de ces pertes au cours de la durée de vie attendue des instruments financiers. Elles sont calculées de manière individuelle, pour chaque exposition. En pratique, pour les encours classés en Statut 2, les pertes de crédit attendues sont calculées comme le produit de plusieurs paramètres : Flux attendus sur la durée de vie de l'instrument financier, actualisés en date de valorisation - ces flux étant déterminés en fonction des caractéristiques du contrat de son taux d'intérêt effectif et, pour les crédits immobiliers, du niveau de remboursement anticipé attendu sur le contrat ; Taux de perte en cas de défaut ; Probabilités de défaut jusqu’à la maturité du contrat. Les créances irrécouvrables sont inscrites en pertes et les dépréciations correspondantes font l'objet d'une reprise. Les paramètres utilisés pour la mesure des pertes de crédit attendues sont ajustés à la conjoncture économique via la définition de trois scénarios économiques définis sur un horizon de trois ans : le scénario central a été mis à jour à partir des scénarios déterminés par les économistes du groupe en 2022 et validé par le Comité de Direction Générale ; un scénario pessimiste, correspondant à une réalisation plus dégradée des variables macro-économiques définies dans le cadre du scénario central ; un scénario optimiste, correspondant à une réalisation plus favorable des variables macro-économiques définies dans le cadre du scénario central. La définition et la revue de ces scénarios suit la même organisation et gouvernance que celle définie pour le processus budgétaire, avec une revue trimestrielle sur la base de propositions de la recherche économique et une validation par le Comité de Direction Générale. Les probabilités d’occurrence des scénarios sont quant à elles revues trimestriellement par le Comité WatchList et Provisions du groupe. Les paramètres ainsi définis permettent l’évaluation des pertes de crédit attendues de l’ensemble des expositions, qu’elles appartiennent à un périmètre homologué en méthode interne ou traité en standard pour le calcul des actifs pondérés en risques. Actif (En milliers d'Euros) 31/12/2022 31/12/2021 Comptes ordinaires débiteurs 354 481 380 965 Créances commerciales 102 815 90 135 Crédits à l'exportation 2 424 4 154 Crédits de trésorerie et de consommation 2 090 539 2 262 321 Crédits à l'équipement 10 196 778 9 181 717 Crédits à l'habitat 12 651 675 11 585 235 Autres crédits à la clientèle 86 196 Valeurs et titres reçus en pension Prêts subordonnés 277 Autres 53 284 35 789 Autres concours à la clientèle 24 995 063 23 069 412 Créances rattachées 39 704 32 433 Créances douteuses 685 679 684 835 Dépréciations des créances sur la clientèle -346 875 -368 983 Total 25 830 867 23 888 797 Dont créances restructurées 98 366 98 532 Les créances sur la clientèle éligible au refinancement de la Banque Centrale du ou des pays où l'établissement est installé ou au Système européen de Banque Centrale se monte à 826 072 milliers d’euros. Les Prêts Garantis par l’Etat (PGE) s’élèvent à 978 972 milliers d’euros au 31 décembre 2022 contre 1 143 808 milliers d’euros au 31 décembre 2021. Passif (En milliers d'Euros) 31/12/2022 31/12/2021 Comptes d'épargne à régime spécial 8 541 913 8 402 848 Livret A 2 140 006 1 757 364 PEL / CEL 2 701 850 2 730 641 Autres comptes d'épargne à régime spécial 5 772 246 5 650 431 Créances sur le fonds d'épargne* -2 072 189 -1 735 588 Autres comptes et emprunts auprès de la clientèle (1) 13 594 867 13 672 017 Dépôts de garantie 14 753 983 Autres sommes dues 71 292 67 560 Dettes rattachées 121 321 133 583 Total 22 344 146 22 276 992 (1) Détail des comptes et emprunts auprès de la clientèle  : (En milliers d'Euros) 31/12/2022 31/12/2021 À vue À terme Total À vue À terme Total Comptes ordinaires créditeurs 9 859 528 9 859 528 10 343 144 10 343 144 Emprunts auprès de la clientèle financière 0 0 0 0 Valeurs et titres donnés en pension livrée 0 0 Autres comptes et emprunts 3 735 339 3 735 339 3 328 873 3 328 873 Total 9 859 528 3 735 339 13 594 867 10 343 144 3 328 873 13 672 017 4.2.2. Répartition des encours de crédit par agent économique  : (En milliers d'Euros) Créances saines Créances douteuses Dont créances douteuses compromises Brut Brut Dépréciation individuelle Brut Dépréciation individuelle Sociétés non financières 12 106 180 481 229 -243 447 235 432 -157 315 Entrepreneurs individuels 1 477 395 68 108 -34 455 33 321 -22 265 Particuliers 11 576 532 134 158 -67 869 65 634 -43 857 Administrations privées 163 955 2 183 -1 105 1 068 -714 Administrations publiques et sécurité sociale 114 718 0 0 0 0 Autres 53 284 0 0 0 0 Total au 31 décembre 2022 25 492 063 685 679 -346 875 335 455 -224 150 Total au 31 décembre 2021 23 572 945 684 835 -368 983 347 679 -252 125 4.3. Effets publics, obligations, actions, autres titres à revenu fixe et variable . 4.3.1. Portefeuille titres . Principes comptables. Le terme « titres » recouvre les titres du marché interbancaire, les bons du Trésor et les autres titres de créances négociables, les obligations et les autres valeurs mobilières dites à revenu fixe (c’est-à-dire à rendement non aléatoire), les actions et les autres titres à revenu variable. Les opérations sur titres sont régies au plan comptable par le règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC) qui définit les règles générales de comptabilisation et de valorisation des titres ainsi que les règles relatives à des opérations particulières de cession comme les cessions temporaires de titres. Les titres sont classés dans les catégories suivantes : titres de participation et parts dans les entreprises liées, autres titres détenus à long terme, titres d’investissement, titres de l’activité de portefeuille, titres de placement et titres de transaction. Pour les titres de transaction, de placement, d’investissement ainsi que de l’activité de portefeuille, les risques de défaillance avérés de la contrepartie dont les impacts peuvent être isolés font l’objet de dépréciations. Les mouvements de dépréciations sont inscrits en coût du risque. Lors d’une opération de prêt de titres, les titres prêtés cessent de figurer au bilan et une créance représentative de la valeur comptable des titres prêtés est constatée à l’actif. Lors d’une opération d’emprunt de titres, les titres empruntés sont enregistrés dans la catégorie des titres de transaction en contrepartie d’un passif correspondant à la dette de titres à l'égard du prêteur pour un montant égal au prix de marché des titres empruntés du jour de l'emprunt. Les titres empruntés sont présentés au bilan en déduction de la dette représentative de la valeur des titres empruntés. Titres de transaction. Il s’agit des titres acquis ou vendus avec l’intention de les revendre ou de les racheter à court terme. Pour être éligible dans cette catégorie, les titres doivent, à la date de comptabilisation initiale, être négociables sur un marché actif et les prix du marché doivent être accessibles et représentatifs de transactions réelles intervenant régulièrement sur le marché dans des conditions de concurrence normale. Il peut s’agir de titres à revenu fixe ou de titres à revenu variable. Les titres de transaction sont enregistrés pour leur prix d’acquisition frais exclus, en incluant le cas échéant les intérêts courus. En cas de vente à découvert, la dette est inscrite au passif pour le prix de vente des titres, frais exclus. A la clôture, ils sont évalués au prix de marché du jour le plus récent : le solde global des différences résultant des variations de cours est porté au compte de résultat. Pour les parts d’OPCVM et de FCP, les valeurs de marché correspondent aux valeurs liquidatives disponibles dans le contexte de marché en vigueur à la date d’arrêté. Les titres enregistrés parmi les titres de transaction ne peuvent, sauf situations exceptionnelles de marché nécessitant un changement de stratégie ou en cas de disparition d’un marché actif pour les titres à revenu fixe, être transférés vers une autre catégorie comptable, et continuent à suivre les règles de présentation et de valorisation des titres de transaction jusqu’à leur sortie de bilan par cession, remboursement intégral, ou passage en pertes. Titres de placement. Sont considérés comme des titres de placement, les titres qui ne sont inscrits dans aucune autre catégorie. Les titres de placement sont enregistrés pour leur prix d’acquisition frais exclus. Le cas échéant, pour les titres à revenu fixe, les intérêts courus sont constatés dans des comptes rattachés en contrepartie du compte de résultat au poste « Intérêts et produits assimilés ». La différence éventuelle entre le prix d'acquisition et la valeur de remboursement (prime ou décote) des titres à revenu fixe est rapportée au compte de résultat sur la durée résiduelle du titre en utilisant la méthode actuarielle. Les titres de placement sont évalués au plus bas de leur prix d'acquisition ou de leur prix de marché. Pour les parts d’OPCVM et de FCP, les valeurs de marché correspondent aux valeurs liquidatives disponibles dans le contexte de marché en vigueur à la date d’arrêté. Les moins-values latentes font l'objet d'une dépréciation qui peut être appréciée par ensembles homogènes de titres, sans compensation avec les plus-values constatées sur les autres catégories de titres. Les gains, provenant des éventuels instruments de couverture, au sens de l’article 2514-1 du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC), sont pris en compte pour le calcul des dépréciations. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées. Les plus et moins-values de cession réalisées sur les titres de placement, ainsi que les dotations et reprises de dépréciations sont enregistrées dans la rubrique « Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés ». Titres d’investissement. Ce sont des titres à revenu fixe assortis d’une échéance fixe qui ont été acquis ou reclassés de la catégorie « Titres de transaction » ou de la catégorie « Titres de placement » avec l’intention manifeste et la capacité de les détenir jusqu’à l’échéance. Les titres ne doivent pas être soumis à une contrainte existante, juridique ou autre, qui serait susceptible de remettre en cause l’intention de détention jusqu’à l’échéance des titres. Le classement en titres d’investissement ne fait pas obstacle à leur désignation comme éléments couverts contre le risque de taux d’intérêt. Les titres d’investissement sont enregistrés pour leur prix d’acquisition, frais exclus. Lorsqu'ils proviennent du portefeuille de placement, ils sont inscrits à leur prix d'acquisition et les dépréciations antérieurement constituées sont reprises sur la durée de vie résiduelle des titres concernés. L'écart entre le prix d'acquisition et la valeur de remboursement des titres, ainsi que les intérêts courus attachés à ces derniers, sont enregistrés selon les mêmes règles que celles applicables aux titres de placement à revenu fixe. Ils peuvent faire l'objet d'une dépréciation s'il existe une forte probabilité que l'établissement ne conserve pas les titres jusqu'à l'échéance en raison de circonstances nouvelles, ou s’il existe des risques de défaillance de l’émetteur des titres. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées. Les titres d’investissement ne peuvent pas, sauf exceptions, faire l’objet de vente ou de transfert dans une autre catégorie de titres. Les titres de transaction ou de placement à revenu fixe, reclassés vers la catégorie titres d’investissement, dans le cadre de l’illiquidité des marchés, par application des dispositions du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC), peuvent toutefois être cédés lorsque le marché sur lequel ils sont échangés redevient actif. Titres de l’activité de portefeuille. L'activité de portefeuille consiste à investir avec pour objectif d'en retirer un gain en capital à moyen terme, sans intention d'investir durablement dans le développement du fonds de commerce de l'entreprise émettrice, ni de participer activement à sa gestion opérationnelle. Il ne peut s'agir en principe que de titres à revenu variable. Cette activité doit être exercée de manière significative et permanente dans un cadre structuré procurant une rentabilité récurrente provenant principalement des plus-values de cession réalisées. Les titres de l’activité de portefeuille sont enregistrés pour leur prix d’acquisition, frais exclus. A la clôture de l'exercice, ils figurent au bilan au plus bas de leur coût historique ou de leur valeur d'utilité. Les moins-values latentes font obligatoirement l'objet d’une dépréciation. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées. Les titres enregistrés parmi les titres de l’activité de portefeuille ne peuvent être transférés vers une autre catégorie comptable. Les autres titres détenus à long terme sont enregistrés pour leur prix d’acquisition, frais exclus. Ils figurent au bilan au plus bas de leur coût historique ou de leur valeur d'utilité. Cette dernière, pour les titres cotés ou non, correspond à ce que l'entreprise accepterait de décaisser pour obtenir ces titres si elle avait à les acquérir compte tenu de son objectif de détention. Les moins-values latentes font obligatoirement l'objet d’une dépréciation. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées. Les titres enregistrés parmi les autres titres détenus à long terme ne peuvent être transférés vers une autre catégorie comptable. (En milliers d'Euros) 31/12/2022 31/12/2021 Transaction Placement Investissement TAP Total Transaction Placement Investissement TAP Total Valeurs brutes 0 406 800 131 477 0 538 277 446 143 53 013 499 156 Créances rattachées 6 921 817 0 7 738 7 625 787 8 412 Dépréciations -13 569 -13 569 -786 -786 Effets publics et valeurs assimilées 0 400 152 132 294 0 532 446 452 982 53 800 506 782 Valeurs brutes 0 151 106 1 721 316 0 1 872 422 146 411 1 784 100 1 930 511 Créances rattachées 0 39 678 42 0 39 720 39 149 18 39 167 Dépréciations 0 -2 206 0 0 -2 206 -38 0 -38 Obligations et autres titres à revenu fixe 0 188 578 1 721 358 0 1 909 936 185 522 1 784 118 1 969 640 Montants bruts 28 428 0 28 428 22 254 22 254 Créances rattachées 0 Dépréciations -5 378 0 -5 378 -4 068 -4 068 Actions et autres titres à revenu variable 0 23 050 0 0 23 050 18 186 18 186 Total 0 611 780 1 853 652 0 2 465 432 656 690 1 837 918 0 2 494 608 Le poste « obligations et autres titres à revenu fixe » des titres d’investissement, comprend les titres résultant de la participation de l’établissement aux opérations de titrisation du Groupe BPCE. Les titres résultant de la participation de l’établissement aux opérations de titrisation du Groupe BPCE sont comptabilisés conformément à l’Art. 2422-4 du règlement 2014-07 en titres de placement. Effets publics, obligations et autres titres à revenu fixe : (En milliers d'Euros) 31/12/2022 31/12/2021 Transaction Placement Investissement Total Transaction Placement Investissement Total Titres cotés 0 0 Titres non cotés 100 723 230 060 330 783 40 333 256 580 296 913 Titres prêtés 443 654 1 622 733 2 066 387 551 435 1 580 534 2 131 969 Créances douteuses -2 245 -2 245 -38 -38 Créances rattachées 46 599 858 47 457 46 774 805 47 579 Total 0 588 730 1 853 652 2 442 382 0 638 504 1 837 918 2 476 423 Dont titres subordonnés 0 1 491 255 milliers d’euros d’obligations séniores souscrites dans le cadre des opérations de titrisation ont été prêtées à BPCE SA dans le cadre de la gestion centrale de la trésorerie du groupe BPCE. Les moins-values latentes faisant l’objet d’une dépréciation sur les titres de placement s’élèvent à 15 775 milliers d’euros au 31 décembre 2022 contre 824 milliers d’euros au 31 décembre 2021. Les plus-values latentes sur les titres de placement s’élèvent à 20 345 milliers d’euros au 31 décembre 2022 contre 67 277 milliers d’euros au 31 décembre 2021. Les plus-values latentes sur les titres d’investissement s’élèvent à 187 milliers d’euros au 31 décembre 2022. Au 31 décembre 2021, les plus-values latentes sur les titres d’investissement s’élevaient à 9 858 milliers d’euros. Les moins-values latentes sur les titres d’investissement s’élèvent à 134 230 milliers d’euros au 31 décembre 2022 contre 30 186 milliers d’euros au 31 décembre 2021. Par ailleurs, le montant des dépréciations des titres d’investissement au titre du risque de contrepartie s’élève à 0 milliers d’euros au 31 décembre 2022 contre 0 milliers d’euros au 31 décembre 2021. La part des obligations et autres titres à revenu fixe émis par des organismes publics s'élève à 357 422 milliers d'euros au 31 décembre 2022. Actions et autres titres à revenu variable : (En milliers d'Euros) 31/12/2022 31/12/2021 Transaction Placement TAP Total Transaction Placement TAP Total Titres cotés 0 0 0 0 Titres non cotés 23 050 23 050 18 186 18 186 Créances rattachées 0 0 Total 0 23 050 0 23 050 0 18 186 0 18 186 Pour les titres de placement, les moins-values latentes faisant l’objet d’une dépréciation s’élèvent à 2 412 milliers d’euros au 31 décembre 2022 contre 1 002 milliers d’euros au 31 décembre 2021. Les plus-values latentes sur les titres de placement s’élèvent à 0 milliers d’euros au 31 décembre 2022 contre 0 milliers au 31 décembre 2021. 4.3.2. Evolution des titres d’investissement  : En milliers d'euros 01/01/2021 Achats Cessions Remboursements Transfert de catégorie Conversion Décotes / surcotes Autres variations 31/12/2022 Effets publics 53 800 100 052 -5 023 -16 536 132 294 Obligations et autres titres à revenu fixe 1 784 118 27 -62 786 0 0 0 1 721 358 Total 1 837 918 100 079 0 -67 809 0 0 -16 536 0 1 853 652 4.3.3. Reclassements d’actifs . Principes comptables. Dans un souci d’harmonisation et de cohérence avec les normes IFRS, le règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC) reprend les dispositions de l’avis n° 2008-19 du 8 décembre 2008 relatif aux transferts de titres hors de la catégorie « Titres de transaction » et hors de la catégorie « Titres de placement ». Le reclassement hors de la catégorie « Titres de transaction », vers les catégories « Titres d’investissement » et « Titres de placement » est désormais possible dans les deux cas suivants : dans des situations exceptionnelles de marché nécessitant un changement de stratégie ; lorsque des titres à revenu fixe ne sont plus, postérieurement à leur acquisition, négociables sur un marché actif et si l’établissement a l’intention et la capacité de les détenir dans un avenir prévisible ou jusqu’à leur échéance. Le transfert de la catégorie « Titres de placement » vers la catégorie « Titres d’investissement » est applicable à la date de transfert dans l’une ou l’autre des conditions suivantes : dans des situations exceptionnelles de marché nécessitant un changement de stratégie ; lorsque les titres à revenu fixe ne sont plus négociables sur un marché actif. A noter que le Conseil national de la comptabilité, dans son communiqué du 23 mars 2009, précise que « les possibilités de transferts de portefeuille, en particulier du portefeuille de titres de placement vers le portefeuille de titres d’investissement telles qu’elles étaient prévues par l’article 19 du règlement CRB n°90-01 avant sa mise à jour par le règlement n° 2008-17 du CRC restent en vigueur et ne sont pas abrogées par le règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC). Le règlement n° 2008-17 du CRC remplacé par le règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC) prévoyant des possibilités additionnelles de transferts entre portefeuilles, ces nouvelles possibilités de transferts complètent celles précédemment définies, et ce, à compter de la date d’application de ce règlement le 1 er juillet 2008. Par conséquent, un reclassement du portefeuille de titres de placement vers le portefeuille de titres d’investissement demeure possible sur simple changement d’intention, si au jour du transfert, tous les critères du portefeuille d’investissement sont remplis. L’établissement n’a pas opéré de reclassements d’actif. Type de reclassement en milliers d'euros Montant reclassé à la date du reclassement Montant reclassé restant à la clôture Plus ou moins value latente qui aurait été comptabilisée s'il n'y avait pas eu de reclassement Moins value latente qui aurait été provisionnée s'il n'y avait pas eu de reclassement Résultat de l'année sur les titres reclassés Années précédentes Exercice 2022 31/12/2022 Titres de transaction à titres d'investissement 0 0 0 0 0 Titres de transaction à titres de placement 0 0 0 0 0 Titres de placement à titres d'investissement 0 0 0 0 0 4.4. Participations, parts dans les entreprises liées, autres titres détenus à long terme . Principes comptables. Titres de participation et parts dans les entreprises liées. Relèvent de cette catégorie les titres dont la possession durable est estimée utile à l’activité de l’entreprise car elle permet notamment d’exercer une influence notable sur les organes d’administration des sociétés émettrices ou d’en assurer le contrôle. Les titres de participation et parts dans les entreprises liées sont enregistrés pour leur prix d’acquisition frais exclus. A la clôture de l'exercice, ils sont individuellement évalués au plus bas de leur valeur d’acquisition ou de leur valeur d’utilité. La valeur d’utilité est appréciée notamment au regard de critères tels que le caractère stratégique, la volonté de soutien ou de conservation, le cours de bourse et des transactions récentes, l’actif net comptable, l’actif net réévalué, des éléments prévisionnels. Les moins-values latentes, calculées par lignes de titres, font l’objet d’une dépréciation sans compensation avec les plus-values latentes constatées. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées. Les titres enregistrés parmi les titres de participation et parts dans les entreprises liées ne peuvent être transférés vers une autre catégorie comptable. Autres titres détenus à long terme. Ce sont des titres acquis afin de favoriser le développement de relations professionnelles durables en créant un lien privilégié avec l'entreprise émettrice mais sans influence dans la gestion de l'entreprise dont les titres sont détenus en raison du faible pourcentage des droits de vote qu'ils représentent. Les autres titres détenus à long terme sont enregistrés pour leur prix d’acquisition, frais exclus. Ils figurent au bilan au plus bas de leur coût historique ou de leur valeur d'utilité. Cette dernière, pour les titres cotés ou non, correspond à ce que l'entreprise accepterait de décaisser pour obtenir ces titres si elle avait à les acquérir compte tenu de son objectif de détention. Les moins-values latentes font obligatoirement l'objet d’une dépréciation. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées. Les titres enregistrés parmi les autres titres détenus à long terme ne peuvent être transférés vers une autre catégorie comptable. 4.4.1. Evolution des participations, parts dans les entreprises liées et autres titres détenus à long terme  : (En milliers d'Euros) 31/12/2021 Augmentation Diminution Reclassement Autres variations 31/12/2022 Participations et autres titres détenus à long terme 244 896 90 304 -3 094 0 0 332 106 Parts dans les entreprises liées 920 911 0 0 0 0 920 911 Valeurs brutes 1 165 807 90 304 -3 094 0 0 1 253 017 Participations et autres titres à long terme -1 051 -142 2 0 0 -1 191 Parts dans les entreprises liées -2 0 0 0 0 -2 Dépréciations -1 053 -142 2 0 0 -1 193 Total 1 164 754 90 162 -3 092 0 0 1 251 824 Les autres titres détenus à long terme incluent notamment les certificats d’associés et d’association au fonds de garantie des dépôts (26 327 milliers d’euros). La valeur des titres BPCE a été déterminée en calculant un actif net réévalué qui intègre la réévaluation des principales filiales de BPCE, les actifs incorporels détenus par BPCE et les charges de structure de l’organe central. Les principales filiales de BPCE sont valorisées à partir de prévisions pluriannuelles actualisées des flux de dividendes attendus ( Dividend Discount Model ). Les prévisions des flux de dividendes attendus s’appuient sur les plans d’affaires des entités concernées et sur des paramètres techniques de niveau de risque, de taux de marge et de niveau de croissance jugés raisonnables. Des contraintes prudentielles individuelles applicables aux activités concernées ont été prises en considération dans l’exercice de valorisation. L’actif net réévalué de BPCE intègre les actifs incorporels détenus par BPCE, qui ont fait l’objet d’un exercice pluriannuel de valorisation par un expert indépendant, ainsi que les charges de structure de l’organe central. Ces valorisations sont fondées sur la notion de valeur d’utilité. En conséquence, elles prennent en compte la situation spécifique de la BPGO, l’appartenance de ces participations au Groupe BPCE et leur intégration au sein du mécanisme de solidarité, leur intérêt stratégique pour la BPGO et le fait qu’elles sont détenues dans un objectif de long terme. Ces valorisations reposent sur des paramètres techniques fondés sur une vision de détention et d’appartenance au Groupe à long terme et non sur des paramètres de valorisation à leurs bornes Au 31 décembre 2022, la valeur nette comptable s’élève à 802 011 milliers d’euros pour les titres BPCE. 4.4.2. Tableau des filiales et participations . Les montants sont exprimés en milliers d’euros. Filiales Activité Capital Capitaux propres autres que le capital et avant affectation du résultat y compris FRBG Quote-part du capital détenue (en %) CA HT ou PNB du dernier exercice écoulé Résultat net Dividendes encaissés par BPGO au cours de l'exercice Valeur comptable nette des titres dans le bilan de la BPGO SCR Ouest Croissance au 31/12/2022 Sté Capital risque 105 060 143 176 60,03 22 509 17 166 0 99 289 SCI Polaris au 31/12/2022 (1) Immobilier 5 000 -2 827 99,98 2 781 -29 0 4 999 SA Grand Ouest Gestion d’actifs au 31/12/2021 Sté de gestion de SCPI 228 10 136 99,00 15 054 2 326 0 217 EURL Grand Ouest Plus au 31/12/2022 Sté de prise de participations 4 227 4 151 100,00 0 1 320 0 4 227 (1) Avances en compte courant au 31 décembre 2022 : 29 670 milliers d'euros Principales participations Capital Capitaux propres autres que le capital et avant affectation du résultat y compris FRBG Quote-part du capital détenue (en %) CA HT ou PNB du dernier exercice écoulé Résultat Net 31/12/2022 Dividendes encaissés par BPGO au cours de l'exercice Valeur comptable nette des titres dans le bilan de la BPGO BPCE au 31/12/2022 180 478 17 647 302 4,60 1 380 914 313 857 36 252 802 011 4.5. Opérations de crédit-bail et de locations simples . Principes comptables. L’avis du Comité d’urgence du CNC n° 2006-C dispose que les immobilisations destinées à une activité de crédit-bail mobilier, immobilier, de location avec option d’achat et de location simple sont enregistrées à l’actif du bilan du bailleur. Pour cette catégorie d’actifs, par dérogation aux règles du PCG sur la comptabilisation des actifs, c’est la notion de propriété juridique qui s’applique et non celle de contrôle. Les immobilisations sont enregistrées pour leur valeur d’entrée et la ventilation des actifs par composants ne s’applique pas chez le bailleur lorsque les charges d’entretien / remplacement incombent contractuellement au crédit preneur. En cas de rupture de contrat, l’approche par composant s’applique de manière prospective. En application de ce même avis, le crédit bailleur a la possibilité d’amortir les actifs concernés dans ses comptes individuels soit sur la durée du contrat (amortissement financier i.e. égal à la fraction de loyer acquise), soit sur la durée normale d’utilisation du bien (amortissement linéaire / dégressif). Le choix de l’option s’applique à l’ensemble des biens affectés à une même catégorie d’opérations. En application du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC), les commissions et coûts marginaux de transaction qui font l’objet d’un étalement sur la durée du bail sont intégrés à l’encours concerné. Les loyers impayés sont identifiés, comptabilisés et provisionnés conformément au règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC). (En milliers d'Euros) 31/12/2022 31/12/2021 Immobilier Mobilier Location simple Total Immobilier Mobilier Location simple Total Encours clientèle 320 923 6 150 327 073 536 001 12 423 548 424 Biens temporairement non loués 30 30 723 723 Encours douteux 5 668 5 668 6 468 6 468 Dépréciation -7 378 -4 -7 382 -11 812 -26 -11 838 Créances rattachées 0 0 Total 0 319 243 6 146 325 389 0 531 380 12 397 543 778 4.6. Immobilisations incorporelles et corporelles . Les règles de comptabilisation des immobilisations sont définies par le règlement n° 2014-03 de de l’Autorité des normes comptables (ANC). 4.6.1. Immobilisations incorporelles . Principes comptables. Une immobilisation incorporelle est un actif non monétaire sans substance physique. Les immobilisations incorporelles sont inscrites pour leur coût d’acquisition qui comprend le prix d’achat et les frais accessoires. Elles sont amorties selon leur durée probable d’utilisation. Les logiciels acquis sont amortis sur une durée maximum 5 ans. La quote-part d’amortissement supplémentaire dont peuvent bénéficier les logiciels, en application des dispositions fiscales, est inscrite en amortissement dérogatoire. Les fonds de commerce ne sont pas amortis mais font l’objet, le cas échéant, de dépréciations. Les droits au bail sont amortis de manière linéaire, sur la durée de vie résiduelle du bail et font l’objet de dépréciations si nécessaire par rapport à la valeur de marché. (En milliers d'Euros) 31/12/2021 Augmentation Diminution Autres mouvements 31/12/2022 Droits au bail et fonds commerciaux 13 505 54 -806 0 12 753 Logiciels 8 523 1 273 -18 0 9 778 Autres 0 0 0 0 0 Valeurs brutes 22 028 1 327 -824 0 22 531 Droits au bail et fonds commerciaux -13 204 -60 782 0 -12 482 Logiciels -8 059 -1 397 18 0 -9 438 Autres 0 0 0 0 0 Dépréciations 0 0 0 0 0 Amortissements et dépréciations -21 263 -1 457 800 0 -21 920 Total valeurs nettes 765 -130 -24 0 612 4.6.2. Immobilisations corporelles . Principes comptables. Une immobilisation corporelle est un actif physique détenu, soit pour être utilisé dans la production ou la fourniture de biens ou de services, soit pour être loué à des tiers, soit à des fins de gestion interne et dont l'entité attend qu'il soit utilisé au-delà de l'exercice en cours. Les constructions étant des actifs composés de plusieurs éléments ayant des utilisations différentes dès l’origine, chaque élément est comptabilisé séparément à sa valeur d’acquisition et un plan d’amortissement propre à chacun des composants est retenu. Le montant amortissable est la valeur brute sous déduction de la valeur résiduelle lorsque cette dernière est mesurable, significative et durable. Les principaux composants des constructions sont amortis selon la durée de consommation des avantages économiques attendus, soit en général la durée de vie du bien : Composants Durée d’utilité Terrain NA Façades non destructibles NA Façades/couverture / étanchéité 20-40 ans Fondations / ossatures 30- 60 ans Ravalement 10-20 ans Equipements techniques 10-20 ans Aménagements techniques 10-20 ans Aménagements intérieurs 8-15 ans Les autres immobilisations corporelles sont inscrites à leur coût d’acquisition, à leur coût de production ou à leur coût réévalué. Le coût des immobilisations libellé en devises est converti en euros au cours du jour de l’opération. Les biens sont amortis selon la durée de consommation des avantages économiques attendus, soit en général la durée de vie du bien. Le cas échéant, les immobilisations peuvent faire l’objet d’une dépréciation. Les immeubles de placement constituent des immobilisations hors exploitation et sont comptabilisés suivant la méthode des composants. (En milliers d'Euros) 31/12/2021 Augmentation Diminution Autres mouvements 31/12/2022 Terrains 8 115 109 -569 0 7 655 Constructions 83 514 870 -3 308 0 81 076 Parts de SCI 32 388 -2 200 30 189 Autres 258 767 12 339 -14 396 256 710 Immobilisations corporelles d'exploitation 382 784 13 318 -20 473 0 375 630 Immobilisations hors exploitation 506 -10 496 Valeurs brutes 383 291 13 318 -20 483 0 376 127 Terrains 0 0 0 0 0 Constructions -53 644 -2 186 1 952 -53 877 Parts de SCI -147 -35 0 -182 Autres -214 334 -10 327 14 465 -210 196 Immobilisations corporelles d'exploitation -268 125 -12 548 16 417 0 -264 255 Immobilisations hors exploitation -447 -8 10 -445 Amortissements et dépréciations -268 572 -12 556 16 427 0 -264 700 Total valeurs nettes 114 719 762 -4 056 0 111 426 4.7. Dettes représentées par un titre . Principes comptables. Les dettes représentées par un titre sont présentées selon la nature de leur support : bons de caisse, titres du marché interbancaire et titres de créances négociables, titres obligataires et assimilés, à l’exclusion des titres subordonnés qui sont classés sur une ligne spécifique au passif. Les intérêts courus non échus attachés à ces titres sont portés dans un compte de dettes rattachées en contrepartie du compte de résultat. Les frais d’émission sont pris en charge dans la totalité de l’exercice ou étalés sur la durée de vie des emprunts correspondants. Les primes d’émission et de remboursement sont étalées sur la durée de la vie de l’emprunt par le biais d’un compte de charges à répartir. Pour les dettes structurées, en application du principe de prudence, seule la partie certaine de la rémunération ou du principal est comptabilisée. Un gain latent n’est pas enregistré. Une perte latente fait l’objet d’une provision. (En milliers d'Euros) 31/12/2022 31/12/2021 Bons de caisse et bons d'épargne Titres du marché interbancaire et de créances négociables 371 100 640 800 Emprunts obligataires 0 0 Autres dettes représentées par un titre 0 0 Dettes rattachées 2 507 3 357 Total 373 607 644 156 4.8. Autres actifs et autres passifs  : (En milliers d'Euros) 31/12/2022 31/12/2021 Actif Passif Actif Passif Comptes de règlement sur opérations sur titres 16 640 12 363 Primes sur instruments conditionnels achetés et vendus 3 189 2 749 1 930 1 170 Dettes sur titres empruntés et autres dettes de titres //// 575 //// 2 725 Créances et dettes sociales et fiscales 42 137 32 055 38 009 44 930 Dépôts de garantie versés et reçus 27 677 51 23 812 106 Autres débiteurs divers, autres créditeurs divers 57 858 62 962 41 753 68 956 Total 130 861 115 032 105 503 130 250 Conformément au règlement ANC n° 2020-10 Le montant de la dette sur titres empruntés est diminué de la valeur des titres identiques classés par l’établissement parmi les titres de transaction et à concurrence du montant de la dette. Voir note 4.3.1. 4.9. Comptes de régularisation  : (En milliers d'Euros) 31/12/2022 31/12/2021 Actif Passif Actif Passif Engagements sur devises 21 45 6 14 Gains et pertes différés sur instruments financiers à terme de couverture 6 052 10 367 7 642 9 951 Primes et frais d'émission 0 0 0 0 Charges et produits constatés d'avance 25 090 82 543 21 977 109 866 Produits à recevoir/Charges à payer 43 741 92 370 43 201 87 985 Valeurs à l'encaissement 2 781 2 523 2 704 369 Autres 47 591 110 433 34 166 110 577 Total 125 275 298 280 109 696 318 762 4.10. Provisions . Principes comptables. Ce poste recouvre les provisions destinées à couvrir des risques et des charges directement liés ou non liés à des opérations bancaires au sens de l'article L311-1 du Code monétaire et financier et des opérations connexes définies à l'article L311-2 de ce même code, nettement précisées quant à leur objet, et dont le montant ou l'échéance ne peuvent être fixés de façon précise. A moins d’être couverte par un texte spécifique ou de relever des opérations bancaires ou connexes, la constitution de telles provisions est subordonnée à l’existence d’une obligation envers un tiers à la clôture et à l’absence de contrepartie équivalente attendue de ce tiers, conformément aux dispositions du règlement n° 2014-03 de l’Autorité des normes comptables (ANC). Il comprend notamment une provision pour engagements sociaux et une provision pour risques de contrepartie. Engagements sociaux. Les avantages versés au personnel sont comptabilisés en application de la recommandation n° 2013-R-02 de l’Autorité des normes comptables. Ils sont classés en 4 catégories : – Avantages à court terme : Les avantages à court terme recouvrent principalement les salaires, congés annuels, intéressement, participation, primes payés dans les douze mois de la clôture de l’exercice et se rattachant à cet exercice. Ils sont comptabilisés en charge de l’exercice y compris pour les montants restant dus à la clôture. – Avantages à long terme : Les avantages à long terme sont des avantages généralement liés à l’ancienneté, versés à des salariés en activité et payés au-delà de douze mois de la clôture de l’exercice ; il s’agit en particulier des primes pour médaille du travail. Ces engagements font l’objet d’une provision correspondant à la valeur des engagements à la clôture. Ces derniers sont évalués selon une méthode actuarielle tenant compte d’hypothèses démographiques et financières telles que l’âge, l’ancienneté, la probabilité de présence à la date d’attribution de l’avantage et le taux d’actualisation. Ce calcul opère une répartition de la charge dans le temps en fonction de la période d’activité des membres du personnel (méthode des unités de crédits projetées). – Indemnités de fin de contrat de travail : Il s’agit des indemnités accordées aux salariés lors de la résiliation de leur contrat de travail avant le départ en retraite, que ce soit en cas de licenciement ou d’acceptation d’un plan de départ volontaire. Les indemnités de fin de contrat de travail font l’objet d’une provision. Celles qui sont versées plus de douze mois après la date de clôture donnent lieu à actualisation. – Avantages postérieurs à l’emploi : Les avantages au personnel postérieurs à l’emploi recouvrent les indemnités de départ en retraite, les retraites et avantages aux retraités. Ces avantages peuvent être classés en deux catégories : les régimes à cotisations définies (non représentatifs d’un engagement à provisionner pour l’entreprise) et les régimes à prestations définies (représentatifs d’un engagement à la charge de l’entreprise et donnant lieu à évaluation et provisionnement). Les engagements sociaux qui ne sont pas couverts par des cotisations passées en charge et versées à des fonds de retraite ou d’assurance sont provisionnés au passif du bilan. La méthode d’évaluation utilisée est identique à celle décrite pour les avantages à long terme. La comptabilisation des engagements tient compte de la valeur des actifs constitués en couverture des engagements et des éléments actuariels non-reconnus. Les écarts actuariels des avantages postérieurs à l’emploi, représentatifs des différences liées aux hypothèses de calcul (départs anticipés, taux d’actualisation, etc.) ou constatées entre les hypothèses actuarielles et les calculs réels (rendement des actifs de couverture, etc.) sont amortis selon la règle dite du corridor, c’est-à-dire pour la partie qui excède une variation de plus ou moins 10 % des engagements ou des actifs. La charge annuelle au titre des régimes à prestations définies comprend le coût des services rendus de l’année, le coût financier net lié à l’actualisation des engagements nets des actifs de couverture, et le coût des services passés et éventuellement l’amortissement des éléments non reconnus que sont les écarts actuariels. Provisions épargne logement. Les comptes épargne logement (CEL) et les plans épargne logement (PEL) sont des produits d’épargne proposés aux particuliers dont les caractéristiques sont définies par la loi de 1965 sur l’épargne logement et les décrets pris en application de cette loi. Le régime d’épargne logement génère des engagements de deux natures pour les établissements qui commercialisent ces produits : L’engagement de devoir, dans le futur, accorder à la clientèle des crédits à un taux déterminé fixé à l’ouverture du contrat pour les PEL ou à un taux fonction de la phase d’épargne pour les contrats CEL ; L’engagement de devoir rémunérer l’épargne dans le futur à un taux fixé à l’ouverture du contrat pour une durée indéterminée pour les PEL ou à un taux fixé chaque semestre en fonction d’une formule d’indexation fixée par la loi pour les contrats de CEL. Les engagements présentant des conséquences potentiellement défavorables sont évalués pour chacune des générations de plans d’épargne logement d’une part et pour l’ensemble des comptes épargne logement d’autre part. Les risques attachés à ces engagements sont couverts par une provision dont le montant est déterminé par l’actualisation des résultats futurs dégagés sur les encours en risques : L’encours d’épargne en risque correspond au niveau d’épargne futur incertain des plans existant à la date de calcul de la provision. Il est estimé statistiquement en tenant compte du comportement des souscripteurs épargnants, pour chaque période future, par différence entre les encours d’épargne probables et les encours d’épargne minimum attendus ; L’encours de crédits en risque correspond aux encours de crédits déjà réalisés mais non encore échus à la date de calcul et des crédits futurs estimés statistiquement en tenant compte du comportement de la clientèle et des droits acquis et projetés attachés aux comptes et plans d’épargne logement. Les engagements sont estimés par application de la méthode Monte-Carlo pour traduire l’incertitude sur les évolutions potentielles des taux d’intérêt et leurs conséquences sur les comportements futurs modélisés des clients et sur les encours en risque. Sur cette base, une provision est constituée sur une même génération de contrats en cas de situation potentiellement défavorable pour le groupe, sans compensation entre générations. La provision est inscrite au passif du bilan et les variations sont enregistrées en produit net bancaire. 4.10.1. Tableau de variations des provisions  : (En milliers d'Euros) 31/12/2021 Dotations Reprises Utilisations Autres 31/12/2022 Provisions pour risques de contrepartie 143 976 36 705 -4 386 0 176 295 Provisions pour engagements sociaux 41 630 922 -5 564 0 0 36 988 Provisions pour PEL/CEL 22 405 464 0 0 0 22 869 Provisions pour litiges 0 0 0 0 0 0 Provisions pour restructurations 5 706 -3 658 0 0 2 047 Portefeuille titres et instruments financiers à terme 0 0 0 0 0 Immobilisations financières 0 0 0 0 0 Risques sur opérations de banque 0 0 0 0 0 Provisions pour impôts 0 3 336 0 0 3 336 Autres 26 923 3 717 -5 647 0 24 993 Autres provisions pour risques 26 923 7 053 -5 647 0 0 28 329 Provisions pour restructurations informatiques 0 0 0 0 0 Autres provisions exceptionnelles 0 0 0 0 0 Provisions exceptionnelles 0 0 0 0 0 0 Total 240 640 45 144 -19 255 0 0 266 528 4.10. 2 . Provisions et dépréciations constituées en couverture du risque de contrepartie  : (En milliers d'Euros) 31/12/2021 Dotations Reprises Utilisations Conversion 31/12/2022 Dépréciations sur créances sur la clientèle 374 735 113 814 -101 589 -34 767 352 193 Dépréciations sur autres créances 4 118 142 -102 4 158 Dépréciations inscrites en déduction des éléments d'actifs 378 853 113 956 -101 691 -34 767 0 356 351 Provisions sur engagements hors bilan 0 Provisions pour risques pays Provisions pour risques de contrepartie clientèle 143 976 36 705 -4 386 176 295 Autres provisions 26 923 7 053 -5 647 28 329 Provisions pour risques de contrepartie inscrites au passif 170 899 43 758 -10 033 0 0 204 624 Total 549 752 157 714 -111 724 -34 767 0 560 975 4.10.3. Provisions pour engagements sociaux . Avantages postérieurs à l'emploi à cotisations définies. Les régimes à cotisations définies concernent les régimes de retraites obligatoires gérés par la sécurité sociale et par les caisses de retraite AGIRC et ARRCO et des régimes sur complémentaires auxquels adhèrent les Caisses d’Epargne et les Banques Populaires. Avantages postérieurs à l'emploi à prestations définies et avantages à long terme. Les engagements de BPGO concernent les régimes suivants : le régime de retraite des Banques Populaires géré par la Caisse Autonome de Retraite des Banques Populaires (CARBP) concerne les prestations de retraite issues de la fermeture du régime de retraite bancaire au 31 décembre 1993 ; retraites et assimilés : indemnités de fin de carrière et avantages accordés aux retraités ; autres : bonification pour médailles d'honneur du travail et autres avantages à long terme. Ces engagements sont calculés conformément aux dispositions de la recommandation n° 2013-R-02 de l’Autorité des normes comptables modifiée le 5 novembre 2021. Analyse des actifs et passifs comptabilisés au bilan  : (En milliers d'Euros) Exercice 2022 Exercice 2021 Régimes postérieurs à l'emploi à prestations définies Autres avantages à long terme Total Régimes postérieurs à l'emploi à prestations définies Autres avantages à long terme Total Compléments de retraite et autres régimes Indemnités de fin de carrière Médailles du travail Autres avantages Compléments de retraite et autres régimes Indemnités de fin de carrière Médailles du travail Autres avantages Dette actuarielle 55 039 21 080 8 832 84 951 70 642 30 897 11 721 113 260 Juste valeur des actifs du régime -41 546 -26 986 -68 532 -48 484 -25 379 -73 863 Juste valeur des droits à remboursement 0 0 Effet du plafonnement d'actifs 0 0 Ecarts actuariels non reconnus gains / (pertes) 6 835 11 927 18 762 452 -418 34 Coût des services passés non reconnus 0 0 Solde net au bilan 20 328 6 021 8 832 0 35 181 22 610 5 100 11 721 0 39 431 Engagements sociaux passifs 20 328 6 021 8 832 0 35 181 22 610 5 100 11 721 0 39 431 Engagements sociaux actifs 0 0 Analyse de la charge de l'exercice (En milliers d'Euros) Régimes postérieurs à l'emploi à prestations définies Autres avantages à long terme Exercice 2022 Exercice 2021 Compléments de retraite et autres régimes Indemnités de fin de carrière Médailles du travail Autres avantages Total Total Coût des services rendus 1 834 770 2 604 3 224 Coût des services passés 0 0 Coût financier 589 466 150 1 205 486 Produit financier -415 -241 -656 -276 Ecarts actuariels comptabilisés en résultat 0 404 Autres -2 456 -1 138 -3 809 -7 403 -7 013 Total de la charge de l'exercice -2 282 921 -2 889 0 -4 251 -3 176 Principales hypothèses actuarielles Exercice 2022 Exercice 2021 CAR-BP CAR-BP Taux d'actualisation 3,72% 0,86% Taux d'inflation 2,40% 1,70% Table de mortalité utilisée TGH05-TGF05 TGH05-TGF05 Duration 11,2 13,4 Hors CAR-BP Exercice 2022 Exercice 2021 Régimes postérieurs à l'emploi à prestations définies Autres avantages à long terme Régimes postérieurs à l'emploi à prestations définies Autres avantages à long terme Indemnités de fin de carrière Médailles du travail Indemnités de fin de carrière Médailles du travail Taux d'actualisation 3,81% 3,69% 0,96% 0,75% Taux d'inflation 2,40% 2,40% 1,70% 1,70% Taux de croissance des salaires Taux d'évolution des coûts médicaux Table de mortalité utilisée TGH05-TGF05 TGH05-TGF05 TGH05-TGF05 TGH05-TGF05 Duration 14 9,9 15,7 11,3 Au 31 décembre 2022, les actifs de couverture du régime de retraite des Banques Populaires sont répartis à hauteur de 41% en obligations, 43% en actions et 16 % en actifs monétaires Les tables de mortalité utilisées sont : TGH05/TGF05 pour les IFC, médailles et autres avantages ainsi que pour CGPCE et CARBP. Le taux d’actualisation utilisé est issu de la courbe des emprunteurs de première catégorie (courbe « EUR Composite (AA) »). 4.10.4. Provisions PEL / CEL  : Encours de dépôts collectés : (En milliers d'Euros) 31/12/2022 31/12/2021 Encours collectés au titre des Plans d'épargne logement (PEL) Ancienneté de moins de 4 ans 114 608 90 668 Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans 1 645 243 1 689 889 Ancienneté de plus de 10 ans 672 421 691 759 Encours collectés au titre des plans épargne logement 2 432 272 2 472 316 Encours collectés au titre des comptes épargne logement 269 578 258 325 Total 2 701 850 2 730 641 Encours de crédits octroyés : (En milliers d'Euros) 31/12/202 2 31/12/2021 Encours de crédits octroyés Au titre des plans épargne logement 228 361 Au titre des comptes épargne logement 2 088 3 425 Total 2 316 3 786 Provisions sur engagements liés aux comptes et plans épargne-logement (PEL et CEL) : (En milliers d'Euros) 31/12/2021 Dotations / reprises nettes 31/12/2022 Provisions constituées au titre des PEL Ancienneté de moins de 4 ans 1 208 -407 801 Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans 6 103 -945 5 158 Ancienneté de plus de 10 ans 12 147 -797 11 350 Provisions constituées au titre des plans épargne logement 19 458 -2 149 17 309 Provisions constituées au titre des comptes épargne logement 3 055 2 575 5 630 Provisions constituées au titre des crédits PEL -8 3 -5 Provisions constituées au titre des crédits CEL -101 35 -66 Provisions constituées au titre des crédits épargne logement -109 38 -71 Total 22 405 464 22 869 4.11. Dettes subordonnées . Principes comptables. Les dettes subordonnées regroupent les fonds provenant de l’émission de titres ou d’emprunts subordonnés, à durée déterminée ou à durée indéterminée, et les dépôts de garantie à caractère mutuel. Le remboursement en cas de liquidation du débiteur n’est possible qu’après désintéressement des autres créanciers. Les intérêts courus à verser attachés aux dettes subordonnées sont portés dans un compte de dettes rattachées en contrepartie du compte de résultat. En milliers d'euros 31/12/2022 31/12/2021 Dettes subordonnées à durée déterminée 0 0 Dettes subordonnées à durée indéterminée 0 0 Dettes supersubordonnées à durée indéterminée 0 0 Dépôts de garantie à caractère mutuel 228 229 Dettes rattachées 0 0 Total 228 229 4.12. Fonds pour risques bancaires généraux . Principes généraux. Ces fonds sont destinés à couvrir les risques inhérents aux activités de l’entité, conformément aux conditions requises par l'article 3 du règlement n° 90-02 du CRBF. Ils comprennent également les montants dotés au Fonds Régional de Solidarité et aux fonds constitués dans le cadre du mécanisme de garantie (cf. §1.2). (En milliers d'Euros) 31/12/2021 Augmentation Diminution Autres variations 31/12/2022 Fonds pour risques bancaires généraux 203 051 203 051 Total 203 051 0 0 0 203 051 Au 31 décembre 2022, les Fonds pour risques bancaires généraux incluent notamment 42 366 milliers d'euros affectés au Fond Réseau Banque Populaire , 16 234 milliers d'euros affectés au Fonds de Garantie Mutuel et 8 570 milliers d'euros affectés au Fonds Régional de Solidarité. 4.13. Capitaux propres  : (En milliers d'Euros) Capital Primes d'émission Réserves/ autres Report à nouveau Résultat Total capitaux propres hors FRBG Total au 31 décembre 2020 1 382 739 357 772 554 399 48 000 39 842 2 382 752 Mouvements de l'exercice 142 060 0 25 923 3 141 70 101 241 225 Total au 31 décembre 2021 1 524 799 357 772 580 322 51 141 109 943 2 623 977 Affectation résultat 2021 92 492 -92 491 0 Distribution de dividendes -17 451 -17 451 Variation de capital -12 630 -12 630 Résultat de la période 119 841 119 841 Total au 31 décembre 2022 1 512 169 357 772 672 814 51 141 119 842 2 713 737 Le capital social de la Banque Populaire Grand Ouest s’élève à 1 512 169 milliers d’euros et est composé de 108 012 066 parts sociales de nominal 14 euros détenues par les sociétaires. Pour rappel, le 15 décembre 2020, la Banque Centrale Européenne a émis une recommandation (BCE/2020/62) dans laquelle elle demande aux établissements de veiller à ce que leur distribution à verser en 2021 n’excède ni un impact de 20 points de base sur leur ratio CET1, ni 15 % des profits accumulés au titre de 2019 et 2020. Dans ce cadre, le montant de distribution à verser en 2021 a été soumis, pour chaque établissement, à la validation préalable de la BCE. Cette recommandation a expiré au 30 septembre 2021. 4.14. Durée résiduelle des emplois et ressources . Les emplois et ressources à terme définis sont présentés selon la durée restant à courir avec créances et dettes rattachées. (En milliers d'Euros) 31/12/2022 Inférieur à 1 mois De 1 mois à 3 mois De 3 mois à 1 an De 1 an à 5 ans Plus de 5 ans Non déterminé Total Effets publics et valeurs assimilées 30 910 46 922 201 338 253 276 532 446 Créances sur les établissements de crédit 2 985 632 190 063 8 450 2 084 534 67 744 22 810 5 359 234 Opérations avec la clientèle 1 297 231 627 813 2 422 206 9 849 605 11 633 102 910 25 830 867 Obligations et autres titres à revenu fixe 4 900 176 606 186 286 959 228 582 917 1 909 936 Opérations de crédit-bail et de locations simples 8 275 15 691 69 295 203 557 28 570 325 389 Total des emplois 4 326 948 1 010 173 2 733 159 13 298 262 12 565 609 23 720 33 957 870 Dettes envers les établissements de crédit 60 972 771 851 4 583 824 1 960 869 1 974 688 0 9 352 205 Opérations avec la clientèle 17 866 863 491 985 1 447 771 2 419 632 117 896 0 22 344 146 Dettes représentées par un titre 2 507 1 000 6 830 136 150 227 120 0 373 607 Dettes subordonnées 0 0 0 0 0 228 228 Total des ressources 17 930 342 1 264 836 6 038 425 4 516 651 2 319 704 228 32 070 186 Suite à l’application du règlement ANC n° 2020-10, les dettes représentées par un titre sont présentées après déduction des titres empruntés et la créance sur le fonds d’épargne est présenté en déduction de l’épargne réglementée. Se référer aux notes 4.2, 4.3.1 et 4.8 Note 5. – Informations sur le hors bilan et opérations assimilées . 5.1. Engagements reçus et donnés . Principes généraux. Engagements de financement : Les engagements de financement en faveur d’établissements de crédit et assimilés comprennent notamment les accords de refinancement, les acceptations à payer ou les engagements de payer, les confirmations d’ouvertures de crédits documentaires et les autres engagements donnés à des établissements de crédit. Les engagements de financement en faveur de la clientèle comprennent notamment les ouvertures de crédits confirmés, les lignes de substitution des billets de trésorerie, les engagements sur facilités d’émission de titres et les autres engagements en faveur d’agents économiques autres que des établissements de crédit et assimilés. Les engagements de financement reçus recensent notamment les accords de refinancement et les engagements divers reçus d’établissements de crédit et assimilés. Engagements de garantie : Les engagements de garantie d’ordre d’établissements de crédit recouvrent notamment les cautions, avals et autres garanties d’ordre d’établissements de crédit et assimilés. Les engagements de garantie d’ordre de la clientèle comprennent notamment les cautions, avals et autres garanties d’ordre d’agents économiques autres que des établissements de crédit et assimilés. Les engagements de garantie reçus recensent notamment les cautions, avals et autres garanties reçus d’établissements de crédit et assimilés. 5.1.1. Engagements de financement  : (En milliers d'Euros) 31/12/2022 31/12/2021 Engagements de financement donnés En faveur des établissements de crédit 2 968 3 000 Ouverture de crédits documentaires 34 398 45 608 Autres ouvertures de crédits confirmés 3 943 605 3 359 042 Autres engagements En faveur de la clientèle 3 978 003 3 404 650 Total des engagements de financement donnés 3 980 971 3 407 650 Engagements de financement reçus D'établissements de crédit 21 650 0 De la clientèle 0 0 Total des engagements de financement reçus 21 650 0 5.1.2. Engagements de garantie  : (En milliers d'Euros) 31/12/2022 31/12/2021 Engagements de garantie donnés Confirmation d'ouverture de crédits documentaires 0 0 Autres garanties 0 0 D'ordre d'établissements de crédit 0 0 Cautions immobilières 164 819 160 748 Cautions administratives et fiscales 177 099 177 426 Autres cautions et avals donnés 332 740 242 616 Autres garanties données 204 110 185 971 D'ordre de la clientèle 878 768 766 761 Total des engagements de garantie donnés 878 768 766 761 Engagements de garantie reçus d'établissements de crédit 1 498 820 1 739 322 Total des engagements de garantie reçus 1 498 820 1 739 322 5.1.3. Autres engagements ne figurant pas au hors bilan  : (En milliers d'Euros) 31/12/2022 31/12/2021 Engagements donnés Engagements reçus Engagements donnés Engagements reçus Autres valeurs affectées en garantie en faveur d'établissements de crédit 7 771 442 0 7 103 520 Autres valeurs affectées en garantie reçues de la clientèle 0 Total 7 771 442 0 7 103 520 0 Au 31 décembre 2022, les créances données en garantie dans le cadre des dispositifs de refinancement incluent plus particulièrement : 826 072 milliers d’euros de titres et créances mobilisées auprès de la Banque de France dans le cadre du processus TRICP contre 673 285 milliers d’euros au 31 décembre 2021, 171 360 milliers d’euros de crédits immobiliers nantis auprès de ING Bank contre 159 324 milliers d’euros au 31 décembre 2021, 37 597 milliers d’euros de créances apportées en garantie des financements obtenus auprès de la Banque européenne d’investissement (BEI) contre 15 101 milliers d’euros au 31 décembre 2021, 507 923 milliers d’euros de créances données en garantie auprès de la Caisse de refinancement de l’habitat contre 549 545 milliers d’euros au 31 décembre 2021, 3 005 615 milliers d’euros de crédits immobiliers nantis auprès de BPCE SFH contre 2 395 102 milliers d’euros au 31 décembre 2021. 99 340 milliers d’euros de crédits à la consommation données en garantie auprès d’un FCT Demeter Tria contre 99 340 milliers d’euros au 31 décembre 2021. Ce dispositif de refinancement est un programme de refinancement privé dans lequel un fonds émet des titres séniors souscrits par un investisseur externe et juniors souscrits par les établissements participant avec la mise en place de prêts collatéralisés entre les établissements et le fonds. En synthèse, l’opération aboutit chez les établissements à un emprunt collatéralisé par un portefeuille de créances remis en garantie et qui demeure ainsi inscrit au bilan de l’établissement. Aucun autre engagement significatif n'a été donné par BPGO en garantie de ses propres engagements ou pour le compte de tiers. Pour tenir compte du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC), inclure également toute transaction ou accord qui présente des risques (sortie de ressources potentielle) et avantages significatifs non-inscrits en bilan et hors-bilan (capacité de bénéficier de flux positifs). Par ailleurs, BPGO n’a pas reçu de montant significatif d’actifs en garantie. Dans le cadre de ces opérations de titrisation, BPGO effectue le recouvrement des sommes dues sur les crédits cédés pour le compte du FCT. Afin de sanctuariser les encaissements reçus de la clientèle et qui appartiennent juridiquement au FCT, il a été mis en place un « compte d’affectation spécial (CAS) », figurant parmi les comptes ordinaires de BPGO. Ce compte reçoit les sommes recouvrées dans l’attente de leur reversement au FCT. Au 31 décembre 2022, le montant de cet actif grevé au bénéfice du FCT figure dans les « Autres valeurs affectées en garantie » et s’élève à 26 948 milliers d’euros contre 35 082 milliers d’euros au 31 décembre 2021. 5.2. Opérations sur instruments financiers à terme . Principes comptables. Les opérations de couverture et de marché sur des instruments financiers à terme de taux d’intérêt, de change ou d'actions sont enregistrées conformément aux dispositions du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC). Les engagements relatifs à ces opérations sont inscrits dans les comptes de hors bilan pour la valeur nominale des contrats. A la date de clôture, le montant de ces engagements représente le volume des opérations non dénouées à la clôture. Les principes comptables appliqués diffèrent selon la nature des instruments et les intentions des opérateurs à l'origine. Opérations fermes. Les contrats d'échange de taux et assimilés (accords de taux futurs, garantie de taux plancher et plafond) sont classés selon le critère de l'intention initiale dans les catégories suivantes : microcouverture (couverture affectée) ; macrocouverture (gestion globale de bilan) ; positions spéculatives / positions ouvertes isolées ; gestion spécialisée d’un portefeuille de transaction. Les montants perçus ou payés concernant les deux premières catégories sont comptabilisés prorata temporis dans le compte de résultat. Les charges et produits d’instruments utilisés à titre de couverture d’un élément ou d’un ensemble d’éléments homogènes sont enregistrés en résultat de manière symétrique à la prise en compte des produits et charges sur les éléments couverts. Les éléments de résultat de l’instrument de couverture sont comptabilisés dans le même poste que les produits et charges concernant les éléments couverts en « Intérêts et produits assimilés » et « Intérêts et charges assimilées ». Le poste « Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation » est utilisé lorsque les éléments couverts sont inclus dans le portefeuille de négociation. En cas de surcouverture caractérisée, une provision pourra être constituée sur l’instrument de couverture, à hauteur de la quote-part en surcouverture, si l’instrument est en moins-value latente. Dans ce cas, la dotation aux provisions affectera le poste « Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation ». Les charges et produits relatifs aux instruments financiers à terme ayant pour objet de couvrir et de gérer un risque global de taux sont inscrits prorata temporis en compte de résultat au poste « Intérêts et produits assimilés » et « Intérêts et charges assimilées ». Les gains et les pertes latents ne sont pas enregistrés. Les charges et les produits relatifs à certains contrats constituant des positions ouvertes isolées sont enregistrés dans les résultats au dénouement des contrats ou prorata temporis selon la nature de l’instrument. La comptabilisation des plus ou moins-values latentes est fonction de la nature des marchés concernés (organisés et assimilés ou de gré à gré). Sur les marchés de gré à gré (qui incluent les opérations traitées en chambres de compensation), les pertes latentes éventuelles, constatées par rapport à la valeur de marché, font l’objet d’une provision. Les plus-values latentes ne sont pas enregistrées. Sur les marchés organisés ou assimilés, les instruments bénéficient d’une cotation permanente et d’une liquidité suffisante pour justifier leur valorisation au prix de marché. Les contrats relevant de la gestion spécialisée sont valorisés en tenant compte d’une décote pour risque de contrepartie et valeur actualisée des frais de gestion futurs, si ces ajustements de valorisation sont significatifs. Les dérivés traités avec une contrepartie membre du mécanisme de solidarité du Groupe BPCE ( cf. note 1.2.) ne font pas l’objet de ces ajustements de valorisation. Les variations de valeur d’un arrêté comptable à l’autre sont inscrites immédiatement en compte de résultat au poste « Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation ». Les soultes de résiliation ou d'assignation sont comptabilisées comme suit : pour les opérations classées en gestion spécialisée ou en position ouverte isolée, les soultes sont rapportées immédiatement en compte de résultat ; pour les opérations de microcouverture et de macrocouverture, les soultes sont soit amorties sur la durée de vie résiduelle de l'élément anciennement couvert soit rapportées immédiatement en compte de résultat. Opérations conditionnelles. Le montant notionnel de l'instrument sous-jacent sur lequel porte l'option ou le contrat à terme est enregistré en distinguant les contrats de couverture des contrats négociés dans le cadre d'opérations de marché. Pour les opérations sur options de taux d’intérêt, de change ou sur actions, les primes payées ou encaissées sont enregistrées en compte d'attente. A la clôture de l'exercice, ces options font l'objet d'une valorisation portée en compte de résultat dans le cas de produits cotés sur un marché organisé ou assimilé. Pour les marchés de gré à gré, seules les moins-values font l’objet d’une provision et les plus-values latentes ne sont pas enregistrées. Lors de la revente, du rachat, de l'exercice ou à l'expiration, les primes sont enregistrées immédiatement en compte de résultat. Pour les opérations de couverture, les produits et charges sont rapportés de manière symétrique à ceux afférents à l'élément couvert. Les instruments conditionnels vendeurs ne sont pas éligibles au classement en macrocouverture. Les marchés de gré à gré peuvent être assimilés à des marchés organisés lorsque les établissements qui jouent le rôle de mainteneurs de marchés garantissent des cotations permanentes dans des fourchettes réalistes ou lorsque des cotations de l’instrument financier sous-jacent s’effectuent elles-mêmes sur un marché organisé. 5.2.1. Instruments financiers et opérations de change à terme  : (En milliers d'Euros) 31/12/2022 31/12/2021 Couverture Autres opérations Total Juste valeur Couverture Autres opérations Total Juste valeur Opérations fermes Opérations sur marchés organisés 0 0 0 0 0 0 0 0 Contrats de taux d'intérêt 0 0 Contrats de change 0 0 Autres contrats 0 0 Opérations de gré à gré 8 219 661 0 8 219 661 -86 271 6 488 880 0 6 488 880 -31 310 Accords de taux futurs (FRA) 0 0 Swaps de taux d'intérêt 7 483 283 0 7 483 283 -86 271 5 995 393 0 5 995 393 -31 310 Swaps financiers de devises 0 0 0 0 0 0 0 0 Autres contrats à terme 736 378 0 736 378 0 493 487 0 493 487 0 Total opérations fermes 8 219 661 0 8 219 661 -86 271 6 488 880 0 6 488 880 -31 310 Opérations conditionnelles Opérations sur marchés organisés 0 0 0 0 0 0 0 0 Options de taux d'intérêt 0 0 Options de change 0 0 Autres options 0 0 Opérations de gré à gré 672 059 0 672 059 1 295 579 260 0 579 260 332 Options de taux d'intérêt 534 957 0 534 957 1 221 511 010 0 511 010 13 Options de change 137 102 137 102 74 68 250 68 250 319 Autres options 0 0 Total opérations conditionnelles 672 059 0 672 059 1 295 579 260 0 579 260 332 Total instruments financiers et de change á terme 8 891 720 0 8 891 720 -84 976 7 068 140 0 7 068 140 -30 978 Total instruments financiers et de change á terme 8 891 720 0 8 891 720 -84 976 7 068 140 0 7 068 140 -30 978 Les montants notionnels des contrats recensés dans ce tableau ne constituent qu’une indication de volume de l’activité de BPGO sur les marchés d’instruments financiers à la clôture de l’exercice et ne reflètent pas les risques de marché attachés à ces instruments. Les engagements sur instruments de taux d’intérêt négociés sur des marchés de gré à gré portent essentiellement sur des swap s de taux et FRA pour les opérations à terme fermes, et sur des contrats de garantie de taux pour les opérations conditionnelles. Les engagements sur instruments de cours de change négociés sur des marchés de gré à gré portent essentiellement sur des swaps de devises. 5.2.2. Ventilation par type de portefeuille des instruments financiers de taux d’intérêt et swaps financiers de devises négociés sur un marché de gré à gré  : (En milliers d'Euros) 31/12/2022 31/12/2021 Micro- couverture Macro- couverture Position ouverte isolée Gestion spécialisée Total Micro- couverture Macro- couverture Position ouverte isolée Gestion spécialisée Total Accords de taux futurs (FRA) 0 0 Swaps de taux d'intérêt 3 525 265 3 958 018 0 7 483 283 3 425 400 2 569 993 0 5 995 393 Swaps financiers de devises 0 0 0 0 Autres contrats à terme de taux d'intérêt 0 0 Opérations fermes 3 525 265 3 958 018 0 0 7 483 283 3 425 400 2 569 993 0 0 5 995 393 Options de taux d'intérêt 316 957 218 000 534 957 286 510 224 500 511 010 Opérations conditionnelles 316 957 218 000 0 0 534 957 286 510 224 500 0 0 511 010 Total 3 842 222 4 176 018 0 0 8 018 240 3 711 910 2 794 493 0 0 6 506 403 Il n’y a pas eu de transfert d’opérations vers un autre portefeuille au cours de l’exercice. (En milliers d'Euros) 31/12/2022 31/12/2021 Micro-couverture Macro-couverture Position ouverte isolée Gestion spécialisée Total Micro-couverture Macro-couverture Position ouverte isolée Gestion spécialisée Total Juste valeur -331 904 246 854 0 0 -85 050 -14 961 -16 336 0 0 -31 297 5.2.3. Durée résiduelle des engagements sur instruments financiers à terme   : (En milliers d'Euros) 31/12/2022 De 0 à 1 an De 1 à 5 ans Plus de 5 ans Total Opérations sur marchés organisés 0 Opérations de gré à gré 494 516 3 138 709 3 850 058 7 483 283 Opérations fermes 494 516 3 138 709 3 850 058 7 483 283 Opérations sur marchés organisés 0 0 0 Opérations de gré à gré 107 222 406 185 21 550 534 957 Opérations conditionnelles 107 222 406 185 21 550 534 957 Total 601 738 3 544 894 3 871 607 8 018 240 5.3. Opérations en devises . Principes comptables. Les résultats sur opérations de change sont déterminés conformément au règlement n°2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC). Les créances, les dettes et les engagements hors bilan libellés en devises sont évalués au cours de change à la clôture de l'exercice. Les gains et pertes de change latents et définitifs sont enregistrés en compte de résultat. Les produits et les charges payés ou perçus sont enregistrés au cours du jour de la transaction. Les immobilisations et titres de participation en devises financés en euros restent valorisés au coût d’acquisition. Les opérations de change au comptant non dénouées sont valorisées au cours de clôture de l'exercice. Les reports et déports sur les contrats de change à terme de couverture sont étalés prorata temporis en compte de résultat. Les autres contrats de change et les instruments financiers à terme en devises sont évalués au prix du marché. Les contrats de change à terme secs ou couverts par des instruments à terme sont réévalués au cours du terme restant à courir. Les swaps cambistes s’enregistrent comme des opérations couplées d’achats au comptant et de ventes à terme de devises. Les swap s financiers de devises sont assujettis aux dispositions du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC). Non significatif. 5.4. Ventilation du bilan par devise . Non significatif. Note 6. – Autres informations . 6.1. Consolidation . En référence à l’article 4111-1 du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC), en application de l’article 111-1 du règlement ANC 2020-01, BPGO établit des comptes consolidés conformes au référentiel comptable international. Ses comptes individuels sont intégrés dans les comptes consolidés du Groupe BPCE. 6.2. Transaction avec les dirigeants . Les avantages à court terme versés aux dirigeants de la Banque Populaire Grand Ouest s’élèvent à 3 612 milliers d’euros au titre de 2022 sur le périmètre de la liste des preneurs de risque (dirigeants effectifs et catégories de personnel visés à l’article L511-71 du code monétaire et financier). 6.3. Honoraires des commissaires aux comptes  : (En milliers d'Euros) BPGO Exercice 2022 Exercice 2021 Montant (HTR) Montant (HTR) Audit Commissariat aux comptes, certification, examen des comptes individuels et consolidés 376 341 Autres diligences et prestations directement liées à la mission du commissaires aux comptes (exclusivement RSE) 20 21 Total 396 362 Services autres que la certification des comptes 0 0 6.4. Implantations dans les pays non coopératifs . L’article L. 511-45-I du Code Monétaire et Financier et l’arrêté du ministre de l’Économie du 6 octobre 2009 imposent aux établissements de crédit de publier en annexe de leurs comptes annuels des informations sur leurs implantations et leurs activités dans les États ou territoires qui n’ont pas conclu avec la France de convention d’assistance administrative en vue de lutter contre la fraude et l’évasion fiscale permettant l’accès aux renseignements bancaires. Ces obligations s’inscrivent dans le contexte mondial de lutte contre les territoires non fiscalement coopératifs, issu des différents travaux et sommets de l’OCDE, mais participent également à la prévention du blanchiment des capitaux et du financement du terrorisme. Le Groupe BPCE, dès sa constitution, a adopté une attitude prudente, en informant régulièrement les établissements de ses réseaux des mises à jour des listes de territoires que l’OCDE a considérés comme insuffisamment coopératifs en matière d’échange d’informations en matière fiscale et des conséquences que l’implantation dans de tels territoires pouvaient avoir. Parallèlement, des listes de ces territoires ont été intégrées, pour partie, dans les progiciels utilisés aux fins de prévention du blanchiment de capitaux, et ce en vue d’appliquer une vigilance appropriée aux opérations avec ces États et territoires (mise en œuvre du décret n° 2009-874 du 16 juillet 2009). Au niveau central, un recensement des implantations et activités du groupe dans ces territoires a été réalisé aux fins d’informations des instances de direction. Cette déclaration se base sur la liste des pays cités dans l’arrêté du 2 mars 2022 pris en application de l’article 238-0-A du Code général des impôts. Au 31 décembre 2022, BPGO n’exerce pas d’activité et n’a pas recensé d’implantation dans les territoires fiscalement non coopératifs. IV. —Affectation du Résultat 2022. Bénéfice de l'exercice 119 841 646,79 Report à Nouveau 51 141 343,00 Résultat à répartir 170 982 989,79 Réserve légale 5 992 082,34 Réserve ordinaire 80 616 808,35 Intérêts aux parts sociales 33 232 756,10 Report a nouveau 51 141 343,00 V. — Rapport des commissaires aux comptes sur les comptes annuels. Exercice clos le 31 décembre 2022 A l’assemblée générale de la société Banque Populaire Grand Ouest Opinion En exécution de la mission que vous nous avez confiée, nous avons effectué l’audit des comptes annuels de la Banque Populaire Grand Ouest relatifs à l’exercice clos le 31 décembre 2022, tels qu’ils sont joints au présent rapport. Nous certifions que les comptes annuels sont, au regard des règles et principes comptables français, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du résultat des opérations de l’exercice écoulé ainsi que de la situation financière et du patrimoine de la société à la fin de cet exercice. L’opinion formulée ci-dessus est cohérente avec le contenu de notre rapport au Comité d’Audit. Fondement de l’opinion  Référentiel d’audit  Nous avons effectué notre audit selon les normes d’exercice professionnel applicables en France. Nous estimons que les éléments que nous avons collectés sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion. Les responsabilités qui nous incombent en vertu de ces normes sont indiquées dans la partie « Responsabilités des commissaires aux comptes relatives à l’audit des comptes annuels » du présent rapport. Indépendance Nous avons réalisé notre mission d’audit dans le respect des règles d’indépendance prévues par le code de commerce et par le code de déontologie de la profession de commissaire aux comptes sur la période du 1 er janvier 2022 à la date d’émission de notre rapport, et notamment nous n’avons pas fourni de services interdits par l’article 5, paragraphe 1, du règlement (UE) n° 537/2014. Justification des appréciations - Points clés de l’audit En application des dispositions des articles L.823-9 et R.823-7 du code de commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à votre connaissance les points clés de l’audit relatifs aux risques d'anomalies significatives qui, selon notre jugement professionnel, ont été les plus importants pour l’audit des comptes annuels de l’exercice, ainsi que les réponses que nous avons apportées face à ces risques. Les appréciations ainsi portées s’inscrivent dans le contexte de l’audit des comptes annuels pris dans leur ensemble et de la formation de notre opinion exprimée ci-avant. Nous n’exprimons pas d’opinion sur des éléments de ces comptes annuels pris isolément. Risque de crédit – dépréciation individuelle et collective  Risque identifié Notre réponse La Banque Populaire Grand Ouest est exposée aux risques de crédit et de contrepartie. Ces risques résultant de l’incapacité de ses clients ou de ses contreparties à faire face à leurs engagements financiers, portent notamment sur ses activités de prêts à la clientèle. Les encours de crédits supportant un risque de contrepartie avéré font l’objet de dépréciations déterminées essentiellement sur base individuelle. Ces dépréciations sont évaluées par le management de votre Banque en fonction des flux futurs recouvrables estimés tenant compte des garanties disponibles sur chacun des crédits concernés. Par ailleurs, votre Banque enregistre, dans ses comptes sociaux, des provisions pour pertes de crédit attendues sur les encours présentant une dégradation significative du risque de crédit. Ces provisions sont déterminées principalement sur la base de modèles développés par BPCE intégrant différents paramètres (flux attendus sur la durée de vie de l’instrument financier, probabilité de défaut, taux perte en cas de défaut, informations prospectives). Ces provisions pour pertes attendues sont complétées par des dotations sur base sectorielle au regard de spécificités locales identifiées par la Banque Populaire Grand Ouest. Nous avons considéré que l’identification et l’évaluation du risque de crédit constituait un point clé de l’audit étant donné que les provisions et dépréciations induites constituent une estimation significative pour l’établissement des comptes, en particulier, dans un contexte d’incertitudes persistantes marqué par le conflit en Ukraine et les tensions sur les matières premières et l’énergie, ainsi que le retour de l’inflation et une hausse rapide des taux d’intérêts, et font appel au jugement de la direction tant dans le rattachement des encours de crédits aux différents statuts et dans la détermination des paramètres et modalités de calculs des dépréciations pour pertes des crédit attendues, que dans l’appréciation du niveau de provisionnement individuel des encours de crédits douteux et douteux compromis. Le stock de dépréciations individuelles sur les encours de crédits s’élève à 347 M€ et le stock de provisions pour risque de contrepartie inscrites au passif s’élève à 176 M€ pour un encours brut de 26 177 M€ (dont un encours net après dépréciation de 25 831 M€) au 31 décembre 2022. Le coût du risque sur l’exercice 2022 s’élève à 53 M€ (contre 57 M€ sur l’exercice 2021). Pour plus de détails sur les principes comptables et les expositions, se référer aux notes 3.9, 4.2, 4.10.1 et 4.10.2 de l’annexe. Provisionnement des encours de crédits non douteux présentant une dégradation significative du risque de crédit : Nos travaux ont principalement consisté : à nous assurer de l’existence d’un dispositif de contrôle interne permettant une actualisation à une fréquence appropriée des notations des différentes contreparties, en une revue critique des travaux des auditeurs de la consolidation du groupe BPCE qui, en lien avec leurs experts et spécialistes : se sont assurés de l’existence d’une gouvernance revoyant à une fréquence appropriée le caractère adéquat des modèles de provisions, les paramètres utilisés pour le calcul des provisions ; ont apprécié le caractère approprié de ces paramètres utilisés pour les calculs des provisions au 31 décembre 2022, ont effectué des contre-calculs sur les principaux portefeuilles de crédits ; ont réalisé des contrôles sur le dispositif informatique dans son ensemble mis en place par le Groupe BPCE avec notamment une revue des contrôles généraux informatiques, des interfaces et des contrôles automatisés. ont réalisé des contrôles portant sur l’outil mis à disposition par le Groupe BPCE afin d’évaluer les incidences en pertes de crédits attendues de l’application de dégradations sectorielles. Par ailleurs, nous nous sommes assurés de la correcte documentation et justification des provisions sectorielles comptabilisées dans votre Banque. A ce titre, nous avons (i) procédé à l’appréciation des critères d’identification par la Banque des secteurs d’activité considérés au regard de son environnement comme étant davantage sensibles aux incidences du contexte économique actuel, (ii) effectué une revue critique des provisions ainsi estimées. Dépréciation sur encours de crédits douteux et douteux compromis Dans le cadre de nos procédures d’audit, nous avons d’une manière générale, examiné le dispositif de contrôle relatif au recensement des expositions, au suivi des risques de crédit et de contrepartie, à l’appréciation des risques de non-recouvrement et à la détermination des dépréciations et provisions afférentes sur base individuelle. Nos travaux ont consisté à apprécier la qualité du dispositif de suivi des contreparties sensibles, douteuses et contentieuses ; du processus de revue de crédit ; du dispositif de valorisation des garanties. Par ailleurs, sur la base d’un échantillon de dossiers sélectionnés sur des critères de matérialité et de risques, nous avons réalisé des analyses contradictoires des montants de dépréciations. Nous avons également apprécié l’information détaillée en annexe au titre du risque de crédit au 31 décembre 2022. Vérifications spécifiques Nous avons également procédé, conformément aux normes d’exercice professionnel applicables en France, aux vérifications spécifiques prévues par les textes légaux et réglementaires. Informations données dans le rapport de gestion et dans les autres documents sur la situation financière et les comptes annuels adressés aux sociétaires Nous n'avons pas d'observation à formuler sur la sincérité et la concordance avec les comptes annuels des informations données dans le rapport de gestion du Conseil d’Administration et dans les autres documents sur la situation financière et les comptes annuels adressés aux sociétaires, à l’exception du point ci-après : La sincérité et la concordance avec les comptes annuels des informations relatives aux délais de paiement mentionnées à l’article D.441-6 du code de commerce appellent de notre part l’observation suivante : comme indiqué dans le rapport de gestion, ces informations n’incluent pas les opérations bancaires et les opérations connexes, votre société considérant qu’elles n’entrent pas dans le périmètre des informations à produire. Informations relatives au gouvernement d’entreprise Nous attestons de l’existence, dans la section du rapport de gestion du Conseil d’Administration consacrée au gouvernement d’entreprise, des informations requises par les articles L.225-37-4 du code de commerce. Autres vérifications ou informations prévues par les textes légaux et réglementaires Désignation des commissaires aux comptes  Nous avons été nommés commissaires aux comptes de la Banque Populaire Grand Ouest par vos Assemblées Générales du 28 avril 1997 pour le cabinet KPMG, du 11 avril 2005 pour le cabinet Deloitte & Associés et du 14 avril 2003 pour le cabinet Fidaco. Au 31 décembre 2022, le cabinet KPMG était dans la 26 ème année de sa mission sans interruption, le cabinet Deloitte & Associés dans la 24 ème année (après prise en compte de l’antériorité du mandat du cabinet PS Audit débuté en 1999 et qui a rejoint Deloitte lors de ce mandat) et le cabinet Fidaco dans la 20 ème année. Responsabilités de la direction et des personnes constituant le gouvernement d’entreprise relatives aux comptes annuels Il appartient à la direction d’établir des comptes annuels présentant une image fidèle conformément aux règles et principes comptables français ainsi que de mettre en place le contrôle interne qu'elle estime nécessaire à l'établissement de comptes annuels ne comportant pas d'anomalies significatives, que celles-ci proviennent de fraudes ou résultent d'erreurs. Lors de l’établissement des comptes annuels, il incombe à la direction d’évaluer la capacité de la société à poursuivre son exploitation, de présenter dans ces comptes, le cas échéant, les informations nécessaires relatives à la continuité d’exploitation et d’appliquer la convention comptable de continuité d’exploitation, sauf s’il est prévu de liquider la société ou de cesser son activité. Il incombe au comité d'audit de suivre le processus d’élaboration de l’information financière et de suivre l'efficacité des systèmes de contrôle interne et de gestion des risques, ainsi que le cas échéant de l'audit interne, en ce qui concerne les procédures relatives à l'élaboration et au traitement de l'information comptable et financière. Les comptes annuels ont été arrêtés par le Conseil d’Administration. Responsabilités des commissaires aux comptes relatives à l’audit des comptes annuels. Objectif et démarche d’audit  Il nous appartient d’établir un rapport sur les comptes annuels. Notre objectif est d’obtenir l’assurance raisonnable que les comptes annuels pris dans leur ensemble ne comportent pas d’anomalies significatives. L’assurance raisonnable correspond à un niveau élevé d’assurance, sans toutefois garantir qu’un audit réalisé conformément aux normes d’exercice professionnel permet de systématiquement détecter toute anomalie significative. Les anomalies peuvent provenir de fraudes ou résulter d’erreurs et sont considérées comme significatives lorsque l’on peut raisonnablement s’attendre à ce qu’elles puissent, prises individuellement ou en cumulé, influencer les décisions économiques que les utilisateurs des comptes prennent en se fondant sur ceux-ci. Comme précisé par l’article L.823-10-1 du code de commerce, notre mission de certification des comptes ne consiste pas à garantir la viabilité ou la qualité de la gestion de votre société. Dans le cadre d’un audit réalisé conformément aux normes d’exercice professionnel applicables en France, le commissaire aux comptes exerce son jugement professionnel tout au long de cet audit. En outre : il identifie et évalue les risques que les comptes annuels comportent des anomalies significatives, que celles-ci proviennent de fraudes ou résultent d’erreurs, définit et met en œuvre des procédures d’audit face à ces risques, et recueille des éléments qu’il estime suffisants et appropriés pour fonder son opinion. Le risque de non-détection d’une anomalie significative provenant d’une fraude est plus élevé que celui d’une anomalie significative résultant d’une erreur, car la fraude peut impliquer la collusion, la falsification, les omissions volontaires, les fausses déclarations ou le contournement du contrôle interne ; il prend connaissance du contrôle interne pertinent pour l’audit afin de définir des procédures d’audit appropriées en la circonstance, et non dans le but d’exprimer une opinion sur l’efficacité du contrôle interne ; il apprécie le caractère approprié des méthodes comptables retenues et le caractère raisonnable des estimations comptables faites par la direction, ainsi que les informations les concernant fournies dans les comptes annuels ; il apprécie le caractère approprié de l’application par la direction de la convention comptable de continuité d’exploitation et, selon les éléments collectés, l’existence ou non d’une incertitude significative liée à des événements ou à des circonstances susceptibles de mettre en cause la capacité de la société à poursuivre son exploitation. Cette appréciation s’appuie sur les éléments collectés jusqu’à la date de son rapport, étant toutefois rappelé que des circonstances ou événements ultérieurs pourraient mettre en cause la continuité d’exploitation. S’il conclut à l’existence d’une incertitude significative, il attire l’attention des lecteurs de son rapport sur les informations fournies dans les comptes annuels au sujet de cette incertitude ou, si ces informations ne sont pas fournies ou ne sont pas pertinentes, il formule une certification avec réserve ou un refus de certifier ; il apprécie la présentation d’ensemble des comptes annuels et évalue si les comptes annuels reflètent les opérations et événements sous-jacents de manière à en donner une image fidèle. Rapport au comité d'audit Nous remettons au comité d'audit un rapport qui présente notamment l’étendue des travaux d'audit et le programme de travail mis en œuvre, ainsi que les conclusions découlant de nos travaux. Nous portons également à sa connaissance, le cas échéant, les faiblesses significatives du contrôle interne que nous avons identifiées pour ce qui concerne les procédures relatives à l’élaboration et au traitement de l’information comptable et financière. Parmi les éléments communiqués dans le rapport au comité d'audit figurent les risques d’anomalies significatives, que nous jugeons avoir été les plus importants pour l’audit des comptes annuels de l’exercice et qui constituent de ce fait les points clés de l’audit, qu’il nous appartient de décrire dans le présent rapport. Nous fournissons également au comité d'audit la déclaration prévue par l’article 6 du règlement (UE) n° 537-2014 confirmant notre indépendance, au sens des règles applicables en France telles qu’elles sont fixées notamment par les articles L.822-10 à L.822-14 du code de commerce et dans le code de déontologie de la profession de commissaire aux comptes. Le cas échéant, nous nous entretenons avec le comité d'audit des risques pesant sur notre indépendance et des mesures de sauvegarde appliquées. Angers et Paris-La Défense, le 31 mars 2023. Les Commissaires aux comptes : KPMG Audit FS I : Fidaco Fiduciaire Audit Conseil : Deloitte & Associés : Marie-Christine JOLYS Frédéric PLOQUIN Charlotte VANDEPUTTE B . — Rapport financier . 5.1 . — Comptes consolidés IFRS de l’entité Banque Populaire Grand Ouest au 31 décembre 2022 . 5.1.1 . — Compte de résultat consolidé . En milliers d'euros Notes Exercice 2022 Exercice 2021 Intérêts et produits assimilés 4.1 521 847 506 157 Intérêts et charges assimilées 4.1 -267 867 -215 213 Commissions (produits) 4.2 345 954 316 512 Commissions (charges) 4.2 -61 993 -53 086 Gains ou pertes nets des instruments financiers à la juste valeur par résultat 4.3 28 679 46 450 Gains ou pertes nets des instruments financiers à la juste valeur par capitaux propres 4.4 47 331 36 184 Gains ou pertes nets résultant de la décomptabilisation d'actifs financiers au coût amorti 4.5 5 0 Gains ou pertes nets résultant du reclassement d'actifs financiers au coût amorti en actifs financiers à la juste valeur par résultat Gains ou pertes nets résultant du reclassement d'actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres en actifs financiers à la juste valeur par résultat Produit net des activités d'assurance 0 0 Produits des autres activités 4.6 7 033 10 249 Charges des autres activités 4.6 -11 237 -26 128 Produit net bancaire 609 752 621 125 Charges générales d'exploitation 4.7 -371 539 -375 390 Dotations aux amortissements et aux dépréciations des immobilisations corporelles et incorporelles -17 193 -17 690 Résultat brut d'exploitation 221 020 228 045 Coût du risque de crédit 7.1.1 -55 114 -60 393 Résultat d'exploitation 165 906 167 652 Quote-part dans le résultat net des entreprises associées et des coentreprises mises en équivalence 0 0 Gains ou pertes sur autres actifs 4.8 2 523 12 999 Variations de valeur des écarts d'acquisition 0 0 Résultat avant impôts 168 429 180 651 Impôts sur le résultat 10.1 -34 313 -34 798 Résultat net d'impôts des activités abandonnées 0 0 Résultat net 134 116 145 853 Participations ne donnant pas le contrôle -8 724 -14 906 Résultat net part du groupe 125 391 130 947 5.1.2 . — Résultat global . Exercice 2022 Exercice 2021 Résultat net 134 116 145 853 Eléments recyclables en résultat net -12 303 1 809 Ecarts de conversion 0 0 Réévaluation des actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres recyclables -16 894 2 672 Réévaluation des actifs disponibles à la vente de l'activité d'assurance 0 0 Réévaluation des instruments dérivés de couverture d'éléments recyclables 0 0 Quote-part des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres des entreprises mises en équivalence 0 0 Autres éléments comptabilisés par capitaux propres recyclables 0 0 Impôts liés 4 591 -863 Eléments non recyclables en résultat net -155 335 183 456 Réévaluation des immobilisations Réévaluation (ou écarts actuariels) au titre des régimes à prestations définies 19 751 14 963 Réévaluation du risque de crédit propre des passifs financiers désignés à la juste valeur par résultat 0 0 Réévaluation des actifs financiers de capitaux propres comptabilisés à la juste valeur par capitaux propres -173 841 177 909 Quote-part des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres des entreprises mises en équivalence 0 0 Autres éléments comptabilisés par capitaux propres d'éléments non recyclables 0 0 Impôts liés -1 245 -9 416 Ecart de réévaluation sur passif social en OCI - impôts différés ( part Mino et groupe) -4 032 1 069 Ecart de réévaluation dettes fin spread de credit propre - impôts différés ( part Mino et groupe) -601 -4 457 Autres - impôts différés ( part Mino et groupe) 0 0 Total des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres -167 638 185 265 Résultat global -33 522 331 118 Part du groupe -42 247 316 212 Participations ne donnant pas le contrôle 8 724 14 906 Pour information : Montant du transfert en réserve d’éléments non recyclables 2 7 5.1.3 . — Bilan consolidé . (En milliers d'Euros.) Actif Notes 31/12/2022 31/12/2021 Caisse, banques centrales 5.1 65 777 72 448 Actifs financiers à la juste valeur par résultat 5.2.1 373 760 319 968 Instruments dérivés de couverture 5.3 282 061 89 532 Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 5.4 1 602 122 1 810 200 Titres au coût amorti 5.5.1 132 451 54 938 Prêts et créances sur les établissements de crédit et assimilés au coût amorti 5.5.2 7 433 765 7 530 986 Prêts et créances sur la clientèle au coût amorti 5.5.3 27 963 007 26 341 147 Écart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux -263 508 13 567 Placements des activités d'assurance 0 0 Actifs d'impôts courants 5 357 857 Actifs d'impôts différés 10.2 34 721 17 978 Comptes de régularisation et actifs divers 5.7 158 304 143 944 Actifs non courants destinés à être cédés 0 0 Participation aux bénéfices différée 0 0 Participations dans les entreprises mises en équivalence 0 0 Immeubles de placement 5.9 51 59 Immobilisations corporelles 5.10 122 876 128 951 Immobilisations incorporelles 5.10 340 465 Ecarts d'acquisition 0 0 Total des actifs 37 911 084 36 525 040 Passif Notes 31/12/2022 31/12/2021 Banques centrales 0 0 Passifs financiers à la juste valeur par résultat 5.2.2 64 560 18 824 Instruments dérivés de couverture 5.3 355 971 120 503 Dettes représentées par un titre 5.11 542 745 854 593 Dettes envers les établissements de crédit et assimilés 5.12.1 9 038 023 7 886 211 Dettes envers la clientèle 5.12.2 24 261 403 23 872 160 Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux 0 0 Passifs d'impôts courants 3 200 4 826 Passifs d'impôts différés 10.2 4 797 0 Comptes de régularisation et passifs divers 5.13 306 926 344 576 Dettes liées aux actifs non courants destinés à être cédés 0 0 Passifs relatifs aux contrats des activités d'assurance 0 0 Provisions 5.14 95 733 118 266 Dettes subordonnées 5.15 9 359 10 120 Capitaux propres 3 228 367 3 294 961 Capitaux propres part du groupe 3 116 732 3 190 784 Capital et primes liées 1 875 152 1 887 797 Réserves consolidées 1 154 240 1 042 454 Gains et pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global -38 052 129 586 Résultat de la période 125 391 130 947 Participations ne donnant pas le contrôle 5.17 111 635 104 177 Total des passifs et capitaux propres 37 911 084 36 525 040 5.1.4 . — Tableau de variation des capitaux propres . (En milliers d'Euros) Capital et primes liées Résultat net part du groupe Total capitaux propres part du groupe Participation ne donnant pas le contrôle Total capitaux propres consolidés Capital Primes Réserves consolidées Recyclables Non recyclables Actifs financiers de dettes à la juste valeur par capitaux propres Instruments dérivés de couverture Actifs financiers de capitaux propres comptabilisés à la juste valeur par capitaux propres Réévaluation (écarts actuariels) des régimes à prestation définies Capitaux propres au 31 décembre 2020 1 386 454 359 306 965 098 2 577 -44 110 -14 146 88 962 2 744 141 89 271 2 833 412 Affectation du résultat de l’exercice 88 962 -88 962 Effets de changement de méthode comptable 2 306 2 306 2 306 Capitaux propres au 1er janvier 2021 1 386 454 359 306 1 056 366 2 577 -44 110 -14 146 2 746 447 89 271 2 835 718 Distribution -13 919 -13 919 -13 919 Variation de de capital 142 037 142 037 142 037 Effet des acquisitions et cessions sur les participations ne donnant pas le contrôle Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres 1 809 172 380 11 076 185 265 185 265 Recyclage OCI vers réserves 7 Résultat de la période 130 947 130 947 14 906 145 853 Résultat global Autres variations -0 Capitaux propres au 31 décembre 2021 1 528 491 359 306 1 042 454 4 386 128 270 -3 070 130 947 3 190 777 104 177 3 294 954 (En milliers d'Euros) Capital et primes liées Réserves consolidées Résultat net part du groupe Total capitaux propres part du groupe Participation ne donnant pas le contrôle Total capitaux propres consolidés Capital Primes Recyclables Non recyclables Actifs financiers de dettes à la juste valeur par capitaux propres Instruments dérivés de couverture Actifs financiers de capitaux propres comptabilisés à la juste valeur par capitaux propres Réévaluation (écarts actuariels) des régimes à prestation définies Capitaux propres au 31 décembre 2021 1 528 491 359 306 1 042 454 4 386 128 270 -3 070 130 947 3 190 777 104 177 3 294 954 Affectation du résultat de l’exercice 130 947 -130 947 Effets de changement de méthode comptable Capitaux propres au 1er janvier 2022 1 528 491 359 306 1 173 401 4 386 128 270 -3 070 3 190 777 104 177 3 294 954 Distribution -17 452 -17 452 -17 452 Augmentation de Capital 173 294 173 294 173 294 Diminution de de capital -185 924 -1 783 -187 707 -1 188 -188 895 Effet des acquisitions et cessions sur les participations ne donnant pas le contrôle 78 78 -78 Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres -12 303 -169 983 14 650 -167 636 -167 636 Recyclage OCI vers réserves 2 -2 Résultat de la période 125 391 125 391 8 724 134 115 Résultat global Autres variations -15 -6 -14 -14 Capitaux propres au 31 décembre 2022 1 515 846 359 306 1 154 240 -7 917 -41 715 11 580 125 391 3 116 731 111 635 3 228 367 Le 15 décembre 2020, la Banque Centrale Européenne a émis une recommandation (BCE/2020/62) dans laquelle elle demande aux établissements de veiller à ce que leur distribution à verser en 2021 n’excède ni un impact de 20 points de base sur leur ratio CET1, ni 15 % des profits accumulés au titre de 2019 et 2020. Dans ce cadre, le montant de distribution à verser en 2021 a été soumis, pour chaque établissement, à la validation préalable de la BCE. Cette recommandation a expiré au 30 septembre 2021. 5.1.5 . — Tableau des flux de trésorerie . (En milliers d'Euros) Exercice 2022.12 Exercice 2021.12 Résultat avant impôts A0 168 429 180 651 +/- Dotations nettes aux amortissements des immobilisations corporelles et incorporelles A1 19 089 21 312 +/- Dotations nettes aux dépréciations des écarts d'acquisition et des autres immobilisations A2 0 0 +/- Dotations nettes aux provisions A3 -3 580 -4 327 +/- Quote - part de résultat liée aux sociétés mises en équivalence A4 0 0 +/- Perte nette/gain net des activités d'investissement A5 -42 134 -50 078 +/- (Produits)/ charges des activités de financement A6 0 0 +/- Autres mouvements (ou flux sans décaissement de trésorerie) A7 -88 246 -370 534 Total des éléments non monétaires inclus dans le résultat net avant impôts -114 871 -403 627 +/- Flux liés aux opérations avec les établissements de crédit A8 1 284 135 -173 132 +/- Flux liés aux opérations avec la clientèle A9 -1 234 255 737 077 +/- Flux liés aux autres opérations affectant des actifs et passifs financiers A10 -179 781 92 717 +/- Flux liés aux autres opérations affectant des actifs et passifs non financiers A11 -26 043 -33 647 Impôts versés A12 -49 039 -2 594 Diminution (augmentation) nette des actifs et passifs provenant des activités opérationnelles -204 983 597 075 Total flux net de trésorerie généré par l' activité opérationnelle ( A ) - activités poursuivies -151 425 374 099 +/- Flux liés aux actifs financiers et aux participations B1 -125 457 -113 563 +/- Flux liés aux immeubles de placement B2 8 566 +/- Flux liés aux immobilisations corporelles et incorporelles B3 -10 283 1 927 Total flux net de trésorerie lie aux opérations d'investissement ( B ) - activités poursuivies -135 732 -11 107 +/- Flux de trésorerie provenant ou à destination des actionnaires C1 -31 974 128 326 +/- Autres flux nets de trésorerie provenant des activités de financement C2 -761 -7 913 Total flux net de trésorerie lie aux opération de financement ( C ) - activités poursuivies -32 735 120 413 Effet de la variation des taux de change sur la trésorerie et équivalent de trésorerie ( D ) activités poursuivies D1 0 Total flux net de trésorerie lie aux actifs et passifs destines a être cédés ( E ) Augmentation (diminution) nette de la trésorerie et des équivalents de trésorerie (A+B+C+D+E) -319 892 383 442 Caisses et banques centrales Caisse et banques centrales (actif) 72 448 106 817 Banques centrales (passif) 0 0 Opérations à vue avec les établissements de crédit Comptes ordinaires débiteurs 3 331 505 2 915 628 Comptes et prêts à vue 0 0 Comptes créditeurs à vue -35 414 -37 348 Opérations de pension à vue 0 0 Trésorerie et équivalents de trésorerie à l'ouverture 3 368 539 2 985 097 Caisses et banques centrales Caisse et banques centrales (actif) 65 777 72 448 Banques centrales (passif) 0 0 Opérations à vue avec les établissements de crédit Comptes ordinaires débiteurs 3 003 526 3 331 505 Comptes et prêts à vue 0 0 Comptes créditeurs à vue -20 656 -35 414 Opérations de pension à vue 0 0 Trésorerie et équivalents de trésorerie à la clôture 3 048 647 3 368 539 Variation de la trésorerie nette -319 892 383 442 5.1.6 . — Annexe aux états financiers du Groupe BPCE . Note 1 . – Cadre général . 1.1. Le Groupe BPCE . Le Groupe BPCE comprend le réseau Banque Populaire, le réseau Caisse d’Epargne, l’organe central BPCE et ses filiales. Les deux réseaux Banque Populaire et Caisse d’Epargne . Le Groupe BPCE est un groupe coopératif dont les sociétaires sont propriétaires des deux réseaux de banque de proximité : les quatorze Banques Populaires et les quinze Caisses d’Epargne. Chacun des deux réseaux est détenteur à parité de BPCE, l’organe central du groupe. Le réseau Banque Populaire comprend les Banques Populaires et les sociétés de caution mutuelle leur accordant statutairement l’exclusivité de leur cautionnement. Le réseau Caisse d’Epargne comprend les Caisses d’Epargne et les sociétés locales d’épargne (SLE). Les Banques Populaires sont détenues à hauteur de 100 % par leurs sociétaires. Le capital des Caisses d’Epargne est détenu à hauteur de 100 % par les sociétés locales d’épargne. Au niveau local, les SLE sont des entités à statut coopératif dont le capital variable est détenu par les sociétaires. Elles ont pour objet d’animer le sociétariat dans le cadre des orientations générales de la Caisse d’Epargne à laquelle elles sont affiliées et elles ne peuvent pas effectuer d’opérations de banque. BPCE Organe central au sens de la loi bancaire et établissement de crédit agréé comme banque, BPCE a été créé par la loi no 2009-715 du 18 juin 2009. BPCE est constitué sous forme de société anonyme à directoire et conseil de surveillance dont le capital est détenu à parité par les quatorze Banques Populaires et les quinze Caisses d’Epargne. Les missions de BPCE s’inscrivent dans la continuité des principes coopératifs des Banques Populaires et des Caisses d’Epargne. BPCE est notamment chargé d’assurer la représentation des affiliés auprès des autorités de tutelle, de définir la gamme des produits et des services commercialisés, d’organiser la garantie des déposants, d’agréer les dirigeants et de veiller au bon fonctionnement des établissements du groupe. En qualité de holding, BPCE exerce les activités de tête de groupe et détient les filiales communes aux deux réseaux dans le domaine de la banque de proximité et assurance, de la banque de financement et des services financiers et leurs structures de production. Il détermine aussi la stratégie et la politique de développement du groupe. Le réseau et les principales filiales de BPCE, sont organisés autour de deux grands pôles métiers : la Banque de proximité et Assurance , comprenant le réseau Banque Populaire, le réseau Caisse d’Epargne, le pôle Solutions et Expertises Financières (comprenant l’affacturage, le crédit à la consommation, le crédit-bail, les cautions et garanties financières et l’activité « Titres Retail »), les pôles Digital et Paiements (intégrant les filiales Paiements apportées en 2022 et le groupe Oney) et Assurance et les Autres Réseaux ; Global Financial Services regroupant la Gestion d’actifs et de fortune (Natixis Investment Managers et Natixis Wealth Management) et la Banque de Grande Clientèle (Natixis Corporate & Investment Banking) Parallèlement, dans le domaine des activités financières, BPCE a notamment pour missions d’assurer la centralisation des excédents de ressources et de réaliser toutes les opérations financières utiles au développement et au refinancement du groupe, charge à lui de sélectionner l’opérateur de ces missions le plus efficace dans l’intérêt du groupe. Il offre par ailleurs des services à caractère bancaire aux entités du groupe. 1.2. Mécanisme de garantie . Le système de garantie et de solidarité a pour objet, conformément aux articles L. 511-31, L. 512-107-5 et L. 512-107-6 du Code monétaire et financier, de garantir la liquidité et la solvabilité du groupe et des établissements affiliés à BPCE, ainsi que d’organiser la solidarité financière qui les lie. BPCE est chargé de prendre toutes mesures nécessaires pour organiser la garantie de la solvabilité du groupe ainsi que de chacun des réseaux et d’organiser la solidarité financière au sein du Groupe. Cette solidarité financière repose sur des dispositions législatives instituant un principe légal de solidarité obligeant l’organe central à restaurer la liquidité ou la solvabilité d’affiliés en difficulté et/ou de l’ensemble des affiliés du Groupe. En vertu du caractère illimité du principe de solidarité, BPCE est fondé à tout moment à demander à l’un quelconque ou plusieurs ou tous les affiliés de participer aux efforts financiers qui seraient nécessaires pour rétablir la situation, et pourra si besoin mobiliser jusqu’à l’ensemble des disponibilités et des fonds propres des affiliés en cas de difficulté de l’un ou plusieurs d’entre eux. Ainsi en cas de difficultés, BPCE devra faire tout le nécessaire pour restaurer la situation financière et pourra notamment recourir de façon illimitée aux ressources de l’un quelconque, de plusieurs ou de tous les affiliés, ou encore mettre en œuvre les mécanismes appropriés de solidarité interne du groupe et en faisant appel au fonds de garantie commun aux deux réseaux dont il détermine les règles de fonctionnement, les modalités de déclenchement en complément des fonds des deux réseaux ainsi que les contributions des établissements affiliés pour sa dotation et sa reconstitution. BPCE gère ainsi le Fonds réseau Banque Populaire, le Fonds réseau Caisse d’Epargne et le Fonds de Garantie Mutuel. Le Fonds réseau Banque Populaire est constitué d’un dépôt de 450 millions d’euros effectué par les Banques Populaires dans les livres de BPCE sous la forme d’un compte à terme d’une durée de dix ans et indéfiniment renouvelable. Le Fonds réseau Caisse d’Epargne fait l’objet d’un dépôt de 450 millions d’euros effectué par les Caisses d’Epargne dans les livres de BPCE sous la forme d’un compte à terme d’une durée de dix ans et indéfiniment renouvelable. Le Fonds de Garantie Mutuel est constitué des dépôts effectués par les Banques Populaires et les Caisses d’Epargne dans les livres de BPCE sous la forme de comptes à terme d’une durée de dix ans et indéfiniment renouvelables. Le montant des dépôts par réseau est de 157 millions d’euros au 31 décembre 2022. Le montant total des dépôts effectués auprès de BPCE au titre du Fonds réseau Banque Populaire, du Fonds réseau Caisse d’Epargne et du Fonds de Garantie Mutuel ne peut être inférieur à 0,15 % et ne peut excéder 0,3 % de la somme des actifs pondérés du groupe. Dans les comptes individuels des établissements, la constitution de dépôts au titre du système de garantie et de solidarité se traduit par l’identification d’un montant équivalent au sein d’une rubrique dédiée des capitaux propres. Les sociétés de caution mutuelle accordant statutairement l’exclusivité de leur cautionnement à une Banque Populaire bénéficient de la garantie de liquidité et de solvabilité en leur qualité d’affilié à l’organe central. La liquidité et la solvabilité des sociétés locales d’épargne sont garanties au premier niveau pour chaque société locale d’épargne considérée, par la Caisse d’Epargne dont la société locale d’épargne concernée est l’actionnaire. Le directoire de BPCE a tout pouvoir pour mobiliser les ressources des différents contributeurs sans délai et selon l’ordre convenu, sur la base d’autorisations préalables délivrées à BPCE par les contributeurs. 1.3. Evènements significatifs . Conflit en Ukraine L’exercice 2022 est marqué, depuis le 24 février 2022, par le conflit en Ukraine. De manière concertée, l’Union européenne, les Etats-Unis et de nombreux autres états ont adopté une série de sanctions inédites, prévoyant notamment le gel des avoirs à l’étranger de la Banque centrale russe, l’exclusion de certaines banques russes de SWIFT, la mise sous gel des avoirs de nombreuses personnes physiques et sociétés, de multiples groupes occidentaux annonçant par ailleurs leur désengagement de la Fédération de Russie. Des mesures et sanctions économiques ont été adoptées en représailles par la Fédération de Russie. En conséquence, ce conflit a des répercussions sur l’économie russe, les économies occidentales et plus généralement sur l’économie mondiale, avec en particulier des impacts significatifs sur le prix de l’énergie et des matières premières mais également un impact humanitaire du fait des risques sur la sécurité alimentaire pour certains pays . Natixis Moscou a cessé toute nouvelle activité de financement et continue d’assurer un nombre limité d’opérations techniques de flux. Les prêts en devises (dollars et euros) consentis au profit de clients russes inscrits à l’actif du bilan de Natixis Moscou ont été transférés à d’autres entités du Groupe BPCE entre le 28 février et le 3 mars 2022. A l’issue de ces transferts, Natixis Moscou ne détient quasiment plus de prêts en direct libellés en dollars ou en euros, à l’exception du replacement de la trésorerie auprès de la Banque Centrale de Russie, pour un montant 36 millions d’euros, provisionnées à hauteur de 100%. En complément, les fonds propres des autres filiales ukrainienne et russe du Groupe BPCE (activités de courtage Oney) ne sont pas significatifs. Outre les éléments précités, le risque de marché direct sur des actifs russes ou en rouble n’est pas matériel. L’exercice du contrôle de Groupe BPCE sur ses filiales n’a pas été remis en cause par les événements et les relations avec les équipes de ces dernières continuent de s’exercer normalement dans le cadre de leurs activités de gestion courante. Le Groupe BPCE continue à ce titre à consolider Natixis Moscou, Oney Russia et Oney Ukraine par intégration globale dans ses comptes consolidés au 31 décembre 2022. Les impacts de la crise russo-ukrainienne sur la dépréciation des actifs au coût amorti et le provisionnement des engagements de financement et de garantie sont présentés dans la note 7.1.2. 1.4. Evènements postérieurs à la clôture. Néant . Note 2 . – Normes comptables applicables et comparabilité . 2.1. Cadre règlementaire. Les comptes consolidés du Groupe BPCE ont été établis en conformité avec le référentiel IFRS (International Financial Reporting Standards) tel qu'adopté par l'Union européenne et applicable à cette date, excluant certaines dispositions de la norme lAS 39 concernant la comptabilité de couverture. 2.2. Référentiel. Les normes et interprétations utilisées et décrites dans les états financiers annuels au 31 décembre 2021 ont été complétées par les normes, amendements et interprétations dont l’application est obligatoire aux exercices ouverts à compter du 1er janvier 2022. Les textes nouvellement applicables en 2022 sont des amendements de portée spécifique ou mineure. Ils n’ont pas eu d’effet sur les comptes consolidés du Groupe. Le Groupe BPCE a choisi l’option offerte par la norme IFRS 9 de ne pas appliquer les dispositions de la norme relatives à la comptabilité de couverture et de continuer à appliquer la norme IAS 39 pour la comptabilisation de ces opérations, telle qu’adoptée par l’Union européenne, c’est-à-dire excluant certaines dispositions concernant la macro-couverture. Par ailleurs, le 3 novembre 2017, la Commission européenne a adopté l’amendement à la norme IFRS 4 portant sur l’application conjointe de la norme IFRS 9 « Instruments financiers » avec la norme IFRS 4 « Contrats d’assurance » avec des dispositions spécifiques pour les conglomérats financiers, applicable depuis le 1er janvier 2018. Le règlement européen permet ainsi aux conglomérats financiers européens d’opter pour le report d’application de la norme IFRS 9 pour leur secteur de l’assurance jusqu’au 1er janvier 2021 (date d’application initiale de la nouvelle norme IFRS 17 Contrats d’assurance) sous conditions : de ne pas transférer d’instruments financiers entre le secteur de l’assurance et les autres secteurs du conglomérat (à l’exception des instruments financiers à la juste valeur par le résultat pour les deux secteurs concernés par le transfert) ; d’indiquer les entités d’assurance qui appliquent la norme IAS 39 ; d’apporter des informations complémentaires spécifiques en notes annexes. Lors de sa réunion du 17 mars 2020, l'IASB a décidé de reporter de deux ans son application, des clarifications restant à apporter sur des points structurants de la norme. Il a également décidé d’aligner l’échéance de l’exemption temporaire de la norme IFRS 9 pour les assureurs afin de coïncider avec l’application d’IFRS 17 au 1er janvier 2023. Un amendement a été publié le 25 juin 2020. Cet amendement apporte des améliorations pour la mise en application d’IFRS 17. Le Groupe BPCE étant un conglomérat financier a choisi d’appliquer cette disposition pour ses activités d’assurance qui demeurent en conséquence suivies sous IAS 39. Les entités concernées par cette mesure sont principalement CEGC, BPCE Assurances, NA, BPCE Vie et ses fonds consolidés, BPCE Life, BPCE Assurances IARD, BPCE IARD, Surassur, Oney Insurance, Oney Life, Prépar Vie et Prépar IARD. Conformément au règlement d’adoption du 3 novembre 2017, le groupe a pris les dispositions nécessaires pour interdire tout transfert d’instruments financiers entre son secteur d’assurance et le reste du groupe qui aurait un effet décomptabilisant pour l’entité cédante, cette restriction n’étant toutefois pas requise pour les transferts d’instruments financiers évalués en juste valeur par résultat par les deux secteurs impliqués. Le règlement (UE) 2017/2395 du 12 décembre 2017 relatif aux dispositions transitoires prévues pour atténuer les incidences de l'introduction de la norme IFRS 9 sur les fonds propres et pour le traitement des grands risques de certaines expositions du secteur public a été publié au JOUE le 27 décembre 2017. Le Groupe BPCE a décidé de ne pas opter pour la neutralisation transitoire des impacts d’IFRS 9 au niveau prudentiel du fait des impacts modérés liés à l’application de la norme. Les autres normes, amendements et interprétations adoptés par l’Union européenne n’ont pas d’impact significatif sur les états financiers du groupe. Nouvelles normes publiées et non encore applicables . Norme IFRS 17 . La norme IFRS 17 « Contrats d’assurance » a été publiée par l’IASB le 18 mai 2017 et remplacera la norme IFRS 4 « Contrats d’assurance ». Initialement applicable au 1er janvier 2021 avec un comparatif au 1er janvier 2020, cette norme entrera en vigueur à compter du 1er janvier 2023. En effet, lors de sa réunion du 17 mars 2020, l'IASB a décidé de reporter de deux ans son application, des clarifications restant à apporter sur des points structurants de la norme. Il a également été décidé d’aligner l’échéance de l’exemption temporaire de la norme IFRS 9 pour les assureurs afin de coïncider avec l’application d’IFRS 17 au 1er janvier 2023. Un amendement a été publié le 25 juin 2020. Cet amendement apporte des améliorations pour la mise en application d’IFRS 17. Le règlement de l’UE 2020/2097 du 15 décembre 2020 adopte les amendements à IFRS 4 relatifs à l’extension de la période d’exemption de l’application d’IFRS 9 pour l’ensemble des entreprises d’assurance . Le règlement de l’UE 2021/2036 du 19 novembre 2021 adopte la norme IFRS 17 et prévoit la possibilité d’exempter les contrats mutualisés intergénérationnels et avec compensation des flux de trésorerie de l’exigence de cohorte annuelle imposée par la norme. L’IASB a publié le 9 décembre 2021 un amendement à IFRS 17 permettant, sur option, de présenter selon IFRS 9 tous les actifs financiers détenus par les assureurs au 1er janvier 2022 dans les états comparatifs lors de l’application conjointe d’IFRS 17 et IFRS 9 en 2023. Cet amendement a été adopté par le règlement (UE) 2022/1491 de la Commission du 8 septembre 2022. Le Groupe BPCE prévoit d’appliquer cette option et également d’appliquer les règles de dépréciation d’IFRS 9 au titre du risque de crédit aux actifs financiers éligibles pour ses états comparatifs 2022. La norme IFRS 17 modifie les principes de reconnaissance, d’évaluation, de présentation et d’informations à fournir relatifs aux contrats entrant dans son champ d’application. Champ d’application . Le champ d’application d’IFRS 17 est similaire à celui d’IFRS 4. La norme IFRS 17 s’appliquera : Aux contrats d’assurance (y compris les traités de réassurance) émis ; Aux traités de réassurance cédée ; Aux contrats d’investissement émis avec un élément de participation discrétionnaire, à condition que l’entité émette aussi des contrats d’assurance. Le Groupe BPCE est concerné par ces trois typologies de contrats. En revanche, les garanties financières données par les entités du secteur bancaire au sein du Groupe BPCE, bien que répondant à la définition comptable d’un contrat d’assurance, demeurent traitées selon la norme IFRS 9 relative aux instruments financiers conformément aux pratiques antérieures. Modèles de valorisation . Les passifs d’assurance seront désormais valorisés selon une approche « building blocks » (modèle général), applicable par défaut à tous les contrats entrant dans le champ d’application d’IFRS 17. Cette approche exige l’évaluation des provisions techniques comprenant les trois blocs suivants : Un premier bloc égal à la valeur actuelle des estimations de flux de trésorerie futurs – le Best Estimate (BE) ; Un ajustement au titre du risque non-financier, afin de tenir compte de l’incertitude relative à ces estimations de flux de trésorerie futurs ; Une « marge sur service contractuelle » (« Contractual Service Margin – CSM »). Dans le Groupe BPCE, ce modèle sera retenu en affaires directes notamment pour les contrats d’assurance des emprunteurs, pour les contrats de prévoyance individuelle pluriannuels (hors obsèques) et pour l’activité de cautions. Il est également retenu au titre des principaux traités de réassurance acceptée pour les activités épargne-retraite. Le Best Estimate correspond à la valeur actuelle, mesurée à chaque clôture comptable, des estimations de flux de trésorerie futurs (à recevoir et à payer) rattachables aux contrats compris dans un horizon défini selon les exigences IFRS 17, pondérés par leur probabilité de réalisation. Ces flux sont actualisés par le biais de taux d’actualisation dont les modalités sont présentées ci-après. La valeur comptable du Best Estimate se décompose en un passif (ou un actif) relatif à la période de couverture restante et d’un passif relatif aux sinistres survenus. L’ajustement au titre du risque non-financier correspond à la prise en compte de l’incertitude relative aux estimations des flux de trésorerie futurs inclus dans l’évaluation du Best Estimate . Il est également mesuré à chaque clôture comptable. Le niveau d’ajustement au titre du risque non-financier n‘est pas normé. Le Groupe BPCE a défini ses méthodologies d’ajustement au titre du risque non-financier en fonction des typologies de passifs d’assurance qui présentent des risques différents. L’ajustement au titre du risque non-financiers des passifs relatifs à la période de couverture restante est fondé principalement sur une méthodologie basée sur un niveau de confiance de type VaR ( Value-at-Risk ), capitalisant sur le cadre des exigences prudentielles, avec une vision du risque pluriannuelle. Une diversification intra-entité est également prise en compte (néanmoins, les bénéfices de diversification entre entités du groupe ne sont pas pris en compte). L’ajustement pour risque non-financier au titre des passifs relatifs aux sinistres survenus, est fondé principalement sur le niveau d’appétence aux risques du Groupe BPCE et correspond à un niveau d’incertitude déterminé à partir de méthodes de calculs actuariels. La CSM représente, à la souscription, la marge attendue sur les contrats, non encore acquise par le groupe, mesurée pour chaque groupe de contrats d’assurance. Celle-ci est évaluée en date de souscription des contrats puis ajustée dans le temps, notamment pour prendre en compte les éventuelles variations d’hypothèses non financières. Elle est comptabilisée au bilan puis constatée en résultat au fil du temps, sur la durée de couverture résiduelle des contrats. Dans le cas où une perte est attendue, celle-ci ne fait pas l’objet d’une CSM négative mais est immédiatement comptabilisée en résultat. L’allocation en résultat de la part de CSM représentative du service rendu sur la période est effectuée par le biais des unités de couverture, représentatives de la durée de couverture des contrats, de la quantité de services fournie et du service rendu par les entités d’assurance du Groupe BPCE aux assurés. Dans le cadre de l’application du modèle général aux contrats d’assurance emprunteur et aux activités de caution, les unités de couverture sont définies sur la base du capital restant dû. Les taux d’actualisation appliqués à l’estimation des flux de trésorerie futurs doivent refléter la valeur temps de l’argent, les caractéristiques des flux de trésorerie, les caractéristiques de liquidité des contrats d’assurance et concorder avec les prix de marché courants observables. Dans le cadre du modèle général, le Best Estimate et l’ajustement pour risque non financiers sont mesurés sur la base des taux courants (en date de clôture comptable) tandis que la CSM demeure évaluée sur la base des taux d’actualisation déterminés à la date de comptabilisation initiale du groupe de contrats. Le Groupe BPCE adopte une méthode ascendante (« bottom-up ») pour déterminer ces taux d’actualisation, en retenant une courbe des taux sans risque à laquelle une prime d’illiquidité, dépendante des caractéristiques et de la liquidité des contrats d’assurance concernés, est ajoutée. La courbe des taux sans risque retenue est adaptée de la courbe des taux applicable dans le cadre des exigences prudentielles (les adaptations portent principalement sur les paramètres de liquidité et d’extrapolation au-delà du dernier point liquide). Au titre des contrats de prévoyance pluriannuels et de l’assurance emprunteur, les taux d’actualisation sont constitués de la courbe des taux sans risque. Un modèle « Variable Fee Approach » (VFA) est prescrit obligatoirement pour les contrats participatifs directs, qui répondent aux trois critères suivants : Les clauses contractuelles précisent que le titulaire du contrat possède une participation dans un portefeuille d’éléments sous-jacents spécifié ; L’assureur prévoit de verser à l’assuré un montant égal à une part significative de la juste valeur des rendements du portefeuille d’éléments sous-jacents spécifié ; Une part significative des prestations que l’entité s’attend à payer à l’assuré devrait varier avec la juste valeur du portefeuille d’éléments sous-jacents spécifié. Dans le Groupe BPCE, ce modèle sera retenu en affaires directes pour évaluer les contrats d'épargne et de retraite ainsi que les contrats obsèques. Dans le cas de contrats participatifs directs, le service rendu à l’assuré correspond à la gestion pour le compte de celui-ci des éléments sous-jacents (puisqu’il en reçoit une part substantielle). Les flux de trésorerie de ces contrats varient en fonction de la performance d’éléments sous-jacents. Ainsi, une augmentation de la valeur des éléments sous-jacents se traduit par une augmentation de l’évaluation des contrats. A contrario, une diminution de la valeur des éléments sous-jacents se traduit par une diminution de l’évaluation des contrats. L’approche VFA se substitue ainsi à la « comptabilité reflet » instaurée par IFRS 4. Pour rappel, en application des principes de la « comptabilité reflet », la provision pour participation aux bénéfices différée est ajustée pour refléter les droits des assurés sur les plus-values latentes ou leur participation aux pertes sur les moins-values latentes relatives aux instruments financiers valorisés en juste valeur en application de la norme IAS 39. Sous IFRS17, les principales différences entre les deux méthodes proviennent sous IFRS 17 de la prise en compte dans la valorisation des contrats d’assurance des plus-values ou moins-values des éléments sous-jacents y compris pour ceux qui ne sont pas valorisés à leur juste valeur en IFRS. Par ailleurs, la part de plus-value latentes revenant à l’assureur ne figure plus dans les capitaux propres mais fait partie de la CSM pour la partie non encore rapportée au résultat. Dans le Groupe BPCE, la majorité des actifs financiers sous-jacents des contrats VFA sera valorisée en juste valeur par résultat ou par capitaux propres sous IFRS 9. La plupart des immeubles de placement sont également mesurés à la juste valeur par résultat comme le permet IAS 40. Afin d’éviter des discordances comptables entre la prise en compte en résultat des effets d’IFRS 17, d’IFRS 9 et d’IAS 40, la norme offre la possibilité d’appliquer l’option de désagrégation. Cette option permet pour les contrats participatifs directs d’enregistrer dans le poste charges financières d’assurance un montant égal mais de sens opposé au montant des revenus financiers correspondant aux éléments sous-jacents. La charge financière résiduelle est comptabilisée directement en capitaux propres. Le Groupe BPCE a décidé d’appliquer cette option. Des adaptations par rapport aux dispositions du modèle général ont été retenues concernant les unités de couverture et la courbe des taux pour les contrats éligibles au modèle VFA. Ainsi, les unités de couverture retenues en modèle VFA s’appuient sur les variations des encours des contrats d’épargne des assurés, ajustées pour tenir compte de la différence entre le taux de rendement des actifs attribuables aux contrats (en monde réel) et celui évalué dans les modèles actuariels (en risque neutre). La courbe des taux s’appuie sur la même méthodologie que celle applicable dans le cadre du modèle général, avec l’ajout d’une prime d’illiquidité déterminée en fonction des natures d’actifs financiers sous-jacents aux contrats éligibles à ce modèle. Enfin l’approche générale est complétée par un modèle optionnel plus simple. Celui-ci est basé sur l’allocation des primes (« Premium Allocation Approach » – PAA) . Il est applicable : A l’ensemble des contrats hormis aux contrats participatifs directs, dans la mesure où cette méthode aboutit à un résultat proche de l’approche générale ; Aux contrats à déroulement court (i.e. sur une période inférieure à 12 mois). Dans le Groupe BPCE, ce modèle sera retenu en affaires directes pour les contrats de prévoyance individuelle annuels et pour l’ensemble des contrats dommages (IARD - incendies, accidents et risques divers)). Le passif initial au titre de la couverture future comptabilisé est égal aux primes reçues (ainsi, aucune CSM n’est comptabilisée). Les primes sont par la suite étalées et comptabilisées en compte de résultat en fonction de l’écoulement du temps. Les frais d’acquisition encourus peuvent être comptabilisés immédiatement en charges lorsqu’ils surviennent ou au fur et à mesure de la période de couverture. En modèle PAA, le passif au titre des sinistres survenus non encore décaissés et au titre des groupes de contrats déficitaires demeurent néanmoins évalués selon les dispositions du modèle général. Les passifs en modèle PAA ne sont actualisés que si l’effet du passage du temps est significatif, notamment concernant les provisions pour sinistres survenus ( Best Estimate et Ajustement au titre du risque non-financier). En modèle PAA, les principales différences attendues par rapport à IFRS 4 concernant donc les provisions pour sinistres survenus, principalement au titre de la prise en compte de l’effet du passage du temps. Niveau d’agrégation des contrats . La norme définit le niveau de regroupement des contrats, à la maille « groupe de contrats », à utiliser pour évaluer les passifs des contrats d’assurance et leur profitabilité. La première étape consiste à identifier les portefeuilles de contrats d’assurance, c’est-à-dire des contrats soumis à des risques similaires et gérés ensemble. Ensuite, chaque portefeuille est divisé en trois groupes : Les contrats déficitaires dès leur comptabilisation initiale ; Les contrats qui n’ont pas, lors de leur comptabilisation initiale, de possibilité significative de devenir déficitaire ; Et les autres contrats du portefeuille. Enfin, la norme telle que publiée par l’IASB introduit le principe de « cohortes annuelles » interdisant d’inclure dans le même groupe les contrats émis à plus d’un an d’intervalle. Néanmoins, la norme telle qu’adoptée par l’Union européenne prévoit une exception optionnelle de l’application de cette règle pour les contrats suivants : Les groupes de contrats d’assurance avec éléments de participation directe et les groupes de contrats d’investissement avec éléments de participation discrétionnaire dont les flux de trésorerie ont une incidence sur les flux de trésorerie destinés aux assurés d’autres contrats, ou subissent l’incidence de tels flux ; Les groupes de contrats d’assurance qui sont gérés sur plusieurs générations de contrats et remplissant certaines conditions et pour lesquels l’application de l’ajustement égalisateur ( matching adjustment ) a reçu l’accord des autorités de contrôle. Cette exception sera réexaminée avant la fin de l’année 2027, sur la base des résultats de la revue, par l’IASB, de la mise en œuvre d’IFRS 17. Le Groupe BPCE appliquera l’option d’exemption d’application des cohortes annuelles aux contrats d’épargne/retraite et aux contrats obsèques. La classification par portefeuilles retenue par BPCE Assurances est cohérente avec celle retenue dans le cadre des exigences prudentielles. Le regroupement par niveaux homogènes de profitabilité a été réalisé à la suite d’études menées sur la base d’informations et de critères disponibles en interne, tels que les produits, les contrats et les assurés. Dispositions spécifiques aux traités de réassurance cédée . IFRS 17 exige une analyse, évaluation et comptabilisation distincte des contrats d’assurance directe (et traités de réassurance acceptée) des traités de réassurance cédée. Le modèle VFA n’étant pas applicable aux traités de réassurance, seuls le modèle général et le modèle PAA peuvent être appliqués. Au titre des traités de réassurance cédée, la CSM peut représenter un coût ou un gain de réassurance (ainsi, les dispositions relatives aux contrats déficitaires ne s’appliquent pas dans le cas des traités de réassurance cédée). Les dispositions relatives au niveau d’agrégation des contrats demeurent identiques à celles applicables aux contrats d’assurance directe. Les traités de réassurance du Groupe BPCE ont été évalués en modèle général ou en modèle PAA, en fonction de leur horizon déterminé selon IFRS 17. Approche à la date de transition . La norme IFRS 17 sera appliquée de manière rétrospective. Les contrats d’assurance en cours seront réévalués en date de transition selon les 3 méthodes ci-dessous : Full Retrospective Approach (FRA) La méthode rétrospective complète FRA (Full Retrospective Approach) prévoit de définir, comptabiliser et évaluer chacun des groupes de contrats d’assurance comme si la norme IFRS 17 avait toujours été appliquée depuis l’origine de contrats. S’il n’est pas possible d’appliquer cette méthode en fonction des données disponibles, les 2 méthodes suivantes peuvent être utilisées : Modified Retrospective Approach (MRA) L’approche rétrospective modifiée MRA (Modified Retrospective Approach) reste une méthode rétrospective qui se veut proche de la FRA, mais avec certaines simplifications de calcul. Fair Value Approach (FVA) L’approche par Juste Valeur, dite FVA ( Fair Value Approach ) s’appuie seulement sur les données disponibles à la date de transition sans modéliser les flux financiers passés. Dans l’approche par Juste Valeur, la Marge sur Service Contractuelle est évaluée à la date de transition comme la différence entre la juste valeur du groupe de contrats d’assurance à cette date et les flux de trésorerie d’exécution évalués à cette date. Le groupe BPCE a principalement retenu l’application des approches rétrospective modifiée et juste valeur pour l’évaluation des passifs d’assurance en date de transition, compte tenu de contraintes opérationnelles (par exemple, disponibilité des données). Les simplifications retenues dans le cadre de l’application de la méthode rétrospective modifiée portent principalement sur le niveau d’agrégation des contrats, les flux de trésorerie passés et les taux d’actualisation. Impacts sur la présentation des états financiers . IFRS 17 introduit de nouvelles exigences en termes de présentation des états financiers par rapport à IFRS 4. Présentation du compte de résultat  : IFRS 17 introduit la présentation de nouveaux agrégats au compte de résultat, notamment la distinction entre un résultat des activités d’assurance (et de réassurance acceptée) et les produits ou charges financiers d’assurance (et de réassurance acceptée). Le résultat des activités d’assurance (y compris contrats de réassurance acceptée) regroupera les produits (revenus) des contrats d’assurance émis (relâchement des prestations et charges estimées de la période (à l’exclusion des composantes investissement), variation de l’ajustement au titre du risque non-financier, amortissement de la marge sur services contractuels au titre des services rendus, amortissement des flux de trésorerie d’acquisition) et les charges afférentes aux contrats d’assurance émis (prestations et charges encourues (à l’exclusion des remboursements de composantes d’investissement), constatation et reprise de composante onéreuse, amortissement des frais d’acquisition). La composante investissement sera donc exclue du compte de résultat. Cela concerne essentiellement les contrats valorisés en VFA dans le Groupe BPCE. Les charges directement attribuables aux contrats d’assurance seront présentées au sein du PNB et non plus en charges générales d’exploitation ou en dotations aux amortissements et dépréciations. De nouveaux agrégats relatifs aux produits ou charges financiers des contrats d’assurance (y compris contrats de réassurance acceptée) seront également présentés. Ceux-ci comprennent les produits financiers ou les charges financières relatives à l’effet du passage du temps ainsi qu’aux variations des taux d’actualisation. Une présentation distincte de ces agrégats au titre des traités de réassurance cédée doit également être respectée. Par ailleurs, la recommandation ANC n° 2022-01 du 8 avril 2022 relative au format des comptes consolidés des établissements du secteur bancaire établis selon les normes comptables internationales (qui remplace la recommandation n°2017-02 du 2 juin 2017 à compter de la date de première application de la norme IFRS 17) demande que le coût du risque de crédit sur les placements financiers des activités d’assurance soit isolé sur une ligne distincte et présenté à la suite des postes « Produits ou charges financiers des contrats d’assurance émis » et « Produits ou charges financiers afférents aux contrats de réassurance cédée» afin de refléter la performance financière des activités d’assurance au sein d’un conglomérat financier ayant des activités distinctes de banque et d’assurance. Présentation du bilan  : Au bilan, les engagements relatifs aux contrats IFRS 17 seront présentés en fonction de la position à l’actif ou au passif de la valeur comptable des portefeuilles IFRS 17 et de la typologie des contrats (présentation distincte de la valeur comptable des portefeuilles IFRS 17 au titre des contrats d’assurance directe, et réassurance acceptée, de celle des traités de réassurance cédée). La valeur comptable des engagements relatifs aux contrats IFRS 17 comprendra également les montants des créances et dettes relatives aux opérations d’assurance et de réassurance cédée (actuellement présentés distinctement sous IFRS 4). Enfin, la recommandation ANC n° 2022-01 du 8 avril 2022 permet sur option de présenter les placements financiers des activités d’assurance dans un poste distinct à l’actif du bilan avec pour corollaire une présentation des produits nets des placements liés aux activités d’assurance sur une ligne distincte du compte de résultat. Le Groupe BPCE retiendra cette présentation qui est en ligne avec la présentation qu’il applique actuellement. Par ailleurs, les créances nées d’opérations d’assurance et de réassurance acceptée ou cédée ainsi que la part des cessionnaires et rétrocessionnaires dans les passifs relatifs aux contrats d’assurance ne seront plus présentées au sein des placements d’assurance mais avec les actifs ou passifs relatifs aux contrats d’assurance ou de réassurance cédée. Présentation des Annexes  : Les annexes actuellement présentées sous IFRS 4 seront très majoritairement modifiées pour respecter les nouvelles exigences quantitatives et qualitatives d’IFRS 17. Première application d’IFRS 9 par les filiales d’assurance . Les filiales d’assurance du Groupe BPCE appliqueront la norme IFRS 9 relative aux instruments financiers et remplaçant IAS 39 à partir du 1er janvier 2023 avec un retraitement des états comparatifs. Les principes comptables applicables aux instruments sont identiques à ceux déjà appliqués par le Groupe BPCE (hors filiales d’assurance) depuis 2018 et sont présentés dans la note 2.5.1. Les principaux impacts de la première application d’IFRS 9 par les filiales d’assurance sur le bilan sont présentés ci-dessous. L’essentiel des actifs financiers évalués à la juste valeur selon IAS 39 (actifs classés parmi les actifs financiers disponibles à la vente ou les actifs financiers à la juste valeur par résultat), continuent à être évalués à la juste valeur selon IFRS 9. Les principaux reclassements au sein des placements financiers seront les suivants : selon IAS 39, certains titres de dettes (obligations) sont évalués au coût amorti parce qu’ils sont détenus jusqu’à l’échéance. A l’occasion de la revue du modèle de gestion associé à ces titres pour la première application d’IFRS 9, ils seront reclassés à la juste valeur par capitaux propres dans la mesure où ils sont rattachés à un modèle de gestion mixte de collecte des flux de trésorerie et de vente, les parts d’OPCVM ou de FCPR qualifiées d’instruments de capitaux propres et classées parmi les « Actifs financiers disponibles à la vente » selon IAS 39, seront évaluées selon IFRS 9 à la juste valeur par résultat en raison de leur nature d’instrument de dettes et des caractéristiques de leurs flux de trésorerie contractuels qui ne représentent pas uniquement des remboursements de principal et des intérêts sur le principal, les actions classées parmi les actifs financiers disponibles à la vente selon IAS 39, seront classés par défaut à la juste valeur par résultat selon IFRS 9. Lorsque les filiales d’assurances du Groupe BPCE en ont fait individuellement le choix irrévocable, les titres seront classés à la juste valeur par capitaux propres non recyclables. Les reclassements entre catégories d’actifs financiers évalués au coût amorti et à la juste valeur par résultat ou par capitaux propres auront un impact net sur les capitaux propres consolidés du Groupe BPCE en raison de la différence de méthode d’évaluation de ces actifs et de l’application rétrospective de la norme. L’application des dépréciations pour pertes attendues selon IFRS 9 sera peu significative pour les filiales d’assurance du Groupe BPCE. Impacts quantitatifs (IFRS17 IFRS 9) . L’impact sur les capitaux propres de la première application d’IFRS 17 ainsi que l’impact d’IFRS 9 pour les filiales d’assurance du groupe s’élève à 0 K€ au 1er janvier 2022 dans les comptes de la BPGO. Amendements à la norme IAS 12 : Impôt différé rattaché à des actifs et des passifs issus d’une même transaction . Les modifications apportées à la norme IAS 12 « impôts sur le résultat » adoptées par l’Union européenne le 11 aout 2022 seront applicables à compter du 1er janvier 2023. Les amendements viennent préciser et réduire le champ d’application de l'exemption offerte par la norme IAS 12. Sont notamment concernés les contrats de location et les coûts de démantèlement pour lesquels il convient de comptabiliser à la fois un actif et un passif et qui devront désormais donner lieu à la comptabilisation d’impôts différés. Depuis la date de première application de la norme IFRS 16, le Groupe ne présente pas d’impôt différé en date de comptabilisation initiale des contrats de location, dans la mesure où la valeur de l’actif est égale à celle du passif. Par la suite, les différences temporelles nettes ultérieures résultant des variations des montants comptabilisés au titre du droit d’utilisation et du passif locatif entraînent la constatation d’un impôt différé. Ces amendements n’ont donc aucun effet sur les comptes consolidés du Groupe BPCE. 2.3. Recours a des estimations et jugements . La préparation des états financiers exige dans certains domaines la formulation d’hypothèses et d’estimations qui comportent des incertitudes quant à leur réalisation dans le futur. Ces estimations utilisant les informations disponibles à la date de clôture font appel à l’exercice du jugement des préparateurs des états financiers. Les résultats futurs définitifs peuvent être différents de ces estimations. Au cas particulier de l’arrêté au 31 décembre 2022, les estimations comptables qui nécessitent la formulation d’hypothèses sont utilisées principalement pour les évaluations suivantes : la juste valeur des instruments financiers déterminée sur la base de techniques de valorisation (note 9) ; le montant des pertes de crédit attendues des actifs financiers ainsi que des engagements de financement et de garantie (note 6) ; le résultat des tests d’efficacité des relations de couverture (note 5.3) ; les provisions enregistrées au passif du bilan et, plus particulièrement, la provision épargne-logement (note 5.14) et les provisions relatives aux contrats d’assurance; les calculs relatifs aux charges liées aux prestations de retraite et avantages sociaux futurs (note 8.2) ; les incertitudes relatives aux traitements fiscaux portant sur les impôts sur le résultat (note 10) ; les impôts différés (note 10) ; les incertitudes liées à l’application de certaines dispositions du règlement relatif aux indices de référence (note 5.21) ; les tests de dépréciations des écarts d’acquisition la durée des contrats de location à retenir pour la comptabilisation des droits d’utilisation et des passifs locatifs (note 11.1) Par ailleurs, l’exercice du jugement est nécessaire pour apprécier le modèle de gestion ainsi que le caractère basique d’un instrument financier. Les modalités sont précisées dans les paragraphes concernés (note 2.5.1). Le recours à des estimations et au jugement est également utilisé pour les activités du Groupe pour estimer les risques climatiques et environnementaux. La gouvernance et les engagements pris sur ces risques sont présentés dans le Chapitre – Déclaration de performance extra-financière. Les informations concernant l'effet et la prise en compte des risques climatiques sur la gestion du risque de crédit (note 7) sont présentées dans le Chapitre « Gestion des risques – Risques climatiques ». Le traitement comptable des principaux instruments financiers verts est présenté dans les notes 2.5, 5.5, 5.11, 5.12.2. Risques climatiques  : L’urgence environnementale et climatique représente l’un des plus grands défis auxquels les économies de la planète et l’ensemble des acteurs économiques sont confrontés aujourd’hui. La finance peut et doit être aux avant-postes de la transition écologique en orientant les flux financiers vers une économie durable. Convaincue de l’importance des risques et des opportunités suscités par le changement climatique, BPCE a placé la transition énergétique et le climat parmi les trois axes majeurs de son plan stratégique. Le Groupe BPCE est exposé, directement ou indirectement, à plusieurs facteurs de risques liés au climat. Pour les qualifier, BPCE a adopté la terminologie des risques proposés par la TCFD (Task Force on Climate-Related Financial Disclosures [1]) : « risque de transition » et « risque physique ». Dans le cadre de l’appétit aux risques et du processus d’identification des risques, l’évaluation de la matérialité de ces risques est revue annuellement et pourra, le cas échéant, être affinée à l’aide de nouvelles méthodologies de mesure. Le risque physique est pris en compte dans l’évaluation interne du besoin en capital du groupe (processus ICAAP) et le risque de transition de manière implicite. En effet, les modèles de notation internes des contreparties prennent déjà en compte les évolutions possibles de l’environnement économique dans un horizon de temps raisonnable (1 à 3 ans) et couvrent donc les possibles impacts de la transition climatique même si ceux-ci ne peuvent pas actuellement être dissociés. Des réflexions sont engagées pour mieux prendre en compte l’impact potentiel à long terme du risque de transition en déployant une logique de tests de résistance. Le groupe a par ailleurs progressivement déployé plusieurs outils visant à évaluer et piloter son exposition. La Banque de Grande Clientèle évalue les effets de ses transactions sur le climat en attribuant une note climatique (« Green Weighting Factor color rating ») soit à l’actif ou au projet financé, soit à l’emprunteur quand il s’agit d’un financement classique. Pour les clients Entreprises des établissements régionaux, a été mis en place un questionnaire ESG, visant à mieux connaître la maturité de ses clients en matière d’enjeux Environnementaux, Sociaux et de Gouvernance (ESG), et en particulier climatiques et à détecter les besoins d’accompagnement de ses clients dans la transition, à remonter les données nécessaires au calcul de l’alignement des encours et à intégrer ces critères comme une aide à l’évaluation des dossiers de crédit. Le processus d’identification, de quantification et de gestion des risques liés au climat, se renforce, au fur et à mesure de la collecte de données disponibles ou à recueillir, en complétant notamment le dispositif sur la quantification des risques et le suivi du risque physique. Le Groupe BPCE a participé à l’exercice pilote climatique de l’ACPR sur le risque de transition qui a permis, concernant le risque de crédit, de mener des réflexions sur le cadre méthodologique et d’identifier des travaux en amont de ces exercices pour surmonter plusieurs difficultés en lien notamment avec les différences entre la classification sectorielle utilisée par l’ACPR et la classification interne, et la nécessaire adaptation sur certains aspects des méthodologies internes de projection de portefeuille à des horizons aussi longs (projections demandées jusqu’à 2050). Le Groupe BPCE a également participé en 2022 au premier exercice de stress test climatique de la BCE. Le test de résistance cible des catégories spécifiques d’actifs exposés aux risques climatiques et non le bilan complet des banques. L’exercice s’est appuyé sur trois modules : Le premier est un questionnaire qualitatif de 78 questions, réparties en 11 thématiques portant sur des sujets méthodologiques, de collecte de données, de gouvernance, de stratégie commerciale. Le deuxième module vise à collecter un certain nombre de métriques sur 22 secteurs jugés sensibles au risque climatique, comme l’intensité carbone ou le nombre de gigatonnes de CO2 équivalent financées. Le troisième module consiste à estimer les impacts en résultat, au travers de nos propres modèles internes pour projeter les paramètres de risques sur différents horizons (1, 3 et 30 ans) et selon plusieurs scénarios en dissociant risque physique et risque de transition. La participation du Groupe BPCE à l’exercice de stress test climatique 2022 a démontré sa capacité à quantifier le risque climatique selon différents scénarios. Le Groupe BPCE, comme la plupart des établissements bancaires, a dû intégrer dans ses modèles internes une nouvelle dimension sectorielle sur des horizons de temps inédit allant jusqu’à 30 ans. Au terme de ces exercices, l’impact en termes de risque de crédit est négligeable aux échelles de temps considérées ; les travaux devront cependant être poursuivis notamment sur les dimensions méthodologiques en particulier de long terme, et enrichis. Enfin, cet exercice a permis au Groupe BPCE de quantifier les principaux risques auxquels le groupe est exposé et de prioriser les actions d’identification, d’atténuation et de surveillance de ces risques. 2.4. Présentation des états financiers consolides et date de clôture. En l’absence de modèle imposé par le référentiel IFRS, le format des états de synthèse utilisé est conforme au format proposé par la recommandation n° 2017-02 du 2 juin 2017 de l’Autorité des Normes Comptables. Les comptes consolidés sont établis à partir des comptes au 31 décembre 2021. Les états financiers consolidés du groupe au 31 décembre 2022 ont été arrêtés par le conseil d’administration du 28 février 2023. Ils seront soumis à l’approbation de l’assemblée générale du 16 mai 2023. Les montants présentés dans les états financiers et dans les notes annexes sont exprimés en milliers d’euros, sauf mention contraire. Les effets d’arrondis peuvent générer, le cas échéant, des écarts entre les montants présentés dans les états financiers et ceux présentés dans les notes annexes. 2.5. Principes comptables généraux et méthodes d’ évaluation. Les principes comptables généraux présentés ci-dessous s’appliquent aux principaux postes des états financiers. Les principes comptables spécifiques sont présentés dans les différentes notes annexes auxquelles ils se rapportent. 2.5.1. Classement et évaluation des actifs et passifs financiers . La norme IFRS 9 est applicable au Groupe BPCE à l’exception des filiales d’assurance qui appliquent la norme IAS 39 jusqu’au 31 décembre 2022 (cf. §2.2 sur l’application de la norme IFRS 17). Lors de la comptabilisation initiale, les actifs financiers sont classés en coût amorti, à la juste valeur par capitaux propres ou à la juste valeur par résultat en fonction de la nature de l’instrument (dette ou capitaux propres), des caractéristiques de leurs flux contractuels et de la manière dont l’entité gère ses instruments financiers (modèle de gestion ou business model ). Modèle de gestion ou business model Le business model de l’entité représente la manière dont elle gère ses actifs financiers afin de produire des flux de trésorerie. L’exercice du jugement est nécessaire pour apprécier le modèle de gestion. La détermination du modèle de gestion doit tenir compte de toutes les informations sur la façon dont les flux de trésorerie ont été réalisés dans le passé, de même que de toutes les autres informations pertinentes. A titre d’exemple, peuvent être cités : la façon dont la performance des actifs financiers est évaluée et présentée aux principaux dirigeants ; les risques qui ont une incidence sur la performance du modèle de gestion et, en particulier, la façon dont ces risques sont gérés ; la façon dont les dirigeants sont rémunérés (par exemple, si la rémunération est fondée sur la juste valeur des actifs gérés ou sur les flux de trésorerie contractuels perçus) ; la fréquence, le volume et le motif de ventes. Par ailleurs, la détermination du modèle de gestion doit s’opérer à un niveau qui reflète la façon dont les groupes d’actifs financiers sont collectivement gérés en vue d’atteindre l’objectif économique donné. Le modèle de gestion n’est donc pas déterminé instrument par instrument mais à un niveau de regroupement supérieur, par portefeuille. La norme retient trois modèles de gestion : un modèle de gestion dont l’objectif est de détenir des actifs financiers afin d’en percevoir les flux de trésorerie contractuels (« modèle de collecte »). Ce modèle dont la notion de détention est assez proche d’une détention jusqu’à maturité n’est toutefois pas remis en question si des cessions interviennent dans les cas de figure suivants : les cessions résultent de l’augmentation du risque de crédit ; les cessions interviennent peu avant l’échéance et à un prix reflétant les flux de trésorerie contractuels restant dus ; les autres cessions peuvent être également compatibles avec les objectifs du modèle de collecte des flux contractuels si elles ne sont pas fréquentes (même si elles sont d’une valeur importante) ou si elles ne sont pas d’une valeur importante considérées tant isolément que globalement (même si elles sont fréquentes). Pour le Groupe BPCE, le modèle de collecte s’applique notamment aux activités de financement (hors activité de syndication) exercées au sein des pôles Banque de proximité, Banque de Grande Clientèle et Solutions et Expertises Financières ; un modèle de gestion mixte dans lequel les actifs sont gérés avec l’objectif à la fois de percevoir les flux de trésorerie contractuels et de céder les actifs financiers (« modèle de collecte et de vente »). Le Groupe BPCE applique le modèle de collecte et de vente essentiellement à la partie des activités de gestion du portefeuille de titres de la réserve de liquidité qui n’est pas gérée exclusivement selon un modèle de collecte ; un modèle propre aux autres actifs financiers, notamment de transaction, dans lequel la collecte des flux contractuels est accessoire. Ce modèle de gestion s’applique à l’activité de syndication (pour la part de l’encours à céder identifiée dès l’engagement) et aux activités de marché mises en œuvre essentiellement par la Banque de Grande Clientèle. Caractéristique des flux contractuels : détermination du caractère basique ou SPPI (Solely Payments of Principal and Interest) Un actif financier est dit « basique » si les termes contractuels de l'actif financier donnent lieu, à des dates spécifiées, à des flux de trésorerie correspondant uniquement à des remboursements du principal et à des intérêts calculés sur le capital restant dû. La détermination du caractère basique est à réaliser pour chaque actif financier lors de sa comptabilisation initiale. Le principal est défini comme la juste valeur de l'actif financier à sa date d’acquisition. Les intérêts représentent la contrepartie de la valeur temps de l'argent et le risque de crédit associé au principal, mais également d’autres risques comme le risque de liquidité, les coûts administratifs et la marge de négociation. Pour évaluer si les flux de trésorerie contractuels sont uniquement des paiements de principal et d'intérêts, il faut considérer les termes contractuels de l'instrument. Cela implique d’analyser tout élément qui pourrait remettre en cause la représentation exclusive de la valeur temps de l’argent et du risque de crédit. A titre d’exemple : les événements qui changeraient le montant et la date de survenance des flux de trésorerie ; Toute modalité contractuelle qui générerait une exposition à des risques ou à une volatilité des flux sans lien avec un contrat de prêt basique, comme par exemple, une exposition aux variations de cours des actions ou d’un indice boursier, ou encore l’introduction d’un effet de levier ne permettrait pas de considérer que les flux de trésorerie contractuels revêtent un caractère basique. les caractéristiques des taux applicables (par exemple, cohérence entre la période de refixation du taux et la période de calcul des intérêts) ; Dans les cas où une analyse qualitative ne permettrait pas d’obtenir un résultat précis, une analyse quantitative ( benchmark test ) consistant à comparer les flux de trésorerie contractuels de l’actif étudié avec les flux de trésorerie contractuels d’un actif de référence, est effectuée. les modalités de remboursement anticipé et de prolongation. La modalité contractuelle, pour l’emprunteur ou le prêteur, de rembourser par anticipation l’instrument financier demeure compatible avec le caractère basique des flux de trésorerie contractuels dès lors que le montant du remboursement anticipé représente essentiellement le principal restant dû et les intérêts y afférents ainsi que, le cas échéant, une indemnité compensatoire raisonnable. Par ailleurs, bien que ne remplissant pas strictement les critères de rémunération de la valeur temps de l’argent, certains actifs comportant un taux réglementé sont considérés comme basiques dès lors que ce taux d’intérêt réglementé fournit une contrepartie qui correspond dans une large mesure au passage du temps et sans exposition à un risque incohérent avec un prêt basique. C’est le cas notamment des actifs financiers représentatifs de la partie de la collecte des livrets A qui est centralisée auprès du fonds d’épargne de la Caisse des Dépôts et Consignations. Les actifs financiers basiques sont des instruments de dettes qui incluent notamment : les prêts à taux fixe, les prêts à taux variable sans différentiel ( mismatch ) de taux ou sans indexation à une valeur ou un indice boursier et des titres de dettes à taux fixe ou à taux variable. Les actifs financiers non-basiques incluent notamment : les parts d’OPCVM, les instruments de dettes convertibles ou remboursables en un nombre fixe d’actions et les prêts structurés consentis aux collectivités locales. Pour être qualifiés d’actifs basiques, les titres détenus dans un véhicule de titrisation doivent répondre à des conditions spécifiques. Les termes contractuels de la tranche doivent remplir les critères basiques. Le pool d’actifs sous-jacents doit remplir les conditions basiques. Le risque inhérent à la tranche doit être égal ou plus faible que l’exposition aux actifs sous-jacents de la tranche. Un prêt sans recours (exemple : financement de projet de type financement d’infrastructures) est un prêt garanti uniquement par sûreté réelle. En l’absence de recours possible sur l’emprunteur, pour être qualifié d’actif basique, il faut examiner la structure des autres recours possibles ou des mécanismes de protection du prêteur en cas de défaut : reprise de l’actif sous-jacent, collatéraux apportés (dépôt de garantie, appel de marge, etc.), rehaussements apportés. Catégories comptables . Les instruments de dettes (prêts, créances ou titres de dettes) peuvent être évalués au coût amorti, à la juste valeur par capitaux propres recyclables ou à la juste valeur par résultat. Un instrument de dettes est évalué au coût amorti s’il satisfait les deux conditions suivantes : l'actif est détenu dans le cadre d’un modèle de gestion dont l'objectif est la collecte des flux de trésorerie contractuels, et les termes contractuels de l'actif financier définissent ce dernier comme basique (SPPI) au sens de la norme. Un instrument de dettes est évalué à la juste valeur par capitaux propres seulement s'il répond aux deux conditions suivantes : l'actif est détenu dans le cadre d’un modèle de gestion dont l'objectif est à la fois la collecte des flux de trésorerie contractuels et la vente d'actifs financiers, et les termes contractuels de l'actif financier définissent ce dernier comme basique (SPPI) au sens de la norme. Les instruments de capitaux propres sont par défaut enregistrés à la juste valeur par résultat sauf en cas d’option irrévocable pour une évaluation à la juste valeur par capitaux propres non recyclables (sous réserve que ces instruments ne soient pas détenus à des fins de transaction et classés comme tels parmi les actifs financiers à la juste valeur par résultat) sans reclassement ultérieur en résultat. En cas d’option pour cette dernière catégorie, les dividendes restent enregistrés en résultat. Les financements au travers d’émissions de produits financiers verts ou de placements dans de tels produits sont comptabilisés en coût amorti sauf s’ils sont détenus dans le cadre d’une activité de cession à court terme. Tous les autres actifs financiers sont classés à la juste valeur par résultat. Ces actifs financiers incluent notamment les actifs financiers détenus à des fins de transaction, les actifs financiers désignés à la juste valeur par résultat et les actifs non basiques (non SPPI). La désignation à la juste valeur par résultat sur option pour les actifs financiers ne s’applique que dans le cas d’élimination ou de réduction significative d’un décalage de traitement comptable. Cette option permet d’éliminer les distorsions découlant de règles de valorisation différentes appliquées à des instruments gérés dans le cadre d’une même stratégie. Les dérivés incorporés ne sont plus comptabilisés séparément des contrats hôtes lorsque ces derniers sont des actifs financiers de sorte que l’ensemble de l’instrument hybride doit être désormais enregistré en juste valeur par résultat lorsqu’il n’a pas la nature de dette basique. Concernant les passifs financiers, les règles de classement et d’évaluation figurant dans la norme IAS 39 sont reprises sans modification dans la norme IFRS 9, à l’exception de celles applicables aux passifs financiers que l’entité choisit d’évaluer en juste valeur par résultat (option juste valeur) pour lesquels les écarts de réévaluation liés aux variations du risque de crédit propre sont enregistrés parmi les gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres sans reclassement ultérieur en résultat. Les dispositions de la norme IAS 39 relatives à la décomptabilisation des actifs et passifs financiers sont reprises sans modification dans la norme IFRS 9. L’amendement IFRS 9 du 12 octobre 2017 a clarifié le traitement sous IFRS 9 des modifications de passifs comptabilisés au coût amorti, dans le cas où la modification ne donne pas lieu à décomptabilisation : le gain ou la perte résultant de la différence entre les flux de trésorerie d’origine et les flux de trésorerie modifiés actualisés au taux d’intérêt effectif d’origine doit être enregistré en résultat. 2.5.2. Opérations en devises . Les règles d’enregistrement comptable dépendent du caractère monétaire ou non monétaire des éléments concourant aux opérations en devises réalisées par le groupe. À la date d’arrêté, les actifs et les passifs monétaires libellés en devises sont convertis au cours de clôture dans la monnaie fonctionnelle de l’entité du groupe au bilan de laquelle ils sont comptabilisés. Les écarts de change résultant de cette conversion sont comptabilisés en résultat. Cette règle comporte toutefois deux exceptions : seule la composante de l’écart de change calculée sur le coût amorti des actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres est comptabilisée en résultat, le complément est enregistré en « Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres » ; les écarts de change sur les éléments monétaires désignés comme couverture de flux de trésorerie ou faisant partie d’un investissement net dans une entité étrangère sont comptabilisés en « Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres ». Les actifs non monétaires comptabilisés au coût historique sont évalués au cours de change du jour de la transaction. Les actifs non monétaires comptabilisés à la juste valeur sont convertis en utilisant le cours de change à la date à laquelle la juste valeur a été déterminée. Les écarts de change sur les éléments non monétaires sont comptabilisés en résultat si le gain ou la perte sur l’élément non monétaire est enregistré en résultat et en « Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres » si le gain ou la perte sur l’élément non monétaire est enregistré en « Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres » . Note 3 . – Consolidation . 3.1. Entité consolidante . Conséquence de la structure du groupe, l’entité consolidante du Groupe Banque Populaire Grand Ouest est constituée : de la Banque Populaire Grand Ouest; des Sociétés de Caution Mutuelle (SCM) agréées collectivement avec les Banques Populaires auxquelles elles se rattachent. 3.2. Périmètre de consolidation - méthodes de consolidation et de valorisation . Les états financiers du groupe incluent les comptes de toutes les entités dont la consolidation a un impact significatif sur les comptes consolidés du groupe et sur lesquelles l’entité consolidante exerce un contrôle ou une influence notable. Le périmètre des entités consolidées par le Groupe Banque Populaire Grand Ouest figure en note 12 – Détail du périmètre de consolidation. 3.2.1. Entités contrôlées par le groupe . Les filiales contrôlées par le Groupe BPCE sont consolidées par intégration globale. Définition du contrôle . Le contrôle existe lorsque le groupe détient le pouvoir de diriger les activités pertinentes d’une entité, qu’il est exposé ou a droit à des rendements variables en raison de ses liens avec l’entité et a la capacité d’exercer son pouvoir sur l’entité de manière à influer sur le montant des rendements qu’il obtient. Pour apprécier le contrôle exercé, le périmètre des droits de vote pris en considération intègre les droits de vote potentiels dès lors qu’ils sont à tout moment exerçables ou convertibles. Ces droits de vote potentiels peuvent résulter, par exemple, d’options d’achat d’actions ordinaires existantes sur le marché, ou de la conversion d’obligations en actions ordinaires nouvelles, ou encore de bons de souscription d’actions attachés à d’autres instruments financiers. Toutefois, les droits de vote potentiels ne sont pas pris en compte dans la détermination du pourcentage d’intérêt. Le contrôle exclusif est présumé exister lorsque le groupe détient directement ou indirectement, soit la majorité des droits de vote de la filiale, soit la moitié ou moins des droits de vote d’une entité et dispose de la majorité au sein des organes de direction, ou est en mesure d’exercer une influence dominante. Cas particulier des entités structurées . Sont qualifiées d’entités structurées, les entités conçues de telle manière que les droits de vote ne constituent pas un critère clé permettant de déterminer qui a le contrôle. C’est notamment le cas lorsque les droits de vote concernent uniquement des tâches administratives et que les activités pertinentes sont dirigées au moyen d’accords contractuels. Une entité structurée présente souvent certaines ou l'ensemble des caractéristiques suivantes : des activités bien circonscrites ; un objectif précis et bien défini, par exemple : mettre en œuvre un contrat de location bénéficiant d’un traitement fiscal spécifique, mener des activités de recherche et développement, fournir une source de capital ou de financement à une entité, ou fournir des possibilités de placement à des investisseurs en leur transférant les risques et avantages associés aux actifs de l'entité structurée ; des capitaux propres insuffisants pour permettre à l'entité structurée de financer ses activités sans recourir à un soutien financier subordonné ; un financement par l'émission, auprès d'investisseurs, de multiples instruments liés entre eux par contrat et créant des concentrations de risque de crédit ou d'autres risques (« tranches »). Le groupe retient ainsi, entre autres, comme entités structurées, les organismes de placement collectif au sens du code monétaire et financier et les organismes équivalents de droit étranger. Méthode de l’intégration globale . L’intégration globale d’une filiale dans les comptes consolidés du groupe intervient à la date à laquelle le groupe prend le contrôle et cesse le jour où le groupe perd le contrôle de cette entité. La part d’intérêt qui n’est pas attribuable directement ou indirectement au groupe correspond aux participations ne donnant pas le contrôle. Les résultats et chacune des composantes des autres éléments du résultat global (gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres) sont répartis entre le groupe et les participations ne donnant pas le contrôle. Le résultat global des filiales est réparti entre le groupe et les participations ne donnant pas le contrôle, y compris lorsque cette répartition aboutit à l’attribution d’une perte aux participations ne donnant pas le contrôle. Les modifications de pourcentage d’intérêt dans les filiales qui n’entraînent pas de changement de contrôle sont appréhendées comme des transactions portant sur les capitaux propres. Les effets de ces transactions sont comptabilisés en capitaux propres pour leur montant net d’impôt et n’ont donc pas d’impact sur le résultat consolidé part du groupe. Exclusion du périmètre de consolidation . Les entités contrôlées non significatives sont exclues du périmètre conformément au principe indiqué en note 12. Les caisses de retraite et mutuelles des salariés du groupe sont exclues du périmètre de consolidation dans la mesure où la norme IFRS 10 ne s'applique ni aux régimes d'avantages postérieurs à l'emploi, ni aux autres régimes d'avantages à long terme du personnel auxquels s'applique IAS 19 « Avantages du personnel ». De même, les participations acquises en vue d’une cession ultérieure à brève échéance sont classées comme détenues en vue de la vente et comptabilisées selon les dispositions prévues par la norme IFRS 5 « Actifs non courants détenus en vue de la vente et activités abandonnées ». 3.2.2. Participations dans des entreprises associées et des coentreprises . Définitions . Une entreprise associée est une entité dans laquelle le groupe exerce une influence notable. L’influence notable se caractérise par le pouvoir de participer aux décisions relatives aux politiques financières et opérationnelles de l’entité, sans toutefois exercer un contrôle ou un contrôle conjoint sur ces politiques. Elle est présumée si le groupe détient, directement ou indirectement plus de 20% des droits de vote. Une coentreprise est un partenariat dans lequel les parties qui exercent un contrôle conjoint sur l’entité ont des droits sur l’actif net de celle-ci. Le contrôle conjoint est caractérisé par le partage contractuellement convenu du contrôle exercé sur une entreprise qui n’existe que dans le cas où les décisions concernant les activités pertinentes requièrent le consentement unanime des parties partageant le contrôle. Méthode de la mise en équivalence . Les résultats, les actifs et les passifs des participations dans des entreprises associées ou des coentreprises sont intégrés dans les comptes consolidés du groupe selon la méthode de la mise en équivalence. La participation dans une entreprise associée ou dans une coentreprise est initialement comptabilisée au coût d’acquisition puis ajustée ultérieurement de la part du groupe dans le résultat et les autres éléments du résultat de l’entreprise associée ou de la coentreprise. La méthode de la mise en équivalence est appliquée à compter de la date à laquelle l’entité devient une entreprise associée ou une coentreprise. Lors de l’acquisition d’une entreprise associée ou d’une coentreprise, la différence entre le coût de l’investissement et la part du groupe dans la juste valeur nette des actifs et passifs identifiables de l’entité est comptabilisée en écarts d’acquisition. Dans le cas où la juste valeur nette des actifs et passifs identifiables de l’entité est supérieure au coût de l’investissement, la différence est comptabilisée en résultat. Les quotes-parts de résultat net des entités mises en équivalence sont intégrées dans le résultat consolidé du groupe. Lorsqu’une entité du groupe réalise une transaction avec une coentreprise ou une entreprise associée du groupe, les profits et pertes résultant de cette transaction sont comptabilisés à hauteur des intérêts détenus par des tiers dans l’entreprise associée ou la coentreprise. La participation nette dans une entreprise associée ou une coentreprise est soumise à un test de dépréciation s’il existe une indication objective de dépréciation résultant d’un ou de plusieurs événements intervenus après la comptabilisation initiale de la participation nette et que ces événements ont un impact sur les flux de trésorerie futurs estimés de la participation nette, qui peut être estimé de façon fiable. Dans un tel cas, la valeur comptable totale de la participation (y compris écarts d’acquisition) fait l’objet d’un test de dépréciation selon les dispositions prévues par la norme IAS 36 « dépréciation d’actifs ». Exception à la méthode de mise en équivalence . Lorsque la participation est détenue par un organisme de capital-risque, un fonds de placement, une société d'investissement à capital variable ou une entité similaire telle qu'un fonds d'investissement d'actifs d'assurance, l’investisseur peut choisir de ne pas comptabiliser sa participation selon la méthode de la mise en équivalence. En effet, IAS 28 « Participations dans des entreprises associées » révisée autorise, dans ce cas, l'investisseur à comptabiliser sa participation à la juste valeur (avec constatation des variations de juste valeur en résultat) conformément à IFRS 9. Ces participations sont dès lors classées dans le poste « Actifs financiers à la juste valeur par résultat ». 3.2.3. Participations dans des activités conjointes . Définition . Une activité conjointe est un partenariat dans lequel les parties qui exercent un contrôle conjoint sur l’entité ont des droits directs sur les actifs, et des obligations au titre des passifs, relatifs à celle-ci. Mode de comptabilisation des activités conjointes . Une participation dans une entreprise conjointe est comptabilisée en intégrant l’ensemble des intérêts détenus dans l’activité commune, c'est-à-dire sa quote-part dans chacun des actifs et des passifs et éléments du résultat auquel il a droit. Ces intérêts sont ventilés en fonction de leur nature sur les différents postes du bilan consolidé, du compte de résultat consolidé et de l’état du résultat net et des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres. 3.3. Règles de consolidation . Les états financiers consolidés sont établis en utilisant des méthodes comptables uniformes pour des transactions similaires dans des circonstances semblables. Les retraitements significatifs nécessaires à l’harmonisation des méthodes d’évaluation des entités consolidées sont effectués. 3.3.1. Conversion des comptes des entités étrangères . La devise de présentation des comptes de l’entité consolidante est l’euro. Le bilan des filiales et succursales étrangères dont la monnaie fonctionnelle est différente de l’euro est converti en euros au cours de change en vigueur à la date de clôture de l’exercice. Les postes du compte de résultat sont convertis au cours moyen de la période, valeur approchée du cours de transaction en l’absence de fluctuations significatives. Les écarts de conversion résultent de la différence : de valorisation du résultat de l’exercice entre le cours moyen et le cours de clôture ; de conversion des capitaux propres (hors résultat) entre le cours historique et le cours de clôture. Ils sont inscrits, pour la part revenant au groupe, dans les capitaux propres dans le poste « Réserves de conversion » et pour la part des tiers dans le poste « Participations ne donnant pas le contrôle ». 3.3.2. Élimination des opérations réciproques . L’effet des opérations internes au groupe sur le bilan et le compte de résultat consolidés est éliminé. Les dividendes et les plus ou moins-values de cessions d’actifs entre les entreprises intégrées sont également éliminés. Le cas échéant, les moins-values de cession d’actifs qui traduisent une dépréciation effective sont maintenues. 3.3.3. Regroupements d’entreprises . En application des normes IFRS 3 « Regroupements d’entreprises » et IAS 27 « Etats financiers et individuels » révisées : les regroupements entre entités mutuelles sont inclus dans le champ d’application de la norme IFRS 3 ; les coûts directement liés aux regroupements d’entreprises sont comptabilisés dans le résultat de la période ; les contreparties éventuelles à payer sont intégrées dans le coût du regroupement d’entreprise pour leur juste valeur à la date de prise de contrôle, y compris lorsqu’ils présentent un caractère éventuel. Selon le mode de règlement, les contreparties transférées sont comptabilisées en contrepartie : des capitaux propres et les révisions de prix ultérieures ne donneront lieu à aucun enregistrement, ou des dettes et les révisions ultérieures sont comptabilisées en contrepartie du compte de résultat (dettes financières) ou selon les normes appropriées (autres dettes ne relevant pas de la norme IFRS 9) ; en date de prise de contrôle d’une entité, le montant des participations ne donnant pas le contrôle peut être évalué : soit à l a juste valeur (méthode se traduisant par l’affectation d’une fraction de l’écart d’acquisition aux participations ne donnant pas le contrôle) ; soit à l a quote-part dans la juste valeur des actifs et passifs identifiables de l’entité acquise (méthode semblable à celle applicable aux opérations antérieures au 31 décembre 2009). Le choix entre ces deux méthodes doit être effectué pour chaque regroupement d’entreprises. Quel que soit le choix retenu lors de la prise de contrôle, les augmentations du pourcentage d’intérêt dans une entité déjà contrôlée sont systématiquement comptabilisées en capitaux propres : en date de prise de contrôle d’une entité, l’éventuelle quote-part antérieurement détenue par le groupe doit être réévaluée à la juste valeur en contrepartie du compte de résultat. De fait, en cas d’acquisition par étapes, l’écart d’acquisition est déterminé par référence à la juste valeur à la date de la prise de contrôle ; lors de la perte de contrôle d’une entreprise consolidée, la quote-part éventuellement conservée par le groupe doit être réévaluée à sa juste valeur en contrepartie du compte de résultat. Les regroupements d’entreprises réalisés antérieurement à la révision des normes IFRS 3 et IAS 27 sont comptabilisés selon la méthode de l’acquisition, à l’exception cependant des regroupements impliquant des entités mutuelles et des entités sous contrôle commun qui étaient explicitement exclus du champ d’application. 3.3.4. Engagements de rachat accordés à des actionnaires minoritaires de filiales consolidées par intégration globale . Le groupe a consenti à des actionnaires minoritaires de certaines filiales du groupe consolidées par intégration globale des engagements de rachat de leurs participations. Ces engagements de rachat correspondent pour le groupe à des engagements optionnels (ventes d’options de vente). Le prix d’exercice de ces options peut être un montant fixé contractuellement, ou bien peut être établi selon une formule de calcul prédéfinie lors de l’acquisition des titres de la filiale tenant compte de l’activité future de cette dernière, ou être fixé comme devant être la juste valeur des titres de la filiale au jour de l’exercice des options. Ces engagements sont traités comptablement comme suit : en application des dispositions de la norme IAS 32, le groupe enregistre un passif financier au titre des options de vente vendues aux actionnaires minoritaires des entités contrôlées de manière exclusive. Ce passif est comptabilisé initialement pour la valeur actualisée du prix d’exercice estimé des options de vente dans la rubrique « Autres passifs » ; l’obligation d’enregistrer un passif alors même que les options de vente ne sont pas exercées conduit, par cohérence, à retenir le même traitement comptable que celui appliqué aux transactions relatives aux participations ne donnant pas le contrôle. En conséquence, la contrepartie de ce passif est enregistrée en diminution des « Participations ne donnant pas le contrôle » sous-jacentes aux options et pour le solde en diminution des « Réserves consolidées - Part du groupe » ; les variations ultérieures de ce passif liées à l’évolution du prix d’exercice estimé des options et de la valeur comptable des « Participations ne donnant pas le contrôle » sont intégralement comptabilisées dans les « Réserves consolidées - Part du groupe » ; si le rachat est effectué, le passif est dénoué par le décaissement de trésorerie lié à l’acquisition des intérêts des actionnaires minoritaires dans la filiale concernée. En revanche, à l’échéance de l’engagement, si le rachat n’est pas effectué, le passif est annulé, en contrepartie des « Participations ne donnant pas le contrôle » et des « Réserves consolidées - Part du groupe » pour leurs parts respectives ; tant que les options ne sont pas exercées, les résultats afférents aux participations ne donnant pas le contrôle faisant l’objet d’options de vente sont présentés dans la rubrique « Participations ne donnant pas le contrôle » au compte de résultat consolidé . 3.3.5. Date de clôture de l’exercice des entités consolidées . Les entités incluses dans le périmètre de consolidation voient leur exercice comptable se clôturer au 31 décembre. 3.4. Evolution du périmètre de consolidation au cours de l’exercice 2022 . Les principales évolutions du périmètre de consolidation au cours de l’exercice 2022 sont les suivantes : Le périmètre de consolidation du Groupe Banque Populaire Grand Ouest a évolué au cours de l’exercice 2022, par l’entrée en périmètre de sa quote-part respective dans chacune des deux nouvelles entités ad hoc (deux Fonds Communs de Titrisation ou « FCT ») mentionnées en note 12.1 : BPCE Consumer Loans 2022 FCT et BPCE Consumer Loans FCT 2022 Demut En effet, compte-tenu du montage de l’opération, le Groupe Banque Populaire Grand Ouest contrôle et en conséquence consolidé, une portion de chacune de ces deux entités correspondant à sa quote-part dans l’opération, conformément aux paragraphes B76-B79 de la norme IFRS 10. 3.5. Ecarts d’acquisition . 3.5.1. Valeur des écarts d’acquisition . Néant Note 4 . – Notes relatives au compte de résultat . L’essentiel . Le Produit Net Bancaire (PNB) regroupe : les produits et charges d’intérêts ; les commissions ; les gains ou pertes nets des instruments financiers à la juste valeur par résultat ; les gains ou pertes nets des instruments financiers à la juste valeur par capitaux propres ; les gains ou pertes nets résultant de la décomptabilisation d’actifs financiers au coût amorti ; le produit net des activités d’assurance ; les produits et charges des autres activités. 4.1. Intérêts, produits et charges assimiles . Principes comptables . Les produits et charges d’intérêts sont comptabilisés dans le compte de résultat pour tous les instruments financiers évalués au coût amorti en utilisant la méthode du taux d’intérêt effectif, à savoir les prêts et emprunts sur les opérations interbancaires et sur les opérations clientèle, le portefeuille de titres au coût amorti, les dettes représentées par un titre, les dettes subordonnées ainsi que les passifs locatifs. Sont également enregistrés les coupons courus et échus des titres à revenu fixe comptabilisés dans le portefeuille d’actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres et des dérivés de couverture, étant précisé que les intérêts courus des dérivés de couverture de flux de trésorerie sont portés en compte de résultat symétriquement aux intérêts courus de l’élément couvert. Les produits d’intérêts comprennent également les intérêts des instruments de dettes non basiques non détenus dans un modèle de transaction ainsi que les intérêts des couvertures économiques associées (classées par défaut en instruments à la juste valeur par résultat). Le taux d’intérêt effectif est le taux qui actualise exactement les décaissements ou encaissements de trésorerie futurs sur la durée de vie prévue de l’instrument financier, de manière à obtenir la valeur comptable nette de l’actif ou du passif financier. Le calcul de ce taux tient compte des coûts et revenus de transaction, des primes et décotes. Les coûts et revenus de transaction faisant partie intégrante du taux effectif du contrat, tels que les frais de dossier ou les commissions d’apporteurs d’affaires, s’assimilent à des compléments d’intérêt. Les intérêts négatifs sont présentés de la manière suivante : un intérêt négatif sur un actif est présenté en charges d’intérêts dans le PNB, un intérêt négatif sur un passif est présenté en produits d’intérêts dans le PNB. (En milliers d'Euros) Exercice 2022 Exercice 2021 Produits d'intérêt Charges d'intérêt Net Produits d'intérêt Charges d'intérêt Net Prêts / emprunts sur les établissements de crédit (1) 59 497 -57 809 1 688 52 513 -51 980 533 Prêts / emprunts sur la clientèle (2) 405 370 -160 150 245 220 382 606 -120 455 262 151 Obligations et autres titres de dettes détenus/émis 862 -7 318 -6 456 2 805 -6 025 -3 220 Dettes subordonnées /// 0 0 /// 0 0 Passifs locatifs /// -60 -60 /// -68 -68 Actifs et passifs financiers au coût amorti (hors opérations de location-financement) 465 729 -225 337 240 392 437 924 -178 528 259 396 Opérations de location-financement 8 457 0 8 457 15 700 0 15 700 Titres de dettes 19 214 /// 19 214 19 984 /// 19 984 Autres 0 /// 0 0 /// 0 Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 19 214 /// 19 214 19 984 /// 19 984 Total actifs et passifs financiers au coût amorti et à la Jv par capitaux propres (1) 493 400 -225 337 268 063 473 608 -178 528 295 080 Actifs financiers non standards qui ne sont pas détenus à des fins de transaction 221 /// 221 49 /// 49 Instruments dérivés de couverture 22 533 -37 244 -14 711 29 576 -33 549 -3 973 Instruments dérivés pour couverture économique 5 693 -5 286 407 2 924 -3 136 -212 Total des produits et charges d'intérêt 521 847 -267 867 253 980 506 157 -215 213 290 944 Les produits d’intérêts sur prêts et créances avec les établissements de crédit comprennent la rémunération des fonds du Livret A, du LDD et du LEP centralisés à la Caisse des Dépôts et Consignations. Les charges ou produits d’intérêts sur les comptes d’épargne à régime spécial comprennent 463 milliers d’euros au titre de la dotation nette à la provision épargne logement (2 413 milliers d’euros au titre de l’exercice 2021). 4.2. Produits et charges de commissions . Principes comptables . En application de la norme IFRS 15 « Produits des activités ordinaires tirés de contrats conclus avec des clients », la comptabilisation du produit des activités ordinaires reflète le transfert du contrôle des biens et services promis aux clients pour un montant correspondant à la contrepartie que l’entité s’attend à recevoir en échange de ces biens et services. La démarche de comptabilisation du revenu s’effectue en cinq étapes : identification des contrats avec les clients ; identification des obligations de performance (ou éléments) distinctes à comptabiliser séparément les unes des autres ; détermination du prix de la transaction dans son ensemble ; allocation du prix de la transaction aux différentes obligations de performance distinctes ; comptabilisation des produits lorsque les obligations de performance sont satisfaites. Cette approche s’applique aux contrats qu’une entité conclut avec ses clients à l’exception, notamment, des contrats de location (couverts par la norme IFRS 16), des contrats d’assurance (couverts par la norme IFRS 4) et des instruments financiers (couverts par la norme IFRS 9). Si des dispositions spécifiques en matière de revenus ou de coûts des contrats sont prévues dans une autre norme, celles-ci s’appliquent en premier lieu. Eu égard aux activités du groupe, sont principalement concernés par cette méthode : les produits de commissions, en particulier ceux relatifs aux prestations de service bancaires lorsque ces produits ne sont pas intégrés dans le taux d’intérêt effectif, ou ceux relatifs à la gestion d’actif ou aux prestations d’ingénierie financière les produits des autres activités, ( cf. note 4.6) notamment en cas de prestations de services intégrées au sein de contrats de location Il en ressort donc que les commissions sont enregistrées en fonction du type de service rendu et du mode de comptabilisation des instruments financiers auxquels le service rendu est rattaché. Ce poste comprend notamment les commissions rémunérant des services continus (commissions sur moyens de paiement, droits de garde sur titres en dépôts, etc.), des services ponctuels (commissions sur mouvements de fonds, pénalités sur incidents de paiements, etc.), l’exécution d’un acte important ainsi que les commissions afférentes aux activités de fiducie et assimilées, qui conduisent le groupe à détenir ou à placer des actifs au nom de la clientèle. En revanche, les commissions assimilées à des compléments d’intérêt et faisant partie intégrante du taux effectif du contrat figurent dans la marge d’intérêt. Commissions sur prestations de service . Les commissions sur prestations de service font l’objet d’une analyse pour identifier séparément les différents éléments (ou obligations de performance) qui les composent et attribuer à chaque élément la part de revenu qui lui revient. Puis chaque élément est comptabilisé en résultat, en fonction du type de services rendus et du mode de comptabilisation des instruments financiers auxquels le service rendu est rattaché : les commissions rémunérant des services continus sont étalées en résultat sur la durée de la prestation rendue (commissions sur moyens de paiement, droits de garde sur titres en dépôts, etc.) ; les commissions rémunérant des services ponctuels sont intégralement enregistrées en résultat quand la prestation est réalisée (commissions sur mouvements de fonds, pénalités sur incidents de paiements, etc.) ; les commissions rémunérant l’exécution d’un acte important sont intégralement comptabilisées en résultat lors de l’exécution de cet acte. Lorsqu’une incertitude demeure sur l’évaluation du montant d’une commission (commission de performance en gestion d’actif, commission variable d’ingénierie financière, etc.), seul le montant auquel le groupe est déjà assuré d’avoir droit compte-tenu des informations disponibles à la clôture est comptabilisé. Les commissions faisant partie intégrante du rendement effectif d’un instrument telles que les commissions d’engagements de financement donnés ou les commissions d’octroi de crédits sont comptabilisées et amorties comme un ajustement du rendement effectif du prêt sur la durée de vie estimée de celui-ci. Ces commissions figurent donc parmi les « Produits d’intérêts » et non au poste « Commissions ». Les commissions de fiducie ou d’activité analogue sont celles qui conduisent à détenir ou à placer des actifs au nom des particuliers, de régime de retraite ou d’autres institutions. La fiducie recouvre notamment les activités de gestion d’actif et de conservation pour compte de tiers. (En milliers d'Euros) Exercice 2022 Exercice 2021 Produits Charges Net Produits Charges Net Opérations interbancaires et de trésorerie 6 223 -191 6 032 7 178 -138 7 040 Opérations avec la clientèle 86 835 -1 032 85 803 79 759 -537 79 222 Prestation de services financiers 39 667 -1 092 38 575 35 118 -3 215 31 903 Vente de produits d'assurance vie 85 646 /// 85 646 78 595 /// 78 595 Moyens de paiement 82 448 -53 469 28 979 73 886 -45 865 28 021 Opérations sur titres 6 319 -57 6 262 4 527 0 4 527 Activités de fiducie 16 622 -5 782 10 840 16 842 -5 328 11 514 Opérations sur instruments financiers et de hors-bilan 19 888 -336 19 552 18 839 -687 18 152 Autres commissions 2 306 -34 2 272 1 768 2 684 4 452 Total des commissions 345 954 -61 993 283 961 316 512 -53 086 263 426 4.3. Gains ou pertes nets des instruments financiers a la juste valeur par résultat. Principes comptables . Le poste « Gains ou pertes nets des instruments financiers à la juste valeur par résultat » enregistre les gains et pertes des actifs et passifs financiers de transaction, ou comptabilisés sur option à la juste valeur par résultat y compris les intérêts générés par ces instruments. Les « Résultats sur opérations de couverture » comprennent la réévaluation des dérivés en couverture de juste valeur ainsi que la réévaluation symétrique de l’élément couvert, la contrepartie de la réévaluation en juste valeur du portefeuille macro couvert et la part inefficace des couvertures de flux de trésorerie. (En milliers d'Euros) Exercice 2022 Exercice 2021 Résultats sur instruments financiers obligatoirement évalués à la juste valeur par résultat (1) 28 865 46 052 Résultats sur instruments financiers désignés à la juste valeur par résultat sur option 0 0 Résultats sur actifs financiers désignés à la juste valeur par résultat sur option 0 0 Résultats sur passifs financiers désignés à la juste valeur par résultat sur option (2) 0 0 Résultats sur opérations de couverture -1 412 -668 Inefficacité de la couverture de flux trésorerie (CFH) 0 0 Inefficacité de la couverture de juste valeur (FVH) -1 412 -668 Variation de la couverture de juste valeur -38 002 -64 360 Variation de l'élément couvert 36 590 63 692 Résultats sur opérations de change 1 226 1 066 Total des gains et pertes nets sur les instruments financiers à la juste valeur par résultat 28 679 46 450 4.4. Gains ou pertes nets des instruments financiers a la juste valeur par capitaux propres . Principes comptables . Les instruments financiers à la juste valeur par capitaux propres comprennent : les instruments de dettes basiques gérés en modèle de gestion de collecte et de vente à la juste valeur par capitaux propres recyclables en résultat. En cas de cession, les variations de juste valeur sont transférées en résultat. les instruments de capitaux propres à la juste valeur par capitaux propres non recyclables en résultat. En cas de cession, les variations de juste valeur ne sont pas transférées en résultat mais directement dans le poste réserves consolidées en capitaux propres. Seuls les dividendes affectent le résultat dès lors qu’ils correspondent à un retour sur l’investissement. Les variations de valeur des instruments de dettes basiques gérés en modèle de gestion de collecte et de vente à la juste valeur par capitaux propres recyclables regroupent : les produits et charges comptabilisés en marge net d’intérêts les gains ou pertes nets sur actifs financiers de dettes à la juste valeur par capitaux propres décomptabilisés les dépréciations/reprises comptabilisées en coût du risque les gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres (En milliers d'Euros) Exercice 2022 Exercice 2021 Gains ou pertes nets sur instruments de dettes -388 0 Gains ou pertes nets sur instruments de capitaux propres (dividendes) 47 719 36 184 Total des profits et pertes sur les actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 47 331 36 184 4.5. Gains ou pertes nets résultant de la décomptabilisation d’actifs financiers au cout amorti . Principes comptables . Ce poste comprend les gains ou pertes nets sur instruments financiers au coût amorti résultant de la décomptabilisation d’actifs financiers au coût amorti (prêts ou créances, titres de dettes) et de passifs financiers au coût amorti. (En milliers d'Euros) Exercice 2022 Exercice 2021 Gains Pertes Net Gains Pertes Net Prêts ou créances sur les établissements de crédit 0 0 0 0 0 0 Prêts ou créances sur la clientèle 0 0 0 0 0 0 Titres de dettes 0 0 0 0 0 0 Gains et pertes sur les actifs financiers au coût amorti 0 0 0 0 0 0 Dettes envers les établissements de crédit 5 0 5 0 0 0 Dettes envers la clientèle 0 0 0 0 0 0 Dettes représentées par un titre 0 0 0 0 0 0 Dettes subordonnées 0 0 0 0 0 0 Gains et pertes sur les passifs financiers au coût amorti 5 0 5 0 0 0 Total des gains ou pertes nets résultant de la décomptabilisation d'actifs financiers au coût amorti 5 0 5 0 0 0 4.6. Produits et charges des autres activités . Principes comptables . Les produits et charges des autres activités enregistrent notamment : les produits et charges des immeubles de placement (loyers et charges, résultats de cession, amortissements et dépréciations) ; les produits et charges des opérations de locations opérationnelles ; les produits et charges de l’activité de promotion immobilière (chiffre d’affaires, achats consommés). (En milliers d'Euros) Exercice 2022 Exercice 2021 Produits Charges Net Produits Charges Net Produits et charges sur activités immobilières 0 0 0 0 0 0 Produits et charges sur opérations de location 2 843 -462 2 381 1 805 -1 377 428 Produits et charges sur immeubles de placement 8 -8 0 236 -38 198 Quote-part réalisée sur opérations faites en commun 2 306 -3 680 -1 374 2 235 -5 536 -3 301 Charges refacturées et produits rétrocédés 0 0 0 0 0 0 Autres produits et charges divers d'exploitation 1 876 -13 628 -11 752 5 973 -13 689 -7 716 Dotations et reprises de provisions aux autres produits et charges d'exploitation /// 6 541 6 541 -5 488 -5 488 Autres produits et charges d'exploitation bancaire 4 182 -10 767 -6 585 8 208 -24 713 -16 505 Total des produits et charges des autres activités 7 033 -11 237 -4 204 10 249 -26 128 -15 879 Pour rappel, en 2021, un produit de 4 059 K€ a été comptabilisé au sein du poste « Produits des autres activités » au titre de l’amende Echange Image-Chèque (« EIC ») suite à la décision favorable rendue par la Cour d’Appel de renvoi. Compte tenu de l’incertitude et de l’historique sur le dossier, une provision d’un montant équivalent avait été comptabilisée en contrepartie au sein du poste « Charges des autres activités ». 4.7. Charges générales d’exploitation . Principes comptables . Les charges générales d’exploitation comprennent essentiellement les frais de personnel, dont les salaires et traitements nets de refacturation, les charges sociales ainsi que les avantages du personnel (tels que les charges de retraite). Ce poste comprend également l’ensemble des frais administratifs et services extérieurs. Les modalités de constitution du fonds de garantie des dépôts et de résolution ont été modifiées par un arrêté du 27 octobre 2015. Pour le fonds de garantie des dépôts, le montant cumulé des contributions versées par le groupe BPGO à la disposition du fonds au titre des mécanismes de dépôts, cautions et titres représente 16 169 milliers d’euros. Les cotisations cumulées (contributions non remboursables en cas de retrait volontaire d’agrément) représentent 1 614 milliers d’euros. Les contributions versées sous forme de certificats d’associé ou d’association et de dépôts de garantie espèces qui sont inscrits à l’actif du bilan s’élèvent à 42 495 milliers d’euros au 31 décembre 2022 . La directive 2014/59/UE dite BRRD ( Bank Recovery and Resolution Directive ) qui établit un cadre pour le redressement et la résolution des établissements de crédit et des entreprises d’investissement et le règlement européen 806/2014 (règlement MRU) ont instauré la mise en place d’un fonds de résolution à partir de 2015. En 2016, ce fonds est devenu un Fonds de résolution unique (FRU) entre les États membres participants au Mécanisme de surveillance unique (MSU). Le FRU est un dispositif de financement de la résolution à la disposition de l’autorité de résolution (Conseil de Résolution Unique). Celle-ci pourra faire appel à ce fonds dans le cadre de la mise en œuvre des procédures de résolution. Conformément au règlement délégué 2015/63 et au règlement d’exécution 2015/81 complétant la directive BRRD sur les contributions ex-ante aux dispositifs de financement pour la résolution, le Conseil de Résolution Unique a déterminé les contributions au fonds de résolution unique pour l’année 2022. Le montant des contributions versées par le groupe BPGO représente pour l’exercice 11 147 milliers d’euros dont 9 475 milliers d’euros comptabilisés en charge et 1 672 milliers d’euros sous forme de dépôts de garantie espèces qui sont inscrits à l’actif du bilan (15 % des appels de fonds constitués sous forme de dépôts de garantie espèces). Le cumul des contributions qui sont inscrites à l’actif du bilan s’élève à 6 763 milliers d’euros au 31 décembre 2022. (En milliers d'Euros) Exercice 2022 Exercice 2021 Charges de personnel -208 341 -221 907 Impôts, taxes et contributions réglementaires (1) -21 263 -16 712 Services extérieurs et autres charges générales d’exploitation -135 515 -131 655 Autres frais administratifs -163 198 -153 483 Total des charges générales d’exploitation -371 539 -375 390 Les impôts, taxes et contributions réglementaires incluent notamment la cotisation au FRU (Fonds de Résolution Unique) pour un montant annuel de 9 475 milliers d’euros (contre 7 778 milliers d’euros en 2021) et la taxe de soutien aux collectivités territoriales pour un montant annuel de 623 milliers d’euros (contre 600 milliers d’euros en 2021). La décomposition des charges de personnel est présentée dans la note 8.1. Depuis 2020, les refacturations des activités « organe central » (listées dans le Code monétaire et financier) sont désormais présentées en PNB et les refacturations des missions groupe restent présentées en frais de gestion. 4.8. Gains ou pertes sur autres actifs . Principes comptables . Les gains ou pertes sur autres actifs enregistrent les résultats de cession des immobilisations corporelles et incorporelles d’exploitation ainsi que les plus ou moins-values de cession des titres de participation consolidés. (En milliers d'Euros) Exercice 2022 Exercice 2021 Gains ou pertes sur cessions d'immobilisations corporelles et incorporelles d'exploitation 2 523 12 999 Gains ou pertes sur cessions des participations consolidées 0 0 Total des gains ou pertes sur autres actifs 2 523 12 999 Depuis le 1er juin 2021, la BPGO qui avait jusqu’alors une activité propre de crédit-bail à son bilan, commercialise des contrats de crédit-bail avec BPCE Lease sous format schéma commissionnaire. Le stock d’encours de crédit-bail au 31 mai 2021 n’a pas été cédé à BPCE Lease. Il reste au bilan de la banque et est géré en mode extinction. La cession du fonds de commerce à BPCE Lease a généré un résultat de cession de 11 700 K€ sur l’exercice 2021. Note 5 . – Notes relatives au bilan . 5.1. Caisse, banques centrales . Principes comptables . Ce poste comprend principalement la caisse et les avoirs auprès des banques centrales au coût amorti. (En milliers d'Euros) 31/12/2022 31/12/2021 Caisse 65 772 72 442 Banques centrales 5 6 Total caisse, banques centrales 65 777 72 448 5.2. Actifs et passifs financiers à la juste valeur par résultat . Principes comptables . Les actifs et passifs financiers à la juste valeur par résultat sont constitués des opérations négociées à des fins de transaction, y compris les instruments financiers dérivés, de certains actifs et passifs que le groupe a choisi de comptabiliser à la juste valeur, dès la date de leur acquisition ou de leur émission, au titre de l’option offerte par la norme IFRS 9 et des actifs non basiques. Les critères de classement des actifs financiers sont décrits en note 2.5.1. Date d’enregistrement des titres . Les titres sont inscrits au bilan à la date de règlement-livraison. Les opérations de cession temporaire de titre sont également comptabilisées en date de règlement livraison. Lorsque les opérations de prise en pension et de mise en pension de titres sont comptabilisées dans les « Actifs et passifs à la juste valeur par résultat », l’engagement de mise en place de la pension est comptabilisé comme un instrument dérivé ferme de taux. En cas de cession partielle d’une ligne de titres, la méthode « premier entré, premier sorti » est retenue, sauf cas particuliers. 5.2.1. Actifs financiers à la juste valeur par résultat . Principes comptables . Les actifs financiers à la juste valeur par résultat sont : les actifs financiers détenus à des fins de transaction, c’est-à-dire acquis ou émis dès l’origine avec l’intention de les revendre à brève échéance ; les actifs financiers que le groupe a choisi de comptabiliser dès l’origine à la juste valeur par résultat, en application de l’option offerte par la norme IFRS 9. Les conditions d’application de cette option sont décrites ci-dessus ; les instruments de dettes non basiques ; les instruments de capitaux propres évalués à la juste valeur par résultat par défaut (qui ne sont pas détenus à des fins de transaction). Ces actifs sont évalués à leur juste valeur en date de comptabilisation initiale comme en date d’arrêté. Les variations de juste valeur de la période, les intérêts, dividendes, gains ou pertes de cessions sur ces instruments sont enregistrés dans le poste « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat » à l’exception des actifs financiers de dettes non basiques dont les intérêts sont enregistrés dans le poste « Produits d’intérêts ». Les actifs financiers du portefeuille de transaction comportent notamment les opérations sur titres réalisées pour compte propre, les pensions et les instruments financiers dérivés négociés dans le cadre des activités de gestion de position du groupe. Actifs à la juste valeur par résultat sur option . La norme IFRS 9 permet, lors de la comptabilisation initiale, de désigner des actifs financiers comme devant être comptabilisés à la juste valeur par résultat, ce choix étant irrévocable. Le respect des conditions fixées par la norme doit être vérifié préalablement à toute inscription d’un instrument en option juste valeur. L’application de cette option est réservée uniquement dans le cas d’une é limination ou réduction significative d’un décalage de traitement comptable. L’application de l’option permet d’éliminer les distorsions découlant de règles de valorisation différentes appliquées à des instruments gérés dans le cadre d’une même stratégie. Les actifs financiers du portefeuille de transaction comportent notamment : (En milliers d'Euros) 31/12/2022 31/12/2021 Actifs financiers obligatoirement évalués à la juste valeur par résultat Actifs financiers obligatoirement évalués à la juste valeur par résultat Actifs financiers relevant d'une activité de transaction Autres actifs financiers (3) Actifs financiers désignés à la juste valeur sur option (1) Total Actifs financiers relevant d'une activité de transaction Autres actifs financiers (3) Actifs financiers désignés à la juste valeur par résultat sur option Total Effets publics et valeurs assimilées 0 0 0 0 0 0 0 0 Obligations et autres titres de dettes 0 26 090 0 26 090 0 21 006 0 21 006 Autres 0 0 0 0 Titres de dettes 0 26 090 0 26 090 0 21 006 0 21 006 Prêts aux établissements de crédit hors opérations de pension 0 57 166 0 57 166 0 60 268 0 60 268 Prêts à la clientèle hors opérations de pension 0 0 0 0 0 0 0 0 Opérations de pension (2) 0 0 0 0 0 0 0 0 Prêts 0 57 166 0 57 166 0 60 268 0 60 268 Instruments de capitaux propres 0 223 948 /// 223 948 0 219 415 /// 219 415 Dérivés de transaction (1) 66 556 /// /// 66 556 19 279 /// /// 19 279 Dépôts de garantie versés 0 /// /// 0 0 /// /// 0 Total des actifs financiers a la juste valeur par résultat 66 556 307 204 0 373 760 19 279 300 689 0 319 968 (1) Uniquement dans le cas d’une « non-concordance comptable » (2) Les informations sont présentées en tenant compte des effets de la compensation réalisée conformément à la norme IAS 32 (cf. note 5.19). (3) inclus les actifs non basiques qui ne relèvent pas d’une activité de transaction dont les parts de fonds et les actions non désignées en juste valeur par capitaux propres non recyclables. Le poste « Dérivés de transaction » inclut les dérivés dont la juste valeur est positive et qui sont : soit détenus à des fins de transaction ; soit des dérivés de couverture économique qui ne répondent pas aux critères de couverture comptable restrictifs requis par la norme IAS 39. Le montant de ce poste est également diminué de celui des ajustements de valeur de l’ensemble du portefeuille de dérivés (de transaction et de couverture) au titre de la CVA ( Credit Valuation Adjustement ). Actifs financiers à la juste valeur par résultat sur option et risque de crédit  : L'exposition au risque de crédit peut représenter une part essentielle de la juste valeur des prêts ou créances désignés à la juste valeur par résultat figurant au bilan. Lorsque des achats de protection ont été effectués en lien avec la mise en place de ces prêts, la juste valeur des dérivés de crédit liés est présentée. Le groupe ne couvre pas, par des achats de protection, le risque de crédit des prêts ou créances classés dans les instruments à la juste valeur par résultat sur option au 31 décembre 2022 et au 31 décembre 2021. La variation de juste valeur de ces actifs financiers imputable au risque de crédit n’est pas significative. 5.2.2. Passifs financiers à la juste valeur par résultat . Principes comptables . Les passifs financiers à la juste valeur par résultat comprennent des passifs financiers détenus à des fins de transaction ou classés dans cette catégorie de façon volontaire dès leur comptabilisation initiale en application de l’option ouverte par la norme IFRS 9. Le portefeuille de transaction est composé de dettes liées à des opérations de vente à découvert, d’opérations de pension et d’instruments financiers dérivés. Les conditions d’application de cette option sont décrites ci-dessus. Ces passifs sont évalués à leur juste valeur en date de comptabilisation initiale comme en date d’arrêté. Les variations de juste valeur de la période, les intérêts, gains ou pertes liés à ces instruments sont enregistrés dans le poste « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat » , à l’exception des variations de juste valeur attribuables à l’évolution du risque de crédit propre pour les passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option qui sont enregistrées, depuis le 1er janvier 2016, dans le poste « Réévaluation du risque de crédit propre des passifs financiers désignés à la juste valeur par résultat » au sein des « Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres ». En cas de décomptabilisation du passif avant son échéance (par exemple, rachat anticipé), le gain ou la perte de juste valeur réalisé, attribuable au risque de crédit propre, est transféré(e) directement dans le poste réserves consolidées en capitaux propres. Passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option . La norme IFRS 9 permet, lors de la comptabilisation initiale, de désigner des passifs financiers comme devant être comptabilisés à la juste valeur par résultat, ce choix étant irrévocable. Le respect des conditions fixées par la norme doit être vérifié préalablement à toute inscription d’un instrument en option juste valeur. L’application de cette option est en effet réservée aux situations suivantes : Élimination ou réduction significative d’un décalage de traitement comptable  : L’application de l’option permet d’éliminer les distorsions découlant de règles de valorisation différentes appliquées à des instruments gérés dans le cadre d’une même stratégie. Alignement du traitement comptable sur la gestion et la mesure de performance  : L’option s’applique dans le cas de passifs gérés et évalués à la juste valeur, à condition que cette gestion repose sur une politique de gestion des risques ou une stratégie d’investissement documentée et que le suivi interne s’appuie sur une mesure en juste valeur. Instruments financiers composés comportant un ou plusieurs dérivés incorporés  : Un dérivé incorporé est la composante d’un contrat hybride, financier ou non, qui répond à la définition d’un produit dérivé. Il doit être extrait du contrat hôte et comptabilisé séparément dès lors que l’instrument hybride n’est pas évalué en juste valeur par résultat et que les caractéristiques économiques et les risques associés du dérivé incorporé ne sont pas étroitement liés au contrat hôte. L’application de l’option juste valeur à un passif financier est possible dans le cas où le dérivé incorporé modifie substantiellement les flux du contrat hôte et que la comptabilisation séparée du dérivé incorporé n’est pas spécifiquement interdite par la norme IFRS 9 (exemple d’une option de remboursement anticipé incorporée dans un instrument de dettes). L’option permet d’évaluer l’instrument à la juste valeur dans son intégralité, ce qui permet de ne pas extraire ni comptabiliser ni évaluer séparément le dérivé incorporé. Ce traitement s’applique en particulier à certaines émissions structurées comportant des dérivés incorporés significatifs. Au passif, le portefeuille de transaction est composé de  : (En milliers d'Euros) 31/12/2022 31/12/2021 Passifs financiers émis à des fins de transaction Passifs financiers désignés à la juste valeur sur option Total Passifs financiers émis à des fins de transaction Passifs financiers désignés à la juste valeur sur option Total Ventes à découvert /// /// Dérivés de transaction 64 560 /// 64 560 18 824 /// 18 824 Comptes à terme et emprunts interbancaires 0 Comptes à terme et emprunts à la clientèle Dettes représentées par un titre non subordonnées Dettes subordonnées /// /// Opérations de pension (1) /// /// Dépôts de garantie reçus /// /// Autres /// /// Total des passifs financiers a la juste valeur par résultat 64 560 64 560 18 824 18 824 (1) Les informations sont présentées en tenant compte des effets de la compensation réalisée conformément à la norme IAS 32. Le poste « Dérivés de transaction » inclut les dérivés dont la juste valeur est négative et qui sont : soit détenus à des fins de transaction ; soit des dérivés de couverture économique qui ne répondent pas aux critères de couverture comptable restrictifs requis par la norme IAS 39. Le montant de ce poste est également diminué de celui des ajustements de valeur de l’ensemble du portefeuille de dérivés (de transaction et de couverture) au titre de la DVA ( Debit Valuation Adjustement ). 5.2.3. Instruments dérivés de transaction . Principes comptables . Un dérivé est un instrument financier ou un autre contrat qui présente les trois caractéristiques suivantes : sa valeur fluctue en fonction de l’évolution d’un taux d’intérêt, du prix d’un instrument financier, du prix d’une marchandise, d’un cours de change, d’un indice de prix ou de cours, d’une notation de crédit ou d’un indice de crédit, ou d’une autre variable, à condition que dans le cas d’une variable non-financière, la variable ne soit pas spécifique à une des parties au contrat ; il ne requiert aucun placement net initial ou un placement net initial inférieur à celui qui serait nécessaire pour d’autres types de contrats dont on pourrait attendre des réactions similaires aux évolutions des conditions du marché ; il est réglé à une date future. Tous les instruments financiers dérivés sont comptabilisés au bilan en date de négociation pour leur juste valeur à l’origine de l’opération. À chaque arrêté comptable, ils sont évalués à leur juste valeur quelle que soit l’intention de gestion qui préside à leur détention (transaction ou couverture). Les dérivés de transaction sont inscrits au bilan en « Actifs financiers à la juste valeur par résultat » et en « Passifs financiers à la juste valeur par résultat ». Les gains et pertes réalisés et latents sont portés au compte de résultat dans le poste « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat ». Le montant notionnel des instruments financiers ne constitue qu’une indication du volume de l’activité et ne reflète pas les risques de marché attachés à ces instruments. Les justes valeurs positives ou négatives représentent la valeur de remplacement de ces instruments. Ces valeurs peuvent fortement fluctuer en fonction de l’évolution des paramètres de marché. (En milliers d'Euros) 31/12/2022 31/12/2021 Notionnel Juste valeur positive Juste valeur négative Notionnel Juste valeur positive Juste valeur négative Instruments de taux 1 250 318 55 953 55 576 967 209 13 361 13 379 Instruments sur actions 0 0 0 0 0 0 Instruments de change 736 378 2 301 2 158 493 487 4 797 4 404 Autres instruments 0 0 0 0 0 0 Opérations fermes 1 986 696 58 254 57 734 1 460 696 18 158 17 783 Instruments de taux 572 457 8 765 7 281 548 510 743 662 Instruments sur actions 0 0 0 0 0 0 Instruments de change 137 102 -463 -455 68 250 378 379 Autres instruments 0 0 0 0 0 0 Opérations conditionnelles 709 559 8 302 6 826 616 760 1 121 1 041 Dérivés de crédit 0 0 0 0 0 0 Total des instruments dérives de transaction 2 696 255 66 556 64 560 2 077 456 19 279 18 824 Dont marchés organisés 2 696 255 66 556 64 560 2 077 456 19 279 18 824 Dont opérations de gré à gré 0 0 0 0 0 0 5.3. Instruments dérivés de couverture . Principes comptables . Un dérivé est un instrument financier ou un autre contrat qui présente les trois caractéristiques suivantes : sa valeur fluctue en fonction de l’évolution d’un taux d’intérêt, du prix d’un instrument financier, du prix d’une marchandise, d’un cours de change, d’un indice de prix ou de cours, d’une notation de crédit ou d’un indice de crédit, ou d’une autre variable, à condition que dans le cas d’une variable non-financière, la variable ne soit pas spécifique à une des parties au contrat ; il ne requiert aucun placement net initial ou un placement net initial inférieur à celui qui serait nécessaire pour d’autres types de contrats dont on pourrait attendre des réactions similaires aux évolutions des conditions du marché ; il est réglé à une date future. Tous les instruments financiers dérivés sont comptabilisés au bilan en date de négociation pour leur juste valeur à l’origine de l’opération. À chaque arrêté comptable, ils sont évalués à leur juste valeur quelle que soit l’intention de gestion qui préside à leur détention (transaction ou couverture). À l’exception des dérivés qualifiés comptablement de couverture de flux de trésorerie ou d’investissement net libellé en devises, les variations de juste valeur sont comptabilisées au compte de résultat de la période. Les dérivés qualifiés de couverture sont ceux qui respectent, dès l’initiation de la relation de couverture et sur toute sa durée, les conditions requises par la norme IAS 39 et notamment la documentation formalisée de l’existence d’une efficacité des relations de couverture entre les instruments dérivés et les éléments couverts, tant de manière prospective que de manière rétrospective. Les couvertures de juste valeur correspondent principalement à des swaps de taux d’intérêt assurant une protection contre les variations de juste valeur des instruments à taux fixe imputables à l’évolution des taux de marché. Ces couvertures transforment des actifs ou passifs à taux fixe en éléments à taux variable. Les couvertures de juste valeur comprennent notamment la couverture de prêts, de titres, de dépôts et de dettes subordonnées à taux fixe. La couverture de juste valeur est également utilisée pour la gestion globale du risque de taux. Les couvertures de flux de trésorerie permettent de figer ou d’encadrer la variabilité des flux de trésorerie liés à des instruments portant intérêt à taux variable. La couverture de flux de trésorerie est également utilisée pour la gestion globale du risque de taux. Le montant notionnel des instruments financiers ne constitue qu’une indication du volume de l’activité et ne reflète pas les risques de marché attachés à ces instruments. Afin de pouvoir qualifier comptablement un instrument dérivé d’instrument de couverture, il est nécessaire de documenter la relation de couverture dès l’initiation (stratégie de couverture, nature du risque couvert, désignation et caractéristiques de l’élément couvert et de l’instrument de couverture). Par ailleurs, l’efficacité de la couverture doit être démontrée à l’origine et vérifiée rétrospectivement. Les dérivés conclus dans le cadre de relations de couverture sont désignés en fonction de l’objectif poursuivi. Le Groupe BPCE a choisi l’option offerte par la norme IFRS 9 de ne pas appliquer les dispositions de la norme relatives à la comptabilité de couverture et de continuer à appliquer la norme IAS 39 pour la comptabilisation de ces opérations, telle qu’adoptée par l’Union européenne, c’est-à-dire excluant certaines dispositions concernant la macro-couverture. Couverture de juste valeur . La couverture de juste valeur a pour objectif de réduire le risque de variation de juste valeur d’un actif ou d’un passif du bilan ou d’un engagement ferme (notamment, couverture du risque de taux des actifs et passifs à taux fixe). La réévaluation du dérivé est inscrite en résultat symétriquement à la réévaluation de l’élément couvert, et ce à hauteur du risque couvert. L’éventuelle inefficacité de la couverture est comptabilisée au compte de résultat dans le poste « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat ». Les intérêts courus du dérivé de couverture sont portés au compte de résultat symétriquement aux intérêts courus de l’élément couvert. S’agissant de la couverture d’un actif ou d’un passif identifié, la réévaluation de la composante couverte est présentée au bilan dans le même poste que l’élément couvert. L’inefficacité relative à la valorisation en bi-courbe des dérivés collatéralisés est prise en compte dans les calculs d’efficacité. En cas d’interruption de la relation de couverture (décision de gestion, non-respect des critères d’efficacité ou vente de l’élément couvert avant échéance), le dérivé de couverture est transféré en portefeuille de transaction. Le montant de la réévaluation inscrit au bilan au titre de l’élément couvert est amorti sur la durée de vie résiduelle de la couverture initiale. Si l’élément couvert est vendu avant l’échéance ou remboursé par anticipation, le montant cumulé de la réévaluation est inscrit au compte de résultat de la période. Couverture de flux de trésorerie . Les opérations de couverture de flux de trésorerie ont pour objectif la couverture d’éléments exposés aux variations de flux de trésorerie imputables à un risque associé à un élément de bilan ou à une transaction future (couverture du risque de taux sur actifs et passifs à taux variable, couverture de conditions sur des transactions futures - taux fixes futurs, prix futurs, change, etc.). La partie efficace des variations de juste valeur du dérivé est inscrite sur une ligne spécifique des « Gains ou pertes comptabilisés directement en capitaux propres », la partie inefficace est comptabilisée au compte de résultat dans le poste « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat ». Les intérêts courus du dérivé de couverture sont portés au compte de résultat dans la marge d’intérêt, symétriquement aux intérêts courus de l’élément couvert. Les instruments couverts restent comptabilisés selon les règles applicables à leur catégorie comptable. En cas d’interruption de la relation de couverture (non-respect des critères d’efficacité ou vente du dérivé ou disparition de l’élément couvert), les montants cumulés inscrits en capitaux propres sont transférés au fur et à mesure en résultat lorsque la transaction couverte affecte elle-même le résultat ou rapportés immédiatement en résultat en cas de disparition de l’élément couvert. Cas particuliers de couverture de portefeuilles (macrocouverture) Documentation en couverture de flux de trésorerie  : Certains établissements du groupe documentent leur macrocouverture du risque de taux d’intérêt en couverture de flux de trésorerie (couverture de portefeuilles de prêts ou d’emprunts). Dans ce cas, les portefeuilles d’encours pouvant être couverts s’apprécient, pour chaque bande de maturité, en retenant : des actifs et passifs à taux variable ; l’entité supporte en effet un risque de variabilité des flux futurs de trésorerie sur les actifs ou les passifs à taux variable dans la mesure où elle ne connaît pas le niveau des prochains fixings ; des transactions futures dont le caractère peut être jugé hautement probable (prévisions) : dans le cas d’une hypothèse d’encours constant, l’entité supporte un risque de variabilité des flux futurs de trésorerie sur un futur prêt à taux fixe dans la mesure où le niveau de taux auquel le futur prêt sera octroyé n’est pas connu ; de la même manière, l’entité peut considérer qu’elle supporte un risque de variabilité des flux futurs de trésorerie sur un refinancement qu’elle devra réaliser dans le marché. La norme IAS 39 ne permet pas la désignation d’une position nette par bande de maturité. L’élément couvert est donc considéré comme étant équivalent à une quote-part d’un ou plusieurs portefeuilles d’instruments à taux variable identifiés (portion d’un encours d’emplois ou de ressources à taux variable) ; l’efficacité des couvertures est mesurée en constituant pour chaque bande de maturité un instrument hypothétique, dont les variations de juste valeur depuis l’origine sont comparées à celles des dérivés documentés en couverture. Les caractéristiques de cet instrument modélisent celles de l’élément couvert. Le test d’efficacité est effectué en comparant les variations de valeur de l’instrument hypothétique et du dérivé de couverture. La méthode utilisée passe par la construction d’un échéancier avec bande de maturité. L’efficacité de la couverture doit être démontrée de manière prospective et rétrospective. Le test prospectif est vérifié si, pour chaque bande de maturité de l’échéancier cible, le montant nominal des éléments à couvrir est supérieur au montant notionnel des dérivés de couverture. Le test rétrospectif permet de calculer l’efficacité rétrospective de la couverture mise en place aux différentes dates d’arrêté. Dans ce cadre, à chaque arrêté, les variations de juste valeur pied de coupon des dérivés de couverture sont comparées avec celles des instruments hypothétiques. Le rapport de leurs variations respectives doit être compris entre 80 et 125 %. Lors de la cession de l’instrument couvert ou si la transaction future n’est plus hautement probable, les gains ou pertes latents cumulés inscrits en capitaux propres sont transférés en résultat immédiatement. Lors de l’arrêt de la relation de couverture, si l’élément couvert figure toujours au bilan, ou si sa survenance est toujours hautement probable, il est procédé à l’étalement linéaire des gains ou pertes latents cumulés inscrits en capitaux propres. Si le dérivé n’a pas été résilié, il est reclassé en dérivé de transaction et ses variations de juste valeur ultérieures seront enregistrées en résultat. Documentation en couverture de juste valeur  : Certains établissements du groupe documentent leur macrocouverture du risque de taux d’intérêt en couverture de juste valeur, en appliquant les dispositions de la norme IAS 39 telle qu’adoptée par l’Union européenne (dite carve-out ). La version de la norme IAS 39 adoptée par l’Union européenne ne reprend pas certaines dispositions concernant la comptabilité de couverture qui apparaissent incompatibles avec les stratégies de réduction du risque de taux d’intérêt global mises en œuvre par les banques européennes. Le carve-out de l’Union européenne permet en particulier de mettre en œuvre une comptabilité de couverture du risque de taux interbancaire associée aux opérations à taux fixe réalisées avec la clientèle (crédits, comptes d’épargne, dépôts à vue de la clientèle). Les instruments de macrocouverture utilisés par le groupe sont, pour l’essentiel, des swaps de taux simples désignés dès leur mise en place en couverture de juste valeur des ressources ou des emplois à taux fixe. Le traitement comptable des dérivés de macrocouverture se fait selon les mêmes principes que ceux décrits précédemment dans le cadre de la microcouverture de juste valeur. Dans le cas d’une relation de macrocouverture, la réévaluation de la composante couverte est portée globalement dans le poste « Écart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux », à l’actif du bilan en cas de couverture d’un portefeuille d’actifs financiers, au passif du bilan en cas de couverture d’un portefeuille de passifs financiers. L’efficacité des couvertures est assurée lorsque les dérivés compensent le risque de taux du portefeuille de sous-jacents à taux fixe couverts. L’inefficacité relative à la valorisation en bi-courbe des dérivés collatéralisés est prise en compte. Deux tests d’efficacité sont réalisés : un test d’assiette : pour les swaps simples désignés de couverture dès leur mise en place, il est vérifié en date de désignation de la relation de couverture, de manière prospective, puis à chaque arrêté, de manière rétrospective, qu’il n’existe pas de sur-couverture ; un test quantitatif : pour les autres swaps, la variation de juste valeur du swap réel doit compenser la variation de juste valeur d’un instrument hypothétique reflétant parfaitement la composante couverte du sous-jacent. Ces tests sont réalisés en date de désignation, de manière prospective, puis à chaque arrêté, de manière rétrospective. En cas d’interruption de la relation de couverture, cet écart est amorti linéairement sur la durée de couverture initiale restant à courir si le sous-jacent couvert n’a pas été décomptabilisé. Il est constaté directement en résultat si les éléments couverts ne figurent plus au bilan. Les dérivés de macrocouverture peuvent notamment être déqualifiés lorsque le nominal des instruments couverts devient inférieur au notionnel des couvertures, du fait notamment des remboursements anticipés des prêts ou des retraits de dépôts observés et modélisés. Couverture d’un investissement net libellé en devises . L’investissement net dans une activité à l’étranger est le montant de la participation de l’entité consolidante dans l’actif net de cette activité. La couverture d’un investissement net libellé en devises a pour objet de protéger l’entité consolidante contre des variations de change d’un investissement dans une entité dont la monnaie fonctionnelle est différente de la monnaie de présentation des comptes consolidés. Ce type de couverture est comptabilisé de la même façon que les couvertures de flux de trésorerie. Les gains ou pertes latents comptabilisés en capitaux propres sont transférés en résultat lors de la cession (ou de la cession partielle avec perte de contrôle) de tout ou partie de l’investissement net. Les couvertures de juste valeur correspondent principalement à des swaps de taux d’intérêt assurant une protection contre les variations de juste valeur des instruments à taux fixe imputables à l’évolution des taux de marché. Ces couvertures transforment des actifs ou passifs à taux fixe en éléments à taux variable. La macrocouverture de juste valeur est utilisée pour la gestion globale du risque de taux notamment pour couvrir : les portefeuilles de prêts à taux fixe les dépôts à vue les dépôts liés au PEL la composante inflation du Livret A La microcouverture de juste valeur est utilisée notamment pour couvrir : un passif à taux fixe les titres de la réserve de liquidité à taux fixe et des titres indexés inflation Les couvertures de flux de trésorerie permettent de figer ou d’encadrer la variabilité des flux de trésorerie liés à des instruments portant intérêt à taux variable. La couverture de flux de trésorerie est également utilisée pour la gestion globale du risque de taux. Les couvertures de flux de trésorerie sont utilisées notamment pour : la couverture de passif à taux variable la couverture du risque de variation de valeur des flux futurs variables de la dette la macro-couverture d’actifs à taux variable Les principales sources d’inefficacité des couvertures sont liées à : l’inefficacité « bi-courbe » : la valorisation des dérivés collatéralisés (faisant l’objet d’appels de marge rémunérés à €STR) est basée sur la courbe d’actualisation €STR, alors que l’évaluation de la composante couverte des éléments couverts en juste valeur est calculée sur une courbe d’actualisation EURIBOR la valeur temps des couvertures optionnelles la surcouverture dans le cadre des tests d’assiette en macro-couverture (montants des notionnels de dérivés de couverture supérieurs au nominal des éléments couverts, notamment dans le cas où les éléments couverts ont fait l’objet de remboursements anticipés plus importants que prévus) les ajustements valorisation liés au risque de crédit et au risque de crédit propres sur dérivés ( Credit Value adjustment et Debit Value adjustment ) des décalages de fixing des flux entre l’élément couvert et sa couverture. Le montant notionnel des instruments financiers ne constitue qu’une indication du volume de l’activité et ne reflète pas les risques de marché attachés à ces instruments. (En milliers d'Euros) 31/12/2022 31/12/2021 Notionnel Juste valeur positive Juste valeur négative Notionnel Juste valeur positive Juste valeur négative Instruments de taux 6 376 296 282 061 355 971 5 162 820 89 532 120 503 Instruments sur actions 0 0 0 0 0 0 Instruments de change 0 0 0 0 0 0 Autres instruments 0 0 0 0 0 0 Opérations fermes 6 376 296 282 061 355 971 5 162 820 89 532 120 503 Instruments de taux 0 0 0 0 0 0 Instruments sur actions 0 0 0 0 0 0 Instruments de change 0 0 0 0 0 0 Autres instruments 0 0 0 0 0 0 Opérations conditionnelles 0 0 0 0 0 0 Couverture de juste valeur 6 376 296 282 061 355 971 5 162 820 89 532 120 503 Instruments de taux 0 0 0 0 0 0 Instruments sur actions 0 0 0 0 0 0 Instruments de change 0 0 0 0 0 0 Autres instruments 0 0 0 0 0 0 Opérations fermes 0 0 0 0 0 0 Instruments de taux 0 0 0 0 0 0 Instruments sur actions 0 0 0 0 0 0 Instruments de change 0 0 0 0 0 0 Autres instruments 0 0 0 0 0 0 Opérations conditionnelles 0 0 0 0 0 0 Couverture de flux de trésorerie 0 0 0 0 0 0 Dérivés de crédit 0 0 0 0 0 0 Couverture d'investissements nets en devises 0 0 0 0 0 0 Total des instruments dérives de couverture 6 376 296 282 061 355 971 5 162 820 89 532 120 503 Tous les instruments dérivés de couverture sont présentés dans le poste « Instruments de dérivés de couverture » à l’actif et au passif du bilan. Les swaps financiers de devises sont documentés à la fois en couverture de juste valeur de taux et en couverture de flux de trésorerie de change. La juste valeur globale est néanmoins présentée en dérivés de change. Ces dérivés sont présentés en instruments de couverture de flux de trésorerie de change afin de mieux refléter le poids de la composante change (liée à la couverture de flux de trésorerie) dans la juste valeur globale. Echéancier du notionnel des instruments dérivés de couverture au 31 décembre 2022  : (En milliers d'Euros) Inf. à 1 an De 1 à 5 ans De 6 à 10 ans Sup à 5 ans Couverture de taux d'intérêts 507 555 2 671 957 2 717 814 478 970 Instruments de couverture de flux de trésorerie 0 0 0 0 Instruments de couverture de juste valeur 507 555 2 671 957 2 717 814 478 970 Couverture du risque de change 0 0 0 0 Instruments de couverture de flux de trésorerie 0 0 0 0 Instruments de couverture de juste valeur 0 0 0 0 Couverture des autres risques 0 0 0 0 Instruments de couverture de flux de trésorerie 0 0 0 0 Instruments de couverture de juste valeur 0 0 0 0 Couverture d'investissements nets en devises 0 0 0 0 Total 507 555 2 671 957 2 717 814 478 970 Les swaps financiers de devises sont documentés à la fois en couverture de juste valeur de taux et en couverture de flux de trésorerie de change. La juste valeur globale est néanmoins présentée en dérivés de change. Ces dérivés sont présentés en instruments de couverture de flux de trésorerie de change afin de mieux refléter le poids de la composante change (liée à la couverture de flux de trésorerie) dans la juste valeur globale. Eléments couverts  : Couverture de juste valeur  : (En milliers d'Euros) Couverture de juste valeur 31/12/2022 Couverture du risque de taux Couverture du risque de change Couverture des autres risque (or, matières premières…) Valeur comptable dont réévaluation de la composante couverte (*) Composante couverte restant à étaler (**) Valeur comptable dont réévaluation de la composante couverte (*) Composante couverte restant à étaler (**) Valeur comptable dont réévaluation de la composante couverte (*) Composante couverte restant à étaler (**) Actifs  : Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 358 523 -5 527 364 050 Prêts ou créances sur les établissements de crédit Prêts ou créances sur la clientèle Titres de dette 358 523 -5 527 364 050 Actions et autres instruments de capitaux propres 0 Actifs financiers au coût amorti 10 000 158 9 842 Prêts ou créances sur les établissements de crédit Prêts ou créances sur la clientèle 186 -186 Titres de dette 10 000 158 9 842 Passifs  : Passifs financiers au coût amorti 2 057 220 -333 867 2 391 087 Dettes envers les établissements de crédit 1 742 600 -283 959 2 026 559 Dettes envers la clientèle Dettes représentées par un titre 314 620 -49 908 364 528 Dettes subordonnées Total 2 425 743 -339 236 2 764 979 (*) Intérêts courus exclus (**) Déqualification, fin de la relation de couverture. (En milliers d'Euros) Couverture de juste valeur 31/12/2021 Couverture du risque de taux Couverture du risque de change Couverture des autres risque (or, matières premières…) Valeur comptable dont réévaluation de la composante couverte (*) Composante couverte restant à étaler (**) Valeur comptable dont réévaluation de la composante couverte (*) Composante couverte restant à étaler (**) Valeur comptable dont réévaluation de la composante couverte (*) Composante couverte restant à étaler (**) Actifs Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 440 874 55 184 Prêts ou créances sur les établissements de crédit Prêts ou créances sur la clientèle Titres de dette 440 874 55 184 Actions et autres instruments de capitaux propres Actifs financiers au coût amorti 2 430 357 1 139 Prêts ou créances sur les établissements de crédit Prêts ou créances sur la clientèle 2 415 357 1 Titres de dette 15 000 1 138 Passifs  : Passifs financiers au coût amorti 2 207 370 41 986 Dettes envers les établissements de crédit 1 818 850 42 337 Dettes envers la clientèle Dettes représentées par un titre 388 520 -351 Dettes subordonnées Total 5 078 601 98 309 L'inefficacité de la couverture de la période est présentée en note 4.3 « Gains ou pertes sur actifs financiers et passifs financiers à la juste valeur par résultat » ou en note 4.4 « Gains et pertes comptabilisés directement par capitaux propres » pour les instruments de capitaux propres classés en juste valeur par capitaux propres non recyclables. Couverture de flux de trésorerie – Couverture d’investissements nets en devises  : (En milliers d'Euros) 31/12/2022 Juste valeur du dérivé de couverture Dont partie efficace des couvertures non échues (1) Dont partie inefficace Solde des couvertures échues restant à étaler (*) Juste valeur de l'élément couvert (dérivé hypothétique) Couverture de risque de taux 0 Couverture de risque de change 0 Couverture des autres risques 0 Total - Couverture de flux de trésorerie et d’investissements nets en devises (1) Déqualification, fin de la relation de couverture (2) Reconnus en autres éléments comptabilisés en capitaux propres ou en résultat pour la partie recyclée en symétrie à l’élément couvert. 31/12/2021 Juste valeur du dérivé de couverture Dont partie efficace des couvertures non échues (1) Dont partie inefficace Solde des couvertures échues restant à étaler (*) Juste valeur de l'élément couvert (dérivé hypothétique) Couverture de risque de taux 0 Couverture de risque de change 0 Couverture des autres risques 0 Total - Couverture de flux de trésorerie et d’investissements nets en devises L’inefficacité de la couverture est comptabilisée dans le compte de résultat dans le poste « Gains ou pertes sur actifs financiers et passifs financiers à la juste valeur par résultat » en note 4.3. La réserve « Couverture de flux de trésorerie » correspond à la partie efficace des couvertures non échues et le solde des couvertures échues restant à étaler, avant impôt, y compris la part des participations ne donnant pas le contrôle. Le recyclage en résultat de la réserve « Couverture de flux de trésorerie » est inclus soit dans la marge nette d’intérêt soit dans le résultat de décomptabilisation de l’élément couvert par symétrie avec le poste impacté par l’élément couvert. Couverture de flux de trésorerie et couverture d’investissements nets en devises - Analyse des autres éléments comptabilisés en capitaux propres  : Cadrage des OCI 01/01/2022 Variation de la part efficace Reclassement en résultat de part efficace Basis adjustment - élément non financier (*) Elément couvert partiellement ou totalement éteint 31/12/2022 Montant des capitaux propres pour les opérations en CFH 0 0 0 0 Dont couverture de taux Dont couverture de change Montant des capitaux propres pour les opérations en NIH Total 0 0 0 0 Cadrage des OCI 01/01/2021 Variation de la part efficace Reclassement en résultat de part efficace Basis adjustment - élément non financier (*) Elément couvert partiellement ou totalement éteint 31/12/2021 Montant des capitaux propres pour les opérations en CFH 0 0 0 0 Dont couverture de taux Dont couverture de change Montant des capitaux propres pour les opérations en NIH Total 0 0 0 0 5.4. Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres . Principes comptables . Les actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres sont initialement comptabilisés pour leur juste valeur augmentée des frais de transaction. Instruments de dettes évalués à la juste valeur par capitaux propres recyclables . En date d’arrêté, ils sont évalués à leur juste valeur et les variations de juste valeur (pied de coupon) sont enregistrées en gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres recyclables (les actifs en devises étant monétaires, les variations de juste valeur pour la composante change affectent le résultat). Les principes de détermination de la juste valeur sont décrits en note 19. Ces instruments sont soumis aux exigences d’IFRS 9 en matière de dépréciation. Les informations relatives au risque de crédit sont présentées en note 7.1. En cas de cession, ces variations de juste valeur sont transférées en résultat. Les revenus courus ou acquis sur les instruments de dettes sont enregistrés dans le poste « Produits d’intérêts et assimilés » selon la méthode du taux d’intérêt effectif (TIE). Cette méthode est décrite dans la note 5.5 – Actifs au coût amorti. Instruments de capitaux propres évalués à la juste valeur par capitaux propres non recyclables En date d’arrêté, ils sont évalués à leur juste valeur et les variations de juste valeur sont enregistrées en gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables (les actifs en devise étant non monétaires, les variations de juste valeur pour la composante change n’affectent pas le résultat). Les principes de détermination de la juste valeur sont décrits en note 9. La désignation à la juste valeur par capitaux propres non recyclables est une option irrévocable qui s’applique instrument par instrument uniquement aux instruments de capitaux propres non détenus à des fins de transaction. Les pertes de valeur latentes et réalisées restent constatées en capitaux propres sans jamais affecter le résultat. Ces actifs financiers ne font pas l’objet de dépréciations. En cas de cession, ces variations de juste valeur ne sont pas transférées en résultat mais directement dans le poste réserves consolidés en capitaux propres. Seuls les dividendes affectent le résultat dès lors qu’ils correspondent à un retour sur l’investissement. Ils sont enregistrés dans le poste « Gains ou pertes nets sur des instruments financiers à la juste valeur par capitaux propres » (note 4.4). ( En milliers d' E uros ) 31/12/2022 31/12/2021 Prêts ou créances sur la clientèle 0 0 Titres de dettes 500 620 622 002 Actions et autres titres de capitaux propres 1 101 502 1 188 198 Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 1 602 122 1 810 200 Dont dépréciations pour pertes de crédit attendues -131 -76 Dont gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres (avant impôts) -51 834 138 901 Instruments de dettes -10 720 6 174 Instruments de capitaux propres -41 114 132 727 Instruments de capitaux propres désignés comme étant à la juste valeur par capitaux propres Principes comptables . Les instruments de capitaux propres désignés comme étant à la juste valeur par capitaux propres peuvent être : des titres de participation ; des actions et autres titres de capitaux propres. Lors de la comptabilisation initiale, les instruments de capitaux propres désignés comme étant à la juste valeur par capitaux propres sont évalués à la juste valeur majorée des coûts de transaction. Lors des arrêtés suivants, les variations de juste valeur de l'instrument sont comptabilisées en capitaux propres (OCI). Les variations de juste valeur ainsi accumulées en capitaux propres ne seront pas reclassées en résultat au cours d'exercices ultérieurs (OCI non recyclables). Seuls les dividendes sont comptabilisés en résultat lorsque les conditions sont remplies. (En milliers d'Euros) 31/12/2022 31/12/2021 Juste valeur Dividendes comptabilisés sur la période Décomptabilisation sur la période Juste valeur Dividendes comptabilisés sur la période Décomptabilisation sur la période Instruments de capitaux propres détenus à la fin de la période Juste valeur à la date de cession Profit ou perte cumulé à la date de cession Instruments de capitaux propres détenus à la fin de la période Juste valeur à la date de cession Profit ou perte cumulé à la date de cession Titres de participations 823 767 38 727 998 162 33 379 Actions et autres titres de capitaux propres 279 485 8 992 190 036 2 805 Total 1 103 252 47 719 1 188 198 36 184 5.5. Actifs au coût amorti . Principes comptables . Les actifs au coût amorti sont des actifs financiers basiques détenus dans un modèle de collecte. La grande majorité des crédits accordés par le groupe est classée dans cette catégorie. Les informations relatives au risque de crédit sont présentées en note 7.1. Les actifs financiers au coût amorti incluent les prêts et créances consentis aux établissements de crédit et à la clientèle ainsi que les titres au coût amorti tels que les effets publics ou les obligations. Les prêts et créances sont enregistrés initialement à leur juste valeur augmentée des coûts et diminuée des produits directement attribuables, selon le cas, à la mise en place du crédit ou à l’émission. Lorsque les prêts sont octroyés à des conditions inférieures aux conditions de marché, une décote correspondant à l’écart entre la valeur nominale du prêt et la somme des flux de trésorerie futurs, actualisés au taux de marché, est comptabilisée en diminution de la valeur nominale du prêt. Le taux de marché est le taux qui est pratiqué par la grande majorité des établissements de la place à un moment donné, pour des instruments et des contreparties ayant des caractéristiques similaires. Lors des arrêtés ultérieurs, ces actifs financiers sont évalués au coût amorti selon la méthode du taux d’intérêt effectif (TIE). Le TIE est le taux qui actualise les flux de trésorerie futurs à la valeur comptable initiale du prêt. Ce taux inclut les décotes, constatées lorsque les prêts sont octroyés à des conditions inférieures aux conditions de marché, ainsi que les produits et coûts externes de transaction directement liés à la mise en place des prêts et analysés comme un ajustement du rendement effectif du prêt. Aucun coût interne n’est pris en compte dans le calcul du coût amorti. Prêts garantis par l’Etat  : Le prêt garanti par l’Etat (PGE) est un dispositif de soutien mis en place en application de l’article 6 de la loi n°2020-289 du 23 mars 2020 de finances rectificative pour 2020 et de l’arrêté du Ministre de l’Economie et des Finances du 23 mars 2020 accordant la garantie de l’Etat aux établissements de crédit et sociétés de financement à partir du 16 mars 2020 afin de répondre aux besoins de trésorerie des sociétés impactées par la crise sanitaire Covid-19. Le dispositif a été prolongé jusqu’au 30 juin 2022 par la loi n°2021-1900 du 30 décembre 2021 de finances pour 2022.Le PGE doit répondre aux critères d’éligibilité communs à tous les établissements distribuant ce prêt définis par la loi. Le PGE est un prêt de trésorerie d’une durée d’un an qui comporte un différé d’amortissement sur cette durée. Les sociétés bénéficiaires pourront décider, à l’issue de la première année, d’amortir le PGE sur une durée d’une à cinq années supplémentaires ou de commencer l’amortissement du capital seulement à partir de la deuxième année de la période d’amortissement en ne réglant que les intérêts et le coût de la garantie de l’Etat. Pour les sociétés éligibles, le montant du PGE est plafonné, dans le cas général (hors entreprises innovantes et de création récente, et hors PGE Saison pour notre clientèle de Tourisme / Hôtellerie / Restauration par exemple), à 25 % du chiffre d’affaires de la société. Le PGE bénéficie d’une garantie de l’Etat à hauteur de 70 à 90 % selon la taille de l’entreprise, les banques conservant ainsi la part du risque résiduel. La garantie de l’Etat couvre un pourcentage du montant restant dû de la créance (capital, intérêts et accessoires) jusqu’à la déchéance de son terme. La garantie de l’Etat pourra être appelée avant la déchéance du terme en présence d’un évènement de crédit La pénalité de remboursement anticipé est fixée au contrat et de manière raisonnable (2 % du capital restant dû pendant la période initiale du prêt, de 3 à 6 % du capital restant dû pendant la période d’amortissement du prêt). Les conditions de prorogation ne sont pas fixées par anticipation mais établies deux à trois mois avant l’échéance de l’option de prorogation, en fonction des conditions de marché. Les PGE ne peuvent pas être couverts par une autre sûreté ou garantie que celle de l’Etat sauf lorsqu’ils sont octroyés dans le cadre d’un arrêté du Ministre de l’Economie et des Finances. Il est admis que le professionnel ou le dirigeant puisse demander ou se voir proposer, la souscription d’une assurance décès mais pas se la faire imposer. Compte-tenu de ces caractéristiques, les PGE répondent aux critères de prêts basiques (cf. note 2.5.1). Ils sont comptabilisés dans la catégorie « coût amorti » puisqu’ils sont détenus dans un modèle de gestion de collecte dont l’objectif est de détenir les prêts pour en collecter les flux de trésorerie (cf. note 2.5.1). Lors des arrêtés ultérieurs, ils seront évalués au coût amorti selon la méthode du taux d’intérêt effectif. Concernant la garantie de l’Etat, elle est considérée comme faisant partie intégrante des termes du contrat et est prise en compte dans le calcul des dépréciations pour pertes de crédit attendues. La commission de garantie payée à l’octroi du crédit par le Groupe BPCE à l’Etat est comptabilisée en résultat de manière étalée sur la durée initiale du PGE selon la méthode du Taux d’Intérêt Effectif (TIE). L’impact est présenté au sein de la marge nette d'intérêt. Un PGE octroyé à une contrepartie considérée douteuse à l’initiation (Statut 3) est classé en POCI (Purchased or Originated Credit Impaired). Toutefois, l’octroi d’un PGE à une contrepartie donnée ne constitue pas à lui seul un critère de dégradation du risque, devant conduire à un passage en Statut 2 ou 3 des autres encours de cette contrepartie. A compter du 6 avril 2022, le PGE Résilience est un complément de PGE pour les entreprises impactées par les conséquences du conflit en Ukraine (notamment pour des entreprises qui seraient ou proches du au plafond des 25% du PGE ). Le plafond autorisé est de 15% du CA moyen des trois derniers exercices comptables, ou les deux derniers exercices si elles ne disposent que de deux exercices comptables ou le dernier exercice si elles ne disposent que d’un exercice comptable, ou calculé comme le chiffre d’affaires annualisé par projection linéaire à partir du chiffre d’affaires réalisé à date si elles ne disposent d’aucun exercice comptable clos. Hormis pour son montant, soumis au nouveau plafond de 15% du CA, ce PGE complémentaire prendra la même forme que les PGE instaurés au début de la crise sanitaire : même durée maximale (jusqu’à 6 ans), même période minimale de franchise de remboursement (12 mois), même quotité garantie et prime de garantie. Ce PGE Résilience est entièrement cumulable avec le ou les PGE éventuellement obtenu(s) ou à obtenir initialement jusqu’au 30 juin 2022. Ce dispositif a été prolongé jusqu’au 31 décembre 2023 dans le cadre de la loi de finances rectificative pour 2023. Renégociations et restructurations  : Lorsque des contrats font l’objet de modifications, la norme IFRS 9 requiert l’identification des actifs financiers renégociés, restructurés ou réaménagés en présence ou non de difficultés financières et ne donnant pas lieu à décomptabilisation. Le profit ou la perte résultant de la modification d’un contrat est comptabilisé en résultat en cas de modification. La valeur comptable brute de l’actif financier est alors recalculée pour être égale à la valeur actualisée, au taux d’intérêt effectif initial, des flux de trésorerie contractuels renégociés ou modifiés. Une analyse du caractère substantiel des modifications est cependant à mener au cas par cas. Les encours « restructurés » correspondent aux financements ayant fait l’objet d’aménagements constituant une concession lorsque ces aménagements sont conclus avec des débiteurs faisant face ou sur le point de faire face à des difficultés financières. Les encours « restructurés » résultent donc de la combinaison d’une concession et de difficultés financières. Les aménagements visés par les « restructurations » doivent apporter une situation plus avantageuse au débiteur (ex : suspension d’échéance d’intérêt ou de principal, prorogation d’échéance, etc.) et sont matérialisés par la mise en place d’avenants modifiant les termes d’un contrat existant ou par le refinancement total ou partiel d’un prêt existant. La difficulté financière est déterminée en observant un certain nombre de critères tels que l’existence d’impayés de plus de 30 jours ou la présence d’une note sensible. La mise en place d’une « restructuration » n’implique pas nécessairement le classement de la contrepartie concernée par le réaménagement dans la catégorie des défauts bâlois. Le classement en défaut de la contrepartie dépend du résultat du test de viabilité réalisé lors de la restructuration de la contrepartie. Sous IFRS 9, le traitement des restructurations ayant pour origine des difficultés financières reste semblable à celui qui prévalait sous IAS 39 : en cas de restructuration suite à un événement générateur de pertes de crédit avéré, le prêt est considéré comme un encours déprécié (au Statut 3) et fait l’objet d’une décote d’un montant égal à l’écart entre l’actualisation des flux contractuels initialement attendus et l’actualisation des flux futurs attendus de capital et d’intérêt suite à la restructuration. Le taux d’actualisation retenu est le taux d’intérêt effectif initial. Cette décote est inscrite au résultat dans le poste « Coût du risque de crédit » et au bilan en diminution de l’encours correspondant. Elle est rapportée au compte de résultat dans la marge d’intérêt selon un mode actuariel sur la durée du prêt. En l’absence de significativité de la décote, le TIE du prêt restructuré est ajusté et aucune décote n’est constatée. Le prêt restructuré est réinscrit en encours sain (non déprécié, au Statut 1 ou au Statut 2) quand il n’y a plus d’incertitude sur la capacité de l’emprunteur à honorer ses engagements. Lorsque la restructuration est substantielle (par exemple la conversion en tout ou partie d’un prêt en un instrument de capitaux propres), les nouveaux instruments sont comptabilisés à leur juste valeur. La différence entre la valeur comptable du prêt (ou de la partie du prêt) décomptabilisé(e) et la juste valeur des actifs reçus en échange est inscrite en résultat dans le poste « Coût du risque de crédit ». La dépréciation éventuelle précédemment constituée sur le prêt est ajustée. Elle est entièrement reprise en cas de conversion totale du prêt en nouveaux actifs. Les moratoires accordés de manière générale aux entreprises et visant à répondre à des difficultés de trésorerie temporaires liées à la crise du Covid-19, viennent modifier les échéanciers de remboursement de ces créances sans en modifier substantiellement leurs caractéristiques. Ces créances sont donc modifiées sans être décomptabilisées. De plus, l’octroi de cet aménagement ne constitue pas en lui-même un indicateur de difficulté financière desdites entreprises. Frais et commissions  : Les coûts directement attribuables à la mise en place des prêts sont des coûts externes qui consistent essentiellement en commissions versées à des tiers tel que les commissions aux apporteurs d’affaires. Les produits directement attribuables à l’émission des nouveaux prêts sont principalement composés des frais de dossier facturés aux clients, des refacturations de coûts et des commissions d’engagement de financement (s’il est plus probable qu’improbable que le prêt se dénoue). Les commissions perçues sur des engagements de financement qui ne donneront pas lieu à tirage sont étalées de manière linéaire sur la durée de l’engagement. Les charges et produits relatifs à des prêts d’une durée initiale inférieure à un an sont étalés prorata temporis sans recalcul du TIE. Pour les prêts à taux variable ou révisable, le TIE est recalculé à chaque refixation du taux. Date d’enregistrement  : Les titres sont inscrits au bilan à la date de règlement-livraison. Les opérations de cession temporaire de titre sont également comptabilisées en date de règlement livraison. En cas de cession partielle d’une ligne de titres, la méthode « premier entré, premier sorti » est retenue, sauf cas particuliers. Pour les opérations de prise en pension, un engagement de financement donné est comptabilisé entre la date de transaction et la date de règlement livraison. 5.5.1. Titres au coût amorti  : ( En milliers d' E uros ) 31/12/2022 31/12/2021 Effets publics et valeurs assimilées 132 452 54 938 Obligations et autres titres de dettes -1 Dépréciations pour pertes de crédit attendues 0 0 Total des titres au cout amorti 132 451 54 938 La juste valeur des titres au coût amorti est présentée en note 9. La segmentation des encours et des dépréciations pour pertes de crédit par statut est présentée dans la note 7.1. 5.5.2. Prêts et créances sur les établissements de crédit et assimilés au coût amorti  : En milliers d'euros 31/12/2022 31/12/2021 Comptes ordinaires débiteurs 3 003 526 3 331 505 Opérations de pension 0 0 Comptes et prêts (1) 4 375 537 4 159 881 Autres prêts ou créances sur établissements de crédit 2 0 Dépôts de garantie versés 54 700 39 600 Dépréciations pour pertes de crédit attendues 0 0 Total 7 433 765 7 530 986 (1) Les fonds du Livret A, du LDD centralisés à la Caisse des Dépôts et Consignations et présentés sur la ligne « Comptes et prêts » s’élèvent à 1 850 659 milliers d’euros au 31 décembre 2022 contre 1 785 588 milliers d’euros au 31 décembre 2021. La juste valeur des prêts et créances sur établissement de crédit et assimilés est présentée en note 9. La segmentation des encours et des dépréciations pour pertes de crédit par statut est présentée dans la note 7.1. Les créances sur opérations avec le réseau se décomposent en 2 941 168 milliers d'euros à vue et 216 880 milliers d'euros à terme. 5.5.3. Prêts et créances sur la clientèle au coût amorti  : ( En milliers d' E uros ) 31/12/2022 31/12/2021 Comptes ordinaires débiteurs 400 750 428 458 Autres concours à la clientèle 28 139 351 26 481 499 Prêts à la clientèle financière 355 387 Crédits de trésorerie 2 444 731 2 574 386 Crédits à l'équipement 10 551 173 9 538 836 Crédits au logement 14 452 917 13 450 875 Crédits à l'exportation 2 424 5 636 Opérations de pension 0 0 Opérations de location-financement 516 235 766 357 Prêts subordonnés 275 0 Autres crédits 171 241 145 022 Autres prêts ou créances sur la clientèle 4 312 4 247 Dépôts de garantie versés 384 0 Prêts et créances bruts sur la clientèle 28 544 797 26 914 204 Dépréciations pour pertes de crédit attendues -581 790 -573 057 Total 27 963 007 26 341 147 Au 31 décembre 2022, 275 milliers d’euros de Prêts Participatifs Relance (PPR) ont été comptabilisés. Les Prêts Garantis par l’Etat (PGE) s’élèvent à 978 972 milliers d’euros au 31 décembre 2022 contre 1 143 808 milliers d’euros au 31 décembre 2021. Les encours de financements verts sont détaillés au Chapitre « Déclaration de performance extra-financière ». La juste valeur des prêts et créances sur la clientèle est présentée en note 9. La segmentation des encours et des dépréciations pour pertes de crédit par statut est présentée dans la note 7.1. 5.6. Reclassements d’actifs financiers . Principes comptables . Les reclassements d’actifs financiers en IFRS 9 sont plus limités que sous IAS 39. Il n’est plus possible de reclasser un titre au coût amorti en cas de simple illiquidité des marchés. Un reclassement est possible uniquement dans le cas où le modèle de gestion a changé en raison d’une décision stratégique du management. De ce fait, il s’agit de cas très limités (exemple : vente d’un secteur d’activité se traduisant par un passage en gestion extinctive des actifs concernés, restructuration d’activité, …). Dans ce cas, le reclassement est prospectif et n’implique pas de requalification affectant les périodes antérieures. Il n’a pas été réalisé de reclassement sur l’exercice 2022. 5.7. Comptes de régularisation et actifs divers  : ( En milliers d' E uros ) 31/12/2022 31/12/2021 Comptes d'encaissement 3 005 2 750 Charges constatées d'avance 3 470 1 038 Produits à recevoir 25 535 31 715 Autres comptes de régularisation 52 571 43 949 Comptes de régularisation - actif 84 581 79 452 Comptes de règlement débiteurs sur opérations sur titres 0 0 Dépôts de garantie versés Débiteurs divers 73 723 64 492 Actifs divers 73 723 64 492 Total des comptes de régularisation et actifs divers 158 304 143 944 5.8. Actifs non courants destinés à être cédés et dettes liées. Principes comptables . En cas de décision de vendre des actifs non courants avec une forte probabilité pour que cette vente intervienne dans les 12 mois, les actifs concernés sont isolés au bilan dans le poste « Actifs non courants destinés à être cédés ». Les passifs qui leur sont éventuellement liés sont également présentés séparément dans un poste dédié « Dettes liées aux actifs non courants destinés à être cédés ». Dès lors qu’ils sont classés dans cette catégorie, les actifs non courants cessent d’être amortis et sont évalués au plus bas de leur valeur comptable ou de leur juste valeur minorée des coûts de la vente. Les instruments financiers restent évalués selon les principes de la norme IFRS 9. Un actif (ou un groupe d’actifs) non courant est destiné à être cédé lorsque sa valeur comptable est recouvrée par le biais d’une transaction de vente. Cet actif (ou groupe d’actifs) doit être disponible immédiatement en vue de la vente et il doit être hautement probable que cette vente intervienne dans les douze mois. Il n’a pas été identifié d’actifs non courants destinés à être cédés. 5.9. Immeubles de placement . Principes comptables . Conformément à la norme IAS 40, les immeubles de placement sont des biens immobiliers détenus dans le but d’en retirer des loyers et de valoriser le capital investi. Le traitement comptable des immeubles de placement est identique à celui des immobilisations corporelles pour les entités du groupe à l’exception de certaines entités d’assurance qui comptabilisent leurs immeubles représentatifs de placements d’assurance à la juste valeur avec constatation de la variation en résultat. La juste valeur est le résultat d’une approche multicritères par capitalisation des loyers au taux du marché et comparaison avec le marché des transactions. La juste valeur des immeubles de placement du groupe est communiquée à partir des résultats d’expertises régulières sauf cas particulier affectant significativement la valeur du bien. Les biens immobiliers en location simple peuvent avoir une valeur résiduelle venant en déduction de la base amortissable. Les plus ou moins-values de cession d’immeubles de placement sont inscrites en résultat sur la ligne « Produits ou charges nets des autres activités » à l’exception des activités d’assurance classées en « Produits des activités d’assurance ». (En milliers d'Euros) 31/12/2022 31/12/2021 Valeur brute Cumul des amortissements et pertes de valeur Valeur nette Valeur brute Cumul des amortissements et pertes de valeur Valeur nette Immeubles comptabilisés à la juste valeur /// /// 0 /// /// 59 Immeubles comptabilisés au coût historique 496 -445 51 447 -447 0 Total des immeubles de placement 51 59 5.10. Immobilisations . Principes comptables . Ce poste comprend les immobilisations corporelles d’exploitation, les biens mobiliers acquis en vue de la location simple les biens mobiliers temporairement non loués dans le cadre d’un contrat de location-financement. Les parts de SCI sont traitées comme des immobilisations corporelles. Conformément aux normes IAS 16 et IAS 38, une immobilisation corporelle ou incorporelle est comptabilisée en tant qu’actif si : il est probable que les avantages économiques futurs associés à cet actif iront à l’entreprise ; le coût de cet actif peut être évalué de manière fiable. Les immobilisations d’exploitation sont enregistrées pour leur coût d’acquisition éventuellement augmenté des frais d’acquisition qui leur sont directement attribuables. Les logiciels créés, lorsqu’ils remplissent les critères d’immobilisation, sont comptabilisés à leur coût de production, incluant les dépenses externes et les frais de personnel directement affectables au projet. La méthode de comptabilisation des actifs par composants est appliquée à l’ensemble des constructions. Après comptabilisation initiale, les immobilisations sont évaluées à leur coût diminué du cumul des amortissements et des pertes de valeur. La base amortissable tient compte de la valeur résiduelle, lorsque celle-ci est mesurable et significative. Les immobilisations sont amorties en fonction de la durée de consommation des avantages économiques attendus, qui correspond en général à la durée de vie du bien. Lorsqu’un ou plusieurs composants d’une immobilisation ont une utilisation différente ou procurent des avantages économiques différents, ces composants sont amortis sur leur propre durée d’utilité. Les durées d’amortissement suivantes ont été retenues pour les Banques Populaires façades/couverture/étanchéité : 20 à 40 ans ; fondations/ossatures : 30 à 60 ans ; ravalements : 10 à 20 ans ; équipements techniques : 10 à 20 ans ; aménagements intérieurs : 8 à 15 ans. Pour les autres catégories d’immobilisations, la durée d’utilité se situe en général dans une fourchette de 5 à 15 ans. Les immobilisations font l’objet d’un test de dépréciation lorsqu’à la date de clôture d’éventuels indices de pertes de valeur sont identifiés. Dans l’affirmative, la nouvelle valeur recouvrable de l’actif est comparée à la valeur nette comptable de l’immobilisation. En cas de perte de valeur, une dépréciation est constatée en résultat. Cette dépréciation est reprise en cas de modification de la valeur recouvrable ou de disparition des indices de perte de valeur. Les actifs donnés en location simple sont présentés à l’actif du bilan parmi les immobilisations corporelles lorsqu’il s’agit de biens mobiliers. (En milliers d'Euros) 31/12/2022 31/12/2021 Valeur brute Cumul des amortissements et pertes de valeur Valeur nette Valeur brute Cumul des amortissements et pertes de valeur Valeur nette Immobilisations corporelles 395 785 -281 474 114 311 400 741 -283 185 117 556 Biens immobiliers 74 945 -26 855 48 090 77 411 -26 484 50 927 Biens mobiliers 320 840 -254 619 66 221 323 330 -256 701 66 629 Immobilisations corporelles données en location simple 0 0 0 0 0 0 Biens mobiliers 0 0 0 0 0 0 Droits d'utilisation au titre de contrats de location 34 650 -26 085 8 565 36 702 -25 307 11 395 Portant sur des biens immobiliers 34 650 -26 085 8 565 36 702 -25 307 11 395 Dont contractés sur la période 0 0 0 0 0 0 Portant sur des biens mobiliers 0 0 0 0 0 0 Dont contractés sur la période 0 0 0 0 0 0 Total des immobilisations corporelles 430 435 -307 559 122 876 437 443 -308 492 128 951 Immobilisations incorporelles 10 308 -9 968 340 9 115 -8 650 465 Droit au bail 499 -499 0 560 -560 0 Logiciels 9 809 -9 469 340 8 555 -8 090 465 Autres immobilisations incorporelles 0 0 0 0 0 0 Total des immobilisations incorporelles 10 308 -9 968 340 9 115 -8 650 465 5.11. Dettes représentées par un titre . Principes comptables . Les dettes émises qui ne sont pas classées comme des passifs financiers évalués à la juste valeur par résultat ni comme des capitaux propres sont initialement comptabilisées à leur juste valeur diminuée des frais de transaction, et sont évaluées en date de clôture selon la méthode du coût amorti en utilisant la méthode du TIE. Ces instruments sont enregistrés au bilan en dettes envers les établissements de crédit, dettes envers la clientèle et dettes représentées par un titre. Les dettes représentées par un titre sont ventilées selon la nature de leur support, à l’exclusion des titres subordonnés classés au poste « Dettes subordonnées ». Les titres sont inscrits au bilan à la date de règlement-livraison. En cas de cession partielle d’une ligne de titres, la méthode « premier entré, premier sorti » est retenue, sauf cas particuliers. Une nouvelle catégorie de passifs éligibles au numérateur du TLAC (exigence en Total Loss Absorbing Capacity) a été introduite par la loi française et désignée communément « senior non préférée ». Ces passifs ont un rang intermédiaire entre celui des fonds propres et des autres dettes dites « senior préférées ». ( En milliers d' E uros ) 31/12/2022 31/12/2021 Emprunts obligataires 219 261 210 727 Titres du marché interbancaire et titres de créances négociables 320 462 640 485 Autres dettes représentées par un titre qui ne sont ni non préférées ni subordonnées 0 0 Dettes non préférées 0 0 Total 539 723 851 212 Dettes rattachées 3 022 3 381 Total des dettes représentées par un titre 542 745 854 593 La juste valeur des dettes représentées par un titre est présentée en note 9. 5.12. Dettes envers les établissements de crédit et assimiles et envers la clientèle . Principes comptables . Les dettes, qui ne sont pas classées comme des passifs financiers évalués à la juste valeur par résultat, font l’objet d’une comptabilisation selon la méthode du coût amorti et sont enregistrées au bilan en « Dettes envers les établissements de crédit » ou en « Dettes envers la clientèle ». Les dettes émises (qui ne sont pas classées comme des passifs financiers évalués à la juste valeur par résultat ni comme des capitaux propres) sont initialement comptabilisées à leur juste valeur diminuée des frais de transaction, et sont évaluées en date de clôture selon la méthode du coût amorti en utilisant la méthode du TIE. Ces instruments sont enregistrés au bilan en dettes envers les établissements de crédit, dettes envers la clientèle et dettes représentées par un titre (note 5.11). Les opérations de cession temporaire de titre sont comptabilisées en date de règlement livraison. Pour les opérations de mise en pension de titres, un engagement de financement reçu est comptabilisé entre la date de transaction et la date de règlement livraison lorsque ces opérations sont comptabilisées en « Dettes ». Les opérations de refinancement à long terme (TLTRO3) auprès de la BCE ont été comptabilisés au coût amorti conformément aux règles d’IFRS 9. Les intérêts sont constatés en résultat selon la méthode du taux d’intérêt effectif estimé en fonction des hypothèses d’atteinte des objectifs de production de prêts fixés par la BCE. S’agissant d’un taux de rémunération révisable, le taux d’intérêt effectif appliqué varie d’une période à l’autre. Le Groupe BPCE a atteint les objectifs de production de prêts fixés par la BCE. Ainsi, la bonification de - 0,50% a été constatée en produit sur la période de 12 mois concernée. Le 28 octobre, la BCE a annoncé une modification de la rémunération du TLTRO3 : Entre le 23 juin 2022 et le 22 novembre 2022, le taux applicable est le taux de facilité de dépôt moyen de la BCE depuis la date de départ du TLTRO3 jusqu’au 22 novembre 2022 le taux applicable est le taux moyen de facilité de dépôts de la BCE applicables à partir du 23 novembre 2022 et jusqu'à la date d'échéance ou la date de remboursement anticipé de chaque opération TLTRO III en cours. 5.12.1. Dettes envers les établissements de crédit et assimilés  : ( En milliers d' E uros ) 31/12/2022 31/12/2021 Comptes à vue 20 656 35 414 Opérations de pension 0 0 Dettes rattachées 2 0 Dettes à vue envers les établissements de crédit et assimilés 20 658 35 414 Emprunts et comptes à terme 9 028 175 7 873 316 Opérations de pension 0 0 Dettes rattachées -10 810 -22 519 Dettes à termes envers les établissements de crédit et assimilés 9 017 365 7 850 797 Dépôts de garantie reçus 0 0 Total des dettes envers les établissements de crédit et assimilés 9 038 023 7 886 211 La juste valeur des dettes envers les établissements de crédit est présentée en note 9. Les dettes sur opérations avec le réseau se décomposent en 11 719 milliers d'euros à vue et 5 078 440 milliers d'euros à terme. L’augmentation des opérations avec le réseau en 2022 est liée à l’optimisation de la circulation de liquidité réglementaire au sein du groupe par l’organe central. 5.12.2. Dettes envers la clientèle  : ( En milliers d' E uros ) 31/12/2022 31/12/2021 Comptes ordinaires créditeurs 9 824 789 10 302 711 Livret A 2 140 006 1 757 364 Plans et comptes épargne-logement 2 701 851 2 730 641 Autres comptes d’épargne à régime spécial 5 772 246 5 650 431 Dettes rattachées 0 0 Comptes d’épargne à régime spécial 10 614 103 10 138 436 Comptes et emprunts à vue 71 343 67 619 Comptes et emprunts à terme 3 615 420 3 228 826 Dettes rattachées 120 962 133 497 Autres comptes de la clientèle 3 807 725 3 429 942 A vue 0 0 A terme 0 0 Dettes rattachées 0 0 Opérations de pension 0 0 Autres dettes envers la clientèle 0 0 Dépôts de garantie reçus 14 786 1 071 Total des dettes envers la clientèle 24 261 403 23 872 160 Le détail des livrets d’épargne responsable est présenté au Chapitre « Déclaration de performance extra-financière ». La juste valeur des dettes envers la clientèle est présentée en note 9. 5.13. Comptes de régularisation et passifs divers  : ( En milliers d' E uros ) 31/12/2022 31/12/2021 Comptes d'encaissement 2 547 376 Produits constatés d'avance 77 016 102 041 Charges à payer 71 363 76 791 Autres comptes de régularisation créditeurs 58 204 52 609 Comptes de régularisation - passif 209 130 231 817 Comptes de règlement créditeurs sur opérations sur titres 17 215 15 088 Dépôts de garantie reçus Créditeurs divers 72 327 86 647 Passifs locatifs 8 254 11 024 Passifs divers 97 796 112 759 Total des comptes de régularisation et passifs divers 306 926 344 576 5.14. Provisions . Principes comptables . Les provisions autres que celles relatives aux engagements sociaux et assimilés, aux provisions épargne-logement, aux risques d’exécution des engagements par signature et aux contrats d’assurance concernent essentiellement les litiges, amendes, risques fiscaux (autres que l’impôt sur le résultat) et restructurations. Les provisions sont des passifs dont l’échéance ou le montant est incertain mais qui peuvent être estimés de manière fiable. Elles correspondent à des obligations actuelles (juridiques ou implicites), résultant d’un événement passé, et pour lesquelles une sortie de ressources sera probablement nécessaire pour les régler. Le montant comptabilisé en provision correspond à la meilleure estimation de la dépense nécessaire au règlement de l’obligation actuelle à la date de clôture. Les provisions sont actualisées dès lors que l’effet d’actualisation est significatif. Les dotations et reprises de provisions sont enregistrées en résultat sur les lignes correspondant à la nature des dépenses futures couvertes. Engagements sur les contrats d’épargne-logement . Les Comptes Epargne-Logement (CEL) et les Plans Epargne-Logement (PEL) sont des produits d’épargne proposés aux particuliers dont les caractéristiques sont définies par la loi de 1965 sur l’épargne-logement et les décrets pris en application de cette loi. Le régime d’épargne-logement génère des engagements de deux natures pour les établissements qui le commercialisent : l’engagement de devoir, dans le futur, accorder à la clientèle des crédits à un taux déterminé fixé à l’ouverture du contrat pour les PEL ou à un taux fonction de la phase d’épargne pour les contrats CEL ; l’engagement de devoir rémunérer l’épargne dans le futur à un taux fixé à l’ouverture du contrat pour une durée indéterminée pour les PEL ou à un taux fixé chaque semestre en fonction d’une formule d’indexation fixée par la loi pour les contrats de CEL. Les engagements présentant des conséquences potentiellement défavorables sont évalués pour chacune des générations de plans d’épargne-logement, d’une part et pour l’ensemble des comptes épargne-logement, d’autre part. Les risques attachés à ces engagements sont couverts par une provision dont le montant est déterminé par l’actualisation des résultats futurs dégagés sur les encours en risques : l’encours d’épargne en risque correspond au niveau d’épargne futur incertain des plans existants à la date de calcul de la provision. Il est estimé statistiquement en tenant compte du comportement des souscripteurs épargnants, pour chaque période future, par différence entre les encours d’épargne probables et les encours d’épargne minimum attendus ; l’encours de crédit en risque correspond aux encours de crédit déjà réalisés mais non encore échus à la date de calcul et des crédits futurs estimés statistiquement en tenant compte du comportement de la clientèle et des droits acquis et projetés attachés aux comptes et plans d’épargne-logement. Les engagements sont estimés par application de la méthode « Monte-Carlo » pour traduire l’incertitude sur les évolutions potentielles des taux et leurs conséquences sur les comportements futurs modélisés des clients et sur les encours en risque. Sur cette base, une provision est constituée sur une même génération de contrats en cas de situation potentiellement défavorable pour le groupe, sans compensation entre générations. La provision est inscrite au passif du bilan et les variations sont enregistrées en produits et charges d’intérêts. Les provisions sont détaillées dans le tableau de variations ci-dessous, à l’exception des provisions pour pertes de crédit attendues sur les engagements de financement et de garantie qui sont détaillées à la note 7. ( En milliers d' E uros ) 01/01/2022 Augmentation Utilisation Reprises non utilisées Autres mouvements 31/12/2022 Provisions pour engagements sociaux 52 084 2 639 0 -5 564 -13 539 35 620 Provisions pour restructurations 5 705 0 0 -3 658 0 2 047 Risques légaux et fiscaux 10 200 2 000 0 -930 0 11 270 Engagements de prêts et garanties 14 856 4 873 0 -3 041 42 16 730 Provisions pour activité d'épargne-logement 22 405 464 0 0 0 22 869 Autres provisions d'exploitation 13 016 134 0 -5 649 -304 7 197 Total des provisions 118 266 10 110 0 -18 842 -13 801 95 733 5.14.1. Encours collectés au titre de l’épargne-logement  : ( En milliers d' E uros ) 31/12/2022 31/12/2021 Encours collectés au titre des Plans d'épargne logement (PEL) Ancienneté de moins de 4 ans 114 608 90 668 Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans 1 645 244 1 689 889 Ancienneté de plus de 10 ans 672 421 691 759 Encours collectés au titre des plans épargne-logement 2 432 273 2 472 316 Encours collectés au titre des comptes épargne-logement 269 578 258 325 Total des encours collectes au titre de l' épargne -logement 2 701 851 2 730 641 5.14.2. Encours de crédits octroyés au titre de l’épargne-logement  : ( En milliers d' E uros ) 31/12/2022 31/12/2021 Encours de crédits octroyés au titre des plans épargne-logement 228 361 Encours de crédits octroyés au titre des comptes épargne-logement 2 089 3 425 Total des encours de crédits octroyés au titre de l' épargne -logement 2 317 3 786 5.14.3. Provisions constituées au titre de l’épargne-logement  : En milliers d'euros 31/12/2022 31/12/2021 Provisions constituées au titre des PEL Ancienneté de moins de 4 ans 801 1 208 Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans 5 158 6 103 Ancienneté de plus de 10 ans 11 350 12 147 Provisions constituées au titre des plans épargne logement 17 309 19 458 Provisions constituées au titre des comptes épargne logement 5 630 3 055 Provisions constituées au titre des crédits PEL -5 -8 Provisions constituées au titre des crédits CEL -65 -101 Provisions constituées au titre des crédits épargne logement -70 -109 Total des provisions constituées au titre de l'épargne logement 22 869 22 405 5.15. Dettes subordonnées . Principes comptables . Les dettes subordonnées se distinguent des créances ou des obligations émises en raison du remboursement qui n’interviendra qu’après le désintéressement de tous les créanciers privilégiés ou chirographaires, mais avant le remboursement des prêts et titres participatifs et des titres supersubordonnés. Les dettes subordonnées que l’émetteur est tenu de rembourser sont classées en dettes et initialement comptabilisées à leur juste valeur diminuée des frais de transaction, et sont évaluées en date de clôture selon la méthode du coût amorti en utilisant la méthode du TIE. En milliers d'euros 31/12/2022 31/12/2021 Dettes subordonnées émises à des fins de transaction Dettes subordonnées désignées à la juste valeur sur option 0 0 Dettes subordonnées a la juste valeur par résultat 0 0 Dettes subordonnées à durée déterminée 0 0 Dettes subordonnées à durée indéterminée 0 0 Dettes supersubordonnées à durée indéterminée 0 0 Actions de préférence 0 0 Dépôts de garantie à caractère mutuel 9 359 10 120 Dettes subordonnées et assimilés 9 359 10 120 Dettes rattachées 0 0 Réévaluation de la composante couverte 0 0 Dettes subordonnées au coût amorti 9 359 10 120 Total des dettes subordonnées 9 359 10 120 La juste valeur des dettes subordonnées est présentée en note 9. Évolution des dettes subordonnées et assimilés au cours de l’exercice  : ( En milliers d' E uros ) 01/01/2022 Emission Remboursement Autres mouvements 31/12/2022 Dettes subordonnées émises à des fins de transaction Dettes subordonnées désignées à la juste valeur sur option 0 0 0 0 0 Dettes subordonnées a la juste valeur par résultat 0 0 0 0 0 Dettes subordonnées à durée déterminée 0 0 0 0 0 Dettes subordonnées à durée indéterminée 0 0 0 0 0 Dettes supersubordonnées à durée indéterminée 0 0 0 0 0 Actions de préférence 0 0 0 0 0 Dépôts de garantie à caractère mutuel 10 120 0 -761 0 9 359 Dettes subordonnées au coût amorti 10 120 0 -761 0 9 359 Dettes rattachées 0 0 Réévaluation de la composante couverte 0 0 Dettes subordonnées et assimilés 10 120 0 -761 0 9 359 Les titres supersubordonnés qualifiés d’instruments de capitaux propres sont présentés à la note 5.16.2. 5.16. Actions ordinaires et instruments de capitaux propres émis . Principes comptables . Les instruments financiers émis sont qualifiés d’instruments de dettes ou de capitaux propres selon qu’il existe ou non une obligation contractuelle pour l’émetteur de remettre des liquidités ou un autre actif financier ou encore d’échanger des instruments dans des conditions potentiellement défavorables. Cette obligation doit résulter de clauses et de conditions propres au contrat et pas seulement de contraintes purement économiques. Par ailleurs, lorsqu’un instrument est qualifié de capitaux propres : Sa rémunération affecte les capitaux propres. En revanche, l’effet impôt sur ces distributions peut être comptabilisé selon l’origine des montants distribués, en réserves consolidées, en gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres ou en résultat, conformément à l’amendement à IAS 12 de décembre 2017 applicable au 1er janvier 2019. Ainsi, lorsque la distribution répond à la notion de dividendes au sens d’IFRS 9, l’effet impôt est inscrit en résultat. Cette disposition trouve à s’appliquer aux intérêts relatifs aux émissions de titres super subordonnés à durée indéterminée considérés comme des dividendes d’un point de vue comptable ; l’instrument ne peut être un sous-jacent éligible à la comptabilité de couverture ; si l’émission est en devises, elle est figée à sa valeur historique résultant de sa conversion en euros à sa date initiale d’inscription en capitaux propres. Enfin, lorsque ces instruments sont émis par une filiale, ils sont présentés parmi les « Participations ne donnant pas le contrôle ». Lorsque leur rémunération est à caractère cumulatif, elle est imputée sur le « Résultat part du groupe », pour venir augmenter le résultat des « Participations ne donnant pas le contrôle ». En revanche, lorsque leur rémunération n’a pas de caractère cumulatif, elle est prélevée sur les réserves consolidées part du groupe. 5.16.1. Parts sociales . Principes comptables . L’interprétation IFRIC 2, consacrée au traitement des parts sociales et instruments assimilés des entités coopératives, précise les dispositions de la norme IAS 32, en rappelant que le droit contractuel d’un membre de demander le remboursement de ses parts ne crée pas automatiquement une obligation pour l’émetteur. La classification comptable est dès lors déterminée après examen des conditions contractuelles. Selon cette interprétation, les parts de membres sont des capitaux propres si l’entité dispose d’un droit inconditionnel de refuser le remboursement ou s’il existe des dispositions légales ou statutaires interdisant ou limitant fortement le remboursement. En raison des dispositions statutaires existantes, relatives en particulier au niveau de capital minimum, les parts sociales émises par les entités concernées dans le groupe sont classées en capitaux propres. Les Sociétés Locales d’Epargne (SLE) étant considérées comme des entités structurées intégrées globalement, leur consolidation impacte les réserves consolidées. (En milliers d'Euros) 31/12/2022 31/12/2021 Nombre Nominal Capital Nombre Nominal Capital Parts sociales BPGO 108 012 066 14 1 512 169 108 914 228 14 1 524 799 SCM 3 677 3 692 Valeur à la clôture 1 515 846 1  528 491 5.16.2. Titres supersubordonnés à durée indéterminée classés en capitaux propres . Néant . 5.17. Participations ne donnant pas le contrôle . 5.17.1. Participations significatives ne donnant pas le contrôle . Les informations relatives aux filiales et entités structurées consolidées dont le montant des participations ne donnant pas le contrôle est significatif au regard des capitaux propres totaux du groupe sont présentées dans le tableau suivant : Nom de l’entité (En milliers d'Euros) Pourcentage d’intérêts des participations ne donnant pas le contrôle Pourcentage de contrôle des participations ne donnant pas le contrôle (si différent) Exercice 2022 Participations ne donnant pas le contrôle Informations financières résumées à 100% Résultat attribué au cours de la période aux détenteurs de participation ne donnant pas le contrôle Montant des participations ne donnant pas le contrôle de la filiale Dividendes versés aux détenteurs de participations ne donnant pas le contrôle Actifs Dettes Résultat net part du groupe Résultat global part du groupe Filiales % % SCR Ouest Croissance 39,97% 39,97% 8 724 111 636 0 279 808 509 21 827 21 827 Total au 31/12/2022 8 724 111 636 0 279 808 509 21 827 21 827 Nom de l’entité (En milliers d'Euros) Pourcentage d’intérêts des participations ne donnant pas le contrôle Pourcentage de contrôle des participations ne donnant pas le contrôle (si différent) Exercice 2021 Participations ne donnant pas le contrôle Informations financières résumées à 100% Résultat attribué au cours de la période aux détenteurs de participation ne donnant pas le contrôle Montant des participations ne donnant pas le contrôle de la filiale Dividendes versés aux détenteurs de participations ne donnant pas le contrôle Actifs Dettes Résultat net part du groupe Résultat global part du groupe Filiales % % SCR Ouest Croissance 40,00% 40% 14 906 104 178 0 261 122 678 37 265 37 265 Total au 31/12/2021 14 906 104 178 0 261 122 678 37 265 37 265 5.17.2. Opérations ayant modifié la part des participations ne donnant pas le contrôle dans les réserves  : (En milliers d'Euros) Exercice 2022 Exercice 2021 Part du groupe Part des minoritaires Part du groupe Part des minoritaires Variations de pourcentage d’intérêts sans modification du contrôle 78 -78 0 0 Total des effets des acquisitions et des cessions sur les participations ne donnant pas le contrôle 78 -78 0 0 5.18. Variation des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres . Principes comptables . Pour les actifs financiers de capitaux propres comptabilisés en capitaux propres, en cas de cession, les variations de juste valeur ne sont pas transférées en résultat. On parle d’éléments non recyclables en résultat. (En milliers d'Euros) Exercice 2022 Exercice 2021 Brut Impôt Net Brut Impôt Net Ecarts de conversion 0 /// 0 0 /// 0 Réévaluation des actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres recyclables -16 894 4 591 -12 303 2 672 -863 1 809 Réévaluation des actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres recyclables 0 0 0 0 0 0 Réévaluation des instruments dérivés de couverture d'éléments recyclables en résultat net 0 0 0 0 0 0 Eléments de la quote-part des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres des entreprises mises en équivalence 0 0 0 0 0 0 Autres éléments comptabilisés par capitaux propres d'éléments recyclables en résultat net 0 0 0 0 0 0 Éléments recyclables en résultat -16 894 4 591 -12 303 2 672 -863 1 809 Réévaluation des immobilisations Réévaluation (ou écarts actuariels) au titre des régimes à prestations définies 19 751 -5 101 14 650 14 963 -3 887 11 076 Réévaluation du risque de crédit propres des passifs financiers ayant fait l'objet d'une option de comptabilisation à la juste valeur par résultat 0 0 0 0 0 0 Réévaluation des actifs financiers de capitaux propres comptabilisés à la juste valeur par capitaux propres -173 841 3 856 -169 985 177 909 -5 529 172 380 Réévaluation des actifs disponibles à la vente de l'activité d'assurance 0 0 0 0 0 0 Eléments de la quote-part des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres sur entreprises mises en équivalence 0 0 0 0 0 0 Autres éléments comptabilisés par capitaux propres d'éléments non recyclables en résultat net 0 0 0 0 0 0 Éléments non recyclables en résultat -154 090 -1 245 -155 335 192 872 -9 416 183 456 Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres (nets d’impôts) -170 984 3 346 -167 638 195 544 -10 279 185 265 Part du groupe -170 984 3 346 -167 638 195 544 -10 279 182 265 Participations ne donnant pas le contrôle 0 0 0 0 0 0 5.19. Compensation d’actifs et de passifs financiers . Principes comptables . Les actifs et passifs financiers sous accord de compensation ne peuvent faire l’objet d’une compensation comptable que s’ils satisfont aux critères de compensation restrictifs de la norme IAS 32. Dans le cas où les dérivés ou les encours de pensions livrées de gré à gré faisant l’objet de conventions cadres ne respectent pas les critères du règlement net ou si la réalisation d’un règlement simultané de l’actif et du passif ne peut être démontré ou si le droit à compenser ne peut être exercé qu’en cas de défaillance, d’insolvabilité ou de faillite de l’une ou l’autre des parties au contrat, la compensation comptable ne peut être réalisée. Néanmoins l’effet de ces conventions sur la réduction de l’exposition est matérialisé dans le second tableau. Pour ces instruments, les colonnes « Actifs financiers associés et instruments financiers reçus en garantie » et « Passifs financiers associés et instruments financiers donnés en garantie » comprennent notamment : pour les opérations de pension : les emprunts ou prêts résultant d’opérations de pensions inverses avec la même contrepartie, ainsi que les titres reçus ou donnés en garantie (pour la juste valeur desdits titres), les appels de marge sous forme de titres (pour la juste valeur desdits titres) ; pour les opérations de dérivés, les justes valeurs de sens inverse avec la même contrepartie, ainsi que les appels de marge sous forme de titres. Les appels de marge reçus ou versés en trésorerie figurent dans les colonnes « Appels de marge reçus ( cash collateral ) » et « Appels de marge versés ( cash collateral ) ». 5.19.1. Actifs financiers . Effets de la compensation comptable sur actifs financiers au bilan liés aux accords de compensation  : Néant. Effets des accords de compensation non pris en compte comptablement sur les actifs financiers  : (En milliers d'Euros) 31/12/2022 31/12/2021 Montant net des actifs financiers présenté au bilan Passifs financiers associés et instruments financiers reçus en garantie Appels de marge reçus (cash collateral) Exposition nette Montant net des actifs financiers présenté au bilan Passifs financiers associés et instruments financiers reçus en garantie Appels de marge reçus (cash collateral) Exposition nette Dérivés 348 617 327 194 0 21 423 108 811 0 0 108 811 Opérations de pension 0 0 0 0 0 0 0 0 Autres actifs 0 0 0 0 0 0 Total 348 617 327 194 0 21 423 108 811 0 0 108 811 5.19.2. Passifs financiers . Effets de la compensation comptable sur passifs financiers au bilan liés aux accords de compensation  : Néant Effets des accords de compensation non pris en compte comptablement sur les passifs financiers  : (En milliers d'Euros) 31/12/2022 31/12/2021 Montant net des passifs financiers présenté au bilan Actifs financiers associés et instruments financiers donnés en garantie Appels de marge versés (cash collateral) Exposition nette Montant net des passifs financiers présenté au bilan Actifs financiers associés et instruments financiers donnés en garantie Appels de marge versés (cash collateral) Exposition nette Dérivés 377 231 327 194 54 700 -4 663 139 327 0 0 139 327 Opérations de pension 0 0 0 0 0 0 0 0 Autres passifs 0 0 0 0 0 0 0 0 Total 377 231 327 194 54 700 -4 663 139 327 0 0 139 327 5.20. Actifs financiers transférés, autres actifs financiers donnés en garantie et actifs reçus en garantie dont l’entité peut disposer . Principes comptables . Un actif financier (ou un groupe d’actifs similaires) est décomptabilisé lorsque les droits contractuels aux flux futurs de trésorerie de l’actif ont expiré ou lorsque ces droits contractuels ainsi que la quasi-totalité des risques et avantages liés à la propriété de cet actif ont été transférés à un tiers. Dans pareil cas, tous les droits et obligations éventuellement créés ou conservés lors du transfert sont comptabilisés séparément en actifs et passifs financiers. Lors de la décomptabilisation d’un actif financier, un gain ou une perte de cession est enregistré dans le compte de résultat pour un montant égal à la différence entre la valeur comptable de cet actif et la valeur de la contrepartie reçue. Dans les cas où le groupe n’a ni transféré, ni conservé la quasi-totalité des risques et avantages, mais qu’il a conservé le contrôle de l’actif, ce dernier reste inscrit au bilan dans la mesure de l’implication continue du groupe dans cet actif. Dans les cas où le groupe n’a ni transféré, ni conservé la quasi-totalité des risques et avantages, mais qu’il n’a pas conservé le contrôle de l’actif, ce dernier est décomptabilisé et tous les droits et obligations créés ou conservés lors du transfert sont comptabilisés séparément en actifs et passifs financiers. Si l’ensemble des conditions de décomptabilisation n’est pas réuni, le groupe maintient l’actif à son bilan et enregistre un passif représentant les obligations nées à l’occasion du transfert de l’actif. Un passif financier (ou une partie de passif financier) est décomptabilisé seulement lorsqu’il est éteint, c’est-à-dire lorsque l’obligation précisée au contrat est éteinte, annulée ou arrivée à expiration. Opérations de pension livrée  : Chez le cédant, les titres ne sont pas décomptabilisés. Un passif représentatif de l’engagement de restitution des espèces reçues (titres donnés en pension livrée) est identifié. Cette dette constitue un passif financier enregistré au coût amorti ou à la juste valeur par résultat lorsque ce passif relève d’un modèle de gestion de transaction. Chez le cessionnaire, les actifs reçus ne sont pas comptabilisés mais une créance sur le cédant représentative des espèces prêtées est enregistrée. Le montant décaissé à l’actif est inscrit en titres reçus en pension livrée. Lors des arrêtés suivants, les titres continuent à être évalués chez le cédant suivant les règles de leur catégorie d’origine. La créance est valorisée selon les modalités propres à sa catégorie : coût amorti si elle a été classée en « Prêts et créances », ou juste valeur par résultat si elle relève d’un modèle de gestion de transaction. Opérations de prêts de titres secs  : Les prêts de titres secs ne donnent pas lieu à une décomptabilisation des titres prêtés chez le cédant. Ils restent comptabilisés dans leur catégorie comptable d’origine et valorisés conformément à celle-ci. Pour l’emprunteur, les titres empruntés ne sont pas comptabilisés. Opérations entraînant une modification substantielle d’actifs financiers  : Lorsque l’actif fait l’objet de modifications substantielles (notamment suite à une renégociation ou à un réaménagement en présence de difficultés financières) il y a décomptabilisation, dans la mesure où les droits aux flux de trésorerie initiaux ont en substance expiré. Le groupe considère que sont notamment considérées comme ayant provoqué des modifications substantielles : les modifications ayant entraîné un changement de la contrepartie, notamment lorsque la nouvelle contrepartie a une qualité de crédit très différente de l’ancienne ; des modifications visant à passer d’une indexation très structurée à une indexation basique, dans la mesure où les deux actifs ne sont pas sujets aux mêmes risques. Opérations entraînant une modification substantielle de passifs financiers  : Une modification substantielle des termes d’un instrument d’emprunt existant doit être comptabilisée comme l’extinction de la dette ancienne et son remplacement par une nouvelle dette. L’amendement IFRS 9 du 12 octobre 2017 a clarifié le traitement sous IFRS 9 des modifications de passifs comptabilisés au coût amorti, dans le cas où la modification ne donne pas lieu à décomptabilisation : le gain ou la perte résultant de la différence entre les flux de trésorerie d’origine et les flux de trésorerie modifiés actualisés au taux d’intérêt effectif d’origine doit être enregistré en résultat. Pour juger du caractère substantiel de la modification, la norme IFRS 9 fixe un seuil de 10 % sur la base des flux de trésorerie actualisés intégrant les frais et honoraires éventuels : dans le cas où la différence est supérieure ou égale à 10 %, tous les coûts ou frais encourus sont comptabilisés en profit ou perte lors de l’extinction de la dette. Le groupe considère que d’autres modifications peuvent par ailleurs être considérées comme substantielles, comme par exemple le changement d’émetteur (même à l’intérieur d’un même groupe) ou le changement de devises. 5.20.1. Actifs financiers transférés non intégralement décomptabilisés et autres actifs financiers donnés en garantie  : (En milliers d'Euros) Valeur nette comptable Prêts de titres "secs" Pensions Actifs cédés ou affectés en garantie Titrisations 31/12/2022 Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Détenus à des fins de transaction 0 0 0 0 0 Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Sur option 0 0 0 0 0 Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Non basique 0 0 0 0 0 Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Hors transaction 0 0 0 0 0 Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 451 810 0 0 0 451 810 Actifs financiers au coût amorti 132 451 0 7 778 297 1 879 633 9 790 381 Total des actifs financiers donnés en garantie 584 261 0 7 778 297 1 879 633 10 242 191 Dont actifs financiers transférés non intégralement décomptabilisés 584 261 0 4 230 956 1 879 633 6 694 850 (En milliers d'Euros) Valeur nette comptable Prêts de titres "secs" Pensions Actifs cédés ou affectés en garantie Titrisations 31/12/2021 Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Détenus à des fins de transaction 0 0 0 0 0 Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Sur option 0 0 0 0 0 Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Non basique 0 0 0 0 0 Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Hors transaction 0 0 0 0 0 Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 546 247 0 0 0 546 247 Actifs financiers au coût amorti 50 000 0 7 068 438 1 920 612 9 039 050 Total des actifs financiers donnés en garantie 596 247 0 7 068 438 1 920 612 9 585 297 Dont actifs financiers transférés non intégralement décomptabilisés 596 247 0 4 123 791 1 920 612 6 640 650 5.20.1.1. Commentaires sur les actifs financiers transférés . Mises en pension et prêts de titres  : Le Groupe BPGO réalise des opérations de mise en pension, ainsi que des prêts de titres. Selon les termes des conventions, le titre peut être cédé de nouveau par le cessionnaire durant la durée de l’opération de pension ou de prêt. Le cessionnaire doit néanmoins le restituer au cédant, à maturité de l’opération. Les flux de trésorerie générés par le titre sont également transmis au cédant. Le groupe considère avoir conservé la quasi-totalité des risques et avantages des titres mis en pension ou prêtés. Par conséquent, ces derniers n’ont pas été décomptabilisés. Un financement a été enregistré au passif en cas de mises en pension ou de prêts de titres financés. Ces opérations incluent notamment les titres apportés à BPCE pour mobilisation au nom du groupe auprès de la Banque centrale européenne (BCE), dans le cadre de la gestion centrale de la trésorerie du Groupe BPCE. Cessions de créances  : Le Groupe BPGO cède des créances à titre de garantie (articles L. 211-38 ou L. 313-23 et suivants du Code monétaire et financier) dans le cadre de refinancements garantis, notamment auprès de la banque centrale. Ce type de cession à titre de garantie emporte transfert juridique des droits contractuels, et donc « transfert d’actifs » au sens de la norme IFRS 7. Le groupe reste néanmoins exposé à la quasi-totalité des risques et avantages, ce qui se traduit par le maintien des créances au bilan. Titrisations consolidées  : Les titrisations consolidées avec investisseurs externes constituent un transfert d’actifs au sens de l’amendement à IFRS 7. En effet, le groupe a une obligation contractuelle indirecte de remettre aux investisseurs externes les flux de trésorerie des actifs cédés au fonds de titrisation (bien que ces actifs figurent au bilan du groupe via la consolidation du fonds). 5.20.1.2. Commentaires sur les actifs financiers donnés en garantie mais non transférés . Les actifs financiers donnés en garantie mais non transférés sont généralement affectés en garantie sous forme de nantissements. Les principaux dispositifs concernés sont la CRH (Caisse de refinancement de l’habitat), BPCE SFH, ou encore les titres apportés en nantissement de refinancement obtenu auprès de la Banque centrale européenne (BCE). 5.20.1.3. Actifs financiers reçus en garantie dont l'entité peut disposer . Néant. 5.21. Instruments financiers soumis a la réforme des indices de référence . Principes comptables . Conformément aux amendements à IFRS 9 et IAS 39 relatifs à la réforme des taux de référence (phase 1), jusqu’à la disparition des incertitudes liées à la réforme, il est considéré que : les transactions désignées comme éléments couverts en couverture de flux de trésorerie sont « hautement probables », les flux couverts n’étant pas considérés comme altérés par la réforme les tests d’efficacité prospectifs de couverture de juste valeur et de couverture de flux de trésorerie ne sont pas remis en cause par les effets de la réforme, en particulier la comptabilité de couverture peut être maintenue si les tests rétrospectifs sortent des bornes 80-125% pendant cette période transitoire, l’inefficacité des relations de couverture continuant toutefois à devoir être reconnue au compte de résultat la composante de risque couvert, lorsqu’elle est désignée sur la base d’un taux de référence, est considérée comme identifiable séparément. Le Groupe BPCE considère que tous ses contrats de couverture, qui ont une composante BOR ou EONIA, sont concernés par la réforme et peuvent ainsi bénéficier de ces amendements tant qu’il existe une incertitude sur les modifications contractuelles à effectuer du fait de la réglementation ou sur l’indice de substitution à utiliser ou sur la durée de la période d’application de taux provisoires. Le Groupe BPCE est principalement exposé sur ses contrats de dérivés et ses contrats de prêts et emprunts au taux EURIBOR, au taux EONIA et au taux LIBOR US. Les amendements de la phase 2, post implémentation des taux alternatifs, introduisent un expédient pratique, qui consiste à modifier le taux d’intérêt effectif de manière prospective sans impact en résultat net dans le cas où les changements de flux des instruments financiers sont exclusivement liés à la réforme et permettent de conserver une équivalence économique entre les anciens flux et les nouveaux. Ils introduisent également, si ces conditions sont remplies, des assouplissements sur les critères d’éligibilité à la comptabilité de couverture afin de pouvoir maintenir les relations de couverture concernées par la réforme. Ces dispositions concernent notamment les impacts liés à la redocumentation de couverture, à la couverture de portefeuille, au traitement de la réserve OCI pour les couvertures CFH, à l’identification d’une composante de risque identifiable, aux tests d’efficacité rétrospectifs. Ces amendements ont été appliqués par le Groupe BPCE, par anticipation, dans les comptes du 31 décembre 2020 et continueront à s’appliquer principalement sur le LIBOR USD qui n’ a pas encore été remédié. Pour rappel, le règlement européen (UE) n°2016/1011 du 8 juin 2016 concernant les indices utilisés comme indice de référence (« le Règlement Benchmark » ou « BMR ») instaure un cadre commun visant à garantir l’exactitude et l’intégrité des indices utilisés comme indice de référence dans le cadre d’instruments et de contrats financiers, ou comme mesure de la performance de fonds d’investissements dans l’Union européenne. Le Règlement Benchmark a pour objet de réguler la fourniture d’indices de référence, la fourniture de données sous-jacentes pour un indice de référence et l’utilisation d’indices de référence au sein de l’Union Européenne. Il prévoit une période transitoire dont bénéficient les administrateurs qui ont jusqu’au 1er janvier 2022 pour être agréés ou enregistrés. A compter de cette date, l’utilisation par des entités supervisées par l’Union Européenne d’indices de référence d’administrateurs non agrées ou non enregistrés (ou, s’ils ne sont pas situés dans l’Union, qui ne sont pas soumis à un régime équivalent ou autrement reconnus ou avalisés) sera interdite. Dans le cadre du règlement BMR, les indices de référence de taux d’intérêt EURIBOR, LIBOR et EONIA ont été déclarés comme étant des indices de référence d’importance critique. Les incertitudes liées à la réforme des taux de référence se limitent depuis le mois de janvier 2022, essentiellement, à la remédiation des contrats antérieurs au 31 décembre 2021 référençant le LIBOR USD (pour les échéances au jour le jour, un, trois, six et douze mois). Depuis le 1er janvier 2022, l’utilisation de l’indice LIBOR USD n’est plus autorisée pour les nouveaux contrats, sauf exceptions telles que définies par les autorités de supervision, les clauses de fallback prévues par l’ISDA ayant, dans ce cas, été intégrées aux contrats visés. La prolongation de la période de publication du LIBOR USD jusqu’au 30 juin 2023, décidée par la Financial Conduct Authority (FCA), le régulateur britannique superviseur de l’ICE Benchmark Administration (administrateur des LIBORs) doit permettre une transition progressive du stock de contrats vers des taux alternatifs. Dans le contexte de cette réforme, dès le premier semestre 2018, le Groupe BPCE s’est doté d’une structure projet chargée d’anticiper les impacts associés à la réforme des indices de référence, d’un point de vue juridique, commercial, financier, risque, système et comptable. Au cours de l’année 2019, les travaux se sont concentrés sur la réforme de l’EURIBOR, la transition de l’EONIA vers l’€STR et le renforcement des clauses contractuelles quant à la cessation d’indices. S’agissant de l’EURIBOR, la mise en œuvre d’une nouvelle méthodologie de calcul, reconnue par le régulateur belge conforme aux exigences prévues par le règlement Benchmark, visant à passer à un EURIBOR dit « Hybride », a été finalisée au mois de novembre 2019. Depuis, la pérennité de l’EURIBOR n’a été remise en cause, ni par son administrateur, l’EMMI, ni par l’ESMA, superviseur de l’indice depuis le 1er janvier 2022. Depuis 2020, s’est ouverte une phase, plus opérationnelle autour de la transition et la réduction des expositions aux taux de référence susceptibles de disparaître. Elle inclut les travaux préparatoires à l’utilisation des nouveaux indices et à la mise en place en place de nouveaux produis indexés sur ces indices, l’identification et la mise en place de plans de remédiation du stock ainsi qu’une communication active auprès des clients de la banque. S’agissant du pôle GFS, le processus de remédiation des contrats indexés sur les indices EONIA et LIBORs ( autres que LIBOR USD pour les échéances au jour le jour, un, trois, six et douze mois) dont la publication n’est plus assurée depuis le mois de janvier 2022, a été finalisé, excepté concernant un nombre très limité de contrats, pour lesquels, les indices LIBORs synthétiques Yen ou GBP, basés sur les taux sans risque publiés par l’ICE Benchmark Administration, ou le taux €ster publié par la BCE plus 8,5 BP sont appliqués, dans l’attente d’une transition vers les RFRs. Sur 2022, cette phase plus opérationnelle se poursuit pour le LIBOR USD (échéances au jour le jour, un, trois, six et douze mois). Le premier semestre 2022, a été marqué par la promulgation le 15 mars 2022, du Consolidated Appropriations Act 2022, prévoyant, pour les contrats relevant du droit américain, des dispositions visant à minimiser les risques légaux, opérationnels et économiques associés à la transition du LIBOR USD vers un taux de référence alternatif. Le 16 décembre 2022, la Fed est venue complété ce texte au travers de l’adoption d’un règlement final disposant, notamment, que le LIBOR USD sera remplacé par un taux basé sur le SOFR auquel s’ajoutera le spread déterminé par Bloomberg, le 5 mars 2021, suite aux annonces faites par la Financial Conduct Authority (FCA) sur la future cessation et la perte de représentativité des taux LIBORs. La Financial Conduct Authority (FCA) a par ailleurs, lancé deux consultations, respectivement aux mois de juin et novembre 2022 afin de se prononcer sur la nécessité ou non de publier, après le 30 juin 2023, sur une période s’étendant jusqu’à la fin du mois de septembre 2024, un indice LIBOR synthétique USD, pour les échéances au jour le jour, un, trois et six mois. L’utilisation de cet indice synthétique viserait uniquement les contrats dont la remédiation n’aurait pas encore aboutie au 30 juin 2023. La FCA prévoit de communiquer sa décision finale sur le sujet au cours du 1er semestre 2023. Le groupe de travail européen sur les taux de référence alternatifs a également lancé une consultation sur la nécessité de prévoir ou non un dispositif législatif pour désigner le taux de remplacement légal du LIBOR USD. En raison du degré d’avancement des réflexions du marché sur le remplacement du LIBOR USD, le lancement du processus de remédiation des contrats indexés sur le LIBOR USD a été initié en 2022 et se poursuivra notamment pour les produits de financement et les émissions (principalement : finalisation de l’analyse des clauses de fallback existantes, définition de la stratégie de remédiation et lancement de campagnes de remédiation) et se poursuivra au cours de l’année 2023 Pour les produits dérivés, leur migration sera opérée au 1er semestre 2023, pour l’essentiel des contrats, au travers du processus de conversion prévu par les chambres de compensation et des remédiations résultant de l’adhésion des entités du groupe BPCE et de ses contreparties au protocole ISDA. Pour les contrats résiduels nécessitant une renégociation bilatérale le Groupe BPCE prévoit, également au 1er semestre 2023, d’appliquer une approche identique à celle retenue pour les indices dont la disparition est intervenue le 31 décembre 2021. Pour mémoire, pour ces indices, lors des remédiations, il avait été tenu compte des recommandations émises par les autorités de régulation et les groupes de travail, celles-ci préconisant le maintien de l’équivalence économique avant et après le remplacement de l’indice de référence dans un contrat. Ce principe s’était ainsi traduit par le remplacement du taux de référence historique par un taux de référence alternatif auquel avait été ajoutée une marge fixe compensant le différentiel entre ces deux taux, cet ajustement de la marge sur indice provenant essentiellement de l’utilisation des marges de risque de crédit fixées par les autorités de marché ou par la pratique de place. L’année 2022 a également été marqué par l’annonce, le 16 mai 2022, de la fin de la publication du CDOR (Canadian Dollar Offered Rate), pour le 28 juin 2024. Le Groupe BPCE, dont les expositions à cet indice sont très limitées, appliquera un processus de transition identique à celui prévu pour le LIBOR USD. Cette même démarche sera appliquée pour les contrats indexés sur le SOR et le SIBOR (taux de référence à Singapour) dont la disparition est prévue respectivement aux mois de juin 2023 et décembre 2024, et pour lesquels le Groupe BPCE est également peu exposé. S’agissant des prêts clientèle de la banque de détail, la remédiation des opérations commerciales à, est globalement finalisée à l’exception des opérations en Libor USD dont la maturité est supérieure à juin 2023. En effet, les Banques Populaires et Caisses d’Epargne disposaient d’opérations indexées sur l’Eonia, totalement remédiées à l’appui du Règlement d’exécution de la Commission Européenne et de l’information de nos clients. S’agissant des opérations commerciales en Libor, les Banques Populaires et les Caisses d’Epargne étaient majoritairement exposées en Libor CHF, avec des prêts habitat à des Particuliers consentis par 6 établissements frontaliers de la Suisse. Ces opérations ont été totalement remédiées à fin juin 2022. Sur les autres opérations en Libor des Réseaux, les opérations internationales en Libor USD / GBP à des Professionnels et Entreprises ont été remédiées. Il reste des opérations en Libor USD, notamment venant du Marché Secteur Public des Caisses d’Epargne, lesquelles seront remédiées d’ici l’échéance réglementaire de juin 2023. La transition aux taux de référence expose le Groupe BPCE à divers risques, en particulier : Le risque associé à la conduite du changement qui, pourrait, en cas d’asymétrie d’information et de traitement des clients du pôle GFS, entrainer des litiges avec ces derniers. Pour se prémunir de tels risques, des actions de formation des collaborateurs aux enjeux de la transition des indices ont été engagées au sein du pôle GFS ainsi que des campagnes de communication auprès des clients et la mise en place d’un plan de contrôle. Le risque réglementaire lié à un usage non conforme des taux de référence hors exceptions autorisées par les autorités. Les collaborateurs ainsi que les clients ont été informés des restrictions sur ces indices, par ailleurs, la conformité a émis une procédure sur la gestion des exceptions et des contrôles ont été implémentés ; Le risque de documentation juridique sur le stock de transactions pour lequel, les clients n’adopteraient pas les actions correctives de mise en place de clauses de repli proposées par le marché et/ou le groupe, ce risque pouvant également mener à des litiges clients. Les équipes du pôle GFS suivent activement les initiatives législatives au sein des différentes juridictions visant à recommander des taux successeurs. Les risques opérationnels liés à la capacité d’exécution des nouvelles transactions référençant les nouveaux taux et à la remédiation du stock des transactions. Les équipes projet s’assurent du respect des plannings d’implémentation pour les systèmes impactés, des actions de renégociation anticipées sont menées pour étaler dans le temps la charge de remédiation. Le risque financier potentiel qui trouverait sa traduction au travers une perte financière résultant de la remédiation du stock de produits indexés sur le LIBOR USD , le CDOR, le SOR et le SIBOR. Des simulations de pertes en revenu liées à des remédiations opérées sans prise en compte d’un ajustement en spread appliqué aux taux de référence alternatifs, sont suivies directement par la Direction Générale pour sensibiliser les métiers lors des renégociations avec les clients . L’application de cet ajustement (ou « credit adjustment spread ») vise à assurer l’équivalence économique des flux de trésorerie des contrats avant et après le remplacement de l’indice de référence par un taux RFRs ; Les risques de valorisation liés à la volatilité des prix et du risque de base résultant du passage aux taux de référence alternatifs. Les travaux de mises à jour nécessaires concernant à la fois les méthodologies de gestion du risque et de modèles de valorisation sont opérés. Depuis le 1er janvier 2022, ces risques sont cantonnés pour l’essentiel, à la transition de l’indice Libor USD (pour les échéances au jour le jour, un, trois, six et douze mois) vers le taux SOFR et dans une faible mesure, à la transition des indices CDOR, SOR et SIBOR vers leur taux de référence alternatif respectif. Note 6 . – Engagements . Principes comptables . Les engagements se caractérisent par l’existence d’une obligation contractuelle et sont irrévocables. Les engagements figurant dans ce poste ne doivent pas être susceptibles d’être qualifiés d’instruments financiers entrant dans le champ d’application d’IFRS 9 au titre du classement et de l’évaluation. En revanche, les engagements de financement et de garantie donnés sont soumis aux règles de dépréciation d’IFRS 9 telles que présentées dans la note 7. Les effets des droits et obligations de ces engagements sont subordonnés à la réalisation de conditions ou d’opérations ultérieures. Ces engagements sont ventilés en : Engagements de financement (ouverture de crédit confirmé ou accord de refinancement) ; Engagements de garantie (engagements par signature ou actifs reçus en garantie). Les montants communiqués correspondent à la valeur nominale des engagements donnés. 6.1. Engagements de financement  : ( En milliers d' E uros ) 31/12/2022 31/12/2021 Engagements de financement donnés en faveur : Des établissements de crédit 2 968 3 000 De la clientèle 3 978 003 3 404 650 Ouvertures de crédit confirmées 3 961 750 3 393 884 Autres engagements 16 253 10 766 Total des engagements de financement donnes 3 980 971 3 407 650 Engagements de financement reçus : D'établissements de crédit 21 650 0 De la clientèle 531 600 Total des engagements de financement reçus 22 181 600 6.2. Engagements de garantie  : ( En milliers d' E uros ) 31/12/2022 31/12/2021 Engagements de garantie donnés : D'ordre des établissements de crédit 0 0 D'ordre de la clientèle 878 768 763 066 Total des engagements de garantie donnes 878 768 763 066 Engagements de garantie reçus : D'établissements de crédit 1 717 753 1 917 885 De la clientèle 10 610 020 9 199 836 Total des engagements de garantie reçus 12 327 773 11 117 721 Les engagements de garantie sont des engagements par signature ainsi que des actifs reçus en garantie tels que des suretés réelles autres que celles liées aux actifs financiers reçus en garantie et dont l'entité peut disposer. Note 7 . – Expositions aux risques . Les expositions aux risques abordés ci-après sont représentés par le risque de crédit, de marché, de taux d’intérêt global, de change et de liquidité. L’information relative à la gestion du capital et aux ratios réglementaires est présentée dans le Chapitre « Gestion des risques ». Les informations concernant l'effet et la prise en compte des risques climatiques sur la gestion du risque de crédit sont présentées dans le chapitre « Gestion des risques – Risques climatiques ». 7.1. Risque de crédit . L’essentiel . Le risque de crédit est le risque qu’une partie à un instrument financier manque à une de ses obligations et amène de ce fait l’autre partie à subir une perte financière. Certaines informations relatives à la gestion des risques requises par la norme IFRS 7 sont également présentées dans le rapport sur la gestion des risques. Elles incluent : la répartition des expositions brutes par catégories et par approches avec distinction du risque de crédit et du risque de contrepartie ; la répartition des expositions brutes par zone géographique ; la concentration du risque de crédit par emprunteur ; la qualité de crédit des expositions renégociées (CQ1) ; les expositions performantes et non performantes et provisions correspondantes (CR1) ; la qualité des expositions performantes et non performantes par nombre de jours en souffrance (CQ3) ; la qualité des expositions par zone géographique (CQ4) ; la qualité de crédit des prêts et avances par branche d’activité (CQ5) ; la répartition des garanties reçues par nature sur les instruments financiers (CR3) ; Ces informations font partie intégrante des comptes certifiés par les commissaires aux comptes. 7.1.1. Coût du risque de crédit . Principes comptables . Le coût du risque porte sur les instruments de dette classés parmi les actifs financiers au coût amorti ou les actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres recyclables ainsi que sur les engagements de financement et les contrats de garantie financière donnée non comptabilisés à la juste valeur par résultat. Il concerne également les créances résultant de contrats de location, les créances commerciales et les actifs sur contrats. Ce poste recouvre ainsi la charge nette des dépréciations et des provisions constituées au titre du risque de crédit. Les pertes de crédit liées à d’autres types d’instruments (dérivés ou titres comptabilisés à la juste valeur sur option) constatées suite à la défaillance de la contrepartie d’établissements de crédit figurent également dans ce poste. Les créances irrécouvrables non couvertes par des dépréciations sont des créances qui ont acquis un caractère de perte définitive avant d’avoir fait l’objet d’un provisionnement en Statut 3. Coût du risque de crédit de la période  : ( En milliers d' E uros ) Exercice 2022 Exercice 2021 Dotations nettes aux dépréciations et aux provisions -55 515 -62 917 Dont placements des activités d'assurance Récupérations sur créances amorties 2 540 4 540 Dont placements des activités d'assurance Créances irrécouvrables non couvertes par des dépréciations -2 139 -2 016 Dont placements des activités d'assurance Total coût du risque de crédit -55 114 -60 393 Coût du risque de crédit de la période par nature d’actifs et par statut  : (En milliers d'Euros) 31/12/2022 31/12/2021 Banques centrales 0 0 Actifs financiers à la juste valeur par résultat 0 0 Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres -55 -65 Actifs financiers au coût amorti -53 228 -60 038 Dont prêts et créances -53 228 -60 038 Dont titres de dette 0 0 Autres actifs 0 0 Engagements de financement et de garantie -1 831 -290 Total coût du risque de crédit -55 114 -60 393 Dont statut 1 4 694 5 143 Dont statut 2 -40 703 44 601 Dont statut 3 -19 105 20 935 7.1.2. Variation des valeurs brutes comptables et des pertes de crédit attendues des actifs financiers et des engagements . Principes comptables . Les pertes de crédit attendues sont représentées par des dépréciations sur les actifs au coût amorti et en juste valeur par capitaux propres recyclables, et des provisions sur les engagements de financement et de garantie. Dès la date de première comptabilisation, les instruments financiers concernés (voir 7.1.1) font l’objet d’une dépréciation ou d’une provision pour pertes de crédit attendues ( Expected Credit Losses ou ECL). Lorsque les instruments financiers n’ont pas fait l’objet d’indications objectives de pertes à titre individuel, les dépréciations ou provisions pour pertes de crédit attendues sont évaluées à partir d’historiques de pertes et de prévisions raisonnables et justifiables des flux futurs de trésorerie actualisés. Les instruments financiers sont répartis en trois catégories (statuts ou stage ) selon la dégradation du risque de crédit observée depuis leur comptabilisation initiale. A chaque catégorie d’encours correspond une modalité spécifique d’évaluation du risque de crédit : — Statut 1 ( stage 1 ou S1)  : il s’agit des encours sains pour lesquels il n’y a pas d’augmentation significative du risque de crédit depuis la comptabilisation initiale de l’instrument financier ; la dépréciation ou la provision pour risque de crédit correspond aux pertes de crédit attendues à un an ; les produits d’intérêts sont reconnus en résultat selon la méthode du taux d’intérêt effectif appliquée à la valeur comptable brute de l’instrument avant dépréciation. — Statut 2 ( stage 2 ou S2)  : les encours sains pour lesquels une augmentation significative du risque de crédit est constatée depuis la comptabilisation initiale de l’instrument financier, sont transférés dans cette catégorie ; la dépréciation ou la provision pour risque de crédit est alors déterminée sur la base des pertes de crédit attendues sur la durée de vie résiduelle de l’instrument financier (pertes de crédit attendues à maturité) ; les produits d’intérêts sont reconnus en résultat, comme pour les encours de statut 1, selon la méthode du taux d’intérêt effectif appliquée à la valeur comptable brute de l’instrument avant dépréciation. — Statut 3 ( stage 3 ou S3)  : il s’agit des encours pour lesquels il existe une indication objective de perte de valeur liée à un événement qui caractérise un risque de crédit avéré et qui intervient après la comptabilisation initiale de l’instrument concerné. Cette catégorie recouvre, comme sous IAS 39, les créances pour lesquelles a été identifié un évènement de défaut tel que défini à l’article 178 du règlement européen n°575/2013 du 26 juin 2013 relatif aux exigences prudentielles applicables aux établissements de crédit Les situations de défaut sont désormais identifiées pour les encours ayant des impayés significatifs (introduction d’un seuil relatif et d’un seuil absolu à appliquer aux arriérés de paiement) et les critères de retour en encours sains ont été clarifiés avec l’imposition d’une période probatoire et l’introduction de critères explicites pour le classement en défaut des crédits restructurés ; la dépréciation ou la provision pour risque de crédit est calculée à hauteur des pertes de crédit attendues sur la durée de vie résiduelle de l’instrument financier (pertes de crédit attendues à maturité) sur la base du montant recouvrable de la créance, c’est-à-dire la valeur actualisée des flux futurs estimés recouvrables; les produits d’intérêts sont alors reconnus en résultat selon la méthode du taux d’intérêt effectif appliquée à la valeur nette comptable de l’instrument après dépréciation. les actifs financiers acquis ou créés et dépréciés au titre du risque de crédit dès leur comptabilisation initiale, l’entité ne s’attendant pas à recouvrer l’intégralité des flux de trésorerie contractuels (Purchased or Originated Credit Impaired ou POCI), relèvent aussi du statut 3. Ces actifs peuvent être transférés en Statut 2 en cas d’amélioration du risque de crédit. Pour les créances résultant de contrats de location simple ou de contrats de location financière – qui relèvent d’IFRS 16, le groupe a décidé de ne pas retenir la possibilité d’appliquer la méthode simplifiée proposée par IFRS 9 §5.5.15. Les évolutions méthodologiques réalisées sur la période et présentées ci-après constituent un changement d’estimation qui se traduit par un impact en résultat. Méthodologie d’évaluation de la dégradation du risque de crédit et des pertes de crédit attendues . Les principes d’évaluation de la dégradation du risque de crédit et des pertes de crédit attendues s’appliquant à la très grande majorité des expositions du groupe sont décrits ci-dessous. Seuls quelques portefeuilles d’établissements du groupe – correspondant à un volume d’expositions limité – peuvent ne pas être traités selon les méthodes décrites ci-après et se voir appliquer des techniques d’évaluation ad hoc . Augmentation significative du risque de crédit  : L’augmentation significative du risque de crédit s’apprécie sur une base individuelle, pour chaque instrument, en tenant compte de toutes les informations raisonnables et justifiables et en comparant le risque de défaillance sur l’instrument financier à la date de clôture avec le risque de défaillance sur l’instrument financier à la date de la comptabilisation initiale. Une approche par contrepartie (avec application du principe de contagion à tous les encours existants sur la contrepartie considérée) est possible notamment au regard du critère qualitatif Watchlist. Conformément à la norme IFRS 9, un encours d’une contrepartie ayant fait l’objet d’une dégradation significative du risque de crédit (Statut 2) qui vient d’être originé sera classé en Statut 1. L’appréciation de la détérioration repose sur la comparaison des notations en date de comptabilisation initiale des instruments financiers avec celles existant en date de clôture. Les mêmes principes que ceux déterminant l’entrée en Statut 2 sont appliqués pour l’amélioration de la dégradation significative du risque de crédit. Par ailleurs, il existe selon la norme une présomption réfutable d’augmentation significative du risque de crédit associé à un actif financier depuis la comptabilisation initiale lorsque les paiements contractuels subissent un retard de plus de 30 jours. La mesure de la dégradation du risque permet dans la majorité des cas de constater une dépréciation en Statut 2 avant que la transaction ne soit dépréciée individuellement (Statut 3). L’évaluation de l’augmentation significative du risque de crédit est faite au niveau de chaque instrument en se fondant sur des indicateurs et des seuils qui varient selon la nature de l’exposition et le type de contrepartie. Sur les portefeuilles Particuliers, Professionnels, PME, Secteur Public et Logement Social : à la suite de la mission Deep Dive conduite par la BCE sur le coût du risque à la fin 2020 / début 2021, une évolution des critères quantitatifs de passage en S2 a été développée et mise en production sur le 1er semestre de cette année. Cette évolution se traduit par : une sévérité sensiblement accrue de passage en S2, en particulier pour les contrats bien notés à l’octroi ; une harmonisation entre les réseaux Banques Populaires et Caisses d’Epargne des critères de passage en S2 pour les portefeuilles Particuliers et Professionnels. Plus précisément, l’évaluation de la variation du risque de crédit s’effectue sur la base des critères suivants : Note à l’origine Particuliers Professionnels PME, Secteur Public et Logement Social 3 à 11 (AA à BB+) 3 crans 3 crans 3 crans 12 (BB) 2 crans 13 (BB-) 2 crans 14 à 15 (B+ à B) 1 cran 2 crans 1 cran 16 (B-) 1 cran 17 (CCC à C) Sensible en Statut 2 Par ailleurs, des critères qualitatifs complémentaires permettent de classer en Statut 2 l'ensemble des contrats présentant des impayés de plus de 30 jours (sauf si la présomption d'impayés de 30 jours est réfutée), en note sensible, en situation de réaménagements ou en présence de difficultés financières si les critères de déclassement en Statut 3 ne sont pas remplis. Sur les portefeuilles de Grandes Entreprises, Banques et Souverains : le critère quantitatif s’appuie sur le niveau de variation de la notation depuis la comptabilisation initiale. Les mêmes critères qualitatifs sur les Particuliers, Professionnels et Petites et Moyennes Entreprises s’appliquent et il convient d’y rajouter les contrats inscrits en Watchlist, ainsi que des critères complémentaires fonction de l’évolution du niveau de risque pays. Les seuils de dégradation sur les portefeuilles de Grandes Entreprises et de Banques sont les suivants : Note à l’origine Dégradation significative 1 à 7 (AAA à A-) 3 crans 8 à 10 (BBB+ à BBB-) 2 crans 11 à 21 (BB+ à C) 1 cran Sur les Souverains : les seuils de dégradation sur l’échelle de notation à 8 plots sont les suivants : Note à l’origine Dégradation significative 1 6 crans 2 5 crans 3 4 crans 4 3 crans 5 2 crans 6 1 cran 7 S2 directement (sauf si contrat nouvellement originé) 8 S2 directement (sauf si contrat nouvellement originé) Sur les Financements Spécialisés : les critères appliqués varient selon les caractéristiques des expositions et le dispositif de notation afférent. Les expositions notées sous le moteur dédié aux expositions de taille importante sont traitées de la même manière que les Grandes Entreprises ; les autres expositions sont traitées à l’instar des Petites et Moyennes Entreprises. Pour l’ensemble de ces portefeuilles, les notations sur lesquelles s’appuie la mesure de la dégradation du risque correspondent aux notations issues des systèmes internes lorsque celles-ci sont disponibles, ainsi que sur des notes externes, notamment en l’absence de notation interne. La norme permet de considérer que le risque de crédit d’un instrument financier n’a pas augmenté de façon significative depuis la comptabilisation initiale si ce risque est considéré comme faible à la date de clôture. Cette disposition est appliquée pour les titres de dette notés investment grade et gérés dans le cadre de la réserve de liquidité du Groupe BPCE, telle que définie par la réglementation Bâle 3. La qualification « investment grade » correspond aux notes dont le niveau est supérieur ou égal à BBB- ou son équivalent chez Standards and Poors, Moody’s ou Fitch. Conformément à la norme IFRS 9, la prise en compte des garanties et sûretés n’influe pas sur l’appréciation de l’augmentation significative du risque de crédit : celle-ci s’appuie sur l’évolution du risque de crédit sur le débiteur sans tenir compte des garanties. Afin d’apprécier l’augmentation significative du risque de crédit, le groupe prévoit un processus basé sur deux niveaux d’analyse : un premier niveau dépendant de règles et de critères définis par le groupe qui s’imposent aux établissements du groupe (dit « modèle central ») ; un second niveau lié à l’appréciation, à dire d’expert au titre du forward looking local, du risque porté par chaque établissement sur ses portefeuilles pouvant conduire à ajuster les critères définis par le groupe de déclassement en Statut 2 (bascule de portefeuille ou sous-portefeuille en ECL à maturité). Ces critères sont adaptés à chaque arrêté au contexte macroéconomique du moment. Mesure des pertes de crédit attendues  : Les pertes de crédit attendues sont définies comme étant une estimation des pertes de crédit (c’est à dire la valeur actuelle des déficits de trésorerie) pondérées par la probabilité d’occurrence de ces pertes au cours de la durée de vie attendue des instruments financiers. Elles sont calculées de manière individuelle, pour chaque exposition. En pratique, pour les instruments financiers classés en Statut 1 ou en Statut 2, les pertes de crédit attendues sont calculées comme le produit de plusieurs paramètres : flux attendus sur la durée de vie de l'instrument financier, actualisés en date de valorisation - ces flux étant déterminés en fonction des caractéristiques du contrat, et de son taux d'intérêt effectif et, pour les crédits immobiliers, du niveau de remboursement anticipé attendu sur le contrat ; taux de perte en cas de défaut (LGD, Loss Given Default). À ce titre une nouvelle version des LGD PME a été mise en production pour l’arrêté comptable du 30 juin 2022 ; probabilités de défaut (PD), sur l’année à venir dans le cas des instruments financiers en Statut 1, jusqu’à la maturité du contrat dans le cas des instruments financiers en Statut 2. La méthodologie développée s’appuie sur les concepts et les dispositifs existants notamment sur les modèles internes développés dans le cadre du calcul des exigences réglementaires en fonds propres (dispositif bâlois) et sur les modèles de projections initialement utilisés dans le dispositif de stress tests . Des ajustements spécifiques sont réalisés pour se mettre en conformité avec les spécificités de la norme IFRS 9 : les paramètres IFRS 9 visent ainsi à estimer de façon juste les pertes de crédit attendues dans un cadre de provisionnement comptable, tandis que les paramètres prudentiels sont dimensionnés de façon prudente dans un cadre réglementaire. Plusieurs marges de prudence appliquées sur les paramètres prudentiels sont en conséquence retraitées ; les paramètres IFRS 9 doivent permettre d’estimer les pertes de crédit attendues jusqu’à la maturité du contrat, tandis que les paramètres prudentiels sont définis afin d’estimer les pertes attendues sur un horizon d’un an. Les paramètres à un an sont donc projetés sur des horizons longs ; les paramètres IFRS 9 doivent tenir compte de la conjoncture économique anticipée sur l’horizon de projection ( forward looking ), tandis que les paramètres prudentiels correspondent à des estimations moyenne de cycle (pour la PD) ou bas de cycle (pour la LGD et les flux attendus sur la durée de vie de l’instrument financier). Les paramètres prudentiels de PD et de LGD sont donc également ajustés selon ces anticipations sur la conjoncture économique. Les modalités de mesure des pertes de crédit attendues tiennent compte des biens affectés en garantie et des autres rehaussements de crédit qui font partie des modalités contractuelles et que l’entité ne comptabilise pas séparément. L’estimation des insuffisances de flux de trésorerie attendues d’un instrument financier garanti reflète le montant et le calendrier de recouvrement des garanties. Le dispositif de validation des modèles IFRS 9 s’intègre pleinement dans le dispositif de validation déjà en vigueur au sein du groupe. La validation des modèles suit ainsi un processus de revue par une cellule indépendante de validation interne, la revue de ces travaux en comité modèle groupe et un suivi des préconisations émises par la cellule de validation. Prise en compte des informations de nature prospective  : Les données macroéconomiques prospectives ( forward looking ) sont prises en compte dans un cadre méthodologique applicable à deux niveaux : au niveau du groupe, dans la détermination d’un cadre partagé de prise en compte du forward looking dans la projection des paramètres PD, LGD sur l’horizon d’amortissement des opérations au sein du modèle central. À ce titre, l’application du forward looking sur le paramètre LGD a été étendue à compter de l’arrêté du 30 juin 2022 à l’ensemble des expositions Particuliers, Professionnels et PME (elle était jusqu’ici uniquement appliquée sur les expositions sur l’immobilier des Particuliers et des Professionnels) ; au niveau de chaque entité, au regard de ses propres portefeuilles. Le montant des pertes de crédit attendues est calculé sur la base d’une moyenne des ECL par scénarios pondérés par la probabilité d’occurrence de ces scénarios, tenant compte des événements passés, des circonstances actuelles et des prévisions raisonnables et justifiables de la conjoncture économique. Le Groupe BPCE prend en compte des informations prospectives à la fois dans l’estimation de l’augmentation significative du risque de crédit et dans la mesure des pertes de crédit attendues. Pour ce faire, le Groupe BPCE utilise les projections de variables macroéconomiques retenues dans le cadre de la définition de son processus budgétaire, considéré comme le plus probable, encadré par des scénarios optimistes et pessimistes afin de définir des trajectoires alternatives. S’agissant de la détermination de l’augmentation significative du risque de crédit, au-delà des règles basées sur la comparaison des paramètres de risque entre la date de comptabilisation initiale et la date de reporting, celle-ci est complétée par la prise en compte d’informations prospectives comme des paramètres macroéconomiques sectoriels ou géographiques. S’agissant de la mesure des pertes de crédit attendues, le groupe a fait le choix de retenir trois scénarios macroéconomiques qui sont détaillés dans le paragraphe ci-après. Méthodologie de calcul de pertes attendues dans le cadre du modèle central Les paramètres utilisés pour la mesure des pertes de crédit attendues sont ajustés à la conjoncture économique via la définition de trois scénarios économiques définis sur un horizon de trois ans. le scénario central a été mis à jour à partir des scénarios déterminés par les économistes du groupe en octobre 2022 et validé par le Comité de Direction Générale (CDG) ; un scénario pessimiste, correspondant à une réalisation plus dégradée des variables macroéconomiques définies dans le cadre du scénario central ; un scénario optimiste, correspondant à une réalisation plus favorable des variables macroéconomiques définies dans le cadre du scénario central. Le contexte économique est encore très incertain, principalement en raison (i) de la guerre Russie / Ukraine, (ii) des politiques monétaires des banques centrales, qui tentent d'endiguer le niveau élevé de l'inflation, ou encore (iii) de la situation en Chine, qui détend sa stratégie zéro-Covid pour booster sa croissance économique. La croissance mondiale devrait ralentir en 2023, laissant place à un risque de récession dans des scénarios très pessimistes/adverses. Dans ce contexte, la Recherche Economique a mis à jour le scénario central, validé au CDG BPCE en octobre 2022. Le scénario pessimiste est basé sur un scénario d'inflation durable et de fort ralentissement de l'activité, voire de récession, correspondant à l’un des scenarios adverses de la campagne des stress internes 2022. À l’inverse, le scénario optimiste correspond à un retour progressif de l’inflation à des niveaux plus normaux et à une reprise plus vigoureuse de l’activité. La déviation par rapport au scénario central est plus importante pour le scénario pessimiste qu’optimiste. Les pondérations de la zone France reposent sur le Consensus Forecast moyen de novembre. Les pondérations des zones euro et US reprennent ce même Consensus Forecast ainsi que son actualisation en décembre. Les poids élevés sur la borne centrale s'expliquent par la mise à jour du scénario (et sa sévérisation). Pour la zone France, le scénario macroéconomique apparaît significativement plus pessimiste que l’année dernière. La dégradation du contexte et des perspectives économiques se poursuivant et les projections de variables macro-économiques sont plus dégradées. En 2022, une dégradation significative des projections de la croissance du PIB français liée à la crise ukrainienne a été observée par les prévisionnistes et s’est traduite par une projection de +2,5% en 2022 et +0,6% en 2023 en scénario central. D’un autre côté, l’incertitude statistique utilisée pour déterminer les bornes pessimiste et optimiste pour l’année 2022 s‘est réduite avec le passage du temps. La borne pessimiste utilisée pour le 31 décembre 2022 est donc moins pessimiste que pour le 31 décembre 2021. La définition et la revue de ces scénarios suit la même organisation et gouvernance que celles définies pour le processus budgétaire, avec une revue trimestrielle de leur pertinence depuis la crise de la Covid-19 pouvant conduire à une révision des projections macroéconomiques en cas de déviation importante de la situation observée, sur la base de propositions de la recherche économique et une validation par le Comité de Direction Générale. Les probabilités d’occurrence du scénario central et de ses bornes sont quant à elles revues trimestriellement par le Comité WatchList et Provisions du groupe. Les paramètres ainsi définis permettent l’évaluation des pertes de crédit attendues de l’ensemble des expositions, qu’elles appartiennent à un périmètre homologué en méthode interne ou traité en standard pour le calcul des actifs pondérés en risques. Les variables définies dans le scénario central et ses bornes permettent la déformation des paramètres de PD et de LGD et le calcul d’une perte de crédit attendue pour chacun des scénarios économiques. La projection des paramètres sur les horizons supérieurs à trois ans se fait sur le principe d’un retour progressif à leur moyenne long-terme. Ces scénarios économiques sont associés à des probabilités d’occurrence, permettant in fine le calcul d’une perte moyenne probable utilisée comme montant de la perte de crédit attendue IFRS 9. En complément, le groupe complète et adapte cette approche en tenant compte des spécificités propres à certains périmètres. Chaque scénario est pondéré en fonction de sa proximité au consensus de Place (Consensus Forecast ) sur les principales variables économiques de chaque périmètre ou marché significatif du groupe. Les projections sont déclinées au travers des principales variables macroéconomiques comme le PIB, le taux de chômage, les taux d’intérêts à 10 ans sur la dette souveraine française et l’immobilier. Les variables macroéconomiques sur la zone France sont les suivantes : Pour la banque de proximité, les ajustements post-modèle qui reflétaient l’impact positif des différentes mesures de soutien à l’économie ont été supprimés en raison de la diminution des bénéfices procurés par les moratoires et les PGE ainsi que de l’évolution de la situation économique depuis la mise en place de ces ajustements. Pondération des scénarios au 31 décembre 2022  : Les pertes de crédit attendues sont calculées en affectant à chacune des bornes une pondération déterminée en fonction de la proximité du consensus des prévisionnistes avec chacune des bornes centrale, pessimiste et optimiste, sur la variable croissance du PIB. Ainsi, les pondérations retenues sur la zone France sont les suivantes : scénario central : 45% au 31 décembre 2022 contre 10% % pour la banque de proximité et 60% la banque de Grande clientèle au 31 décembre 2021; scénario pessimiste : 35% au 31 décembre 2022 contre 85% pour la banque de proximité et 35 % la banque de Grande clientèle au 31 décembre 2021 ; scénario optimiste : 20% au 31 décembre 2022 contre 5% pour la banque de proximité et 35% pour la banque de Grande clientèle au 31 décembre 2021. Les risques environnementaux ne sont pas pris en compte dans les modèles centraux à ce stade. Ils sont en revanche comptabilisés au niveau des établissements (cf. plus bas). Pertes de crédit attendues constituées en complément du modèle central  : Des provisions complémentaires ont été comptabilisées par les établissements pour couvrir les risques spécifiques de leurs portefeuilles, en complément des provisions décrites ci-avant et calculées par les outils du Groupe. Ces provisions concernent à titre principal, les secteurs du tourisme, de l'hôtellerie, de la restauration, du commerce-distribution spécialisé, de l’agro-alimentaire, du BTP, des professionnels de l’immobilier, de l’automobile et des transports hors transport aérien. Ces provisions ont été principalement dotées en 2020 et 2021 au titre des impacts de la crise de la Covid-19. En 2022, elles ont été complétées par des provisions additionnelles sur les secteurs économiques (agro-alimentaire, transports, BTP, professionnels de l’immobilier, etc.) susceptibles d’être les plus touchés par la dégradation du contexte macroéconomique (hausse de l’inflation, flambée des prix de l’énergie, pénuries, etc.). Dans ce contexte, le Groupe a continué à renforcer l’identification et le suivi des secteurs les plus impactés. L'approche de suivi sectoriel se traduit notamment par une classification selon leur niveau de risque des secteurs et sous-secteurs économiques établie de manière centralisée par la direction des risques du Groupe BPCE, mise à jour régulièrement et communiquée à l’ensemble des établissements du Groupe. En 2022, la méthodologie harmonisée développée en 2021 pour le calcul des provisions sectorielles au niveau du Groupe et la gouvernance associée ont été complétées et adaptées pour prendre en compte les évolutions du contexte macroéconomique. Des pertes de crédit attendues sur risques climatiques ont été constituées par certains établissements. Elles sont constituées en application de principes généraux définis par le groupe et concernent en grande partie le risque climatique physique. Ces provisions viennent en anticipation de pertes directes, par secteur ou par zone géographique, causées par les phénomènes climatiques extrêmes ou chroniques entrainant un risque accru de défaut suite à une cessation ou diminution de l’activité. Elles ne sont pas constituées de manière individualisée car couvrent un risque global sur certains secteurs de l’économie et sur un périmètre local, régional ou national, selon l’établissement. Dans une moindre mesure, les risques de transition sont également pris en compte dans ces pertes de crédit attendues. Ils correspondent aux conséquences économiques et financières d’une transition sociétale vers une économie bas-carbone, visant à limiter les émissions de gaz à effet de serre (réglementation, marché, technologie, réputation), à laquelle un secteur d’activité ne peut s’aligner. La prise en compte du risque climatique est effectuée notamment par l’application, d’un stress sur le niveau de note de la contrepartie, ou d’un de taux de provisionnement global en fonction du segment de clientèle selon sa vulnérabilité aux risques climatiques. Modalités d’évaluation des encours qui relèvent du Statut 3 Les actifs financiers pour lesquels existe une indication objective de perte liée à un événement qui caractérise un risque de contrepartie avéré et qui intervient après leur comptabilisation initiale sont considérés comme relevant du Statut 3. Les critères d’identification des actifs sont alignés avec la définition du défaut telle que définie à l’article 178 du règlement européen n°575/2013 du 26 juin 2013 relatif aux exigences prudentielles applicables aux établissements de crédit en cohérence avec les orientations de l’EBA (EBA/GL/2016/07) sur l’application de la définition du défaut et le règlement délégué 2018/1845 de la Banque Centrale Européenne relatif au seuil d’évaluation de l’importance des arriérés sur des obligations de crédit. Les prêts et créances sont considérés comme dépréciés et relèvent du Statut 3 si les deux conditions suivantes sont réunies : il existe des indices objectifs de dépréciation sur base individuelle ou sur base de portefeuilles : il s’agit « d’événements déclenchant » ou « événements de pertes » qui caractérisent un risque de contrepartie et qui interviennent après la comptabilisation initiale des prêts concernés. Constituent notamment un indice objectif de dépréciation : la survenance d’un impayé depuis trois mois consécutifs au moins dont le montant est supérieur aux seuils absolu (de 100€ pour une exposition retail sinon 500€) et au seuil relatif de 1% des expositions de la contrepartie ; ou la restructuration de crédits en cas d’atteinte de certains critères ou, indépendamment de tout impayé, l’observation de difficultés financières de la contrepartie amenant à considérer que tout ou partie des sommes dues ne seront pas recouvrées. A noter que les encours restructurés sont classés en Statut 3 lorsque la perte est supérieure à 1% de la différence entre la valeur actuelle nette avant restructuration et la valeur actuelle nette après restructuration ; ces événements sont susceptibles d’entraîner la constatation de pertes de crédit avérées (incurred credit losses), c’est-à-dire de pertes de crédit attendues (expected credit losses) pour lesquelles la probabilité d’occurrence est devenue certaine. Le classement en Statut 3 est maintenu pendant une période probatoire de trois mois après disparition de l’ensemble des indicateurs du défaut mentionnés ci-dessus. La période probatoire en Statut 3 est étendue à un an pour les contrats restructurés ayant fait l’objet d’un transfert en Statut 3. Les titres de dettes tels que les obligations ou les titres issus d’une titrisation (ABS, CMBS, RMBS, CDO cash), sont considérés comme dépréciés et relèvent du Statut 3 lorsqu’il existe un risque de contrepartie avéré. Les indicateurs de dépréciation utilisés pour les titres de dettes au Statut 3 sont, quel que soit leur portefeuille de destination, identiques à ceux retenus dans l’appréciation sur base individuelle du risque avéré des prêts et créances. Pour les titres supersubordonnés à durée indéterminée (TSSDI) répondant à la définition d’instruments de dette au sens de la norme IAS 32, une attention particulière est également portée lorsque l’émetteur peut, sous certaines conditions, ne pas payer le coupon ou proroger l’émission au-delà de la date de remboursement prévue. Les dépréciations pour pertes de crédit attendues des actifs financiers au Statut 3 sont déterminées par différence entre le coût amorti et le montant recouvrable de la créance, c’est-à-dire, la valeur actualisée des flux futurs estimés recouvrables, que ces flux de trésorerie proviennent de l’activité de la contrepartie ou qu’ils proviennent de l’activation éventuelle des garanties. Pour les actifs à court terme (durée inférieure à un an), il n’est pas fait recours à l’actualisation des flux futurs. La dépréciation se détermine de manière globale sans distinction entre intérêts et capital. Les pertes de crédit attendues relatives aux engagements hors bilan au Statut 3 sont prises en compte au travers de provisions comptabilisées au passif du bilan. Elles se calculent sur la base d’échéanciers, déterminés selon les historiques de recouvrement constatés par catégorie de créances. Aux fins de l’évaluation des pertes de crédit attendues, il est tenu compte dans l’estimation des insuffisances de flux de trésorerie attendus, des biens affectés en garantie ainsi que des autres rehaussements de crédit qui font partie intégrante des modalités contractuelles de l’instrument et que l’entité ne comptabilise pas séparément. Comptabilisation des dépréciations sur les actifs au coût amorti et en juste valeur par capitaux propres et des provisions sur les engagements de financement et de garantie . Pour les instruments de dette comptabilisés au bilan dans la catégorie des actifs financiers au coût amorti, les dépréciations constatées viennent corriger le poste d’origine de l’actif présenté au bilan pour sa valeur nette (quel que soit le statut de l’actif : S1, S2, S3 ou POCI). Les dotations et reprises de dépréciation sont comptabilisées au compte de résultat au poste « Coût du risque de crédit ». Pour les instruments de dette comptabilisés au bilan dans la catégorie des actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres, les dépréciations sont portées au passif du bilan au niveau des capitaux propres recyclables, en contrepartie du poste « Coût du risque de crédit » au compte de résultat (quel que soit le statut de l’actif : S1, S2, S3 ou POCI). Pour les engagements donnés de financement et de garantie financière, les provisions sont inscrites dans le poste « Provisions » au passif du bilan (indépendamment du statut de l’engagement donné : S1, S2, S3 ou POCI). Les dotations et reprises de provisions sont comptabilisées au compte de résultat au poste « Coût du risque de crédit ». Impact de la crise Russo-Ukrainienne : sur l’année 2022, une dotation de provision sectorielle a été constituée pour 10 496 k€ sur le risque inflation suite à la crise en Ukraine. 7.1.2.1. Variation de la valeur brute comptable et des pertes de crédit sur actifs financiers par capitaux propres  : (En milliers d'Euros) Statut 1 Statut 2 Statut 3 Actifs dépréciés dès leur origination ou leur acquisition (S2 POCI) Actifs dépréciés dès leur origination ou leur acquisition (S3 POCI) Total Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Solde au 31/12/2021 622 078 -76 0 0 0 0 0 0 0 0 622 078 -76 Production et acquisition 42 783 -3 0 0 0 0 0 0 0 0 42 783 -3 Modifications de flux contractuels ne donnant pas lieu à décomptabilisation 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Décomptabilisation (remboursements, cessions et abandons de créances) -94 067 6 0 0 0 0 0 0 0 0 -94 067 6 Réduction de valeur (passage en pertes) 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Transferts d'actifs financiers 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Transferts vers S1 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Transferts vers S2 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Transferts vers S3 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Changements de modèle 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Autres mouvements -70 043 -58 0 0 0 0 0 0 0 0 -70 043 -58 Solde au 31/12/2022 500 751 -131 0 0 0 0 0 0 0 0 500 751 -131 7.1.2.2. Variation de la valeur brute comptable et des pertes de crédit sur titres de dettes au coût amorti  : (En milliers d'Euros) Statut 1 Statut 2 Statut 3 Actifs dépréciés dès leur origination ou leur acquisition (S2 POCI) Actifs dépréciés dès leur origination ou leur acquisition (S3 POCI) Total Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Solde au 31/12/2021 54 938 0 0 0 0 0 0 0 0 0 54 938 0 Production et acquisition 84 035 0 0 0 /// /// 0 0 0 0 84 035 0 Modifications de flux contractuels ne donnant pas lieu à décomptabilisation 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Décomptabilisation (remboursements, cessions et abandons de créances) -5 116 0 0 0 0 0 0 0 0 0 -5 116 0 Réduction de valeur (passage en pertes) 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Transferts d'actifs financiers 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Transferts vers S1 0 0 0 0 0 0 /// /// /// /// 0 0 Transferts vers S2 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Transferts vers S3 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Changements de modèle 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Autres mouvements -1 406 0 0 0 0 0 0 0 0 0 -1 406 0 Solde au 31/12/2022 132 451 0 0 0 0 0 0 0 0 0 132 451 0 7.1.2.3. Variation de la valeur comptable brute et des pertes de crédit sur prêts et créances aux établissements de crédit au coût amorti  : (En milliers d'Euros) Statut 1 Statut 2 Statut 3 Actifs dépréciés dès leur origination ou leur acquisition (S2 POCI) Actifs dépréciés dès leur origination ou leur acquisition (S3 POCI) Total Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Solde au 31/12/2021 7 530 986 0 0 0 0 0 0 0 0 0 7 530 986 0 Production et acquisition 2 268 451 0 0 0 /// /// 0 0 0 0 2 268 451 0 Modifications de flux contractuels ne donnant pas lieu à décomptabilisation 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Décomptabilisation (remboursements, cessions et abandons de créances) -2 388 213 0 0 0 0 0 0 0 0 0 -2 388 213 0 Réduction de valeur (passage en pertes) /// /// /// /// 0 0 0 0 0 0 0 0 Transferts d'actifs financiers 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Transferts vers S1 0 0 0 0 0 0 /// /// /// /// 0 0 Transferts vers S2 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Transferts vers S3 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Changements de modèle 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Autres mouvements 22 541 0 0 0 0 0 0 0 0 0 22 541 0 Solde au 31/12/2022 7 433 765 0 0 0 0 0 0 0 0 0 7 433 765 0 7.1.2.4. Variation de la valeur brute comptable et des pertes de crédit sur prêts et créances à la clientèle au coût amorti . Les instruments financiers sont répartis en trois catégories (statuts ou stage ) selon la dégradation du risque de crédit observée depuis leur comptabilisation initiale. Cette dégradation est mesurée sur la base de la notation en date d’arrêté. (En milliers d'Euros) Statut 1 Statut 2 Statut 3 Actifs dépréciés dès leur origination ou leur acquisition (S2 POCI) Actifs dépréciés dès leur origination ou leur acquisition (S3 POCI) Total Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Solde au 31/12/2021 23 441 272 -50 567 2 744 916 -137 743 675 221 -382 220 2 345 -9 36 118 -2 517 26 899 872 -573 056 Production et acquisition 3 607 994 -16 275 3 680 -194 /// /// 0 0 10 714 0 3 622 388 -16 469 Modifications de flux contractuels ne donnant pas lieu à décomptabilisation 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Décomptabilisation (remboursements, cessions et abandons de créances) -1 685 264 10 696 -223 439 8 447 -100 400 52 562 -59 0 -238 13 -2 009 400 71 718 Réduction de valeur (passage en pertes) /// /// /// /// -41 253 40 831 0 0 0 0 -41 253 40 831 Transferts d'actifs financiers -2 689 841 12 570 2 558 010 -66 942 131 831 -33 795 3 370 -7 -3 370 144 0 -88 030 Transferts vers S1 902 331 -3 192 -880 220 32 540 -22 111 2 744 /// /// /// /// 0 32 092 Transferts vers S2 -3 491 704 14 559 3 537 388 -111 862 -45 684 13 300 3 623 -9 -3 623 154 0 -83 858 Transferts vers S3 -100 468 1 203 -99 158 12 380 199 626 -49 839 -253 2 253 -10 0 -36 264 Changements de modèle 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Autres mouvements 294 871 -1 931 -235 010 19 790 1 454 -33 542 -213 3 -2 244 -1 104 58 858 -16 784 Solde au 31/12/2022 22 969 032 -45 507 4 848 157 -176 642 666 853 -356 164 5 443 -13 40 980 -3 464 28 530 465 -581 790 7.1.2.5. Variation de la valeur brute comptable et des pertes de crédit sur engagements de financement donnés  : (En milliers d'Euros) Statut 1 Statut 2 Statut 3 Actifs dépréciés dès leur origination ou leur acquisition (S2 POCI) Actifs dépréciés dès leur origination ou leur acquisition (S3 POCI) Total Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Solde au 31/12/2021 3 154 409 -5 643 242 475 -4 065 10 766 -812 0 0 0 0 3 407 650 -10 520 Production et acquisition 2 033 376 -5 219 188 0 /// /// 0 0 0 0 2 033 564 -5 219 Modifications de flux contractuels ne donnant pas lieu à décomptabilisation 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Décomptabilisation (remboursements, cessions et abandons de créances) -811 659 2 174 -44 154 983 0 583 0 0 0 0 -855 813 3 740 Réduction de valeur (passage en pertes) 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Transferts d'actifs financiers -220 258 1 027 216 938 -3 341 3 320 -10 0 0 0 0 0 -2 324 Transferts vers S1 66 051 -149 -65 236 874 -815 5 /// /// /// /// 0 730 Transferts vers S2 -283 073 1 169 283 220 -4 229 -147 2 0 0 0 0 0 -3 058 Transferts vers S3 -3 236 7 -1 046 14 4 282 -17 0 0 0 0 0 4 Changements de modèle 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Autres mouvements -612 523 1 646 5 926 679 2 167 -812 0 0 0 0 -604 430 1 513 Solde au 31/12/2022 3 543 345 -6 015 421 373 -5 744 16 253 -1 051 0 0 0 0 3 980 971 -12 810 7.1.2.6. Variation de la valeur brute comptable et des pertes de crédit sur engagements de garantie donnés  : (En milliers d'Euros) Statut 1 Statut 2 Statut 3 Actifs dépréciés dès leur origination ou leur acquisition (S2 POCI) Actifs dépréciés dès leur origination ou leur acquisition (S3 POCI) Total Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Solde au 31/12/2021 688 250 -936 65 342 -684 9 468 -2 716 0 0 6 0 763 066 -4 336 Production et acquisition 340 463 -404 0 0 /// /// 0 0 0 0 340 463 -404 Modifications de flux contractuels ne donnant pas lieu à décomptabilisation 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Décomptabilisation (remboursements, cessions et abandons de créances) -189 191 109 -15 485 42 -4 770 184 0 0 -6 0 -209 452 335 Réduction de valeur (passage en pertes) /// /// /// /// 0 0 0 0 0 0 0 0 Transferts d'actifs financiers -76 655 119 72 613 -397 4 042 -461 0 0 0 0 0 -739 Transferts vers S1 15 821 -17 -15 111 70 -710 46 /// /// /// /// 0 99 Transferts vers S2 -86 546 130 88 813 -471 -2 267 59 0 0 0 0 0 -282 Transferts vers S3 -5 930 6 -1 089 4 7 019 -566 0 0 0 0 0 -556 Changements de modèle 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Autres mouvements -19 353 192 -2 396 234 6 440 798 0 0 0 0 -15 309 1 224 Solde au 31/12/2022 743 514 -920 120 074 -805 15 180 -2 195 0 0 0 0 878 768 -3 920 7.1.3. Mesure et gestion du risque de crédit . Le risque de crédit se matérialise lorsqu’une contrepartie est dans l’incapacité de faire face à ses obligations et peut se manifester par la migration de la qualité de crédit voire par le défaut de la contrepartie. Les engagements exposés au risque de crédit sont constitués de créances existantes ou potentielles et notamment de prêts, titres de créances ou de propriété ou contrats d’échange de performance, garanties de bonne fin ou engagements confirmés ou non utilisés. Les procédures de gestion et les méthodes d’évaluation des risques de crédit, la concentration des risques, la qualité des actifs financiers sains, l’analyse et la répartition des encours sont communiquées dans le rapport sur la gestion des risques. 7.1.4. Garanties reçues sur des instruments dépréciés sous IFRS 9 . Le tableau ci-dessous présente l’exposition de l’ensemble des actifs financiers du Groupe BPGO au risque de crédit et de contrepartie. Cette exposition au risque de crédit (déterminée sans tenir compte de l’effet des compensations non comptabilisées et des collatéraux) et au risque de contrepartie correspond à la valeur nette comptable des actifs financiers. ( En milliers d' E uros ) Exposition maximale au risque Dépréciations Exposition maximale nette de dépréciation Garanties Classe d’instruments financiers dépréciés (S3) Titres de dettes au coût amorti 0 0 0 0 Prêts et créances aux établissements de crédit au coût amorti 0 0 0 0 Prêts et créances à la clientèle au coût amorti 707 833 -359 628 348 205 358 634 Titres de dettes - Juste valeur par capitaux propres recyclables 0 0 0 0 Prêts et créances aux établissements de crédit - JVOCI R 0 0 0 0 Prêts et créances à la clientèle - JVOCI R 0 0 0 0 Engagements de financement 16 253 -1 051 15 202 15 202 Engagements de garantie 15 180 -2 195 12 985 12 985 Total des instruments financiers dépréciés (s3) 739 266 -362 874 376 392 386 821 7.1.5. Garanties reçues sur des instruments non soumis aux règles de dépréciation IFRS 9 . Néant. 7.1.6. Mécanismes de réduction du risque de crédit : actifs obtenus par prise de possession de garantie . Néant . 7.1.7. Actifs financiers modifiés depuis le début de l’exercice, dont la dépréciation était calculée sur la base des pertes de crédit attendues à maturité au début de l’exercice . Principes comptables . Les contrats modifiés sont des actifs financiers renégociés, restructurés ou réaménagés en présence ou non de difficultés financières et ne donnant pas lieu à décomptabilisation en l’absence du caractère substantiel des modifications apportées. Un profit ou une perte sont à comptabiliser en résultat dans le poste « Coût du risque de crédit » en cas de modification. La valeur comptable brute de l’actif financier doit être recalculée de manière à ce qu’elle soit égale à la valeur actualisée des flux de trésorerie contractuels renégociés ou modifiés au taux d’intérêt effectif initial. Certains actifs financiers dont la dépréciation était calculée sur la base des pertes de crédit attendues à maturité, ont été modifiés depuis le début de l’exercice. Cependant, ces actifs financiers sont non significatifs au regard du bilan et du compte de résultat de l’entité. 7.1.8. Actifs financiers modifiés depuis leur comptabilisation initiale, dont la dépréciation avait été calculée sur la base des pertes de crédit attendues à maturité, et dont la dépréciation a été réévaluée sur la base des pertes de crédit attendues à un an depuis le début de l’exercice . Certains actifs financiers dont la dépréciation avait été calculée sur la base des pertes de crédit attendues à maturité, ont été modifiés depuis leur comptabilisation initiale et ont vu leur dépréciation réévaluée sur la base des pertes de crédit attendues à un an depuis le début de l’exercice du fait d’une amélioration de leur risque de crédit. Cependant, ces actifs financiers sont non significatifs au regard du bilan de l’entité. 7.1.9. Encours restructurés . Réaménagements en présence de difficultés financières  : (En milliers d'Euros) 31/12/2022 31/12/2021 Prêts et créances Engagements hors bilan Total Prêts et créances Engagements hors bilan Total Encours restructurés dépréciés 177 852 287 178 139 171 615 0 171 615 Encours restructurés sains 60 577 274 60 851 466 228 766 466 994 Total des encours restructurés 238 429 561 238 990 637 843 766 638 609 Dépréciations -58 952 3 -58 949 -69 474 4 -69 470 Garanties reçues 121 025 558 121 583 418 982 620 419 602 Analyse des encours bruts  : (En milliers d'Euros) 31/12/2022 31/12/2021 Prêts et créances Engagements hors bilan Total Prêts et créances Engagements hors bilan Total Réaménagement : modifications des termes et conditions 205 503 532 206 035 602 091 766 602 857 Réaménagement : refinancement 32 926 30 32 956 35 753 0 35 753 Total des encours restructurés 238 429 561 238 990 637 843 766 638 609 Zone géographique de la contrepartie  : (En milliers d'Euros) 31/12/2022 31/12/2021 Prêts et créances Engagements hors bilan Total Prêts et créances Engagements hors bilan Total France 238 308 561 238 869 635 751 766 636 517 Autres pays 121 0 121 2 092 0 2 092 Total des encours restructurés 238 429 561 238 990 637 843 766 638 609 7.2. Risque de marché . Le risque de marché représente le risque pouvant engendrer une perte financière due à des mouvements de paramètres de marché, notamment : les taux d’intérêt : le risque de taux correspond au risque de variation de juste valeur ou au risque de variation de flux de trésorerie futurs d’un instrument financier du fait de l’évolution des taux d’intérêt ; les cours de change ; les prix : le risque de prix résulte des variations de prix de marché, qu’elles soient causées par des facteurs propres à l’instrument ou à son émetteur, ou par des facteurs affectant tous les instruments négociés sur le marché. Les titres à revenu variable, les dérivés actions et les instruments financiers dérivés sur matières premières sont soumis à ce risque ; et plus généralement, tout paramètre de marché intervenant dans la valorisation des portefeuilles. Les systèmes de mesure et de surveillance des risques de marché sont communiqués dans le rapport sur la gestion des risques. 7.3. Risque de taux d’intérêt global et risque de change . Le risque de taux représente pour la banque l’impact sur ses résultats annuels et sa valeur patrimoniale d’une évolution défavorable des taux d’intérêt. Le risque de change est le risque de voir la rentabilité affectée par les variations du cours de change. La gestion du risque de taux d’intérêt global et la gestion du risque de change sont présentées dans le Chapitre « Gestion rapport sur la gestion des risques – Risque de liquidité, de taux et de change ». 7.4. Risque de liquidité . Le risque de liquidité représente pour la banque l’impossibilité de faire face à ses engagements ou à ses échéances à un instant donné. Les procédures de refinancement et les modalités de gestion du risque de liquidité sont communiquées dans le rapport sur la gestion des risques. Les informations relatives à la gestion du risque de liquidité requises par la norme IFRS 7 sont présentées dans le Chapitre « Gestion rapport sur la gestion des risques – Risque de liquidité, de taux et de change ». Le tableau ci-après présente les montants par date d’échéance contractuelle. Les instruments financiers en valeur de marché par résultat relevant du portefeuille de transaction, les actifs financiers disponibles à la vente à revenu variable, les encours douteux, les instruments dérivés de couverture et les écarts de réévaluation des portefeuilles couverts en taux sont positionnés dans la colonne « Non déterminé ». En effet, ces instruments financiers sont : soit destinés à être cédés ou remboursés avant la date de leur maturité contractuelle ; soit destinés à être cédés ou remboursés à une date non déterminable (notamment lorsqu’ils n’ont pas de maturité contractuelle) ; soit évalués au bilan pour un montant affecté par des effets de revalorisation. Les intérêts courus non échus sont présentés dans la colonne « inférieur à 1 mois ». Les montants présentés sont les montants contractuels hors intérêts prévisionnels. (En milliers d'Euros) Inférieur à 1 mois De 1 mois à 3 mois De 3 mois à 1 an De 1 an à 5 ans Plus de 5 ans Non déterminé Total au 31/12/2022 Caisse, banques centrales 65 777 65 777 Actifs financiers à la juste valeur par résultat 373 760 373 760 Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 37 032 45 885 236 091 197 990 1 085 124 1 602 122 Instruments dérivés de couverture 282 061 282 061 Titres au coût amorti 2 324 37 595 92 373 159 132 451 Prêts et créances sur les établissements de crédit et assimilés au coût amorti 5 093 186 189 947 954 2 084 466 10 512 54 700 7 433 765 Prêts et créances sur la clientèle au coût amorti 1 021 744 681 415 2 629 058 10 691 701 12 575 561 363 528 27 963 007 Écart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux -263 508 -263 508 Actifs financiers par échéance 6 220 063 917 247 2 866 103 13 011 752 12 678 446 1 895 824 37 589 435 Banques centrales Passifs financiers à la juste valeur par résultat 64 560 64 560 Instruments dérivés de couverture 355 971 355 971 Dettes représentées par un titre 9 787 1 000 36 483 273 014 272 369 -49 908 542 745 Dettes envers les établissements de crédit et assimilés 459 938 349 940 4 593 335 1 975 393 1 943 376 -283 959 9 038 023 Dettes envers la clientèle 19 902 123 489 884 1 441 925 2 309 975 117 496 24 261 403 Dettes subordonnées 1 811 204 1 058 4 969 1 049 268 9 359 Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux Passifs financiers par échéance 20 373 659 841 028 6 072 801 4 563 351 2 334 290 86 932 34 272 061 Engagements de financement donnés en faveur des Ets de crédit 2 968 2 968 Engagements de financement donnés en faveur de la clientèle 2 227 460 126 315 575 996 776 761 271 471 3 978 003 Total engagements de financement donnes 2 227 460 126 315 578 964 776 761 271 471 3 980 971 Engagements de garantie en faveur des Ets de crédit Engagements de garantie en faveur de la clientèle 9 272 13 042 93 783 494 712 267 959 878 768 Total engagements de garantie donnes 9 272 13 042 93 783 494 712 267 959 878 768 Note 8 . – Avantages du personnel . Principes comptables . Les avantages du personnel sont classés en quatre catégories : — Les avantages à court terme , tels que les salaires, congés annuels, primes, la participation et l’intéressement dont le règlement est attendu dans les douze mois de la clôture de l’exercice et se rattachant à cet exercice sont comptabilisés en charges. — Les avantages postérieurs à l’emploi bénéficiant au personnel retraité pour lesquels il convient de distinguer les régimes à cotisations définies et les régimes à prestations définies. Les régimes à cotisations définies tels que les régimes nationaux français sont ceux pour lesquels l’obligation du Groupe BPCE se limite uniquement au versement d’une cotisation et ne comportent aucune obligation de l’employeur sur un niveau de prestation. Les cotisations versées au titre de ces régimes sont comptabilisées en charges de l’exercice. Les avantages postérieurs à l’emploi à prestations définies désignent les régimes pour lesquels le Groupe BPCE s’est engagé sur un montant ou un niveau de prestations. Les régimes à prestations définies font l’objet d’une provision déterminée à partir d’une évaluation actuarielle de l’engagement prenant en compte des hypothèses démographiques et financières. Lorsque ces régimes sont financés par des fonds externes répondant à la définition d’actifs du régime, la provision est diminuée de la juste valeur de ces actifs. Le coût des régimes à prestations définies comptabilisé en charge de la période comprend : le coût des services rendus (représentatif des droits acquis par les bénéficiaires au cours de la période), le coût des services passés (écart de réévaluation de la dette actuarielle suite à une modification ou réduction de régime), le coût financier net (effet de désactualisation de l’engagement net des produits d’intérêts générés par les actifs de couverture) et l’effet des liquidations de régime. Les écarts de réévaluation de la dette actuarielle liés aux changements d’hypothèses démographiques et financières et aux effets d’expérience sont enregistrés en gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables en résultat net. — Les autres avantages à long terme comprennent les avantages versés à des salariés en activité et réglés au-delà de douze mois de la clôture de l’exercice. Ils comprennent notamment les primes pour médaille du travail . Ils sont évalués selon une méthode actuarielle identique à celle utilisée pour les avantages postérieurs à l’emploi à prestations définies. Leur mode de comptabilisation diffère sur les écarts de réévaluation de la dette actuarielle qui sont comptabilisés en charges. — Les indemnités de cessation d’emploi sont accordées aux salariés lors de la résiliation de leur contrat de travail avant le départ en retraite, que ce soit en cas de licenciement ou d’acceptation d’une cessation d’emploi en échange d’une indemnité. Elles font l’objet d’une provision. Celles dont le règlement n’est pas attendu dans les douze mois de la clôture donnent lieu à actualisation. 8.1. Charges de personnel . Les charges de personnel comprennent l’ensemble des charges liées au personnel et les charges sociales et fiscales afférentes. L’information relative aux effectifs ventilés par catégorie est présentée dans le Chapitre « Déclarations de performance extra-financière » (En milliers d'Euros) Exercice 2022 Exercice 2021 Salaires et traitements -125 221 -123 749 Dont charge représentée par des paiements sur base d'actions 0 0 Charges des régimes à cotisations définies et prestations définies -22 413 -22 829 Autres charges sociales et fiscales -42 437 -49 849 Intéressement et participation -18 270 -25 480 Total des charges de personnel -208 341 -221 907 8.2. Engagements sociaux . Le Groupe BPCE accorde à ses salariés différents types d’avantages sociaux. Le régime de retraite des Banques Populaires, géré par la Caisse Autonome de Retraite des Banques Populaires (CAR-BP), concerne les prestations de retraite issues de la fermeture du régime de retraite bancaire des Banques Populaires au 31 décembre 1993. Les régimes de retraite gérés par la CAR-BP sont partiellement couverts par une couverture assurancielle, intervenant d’une part au titre des rentes versées au profit de bénéficiaires ayant dépassé un âge de référence et d’autre part au titre des engagements relatifs à des bénéficiaires d’âge moins élevé. Les rentes des bénéficiaires ayant dépassé cet âge de référence sont gérées dans le cadre de l’actif général retraite de l’organisme assureur CNP. Cet actif général est dédié aux engagements retraite de cet assureur et a une composition adaptée à des échéances de paiement tendanciellement prévisibles. Sa composition est très majoritairement obligataire afin de permettre à l’assureur de mettre en œuvre la garantie en capital qu’il est contraint de donner sur un actif de ce type. Le pilotage actif/passif de ce fond est de la responsabilité de l’assureur. Les autres engagements sont gérés dans le cadre d’un fonds diversifié constitutif d’une gestion en unités de compte, c’est-à-dire sans garantie particulière apportée par l’assureur. La gestion en est effectuée selon une allocation stratégique toujours majoritairement tournée vers les produits de taux (60 %, dont plus de 95 % en obligations d’État) mais également ouverte aux actions (40 % dont 20% dans la zone Euro). Cette allocation est déterminée de manière à optimiser les performances attendues du portefeuille, sous contrainte d’un niveau de risque piloté et mesuré sur de nombreux critères. Les études actif/passif correspondantes sont reconduites chaque année et présentées à la Commission Technique, Financière et Risque CAR-BP et pour information au Comité de Suivi des Passifs Sociaux du Groupe BPCE. L’allocation relativement dynamique retenue est permise à la fois par l’horizon d’utilisation des sommes, ainsi que par les mécanismes de régulation propres au pilotage financier du dispositif. Les régimes CAR-BP et CGP sont présentés parmi les « Compléments de retraite et autres régimes ». Les autres avantages sociaux incluent également : retraites et assimilés : indemnités de fin de carrière et avantages accordés aux retraités ; autres : bonification pour médailles d’honneur du travail et autres avantages à long terme. 8.2.1. Analyse des actifs et passifs sociaux inscrits au bilan  : (En milliers d'Euros) Régimes postérieurs à l'emploi à prestations définies Autres avantages à long terme 31/12/2022 31/12/2021 Compléments de retraite CAR Compléments de retraite CGP Compléments de retraite et autres régimes autres Compléments de retraite et autres régimes Indemnités de fin de carrière Médailles du travail Autres avantages Dette actuarielle 57 237 0 1 382 58 619 22 452 9 588 9 302 99 961 127 925 Juste valeur des actifs du régime -43 174 0 -1 418 -44 592 -28 305 0 0 -72 897 -78 421 Juste valeur des droits à remboursement 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Effet du plafonnement d'actifs 0 0 37 37 0 37 0 Solde net au bilan 14 063 0 1 14 064 -5 853 9 588 9 302 27 101 49 504 Engagements sociaux passifs 14 063 1 14 064 53 9 588 9 302 33 007 Engagements sociaux actifs (1) 0 5 906 5 906 (1) Présenté à l’actif du bilan dans le poste « Comptes de régularisation et actifs divers ». La dette actuarielle est représentative de l’engagement accordé par le Groupe aux bénéficiaires. Elle est évaluée par des actuaires indépendants selon la méthode des unités de crédits projetés en prenant en compte des hypothèses démographiques et financières revues périodiquement et à minima une fois par an. Lorsque ces régimes sont financés par des actifs de couverture répondant à la définition d’actifs du régime, le montant de la provision correspond à la dette actuarielle diminuée de la juste valeur de ces actifs. Les actifs de couverture ne répondant pas à la définition d’actifs du régime sont comptabilisés à l’actif. 8.2.2. Variation des montants comptabilisés au bilan  : Variation de la dette actuarielle  : (En milliers d'Euros) Régimes postérieurs à l'emploi à prestations définies Autres avantages à long terme Exercice 2022 Exercice 2021 Compléments de retraite CAR Compléments de retraite CGP Compléments de retraite et régimes autres Compléments de retraite et autres régimes Indemnités de fin de carrière Médailles du travail Autres avantages Dette actuarielle en début de période 73 288 0 1 746 75 034 32 494 12 780 7 617 127 925 142 817 Coût des services rendus 0 0 0 0 1 928 821 0 2 749 3 389 Coût des services passés 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Coût financier 611 0 11 622 486 157 0 1 265 507 Prestations versées -3 064 0 -146 -3 210 -1 346 -655 0 -5 211 -6 919 Autres éléments enregistrés en résultat 0 0 0 0 163 -3 515 1 685 -1 667 83 Variations comptabilisées en résultat -2 453 0 -135 -2 588 1 231 -3 192 1 685 -2 864 -2 940 Ecarts de réévaluation - Hypothèses démographiques 0 0 0 0 -398 -398 197 Ecarts de réévaluation - Hypothèses financières -16 583 0 -297 -16 880 -9 531 -26 411 -7 957 Ecarts de réévaluation - Effets d'expérience 2 972 0 69 3 041 -1 344 1 697 -1 049 Variations comptabilisées directement en capitaux propres non recyclables -13 611 0 -228 -13 839 -11 273 0 0 -25 112 -8 809 Ecarts de conversion 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Autres variations 13 0 -1 12 0 0 0 12 -3 143 Dette actuarielle en fin de période 57 237 0 1 382 58 619 22 452 9 588 9 302 99 961 127 925 Variation des actifs de couverture  : (En milliers d'Euros) Régimes postérieurs à l'emploi à prestations définies Autres avantages à long terme Exercice 2022 Exercice 2021 Compléments de retraite CAR Compléments de retraite CGP Compléments de retraite et autres régimes autres Compléments de retraite et autres régimes Indemnités de fin de carrière Médailles du travail Autres avantages Juste valeur des actifs en début de période 50 295 0 1 506 51 801 26 620 0 0 78 421 72 569 Produit financier 430 0 9 439 252 0 0 691 289 Cotisations reçues 0 0 0 0 106 0 0 106 123 Prestations versées -511 0 -147 -658 -48 0 0 -706 -717 Autres 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Variations comptabilisées en résultat -81 0 -138 -219 310 0 0 91 -305 Ecarts de réévaluation - Rendement des actifs du régime -7 054 0 50 -7 004 1 375 0 0 -5 629 6 155 Variations comptabilisées directement en capitaux propres non recyclables -7 054 0 50 -7 004 1 375 0 0 -5 629 6 155 Ecarts de conversion 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Autres 14 0 0 14 0 0 0 14 2 Juste valeur des actifs en fin de période 43 174 0 1 418 44 592 28 305 0 0 72 897 78 421 Les prestations versées en trésorerie aux bénéficiaires faisant valoir leurs droits viennent éteindre à due concurrence le montant provisionné à cet effet. Le produit financier sur les actifs de couverture est calculé en appliquant le même taux que celui utilisé pour actualiser les engagements. L’écart entre le rendement réel à la clôture et le produit financier ainsi déterminé constitue un écart de réévaluation enregistré pour les avantages postérieurs à l’emploi en capitaux propres non recyclables. 8.2.3. Coûts des régimes à prestations définies et autres avantages à long terme . Charge des régimes à prestations définies et autres avantages à long terme  : Les différentes composantes de la charge constatée au titre des régimes à prestations définies sont comptabilisées dans le poste « Charges de personnel ». (En milliers d'Euros) Régimes postérieurs à l'emploi à prestations définies Régimes postérieurs à l'emploi à prestations définies Autres avantages à long terme Autres avantages à long terme Exercice 2022 Exercice 2021 Compléments de retraite CAR Compléments de retraite CGP Compléments de retraite et autres régimes autres Compléments de retraite et autres régimes Indemnités de fin de carrière Médailles du travail Autres avantages Coût des services 0 0 0 0 -1 928 -1 928 -821 0 -821 -2 749 -3 389 Coût financier net -181 0 -2 -183 -234 -417 -157 0 -157 -574 -507 Autres (dont plafonnement par résultat) 0 0 0 0 -163 -163 3 515 -1 685 1 830 1 667 -83 Charge de l'exercice -181 0 -2 -183 -2 325 -2 508 2 537 -1 685 852 -1 656 -3 979 Prestations versées 2 553 0 -1 2 552 1 298 3 850 655 0 655 4 505 6 919 Cotisations reçues 0 0 0 0 106 106 0 0 0 106 0 Variation de provisions suite a des versements 2 553 0 -1 2 552 1 404 3 956 655 0 655 4 611 6 919 Total 2 372 0 -3 2 369 -921 1 448 3 192 -1 685 1 507 2 955 2 940 Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres des régimes à prestations définies  : (En milliers d'Euros) Compléments de retraite et autres régimes - CAR-BP Compléments de retraite et autres régimes -CGPCE Compléments de retraite et autres régimes autres Compléments de retraite et autres régimes Indemnités de fin de carrière Exercice 2022 Exercice 2021 Ecarts de réévaluation cumulés en début de période 9 235 0 491 9 726 -5 674 4 052 19 102 - Dont écarts actuariels -4 512 0 263 -4 249 -17 022 -21 271 10 207 - Dont effet du plafonnement d'actif 0 0 0 0 0 0 0 Ecarts de réévaluation générés sur l'exercice -6 557 0 -278 -6 835 -12 648 -19 483 -14 964 Ajustements de plafonnement des actifs 0 0 37 37 0 37 0 Ecarts de réévaluation cumulés en fin de période 2 615 0 250 2 865 -18 398 -15 533 4 052 - Dont écarts actuariels 2 615 0 213 2 828 -18 398 -15 570 4 052 - Dont effet du plafonnement d'actif 0 0 37 37 0 37 0 8.2.4. Autres informations . Principales hypothèses actuarielles  : (En milliers d'Euros) 31/12/2022 31/12/2021 CAR-BP CAR-BP Taux d'actualisation 3,72% 0,86% Taux d'inflation 2,40% 1,70% Table de mortalité utilisée TGH05-TGF05 TGH05-TGF05 Duration 11 ans 13 ans Sensibilité de la dette actuarielle aux variations des principales hypothèses . Au 31 décembre 2022, une variation de 0,5 % du taux d’actualisation et du taux d’inflation aurait les impacts suivants sur la dette actuarielle  : (En % et en milliers d'Euros) 31/12/2022 31/12/2021 CAR-BP CAR-BP % Montant % Montant Variation de+ 0,5% du taux d'actualisation -5,39% -52 070 -6,30% -66 204 Variation de -0,5% du taux d'actualisation 5,94% 58 307 7,02% 75 617 Variation de+ 0,5% du taux d'inflation 5,80% 58 231 6,41% 75 184 Variation de -0,5% du taux d'inflation -5,03% -52 270 -5,46% -66 801 Échéancier des paiements – flux (non actualisés) de prestations versés aux bénéficiaires  : (En milliers d'Euros) 31/12/2022 31/12/2021 CAR-BP CAR-BP N+1 à N+5 17 657 16 604 N+6 à N+10 16 736 15 559 N+11 à N+15 15 274 13 863 N+16 à N+20 13 046 11 618 > N+20 25 151 21 900 Ventilation de la juste valeur des actifs des régimes CAR-BP (y compris droits à remboursement)  : (En % et en milliers d'Euros) 31/12/2022 31/12/2021 CAR-BP CAR-BP Poids par catégories Juste valeur des actifs Poids par catégories Juste valeur des actifs Trésorerie 8,76% 3 781 8,77% 4 412 Actions 42,59% 18 388 42,67% 21 458 Obligations 40,84% 17 631 40,91% 20 576 Immobilier 0,00% 0 0,00% 0 Dérivés 0,00% 0 0,00% 0 Fonds de placement 7,81% 3 374 7,65% 3 849 Total 100,00% 43 174 100,00% 50 295 Note 9 . – Juste valeur des actifs et passifs financiers . L’essentiel . La présente note vise à présenter les principes d’évaluation de la juste valeur des instruments financiers tels que définis par la norme IFRS 13 « Evaluation de la juste valeur » et à préciser certaines modalités de valorisation retenues au sein des entités du Groupe BPCE pour la valorisation de leurs instruments financiers. Les actifs et passifs financiers sont évalués au bilan soit à la juste valeur soit au coût amorti. Une indication de la juste valeur des éléments évalués au coût amorti est cependant présentée en annexe. Pour les instruments qui se négocient sur un marché actif faisant l’objet de prix de cotation, la juste valeur est égale au prix de cotation, correspondant au niveau 1 dans la hiérarchie des niveaux de juste valeur. Pour les autres types d’instruments financiers, non cotés sur un marché actif, incluant notamment les prêts, les emprunts et les dérivés négociés sur les marchés de gré à gré, la juste valeur est déterminée en utilisant des techniques de valorisation privilégiant les modèles de place et les données observables, ce qui correspond au niveau 2 dans la hiérarchie des niveaux de juste valeur. A défaut, dans le cas où des données internes ou des modèles propriétaires sont utilisés (niveau 3 de juste valeur), des contrôles indépendants sont mis en place pour valider la valorisation. Détermination de la juste valeur . Principes généraux . La juste valeur correspond au prix qui serait reçu pour la vente d’un actif ou payé pour le transfert d’un passif lors d’une transaction normale entre des participants de marché à la date d’évaluation. Le groupe évalue la juste valeur d’un actif ou d’un passif à l’aide des hypothèses que les intervenants du marché utiliseraient pour fixer le prix de l’actif ou du passif. Parmi ces hypothèses, figurent notamment pour les dérivés, une évaluation du risque de contrepartie (ou CVA – Credit Valuation Adjustement) et du risque de non-exécution (DVA - Debit Valuation Adjustement). L’évaluation de ces ajustements de valorisation se fonde sur des paramètres de marché. Par ailleurs, les valorisations des dérivés traités avec une contrepartie membre du mécanisme de solidarité du Groupe BPCE (cf. note 1.2.) ne font pas l’objet de calcul de CVA ni de DVA dans les comptes du groupe. Juste valeur en date de comptabilisation initiale . Pour la majorité des transactions conclues par le groupe, le prix de négociation des opérations (c’est-à-dire la valeur de la contrepartie versée ou reçue) donne la meilleure évaluation de la juste valeur de l’opération en date de comptabilisation initiale. Si tel n’est pas le cas, le groupe ajuste le prix de transaction. La comptabilisation de cet ajustement est décrite dans le paragraphe « Comptabilisation de la marge dégagée à l’initiation (Day one profit) ». Hiérarchie de la juste valeur  : Juste valeur de niveau 1 et notion de marché actif  : Pour les instruments financiers, les prix cotés sur un marché actif (« juste valeur de niveau 1 «) constituent l’indication la plus fiable de la juste valeur. Dans la mesure où de tels prix existent, ils doivent être utilisés sans ajustement pour évaluer la juste valeur. Un marché actif est un marché sur lequel ont lieu des transactions sur l’actif ou le passif selon une fréquence et un volume suffisants. La baisse du niveau d’activité du marché peut être révélée par des indicateurs tels que : une baisse sensible du marché primaire pour l’actif ou le passif financier concerné (ou pour des instruments similaires) ; une baisse significative du volume des transactions ; une faible fréquence de mise à jour des cotations ; une forte dispersion des prix disponibles dans le temps entre les différents intervenants de marché ; une perte de la corrélation avec des indices qui présentaient auparavant une corrélation élevée avec la juste valeur de l’actif ou du passif ; une hausse significative des cours ou des primes de risque de liquidité implicites, des rendements ou des indicateurs de performance (par exemple des probabilités de défaut et des espérances de pertes implicites) par rapport à l’estimation que fait le groupe des flux de trésorerie attendus, compte tenu de toutes les données de marché disponibles au sujet du risque de crédit ou du risque de non-exécution relatif à l’actif ou au passif ; des écarts très importants entre le prix vendeur ( BID ) et le prix acheteur ( A sk) (fourchette très large). Instruments valorisés à partir de prix cotés (non ajustés) sur un marché actif (niveau 1) Il s’agit essentiellement d’actions, d’obligations d’Etat ou de grandes entreprises, de certains dérivés traités sur des marchés organisés (par exemple, des options standards sur indices CAC 40 ou Eurostoxx). Par ailleurs, pour les OPCVM, la juste valeur sera considérée comme de niveau 1 si la valeur liquidative est quotidienne, et s’il s’agit d’une valeur sur laquelle il est possible de passer un ordre. Juste valeur de niveau 2 . En cas d’absence de cotation sur un marché actif, la juste valeur peut être déterminée par une méthodologie appropriée, conforme aux méthodes d’évaluation communément admises sur les marchés financiers, favorisant les paramètres de valorisation observables sur les marchés (« Juste valeur de niveau 2 «). Si l’actif ou le passif a une échéance spécifiée (contractuelle), une donnée d’entrée de niveau 2 doit être observable pour la quasi-totalité de la durée de l’actif ou du passif. Les données d’entrée de niveau 2 comprennent notamment : les cours sur des marchés, actifs ou non, pour des actifs ou des passifs similaires ; les données d’entrée autres que les cours du marché qui sont observables pour l’actif ou le passif, par exemple : les taux d’intérêt et les courbes de taux observables aux intervalles usuels, les volatilités implicites, les « spreads » de crédit ; les données d’entrée corroborées par le marché, c’est-à-dire qui sont obtenues principalement à partir de données de marché observables ou corroborées au moyen de telles données, par corrélation ou autrement. Instruments valorisés à partir de modèles reconnus et faisant appel à des paramètres directement ou indirectement observables (niveau 2) Instruments dérivés de niveau 2 Seront en particulier classés dans cette catégorie : les swaps de taux standards ou CMS ; les accords de taux futurs (FRA) ; les swaptions standards ; les caps et floors standards ; les achats et ventes à terme de devises liquides ; les swaps et options de change sur devises liquides ; les dérivés de crédit liquides sur un émetteur particulier (single name) ou sur indices Itraax, Iboxx... Instruments non dérivés de niveau 2 Certains instruments financiers complexes et / ou d’échéance longue sont valorisés avec un modèle reconnu et utilisent des paramètres de marché calibrés à partir de données observables (telles que les courbes de taux, les nappes de volatilité implicite des options), de données résultant de consensus de marché ou à partir de marchés actifs de gré à gré. Pour l’ensemble de ces instruments, le caractère observable du paramètre a pu être démontré. Au plan méthodologique, l’observabilité des paramètres est fondée sur quatre conditions indissociables : le paramètre provient de sources externes (via un contributeur reconnu) ; le paramètre est alimenté périodiquement ; le paramètre est représentatif de transactions récentes ; les caractéristiques du paramètre sont identiques à celles de la transaction. La marge dégagée lors de la négociation de ces instruments financiers est immédiatement comptabilisée en résultat. Figurent notamment en niveau 2 : les titres non cotés sur un marché actif dont la juste valeur est déterminée à partir de données de marché observables (ex : utilisation de données de marché issues de sociétés comparables cotées ou méthode de multiple de résultats) ; les parts d’OPCVM dont la valeur liquidative n’est pas calculée et communiquée quotidiennement, mais qui fait l’objet de publications régulières ou pour lesquelles on peut observer des transactions récentes; les dettes émises valorisées à la juste valeur sur option. Juste valeur de niveau 3 . Enfin, s’il n’existe pas suffisamment de données observables sur les marchés, la juste valeur peut être déterminée par une méthodologie de valorisation reposant sur des modèles internes (« juste valeur de niveau 3 «) utilisant des données non observables. Le modèle retenu doit être calibré périodiquement en rapprochant ses résultats des prix de transactions récentes. Instruments de gré à gré valorisés à partir de modèles peu répandus ou utilisant une part significative de paramètres non observables (niveau 3) Lorsque les valorisations obtenues ne peuvent s’appuyer sur des paramètres observables ou sur des modèles reconnus comme des standards de place, la valorisation obtenue sera considérée comme non observable. Les instruments valorisés à partir de modèles spécifiques ou utilisant des paramètres non observables incluent plus particulièrement : les actions non cotées, ayant généralement la nature de « participations « : BPCE, … ; certains OPCVM, lorsque la valeur liquidative est une valeur indicative (en cas d'illiquidité, en cas de liquidation…) et qu'il n'existe pas de prix pour étayer cette valeur ; les FCPR : la valeur liquidative est fréquemment une valeur indicative puisqu’il n’est souvent pas possible de sortir ; des produits structurés action multi-sous-jacents, d’option sur fonds, des produits hybrides de taux, des swaps de titrisation, de dérivés de crédit structurés, de produits optionnels de taux ; les tranches de titrisation pour lesquelles il n’existe pas de prix coté sur un marché actif. Ces instruments sont fréquemment valorisés sur la base de prix contributeurs (structureurs par exemple). Transferts entre niveaux de juste valeur Les informations sur les transferts entre niveaux de juste valeur sont indiquées en note 5.5.3. Les montants figurant dans cette note sont les valeurs calculées en date de dernière valorisation précédant le changement de niveau. Comptabilisation de la marge dégagée à l’initiation (Day one profit) La marge dégagée lors de la comptabilisation initiale d’un instrument financier ne peut être reconnue en résultat qu’à la condition que l’instrument financier puisse être évalué de manière fiable dès son initiation. Sont considérés comme respectant cette condition les instruments traités sur un marché actif et les instruments valorisés à partir de modèles reconnus utilisant uniquement des données de marché observables. Pour les autres instruments, valorisés à l’aide de données non observables ou de modèles propriétaires, la marge dégagée à l’initiation (Day one profit) est différée et étalée en résultat sur la période anticipée d’inobservabilité des paramètres de valorisation. Lorsque les paramètres de valorisation utilisés deviennent observables ou que la technique de valorisation utilisée évolue vers un modèle reconnu et répandu, la part de la marge neutralisée à l’initiation de l’opération et non encore reconnue est alors comptabilisée en résultat. Dans les cas exceptionnels où la marge dégagée lors de la comptabilisation initiale est négative (« Day one loss »), la perte est prise immédiatement en résultat, que les paramètres soient observables ou non. Au 31 décembre 2022, le groupe n’a aucun « Day one profit « à étaler ». JUSTE VALEUR DES TITRES DE BPCE . La valeur des titres de l’organe central, classées en titres de participation à la juste valeur par capitaux propres non recyclables, a été déterminée en calculant un actif net réévalué qui intègre la réévaluation des principales filiales de BPCE. Les filiales de BPCE sont principalement valorisées à partir de prévisions pluriannuelles actualisées des flux de dividendes attendus (Dividend Discount Model). Les prévisions des flux de dividendes attendus s’appuient sur les plans d’affaires des entités concernées et sur des paramètres techniques de niveau de risque, de taux de marge et de niveau de croissance jugés raisonnables. Des contraintes prudentielles individuelles applicables aux activités concernées ont été prises en considération dans l’exercice de valorisation. L’actif net réévalué de BPCE intègre les actifs incorporels détenus par BPCE, qui ont fait l’objet d’un exercice de valorisation par un expert indépendant, ainsi que les charges de structure de l’organe central. Cette juste valeur est classée au niveau 3 de la hiérarchie. Au 31 décembre 2022, la valeur nette comptable s’élève à 752 729 milliers d’euros pour les titres . Juste valeur des instruments financiers comptabilisés au coût amorti (titres) Pour les instruments financiers qui ne sont pas évalués à la juste valeur au bilan, les calculs de juste valeur sont communiqués à titre d’information, et doivent être interprétés comme étant uniquement des estimations. En effet, dans la majeure partie des cas, les valeurs communiquées n’ont pas vocation à être réalisées, et ne pourraient généralement pas l’être en pratique. Les justes valeurs ainsi calculées l’ont été uniquement pour des besoins d’information en annexe aux états financiers. Ces valeurs ne sont pas des indicateurs utilisés pour les besoins de pilotage des activités de banque commerciale, dont le modèle de gestion est principalement un modèle d’encaissement des flux de trésorerie contractuels. Par conséquent, les hypothèses simplificatrices suivantes ont été retenues : Dans un certain nombre de cas, la valeur comptable est jugée représentative de la juste valeur Il s’agit notamment : des actifs et passifs financiers à court terme (dont la durée initiale est inférieure ou égale à un an), dans la mesure où la sensibilité au risque de taux et au risque de crédit est non significative sur la période ; des passifs exigibles à vue ; des prêts et emprunts à taux variable ; des opérations relevant d’un marché réglementé (en particulier, les produits d’épargne réglementés) pour lesquelles les prix sont fixés par les pouvoirs publics. Juste valeur du portefeuille de crédits à la clientèle La juste valeur des crédits est déterminée à partir de modèles internes de valorisation consistant à actualiser les flux futurs recouvrables de capital et d’intérêt sur la durée restant à courir. Sauf cas particulier, seule la composante taux d’intérêt est réévaluée, la marge de crédit étant figée à l’origine et non réévaluée par la suite. Les options de remboursement anticipé sont prises en compte sous forme d’un ajustement du profil d’amortissement des prêts. Juste valeur des crédits interbancaires La juste valeur des crédits est déterminée à partir de modèles internes de valorisation consistant à actualiser les flux futurs recouvrables de capital et d’intérêt sur la durée restant à courir. La composante taux d’intérêt est ainsi réévaluée, ainsi que la composante risque de crédit lorsque cette dernière est une donnée observable utilisée par les gestionnaires de cette clientèle ou les opérateurs de marché. À défaut, comme pour les crédits à la clientèle, la composante risque de crédit est figée à l’origine et non réévaluée par la suite. Les options de remboursement anticipé sont prises en compte sous forme d’un ajustement du profil d’amortissement des prêts. Juste valeur des dettes Pour les dettes à taux fixe envers les établissements de crédit et la clientèle de durée supérieure à un an, la juste valeur est présumée correspondre à la valeur actualisée des flux futurs au taux d’intérêt observé à la date de clôture. Juste valeur des actifs et passifs financiers Hiérarchie de la juste valeur des actifs et passifs financiers . La répartition des instruments financiers par nature de prix ou modèles de valorisation est donnée dans le tableau ci-dessous : (En milliers d'Euros) 31/12/2022 Cotation sur un marché actif (Niveau 1) Techniques de valorisation utilisant des données observables (Niveau 2) Techniques de valorisation utilisant des données non observables (Niveau 3) Total Actifs financiers Instruments de dettes 0 0 0 0 Prêts sur les établissements de crédit et clientèle 0 0 0 0 Titres de dettes 0 0 0 0 Instruments de capitaux propres 0 0 0 0 Actions et autres titres de capitaux propres 0 0 0 0 Instruments dérivés 0 0 0 0 Dérivés de taux 0 0 0 0 Dérivés actions 0 0 0 0 Dérivés de change 0 0 0 0 Dérivés de crédit 0 0 0 0 Autres dérivés 0 0 0 0 Autres Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Détenus à des fins de transaction (1) 0 0 0 0 Instruments dérivés 0 47 289 19 267 66 556 Dérivés de taux 0 45 451 19 267 64 718 Dérivés actions 0 0 0 0 Dérivés de change 0 1 838 0 1 838 Dérivés de crédit 0 0 0 0 Autres dérivés 0 0 0 0 Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Couverture économique 0 47 289 19 267 66 556 Instruments de dettes 0 0 0 0 Prêts sur les établissements de crédit et clientèle 0 0 0 0 Titres de dettes 0 0 0 0 Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Sur option 0 0 0 0 Instruments de dettes 0 0 83 256 83 256 Prêts sur les établissements de crédit et clientèle 0 0 57 166 57 166 Titres de dettes 0 0 26 090 26 090 Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Non standard 0 0 83 256 83 256 Instruments de capitaux propres 14 708 0 209 240 223 948 Actions et autres titres de capitaux propres 14 708 0 209 240 223 948 Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Hors transaction 14 708 0 209 240 223 948 Instruments de dettes 498 605 2 015 0 500 620 Prêts sur les établissements de crédit et clientèle 0 0 0 0 Titres de dettes 498 605 2 015 0 500 620 Instruments de capitaux propres 0 22 015 1 081 237 1 101 502 Actions et autres titres de capitaux propres 0 22 015 1 081 237 1 101 502 Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 498 605 24 030 1 081 237 1 602 122 Dérivés de taux 0 282 061 0 282 061 Dérivés actions 0 0 0 0 Dérivés de change 0 0 0 0 Dérivés de crédit 0 0 0 0 Autres dérivés 0 0 0 0 Instruments dérivés de couverture 0 282 061 0 282 061 Total des actifs financiers a la juste valeur 513 313 353 380 1 393 000 2 257 943 (En milliers d'Euros) 31/12/2022 Cotation sur un marché actif (Niveau 1) Techniques de valorisation utilisant des données observables (Niveau 2) Techniques de valorisation utilisant des données non observables (Niveau 3) Total Passifs financiers Dettes représentées par un titre 0 0 0 0 Instruments dérivés 0 0 0 0 - Dérivés de taux 0 0 0 0 - Dérivés actions 0 0 0 0 - Dérivés de change 0 0 0 0 - Dérivés de crédit 0 0 0 0 - Autres dérivés 0 0 0 0 Autres passifs financiers 0 0 0 0 Passifs financiers à la juste valeur par résultat - Détenus à des fins de transaction (1) 0 0 0 0 Instruments dérivés 0 53 752 10 808 64 560 Dérivés de taux 0 52 433 10 424 62 857 Dérivés actions 0 0 0 0 Dérivés de change 0 1 319 384 1 703 Dérivés de crédit 0 0 0 0 Autres dérivés 0 0 0 0 Passifs financiers à la juste valeur par résultat - Couverture économique 0 53 752 10 808 64 560 Dettes représentées par un titre 0 0 0 0 Autres passifs financiers 0 0 0 0 Passifs financiers à la juste valeur par résultat - Sur option 0 0 0 0 Dérivés de taux 0 355 971 0 355 971 Dérivés actions 0 0 0 0 Dérivés de change 0 0 0 0 Dérivés de crédit 0 0 0 0 Autres dérivés 0 0 0 0 Instruments dérivés de couverture 0 355 971 0 355 971 Total des passifs financiers a la juste valeur 0 409 723 10 808 420 531 (En milliers d' E uros ) 31/12/2021 Cotation sur un marché actif ( N iveau 1) Techniques de valorisation utilisant des données observables ( Niveau 2) Techniques de valorisation utilisant des données non observables ( Niveau 3) Total ACTIFS FINANCIERS         Instruments de dettes 0 0 0 0 Prêts sur les établissements de crédit et clientèle 0 0 0 0 Titres de dettes 0 0 0 0 Instruments de capitaux propres 0 0 0 0 Actions et autres titres de capitaux propres 0 0 0 0 Instruments dérivés 0 0 0 0 Dérivés de taux 0 0 0 0 Dérivés actions 0 0 0 0 Dérivés de change 0 0 0 0 Dérivés de crédit 0 0 0 0 Autres dérivés 0 0 0 0 Autres Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Détenus à des fins de transaction (1) 0 0 0 0 Instruments dérivés 0 19 279 0 19 279 Dérivés de taux 0 14 104 0 14 104 Dérivés actions 0 0 0 0 Dérivés de change 0 5 175 0 5 175 Dérivés de crédit 0 0 0 0 Autres dérivés 0 0 0 0 Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Couverture économique 0 19 279 0 19 279 Instruments de dettes 0 0 0 0 Prêts sur les établissements de crédit et clientèle 0 0 0 0 Titres de dettes 0 0 0 0 Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Sur option 0 0 0 0 Instruments de dettes 0 0 81 274 81 274 Prêts sur les établissements de crédit et clientèle 0 0 60 268 60 268 Titres de dettes 0 0 21 006 21 006 Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Non standard 0 0 81 274 81 274 Instruments de capitaux propres 0 0 219 415 219 415 Actions et autres titres de capitaux propres 0 0 219 415 219 415 Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Hors transaction 0 0 219 415 219 415 Instruments de dettes 622 002 0 0 622 002 Prêts sur les établissements de crédit et clientèle 0 0 0 0 Titres de dettes 622 002 0 0 622 002 Instruments de capitaux propres 0 18 505 1 169 693 1 188 198 Actions et autres titres de capitaux propres 0 18 505 1 169 693 1 188 198 Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 622 002 18 505 1 169 693 1 810 200 Dérivés de taux 0 89 532 0 89 532 Dérivés actions 0 0 0 0 Dérivés de change 0 0 0 0 Dérivés de crédit 0 0 0 0 Autres dérivés 0 0 0 0 Instruments dérivés de couverture 0 89 532 0 89 532 Total des actifs financiers a la juste valeur 622 002 127 316 1 470 382 2 219 700 (En milliers d' E uros ) 31/12/2021 Cotation sur un marché actif ( N iveau 1) Techniques de valorisation utilisant des données observables ( N iveau 2) Techniques de valorisation utilisant des données non observables ( N iveau 3) Total PASSIFS FINANCIERS         Dettes représentées par un titre 0 0 0 0 Instruments dérivés 0 0 0 0 - Dérivés de taux 0 0 0 0 - Dérivés actions 0 0 0 0 - Dérivés de change 0 0 0 0 - Dérivés de crédit 0 0 0 0 - Autres dérivés 0 0 0 0 Autres passifs financiers 0 0 0 0 Passifs financiers à la juste valeur par résultat - Détenus à des fins de transaction (1) 0 0 0 0 Instruments dérivés 0 18 824 0 18 824 Dérivés de taux 0 14 041 0 14 041 Dérivés actions 0 0 0 0 Dérivés de change 0 4 783 0 4 783 Dérivés de crédit 0 0 0 0 Autres dérivés 0 0 0 0 Passifs financiers à la juste valeur par résultat - Couverture économique 0 18 824 0 18 824 Dettes représentées par un titre 0 0 0 0 Autres passifs financiers 0 0 0 0 Passifs financiers à la juste valeur par résultat - Sur option 0 0 0 0 Dérivés de taux 0 120 503 0 120 503 Dérivés actions 0 0 0 0 Dérivés de change 0 0 0 0 Dérivés de crédit 0 0 0 0 Autres dérivés 0 0 0 0 Instruments dérivés de couverture 0 120 503 0 120 503 Total des passifs financiers a la juste valeur 0 139 327 0 139 327 9.1.2. Analyse des actifs et passifs financiers classés en niveau 3 de la hiérarchie de juste valeur  : (En milliers d'Euros) 31/12/2021 Reclassements Gains et pertes comptabilisés au cours de la période Evénements de gestion de la période Transferts de la période Autres variations 31/12/2022 Au compte de résultat en capitaux propres Achats / Emissions Ventes / Remboursements vers une autre catégorie comptable de et vers un autre niveau Sur les opérations en vie à la clôture Sur les opérations sorties du bilan à la clôture Actifs financiers Instruments de dettes 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Prêts sur les établissements de crédit et clientèle 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Titres de dettes 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Instruments de capitaux propres 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Actions et autres titres de capitaux propres 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Instruments dérivés 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Dérivés de taux 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Dérivés actions 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Dérivés de change 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Dérivés de crédit 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Autres dérivés 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Autres 0 Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Détenus à des fins de transaction (3) 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Instruments dérivés 0 14 647 0 0 1 912 0 0 2 708 0 19 267 Dérivés de taux 0 14 647 0 0 1 912 0 0 2 708 0 19 267 Dérivés actions 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Dérivés de change 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Dérivés de crédit 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Autres dérivés 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Couverture économique 0 14 647 0 0 1 912 0 0 2 708 0 19 267 Instruments de dettes 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Prêts sur les établissements de crédit et clientèle 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Titres de dettes 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Sur option 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Instruments de dettes 81 274 -1 190 0 0 7 000 -3 828 0 0 0 83 256 Prêts sur les établissements de crédit et clientèle 60 268 0 0 0 0 -3 102 0 0 0 57 166 Titres de dettes 21 006 -1 190 0 0 7 000 -726 0 0 0 26 090 Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Non standard 81 274 -1 190 0 0 7 000 -3 828 0 0 0 83 256 Instruments de capitaux propres 219 415 13 336 13 992 0 26 841 -49 636 0 -14 708 0 209 240 Actions et autres titres de capitaux propres 219 415 13 336 13 992 0 26 841 -49 636 0 -14 708 0 209 240 Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Hors transaction 219 415 13 336 13 992 0 26 841 -49 636 0 -14 708 0 209 240 Instruments de dettes 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Prêts sur les établissements de crédit et clientèle 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Titres de dettes 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Instruments de capitaux propres 1 171 443 0 0 -170 713 83 600 -3 094 0 0 1 1 081 237 Actions et autres titres de capitaux propres 1 171 443 0 0 -170 713 83 600 -3 094 0 0 1 1 081 237 Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 1 171 443 0 0 -170 713 83 600 -3 094 0 0 1 1 081 237 Dérivés de taux 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Dérivés actions 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Dérivés de change 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Dérivés de crédit 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Autres dérivés 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Instruments dérivés de couverture 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 (En milliers d'Euros) 31/12/2021 Reclassements Gains et pertes comptabilisés au cours de la période Evénements de gestion de la période Transferts de la période Autres variations 31/12/2022 Au compte de résultat en capitaux propres Achats / Emissions Ventes / Remboursements vers une autre catégorie comptable de et vers un autre niveau Sur les opérations en vie à la clôture Sur les opérations sorties du bilan à la clôture Passifs financiers Dettes représentées par un titre 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Instruments dérivés 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Dérivés de taux 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Dérivés actions 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Dérivés de change 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Dérivés de crédit 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Autres dérivés 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Autres passifs financiers 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Passifs financiers à la juste valeur par résultat - Détenus à des fins de transaction (3) 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Instruments dérivés 0 0 0 0 0 0 0 10 808 0 10 808 Dérivés de taux 0 0 0 0 0 0 0 10 424 0 10 424 Dérivés actions 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Dérivés de change 0 0 0 0 0 0 0 384 0 384 Dérivés de crédit 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Autres dérivés 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Passifs financiers à la juste valeur par résultat - Couverture économique 0 0 0 0 0 0 0 10 808 0 10 808 Dettes représentées par un tire 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Autres passifs financiers 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Passifs financiers à la juste valeur par résultat - Sur option 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Dérivés de taux 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Dérivés actions 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Dérivés de change 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Dérivés de crédit 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Autres dérivés 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Instruments dérivés de couverture 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 (En milliers d'Euros) 31/12/2020 Reclassements Gains et pertes comptabilisés au cours de la période Evénements de gestion de la période Transferts de la période Autres variations 31/12/2021 Au compte de résultat en capitaux propres Achats / Emissions Ventes / Remboursements vers une autre catégorie comptable de et vers un autre niveau Sur les opérations en vie à la clôture Sur les opérations sorties du bilan à la clôture ACTIFS FINANCIERS                       Instruments de dettes 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Prêts sur les établissements de crédit et clientèle 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Titres de dettes 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Instruments de capitaux propres 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Actions et autres titres de capitaux propres 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Instruments dérivés 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Dérivés de taux 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Dérivés actions 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Dérivés de change 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Dérivés de crédit 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Autres dérivés 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Autres 0 Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Détenus à des fins de transaction (3) 0   0 0 0 0 0 0 0 0 0 Instruments dérivés 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Dérivés de taux 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Dérivés actions 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Dérivés de change 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Dérivés de crédit 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Autres dérivés 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Couverture économique 0   0 0 0 0 0 0 0 0 0 Instruments de dettes 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Prêts sur les établissements de crédit et clientèle 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Titres de dettes 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Sur option 0   0 0 0 0 0 0 0 0 0 Instruments de dettes 70 384 436 0 0 11 770 (1 316) 0 0 0 81 274 Prêts sur les établissements de crédit et clientèle 61 224 0 0 0 0 (956) 0 0 0 60 268 Titres de dettes 9 160 436 0 0 11 770 (360) 0 0 0 21 006 Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Non standard 70 384   436 0 0 11 770 (1 316) 0 0 0 81 274 Instruments de capitaux propres 212 656 15 740 25 734 0 29 840 (64 555) 0 0 0 219 415 Actions et autres titres de capitaux propres 212 656 15 740 25 734 0 29 840 (64 555) 0 0 0 219 415 Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Hors transaction 212 656   15 740 25 734 0 29 840 (64 555) 0 0 0 219 415 Instruments de dettes 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Prêts sur les établissements de crédit et clientèle 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Titres de dettes 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Instruments de capitaux propres 809 021 1 080 0 177 909 182 119 (436) 1 750 0 0 1 171 443 Actions et autres titres de capitaux propres 809 021 1 080 0 177 909 182 119 (436) 1 750 0 0 1 171 443 Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 809 021   1 080 0 177 909 182 119 (436) 1 750 0 0 1 171 443 Dérivés de taux 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Dérivés actions 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Dérivés de change 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Dérivés de crédit 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Autres dérivés 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Instruments dérivés de couverture 0   0 0 0 0 0 0 0 0 0 (En milliers d'Euros) 31/12/2020 Reclassements Gains et pertes comptabilisés au cours de la période Evénements de gestion de la période Transferts de la période Autres variations 31/12/2021 Au compte de résultat en capitaux propres Achats / Emissions Ventes / Remboursements vers une autre catégorie comptable de et vers un autre niveau Sur les opérations en vie à la clôture Sur les opérations sorties du bilan à la clôture PASSIFS FINANCIERS                       Dettes représentées par un titre 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Instruments dérivés 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Dérivés de taux 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Dérivés actions 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Dérivés de change 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Dérivés de crédit 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Autres dérivés 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Autres passifs financiers 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Passifs financiers à la juste valeur par résultat - Détenus à des fins de transaction (3) 0   0 0 0 0 0 0 0 0 0 Instruments dérivés 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Dérivés de taux 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Dérivés actions 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Dérivés de change 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Dérivés de crédit 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Autres dérivés 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Passifs financiers à la juste valeur par résultat - Couverture économique 0   0 0 0 0 0 0 0 0 0 Dettes représentées par un tire 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Autres passifs financiers 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Passifs financiers à la juste valeur par résultat - Sur option 0   0 0 0 0 0 0 0 0 0 Dérivés de taux 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Dérivés actions 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Dérivés de change 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Dérivés de crédit 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Autres dérivés 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Instruments dérivés de couverture 0   0 0 0 0 0 0 0 0 0 9.1.3. Analyse des transferts entre niveaux de la hiérarchie de juste valeur  : (En milliers d'Euros) Exercice 2022 De Niveau 1 Niveau 1 Niveau 2 Niveau 2 Niveau 3 Niveau 3 Vers Niveau 2 Niveau 3 Niveau 1 Niveau 3 Niveau 1 Niveau 2 Actifs financiers Instruments de dettes 0 0 0 0 0 0 Prêts sur les établissements de crédit et clientèle 0 0 0 0 0 0 Titres de dettes 0 0 0 0 0 0 Instruments de capitaux propres 0 0 0 0 0 0 Actions et autres titres de capitaux propres 0 0 0 0 0 0 Instruments dérivés 0 0 0 0 0 0 Dérivés de taux 0 0 0 0 0 0 Dérivés actions 0 0 0 0 0 0 Dérivés de change 0 0 0 0 0 0 Dérivés de crédit 0 0 0 0 0 0 Autres dérivés 0 0 0 0 0 0 Autres Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Détenus à des fins de transaction (1) 0 0 0 0 0 0 Instruments dérivés 0 0 0 2 708 0 0 Dérivés de taux 0 0 0 2 708 0 0 Dérivés actions 0 0 0 0 0 0 Dérivés de change 0 0 0 0 0 0 Dérivés de crédit 0 0 0 0 0 0 Autres dérivés 0 0 0 0 0 0 Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Couverture économique 0 0 0 2 708 0 0 Instruments de dettes 0 0 0 0 0 0 Prêts sur les établissements de crédit et clientèle 0 0 0 0 0 0 Titres de dettes 0 0 0 0 0 0 Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Sur option 0 0 0 0 0 0 Instruments de dettes 0 0 0 0 0 0 Prêts sur les établissements de crédit et clientèle 0 0 0 0 0 0 Titres de dettes 0 0 0 0 0 0 Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Non standard 0 0 0 0 0 0 Instruments de capitaux propres 0 0 0 0 14 708 0 Actions et autres titres de capitaux propres 0 0 0 0 14 708 0 Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Hors transaction 0 0 0 0 14 708 0 Instruments de dettes 0 0 0 0 0 0 Prêts sur les établissements de crédit et clientèle 0 0 0 0 0 0 Titres de dettes 0 0 0 0 0 0 Instruments de capitaux propres 0 0 0 0 0 0 Actions et autres titres de capitaux propres 0 0 0 0 0 0 Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 0 0 0 0 0 0 Dérivés de taux 0 0 0 0 0 0 Dérivés actions 0 0 0 0 0 0 Dérivés de change 0 0 0 0 0 0 Dérivés de crédit 0 0 0 0 0 0 Autres dérivés 0 0 0 0 0 0 Instruments dérivés de couverture 0 0 0 0 0 0 (En millions d'Euros) De Vers Exercice 2022 Niveau 1 Niveau 1 Niveau 2 Niveau 2 Niveau 3 Niveau 3 Niveau 2 Niveau 3 Niveau 1 Niveau 3 Niveau 1 Niveau 2 Passifs financiers Dettes représentées par un titre 0 0 0 0 0 0 Instruments dérivés 0 0 0 0 0 0 Dérivés de taux 0 0 0 0 0 0 Dérivés actions 0 0 0 0 0 0 Dérivés de change 0 0 0 0 0 0 Dérivés de crédit 0 0 0 0 0 0 Autres dérivés 0 0 0 0 0 0 Autres passifs financiers 0 0 0 0 0 0 Passifs financiers à la juste valeur par résultat - Détenus à des fins de transaction* 0 0 0 0 0 0 Instruments dérivés 0 0 0 10 808 0 0 Dérivés de taux 0 0 0 10 424 0 0 Dérivés actions 0 0 0 0 0 0 Dérivés de change 0 0 0 384 0 0 Dérivés de crédit 0 0 0 0 0 0 Autres dérivés 0 0 0 0 0 0 Passifs financiers à la juste valeur par résultat - Couverture économique 0 0 0 10 808 0 0 Dettes représentées par un titre 0 0 0 0 0 0 Autres passifs financiers 0 0 0 0 0 0 Passifs financiers à la juste valeur par résultat - Sur option 0 0 0 0 0 0 Dérivés de taux 0 0 0 0 0 0 Dérivés actions 0 0 0 0 0 0 Dérivés de change 0 0 0 0 0 0 Dérivés de crédit 0 0 0 0 0 0 Autres dérivés 0 0 0 0 0 0 Instruments dérivés de couverture 0 0 0 0 0 0 Le Groupe BPGO n’a pas effectué de transfert entre niveaux de la hiérarchie de juste valeur au cours de l’exercice 2021. 9.1.4. Sensibilité de la juste valeur de niveau 3 aux variations des principales hypothèses . Le principal instrument évalué à la juste valeur de niveau 3 au bilan du groupe BPGO est sa participation dans l’organe central BPCE. Cette participation est classée en « juste valeur par capitaux propres non recyclables ». Les modalités d’évaluation de la juste valeur du titre BPCE SA sont décrites dans la note 9 relative à la détermination de la juste valeur. La méthode de valorisation utilisée est la méthode de l’actif net réévalué, qui intègre la réévaluation des principales filiales de BPCE. Ce modèle de valorisation repose sur des paramètres internes. Une baisse du taux d’actualisation de 0,25% conduirait à une hausse de la juste valeur du titre BPCE de 25 119 milliers d’euros, toutes choses restant égales par ailleurs. Ce montant affecterait positivement les « Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres ». Une hausse du taux d’actualisation de 0,25% conduirait à une baisse de la juste valeur du titre BPCE de 23 647 milliers d’euros, toutes choses restant égales par ailleurs. Ce montant affecterait négativement les « Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres ». 9.2. Juste valeur des actifs et passifs financiers au coût amorti . Pour les instruments financiers qui ne sont pas évalués à la juste valeur au bilan, les calculs de juste valeur sont communiqués à titre d’information et doivent être interprétés comme étant uniquement des estimations. En effet, dans la majeure partie des cas, les valeurs communiquées n’ont pas vocation à être réalisées et ne pourraient généralement pas l’être en pratique. Les justes valeurs ainsi calculées l’ont été uniquement pour des besoins d’information en annexe aux états financiers. Ces valeurs ne sont pas des indicateurs utilisés pour les besoins de pilotage des activités de banque de proximité dont le modèle de gestion est un modèle d’encaissement des flux de trésorerie attendus. Les hypothèses simplificatrices retenues pour évaluer la juste valeur des instruments au coût amorti sont présentées en note 9.1. (En milliers d'Euros) 31/12/2022 31/12/2021 Juste valeur Niveau 1 Niveau 2 Niveau 3 Juste valeur Niveau 1 Niveau 2 Niveau 3 Actifs financiers au cout amorti Prêts et créances sur les établissements de crédit 7 430 968 0 5 159 349 2 271 619 7 532 239 0 3 371 105 4 161 134 Prêts et créances sur la clientèle 27 700 129 0 361 592 27 338 537 26 881 390 0 473 536 26 407 854 Titres de dettes 127 484 127 484 0 0 54 938 54 938 0 0 Autres Passifs financiers au cout amorti Dettes envers les établissements de crédit 8 868 582 0 6 674 755 2 193 827 7 928 977 0 31 939 7 897 038 Dettes envers la clientèle 24 328 530 0 13 953 348 10 375 182 24 035 719 0 17 400 004 6 635 715 Dettes représentées par un titre 592 297 0 592 297 0 858 438 210 757 647 681 0 Dettes subordonnées 9 359 0 9 359 0 10 120 0 10 120 0 Note 10 . – Impôts . 10.1. Impôts sur le résultat . Principes comptables . Les impôts sur le résultat incluent tous les impôts nationaux et étrangers dus sur la base des bénéfices imposables. Les impôts sur le résultat incluent aussi les impôts, tels que les retenues à la source, qui sont payables par une filiale, une entreprise associée ou un partenariat sur ses distributions de dividendes à l'entité présentant les états financiers. La CVAE (contribution sur la valeur ajoutée des entreprises) n’est pas retenue comme un impôt sur le résultat. Les impôts sur le résultat regroupent : d’une part, les impôts courants, qui sont le montant de l’impôt exigible (récupérable) au titre du bénéfice imposable (perte fiscale) d’une période. Ils sont calculés sur la base des résultats fiscaux d’une période de chaque entité fiscale consolidée en appliquant les taux et règles d’imposition en vigueur établis par les administrations fiscales et sur la base desquelles l’impôt doit être payé (recouvré). d’autre part, les impôts différés (note 10.2). Lo rsqu’il est probable qu’une position fiscale du groupe ne sera pas acceptée par les autorités fiscales, cette situation est reflétée dans les comptes lors de la comptabilisation de l’impôt courant (exigible ou recouvrable) et de l’impôt différé (actif ou passif). La norme IAS 12 « Impôts sur le résultat » ne donnant pas de précision particulière sur la façon dont les conséquences fiscales liées au caractère incertain de l’impôt devaient être prises en compte en comptabilité, l’interprétation IFRIC 23 « Incertitudes relative aux traitements fiscaux » adoptée par la Commission européenne le 23 octobre 2018 et applicable de manière obligatoire au 1er janvier 2019, est venue préciser clarifier le traitement à retenir. Cette interprétation clarifie les modalités de comptabilisation et d’évaluation de l’impôt exigible et différé lorsqu’une incertitude existe concernant le traitement fiscal appliqué. S’il y a un doute sur l’acceptation du traitement fiscal par l’administration fiscale en vertu de la législation fiscale, alors ce traitement fiscal est un traitement fiscal incertain. Dans l’hypothèse où il serait probable que l’administration fiscale n’accepte pas le traitement fiscal retenu, IFRIC 23 indique que le montant de l’incertitude à refléter dans les états financiers doit être estimé selon la méthode qui fournira la meilleure prévision du dénouement de l’incertitude. Pour déterminer ce montant, deux approches peuvent être retenues : la méthode du montant le plus probable ou bien la méthode de la valeur attendue (c’est à dire la moyenne pondérée des différents scénarios possibles). IFRIC 23 demande, par ailleurs, qu’un suivi de l’évaluation des incertitudes fiscales soit réalisé. Le groupe reflète dans ses états financiers les incertitudes relatives aux traitements fiscaux retenus portant sur les impôts sur le résultat dès lors qu’il estime probable que l’administration fiscale ne les acceptera pas. Pour apprécier si une position fiscale est incertaine et en évaluer son effet sur le montant de ses impôts, le groupe suppose que l’administration fiscale contrôlera tous les montants déclarés en ayant l’entière connaissance de toutes les informations disponibles. Il base son jugement notamment sur la doctrine administrative, la jurisprudence ainsi que sur l’existence de rectifications opérées par l’administration portant sur des incertitudes fiscales similaires. Le groupe revoit l’estimation du montant qu’il s’attend à payer ou recouvrer auprès de l’administration fiscale au titre des incertitudes fiscales, en cas de survenance de changements dans les faits et circonstances qui y sont associés, ceux-ci pouvant résulter (sans toutefois s’y limiter), de l’évolution des législations fiscales, de l’atteinte d’un délai de prescription, de l’issue des contrôles et actions menés par les autorités fiscales. Les incertitudes fiscales sont inscrites suivant leur sens et suivant qu’elles portent sur un impôt exigible ou différé dans les rubriques du bilan « Actifs d’impôts différés », « Actifs d’impôts courants », « Passifs d’impôts différés » et « Passifs d’impôts courant ». ( En milliers d 'E uros ) Exercice 2022 Exercice 2021 Impôts courants -42 913 -39 074 Impôts différés 8 600 4 276 Impôts sur le résultat -34 313 -34 798 Rapprochement entre la charge d’impôts comptabilisée et la charge d’impôts théorique  : (En milliers d'Euros) Exercice 2022 Exercice 2021 Résultat net (part du groupe) 134 116 145 853 Variations de valeur des écarts d’acquisition Participations ne donnant pas le contrôle Quote-part dans le résultat net des entreprises mises en équivalence Impôts 34 313 34 798 Résultat comptable avant impôts et variations de valeur des écarts d’acquisition 168 429 180 651 Effet des différences permanentes -51 746 -61 285 Résultat fiscal consolidé (A) 116 683 119 366 Taux d’imposition de droit commun français (B) 25,83% 28,41% Charge (produit) d’impôts théorique au taux en vigueur en France (A*B) -30 139 -33 912 Effet de la variation des impôts différés non constatés Impôts sur exercices antérieurs, crédits d’impôts et autres impôts 334 966 Autres éléments -4 508 -1 852 Charge (produit) d’impôts comptabilisée -34 313 -34 798 Taux effectif d’impôt (charge d’impôts sur le résultat rapportée au résultat taxable) 29% 29% 10.2. Impôts différés . Principes comptables . Des impôts différés sont comptabilisés lorsqu’il existe des différences temporelles entre la valeur comptable et la valeur fiscale d’un actif ou d’un passif et quelle que soit la date à laquelle l’impôt deviendra exigible ou récupérable. Le taux d’impôt et les règles fiscales retenus pour le calcul des impôts différés sont ceux résultant des textes fiscaux en vigueur et qui seront applicables lorsque l’impôt deviendra exigible ou récupérable. Les impositions différées sont compensées entre elles au niveau de chaque entité fiscale. L’entité fiscale correspond soit à l’entité elle-même, soit au groupe d’intégration fiscale s’il existe. Les actifs d’impôts différés ne sont pris en compte que s’il est probable que l’entité concernée puisse les récupérer sur un horizon déterminé. Les impôts différés sont comptabilisés comme un produit ou une charge d’impôt dans le compte de résultat, à l’exception de ceux afférant : aux écarts de revalorisation sur les avantages postérieurs à l’emploi ; aux gains et pertes latents sur les actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres ; aux variations de juste valeur des dérivés désignés en couverture des flux de trésorerie ; pour lesquels les impôts différés correspondants sont enregistrés en gains et pertes latents comptabilisés directement en capitaux propres. Les dettes et créances d’impôts différés ne font pas l’objet d’une actualisation. Les impôts différés déterminés sur les différences temporelles reposent sur les sources de comptabilisation détaillées dans le tableau suivant (les actifs d’impôts différés sont signés en positif, les passifs d’impôts différés figurent en négatif) : (En milliers d'Euros) 31/12/2022 31/12/2021 Plus-values latentes sur OPCVM Gie fiscaux Provisions pour passifs sociaux 6 074 6 844 Provisions pour activité d’épargne-logement 5 907 5 787 Dépréciation non déductible au titre du risque de crédit 53 339 45 791 Autres provisions non déductibles 1 026 1 474 Actifs financiers à la juste valeur par OCI NR -2 312 -6 168 Actifs financiers à la juste valeur par OCI R 2 803 -1 788 Couverture de flux de trésorerie 0 0 Ecarts actuariels sur engagements sociaux -4 032 1 069 Autres sources de différences temporelles -32 881 -35 030 Impôts différés liés aux décalages temporels 29 924 17 978 Impôts différés liés à l’activation des pertes fiscales reportables Impôts différés sur retraitements et éliminations de consolidation Impôts différés non constatés par prudence Impôts différés nets 29 924 17 978 Comptabilisés A l’actif du bilan 34 721 17 978 Au passif du bilan 4 797 Note 11 . – Autres informations . 11.1. Informations sur les opérations de location . 11.1.1. Opérations de location en tant que bailleur . Principes comptables . Les contrats de location sont analysés selon leur substance et leur réalité financière et relèvent selon le cas d’opérations de location simple ou d’opérations de location-financement. Contrats de location-financement . Un contrat de location-financement se définit comme un contrat de location qui a pour effet de transférer au preneur la quasi-totalité des risques et avantages inhérents à la propriété du bien sous-jacent. La norme IFRS 16 relative aux contrats de location présente notamment cinq exemples de situations qui permettent, individuellement ou collectivement, de distinguer un contrat de location-financement d’un contrat de location simple : le contrat de location transfère la propriété du bien sous-jacent au preneur au terme de la durée du contrat de location ; le contrat de location donne au preneur l’option d’acheter le bien sous-jacent à un prix qui devrait être suffisamment inférieur à sa juste valeur à la date à laquelle l’option devient exerçable pour que, dès le commencement du contrat de location, le preneur ait la certitude raisonnable d’exercer l’option ; la durée du contrat de location couvre la majeure partie de la durée de vie économique du bien sous-jacent même s’il n’y a pas transfert de propriété ; au commencement du contrat de location, la valeur actualisée des paiements locatifs s’élève au moins à la quasi-totalité de la juste valeur du bien sous-jacent ; et les biens loués sont d’une nature tellement spécifique que seul le preneur peut l’utiliser sans leur apporter de modifications majeures. La norme IFRS 16 donne également trois indicateurs de situations qui, individuellement ou collectivement, peuvent conduire à un classement en location-financement : si le preneur peut résilier le contrat de location, les pertes subies par le bailleur, relatives à la résiliation, sont à la charge du preneur ; les profits ou les pertes résultant de la variation de la juste valeur de la valeur résiduelle sont à la charge du preneur ; le preneur a la faculté de prolonger la location moyennant un loyer sensiblement inférieur au prix de marché. À la date de début du contrat, les biens objets d’un contrat de location-financement sont comptabilisés au bilan du bailleur sous forme d’une créance d’un montant égal à l’investissement net dans le contrat de location. L’investissement net correspond à la valeur actualisée au taux implicite du contrat des paiements de loyer à recevoir, du locataire, augmentés de toute valeur résiduelle non garantie du bien sous-jacent revenant au bailleur. Les loyers retenus pour l’évaluation de l’investissement net comprennent plus spécifiquement les paiements fixes déduction faite des avantages incitatifs à la location à payer et les paiements de loyers variables qui sont fonction d’un indice ou d’un taux. Conformément à la norme IFRS 16, les valeurs résiduelles non garanties font l’objet d’une révision régulière. Une diminution de la valeur résiduelle estimée non garantie entraîne une modification du profil d’imputation des revenus sur toute la durée du contrat. Dans ce cas un nouveau plan d’amortissement est établi et une charge est enregistrée afin de corriger le montant des produits financiers déjà constatés. Les dépréciations éventuelles au titre du risque de contrepartie des créances relatives aux opérations de location-financement sont déterminées conformément à IFRS 9 et selon la même méthode que pour les actifs financiers au coût amorti . Leur incidence sur le compte de résultat figure en Coût du risque de crédit. Les revenus des contrats de location-financement sont retenus comme des produits financiers comptabilisés au compte de résultat au poste « Intérêts et produits assimilés ». Ces produits financiers sont reconnus sur la base du taux d’intérêt implicite (TII) qui traduit un taux de rentabilité périodique constant sur l’encours d’investissement net du bailleur. Le TII est le taux d’actualisation qui permet de rendre égales : l’investissement net ; et la valeur d’entrée du bien (juste valeur à l’initiation augmentée des coûts directs initiaux constitués des coûts encourus spécifiquement par le bailleur pour la mise en place d’un contrat de location). Contrats de location simple . Un contrat qui n’est pas qualifié de contrat de location-financement est un contrat de location simple. Les actifs donnés en location simple sont présentés parmi les immobilisations corporelles et incorporelles lorsqu’il s’agit de biens mobiliers et parmi les immeubles de placement lorsqu’il s’agit d’immeubles. Les loyers issus des contrats de location simple sont comptabilisés de façon linéaire sur la durée du bail au poste « Produits et charges des autres activités ». Produits des contrats de location – bailleur  : (En milliers d'Euros) Exercice 2022 Exercice 2021 Intérêts et produits assimilés 8 457 15 700 Paiements de loyers variables non inclus dans l'évaluation de l'investissement net 1 562 422 Plus ou moins-values de cession sur biens donnés en location-financement 819 5 Produits de location-financement 10 838 16 127 Produits de location 0 0 Paiements de loyers variables qui ne sont pas fonction d'un indice ou d'un taux 0 0 Produits de location simple 0 0 Echéancier des créances de location-financement  : Echéancier des paiements de loyers futurs  : (En milliers d'Euros) 31/12/2022 Durée résiduelle < 1 an 1 an < 2 ans 2 ans < 3 ans 3 ans < 4 ans 4 ans < 5 ans > 5 ans Total Contrats de location financement Paiements de loyers non actualisés (Investissement brut) 229 271 238 926 232 153 186 299 120 331 190 832 1 197 812 Paiements de loyers actualisés (Investissement net) 224 170 236 198 229 425 183 571 117 603 189 472 1 180 439 Dont montant actualisé de la valeur résiduelle non garantie 4 565 4 446 4 196 2 815 2 176 1 759 19 957 Produits financiers non acquis 5 101 2 728 2 728 2 728 2 728 1 360 17 373 Contrats de location simple Paiements de loyers Echéancier des paiements de loyers futurs (En milliers d'Euros) 31/12/2021 Durée résiduelle < 1 an 1 an < 2 ans 2 ans < 3 ans 3 ans < 4 ans 4 ans < 5 ans > 5 ans Total Contrats de location financement Paiements de loyers non actualisés (Investissement brut) 217 814 243 050 254 45 2 239 278 191 657 329 712 1 475 963 Paiements de loyers actualisés (Investissement net) 210 198 238 977 250 379 235 205 187 584 327 682 1 450 025 Dont montant actualisé de la valeur résiduelle non garantie 3 185 4 106 4 445 3 619 2 599 4 770 22 724 Produits financiers non acquis 7 616 4 073 4 073 4 073 4 073 2 030 25 938 Contrats de location simple Paiements de loyers 11.1.2. Opérations de location en tant que preneur . Principes comptables . IFRS 16 s’applique aux contrats qui, quelle que soit leur dénomination juridique, répondent à la définition d’un contrat de location telle qu’établie par la norme. Celle-ci implique d’une part, l’identification d’un actif et d’autre part, le contrôle par le preneur du droit d’utilisation de cet actif déterminé. Le contrôle est établi lorsque le preneur détient tout au long de la durée d’utilisation les deux droits suivants : le droit d’obtenir la quasi-totalité des avantages économiques découlant de l’utilisation du bien, le droit de décider de l’utilisation du bien. L’existence d’un actif identifié est notamment conditionnée par l’absence, pour le bailleur, de droits substantiels de substitution du bien loué, cette condition étant appréciée au regard des faits et circonstances existant au commencement du contrat. La faculté pour le bailleur de substituer librement le bien loué confère au contrat un caractère non-locatif, son objet étant alors la mise à disposition d’une capacité et non d’un actif. L’actif peut être constitué d’une portion d’un actif plus large, tel qu’un étage au sein d’un immeuble. Au contraire, une partie d’un bien qui n’est pas physiquement distinct au sein d’un ensemble sans localisation prédéfinie, ne constitue pas un actif identifié. La norme IFRS 16 impose au locataire, à l’exception de certaines exemptions prévues par la norme, la comptabilisation au bilan des contrats de location sous la forme d’un droit d’utilisation de l’actif loué présenté, à l’actif parmi les immobilisations, et d’un passif locatif présenté parmi les passifs divers. En date de comptabilisation initiale, aucun impôt différé n’est constaté dans la mesure où la valeur de l’actif est égale à celle du passif. Les différences temporelles nettes ultérieures résultant des variations des montants comptabilisés au titre du droit d’utilisation et du passif locatif entraînent la constatation d’un impôt différé. Le passif locatif est évalué en date de prise d’effet du contrat de location à la valeur actualisée des paiements dus au bailleur sur la durée du contrat de location et qui n’ont pas encore été versés. Ces paiements incluent les loyers fixes ou fixes en substance, les loyers variables calculés sur un indice ou un taux retenus sur la base du dernier indice ou taux en vigueur, les éventuelles garanties de valeur résiduelle ainsi que le cas échéant toute somme à régler au bailleur au titre des options dont l’exercice est raisonnablement certain. Sont exclus des paiements locatifs pris en compte pour déterminer le passif locatif, les paiements variables non basés sur un indice ou un taux, les taxes telle que la TVA, que celle-ci soit récupérable ou non, et la taxe d’habitation. Le droit d’utilisation est comptabilisé à l’actif en date de prise d’effet du contrat de location pour une valeur égale au montant du passif locatif à cette date, ajusté des paiements versés au bailleur avant ou à cette date et ainsi non pris en compte dans l’évaluation du passif locatif, sous déduction des avantages incitatifs reçus. Le cas échéant ce montant est ajusté des coûts directs initiaux engagés par le preneur et d’une estimation des coûts de démantèlement et de remise en état dans la mesure où les termes et les conditions du contrat de location l’exigent, que la sortie de ressource soit probable et puisse être déterminée de manière suffisamment fiable. Le droit d’utilisation sera amorti linéairement et le passif locatif actuariellement sur la durée du contrat de location en retenant comme taux d’actualisation le taux d’emprunt marginal des preneurs à mi-vie du contrat. Le montant du passif locatif est ultérieurement réajusté pour tenir compte des variations d’indices ou de taux sur lesquels sont indexés les loyers. Cet ajustement ayant pour contrepartie le droit d’utilisation, n’a pas d’effet sur le compte de résultat. Pour les entités faisant partie du mécanisme de solidarité financière qui centralisent leurs refinancements auprès de la Trésorerie Groupe, ce taux est déterminé au niveau du groupe et ajusté, le cas échéant, dans la devise applicable au preneur. La durée de location correspond à la période non résiliable pendant laquelle le preneur a le droit d’utiliser le bien sous-jacent à laquelle s’ajoutent, le cas échéant, les périodes couvertes par des options de prolongation dont le preneur juge son exercice raisonnablement certain et les périodes couvertes par des options de résiliation que le preneur a la certitude raisonnable de ne pas exercer. Pour les baux commerciaux français dits « 3/6/9 », la durée retenue est en général de 9 ans. L’appréciation du caractère raisonnablement certain de l’exercice ou non des options portant sur la durée du contrat est réalisée en tenant compte de la stratégie de gestion immobilière des établissements du groupe. A l’issu du bail, le contrat n’est plus exécutoire, preneur et bailleur ayant chacun le droit de le résilier sans la permission de l’autre partie et en ne s’exposant qu’à une pénalité négligeable. La durée des contrats non renouvelés ni résiliés à ce terme, dits « en tacite prolongation » est déterminée sur la base d’un jugement d’expert quant aux perspectives de détention de ces contrats et à défaut en l’absence d’information ad hoc, sur un horizon raisonnable de 3 ans. Pour les contrats reconnus au bilan, la charge relative au passif locatif figure en marge d’intérêt au sein du produit net bancaire alors que la charge d’amortissement du droit d’utilisation est comptabilisée en dotations aux amortissements des immobilisations au sein du résultat brut d’exploitation. Les contrats de location non reconnus au bilan, ainsi que les paiements variables exclus de la détermination du passif locatif sont présentés en charges de la période parmi les charges générales d’exploitation. Effets au compte de résultat des contrats de location – preneur  : (En milliers d'Euros) Exercice 2022 Exercice 2021 Charge d'intérêt sur passifs locatifs -60 -68 Dotation aux amortissements au titre de droits d'utilisation -2 979 -4 836 Paiements locatifs variables non pris en compte dans l'évaluation des passifs locatifs Charges de location relatives aux contrats de location reconnus au bilan -3 039 -4 904 (En milliers d'Euros) Exercice 2022 Exercice 2021 Charges de location au titre des contrats de courtes durée -2 867 -515 Charges de location portant sur des actifs de faibles valeurs -10 -116 Charges de location relatives aux contrats de location non reconnus au bilan -2 877 -631 Echéancier des passifs locatifs  : (En milliers d'Euros) 31/12/2022 Montants des paiements futurs non actualisés <6 mois 6 mois < 1 an 1 an < 5 ans > 5 ans Total Passifs locatifs 1 084 961 5 019 1 190 8 254 (En milliers d'Euros) 31/12/2021 Montants des paiements futurs non actualisés <6 mois 6 mois < 1 an 1 an < 5 ans > 5 ans Total Passifs locatifs 1 545 1 391 7 206 882 11 024 Engagements sur contrats de location non encore reconnus au bilan  : (En milliers d'Euros) 31/12/2022 Montants des paiements futurs non actualisés < 1 an 1 an < 5 ans > 5 ans Total Contrats de location dont les biens sous-jacents ne sont pas encore mis à disposition (En milliers d'Euros) 31/12/2021 Montants des paiements futurs non actualisés < 1 an 1 an < 5 ans > 5 ans Total Contrats de location dont les biens sous-jacents ne sont pas encore mis à disposition 11.2. Transactions avec les parties liées . Transactions avec les sociétés consolidées . Les transactions réalisées au cours de l’exercice et les encours existants en fin de période entre les sociétés du groupe consolidées par intégration globale sont totalement éliminés en consolidation. Dans ces conditions, sont renseignées ci-après les opérations réciproques avec : l’organe central BPCE ; les coentreprises qui sont mises en équivalence ; les entités sur lesquelles le groupe exerce une influence notable et qui sont mises en équivalence (entreprises associées) ; les autres parties liées correspondent aux entités contrôlées par les Banques Populaires prises dans leur ensemble (tel que BPCE Achats) et les centres informatiques (tels que I-BP). (En milliers d'Euros) 31/12/2022 31/12/2021 Société mère Entités exerçant un contrôle conjoint ou une influence notable Co-entreprises et autres parties liées Entreprises associées Société mère Entités exerçant un contrôle conjoint ou une influence notable Co-entreprises et autres parties liées Entreprises associées Crédits 3 220 091 5 763 858 Autres actifs financiers 1 010 297 38 932 1 100 725 40 337 Autres actifs 149 174 Total des actifs avec les entités liées 4 230 537 38 932 6 864 757 40 337 Dettes 4 847 581 5 685 433 Autres passifs financiers Autres passifs Total des passifs envers les entités liées 4 847 581 5 685 433 Intérêts, produits et charges assimilés -1 595 17 498 Commissions -7 999 -8 148 Résultat net sur opérations financières 45 244 35 836 Produits nets des autres activités Total du PNB réalisé avec les entités liées 35 650 45 186 Engagements donnés 208 958 174 425 Engagements reçus Engagements sur instruments financiers à terme Total des engagements avec les entités liées 208 958 174 425 La liste des filiales consolidées par intégration globale est communiquée en note 14 - Périmètre de consolidation ». 11.2.2. Transactions avec les dirigeants . Les avantages à court terme versés aux dirigeants de la Banque Populaire Grand Ouest s’élèvent à 3 612 milliers d’euros au titre de 2022 sur le périmètre de la liste des preneurs de risque (dirigeants effectifs et catégories de personnel visés à l’article L511-71 du code monétaire et financier). 11.3. Partenariats et entreprises associés . Principes comptables : Voir Note 3 Le Groupe Banque Populaire Grand Ouest ne détient pas de participation dans les entreprises mises en équivalence. 11.4. Intérêts dans les entités structurées non consolidées . 11.4.1. Nature des intérêts dans les entités structurées non consolidées . Une entité structurée non consolidée est une entité structurée qui n’est pas contrôlée et donc pas comptabilisée selon la méthode de l’intégration globale. En conséquence, les intérêts détenus dans une coentreprise ou une entreprise associée qui ont le caractère d’entité structurée relèvent du périmètre de cette annexe. Il en est de même des entités structurées contrôlées et non consolidées pour des raisons de seuils. Sont concernées toutes les entités structurées dans lesquelles le Groupe BPGO détient un intérêt et intervient avec l’un ou plusieurs des rôles suivants : originateur/structureur/arrangeur ; agent placeur ; gestionnaire ; ou, tout autre rôle ayant une incidence prépondérante dans la structuration ou la gestion de l’opération (exemple : octroi de financements, de garanties ou de dérivés structurants, investisseur fiscal, investisseur significatif, etc.). Au cas particulier de la gestion d'actifs, les investissements dans des structures de capital-investissement / risque ou des fonds immobiliers sont présentés sauf caractère non significatif pour le groupe BPGO. Un intérêt dans une entité correspond à toute forme de lien contractuel ou non contractuel exposant le Groupe BPGO à un risque de variation des rendements associés à la performance de l’entité. Les intérêts dans une autre entité peuvent être attestés, entre autres, par la détention d’instruments de capitaux propres ou de titres de créances, ainsi que, par d’autres formes de liens, telles qu’un financement, un crédit de trésorerie, un rehaussement de crédit, l’octroi de garanties ou des dérivés structurés. Les entités structurées avec lesquelles le groupe est en relation peuvent être regroupées en quatre familles : les entités mises en œuvre dans l’activité de gestion d’actif, les véhicules de titrisation, les entités créées dans le cadre d’un financement structuré et les entités mises en place pour d’autres natures d’opérations. Gestion d’actifs . La gestion d'actifs financiers (aussi appelée gestion de portefeuille ou Asset Management ) consiste à gérer des capitaux ou des fonds confiés par des investisseurs en investissant dans les actions, les obligations, les SICAV de trésorerie, les Hegde Funds etc. L’activité de gestion d’actifs qui fait appel à des entités structurées est représentée par la gestion collective ou gestion de fonds. Elle regroupe plus spécifiquement les organismes de placement collectif au sens du code monétaire et financier (autres que les structures de titrisation) ainsi que les organismes équivalents de droit étranger. Il s’agit en particulier d’entités de type OPCVM, fonds immobiliers et fonds de capital investissement. Titrisation . Les opérations de titrisation sont généralement constituées sous la forme d’entités structurées dans lesquelles des actifs ou des dérivés représentatifs de risques de crédit sont cantonnés. Ces entités ont pour vocation de diversifier les risques de crédit sous-jacents et de les scinder en différents niveaux de subordination (tranches) en vue, le plus souvent, de leur acquisition par des investisseurs qui recherchent un certain niveau de rémunération, fonction du niveau de risque accepté. Les actifs de ces véhicules et les passifs qu’ils émettent sont notés par les agences de notation qui surveillent l’adéquation du niveau de risque supporté par chaque tranche de risque vendue avec la note attribuée. Les formes de titrisation rencontrées et faisant intervenir des entités structurées sont les suivantes : Les opérations par lesquelles le groupe (ou une filiale) cède pour son propre compte à un véhicule dédié, sous une forme « cash » ou synthétique, le risque de crédit relatif à l’un de ses portefeuilles d’actifs ; les opérations de titrisation menées pour le compte de tiers. Ces opérations consistent à loger dans une structure dédiée (en général un fonds commun de créances (FCC) des actifs d’une entreprise tierce. Le FCC émet des parts qui peuvent dans certains cas être souscrites directement par des investisseurs, ou bien être souscrites par un conduit multi-cédants qui refinance l’achat de ses parts par l’émission de « notes » de faible maturité (billets de trésorerie ou « commercial Paper »). Financements (d’actifs) structurés . Le financement structuré désigne l'ensemble des activités et produits mis en place pour apporter des financements aux acteurs économiques tout en réduisant le risque grâce à l'utilisation de structures complexes. Il s’agit de financements d’actifs mobiliers (afférents aux transports aéronautiques, maritimes ou terrestres, télécommunication…), d’actifs immobiliers et d’acquisition de sociétés cibles (financements en LBO). Le groupe peut être amené à créer une entité structurée dans laquelle est logée une opération de financement spécifique pour le compte d’un client. Il s'agit d'organisation contractuelle et structurelle. Les spécificités de ces financements se rattachent à la gestion des risques, avec le recours à des notions telles que le recours limité ou la renonciation à recours, la subordination conventionnelle et/ou structurelle et l'utilisation de véhicules juridiques dédiés appelés en particulier à porter un contrat unique de crédit-bail représentatif du financement accordé. Autres activités . Il s’agit d’un ensemble regroupant le reste des activités. 11.4.2. Nature des risques associés aux intérêts détenus dans les entités structurées non consolidées . Les actifs et passifs comptabilisés dans les différents postes du bilan du groupe au titre des intérêts détenus dans les entités structurées non consolidées contribuent à la détermination des risques associés à ces entités. Les valeurs recensées à ce titre à l’actif du bilan, complétées des engagements de financement et de garantie donnés sous déduction des engagements de garantie reçus et des provisions enregistrées au passif, sont retenues pour apprécier l’exposition maximale au risque de perte. Le poste « notionnel des dérivés » correspond au notionnel des ventes d’options vis-à-vis des entités structurées. Les données sont présentées ci-dessous, agrégées sur la base de leur typologie d’activité. Au 31 décembre 2022  : Hors placements des activités d'assurance (En milliers d' E uros ) Titrisation Gestion d’actifs Financements structurés Autres activités Actifs financiers à la juste valeur par résultat 0 8 640 0 0 Instruments dérivés de transaction 0 0 0 0 Instruments financiers classés en trading (hors dérivés) 0 0 0 0 Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Non basique 0 8 640 0 0 Instruments financiers classés en juste valeur sur option 0 0 0 0 Instruments de capitaux propres hors transaction 0 0 0 0 Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 0 11 382 0 19 341 Actifs financiers au coût amorti 0 0 0 0 Actifs divers 0 0 0 0 Total actif 0 20 022 0 19 341 Passifs financiers à la juste valeur par résultat 0 0 0 0 Provisions 0 0 0 0 Total passif 0 0 0 0 Engagements de financement donnés 0 0 0 0 Engagements de garantie donnés 0 0 0 0 Garantie reçues 0 0 0 0 Notionnel des dérivés 0 0 0 0 Exposition maximale au risque de perte 0 20 022 0 19 341 (En milliers d'Euros) Titrisation Gestion d’actifs Financements structurés Autres activités Taille des entités structurées 0 11 382 0 1 317 862 Au 31 décembre 2021  : Hors Placements des activités d'assurance (En milliers d' E uros ) Titrisation Gestion d’actifs Financements structurés Autres activités Actifs financiers à la juste valeur par résultat 0 5 803 0 0 Instruments dérivés de transaction 0 0 0 0 Instruments financiers classés en trading (hors dérivés) 0 0 0 0 Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Non basique 0 5 803 0 0 Instruments financiers classés en juste valeur sur option 0 0 0 0 Instruments de capitaux propres hors transaction 0 0 0 0 Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 0 8 882 0 19 187 Actifs financiers au coût amorti 0 0 0 0 Actifs divers 0 0 0 0 Total actif 0 14 685 0 19 187 Passifs financiers à la juste valeur par résultat 0 0 0 0 Provisions 0 0 0 0 Total passif 0 0 0 0 Engagements de financement donnés 0 0 0 0 Engagements de garantie donnés 0 0 0 0 Garantie reçues 0 0 0 0 Notionnel des dérivés 0 0 0 0 Exposition maximale au risque de perte 0 14 685 0 19 187 En milliers d'euros Titrisation Gestion d’actifs Financements structurés Autres activités Taille des entités structurées 0 1 220 0 1 272 931 Le critère de la taille retenu varie en fonction de l’activité des entités structurées : Titrisation, le montant total des émissions au passif des entités ; Gestion d’actifs, l’actif net des organismes de placement collectif (autre que titrisation) ; Financements structurés, le montant total des encours de financement restant dû par les entités à l’ensemble des banques ; Autres activités, le total bilan. Revenus et valeur comptable des actifs transférés dans les entités structurées non consolidées sponsorisées Une entité structurée est sponsorisée par une entité du groupe lorsque les deux indicateurs suivants sont cumulativement satisfaits : elle est impliquée dans la création et la structuration de l’entité structurée ; elle contribue au succès de l’entité en lui transférant des actifs ou en gérant les activités pertinentes. Lorsque le rôle de l’entité du groupe se limite simplement à un rôle de conseil, d’arrangeur, de dépositaire ou d’agent placeur, l’entité structurée est présumée ne pas être sponsorisée. Le groupe Banque Populaire Grand Ouest n’est pas sponsor d’entités structurées. 11.5. Honoraires des commissaires aux comptes  : (En milliers d'Euros) BPGO Exercice 2022 Exercice 2021 Montant (HTR) Montant (HTR) Audit Commissariat aux comptes, certification, examen des comptes individuels et consolidés 410 374 Autres diligences et prestations directement liées à la mission du commissaires aux comptes (exclusivement RSE) 20 21 Total 430 395 Services autres que la certification des comptes 0 0 Note 12 . – Détail du périmètre de consolidation . 12.1. Opérations de titrisation . Principes comptables . La titrisation est un montage financier qui permet à une entité d’améliorer la liquidité de son bilan. Techniquement, des actifs sélectionnés en fonction de la qualité de leurs garanties sont regroupés dans une société ad hoc qui en fait l’acquisition en se finançant par l’émission de titres souscrits par des investisseurs. Les entités spécifiques créées dans ce cadre sont consolidées lorsque le groupe en a le contrôle. Le contrôle est apprécié au regard des critères de la norme IFRS 10 et rappellés en 3.2.1. Le tableau suivant recense les opérations de titrisation réalisées sans décomptabilisation : ( En milliers d’ E uros ) Nature des actifs Date de création Nominal à l’origine Solde au 31/12/2022 BPCE Master Home Loans / BPCE Master Home Prêts immobiliers 26/05/2014 1 561 862 1 400 792 Loans Demut résidentiels BPCE Consumer Loans fct 2016_5 Prêts personnels 27/05/2016 157 470 124 862 BPCE Home Loans 2017_5 Prêts immobiliers 22/05/2017 442 486 179 486 résidentiels BPCE Home Loans 2018 Prêts immobiliers 29/10/2018 47 397 14 425 résidentiels BPCE Home Loans 2019 Prêts immobiliers 29/10/2019 46 353 20 063 résidentiels BPCE Home Loans 2020 Prêts immobiliers 28/10/2020 45 884 33 186 résidentiels BPCE Home Loans 2021 Prêts immobiliers 14/10/2021 68 247 58 569 résidentiels Déméter Tria Prêt BPCE Collatéralisé 28/07/2021 99 340 99 340 sur des prêts personnels BPCE Consumer Loans FCT 2022 Prêts personnels 21/07/2022 37 972 36 981 Total 2 507 011 1 967 704 Opération de titrisation interne au Groupe BPCE . En 2022, deux nouvelles entités ad hoc (deux Fonds Communs de Titrisation ou « FCT » ) ont été consolidées au sein du Groupe BPCE : BPCE Consumer Loans 2022 FCT et BPCE Consumer Loans 2022 FCT Demut, toutes deux nées d’une opération de titrisation interne au groupe réalisée par les Banques Populaires et les Caisses d’Epargne le 21 juillet 2022. Ces opérations, malgré un placement sur le marché, ne sont pas déconsolidantes puisque les établissements ayant cédé les crédits ont souscrit aux titres subordonnés et aux parts résiduelles. Ils conservent ainsi le contrôle au sens d’IFRS 10. 12.2. Périmètre de consolidation au 31 décembre 2022 . Les entités dont la contribution aux états financiers consolidés n’est pas significative n’ont pas vocation à entrer dans le périmètre de consolidation. Pour les entités répondant à la définition d’entités du secteur financier du règlement (UE) n°575/2013 du Parlement européen et du Conseil du 26 juin 2013 (dit « CRR » ), les seuils de consolidation comptable sont alignés, à compter du 31 décembre 2017, sur ceux retenus pour le périmètre de consolidation prudentielle. L’article 19 du CRR fait référence à un seuil de 10 millions d’euros de total bilan et de hors bilan. Pour les entités du secteur non financier, le caractère significatif est apprécié au niveau des entités consolidées. Selon le principe de la significativité ascendante, toute entité incluse dans un périmètre de niveau inférieur est incluse dans les périmètres de consolidation de niveaux supérieurs, même si elle n’est pas significative pour ceux-ci. Pour chacune des entités du périmètre est indiqué le pourcentage d’intérêt. Le pourcentage d’intérêt exprime la part de capital détenue par le groupe, directement et indirectement, dans les entreprises du périmètre. Le pourcentage d’intérêt permet de déterminer la part du groupe dans l’actif net de la société détenue. Entités consolidantes : La Banque Populaire Grand Ouest, Les Sociétés de Caution Mutuelle (SOCAMI Ouest, SOCAMI Atlantique, SOCAMA Grand Ouest), La méthode retenue est la méthode par intégration globale sans intérêts minoritaires. Filiales : La SCI Polaris Siège BPGO Saint-Grégoire détenue à 100% par la Banque Populaire Grand Ouest (méthode intégration globale). La SA Ouest Croissance, société de capital risque, détenue à 60% par la Banque Populaire Grand Ouest (méthode intégration globale). Les participations suivantes ont été exclues du périmètre de consolidation en raison de leur caractère non significatif : Etablissements Activité Nationalité % Contrôle % Intérêt SA Otoktone 3i Société de gestion SCPI F 100,00 100,00 SAS Ouest Croissance Gestion Société de gestion SCR F 6 0,03 60,03 SAS Gopi Société Holding Immobilière F 100,00 100,00 EURL Grand Ouest Plus Holding F 100,00 100,00 C. — Rapport des commissaires aux comptes sur les comptes consolidés. . ( Exercice clos le 31 décembre 2022 .) A l'assemblée générale de la société Banque Populaire Grand Ouest . Opinion En exécution de la mission qui nous a été confiée par l'assemblée générale, nous avons effectué l’audit des comptes consolidés de la Société anonyme coopérative de Banque Populaire à capital variable Banque Populaire Grand Ouest relatifs à l’exercice clos le 31 décembre 2022, tels qu’ils sont joints au présent rapport. Nous certifions que les comptes consolidés sont, au regard du référentiel IFRS tel qu'adopté dans l'Union européenne, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du résultat des opérations de l’exercice écoulé ainsi que de la situation financière et du patrimoine, à la fin de l'exercice, de l'ensemble constitué par les personnes et entités comprises dans la consolidation. L’opinion formulée ci-dessus est cohérente avec le contenu de notre rapport au comité d'audit. Fondement de l'opinion   Référentiel d’audit   Nous avons effectué notre audit selon les normes d’exercice professionnel applicables en France. Nous estimons que les éléments que nous avons collectés sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion. Les responsabilités qui nous incombent en vertu de ces normes sont indiquées dans la partie « Responsabilités des commissaires aux comptes relatives à l’audit des comptes consolidés » du présent rapport. Indépendance   Nous avons réalisé notre mission d’audit dans le respect des règles d’indépendance prévues par le code de commerce et par le code de déontologie de la profession de commissaire aux comptes sur la période du 1er janvier 2022 à la date d’émission de notre rapport, et notamment nous n’avons pas fourni de services interdits par l’article 5, paragraphe 1, du règlement (UE) n°537/2014. Justification des appréciations - Points clés de l’audit En application des dispositions des articles L.823-9 et R.823-7 du code de commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à votre connaissance les points clés de l'audit relatifs aux risques d'anomalies significatives qui, selon notre jugement professionnel, ont été les plus importants pour l’audit des comptes consolidés de l’exercice, ainsi que les réponses que nous avons apportées face à ces risques. Les appréciations ainsi portées s’inscrivent dans le contexte de l’audit des comptes consolidés pris dans leur ensemble, et de la formation de notre opinion exprimée ci-avant. Nous n’exprimons pas d’opinion sur des éléments de ces comptes consolidés pris isolément. Risque de crédit : dépréciation des prêts et créances dans les comptes consolidés (statuts 1, 2 et 3)   Risque identifié et principaux jugements Notre réponse Le groupe Banque Populaire Grand Ouest est exposé aux risques de crédit. Ces risques résultant de l’incapacité de ses clients ou de ses contreparties à faire face à leurs engagements financiers, portent notamment sur ses activités de prêts à la clientèle. Conformément au volet « dépréciation » de la norme IFRS 9, le groupe Banque Populaire Grand Ouest constitue des dépréciations et provisions destinées à couvrir les risques attendus (encours en statuts 1 et 2) ou avérés (encours en statut 3) de pertes. Les règles de dépréciation des pertes attendues imposent la constitution d’un premier statut de dépréciation matérialisant une perte attendue à 1 an dès l’origination d’un nouvel actif financier ; et d’un second statut matérialisant une perte attendue à maturité, en cas de dégradation significative du risque de crédit. Ces dépréciations pour pertes attendues (statuts 1 et 2) sont déterminées principalement sur la base de modèles développés par BPCE intégrant différents paramètres (la probabilité de défaut, le taux de pertes en cas de défaut, des informations prospectives, …). Comme précisé dans la note 7.1.2 de l’annexe, une évolution des critères quantitatifs de passage en S2 ainsi qu’une évolution des LGD sur le segment PME ont été développées et mises en production au 1er semestre 2022. Ces dépréciations pour pertes attendues sont complétées le cas échéant par des dotations sur base sectorielle au regard de spécificités locales identifiées par le groupe Banque Populaire Grand Ouest. Les encours de crédits supportant un risque de contrepartie avéré (statut 3) font l’objet de dépréciations déterminées essentiellement sur base individuelle. Ces dépréciations sont évaluées par la direction de votre Banque en fonction des flux futurs recouvrables estimés tenant compte des garanties disponibles sur chacun des crédits concernés. Nous avons considéré que l’identification et l’évaluation du risque de crédit constituait un point clé de l’audit étant donné que les provisions induites constituent une estimation significative pour l’établissement des comptes, en particulier, dans un contexte d’incertitudes persistantes marqué par le conflit en Ukraine et les tensions sur les matières premières et l’énergie, ainsi que le retour de l’inflation et une hausse rapide des taux d’intérêts, et font appel au jugement de la direction tant dans le rattachement des encours de crédits aux différents statuts et dans la détermination des paramètres et modalités de calculs des dépréciations pour les encours en statuts 1 et 2, que dans l’appréciation du niveau de provisionnement individuel des encours de crédits en statut 3. Le stock de dépréciations sur les encours de crédits et assimilés s’élève à 582 M€ dont 46 M€ au titre du statut 1, 177 M€ au titre du statut 2 et 360 M€ au titre du statut 3. Le coût du risque sur l’exercice 2022 s’élève à 55,1 M€ (en diminution de 9% sur l’exercice). Pour plus de détail sur les principes comptables et les expositions, se référer aux notes 5.5.3 et 7.1 de l’annexe qui mentionnent également les incidences du contexte économique toujours incertain sur le risque de crédit. Dépréciation des encours de crédits en statuts 1 et 2 Nos travaux ont principalement consisté : à nous assurer de l’existence d’un dispositif de contrôle interne permettant une actualisation à une fréquence appropriée des notations des différentes contreparties ; en une revue critique des travaux des auditeurs de la consolidation du groupe BPCE qui, en lien avec leurs experts et spécialistes : se sont assurés de l’existence d’une gouvernance revoyant à une fréquence appropriée le caractère adéquat des modèles de dépréciations, les paramètres utilisés pour le calcul des dépréciations, et analysant les évolutions des dépréciations au regard des règles IFRS 9 ; ont apprécié le caractère approprié des paramètres utilisés pour les calculs des dépréciations, particulièrement en ce qui concerne le recalibrage des LGD sur segment PME et l’évolution des critères de dégradation significative du risque de crédit mis en production à compter du 30 juin 2022; ont effectué des contre-calculs sur les principaux portefeuilles de crédits ; ont réalisé des contrôles sur le dispositif informatique dans son ensemble mis en place par le Groupe BPCE avec notamment une revue des contrôles généraux informatiques, des interfaces et des contrôles embarqués au titre des données spécifiques visant à traiter l’information relative à IFRS 9. ont réalisé des contrôles portant sur l’outil mis à disposition par le Groupe BPCE afin d’évaluer les incidences en pertes de crédits attendues de l’application de dégradations sectorielles. Par ailleurs, nous nous sommes assurés de la correcte documentation et justification des provisions sectorielles comptabilisées dans le groupe Banque Populaire Grand Ouest. A ce titre, nous avons (i) procédé à l’appréciation des critères d’identification par le groupe Banque Populaire Grand Ouest des secteurs d’activité considérés au regard de son environnement comme étant davantage sensibles aux incidences du contexte économique actuel, (ii) effectué une revue critique des provisions ainsi estimées. Dépréciation des encours de crédits en statut 3 Dans le cadre de nos procédures d’audit, nous avons d’une manière générale, examiné le dispositif de contrôle relatif au recensement des expositions classées en statut 3, au suivi des risques de crédit et de contrepartie, à l’appréciation des risques de non-recouvrement et à la détermination des dépréciations et provisions afférentes sur base individuelle. Nos travaux ont consisté à apprécier la qualité du dispositif de suivi des contreparties sensibles, douteuses et contentieuses ; du processus de revue de crédit ; du dispositif de valorisation des garanties. Par ailleurs, sur la base d’un échantillon de dossiers sélectionnés sur des critères de matérialité et de risques, nous avons réalisé des analyses contradictoires des montants de dépréciations. Nous avons également apprécié l’information détaillée en annexe requise par la norme IFRS 9 au titre du volet « dépréciation » au 31 décembre 2022. Vérifications spécifiques Nous avons également procédé, conformément aux normes d'exercice professionnel applicables en France, aux vérifications spécifiques prévues par les textes légaux et réglementaires des informations relatives au groupe, données dans le rapport de gestion du conseil d'administration. Nous n’avons pas d’observation à formuler sur leur sincérité et leur concordance avec les comptes consolidés. Nous attestons que la déclaration consolidée de performance extra-financière prévue par l’article L.225-102-1 du code de commerce figure dans les informations relatives au groupe données dans le rapport de gestion, étant précisé que, conformément aux dispositions de l’article L.823-10 de ce code, les informations contenues dans cette déclaration n’ont pas fait l’objet de notre part de vérifications de sincérité ou de concordance avec les comptes consolidés, et doivent faire l’objet d’un rapport par un organisme tiers indépendant. En application de la loi, nous vous signalons que les informations à restituer au titre des activités liées à l’énergie nucléaire et au gaz fossile (règlement délégué UE 2022/1214) n’ont pas été publiées par votre établissement dans sa déclaration de performance extra-financière. Autres vérifications ou informations prévues par les textes légaux et réglementaires Désignation des commissaires aux comptes   Nous avons été nommés commissaires aux comptes de la société Banque Populaire Grand Ouest par vos assemblées générales du 28 avril 1997 pour le cabinet KPMG, du 11 avril 2005 pour le cabinet Deloitte & Associés, et du 14 avril 2003 pour le cabinet Fidaco. Au 31 décembre 2022, le cabinet KPMG était dans la 26ème année de sa mission sans interruption, le cabinet Deloitte & Associés dans la 24ème année (après prise en compte de l’antériorité du mandat du cabinet PS Audit débuté en 1999 et qui a rejoint Deloitte lors de ce mandat) et le cabinet Fidaco dans la 20ème année. Responsabilités de la direction et des personnes constituant le gouvernement d’entreprise relatives aux comptes consolidés Il appartient à la direction d’établir des comptes consolidés présentant une image fidèle conformément au référentiel IFRS tel qu'adopté dans l'Union européenne ainsi que de mettre en place le contrôle interne qu'elle estime nécessaire à l'établissement de comptes consolidés ne comportant pas d'anomalies significatives, que celles-ci proviennent de fraudes ou résultent d'erreurs. Lors de l’établissement des comptes consolidés, il incombe à la direction d’évaluer la capacité de la Société anonyme coopérative de Banque Populaire à capital variable à poursuivre son exploitation, de présenter dans ces comptes, le cas échéant, les informations nécessaires relatives à la continuité d’exploitation et d’appliquer la convention comptable de continuité d’exploitation, sauf s’il est prévu de liquider la Société anonyme coopérative de Banque Populaire à capital variable ou de cesser son activité. Il incombe au comité d'audit de suivre le processus d’élaboration de l’information financière et de suivre l'efficacité des systèmes de contrôle interne et de gestion des risques, ainsi que le cas échéant de l'audit interne, en ce qui concerne les procédures relatives à l'élaboration et au traitement de l'information comptable et financière. Les comptes consolidés ont été arrêtés par le conseil d'administration. Responsabilités des commissaires aux comptes relatives à l’audit des comptes consolidés Objectif et démarche d’audit   Il nous appartient d’établir un rapport sur les comptes consolidés. Notre objectif est d’obtenir l’assurance raisonnable que les comptes consolidés pris dans leur ensemble ne comportent pas d’anomalies significatives. L’assurance raisonnable correspond à un niveau élevé d’assurance, sans toutefois garantir qu’un audit réalisé conformément aux normes d’exercice professionnel permet de systématiquement détecter toute anomalie significative. Les anomalies peuvent provenir de fraudes ou résulter d’erreurs et sont considérées comme significatives lorsque l’on peut raisonnablement s’attendre à ce qu’elles puissent, prises individuellement ou en cumulé, influencer les décisions économiques que les utilisateurs des comptes prennent en se fondant sur ceux-ci. Comme précisé par l’article L.823-10-1 du code de commerce, notre mission de certification des comptes ne consiste pas à garantir la viabilité ou la qualité de la gestion de votre Société anonyme coopérative de Banque Populaire à capital variable. Dans le cadre d’un audit réalisé conformément aux normes d’exercice professionnel applicables en France, le commissaire aux comptes exerce son jugement professionnel tout au long de cet audit. En outre : il identifie et évalue les risques que les comptes consolidés comportent des anomalies significatives, que celles-ci proviennent de fraudes ou résultent d’erreurs, définit et met en œuvre des procédures d’audit face à ces risques, et recueille des éléments qu’il estime suffisants et appropriés pour fonder son opinion. Le risque de non-détection d’une anomalie significative provenant d’une fraude est plus élevé que celui d’une anomalie significative résultant d’une erreur, car la fraude peut impliquer la collusion, la falsification, les omissions volontaires, les fausses déclarations ou le contournement du contrôle interne ; il prend connaissance du contrôle interne pertinent pour l’audit afin de définir des procédures d’audit appropriées en la circonstance, et non dans le but d’exprimer une opinion sur l’efficacité du contrôle interne ; il apprécie le caractère approprié des méthodes comptables retenues et le caractère raisonnable des estimations comptables faites par la direction, ainsi que les informations les concernant fournies dans les comptes consolidés ; il apprécie le caractère approprié de l’application par la direction de la convention comptable de continuité d’exploitation et, selon les éléments collectés, l’existence ou non d’une incertitude significative liée à des événements ou à des circonstances susceptibles de mettre en cause la capacité de la Société anonyme coopérative de Banque Populaire à capital variable à poursuivre son exploitation. Cette appréciation s’appuie sur les éléments collectés jusqu’à la date de son rapport, étant toutefois rappelé que des circonstances ou événements ultérieurs pourraient mettre en cause la continuité d’exploitation. S’il conclut à l’existence d’une incertitude significative, il attire l’attention des lecteurs de son rapport sur les informations fournies dans les comptes consolidés au sujet de cette incertitude ou, si ces informations ne sont pas fournies ou ne sont pas pertinentes, il formule une certification avec réserve ou un refus de certifier ; il apprécie la présentation d’ensemble des comptes consolidés et évalue si les comptes consolidés reflètent les opérations et événements sous-jacents de manière à en donner une image fidèle ; concernant l’information financière des personnes ou entités comprises dans le périmètre de consolidation, il collecte des éléments qu’il estime suffisants et appropriés pour exprimer une opinion sur les comptes consolidés. Il est responsable de la direction, de la supervision et de la réalisation de l’audit des comptes consolidés ainsi que de l’opinion exprimée sur ces comptes. Rapport au comité d'audit   Nous remettons au comité d'audit un rapport qui présente notamment l’étendue des travaux d'audit et le programme de travail mis en œuvre, ainsi que les conclusions découlant de nos travaux. Nous portons également à sa connaissance, le cas échéant, les faiblesses significatives du contrôle interne que nous avons identifiées pour ce qui concerne les procédures relatives à l’élaboration et au traitement de l’information comptable et financière. Parmi les éléments communiqués dans le rapport au comité d'audit, figurent les risques d’anomalies significatives que nous jugeons avoir été les plus importants pour l’audit des comptes consolidés de l’exercice et qui constituent de ce fait les points clés de l’audit, qu'il nous appartient de décrire dans le présent rapport. Nous fournissons également au comité d'audit la déclaration prévue par l’article 6 du règlement (UE) n°537-2014 confirmant notre indépendance, au sens des règles applicables en France telles qu’elles sont fixées notamment par les articles L.822-10 à L.822-14 du code de commerce et dans le code de déontologie de la profession de commissaire aux comptes. Le cas échéant, nous nous entretenons avec le comité d'audit des risques pesant sur notre indépendance et des mesures de sauvegarde appliquées. Angers et Paris-La Défense, le 31 mars 2023 . Les Commissaires aux comptes  : KPMG Audit FS I : Fidaco Fiduciaire Audit Conseil : Deloitte & Associés : Marie- Christine JOLYS ; Frédéric PLOQUIN , Charlotte VANDEPUTTE . D. — Rapport spécial des commissaires aux comptes sur les conventions réglementées . Assemblée générale d’approbation des comptes de l’exercice clos le 31 décembre 2022 A l'assemblée générale des sociétaires , En notre qualité de commissaires aux comptes de votre société, nous vous présentons notre rapport sur les conventions réglementées. Il nous appartient de vous communiquer, sur la base des informations qui nous ont été données, les caractéristiques, les modalités essentielles ainsi que les motifs justifiant de l'intérêt pour la société des conventions dont nous avons été avisés ou que nous aurions découvertes à l’occasion de notre mission, sans avoir à nous prononcer sur leur utilité et leur bien-fondé ni à rechercher l'existence d’autres conventions. Il vous appartient, selon les termes de l’article R.225-31 du code de commerce, d'apprécier l'intérêt qui s'attachait à la conclusion de ces conventions en vue de leur approbation. Par ailleurs, il nous appartient, le cas échéant, de vous communiquer les informations prévues à l’article R. 225-31 du code de commerce relatives à l’exécution, au cours de l’exercice écoulé, des conventions déjà approuvées par l'assemblée générale. Nous avons mis en œuvre les diligences que nous avons estimé nécessaires au regard de la doctrine professionnelle de la Compagnie nationale des commissaires aux comptes relative à cette mission. Ces diligences ont consisté à vérifier la concordance des informations qui nous ont été données avec les documents de base dont elles sont issues. Conventions soumises à l’approbation de l’assemblée générale En application de l'article L.225-38 du code de commerce, nous avons été avisés des conventions suivantes conclues au cours de l’exercice écoulé qui ont fait l'objet de l'autorisation préalable du conseil d'administration. Micro-Finance et Territoire avec le Crédit Municipal de Nantes Personnes concernées   Banque Populaire Grand Ouest, représentée par Monsieur Maurice Bourrigaud agissant en qualité de Directeur Général et membre du Conseil d’orientation et de surveillance du Crédit Municipal de Nantes. Nature et objet   Les parties sont rapprochées pour le projet Microfinance et Territoires. Il s'agit à la fois d'un projet de recherche scientifique (Observatoire de Recherche sur la Microfinance Sociale Accompagné) et également d'un projet d'expérimentation et de passage à l'action en innovant et en utilisant les outils de la microfinance au service de l'inclusion financière et sociale des bénéficiaires. Modalités   Favoriser la mise en relation d'un enquêteur du Crédit Municipal de Nantes avec les clients de BPGO bénéficiaires de micro-crédit ; Permettre l'accès à ses locaux aux enquêteurs du Crédit Municipal de Nantes ; Fournir un ou des fichiers anonymisés restituant les caractéristiques des micro-crédits octroyés ; Financer le projet à hauteur de 5 000 € par an sur les années 2022, 2023 et 2024 ; Motifs justifiant de son intérêt pour la société Participer eu projet Micro-Finance dont les résultats lui permettront de mieux connaître la clientèle dite fragile, aux possibilités d'innover et d'expérimenter de nouveaux outils adaptés au financement de la transition écologique et sociale offertes par ce nouvel outil, à l'engagement financier peu important qu'elle représente. Conventions déjà approuvées par l’assemblée générale En application de l’article R.225-30 du code de commerce, nous avons été informés que l’exécution des conventions suivantes, déjà approuvées par l’assemblée générale au cours d’exercices antérieurs, s’est poursuivie au cours de l’exercice écoulé. Subvention d’équilibre accordée à la SOCAMA GRAND OUEST avec clause de retour à meilleure fortune — Personnes concernées  : Banque Populaire Grand Ouest, représentée par Madame Vergnaud au sein du Conseil d’administration de la SOCAMA GRAND OUEST. — Nature et objet  : Votre société a octroyé à la SOCAMA GRAND OUEST une subvention d’équilibre d’un montant de 2 100 milliers d’euros. Cette convention avait été autorisée préalablement par votre Conseil d’administration lors de sa séance du 16 décembre 2014. — Modalités  : L’octroi de cette subvention est assorti d’une clause de retour à meilleure fortune. — Motifs justifiant de son intérêt pour la société  : La subvention d’équilibre a été validée afin de couvrir les compléments de provisions et passages en pertes réalisés par la SOCAMA GRAND OUEST sur l’exercice 2015 d’un total de 2 096 milliers d’euros. Angers et Paris-La Défense, le 31 mars 2023. Les Commissaires aux comptes : KPMG Audit FS I : Fidaco Fiduciaire Audit Conseil : Deloitte & Associés : Marie-Christine JOLYS ; Frédéric PLOQUIN, Charlotte VANDEPUTTE.

28/04/2023 : Publications périodiques (4)

Société : Banque Populaire Grand Ouest
Catégorie 1 : Chiffres d'affaires et situations trimestrielles (4.2)
Numéro d'affaire : 2301147
Texte de l'annonce :

BANQUE POPULAIRE GRAND OUEST Société anonyme coopérative de banque populaire régie par les articles 512-2 et suivants du Code monétaire et financier et l'ensemble des textes relatifs aux banques populaires et aux établissements de crédit Siège social : 15, boulevard de la Boutière, CS 26858, 35768 Saint-Grégoire 857 500 227 RCS Rennes Situation trimestrielle au 31 mars 2023 (En milliers d'Euros) Actif Montant Caisse, Banques Centrales, CCP 62 622 Effets Publics et Valeurs assimilées 502 955 Créances sur les Établissements de Crédit 4 480 172 Opérations avec la clientèle 26 344 145 Obligations et Autres Titres à revenu fixe 1 905 497 Actions et autres titres à revenu variable 34 628 Participations et autres titres détenus à long terme 331 860 Parts dans les entreprises liées 925 911 Crédit-bail et location avec option d'achat 277 754 Location simple 5 067 Immobilisations Incorporelles 484 Immobilisations corporelles 111 249 Autres Actifs 111 985 Comptes de Régularisation 256 471 TOTAL ACTIF 35 350 800 Passif Montant Dettes envers les Établissements de Crédit 8 667 088 Opérations avec la clientèle 22 522 701 Dettes représentées par un titre 426 497 Autres Passifs 203 380 Comptes de Régularisation 462 973 Provisions 259 827 Dettes subordonnées 228 Fonds pour Risques Bancaires Généraux 203 051 CAPITAUX PROPRES HORS FRBG (+/-) 2 605 055 Capital souscrit 1 523 328 Prime d'émission 357 772 Réserves 672 814 Report à nouveau (+/-) 51 141 TOTAL PASSIF 35 350 800 Hors-bilan Montant Engagements donnés Engagements de financement 4 095 545 Engagements de garantie 941 819 Engagements sur titres 388 Engagements reçus Engagements de financement 355 000 Engagements de garantie 1 455 046 Engagements sur titres 388

25/01/2023 : Publications périodiques (4)

Société : Banque Populaire Grand Ouest
Catégorie 1 : Chiffres d'affaires et situations trimestrielles (4.2)
Numéro d'affaire : 2300095
Texte de l'annonce :

BANQUE POPULAIRE GRAND OUEST Société anonyme coopérative de banque populaire régie par les articles 512-2 et suivants du Code monétaire et financier et l'ensemble des textes relatifs aux banques populaires et aux établissements de crédit Siège social : 15, boulevard de la Boutière, CS 26858, 35768 Saint-Grégoire 857 500 227 RCS Rennes Situation trimestrielle au 31 décembre 2022 (En milliers d'Euros) Actif Montant Caisse, Banques Centrales, CCP 65 895 Effets Publics et Valeurs assimilées 532 446 Créances sur les Établissements de Crédit 5 359 234 Opérations avec la clientèle 25 830 867 Obligations et Autres Titres à revenu fixe 1 909 936 Actions et autres titres à revenu variable 23 050 Participations et autres titres détenus à long terme 330 913 Parts dans les entreprises liées 920 911 Crédit-bail et location avec option d'achat 319 243 Location simple 6 145 Immobilisations Incorporelles 612 Immobilisations corporelles 111 426 Autres Actifs 130 861 Comptes de Régularisation 125 275 TOTAL ACTIF 35 666 814 Passif Montant Dettes envers les Établissements de Crédit 9 352 205 Opérations avec la clientèle 22 344 146 Dettes représentées par un titre 373 607 Autres Passifs 115 032 Comptes de Régularisation 418 121 Provisions 266 528 Dettes subordonnées 228 Fonds pour Risques Bancaires Généraux 203 051 CAPITAUX PROPRES HORS FRBG (+/-) 2 593 896 Capital souscrit 1 512 169 Prime d'émission 357 772 Réserves 672 814 Report à nouveau (+/-) 51 141 TOTAL PASSIF 35 666 814 Hors-bilan Montant Engagements donnés Engagements de financement 3 980 971 Engagements de garantie 878 768 Engagements sur titres 233 Engagements reçus Engagements de financement 21 650 Engagements de garantie 1 498 820 Engagements sur titres 233

26/10/2022 : Publications périodiques (4)

Société : Banque Populaire Grand Ouest
Catégorie 1 : Chiffres d'affaires et situations trimestrielles (4.2)
Numéro d'affaire : 2204201
Texte de l'annonce :

BANQUE POPULAIRE GRAND OUEST Société anonyme coopérative de banque populaire régie par les articles 512-2 et suivants du Code monétaire et financier et l'ensemble des textes relatifs aux banques populaires et aux établissements de crédit Siège social : 15, boulevard de la Boutière, CS 26858, 35768 Saint-Grégoire 857 500 227 RCS Rennes Situation trimestrielle au 30 Septembre 2022 (En milliers d'Euros) Actif Montant Caisse, Banques Centrales, CCP 64 540 Effets Publics et Valeurs assimilées 495 127 Créances sur les Établissements de Crédit 5 181 278 Opérations avec la clientèle 25 425 755 Obligations et Autres Titres à revenu fixe 1 926 350 Actions et autres titres à revenu variable 24 113 Participations et autres titres détenus à long terme 326 104 Parts dans les entreprises liées 923 411 Crédit bail et location avec option d'achat 367 963 Location simple 7 700 Immobilisations Incorporelles 769 Immobilisations corporelles 114 189 Autres Actifs 101 347 Comptes de Régularisation 128 396 TOTAL ACTIF 35 087 042 Passif Montant Dettes envers les Établissements de Crédit 7 834 208 Opérations avec la clientèle 23 303 823 Dettes représentées par un titre 358 276 Autres Passifs 109 933 Comptes de Régularisation 409 561 Provisions 258 819 Dettes subordonnées 228 Fonds pour Risques Bancaires Généraux 203 051 CAPITAUX PROPRES HORS FRBG (+/-) 2 609 143 Capital souscrit 1 527 416 Prime d'émission 357 772 Réserves 672 814 Report à nouveau (+/-) 51 141 TOTAL PASSIF 35 087 042 Hors-bilan Montant Engagements donnés Engagements de financement 3 742 397 Engagements de garantie 850 564 Engagements sur titres 858 Engagements reçus Engagements de financement 6 550 Engagements de garantie 1 533 483 Engagements sur titres 858

29/07/2022 : Publications périodiques (4)

Société : Banque Populaire Grand Ouest
Catégorie 1 : Chiffres d'affaires et situations trimestrielles (4.2)
Numéro d'affaire : 2203584
Texte de l'annonce :

BANQUE POPULAIRE GRAND OUEST Société anonyme coopérative de banque populaire régie par les articles 512-2 et suivants du Code monétaire et financier et l'ensemble des textes relatifs aux banques populaires et aux établissements de crédit Siège social : 15, boulevard de la Boutière, CS 26858, 35768 Saint-Grégoire 857 500 227 RCS Rennes Situation trimestrielle au 30 Juin 2022 (En milliers d'Euros) Actif Montant Caisse, Banques Centrales, CCP 58 356 Effets Publics et Valeurs assimilées 488 124 Créances sur les Établissements de Crédit 4 394 056 Opérations avec la clientèle 25 009 460 Obligations et Autres Titres à revenu fixe 1 943 096 Actions et autres titres à revenu variable 24 322 Participations et autres titres détenus à long terme 330 283 Parts dans les entreprises liées 920 911 Crédit-bail et location avec option d'achat 422 116 Location simple 9 008 Immobilisations Incorporelles 1 088 Immobilisations corporelles 113 653 Autres Actifs 162 120 Comptes de Régularisation 103 325 TOTAL ACTIF 33 979 918 Passif Montant Dettes envers les Établissements de Crédit 7 261 956 Opérations avec la clientèle 22 736 341 Dettes représentées par un titre 419 322 Autres Passifs 108 949 Comptes de Régularisation 374 650 Provisions 256 830 Dettes subordonnées 228 Fonds pour Risques Bancaires Généraux 203 058 CAPITAUX PROPRES HORS FRBG (+/-) 2 618 584 Capital souscrit 1 536 857 Prime d'émission 357 772 Réserves 672 814 Report à nouveau (+/-) 51 141 TOTAL PASSIF 33 979 918 Hors-bilan Montant Engagements donnés Engagements de financement 3 808 400 Engagements de garantie 838 764 Engagements sur titres 435 Engagements reçus Engagements de financement 84 917 Engagements de garantie 1 616 970 Engagements sur titres 435

08/06/2022 : Publications périodiques (4)

Société : Banque Populaire Grand Ouest
Catégorie 1 : Comptes annuels (4.1)
Numéro d'affaire : 2202291
Texte de l'annonce :

BANQUE POPULAIRE GRAND OUEST Société anonyme coopérativ e de b anque populaire à capital variable régie par les articles 512-2 et suivants du Code monétaire et financier et l'ensemble des textes relatifs aux banques populaires et aux établissements de crédit. Siège social : 15 Boulevard de la Boutière CS26858. 35768 Saint-Grégoire 857 500 227 R.C.S. Rennes. Exercice 2021. Documents comptables annuels approuvés par l'assemblée générale du 17 mai 2022 A. — Comptes individuels annuels au 31 décembre 2021. I. — Compte de résultat. (En milliers d'Euros) Notes Exercice 2021 Exercice 2020 Intérêts et produits assimilés 3.1 465 335 461 635 Intérêts et charges assimilées 3.1 -182 840 -192 354 Produits sur opérations de crédit bail et de locations simples 3.2 289 820 237 471 Charges sur opérations de crédit bail et de locations simples 3.2 -270 390 -291 746 Revenus des titres à revenu variable 3.3 36 196 52 590 Commissions (produits) 3.4 321 948 299 787 Commissions (charges) 3.4 -69 528 -56 315 Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation 3.5 1 065 943 Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés 3.6 869 1 163 Autres produits d'exploitation bancaire 3.7 14 559 19 083 Autres charges d'exploitation bancaire 3.7 -25 678 -27 319 Produit net bancaire 581 356 504 936 Charges générales d'exploitation 3.8 -379 117 -371 102 Dotations aux amortissements et aux dépréciations sur immobilisations incorporelles et corporelles -10 808 -12 160 Résultat brut d'exploitation 191 431 121 674 Coût du risque 3.9 -56 582 -69 134 Résultat d'exploitation 134 849 52 540 Gains ou pertes sur actifs immobilisés 3.10 13 011 -1 552 Résultat courant avant impôt 147 860 50 988 Résultat exceptionnel 3.11 349 82 Impôt sur les bénéfices 3.12 -38 266 -11 228 Dotations / reprises de FRBG et provisions réglementées 0 0 Résultat net 109 943 39 842 II. — Bilan et hors bilan (En milliers d'Euros) Actif Notes 31/12/2021 31/12/2020 Caisses, banques centrales 72 546 106 930 Effets publics et valeurs assimilées 4.3 506 782 417 485 Créances sur les établissements de crédit 4.1 5 810 896 4 293 793 Opérations avec la clientèle 4.2 23 888 797 23 085 974 Obligations et autres titres à revenu fixe 4.3 1 969 640 1 952 396 Actions et autres titres à revenu variable 4.3 18 186 9 160 Participations et autres titres détenus à long terme 4.4 243 843 98 832 Parts dans les entreprises liées 4.4 920 911 879 105 Opérations de crédit-bail et de locations simples 4.5 543 778 663 264 Immobilisations incorporelles 4.6 765 377 Immobilisations corporelles 4.6 114 719 121 129 Autres actifs 4.8 105 503 92 319 Comptes de régularisation 4.9 109 696 77 499 Total de l'actif 34 306 062 31 798 263 Hors-bilan Notes 31/12/2021 31/12/2020 Engagements donnés Engagements de financement 5.1 3 407 650 3 141 485 Engagements de garantie 5.1 766 761 690 571 Engagements sur titres 688 416 Passif Notes 31/12/2021 31/12/2020 Banques centrales Dettes envers les établissements de crédit 4.1 7 868 005 6 801 561 Opérations avec la clientèle 4.2 22 276 992 20 901 040 Dettes représentées par un titre 4.7 644 156 588 981 Autres passifs 4.8 130 250 114 751 Comptes de régularisation 4.9 318 762 573 944 Provisions 4.10 240 640 224 860 Dettes subordonnées 4.11 229 7 323 Fonds pour risques bancaires généraux (FRBG) 4.12 203 051 203 051 Capitaux propres hors FRBG 4.13 2 623 977 2 382 752 Capital souscrit 1 524 799 1 382 739 Primes d'émission 357 772 357 772 Réserves 580 322 554 399 Ecart de réévaluation Provisions réglementées et subventions d'investissement Report à nouveau 51 141 48 000 Résultat de l'exercice (+/-) 109 943 39 842 Total du passif 34 306 062 31 798 263 Hors bilan Notes 31/12/2021 31/12/2020 Engagements reçus Engagements de financement 5.1 0 0 Engagements de garantie 5.1 1 739 322 2 013 581 Engagements sur titres 688 416 III. — Notes annexes aux comptes individuels annuels. Note 1. – Cadre général . 1.1. Le Groupe BPCE . — Le Groupe BPCE dont fait partie l’entité Banque Populaire Grand Ouest comprend le réseau Banque Populaire, le réseau Caisse d'Epargne, l’organe central BPCE et ses filiales. Les deux réseaux Banque Populaire et Caisse d’Epargne. — Le Groupe BPCE est un groupe coopératif dont les sociétaires sont propriétaires des deux réseaux de banque de proximité : les 14 Banques Populaires et les 15 Caisses d’Epargne. Chacun des deux réseaux est détenteur à parité de BPCE, l’organe central du groupe. Le réseau Banque Populaire comprend les Banques Populaires et les sociétés de caution mutuelle leur accordant statutairement l'exclusivité de leur cautionnement. Le réseau Caisse d'Epargne comprend les Caisses d'Epargne et les sociétés locales d'épargne (SLE). Les Banques Populaires sont détenues à hauteur de 100 % par leurs sociétaires. Le capital des Caisses d’Epargne est détenu à hauteur de 100 % par les sociétés locales d’épargne. Au niveau local, les SLE sont des entités à statut coopératif dont le capital variable est détenu par les sociétaires. Elles ont pour objet d'animer le sociétariat dans le cadre des orientations générales de la Caisse d'Epargne à laquelle elles sont affiliées et elles ne peuvent pas effectuer d’opérations de banque. BPCE. — Organe central au sens de la Loi bancaire et établissement de crédit agréé comme banque, BPCE a été créé par la Loi n° 2009-715 du 18 juin 2009. BPCE est constitué sous forme de société anonyme à directoire et conseil de surveillance dont le capital est détenu à parité par les 14 Banques Populaires et les 15 Caisses d’Epargne. Les missions de BPCE s'inscrivent dans la continuité des principes coopératifs des Banques Populaires et des Caisses d'Epargne. BPCE est notamment chargé d'assurer la représentation des affiliés auprès des autorités de tutelle, de définir la gamme des produits et des services commercialisés, d'organiser la garantie des déposants, d'agréer les dirigeants et de veiller au bon fonctionnement des établissements du groupe. En qualité de holding, BPCE exerce les activités de tête de groupe et détient les filiales communes aux deux réseaux dans le domaine de la banque de proximité et assurance , de la banque de financement et des services financiers et leurs structures de production. Il détermine aussi la stratégie et la politique de développement du groupe. Les principales filiales de BPCE , dont Natixis, sont organisées autour de deux grands pôles métiers : la Banque de proximité et Assurance, comprenant le réseau Banque Populaire, le réseau Caisse d’Epargne, le pôle Solutions & Expertises Financières (comprenant l’affacturage, le crédit à la consommation, le crédit-bail, les cautions & garanties financières et l’activité « Titres Retail »), les pôles Paiements et Assurance de Natixis et les Autres Réseaux (essentiellement Banque Palatine et le groupe Oney) ; Global Financial Services regroupant la Gestion d’actifs et de fortune (Natixis Investment Managers et Natixis Wealth Management) et la Banque de Grande Clientèle (Natixis Corporate & Investment Banking) Parallèlement, dans le domaine des activités financières, BPCE a notamment pour missions d'assurer la centralisation des excédents de ressources et de réaliser toutes les opérations financières utiles au développement et au refinancement du groupe, charge à lui de sélectionner l'opérateur de ces missions le plus efficace dans l'intérêt du groupe. Il offre par ailleurs des services à caractère bancaire aux entités du groupe. 1.2. Mécanisme de garantie . — Le système de garantie et de solidarité a pour objet, conformément aux articles L. 511-31, L. 512-107-5 et L. 512-107-6 du Code monétaire et financier, de garantir la liquidité et la solvabilité du groupe et des établissements affiliés à BPCE, ainsi que d’organiser la solidarité financière qui les lie. BPCE est chargé de prendre toutes mesures nécessaires pour organiser la garantie de la solvabilité du groupe ainsi que de chacun des réseaux, notamment en mettant en œuvre les mécanismes appropriés de solidarité interne du groupe et en créant un fonds de garantie commun aux deux réseaux dont il détermine les règles de fonctionnement, les modalités de déclenchement en complément des fonds des deux réseaux déjà existants ainsi que les contributions des établissements affiliés pour sa dotation et sa reconstitution. BPCE gère ainsi le Fonds réseau Banque Populaire, le Fonds réseau Caisse d’Epargne et met en place le Fonds de Garantie Mutuel. Le Fonds réseau Banque Populaire est constitué d’un dépôt de 450 millions d’euros effectué par les Banques Populaires dans les livres de BPCE sous la forme d’un compte à terme d’une durée de dix ans et indéfiniment renouvelable. Le Fonds réseau Caisse d’Epargne fait l’objet d’un dépôt de 450 millions d’euros effectué par les Caisses d’Epargne dans les livres de BPCE sous la forme d’un compte à terme d’une durée de dix ans et indéfiniment renouvelable. Le Fonds de Garantie Mutuel est constitué des dépôts effectués par les Banques Populaires et les Caisses d’Epargne dans les livres de BPCE sous la forme de comptes à terme d’une durée de dix ans et indéfiniment renouvelables. Le montant des dépôts par réseau est de 172 millions d’euros au 31 décembre 2021. Le montant total des dépôts effectués auprès de BPCE au titre du Fonds réseau Banque Populaire, du Fonds réseau Caisse d’Epargne et du Fonds de Garantie Mutuel ne peut être inférieur à 0,15 % et ne peut excéder 0,3 % de la somme des actifs pondérés du groupe. Dans les comptes individuels des établissements, la constitution de dépôts au titre du système de garantie et de solidarité se traduit par l’identification d’un montant équivalent au sein d’une rubrique dédiée des capitaux propres. Les sociétés de caution mutuelle accordant statutairement l’exclusivité de leur cautionnement à une Banque Populaire bénéficient de la garantie de liquidité et de solvabilité en leur qualité d’affilié à l’organe central. La liquidité et la solvabilité des sociétés locales d’épargne sont garanties au premier niveau pour chaque société locale d’épargne considérée, par la Caisse d’Epargne dont la société locale d’épargne concernée est l’actionnaire. Le directoire de BPCE a tout pouvoir pour mobiliser les ressources des différents contributeurs sans délai et selon l’ordre convenu, sur la base d’autorisations préalables délivrées à BPCE par les contributeurs. 1.3. Evénements significatifs . — Néant. 1.4. Evénements postérieurs à la clôture . — Néant. Note 2. – Principes et méthodes comptables généraux . 2.1. Méthodes d'évaluation, présentation des comptes individuels et date de clôture . — Les comptes individuels annuels de la Banque Populaire Grand Ouest sont établis et présentés conformément aux règles définies par BPCE dans le respect du règlement n°2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC). Les comptes individuels annuels au titre de l’exercice clos le 31 décembre 2021 ont été arrêtés par le conseil d’administration du 22 février 2022. Ils seront soumis à l'approbation de l'assemblée générale du 17 mai 2022. Les montants présentés dans les états financiers et dans les notes annexes sont exprimés en milliers d’euros, sauf mention contraire. Les effets d’arrondis peuvent générer, le cas échéant, des écarts entre les montants présentés dans les états financiers et ceux présentés dans les notes annexes. 2.2. Changements de méthodes comptable . — Le 7 novembre 2021, l’ANC a modifié sa recommandation relative aux règles d’évaluation et de comptabilisation des engagements de retraite et avantages similaires. Ce texte introduit un choix de méthode pour la répartition des droits à prestation pour les régimes à prestations définies conditionnant l’octroi d’une prestation à la fois en fonction de l’ancienneté, pour un montant maximal plafonné et au fait que le bénéficiaire soit présent lorsqu’il atteint l’âge de la retraite. Il s’agit principalement des Indemnités de Fin de Carrière (IFC). La Banque Populaire Grand Ouest applique ce texte de manière anticipée pour l’exercice clos au 31 décembre 2021. La méthode retenue est de répartir les droits à prestation à compter de la date à laquelle chaque année de service compte pour l’acquisition des droits à prestation. Cette évolution constitue un changement de méthode comptable ayant pour effet une baisse des provisions de 3 141 K€ sur la période 2021 en contrepartie des capitaux propres (report à nouveau). Les informations comparatives présentées au titre de l’exercice 2020 n’ont pas été retraitées de ces effets mais font l’objet d’une mention spécifique en note de bas de tableaux. Les autres textes adoptés par l’Autorité des normes comptables et d’application obligatoire en 2021 n’ont pas d’impact significatif sur les comptes individuels de l’établissement. L’établissement n’anticipe pas l’application des textes adoptés par l’Autorité des normes comptables lorsqu’elle est optionnelle, sauf mention spécifique. 2.3. Principes comptables généraux . — Les comptes de l’exercice sont présentés sous une forme identique à celle de l’exercice précédent. Les conventions comptables générales ont été appliquées dans le respect du principe de prudence, conformément aux hypothèses de base : continuité de l’exploitation ; permanence des méthodes comptables d’un exercice à l’autre ; indépendance des exercices ; et conformément aux règles générales d’établissement et de présentation des comptes annuels. La méthode retenue pour l’évaluation des éléments inscrits en comptabilité est la méthode du coût historique et tous les postes du bilan sont présentés, le cas échéant, nets d'amortissements, de provisions et de corrections de valeur. Les principes comptables spécifiques sont présentés dans les différentes notes annexes auxquelles ils se rapportent. 2.4. Principes applicables aux mécanismes de résolution bancaire . — Les modalités de constitution du fonds de garantie des dépôts et de résolution ont été modifiées par un arrêté du 27 octobre 2015. Pour les fonds de garantie des mécanismes espèces, cautions et titres, le montant cumulé des contributions versées par le groupe représente 13 982 milliers d’euros. Les cotisations cumulées (contributions non remboursables en cas de retrait volontaire d’agrément) représentent 1 576 milliers d’euros. Les contributions versées sous forme de certificats d’associé ou d’association et de dépôts de garantie espèces qui sont inscrits à l’actif du bilan s’élèvent à 22 751 milliers d’euros. Le fonds de résolution a été constitué en 2015 en application de la directive 2014/59/UE dite BRRD (Bank Recovery and Resolution Directive) qui établit un cadre pour le redressement et la résolution des établissements de crédit et des entreprises d’investissement et du règlement européen 806/2014 (règlement MRU). A compter de 2016, il devient le Fonds de résolution unique (FRU) constitué entre les États membres participants au Mécanisme de surveillance unique (MSU). Le FRU est un dispositif de financement à la disposition de l’autorité de résolution (Conseil de Résolution Unique) dédié à la mise en œuvre des procédures de résolution. Conformément au règlement délégué 2015/63 et au règlement d’exécution 2015/81 complétant la directive BRRD sur les contributions ex-ante aux dispositifs de financement pour la résolution, le Conseil de Résolution Unique a déterminé les contributions au fonds de résolution unique pour l’année 2021. Le montant des contributions versées par le groupe représente pour l’exercice 9 151 milliers d’euros dont 7 779 milliers d’euros comptabilisés en charge et 1 373 milliers d’euros sous forme de dépôts de garantie espèces qui sont inscrits à l’actif du bilan (15 % des appels de fonds constitués sous forme de dépôts de garantie espèces). Le cumul des contributions qui sont inscrites à l’actif du bilan s’élèvent à 5 091 milliers d’euros au 31 décembre 2021. Note 3. – Informations sur le compte de résultat . 3.1. Intérêts, produits et charges assimilés . Principes comptables. Les intérêts et les commissions assimilables par nature à des intérêts sont enregistrés en compte de résultat prorata temporis. Les intérêts négatifs sont présentés comme suit : un intérêt négatif sur un actif est présenté en charges d’intérêts dans le PNB, un intérêt négatif sur un passif est présenté en produits d’intérêts dans le PNB. Les commissions et coûts liées à l'octroi ou à l'acquisition d'un concours sont notamment assimilés à des compléments d’intérêts et sont étalés sur la durée de vie effective du crédit au prorata du capital restant dû. Les revenus d'obligations ou des titres de créances négociables sont comptabilisés pour la partie courue dans l'exercice. Il en est de même pour les titres supersubordonnés à durée indéterminée répondant à la définition d’un instrument de fonds propres prudentiels Tier 1. Le groupe considère en effet que ces revenus ont le caractère d’intérêts. (En milliers d'Euros) Exercice 2021 Exercice 2020 Produits Charges Net Produits Charges Net Opérations avec les établissements de crédit 61 326 -26 462 34 864 52 071 -33 403 18 668 Opérations avec la clientèle 346 942 -121 058 225 884 352 550 -126 409 226 141 Obligations et autres titres à revenu fixe 62 648 -26 601 36 047 60 229 -25 138 35 091 Dettes subordonnées 0 1 1 Autres -5 581 -8 719 -14 300 -3 217 -7 405 -10 622 Total 465 335 -182 840 282 495 461 635 -192 354 269 279 Les produits d'intérêts sur opérations avec les établissements de crédit comprennent la rémunération des fonds du Livret A et du LDD et ceux du LEP centralisés à la Caisse des dépôts et consignations. La dotation de la provision épargne logement s’élève à 2 413 milliers d’euros pour l’exercice 2021, contre une dotation de 1 616 milliers d’euros pour l’exercice 2020. 3.2. Produits et charges sur opérations de crédit-bail et locations assimilées . Principes comptables. Sont enregistrés à ce poste les produits et charges provenant d’immobilisations figurant à l’actif du bilan aux postes « Crédit-bail et opérations assimilées » et « Location simple », notamment : les loyers et les plus et moins-values de cession relatives à des immobilisations données en crédit-bail ou en location avec option d'achat ou encore en location simple ; les dotations et reprises liées aux dépréciations, pertes sur créances irrécouvrables et récupérations sur créances amorties relatives à la fraction des loyers douteux dont la dépréciation est obligatoire, ainsi que celles relatives aux indemnités de résiliation des contrats ; les dotations aux amortissements des immobilisations. (En milliers d'Euros) Exercice 2021 Exercice 2020 Produits Charges Net Produits Charges Net Opérations de crédit-bail et location financière Loyers 266 565 266 565 217 609 217 609 Résultats de cession 10 501 -17 080 -6 579 9 317 -14 701 -5 384 Dépréciation 2 232 2 232 136 -6 198 -6 062 Amortissement -244 790 -244 790 -259 257 -259 257 Autres produits et charges 2 011 -286 1 725 2 850 -413 2 437 281 309 -262 156 19 153 229 912 -280 569 -50 657 Opérations de location simple Loyers 7 609 7 609 6 595 6 595 Résultats de cession 671 -390 281 885 -268 617 Dépréciation 195 195 68 -218 -150 Amortissement -7 842 -7 842 -10 687 -10 687 Autres produits et charges 35 -1 34 10 -4 6 8 511 -8 233 277 7 558 -11 177 -3 619 Total 289 820 -270 390 19 430 237 471 -291 746 -54 276 3.3. Revenus des titres à revenu variable . Principes comptables. Les revenus des titres à revenu variable comprennent les dividendes et autres revenus provenant d’actions et d’autres titres à revenu variable, de participations, d’autres titres détenus à long terme et de parts dans les entreprises liées. Les dividendes sont comptabilisés dès que leur paiement a été décidé par l’organe compétent. (En milliers d'Euros) Exercice 2021 Exercice 2020 Actions et autres titres à revenu variable 0 0 Participations et autres titres détenus à long terme 3 160 1 768 Parts dans les entreprises liées 33 036 50 822 Total 36 196 52 590 3.4. Commissions . Principes comptables. Les commissions assimilables par nature à des intérêts sont comptabilisées en intérêts, produits et charges assimilés (note 3.1). Les autres commissions sont enregistrées selon la nature de la prestation : commissions rémunérant une prestation instantanée : enregistrement lors de l’achèvement des prestations ; commissions rémunérant une prestation continue ou discontinue avec plusieurs échéances successives échelonnées : enregistrement au fur et à mesure de l’exécution de la prestation. (En milliers d’Euros) Exercice 2021 Exercice 2020 Produits Charges Net Produits Charges Net Opérations de trésorerie et interbancaire 7 178 -160 7 018 5 480 -185 5 295 Opérations avec la clientèle 78 312 -720 77 592 75 331 -371 74 960 Opérations sur titres 21 368 -3 649 17 719 21 348 -3 397 17 951 Moyens de paiement 73 813 -45 305 28 508 67 561 -42 994 24 567 Opérations de change 1 264 1 264 1 284 1 284 Engagements hors bilan 19 460 -10 252 9 208 21 084 -6 511 14 573 Prestations de services financiers 35 932 -9 441 26 491 26 951 -2 857 24 094 Activités de conseil 488 488 70 70 Vente de produits d'assurance vie 31 705 31 705 29 619 29 619 Vente de produits d'assurance autres 52 428 52 428 51 058 51 058 Total 321 948 -69 528 252 421 299 787 -56 315 243 471 3.5. Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation . Principes comptables. Les gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation regroupent : les gains ou pertes des opérations de bilan et de hors-bilan sur titres de transaction ; les gains ou pertes dégagés sur les opérations de change à terme sec, résultant des achats et ventes de devises et de l’évaluation périodique des opérations en devises et des métaux précieux ; les gains ou pertes provenant des opérations sur des instruments financiers à terme, notamment de taux d’intérêt, de cours de change et d’indices boursiers, que ces instruments soient fermes ou conditionnels, y compris lorsqu’il s’agit d’opérations de couverture d’opérations des portefeuilles de négociation. (En milliers d'Euros) Exercice 2021 Exercice 2020 Titres de transaction 0 Opérations de change 1 065 943 Instruments financiers à terme 0 Total 1 065 943 3.6. Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés . Principes comptables. Ce poste correspond aux gains ou pertes sur opérations des portefeuilles sur titres de placement et sur titres de l’activités de portefeuille, issu de la différence entre reprises de provisions et plus-values de cession et dotations aux provisions et moins-values de cession. (En milliers d'Euros) Exercice 2021 Exercice 2020 Placement TAP Total Placement TAP Total Dépréciations Dotations -895 0 -895 -636 0 -636 Reprises 607 0 607 19 0 19 Résultat de cession 1 157 0 1 157 1 780 0 1 780 Autres éléments 0 0 0 0 0 Total 869 0 869 1 163 0 1 163 3.7. Autres produits et charges d'exploitation bancaire . Principes comptables. Les autres produits et charges d’exploitation bancaire recouvrent notamment la quote-part réalisée sur opérations faites en commun, les refacturations des charges et produits bancaires, les produits et charges des opérations des activités immobilières et des prestations de services informatiques. Figurent également à ce poste les charges et produits sur les activités de crédit-bail et/ou de location simple non exercées à titre principal et dont les immobilisations figurent à l’actif au poste d’immobilisations corporelles, Ces produits et charges comprennent notamment : les loyers et les plus et moins-values de cession relatives à des immobilisations données en crédit-bail ou en location avec option d'achat ou encore en location simple ; les dotations et reprises liées aux dépréciations, pertes sur créances irrécouvrables et récupérations sur créances amorties relatives à la fraction des loyers douteux dont la dépréciation est obligatoire, ainsi que celles relatives aux indemnités de résiliation des contrats ; les dotations aux amortissements des immobilisations concernées. (En milliers d'Euros) Exercice 2021 Exercice 2020 Produits Charges Total Produits Charges total Quote-part d'opérations faites en commun 2 235 -5 627 -3 392 3 598 -5 693 -2 095 Refacturations de charges et produits bancaires 0 0 0 0 0 0 Activités immobilières 377 0 377 321 0 321 Prestations de services informatiques 0 0 0 0 0 0 Autres activités diverses 0 -11 378 -11 378 0 -13 703 -13 703 Autres produits et charges accessoires 11 947 -8 673 3 274 15 163 -7 923 7 240 Total 14 559 -25 678 -11 119 19 083 -27 319 -8 237 Un produit de 4 059 K€ comptabilisé au sein du poste « Autres produits d’exploitation bancaire » au titre de l’amende Echange Image-Chèque (« EIC ») suite à la décision favorable rendue par la Cour d’Appel de renvoi le 2 décembre 2021. Compte tenu de l’incertitude et l’historique sur le dossier, une provision d’un montant équivalent a été comptabilisée en contrepartie au sein du poste « Autres charges d’exploitation bancaire. 3.8. Charges générales d'exploitation . Principes comptables. Les charges générales d’exploitation comprennent les frais de personnel dont les salaires et traitements, la participation et l’intéressement des salariés, les charges sociales, les impôts et taxes afférents aux frais de personnel. Sont également enregistrés les autres frais administratifs dont les autres impôts et taxes et la rémunération des services extérieurs. (En milliers d'Euros) Exercice 2021 Exercice 2020 Salaires et traitements -128 876 -128 827 Charges de retraite et assimilées (1) -23 448 -21 657 Autres charges sociales -31 838 -37 955 Intéressement des salariés -22 181 -7 284 Participation des salariés -3 299 -2 391 Impôts et taxes liés aux rémunérations -17 078 -13 479 Total des frais de personnel -226 720 -211 593 Impôts et taxes -6 153 -10 861 Autres charges générales d'exploitation (2) -150 499 -153 158 Charges refacturées 3 655 4 510 Total des autres charges d'exploitation -152 997 -159 509 Total -379 717 -371 102 (1) Le changement de méthode comptable pour la répartition des droits à prestation introduit par la modification de la recommandation ANC n°2013-02 aurait donné lieu à la comptabilisation d’un montant de -39 K€ au titre du résultat 2020. (2) La variation des autres charges générales d’exploitation inclut une diminution de 1 662 K€ en raison du reclassement en 2021 des coûts de recouvrement sur des dossiers douteux (S3) au sein du poste Coût du risque. L’effectif moyen du personnel en activité au cours de l'exercice, ventilé par catégories professionnelles est le suivant : 1 130 cadres et 1 921 non-cadres, soit un total de 3 051 salariés. Pour rappel depuis 2020, les refacturations des activités « organe central » (listées dans le Code monétaire et financier) versées à BPCE sont désormais présentées en PNB et les refacturations des missions groupe versées de BPCE restent présentées en frais de gestion. 3.9. Coût du risque . Principes comptables. Le poste coût du risque comporte uniquement le coût lié au risque de crédit (ou risque de contrepartie). Le risque de crédit est l’existence d’une perte potentielle liée à une possibilité de défaillance de la contrepartie sur les engagements qu’elle a souscrits. Par contrepartie, il s’agit toute entité juridique bénéficiaire d’un crédit ou d’un engagement par signature, partie à un instrument financier à terme ou émetteur d’un titre de créance. Le coût du risque de crédit est évalué lorsque la créance est qualifiée de douteuse c’est-à-dire quand le risque est avéré dès lors qu’il est probable que l’établissement ne percevra pas tout ou partie des sommes dues au titre des engagements souscrits par la contrepartie conformément aux dispositions contractuelles initiales, nonobstant l’existence de garantie ou de caution. Le risque de crédit est également évalué quand le risque de crédit est identifié, sur des encours non douteux mais présentant une augmentation significative du risque de crédit depuis leur comptabilisation initiale (cf. notes 4.1 et 4.2.1). Le coût de risque de crédit se compose donc de l’ensemble des dotations et reprises de dépréciations de créances sur la clientèle, sur établissements de crédit, sur titres à revenu fixe d’investissement (en cas de risque de défaillance avéré de l’émetteur), les provisions sur engagements hors - bilan (hors instruments financiers de hors-bilan) ainsi que les pertes sur créances irrécouvrables et les récupérations sur créances amorties. Toutefois, sont classées aux postes Intérêts et produits assimilés et Autres produits d’exploitation bancaire du compte de résultat, les dotations et reprises de provisions, les pertes sur créances irrécupérables ou récupérations de créances amorties relatives aux intérêts sur créances douteuses dont le provisionnement est obligatoire. Pour les titres de transaction, de placement, de l’activité de portefeuille et pour les instruments financiers à terme, le coût du risque de contrepartie est porté directement aux postes enregistrant les gains et les pertes sur ces portefeuilles, sauf en cas de risque de défaillance avéré de la contrepartie où cette composante peut être effectivement isolée et où les mouvements de provision sur risque de contrepartie sont alors inscrits au poste Coût du risque. (En milliers d'Euros) Exercice 2021 Exercice 2020 Dotations Reprises et utilisations Pertes Récupérations sur créances amorties Total Dotations Reprises et utilisations Pertes Récupérations sur créances amorties Total Dépréciations d'actifs : Interbancaires 0 0 0 0 Clientèle -110 796 130 362 -54 540 4 072 -30 902 -137 233 153 200 -58 265 1 537 -40 761 Titres et débiteurs divers 0 0 Provisions : Engagements hors bilan 0 0 0 0 0 0 Provisions pour risque clientèle -38 484 12 804 0 -25 680 -139 130 110 757 -28 373 Autres 0 0 0 Total -149 280 143 166 -54 540 4 072 -56 582 -276 363 263 957 -58 265 1 537 -69 134 La variation des créances irrécouvrables inclut une augmentation de 1 662 milliers d’euros en raison notamment du reclassement en 2021 des coûts de recouvrement sur des dossiers douteux (S3) du poste Charges générales d’exploitation vers le poste Coût du risque. 3.10. Gains ou pertes sur actifs immobilisés . Principes comptables. Les gains ou pertes sur actifs immobilisés comprennent : les gains ou pertes sur cessions d'actifs corporels et incorporels affectés à l'exploitation de l'établissement, issus de la différence entre plus-values et moins-values de cession et reprises et dotations aux provisions ; les gains ou pertes des opérations sur titres de participation, sur autres titres détenus à long terme, sur parts dans les entreprises liées et sur titres d’investissement, issus de la différence entre reprises de provisions et plus-values de cession et dotations aux provisions et moins-values de cession. (En milliers d'Euros) Exercice 2021 Exercice 2020 Participations et autres titres à long terme Titres d'investissement Immobilisations corporelles et incorporelles Total Participations et autres titres à long terme Titres d'investissement Immobilisations corporelles et incorporelles Total Dépréciations Dotations -13 -13 -688 -688 Reprises 18 18 50 50 Résultat de cession 7 0 12 999 13 006 -121 0 -793 -914 Total 12 0 12 999 13 011 -759 0 -793 -1 552 Le 1 er juin 2021, la BPGO qui avait jusqu’alors une activité propre de crédit-bail à son bilan, commercialise des contrats de crédit-bail avec BPCE Lease sous format schéma commissionnaire. Le stock d’encours de crédit-bail au 31 mai 2021 n’est pas cédé à BPCE Lease. Il reste au bilan de la banque et est géré en mode extinction. La cession du fonds de commerce à BPCE Lease a généré un résultat de cession de 11 700 K€. 3.11. Résultat exceptionnel . Principes comptables. Ce poste comprend exclusivement les produits et les charges avant impôt, qui sont générés ou surviennent de manière exceptionnelle et qui ne relèvent pas de l’activité courante de l’établissement. (En milliers d'Euros) Exercice 2021 Exercice 2020 Produits exceptionnels 360 116 Charges exceptionnelles -11 -34 Résultat exceptionnel 349 82 3.12. Impôt sur les bénéfices . Principes comptables. Les réseaux Caisses d’Epargne et Banques Populaires ont décidé depuis l’exercice 2009 de bénéficier des dispositions de l’article 91 de la Loi de finances rectificative pour 2008, qui étend le mécanisme de l’intégration fiscale aux réseaux bancaires mutualistes. Ce mécanisme s’inspire de l’intégration fiscale ouverte aux mutuelles d’assurance et tient compte de critères d’intégration autres que capitalistiques (le critère usuel étant une détention du capital à partir de 95 %). La Banque Populaire Grand Ouest a signé avec sa mère intégrante une convention d’intégration fiscale qui lui assure de constater dans ses comptes la dette d’impôt dont elle aurait été redevable en l’absence d’intégration fiscale mutualiste. La charge d’impôt de l’exercice correspond à l’impôt sur les sociétés exigible au titre de l’exercice. Elle comprend également les dotations/reprises de provision pour impôts sur les financements fiscaux et l’impôt constaté d’avance au titre des crédits d’impôts reçus pour la rémunération des prêts à taux zéro. 3.12.1. Détail des impôts sur le résultat 2021 . — La Banque Populaire Grand Ouest est membre du groupe d’intégration fiscale constitué par BPCE. L’impôt sur les sociétés acquitté auprès de la tête de groupe, ventilé entre le résultat courant et le résultat exceptionnel, s’analyse ainsi : L’impôt sur les sociétés s’analyse ainsi : Exercice 2021 Exercice 2020 Bases imposables aux taux de 27,50 % 15 % 31,00 % 15 % Au titre du résultat courant 138 123 39 247 Au titre du résultat exceptionnel Imputation des déficits Bases imposables 138 123 6 39 247 0 Impôt correspondant 37 984 12 167 Réduction d'impôt, contribution sociale, crédit d'impôt 248 -461 Impôt comptabilisé 38 233 1 11 706 Variation des impôts différés sur PTZ 21 -30 Régularisation IS 12 -448 Provisions pour impôts Total 38 266 1 11 228 Note 4. – Informations sur le bilan . Sauf information contraire, les notes explicatives sur les postes du bilan sont présentées nettes d'amortissements et de dépréciations. Certaines informations relatives au risque de crédit requises par le règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC) sont présentées dans le rapport de gestion des risques. Elles font partie des comptes certifiés par les commissaires aux comptes. 4.1. Opérations interbancaires . Principes comptables. Les créances sur les établissements de crédit recouvrent l’ensemble des créances détenues au titre d’opérations bancaires à l’exception de celles matérialisées par un titre. Elles comprennent les valeurs reçues en pension, quel que soit le support, et les créances se rapportant à des pensions livrées sur titres. Elles sont ventilées entre créances à vue et créances à terme. Les créances sur les établissements de crédit sont inscrites au bilan à leur valeur nominale ou à leur coût d'acquisition pour les rachats de créances , augmentés des intérêts courus non échus et nets des dépréciations constituées au titre du risque de crédit. Les dettes envers les établissements de crédit sont présentées selon leur durée initiale (à vue ou à terme) et les dettes envers la clientèle sont présentées selon leur nature (comptes d’épargne à régime spécial et autres dépôts de la clientèle). Sont incluses, en fonction de leur contrepartie, les opérations de pension matérialisées par des titres ou des valeurs. Les intérêts courus sont enregistrés en dettes rattachées. Les garanties reçues sont enregistrées en comptabilité en hors bilan. Elles font l'objet de réévaluations périodiques. La valeur comptable de l'ensemble des garanties prises sur un même crédit est limitée à l'encours de ce crédit. — Créances restructurées : Les créances restructurées au sens du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC) sont des créances douteuses qui font l’objet d’une modification des caractéristiques initiales (durée, taux d’intérêt) des contrats afin de permettre aux contreparties de rembourser les encours dus. Lors de la restructuration, le prêt fait l’objet d’une décote d’un montant égal à l’écart entre l’actualisation des flux contractuels initialement attendus et l’actualisation des flux futurs attendus de capital et d’intérêts issus de la restructuration. Le taux d’actualisation est le taux d’intérêt effectif d’origine pour les prêts à taux fixe ou le dernier taux effectif avant la date de restructuration pour les prêts à taux variable. Le taux effectif correspond au taux contractuel. Cette décote est inscrite, au résultat, en coût du risque et, au bilan, en diminution de l'encours correspondant. Elle est rapportée au compte de résultat, dans la marge d'intérêt, selon un mode actuariel sur la durée du prêt. Une créance restructurée peut-être reclassée en encours sains lorsque les nouvelles échéances sont respectées. Lorsque la créance ayant fait l’objet d’une première restructuration présente à nouveau une échéance impayée, quelles qu’aient été les conditions de la restructuration, la créance est déclassée en créance douteuse. — Créances douteuses : Les créances douteuses sont constituées de l'ensemble des encours échus et non échus, garantis ou non, dus par les débiteurs dont un concours au moins présente un risque de crédit avéré, identifié de manière individuelle. Un risque est avéré dès lors qu'il est probable que l'établissement ne percevra pas tout ou partie des sommes dues au titre des engagements souscrits par la contrepartie, nonobstant l'existence de garantie ou de caution. Nonobstant le règlement n°2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC), l'identification en encours douteux est effectuée notamment en cas de créances impayées depuis plus de trois mois consécutifs au moins en harmonisation avec les événements de défaut définis à l’article 178 du règlement européen n°575/2013 du 26 juin 2013 relatif aux exigences prudentielles applicables aux établissements de crédit et les orientations de l’EBA (EBA/GL/2016/07) sur l’application de la définition du défaut et le règlement délégué 2018/1845 de la Banque Centrale Européenne relatif au seuil d’évaluation de l’importance des arriérés sur des obligations de crédit, applicable au plus tard au 31 décembre 2020. La définition des encours en défaut est ainsi précisée par l’introduction d’un seuil relatif et d’un seuil absolu à appliquer aux arriérés de paiement pour identifier les situations de défaut, la clarification des critères de retour en encours sains avec l’imposition d’une période probatoire et l’introduction de critères explicites pour le classement en défaut des crédits restructurés. Un encours douteux compromis est un encours douteux dont les perspectives de recouvrement sont fortement dégradées et pour lequel un passage en perte à terme est envisagé. Les créances déchues de leur terme, les contrats de crédit-bail résiliés, les concours à durée indéterminée dont la clôture a été notifiée sont présumés devoir être inscrits en douteux compromis. L’existence de garanties couvrant la quasi-totalité des risques et les conditions d’évolution de la créance douteuse doivent être prises en considération pour qualifier un encours douteux de compromis et pour quantifier la dépréciation. Un an après sa classification en encours douteux, un encours douteux est présumé être compromis sauf si le passage en perte à terme n’est pas envisagé. Le classement d’un encours douteux en douteux compromis n’entraîne pas le classement par « contagion » dans cette dernière catégorie des autres encours et engagements douteux relatifs à la contrepartie concernée. Les intérêts courus et ou échus non perçus sur créances douteuses sont comptabilisés en produits d'exploitation bancaire et dépréciés à due concurrence . Lorsque la créance est qualifiée de compromise, les intérêts courus non encaissés ne sont plus comptabilisés. Plus généralement, les créances douteuses sont réinscrites en encours sain s quand les règlements reprennent de façon régulière pour les montants correspondant aux échéances contractuelles, et lorsque la contrepartie ne présente plus de risque de défaillance. — Opérations de pension : Les opérations de pension livrée sont comptabilisées conformément aux dispositions du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC) complété par l'instruction n° 94-06 modifiée de la Commission bancaire. Les éléments d'actif mis en pension sont maintenus au bilan du cédant, qui enregistre au passif le montant encaissé, représentatif de sa dette à l'égard du cessionnaire. Le cessionnaire enregistre à l'actif le montant versé représentatif de sa créance à l'égard du cédant. Lors des arrêtés comptables, les actifs mis en pension, ainsi que la dette à l'égard du cessionnaire ou la créance sur le cédant, sont évalués selon les règles propres à chacune de ces opérations. — Dépréciation : Les créances, dont le recouvrement est devenu incertain, donnent lieu à la constitution de dépréciations, inscrites en déduction de l’actif, destinées à couvrir le risque de perte. Les dépréciations sont calculées créance par créance en tenant compte de la valeur actuelle des garanties reçues. Elles sont déterminées selon une fréquence au moins trimestrielle et sur la base de l'analyse du risque et des garanties disponibles. Les dépréciations couvrent au minimum les intérêts non encaissés sur encours douteux. Les dépréciations pour pertes probables avérées couvrent l'ensemble des pertes prévisionnelles, calculées par différence entre les capitaux restant dus et les flux prévisionnels actualisés selon le taux effectif. Les flux prévisionnels sont déterminés selon les catégories de créances sur la base d’historiques de pertes et/ou à dire d’expert puis sont positionnés dans le temps sur la base d’échéanciers déterminés selon des historiques de recouvrement. Les dotations et les reprises de dépréciation constatées pour risque de non-recouvrement sont enregistrées en « Coût du risque » à l’exception des dépréciations relatives aux intérêts sur créances douteuses présentées, comme les intérêts ainsi dépréciés, en « Intérêts et produits assimilés ». La reprise de la dépréciation liée au seul passage du temps est enregistrée en « Intérêts et assimilés ». Quand le risque de crédit est identifié, sur des encours non douteux mais présentant une augmentation significative du risque de crédit depuis leur comptabilisation initiale, il est évalué sur la base des pertes de crédit attendues sur leurs durées de vie résiduelles. Ce risque de crédit est constaté sous forme de provision au passif. Depuis le 1 er janvier 2018, les modalités d’évaluation de ces encours non douteux sont ainsi alignées avec celles de la norme IFRS 9 de Statut 2 (S2) retenue pour les comptes consolidés. Les créances irrécouvrables sont inscrites en pertes et les dépréciations correspondantes font l'objet d'une reprise. Actif (En milliers d'Euros) 31/12/2021 31/12/2020 Comptes ordinaires 3 297 914 2 882 535 Comptes et prêts au jour le jour Valeurs et titres reçus en pension au jour le jour Valeurs non imputées 28 393 12 601 Créances à vue 3 326 307 2 895 136 Comptes et prêts à terme 2 477 617 1 399 911 Prêts subordonnés et participatifs 0 115 Valeurs et titres reçus en pension à terme 0 0 Créances à terme 2 477 617 1 400 026 Créances rattachées 6 971 -1 369 Créances douteuses 0 0 Dont créances douteuses compromises 0 0 Dépréciations des créances interbancaires 0 0 Dont dépréciation sur créances douteuses compromises 0 0 Total 5 810 896 4 293 793 Les créances sur opérations avec le réseau se décomposent en 3 294 695 milliers d'euros à vue et 2 407 545 milliers d'euros à terme. La centralisation à la Caisse des dépôts et consignations de la collecte du Livret A et du LDD représente 1 785 588 milliers d'euros au 31 décembre 2021 contre 1 581 789 milliers d'euros au 31 décembre 2020, qui est présenté en déduction du passif en note 4.2. Passif (En milliers d'Euros) 31/12/2021 31/12/2020 Comptes ordinaires créditeurs 34 767 34 948 Comptes et emprunts au jour le jour Valeurs et titres donnés en pension au jour le jour Autres sommes dues 9 261 4 019 Dettes rattachées à vue Dettes à vue 44 028 38 967 Comptes et emprunts à terme 7 846 470 6 761 617 Valeurs et titres donnés en pension à terme 4 956 Dettes rattachées à terme -22 494 -3 979 Dettes à terme 7 823 976 6 762 594 Total 7 868 005 6 801 561 Les dettes sur opérations avec le réseau se décomposent en 13 380 milliers d'euros à vue et 5 995 709 milliers d'euros à terme. 4.2. Opérations avec la clientèle . 4.2.1. Opérations avec la clientèle . Principes comptables. Les créances sur la clientèle comprennent les concours distribués aux agents économiques autres que les établissements de crédit, à l’exception de ceux matérialisés par un titre, les valeurs reçues en pension et les créances se rapportant à des pensions livrées sur titres. Elles sont ventilées en créances commerciales, comptes ordinaires débiteurs et autres concours à la clientèle. Les crédits à la clientèle émis sont inscrits au bilan à leur valeur nominale ou à leur coût d'acquisition pour les rachats de créances , augmentés des intérêts courus non échus et nets des dépréciations constituées au titre du risque de crédit. Les commissions et coûts marginaux de transaction qui font l’objet d’un étalement sont intégrés à l’encours de crédit concerné. Les garanties reçues sont enregistrées en comptabilité en hors bilan. Elles font l'objet de réévaluations périodiques. La valeur comptable de l'ensemble des garanties prises sur un même crédit est limitée à l'encours de ce crédit. — Prêts garantis par l’Etat : Le prêt garanti par l’Etat (PGE) est un dispositif de soutien mis en place en application de l’article 6 de la loi n°2020-289 du 23 mars 2020 de finances rectificative pour 2020 et de l’arrêté du Ministre de l’Economie et des Finances du 23 mars 2020 accordant la garantie de l’Etat aux établissements de crédit et sociétés de financement à partir du 16 mars 2020 afin de répondre aux besoins de trésorerie des sociétés impactées par la crise sanitaire Covid-19. Le dispositif a été prolongé jusqu’au 30 juin 2022 par la loi n° 2021-1900 du 30 décembre 2021 de finances pour 2022. Le PGE doit répondre aux critères d’éligibilité communs à tous les établissements distribuant ce prêt définis par la loi. Le PGE est un prêt de trésorerie d’une durée d’un an qui comporte un différé d’amortissement sur cette durée. Les sociétés bénéficiaires pourront décider, à l’issue de la première année, d’amortir le PGE sur une durée d’une à cinq années supplémentaires ou de commencer l’amortissement du capital seulement à partir de la deuxième année de la période d’amortissement en ne réglant que les intérêts et le coût de la garantie de l’Etat. Pour les sociétés éligibles, le montant du PGE est plafonné, dans le cas général (hors entreprises innovantes et de création récente, et hors PGE Saison pour notre clientèle de Tourisme / Hôtellerie / Restauration par exemple), à 25 % du chiffre d’affaires de la société. Le PGE bénéficie d’une garantie de l’Etat à hauteur de 70 à 90 % selon la taille de l’entreprise, les banques conservant ainsi la part du risque résiduel. La garantie de l’Etat couvre un pourcentage du montant restant dû de la créance (capital, intérêts et accessoires) jusqu’à la déchéance de son terme. La garantie de l’Etat pourra être appelée avant la déchéance du terme en présence d’un évènement d e cr édit . La pénalité de remboursement anticipé est fixée au contrat et de manière raisonnable (2 % du capital restant dû pendant la période initiale du prêt, de 3 à 6% du capital restant dû pendant la période d’amortissement du prêt). Les conditions de prorogation ne sont pas fixées par anticipation mais établies deux à trois mois avant l’échéance de l’option de prorogation, en fonction des conditions de marché. Les PGE ne peuvent pas être couverts par une autre sûreté ou garantie que celle de l’Etat sauf lorsqu’ils sont octroyés dans le cadre d’un arrêté du Ministre de l’Economie et des Finances. Il est admis que le professionnel ou le dirigeant puisse demander ou se voir proposer, la souscription d’une assurance décès mais pas se la faire imposer. Concernant la garantie de l’Etat, elle est considérée comme faisant partie intégrante des termes du contrat et est prise en compte dans le calcul des dépréciations pour pertes de crédit attendues. La commission de garantie payée à l’octroi du crédit à l’Etat est comptabilisée en résultat de manière étalée sur la durée initiale du PGE selon la méthode du Taux d’Intérêt Effectif (TIE). L’impact est présenté au sein de la marge nette d'intérêt. — Créances restructurées : Les créances restructurées au sens du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC) sont des créances douteuses qui font l’objet d’une modification des caractéristiques initiales (durée, taux d’intérêt) des contrats afin de permettre aux contreparties de rembourser les encours dus. Lors de la restructuration, le prêt fait l’objet d’une décote d’un montant égal à l’écart entre l’actualisation des flux contractuels initialement attendus et l’actualisation des flux futurs attendus de capital et d’intérêts issus de la restructuration. Le taux d’actualisation est le taux d’intérêt effectif d’origine pour les prêts à taux fixe ou le dernier taux effectif avant la date de restructuration pour les prêts à taux variable. Le taux effectif correspond au taux contractuel. Cette décote est inscrite, au résultat, en coût du risque et, au bilan, en diminution de l'encours correspondant. Elle est rapportée au compte de résultat, dans la marge d'intérêt, selon un mode actuariel sur la durée du prêt. Une créance restructurée peut-être reclassée en encours sains lorsque les nouvelles échéances sont respectées. Lorsque la créance ayant fait l’objet d’une première restructuration présente à nouveau une échéance impayée, quelles qu’aient été les conditions de la restructuration, la créance est déclassée en créance douteuse. — Créances douteuses : Les créances douteuses sont constituées de l'ensemble des encours échus et non échus, garantis ou non, dus par les débiteurs dont un concours au moins présente un risque de crédit avéré, identifié de manière individuelle. Un risque est avéré dès lors qu'il est probable que l'établissement ne percevra pas tout ou partie des sommes dues au titre des engagements souscrits par la contrepartie, nonobstant l'existence de garantie ou de caution. Nonobstant le règlement n°2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC), l'identification en encours douteux est effectuée notamment en cas de créances impayées depuis plus de trois mois consécutifs au moins en harmonisation avec les événements de défaut définis à l’article 178 du règlement européen n°575/2013 du 26 juin 2013 relatif aux exigences prudentielles applicables aux établissements de crédit et les orientations de l’EBA (EBA/GL/2016/07) sur l’application de la définition du défaut et le règlement délégué 2018/1845 de la Banque Centrale Européenne relatif au seuil d’évaluation de l’importance des arriérés sur des obligations de crédit, applicable au plus tard au 31 décembre 2020. La définition des encours en défaut est ainsi précisée par l’introduction d’un seuil relatif et d’un seuil absolu à appliquer aux arriérés de paiement pour identifier les situations de défaut, la clarification des critères de retour en encours sains avec l’imposition d’une période probatoire et l’introduction de critères explicites pour le classement en défaut des crédits restructurés. Un encours douteux compromis est un encours douteux dont les perspectives de recouvrement sont fortement dégradées et pour lequel un passage en perte à terme est envisagé. Les créances déchues de leur terme, les contrats de crédit-bail résiliés, les concours à durée indéterminée dont la clôture a été notifiée sont présumés devoir être inscrits en douteux compromis. L’existence de garanties couvrant la quasi-totalité des risques et les conditions d’évolution de la créance douteuse doivent être prises en considération pour qualifier un encours douteux de compromis et pour quantifier la dépréciation. Un an après sa classification en encours douteux, un encours douteux est présumé être compromis sauf si le passage en perte à terme n’est pas envisagé. Le classement d’un encours douteux en douteux compromis n’entraîne pas le classement par « contagion » dans cette dernière catégorie des autres encours et engagements douteux relatifs à la contrepartie concernée. Les intérêts courus et ou échus non perçus sur créances douteuses sont comptabilisés en produits d'exploitation bancaire et dépréciés à due concurrence . Lorsque la créance est qualifiée de compromise, les intérêts courus non encaissés ne sont plus comptabilisés. Plus généralement, les créances douteuses sont réinscrites en encours sain s quand les règlements reprennent de façon régulière pour les montants correspondant aux échéances contractuelles, et lorsque la contrepartie ne présente plus de risque de défaillance. — Opérations de pension : Les opérations de pension livrée sont comptabilisées conformément aux dispositions du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC) complété par l'instruction n° 94-06 modifiée de la Commission bancaire. Les éléments d'actif mis en pension sont maintenus au bilan du cédant, qui enregistre au passif le montant encaissé, représentatif de sa dette à l'égard du cessionnaire. Le cessionnaire enregistre à l'actif le montant versé représentatif de sa créance à l'égard du cédant. Lors des arrêtés comptables, les actifs mis en pension, ainsi que la dette à l'égard du cessionnaire ou la créance sur le cédant, sont évalués selon les règles propres à chacune de ces opérations. — Dépréciation : Les créances, dont le recouvrement est devenu incertain, donnent lieu à la constitution de dépréciations, inscrites en déduction de l’actif, destinées à couvrir le risque de perte. Les dépréciations sont calculées créance par créance en tenant compte de la valeur actuelle des garanties reçues et des coûts de prise de possession et de vente des biens affectés en garantie. Elles sont déterminées selon une fréquence au moins trimestrielle et sur la base de l'analyse du risque et des garanties disponibles. Les dépréciations couvrent au minimum les intérêts non encaissés sur encours douteux. Les dépréciations pour pertes probables avérées couvrent l'ensemble des pertes prévisionnelles, calculées par différence entre les capitaux restant dus et les flux prévisionnels actualisés selon le taux effectif. Les flux prévisionnels sont déterminés selon les catégories de créances sur la base d’historiques de pertes et/ou à dire d’expert puis sont positionnés dans le temps sur la base d’échéanciers déterminés selon des historiques de recouvrement. Les dotations et les reprises de dépréciation constatées pour risque de non-recouvrement sont enregistrées en « Coût du risque » à l’exception des dépréciations relatives aux intérêts sur créances douteuses présentées, comme les intérêts ainsi dépréciés, en « Intérêts et produits assimilés ». La reprise de la dépréciation liée au seul passage du temps est enregistrée en « Intérêts et assimilés ». Quand le risque de crédit est identifié, sur des encours non douteux mais présentant une augmentation significative du risque de crédit depuis leur comptabilisation initiale, il est évalué sur la base des pertes de crédit attendues sur leurs durées de vie résiduelles. Ce risque de crédit est constaté sous forme de provision au passif. Depuis le 1 er janvier 2018, les modalités d’évaluation de ces encours non douteux sont ainsi alignées avec celles de la norme IFRS 9 de Statut 2 (S2) retenue pour les comptes consolidés. Les créances irrécouvrables sont inscrites en pertes et les dépréciations correspondantes font l'objet d'une reprise. Actif (En milliers d'Euros) 31/12/2021 31/12/2020 Comptes ordinaires débiteurs 380 965 375 867 Créances commerciales 90 135 88 261 Crédits à l'exportation 4 154 6 404 Crédits de trésorerie et de consommation 2 262 321 2 594 601 Crédits à l'équipement 9 181 717 8 670 622 Crédits à l'habitat 11 585 235 10 991 344 Autres crédits à la clientèle 196 525 Valeurs et titres reçus en pension Prêts subordonnés 7 Autres 35 789 28 748 Autres concours à la clientèle 23 069 412 22 292 251 Créances rattachées 32 433 32 726 Créances douteuses 684 835 684 153 Dépréciations des créances sur la clientèle -368 983 -387 285 Total 23 888 797 23 085 974 Dont créances restructurées 98 532 92 628 Les créances sur la clientèle éligible au refinancement de la Banque Centrale du ou des pays où l'établissement est installé ou au Système européen de Banque Centrale se monte à 673 285 milliers d’euros. Les Prêts Garantis par l’Etat (PGE) s’élèvent à 1 143 808 milliers d’euros au 31 décembre 2021 (contre 1 540 579 milliers d’euros au 31 décembre 2020). Passif (En milliers d'Euros) 31/12/2021 31/12/2020 Comptes d'épargne à régime spécial 8 402 848 7 789 274 Livret A 1 757 364 1 581 161 PEL / CEL 2 730 641 2 658 997 Autres comptes d'épargne à régime spécial 5 650 431 5 130 905 Créances sur le fonds d'épargne (*) -1 735 588 -1 581 789 Autres comptes et emprunts auprès de la clientèle (1) 13 672 017 12 911 303 Dépôts de garantie 983 18 Autres sommes dues 67 560 72 922 Dettes rattachées 133 583 127 523 Total 22 276 992 20 901 040 (*) Depuis le 31 décembre 2020, conformément au règlement ANC n° 2020-10, la créance de centralisation auprès du fonds d’épargne de la Caisse des dépôts et consignations est présentée en déduction des comptes d’épargne à régime spécial au passif. (1) Détail des comptes et emprunts auprès de la clientèle  : (En milliers d'Euros) 31/12/2021 31/12/2020 À vue À terme Total À vue À terme Total Comptes ordinaires créditeurs 10 343 144 10 343 144 9 452 911 9 452 911 Emprunts auprès de la clientèle financière 0 0 0 Valeurs et titres donnés en pension livrée 0 0 Autres comptes et emprunts 3 328 873 3 328 873 3 458 392 3 458 392 Total 10 343 144 3 328 873 13 672 017 9 452 911 3 458 392 12 911 303 4.2.2. Répartition des encours de crédit par agent économique  : (En milliers d'Euros) Créances saines Créances douteuses Dont créances douteuses compromises Brut Brut Dépréciation individuelle Brut Dépréciation individuelle Sociétés non financières 11 186 446 453 770 -244 487 230 371 -167 057 Entrepreneurs individuels 1 444 459 73 774 -39 749 37 454 -27 160 Particuliers 10 642 232 153 684 -82 803 78 023 -56 579 Administrations privées 134 097 3 607 -1 944 1 831 -1 328 Administrations publiques et sécurité sociale 129 923 0 0 0 0 Autres 35 789 0 0 0 0 Total au 31 décembre 2021 23 572 945 684 835 -368 983 347 679 -252 125 Total au 31 décembre 2020 22 789 105 684 153 -387 285 411 376 -295 911 4.3. Effets publics, obligations, actions, autres titres à revenu fixe et variable . 4.3.1. Portefeuille titres . Principes comptables. Le terme « titres » recouvre les titres du marché interbancaire, les bons du Trésor et les autres titres de créances négociables, les obligations et les autres valeurs mobilières dites à revenu fixe (c’est-à-dire à rendement non aléatoire), les actions et les autres titres à revenu variable. Les opérations sur titres sont régies au plan comptable par le règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC) qui définit les règles générales de comptabilisation et de valorisation des titres ainsi que les règles relatives à des opérations particulières de cession comme les cessions temporaires de titres. Les titres sont classés dans les catégories suivantes : titres de participation et parts dans les entreprises liées, autres titres détenus à long terme, titres d’investissement, titres de l’activité de portefeuille, titres de placement et titres de transaction. Pour les titres de transaction, de placement, d’investissement ainsi que de l’activité de portefeuille, les risques de défaillance avérés de la contrepartie dont les impacts peuvent être isolés font l’objet de dépréciations. Les mouvements de dépréciations sont inscrits en coût du risque. Lors d’une opération de prêt de titres, les titres prêtés cessent de figurer au bilan et une créance représentative de la valeur comptable des titres prêtés est constatée à l’actif. Lors d’une opération d’emprunt de titres, les titres empruntés sont enregistrés dans la catégorie des titres de transaction en contrepartie d’un passif correspondant à la dette de titres à l'égard du prêteur pour un montant égal au prix de marché des titres empruntés du jour de l'emprunt. Les titres empruntés sont présentés au bilan en déduction de la dette représentative de la valeur des titres empruntés. — Titres de transaction : Il s’agit des titres acquis ou vendus avec l’intention de les revendre ou de les racheter à court terme. Pour être éligible dans cette catégorie, les titres doivent, à la date de comptabilisation initiale, être négociables sur un marché actif et les prix du marché doivent être accessibles et représentatifs de transactions réelles intervenant régulièrement sur le marché dans des conditions de concurrence normale. Il peut s’agir de titres à revenu fixe ou de titres à revenu variable. Les titres de transaction sont enregistrés pour leur prix d’acquisition frais exclus, en incluant le cas échéant les intérêts courus. En cas de vente à découvert, la dette est inscrite au passif pour le prix de vente des titres, frais exclus. A la clôture, ils sont évalués au prix de marché du jour le plus récent : le solde global des différences résultant des variations de cours est porté au compte de résultat. Pour les parts d’OPCVM et de FCP, les valeurs de marché correspondent aux valeurs liquidatives disponibles dans le contexte de marché en vigueur à la date d’arrêté. Les titres enregistrés parmi les titres de transaction ne peuvent, sauf situations exceptionnelles de marché nécessitant un changement de stratégie ou en cas de disparition d’un marché actif pour les titres à revenu fixe, être transférés vers une autre catégorie comptable, et continuent à suivre les règles de présentation et de valorisation des titres de transaction jusqu’à leur sortie de bilan par cession, remboursement intégral, ou passage en pertes. — Titres de placement : Sont considérés comme des titres de placement, les titres qui ne sont inscrits dans aucune autre catégorie. Les titres de placement sont enregistrés pour leur prix d’acquisition frais exclus. Le cas échéant, pour les titres à revenu fixe, les intérêts courus sont constatés dans des comptes rattachés en contrepartie du compte de résultat au poste « Intérêts et produits assimilés ». La différence éventuelle entre le prix d'acquisition et la valeur de remboursement (prime ou décote) des titres à revenu fixe est rapportée au compte de résultat sur la durée résiduelle du titre en utilisant la méthode actuarielle. Les titres de placement sont évalués au plus bas de leur prix d'acquisition ou de leur prix de marché. Pour les parts d’OPCVM et de FCP, les valeurs de marché correspondent aux valeurs liquidatives disponibles dans le contexte de marché en vigueur à la date d’arrêté. Les moins-values latentes font l'objet d'une dépréciation qui peut être appréciée par ensembles homogènes de titres, sans compensation avec les plus-values constatées sur les autres catégories de titres. Les gains, provenant des éventuels instruments de couverture, au sens de l’article 2514-1 du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC), sont pris en compte pour le calcul des dépréciations. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées. Les plus et moins-values de cession réalisées sur les titres de placement, ainsi que les dotations et reprises de dépréciations sont enregistrées dans la rubrique « Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés ». — Titres d’investissement : Ce sont des titres à revenu fixe assortis d’une échéance fixe qui ont été acquis ou reclassés de la catégorie « Titres de transaction » ou de la catégorie « Titres de placement » avec l’intention manifeste et la capacité de les détenir jusqu’à l’échéance. Les titres ne doivent pas être soumis à une contrainte existante, juridique ou autre, qui serait susceptible de remettre en cause l’intention de détention jusqu’à l’échéance des titres. Le classement en titres d’investissement ne fait pas obstacle à leur désignation comme éléments couverts contre le risque de taux d’intérêt. Les titres d’investissement sont enregistrés pour leur prix d’acquisition, frais exclus. Lorsqu'ils proviennent du portefeuille de placement, ils sont inscrits à leur prix d'acquisition et les dépréciations antérieurement constituées sont reprises sur la durée de vie résiduelle des titres concernés. L'écart entre le prix d'acquisition et la valeur de remboursement des titres, ainsi que les intérêts courus attachés à ces derniers, sont enregistrés selon les mêmes règles que celles applicables aux titres de placement à revenu fixe. Ils peuvent faire l'objet d'une dépréciation s'il existe une forte probabilité que l'établissement ne conserve pas les titres jusqu'à l'échéance en raison de circonstances nouvelles, ou s’il existe des risques de défaillance de l’émetteur des titres. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées. Les titres d’investissement ne peuvent pas, sauf exceptions, faire l’objet de vente ou de transfert dans une autre catégorie de titres. Les titres de transaction ou de placement à revenu fixe, reclassés vers la catégorie titres d’investissement, dans le cadre de l’illiquidité des marchés, par application des dispositions du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC), peuvent toutefois être cédés lorsque le marché sur lequel ils sont échangés redevient actif. — Titres de l’activité de portefeuille : L'activité de portefeuille consiste à investir avec pour objectif d'en retirer un gain en capital à moyen terme, sans intention d'investir durablement dans le développement du fonds de commerce de l'entreprise émettrice, ni de participer activement à sa gestion opérationnelle. Il ne peut s'agir en principe que de titres à revenu variable. Cette activité doit être exercée de manière significative et permanente dans un cadre structuré procurant une rentabilité récurrente provenant principalement des plus-values de cession réalisées. Les titres de l’activité de portefeuille sont enregistrés pour leur prix d’acquisition, frais exclus. A la clôture de l'exercice, ils figurent au bilan au plus bas de leur coût historique ou de leur valeur d'utilité. Les moins-values latentes font obligatoirement l'objet d’une dépréciation. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées. Les titres enregistrés parmi les titres de l’activité de portefeuille ne peuvent être transférés vers une autre catégorie comptable. Les autres titres détenus à long terme sont enregistrés pour leur prix d’acquisition, frais exclus. Ils figurent au bilan au plus bas de leur coût historique ou de leur valeur d'utilité. Cette dernière, pour les titres cotés ou non, correspond à ce que l'entreprise accepterait de décaisser pour obtenir ces titres si elle avait à les acquérir compte tenu de son objectif de détention. Les moins-values latentes font obligatoirement l'objet d’une dépréciation. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées. Les titres enregistrés parmi les autres titres détenus à long terme ne peuvent être transférés vers une autre catégorie comptable. (En milliers d'Euros) 31/12/2021 31/12/2020 Transaction Placement Investissement TAP Total Transaction Placement Investissement TAP Total Valeurs brutes 0 446 143 53 013 0 499 156 335 798 73 658 0 409 456 Créances rattachées 7 625 787 0 8 412 7 003 1 067 0 8 070 Dépréciations -786 -786 -41 -41 Effets publics et valeurs assimilées 0 452 982 53 800 0 506 782 342 760 74 725 0 417 485 Valeurs brutes 0 146 411 1 784 100 0 1 930 511 82 165 1 834 581 0 1 916 746 Créances rattachées 0 39 149 18 0 39 167 35 737 22 0 35 759 Dépréciations 0 -38 0 0 -38 -109 0 0 -109 Obligations et autres titres à revenu fixe 0 185 522 1 784 118 0 1 969 640 117 793 1 834 603 0 1 952 396 Montants bruts 22 254 0 22 254 13 615 0 13 615 Créances rattachées 0 Dépréciations -4 068 0 -4 068 -4 455 0 -4 455 Actions et autres titres à revenu variable 0 18 186 0 0 18 186 9 160 0 9 160 Total 0 656 690 1 837 918 0 2 494 608 469 713 1 909 328 0 2 379 041 Le poste « obligations et autres titres à revenu fixe » des titres d’investissement, comprend les titres résultant de la participation de l’établissement aux opérations de titrisation du Groupe BPCE. Les titres résultant de la participation de l’établissement aux opérations de titrisation du Groupe BPCE sont comptabilisés conformément à l’Art. 2422-4 du règlement 2014-07 en titres de placement. — Effets publics, obligations et autres titres à revenu fixe : (En milliers d'Euros) 31/12/2021 31/12/2020 Transaction Placement Investissement Total Transaction Placement Investissement Total Titres cotés 0 0 Titres non cotés 40 333 256 580 296 913 8 165 267 047 275 212 Titres prêtés 551 435 1 580 534 2 131 969 409 757 1 641 191 2 050 948 Créances douteuses -38 -38 -109 -109 Créances rattachées 46 774 805 47 579 42 740 1 090 43 830 Total 0 638 504 1 837 918 2 476 423 0 460 553 1 909 328 2 369 881 Dont titres subordonnés 0 1 527 520 milliers d’euros d’obligations séniores souscrites dans le cadre des opérations de titrisation ont été prêtées à BPCE SA dans le cadre de la gestion centrale de la trésorerie du groupe BPCE. Les moins-values latentes faisant l’objet d’une dépréciation sur les titres de placement s’élèvent à 824 milliers d’euros au 31 décembre 2021 contre 150 milliers d’euros au 31 décembre 2020. Les plus-values latentes sur les titres de placement s’élèvent à 67 277 milliers d’euros au 31 décembre 2021 contre 50 128 milliers d’euros au 31 décembre 2020. Les plus-values latentes sur les titres d’investissement s’élèvent à 9 858 milliers d’euros au 31 décembre 2021. Au 31 décembre 2020, les plus-values latentes sur les titres d’investissement s’élevaient à 11 142 milliers d’euros. Les moins-values latentes sur les titres d’investissement s’élèvent à 30 186 milliers d’euros au 31 décembre 2021 contre 26 018 milliers d’euros au 31 décembre 2020. Par ailleurs, le montant des dépréciations des titres d’investissement au titre du risque de contrepartie s’élève à 0 milliers d’euros au 31 décembre 2021 contre 0 milliers d’euros au 31 décembre 2020. La part des obligations et autres titres à revenu fixe émis par des organismes publics s'élève à 380 572 milliers d'euros au 31 décembre 2021. — Actions et autres titres à revenu variable : (En milliers d'Euros) 31/12/2021 31/12/2020 Transaction Placement TAP Total Transaction Placement TAP Total Titres cotés 0 0 0 0 Titres non cotés 18 186 18 186 9 160 9 160 Créances rattachées 0 0 Total 0 18 186 0 18 186 0 9 160 0 9 160 Pour les titres de placement, les moins-values latentes faisant l’objet d’une dépréciation s’élèvent à 1 002 milliers d’euros au 31 décembre 2021 contre 1 389 milliers d’euros au 31 décembre 2020. Les plus-values latentes sur les titres de placement s’élèvent à 0 milliers d’euros au 31 décembre 2021 contre 0 milliers au 31 décembre 2020. 4.3.2. Evolution des titres d’investissement  : (En milliers d'Euros) 01/01/2021 Achats Cessions Remboursements Transfert de catégorie Conversion Décotes / surcotes Autres variations 31/12/2021 Effets publics 74 725 -20 406 -518 53 801 Obligations et autres titres à revenu fixe 1 834 603 -50 484 0 0 0 1 784 118 Total 1 909 328 0 0 -70 890 0 0 -518 0 1 837 918 4.3.3. Reclassements d’actifs . Principes comptables. Dans un souci d’harmonisation et de cohérence avec les normes IFRS, le règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC) reprend les dispositions de l’avis n° 2008-19 du 8 décembre 2008 relatif aux transferts de titres hors de la catégorie « Titres de transaction » et hors de la catégorie « Titres de placement ». Le reclassement hors de la catégorie « Titres de transaction », vers les catégories « Titres d’investissement » et « Titres de placement » est désormais possible dans les deux cas suivants : dans des situations exceptionnelles de marché nécessitant un changement de stratégie ; lorsque des titres à revenu fixe ne sont plus, postérieurement à leur acquisition, négociables sur un marché actif et si l’établissement a l’intention et la capacité de les détenir dans un avenir prévisible ou jusqu’à leur échéance. Le transfert de la catégorie « Titres de placement » vers la catégorie « Titres d’investissement » est applicable à la date de transfert dans l’une ou l’autre des conditions suivantes : dans des situations exceptionnelles de marché nécessitant un changement de stratégie ; lorsque les titres à revenu fixe ne sont plus négociables sur un marché actif. A noter que le Conseil national de la comptabilité, dans son communiqué du 23 mars 2009, précise que « les possibilités de transferts de portefeuille, en particulier du portefeuille de titres de placement vers le portefeuille de titres d’investissement telles qu’elles étaient prévues par l’article 19 du règlement CRB n°90-01 avant sa mise à jour par le règlement n° 2008-17 du CRC restent en vigueur et ne sont pas abrogées par le règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC). Le règlement n° 2008-17 du CRC remplacé par le règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC) prévoyant des possibilités additionnelles de transferts entre portefeuilles, ces nouvelles possibilités de transferts complètent celles précédemment définies, et ce, à compter de la date d’application de ce règlement le 1 er juillet 2008. Par conséquent, un reclassement du portefeuille de titres de placement vers le portefeuille de titres d’investissement demeure possible sur simple changement d’intention, si au jour du transfert, tous les critères du portefeuille d’investissement sont remplis. L’établissement n’a pas opéré de reclassements d’actif. Type de reclassement (En milliers d'Euros) Montant reclassé à la date du reclassement Montant reclassé restant à la clôture Plus ou moins value latente qui aurait été comptabilisée s'il n'y avait pas eu de reclassement Moins value latente qui aurait été provisionnée s'il n'y avait pas eu de reclassement Résultat de l'année sur les titres reclassés Années précédentes Exercice 2021 31/12/2021 Titres de transaction à titres d'investissement 0 0 0 0 0 Titres de transaction à titres de placement 0 0 0 0 0 Titres de placement à titres d'investissement 0 0 0 0 0 4.4. Participations, parts dans les entreprises liées, autres titres détenus à long terme . Principes comptables. — Titres de participation et parts dans les entreprises liées : Relèvent de cette catégorie les titres dont la possession durable est estimée utile à l’activité de l’entreprise car elle permet notamment d’exercer une influence notable sur les organes d’administration des sociétés émettrices ou d’en assurer le contrôle. Les titres de participation et parts dans les entreprises liées sont enregistrés pour leur prix d’acquisition frais exclus. A la clôture de l'exercice, ils sont individuellement évalués au plus bas de leur valeur d’acquisition ou de leur valeur d’utilité. La valeur d’utilité est appréciée notamment au regard de critères tels que le caractère stratégique, la volonté de soutien ou de conservation, le cours de bourse et des transactions récentes, l’actif net comptable, l’actif net réévalué, des éléments prévisionnels. Les moins-values latentes, calculées par lignes de titres, font l’objet d’une dépréciation sans compensation avec les plus-values latentes constatées. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées. Les titres enregistrés parmi les titres de participation et parts dans les entreprises liées ne peuvent être transférés vers une autre catégorie comptable. — Autres titres détenus à long terme : Ce sont des titres acquis afin de favoriser le développement de relations professionnelles durables en créant un lien privilégié avec l'entreprise émettrice mais sans influence dans la gestion de l'entreprise dont les titres sont détenus en raison du faible pourcentage des droits de vote qu'ils représentent. Les autres titres détenus à long terme sont enregistrés pour leur prix d’acquisition, frais exclus. Ils figurent au bilan au plus bas de leur coût historique ou de leur valeur d'utilité. Cette dernière, pour les titres cotés ou non, correspond à ce que l'entreprise accepterait de décaisser pour obtenir ces titres si elle avait à les acquérir compte tenu de son objectif de détention. Les moins-values latentes font obligatoirement l'objet d’une dépréciation. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées. Les titres enregistrés parmi les autres titres détenus à long terme ne peuvent être transférés vers une autre catégorie comptable. 4.4.1. Evolution des participations, parts dans les entreprises liées et autres titres détenus à long terme  : (En milliers d'Euros) 31/12/2020 Augmentation Diminution Reclassement Autres variations 31/12/2021 Participations et autres titres détenus à long terme 99 890 146 430 -1 424 0 0 244 896 Parts dans les entreprises liées 879 105 41 806 0 0 0 920 911 Valeurs brutes 978 995 188 236 -1 424 0 0 1 165 807 Participations et autres titres à long terme -1 056 -13 18 0 0 -1 051 Parts dans les entreprises liées -2 0 0 0 0 -2 Dépréciations -1 058 -13 18 0 0 -1 053 Total 977 937 188 223 -1 406 0 0 1 164 754 Les autres titres détenus à long terme incluent notamment les certificats d’associés et d’association au fonds de garantie des dépôts (22 752 K€). La valeur des titres de l’organe central a été déterminée en calculant un actif net réévalué qui intègre la réévaluation des principales filiales de BPCE, les actifs incorporels détenus par BPCE et les charges de structure de l’organe central. Les principales filiales de BPCE sont valorisées à partir de prévisions pluriannuelles actualisées des flux de dividendes attendus ( Dividend Discount Model ). Les prévisions des flux de dividendes attendus s’appuient sur les plans d’affaires issus des plans stratégiques des entités concernées et sur des paramètres techniques de niveau de risque, de taux de marge et de niveau de croissance jugés raisonnables. Des contraintes prudentielles individuelles applicables aux activités concernées ont été prises en considération dans l’exercice de valorisation. L’actif net réévalué de BPCE intègre les actifs incorporels détenus par BPCE, qui ont fait l’objet d’un exercice pluriannuel de valorisation par un expert indépendant, ainsi que les charges de structure de l’organe central. Ces valorisations sont fondées sur la notion de valeur d’utilité. En conséquence, elles prennent en compte la situation spécifique de la BPGO, l’appartenance de ces participations au Groupe BPCE et leur intégration au sein du mécanisme de solidarité, leur intérêt stratégique pour la BPGO et le fait qu’elles sont détenues dans un objectif de long terme. Ces valorisations reposent sur des paramètres techniques fondés sur une vision de détention et d’appartenance au Groupe à long terme et non sur des paramètres de valorisation à leurs bornes. En particulier, les contraintes prudentielles applicables aux activités concernées ont notamment été prises en considération dans l’exercice de valorisation. Au 31 décembre 2021, la valeur nette comptable s’élève à 802 011 K€ pour les titres BPCE. 4.4.2. Tableau des filiales et participations  : Les montants sont exprimés en milli er s d’euros. Filiales Activité Capital Capitaux propres autres que le capital et avant affectation du résultat y compris FRBG Quote-part du capital détenue (en %) CA HT ou PNB du dernier exercice écoulé Résultat net 31/12/ 20 21 Dividendes encaissés par BPGO au cours de l'exercice Valeur comptable nette des titres dans le bilan de la BPGO SCR OUEST CROISSANCE (2) Sté Capital risque 105 102 92 278 60,00 8 193 4 971 0 99 289 SCI POLARIS (1) Immobilier 5 000 -2 692 99,98 2 688 -107 0 4 999 SA GRAND OUEST GESTION D ACTIFS (2) Sté de gestion de SCPI 228 7 812 99,00 12 888 1 872 0 217 EURL GRAND OUEST PLUS (2) Sté de prise de participations 4 227 2 996 100,00 300 -44 0 4 227 (1) Avances en compte courant au 31 décembre 2021 : 31 870 milliers d'euros (2) au 31/12/2020 Principales participations Capital Capitaux propres autres que le capital et avant affectation du résultat y compris FRBG Quote-part du capital détenue (en %) CA HT ou PNB du dernier exercice écoulé Résultat Net 31/12/2021 Dividendes encaissés par BPGO au cours de l'exercice Valeur comptable nette des titres dans le bilan de la BPGO BPCE 180 478 16 205 747 4,60 701 714 2 213 155 33 036 802 011 4.5. Opérations de crédit-bail et de locations simples . Principes comptables. L’avis du Comité d’urgence du CNC n° 2006-C dispose que les immobilisations destinées à une activité de crédit-bail mobilier, immobilier, de location avec option d’achat et de location simple sont enregistrées à l’actif du bilan du bailleur. Pour cette catégorie d’actifs, par dérogation aux règles du PCG sur la comptabilisation des actifs, c’est la notion de propriété juridique qui s’applique et non celle de contrôle. Les immobilisations sont enregistrées pour leur valeur d’entrée et la ventilation des actifs par composants ne s’applique pas chez le bailleur lorsque les charges d’entretien / remplacement incombent contractuellement au crédit preneur. En cas de rupture de contrat, l’approche par composant s’applique de manière prospective. En application de ce même avis, le crédit bailleur a la possibilité d’amortir les actifs concernés dans ses comptes individuels soit sur la durée du contrat (amortissement financier i.e. égal à la fraction de loyer acquise), soit sur la durée normale d’utilisation du bien (amortissement linéaire / dégressif). Le choix de l’option s’applique à l’ensemble des biens affectés à une même catégorie d’opérations. En application du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC), les commissions et coûts marginaux de transaction qui font l’objet d’un étalement sur la durée du bail sont intégrés à l’encours concerné. Les loyers impayés sont identifiés, comptabilisés et provisionnés conformément au règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC). (En milliers d'Euros) 31/12/2021 31/12/2020 Immobilier Mobilier Location simple Total Immobilier Mobilier Location simple Total Encours clientèle 536 001 12 423 548 424 655 648 16 474 672 122 Biens temporairement non loués 723 723 1 217 1 217 Encours douteux 6 468 6 468 5 313 5 313 Dépréciation -11 812 -26 -11 838 -15 167 -221 -15 388 Créances rattachées 0 0 Total 0 531 380 12 397 543 778 0 647 011 16 253 663 264 4.6. Immobilisations incorporelles et corporelles . — Les règles de comptabilisation des immobilisations sont définies par le règlement n° 2014-03 de de l’Autorité des normes comptables (ANC). 4.6.1. Immobilisations incorporelles . Principes comptables. Une immobilisation incorporelle est un actif non monétaire sans substance physique. Les immobilisations incorporelles sont inscrites pour leur coût d’acquisition qui comprend le prix d’achat et les frais accessoires. Elles sont amorties selon leur durée probable d’utilisation. Les logiciels sont amortis sur une durée maximum 5 ans. La quote-part d’amortissement supplémentaire dont peuvent bénéficier les logiciels, en application des dispositions fiscales, est inscrite en amortissement dérogatoire. Les fonds de commerce ne sont pas amortis mais font l’objet, le cas échéant, de dépréciations. Les droits au bail sont amortis de manière linéaire, sur la durée de vie résiduelle du bail et font l’objet de dépréciations si nécessaire par rapport à la valeur de marché. (En milliers d'Euros) 31/12/2020 Augmentation Diminution Autres mouvements 31/12/2021 Droits au bail et fonds commerciaux 15 014 196 -1 706 0 13 505 Logiciels 7 447 1 168 -91 0 8 523 Autres 0 0 0 0 0 Valeurs brutes 22 461 1 364 -1 797 0 22 028 Droits au bail et fonds commerciaux -15 373 -90 2 259 0 -13 204 Logiciels -6 711 -1 439 91 0 -8 059 Autres 0 0 0 0 Dépréciations 0 0 0 0 Amortissements et dépréciations -22 084 -1 529 2 350 0 -21 263 Total valeurs nettes 377 -165 553 0 765 4.6.1. Immobilisations corporelles . Principes comptables. Une immobilisation corporelle est un actif physique détenu, soit pour être utilisé dans la production ou la fourniture de biens ou de services, soit pour être loué à des tiers, soit à des fins de gestion interne et dont l'entité attend qu'il soit utilisé au-delà de l'exercice en cours. Les constructions étant des actifs composés de plusieurs éléments ayant des utilisations différentes dès l’origine, chaque élément est comptabilisé séparément à sa valeur d’acquisition et un plan d’amortissement propre à chacun des composants est retenu. Le montant amortissable est la valeur brute sous déduction de la valeur résiduelle lorsque cette dernière est mesurable, significative et durable. Les principaux composants des constructions sont amortis selon la durée de consommation des avantages économiques attendus, soit en général la durée de vie du bien : Composants Durée d’utilité Terrain NA Façades non destructibles NA Façades/couverture / étanchéité 20-40 ans Fondations / ossatures 30- 60 ans Ravalement 10-20 ans Equipements techniques 10-20 ans Aménagements techniques 10-20 ans Aménagements intérieurs 8-15 ans Les autres immobilisations corporelles sont inscrites à leur coût d’acquisition, à leur coût de production ou à leur coût réévalué. Le coût des immobilisations libellé en devises est converti en euros au cours du jour de l’opération. Les biens sont amortis selon la durée de consommation des avantages économiques attendus, soit en général la durée de vie du bien. Le cas échéant, les immobilisations peuvent faire l’objet d’une dépréciation. Les immeubles de placement constituent des immobilisations hors exploitation et sont comptabilisés suivant la méthode des composants. (En milliers d'Euros) 31/12/2020 Augmentation Diminution Autres mouvements 31/12/2021 Terrains 8 417 48 -349 0 8 115 Constructions 88 353 407 -5 246 0 83 514 Parts de SCI 34 987 -2 599 32 388 Autres 268 554 11 566 -21 353 258 767 Immobilisations corporelles d'exploitation 400 311 12 021 -29 547 0 382 784 Immobilisations hors exploitation 888 -382 506 Valeurs brutes 401 199 12 021 -29 929 0 383 291 Terrains 0 0 0 0 0 Constructions -54 580 -2 345 3 282 -53 644 Parts de SCI -112 -35 0 -147 Autres -224 900 -10 671 21 237 -214 334 Immobilisations corporelles d'exploitation -279 592 -13 051 24 519 0 -268 125 Immobilisations hors exploitation -478 -22 53 -447 Amortissements et dépréciations -280 070 -13 073 24 572 0 -268 572 Total valeurs nettes 121 129 -1 052 -5 357 0 114 719 4.7. Dettes représentées par un titre . Principes comptables. Les dettes représentées par un titre sont présentées selon la nature de leur support : bons de caisse, titres du marché interbancaire et titres de créances négociables, titres obligataires et assimilés, à l’exclusion des titres subordonnés qui sont classés sur une ligne spécifique au passif. Les intérêts courus non échus attachés à ces titres sont portés dans un compte de dettes rattachées en contrepartie du compte de résultat. Les frais d’émission sont pris en charge dans la totalité de l’exercice ou étalés sur la durée de vie des emprunts correspondants. Les primes d’émission et de remboursement sont étalées sur la durée de la vie de l’emprunt par le biais d’un compte de charges à répartir. Pour les dettes structurées, en application du principe de prudence, seule la partie certaine de la rémunération ou du principal est comptabilisée. Un gain latent n’est pas enregistré. Une perte latente fait l’objet d’une provision. (En milliers d'Euros) 31/12/2021 31/12/2020 Bons de caisse et bons d'épargne Titres du marché interbancaire et de créances négociables 640 800 585 131 Emprunts obligataires 0 0 Autres dettes représentées par un titre 0 0 Dettes rattachées 3 357 3 851 Total 644 156 588 981 4.8. Autres actifs et autres passifs  : (En milliers d'Euros) 31/12/2021 31/12/2020 Actif Passif Actif Passif Comptes de règlement sur opérations sur titres 12 363 5 440 Primes sur instruments conditionnels achetés et vendus 1 930 1 170 2 123 991 Dettes sur titres empruntés et autres dettes de titres //// 2 725 //// 59 Créances et dettes sociales et fiscales 38 009 44 930 57 710 24 466 Dépôts de garantie versés et reçus 23 812 106 20 353 111 Autres débiteurs divers, autres créditeurs divers 41 753 68 956 12 134 83 684 Total 105 503 130 250 92 319 114 751 Conformément au règlement ANC n° 2020-10 Le montant de la dette sur titres empruntés est diminué de la valeur des titres identiques classés par l’établissement parmi les titres de transaction et à concurrence du montant de la dette. Voir note 4.3.1. 4.9. Comptes de régularisation  : (En milliers d'Euros) 31/12/2021 31/12/2020 Actif Passif Actif Passif Engagements sur devises 6 14 13 24 Gains et pertes différés sur instruments financiers à terme de couverture 7 642 9 951 7 335 8 043 Primes et frais d'émission 0 0 0 0 Charges et produits constatés d'avance 21 977 109 866 18 896 124 157 Produits à recevoir/Charges à payer 43 201 87 985 38 539 72 724 Valeurs à l'encaissement 2 704 369 2 936 76 Autres 34 166 110 577 9 780 368 919 Total 109 696 318 762 77 499 573 944 4.10. Provisions . Principes comptables. Ce poste recouvre les provisions destinées à couvrir des risques et des charges directement liés ou non liés à des opérations bancaires au sens de l'article L311-1 du Code monétaire et financier et des opérations connexes définies à l'article L311-2 de ce même code, nettement précisées quant à leur objet, et dont le montant ou l'échéance ne peuvent être fixés de façon précise. A moins d’être couverte par un texte spécifique ou de relever des opérations bancaires ou connexes, la constitution de telles provisions est subordonnée à l’existence d’une obligation envers un tiers à la clôture et à l’absence de contrepartie équivalente attendue de ce tiers, conformément aux dispositions du règlement n° 2014-03 de l’Autorité des normes comptables (ANC). Il comprend notamment une provision pour engagements sociaux et une provision pour risques de contrepartie. Engagements sociaux. — Les avantages versés au personnel sont comptabilisés en application de la recommandation n° 2013-R-02 de l’Autorité des normes comptables. Ils sont classés en 4 catégories : — Avantages à court terme : Les avantages à court terme recouvrent principalement les salaires, congés annuels, intéressement, participation, primes payés dans les douze mois de la clôture de l’exercice et se rattachant à cet exercice. Ils sont comptabilisés en charge de l’exercice y compris pour les montants restant dus à la clôture. — Avantages à long terme : Les avantages à long terme sont des avantages généralement liés à l’ancienneté, versés à des salariés en activité et payés au-delà de douze mois de la clôture de l’exercice; il s’agit en particulier des primes pour médaille du travail. Ces engagements font l’objet d’une provision correspondant à la valeur des engagements à la clôture. Ces derniers sont évalués selon une méthode actuarielle tenant compte d’hypothèses démographiques et financières telles que l’âge, l’ancienneté, la probabilité de présence à la date d’attribution de l’avantage et le taux d’actualisation. Ce calcul opère une répartition de la charge dans le temps en fonction de la période d’activité des membres du personnel (méthode des unités de crédits projetées). — Indemnités de fin de contrat de travail : Il s’agit des indemnités accordées aux salariés lors de la résiliation de leur contrat de travail avant le départ en retraite, que ce soit en cas de licenciement ou d’acceptation d’un plan de départ volontaire. Les indemnités de fin de contrat de travail font l’objet d’une provision. Celles qui sont versées plus de douze mois après la date de clôture donnent lieu à actualisation. — Avantages postérieurs à l’emploi : Les avantages au personnel postérieurs à l’emploi recouvrent les indemnités de départ en retraite, les retraites et avantages aux retraités. Ces avantages peuvent être classés en deux catégories : les régimes à cotisations définies (non représentatifs d’un engagement à provisionner pour l’entreprise) et les régimes à prestations définies (représentatifs d’un engagement à la charge de l’entreprise et donnant lieu à évaluation et provisionnement). Les engagements sociaux qui ne sont pas couverts par des cotisations passées en charge et versées à des fonds de retraite ou d’assurance sont provisionnés au passif du bilan. La méthode d’évaluation utilisée est identique à celle décrite pour les avantages à long terme. La comptabilisation des engagements tient compte de la valeur des actifs constitués en couverture des engagements et des éléments actuariels non-reconnus. Les écarts actuariels des avantages postérieurs à l’emploi, représentatifs des différences liées aux hypothèses de calcul (départs anticipés, taux d’actualisation, etc.) ou constatées entre les hypothèses actuarielles et les calculs réels (rendement des actifs de couverture, etc.) sont amortis selon la règle dite du corridor, c’est-à-dire pour la partie qui excède une variation de plus ou moins 10 % des engagements ou des actifs. La charge annuelle au titre des régimes à prestations définies comprend le coût des services rendus de l’année, le coût financier net lié à l’actualisation des engagements nets des actifs de couverture, et le coût des services passés et éventuellement l’amortissement des éléments non reconnus que sont les écarts actuariels. Provisions épargne logement. — Les comptes épargne logement (CEL) et les plans épargne logement (PEL) sont des produits d’épargne proposés aux particuliers dont les caractéristiques sont définies par la loi de 1965 sur l’épargne logement et les décrets pris en application de cette loi. Le régime d’épargne logement génère des engagements de deux natures pour les établissements qui commercialisent ces produits : L’engagement de devoir, dans le futur, accorder à la clientèle des crédits à un taux déterminé fixé à l’ouverture du contrat pour les PEL ou à un taux fonction de la phase d’épargne pour les contrats CEL ; L’engagement de devoir rémunérer l’épargne dans le futur à un taux fixé à l’ouverture du contrat pour une durée indéterminée pour les PEL ou à un taux fixé chaque semestre en fonction d’une formule d’indexation fixée par la loi pour les contrats de CEL. Les engagements présentant des conséquences potentiellement défavorables sont évalués pour chacune des générations de plans d’épargne logement d’une part et pour l’ensemble des comptes épargne logement d’autre part. Les risques attachés à ces engagements sont couverts par une provision dont le montant est déterminé par l’actualisation des résultats futurs dégagés sur les encours en risques : L’encours d’épargne en risque correspond au niveau d’épargne futur incertain des plans existant à la date de calcul de la provision. Il est estimé statistiquement en tenant compte du comportement des souscripteurs épargnants, pour chaque période future, par différence entre les encours d’épargne probables et les encours d’épargne minimum attendus ; L’encours de crédits en risque correspond aux encours de crédits déjà réalisés mais non encore échus à la date de calcul et des crédits futurs estimés statistiquement en tenant compte du comportement de la clientèle et des droits acquis et projetés attachés aux comptes et plans d’épargne logement. Les engagements sont estimés par application de la méthode Monte-Carlo pour traduire l’incertitude sur les évolutions potentielles des taux d’intérêt et leurs conséquences sur les comportements futurs modélisés des clients et sur les encours en risque. Sur cette base, une provision est constituée sur une même génération de contrats en cas de situation potentiellement défavorable pour le groupe, sans compensation entre générations. La provision est inscrite au passif du bilan et les variations sont enregistrées en produit net bancaire. 4.10.1. Tableau de variations des provisions  : (En milliers d'Euros) 31/12/2020 Dotations Reprises Utilisations Autres 31/12/2021 Provisions pour risques de contrepartie 120 773 37 155 -13 952 0 143 976 Provisions pour engagements sociaux 48 028 0 -3 258 0 -3 140 41 630 Provisions pour PEL/CEL 19 992 2 413 0 0 22 405 Provisions pour litiges 0 0 0 0 0 0 Provisions pour restructurations 11 897 -6 191 0 0 5 706 Portefeuille titres et instruments financiers à terme 0 0 0 0 0 Immobilisations financières 0 0 0 0 0 Risques sur opérations de banque 0 0 0 0 0 Provisions pour impôts 353 0 -353 0 0 Autres 23 817 3 106 0 0 26 923 Autres provisions pour risques 24 170 3 106 -353 0 0 26 923 Provisions pour restructurations informatiques 0 0 0 0 0 Autres provisions exceptionnelles 0 0 0 0 0 Provisions exceptionnelles 0 0 0 0 0 0 Total 224 860 42 674 -23 754 0 -3 140 240 640 Le changement de méthode comptable pour la répartition des droits à prestation introduit par la modification de la recommandation ANC n°2013-02 a donné lieu sur 2021 à une baisse des provisions de 3149 K€ en contrepartie du report à nouveau. 4.10.2. Provisions et dépréciations constituées en couverture du risque de contrepartie  : (En milliers d'Euros) 31/12/2020 Dotations Reprises Utilisations Conversion 31/12/2021 Dépréciations sur créances sur la clientèle 394 161 116 039 -84 436 -51 029 374 735 Dépréciations sur autres créances 4 123 13 -18 4 118 Dépréciations inscrites en déduction des éléments d'actifs 398 284 116 052 -84 454 -51 029 0 378 853 Provisions sur engagements hors bilan 0 Provisions pour risques pays Provisions pour risques de contrepartie clientèle 120 773 37 155 -13 952 143 976 Autres provisions 24 170 3 106 -353 26 923 Provisions pour risques de contrepartie inscrites au passif 144 943 40 261 -14 305 0 0 170 899 Total 543 226 156 313 -98 759 -51 029 0 549 752 4.10.3. Provisions pour engagements sociaux . — Avantages postérieurs à l'emploi à cotisations définies : Les régimes à cotisations définies concernent les régimes de retraites obligatoires gérés par la sécurité sociale et par les caisses de retraite AGIRC et ARRCO et des régimes sur complémentaires auxquels adhèrent les Caisses d’Epargne et les Banques Populaires. — Avantages postérieurs à l'emploi à prestations définies et avantages à long terme : Les engagements de la BPGO concernent les régimes suivants : le régime de retraite des Banques Populaires géré par la Caisse Autonome de Retraite des Banques Populaires (CARBP) concerne les prestations de retraite issues de la fermeture du régime de retraite bancaire au 31 décembre 1993 ; retraites et assimilés : indemnités de fin de carrière et avantages accordés aux retraités ; autres : bonification pour médailles d'honneur du travail et autres avantages à long terme. Ces engagements sont calculés conformément aux dispositions de la recommandation n° 2013-R-02 de l’Autorité des normes comptables modifiée le 5 novembre 2021. — Analyse des actifs et passifs comptabilisés au bilan  : (En milliers d'Euros) Exercice 2021 Exercice 2020 Régimes postérieurs à l'emploi à prestations définies Autres avantages à long terme Total Régimes postérieurs à l'emploi à prestations définies Autres avantages à long terme Total Compléments de retraite et autres régimes Indemnités de fin de carrière Médailles du travail Autres avantages Compléments de retraite et autres régimes Indemnités de fin de carrière Médailles du travail Autres avantages Dette actuarielle 70 642 30 897 11 721 113 260 76 903 38 888 12 783 128 574 Juste valeur des actifs du régime -48 484 -25 379 -73 863 -43 423 -24 725 -68 148 Juste valeur des droits à remboursement 0 0 Effet du plafonnement d'actifs 0 0 Ecarts actuariels non reconnus gains / (pertes) 452 -418 34 -8 811 -5 987 -14 798 Coût des services passés non reconnus 0 0 Solde net au bilan 22 610 5 100 11 721 0 39 431 24 669 8 176 12 783 0 45 628 Engagements sociaux passifs 22 610 5 100 11 721 0 39 431 24 669 8 176 12 783 0 45 628 Engagements sociaux actifs 0 0 Le changement de méthode comptable pour la répartition des droits à prestation introduit par la modification de la recommandation ANC n°2013-02 a donné lieu sur 2021 à une baisse des provisions de 3 141 K€ en contrepartie du report à nouveau. — Analyse de la charge de l'exercice : (En milliers d'Euros) Régimes postérieurs à l'emploi à prestations définies Autres avantages à long terme Exercice 2021 Exercice 2020 Compléments de retraite et autres régimes Indemnités de fin de carrière Médailles du travail Autres avantages Total Total Coût des services rendus 2 322 902 3 224 3 066 Coût des services passés 0 0 Coût financier 284 166 36 486 802 Produit financier -164 -112 -276 -434 Ecarts actuariels comptabilisés en résultat 285 119 404 145 Autres -2 464 -2 549 -2 000 -7 013 -4 803 Total de la charge de l'exercice -2 059 -54 -1 062 0 -3 176 -1 225 Le changement de méthode comptable pour la répartition des droits à prestation introduit par la modification de la recommandation ANC n°2013-02 aurait donné lieu à la comptabilisation d’un montant corrigé de -39 K€ au titre du résultat 2020. — Principales hypothèses actuarielles : Exercice 2021 Exercice 2020 CAR-BP CAR-BP Taux d'actualisation 0,86% 0,38% Taux d'inflation 1,70% 1,60% Table de mortalité utilisée TGH05-TGF05 TGH05-TGF05 Duration 13,4 14,2 Hors CAR-BP Exercice 2021 Exercice 2020 Régimes postérieurs à l'emploi à prestations définies Autres avantages à long terme Régimes postérieurs à l'emploi à prestations définies Autres avantages à long terme Indemnités de fin de carrière Médailles du travail Indemnités de fin de carrière Médailles du travail Taux d'actualisation 0,96% 0,75% 0,46% 0,27% Taux d'inflation 1,70% 1,70% 1,60% 1,60% Taux de croissance des salaires Taux d'évolution des coûts médicaux Table de mortalité utilisée TGH05-TGF05 TGH05-TGF05 TGH05-TGF05 TGH05-TGF05 Duration 15,7 11,3 16,6 11,8 Au 31 décembre 2021, les actifs de couverture du régime de retraite des Banques Populaires sont répartis à hauteur de 41 % en obligations, 43 % en actions et 16 % en actifs monétaires — Plan d’options d’achat d’actions : Néant. 4.10.4. Provisions PEL / CEL  : — Encours de dépôts collectés : (En milliers d'Euros) 31/12/2021 31/12/2020 Encours collectés au titre des Plans d'épargne logement (PEL) Ancienneté de moins de 4 ans 90 668 120 402 Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans 1 689 889 1 570 757 Ancienneté de plus de 10 ans 691 759 715 047 Encours collectés au titre des plans épargne logement 2 472 316 2 406 206 Encours collectés au titre des comptes épargne logement 258 325 252 791 Total 2 730 641 2 658 997 — Encours de crédits octroyés : (En milliers d'Euros) 31/12/2021 31/12/2020 Encours de crédits octroyés Au titre des plans épargne logement 361 569 Au titre des comptes épargne logement 3 425 5 308 Total 3 786 5 877 — Provisions sur engagements liés aux comptes et plans épargne-logement (PEL et CEL) : (En milliers d'Euros) 31/12/2020 Dotations / reprises nettes 31/12/2021 Provisions constituées au titre des PEL Ancienneté de moins de 4 ans 1 775 -567 1 208 Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans 5 499 604 6 103 Ancienneté de plus de 10 ans 10 925 1 222 12 147 Provisions constituées au titre des plans épargne logement 18 200 1 259 19 458 Provisions constituées au titre des comptes épargne logement 1 948 1 106 3 055 Provisions constituées au titre des crédits PEL -9 1 -8 Provisions constituées au titre des crédits CEL -147 46 -101 Provisions constituées au titre des crédits épargne logement -156 47 -109 Total 19 992 2 412 22 405 4.11. Dettes subordonnées . Principes comptables . Les dettes subordonnées regroupent les fonds provenant de l’émission de titres ou d’emprunts subordonnés, à durée déterminée ou à durée indéterminée, et les dépôts de garantie à caractère mutuel. Le remboursement en cas de liquidation du débiteur n’est possible qu’après désintéressement des autres créanciers. Les intérêts courus à verser attachés aux dettes subordonnées sont portés dans un compte de dettes rattachées en contrepartie du compte de résultat. (En milliers d'Euros) 31/12/2021 31/12/2020 Dettes subordonnées à durée déterminée 0 0 Dettes subordonnées à durée indéterminée 0 0 Dettes supersubordonnées à durée indéterminée 0 0 Dépôts de garantie à caractère mutuel 229 7 323 Dettes rattachées 0 0 Total 229 7 323 4.12. Fonds pour risques bancaires généraux . Principes généraux. Ces fonds sont destinés à couvrir les risques inhérents aux activités de l’entité, conformément aux conditions requises par l'article 3 du règlement n° 90-02 du CRBF. Ils comprennent également les montants dotés au Fonds Régional de Solidarité et aux fonds constitués dans le cadre du mécanisme de garantie (cf. §1.2). (En milliers d'Euros) 31/12/2020 Augmentation Diminution Autres variations 31/12/2021 Fonds pour risques bancaires généraux 203 051 203 051 Total 203 051 0 0 0 203 051 Au 31 décembre 2021, les Fonds pour risques bancaires généraux incluent notamment 43 577 milliers d'euros affectés au Fond Réseau Banque Populaire , 16 691 milliers d'euros affectés au Fonds de Garantie Mutuel et 8 570 milliers d'euros affectés au Fonds Régional de Solidarité. 4.13. Capitaux propres  : (En milliers d'Euros) Capital Primes d'émission Réserves/ autres Report à nouveau Résultat Total capitaux propres hors FRBG Total au 31 décembre 2019 1 182 848 357 772 491 407 48 000 75 950 2 155 977 Mouvements de l'exercice 199 891 0 62 992 0 -36 108 226 775 Total au 31 décembre 2020 1 382 739 357 772 554 399 48 000 39 842 2 382 752 Autres mouvement 3 141 3 141 Affectation résultat 2020 25 923 -25 923 0 Distribution de dividendes -13 919 -13 919 Augmentation de capital 142 060 142 060 Résultat de la période 109 943 109 943 Total au 31 décembre 2021 1 524 799 357 772 580 322 51 141 109 943 2 623 977 Le capital social de la Banque Populaire Grand Ouest s’élève à 1 524 799 milliers d’euros et est composé de 108 914 228 parts sociales de nominal 14 euros détenues par les sociétaires Le 15 décembre 2020, la Banque Centrale Européenne a émis une recommandation (BCE/2020/62) dans laquelle elle demande aux établissements de veiller à ce que leur distribution à verser en 2021 n’excède ni un impact de 20 points de base sur leur ratio CET1, ni 15 % des profits accumulés au titre de 2019 et 2020. Dans ce cadre, le montant de distribution à verser en 2021 a été soumis, pour chaque établissement, à la validation préalable de la BCE. Cette recommandation a expiré au 30 septembre 2021. 4.14. Durée résiduelle des emplois et ressources . — Les emplois et ressources à terme définis sont présentés selon la durée restant à courir avec créances et dettes rattachées. (En milliers d'Euros) 31/12/2021 Inférieur à 1 mois De 1 mois à 3 mois De 3 mois à 1 an De 1 an à 5 ans Plus de 5 ans Non déterminé Total Effets publics et valeurs assimilées 0 10 306 65 488 187 444 243 544 506 782 Créances sur les établissements de crédit 3 325 576 207 108 11 175 2 188 230 67 617 11 189 5 810 896 Opérations avec la clientèle 1 226 060 587 964 2 267 106 9 337 948 10 467 624 2 095 23 888 797 Obligations et autres titres à revenu fixe 215 868 0 287 200 969 945 496 627 1 969 640 Opérations de crédit-bail et de locations simples 13 810 26 169 115 831 340 160 47 808 543 778 Total des emplois 4 781 314 831 547 2 746 800 13 023 727 11 323 220 13 284 32 719 891 Dettes envers les établissements de crédit 91 174 446 030 2 699 012 3 244 089 1 387 699 0 7 868 005 Opérations avec la clientèle 17 821 129 400 061 1 223 764 2 670 720 161 319 0 22 276 992 Dettes représentées par un titre 211 756 0 111 300 118 980 202 120 0 644 156 Dettes subordonnées 0 0 0 0 0 229 229 Total des ressources 18 124 059 846 091 4 034 076 6 033 789 1 751 138 229 30 789 382 Suite à l’application du règlement ANC n° 2020-10, les dettes représentées par un titre sont présentées après déduction des titres empruntés et la créance sur le fonds d’épargne est présenté en déduction de l’épargne réglementée. Se référer aux notes 4.2, 4.3.1 et 4.8 Note 5. – Informations sur le hors bilan et opérations assimilées . 5.1. Engagements reçus et donnés . Principes généraux. — Engagements de financement : Les engagements de financement en faveur d’établissements de crédit et assimilés comprennent notamment les accords de refinancement, les acceptations à payer ou les engagements de payer, les confirmations d’ouvertures de crédits documentaires et les autres engagements donnés à des établissements de crédit. Les engagements de financement en faveur de la clientèle comprennent notamment les ouvertures de crédits confirmés, les lignes de substitution des billets de trésorerie, les engagements sur facilités d’émission de titres et les autres engagements en faveur d’agents économiques autres que des établissements de crédit et assimilés. Les engagements de financement reçus recensent notamment les accords de refinancement et les engagements divers reçus d’établissements de crédit et assimilés. — Engagements de garantie : Les engagements de garantie d’ordre d’établissements de crédit recouvrent notamment les cautions, avals et autres garanties d’ordre d’établissements de crédit et assimilés. Les engagements de garantie d’ordre de la clientèle comprennent notamment les cautions, avals et autres garanties d’ordre d’agents économiques autres que des établissements de crédit et assimilés. Les engagements de garantie reçus recensent notamment les cautions, avals et autres garanties reçus d’établissements de crédit et assimilés. 5.1.1. Engagements de financement  : (En milliers d'Euros) 31/12/2021 31/12/2020 Engagements de financement donnés En faveur des établissements de crédit 3 000 3 042 Ouverture de crédits documentaires 45 608 47 234 Autres ouvertures de crédits confirmés 3 359 042 3 091 209 Autres engagements En faveur de la clientèle 3 404 650 3 138 443 Total des engagements de financement donnés 3 407 650 3 141 485 Engagements de financement reçus D'établissements de crédit 0 0 De la clientèle 0 0 Total des engagements de financement reçus 0 0 5.1.2. Engagements de garantie  : (En milliers d'Euros) 31/12/2021 31/12/2020 Engagements de garantie donnés Confirmation d'ouverture de crédits documentaires 0 73 Autres garanties 0 0 D'ordre d'établissements de crédit 0 73 Cautions immobilières 160 748 163 240 Cautions administratives et fiscales 177 426 161 868 Autres cautions et avals donnés 242 616 188 539 Autres garanties données 185 971 176 851 D'ordre de la clientèle 766 761 690 498 Total des engagements de garantie donnés 766 761 690 571 Engagements de garantie reçus d'établissements de crédit 1 739 322 2 013 581 Total des engagements de garantie reçus 1 739 322 2 013 581 5.1.3. Autres engagements ne figurant pas au hors bilan  : (En milliers d'Euros) 31/12/2021 31/12/2020 Engagements donnés Engagements reçus Engagements donnés Engagements reçus Autres valeurs affectées en garantie en faveur d'établissements de crédit 7 103 520 0 6 599 281 Autres valeurs affectées en garantie reçues de la clientèle 0 Total 7 103 520 0 6 599 281 0 Au 31 décembre 2021, les créances données en garantie dans le cadre des dispositifs de refinancement incluent plus particulièrement : 673 285 milliers d’euros de titres et créances mobilisées auprès de la Banque de France dans le cadre du processus TRICP contre 602 781 milliers d’euros au 31 décembre 2020, 159 324 milliers d’euros de créances mobilisées auprès de ING Bank contre 147 824 milliers d’euros au 31 décembre 2020, 15 101 milliers d’euros de créances apportées en garantie des financements obtenus auprès de la Banque européenne d’investissement (BEI) contre 24 008 milliers d’euros au 31 décembre 2020, 549 545 milliers d’euros de créances données en garantie auprès de la Caisse de refinancement de l’habitat contre 605 472 milliers d’euros au 31 décembre 2020, 2 395 102 milliers d’euros de crédits immobiliers nantis auprès de BPCE SFH contre 2 216 202 milliers d’euros au 31 décembre 2020. 3 176 739 milliers d’euros de créances mobilisées auprès de la Banque de France dans le cadre de l’élargissement du refinancement BCE aux crédits immobiliers et corporate contre 2 976 835 milliers d’euros au 31 décembre 2020. 99 340 milliers d’euros de crédits à la consommation données en garantie auprès d’un FCT Demeter Tria. Ce dispositif de refinancement est un programme de refinancement privé dans lequel un fonds émet des titres séniors souscrits par un investisseur externe et juniors souscrits par les établissements participant avec la mise en place de prêts collatéralisés entre les établissements et le fonds. En synthèse, l’opération aboutit chez les établissements à un emprunt collatéralisé par un portefeuille de créances remis en garantie et qui demeure ainsi inscrit au bilan de l’établissement. Aucun autre engagement significatif n'a été donné par la BPGO en garantie de ses propres engagements ou pour le compte de tiers. Pour tenir compte du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC), inclure également toute transaction ou accord qui présente des risques (sortie de ressources potentielle) et avantages significatifs non-inscrits en bilan et hors-bilan (capacité de bénéficier de flux positifs). Par ailleurs, la BPGO n’a pas reçu de montant significatif d’actifs en garantie. Dans le cadre de ces opérations de titrisation, la BPGO effectue le recouvrement des sommes dues sur les crédits cédés pour le compte du FCT. Afin de sanctuariser les encaissements reçus de la clientèle et qui appartiennent juridiquement au FCT, il a été mis en place un « compte d’affectation spécial (CAS) », figurant parmi les comptes ordinaires de la BPGO. Ce compte reçoit les sommes recouvrées dans l’attente de leur reversement au FCT. Au 31 décembre 2021, le montant de cet actif grevé au bénéfice du FCT figure dans les « Autres valeurs affectées en garantie » et s’élève à 35 082 milliers d’euros contre 37 840 milliers d’euros au 31 décembre 2020. 5.2. Opérations sur instruments financiers à terme . Principes comptables. Les opérations de couverture et de marché sur des instruments financiers à terme de taux d’intérêt, de change ou d'actions sont enregistrées conformément aux dispositions du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC). Les engagements relatifs à ces opérations sont inscrits dans les comptes de hors bilan pour la valeur nominale des contrats. A la date de clôture, le montant de ces engagements représente le volume des opérations non dénouées à la clôture. Les principes comptables appliqués diffèrent selon la nature des instruments et les intentions des opérateurs à l'origine. — Opérations fermes : Les contrats d'échange de taux et assimilés (accords de taux futurs, garantie de taux plancher et plafond) sont classés selon le critère de l'intention initiale dans les catégories suivantes : microcouverture (couverture affectée) ; macrocouverture (gestion globale de bilan) ; positions spéculatives / positions ouvertes isolées ; gestion spécialisée d’un portefeuille de transaction. Les montants perçus ou payés concernant les deux premières catégories sont comptabilisés prorata temporis dans le compte de résultat. Les charges et produits d’instruments utilisés à titre de couverture d’un élément ou d’un ensemble d’éléments homogènes sont enregistrés en résultat de manière symétrique à la prise en compte des produits et charges sur les éléments couverts. Les éléments de résultat de l’instrument de couverture sont comptabilisés dans le même poste que les produits et charges concernant les éléments couverts en « Intérêts et produits assimilés » et « Intérêts et charges assimilées ». Le poste « Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation » est utilisé lorsque les éléments couverts sont inclus dans le portefeuille de négociation. En cas de surcouverture caractérisée, une provision pourra être constituée sur l’instrument de couverture, à hauteur de la quote-part en surcouverture, si l’instrument est en moins-value latente. Dans ce cas, la dotation aux provisions affectera le poste « Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation ». Les charges et produits relatifs aux instruments financiers à terme ayant pour objet de couvrir et de gérer un risque global de taux sont inscrits prorata temporis en compte de résultat au poste « Intérêts et produits assimilés » et « Intérêts et charges assimilées ». Les gains et les pertes latents ne sont pas enregistrés. Les charges et les produits relatifs à certains contrats constituant des positions ouvertes isolées sont enregistrés dans les résultats au dénouement des contrats ou prorata temporis selon la nature de l’instrument. La comptabilisation des plus ou moins-values latentes est fonction de la nature des marchés concernés (organisés et assimilés ou de gré à gré). Sur les marchés de gré à gré (qui incluent les opérations traitées en chambres de compensation), les pertes latentes éventuelles, constatées par rapport à la valeur de marché, font l’objet d’une provision. Les plus-values latentes ne sont pas enregistrées. Sur les marchés organisés ou assimilés, les instruments bénéficient d’une cotation permanente et d’une liquidité suffisante pour justifier leur valorisation au prix de marché. Les contrats relevant de la gestion spécialisée sont valorisés en tenant compte d’une décote pour risque de contrepartie et valeur actualisée des frais de gestion futurs, si ces ajustements de valorisation sont significatifs. Les dérivés traités avec une contrepartie membre du mécanisme de solidarité du Groupe BPCE (cf. note 1.2.) ne font pas l’objet de ces ajustements de valorisation. Les variations de valeur d’un arrêté comptable à l’autre sont inscrites immédiatement en compte de résultat au poste « Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation ». Les soultes de résiliation ou d'assignation sont comptabilisées comme suit : pour les opérations classées en gestion spécialisée ou en position ouverte isolée, les soultes sont rapportées immédiatement en compte de résultat ; pour les opérations de microcouverture et de macrocouverture, les soultes sont soit amorties sur la durée de vie résiduelle de l'élément anciennement couvert soit rapportées immédiatement en compte de résultat. — Opérations conditionnelles : Le montant notionnel de l'instrument sous-jacent sur lequel porte l'option ou le contrat à terme est enregistré en distinguant les contrats de couverture des contrats négociés dans le cadre d'opérations de marché. Pour les opérations sur options de taux d’intérêt, de change ou sur actions, les primes payées ou encaissées sont enregistrées en compte d'attente. A la clôture de l'exercice, ces options font l'objet d'une valorisation portée en compte de résultat dans le cas de produits cotés sur un marché organisé ou assimilé. Pour les marchés de gré à gré, seules les moins-values font l’objet d’une provision et les plus-values latentes ne sont pas enregistrées. Lors de la revente, du rachat, de l'exercice ou à l'expiration, les primes sont enregistrées immédiatement en compte de résultat. Pour les opérations de couverture, les produits et charges sont rapportés de manière symétrique à ceux afférents à l'élément couvert. Les instruments conditionnels vendeurs ne sont pas éligibles au classement en macrocouverture. Les marchés de gré à gré peuvent être assimilés à des marchés organisés lorsque les établissements qui jouent le rôle de mainteneurs de marchés garantissent des cotations permanentes dans des fourchettes réalistes ou lorsque des cotations de l’instrument financier sous-jacent s’effectuent elles-mêmes sur un marché organisé. 5.2.1. Instruments financiers et opérations de change à terme  : (En milliers d'Euros) 31/12/2021 31/12/2020 Couverture Autres opérations Total Juste valeur Couverture Autres opérations Total Juste valeur Opérations fermes Opérations sur marchés organisés 0 0 0 0 0 0 0 0 Contrats de taux d'intérêt 0 0 Contrats de change 0 0 Autres contrats 0 0 Opérations de gré à gré 6 488 880 0 6 488 880 -31 310 6 287 200 0 6 287 200 35 441 Accords de taux futurs (FRA) 0 0 Swaps de taux d'intérêt 5 995 393 0 5 995 393 -31 310 5 845 761 0 5 845 761 35 441 Swaps financiers de devises 0 0 0 0 0 0 0 0 Autres contrats à terme 493 487 0 493 487 0 441 439 0 441 439 0 Total opérations fermes 6 488 880 0 6 488 880 -31 310 6 287 200 0 6 287 200 35 441 Opérations conditionnelles Opérations sur marchés organisés 0 0 0 0 0 0 0 0 Options de taux d'intérêt 0 0 Options de change 0 0 Autres options 0 0 Opérations de gré à gré 579 260 0 579 260 332 508 402 0 508 402 -58 Options de taux d'intérêt 511 010 0 511 010 13 482 652 0 482 652 -73 Options de change 68 250 68 250 319 25 750 25 750 15 Autres options 0 0 Total opérations conditionnelles 579 260 0 579 260 332 508 402 0 508 402 -58 Total instruments financiers et de change á terme 7 068 140 0 7 068 140 -30 978 6 795 602 0 6 795 602 35 383 Total instruments financiers et de change á terme 7 068 140 0 7 068 140 -30 978 6 795 602 0 6 795 602 35 383 Les montants notionnels des contrats recensés dans ce tableau ne constituent qu’une indication de volume de l’activité de la BPGO sur les marchés d’instruments financiers à la clôture de l’exercice et ne reflètent pas les risques de marché attachés à ces instruments. Les engagements sur instruments de taux d’intérêt négociés sur des marchés de gré à gré portent essentiellement sur des swap s de taux et FRA pour les opérations à terme fermes, et sur des contrats de garantie de taux pour les opérations conditionnelles. Les engagements sur instruments de cours de change négociés sur des marchés de gré à gré portent essentiellement sur des swaps de devises. 5.2.2. Ventilation par type de portefeuille des instruments financiers de taux d’intérêt et swaps financiers de devises négociés sur un marché de gré à gré  : (En milliers d'Euros) 31/12/2021 31/12/2020 Micro- couverture Macro- couverture Position ouverte isolée Gestion spécialisée Total Micro- couverture Macro- couverture Position ouverte isolée Gestion spécialisée Total Accords de taux futurs (FRA) 0 0 Swaps de taux d'intérêt 3 425 400 2 569 993 0 5 995 393 3 099 307 2 746 454 0 5 845 761 Swaps financiers de devises 0 0 0 0 Autres contrats à terme de taux d'intérêt 0 0 Opérations fermes 3 425 400 2 569 993 0 0 5 995 393 3 099 307 2 746 454 0 0 5 845 761 Options de taux d'intérêt 286 510 224 500 511 010 249 652 233 000 482 652 Opérations conditionnelles 286 510 224 500 0 0 511 010 249 652 233 000 0 0 482 652 Total 3 711 910 2 794 493 0 0 6 506 403 3 348 959 2 979 454 0 0 6 328 413 Il n’y a pas eu de transfert d’opérations vers un autre portefeuille au cours de l’exercice. (En milliers d'Euros) 31/12/2021 31/12/2020 Micro-couverture Macro-couverture Position ouverte isolée Gestion spécialisée Total Micro-couverture Macro-couverture Position ouverte isolée Gestion spécialisée Total Juste valeur -14 961 -16 336 0 0 -31 297 90 921 -55 538 0 0 35 383 5.2.3. Durée résiduelle des engagements sur instruments financiers à terme   : (En milliers d'Euros) 31/12/2021 De 0 à 1 an De 1 à 5 ans Plus de 5 ans Total Opérations sur marchés organisés 0 Opérations de gré à gré 611 618 2 583 479 2 800 296 5 995 393 Opérations fermes 611 618 2 583 479 2 800 296 5 995 393 Opérations sur marchés organisés 0 0 0 Opérations de gré à gré 81 583 411 965 17 462 511 010 Opérations conditionnelles 81 583 411 965 17 462 511 010 Total 693 201 2 995 444 2 817 758 6 506 403 5.3. Opérations en devises . Principes comptables. Les résultats sur opérations de change sont déterminés conformément au règlement n°2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC). Les créances, les dettes et les engagements hors bilan libellés en devises sont évalués au cours de change à la clôture de l'exercice. Les gains et pertes de change latents et définitifs sont enregistrés en compte de résultat. Les produits et les charges payés ou perçus sont enregistrés au cours du jour de la transaction. Les immobilisations et titres de participation en devises financés en euros restent valorisés au coût d’acquisition. Les opérations de change au comptant non dénouées sont valorisées au cours de clôture de l'exercice. Les reports et déports sur les contrats de change à terme de couverture sont étalés prorata temporis en compte de résultat. Les autres contrats de change et les instruments financiers à terme en devises sont évalués au prix du marché. Les contrats de change à terme secs ou couverts par des instruments à terme sont réévalués au cours du terme restant à courir. Les swaps cambistes s’enregistrent comme des opérations couplées d’achats au comptant et de ventes à terme de devises. Les swap s financiers de devises sont assujettis aux dispositions du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC). Non significatif 5.4. Ventilation du bilan par devise . — Non significatif. Note 6. – Autres informations . 6.1. Consolidation . — En référence à l’article 4111-1 du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC), en application de l’article 111-1 du règlement ANC 2020-01, la BPGO établit des comptes consolidés conformes au référentiel comptable international. Ses comptes individuels sont intégrés dans les comptes consolidés du Groupe BPCE. 6.2. Transactions avec les dirigeants . — Les avantages à court terme versés aux dirigeants de la Banque Populaire Grand Ouest s’élèvent à 3 244 milliers d’euros au titre de 2021 sur le périmètre de la liste des preneurs de risque (dirigeants effectifs et catégories de personnel visés à l’article L511-71 du code monétaire et financier). 6.2. Honoraires des commissaires aux comptes  : (En milliers d'Euros) BPGO Exercice 2021 Exercice 2020 Montant (HTR) Montant (HTR) Audit Commissariat aux comptes, certification, examen des comptes individuels et consolidés 341 352 Autres diligences et prestations directement liées à la mission du commissaires aux comptes (exclusivement RSE) 21 14 Total 362 366 Services autres que la certification des comptes 0 84 6.4. Implantations dans les pays non coopératifs . — L’article L. 511-45-I du Code Monétaire et Financier et l’arrêté du ministre de l’Économie du 6 octobre 2009 imposent aux établissements de crédit de publier en annexe de leurs comptes annuels des informations sur leurs implantations et leurs activités dans les États ou territoires qui n’ont pas conclu avec la France de convention d’assistance administrative en vue de lutter contre la fraude et l’évasion fiscale permettant l’accès aux renseignements bancaires. Ces obligations s’inscrivent dans le contexte mondial de lutte contre les territoires non fiscalement coopératifs, issu des différents travaux et sommets de l’OCDE, mais participent également à la prévention du blanchiment des capitaux et du financement du terrorisme. Le Groupe BPCE, dès sa constitution, a adopté une attitude prudente, en informant régulièrement les établissements de ses réseaux des mises à jour des listes de territoires que l’OCDE a considérés comme insuffisamment coopératifs en matière d’échange d’informations en matière fiscale et des conséquences que l’implantation dans de tels territoires pouvaient avoir. Parallèlement, des listes de ces territoires ont été intégrées, pour partie, dans les progiciels utilisés aux fins de prévention du blanchiment de capitaux, et ce en vue d’appliquer une vigilance appropriée aux opérations avec ces États et territoires (mise en œuvre du décret n° 2009-874 du 16 juillet 2009). Au niveau central, un recensement des implantations et activités du groupe dans ces territoires a été réalisé aux fins d’informations des instances de direction. Cette déclaration se base sur la liste des pays cités dans l’arrêté du 4 mars 2021 pris en application de l’article 238-0-A du Code général des impôts. Au 31 décembre 2021, la BPGO n’exerce pas d’activité et n’a pas recensé d’implantation dans les territoires fiscalement non coopératifs. IV. — Affectation du Résultat 2021. — Affectation du résultat Banque Populaire du Grand Ouest : Bénéfice de l'exercice 109 943 543,74 Report à Nouveau 51 141 343,00 Résultat à répartir 161 084 886,74 Réserve légale 5 497 177,19 Réserve ordinaire 86 994 611,51 Intérêts aux parts sociales 17 451 755,04 Report a nouveau 51 141 343,00 V. — Rapport général des commissaires aux comptes sur les comptes clos au 31 décembre 2021 (Exercice clos le 31 décembre 2021.) A l’assemblée générale des sociétaires Opinion . — En exécution de la mission qui nous a été confiée par votre assemblée générale, nous avons effectué l’audit des comptes annuels de la Banque Populaire Grand Ouest relatifs à l’exercice clos le 31 décembre 2021 tels qu’ils sont joints au présent rapport. Nous certifions que les comptes annuels sont, au regard des règles et principes comptables français, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du résultat des opérations de l’exercice écoulé ainsi que de la situation financière et du patrimoine de la société à la fin de cet exercice. L’opinion formulée ci-dessus est cohérente avec le contenu de notre rapport au comité d’audit. Fondement de l’opinion : — Référentiel d’audit : Nous avons effectué notre audit selon les normes d’exercice professionnel applicables en France. Nous estimons que les éléments que nous avons collectés sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion. Les responsabilités qui nous incombent en vertu de ces normes sont indiquées dans la partie « Responsabilités des commissaires aux comptes relatives à l’audit des comptes annuels » du présent rapport. — Indépendance : Nous avons réalisé notre mission d’audit dans le respect des règles d’indépendance prévues par le code de commerce et par le code de déontologie de la profession de commissaire aux comptes sur la période du 1er janvier 2021 à la date d’émission de notre rapport, et notamment nous n’avons pas fourni de services interdits par l’article 5, paragraphe 1, du règlement (UE) n° 537/2014. Observation. — Sans remettre en cause l’opinion exprimée ci-dessus, nous attirons votre attention sur le changement de méthode exposé dans la note 2.2 de l’annexe des comptes annuels qui présente les impacts relatifs à la modification des recommandations de l’Autorité des normes comptables du 7 novembre 2021 relatives aux règles d’évaluation et de comptabilisation des engagements de retraite et avantages similaires. Justification des appréciations - Points clés de l’audit. — La crise mondiale liée à la pandémie de Covid-19 crée des conditions particulières pour la préparation et l'audit des comptes de cet exercice. En effet, cette crise et les mesures exceptionnelles prises dans le cadre de l’état d’urgence sanitaire induisent de multiples conséquences pour les entreprises, particulièrement sur leur activité et leur financement, ainsi que des incertitudes accrues sur leurs perspectives d'avenir. Certaines de ces mesures, telles que les restrictions de déplacement et le travail à distance, ont également eu une incidence sur l’organisation interne des entreprises et sur les modalités de mise en œuvre des audits. C’est dans ce contexte complexe et évolutif que, en application des dispositions des articles L.823-9 et R.823-7 du code de commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à votre connaissance les points clés de l’audit relatifs aux risques d'anomalies significatives qui, selon notre jugement professionnel, ont été les plus importants pour l’audit des comptes annuels de l’exercice, ainsi que les réponses que nous avons apportées face à ces risques. Les appréciations ainsi portées s'inscrivent dans le contexte de l’audit des comptes annuels pris dans leur ensemble et de la formation de notre opinion exprimée ci-avant. Nous n'exprimons pas d'opinion sur des éléments de ces comptes annuels pris isolément. — Risque de crédit – dépréciation individuelle et collective : Risque identifié Notre réponse La Banque Populaire Grand Ouest est exposée aux risques de crédit et de contrepartie. Ces risques résultant de l’incapacité de ses clients ou de ses contreparties à faire face à leurs engagements financiers, portent notamment sur ses activités de prêts à la clientèle. Les encours de crédits supportant un risque de contrepartie avéré font l’objet de dépréciations déterminées essentiellement sur base individuelle. Ces dépréciations sont évaluées par le management de votre Banque en fonction des flux futurs recouvrables estimés tenant compte des garanties disponibles sur chacun des crédits concernés. Par ailleurs, votre Banque enregistre, dans ses comptes sociaux, des dépréciations pour pertes de crédit attendues sur les encours présentant une détérioration significative du risque de crédit. Ces dépréciations sont déterminées principalement sur la base de modèles développés par BPCE intégrant différents paramètres (flux attendus sur la durée de vie de l’instrument financier, probabilité de défaut, taux de perte en cas de défaut, informations prospectives. Ces dépréciations pour pertes attendues sont complétées le cas échéant par des dotations sur base sectorielle au regard de spécificités locales identifiées par la Banque Populaire Grand Ouest. Nous avons considéré que l’identification et l’évaluation du risque de crédit constituait un point clé de l’audit étant donné que les crédits octroyés à la clientèle représentent une part significative du bilan et que les provisions induites constituent une estimation significative pour l’établissement des comptes et font appel au jugement de la direction tant dans la détermination des paramètres et modalités de calculs des dépréciations pour pertes attendues sur les encours présentant une détérioration significative du risque de crédit que dans l’appréciation du niveau de provisionnement individuel des encours de crédits en risque avéré. En particulier dans le contexte persistant de crise liée à la pandémie de Covid-19, nous avons considéré que l’appréciation de l’adéquation du niveau de couverture des risques de crédit par des provisions et le niveau du coût du risque associé constituent une zone d’attention particulière pour l’exercice 2021. Les expositions aux risques de crédit et de contrepartie représentent près de 70% du total bilan de l’établissement au 31 décembre 2021. Le stock de dépréciation sur les encours de crédits s’élève à 369 M€, pour un encours brut global de 24 258 M€ au 31 décembre 2021. Le coût du risque sur l’exercice 2021 s’élève à 57 M€ (contre 69 M€ sur l’exercice 2020). Pour plus de détail sur les principes comptables, se référer aux notes 3.9, 4.2 et 4.10.2 Dépréciations sur encours non douteux présentant une détérioration significative du risque de crédit Nos travaux ont principalement consisté à : à nous assurer de l’existence d’un dispositif de contrôle interne permettant une actualisation à une fréquence appropriée des notations des différents encours de crédits, en une revue critique des travaux des auditeurs de la consolidation du groupe BPCE qui, en lien avec leurs experts et spécialistes : se sont assurés de l’existence d’une gouvernance revoyant à une fréquence appropriée le caractère adéquat des modèles de dépréciations, les paramètres utilisés pour le calcul des dépréciations ; ont apprécié le niveau approprié de ces paramètres utilisés pour les calculs des dépréciations au 31 décembre 2021, ont effectué des contre-calculs sur les principaux portefeuilles de crédits ; ont réalisé des contrôles portant (i) sur les adaptations apportées aux modalités de calcul des dépréciations pour pertes de crédit attendues dans le contexte de persistance de la crise liée à la pandémie de Covid-19 et (ii) sur l’outil mis à disposition par le Groupe BPCE afin d’évaluer les incidences en pertes de crédits attendues de l’application de dégradations sectorielles. Par ailleurs, nous nous sommes assurés de la correcte documentation et justification des provisions sectorielles comptabilisées dans votre Banque. A ce titre, nous avons procédé à l’appréciation des critères d’identification par la Banque des secteurs d’activité considérés au regard de son environnement comme étant davantage sensibles aux incidences du contexte économique et sanitaire actuel Dépréciation sur encours de crédits douteux et douteux compromis Dans le cadre de nos procédures d’audit, nous avons d’une manière générale, examiné le dispositif de contrôle relatif au recensement des expositions, au suivi des risques de crédit et de contrepartie, à l’appréciation des risques de non-recouvrement et à la détermination des dépréciations et provisions afférentes sur base individuelle. Nos travaux ont consisté à apprécier la qualité du dispositif de suivi des contreparties sensibles, douteuses et contentieuses ; du processus de revue de crédit ; du dispositif de valorisation des garanties. Par ailleurs, sur la base d’un échantillon de dossiers sélectionnés sur des critères de matérialité et de risques, nous avons réalisé des analyses contradictoires des montants de provisions. Nous avons également revu l’information détaillée en annexe au titre du risque de crédit au 31 décembre 2021. Vérifications spécifiques. — Nous avons également procédé, conformément aux normes d’exercice professionnel applicables en France, aux vérifications spécifiques prévues par les textes légaux et réglementaires. Informations données dans le rapport de gestion et dans les autres documents sur la situation financière et les comptes annuels adressés aux sociétaires. Nous n'avons pas d'observation à formuler sur la sincérité et la concordance avec les comptes annuels des informations données dans le rapport de gestion du conseil d’administration et dans les autres documents sur la situation financière et les comptes annuels adressés aux sociétaires. La sincérité et la concordance avec les comptes annuels des informations relatives aux délais de paiement mentionnées à l’article D.441-6 du code de commerce appellent de notre part l’observation suivante : Comme indiqué dans le rapport de gestion, ces informations n’incluent pas les opérations bancaires et les opérations connexes, votre Banque considérant qu’elles n’entrent pas dans le périmètre des informations à produire. Informations relatives au gouvernement d’entreprise Nous attestons de l’existence, dans la section du rapport de gestion du conseil d'administration consacrée au gouvernement d’entreprise des informations requises par l’article L.225-37-4 du code de commerce. Informations résultant d'autres obligations légales et réglementaires — Désignation des commissaires aux comptes : Nous avons été nommés commissaires aux comptes de la société Banque Populaire Grand Ouest par vos assemblées générales du 28 avril 1997 pour le cabinet KPMG, du 11 avril 2005 pour le cabinet Deloitte & Associés, et du 14 avril 2003 pour le cabinet Fidaco. Au 31 décembre 2021, le cabinet KPMG était dans la 25ème année de sa mission sans interruption, le cabinet Deloitte & Associés dans la 23ème année (après prise en compte de l’antériorité du mandat du cabinet PS Audit débuté en 1999 et qui a rejoint Deloitte lors de ce mandat) et le cabinet Fidaco dans la 19ème année. Responsabilités de la direction et des personnes constituant le gouvernement d’entreprise relatives aux comptes annuels. Il appartient à la direction d’établir des comptes annuels présentant une image fidèle conformément aux règles et principes comptables français ainsi que de mettre en place le contrôle interne qu'elle estime nécessaire à l'établissement de comptes annuels ne comportant pas d'anomalies significatives, que celles-ci proviennent de fraudes ou résultent d'erreurs. Lors de l’établissement des comptes annuels, il incombe à la direction d’évaluer la capacité de la société à poursuivre son exploitation, de présenter dans ces comptes, le cas échéant, les informations nécessaires relatives à la continuité d’exploitation et d’appliquer la convention comptable de continuité d’exploitation, sauf s’il est prévu de liquider la société ou de cesser son activité. Il incombe au comité d’audit de suivre le processus d’élaboration de l’information financière et de suivre l'efficacité des systèmes de contrôle interne et de gestion des risques, ainsi que le cas échéant de l'audit interne, en ce qui concerne les procédures relatives à l'élaboration et au traitement de l'information comptable et financière. Les comptes annuels ont été arrêtés par le conseil d'administration . Responsabilités des commissaires aux comptes relatives à l’audit des comptes annuels. — Objectif et démarche d’audit : Il nous appartient d’établir un rapport sur les comptes annuels. Notre objectif est d’obtenir l’assurance raisonnable que les comptes annuels pris dans leur ensemble ne comportent pas d’anomalies significatives. L’assurance raisonnable correspond à un niveau élevé d’assurance, sans toutefois garantir qu’un audit réalisé conformément aux normes d’exercice professionnel permet de systématiquement détecter toute anomalie significative. Les anomalies peuvent provenir de fraudes ou résulter d’erreurs et sont considérées comme significatives lorsque l’on peut raisonnablement s’attendre à ce qu’elles puissent, prises individuellement ou en cumulé, influencer les décisions économiques que les utilisateurs des comptes prennent en se fondant sur ceux-ci. Comme précisé par l’article L.823-10-1 du code de commerce, notre mission de certification des comptes ne consiste pas à garantir la viabilité ou la qualité de la gestion de votre société. Dans le cadre d’un audit réalisé conformément aux normes d’exercice professionnel applicables en France, le commissaire aux comptes exerce son jugement professionnel tout au long de cet audit. En outre : il identifie et évalue les risques que les comptes annuels comportent des anomalies significatives, que celles-ci proviennent de fraudes ou résultent d’erreurs, définit et met en œuvre des procédures d’audit face à ces risques, et recueille des éléments qu’il estime suffisants et appropriés pour fonder son opinion. Le risque de non-détection d’une anomalie significative provenant d’une fraude est plus élevé que celui d’une anomalie significative résultant d’une erreur, car la fraude peut impliquer la collusion, la falsification, les omissions volontaires, les fausses déclarations ou le contournement du contrôle interne ; il prend connaissance du contrôle interne pertinent pour l’audit afin de définir des procédures d’audit appropriées en la circonstance, et non dans le but d’exprimer une opinion sur l’efficacité du contrôle interne ; il apprécie le caractère approprié des méthodes comptables retenues et le caractère raisonnable des estimations comptables faites par la direction, ainsi que les informations les concernant fournies dans les comptes annuels ; il apprécie le caractère approprié de l’application par la direction de la convention comptable de continuité d’exploitation et, selon les éléments collectés, l’existence ou non d’une incertitude significative liée à des événements ou à des circonstances susceptibles de mettre en cause la capacité de la société à poursuivre son exploitation. Cette appréciation s’appuie sur les éléments collectés jusqu’à la date de son rapport, étant toutefois rappelé que des circonstances ou événements ultérieurs pourraient mettre en cause la continuité d’exploitation. S’il conclut à l’existence d’une incertitude significative, il attire l’attention des lecteurs de son rapport sur les informations fournies dans les comptes annuels au sujet de cette incertitude ou, si ces informations ne sont pas fournies ou ne sont pas pertinentes, il formule une certification avec réserve ou un refus de certifier ; il apprécie la présentation d’ensemble des comptes annuels et évalue si les comptes annuels reflètent les opérations et événements sous-jacents de manière à en donner une image fidèle. — Rapport au comité d’audit : Nous remettons un rapport au comité d’audit qui présente notamment l’étendue des travaux d'audit et le programme de travail mis en œuvre, ainsi que les conclusions découlant de nos travaux. Nous portons également à sa connaissance, le cas échéant, les faiblesses significatives du contrôle interne que nous avons identifiées pour ce qui concerne les procédures relatives à l’élaboration et au traitement de l’information comptable et financière. Parmi les éléments communiqués dans le rapport au comité d’audit figurent, les risques d’anomalies significatives que nous jugeons avoir été les plus importants pour l’audit des comptes annuels de l’exercice et qui constituent de ce fait les points clés de l’audit, qu’il nous appartient de décrire dans le présent rapport. Nous fournissons également au comité d’audit la déclaration prévue par l’article 6 du règlement (UE) n° 537-2014 confirmant notre indépendance, au sens des règles applicables en France telles qu’elles sont fixées notamment par les articles L.822-10 à L.822-14 du code de commerce et dans le code de déontologie de la profession de commissaire aux comptes. Le cas échéant, nous nous entretenons avec le comité d'audit des risques pesant sur notre indépendance et des mesures de sauvegarde appliquées. Paris-La Défense et Angers, le 15 avril 2022. Les Commissaires aux comptes : KPMG Audit FS I : Deloitte & Associés : Fidaco Fiduciaire Audit Conseil : Marie-Christine JOLYS ; Charlotte VANDEPUTTE ; Frédéric PLOQUIN ; Associée, Associée, Associé. VI. — Rapport de gestion. Le rapport de gestion est disponible au siège social sur simple demande . B. — Comptes consolidés IFRS de l’entité BANQUE POPULAIRE GRAND OUEST au 31 décembre 2021 . I. — Compte de résultat consolidé . ( En milliers d' E uros ) Notes Exercice 2021 Exercice 2020 Intérêts et produits assimilés 4.1 506 157 491 422 Intérêts et charges assimilées 4.1 -215 213 -207 729 Commissions (produits) 4.2 316 512 298 990 Commissions (charges) 4.2 -53 086 -56 176 Gains ou pertes nets des instruments financiers à la juste valeur par résultat 4.3 46 450 19 583 Gains ou pertes nets des instruments financiers à la juste valeur par capitaux propres 4.4 36 184 43 804 Gains ou pertes nets résultant de la décomptabilisation d'actifs financiers au coût amorti 4.5 0 -12 Gains ou pertes nets résultant du reclassement d'actifs financiers au coût amorti en actifs financiers à la juste valeur par résultat Gains ou pertes nets résultant du reclassement d'actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres en actifs financiers à la juste valeur par résultat Produit net des activités d'assurance 0 0 Produits des autres activités 4.6 10 249 11 753 Charges des autres activités 4.6 -26 128 -23 849 Produit net bancaire 621 125 577 786 Charges générales d'exploitation 4.7 -375 390 -366 060 Dotations aux amortissements et aux dépréciations des immobilisations corporelles et incorporelles -17 690 -19 402 Résultat brut d'exploitation 228 045 192 324 Coût du risque de crédit 7.1.1 -60 393 -79 438 Résultat d'exploitation 167 652 112 886 Quote-part dans le résultat net des entreprises associées et des coentreprises mises en équivalence 0 0 Gains ou pertes sur autres actifs 4.8 12 999 -793 Variations de valeur des écarts d'acquisition 0 0 Résultat avant impôts 180 651 112 093 Impôts sur le résultat 10.1 -34 798 -17 783 Résultat net d'impôts des activités abandonnées 0 0 Résultat net 145 853 94 310 Participations ne donnant pas le contrôle -14 906 -5 348 Résultat net part du groupe 130 947 88 962 II. — Résultat global . ( En milliers d' E uros ) Exercice 2021 Exercice 2020 Résultat net 145 853 94 310 Eléments recyclables en résultat net 1 809 -643 Ecarts de conversion 0 0 Réévaluation des actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres recyclables 2 672 -967 Réévaluation des actifs disponibles à la vente de l'activité d'assurance 0 0 Réévaluation des instruments dérivés de couverture d'éléments recyclables 0 0 Quote-part des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres des entreprises mises en équivalence 0 0 Autres éléments comptabilisés par capitaux propres recyclables 0 0 Impôts liés -863 324 Eléments non recyclables en résultat net 183 456 -171 139 Réévaluation des immobilisations 0 0 Réévaluation (ou écarts actuariels) au titre des régimes à prestations définies 14 963 -1 709 Réévaluation du risque de crédit propre des passifs financiers désignés à la juste valeur par résultat 0 0 Réévaluation des actifs financiers de capitaux propres comptabilisés à la juste valeur par capitaux propres 177 909 -175 257 Quote-part des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres des entreprises mises en équivalence 0 0 Autres éléments comptabilisés par capitaux propres d'éléments non recyclables 0 0 Impôts liés -9 416 5 827 Total des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres 185 265 -171 782 Résultat global 331 118 -77 472 Part du groupe 316 212 -82 820 Participations ne donnant pas le contrôle 14 906 5 348 Pour information le montant du transfert en réserve d’éléments non recyclables est de 7 milliers d’euros pour l’exercice 2021 et de 127 milliers d’euros pour l’exercice 2020. III. — Bilan consolidé . (En milliers d'Euros . ) Actif Notes 31/12/2021 31/12/2020 Caisse, banques centrales 5.1 72 448 106 817 Actifs financiers à la juste valeur par résultat 5.2.1 319 968 302 400 Instruments dérivés de couverture 5.3 89 532 153 169 Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 5.4 1 810 200 1 291 183 Titres au coût amorti 5.5.1 54 938 82 849 Prêts et créances sur les établissements de crédit et assimilés au coût amorti 5.5.2 7 530 986 5 834 818 Prêts et créances sur la clientèle au coût amorti 5.5.3 26 341 147 25 750 750 Écart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux 13 567 55 136 Placements des activités d'assurance 0 0 Actifs d'impôts courants 857 9 165 Actifs d'impôts différés 10.2 17 978 24 816 Comptes de régularisation et actifs divers 5.7 143 944 134 956 Actifs non courants destinés à être cédés 0 0 Participation aux bénéfices différée 0 0 Participations dans les entreprises mises en équivalence 0 0 Immeubles de placement 5.9 59 411 Immobilisations corporelles 5.10 128 951 136 225 Immobilisations incorporelles 5.10 465 735 Ecarts d'acquisition 0 0 Total des actifs 36 525 040 33 883 430 Passif Notes 31/12/2021 31/12/2020 Banques centrales 0 0 Passifs financiers à la juste valeur par résultat 5.2.2 18 824 21 721 Instruments dérivés de couverture 5.3 120 503 113 768 Dettes représentées par un titre 5.11 854 593 691 850 Dettes envers les établissements de crédit et assimilés 5.12.1 7 886 211 6 933 657 Dettes envers la clientèle 5.12.2 23 872 160 22 486 236 Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux 0 0 Passifs d'impôts courants 4 826 0 Passifs d'impôts différés 0 0 Comptes de régularisation et passifs divers 5.13 344 576 646 642 Dettes liées aux actifs non courants destinés à être cédés 0 0 Passifs relatifs aux contrats des activités d'assurance 0 0 Provisions 5.14 118 266 138 112 Dettes subordonnées 5.15 10 120 18 033 Capitaux propres 3 294 961 2 833 411 Capitaux propres part du groupe 3 190 784 2 744 140 Capital et primes liées 5.1.4 1 887 797 1 745 760 Réserves consolidées 1 042 454 965 098 Gains et pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global 129 586 -55 679 Résultat de la période 130 947 88 962 Participations ne donnant pas le contrôle 104 177 89 271 Total des passifs et capitaux propres 36 525 040 33 883 430 IV. — Tableau de variation des capitaux propres . ( En milliers d'euros ) Capital et primes liées Réserves consolidées Recyclables Non recyclables Résultat net part du groupe Total capitaux propres part du groupe Participation ne donnant pas le contrôle Total capitaux propres consolidés Capital Primes Actifs financiers de dettes à la juste valeur par capitaux propres Instruments dérivés de couverture Actifs financiers de capitaux propres comptabilisés à la juste valeur par capitaux propres Réévaluation (écarts actuariels) des régimes à prestation définies Capitaux propres au 31 décembre 2020 1 386 454 359 306 965 098 2 577 -44 110 -14 146 88 962 2 744 141 89 271 2 833 412 Affectation du résultat de l’exercice 88 962 -88 962 Effets de changement de méthode comptable 2 306 2 306 2 306 Capitaux propres au 1er janvier 2021 1 386 454 359 306 1 056 366 2 577 -44 110 -14 146 2 746 447 89 271 2 835 718 Distribution -13 919 -13 919 -13 919 Variation de de capital 142 037 142 037 142 037 Effet des acquisitions et cessions sur les participations ne donnant pas le contrôle Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres 1 809 172 380 11 076 185 265 185 265 Recyclage OCI vers réserves 7 Résultat de la période 130 947 130 947 14 906 145 853 Résultat global Autres variations -0 Capitaux propres au 31 décembre 2021 1 528 491 359 306 1 042 454 4 386 128 270 -3 070 130 947 3 190 777 104 177 3 294 954 (En milliers d'Euros) Capital et primes liées Réserves consolidées Recyclables Non recyclables Résultat net part du groupe Total capitaux propres part du groupe Participation ne donnant pas le contrôle Total capitaux propres consolidés Capital Primes Actifs financiers de dettes à la juste valeur par capitaux propres Instruments dérivés de couverture Actifs financiers de capitaux propres comptabilisés à la juste valeur par capitaux propres Réévaluation (écarts actuariels) des régimes à prestation définies Capitaux propres au 31 décembre 20 19 1 186 596 359 306 884 156 3 220 125 735 -12 852 94 929 2 641 090 90 403 2 731 493 Affectation du résultat de l’exercice 94 929 -94 929 Effets de changement de méthode comptable 1 186 596 359 306 979 085 3 220 125 735 -12 852 2 641 090 90 403 2 731 493 Capitaux propres au 1er janvier 202 0 -13 860 -13 860 -13 860 Distribution 199 858 199 858 199 858 Variation de de capital -643 -169 972 -1 294 -171 909 -171 909 Effet des acquisitions et cessions sur les participations ne donnant pas le contrôle -127 127 Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres 88 962 88 962 88 962 Recyclage OCI vers réserves -1 132 -1 132 Résultat de la période Résultat global Autres variations Capitaux propres au 31 décembre 202 0 1 386 454 359 306 965 098 2 577 -44 110 -14 146 88 962 2 744 141 89 271 2 833 412 (1) Le 27 juillet 2020, la Banque Centrale Européenne a émis une nouvelle recommandation n° BCE/2020/35, réitérant sa position exprimée le 27 mars 2020, demandant aux établissements de crédit de s’abstenir de verser un dividende en numéraire, et ce jusqu’au 1er janvier 2021. Au 30 septembre 2022 la BPGO procédé à une distribution d’intérêt sur parts sociales pour un montant de 13 919 milliers d’Euros. Cette distribution a été effectué par la remise de parts sociales nouvelles en remplacement d’un paiement intégral en numéraire. (2) Le 15 décembre 2020, la Banque Centrale Européenne a émis une recommandation (BCE/2020/62) dans laquelle elle demande aux établissements de veiller à ce que leur distribution à verser en 2021 n’excède ni un impact de 20 points de base sur leur ratio CET1, ni 15 % des profits accumulés au titre de 2019 et 2020. Dans ce cadre, le montant de distribution à verser en 2021 a été soumis, pour chaque établissement, à la validation préalable de la BCE. Cette recommandation a expiré au 30 septembre 2021. V. — Tableau des flux de trésorerie . (En milliers d'Euros) 31/12/2021 31/12/2020 Résultat avant impôts 180 651 112 093 +/- Dotations nettes aux amortissements des immobilisations corporelles et incorporelles 21 312 21 608 - Dépréciation des écarts d'acquisition +/- Dotations nettes aux provisions -4 327 16 544 +/- Quote - part de résultat liée aux sociétés mises en équivalence +/- Perte nette/gain net des activités d'investissement -50 078 -47 127 +/- (Produits)/ charges des activités de financement +/- Autres mouvements (ou flux sans décaissement de trésorerie) -370 534 292 079 Total des éléments non monétaires inclus dans le résultat net avant impôts -403 627 283 104 +/- Flux liés aux opérations avec les établissements de crédit -173 132 -168 290 +/- Flux liés aux opérations avec la clientèle 737 077 941 876 +/- Flux liés aux autres opérations affectant des actifs et passifs financiers 92 717 36 874 +/- Flux liés aux autres opérations affectant des actifs et passifs non financiers -33 647 9 671 Impôts versés -2 594 -19 928 Diminution (augmentation) nette des actifs et passifs provenant des activités opérationnelles 597 075 800 203 Total flux net de trésorerie généré par l' activité opérationnelle (a) - activités poursuivies 374 099 1 195 400 Total flux net de trésorerie généré par l' activité opérationnelle (a) - activités cédées +/- Flux liés aux actifs financiers et aux participations -113 563 51 899 +/- Flux liés aux immeubles de placement 566 2 693 +/- Flux liés aux immobilisations corporelles et incorporelles 1 927 -6 449 Total flux net de trésorerie lie aux opérations d'investissement (b) - activités poursuivies -11 107 48 143 Total flux net de trésorerie lie aux opérations d'investissement (b) - activités cédées +/- Flux de trésorerie provenant ou à destination des actionnaires 128 326 179 907 +/- Autres flux nets de trésorerie provenant des activités de financement -7 913 -1 096 Total flux net de trésorerie lie aux opérations de financement © - activités poursuivies 120 413 178 811 Total flux net de trésorerie lie aux opérations de financement (c) - activités cédées Effet de la variation des taux de change sur la trésorerie et équivalent de trésorerie (d) activités poursuivies Effet de la variation des taux de change sur la trésorerie et équivalent de trésorerie (d) - activités cédées Flux de trésorerie liés aux actifs et passifs destinés à être cédés Augmentation (diminution) nette de la trésorerie et des équivalents de trésorerie (A+B+C+D) 383 442 1 422 354 Caisses et banques centrales Caisse et banques centrales (actif) 106 817 157 277 Banques centrales (passif) Opérations à vue avec les établissements de crédit Comptes ordinaires débiteurs 2 915 628 929 919 Comptes et prêts à vue 500 000 Comptes créditeurs à vue -37 348 -24 453 Opérations de pension à vue Trésorerie et équivalents de trésorerie à l'ouverture 2 985 097 1 562 743 Caisses et banques centrales Caisse et banques centrales (actif) 72 448 106 817 Banques centrales (passif) Opérations à vue avec les établissements de crédit Comptes ordinaires débiteurs 3 331 505 2 915 628 Comptes et prêts à vue Comptes créditeurs à vue -35 414 -37 348 Opérations de pension à vue Trésorerie et équivalents de trésorerie à la clôture 3 368 539 2 985 097 Variation de la trésorerie nette 383 442 1 422 354 VI. — Annexe aux états financiers du Groupe BPCE . Note 1 . – Cadre général . 1.1. Le Groupe BPCE . — Le Groupe BPCE comprend le réseau Banque Populaire, le réseau Caisse d’Epargne, l’organe central BPCE et ses filiales. Les deux réseaux Banque Populaire et Caisse d’Epargne . — Le Groupe BPCE est un groupe coopératif dont les sociétaires sont propriétaires des deux réseaux de banque de proximité : les quatorze Banques Populaires et les quinze Caisses d’Epargne. Chacun des deux réseaux est détenteur à parité de BPCE, l’organe centra l du groupe. Le réseau Banque Populaire comprend les Banques Populaires et les sociétés de caution mutuelle leur accordant statutairement l’exclusivité de leur cautionnement. Le réseau Caisse d’Epargne comprend les Caisses d’Epargne et les sociétés locales d’épargne (SLE). Les Banques Populaires sont détenues à hauteur de 100 % par leurs sociétaires. Le capital des Caisses d’Epargne est détenu à hauteur de 100 % par les sociétés locales d’épargne. Au niveau local, les SLE sont des entités à statut coopératif dont le capital variable est détenu par les sociétaires. Elles ont pour objet d’animer le sociétariat dans le cadre des orientations générales de la Caisse d’Epargne à laquelle elles sont affiliées et elles ne peuvent pas effectuer d’opérations de banque. BPCE . — Organe central au sens de la loi bancaire et établissement de crédit agréé comme banque, BPCE a été créé par la loi no 2009-715 du 18 juin 2009. BPCE est constitué sous forme de société anonyme à directoire et conseil de surveillance dont le capital est détenu à parité par les quatorze Banques Populaires et les quinze Caisses d’Epargne. Les missions de BPCE s’inscrivent dans la continuité des principes coopératifs des Banques Populaires et des Caisses d’Epargne. BPCE est notamment chargé d’assurer la représentation des affiliés auprès des autorités de tutelle, de définir la gamme des produits et des services commercialisés, d’organiser la garantie des déposants, d’agréer les dirigeants et de veiller au bon fonctionnement des établissements du groupe. En qualité de holding, BPCE exerce les activités de tête de groupe et détient les filiales communes aux deux réseaux dans le domaine de la banque de proximité et assurance, de la banque de financement et des services financiers et leurs structures de production. Il détermine aussi la stratégie et la politique de développement du groupe. Le réseau et les principales filiales de BPCE, sont organisés autour de deux grands pôles métiers : la Banque de proximité et Assurance , comprenant le réseau Banque Populaire, le réseau Caisse d’Epargne, le pôle Solutions & Expertises Financières (comprenant l’affacturage, le crédit à la consommation, le crédit-bail, les cautions & garanties financières et l’activité « Titres Retail »), les pôles Paiements et Assurance de Natixis et les Autres Réseaux (essentiellement Banque Palatine et le groupe Oney) ; Global Financial Services regroupant la Gestion d’actifs et de fortune (Natixis Investment Managers et Natixis Wealth Management) et la Banque de Grande Clientèle (Natixis Corporate & Investment Banking) Parallèlement, dans le domaine des activités financières, BPCE a notamment pour missions d’assurer la centralisation des excédents de ressources et de réaliser toutes les opérations financières utiles au développement et au refinancement du groupe, charge à lui de sélectionner l’opérateur de ces missions le plus efficace dans l’intérêt du groupe. Il offre par ailleurs des services à caractère bancaire aux entités du groupe. 1.2. Mécanisme de garantie . — Le système de garantie et de solidarité a pour objet, conformément aux articles L. 511-31 et L. 512-107-6 du Code monétaire et financier, de garantir la liquidité et la solvabilité du groupe et des établissements affiliés à BPCE, ainsi que d’organiser la solidarité financière qui les lie. BPCE est chargé de prendre toutes mesures nécessaires pour organiser la garantie de la solvabilité du groupe ainsi que de chacun des réseaux, notamment en mettant en œuvre les mécanismes appropriés de solidarité interne du groupe et en créant un fonds de garantie commun aux deux réseaux dont il détermine les règles de fonctionnement, les modalités de déclenchement en complément des fonds des deux réseaux déjà existants ainsi que les contributions des établissements affiliés pour sa dotation et sa reconstitution. BPCE gère ainsi le Fonds réseau Banque Populaire, le Fonds réseau Caisse d’Epargne et met en place le Fonds de Garantie Mutuel. Le Fonds réseau Banque Populaire est constitué d’un dépôt de 450 millions d’euros effectué par les Banques Populaires dans les livres de BPCE sous la forme d’un compte à terme d’une durée de dix ans et indéfiniment renouvelable. Le Fonds réseau Caisse d’Epargne fait l’objet d’un dépôt de 450 millions d’euros effectué par les Caisses d’Epargne dans les livres de BPCE sous la forme d’un compte à terme d’une durée de dix ans et indéfiniment renouvelable. Le Fonds de Garantie Mutuel est constitué des dépôts effectués par les Banques Populaires et les Caisses d’Epargne dans les livres de BPCE sous la forme de comptes à terme d’une durée de dix ans et indéfiniment renouvelables. Le montant des dépôts par réseau est de 172 millions d’euros au 31 décembre 2021. Le montant total des dépôts effectués auprès de BPCE au titre du Fonds réseau Banque Populaire, du Fonds réseau Caisse d’Epargne et du Fonds de Garantie Mutuel ne peut être inférieur à 0,15 % et ne peut excéder 0,3 % de la somme des actifs pondérés du groupe. Dans les comptes individuels des établissements, la constitution de dépôts au titre du système de garantie et de solidarité se traduit par l’identification d’un montant équivalent au sein d’une rubrique dédiée des capitaux propres. Les sociétés de caution mutuelle accordant statutairement l’exclusivité de leur cautionnement à une Banque Populaire bénéficient de la garantie de liquidité et de solvabilité en leur qualité d’affilié à l’organe central. La liquidité et la solvabilité des sociétés locales d’épargne sont garanties au premier niveau pour chaque société locale d’épargne considérée, par la Caisse d’Epargne dont la société locale d’épargne concernée est l’actionnaire. Le directoire de BPCE a tout pouvoir pour mobiliser les ressources des différents contributeurs sans délai et selon l’ordre convenu, sur la base d’autorisations préalables délivrées à BPCE par les contributeurs. 1.3. Evènements significatifs . — Néant . 1.4. Evènements postérieurs a la clôture . — Néant . Note 2 . – Normes comptables applicables et comparabilité . 2.1. Cadre règlementaire . — Les comptes consolidés du Groupe BPCE ont été établis en conformité avec le référentiel IFRS (International Financial Reporting Standards) tel qu'adopté par l'Union européenne et applicable à cette date, excluant certaines dispositions de la norme lAS 39 concernant la comptabilité de couverture. 2.2. Référentiel . — Les normes et interprétations utilisées et décrites dans les états financiers annuels au 31 décembre 2020 ont été complétées par les normes, amendements et interprétations dont l’application est obligatoire aux exercices ouverts à compter du 1er janvier 2021. Le Groupe BPCE a choisi l’option offerte par la norme IFRS 9 de ne pas appliquer les dispositions de la norme relatives à la comptabilité de couverture et de continuer à appliquer la norme IAS 39 pour la comptabilisation de ces opérations, telle qu’adoptée par l’Union européenne, c’est-à-dire excluant certaines dispositions concernant la macro-couverture. Par ailleurs, le 3 novembre 2017, la Commission européenne a adopté l’amendement à la norme IFRS 4 portant sur l’application conjointe de la norme IFRS 9 « Instruments financiers » avec la norme IFRS 4 « Contrats d’assurance » avec des dispositions spécifiques pour les conglomérats financiers, applicable depuis le 1er janvier 2018. Le règlement européen permet ainsi aux conglomérats financiers européens d’opter pour le report d’application de la norme IFRS 9 pour leur secteur de l’assurance jusqu’au 1er janvier 2021 (date d’application initiale de la nouvelle norme IFRS 17 Contrats d’assurance) sous conditions : de ne pas transférer d’instruments financiers entre le secteur de l’assurance et les autres secteurs du conglomérat (à l’exception des instruments financiers à la juste valeur par le résultat pour les deux secteurs concernés par le transfert) ; d’indiquer les entités d’assurance qui appliquent la norme IAS 39 ; d’apporter des informations complémentaires spécifiques e n note a nnexes. Lors de sa réunion du 17 mars 2020, l'IASB a décidé de reporter de deux ans son application, des clarifications restant à apporter sur des points structurants de la norme. Il a également décidé d’aligner l’échéance de l’exemption temporaire de la norme IFRS 9 pour les assureurs afin de coïncider avec l’application d’IFRS 17 au 1er janvier 2023. Un amendement a été publié le 25 juin 2020. Cet amendement apporte des améliorations pour la mise en application d’IFRS 17. Le Groupe BPCE étant un conglomérat financier a choisi d’appliquer cette disposition pour ses activités d’assurance qui demeurent en conséquence suivies sous IAS 39. Les entités concernées par cette mesure sont principalement CEGC, Natixis Assurances, BPCE Vie et ses fonds consolidés, Natixis Life, BPCE Prévoyance, BPCE Assurances, BPCE IARD, Surassur, Oney Insurance, Oney Life, Prépar Vie et Prépar IARD. Conformément au règlement d’adoption du 3 novembre 2017, le groupe a pris les dispositions nécessaires pour interdire tout transfert d’instruments financiers entre son secteur d’assurance et le reste du groupe qui aurait un effet décomptabilisant pour l’entité cédante, cette restriction n’étant toutefois pas requise pour les transferts d’instruments financiers évalués en juste valeur par résultat par les deux secteurs impliqués. Le règlement (UE) 2017/2395 du 12 décembre 2017 relatif aux dispositions transitoires prévues pour atténuer les incidences de l'introduction de la norme IFRS 9 sur les fonds propres et pour le traitement des grands risques de certaines expositions du secteur public a été publié au JOUE le 27 décembre 2017. Le Groupe BPCE a décidé de ne pas opter pour la neutralisation transitoire des impacts d’IFRS 9 au niveau prudentiel du fait des impacts modérés liés à l’application de la norme. Amendements à IAS 39 et IFRS 9 : réforme des taux de référence [phase 2] . — Pour rappel, l’IASB a publié le 27 août 2020 des amendements traitant des sujets liés au remplacement des taux de référence par leur taux alternatif (phase 2). Ces amendements modifient les normes IFRS 9, IAS 39, IFRS 7, IFRS 4 et IFRS 16 sur les modifications des actifs financiers et passifs financiers (y compris les dettes liées aux contrats de location) en lien ou non avec la mise en force de clauses contractuelles existantes (ie clauses de « fallback »), la comptabilité de couverture et les informations à publier. Ces amendements ont été adoptés par la Commission européenne le 13 janvier 2021. Sa date d’application a été fixée au 1er janvier 2021 avec application anticipée possible. Le Groupe BPCE a choisi d’opter pour une application anticipée au 31 décembre 2020. Les incertitudes liées à la réforme des taux de référence et l’organisation mise en place dans le groupe BPCE sont présentés en note 5.21. Décision de l’IFRS Interpretations Committee (IFRS IC) relative à la norme IAS 19 « Avantages du personnel . — L’IFRS IC a été saisi du sujet de la prise en compte des conditions d’acquisition sur les régimes postérieurs à l’emploi à prestations définies (avantages retraite et assimilés provisionnés au passif du bilan) dès lors que l’avantage consenti au salarié dépend à la fois : de sa présence dans l’entreprise lors du départ en retraite, de la durée de service du salarié (ancienneté), d’un plafond déterminé en nombre d'années de service. La position définitive de l’IFRS IC rendue lors de sa réunion du 20 avril 2021, indique qu’en application de la norme IAS 19, la période d’acquisition des droits devait être la période précédant immédiatement l’âge de départ à la retraite, à compter de la date à laquelle chaque année de service compte pour l’acquisition des droits conformément aux conditions applicables au régime. Ainsi, il n’est plus possible, à l’instar de la méthode précédemment appliquée par le Groupe BPCE, de retenir comme période d’acquisition des droits la durée totale de service lorsque celle-ci est supérieure au plafond retenu pour le calcul de la prestation. Cette position ne modifie pas l’évaluation des engagements mais leur rythme de reconnaissance dans le temps au compte de résultat. Le Groupe BPCE a mis en œuvre cette position au 31 décembre 2021. Cette décision concerne principalement les Indemnités de Fin de carrière (IFC), avec pour effets jugés non significatifs une baisse du montant de provision reconnu à ce titre au 31 décembre 2021 de 3 141 K€ en contrepartie des capitaux propres (réserves consolidées). Les informations comparatives présentées au titre de l’exercice 2020 n’ont pas été retraitées de ces effets mais font l’objet d’une information spécifique en note de bas de tableaux. Les autres normes, amendements et interprétations adoptés par l’Union européenne n’ont pas d’impact significatif sur les états financiers du groupe. Nouvelles normes publiées et non encore applicables  : — Norme IFRS 17  : La norme IFRS 17 « Contrats d’assurance » a été publiée par l’IASB le 18 mai 2017 et remplacera la norme IFRS 4 « Contrats d’assurance ». Initialement applicable au 1er janvier 2021 avec un comparatif au 1er janvier 2020, cette norme ne devrait entrer en vigueur qu’à compter du 1er janvier 2023. En effet, lors de sa réunion du 17 mars 2020, l'IASB a décidé de reporter de deux ans son application, des clarifications restant à apporter sur des points structurants de la norme. Il a également été décidé d’aligner l’échéance de l’exemption temporaire de la norme IFRS 9 pour les assureurs afin de coïncider avec l’application d’IFRS 17 au 1er janvier 2023. Un amendement a été publié le 25 juin 2020. Cet amendement apporte des améliorations pour la mise en application d’IFRS 17. Le règlement de l’UE 2020/2097 du 15 décembre 2020 adopte les amendements à IFRS 4 relatifs à l’extension de la période d’exemption de l’application d’IFRS 9 pour l’ensemble des entreprises d’assurance . Le règlement de l’ UE 2021/2036 du 19 novembre 2021 adopte la norme IFRS 17 et prévoit la possibilité d’exempter les contrats mutualisés intergénérationnels et avec compensation des flux de trésorerie de l’exigence de cohorte annuelle imposée par la norme. Les contrats d’épargne/retraite du groupe BPCE devraient entrer pleinement dans le champ d’application de cette exemption européenne . L’IASB a publié le 9 décembre un amendement à IFRS17 permettant, sur option, de présenter selon IFRS 9 tous les actifs financiers détenus par les assureurs au 1er janvier 2022 dans les états comparatifs lors de l’application conjointe d’IFRS 17 et IFRS 9 en 2023. Le groupe BPCE prévoit d’appliquer cette option et également d’appliquer les règles de dépréciations d’IFRS 9 au titre du risque de crédit aux actifs financiers éligibles pour ses états comparatifs 2022. La norme IFRS 17 pose les principes de reconnaissance, d’évaluation, de présentation et d’informations à fournir relatifs aux contrats d’assurance et aux contrats d’investissement avec participation discrétionnaire dans le champ d’application de la norme. Aujourd’hui valorisées au coût historique, les obligations aux contrats devront être comptabilisées à la valeur actuelle, en application de la norme IFRS 17. Pour cela, les contrats d’assurance seront valorisés en fonction des flux de trésorerie qu’ils vont générer dans le futur, en incluant une marge de risque afin de prendre en compte l’incertitude relative à ces flux. D’autre part, la norme IFRS 17 introduit la notion de marge de service contractuelle. Celle-ci représente le bénéfice non acquis par l’assureur et sera libérée au fil du temps, en fonction du service rendu par l’assureur à l’assuré. La norme demande un niveau de granularité des calculs plus détaillé puisqu’elle requiert des estimations par groupe de contrats (sans classer dans un même groupe des contrats émis à plus d’un an d’intervalle- cohortes annuelles). Cependant, la Commission européenne a introduit un carve-out optionnel permettant de ne pas appliquer l’exigence de cohorte annuelle aux groupes de contrats d’assurance avec éléments de participation directe et aux groupes de contrats d’investissement avec éléments de participation discrétionnaire qui bénéficient d’une mutualisation des rendements des actifs sous-jacents entre les différentes générations d’assurés (contrats avec mutualisation intergénérationnelle). Ces changements comptables pourraient modifier le profil du résultat de l’assurance (en particulier celui de l’assurance vie) et introduire également plus de volatilité dans le résultat. Au 31 décembre 2021, les entités d’assurance du Groupe BPCE se sont dotées de structures projet à la hauteur des changements induits par la norme et poursuivent les travaux de préparation : instruction et documentation des choix normatifs, modélisation, adaptation des systèmes et des organisations, production des comptes et stratégie de bascule, communication financière et conduite du changement. 2.3. Recours a des estimations et jugements . — La préparation des états financiers exige dans certains domaines la formulation d’hypothèses et d’estimations qui comportent des incertitudes quant à leur réalisation dans le futur. Ces estimations utilisant les informations disponibles à la date de clôture font appel à l’exercice du jugement des préparateurs des états financiers. Les résultats futurs définitifs peuvent être différents de ces estimations. Au cas particulier de l’arrêté au 31 décembre 2021, les estimations comptables qui nécessitent la formulation d’hypothèses sont utilisées principalement pour les évaluations suivantes : la juste valeur des instruments financiers déterminée sur la base de techniques de valorisation (note 9) ; le montant des pertes de crédit attendues des actifs financiers ainsi que des engagements de financement et de garantie (note 7.1) ; le résultat des tests d’efficacité des relations de couverture (note 5.3) ; les provisions enregistrées au passif du bilan et, plus particulièrement, la provision épargne-logement (note 5.15) ; les calculs relatifs aux charges liées aux prestations de retraite et avantages sociaux futurs (note 8.2) ; les incertitudes relatives aux traitements fiscaux portant sur les impôts sur le résultat (note 10) ; les impôts différés (note 10) ; les incertitudes liées à l’application de certaines dispositions du règlement relatif aux indices de référence (note 5.21) ; les tests de dépréciations des écarts d’acquisition (note 3.5) Par ailleurs, l’exercice du jugement est nécessaire pour apprécier le modèle de gestion ainsi que le caractère basique d’un instrument financier. Les modalités sont précisées dans les paragraphes concernés (note 2.5.1). L’application de la norme IFRS 16 a conduit le Groupe BPCE à étendre son recours au jugement pour estimer la durée des contrats de location à retenir pour la comptabilisation des droits d’utilisation et des passifs locatifs (note 11.1.2). Le recours à des estimations et au jugement est également utilisé pour les activités du Groupe pour estimer les risques climatiques et environnementaux. La gouvernance et les engagements pris sur ces risques sont présentés dans le chapitre – Déclaration de performance extra-financière. Les informations concernant l'effet et la prise en compte des risques climatiques sur la gestion du risque de crédit (note 7) sont présentées dans le chapitre 6 « Gestion des risques – Risques climatiques ». Le traitement comptable des principaux instruments financiers verts est présenté dans les notes 2.3, 5.5, 5.11, 5.12.2. 2.4. Présentation des états financiers consolides et date de clôture . — En l’absence de modèle imposé par le référentiel IFRS, le format des états de synthèse utilisé est conforme au format proposé par la recommandation n° 2017-02 du 2 juin 2017 de l’Autorité des Normes Comptables. Les comptes consolidés sont établis à partir des comptes au 31 décembre 2020. Les états financiers consolidés du groupe au titre de l’exercice clos le 31 décembre 2021 ont été arrêtés par le conseil d’administration du 22 février 2022. Ils seront soumis à l’approbation de l’assemblée générale du 17 mai 2022. Les montants présentés dans les états financiers et dans les notes annexes sont exprimés en milliers d’euros, sauf mention contraire. Les effets d’arrondis peuvent générer, le cas échéant, des écarts entre les montants présentés dans les états financiers et ceux présentés dans les notes annexes. 2.5. Principes comptables généraux et méthodes d’ évaluation . — Les principes comptables généraux présentés ci-dessous s’appliquent aux principaux postes des états financiers. Les principes comptables spécifiques sont présentés dans les différentes notes annexes auxquelles ils se rapportent. 2.5.1. Classement et évaluation des actifs et passifs financiers . — La norme IFRS 9 est applicable au Groupe BPCE hors filiales d’assurance qui appliquent toujours IAS 39. Lors de la comptabilisation initiale, les actifs financiers sont classés en coût amorti, à la juste valeur par capitaux propres ou à la juste valeur par résultat en fonction de la nature de l’instrument (dette ou capitaux propres), des caractéristiques de leurs flux contractuels et de la manière dont l’entité gère ses instruments financiers (modèle de gestion ou business model ). Modèle de gestion ou business model . — Le business model de l’entité représente la manière dont elle gère ses actifs financiers afin de produire des flux de trésorerie. L’exercice du jugement est nécessaire pour apprécier le modèle de gestion. La détermination du modèle de gestion doit tenir compte de toutes les informations sur la façon dont les flux de trésorerie ont été réalisés dans le passé, de même que de toutes les autres informations pertinentes. A titre d’exemple, peuvent être cités : la façon dont la performance des actifs financiers est évaluée et présentée aux principaux dirigeants ; les risques qui ont une incidence sur la performance du modèle de gestion et, en particulier, la façon dont ces risques sont gérés ; la façon dont les dirigeants sont rémunérés (par exemple, si la rémunération est fondée sur la juste valeur des actifs gérés ou sur les flux de trésorerie contractuels perçus) ; la fréquence, le volume et le motif de ventes. Par ailleurs, la détermination du modèle de gestion doit s’opérer à un niveau qui reflète la façon dont les groupes d’actifs financiers sont collectivement gérés en vue d’atteindre l’objectif économique donné. Le modèle de gestion n’est donc pas déterminé instrument par instrument mais à un niveau de regroupement supérieur, par portefeuille. La norme retient trois modèles de gestion : un modèle de gestion dont l’objectif est de détenir des actifs financiers afin d’en percevoir les flux de trésorerie contractuels (« modèle de collecte »). Ce modèle dont la notion de détention est assez proche d’une détention jusqu’à maturité n’est toutefois pas remis en question si des cessions interviennent dans les cas de figure suivants : les cessions résultent de l’augmentation du risque de crédit ; les cessions interviennent peu avant l’échéance et à un prix reflétant les flux de trésorerie contractuels restant dus ; les autres cessions peuvent être également compatibles avec les objectifs du modèle de collecte des flux contractuels si elles ne sont pas fréquentes (même si elles sont d’une valeur importante) ou si elles ne sont pas d’une valeur importante considérées tant isolément que globalement (même si elles sont fréquentes). Pour le Groupe BPCE, le modèle de collecte s’applique notamment aux activités de financement (hors activité de syndication) exercées au sein des pôles Banque de proximité, Banque de Grande Clientèle et Solutions et Expertises Financières ; un modèle de gestion mixte dans lequel les actifs sont gérés avec l’objectif à la fois de percevoir les flux de trésorerie contractuels et de céder les actifs financiers (« modèle de collecte et de vente »). Le Groupe BPCE applique le modèle de collecte et de vente essentiellement à la partie des activités de gestion du portefeuille de titres de la réserve de liquidité qui n’est pas gérée exclusivement selon un modèle de collecte ; un modèle propre aux autres actifs financiers, notamment de transaction, dans lequel la collecte des flux contractuels est accessoire. Ce modèle de gestion s’applique à l’activité de syndication (pour la part de l’encours à céder identifiée dès l’engagement) et aux activités de marché mises en œuvre essentiellement par la Banque de Grande Clientèle. Caractéristique des flux contractuels   : détermination du caractère basique ou SPPI (Solely Payments of Principal and Interest) Un actif financier est dit « basique » si les termes contractuels de l'actif financier donnent lieu, à des dates spécifiées, à des flux de trésorerie correspondant uniquement à des remboursements du principal et à des intérêts calculés sur le capital restant dû. La détermination du caractère basique est à réaliser pour chaque actif financier lors de sa comptabilisation initiale. Le principal est défini comme la juste valeur de l'actif financier à sa date d’acquisition. Les intérêts représentent la contrepartie de la valeur temps de l'argent et le risque de crédit associé au principal, mais également d’autres risques comme le risque de liquidité, les coûts administratifs et la marge de négociation. Pour évaluer si les flux de trésorerie contractuels sont uniquement des paiements de principal et d'intérêts, il faut considérer les termes contractuels de l'instrument. Cela implique d’analyser tout élément qui pourrait remettre en cause la représentation exclusive de la valeur temps de l’argent et du risque de crédit. A titre d’exemple : les événements qui changeraient le montant et la date de survenance des flux de trésorerie ; Toute modalité contractuelle qui générerait une exposition à des risques ou à une volatilité des flux sans lien avec un contrat de prêt basique, comme par exemple, une exposition aux variations de cours des actions ou d’un indice boursier, ou encore l’introduction d’un effet de levier ne permettrait pas de considérer que les flux de trésorerie contractuels revêtent un caractère basique. les caractéristiques des taux applicables (par exemple, cohérence entre la période de refixation du taux et la période de calcul des intérêts) ; Dans les cas où une analyse qualitative ne permettrait pas d’obtenir un résultat précis, une analyse quantitative ( benchmark test ) consistant à comparer les flux de trésorerie contractuels de l’actif étudié avec les flux de trésorerie contractuels d’un actif de référence, est effectuée. les modalités de remboursement anticipé et de prolongation. La modalité contractuelle, pour l’emprunteur ou le prêteur, de rembourser par anticipation l’instrument financier demeure compatible avec le caractère basique des flux de trésorerie contractuels dès lors que le montant du remboursement anticipé représente essentiellement le principal restant dû et les intérêts y afférents ainsi que, le cas échéant, une indemnité compensatoire raisonnable. Dans les cas où une analyse qualitative ne permettrait pas d’obtenir un résultat précis, une analyse quantitative ( benchmark test ) consistant à comparer les flux de trésorerie contractuels de l’actif étudié avec les flux de trésorerie contractuels d’un actif de référence, est effectuée. Par ailleurs, bien que ne remplissant pas strictement les critères de rémunération de la valeur temps de l’argent, certains actifs comportant un taux réglementé sont considérés comme basiques dès lors que ce taux d’intérêt réglementé fournit une contrepartie qui correspond dans une large mesure au passage du temps et sans exposition à un risque incohérent avec un prêt basique. C’est le cas notamment des actifs financiers représentatifs de la partie de la collecte des livrets A qui est centralisée auprès du fonds d’épargne de la Caisse des Dépôts et Consignations. Les actifs financiers basiques sont des instruments de dettes qui incluent notamment : les prêts à taux fixe, les prêts à taux variable sans différentiel ( mismatch ) de taux ou sans indexation à une valeur ou un indice boursier et des titres de dettes à taux fixe ou à taux variable. Les actifs financiers non-basiques incluent notamment : les parts d’OPCVM, les instruments de dettes convertibles ou remboursables en un nombre fixe d’actions et les prêts structurés consentis aux collectivités locales. Pour être qualifiés d’actifs basiques, les titres détenus dans un véhicule de titrisation doivent répondre à des conditions spécifiques. Les termes contractuels de la tranche doivent remplir les critères basiques. Le pool d’actifs sous-jacents doit remplir les conditions basiques. Le risque inhérent à la tranche doit être égal ou plus faible que l’exposition aux actifs sous-jacents de la tranche. Un prêt sans recours (exemple : financement de projet de type financement d’infrastructures) est un prêt garanti uniquement par sûreté réelle. En l’absence de recours possible sur l’emprunteur, pour être qualifié d’actif basique, il faut examiner la structure des autres recours possibles ou des mécanismes de protection du prêteur en cas de défaut : reprise de l’actif sous-jacent, collatéraux apportés (dépôt de garantie, appel de marge, etc.), rehaussements apportés. Catégories comptables Les instruments de dettes (prêts, créances ou titres de dettes) peuvent être évalués au coût amorti, à la juste valeur par capitaux propres recyclables ou à la juste valeur par résultat. Un instrument de dettes est évalué au coût amorti s’il satisfait les deux conditions suivantes : l'actif est détenu dans le cadre d’un modèle de gestion dont l'objectif est la collecte des flux de trésorerie contractuels, et les termes contractuels de l'actif financier définissent ce dernier comme basique (SPPI) au sens de la norme. Un instrument de dettes est évalué à la juste valeur par capitaux propres seulement s'il répond aux deux conditions suivantes : l'actif est détenu dans le cadre d’un modèle de gestion dont l'objectif est à la fois la collecte des flux de trésorerie contractuels et la vente d'actifs financiers, et les termes contractuels de l'actif financier définissent ce dernier comme basique (SPPI) au sens de la norme. Les instruments de capitaux propres sont par défaut enregistrés à la juste valeur par résultat sauf en cas d’option irrévocable pour une évaluation à la juste valeur par capitaux propres non recyclables (sous réserve que ces instruments ne soient pas détenus à des fins de transaction et classés comme tels parmi les actifs financiers à la juste valeur par résultat) sans reclassement ultérieur en résultat. En cas d’option pour cette dernière catégorie, les dividendes restent enregistrés en résultat. Les financements au travers d’émissions de produits financiers verts ou de placements dans de tels produits sont comptabilisés en coût amorti sauf s’ils sont détenus dans le cadre d’une activité de cession à court terme. Tous les autres actifs financiers sont classés à la juste valeur par résultat. Ces actifs financiers incluent notamment les actifs financiers détenus à des fins de transaction, les actifs financiers désignés à la juste valeur par résultat et les actifs non basiques (non SPPI). La désignation à la juste valeur par résultat sur option pour les actifs financiers ne s’applique que dans le cas d’élimination ou de réduction significative d’un décalage de traitement comptable. Cette option permet d’éliminer les distorsions découlant de règles de valorisation différentes appliquées à des instruments gérés dans le cadre d’une même stratégie. Les dérivés incorporés ne sont plus comptabilisés séparément des contrats hôtes lorsque ces derniers sont des actifs financiers de sorte que l’ensemble de l’instrument hybride doit être désormais enregistré en juste valeur par résultat lorsqu’il n’a pas la nature de dette basique. Concernant les passifs financiers, les règles de classement et d’évaluation figurant dans la norme IAS 39 sont reprises sans modification dans la norme IFRS 9, à l’exception de celles applicables aux passifs financiers que l’entité choisit d’évaluer en juste valeur par résultat (option juste valeur) pour lesquels les écarts de réévaluation liés aux variations du risque de crédit propre sont enregistrés parmi les gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres sans reclassement ultérieur en résultat. Les dispositions de la norme IAS 39 relatives à la décomptabilisation des actifs et passifs financiers sont reprises sans modification dans la norme IFRS 9. L’amendement IFRS 9 du 12 octobre 2017 a clarifié le traitement sous IFRS 9 des modifications de passifs comptabilisés au coût amorti, dans le cas où la modification ne donne pas lieu à décomptabilisation : le gain ou la perte résultant de la différence entre les cash-flow d’origine et les cash-flow modifiés actualisés au taux d’intérêt effectif d’origine doit être enregistré en résultat. 2.5.2. Opérations en devises . — Les règles d’enregistrement comptable dépendent du caractère monétaire ou non monétaire des éléments concourant aux opérations en devises réalisées par le groupe. À la date d’arrêté, les actifs et les passifs monétaires libellés en devises sont convertis au cours de clôture dans la monnaie fonctionnelle de l’entité du groupe au bilan de laquelle ils sont comptabilisés. Les écarts de change résultant de cette conversion sont comptabilisés en résultat. Cette règle comporte toutefois deux exceptions : seule la composante de l’écart de change calculée sur le coût amorti des actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres est comptabilisée en résultat, le complément est enregistré en « Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres » ; les écarts de change sur les éléments monétaires désignés comme couverture de flux de trésorerie ou faisant partie d’un investissement net dans une entité étrangère sont comptabilisés en « Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres ». Les actifs non monétaires comptabilisés au coût historique sont évalués au cours de change du jour de la transaction. Les actifs non monétaires comptabilisés à la juste valeur sont convertis en utilisant le cours de change à la date à laquelle la juste valeur a été déterminée. Les écarts de change sur les éléments non monétaires sont comptabilisés en résultat si le gain ou la perte sur l’élément non monétaire est enregistré en résultat et en « Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres » si le gain ou la perte sur l’élément non monétaire est enregistré en « Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres » . Note 3 . – Consolidation . 3.1. Entité consolidante . — Conséquence de la structure du groupe, l’entité consolidante du Groupe Banque Populaire Grand Ouest est constituée : de la Banque Populaire Grand Ouest; des Sociétés de Caution Mutuelle (SCM) agréées collectivement avec les Banques Populaires auxquelles elles se rattachent. 3.2. Périmètre de consolidation - méthodes de consolidation et de valorisation . — Les états financiers du groupe incluent les comptes de toutes les entités dont la consolidation a un impact significatif sur les comptes consolidés du groupe et sur lesquelles l’entité consolidante exerce un contrôle ou une influence notable. Le périmètre des entités consolidées par le Groupe Banque Populaire Grand Ouest figure en note 12 – Détail du périmètre de consolidation. 3.2.1. Entités contrôlées par le groupe . — Les filiales contrôlées par le Groupe BPCE sont consolidées par intégration globale. Définition du contrôle . — Le contrôle existe lorsque le groupe détient le pouvoir de diriger les activités pertinentes d’une entité, qu’il est exposé ou a droit à des rendements variables en raison de ses liens avec l’entité et a la capacité d’exercer son pouvoir sur l’entité de manière à influer sur le montant des rendements qu’il obtient. Pour apprécier le contrôle exercé, le périmètre des droits de vote pris en considération intègre les droits de vote potentiels dès lors qu’ils sont à tout moment exerçables ou convertibles. Ces droits de vote potentiels peuvent résulter, par exemple, d’options d’achat d’actions ordinaires existantes sur le marché, ou de la conversion d’obligations en actions ordinaires nouvelles, ou encore de bons de souscription d’actions attachés à d’autres instruments financiers. Toutefois, les droits de vote potentiels ne sont pas pris en compte dans la détermination du pourcentage d’intérêt. Le contrôle exclusif est présumé exister lorsque le groupe détient directement ou indirectement, soit la majorité des droits de vote de la filiale, soit la moitié ou moins des droits de vote d’une entité et dispose de la majorité au sein des organes de direction, ou est en mesure d’exercer une influence dominante. Cas particulier des entités structurées . — Sont qualifiées d’entités structurées, les entités conçues de telle manière que les droits de vote ne constituent pas un critère clé permettant de déterminer qui a le contrôle. C’est notamment le cas lorsque les droits de vote concernent uniquement des tâches administratives et que les activités pertinentes sont dirigées au moyen d’accords contractuels. Une entité structurée présente souvent certaines ou l'ensemble des caractéristiques suivantes : des activités bien circonscrites ; un objectif précis et bien défini, par exemple : mettre en œuvre un contrat de location bénéficiant d’un traitement fiscal spécifique, mener des activités de recherche et développement, fournir une source de capital ou de financement à une entité, ou fournir des possibilités de placement à des investisseurs en leur transférant les risques et avantages associés aux actifs de l'entité structurée ; des capitaux propres insuffisants pour permettre à l'entité structurée de financer ses activités sans recourir à un soutien financier subordonné ; un financement par l'émission, auprès d'investisseurs, de multiples instruments liés entre eux par contrat et créant des concentrations de risque de crédit ou d'autres risques (« tranches »). Le groupe retient ainsi, entre autres, comme entités structurées, les organismes de placement collectif au sens du code monétaire et financier et les organismes équivalents de droit étranger. Méthode de l’intégration globale . — L’intégration globale d’une filiale dans les comptes consolidés du groupe intervient à la date à laquelle le groupe prend le contrôle et cesse le jour où le groupe perd le contrôle de cette entité. La part d’intérêt qui n’est pas attribuable directement ou indirectement au groupe correspond aux participations ne donnant pas le contrôle. Les résultats et chacune des composantes des autres éléments du résultat global (gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres) sont répartis entre le groupe et les participations ne donnant pas le contrôle. Le résultat global des filiales est réparti entre le groupe et les participations ne donnant pas le contrôle, y compris lorsque cette répartition aboutit à l’attribution d’une perte aux participations ne donnant pas le contrôle. Les modifications de pourcentage d’intérêt dans les filiales qui n’entraînent pas de changement de contrôle sont appréhendées comme des transactions portant sur les capitaux propres. Les effets de ces transactions sont comptabilisés en capitaux propres pour leur montant net d’impôt et n’ont donc pas d’impact sur le résultat consolidé part du groupe. Exclusion du périmètre de consolidation . — Les entités contrôlées non significatives sont exclues du périmètre conformément au principe indiqué en note 12. Les caisses de retraite et mutuelles des salariés du groupe sont exclues du périmètre de consolidation dans la mesure où la norme IFRS 10 ne s'applique ni aux régimes d'avantages postérieurs à l'emploi, ni aux autres régimes d'avantages à long terme du personnel auxquels s'applique IAS 19 « Avantages du personnel ». De même, les participations acquises en vue d’une cession ultérieure à brève échéance sont classées comme détenues en vue de la vente et comptabilisées selon les dispositions prévues par la norme IFRS 5 « Actifs non courants détenus en vue de la vente et activités abandonnées ». 3.2.2. Participations dans des entreprises associées et des coentreprises . Définitions . — Une entreprise associée est une entité dans laquelle le groupe exerce une influence notable. L’influence notable se caractérise par le pouvoir de participer aux décisions relatives aux politiques financières et opérationnelles de l’entité, sans toutefois exercer un contrôle ou un contrôle conjoint sur ces politiques. Elle est présumée si le groupe détient, directement ou indirectement plus de 20% des droits de vote. Une coentreprise est un partenariat dans lequel les parties qui exercent un contrôle conjoint sur l’entité ont des droits sur l’actif net de celle-ci. Le contrôle conjoint est caractérisé par le partage contractuellement convenu du contrôle exercé sur une entreprise qui n’existe que dans le cas où les décisions concernant les activités pertinentes requièrent le consentement unanime des parties partageant le contrôle. Méthode de la mise en équivalence . — Les résultats, les actifs et les passifs des participations dans des entreprises associées ou des coentreprises sont intégrés dans les comptes consolidés du groupe selon la méthode de la mise en équivalence. La participation dans une entreprise associée ou dans une coentreprise est initialement comptabilisée au coût d’acquisition puis ajustée ultérieurement de la part du groupe dans le résultat et les autres éléments du résultat de l’entreprise associée ou de la coentreprise. La méthode de la mise en équivalence est appliquée à compter de la date à laquelle l’entité devient une entreprise associée ou une coentreprise. Lors de l’acquisition d’une entreprise associée ou d’une coentreprise, la différence entre le coût de l’investissement et la part du groupe dans la juste valeur nette des actifs et passifs identifiables de l’entité est comptabilisée en écarts d’acquisition. Dans le cas où la juste valeur nette des actifs et passifs identifiables de l’entité est supérieure au coût de l’investissement, la différence est comptabilisée en résultat. Les quotes-parts de résultat net des entités mises en équivalence sont intégrées dans le résultat consolidé du groupe. Lorsqu’une entité du groupe réalise une transaction avec une coentreprise ou une entreprise associée du groupe, les profits et pertes résultant de cette transaction sont comptabilisés à hauteur des intérêts détenus par des tiers dans l’entreprise associée ou la coen treprise. La participation nette dans une entreprise associée ou une coentreprise est soumise à un test de dépréciation s’il existe une indication objective de dépréciation résultant d’un ou de plusieurs événements intervenus après la comptabilisation initiale de la participation nette et que ces événements ont un impact sur les flux de trésorerie futurs estimés de la participation nette, qui peut être estimé de façon fiable. Dans un tel cas, la valeur comptable totale de la participation (y compris écarts d’acquisition) fait l’objet d’un test de dépréciation selon les dispositions prévues par la norme IAS 36 « dépréciation d’actifs ». Exception à la méthode de mise en équivalence . — Lorsque la participation est détenue par un organisme de capital-risque, un fonds de placement, une société d'investissement à capital variable ou une entité similaire telle qu'un fonds d'investissement d'actifs d'assurance, l’investisseur peut choisir de ne pas comptabiliser sa participation selon la méthode de la mise en équivalence. En effet, IAS 28 « Participations dans des entreprises associées » révisée autorise, dans ce cas, l'investisseur à comptabiliser sa participation à la juste valeur (avec constatation des variations de juste valeur en résultat) conformément à IFRS 9. Ces participations sont dès lors classées dans le poste « Actifs financiers à la juste valeur par résultat ». 3.2.3. Participations dans des activités conjointes . Définition . — Une activité conjointe est un partenariat dans lequel les parties qui exercent un contrôle conjoint sur l’entité ont des droits directs sur les actifs, et des obligations au titre des passifs, relatifs à celle-ci. Mode de comptabilisation des activités conjointes . — Une participation dans une entreprise conjointe est comptabilisée en intégrant l’ensemble des intérêts détenus dans l’activité commune, c'est-à-dire sa quote-part dans chacun des actifs et des passifs et éléments du résultat auquel il a droit. Ces intérêts sont ventilés en fonction de leur nature sur les différents postes du bilan consolidé, du compte de résultat consolidé et de l’état du résultat net et des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres. 3.3. Règles de consolidation . — Les états financiers consolidés sont établis en utilisant des méthodes comptables uniformes pour des transactions similaires dans des circonstances semblables. Les retraitements significatifs nécessaires à l’harmonisation des méthodes d’évaluation des entités consolidées sont effectués. 3.3.1. Conversion des comptes des entités étrangères . — La devise de présentation des comptes de l’entité consolidante est l’euro. Le bilan des filiales et succursales étrangères dont la monnaie fonctionnelle est différente de l’euro est converti en euros au cours de change en vigueur à la date de clôture de l’exercice. Les postes du compte de résultat sont convertis au cours moyen de la période, valeur approchée du cours de transaction en l’absence de fluctuations significatives. Les écarts de conversion résultent de la différence : de valorisation du résultat de l’exercice entre le cours moyen et le cours de clôture ; de conversion des capitaux propres (hors résultat) entre le cours historique et le cours de clôture. Ils sont inscrits, pour la part revenant au groupe, dans les capitaux propres dans le poste « Réserves de conversion » et pour la part des tiers dans le poste « Participations ne donnant pas le contrôle ». 3.3.2. Élimination des opérations réciproques . — L’effet des opérations internes au groupe sur le bilan et le compte de résultat consolidés est éliminé. Les dividendes et les plus ou moins-values de cessions d’actifs entre les entreprises intégrées sont également éliminés. Le cas échéant, les moins-values de cession d’actifs qui traduisent une dépréciation effective sont maintenues. 3.3.3. Regroupements d’entreprises . — En application des normes IFRS 3 « Regroupements d’entreprises » et IAS 27 « Etats financiers et individuels » révisées : les regroupements entre entités mutuelles sont inclus dans le champ d’application de la norme IFRS 3 ; les coûts directement liés aux regroupements d’entreprises sont comptabilisés dans le résultat de la période ; les contreparties éventuelles à payer sont intégrées dans le coût d’acquisition pour leur juste valeur à la date de prise de contrôle, y compris lorsqu’ils présentent un caractère éventuel. Selon le mode de règlement, les contreparties transférées sont comptabilisées en contrepartie : des capitaux propres et les révisions de prix ultérieures ne donneront lieu à aucun enregistrement, ou des dettes et les révisions ultérieures sont comptabilisées en contrepartie du compte de résultat (dettes financières) ou selon les normes appropriées (autres dettes ne relevant pas de la norme IFRS 9) ; en date de prise de contrôle d’une entité, le montant des participations ne donnant pas le contrôle peut être évalué : soit à la juste valeur (méthode se traduisant par l’affectation d’une fraction de l’écart d’acquisition aux participations ne donnant pas le contrôle) ; soit à la quote-part dans la juste valeur des actifs et passifs identifiables de l’entité acquise (méthode semblable à celle applicable aux opérations antérieures au 31 décembre 2009). Le choix entre ces deux méthodes doit être effectué pour chaque regroupement d’entreprises. Quel que soit le choix retenu lors de la prise de contrôle, les augmentations du pourcentage d’intérêt dans une entité déjà contrôlée sont systématiquement comptabilisées en capitaux propres : en date de prise de contrôle d’une entité, l’éventuelle quote-part antérieurement détenue par le groupe doit être réévaluée à la juste valeur en contrepartie du compte de résultat. De fait, en cas d’acquisition par étapes, l’écart d’acquisition est déterminé par référence à la juste valeur à la date de la prise de contrôle ; lors de la perte de contrôle d’une entreprise consolidée, la quote-part éventuellement conservée par le groupe doit être réévaluée à sa juste valeur en contrepartie du compte de résultat. Les regroupements d’entreprises réalisés antérieurement à la révision des normes IFRS 3 et IAS 27 sont comptabilisés selon la méthode de l’acquisition, à l’exception cependant des regroupements impliquant des entités mutuelles et des entités sous contrôle commun qui étaient explicitement exclus du champ d’application. 3.3.4. Engagements de rachat accordés à des actionnaires minoritaires de filiales consolidées par intégration globale . — Le groupe a consenti à des actionnaires minoritaires de certaines filiales du groupe consolidées par intégration globale des engagements de rachat de leurs participations. Ces engagements de rachat correspondent pour le groupe à des engagements optionnels (ventes d’options de vente). Le prix d’exercice de ces options peut être un montant fixé contractuellement, ou bien peut être établi selon une formule de calcul prédéfinie lors de l’acquisition des titres de la filiale tenant compte de l’activité future de cette dernière, ou être fixé comme devant être la juste valeur des titres de la filiale au jour de l’exercice des options. Ces engagements sont traités comptablement comme suit : en application des dispositions de la norme IAS 32, le groupe enregistre un passif financier au titre des options de vente vendues aux actionnaires minoritaires des entités contrôlées de manière exclusive. Ce passif est comptabilisé initialement pour la valeur actualisée du prix d’exercice estimé des options de vente dans la rubrique « Autres passifs » ; l’obligation d’enregistrer un passif alors même que les options de vente ne sont pas exercées conduit, par cohérence, à retenir le même traitement comptable que celui appliqué aux transactions relatives aux participations ne donnant pas le contrôle. En conséquence, la contrepartie de ce passif est enregistrée en diminution des « Participations ne donnant pas le contrôle » sous-jacentes aux options et pour le solde en diminution des « Réserves consolidées - Part du groupe » ; les variations ultérieures de ce passif liées à l’évolution du prix d’exercice estimé des options et de la valeur comptable des « Participations ne donnant pas le contrôle » sont intégralement comptabilisées dans les « Réserves consolidées - Part du groupe » ; si le rachat est effectué, le passif est dénoué par le décaissement de trésorerie lié à l’acquisition des intérêts des actionnaires minoritaires dans la filiale concernée. En revanche, à l’échéance de l’engagement, si le rachat n’est pas effectué, le passif est annulé, en contrepartie des « Participations ne donnant pas le contrôle » et des « Réserves consolidées - Part du groupe » pour leurs parts respectives ; tant que les options ne sont pas exercées, les résultats afférents aux participations ne donnant pas le contrôle faisant l’objet d’options de vente sont présentés dans la rubrique « Participations ne donnant pas le contrôle » au compte de résultat consolidé. 3.3.5. Date de clôture de l’exercice des entités consolidées . — Les entités incluses dans le périmètre de consolidation voient leur exercice comptable se clôturer au 31 décembre. 3.4. Evolution du périmètre de consolidation au cours de l’exercice 2021 . — Les principales évolutions du périmètre de consolidation au cours de l’exercice 2021 sont les suivantes : Le périmètre de consolidation du Groupe BPGO a évolué au cours de l’exercice 2021, par l’entrée en périmètre de sa quote-part respective dans deux nouvelles entités ad hoc (deux Fonds Communs de Titrisation ou « FCT ») mentionnées en note 12 : BPCE Home Loans 2021 et Déméter TRIA. En effet, compte-tenu du montage de l’opération, le Groupe BPGO contrôle et en conséquence consolidé, une portion de chacune de ces deux entités correspondant à sa quote-part dans l’opération, conformément aux paragraphes B76-B79 de la norme IFRS 10. 3.5. Ecarts d’acquisition . 3.5.1. Valeur des écarts d’acquisition . — Néant . Note 4 . – Notes relatives au compte de résultat . L’essentiel . Le Produit Net Bancaire (PNB) regroupe : les produits et charges d’intérêts ; les commissions ; les gains ou pertes nets des instruments financiers à la juste valeur par résultat ; les gains ou pertes nets des instruments financiers à la juste valeur par capitaux propres ; les gains ou pertes nets résultant de la décomptabilisation d’actifs financiers au coût amorti ; le produit net des activités d’assurance ; les produits et charges des autres activités. 4.1. Intérêts , produits et charges assimiles . Principes comptables . Les produits et charges d’intérêts sont comptabilisés dans le compte de résultat pour tous les instruments financiers évalués au coût amorti en utilisant la méthode du taux d’intérêt effectif, à savoir les prêts et emprunts sur les opérations interbancaires et sur les opérations clientèle, le portefeuille de titres au coût amorti, les dettes représentées par un titre, les dettes subordonnées ainsi que les passifs locatifs. Sont également enregistrés les coupons courus et échus des titres à revenu fixe comptabilisés dans le portefeuille d’actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres et des dérivés de couverture, étant précisé que les intérêts courus des dérivés de couverture de flux de trésorerie sont portés en compte de résultat symétriquement aux intérêts courus de l’élément couvert. Les produits d’intérêts comprennent également les intérêts des instruments de dettes non basiques non détenus dans un modèle de transaction ainsi que les intérêts des couvertures économiques associées (classées par défaut en instruments à la juste valeur par résultat). Le taux d’intérêt effectif est le taux qui actualise exactement les décaissements ou encaissements de trésorerie futurs sur la durée de vie prévue de l’instrument financier, de manière à obtenir la valeur comptable nette de l’actif ou du passif financier. Le calcul de ce taux tient compte des coûts et revenus de transaction, des primes et décotes. Les coûts et revenus de transaction faisant partie intégrante du taux effectif du contrat, tels que les frais de dossier ou les commissions d’apporteurs d’affaires, s’assimilent à des compléments d’intérêt. Les intérêts négatifs sont présentés de la manière suivante : un intérêt négatif sur un actif est présenté en charges d’intérêts dans le PNB, un intérêt négatif sur un passif est présenté en produits d’intérêts dans le PNB. (En milliers d'Euros) Exercice 2021 Exercice 2020 Produits d'intérêt Charges d'intérêt Net Produits d'intérêt Charges d'intérêt Net Prêts / emprunts sur les établissements de crédit (1) 52 513 -51 980 533 40 446 -41 813 -1 367 Prêts / emprunts sur la clientèle (2) 382 606 -120 455 262 151 389 374 -124 224 265 150 Obligations et autres titres de dettes détenus/émis 2 805 -6 025 -3 220 2 845 -8 054 -5 209 Dettes subordonnées /// 0 0 /// 0 0 Passifs locatifs /// -68 -68 /// -80 -80 Actifs et passifs financiers au coût amorti (hors opérations de location-financement) 437 924 -178 528 259 396 432 665 -174 171 258 494 Opérations de location-financement 15 700 0 15 700 10 156 0 10 156 Titres de dettes 19 984 /// 19 984 14 929 /// 14 929 Autres 0 /// 0 0 /// 0 Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 19 984 /// 19 984 14 929 /// 14 929 Total actifs et passifs financiers au coût amorti et à la Jv par capitaux propres (1) 473 608 -178 528 295 080 457 750 -174 171 283 579 Actifs financiers non standards qui ne sont pas détenus à des fins de transaction 49 /// 49 0 /// 0 Instruments dérivés de couverture 29 576 -33 549 -3 973 30 559 -30 315 244 Instruments dérivés pour couverture économique 2 924 -3 136 -212 3 113 -3 243 -130 Total des produits et charges d'intérêt 506 157 -215 213 290 944 491 422 -207 729 283 693 Les produits d'intérêts sur opérations avec les établissements de crédit comprennent la rémunération des fonds du Livret A et du LDD et ceux du LEP centralisés à la Caisse des dépôts et consignations. Les charges ou produits d’intérêts sur les comptes d’épargne à régime spécial comprennent une dotation de 2 413 milliers d’euros au titre de la provision épargne logement (contre une dotation de 1 616 milliers d’euros au titre de l’exercice 2020). 4.2. Produits et charges de commissions . Principes comptables . En application de la norme IFRS 15 « Produits des activités ordinaires tirés de contrats conclus avec des clients », la comptabilisation du produit des activités ordinaires reflète le transfert du contrôle des biens et services promis aux clients pour un montant correspondant à la contrepartie que l’entité s’attend à recevoir en échange de ces biens et services. La démarche de comptabilisation du revenu s’effectue en cinq étapes : identification des contrats avec les clients ; identification des obligations de performance (ou éléments) distinctes à comptabiliser séparément les unes des autres ; détermination du prix de la transaction dans son ensemble ; allocation du prix de la transaction aux différentes obligations de performance distinctes ; comptabilisation des produits lorsque les obligations de performance sont satisfaites. Cette approche s’applique aux contrats qu’une entité conclut avec ses clients à l’exception, notamment, des contrats de location (couverts par la norme IFRS 16), des contrats d’assurance (couverts par la norme IFRS 4) et des instruments financiers (couverts par la norme IFRS 9). Si des dispositions spécifiques en matière de revenus ou de coûts des contrats sont prévues dans une autre norme, celles-ci s’appliquent en premier lieu. Eu égard aux activités du groupe, sont principalement concernés par cette méthode : les produits de commissions, en particulier ceux relatifs aux prestations de service bancaires lorsque ces produits ne sont pas intégrés dans le taux d’intérêt effectif, ou ceux relatifs à la gestion d’actif ou aux prestations d’ingénierie financière les produits des autres activités, ( cf. note 4.6) notamment en cas de prestations de services intégrées au sein de contrats de location les prestations de services bancaires rendues avec la participation de partenaires groupe. Il en ressort donc que les commissions sont enregistrées en fonction du type de service rendu et du mode de comptabilisation des instruments financiers auxquels le service rendu est rattaché. Ce poste comprend notamment les commissions rémunérant des services continus (commissions sur moyens de paiement, droits de garde sur titres en dépôts, etc.), des services ponctuels (commissions sur mouvements de fonds, pénalités sur incidents de paiements, etc.), l’exécution d’un acte important ainsi que les commissions afférentes aux activités de fiducie et assimilées, qui conduisent le groupe à détenir ou à placer des actifs au nom de la clientèle. En revanche, les commissions assimilées à des compléments d’intérêt et faisant partie intégrante du taux effectif du contrat figurent dans la marge d’intérêt. Commissions sur prestations de service . Les commissions sur prestations de service font l’objet d’une analyse pour identifier séparément les différents éléments (ou obligations de performance) qui les composent et attribuer à chaque élément la part de revenu qui lui revient. Puis chaque élément est comptabilisé en résultat, en fonction du type de services rendus et du mode de comptabilisation des instruments financiers auxquels le service rendu est rattaché : les commissions rémunérant des services continus sont étalées en résultat sur la durée de la prestation rendue (commissions sur moyens de paiement, droits de garde sur titres en dépôts, etc.) ; les commissions rémunérant des services ponctuels sont intégralement enregistrées en résultat quand la prestation est réalisée (commissions sur mouvements de fonds, pénalités sur incidents de paiements, etc.) ; les commissions rémunérant l’exécution d’un acte important sont intégralement comptabilisées en résultat lors de l’exécution de cet acte. Lorsqu’une incertitude demeure sur l’évaluation du montant d’une commission (commission de performance en gestion d’actif, commission variable d’ingénierie financière, etc.), seul le montant auquel le groupe est déjà assuré d’avoir droit compte-tenu des informations disponibles à la clôture est comptabilisé. Les commissions faisant partie intégrante du rendement effectif d’un instrument telles que les commissions d’engagements de financement donnés ou les commissions d’octroi de crédits sont comptabilisées et amorties comme un ajustement du rendement effectif du prêt sur la durée de vie estimée de celui-ci. Ces commissions figurent donc parmi les « Produits d’intérêts » et non au poste « Commissions ». Les commissions de fiducie ou d’activité analogue sont celles qui conduisent à détenir ou à placer des actifs au nom des particuliers, de régime de retraite ou d’autres institutions. La fiducie recouvre notamment les activités de gestion d’actif et de conservation pour compte de tiers. (En milliers d'Euros) Exercice 2021 Exercice 2020 Produits Charges Net Produits Charges Net Opérations interbancaires et de trésorerie 7 178 -138 7 040 5 480 -147 5 333 Opérations avec la clientèle 79 759 -537 79 222 76 782 -342 76 440 Prestation de services financiers 35 118 -3 215 31 903 32 914 -601 32 313 Vente de produits d'assurance vie 78 595 /// 78 595 73 088 /// 73 088 Moyens de paiement 73 886 -45 865 28 021 67 611 -43 602 24 009 Opérations sur titres 4 527 0 4 527 5 215 0 5 215 Activités de fiducie 16 842 -5 328 16 842 16 152 -4 912 11 240 Opérations sur instruments financiers et de hors-bilan 18 839 -687 18 152 20 377 -6 466 13 911 Autres commissions 1 768 2 684 4 452 1 371 -106 1 265 Total des commissions 316 512 -53 086 263 426 298 990 -56 176 242 814 4.3. Gains ou pertes nets des instruments financiers a la juste valeur par résultat . Principes comptables . Le poste « Gains ou pertes nets des instruments financiers à la juste valeur par résultat » enregistre les gains et pertes des actifs et passifs financiers de transaction, ou comptabilisés sur option à la juste valeur par résultat y compris les intérêts générés par ces instruments. Les « Résultats sur opérations de couverture » comprennent la réévaluation des dérivés en couverture de juste valeur ainsi que la réévaluation symétrique de l’élément couvert, la contrepartie de la réévaluation en juste valeur du portefeuille macro couvert et la part inefficace des couvertures de flux de trésorerie. (En milliers d'Euros) Exercice 2021 Exercice 2020 Résultats sur instruments financiers obligatoirement évalués à la juste valeur par résultat (1) 46 052 18 552 Résultats sur instruments financiers désignés à la juste valeur par résultat sur option 0 0 Résultats sur actifs financiers désignés à la juste valeur par résultat sur option 0 0 Résultats sur passifs financiers désignés à la juste valeur par résultat sur option (2) 0 0 Résultats sur opérations de couverture -668 88 Inefficacité de la couverture de flux trésorerie (CFH) 0 -1 Inefficacité de la couverture de juste valeur (FVH) -668 89 Variation de la couverture de juste valeur -64 360 20 515 Variation de l'élément couvert 63 692 -20 427 Résultats sur opérations de change 1 066 943 Total des gains et pertes nets sur les instruments financiers à la juste valeur par résultat 46 450 19 583 4.4. Gains ou pertes nets des instruments financiers a la juste valeur par capitaux propres . Principes comptables . Les instruments financiers à la juste valeur par capitaux propres comprennent : les instruments de dettes basiques gérés en modèle de gestion de collecte et de vente à la juste valeur par capitaux propres recyclables en résultat. En cas de cession, les variations de juste valeur sont transférées en résultat. les instruments de capitaux propres à la juste valeur par capitaux propres non recyclables en résultat. En cas de cession, les variations de juste valeur ne sont pas transférées en résultat mais directement dans le poste réserves consolidées en capitaux propres. Seuls les dividendes affectent le résultat dès lors qu’ils correspondent à un retour sur l’investissement. Les variations de valeur des instruments de dettes basiques gérés en modèle de gestion de collecte et de vente à la juste valeur par capitaux propres recyclables regroupent : les produits et charges comptabilisés en marge net d’intérêts les gains ou pertes nets sur actifs financiers de dettes à la juste valeur par capitaux propres décomptabilisés les dépréciations/reprises comptabilisées en coût du risque les gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres (En milliers d'Euros) Exercice 2021 Exercice 2020 Gains ou pertes nets sur instruments de dettes 0 0 Gains ou pertes nets sur instruments de capitaux propres (dividendes) 36 184 43 804 Total des profits et pertes sur les actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 36 184 43 804 4.5. Gains ou pertes nets résultant de la d é comptabilisation d’actifs financiers au cout amorti . Principes comptables . Ce poste comprend les gains ou pertes nets sur instruments financiers au coût amorti résultant de la décomptabilisation d’actifs financiers au coût amorti (prêts ou créances, titres de dettes) et de passifs financiers au coût amorti. (En milliers d'Euros) Exercice 2021 Exercice 2020 Gains Pertes Net Gains Pertes Net Prêts ou créances sur les établissements de crédit 0 0 0 0 0 0 Prêts ou créances sur la clientèle 0 0 0 0 0 0 Titres de dettes 0 0 0 0 0 0 Gains et pertes sur les actifs financiers au coût amorti 0 0 0 0 0 0 Dettes envers les établissements de crédit 0 0 0 0 -12 -12 Dettes envers la clientèle 0 0 0 0 0 0 Dettes représentées par un titre 0 0 0 0 0 0 Dettes subordonnées 0 0 0 0 0 0 Gains et pertes sur les passifs financiers au coût amorti 0 0 0 0 -12 -12 Total des gains ou pertes nets résultant de la décomptabilisation d'actifs financiers au coût amorti 0 0 0 0 -12 -12 4.6. Produits et charges des autres activités . Principes comptables . Les produits et charges des autres activités enregistrent notamment : les produits et charges des immeubles de placement (loyers et charges, résultats de cession, amortissements et dépréciations) ; les produits et charges des opérations de locations opérationnelles ; les produits et charges de l’activité de promotion immobilière (chiffre d’affaires, achats consommés). (En milliers d'Euros) Exercice 2021 Exercice 2020 Produits Charges Net Produits Charges Net Produits et charges sur activités immobilières 0 0 0 0 0 0 Produits et charges sur opérations de location 1 805 -1 377 428 1 225 -2 200 -975 Produits et charges sur immeubles de placement 236 -38 198 2 118 -63 2 055 Quote-part réalisée sur opérations faites en commun 2 235 -5 536 -3 301 3 598 -5 688 -2 090 Charges refacturées et produits rétrocédés 0 0 0 0 0 0 Autres produits et charges divers d'exploitation 5 973 -13 689 -7 716 4 812 -16 237 -11 425 Dotations et reprises de provisions aux autres produits et charges d'exploitation /// -5 488 -5 488 339 339 Autres produits et charges d'exploitation bancaire 8 208 -24 713 -16 505 8 410 -21 586 -13 176 Total des produits et charges des autres activités 10 249 -26 128 -15 879 11 753 -23 849 -12 096 Un produit de 4 059 K€ comptabilisé au sein du poste « Produits des autres activités » au titre de l’amende Echange Image-Chèque (« EIC ») suite à la décision favorable rendue par la Cour d’Appel de renvoi le 2 décembre 2021. Compte tenu de l’incertitude et l’historique sur le dossier, une provision d’un montant équivalent a été comptabilisée en contrepartie au sein du poste « Charges des autres activités ». 4.7. Charges générales d’exploitation . Principes comptables . Les charges générales d’exploitation comprennent essentiellement les frais de personnel, dont les salaires et traitements nets de refacturation, les charges sociales ainsi que les avantages du personnel (tels que les charges de retraite). Ce poste comprend également l’ensemble des frais administratifs et services extérieurs. Contributions aux mécanismes de résolution bancaire Les modalités de constitution du fonds de garantie des dépôts et de résolution ont été modifiées par un arrêté du 27 octobre 2015. Pour le fonds de garantie des dépôts, le montant cumulé des contributions versées par le groupe à la disposition du fonds au titre des mécanismes de dépôts, cautions et titres représente 13 982 milliers d’euros. Les cotisations (contributions non remboursables en cas de retrait volontaire d’agrément) représentent 1 576 milliers d’euros. Les contributions versées sous forme de certificats d’associé ou d’association et de dépôts de garantie espèces qui sont inscrits à l’actif du bilan s’élèvent à 22 751 milliers d’euros. La directive 2014/59/UE dite BRRD ( Bank Recovery and Resolution Directive ) qui établit un cadre pour le redressement et la résolution des établissements de crédit et des entreprises d’investissement et le règlement européen 806/2014 (règlement MRU) ont instauré la mise en place d’un fonds de résolution à partir de 2015. En 2016, ce fonds est devenu un Fonds de résolution unique (FRU) entre les États membres participants au Mécanisme de surveillance unique (MSU). Le FRU est un dispositif de financement de la résolution à la disposition de l’autorité de résolution (Conseil de Résolution Unique). Celle-ci pourra faire appel à ce fonds dans le cadre de la mise en œuvre des procédures de résolution. Conformément au règlement délégué 2015/63 et au règlement d’exécution 2015/81 complétant la directive BRRD sur les contributions ex-ante aux dispositifs de financement pour la résolution, le Conseil de Résolution Unique a déterminé les contributions au fonds de résolution unique pour l’année 2021. Le montant des contributions versées par le groupe représente pour l’exercice 9 151 milliers d’euros dont 7 779 milliers d’euros comptabilisés en charge et 1 373 milliers d’euros sous forme de dépôts de garantie espèces qui sont inscrits à l’actif du bilan (15 % des appels de fonds constitués sous forme de dépôts de garantie espèces). Le cumul des contributions qui sont inscrites à l’actif du bilan s’élèvent à 5 091 milliers d’euros au 31 décembre 2021. (En milliers d'Euros) Exercice 2021 Exercice 2020 Charges de personnel -221 907 -207 096 Impôts, taxes et contributions réglementaires -16 712 -19 579 Services extérieurs et autres charges générales d’exploitation -131 655 -136 156 Autres frais administratifs -153 483 -158 964 Total des charges générales d’exploitation -375 390 -366 060 Les impôts, taxes et contributions réglementaires incluent notamment la cotisation au FRU (Fonds de Résolution Unique) pour un montant annuel de 7 778 milliers d’euros (contre 6 087 milliers d’euros en 2020) et la taxe de soutien aux collectivités territoriales pour un montant annuel de 600 milliers d’euros (contre 604 milliers d’euros en 2020). L’application de la décision IFRS IC relative à la norme IAS 19 Avantages du personnel a été mise en œuvre sur 2021. Pour l’exercice 2020, sa mise en œuvre aurait donné lieu à la comptabilisation d’un montant de -39 milliers d’euros sur la ligne « Charges de personnel » au 31/12/2020 ; La variation des services extérieurs et autres charges générales d’exploitation inclut une diminution de 1 662 milliers d’euros en 2021 en raison du reclassement au sein du poste Coût du risque de crédit des coûts de recouvrement dès lors qu’il s’agit de coûts marginaux et directement attribuables au recouvrement des flux de trésorerie contractuels sur des dossiers douteux (S3). ). Le montant était de 1 765 milliers d’euros au 31 décembre 2020. La décomposition des charges de personnel est présentée dans la note 8.1. Pour rappel depuis 2020, les refacturations des activités « organe central » (listées dans le Code monétaire et financier) sont désormais présentées en PNB et les refacturations des missions groupe restent présentées en frais de gestion. 4.8. Gains ou pertes sur autres actifs . Principes comptables . Les gains ou pertes sur autres actifs enregistrent les résultats de cession des immobilisations corporelles et incorporelles d’exploitation et les plus ou moins-values de cession des titres de participation consolidés. Exercice 2021 Exercice 2020 Gains ou pertes sur cessions d'immobilisations corporelles et incorporelles d'exploitation 12 999 -793 Gains ou pertes sur cessions des participations consolidées 0 0 Total des gains ou pertes sur autres actifs 12 999 -793 Le 1er juin 2021, la BPGO qui avait jusqu’alors une activité propre de crédit-bail à son bilan, commercialise des contrats de crédit-bail avec BPCE Lease sous format schéma commissionnaire. Le stock d’encours de crédit-bail au 31 mai 2021 n’est pas cédé à BPCE Lease. Il reste au bilan de la banque et est géré en mode extinction. La cession du fonds de commerce à BPCE Lease a généré un résultat de cession de 11 700 K€. Note 5 . – Notes relatives au bilan . 5.1. Caisse, banques centrales . Principes comptables . Ce poste comprend principalement la caisse et les avoirs auprès des banques centrales au coût amorti. (En milliers d'Euros) 31/12/2021 31/12/2020 Caisse 72 442 92 174 Banques centrales 6 14 643 Total caisse, banques centrales 72 448 106 817 5.2. Actifs et passifs financiers a la juste valeur par résultat . Principes comptables . Les actifs et passifs financiers à la juste valeur par résultat sont constitués des opérations négociées à des fins de transaction, y compris les instruments financiers dérivés, de certains actifs et passifs que le groupe a choisi de comptabiliser à la juste valeur, dès la date de leur acquisition ou de leur émission, au titre de l’option offerte par la norme IFRS 9 et des actifs non basiques. Les critères de classement des actifs financiers sont décrits en note 2.5.1. — Date d’enregistrement des titres  : Les titres sont inscrits au bilan à la date de règlement-livraison. Les opérations de cession temporaire de titre sont également comptabilisées en date de règlement livraison. Lorsque les opérations de prise en pension et de mise en pension de titres sont comptabilisées dans les « Actifs et passifs à la juste valeur par résultat », l’engagement de mise en place de la pension est comptabilisé comme un instrument dérivé ferme de taux. En cas de cession partielle d’une ligne de titres, la méthode « premier entré, premier sorti » est retenue, sauf cas particuliers. 5.2.1. Actifs financiers à la juste valeur par résultat . Principes comptables . Les actifs financiers à la juste valeur par résultat sont : les actifs financiers détenus à des fins de transaction, c’est-à-dire acquis ou émis dès l’origine avec l’intention de les revendre à brève échéance ; les actifs financiers que le groupe a choisi de comptabiliser dès l’origine à la juste valeur par résultat, en application de l’option offerte par la norme IFRS 9. Les conditions d’application de cette option sont décrites ci-dessus ; les instruments de dettes non basiques ; les instruments de capitaux propres évalués à la juste valeur par résultat par défaut (qui ne sont pas détenus à des fins de transaction). Ces actifs sont évalués à leur juste valeur en date de comptabilisation initiale comme en date d’arrêté. Les variations de juste valeur de la période, les intérêts, dividendes, gains ou pertes de cessions sur ces instruments sont enregistrés dans le poste « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat » à l’exception des actifs financiers de dettes non basiques dont les intérêts sont enregistrés dans le poste « Produits d’intérêts ». Les actifs financiers du portefeuille de transaction comportent notamment les opérations sur titres réalisées pour compte propre, les pensions et les instruments financiers dérivés négociés dans le cadre des activités de gestion de position du groupe. Actifs à la juste valeur par résultat sur option . La norme IFRS 9 permet, lors de la comptabilisation initiale, de désigner des actifs financiers comme devant être comptabilisés à la juste valeur par résultat, ce choix étant irrévocable. Le respect des conditions fixées par la norme doit être vérifié préalablement à toute inscription d’un instrument en option juste valeur. L’application de cette option est réservée uniquement dans le cas d’une é limination ou réduction significative d’un décalage de traitement comptable. L’application de l’option permet d’éliminer les distorsions découlant de règles de valorisation différentes appliquées à des instruments gérés dans le cadre d’une même stratégie. Les actifs financiers du portefeuille de transaction comportent notamment (En milliers d'Euros) 31/12/2021 31/12/2020 Actifs financiers obligatoirement évalués à la juste valeur par résultat Actifs financiers obligatoirement évalués à la juste valeur par résultat Actifs financiers relevant d'une activité de transaction Autres actifs financiers (3) Actifs financiers désignés à la juste valeur sur option (1) Total Actifs financiers relevant d'une activité de transaction Autres actifs financiers (3) Actifs financiers désignés à la juste valeur par résultat sur option Total Effets publics et valeurs assimilées 0 0 0 0 0 0 0 0 Obligations et autres titres de dettes 0 21 006 0 21 006 0 9 160 0 9 160 Autres 0 0 0 0 Titres de dettes 0 21 006 0 21 006 0 9 160 0 9 160 Prêts aux établissements de crédit hors opérations de pension 0 60 268 0 60 268 0 61 224 0 61 224 Prêts à la clientèle hors opérations de pension 0 0 0 0 0 0 0 0 Opérations de pension (2) 0 0 0 0 0 0 0 0 Prêts 0 60 268 0 60 268 0 61 224 0 61 224 Instruments de capitaux propres 0 219 415 /// 219 415 0 212 656 /// 212 656 Dérivés de transaction (1) 19 279 /// /// 19 279 19 360 /// /// 19 360 Dépôts de garantie versés 0 /// /// 0 0 /// /// 0 Total des actifs financiers a la juste valeur par résultat 19 279 300 689 0 319 968 19 360 283 040 0 302 400 (1) Uniquement dans le cas d’une « non-concordance comptable » (2) Les informations sont présentées en tenant compte des effets de la compensation réalisée conformément à la norme IAS 32 (cf. note 5.19). (3) inclus les actifs non basiques qui ne relèvent pas d’une activité de transaction dont les parts de fonds et les actions non désignées en juste valeur par capitaux propres non recyclables. Le poste « Dérivés de transaction » inclut les dérivés dont la juste valeur est positive et qui sont : soit détenus à des fins de transaction ; soit des dérivés de couverture économique qui ne répondent pas aux critères de couverture comptable restrictifs requis par la norme IFRS 9. Le montant de ce poste est également diminué de celui des ajustements de valeur de l’ensemble du portefeuille de dérivés (de transaction et de couverture) au titre de la CVA ( Credit Valuation Adjustement ). Actifs financiers à la juste valeur par résultat sur option et risque de crédit . L'exposition au risque de crédit peut représenter une part essentielle de la juste valeur des prêts ou créances désignés à la juste valeur par résultat figurant au bilan. Lorsque des achats de protection ont été effectués en lien avec la mise en place de ces prêts, la juste valeur des dérivés de crédit liés est présentée. Le groupe ne couvre pas, par des achats de protection, le risque de crédit des prêts ou créances classés dans les instruments à la juste valeur par résultat sur option au 31 décembre 2021 et au 31 décembre 2020. La variation de juste valeur de ces actifs financiers imputable au risque de crédit n’est pas significative. 5.2.2. Passifs financiers à la juste valeur par résultat . Principes comptables . Les passifs financiers à la juste valeur par résultat comprennent des passifs financiers détenus à des fins de transaction ou classés dans cette catégorie de façon volontaire dès leur comptabilisation initiale en application de l’option ouverte par la norme IFRS 9. Le portefeuille de transaction est composé de dettes liées à des opérations de vente à découvert, d’opérations de pension et d’instruments financiers dérivés. Les conditions d’application de cette option sont décrites ci-dessus. Ces passifs sont évalués à leur juste valeur en date de comptabilisation initiale comme en date d’arrêté. Les variations de juste valeur de la période, les intérêts, gains ou pertes liés à ces instruments sont enregistrés dans le poste « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat » , à l’exception des variations de juste valeur attribuables à l’évolution du risque de crédit propre pour les passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option qui sont enregistrées, depuis le 1er janvier 2016, dans le poste « Réévaluation du risque de crédit propre des passifs financiers désignés à la juste valeur par résultat » au sein des « Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres ». En cas de décomptabilisation du passif avant son échéance (par exemple, rachat anticipé), le gain ou la perte de juste valeur réalisé, attribuable au risque de crédit propre, est transféré(e) directement dans le poste réserves consolidées en capitaux propres. Passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option . La norme IFRS 9 permet, lors de la comptabilisation initiale, de désigner des passifs financiers comme devant être comptabilisés à la juste valeur par résultat, ce choix étant irrévocable. Le respect des conditions fixées par la norme doit être vérifié préalablement à toute inscription d’un instrument en option juste valeur. L’application de cette option est en effet réservée aux situations suivantes : — Élimination ou réduction significative d’un décalage de traitement comptable  : L’application de l’option permet d’éliminer les distorsions découlant de règles de valorisation différentes appliquées à des instruments gérés dans le cadre d’une même stratégie. — Alignement du traitement comptable sur la gestion et la mesure de performance  : L’option s’applique dans le cas de passifs gérés et évalués à la juste valeur, à condition que cette gestion repose sur une politique de gestion des risques ou une stratégie d’investissement documentée et que le suivi interne s’appuie sur une mesure en juste valeur. — Instruments financiers composés comportant un ou plusieurs dérivés incorporés  : Un dérivé incorporé est la composante d’un contrat hybride, financier ou non, qui répond à la définition d’un produit dérivé. Il doit être extrait du contrat hôte et comptabilisé séparément dès lors que l’instrument hybride n’est pas évalué en juste valeur par résultat et que les caractéristiques économiques et les risques associés du dérivé incorporé ne sont pas étroitement liés au contrat hôte. L’application de l’option juste valeur à un passif financier est possible dans le cas où le dérivé incorporé modifie substantiellement les flux du contrat hôte et que la comptabilisation séparée du dérivé incorporé n’est pas spécifiquement interdite par la norme IFRS 9 (exemple d’une option de remboursement anticipé incorporée dans un instrument de dettes). L’option permet d’évaluer l’instrument à la juste valeur dans son intégralité, ce qui permet de ne pas extraire ni comptabiliser ni évaluer séparément le dérivé incorporé. Ce traitement s’applique en particulier à certaines émissions structurées comportant des dérivés incorporés significatifs. Au passif, le portefeuille de transaction est composé de (En milliers d'Euros) 31/12/2021 31/12/2020 Passifs financiers émis à des fins de transaction Passifs financiers désignés à la juste valeur sur option Total Passifs financiers émis à des fins de transaction Passifs financiers désignés à la juste valeur sur option Total Ventes à découvert /// /// Dérivés de transaction 18 824 /// 18 824 21 721 /// 21 721 Comptes à terme et emprunts interbancaires 0 Comptes à terme et emprunts à la clientèle Dettes représentées par un titre non subordonnées Dettes subordonnées /// /// Opérations de pension (1) /// /// Dépôts de garantie reçus /// /// Autres /// /// Total des passifs financiers a la juste valeur par résultat 18 824 18 824 21 721 21 721 Le poste « Dérivés de transaction » inclut les dérivés dont la juste valeur est négative et qui sont : soit détenus à des fins de transaction ; soit des dérivés de couverture économique qui ne répondent pas aux critères de couverture comptable restrictifs requis par la norme IFRS 9. Le montant de ce poste est également diminué de celui des ajustements de valeur de l’ensemble du portefeuille de dérivés (de transaction et de couverture) au titre de la DVA ( Debit Valuation Adjustement ). 5.2.3. Instruments dérivés de transaction . Principes comptables . Un dérivé est un instrument financier ou un autre contrat qui présente les trois caractéristiques suivantes : sa valeur fluctue en fonction de l’évolution d’un taux d’intérêt, du prix d’un instrument financier, du prix d’une marchandise, d’un cours de change, d’un indice de prix ou de cours, d’une notation de crédit ou d’un indice de crédit, ou d’une autre variable, à condition que dans le cas d’une variable non-financière, la variable ne soit pas spécifique à une des parties au contrat ; il ne requiert aucun placement net initial ou un placement net initial inférieur à celui qui serait nécessaire pour d’autres types de contrats dont on pourrait attendre des réactions similaires aux évolutions des conditions du marché ; il est réglé à une date future. Tous les instruments financiers dérivés sont comptabilisés au bilan en date de négociation pour leur juste valeur à l’origine de l’opération. À chaque arrêté comptable, ils sont évalués à leur juste valeur quelle que soit l’intention de gestion qui préside à leur détention (transaction ou couverture). Les dérivés de transaction sont inscrits au bilan en « Actifs financiers à la juste valeur par résultat » et en « Passifs financiers à la juste valeur par résultat ». Les gains et pertes réalisés et latents sont portés au compte de résultat dans le poste « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat ». Le montant notionnel des instruments financiers ne constitue qu’une indication du volume de l’activité et ne reflète pas les risques de marché attachés à ces instruments. Les justes valeurs positives ou négatives représentent la valeur de remplacement de ces instruments. Ces valeurs peuvent fortement fluctuer en fonction de l’évolution des paramètres de marché. (En milliers d'Euros) 31/12/2021 31/12/2020 Notionnel Juste valeur positive Juste valeur négative Notionnel Juste valeur positive Juste valeur négative Instruments de taux 967 209 13 361 13 379 937 561 14 452 16 797 Instruments sur actions 0 0 0 0 0 0 Instruments de change 493 487 4 797 4 404 441 439 4 540 4 483 Autres instruments 0 0 0 0 0 0 Opérations fermes 1 460 696 18 158 17 783 1 379 000 18 992 21 280 Instruments de taux 548 510 743 662 482 652 347 420 Instruments sur actions 0 0 0 0 0 0 Instruments de change 68 250 378 379 25 750 21 21 Autres instruments 0 0 0 0 0 0 Opérations conditionnelles 616 760 1 121 1 041 508 402 368 441 Dérivés de crédit 0 0 0 0 0 0 Total des instruments dérives de transaction 2 077 456 19 279 18 824 1 887 402 19 360 21 721 Dont marchés organisés 2 077 456 19 279 18 824 1 887 402 19 360 21 721 Dont opérations de gré à gré 0 0 0 5.3. Instruments dérivés de couverture . Principes comptables . Un dérivé est un instrument financier ou un autre contrat qui présente les trois caractéristiques suivantes : sa valeur fluctue en fonction de l’évolution d’un taux d’intérêt, du prix d’un instrument financier, du prix d’une marchandise, d’un cours de change, d’un indice de prix ou de cours, d’une notation de crédit ou d’un indice de crédit, ou d’une autre variable, à condition que dans le cas d’une variable non-financière, la variable ne soit pas spécifique à une des parties au contrat ; il ne requiert aucun placement net initial ou un placement net initial inférieur à celui qui serait nécessaire pour d’autres types de contrats dont on pourrait attendre des réactions similaires aux évolutions des conditions du marché ; il est réglé à une date future. Tous les instruments financiers dérivés sont comptabilisés au bilan en date de négociation pour leur juste valeur à l’origine de l’opération. À chaque arrêté comptable, ils sont évalués à leur juste valeur quelle que soit l’intention de gestion qui préside à leur détention (transaction ou couverture). À l’exception des dérivés qualifiés comptablement de couverture de flux de trésorerie ou d’investissement net libellé en devises, les variations de juste valeur sont comptabilisées au compte de résultat de la période. Les dérivés qualifiés de couverture sont ceux qui respectent, dès l’initiation de la relation de couverture et sur toute sa durée, les conditions requises par la norme IAS 39 et notamment la documentation formalisée de l’existence d’une efficacité des relations de couverture entre les instruments dérivés et les éléments couverts, tant de manière prospective que de manière rétrospective. Les couvertures de juste valeur correspondent principalement à des swaps de taux d’intérêt assurant une protection contre les variations de juste valeur des instruments à taux fixe imputables à l’évolution des taux de marché. Ces couvertures transforment des actifs ou passifs à taux fixe en éléments à taux variable. Les couvertures de juste valeur comprennent notamment la couverture de prêts, de titres, de dépôts et de dettes subordonnées à taux fixe. La couverture de juste valeur est également utilisée pour la gestion globale du risque de taux. Les couvertures de flux de trésorerie permettent de figer ou d’encadrer la variabilité des flux de trésorerie liés à des instruments portant intérêt à taux variable. La couverture de flux de trésorerie est également utilisée pour la gestion globale du risque de taux. Le montant notionnel des instruments financiers ne constitue qu’une indication du volume de l’activité et ne reflète pas les risques de marché attachés à ces instruments. Afin de pouvoir qualifier comptablement un instrument dérivé d’instrument de couverture, il est nécessaire de documenter la relation de couverture dès l’initiation (stratégie de couverture, nature du risque couvert, désignation et caractéristiques de l’élément couvert et de l’instrument de couverture). Par ailleurs, l’efficacité de la couverture doit être démontrée à l’origine et vérifiée rétrospectivement. Les dérivés conclus dans le cadre de relations de couverture sont désignés en fonction de l’objectif poursuivi. Le Groupe BPCE a choisi l’option offerte par la norme IFRS 9 de ne pas appliquer les dispositions de la norme relatives à la comptabilité de couverture et de continuer à appliquer la norme IAS 39 pour la comptabilisation de ces opérations, telle qu’adoptée par l’Union européenne, c’est-à-dire excluant certaines dispositions concernant la macro-couverture. Couverture de juste valeur. — La couverture de juste valeur a pour objectif de réduire le risque de variation de juste valeur d’un actif ou d’un passif du bilan ou d’un engagement ferme (notamment, couverture du risque de taux des actifs et passifs à taux fixe). La réévaluation du dérivé est inscrite en résultat symétriquement à la réévaluation de l’élément couvert, et ce à hauteur du risque couvert. L’éventuelle inefficacité de la couverture est comptabilisée au compte de résultat dans le poste « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat ». Les intérêts courus du dérivé de couverture sont portés au compte de résultat symétriquement aux intérêts courus de l’élément couvert. S’agissant de la couverture d’un actif ou d’un passif identifié, la réévaluation de la composante couverte est présentée au bilan dans le même poste que l’élément couvert. L’inefficacité relative à la valorisation en bi-courbe des dérivés collatéralisés est prise en compte dans les calculs d’efficacité. En cas d’interruption de la relation de couverture (décision de gestion, non-respect des critères d’efficacité ou vente de l’élément couvert avant échéance), le dérivé de couverture est transféré en portefeuille de transaction. Le montant de la réévaluation inscrit au bilan au titre de l’élément couvert est amorti sur la durée de vie résiduelle de la couverture initiale. Si l’élément couvert est vendu avant l’échéance ou remboursé par anticipation, le montant cumulé de la réévaluation est inscrit au compte de résultat de la période. Couverture de flux de trésorerie . — Les opérations de couverture de flux de trésorerie ont pour objectif la couverture d’éléments exposés aux variations de flux de trésorerie imputables à un risque associé à un élément de bilan ou à une transaction future (couverture du risque de taux sur actifs et passifs à taux variable, couverture de conditions sur des transactions futures - taux fixes futurs, prix futurs, change, etc.). La partie efficace des variations de juste valeur du dérivé est inscrite sur une ligne spécifique des « Gains ou pertes comptabilisés directement en capitaux propres », la partie inefficace est comptabilisée au compte de résultat dans le poste « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat ». Les intérêts courus du dérivé de couverture sont portés au compte de résultat dans la marge d’intérêt, symétriquement aux intérêts courus de l’élément couvert. Les instruments couverts restent comptabilisés selon les règles applicables à leur catégorie comptable. En cas d’interruption de la relation de couverture (non-respect des critères d’efficacité ou vente du dérivé ou disparition de l’élément couvert), les montants cumulés inscrits en capitaux propres sont transférés au fur et à mesure en résultat lorsque la transaction couverte affecte elle-même le résultat ou rapportés immédiatement en résultat en cas de disparition de l’élément couvert. Cas particuliers de couverture de portefeuilles (macrocouverture) — Documentation en couverture de flux de trésorerie  : Certains établissements du groupe documentent leur macrocouverture du risque de taux d’intérêt en couverture de flux de trésorerie (couverture de portefeuilles de prêts ou d’emprunts). Dans ce cas, les portefeuilles d’encours pouvant être couverts s’apprécient, pour chaque bande de maturité, en retenant : des actifs et passifs à taux variable ; l’entité supporte en effet un risque de variabilité des flux futurs de trésorerie sur les actifs ou les passifs à taux variable dans la mesure où elle ne connaît pas le niveau des prochains fixings ; des transactions futures dont le caractère peut être jugé hautement probable (prévisions) : dans le cas d’une hypothèse d’encours constant, l’entité supporte un risque de variabilité des flux futurs de trésorerie sur un futur prêt à taux fixe dans la mesure où le niveau de taux auquel le futur prêt sera octroyé n’est pas connu ; de la même manière, l’entité peut considérer qu’elle supporte un risque de variabilité des flux futurs de trésorerie sur un refinancement qu’elle devra réaliser dans le marché. La norme IAS 39 ne permet pas la désignation d’une position nette par bande de maturité. L’élément couvert est donc considéré comme étant équivalent à une quote-part d’un ou plusieurs portefeuilles d’instruments à taux variable identifiés (portion d’un encours d’emplois ou de ressources à taux variable) ; l’efficacité des couvertures est mesurée en constituant pour chaque bande de maturité un instrument hypothétique, dont les variations de juste valeur depuis l’origine sont comparées à celles des dérivés documentés en couverture. Les caractéristiques de cet instrument modélisent celles de l’élément couvert. Le test d’efficacité est effectué en comparant les variations de valeur de l’instrument hypothétique et du dérivé de couverture. La méthode utilisée passe par la construction d’un échéancier avec bande de maturité. L’efficacité de la couverture doit être démontrée de manière prospective et rétrospective. Le test prospectif est vérifié si, pour chaque bande de maturité de l’échéancier cible, le montant nominal des éléments à couvrir est supérieur au montant notionnel des dérivés de couverture. Le test rétrospectif permet de calculer l’efficacité rétrospective de la couverture mise en place aux différentes dates d’arrêté. Dans ce cadre, à chaque arrêté, les variations de juste valeur pied de coupon des dérivés de couverture sont comparées avec celles des instruments hypothétiques. Le rapport de leurs variations respectives doit être compris entre 80 et 125 %. Lors de la cession de l’instrument couvert ou si la transaction future n’est plus hautement probable, les gains ou pertes latents cumulés inscrits en capitaux propres sont transférés en résultat immédiatement. Lors de l’arrêt de la relation de couverture, si l’élément couvert figure toujours au bilan, ou si sa survenance est toujours hautement probable, il est procédé à l’étalement linéaire des gains ou pertes latents cumulés inscrits en capitaux propres. Si le dérivé n’a pas été résilié, il est reclassé en dérivé de transaction et ses variations de juste valeur ultérieures seront enregistrées en résultat. — Documentation en couverture de juste valeur  : Certains établissements du groupe documentent leur macrocouverture du risque de taux d’intérêt en couverture de juste valeur, en appliquant les dispositions de la norme IAS 39 telle qu’adoptée par l’Union européenne (dite carve-out ). La version de la norme IAS 39 adoptée par l’Union européenne ne reprend pas certaines dispositions concernant la comptabilité de couverture qui apparaissent incompatibles avec les stratégies de réduction du risque de taux d’intérêt global mises en œuvre par les banques européennes. Le carve-out de l’Union européenne permet en particulier de mettre en œuvre une comptabilité de couverture du risque de taux interbancaire associée aux opérations à taux fixe réalisées avec la clientèle (crédits, comptes d’épargne, dépôts à vue de la clientèle). Les instruments de macrocouverture utilisés par le groupe sont, pour l’essentiel, des swaps de taux simples désignés dès leur mise en place en couverture de juste valeur des ressources ou des emplois à taux fixe. Le traitement comptable des dérivés de macrocouverture se fait selon les mêmes principes que ceux décrits précédemment dans le cadre de la microcouverture de juste valeur. Dans le cas d’une relation de macrocouverture, la réévaluation de la composante couverte est portée globalement dans le poste « Écart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux », à l’actif du bilan en cas de couverture d’un portefeuille d’actifs financiers, au passif du bilan en cas de couverture d’un portefeuille de passifs financiers. L’efficacité des couvertures est assurée lorsque les dérivés compensent le risque de taux du portefeuille de sous-jacents à taux fixe couverts. L’inefficacité relative à la valorisation en bi-courbe des dérivés collatéralisés est prise en compte. Deux tests d’efficacité sont réalisés : un test d’assiette : pour les swaps simples désignés de couverture dès leur mise en place, il est vérifié en date de désignation de la relation de couverture, de manière prospective, puis à chaque arrêté, de manière rétrospective, qu’il n’existe pas de sur-couverture ; un test quantitatif : pour les autres swaps, la variation de juste valeur du swap réel doit compenser la variation de juste valeur d’un instrument hypothétique reflétant parfaitement la composante couverte du sous-jacent. Ces tests sont réalisés en date de désignation, de manière prospective, puis à chaque arrêté, de manière rétrospective. En cas d’interruption de la relation de couverture, cet écart est amorti linéairement sur la durée de couverture initiale restant à courir si le sous-jacent couvert n’a pas été décomptabilisé. Il est constaté directement en résultat si les éléments couverts ne figurent plus au bilan. Les dérivés de macrocouverture peuvent notamment être déqualifiés lorsque le nominal des instruments couverts devient inférieur au notionnel des couvertures, du fait notamment des remboursements anticipés des prêts ou des retraits de dépôts observés et modélisés. Couverture d’un investissement net libelle en devises. — L’investissement net dans une activité à l’étranger est le montant de la participation de l’entité consolidante dans l’actif net de cette activité. La couverture d’un investissement net libellé en devises a pour objet de protéger l’entité consolidante contre des variations de change d’un investissement dans une entité dont la monnaie fonctionnelle est différente de la monnaie de présentation des comptes consolidés. Ce type de couverture est comptabilisé de la même façon que les couvertures de flux de trésorerie. Les gains ou pertes latents comptabilisés en capitaux propres sont transférés en résultat lors de la cession (ou de la cession partielle avec perte de contrôle) de tout ou partie de l’investissement net. Les couvertures de juste valeur correspondent principalement à des swaps de taux d’intérêt assurant une protection contre les variations de juste valeur des instruments à taux fixe imputables à l’évolution des taux de marché. Ces couvertures transforment des actifs ou passifs à taux fixe en éléments à taux variable. La macrocouverture de juste valeur est utilisée pour la gestion globale du risque de taux notamment pour couvrir : les portefeuilles de prêts à taux fixe les dépôts à vue les dépôts liés au PEL la composante inflation du Livret A La microcouverture de juste valeur est utilisée notamment pour couvrir : un passif à taux fixe les titres de la réserve de liquidité à taux fixe et des titres indexés inflation Les couvertures de flux de trésorerie permettent de figer ou d’encadrer la variabilité des flux de trésorerie liés à des instruments portant intérêt à taux variable. La couverture de flux de trésorerie est également utilisée pour la gestion globale du risque de taux. Les couvertures de flux de trésorerie sont utilisées notamment pour : la couverture de passif à taux variable la couverture du risque de variation de valeur des flux futurs variables de la dette la macro-couverture d’actifs à taux variable Les principales sources d’inefficacité des couvertures sont liées à : l’inefficacité « bi-courbes » : la valorisation des dérivés collatéralisés (faisant l’objet d’appels de marge rémunérés à EONIA) est basée sur la courbe d’actualisation EONIA, alors que l’évaluation de la composante couverte des éléments couverts en juste valeur est calculée sur une courbe d’actualisation Euribor la valeur temps des couvertures optionnelles la surcouverture dans le cadre des tests d’assiette en macro-couverture (montants des notionnels de dérivés de couverture supérieurs au nominal des éléments couverts, notamment dans le cas où les éléments couverts ont fait l’objet de remboursements anticipés plus importants que prévus) les ajustements valorisation liés au risque de crédit et au risque de crédit propres sur dérivés (Credit Value adjustment et Debit Value adjustment) des décalages de fixing des flux entre l’élément couvert et sa couverture. Le montant notionnel des instruments financiers ne constitue qu’une indication du volume de l’activité et ne reflète pas les risques de marché attachés à ces instruments. (En milliers d'Euros) 31/12/2021 31/12/2020 Notionnel Juste valeur positive Juste valeur négative Notionnel Juste valeur positive Juste valeur négative Instruments de taux 5 162 820 89 532 120 503 5 000 993 153 169 113 768 Instruments sur actions 0 0 0 0 0 0 Instruments de change 0 0 0 0 0 0 Autres instruments 0 0 0 0 0 0 Opérations fermes 5 162 820 89 532 120 503 5 000 993 153 169 113 768 Instruments de taux 0 0 0 0 0 0 Instruments sur actions 0 0 0 0 0 0 Instruments de change 0 0 0 0 0 0 Autres instruments 0 0 0 0 0 0 Opérations conditionnelles 0 0 0 0 0 0 Couverture de juste valeur 5 162 820 89 532 120 503 5 000 993 153 169 113 768 Instruments de taux 0 0 0 0 0 0 Instruments sur actions 0 0 0 0 0 0 Instruments de change 0 0 0 0 0 0 Autres instruments 0 0 0 0 0 0 Opérations fermes 0 0 0 0 0 0 Instruments de taux 0 0 0 0 0 0 Instruments sur actions 0 0 0 0 0 0 Instruments de change 0 0 0 0 0 0 Autres instruments 0 0 0 0 0 0 Opérations conditionnelles 0 0 0 0 0 0 Couverture de flux de trésorerie 0 0 0 0 0 0 Dérivés de crédit 0 0 0 0 0 0 Couverture d'investissements nets en devises 0 0 0 0 0 0 Total des instruments dérives de couverture 5 162 820 89 532 120 503 5 000 993 153 169 113 768 Tous les instruments dérivés de couverture sont présentés dans le poste « Instruments de dérivés de couverture » à l’actif et au passif du bilan. Les swaps financiers de devises sont documentés à la fois en couverture de juste valeur de taux et en couverture de flux de trésorerie de change. La juste valeur globale est néanmoins présentée en dérivés de change. Ces dérivés sont présentés en instruments de couverture de flux de trésorerie de change afin de mieux refléter le poids de la composante change (liée à la couverture de flux de trésorerie) dans la juste valeur globale. — Echéancier du notionnel des instruments dérivés de couverture au 31 décembre 2021  : (En milliers d'Euros) Inf. à 1 an De 1 à 5 ans De 6 à 10 ans Sup à 5 ans Couverture de taux d'intérêts 547 820 2 362 122 1 773 920 478 958 Instruments de couverture de flux de trésorerie 0 0 0 0 Instruments de couverture de juste valeur 547 820 2 362 122 1 773 920 478 958 Couverture du risque de change 0 0 0 0 Instruments de couverture de flux de trésorerie 0 0 0 0 Instruments de couverture de juste valeur 0 0 0 0 Couverture des autres risques 0 0 0 0 Instruments de couverture de flux de trésorerie 0 0 0 0 Instruments de couverture de juste valeur 0 0 0 0 Couverture d'investissements nets en devises 0 0 0 0 Total 547 820 2 362 122 1 773 920 478 958 Les swaps financiers de devises sont documentés à la fois en couverture de juste valeur de taux et en couverture de flux de trésorerie de change. La juste valeur globale est néanmoins présentée en dérivés de change. Ces dérivés sont présentés en instruments de couverture de flux de trésorerie de change afin de mieux refléter le poids de la composante change (liée à la couverture de flux de trésorerie) dans la juste valeur globale. — Eléments couverts  : Couverture de juste valeur  : (En milliers d'Euros) Couverture de juste valeur 31/12/2021 Couverture du risque de taux Couverture du risque de change Couverture des autres risque (or, matières premières…) Valeur comptable Dont réévaluation de la composante couverte (*) Composante couverte restant à étaler (**) Valeur comptable Dont réévaluation de la composante couverte (*) Composante couverte restant à étaler (**) Valeur comptable Dont réévaluation de la composante couverte (*) Composante couverte restant à étaler (**) Actifs  : Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 440 874 55 184 Prêts ou créances sur les établissements de crédit Prêts ou créances sur la clientèle Titres de dette 440 874 55 184 Actions et autres instruments de capitaux propres Actifs financiers au coût amorti 2 430 357 1 139 Prêts ou créances sur les établissements de crédit Prêts ou créances sur la clientèle 2 415 357 1 Titres de dette 15 000 1 138 Passifs  : Passifs financiers au coût amorti 2 207 370 41 986 Dettes envers les établissements de crédit 1 818 850 42 337 Dettes envers la clientèle Dettes représentées par un titre 388 520 -351 Dettes subordonnées Total 5 078 601 98 309 L'inefficacité de la couverture de la période est présentée en note 4.3 « Gains ou pertes sur actifs financiers et passifs financiers à la juste valeur par résultat » ou en note 4.4 « Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres » pour les instruments de capitaux propres classés en juste valeur par capitaux propres non recyclables. (1) Intérêts courus exclus (2) Déqualification, fin de la relation de couverture (En milliers d’Euros ) Couverture de juste valeur Au 31 décembre 2020 Couverture du risque de taux Couverture du risque de change Couverture des autres risque (or, matières premières…) Valeur comptable dont réévaluation de la composante couverte (*) Composante couverte restant à étaler (**) Valeur comptable dont réévaluation de la composante couverte (*) Composante couverte restant à étaler (**) Valeur comptable dont réévaluation de la composante couverte (*) Composante couverte restant à étaler (**) Actifs  : Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 394 272 45 409 348 863 Prêts ou créances sur les établissements de crédit Prêts ou créances sur la clientèle Titres de dette 394 272 45 409 348 863 Actions et autres instruments de capitaux propres Actifs financiers au coût amorti 25 000 3 307 21 803 Prêts ou créances sur les établissements de crédit Prêts ou créances sur la clientèle Titres de dette 25 000 3 307 21 803 Passifs  : Passifs financiers au coût amorti 1 999 120 138 848 1 860 272 Dettes envers les établissements de crédit 1 606 100 124 163 1 481 937 Dettes envers la clientèle Dettes représentées par un titre 393 020 14 685 378 335 Dettes subordonnées Total -1 579 848 -90 132 -1 489 606 — Couverture de flux de trésorerie – Couverture d’investissements nets en devises  : 31/12/2021 Juste valeur du dérivé de couverture Dont partie efficace des couvertures non échues (1) Dont partie inefficace Solde des couvertures échues restant à étaler (*) Juste valeur de l'élément couvert (dérivé hypothétique) Couverture de risque de taux 0 Couverture de risque de change 0 Couverture des autres risques 0 Total - Couverture de flux de trésorerie et d’investissements nets en devises L’inefficacité de la couverture est comptabilisée dans le compte de résultat dans le poste « Gains ou pertes sur actifs financiers et passifs financiers à la juste valeur par résultat » en note 4.3. La réserve « Couverture de flux de trésorerie » correspond à la partie efficace des couvertures non échues et le solde des couvertures échues restant à étaler, avant impôt, y compris la part des participations ne donnant pas le contrôle. Le recyclage en résultat de la réserve « Couverture de flux de trésorerie » est inclus soit dans la marge nette d’intérêt soit dans le résultat de décomptabilisation de l’élément couvert par symétrie avec le poste impacté par l’élément couvert. 31/12/2020 Juste valeur du dérivé de couverture Dont partie efficace des couvertures non échues (1) Dont partie inefficace Solde des couvertures échues restant à étaler (*) Juste valeur de l'élément couvert (dérivé hypothétique) Couverture de risque de taux 0 Couverture de risque de change 0 Couverture des autres risques 0 Total - Couverture de flux de trésorerie et d’investissements nets en devises — Couverture de flux de trésorerie et couverture d’investissements nets en devises - Analyse des autres éléments comptabilisés en capitaux propres  : Cadrage des OCI 01/01/2021 Variation de la part efficace Reclassement en résultat de part efficace Basis adjustment - élément non financier (*) Elément couvert partiellement ou totalement éteint 31/12/2021 Montant des capitaux propres pour les opérations en CFH 0 0 0 0 Dont couverture de taux Dont couverture de change Montant des capitaux propres pour les opérations en NIH Total 0 0 0 0 Cadrage des OCI 01/01/2020 Variation de la part efficace Reclassement en résultat de part efficace Basis adjustment - élément non financier (*) Elément couvert partiellement ou totalement éteint 31/12/2020 Montant des capitaux propres pour les opérations en CFH 0 0 0 0 Dont couverture de taux Dont couverture de change Montant des capitaux propres pour les opérations en NIH Total 0 0 0 0 5.4. Actifs financiers a la juste valeur par capitaux propres . Principes comptables . Les actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres sont initialement comptabilisés pour leur juste valeur augmentée des frais de transaction. — Instruments de dettes évalués à la juste valeur par capitaux propres recyclables  : En date d’arrêté, ils sont évalués à leur juste valeur et les variations de juste valeur (pied de coupon) sont enregistrées en gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres recyclables (les actifs en devises étant monétaires, les variations de juste valeur pour la composante change affectent le résultat). Les principes de détermination de la juste valeur sont décrits en note 9. Ces instruments sont soumis aux exigences d’IFRS 9 en matière de dépréciation. Les informations relatives au risque de crédit sont présentées en note 7.1. En cas de cession, ces variations de juste valeur sont transférées en résultat. Les revenus courus ou acquis sur les instruments de dettes sont enregistrés dans le poste « Produits d’intérêts et assimilés » selon la méthode du taux d’intérêt effectif (TIE). Cette méthode est décrite dans la note 5.5 – Actifs au coût amorti. — Instruments de capitaux propres évalués à la juste valeur par capitaux propres non recyclables  : En date d’arrêté, ils sont évalués à leur juste valeur et les variations de juste valeur sont enregistrées en gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables (les actifs en devise étant non monétaires, les variations de juste valeur pour la composante change n’affectent pas le résultat). Les principes de détermination de la juste valeur sont décrits en note 9. La désignation à la juste valeur par capitaux propres non recyclables est une option irrévocable qui s’applique instrument par instrument uniquement aux instruments de capitaux propres non détenus à des fins de transaction. Les pertes de valeur latentes et réalisées restent constatées en capitaux propres sans jamais affecter le résultat. Ces actifs financiers ne font pas l’objet de dépréciations. En cas de cession, ces variations de juste valeur ne sont pas transférées en résultat mais directement dans le poste réserves consolidés en capitaux propres. Seuls les dividendes affectent le résultat dès lors qu’ils correspondent à un retour sur l’investissement. Ils sont enregistrés dans le poste « Gains ou pertes nets sur des instruments financiers à la juste valeur par capitaux propres » (note 4.4). (En milliers d'Euros) 31/12/2021 31/12/2020 Prêts ou créances sur la clientèle 0 0 Titres de dettes 622 002 467 000 Actions et autres titres de capitaux propres 1 188 198 824 183 Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 1 810 200 1 291 183 Dont dépréciations pour pertes de crédit attendues -76 -10 Dont gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres (avant impôts) 138 901 -41 680 Instruments de dettes 6 174 3 502 Instruments de capitaux propres 132 727 -45 182 — Instruments de capitaux propres désignés comme étant à la juste valeur par capitaux propres . Principes comptables . Les instruments de capitaux propres désignés comme étant à la juste valeur par capitaux propres peuvent être : des titres de participation ; des actions et autres titres de capitaux propres. Lors de la comptabilisation initiale, les instruments de capitaux propres désignés comme étant à la juste valeur par capitaux propres sont évalués à la juste valeur majorée des coûts de transaction. Lors des arrêtés suivants, les variations de juste valeur de l'instrument sont comptabilisées en capitaux propres (OCI). Les variations de juste valeur ainsi accumulées en capitaux propres ne seront pas reclassées en résultat au cours d'exercices ultérieurs (OCI non recyclables). Seuls les dividendes sont comptabilisés en résultat lorsque les conditions sont remplies. (En milliers d'Euros) 31/12/2021 31/12/2020 Juste valeur Dividendes comptabilisés sur la période Décomptabilisation sur la période Juste valeur Dividendes comptabilisés sur la période Décomptabilisation sur la période Instruments de capitaux propres détenus à la fin de la période Juste valeur à la date de cession Profit ou perte cumulé à la date de cession Instruments de capitaux propres détenus à la fin de la période Juste valeur à la date de cession Profit ou perte cumulé à la date de cession Titres de participations 998 162 33 379 776 670 42 081 Actions et autres titres de capitaux propres 190 036 2 805 47 513 1 723 Total (1) 1 188 198 36 184 824 183 43 804 5.5. Actifs au cout amorti . Principes comptables . Les actifs au coût amorti sont des actifs financiers basiques détenus dans un modèle de collecte. La grande majorité des crédits accordés par le groupe est classée dans cette catégorie. Les informations relatives au risque de crédit sont présentées en note 7.1. Les actifs financiers au coût amorti incluent les prêts et créances consentis aux établissements de crédit et à la clientèle ainsi que les titres au coût amorti tels que les effets publics ou les obligations. Les prêts et créances sont enregistrés initialement à leur juste valeur augmentée des coûts et diminuée des produits directement attribuables, selon le cas, à la mise en place du crédit ou à l’émission. Lorsque les prêts sont octroyés à des conditions inférieures aux conditions de marché, une décote correspondant à l’écart entre la valeur nominale du prêt et la somme des flux de trésorerie futurs, actualisés au taux de marché, est comptabilisée en diminution de la valeur nominale du prêt. Le taux de marché est le taux qui est pratiqué par la grande majorité des établissements de la place à un moment donné, pour des instruments et des contreparties ayant des caractéristiques similaires. Lors des arrêtés ultérieurs, ces actifs financiers sont évalués au coût amorti selon la méthode du taux d’intérêt effectif (TIE). Le TIE est le taux qui actualise les flux de trésorerie futurs à la valeur comptable initiale du prêt. Ce taux inclut les décotes, constatées lorsque les prêts sont octroyés à des conditions inférieures aux conditions de marché, ainsi que les produits et coûts externes de transaction directement liés à la mise en place des prêts et analysés comme un ajustement du rendement effectif du prêt. Aucun coût interne n’est pris en compte dans le calcul du coût amorti. — Prêts garantis par l’Etat  : Le prêt garanti par l’Etat (PGE) est un dispositif de soutien mis en place en application de l’article 6 de la loi n°2020-289 du 23 mars 2020 de finances rectificative pour 2020 et de l’arrêté du Ministre de l’Economie et des Finances du 23 mars 2020 accordant la garantie de l’Etat aux établissements de crédit et sociétés de financement à partir du 16 mars 2020 afin de répondre aux besoins de trésorerie des sociétés impactées par la crise sanitaire Covid-19. Le dispositif a été prolongé jusqu’au 30 juin 2022 par la loi n°2021-1900 du 30 décembre 2021 de finances pour 2022.Le PGE doit répondre aux critères d’éligibilité communs à tous les établissements distribuant ce prêt définis par la loi. Le PGE est un prêt de trésorerie d’une durée d’un an qui comporte un différé d’amortissement sur cette durée. Les sociétés bénéficiaires pourront décider, à l’issue de la première année, d’amortir le PGE sur une durée d’une à cinq années supplémentaires ou de commencer l’amortissement du capital seulement à partir de la deuxième année de la période d’amortissement en ne réglant que les intérêts et le coût de la garantie de l’Etat. Pour les sociétés éligibles, le montant du PGE est plafonné, dans le cas général (hors entreprises innovantes et de création récente, et hors PGE Saison pour notre clientèle de Tourisme / Hôtellerie / Restauration par exemple), à 25 % du chiffre d’affaires de la société. Le PGE bénéficie d’une garantie de l’Etat à hauteur de 70 à 90 % selon la taille de l’entreprise, les banques conservant ainsi la part du risque résiduel. La garantie de l’Etat couvre un pourcentage du montant restant dû de la créance (capital, intérêts et accessoires) jusqu’à la déchéance de son terme. La garantie de l’Etat pourra être appelée avant la déchéance du terme en présence d’un évènement de crédit La pénalité de remboursement anticipé est fixée au contrat et de manière raisonnable (2 % du capital restant dû pendant la période initiale du prêt, de 3 à 6% du capital restant dû pendant la période d’amortissement du prêt). Les conditions de prorogation ne sont pas fixées par anticipation mais établies deux à trois mois avant l’échéance de l’option de prorogation, en fonction des conditions de marché. Les PGE ne peuvent pas être couverts par une autre sûreté ou garantie que celle de l’Etat sauf lorsqu’ils sont octroyés dans le cadre d’un arrêté du Ministre de l’Economie et des Finances. Il est admis que le professionnel ou le dirigeant puisse demander ou se voir proposer, la souscription d’une assurance décès mais pas se la faire imposer. Compte-tenu de ces caractéristiques, les PGE répondent aux critères de prêts basiques (cf. note 2.5.1). Ils sont comptabilisés dans la catégorie « coût amorti » puisqu’ils sont détenus dans un modèle de gestion de collecte dont l’objectif est de détenir les prêts pour en collecter les flux de trésorerie (cf. note 2.5.1). Lors des arrêtés ultérieurs, ils seront évalués au coût amorti selon la méthode du taux d’intérêt effectif. Concernant la garantie de l’Etat, elle est considérée comme faisant partie intégrante des termes du contrat et est prise en compte dans le calcul des dépréciations pour pertes de crédit attendues. La commission de garantie payée à l’octroi du crédit par le Groupe BPCE à l’Etat est comptabilisée en résultat de manière étalée sur la durée initiale du PGE selon la méthode du Taux d’Intérêt Effectif (TIE). L’impact est présenté au sein de la marge nette d'intérêt. Un PGE octroyé à une contrepartie considérée douteuse à l’initiation (Statut 3) est classé en POCI (Purchased or Originated Credit Impaired). Toutefois, l’octroi d’un PGE à une contrepartie donnée ne constitue pas à lui seul un critère de dégradation du risque, devant conduire à un passage en statut 2 ou 3 des autres encours de cette contrepartie. — Renégociations et restructurations  : Lorsque des contrats font l’objet de modifications, la norme IFRS 9 requiert l’identification des actifs financiers renégociés, restructurés ou réaménagés en présence ou non de difficultés financières et ne donnant pas lieu à décomptabilisation. Le profit ou la perte résultant de la modification d’un contrat est à comptabilisé en résultat en cas de modification. La valeur comptable brute de l’actif financier est alors recalculée pour être égale à la valeur actualisée, au taux d’intérêt effectif initial, des flux de trésorerie contractuels renégociés ou modifiés. Une analyse du caractère substantiel des modifications est cependant à mener au cas par cas. Les encours « restructurés » correspondent aux financements ayant fait l’objet d’aménagements constituant une concession lorsque ces aménagements sont conclus avec des débiteurs faisant face ou sur le point de faire face à des difficultés financières. Les encours « restructurés » résultent donc de la combinaison d’une concession et de difficultés financières. Les aménagements visés par les « restructurations » doivent apporter une situation plus avantageuse au débiteur (ex : suspension d’échéance d’intérêt ou de principal, prorogation d’échéance, etc. ) et sont matérialisés par la mise en place d’avenants modifiant les termes d’un contrat existant ou par le refinancement total ou partiel d’un prêt existant. La difficulté financière est déterminée en observant un certain nombre de critères tels que l’existence d’impayés de plus de 30 jours ou la présence d’une note sensible. La mise en place d’une « restructuration » n’implique pas nécessairement le classement de la contrepartie concernée par le réaménagement dans la catégorie des défauts bâlois. Le classement en défaut de la contrepartie dépend du résultat du test de viabilité réalisé lors de la restructuration de la contrepartie. Sous IFRS 9, le traitement des restructurations ayant pour origine des difficultés financières reste semblable à celui qui prévalait sous IAS 39 : en cas de restructuration suite à un événement générateur de pertes de crédit avéré, le prêt est considéré comme un encours déprécié (au Statut 3) et fait l’objet d’une décote d’un montant égal à l’écart entre l’actualisation des flux contractuels initialement attendus et l’actualisation des flux futurs attendus de capital et d’intérêt suite à la restructuration. Le taux d’actualisation retenu est le taux d’intérêt effectif initial. Cette décote est inscrite au résultat dans le poste « Coût du risque de crédit » et au bilan en diminution de l’encours correspondant. Elle est rapportée au compte de résultat dans la marge d’intérêt selon un mode actuariel sur la durée du prêt. En l’absence de significativité de la décote, le TIE du prêt restructuré est ajusté et aucune décote n’est constatée. Le prêt restructuré est réinscrit en encours sain (non déprécié, au Statut 1 ou au Statut 2) quand il n’y a plus d’incertitude sur la capacité de l’emprunteur à honorer ses engagements. Lorsque la restructuration est substantielle (par exemple la conversion en tout ou partie d’un prêt en un instrument de capitaux propres), les nouveaux instruments sont comptabilisés à leur juste valeur. La différence entre la valeur comptable du prêt (ou de la partie du prêt) décomptabilisé(e) et la juste valeur des actifs reçus en échange est inscrite en résultat dans le poste « Coût du risque de crédit ». La dépréciation éventuelle précédemment constituée sur le prêt est ajustée. Elle est entièrement reprise en cas de conversion totale du prêt en nouveaux actifs. Les moratoires accordés de manière générale aux entreprises et visant à répondre à des difficultés de trésorerie temporaires liées à la crise du Covid-19, viennent modifier les échéanciers de remboursement de ces créances sans en modifier substantiellement leurs caractéristiques. Ces créances sont donc modifiées sans être décomptabilisées. De plus, l’octroi de cet aménagement ne constitue pas en lui-même un indicateur de difficulté financière desdites entreprises — Frais et commissions  : Les coûts directement attribuables à la mise en place des prêts sont des coûts externes qui consistent essentiellement en commissions versées à des tiers tel que les commissions aux apporteurs d’affaires. Les produits directement attribuables à l’émission des nouveaux prêts sont principalement composés des frais de dossier facturés aux clients, des refacturations de coûts et des commissions d’engagement de financement (s’il est plus probable qu’improbable que le prêt se dénoue). Les commissions perçues sur des engagements de financement qui ne donneront pas lieu à tirage sont étalées de manière linéaire sur la durée de l’engagement. Les charges et produits relatifs à des prêts d’une durée initiale inférieure à un an sont étalés prorata temporis sans recalcul du TIE. Pour les prêts à taux variable ou révisable, le TIE est recalculé à chaque refixation du taux. — Date d’enregistrement  : Les titres sont inscrits au bilan à la date de règlement-livraison. Les opérations de cession temporaire de titre sont également comptabilisées en date de règlement livraison. En cas de cession partielle d’une ligne de titres, la méthode « premier entré, premier sorti » est retenue, sauf cas particuliers. Pour les opérations de prise en pension, un engagement de financement donné est comptabilisé entre la date de transaction et la date de règlement livraison. 5.5.1. Titres au coût amorti  : (En milliers d'Euros) 31/12/2021 31/12/2020 Effets publics et valeurs assimilées 54 938 77 018 Obligations et autres titres de dettes 5 831 Dépréciations pour pertes de crédit attendues 0 0 Total des titres au cout amorti 54 938 82 849 La juste valeur des titres au coût amorti est présentée en note 9. La segmentation des encours et des dépréciations pour pertes de crédit par statut est présentée dans la note 7.1. 5.5.2. Prêts et créances sur les établissements de crédit et assimilés au coût amorti  : (En milliers d'Euros) 31/12/2021 31/12/2020 Comptes ordinaires débiteurs 3 331 505 2 915 628 Opérations de pension 0 0 Comptes et prêts (1) 4 159 881 2 919 076 Autres prêts ou créances sur établissements de crédit 0 115 Dépôts de garantie versés 39 600 0 Dépréciations pour pertes de crédit attendues 0 -1 Total 7 530 986 5 834 818 (1) Les fonds du Livret A, du LDD et du LEP centralisés à la Caisse des Dépôts et Consignations et présentés sur la ligne « Comptes et prêts » s’élèvent à 1 785 588 milliers d’euros au 31 décembre 2021 contre 1 581 789 milliers d’euros au 31 décembre 2020. Le détail des encours verts est présenté au chapitre 2 « Déclaration de performance extra-financière » partie 2.3.3 intitulée « Accompagner nos clients vers une économie bas carbone directe ». La juste valeur des prêts et créances sur établissement de crédit et assimilés est présentée en note 9. La segmentation des encours et des dépréciations pour pertes de crédit par statut est présentée dans la note 7.1. Les créances sur opérations avec le réseau se décomposent en 3 294 695 milliers d'euros à vue et 2 407 545 milliers d'euros à terme. 5.5.3. Prêts et créances sur la clientèle au coût amorti  : (En milliers d'Euros) 31/12/2021 31/12/2020 Comptes ordinaires débiteurs 428 458 482 969 Autres concours à la clientèle 26 481 499 25 833 676 Prêts à la clientèle financière 387 525 Crédits de trésorerie 2 574 386 2 829 319 Crédits à l'équipement 9 538 836 9 057 739 Crédits au logement 13 450 875 12 908 406 Crédits à l'exportation 5 636 7 015 Opérations de pension 0 0 Opérations de location-financement 766 357 890 700 Prêts subordonnés 0 7 Autres crédits 145 022 139 965 Autres prêts ou créances sur la clientèle 4 247 4 140 Dépôts de garantie versés 0 0 Prêts et créances bruts sur la clientèle 26 914 204 26 320 785 Dépréciations pour pertes de crédit attendues -573 057 -570 035 Total 26 341 147 25 750 750 Les Prêts Garantis par l’Etat (PGE) s’élèvent à 1 143 808 milliers d’euros au 31 décembre 2021 (contre 1 540 579 milliers d’euros au 31 décembre 2020). Les encours de financements verts sont détaillés « Déclaration de performance extra-financière » partie intitulée « Accompagner nos clients vers une économie bas carbone directe » La juste valeur des prêts et créances sur la clientèle est présentée en note 9. La segmentation des encours et des dépréciations pour pertes de crédit par statut est présentée dans la note 7.1. 5.6. Reclassements D’actifs Financiers . Principes comptables . Les reclassements d’actifs financiers en IFRS 9 sont plus limités que sous IAS 39. Il n’est plus possible de reclasser un titre au coût amorti en cas de simple illiquidité des marchés. Un reclassement est possible uniquement dans le cas où le modèle de gestion a changé en raison d’une décision stratégique du management. De ce fait, il s’agit de cas très limités (exemple : vente d’un secteur d’activité se traduisant par un passage en gestion extinctive des actifs concernés, restructuration d’activité, …). D ans ce cas, le reclassement est prospectif et n’implique pas de requalification affectant les périodes antérieures. Il n’a pas été réalisé de reclassement sur l’exercice 2021. 5.7. Comptes de régularisation et actifs divers  : (En milliers d'Euros) 31/12/2021 31/12/2020 Comptes d'encaissement 2 750 3 158 Charges constatées d'avance 1 038 606 Produits à recevoir 31 715 29 618 Autres comptes de régularisation 43 949 18 783 Comptes de régularisation - actif 79 452 52 165 Comptes de règlement débiteurs sur opérations sur titres 0 0 Dépôts de garantie versés Débiteurs divers 64 492 82 791 Actifs divers 64 492 82 791 Total des comptes de régularisation et actifs divers 143 944 134 956 5.8. Actifs non courants destines a être cédés et dettes liées . Principes comptables . En cas de décision de vendre des actifs non courants avec une forte probabilité pour que cette vente intervienne dans les 12 mois, les actifs concernés sont isolés au bilan dans le poste « Actifs non courants destinés à être cédés ». Les passifs qui leur sont éventuellement liés sont également présentés séparément dans un poste dédié « Dettes liées aux actifs non courants destinés à être cédés ». Dès lors qu’ils sont classés dans cette catégorie, les actifs non courants cessent d’être amortis et sont évalués au plus bas de leur valeur comptable ou de leur juste valeur minorée des coûts de la vente. Les instruments financiers restent évalués selon les principes de la norme IFRS 9. Un actif (ou un groupe d’actifs) non courant est destiné à être cédé lorsque sa valeur comptable est recouvrée par le biais d’une transaction de vente. Cet actif (ou groupe d’actifs) doit être disponible immédiatement en vue de la vente et il doit être hautement probable que cette vente intervienne dans les douze mois. Il n’a pas été identifié d’actifs non courants destinés à être cédés. 5.9. Immeubles de placement . Principes comptables . Conformément à la norme IAS 40, les immeubles de placement sont des biens immobiliers détenus dans le but d’en retirer des loyers et de valoriser le capital investi. Le traitement comptable des immeubles de placement est identique à celui des immobilisations corporelles pour les entités du groupe à l’exception de certaines entités d’assurance qui comptabilisent leurs immeubles représentatifs de placements d’assurance à la juste valeur avec constatation de la variation en résultat. La juste valeur est le résultat d’une approche multicritères par capitalisation des loyers au taux du marché et comparaison avec le marché des transactions. La juste valeur des immeubles de placement du groupe est communiquée à partir des résultats d’expertises régulières sauf cas particulier affectant significativement la valeur du bien. Les biens immobiliers en location simple peuvent avoir une valeur résiduelle venant en déduction de la base amortissable. Les plus ou moins-values de cession d’immeubles de placement sont inscrites en résultat sur la ligne « Produits ou charges nets des autres activités » à l’exception des activités d’assurance classées en « Produits des activités d’assurance ». 31/12/2021 31/12/2020 Valeur brute Cumul des amortissements et pertes de valeur Valeur nette Valeur brute Cumul des amortissements et pertes de valeur Valeur nette Immeubles comptabilisés à la juste valeur /// /// 59 /// /// 411 Immeubles comptabilisés au coût historique 447 -447 0 477 -477 Total des immeubles de placement 59 411 5.10. Immobilisations . Principes comptables . Ce poste comprend les immobilisations corporelles d’exploitation, les biens mobiliers acquis en vue de la location simple, les immobilisations acquises en location-financement et les biens mobiliers temporairement non loués dans le cadre d’un contrat de location-financement. Les parts de SCI sont traitées comme des immobilisations corporelles. Conformément aux normes IAS 16 et IAS 38, une immobilisation corporelle ou incorporelle est comptabilisée en tant qu’actif si : il est probable que les avantages économiques futurs associés à cet actif iront à l’entreprise ; le coût de cet actif peut être évalué de manière fiable. Les immobilisations d’exploitation sont enregistrées pour leur coût d’acquisition éventuellement augmenté des frais d’acquisition qui leur sont directement attribuables. Les logiciels créés, lorsqu’ils remplissent les critères d’immobilisation, sont comptabilisés à leur coût de production, incluant les dépenses externes et les frais de personnel directement affectables au projet. La méthode de comptabilisation des actifs par composants est appliquée à l’ensemble des constructions. Après comptabilisation initiale, les immobilisations sont évaluées à leur coût diminué du cumul des amortissements et des pertes de valeur. La base amortissable tient compte de la valeur résiduelle, lorsque celle-ci est mesurable et significative. Les immobilisations sont amorties en fonction de la durée de consommation des avantages économiques attendus, qui correspond en général à la durée de vie du bien. Lorsqu’un ou plusieurs composants d’une immobilisation ont une utilisation différente ou procurent des avantages économiques différents, ces composants sont amortis sur leur propre durée d’utilité. Les durées d’amortissement suivantes ont été retenues pour les Banques Populaires Façades /couverture/étanchéité : 20 à 40 ans ; Fondations /ossatures : 30 à 60 ans ; Ravalements : 10 à 20 ans ; Equipements techniques : 10 à 20 ans ; Aménagements intérieurs : 8 à 15 ans. Pour les autres catégories d’immobilisations corporelles, la durée d’utilité se situe en général dans une fourchette de 5 à 10 ans. Les immobilisations font l’objet d’un test de dépréciation lorsqu’à la date de clôture d’éventuels indices de pertes de valeur sont identifiés. Dans l’affirmative, la nouvelle valeur recouvrable de l’actif est comparée à la valeur nette comptable de l’immobilisation. En cas de perte de valeur, une dépréciation est constatée en résultat. Cette dépréciation est reprise en cas de modification de la valeur recouvrable ou de disparition des indices de perte de valeur. Les actifs donnés en location simple sont présentés à l’actif du bilan parmi les immobilisations corporelles lorsqu’il s’agit de biens mobiliers. (En milliers d'Euros) 31/12/2021 31/12/2020 Valeur brute Cumul des amortissements et pertes de valeur Valeur nette Valeur brute Cumul des amortissements et pertes de valeur Valeur nette Immobilisations corporelles 0 0 0 0 0 0 Biens immobiliers 77 411 -26 484 50 927 80 800 -26 509 54 291 Biens mobiliers 360 032 -282 008 78 024 372 128 -290 194 81 934 Immobilisations corporelles données en location simple 0 0 0 0 0 0 Biens mobiliers 0 0 0 0 0 0 Droits d'utilisation au titre de contrats de location 0 0 0 0 0 0 Portant sur des biens immobiliers 0 0 0 0 0 0 Dont contractés sur la période 0 0 0 0 0 0 Portant sur des biens mobiliers 0 0 0 0 0 0 Dont contractés sur la période 0 0 0 0 0 0 Total des immobilisations corporelles 437 443 -308 492 128 951 452 928 -316 703 136 225 Immobilisations incorporelles 0 0 0 0 0 0 Droit au bail 560 -560 0 670 -670 0 Logiciels 8 555 -8 090 465 7 478 -6 743 735 Autres immobilisations incorporelles 0 0 0 0 0 0 Total des immobilisations incorporelles 9 115 -8 650 465 8 148 -7 413 735 5.11. Dettes représentées par un titre . Principes comptables . Les dettes émises qui ne sont pas classées comme des passifs financiers évalués à la juste valeur par résultat ni comme des capitaux propres sont initialement comptabilisées à leur juste valeur diminuée des frais de transaction, et sont évaluées en date de clôture selon la méthode du coût amorti en utilisant la méthode du TIE. Ces instruments sont enregistrés au bilan en dettes envers les établissements de crédit, dettes envers la clientèle et dettes représentées par un titre. Les dettes représentées par un titre sont ventilées selon la nature de leur support, à l’exclusion des titres subordonnés classés au poste « Dettes subordonnées ». Les titres sont inscrits au bilan à la date de règlement-livraison. En cas de cession partielle d’une ligne de titres, la méthode « premier entré, premier sorti » est retenue, sauf cas particuliers. Une nouvelle catégorie de passifs éligibles au numérateur du TLAC (exigence en Total Loss Absorbing Capacity) a été introduite par la loi française et désignée communément « senior non préférée ». Ces passifs ont un rang intermédiaire entre celui des fonds propres et des autres dettes dites « senior préférées ». (En milliers d'Euros) 31/12/2021 31/12/2020 Emprunts obligataires 210 727 92 793 Titres du marché interbancaire et titres de créances négociables 640 485 595 039 Autres dettes représentées par un titre qui ne sont ni non préférées ni subordonnées 0 0 Dettes non préférées 0 0 Total 851 212 687 832 Dettes rattachées 3 381 4 018 Total des dettes représentées par un titre 854 593 691 850 La juste valeur des dettes représentées par un titre est présentée en note 9. 5.12. Dettes envers les établissements de crédit et assimiles et envers la clientèle . Principes comptables . Les dettes, qui ne sont pas classées comme des passifs financiers évalués à la juste valeur par résultat, font l’objet d’une comptabilisation selon la méthode du coût amorti et sont enregistrées au bilan en « Dettes envers les établissements de crédit » ou en « Dettes envers la clientèle ». Les dettes émises (qui ne sont pas classées comme des passifs financiers évalués à la juste valeur par résultat ni comme des capitaux propres) sont initialement comptabilisées à leur juste valeur diminuée des frais de transaction, et sont évaluées en date de clôture selon la méthode du coût amorti en utilisant la méthode du TIE. Ces instruments sont enregistrés au bilan en dettes envers les établissements de crédit, dettes envers la clientèle et dettes représentées par un titre (note 5.11). Les opérations de cession temporaire de titre sont comptabilisées en date de règlement livraison. Pour les opérations de mise en pension de titres, un engagement de financement reçu est comptabilisé entre la date de transaction et la date de règlement livraison lorsque ces opérations sont comptabilisées en « Dettes ». 5.12.1. Dettes envers les établissements de crédit et assimilés  : (En milliers d'Euros) 31/12/2021 31/12/2020 Comptes à vue 35 414 37 348 Opérations de pension 0 0 Dettes rattachées 0 0 Dettes à vue envers les établissements de crédit et assimilés 35 414 37 348 Emprunts et comptes à terme 7 873 316 6 884 834 Opérations de pension 0 4 956 Dettes rattachées -22 519 -3 981 Dettes à termes envers les établissements de crédit et assimilés 7 850 797 6 885 809 Dépôts de garantie reçus 0 10 500 Total des dettes envers les établissements de crédit et assimilés 7 886 211 6 933 657 La juste valeur des dettes envers les établissements de crédit est présentée en note 9. Les dettes sur opérations avec le réseau se décomposent en 13 380 milliers d'euros à vue et 5 995 709 milliers d'euros à terme. 5.12.2. Dettes envers la clientèle  : (En milliers d'Euros) 31/12/2021 31/12/2020 Comptes ordinaires créditeurs 10 302 711 9 456 213 Livret A 1 757 364 1 581 161 Plans et comptes épargne-logement 2 730 641 2 658 997 Autres comptes d’épargne à régime spécial 5 650 431 5 130 904 Dettes rattachées 0 0 Comptes d’épargne à régime spécial 10 138 436 9 371 062 Comptes et emprunts à vue 67 619 73 000 Comptes et emprunts à terme 3 228 826 3 458 392 Dettes rattachées 133 497 127 458 Autres comptes de la clientèle 3 429 942 3 658 850 A vue 0 0 A terme 0 0 Dettes rattachées 0 0 Opérations de pension 0 0 Autres dettes envers la clientèle 0 0 Dépôts de garantie reçus 1 071 111 Total des dettes envers la clientèle 23 872 160 22 486 236 Le détail des livrets d’épargne verts est présenté au chapitre « Déclaration de performance extra-financière » partie intitulée « Accompagner nos clients vers une économie bas carbone directe ». La juste valeur des dettes envers la clientèle est présentée en note 9. 5.13. Comptes de régularisation et passifs divers  : (En milliers d'Euros) 31/12/2021 31/12/2020 Comptes d'encaissement 376 99 Produits constatés d'avance 102 041 117 947 Charges à payer 76 791 66 360 Autres comptes de régularisation créditeurs 52 609 363 432 Comptes de régularisation - passif 231 817 547 838 Comptes de règlement créditeurs sur opérations sur titres 15 088 5 499 Dépôts de garantie reçus Créditeurs divers 86 647 79 993 Passifs locatifs 11 024 13 312 Passifs divers 112 759 98 804 Total des comptes de régularisation et passifs divers 344 576 646 642 5.14. Provisions . Principes comptables . Les provisions autres que celles relatives aux engagements sociaux et assimilés, aux provisions épargne-logement, aux risques d’exécution des engagements par signature et aux contrats d’assurance concernent essentiellement les litiges, amendes, risques fiscaux (autres que l’impôt sur le résultat) et restructurations. Les provisions sont des passifs dont l’échéance ou le montant est incertain mais qui peuvent être estimés de manière fiable. Elles correspondent à des obligations actuelles (juridiques ou implicites), résultant d’un événement passé, et pour lesquelles une sortie de ressources sera probablement nécessaire pour les régler. Le montant comptabilisé en provision correspond à la meilleure estimation de la dépense nécessaire au règlement de l’obligation actuelle à la date de clôture. Les provisions sont actualisées dès lors que l’effet d’actualisation est significatif. Les dotations et reprises de provisions sont enregistrées en résultat sur les lignes correspondant à la nature des dépenses futures couvertes. — Engagements sur les contrats d’épargne-logement  : Les Comptes Epargne-Logement (CEL) et les Plans Epargne-Logement (PEL) sont des produits d’épargne proposés aux particuliers dont les caractéristiques sont définies par la loi de 1965 sur l’épargne-logement et les décrets pris en application de cette loi. Le régime d’épargne-logement génère des engagements de deux natures pour les établissements qui le commercialisent : l’engagement de devoir, dans le futur, accorder à la clientèle des crédits à un taux déterminé fixé à l’ouverture du contrat pour les PEL ou à un taux fonction de la phase d’épargne pour les contrats CEL ; l’engagement de devoir rémunérer l’épargne dans le futur à un taux fixé à l’ouverture du contrat pour une durée indéterminée pour les PEL ou à un taux fixé chaque semestre en fonction d’une formule d’indexation fixée par la loi pour les contrats de CEL. Les engagements présentant des conséquences potentiellement défavorables sont évalués pour chacune des générations de plans d’épargne-logement, d’une part et pour l’ensemble des comptes épargne-logement, d’autre part. Les risques attachés à ces engagements sont couverts par une provision dont le montant est déterminé par l’actualisation des résultats futurs dégagés sur les encours en risques : l’encours d’épargne en risque correspond au niveau d’épargne futur incertain des plans existants à la date de calcul de la provision. Il est estimé statistiquement en tenant compte du comportement des souscripteurs épargnants, pour chaque période future, par différence entre les encours d’épargne probables et les encours d’épargne minimum attendus ; l’encours de crédit en risque correspond aux encours de crédit déjà réalisés mais non encore échus à la date de calcul et des crédits futurs estimés statistiquement en tenant compte du comportement de la clientèle et des droits acquis et projetés attachés aux comptes et plans d’épargne-logement. Les engagements sont estimés par application de la méthode « Monte-Carlo » pour traduire l’incertitude sur les évolutions potentielles des taux et leurs conséquences sur les comportements futurs modélisés des clients et sur les encours en risque. Sur cette base, une provision est constituée sur une même génération de contrats en cas de situation potentiellement défavorable pour le groupe, sans compensation entre générations. La provision est inscrite au passif du bilan et les variations sont enregistrées en produits et charges d’intérêts. Les provisions sont détaillées dans le tableau de variations ci-dessous, à l’exception des provisions pour pertes de crédit attendues sur les engagements de financement et de garantie qui sont détaillées à la note 7. (En milliers d'Euros) 01/01/2021 Augmentation Utilisation Reprises non utilisées Autres mouvements (1) 31/12/2021 Provisions pour engagements sociaux 72 777 1 096 0 -3 685 -18 104 52 084 Provisions pour restructurations 11 896 0 0 -6 191 0 5 705 Risques légaux et fiscaux 5 623 5 098 0 -521 0 10 200 Engagements de prêts et garanties 16 711 3 486 0 -3 201 -2 140 14 856 Provisions pour activité d'épargne-logement 19 992 2 413 0 0 0 22 405 Autres provisions d'exploitation 11 113 1 903 0 0 0 13 016 Total des provisions 138 112 13 996 0 -13 598 -20 244 118 266 La mise en œuvre de la décision IFRS IC relative à la norme IAS 19 Avantages du personnel sur 2021 a pour effet une baisse des provisions de 3 141 K€ en contrepartie des réserves consolidées. 5.14.1. Encours collectés au titre de l’épargne-logement  : (En milliers d'Euros) 31/12/2021 31/12/2020 Encours collectés au titre des Plans d'épargne logement (PEL) Ancienneté de moins de 4 ans 90 668 120 402 Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans 1 689 889 1 570 757 Ancienneté de plus de 10 ans 691 759 715 047 Encours collectés au titre des plans épargne-logement 2 472 316 2 406 206 Encours collectés au titre des comptes épargne-logement 258 325 252 791 Total des encours collectes au titre de l' épargne -logement 2 730 641 2 658 997 5.14.2. Encours de crédits octroyés au titre de l’épargne-logement  : (En milliers d'Euros) 31/12/2021 31/12/2020 Encours de crédits octroyés au titre des plans épargne-logement 361 569 Encours de crédits octroyés au titre des comptes épargne-logement 3 425 5 308 Total des encours de crédits octroyés au titre de l' épargne -logement 3 786 5 877 5.14.3. Provisions constituées au titre de l’épargne-logement  : (En milliers d'Euros) 31/12/2021 31/12/2020 Provisions constituées au titre des PEL Ancienneté de moins de 4 ans 1 208 1 775 Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans 6 103 5 499 Ancienneté de plus de 10 ans 12 147 10 925 Provisions constituées au titre des plans épargne logement 19 458 18 200 Provisions constituées au titre des comptes épargne logement 3 055 1 948 Provisions constituées au titre des crédits PEL -8 -9 Provisions constituées au titre des crédits CEL -101 -147 Provisions constituées au titre des crédits épargne logement -109 -156 Total des provisions constituées au titre de l'épargne logement 22 405 19 992 5.15. Dettes subordonnées . Principes comptables . Les dettes subordonnées se distinguent des créances ou des obligations émises en raison du remboursement qui n’interviendra qu’après le désintéressement de tous les créanciers privilégiés ou chirographaires, mais avant le remboursement des prêts et titres participatifs et des titres supersubordonnés. Les dettes subordonnées que l’émetteur est tenu de rembourser sont classées en dettes et initialement comptabilisées à leur juste valeur diminuée des frais de transaction, et sont évaluées en date de clôture selon la méthode du coût amorti en utilisant la méthode du TIE. (En milliers d'Euros) 31/12/2021 31/12/2020 Dettes subordonnées émises à des fins de transaction Dettes subordonnées désignées à la juste valeur sur option 0 0 Dettes subordonnées a la juste valeur par résultat 0 0 Dettes subordonnées à durée déterminée 0 0 Dettes subordonnées à durée indéterminée 0 0 Dettes supersubordonnées à durée indéterminée 0 0 Actions de préférence 0 0 Dépôts de garantie à caractère mutuel 10 120 18 033 Dettes subordonnées et assimilés 10 120 18 033 Dettes rattachées 0 0 Réévaluation de la composante couverte 0 0 Dettes subordonnées au coût amorti 10 120 18 033 Total des dettes subordonnées (1) 10 120 18 033 La juste valeur des dettes subordonnées est présentée en note 9. — Évolution des dettes subordonnées et assimilés au cours de l’exercice  : (En milliers d'Euros) 01/01/2021 Emission Remboursement Autres mouvements 31/12/2021 Dettes subordonnées émises à des fins de transaction Dettes subordonnées désignées à la juste valeur sur option 0 0 0 0 0 Dettes subordonnées a la juste valeur par résultat 0 0 0 0 0 Dettes subordonnées à durée déterminée 0 0 0 0 0 Dettes subordonnées à durée indéterminée 0 0 0 0 0 Dettes supersubordonnées à durée indéterminée 0 0 0 0 0 Actions de préférence 0 0 0 0 0 Dépôts de garantie à caractère mutuel 18 033 0 -7 913 0 10 120 Dettes subordonnées au coût amorti 18 033 0 -7 913 0 10 120 Dettes rattachées 0 0 Réévaluation de la composante couverte 0 0 Dettes subordonnées et assimilés 18 033 0 -7 913 0 10 120 Les titres supersubordonnés qualifiés d’instruments de capitaux propres sont présentés à la note 5.16.2. 5.16. Actions ordinaires et instruments de capitaux propres émis . Principes comptables . Les instruments financiers émis sont qualifiés d’instruments de dettes ou de capitaux propres selon qu’il existe ou non une obligation contractuelle pour l’émetteur de remettre des liquidités ou un autre actif financier ou encore d’échanger des instruments dans des conditions potentiellement défavorables. Cette obligation doit résulter de clauses et de conditions propres au contrat et pas seulement de contraintes purement économiques. Par ailleurs, lorsqu’un instrument est qualifié de capitaux propres : Sa rémunération affecte les capitaux propres. En revanche, l’effet impôt sur ces distributions peut être comptabilisé selon l’origine des montants distribués, en réserves consolidées, en gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres ou en résultat, conformément à l’amendement à IAS 12 de décembre 2017 applicable au 1er janvier 2019. Ainsi, lorsque la distribution répond à la notion de dividendes au sens d’IFRS 9, l’effet impôt est inscrit en résultat. Cette disposition trouve à s’appliquer aux intérêts relatifs aux émissions de titres super subordonnés à durée indéterminée considérés comme des dividendes d’un point de vue comptable ; l’instrument ne peut être un sous-jacent éligible à la comptabilité de couverture ; si l’émission est en devises, elle est figée à sa valeur historique résultant de sa conversion en euros à sa date initiale d’inscription en capitaux propres. Enfin, lorsque ces instruments sont émis par une filiale, ils sont présentés parmi les « Participations ne donnant pas le contrôle ». Lorsque leur rémunération est à caractère cumulatif, elle est imputée sur le « Résultat part du groupe », pour venir augmenter le résultat des « Participations ne donnant pas le contrôle ». En revanche, lorsque leur rémunération n’a pas de caractère cumulatif, elle est prélevée sur les réserves consolidées part du groupe. 5.16.1. Parts sociales . Principes comptables . L’interprétation IFRIC 2, consacrée au traitement des parts sociales et instruments assimilés des entités coopératives, précise les dispositions de la norme IAS 32, en rappelant que le droit contractuel d’un membre de demander le remboursement de ses parts ne crée pas automatiquement une obligation pour l’émetteur. La classification comptable est dès lors déterminée après examen des conditions contractuelles. Selon cette interprétation, les parts de membres sont des capitaux propres si l’entité dispose d’un droit inconditionnel de refuser le remboursement ou s’il existe des dispositions légales ou statutaires interdisant ou limitant fortement le remboursement. En raison des dispositions statutaires existantes, relatives en particulier au niveau de capital minimum, les parts sociales émises par les entités concernées dans le groupe sont classées en capitaux propres. Les Sociétés Locales d’Epargne (SLE) étant considérées comme des entités structurées intégrées globalement, leur consolidation impacte les réserves consolidées. (En milliers d'Euros) 31/12/2021 31/12/2020 Nombre Nominal Capital Nombre Nominal Capital Parts sociales BPGO 108 914 228 14 1 524 799 98 767 088 14 1 382 739 SCM 3 692 3 715 Valeur à la clôture 0 1 528 491 0 1 386 454 5.16. 2 . Titres supersubordonnés à durée indéterminée classés en capitaux propres . — Néant . 5.17. Participations ne donnant pas le contrôle . 5.17.1. Participations significatives ne donnant pas le contrôle . — Les informations relatives aux filiales et entités structurées consolidées dont le montant des participations ne donnant pas le contrôle est significatif au regard des capitaux propres totaux du groupe sont présentées dans le tableau suivant : Nom de l’entité (En milliers d'Euros) Exercice 2021 Pourcentage d’intérêts des participations ne donnant pas le contrôle Pourcentage de contrôle des participations ne donnant pas le contrôle (si différent) Participations ne donnant pas le contrôle Informations financières résumées à 100% Résultat global part du groupe Résultat attribué au cours de la période aux détenteurs de participation ne donnant pas le contrôle Montant des participations ne donnant pas le contrôle de la filiale Dividendes versés aux détenteurs de participations ne donnant pas le contrôle Actifs Dettes Résultat net part du groupe Filiales % % SCR Ouest Croissance 40,00% 40% 14 906 104 178 0 261 122 678 37 265 37 265 Total au 31/12/2021 Nom de l’entité (En milliers d'Euros) Exercice 2020 Pourcentage d’intérêts des participations ne donnant pas le contrôle Pourcentage de contrôle des participations ne donnant pas le contrôle (si différent) Participations ne donnant pas le contrôle Informations financières résumées à 100% Résultat global part du groupe Résultat attribué au cours de la période aux détenteurs de participation ne donnant pas le contrôle Montant des participations ne donnant pas le contrôle de la filiale Dividendes versés aux détenteurs de participations ne donnant pas le contrôle Actifs Dettes Résultat net part du groupe Filiales % % Ouest Croissance 40% 40% 5 348 89 271 7 213 225 304 1 958 13 371 13 371 Total au 31/12/2020 5 348 89 271 7 213 225 304 1 958 13 371 13 371 5.17.2. Opérations ayant modifié la part des participations ne donnant pas le contrôle dans les réserves . — Néant . 5.18. Variation des gains et pertes comptabilises directement en capitaux propres . Principes comptables . Pour les actifs financiers de capitaux propres comptabilisés en capitaux propres, en cas de cession, les variations de juste valeur ne sont pas transférées en résultat. On parle d’éléments non recyclables en résultat. (En milliers d'Euros) Exercice 2021 Exercice 2020 Brut Impôt Net Brut Impôt Net Ecarts de conversion 0 /// 0 0 /// 0 Réévaluation des actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres recyclables 2 672 -863 1 809 -967 324 -643 Réévaluation des actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres recyclables 0 0 0 0 0 0 Réévaluation des instruments dérivés de couverture d'éléments recyclables en résultat net 0 0 0 0 0 0 Eléments de la quote-part des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres des entreprises mises en équivalence 0 0 0 0 0 0 Autres éléments comptabilisés par capitaux propres d'éléments recyclables en résultat net 0 0 0 0 0 0 Éléments recyclables en résultat 2 672 -863 1 809 -967 324 -643 Réévaluation des immobilisations Réévaluation (ou écarts actuariels) au titre des régimes à prestations définies 14 963 -3 887 11 076 -1 709 415 -1 294 Réévaluation du risque de crédit propres des passifs financiers ayant fait l'objet d'une option de comptabilisation à la juste valeur par résultat 0 0 0 0 0 0 Réévaluation des actifs financiers de capitaux propres comptabilisés à la juste valeur par capitaux propres 177 909 -5 529 172 380 -175 257 5 412 -169 845 Réévaluation des actifs disponibles à la vente de l'activité d'assurance 0 0 0 0 0 0 Eléments de la quote-part des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres sur entreprises mises en équivalence 0 0 0 0 0 0 Autres éléments comptabilisés par capitaux propres d'éléments non recyclables en résultat net 0 0 0 0 0 0 Éléments non recyclables en résultat 192 872 -9 416 183 456 -176 966 5 827 -171 139 Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres (nets d’impôts) 195 544 -10 279 185 265 -177 933 6 151 -171 782 Part du groupe 195 544 -10 279 185 265 -177 933 6 151 -171 782 Participations ne donnant pas le contrôle 0 0 0 0 0 0 5.19. Compensation d’actifs et de passifs financiers . — Le groupe n’opère pas de compensation d’actifs et de passifs financiers au bilan en application des règles de compensation d’IAS 32 . Principes comptables . Les actifs et passifs financiers sous accord de compensation ne peuvent faire l’objet d’une compensation comptable que s’ils satisfont aux critères de compensation restrictifs de la norme IAS 32. Dans le cas où les dérivés ou les encours de pensions livrées de gré à gré faisant l’objet de conventions cadres ne respectent pas les critères du règlement net ou si la réalisation d’un règlement simultané de l’actif et du passif ne peut être démontré ou si le droit à compenser ne peut être exercé qu’en cas de défaillance, d’insolvabilité ou de faillite de l’une ou l’autre des parties au contrat, la compensation comptable ne peut être réalisée. Néanmoins l’effet de ces conventions sur la réduction de l’exposition est matérialisé dans le second tableau. Pour ces instruments, les colonnes « Actifs financiers associés et instruments financiers reçus en garantie » et « Passifs financiers associés et instruments financiers donnés en garantie » comprennent notamment : pour les opérations de pension : les emprunts ou prêts résultant d’opérations de pensions inverses avec la même contrepartie, ainsi que les titres reçus ou donnés en garantie (pour la juste valeur desdits titres), les appels de marge sous forme de titres (pour la juste valeur desdits titres) ; pour les opérations de dérivés, les justes valeurs de sens inverse avec la même contrepartie, ainsi que les appels de marge sous forme de titres. Les appels de marge reçus ou versés en trésorerie figurent dans les colonnes « Appels de marge reçus ( cash collateral ) » et « Appels de marge versés ( cash collateral ) ». 5.19.1. Actifs financiers . — Effets de la compensation comptable sur actifs financiers au bilan liés aux accords de compensation  : Néant . — Effets des accords de compensation non pris en compte comptablement sur les actifs financiers  : (En milliers d'Euros) 31/12/2021 31/12/2020 Montant net des actifs financiers présenté au bilan Passifs financiers associés et instruments financiers reçus en garantie Appels de marge reçus (cash collateral) Exposition nette Montant net des actifs financiers présenté au bilan Passifs financiers associés et instruments financiers reçus en garantie Appels de marge reçus (cash collateral) Exposition nette Dérivés 108 811 0 0 108 811 172 529 0 0 172 529 Opérations de pension 0 0 0 0 0 0 0 0 Autres actifs 0 0 0 0 0 0 Total 108 811 0 0 108 811 172 529 0 0 172 529 5.19.2. Passifs financiers . — Effets de la compensation comptable sur passifs financiers au bilan liés aux accords de compensation  : Néant . — Effets des accords de compensation non pris en compte comptablement sur les passifs financiers  : (En milliers d'Euros) 31/12/2021 31/12/2020 Montant net des passifs financiers présenté au bilan Actifs financiers associés et instruments financiers donnés en garantie Appels de marge versés (cash collateral) Exposition nette Montant net des passifs financiers présenté au bilan Actifs financiers associés et instruments financiers donnés en garantie Appels de marge versés (cash collateral) Exposition nette Dérivés 139 327 0 0 139 327 135 489 0 0 135 489 Opérations de pension 0 0 0 0 4 957 0 0 4 957 Autres passifs 0 0 0 0 0 0 0 0 Total 139 327 0 0 139 327 140 446 0 0 140 446 5.20. Actifs financiers transférés , autres actifs financiers donnes en garantie et actifs reçus en garantie dont l’ entités peut disposer . Principes comptables . Un actif financier (ou un groupe d’actifs similaires) est décomptabilisé lorsque les droits contractuels aux flux futurs de trésorerie de l’actif ont expiré ou lorsque ces droits contractuels ainsi que la quasi-totalité des risques et avantages liés à la propriété de cet actif ont été transférés à un tiers. Dans pareil cas, tous les droits et obligations éventuellement créés ou conservés lors du transfert sont comptabilisés séparément en actifs et passifs financiers. Lors de la décomptabilisation d’un actif financier, un gain ou une perte de cession est enregistré dans le compte de résultat pour un montant égal à la différence entre la valeur comptable de cet actif et la valeur de la contrepartie reçue. Dans les cas où le groupe n’a ni transféré, ni conservé la quasi-totalité des risques et avantages, mais qu’il a conservé le contrôle de l’actif, ce dernier reste inscrit au bilan dans la mesure de l’implication continue du groupe dans cet actif. Dans les cas où le groupe n’a ni transféré, ni conservé la quasi-totalité des risques et avantages, mais qu’il n’a pas conservé le contrôle de l’actif, ce dernier est décomptabilisé et tous les droits et obligations créés ou conservés lors du transfert sont comptabilisés séparément en actifs et passifs financiers. Si l’ensemble des conditions de décomptabilisation n’est pas réuni, le groupe maintient l’actif à son bilan et enregistre un passif représentant les obligations nées à l’occasion du transfert de l’actif. Un passif financier (ou une partie de passif financier) est décomptabilisé seulement lorsqu’il est éteint, c’est-à-dire lorsque l’obligation précisée au contrat est éteinte, annulée ou arrivée à expiration. — Opérations de pension livrée  : Chez le cédant, les titres ne sont pas décomptabilisés. Un passif représentatif de l’engagement de restitution des espèces reçues (titres donnés en pension livrée) est identifié. Cette dette constitue un passif financier enregistré au coût amorti ou à la juste valeur par résultat lorsque ce passif relève d’un modèle de gestion de transaction. Chez le cessionnaire, les actifs reçus ne sont pas comptabilisés mais une créance sur le cédant représentative des espèces prêtées est enregistrée. Le montant décaissé à l’actif est inscrit en titres reçus en pension livrée. Lors des arrêtés suivants, les titres continuent à être évalués chez le cédant suivant les règles de leur catégorie d’origine. La créance est valorisée selon les modalités propres à sa catégorie : coût amorti si elle a été classée en « Prêts et créances », ou juste valeur par résultat si elle relève d’un modèle de gestion de transaction. — Opérations de prêts de titres secs  : Les prêts de titres secs ne donnent pas lieu à une décomptabilisation des titres prêtés chez le cédant. Ils restent comptabilisés dans leur catégorie comptable d’origine et valorisés conformément à celle-ci. Pour l’emprunteur, les titres empruntés ne sont pas comptabilisés. — Opérations entraînant une modification substantielle d’actifs financiers  : Lorsque l’actif fait l’objet de modifications substantielles (notamment suite à une renégociation ou à un réaménagement en présence de difficultés financières) il y a décomptabilisation, dans la mesure où les droits aux flux de trésorerie initiaux ont en substance expiré. Le groupe considère que sont notamment considérées comme ayant provoqué des modifications substantielles : les modifications ayant entraîné un changement de la contrepartie, notamment lorsque la nouvelle contrepartie a une qualité de crédit très différente de l’ancienne ; des modifications visant à passer d’une indexation très structurée à une indexation basique, dans la mesure où les deux actifs ne sont pas sujets aux mêmes risques. — Opérations entraînant une modification substantielle de passifs financiers  : Une modification substantielle des termes d’un instrument d’emprunt existant doit être comptabilisée comme l’extinction de la dette ancienne et son remplacement par une nouvelle dette. L’amendement IFRS 9 du 12 octobre 2017 a clarifié le traitement sous IFRS 9 des modifications de passifs comptabilisés au coût amorti, dans le cas où la modification ne donne pas lieu à décomptabilisation : le gain ou la perte résultant de la différence entre les cash flow d’origine et les cash flow modifiés actualisés au taux d’intérêt effectif d’origine doit être enregistré en résultat. Pour juger du caractère substantiel de la modification, la norme IFRS 9 fixe un seuil de 10 % sur la base des flux de trésorerie actualisés intégrant les frais et honoraires éventuels : dans le cas où la différence est supérieure ou égale à 10 %, tous les coûts ou frais encourus sont comptabilisés en profit ou perte lors de l’extinction de la dette. Le groupe considère que d’autres modifications peuvent par ailleurs être considérées comme substantielles, comme par exemple le changement d’émetteur (même à l’intérieur d’un même groupe) ou le changement de devises. 5.20.1. Actifs financiers transférés non intégralement décomptabilisés et autres actifs financiers donnés en garantie  : (En milliers d'Euros) Valeur nette comptable Prêts de titres "secs" Pensions Actifs cédés ou affectés en garantie Titrisations 31/12/2021 Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Détenus à des fins de transaction 0 0 0 0 0 Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Sur option 0 0 0 0 0 Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Non basique 0 0 0 0 0 Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Hors transaction 0 0 0 0 0 Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 546 247 0 0 0 546 247 Actifs financiers au coût amorti 50 000 0 7 068 438 1 920 612 9 039 050 Total des actifs financiers donnés en garantie 596 247 0 7 068 438 1 920 612 9 585 297 Dont actifs financiers transférés non intégralement décomptabilisés 596 247 0 4 123 791 1 920 612 6 640 650 (En milliers d'Euros) Valeur nette comptable Prêts de titres "secs" Pensions Actifs cédés ou affectés en garantie Titrisations 31/12/2020 Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Détenus à des fins de transaction 0 0 0 0 0 Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Sur option 0 0 0 0 0 Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Non basique 0 0 0 0 0 Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Hors transaction 0 0 0 0 0 Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 304 000 0 0 0 304 000 Actifs financiers au coût amorti 84 111 5 830 6 573 123 1 714 973 8 378 037 Total des actifs financiers donnés en garantie 388 111 5 830 6 573 123 1 714 973 8 682 037 Dont actifs financiers transférés non intégralement décomptabilisés 388 111 5 830 3 751 449 1 714 973 5 860 363 5.20.1.1. Commentaires sur les actifs financiers transférés . — Mises en pension et prêts de titres  : Le Groupe BPGO réalise des opérations de mise en pension, ainsi que des prêts de titres. Selon les termes des conventions, le titre peut être cédé de nouveau par le cessionnaire durant la durée de l’opération de pension ou de prêt. Le cessionnaire doit néanmoins le restituer au cédant, à maturité de l’opération. Les flux de trésorerie générés par le titre sont également transmis au cédant. Le groupe considère avoir conservé la quasi-totalité des risques et avantages des titres mis en pension ou prêtés. Par conséquent, ces derniers n’ont pas été décomptabilisés. Un financement a été enregistré au passif en cas de mises en pension ou de prêts de titres financés. Ces opérations incluent notamment les titres apportés à BPCE pour mobilisation au nom du groupe auprès de la Banque centrale européenne (BCE), dans le cadre de la gestion centrale de la trésorerie du Groupe BPCE. — Cessions de créances  : Le Groupe BPGO cède des créances à titre de garantie (articles L. 211-38 ou L. 313-23 et suivants du Code monétaire et financier) dans le cadre de refinancements garantis, notamment auprès de la banque centrale. Ce type de cession à titre de garantie emporte transfert juridique des droits contractuels, et donc « transfert d’actifs » au sens de l’amendement à IFRS 7. Le groupe reste néanmoins exposé à la quasi-totalité des risques et avantages, ce qui se traduit par le maintien des créances au bilan. — Titrisations consolidées  : Les titrisations consolidées avec investisseurs externes constituent un transfert d’actifs au sens de l’amendement à IFRS 7. En effet, le groupe a une obligation contractuelle indirecte de remettre aux investisseurs externes les flux de trésorerie des actifs cédés au fonds de titrisation (bien que ces actifs figurent au bilan du groupe via la consolidation du fonds). Les opérations de titrisation réalisées par BPCE en 2014 (BPCE Master Homeloans), 2016 (BPCE Consumer Loans 2016_5) et 2017 (BPCE Home Loans 2017_5) étaient totalement auto-souscrites alors que les parts seniors des opérations de titrisation BPCE Home L oans FCT 2018, BPCE Home L oans FCT 2019, BPCE Home L oans FCT 2020, BPCE Home Loans FCT 2021 sont souscrites par des investisseurs externes (note 12.1). 5.20.1.2. Commentaires sur les actifs financiers donnés en garantie mais non transférés . — Les actifs financiers donnés en garantie mais non transférés sont généralement affectés en garantie sous forme de nantissements. Les principaux dispositifs concernés sont la CRH (Caisse de refinancement de l’habitat), BPCE SFH, ou encore les titres apportés en nantissement de refinancement obtenu auprès de la Banque centrale européenne (BCE). 5.20.1.3. Actifs financiers reçus en garantie dont l'entité peut disposer . — Néant . 5.21. Instruments financiers soumis a la reforme des indices de référence . Principes comptables . Conformément aux amendements à IFRS 9 et IAS 39 relatifs à la réforme des taux de référence (phase 1), jusqu’à la disparition des incertitudes liées à la réforme, il est considéré que : les transactions désignées comme éléments couverts en couverture de flux de trésorerie sont « hautement probables », les flux couverts n’étant pas considérés comme altérés par la réforme les tests d’efficacité prospectifs de couverture de juste valeur et de couverture de flux de trésorerie ne sont pas remis en cause par les effets de la réforme, en particulier la comptabilité de couverture peut être maintenue si les tests rétrospectifs sortent des bornes 80-125% pendant cette période transitoire, l’inefficacité des relations de couverture continuant toutefois à devoir être reconnue au compte de résultat la composante de risque couvert, lorsqu’elle est désignée sur la base d’un taux de référence, est considérée comme identifiable séparément. Le Groupe BPCE considère que tous ses contrats de couverture, qui ont une composante BOR, sont concernés par la réforme et peuvent ainsi bénéficier de ces amendements tant qu’il existe une incertitude sur les modifications contractuelles à effectuer du fait de la réglementation ou sur l’indice de substitution à utiliser ou sur la durée de la période d’application de taux provisoires. Le Groupe BPCE est principalement exposé sur ses contrats de dérivés et ses contrats de prêts et emprunts au taux EURIBOR, et au taux LIBOR US. Les amendements de la phase 2, post implémentation des taux alternatifs, introduisent un expédient pratique, qui consiste à modifier le taux d’intérêt effectif de manière prospective sans impact en résultat net dans le cas où les changements de flux des instruments financiers sont exclusivement liés à la réforme et permettent de conserver une équivalence économique entre les anciens flux et les nouveaux. Ils introduisent également, si ces conditions sont remplies, des assouplissements sur les critères d’éligibilité à la comptabilité de couverture afin de pouvoir maintenir les relations de couverture concernées par la réforme. Ces dispositions concernent notamment les impacts liés à la redocumentation de couverture, à la couverture de portefeuille, au traitement de la réserve OCI pour les couverture CFH, à l’identification d’une composante de risque identifiable, aux tests d’efficacité rétrospectifs. Ces amendements ont été appliqués par le Groupe BPCE, par anticipation, dans les comptes du 31 décembre 2020 et continueront à s’appliquer principalement sur l’Euribor et le LIBOR USD qui n’ont pas encore été remédiés Pour rappel, le règlement européen (UE) n°2016/1011 du 8 juin 2016 concernant les indices utilisés comme indice de référence (« le Règlement Benchmark » ou « BMR ») instaure un cadre commun visant à garantir l’exactitude et l’intégrité des indices utilisés comme indice de référence dans le cadre d’instruments et de contrats financiers, ou comme mesure de la performance de fonds d’investissements dans l’Union européenne. Le Règlement Benchmark a pour objet de réguler la fourniture d’indices de référence, la fourniture de données sous-jacentes pour un indice de référence et l’utilisation d’indices de référence au sein de l’Union Européenne. Il prévoit une période transitoire dont bénéficient les administrateurs qui ont jusqu’au 1er janvier 2022 pour être agréés ou enregistrés. A compter de cette date, l’utilisation par des entités supervisées par l’Union Européenne d’indices de référence d’administrateurs non agrées ou non enregistrés (ou, s’ils ne sont pas situés dans l’Union, qui ne sont pas soumis à un régime équivalent ou autrement reconnus ou avalisés) sera interdite. Dans le cadre du règlement BMR, les indices de référence de taux d’intérêt EURIBOR, LIBOR et EONIA ont été déclarés comme étant des indices de référence d’importance critique . La réforme des indices de référence a été accélérée par les annonces, à compter du mois de mars 2021, de la Financial Conduct Authority (FCA), le régulateur britannique superviseur de l’ICE Benchmark Adminstration (administrateur des LIBORs) : Confirmant la cessation, après le 31 décembre 2021, de la publication des LIBORs EUR, CHF, JPY et GBP, la publication du LIBOR USD étant, quant à elle, prolongée jusqu’au 30 juin 2023 (sauf pour les ténors 1w et 2M qui cesseront après le 31 décembre 2021) ; Autorisant, pour une durée limitée, pour les contrats existants (à l’exception des dérivés clearés) indexés sur le LIBOR YEN et GBP ( ténors 1 mois, 3 mois et 6 mois), à compter du 1er janvier 2022, l’utilisation d’indices LIBOR synthétiques basés les taux sans risque. Ces indices seront publiés par l’ICE Benchmark Administration à compter du 04/01/2022 ; Visant à limiter l’utilisation, pour les nouveaux contrats, à compter de la fin de l’année 2021, du LIBOR USD, une annonce similaire ayant été faite au mois de novembre 2021 par les autorités américaines. De son côté, l’Union européenne a publié le 22 octobre 2021, deux règlements prévoyant comme taux de remplacement légal : pour le LIBOR CHF (Règlement d’Exécution (UE) 2021/1847), le taux SARON composé, majoré de l’ajustement d’écart avec le LIBOR CHF déterminé par l’ISDA, le 5 mars 2021 (ajustement déterminé suite à l’annonce de la FCA portant sur la cessation de l’indice), pour l’EONIA (Règlement d’Exécution (UE) 2021/1848), le taux €ster (taux successeur de l’EONIA recommandé par le groupe de travail sur les taux de la zone euro) plus la marge de 8,5 point de base calculée par la Banque Centrale Européenne. Ces taux de remplacement seront appliqués suite à la fin de publication du LIBOR CHF (1er janvier 2022) et de l’EONIA (3 janvier 2022), à tous contrats et instruments financiers pour lesquels une transition vers les taux de références alternatifs ou l’intégration de clause robuste de fallback (disposition contractuelle prévoyant les modalités de remplacement de l’indice initialement convenu entre les parties), n’aura pas été opérée. S’agissant de l’EURIBOR, la mise en œuvre d’une nouvelle méthodologie de calcul, reconnue par le régulateur belge conforme aux exigences prévues par le règlement Benchmark, visant à passer à un EURIBOR dit « Hybride », a été finalisée au mois de novembre 2019. A ce stade, une incertitude modérée, existe sur la pérennité de l’EURIBOR, celle-ci résultant du nombre limité de banques contribuant à la détermination de l’indice et sur la capacité à maintenir ou non la méthode hybride sur tous les ténors . Dans le contexte de cette réforme, dès le premier semestre 2018, le Groupe BPCE s’est doté d’une structure projet chargée d’anticiper les impacts associés à la réforme des indices de référence, d’un point de vue juridique, commercial, financier, risque, système et comptable. Au cours de l’année 2019, les travaux se sont concentrés sur la réforme de l’Euribor, la transition de l’Eonia vers l’€STR et le renforcement des clauses contractuelles quant à la cessation d’indices. Depuis 2020, s’est ouverte une phase, plus opérationnelle autour de la transition et la réduction des expositions aux taux de référence susceptibles de disparaître. Elle inclut les travaux préparatoires à l’utilisation des nouveaux indices et à la mise en place en place de nouveaux produis indexés sur ces indices, l’identification et la mise en place de plans de remédiation du stock ainsi qu’une communication active avec les clients de la banque. A ce titre : Concernant les produits dérivés, le processus de remédiation des contrats des dérivés, s’est vu accéléré avec l’entrée en vigueur, le 25 janvier 2021, du Supplement 70 aux 2006 ISDA Definitions (appelé « ISDA IBOR Fallbacks Supplement ») et de nouvelles définitions de taux FBF visant à prévoir explictivement – pour les transactions futures – des taux de repli à la suite de la disparition annoncée des LIBORS. L’entrée en vigueur à cette même date de l’ISDA 2020 IBOR Fallbacks Protocol, auquel Natixis et BPCE SA ont adhéré, le 21 décembre 2020, permet par ailleurs d’appliquer les mêmes clauses de repli au stock d’opérations en cours avec les autres adhérents à ce protocole. Les chambres de compensation ont, de plus, opéré au mois de décembre 2021, une bascule des produits clearés vers les RFRs (hors LIBOR USD), la transition aux taux €STER et SOFR ayant été opérée sur 2020 concernant la rémunération des dérivés collatéralisés. Le Groupe BPCE de manière pro active a sollicité ses clients et contreparties afin de remédier les transactions dans les mêmes conditions que les chambres de compensation. Les Banques Populaires et Caisses d’Epargne disposaient d’opérations indexées sur l’Eonia, lesquelles sont en voie de finalisation de remédiation, à l’appui du Règlement d’exécution de la Commission Européenne et information de nos clients. S’agissant des opérations commerciales indexées sur le Libor, les Banques Populaires et les Caisses d’Epargne sont majoritairement exposées en Libor CHF, avec des prêts habitat à des particuliers consentis par 6 établissements frontaliers de la Suisse. La remédiation de ces opérations est majoritairement automatique, après information de nos clients, à l’appui du Règlement d’exécution de la Commission Européenne. Des opérations internationales essentiellement en Libor USD / GBP à des Professionnels et Entreprises viennent compléter le stock des Banques Populaires et Caisses d’Epargne à date. Ces opérations ont été remédiées au 3ème quadrimestre 2021. Enfin, la clientèle du Marché du Secteur Public a souscrit auprès des Caisses d’Epargne des prêts avec une composante Libor CHF qui ont remédiés en 2021 ; ceux avec une composante Libor USD seront remédiés ultérieurement, les ténors disparaissant en juin 2023. La transition aux taux de référence expose le Groupe BPCE à divers risques, en particulier : Le risque associé à la conduite du changement qui, pourrait, en cas d’asymétrie d’information et de traitement des clients de Natixis, entrainer des litiges avec ces derniers. Pour se prémunir de tels risques, Natixis a engagé des actions de formation des collaborateurs aux enjeux de la transition des indices, des campagnes de communication auprès de ses clients et la mise en place d’un plan de contrôle Le risque de documentation juridique sur le stock de transactions pour lequel, les clients n’adopteraient pas les actions correctives de mise en place de clauses de repli proposées par le marché et/ou Natixis, ce risque pouvant également mener à des litiges clients. Les équipes Natixis suivent activement les initiatives législatives au sein des différentes juridictions visant à recommander des taux successeurs. Les risques opérationnels liés à la capacité d’exécution des nouvelles transactions référençant les nouveaux taux et à la remédiation du stock des transactions. Les équipes projet s’assurent du respect des plannings d’implémentation pour les systèmes impactés, des actions de renégociation anticipées sont menées pour étaler dans le temps la charge de remédiation. Le risque financier potentiel qui trouverait sa traduction au travers une perte financière résultant de la remédiation du stock de produits indexés sur le LIBOR. Des simulations de pertes en revenu liées à des remédiations opérées sans prise en compte d’un ajustement en spread appliqué aux taux de référence alternatifs, sont suivies directement par la Direction Générale pour sensibiliser les métiers lors des renégociations avec les clients . Les risques de valorisation liés à la volatilité des prix et du risque de base résultant du passage aux taux de référence alternatifs. Les travaux de mises à jour nécessaires concernant à la fois les méthodologies de gestion du risque et de modèles de valorisation sont opérées. L’information relative aux encours d’actifs financiers hors dérivés, passifs financiers hors dérivés, et dérivés devant faire l’objet d’une transition est présentée dans le chapitre 6 « Gestion des risques - Risque de taux et liquidité » Note 6 . – Engagements . Principes comptables . Les engagements se caractérisent par l’existence d’une obligation contractuelle et sont irrévocables. Les engagements figurant dans ce poste ne doivent pas être susceptibles d’être qualifiés d’instruments financiers entrant dans le champ d’application d’IFRS 9 au titre du classement et de l’évaluation. En revanche, les engagements de financement et de garantie donnés sont soumis aux règles de provision d’IFRS 9 telles que présentées dans la note 7. Les effets des droits et obligations de ces engagements sont subordonnés à la réalisation de conditions ou d’opérations ultérieures. Ces engagements sont ventilés en : Engagements de financement (ouverture de crédit confirmé ou accord de refinancement) ; Engagement de garantie (engagements par signature ou actifs reçus en garantie). Les montants communiqués correspondent à la valeur nominale des engagements donnés. 6.1. Engagements d e finan cement  : (En milliers d'Euros) 31/12/2021 31/12/2020 Engagements de financement donnés en faveur : Des établissements de crédit 3 000 3 042 De la clientèle 3 404 650 3 150 169 Ouvertures de crédit confirmées 3 393 884 3 138 443 Autres engagements 10 766 11 726 Total des engagements de financement donnes 3 407 650 3 153 211 Engagements de financement reçus : D'établissements de crédit 0 0 De la clientèle 600 600 Total des engagements de financement reçus 600 600 6.2. Engagement s de gar antie  : (En milliers d'Euros) 31/12/2021 31/12/2020 Engagements de garantie donnés : D'ordre des établissements de crédit 0 73 D'ordre de la clientèle (1) 763 066 678 771 Total des engagements de garantie donnes 763 066 678 844 Engagements de garantie reçus : D'établissements de crédit 1 917 885 2 136 917 De la clientèle (2) 9 199 836 8 835 222 Total des engagements de garantie reçus 11 117 721 10 972 139 Les engagements de garantie sont des engagements par signature ainsi que des actifs reçus en garantie tels que des suretés réelles autres que celles liées aux actifs financiers reçus en garantie et dont l'entité peut disposer. Note 7 . – Expositions aux risques . Les expositions aux risques abordés ci-après sont représentés par le risque de crédit, de marché, de taux d’intérêt global, de change et de liquidité. L’information relative à la gestion du capital et aux ratios réglementaires est présentée dans le chapitre « Gestion des risques ». Les informations concernant l'effet et la prise en compte des risques climatiques sur la gestion du risque de crédit sont présentées dans le chapitre « Gestion des risques – Risques climatiques ». 7.1. Risque de crédit . L’essentiel . — Le risque de crédit est le risque qu’une partie à un instrument financier manque à une de ses obligations et amène de ce fait l’autre partie à subir une perte financière. Certaines informations relatives à la gestion des risques requises par la norme IFRS 7 sont également présentées dans le rapport sur la gestion des risques. Elles incluent : la répartition des expositions brutes par catégories et par approches avec distinction du risque de crédit et du risque de contrepartie ; la répartition des expositions brutes par zone géographique ; la concentration du risque de crédit par emprunteur ; la répartition des expositions par qualité de crédit Ces informations font partie intégrante des comptes certifiés par les commissaires aux comptes. 7.1.1. Coût du risque de crédit . Principes comptables . Le coût du risque porte sur les instruments de dette classés parmi les actifs financiers au coût amorti ou les actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres recyclables ainsi que sur les engagements de financement et les contrats de garantie financière donnée non comptabilisés à la juste valeur par résultat. Il concerne également les créances résultant de contrats de location, les créances commerciales et les actifs sur contrats. Ce poste recouvre ainsi la charge nette des dépréciations et des provisions constituées au titre du risque de crédit. Les pertes de crédit liées à d’autres types d’instruments (dérivés ou titres comptabilisés à la juste valeur sur option) constatées suite à la défaillance de la contrepartie d’établissements de crédit figurent également dans ce poste. Les créances irrécouvrables non couvertes par des dépréciations sont des créances qui ont acquis un caractère de perte définitive avant d’avoir fait l’objet d’un provisionnement en Statut 3. — Coût du risque de crédit de la période  : (En milliers d'Euros) Exercice 2021 Exercice 2020 Dotations nettes aux dépréciations et aux provisions -62 917 -80 148 Dont placements des activités d'assurance Récupérations sur créances amorties 4 540 2 217 Dont placements des activités d'assurance Créances irrécouvrables non couvertes par des dépréciations -2 016 -1 507 Dont placements des activités d'assurance Total coût du risque de crédit -60 393 -79 438 La variation des créances irrécouvrables inclut une augmentation de 1 662 milliers d’euros en 2021 en raison notamment du reclassement du poste Charges générales d’exploitation vers le poste Coût du risque de crédit des coûts de recouvrement dès lors qu’il s’agit de coûts marginaux et directement attribuables au recouvrement des flux de trésorerie contractuels sur des dossiers douteux (S3). — Coût du risque de crédit de la période par nature d’actifs  : (En milliers d'Euros) Exercice 2021 Exercice 2020 Opérations interbancaires 430 -1 064 Dont placements des activités d'assurance Opérations avec la clientèle -60 758 -78 380 Dont placements des activités d'assurance Autres actifs financiers -65 6 Dont placements des activités d'assurance Total coût du risque de crédit -60 393 -79 438 7.1.2. Variation des valeurs brutes comptables et des pertes de crédit attendues des actifs financiers et des engagements . Principes comptables . Les pertes de crédit attendues sont représentées par des dépréciations sur les actifs au coût amorti et en juste valeur par capitaux propres recyclables, et des provisions sur les engagements de financement et de garantie. Dès la date de première comptabilisation les instruments financiers concernés (voir 7.1.1) font l’objet d’une dépréciation ou d’une provision pour pertes de crédit attendues (Expected Credit Losses ou ECL). Lorsque les instruments financiers n’ont pas fait l’objet d’indications objectives de pertes à titre individuel, les dépréciations ou provisions pour pertes de crédit attendues sont évaluées à partir d’historiques de pertes et de prévisions raisonnables et justifiables des flux futurs de trésorerie actualisés. Les instruments financiers sont répartis en trois catégories (statuts ou stage) selon la dégradation du risque de crédit observée depuis leur comptabilisation initiale. A chaque catégorie d’encours correspond une modalité spécifique d’évaluation du risque de crédit : — Statut 1 ( stage 1 ou S1 )  : il s’agit des encours sains pour lesquels il n’y a pas d’augmentation significative du risque de crédit depuis la comptabilisation initiale de l’instrument financier ; la dépréciation ou la provision pour risque de crédit correspond aux pertes de crédit attendues à un an ; les produits d’intérêts sont reconnus en résultat selon la méthode du taux d’intérêt effectif appliquée à la valeur comptable brute de l’instrument avant dépréciation. — Statut 2 ( stage 2 ou S2 )  : les encours sains pour lesquels une augmentation significative du risque de crédit est constatée depuis la comptabilisation initiale de l’instrument financier, sont transférés dans cette catégorie ; la dépréciation ou la provision pour risque de crédit est alors déterminée sur la base des pertes de crédit attendues sur la durée de vie résiduelle de l’instrument financier (pertes de crédit attendues à maturité) ; les produits d’intérêts sont reconnus en résultat, comme pour les encours de statut 1, selon la méthode du taux d’intérêt effectif appliquée à la valeur comptable brute de l’instrument avant dépréciation. — Statut 3 ( stage 3 ou S3 )  : Il s’agit des encours pour lesquels il existe une indication objective de perte de valeur liée à un événement qui caractérise un risque de crédit avéré et qui intervient après la comptabilisation initiale de l’instrument concerné. Cette catégorie recouvre, comme sous IAS 39, les créances pour lesquelles a été identifié un évènement de défaut tel que défini à l’article 178 du règlement européen n°575/2013 du 26 juin 2013 relatif aux exigences prudentielles applicables aux établissements de crédit Les situations de défaut sont désormais identifiées pour les encours ayant des impayés significatifs (introduction d’un seuil relatif et d’un seuil absolu à appliquer aux arriérés de paiement) et les critères de retour en encours sains ont été clarifiés avec l’imposition d’une période probatoire et l’introduction de critères explicites pour le classement en défaut des crédits restructurés ; la dépréciation ou la provision pour risque de crédit est calculée à hauteur des pertes de crédit attendues sur la durée de vie résiduelle de l’instrument financier (pertes de crédit attendues à maturité) sur la base du montant recouvrable de la créance, c’est-à-dire la valeur actualisée des flux futurs estimés recouvrables ; les produits d’intérêts sont alors reconnus en résultat selon la méthode du taux d’intérêt effectif appliquée à la valeur nette comptable de l’instrument après dépréciation. les actifs financiers acquis ou créés et dépréciés au titre du risque de crédit dès leur comptabilisation initiale, l’entité ne s’attendant pas à recouvrer l’intégralité des flux de trésorerie contractuels (Purchased or Originated Credit Impaired ou POCI), relèvent aussi du statut 3 . Ces actifs peuvent être transférés en Statut 2 en cas d’amélioration du risque de crédit. Pour les créances résultant de contrats de location simple ou de contrats de location financière – qui relèvent d’IFRS 16, le groupe a décidé de ne pas retenir la possibilité d’appliquer la méthode simplifiée proposée par IFRS 9 §5.5.15. Méthodologie d’évaluation de la dégradation du risque de crédit et des pertes de crédit attendues . Les principes d’évaluation de la dégradation du risque de crédit et des pertes de crédit attendues s’appliquant à la très grande majorité des expositions du groupe sont décrits ci-dessous. Seuls quelques portefeuilles d’établissements du groupe – correspondant à un volume d’expositions limité – peuvent ne pas être traités selon les méthodes décrites ci-après et se voir appliquer des techniques d’évaluation ad hoc. — Augmentation significative du risque de crédit  : L’augmentation significative du risque de crédit s’apprécie sur une base individuelle, pour chaque instrument, en tenant compte de toutes les informations raisonnables et justifiables et en comparant le risque de défaillance sur l’instrument financier à la date de clôture avec le risque de défaillance sur l’instrument financier à la date de la comptabilisation initiale. Une approche par contrepartie (avec application du principe de contagion à tous les encours existants sur la contrepartie considérée) est possible notamment au regard du critère qualitatif Watchlist . Conformément à la norme IFRS 9, un encours d’une contrepartie ayant fait l’objet d’une dégradation significative du risque de crédit (Statut 2) qui vient d’être originé sera classé en Statut 1. L’appréciation de la détérioration repose sur la comparaison des probabilités de défaut ou des notations en date de comptabilisation initiale des instruments financiers avec celles existant en date de clôture. Les mêmes principes que ceux déterminant l’entrée en Statut 2 sont appliqués pour l’amélioration de la dégradation significative du risque de crédit. Par ailleurs, il existe selon la norme une présomption réfutable d’augmentation significative du risque de crédit associé à un actif financier depuis la comptabilisation initiale lorsque les paiements contractuels subissent un retard de plus de 30 jours. Les moratoires accordés en soutien aux entreprises traversant des difficultés de trésorerie généralisées, ainsi que l’octroi de prêts garantis par l’état (PGE), ne conduisent pas à eux seuls à considérer l’existence de difficultés financières remettant en cause la capacité de la contrepartie à honorer ses accords contractuels à maturité. En conséquence, les principes mentionnés trouvent pleinement à s’appliquer suivant la situation spécifique de la contrepartie. La mesure de la dégradation du risque permet dans la majorité des cas de constater une dépréciation en Statut 2 avant que la transaction ne soit dépréciée individuellement (Statut 3). L’évaluation de l’augmentation significative du risque de crédit est faite au niveau de chaque instrument en se fondant sur des indicateurs et des seuils qui varient selon la nature de l’exposition et le type de contrepartie. Plus précisément, l’évaluation de la variation du risque de crédit s’effectue sur la base des critères suivants : sur les portefeuilles de Particuliers, Professionnels, Petites et Moyennes Entreprises, Secteur Public et Logement Social : la mesure de la dégradation du risque de crédit repose sur une combinaison de critères quantitatifs et qualitatifs. Le critère quantitatif s’appuie sur la mesure de la variation de la probabilité de défaut à un an (en moyenne de cycle) depuis la comptabilisation initiale. Les critères qualitatifs complémentaires permettent de classer en Statut 2 l'ensemble des contrats présentant des impayés de plus de 30 jours (sauf si la présomption d'impayés de 30 jours est réfutée), en note sensible, en situation de réaménagements ou en présence de difficultés financières si les critères de déclassement en Statut 3 ne sont pas remplis. La dégradation significative du risque de crédit est calculée sur la base de la condition suivante : PD t calcul 12 mois >∆+ μ × PD t octroi 12 mois Les critères multiplicatif ( μ ) et additif ( Δ ) pour les différents portefeuilles sont détaillés ci-dessous (passage en S2 si PD à date > μ × PD à l ' octroi +Δ ) : Portefeuille Mu Delta Particulier réseau Banque Populaire 1 4,2% Particulier réseau Caisse d’ Epargne 1 3,0% Professionnel réseau Banque Populaire 1 7,0% Professionnel réseau Caisse d’ Epargne 1 6,0% PME 2 0,5% Secteur Public 2 0,5% Logement Social 2 0,5% sur les portefeuilles de Grandes Entreprises, Banques et Souverains : le critère quantitatif s’appuie sur le niveau de variation de la notation depuis la comptabilisation initiale. Les mêmes critères qualitatifs sur les Particuliers, Professionnels et Petites et Moyennes Entreprises s’appliquent et il convient d’y rajouter les contrats inscrits en Watchlist , ainsi que des critères complémentaires fonction de l’évolution du niveau de risque pays. Les seuils de dégradation sur les portefeuilles de Grandes Entreprises et de Banques sont les suivants : Note à l’origine Dégradation significative 1 à 7 (AAA à A-) 3 crans 8 à 10 (BBB+ à BBB-) 2 crans 11 à 21 (BB+ à C) 1 cran Pour les Souverains, les seuils de dégradation sur l’échelle de notation à 8 plots sont les suivants : Note à l’origine Dégradation significative 1 6 crans 2 5 crans 3 4 crans 4 3 crans 5 2 crans 6 1 cran 7 S2 directement (sauf si contrat nouvellement originé) 8 S2 directement (sauf si contrat nouvellement originé) sur les Financements Spécialisés : les critères appliqués varient selon les caractéristiques des expositions et le dispositif de notation afférent. Les expositions notées sous le moteur dédié aux expositions de taille importante sont traitées de la même manière que les Grandes Entreprises ; les autres expositions sont traitées à l’instar des Petites et Moyennes Entreprises. Pour l’ensemble de ces portefeuilles, les notations sur lesquelles s’appuie la mesure de la dégradation du risque correspondent aux notations issues des systèmes internes lorsque celles-ci sont disponibles, ainsi que sur des notes externes, notamment en l’absence de notation interne. La norme permet de considérer que le risque de crédit d’un instrument financier n’a pas augmenté de façon significative depuis la comptabilisation initiale si ce risque est considéré comme faible à la date de clôture. Cette disposition est appliquée pour les titres de dette notés investment grade et gérés dans le cadre de la réserve de liquidité de BPCE, telle que définie par la réglementation Bâle 3. La qualification « investment grade » correspond aux notes dont le niveau est supérieur ou égal à BBB- ou son équivalent chez Standards and Poors, Moody’s ou Fitch. Conformément à la norme IFRS 9, la prise en compte des garanties et sûretés n’influe pas sur l’appréciation de l’ augmentation significative du risque de crédit : celle-ci s’appuie sur l’évolution du risque de crédit sur le débiteur sans tenir compte des garanties. Afin d’apprécier l’augmentation significative du risque de crédit, le groupe prévoit un processus basé sur deux niveaux d’analyse : un premier niveau dépendant de règles et de critères définis par le groupe qui s’imposent aux établissements du groupe (dit « modèle central ») ; un second niveau lié à l’appréciation, à dire d’expert au titre du forward looking local, du risque porté par chaque établissement sur ses portefeuilles pouvant conduire à ajuster les critères définis par le groupe de déclassement en Statut 2 (bascule de portefeuille ou sous-portefeuille en ECL à maturité). — Mesure des pertes de crédit attendues  : Les pertes de crédit attendues sont définies comme étant une estimation des pertes de crédit (c’est à dire la valeur actuelle des déficits de trésorerie) pondérées par la probabilité d’occurrence de ces pertes au cours de la durée de vie attendue des instruments financiers. Elles sont calculées de manière individuelle, pour chaque exposition. En pratique, pour les instruments financiers classés en Statut 1 ou en Statut 2, les pertes de crédit attendues sont calculées comme le produit de plusieurs paramètres : flux attendus sur la durée de vie de l'instrument financier, actualisés en date de valorisation - ces flux étant déterminés en fonction des caractéristiques du contrat, et de son taux d'intérêt effectif et, pour les crédits immobiliers, du niveau de remboursement anticipé attendu sur le contrat ; taux de perte en cas de défaut (LGD, Loss Given Default) ; probabilités de défaut (PD), sur l’année à venir dans le cas des instruments financiers en Statut 1, jusqu’à la maturité du contrat dans le cas des instruments financiers en Statut 2. La méthodologie développée s’appuie sur les concepts et les dispositifs existants notamment sur les modèles internes développés dans le cadre du calcul des exigences réglementaires en fonds propres (dispositif bâlois) et sur les modèles de projections initialement utilisés dans le dispositif de stress tests . Des ajustements spécifiques sont réalisés pour se mettre en conformité avec les spécificités de la norme IFRS 9 : les paramètres IFRS 9 visent ainsi à estimer de façon juste les pertes de crédit attendues dans un cadre de provisionnement comptable, tandis que les paramètres prudentiels sont dimensionnés de façon prudente dans un cadre réglementaire. Plusieurs marges de prudence appliquées sur les paramètres prudentiels sont en conséquence retraitées ; les paramètres IFRS 9 doivent permettre d’estimer les pertes de crédit attendues jusqu’à la maturité du contrat, tandis que les paramètres prudentiels sont définis afin d’estimer les pertes attendues sur un horizon d’un an. Les paramètres à un an sont donc projetés sur des horizons longs ; les paramètres IFRS 9 doivent tenir compte de la conjoncture économique anticipée sur l’horizon de projection ( forward-looking ), tandis que les paramètres prudentiels correspondent à des estimations moyenne de cycle (pour la PD) ou bas de cycle (pour la LGD et les flux attendus sur la durée de vie de l’instrument financier). Les paramètres prudentiels de PD et de LGD sont donc également ajustés selon ces anticipations sur la conjoncture économique. Les modalités de mesure des pertes de crédit attendues tiennent compte des biens affectés en garantie et des autres rehaussements de crédit qui font partie des modalités contractuelles et que l’entité ne comptabilise pas séparément. L’estimation des insuffisances de flux de trésorerie attendues d’un instrument financier garanti reflète le montant et le calendrier de recouvrement des garanties. Le dispositif de validation des modèles IFRS 9 s’intègre pleinement dans le dispositif de validation déjà en vigueur au sein du groupe. La validation des modèles suit ainsi un processus de revue par une cellule indépendante de validation interne, la revue de ces travaux en comité modèle groupe et un suivi des préconisations émises par la cellule de validation. Les données macroéconomiques prospectives (f orward looking ) sont prises en compte dans un cadre méthodologique applicable à deux niveaux : au niveau du groupe, dans la détermination d’un cadre partagé de prise en compte du forward looking dans la projection des paramètres PD, LGD sur l’horizon d’amortissement des opérations au sein du modèle central ; au niveau de chaque entité, au regard de ses propres portefeuilles. — Prise en compte des informations de nature prospective  : Le montant des pertes de crédit attendues est calculé sur la base d’une moyenne des ECL par scénarios pondérés par la probabilité d’occurrence de ces scénarios, tenant compte des événements passés, des circonstances actuelles et des prévisions raisonnables et justifiables de la conjoncture économique. Le Groupe BPCE prend en compte des informations prospectives à la fois dans l’estimation de l’augmentation significative du risque de crédit et dans la mesure des pertes de crédit attendues. Pour ce faire, le Groupe BPCE utilise les projections de variables macroéconomiques retenues dans le cadre de la définition de son processus budgétaire, considéré comme le plus probable, encadré par des projections de variables macroéconomiques optimistes et pessimistes afin de définir des trajectoires alternatives probables, ces projections de variables macroéconomiques étant dénommées scénarios dans la suite de cette note. S’agissant de la détermination de l’augmentation significative du risque de crédit, au-delà des règles basées sur la comparaison des paramètres de risque entre la date de comptabilisation initiale et la date de reporting, celle-ci est complétée par la prise en compte d’informations prospectives comme des paramètres macroéconomiques sectoriels ou géographiques. S’agissant de la mesure des pertes de crédit attendues, le groupe a fait le choix de retenir trois scénarios macroéconomiques qui sont détaillés dans le paragraphe ci-après. — Méthodologie de calcul de pertes attendues dans le cadre du modèle central  : Les paramètres utilisés pour la mesure des pertes de crédit attendues sont ajustés à la conjoncture économique via la définition de trois scénarios économiques définis sur un horizon de trois ans : le scénario central a été mis à jour à partir des scénarios déterminés par les économistes du groupe en juin 2021 et validé par le Comité de Direction Générale ; un scénario pessimiste, correspondant à une réalisation plus dégradée des variables macroéconomiques définies dans le cadre du scénario central ; un scénario optimiste, correspondant à une réalisation plus favorable des variables macroéconomiques définies dans le cadre du scénario central. La définition et la revue de ces scénarios suit la même organisation et gouvernance que celle définie pour le processus budgétaire, avec une revue trimestrielle de leur pertinence depuis la crise de la Covid-19 pouvant conduire à une révision des projections macroéconomiques en cas de déviation importante de la situation observée, sur la base de propositions de la recherche économique et une validation par le Comité de Direction Générale. Les probabilités d’occurrence des scénarios sont quant à elles revues trimestriellement par le Comité WatchList et Provisions du groupe. Les paramètres ainsi définis permettent l’évaluation des pertes de crédit attendues de l’ensemble des expositions, qu’elles appartiennent à un périmètre homologué en méthode interne ou traité en standard pour le calcul des actifs pondérés en risques. Les projections à quatre ans (incluant le décalage de 12 mois) des principales variables macroéconomiques pour chacune des bornes sont présentées ci-après : Les variables définies dans chacun de ces scénarios permettent la déformation des paramètres de PD et de LGD et le calcul d’une perte de crédit attendue pour chacun des scénarios économiques. La projection des paramètres sur les horizons supérieurs à trois ans se fait sur le principe d’un retour progressif à leur moyenne long-terme. Ces scénarios économiques sont associés à des probabilités d’occurrence, permettant in fine le calcul d’une perte moyenne probable utilisée comme montant de la perte de crédit attendue IFRS 9. En complément, le groupe complète et adapte cette approche en tenant compte des spécificités propres à certains périmètres. Chaque scénario est pondéré en fonction de sa proximité au consensus de Place (Consensus Forecast ) sur les principales variables économiques de chaque périmètre ou marché significatif du groupe. Les projections sont déclinées, sur le marché français principalement, au travers des principales variables macroéconomiques : le PIB, le taux de chômage et les taux d’intérêts français sur la dette souveraine française. Pour la banque de proximité, afin de prendre en compte les incertitudes liées aux projections macroéconomiques et les mesures de soutien à l’économie (PGE, chômage partiel, mesures fiscales), les scénarios économiques ont été adaptés. Ces adaptations ont pour conséquence : d’atténuer la soudaineté de la crise en 2020 et du rebond mécanique à partir de 2021 avec une modération de 60 % du choc de la crise sur le PIB. À titre d’exemple, pour le scénario central, la valeur du PIB retenue est une moyenne pondérée de la valeur initiale du scénario (PIB 2020 -9% pondéré à 40%) et de la croissance long terme en France (+1,4% pondérée à 60%). Cette adaptation est cohérente avec les communiqués de la BCE sur la prise en compte de la crise de la Covid-19 dans le cadre d’IFRS 9 et avec les lignes directrices de l’EBA sur les moratoires ; et de diffuser les effets de la crise sur une période plus longue avec un décalage du scénario de 12 mois, ce qui signifie que la dégradation du PIB et des autres variables impactera les probabilités de défaut 12 mois plus tard. Ces ajustements post-modèle reflètent l’impact positif des différentes mesures de soutien de l’Etat sur le tissu économique et notamment la réduction de l’occurrence de défauts et leur décalage dans le temps. Dans le contexte de crise sanitaire et la difficulté à apprécier au plus juste la situation de risque des contreparties, des ajustements post-modèle conduisent à comptabiliser des ECL pour un montant de 10 M€ sur les portefeuilles de crédit des Professionnels et Petites Entreprises, notés automatiquement, et pour lesquels les drivers de la notation améliorés par les mesures de soutien de l'Etat (impact positif des moratoires et PGE sur la situation de trésorerie de ces contreparties) ont été neutralisés. — Pondération des scénarios au 31 décembre 2021  : Les pertes de crédit attendues sont calculées en affectant à chacun des scénarios un coefficient de pondération déterminé en fonction de la proximité du consensus des prévisionnistes avec chacun des scénarios central, pessimiste et optimiste, sur les variables croissance du PIB, chômage et les taux d’intérêts à 10 ans sur la dette souveraine française. Au quatrième trimestre 2021, une légère dégradation des prévisions sur 2022 du PIB français a été observée ainsi qu’une amélioration des prévisions de taux de chômage en France ; les prévisions de taux OAT 10 ans restent quant à elles stables. Dans le même temps, l’émergence du variant Omicron, occasionnant une nouvelle vague de la Covid-19 particulièrement virulente, a conduit le gouvernement à mettre en place de nouvelles mesures restrictives. À ce titre, un ajustement post-modèle de 4 M€ a été retenu conduisant à surpondérer le scénario pessimiste à 85% (au lieu de 20% avant ajustement) et à sous-pondérer les scénarios central à 10% (65% avant ajustement) et optimiste à 5% (au lieu de 15% avant ajustement). Ainsi, les pondérations retenues, après ajustement, sont les suivantes : scénario central : 10% au 31 décembre 2021 contre 60% au 31 décembre 2020 ; scénario pessimiste : 85% au 31 décembre 2021 contre 35% au 31 décembre 2020 ; scénario optimiste : 5% inchangé par rapport au 31 décembre 2020. — Pertes de crédit attendues constituées en complément du modèle central  : Des provisions calculées localement, ont été comptabilisées par les établissements pour couvrir les risques spécifiques de leurs portefeuilles, en complément des provisions décrites ci-avant et calculées par les outils du groupe. Au 31/12/2021, ces provisions s’élèvent à 64 ,9 millions d'euros en augmentation de 28,5 M€ par rapport à l’année dernière. Ces provisions concernent à titre principal, les secteurs du tourisme, de l'hôtellerie, de la restauration, du commerce-distribution spécialisé, de l’agro-alimentaire, du BTP, des professionnels de l’immobilier et de l’automobile. Dans ce contexte, le groupe a développé et a considérablement renforcé le suivi des secteurs impactés. L'approche de suivi sectoriel permet une classification des secteurs et sous-secteurs économiques établie de manière centralisée par la direction des risques du Groupe BPCE et mise à jour régulièrement. Depuis le début de l’année, le groupe a entrepris d’harmoniser la méthodologie de calcul des provisions sectorielles avec le déploiement et l’utilisation d’un outil dédié en application de la méthodologie retenue par le groupe. Ce nouvel outil permet la prise en compte de la dégradation de la note des contrats selon le secteur d’activité sur les portefeuilles de crédit des Professionnels et des Corporate. Une gouvernance associée a été mise en place en central et au niveau des établissements du groupe. — Analyse de la sensibilité des montants d’ECL La sensibilité des pertes de crédit attendues liée à une probabilité d’occurrence du scénario pessimiste à 100% entrainerait la constatation d’une dotation de 1 millions d’euros. Modalités d’évaluation des encours qui relèvent du Statut 3 . Les actifs financiers pour lesquels existe une indication objective de perte liée à un événement qui caractérise un risque de contrepartie avéré et qui intervient après leur comptabilisation initiale sont considérés comme relevant du Statut 3. Les critères d’identification des actifs sont alignés avec la définition du défaut telle que définie à l’article 178 du règlement européen n°575/2013 du 26 juin 2013 relatif aux exigences prudentielles applicables aux établissements de crédit en cohérence avec les orientations de l’EBA (EBA/GL/2016/07) sur l’application de la définition du défaut et le règlement délégué 2018/1845 de la Banque Centrale Européenne relatif au seuil d’évaluation de l’importance des arriérés sur des obligations de crédit. Les prêts et créances sont considérés comme dépréciés et relèvent du Statut 3 si les deux conditions suivantes sont réunies : il existe des indices objectifs de dépréciation sur base individuelle ou sur base de portefeuilles : il s’agit « d’événements déclenchant » ou « événements de pertes » qui caractérisent un risque de contrepartie et qui interviennent après la comptabilisation initiale des prêts concernés. Constituent notamment un indice objectif de dépréciation : la survenance d’un impayé depuis trois mois consécutifs au dont le montant est supérieur aux seuils absolu (de 100€ pour une exposition retail sinon 500€) et au seuil relatif de 1% des expositions de la contrepartie ; ou la restructuration de crédits en cas d’atteinte de certains critères ou, indépendamment de tout impayé, l’observation de difficultés financières de la contrepartie amenant à considérer que tout ou partie des sommes dues ne seront pas recouvrées. A noter que les encours restructurés sont classés en Statut 3 lorsque la perte est supérieure à 1% de la différence entre la valeur actuelle nette avant restructuration et la valeur actuelle nette après restructuration ; ces événements sont susceptibles d’entraîner la constatation de pertes de crédit avérées ( incurred credit losses ), c’est-à-dire de pertes de crédit attendues ( expected credit losses ) pour lesquelles la probabilité d’occurrence est devenue certaine. Les titres de dettes tels que les obligations ou les titres issus d’une titrisation (ABS, CMBS, RMBS, CDO cash), sont considérés comme dépréciés et relèvent du Statut 3 lorsqu’il existe un risque de contrepartie avéré. Les indicateurs de dépréciation utilisés pour les titres de dettes au Statut 3 sont, quel que soit leur portefeuille de destination, identiques à ceux retenus dans l’appréciation sur base individuelle du risque avéré des prêts et créances. Pour les titres supersubordonnés à durée indéterminée (TSSDI) répondant à la définition d’instruments de dette au sens de la norme IAS 32, une attention particulière est également portée lorsque l’émetteur peut, sous certaines conditions, ne pas payer le coupon ou proroger l’émission au-delà de la date de remboursement prévue. Les dépréciations pour pertes de crédit attendues des actifs financiers au Statut 3 sont déterminées par différence entre le coût amorti et le montant recouvrable de la créance, c’est-à-dire, la valeur actualisée des flux futurs estimés recouvrables, que ces flux de trésorerie proviennent de l’activité de la contrepartie ou qu’ils proviennent de l’activation éventuelle des garanties. Pour les actifs à court terme (durée inférieure à un an), il n’est pas fait recours à l’actualisation des flux futurs. La dépréciation se détermine de manière globale sans distinction entre intérêts et capital. Les pertes de crédit attendues relatives aux engagements hors bilan au Statut 3 sont prises en compte au travers de provisions comptabilisées au passif du bilan. Elles se calculent sur la base d’échéanciers, déterminés selon les historiques de recouvrement constatés par catégorie de créances. Aux fins de l’évaluation des pertes de crédit attendues, il est tenu compte dans l’estimation des insuffisances de flux de trésorerie attendus, des biens affectés en garantie ainsi que des autres rehaussements de crédit qui font partie intégrante des modalités contractuelles de l’instrument et que l’entité ne comptabilise pas séparément. Comptabilisation des dépréciations sur les actifs au coût amorti et en juste valeur par capitaux propres et des provisions sur les engagements de financement et de garantie . Pour les instruments de dette comptabilisés au bilan dans la catégorie des actifs financiers au coût amorti, les dépréciations constatées viennent corriger le poste d’origine de l’actif présenté au bilan pour sa valeur nette (quel que soit le statut de l’actif : S1, S2, S3 ou POCI). Les dotations et reprises de dépréciation sont comptabilisées au compte de résultat au poste « Coût du risque de crédit ». Pour les instruments de dette comptabilisés au bilan dans la catégorie des actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres, les dépréciations sont portées au passif du bilan au niveau des capitaux propres recyclables, en contrepartie du poste « Coût du risque de crédit » au compte de résultat (quel que soit le statut de l’actif : S1, S2, S3 ou POCI). Pour les engagements donnés de financement et de garantie financière, les provisions sont inscrites dans le poste « Provisions » au passif du bilan (indépendamment du statut de l’engagement donné : S1, S2, S3 ou POCI). Les dotations et reprises de provisions sont comptabilisées au compte de résultat au poste « Coût du risque de crédit ». 7.1.3. Variation des pertes de crédit attendues sur actifs financiers et des engagements  : 7.1.3.1. Variation des pertes de crédit sur actifs financiers par capitaux propres  : (En milliers d'Euros) Statut 1 Statut 2 Statut 3 Actifs dépréciés dès leur origination ou leur acquisition(S2 POCI) Actifs dépréciés dès leur origination ou leur acquisition(S3 POCI) Total Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Solde au 31/12/2020 467 011 -10 0 0 0 0 0 0 0 0 467 011 -10 Production et acquisition 286 536 -19 0 0 /// /// 0 0 0 0 286 536 -19 Modifications de flux contractuels ne donnant pas lieu à décomptabilisation 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Décomptabilisation (remboursements, cessions et abandons de créances) -116 605 3 0 0 0 0 0 0 0 0 -116 605 3 Réduction de valeur (passage en pertes) 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Transferts d'actifs financiers 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Transferts vers S1 0 0 0 0 0 0 /// /// /// /// 0 0 Transferts vers S2 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Transferts vers S3 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Changements de modèle 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Autres mouvements -14 862 -49 0 0 0 0 0 0 0 0 -14 862 -49 Solde au 31/12/2021 622 078 -76 0 0 0 0 0 0 0 0 622 078 -76 7.1.3.2. Variation des pertes de crédit sur titres de dettes au coût amorti  : (En milliers d'Euros) Statut 1 Statut 2 Statut 3 Actifs dépréciés dès leur origination ou leur acquisition(S2 POCI) Actifs dépréciés dès leur origination ou leur acquisition(S3 POCI) Total Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Solde au 31/12/2020 82 849 0 0 0 0 0 0 0 0 0 82 849 0 Production et acquisition 283 698 0 0 0 /// /// 0 0 0 0 283 698 0 Modifications de flux contractuels ne donnant pas lieu à décomptabilisation 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Décomptabilisation (remboursements, cessions et abandons de créances) -304 781 0 0 0 0 0 0 0 0 0 -304 781 0 Réduction de valeur (passage en pertes) 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Transferts d'actifs financiers 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Transferts vers S1 0 0 0 0 0 0 /// /// /// /// 0 0 Transferts vers S2 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Transferts vers S3 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Changements de modèle 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Autres mouvements -6 828 -0 0 0 0 0 0 0 0 0 -6 828 -0 Solde au 31/12/2021 54 938 0 0 0 0 0 0 0 0 0 54 938 0 7.1.3.3. Variation des pertes de crédit sur et créances aux établissements de crédit au coût amorti  : (En milliers d'Euros) Statut 1 Statut 2 Statut 3 Actifs dépréciés dès leur origination ou leur acquisition(S2 POCI) Actifs dépréciés dès leur origination ou leur acquisition(S3 POCI) Total Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Solde au 31/12/2020 5 834 232 -1 587 0 0 0 0 0 0 0 5 834 819 -1 Production et acquisition 2 361 895 0 0 0 /// /// 0 0 0 0 2 361 895 0 Modifications de flux contractuels ne donnant pas lieu à décomptabilisation 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Décomptabilisation (remboursements, cessions et abandons de créances) -1 264 661 0 -587 0 0 0 0 0 0 0 -1 265 248 0 Réduction de valeur (passage en pertes) /// /// /// /// 0 0 0 0 0 0 0 0 Transferts d'actifs financiers 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Transferts vers S1 0 0 0 0 0 0 /// /// /// /// 0 0 Transferts vers S2 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Transferts vers S3 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Changements de modèle 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Autres mouvements 599 521 1 0 0 0 0 0 0 0 0 599 520 1 Solde au 31/12/2021 7 530 986 0 0 0 0 0 0 0 0 0 7 530 986 0 7.1.3.4. Variation des pertes de crédit sur prêts et créances à la clientèle au coût amorti  : (En milliers d'Euros) Statut 1 Statut 2 Statut 3 Actifs dépréciés dès leur origination ou leur acquisition(S2 POCI) Actifs dépréciés dès leur origination ou leur acquisition(S3 POCI) Total Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Solde au 31/12/2020 24 092 422 -55 911 1 491 368 -107 394 690 729 -402 887 0 0 31 934 -1 254 26 306 453 -567 446 Production et acquisition 3 221 145 -17 595 4 128 -188 /// /// 0 0 10 345 0 3 235 619 -17 783 Modifications de flux contractuels ne donnant pas lieu à décomptabilisation 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Décomptabilisation (remboursements, cessions et abandons de créances) -1 955 803 308 -124 447 106 -106 801 2 294 0 0 -6 373 142 -2 193 424 2 849 Réduction de valeur (passage en pertes) /// /// /// /// -58 525 56 509 0 0 0 0 -58 525 56 509 Transferts d'actifs financiers -1 608 973 52 661 1 464 908 -80 002 144 079 -40 821 819 5 -819 -14 15 -68 172 Transferts vers S1 432 625 -1 677 -417 544 5 264 -15 063 812 /// /// /// /// 17 4 398 Transferts vers S2 -1 928 531 43 598 1 947 172 -97 991 -18 644 1 807 1 204 -4 -1 204 21 -2 -52 569 Transferts vers S3 -113 067 10 740 -64 720 12 725 177 787 -43 440 -385 9 385 -35 0 -20 001 Changements de modèle 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Autres mouvements -307 520 -30 030 -91 041 49 735 5 738 2 685 1 525 -14 1 031 -1 391 -390 266 20 986 Solde au 31/12/2021 23 441 272 - 50 567 2 744 916 - 137 743 675 221 - 382 220 2 345 - 9 36 118 - 2 517 26 899 872 - 573 056 7.1.3.5. Variation des pertes de crédit sur engagements de financement donnés  : (En milliers d'Euros) Statut 1 Statut 2 Statut 3 Actifs dépréciés dès leur origination ou leur acquisition(S2 POCI) Actifs dépréciés dès leur origination ou leur acquisition(S3 POCI) Total Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Solde au 31/12/2020 2 960 445 -7 155 181 040 -4 387 11 726 -1 729 0 0 0 0 3 153 211 -13 271 Production et acquisition 1 521 810 -3 993 96 -2 /// /// 0 0 0 0 1 521 906 -3 995 Modifications de flux contractuels ne donnant pas lieu à décomptabilisation 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Décomptabilisation (remboursements, cessions et abandons de créances) -672 435 13 -25 123 0 0 217 0 0 0 0 -697 558 230 Réduction de valeur (passage en pertes) 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Transferts d'actifs financiers -127 983 1 615 124 344 -2 557 3 639 -469 0 0 0 0 0 -1 411 Transferts vers S1 31 215 -94 -31 215 244 0 0 /// /// /// /// 0 150 Transferts vers S2 -156 406 1 709 156 406 -2 801 0 4 0 0 0 0 0 -1 088 Transferts vers S3 -2 792 0 -847 0 3 639 -473 0 0 0 0 0 -473 Changements de modèle 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Autres mouvements -527 428 3 877 -37 882 2 881 -4 599 1 169 0 0 0 0 -569 909 7 927 Solde au 31/12/2021 3 154 409 -5 643 242 475 -4 065 10 766 -812 0 0 0 0 3 407 650 -10 520 7.1.3.6. Variation des pertes de crédit sur engagements de garantie donnés  : (En milliers d'Euros) Statut 1 Statut 2 Statut 3 Actifs dépréciés dès leur origination ou leur acquisition(S2 POCI) Actifs dépréciés dès leur origination ou leur acquisition(S3 POCI) Total Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Solde au 31/12/2020 632 102 -768 33 122 -1 740 13 620 -3 522 0 0 0 0 678 844 -6 030 Production et acquisition 297 738 -339 0 0 /// /// 0 0 0 0 297 738 -339 Modifications de flux contractuels ne donnant pas lieu à décomptabilisation 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Décomptabilisation (remboursements, cessions et abandons de créances) -180 348 201 -11 341 3 -9 501 39 0 0 0 0 -201 190 243 Réduction de valeur (passage en pertes) /// /// /// /// 0 0 0 0 0 0 0 0 Transferts d'actifs financiers -37 013 183 36 123 -238 890 -741 0 0 0 0 0 -796 Transferts vers S1 6 086 -7 -4 788 12 -1 298 33 /// /// /// /// 0 38 Transferts vers S2 -40 116 138 41 463 -265 -1 347 55 0 0 0 0 0 -72 Transferts vers S3 -2 983 52 -552 15 3 535 -829 0 0 0 0 0 -762 Changements de modèle 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Autres mouvements -24 229 -213 7 438 1 291 4 460 1 508 0 0 6 0 -12 326 2 586 Solde au 31/12/2021 688 250 -936 65 342 -684 9 468 -2 716 0 0 6 0 763 066 -4 336 7.1.4. Mesure et gestion du risque de crédit . — Le risque de crédit se matérialise lorsqu’une contrepartie est dans l’incapacité de faire face à ses obligations et peut se manifester par la migration de la qualité de crédit voire par le défaut de la contrepartie. Les engagements exposés au risque de crédit sont constitués de créances existantes ou potentielles et notamment de prêts, titres de créances ou de propriété ou contrats d’échange de performance, garanties de bonne fin ou engagements confirmés ou non utilisés. Les procédures de gestion et les méthodes d’évaluation des risques de crédit, la concentration des risques, la qualité des actifs financiers sains, l’analyse et la répartition des encours sont communiquées dans le rapport sur la gestion des risques. 7.1.5. Garanties reçues sur des instruments dépréciés sous IFRS 9 . — Le tableau ci-dessous présente l’exposition de l’ensemble des actifs financiers du Groupe BPGO au risque de crédit et de contrepartie. Cette exposition au risque de crédit (déterminée sans tenir compte de l’effet des compensations non comptabilisées et des collatéraux) et au risque de contrepartie correspond à la valeur nette comptable des actifs financiers. (En milliers d'Euros) Exposition maximale au risque Dépréciations Exposition maximale nette de dépréciation Garanties Classe d’instruments financiers dépréciés (S3) Titres de dettes au coût amorti 0 0 0 0 Prêts et créances aux établissements de crédit au coût amorti 0 0 0 0 Prêts et créances à la clientèle au coût amorti 711 339 -384 737 326 602 338 082 Titres de dettes - Juste valeur par capitaux propres recyclables 0 0 0 0 Prêts et créances aux établissements de crédit - JVOCI R 0 0 0 0 Prêts et créances à la clientèle - JVOCI R 0 0 0 0 Engagements de financement 10 766 -812 9 954 0 Engagements de garantie 9 474 -2 716 6 758 0 Total des instruments financiers dépréciés (s3) 731 579 -388 265 343 314 338 082 7.1.6. Garanties reçues sur des instruments non soumis aux règles de dépréciation IFRS 9  : (En milliers d'Euros) 31/12/2021 31/12/2020 Actifs non courants détenus en vue de la vente 0 Immobilisations corporelles 0 Immeubles de placement 0 Instruments de capitaux propres et de dettes 0 Autres 0 Total des actifs obtenus par prise de possession de garantie 0 7.1.7. Mécanismes de réduction du risque de crédit : actifs obtenus par prise de possession de garantie . — Néant . 7.1.8. Actifs financiers modifiés depuis le début de l’exercice, dont la dépréciation était calculée sur la base des pertes de crédit attendues à maturité au début de l’exercice . Principes comptables . Les contrats modifiés sont des actifs financiers renégociés, restructurés ou réaménagés en présence ou non de difficultés financières et ne donnant pas lieu à décomptabilisation en l’absence du caractère substantiel des modifications apportées. Un profit ou une perte sont à comptabiliser en résultat dans le poste « Coût du risque de crédit » en cas de modification. La valeur comptable brute de l’actif financier doit être recalculée de manière à ce qu’elle soit égale à la valeur actualisée des flux de trésorerie contractuels renégociés ou modifiés au taux d’intérêt effectif initial. Certains actifs financiers dont la dépréciation était calculée sur la base des pertes de crédit attendues à maturité, ont été modifiés depuis le début de l’exercice. Cependant, ces actifs financiers sont non significatifs au regard du bilan et du compte de résultat de l’entité. 7.1.9. Actifs financiers modifiés depuis leur comptabilisation initiale, dont la dépréciation avait été calculée sur la base des pertes de crédit attendues à maturité, et dont la dépréciation a été réévaluée sur la base des pertes de crédit attendues à un an depuis le début de l’exercice . Certains actifs financiers dont la dépréciation avait été calculée sur la base des pertes de crédit attendues à maturité, ont été modifiés depuis leur comptabilisation initiale et ont vu leur dépréciation réévaluée sur la base des pertes de crédit attendues à un an depuis le début de l’exercice du fait d’une amélioration de leur risque de crédit. Cependant, ces actifs financiers sont non significatifs au regard du bilan de l’entité. 7.1.10. Encours restructurés . — Réaménagements en présence de difficultés financières  : (En milliers d'Euros) 31/12/2021 31/12/2020 Prêts et créances Engagements hors bilan Total Prêts et créances Engagements hors bilan Total Encours restructurés dépréciés 171 615 0 171 615 118 743 0 118 743 Encours restructurés sains 466 228 766 466 994 263 872 0 263 872 Total des encours restructurés 637 843 766 638 609 382 615 0 382 615 Dépréciations -69 474 4 -69 470 -58 897 0 -58 897 Garanties reçues 418 982 620 419 602 273 531 0 273 531 — Analyse des encours bruts  : (En milliers d'Euros) 31/12/2021 31/12/2020 Prêts et créances Engagements hors bilan Total Prêts et créances Engagements hors bilan Total Réaménagement : modifications des termes et conditions 602 091 766 602 857 342 816 0 342 816 Réaménagement : refinancement 35 752 0 35 752 39 799 0 39 799 Total des encours restructurés 637 843 766 638 609 382 615 0 382 615 — Zone géographique de la contrepartie  : (En milliers d'Euros) 31/12/2021 31/12/2020 Prêts et créances Engagements hors bilan Total Prêts et créances Engagements hors bilan Total France 635 751 766 636 517 382 142 0 382 142 Autres pays 2 092 0 2 092 473 0 473 Total des encours restructurés 637 843 766 638 609 382 615 0 382 615 7.2. Risque de marche . — Le risque de marché représente le risque pouvant engendrer une perte financière due à des mouvements de paramètres de marché, notamment : les taux d’intérêt : le risque de taux correspond au risque de variation de juste valeur ou au risque de variation de flux de trésorerie futurs d’un instrument financier du fait de l’évolution des taux d’intérêt ; les cours de change ; les prix : le risque de prix résulte des variations de prix de marché, qu’elles soient causées par des facteurs propres à l’instrument ou à son émetteur, ou par des facteurs affectant tous les instruments négociés sur le marché. Les titres à revenu variable, les dérivés actions et les instruments financiers dérivés sur matières premières sont soumis à ce risque ;' et plus généralement, tout paramètre de marché intervenant dans la valorisation des portefeuilles. Les systèmes de mesure et de surveillance des risques de marché sont communiqués dans le rapport sur la gestion des risques. 7.3. Risque de taux d’ intérêt global et risque de change . — Le risque de taux représente pour la banque l’impact sur ses résultats annuels et sa valeur patrimoniale d’une évolution défavorable des taux d’intérêt. Le risque de change est le risque de voir la rentabilité affectée par les variations du cours de change. La gestion du risque de taux d’intérêt global et la gestion du risque de change sont présentées dans le chapitre « Gestion rapport sur la gestion des risques – Risque de liquidité, de taux et de change ». 7.4. Risque de liquidité . — Le risque de liquidité représente pour la banque l’impossibilité de faire face à ses engagements ou à ses échéances à un instant donné. Les procédures de refinancement et les modalités de gestion du risque de liquidité sont communiquées dans le rapport sur la gestion des risques. Les informations relatives à la gestion du risque de liquidité requises par la norme IFRS 7 sont présentées dans le chapitre « Gestion rapport sur la gestion des risques – Risque de liquidité, de taux et de change ». Le tableau ci-après présente les montants par date d’échéance contractuelle. Les instruments financiers en valeur de marché par résultat relevant du portefeuille de transaction, les actifs financiers disponibles à la vente à revenu variable, les encours douteux, les instruments dérivés de couverture et les écarts de réévaluation des portefeuilles couverts en taux sont positionnés dans la colonne « Non déterminé ». En effet, ces instruments financiers sont : soit destinés à être cédés ou remboursés avant la date de leur maturité contractuelle ; soit destinés à être cédés ou remboursés à une date non déterminable (notamment lorsqu’ils n’ont pas de maturité contractuelle) ; soit évalués au bilan pour un montant affecté par des effets de revalorisation. Les intérêts courus non échus sont présentés dans la colonne « inférieur à 1 mois ». Les montants présentés sont les montants contractuels hors intérêts prévisionnels. Inférieur à 1 mois De 1 mois à 3 mois De 3 mois à 1 an De 1 an à 5 ans Plus de 5 ans Non déterminé Non déterminé, dont écart de normes Total au 31/12/2021 Caisse, banques centrales 72 448 0 0 0 0 0 0 72 448 Actifs financiers à la juste valeur par résultat 0 0 0 0 0 0 319 968 319 968 Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 0 10 420 68 340 283 123 260 119 1 188 198 0 1 810 200 Instruments dérivés de couverture 0 0 0 0 0 0 89 532 89 532 Titres au coût amorti 0 0 5 116 11 629 38 193 0 0 54 938 Prêts et créances sur les établissements de crédit et assimilés au coût amorti 5 127 840 206 753 173 2 185 322 10 898 0 0 7 530 986 Prêts et créances sur la clientèle au coût amorti 1 150 241 712 997 2 622 735 10 382 601 11 142 991 329 582 0 26 341 147 Écart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux 0 0 0 0 0 0 13 567 13 567 Actifs financiers par échéance 6 350 529 930 170 2 696 364 12 862 675 11 452 201 1 517 780 423 067 36 232 786 Banques centrales 0 0 0 0 0 0 0 0 Passifs financiers à la juste valeur par résultat 0 0 0 0 0 0 18 824 18 824 Instruments dérivés de couverture 0 0 0 0 0 0 120 503 120 503 Dettes représentées par un titre 208 804 0 113 675 124 052 408 062 0 0 854 593 Dettes envers les établissements de crédit et assimilés 379 863 149 828 529 052 5 410 275 1 417 193 0 0 7 886 211 Dettes envers la clientèle 19 442 382 397 719 1 216 599 2 655 085 160 375 0 0 23 872 160 Dettes subordonnées 1 899 213 1 021 5 365 1 306 316 0 10 120 Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux 0 0 0 0 0 0 0 0 Passifs financiers par échéance 20 032 948 547 760 1 860 347 8 194 777 1 986 936 316 139 327 32 762 411 Engagements de financement donnés en faveur des Ets de crédit 0 0 3 000 0 0 0 0 3 000 Engagements de financement donnés en faveur de la clientèle 1 914 644 103 554 706 294 433 497 246 661 0 0 3 404 650 Total engagements de financement donnes 1 914 644 103 554 709 294 433 497 246 661 0 0 3 407 650 Engagements de garantie en faveur des Ets de crédit 0 0 0 0 0 0 0 0 Engagements de garantie en faveur de la clientèle 187 10 1 531 61 959 699 379 0 0 763 066 Total engagements de garantie donnes 187 10 1 531 61 959 699 379 0 0 763 066 Note 8 . – Avantages du personnel . Principes comptables . Les avantages du personnel sont classés en quatre catégories : — Les avantages à court terme , tels que les salaires, congés annuels, primes, la participation et l’intéressement dont le règlement est attendu dans les douze mois de la clôture de l’exercice et se rattachant à cet exercice sont comptabilisés en charges. — Les avantages postérieurs à l’emploi bénéficiant au personnel retraité se décomposent en deux catégories : les régimes à cotisations définies et les régimes à prestations définies. Les régimes à cotisations définies tels que les régimes nationaux français sont ceux pour lesquels l’obligation du Groupe BPCE se limite uniquement au versement d’une cotisation et ne comportent aucune obligation de l’employeur sur un niveau de prestation. Les cotisations versées au titre de ces régimes sont comptabilisées en charges de l’exercice. Les avantages postérieurs à l’emploi à prestations définies désignent les régimes pour lesquels le Groupe BPCE s’est engagé sur un montant ou un niveau de prestations. Les régimes à prestations définies font l’objet d’une provision déterminée à partir d’une évaluation actuarielle de l’engagement prenant en compte des hypothèses démographiques et financières. Lorsque ces régimes sont financés par des fonds externes répondant à la définition d’actifs du régime, la provision est diminuée de la juste valeur de ces actifs. Le coût des régimes à prestations définies comptabilisé en charge de la période comprend : le coût des services rendus (représentatif des droits acquis par les bénéficiaires au cours de la période), le coût des services passés (écart de réévaluation de la dette actuarielle suite à une modification ou réduction de régime), le coût financier net (effet de désactualisation de l’engagement net des produits d’intérêts générés par les actifs de couverture) et l’effet des liquidations de régime. Les écarts de réévaluation de la dette actuarielle liés aux changements d’hypothèses démographiques et financières et aux effets d’expérience sont enregistrés en gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables en résultat net. — Les autres avantages à long terme comprennent les avantages versés à des salariés en activité et réglés au-delà de douze mois de la clôture de l’exercice. Ils comprennent notamment les primes pour médaille du travail. Ils sont évalués selon une méthode actuarielle identique à celle utilisée pour les avantages postérieurs à l’emploi à prestations définies. Leur mode de comptabilisation diffère sur les écarts de réévaluation de la dette actuarielle qui sont comptabilisés en charges. — Les indemnités de cessation d’emploi sont accordées aux salariés lors de la résiliation de leur contrat de travail avant le départ en retraite, que ce soit en cas de licenciement ou d’acceptation d’une cessation d’emploi en échange d’une indemnité. Elles font l’objet d’une provision. Celles dont le règlement n’est pas attendu dans les douze mois de la clôture donnent lieu à actualisation. 8.1. Charges de personnel . — Les charges de personnel comprennent l’ensemble des charges liées au personnel et les charges sociales et fiscales afférentes. (En milliers d'Euros) Exercice 2021 Exercice 2020 Salaires et traitements -123 749 -126 166 Dont charge représentée par des paiements sur base d'actions 0 0 Charges des régimes à cotisations définies et prestations définies -22 829 -21 985 Autres charges sociales et fiscales -49 849 -49 270 Intéressement et participation -25 480 -9 675 Total des charges de personnel -221 907 -207 096 8.2. Engagements sociaux . — Le Groupe BPCE accorde à ses salariés différents types d’avantages sociaux. Le régime de retraite des Banques Populaires, géré par la Caisse Autonome de Retraite des Banques Populaires (CAR-BP), concerne les prestations de retraite issues de la fermeture du régime de retraite bancaire des Banques Populaires au 31 décembre 1993. Les régimes de retraite gérés par la CAR-BP sont partiellement couverts par une couverture assurancielle, intervenant d’une part au titre des rentes versées au profit de bénéficiaires ayant dépassé un âge de référence et d’autre part au titre des engagements relatifs à des bénéficiaires d’âge moins élevé. Les rentes des bénéficiaires ayant dépassé cet âge de référence sont gérées dans le cadre de l’actif général retraite de l’organisme assureur CNP. Cet actif général est dédié aux engagements retraite de cet assureur et a une composition adaptée à des échéances de paiement tendanciellement prévisibles. Sa composition est très majoritairement obligataire afin de permettre à l’assureur de mettre en œuvre la garantie en capital qu’il est contraint de donner sur un actif de ce type. Le pilotage actif/passif de ce fond est de la responsabilité de l’assureur. Les autres engagements sont gérés dans le cadre d’un fonds diversifié constitutif d’une gestion en unités de compte, c’est-à-dire sans garantie particulière apportée par l’assureur. La gestion en est effectuée selon une allocation stratégique toujours majoritairement tournée vers les produits de taux (60 %, dont plus de 95 % en obligations d’État) mais également ouverte aux actions (40 % dont 20% dans la zone Euro). Cette allocation est déterminée de manière à optimiser les performances attendues du portefeuille, sous contrainte d’un niveau de risque piloté et mesuré sur de nombreux critères. Les études actif/passif correspondantes sont reconduites chaque année et présentées à la Commission Technique, Financière et Risque CAR-BP et pour information au Comité de Suivi des Passifs Sociaux du Groupe BPCE. L’allocation relativement dynamique retenue est permise à la fois par l’horizon d’utilisation des sommes, ainsi que par les mécanismes de régulation propres au pilotage financier du dispositif. Les régimes CAR-BP sont présentés parmi les « Compléments de retraite et autres régimes ». Les autres avantages sociaux incluent également : retraites et assimilés : indemnités de fin de carrière et avantages accordés aux retraités ; autres : bonification pour médailles d’honneur du travail et autres avantages à long terme. 8.2.1. Analyse des actifs et passifs sociaux inscrits au bilan  : (En milliers d'Euros) Régimes postérieurs à l'emploi à prestations définies Autres avantages à long terme 31/12/2021 31/12/2020 Compléments de retraite CAR Compléments de retraite CGP Compléments de retraite et autres régimes AUTRES Compléments de retraite et autres régimes Indemnités de fin de carrière Médailles du travail Autres avantages Dette actuarielle 73 288 0 1 746 75 034 32 494 12 780 7 617 127 925 142 817 Juste valeur des actifs du régime -50 295 0 -1 506 -51 801 -26 620 0 0 -78 421 -72 569 Juste valeur des droits à remboursement 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Effet du plafonnement d'actifs 0 0 0 0 0 0 0 Solde net au bilan 22 993 0 240 23 233 5 874 12 780 7 617 49 504 70 248 Engagements sociaux passifs 22 993 0 240 23 233 5 874 12 780 7 617 49 504 70 248 Engagements sociaux actifs Présenté à l’actif du bilan dans le poste « Comptes de régularisation et actifs divers » La mise en œuvre de la décision IFRS IC relative à la norme IAS 19 Avantages du personnel a donné lieu sur 2021 à une baisse des provisions de 3 141K€ en contrepartie des réserves consolidées. La dette actuarielle est représentative de l’engagement accordé par le Groupe aux bénéficiaires. Elle est évaluée par des actuaires indépendants selon la méthode des unités de crédits projetés en prenant en compte des hypothèses démographiques et financières revues périodiquement et à minima une fois par an. Lorsque ces régimes sont financés par des actifs de couverture répondant à la définition d’actifs du régime, le montant de la provision correspond à la dette actuarielle diminuée de la juste valeur de ces actifs. Les actifs de couverture ne répondant pas à la définition d’actifs du régime sont comptabilisés à l’actif. 8.2.2. Variation des montants comptabilisés au bilan . — Variation de la dette actuarielle  : (En milliers d'Euros) Régimes postérieurs à l'emploi à prestations définies Autres avantages à long terme Exercice 2021 Exercice 2020 Compléments de retraite CAR Compléments de retraite CGP Compléments de retraite et régimes AUTRES Compléments de retraite et autres régimes Indemnités de fin de carrière Médailles du travail Autres avantages Dette actuarielle en début de période 79 782 0 1 958 81 740 40 650 13 854 6 573 139 676 141 014 Coût des services rendus 0 0 0 0 2 430 959 0 3 389 3 243 Coût des services passés 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Coût financier 295 0 3 298 172 37 0 507 841 Prestations versées -3 059 0 -154 -3 213 -2 977 -729 0 -6 919 -6 123 Autres éléments enregistrés en résultat 0 0 0 0 379 -1 340 1 044 83 485 Variations comptabilisées en résultat -2 940 -1 554 Ecarts de réévaluation - Hypothèses démographiques 0 0 0 0 197 197 -427 Ecarts de réévaluation - Hypothèses financières -3 810 0 -59 -3 869 -4 088 -7 957 5 282 Ecarts de réévaluation - Effets d'expérience 79 0 -3 76 -1 125 -1 049 -2 224 Variations comptabilisées directement en capitaux propres non recyclables -8 809 2 631 Ecarts de conversion 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Autres variations 1 0 1 2 -3 144 -1 0 -3 143 726 Dette actuarielle en fin de période 73 288 0 1 746 75 034 32 494 12 780 7 617 127 925 142 817 La mise en œuvre de la décision IFRS IC relative à la norme IAS 19 Avantages du personnel a donné lieu sur 2021 à une baisse des provisions de 3 141 K€ en contrepartie des réserves consolidées présentée sur la ligne « Autres ». — Variation des actifs de couverture  : (En milliers d'Euros) Régimes postérieurs à l'emploi à prestations définies Autres avantages à long terme Exercice 2021 Exercice 2020 Compléments de retraite CAR Compléments de retraite CGP Compléments de retraite et autres régimes AUTRES Compléments de retraite et autres régimes Indemnités de fin de carrière Médailles du travail Autres avantages Juste valeur des actifs en début de période 45 042 0 1 639 46 681 25 888 0 0 72 569 71 838 Produit financier 170 0 3 173 116 0 0 289 456 Cotisations reçues 0 0 0 0 123 0 0 123 157 Prestations versées -503 0 -154 -657 -60 0 0 -717 -711 Autres 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Variations comptabilisées en résultat -305 -98 Ecarts de réévaluation - Rendement des actifs du régime 5 583 0 18 5 601 554 0 0 6 155 921 Variations comptabilisées directement en capitaux propres non recyclables 6 155 921 Ecarts de conversion 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Autres 3 0 0 3 -1 0 0 2 -92 Juste valeur des actifs en fin de période (1) 50 295 0 1 506 51 801 26 620 0 0 78 421 72 569 Les prestations versées en trésorerie aux bénéficiaires faisant valoir leurs droits viennent éteindre à due concurrence le montant provisionné à cet effet. Le produit financier sur les actifs de couverture est calculé en appliquant le même taux que celui utilisé pour actualiser les engagements. L’écart entre le rendement réel à la clôture et le produit financier ainsi déterminé constitue un écart de réévaluation enregistré pour les avantages postérieurs à l’emploi en capitaux propres non recyclables. 8.2.3. Coûts des régimes à prestations définies et autres avantages à long terme . — Charge des régimes à prestations définies et autres avantages à long terme  : Les différentes composantes de la charge constatée au titre des régimes à prestations définies sont comptabilisées dans le poste « Charges de personnel ». (En milliers d'Euros) Régimes postérieurs à l'emploi à prestations définies Régimes postérieurs à l'emploi à prestations définies Autres avantages à long terme Autres avantages à long terme Exercice 2021 Exercice 2020 Compléments de retraite CAR Compléments de retraite CGP Compléments de retraite et autres régimes AUTRES Compléments de retraite et autres régimes Indemnités de fin de carrière Médailles du travail Autres avantages Coût des services 0 0 0 0 -2 430 -2 430 -959 0 -959 -3 389 -3 243 Coût financier net -295 0 0 -3 -172 -470 -37 0 -37 -507 -385 Autres (dont plafonnement par résultat) 0 0 0 0 -379 -379 1 340 -1 044 296 -83 Charge de l'exercice -295 0 0 -3 -2 981 -3 279 344 -1 044 -700 -3 979 -3 628 Prestations versées 3 059 0 0 154 2 977 6 190 729 0 729 6 919 6 123 Cotisations reçues 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Variation de provisions suite a des versements 3 059 0 0 154 2 977 6 190 729 0 729 6 919 6 123 Total 2 764 0 0 151 -4 2 911 1 073 -1 044 29 2 940 2 495 La mise en œuvre de la décision IFRS IC relative à la norme IAS 19 Avantages du personnel sur 2020 aurait donné lieu à la comptabilisation d’un montant corrigé de 25K€ en charge de l’exercice 2020. — Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres des régimes à prestations définies  : (En milliers d'Euros) Compléments de retraite et autres régimes - CAR-BP Compléments de retraite et autres régimes -CGPCE Compléments de retraite et autres régimes AUTRES Compléments de retraite et autres régimes Indemnités de fin de carrière Exercice 2021 Exercice 2020 Ecarts de réévaluation cumulés en début de période 18 548 0 571 19 119 -17 19 102 17 392 - Dont écarts actuariels 14 818 0 509 15 327 -5 120 10 207 19 931 - Dont effet du plafonnement d'actif 0 0 0 0 0 0 Ecarts de réévaluation générés sur l'exercice -9 314 0 -80 -9 394 -5 656 -14 964 1 710 Ajustements de plafonnement des actifs 0 0 0 0 0 0 Ecarts de réévaluation cumulés en fin de période 9 235 0 491 9 726 -5 674 4 052 19 102 - Dont écarts actuariels 9 235 0 491 9 726 -5 674 4 052 19 016 - Dont effet du plafonnement d'actif 0 0 0 0 0 0 8.2.4. Autres informations  : — Principales hypothèses actuarielles  : 31/12/2021 31/12/2020 CAR-BP CAR-BP Taux d'actualisation 0,86% 0,38% Taux d'inflation 1,70% 1,60% Table de mortalité utilisée TGH05-TGF05 TGH05-TGF05 Duration 13 ans 14 ans — Sensibilité de la dette actuarielle aux variations des principales hypothèses  : Au 31 décembre 2021, une variation de 0,5 % du taux d’actualisation et du taux d’inflation aurait les impacts suivants sur la dette actuarielle  : En % et milliers d'euros 31/12/2021 31/12/2020 CAR-BP CAR-BP % Montant % Montant Variation de+ 0,5% du taux d'actualisation -6,30% -66 204 -6,68% -5 138 Variation de -0,5% du taux d'actualisation 7,02% 75 617 7,48% 5 753 Variation de+ 0,5% du taux d'inflation 6,41% 75 184 6,79% 5 223 Variation de -0,5% du taux d'inflation -5,46% -66 801 -5,64% -4 338 — Échéancier des paiements – flux (non actualisés) de prestations versés aux bénéficiaires  : (En milliers d'Euros) 31/12/2021 31/12/2020 CAR-BP CAR-BP N+1 à N+5 16 604 16 546 N+6 à N+10 15 559 15 582 N+11 à N+15 13 863 13 999 N+16 à N+20 11 618 11 841 > N+20 21 900 23 260 — Ventilation de la juste valeur des actifs des régimes CAR-BP (y compris droits à remboursement)  : En % et milliers d'Euros 31/12/2021 31/12/2020 CAR-BP CAR-BP Poids par catégories Juste valeur des actifs Poids par catégories Juste valeur des actifs Trésorerie 8,77% 4 412 1,30% 565 Actions 42,67% 21 458 37,70% 16 374 Obligations 40,91% 20 576 51,70% 22 455 Immobilier 0 Dérivés 0 Fonds de placement 7,65% 3 849 9,30% 4 039 Total 100,00% 50 295 100,00% 43 433 Note 9 . – Juste valeur des actifs et passifs financiers . L’essentiel . — La présente note vise à présenter les principes d’évaluation de la juste valeur des instruments financiers tels que définis par la norme IFRS 13 « Evaluation de la juste valeur » et à préciser certaines modalités de valorisation retenues au sein des entités du Groupe BPCE pour la valorisation de leurs instruments financiers. Les actifs et passifs financiers sont évalués au bilan soit à la juste valeur soit au coût amorti. Une indication de la juste valeur des éléments évalués au coût amorti est cependant présentée en annexe. Pour les instruments qui se négocient sur un marché actif faisant l’objet de prix de cotation, la juste valeur est égale au prix de cotation, correspondant au niveau 1 dans la hiérarchie des niveaux de juste valeur. Pour les autres types d’instruments financiers, non cotés sur un marché actif, incluant notamment les prêts, les emprunts et les dérivés négociés sur les marchés de gré à gré, la juste valeur est déterminée en utilisant des techniques de valorisation privilégiant les modèles de place et les données observables, ce qui correspond au niveau 2 dans la hiérarchie des niveaux de juste valeur. A défaut, dans le cas où des données internes ou des modèles propriétaires sont utilisés (niveau 3 de juste valeur), des contrôles indépendants sont mis en place pour valider la valorisation. Détermination de la juste valeur . Principes généraux . La juste valeur correspond au prix qui serait reçu pour la vente d’un actif ou payé pour le transfert d’un passif lors d’une transaction normale entre des participants de marché à la date d’évaluation. Le groupe évalue la juste valeur d’un actif ou d’un passif à l’aide des hypothèses que les intervenants du marché utiliseraient pour fixer le prix de l’actif ou du passif. Parmi ces hypothèses, figurent notamment pour les dérivés, une évaluation du risque de contrepartie (ou CVA – Credit Valuation Adjustement) et du risque de non-exécution (DVA - Debit Valuation Adjustement). L’évaluation de ces ajustements de valorisation se fonde sur des paramètres de marché. Par ailleurs, les valorisations des dérivés traités avec une contrepartie membre du mécanisme de solidarité du Groupe BPCE (cf. note 1.2.) ne font pas l’objet de calcul de CVA ni de DVA dans les comptes du groupe. Juste valeur en date de comptabilisation initiale . — Pour la majorité des transactions conclues par le groupe, le prix de négociation des opérations (c’est-à-dire la valeur de la contrepartie versée ou reçue) donne la meilleure évaluation de la juste valeur de l’opération en date de comptabilisation initiale. Si tel n’est pas le cas, le groupe ajuste le prix de transaction. La comptabilisation de cet ajustement est décrite dans le paragraphe « Comptabilisation de la marge dégagée à l’initiation (Day one profit) ». Hiérarchie de la juste valeur  : Juste valeur de niveau 1 et notion de marché actif . — Pour les instruments financiers, les prix cotés sur un marché actif (« juste valeur de niveau 1 «) constituent l’indication la plus fiable de la juste valeur. Dans la mesure où de tels prix existent, ils doivent être utilisés sans ajustement pour évaluer la juste valeur. Un marché actif est un marché sur lequel ont lieu des transactions sur l’actif ou le passif selon une fréquence et un volume suffisants. La baisse du niveau d’activité du marché peut être révélée par des indicateurs tels que : une baisse sensible du marché primaire pour l’actif ou le passif financier concerné (ou pour des instruments similaires) ; une baisse significative du volume des transactions ; une faible fréquence de mise à jour des cotations ; une forte dispersion des prix disponibles dans le temps entre les différents intervenants de marché ; une perte de la corrélation avec des indices qui présentaient auparavant une corrélation élevée avec la juste valeur de l’actif ou du passif ; une hausse significative des cours ou des primes de risque de liquidité implicites, des rendements ou des indicateurs de performance (par exemple des probabilités de défaut et des espérances de pertes implicites) par rapport à l’estimation que fait le groupe des flux de trésorerie attendus, compte tenu de toutes les données de marché disponibles au sujet du risque de crédit ou du risque de non-exécution relatif à l’actif ou au passif ; des écarts très importants entre le prix vendeur ( BID ) et le prix acheteur ( Ask ) (fourchette très large). — Instruments valorisés à partir de prix cotés (non ajustés) sur un marché actif (niveau 1)  : Il s’agit essentiellement d’actions, d’obligations d’Etat ou de grandes entreprises, de certains dérivés traités sur des marchés organisés (par exemple, des options standards sur indices CAC 40 ou Eurostoxx). Par ailleurs, pour les OPCVM, la juste valeur sera considérée comme de niveau 1 si la valeur liquidative est quotidienne, et s’il s’agit d’une valeur sur laquelle il est possible de passer un ordre. Juste valeur de niveau 2 . — En cas d’absence de cotation sur un marché actif, la juste valeur peut être déterminée par une méthodologie appropriée, conforme aux méthodes d’évaluation communément admises sur les marchés financiers, favorisant les paramètres de valorisation observables sur les marchés (« Juste valeur de niveau 2 «). Si l’actif ou le passif a une échéance spécifiée (contractuelle), une donnée d’entrée de niveau 2 doit être observable pour la quasi-totalité de la durée de l’actif ou du passif. Les données d’entrée de niveau 2 comprennent notamment : les cours sur des marchés, actifs ou non, pour des actifs ou des passifs similaires ; les données d’entrée autres que les cours du marché qui sont observables pour l’actif ou le passif, par exemple : les taux d’intérêt et les courbes de taux observables aux intervalles usuels, les volatilités implicites, les « spreads » de crédit ; les données d’entrée corroborées par le marché, c’est-à-dire qui sont obtenues principalement à partir de données de marché observables ou corroborées au moyen de telles données, par corrélation ou autrement. Instruments valorisés à partir de modèles reconnus et faisant appel à des paramètres directement ou indirectement observables (niveau 2) — Instruments dérivés de niveau 2 Seront en particulier classés dans cette catégorie : les swaps de taux standards ou CMS ; les accords de taux futurs (FRA) ; les swaptions standards ; les caps et floors standards ; les achats et ventes à terme de devises liquides ; les swaps et options de change sur devises liquides ; les dérivés de crédit liquides sur un émetteur particulier (single name) ou sur indices Itraax, Iboxx... — Instruments non dérivés de niveau 2 . Certains instruments financiers complexes et / ou d’échéance longue sont valorisés avec un modèle reconnu et utilisent des paramètres de marché calibrés à partir de données observables (telles que les courbes de taux, les nappes de volatilité implicite des options), de données résultant de consensus de marché ou à partir de marchés actifs de gré à gré. Pour l’ensemble de ces instruments, le caractère observable du paramètre a pu être démontré. Au plan méthodologique, l’observabilité des paramètres est fondée sur quatre conditions indissociables : le paramètre provient de sources externes (via un contributeur reconnu) ; le paramètre est alimenté périodiquement ; le paramètre est représentatif de transactions récentes ; les caractéristiques du paramètre sont identiques à celles de la transaction. La marge dégagée lors de la négociation de ces instruments financiers est immédiatement comptabilisée en résultat. Figurent notamment en niveau 2 : les titres non cotés sur un marché actif dont la juste valeur est déterminée à partir de données de marché observables (ex : utilisation de données de marché issues de sociétés comparables cotées ou méthode de multiple de résultats) ; les parts d’OPCVM dont la valeur liquidative n’est pas calculée et communiquée quotidiennement, mais qui fait l’objet de publications régulières ou pour lesquelles on peut observer des transactions récentes; les dettes émises valorisées à la juste valeur sur option (uniquement à compléter si concerné, et dans ce cas, donner des éléments sur la valorisation de la composante risque émetteur, et préciser, en cas de modification du mode de calcul de la composante risque émetteur, les raisons de cette modification et ses impacts). Juste valeur de niveau 3 . — Enfin, s’il n’existe pas suffisamment de données observables sur les marchés, la juste valeur peut être déterminée par une méthodologie de valorisation reposant sur des modèles internes (« juste valeur de niveau 3 «) utilisant des données non observables. Le modèle retenu doit être calibré périodiquement en rapprochant ses résultats des prix de transactions récentes. Instruments de gré à gré valorisés à partir de modèles peu répandus ou utilisant une part significative de paramètres non observables (niveau 3) Lorsque les valorisations obtenues ne peuvent s’appuyer sur des paramètres observables ou sur des modèles reconnus comme des standards de place, la valorisation obtenue sera considérée comme non observable. Les instruments valorisés à partir de modèles spécifiques ou utilisant des paramètres non observables incluent plus particulièrement : les actions non cotées, ayant généralement la nature de « participations « : BPCE, … ; certains OPCVM, lorsque la valeur liquidative est une valeur indicative (en cas d'illiquidité, en cas de liquidation…) et qu'il n'existe pas de prix pour étayer cette valeur ; les FCPR : la valeur liquidative est fréquemment une valeur indicative puisqu’il n’est souvent pas possible de sortir ; des produits structurés action multi-sous-jacents, d’option sur fonds, des produits hybrides de taux, des swaps de titrisation, de dérivés de crédit structurés, de produits optionnels de taux ; les tranches de titrisation pour lesquelles il n’existe pas de prix coté sur un marché actif. Ces instruments sont fréquemment valorisés sur la base de prix contributeurs (structureurs par exemple). — Transferts entre niveaux de juste valeur  : Les informations sur les transferts entre niveaux de juste valeur sont indiquées en note 5.5.3. Les montants figurant dans cette note sont les valeurs calculées en date de dernière valorisation précédant le changement de niveau. — Comptabilisation de la marge dégagée à l’initiation (Day one profit)  : La marge dégagée lors de la comptabilisation initiale d’un instrument financier ne peut être reconnue en résultat qu’à la condition que l’instrument financier puisse être évalué de manière fiable dès son initiation. Sont considérés comme respectant cette condition les instruments traités sur un marché actif et les instruments valorisés à partir de modèles reconnus utilisant uniquement des données de marché observables. Pour les autres instruments, valorisés à l’aide de données non observables ou de modèles propriétaires, la marge dégagée à l’initiation (Day one profit) est différée et étalée en résultat sur la période anticipée d’inobservabilité des paramètres de valorisation. Lorsque les paramètres de valorisation utilisés deviennent observables ou que la technique de valorisation utilisée évolue vers un modèle reconnu et répandu, la part de la marge neutralisée à l’initiation de l’opération et non encore reconnue est alors comptabilisée en résultat. Dans les cas exceptionnels où la marge dégagée lors de la comptabilisation initiale est négative (« Day one loss »), la perte est prise immédiatement en résultat, que les paramètres soient observables ou non. Au 31 décembre 2021, le groupe n’a aucun « Day one profit « à étaler ». Juste valeur des titres de BPCE . — La valeur des titres de l’organe central, classées en titres de participation à la juste valeur par capitaux propres non recyclables, a été déterminée en calculant un actif net réévalué qui intègre la réévaluation des principales filiales de BPCE. Les filiales de BPCE sont principalement valorisées à partir de prévisions pluriannuelles actualisées des flux de dividendes attendus (Dividend Discount Model). Les prévisions des flux de dividendes attendus s’appuient sur les plans d’affaires issus des plans stratégiques des entités concernées et sur des paramètres techniques de niveau de risque, de taux de marge et de niveau de croissance jugés raisonnables. Des contraintes prudentielles individuelles applicables aux activités concernées ont été prises en considération dans l’exercice de valorisation. L’actif net réévalué de BPCE intègre les actifs incorporels détenus par BPCE, qui ont fait l’objet d’un exercice de valorisation par un expert indépendant, ainsi que les charges de structure de l’organe central. Cette juste valeur est classée au niveau 3 de la hiérarchie. Au 31 décembre 2021, la valeur nette comptable s’élève à 929 296 milliers d’euros pour les titres . Juste valeur des instruments financiers comptabilisés au coût amorti (titres) . — Pour les instruments financiers qui ne sont pas évalués à la juste valeur au bilan, les calculs de juste valeur sont communiqués à titre d’information, et doivent être interprétés comme étant uniquement des estimations. En effet, dans la majeure partie des cas, les valeurs communiquées n’ont pas vocation à être réalisées, et ne pourraient généralement pas l’être en pratique. Les justes valeurs ainsi calculées l’ont été uniquement pour des besoins d’information en annexe aux états financiers. Ces valeurs ne sont pas des indicateurs utilisés pour les besoins de pilotage des activités de banque commerciale, dont le modèle de gestion est principalement un modèle d’encaissement des flux de trésorerie contractuels. Par conséquent, les hypothèses simplificatrices suivantes ont été retenues : Dans un certain nombre de cas, la valeur comptable est jugée représentative de la juste valeur Il s’agit notamment : des actifs et passifs financiers à court terme (dont la durée initiale est inférieure ou égale à un an), dans la mesure où la sensibilité au risque de taux et au risque de crédit est non significative sur la période ; des passifs exigibles à vue ; des prêts et emprunts à taux variable ; des opérations relevant d’un marché réglementé (en particulier, les produits d’épargne réglementés) pour lesquelles les prix sont fixés par les pouvoirs publics. — Juste valeur du portefeuille de crédits à la clientèle  : La juste valeur des crédits est déterminée à partir de modèles internes de valorisation consistant à actualiser les flux futurs recouvrables de capital et d’intérêt sur la durée restant à courir. Sauf cas particulier, seule la composante taux d’intérêt est réévaluée, la marge de crédit étant figée à l’origine et non réévaluée par la suite. Les options de remboursement anticipé sont prises en compte sous forme d’un ajustement du profil d’amortissement des prêts. — Juste valeur des crédits interbancaires  : La juste valeur des crédits est déterminée à partir de modèles internes de valorisation consistant à actualiser les flux futurs recouvrables de capital et d’intérêt sur la durée restant à courir. La composante taux d’intérêt est ainsi réévaluée, ainsi que la composante risque de crédit lorsque cette dernière est une donnée observable utilisée par les gestionnaires de cette clientèle ou les opérateurs de marché. À défaut, comme pour les crédits à la clientèle, la composante risque de crédit est figée à l’origine et non réévaluée par la suite. Les options de remboursement anticipé sont prises en compte sous forme d’un ajustement du profil d’amortissement des prêts. — Juste valeur des dettes  : Pour les dettes à taux fixe envers les établissements de crédit et la clientèle de durée supérieure à un an, la juste valeur est présumée correspondre à la valeur actualisée des flux futurs au taux d’intérêt observé à la date de clôture. 9.1. Juste valeur des actifs et passifs financiers . 9.1.1. Hiérarchie de la juste valeur des actifs et passifs financiers . — La répartition des instruments financiers par nature de prix ou modèles de valorisation est donnée dans le tableau ci-dessous : (En milliers d'Euros) 31/12/2021 Cotation sur un marché actif (Niveau 1) Techniques de valorisation utilisant des données observables (Niveau 2) Techniques de valorisation utilisant des données non observables (Niveau 3) Total Actifs financiers Instruments de dettes 0 0 0 0 Prêts sur les établissements de crédit et clientèle 0 0 0 0 Titres de dettes 0 0 0 0 Instruments de capitaux propres 0 0 0 0 Actions et autres titres de capitaux propres 0 0 0 0 Instruments dérivés 0 0 0 0 Dérivés de taux 0 0 0 0 Dérivés actions 0 0 0 0 Dérivés de change 0 0 0 0 Dérivés de crédit 0 0 0 0 Autres dérivés 0 0 0 0 Autres Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Détenus à des fins de transaction (1) 0 0 0 0 Instruments dérivés 0 19 279 0 19 279 Dérivés de taux 0 14 104 0 14 104 Dérivés actions 0 0 0 0 Dérivés de change 0 5 175 0 5 175 Dérivés de crédit 0 0 0 0 Autres dérivés 0 0 0 0 Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Couverture économique 0 19 279 0 19 279 Instruments de dettes 0 0 0 0 Prêts sur les établissements de crédit et clientèle 0 0 0 0 Titres de dettes 0 0 0 0 Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Sur option 0 0 0 0 Instruments de dettes 0 0 81 274 81 274 Prêts sur les établissements de crédit et clientèle 0 0 60 268 60 268 Titres de dettes 0 0 21 006 21 006 Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Non standard 0 0 81 274 81 274 Instruments de capitaux propres 0 0 219 415 219 415 Actions et autres titres de capitaux propres 0 0 219 415 219 415 Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Hors transaction 0 0 219 415 219 415 Instruments de dettes 622 002 0 0 622 002 Prêts sur les établissements de crédit et clientèle 0 0 0 0 Titres de dettes 622 002 0 0 622 002 Instruments de capitaux propres 0 18 505 1 169 693 1 188 198 Actions et autres titres de capitaux propres 0 18 505 1 169 693 1 188 198 Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 622 002 18 505 1 169 693 1 810 200 Dérivés de taux 0 89 532 0 89 532 Dérivés actions 0 0 0 0 Dérivés de change 0 0 0 0 Dérivés de crédit 0 0 0 0 Autres dérivés 0 0 0 0 Instruments dérivés de couverture 0 89 532 0 89 532 Total des actifs financiers a la juste valeur 622 002 127 316 1 470 382 2 219 700 (En milliers d'Euros) Cotation sur un marché actif ( Niveau 1) Techniques de valorisation utilisant des données observables ( Niveau 2) Techniques de valorisation utilisant des données non observables ( Niveau 3) Total Passifs financiers Dettes représentées par un titre 0 0 0 0 Instruments dérivés 0 0 0 0 Dérivés de taux 0 0 0 0 Dérivés actions 0 0 0 0 Dérivés de change 0 0 0 0 Dérivés de crédit 0 0 0 0 Autres dérivés 0 0 0 0 Autres passifs financiers 0 0 0 0 Passifs financiers à la juste valeur par résultat - Détenus à des fins de transaction (1) 0 0 0 0 Instruments dérivés 0 18 824 0 18 824 Dérivés de taux 0 14 041 0 14 041 Dérivés actions 0 0 0 0 Dérivés de change 0 4 783 0 4 783 Dérivés de crédit 0 0 0 0 Autres dérivés 0 0 0 0 Passifs financiers à la juste valeur par résultat - Couverture économique 0 18 824 0 18 824 Dettes représentées par un titre 0 0 0 0 Autres passifs financiers 0 0 0 0 Passifs financiers à la juste valeur par résultat - Sur option 0 0 0 0 Dérivés de taux 0 120 503 0 120 503 Dérivés actions 0 0 0 0 Dérivés de change 0 0 0 0 Dérivés de crédit 0 0 0 0 Autres dérivés 0 0 0 0 Instruments dérivés de couverture 0 120 503 0 120 503 Total des passifs financiers a la juste valeur 0 139 327 0 139 327 (En milliers d'Euros) 31/12/2020 Cotation sur un marché actif ( Niveau 1) Techniques de valorisation utilisant des données observables ( Niveau 2) Techniques de valorisation utilisant des données non observables ( Niveau 3) Total Actifs financiers  : Instruments de dettes 0 0 0 0 Prêts sur les établissements de crédit et clientèle 0 0 0 0 Titres de dettes 0 0 0 0 Instruments de capitaux propres 0 0 0 0 Actions et autres titres de capitaux propres 0 0 0 0 Instruments dérivés 0 0 0 0 Dérivés de taux 0 0 0 0 Dérivés actions 0 0 0 0 Dérivés de change 0 0 0 0 Dérivés de crédit 0 0 0 0 Autres dérivés 0 0 0 0 Autres Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Détenus à des fins de transaction (1) 0 0 0 0 Instruments dérivés 0 19 360 0 19 360 Dérivés de taux 0 14 799 0 14 799 Dérivés actions 0 0 0 0 Dérivés de change 0 4 561 0 4 561 Dérivés de crédit 0 0 0 0 Autres dérivés 0 0 0 0 Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Couverture économique 0 19 360 0 19 360 Instruments de dettes 0 0 0 0 Prêts sur les établissements de crédit et clientèle 0 0 0 0 Titres de dettes 0 0 0 0 Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Sur option 0 0 0 0 Instruments de dettes 0 0 70 384 70 384 Prêts sur les établissements de crédit et clientèle 0 0 61 224 61 224 Titres de dettes 0 0 9 160 9 160 Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Non standard 0 0 70 384 70 384 Instruments de capitaux propres 0 0 212 656 212 656 Actions et autres titres de capitaux propres 0 0 212 656 212 656 Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Hors transaction 0 0 212 656 212 656 Instruments de dettes 467 000 0 0 467 000 Prêts sur les établissements de crédit et clientèle 0 0 0 0 Titres de dettes 467 000 0 0 467 000 Instruments de capitaux propres 0 15 162 809 021 824 183 Actions et autres titres de capitaux propres 0 15 162 809 021 824 183 Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 467 000 15 162 809 021 1 291 183 Dérivés de taux 0 153 169 0 153 169 Dérivés actions 0 0 0 0 Dérivés de change 0 0 0 0 Dérivés de crédit 0 0 0 0 Autres dérivés 0 0 0 0 Instruments dérivés de couverture 0 153 169 0 153 169 (En milliers d'Euros) Cotation sur un marché actif ( Niveau 1) Techniques de valorisation utilisant des données observables ( Niveau 2) Techniques de valorisation utilisant des données non observables ( Niveau 3) Total Passifs financiers Dettes représentées par un titre 0 0 0 0 Instruments dérivés 0 0 0 0 - Dérivés de taux 0 0 0 0 - Dérivés actions 0 0 0 0 - Dérivés de change 0 0 0 0 - Dérivés de crédit 0 0 0 0 - Autres dérivés 0 0 0 0 Autres passifs financiers 0 0 0 0 Passifs financiers à la juste valeur par résultat - Détenus à des fins de transaction 0 0 0 0 Instruments dérivés 0 21 721 0 21 721 Dérivés de taux 0 17 217 0 17 217 Dérivés actions 0 0 0 0 Dérivés de change 0 4 504 0 4 504 Dérivés de crédit 0 0 0 0 Autres dérivés 0 0 0 0 Passifs financiers à la juste valeur par résultat - Couverture économique 0 21 721 0 21 721 Dettes représentées par un titre 0 0 0 0 Autres passifs financiers 0 0 0 0 Passifs financiers à la juste valeur par résultat - Sur option 0 0 0 0 Dérivés de taux 0 113 768 0 113 768 Dérivés actions 0 0 0 0 Dérivés de change 0 0 0 0 Dérivés de crédit 0 0 0 0 Autres dérivés 0 0 0 0 Instruments dérivés de couverture 0 113 768 0 113 768 9.1.2. Analyse des actifs et passifs financiers classés en niveau 3 de la hiérarchie de juste valeur . — Au 31 décembre 2021  : (En milliers d'Euros) 31/12/2020 Reclassements Gains et pertes comptabilisés au cours de la période Evénements de gestion de la période Transferts de la période Autres variations 31/12/2021 Au compte de résultat Achats / Emissions Ventes / Remboursements vers une autre catégorie comptable de et vers un autre niveau Sur les opérations en vie à la clôture Sur les opérations sorties du bilan à la clôture en capitaux propres Actifs financiers Instruments de dettes 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Prêts sur les établissements de crédit et clientèle 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Titres de dettes 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Instruments de capitaux propres 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Actions et autres titres de capitaux propres 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Instruments dérivés 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Dérivés de taux 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Dérivés actions 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Dérivés de change 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Dérivés de crédit 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Autres dérivés 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Autres 0 Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Détenus à des fins de transaction (3) 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Instruments dérivés 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Dérivés de taux 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Dérivés actions 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Dérivés de change 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Dérivés de crédit 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Autres dérivés 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Couverture économique 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Instruments de dettes 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Prêts sur les établissements de crédit et clientèle 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Titres de dettes 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Sur option 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Instruments de dettes 70 384 436 0 0 11 770 -1 316 0 0 0 81 274 Prêts sur les établissements de crédit et clientèle 61 224 0 0 0 0 -956 0 0 0 60 268 Titres de dettes 9 160 436 0 0 11 770 -360 0 0 0 21 006 Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Non standard 70 384 436 0 0 11 770 -1 316 0 0 0 81 274 Instruments de capitaux propres 212 656 15 740 25 734 0 29 840 -64 555 0 0 0 219 415 Actions et autres titres de capitaux propres 212 656 15 740 25 734 0 29 840 -64 555 0 0 0 219 415 Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Hors transaction 212 656 15 740 25 734 0 29 840 -64 555 0 0 0 219 415 Instruments de dettes 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Prêts sur les établissements de crédit et clientèle 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Titres de dettes 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Instruments de capitaux propres 809 021 1 080 0 177 909 182 119 -436 1 750 0 0 1 171 443 Actions et autres titres de capitaux propres 809 021 1 080 0 177 909 182 119 -436 1 750 0 0 1 171 443 Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 809 021 1 080 0 177 909 182 119 -436 1 750 0 0 1 171 443 Dérivés de taux 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Dérivés actions 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Dérivés de change 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Dérivés de crédit 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Autres dérivés 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Instruments dérivés de couverture 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 (En milliers d'Euros) 31/12/2020 Reclassements Gains et pertes comptabilisés au cours de la période Evénements de gestion de la période Transferts de la période Autres variations 31/12/2021 Au compte de résultat Achats / Emissions Ventes / Remboursements vers une autre catégorie comptable de et vers un autre niveau Sur les opérations en vie à la clôture Sur les opérations sorties du bilan à la clôture en capitaux propres Passifs financiers Dettes représentées par un titre 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Instruments dérivés 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Dérivés de taux 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Dérivés actions 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Dérivés de change 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Dérivés de crédit 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Autres dérivés 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Autres passifs financiers 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Passifs financiers à la juste valeur par résultat - Détenus à des fins de transaction (3) 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Instruments dérivés 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Dérivés de taux 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Dérivés actions 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Dérivés de change 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Dérivés de crédit 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Autres dérivés 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Passifs financiers à la juste valeur par résultat - Couverture économique 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Dettes représentées par un tire 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Autres passifs financiers 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Passifs financiers à la juste valeur par résultat - Sur option 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Dérivés de taux 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Dérivés actions 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Dérivés de change 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Dérivés de crédit 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Autres dérivés 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Instruments dérivés de couverture 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 — Au 31 décembre 2020  : (En milliers d'Euros) 31/12/2019 Reclassements Gains et pertes comptabilisés au cours de la période Evénements de gestion de la période Transferts de la période Autres variations 31/12/2020 Au compte de résultat Achats / Emissions Ventes / Remboursements vers une autre catégorie comptable de et vers un autre niveau Sur les opérations en vie à la clôture Sur les opérations sorties du bilan à la clôture en capitaux propres Actifs financiers Instruments de dettes 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Prêts sur les établissements de crédit et clientèle 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Titres de dettes 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Instruments de capitaux propres 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Actions et autres titres de capitaux propres 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Instruments dérivés 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Dérivés de taux 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Dérivés actions 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Dérivés de change 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Dérivés de crédit 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Autres dérivés 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Autres 0 Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Détenus à des fins de transaction (3) 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Instruments dérivés 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Dérivés de taux 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Dérivés actions 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Dérivés de change 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Dérivés de crédit 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Autres dérivés 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Couverture économique 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Instruments de dettes 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Prêts sur les établissements de crédit et clientèle 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Titres de dettes 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Sur option 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Instruments de dettes 76 453 -684 1 369 0 1 186 -7 940 0 0 0 70 384 Prêts sur les établissements de crédit et clientèle 64 495 0 0 0 0 -3 271 0 0 0 61 224 Titres de dettes 11 958 -684 1 369 0 1 186 -4 669 0 0 0 9 160 Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Non standard 76 453 -684 1 369 0 1 186 -7 940 0 0 0 70 384 Instruments de capitaux propres 198 115 8 100 8 625 0 15 143 -17 736 0 0 409 212 656 Actions et autres titres de capitaux propres 198 115 8 100 8 625 0 15 143 -17 736 0 0 409 212 656 Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Hors transaction 198 115 8 100 8 625 0 15 143 -17 736 0 0 409 212 656 Instruments de dettes 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Prêts sur les établissements de crédit et clientèle 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Titres de dettes 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Instruments de capitaux propres 933 490 0 0 -178 762 20 371 -179 34 101 0 0 809 021 Actions et autres titres de capitaux propres 933 490 0 0 -178 762 20 371 -179 34 101 0 0 809 021 Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 933 490 0 0 -178 762 20 371 -179 34 101 0 0 809 021 Dérivés de taux 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Dérivés actions 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Dérivés de change 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Dérivés de crédit 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Autres dérivés 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Instruments dérivés de couverture 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 (En milliers d'Euros) 31/12/2019 Reclassements Gains et pertes comptabilisés au cours de la période Evénements de gestion de la période Transferts de la période Autres variations 31/12/2020 Au compte de résultat Achats / Emissions Ventes / Remboursements vers une autre catégorie comptable de et vers un autre niveau Sur les opérations en vie à la clôture Sur les opérations sorties du bilan à la clôture en capitaux propres Passifs financiers Dettes représentées par un titre 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Instruments dérivés 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Dérivés de taux 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Dérivés actions 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Dérivés de change 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Dérivés de crédit 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Autres dérivés 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Autres passifs financiers 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Passifs financiers à la juste valeur par résultat - Détenus à des fins de transaction (3) 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Instruments dérivés 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Dérivés de taux 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Dérivés actions 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Dérivés de change 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Dérivés de crédit 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Autres dérivés 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Passifs financiers à la juste valeur par résultat - Couverture économique 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Dettes représentées par un tire 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Autres passifs financiers 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Passifs financiers à la juste valeur par résultat - Sur option 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Dérivés de taux 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Dérivés actions 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Dérivés de change 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Dérivés de crédit 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Autres dérivés 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Instruments dérivés de couverture 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 9.1.3. Analyse des transferts entre niveaux de la hiérarchie de juste valeur . — Le Groupe BPGO n’a pas effectué de transfert entre niveaux de la hiérarchie de juste valeur au cours des exercices 2021 et 2020. 9.1.4. Sensibilité de la juste valeur de niveau 3 aux variations des principales hypothèses . — Le principal instrument évalué à la juste valeur de niveau 3 au bilan du groupe BPGO est sa participation dans l’organe central BPCE. Cette participation est classée en « juste valeur par capitaux propres non recyclables ». Les modalités d’évaluation de la juste valeur du titre BPCE SA sont décrites dans la note 9 relative à la détermination de la juste valeur. La méthode de valorisation utilisée est la méthode de l’actif net réévalué, qui intègre la réévaluation des principales filiales de BPCE. Ce modèle de valorisation repose sur des paramètres internes. Le taux de croissance à l’infini et le taux d’actualisation figurent parmi les paramètres les plus significatifs. Une baisse du taux de croissance à l’infini de 0,25% conduirait à une baisse de la juste valeur du titre BPCE de 598 milliers d’euros, toutes choses restant égales par ailleurs. Ce montant affecterait négativement les « Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres ». Une hausse du taux de croissance à l’infini de 0,25% conduirait à une hausse de la juste valeur du titre BPCE de 690 milliers d’euros, toutes choses restant égales par ailleurs. Ce montant affecterait positivement les « Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres ». Une baisse du taux d’actualisation de 0,25% conduirait à une hausse de la juste valeur du titre BPCE de 5 796 milliers d’euros, toutes choses restant égales par ailleurs. Ce montant affecterait positivement les « Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres ». Une hausse du taux d’actualisation de 0,25% conduirait à une baisse de la juste valeur du titre BPCE de 5 383 milliers d’euros, toutes choses restant égales par ailleurs. Ce montant affecterait négativement les « Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres ». 9.2. Juste valeur des actifs et passifs financiers au coût amorti . — Pour les instruments financiers qui ne sont pas évalués à la juste valeur au bilan, les calculs de juste valeur sont communiqués à titre d’information et doivent être interprétés comme étant uniquement des estimations. En effet, dans la majeure partie des cas, les valeurs communiquées n’ont pas vocation à être réalisées et ne pourraient généralement pas l’être en pratique. Les justes valeurs ainsi calculées l’ont été uniquement pour des besoins d’information en annexe aux états financiers. Ces valeurs ne sont pas des indicateurs utilisés pour les besoins de pilotage des activités de banque de proximité dont le modèle de gestion est un modèle d’encaissement des flux de trésorerie attendus. Les hypothèses simplificatrices retenues pour évaluer la juste valeur des instruments au coût amorti sont présentées en note 9.1. (En milliers d'Euros) 31/12/2021 31/12/2020 Juste valeur Niveau 1 Niveau 2 Niveau 3 Juste valeur Niveau 1 Niveau 2 Niveau 3 Actifs financiers au cout amorti Prêts et créances sur les établissements de crédit 7 532 0 3 371 4 161 5 836 0 2 916 2 921 Prêts et créances sur la clientèle 2 688 0 474 26 408 26 169 0 421 25 748 Titres de dettes 55 55 0 0 83 77 6 0 Autres Passifs financiers au cout amorti Dettes envers les établissements de crédit 7 929 0 32 7 897 7 001 0 52 6 949 Dettes envers la clientèle 24 036 0 17 400 6 636 22 665 0 12 838 9 827 Dettes représentées par un titre 858 211 648 0 697 9 604 0 Dettes subordonnées 10 0 10 0 18 0 18 0 Note 10 . – Impôts . 10.1. Impôts sur le résultat . Principes comptables . Les impôts sur le résultat incluent tous les impôts nationaux et étrangers dus sur la base des bénéfices imposables. Les impôts sur le résultat incluent aussi les impôts, tels que les retenues à la source, qui sont payables par une filiale, une entreprise associée ou un partenariat sur ses distributions de dividendes à l'entité présentant les états financiers. La CVAE (contribution sur la valeur ajoutée des entreprises) n’est pas retenue comme un impôt sur le résultat. Les impôts sur le résultat regroupent : d’une part, les impôts courants, qui sont le montant de l’impôt exigible (récupérable) au titre du bénéfice imposable (perte fiscale) d’une période. Ils sont calculés sur la base des résultats fiscaux d’une période de chaque entité fiscale consolidée en appliquant les taux et règles d’imposition en vigueur établis par les administrations fiscales et sur la base desquelles l’impôt doit être payé (recouvré). d’autre part, les impôts différés (voir 10.2). Lo rsqu’il est probable qu’une position fiscale du groupe ne sera pas acceptée par les autorités fiscales, cette situation est reflétée dans les comptes lors de la comptabilisation de l’impôt courant (exigible ou recouvrable) et de l’impôt différé (actif ou passif). La norme IAS 12 « Impôts sur le résultat » ne donnant pas de précision particulière sur la façon dont les conséquences fiscales liées au caractère incertain de l’impôt devaient être prises en compte en comptabilité, l’interprétation IFRIC 23 « Incertitudes relative aux traitements fiscaux » adoptée par la Commission européenne le 23 octobre 2018 et applicable de manière obligatoire au 1er janvier 2019, est venue préciser clarifier le traitement à retenir. Cette interprétation clarifie les modalités de comptabilisation et d’évaluation de l’impôt exigible et différé lorsqu’une incertitude existe concernant le traitement fiscal appliqué. S’il y a un doute sur l’acceptation du traitement fiscal par l’administration fiscale en vertu de la législation fiscale, alors ce traitement fiscal est un traitement fiscal incertain. Dans l’hypothèse où il serait probable que l’administration fiscale n’accepte pas le traitement fiscal retenu, IFRIC 23 indique que le montant de l’incertitude à refléter dans les états financiers doit être estimé selon la méthode qui fournira la meilleure prévision du dénouement de l’incertitude. Pour déterminer ce montant, deux approches peuvent être retenues : la méthode du montant le plus probable ou bien la méthode de la valeur attendue (c’est à dire la moyenne pondérée des différents scénarios possibles). IFRIC 23 demande, par ailleurs, qu’un suivi de l’évaluation des incertitudes fiscales soit réalisé. Le groupe reflète dans ses états financiers les incertitudes relatives aux traitements fiscaux retenus portant sur les impôts sur le résultat dès lors qu’il estime probable que l’administration fiscale ne les acceptera pas. Pour apprécier si une position fiscale est incertaine et en évaluer son effet sur le montant de ses impôts, le groupe suppose que l’administration fiscale contrôlera tous les montants déclarés en ayant l’entière connaissance de toutes les informations disponibles. Il base son jugement notamment sur la doctrine administrative, la jurisprudence ainsi que sur l’existence de rectifications opérées par l’administration portant sur des incertitudes fiscales similaires. Le groupe revoit l’estimation du montant qu’il s’attend à payer ou recouvrer auprès de l’administration fiscale au titre des incertitudes fiscales, en cas de survenance de changements dans les faits et circonstances qui y sont associés, ceux-ci pouvant résulter (sans toutefois s’y limiter), de l’évolution des législations fiscales, de l’atteinte d’un délai de prescription, de l’issue des contrôles et actions menés par les autorités fiscales. Les incertitudes fiscales sont inscrites suivant leur sens et suivant qu’elles portent sur un impôt exigible ou différé dans les rubriques du bilan « Actifs d’impôts différés », « Actifs d’impôts courants », « Passifs d’impôts différés » et « Passifs d’impôts courant ». (En milliers d'Euros) Exercice 2021 Exercice 2020 Impôts courants -39 074 -11 799 Impôts différés 4 276 -5 984 Impôts sur le résultat -34 798 -17 783 — Rapprochement entre la charge d’impôts comptabilisée et la charge d’impôts théorique  : (En milliers d'Euros) Exercice 2021 Exercice 2020 Résultat net (part du groupe) 145 853 94 310 Variations de valeur des écarts d’acquisition Participations ne donnant pas le contrôle Quote-part dans le résultat net des entreprises mises en équivalence Impôts 34 798 17 783 Résultat comptable avant impôts et variations de valeur des écarts d’acquisition 180 651 112 093 Effet des différences permanentes -61 285 -48 798 Résultat fiscal consolidé (A) 119 366 63 295 Taux d’imposition de droit commun français (B) 28,41% 32,02% Charge (produit) d’impôts théorique au taux en vigueur en France (A*B) -33 912 -20 267 Effet de la variation des impôts différés non constatés Impôts sur exercices antérieurs, crédits d’impôts et autres impôts 966 490 Autres éléments -1 852 1 994 Charge (produit) d’impôts comptabilisée -34 798 -17 783 Taux effectif d’impôt (charge d’impôts sur le résultat rapportée au résultat taxable) 29% 28% 10.2. Impôts différés . Principes comptables . Des impôts différés sont comptabilisés lorsqu’il existe des différences temporelles entre la valeur comptable et la valeur fiscale d’un actif ou d’un passif et quelle que soit la date à laquelle l’impôt deviendra exigible ou récupérable. Le taux d’impôt et les règles fiscales retenus pour le calcul des impôts différés sont ceux résultant des textes fiscaux en vigueur et qui seront applicables lorsque l’impôt deviendra exigible ou récupérable. Les impositions différées sont compensées entre elles au niveau de chaque entité fiscale. L’entité fiscale correspond soit à l’entité elle-même, soit au groupe d’intégration fiscale s’il existe. Les actifs d’impôts différés ne sont pris en compte que s’il est probable que l’entité concernée puisse les récupérer sur un horizon déterminé. Les impôts différés sont comptabilisés comme un produit ou une charge d’impôt dans le compte de résultat, à l’exception de ceux afférant  : aux écarts de revalorisation sur les avantages postérieurs à l’emploi ; aux gains et pertes latents sur les actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres ; aux variations de juste valeur des dérivés désignés en couverture des flux de trésorerie ; pour lesquels les impôts différés correspondants sont enregistrés en gains et pertes latents comptabilisés directement e n capit aux propres. Les dettes et créances d’impôts différés ne font pas l’objet d’une actualisation. Les impôts différés déterminés sur les différences temporelles reposent sur les sources de comptabilisation détaillées dans le tableau suivant (les actifs d’impôts différés sont signés en positif, les passifs d’impôts différés figurent en négatif) : (En milliers d'Euros) 31/12/2021 31/12/2020 Plus-values latentes sur OPCVM Gie fiscaux Provisions pour passifs sociaux 7 913 13 019 Provisions pour activité d’épargne-logement 5 787 5 231 Dépréciation non déductible au titre du risque de crédit 45 791 40 646 Autres provisions non déductibles 1 474 3 277 Juste valeur des instruments financiers dont la variation est inscrite en réserves -6 246 148 Autres sources de différences temporelles -36 741 -37 505 Impôts différés liés aux décalages temporels 17 978 24 816 Impôts différés liés à l’activation des pertes fiscales reportables Impôts différés sur retraitements et éliminations de consolidation Impôts différés non constatés par prudence Impôts différés nets 17 978 24 816 Comptabilisés A l’actif du bilan 17 978 24 816 Au passif du bilan Note 11 . – Autres informations . 11.1. Informations sur les opérations de location . 11.1.1. Opérations de location en tant que bailleur . Principes comptables . Les contrats de location sont analysés selon leur substance et leur réalité financière et relèvent selon le cas d’opérations de location simple ou d’opérations de location-financement. — Contrats de location-financement  : Un contrat de location-financement se définit comme un contrat de location qui a pour effet de transférer au preneur la quasi-totalité des risques et avantages inhérents à la propriété du bien sous-jacent. La norme IFRS 16 relative aux contrats de location présente notamment cinq exemples de situations qui permettent, individuellement ou collectivement, de distinguer un contrat de location-financement d’un contrat de location simple : le contrat de location transfère la propriété du bien sous-jacent au preneur au terme de la durée du contrat de location ; le contrat de location donne au preneur l’option d’acheter le bien sous-jacent à un prix qui devrait être suffisamment inférieur à sa juste valeur à la date à laquelle l’option devient exerçable pour que, dès le commencement du contrat de location, le preneur ait la certitude raisonnable d’exercer l’option ; la durée du contrat de location couvre la majeure partie de la durée de vie économique du bien sous-jacent même s’il n’y a pas transfert de propriété ; au commencement du contrat de location, la valeur actualisée des paiements locatifs s’élève au moins à la quasi-totalité de la juste valeur du bien sous-jacent ; et les biens loués sont d’une nature tellement spécifique que seul le preneur peut l’utiliser sans leur apporter de modifications majeures. La norme IFRS 16 donne également trois indicateurs de situations qui, individuellement ou collectivement, peuvent conduire à un classement en location-financement : si le preneur peut résilier le contrat de location, les pertes subies par le bailleur, relatives à la résiliation, sont à la charge du preneur ; les profits ou les pertes résultant de la variation de la juste valeur de la valeur résiduelle sont à la charge du preneur ; le preneur a la faculté de prolonger la location moyennant un loyer sensiblement inférieur au prix de marché. À la date de début du contrat, les biens objets d’un contrat de location-financement sont comptabilisés au bilan du bailleur sous forme d’une créance d’un montant égal à l’investissement net dans le contrat de location. L’investissement net correspond à la valeur actualisée au taux implicite du contrat des paiements de loyer à recevoir, du locataire, augmentés de toute valeur résiduelle non garantie du bien sous-jacent revenant au bailleur. Les loyers retenus pour l’évaluation de l’investissement net comprennent plus spécifiquement les paiements fixes déduction faite des avantages incitatifs à la location à payer et les paiements de loyers variables qui sont fonction d’un indice ou d’un taux. Conformément à la norme IFRS 16, les valeurs résiduelles non garanties font l’objet d’une révision régulière. Une diminution de la valeur résiduelle estimée non garantie entraîne une modification du profil d’imputation des revenus sur toute la durée du contrat. Dans ce cas un nouveau plan d’amortissement est établi et une charge est enregistrée afin de corriger le montant des produits financiers déjà constatés. Les dépréciations éventuelles au titre du risque de contrepartie des créances relatives aux opérations de location-financement sont déterminées conformément à IFRS 9 et selon la même méthode que pour les actifs financiers au coût amorti. Leur incidence sur le compte de résultat figure en Coût du risque de crédit. Les revenus des contrats de location-financement sont retenus comme des produits financiers comptabilisés au compte de résultat au poste « Intérêts et produits assimilés ». Ces produits financiers sont reconnus sur la base du taux d’intérêt implicite (TII) qui traduit un taux de rentabilité périodique constant sur l’encours d’investissement net du bailleur. Le TII est le taux d’actualisation qui permet de rendre égales : l’investissement net; et la valeur d’entrée du bien (juste valeur à l’initiation augmentée des coûts directs initiaux constitués des coûts encourus spécifiquement par le bailleur pour la mise en place d’un contrat de location). — Contrats de location simple  : Un contrat qui n’est pas qualifié de contrat de location-financement est un contrat de location simple. Les actifs donnés en location simple sont présentés parmi les immobilisations corporelles et incorporelles lorsqu’il s’agit de biens mobiliers et parmi les immeubles de placement lorsqu’il s’agit d’immeubles. Les loyers issus des contrats de location simple sont comptabilisés de façon linéaire sur la durée du bail au poste « Produits et charges des autres activités ». — Produits des contrats de location – bailleur  : (En milliers d'Euros) Exercice 2021 Exercice 2020 Intérêts et produits assimilés 15 700 10 156 Paiements de loyers variables non inclus dans l'évaluation de l'investissement net 422 8 Plus ou moins-values de cession sur biens donnés en location-financement 5 -983 Produits de location-financement 16 127 9 181 Produits de location 0 0 Paiements de loyers variables qui ne sont pas fonction d'un indice ou d'un taux 0 0 Produits de location simple 0 0 — Echéancier des créances de location-financement  : (En milliers d'Euros) 31/12/2021 Durée résiduelle < 1 an 1 an < 2 ans 2 ans < 3 ans 3 ans < 4 ans 4 ans < 5 ans > 5 ans Total Contrats de location financement Paiements de loyers non actualisés (Investissement brut) 217 814,00 243 050,00 254 452,00 239 278,00 191 657,00 329 712,00 1 475 963,00 Paiements de loyers actualisés (Investissement net) 210 198,00 238 977,00 250 379,00 235 205,00 187 584,00 327 682,00 1 450 025,00 Dont montant actualisé de la valeur résiduelle non garantie 3 185,00 4 106,00 4 445,00 3 619,00 2 599,00 4 770,00 22 724,00 Produits financiers non acquis 7 616,00 4 073,00 4 073,00 4 073,00 4 073,00 2 030,00 25 938,00 Contrats de location simple Paiements de loyers (En milliers d’Euros) 31/12/2020 Durée résiduelle < 1 an 1 an < 2 ans 2 ans < 3 ans 3 ans < 4 ans 4 ans < 5 ans > 5 ans Total Contrats de location financement Paiements de loyers non actualisés (Investissement brut) 206 246,00 226 040,00 256 735,00 252 796,00 225 498,00 401 285,00 1 568 600,00 Paiements de loyers actualisés (Investissement net) 195 802,00 221 792,00 252 487,00 248 548,00 221 250,00 398 691,00 1 538 570,00 Dont montant actualisé de la valeur résiduelle non garantie 2 607,00 3 775,00 4 645,00 4 653,00 3 493,00 3 840,00 23 013,00 Produits financiers non acquis 10 444,00 4 247,75 4 248,00 4 248,00 4 248,00 2 594,00 30 029,75 Contrats de location simple Paiements de loyers 11.1.2. Opérations de location en tant que preneur . Principes comptables . IFRS 16 s’applique aux contrats qui, quelle que soit leur dénomination juridique, répondent à la définition d’un contrat de location telle qu’établie par la norme. Celle-ci implique d’une part, l’identification d’un actif et d’autre part, le contrôle par le preneur du droit d’utilisation de cet actif déterminé. Le contrôle est établi lorsque le preneur détient tout au long de la durée d’utilisation les deux droits suivants : le droit d’obtenir la quasi-totalité des avantages économiques découlant de l’utilisation du bien, le droit de décider de l’utilisation du bien. L’existence d’un actif identifié est notamment conditionnée par l’absence, pour le bailleur, de droits substantiels de substitution du bien loué, cette condition étant appréciée au regard des faits et circonstances existant au commencement du contrat. La faculté pour le bailleur de substituer librement le bien loué confère au contrat un caractère non-locatif, son objet étant alors la mise à disposition d’une capacité et non d’un actif. L’actif peut être constitué d’une portion d’un actif plus large, tel qu’un étage au sein d’un immeuble. Au contraire, une partie d’un bien qui n’est pas physiquement distinct au sein d’un ensemble sans localisation prédéfinie, ne constitue pas un actif identifié. La norme IFRS 16 impose au locataire, à l’exception de certaines exemptions prévues par la norme, la comptabilisation au bilan des contrats de location sous la forme d’un droit d’utilisation de l’actif loué présenté, à l’actif parmi les immobilisations, et d’un passif locatif présenté parmi les passifs divers. En date de comptabilisation initiale, aucun impôt différé n’est constaté dans la mesure où la valeur de l’actif est égale à celle du passif. Les différences temporelles nettes ultérieures résultant des variations des montants comptabilisés au titre du droit d’utilisation et du passif locatif entraînent la constatation d’un impôt différé. L e passif locatif e st évalué en date de prise d’effet du contrat de location à la valeur actualisée des paiements dus au bailleur sur la durée du contrat de location et qui n’ont pas encore été versés. Ces paiements incluent les loyers fixes ou fixes en substance, les loyers variables calculés sur un indice ou un taux retenus sur la base du dernier indice ou taux en vigueur, les éventuelles garanties de valeur résiduelle ainsi que le cas échéant toute somme à régler au bailleur au titre des options dont l’exercice est raisonnablement certain. Sont exclus des paiements locatifs pris en compte pour déterminer le passif locatif, les paiements variables non basés sur un indice ou un taux, les taxes telle que la TVA, que celle-ci soit récupérable ou non, et la taxe d’habitation. Le droit d’utilisation est comptabilisé à l’actif en date de prise d’effet du contrat de location pour une valeur égale au montant du passif locatif à cette date, ajusté des paiements versés au bailleur avant ou à cette date et ainsi non pris en compte dans l’évaluation du passif locatif, sous déduction des avantages incitatifs reçus. Le cas échéant ce montant est ajusté des coûts directs initiaux engagés par le preneur et d’une estimation des coûts de démantèlement et de remise en état dans la mesure où les termes et les conditions du contrat de location l’exigent, que la sortie de ressource soit probable et puisse être déterminée de manière suffisamment fiable. Le droit d’utilisation sera amorti linéairement et le passif locatif actuariellement sur la durée du contrat de location en retenant comme taux d’actualisation le taux d’emprunt marginal des preneurs à mi-vie du contrat. Le montant du passif locatif est ultérieurement réajusté pour tenir compte des variations d’indices ou de taux sur lesquels sont indexés les loyers. Cet ajustement ayant pour contrepartie le droit d’utilisation, n’a pas d’effet sur le compte de résultat. Pour les entités faisant partie du mécanisme de solidarité financière qui centralisent leurs refinancements auprès de la Trésorerie Groupe, ce taux est déterminé au niveau du groupe et ajusté, le cas échéant, dans la devise applicable au preneur. La durée de location correspond à la période non résiliable pendant laquelle le preneur a le droit d’utiliser le bien sous-jacent à laquelle s’ajoutent, le cas échéant, les périodes couvertes par des options de prolongation dont le preneur juge son exercice raisonnablement certain et les périodes couvertes par des options de résiliation que le preneur a la certitude raisonnable de ne pas exercer. Pour les baux commerciaux français dits « 3/6/9 », la durée retenue est en général de 9 ans. L’appréciation du caractère raisonnablement certain de l’exercice ou non des options portant sur la durée du contrat est réalisée en tenant compte de la stratégie de gestion immobilière des établissements du groupe. A l’issu du bail, le contrat n’est plus exécutoire, preneur et bailleur ayant chacun le droit de le résilier sans la permission de l’autre partie et en ne s’exposant qu’à une pénalité négligeable. La durée des contrats non renouvelés ni résiliés à ce terme, dits « en tacite prolongation » est déterminée sur la base d’un jugement d’expert quant aux perspectives de détention de ces contrats et à défaut en l’absence d’information ad hoc, sur un horizon raisonnable de 3 ans. Pour les contrats reconnus au bilan, la charge relative au passif locatif figure en marge d’intérêt au sein du produit net bancaire alors que la charge d’amortissement du droit d’utilisation est comptabilisée en dotations aux amortissements des immobilisations au sein du résultat brut d’exploitation. Les contrats de location non reconnus au bilan, ainsi que les paiements variables exclus de la détermination du passif locatif sont présentés en charges de la période parmi les charges générales d’exploitation. — Effets au compte de résultat des contrats de location – preneur  : (En milliers d'Euros) Exercice 2021 Exercice 2020 Charge d'intérêt sur passifs locatifs -68 -80 Dotation aux amortissements au titre de droits d'utilisation -4 836 -5 116 Paiements locatifs variables non pris en compte dans l'évaluation des passifs locatifs Charges de location relatives aux contrats de location reconnus au bilan -4 904 -5 196 (En milliers d'Euros) Exercice 2021 Exercice 2020 Charges de location au titre des contrats de courtes durée -515 -1 020 Charges de location portant sur des actifs de faibles valeurs -116 -63 Charges de location relatives aux contrats de location non reconnus au bilan -631 -1 083 — Echéancier des passifs locatifs  : (En milliers d'Euros) 31/12/2021 Montants des paiements futurs non actualisés <6 mois 6 mois < 1 an 1 an < 5 ans > 5 ans Total Passifs locatifs 1 545 1 391 7 206 882 11 024 (En milliers d'Euros) 31/12/2020 Montants des paiements futurs non actualisés <6 mois 6 mois < 1 an 1 an < 5 ans > 5 ans Total Passifs locatifs 1 690 1 485 7 692 2 717 13 585 — Engagements sur contrats de location non encore reconnus au bilan  : (En milliers d'Euros) 31/12/2021 Montants des paiements futurs non actualisés < 1 an 1 an < 5 ans > 5 ans Total Contrats de location dont les biens sous-jacents ne sont pas encore mis à disposition (En milliers d'Euros) 31/12/2020 Montants des paiements futurs non actualisés < 1 an 1 an < 5 ans > 5 ans Total Contrats de location dont les biens sous-jacents ne sont pas encore mis à disposition 11.2. Transactions avec les parties liées . 11.2.1. Transactions avec les sociétés consolidées . — Les transactions réalisées au cours de l’exercice et les encours existants en fin de période entre les sociétés du groupe consolidées par intégration globale sont totalement éliminés en consolidation. Dans ces conditions, figurent dans les transactions avec les parties liées les opérations réciproques avec : Dans ces conditions, sont renseignées ci-après les opérations réciproques avec : l’organe central BPCE ; les coentreprises qui sont mises en équivalence ; les entités sur lesquelles le groupe exerce une influence notable et qui sont mises en équivalence (entreprises associées) ; les autres parties liées correspondent aux entités contrôlées par les Banques Populaires prises dans leur ensemble (tel que BPCE Achats) et les centres informatiques (tels que I-BP). (En milliers d'Euros) 31/12/2021 31/12/2020 Société mère Entités exerçant un contrôle conjoint ou une influence notable Co-entreprises et autres parties liées Entreprises associées Société mère Entités exerçant un contrôle conjoint ou une influence notable Co-entreprises et autres parties liées Entreprises associées Crédits 5 763 858 4 267 496 Autres actifs financiers 1 100 725 40 337 752 545 35 624 Autres actifs 174 6 010 Total des actifs avec les entités liées 6 864 757 40 337 5 026 051 35 624 Dettes 5 685 433 4 965 255 Autres passifs financiers Autres passifs Total des passifs envers les entités liées 5 685 433 4 965 255 Intérêts, produits et charges assimilés 17 498 8 359 Commissions -8 148 -3 822 Résultat net sur opérations financières 35 836 43 771 Produits nets des autres activités Total du PNB réalisé avec les entités liées 45 186 48 308 Engagements donnés 174 425 171 832 Engagements reçus Engagements sur instruments financiers à terme Total des engagements avec les entités liées 174 425 171 832 La liste des filiales consolidées par intégration globale est communiquée en note 12 - Périmètre de consolidation ». 11.2.2. Transactions avec les dirigeants . — Les avantages à court terme versés aux dirigeants de la Banque Populaire Grand Ouest s’élèvent à 3 244 milliers d’euros au titre de 2021 sur le périmètre de la liste des preneurs de risque (dirigeants effectifs et catégories de personnel visés à l’article L511-71 du code monétaire et financier). 11.3. Partenariats et entreprises associés . Principes comptables : Voir Note 3 Le Groupe Banque Populaire Grand Ouest ne détient pas de participation dans les entreprises mises en équivalence. 11.4. Intérêts dans les entités structurées non consolidées . 11.4.1. Nature des intérêts dans les entités structurées non consolidées . — Une entité structurée non consolidée est une entité structurée qui n’est pas contrôlée et donc pas comptabilisée selon la méthode de l’intégration globale. En conséquence, les intérêts détenus dans une coentreprise ou une entreprise associée qui ont le caractère d’entité structurée relèvent du périmètre de cette annexe. Il en est de même des entités structurées contrôlées et non consolidées pour des raisons de seuils. Sont concernées toutes les entités structurées dans lesquelles le Groupe BPGO détient un intérêt et intervient avec l’un ou plusieurs des rôles suivants : originateur/structureur/arrangeur ; agent placeur ; gestionnaire ; ou, tout autre rôle ayant une incidence prépondérante dans la structuration ou la gestion de l’opération (exemple : octroi de financements, de garanties ou de dérivés structurants, investisseur fiscal, investisseur significatif, etc.). Au cas particulier de la gestion d'actifs, les investissements dans des structures de capital-investissement / risque ou des fonds immobiliers sont présentés sauf caractère non significatif pour le groupe BPGO. Un intérêt dans une entité correspond à toute forme de lien contractuel ou non contractuel exposant le Groupe BPGO à un risque de variation des rendements associés à la performance de l’entité. Les intérêts dans une autre entité peuvent être attestés, entre autres, par la détention d’instruments de capitaux propres ou de titres de créances, ainsi que, par d’autres formes de liens, telles qu’un financement, un crédit de trésorerie, un rehaussement de crédit, l’octroi d e garanties ou des dérivés structurés. Les entités structurées avec lesquelles le groupe est en relation peuvent être regroupées en quatre familles : les entités mises en œuvre dans l’activité de gestion d’actif, les véhicules de titrisation, les entités créées dans le cadre d’un financement structuré et les entités mises en place pour d’autres natures d’opérations. — Gestion d’actifs  : La gestion d'actifs financiers (aussi appelée gestion de portefeuille ou Asset Management ) consiste à gérer des capitaux ou des fonds confiés par des investisseurs en investissant dans les actions, les obligations, les SICAV de trésorerie, les Hedge Funds etc. L’activité de gestion d’actifs qui fait appel à des entités structurées est représentée par la gestion collective ou gestion de fonds. Elle regroupe plus spécifiquement les organismes de placement collectif au sens du code monétaire et financier (autres que les structures de titrisation) ainsi que les organismes équivalents de droit étranger. Il s’agit en particulier d’entités de type OPCVM, fonds immobiliers et fonds de capital investissement. — Titrisation  : Les opérations de titrisation sont généralement constituées sous la forme d’entités structurées dans lesquelles des actifs ou des dérivés représentatifs de risques de crédit sont cantonnés. Ces entités ont pour vocation de diversifier les risques de crédit sous-jacents et de les scinder en différents niveaux de subordination (tranches) en vue, le plus souvent, de leur acquisition par des investisseurs qui recherchent un certain niveau de rémunération, fonction du niveau de risque accepté. Les actifs de ces véhicules et les passifs qu’ils émettent sont notés par les agences de notation qui surveillent l’adéquation du niveau de risque supporté par chaque tranche de risque vendue avec la note attribuée. Les formes de titrisation rencontrées et faisant intervenir des entités structurées sont les suivantes : Les opérations par lesquelles le groupe (ou une filiale) cède pour son propre compte à un véhicule dédié, sous une forme « cash » ou synthétique, le risque de crédit relatif à l’un de ses portefeuilles d’actifs ; les opérations de titrisation menées pour le compte de tiers. Ces opérations consistent à loger dans une structure dédiée (en général un fonds commun de créances (FCC) des actifs d’une entreprise tierce. Le FCC émet des parts qui peuvent dans certains cas être souscrites directement par des investisseurs, ou bien être souscrites par un conduit multi-cédants qui refinance l’achat de ses parts par l’émission de « notes » de faible maturité (billets de trésorerie ou « commercial paper »). — Financements (d’actifs) structurés  : Le financement structuré désigne l'ensemble des activités et produits mis en place pour apporter des financements aux acteurs économiques tout en réduisant le risque grâce à l'utilisation de structures complexes. Il s’agit de financements d’actifs mobiliers (afférents aux transports aéronautiques, maritimes ou terrestres, télécommunication…), d’actifs immobiliers et d’acquisition de sociétés cibles (financements en LBO). Le groupe peut être amené à créer une entité structurée dans laquelle est logée une opération de financement spécifique pour le compte d’un client. Il s'agit d'organisation contractuelle et structurelle. Les spécificités de ces financements se rattachent à la gestion des risques, avec le recours à des notions telles que le recours limité ou la renonciation à recours, la subordination conventionnelle et/ou structurelle et l'utilisation de véhicules juridiques dédiés appelés en particulier à porter un contrat unique de crédit-bail représentatif du financement accordé. — Autres activités  : Il s’agit d’un ensemble regroupant le reste des activités. 11.4.2. Nature des risques associés aux intérêts détenus dans les entités structurées non consolidées . — Les actifs et passifs comptabilisés dans les différents postes du bilan du groupe au titre des intérêts détenus dans les entités structurées non consolidées contribuent à la détermination des risques associés à ces entités. Les valeurs recensées à ce titre à l’actif du bilan, complétées des engagements de financement et de garantie donnés sous déduction des engagements de garantie reçus et des provisions enregistrées au passif, sont retenues pour apprécier l’exposition maximale au risque de perte. Le poste « notionnel des dérivés » correspond au notionnel des ventes d’options vis-à-vis des entités structurées. Les données sont présentées ci-dessous, agrégées sur la base de leur typologie d’activité. — Au 31 décembre 2021  : Hors placements des activités d'assurance (En milliers d'Euros) Titrisation Gestion d’actifs Financements structurés Autres activités Actifs financiers à la juste valeur par résultat 0 5 803 0 0 Instruments dérivés de transaction 0 0 0 0 Instruments financiers classés en trading (hors dérivés) 0 0 0 0 Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Non basique 0 5 803 0 0 Instruments financiers classés en juste valeur sur option 0 0 0 0 Instruments de capitaux propres hors transaction 0 0 0 0 Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 0 8 882 0 19 187 Actifs financiers au coût amorti 0 0 0 0 Actifs divers 0 0 0 0 Total actif 0 14 685 0 19 187 Passifs financiers à la juste valeur par résultat 0 0 0 0 Provisions 0 0 0 0 Total passif 0 0 0 0 Engagements de financement donnés 0 0 0 0 Engagements de garantie donnés 0 0 0 0 Garantie reçues 0 0 0 0 Notionnel des dérivés 0 0 0 0 Exposition maximale au risque de perte 0 14 685 0 19 187 (En milliers d'Euros) Titrisation Gestion d’actifs Financements structurés Autres activités Taille des entités structurées 0 1 220 0 1 272 931 — Au 31 décembre 2020  : Hors Placements des activités d'assurance (En milliers d'Euros) Titrisation Gestion d’actifs Financements structurés Autres activités Actifs financiers à la juste valeur par résultat 0 11 432 0 0 Instruments dérivés de transaction 0 0 0 0 Instruments financiers classés en trading (hors dérivés) 0 0 0 0 Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Non basique 0 11 432 0 0 Instruments financiers classés en juste valeur sur option 0 0 0 0 Instruments de capitaux propres hors transaction 0 0 0 0 Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 0 1 020 0 19 340 Actifs financiers au coût amorti 0 0 0 0 Actifs divers 0 0 0 0 Total actif 0 12 452 0 19 340 Passifs financiers à la juste valeur par résultat 0 0 0 0 Provisions 0 0 0 0 Total passif 0 0 0 0 Engagements de financement donnés 0 0 0 0 Engagements de garantie donnés 0 0 0 0 Garantie reçues 0 0 0 0 Notionnel des dérivés 0 0 0 0 Exposition maximale au risque de perte 0 0 0 0 (En milliers d'Euros) Titrisation Gestion d’actifs Financements structurés Autres activités Taille des entités structurées 0 1 020 0 1 008 829 Le critère de la taille retenu varie en fonction de l’activité des entités structurées : Titrisation, le montant total des émissions au passif des entités ; Gestion d’actifs, l’actif net des organismes de placement collectif (autre que titrisation); Financements structurés, le montant total des encours de financement restant dû par les entités à l’ensemble des banques ; Autres activités, le total bilan. 11.4.3. Revenus et valeur comptable des actifs transférés dans les entités structurées non consolidées sponsorisées . — Une entité structurée est sponsorisée par une entité du groupe lorsque les deux indicateurs suivants sont cumulativement satisfaits : elle est impliquée dans la création et la structuration de l’entité structurée ; elle contribue au succès de l’entité en lui transférant des actifs ou en gérant les activités pertinentes. Lorsque le rôle de l’entité du groupe se limite simplement à un rôle de conseil, d’arrangeur, de dépositaire ou d’agent placeur, l’entité structurée est présumée ne pas être sponsorisée. Le groupe Banque Populaire Grand Ouest n’est pas sponsor d’entités structurées. 11.5. Honoraires des commissaires aux comptes  : (En milliers d'Euros) BPGO Exercice 2021 Exercice 2020 Montant (HTR) Montant (HTR) Audit Commissariat aux comptes, certification, examen des comptes individuels et consolidés 374 385 Autres diligences et prestations directement liées à la mission du commissaires aux comptes (exclusivement RSE) 21 14 Total 395 399 Services autres que la certification des comptes Note 12 . – Détail du périmètre de consolidation . 12.1. Opérations de titrisation . Principes comptables . La titrisation est un montage financier qui permet à une entité d’améliorer la liquidité de son bilan. Techniquement, des actifs sélectionnés en fonction de la qualité de leurs garanties sont regroupés dans une société ad hoc qui en fait l’acquisition en se finançant par l’émission de titres souscrits par des investisseurs. Les entités spécifiques créées dans ce cadre sont consolidées lorsque le groupe en a le contrôle. Le contrôle est apprécié au regard des critères de la norme IFRS 10 et rappellés en 3.2.1. Le tableau suivant recense les opérations de titrisation réalisées sans décomptabilisation : (En milliers d'Euros) Nature des actifs Date de création Nominal à l’origine Solde au 31/12/2021 BPCE Master Home Loans / BPCE Master Home Prêts immobiliers 26/05/2014 1 561 862 1 396 227 Loans Demut résidentiels BPCE Consumer Loans FCT 2016_5 Prêts personnels 27/05/2016 157 470 148 987 BPCE Home Loans 2017_5 Prêts immobiliers 22/05/2017 442 486 215 366 résidentiels BPCE Home Loans 2018 Prêts immobiliers 29/10/2018 47 397 17 550 résidentiels BPCE Home Loans 2019 Prêts immobiliers 29/10/2019 46 353 25 269 résidentiels BPCE Home Loans 2020 Prêts immobiliers 28/10/2020 45 884 37 574 résidentiels BPCE Home Loans 2021 Prêts immobiliers 14/10/2021 68 247 66 768 résidentiels Déméter Tria Prêt BPCE Collatéralisé 28/07/2021 99 340 99 340 sur des prêts personnels Total 2 469 039 2 007 081 Opération de titrisation interne au Groupe BPCE . — En 2021, la Banque Populaire Grand Ouest a participé à deux opérations de titrisation. — BPCE Home Loans 2021  : Dans ce cadre, la Banque a acquis : 5 M€ de refinancement correspondant à sa quote-part de titres Subordonnés (1 souche unique) qui ont fait l’objet d’une couverture de swap pour le même montant. et 500 € de Parts Résiduelles émises par l’entité de démutualisation (FCT démutualisation). Pour cette transaction et en date du 14/10/2021, l’encours des créances cédées par la BPGO représente 68,2 M€ de crédits immobiliers. — Déméter Tria  : Dans ce cadre, la BPGO a acquis : 24,3 M€ de refinancement net correspondants aux titres Subordonnés émis par le FCT et 150 € de Parts Résiduelles toujours émises par le même FCT. Pour cette transaction et en date du 28/07/2021, l’encours des créances apportées en garanties par la BPGO représente 99,3 M€ de crédits à la consommation. Ces opérations, malgré un placement sur le marché, ne sont pas déconsolidantes puisque les établissements ayant cédé les crédits ont souscrit aux titres subordonnés et aux parts résiduelles. Ils conservent ainsi le contrôle au sens d’IFRS 10. 12.2. Périmètre de consolidation au 31 décembre 2021 . — Les entités dont la contribution aux états financiers consolidés n’est pas significative n’ont pas vocation à entrer dans le périmètre de consolidation. Pour les entités répondant à la définition d’entités du secteur financier du règlement (UE) n°575/2013 du Parlement européen et du Conseil du 26 juin 2013 (dit « CRR » ), les seuils de consolidation comptable sont alignés, à compter du 31 décembre 2017, sur ceux retenus pour le périmètre de consolidation prudentielle. L’article 19 du CRR fait référence à un seuil de 10 millions d’euros de total bilan et de hors bilan. Pour les entités du secteur non financier, le caractère significatif est apprécié au niveau des entités consolidées. Selon le principe de la significativité ascendante, toute entité incluse dans un périmètre de niveau inférieur est incluse dans les périmètres de consolidation de niveaux supérieurs, même si elle n’est pas significative pour ceux-ci. Pour chacune des entités du périmètre est indiqué le pourcentage d’intérêt. Le pourcentage d’intérêt exprime la part de capital détenue par le groupe, directement et indirectement, dans les entreprises du périmètre. Le pourcentage d’intérêt permet de déterminer la part du groupe dans l’actif net de la société détenue. Le périmètre de consolidation intègre les entités suivantes : — Entités consolidantes : La Banque Populaire Grand Ouest, Les Sociétés de Caution Mutuelle (SOCAMI Ouest, SOCAMI Atlantique, SOCAMA Grand Ouest), La méthode retenue est la méthode par intégration globale sans intérêts minoritaires. — Filiales : La SCI Polaris Siège BPGO Saint-Grégoire détenue à 100% par la Banque Populaire Grand Ouest (méthode intégration globale). La SA Ouest Croissance, société de capital risque, détenue à 60% par la Banque Populaire Grand Ouest ( méthode intégration globale). Les participations suivantes ont été exclues du périmètre de consolidation en raison de leur caractère non significatif : Etablissements Activité Nationalité % Contrôle % Intérêt SA Grand Ouest Gestion d'actifs Société de gestion SCPI F 99,99 99,99 SAS Ouest Croissance Gestion Société de gestion SCR F 69,85 69,85 SAS GOPI Société holding immobilière F 100 100 SAS Proximea Société de conseil F 100 100 Eurl Grand Ouest Plus Holding F 100 100 VII . — Rapport des commissaires aux comptes sur les comptes consolidés. A l’assemblée générale des sociétaires Opinion . — En exécution de la mission qui nous a été confiée par votre assemblée générale, nous avons effectué l’audit des comptes consolidés du Groupe Banque Populaire Grand Ouest relatifs à l’exercice clos le 31 décembre 2021, tels qu’ils sont joints au présent rapport. Nous certifions que les comptes consolidés sont, au regard du référentiel IFRS tel qu’adopté dans l’Union européenne, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du résultat des opérations de l’exercice écoulé ainsi que de la situation financière et du patrimoine, à la fin de l’exercice, de l'ensemble constitué par les personnes et entités comprises dans la consolidation. L’opinion formulée ci-dessus est cohérente avec le contenu de notre rapport au comité d’audit. Fondement de l’opinion  : — Référentiel d’audit  : Nous avons effectué notre audit selon les normes d’exercice professionnel applicables en France. Nous estimons que les éléments que nous avons collectés sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion. Les responsabilités qui nous incombent en vertu de ces normes sont indiquées dans la partie « Responsabilités des commissaires aux comptes relatives à l’audit des comptes consolidés » du présent rapport. — Indépendance  : Nous avons réalisé notre mission d’audit dans le respect des règles d’indépendance prévues par le code de commerce et par le code de déontologie de la profession de commissaire aux comptes sur la période du 1er janvier 2021 à la date d’émission de notre rapport, et notamment nous n’avons pas fourni de services interdits par l’article 5, paragraphe 1, du règlement (UE) n° 537/2014. Observation . — Sans remettre en cause l’opinion exprimée ci-dessus, nous attirons votre attention sur le changement de méthode comptable suivant : L’application de la décision de l’IFRS IC relative à la norme IAS 19 « Avantages du personnel », exposée dans la note 2.2 de l’annexe aux comptes consolidés. Justification des appréciations - Points clés de l’audit . — La crise mondiale liée à la pandémie de COVID-19 crée des conditions particulières pour la préparation et l’audit des comptes de cet exercice. En effet, cette crise et les mesures exceptionnelles prises dans le cadre de l’état d’urgence sanitaire induisent de multiples conséquences pour les entreprises, particulièrement sur leur activité et leur financement, ainsi que des incertitudes accrues sur leurs perspectives d’avenir. Certaines de ces mesures, telles que les restrictions de déplacement et le travail à distance, ont également eu une incidence sur l’organisation interne des entreprises et sur les modalités de mise en œuvre des audits. C’est dans ce contexte complexe et évolutif que, en application des dispositions des articles L.823-9 et R.823-7 du code de commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à votre connaissance les points clés de l’audit relatifs aux risques d'anomalies significatives qui, selon notre jugement professionnel, ont été les plus importants pour l’audit des comptes consolidés de l’exercice, ainsi que les réponses que nous avons apportées face à ces risques. Les appréciations ainsi portées s’inscrivent dans le contexte de l’audit des comptes consolidés pris dans leur ensemble et de la formation de notre opinion exprimée ci-avant. Nous n’exprimons pas d’opinion sur des éléments de ces comptes consolidés pris isolément. — Risque de crédit : dépréciation des prêts et créances dans les comptes consolidés (statuts 1, 2 et 3)  : Risque identifié et principaux jugements Notre réponse Le groupe Banque Populaire Grand Ouest est exposé aux risques de crédit et de contrepartie. Ces risques résultant de l’incapacité de ses clients ou de ses contreparties à faire face à leurs engagements financiers, portent notamment sur ses activités de prêts à la clientèle. Conformément au volet « dépréciation » de la norme IFRS 9, le groupe Banque Populaire Grand Ouest constitue des dépréciations et provisions destinées à couvrir les risques attendus (encours en statuts 1 et 2) ou avérés (encours en statut 3) de pertes. Les règles de dépréciation des pertes attendues imposent la constitution d’un premier statut de dépréciation matérialisant une perte attendue à 1 an dès l’origination d’un nouvel actif financier ; et d’un second statut matérialisant une perte attendue à maturité, en cas de dégradation significative du risque de crédit. Ces dépréciations pour pertes attendues (statuts 1 et 2) sont déterminées principalement sur la base de modèles développés par le groupe BPCE, intégrant différents paramètres (la probabilité de défaut, le taux perte en cas de défaut, informations prospectives…). Compte tenu du prolongement du contexte de crise liée à la pandémie de Covid-19, les modalités de calcul des dépréciations pour pertes de crédit attendues ont nécessité un certain nombre d’adaptations tel que précisé dans la note 7.1.2. Ces dépréciations pour pertes attendues sont complétées le cas échéant par des dotations sur base sectorielle au regard de spécificités locales identifiées par le groupe Banque Populaire Grand Ouest. Les encours de crédits supportant un risque de contrepartie avéré (statut 3) font l’objet de dépréciations déterminées essentiellement sur base individuelle. Ces dépréciations sont évaluées par la direction de votre Banque en fonction des flux futurs recouvrables estimés tenant compte des garanties disponibles sur chacun des crédits concernés. Nous avons considéré que l’identification et l’évaluation du risque de crédit constituait un point clé de l’audit étant donné que les provisions induites constituent une estimation significative pour l’établissement des comptes et font appel au jugement de la direction tant dans le rattachement des encours de crédits aux différents statuts et dans la détermination des paramètres et modalités de calculs des dépréciations pour les encours en statuts 1 et 2, que dans l’appréciation du niveau de provisionnement individuel des encours de crédits en statut 3. En particulier, dans le contexte persistant de crise liée à la pandémie de Covid-19, nous avons considéré que l’appréciation de l’adéquation du niveau de couverture des risques de crédit par des provisions et le niveau du coût du risque associé constituent une zone d’attention particulière pour l’exercice 2021. Les expositions aux risques de crédit et de contrepartie représentent près de 72% du total bilan du Groupe Banque Populaire Grand Ouest au 31 décembre 2021. Le stock de dépréciations sur les encours de crédits et assimilés s’élève à 573 M € dont 51 M € au titre du statut 1, 138 M € au titre du statut 2 et 382 M € au titre du statut 3. Le coût du risque sur l’exercice 2021 s’élève à 60,4 M € (en diminution de 24 % sur l’exercice). Pour plus de détail sur les principes comptables et les expositions, se référer aux notes 5.5.3 et 7.1 de l’annexe. Dépréciation des encours de crédits en statuts 1 et 2 Nos travaux ont principalement consisté : à nous assurer de l’existence d’un dispositif de contrôle interne permettant une actualisation à une fréquence appropriée des notations des différents encours de crédits ; en une revue critique des travaux des auditeurs de la consolidation du groupe BPCE qui, en lien avec leurs experts et spécialistes : se sont assurés de l’existence d’une gouvernance revoyant à une fréquence appropriée le caractère adéquat des modèles de dépréciations, les paramètres utilisés pour le calcul des dépréciations, et analysant les évolutions des dépréciations au regard des règles IFRS 9 ; ont apprécié le niveau approprié des paramètres utilisés pour les calculs des dépréciations ; ont effectué des contre-calculs sur les principaux portefeuilles de crédits ; ont réalisé des contrôles sur le dispositif informatique dans son ensemble mis en place par le Groupe BPCE avec notamment une revue des contrôles généraux informatiques, des interfaces et des contrôles embarqués au titre des données spécifiques visant à traiter l’information relative à IFRS 9. ont réalisé des contrôles portant (i) sur les adaptations apportées aux modalités de calcul des dépréciations pour pertes de crédit attendues dans le contexte de persistance de la crise liée à la pandémie de Covid-19 et (ii) sur l’outil mis à disposition par le Groupe BPCE afin d’évaluer les incidences en pertes de crédits attendues de l’application de dégradations sectorielles. Par ailleurs, nous nous sommes assurés de la correcte documentation et justification des provisions sectorielles comptabilisées dans le groupe Banque Populaire Grand Ouest. A ce titre, nous avons (i) procédé à l’appréciation des critères d’identification par le groupe Banque Populaire Grand Ouest des secteurs d’activité considérés au regard de son environnement comme étant davantage sensibles aux incidences du contexte économique et sanitaire actuel, (ii) apprécié le niveau approprié des provisions ainsi estimées. Dépréciation des encours de crédits en statut 3 Dans le cadre de nos procédures d’audit, nous avons d’une manière générale, examiné le dispositif de contrôle relatif au recensement des expositions, au suivi des risques de crédit et de contrepartie, à l’appréciation des risques de non-recouvrement et à la détermination des dépréciations et provisions afférentes sur base individuelle. Nos travaux ont consisté à apprécier la qualité du dispositif de suivi des contreparties sensibles, douteuses et contentieuses ; du processus de revue de crédit ; du dispositif de valorisation des garanties. Par ailleurs, sur la base d’un échantillon de dossiers sélectionnés sur des critères de matérialité et de risques, nous avons réalisé des analyses contradictoires des montants de provisions. Nous avons également revu l’information détaillée en annexe requise par la norme IFRS 9 au titre du volet « dépréciation » au 31 décembre 2021. Vérifications spécifiques . — Nous avons également procédé, conformément aux normes d'exercice professionnel applicables en France, aux vérifications spécifiques prévues par les textes légaux et réglementaires des informations données dans le rapport de gestion du Conseil d’Administration. Nous n'avons pas d'observation à formuler sur leur sincérité et leur concordance avec les comptes consolidés. Nous attestons que la déclaration consolidée de performance extra-financière prévue par l’article L.225-102-1 du code de commerce figure dans le rapport de gestion, étant précisé que, conformément aux dispositions de l’article L.823-10 de ce code, les informations contenues dans cette déclaration n’ont pas fait l’objet de notre part de vérifications de sincérité ou de concordance avec les comptes consolidés et doivent faire l’objet d’un rapport par un organisme tiers indépendant. Autres vérifications ou informations prévues par les textes légaux et réglementaires . — Désignation des commissaires aux comptes  : Nous avons été nommés commissaires aux comptes de la société Banque Populaire Grand Ouest par vos assemblées générales du 28 avril 1997 pour le cabinet KPMG, du 11 avril 2005 pour le cabinet Deloitte & Associés, et du 14 avril 2003 pour le cabinet Fidaco. Au 31 décembre 2021, le cabinet KPMG était dans la 25ème année de sa mission sans interruption, le cabinet Deloitte & Associés dans la 23ème année (après prise en compte de l’antériorité du mandat du cabinet PS Audit débuté en 1999 et qui a rejoint Deloitte lors de ce mandat) et le cabinet Fidaco dans la 19ème année. Responsabilités de la direction et des personnes constituant le gouvernement d’entreprise relatives aux comptes consolidés . Il appartient à la direction d’établir des comptes consolidés présentant une image fidèle conformément au référentiel IFRS tel qu’adopté dans l’Union européenne ainsi que de mettre en place le contrôle interne qu'elle estime nécessaire à l'établissement de comptes consolidés ne comportant pas d'anomalies significatives, que celles-ci proviennent de fraudes ou résultent d'erreurs. Lors de l’établissement des comptes consolidés, il incombe à la direction d’évaluer la capacité de la société à poursuivre son exploitation, de présenter dans ces comptes, le cas échéant, les informations nécessaires relatives à la continuité d’exploitation et d’appliquer la convention comptable de continuité d’exploitation, sauf s’il est prévu de liquider la société ou de cesser son activité. Il incombe au comité d’audit de suivre le processus d’élaboration de l’information financière et de suivre l'efficacité des systèmes de contrôle interne et de gestion des risques, ainsi que le cas échéant de l'audit interne, en ce qui concerne les procédures relatives à l'élaboration et au traitement de l'information comptable et financière. Les comptes consolidés ont été arrêtés par le Conseil d’Administration . Responsabilités des commissaires aux comptes relatives à l’audit des comptes consolidés . — Objectif et démarche d’audit  : Il nous appartient d’établir un rapport sur les comptes consolidés. Notre objectif est d’obtenir l’assurance raisonnable que les comptes consolidés pris dans leur ensemble ne comportent pas d’anomalies significatives. L’assurance raisonnable correspond à un niveau élevé d’assurance, sans toutefois garantir qu’un audit réalisé conformément aux normes d’exercice professionnel permet de systématiquement détecter toute anomalie significative. Les anomalies peuvent provenir de fraudes ou résulter d’erreurs et sont considérées comme significatives lorsque l’on peut raisonnablement s’attendre à ce qu’elles puissent, prises individuellement ou en cumulé, influencer les décisions économiques que les utilisateurs des comptes prennent en se fondant sur ceux-ci. Comme précisé par l’article L.823-10-1 du code de commerce, notre mission de certification des comptes ne consiste pas à garantir la viabilité ou la qualité de la gestion de votre société. Dans le cadre d’un audit réalisé conformément aux normes d’exercice professionnel applicables en France, le commissaire aux comptes exerce son jugement professionnel tout au long de cet audit. En outre : il identifie et évalue les risques que les comptes consolidés comportent des anomalies significatives, que celles-ci proviennent de fraudes ou résultent d’erreurs, définit et met en œuvre des procédures d’audit face à ces risques, et recueille des éléments qu’il estime suffisants et appropriés pour fonder son opinion. Le risque de non-détection d’une anomalie significative provenant d’une fraude est plus élevé que celui d’une anomalie significative résultant d’une erreur, car la fraude peut impliquer la collusion, la falsification, les omissions volontaires, les fausses déclarations ou le contournement du contrôle interne ; il prend connaissance du contrôle interne pertinent pour l’audit afin de définir des procédures d’audit appropriées en la circonstance, et non dans le but d’exprimer une opinion sur l’efficacité du contrôle interne ; il apprécie le caractère approprié des méthodes comptables retenues et le caractère raisonnable des estimations comptables faites par la direction, ainsi que les informations les concernant fournies dans les comptes consolidés ; il apprécie le caractère approprié de l’application par la direction de la convention comptable de continuité d’exploitation et, selon les éléments collectés, l’existence ou non d’une incertitude significative liée à des événements ou à des circonstances susceptibles de mettre en cause la capacité de la société à poursuivre son exploitation. Cette appréciation s’appuie sur les éléments collectés jusqu’à la date de son rapport, étant toutefois rappelé que des circonstances ou événements ultérieurs pourraient mettre en cause la continuité d’exploitation. S’il conclut à l’existence d’une incertitude significative, il attire l’attention des lecteurs de son rapport sur les informations fournies dans les comptes consolidés au sujet de cette incertitude ou, si ces informations ne sont pas fournies ou ne sont pas pertinentes, il formule une certification avec réserve ou un refus de certifier ; il apprécie la présentation d’ensemble des comptes consolidés et évalue si les comptes consolidés reflètent les opérations et événements sous-jacents de manière à en donner une image fidèle ; concernant l’information financière des personnes ou entités comprises dans le périmètre de consolidation, il collecte des éléments qu’il estime suffisants et appropriés pour exprimer une opinion sur les comptes consolidés. Il est responsable de la direction, de la supervision et de la réalisation de l’audit des comptes consolidés ainsi que de l’opinion exprimée sur ces comptes. — Rapport au comité d’audit  : Nous remettons au comité d’audit un rapport qui présente notamment l’étendue des travaux d'audit et le programme de travail mis en œuvre, ainsi que les conclusions découlant de nos travaux. Nous portons également à sa connaissance, le cas échéant, les faiblesses significatives du contrôle interne que nous avons identifiées pour ce qui concerne les procédures relatives à l’élaboration et au traitement de l’information comptable et financière. Parmi les éléments communiqués dans le rapport au comité d’audit, figurent les risques d’anomalies significatives que nous jugeons avoir été les plus importants pour l’audit des comptes consolidés de l’exercice et qui constituent de ce fait les points clés de l’audit, qu’il nous appartient de décrire dans le présent rapport. Nous fournissons également au comité d’audit la déclaration prévue par l’article 6 du règlement (UE) n° 537-2014 confirmant notre indépendance, au sens des règles applicables en France telles qu’elles sont fixées notamment par les articles L.822-10 à L.822-14 du code de commerce et dans le code de déontologie de la profession de commissaire aux comptes. Le cas échéant, nous nous entretenons avec le comité d'audit des risques pesant sur notre indépendance et des mesures de sauvegarde appliquées. Paris-La Défense et Angers, le 15 avril 2022 . Les commissaires aux comptes : KPMG Audit FS I Département de KPMG S.A. : Deloitte & Associés : Fidaco Fiduciaire Audit Conseil : Marie-Christine JOLYS ; Charlotte VANDEPUTTE ; Frédéric PLOQUIN ; Associée, Associée, Associé. V II I. — Rapport de gestion. Le rapport de gestion est disponible au siège social sur simple demande .

29/04/2022 : Publications périodiques (4)

Société : Banque Populaire Grand Ouest
Catégorie 1 : Chiffres d'affaires et situations trimestrielles (4.2)
Numéro d'affaire : 2201259
Texte de l'annonce :

BANQUE POPULAIRE GRAND OUEST Société anonyme coopérative de banque populaire régie par les articles 512-2 et suivants du Code monétaire et financier et l'ensemble des textes relatifs aux banques populaires et aux établissements de crédit Siège social : 15, boulevard de la Boutière, CS 26858, 35768 Saint-Grégoire 857 500 227 RCS Rennes Situation trimestrielle au 31 Mars 2022 (En milliers d'Euros) Actif Montant Caisse, Banques Centrales, CCP 57 881 Effets Publics et Valeurs assimilées 496 372 Créances sur les Etablissements de Crédit 5 393 456 Opérations avec la clientèle 24 358 075 Obligations et Autres Titres à revenu fixe 1 977 170 Actions et autres titres à revenu variable 24 969 Participations et autres titres détenus à long terme 245 745 Parts dans les entreprises liées 920 911 Crédit bail et location avec option d'achat 479 515 Location simple 10 795 Immobilisations Incorporelles 1 112 Immobilisations corporelles 114 231 Autres Actifs 145 762 Comptes de Régularisation 110 272 TOTAL ACTIF 34 336 266 Passif Montant Dettes envers les Établissements de Crédit 8 137 373 Opérations avec la clientèle 22 138 756 Dettes représentées par un titre 474 341 Autres Passifs 139 258 Comptes de Régularisation 471 307 Provisions 249 362 Dettes subordonnées 228 Fonds pour Risques Bancaires Généraux 203 051 CAPITAUX PROPRES HORS FRBG (+/-) 2 522 590 Capital souscrit 1 533 355 Prime d'émission 357 772 Réserves 580 322 Report à nouveau (+/-) 51 141 TOTAL PASSIF 34 336 266 Hors-bilan Montant Engagements donnés Engagements de financement 3 676 012 Engagements de garantie 807 506 Engagements sur titres 367 Engagements reçus Engagements de financement Engagements de garantie 1 687 303 Engagements sur titres 367

11/02/2022 : Publications périodiques (4)

Société : Banque Populaire Grand Ouest
Catégorie 1 : Chiffres d'affaires et situations trimestrielles (4.2)
Numéro d'affaire : 2200219
Texte de l'annonce :

BANQUE POPULAIRE GRAND OUEST Société anonyme coopérative de banque populaire régie par les articles 512-2 et suivants du Code monétaire et financier et l'ensemble des textes relatifs aux banques populaires et aux établissements de crédit Siège social : 15, boulevard de la Boutière , CS 26858 , 35768 Saint-Grégoire 857 500 227 RCS Rennes Situation trimestrielle au 31 d écembre 2021 (En milliers d'Euros) Actif Montant Caisse, Banques Centrales, CCP 72 546 Effets Publics et Valeurs assimilées 506 782 Créances sur les Établissements de Crédit 5 810 896 Opérations avec la clientèle 23 888 797 Obligations et Autres Titres à revenu fixe 1 969 640 Actions et autres titres à revenu variable 18 186 Participations et autres titres détenus à long terme 243 843 Parts dans les entreprises liées 920 911 Crédit-bail et location avec option d'achat 531 381 Location simple 12 397 Immobilisations Incorporelles 765 Immobilisations corporelles 114 719 Autres Actifs 105 503 Comptes de Régularisation 109 696 Total Actif 34 306 062 Passif Montant Dettes envers les Établissements de Crédit 7 868 005 Opérations avec la clientèle 22 276 992 Dettes représentées par un titre 644 156 Autres Passifs 130 250 Comptes de Régularisation 428 705 Provisions 240 640 Dettes subordonnées 229 Fonds pour Risques Bancaires Généraux 203 051 CAPITAUX PROPRES HORS FRBG (+/-) 2 514 034 Capital souscrit 1 524 799 Prime d'émission 357 772 Réserves 580 322 Report à nouveau (+/-) 51 141 Total Passif 34 306 062 Hors-bilan Montant Engagements donnés Engagements de financement 3 407 650 Engagements de garantie 766 761 Engagements sur titres 688 Engagements reçus Engagements de financement Engagements de garantie 1 739 322 Engagements sur titres 688

25/10/2021 : Publications périodiques (4)

Société : Banque Populaire Grand Ouest
Catégorie 1 : Chiffres d'affaires et situations trimestrielles (4.2)
Numéro d'affaire : 2104129
Texte de l'annonce :

BANQUE POPULAIRE GRAND OUEST Société anonyme coopérative de banque populaire régie par les articles 512-2 et suivants du Code monétaire et financier et l'ensemble des textes relatifs aux banques populaires et aux établissements de crédit Siège social : 15, boulevard de la Boutière, CS 26858, 35768 Saint-Grégoire 857 500 227 RCS Rennes Situation trimestrielle au 30 Septembre 2021 (En milliers d'Euros) Actif Montant Caisse, Banques Centrales, CCP 73 819 Effets Publics et Valeurs assimilées 492 700 Créances sur les Établissements de Crédit 5 747 619 Opérations avec la clientèle 23 640 731 Obligations et Autres Titres à revenu fixe 1 978 149 Actions et autres titres à revenu variable 11 592 Participations et autres titres détenus à long terme 241 768 Parts dans les entreprises liées 920 911 Crédit-bail et location avec option d'achat 594 300 Location simple 13 330 Immobilisations Incorporelles 931 Immobilisations corporelles 117 062 Autres Actifs 82 367 Comptes de Régularisation 91 755 Total Actif 34 007 034 Passif Montant Dettes envers les Établissements de Crédit 8 090 224 Opérations avec la clientèle 21 934 657 Dettes représentées par un titre 515 513 Autres Passifs 110 198 Comptes de Régularisation 461 424 Provisions 193 607 Dettes subordonnées 1 089 Fonds pour Risques Bancaires Généraux 203 051 CAPITAUX PROPRES HORS FRBG (+/-) 2 497 271 Capital souscrit 1 511 177 Prime d'émission 357 772 Réserves 580 322 Report à nouveau (+/-) 48 000 Total Passif 34 007 034 Hors-bilan Montant Engagements donnés Engagements de financement 3 228 759 Engagements de garantie 738 605 Engagements sur titres 1 544 Engagements reçus Engagements de financement Engagements de garantie 1 824 149 Engagements sur titres 1 544

26/07/2021 : Publications périodiques (4)

Société : Banque Populaire Grand Ouest
Catégorie 1 : Chiffres d'affaires et situations trimestrielles (4.2)
Numéro d'affaire : 2103488
Texte de l'annonce :

BANQUE POPULAIRE GRAND OUEST Société anonyme coopérative de banque populaire régie par les articles 512-2 et suivants du Code monétaire et financier et l'ensemble des textes relatifs aux banques populaires et aux établissements de crédit Siège social : 15, boulevard de la Boutière, CS 26858, 35768 Saint-Grégoire 857 500 227 RCS Rennes Situation au 30 Juin 2021 (En milliers d'Euros) Actif Montant Caisse, Banques Centrales, CCP 74 720 Effets Publics et Valeurs assimilées 530 125 Créances sur les Établissements de Crédit 5 402 763 Opérations avec la clientèle 23 376 338 Obligations et Autres Titres à revenu fixe 1 969 386 Actions et autres titres à revenu variable 9 059 Participations et autres titres détenus à long terme 102 900 Parts dans les entreprises liées 920 911 Crédit-bail et location avec option d'achat 631 641 Location simple 12 890 Immobilisations Incorporelles 818 Immobilisations corporelles 119 077 Autres Actifs 82 261 Comptes de Régularisation 112 812 Total Actif 33 345 701 Passif Montant Dettes envers les Établissements de Crédit 7 983 808 Opérations avec la clientèle 21 401 922 Dettes représentées par un titre 555 233 Autres Passifs 95 711 Comptes de Régularisation 425 938 Provisions 204 218 Dettes subordonnées 5 839 Fonds pour Risques Bancaires Généraux 203 051 CAPITAUX PROPRES HORS FRBG (+/-) 2 469 981 Capital souscrit 1 483 887 Prime d'émission 357 772 Réserves 580 322 Report à nouveau (+/-) 48 000 Total Passif 33 345 701 Hors-bilan Montant Engagements donnés Engagements de financement 3 184 228 Engagements de garantie 699 935 Engagements sur titres 843 Engagements reçus Engagements de financement Engagements de garantie 1 888 052 Engagements sur titres 843

04/06/2021 : Publications périodiques (4)

Société : Banque Populaire Grand Ouest
Catégorie 1 : Comptes annuels (4.1)
Numéro d'affaire : 2102384
Texte de l'annonce :

BANQUE POPULAIRE GRAND OUEST Société anonyme coopérative de banque populaire à capital variable régie par les articles 512-2 et suivants du Code monétaire et financier et l'ensemble des textes relatifs aux banques populaires et aux établissements de crédit. Siège social : 15 Boulevard de la Boutière CS26858. 35768 Saint-Grégoire 857 500 227 R.C.S. Rennes. Documents comptables annuels approuvés par l'assemblée générale du 18 Mai 2021. Exercice 2020. A. — Comptes individuels annuels au 31 décembre 2020. I. — Compte de résultat. (En milliers d’Euros) Notes Exercice 2020 Exercice 2019 Intérêts et produits assimilés 3.1 461 635 474 952 Intérêts et charges assimilées 3.1 -192 354 -211 438 Produits sur opérations de crédit-bail et de locations simples 3.2 237 471 277 206 Charges sur opérations de crédit-bail et de locations simples 3.2 -291 746 -281 215 Revenus des titres à revenu variable 3.3 52 590 30 924 Commissions (produits) 3.4 299 787 305 952 Commissions (charges) 3.4 -56 315 -57 813 Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation 3.5 943 1 514 Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés 3.6 1 163 -307 Autres produits d'exploitation bancaire 3.7 19 083 12 863 Autres charges d'exploitation bancaire 3.7 -27 319 -10 161 Produit net bancaire 504 936 542 477 Charges générales d'exploitation 3.8 -371 102 -374 184 Dotations aux amortissements et aux dépréciations sur immobilisations incorporelles et corporelles -12 160 -23 513 Résultat brut d'exploitation 121 674 144 780 Coût du risque 3.9 -69 134 -41 920 Résultat d'exploitation 52 540 102 860 Gains ou pertes sur actifs immobilisés 3.10 -1 552 2 147 Résultat courant avant impôt 50 988 105 007 Résultat exceptionnel 3.11 82 -2 326 Impôt sur les bénéfices 3.12 -11 228 -26 732 Dotations / reprises de FRBG et provisions réglementées 0 0 Résultat net 39 842 75 950 II. — Bilan et hors bilan. (En milliers d’Euros. ). Actif (En milliers d’Euros) Notes 31/12/2020 31/12/2019 Retraité (*) Caisses, banques centrales 106 930 157 277 Effets publics et valeurs assimilées 4.3 417 485 371 757 Créances sur les établissements de crédit 4.1 4 293 793 2 107 362 Opérations avec la clientèle 4.2 23 085 974 20 667 986 Obligations et autres titres à revenu fixe 4.3 1 952 396 1 987 706 Actions et autres titres à revenu variable 4.3 9 160 11 330 Participations et autres titres détenus à long terme 4.4 98 832 928 836 Parts dans les entreprises liées 4.4 879 105 18 920 Opérations de crédit-bail et de locations simples 4.5 663 264 681 631 Immobilisations incorporelles 4.6 377 276 Immobilisations corporelles 4.6 121 129 137 636 Autres actifs 4.8 92 319 96 570 Comptes de régularisation 4.9 77 499 124 081 Total de l'actif 31 798 263 27 291 368 Hors bilan Notes 31/12/2020 31/12/2019 Engagements donnés  : Engagements de financement 5.1 3 141 485 2 897 978 Engagements de garantie 5.1 690 571 704 999 Engagements sur titres 416 553 (En milliers d’Euros) Notes 31/12/2020 31/12/2019 Retraité (*) Banques centrales Dettes envers les établissements de crédit 4.1 6 801 561 6 474 117 Opérations avec la clientèle 4.2 20 901 040 17 308 089 Dettes représentées par un titre 4.7 588 981 463 606 Autres passifs 4.8 114 751 112 006 Comptes de régularisation 4.9 573 944 366 685 Provisions 4.10 224 860 200 513 Dettes subordonnées 4.11 7 323 7 324 Fonds pour risques bancaires généraux (FRBG) 4.12 203 051 203 051 Capitaux propres hors FRBG 4.13 2 382 752 2 155 977 Capital souscrit 1 382 739 1 182 848 Primes d'émission 357 772 357 772 Réserves 554 399 491 407 Ecart de réévaluation Provisions réglementées et subventions d'investissement Report à nouveau 48 000 48 000 Résultat de l'exercice (+/-) 39 842 75 950 Total du passif 31 798 263 27 291 368 (*) 2019 a été retraité suite à l’application du règlement ANC n° 2020-10. Les détails sont présentés en notes 4.1 et 4.2. — A cet effet : Au titre de l’exercice 2019, 1 814 311 milliers d’Euros ont fait l’objet d’un reclassement des prêts et créances sur les établissements de crédit vers le poste de dettes envers la clientèle. Au titre de l’exercice 2020, 1 581 789 milliers d’Euros ont fait l’objet d’un reclassement des prêts et créances sur les établissements de crédit vers le poste de dettes envers la clientèle. Hors bilan Notes 31/12/2020 31/12/2019 Engagements reçus  : Engagements de financement 5.1 0 0 Engagements de garantie 5.1 2 013 581 2 111 254 Engagements sur titres 416 553 III. — Notes annexes aux comptes individuels annuels. Note 1. – Cadre général. 1.1. Le Groupe BPCE . — Le Groupe BPCE dont fait partie l’entité Banque Populaire Grand Ouest comprend le réseau Banque Populaire, le réseau Caisse d'Epargne, l’organe central BPCE et ses filiales. Les deux réseaux Banque Populaire et Caisse d’Epargne. — Le Groupe BPCE est un groupe coopératif dont les sociétaires sont propriétaires des deux réseaux de banque de proximité : les 14 Banques Populaires et les 15 Caisses d’Epargne. Chacun des deux réseaux est détenteur à parité de BPCE, l’organe central du groupe. Le réseau Banque Populaire comprend les Banques Populaires et les sociétés de caution mutuelle leur accordant statutairement l'exclusivité de leur cautionnement. Le réseau Caisse d'Epargne comprend les Caisses d'Epargne et les sociétés locales d'épargne (SLE). Les Banques Populaires sont détenues à hauteur de 100 % par leurs sociétaires. Le capital des Caisses d’Epargne est détenu à hauteur de 100 % par les sociétés locales d’épargne. Au niveau local, les SLE sont des entités à statut coopératif dont le capital variable est détenu par les sociétaires. Elles ont pour objet d'animer le sociétariat dans le cadre des orientations générales de la Caisse d'Epargne à laquelle elles sont affiliées et elles ne peuvent pas effectuer d’opérations de banque. BPCE. — Organe central au sens de la Loi bancaire et établissement de crédit agréé comme banque, BPCE a été créé par la Loi n° 2009-715 du 18 juin 2009. BPCE est constitué sous forme de société anonyme à directoire et conseil de surveillance dont le capital est détenu à parité par les 14 Banques Populaires et les 15 Caisses d’Epargne. Les missions de BPCE s'inscrivent dans la continuité des principes coopératifs des Banques Populaires et des Caisses d'Epargne. BPCE est notamment chargé d'assurer la représentation des affiliés auprès des autorités de tutelle, de définir la gamme des produits et des services commercialisés, d'organiser la garantie des déposants, d'agréer les dirigeants et de veiller au bon fonctionnement des établissements du groupe. En qualité de holding, BPCE exerce les activités de tête de groupe et détient les filiales communes aux deux réseaux dans le domaine de la banque de proximité et assurance , de la banque de financement et des services financiers et leurs structures de production. Il détermine aussi la stratégie et la politique de développement du groupe. — Les principales filiales de BPCE , dont Natixis, société cotée détenue à 70,662 % sont organisées autour de trois grands pôles métiers : la Banque de proximité et Assurance, comprenant le réseau Banque Populaire, le réseau Caisse d’Epargne, le pôle Solutions & Expertises Financières (comprenant l’affacturage, le crédit à la consommation, le crédit-bail, les cautions & garanties financières et l’activité « Titres Retail »), les pôles Paiements et Assurance de Natixis et les Autres Réseaux (essentiellement Banque Palatine) ; la Gestion d’actifs et de fortune ; et la Banque de Grande Clientèle. Parallèlement, dans le domaine des activités financières, BPCE a notamment pour missions d'assurer la centralisation des excédents de ressources et de réaliser toutes les opérations financières utiles au développement et au refinancement du groupe, charge à lui de sélectionner l'opérateur de ces missions le plus efficace dans l'intérêt du groupe. Il offre par ailleurs des services à caractère bancaire aux entités du groupe. 1.2. Mécanisme de garantie . — Le système de garantie et de solidarité a pour objet, conformément aux articles L. 511-31 et L. 512-107-6 du Code monétaire et financier, de garantir la liquidité et la solvabilité du groupe et des établissements affiliés à BPCE, ainsi que d’organiser la solidarité financière qui les lie. BPCE est chargé de prendre toutes mesures nécessaires pour organiser la garantie de la solvabilité du groupe ainsi que de chacun des réseaux, notamment en mettant en œuvre les mécanismes appropriés de solidarité interne du groupe et en créant un fonds de garantie commun aux deux réseaux dont il détermine les règles de fonctionnement, les modalités de déclenchement en complément des fonds des deux réseaux déjà existants ainsi que les contributions des établissements affiliés pour sa dotation et sa reconstitution. BPCE gère ainsi le Fonds réseau Banque Populaire, le Fonds réseau Caisse d’Epargne et met en place le Fonds de Garantie Mutuel. Le Fonds réseau Banque Populaire est constitué d’un dépôt de 450 millions d’ Euros effectué par les Banques Populaires dans les livres de BPCE sous la forme d’un compte à terme d’une durée de dix ans et indéfiniment renouvelable. Le Fonds réseau Caisse d’Epargne fait l’objet d’un dépôt de 450 millions d’ Euros effectué par les Caisses d’Epargne dans les livres de BPCE sous la forme d’un compte à terme d’une durée de dix ans et indéfiniment renouvelable. Le Fonds de Garantie Mutuel est constitué des dépôts effectués par les Banques Populaires et les Caisses d’Epargne dans les livres de BPCE sous la forme de comptes à terme d’une durée de dix ans et indéfiniment renouvelables. Le montant des dépôts par réseau est de 176 millions d’ Euros au 31 décembre 2020. Le montant total des dépôts effectués auprès de BPCE au titre du Fonds réseau Banque Populaire, du Fonds réseau Caisse d’Epargne et du Fonds de Garantie Mutuel ne peut être inférieur à 0,15 % et ne peut excéder 0,3 % de la somme des actifs pondérés du groupe. Dans les comptes individuels des établissements, la constitution de dépôts au titre du système de garantie et de solidarité se traduit par l’identification d’un montant équivalent au sein d’une rubrique dédiée des capitaux propres. Les sociétés de caution mutuelle accordant statutairement l’exclusivité de leur cautionnement à une Banque Populaire bénéficient de la garantie de liquidité et de en leur qualité d’affilié à l’organe central. La liquidité et la solvabilité des sociétés locales d’épargne sont garanties au premier niveau pour chaque société locale d’épargne considérée, par la Caisse d’Epargne dont la société locale d’épargne concernée est l’actionnaire. Le directoire de BPCE a tout pouvoir pour mobiliser les ressources des différents contributeurs sans délai et selon l’ordre convenu, sur la base d’autorisations préalables délivrées à BPCE par les contributeurs. 1.3. Evénements significatifs : Covid-19. — L’année 2020 a été marqué par la crise sanitaire du Covid-19. La propagation rapide de la pandémie a entraîné une dégradation de la situation économique mondiale, touchant de nombreux secteurs d’activité et se traduisant par des répercussions importantes sur les activités économiques de nombreux pays. Les restrictions à la mobilité dans les zones touchées et la perturbation des chaînes d’approvisionnement due aux fermetures des sociétés industrielles et commerciales durant 2020 ont eu un impact manifeste sur les chaînes de valeur économique dans les zones géographiques et les secteurs d’activités impactés (recettes touristiques, transport aérien, ventes locales, etc.). Afin de soutenir l’économie durant cette crise sanitaire, les pouvoirs publics nationaux ont annoncé des mesures visant à fournir une aide financière et non financière aux secteurs d’activités affectés. La crise du Covid-19 s’est également propagée au monde financier entraînant notamment une très forte volatilité et des fluctuations erratiques de marché. Dans un environnement marqué par un fort degré d’incertitude, le Groupe BPCE a tenu compte des effets de la crise, tels qu’ils pouvaient être appréhendés en date d’arrêté, pour la détermination de la valorisation des actifs et passifs financiers ainsi que des dépréciations et des provisions dans ses comptes du 31 décembre 2020. Les impacts de la crise sur les comptes au 31 décembre 2020 sont détaillés en note 1.5. 1.4. Evénements postérieurs à la clôture . — Le 9 février 2021, BPCE S.A a annoncé son intention d’acquérir les actions du capital de Natixis S.A. qu’elle ne détenait pas, soit environ 29,3 % au 31 décembre 2020, et de déposer une offre publique d’achat simplifiée auprès de l’Autorité des Marchés Financiers (AMF). Ce projet d’offre publique, au prix de 4,00 Euros par action (dividende attaché), sera soumis à l’examen de l’AMF et sera, le cas échéant, suivi d’un retrait obligatoire si les conditions de mise en œuvre sont satisfaites. Ce projet d’offre n’aura pas d’impact sur le contrôle déjà exercé par BPCE sur Natixis. En application des principes présentés dans la note 4.4 de l’annexe aux comptes annuels, la Banque Populaire Grand Ouest a examiné l’impact de ce projet d’offre dans sur la détermination de la valeur d’utilité de BPCE retenue dans les comptes au 31 décembre 2020 étant précisé que BPCE est l’actionnaire majoritaire de Natixis et a considéré que cette opération ne remettait pas en cause la valeur retenue. En effet, les titres de participation de la Banque Populaire Grand Ouest sont évalués en valeur d’utilité. Cette valeur d’utilité prend en compte la situation spécifique de la Banque Populaire Grand Ouest qui, conjointement avec les autres établissements actionnaires, détient BPCE SA, et l’intérêt stratégique de cette détention dans un objectif de long terme. L’appartenance de Natixis au Groupe BPCE et son intégration au sein du mécanisme de solidarité ont également été prises en compte. Ces valorisations reposent sur des paramètres techniques fondés sur une vision de détention et d’appartenance au groupe à long terme et non sur des paramètres de valorisation à leurs bornes. 1.5. Incidence de la crise sanitaire sur les comptes . — Les effets de la crise sanitaire sur les comptes individuels sont décrits dans les paragraphes qui suivent. 1.5.1. Mesures de soutien de l’économie . — Dès le 15 mars 2020 précédant l’annonce du confinement en France, la Fédération Bancaire Française (FBF) témoignait de la totale mobilisation des banques françaises afin d’accompagner leurs clients, en particulier les commerçants, professionnels, petites et moyennes entreprises, qui pourraient faire face à des difficultés résultant du développement de l’épidémie de COVID-19 pouvant impacter temporairement leur activité. — Dans ce contexte, la Banque Populaire Grand Ouest s’est engagée au service de ses clients professionnels et entreprises traversant des difficultés de trésorerie en mettant en œuvre activement les mesures de soutien à l’économie décidées par l’Etat : Le report des remboursements de crédit pour les entreprises sans pénalités ni coûts additionnels, La distribution de prêts garantis par l’Etat. Les mesures de soutien de l’économie prises au cours de l’exercice 2020 sont décrites ci-après. 1.5.1.1. Prêts garantis par l’Etat (PGE). — Le prêt garanti par l’Etat (PGE) est un dispositif de soutien mis en place en application de l’article 6 de la loi n°2020-289 du 23 mars 2020 de finances rectificative pour 2020 et de l’arrêté du Ministre de l’Economie et des Finances du 23 mars 2020 accordant la garantie de l’Etat aux établissements de crédit et sociétés de financement à partir du 16 mars 2020 afin de répondre aux besoins de trésorerie des sociétés impactées par la crise sanitaire Covid-19. Le dispositif a été prolongé jusqu’au 30 juin 2021 par la loi de finance pour 2021. Le PGE doit répondre aux critères d’éligibilité communs à tous les établissements distribuant ce prêt définis par la loi. Le PGE est un prêt de trésorerie d’une durée d’un an qui comporte un différé d’amortissement sur cette durée. Les sociétés bénéficiaires pourront décider, à l’issue de la première année, d’amortir le PGE sur une durée d’une à cinq années supplémentaires ou de commencer l’amortissement du capital seulement à partir de la deuxième année de la période d’amortissement en ne réglant que les intérêts et le coût de la garantie de l’Etat. Pour les sociétés éligibles, le montant du PGE est plafonné, dans le cas général (hors entreprises innovantes et de création récente, et hors PGE Saison pour notre clientèle de Tourisme / Hôtellerie / Restauration par exemple), à 25 % du chiffre d’affaires de la société. Le PGE bénéficie d’une garantie de l’Etat à hauteur de 70 à 90 % selon la taille de l’entreprise, les banques conservant ainsi la part du risque résiduel. La garantie de l’Etat couvre un pourcentage du montant restant dû de la créance (capital, intérêts et accessoires) jusqu’à la déchéance de son terme. La garantie de l’Etat pourra être appelée avant la déchéance du terme en présence d’un évènement de crédit La pénalité de remboursement anticipé est fixée au contrat et de manière raisonnable (2 % du capital restant dû pendant la période initiale du prêt, de 3 à 6% du capital restant dû pendant la période d’amortissement du prêt). Les conditions de prorogation ne sont pas fixées par anticipation mais établies deux à trois mois avant l’échéance de l’option de prorogation, en fonction des conditions de marché. Les PGE ne peuvent pas être couverts par une autre sûreté ou garantie que celle de l’Etat sauf lorsqu’ils sont octroyés dans le cadre d’un arrêté du Ministre de l’Economie et des Finances. Il est admis que le professionnel ou le dirigeant puisse demander ou se voir proposer, la souscription d’une assurance décès mais pas se la faire imposer. Concernant la garantie de l’Etat, elle est considérée comme faisant partie intégrante des termes du contrat et est prise en compte dans le calcul des dépréciations pour pertes de crédit attendues. La commission de garantie payée à l’octroi du crédit par Banque Populaire Grand Ouest à l’Etat est comptabilisée en résultat de manière étalée sur la durée initiale du PGE selon la méthode du Taux d’Intérêt Effectif (TIE). L’impact est présenté au sein de la marge nette d'intérêt. Au 31 décembre 2020, 10 425 PGE ont été émis par la Banque Populaire Grand Ouest pour un montant de 1 589 millions d’ Euros (dont 10 214 ont été décaissés au 31 décembre pour un montant de 1 541 millions d’ Euros ). 1.5.1.2. Report des remboursements de crédit (moratoires) et autres restructurations de crédits . — Dans le contexte de la crise du Covid-19, la Banque Populaire Grand Ouest a été amené à accorder à ses clients commerçants, professionnels, PME et grandes entreprises des concessions revêtant différentes formes (suspensions temporaires d’échéances, rééchelonnements, renégociations) afin de les aider à surmonter des difficultés de trésorerie temporaires induites par la crise. — Mesures généralisées : Dès l’annonce du confinement en France, les deux réseaux Banque Populaire et Caisse d’Epargne ont proposé de manière généralisée à leurs clients professionnels et PME appartenant à des secteurs d’activité bien identifiés le report de leurs échéances de prêts comprenant capital et intérêts pour une durée de 6 mois. Par la suite, d’autres mesures généralisées ont été accordées à des secteurs d’activité spécifiques tel que par exemple, un report allant jusqu’à 12 mois des échéances de crédit aux petites et moyennes entreprises des secteurs du tourisme, de l’hôtellerie et de la restauration. Les conditions de ces moratoires s’inscrivent dans les dispositions de moratoires généraux définies à l’article 10 des lignes directrices de l’EBA (EBA/GL/2020/02) publiées le 2 avril 2020 et amendées le 2 décembre 2020 (EBA/GL/2020/15). En application de ce texte, l’octroi de moratoires de façon large, sans condition d’octroi spécifiques, à des contreparties ne présentant pas de difficultés financières avant la situation de crise liée au Covid-19, ne constitue pas à lui seul un indicateur de dégradation significative du risque de crédit. Ainsi, la mise en œuvre d’un moratoire généralisé afin de faire face à une crise de liquidité temporaire dans le contexte de la crise liée au Covid-19 n’entraîne pas de déclassement automatique en Statut 2 (ou douteux / Statut 3 lorsque la perte est supérieure à 1% de la différence entre la valeur actuelle nette avant restructuration et la valeur actuelle nette après restructuration) des crédits qui étaient classés en sains avant cette crise. — Mesures individuelles : Par ailleurs, la Banque Populaire Grand Ouest a accompagné de manière individualisée ses clients en leur accordant différentes formes de concessions (moratoires, rééchelonnement ou autre modification des conditions des prêts) dont les conditions ont été fixées sur la base de la situation individuelle du client. Lors de l’octroi d’une telle concession, une analyse spécifique est menée afin d’identifier si la contrepartie présente, à cette date, des indices de difficultés financières. En présence d’un tel indicateur, l’encours est déclassé en Statut 2 (ou Statut 3 lorsque la perte est supérieure à 1% de la différence entre la valeur actuelle nette avant restructuration et la valeur actuelle nette après restructuration) ce qui donne lieu à un ajustement de son niveau de provisionnement. Les moratoires accordés par les établissements du groupe sont généralement facturés au taux d’intérêt initial du crédit, ce qui signifie que les intérêts continuent de courir pendant la durée du moratoire. A l’issue du moratoire, les intérêts sont inclus dans le principal du crédit et remboursés sur la durée résiduelle du crédit (durée allongée en raison du moratoire). Dans ce cas, le moratoire n’implique pas de perte de flux de trésorerie pour la banque. Aucun impact résultat n’est donc à comptabiliser. En pratique, les seuls octrois de moratoires ne donnent pas lieu à décomptabilisation de la créance dans la mesure où ils n’affectent pas significativement la valeur économique nette du crédit. 1.5.2. Conséquences sur le recours à des estimations : 1.5.2.1. Dépréciation du risque de crédit . — Sur l’exercice 2020, le coût du risque de crédit du Groupe Banque Populaire Grand Ouest s’établit à 69 134 milliers d’ Euros , en augmentation significative par rapport à l’exercice 2019, générée principalement par la hausse des pertes de crédit attendues dans le contexte de la crise du Covid-19. La crise sanitaire a fortement impacté l’économie, avec des répercussions importantes sur de nombreux secteurs d’activité. En raison des circonstances exceptionnelles et des incertitudes, le Groupe BPCE s’est appuyé sur les différents communiqués publiés par l’ESMA, l’EBA, la BCE et l’IASB pour déterminer les pertes de crédit attendues dans le contexte de la crise du Covid-19. — Dans cette perspective, le Groupe BPCE a revu ses prévisions macro-économiques (forward looking) et les a adaptées afin de tenir compte du contexte particulier de la Covid-19 et des mesures de soutien à l’économie. Le groupe a utilisé trois scénarios principaux pour le calcul des paramètres de provisionnement IFRS 9 avec des projections à l’horizon 2023 : le scénario central a été mis à jour à partir des scénarios déterminés par les économistes du groupe en septembre 2020 ; un scénario pessimiste, correspondant à une réalisation plus dégradée des variables macro-économiques définies dans le cadre du scénario central ; un scénario optimiste, correspondant à une réalisation plus favorable des variables macro-économiques définies dans le cadre du scénario central. À la suite du choc économique historique lié à la crise de la Covid-19 sur l’année 2020, le scénario central prévoit pour le PIB une forte reprise du PIB à partir de 2021, pour revenir progressivement dans les années suivantes à un rythme de long terme plus habituel de l’évolution de l’activité économique. L’activité économique retrouverait ainsi son niveau d’avant crise (2019) en 2023. — Les projections à 4 ans des principales variables macro-économiques utilisées sur la base du scénario des économistes du groupe pour chacune des bornes sont présentées ci-après : Optimiste Central Pessimiste PIB Chôm. Tx. 10A PIB Chôm. Tx. 10A PIB Chôm. Tx. 10A 2020 -5,8% 7,4% 0,30% 2020 -9,6% 8,5% -0,11% 2020 -12,3% 11,5% -0,60% 2021 10,0% 8,7% 0,70% 2 0 21 7,2% 10,0% 0,01% 2021 4,0% 12,5% -0,40% 2022 4,3% 7,9% 0,82% 2022 2,6% 9,3% 0,13% 2022 0,9% 11,7% -0,28% 2023 2,8% 7,6% 0,94% 2023 1,6% 9,0% 0,25% 2023 0,4% 11,4% -0,16% En complément, le Groupe BPCE complète et adapte cette approche en tenant compte des spécificités propres à certains périmètres ou marchés significatifs. Ainsi, chaque scénario est pondéré en fonction de sa proximité au consensus de Place (Consensus Forecast) sur les principales variables économiques de chaque périmètre considéré ou marché significatif du groupe. Les projections sont déclinées au travers des principales variables macro-économiques comme le PIB, le taux de chômage et les taux d’intérêts à 10 ans sur la dette souveraine française. — Afin de prendre en compte les incertitudes liées aux projections macro-économiques et les mesures de soutien à l’économie (PGE, chômage partiel, mesures fiscales), les scénarios économiques ont été adaptés. Ces adaptations ont pour conséquence : d’atténuer la soudaineté et l’intensité de la crise avec une modération de 60 % des scénarios sur le PIB. A titre d’exemple, pour le scénario central, la valeur du PIB retenue est une moyenne pondérée de la valeur initiale du scénario (- 9,6% pondéré à 40 %) et de la croissance long terme en France (+1,4% pondérée à 60 %). Cette adaptation est cohérente avec les communiqués de la BCE sur la prise en compte de la crise Covid-19 dans le cadre d’IFRS 9 et avec les lignes directrices de l’EBA sur les moratoires ; et de diffuser les effets de la crise sur une période plus longue avec un décalage du scénario de 9 mois, ce qui signifie que la dégradation du PIB et des autres variables impactera les probabilités de défaut 9 mois plus tard. Ces ajustements reflètent l’impact positif des différentes mesures de soutien de l’Etat sur le tissu économique et notamment la réduction de l’occurrence de défauts et leur décalage dans le temps. — Pondération des scénarios au 31 décembre 2020 : La crise sanitaire représente un choc sans précédent et le risque d’ajustement à la baisse des perspectives économiques reste significatif. Le risque d’aggravation de la situation économique, intégrant la possibilité d’une crise financière systémique, demeure important. Pour refléter ces incertitudes dans le calcul des pertes de crédit attendues, le poids du scénario pessimiste est fixé à 35 % (pondéré à 20% au 31 décembre 2019). Le scénario optimiste est jugé peu envisageable avec une probabilité limitée à 5 %, cette pondération restant plus basse que la probabilité généralement attribuée au scénario optimiste (pondéré à 15% au 31 décembre 2019). Le scénario central se voit attribuer une probabilité de 60 % (pondéré à 65% au 31 décembre 2019). — Par ailleurs, du fait de la difficulté à apprécier au plus juste la situation de risque des contreparties, des ajustements conservateurs complémentaires d’ECL ont été effectués pour un montant de 12 581 milliers d’ Euros : sur les portefeuilles de crédit des Moyennes Entreprises, qui ne disposent pas de notations automatiques, les notes de certaines contreparties ont été dégradées au travers d’une grille diffusée au sein des établissements du groupe. Les notes tiennent notamment compte de l’endettement additionnel du débiteur résultant des mesures de soutien accordées (dont PGE) ; sur les portefeuilles de crédit des Professionnels et Petites Entreprises, notés automatiquement, l’amélioration mécanique des notations sous l’effet des mesures de soutien de l’Etat (impact positif des moratoires et PGE sur la situation de trésorerie de ces contreparties) a été neutralisée et la note la plus basse depuis mars 2020 a été prise en compte. Enfin, des provisions complémentaires d’un montant de 25 000 milliers d’ Euros , ont été comptabilisées par la Banque Populaire Grand Ouest, pour couvrir les risques spécifiques de leurs portefeuilles, en complément des provisions décrites ci-avant et calculées par les outils du groupe. Ces provisions concernent à titre principal, les secteurs du tourisme, de l’hôtellerie, de la restauration, du commerce-distribution spécialisé et de l’aéronautique. Avec la crise Covid-19, le groupe a considérablement renforcé le suivi des secteurs impactés. Une approche sectorielle permettant de suivre l’évolution du marché sur chaque secteur et sous-secteur économique a ainsi été mise en œuvre. Elle vise à améliorer le cadre de suivi sectoriel existant et est établie de manière centralisée par la direction des risques avec une mise à jour mensuelle. — En synthèse, les principales évolutions apportées en 2020 au calcul des pertes de crédit attendues ont porté sur : la mise à jour des scénarios économiques en septembre afin de suivre au plus près l’évolution des prévisions (pour mémoire, avant la crise, les scénarios étaient mis à jour une seule fois par an, en juin) ; l’adaptation de la méthode de pondération des scénarios économiques à l’incertitude particulièrement élevée dans le contexte actuel et qui se traduit par des bornes de scénarios très éloignées ; l’adaptation des variables économiques afin de prendre en compte l’incertitude économique et l’effet des mesures de soutien de l’Etat ; pour la banque de proximité, la neutralisation de l’amélioration mécanique des notations des portefeuilles des Professionnels et des Petites Entreprises sous l’effet des mesures de soutien de l’Etat ; la mise en place pour l’activité spécifique de crédit à la consommation, d’un modèle intégrant les nouvelles hypothèses macro-économiques à une segmentation plus fine des portefeuilles. 1.5.2.2. Juste valeur des actifs financiers impactés par la crise sanitaire . — Compte tenu des effets de la crise sanitaire du Covid-19 sur les marchés financiers, la valorisation de certains produits a été affectée au cours de l’exercice 2020 par l’illiquidité des marchés. Les participations détenues dans des fonds de capital investissement non cotés sont évaluées suivant les règles fixées par l’IPEV (International Private Equity and Venture Capital Valuation (IPEV) Guidelines), également recommandées par Invest Euro pe. La valorisation des parts détenues par la Banque Populaire GRAND OUEST dans des fonds non cotés a fait l’objet d’une revue approfondie au 31 décembre 2020. En l’absence de valeur liquidative (VL) récente établie par la société de gestion ou lorsqu’elle n’intègre pas les effets de la crise (ou de manière partielle), une décote déterminée sur la base d’une approche sectorielle a été appliquée à la dernière VL disponible. Ces valorisations sont utilisées pour évaluer la dépréciation éventuelle des titres détenus. La valorisation des investissements détenus dans les fonds immobiliers a également été revue au 31 décembre 2020 et une décote a, le cas échéant, été appliquée pour refléter l’impact de la crise sur la valorisation des actifs sous-jacents. Note 2. – Principes et méthodes comptables généraux. 2.1. Méthodes d'évaluation et de présentation appliquées . — Les comptes individuels annuels de la Banque Populaire Grand Ouest sont établis et présentés conformément aux règles définies par BPCE dans le respect du règlement n°2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC). Les comptes individuels annuels au titre de l’exercice clos le 31 décembre 2020 ont été arrêtés par le conseil d’administration du 23 02 2021. Ils seront soumis à l'approbation de l'assemblée générale du 18 05 2021. Les montants présentés dans les états financiers et dans les notes annexes sont exprimés e n milliers d’Euros , sauf mention contraire. Les effets d’arrondis peuvent générer, le cas échéant, des écarts entre les montants présentés dans les états financiers et ceux présentés dans les notes annexes. 2.2. Changement de méthode comptable . — Les textes adoptés par l’Autorité des normes comptables et d’application obligatoire en 2020 n’ont pas d’impact significatif sur les comptes individuels de l’établissement. En revanche, la Banque Populaire Grand Ouest applique le règlement n° 2020-10 du 22 décembre 2020 modifiant le règlement ANC n° 2014-07 du 26 novembre 2014 relatif aux comptes des entreprises du secteur bancaire qui modifie la présentation de l'épargne réglementée. Les actifs sont présentés en déduction des passifs dans les notes 4.2. L’établissement n’anticipe pas l’application des textes adoptés par l’Autorité des normes comptables lorsqu’elle est optionnelle, sauf mention spécifique. 2.3. Principes comptables généraux . — Les comptes de l’exercice sont présentés sous une forme identique à celle de l’exercice précédent. Les conventions comptables générales ont été appliquées dans le respect du principe de prudence, conformément aux hypothèses de base : continuité de l’exploitation ; permanence des méthodes comptables d’un exercice à l’autre ; indépendance des exercices ; et conformément aux règles générales d’établissement et de présentation des comptes annuels. La méthode retenue pour l’évaluation des éléments inscrits en comptabilité est la méthode du coût historique et tous les postes du bilan sont présentés, le cas échéant, nets d'amortissements, de provisions et de corrections de valeur. Les principes comptables spécifiques sont présentés dans les différentes notes annexes auxquelles ils se rapportent. 2.4. Principes applicables aux mécanismes de résolution bancaire . — Les modalités de constitution du fonds de garantie des dépôts et de résolution ont été modifiées par un arrêté du 27 octobre 2015. Pour les fonds de garantie des mécanismes espèces, cautions et titres, le montant cumulé des contributions versées par le groupe représente 11 868 milliers d’ Euros . Les cotisations (contributions non remboursables en cas de retrait volontaire d’agrément) représentent 1 272 milliers d’ Euros . Les contributions versées sous forme de certificats d’associé ou d’association et de dépôts de garantie espèces qui sont inscrits à l’actif du bilan s’élèvent à 19 302 milliers d’ Euros . Le fonds de résolution a été constitué en 2015 en application de la directive 2014/59/UE dite BRRD (Bank Recovery and Resolution Directive) qui établit un cadre pour le redressement et la résolution des établissements de crédit et des entreprises d’investissement et du règlement Euro péen 806/2014 (règlement MRU). A compter de 2016, il devient le Fonds de résolution unique (FRU) constitué entre les États membres participants au Mécanisme de surveillance unique (MSU). Le FRU est un dispositif de financement à la disposition de l’autorité de résolution (Conseil de Résolution Unique) dédié à la mise en œuvre des procédures de résolution. Conformément au règlement délégué 2015/63 et au règlement d’exécution 2015/81 complétant la directive BRRD sur les contributions ex-ante aux dispositifs de financement pour la résolution, le Conseil de Résolution Unique a déterminé les contributions au fonds de résolution unique pour l’année 2020. Le montant des contributions versées par le groupe représente pour l’exercice 7 162 milliers d’ Euros dont 6 088 milliers d’ Euros comptabilisés en charge et 1 074 milliers d’ Euros sous forme de dépôts de garantie espèces qui sont inscrits à l’actif du bilan (15 % des appels de fonds constitués sous forme de dépôts de garantie espèces). Le cumul des contributions qui sont inscrites à l’actif du bilan s’élèvent à 3 718 milliers d’ Euros au 31 décembre 2020. Note 3. – Informations sur le compte de résultat. 3.1. Intérêts, produits et charges assimilés. Principes comptables : Les intérêts et les commissions assimilables par nature à des intérêts sont enregistrés en compte de résultat prorata temporis. — Au 31 décembre 2020, les intérêts négatifs sont présentés comme suit : un intérêt négatif sur un actif est présenté en charges d’intérêts dans le PNB, un intérêt négatif sur un passif est présenté en produits d’intérêts dans le PNB. Au 31 décembre 2019, les intérêts négatifs étaient présentés en net des intérêts positifs respectivement sur les actifs et les passifs financiers. Les commissions et coûts liées à l'octroi ou à l'acquisition d'un concours sont notamment assimilés à des compléments d’intérêts et sont étalés sur la durée de vie effective du crédit au prorata du capital restant dû. Les revenus d'obligations ou des titres de créances négociables sont comptabilisés pour la partie courue dans l'exercice. Il en est de même pour les titres supersubordonnés à durée indéterminée répondant à la définition d’un instrument de fonds propres prudentiels Tier 1. Le groupe considère en effet que ces revenus ont le caractère d’intérêts. (En milliers d'Euros) Exercice 2020 Exercice 2019 Produits Charges Net Produits Charges Net Opérations avec les établissements de crédit 52 071 -33 403 18 668 40 069 -32 696 7 373 Opérations avec la clientèle 352 550 -126 409 226 141 371 495 -143 188 228 307 Obligations et autres titres à revenu fixe 60 229 -25 138 35 091 63 091 -25 322 37 769 Dettes subordonnées 1 1 3 3 Autres -3 217 -7 405 -10 622 294 -10 232 -9 938 Total 461 635 -192 354 269 279 474 952 -211 438 263 514 Les produits d'intérêts sur opérations avec les établissements de crédit comprennent la rémunération des fonds du Livret A et du LDD et ceux du LEP centralisés à la Caisse des dépôts et consignations. La dotation de la provision épargne logement s’élève à 1 616 milliers d’ Euros pour l’exercice 2020, contre une reprise de 2 607 milliers d’ Euros pour l’exercice 2019. 3.2. Produits et charges sur opérations de crédit-bail et locations assimilées . Principes comptables : Sont enregistrés à ce poste les produits et charges provenant d’immobilisations figurant à l’actif du bilan aux postes « Crédit-bail et opérations assimilées » et « Location simple », notamment : les loyers et les plus et moins-values de cession relatives à des immobilisations données en crédit-bail ou en location avec option d'achat ou encore en location simple ; les dotations et reprises liées aux dépréciations, pertes sur créances irrécouvrables et récupérations sur créances amorties relatives à la fraction des loyers douteux dont la dépréciation est obligatoire, ainsi que celles relatives aux indemnités de résiliation des contrats ; les dotations aux amortissements des immobilisations. (En milliers d’Euros) Exercice 2020 Exercice 2019 Produits Charges Net Produits Charges Net Opérations de crédit-bail et location financière  : Loyers 217 609 217 609 259 061 259 061 Résultats de cession 9 317 -14 701 -5 384 8 323 -14 543 -6 220 Dépréciation 136 -6 198 -6 062 -900 -900 Amortissement -259 257 -259 257 -254 830 -254 830 Autres produits et charges 2 850 -413 2 437 989 -292 697 229 912 -280 569 -50 657 268 373 -270 565 -2 192 Opérations de location simple  : Loyers 6 595 6 595 7 476 7 476 Résultats de cession 885 -268 617 1 290 -273 1 017 Dépréciation 68 -218 -150 57 -128 -71 Amortissement -10 687 -10 687 -10 246 -10 246 Autres produits et charges 10 -4 6 9 -3 6 7 558 -11 177 -3 619 8 832 -10 650 -1 818 Total 237 470 -291 746 -54 276 277 206 -281 215 -4 010 3.3. Revenus des titres à revenu variable . Principes comptables : Les revenus des titres à revenu variable comprennent les dividendes et autres revenus provenant d’actions et d’autres titres à revenu variable, de participations, d’autres titres détenus à long terme et de parts dans les entreprises liées. Les dividendes sont comptabilisés dès que leur paiement a été décidé par l’organe compétent. Ils sont enregistrés en « Revenus des titres à revenu variable ». ( En milliers d' E uros ) Exercice 2020 Exercice 2019 Actions et autres titres à revenu variable 0 Participations et autres titres détenus à long terme 1 768 30 924 Parts dans les entreprises liées 50 822 Total 52 590 30 924 3.4. Commissions . Principes comptables : Les commissions assimilables par nature à des intérêts sont comptabilisées en intérêts, produits et charges assimilés (note 3.1). — Les autres commissions sont enregistrées selon la nature de la prestation : commissions rémunérant une prestation instantanée : enregistrement lors de l’achèvement des prestations ; commissions rémunérant une prestation continue ou discontinue avec plusieurs échéances successives échelonnées : enregistrement au fur et à mesure de l’exécution de la prestation. (En milliers d’Euros) Exercice 2020 Exercice 2019 Produits Charges Net Produits Charges Net Opérations de trésorerie et interbancaire 5 480 -185 5 295 7 596 38 7 634 Opérations avec la clientèle 75 331 -371 74 960 88 091 -658 87 433 Opérations sur titres 21 348 -3 397 17 951 15 639 -2 789 12 850 Moyens de paiement 67 561 -42 994 24 567 68 142 -46 341 21 801 Opérations de change 1 284 1 284 1 399 1 399 Engagements hors bilan 21 084 -6 511 14 573 19 000 -5 397 13 603 Prestations de services financiers 26 951 -2 857 24 094 26 087 -2 665 23 422 Activités de conseil 70 70 2 218 2 218 Vente de produits d'assurance vie 29 619 29 619 24 994 24 994 Vente de produits d'assurance autres 51 058 51 058 52 787 52 787 Total 299 787 -56 315 243 471 305 953 -57 813 248 141 3.5. Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation . Principes comptables : Les gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation regroupent : les gains ou pertes des opérations de bilan et de hors-bilan sur titres de transaction ; les gains ou pertes dégagés sur les opérations de change à terme sec, résultant des achats et ventes de devises et de l’évaluation périodique des opérations en devises et des métaux précieux ; les gains ou pertes provenant des opérations sur des instruments financiers à terme, notamment de taux d’intérêt, de cours de change et d’indices boursiers, que ces instruments soient fermes ou conditionnels, y compris lorsqu’il s’agit d’opérations de couverture d’opérations des portefeuilles de négociation. (En milliers d’Euros) Exercice 2020 Exercice 2019 Titres de transaction 0 Opérations de change 943 1 514 Instruments financiers à terme 0 Total 943 1 514 3.6. Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés . Principes comptables : Ce poste correspond aux gains ou pertes sur opérations des portefeuilles sur titres de placement et sur titres de l’activités de portefeuille, issu de la différence entre reprises de provisions et plus-values de cession et dotations aux provisions et moins-values de cession. (En milliers d’Euros) Exercice 2020 Exercice 2019 Placement TAP Total Placement TAP Total Dépréciations Dotations -636 0 -636 -370 0 -370 Reprises 19 0 19 84 0 84 Résultat de cession 1 780 0 1 780 -21 0 -21 Autres éléments 0 0 0 0 0 Total 1 163 0 1 163 -307 0 -307 3.7. Autres produits et charges d'exploitation bancaire . Principes comptables : Les autres produits et charges d’exploitation bancaire recouvrent notamment la quote-part réalisée sur opérations faites en commun, les refacturations des charges et produits bancaires, les produits et charges des opérations des activités immobilières et des prestations de services informatiques. Figurent également à ce poste les charges et produits sur les activités de crédit-bail et/ou de location simple non exercées à titre principal et dont les immobilisations figurent à l’actif au postes d’immobilisations corporelles, — Ces produits et charges comprennent notamment : les loyers et les plus et moins-values de cession relatives à des immobilisations données en crédit-bail ou en location avec option d'achat ou encore en location simple ; les dotations et reprises liées aux dépréciations, pertes sur créances irrécouvrables et récupérations sur créances amorties relatives à la fraction des loyers douteux dont la dépréciation est obligatoire, ainsi que celles relatives aux indemnités de résiliation des contrats ; les dotations aux amortissements des immobilisations concernées. (En milliers d’Euros) Exercice 2020 Exercice 2019 Produits Charges Total Produits Charges total Quote-part d'opérations faites en commun 3 598 -5 693 -2 095 2 541 -4 842 -2 301 Refacturations de charges et produits bancaires 0 0 0 0 0 0 Activités immobilières 321 0 321 386 0 386 Prestations de services informatiques 0 0 0 0 0 0 Autres activités diverses 0 -13 703 -13 703 0 0 0 Autres produits et charges accessoires 15 163 -7 923 7 240 9 936 -5 319 4 617 Total 19 083 -27 319 -8 237 12 863 -10 161 2 702 3.8. Charges générales d'exploitation . Principes comptables : Les charges générales d’exploitation comprennent les frais de personnel dont les salaires et traitements, la participation et l’intéressement des salariés, les charges sociales, les impôts et taxes afférents aux frais de personnel. Sont également enregistrés les autres frais administratifs dont les autres impôts et taxes et la rémunération des services extérieurs. (En milliers d’Euros) Exercice 2020 Exercice 2019 Salaires et traitements -128 827 -131 186 Charges de retraite et assimilées -21 657 -18 392 Autres charges sociales -37 955 -46 275 Intéressement des salariés -7 284 -4 680 Participation des salariés -2 391 -5 261 Impôts et taxes liés aux rémunérations -13 479 -15 880 Total des frais de personnel -211 593 -221 674 Impôts et taxes -10 861 -9 660 Autres charges générales d'exploitation -153 158 -150 530 Charges refacturées 4 510 7 681 Total des autres charges d'exploitation -159 509 -152 509 Total -371 102 -374 184 L’effectif moyen du personnel en activité au cours de l'exercice, ventilé par catégories professionnelles est le suivant : 1 121cadres et 2 016 non cadres, soit un total de 3 137 salariés. En 2020, les refacturations des activités « organe central » (listées dans le Code monétaire et financier) versées à BPCE sont désormais présentées en PNB et les refacturations des missions groupe versées de BPCE restent présentées en frais de gestion. Le montant des cotisations en PNB s’élève à 13 703 milliers d’ Euros en 2020 et le montant des cotisations en frais de gestion s’élève à 24 568 milliers d’ Euros en 2020. 3.9. Coût du risque . Principes comptables : Le poste coût du risque comporte uniquement le coût lié au risque de crédit (ou risque de contrepartie). Le risque de crédit est l’existence d’une perte potentielle liée à une possibilité de défaillance de la contrepartie sur les engagements qu’elle a souscrits. Par contrepartie, il s’agit toute entité juridique bénéficiaire d’un crédit ou d’un engagement par signature, partie à un instrument financier à terme ou émetteur d’un titre de créance. Le coût du risque de crédit est évalué lorsque la créance est qualifiée de douteuse c’est-à-dire quand le risque est avéré dès lors qu’il est probable que l’établissement ne percevra pas tout ou partie des sommes dues au titre des engagements souscrits par la contrepartie conformément aux dispositions contractuelles initiales, nonobstant l’existence de garantie ou de caution. Le risque de crédit est également évalué quand le risque de crédit est identifié, sur des encours non douteux mais présentant une augmentation significative du risque de crédit depuis leur comptabilisation initiale (cf. notes 4.1 et 4.2.1). Le coût de risque de crédit se compose donc de l’ensemble des dotations et reprises de dépréciations de créances sur la clientèle, sur établissements de crédit, sur titres à revenu fixe d’investissement (en cas de risque de défaillance avéré de l’émetteur), les provisions sur engagements hors - bilan (hors instruments financiers de hors-bilan) ainsi que les pertes sur créances irrécouvrables et les récupérations sur créances amorties. Toutefois, sont classées aux postes Intérêts et produits assimilés et Autres produits d’exploitation bancaire du compte de résultat, les dotations et reprises de provisions, les pertes sur créances irrécupérables ou récupérations de créances amorties relatives aux intérêts sur créances douteuses dont le provisionnement est obligatoire. Pour les titres de transaction, de placement, de l’activité de portefeuille et pour les instruments financiers à terme, le coût du risque de contrepartie est porté directement aux postes enregistrant les gains et les pertes sur ces portefeuilles, sauf en cas de risque de défaillance avéré de la contrepartie où cette composante peut être effectivement isolée et où les mouvements de provision sur risque de contrepartie sont alors inscrits au poste Coût du risque. (En milliers d’Euros) Exercice 2020 Exercice 2019 Dotations Reprises et utilisations Pertes Récupérations sur créances amorties Total Dotations Reprises et utilisations Pertes Récupérations sur créances amorties Total Dépréciations d'actifs Interbancaires 0 0 0 0 Clientèle -137 233 153 200 -58 265 1 537 -40 761 -147 856 150 513 -37 463 1 322 -33 484 Titres et débiteurs divers 0 0 Provisions Engagements hors bilan 0 0 0 0 0 0 Provisions pour risque clientèle -139 130 110 757 0 -28 373 -25 224 16 788 -8 436 Autres 0 0 0 Total -276 363 263 957 -58 265 1 537 -69 134 -173 080 167 301 -37 463 1 322 -41 920 3.10. Gains ou pertes sur actifs immobilisés . Principes comptables : Les gains ou pertes sur actifs immobilisés comprennent : – les gains ou pertes sur cessions d'actifs corporels et incorporels affectés à l'exploitation de l'établissement, issus de la différence entre plus-values et moins-values de cession et reprises et dotations aux provisions ; – les gains ou pertes des opérations sur titres de participation, sur autres titres détenus à long terme, sur parts dans les entreprises liées et sur titres d’investissement, issus de la différence entre reprises de provisions et plus-values de cession et dotations aux provisions et moins-values de cession. (En milliers d’Euros) Exercice 2020 Exercice 2019 Participations et autres titres à long terme Titres d'investissement Immobilisations corporelles et incorporelles Total Participations et autres titres à long terme Titres d'investissement Immobilisations corporelles et incorporelles Total Dépréciations Dotations -688 -688 -469 -469 Reprises 50 50 6 723 91 6 814 Résultat de cession -121 0 -793 -914 -4 447 0 248 -4 199 Total -759 0 -793 -1 552 1 807 91 248 2 147 3.11. Résultat exceptionnel . Principes comptables : Ce poste comprend exclusivement les produits et les charges avant impôt, qui sont générés ou surviennent de manière exceptionnelle et qui ne relèvent pas de l’activité courante de l’établissement. (En milliers d’Euros) Exercice 2020 Exercice 2019 Produits exceptionnels 116 5 Charges exceptionnelles -34 -2 331 Résultat exceptionnel 82 -2 326 3.12. Impôt sur les bénéfices . Principes comptables : Les réseaux Caisses d’Epargne et Banques Populaires ont décidé depuis l’exercice 2009 de bénéficier des dispositions de l’article 91 de la Loi de finances rectificative pour 2008, qui étend le mécanisme de l’intégration fiscale aux réseaux bancaires mutualistes. Ce mécanisme s’inspire de l’intégration fiscale ouverte aux mutuelles d’assurance et tient compte de critères d’intégration autres que capitalistiques (le critère usuel étant une détention du capital à partir de 95 %). La Banque Populaire Grand Ouest, a signé avec sa mère intégrante une convention d’intégration fiscale qui lui assure de constater dans ses comptes la dette d’impôt dont elle aurait été redevable en l’absence d’intégration fiscale mutualiste. La charge d’impôt de l’exercice correspond à l’impôt sur les sociétés exigible au titre de l’exercice. 3.12.1. Détail des impôts sur le résultat 2020 . — La Banque Populaire Grand Ouest est membre du groupe d’intégration fiscale constitué par BPCE. L’impôt sur les sociétés acquitté auprès de la tête de groupe, ventilé entre le résultat courant et le résultat exceptionnel, s’analyse ainsi : — L’impôt sur les sociétés s’analyse ainsi : Exercice 2020 Exercice 2019 Bases imposables aux taux de  : 31,00 % 15 % 33,33 % 15 % Au titre du résultat courant 39 247 85 986 Au titre du résultat exceptionnel Imputation des déficits Bases imposables  : 39 247 0 85 986 0 Impôt correspondant 12 167 28 659 Réduction d'impôt, contribution sociale, crédit d'impôt -461 122 Impôt comptabilisé  : 11 706 28 781 Variation des impôts différés sur PTZ -30 -1 198 Régularisation IS -448 2 539 Provisions pour impôts -3 390 Total 11 228 26 732 Note 4. – Informations sur le bilan. Sauf information contraire, les notes explicatives sur les postes du bilan sont présentées nettes d'amortissements et de dépréciations. Certaines informations relatives au risque de crédit requises par le règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC) sont présentées dans le rapport de gestion des risques. Elles font partie des comptes certifiés par les commissaires aux comptes. 4.1. Opérations interbancaires . Principes comptables : Les créances sur les établissements de crédit recouvrent l’ensemble des créances détenues au titre d’opérations bancaires à l’exception de celles matérialisées par un titre. Elles comprennent les valeurs reçues en pension, quel que soit le support, et les créances se rapportant à des pensions livrées sur titres. Elles sont ventilées entre créances à vue et créances à terme. Les créances sur les établissements de crédit sont inscrites au bilan à leur valeur nominale ou à leur coût d'acquisition pour les rachats de créances, augmentés des intérêts courus non échus et nets des dépréciations constituées au titre du risque de crédit. Les dettes envers les établissements de crédit sont présentées selon leur durée initiale (à vue ou à terme) et les dettes envers la clientèle sont présentées selon leur nature (comptes d’épargne à régime spécial et autres dépôts de la clientèle). Sont incluses, en fonction de leur contrepartie, les opérations de pension matérialisées par des titres ou des valeurs. Les intérêts courus sont enregistrés en dettes rattachées. Les garanties reçues sont enregistrées en comptabilité en hors bilan. Elles font l'objet de réévaluations périodiques. La valeur comptable de l'ensemble des garanties prises sur un même crédit est limitée à l'encours de ce crédit. Créances restructurées. — Les créances restructurées au sens du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC) sont des créances douteuses qui font l’objet d’une modification des caractéristiques initiales (durée, taux d’intérêt) des contrats afin de permettre aux contreparties de rembourser les encours dus. Lors de la restructuration, le prêt fait l’objet d’une décote d’un montant égal à l’écart entre l’actualisation des flux contractuels initialement attendus et l’actualisation des flux futurs attendus de capital et d’intérêts issus de la restructuration. Le taux d’actualisation est le taux d’intérêt effectif d’origine pour les prêts à taux fixe ou le dernier taux effectif avant la date de restructuration pour les prêts à taux variable. Le taux effectif correspond au taux contractuel. Cette décote est inscrite, au résultat, en coût du risque et, au bilan, en diminution de l'encours correspondant. Elle est rapportée au compte de résultat, dans la marge d'intérêt, selon un mode actuariel sur la durée du prêt. Une créance restructurée peut-être reclassée en encours sains lorsque les nouvelles échéances sont respectées. Lorsque la créance ayant fait l’objet d’une première restructuration présente à nouveau une échéance impayée, quelles qu’aient été les conditions de la restructuration, la créance est déclassée en créance douteuse. Créances douteuses. — Les créances douteuses sont constituées de l'ensemble des encours échus et non échus, garantis ou non, dus par les débiteurs dont un concours au moins présente un risque de crédit avéré, identifié de manière individuelle. Un risque est avéré dès lors qu'il est probable que l'établissement ne percevra pas tout ou partie des sommes dues au titre des engagements souscrits par la contrepartie, nonobstant l'existence de garantie ou de caution. Nonobstant le règlement n°2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC), l'identification en encours douteux est effectuée notamment en cas de créances impayées depuis plus de trois mois consécutifs au moins et 6 mois au moins pour les créances sur les collectivités territoriales en harmonisation avec les événements de défaut définis à l’article 178 du règlement Euro péen n°575/2013 du 26 juin 2013 relatif aux exigences prudentielles applicables aux établissements de crédit et les orientations de l’EBA (EBA/GL/2016/07) sur l’application de la définition du défaut et le règlement délégué 2018/1845 de la Banque Centrale Euro péenne relatif au seuil d’évaluation de l’importance des arriérés sur des obligations de crédit, applicable au plus tard au 31 décembre 2020. La définition des encours en défaut est ainsi précisée par l’introduction d’un seuil relatif et d’un seuil absolu à appliquer aux arriérés de paiement pour identifier les situations de défaut, la clarification des critères de retour en encours sains avec l’imposition d’une période probatoire et l’introduction de critères explicites pour le classement en défaut des crédits restructurés. Un encours douteux compromis est un encours douteux dont les perspectives de recouvrement sont fortement dégradées et pour lequel un passage en perte à terme est envisagé. Les créances déchues de leur terme, les contrats de crédit-bail résiliés, les concours à durée indéterminée dont la clôture a été notifiée sont présumés devoir être inscrits en douteux compromis. L’existence de garanties couvrant la quasi-totalité des risques et les conditions d’évolution de la créance douteuse doivent être prises en considération pour qualifier un encours douteux de compromis et pour quantifier la dépréciation. Un an après sa classification en encours douteux, un encours douteux est présumé être compromis sauf si le passage en perte à terme n’est pas envisagé. Le classement d’un encours douteux en douteux compromis n’entraîne pas le classement par « contagion » dans cette dernière catégorie des autres encours et engagements douteux relatifs à la contrepartie concernée. Les intérêts courus et ou échus non perçus sur créances douteuses sont comptabilisés en produits d'exploitation bancaire et dépréciés à due concurrence. Lorsque la créance est qualifiée de compromise, les intérêts courus non encaissés ne sont plus comptabilisés. Plus généralement, les créances douteuses sont réinscrites en encours sains quand les règlements reprennent de façon régulière pour les montants correspondant aux échéances contractuelles, et lorsque la contrepartie ne présente plus de risque de défaillance. Opérations de pension. — Les opérations de pension livrée sont comptabilisées conformément aux dispositions du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC) complété par l'instruction n° 94-06 modifiée de la Commission bancaire. Les éléments d'actif mis en pension sont maintenus au bilan du cédant, qui enregistre au passif le montant encaissé, représentatif de sa dette à l'égard du cessionnaire. Le cessionnaire enregistre à l'actif le montant versé représentatif de sa créance à l'égard du cédant. Lors des arrêtés comptables, les actifs mis en pension, ainsi que la dette à l'égard du cessionnaire ou la créance sur le cédant, sont évalués selon les règles propres à chacune de ces opérations. Dépréciation. — Les créances, dont le recouvrement est devenu incertain, donnent lieu à la constitution de dépréciations, inscrites en déduction de l’actif, destinées à couvrir le risque de perte. Les dépréciations sont calculées créance par créance en tenant compte de la valeur actuelle des garanties reçues. Elles sont déterminées selon une fréquence au moins trimestrielle et sur la base de l'analyse du risque et des garanties disponibles. Les dépréciations couvrent au minimum les intérêts non encaissés sur encours douteux. Les dépréciations pour pertes probables avérées couvrent l'ensemble des pertes prévisionnelles, calculées par différence entre les capitaux restant dus et les flux prévisionnels actualisés selon le taux effectif. Les flux prévisionnels sont déterminés selon les catégories de créances sur la base d’historiques de pertes et/ou à dire d’expert puis sont positionnés dans le temps sur la base d’échéanciers déterminés selon des historiques de recouvrement. Les dotations et les reprises de dépréciation constatées pour risque de non recouvrement sont enregistrées en « Coût du risque » à l’exception des dépréciations relatives aux intérêts sur créances douteuses présentées, comme les intérêts ainsi dépréciés, en « Intérêts et produits assimilés ». La reprise de la dépréciation liée au seul passage du temps est enregistrée en « Intérêts et assimilés ». Quand le risque de crédit est identifié, sur des encours non douteux mais présentant une augmentation significative du risque de crédit depuis leur comptabilisation initiale, il est évalué sur la base des pertes de crédit attendues sur leurs durées de vie résiduelles. Ce risque de crédit est constaté sous forme de provision au passif. Depuis le 1 er janvier 2018, les modalités d’évaluation de ces encours non douteux sont ainsi alignées avec celles de la norme IFRS 9 de Statut 2 (S2) retenue pour les comptes consolidés. Les créances irrécouvrables sont inscrites en pertes et les dépréciations correspondantes font l'objet d'une reprise. Actif (En milliers d’Euros) 31/12/2020 31/12/2019 Comptes ordinaires 2 882 535 899 831 Comptes et prêts au jour le jour 500 000 Valeurs et titres reçus en pension au jour le jour 0 Valeurs non imputées 12 601 27 652 Créances à vue  : 2 895 136 1 427 483 Comptes et prêts à terme 1 399 911 667 791 Prêts subordonnés et participatifs 115 121 Valeurs et titres reçus en pension à terme 0 0 Créances à terme 1 400 026 667 912 Créances rattachées -1 369 11 968 Créances douteuses  : 0 0 Dont créances douteuses compromises 0 0 Dépréciations des créances interbancaires  : 0 0 Dont dépréciation sur créances douteuses compromises 0 0 Total 4 293 793 2 107 362 Conformément au règlement ANC n° 2020-10, la créance de centralisation auprès du fonds d’épargne de la Caisse des dépôts et consignations est présentée en déduction des comptes d’épargne à régime spécial au passif, soit un reclassement de 1 581 789 milliers d’ Euros au 31 décembre 2020 et 1 814 311 milliers d’ Euros au 31 décembre 2019. Les créances sur opérations avec le réseau se décomposent en 2 881 679 milliers d' Euros à vue et 1 318 854 milliers d' Euros à terme. La centralisation à la Caisse des dépôts et consignations de la collecte du Livret A, LDD et LEP représente 1 581 789 milliers d' Euros au 31 décembre 2020, qui est présenté en déduction du passif en note 4.2. Passif (En milliers d’Euros) 31/12/2020 31/12/2019 Comptes ordinaires créditeurs 34 948 25 161 Comptes et emprunts au jour le jour Valeurs et titres donnés en pension au jour le jour Autres sommes dues 4 019 11 753 Dettes rattachées à vue Dettes à vue  : 38 967 36 914 Comptes et emprunts à terme 6 761 617 6 426 141 Valeurs et titres donnés en pension à terme 4 956 11 452 Dettes rattachées à terme -3 979 -390 Dettes à terme 6 762 594 6 437 203 Total 6 801 561 6 474 117 Les dettes sur opérations avec le réseau se décomposent en 16 508 milliers d' Euros à vue et 5 169 915 milliers d' Euros à terme. 4.2. Opérations avec la clientèle 4.2.1. Opérations avec la clientèle . Principes comptables : Les créances sur la clientèle comprennent les concours distribués aux agents économiques autres que les établissements de crédit, à l’exception de ceux matérialisés par un titre, les valeurs reçues en pension et les créances se rapportant à des pensions livrées sur titres. Elles sont ventilées en créances commerciales, comptes ordinaires débiteurs et autres concours à la clientèle. Les crédits à la clientèle émis sont inscrits au bilan à leur valeur nominale ou à leur coût d'acquisition pour les rachats de créances, augmentés des intérêts courus non échus et nets des dépréciations constituées au titre du risque de crédit. Les commissions et coûts marginaux de transaction qui font l’objet d’un étalement sont intégrés à l’encours de crédit concerné. Les garanties reçues sont enregistrées en comptabilité en hors bilan. Elles font l'objet de réévaluations périodiques. La valeur comptable de l'ensemble des garanties prises sur un même crédit est limitée à l'encours de ce crédit. Créances restructurées. — Les créances restructurées au sens du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC) sont des créances douteuses qui font l’objet d’une modification des caractéristiques initiales (durée, taux d’intérêt) des contrats afin de permettre aux contreparties de rembourser les encours dus. Lors de la restructuration, le prêt fait l’objet d’une décote d’un montant égal à l’écart entre l’actualisation des flux contractuels initialement attendus et l’actualisation des flux futurs attendus de capital et d’intérêts issus de la restructuration. Le taux d’actualisation est le taux d’intérêt effectif d’origine pour les prêts à taux fixe ou le dernier taux effectif avant la date de restructuration pour les prêts à taux variable. Le taux effectif correspond au taux contractuel. Cette décote est inscrite, au résultat, en coût du risque et, au bilan, en diminution de l'encours correspondant. Elle est rapportée au compte de résultat, dans la marge d'intérêt, selon un mode actuariel sur la durée du prêt. Une créance restructurée peut-être reclassée en encours sains lorsque les nouvelles échéances sont respectées. Lorsque la créance ayant fait l’objet d’une première restructuration présente à nouveau une échéance impayée, quelles qu’aient été les conditions de la restructuration, la créance est déclassée en créance douteuse. Créances douteuses. — Les créances douteuses sont constituées de l'ensemble des encours échus et non échus, garantis ou non, dus par les débiteurs dont un concours au moins présente un risque de crédit avéré, identifié de manière individuelle. Un risque est avéré dès lors qu'il est probable que l'établissement ne percevra pas tout ou partie des sommes dues au titre des engagements souscrits par la contrepartie, nonobstant l'existence de garantie ou de caution. Nonobstant le règlement n°2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC), l'identification en encours douteux est effectuée notamment en cas de créances impayées depuis plus de trois mois consécutifs au moins et 6 mois au moins pour les créances sur les collectivités territoriales en harmonisation avec les événements de défaut définis à l’article 178 du règlement Euro péen n°575/2013 du 26 juin 2013 relatif aux exigences prudentielles applicables aux établissements de crédit et les orientations de l’EBA (EBA/GL/2016/07) sur l’application de la définition du défaut et le règlement délégué 2018/1845 de la Banque Centrale Euro péenne relatif au seuil d’évaluation de l’importance des arriérés sur des obligations de crédit, applicable au plus tard au 31 décembre 2020. La définition des encours en défaut est ainsi précisée par l’introduction d’un seuil relatif et d’un seuil absolu à appliquer aux arriérés de paiement pour identifier les situations de défaut, la clarification des critères de retour en encours sains avec l’imposition d’une période probatoire et l’introduction de critères explicites pour le classement en défaut des crédits restructurés. Un encours douteux compromis est un encours douteux dont les perspectives de recouvrement sont fortement dégradées et pour lequel un passage en perte à terme est envisagé. Les créances déchues de leur terme, les contrats de crédit-bail résiliés, les concours à durée indéterminée dont la clôture a été notifiée sont présumés devoir être inscrits en douteux compromis. L’existence de garanties couvrant la quasi-totalité des risques et les conditions d’évolution de la créance douteuse doivent être prises en considération pour qualifier un encours douteux de compromis et pour quantifier la dépréciation. Un an après sa classification en encours douteux, un encours douteux est présumé être compromis sauf si le passage en perte à terme n’est pas envisagé. Le classement d’un encours douteux en douteux compromis n’entraîne pas le classement par « contagion » dans cette dernière catégorie des autres encours et engagements douteux relatifs à la contrepartie concernée. Les intérêts courus et ou échus non perçus sur créances douteuses sont comptabilisés en produits d'exploitation bancaire et dépréciés à due concurrence. Lorsque la créance est qualifiée de compromise, les intérêts courus non encaissés ne sont plus comptabilisés. Plus généralement, les créances douteuses sont réinscrites en encours sains quand les règlements reprennent de façon régulière pour les montants correspondant aux échéances contractuelles, et lorsque la contrepartie ne présente plus de risque de défaillance. Opérations de pension. — Les opérations de pension livrée sont comptabilisées conformément aux dispositions du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC) complété par l'instruction n° 94-06 modifiée de la Commission bancaire. Les éléments d'actif mis en pension sont maintenus au bilan du cédant, qui enregistre au passif le montant encaissé, représentatif de sa dette à l'égard du cessionnaire. Le cessionnaire enregistre à l'actif le montant versé représentatif de sa créance à l'égard du cédant. Lors des arrêtés comptables, les actifs mis en pension, ainsi que la dette à l'égard du cessionnaire ou la créance sur le cédant, sont évalués selon les règles propres à chacune de ces opérations. Dépréciation. — Les créances, dont le recouvrement est devenu incertain, donnent lieu à la constitution de dépréciations, inscrites en déduction de l’actif, destinées à couvrir le risque de perte. Les dépréciations sont calculées créance par créance en tenant compte de la valeur actuelle des garanties reçues. Elles sont déterminées selon une fréquence au moins trimestrielle et sur la base de l'analyse du risque et des garanties disponibles. Les dépréciations couvrent au minimum les intérêts non encaissés sur encours douteux. Les dépréciations pour pertes probables avérées couvrent l'ensemble des pertes prévisionnelles, calculées par différence entre les capitaux restant dus et les flux prévisionnels actualisés selon le taux effectif. Les flux prévisionnels sont déterminés selon les catégories de créances sur la base d’historiques de pertes et/ou à dire d’expert puis sont positionnés dans le temps sur la base d’échéanciers déterminés selon des historiques de recouvrement. Les dotations et les reprises de dépréciation constatées pour risque de non recouvrement sont enregistrées en « Coût du risque » à l’exception des dépréciations relatives aux intérêts sur créances douteuses présentées, comme les intérêts ainsi dépréciés, en « Intérêts et produits assimilés ». La reprise de la dépréciation liée au seul passage du temps est enregistrée en « Intérêts et assimilés ». Quand le risque de crédit est identifié, sur des encours non douteux mais présentant une augmentation significative du risque de crédit depuis leur comptabilisation initiale, il est évalué sur la base des pertes de crédit attendues sur leurs durées de vie résiduelles. Ce risque de crédit est constaté sous forme de provision au passif. Depuis le 1 er janvier 2018, les modalités d’évaluation de ces encours non douteux sont ainsi alignées avec celles de la norme IFRS 9 de Statut 2 (S2) retenue pour les comptes consolidés. Les créances irrécouvrables sont inscrites en pertes et les dépréciations correspondantes font l'objet d'une reprise. — Créances sur la clientèle : Actif (En milliers d’Euros) 31/12/2020 31/12/2019 Comptes ordinaires débiteurs 375 867 476 657 Créances commerciales 88 261 141 133 Crédits à l'exportation 6 404 5 413 Crédits de trésorerie et de consommation 2 594 601 1 104 819 Crédits à l'équipement 8 670 622 8 152 596 Crédits à l'habitat 10 991 344 10 368 292 Autres crédits à la clientèle 525 554 Valeurs et titres reçus en pension Prêts subordonnés 7 75 Autres 28 748 39 998 Autres concours à la clientèle 22 292 251 19 671 747 Créances rattachées 32 726 34 771 Créances douteuses 684 153 751 549 Dépréciations des créances sur la clientèle -387 285 -407 872 Total 23 085 974 20 667 986 Dont créances restructurées 92 628 81 343 Les créances sur la clientèle éligible au refinancement de la Banque Centrale du ou des pays où l'établissement est installé ou au Système Euro péen de Banque Centrale se monte à 602 781 milliers d’ Euros . — Dettes vis-à-vis de la clientèle : Passif (En milliers d’Euros) 31/12/2020 31/12/2019 retraité (*) Comptes d'épargne à régime spécial  : 7 789 274 6 546 582 Livret A 1 581 161 1 362 797 PEL / CEL 2 658 997 2 526 976 Autres comptes d'épargne à régime spécial 5 130 905 4 471 120 Créances sur le fonds d'épargne (*) -1 581 789 -1 814 311 Autres comptes et emprunts auprès de la clientèle (1) 12 911 303 10 568 614 Dépôts de garantie 18 18 Autres sommes dues 72 922 70 949 Dettes rattachées 127 523 121 926 Total 20 901 040 17 308 089 (*) Conformément au règlement ANC n° 2020-10, la créance de centralisation auprès du fonds d’épargne de la Caisse des dépôts et consignations est présentée en déduction des comptes d’épargne à régime spécial au passif, soit un reclassement de 1 581 789 milliers d’Euros au 31 décembre 2020 et 1 814 311 milliers d’Euros au 31 décembre 2019. (1) Détail des comptes et emprunts auprès de la clientèle. (En milliers d’Euros) 31/12/2020 31/12/2019 À vue À terme Total À vue À terme Total Comptes ordinaires créditeurs 9 452 911 9 452 911 7 164 911 7 164 911 Emprunts auprès de la clientèle financière 0 0 0 Valeurs et titres donnés en pension livrée 0 0 Autres comptes et emprunts 3 458 392 3 458 392 3 403 703 3 403 703 Total 9 452 911 3 458 392 12 911 303 7 164 911 3 403 703 10 568 614 4.2.2. Répartition des encours de crédit par agent économique : (En milliers d’Euros) Créances saines Créances douteuses Dont créances douteuses compromises Brut Brut Dépréciation individuelle Brut Dépréciation individuelle Sociétés non financières 10 954 701 447 461 -253 298 269 055 -193 535 Entrepreneurs individuels 1 491 441 66 896 -37 868 40 224 -28 934 Particuliers 10 049 443 167 608 -94 879 100 781 -72 494 Administrations privées 126 241 2 189 -1 239 1 316 -947 Administrations publiques et sécurité sociale 138 532 0 0 0 0 Autres 28 748 0 0 0 0 Total au 31 décembre 2020 22 789 105 684 153 -387 285 411 376 -295 911 Total au 31 décembre 2019 20 324 308 751 549 -407 872 444 883 -318 529 4.3. Effets publics, obligations, actions, autres titres à revenu fixe et variable . 4.3.1. Portefeuille titres . Principes comptables : Le terme « titres » recouvre les titres du marché interbancaire, les bons du Trésor et les autres titres de créances négociables, les obligations et les autres valeurs mobilières dites à revenu fixe (c’est-à-dire à rendement non aléatoire), les actions et les autres titres à revenu variable. Les opérations sur titres sont régies au plan comptable par le règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC) qui définit les règles générales de comptabilisation et de valorisation des titres ainsi que les règles relatives à des opérations particulières de cession comme les cessions temporaires de titres. Les titres sont classés dans les catégories suivantes : titres de participation et parts dans les entreprises liées, autres titres détenus à long terme, titres d’investissement, titres de l’activité de portefeuille, titres de placement et titres de transaction. Pour les titres de transaction, de placement, d’investissement ainsi que de l’activité de portefeuille, les risques de défaillance avérés de la contrepartie dont les impacts peuvent être isolés font l’objet de dépréciations. Les mouvements de dépréciations sont inscrits en coût du risque. Lors d’une opération de prêt de titres, les titres prêtés cessent de figurer au bilan et une créance représentative de la valeur comptable des titres prêtés est constatée à l’actif. Lors d’une opération d’emprunt de titres, les titres empruntés sont enregistrés dans la catégorie des titres de transaction en contrepartie d’un passif correspondant à la dette de titres à l'égard du prêteur pour un montant égal au prix de marché des titres empruntés du jour de l'emprunt. Les titres empruntés sont présentés au bilan en déduction de la dette représentative de la valeur des titres empruntés. Titres de transaction. — Il s’agit des titres acquis ou vendus avec l’intention de les revendre ou de les racheter à court terme. Pour être éligible dans cette catégorie, les titres doivent, à la date de comptabilisation initiale, être négociables sur un marché actif et les prix du marché doivent être accessibles et représentatifs de transactions réelles intervenant régulièrement sur le marché dans des conditions de concurrence normale. Il peut s’agir de titres à revenu fixe ou de titres à revenu variable. Les titres de transaction sont enregistrés pour leur prix d’acquisition frais exclus, en incluant le cas échéant les intérêts courus. En cas de vente à découvert, la dette est inscrite au passif pour le prix de vente des titres, frais exclus. A la clôture, ils sont évalués au prix de marché du jour le plus récent : le solde global des différences résultant des variations de cours est porté au compte de résultat. Pour les parts d’OPCVM et de FCP, les valeurs de marché correspondent aux valeurs liquidatives disponibles dans le contexte de marché en vigueur à la date d’arrêté. Les titres enregistrés parmi les titres de transaction ne peuvent, sauf situations exceptionnelles de marché nécessitant un changement de stratégie ou en cas de disparition d’un marché actif pour les titres à revenu fixe, être transférés vers une autre catégorie comptable, et continuent à suivre les règles de présentation et de valorisation des titres de transaction jusqu’à leur sortie de bilan par cession, remboursement intégral, ou passage en pertes. Titres de placement. — Sont considérés comme des titres de placement, les titres qui ne sont inscrits dans aucune autre catégorie. Les titres de placement sont enregistrés pour leur prix d’acquisition frais exclus. Le cas échéant, pour les titres à revenu fixe, les intérêts courus sont constatés dans des comptes rattachés en contrepartie du compte de résultat au poste « Intérêts et produits assimilés ». La différence éventuelle entre le prix d'acquisition et la valeur de remboursement (prime ou décote) des titres à revenu fixe est rapportée au compte de résultat sur la durée résiduelle du titre en utilisant la méthode actuarielle. Les titres de placement sont évalués au plus bas de leur prix d'acquisition ou de leur prix de marché. Pour les parts d’OPCVM et de FCP, les valeurs de marché correspondent aux valeurs liquidatives disponibles dans le contexte de marché en vigueur à la date d’arrêté. Les moins-values latentes font l'objet d'une dépréciation qui peut être appréciée par ensembles homogènes de titres, sans compensation avec les plus-values constatées sur les autres catégories de titres. Les gains, provenant des éventuels instruments de couverture, au sens de l’article 2514-1 du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC), sont pris en compte pour le calcul des dépréciations. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées. Les plus et moins-values de cession réalisées sur les titres de placement, ainsi que les dotations et reprises de dépréciations sont enregistrées dans la rubrique « Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés ». Titres d’investissement. — Ce sont des titres à revenu fixe assortis d’une échéance fixe qui ont été acquis ou reclassés de la catégorie « Titres de transaction » ou de la catégorie « Titres de placement » avec l’intention manifeste et la capacité de les détenir jusqu’à l’échéance. Les titres ne doivent pas être soumis à une contrainte existante, juridique ou autre, qui serait susceptible de remettre en cause l’intention de détention jusqu’à l’échéance des titres. Le classement en titres d’investissement ne fait pas obstacle à leur désignation comme éléments couverts contre le risque de taux d’intérêt. Les titres d’investissement sont enregistrés pour leur prix d’acquisition, frais exclus. Lorsqu'ils proviennent du portefeuille de placement, ils sont inscrits à leur prix d'acquisition et les dépréciations antérieurement constituées sont reprises sur la durée de vie résiduelle des titres concernés. L'écart entre le prix d'acquisition et la valeur de remboursement des titres, ainsi que les intérêts courus attachés à ces derniers, sont enregistrés selon les mêmes règles que celles applicables aux titres de placement à revenu fixe. Ils peuvent faire l'objet d'une dépréciation s'il existe une forte probabilité que l'établissement ne conserve pas les titres jusqu'à l'échéance en raison de circonstances nouvelles, ou s’il existe des risques de défaillance de l’émetteur des titres. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées. Les titres d’investissement ne peuvent pas, sauf exceptions, faire l’objet de vente ou de transfert dans une autre catégorie de titres. Les titres de transaction ou de placement à revenu fixe, reclassés vers la catégorie titres d’investissement, dans le cadre de l’illiquidité des marchés, par application des dispositions du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC), peuvent toutefois être cédés lorsque le marché sur lequel ils sont échangés redevient actif. Titres de l’activité de portefeuille. — L'activité de portefeuille consiste à investir avec pour objectif d'en retirer un gain en capital à moyen terme, sans intention d'investir durablement dans le développement du fonds de commerce de l'entreprise émettrice, ni de participer activement à sa gestion opérationnelle. Il ne peut s'agir en principe que de titres à revenu variable. Cette activité doit être exercée de manière significative et permanente dans un cadre structuré procurant une rentabilité récurrente provenant principalement des plus-values de cession réalisées. Les titres de l’activité de portefeuille sont enregistrés pour leur prix d’acquisition, frais exclus. A la clôture de l'exercice, ils figurent au bilan au plus bas de leur coût historique ou de leur valeur d'utilité. Les moins-values latentes font obligatoirement l'objet d’une dépréciation. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées. Les titres enregistrés parmi les titres de l’activité de portefeuille ne peuvent être transférés vers une autre catégorie comptable. Les autres titres détenus à long terme sont enregistrés pour leur prix d’acquisition, frais exclus. Ils figurent au bilan au plus bas de leur coût historique ou de leur valeur d'utilité. Cette dernière, pour les titres cotés ou non, correspond à ce que l'entreprise accepterait de décaisser pour obtenir ces titres si elle avait à les acquérir compte tenu de son objectif de détention. Les moins-values latentes font obligatoirement l'objet d’une dépréciation. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées. Les titres enregistrés parmi les autres titres détenus à long terme ne peuvent être transférés vers une autre catégorie comptable. (En milliers d’Euros) 31/12/2020 31/12/2019 Transaction Placement Investissement TAP Total Transaction Placement Investissement TAP Total Valeurs brutes 0 335 798 73 658 0 409 456 270 000 94 533 364 533 Créances rattachées 7 003 1 067 0 8 070 5 782 1 442 7 224 Dépréciations -41 -41 Effets publics et valeurs assimilées 0 342 760 74 725 0 417 485 275 782 95 975 371 757 Valeurs brutes 0 82 165 1 834 581 0 1 916 746 53 420 1 898 498 1 951 918 Créances rattachées 0 35 737 22 0 35 759 35 684 104 35 788 Dépréciations 0 -109 0 0 -109 0 Obligations et autres titres à revenu fixe 0 117 793 1 834 603 0 1 952 396 89 104 1 898 602 1 987 706 Montants bruts 13 615 0 13 615 15 318 15 318 Créances rattachées 0 Dépréciations -4 455 0 -4 455 -3 988 -3 988 Actions et autres titres à revenu variable 0 9 160 0 0 9 160 11 330 11 330 Total 0 469 713 1 909 328 0 2 379 041 376 216 1 994 577 0 2 370 793 Le poste « obligations et autres titres à revenu fixe » des titres d’investissement, comprend les titres résultant de la participation de l’établissement aux opérations de titrisation du Groupe BPCE. Pour les effets publics et valeurs assimilées, le montant des créances représentatives des titres prêtés s’élève à 404 572 milliers d’ Euros . — Effets publics, obligations et autres titres à revenu fixe : (En milliers d’Euros) 31/12/2020 31/12/2019 Transaction Placement Investissement Total Transaction Placement Investissement Total Titres cotés 0 0 Titres non cotés 8 165 267 047 275 212 4 419 274 689 279 108 Titres prêtés 409 757 1 641 191 2 050 948 319 000 1 718 342 2 037 342 Créances douteuses -109 -109 0 Créances rattachées 42 740 1 090 43 830 41 467 1 546 43 013 Total 0 460 553 1 909 328 2 369 881 0 364 886 1 994 577 2 359 463 Dont titres subordonnés 0 1 567 534 milliers d’ Euros d’obligations séniores souscrites dans le cadre des opérations de titrisation ont été prêtées à BPCE SA dans le cadre de la gestion centrale de la trésorerie du groupe BPCE (contre 1 619 698 milliers au 31 décembre 2019). Les moins-values latentes faisant l’objet d’une dépréciation sur les titres de placement s’élèvent à 150 milliers d’ Euros au 31 décembre 2020 contre 0 milliers d’ Euros au 31 décembre 2019. Les plus-values latentes sur les titres de placement s’élèvent à 50 128 milliers d’ Euros au 31 décembre 2020 contre 39 555 milliers d’ Euros au 31 décembre 2019. Les plus-values latentes sur les titres d’investissement s’élèvent à 0 milliers d’ Euros au 31 décembre 2020. Au 31 décembre 2019, les plus-values latentes sur les titres d’investissement s’élevaient à 0 milliers d’ Euros . Les moins-values latentes sur les titres d’investissement s’élèvent à 14 873 milliers d’ Euros au 31 décembre 2020 contre 22 475 milliers d’ Euros au 31 décembre 2019. La part des obligations et autres titres à revenu fixe émis par des organismes publics s'élève à 409 456 milliers d' Euros au 31 décembre 2020. — Actions et autres titres à revenu variable : (En milliers d’Euros) 31/12/2020 31/12/2019 Transaction Placement TAP Total Transaction Placement TAP Total Titres cotés 0 0 0 0 Titres non cotés 9 160 9 160 11 330 11 330 Créances rattachées 0 0 Total 0 9 160 0 9 160 0 11 330 0 11 330 Parmi les actions et autres titres à revenu variable sont enregistrés 10 549 milliers d’ Euros d’OPCVM au 31 décembre 2020 (contre 5 254 milliers d’ Euros d’OPCVM au 31 décembre 2019). Pour les titres de placement, les moins-values latentes faisant l’objet d’une dépréciation s’élèvent à 1 389 milliers d’ Euros au 31 décembre 2020 contre 922 milliers d’ Euros au 31 décembre 2019. Les plus-values latentes sur les titres de placement s’élèvent à 0 milliers d’ Euros au 31 décembre 2020 contre 0 milliers au 31 décembre 2019. 4.3.2. Evolution des titres d’investissement : (En milliers d’Euros) 01/01/2020 Achats Cessions Remboursements Transfert de catégorie Conversion Décotes / surcotes Autres variations 31/12/2020 Effets publics 95 975 -20 560 -690 74 725 Obligations et autres titres à revenu fixe 1 898 602 -63 999 0 0 0 1 834 603 Total 1 994 577 0 0 -84 559 0 0 -690 0 1 909 328 4.3.3. Reclassements d’actifs . Principes comptables : Dans un souci d’harmonisation et de cohérence avec les normes IFRS, le règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC) reprend les dispositions de l’avis n° 2008-19 du 8 décembre 2008 relatif aux transferts de titres hors de la catégorie « Titres de transaction » et hors de la catégorie « Titres de placement ». — Le reclassement hors de la catégorie « Titres de transaction », vers les catégories « Titres d’investissement » et « Titres de placement » est désormais possible dans les deux cas suivants : dans des situations exceptionnelles de marché nécessitant un changement de stratégie ; lorsque des titres à revenu fixe ne sont plus, postérieurement à leur acquisition, négociables sur un marché actif et si l’établissement a l’intention et la capacité de les détenir dans un avenir prévisible ou jusqu’à leur échéance. — Le transfert de la catégorie « Titres de placement » vers la catégorie « Titres d’investissement » est applicable à la date de transfert dans l’une ou l’autre des conditions suivantes : dans des situations exceptionnelles de marché nécessitant un changement de stratégie ; lorsque les titres à revenu fixe ne sont plus négociables sur un marché actif. A noter que le Conseil national de la comptabilité, dans son communiqué du 23 mars 2009, précise que « les possibilités de transferts de portefeuille, en particulier du portefeuille de titres de placement vers le portefeuille de titres d’investissement telles qu’elles étaient prévues par l’article 19 du règlement CRB n°90-01 avant sa mise à jour par le règlement n° 2008-17 du CRC restent en vigueur et ne sont pas abrogées par le règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC). Le règlement n° 2008-17 du CRC remplacé par le règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC) prévoyant des possibilités additionnelles de transferts entre portefeuilles, ces nouvelles possibilités de transferts complètent celles précédemment définies, et ce, à compter de la date d’application de ce règlement le 1 er juillet 2008. Par conséquent, un reclassement du portefeuille de titres de placement vers le portefeuille de titres d’investissement demeure possible sur simple changement d’intention, si au jour du transfert, tous les critères du portefeuille d’investissement sont remplis. L’établissement n’a pas opéré de reclassements d’actif. Type de reclassement (En milliers d’Euros) Montant reclassé à la date du reclassement Montant reclassé restant à la clôture Plus ou moins-value latente qui aurait été comptabilisée s'il n'y avait pas eu de reclassement Moins-value latente qui aurait été provisionnée s'il n'y avait pas eu de reclassement Résultat de l'année sur les titres reclassés Années précédentes Exercice 2020 31/12/2020 Titres de transaction à titres d'investissement 0 0 0 0 0 Titres de transaction à titres de placement 0 0 0 0 0 Titres de placement à titres d'investissement 0 0 0 0 0 4.4. Participations, parts dans les entreprises liées, autres titres détenus à long terme . Principes comptables : Titres de participation et parts dans les entreprises liées. — Relèvent de cette catégorie les titres dont la possession durable est estimée utile à l’activité de l’entreprise car elle permet notamment d’exercer une influence notable sur les organes d’administration des sociétés émettrices ou d’en assurer le contrôle. Les titres de participation et parts dans les entreprises liées sont enregistrés pour leur prix d’acquisition exclus. A la clôture de l'exercice, ils sont individuellement évalués au plus bas de leur valeur d’acquisition ou de leur valeur d’utilité. La valeur d’utilité est appréciée notamment au regard de critères tels que le caractère stratégique, la volonté de soutien ou de conservation, le cours de bourse, l’actif net comptable, l’actif net réévalué, des éléments prévisionnels. Les moins-values latentes, calculées par lignes de titres, font l’objet d’une dépréciation sans compensation avec les plus-values latentes constatées. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées. Les titres enregistrés parmi les titres de participation et parts dans les entreprises liées ne peuvent être transférés vers une autre catégorie comptable. Autres titres détenus à long terme. — Ce sont des titres acquis afin de favoriser le développement de relations professionnelles durables en créant un lien privilégié avec l'entreprise émettrice mais sans influence dans la gestion de l'entreprise dont les titres sont détenus en raison du faible pourcentage des droits de vote qu'ils représentent. Les autres titres détenus à long terme sont enregistrés pour leur prix d’acquisition, frais exclus. Ils figurent au bilan au plus bas de leur coût historique ou de leur valeur d'utilité. Cette dernière, pour les titres cotés ou non, correspond à ce que l'entreprise accepterait de décaisser pour obtenir ces titres si elle avait à les acquérir compte tenu de son objectif de détention. Les moins-values latentes font obligatoirement l'objet d’une dépréciation. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées. Les titres enregistrés parmi les autres titres détenus à long terme ne peuvent être transférés vers une autre catégorie comptable. 4.4.1. Evolution des participations, parts dans les entreprises liées et autres titres détenus à long terme : (En milliers d’Euros) 31/12/2019 Augmentation Diminution Reclassement Autres variations 31/12/2020 Participations et autres titres détenus à long terme 929 257 11 496 -191 -840 671 99 890 Parts dans les entreprises liées 18 920 19 790 -89 840 484 879 105 Valeurs brutes  : 948 177 31 286 -280 -187 0 978 995 Participations et autres titres à long terme -421 -686 50 0 -1 056 Parts dans les entreprises liées 0 -2 0 0 0 -2 Dépréciations -421 -688 50 0 0 -1 058 Total 947 756 30 598 -230 -187 0 977 937 Les autres titres détenus à long terme incluent notamment les certificats d’associés et d’association au fonds de garantie des dépôts (13 675 milliers d’ Euros ) La valeur des titres de l’organe central a été déterminée en calculant un actif net réévalué qui intègre la réévaluation des principales filiales de BPCE, les actifs incorporels détenus par BPCE et les charges de structure de l’organe central. Les principales filiales de BPCE sont valorisées à partir de prévisions pluriannuelles actualisées des flux de dividendes attendus ( Dividend Discount Model ). Les prévisions des flux de dividendes attendus s’appuient sur des projections financières à moyen terme préparées par les entités concernées dans le cadre de la procédure budgétaire annuelle du Groupe BPCE et établis pour les besoins du pilotage du Groupe. Ces valorisations sont fondées sur la notion de valeur d’utilité. En conséquence, elles prennent en compte la situation spécifique de la Banque Populaire Grand Ouest, l’appartenance de ces participations au Groupe BPCE et leur intégration au sein du mécanisme de solidarité, leur intérêt stratégique pour la Banque Populaire Grand Ouest et le fait qu’elles sont détenues dans un objectif de long terme. Ces valorisations ne sont donc pas des prix de transaction. Elles reposent en particulier sur des paramètres techniques fondés sur une vision de détention et d’appartenance au Groupe à long terme et non sur des paramètres de valorisation à leurs bornes. En particulier, les contraintes prudentielles applicables aux activités concernées ont notamment été prises en considération dans l’exercice de valorisation. Au 31 décembre 2020, la valeur nette comptable s’élève à 765 205 milliers d’ Euros pour les titres BPCE. 4.4.2. Tableau des filiales et participations . — Les montants sont exprimés (En milliers d’Euros) : Filiales Activité Capital Capitaux propres autres que le capital et avant affectation du résultat y compris FRBG Quote-part du capital détenue (en %) CA HT ou PNB du dernier exercice écoulé Résultat net 31/12/20 Dividendes encaissés par BPGO au cours de l'exercice Valeur comptable nette des titres dans le bilan de la BPGO SCR OUEST CROISSANCE (2) Sté Capital risque 105 102 103 294 60,00 26 817 23 369 8 774 99 289 SCI POLARIS (1) Immobilier 5 000 -2 692 99,98 2 682 -165 0 4 999 SA GRAND OUEST GESTION D’ACTIFS (2) Sté de gestion de SCPI 228 5 938 99,00 12 767 1 572 0 217 EURL GRAND OUEST PLUS (2) Sté de prise de participations 4 227 2 996 100,00 0 0 0 4 227 (1) Avances en compte courant au 31 décembre 2020 : 33 870 milliers d'Euros. (2) au 31/12/2019. Principales participations Capital Capitaux propres autres que le capital et avant affectation du résultat y compris FRBG Quote-part du capital détenue (en %) CA HT ou PNB du dernier exercice écoulé Résultat net 31/12/2020 Dividendes encaissés par BPGO au cours de l'exercice Valeur comptable nette des titres dans le bilan de la BPGO BPCE 173 614 17 177 095 4,60 432 980 -1 073 022 42 048 765 205 4.5. Opérations de crédit-bail et de locations simples . Principes comptables : L’avis du Comité d’urgence du CNC n° 2006-C dispose que les immobilisations destinées à une activité de crédit-bail mobilier, immobilier, de location avec option d’achat et de location simple sont enregistrées à l’actif du bilan du bailleur. Pour cette catégorie d’actifs, par dérogation aux règles du PCG sur la comptabilisation des actifs, c’est la notion de propriété juridique qui s’applique et non celle de contrôle. Les immobilisations sont enregistrées pour leur valeur d’entrée et la ventilation des actifs par composants ne s’applique pas chez le bailleur lorsque les charges d’entretien / remplacement incombent contractuellement au crédit preneur. En cas de rupture de contrat, l’approche par composant s’applique de manière prospective. En application de ce même avis, le crédit bailleur a la possibilité d’amortir les actifs concernés dans ses comptes individuels soit sur la durée du contrat (amortissement financier i.e. égal à la fraction de loyer acquise), soit sur la durée normale d’utilisation du bien (amortissement linéaire / dégressif). Le choix de l’option s’applique à l’ensemble des biens affectés à une même catégorie d’opérations. En application du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC), les commissions et coûts marginaux de transaction qui font l’objet d’un étalement sur la durée du bail sont intégrés à l’encours concerné. Les loyers impayés sont identifiés, comptabilisés et provisionnés conformément au règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC). (En milliers d’Euros) 31/12/2020 31/12/2019 Immobilier Mobilier Location simple Total Immobilier Mobilier Location simple Total Encours clientèle 655 648 16 474 672 122 660 620 21 542 682 162 Biens temporairement non loués 1 217 1 217 401 401 Encours douteux 5 313 5 313 7 054 7 054 Dépréciation -15 167 -221 -15 388 -7 915 -71 -7 986 Créances rattachées 0 0 Total 0 647 011 16 253 663 264 0 660 160 21 471 681 631 4.6. Immobilisations incorporelles et corporelles . — Les règles de comptabilisation des immobilisations sont définies par le règlement n° 2014-03 de de l’Autorité des normes comptables (ANC). 4.6.1. Immobilisations incorporelles . Principes comptables : Une immobilisation incorporelle est un actif non monétaire sans substance physique. Les immobilisations incorporelles sont inscrites pour leur coût d’acquisition qui comprend le prix d’achat et les frais accessoires. Elles sont amorties selon leur durée probable d’utilisation. Les logiciels sont amortis sur une durée maximum 5 ans. La quote-part d’amortissement supplémentaire dont peuvent bénéficier les logiciels, en application des dispositions fiscales, est inscrite en amortissement dérogatoire. Les fonds de commerce ne sont pas amortis mais font l’objet, le cas échéant, de dépréciations. Les droits au bail sont amortis de manière linéaire, sur la durée de vie résiduelle du bail et font l’objet de dépréciations si nécessaire par rapport à la valeur de marché. (En milliers d’Euros) 31/12/2019 Augmentation Diminution Autres mouvements 31/12/2020 Droits au bail et fonds commerciaux 16 104 45 -1 135 0 15 014 Logiciels 6 069 1 436 -58 7 447 Autres 0 0 0 0 Valeurs brutes 22 173 1 481 -1 193 0 22 461 Droits au bail et fonds commerciaux -15 949 -131 707 0 -15 373 Logiciels -5 947 -822 58 0 -6 711 Autres 0 0 0 0 Dépréciations 0 0 0 0 Amortissements et dépréciations -21 896 -953 765 0 -22 084 Total valeurs nettes 276 528 -428 0 377 4.6.2. Immobilisations corporelles . Principes comptables : Une immobilisation corporelle est un actif physique détenu, soit pour être utilisé dans la production ou la fourniture de biens ou de services, soit pour être loué à des tiers, soit à des fins de gestion interne et dont l'entité attend qu'il soit utilisé au-delà de l'exercice en cours. Les constructions étant des actifs composés de plusieurs éléments ayant des utilisations différentes dès l’origine, chaque élément est comptabilisé séparément à sa valeur d’acquisition et un plan d’amortissement propre à chacun des composants est retenu. Le montant amortissable est la valeur brute sous déduction de la valeur résiduelle lorsque cette dernière est mesurable, significative et durable. Les principaux composants des constructions sont amortis selon la durée de consommation des avantages économiques attendus, soit en général la durée de vie du bien : Composants Durée d’utilité Terrain NA Façades non destructibles NA Façades/couverture / étanchéité 20-40 ans Fondations / ossatures 30-60 ans Ravalement 10-20 ans Equipements techniques 10-20 ans Aménagements techniques 10-20 ans Aménagements intérieurs 8-15 ans Les autres immobilisations corporelles sont inscrites à leur coût d’acquisition, à leur coût de production ou à leur coût réévalué. Le coût des immobilisations libellé en devises est converti en Euros au cours du jour de l’opération. Les biens sont amortis selon la durée de consommation des avantages économiques attendus, soit en général la durée de vie du bien. Le cas échéant, les immobilisations peuvent faire l’objet d’une dépréciation. Les immeubles de placement constituent des immobilisations hors exploitation et sont comptabilisés suivant la méthode des composants. (En milliers d’Euros) 31/12/2019 Augmentation Diminution Autres mouvements 31/12/2020 Terrains 8 394 72 -50 0 8 417 Constructions 90 196 537 -2 380 0 88 353 Parts de SCI 41 987 -6 999 34 987 Autres 271 039 3 772 -6 257 268 554 Immobilisations corporelles d'exploitation 411 616 4 381 -15 686 0 400 311 Immobilisations hors exploitation 4 584 -3 695 888 Valeurs brutes 416 201 4 381 -19 381 0 401 199 Terrains 0 0 0 0 0 Constructions -53 691 -2 553 1 664 -54 580 Parts de SCI -78 -34 0 -112 Autres -221 244 -10 762 7 106 -224 900 Immobilisations corporelles d'exploitation -275 013 -13 349 8 770 0 -279 592 Immobilisations hors exploitation -3 552 -32 3 106 -478 Amortissements et dépréciations -278 565 -13 381 11 876 0 -280 070 Total valeurs nettes 137 636 -9 000 -7 505 0 121 129 4.7. Dettes représentées par un titre . Principes comptables : Les dettes représentées par un titre sont présentées selon la nature de leur support : bons de caisse, titres du marché interbancaire et titres de créances négociables, titres obligataires et assimilés, à l’exclusion des titres subordonnés qui sont classés sur une ligne spécifique au passif. Les intérêts courus non échus attachés à ces titres sont portés dans un compte de dettes rattachées en contrepartie du compte de résultat. Les frais d’émission sont pris en charge dans la totalité de l’exercice ou étalés sur la durée de vie des emprunts correspondants. Les primes d’émission et de remboursement sont étalées sur la durée de la vie de l’emprunt par le biais d’un compte de charges à répartir. Pour les dettes structurées, en application du principe de prudence, seule la partie certaine de la rémunération ou du principal est comptabilisée. Un gain latent n’est pas enregistré. Une perte latente fait l’objet d’une provision. (En milliers d’Euros) 31/12/2020 31/12/2019 Bons de caisse et bons d'épargne Titres du marché interbancaire et de créances négociables 585 131 459 293 Emprunts obligataires 0 0 Autres dettes représentées par un titre 0 0 Dettes rattachées 3 851 4 314 Total 588 981 463 606 4.8. Autres actifs et autres passifs : (En milliers d’Euros) 31/12/2020 31/12/2019 Actif Passif Actif Passif Comptes de règlement sur opérations sur titres 5 440 6 076 Primes sur instruments conditionnels achetés et vendus 2 123 991 2 555 1 004 Dettes sur titres empruntés et autres dettes de titres //// 59 //// 5 026 Créances et dettes sociales et fiscales 57 710 24 466 54 812 25 803 Dépôts de garantie versés et reçus 20 353 111 16 291 141 Autres débiteurs divers, autres créditeurs divers 12 134 83 684 22 911 73 957 Total 92 319 114 751 96 570 112 006 4.9. Comptes de régularisation : (En milliers d’Euros) 31/12/2020 31/12/2019 Actif Passif Actif Passif Engagements sur devises 13 24 27 40 Gains et pertes différés sur instruments financiers à terme de couverture 7 335 8 043 7 554 6 691 Primes et frais d' émission 0 0 0 0 Charges et produits constatés d'avance 18 896 124 157 19 098 132 782 Produits à recevoir/Charges à payer 38 539 72 724 43 559 69 756 Valeurs à l'encaissement 2 936 76 3 697 2 095 Autres 9 780 368 919 50 146 155 321 Total 77 499 573 944 124 081 366 685 4.10. Provisions . Principes comptables : Ce poste recouvre les provisions destinées à couvrir des risques et des charges directement liés ou non liés à des opérations bancaires au sens de l'article L311-1 du Code monétaire et financier et des opérations connexes définies à l'article L311-2 de ce même code, nettement précisées quant à leur objet, et dont le montant ou l'échéance ne peuvent être fixés de façon précise. A moins d’être couverte par un texte spécifique ou de relever des opérations bancaires ou connexes, la constitution de telles provisions est subordonnée à l’existence d’une obligation envers un tiers à la clôture et à l’absence de contrepartie équivalente attendue de ce tiers, conformément aux dispositions du règlement n° 2014-03 de l’Autorité des normes comptables (ANC). Il comprend notamment une provision pour engagements sociaux et une provision pour risques de contrepartie. Engagements sociaux. — Les avantages versés au personnel sont comptabilisés en application de la recommandation n° 2013-R-02 de l’Autorité des normes comptables. Ils sont classés en 4 catégories : — Avantages à court terme : Les avantages à court terme recouvrent principalement les salaires, congés annuels, intéressement, participation, primes payés dans les douze mois de la clôture de l’exercice et se rattachant à cet exercice. Ils sont comptabilisés en charge de l’exercice y compris pour les montants restant dus à la clôture. — Avantages à long terme : Les avantages à long terme sont des avantages généralement liés à l’ancienneté, versés à des salariés en activité et payés au-delà de douze mois de la clôture de l’exercice ; il s’agit en particulier des primes pour médaille du travail. Ces engagements font l’objet d’une provision correspondant à la valeur des engagements à la clôture. Ces derniers sont évalués selon une méthode actuarielle tenant compte d’hypothèses démographiques et financières telles que l’âge, l’ancienneté, la probabilité de présence à la date d’attribution de l’avantage et le taux d’actualisation. Ce calcul opère une répartition de la charge dans le temps en fonction de la période d’activité des membres du personnel (méthode des unités de crédits projetées). — Indemnités de fin de contrat de travail : Il s’agit des indemnités accordées aux salariés lors de la résiliation de leur contrat de travail avant le départ en retraite, que ce soit en cas de licenciement ou d’acceptation d’un plan de départ volontaire. Les indemnités de fin de contrat de travail font l’objet d’une provision. Celles qui sont versées plus de douze mois après la date de clôture donnent lieu à actualisation. — Avantages postérieurs à l’emploi : Les avantages au personnel postérieurs à l’emploi recouvrent les indemnités de départ en retraite, les retraites et avantages aux retraités. Ces avantages peuvent être classés en deux catégories : les régimes à cotisations définies (non représentatifs d’un engagement à provisionner pour l’entreprise) et les régimes à prestations définies (représentatifs d’un engagement à la charge de l’entreprise et donnant lieu à évaluation et provisionnement). Les engagements sociaux qui ne sont pas couverts par des cotisations passées en charge et versées à des fonds de retraite ou d’assurance sont provisionnés au passif du bilan. La méthode d’évaluation utilisée est identique à celle décrite pour les avantages à long terme. La comptabilisation des engagements tient compte de la valeur des actifs constitués en couverture des engagements et des éléments actuariels non-reconnus. Les écarts actuariels des avantages postérieurs à l’emploi, représentatifs des différences liées aux hypothèses de calcul (départs anticipés, taux d’actualisation, etc.) ou constatées entre les hypothèses actuarielles et les calculs réels (rendement des actifs de couverture, etc.) sont amortis selon la règle dite du corridor, c’est-à-dire pour la partie qui excède une variation de plus ou moins 10 % des engagements ou des actifs. La charge annuelle au titre des régimes à prestations définies comprend le coût des services rendus de l’année, le coût financier net lié à l’actualisation des engagements nets des actifs de couverture, et le coût des services passés et éventuellement l’amortissement des éléments non reconnus que sont les écarts actuariels. Provisions épargne logement. — Les comptes épargne logement (CEL) et les plans épargne logement (PEL) sont des produits d’épargne proposés aux particuliers dont les caractéristiques sont définies par la loi de 1965 sur l’épargne logement et les décrets pris en application de cette loi. — Le régime d’épargne logement génère des engagements de deux natures pour les établissements qui commercialisent ces produits : L’engagement de devoir, dans le futur, accorder à la clientèle des crédits à un taux déterminé fixé à l’ouverture du contrat pour les PEL ou à un taux fonction de la phase d’épargne pour les contrats CEL ; L’engagement de devoir rémunérer l’épargne dans le futur à un taux fixé à l’ouverture du contrat pour une durée indéterminée pour les PEL ou à un taux fixé chaque semestre en fonction d’une formule d’indexation fixée par la loi pour les contrats de CEL. Les engagements présentant des conséquences potentiellement défavorables sont évalués pour chacune des générations de plans d’épargne logement d’une part et pour l’ensemble des comptes épargne logement d’autre part. — Les risques attachés à ces engagements sont couverts par une provision dont le montant est déterminé par l’actualisation des résultats futurs dégagés sur les encours en risques : L’encours d’épargne en risque correspond au niveau d’épargne futur incertain des plans existant à la date de calcul de la provision. Il est estimé statistiquement en tenant compte du comportement des souscripteurs épargnants, pour chaque période future, par différence entre les encours d’épargne probables et les encours d’épargne minimum attendus ; L’encours de crédits en risque correspond aux encours de crédits déjà réalisés mais non encore échus à la date de calcul et des crédits futurs estimés statistiquement en tenant compte du comportement de la clientèle et des droits acquis et projetés attachés aux comptes et plans d’épargne logement. Les engagements sont estimés par application de la méthode Monte-Carlo pour traduire l’incertitude sur les évolutions potentielles des taux d’intérêt et leurs conséquences sur les comportements futurs modélisés des clients et sur les encours en risque. Sur cette base, une provision est constituée sur une même génération de contrats en cas de situation potentiellement défavorable pour le groupe, sans compensation entre générations. La provision est inscrite au passif du bilan et les variations sont enregistrées en produit net bancaire. 4.10.1. Tableau de variations des provisions : (En milliers d’Euros) 31/12/2019 Dotations Reprises Utilisations Conversion 31/12/2020 Provisions pour risques de contrepartie 98 249 136 773 -114 249 0 120 773 Provisions pour engagements sociaux 49 290 1 080 -2 342 0 0 48 028 Provisions pour PEL/CEL 18 377 1 615 0 0 19 992 Provisions pour litiges 0 0 0 0 0 0 Provisions pour restructurations  : 16 216 -4 319 0 0 11 897 Portefeuille titres et instruments financiers à terme 0 0 0 0 0 Immobilisations financières 0 0 0 0 0 Risques sur opérations de banque 0 0 0 0 0 Provisions pour impôts 353 0 0 0 353 Autres 18 028 7 940 -2 151 0 23 817 Autres provisions pour risques  : 18 381 7 940 -2 151 0 0 24 170 Provisions pour restructurations informatiques 0 0 0 0 0 Autres provisions exceptionnelles 0 0 0 0 0 Provisions exceptionnelles 0 0 0 0 0 0 Total 200 513 147 408 -123 061 0 0 224 860 4.10.2. Provisions et dépréciations constituées en couverture du risque de contrepartie : (En milliers d’Euros) 31/12/2019 Dotations Reprises Utilisations Conversion 31/12/2020 Dépréciations sur créances sur la clientèle 413 557 137 399 -101 208 -55 587 394 161 Dépréciations sur autres créances 3 486 688 -51 4 123 Dépréciations inscrites en déduction des éléments d'actifs 417 043 138 087 -101 259 -55 587 0 398 284 Provisions sur engagements hors bilan 0 Provisions pour risques pays Provisions pour risques de contrepartie clientèle 98 249 136 773 -114 249 120 773 Autres provisions 18 381 7 940 -2 151 24 169 Provisions pour risques de contrepartie inscrites au passif 116 630 144 713 -116 400 0 0 144 942 Total 533 673 282 800 -217 659 -55 587 0 543 226 4.10.3. Provisions pour engagements sociaux . Avantages postérieurs à l'emploi à cotisations définies. — Les régimes à cotisations définies concernent les régimes de retraites obligatoires gérés par la sécurité sociale et par les caisses de retraite AGIRC et ARRCO et des régimes sur complémentaires auxquels adhèrent les Caisses d’Epargne et les Banques Populaires. Avantages postérieurs à l'emploi à prestations définies et avantages à long terme. — Les engagements de La Banque Populaire Grand Ouest concernent les régimes suivants : le régime de retraite des Banques Populaires géré par la Caisse Autonome de Retraite des Banques Populaires (CARBP) concerne les prestations de retraite issues de la fermeture du régime de retraite bancaire au 31 décembre 1993 ; retraites et assimilés : indemnités de fin de carrière et avantages accordés aux retraités ; autres : bonification pour médailles d'honneur du travail et autres avantages à long terme. Ces engagements sont calculés conformément aux dispositions de la recommandation n° 2013-R-02 de l’Autorité des normes comptables. — Analyse des actifs et passifs comptabilisés au bilan : (En milliers d’Euros) Exercice 2020 Exercice 2019 Régimes postérieurs à l'emploi à prestations définies Autres avantages à long terme Total Régimes postérieurs à l'emploi à prestations définies Autres avantages à long terme Total Compléments de retraite et autres régimes Indemnités de fin de carrière Médailles du travail Autres avantages Compléments de retraite et autres régimes Indemnités de fin de carrière Médailles du travail Autres avantages Dette actuarielle 76 903 38 888 12 783 128 574 77 798 37 234 12 326 127 358 Juste valeur des actifs du régime -43 423 -24 725 -68 148 -42 737 -24 574 -67 311 Juste valeur des droits à remboursement 0 0 Effet du plafonnement d'actifs 0 0 Ecarts actuariels non reconnus gains / (pertes) -8 811 -5 987 -14 798 -8 135 -5 059 -13 194 Coût des services passés non reconnus 0 0 Solde net au bilan 24 669 8 176 12 783 0 45 628 26 926 7 601 12 326 0 46 853 Engagements sociaux passifs 24 669 8 176 12 783 0 45 628 26 926 7 601 12 326 0 46 853 Engagements sociaux actifs 0 0 — Analyse de la charge de l'exercice : (En milliers d’Euros) Régimes postérieurs à l'emploi à prestations définies Autres avantages à long terme Exercice 2020 Exercice 2019 Compléments de retraite et autres régimes Indemnités de fin de carrière Médailles du travail Autres avantages Total Total Coût des services rendus 2 156 910 3 066 2 530 Coût des services passés 0 0 Coût financier 471 271 60 802 1 823 Produit financier -265 -169 -434 -942 Ecarts actuariels comptabilisés en résultat 80 65 145 0 Autres -2 543 -1 748 -512 -4 803 -5 647 Total de la charge de l'exercice -2 257 575 457 0 -1 225 -2 237 — Principales hypothèses actuarielles : Exercice 2020 Exercice 2019 CAR-BP CAR-BP Taux d'actualisation 0,38% 0,62% Taux d'inflation 1,60% 1,60% Table de mortalité utilisée TGH05-TGF05 TGH05-TGF05 Duration 14,2 14,3 Hors CGPCE et CAR-BP Exercice 2020 Exercice 2019 Régimes postérieurs à l'emploi à prestations définies Autres avantages à long terme Régimes postérieurs à l'emploi à prestations définies Autres avantages à long terme Indemnités de fin de carrière Médailles du travail Indemnités de fin de carrière Médailles du travail Taux d'actualisation 0,46% 0,27% 0,70% 0,46% Taux d'inflation 1,60% 1,60% 1,60% 1,60% Taux de croissance des salaires Taux d'évolution des coûts médicaux Table de mortalité utilisée TGH05-TGF05 TGH05-TGF05 TGH05-TGF05 TGH05-TGF05 Duration 16,6 11,8 16,1 11,8 Au 31 décembre 2020, les actifs de couverture du régime de retraite des Banques Populaires sont répartis à hauteur de 52 % en obligations, 38 % en actions, et 10 % en fonds de placement et trésorerie — Les tables de mortalité utilisées sont : TGH05/TGF05 pour les IFC, médailles et autres avantages ainsi que pour CGPCE et CARBP. Le taux d’actualisation utilisé est issu de la courbe des emprunteurs de première catégorie (courbe « EUR Composite (AA) »). Plan d’options d’achat d’actions. — Néant. 4.10.4. Provisions PEL / CEL : — Encours de dépôts collectés : (En milliers d’Euros) 31/12/2020 31/12/2019 Encours collectés au titre des Plans d'épargne logement (PEL)  : Ancienneté de moins de 4 ans 120 402 133 247 Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans 1 570 757 1 437 390 Ancienneté de plus de 10 ans 715 047 724 617 Encours collectés au titre des plans épargne logement 2 406 206 2 295 254 Encours collectés au titre des comptes épargne logement 252 791 231 722 Total 2 658 997 2 526 976 — Encours de crédits octroyés : (En milliers d’Euros) 31/12/2020 31/12/2019 Encours de crédits octroyés  : au titre des plans épargne logement 569 811 Au titre des comptes épargne logement 5 308 7 997 Total 5 877 8 808 — Provisions sur engagements liés aux comptes et plans épargne-logement (PEL et CEL) : (En milliers d’Euros) 31/12/2019 Dotations / reprises nettes 31/12/2020 Provisions constituées au titre des PEL  : Ancienneté de moins de 4 ans 2 096 -321 1 775 Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans 6 501 -1 002 5 499 Ancienneté de plus de 10 ans 9 033 1 892 10 925 Provisions constituées au titre des plans épargne logement 17 631 569 18 200 Provisions constituées au titre des comptes épargne logement 965 983 1 948 Provisions constituées au titre des crédits PEL -11 2 -9 Provisions constituées au titre des crédits CEL -208 61 -147 Provisions constituées au titre des crédits épargne logement -219 63 -156 Total 18 377 1 615 19 992 4.11. Dettes subordonnées . Principes comptables : Les dettes subordonnées regroupent les fonds provenant de l’émission de titres ou d’emprunts subordonnés, à durée déterminée ou à durée indéterminée, et les dépôts de garantie à caractère mutuel. Le remboursement en cas de liquidation du débiteur n’est possible qu’après désintéressement des autres créanciers. Les intérêts courus à verser attachés aux dettes subordonnées sont portés dans un compte de dettes rattachées en contrepartie du compte de résultat. (En milliers d’Euros) 31/12/2020 31/12/2019 Dettes subordonnées à durée déterminée 0 0 Dettes subordonnées à durée indéterminée 0 0 Dettes supersubordonnées à durée indéterminée 0 0 Dépôts de garantie à caractère mutuel 7 323 7 324 Dettes rattachées 0 0 Total 7 323 7 324 4.12. Fonds pour risques bancaires généraux . Principes généraux : Ces fonds sont destinés à couvrir les risques inhérents aux activités de l’entité, conformément aux conditions requises par l'article 3 du règlement n° 90-02 du CRBF. Ils comprennent également les montants dotés au Fonds Régional de Solidarité et aux fonds constitués dans le cadre du mécanisme de garantie (cf. §1.2). (En milliers d’Euros) 31/12/2019 Augmentation Diminution Autres variations 31/12/2020 Fonds pour risques bancaires généraux 203 051 203 051 Total 203 051 0 0 0 203 051 Au 31 décembre 2020, les Fonds pour risques bancaires généraux incluent notamment 44 035 milliers d' Euros affectés au Fond Réseau Banque Populaire, 17 189 milliers d' Euros affectés au Fonds de Garantie Mutuel et 8 570 milliers d' Euros affectés au Fonds Régional de Solidarité 4.13. Capitaux propres : (En milliers d’Euros) Capital Primes d'émission Réserves/ autres Report à nouveau Résultat Total capitaux propres hors FRBG Total au 31 d é cembre 2018 1 033 252 357 772 453 653 48 000 52 971 1 945 648 Mouvements de l'exercice 149 596 0 37 754 0 22 979 210 329 Total au 31 d é cembre 2019 1 182 848 357 772 491 407 48 000 75 950 2 155 977 Autres mouvement Affectation résultat 2019 62 992 -62 992 0 Distribution de dividendes -12 958 -12 958 Augmentation de capital 199 891 199 891 Résultat de la période 39 842 39 842 Total au 31 d é cembre 2020 1 382 739 357 772 554 399 48 000 39 842 2 382 752 Le capital social de la Banque Populaire Grand Ouest s’élève à 1 382 739 milliers d’ Euros et est composé de 98 767 088 parts sociales de nominal 14 Euros détenues par les sociétaires. 4.14. Durée résiduelle des emplois et ressources . — Les emplois et ressources à terme définis sont présentés selon la durée restant à courir avec créances et dettes rattachées. (En milliers d’Euros) 31/12/2020 Inférieur à 1 mois De 1 mois à 3 mois De 3 mois à 1 an De 1 an à 5 ans Plus de 5 ans Non déterminé Total Effets publics et valeurs assimilées 0 0 95 794 216 483 105 208 417 485 Créances sur les établissements de crédit 3 067 167 299 720 807 864 29 300 84 887 4 856 4 293 793 Opérations avec la clientèle 1 168 459 521 359 3 467 786 8 068 272 9 860 091 7 23 085 974 Obligations et autres titres à revenu fixe 148 759 12 658 172 472 1 109 478 509 029 1 952 396 Opérations de crédit-bail et de locations simples 16 849 31 623 139 269 414 746 60 777 663 264 Total des emplois 4 401 234 865 360 4 683 185 9 838 279 10 619 992 4 863 30 412 912 Dettes envers les établissements de crédit 173 548 322 471 2 333 751 2 846 112 1 125 679 0 6 801 561 Opérations avec la clientèle 16 218 569 341 799 1 019 264 3 079 407 242 001 0 20 901 040 Dettes représentées par un titre 3 850 3 650 117 681 211 530 252 270 0 588 981 Dettes subordonnées 0 0 0 0 0 7 323 7 323 Total des ressources 16 395 967 667 920 3 470 696 6 137 049 1 619 950 7 323 28 298 905 Note 5. – Informations sur le hors bilan et opérations assimilées. 5.1. Engagements reçus et donnés. Principes généraux : Engagements de financement. - Les engagements de financement en faveur d’établissements de crédit et assimilés comprennent notamment les accords de refinancement, les acceptations à payer ou les engagements de payer, les confirmations d’ouvertures de crédits documentaires et les autres engagements donnés à des établissements de crédit. Les engagements de financement en faveur de la clientèle comprennent notamment les ouvertures de crédits confirmés, les lignes de substitution des billets de trésorerie, les engagements sur facilités d’émission de titres et les autres engagements en faveur d’agents économiques autres que des établissements de crédit et assimilés. Les engagements de financement reçus recensent notamment les accords de refinancement et les engagements divers reçus d’établissements de crédit et assimilés. Engagements de garantie . — Les engagements de garantie d’ordre d’établissements de crédit recouvrent notamment les cautions, avals et autres garanties d’ordre d’établissements de crédit et assimilés. Les engagements de garantie d’ordre de la clientèle comprennent notamment les cautions, avals et autres garanties d’ordre d’agents économiques autres que des établissements de crédit et assimilés. Les engagements de garantie reçus recensent notamment les cautions, avals et autres garanties reçus d’établissements de crédit et assimilés. 5.1.1. Engagements de financement : (En milliers d’Euros) 31/12/2020 31/12/2019 Engagements de financement donnés  : En faveur des établissements de crédit 3 042 3 109 Ouverture de crédits documentaires 47 234 36 495 Autres ouvertures de crédits confirmés 3 091 209 2 858 375 Autres engagements En faveur de la clientèle 3 138 443 2 894 870 Total des engagements de financement donnés 3 141 485 2 897 979 Engagements de financement reçus  : D'établissements de crédit 0 0 De la clientèle 0 0 Total des engagements de financement reçus 0 0 5.1.2. Engagements de garantie : (En milliers d’Euros) 31/12/2020 31/12/2019 Engagements de garantie donnés  : Confirmation d'ouverture de crédits documentaires 73 0 Autres garanties 0 0 D'ordre d'établissements de crédit  : 73 0 Cautions immobilières 163 240 140 738 Cautions administratives et fiscales 161 868 153 965 Autres cautions et avals donnés 188 539 200 656 Autres garanties données 176 851 209 640 D'ordre de la clientèle 690 498 704 999 Total des engagements de garantie donnés 690 571 704 999 Engagements de garantie reçus d'établissements de crédit 2 013 581 2 111 254 Total des engagements de garantie reçus 2 013 581 2 111 254 5.1.3. Autres engagements ne figurant pas au hors bilan : (En milliers d’Euros) Engagements donnés Engagements reçus Engagements donnés Engagements reçus Autres valeurs affectées en garantie en faveur d'établissements de crédit 6 599 281 0 4 607 168 Autres valeurs affectées en garantie reçues de la clientèle 0 89 730 Total 6 599 281 0 4 696 898 0 — Au 31 décembre 2020, les créances données en garantie dans le cadre des dispositifs de refinancement incluent plus particulièrement : 602 781 milliers d’ Euros de titres et créances mobilisées auprès de la Banque de France dans le cadre du processus TRICP contre 543 453 milliers d’ Euros au 31 décembre 2019, 147 824 milliers d’ Euros de créances mobilisées auprès de ING Bank contre 179 451 milliers d’ Euros au 31 décembre 2019, 24 008 milliers d’ Euros de créances apportées en garantie des financements obtenus auprès de la Banque Euro péenne d’investissement (BEI) contre 40 045 milliers d’ Euros au 31 décembre 2019, 605 472 milliers d’ Euros de créances données en garantie auprès de la Caisse de refinancement de l’habitat contre 388 063 milliers d’ Euros au 31 décembre 2019, 2 216 202 milliers d’ Euros de crédits immobiliers nantis auprès de BPCE SFH contre 2 194 959 millions d’ Euros au 31 décembre 2019. 2 976 835 milliers d’ Euros de créances mobilisées auprès de la Banque de France dans le cadre de l’élargissement du refinancement BCE aux crédits immobiliers et corporate contre 1 226 583 milliers d’ Euros au 31 décembre 2019. Dans le cadre de ces opérations de titrisation, la Banque Populaire Grand Ouest effectue le recouvrement des sommes dues sur les crédits cédés pour le compte du FCT. Afin de sanctuariser les encaissements reçus de la clientèle et qui appartiennent juridiquement au FCT, il a été mis en place un « compte d’affectation spécial (CAS) », figurant parmi les comptes ordinaires de la Banque Populaire Grand Ouest. Ce compte reçoit les sommes recouvrées dans l’attente de leur reversement au FCT. Au 31 décembre 2020, le montant de cet actif grevé au bénéfice du FCT figure dans les « Autres valeurs affectées en garantie » et s’élève à 37 840 milliers d’ Euros contre 34 614 milliers d’ Euros au 31 décembre 2019. 5.2. Opérations sur instruments financiers à terme . Principes comptables : Les opérations de couverture et de marché sur des instruments financiers à terme de taux d’intérêt, de change ou d'actions sont enregistrées conformément aux dispositions du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC). Les engagements relatifs à ces opérations sont inscrits dans les comptes de hors bilan pour la valeur nominale des contrats. A la date de clôture, le montant de ces engagements représente le volume des opérations non dénouées à la clôture. Les principes comptables appliqués diffèrent selon la nature des instruments et les intentions des opérateurs à l'origine. Opérations fermes. — Les contrats d'échange de taux et assimilés (accords de taux futurs, garantie de taux plancher et plafond) sont classés selon le critère de l'intention initiale dans les catégories suivantes : microcouverture (couverture affectée) ; macrocouverture (gestion globale de bilan) ; positions spéculatives / positions ouvertes isolées ; gestion spécialisée d’un portefeuille de transaction. Les montants perçus ou payés concernant les deux premières catégories sont comptabilisés prorata temporis dans le compte de résultat. Les charges et produits d’instruments utilisés à titre de couverture d’un élément ou d’un ensemble d’éléments homogènes sont enregistrés en résultat de manière symétrique à la prise en compte des produits et charges sur les éléments couverts. Les éléments de résultat de l’instrument de couverture sont comptabilisés dans le même poste que les produits et charges concernant les éléments couverts en « Intérêts et produits assimilés » et « Intérêts et charges assimilées ». Le poste « Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation » est utilisé lorsque les éléments couverts sont inclus dans le portefeuille de négociation. En cas de surcouverture caractérisée, une provision pourra être constituée sur l’instrument de couverture, à hauteur de la quote-part en surcouverture, si l’instrument est en moins-value latente. Dans ce cas, la dotation aux provisions affectera le poste « Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation ». Les charges et produits relatifs aux instruments financiers à terme ayant pour objet de couvrir et de gérer un risque global de taux sont inscrits prorata temporis en compte de résultat au poste « Intérêts et produits assimilés » et « Intérêts et charges assimilées ». Les gains et les pertes latents ne sont pas enregistrés. Les charges et les produits relatifs à certains contrats constituant des positions ouvertes isolées sont enregistrés dans les résultats au dénouement des contrats ou prorata temporis selon la nature de l’instrument. La comptabilisation des plus ou moins-values latentes est fonction de la nature des marchés concernés (organisés et assimilés ou de gré à gré). Sur les marchés de gré à gré (qui incluent les opérations traitées en chambres de compensation), les pertes latentes éventuelles, constatées par rapport à la valeur de marché, font l’objet d’une provision. Les plus-values latentes ne sont pas enregistrées. Sur les marchés organisés ou assimilés, les instruments bénéficient d’une cotation permanente et d’une liquidité suffisante pour justifier leur valorisation au prix de marché. Les contrats relevant de la gestion spécialisée sont valorisés en tenant compte d’une décote pour risque de contrepartie et valeur actualisée des frais de gestion futurs, si ces ajustements de valorisation sont significatifs. Les dérivés traités avec une contrepartie membre du mécanisme de solidarité du Groupe BPCE (cf note 1.2.) ne font pas l’objet de ces ajustements de valorisation. Les variations de valeur d’un arrêté comptable à l’autre sont inscrites immédiatement en compte de résultat au poste « Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation ». — Les soultes de résiliation ou d'assignation sont comptabilisées comme suit : pour les opérations classées en gestion spécialisée ou en position ouverte isolée, les soultes sont rapportées immédiatement en compte de résultat ; pour les opérations de microcouverture et de macrocouverture, les soultes sont soit amorties sur la durée de vie résiduelle de l'élément anciennement couvert soit rapportées immédiatement en compte de résultat. Opérations conditionnelles. — Le montant notionnel de l'instrument sous-jacent sur lequel porte l'option ou le contrat à terme est enregistré en distinguant les contrats de couverture des contrats négociés dans le cadre d'opérations de marché. Pour les opérations sur options de taux d’intérêt, de change ou sur actions, les primes payées ou encaissées sont enregistrées en compte d'attente. A la clôture de l'exercice, ces options font l'objet d'une valorisation portée en compte de résultat dans le cas de produits cotés sur un marché organisé ou assimilé. Pour les marchés de gré à gré, seules les moins-values font l’objet d’une provision et les plus-values latentes ne sont pas enregistrées. Lors de la revente, du rachat, de l'exercice ou à l'expiration, les primes sont enregistrées immédiatement en compte de résultat. Pour les opérations de couverture, les produits et charges sont rapportés de manière symétrique à ceux afférents à l'élément couvert. Les instruments conditionnels vendeurs ne sont pas éligibles au classement en macrocouverture. Les marchés de gré à gré peuvent être assimilés à des marchés organisés lorsque les établissements qui jouent le rôle de mainteneurs de marchés garantissent des cotations permanentes dans des fourchettes réalistes ou lorsque des cotations de l’instrument financier sous-jacent s’effectuent elles-mêmes sur un marché organisé. 5.2.1. Instruments financiers et opérations de change à terme : (En milliers d’Euros) 31/12/2020 31/12/2019 Couverture Autres opérations Total Juste valeur Couverture Autres opérations Total Juste valeur Opérations fermes Opérations sur marchés organisés  : 0 0 0 0 0 0 0 0 Contrats de taux d'intérêt 0 0 Contrats de change 0 0 Autres contrats 0 0 Opérations de gré à gré 6 287 200 0 6 287 200 35 441 5 857 994 0 5 857 994 17 529 Accords de taux futurs (FRA) 0 0 Swaps de taux d'intérêt 5 845 761 0 5 845 761 35 441 5 485 512 0 5 485 512 17 529 Swaps financiers de devises 0 0 0 0 0 0 0 0 Autres contrats à terme 441 439 0 441 439 0 372 482 0 372 482 0 Total opérations fermes 6 287 200 0 6 287 200 35 441 5 857 994 0 5 857 994 17 529 Opérations conditionnelles Opérations sur marchés organisés 0 0 0 0 0 0 0 0 Options de taux d'intérêt 0 0 Options de change 0 0 Autres options 0 0 Opérations de gré à gré 508 402 0 508 402 -58 734 585 0 734 585 44 Options de taux d'intérêt 482 652 0 482 652 -73 426 613 0 426 613 44 Options de change 25 750 25 750 15 307 972 307 972 Autres options 0 0 Total opérations conditionnelles 508 402 0 508 402 -58 734 585 0 734 585 44 Total instruments financiers et de change á terme 6 795 602 0 6 795 602 35 383 6 592 579 0 6 592 579 17 573 Total instruments financiers et de change á terme 6 795 602 0 6 795 602 35 383 6 592 579 0 6 592 579 17 573 Les montants notionnels des contrats recensés dans ce tableau ne constituent qu’une indication de volume de l’activité de la Banque Populaire Grand Ouest sur les marchés d’instruments financiers à la clôture de l’exercice et ne reflètent pas les risques de marché attachés à ces instruments. Les engagements sur instruments de taux d’intérêt négociés sur des marchés de gré à gré portent essentiellement sur des swap s de taux et FRA pour les opérations à terme fermes, et sur des contrats de garantie de taux pour les opérations conditionnelles. Les engagements sur instruments de cours de change négociés sur des marchés de gré à gré portent essentiellement sur des swaps de devises. 5.2.2. Ventilation par type de portefeuille des instruments financiers de taux d’intérêt et swaps financiers de devises négociés sur un marché de gré à gré : (En milliers d’Euros) 31/12/2020 31/12/2019 Micro- couverture Macro- couverture Position ouverte isolée Gestion spécialisée Total Micro- couverture Macro- couverture Position ouverte isolée Gestion spécialisée Total Accords de taux futurs (FRA) 0 0 Swaps de taux d'intérêt 3 099 307 2 746 454 0 5 845 761 2 960 877 2 524 635 0 5 485 512 Swaps financiers de devises 0 0 0 0 Autres contrats à terme de taux d'intérêt 0 0 Opérations fermes 3 099 307 2 746 454 0 0 5 845 761 2 960 877 2 524 635 0 0 5 485 512 Options de taux d'intérêt 249 652 233 000 482 652 179 113 247 500 426 613 Opérations conditionnelles 249 652 233 000 0 0 482 652 179 113 247 500 0 0 426 613 Total 3 348 959 2 979 454 0 0 6 328 413 3 139 990 2 772 135 0 0 5 912 125 — Il n’y a pas eu de transfert d’opérations vers un autre portefeuille au cours de l’exercice. (En milliers d’Euros) 31/12/2020 Micro couverture Macro couverture Position ouverte isolée Gestion spécialisée Total Juste valeur 90 921 -55 538 0 0 35 383 5.2.3. Durée résiduelle des engagements sur instruments financiers à terme : (En milliers d’Euros) 31/12/2020 De 0 à 1 an De 1 à 5 ans Plus de 5 ans Total Opérations sur marchés organisés 0 Opérations de gré à gré 612 551 2 722 327 2 510 883 5 845 760 Opérations fermes 612 551 2 722 327 2 510 883 5 845 760 Opérations sur marchés organisés 0 0 0 Opérations de gré à gré 31 617 438 998 12 037 482 652 Opérations conditionnelles 31 617 438 998 12 037 482 652 Total 644 168 3 161 325 2 522 920 6 328 413 5.3. Opérations en devises . Principes comptables : Les résultats sur opérations de change sont déterminés conformément au règlement n°2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC). Les créances, les dettes et les engagements hors bilan libellés en devises sont évalués au cours de change à la clôture de l'exercice. Les gains et pertes de change latents et définitifs sont enregistrés en compte de résultat. Les produits et les charges payés ou perçus sont enregistrés au cours du jour de la transaction. Les immobilisations et titres de participation en devises financés en Euros restent valorisés au coût d’acquisition. Les opérations de change au comptant non dénouées sont valorisées au cours de clôture de l'exercice. Les reports et déports sur les contrats de change à terme de couverture sont étalés prorata temporis en compte de résultat. Les autres contrats de change et les instruments financiers à terme en devises sont évalués au prix du marché. Les contrats de change à terme secs ou couverts par des instruments à terme sont réévalués au cours du terme restant à courir. Les swaps cambistes s’enregistrent comme des opérations couplées d’achats au comptant et de ventes à terme de devises. Les swap s financiers de devises sont assujettis aux dispositions du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC). — — Non significatif. 5.4. Ventilation du bilan par devise . — Non significatif. Note 6. – Autres informations. 6.1. Consolidation . — En référence à l’article 4111-1 du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC), e n application de l’article 111-1 du règlement ANC 2020-01, Banque Populaire Grand Ouest établit des comptes consolidés conformes au référentiel comptable international. Ses comptes individuels sont intégrés dans les comptes consolidés du Groupe BPCE. 6.2. Rémunérations, avances, crédits et engagements . — Les avantages à court terme versés aux dirigeants de la Banque Populaire Grand Ouest s’élèvent à 2 943 milliers d’ Euros au titre de 2020 (contre 3 256 milliers d’ Euros au titre de 2019). Ils comprennent les rémunérations, les indemnités au temps passé et avantages versés aux mandataires sociaux, administrateurs et membre du comité de direction générale et du comité exécutif. 6.3. Honoraires des commissaires aux comptes : (En milliers d’Euros) BPGO Exercice 2020 Exercice 2019 Montant (HTR) Montant (HTR) Audit Commissariat aux comptes, certification, examen des comptes individuels et consolidés 352 382 Autres diligences et prestations directement liées à la mission du commissaires aux comptes (exclusivement RSE) 14 14 Total 366 396 Services autres que la certification des comptes 84 224 Les services autres que la certification des comptes mentionnés au titre de l’exercice 2020 correspondent à des travaux de procédures convenues relatives à la revue des données comptables et financières sous-jacentes au projet de refonte du réseau de distribution. 6.4. Implantations dans les pays non coopératifs . — L’article L. 511-45-I du Code Monétaire et Financier et l’arrêté du ministre de l’Économie du 6 octobre 2009 imposent aux établissements de crédit de publier en annexe de leurs comptes annuels des informations sur leurs implantations et leurs activités dans les États ou territoires qui n’ont pas conclu avec la France de convention d’assistance administrative en vue de lutter contre la fraude et l’évasion fiscale permettant l’accès aux renseignements bancaires. Ces obligations s’inscrivent dans le contexte mondial de lutte contre les territoires non fiscalement coopératifs, issu des différents travaux et sommets de l’OCDE, mais participent également à la prévention du blanchiment des capitaux et du financement du terrorisme. Le Groupe BPCE, dès sa constitution, a adopté une attitude prudente, en informant régulièrement les établissements de ses réseaux des mises à jour des listes de territoires que l’OCDE a considérés comme insuffisamment coopératifs en matière d’échange d’informations en matière fiscale et des conséquences que l’implantation dans de tels territoires pouvaient avoir. Parallèlement, des listes de ces territoires ont été intégrées, pour partie, dans les progiciels utilisés aux fins de prévention du blanchiment de capitaux, et ce en vue d’appliquer une vigilance appropriée aux opérations avec ces États et territoires (mise en œuvre du décret n° 2009-874 du 16 juillet 2009). Au niveau central, un recensement des implantations et activités du groupe dans ces territoires a été réalisé aux fins d’informations des instances de direction. Cette déclaration se base sur la liste des pays cités dans l’arrêté du 8 avril 2016 pris en application de l’article 238-0-A du Code général des impôts. Au 31 décembre 2020, la Banque Populaire Grand Ouest n’exerce pas d’activité et n’a pas recensé d’implantation dans les territoires fiscalement non coopératifs IV. — Affectation du Résultat 2020. — Affectation du résultat Banque Populaire du Grand Ouest : Bénéfice de l'exercice 39 842 402,73 Report à Nouveau 48 000 000,00 Résultat à répartir 87 842 402,73 Réserve légale 1 992 120,14 Réserve ordinaire 23 930 864,43 Intérêts aux parts sociales 13 919 418,16 Report à nouveau 48 000 000,00 V. — Rapport général des commissaires aux comptes sur les comptes clos au 31 décembre 2020. A l’assemblée générale des sociétaires 1. Opinion. — En exécution de la mission qui nous a été confiée par votre assemblée générale, nous avons effectué l’audit des comptes annuels de la Banque Populaire Grand Ouest relatifs à l’exercice clos le 31 décembre 2020 tels qu’ils sont joints au présent rapport. Nous certifions que les comptes annuels sont, au regard des règles et principes comptables français, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du résultat des opérations de l’exercice écoulé ainsi que de la situation financière et du patrimoine de la société à la fin de cet exercice. L’opinion formulée ci-dessus est cohérente avec le contenu de notre rapport au comité d’audit. 2. Fondement de l’opinion : — Référentiel d’audit : Nous avons effectué notre audit selon les normes d’exercice professionnel applicables en France. Nous estimons que les éléments que nous avons collectés sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion. Les responsabilités qui nous incombent en vertu de ces normes sont indiquées dans la partie « Responsabilités des commissaires aux comptes relatives à l’audit des comptes annuels » du présent rapport. — Indépendance : Nous avons réalisé notre mission d’audit dans le respect des règles d’indépendance prévues par le code de commerce et par le code de déontologie de la profession de commissaire aux comptes sur la période du 1 er janvier 2020 à la date d’émission de notre rapport, et notamment nous n’avons pas fourni de services interdits par l’article 5, paragraphe 1, du règlement (UE) n° 537/2014. Observation. — Sans remettre en cause l’opinion exprimée ci-dessus, nous attirons votre attention sur le changement de méthode comptable induit par l’application du règlement n° 2020-10 de l’Autorité des Normes Comptables relatif à la présentation des emprunts de titres et de l’épargne règlementée tel qu’exposé dans la note 2.2. de l’annexe des comptes annuels. 3. Justification des appréciations - Points clés de l’audit. — La crise mondiale liée à la pandémie de Covid-19 crée des conditions particulières pour la préparation et l'audit des comptes de cet exercice. En effet, cette crise et les mesures exceptionnelles prises dans le cadre de l’état d’urgence sanitaire induisent de multiples conséquences pour les entreprises, particulièrement sur leur activité et leur financement, ainsi que des incertitudes accrues sur leurs perspectives d'avenir. Certaines de ces mesures, telles que les restrictions de déplacement et le travail à distance, ont également eu une incidence sur l’organisation interne des entreprises et sur les modalités de mise en œuvre des audits. C’est dans ce contexte complexe et évolutif que, en application des dispositions des articles L.823-9 et R.823-7 du code de commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à votre connaissance les points clés de l’audit relatifs aux risques d'anomalies significatives qui, selon notre jugement professionnel, ont été les plus importants pour l’audit des comptes annuels de l’exercice, ainsi que les réponses que nous avons apportées face à ces risques. Les appréciations ainsi portées s'inscrivent dans le contexte de l’audit des comptes annuels pris dans leur ensemble et de la formation de notre opinion exprimée ci-avant. Nous n'exprimons pas d'opinion sur des éléments de ces comptes annuels pris isolément. — Risque de crédit – dépréciation individuelle et collective : Risque identifié Notre réponse La Banque Populaire Grand Ouest constitue des provisions et dépréciations pour couvrir les risques de pertes résultant de l'incapacité de ses clients à faire face à leurs engagements financiers, qui portent notamment sur ses activités de prêts à la clientèle . Les encours de crédits supportant un risque de contrepartie avéré font l’objet de dépréciations déterminées essentiellement sur base individuelle. Ces dépréciations sont évaluées par le management de votre banque en fonction des flux futurs recouvrables estimés tenant compte des garanties disponibles sur chacun des crédits concernés. Par ailleurs, votre Banque enregistre, dans ses comptes individuels, des dépréciations pour pertes de crédit attendues sur les encours présentant une détérioration significative du risque de crédit. Ces dépréciations sont déterminées principalement sur la base de modèles développés par BPCE intégrant différents paramètres (flux attendus sur la durée de vie de l’instrument financier, probabilité de défaut, taux de perte en cas de défaut, informations prospectives), complétées le cas échéant par des dotations sur base sectorielle au regard de spécificités locales. La pandémie du Covid-19 a conduit à une crise sanitaire et économique qui affecte la capacité de remboursement des emprunteurs avec des situations contrastées selon les zones géographiques et les secteurs d’activité. En réponse à cette crise, des mesures gouvernementales ont été déployées (dispositifs de chômage partiel, prêts garantis par l’Etat, moratoires, etc.). Dans ce contexte marqué par une incertitude importante liée au contexte évolutif de la pandémie et par l’absence de situation historique comparable, les modalités de calcul de ces dépréciations ont intégré un certain nombre d’adaptations tel que précisé dans la note 1.5.2. Ces dépréciations sont également complétées le cas échéant par des dotations sur base sectorielle au regard de spécificités locales ou d’événements spécifiques. Nous avons considéré que l’identification et l’évaluation du risque de crédit et le niveau du coût du risque associé constituaient un point clé de l’audit et une zone d’attention particulière pour l’exercice 2020, dans le contexte de crise liée à la pandémie de Covid-19, dans la mesure où les provisions induites constituent une estimation significative pour l’établissement des comptes et font appel au jugement de la direction tant dans le rattachement des encours de crédits aux différents statuts, que dans la détermination des paramètres et modalités de calculs des dépréciations. Les expositions aux risques de crédit et de contrepartie des prêts et créances sur la clientèle représentent près de 73% du total bilan de l’établissement au 31 décembre 2020. Le stock de dépréciation sur les encours de crédits s’élève à 387 M € , pour un encours brut global de 23   473 M € au 31 décembre 2020. Le stock de provisions pour risque de contrepartie s’élève à 121 M € Le coût du risque sur l’exercice 2020 s’élève à 69 M € (contre 42 M € sur l’exercice 2019). Pour plus de détail sur les principes comptables, se référer aux notes 3.9, 4.2 et 4.10.2 Nos travaux ont été renforcés pour tenir compte de l’évolution des risques et d’un niveau d’incertitude accru. Dans ce contexte, nous avons notamment apprécié l’adéquation du niveau de couverture des risques de crédit et le niveau global du coût du risque associé ainsi que la pertinence du dispositif de contrôle interne et en particulier son adaptation au contexte de la crise. Dépréciations sur encours non douteux présentant une détérioration significative du risque de crédit  : Nos travaux ont principalement consisté à : – nous assurer de l’existence d’un dispositif de contrôle interne permettant une actualisation à une fréquence appropriée des notations des différents encours de crédits, – apprécier les travaux des auditeurs de la consolidation du groupe BPCE qui, en lien avec leurs experts et spécialistes : se sont assurés de l’existence d’une gouvernance revoyant à une fréquence appropriée le caractère adéquat des modèles de dépréciations, les paramètres utilisés pour le calcul des dépréciations ; ont apprécié la pertinence des paramètres utilisés pour les calculs des dépréciations au 31 décembre 2020 ; ont réalisé des contrôles portant sur les adaptations apportées aux modalités de calcul des dépréciations pour pertes de crédit attendues dans le contexte de crise liée à la pandémie de Covid-19 ; ont effectué des calculs indépendants sur les principaux portefeuilles de crédits. Par ailleurs, nous nous sommes enfin assurés de la correcte documentation et justification des provisions sectorielles comptabilisées dans votre Banque. Dépréciations sur encours de crédits douteux et douteux compromis  : Dans le cadre de nos procédures d’audit, nous avons, d’une manière générale, examiné le dispositif de contrôle relatif au recensement des expositions, au suivi des risques de crédit et de contrepartie, à l’appréciation des risques de non-recouvrement et à la détermination des dépréciations et provisions afférentes sur base individuelle. Nos travaux ont consisté à apprécier la qualité du dispositif de suivi des contreparties sensibles, douteuses et contentieuses, du processus de revue de crédit, du dispositif de valorisation des garanties. Par ailleurs, sur la base d’un échantillon de dossiers sélectionnés sur des critères de matérialité et de risques, nous avons réalisé des analyses contradictoires des montants de provisions et, dans ce cadre, avons notamment apprécié leur correcte actualisation et évaluation dans le contexte économique actuel. 4. Vérifications spécifiques. — Nous avons également procédé, conformément aux normes d’exercice professionnel applicables en France, aux vérifications spécifiques prévues par les textes légaux et réglementaires. Informations données dans le rapport de gestion et dans les autres documents sur la situation financière et les comptes annuels adressés aux sociétaires. — Nous n'avons pas d'observation à formuler sur la sincérité et la concordance avec les comptes annuels des informations données dans le rapport de gestion du conseil d’administration et dans les autres documents sur la situation financière et les comptes annuels adressés aux sociétaires. — La sincérité et la concordance avec les comptes annuels des informations relatives aux délais de paiement mentionnées à l’article D.441-6 du code de commerce appellent de notre part l’observation suivante : Comme indiqué dans le rapport de gestion, ces informations n’incluent pas les opérations bancaires et les opérations connexes, votre Banque considérant qu’elles n’entrent pas dans le périmètre des informations à produire. Informations relatives au gouvernement d’entreprise. — Nous attestons de l’existence, dans la section du rapport de gestion du conseil d'administration consacrée au gouvernement d’entreprise, des informations requises par l’article L.225-37-4 du code de commerce. Informations résultant d'autres obligations légales et réglementaires. — Désignation des commissaires aux comptes : Nous avons été nommés commissaires aux comptes de la société Banque Populaire Grand Ouest par vos assemblées générales du 28 avril 1997 pour le cabinet KPMG, du 11 avril 2005 pour le cabinet Deloitte & Associés, et du 14 avril 2003 pour le cabinet FIDACO. Au 31 décembre 2020, le cabinet KPMG était dans la 24ème année de sa mission sans interruption, le cabinet Deloitte & Associés dans la 22ème année (après prise en compte de l’antériorité du mandat du cabinet PS Audit débuté en 1999 et qui a rejoint Deloitte lors de ce mandat) et le cabinet FIDACO dans la 18ème année. Responsabilités de la direction et des personnes constituant le gouvernement d’entreprise relatives aux comptes annuels. — Il appartient à la direction d’établir des comptes annuels présentant une image fidèle conformément aux règles et principes comptables français ainsi que de mettre en place le contrôle interne qu'elle estime nécessaire à l'établissement de comptes annuels ne comportant pas d'anomalies significatives, que celles-ci proviennent de fraudes ou résultent d'erreurs. Lors de l’établissement des comptes annuels, il incombe à la direction d’évaluer la capacité de la société à poursuivre son exploitation, de présenter dans ces comptes, le cas échéant, les informations nécessaires relatives à la continuité d’exploitation et d’appliquer la convention comptable de continuité d’exploitation, sauf s’il est prévu de liquider la société ou de cesser son activité. Il incombe au comité d’audit de suivre le processus d’élaboration de l’information financière et de suivre l'efficacité des systèmes de contrôle interne et de gestion des risques, ainsi que le cas échéant de l'audit interne, en ce qui concerne les procédures relatives à l'élaboration et au traitement de l'information comptable et financière. Les comptes annuels ont été arrêtés par le conseil d'administration . Responsabilités des commissaires aux comptes relatives à l’audit des comptes annuels. — Objectif et démarche d’audit : Il nous appartient d’établir un rapport sur les comptes annuels. Notre objectif est d’obtenir l’assurance raisonnable que les comptes annuels pris dans leur ensemble ne comportent pas d’anomalies significatives. L’assurance raisonnable correspond à un niveau élevé d’assurance, sans toutefois garantir qu’un audit réalisé conformément aux normes d’exercice professionnel permet de systématiquement détecter toute anomalie significative. Les anomalies peuvent provenir de fraudes ou résulter d’erreurs et sont considérées comme significatives lorsque l’on peut raisonnablement s’attendre à ce qu’elles puissent, prises individuellement ou en cumulé, influencer les décisions économiques que les utilisateurs des comptes prennent en se fondant sur ceux-ci. Comme précisé par l’article L.823-10-1 du code de commerce, notre mission de certification des comptes ne consiste pas à garantir la viabilité ou la qualité de la gestion de votre société. — Dans le cadre d’un audit réalisé conformément aux normes d’exercice professionnel applicables en France, le commissaire aux comptes exerce son jugement professionnel tout au long de cet audit. En outre : il identifie et évalue les risques que les comptes annuels comportent des anomalies significatives, que celles-ci proviennent de fraudes ou résultent d’erreurs, définit et met en œuvre des procédures d’audit face à ces risques, et recueille des éléments qu’il estime suffisants et appropriés pour fonder son opinion. Le risque de non-détection d’une anomalie significative provenant d’une fraude est plus élevé que celui d’une anomalie significative résultant d’une erreur, car la fraude peut impliquer la collusion, la falsification, les omissions volontaires, les fausses déclarations ou le contournement du contrôle interne ; il prend connaissance du contrôle interne pertinent pour l’audit afin de définir des procédures d’audit appropriées en la circonstance, et non dans le but d’exprimer une opinion sur l’efficacité du contrôle interne ; il apprécie le caractère approprié des méthodes comptables retenues et le caractère raisonnable des estimations comptables faites par la direction, ainsi que les informations les concernant fournies dans les comptes annuels ; il apprécie le caractère approprié de l’application par la direction de la convention comptable de continuité d’exploitation et, selon les éléments collectés, l’existence ou non d’une incertitude significative liée à des événements ou à des circonstances susceptibles de mettre en cause la capacité de la société à poursuivre son exploitation. Cette appréciation s’appuie sur les éléments collectés jusqu’à la date de son rapport, étant toutefois rappelé que des circonstances ou événements ultérieurs pourraient mettre en cause la continuité d’exploitation. S’il conclut à l’existence d’une incertitude significative, il attire l’attention des lecteurs de son rapport sur les informations fournies dans les comptes annuels au sujet de cette incertitude ou, si ces informations ne sont pas fournies ou ne sont pas pertinentes, il formule une certification avec réserve ou un refus de certifier ; il apprécie la présentation d’ensemble des comptes annuels et évalue si les comptes annuels reflètent les opérations et événements sous-jacents de manière à en donner une image fidèle. Rapport au comité d’audit. — Nous remettons un rapport au comité d’audit qui présente notamment l’étendue des travaux d'audit et le programme de travail mis en œuvre, ainsi que les conclusions découlant de nos travaux. Nous portons également à sa connaissance, le cas échéant, les faiblesses significatives du contrôle interne que nous avons identifiées pour ce qui concerne les procédures relatives à l’élaboration et au traitement de l’information comptable et financière. Parmi les éléments communiqués dans le rapport au comité d’audit figurent, les risques d’anomalies significatives que nous jugeons avoir été les plus importants pour l’audit des comptes annuels de l’exercice et qui constituent de ce fait les points clés de l’audit, qu’il nous appartient de décrire dans le présent rapport. Nous fournissons également au comité d’audit la déclaration prévue par l’article 6 du règlement (UE) n° 537-2014 confirmant notre indépendance, au sens des règles applicables en France telles qu’elles sont fixées notamment par les articles L.822-10 à L.822-14 du code de commerce et dans le code de déontologie de la profession de commissaire aux comptes. Le cas échéant, nous nous entretenons avec le comité d'audit des risques pesant sur notre indépendance et des mesures de sauvegarde appliquées. Paris-La Défense et Angers, le 14 avril 2021. Les commissaires aux comptes : KPMG A udit FS I DELOITTE & A ssociés FIDACO Fiduciaire Audit Conseil Marie- C hristine J olys Charlotte Vandeputte Frédéric Ploquin Associée Associée Associé VI. – Rapport de gestion. Le rapport de gestion est disponible au siège social sur simple demande. B. — Comptes consolidés de la Banque Populaire Grand Ouest au 31 décembre 2019. I. — Compte de résultat consolidé. (En milliers d’Euros) Notes Exercice 2020 Exercice 2019 Intérêts et produits assimilés 4.1 491 422 495 962 Intérêts et charges assimilées 4.1 -207 729 -211 223 Commissions (produits) 4.2 298 990 305 257 Commissions (charges) 4.2 -56 176 -57 872 Gains ou pertes nets des instruments financiers à la juste valeur par résultat 4.3 19 583 22 945 Gains ou pertes nets des instruments financiers à la juste valeur par capitaux propres 4.4 43 804 21 767 Gains ou pertes nets résultant de la décomptabilisation d'actifs financiers au coût amorti 4.5 -12 0 Gains ou pertes nets résultant du reclassement d'actifs financiers au coût amorti en actifs financiers à la juste valeur par résultat Gains ou pertes nets résultant du reclassement d'actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres en actifs financiers à la juste valeur par résultat Produit net des activités d'assurance Produits des autres activités 4.6 11 753 9 862 Charges des autres activités 4.6 -23 849 -11 860 Produit net bancaire 577 786 574 838 Charges générales d'exploitation 4.7 -366 060 -371 780 Dotations aux amortissements et aux dépréciations des immobilisations corporelles et incorporelles -19 402 -29 189 Résultat brut d'exploitation 192 324 173 869 Coût du risque de crédit 7.1.1 -79 438 -42 458 Résultat d'exploitation 112 886 131 411 Quote-part dans le résultat net des entreprises associées et des coentreprises mises en équivalence Gains ou pertes sur autres actifs 4.8 -793 248 Variations de valeur des écarts d'acquisition Résultat avant impôts 112 093 131 659 Impôts sur le résultat 10.1 -17 783 -30 082 Résultat net d'impôts des activités abandonnées 0 0 Résultat net 94 310 101 577 Participations ne donnant pas le contrôle -5 348 -6 648 Résultat net part du groupe 88 962 94 929 II. — Résultat global. (En milliers d’Euros) Exercice 2020 Exercice 2019 Résultat net 94 310 101 577 Eléments recyclables en résultat net -643 -3 423 Ecarts de conversion Réévaluation des actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres recyclables -967 -4 465 Réévaluation des actifs disponibles à la vente de l'activité d'assurance Réévaluation des instruments dérivés de couverture d'éléments recyclables Quote-part des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres des entreprises mises en équivalence Autres éléments comptabilisés par capitaux propres recyclables Impôts liés 324 1 042 Eléments non recyclables en résultat net -171 139 17 Réévaluation des immobilisations Réévaluation (ou écarts actuariels) au titre des régimes à prestations définies -1 709 -10 803 Réévaluation du risque de crédit propre des passifs financiers désignés à la juste valeur par résultat Réévaluation des actifs financiers de capitaux propres comptabilisés à la juste valeur par capitaux propres -175 257 7 363 Quote-part des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres des entreprises mises en équivalence Autres éléments comptabilisés par capitaux propres d'éléments non recyclables Impôts liés 5 827 3 457 Total des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres -171 782 -3 406 Résultat global -77 472 98 171 Part du groupe -82 820 91 523 Participations ne donnant pas le contrôle 5 348 6 648 III. — Bilan consolidé. Actif (En milliers d’Euros ) Notes 31/12/2020 31/12/2019 Caisse, banques centrales 5.1 106 817 157 277 Actifs financiers à la juste valeur par résultat 5.2.1 302 400 293 322 Instruments dérivés de couverture 5.3 153 169 115 943 Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 5.4 1 291 183 1 339 111 Titres au coût amorti 5.5.1 82 849 117 286 Prêts et créances sur les établissements de crédit et assimilés au coût amorti 5.5.2 5 834 818 3 859 578 Prêts et créances sur la clientèle au coût amorti 5.5.3 25 750 750 23 333 415 Écart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux 55 136 39 556 Placements des activités d'assurance Actifs d'impôts courants 9 165 1 097 Actifs d'impôts différés 10.2 24 816 24 649 Comptes de régularisation et actifs divers 5.4 134 956 200 895 Actifs non courants destinés à être cédés Participation aux bénéfices différée Participations dans les entreprises mises en équivalence Immeubles de placement 5.9 411 1 033 Immobilisations corporelles 5.10 136 225 149 846 Immobilisations incorporelles 5.10 735 122 Ecarts d'acquisition Total des actifs 33 883 430 29 633 130 Passif ( En milliers d’Euros ) Notes 31/12/2020 31/12/2019 Banques centrales 0 0 Passifs financiers à la juste valeur par résultat 5.2.2 21 721 20 863 Instruments dérivés de couverture 5.3 113 768 92 875 Dettes représentées par un titre 5.11 691 850 539 878 Dettes envers les établissements de crédit et assimilés 5.12.1 6 933 657 6 549 825 Dettes envers la clientèle 5.12.2 22 486 236 19 092 431 Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux 0 0 Passifs d'impôts courants 0 61 Passifs d'impôts différés 0 0 Comptes de régularisation et passifs divers 5.13 646 642 446 577 Dettes liées aux actifs non courants destinés à être cédés 0 0 Passifs relatifs aux contrats des activités d'assurance 0 0 Provisions 5.14 138 112 139 998 Dettes subordonnées 5.15 18 033 19 129 Capitaux propres 2 833 412 2 731 494 Capitaux propres part du groupe 2 744 141 2 641 090 Capital et primes liées 4.12.1 1 745 760 1 545 902 Réserves consolidées 965 098 884 156 Gains et pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global -55 679 116 103 Résultat de la période 88 962 94 929 Participations ne donnant pas le contrôle 89 271 90 404 Total des passifs et capitaux propres 33 883 430 29 633 130 IV. — Tableau de variation des capitaux propres . (En milliers d’Euros) Capital et primes liées Titres supersubordonnés à durée indéterminée Réserves consolidées Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres Capital Primes Recyclables Non recyclables Réserve des conversion Actifs financiers de dettes à la juste valeur par capitaux propres Instruments dérivés de couverture Actifs financiers de capitaux propres comptabilisés à la juste valeur par capitaux propres Réévaluation du risque de crédit propres des passifs financiers ayant fait l'objet d'une option de comptabilisation à la juste valeur par résultat Réévaluation (écarts actuariels) des régimes à prestation définies Capitaux propres au 31 décembre 2018 1 037 031 357 771 824 482 6 643 117 723 -4 857 Affectation du résultat de l’exercice 82 195 Capitaux propres au 1er janvier 2019 1 037 031 357 771 906 677 6 643 117 723 -4 857 Distribution -16 531 Variation de capital 149 565 Constations de la prime de fusion sur SCM 1 535 -1 543 Effet des acquisitions et cessions sur les participations ne donnant pas le contrôle Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres -3 423 3 565 -7 995 Recyclage OCI vers réserves -4 447 4 447 Résultat de la période Résultat global Autres variations Capitaux propres au 31 décembre 2019 1 186 596 359 306 884 156 3 220 125 735 -12 852 (En milliers d’Euros) Résultat net part du groupe Total capitaux propres part du groupe Participation ne donnant pas le contrôle Total capitaux propres consolidés Capitaux propres au 31 décembre 2018 82 195 2 420 988 90 578 2 511 566 Affectation du résultat de l’exercice -82 195 Capitaux propres au 1er janvier 2019 2 420 988 90 578 2 511 566 Distribution -16 531 -16 531 Variation de capital 149 565 149 565 Constations de la prime de fusion sur SCM -8 -8 Effet des acquisitions et cessions sur les participations ne donnant pas le contrôle Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres -7 853 -7 853 Recyclage OCI vers réserves Résultat de la période Résultat global 94 929 94 929 94 929 Autres variations 175 -175 Capitaux propres au 31 décembre 2019 94 929 2 641 090 90 403 2 731 494 (En milliers d’Euros) Capital et primes liées Titres supersubordonnés à durée indéterminée Réserves consolidées Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres Capital Primes Recyclables Non recyclables Réserve des conversion Actifs financiers de dettes à la juste valeur par capitaux propres Instruments dérivés de couverture Actifs financiers de capitaux propres comptabilisés à la juste valeur par capitaux propres Réévaluation du risque de crédit propres des passifs financiers ayant fait l'objet d'une option de comptabilisation à la juste valeur par résultat Réévaluation (écarts actuariels) des régimes à prestation définies Capitaux propres au 31 décembre 2019 1 186 596 359 306 884 156 3 220 125 735 -12 852 Affectation du résultat de l’exercice 94 929 Capitaux propres au 1er janvier 2019 1 186 596 359 306 979 085 3 220 125 735 -12 852 Distribution -13 860 Variation de capital 199 858 Constations de la prime de fusion sur SCM Effet des acquisitions et cessions sur les participations ne donnant pas le contrôle Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres -643 -169 972 -1 294 Recyclage OCI vers réserves -127 127 Résultat de la période Résultat global Autres variations Capitaux propres au 31 décembre 2020 1 386 454 359 306 965 098 2 577 -44 110 -14 146 (En milliers d’Euros) Résultat net part du groupe Total capitaux propres part du groupe Participation ne donnant pas le contrôle Total capitaux propres consolidés Capitaux propres au 31 décembre 2019 94 929 2 641 090 90 403 2 731 493 Affectation du résultat de l’exercice -94 929 Capitaux propres au 1er janvier 2019 2 641 090 90 403 2 731 493 Distribution -13 860 -13 860 Variation de capital 199 858 199 858 Constations de la prime de fusion sur SCM Effet des acquisitions et cessions sur les participations ne donnant pas le contrôle Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres -171 909 -171 909 Recyclage OCI vers réserves Résultat de la période 88 962 88 962 88 962 Résultat global Autres variations -1 132 -1 132 Capitaux propres au 31 décembre 2020 88 962 2 744 141 89 271 2 833 412 V. — Tableau des flux de trésorerie . (En milliers d’Euros) 31/12/2020 31/12/2019 Résultat avant impôts 112 093 131 659 +/- Dotations nettes aux amortissements des immobilisations corporelles et incorporelles 21 608 21 185 - Dépréciation des écarts d'acquisition +/- Dotations nettes aux provisions 16 544 -5 373 +/- Quote part de résultat liée aux sociétés mises en équivalence +/- Perte nette/gain net des activités d'investissement -47 127 -25 763 +/- (Produits)/ charges des activités de financement +/- Autres mouvements (ou flux sans décaissement de trésorerie) 292 079 45 051 Total des éléments non monétaires inclus dans le résultat net avant impôts 283 104 35 100 +/- Flux liés aux opérations avec les établissements de crédit -168 290 -635 830 +/- Flux liés aux opérations avec la clientèle 941 876 143 312 +/- Flux liés aux autres opérations affectant des actifs et passifs financiers 36 874 55 168 +/- Flux liés aux autres opérations affectant des actifs et passifs non financiers 9 671 68 204 Impôts versés -19 928 -28 863 Diminution (augmentation) nette des actifs et passifs provenant des activités opérationnelles 800 203 -398 009 Total flux net de trésorerie généré par l' activité op é rationnelle (a) - activit é s poursuivies 1 195 400 -231 250 Total flux net de tr é sorerie g é n é r é par l'activit é op é rationnelle (a) - activités cédées +/- Flux liés aux actifs financiers et aux participations 51 899 -1 333 +/- Flux liés aux immeubles de placement 2 693 3 365 +/- Flux liés aux immobilisations corporelles et incorporelles -6 449 -2 157 Total flux net de trésorerie lie aux opérations d'investissement (b) - activités poursuivies 48 143 -125 Total flux net de trésorerie lie aux opérations d'investissement (b) - activités cédées +/- Flux de trésorerie provenant ou à destination des actionnaires 179 907 126 001 +/- Autres flux nets de trésorerie provenant des activités de financement -1 096 -710 Total flux net de trésorerie lie aux opération de financement © - activités poursuivies 178 811 125 291 Total flux net de trésorerie lie aux opération de financement (c) - activités cédées Effet de la variation des taux de change sur la trésorerie et équivalent de trésorerie (d) activités poursuivies Effet de la variation des taux de change sur la trésorerie et équivalent de trésorerie (d) - activités cédées Flux de trésorerie liés aux actifs et passifs destinés à être cédés Augmentation (diminution) nette de la trésorerie et des équivalents de trésorerie (A+B+C+D) 1 422 354 -106 084 Caisses et banques centrales Caisse et banques centrales (actif) 157 277 217 279 Banques centrales (passif) Opérations à vue avec les établissements de crédit Comptes ordinaires débiteurs 929 919 1 479 488 Comptes et prêts à vue 500 000 Comptes créditeurs à vue -24 453 -27 940 Opérations de pension à vue Trésorerie et équivalents de trésorerie à l'ouverture 1 562 743 1 668 827 Caisses et banques centrales Caisse et banques centrales (actif) 106 817 157 277 Banques centrales (passif) Opérations à vue avec les établissements de crédit Comptes ordinaires débiteurs 2 915 628 929 919 Comptes et prêts à vue 500 000 Comptes créditeurs à vue -37 348 -24 453 Opérations de pension à vue Trésorerie et équivalents de trésorerie à la clôture 2 985 097 1 562 743 Variation de la trésorerie nette 1 422 354 -106 084 VI. — Annexe aux états financiers du Groupe BPCE. Note 1. – Cadre général. Le Groupe BPCE . — Le Groupe BPCE comprend le réseau Banque Populaire, le réseau Caisse d’Epargne, l’organe central BPCE et ses filiales. Les deux réseaux Banque Populaire et Caisse d’Epargne. — Le Groupe BPCE est un groupe coopératif dont les sociétaires sont propriétaires des deux réseaux de banque de proximité : les 14 Banques Populaires et les 15 Caisses d’Epargne. Chacun des deux réseaux est détenteur à parité de BPCE, l’organe central du groupe. Le réseau Banque Populaire comprend les Banques Populaires et les sociétés de caution mutuelle leur accordant statutairement l’exclusivité de leur cautionnement. Le réseau Caisse d’Epargne comprend les Caisses d’Epargne et les sociétés locales d’épargne (SLE). Les Banques Populaires sont détenues à hauteur de 100 % par leurs sociétaires. Le capital des Caisses d’Epargne est détenu à hauteur de 100 % par les sociétés locales d’épargne. Au niveau local, les SLE sont des entités à statut coopératif dont le capital variable est détenu par les sociétaires. Elles ont pour objet d’animer le sociétariat dans le cadre des orientations générales de la Caisse d’Epargne à laquelle elles sont affiliées et elles ne peuvent pas effectuer d’opérations de banque. BPCE. — Organe central au sens de la loi bancaire et établissement de crédit agréé comme banque, BPCE a été créé par la loi n o 2009-715 du 18 juin 2009. BPCE est constitué sous forme de société anonyme à directoire et conseil de surveillance dont le capital est détenu à parité par les 14 Banques Populaires et les 15 Caisses d’Epargne. Les missions de BPCE s’inscrivent dans la continuité des principes coopératifs des Banques Populaires et des Caisses d’Epargne. BPCE est notamment chargé d’assurer la représentation des affiliés auprès des autorités de tutelle, de définir la gamme des produits et des services commercialisés, d’organiser la garantie des déposants, d’agréer les dirigeants et de veiller au bon fonctionnement des établissements du groupe. En qualité de holding, BPCE exerce les activités de tête de groupe et détient les filiales communes aux deux réseaux dans le domaine de la banque de proximité et assurance, de la banque de financement et des services financiers et leurs structures de production. Il détermine aussi la stratégie et la politique de développement du groupe. — Le réseau et les principales filiales de BPCE, dont Natixis société cotée détenue à 70,662 %, sont organisés autour de trois grands pôles métiers : la Banque de proximité et Assurance, comprenant le réseau Banque Populaire, le réseau Caisse d’Epargne, le pôle Solutions & Expertises Financières (comprenant l’affacturage, le crédit à la consommation, le crédit-bail, les cautions & garanties financières et l’activité « Titres Retail »), les pôles Paiements et Assurance de Natixis et les Autres Réseaux (essentiellement Banque Palatine et Oney) ; la Gestion d’actifs et de fortune ; et la Banque de Grande Clientèle. Parallèlement, dans le domaine des activités financières, BPCE a notamment pour missions d’assurer la centralisation des excédents de ressources et de réaliser toutes les opérations financières utiles au développement et au refinancement du groupe, charge à lui de sélectionner l’opérateur de ces missions le plus efficace dans l’intérêt du groupe. Il offre par ailleurs des services à caractère bancaire aux entités du groupe. 1.2. Mécanisme de garantie . — Le système de garantie et de solidarité a pour objet, conformément aux articles L. 511-31 et L. 512-107-6 du Code monétaire et financier, de garantir la liquidité et la solvabilité du groupe et des établissements affiliés à BPCE, ainsi que d’organiser la solidarité financière qui les lie. BPCE est chargé de prendre toutes mesures nécessaires pour organiser la garantie de la solvabilité du groupe ainsi que de chacun des réseaux, notamment en mettant en œuvre les mécanismes appropriés de solidarité interne du groupe et en créant un fonds de garantie commun aux deux réseaux dont il détermine les règles de fonctionnement, les modalités de déclenchement en complément des fonds des deux réseaux déjà existants ainsi que les contributions des établissements affiliés pour sa dotation et sa reconstitution. BPCE gère ainsi le Fonds réseau Banque Populaire, le Fonds réseau Caisse d’Epargne et met en place le Fonds de Garantie Mutuel. Le Fonds réseau Banque Populaire est constitué d’un dépôt de 450 millions d’ Euros effectué par les Banques Populaires dans les livres de BPCE sous la forme d’un compte à terme d’une durée de dix ans et indéfiniment renouvelable. Le Fonds réseau Caisse d’Epargne fait l’objet d’un dépôt de 450 millions d’ Euros effectué par les Caisses d’Epargne dans les livres de BPCE sous la forme d’un compte à terme d’une durée de dix ans et indéfiniment renouvelable. Le Fonds de Garantie Mutuel est constitué des dépôts effectués par les Banques Populaires et les Caisses d’Epargne dans les livres de BPCE sous la forme de comptes à terme d’une durée de dix ans et indéfiniment renouvelables. Le montant des dépôts par réseau est de 176 millions d’ Euros au 31 décembre 2020. Le montant total des dépôts effectués auprès de BPCE au titre du Fonds réseau Banque Populaire, du Fonds réseau Caisse d’Epargne et du Fonds de Garantie Mutuel ne peut être inférieur à 0,15 % et ne peut excéder 0,3 % de la somme des actifs pondérés du groupe. Dans les comptes individuels des établissements, la constitution de dépôts au titre du système de garantie et de solidarité se traduit par l’identification d’un montant équivalent au sein d’une rubrique dédiée des capitaux propres. Les sociétés de caution mutuelle accordant statutairement l’exclusivité de leur cautionnement à une Banque Populaire bénéficient de la garantie de liquidité et de solvabilité en leur qualité d’affilié à l’organe central. La liquidité et la solvabilité des sociétés locales d’épargne sont garanties au premier niveau pour chaque société locale d’épargne considérée, par la Caisse d’Epargne dont la société locale d’épargne concernée est l’actionnaire. Le directoire de BPCE a tout pouvoir pour mobiliser les ressources des différents contributeurs sans délai et selon l’ordre convenu, sur la base d’autorisations préalables délivrées à BPCE par les contributeurs. 1.3. Evénements significatifs : — Covid-19 : L'année 2020 a été marquée par la crise sanitaire du Covid-19. La propagation rapide de l’épidémie (reconnue comme une pandémie par l’Organisation Mondiale de la Santé depuis le 11 mars 2020) a entraîné une dégradation de la situation économique mondiale, touchant de nombreux secteurs d’activité et se traduisant par des répercussions importantes sur les activités économiques de nombreux pays. Les restrictions à la mobilité dans les zones touchées et la perturbation des chaînes d’approvisionnement due aux fermetures des sociétés industrielles et commerciales durant 2020 ont eu un impact manifeste sur les chaînes de valeur économique dans les zones géographiques et les secteurs d’activités impactés (recettes touristiques, transport aérien, ventes locales, etc.). Afin de soutenir l’économie durant cette crise sanitaire, les pouvoirs publics nationaux ont annoncé des mesures visant à fournir une aide financière et non financière aux secteurs d’activités affectés. La crise du Covid-19 s’est également propagée au monde financier entraînant notamment une très forte volatilité et des fluctuations erratiques de marché. Dans un environnement marqué par un fort degré d’incertitude, le Groupe BPCE a tenu compte des effets de la crise, tels qu’ils pouvaient être appréhendés en date d’arrêté, pour la détermination de la valorisation des actifs et passifs financiers ainsi que des dépréciations et des provisions dans ses comptes du 31 décembre 2020. Les impacts de la crise sur les comptes au 31 décembre 2020 sont détaillés en note 1.5. 1.4. Événements postérieurs à la clôture. — Le 9 février 2021, BPCE S.A a annoncé son intention d’acquérir les actions du capital de Natixis S.A. qu’elle ne détenait pas, soit environ 29,3 % au 31 décembre 2020, et de déposer une offre publique d’achat simplifiée auprès de l’Autorité des Marchés Financiers (AMF). Ce projet d’offre publique, au prix de 4,00 Euros par action (dividende attaché), sera soumis à l’examen de l’AMF et sera, le cas échéant, suivi d’un retrait obligatoire si les conditions de mise en œuvre sont satisfaites. Ce projet d’offre, réalisé avec les minoritaires de Natixis, n’aura pas d’impact sur le contrôle déjà exercé par BPCE sur Natixis et n’a aucun impact sur la valorisation des titres BPCE retenue pour l’établissement des comptes consolidés du Groupe Banque Populaire Grand Ouest. Pour information, la juste valeur des titres BPCE telle que retenue dans les comptes consolidés IFRS, soit 720 194 milliers d’ Euros dont – 45 011 milliers d’ Euros d’OCI a été établie en retenant une juste valeur des titres Natixis de 3,77 € par action. Cette juste valeur est fondée sur le cours de bourse au 31 décembre 2020 et sur les objectifs de cours (après prise en compte d’une prime de contrôle). 1.5. Incidence de la crise sanitaire sur les comptes . — Les effets de la crise sanitaire sur les comptes consolidés du Groupe BPCE sont décrits dans les paragraphes qui suivent et dans la partie Risques de crédit du Pilier 3. 1.5.1. Mesures de soutien de l’économie . — Dès le 15 mars 2020 précédant l’annonce du confinement en France, la Fédération Bancaire Française (FBF) témoignait de la totale mobilisation des banques françaises afin d’accompagner leurs clients, en particulier les commerçants, professionnels, petites et moyennes entreprises, qui pourraient faire face à des difficultés résultant du développement de l’épidémie de Covid-19 pouvant impacter temporairement leur activité. — Dans ce contexte, le Groupe BPCE s’est engagé au service de ses clients professionnels et entreprises traversant des difficultés de trésorerie en mettant en œuvre activement les mesures de soutien à l’économie décidées par l’Etat : Le report des remboursements de crédit pour les entreprises sans pénalités ni coûts additionnels, La distribution de prêts garantis par l’Etat. Les mesures de soutien de l’économie prises au cours de l’exercice 2020 sont décrites ci-après. Les informations sur les prêts et avances sujets à moratoire sont présentées dans le pilier 3. 1.5.1.1. Prêts garantis par l’Etat (PGE) . — Le prêt garanti par l’Etat (PGE) est un dispositif de soutien mis en place en application de l’article 6 de la loi n°2020-289 du 23 mars 2020 de finances rectificative pour 2020 et de l’arrêté du Ministre de l’Economie et des Finances du 23 mars 2020 accordant la garantie de l’Etat aux établissements de crédit et sociétés de financement à partir du 16 mars 2020 afin de répondre aux besoins de trésorerie des sociétés impactées par la crise sanitaire Covid-19. Le dispositif a été prolongé jusqu’au 30 juin 2021 par la loi de finance pour 2021. Le PGE doit répondre aux critères d’éligibilité communs à tous les établissements distribuant ce prêt définis par la loi. Le PGE est un prêt de trésorerie d’une durée d’un an qui comporte un différé d’amortissement sur cette durée. Les sociétés bénéficiaires pourront décider, à l’issue de la première année, d’amortir le PGE sur une durée de une à cinq années supplémentaires ou de commencer l’amortissement du capital seulement à partir de la deuxième année de la période d’amortissement. Pour les sociétés éligibles, le montant du PGE est plafonné, dans le cas général (hors entreprises innovantes et de création récente, et hors PGE Saison pour notre clientèle de Tourisme / Hôtellerie / Restauration par exemple), à 25 % du chiffre d’affaires de la société. Le PGE bénéficie d’une garantie de l’Etat à hauteur de 70 à 90 % selon la taille de l’entreprise, les banques conservant ainsi la part du risque résiduel. La garantie de l’Etat couvre un pourcentage du montant restant dû de la créance (capital, intérêts et accessoires) jusqu’à la déchéance de son terme. La garantie de l’Etat pourra être appelée avant la déchéance du terme en présence d’un évènement de crédit La pénalité de remboursement anticipé est fixée au contrat et de manière raisonnable (2 % du capital restant dû pendant la période initiale du prêt, de 3 à 6% du capital restant dû pendant la période d’amortissement du prêt). Les conditions de prorogation ne sont pas fixées par anticipation mais établies deux à trois mois avant l’échéance de l’option de prorogation, en fonction des conditions de marché. Les PGE ne peuvent pas être couverts par une autre sûreté ou garantie que celle de l’Etat sauf lorsqu’ils sont octroyés dans le cadre d’un arrêté du Ministre de l’Economie et des Finances. Il est admis que le professionnel ou le dirigeant puisse demander ou se voir proposer, la souscription d’une assurance décès mais pas se la faire imposer. Compte-tenu de ces caractéristiques, les PGE répondent aux critères de prêts basiques (cf. note 2.5.1). Ils sont comptabilisés dans la catégorie « coût amorti » puisqu’ils sont détenus dans un modèle de gestion de collecte dont l’objectif est de détenir les prêts pour en collecter les flux de trésorerie (cf. note 2.5.1). Lors des arrêtés ultérieurs, ils seront évalués au coût amorti selon la méthode du taux d’intérêt effectif. Concernant la garantie de l’Etat, elle est considérée comme faisant partie intégrante des termes du contrat et est prise en compte dans le calcul des dépréciations pour pertes de crédit attendues. La commission de garantie payée à l’octroi du crédit par le Groupe BPCE à l’Etat est comptabilisée en résultat de manière étalée sur la durée initiale du PGE selon la méthode du Taux d’Intérêt Effectif (TIE). L’impact est présenté au sein de la marge nette d'intérêt. Un PGE octroyé à une contrepartie considérée douteuse à l’initiation (Statut 3) est classé en POCI ( Purchased or Originated Credit Impaired ). Toutefois, l’octroi d’un PGE à une contrepartie donnée ne constitue pas à lui seul un critère de dégradation du risque, devant conduire à un passage en statut 2 ou 3 des autres encours de cette contrepartie. Au 31 décembre 2020, 10 425 PGE ont été émis par le Groupe Banque Populaire Grand Ouest pour un montant de 1 589 millions d’ Euros (dont 10 214 ont été décaissés au 31 décembre pour un montant de 1 541 millions d’ Euros ). 1.5.1.2. Report des remboursements de crédit (moratoires) et autres restructurations de crédits . — Dans le contexte de la crise du Covid-19, le Groupe BPCE a été amené à accorder à ses clients commerçants, professionnels, PME et grandes entreprises des concessions revêtant différentes formes (suspensions temporaires d’échéances, rééchelonnements, renégociations) afin de les aider à surmonter des difficultés de trésorerie temporaires induites par la crise. Mesures généralisées. — Dès l’annonce du confinement en France, les deux réseaux Banque Populaire et Caisse d’Epargne ont proposé de manière généralisée à leurs clients professionnels et PME appartenant à des secteurs d’activité bien identifiés le report de leurs échéances de prêts comprenant capital et intérêts pour une durée de six mois. Par la suite, d’autres mesures généralisées ont été accordées à des secteurs d’activité spécifiques tel que par exemple, un report allant jusqu’à douze mois des échéances de crédit aux petites et moyennes entreprises des secteurs du tourisme, de l’hôtellerie et de la restauration. Les conditions de ces moratoires s’inscrivent dans les dispositions de moratoires généraux définies à l’article 10 des lignes directrices de l’EBA (EBA/GL/2020/02) publiées le 2 avril 2020 et amendées le 2 décembre 2020 (EBA/GL/2020/15). En France, le protocole de Place n’a pas été mis à jour au regard de ce dernier amendement. En application de ce texte, l’octroi de moratoires de façon large, sans condition d’octroi spécifiques, à des contreparties ne présentant pas de difficultés financières avant la situation de crise liée au Covid-19, ne constitue pas à lui seul un indicateur de dégradation significative du risque de crédit. Ainsi, la mise en œuvre d’un moratoire généralisé afin de faire face à une crise de liquidité temporaire dans le contexte de la crise liée au Covid-19 n’entraîne pas de déclassement automatique en Statut 2 (ou Statut 3 lorsque la perte est supérieure à 1% de la différence entre la valeur actuelle nette avant restructuration et la valeur actuelle nette après restructuration) des crédits qui étaient classés en Statut 1 avant cette crise. Mesures individuelles. — Par ailleurs, le Groupe BPCE a accompagné de manière individualisée ses clients en leur accordant différentes formes de concessions (moratoires, rééchelonnement ou autre modification des conditions des prêts) dont les conditions ont été fixées sur la base de la situation individuelle du client. Lors de l’octroi d’une telle concession, une analyse spécifique est menée afin d’identifier si la contrepartie présente, à cette date, des indices de difficultés financières. En présence d’un tel indicateur, l’encours est déclassé en Statut 2 (ou Statut 3 lorsque la perte est supérieure à 1% de la différence entre la valeur actuelle nette avant restructuration et la valeur actuelle nette après restructuration) ce qui donne lieu à un ajustement de son niveau de provisionnement. Les moratoires accordés par les établissements du groupe sont généralement facturés au taux d’intérêt initial du crédit, ce qui signifie que les intérêts continuent de courir pendant la durée du moratoire. A l’issue du moratoire, les intérêts sont inclus dans le principal du crédit et remboursés sur la durée résiduelle du crédit (durée allongée en raison du moratoire). Dans ce cas, le moratoire n’implique pas de perte de flux de trésorerie pour la banque. Aucun impact résultat n’est donc à comptabiliser. En pratique, les seuls octrois de moratoires ne donnent pas lieu à décomptabilisation de la créance dans la mesure où ils n’affectent pas significativement la valeur économique nette du crédit. 1.5.2. Conséquences sur le recours à des estimations . 1.5.2.1. Dépréciation du risque de crédit — Sur l’exercice 2020, le coût du risque de crédit du Groupe Banque Populaire Grand Ouest s’établit à 79 438 milliers d’ Euros , en augmentation significative par rapport à l’exercice 2019, générée principalement par la hausse des pertes de crédit attendues dans le contexte de la crise du Covid-19. La crise sanitaire a fortement impacté l’économie, avec des répercussions importantes sur de nombreux secteurs d’activité. En raison des circonstances exceptionnelles et des incertitudes, le Groupe BPCE s’est appuyé sur les différents communiqués publiés par l’ESMA, l’EBA, la BCE et l’IASB pour déterminer les pertes de crédit attendues dans le contexte de la crise du Covid-19. — Dans cette perspective, le Groupe BPCE a revu ses prévisions macro-économiques ( forward looking ) et les a adaptées afin de tenir compte du contexte particulier de la Covid-19 et des mesures de soutien à l’économie. Le groupe a utilisé trois scénarios principaux pour le calcul des paramètres de provisionnement IFRS 9 avec des projections à l’horizon 2023 : le scénario central a été mis à jour à partir des scénarios déterminés par les économistes du groupe en septembre 2020 ; un scénario pessimiste, correspondant à une réalisation plus dégradée des variables macro-économiques définies dans le cadre du scénario central ; un scénario optimiste, correspondant à une réalisation plus favorable des variables macro-économiques définies dans le cadre du scénario central. À la suite du choc économique historique lié à la crise de la Covid-19 sur l’année 2020, le scénario central prévoit pour le PIB une forte reprise du PIB à partir de 2021, pour revenir progressivement dans les années suivantes à un rythme de long terme plus habituel de l’évolution de l’activité économique. L’activité économique retrouverait ainsi son niveau d’avant crise (2019) en 2023. Les projections à 4 ans des principales variables macro-économiques utilisées sur la base du scénario des économistes du groupe pour chacune des bornes sont présentées ci-après : Optimiste Central Pessimiste PIB Chôm Tx.10A PIB Chôm Tx.10A PIB Chôm Tx.10A 2020 -5,8% 7,4% 0,30% 2020 -9,6% 8,5% -0,11% 2020 -12,3% 11,5% -0,60% 2021 10,0% 8,7% 0,70% 2 0 21 7,2% 10,0% 0,01% 2021 4,0% 12,5% -0,40% 2022 4,3% 7,9% 0,82% 2022 2,6% 9,3% 0,13% 2022 0,9% 11,7% -0,28% 2023 2,8% 7,6% 0,94% 2023 1,6% 9,0% 0,25% 2023 0,4% 11,4% -0,16% En complément, le Groupe BPCE complète et adapte cette approche en tenant compte des spécificités propres à certains périmètres ou marchés significatifs. Ainsi, chaque scénario est pondéré en fonction de sa proximité au consensus de Place (Consensus Forecast ) sur les principales variables économiques de chaque périmètre considéré ou marché significatif du groupe. Les projections sont déclinées au travers des principales variables macro-économiques comme le PIB, le taux de chômage et les taux d’intérêts à 10 ans sur la dette souveraine française. — Afin de prendre en compte les incertitudes liées aux projections macro-économiques et les mesures de soutien à l’économie (PGE, chômage partiel, mesures fiscales), les scénarios économiques ont été adaptés. Ces adaptations ont pour conséquence : d’atténuer la soudaineté et l’intensité de la crise avec une modération de 60 % des scénarios sur le PIB. A titre d’exemple, pour le scénario central, la valeur du PIB retenue est une moyenne pondérée de la valeur initiale du scénario (- 9,6% pondéré à 40 %) et de la croissance long terme en France (+1,4% pondérée à 60 %). Cette adaptation est cohérente avec les communiqués de la BCE sur la prise en compte de la crise Covid-19 dans le cadre d’IFRS 9 et avec les lignes directrices de l’EBA sur les moratoires ; et de diffuser les effets de la crise sur une période plus longue avec un décalage du scénario de 9 mois, ce qui signifie que la dégradation du PIB et des autres variables impactera les probabilités de défaut 9 mois plus tard. Ces ajustements reflètent l’impact positif des différentes mesures de soutien de l’Etat sur le tissu économique et notamment la réduction de l’occurrence de défauts et leur décalage dans le temps. — Pondération des scénarios au 31 décembre 2020 : La crise sanitaire représente un choc sans précédent et le risque d’ajustement à la baisse des perspectives économiques reste significatif. Le risque d’aggravation de la situation économique, intégrant la possibilité d’une crise financière systémique, demeure important. Pour refléter ces incertitudes dans le calcul des pertes de crédit attendues, le poids du scénario pessimiste est fixé à 35 % (pondéré à 20% au 31 décembre 2019). Le scénario optimiste est jugé peu envisageable avec une probabilité limitée à 5 %, cette pondération restant plus basse que la probabilité généralement attribuée au scénario optimiste (pondéré à 15% au 31 décembre 2019). Le scénario central se voit attribuer une probabilité de 60 % (pondéré à 65% au 31 décembre 2019). — Par ailleurs, du fait de la difficulté à apprécier au plus juste la situation de risque des contreparties, des ajustements conservateurs complémentaires d’ECL ont été effectués pour un montant de 12 642 milliers d’ Euros : sur les portefeuilles de crédit des Moyennes Entreprises, qui ne disposent pas de notations automatiques, les notes de certaines contreparties ont été dégradées au travers d’une grille diffusée au sein des établissements du groupe. Les notes tiennent notamment compte de l’endettement additionnel du débiteur résultant des mesures de soutien accordées (dont PGE) ; sur les portefeuilles de crédit des Professionnels et Petites Entreprises, notés automatiquement, l’amélioration mécanique des notations sous l’effet des mesures de soutien de l’Etat (impact positif des moratoires et PGE sur la situation de trésorerie de ces contreparties) a été neutralisée et la note la plus basse depuis mars 2020 a été prise en compte. Enfin, des provisions complémentaires d’un montant de 25 000 milliers d’ Euros , ont été comptabilisées par la Banque Populaire Grand Ouest, pour couvrir les risques spécifiques de leurs portefeuilles, en complément des provisions décrites ci-avant et calculées par les outils du groupe. Ces provisions concernent à titre principal, les secteurs du tourisme, de l’hôtellerie, de la restauration, du commerce-distribution spécialisé et de l’aéronautique. Avec la crise Covid-19, le groupe a considérablement renforcé le suivi des secteurs impactés. Une approche sectorielle permettant de suivre l’évolution du marché sur chaque secteur et sous-secteur économique a ainsi été mise en œuvre. Elle vise à améliorer le cadre de suivi sectoriel existant et est établie de manière centralisée par la direction des risques avec une mise à jour mensuelle. — En synthèse, les principales évolutions apportées en 2020 au calcul des pertes de crédit attendues ont porté sur : la mise à jour des scénarios économiques en septembre afin de suivre au plus près l’évolution des prévisions (pour mémoire, avant la crise, les scénarios étaient mis à jour une seule fois par an, en juin) ; l’adaptation de la méthode de pondération des scénarios économiques à l’incertitude particulièrement élevée dans le contexte actuel et qui se traduit par des bornes de scénarios très éloignées ; l’adaptation des variables économiques afin de prendre en compte l’incertitude économique et l’effet des mesures de soutien de l’Etat ; pour la banque de proximité, la neutralisation de l’amélioration mécanique des notations des portefeuilles des Professionnels et des Petites Entreprises sous l’effet des mesures de soutien de l’Etat ; la mise en place pour l’activité spécifique de crédit à la consommation, d’un modèle intégrant les nouvelles hypothèses macro-économiques à une segmentation plus fine des portefeuilles. Sur la base des scénarios et pondérations cités ci-dessus et après prise en compte des ajustements méthodologiques et des mesures de soutien, le calcul des pertes de crédit attendues a conduit le Groupe BPCE à comptabiliser une charge en Coût du risque de crédit de 48 880 milliers d’ Euros sur l’exercice 2020 (contre une charge en Coût du risque de crédit de 8 110 milliers d’ Euros sur l’exercice 2019). 1.5.2.2. Juste valeur des actifs financiers impactés par la crise sanitaire — Compte tenu des effets de la crise sanitaire du Covid-19 sur les marchés financiers, la valorisation de certains produits a été affectée au cours de l’exercice 2020 par l’illiquidité des marchés. Les participations détenues dans des fonds de capital investissement non cotés sont évaluées suivant les règles fixées par l’IPEV (International Private Equity and Venture Capital Valuation (IPEV) Guidelines), également recommandées par Invest Euro pe. La valorisation des parts détenues par le Groupe BPCE dans des fonds non cotés a fait l’objet d’une revue approfondie au 31 décembre 2020. En l’absence de valeur liquidative (VL) récente établie par la société de gestion ou lorsqu’elle n’intègre pas les effets de la crise (ou de manière partielle), une décote déterminée sur la base d’une approche sectorielle a été appliquée à la dernière VL disponible. La valorisation des investissements détenus dans les fonds immobiliers a également été revue au 31 décembre 2020 et une décote a, le cas échéant, été appliquée pour refléter l’impact de la crise sur la valorisation des actifs sous-jacents Note 2. — Normes comptables applicables et comparabilité . 2.1. Cadre réglementaire. — Les comptes consolidés du Groupe BPCE ont été établis en conformité avec le référentiel IFRS (International Financial Reporting Standards) tel qu'adopté par l'Union Euro péenne et applicable à cette date, excluant certaines dispositions de la norme lAS 39 concernant la comptabilité de couverture. 2.2. Référentiel — Les normes et interprétations utilisées et décrites dans les états financiers annuels au 31 décembre 2019 ont été complétées par les normes, amendements et interprétations dont l’application est obligatoire aux exercices ouverts à compter du 1 er janvier 2020. Pour rappel, la norme IFRS 9 a remplacé IAS 39 depuis le 1 er janvier 2018 et définit les nouvelles règles de classement et d’évaluation des actifs et des passifs financiers, la nouvelle méthodologie de dépréciation pour risque de crédit des actifs financiers ainsi que le traitement des opérations de couverture, à l’exception des opérations de macro-couverture pour lesquelles un projet de norme séparée est en cours d’étude par l’IASB. Le Groupe BPCE a choisi l’option offerte par la norme IFRS 9 de ne pas appliquer les dispositions de la norme relatives à la comptabilité de couverture et de continuer à appliquer la norme IAS 39 pour la comptabilisation de ces opérations, telle qu’adoptée par l’Union Euro péenne, c’est-à-dire excluant certaines dispositions concernant la macro-couverture. Compte-tenu du volume limité des reclassements opérés à l’actif, l’essentiel des opérations documentées en comptabilité de couverture selon IAS 39 reste documenté de la même façon en couverture à partir du 1 er janvier 2018. En revanche, la norme IFRS 7 amendée par IFRS 9 requière des informations complémentaires en annexe relatives à la comptabilité de couverture. — Par ailleurs, le 3 novembre 2017, la Commission Euro péenne a adopté l’amendement à la norme IFRS 4 portant sur l’application conjointe de la norme IFRS 9 « Instruments financiers » avec la norme IFRS 4 « Contrats d’assurance » avec des dispositions spécifiques pour les conglomérats financiers, applicable depuis le 1er janvier 2018. Le règlement Euro péen permet ainsi aux conglomérats financiers Euro péens d’opter pour le report d’application de la norme IFRS 9 pour leur secteur de l’assurance jusqu’au 1 er janvier 2021 (date d’application initiale de la nouvelle norme IFRS 17 Contrats d’assurance) sous conditions : de ne pas transférer d’instruments financiers entre le secteur de l’assurance et les autres secteurs du conglomérat (à l’exception des instruments financiers à la juste valeur par le résultat pour les deux secteurs concernés par le transfert) ; d’indiquer les entités d’assurance qui appliquent la norme IAS 39 ; d’apporter des informations complémentaires spécifiques en note annexes. Lors de sa réunion du 17 mars 2020, l'IASB a décidé de reporter de deux ans son application, des clarifications restant à apporter sur des points structurants de la norme. Il a également été décidé d’aligner l’échéance de l’exemption temporaire de la norme IFRS 9 pour les assureurs afin de coïncider avec l’application d’IFRS 17 au 1er janvier 2023. Un amendement a été publié le 25 juin 2020. Cet amendement apporte des améliorations pour la mise en application d’IFRS 17. Le Groupe BPCE étant un conglomérat financier a choisi d’appliquer cette disposition pour ses activités d’assurance qui demeurent en conséquence suivies sous IAS 39. Les entités concernées par cette mesure sont principalement CEGC, les filiales d’assurance de COFACE, Natixis Assurances, BPCE Vie et ses fonds consolidés, Natixis Life, BPCE Prévoyance, BPCE Assurances, BPCE IARD, Muracef, Surassur, Oney Insurance, Oney Life, Prépar Vie et Prépar IARD. Conformément au règlement d’adoption du 3 novembre 2017, le groupe a pris les dispositions nécessaires pour interdire tout transfert d’instruments financiers entre son secteur d’assurance et le reste du groupe qui aurait un effet décomptabilisant pour l’entité cédante, cette restriction n’étant toutefois pas requise pour les transferts d’instruments financiers évalués en juste valeur par résultat par les deux secteurs impliqués. Le règlement (UE) 2017/2395 du 12 décembre 2017 relatif aux dispositions transitoires prévues pour atténuer les incidences de l'introduction de la norme IFRS 9 sur les fonds propres et pour le traitement des grands risques de certaines pas opter pour la neutralisation transitoire des impacts d’IFRS 9 au niveau prudentiel du fait des impacts modérés liés à l’application de la norme. Norme IFRS 16. — La norme IFRS 16 « Contrats de location » a remplace la norme IAS 17 « Contrats de location » et ses interprétations depuis le 1er janvier 2019. Lors de la réunion du 26 novembre 2019, le Comité d’interprétation des normes comptables IFRS (IFRS IC) a apporté des précisions sur l’application d’IFRS 16 relatives aux modalités d’appréciation de la durée des contrats de location. Le 3 juillet 2020, l’Autorité des Normes Comptables a publié un relevé de conclusions relatif à l’application de la norme IFRS 16, remplaçant celui publié le 16 février 2018. Les travaux menés ont conduit le groupe à revoir sa déclinaison des principes comptables appliqués pour la détermination de la durée des contrats de location des baux commerciaux de droit français en situation dite de tacite prolongation. Ces modifications ont des effets négligeables sur les états financiers. Amendement à IAS 39 et IFRS 9 : réforme des taux de référence [phase 1 et phase 2]. — Pour rappel, l’IASB a publié en septembre 2019 des amendements à IFRS 9 et IAS 39 visant à sécuriser la comptabilité de couverture durant la phase de pré-implémentation de la réforme des taux de référence (phase 1). Ces amendements ont été adoptés par la Commission Euro péenne le 16 janvier 2020. Sa date d’application a été fixée au 1 er janvier 2020 avec application anticipée possible. Le Groupe BPCE a choisi d’opter pour une application anticipée au 31 décembre 2019. L’IASB a publié le 27 août 2020 des amendements traitant des sujets liés au remplacement des taux benchmark par leur taux de référence alternatif (phase 2). Ces amendements modifient les normes IFRS 9, IAS 39, IFRS 7, IFRS 4 et IFRS 16 sur les modifications des actifs financiers et passifs financiers (y compris les dettes liées aux contrats de location) en lien ou non avec la mise en force de clauses contractuelles existantes ( IE clauses de « fallback »), la comptabilité de couverture et les informations à publier. Ces amendements ont été adoptés par la Commission Euro péenne le 13 janvier 2021. Sa date d’application a été fixée au 1 er janvier 2021 avec application anticipée possible. Le Groupe BPCE a choisi d’opter pour une application anticipée au 31 décembre 2020. Les incertitudes liées à la réforme des taux de référence et l’organisation mise en place dans le groupe BPCE sont présentés en note 5.21. Les autres normes, amendements et interprétations adoptés par l’Union Euro péenne n’ont pas d’impact significatif sur les états financiers du groupe. Nouvelles normes publiées et non encore applicables : — Norme IFRS 17 : La norme IFRS 17 « Contrats d’assurance » a été publiée par l’IASB le 18 mai 2017 et remplacera la norme IFRS 4 « Contrats d’assurance ». Initialement applicable au 1er janvier 2021 avec un comparatif au 1er janvier 2020, cette norme ne devrait entrer en vigueur qu’à compter du 1er janvier 2023. En effet, lors de sa réunion du 17 mars 2020, l'IASB a décidé de reporter de deux ans son application, des clarifications restant à apporter sur des points structurants de la norme. Il a également été décidé d’aligner l’échéance de l’exemption temporaire de la norme IFRS 9 pour les assureurs afin de coïncider avec l’application d’IFRS 17 au 1er janvier 2023. Un amendement a été publié le 25 juin 2020. Cet amendement apporte des améliorations pour la mise en application d’IFRS 17. Le règlement de l’UE 2020/2097 du 15 décembre 2020 adopte les amendements à IFRS 4 relatifs à l’extension de la période d’exemption de l’application d’IFRS 9 pour l’ensemble des entreprises d’assurance. La norme IFRS 17 pose les principes de reconnaissance, d’évaluation, de présentation et d’informations à fournir relatifs aux contrats d’assurance et aux contrats d’investissement avec participation discrétionnaire dans le champ d’application de la norme. Aujourd’hui valorisées au coût historique, les obligations aux contrats devront être comptabilisées à la valeur actuelle, en application de la norme IFRS 17. Pour cela, les contrats d’assurance seront valorisés en fonction des flux de trésorerie qu’ils vont générer dans le futur, en incluant une marge de risque s afin de prendre en compte l’incertitude relative à ces flux. D’autre part, la norme IFRS 17 introduit la notion de marge de service contractuelle. Celle-ci représente le bénéfice non acquis par l’assureur et sera libérée au fil du temps, en fonction du service rendu par l’assureur à l’assuré. La norme demande un niveau de granularité des calculs plus détaillé puisqu’elle requiert des estimations par groupe de contrats. Ces changements comptables pourraient modifier le profil du résultat de l’assurance (en particulier celui de l’assurance vie) et introduire également plus de volatilité dans le résultat. Les entités d’assurance du Groupe BPCE se sont dotées de structures projet à la hauteur des changements induits par la norme et poursuivent les travaux de préparation : instruction et documentation des choix normatifs, modélisation, adaptation des systèmes et des organisations, production des comptes et stratégie de bascule, communication financière et conduite du changement. Nouvelle définition du défaut — Les orientations de l’Autorité Bancaire Euro péenne (ABE) sur l’application de la définition du défaut au titre de l’article 178 du règlement Euro péen n°575/2013, applicables à compter du 1er janvier 2021, et les dispositions du règlement Euro péen 2018/1845 de la Banque Centrale Euro péenne relatives au seuil d’évaluation de l’importance des arriérés sur des obligations de crédit, applicables au plus tard au 31 décembre 2020, vont renforcer la cohérence des pratiques des établissements de crédit Euro péens dans l’identification des encours en défaut. La définition des encours en défaut est ainsi précisée par l’introduction d’un seuil relatif et d’un seuil absolu à appliquer aux arriérés de paiement pour identifier les situations de défaut, la clarification des critères de retour en encours sain avec l’imposition d’une période probatoire et l’introduction de critères explicites pour le classement en défaut des crédits restructurés. La Banque Populaire Grand Ouest a appliqué ces nouvelles dispositions pour l’identification des encours en défaut à compter du 22 octobre 2020. Les précisions apportées pour l’identification des encours en défaut demeurent cohérentes avec les critères d’appréciation du caractère douteux des encours classés en Statut 3 en application des dispositions de la norme IFRS 9 relatives à la reconnaissance des pertes attendues pour risque de crédit. Les changements induits par l’application des nouvelles dispositions relatives aux encours en défaut n’ont pas d’effet significatif sur les états financiers consolidés. 2.3. Recours à des estimations et jugements . — La préparation des états financiers exige dans certains domaines la formulation d’hypothèses et d’estimations qui comportent des incertitudes quant à leur réalisation dans le futur. Ces estimations utilisant les informations disponibles à la date de clôture font appel à l’exercice du jugement des préparateurs des états financiers. Les résultats futurs définitifs peuvent être différents de ces estimations. — Au cas particulier de l’arrêté au 31 décembre 2020, les estimations comptables qui nécessitent la formulation d’hypothèses sont utilisées principalement pour les évaluations suivantes : la juste valeur des instruments financiers déterminée sur la base de techniques de valorisation (note 9) ; le montant des pertes de crédit attendues des actifs financiers ainsi que des engagements de financement et de garantie (note 7.1) ; les provisions enregistrées au passif du bilan et, plus particulièrement, la provision épargne-logement (note 5.14) ; les calculs relatifs aux charges liées aux prestations de retraite et avantages sociaux futurs (note 8.2) ; les incertitudes relatives aux traitements fiscaux portant sur les impôts sur le résultat (note 10) ; les impôts différés (note 10) ; les incertitudes liées à l’application de certaines dispositions du règlement BMR (note 5.21). Par ailleurs, l’exercice du jugement est nécessaire pour apprécier le modèle de gestion ainsi que le caractère basique d’un instrument financier. Les modalités sont précisées dans les paragraphes concernés (note 2.5.1). L’application de la norme IFRS 16 a conduit le Groupe BPCE à étendre son recours au jugement pour estimer la durée des contrats de location à retenir pour la comptabilisation des droits d’utilisation et des passifs locatifs (note 12.2.2). Les incertitudes liées au contexte Covid-19 sont précisées dans la note 1.5. — Brexit : Le 23 juin 2016, à l’issue d’un référendum, les Britanniques ont choisi de quitter l’Union Euro péenne (Brexit). A la suite du déclenchement de l’article 50 du traité de l’Union Euro péenne, le 29 mars 2017, le Royaume-Uni et les 27 autres pays membres de l’Union Euro péenne se sont donnés deux ans pour préparer la sortie effective du pays. Cette échéance a été reportée à 3 reprises, pour finalement s’établir au 31 janvier 2020 Une période de transition a ensuite eu lieu jusqu’en décembre 2020, pendant laquelle les futurs accords commerciaux de biens et services ont été négociés alors que les règles Euro péennes en vigueur continuaient de s’appliquer. Le 24 décembre 2020, Royaume-Uni et Union Euro péenne ont conclu un accord de sortie, permettant de clore la période de transition avec un cadre pour les relations commerciales futures. Cependant cet accord ne couvre pas les services financiers, le Groupe BPCE a donc appliqué dès le 1 er janvier 2021 les mesures préparées pour une sortie sans accord, sans impact significatif pour ses activités. Les deux parties (Royaume-Uni et Union Euro péenne) se sont fixés 3 mois, jusqu’au 31 mars 2021, pour négocier des règles spécifiques au secteur financier. Le Groupe BPCE suit de près les conclusions de ces négociations afin de les intégrer, le cas échéant, dans les hypothèses et estimations retenues dans la préparation des comptes consolidés. Enfin, la non reconnaissance des CCP britanniques par la règlementation Euro péenne n’est toujours pas un risque à court terme, l’ESMA ayant annoncé le 21 septembre 2020 une extension de la période d’équivalence au 30 juin 2022. 2.4. Présentation des états financiers consolides et date de clôture. — En l’absence de modèle imposé par le référentiel IFRS, le format des états de synthèse utilisé est conforme au format proposé par la recommandation n° 2017-02 du 2 juin 2017 de l’Autorité des Normes Comptables. Les comptes consolidés sont établis à partir des comptes au 31 décembre 2020. Les états financiers consolidés du groupe au titre de l’exercice clos le 31 décembre 2020 ont été arrêtés par le conseil d’administration du 23 février 2021. Ils seront soumis à l’approbation de l’assemblée générale du 18 mai 2021. Les montants présentés dans les états financiers et dans les notes annexes sont exprimés en millions d’ Euros , sauf mention contraire. Les effets d’arrondis peuvent générer, le cas échéant, des écarts entre les montants présentés dans les états financiers et ceux présentés dans les notes annexes. 2.5. Principes comptables généraux et méthodes d’ évaluation. — Les principes comptables généraux présentés ci-dessous s’appliquent aux principaux postes des états financiers. Les principes comptables spécifiques sont présentés dans les différentes notes annexes auxquelles ils se rapportent. 2.5.1. Classement et évaluation des actifs financiers . — La norme IFRS 9 est applicable au Groupe BPCE hors filiales d’assurance qui appliquent toujours IAS 39. Lors de la comptabilisation initiale, les actifs financiers sont classés en coût amorti, à la juste valeur par capitaux propres ou à la juste valeur par résultat en fonction de la nature de l’instrument (dette ou capitaux propres), des caractéristiques de leurs flux contractuels et de la manière dont l’entité gère ses instruments financiers (modèle de gestion ou business model ). Modèle de gestion ou business model — Le business model de l’entité représente la manière dont elle gère ses actifs financiers afin de produire des flux de trésorerie. L’exercice du jugement est nécessaire pour apprécier le modèle de gestion. La détermination du modèle de gestion doit tenir compte de toutes les informations sur la façon dont les flux de trésorerie ont été réalisés dans le passé, de même que de toutes les autres informations pertinentes. — A titre d’exemple, peuvent être cités : la façon dont la performance des actifs financiers est évaluée et présentée aux principaux dirigeants ; les risques qui ont une incidence sur la performance du modèle de gestion et, en particulier, la façon dont ces risques sont gérés ; la façon dont les dirigeants sont rémunérés (par exemple, si la rémunération est fondée sur la juste valeur des actifs gérés ou sur les flux de trésorerie contractuels perçus) ; la fréquence, le volume et le motif de ventes. Par ailleurs, la détermination du modèle de gestion doit s’opérer à un niveau qui reflète la façon dont les groupes d’actifs financiers sont collectivement gérés en vue d’atteindre l’objectif économique donné. Le modèle de gestion n’est donc pas déterminé instrument par instrument mais à un niveau de regroupement supérieur, par portefeuille. La norme retient trois modèles de gestion : — un modèle de gestion dont l’objectif est de détenir des actifs financiers afin d’en percevoir les flux de trésorerie contractuels (« modèle de collecte »). Ce modèle dont la notion de détention est assez proche d’une détention jusqu’à maturité n’est toutefois pas remis en question si des cessions interviennent dans les cas de figure suivants : les cessions résultent de l’augmentation du risque de crédit ; les cessions interviennent peu avant l’échéance et à un prix reflétant les flux de trésorerie contractuels restant dus ; les autres cessions peuvent être également compatibles avec les objectifs du modèle de collecte des flux contractuels si elles ne sont pas fréquentes (même si elles sont d’une valeur importante) ou si elles ne sont pas d’une valeur importante considérées tant isolément que globalement (même si elles sont fréquentes). Pour le Groupe BPCE, le modèle de collecte s’applique notamment aux activités de financement (hors activité de syndication) exercées au sein des pôles Banque de proximité, Banque de Grande Clientèle et Services Financiers Spécialisés ; un modèle de gestion mixte dans lequel les actifs sont gérés avec l’objectif à la fois de percevoir les flux de trésorerie contractuels et de céder les actifs financiers (« modèle de collecte et de vente »). Le Groupe BPCE applique le modèle de collecte et de vente essentiellement à la partie des activités de gestion du portefeuille de titres de la réserve de liquidité qui n’est pas gérée exclusivement selon un modèle de collecte ; un modèle propre aux autres actifs financiers, notamment de transaction, dans lequel la collecte des flux contractuels est accessoire. Ce modèle de gestion s’applique à l’activité de syndication (pour la part de l’encours à céder identifiée dès l’engagement) et aux activités de marché mises en œuvre essentiellement par la Banque de Grande Clientèle. — Caractéristique des flux contractuels : détermination du caractère basique ou SPPI (Solely Payments of Principal and Interest) : Un actif financier est dit « basique » si les termes contractuels de l'actif financier donnent lieu, à des dates spécifiées, à des flux de trésorerie correspondant uniquement à des remboursements du principal et à des intérêts calculés sur le capital restant dû. La détermination du caractère basique est à réaliser pour chaque actif financier lors de sa comptabilisation initiale. Le principal est défini comme la juste valeur de l'actif financier à sa date d’acquisition. Les intérêts représentent la contrepartie de la valeur temps de l'argent et le risque de crédit associé au principal, mais également d’autres risques comme le risque de liquidité, les coûts administratifs et la marge de négociation. — Pour évaluer si les flux de trésorerie contractuels sont uniquement des paiements de principal et d'intérêts, il faut considérer les termes contractuels de l'instrument. Cela implique d’analyser tout élément qui pourrait remettre en cause la représentation exclusive de la valeur temps de l’argent et du risque de crédit. A titre d’exemple : les événements qui changeraient le montant et la date de survenance des flux de trésorerie ; Toute modalité contractuelle qui générerait une exposition à des risques ou à une volatilité des flux sans lien avec un contrat de prêt basique, comme par exemple, une exposition aux variations de cours des actions ou d’un indice boursier, ou encore l’introduction d’un effet de levier ne permettrait pas de considérer que les flux de trésorerie contractuels revêtent un caractère basique. les caractéristiques des taux applicables (par exemple, cohérence entre la période de refixation du taux et la période de calcul des intérêts) ; Dans les cas où une analyse qualitative ne permettrait pas d’obtenir un résultat précis, une analyse quantitative ( benchmark test ) consistant à comparer les flux de trésorerie contractuels de l’actif étudié avec les flux de trésorerie contractuels d’un actif de référence, est effectuée. les modalités de remboursement anticipé et de prolongation. La modalité contractuelle, pour l’emprunteur ou le prêteur, de rembourser par anticipation l’instrument financier demeure compatible avec le caractère basique des flux de trésorerie contractuels dès lors que le montant du remboursement anticipé représente essentiellement le principal restant dû et les intérêts y afférents ainsi que, le cas échéant, une indemnité compensatoire raisonnable. Dans les cas où une analyse qualitative ne permettrait pas d’obtenir un résultat précis, une analyse quantitative ( benchmark test ) consistant à comparer les flux de trésorerie contractuels de l’actif étudié avec les flux de trésorerie contractuels d’un actif de référence, est effectuée. Par ailleurs, bien que ne remplissant pas strictement les critères de rémunération de la valeur temps de l’argent, certains actifs comportant un taux réglementé sont considérés comme basiques dès lors que ce taux d’intérêt réglementé fournit une contrepartie qui correspond dans une large mesure au passage du temps et sans exposition à un risque incohérent avec un prêt basique. C’est le cas notamment des actifs financiers représentatifs de la partie de la collecte des livrets A qui est centralisée auprès du fonds d’épargne de la CDC. Les actifs financiers basiques sont des instruments de dettes qui incluent notamment : les prêts à taux fixe, les prêts à taux variable sans différentiel ( mismatch ) de taux ou sans indexation à une valeur ou un indice boursier et des titres de dettes à taux fixe ou à taux variable. Les actifs financiers non-basiques incluent notamment : les parts d’OPCVM, les instruments de dettes convertibles ou remboursables en un nombre fixe d’actions et les prêts structurés consentis aux collectivités locales. Pour être qualifiés d’actifs basiques, les titres détenus dans un véhicule de titrisation doivent répondre à des conditions spécifiques. Les termes contractuels de la tranche doivent remplir les critères basiques. Le pool d’actifs sous-jacents doit remplir les conditions basiques. Le risque inhérent à la tranche doit être égal ou plus faible que l’exposition aux actifs sous-jacents de la tranche. Un prêt sans recours (exemple : financement de projet de type financement d’infrastructures) est un prêt garanti uniquement par sûreté réelle. En l’absence de recours possible sur l’emprunteur, pour être qualifié d’actif basique, il faut examiner la structure des autres recours possibles ou des mécanismes de protection du prêteur en cas de défaut : reprise de l’actif sous-jacent, collatéraux apportés (dépôt de garanti, appel de marge, etc.), rehaussements apportés. Catégories comptables. — Les instruments de dettes (prêts, créances ou titres de dettes) peuvent être évalués au coût amorti, à la juste valeur par capitaux propres recyclables ou à la juste valeur par résultat. — Un instrument de dettes est évalué au coût amorti s’il satisfait les deux conditions suivantes : l'actif est détenu dans le cadre d’un modèle de gestion dont l'objectif est la collecte des flux de trésorerie contractuels, et les termes contractuels de l'actif financier définissent ce dernier comme basique (SPPI) au sens de la norme. — Un instrument de dettes est évalué à la juste valeur par capitaux propres seulement s'il répond aux deux conditions suivantes : l'actif est détenu dans le cadre d’un modèle de gestion dont l'objectif est à la fois la collecte des flux de trésorerie contractuels et la vente d'actifs financiers, et les termes contractuels de l'actif financier définissent ce dernier comme basique (SPPI) au sens de la norme. Les instruments de capitaux propres sont par défaut enregistrés à la juste valeur par résultat sauf en cas d’option irrévocable pour une évaluation à la juste valeur par capitaux propres non recyclables (sous réserve que ces instruments ne soient pas détenus à des fins de transaction et classés comme tels parmi les actifs financiers à la juste valeur par résultat) sans reclassement ultérieur en résultat. En cas d’option pour cette dernière catégorie, les dividendes restent enregistrés en résultat. Tous les autres actifs financiers sont classés à la juste valeur par résultat. Ces actifs financiers incluent notamment les actifs financiers détenus à des fins de transaction, les actifs financiers désignés à la juste valeur par résultat et les actifs non basiques (non SPPI). La désignation à la juste valeur par résultat sur option pour les actifs financiers ne s’applique que dans le cas d’élimination ou de réduction significative d’un décalage de traitement comptable. Cette option permet d’éliminer les distorsions découlant de règles de valorisation différentes appliquées à des instruments gérés dans le cadre d’une même stratégie. Les dérivés incorporés ne sont plus comptabilisés séparément des contrats hôtes lorsque ces derniers sont des actifs financiers de sorte que l’ensemble de l’instrument hybride doit être désormais enregistré en juste valeur par résultat lorsqu’il n’a pas la nature de dette basique. Concernant les passifs financiers, les règles de classement et d’évaluation figurant dans la norme IAS 39 sont reprises sans modification dans la norme IFRS 9, à l’exception de celles applicables aux passifs financiers que l’entité choisit d’évaluer en juste valeur par résultat (option juste valeur) pour lesquels les écarts de réévaluation liés aux variations du risque de crédit propre sont enregistrés parmi les gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres sans reclassement ultérieur en résultat. Les dispositions de la norme IAS 39 relatives à la décomptabilisation des actifs et passifs financiers sont reprises sans modification dans la norme IFRS 9. L’amendement IFRS 9 du 12 octobre 2017 a clarifié le traitement sous IFRS 9 des modifications de passifs comptabilisés au coût amorti, dans le cas où la modification ne donne pas lieu à décomptabilisation : le gain ou la perte résultant de la différence entre les cash-flow d’origine et les cash-flow modifiés actualisés au taux d’intérêt effectif d’origine doit être enregistré en résultat. 2.5.2. Opérations en devises . — Les règles d’enregistrement comptable dépendent du caractère monétaire ou non monétaire des éléments concourant aux opérations en devises réalisées par le groupe. — À la date d’arrêté, les actifs et les passifs monétaires libellés en devises sont convertis au cours de clôture dans la monnaie fonctionnelle de l’entité du groupe au bilan de laquelle ils sont comptabilisés. Les écarts de change résultant de cette conversion sont comptabilisés en résultat. Cette règle comporte toutefois deux exceptions : seule la composante de l’écart de change calculée sur le coût amorti des actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres est comptabilisée en résultat, le complément est enregistré en « Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres » ; les écarts de change sur les éléments monétaires désignés comme couverture de flux de trésorerie ou faisant partie d’un investissement net dans une entité étrangère sont comptabilisés en « Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres ». Les actifs non monétaires comptabilisés au coût historique sont évalués au cours de change du jour de la transaction. Les actifs non monétaires comptabilisés à la juste valeur sont convertis en utilisant le cours de change à la date à laquelle la juste valeur a été déterminée. Les écarts de change sur les éléments non monétaires sont comptabilisés en résultat si le gain ou la perte sur l’élément non monétaire est enregistré en résultat et en « Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres » si le gain ou la perte sur l’élément non monétaire est enregistré en « Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres ». Note 3 . – Consolidation . 3.1. Entité consolidante . — Conséquence de la structure du groupe, l’entité consolidante du Groupe Banque Populaire Grand Ouest est constituée : de la Banque Populaire Grand Ouest ; des Sociétés de Caution Mutuelle (SCM) agréées collectivement avec les Banques Populaires auxquelles elles se rattachent. 3.2. Périmètre de consolidation - méthodes de consolidation et de valorisation. — Les états financiers du groupe incluent les comptes de toutes les entités dont la consolidation a un impact significatif sur les comptes consolidés du groupe et sur lesquelles l’entité consolidante exerce un contrôle ou une influence notable. Le périmètre des entités consolidées par le Groupe Banque Populaire Grand Ouest figure en note 12 – Détail du périmètre de consolidation. 3.2.1. Entités contrôlées par le groupe . — Les filiales contrôlées par le Groupe BPCE sont consolidées par intégration globale. Définition du contrôle. — Le contrôle existe lorsque le groupe détient le pouvoir de diriger les activités pertinentes d’une entité, qu’il est exposé ou a droit à des rendements variables en raison de ses liens avec l’entité et a la capacité d’exercer son pouvoir sur l’entité de manière à influer sur le montant des rendements qu’il obtient. Pour apprécier le contrôle exercé, le périmètre des droits de vote pris en considération intègre les droits de vote potentiels dès lors qu’ils sont à tout moment exerçables ou convertibles. Ces droits de vote potentiels peuvent résulter, par exemple, d’options d’achat d’actions ordinaires existantes sur le marché, ou de la conversion d’obligations en actions ordinaires nouvelles, ou encore de bons de souscription d’actions attachés à d’autres instruments financiers. Toutefois, les droits de vote potentiels ne sont pas pris en compte dans la détermination du pourcentage d’intérêt. Le contrôle exclusif est présumé exister lorsque le groupe détient directement ou indirectement, soit la majorité des droits de vote de la filiale, soit la moitié ou moins des droits de vote d’une entité et dispose de la majorité au sein des organes de direction, ou est en mesure d’exercer une influence dominante. Cas particulier des entités structurées. — Sont qualifiées d’entités structurées, les entités conçues de telle manière que les droits de vote ne constituent pas un critère clé permettant de déterminer qui a le contrôle. C’est notamment le cas lorsque les droits de vote concernent uniquement des tâches administratives et que les activités pertinentes sont dirigées au moyen d’accords contractuels. — Une entité structurée présente souvent certaines ou l'ensemble des caractéristiques suivantes : des activités bien circonscrites ; un objectif précis et bien défini, par exemple : mettre en œuvre un contrat de location bénéficiant d’un traitement fiscal spécifique, mener des activités de recherche et développement, fournir une source de capital ou de financement à une entité, ou fournir des possibilités de placement à des investisseurs en leur transférant les risques et avantages associés aux actifs de l'entité structurée ; des capitaux propres insuffisants pour permettre à l'entité structurée de financer ses activités sans recourir à un soutien financier subordonné ; un financement par l'émission, auprès d'investisseurs, de multiples instruments liés entre eux par contrat et créant des concentrations de risque de crédit ou d'autres risques (« tranches »). Le groupe retient ainsi, entre autres, comme entités structurées, les organismes de placement collectif au sens du code monétaire et financier et les organismes équivalents de droit étranger. Méthode de l’intégration globale. — L’intégration globale d’une filiale dans les comptes consolidés du groupe intervient à la date à laquelle le groupe prend le contrôle et cesse le jour où le groupe perd le contrôle de cette entité. La part d’intérêt qui n’est pas attribuable directement ou indirectement au groupe correspond aux participations ne donnant pas le contrôle. Les résultats et chacune des composantes des autres éléments du résultat global (gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres) sont répartis entre le groupe et les participations ne donnant pas le contrôle. Le résultat global des filiales est réparti entre le groupe et les participations ne donnant pas le contrôle, y compris lorsque cette répartition aboutit à l’attribution d’une perte aux participations ne donnant pas le contrôle. Les modifications de pourcentage d’intérêt dans les filiales qui n’entraînent pas de changement de contrôle sont appréhendées comme des transactions portant sur les capitaux propres. Les effets de ces transactions sont comptabilisés en capitaux propres pour leur montant net d’impôt et n’ont donc pas d’impact sur le résultat consolidé part du groupe. Exclusion du périmètre de consolidation. — Les entités contrôlées non significatives sont exclues du périmètre conformément au principe indiqué en note 14.5. Les caisses de retraite et mutuelles des salariés du groupe sont exclues du périmètre de consolidation dans la mesure où la norme IFRS 10 ne s'applique ni aux régimes d'avantages postérieurs à l'emploi, ni aux autres régimes d'avantages à long terme du personnel auxquels s'applique IAS 19 « Avantages du personnel ». De même, les participations acquises en vue d’une cession ultérieure à brève échéance sont classées comme détenues en vue de la vente et comptabilisées selon les dispositions prévues par la norme IFRS 5 « Actifs non courants détenus en vue de la vente et activités abandonnées ». 3.2.2. Participations dans des entreprises associées et des coentreprises : Définitions. — Une entreprise associée est une entité dans laquelle le groupe exerce une influence notable. L’influence notable se caractérise par le pouvoir de participer aux décisions relatives aux politiques financières et opérationnelles de l’entité, sans toutefois exercer un contrôle ou un contrôle conjoint sur ces politiques. Elle est présumée si le groupe détient, directement ou indirectement plus de 20% des droits de vote. Une coentreprise est un partenariat dans lequel les parties qui exercent un contrôle conjoint sur l’entité ont des droits sur l’actif net de celle-ci. Le contrôle conjoint est caractérisé par le partage contractuellement convenu du contrôle exercé sur une entreprise qui n’existe que dans le cas où les décisions concernant les activités pertinentes requièrent le consentement unanime des parties partageant le contrôle. Méthode de la mise en équivalence. — Les résultats, les actifs et les passifs des participations dans des entreprises associées ou des coentreprises sont intégrés dans les comptes consolidés du groupe selon la méthode de la mise en équivalence. La participation dans une entreprise associée ou dans une coentreprise est initialement comptabilisée au coût d’acquisition puis ajustée ultérieurement de la part du groupe dans le résultat et les autres éléments du résultat de l’entreprise associée ou de la coentreprise. La méthode de la mise en équivalence est appliquée à compter de la date à laquelle l’entité devient une entreprise associée ou une coentreprise. Lors de l’acquisition d’une entreprise associée ou d’une coentreprise, la différence entre le coût de l’investissement et la part du groupe dans la juste valeur nette des actifs et passifs identifiables de l’entité est comptabilisée en écarts d’acquisition. Dans le cas où la juste valeur nette des actifs et passifs identifiables de l’entité est supérieure au coût de l’investissement, la différence est comptabilisée en résultat. Les quotes-parts de résultat net des entités mises en équivalence sont intégrées dans le résultat consolidé du groupe. Lorsqu’une entité du groupe réalise une transaction avec une coentreprise ou une entreprise associée du groupe, les profits et pertes résultant de cette transaction sont comptabilisés à hauteur des intérêts détenus par des tiers dans l’entreprise associée ou la coentreprise. La participation nette dans une entreprise associée ou une coentreprise est soumise à un test de dépréciation s’il existe une indication objective de dépréciation résultant d’un ou de plusieurs événements intervenus après la comptabilisation initiale de la participation nette et que ces événements ont un impact sur les flux de trésorerie futurs estimés de la participation nette, qui peut être estimé de façon fiable. Dans un tel cas, la valeur comptable totale de la participation (y compris écarts d’acquisition) fait l’objet d’un test de dépréciation selon les dispositions prévues par la norme IAS 36 « dépréciation d’actifs ». Exception à la méthode de mise en équivalence. — Lorsque la participation est détenue par un organisme de capital-risque, un fonds de placement, une société d'investissement à capital variable ou une entité similaire telle qu'un fonds d'investissement d'actifs d'assurance, l’investisseur peut choisir de ne pas comptabiliser sa participation selon la méthode de la mise en équivalence. En effet, IAS 28 « Participations dans des entreprises associées » révisée autorise, dans ce cas, l'investisseur à comptabiliser sa participation à la juste valeur (avec constatation des variations de juste valeur en résultat) conformément à IFRS 9. Ces participations sont dès lors classées dans le poste « Actifs financiers à la juste valeur par résultat ». 3.2.3. Participations dans des activités conjointes : Définition. — Une activité conjointe est un partenariat dans lequel les parties qui exercent un contrôle conjoint sur l’entité ont des droits directs sur les actifs, et des obligations au titre des passifs, relatifs à celle-ci. Mode de comptabilisation des activités conjointes. — Une participation dans une entreprise conjointe est comptabilisée en intégrant l’ensemble des intérêts détenus dans l’activité commune, c'est-à-dire sa quote-part dans chacun des actifs et des passifs et éléments du résultat auquel il a droit. Ces intérêts sont ventilés en fonction de leur nature sur les différents postes du bilan consolidé, du compte de résultat consolidé et de l’état du résultat net et des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres. 3.3. Règles de consolidation . — Les états financiers consolidés sont établis en utilisant des méthodes comptables uniformes pour des transactions similaires dans des circonstances semblables. Les retraitements significatifs nécessaires à l’harmonisation des méthodes d’évaluation des entités consolidées sont effectués. 3.3.1. Conversion des comptes des entités étrangères . — La devise de présentation des comptes de l’entité consolidante est l’ Euro . Le bilan des filiales et succursales étrangères dont la monnaie fonctionnelle est différente de l’ Euro est converti en Euros au cours de change en vigueur à la date de clôture de l’exercice. Les postes du compte de résultat sont convertis au cours moyen de la période, valeur approchée du cours de transaction en l’absence de fluctuations significatives. — Les écarts de conversion résultent de la différence : de valorisation du résultat de l’exercice entre le cours moyen et le cours de clôture ; de conversion des capitaux propres (hors résultat) entre le cours historique et le cours de clôture. Ils sont inscrits, pour la part revenant au groupe, dans les capitaux propres dans le poste « Réserves de conversion » et pour la part des tiers dans le poste « Participations ne donnant pas le contrôle ». 3.3.2. Élimination des opérations réciproques . — L’effet des opérations internes au groupe sur le bilan et le compte de résultat consolidés est éliminé s . Les dividendes et les plus ou moins-values de cessions d’actifs entre les entreprises intégrées sont également éliminés. Le cas échéant, les moins-values de cession d’actifs qui traduisent une dépréciation effective sont maintenues. 3.3.3. Regroupements d’entreprises : — En application des normes IFRS 3 « Regroupements d’entreprises » et IAS 27 « Etats financiers et individuels » révisées : les regroupements entre entités mutuelles sont inclus dans le champ d’application de la norme IFRS 3 ; les coûts directement liés aux regroupements d’entreprises sont comptabilisés dans le résultat de la période ; les contreparties éventuelles à payer sont intégrées dans le coût d’acquisition pour leur juste valeur à la date de prise de contrôle, y compris lorsqu’ils présentent un caractère éventuel. Selon le mode de règlement, les contreparties transférées sont comptabilisées en contrepartie : des capitaux propres et les révisions de prix ultérieures ne donneront lieu à aucun enregistrement, ou des dettes et les révisions ultérieures sont comptabilisées en contrepartie du compte de résultat (dettes financières) ou selon les normes appropriées (autres dettes ne relevant pas de la norme IFRS 9) ; en date de prise de contrôle d’une entité, le montant des participations ne donnant pas le contrôle peut être évalué : soit à l a juste valeur (méthode se traduisant par l’affectation d’une fraction de l’écart d’acquisition aux participations ne donnant pas le contrôle) ; soit à l a quote-part dans la juste valeur des actifs et passifs identifiables de l’entité acquise (méthode semblable à celle applicable aux opérations antérieures au 31 décembre 2009). Le choix entre ces deux méthodes doit être effectué pour chaque regroupement d’entreprises. — Quel que soit le choix retenu lors de la prise de contrôle, les augmentations du pourcentage d’intérêt dans une entité déjà contrôlée sont systématiquement comptabilisées en capitaux propres : en date de prise de contrôle d’une entité, l’éventuelle quote-part antérieurement détenue par le groupe doit être réévaluée à la juste valeur en contrepartie du compte de résultat. De fait, en cas d’acquisition par étapes, l’écart d’acquisition est déterminé par référence à la juste valeur à la date de la prise de contrôle ; lors de la perte de contrôle d’une entreprise consolidée, la quote-part éventuellement conservée par le groupe doit être réévaluée à sa juste valeur en contrepartie du compte de résultat. Les regroupements d’entreprises réalisés antérieurement à la révision des normes IFRS 3 et IAS 27 sont comptabilisés selon la méthode de l’acquisition, à l’exception cependant des regroupements impliquant des entités mutuelles et des entités sous contrôle commun qui étaient explicitement exclus du champ d’application. 3.3.4. Engagements de rachat accordés à des actionnaires minoritaires de filiales consolidées par intégration globale — Le groupe a consenti à des actionnaires minoritaires de certaines filiales du groupe consolidées par intégration globale des engagements de rachat de leurs participations. Ces engagements de rachat correspondent pour le groupe à des engagements optionnels (ventes d’options de vente). Le prix d’exercice de ces options peut être un montant fixé contractuellement, ou bien peut être établi selon une formule de calcul prédéfinie lors de l’acquisition des titres de la filiale tenant compte de l’activité future de cette dernière, ou être fixé comme devant être la juste valeur des titres de la filiale au jour de l’exercice des options. — Ces engagements sont traités comptablement comme suit : en application des dispositions de la norme IAS 32, le groupe enregistre un passif financier au titre des options de vente vendues aux actionnaires minoritaires des entités contrôlées de manière exclusive. Ce passif est comptabilisé initialement pour la valeur actualisée du prix d’exercice estimé des options de vente dans la rubrique « Autres passifs » ; l’obligation d’enregistrer un passif alors même que les options de vente ne sont pas exercées conduit, par cohérence, à retenir le même traitement comptable que celui appliqué aux transactions relatives aux participations ne donnant pas le contrôle. En conséquence, la contrepartie de ce passif est enregistrée en diminution des « Participations ne donnant pas le contrôle » sous-jacentes aux options et pour le solde en diminution des « Réserves consolidées - Part du groupe » ; les variations ultérieures de ce passif liées à l’évolution du prix d’exercice estimé des options et de la valeur comptable des « Participations ne donnant pas le contrôle » sont intégralement comptabilisées dans les « Réserves consolidées - Part du groupe » ; si le rachat est effectué, le passif est dénoué par le décaissement de trésorerie lié à l’acquisition des intérêts des actionnaires minoritaires dans la filiale concernée. En revanche, à l’échéance de l’engagement, si le rachat n’est pas effectué, le passif est annulé, en contrepartie des « Participations ne donnant pas le contrôle » et des « Réserves consolidées - Part du groupe » pour leurs parts respectives ; tant que les options ne sont pas exercées, les résultats afférents aux participations ne donnant pas le contrôle faisant l’objet d’options de vente sont présentés dans la rubrique « Participations ne donnant pas le contrôle » au compte de résultat consolidé . 3.3.5. Date de clôture de l’exercice des entités consolidées . — Les entités incluses dans le périmètre de consolidation voient leur exercice comptable se clôturer au 31 décembre. 3.4. Évolution du périmètre de consolidation au cours de l’exercice 2020. — Les principales évolutions du périmètre de consolidation au cours de l’exercice 2020 sont les suivantes : Le périmètre de consolidation du Groupe Banque Populaire Grand Ouest a évolué au cours de l’exercice 2020, par l’entrée en périmètre de sa quote-part respective dans chacune des deux nouvelles entités ad hoc (deux Fonds Communs de Titrisation ou « FCT ») mentionnées en note 14 : BPCE Home Loans FCT 2020 et BPCE Home Loans FCT 2020 Demut. En effet, compte-tenu du montage de l’opération, le Groupe Banque Populaire Grand Ouest contrôle et en conséquence consolidé, une portion de chacune de ces deux entités correspondant à sa quote-part dans l’opération, conformément aux paragraphes B76-B79 de la norme IFRS 10. 3.5. Ecarts d’acquisition . — Néant Note 4. – Notes relatives au compte de résultat . L’essentiel : — Le Produit Net Bancaire (PNB) regroupe : les produits et charges d’intérêts ; les commissions ; les gains ou pertes nets des instruments financiers à la juste valeur par résultat ; les gains ou pertes nets des instruments financiers à la juste valeur par capitaux propres ; les gains ou pertes nets résultant de la décomptabilisation d’actifs financiers au coût amorti ; le produit net des activités d’assurance ; les produits et charges des autres activités. 4.1. Intérêts, produits et charges assimilés : Principes comptables : Les produits et charges d’intérêts sont comptabilisés dans le compte de résultat pour tous les instruments financiers évalués au coût amorti en utilisant la méthode du taux d’intérêt effectif, à savoir les prêts et emprunts sur les opérations interbancaires et sur les opérations clientèle, le portefeuille de titres au coût amorti, les dettes représentées par un titre, les dettes subordonnées ainsi que les passifs locatifs. Sont également enregistrés les coupons courus et échus des titres à revenu fixe comptabilisés dans le portefeuille d’actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres et des dérivés de couverture, étant précisé que les intérêts courus des dérivés de couverture de flux de trésorerie sont portés en compte de résultat symétriquement aux intérêts courus de l’élément couvert. Les produits d’intérêts comprennent également les intérêts des instruments de dettes non basiques non détenus dans un modèle de transaction ainsi que les intérêts des couvertures économiques associées (classées par défaut en instruments à la juste valeur par résultat). Le taux d’intérêt effectif est le taux qui actualise exactement les décaissements ou encaissements de trésorerie futurs sur la durée de vie prévue de l’instrument financier, de manière à obtenir la valeur comptable nette de l’actif ou du passif financier. Le calcul de ce taux tient compte des coûts et revenus de transaction, des primes et décotes. Les coûts et revenus de transaction faisant partie intégrante du taux effectif du contrat, tels que les frais de dossier ou les commissions d’apporteurs d’affaires, s’assimilent à des compléments d’intérêt. — Au 31 décembre 2020, les intérêts négatifs sont présentés de la manière suivante : un intérêt négatif sur un actif est présenté en charges d’intérêts dans le PNB, un intérêt négatif sur un passif est présenté en produits d’intérêts dans le PNB. Au 31 décembre 2019, les intérêts négatifs étaient présentés en net des intérêts positifs respectivement sur les actifs et les passifs financiers. (En milliers d’Euros) Exercice 2020 Exercice 2019 Produits d'intérêt Charges d'intérêt Net Produits d'intérêt Charges d'intérêt Net Prêts / emprunts sur les établissements de crédit 40 446 -41 813 -1 367 16 729 -30 653 -13 924 Prêts / emprunts sur la clientèle 389 374 -124 224 265 150 416 018 -138 053 277 965 Obligations et autres titres de dettes détenus/émis 2 845 -8 054 -5 209 3 465 -7 548 -4 083 Dettes subordonnées /// 0 0 /// 0 0 Passifs locatifs /// -80 -80 /// -62 -62 Actifs et passifs financiers au coût amorti (hors opérations de location-financement) 432 665 -174 171 258 494 436 212 -176 316 259 896 Opérations de location-financement 10 156 0 10 156 12 303 0 12 303 Titres de dettes 14 929 /// 14 929 14 068 /// 14 068 Autres 0 /// 0 0 /// 0 Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 14 929 /// 14 929 14 068 /// 14 068 Total actifs et passifs financiers au coût amorti et à la JV par capitaux propres 457 750 -174 171 283 579 462 583 -176 316 286 267 Actifs financiers non standards qui ne sont pas détenus à des fins de transaction 0 /// 0 0 /// 0 Instruments dérivés de couverture 30 559 -30 315 244 29 129 -31 339 -2 210 Instruments dérivés pour couverture économique 3 113 -3 243 -130 4 250 -3 568 682 Total des produits et charges d'intérêt 491 422 -207 729 283 693 495 962 -211 223 284 739 Les produits d'intérêts sur opérations avec les établissements de crédit comprennent la rémunération des fonds du Livret A et du LDD et ceux du LEP centralisés à la Caisse des dépôts et consignations. Les charges ou produits d’intérêts sur les comptes d’épargne à régime spécial comprennent une dotation de 1 616 milliers d’ Euros au titre de la provision épargne logement (contre une reprise de 2 607 milliers d’ Euros au titre de l’exercice 2019). 4.2. Produits et charges de commissions . Principes comptables : En application de norme IFRS 15 « Produits des activités ordinaires tirés de contrats conclus avec des clients », la comptabilisation du produit des activités ordinaires reflète le transfert du contrôle des biens et services promis aux clients pour un montant correspondant à la contrepartie que l’entité s’attend à recevoir en échange de ces biens et services. La démarche de comptabilisation du revenu s’effectue en cinq étapes : identification des contrats avec les clients ; identification des obligations de performance (ou éléments) distinctes à comptabiliser séparément les unes des autres ; détermination du prix de la transaction dans son ensemble ; allocation du prix de la transaction aux différentes obligations de performance distinctes ; comptabilisation des produits lorsque les obligations de performance sont satisfaites. Cette approche s’applique aux contrats qu’une entité conclut avec ses clients à l’exception, notamment, des contrats de location (couverts par la norme IFRS 16), des contrats d’assurance (couverts par la norme IFRS 4) et des instruments financiers (couverts par la norme IFRS 9). Si des dispositions spécifiques en matière de revenus ou de coûts des contrats sont prévues dans une autre norme, celles-ci s’appliquent en premier lieu. — Eu égard aux activités du groupe, sont principalement concernés par cette méthode : les produits de commissions, en particulier ceux relatifs aux prestations de service bancaires lorsque ces produits ne sont pas intégrés dans le taux d’intérêt effectif, ou ceux relatifs à la gestion d’actif ou aux prestations d’ingénierie financière les produits des autres activités, (cf note 4.6) notamment en cas de prestations de services intégrées au sein de contrats de location les prestations de services bancaires rendues avec la participation de partenaires groupe. Il en ressort donc que les commissions sont enregistrées en fonction du type de service rendu et du mode de comptabilisation des instruments financiers auxquels le service rendu est rattaché. Ce poste comprend notamment les commissions rémunérant des services continus (commissions sur moyens de paiement, droits de garde sur titres en dépôts, etc.), des services ponctuels (commissions sur mouvements de fonds, pénalités sur incidents de paiements, etc.), l’exécution d’un acte important ainsi que les commissions afférentes aux activités de fiducie et assimilées, qui conduisent le groupe à détenir ou à placer des actifs au nom de la clientèle. En revanche, les commissions assimilées à des compléments d’intérêt et faisant partie intégrante du taux effectif du contrat figurent dans la marge d’intérêt. Commissions sur prestations de service . — Les commissions sur prestations de service font l’objet d’une analyse pour identifier séparément les différents éléments (ou obligations de performance) qui les composent et attribuer à chaque élément la part de revenu qui lui revient. Puis chaque élément est comptabilisé en résultat, en fonction du type de services rendus et du mode de comptabilisation des instruments financiers auxquels le service rendu est rattaché : les commissions rémunérant des services continus sont étalées en résultat sur la durée de la prestation rendue (commissions sur moyens de paiement, droits de garde sur titres en dépôts, etc.) ; les commissions rémunérant des services ponctuels sont intégralement enregistrées en résultat quand la prestation est réalisée (commissions sur mouvements de fonds, pénalités sur incidents de paiements, etc.) ; les commissions rémunérant l’exécution d’un acte important sont intégralement comptabilisées en résultat lors de l’exécution de cet acte. Lorsqu’une incertitude demeure sur l’évaluation du montant d’une commission (commission de performance en gestion d’actif, commission variable d’ingénierie financière, etc.), seul le montant auquel le groupe est déjà assuré d’avoir droit compte-tenu des informations disponibles à la clôture est comptabilisé. Les commissions faisant partie intégrante du rendement effectif d’un instrument telles que les commissions d’engagements de financement donnés ou les commissions d’octroi de crédits sont comptabilisées et amorties comme un ajustement du rendement effectif du prêt sur la durée de vie estimée de celui-ci. Ces commissions figurent donc parmi les « Produits d’intérêts » et non au poste « Commissions ». Les commissions de fiducie ou d’activité analogue sont celles qui conduisent à détenir ou à placer des actifs au nom des particuliers, de régime de retraite ou d’autres institutions. La fiducie recouvre notamment les activités de gestion d’actif et de conservation pour compte de tiers. (En milliers d’Euros) Exercice 2020 Exercice 2019 Produits Charges Net Produits Charges Net Opérations interbancaires et de trésorerie 5 480 -147 5 333 7 905 -221 7 684 Opérations avec la clientèle 76 782 -342 76 440 89 363 -734 88 629 Prestation de services financiers 32 914 -601 32 313 32 697 -597 32 100 Vente de produits d'assurance vie 73 088 /// 73 088 71 819 /// 71 819 Moyens de paiement 67 611 -43 602 24 009 68 167 -46 814 21 353 Opérations sur titres 5 215 0 5 215 3 048 0 3 048 Activités de fiducie 16 152 -4 912 11 240 12 860 -3 996 8 864 Opérations sur instruments financiers et de hors-bilan 20 377 -6 466 13 911 15 756 -5 420 10 336 Autres commissions 1 371 -106 1 265 3 642 -90 3 552 Total des commissions 298 990 -56 176 242 814 305 257 -57 872 247 385 4.3. Gains ou pertes nets des instruments financiers à la juste valeur par résultat. Principes comptables : Le poste « Gains ou pertes nets des instruments financiers à la juste valeur par résultat » enregistre les gains et pertes des actifs et passifs financiers de transaction, ou comptabilisés sur option à la juste valeur par résultat y compris les intérêts générés par ces instruments. Les « Résultats sur opérations de couverture » comprennent la réévaluation des dérivés en couverture de juste valeur ainsi que la réévaluation symétrique de l’élément couvert, la contrepartie de la réévaluation en juste valeur du portefeuille macro couvert et la part inefficace des couvertures de flux de trésorerie. (En milliers d’Euros) Exercice 2020 Exercice 2019 Résultats sur instruments financiers obligatoirement évalués à la juste valeur par résultat 18 552 21 377 Résultats sur instruments financiers désignés à la juste valeur par résultat sur option  : 0 0 Résultats sur actifs financiers désignés à la juste valeur par résultat sur option 0 0 Résultats sur passifs financiers désignés à la juste valeur par résultat sur option 0 0 Résultats sur opérations de couverture  : 88 127 Inefficacité de la couverture de flux trésorerie (CFH) 0 0 Inefficacité de la couverture de juste valeur (FVH) 88 127 Variation de la couverture de juste valeur 20 515 35 233 Variation de l'élément couvert -20 427 -35 106 Résultats sur opérations de change 943 1 441 Total des gains et pertes nets sur les instruments financiers à la juste valeur par résultat 19 583 22 945 4.4. Gains ou pertes nets des instruments financiers a la juste valeur par capitaux propres . Principes comptables : Les instruments financiers à la juste valeur par capitaux propres comprennent : les instruments de dettes basiques gérés en modèle de gestion de collecte et de vente à la juste valeur par capitaux propres recyclables en résultat. En cas de cession, les variations de juste valeur sont transférées en résultat. les instruments de capitaux propres à la juste valeur par capitaux propres non recyclables en résultat. En cas de cession, les variations de juste valeur ne sont pas transférées en résultat mais directement dans le poste réserves consolidés en capitaux propres. Seuls les dividendes affectent le résultat dès lors qu’ils correspondent à un retour sur l’investissement. — Les variations de valeur des instruments de dettes basiques gérés en modèle de gestion de collecte et de vente à la juste valeur par capitaux propres recyclables regroupent : les produits et charges comptabilisés en marge net d’intérêts les gains ou pertes nets sur actifs financiers de dettes à la juste valeur par capitaux propres décomptabilisés les dépréciations/reprises comptabilisées en coût du risque les gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres (En milliers d’Euros) Exercice 2020 Exercice 2019 Gains ou pertes nets sur instruments de dettes 0 0 Gains ou pertes nets sur instruments de capitaux propres (dividendes) 43 804 21 767 Total des profits et pertes sur les actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 43 804 21 767 4.5. Gains ou pertes nets résultant de la décomptabilisation d’actifs financiers au cout amorti . Principes comptables. — Ce poste comprend les gains ou pertes nets sur instruments financiers au coût amorti résultant de la décomptabilisation d’actifs financiers au coût amorti (prêts ou créances, titres de dettes) et de passifs financiers au coût amorti. (En milliers d’Euros) Exercice 2020 Exercice 2019 Gains Pertes Net Gains Pertes Net Prêts ou créances sur les établissements de crédit 0 0 0 0 0 0 Prêts ou créances sur la clientèle 0 0 0 0 0 0 Gains et pertes sur les actifs financiers au coût amorti 0 0 0 0 0 0 Dettes envers les établissements de crédit 0 -12 -12 0 0 0 Dettes représentées par un titre 0 0 0 0 0 0 Gains et pertes sur les passifs financiers au coût amorti 0 -12 -12 0 0 0 Total des gains ou pertes nets résultant de la décomptabilisation d'actifs financiers au coût amorti 0 -12 -12 0 0 0 4.6. Produits et charges des autres activités. Principes comptables : Les produits et charges des autres activités enregistrent notamment : les produits et charges des immeubles de placement (loyers et charges, résultats de cession, amortissements et dépréciations) ; les produits et charges des opérations de locations opérationnelles ; les produits et charges de l’activité de promotion immobilière (chiffre d’affaires, achats consommés). (En milliers d’Euros) Exercice 2020 Exercice 2019 Produits Charges Net Produits Charges Net Produits et charges sur activités immobilières 0 0 0 0 0 0 Produits et charges sur opérations de location 1 225 -2 200 -975 2 185 -1 842 343 Produits et charges sur immeubles de placement 2 118 -63 2 055 1 072 -903 169 Quote-part réalisée sur opérations faites en commun 3 598 -5 688 -2 090 2 541 -4 843 -2 302 Charges refacturées et produits rétrocédés 0 0 0 0 0 0 Autres produits et charges divers d'exploitation 4 812 -16 237 -11 425 4 064 -6 097 -2 033 Dotations et reprises de provisions aux autres produits et charges d'exploitation /// 339 339 1 825 1 825 Autres produits et charges d'exploitation bancaire 8 410 -21 586 -13 176 6 605 -9 115 -2 510 Total des produits et charges des autres activités 11 753 -23 849 -12 096 9 862 -11 860 -1 998 4.7. Charges générales d’exploitation . Principes comptables : Les charges générales d’exploitation comprennent essentiellement les frais de personnel, dont les salaires et traitements nets de refacturation, les charges sociales ainsi que les avantages du personnel (tels que les charges de retraite). Ce poste comprend également l’ensemble des frais administratifs et services extérieurs. Contributions aux mécanismes de résolution bancaire. — Les modalités de constitution du fonds de garantie des dépôts et de résolution ont été modifiées par un arrêté du 27 octobre 2015. Pour le fonds de garantie des dépôts, le montant cumulé des contributions versées par le groupe à la disposition du fonds au titre des mécanismes de dépôts, cautions et titres représente 11 868 milliers d’ Euros . Les cotisations (contributions non remboursables en cas de retrait volontaire d’agrément) représentent 1 243 milliers d’ Euros . Les contributions versées sous forme de certificats d’associé ou d’association et de dépôts de garantie espèces qui sont inscrits à l’actif du bilan s’élèvent à 19 302 milliers d’ Euros . La directive 2014/59/UE dite BRRD ( Bank Recovery and Resolution Directive ) qui établit un cadre pour le redressement et la résolution des établissements de crédit et des entreprises d’investissement et le règlement Euro péen 806/2014 (règlement MRU) ont instauré la mise en place d’un fonds de résolution à partir de 2015. En 2016, ce fonds est devenu un Fonds de résolution unique (FRU) entre les États membres participants au Mécanisme de surveillance unique (MSU). Le FRU est un dispositif de financement de la résolution à la disposition de l’autorité de résolution (Conseil de Résolution Unique). Celle-ci pourra faire appel à ce fonds dans le cadre de la mise en œuvre des procédures de résolution. Conformément au règlement délégué 2015/63 et au règlement d’exécution 2015/81 complétant la directive BRRD sur les contributions ex-ante aux dispositifs de financement pour la résolution, le Conseil de Résolution Unique a déterminé les contributions au fonds de résolution unique pour l’année 2020. Le montant des contributions versées par le groupe représente pour l’exercice 7 161 milliers d’ Euros dont 6 087 milliers d’ Euros comptabilisés en charge et 1 074 milliers d’ Euros sous forme de dépôts de garantie espèces qui sont inscrits à l’actif du bilan (15 % des appels de fonds constitués sous forme de dépôts de garantie espèces). Le cumul des contributions qui sont inscrites à l’actif du bilan s’élèvent à 3 718 milliers d’ Euros au 31 décembre 2020. (En milliers d’Euros) Exercice 2020 Exercice 2019 Charges de personnel -207 096 -213 780 Impôts, taxes et contributions réglementaires (1) -19 579 -17 808 Services extérieurs et autres charges générales d’exploitation -136 156 -132 069 Charges de location -3 229 -8 123 Autres frais administratifs -158 964 -158 000 Total des charges générales d’exploitation -366 060 -371 780 (1) Les impôts, taxes et contributions réglementaires incluent notamment la cotisation au FRU (Fonds de Résolution Unique) pour un montant annuel de 6 087 milliers d’Euros (contre 5 387 milliers d’Euros en 2019) et la Taxe de risque systémique des banques (TSB) pour un montant annuel de 604 milliers d’Euros (contre 589 milliers d’Euros en 2019). La décomposition des charges de personnel est présentée dans la note 8.1. 4.8. Gains ou pertes sur autres actifs . Principes comptables : Les gains ou pertes sur autres actifs enregistrent les résultats de cession des immobilisations corporelles et incorporelles d’exploitation et les plus ou moins-values de cession des titres de participation consolidés. (En milliers d’Euros) Exercice 2020 Exercice 2019 Gains ou pertes sur cessions d'immobilisations corporelles et incorporelles d'exploitation -793 248 Gains ou pertes sur cessions des participations consolidées 0 0 Total des gains ou pertes sur autres actifs -793 248 Note 5 . – Notes relatives au bilan . 5.1. Caisse, banques centrales . Principes comptables : Ce poste comprend principalement la caisse et les avoirs auprès des banques centrales au coût amorti. (En milliers d’Euros) 31/12/2020 31/12/2019 Caisse 92 174 107 967 Banques centrales 14 643 49 310 Total caisse, banques centrales 106 817 157 277 5.2. Actifs et passifs financiers a la juste valeur par résultat. Principes comptables : Les actifs et passifs financiers à la juste valeur par résultat sont constitués des opérations négociées à des fins de transaction, y compris les instruments financiers dérivés, de certains actifs et passifs que le groupe a choisi de comptabiliser à la juste valeur, dès la date de leur acquisition ou de leur émission, au titre de l’option offerte par la norme IFRS 9 et des actifs non basiques. Date d’enregistrement des titres. — Les titres sont inscrits au bilan à la date de règlement-livraison. Les opérations de cession temporaire de titre sont également comptabilisées en date de règlement livraison. Lorsque les opérations de prise en pension et de mise en pension de titres sont comptabilisées dans les « Actifs et passifs à la juste valeur par résultat », l’engagement de mise en place de la pension est comptabilisé comme un instrument dérivé ferme de taux. En cas de cession partielle d’une ligne de titres, la méthode « premier entré, premier sorti » est retenue, sauf cas particuliers. 5.2.1 Actifs financiers à la juste valeur par résultat . Principes comptables : — Les actifs financiers à la juste valeur par résultat sont : les actifs financiers détenus à des fins de transaction, c’est-à-dire acquis ou émis dès l’origine avec l’intention de les revendre à brève échéance ; les actifs financiers que le groupe a choisi de comptabiliser dès l’origine à la juste valeur par résultat, en application de l’option offerte par la norme IFRS 9. Les conditions d’application de cette option sont décrites ci-dessus ; les instruments de dettes non basiques ; les instruments de capitaux propres évalués à la juste valeur par résultat par défaut (qui ne sont pas détenus à des fins de transaction). Ces actifs sont évalués à leur juste valeur en date de comptabilisation initiale comme en date d’arrêté. Les variations de juste valeur de la période, les intérêts, dividendes, gains ou pertes de cessions sur ces instruments sont enregistrés dans le poste « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat » à l’exception des actifs financiers de dettes non basiques dont les intérêts sont enregistrés dans le poste « Produits d’intérêts ». Les actifs financiers du portefeuille de transaction comportent notamment les opérations sur titres réalisées pour compte propre, les pensions et les instruments financiers dérivés négociés dans le cadre des activités de gestion de position du groupe. Actifs à la juste valeur par résultat sur option. — La norme IFRS 9 permet, lors de la comptabilisation initiale, de désigner des actifs financiers comme devant être comptabilisés à la juste valeur par résultat, ce choix étant irrévocable. Le respect des conditions fixées par la norme doit être vérifié préalablement à toute inscription d’un instrument en option juste valeur. L’application de cette option est réservée uniquement dans le cas d’une élimination ou réduction significative d’un décalage de traitement comptable. L’application de l’option permet d’éliminer les distorsions découlant de règles de valorisation différentes appliquées à des instruments gérés dans le cadre d’une même stratégie. — Les actifs financiers du portefeuille de transaction comportent notamment : (En milliers d’Euros) 31/12/2020 31/12/2019 Actifs financiers obligatoirement évalués à la juste valeur par résultat Actifs financiers désignés à la juste valeur sur option (1) Total Actifs financiers obligatoirement évalués à la juste valeur par résultat Actifs financiers désignés à la juste valeur par résultat sur option Total Actifs financiers relevant d'une activité de transaction Autres actifs financiers devant être obligatoirement évalués à la juste valeur par le biais du résultat (2) Actifs financiers relevant d'une activité de transaction Autres actifs financiers devant être obligatoirement évalués à la juste valeur par le biais du résultat Effets publics et valeurs assimilées Obligations et autres titres de dettes 9 160 9 160 11 958 11 958 Titres de dettes 9 160 9 160 11 958 11 958 Prêts aux établissements de crédit hors opérations de pension 61 224 61 224 64 495 64 495 Prêts à la clientèle hors opérations de pension Opérations de pension (3) Prêts 61 224 61 224 64 495 64 495 Instruments de capitaux propres 212 656 /// 212 656 198 115 /// 198 115 Dérivés de transaction (1) 19 360 /// /// 19 360 18 754 /// /// 18 754 Dépôts de garantie versés /// /// /// /// Total des actifs financiers a la juste valeur par résultat 19 360 283 040 302 400 18 754 274 568 293 322 (1) Uniquement dans le cas d’une « non concordance comptable » (2) Les informations sont présentées en tenant compte des effets de la compensation réalisée conformément à la norme IAS 32 (cf. note 5.19). (3) inclus les actifs non basiques qui ne relèvent pas d’une activité de transaction dont les parts de fonds et les actions non désignées en juste valeur par capitaux propres non recyclables. — Le poste « Dérivés de transaction » inclut les dérivés dont la juste valeur est positive et qui sont : soit détenus à des fins de transaction ; soit des dérivés de couverture économique qui ne répondent pas aux critères de couverture restrictifs requis par la norme IFRS 9. Le montant de ce poste est également diminué de celui des ajustements de valeur de l’ensemble du portefeuille de dérivés (de transaction et de couverture) au titre de la CVA ( Credit Valuation Adjustement ). Actifs financiers à la juste valeur par résultat sur option et risque de crédit. — L'exposition au risque de crédit peut représenter une part essentielle de la juste valeur des prêts ou créances désignés à la juste valeur par résultat figurant au bilan. Lorsque des achats de protection ont été effectués en lien avec la mise en place de ces prêts, la juste valeur des dérivés de crédit liés est présentée. Le groupe ne couvre pas, par des achats de protection, le risque de crédit des prêts ou créances classés dans les instruments à la juste valeur par résultat sur option au 31 décembre 2020 et au 31 décembre 2019. La variation de juste valeur de ces actifs financiers imputable au risque de crédit n’est pas significative. 5.2.2. Passifs financiers à la juste valeur par résultat . Principes comptables : Les passifs financiers à la juste valeur par résultat comprennent des passifs financiers détenus à des fins de transaction ou classés dans cette catégorie de façon volontaire dès leur comptabilisation initiale en application de l’option ouverte par la norme IFRS 9. Le portefeuille de transaction est composé de dettes liées à des opérations de vente à découvert, d’opérations de pension et d’instruments financiers dérivés. Les conditions d’application de cette option sont décrites ci-dessus. Ces passifs sont évalués à leur juste valeur en date de comptabilisation initiale comme en date d’arrêté. Les variations de juste valeur de la période, les intérêts, gains ou pertes liés à ces instruments sont enregistrés dans le poste « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat » , à l’exception des variations de juste valeur attribuables à l’évolution du risque de crédit propre pour les passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option qui sont enregistrées, depuis le 1 er janvier 2016, dans le poste « Réévaluation du risque de crédit propre des passifs financiers désignés à la juste valeur par résultat » au sein des « Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres » . En cas de décomptabilisation du passif avant son échéance (par exemple, rachat anticipé), le gain ou la perte de juste valeur réalisé, attribuable au risque de crédit propre, est transférée directement dans le poste réserves consolidées en capitaux propres. Passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option. — La norme IFRS 9 permet, lors de la comptabilisation initiale, de désigner des passifs financiers comme devant être comptabilisés à la juste valeur par résultat, ce choix étant irrévocable. Le respect des conditions fixées par la norme doit être vérifié préalablement à toute inscription d’un instrument en option juste valeur. L’application de cette option est en effet réservée aux situations suivantes : — Élimination ou réduction significative d’un décalage de traitement comptable : L’application de l’option permet d’éliminer les distorsions découlant de règles de valorisation différentes appliquées à des instruments gérés dans le cadre d’une même stratégie. — Alignement du traitement comptable sur la gestion et la mesure de performance : L’option s’applique dans le cas de passifs gérés et évalués à la juste valeur, à condition que cette gestion repose sur une politique de gestion des risques ou une stratégie d’investissement documentée et que le suivi interne s’appuie sur une mesure en juste valeur. — Instruments financiers composés comportant un ou plusieurs dérivés incorporés : Un dérivé incorporé est la composante d’un contrat hybride, financier ou non, qui répond à la définition d’un produit dérivé. Il doit être extrait du contrat hôte et comptabilisé séparément dès lors que l’instrument hybride n’est pas évalué en juste valeur par résultat et que les caractéristiques économiques et les risques associés du dérivé incorporé ne sont pas étroitement liés au contrat hôte. L’application de l’option juste valeur à un passif financier est possible dans le cas où le dérivé incorporé modifie substantiellement les flux du contrat hôte et que la comptabilisation séparée du dérivé incorporé n’est pas spécifiquement interdite par la norme IFRS 9 (exemple d’une option de remboursement anticipé incorporée dans un instrument de dettes). L’option permet d’évaluer l’instrument à la juste valeur dans son intégralité, ce qui permet de ne pas extraire ni comptabiliser ni évaluer séparément le dérivé incorporé. Ce traitement s’applique en particulier à certaines émissions structurées comportant des dérivés incorporés significatifs. — Au passif, le portefeuille de transaction est composé de : (En milliers d’Euros) 31/12/2020 31/12/2019 Passifs financiers émis à des fins de transaction Passifs financiers désignés à la juste valeur sur option Total Passifs financiers émis à des fins de transaction Passifs financiers désignés à la juste valeur sur option Total Ventes à découvert /// /// Dérivés de transaction 21 721 /// 21 721 20 863 /// 20 863 Comptes à terme et emprunts interbancaires Comptes à terme et emprunts à la clientèle Dettes représentées par un titre non subordonnées Dettes subordonnées /// /// Opérations de pension /// /// Dépôts de garantie reçus /// /// Autres /// /// Total des passifs financiers a la juste valeur par résultat 21 721 21 721 20 863 20 863 — Le poste « Dérivés de transaction » inclut les dérivés dont la juste valeur est négative et qui sont : soit détenus à des fins de transaction ; soit des dérivés de couverture économique qui ne répondent pas aux critères de couverture restrictifs requis par la norme IFRS 9. Le montant de ce poste est également diminué de celui des ajustements de valeur de l’ensemble du portefeuille de dérivés (de transaction et de couverture) au titre de la DVA (Debit Valuation Adjustement). 5.2.3. Instruments dérivés de transaction . Principes comptables : Un dérivé est un instrument financier ou un autre contrat qui présente les trois caractéristiques suivantes : sa valeur fluctue en fonction de l’évolution d’un taux d’intérêt, du prix d’un instrument financier, du prix d’une marchandise, d’un cours de change, d’un indice de prix ou de cours, d’une notation de crédit ou d’un indice de crédit, ou d’une autre variable, à condition que dans le cas d’une variable non-financière, la variable ne soit pas spécifique à une des parties au contrat ; il ne requiert aucun placement net initial ou un placement net initial inférieur à celui qui serait nécessaire pour d’autres types de contrats dont on pourrait attendre des réactions similaires aux évolutions des conditions du marché ; il est réglé à une date future. Tous les instruments financiers dérivés sont comptabilisés au bilan en date de négociation pour leur juste valeur à l’origine de l’opération. À chaque arrêté comptable, ils sont évalués à leur juste valeur quelle que soit l’intention de gestion qui préside à leur détention (transaction ou couverture). Les dérivés de transaction sont inscrits au bilan en « Actifs financiers à la juste valeur par résultat » et en « Passifs financiers à la juste valeur par résultat ». Les gains et pertes réalisés et latents sont portés au compte de résultat dans le poste « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat ». Le montant notionnel des instruments financiers ne constitue qu’une indication du volume de l’activité et ne reflète pas les risques de marché attachés à ces instruments. Les justes valeurs positives ou négatives représentent la valeur de remplacement de ces instruments. Ces valeurs peuvent fortement fluctuer en fonction de l’évolution des paramètres de marché. (En milliers d’Euros) 31/12/2020 31/12/2019 Notionnel Juste valeur positive Juste valeur négative Notionnel Juste valeur positive Juste valeur négative Instruments de taux 937 561 14 452 16 797 1 066 123 14 809 16 908 Instruments sur actions 0 0 0 0 0 0 Instruments de change 441 439 4 540 4 483 372 481 3 561 3 561 Autres instruments 0 0 0 0 0 0 Opérations fermes 1 379 000 18 992 21 280 1 438 604 18 370 20 469 Instruments de taux 482 652 347 420 426 612 384 394 Instruments sur actions 0 0 0 0 0 0 Instruments de change 25 750 21 21 307 972 0 0 Autres instruments 0 0 0 0 0 0 Opérations conditionnelles 508 402 368 441 734 584 384 394 Dérivés de crédit 0 0 0 0 0 0 Total des instruments dériv é s de transaction 1 887 402 19 360 21 721 2 173 188 18 754 20 863 Dont marchés organisés 0 0 0 0 0 1 Dont opérations de gré à gré 1 887 402 19 360 21 721 2 173 188 18 754 20 862 5.3. Instruments dérivés de couverture . Principes comptables : Un dérivé est un instrument financier ou un autre contrat qui présente les trois caractéristiques suivantes : sa valeur fluctue en fonction de l’évolution d’un taux d’intérêt, du prix d’un instrument financier, du prix d’une marchandise, d’un cours de change, d’un indice de prix ou de cours, d’une notation de crédit ou d’un indice de crédit, ou d’une autre variable, à condition que dans le cas d’une variable non-financière, la variable ne soit pas spécifique à une des parties au contrat ; il ne requiert aucun placement net initial ou un placement net initial inférieur à celui qui serait nécessaire pour d’autres types de contrats dont on pourrait attendre des réactions similaires aux évolutions des conditions du marché ; il est réglé à une date future. Tous les instruments financiers dérivés sont comptabilisés au bilan en date de négociation pour leur juste valeur à l’origine de l’opération. À chaque arrêté comptable, ils sont évalués à leur juste valeur quelle que soit l’intention de gestion qui préside à leur détention (transaction ou couverture). À l’exception des dérivés qualifiés comptablement de couverture de flux de trésorerie ou d’investissement net libellé en devises, les variations de juste valeur sont comptabilisées au compte de résultat de la période. Les dérivés qualifiés de couverture sont ceux qui respectent, dès l’initiation de la relation de couverture et sur toute sa durée, les conditions requises par la norme IAS 39 et notamment la documentation formalisée de l’existence d’une efficacité des relations de couverture entre les instruments dérivés et les éléments couverts, tant de manière prospective que de manière rétrospective. Les couvertures de juste valeur correspondent principalement à des swaps de taux d’intérêt assurant une protection contre les variations de juste valeur des instruments à taux fixe imputables à l’évolution des taux de marché. Ces couvertures transforment des actifs ou passifs à taux fixe en éléments à taux variable. Les couvertures de juste valeur comprennent notamment la couverture de prêts, de titres, de dépôts et de dettes subordonnées à taux fixe. La couverture de juste valeur est également utilisée pour la gestion globale du risque de taux. Les couvertures de flux de trésorerie permettent de figer ou d’encadrer la variabilité des flux de trésorerie liés à des instruments portant intérêt à taux variable. La couverture de flux de trésorerie est également utilisée pour la gestion globale du risque de taux. Le montant notionnel des instruments financiers ne constitue qu’une indication du volume de l’activité et ne reflète pas les risques de marché attachés à ces instruments. Afin de pouvoir qualifier comptablement un instrument dérivé d’instrument de couverture, il est nécessaire de documenter la relation de couverture dès l’initiation (stratégie de couverture, nature du risque couvert, désignation et caractéristiques de l’élément couvert et de l’instrument de couverture). Par ailleurs, l’efficacité de la couverture doit être démontrée à l’origine et vérifiée rétrospectivement. Les dérivés conclus dans le cadre de relations de couverture sont désignés en fonction de l’objectif poursuivi. Le Groupe BPCE a choisi l’option offerte par la norme IFRS 9 de ne pas appliquer les dispositions de la norme relatives à la comptabilité de couverture et de continuer à appliquer la norme IAS 39 pour la comptabilisation de ces opérations, telle qu’adoptée par l’Union Euro péenne, c’est-à-dire excluant certaines dispositions concernant la macro-couverture. Couverture de juste valeur. — La couverture de juste valeur a pour objectif de réduire le risque de variation de juste valeur d’un actif ou d’un passif du bilan ou d’un engagement ferme (notamment, couverture du risque de taux des actifs et passifs à taux fixe). La réévaluation du dérivé est inscrite en résultat symétriquement à la réévaluation de l’élément couvert, et ce à hauteur du risque couvert. L’éventuelle inefficacité de la couverture est comptabilisée au compte de résultat dans le poste « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat ». Les intérêts courus du dérivé de couverture sont portés au compte de résultat symétriquement aux intérêts courus de l’élément couvert. S’agissant de la couverture d’un actif ou d’un passif identifié, la réévaluation de la composante couverte est présentée au bilan dans le même poste que l’élément couvert. L’inefficacité relative à la valorisation en bi-courbe des dérivés collatéralisés est prise en compte dans les calculs d’efficacité. En cas d’interruption de la relation de couverture (décision de gestion, non-respect des critères d’efficacité ou vente de l’élément couvert avant échéance), le dérivé de couverture est transféré en portefeuille de transaction. Le montant de la réévaluation inscrit au bilan au titre de l’élément couvert est amorti sur la durée de vie résiduelle de la couverture initiale. Si l’élément couvert est vendu avant l’échéance ou remboursé par anticipation, le montant cumulé de la réévaluation est inscrit au compte de résultat de la période. Couverture de flux de trésorerie. — Les opérations de couverture de flux de trésorerie ont pour objectif la couverture d’éléments exposés aux variations de flux de trésorerie imputables à un risque associé à un élément de bilan ou à une transaction future (couverture du risque de taux sur actifs et passifs à taux variable, couverture de conditions sur des transactions futures - taux fixes futurs, prix futurs, change, etc.). La partie efficace des variations de juste valeur du dérivé est inscrite sur une ligne spécifique des « Gains ou pertes comptabilisés directement en capitaux propres », la partie inefficace est comptabilisée au compte de résultat dans le poste « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat ». Les intérêts courus du dérivé de couverture sont portés au compte de résultat dans la marge d’intérêt, symétriquement aux intérêts courus de l’élément couvert. Les instruments couverts restent comptabilisés selon les règles applicables à leur catégorie comptable. En cas d’interruption de la relation de couverture (non-respect des critères d’efficacité ou vente du dérivé ou disparition de l’élément couvert), les montants cumulés inscrits en capitaux propres sont transférés au fur et à mesure en résultat lorsque la transaction couverte affecte elle-même le résultat ou rapportés immédiatement en résultat en cas de disparition de l’élément couvert. Cas particuliers de couverture de portefeuilles (macrocouverture). — Documentation en couverture de flux de trésorerie : Certains établissements du groupe documentent leur macrocouverture du risque de taux d’intérêt en couverture de flux de trésorerie (couverture de portefeuilles de prêts ou d’emprunts). — Dans ce cas, les portefeuilles d’encours pouvant être couverts s’apprécient, pour chaque bande de maturité, en retenant : des actifs et passifs à taux variable ; l’entité supporte en effet un risque de variabilité des flux futurs de trésorerie sur les actifs ou les passifs à taux variable dans la mesure où elle ne connaît pas le niveau des prochains fixings ; des transactions futures dont le caractère peut être jugé hautement probable (prévisions) : dans le cas d’une hypothèse d’encours constant, l’entité supporte un risque de variabilité des flux futurs de trésorerie sur un futur prêt à taux fixe dans la mesure où le niveau de taux auquel le futur prêt sera octroyé n’est pas connu ; de la même manière, l’entité peut considérer qu’elle supporte un risque de variabilité des flux futurs de trésorerie sur un refinancement qu’elle devra réaliser dans le marché. La norme IAS 39 ne permet pas la désignation d’une position nette par bande de maturité. L’élément couvert est donc considéré comme étant équivalent à une quote-part d’un ou plusieurs portefeuilles d’instruments à taux variable identifiés (portion d’un encours d’emplois ou de ressources à taux variable) ; l’efficacité des couvertures est mesurée en constituant pour chaque bande de maturité un instrument hypothétique, dont les variations de juste valeur depuis l’origine sont comparées à celles des dérivés documentés en couverture. Les caractéristiques de cet instrument modélisent celles de l’élément couvert. Le test d’efficacité est effectué en comparant les variations de valeur de l’instrument hypothétique et du dérivé de couverture. La méthode utilisée passe par la construction d’un échéancier avec bande de maturité. L’efficacité de la couverture doit être démontrée de manière prospective et rétrospective. Le test prospectif est vérifié si, pour chaque bande de maturité de l’échéancier cible, le montant nominal des éléments à couvrir est supérieur au montant notionnel des dérivés de couverture. Le test rétrospectif permet de calculer l’efficacité rétrospective de la couverture mise en place aux différentes dates d’arrêté. Dans ce cadre, à chaque arrêté, les variations de juste valeur pied de coupon des dérivés de couverture sont comparées avec celles des instruments hypothétiques. Le rapport de leurs variations respectives doit être compris entre 80 et 125 %. Lors de la cession de l’instrument couvert ou si la transaction future n’est plus hautement probable, les gains ou pertes latents cumulés inscrits en capitaux propres sont transférés en résultat immédiatement. Lors de l’arrêt de la relation de couverture, si l’élément couvert figure toujours au bilan, ou si sa survenance est toujours hautement probable, il est procédé à l’étalement linéaire des gains ou pertes latents cumulés inscrits en capitaux propres. Si le dérivé n’a pas été résilié, il est reclassé en dérivé de transaction et ses variations de juste valeur ultérieures seront enregistrées en résultat. — Documentation en couverture de juste valeur : Certains établissements du groupe documentent leur macrocouverture du risque de taux d’intérêt en couverture de juste valeur, en appliquant les dispositions de la norme IAS 39 telle qu’adoptée par l’Union Euro péenne (dite carve-out ). La version de la norme IAS 39 adoptée par l’Union Euro péenne ne reprend pas certaines dispositions concernant la comptabilité de couverture qui apparaissent incompatibles avec les stratégies de réduction du risque de taux d’intérêt global mises en œuvre par les banques Euro péennes. Le carve-out de l’Union Euro péenne permet en particulier de mettre en œuvre une comptabilité de couverture du risque de taux interbancaire associée aux opérations à taux fixe réalisées avec la clientèle (crédits, comptes d’épargne, dépôts à vue de la clientèle). Les instruments de macrocouverture utilisés par le groupe sont, pour l’essentiel, des swaps de taux simples désignés dès leur mise en place en couverture de juste valeur des ressources ou des emplois à taux fixe. Le traitement comptable des dérivés de macrocouverture se fait selon les mêmes principes que ceux décrits précédemment dans le cadre de la microcouverture de juste valeur. Dans le cas d’une relation de macrocouverture, la réévaluation de la composante couverte est portée globalement dans le poste « Écart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux », à l’actif du bilan en cas de couverture d’un portefeuille d’actifs financiers, au passif du bilan en cas de couverture d’un portefeuille de passifs financiers. L’efficacité des couvertures est assurée lorsque les dérivés compensent le risque de taux du portefeuille de sous-jacents à taux fixe couverts. L’inefficacité relative à la valorisation en bi-courbe des dérivés collatéralisés est prise en compte. — Deux tests d’efficacité sont réalisés : un test d’assiette : pour les swaps simples désignés de couverture dès leur mise en place, il est vérifié en date de désignation de la relation de couverture, de manière prospective, puis à chaque arrêté, de manière rétrospective, qu’il n’existe pas de sur-couverture ; un test quantitatif : pour les autres swaps, la variation de juste valeur du swap réel doit compenser la variation de juste valeur d’un instrument hypothétique reflétant parfaitement la composante couverte du sous-jacent. Ces tests sont réalisés en date de désignation, de manière prospective, puis à chaque arrêté, de manière rétrospective. En cas d’interruption de la relation de couverture, cet écart est amorti linéairement sur la durée de couverture initiale restant à courir si le sous-jacent couvert n’a pas été décomptabilisé. Il est constaté directement en résultat si les éléments couverts ne figurent plus au bilan. Les dérivés de macrocouverture peuvent notamment être déqualifiés lorsque le nominal des instruments couverts devient inférieur au notionnel des couvertures, du fait notamment des remboursements anticipés des prêts ou des retraits de dépôts. Couverture d’un investissement net libellé en devises. — L’investissement net dans une activité à l’étranger est le montant de la participation de l’entité consolidante dans l’actif net de cette activité. La couverture d’un investissement net libellé en devises a pour objet de protéger l’entité consolidante contre des variations de change d’un investissement dans une entité dont la monnaie fonctionnelle est différente de la monnaie de présentation des comptes consolidés. Ce type de couverture est comptabilisé de la même façon que les couvertures de flux de trésorerie. Les gains ou pertes latents comptabilisés en capitaux propres sont transférés en résultat lors de la cession (ou de la cession partielle avec perte de contrôle) de tout ou partie de l’investissement net. Les couvertures de juste valeur correspondent principalement à des swaps de taux d’intérêt assurant une protection contre les variations de juste valeur des instruments à taux fixe imputables à l’évolution des taux de marché. Ces couvertures transforment des actifs ou passifs à taux fixe en éléments à taux variable. — La macrocouverture de juste valeur est utilisée pour la gestion globale du risque de taux notamment pour couvrir : les portefeuilles de prêts à taux fixe les dépôts à vue les dépôts liés au PEL la composante inflation du Livret A — La microcouverture de juste valeur est utilisée notamment pour couvrir : un passif à taux fixe les titres de la réserve de liquidité à taux fixe et des titres indexés inflation Les couvertures de flux de trésorerie permettent de figer ou d’encadrer la variabilité des flux de trésorerie liés à des instruments portant intérêt à taux variable. La couverture de flux de trésorerie est également utilisée pour la gestion globale du risque de taux. — Les couvertures de flux de trésorerie sont utilisées notamment pour : la couverture de passif à taux variable la couverture du risque de variation de valeur des flux futurs variables de la dette la macro couverture d’actifs à taux variable — Les principales sources d’inefficacité des couvertures sont liées à : l’inefficacité « bi-courbes » : la valorisation des dérivés collatéralisés (faisant l’objet d’appels de marge rémunérés à EONIA) est basée sur la courbe d’actualisation EONIA, alors que l’évaluation de la composante couverte des éléments couverts en juste valeur est calculée sur une courbe d’actualisation Euribor la valeur temps des couvertures optionnelles la surcouverture dans le cadre des tests d’assiette en macro couverture (montants des notionnels de dérivés de couverture supérieurs au nominal des éléments couverts, notamment dans le cas où les éléments couverts ont fait l’objet de remboursements anticipés plus importants que prévus) les ajustements valorisation liés au risque de crédit et au risque de crédit propres sur dérivés (Credit Value adjustment et Debit Value adjustment) des décalages de fixing des flux entre l’élément couvert et sa couverture. Le montant notionnel des instruments financiers ne constitue qu’une indication du volume de l’activité et ne reflète pas les risques de marché attachés à ces instruments. (En milliers d’Euros) 31/12/2020 31/12/2019 Notionnel Juste valeur positive Juste valeur négative Notionnel Juste valeur positive Juste valeur négative Instruments de taux 5 000 993 153 169 113 768 4 551 800 115 943 92 873 Instruments sur actions 0 0 0 0 0 0 Instruments de change 0 0 0 0 0 0 Autres instruments 0 0 0 0 0 0 Opérations fermes 5 000 993 153 169 113 768 4 551 800 115 943 92 873 Instruments de taux 0 0 0 0 0 2 Instruments sur actions 0 0 0 0 0 0 Instruments de change 0 0 0 0 0 0 Autres instruments 0 0 0 0 0 0 Opérations conditionnelles 0 0 0 0 0 2 Couverture de juste valeur 5 000 993 153 169 113 768 4 551 800 115 943 92 875 Instruments de taux 0 0 0 0 0 0 Instruments sur actions 0 0 0 0 0 0 Instruments de change 0 0 0 0 0 0 Autres instruments 0 0 0 0 0 0 Opérations fermes 0 0 0 0 0 0 Instruments de taux 0 0 0 0 0 0 Instruments sur actions 0 0 0 0 0 0 Instruments de change 0 0 0 0 0 0 Autres instruments 0 0 0 0 0 0 Opérations conditionnelles 0 0 0 0 0 0 Couverture de flux de trésorerie 0 0 0 0 0 0 Dérivés de crédit 0 0 0 0 0 0 Couverture d'investissements nets en devises 0 0 0 0 0 0 Total des instruments dérives de couverture 5 000 993 153 169 113 768 4 551 800 115 943 92 875 Tous les instruments dérivés de couverture sont présentés dans le poste « Instruments de dérivés de couverture » à l’actif et au passif du bilan. — Echéancier du notionnel des instruments dérivés de couverture au 31 décembre 2020 : (En milliers d’Euros ) Inf. à 1 an De 1 à 5 ans De 6 à 10 ans Sup à 10 ans Couverture de taux d'intérêts  : 513 824 2 437 159 1 850 920 199 090 Instruments de couverture de flux de trésorerie 0 0 0 0 Instruments de couverture de juste valeur 513 824 2 437 159 1 850 920 199 090 Couverture du risque de change  : 0 0 0 0 Instruments de couverture de flux de trésorerie 0 0 0 0 Instruments de couverture de juste valeur 0 0 0 0 Couverture des autres risques  : 0 0 0 0 Instruments de couverture de flux de trésorerie 0 0 0 0 Instruments de couverture de juste valeur 0 0 0 0 Couverture d'investissements nets en devises 0 0 0 0 Total 513 824 2 437 159 1 850 920 199 090 Eléments couverts. — Couverture de juste valeur : (En milliers d’Euros) Couverture de juste valeur Au 31 décembre 2020 Couverture du risque de taux Couverture du risque de change Couverture des autres risque (or, matières premières…) Valeur comptable dont réévaluation de la composante couverte (*) Composante couverte restant à étaler (**) Valeur comptable dont réévaluation de la composante couverte (*) Composante couverte restant à étaler (**) Valeur comptable dont réévaluation de la composante couverte (*) Composante couverte restant à étaler (**) Actifs Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 394 272 45 409 348 863 Prêts ou créances sur les établissements de crédit Prêts ou créances sur la clientèle Titres de dette 394 272 45 409 348 863 Actions et autres instruments de capitaux propres Actifs financiers au coût amorti 25 000 3 307 21 803 Prêts ou créances sur les établissements de crédit Prêts ou créances sur la clientèle Titres de dette 25 000 3 307 21 803 Passifs Passifs financiers au coût amorti 1 999 120 138 848 1 860 272 Dettes envers les établissements de crédit 1 606 100 124 163 1 481 937 Dettes envers la clientèle Dettes représentées par un titre 393 020 14 685 378 335 Dettes subordonnées Total -1 579 848 -90 132 -1 489 606 (*) Pied de coupon inclus. (**) Déqualification, fin de la relation de couverture (full Term du dérivé). §24C (a) (i) l'inefficacité de la couverture de la période est présentée en note "Gains ou pertes sur actifs financiers et passifs financiers à la juste valeur par résultat" ou en note Gains et pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global pour les instruments de capitaux propres classés en JVOCI NR. L'inefficacité de la couverture de la période est présentée en « Gains ou pertes sur actifs financiers et passifs financiers à la juste valeur par résultat » ou en « Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres » pour les instruments de capitaux propres classés en juste valeur par capitaux propres non recyclables. — Couverture de flux de trésorerie – Couverture d’investissements nets en devises : (En milliers d’Euros) 31/12/2020 Juste valeur du dérivé de couverture Dont partie efficace des couvertures non échues Dont partie inefficace Solde des couvertures échues restant à étaler Juste valeur de l'élément couvert (dérivé hypothétique) Couverture de risque de taux 0 Couverture de risque de change 0 Couverture des autres risques 0 Total - Couverture de flux de trésorerie et d’investissements nets en devises L’inefficacité de la couverture est comptabilisée dans le compte de résultat dans le poste « Gains ou pertes sur actifs financiers et passifs financiers à la juste valeur par résultat » en note 4.3. La réserve « Couverture de flux de trésorerie » correspond à la partie efficace des couvertures non échues et le solde des couvertures échues restant à étaler, avant impôt, y compris la part des participations ne donnant pas le contrôle. Le recyclage en résultat de la réserve « Couverture de flux de trésorerie » est inclus soit dans la marge nette d’intérêt soit dans le résultat de décomptabilisation de l’élément couvert par symétrie avec le poste impacté par l’élément couvert. — Couverture de flux de trésorerie et couverture d’investissements nets en devises - Analyse des autres éléments comptabilisés en capitaux propres : Cadrage des OCI 01/01/2020 Variation de la part efficace Reclassement en résultat de part efficace Basis adjustment - élément non financier Elément couvert partiellement ou totalement éteint 31/12/2020 Montant des capitaux propres pour les opérations en CFH 0 0 0 0 Dont couverture de taux Dont couverture de change Montant des capitaux propres pour les opérations en NIH Total 0 0 0 0 5.4. Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres Principes comptables : Les actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres sont initialement comptabilisés pour leur juste valeur augmentée des frais de transaction. — Instruments de dettes évalués à la juste valeur par capitaux propres recyclables : En date d’arrêté, ils sont évalués à leur juste valeur et les variations de juste valeur (pied de coupon) sont enregistrées en gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres recyclables (les actifs en devises étant monétaires, les variations de juste valeur pour la composante change affectent le résultat). Les principes de détermination de la juste valeur sont décrits en note 10. Ces instruments sont soumis aux exigences d’IFRS 9 en matière de dépréciation. Les informations relatives au risque de crédit sont présentées en note 7.1. En cas de cession, ces variations de juste valeur sont transférées en résultat. Les revenus courus ou acquis sur les instruments de dettes sont enregistrés dans le poste « Produits d’intérêts et assimilés » selon la méthode du taux d’intérêt effectif (TIE). Cette méthode est décrite dans la note 5.5 – Actifs au coût amorti. — Instruments de capitaux propres évalués à la juste valeur par capitaux propres non recyclables : En date d’arrêté, ils sont évalués à leur juste valeur et les variations de juste valeur sont enregistrées en gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables (les actifs en devise étant non monétaires, les variations de juste valeur pour la composante change n’affectent pas le résultat). Les principes de détermination de la juste valeur sont décrits en note 10. La désignation à la juste valeur par capitaux propres non recyclables est une option irrévocable qui s’applique instrument par instrument uniquement aux instruments de capitaux propres non détenus à des fins de transaction. Les pertes de valeur latentes et réalisées restent constatées en capitaux propres sans jamais affecter le résultat. Ces actifs financiers ne font pas l’objet de dépréciations. En cas de cession, ces variations de juste valeur ne sont pas transférées en résultat mais directement dans le poste réserves consolidés en capitaux propres. Seuls les dividendes affectent le résultat dès lors qu’ils correspondent à un retour sur l’investissement. Ils sont enregistrés dans le poste « Gains ou pertes nets sur des instruments financiers à la juste valeur par capitaux propres » (note 4.4). (En milliers d’Euros) 31/12/2020 31/12/2019 Prêts ou créances sur la clientèle 0 0 Titres de dettes 467 000 365 363 Actions et autres titres de capitaux propres 824 183 973 748 Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 1 291 183 1 339 111 Dont dépréciations pour pertes de crédit attendues -10 -12 Dont gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres (avant impôts) (*) -41 680 134 544 Instruments de dettes 3 502 4 469 Instruments de capitaux propres -45 182 130 075 Instruments de capitaux propres désignés comme étant à la juste valeur par capitaux propres. Principes comptables : — Les instruments de capitaux propres désignés comme étant à la juste valeur par capitaux propres peuvent être : des titres de participation ; des actions et autres titres de capitaux propres. Lors de la comptabilisation initiale, Les instruments de capitaux propres désignés comme étant à la juste valeur par capitaux propres sont évalués à la juste valeur majorée des coûts de transaction. Lors des arrêtés suivants, les variations de juste valeur de l'instrument sont comptabilisées en capitaux propres (OCI). Les variations de juste valeur ainsi accumulées en capitaux propres ne seront pas reclassées en résultat au cours d'exercices ultérieurs (OCI non recyclables). Seuls les dividendes sont comptabilisés en résultat lorsque les conditions sont remplies. Les titres de participations comprennent les participations stratégiques, les entités « outils » (l’informatique par exemple) et certains titres de capital investissement à long terme. Ces titres de participation n’ayant pas vocation à être cédés, un classement en instruments de capitaux propres désignés comme étant à la juste valeur par capitaux propres est adapté à cette nature de participation. (En milliers d’Euros) 31/12/2020 31/12/2019 Juste valeur Dividendes comptabilisés sur la période Décomptabilisation sur la période Juste valeur Dividendes comptabilisés sur la période Décomptabilisation sur la période Instruments de capitaux propres détenus à la fin de la période Juste valeur à la date de cession Profit ou perte cumulé à la date de cession Instruments de capitaux propres détenus à la fin de la période Juste valeur à la date de cession Profit ou perte cumulé à la date de cession Titres de participations 778 420 42 081 933 490 19 886 Actions et autres titres de capitaux propres 47 513 1 723 42 008 1 881 Total 825 933 43 804 975 498 21 767 5.5. A ctifs au cout amorti . Principes comptables : Les actifs au coût amorti sont des actifs financiers basiques détenus dans un modèle de collecte. La grande majorité des crédits accordés par le groupe est classée dans cette catégorie. Les informations relatives au risque de crédit sont présentées en note 7.1. Les actifs financiers au coût amorti incluent les prêts et créances consentis aux établissements de crédit et à la clientèle ainsi que les titres au coût amorti tels que les effets publics ou les obligations. Les prêts et créances sont enregistrés initialement à leur juste valeur augmentée des coûts et diminuée des produits directement attribuables, selon le cas, à la mise en place du crédit ou à l’émission. Lorsque les prêts sont octroyés à des conditions inférieures aux conditions de marché, une décote correspondant à l’écart entre la valeur nominale du prêt et la somme des flux de trésorerie futurs, actualisés au taux de marché, est comptabilisée en diminution de la valeur nominale du prêt. Le taux de marché est le taux qui est pratiqué par la grande majorité des établissements de la place à un moment donné, pour des instruments et des contreparties ayant des caractéristiques similaires. Lors des arrêtés ultérieurs, ces actifs financiers sont évalués au coût amorti selon la méthode du taux d’intérêt effectif (TIE). Le TIE est le taux qui actualise les flux de trésorerie futurs à la valeur comptable initiale du prêt. Ce taux inclut les décotes, constatées lorsque les prêts sont octroyés à des conditions inférieures aux conditions de marché, ainsi que les produits et coûts externes de transaction directement liés à la mise en place des prêts et analysés comme un ajustement du rendement effectif du prêt. Aucun coût interne n’est pris en compte dans le calcul du coût amorti. — Renégociations et restructurations : Lorsque des contrats font l’objet de modifications, la norme IFRS 9 requiert l’identification des actifs financiers renégociés, restructurés ou réaménagés en présence ou non de difficultés financières et ne donnant pas lieu à décomptabilisation. Le profit ou la perte résultant de la modification d’un contrat est à comptabilisé en résultat en cas de modification. La valeur comptable brute de l’actif financier est alors recalculée pour être égale à la valeur actualisée, au taux d’intérêt effectif initial, des flux de trésorerie contractuels renégociés ou modifiés. Une analyse du caractère substantiel des modifications est cependant à mener au cas par cas. Les encours « restructurés » correspondent aux financements ayant fait l’objet d’aménagements constituant une concession lorsque ces aménagements sont conclus avec des débiteurs faisant face ou sur le point de faire face à des difficultés financières. Les encours « restructurés » résultent donc de la combinaison d’une concession et de difficultés financières. Les aménagements visés par les « restructurations » doivent apporter une situation plus avantageuse au débiteur (ex : suspension d’échéance d’intérêt ou de principal, prorogation d’échéance, etc. ) et sont matérialisés par la mise en place d’avenants modifiant les termes d’un contrat existant ou par le refinancement total ou partiel d’un prêt existant. La difficulté financière est déterminée en observant un certain nombre de critères tels que l’existence d’impayés de plus de 30 jours ou la présence d’une note sensible. La mise en place d’une « restructuration » n’implique pas nécessairement le classement de la contrepartie concernée par le réaménagement dans la catégorie des défauts bâlois. Le classement en défaut de la contrepartie dépend du résultat du test de viabilité réalisé lors de la restructuration de la contrepartie. Sous IFRS 9, le traitement des restructurations ayant pour origine des difficultés financières reste semblable à celui qui prévalait sous IAS 39 : en cas de restructuration suite à un événement générateur de pertes de crédit avéré, le prêt est considéré comme un encours déprécié (au Statut 3) et fait l’objet d’une décote d’un montant égal à l’écart entre l’actualisation des flux contractuels initialement attendus et l’actualisation des flux futurs attendus de capital et d’intérêt suite à la restructuration. Le taux d’actualisation retenu est le taux d’intérêt effectif initial. Cette décote est inscrite au résultat dans le poste « Coût du risque de crédit » et au bilan en diminution de l’encours correspondant. Elle est rapportée au compte de résultat dans la marge d’intérêt selon un mode actuariel sur la durée du prêt. En l’absence de significativité de la décote, le TIE du prêt restructuré est ajusté et aucune décote n’est constatée. Le prêt restructuré est réinscrit en encours sain (non déprécié, au Statut 1 ou au Statut 2) quand il n’y a plus d’incertitude sur la capacité de l’emprunteur à honorer ses engagements. Lorsque la restructuration est substantielle (par exemple la conversion en tout ou partie d’un prêt en un instrument de capitaux propres), les nouveaux instruments sont comptabilisés à leur juste valeur. La différence entre la valeur comptable du prêt (ou de la partie du prêt) décomptabilisé(e) et la juste valeur des actifs reçus en échange est inscrite en résultat dans le poste « Coût du risque de crédit ». La dépréciation éventuelle précédemment constituée sur le prêt est ajustée. Elle est entièrement reprise en cas de conversion totale du prêt en nouveaux actifs. Les moratoires accordés de manière générale aux entreprises et visant à répondre à des difficultés de trésorerie temporaires liées à la crise du Covid-19, viennent modifier les échéanciers de remboursement de ces créances sans en modifier substantiellement leurs caractéristiques. Ces créances sont donc modifiées sans être décomptabilisées. De plus, l’octroi de cet aménagement ne constitue pas en lui-même un indicateur de difficulté financière desdites entreprises (cf. note 1.5). — Frais et commissions : Les coûts directement attribuables à la mise en place des prêts sont des coûts externes qui consistent essentiellement en commissions versées à des tiers tel que les commissions aux apporteurs d’affaires. Les produits directement attribuables à l’émission des nouveaux prêts sont principalement composés des frais de dossier facturés aux clients, des refacturations de coûts et des commissions d’engagement de financement (s’il est plus probable qu’improbable que le prêt se dénoue). Les commissions perçues sur des engagements de financement qui ne donneront pas lieu à tirage sont étalées de manière linéaire sur la durée de l’engagement. Les charges et produits relatifs à des prêts d’une durée initiale inférieure à un an sont étalés prorata temporis sans recalcul du TIE. Pour les prêts à taux variable ou révisable, le TIE est recalculé à chaque refixation du taux. — Date d’enregistrement : Les titres sont inscrits au bilan à la date de règlement-livraison. Les opérations de cession temporaire de titre sont également comptabilisées en date de règlement livraison. En cas de cession partielle d’une ligne de titres, la méthode « premier entré, premier sorti » est retenue, sauf cas particuliers. Pour les opérations de prise en pension, un engagement de financement donné est comptabilisé entre la date de transaction et la date de règlement livraison. 5.5.1. Titres au coût amorti : (En milliers d’Euros) 31/12/2020 31/12/2019 Effets publics et valeurs assimilées 77 018 99 468 Obligations et autres titres de dettes 5 831 17 822 Dépréciations pour pertes de crédit attendues 0 -4 Total des titres au cout amorti 82 849 117 286 La juste valeur des titres au coût amorti est présentée en note 9. La segmentation des encours et des dépréciations pour pertes de crédit par statut est présentée dans la note 7.1. 5.5.2. Prêts et créances sur les établissements de crédit et assimilés au coût amorti : (En milliers d’Euros) 31/12/2020 31/12/2019 Comptes ordinaires débiteurs 2 915 628 929 919 Opérations de pension 0 0 Comptes et prêts (1) 2 919 076 2 929 538 Autres prêts ou créances sur établissements de crédit 115 121 Dépôts de garantie versés 0 0 Dépréciations pour pertes de crédit attendues -1 0 Total 5 834 818 3 859 578 (1) Les fonds du Livret A, du LDD et du LEP centralisés à la Caisse des Dépôts et Consignations et présentés sur la ligne « Comptes et prêts » s’élèvent à 1 581 789 milliers d’Euros au 31 décembre 2020 contre 1 814 311 milliers d’Euros au 31 décembre 2019. La juste valeur des prêts et créances sur établissement de crédit et assimilés est présentée en note 9. La segmentation des encours et des dépréciations pour pertes de crédit par statut est présentée dans la note 7.1. Les créances sur opérations avec le réseau s’élèvent à 4 200 533 milliers d’ Euros au 31 décembre 2020 (2 042 841 milliers d’ Euros au 31 décembre 2019). 5.5.3. Prêts et créances sur la clientèle au coût amorti : (En milliers d’Euros) 31/12/2020 31/12/2019 Comptes ordinaires débiteurs 482 969 583 669 Autres concours à la clientèle 25 833 676 23 298 123 Prêts à la clientèle financière 525 553 Crédits de trésorerie 2 829 319 1 306 272 Crédits à l'équipement 9 057 739 8 571 901 Crédits au logement 12 908 406 12 355 751 Crédits à l'exportation 7 015 5 801 Opérations de pension Opérations de location-financement 890 700 849 272 Prêts subordonnés 7 75 Autres crédits 139 965 208 498 Autres prêts ou créances sur la clientèle 4 140 4 020 Dépôts de garantie versés Prêts et créances bruts sur la clientèle 26 320 785 23 885 812 Dépréciations pour pertes de crédit attendues -570 035 -552 397 Total 25 750 750 23 333 415 Les prêts garantis par l’Etat (PGE) sont présentés au sein des crédits de trésorerie et s’élèvent à 1 642 milliers d’ Euros au 31 décembre 2020. La juste valeur des prêts et créances sur la clientèle est présentée en note 9. La segmentation des encours et des dépréciations pour pertes de crédit par statut est présentée dans la note 7.1. 5.6. Reclassements d’actifs financiers . Principes comptables : Les reclassements d’actifs financiers en IFRS 9 sont plus limités que sous IAS 39. Il n’est plus possible de reclasser un titre au coût amorti en cas de simple illiquidité des marchés. Un reclassement est possible uniquement dans le cas où le modèle de gestion a changé en raison d’une décision stratégique du management. De ce fait, il s’agit de cas très limités (exemple : vente d’un secteur d’activité se traduisant par un passage en gestion extinctive des actifs concernés, restructuration d’activité, …). Dans ce cas, le reclassement est prospectif et n’implique pas de requalification affectant les périodes antérieures. Il n’a pas été réalisé de reclassement sur l’exercice 2020. 5.7. Comptes de régularisation et actifs divers : (En milliers d’Euros) 31/12/2020 31/12/2019 Comptes d'encaissement 3 158 3 978 Charges constatées d'avance 606 536 Produits à recevoir 29 618 30 314 Autres comptes de régularisation 18 783 68 097 Comptes de régularisation - actif 52 165 102 925 Comptes de règlement débiteurs sur opérations sur titres 0 0 Dépôts de garantie versés Débiteurs divers 82 791 97 970 Actifs divers 82 791 97 970 Total des comptes de régularisation et actifs divers 134 956 200 895 5.8. Actifs non courants destinés à être cédés et dettes liées. Principes comptables : En cas de décision de vendre des actifs non courants avec une forte probabilité pour que cette vente intervienne dans les 12 mois, les actifs concernés sont isolés au bilan dans le poste « Actifs non courants destinés à être cédés ». Les passifs qui leur sont éventuellement liés sont également présentés séparément dans un poste dédié « Dettes liées aux actifs non courants destinés à être cédés ». Dès lors qu’ils sont classés dans cette catégorie, les actifs non courants cessent d’être amortis et sont évalués au plus bas de leur valeur comptable ou de leur juste valeur minorée des coûts de la vente. Les instruments financiers restent évalués selon les principes de la norme IFRS 9. Un actif (ou un groupe d’actifs) non courant est destiné à être cédé lorsque sa valeur comptable est recouvrée par le biais d’une transaction de vente. Cet actif (ou groupe d’actifs) doit être disponible immédiatement en vue de la vente et il doit être hautement probable que cette vente intervienne dans les douze mois. Il n’a pas été identifié d’actifs non courants destinés à être cédés. 5.9. Immeubles de placement . Principes comptables : Conformément à la norme IAS 40, les immeubles de placement sont des biens immobiliers détenus dans le but d’en retirer des loyers et de valoriser le capital investi. Le traitement comptable des immeubles de placement est identique à celui des immobilisations corporelles pour les entités du groupe à l’exception de certaines entités d’assurance qui comptabilisent leurs immeubles représentatifs de placements d’assurance à la juste valeur avec constatation de la variation en résultat. La juste valeur est le résultat d’une approche multicritères par capitalisation des loyers au taux du marché et comparaison avec le marché des transactions. La juste valeur des immeubles de placement du groupe est communiquée à partir des résultats d’expertises régulières sauf cas particulier affectant significativement la valeur du bien. Les biens immobiliers en location simple peuvent avoir une valeur résiduelle venant en déduction de la base amortissable. Les plus ou moins-values de cession d’immeubles de placement sont inscrites en résultat sur la ligne « Produits ou charges nets des autres activités » à l’exception des activités d’assurance classées en « Produits des activités d’assurance ». (En milliers d’Euros) 31/12/2020 31/12/2019 Valeur brute Cumul des amortissements et pertes de valeur Valeur nette Valeur brute Cumul des amortissements et pertes de valeur Valeur nette Immeubles comptabilisés à la juste valeur /// /// 0 /// /// Immeubles comptabilisés au coût historique 888 -477 411 4 583 -3 551 1 03 3 Total des immeubles de placement 411 1 03 3 5.10. Immobilisations . Principes comptables : Ce poste comprend les immobilisations corporelles d’exploitation, les biens mobiliers acquis en vue de la location simple, les immobilisations acquises en location-financement et les biens mobiliers temporairement non loués dans le cadre d’un contrat de location-financement. Les parts de SCI sont traitées comme des immobilisations corporelles. — Conformément aux normes IAS 16 et IAS 38, une immobilisation corporelle ou incorporelle est comptabilisée en tant qu’actif si : il est probable que les avantages économiques futurs associés à cet actif iront à l’entreprise ; le coût de cet actif peut être évalué de manière fiable. Les immobilisations d’exploitation sont enregistrées pour leur coût d’acquisition éventuellement augmenté des frais d’acquisition qui leur sont directement attribuables. Les logiciels créés, lorsqu’ils remplissent les critères d’immobilisation, sont comptabilisés à leur coût de production, incluant les dépenses externes et les frais de personnel directement affectables au projet. La méthode de comptabilisation des actifs par composants est appliquée à l’ensemble des constructions. Après comptabilisation initiale, les immobilisations sont évaluées à leur coût diminué du cumul des amortissements et des pertes de valeur. La base amortissable tient compte de la valeur résiduelle, lorsque celle-ci est mesurable et significative. Les immobilisations sont amorties en fonction de la durée de consommation des avantages économiques attendus, qui correspond en général à la durée de vie du bien. Lorsqu’un ou plusieurs composants d’une immobilisation ont une utilisation différente ou procurent des avantages économiques différents, ces composants sont amortis sur leur propre durée d’utilité. — Les durées d’amortissement suivantes ont été retenues pour les Banques Populaires : façades/couverture/étanchéité : 20 à 40 ans ; fondations/ossatures : 30 à 60 ans ; ravalements : 10 à 20 ans ; équipements techniques : 10 à 20 ans ; aménagements intérieurs : 8 à 15 ans. Pour les autres catégories d’immobilisations corporelles, la durée d’utilité se situe en général dans une fourchette de 5 à 10 ans. Les immobilisations font l’objet d’un test de dépréciation lorsqu’à la date de clôture d’éventuels indices de pertes de valeur sont identifiés. Dans l’affirmative, la nouvelle valeur recouvrable de l’actif est comparée à la valeur nette comptable de l’immobilisation. En cas de perte de valeur, une dépréciation est constatée en résultat. Cette dépréciation est reprise en cas de modification de la valeur recouvrable ou de disparition des indices de perte de valeur. Les actifs donnés en location simple sont présentés à l’actif du bilan parmi les immobilisations corporelles lorsqu’il s’agit de biens mobiliers. (En milliers d’Euros) 31/12/2020 31/12/2019 Valeur brute Cumul des amortissements et pertes de valeur Valeur nette Valeur brute Cumul des amortissements et pertes de valeur Valeur nette Immobilisations corporelles  : 415 669 -292 495 123 174 419 979 -285 757 134 222 Biens immobiliers 80 800 -26 509 54 291 81 749 -25 345 56 404 Biens mobiliers 334 869 -265 986 68 883 338 230 -260 412 77 818 Immobilisations corporelles données en location simple  : 0 0 0 0 0 0 Biens mobiliers 0 0 0 0 0 0 Droits d'utilisation au titre de contrats de location  : 37 259 -24 208 13 051 34 527 -18 903 15 624 Portant sur des biens immobiliers 37 259 -24 208 13 051 34 527 -18 903 15 624 Dont contractés sur la période 0 0 0 0 0 0 Portant sur des biens mobiliers 0 0 0 0 0 0 Dont contractés sur la période 0 0 0 0 0 0 Total des immobilisations corporelles 452 928 -316 703 136 225 454 506 -304 660 149 846 Immobilisations incorporelles 8 148 -7 413 735 6 770 -6 648 122 Droit au bail 670 -670 0 670 -670 0 Logiciels 7 478 -6 743 735 6 100 -5 978 122 Autres immobilisations incorporelles 0 0 0 0 0 0 Total des immobilisations incorporelles 8 148 -7 413 735 6 770 -6 648 122 5.11. Dettes représentées par un titre . Principes comptables : Les dettes émises qui ne sont pas classées comme des passifs financiers évalués à la juste valeur par résultat ni comme des capitaux propres sont initialement comptabilisées à leur juste valeur diminuée des frais de transaction, et sont évaluées en date de clôture selon la méthode du coût amorti en utilisant la méthode du TIE. Ces instruments sont enregistrés au bilan en dettes envers les établissements de crédit, dettes envers la clientèle et dettes représentées par un titre. Les dettes représentées par un titre sont ventilées selon la nature de leur support, à l’exclusion des titres subordonnés classés au poste « Dettes subordonnées ». Les titres sont inscrits au bilan à la date de règlement-livraison. En cas de cession partielle d’une ligne de titres, la méthode « premier entré, premier sorti » est retenue, sauf cas particuliers. Une nouvelle catégorie de passifs éligibles au numérateur du TLAC (exigence en Total Loss Absorbing Capacity) a été introduite par la loi française et désignée communément « senior non préférée ». Ces passifs ont un rang intermédiaire entre celui des fonds propres et des autres dettes dites « senior préférées ». (En milliers d’Euros) 31/12/2020 31/12/2019 Emprunts obligataires 92 793 70 484 Titres du marché interbancaire et titres de créances négociables 595 039 465 077 Autres dettes représentées par un titre qui ne sont ni non préférées ni subordonnées 0 0 Dettes non préférées 0 0 Total 687 832 535 561 Dettes rattachées 4 018 4 317 Total des dettes représentées par un titre 691 850 539 878 La juste valeur des dettes représentées par un titre est présentée en note 9. 5.12. Dettes envers les établissements de credit et assimiles et envers la clientèle. Principes comptables : Les dettes, qui ne sont pas classées comme des passifs financiers évalués à la juste valeur par résultat, font l’objet d’une comptabilisation selon la méthode du coût amorti et sont enregistrées au bilan en « Dettes envers les établissements de crédit » ou en « Dettes envers la clientèle ». Les dettes émises (qui ne sont pas classées comme des passifs financiers évalués à la juste valeur par résultat ni comme des capitaux propres) sont initialement comptabilisées à leur juste valeur diminuée des frais de transaction, et sont évaluées en date de clôture selon la méthode du coût amorti en utilisant la méthode du TIE. Ces instruments sont enregistrés au bilan en dettes envers les établissements de crédit, dettes envers la clientèle et dettes représentées par un titre (note 5.11). Les opérations de cession temporaire de titre sont comptabilisées en date de règlement livraison. Pour les opérations de mise en pension de titres, un engagement de financement reçu est comptabilisé entre la date de transaction et la date de règlement livraison lorsque ces opérations sont comptabilisées en « Dettes ». 5.12.1. Dettes envers les établissements de crédit et assimilés : (En milliers d’Euros) 31/12/2020 31/12/2019 Comptes à vue 37 348 24 453 Opérations de pension 0 0 Dettes rattachées 0 0 Dettes à vue envers les établissements de crédit et assimilés 37 348 24 453 Emprunts et comptes à terme 6 884 834 6 511 210 Opérations de pension 4 956 11 452 Dettes rattachées -3 981 -390 Dettes à termes envers les établissements de crédit et assimilés 6 885 809 6 522 272 Dépôts de garantie reçus 10 500 3 100 Total des dettes envers les établissements de crédit et assimilés 6 933 657 6 549 825 La juste valeur des dettes envers les établissements de crédit est présentée en note 9. Les dettes sur opérations avec le réseau s’élèvent à 5 186 423 milliers d’ Euros au 31 décembre 2020 (4 876 271 milliers d’ Euros au 31 décembre 2019). 5.12.2. Dettes envers la clientèle : (En milliers d’Euros) 31/12/2020 31/12/2019 Comptes ordinaires créditeurs  : 9 456 213 7 134 831 Livret A 1 581 161 1 362 797 Plans et comptes épargne-logement 2 658 997 2 526 976 Autres comptes d’épargne à régime spécial 5 130 904 4 471 120 Dettes rattachées 0 0 Comptes d’épargne à régime spécial  : 9 371 062 8 360 893 Comptes et emprunts à vue 73 000 70 995 Comptes et emprunts à terme 3 458 392 3 403 703 Dettes rattachées 127 458 121 868 Autres comptes de la clientèle  : 3 658 850 3 596 566 A vue 0 0 A terme 0 0 Dettes rattachées 0 0 Opérations de pension 0 0 Autres dettes envers la clientèle  : 0 0 Dépôts de garantie reçus 111 141 Total des dettes envers la clientèle 22 486 236 19 092 431 La juste valeur des dettes envers la clientèle est présentée en note 9. 5.13. Comptes de régularisation et passifs divers : (En milliers d’Euros) 31/12/2020 31/12/2019 Comptes d'encaissement 99 2 107 Produits constatés d'avance 117 947 125 714 Charges à payer 66 360 63 012 Autres comptes de régularisation créditeurs 363 432 154 954 Comptes de régularisation - passif 547 838 345 787 Comptes de règlement créditeurs sur opérations sur titres 5 499 6 636 Créditeurs divers 79 993 78 823 Passifs locatifs 13 312 15 331 Passifs divers 98 804 100 790 Total des comptes de régularisation et passifs divers 646 642 446 577 5.14. Provisions . Principes comptables : Les provisions autres que celles relatives aux engagements sociaux et assimilés, aux provisions épargne-logement, aux risques d’exécution des engagements par signature et aux contrats d’assurance concernent essentiellement les litiges, amendes, risques fiscaux (autres que l’impôt sur le résultat) et restructurations. Les provisions sont des passifs dont l’échéance ou le montant est incertain mais qui peuvent être estimés de manière fiable. Elles correspondent à des obligations actuelles (juridiques ou implicites), résultant d’un événement passé, et pour lesquelles une sortie de ressources sera probablement nécessaire pour les régler. Le montant comptabilisé en provision correspond à la meilleure estimation de la dépense nécessaire au règlement de l’obligation actuelle à la date de clôture. Les provisions sont actualisées dès lors que l’effet d’actualisation est significatif. Les dotations et reprises de provisions sont enregistrées en résultat sur les lignes correspondant à la nature des dépenses futures couvertes. Engagements sur les contrats d’épargne-logement . — Les comptes épargne-logement (CEL) et les plans épargne-logement (PEL) sont des produits d’épargne proposés aux particuliers dont les caractéristiques sont définies par la loi de 1965 sur l’épargne-logement et les décrets pris en application de cette loi. — Le régime d’épargne-logement génère des engagements de deux natures pour les établissements qui le commercialisent : l’engagement de devoir, dans le futur, accorder à la clientèle des crédits à un taux déterminé fixé à l’ouverture du contrat pour les PEL ou à un taux fonction de la phase d’épargne pour les contrats CEL ; l’engagement de devoir rémunérer l’épargne dans le futur à un taux fixé à l’ouverture du contrat pour une durée indéterminée pour les PEL ou à un taux fixé chaque semestre en fonction d’une formule d’indexation fixée par la loi pour les contrats de CEL. Les engagements présentant des conséquences potentiellement défavorables sont évalués pour chacune des générations de plans d’épargne-logement, d’une part et pour l’ensemble des comptes épargne-logement, d’autre part. — Les risques attachés à ces engagements sont couverts par une provision dont le montant est déterminé par l’actualisation des résultats futurs dégagés sur les encours en risques : l’encours d’épargne en risque correspond au niveau d’épargne futur incertain des plans existant à la date de calcul de la provision. Il est estimé statistiquement en tenant compte du comportement des souscripteurs épargnants, pour chaque période future, par différence entre les encours d’épargne probables et les encours d’épargne minimum attendus ; l’encours de crédit en risque correspond aux encours de crédit déjà réalisés mais non encore échus à la date de calcul et des crédits futurs estimés statistiquement en tenant compte du comportement de la clientèle et des droits acquis et projetés attachés aux comptes et plans d’épargne-logement. Les engagements sont estimés par application de la méthode « Monte-Carlo » pour traduire l’incertitude sur les évolutions potentielles des taux et leurs conséquences sur les comportements futurs modélisés des clients et sur les encours en risque. Sur cette base, une provision est constituée sur une même génération de contrats en cas de situation potentiellement défavorable pour le groupe, sans compensation entre générations. La provision est inscrite au passif du bilan et les variations sont enregistrées en produits et charges d’intérêts. Les provisions sont détaillées dans le tableau de variations ci-dessous, à l’exception des provisions pour pertes de crédit attendues sur les engagements de financement et de garantie qui sont détaillées à la note 7. (En milliers d’Euros) 01/01/2020 Augmentation Utilisation Reprises non utilisées Autres mouvements 31/12/2020 Provisions pour engagements sociaux 71 123 2 479 0 -2 534 1 709 72 777 Provisions pour restructurations 16 216 0 0 -4 320 0 11 896 Risques légaux et fiscaux 6 942 1 743 0 -3 062 0 5 623 Engagements de prêts et garanties 18 976 27 990 0 -30 255 0 16 711 Provisions pour activité d'épargne-logement 18 377 1 615 0 0 0 19 992 Autres provisions d'exploitation 8 364 4 799 0 -2 050 0 11 113 Total des provisions 139 998 38 626 0 -42 221 1 709 138 112 Les autres mouvements comprennent l'écart de réévaluation des régimes postérieurs à l’emploi à prestations définies (1 709 milliers d' Euros avant impôts) ainsi que les impacts relatifs aux variations de périmètre et à la conversion. 5.14.1. Encours collectés au titre de l’épargne-logement : (En milliers d’Euros) 31/12/2020 31/12/2019 Encours collectés au titre des Plans d'épargne logement (PEL) Ancienneté de moins de 4 ans 120 402 133 247 Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans 1 570 757 1 437 390 Ancienneté de plus de 10 ans 715 047 724 617 Encours collectés au titre des plans épargne-logement 2 406 206 2 295 254 Encours collectés au titre des comptes épargne-logement 252 791 231 722 Total des encours collect é s au titre de l' é pargne-logement 2 658 997 2 526 976 5.14.2. Encours de crédits octroyés au titre de l’épargne-logement : (En milliers d’Euros) 31/12/2020 31/12/2019 Encours de crédits octroyés au titre des plans épargne-logement 626 924 Encours de crédits octroyés au titre des comptes épargne-logement 5 922 8 872 Total des encours de cr é dits octroy é s au titre de l' é pargne-logement 6 548 9 796 5.14.3. Provisions constituées au titre de l’épargne-logement : (En milliers d’Euros) 31/12/2020 31/12/2019 Provisions constituées au titre des PEL  : Ancienneté de moins de 4 ans 1 775 2 096 Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans 5 499 6 501 Ancienneté de plus de 10 ans 10 925 9 033 Provisions constituées au titre des plans épargne logement 18 199 17 631 Provisions constituées au titre des comptes épargne logement 1 949 965 Provisions constituées au titre des crédits PEL -9 -11 Provisions constituées au titre des crédits CEL -147 -208 Provisions constituées au titre des crédits épargne logement -156 -219 Total des provisions constituées au titre de l'épargne logement 19 992 18 377 5.15. Dettes subordonnées. Principes comptables : Les dettes subordonnées se distinguent des créances ou des obligations émises en raison du remboursement qui n’interviendra qu’après le désintéressement de tous les créanciers privilégiés ou chirographaires, mais avant le remboursement des prêts et titres participatifs et des titres supersubordonnés. Les dettes subordonnées que l’émetteur est tenu de rembourser sont classées en dettes et initialement comptabilisées à leur juste valeur diminuée des frais de transaction, et sont évaluées en date de clôture selon la méthode du coût amorti en utilisant la méthode du TIE. (En milliers d’Euros) 31/12/2020 31/12/2019 Dettes subordonnées émises à des fins de transaction Dettes subordonnées désignées à la juste valeur sur option 0 0 Dettes subordonnées à la juste valeur par résultat 0 0 Dettes subordonnées à durée déterminée 0 0 Dettes subordonnées à durée indéterminée 0 0 Dettes supersubordonnées à durée indéterminée 0 0 Actions de préférence 0 0 Dépôts de garantie à caractère mutuel 18 033 19 129 Dettes subordonnées et assimilés 18 033 19 129 Dettes rattachées 0 0 Réévaluation de la composante couverte 0 0 Dettes subordonnées au coût amorti 18 033 19 129 Total des dettes subordonnées (1) 18 033 19 129 La juste valeur des dettes subordonnées est présentée en note 9. — Évolution des dettes subordonnées et assimilés au cours de l’exercice : (En milliers d’Euros) 01/01/2020 Emission (1) Remboursement (2) Autres mouvements 31/12/2020 Dettes subordonnées désignées à la juste valeur sur option 0 0 0 0 0 Dettes subordonnées à la juste valeur par résultat 0 0 0 0 0 Dettes subordonnées à durée déterminée 0 0 0 0 0 Dettes subordonnées à durée indéterminée 0 0 0 0 0 Dettes subordonnées au coût amorti 19 129 0 -1 096 0 18 033 Dettes subordonnées et assimilés 19 129 0 -1 096 0 18 033 Les titres supersubordonnés qualifiés d’instruments de capitaux propres sont présentés à la note 5.16.2. 5.16. Actions ordinaires et instruments de capitaux propres émis. Principes comptables : Les instruments financiers émis sont qualifiés d’instruments de dettes ou de capitaux propres selon qu’il existe ou non une obligation contractuelle pour l’émetteur de remettre des liquidités ou un autre actif financier ou encore d’échanger des instruments dans des conditions potentiellement défavorables. Cette obligation doit résulter de clauses et de conditions propres au contrat et pas seulement de contraintes purement économiques. — Par ailleurs, lorsqu’un instrument est qualifié de capitaux propres : Sa rémunération affecte les capitaux propres. En revanche, l’effet impôt sur ces distributions peut être comptabilisé selon l’origine des montants distribués, en réserves consolidées, en gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres ou en résultat, conformément à l’amendement à IAS 12 de décembre 2017 applicable au 1 er janvier 2019. Ainsi, lorsque la distribution répond à la notion de dividendes au sens d’IFRS 9, l’effet impôt est inscrit en résultat. Cette disposition trouve à s’appliquer aux intérêts relatifs aux émissions de titres super subordonnés à durée indéterminée considérés comme des dividendes d’un point de vue comptable ; l’instrument ne peut être un sous-jacent éligible à la comptabilité de couverture ; si l’émission est en devises, elle est figée à sa valeur historique résultant de sa conversion en Euros à sa date initiale d’inscription en capitaux propres. Enfin, lorsque ces instruments sont émis par une filiale, ils sont présentés parmi les « Participations ne donnant pas le contrôle ». Lorsque leur rémunération est à caractère cumulatif, elle est imputée sur le « Résultat part du groupe », pour venir augmenter le résultat des « Participations ne donnant pas le contrôle ». En revanche, lorsque leur rémunération n’a pas de caractère cumulatif, elle est prélevée sur les réserves consolidées part du groupe. 5.16.1. Parts sociales . Principes comptables : L’interprétation IFRIC 2, consacrée au traitement des parts sociales et instruments assimilés des entités coopératives, précise les dispositions de la norme IAS 32, en rappelant que le droit contractuel d’un membre de demander le remboursement de ses parts ne crée pas automatiquement une obligation pour l’émetteur. La classification comptable est dès lors déterminée après examen des conditions contractuelles. Selon cette interprétation, les parts de membres sont des capitaux propres si l’entité dispose d’un droit inconditionnel de refuser le remboursement ou s’il existe des dispositions légales ou statutaires interdisant ou limitant fortement le remboursement. En raison des dispositions statutaires existantes, relatives en particulier au niveau de capital minimum, les parts sociales émises par les entités concernées dans le groupe sont classées en capitaux propres. Les sociétés locales d’épargne (SLE) étant considérées comme des entités structurées intégrées globalement, leur consolidation impacte les réserves consolidées. (En milliers d’Euros) 31/12/2020 31/12/2019 Nombre Nominal Capital Nombre Nominal Capital Parts sociales BPGO 98 767 088 14 1 382 739 84 489 174 14 1 182 848 SCM 3 715 3 748 Valeur à la clôture 0 1 386 454 0 1 186 596 5.16.2. Titres supersubordonnés à durée indéterminée classés en capitaux propres . — Néant. 5.17. P articipations ne donnant pas le contrôle. — Les informations relatives aux filiales et entités structurées consolidées dont le montant des participations ne donnant pas le contrôle est significatif au regard des capitaux propres totaux du groupe sont présentées dans le tableau suivant : (En milliers d’Euros) Exercice 2020 Pourcentage d’intérêts des participations ne donnant pas le contrôle Pourcentage de contrôle des participations ne donnant pas le contrôle (si différent) Participations ne donnant pas le contrôle Informations financières résumées à 100% Nom de l’entité Résultat attribué au cours de la période aux détenteurs de participation ne donnant pas le contrôle Montant des participations ne donnant pas le contrôle de la filiale Dividendes versés aux détenteurs de participations ne donnant pas le contrôle Actifs Dettes Résultat net part du groupe Résultat global part du groupe Filiales % % Ouest croissance 40% 40% 5 348 89 271 7 213 225 304 1 958 13 371 13 371 Total au 31/12/2020 5 348 89 271 7 213 225 304 1 958 13 371 13 371 5.18. Variation des gains et pertes comptabilises directement en capitaux propres . Principes comptables : Pour les actifs financiers de capitaux propres comptabilisés en capitaux propres, en cas de cession, les variations de juste valeur ne sont pas transférées en résultat. On parle d’éléments non recyclables en résultat. (En milliers d’Euros) Exercice 2020 Exercice 2019 Brut Impôt Net Brut Impôt Net Ecarts de conversion 0 /// 0 0 /// 0 Réévaluation des actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres recyclables -967 324 -643 -4 465 1 042 -3 423 Réévaluation des actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres recyclables 0 0 0 0 0 0 Réévaluation des instruments dérivés de couverture d'éléments recyclables en résultat net 0 0 0 0 0 0 Eléments de la quote-part des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres des entreprises mises en équivalence 0 0 0 0 0 0 Autres éléments comptabilisés par capitaux propres d'éléments recyclables en résultat net 0 0 0 0 0 0 Éléments recyclables en résultat -967 324 -643 -4 465 1 042 -3 423 Réévaluation des immobilisations Réévaluation (ou écarts actuariels) au titre des régimes à prestations définies -1 709 415 -1 294 -10 803 2 808 -7 995 Réévaluation du risque de crédit propres des passifs financiers ayant fait l'objet d'une option de comptabilisation à la juste valeur par résultat 0 0 0 0 0 0 Réévaluation des actifs financiers de capitaux propres comptabilisés à la juste valeur par capitaux propres -175 257 5 412 -169 845 7 363 649 8 012 Réévaluation des actifs disponibles à la vente de l'activité d'assurance 0 0 0 0 0 0 Eléments de la quote-part des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres sur entreprises mises en équivalence 0 0 0 0 0 0 Autres éléments comptabilisés par capitaux propres d'éléments non recyclables en résultat net 0 0 0 0 0 0 Éléments non recyclables en résultat -176 966 5 827 -171 139 -3 440 3 457 17 Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres (nets d’impôts) -177 933 6 151 -171 782 -7 905 4 499 -3 406 Part du groupe -177 933 6 151 -171 782 -7 905 4 499 -3 406 Participations ne donnant pas le contrôle 0 0 0 0 0 0 5.19. Compensation d’actifs et de passifs financiers . — Le groupe n’opère pas de compensation d’actifs et de passifs financiers au bilan en application des règles de compensation d’IAS 32. Principes comptables : Les actifs et passifs financiers sous accord de compensation ne peuvent faire l’objet d’une compensation comptable que s’ils satisfont aux critères de compensation restrictifs de la norme IAS 32. Dans le cas où les dérivés ou d’encours de pensions livrées de gré à gré faisant l’objet de conventions cadres ne respectent pas les critères du règlement net ou si la réalisation d’un règlement simultané de l’actif et du passif ne peut être démontré ou si le droit à compenser ne peut être exercé qu’en cas de défaillance, d’insolvabilité ou de faillite de l’une ou l’autre des parties au contrat, la compensation comptable ne peut être réalisée. Néanmoins l’effet de ces conventions sur la réduction de l’exposition est matérialisé dans le second tableau. — Pour ces instruments, les colonnes « Actifs financiers associés et instruments financiers reçus en garantie » et « Passifs financiers associés et instruments financiers donnés en garantie » comprennent notamment : pour les opérations de pension : les emprunts ou prêts résultant d’opérations de pensions inverses avec la même contrepartie, ainsi que les titres reçus ou donnés en garantie (pour la juste valeur desdits titres), les appels de marge sous forme de titres (pour la juste valeur desdits titres) ; pour les opérations de dérivés, les justes valeurs de sens inverse avec la même contrepartie, ainsi que les appels de marge sous forme de titres. Les appels de marge reçus ou versés en trésorerie figurent dans les colonnes « Appels de marge reçus ( cash collateral ) » et « Appels de marge versés ( cash collateral ) ». 5.19.1. Actifs financiers . Effets de la compensation comptable sur actifs financiers au bilan liés aux accords de compensation. — Néant — Effets des accords de compensation non pris en compte comptablement sur les actifs financiers : (En milliers d’Euros) 31/12/2020 31/12/2019 Montant net des actifs financiers présenté au bilan Passifs financiers associés et instruments financiers reçus en garantie Appels de marge reçus (cash collateral) Exposition nette Montant net des actifs financiers présenté au bilan Passifs financiers associés et instruments financiers reçus en garantie Appels de marge reçus (cash collateral) Exposition nette Dérivés 172 529 0 0 172 529 134 697 0 0 134 697 Opérations de pension 0 0 0 0 0 0 0 0 Total 172 529 0 0 172 529 134 697 0 0 134 697 5.19.2. Passifs financiers . Effets de la compensation comptable sur passifs financiers au bilan liés aux accords de compensation. — Néant. — Effets des accords de compensation non pris en compte comptablement sur les passifs financiers : (En milliers d’Euros) 31/12/2020 31/12/2019 Montant net des passifs financiers présenté au bilan Actifs financiers associés et instruments financiers donnés en garantie Appels de marge versés (cash collateral) Exposition nette Montant net des passifs financiers présenté au bilan Actifs financiers associés et instruments financiers donnés en garantie Appels de marge versés (cash collateral) Exposition nette Dérivés 135 489 0 0 135 489 113 738 0 0 113 738 Opérations de pension 4 957 0 0 4 957 11 462 0 0 11 462 Total 140 446 0 0 140 446 125 200 0 0 125 200 5.20. Actifs financiers transférés, autres actifs financiers donnes en garantie et actifs reçus en garantie dont l’ entité peut disposer . Principes comptables : Un actif financier (ou un groupe d’actifs similaires) est décomptabilisé lorsque les droits contractuels aux flux futurs de trésorerie de l’actif ont expiré ou lorsque ces droits contractuels ainsi que la quasi-totalité des risques et avantages liés à la propriété de cet actif ont été transférés à un tiers. Dans pareil cas, tous les droits et obligations éventuellement créés ou conservés lors du transfert sont comptabilisés séparément en actifs et passifs financiers. Lors de la décomptabilisation d’un actif financier, un gain ou une perte de cession est enregistré dans le compte de résultat pour un montant égal à la différence entre la valeur comptable de cet actif et la valeur de la contrepartie reçue. Dans les cas où le groupe n’a ni transféré, ni conservé la quasi-totalité des risques et avantages, mais qu’il a conservé le contrôle de l’actif, ce dernier reste inscrit au bilan dans la mesure de l’implication continue du groupe dans cet actif. Dans les cas où le groupe n’a ni transféré, ni conservé la quasi-totalité des risques et avantages, mais qu’il n’a pas conservé le contrôle de l’actif, ce dernier est décomptabilisé et tous les droits et obligations créés ou conservés lors du transfert sont comptabilisés séparément en actifs et passifs financiers. Si l’ensemble des conditions de décomptabilisation n’est pas réuni, le groupe maintient l’actif à son bilan et enregistre un passif représentant les obligations nées à l’occasion du transfert de l’actif. Un passif financier (ou une partie de passif financier) est décomptabilisé seulement lorsqu’il est éteint, c’est-à-dire lorsque l’obligation précisée au contrat est éteinte, annulée ou arrivée à expiration. Opérations de pension livrée. — Chez le cédant, les titres ne sont pas décomptabilisés. Un passif représentatif de l’engagement de restitution des espèces reçues (titres donnés en pension livrée) est identifié. Cette dette constitue un passif financier enregistré au coût amorti ou à la juste valeur par résultat lorsque ce passif relève d’un modèle de gestion de transaction. Chez le cessionnaire, les actifs reçus ne sont pas comptabilisés mais une créance sur le cédant représentative des espèces prêtées est enregistrée. Le montant décaissé à l’actif est inscrit en titres reçus en pension livrée. Lors des arrêtés suivants, les titres continuent à être évalués chez le cédant suivant les règles de leur catégorie d’origine. La créance est valorisée selon les modalités propres à sa catégorie : coût amorti si elle a été classée en « Prêts et créances », ou juste valeur par résultat si elle relève d’un modèle de gestion de transaction. Opérations de prêts de titres secs. — Les prêts de titres secs ne donnent pas lieu à une décomptabilisation des titres prêtés chez le cédant. Ils restent comptabilisés dans leur catégorie comptable d’origine et valorisés conformément à celle-ci. Pour l’emprunteur, les titres empruntés ne sont pas comptabilisés. Opérations entraînant une modification substantielle d’actifs financiers. — Lorsque l’actif fait l’objet de modifications substantielles (notamment suite à une renégociation ou à un réaménagement en présence de difficultés financières) il y a décomptabilisation, dans la mesure où les droits aux flux de trésorerie initiaux ont en substance expiré. Le groupe considère que sont notamment considérées comme ayant provoqué des modifications substantielles : les modifications ayant entraîné un changement de la contrepartie, notamment lorsque la nouvelle contrepartie a une qualité de crédit très différente de l’ancienne ; des modifications visant à passer d’une indexation très structurée à une indexation basique, dans la mesure où les deux actifs ne sont pas sujets aux mêmes risques. Opérations entraînant une modification substantielle de passifs financiers. — Une modification substantielle des termes d’un instrument d’emprunt existant doit être comptabilisée comme l’extinction de la dette ancienne et son remplacement par une nouvelle dette. L’amendement IFRS 9 du 12 octobre 2017 a clarifié le traitement sous IFRS 9 des modifications de passifs comptabilisés au coût amorti, dans le cas où la modification ne donne pas lieu à décomptabilisation : le gain ou la perte résultant de la différence entre les cash-flow d’origine et les cash-flow modifiés actualisés au taux d’intérêt effectif d’origine doit être enregistré en résultat. Pour juger du caractère substantiel de la modification, la norme IFRS 9 fixe un seuil de 10 % sur la base des flux de trésorerie actualisés intégrant les frais et honoraires éventuels : dans le cas où la différence est supérieure ou égale à 10 %, tous les coûts ou frais encourus sont comptabilisés en profit ou perte lors de l’extinction de la dette. Le groupe considère que d’autres modifications peuvent par ailleurs être considérées comme substantielles, comme par exemple le changement d’émetteur (même à l’intérieur d’un même groupe) ou le changement de devises. 5.20.1. Actifs financiers transférés non intégralement décomptabilisés et autres actifs financiers donnés en garantie : (En milliers d’Euros) Valeur nette comptable Prêts de titres "secs" Pensions Actifs cédés ou affectés en garantie Titrisations 31/12/2020 Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Détenus à des fins de transaction 0 0 0 0 0 Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Sur option 0 0 0 0 0 Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Non basique 0 0 0 0 0 Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Hors transaction 0 0 0 0 0 Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 304 000 0 0 0 304 000 Actifs financiers au coût amorti 84 111 5 830 6 573 123 1 714 973 8 378 037 Total des actifs financiers donnés en garantie 388 111 5 830 6 573 123 1 714 973 8 682 037 Dont actifs financiers transférés non intégralement décomptabilisés 388 111 5 830 3 751 449 1 714 973 5 860 363 (En milliers d’Euros) Valeur nette comptable Prêts de titres "secs" Pensions Actifs cédés ou affectés en garantie Titrisations 31/12/2019 Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Détenus à des fins de transaction 0 0 0 0 0 Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Sur option 0 0 0 0 0 Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Non basique 0 0 0 0 0 Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Hors transaction 0 0 0 0 0 Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 101 111 0 0 0 101 111 Actifs financiers au coût amorti 312 000 13 473 4 662 283 1 753 464 6 741 220 Total des actifs financiers donnés en garantie 413 111 13 473 4 662 283 1 753 464 6 842 331 Dont actifs financiers transférés non intégralement décomptabilisés 413 111 13 473 1 989 533 1 753 464 4 169 581 5.20.1.1. Commentaires sur les actifs financiers transférés Mises en pension et prêts de titres. — Le Groupe Banque Populaire Grand Ouest réalise des opérations de mise en pension, ainsi que des prêts de titres. Selon les termes des conventions, le titre peut être cédé de nouveau par le cessionnaire durant la durée de l’opération de pension ou de prêt. Le cessionnaire doit néanmoins le restituer au cédant, à maturité de l’opération. Les flux de trésorerie générés par le titre sont également transmis au cédant. Le groupe considère avoir conservé la quasi-totalité des risques et avantages des titres mis en pension ou prêtés. Par conséquent, ces derniers n’ont pas été décomptabilisés. Un financement a été enregistré au passif en cas de mises en pension ou de prêts de titres financés. Ces opérations incluent notamment les titres apportés à BPCE pour mobilisation au nom du groupe auprès de la Banque centrale Euro péenne (BCE), dans le cadre de la gestion centrale de la trésorerie du Groupe BPCE. Cessions de créances. — Le Groupe Banque Populaire Grand Ouest cède des créances à titre de garantie (articles L. 211-38 ou L. 313-23 et suivants du Code monétaire et financier) dans le cadre de refinancements garantis, notamment auprès de la banque centrale. Ce type de cession à titre de garantie emporte transfert juridique des droits contractuels, et donc « transfert d’actifs » au sens de l’amendement à IFRS 7. Le groupe reste néanmoins exposé à la quasi-totalité des risques et avantages, ce qui se traduit par le maintien des créances au bilan. Titrisations consolidées. — Les titrisations consolidées avec investisseurs externes constituent un transfert d’actifs au sens de l’amendement à IFRS 7. En effet, le groupe a une obligation contractuelle indirecte de remettre aux investisseurs externes les flux de trésorerie des actifs cédés au fonds de titrisation (bien que ces actifs figurent au bilan du groupe via la consolidation du fonds). Les opérations de titrisation réalisées par BPCE en 2014 (BPCE Master Homeloans), 2016 (BPCE Consumer loans 2016_5) et 2017 (BPCE Home Loans 2017_5) étaient totalement auto-souscrites alors que les parts seniors des opérations de titrisation BPCE Home loans FCT 2018, BPCE Home loans FCT 2019, BPCE Home loans FCT 2020 et BPCE Financement Purple Master Credit Cards sont souscrites par des investisseurs externes (note 12). 5.20.1.2. Commentaires sur les actifs financiers donnés en garantie mais non transférés. — Les actifs financiers donnés en garantie mais non transférés sont généralement affectés en garantie sous forme de nantissements. Les principaux dispositifs concernés sont Banques Populaires Covered Bonds, la CRH (Caisse de refinancement de l’habitat), BPCE SFH, ou encore les titres apportés en nantissement de refinancement obtenu auprès de la Banque centrale Euro péenne (BCE). 5.20.1.3. Actifs financiers reçus en garantie dont l'entité peut disposer. — Néant. 5.21. I nstruments financiers soumis à la réforme des indices de référence. Principes comptables : Conformément aux amendements à IFRS 9 et IAS 39 relatifs à la réforme des taux de référence (phase 1), jusqu’à la disparition des incertitudes liées à la réforme, il est considéré que : les transactions désignées comme éléments couverts en couverture de flux de trésorerie sont « hautement probables », les flux couverts n’étant pas considérés comme altérés par la réforme les tests d’efficacité prospectifs de couverture de juste valeur et de couverture de flux de trésorerie ne sont pas remis en cause par les effets de la réforme, en particulier la comptabilité de couverture peut être maintenue si les tests rétrospectifs sortent des bornes 80-125% pendant cette période transitoire, l’inefficacité des relations de couverture continuant toutefois à devoir être reconnue au compte de résultat la composante de risque couvert, lorsqu’elle est désignée sur la base d’un taux de référence, est considérée comme identifiable séparément. Le Groupe BPCE considère que tous ses contrats de couverture, qui ont une composante BOR ou EONIA, sont concernés par la réforme et peuvent ainsi bénéficier de ces amendements tant qu’il existe une incertitude sur les modifications contractuelles à effectuer du fait de la réglementation ou sur l’indice de substitution à utiliser ou sur la durée de la période d’application de taux provisoires. Le Groupe BPCE est principalement exposé sur ses contrats de dérivés et ses contrats de prêts et emprunts au taux EURIBOR, au taux EONIA et au taux LIBOR US. Les opérations de couverture sont présentées dans la note 5.3. Les amendements de la phase 2, post implémentation des taux alternatifs, introduisent un expédient pratique, qui consiste à modifier le taux d’intérêt effectif de manière prospective sans impact en résultat net dans le cas où les changements de flux des instruments financiers sont exclusivement liés à la réforme et permettent de conserver une équivalence économique entre les anciens flux et les nouveaux. Ils introduisent également, si ces conditions sont remplies, des assouplissements sur les critères d’éligibilité à la comptabilité de couverture afin de pouvoir maintenir les relations de couverture concernées par la réforme. Ces dispositions concernent notamment les impacts liés à la re documentation de couverture, à la couverture de portefeuille, au traitement de la réserve OCI pour les couverture CFH, à l’identification d’une composante de risque identifiable, aux tests d’efficacité rétrospectifs. Le règlement Euro péen (UE) n°2016/1011 du 8 juin 2016 concernant les indices utilisés comme indice de référence (« le Règlement Benchmark » ou « BMR ») instaure un cadre commun visant à garantir l’exactitude et l’intégrité des indices utilisés comme indice de référence dans le cadre d’instruments et de contrats financiers, ou comme mesure de la performance de fonds d’investissements dans l’Union Euro péenne. Le Règlement Benchmark a pour objet de réguler la fourniture d’indices de référence, la fourniture de données sous-jacentes pour un indice de référence et l’utilisation d’indices de référence au sein de l’Union Euro péenne. Il prévoit une période transitoire dont bénéficient les administrateurs qui ont jusqu’au 1er janvier 2022 pour être agréés ou enregistrés. A compter de cette date, l’utilisation par des entités supervisées par l’Union Euro péenne d’indices de référence d’administrateurs non agrées ou non enregistrés (ou, s’ils ne sont pas situés dans l’Union, qui ne sont pas soumis à un régime équivalent ou autrement reconnus ou avalisés) sera interdite. Dans le cadre du règlement BMR, les indices de référence de taux d’intérêt EURIBOR, LIBOR et EONIA ont été déclarés comme étant des indices de référence d’importance critique En zone Euro , au cours du premier semestre 2019, les incertitudes relatives à la définition des nouveaux taux benchmark ont été en partie levées. En effet, les travaux pour proposer de nouveaux indices ont été finalisés pour l’EONIA qui, à compter, du 1er octobre 2019 jusqu’au 31 décembre 2021 est devenu un tracker du taux €ster. Ce dernier se substituera à l’EONIA dit « recalibré » à compter du 1er janvier 2022. Concernant l’EURIBOR, la mise en œuvre d’une nouvelle méthodologie de calcul, reconnue par le régulateur belge conforme aux exigences prévues par le règlement Benchmark, visant à passer à un EURIBOR dit « Hybride », a été finalisée au mois de novembre 2019. A ce stade, une incertitude modérée, existe sur la pérennité de l’EURIBOR, celle-ci résultant du nombre limité de banques contribuant à la détermination de l’indice. Deux consultations ont été lancées, au mois de novembre 2020, par le groupe de travail Euro péen, sur les taux de référence alternatifs, afin d’accompagner les entités dans la rédaction des clauses de fallback. Ces consultations portent, à ce titre, sur la détermination des évènements déclencheurs de la cessation permanente de l’EURIBOR et sur les modalités de détermination du taux, basé sur l’€ster, qui se substituera alors à l’EURIBOR. Le degré d’incertitude associé aux instruments dérivés ou éléments couverts indexés aux taux EURIBOR ou EONIA qui concernent la majorité des relations de couverture du Groupe BPCE est moindre que sur l’index LIBOR. S’agissant du LIBOR, à ce stade, des taux alternatifs dits « risk free rates » ont été définis pour le LIBOR GBP, USD, CHF et JPY. Toutefois, des travaux sont toujours en cours pour définir les modalités de transition à ces taux. Des solutions législatives sont, par ailleurs, envisagées notamment au niveau Euro péen, au Royaume-Uni et aux Etats-Unis, pour les contrats référencés au taux LIBOR, qui n’auraient pas été renégociés à l’issue de la période de transition. Depuis le premier semestre 2018, le Groupe BPCE s’est doté d’une structure projet chargée d’anticiper les impacts associés à la réforme des indices de référence, d’un point de vue juridique, commercial, financier et comptable. Au cours de l’année 2019, les travaux se sont concentrés sur la réforme de l’Euribor et la transition de l’Eonia vers l’€STR et le renforcement des clauses contractuelles quant à la cessation d’indices. En 2020, a commencé une phase plus opérationnelle autour de la transition et la réduction des expositions aux taux de référence susceptibles de disparaître. Elle inclut l’utilisation des nouveaux indices, la remédiation du stock ainsi qu’une communication plus active avec les clients de la banque. Cependant la grande majorité des contrats concernés par la réforme ne seront remédiés avec des taux alternatifs qu’en 2021. L’information relative aux encours d’actifs financiers hors dérivés, passifs financiers hors dérivés, et dérivés devant faire l’objet d’une transition est présentée dans le chapitre 5 « Gestion des risques - Risque de taux et liquidité » Note 6. – Engagements . Principes comptables : Les engagements se caractérisent par l’existence d’une obligation contractuelle et sont irrévocables. Les engagements figurant dans ce poste ne doivent pas être susceptibles d’être qualifiés d’instruments financiers entrant dans le champs d’application d’IFRS 9 au titre du classement et de l’évaluation. En revanche, les engagements de financement et de garanties données sont soumis aux règles de provision d’IFRS 9 tels que présentés dans la note 7. — Les effets des droits et obligations de ces engagements sont subordonnés à la réalisation de conditions ou d’opérations ultérieures. Ces engagements sont ventilés en : Engagements de financement (ouverture de crédit confirmé ou accord de refinancement) ; Engagement de garantie (engagements par signature ou actifs reçus en garantie). Les montants communiqués correspondent à la valeur nominale des engagements donnés. 6.1. Engagements de financement : (En milliers d’Euros) 31/12/2020 31/12/2019 Engagements de financement donnés en faveur : Des établissements de crédit 3 042 3 109 De la clientèle 3 150 169 2 894 869 Ouvertures de crédit confirmées 3 138 443 2 894 869 Autres engagements 11 726 0 Total des engagements de financement donn é s 3 153 211 2 897 978 Engagements de financement reçus : D'établissements de crédit 0 0 De la clientèle 600 600 Total des engagements de financement re ç us 600 600 6.2. Engagements de garantie : (En milliers d’Euros) 31/12/2020 31/12/2019 Engagements de garantie donnés : D'ordre des établissements de crédit 73 0 D'ordre de la clientèle 678 771 704 998 Total des engagements de garantie donn é s 678 844 704 998 Engagements de garantie reçus : D'établissements de crédit 2 136 917 2 203 135 De la clientèle 8 835 222 6 508 807 Total des engagements de garantie re ç us 10 972 139 8 711 942 Les engagements de garantie sont des engagements par signature ainsi que des actifs reçus en garantie tels que des suretés réelles autres que celles liées aux actifs financiers reçus en garantie et dont l'entité peut disposer. Note 7 . – Expositions aux risques . Les expositions aux risques abordés ci-après sont représentés par le risque de crédit, de marché, de taux d’intérêt global, de change et de liquidité. L’information relative à la gestion du capital et aux ratios réglementaires est présentée dans la partie « Gestion des risques ». 7.1. Risque de crédit : L’essentiel : Le risque de crédit est le risque qu’une partie à un instrument financier manque à une de ses obligations et amène de ce fait l’autre partie à subir une perte financière. — Certaines informations relatives à la gestion des risques requises par la norme IFRS 7 sont également présentées dans le rapport sur la gestion des risques. Elles incluent : la répartition des expositions brutes par catégories et par approches avec distinction du risque de crédit et du risque de contrepartie ; la répartition des expositions brutes par zone géographique ; la concentration du risque de crédit par emprunteur ; la répartition des expositions par qualité de crédit. Ces informations font partie intégrante des comptes certifiés par les commissaires aux comptes. 7.1.1. Coût du risque de crédit . Principes comptables : Le coût du risque porte sur les instruments de dette classés parmi les actifs financiers au coût amorti ou les actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres recyclables ainsi que sur les engagements de financement et les contrats de garantie financière donnée non comptabilisés à la juste valeur par résultat. Il concerne également les créances résultant de contrats de location, les créances commerciales et les actifs sur contrats. Ce poste recouvre ainsi la charge nette des dépréciations et des provisions constituées au titre du risque de crédit. Les pertes de crédit liées à d’autres types d’instruments (dérivés ou titres comptabilisés à la juste valeur sur option) constatées suite à la défaillance de la contrepartie d’établissements de crédit figurent également dans ce poste. Les créances irrécouvrables non couvertes par des dépréciations sont des créances qui ont acquis un caractère de perte définitive avant d’avoir fait l’objet d’un provisionnement en Statut 3. — Coût du risque de crédit de la période : (En milliers d’Euros) Exercice 2020 Exercice 2019 Dotations nettes aux dépréciations et aux provisions -80 148 -44 115 Récupérations sur créances amorties 2 217 2 574 Créances irrécouvrables non couvertes par des dépréciations -1 507 -917 Total coût du risque de cr é dit -79 438 -42 458 — Coût du risque de crédit de la période par nature d’actifs : (En milliers d’Euros) Exercice 2020 Exercice 2019 Opérations interbancaires -1 064 1 254 Opérations avec la clientèle -78 380 -43 761 Autres actifs financiers 6 49 Total coût du risque de cr é dit -79 438 -42 458 7.1.2. Variation des valeurs brutes comptables et des pertes de crédit attendues des actifs financiers et des engagements . Principes comptables : Les pertes de crédit attendues sont représentées par des dépréciations sur les actifs au coût amorti et en juste valeur par capitaux propres, et des provisions sur les engagements de financement et de garantie. Dès la date de première comptabilisation les instruments financiers concernés (voir 7.1.1) font l’objet d’une dépréciation ou d’une provision pour pertes de crédit attendues ( Expected Credit Losses ou ECL). Lorsque les instruments financiers n’ont pas fait l’objet d’indications objectives de pertes à titre individuel, les dépréciations ou provisions pour pertes de crédit attendues sont évaluées à partir d’historique de pertes et de prévisions raisonnables et justifiables des flux futurs de trésorerie actualisés. Les instruments financiers sont répartis en trois catégories (statuts ou stage ) selon la dégradation du risque de crédit observée depuis leur comptabilisation initiale. A chaque catégorie d’encours correspond une modalité spécifique d’évaluation du risque de crédit : — Statut 1 ( stage 1 ou S1) il s’agit des encours sains pour lesquels il n’y a pas d’augmentation significative du risque de crédit depuis la comptabilisation initiale de l’instrument financier ; la dépréciation ou la provision pour risque de crédit correspond aux pertes de crédit attendues à un an ; les produits d’intérêts sont reconnus en résultat selon la méthode du taux d’intérêt effectif appliquée à la valeur comptable brute de l’instrument avant dépréciation. — Statut 2 ( stage 2 ou S2) les encours sains pour lesquels une augmentation significative du risque de crédit est constatée depuis la comptabilisation initiale de l’instrument financier, sont transférés dans cette catégorie ; la dépréciation ou la provision pour risque de crédit est alors déterminée sur la base des pertes de crédit attendues sur la durée de vie résiduelle de l’instrument financier (pertes de crédit attendues à maturité) ; les produits d’intérêts sont reconnus en résultat, comme pour les encours de statut 1, selon la méthode du taux d’intérêt effectif appliquée à la valeur comptable brute de l’instrument avant dépréciation. — Statut 3 ( stage 3 ou S3) Il s’agit des encours pour lesquels il existe une indication objective de perte de valeur liée à un événement qui caractérise un risque de crédit avéré et qui intervient après la comptabilisation initiale de l’instrument concerné. Cette catégorie recouvre, comme sous IAS 39, les créances pour lesquelles a été identifié un évènement de défaut tel que défini à l’article 178 du règlement Euro péen n°575/2013 du 26 juin 2013 relatif aux exigences prudentielles applicables aux établissements de crédit. Les situations de défaut sont désormais identifiées pour les encours significatifs (introduction d’un seuil relatif et d’un seuil absolu à appliquer aux arriérés de paiement) et les critères de retour en encours sains ont été clarifiés avec l’imposition d’une période probatoire et l’introduction de critères explicites pour le classement en défaut des crédits restructurés ; la dépréciation ou la provision pour risque de crédit est calculée à hauteur des pertes de crédit attendues sur la durée de vie résiduelle de l’instrument financier (pertes de crédit attendues à maturité) sur la base du montant recouvrable de la créance, c’est-à-dire la valeur actualisée des flux futurs estimés recouvrables ; les produits d’intérêts sont alors reconnus en résultat selon la méthode du taux d’intérêt effectif appliquée à la valeur nette comptable de l’instrument après dépréciation. Les actifs financiers acquis ou créés et dépréciés au titre du risque de crédit dès leur comptabilisation initiale, l’entité ne s’attendant pas à recouvrer l’intégralité des flux de trésorerie contractuels (purchased originated credit impaired ou POCI), relèvent aussi du statut 3. Ces actifs peuvent être transférés en Statut 2 en cas d’amélioration du risque de crédit. Pour les créances résultant de contrats de location simple ou de contrats de location financière – qui relèvent d’IFRS 16, le groupe a décidé de ne pas retenir la possibilité d’appliquer la méthode simplifiée proposée par IFRS 9 §5.5.15. Méthodologie d’évaluation de la dégradation du risque de crédit et des pertes de crédit attendues. — Les principes d’évaluation de la dégradation du risque de crédit et des pertes de crédit attendues s’appliquant à la très grande majorité des expositions du groupe sont décrits ci-dessous. Seuls quelques portefeuilles d’établissements du groupe – correspondant à un volume d’expositions limité – peuvent ne pas être traités selon les méthodes décrites ci-après et se voir appliquer des techniques d’évaluation ad hoc. — Augmentation significative du risque de crédit : L’augmentation significative du risque de crédit s’apprécie sur une base individuelle, pour chaque instrument, en tenant compte de toutes les informations raisonnables et justifiables et en comparant le risque de défaillance sur l’instrument financier à la date de clôture avec le risque de défaillance sur l’instrument financier à la date de la comptabilisation initiale. Une approche par contrepartie (avec application du principe de contagion à tous les encours existants sur la contrepartie considérée) est possible notamment au regard du critère qualitatif Watchlist . Conformément à la norme IFRS 9, un encours d’une contrepartie ayant l’objet d’une dégradation significative du risque de crédit (statut 2) qui vient d’être originé sera classé en Statut 1. L’appréciation de la détérioration repose sur la comparaison des probabilités de défaut ou des notations en date de comptabilisation initiale des instruments financiers avec celles existant en date de clôture. Les mêmes principes que ceux déterminant l’entrée en Statut 2 sont appliqués pour l’amélioration de la dégradation significative du risque de crédit. Par ailleurs, il existe selon la norme une présomption réfutable d’augmentation significative du risque de crédit associé à un actif financier depuis la comptabilisation initiale lorsque les paiements contractuels subissent un retard de plus de 30 jours. En particulier, les moratoires accordés en soutien aux entreprises traversant des difficultés de trésorerie généralisées, ainsi que l’octroi de prêts garantis par l’état (PGE), ne conduisent pas à eux seuls à considérer l’existence de difficultés financières remettant en cause la capacité de la contrepartie à honorer ses accords contractuels à maturité. En conséquence, les principes mentionnés trouvent pleinement à s’appliquer suivant la situation spécifique de la contrepartie La mesure de la dégradation du risque permet dans la majorité des cas de constater une dépréciation en Statut 2 avant que la transaction ne soit dépréciée individuellement (Statut 3). L’évaluation de l’augmentation significative du risque de crédit est faite au niveau de chaque instrument en se basant sur des indicateurs et des seuils qui varient selon la nature de l’exposition et le type de contrepartie. — Plus précisément, l’évaluation de la variation du risque de crédit s’effectue sur la base des critères suivants : sur les portefeuilles de Particuliers, Professionnels, Petites et Moyennes Entreprises, Secteur Public et Logement Social : la mesure de la dégradation du risque de crédit repose sur une combinaison de critères quantitatifs et qualitatifs. Le critère quantitatif s’appuie sur la mesure de la variation de la probabilité de défaut à un an (en moyenne de cycle) depuis la comptabilisation initiale. Les critères qualitatifs complémentaires permettent de classer en Statut 2 l'ensemble des contrats présentant des impayés de plus de 30 jours (la présomption d'impayés de 30 jours n'est donc pas réfutée), en note sensible, en situation de réaménagements ou en présence de difficultés financières si les critères de déclassement en défaut ne sont pas remplis ; sur les portefeuilles de Grandes Entreprises, Banques et Souverains : le critère quantitatif s’appuie sur le niveau de variation de la notation depuis la comptabilisation initiale. Les mêmes critères qualitatifs que sur les Particuliers, Professionnels et Petites et Moyennes Entreprises s’appliquent, ainsi que des critères complémentaires fonction de l’évolution de la notation sectorielle et du niveau de risque pays ; sur les Financements Spécialisés : les critères appliqués varient selon les caractéristiques des expositions et le dispositif de notation afférent. Les expositions notées sous le moteur dédié aux expositions de taille importante sont traitées de la même manière que les Grandes Entreprises ; les autres expositions sont traitées à l’instar des Petites et Moyennes Entreprises. Pour l’ensemble de ces portefeuilles, les notations sur lesquelles s’appuie la mesure de la dégradation du risque correspondent aux notations issues des systèmes internes lorsque celles-ci sont disponibles, ainsi que sur des notes externes, notamment en l’absence de notation interne. La norme permet de considérer que le risque de crédit d’un instrument financier n’a pas augmenté de façon significative depuis la comptabilisation initiale si ce risque est considéré comme faible à la date de clôture. Cette disposition est appliquée pour les titres de dette notés investment grade et gérés dans le cadre de la réserve de liquidité de BPCE, telle que définie par la réglementation Bâle 3. La qualification « Investment grade » correspond aux notes dont le niveau est supérieur ou égal à BBB- ou son équivalent chez Standards and Poors, Moody’s ou Fitch. Conformément à la norme IFRS 9, la prise en compte des garanties et sûretés n’influe pas sur l’appréciation de la dégradation significative du risque de crédit : celle-ci s’appuie sur l’évolution du risque de crédit sur le débiteur sans tenir compte des garanties. — Mesure des pertes de crédit attendues : Les pertes de crédit attendues sont définies comme étant une estimation des pertes de crédit (c’est à dire la valeur actuelle des déficits de trésorerie) pondérées par la probabilité d’occurrence de ces pertes au cours de la durée de vie attendue des instruments financiers. Elles sont calculées de manière individuelle, pour chaque exposition. En pratique, pour les instruments financiers classés en Statut 1 ou en Statut 2, les pertes de crédit attendues sont calculées comme le produit de plusieurs paramètres : flux attendus sur la durée de vie de l'instrument financier, actualisés en date de valorisation - ces flux étant déterminés en fonction des caractéristiques du contrat, et de son taux d'intérêt effectif et, pour les crédits immobiliers, du niveau de remboursement anticipé attendu sur le contrat ; taux de perte en cas de défaut (LGD, Loss Given Default) ; probabilités de défaut (PD), sur l’année à venir dans le cas des instruments financiers en Statut 1, jusqu’à la maturité du contrat dans le cas des instruments financiers en Statut 2. — La méthodologie développée s’appuie sur les concepts et les dispositifs existants notamment sur les modèles internes développés dans le cadre du calcul des exigences réglementaires en fonds propres (dispositif bâlois) et sur les modèles de projections utilisés dans le dispositif de stress tests . Des ajustements spécifiques sont réalisés pour se mettre en conformité avec les spécificités de la norme IFRS 9 : les paramètres IFRS 9 visent ainsi à estimer de façon juste les pertes de crédit attendues dans un cadre de provisionnement comptable, tandis que les paramètres prudentiels sont dimensionnés de façon prudente dans un cadre réglementaire. Plusieurs marges de prudence appliquées sur les paramètres prudentiels sont en conséquence retraitées ; les paramètres IFRS 9 doivent permettre d’estimer les pertes de crédit attendues jusqu’à la maturité du contrat, tandis que les paramètres prudentiels sont définis afin d’estimer les pertes attendues sur un horizon d’un an. Les paramètres à un an sont donc projetés sur des horizons longs ; les paramètres IFRS 9 doivent tenir compte de la conjoncture économique anticipée sur l’horizon de projection (forward-looking), tandis que les paramètres prudentiels correspondent à des estimations moyenne de cycle (pour la PD) ou bas de cycle (pour la LGD et les flux attendus sur la durée de vie de l’instrument financier). Les paramètres prudentiels de PD et de LGD sont donc également ajustés selon ces anticipations sur la conjoncture économique. Les modalités de mesure des pertes de crédit attendues tiennent compte des biens affectés en garantie et des autres rehaussements de crédit qui font partie des modalités contractuelles et que l’entité ne comptabilise pas séparément. L’estimation des insuffisances de flux de trésorerie attendues d’un instrument financier garanti reflète le montant et le calendrier de recouvrement des garanties. — Prise en compte des informations de nature prospective : Le Groupe BPCE prend en compte des informations prospectives à la fois dans l’estimation de l’augmentation significative du risque de crédit et dans la mesure des pertes de crédit attendues. Le montant des pertes de crédit attendues est calculé sur la base d’une moyenne des ECL par scénarios pondérés par la probabilité d’occurrence de ces scénarios, tenant compte des événements passés, des circonstances actuelles et des prévisions raisonnables et justifiables de la conjoncture économique. S’agissant de la détermination de l’augmentation significative du risque de crédit, au-delà des règles basées sur la comparaison des paramètres de risque entre la date de comptabilisation initiale et la date de reporting, celle-ci est complétée par la prise en compte d’informations prospectives comme des paramètres macro-économiques sectoriels ou géographiques, susceptibles d’augmenter le montant de pertes de crédit attendues de certaines expositions. Ainsi, les établissements du groupe évaluent les expositions considérées au regard des caractéristiques locales et sectorielles de leur portefeuille. Dans le contexte de la crise de la Covid-19, des provisions complémentaires ont été comptabilisées en couverture de risques spécifiques sur certains secteurs dont, à titre principal, le tourisme, l’hôtellerie, la restauration, le commerce-distribution spécialisé et l’aéronautique. Dans ce contexte, le groupe a développé et a considérablement renforcé le suivi des secteurs impactés. L'approche de suivi sectoriel permet une classification des secteurs et sous-secteurs économiques établie de manière centralisée par la direction des risques du Groupe BPCE et mise à jour mensuellement. — Dans le contexte de crise sanitaire et la difficulté à apprécier au plus juste la situation de risque des contreparties, des ajustements conservateurs complémentaires d’ECL ont été effectués : Sur les portefeuilles de crédit des Moyennes Entreprises, qui ne disposent pas de notations automatiques, les notes de certaines contreparties ont été dégradées au travers d'une grille diffusée au sein des établissements du groupe. Les notes tiennent notamment compte de l'endettement additionnel du débiteur résultant des mesures de soutien accordées (dont PGE) ; Sur les portefeuilles de crédit des Professionnels et Petites Entreprises, notés automatiquement, l'amélioration mécanique des notations sous l'effet des mesures de soutien de l'Etat (impact positif des moratoires et PGE sur la situation de trésorerie de ces contreparties) a été neutralisée et la note la plus basse depuis mars 2020 a été prise en compte. — Méthodologie de calcul des pertes attendues : Les paramètres utilisés pour la mesure des pertes de crédit attendues sont ajustés à la conjoncture économique via la définition de trois scénarios économiques définis sur un horizon de trois ans : le scénario central a été mis à jour à partir des scénarios déterminés par les économistes du groupe en septembre ; un scénario pessimiste, correspondant à une réalisation plus dégradée des variables macro-économiques définies dans le cadre du scénario central ; un scénario optimiste, correspondant à une réalisation plus favorable des variables macro-économiques définies dans le cadre du scénario central. Les variables définies dans chacun de ces scénarios permettent la déformation des paramètres de PD et de LGD et le calcul d’une perte de crédit attendue pour chacun des scénarios économiques. La projection des paramètres sur les horizons supérieurs à 3 ans se fait sur le principe d’un retour progressif à leur moyenne long-terme. Les modèles utilisés pour déformer les paramètres de PD et de LGD s’appuient sur ceux développés dans le dispositif de stress tests dans un objectif de cohérence. Ces scénarios économiques sont associés à des probabilités d’occurrence, permettant in fine le calcul d’une perte moyenne probable utilisée comme montant de la perte de crédit attendue IFRS 9. Chaque scénario est pondéré en fonction de sa proximité au consensus de Place (Consensus Forecast) sur les principales variables économiques de chaque périmètre ou marché significatif du groupe. Les projections sont déclinées, sur le marché français principalement, au travers des principales variables macro-économiques : le PIB, le taux de chômage et les taux d’intérêts français sur la dette souveraine française. — Le poids à attribuer aux pertes de crédit attendues calculées dans chacun des scénarios est défini comme suit : 60% pour le scénario central, 35% pour le scénario pessimiste, 5% pour le scénario optimiste. Du fait de l’incertitude liée au contexte de crise sanitaire, ces bornages sont beaucoup plus écartés du scénario central que dans un contexte habituel hors crise. La méthode actuelle prend en compte les déviations passées des données du consensus à partir desquelles sont mesurées les probabilités d’occurrence des scénarios pessimistes et optimistes. L’incertitude du contexte fait que la méthode a dû être adaptée afin de rendre atteignable ces bornages. Cette adaptation consiste à aligner la dispersion précédemment calibrée sur les déviations de consensus sur l’incertitude actuelle, estimée via la dispersion des prévisions composant ledit consensus. Dans le contexte de la crise Covid-19, d’importante mesures de soutien de l’état ont été mises en place. Le groupe a retenu comme hypothèse que ces mesures ont eu pour impact de décaler les effets de la crise dans le temps d’environ 9 mois (entre les 6 mois de moratoires et les 12 mois de délai de remboursement des PGE). Des mesures telles que le chômage partiel ont pour conséquence qu’une partie significative de l’impact de la crise est absorbée par la puissance publique (notes de la Banque de France et de OFCE - Observatoire Français des Conjonctures Economiques). Cela se traduit dans le dispositif de modélisation du Groupe BPCE par une modération de 60% de l’impact sur les paramètres de calcul des ECL des déviations de la croissance de sa tendance long terme. La définition et la revue de ces scénarios suit la même organisation et gouvernance que celle définie pour le processus budgétaire, avec une revue trimestrielle depuis la crise de la Covid-19 sur la base de propositions de la recherche économique et une validation par le Comité de Direction Générale. Les probabilités d’occurrence des scénarios sont quant à elles revues trimestriellement par le Comité Watch List et Provisions du groupe. Les paramètres ainsi définis permettent l’évaluation des pertes de crédit attendues de l’ensemble des expositions, qu’elles appartiennent à un périmètre homologué en méthode interne ou traité en standard pour le calcul des actifs pondérés en risques. Le dispositif de validation des modèles IFRS 9 s’intègre pleinement dans le dispositif de validation déjà en vigueur au sein du groupe. La validation des modèles suit ainsi un processus de revue par une cellule indépendante de validation interne, la revue de ces travaux en comité modèle groupe et un suivi des préconisations émises par la cellule de validation. Modalités d’évaluation des encours qui relèvent du Statut 3 : Les actifs financiers pour lesquels existe une indication objective de perte liée à un événement qui caractérise un risque de contrepartie avéré et qui intervient après leur comptabilisation initiale sont considérés comme relevant du Statut 3. Les critères d’identification des actifs sont alignés avec la définition du défaut telle que définie à l’article 178 du règlement Euro péen n°575/2013 du 26 juin 2013 relatif aux exigences prudentielles applicables aux établissements de crédit en cohérence avec les orientations de l’EBA (EBA/GL/2016/07) sur l’application de la définition du défaut et le règlement délégué 2018/1845 de la Banque Centrale Euro péenne relatif au seuil d’évaluation de l’importance des arriérés sur des obligations de crédit, applicable au plus tard au 31 décembre 2020. — Les prêts et créances sont considérés comme dépréciés et relèvent du Statut 3 si les deux conditions suivantes sont réunies : il existe des indices objectifs de dépréciation sur base individuelle ou sur base de portefeuilles : il s’agit « d’événements déclenchant » ou « événements de pertes » qui caractérisent un risque de contrepartie et qui interviennent après la comptabilisation initiale des prêts concernés. Constituent notamment un indice objectif de dépréciation : la survenance d’un impayé depuis trois mois consécutifs au moins (6 mois consécutifs au moins pour les créances sur des collectivités locales) dont le montant est supérieur aux seuils absolu (de 100€ pour une exposition Retail sinon 500€) et relatif de 1% des expositions de la contrepartie ; ou la restructuration de crédits en cas d’atteinte de certains critères ou, indépendamment de tout impayé, l’observation de difficultés financières de la contrepartie amenant à considérer que tout ou partie des sommes dues ne seront pas recouvrées. A noter que les encours restructurés sont classés en Statut 3 lorsque la perte est supérieure à 1% de la différence entre la valeur actuelle nette avant restructuration et la valeur actuelle nette après restructuration ; ou la mise en œuvre de procédures contentieuses. ces événements sont susceptibles d’entraîner la constatation de pertes de crédit avérées (incurred credit losses), c’est-à-dire de pertes de crédit attendues (expected credit losses) pour lesquelles la probabilité d’occurrence est devenue certaine. Les titres de dettes tels que les obligations ou les titres issus d’une titrisation (ABS, CMBS, RMBS, CDO cash), sont considérés comme dépréciés et relèvent du Statut 3 lorsqu’il existe un risque de contrepartie avéré. Les indicateurs de dépréciation utilisés pour les titres de dettes au Statut 3 sont, quel que soit leur portefeuille de destination, identiques à ceux retenus dans l’appréciation sur base individuelle du risque avéré des prêts et créances. Pour les titres supersubordonnés à durée indéterminée (TSSDI) répondant à la définition de passifs financiers au sens de la norme IAS 32, une attention particulière est également portée lorsque l’émetteur peut, sous certaines conditions, ne pas payer le coupon ou proroger l’émission au-delà de la date de remboursement prévue. Les dépréciations pour pertes de crédit attendues des actifs financiers au Statut 3 sont déterminées par différence entre le coût amorti et le montant recouvrable de la créance, c’est-à-dire, la valeur actualisée des flux futurs estimés recouvrables, que ces flux de trésorerie proviennent de l’activité de la contrepartie ou qu’ils proviennent de l’activation éventuelle des garanties. Pour les actifs à court terme (durée inférieure à un an), il n’est pas fait recours à l’actualisation des flux futurs. La dépréciation se détermine de manière globale sans distinction entre intérêts et capital. Les pertes de crédit attendues relatives aux engagements hors bilan au Statut 3 sont prises en compte au travers de provisions comptabilisées au passif du bilan. Elles se calculent sur la base d’échéanciers, déterminés selon les historiques de recouvrement constatés par catégorie de créances. Aux fins de l’évaluation des pertes de crédit attendues, il est tenu compte dans l’estimation des insuffisances de flux de trésorerie attendus, des biens affectés en garantie ainsi que des autres rehaussements de crédit qui font partie intégrante des modalités contractuelles de l’instrument et que l’entité ne comptabilise pas séparément. Comptabilisation des dépréciations sur les actifs au coût amorti et en juste valeur par capitaux propres et des provisions sur les engagements de financement et de garantie Pour les instruments de dette comptabilisés au bilan dans la catégorie des actifs financiers au coût amorti, les dépréciations constatées viennent corriger le poste d’origine de l’actif présenté au bilan pour sa valeur nette (quel que soit le statut de l’actif : S1, S2, S3 ou POCI). Les dotations et reprises de dépréciation sont comptabilisées au compte de résultat au poste « Coût du risque de crédit ». Pour les instruments de dette comptabilisés au bilan dans la catégorie des actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres, les dépréciations sont portées au passif du bilan au niveau des capitaux propres recyclables, en contrepartie du poste « Coût du risque de crédit » au compte de résultat (quel que soit le statut de l’actif : S1, S2, S3 ou POCI). Pour les engagements donnés de financement et de garantie financière, les provisions sont inscrites dans le poste « Provisions » au passif du bilan (indépendamment du statut de l’engagement donné : S1, S2, S3 ou POCI). Les dotations et reprises de provisions sont comptabilisées au compte de résultat au poste « Coût du risque de crédit ». 7.1.2.1. Variation des valeurs brutes comptables et des dépréciations pour pertes de crédit attendues des actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres : (En milliers d’Euros) Statut 1 Statut 2 Statut 3 Actifs dépréciés dès leur origination ou leur acquisition (S2 POCI) Actifs dépréciés dès leur origination ou leur acquisition (S3 POCI) Total Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Solde au 31/12/2019 365 375 -12 0 0 0 0 0 0 0 0 365 375 -12 Production et acquisition 138 330 -5 0 0 /// /// 0 0 0 0 138 330 -5 Modifications de flux contractuels ne donnant pas lieu à décomptabilisation 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Variations liées à l'évolution des paramètres du risque de crédit (hors transferts) Décomptabilisation (remboursements, cessions et abandons de créances) -25 991 0 0 0 0 0 0 0 0 0 -25 991 0 Réduction de valeur (passage en pertes) 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Transferts d'actifs financiers 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Transferts vers S1 0 0 0 0 0 0 /// /// /// /// 0 0 Transferts vers S2 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Transferts vers S3 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Changements de modèle 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Autres mouvements -10 703 6 0 0 0 0 0 0 0 0 -10 703 6 Solde au 31/12/2020 467 011 -10 0 0 0 0 0 0 0 0 467 011 -10 7.1.2.2. Variation des dépréciations pour pertes de crédit sur prêts et créances aux établissements de crédit au coût amorti : (En milliers d’Euros) Statut 1 Statut 2 Statut 3 Actifs dépréciés dès leur origination ou leur acquisition (S2 POCI) Actifs dépréciés dès leur origination ou leur acquisition (S3 POCI) Total Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Solde au 31/12/2019 3 859 578 0 0 0 0 0 0 0 0 0 3 859 578 0 Production et acquisition 0 0 0 0 /// /// 0 0 0 0 0 0 Modifications de flux contractuels ne donnant pas lieu à décomptabilisation 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Variations liées à l'évolution des paramètres du risque de crédit (hors transferts) Décomptabilisation (remboursements, cessions et abandons de créances) 1 0 0 0 0 0 0 0 1 0 Réduction de valeur (passage en pertes) /// /// /// /// 0 0 0 0 0 0 0 0 Transferts d'actifs financiers 0 0 0 0 0 0 0 0 Transferts vers S1 0 0 /// /// /// /// 0 0 Transferts vers S2 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Transferts vers S3 0 0 0 0 0 0 0 0 Changements de modèle 0 0 0 0 0 0 0 Autres mouvements 1 974 653 -0 587 0 0 0 0 0 0 0 1 975 240 0 Solde au 31/12/2020 5 834 232 -1 587 0 0 0 0 0 0 0 5 834 819 0 7.1.2.3. Variation des dépréciations pour pertes de crédit sur prêts et créances à la clientèle au coût amorti : (En milliers d’Euros) Statut 1 Statut 2 Statut 3 Actifs dépréciés dès leur origination ou leur acquisition (S2 POCI) Actifs dépréciés dès leur origination ou leur acquisition (S3 POCI) Total Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Solde au 31/12/2019 21 593 884 -49 190 1 494 840 -70 048 782 755 -433 160 0 0 0 0 23 871 480 -552 398 Production et acquisition 3 585 060 -13 426 3 775 -118 /// /// 0 0 31 934 -1 254 3 620 769 -14 798 Modifications de flux contractuels ne donnant pas lieu à décomptabilisation 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Variations liées à l'évolution des paramètres du risque de crédit (hors transferts) Décomptabilisation (remboursements, cessions et abandons de créances) -1 526 590 152 -117 247 80 -150 553 2 168 0 0 0 0 -1 794 390 2 400 Réduction de valeur (passage en pertes) /// /// /// /// -60 316 58 809 0 0 0 0 -60 316 58 809 Transferts d'actifs financiers  : -337 729 44 950 240 065 -42 814 60 449 -35 066 0 0 0 0 -37 215 -32 931 Transferts vers S1 601 622 -2 767 -596 774 8 162 -21 346 673 /// /// /// /// -16 497 6 068 Transferts vers S2 -862 594 29 746 895 543 -62 559 -42 142 3 905 0 0 0 0 -9 193 -28 907 Transferts vers S3 -76 757 17 970 -58 704 11 582 123 936 -39 644 0 0 0 0 -11 525 -10 092 Changements de modèle 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Autres mouvements 777 797 -38 397 -130 065 5 508 58 394 1 773 0 0 0 0 706 126 -31 117 Solde au 31/12/2020 24 092 422 -55 911 1 491 368 -107 394 690 729 -405 476 0 0 31 934 -1 254 26 306 453 -570 035 7.1.2.4. Variation des provisions pour pertes de crédit sur engagements de financement donnés : (En milliers d’Euros) Statut 1 Statut 2 Statut 3 Actifs dépréciés dès leur origination ou leur acquisition (S2 POCI) Actifs dépréciés dès leur origination ou leur acquisition (S3 POCI) Total Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Solde au 31/12/2019 2 684 590 -5 390 213 388 -2 297 0 -9 746 0 0 0 0 2 897 978 17 433 Production et acquisition 1 254 496 -3 443 8 016 -52 /// /// 0 0 0 0 1 262 512 3 495 Modifications de flux contractuels ne donnant pas lieu à décomptabilisation 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Variations liées à l'évolution des paramètres du risque de crédit (hors transferts) Décomptabilisation (remboursements, cessions et abandons de créances) -718 528 11 -40 232 5 0 0 0 0 0 0 -758 760 -16 Réduction de valeur (passage en pertes) 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Transferts d'actifs financiers  : 50 803 1 286 -32 235 -1 882 0 -4 0 0 0 0 18 568 600 Transferts vers S1 128 249 -697 -104 011 820 0 0 /// /// /// /// 24 238 -123 Transferts vers S2 -75 947 1 973 72 652 -2 702 0 1 0 0 0 0 -3 295 728 Transferts vers S3 -1 499 10 -876 0 0 -5 0 0 0 0 -2 375 -5 Changements de modèle 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Autres mouvements -310 916 381 32 103 -161 11 726 8 021 0 0 0 0 -267 087 -8 241 Solde au 31/12/2020 2 960 445 -7 155 181 040 -4 387 11 726 -1 729 0 0 0 0 3 153 211 13 271 7.1.2.5. Variation des provisions pour pertes de crédit sur engagements de garantie donnés : (En milliers d’Euros) Statut 1 Statut 2 Statut 3 Actifs dépréciés dès leur origination ou leur acquisition (S3 POCI) Total Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Solde au 31/12/2019 644 057 -689 25 802 -854 35 139 0 0 0 704 998 1 543 Production et acquisition 185 998 -234 0 0 /// /// 0 0 185 998 234 Modifications de flux contractuels ne donnant pas lieu à décomptabilisation 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Variations liées à l'évolution des paramètres du risque de crédit (hors transferts) Décomptabilisation (remboursements, cessions et abandons de créances) -161 974 28 -10 801 3 -15 448 21 0 0 -188 223 -52 Réduction de valeur (passage en pertes) /// /// /// /// 0 0 0 0 0 0 Transferts d'actifs financiers  : -9 629 160 7 418 -238 3 078 -108 0 0 867 186 Transferts vers S1 15 215 -38 -15 172 119 -1 152 13 /// /// -1 109 -94 Transferts vers S2 -22 524 175 22 796 -398 -795 18 0 0 -523 205 Transferts vers S3 -2 320 23 -206 41 5 025 -139 0 0 2 499 75 Changements de modèle 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Autres mouvements -26 350 -33 10 703 -651 -9 148 -3 435 0 0 -24 796 4 119 Solde au 31/12/2020 632 102 -768 33 122 -1 740 13 620 -3 522 0 0 678 844 6 030 7.1.3. Mesure et gestion du risque de crédit . — Le risque de crédit se matérialise lorsqu’une contrepartie est dans l’incapacité de faire face à ses obligations et peut se manifester par la migration de la qualité de crédit voire par le défaut de la contrepartie. Les engagements exposés au risque de crédit sont constitués de créances existantes ou potentielles et notamment de prêts, titres de créances ou de propriété ou contrats d’échange de performance, garanties de bonne fin ou engagements confirmés ou non utilisés. Les procédures de gestion et les méthodes d’évaluation des risques de crédit, la concentration des risques, la qualité des actifs financiers sains, l’analyse et la répartition des encours sont communiquées dans le rapport sur la gestion des risques. 7.1.4. Garanties reçues sur des instruments dépréciés sous IFRS 9 . — Le tableau ci-dessous présente l’exposition de l’ensemble des actifs financiers du Groupe Banque Populaire Grand Ouest au risque de crédit et de contrepartie. Cette exposition au risque de crédit (déterminée sans tenir compte de l’effet des compensations non comptabilisées et des collatéraux) et au risque de contrepartie correspond à la valeur nette comptable des actifs financiers. (En milliers d’Euros) Exposition maximale au risque Dépréciations Exposition maximale nette de dépréciation Garanties Classe d’instruments financiers dépréciés (S3) Titres de dettes au coût amorti 0 0 0 0 Prêts et créances aux établissements de crédit au coût amorti 0 0 0 0 Prêts et créances à la clientèle au coût amorti 722 662 -406 730 315 932 299 280 Titres de dettes - Juste valeur par capitaux propres recyclables 0 0 0 0 Prêts et créances aux établissements de crédit - JVOCI R 0 0 0 0 Prêts et créances à la clientèle - JVOCI R 0 0 0 0 Engagements de financement 11 726 -1 729 9 997 0 Engagements de garantie 13 620 -3 522 12 688 0 Total des instruments financiers d é pr é ci é s (s3) 748 008 -411 981 338 617 299 280 7.1.5. Garanties reçues sur des instruments non soumis aux règles de dépréciation IFRS 9 : (En milliers d’Euros) Exposition maximale au risque Garanties Actifs financiers à la juste valeur par résultat Titres de dettes 9 160 0 Prêts 61 224 0 Dérivés de transaction 19 360 0 Total 89 744 0 7.1.6. Mécanismes de réduction du risque de crédit : actifs obtenus par prise de possession de garantie . — Le tableau suivant recense, par nature, la valeur comptable des actifs (titres, immeubles, etc.) obtenus au cours de la période par prise de garantie ou d’une mobilisation d’autres formes de rehaussement de crédit. (En milliers d’Euros) 31/12/2020 31/12/2019 Actifs non courants détenus en vue de la vente 0 Immobilisations corporelles 0 Immeubles de placement 0 Instruments de capitaux propres et de dettes 0 Autres 0 Total des actifs obtenus par prise de possession de garantie 0 7.1.7. Actifs financiers modifiés depuis le début de l’exercice, dont la dépréciation était calculée sur la base des pertes de crédit attendues à maturité au début de l’exercice . Principes comptables : Les contrats modifiés sont des actifs financiers renégociés, restructurés ou réaménagés en présence ou non de difficultés financières et ne donnant pas lieu à décomptabilisation en l’absence du caractère substantiel des modifications apportées. Un profit ou une perte sont à comptabiliser en résultat dans le poste « Coût du risque de crédit » en cas de modification. La valeur comptable brute de l’actif financier doit être recalculée de manière à ce qu’elle soit égale à la valeur actualisée des flux de trésorerie contractuels renégociés ou modifiés au taux d’intérêt effectif initial. Certains actifs financiers dont la dépréciation était calculée sur la base des pertes de crédit attendues à maturité, ont été modifiés depuis le début de l’exercice. Cependant, ces actifs financiers sont non significatifs au regard du bilan et du compte de résultat de l’entité. 7.1.8. Actifs financiers modifiés depuis leur comptabilisation initiale, dont la dépréciation avait été calculée sur la base des pertes de crédit attendues à maturité, et dont la dépréciation a été réévaluée sur la base des pertes de crédit attendues à un an depuis le début de l’exercice . — Certains actifs financiers dont la dépréciation avait été calculée sur la base des pertes de crédit attendues à maturité, ont été modifiés depuis leur comptabilisation initiale et ont vu leur dépréciation réévaluée sur la base des pertes de crédit attendues à un an depuis le début de l’exercice du fait d’une amélioration de leur risque de crédit. Cependant, ces actifs financiers sont non significatifs au regard du bilan de l’entité. 7.1.9. Encours restructurés . — Réaménagements en présence de difficultés financières : (En milliers d’Euros) 31/12/2020 31/12/2019 Prêts et créances Engagements hors bilan Total Prêts et créances Engagements hors bilan Total Encours restructurés dépréciés 118 743 118 743 68 427 0 68 427 Encours restructurés sains 263 872 263 872 48 350 0 48 350 Total des encours restructurés 382 615 382 615 116 777 0 116 777 Dépréciations -58 897 -58 897 -26 561 9 -26 552 Garanties reçues 273 531 273 531 83 557 0 83 557 — Analyse des encours bruts : (En milliers d’Euros) 31/12/2020 31/12/2019 Prêts et créances Engagements hors bilan Total Prêts et créances Engagements hors bilan Total Réaménagement : modifications des termes et conditions 342 816 342 816 80 969 0 80 969 Réaménagement : refinancement 39 799 39 799 35 807 0 35 807 Total des encours restructurés 382 615 382 615 116 777 0 116 777 7.2. Risque de march é : — Le risque de marché représente le risque pouvant engendrer une perte financière due à des mouvements de paramètres de marché, notamment : les taux d’intérêt : le risque de taux correspond au risque de variation de juste valeur ou au risque de variation de flux de trésorerie futurs d’un instrument financier du fait de l’évolution des taux d’intérêt ; les cours de change ; les prix : le risque de prix résulte des variations de prix de marché, qu’elles soient causées par des facteurs propres à l’instrument ou à son émetteur, ou par des facteurs affectant tous les instruments négociés sur le marché. Les titres à revenu variable, les dérivés actions et les instruments financiers dérivés sur matières premières sont soumis à ce risque ; et plus généralement, tout paramètre de marché intervenant dans la valorisation des portefeuilles. Les systèmes de mesure et de surveillance des risques de marché sont communiqués dans le rapport sur la gestion des risques. 7.3. Risque de taux d’intérêt global et risque de change . — Le risque de taux représente pour la banque l’impact sur ses résultats annuels et sa valeur patrimoniale d’une évolution défavorable des taux d’intérêt. Le risque de change est le risque de voir la rentabilité affectée par les variations du cours de change. La gestion du risque de taux d’intérêt global et la gestion du risque de change sont présentées dans le rapport sur la gestion des risques – Risque de liquidité, de taux et de change ». 7.4. Risque de liquidité. — Le risque de liquidité représente pour la banque l’impossibilité de faire face à ses engagements ou à ses échéances à un instant donné. Les procédures de refinancement et les modalités de gestion du risque de liquidité sont communiquées dans le rapport sur la gestion des risques. Les informations relatives à la gestion du risque de liquidité requises par la norme IFRS 7 sont présentées dans le rapport sur la gestion des risques – Risque de liquidité, de taux et de change ». Le tableau ci-après présente les montants par date d’échéance contractuelle. Les instruments financiers en valeur de marché par résultat relevant du portefeuille de transaction, les actifs financiers disponibles à la vente à revenu variable, les encours douteux, les instruments dérivés de couverture et les écarts de réévaluation des portefeuilles couverts en taux sont positionnés dans la colonne « Non déterminé ». — En effet, ces instruments financiers sont : soit destinés à être cédés ou remboursés avant la date de leur maturité contractuelle ; soit destinés à être cédés ou remboursés à une date non déterminable (notamment lorsqu’ils n’ont pas de maturité contractuelle) ; soit évalués au bilan pour un montant affecté par des effets de revalorisation. Les intérêts courus non échus sont présentés dans la colonne « inférieur à 1 mois ». Les montants présentés sont les montants contractuels hors intérêts prévisionnels. (En milliers d’Euros) Inférieur à 1 mois De 1 mois à 3 mois De 3 mois à 1 an De 1 an à 5 ans Plus de 5 ans Non déterminé Total au 31/12/2020 Caisse, banques centrales 106 817 106 817 Actifs financiers à la juste valeur par résultat 302 400 302 400 Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 10 447 105 975 240 782 109 796 824 183 1 291 183 Instruments dérivés de couverture 153 169 153 169 Titres au coût amorti 2 658 23 796 17 691 38 704 82 849 Prêts et créances sur les établissements de crédit et assimilés au coût amorti 4 034 073 458 957 1 227 268 42 249 72 271 5 834 818 Prêts et créances sur la clientèle au coût amorti 1 288 242 563 311 3 720 556 8 855 061 11 323 580 25 750 750 Écart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux 55 136 55 136 Actifs financiers par échéance 5 429 132 1 035 373 5 077 595 9 155 783 11 544 351 1 334 888 33 577 122 Banques centrales Passifs financiers à la juste valeur par résultat 21 721 21 721 Instruments dérivés de couverture 113 768 113 768 Dettes représentées par un titre 11 40 889 80 937 219 155 350 857 691 850 Dettes envers les établissements de crédit et assimilés 340 935 168 056 2 337 333 2 862 946 1 224 387 6 933 657 Dettes envers la clientèle 17 803 765 341 798 1 019 264 3 079 407 242 002 22 486 236 Dettes subordonnées 1 936 223 1 091 5 800 1 659 7 324 18 033 Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux Passifs financiers par échéance 18 146 647 550 966 3 438 625 6 167 308 1 818 905 142 813 30 265 265 Engagements de financement donnés en faveur des Ets de crédit 3 042 3 042 Engagements de financement donnés en faveur de la clientèle 1 830 816 211 675 738 406 123 786 245 486 3 150 169 Total engagements de financement donnés 1 830 816 211 675 741 448 123 786 245 486 3 153 211 Engagements de garantie en faveur des Ets de crédit Engagements de garantie en faveur de la clientèle 678 771 678 771 Total engagements de garantie donn é s 678 771 678 771 Note 8. – Avantages du personnel . Principes comptables : — Les avantages du personnel sont classés en quatre catégories : Les avantages à court terme, tels que les salaires, congés annuels, primes, la participation et l’intéressement dont le règlement est attendu dans les douze mois de la clôture de l’exercice et se rattachant à cet exercice sont comptabilisés en charges. Les avantages postérieurs à l’emploi bénéficiant au personnel retraité se décomposent en deux catégories : les régimes à cotisations définies et les régimes à prestations définies. Les régimes à cotisations définies tels que les régimes nationaux français sont ceux pour lesquels l’obligation du Groupe BPCE se limite uniquement au versement d’une cotisation et ne comportent aucune obligation de l’employeur sur un niveau de prestation. Les cotisations versées au titre de ces régimes sont comptabilisées en charges de l’exercice. Les avantages postérieurs à l’emploi à prestations définies désignent les régimes pour lesquels le Groupe BPCE s’est engagé sur un montant ou un niveau de prestations. Les régimes à prestations définies font l’objet d’une provision déterminée à partir d’une évaluation actuarielle de l’engagement prenant en compte des hypothèses démographiques et financières. Lorsque ces régimes sont financés par des fonds externes répondant à la définition d’actifs du régime, la provision est diminuée de la juste valeur de ces actifs. Le coût des régimes à prestations définies comptabilisé en charge de la période comprend : le coût des services rendus (représentatif des droits acquis par les bénéficiaires au cours de la période), le coût des services passés (écart de réévaluation de la dette actuarielle suite à une modification ou réduction de régime), le coût financier net (effet de désactualisation de l’engagement net des produits d’intérêts générés par les actifs de couverture) et l’effet des liquidations de régime. Les écarts de réévaluation de la dette actuarielle liés aux changements d’hypothèses démographiques et financières et aux effets d’expérience sont enregistrés en gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables en résultat net. Les autres avantages à long terme comprennent les avantages versés à des salariés en activité et réglés au-delà de douze mois de la clôture de l’exercice. Ils comprennent notamment les primes pour médaille du travail. Ils sont évalués selon une méthode actuarielle identique à celle utilisée pour les avantages postérieurs à l’emploi à prestations définies. Leur mode de comptabilisation diffère sur les écarts de réévaluation de la dette actuarielle qui sont comptabilisés en charges. Les indemnités de cessation d’emploi sont accordées aux salariés lors de la résiliation de leur contrat de travail avant le départ en retraite, que ce soit en cas de licenciement ou d’acceptation d’une cessation d’emploi en échange d’une indemnité. Elles font l’objet d’une provision. Celles dont le règlement n’est pas attendu dans les douze mois de la clôture donnent lieu à actualisation. 8.1. Charges de personnel . — Les charges de personnel comprennent l’ensemble des charges liées au personnel et les charges sociales et fiscales afférentes. (En milliers d’Euros) Exercice 2020 Exercice 2019 Salaires et traitements -126 166 -126 401 Dont charge représentée par des paiements sur base d'actions 0 0 Charges des régimes à cotisations définies et prestations définies -21 985 -15 797 Autres charges sociales et fiscales -49 270 -61 642 Intéressement et participation -9 675 -9 940 Total des charges de personnel -207 096 -213 780 8.2. Engagements sociaux . — Le Groupe BPCE accorde à ses salariés différents types d’avantages sociaux. Le régime de retraite des Banques Populaires, géré par la Caisse Autonome de Retraite des Banques Populaires (CAR-BP), concerne les prestations de retraite issues de la fermeture du régime de retraite bancaire des Banques Populaires au 31 décembre 1993. Les régimes de retraite gérés par la CAR-BP sont partiellement couverts par une couverture assurancielle, intervenant d’une part au titre des rentes versées au profit de bénéficiaires ayant dépassé un âge de référence et d’autre part au titre des engagements relatifs à des bénéficiaires d’âge moins élevé. Les rentes des bénéficiaires ayant dépassé cet âge de référence sont gérées dans le cadre de l’actif général retraite de l’organisme assureur. Cet actif général est dédié aux engagements retraite de cet assureur et a une composition adaptée à des échéances de paiement tendanciellement prévisibles. Sa composition est très majoritairement obligataire afin de permettre à l’assureur de mettre en œuvre la garantie en capital qu’il est contraint de donner sur un actif de ce type. Le pilotage actif/passif de ce fond est de la responsabilité de l’assureur. Les autres engagements sont gérés dans le cadre d’un fonds diversifié constitutif d’une gestion en unités de compte, c’est-à-dire sans garantie particulière apportée par l’assureur. La gestion en est effectuée selon une allocation stratégique toujours majoritairement tournée vers les produits de taux (60 %, dont plus de 95 % en obligations d’État) mais également ouverte aux actions (40 % dont 20% dans la zone Euro ). Cette allocation est déterminée de manière à optimiser les performances attendues du portefeuille, sous contrainte d’un niveau de risque piloté et mesuré sur de nombreux critères. Les études actif/passif correspondantes sont reconduites chaque année et présentées à la Commission Technique, Financière et Risque CAR-BP et pour information au Comité de Suivi des Passifs Sociaux du Groupe BPCE. L’allocation relativement dynamique retenue est permise à la fois par l’horizon d’utilisation des sommes, ainsi que par les mécanismes de régulation propres au pilotage financier du dispositif. — Les autres avantages sociaux incluent également : retraites et assimilés : indemnités de fin de carrière et avantages accordés aux retraités ; autres : bonification pour médailles d’honneur du travail et autres avantages à long terme. 8.2.1. Analyse des actifs et passifs sociaux inscrits au bilan : (En milliers d’Euros) Autres avantages à long terme 31/12/2020 31/12/2019 Compléments de retraite et autres régimes Indemnités de fin de carrière Médailles du travail Autres avantages Dette actuarielle 81 740 40 650 13 854 6 573 142 817 141 014 Juste valeur des actifs du régime -46 681 -25 888 -72 569 -71 838 Effet du plafonnement d'actifs Solde net au bilan 35 059 14 762 13 854 6 573 70 248 69 176 Engagements sociaux passifs 35 059 14 762 13 854 6 573 70 248 69 176 Engagements sociaux actifs La dette actuarielle est représentative de l’engagement accordé par le Groupe aux bénéficiaires. Elle est évaluée par des actuaires indépendants selon la méthode des unités de crédits projetés en prenant en compte des hypothèses démographiques et financière revues périodiquement et à minima une fois par an. Lorsque ces régimes sont financés par des actifs de couverture répondant à la définition d’actifs du régime, le montant de la provision correspond à la dette actuarielle diminuée de la juste valeur de ces actifs. Les actifs de couverture ne répondant pas à la définition d’actifs du régime sont comptabilisés à l’actif. 8.2.2. Variation des montants comptabilisés au bilan : — Variation de la dette actuarielle : (En milliers d’Euros) Régimes postérieurs à l'emploi à prestations définies Autres avantages à long terme Exercice 2020 Exercice 2019 Compléments de retraite et autres régimes Indemnités de fin de carrière Médailles du travail Autres avantages Dette actuarielle en début de période 82 846 39 021 13 390 5 757 141 014 123 885 Coût des services rendus 2 259 984 3 243 2 671 Coût des services passés Coût financier 496 282 63 841 1 922 Prestations versées -3 290 -2 127 -706 -6 123 -6 681 Autres 363 122 485 135 Ecarts de réévaluation - Hypothèses démographiques -427 -427 -510 Ecarts de réévaluation - Hypothèses financières 2 610 2 672 5 282 13 942 Ecarts de réévaluation - Effets d'expérience -922 -1 302 -2 224 -308 Ecarts de conversion Autres -91 1 816 726 5 958 Dette actuarielle en fin de période 81 740 40 650 13 854 6 573 142 817 141 014 — Variation des actifs de couverture : (En milliers d’Euros) Autres avantages à long terme Exercice 2020 Exercice 2019 Compléments de retraite et autres régimes Indemnités de fin de carrière Médailles du travail Autres avantages Juste valeur des actifs en début de période 46 130 25 708 71 838 65 751 Produit financier 281 175 456 1 003 Cotisations reçues 157 157 Prestations versées -652 -59 -711 -756 Autres Ecarts de réévaluation - Rendement des actifs du régime 923 -2 921 3 178 Ecarts de conversion Autres -1 -91 -92 2 662 Juste valeur des actifs en fin de période 46 681 25 888 72 569 71 838 Les prestations versées en trésorerie aux bénéficiaires faisant valoir leurs droits viennent éteindre à due concurrence le montant provisionné à cet effet Le produit financier sur les actifs de couverture est calculé en appliquant le même taux que celui utilisé pour actualiser les engagements. L’écart entre le rendement réel à la clôture et le produit financier ainsi déterminé constitue un écart de réévaluation enregistré pour les avantages postérieurs à l’emploi en capitaux propres non recyclables. 8.2.3. Coûts des régimes à prestations définies et autres avantages à long terme . — Charge des régimes à prestations définies et autres avantages à long terme. — Les différentes composantes de la charge constatée au titre des régimes à prestations définies sont comptabilisées dans le poste « Charges de personnel ». (En milliers d’Euros) Régimes postérieurs à l'emploi à prestations définies Autres avantages à long terme Exercice 2020 Exercice 2019 Coût des services 2 259 984 3 243 2 671 Coût financier net 322 63 385 919 Autres (dont plafonnement par résultat) Total de la charge de l'exercice 2 581 1 047 3 628 3 590 — Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres des régimes à prestations définies : ( En milliers d' E uros ) Compléments de retraite et autres régimes Indemnités de fin de carrière Exercice 2020 Exercice 2019 Ecarts de réévaluation cumulés en début de période 18 354 -962 17 392 6 822 Ecarts de réévaluation générés sur l'exercice 765 945 1 710 -5 197 Ajustements de plafonnement des actifs Ecarts de réévaluation cumulés en fin de période 19 119 -17 19 102 17 392 8.2.4. Autres informations : — Principales hypothèses actuarielles : 31/12/2020 31/12/2019 CAR-BP CAR-BP Taux d'actualisation 0,38% 0,62% Taux d'inflation 1,60% 1,60% Table de mortalité utilisée TGH05-TGF05 TGH05-TGF05 Duration 14 ans 14 ans — Sensibilité de la dette actuarielle aux variations des principales hypothèses : Au 31 décembre 2020, une variation de 0,5 % du taux d’actualisation et du taux d’inflation aurait les impacts suivants sur la dette actuarielle : ( En % et milliers d'Euros ) 31/12/2020 31/12/2019 CAR-BP CAR-BP % montant % montant Variation de+ 0,5% du taux d'actualisation -6,68% -5 138 -6,73% -5 433 Variation de -0,5% du taux d'actualisation 7,48% 5 753 7,54% 6 087 Variation de+ 0,5% du taux d'inflation 6,79% 5 223 6,88% 5 552 Variation de -0,5% du taux d'inflation -5,64% -4 338 -5,71% -4 610 — Échéancier des paiements – flux (non actualisés) de prestations versés aux bénéficiaires : (En milliers d’Euros) 31/12/2020 31/12/2019 CAR-BP CAR-BP N+1 à N+5 16 546 16 674 N+6 à N+10 15 582 15 920 N+11 à N+15 13 999 14 489 N+16 à N+20 11 841 12 430 > N+20 23 260 25 721 — Ventilation de la juste valeur des actifs des régimes CAR-BP (y compris droits à remboursement) : (En % et milliers d'Euros) 31/12/2020 31/12/2019 CAR-BP CAR-BP Poids par catégories Juste valeur des actifs Poids par catégories Juste valeur des actifs Trésorerie 1,30% 565 2,70% 1 197 Actions 37,70% 16 374 42,20% 18 707 Obligations 51,70% 22 455 55,10% 24 426 Immobilier Dérivés Fonds de placement 9,30% 4 039 Total 100,00% 43 433 100,00% 44 330 Note 9. – Juste valeur des actifs et passifs financiers . L’essentiel : La présente note vise à présenter les principes d’évaluation de la juste valeur des instruments financiers tels que définis par la norme IFRS 13 « Evaluation de la juste valeur » et à préciser certaines modalités de valorisation retenues au sein des entités du Groupe BPCE pour la valorisation de leurs instruments financiers. Les actifs et passifs financiers sont évalués au bilan soit à la juste valeur soit au coût amorti. Une indication de la juste valeur des éléments évalués au coût amorti est cependant présentée en annexe. Pour les instruments qui se négocient sur un marché actif faisant l’objet de prix de cotation, la juste valeur est égale au prix de cotation, correspondant au niveau 1 dans la hiérarchie des niveaux de juste valeur. Pour les autres types d’instruments financiers, non cotés sur un marché actif, incluant notamment les prêts, les emprunts et les dérivés négociés sur les marchés de gré à gré, la juste valeur est déterminée en utilisant des techniques de valorisation privilégiant les modèles de place et les données observables, ce qui correspond au niveau 2 dans la hiérarchie des niveaux de juste valeur. A défaut, dans le cas où des données internes ou des modèles propriétaires sont utilisés (niveau 3 de juste valeur), des contrôles indépendants sont mis en place pour valider la valorisation. Détermination de la juste valeur. — Principes généraux : La juste valeur correspond au prix qui serait reçu pour la vente d’un actif ou payé pour le transfert d’un passif lors d’une transaction normale entre des participants de marché à la date d’évaluation. Le groupe évalue la juste valeur d’un actif ou d’un passif à l’aide des hypothèses que les intervenants du marché utiliseraient pour fixer le prix de l’actif ou du passif. Parmi ces hypothèses, figurent notamment pour les dérivés, une évaluation du risque de contrepartie (ou CVA – Credit Valuation Adjustement) et du risque de non-exécution (DVA - Debit Valuation Adjustement). L’évaluation de ces ajustements de valorisation se fonde sur des paramètres de marché. Par ailleurs, les valorisations des dérivés traités avec une contrepartie membre du mécanisme de solidarité du Groupe BPCE (cf. note 1.2.) ne font pas l’objet de calcul de CVA ni de DVA dans les comptes du groupe. Juste valeur en date de comptabilisation initiale. — Pour la majorité des transactions conclues par le groupe, le prix de négociation des opérations (c’est-à-dire la valeur de la contrepartie versée ou reçue) donne la meilleure évaluation de la juste valeur de l’opération en date de comptabilisation initiale. Si tel n’est pas le cas, le groupe ajuste le prix de transaction. La comptabilisation de cet ajustement est décrite dans le paragraphe « Comptabilisation de la marge dégagée à l’initiation (Day one profit) ». Hiérarchie de la juste valeur. — Juste valeur de niveau 1 et notion de marché actif : Pour les instruments financiers, les prix cotés sur un marché actif (« juste valeur de niveau 1 «) constituent l’indication la plus fiable de la juste valeur. Dans la mesure où de tels prix existent, ils doivent être utilisés sans ajustement pour évaluer la juste valeur. Un marché actif est un marché sur lequel ont lieu des transactions sur l’actif ou le passif selon une fréquence et un volume suffisants. — La baisse du niveau d’activité du marché peut être révélée par des indicateurs tels que : une baisse sensible du marché primaire pour l’actif ou le passif financier concerné (ou pour des instruments similaires) ; une baisse significative du volume des transactions ; une faible fréquence de mise à jour des cotations ; une forte dispersion des prix disponibles dans le temps entre les différents intervenants de marché ; une perte de la corrélation avec des indices qui présentaient auparavant une corrélation élevée avec la juste valeur de l’actif ou du passif ; une hausse significative des cours ou des primes de risque de liquidité implicites, des rendements ou des indicateurs de performance (par exemple des probabilités de défaut et des espérances de pertes implicites) par rapport à l’estimation que fait le groupe des flux de trésorerie attendus, compte tenu de toutes les données de marché disponibles au sujet du risque de crédit ou du risque de non-exécution relatif à l’actif ou au passif ; des écarts très importants entre le prix vendeur ( BID ) et le prix acheteur ( ASK ) (fourchette très large). Instruments valorisés à partir de prix cotés (non ajustés) sur un marché actif (niveau 1). — Il s’agit essentiellement d’actions, d’obligations d’Etat ou de grandes entreprises, de certains dérivés traités sur des marchés organisés (par exemple, des options standards sur indices CAC 40 ou Euros toxx). Par ailleurs, pour les OPCVM, la juste valeur sera considérée comme de niveau 1 si la valeur liquidative est quotidienne, et s’il s’agit d’une valeur sur laquelle il est possible de passer un ordre. Juste valeur de niveau 2. — En cas d’absence de cotation sur un marché actif, la juste valeur peut être déterminée par une méthodologie appropriée, conforme aux méthodes d’évaluation communément admises sur les marchés financiers, favorisant les paramètres de valorisation observables sur les marchés (« Juste valeur de niveau 2 «). — Si l’actif ou le passif a une échéance spécifiée (contractuelle), une donnée d’entrée de niveau 2 doit être observable pour la quasi-totalité de la durée de l’actif ou du passif. Les données d’entrée de niveau 2 comprennent notamment : les cours sur des marchés, actifs ou non, pour des actifs ou des passifs similaires ; les données d’entrée autres que les cours du marché qui sont observables pour l’actif ou le passif, par exemple : les taux d’intérêt et les courbes de taux observables aux intervalles usuels, les volatilités implicites, les « spreads » de crédit ; les données d’entrée corroborées par le marché, c’est-à-dire qui sont obtenues principalement à partir de données de marché observables ou corroborées au moyen de telles données, par corrélation ou autrement. Instruments valorisés à partir de modèles reconnus et faisant appel à des paramètres directement ou indirectement observables (niveau 2) . — Instruments dérivés de niveau 2 : — Seront en particulier classés dans cette catégorie : les swaps de taux standards ou CMS ; les accords de taux futurs (FRA) ; les swaptions standards ; les caps et floors standards ; les achats et ventes à terme de devises liquides ; les swaps et options de change sur devises liquides ; les dérivés de crédit liquides sur un émetteur particulier (single name) ou sur indices Itraax, Iboxx... Instruments non dérivés de niveau 2. — Certains instruments financiers complexes et / ou d’échéance longue sont valorisés avec un modèle reconnu et utilisent des paramètres de marché calibrés à partir de données observables (telles que les courbes de taux, les nappes de volatilité implicite des options), de données résultant de consensus de marché ou à partir de marchés actifs de gré à gré. — Pour l’ensemble de ces instruments, le caractère observable du paramètre a pu être démontré. Au plan méthodologique, l’observabilité des paramètres est fondée sur quatre conditions indissociables : le paramètre provient de sources externes (via un contributeur reconnu) ; le paramètre est alimenté périodiquement ; le paramètre est représentatif de transactions récentes ; les caractéristiques du paramètre sont identiques à celles de la transaction. La marge dégagée lors de la négociation de ces instruments financiers est immédiatement comptabilisée en résultat. — Figurent notamment en niveau 2 : les titres non cotés sur un marché actif dont la juste valeur est déterminée à partir de données de marché observables (ex : utilisation de données de marché issues de sociétés comparables cotées ou méthode de multiple de résultats) ; les parts d’OPCVM dont la valeur liquidative n’est pas calculée et communiquée quotidiennement, mais qui fait l’objet de publications régulières ou pour lesquelles on peut observer des transactions récentes ; les dettes émises valorisées à la juste valeur sur option. Juste valeur de niveau 3. — Enfin, s’il n’existe pas suffisamment de données observables sur les marchés, la juste valeur peut être déterminée par une méthodologie de valorisation reposant sur des modèles internes (« juste valeur de niveau 3 «) utilisant des données non observables. Le modèle retenu doit être calibré périodiquement en rapprochant ses résultats des prix de transactions récentes. Instruments de gré à gré valorisés à partir de modèles peu répandus ou utilisant une part significative de paramètres non observables (niveau 3). — Lorsque les valorisations obtenues ne peuvent s’appuyer sur des paramètres observables ou sur des modèles reconnus comme des standards de place, la valorisation obtenue sera considérée comme non observable. Les instruments valorisés à partir de modèles spécifiques ou utilisant des paramètres non observables incluent plus particulièrement : les actions non cotées, ayant généralement la nature de « participations « : BPCE, ; certains OPCVM, lorsque la valeur liquidative est une valeur indicative (en cas d'illiquidité, en cas de liquidation…) et qu'il n'existe pas de prix pour étayer cette valeur ; les FCPR : la valeur liquidative est fréquemment une valeur indicative puisqu’il n’est souvent pas possible de sortir ; des produits structurés action multi-sous-jacents, d’option sur fonds, des produits hybrides de taux, des swaps de titrisation, de dérivés de crédit structurés, de produits optionnels de taux ; les tranches de titrisation pour lesquelles il n’existe pas de prix coté sur un marché actif. Ces instruments sont fréquemment valorisés sur la base de prix contributeurs (structureurs par exemple). Transferts entre niveaux de juste valeur. — Les informations sur les transferts entre niveaux de juste valeur sont indiquées en note 9.1.3. Les montants figurant dans cette note sont les valeurs calculées en date de dernière valorisation précédant le changement de niveau. Comptabilisation de la marge dégagée à l’initiation (Day one profit). — La marge dégagée lors de la comptabilisation initiale d’un instrument financier ne peut être reconnue en résultat qu’à la condition que l’instrument financier puisse être évalué de manière fiable dès son initiation. Sont considérés comme respectant cette condition les instruments traités sur un marché actif et les instruments valorisés à partir de modèles reconnus utilisant uniquement des données de marché observables. Pour les autres instruments, valorisés à l’aide de données non observables ou de modèles propriétaires, la marge dégagée à l’initiation (Day one profit) est différée et étalée en résultat sur la période anticipée d’inobservabilité des paramètres de valorisation. Lorsque les paramètres de valorisation utilisés deviennent observables ou que la technique de valorisation utilisée évolue vers un modèle reconnu et répandu, la part de la marge neutralisée à l’initiation de l’opération et non encore reconnue est alors comptabilisée en résultat. Dans les cas exceptionnels où la marge dégagée lors de la comptabilisation initiale est négative (« Day one loss «), la perte est prise immédiatement en résultat, que les paramètres soient observables ou non. Au 31 décembre 2020, le groupe n’a aucun « Day one profit « à étaler. Juste valeur des titres de BPCE. — La valeur des titres de l’organe central, classées en titres de participation à la juste valeur par capitaux propres non recyclables, a été déterminée en calculant un actif net réévalué qui intègre la réévaluation des principales filiales de BPCE. S’agissant de la participation détenue dans Natixis, sa valorisation est fondée sur les deux méthodes suivantes : le cours de bourse et la médiane des objectifs de cours publiés par les analystes de recherche couvrant le titre Natixis. Compte tenu du contrôle exercé par BPCE sur Natixis, une prime de contrôle a été appliquée sur ces références. Pour la participation détenue dans la CNP, sa valorisation a été réalisée en s’appuyant sur une méthode multicritères tenant compte notamment de l’opération réalisée par La Banque Postale ayant conduit cette dernière à devenir l’actionnaire majoritaire de CNP Assurances et d’éléments de marché et en particulier du cours de bourse de CNP Assurances et des objectifs de cours des analystes de recherche, méthodes auxquelles ont été appliqués des niveaux de pondération différents avec une prépondérance sur les approches de marché. Les autres principales filiales de BPCE sont valorisées à partir de prévisions pluriannuelles actualisées des flux de dividendes attendus (Dividend Discount Model). Les prévisions des flux de dividendes attendus s’appuient sur les plans d’affaires issus des plans stratégiques des entités concernées et sur des paramètres techniques de niveau de risque, de taux de marge et de niveau de croissance jugés raisonnables. Des contraintes prudentielles individuelles applicables aux activités concernées ont été prises en considération dans l’exercice de valorisation. L’actif net réévalué de BPCE intègre les actifs incorporels détenus par BPCE, qui ont fait l’objet d’un exercice de valorisation par un expert indépendant, ainsi que les charges de structure de l’organe central. Cette juste valeur est classée au niveau 3 de la hiérarchie. Au 31 décembre 2020, la valeur nette comptable s’élève à 720 194 milliers d’ Euros pour les titres BPCE. Juste valeur des instruments financiers comptabilisés au cout amorti (titres). — Pour les instruments financiers qui ne sont pas évalués à la juste valeur au bilan, les calculs de juste valeur sont communiqués à titre d’information, et doivent être interprétés comme étant uniquement des estimations. En effet, dans la majeure partie des cas, les valeurs communiquées n’ont pas vocation à être réalisées, et ne pourraient généralement pas l’être en pratique. Les justes valeurs ainsi calculées l’ont été uniquement pour des besoins d’information en annexe aux états financiers. Ces valeurs ne sont pas des indicateurs utilisés pour les besoins de pilotage des activités de banque commerciale, dont le modèle de gestion est principalement un modèle d’encaissement des flux de trésorerie contractuels. Par conséquent, les hypothèses simplificatrices suivantes ont été retenues : Dans un certain nombre de cas, la valeur comptable est jugée représentative de la juste valeur : — Il s’agit notamment : des actifs et passifs financiers à court terme (dont la durée initiale est inférieure ou égale à un an), dans la mesure où la sensibilité au risque de taux et au risque de crédit est non significative sur la période ; des passifs exigibles à vue ; des prêts et emprunts à taux variable ; des opérations relevant d’un marché réglementé (en particulier, les produits d’épargne réglementés) pour lesquelles les prix sont fixés par les pouvoirs publics. Juste valeur du portefeuille de crédits à la clientèle. — La juste valeur des crédits est déterminée à partir de modèles internes de valorisation consistant à actualiser les flux futurs recouvrables de capital et d’intérêt sur la durée restant à courir. Sauf cas particulier, seule la composante taux d’intérêt est réévaluée, la marge de crédit étant figée à l’origine et non réévaluée par la suite. Les options de remboursement anticipé sont prises en compte sous forme d’un ajustement du profil d’amortissement des prêts. Juste valeur des crédits interbancaires. — La juste valeur des crédits est déterminée à partir de modèles internes de valorisation consistant à actualiser les flux futurs recouvrables de capital et d’intérêt sur la durée restant à courir. La composante taux d’intérêt est ainsi réévaluée, ainsi que la composante risque de crédit lorsque cette dernière est une donnée observable utilisée par les gestionnaires de cette clientèle ou les opérateurs de marché. À défaut, comme pour les crédits à la clientèle, la composante risque de crédit est figée à l’origine et non réévaluée par la suite. Les options de remboursement anticipé sont prises en compte sous forme d’un ajustement du profil d’amortissement des prêts. Juste valeur des dettes. — Pour les dettes à taux fixe envers les établissements de crédit et la clientèle de durée supérieure à un an, la juste valeur est présumée correspondre à la valeur actualisée des flux futurs au taux d’intérêt observé à la date de clôture. 9.1. Juste valeur des actifs et passifs financiers . 9.1.1. Hiérarchie de la juste valeur des actifs et passifs financiers . — La répartition des instruments financiers par nature de prix ou modèles de valorisation est donnée dans le tableau ci-dessous : (En milliers d’Euros) 31/12/2020 Cotation sur un marché actif (niveau 1) Techniques de valorisation utilisant des données observables (niveau 2) Techniques de valorisation utilisant des données non observables (niveau 3) T otal Actifs financiers Instruments de dettes  : 0 0 0 0 Prêts sur les établissements de crédit et clientèle 0 0 0 0 Titres de dettes 0 0 0 0 Instruments de capitaux propres  : 0 0 0 0 Actions et autres titres de capitaux propres 0 0 0 0 Instruments dérivés  : 0 0 0 0 Dérivés de taux 0 0 0 0 Dérivés actions 0 0 0 0 Dérivés de change 0 0 0 0 Dérivés de crédit 0 0 0 0 Autres dérivé s 0 0 0 0 Autres Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Détenus à des fins de transaction (1) 0 0 0 0 Instruments dérivés  : 0 19 360 0 19 360 Dérivés de taux 0 14 799 0 14 799 Dérivés actions 0 0 0 0 Dérivés de change 0 4 561 0 4 561 Dérivés de crédit 0 0 0 0 Autres dérivés 0 0 0 0 Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Couverture économique 0 19 360 0 19 360 Instruments de dettes  : 0 0 0 0 Prêts sur les établissements de crédit et clientèle 0 0 0 0 Titres de dettes 0 0 0 0 Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Sur option 0 0 0 0 Instruments de dettes  : 0 0 70 384 70 384 Prêts sur les établissements de crédit et clientèle 0 0 61 224 61 224 Titres de dettes 0 0 9 160 9 160 Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Non standard 0 0 70 384 70 Instruments de capitaux propres  : 0 0 212 656 212 656 Actions et autres titres de capitaux propres 0 0 212 656 212 656 Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Hors transaction 0 0 212 656 212 656 Instruments de dettes  : 467 000 0 0 467 000 Prêts sur les établissements de crédit et clientèle 0 0 0 0 Titres de dettes 467 000 0 0 467 000 Instruments de capitaux propres  : 0 15 162 809 021 824 183 Actions et autres titres de capitaux propres 0 15 162 809 021 824 183 Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres  : 467 000 15 162 809 021 1 291 183 Dérivés de taux 0 153 169 0 153 169 Dérivés actions 0 0 0 0 Dérivés de change 0 0 0 0 Dérivés de crédit 0 0 0 0 Autres dérivés 0 0 0 0 Instruments dérivés de couverture 0 153 169 0 153 169 (En milliers d’Euros) Cotation sur un marché actif (niveau 1) Techniques de valorisation utilisant des données observables (niveau 2) Techniques de valorisation utilisant des données non observables (niveau 3) Total Passifs financiers Dettes représentées par un titre 0 0 0 0 Instruments dérivés 0 0 0 0 Dérivés de taux 0 0 0 0 Dérivés actions 0 0 0 0 Dérivés de change 0 0 0 0 Dérivés de crédit 0 0 0 0 Autres dérivés 0 0 0 0 Autres passifs financiers 0 0 0 0 Passifs financiers à la juste valeur par résultat - Détenus à des fins de transaction 0 0 0 0 Instruments dérivés 0 21 721 0 21 721 Dérivés de taux 0 17 217 0 17 217 Dérivés actions 0 0 0 0 Dérivés de change 0 4 504 0 4 504 Dérivés de crédit 0 0 0 0 Autres dérivés 0 0 0 0 Passifs financiers à la juste valeur par résultat - Couverture économique 0 21 721 0 21 721 Dettes représentées par un titre 0 0 0 0 Autres passifs financiers 0 0 0 0 Passifs financiers à la juste valeur par résultat - Sur option 0 0 0 0 Dérivés de taux 0 113 768 0 113 768 Dérivés actions 0 0 0 0 Dérivés de change 0 0 0 0 Dérivés de crédit 0 0 0 0 Autres dérivés 0 0 0 0 Instruments dérivés de couverture 0 113 768 0 113 768 9.1.2. Analyse des actifs et passifs financiers classés en niveau 3 de la hiérarchie de juste valeur : (En milliers d’Euros) 31/12/2019 Gains et pertes comptabilisés au cours de la période Evénements de gestion de la période Transferts de la période Autres variations 31/12/2020 Au compte de résultat en capitaux propres Achats / Emissions Ventes / Remboursements vers une autre catégorie comptable de et vers un autre niveau Sur les opérations en vie à la clôture Sur les opérations sorties du bilan à la clôture Actifs financiers Instruments de dettes 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Prêts sur les établissements de crédit et clientèle 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Titres de dettes 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Instruments de capitaux propres 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Actions et autres titres de capitaux propres 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Instruments dérivés 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Dérivés de taux 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Dérivés actions 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Dérivés de change 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Dérivés de crédit 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Autres dérivés 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Autres 0 Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Détenus à des fins de transaction (3) 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Instruments dérivés 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Dérivés de taux 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Dérivés actions 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Dérivés de change 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Dérivés de crédit 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Autres dérivés 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Couverture économique 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Instruments de dettes 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Prêts sur les établissements de crédit et clientèle 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Titres de dettes 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Sur option 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Instruments de dettes 76 453 -684 1 369 0 1 186 -7 940 0 0 0 70 384 Prêts sur les établissements de crédit et clientèle 64 495 0 0 0 0 -3 271 0 0 0 61 224 Titres de dettes 11 958 -684 1 369 0 1 186 -4 669 0 0 0 9 160 Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Non standard 76 453 -684 1 369 0 1 186 -7 940 0 0 0 70 384 Instruments de capitaux propres 198 115 8 100 8 625 0 15 143 -17 736 0 0 409 212 656 Actions et autres titres de capitaux propres 198 115 8 100 8 625 0 15 143 -17 736 0 0 409 212 656 Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Hors transaction 198 115 8 100 8 625 0 15 143 -17 736 0 0 409 212 656 Instruments de dettes 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Prêts sur les établissements de crédit et clientèle 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Titres de dettes 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Instruments de capitaux propres 933 490 0 0 -178 762 20 371 -179 34 101 0 0 809 021 Actions et autres titres de capitaux propres 933 490 0 0 -178 762 20 371 -179 34 101 0 0 809 021 Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 933 490 0 0 -178 762 20 371 -179 34 101 0 0 809 021 Dérivés de taux 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Dérivés actions 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Dérivés de change 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Dérivés de crédit 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Autres dérivés 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Instruments dérivés de couverture 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 (En millions d'Euros) 31/12/2019 Gains et pertes comptabilisés au cours de la période Evénements de gestion de la période Transferts de la période Autres variations 31/12/2020 Au compte de résultat en capitaux propres Achats / Emissions Ventes / Remboursements vers une autre catégorie comptable de et vers un autre niveau Sur les opérations en vie à la clôture Sur les opérations sorties du bilan à la clôture Passifs financiers Dettes représentées par un titre 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Instruments dérivés 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Dérivés de taux 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Dérivés actions 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Dérivés de change 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Dérivés de crédit 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Autres dérivés 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Autres passifs financiers 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Passifs financiers à la juste valeur par résultat - Détenus à des fins de transaction (3) 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Instruments dérivés 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Dérivés de taux 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Dérivés actions 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Dérivés de change 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Dérivés de crédit 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Autres dérivés 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Passifs financiers à la juste valeur par résultat - Couverture économique 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Dettes représentées par un tire 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Autres passifs financiers 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Passifs financiers à la juste valeur par résultat - Sur option 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Dérivés de taux 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Dérivés actions 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Dérivés de change 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Dérivés de crédit 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Autres dérivés 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Instruments dérivés de couverture 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 (*) Hors couverture économique 9.1.3. Analyse des transferts entre niveaux de la hiérarchie de juste valeur . — Le Groupe Banque Populaire Grand Ouest n’a pas effectué de transfert entre niveaux de la hiérarchie de juste valeur au cours des exercices 2020 et 2019. 9.1.4. Sensibilité de la juste valeur de niveau 3 aux variations des principales hypothèses . — Le principal instrument évalué à la juste valeur de niveau 3 au bilan du groupe Banque Populaire Grand Ouest est sa participation dans l’organe central BPCE. Cette participation est classée en « juste valeur par capitaux propres non recyclables ». Les modalités d’évaluation de la juste valeur du titre BPCE SA sont décrites dans la note 9 relative à la détermination de la juste valeur. La méthode de valorisation utilisée est la méthode de l’actif net réévalué, qui intègre la réévaluation des principales filiales de BPCE. Ce modèle de valorisation repose sur des paramètres internes. Le taux de croissance à l’infini et le taux d’actualisation figurent parmi les paramètres les plus significatifs. Une baisse du taux de croissance à l’infini de 0,25% conduirait à une baisse de la juste valeur du titre BPCE de 782 milliers d’ Euros , toutes choses restant égales par ailleurs . Ce montant affecterait négativement les « Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres ». Une hausse du taux de croissance à l’infini de 0,25% conduirait à une hausse de la juste valeur du titre BPCE de 1 058 milliers d’ Euros , toutes choses restant égales par ailleurs. Ce montant affecterait positivement les « Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres ». Une baisse du taux d’actualisation de 0,25% conduirait à une hausse de la juste valeur du titre BPCE de 3 405 milliers d’ Euros , toutes choses restant égales par ailleurs. Ce montant affecterait positivement les « Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres ». Une hausse du taux d’actualisation de 0,25% conduirait à une baisse de la juste valeur du titre BPCE de 3 036 milliers d’ Euros , toutes choses restant égales par ailleurs. Ce montant affecterait négativement les « Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres ». 9.2. Juste valeur des actifs et passifs financiers au cout amorti . — Pour les instruments financiers qui ne sont pas évalués à la juste valeur au bilan, les calculs de juste valeur sont communiqués à titre d’information et doivent être interprétés comme étant uniquement des estimations. En effet, dans la majeure partie des cas, les valeurs communiquées n’ont pas vocation à être réalisées et ne pourraient généralement pas l’être en pratique. Les justes valeurs ainsi calculées l’ont été uniquement pour des besoins d’information en annexe aux états financiers. Ces valeurs ne sont pas des indicateurs utilisés pour les besoins de pilotage des activités de banque de proximité dont le modèle de gestion est un modèle d’encaissement des flux de trésorerie attendus. Les hypothèses simplificatrices retenues pour évaluer la juste valeur des instruments au coût amorti sont présentées en note 9.1. (En milliers d’Euros) 31/12/2020 31/12/2019 Juste valeur Niveau 1 Niveau 2 Niveau 3 Juste valeur Niveau 1 Niveau 2 Niveau 3 Actifs financiers au cout amorti  : Prêts et créances sur les établissements de crédit 5 836 342 0 2 915 628 2 920 714 3 862 204 0 1 429 921 2 432 283 Prêts et créances sur la clientèle 26 169 173 0 421 058 25 748 115 23 951 348 0 487 099 23 464 249 Titres de dettes 82 849 77 017 5 832 0 117 286 99 468 17 818 0 Autres Passifs financiers au cout amorti  : Dettes envers les établissements de crédit 7 001 051 0 52 439 6 948 612 6 609 251 0 33 447 6 575 804 Dettes envers la clientèle 22 664 933 0 12 837 569 9 827 364 19 293 867 0 12 859 746 6 434 121 Dettes représentées par un titre 697 081 92 810 604 271 0 545 518 0 545 518 0 Dettes subordonnées 18 033 0 18 033 0 19 129 0 19 129 0 Note 10. – Impôts. 10.1. Impôts sur le résultat. Principes comptables : Les impôts sur le résultat incluent tous les impôts nationaux et étrangers dus sur la base des bénéfices imposables. Les impôts sur le résultat incluent aussi les impôts, tels que les retenues à la source, qui sont payables par une filiale, une entreprise associée ou un partenariat sur ses distributions de dividendes à l'entité présentant les états financiers. La CVAE (contribution sur la valeur ajoutée des entreprises) n’est pas retenue comme un impôt sur le résultat. — Les impôts sur le résultat regroupent : d’une part, les impôts courants, qui sont le montant de l’impôt exigible (récupérable) au titre du bénéfice imposable (perte fiscale) d’une période. Ils sont calculés sur la base des résultats fiscaux d’une période de chaque entité fiscale consolidée en appliquant les taux et règles d’imposition en vigueur établis par les administrations fiscales et sur la base desquelles l’impôt doit être payé (recouvré). d’autre part, les impôts différés (voir 10.2). Lorsque qu’il est probable qu’une position fiscale du groupe ne sera pas acceptée par les autorités fiscales, cette situation est reflétée dans les comptes lors de la comptabilisation de l’impôt courant (exigible ou recouvrable) et de l’impôt différé (actif ou passif). La norme IAS 12 « Impôts sur le résultat » ne donnant pas de précision particulière sur la façon dont les conséquences fiscales liées au caractère incertain de l’impôt devaient être prises en compte en comptabilité, l’interprétation IFRIC 23 « Incertitudes relative aux traitements fiscaux » adoptée par la Commission Euro péenne le 23 octobre 2018 et applicable de manière obligatoire au 1er janvier 2019, est venue préciser clarifier le traitement à retenir. Cette interprétation clarifie les modalités de comptabilisation et d’évaluation de l’impôt exigible et différé lorsqu’une incertitude existe concernant le traitement fiscal appliqué. S’il y a un doute sur l’acceptation du traitement fiscal par l’administration fiscale en vertu de la législation fiscale, alors ce traitement fiscal est un traitement fiscal incertain. Dans l’hypothèse où il serait probable que l’administration fiscale n’accepte pas le traitement fiscal retenu, IFRIC 23 indique que le montant de l’incertitude à refléter dans les états financiers doit être estimé selon la méthode qui fournira la meilleure prévision du dénouement de l’incertitude. Pour déterminer ce montant, deux approches peuvent être retenues : la méthode du montant le plus probable ou bien la méthode de la valeur attendue (c’est à dire la moyenne pondérée des différents scénarios possibles). IFRIC 23 demande, par ailleurs, qu’un suivi de l’évaluation des incertitudes fiscales soit réalisé. Le groupe reflète dans ses états financiers les incertitudes relatives aux traitements fiscaux retenus portant sur les impôts sur le résultat dès lors qu’il estime probable que l’administration fiscale ne les acceptera pas. Pour apprécier si une position fiscale est incertaine et en évaluer son effet sur le montant de ses impôts, le groupe suppose que l’administration fiscale contrôlera tous les montants déclarés en ayant l’entière connaissance de toutes les informations disponibles. Il base son jugement notamment sur la doctrine administrative, la jurisprudence ainsi que sur l’existence de rectifications opérées par l’administration portant sur des incertitudes fiscales similaires. Le groupe revoit l’estimation du montant qu’il s’attend à payer ou recouvrer auprès de l’administration fiscale au titre des incertitudes fiscales, en cas de survenance de changements dans les faits et circonstances qui y sont associés, ceux-ci pouvant résulter (sans toutefois s’y limiter), de l’évolution des législations fiscales, de l’atteinte d’un délai de prescription, de l’issue des contrôles et actions menés par les autorités fiscales. Les incertitudes fiscales sont inscrites suivant leur sens et suivant qu’elles portent sur un impôt exigible ou différé dans les rubriques du bilan « Actifs d’impôts différés », « Actifs d’impôts courants », « Passifs d’impôts différés » et « Passifs d’impôts courant ». (En milliers d’Euros) Exercice 2020 Exercice 2019 Impôts courants 11 799 27 751 Impôts différés 5 984 2 331 Impôts sur le résultat 17 783 30 082 — Rapprochement entre la charge d’impôts comptabilisée et la charge d’impôts théorique : (En milliers d’Euros) Exercice 2020 Exercice 2019 Résultat net (part du groupe) 94 310 101 577 Variations de valeur des écarts d’acquisition Participations ne donnant pas le contrôle Quote-part dans le résultat net des entreprises mises en équivalence Impôts 17 783 30 082 Résultat comptable avant impôts et variations de valeur des écarts d’acquisition 112 093 131 659 Effet des différences permanentes -48 798 -37 990 Résultat fiscal consolidé (A) 63 295 93 669 Taux d’imposition de droit commun français (B) 32,02% 34,43% Charge (produit) d’impôts théorique au taux en vigueur en France (A*B) -20 267 -32 250 Effet de la variation des impôts différés non constatés Impôts sur exercices antérieurs, crédits d’impôts et autres impôts 490 2 477 Autres éléments 1 994 -309 Charge (produit) d’impôts comptabilisée -17 783 -30 082 Taux effectif d’impôt (charge d’impôts sur le résultat rapportée au résultat taxable) 28% 32% 10.2. Impôts différés. Principes comptables : Des impôts différés sont comptabilisés lorsqu’il existe des différences temporelles entre la valeur comptable et la valeur fiscale d’un actif ou d’un passif et quelle que soit la date à laquelle l’impôt deviendra exigible ou récupérable. Le taux d’impôt et les règles fiscales retenus pour le calcul des impôts différés sont ceux résultant des textes fiscaux en vigueur et qui seront applicables lorsque l’impôt deviendra exigible ou récupérable. Les impositions différées sont compensées entre elles au niveau de chaque entité fiscale. L’entité fiscale correspond soit à l’entité elle-même, soit au groupe d’intégration fiscale s’il existe. Les actifs d’impôts différés ne sont pris en compte que s’il est probable que l’entité concernée puisse les récupérer sur un horizon déterminé. — Les impôts différés sont comptabilisés comme un produit ou une charge d’impôt dans le compte de résultat, à l’exception de ceux afférant : aux écarts de revalorisation sur les avantages postérieurs à l’emploi ; aux gains et pertes latents sur les actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres ; aux variations de juste valeur des dérivés désignés en couverture des flux de trésorerie ; pour lesquels les impôts différés correspondants sont enregistrés en gains et pertes latents comptabilisés directement en capitaux propres. Les dettes et créances d’impôts différés ne font pas l’objet d’une actualisation. — Les impôts différés déterminés sur les différences temporelles reposent sur les sources de comptabilisation détaillées dans le tableau suivant (les actifs d’impôts différés sont signés en positif, les passifs d’impôts différés figurent en négatif) : (En milliers d’Euros) 31/12/2020 31/12/2019 Plus-values latentes sur OPCVM 0 GIE fiscaux 0 Provisions pour passifs sociaux 13 019 13 368 Provisions pour activité d’épargne-logement 5 231 5 022 Dépréciation non déductible au titre du risque de crédit 40 646 28 039 Autres provisions non déductibles 3 277 4 368 Juste valeur des instruments financiers dont la variation est inscrite en réserves 148 -5 528 Autres sources de différences temporelles -37 505 -20 563 Impôts différés liés aux décalages temporels 24 816 24 649 Impôts différés liés à l’activation des pertes fiscales reportables 0 Impôts différés sur retraitements et éliminations de consolidation 0 Impôts différés non constatés par prudence 0 Impôts différés nets 24 816 24 649 Comptabilisés  : A l’actif du bilan 24 816 24 649 Au passif du bilan Note 11. – Autres informations . 11.1. Informations sur les opérations de location 11.1.1. Opérations de location en tant que bailleur Principes comptables : Les contrats de location sont analysés selon leur substance et leur réalité financière et relèvent selon le cas d’opérations de location simple ou d’opérations de location-financement. Contrats de location-financement. — Un contrat de location-financement se définit comme un contrat de location qui a pour effet de transférer au preneur la quasi-totalité des risques et avantages inhérents à la propriété du bien sous-jacent. La norme IFRS 16 relative aux contrats de location présente notamment cinq exemples de situations qui permettent, individuellement ou collectivement, de distinguer un contrat de location-financement d’un contrat de location simple : le contrat de location transfère la propriété du bien sous-jacent au preneur au terme de la durée du contrat de location ; le contrat de location donne au preneur l’option d’acheter le bien sous-jacent à un prix qui devrait être suffisamment inférieur à sa juste valeur à la date à laquelle l’option devient exerçable pour que, dès le commencement du contrat de location, le preneur ait la certitude raisonnable d’exercer l’option ; la durée du contrat de location couvre la majeure partie de la durée de vie économique du bien sous-jacent même s’il n’y a pas transfert de propriété ; au commencement du contrat de location, la valeur actualisée des paiements locatifs s’élève au moins à la quasi-totalité de la juste valeur du bien sous-jacent ; et les biens loués sont d’une nature tellement spécifique que seul le preneur peut l’utiliser sans leur apporter de modifications majeures. — La norme IFRS 16 donne également trois indicateurs de situations qui, individuellement ou collectivement, peuvent conduire à un classement en location-financement : si le preneur peut résilier le contrat de location, les pertes subies par le bailleur, relatives à la résiliation, sont à la charge du preneur ; les profits ou les pertes résultant de la variation de la juste valeur de la valeur résiduelle sont à la charge du preneur ; le preneur a la faculté de prolonger la location moyennant un loyer sensiblement inférieur au prix de marché. À la date de début du contrat, les biens objets d’un contrat de location-financement sont comptabilisés au bilan du bailleur sous forme d’une créance d’un montant égal à l’investissement net dans le contrat de location. L’investissement net correspond à la valeur actualisée au taux implicite du contrat des paiements de loyer à recevoir, du locataire, augmentés de toute valeur résiduelle non garantie du bien sous-jacent revenant au bailleur. Les loyers retenus pour l’évaluation de l’investissement net comprennent plus spécifiquement les paiements fixes déduction faite des avantages incitatifs à la location à payer et les paiements de loyers variables qui sont fonction d’un indice ou d’un taux. Conformément à la norme IFRS 16, les valeurs résiduelles non garanties font l’objet d’une révision régulière. Une diminution de la valeur résiduelle estimée non garantie entraîne une modification du profil d’imputation des revenus sur toute la durée du contrat. Dans ce cas un nouveau plan d’amortissement est établi et une charge est enregistrée afin de corriger le montant des produits financiers déjà constatés. Les dépréciations éventuelles au titre du risque de contrepartie des créances relatives aux opérations de location-financement sont déterminées conformément à IFRS 9 et selon la même méthode que pour les actifs financiers au coût amorti. Leur incidence sur le compte de résultat figure en Coût du risque de crédit. — Les revenus des contrats de location-financement sont retenus comme des produits financiers comptabilisés au compte de résultat au poste « Intérêts et produits assimilés ». Ces produits financiers sont reconnus sur la base du taux d’intérêt implicite (TII) qui traduit un taux de rentabilité périodique constant sur l’encours d’investissement net du bailleur. Le TII est le taux d’actualisation qui permet de rendre égales : l’investissement net ; et la valeur d’entrée du bien (juste valeur à l’initiation augmentée des coûts directs initiaux constitués des coûts encourus spécifiquement par le bailleur pour la mise en place d’un contrat de location). Contrats de location simple. — Un contrat qui n’est pas qualifié de contrat de location-financement est un contrat de location simple. Les actifs donnés en location simple sont présentés parmi les immobilisations corporelles et incorporelles lorsqu’il s’agit de biens mobiliers et parmi les immeubles de placement lorsqu’il s’agit d’immeubles. Les loyers issus des contrats de location simple sont comptabilisés de façon linéaire sur la durée du bail au poste « Produits et charges des autres activités ». — Produits des contrats de location – bailleur : (En milliers d’Euros) Exercice 2020 Exercice 2019 Intérêts et produits assimilés 10 156 12 303 Paiements de loyers variables non inclus dans l'évaluation de l'investissement net 8 11 Plus ou moins-values de cession sur biens donnés en location-financement -983 332 Produits de location-financement 9 181 12 646 Produits de location 0 0 Paiements de loyers variables qui ne sont pas fonction d'un indice ou d'un taux 0 0 Produits de location simple 0 0 — Echéancier des créances de location-financement : (En milliers d’Euros) 31/12/2020 Durée résiduelle < 1 an 1 an < 2 ans 2 ans < 3 ans 3 ans < 4 ans 4 ans < 5 ans > 5 ans Total Contrats de location financement Paiements de loyers non actualisés (Investissement brut) 206 246,00 226 040,00 256 735,00 252 796,00 225 498,00 401 285,00 1 568 600,00 Paiements de loyers actualisés (Investissement net) 195 802,00 221 792,00 252 487,00 248 548,00 221 250,00 398 691,00 1 538 570,00 Dont montant actualisé de la valeur résiduelle non garantie 2 607,00 3 775,00 4 645,00 4 653,00 3 493,00 3 840,00 23 013,00 Produits financiers non acquis 10 444,00 4 247,75 4 248,00 4 248,00 4 248,00 2 594,00 30 029,75 Contrats de location simple Paiements de loyers (En milliers d’Euros) 31/12/2019 Durée résiduelle < 1 an 1 an < 2 ans 2 ans < 3 ans 3 ans < 4 ans 4 ans < 5 ans > 5 ans Total Contrats de location financement Paiements de loyers non actualisés (Investissement brut) 265 223,00 218 963,00 230 048,00 240 702,00 302 628,00 228 398,00 1 485 962,00 Paiements de loyers actualisés (Investissement net) 255 056,00 214 927,00 226 012,00 236 666,00 298 592,00 225 824,00 1 457 077,00 Dont montant actualisé de la valeur résiduelle non garantie 2 863,00 3 118,00 4 078,00 4 511,00 3 413,00 2 786,00 20 769,00 Produits financiers non acquis 10 167,00 4 036,00 4 036,00 4 036,00 4 036,00 2 574,00 28 885,00 Contrats de location simple Paiements de loyers 11.1.2. Opérations de location en tant que preneur . Principes comptables : IFRS 16 s’applique aux contrats qui, quelle que soit leur dénomination juridique, répondent à la définition d’un contrat de location telle qu’établie par la norme. Celle-ci implique d’une part, l’identification d’un actif et d’autre part, le contrôle par le preneur du droit d’utilisation de cet actif déterminé. Le contrôle est établi lorsque le preneur détient tout au long de la durée d’utilisation les deux droits suivants : le droit d’obtenir la quasi-totalité des avantages économiques découlant de l’utilisation du bien, le droit de décider de l’utilisation du bien. L’existence d’un actif identifié est notamment conditionnée par l’absence, pour le bailleur, de droits substantiels de substitution du bien loué, cette condition étant appréciée au regard des faits et circonstances existant au commencement du contrat. La faculté pour le bailleur de substituer librement le bien loué confère au contrat un caractère non-locatif, son objet étant alors la mise à disposition d’une capacité et non d’un actif. L’actif peut être constitué d’une portion d’un actif plus large, tel qu’un étage au sein d’un immeuble. Au contraire, une partie d’un bien qui n’est pas physiquement distinct au sein d’un ensemble sans localisation prédéfinie, ne constitue pas un actif identifié. La norme IFRS 16 impose au locataire, à l’exception de certaines exemptions prévues par la norme, la comptabilisation au bilan des contrats de location sous la forme d’un droit d’utilisation de l’actif loué présenté, à l’actif parmi les immobilisations, et d’un passif locatif présenté parmi les passifs divers. En date de comptabilisation initiale, aucun impôt différé n’est constaté dans la mesure où la valeur de l’actif est égale à celle du passif. Les différences temporelles nettes ultérieures résultant des variations des montants comptabilisés au titre du droit d’utilisation et du passif locatif entraînent la constatation d’un impôt différé. Le passif locatif est évalué en date de prise d’effet du contrat de location à la valeur actualisée des paiements dus au bailleur sur la durée du contrat de location et qui n’ont pas encore été versés. Ces paiements incluent les loyers fixes ou fixes en substance, les loyers variables calculés sur un indice ou un taux retenus sur la base du dernier indice ou taux en vigueur, les éventuelles garanties de valeur résiduelle ainsi que le cas échéant toute somme à régler au bailleur au titre des options dont l’exercice est raisonnablement certain. Sont exclus des paiements locatifs pris en compte pour déterminer le passif locatif, les paiements variables non basés sur un indice ou un taux, les taxes telle que la TVA, que celle-ci soit récupérable ou non, et la taxe d’habitation. Le droit d’utilisation est comptabilisé à l’actif en date de prise d’effet du contrat de location pour une valeur égale au montant du passif locatif à cette date, ajusté des paiements versés au bailleur avant ou à cette date et ainsi non pris en compte dans l’évaluation du passif locatif, sous déduction des avantages incitatifs reçus. Le cas échéant ce montant est ajusté des coûts directs initiaux engagés par le preneur et d’une estimation des coûts de démantèlement et de remise en état dans la mesure où les termes et les conditions du contrat de location l’exigent, que la sortie de ressource soit probable et puisse être déterminée de manière suffisamment fiable. Le droit d’utilisation sera amorti linéairement et le passif locatif actuariellement sur la durée du contrat de location en retenant comme taux d’actualisation le taux d’emprunt marginal des preneurs à mi-vie du contrat. Le montant du passif locatif est ultérieurement réajusté pour tenir compte des variations d’indices ou de taux sur lesquels sont indexés les loyers. Cet ajustement ayant pour contrepartie le droit d’utilisation, n’a pas d’effet sur le compte de résultat. Pour les entités faisant partie du mécanisme de solidarité financière qui centralisent leurs refinancements auprès de la Trésorerie Groupe, ce taux est déterminé au niveau du groupe et ajusté, le cas échéant, dans la devise applicable au preneur. La durée de location correspond à la période non résiliable pendant laquelle le preneur a le droit d’utiliser le bien sous-jacent à laquelle s’ajoutent, le cas échéant, les périodes couvertes par des options de prolongation dont le preneur juge son exercice raisonnablement certain et les périodes couvertes par des options de résiliation que le preneur a la certitude raisonnable de ne pas exercer. Pour les baux commerciaux français dits « 3/6/9 », la durée retenue est en général de 9 ans. L’appréciation du caractère raisonnablement certain de l’exercice ou non des options portant sur la durée du contrat est réalisée en tenant compte de la stratégie de gestion immobilière des établissements du groupe. A l’issu du bail, le contrat n’est plus exécutoire, preneur et bailleur ayant chacun le droit de le résilier sans la permission de l’autre partie et en ne s’exposant qu’à une pénalité négligeable. La durée des contrats non renouvelés ni résiliés à ce terme, dits « en tacite prolongation » est déterminée sur la base d’un jugement d’expert quant aux perspectives de détention de ces contrats et à défaut en l’absence d’information ad hoc, sur un horizon raisonnable de 3 ans. Pour les contrats reconnus au bilan, la charge relative au passif locatif figure en marge d’intérêt au sein du produit net bancaire alors que la charge d’amortissement du droit d’utilisation est comptabilisée en dotations aux amortissements des immobilisations au sein du résultat brut d’exploitation. Les contrats de location non reconnus au bilan, ainsi que les paiements variables exclus de la détermination du passif locatif sont présentés en charges de la période parmi les charges générales d’exploitation. — Effets au compte de résultat des contrats de location – preneur : ( En millions d’ Euros ) Exercice 2020 Exercice 2019 Charge d'intérêt sur passifs locatifs -80 -62 Dotation aux amortissements au titre de droits d'utilisation -5 116 -3 623 Paiements locatifs variables non pris en compte dans l'évaluation des passifs locatifs Charges de location relatives aux contrats de location reconnus au bilan -5 196 -3 685 ( En millions d’ Euros ) Exercice 2020 Exercice 2019 Charges de location au titre des contrats de courtes durée -1 020 -2 697 Charges de location portant sur des actifs de faibles valeurs -63 -85 Charges de location relatives aux contrats de location non reconnus au bilan -1 083 -2 782 — Echéancier des passifs locatifs : (En milliers d’Euros) 31/12/2020 31/12/2019 Montants des paiements futurs non actualisés Montants des paiements futurs non actualisés <6 mois 6 mois < 1 an 1 an < 5 ans > 5 ans Total <6 mois 6 mois < 1 an 1 an < 5 ans > 5 ans Total Passifs locatifs 1 690 1 485 7 692 2 717 13 585 1 739 1 614 8 732 3 256 15 341 — Engagements sur contrats de location non encore reconnus au bilan : (En milliers d’Euros) 31/12/2020 31/12/2019 Montants des paiements futurs non actualisés Montants des paiements futurs non actualisés < 1 an 1 an < 5 ans > 5 ans Total < 1 an 1 an < 5 ans > 5 ans Total Contrats de location dont les biens sous-jacents ne sont pas encore mis à disposition Les paiements minimaux futurs portant sur des contrats pour lesquels le groupe est engagé mais dont les biens sous-jacents ne sont pas encore mis à disposition, ne sont pas reconnus au bilan suivant IFRS 16 avant leur date de mise à disposition. Le tableau ci-dessous présente les paiements minimaux attendus sur ces contrats. 11.2. Transactions avec les parties liées. 11.2.1. Transactions avec les sociétés consolidées . — Les transactions réalisées au cours de l’exercice et les encours existants en fin de période entre les sociétés du groupe consolidées par intégration globale sont totalement éliminés en consolidation. — Dans ces conditions, figurent dans les transactions avec les parties liées les opérations réciproques avec : l’organe central BPCE ; les co-entreprises qui sont mises en équivalence ; les entités sur lesquelles le groupe exerce une influence notable et qui sont mises en équivalence (entreprises associées) ; les autres parties liées correspondent aux entités contrôlées par les Banques Populaires prises dans leur ensemble (tel que BPCE Achats) et les centres informatiques (tels que I-BP). (En milliers d’Euros) 31/12/2020 01/01/2019 BPCE Entités exerçant un contrôle conjoint ou une influence notable Co-entreprises et autres parties liées Entreprises associées BPCE Entités exerçant un contrôle conjoint ou une influence notable Co-entreprises et autres parties liées Entreprises associées Crédits 4 267 496 2 045 417 Autres actifs financiers 752 545 35 624 907 389 34 818 Autres actifs 6 010 13 714 Total des actifs avec les entités liées 5 026 051 35 624 2 966 520 34 818 Dettes 4 965 255 4 345 767 Autres passifs financiers Autres passifs Total des passifs envers les entités liées 4 965 255 4 345 767 Intérêts, produits et charges assimilés 8 359 -3 403 Commissions -3 822 124 Résultat net sur opérations financières 43 771 20 265 1 182 Produits nets des autres activités Total du PNB réalisé avec les entités liées 48 308 16 986 1 182 Engagements donnés 171 832 219 497 Engagements reçus Engagements sur instruments financiers à terme Total des engagements avec les entités liées 171 832 219 497 La liste des filiales consolidées par intégration globale est communiquée en note 12 - Périmètre de consolidation ». 11.2.2. Transactions avec les dirigeants . — Les avantages à court terme versés aux dirigeants de la Banque Populaire Grand Ouest s’élèvent à 2 943 milliers d’ Euros au titre de 2020 (contre 3 256 milliers d’ Euros au titre de 2019). Ils comprennent les rémunérations, les indemnités au temps passé et avantages versés aux mandataires sociaux, administrateurs et membres du comité de direction générale et du comité exécutif. 11.3. Partenariats et entreprises associés . Principes comptables : Voir Note 3. Le Groupe Banque Populaire Grand Ouest ne détient pas de participation dans les entreprises mises en équivalence. 11.4. Intérêts dans les entités structurées non consolidées  : 11.4.1. Nature des intérêts dans les entités structurées non consolidées . — Une entité structurée non consolidée est une entité structurée qui n’est pas contrôlée et donc pas comptabilisée selon la méthode de l’intégration globale. En conséquence, les intérêts détenus dans une coentreprise ou une entreprise associée qui ont le caractère d’entité structurée relèvent du périmètre de cette annexe. Il en est de même des entités structurées contrôlées et non consolidées pour des raisons de seuils. — Sont concernées toutes les entités structurées dans lesquelles le Groupe Banque Populaire Grand Ouest détient un intérêt et intervient avec l’un ou plusieurs des rôles suivants : originateur/structureur/arrangeur ; agent placeur ; gestionnaire ; ou, tout autre rôle ayant une incidence prépondérante dans la structuration ou la gestion de l’opération (exemple : octroi de financements, de garanties ou de dérivés structurants, investisseur fiscal, investisseur significatif, etc.). Au cas particulier de la gestion d'actifs, les investissements dans des structures de capital-investissement / risque ou des fonds immobiliers sont présentés sauf caractère non significatif pour le groupe Banque Populaire Grand Ouest. Un intérêt dans une entité correspond à toute forme de lien contractuel ou non contractuel exposant le Groupe Banque Populaire Grand Ouest à un risque de variation des rendements associés à la performance de l’entité. Les intérêts dans une autre entité peuvent être attestés, entre autres, par la détention d’instruments de capitaux propres ou de titres de créances, ainsi que, par d’autres formes de liens, telles qu’un financement, un crédit de trésorerie, un rehaussement de crédit, l’octroi de garanties ou des dérivés structurés. Les entités structurées avec lesquelles le groupe est en relation peuvent être regroupées en quatre familles : les entités mises en œuvre dans l’activité de gestion d’actif, les véhicules de titrisation, les entités créées dans le cadre d’un financement structuré et les entités mises en place pour d’autres natures d’opérations. Gestion d’actifs. — La gestion d'actifs financiers (aussi appelée gestion de portefeuille ou Asset Management ) consiste à gérer des capitaux ou des fonds confiés par des investisseurs en investissant dans les actions, les obligations, les SICAV de trésorerie, les hedge funds etc. L’activité de gestion d’actifs qui fait appel à des entités structurées est représentée par la gestion collective ou gestion de fonds. Elle regroupe plus spécifiquement les organismes de placement collectif au sens du code monétaire et financier (autres que les structures de titrisation) ainsi que les organismes équivalents de droit étranger. Il s’agit en particulier d’entités de type OPCVM, fonds immobiliers et fonds de capital investissement. Titrisation. — Les opérations de titrisation sont généralement constituées sous la forme d’entités structurées dans lesquelles des actifs ou des dérivés représentatifs de risques de crédit sont cantonnés. Ces entités ont pour vocation de diversifier les risques de crédit sous-jacents et de les scinder en différents niveaux de subordination (tranches) en vue, le plus souvent, de leur acquisition par des investisseurs qui recherchent un certain niveau de rémunération, fonction du niveau de risque accepté. Les actifs de ces véhicules et les passifs qu’ils émettent sont notés par les agences de notation qui surveillent l’adéquation du niveau de risque supporté par chaque tranche de risque vendue avec la note attribuée. — Les formes de titrisation rencontrées et faisant intervenir des entités structurées sont les suivantes : Les opérations par lesquelles le groupe (ou une filiale) cède pour son propre compte à un véhicule dédié, sous une forme « cash » ou synthétique, le risque de crédit relatif à l’un de ses portefeuilles d’actifs ; les opérations de titrisation menées pour le compte de tiers. Ces opérations consistent à loger dans une structure dédiée (en général un fonds commun de créances (FCC) des actifs d’une entreprise tierce. Le FCC émet des parts qui peuvent dans certains cas être souscrites directement par des investisseurs, ou bien être souscrites par un conduit multi-cédants qui refinance l’achat de ses parts par l’émission de « notes » de faible maturité (billets de trésorerie ou « commercial paper »). Financements (d’actifs) structurés. — Le financement structuré désigne l'ensemble des activités et produits mis en place pour apporter des financements aux acteurs économiques tout en réduisant le risque grâce à l'utilisation de structures complexes. Il s’agit de financements d’actifs mobiliers (afférents aux transports aéronautiques, maritimes ou terrestres, télécommunication…), d’actifs immobiliers et d’acquisition de sociétés cibles (financements en LBO). Le groupe peut être amené à créer une entité structurée dans laquelle est logée une opération de financement spécifique pour le compte d’un client. Il s'agit d'organisation contractuelle et structurelle. Les spécificités de ces financements se rattachent à la gestion des risques, avec le recours à des notions telles que le recours limité ou la renonciation à recours, la subordination conventionnelle et/ou structurelle et l'utilisation de véhicules juridiques dédiés appelés en particulier à porter un contrat unique de crédit-bail représentatif du financement accordé. Autres activités. — Il s’agit d’un ensemble regroupant le restant des activités. 11.4.2. Nature des risques associés aux intérêts détenus dans les entités structurées non consolidées . — Les actifs et passifs comptabilisés dans les différents postes du bilan du groupe au titre des intérêts détenus dans les entités structurées non consolidées contribuent à la détermination des risques associés à ces entités. Les valeurs recensées à ce titre à l’actif du bilan, complétées des engagements de financement et de garantie donnés sous déduction des engagements de garantie reçus et des provisions enregistrées au passif, sont retenues pour apprécier l’exposition maximale au risque de perte. Le poste « notionnel des dérivés » correspond au notionnel des ventes d’options vis-à-vis des entités structurées. Les données sont présentées ci-dessous, agrégées sur la base de leur typologie d’activité. — Au 31 décembre 2020 : Hors placements des activités d'assurance (En milliers d’Euros) Titrisation Gestion d’actifs Financements structurés Autres activités Actifs financiers à la juste valeur par résultat 0 11 432 0 0 Instruments dérivés de transaction 0 0 0 0 Instruments financiers classés en trading (hors dérivés) 0 0 0 0 Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Non basique 0 11 432 0 0 Instruments financiers classés en juste valeur sur option 0 0 0 0 Instruments de capitaux propres hors transaction 0 0 0 0 Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 0 1 020 0 19 340 Actifs financiers au coût amorti 0 0 0 0 Actifs divers 0 0 0 0 Total actif 0 12 452 0 19 340 Passifs financiers à la juste valeur par résultat 0 0 0 0 Provisions 0 0 0 0 Total passif 0 0 0 0 Engagements de financement donnés 0 0 0 0 Engagements de garantie donnés 0 0 0 0 Garantie reçues 0 0 0 0 Notionnel des dérivés 0 0 0 0 Exposition maximale au risque de perte 0 12 452 0 19 340 (En milliers d’Euros) Titrisation Gestion d’actifs Financements structurés Autres activités Taille des entités structurées 0 1 020 0 1 008 829 — Au 31 décembre 2019 : Hors Placements des activités d'assurance (En milliers d’Euros) Titrisation Gestion d’actifs Financements structurés Autres activités Actifs financiers à la juste valeur par résultat 0 6 001 0 0 Instruments dérivés de transaction 0 0 0 0 Instruments financiers classés en trading (hors dérivés) 0 0 0 0 Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Non basique 0 6 001 0 0 Instruments financiers classés en juste valeur sur option 0 0 0 0 Instruments de capitaux propres hors transaction 0 0 0 0 Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 0 1 020 0 19 340 Actifs financiers au coût amorti 0 0 0 0 Actifs divers 0 0 0 0 Total actif 0 7 021 0 19 340 Passifs financiers à la juste valeur par résultat 0 0 0 0 Provisions 0 0 0 0 Total passif 0 0 0 0 Engagements de financement donnés 0 0 0 0 Engagements de garantie donnés 0 0 0 0 Garantie reçues 0 0 0 0 Notionnel des dérivés 0 0 0 0 Exposition maximale au risque de perte 0 0 0 0 (En milliers d’Euros) Titrisation Gestion d’actifs Financements structurés Autres activités Taille des entités structurées 0 0 0 2 144 839 — Le critère de la taille retenu varie en fonction de l’activité des entités structurées : Titrisation, le montant total des émissions au passif des entités ; Gestion d’actifs, l’actif net des organismes de placement collectif (autre que titrisation) ; Financements structurés, le montant total des encours de financement restant dû par les entités à l’ensemble des banques ; Autres activités, le total bilan. 11.4.3. Revenus et valeur comptable des actifs transférés dans les entités structurées non consolidées sponsorisées . — Une entité structurée est sponsorisée par une entité du groupe lorsque les deux indicateurs suivants sont cumulativement satisfaits : elle est impliquée dans la création et la structuration de l’entité structurée ; elle contribue au succès de l’entité en lui transférant des actifs ou en gérant les activités pertinentes. Lorsque le rôle de l’entité du groupe se limite simplement à un rôle de conseil, d’arrangeur, de dépositaire ou d’agent placeur, l’entité structurée est présumée ne pas être sponsorisée. Le groupe Banque Populaire Grand Ouest n’est pas sponsor d’entités structurées. » 11.5. Honoraires des commissaires aux comptes : (En milliers d’Euros) Exercice 2020 Exercice 2019 Montant (HTR) Montant (HTR) Audit  : Commissariat aux comptes, certification, examen des comptes individuels et consolidés 385 415 Autres diligences et prestations directement liées à la mission du commissaires aux comptes (exclusivement RSE) 14 14 Total 399 429 Services autres que la certification des comptes 84 224 Les services autres que la certification des comptes mentionnés au titre de l’exercice 2020 correspondent à des travaux de procédures convenues relatives à la revue des données comptables et financières sous-jacentes au projet de refonte du réseau de distribution. Note 12. – Détail du périmètre de consolidation . 12.1. Opérations de titrisation . Principes comptables : La titrisation est un montage financier qui permet à une entité d’améliorer la liquidité de son bilan. Techniquement, des actifs sélectionnés en fonction de la qualité de leurs garanties sont regroupés dans une société ad hoc qui en fait l’acquisition en se finançant par l’émission de titres souscrits par des investisseurs. Les entités spécifiques créées dans ce cadre sont consolidées lorsque le groupe en a le contrôle. Le contrôle est apprécié au regard des critères de la norme IFRS 10 et rappelés en 3.2.1. — Le tableau suivant recense les opérations de titrisation réalisées sans décomptabilisation : (En milliers d’Euros) Nature des actifs Date de création Nominal à l’origine Solde au 31/12/2020 BPCE MASTER HOME LOANS/BPCE MASTER HOME Prêts immobiliers 26/05/2014 1 561 862 1 393 105 LOANS DEMUT résidentiels BPCE CONSUMER LOANS FCT 2016_5 Prêts personnels 27/05/2016 157 470 148 923 BPCE HOME LOANS 2017_5 Prêts immobiliers 22/05/2017 442 486 262 369 résidentiels BPCE HOME LOANS 2018 Prêts immobiliers 29/10/2018 47 397 23 213 résidentiels BPCE HOME LOANS 2019 Prêts immobiliers 29/10/2019 46 353 33 367 résidentiels BPCE HOME LOANS 2020 DU 28/10/2020 Prêts immobiliers 28/10/2020 45 884 44 118 résidentiels Total 2 301 452 1 905 095 Opération de titrisation interne au Groupe BPCE. — En 2020, plusieurs nouvelles entités ad hoc (Fonds Communs de Titrisation ou « FCT ») ont été consolidées au sein du Groupe BPCE : BPCE Home Loans FCT 2020 et BPCE Home Loans FCT 2020 Demut, toutes deux nées d’une opération de titrisation interne au groupe réalisée par les Banques Populaires et les Caisses d’Epargne le 28 octobre 2020.Cette opération s’est traduite par une cession de prêts immobiliers (1,08 milliard d’ Euros ) à BPCE Home Loans FCT 2020 et une souscription par des investisseurs externes des titres seniors émis par le FCT (1 milliard d’ Euros ). Elle succède aux précédentes opérations de titrisation : BPCE Master Home Loans, BPCE Consumer Loans 2016 (titrisation de prêts personnels), BPCE Home Loans FCT 2017_5 (titrisation prêts immobiliers), BPCE Home Loans FCT 2018 (titrisation prêts immobiliers) et BPCE Home Loans FCT 2019 (titrisation prêts immobiliers). Il s’agit de la troisième opération avec un placement des titres senior sur les marchés. Ces opérations, malgré un placement sur le marché, ne sont pas déconsolidantes puisque les établissements ayant cédé les crédits ont souscrit aux titres subordonnés et aux parts résiduelles. Ils conservent ainsi le contrôle au sens d’IFRS 10. 12.2. P érimètre de consolidation au 31 décembre 2020 . — Les entités dont la contribution aux états financiers consolidés n’est pas significative n’ont pas vocation à entrer dans le périmètre de consolidation. Pour les entités répondant à la définition d’entités du secteur financier du règlement (UE) n°575/2013 du Parlement Euro péen et du Conseil du 26 juin 2013 (dit « CRR »), les seuils de consolidation comptable sont alignés, à compter du 31 décembre 2017, sur ceux retenus pour le périmètre de consolidation prudentielle. L’article 19 du CRR fait référence à un seuil de 10 millions d’ Euros de total bilan et de hors bilan. Pour les entités du secteur non financier, le caractère significatif est apprécié au niveau des entités consolidées. Selon le principe de la significativité ascendante, toute entité incluse dans un périmètre de niveau inférieur est incluse dans les périmètres de consolidation de niveaux supérieurs, même si elle n’est pas significative pour ceux-ci. Pour chacune des entités du périmètre est indiqué le pourcentage d’intérêt. Le pourcentage d’intérêt exprime la part de capital détenue par le groupe, directement et indirectement, dans les entreprises du périmètre. Le pourcentage d’intérêt permet de déterminer la part du groupe dans l’actif net de la société détenue. Le périmètre de consolidation intègre les entités suivantes : — Entités consolidantes : La Banque Populaire Grand Ouest, Les Sociétés de Caution Mutuelle (SOCAMI Ouest, SOCAMI Atlantique, SOCAMA Grand Ouest), La méthode retenue est la méthode par intégration globale sans intérêts minoritaires. — Filiales : La SCI Polaris Siège BPGO Saint-Grégoire détenue à 100% par la Banque Populaire Grand Ouest (méthode intégration globale). La SA Ouest Croissance, société de capital-risque, détenue à 60% par la Banque Populaire Grand Ouest (méthode intégration globale). — Les participations suivantes ont été exclues du périmètre de consolidation en raison de leur caractère non significatif : Etablissements Activité Nationalité % Contrôle % Intérêt SA GRAND OUEST GESTION D'ACTIFS Société de gestion SCPI F 99,99 99,99 SAS OUEST CROISSANCE GESTION Société de gestion SCR F 69,85 69,85 SAS GOPI Société holding immobilière F 100 100 SARL ESPACE TRANSACTION CONSEIL Société de conseil F 100 100 SCI VIGNEAU Société civile immobilière F 100 100 SAS PROXIMEA Société de conseil F 100 100 EURL GRAND OUEST PLUS Holding F 100 100 VII. — Rapport des commissaires aux comptes sur les comptes consolidés. (Exercice clos le 31 décembre 2020.) A l’assemblée générale des sociétaires, 1. Opinion. — En exécution de la mission qui nous a été confiée par votre assemblée générale , nous avons effectué l’audit des comptes consolidés du Groupe Banque Populaire Grand Ouest relatifs à l’exercice clos le 31 décembre 2020 , tels qu’ils sont joints au présent rapport. Nous certifions que les comptes consolidés sont, au regard du référentiel IFRS tel qu’adopté dans l’Union Euro péenne, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du résultat des opérations de l’exercice écoulé ainsi que de la situation financière et du patrimoine, à la fin de l’exercice, de l'ensemble constitué par les personnes et entités comprises dans la consolidation. L’opinion formulée ci-dessus est cohérente avec le contenu de notre rapport au comité d’audit . 2. Fondement de l’opinion. Référentiel d’audit. — Nous avons effectué notre audit selon les normes d’exercice professionnel applicables en France. Nous estimons que les éléments que nous avons collectés sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion. Les responsabilités qui nous incombent en vertu de ces normes sont indiquées dans la partie « Responsabilités des commissaires aux comptes relatives à l’audit des comptes consolidés » du présent rapport. — Indépendance : Nous avons réalisé notre mission d’audit dans le respect des règles d’indépendance prévues par le code de commerce et par le code de déontologie de la profession de commissaire aux comptes sur la période du 1er janvier 2020 à la date d’émission de notre rapport, et notamment nous n’avons pas fourni de services interdits par l’article 5, paragraphe 1, du règlement (UE) n° 537/2014. Justification des appréciations - Points clés de l’audit. — La crise mondiale liée à la pandémie de COVID-19 crée des conditions particulières pour la préparation et l’audit des comptes de cet exercice. En effet, cette crise et les mesures exceptionnelles prises dans le cadre de l’état d’urgence sanitaire induisent de multiples conséquences pour les entreprises, particulièrement sur leur activité et leur financement, ainsi que des incertitudes accrues sur leurs perspectives d’avenir. Certaines de ces mesures, telles que les restrictions de déplacement et le travail à distance, ont également eu une incidence sur l’organisation interne des entreprises et sur les modalités de mise en œuvre des audits. C’est dans ce contexte complexe et évolutif que, en application des dispositions des articles L.823-9 et R.823 -7 du code de commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à votre connaissance les points clés de l’audit relatifs aux risques d'anomalies significatives qui, selon notre jugement professionnel, ont été les plus importants pour l’audit des comptes consolidés de l’exercice, ainsi que les réponses que nous avons apportées face à ces risques. Les appréciations ainsi portées s’inscrivent dans le contexte de l’audit des comptes consolidés pris dans leur ensemble et de la formation de notre opinion exprimée ci-avant. Nous n’exprimons pas d’opinion sur des éléments de ces comptes consolidés pris isolément. — Risque de crédit : dépréciation des prêts et créances dans les comptes consolidés (statuts 1, 2 et 3) : Risque identifié et principaux jugements Notre réponse Le groupe Banque Populaire Grand Ouest est exposé aux risques de crédit et de contrepartie. Ces risques résultant de l’incapacité de ses clients ou de ses contreparties à faire face à leurs engagements financiers, portent notamment sur ses activités de prêts à la clientèle. Conformément au volet « dépréciation » de la norme IFRS 9, le groupe Banque Populaire Grand Ouest constitue des dépréciations et provisions destinées à couvrir les risques attendus (encours en statuts 1 et 2) ou avérés (encours en statut 3) de pertes. Les règles de dépréciation des pertes attendues imposent la constitution d’un premier statut de dépréciation matérialisant une perte attendue à 1 an dès l’origination d’un nouvel actif financier ; et d’un second statut matérialisant une perte attendue à maturité, en cas de dégradation significative du risque de crédit. Ces dépréciations pour pertes attendues (statuts 1 et 2) sont déterminées principalement sur la base de modèles développés par le groupe BPCE, intégrant différents paramètres (la probabilité de défaut, le taux de perte en cas de défaut, des informations prospectives…). La pandémie du Covid-19 a conduit à une crise sanitaire et économique qui affecte la capacité de remboursement des emprunteurs avec des situations contrastées selon les zones géographiques et les secteurs d’activité. En réponse à cette crise, des mesures gouvernementales ont été déployées (dispositifs de chômage partiel, prêts garantis par l’Etat, moratoires, etc.). Dans ce contexte marqué par une incertitude importante liée au contexte évolutif de la pandémie et par l’absence de situation historique comparable, les modalités de calcul des dépréciations pour pertes de crédit attendues ont nécessité un certain nombre d’adaptations tel que précisé dans la note 1.5.2.1. Ces dépréciations pour pertes attendues sont complétées le cas échéant par des dotations sur base sectorielle au regard de spécificités locales. Les encours de crédits supportant un risque de contrepartie avéré (statut 3) font l’objet de dépréciations déterminées essentiellement sur base individuelle. Ces dépréciations sont évaluées par la direction de votre Banque en fonction des flux futurs recouvrables estimés tenant compte des garanties disponibles sur chacun des crédits concernés. Nous avons considéré que l’identification et l’évaluation du risque de crédit et le niveau du coût du risque associé constituaient un point clé de l’audit et une zone d’attention particulière pour l’exercice 2020, dans le contexte de crise liée à la pandémie de Covid-19, dans la mesure où les provisions induites constituent une estimation significative pour l’établissement des comptes et font appel au jugement de la direction tant dans le rattachement des encours de crédits aux différents statuts, que dans la détermination des paramètres et modalités de calculs des dépréciations. L es expositions aux risques de crédit et de contrepartie représentent près de 76% du total bilan du Groupe Banque Populaire Grand Ouest au 31 décembre 2020. Le stock de dépréciations sur les encours de crédits et assimilés s’élève à 570 M€ dont 55 M€ au titre du statut 1, 108 M€ au titre du statut 2 et 407 M€ au titre du statut 3. Le coût du risque sur l’exercice 2020 s’élève à 79,4 M€ (en augmentation de 87 % sur l’exercice). Pour plus de détail sur les principes comptables et les expositions, se référer aux notes 5.5.3 et 7.1 de l’annexe. Les impacts de la crise COVID-19 sur le risque de crédit sont mentionnés dans la note 1.5. Nos travaux ont été renforcés pour tenir compte de l’évolution des risques et d’un niveau d’incertitude accru. Dans ce contexte, nous avons notamment apprécié l’adéquation du niveau de couverture des risques de crédit et le niveau global du coût du risque associé ainsi que la pertinence du dispositif de contrôle interne et en particulier son adaptation au contexte de la crise. Dépréciation des encours de crédits en statuts 1 et 2  : — Nos travaux ont principalement consisté : à nous assurer de l’existence d’un dispositif de contrôle interne permettant une actualisation à une fréquence appropriée des notations des différents encours de crédits ; en une revue critique des travaux des auditeurs de la consolidation du groupe BPCE qui, en lien avec leurs experts et spécialistes : se sont assurés de l’existence d’une gouvernance revoyant à une fréquence appropriée le caractère adéquat des modèles de dépréciations, les paramètres utilisés pour le calcul des dépréciations, et analysant les évolutions des dépréciations au regard des règles IFRS 9 ; ont réalisé des contrôles portant sur les adaptations apportées aux modalités de calcul des dépréciations pour pertes de crédit attendues dans le contexte de crise liée à la pandémie de Covid-19 ; ont apprécié le niveau approprié des paramètres utilisés pour les calculs des dépréciations ; ont effectué des contre-calculs sur les principaux portefeuilles de crédits ; ont réalisé des contrôles sur le dispositif informatique dans son ensemble mis en place par le Groupe BPCE avec notamment une revue des contrôles généraux informatiques, des interfaces et des contrôles embarqués au titre des données spécifiques visant à traiter l’information relative à IFRS 9. Par ailleurs, nous nous sommes enfin assurés de la correcte documentation et justification des provisions sectorielles comptabilisées aux bornes du groupe Banque Populaire Grand Ouest. Dépréciation des encours de crédits en statut 3  : Dans le cadre de nos procédures d’audit, nous avons, d’une manière générale, examiné le dispositif de contrôle relatif au recensement des expositions, au suivi des risques de crédit et de contrepartie, à l’appréciation des risques de non-recouvrement et à la détermination des dépréciations et provisions afférentes sur base individuelle. Nos travaux ont consisté à apprécier la qualité du dispositif de suivi des contreparties sensibles, douteuses et contentieuses ; du processus de revue de crédit ; du dispositif de valorisation des garanties. Par ailleurs, sur la base d’un échantillon de dossiers sélectionnés sur des critères de matérialité et de risques, nous avons réalisé des analyses contradictoires des montants de provisions. Nous avons également apprécié la pertinence des informations détaillées en annexe relatives au risque de crédit dans le contexte évolutif de la pandémie et en particulier les informations requises par IFRS 7 au titre du risque de crédit. 4. Vérifications spécifiques. — Nous avons également procédé, conformément aux normes d'exercice professionnel applicables en France, aux vérifications spécifiques prévues par les textes légaux et réglementaires des informations données dans le rapport de gestion du Conseil d’Administration. Nous n'avons pas d'observation à formuler sur leur sincérité et leur concordance avec les comptes consolidés. Nous attestons que la déclaration consolidée de performance extra-financière prévue par l’article L.225-102-1 du code de commerce figure dans le rapport de gestion, étant précisé que, conformément aux dispositions de l’article L.823-10 de ce code, les informations contenues dans cette déclaration n’ont pas fait l’objet de notre part de vérifications de sincérité ou de concordance avec les comptes consolidés et doivent faire l’objet d’un rapport par un organisme tiers indépendant. Autres vérifications ou informations prévues par les textes légaux et réglementaires : Désignation des commissaires aux comptes. — Nous avons été nommés commissaires aux comptes de la société Banque Populaire Grand Ouest par vos assemblées générales du 28 avril 1997 pour le cabinet KPMG, du 11 avril 2005 pour le cabinet Deloitte & Associés, et du 14 avril 2003 pour le cabinet FIDACO. Au 31 décembre 2020, le cabinet KPMG était dans la 24ème année de sa mission sans interruption, le cabinet Deloitte & Associés dans la 22ème année (après prise en compte de l’antériorité du mandat du cabinet PS Audit débuté en 1999 et qui a rejoint Deloitte lors de ce mandat) et le cabinet FIDACO dans la 18ème année. Responsabilités de la direction et des personnes constituant le gouvernement d’entreprise relatives aux comptes consolidés. — Il appartient à la direction d’établir des comptes consolidés présentant une image fidèle conformément au référentiel IFRS tel qu’adopté dans l’Union Euro péenne ainsi que de mettre en place le contrôle interne qu'elle estime nécessaire à l'établissement de comptes consolidés ne comportant pas d'anomalies significatives, que celles-ci proviennent de fraudes ou résultent d'erreurs. Lors de l’établissement des comptes consolidés, il incombe à la direction d’évaluer la capacité de la société à poursuivre son exploitation, de présenter dans ces comptes, le cas échéant, les informations nécessaires relatives à la continuité d’exploitation et d’appliquer la convention comptable de continuité d’exploitation, sauf s’il est prévu de liquider la société ou de cesser son activité. Il incombe au comité d’audit de suivre le processus d’élaboration de l’information financière et de suivre l'efficacité des systèmes de contrôle interne et de gestion des risques, ainsi que le cas échéant de l'audit interne, en ce qui concerne les procédures relatives à l'élaboration et au traitement de l'information comptable et financière. Les comptes consolidés ont été arrêtés par le Conseil d’Administration . Responsabilités des commissaires aux comptes relatives à l’audit des comptes consolidés : Objectif et démarche d’audit. — Il nous appartient d’établir un rapport sur les comptes consolidés. Notre objectif est d’obtenir l’assurance raisonnable que les comptes consolidés pris dans leur ensemble ne comportent pas d’anomalies significatives. L’assurance raisonnable correspond à un niveau élevé d’assurance, sans toutefois garantir qu’un audit réalisé conformément aux normes d’exercice professionnel permet de systématiquement détecter toute anomalie significative. Les anomalies peuvent provenir de fraudes ou résulter d’erreurs et sont considérées comme significatives lorsque l’on peut raisonnablement s’attendre à ce qu’elles puissent, prises individuellement ou en cumulé, influencer les décisions économiques que les utilisateurs des comptes prennent en se fondant sur ceux-ci. Comme précisé par l’article L.823-10-1 du code de commerce, notre mission de certification des comptes ne consiste pas à garantir la viabilité ou la qualité de la gestion de votre société. Dans le cadre d’un audit réalisé conformément aux normes d’exercice professionnel applicables en France, le commissaire aux comptes exerce son jugement professionnel tout au long de cet audit. — En outre : il identifie et évalue les risques que les comptes consolidés comportent des anomalies significatives, que celles-ci proviennent de fraudes ou résultent d’erreurs, définit et met en œuvre des procédures d’audit face à ces risques, et recueille des éléments qu’il estime suffisants et appropriés pour fonder son opinion. Le risque de non-détection d’une anomalie significative provenant d’une fraude est plus élevé que celui d’une anomalie significative résultant d’une erreur, car la fraude peut impliquer la collusion, la falsification, les omissions volontaires, les fausses déclarations ou le contournement du contrôle interne ; il prend connaissance du contrôle interne pertinent pour l’audit afin de définir des procédures d’audit appropriées en la circonstance, et non dans le but d’exprimer une opinion sur l’efficacité du contrôle interne ; il apprécie le caractère approprié des méthodes comptables retenues et le caractère raisonnable des estimations comptables faites par la direction, ainsi que les informations les concernant fournies dans les comptes consolidés ; il apprécie le caractère approprié de l’application par la direction de la convention comptable de continuité d’exploitation et, selon les éléments collectés, l’existence ou non d’une incertitude significative liée à des événements ou à des circonstances susceptibles de mettre en cause la capacité de la société à poursuivre son exploitation. Cette appréciation s’appuie sur les éléments collectés jusqu’à la date de son rapport, étant toutefois rappelé que des circonstances ou événements ultérieurs pourraient mettre en cause la continuité d’exploitation. S’il conclut à l’existence d’une incertitude significative, il attire l’attention des lecteurs de son rapport sur les informations fournies dans les comptes consolidés au sujet de cette incertitude ou, si ces informations ne sont pas fournies ou ne sont pas pertinentes, il formule une certification avec réserve ou un refus de certifier ; il apprécie la présentation d’ensemble des comptes consolidés et évalue si les comptes consolidés reflètent les opérations et événements sous-jacents de manière à en donner une image fidèle ; concernant l’information financière des personnes ou entités comprises dans le périmètre de consolidation, il collecte des éléments qu’il estime suffisants et appropriés pour exprimer une opinion sur les comptes consolidés. Il est responsable de la direction, de la supervision et de la réalisation de l’audit des comptes consolidés ainsi que de l’opinion exprimée sur ces comptes. Rapport au comité d’audit. — Nous remettons au comité d’audit un rapport qui présente notamment l’étendue des travaux d'audit et le programme de travail mis en œuvre, ainsi que les conclusions découlant de nos travaux. Nous portons également à sa connaissance, le cas échéant, les faiblesses significatives du contrôle interne que nous avons identifiées pour ce qui concerne les procédures relatives à l’élaboration et au traitement de l’information comptable et financière. Parmi les éléments communiqués dans le rapport au comité d’audit, figurent les risques d’anomalies significatives que nous jugeons avoir été les plus importants pour l’audit des comptes consolidés de l’exercice et qui constituent de ce fait les points clés de l’audit, qu’il nous appartient de décrire dans le présent rapport. Nous fournissons également au comité d’audit la déclaration prévue par l’article 6 du règlement (UE) n° 537-2014 confirmant notre indépendance, au sens des règles applicables en France telles qu’elles sont fixées notamment par les articles L.822-10 à L.822-14 du code de commerce et dans le code de déontologie de la profession de commissaire aux comptes. Le cas échéant, nous nous entretenons avec le comité d'audit des risques pesant sur notre indépendance et des mesures de sauvegarde appliquées. Paris-La Défense et Angers, le 1 4 avril 2021, Les commissaires aux comptes : KPMG A udit FS I DELOITTE & A ssociés FIDACO Département de KPMG S.A. Fiduciaire Audit Conseil Marie-Christine J olys Charlotte Vandeputte Frédéric Ploquin Associée Associée Associé

23/04/2021 : Publications périodiques (4)

Société : Banque Populaire Grand Ouest
Catégorie 1 : Chiffres d'affaires et situations trimestrielles (4.2)
Numéro d'affaire : 2101123
Texte de l'annonce :

BANQUE POPULAIRE GRAND OUEST Société anonyme coopérative de banque populaire régie par les articles 512-2 et suivants du Code monétaire et financier et l'ensemble des textes relatifs aux banques populaires et aux établissements de crédit Siège social : 15, boulevard de la Boutière , CS 26858 , 35768 Saint-Grégoire 857 500 227 RCS Rennes Situation au 31 Mars 2021 (En milliers d'Euros) Actif Montant Caisse, Banques Centrales, CCP 75 340 Effets Publics et Valeurs assimilées 466 256 Créances sur les Établissements de Crédit 4 275 152 Opérations avec la clientèle 23 267 724 Obligations et Autres Titres à revenu fixe 1 995 266 Actions et autres titres à revenu variable 9 054 Participations et autres titres détenus à long terme 99 359 Parts dans les entreprises liées 879 105 Crédit-bail et location avec option d'achat 645 362 Location simple 14 573 Immobilisations Incorporelles 1 032 Immobilisations corporelles 119 896 Autres Actifs 84 482 Comptes de Régularisation 96 809 Total Actif 32 029 410 Passif Montant Dettes envers les Établissements de Crédit 6 864 569 Opérations avec la clientèle 21 234 506 Dettes représentées par un titre 584 321 Autres Passifs 92 944 Comptes de Régularisation 404 271 Provisions 240 573 Dettes subordonnées 7 322 Fonds pour Risques Bancaires Généraux 203 051 CAPITAUX PROPRES HORS FRBG (+/-) 2 397 853 Capital souscrit 1 437 682 Prime d'émission 357 772 Réserves 554 399 Report à nouveau (+/-) 48 000 Total Passif 32 029 410 Hors-bilan Montant Engagements donnés Engagements de financement 3 119 762 Engagements de garantie 700 239 Engagements sur titres 379 Engagements reçus Engagements de financement Engagements de garantie 1 942 863 Engagements sur titres 379

05/02/2021 : Publications périodiques (4)

Société : Banque Populaire Grand Ouest
Catégorie 1 : Chiffres d'affaires et situations trimestrielles (4.2)
Numéro d'affaire : 2100177
Texte de l'annonce :

BANQUE POPULAIRE GRAND OUEST Société anonyme coopérative de banque populaire régie par les articles 512-2 et suivants du Code monétaire et financier et l'ensemble des textes relatifs aux banques populaires et aux établissements de crédit Siège social : 15, boulevard de la Boutière, CS 26858, 35768 Saint-Grégoire 857 500 227 RCS Rennes Situation au 31 Décembre 2020 (En milliers d'Euros) Actif Montant Caisse, Banques Centrales, CCP 106 930 Effets Publics et Valeurs assimilées 417 485 Créances sur les Établissements de Crédit 4 293 793 Opérations avec la clientèle 23 085 974 Obligations et Autres Titres à revenu fixe 1 952 396 Actions et autres titres à revenu variable 9 160 Participations et autres titres détenus à long terme 98 832 Parts dans les entreprises liées 879 105 Crédit-bail et location avec option d'achat 647 011 Location simple 16 253 Immobilisations Incorporelles 377 Immobilisations corporelles 121 129 Autres Actifs 92 318 Comptes de Régularisation 77 500 TOTAL ACTIF 31 798 263 Passif Montant Dettes envers les Établissements de Crédit 6 801 561 Opérations avec la clientèle 20 901 040 Dettes représentées par un titre 588 981 Autres Passifs 114 751 Comptes de Régularisation 613 786 Provisions 224 860 Dettes subordonnées 7 323 Fonds pour Risques Bancaires Généraux 203 051 CAPITAUX PROPRES HORS FRBG (+/-) 2 342 910 Capital souscrit 1 382 739 Prime d'émission 357 772 Réserves 554 399 Report à nouveau (+/-) 48 000 TOTAL PASSIF 31 798 263 Hors-bilan Montant Engagements donnés Engagements de financement 3 141 485 Engagements de garantie 690 571 Engagements sur titres 416 Engagements reçus Engagements de financement Engagements de garantie 2 013 581 Engagements sur titres 416

28/10/2020 : Publications périodiques (4)

Société : Banque Populaire Grand Ouest
Catégorie 1 : Chiffres d'affaires et situations trimestrielles (4.2)
Numéro d'affaire : 2004337
Texte de l'annonce :

BANQUE POPULAIRE GRAND OUEST Société anonyme coopérative de banque populaire régie par les articles 512-2 et suivants du Code monétaire et financier et l'ensemble des textes relatifs aux banques populaires et aux établissements de crédit Siège social : 15, boulevard de la Boutière, CS 26858, 35768 Saint-Grégoire 857 500 227 R.C.S. Rennes Situation au 30 Septembre 2020 . (En milliers d'Euros . ) Actif Montant Caisse, banques centrales, ccp 103 377 Effets Publics et Valeurs assimilées 341 294 Créances sur les Etablissements de Crédit 5 920 135 Opérations avec la clientèle 22 781 052 Obligations et Autres Titres à revenu fixe 1 937 652 Actions et autres titres à revenu variable 9 179 Participations et autres titres détenus à long terme 96 600 Parts dans les entreprises liées 861 989 Crédit-bail et location avec option d'achat 665 194 Location simple 18 738 Immobilisations incorporelles 1 118 Immobilisations corporelles 123 812 Autres actifs 70 846 Comptes de Régularisation 120 535 Total actif 33 051 521 Passif Montant Dettes envers les Etablissements de Crédit 7 257 166 Opérations avec la clientèle 22 000 975 Dettes représentées par un titre 592 018 Autres passifs 118 795 Comptes de Régularisation 372 316 Provisions 205 574 Dettes subordonnées 7 323 Fonds pour Risques Bancaires Généraux 203 051 Capitaux propres hors FRBG (+/-) 2 294 303 Capital souscrit 1 334 132 Prime d'émission 357 772 Réserves 554 399 Report à nouveau (+/-) 48 000 Total passif 33 051 521 Hors-bilan Montant Engagements donnés Engagements de financement 3 263 527 Engagements de garantie 711 551 Engagements sur titres 198 Engagements reçus Engagements de financement 700 Engagements de garantie 2 137 508 Engagements sur titres 198

24/07/2020 : Publications périodiques (4)

Société : Banque Populaire Grand Ouest
Catégorie 1 : Chiffres d'affaires et situations trimestrielles (4.2)
Numéro d'affaire : 2003366
Texte de l'annonce :

BANQUE POPULAIRE GRAND OUEST Société anonyme coopérative de banque populaire régie par les articles 512-2 et suivants du Code monétaire et financier et l'ensemble des textes relatifs aux banques populaires et aux établissements de crédit Siège social : 15, boulevard de la Boutière, CS 26858, 35768 Saint-Grégoire 857 500 227 RCS Rennes Situation au 30 Juin 2020 (En milliers d'Euros) Actif Montant Caisse, Banques Centrales, CCP 112 390 Effets Publics et Valeurs assimilées 350 238 Créances sur les Établissements de Crédit 6 028 787 Opérations avec la clientèle 22 320 447 Obligations et Autres Titres à revenu fixe 1 954 251 Actions et autres titres à revenu variable 10 826 Participations et autres titres détenus à long terme 934 130 Parts dans les entreprises liées 23 830 Crédit bail et location avec option d'achat 664 312 Location simple 20 403 Immobilisations Incorporelles 505 Immobilisations corporelles 126 272 Autres Actifs 71 362 Comptes de Régularisation 102 700 Total Actif 32 720 453 Passif Montant Dettes envers les Établissements de Crédit 7 604 836 Opérations avec la clientèle 21 331 612 Dettes représentées par un titre 596 075 Autres Passifs 140 256 Comptes de Régularisation 384 592 Provisions 204 109 Dettes subordonnées 7 323 Fonds pour Risques Bancaires Généraux 203 051 CAPITAUX PROPRES HORS FRBG (+/-) 2 248 599 Capital souscrit 1 275 471 Prime d'émission 357 772 Réserves 554 399 Report à nouveau (+/-) 60 957 Total Passif 32 720 453 Hors-bilan Montant Engagements donnés Engagements de financement 3 420 346 Engagements de garantie 714 473 Engagements sur titres 323 Engagements reçus Engagements de financement 500 Engagements de garantie 21 169 699 Engagements sur titres 323

05/06/2020 : Publications périodiques (4)

Société : Banque Populaire Grand Ouest
Catégorie 1 : Comptes annuels (4.1)
Numéro d'affaire : 2002095
Texte de l'annonce :

BANQUE POPULAIRE GRAND OUEST Société anonyme coopérative de banque populaire à capital variable régie par les articles 512-2 et suivants du Code monétaire et financier et l'ensemble des textes relatifs aux banques populaires et aux établissements de crédit. Siège social : 15 Boulevard de la Boutière CS26858. 35768 Saint-Grégoire 857 500 227 R.C.S. Rennes. Documents comptables annuels approuvés par l'assemblée générale du 28 avril 2020 . Exercice 2019. A. — Comptes individuels annuels au 31 décembre 2019. I. — Compte de résultat. (En milliers d’Euros) Notes Exercice 2019 Exercice 2018 Intérêts et produits assimilés 3.1 474 952 506 880 Intérêts et charges assimilées 3.1 -211 438 -245 158 Produits sur opérations de crédit-bail et de locations simples 3.2 277 206 258 363 Charges sur opérations de crédit-bail et de locations simples 3.2 -281 215 -269 573 Revenus des titres à revenu variable 3.3 30 924 22 214 Commissions (produits) 3.4 305 952 300 380 Commissions (charges) 3.4 -57 813 -52 157 Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation 3.5 1 514 1 498 Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés 3.6 -307 -290 Autres produits d'exploitation bancaire 3.7 12 863 14 867 Autres charges d'exploitation bancaire 3.7 -10 161 -19 039 Produit net bancaire 542 477 517 985 Charges générales d'exploitation 3.8 -374 184 -382 555 Dotations aux amortissements et aux dépréciations sur immobilisations incorporelles et corporelles -23 513 -16 845 Résultat brut d'exploitation 144 780 118 584 Coût du risque 3.9 -41 920 -79 975 Résultat d'exploitation 102 860 38 610 Gains ou pertes sur actifs immobilisés 3.10 2 147 -5 679 Résultat courant avant impôt 105 007 32 930 Résultat exceptionnel 3.11 -2 326 -38 Impôt sur les bénéfices 3.12 -26 732 -11 650 Dotations / reprises de FRBG et provisions réglementées 0 31 729 Résultat net 75 950 52 971 II. — Bilan et hors bilan. (En milliers d’Euros) . Actif Notes 31/12/2019 31/12/2018 Caisses, banques centrales 157 277 217 279 Effets publics et valeurs assimilées 4.3 371 757 398 508 Créances sur les établissements de crédit 4.1 3 921 673 3 936 435 Opérations avec la clientèle 4.2 20 667 986 19 252 847 Obligations et autres titres à revenu fixe 4.3 1 987 706 2 070 475 Actions et autres titres à revenu variable 4.3 11 330 12 492 Participations et autres titres détenus à long terme 4.4 928 836 868 423 Parts dans les entreprises liées 4.4 18 920 10 050 Opérations de crédit-bail et de locations simples 4.5 681 631 652 849 Immobilisations incorporelles 4.6 276 538 Immobilisations corporelles 4.6 137 636 163 202 Autres actifs 4.8 96 570 208 084 Comptes de régularisation 4.9 124 081 117 135 Total de l'actif 29 105 679 27 908 316 Hors bilan Notes 31/12/2019 31/12/2018 Engagements donnés  : Engagements de financement 5.1 2 897 978 2 575 208 Engagements de garantie 5.1 704 999 732 584 Engagements sur titres 553 919 Passif Notes 31/12/2019 31/12/2018 Banques C entrales Dettes envers les établissements de crédit 4.1 6 474 117 7 148 909 Opérations avec la clientèle 4.2 19 122 400 17 555 144 Dettes représentées par un titre 4.7 463 606 353 536 Autres passifs 4.8 112 006 116 939 Comptes de régularisation 4.9 366 685 370 022 Provisions 4.10 200 513 207 742 Dettes subordonnées 4.11 7 324 7 325 Fonds pour risques bancaires généraux (FRBG) 4.12 203 051 203 051 Capitaux propres hors FRBG  : 4.13 2 155 977 1 945 648 Capital souscrit 1 182 848 1 033 252 Primes d'émission 357 772 357 772 Réserves 491 407 453 653 Ecart de réévaluation 0 Provisions réglementées et subventions d'investissement 0 Report à nouveau 48 000 48 000 Résultat de l'exercice (+/-) 75 950 52 971 Total du passif 29 105 679 27 908 316 Hors bilan Notes 31/12/2019 31/12/2018 Engagements reçus  : Engagements de financement 5.1 0 0 Engagements de garantie 5.1 2 111 254 2 195 673 Engagements sur titres 553 919 III. — Notes annexes aux comptes individuels annuels. Note 1. – Cadre général. 1.1. Le Groupe BPCE . — Le Groupe BPCE dont fait partie l’entité Banque Populaire grand Ouest comprend le réseau Banque Populaire, le réseau Caisse d'Epargne, l’organe central BPCE et ses filiales. Les deux réseaux Banque Populaire et Caisse d’Epargne. — Le Groupe BPCE est un groupe coopératif dont les sociétaires sont propriétaires des deux réseaux de banque de proximité : les 14 Banques Populaires et les 15 Caisses d’Epargne. Chacun des deux réseaux est détenteur à parité de BPCE, l’organe central du groupe. Le réseau Banque Populaire comprend les Banques Populaires et les sociétés de caution mutuelle leur accordant statutairement l'exclusivité de leur cautionnement. Le réseau Caisse d'Epargne comprend les Caisses d'Epargne et les sociétés locales d'épargne (SLE). Les Banques Populaires sont détenues à hauteur de 100 % par leurs sociétaires. Le capital des Caisses d’Epargne est détenu à hauteur de 100 % par les sociétés locales d’épargne. Au niveau local, les SLE sont des entités à statut coopératif dont le capital variable est détenu par les sociétaires. Elles ont pour objet d'animer le sociétariat dans le cadre des orientations générales de la Caisse d'Epargne à laquelle elles sont affiliées et elles ne peuvent pas effectuer d’opérations de banque. BPCE. — Organe central au sens de la Loi bancaire et établissement de crédit agréé comme banque, BPCE a été créé par la Loi n° 2009-715 du 18 juin 2009. BPCE est constitué sous forme de société anonyme à directoire et conseil de surveillance dont le capital est détenu à parité par les 14 Banques Populaires et les 15 Caisses d’Epargne. Les missions de BPCE s'inscrivent dans la continuité des principes coopératifs des Banques Populaires et des Caisses d'Epargne. BPCE est notamment chargé d'assurer la représentation des affiliés auprès des autorités de tutelle, de définir la gamme des produits et des services commercialisés, d'organiser la garantie des déposants, d'agréer les dirigeants et de veiller au bon fonctionnement des établissements du groupe. En qualité de holding, BPCE exerce les activités de tête de groupe et détient les filiales communes aux deux réseaux dans le domaine de la banque de proximité et assurance , de la banque de financement et des services financiers et leurs structures de production. Il détermine aussi la stratégie et la politique de développement du groupe. — Les principales filiales de BPCE , dont Natixis, société cotée détenue à 70,6831 % sont organisées autour de trois grands pôles métiers : – la Banque de proximité et Assurance, comprenant le réseau Banque Populaire, le réseau Caisse d’Epargne, le pôle Solutions & Expertises Financières (comprenant l’affacturage, le crédit à la consommation, le crédit-bail, les cautions & garanties financières et l’activité « Titres Retail »), les pôles Paiements et Assurance de Natixis et les Autres Réseaux (essentiellement Banque Palatine) ; – la Gestion d’actifs et de fortune ; – et la Banque de Grande Clientèle. Parallèlement, dans le domaine des activités financières, BPCE a notamment pour missions d'assurer la centralisation des excédents de ressources et de réaliser toutes les opérations financières utiles au développement et au refinancement du groupe, charge à lui de sélectionner l'opérateur de ces missions le plus efficace dans l'intérêt du groupe. Il offre par ailleurs des services à caractère bancaire aux entités du groupe. 1.2. Mécanisme de garantie. — Le système de garantie et de solidarité a pour objet, conformément aux articles L. 511-31 et L. 512-107-6 du Code monétaire et financier, de garantir la liquidité et la solvabilité du groupe et des établissements affiliés à BPCE, ainsi que d’organiser la solidarité financière qui les lie. BPCE est chargé de prendre toutes mesures nécessaires pour organiser la garantie de la solvabilité du groupe ainsi que de chacun des réseaux, notamment en mettant en œuvre les mécanismes appropriés de solidarité interne du groupe et en créant un fonds de garantie commun aux deux réseaux dont il détermine les règles de fonctionnement, les modalités de déclenchement en complément des fonds des deux réseaux déjà existants ainsi que les contributions des établissements affiliés pour sa dotation et sa reconstitution. BPCE gère ainsi le Fonds réseau Banque Populaire, le Fonds réseau Caisse d’Epargne et met en place le Fonds de Garantie Mutuel. Le Fonds réseau Banque Populaire est constitué d’un dépôt de 450 millions d’ Euros effectué par les Banques Populaires dans les livres de BPCE sous la forme d’un compte à terme d’une durée de dix ans et indéfiniment renouvelable. Le Fonds réseau Caisse d’Epargne fait l’objet d’un dépôt de 450 millions d’ Euros effectué par les Caisses d’Epargne dans les livres de BPCE sous la forme d’un compte à terme d’une durée de dix ans et indéfiniment renouvelable. Le Fonds de Garantie Mutuel est constitué des dépôts effectués par les Banques Populaires et les Caisses d’Epargne dans les livres de BPCE sous la forme de comptes à terme d’une durée de dix ans et indéfiniment renouvelables. Le montant des dépôts par réseau est de 179 millions d’ Euros au 31 décembre 2019. Le montant total des dépôts effectués auprès de BPCE au titre du Fonds réseau Banque Populaire, du Fonds réseau Caisse d’Epargne et du Fonds de Garantie Mutuel ne peut être inférieur à 0,15 % et ne peut excéder 0,3 % de la somme des actifs pondérés du groupe. Dans les comptes individuels des établissements, la constitution de dépôts au titre du système de garantie et de solidarité se traduit par l’identification d’un montant équivalent au sein d’une rubrique dédiée des capitaux propres. Les sociétés de caution mutuelle accordant statutairement l’exclusivité de leur cautionnement à une Banque Populaire bénéficient de la garantie de liquidité et de solvabilité de cette dernière avec laquelle elles sont agréées collectivement en application de l’article R.515-1 du Code monétaire et financier. La liquidité et la solvabilité des sociétés locales d’épargne sont garanties au premier niveau pour chaque société locale d’épargne considérée, par la Caisse d’Epargne dont la société locale d’épargne concernée est l’actionnaire. Le directoire de BPCE a tout pouvoir pour mobiliser les ressources des différents contributeurs sans délai et selon l’ordre convenu, sur la base d’autorisations préalables délivrées à BPCE par les contributeurs. 1.3. Événements significatifs : Depuis quelques années déjà, l’industrie bancaire, fortement chahutée par le contexte de taux bas, est en pleine transformation. Dans cet environnement, marqué par les changements de modes de consommation inhérents, notamment, à la digitalisation, la Banque Populaire Grand Ouest a mené en 2019 des travaux d’analyse sur la réorganisation de son réseau de distribution pour mieux répondre aux besoins de ses clients tout en assurant un haut niveau de qualité de service. Les instances de gouvernance de la BPGO ont validé sur le dernier trimestre 2019 la mise en œuvre d’un chantier de réorganisation du réseau de distribution permettant ainsi la préparation et le lancement des travaux sur la fin de l’année. Ce chantier, qui vise notamment à concentrer les moyens, renforcer les équipes au sein des agences, et accroître l’offre sur les expertises, va être l’occasion de redéployer les forces commerciales sur le territoire de la Banque pour une plus grande efficacité commerciale au service des sociétaires et clients. Certains points de ventes seront fermés alors que d’autres verront leurs effectifs renforcés. Au global, le réseau d’agences sera réduit de près de 90 points de ventes à la fin du projet. — Cette réorganisation des agences s’est traduite dans les comptes de la Banque Populaire Grand Ouest par la constitution des provisions suivantes : – Provision pour dépréciation des immobilisations corporelles liées aux agences : 8 109 milliers d’ Euros – Provision pour charges liées aux mesures d’accompagnement social et aux coûts de restructuration : 14 707 milliers d’ Euros . 1.4. Événements postérieurs à la clôture. — Néant. Note 2. – Principes et méthodes comptables. 2.1. Méthodes d'évaluation et de présentation appliquées. — Les comptes individuels annuels de la Banque populaire Grand Ouest sont établis et présentés conformément aux règles définies par BPCE dans le respect du règlement n°2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC). 2.2. Changements de méthodes comptable . — Aucun changement de méthodes comptables n’a affecté les comptes de l’exercice 2019. Les textes adoptés par l’Autorité des normes comptables et d’application obligatoire en 2019 n’ont pas d’impact significatif sur les comptes individuels de l’établissement. L’établissement n’anticipe pas l’application des textes adoptés par l’Autorité des normes comptables lorsqu’elle est optionnelle, sauf mention spécifique. 2.3. Principes comptables et méthodes d'évaluation. — Les comptes de l’exercice sont présentés sous une forme identique à celle de l’exercice précédent. Les conventions comptables générales ont été appliquées dans le respect du principe de prudence, conformément aux hypothèses de base : – continuité de l’exploitation ; – permanence des méthodes comptables d’un exercice à l’autre ; – indépendance des exercices ; et conformément aux règles générales d’établissement et de présentation des comptes annuels. La méthode retenue pour l’évaluation des éléments inscrits en comptabilité est la méthode du coût historique et tous les postes du bilan sont présentés, le cas échéant, nets d'amortissements, de provisions et de corrections de valeur. Les principes comptables spécifiques sont présentés dans les différentes notes annexes auxquelles ils se rapportent. 2.4. Principes applicables aux mécanismes de résolution bancaire . — Les modalités de constitution du fonds de garantie des dépôts et de résolution ont été modifiées par un arrêté du 27 octobre 2015. Pour les fonds de garantie des mécanismes espèces, cautions et titres, le montant cumulé des contributions versées par le groupe représente 13 031 milliers d’ Euros . Les cotisations (contributions non remboursables en cas de retrait volontaire d’agrément) représentent 362 milliers d’ Euros . Les contributions versées sous forme de certificats d’associé ou d’association et de dépôts de garantie espèces qui sont inscrits à l’actif du bilan s’élèvent à 13 675 milliers d’ Euros . Le fonds de résolution a été constitué en 2015 en application de la directive 2014/59/UE dite BRRD (Bank Recovery and Resolution Directive) qui établit un cadre pour le redressement et la résolution des établissements de crédit et des entreprises d’investissement et du règlement Euro péen 806/2014 (règlement MRU). A compter de 2016, il devient Fonds de résolution unique (FRU) constitué entre les États membres participants au Mécanisme de surveillance unique (MSU). Le FRU est un dispositif de financement à la disposition de l’autorité de résolution (Conseil de Résolution Unique) dédié à la mise en œuvre des procédures de résolution. Conformément au règlement délégué 2015/63 et au règlement d’exécution 2015/81 complétant la directive BRRD sur les contributions ex-ante aux dispositifs de financement pour la résolution, le Conseil de Résolution Unique a déterminé les contributions au fonds de résolution unique pour l’année 2019. Le montant des contributions versées par le groupe représente pour l’exercice 6 337 milliers d’ Euros dont 5 387 milliers d’ Euros comptabilisés en charge et 950 milliers d’ Euros sous forme de dépôts de garantie espèces qui sont inscrits à l’actif du bilan (15 % des appels de fonds constitués sous forme de dépôts de garantie espèces). Le cumul des contributions qui sont inscrites à l’actif du bilan s’élèvent à 2 644 milliers d’ Euros au 31 décembre 2019. Note 3. – Informations sur le compte de résultat . 3.1. Intérêts, produits et charges assimilés . Principes comptables : Les intérêts et les commissions assimilables par nature à des intérêts sont enregistrés en compte de résultat prorata temporis. — Le groupe a choisi l’option suivante concernant les intérêts négatifs : – lorsque la rémunération d’un actif est négative, elle est présentée au compte de résultat en diminution des produits d’intérêts ; – lorsque la rémunération d’un passif est positive, elle est présentée au compte de résultat en diminution des charges d’intérêts. Les commissions et coûts liées à l'octroi ou à l'acquisition d'un concours sont notamment assimilés à des compléments d’intérêts et sont étalés sur la durée de vie effective du crédit au prorata du capital restant dû. Les revenus d'obligations ou des titres de créances négociables sont comptabilisés pour la partie courue dans l'exercice. Il en est de même pour les titres supersubordonnés à durée indéterminée répondant à la définition d’un instrument de fonds propres prudentiels Tier 1. Le groupe considère en effet que ces revenus ont le caractère d’intérêts. (En milliers d’Euros) Exercice 2019 Exercice 2018 Produits Charges Net Produits Charges Net Opérations avec les établissements de crédit 40 069 -32 696 7 373 52 765 -42 369 10 396 Opérations avec la clientèle 371 495 -143 188 228 307 380 234 -150 514 229 720 Obligations et autres titres à revenu fixe 63 091 -25 322 37 769 60 140 -25 013 35 127 Dettes subordonnées 3 3 15 15 Autres 294 -10 232 -9 938 13 726 -27 262 -13 536 Total 474 952 -211 438 263 514 506 880 -245 158 261 722 Les produits d'intérêts sur opérations avec les établissements de crédit comprennent la rémunération des fonds du Livret A et du LDD et ceux du LEP centralisés à la Caisse des dépôts et consignations. La reprise de la provision épargne logement s’élève à 2 607 milliers d’ Euros pour l’exercice 2019, contre une dotation de 91 milliers d’ Euros pour l’exercice 2018. 3.2. Produits et charges sur opérations de crédit-bail et locations assimilées . Principes comptables : Sont enregistrés à ce poste les produits et charges provenant d’immobilisations figurant à l’actif du bilan aux postes « Crédit-bail et opérations assimilées » et « Location simple », notamment : – les loyers et les plus et moins-values de cession relatives à des immobilisations données en crédit-bail ou en location avec option d'achat ou encore en location simple ; – les dotations et reprises liées aux dépréciations, pertes sur créances irrécouvrables et récupérations sur créances amorties relatives à la fraction des loyers douteux dont la dépréciation est obligatoire, ainsi que celles relatives aux indemnités de résiliation des contrats ; – les dotations aux amortissements des immobilisations. (En milliers d’Euros) Exercice 2019 Exercice 2018 Produits Charges Net Produits Charges Net Opérations de crédit-bail et location financière  : Loyers 259 061 259 061 239 202 239 202 Résultats de cession 8 323 -14 543 -6 220 8 242 -16 394 -8 152 Dépréciation -900 -900 866 -1 338 -472 Amortissement -254 830 -254 830 -242 781 -242 781 Autres produits et charges 989 -292 697 1 253 -274 979 268 373 -270 565 -2 192 249 563 -260 787 -11 224 Opérations de location simple  : Loyers 7 476 7 476 7 257 7 257 Résultats de cession 1 290 -273 1 017 1 533 -351 1 182 Dépréciation 57 -128 -71 0 Amortissement -10 246 -10 246 -8 432 -8 432 Autres produits et charges 9 -3 6 10 -3 7 8 832 -10 650 -1 818 8 800 -8 786 14 Total 277 206 -281 215 -4 010 258 363 -269 573 -11 210 3.3. Revenus des titres à revenu variable . Principes comptables : Les revenus des titres à revenu variable comprennent les dividendes et autres revenus provenant d’actions et d’autres titres à revenu variable, de participations, d’autres titres détenus à long terme et de parts dans les entreprises liées. Les dividendes sont comptabilisés dès que leur paiement a été décidé par l’organe compétent. Ils sont enregistrés en « Revenus des titres à revenu variable ». (En milliers d’Euros) Exercice 2019 Exercice 2018 Actions et autres titres à revenu variable 0 Participations et autres titres détenus à long terme 30 924 22 214 Parts dans les entreprises liées 0 Total 30 924 22 214 3.4. Commissions . Principes comptables : Les commissions assimilables par nature à des intérêts sont comptabilisées en intérêts, produits et charges assimilés (note 3.1). — Les autres commissions sont enregistrées selon la nature de la prestation : – commissions rémunérant une prestation instantanée : enregistrement lors de l’achèvement des prestations ; – commissions rémunérant une prestation continue ou discontinue avec plusieurs échéances successives échelonnées : enregistrement au fur et à mesure de l’exécution de la prestation. (En milliers d’Euros) Exercice 2019 Exercice 2018 Produits Charges Net Produits Charges Net Opérations de trésorerie et interbancaire 7 596 38 7 634 6 509 -273 6 236 Opérations avec la clientèle 88 091 -658 87 433 90 209 -775 89 434 Opérations sur titres 15 639 -2 789 12 850 21 256 -3 275 17 981 Moyens de paiement 68 142 -46 341 21 801 63 654 -39 039 24 615 Opérations de change 1 399 1 399 494 0 494 Engagements hors bilan 19 000 -5 397 13 603 17 620 -5 457 12 163 Prestations de services financiers 26 087 -2 665 23 422 31 822 -3 338 28 484 Activités de conseil 2 218 2 218 2 329 0 2 329 Vente de produits d'assurance vie 24 994 24 994 23 390 0 23 390 Vente de produits d'assurance autres 52 787 52 787 43 097 0 43 097 Total 305 953 -57 813 248 141 300 380 -52 157 248 223 3.5. Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation . Principes comptables : Les gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation regroupent : – les gains ou pertes des opérations de bilan et de hors-bilan sur titres de transaction ; – les gains ou pertes dégagés sur les opérations de change à terme sec, résultant des achats et ventes de devises et de l’évaluation périodique des opérations en devises et des métaux précieux ; – les gains ou pertes provenant des opérations sur des instruments financiers à terme, notamment de taux d’intérêt, de cours de change et d’indices boursiers, que ces instruments soient fermes ou conditionnels, y compris lorsqu’il s’agit d’opérations de couverture d’opérations des portefeuilles de négociation. (En milliers d’Euros) Exercice 2019 Exercice 2018 Titres de transaction 0 Opérations de change 1 514 1 498 Instruments financiers à terme 0 Total 1 514 1 498 3.6. Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés . Principes comptables : Ce poste correspond aux gains ou pertes sur opérations des portefeuilles sur titres de placement et sur titres de l’activités de portefeuille, issu de la différence entre reprises de provisions et plus-values de cession et dotations aux provisions et moins-values de cession. (En milliers d’Euros) Exercice 2019 Exercice 2018 Placement TAP Total Placement TAP Total Dépréciations Dotations -370 0 -370 -296 -296 Reprises 84 0 84 6 6 Résultat de cession -21 0 -21 0 Autres éléments 0 0 0 Total -307 0 -307 -290 0 -290 3.7. Autres produits et charges d'exploitation bancaire . Principes comptables : Les autres produits et charges d’exploitation bancaire recouvrent notamment la quote-part réalisée sur opérations faites en commun, les refacturations des charges et produits bancaires, les produits et charges des opérations des activités immobilières et des prestations de services informatiques. Figurent également à ce poste les charges et produits sur les activités de crédit-bail et/ou de location simple non exercées à titre principal et dont les immobilisations figurent à l’actif au postes d’immobilisations corporelles, — Ces produits et charges comprennent notamment : – les loyers et les plus et moins-values de cession relatives à des immobilisations données en crédit-bail ou en location avec option d'achat ou encore en location simple ; – les dotations et reprises liées aux dépréciations, pertes sur créances irrécouvrables et récupérations sur créances amorties relatives à la fraction des loyers douteux dont la dépréciation est obligatoire, ainsi que celles relatives aux indemnités de résiliation des contrats ; – les dotations aux amortissements des immobilisations concernées. (En milliers d’Euros) Exercice 2019 Exercice 2018 Produits Charges Total Produits Charges total Quote-part d'opérations faites en commun 2 541 -4 842 -2 301 2 512 -5 587 -3 075 Refacturations de charges et produits bancaires 0 0 0 0 0 0 Activités immobilières 386 0 386 487 0 487 Prestations de services informatiques 0 0 0 0 0 0 Autres activités diverses 0 0 0 0 0 0 Autres produits et charges accessoires 9 936 -5 319 4 617 11 868 -13 452 -1 584 Total 12 863 -10 161 2 702 14 867 -19 039 -4 172 3.8. Charges générales d'exploitation . Principes comptables : Les charges générales d’exploitation comprennent les frais de personnel dont les salaires et traitements, la participation et l’intéressement des salariés, les charges sociales, les impôts et taxes afférents aux frais de personnel. Sont également enregistrés les autres frais administratifs dont les autres impôts et taxes et la rémunération des services extérieurs. (En milliers d’Euros) Exercice 2019 Exercice 2018 Salaires et traitements -131 186 -137 657 Charges de retraite et assimilées -18 392 -14 520 Autres charges sociales -46 275 -44 090 Intéressement des salariés -4 680 -9 730 Participation des salariés -5 261 -3 706 Impôts et taxes liés aux rémunérations -15 880 -17 387 Total des frais de personnel -221 674 -227 090 Impôts et taxes -9 660 -13 167 Autres charges générales d'exploitation -150 530 -146 032 Charges refacturées 7 681 3 734 Total des autres charges d'exploitation -152 509 -155 465 Total -374 184 -382 555 L’effectif moyen du personnel en activité au cours de l'exercice, ventilé par catégories professionnelles est le suivant : 1 114 cadres et 2 252 non cadres, soit un total de 3 366 salariés. Le Crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi (CICE) est imputé en déduction des charges de personnel. L’utilisation du CICE est présentée dans la partie « Informations sociales, environnementales et sociétales » du rapport annuel. 3.9. Coût du risque . Principes comptables : Le poste coût du risque comporte uniquement le coût lié au risque de crédit (ou risque de contrepartie). Le risque de crédit est l’existence d’une perte potentielle liée à une possibilité de défaillance de la contrepartie sur les engagements qu’elle a souscrits. Par contrepartie, il s’agit toute entité juridique bénéficiaire d’un crédit ou d’un engagement par signature, partie à un instrument financier à terme ou émetteur d’un titre de créance. Le coût du risque de crédit est évalué lorsque la créance est qualifiée de douteuse c’est-à-dire quand le risque est avéré dès lors qu’il est probable que l’établissement ne percevra pas tout ou partie des sommes dues au titre des engagements souscrits par la contrepartie conformément aux dispositions contractuelles initiales, nonobstant l’existence de garantie ou de caution. Le risque de crédit est également évalué quand le risque de crédit est identifié, sur des encours non douteux mais présentant une augmentation significative du risque de crédit depuis leur comptabilisation initiale (cf. notes 4.1 et 4.2.1). Le coût de risque de crédit se compose donc de l’ensemble des dotations et reprises de dépréciations de créances sur la clientèle, sur établissements de crédit, sur titres à revenu fixe d’investissement (en cas de risque de défaillance avéré de l’émetteur), les provisions sur engagements hors - bilan (hors instruments financiers de hors-bilan) ainsi que les pertes sur créances irrécouvrables et les récupérations sur créances amorties. Toutefois, sont classées aux postes Intérêts et produits assimilés et Autres produits d’exploitation bancaire du compte de résultat, les dotations et reprises de provisions, les pertes sur créances irrécupérables ou récupérations de créances amorties relatives aux intérêts sur créances douteuses dont le provisionnement est obligatoire. Pour les titres de transaction, de placement, de l’activité de portefeuille et pour les instruments financiers à terme, le coût du risque de contrepartie est porté directement aux postes enregistrant les gains et les pertes sur ces portefeuilles, sauf en cas de risque de défaillance avéré de la contrepartie où cette composante peut être effectivement isolée et où les mouvements de provision sur risque de contrepartie sont alors inscrits au poste Coût du risque. (En milliers d’Euros) Exercice 2019 Exercice 2018 Dotations Reprises et utilisations Pertes Récupérations sur créances amorties Total Dotations Reprises et utilisations Pertes Récupérations sur créances amorties Total Dépréciations d'actifs  : Interbancaires 0 0 0 0 Clientèle -147 856 150 513 -37 463 1 322 -33 484 -148 815 120 536 -5 558 1 693 -32 144 Titres et débiteurs divers 0 0 Provisions  : Engagements hors bilan 0 0 0 0 0 0 Provisions pour risque clientèle -25 224 16 788 0 -8 436 -78 084 30 253 -47 831 Autres 0 0 0 Total -173 080 167 301 -37 463 1 322 -41 920 -226 899 150 789 -5 558 1 693 -79 975 3.10. Gains ou pertes sur actifs immobilisés . Principes comptables : — Les gains ou pertes sur actifs immobilisés comprennent : – les gains ou pertes sur cessions d'actifs corporels et incorporels affectés à l'exploitation de l'établissement, issus de la différence entre plus-values et moins-values de cession et reprises et dotations aux provisions ; – les gains ou pertes des opérations sur titres de participation, sur autres titres détenus à long terme, sur parts dans les entreprises liées et sur titres d’investissement, issus de la différence entre reprises de provisions et plus-values de cession et dotations aux provisions et moins-values de cession. (En milliers d’Euros) Exercice 2019 Exercice 2018 Participations et autres titres à long terme Titres d'investissement Immobilisations corporelles et incorporelles Total Participations et autres titres à long terme Titres d'investissement Immobilisations corporelles et incorporelles Total Dépréciations Dotations -469 -469 -6 407 -6 407 Reprises 6 723 91 6 814 224 272 496 Résultat de cession -4 447 0 248 -4 199 405 0 -173 232 Total 1 807 91 248 2 147 -5 778 272 -173 -5 679 3.11. Résultat exceptionnel . Principes comptables : Ce poste comprend exclusivement les produits et les charges avant impôt, qui sont générés ou surviennent de manière exceptionnelle et qui ne relèvent pas de l’activité courante de l’établissement. (En milliers d’Euros) Exercice 2019 Exercice 2018 Produits exceptionnels 5 2 Charges exceptionnelles (1) -2 331 -40 Résultat exceptionnel -2 326 -38 (1) Dont : 2 295 de subvention à la SOCAMA BPGO. 3.12. Impôt sur les bénéfices . Principes comptables : Les réseaux Caisses d’Epargne et Banques Populaires ont décidé depuis l’exercice 2009 de bénéficier des dispositions de l’article 91 de la Loi de finances rectificative pour 2008, qui étend le mécanisme de l’intégration fiscale aux réseaux bancaires mutualistes. Ce mécanisme s’inspire de l’intégration fiscale ouverte aux mutuelles d’assurance et tient compte de critères d’intégration autres que capitalistiques (le critère usuel étant une détention du capital à partir de 95 %). La Banque Populaire Grand Ouest, a signé avec sa mère intégrante une convention d’intégration fiscale qui lui assure de constater dans ses comptes la dette d’impôt dont elle aurait été redevable en l’absence d’intégration fiscale mutualiste. La charge d’impôt de l’exercice correspond à l’impôt sur les sociétés exigible au titre de l’exercice. 3.12.1. Détail des impôts sur le résultat 2019 . — La Banque Populaire Grand Ouest est membre du groupe d’intégration fiscale constitué par BPCE. L’impôt sur les sociétés acquitté auprès de la tête de groupe, ventilé entre le résultat courant et le résultat exceptionnel, s’analyse ainsi : — L’impôt sur les sociétés s’analyse ainsi : (En milliers d’Euros) Exercice 2019 Exercice 2018 Bases imposables aux taux de  : 33,33 % 15 % 33,33 % 15 % Au titre du résultat courant 85 986 41 031 385 Au titre du résultat exceptionnel Imputation des déficits 0 0 Bases imposables  : 85 986 0 41 031 385 Impôt correspondant 28 659 13 676 58 Réduction d'impôt, contribution sociale, crédit d'impôt 122 -505 Impôt comptabilisé  : 28 781 13 171 58 Variation des impôts différés sur PTZ -1 198 -53 Régularisation IS 2 539 1 893 Provisions pour impôts -3 390 -3 418 Total 26 732 11 593 58 Note 4. – Informations sur le bilan. Sauf information contraire, les notes explicatives sur les postes du bilan sont présentées nettes d'amortissements et de dépréciations. Certaines informations relatives au risque de crédit requises par le règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC) sont présentées dans le rapport de gestion des risques. Elles font partie des comptes certifiés par les commissaires aux comptes. 4.1. Opérations interbancaires . Principes comptables : Les créances sur les établissements de crédit recouvrent l’ensemble des créances détenues au titre d’opérations bancaires à l’exception de celles matérialisées par un titre. Elles comprennent les valeurs reçues en pension, quel que soit le support, et les créances se rapportant à des pensions livrées sur titres. Elles sont ventilées entre créances à vue et créances à terme. Les créances sur les établissements de crédit sont inscrites au bilan à leur valeur nominale ou à leur coût d'acquisition pour les rachats de créances , augmentés des intérêts courus non échus et nets des dépréciations constituées au titre du risque de crédit. Les dettes envers les établissements de crédit sont présentées selon leur durée initiale (à vue ou à terme) et les dettes envers la clientèle sont présentées selon leur nature (comptes d’épargne à régime spécial et autres dépôts de la clientèle). Sont incluses, en fonction de leur contrepartie, les opérations de pension matérialisées par des titres ou des valeurs. Les intérêts courus sont enregistrés en dettes rattachées. Les garanties reçues sont enregistrées en comptabilité en hors bilan. Elles font l'objet de réévaluations périodiques. La valeur comptable de l'ensemble des garanties prises sur un même crédit est limitée à l'encours de ce crédit. Créances restructurées. — Les créances restructurées au sens du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC) sont des créances douteuses qui font l’objet d’une modification des caractéristiques initiales (durée, taux d’intérêt) des contrats afin de permettre aux contreparties de rembourser les encours dus. Lors de la restructuration, le prêt fait l’objet d’une décote d’un montant égal à l’écart entre l’actualisation des flux contractuels initialement attendus et l’actualisation des flux futurs attendus de capital et d’intérêts issus de la restructuration. Le taux d’actualisation est le taux d’intérêt effectif d’origine pour les prêts à taux fixe ou le dernier taux effectif avant la date de restructuration pour les prêts à taux variable. Le taux effectif correspond au taux contractuel. Cette décote est inscrite, au résultat, en coût du risque et, au bilan, en diminution de l'encours correspondant. Elle est rapportée au compte de résultat, dans la marge d'intérêt, selon un mode actuariel sur la durée du prêt. Une créance restructurée peut-être reclassée en encours sains lorsque les nouvelles échéances sont respectées. Lorsque la créance ayant fait l’objet d’une première restructuration présente à nouveau une échéance impayée, quelles qu’aient été les conditions de la restructuration, la créance est déclassée en créance douteuse. Créances douteuses. — Les créances douteuses sont constituées de l'ensemble des encours échus et non échus, garantis ou non, dus par les débiteurs dont un concours au moins présente un risque de crédit avéré, identifié de manière individuelle. Un risque est avéré dès lors qu'il est probable que l'établissement ne percevra pas tout ou partie des sommes dues au titre des engagements souscrits par la contrepartie, nonobstant l'existence de garantie ou de caution. Nonobstant le règlement n°2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC), l'identification en encours douteux est effectuée notamment en cas de créances impayées depuis plus de trois mois en harmonisation avec les événements de défaut définis à l’article 178 du règlement Euro péen 575-2013 du 26 juin 2013 relatif aux exigences prudentielles applicables aux établissements de crédit. Un encours douteux compromis est un encours douteux dont les perspectives de recouvrement sont fortement dégradées et pour lequel un passage en perte à terme est envisagé. Les créances déchues de leur terme, les contrats de crédit-bail résiliés, les concours à durée indéterminée dont la clôture a été notifiée sont présumés devoir être inscrits en douteux compromis. L’existence de garanties couvrant la quasi-totalité des risques et les conditions d’évolution de la créance douteuse doivent être prises en considération pour qualifier un encours douteux de compromis et pour quantifier la dépréciation. Un an après sa classification en encours douteux, un encours douteux est présumé être compromis sauf si le passage en perte à terme n’est pas envisagé. Le classement d’un encours douteux en douteux compromis n’entraîne pas le classement par « contagion » dans cette dernière catégorie des autres encours et engagements douteux relatifs à la contrepartie concernée. Les intérêts courus et ou échus non perçus sur créances douteuses sont comptabilisés en produits d'exploitation bancaire et dépréciés à due concurrence . Lorsque la créance est qualifiée de compromise, les intérêts courus non encaissés ne sont plus comptabilisés. Plus généralement, les créances douteuses sont réinscrites en encours sain s quand les règlements reprennent de façon régulière pour les montants correspondant aux échéances contractuelles, et lorsque la contrepartie ne présente plus de risque de défaillance. Opérations de pension. — Les opérations de pension livrée sont comptabilisées conformément aux dispositions du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC) complété par l'instruction n° 94-06 modifiée de la Commission bancaire. Les éléments d'actif mis en pension sont maintenus au bilan du cédant, qui enregistre au passif le montant encaissé, représentatif de sa dette à l'égard du cessionnaire. Le cessionnaire enregistre à l'actif le montant versé représentatif de sa créance à l'égard du cédant. Lors des arrêtés comptables, les actifs mis en pension, ainsi que la dette à l'égard du cessionnaire ou la créance sur le cédant, sont évalués selon les règles propres à chacune de ces opérations. Dépréciation. — Les créances, dont le recouvrement est devenu incertain, donnent lieu à la constitution de dépréciations, inscrites en déduction de l’actif, destinées à couvrir le risque de perte. Les dépréciations sont calculées créance par créance en tenant compte de la valeur actuelle des garanties reçues. Elles sont déterminées selon une fréquence au moins trimestrielle et sur la base de l'analyse du risque et des garanties disponibles. Les dépréciations couvrent au minimum les intérêts non encaissés sur encours douteux. Les dépréciations pour pertes probables avérées couvrent l'ensemble des pertes prévisionnelles, calculées par différence entre les capitaux restant dus et les flux prévisionnels actualisés selon le taux effectif. Les flux prévisionnels sont déterminés selon les catégories de créances sur la base d’historiques de pertes et/ou à dire d’expert puis sont positionnés dans le temps sur la base d’échéanciers déterminés selon des historiques de recouvrement. Les dotations et les reprises de dépréciation constatées pour risque de non recouvrement sont enregistrées en « Coût du risque » à l’exception des dépréciations relatives aux intérêts sur créances douteuses présentées, comme les intérêts ainsi dépréciés, en « Intérêts et produits assimilés ». La reprise de la dépréciation liée au seul passage du temps est enregistrée en « Intérêts et assimilés ». Les créances irrécouvrables sont inscrites en pertes et les dépréciations correspondantes font l'objet d'une reprise. Actif (En milliers d’Euros) 31/12/2019 31/12/2018 Comptes ordinaires 899 831 1 449 162 Comptes et prêts au jour le jour 500 000 Valeurs et titres reçus en pension au jour le jour 0 Valeurs non imputées 27 652 15 383 Créances à vue  : 1 427 483 1 464 545 Comptes et prêts à terme 2 482 102 2 454 662 Prêts subordonnés et participatifs 121 425 Valeurs et titres reçus en pension à terme 0 0 Créances à terme 2 482 223 2 455 087 Créances rattachées 11 968 16 803 Créances douteuses  : 0 0 Dont créances douteuses compromises 0 0 Dépréciations des créances interbancaires  : 0 0 Dont dépréciation sur créances douteuses compromises 0 0 Total 3 921 673 3 936 435 Les créances sur opérations avec le réseau se décomposent en 1 392 849 milliers d' Euros à vue et 649 992 milliers d' Euros à terme. La centralisation à la Caisse des dépôts et consignations de la collecte du Livret A, LDD et LEP représente 1 814 311 milliers d' Euros au 31 décembre 2019. P assif (En milliers d’Euros) 31/12/2019 31/12/2018 Comptes ordinaires créditeurs 25 161 15 075 Comptes et emprunts au jour le jour 59 197 Valeurs et titres donnés en pension au jour le jour 0 Autres sommes dues 11 753 12 332 Dettes rattachées à vue 0 Dettes à vue 36 914 86 604 Comptes et emprunts à terme 6 426 141 7 039 089 Valeurs et titres donnés en pension à terme 11 452 14 209 Dettes rattachées à terme -390 9 007 Dettes à terme 6 437 203 7 062 305 Total 6 474 117 7 148 909 Les dettes sur opérations avec le réseau se décomposent en 13 283 milliers d' Euros à vue et 4 862 988 milliers d' Euros à terme. 4.2. Opérations avec la clientèle . 4.2.1. Opérations avec la clientèle . Principes comptables : Les créances sur la clientèle comprennent les concours distribués aux agents économiques autres que les établissements de crédit, à l’exception de ceux matérialisés par un titre, les valeurs reçues en pension et les créances se rapportant à des pensions livrées sur titres. Elles sont ventilées en créances commerciales, comptes ordinaires débiteurs et autres concours à la clientèle. Les crédits à la clientèle émis sont inscrits au bilan à leur valeur nominale ou à leur coût d'acquisition pour les rachats de créances , augmentés des intérêts courus non échus et nets des dépréciations constituées au titre du risque de crédit. Les commissions et coûts marginaux de transaction qui font l’objet d’un étalement sont intégrés à l’encours de crédit concerné. Les garanties reçues sont enregistrées en comptabilité en hors bilan. Elles font l'objet de réévaluations périodiques. La valeur comptable de l'ensemble des garanties prises sur un même crédit est limitée à l'encours de ce crédit. Créances restructurées. — Les créances restructurées au sens du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC) sont des créances douteuses qui font l’objet d’une modification des caractéristiques initiales (durée, taux d’intérêt) des contrats afin de permettre aux contreparties de rembourser les encours dus. Lors de la restructuration, le prêt fait l’objet d’une décote d’un montant égal à l’écart entre l’actualisation des flux contractuels initialement attendus et l’actualisation des flux futurs attendus de capital et d’intérêts issus de la restructuration. Le taux d’actualisation est le taux d’intérêt effectif d’origine pour les prêts à taux fixe ou le dernier taux effectif avant la date de restructuration pour les prêts à taux variable. Le taux effectif correspond au taux contractuel. Cette décote est inscrite, au résultat, en coût du risque et, au bilan, en diminution de l'encours correspondant. Elle est rapportée au compte de résultat, dans la marge d'intérêt, selon un mode actuariel sur la durée du prêt. Une créance restructurée peut-être reclassée en encours sains lorsque les nouvelles échéances sont respectées. Lorsque la créance ayant fait l’objet d’une première restructuration présente à nouveau une échéance impayée, quelles qu’aient été les conditions de la restructuration, la créance est déclassée en créance douteuse. Créances douteuses. — Les créances douteuses sont constituées de l'ensemble des encours échus et non échus, garantis ou non, dus par les débiteurs dont un concours au moins présente un risque de crédit avéré, identifié de manière individuelle. Un risque est avéré dès lors qu'il est probable que l'établissement ne percevra pas tout ou partie des sommes dues au titre des engagements souscrits par la contrepartie, nonobstant l'existence de garantie ou de caution. Nonobstant le règlement n°2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC), l'identification en encours douteux est effectuée notamment en cas de créances impayées depuis plus de trois mois en harmonisation avec les événements de défaut définis à l’article 178 du règlement Euro péen 575-2013 du 26 juin 2013 relatif aux exigences prudentielles applicables aux établissements de crédit. Un encours douteux compromis est un encours douteux dont les perspectives de recouvrement sont fortement dégradées et pour lequel un passage en perte à terme est envisagé. Les créances déchues de leur terme, les contrats de crédit-bail résiliés, les concours à durée indéterminée dont la clôture a été notifiée sont présumés devoir être inscrits en douteux compromis. L’existence de garanties couvrant la quasi-totalité des risques et les conditions d’évolution de la créance douteuse doivent être prises en considération pour qualifier un encours douteux de compromis et pour quantifier la dépréciation. Un an après sa classification en encours douteux, un encours douteux est présumé être compromis sauf si le passage en perte à terme n’est pas envisagé. Le classement d’un encours douteux en douteux compromis n’entraîne pas le classement par « contagion » dans cette dernière catégorie des autres encours et engagements douteux relatifs à la contrepartie concernée. Les intérêts courus et ou échus non perçus sur créances douteuses sont comptabilisés en produits d'exploitation bancaire et dépréciés à due concurrence . Lorsque la créance est qualifiée de compromise, les intérêts courus non encaissés ne sont plus comptabilisés. Plus généralement, les créances douteuses sont réinscrites en encours sain s quand les règlements reprennent de façon régulière pour les montants correspondant aux échéances contractuelles, et lorsque la contrepartie ne présente plus de risque de défaillance. Opérations de pension. — Les opérations de pension livrée sont comptabilisées conformément aux dispositions du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC) complété par l'instruction n° 94-06 modifiée de la Commission bancaire. Les éléments d'actif mis en pension sont maintenus au bilan du cédant, qui enregistre au passif le montant encaissé, représentatif de sa dette à l'égard du cessionnaire. Le cessionnaire enregistre à l'actif le montant versé représentatif de sa créance à l'égard du cédant. Lors des arrêtés comptables, les actifs mis en pension, ainsi que la dette à l'égard du cessionnaire ou la créance sur le cédant, sont évalués selon les règles propres à chacune de ces opérations. Dépréciation. — Les créances, dont le recouvrement est devenu incertain, donnent lieu à la constitution de dépréciations, inscrites en déduction de l’actif, destinées à couvrir le risque de perte. Les dépréciations sont calculées créance par créance en tenant compte de la valeur actuelle des garanties reçues. Elles sont déterminées selon une fréquence au moins trimestrielle et sur la base de l'analyse du risque et des garanties disponibles. Les dépréciations couvrent au minimum les intérêts non encaissés sur encours douteux. Les dépréciations pour pertes probables avérées couvrent l'ensemble des pertes prévisionnelles, calculées par différence entre les capitaux restant dus et les flux prévisionnels actualisés selon le taux effectif. Les flux prévisionnels sont déterminés selon les catégories de créances sur la base d’historiques de pertes et/ou à dire d’expert puis sont positionnés dans le temps sur la base d’échéanciers déterminés selon des historiques de recouvrement. Les dotations et les reprises de dépréciation constatées pour risque de non recouvrement sont enregistrées en « Coût du risque » à l’exception des dépréciations relatives aux intérêts sur créances douteuses présentées, comme les intérêts ainsi dépréciés, en « Intérêts et produits assimilés ». La reprise de la dépréciation liée au seul passage du temps est enregistrée en « Intérêts et assimilés ». Les créances irrécouvrables sont inscrites en pertes et les dépréciations correspondantes font l'objet d'une reprise. — Créances sur la clientèle : Actif (En milliers d’Euros) 31/12/2019 31/12/2018 Comptes ordinaires débiteurs 476 657 471 002 Créances commerciales 141 133 166 298 Crédits à l'exportation 5 413 3 547 Crédits de trésorerie et de consommation 1 104 819 1 009 633 Crédits à l'équipement 8 152 596 7 480 097 Crédits à l'habitat 10 368 292 9 641 446 Autres crédits à la clientèle 554 582 Valeurs et titres reçus en pension 0 Prêts subordonnés 75 160 Autres 39 998 95 988 Autres concours à la clientèle 19 671 747 18 231 453 Créances rattachées 34 771 34 729 Créances douteuses 751 549 768 920 Dépréciations des créances sur la clientèle -407 872 -419 555 Total 20 667 986 19 252 847 Dont créances restructurées 81 343 78 397 Les créances sur la clientèle éligible au refinancement de la Banque Centrale du ou des pays où l'établissement est installé ou au Système Euro péen de Banque Centrale se monte à 633 183 milliers d’ Euros . — Dettes vis-à-vis de la clientèle : P assif (En milliers d’Euros) 31/12/2019 31/12/2018 Comptes d'épargne à régime spécial  : 8 360 893 7 572 701 Livret A 1 362 797 1 226 938 PEL / CEL 2 526 976 2 404 847 Autres comptes d'épargne à régime spécial 4 471 120 3 940 916 Autres comptes et emprunts auprès de la clientèle (1) 10 568 614 9 784 427 Dépôts de garantie 18 19 Autres sommes dues 70 949 63 455 Dettes rattachées 121 926 134 542 Total 19 122 400 17 555 144 (1) Détail des comptes et emprunts auprès de la clientèle. (En milliers d’Euros) 31/12/2019 31/12/2018 À vue À terme Total À vue À terme Total Comptes ordinaires créditeurs 7 164 911 7 164 911 6 519 963 6 519 963 Emprunts auprès de la clientèle financière 0 0 0 Valeurs et titres donnés en pension livrée 0 0 Autres comptes et emprunts 3 403 703 3 403 703 3 264 464 3 264 464 Total 7 164 911 3 403 703 10 568 614 6 519 963 3 264 464 9 784 427 4.2.2. Répartition des encours de crédit par agent économique : Actif (En milliers d’Euros) Créances saines Créances douteuses Dont créances douteuses compromises Brut Brut Dépréciation individuelle Brut Dépréciation individuelle Sociétés non financières 9 112 269 464 545 (252 112) 274 989 (196 888) Entrepreneurs individuels 1 398 440 76 885 (41 726) 45 513 (32 586) Particuliers 9 527 901 207 464 (112 592) 122 809 (87 929) Administrations privées 107 615 2 655 (1 441) 1 572 (1 125) Administrations publiques et sécurité sociale 138 086 0 0 0 0 Autres 39 998 0 0 0 0 Total au 31 décembre 2019 20 324 308 751 549 (407 872) 444 883 (318 529) Total au 31 décembre 2018 18 903 482 768 920 (419 555) 454 208 (326 036) 4.3. Effets publics, obligations, actions, autres titres à revenu fixe et variable . 4.3.1. Portefeuille titres . Principes comptables : Le terme « titres » recouvre les titres du marché interbancaire, les bons du Trésor et les autres titres de créances négociables, les obligations et les autres valeurs mobilières dites à revenu fixe (c’est-à-dire à rendement non aléatoire), les actions et les autres titres à revenu variable. Les opérations sur titres sont régies au plan comptable par le règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC) qui définit les règles générales de comptabilisation et de valorisation des titres ainsi que les règles relatives à des opérations particulières de cession comme les cessions temporaires de titres. Les titres sont classés dans les catégories suivantes : titres de participation et parts dans les entreprises liées, autres titres détenus à long terme, titres d’investissement, titres de l’activité de portefeuille, titres de placement et titres de transaction. Pour les titres de transaction, de placement, d’investissement ainsi que de l’activité de portefeuille, les risques de défaillance avérés de la contrepartie dont les impacts peuvent être isolés font l’objet de dépréciations. Les mouvements de dépréciations sont inscrits en coût du risque. Titres de transaction. — Il s’agit des titres acquis ou vendus avec l’intention de les revendre ou de les racheter à court terme. Pour être éligible dans cette catégorie, les titres doivent, à la date de comptabilisation initiale, être négociables sur un marché actif et les prix du marché doivent être accessibles et représentatifs de transactions réelles intervenant régulièrement sur le marché dans des conditions de concurrence normale. Il peut s’agir de titres à revenu fixe ou de titres à revenu variable. Les titres de transaction sont enregistrés pour leur prix d’acquisition frais exclus, en incluant le cas échéant les intérêts courus. En cas de vente à découvert, la dette est inscrite au passif pour le prix de vente des titres, frais exclus. A la clôture, ils sont évalués au prix de marché du jour le plus récent : le solde global des différences résultant des variations de cours est porté au compte de résultat. Pour les parts d’OPCVM et de FCP, les valeurs de marché correspondent aux valeurs liquidatives disponibles dans le contexte de marché en vigueur à la date d’arrêté. Les titres enregistrés parmi les titres de transaction ne peuvent, sauf situations exceptionnelles de marché nécessitant un changement de stratégie ou en cas de disparition d’un marché actif pour les titres à revenu fixe, être transférés vers une autre catégorie comptable, et continuent à suivre les règles de présentation et de valorisation des titres de transaction jusqu’à leur sortie de bilan par cession, remboursement intégral, ou passage en pertes. Titres de placement. — Sont considérés comme des titres de placement, les titres qui ne sont inscrits dans aucune autre catégorie. Les titres de placement sont enregistrés pour leur prix d’acquisition frais exclus. Le cas échéant, pour les titres à revenu fixe, les intérêts courus sont constatés dans des comptes rattachés en contrepartie du compte de résultat au poste « Intérêts et produits assimilés ». La différence éventuelle entre le prix d'acquisition et la valeur de remboursement (prime ou décote) des titres à revenu fixe est rapportée au compte de résultat sur la durée résiduelle du titre en utilisant la méthode actuarielle. Les titres de placement sont évalués au plus bas de leur prix d'acquisition ou de leur prix de marché. Pour les parts d’OPCVM et de FCP, les valeurs de marché correspondent aux valeurs liquidatives disponibles dans le contexte de marché en vigueur à la date d’arrêté. Les moins-values latentes font l'objet d'une dépréciation qui peut être appréciée par ensembles homogènes de titres, sans compensation avec les plus-values constatées sur les autres catégories de titres. Les gains, provenant des éventuels instruments de couverture, au sens de l’article 2514-1 du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC), sont pris en compte pour le calcul des dépréciations. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées. Les plus et moins-values de cession réalisées sur les titres de placement, ainsi que les dotations et reprises de dépréciations sont enregistrées dans la rubrique « Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés ». Titres d’investissement. — Ce sont des titres à revenu fixe assortis d’une échéance fixe qui ont été acquis ou reclassés de la catégorie « Titres de transaction » ou de la catégorie « Titres de placement » avec l’intention manifeste et la capacité de les détenir jusqu’à l’échéance. Les titres ne doivent pas être soumis à une contrainte existante, juridique ou autre, qui serait susceptible de remettre en cause l’intention de détention jusqu’à l’échéance des titres. Le classement en titres d’investissement ne fait pas obstacle à leur désignation comme éléments couverts contre le risque de taux d’intérêt. Les titres d’investissement sont enregistrés pour leur prix d’acquisition, frais exclus. Lorsqu'ils proviennent du portefeuille de placement, ils sont inscrits à leur prix d'acquisition et les dépréciations antérieurement constituées sont reprises sur la durée de vie résiduelle des titres concernés. L'écart entre le prix d'acquisition et la valeur de remboursement des titres, ainsi que les intérêts courus attachés à ces derniers, sont enregistrés selon les mêmes règles que celles applicables aux titres de placement à revenu fixe. Ils peuvent faire l'objet d'une dépréciation s'il existe une forte probabilité que l'établissement ne conserve pas les titres jusqu'à l'échéance en raison de circonstances nouvelles, ou s’il existe des risques de défaillance de l’émetteur des titres. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées. Les titres d’investissement ne peuvent pas, sauf exceptions, faire l’objet de vente ou de transfert dans une autre catégorie de titres. Les titres de transaction ou de placement à revenu fixe, reclassés vers la catégorie titres d’investissement, dans le cadre de l’illiquidité des marchés, par application des dispositions du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC), peuvent toutefois être cédés lorsque le marché sur lequel ils sont échangés redevient actif. Titres de l’activité de portefeuille. — L'activité de portefeuille consiste à investir avec pour objectif d'en retirer un gain en capital à moyen terme, sans intention d'investir durablement dans le développement du fonds de commerce de l'entreprise émettrice, ni de participer activement à sa gestion opérationnelle. Il ne peut s'agir en principe que de titres à revenu variable. Cette activité doit être exercée de manière significative et permanente dans un cadre structuré procurant une rentabilité récurrente provenant principalement des plus-values de cession réalisées. Les titres de l’activité de portefeuille sont enregistrés pour leur prix d’acquisition, frais exclus. A la clôture de l'exercice, ils figurent au bilan au plus bas de leur coût historique ou de leur valeur d'utilité. Les moins-values latentes font obligatoirement l'objet d’une dépréciation. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées. Les titres enregistrés parmi les titres de l’activité de portefeuille ne peuvent être transférés vers une autre catégorie comptable. Les autres titres détenus à long terme sont enregistrés pour leur prix d’acquisition, frais exclus. Ils figurent au bilan au plus bas de leur coût historique ou de leur valeur d'utilité. Cette dernière, pour les titres cotés ou non, correspond à ce que l'entreprise accepterait de décaisser pour obtenir ces titres si elle avait à les acquérir compte tenu de son objectif de détention. Les moins-values latentes font obligatoirement l'objet d’une dépréciation. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées. Les titres enregistrés parmi les autres titres détenus à long terme ne peuvent être transférés vers une autre catégorie comptable. (En milliers d’Euros) 31/12/2019 31/12/2018 Transaction Placement Investissement TAP Total Transaction Placement Investissement TAP Total Valeurs brutes 0 270 000 94 533 0 364 533 280 091 110 629 390 720 Créances rattachées 5 782 1 442 0 7 224 6 083 1 705 7 788 Dépréciations 0 Effets publics et valeurs assimilées 0 275 782 95 975 0 371 757 286 174 112 334 398 508 Valeurs brutes 0 53 420 1 898 498 0 1 951 918 68 546 1 971 048 2 039 594 Créances rattachées 0 35 684 104 0 35 788 30 852 29 30 881 Dépréciations 0 0 0 0 0 0 Obligations et autres titres à revenu fixe 0 89 104 1 898 602 0 1 987 706 99 398 1 971 077 2 070 475 Montants bruts 15 318 0 15 318 16 145 16 145 Créances rattachées 0 Dépréciations -3 988 0 -3 988 -3 652 -3 652 Actions et autres titres à revenu variable 0 11 330 0 0 11 330 12 493 12 493 Total 0 376 216 1 994 577 0 2 370 793 398 065 2 083 411 0 2 481 476 Le poste « obligations et autres titres à revenu fixe » des titres d’investissement, comprend les titres résultant de la participation de l’établissement aux opérations de titrisation du Groupe BPCE. Pour les effets publics et valeurs assimilées, le montant des créances représentatives des titres prêtés s’élève à 360 000 milliers d’ Euros . — Effets publics, obligations et autres titres à revenu fixe : (En milliers d’Euros) 31/12/2019 31/12/2018 Transaction Placement Investissement Total Transaction Placement Investissement Total Titres cotés 0 229 0 229 Titres non cotés 4 419 274 689 279 108 3 546 299 326 302 872 Titres prêtés 319 000 1 718 342 2 037 342 344 862 1 782 350 2 127 212 Titres empruntés 0 0 Créances douteuses 0 0 Créances rattachées 41 467 1 546 43 013 36 935 1 735 38 670 Total 0 364 886 1 994 577 2 359 463 0 385 572 2 083 411 2 468 983 Dont titres subordonnés 0 1 619 698 milliers d’ Euros d’obligations séniores souscrites dans le cadre des opérations de titrisation ont été prêtées à BPCE SA dans le cadre de la gestion centrale de la trésorerie du groupe BPCE (contre 1 667 611 milliers au 31 décembre 2018). Les moins-values latentes faisant l’objet d’une dépréciation sur les titres de placement s’élèvent à 0 milliers d’ Euros au 31 décembre 2019 contre 0 milliers d’ Euros au 31 décembre 2018. Les plus-values latentes sur les titres de placement s’élèvent à 39 555 milliers d’ Euros au 31 décembre 2019 contre 53 850 milliers d’ Euros au 31 décembre 2018. Les plus-values latentes sur les titres d’investissement s’élèvent à 0 milliers d’ Euros au 31 décembre 2019. Au 31 décembre 2018, les plus-values latentes sur les titres d’investissement s’élevaient à 12 028 milliers d’ Euros . Les moins-values latentes sur les titres d’investissement s’élèvent à 22 475 milliers d’ Euros au 31 décembre 2019 contre 0 milliers d’ Euros au 31 décembre 2018. La part des obligations et autres titres à revenu fixe émis par des organismes publics s'élève à 364 533 milliers d' Euros au 31 décembre 2019. — Actions et autres titres à revenu variable : (En milliers d’Euros) 31/12/2019 31/12/2018 Transaction Placement TAP Total Transaction Placement TAP Total Titres cotés 0 0 0 0 Titres non cotés 11 330 11 330 12 493 12 493 Créances rattachées 0 0 Total 0 11 330 0 11 330 12 493 12 493 Parmi les actions et autres titres à revenu variable sont enregistrés 5 254 milliers d’ Euros d’OPCVM au 31 décembre 2019 (contre 4 582 milliers d’ Euros d’OPCVM au 31 décembre 2018). Pour les titres de placement, les moins-values latentes faisant l’objet d’une dépréciation s’élèvent à 922 milliers d’ Euros au 31 décembre 2019 contre 637 milliers d’ Euros au 31 décembre 2018. Les plus-values latentes sur les titres de placement s’élèvent à 0 milliers d’ Euros au 31 décembre 2019 contre 0 milliers au 31 décembre 2018. 4.3.2. Evolution des titres d’investissement : (En milliers d’Euros) 01/01/2019 Achats Cessions Remboursements Transfert de catégorie Conversion Décotes / surcotes Autres variations 31/12/2019 Effets publics 112 334 -16 359 95 975 Obligations et autres titres à revenu fixe 1 971 077 -72 475 0 0 0 1 898 602 Total 2 083 411 0 0 -88 834 0 0 0 0 1 994 577 4.3.3. Reclassements d’actifs : Principes comptables : Dans un souci d’harmonisation et de cohérence avec les normes IFRS, le règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC) reprend les dispositions de l’avis n° 2008-19 du 8 décembre 2008 relatif aux transferts de titres hors de la catégorie « Titres de transaction » et hors de la catégorie « Titres de placement ». — Le reclassement hors de la catégorie « Titres de transaction », vers les catégories « Titres d’investissement » et « Titres de placement » est désormais possible dans les deux cas suivants : – dans des situations exceptionnelles de marché nécessitant un changement de stratégie ; – lorsque des titres à revenu fixe ne sont plus, postérieurement à leur acquisition, négociables sur un marché actif et si l’établissement a l’intention et la capacité de les détenir dans un avenir prévisible ou jusqu’à leur échéance. — Le transfert de la catégorie « Titres de placement » vers la catégorie « Titres d’investissement » est applicable à la date de transfert dans l’une ou l’autre des conditions suivantes : – dans des situations exceptionnelles de marché nécessitant un changement de stratégie ; – lorsque les titres à revenu fixe ne sont plus négociables sur un marché actif. A noter que le Conseil national de la comptabilité, dans son communiqué du 23 mars 2009, précise que « les possibilités de transferts de portefeuille, en particulier du portefeuille de titres de placement vers le portefeuille de titres d’investissement telles qu’elles étaient prévues par l’article 19 du règlement CRB n°90-01 avant sa mise à jour par le règlement n° 2008-17 du CRC restent en vigueur et ne sont pas abrogées par le règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC). Le règlement n° 2008-17 du CRC remplacé par le règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC) prévoyant des possibilités additionnelles de transferts entre portefeuilles, ces nouvelles possibilités de transferts complètent celles précédemment définies, et ce, à compter de la date d’application de ce règlement le 1 er juillet 2008. Par conséquent, un reclassement du portefeuille de titres de placement vers le portefeuille de titres d’investissement demeure possible sur simple changement d’intention, si au jour du transfert, tous les critères du portefeuille d’investissement sont remplis. L’établissement n’a pas opéré de reclassements d’actif. Type de reclassement (En milliers d’Euros) Montant reclassé à la date du reclassement Montant reclassé restant à la clôture Plus ou moins-value latente qui aurait été comptabilisée s'il n'y avait pas eu de reclassement Moins-value latente qui aurait été provisionnée s'il n'y avait pas eu de reclassement Résultat de l'année sur les titres reclassés Années précédentes Exercice 2019 31/12/2019 Titres de transaction à titres d'investissement 0 0 0 0 0 Titres de transaction à titres de placement 0 0 0 0 0 Titres de placement à titres d'investissement 0 0 0 0 0 4.4. Participations, parts dans les entreprises liées, autres titres détenus à long terme . Principes comptables : Titres de participation et parts dans les entreprises liées. — Relèvent de cette catégorie les titres dont la possession durable est estimée utile à l’activité de l’entreprise car elle permet notamment d’exercer une influence notable sur les organes d’administration des sociétés émettrices ou d’en assurer le contrôle. Les titres de participation et parts dans les entreprises liées sont enregistrés pour leur prix d’acquisition frais exclus. A la clôture de l'exercice, ils sont individuellement évalués au plus bas de leur valeur d’acquisition ou de leur valeur d’utilité. La valeur d’utilité est appréciée notamment au regard de critères tels que le caractère stratégique, la volonté de soutien ou de conservation, le cours de bourse, l’actif net comptable, l’actif net réévalué, des éléments prévisionnels. Les moins-values latentes, calculées par lignes de titres, font l’objet d’une dépréciation sans compensation avec les plus-values latentes constatées. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées. Les titres enregistrés parmi les titres de participation et parts dans les entreprises liées ne peuvent être transférés vers une autre catégorie comptable. Autres titres détenus à long terme. — Ce sont des titres acquis afin de favoriser le développement de relations professionnelles durables en créant un lien privilégié avec l'entreprise émettrice mais sans influence dans la gestion de l'entreprise dont les titres sont détenus en raison du faible pourcentage des droits de vote qu'ils représentent. Les autres titres détenus à long terme sont enregistrés pour leur prix d’acquisition, frais exclus. Ils figurent au bilan au plus bas de leur coût historique ou de leur valeur d'utilité. Cette dernière, pour les titres cotés ou non, correspond à ce que l'entreprise accepterait de décaisser pour obtenir ces titres si elle avait à les acquérir compte tenu de son objectif de détention. Les moins-values latentes font obligatoirement l'objet d’une dépréciation. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées. Les titres enregistrés parmi les autres titres détenus à long terme ne peuvent être transférés vers une autre catégorie comptable. 4.4.1. Evolution des participations, parts dans les entreprises liées et autres titres détenus à long terme . (En milliers d’Euros) 31/12/2018 Augmentation Diminution Conversion Autres variations 31/12/2019 Participations et autres titres détenus à long terme 875 148 63 685 -9 576 0 929 257 Parts dans les entreprises liées 10 050 9 270 -400 0 0 18 920 Valeurs brutes  : 885 198 72 955 -9 976 0 0 948 177 Participations et autres titres à long terme -6 725 -431 6 735 0 -421 Parts dans les entreprises liées 0 0 0 0 0 Dépréciations -6 725 -431 6 735 0 0 -421 Total 878 473 72 524 -3 241 0 0 947 756 Les autres titres détenus à long terme incluent notamment les certificats d’associés et d’association au fonds de garantie des dépôts (13 675 milliers d’ Euros ). La valeur des titres de l’organe central a été déterminée en calculant un actif net réévalué qui intègre la réévaluation des principales filiales de BPCE. Les principales filiales de BPCE sont valorisées à partir de prévisions pluriannuelles actualisées des flux de dividendes attendus ( Dividend Discount Model ). Les prévisions des flux de dividendes attendus s’appuient sur les plans d’affaires issus des plans stratégiques des entités concernées et sur des paramètres techniques jugés raisonnables. Les contraintes prudentielles applicables aux activités concernées ont notamment été prises en considération dans l’exercice de valorisation. L’actif net réévalué de BPCE intègre les actifs incorporels détenus par BPCE et les charges de structure de l’organe central. Au 31 décembre 2019, la valeur nette comptable s’élève à 750 414 milliers d’ Euros pour les titres BPCE. 4.4.2. Tableau des filiales et participations  : — Les montants sont exprimés (En milliers d’Euros)  : Filiales Actif (En milliers d’Euros) Capital Capitaux propres autres que le capital et avant affectation du résultat y compris FRBG Quote-part du capital détenue (en %) CA HT ou PNB du dernier exercice écoulé Résultat net 31/12/19 Dividendes encaissés par BPGO au cours de l'exercice Valeur comptable nette des titres dans le bilan de la BPGO SCR OUEST CROISSANCE (2) Sté Capital risque 105 102 97 071 60,00 34 994 31 630 8 911 99 289 SCI POLARIS (1) Immobilier 5 000 -2 527 99,98 2 643 -342 0 4 999 SA GRAND OUEST GESTION D’ACTIFS (2) Sté de gestion de SCPI 228 4 366 99,99 12 354 1 477 0 217 EURL GRAND OUEST PLUS (2) Sté de prise de participations 4 227 2 996 100,00 2 433 1 716 0 4 227 (1) Avances en compte courant au 31 décembre 2019 : 35 870 milliers d'Euros. (2) au 31/12/2018. Principales participations Capital Capitaux propres autres que le capital et avant affectation du résultat y compris FRBG Quote-part du capital détenue (en %) CA HT ou PNB du dernier exercice écoulé Résultat Net 31/12/2019 Dividendes encaissés par BPGO au cours de l'exercice Valeur comptable nette des titres dans le bilan de la BPGO BPCE 170 385 17 331 186 4,60 930 559 441 581 18 542 750 414 4.5. Opérations de crédit-bail et de locations simples . Principes comptables : L’avis du Comité d’urgence du CNC n° 2006-C dispose que les immobilisations destinées à une activité de crédit-bail mobilier, immobilier, de location avec option d’achat et de location simple sont enregistrées à l’actif du bilan du bailleur. Pour cette catégorie d’actifs, par dérogation aux règles du PCG sur la comptabilisation des actifs, c’est la notion de propriété juridique qui s’applique et non celle de contrôle. Les immobilisations sont enregistrées pour leur valeur d’entrée et la ventilation des actifs par composants ne s’applique pas chez le bailleur lorsque les charges d’entretien / remplacement incombent contractuellement au crédit preneur. En cas de rupture de contrat, l’approche par composant s’applique de manière prospective. En application de ce même avis, le crédit bailleur a la possibilité d’amortir les actifs concernés dans ses comptes individuels soit sur la durée du contrat (amortissement financier i.e. égal à la fraction de loyer acquise), soit sur la durée normale d’utilisation du bien (amortissement linéaire / dégressif). Le choix de l’option s’applique à l’ensemble des biens affectés à une même catégorie d’opérations. En application du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC), les commissions et coûts marginaux de transaction qui font l’objet d’un étalement sur la durée du bail sont intégrés à l’encours concerné. Les loyers impayés sont identifiés, comptabilisés et provisionnés conformément au règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC). (En milliers d’Euros) 31/12/2019 31/12/2018 Immobilier Mobilier Location simple Total Immobilier Mobilier Location simple Total Encours clientèle 660 620 21 542 682 162 635 204 17 746 652 950 Biens temporairement non loués 401 401 276 276 Encours douteux 7 054 7 054 6 243 6 243 Dépréciation -7 915 -71 -7 986 -6 620 -6 620 Créances rattachées 0 0 Total 0 660 160 21 471 681 631 0 635 103 17 746 652 849 4.6. Immobilisations incorporelles et corporelles . — Les règles de comptabilisation des immobilisations sont définies par le règlement n° 2014-03 de de l’Autorité des normes comptables (ANC). 4.6.1. Immobilisations incorporelles . Principes comptables : Une immobilisation incorporelle est un actif non monétaire sans substance physique. Les immobilisations incorporelles sont inscrites pour leur coût d’acquisition qui comprend le prix d’achat et les frais accessoires. Elles sont amorties selon leur durée probable d’utilisation. Les logiciels sont amortis sur une durée maximum 5 ans. La quote-part d’amortissement supplémentaire dont peuvent bénéficier les logiciels, en application des dispositions fiscales, est inscrite en amortissement dérogatoire. Les fonds de commerce ne sont pas amortis mais font l’objet, le cas échéant, de dépréciations. Les droits au bail sont amortis de manière linéaire, sur la durée de vie résiduelle du bail et font l’objet de dépréciations si nécessaire par rapport à la valeur de marché. (En milliers d’Euros) 31/12/2018 Augmentation Diminution Autres mouvements 31/12/2019 Droits au bail et fonds commerciaux 16 082 21 0 16 104 Logiciels 6 053 58 -43 6 069 Autres 0 0 0 0 Valeurs brutes 22 135 79 -43 0 22 173 Droits au bail et fonds commerciaux -15 702 -247 0 0 -15 949 Logiciels -5 896 -94 43 0 -5 947 Autres 0 0 0 0 Dépréciations 0 0 0 0 Amortissements et dépréciations -21 598 -341 43 0 -21 896 Total valeurs nettes 538 -262 0 0 276 4.6.2. Immobilisations corporelles . Principes comptables : Une immobilisation corporelle est un actif physique détenu, soit pour être utilisé dans la production ou la fourniture de biens ou de services, soit pour être loué à des tiers, soit à des fins de gestion interne et dont l'entité attend qu'il soit utilisé au-delà de l'exercice en cours. Les constructions étant des actifs composés de plusieurs éléments ayant des utilisations différentes dès l’origine, chaque élément est comptabilisé séparément à sa valeur d’acquisition et un plan d’amortissement propre à chacun des composants est retenu. — Le montant amortissable est la valeur brute sous déduction de la valeur résiduelle lorsque cette dernière est mesurable, significative et durable. Les principaux composants des constructions sont amortis selon la durée de consommation des avantages économiques attendus, soit en général la durée de vie du bien : Composants Durée d’utilité Terrain NA Façades non destructibles NA Façades/couverture / étanchéité 20-40 ans Fondations / ossatures 30- 60 ans Ravalement 10-20 ans Equipements techniques 10-20 ans Aménagements techniques 10-20 ans Aménagements intérieurs 8-15 ans Les autres immobilisations corporelles sont inscrites à leur coût d’acquisition, à leur coût de production ou à leur coût réévalué. Le coût des immobilisations libellé en devises est converti en Euros au cours du jour de l’opération. Les biens sont amortis selon la durée de consommation des avantages économiques attendus, soit en général la durée de vie du bien. Le cas échéant, les immobilisations peuvent faire l’objet d’une dépréciation. Les immeubles de placement constituent des immobilisations hors exploitation et sont comptabilisés suivant la méthode des composants. (En milliers d’Euros) 31/12/2018 Augmentation Diminution Autres mouvements 31/12/2019 Terrains 8 623 23 -251 0 8 394 Constructions 94 023 375 -4 201 0 90 196 Parts de SCI 43 787 -1 800 0 41 987 Autres 270 058 4 080 -3 101 271 039 Immobilisations corporelles d'exploitation 416 491 4 478 -9 353 0 411 616 Immobilisations hors exploitation 7 819 381 -3 617 4 584 Valeurs brutes 424 310 4 859 -12 970 0 416 201 Terrains 0 0 0 0 0 Constructions -52 675 -2 897 1 881 0 -53 691 Parts de SCI -9 -69 0 -78 Autres -204 035 -19 923 2 715 -221 244 Immobilisations corporelles d'exploitation -256 719 -22 889 4 596 0 -275 013 Immobilisations hors exploitation -4 388 -380 1 216 -3 552 Amortissements et dépréciations -261 107 -23 269 5 812 0 -278 565 Total valeurs nettes 163 202 -18 410 -7 158 0 137 636 4.7. Dettes représentées par un titre . Principes comptables : Les dettes représentées par un titre sont présentées selon la nature de leur support : bons de caisse, titres du marché interbancaire et titres de créances négociables, titres obligataires et assimilés, à l’exclusion des titres subordonnés qui sont classés sur une ligne spécifique au passif. Les intérêts courus non échus attachés à ces titres sont portés dans un compte de dettes rattachées en contrepartie du compte de résultat. Les frais d’émission sont pris en charge dans la totalité de l’exercice ou étalés sur la durée de vie des emprunts correspondants. Les primes d’émission et de remboursement sont étalées sur la durée de la vie de l’emprunt par le biais d’un compte de charges à répartir. Pour les dettes structurées, en application du principe de prudence, seule la partie certaine de la rémunération ou du principal est comptabilisée. Un gain latent n’est pas enregistré. Une perte latente fait l’objet d’une provision. (En milliers d’Euros) 31/12/2019 31/12/2018 Bons de caisse et bons d'épargne 625 Titres du marché interbancaire et de créances négociables 459 293 347 905 Emprunts obligataires 0 0 Autres dettes représentées par un titre 0 0 Dettes rattachées 4 314 5 007 Total 463 606 353 536 4.8. Autres actifs et autres passifs : (En milliers d’Euros) 31/12/2019 31/12/2018 Actif Passif Actif Passif Comptes de règlement sur opérations sur titres 6 076 430 -314 Primes sur instruments conditionnels achetés et vendus 2 555 1 004 5 631 757 Dettes sur titres empruntés et autres dettes de titres //// 5 026 //// 10 209 Créances et dettes sociales et fiscales 54 812 25 803 82 355 45 158 Dépôts de garantie versés et reçus 16 291 141 768 197 Autres débiteurs divers, autres créditeurs divers 22 911 73 957 118 900 60 933 Total 96 570 112 006 208 084 116 939 4.9. Comptes de régularisation : (En milliers d’Euros) 31/12/2019 31/12/2018 Actif Passif Actif Passif Engagements sur devises 27 40 257 10 Gains et pertes différés sur instruments financiers à terme de couverture 7 554 6 691 0 Primes et frais d'émission 0 0 0 Charges et produits constatés d'avance 19 098 132 782 21 204 132 887 Produits à recevoir/Charges à payer 43 559 69 756 44 731 89 183 Valeurs à l'encaissement 3 697 2 095 3 841 21 Autres 50 146 155 321 47 102 147 921 Total 124 081 366 685 117 135 370 022 4.10. Provisions . Principes comptables : Ce poste recouvre les provisions destinées à couvrir des risques et des charges directement liés ou non liés à des opérations bancaires au sens de l'article L311-1 du Code monétaire et financier et des opérations connexes définies à l'article L311-2 de ce même code, nettement précisées quant à leur objet, et dont le montant ou l'échéance ne peuvent être fixés de façon précise. A moins d’être couverte par un texte spécifique ou de relever des opérations bancaires ou connexes, la constitution de telles provisions est subordonnée à l’existence d’une obligation envers un tiers à la clôture et à l’absence de contrepartie équivalente attendue de ce tiers, conformément aux dispositions du règlement n° 2014-03 de l’Autorité des normes comptables (ANC). Il comprend notamment une provision pour engagements sociaux et une provision pour risques de contrepartie. Engagements sociaux. — Les avantages versés au personnel sont comptabilisés en application de la recommandation n° 2013-R-02 de l’Autorité des normes comptables. Ils sont classés en 4 catégories : — Avantages à court terme  : Les avantages à court terme recouvrent principalement les salaires, congés annuels, intéressement, participation, primes payés dans les douze mois de la clôture de l’exercice et se rattachant à cet exercice. Ils sont comptabilisés en charge de l’exercice y compris pour les montants restant dus à la clôture. — Avantages à long terme  : Les avantages à long terme sont des avantages généralement liés à l’ancienneté, versés à des salariés en activité et payés au-delà de douze mois de la clôture de l’exercice ; il s’agit en particulier des primes pour médaille du travail. Ces engagements font l’objet d’une provision correspondant à la valeur des engagements à la clôture. Ces derniers sont évalués selon une méthode actuarielle tenant compte d’hypothèses démographiques et financières telles que l’âge, l’ancienneté, la probabilité de présence à la date d’attribution de l’avantage et le taux d’actualisation. Ce calcul opère une répartition de la charge dans le temps en fonction de la période d’activité des membres du personnel (méthode des unités de crédits projetées). — Indemnités de fin de contrat de travail  : Il s’agit des indemnités accordées aux salariés lors de la résiliation de leur contrat de travail avant le départ en retraite, que ce soit en cas de licenciement ou d’acceptation d’un plan de départ volontaire. Les indemnités de fin de contrat de travail font l’objet d’une provision. Celles qui sont versées plus de douze mois après la date de clôture donnent lieu à actualisation. — Avantages postérieurs à l’emploi  : Les avantages au personnel postérieurs à l’emploi recouvrent les indemnités de départ en retraite, les retraites et avantages aux retraités. Ces avantages peuvent être classés en deux catégories : les régimes à cotisations définies (non représentatifs d’un engagement à provisionner pour l’entreprise) et les régimes à prestations définies (représentatifs d’un engagement à la charge de l’entreprise et donnant lieu à évaluation et provisionnement). Les engagements sociaux qui ne sont pas couverts par des cotisations passées en charge et versées à des fonds de retraite ou d’assurance sont provisionnés au passif du bilan. La méthode d’évaluation utilisée est identique à celle décrite pour les avantages à long terme. La comptabilisation des engagements tient compte de la valeur des actifs constitués en couverture des engagements et des éléments actuariels non-reconnus. Les écarts actuariels des avantages postérieurs à l’emploi, représentatifs des différences liées aux hypothèses de calcul (départs anticipés, taux d’actualisation, etc.) ou constatées entre les hypothèses actuarielles et les calculs réels (rendement des actifs de couverture, etc.) sont amortis selon la règle dite du corridor, c’est-à-dire pour la partie qui excède une variation de plus ou moins 10 % des engagements ou des actifs. La charge annuelle au titre des régimes à prestations définies comprend le coût des services rendus de l’année, le coût financier net lié à l’actualisation des engagements nets des actifs de couverture, et le coût des services passés et éventuellement l’amortissement des éléments non reconnus que sont les écarts actuariels. Provisions épargne logement. — Les comptes épargne logement (CEL) et les plans épargne logement (PEL) sont des produits d’épargne proposés aux particuliers dont les caractéristiques sont définies par la loi de 1965 sur l’épargne logement et les décrets pris en application de cette loi. — Le régime d’épargne logement génère des engagements de deux natures pour les établissements qui commercialisent ces produits : – L’engagement de devoir, dans le futur, accorder à la clientèle des crédits à un taux déterminé fixé à l’ouverture du contrat pour les PEL ou à un taux fonction de la phase d’épargne pour les contrats CEL ; – L’engagement de devoir rémunérer l’épargne dans le futur à un taux fixé à l’ouverture du contrat pour une durée indéterminée pour les PEL ou à un taux fixé chaque semestre en fonction d’une formule d’indexation fixée par la loi pour les contrats de CEL. Les engagements présentant des conséquences potentiellement défavorables sont évalués pour chacune des générations de plans d’épargne logement d’une part et pour l’ensemble des comptes épargne logement d’autre part. — Les risques attachés à ces engagements sont couverts par une provision dont le montant est déterminé par l’actualisation des résultats futurs dégagés sur les encours en risques : – L’encours d’épargne en risque correspond au niveau d’épargne futur incertain des plans existant à la date de calcul de la provision. Il est estimé statistiquement en tenant compte du comportement des souscripteurs épargnants, pour chaque période future, par différence entre les encours d’épargne probables et les encours d’épargne minimum attendus ; – L’encours de crédits en risque correspond aux encours de crédits déjà réalisés mais non encore échus à la date de calcul et des crédits futurs estimés statistiquement en tenant compte du comportement de la clientèle et des droits acquis et projetés attachés aux comptes et plans d’épargne logement. Les résultats des périodes futures sur la phase d’épargne sont déterminés, pour une génération considérée, par différence entre le taux réglementé offert et la rémunération attendue pour un produit d’épargne concurrent. Les résultats des périodes futures sur la phase de crédit sont déterminés par différence entre le taux fixé à l’ouverture du contrat pour les PEL ou à un taux fonction de la phase d’épargne pour les contrats de CEL, et le taux anticipé des prêts à l’habitat non réglementés. Lorsque la somme algébrique de la mesure des engagements futurs sur la phase d’épargne et sur la phase de crédit d’une même génération de contrats traduit une situation potentiellement défavorable, une provision est constituée, sans compensation entre les générations. Les engagements sont estimés par application de la méthode Monte-Carlo pour traduire l’incertitude sur les évolutions potentielles des taux d’intérêt et leurs conséquences sur les comportements futurs modélisés des clients et sur les encours en risque. La provision est inscrite au passif du bilan et les variations sont enregistrées en produit net bancaire. 4.10.1. Tableau de variations des provisions : (En milliers d’Euros) 31/12/2018 Dotations Reprises Utilisations Conversion 31/12/2019 Provisions pour risques de contrepartie 88 741 26 332 (16 824) 0 98 249 Provisions pour engagements sociaux 49 090 2 764 (2 563) 0 0 49 290 Provisions pour PEL/CEL 20 984 0 (2 607) 0 0 18 377 Provisions pour litiges 0 0 0 0 0 0 Provisions pour restructurations  : 28 118 14 707 (26 609) 0 0 16 216 Portefeuille titres et instruments financiers à terme 0 0 0 0 0 Immobilisations financières 0 0 0 0 0 Risques sur opérations de banque 0 0 0 0 0 Provisions pour impôts 3 742 353 (3 742) 0 353 Autres 17 068 960 0 18 028 Autres provisions pour risques  : 20 810 1 313 (3 742) 0 0 18 381 Provisions pour restructurations informatiques 0 0 0 0 0 Autres provisions exceptionnelles 0 0 0 0 0 Provisions exceptionnelles 0 0 0 0 0 0 T otal 207 742 44 601 (51 830) 0 0 200 513 4.10.2. Provisions et dépréciations constituées en couverture du risque de contrepartie : (En milliers d’Euros) 31/12/2018 Dotations Reprises Utilisations Conversion 31/12/2019 Dépréciations sur créances sur la clientèle 424 845 147 920 -126 082 -33 126 413 557 Dépréciations sur autres créances 9 667 839 -7 020 3 486 Dépréciations inscrites en déduction des éléments d'actifs 434 512 148 759 -133 102 -33 126 0 417 043 Provisions sur engagements hors bilan 0 Provisions pour risques pays Provisions pour risques de contrepartie clientèle 88 741 26 333 -16 825 98 249 Autres provisions 20 810 798 -3 227 18 381 Provisions pour risques de contrepartie inscrites au passif 109 551 27 131 -20 052 0 0 116 630 Total 544 063 175 890 -153 154 -33 126 0 533 673 4.10.3. Provisions pour engagements sociaux . Avantages postérieurs à l'emploi à cotisations définies . — Les régimes à cotisations définies concernent les régimes de retraites obligatoires gérés par la sécurité sociale et par les caisses de retraite AGIRC et ARRCO et des régimes sur complémentaires auxquels adhèrent les Caisses d’Epargne et les Banques Populaires. Avantages postérieurs à l'emploi à prestations définies et avantages à long terme . — Les engagements concernent les régimes suivants : – le régime de retraite des Banques Populaires géré par la Caisse Autonome de Retraite des Banques Populaires (CARBP) concerne les prestations de retraite issues de la fermeture du régime de retraite bancaire au 31 décembre 1993 ; – retraites et assimilés : indemnités de fin de carrière et avantages accordés aux retraités ; – autres : bonification pour médailles d'honneur du travail et autres avantages à long terme. Ces engagements sont calculés conformément aux dispositions de la recommandation n° 2013-R-02 de l’Autorité des normes comptables. — Analyse des actifs et passifs comptabilisés au bilan : (En milliers d’Euros) Exercice 2019 Exercice 2018 Régimes postérieurs à l'emploi à prestations définies Autres avantages à long terme Total Régimes postérieurs à l'emploi à prestations définies Autres avantages à long terme Total Compléments de retraite et autres régimes Indemnités de fin de carrière Médailles du travail Autres avantages Compléments de retraite et autres régimes Indemnités de fin de carrière Médailles du travail Autres avantages Dette actuarielle 77 798 37 234 12 326 127 358 71 444 32 841 12 366 116 651 Juste valeur des actifs du régime -42 737 -24 574 -67 311 -40 197 -23 635 -63 832 Juste valeur des droits à remboursement 0 0 Effet du plafonnement d'actifs 0 0 Ecarts actuariels non reconnus gains / (pertes) -8 135 -5 059 -13 194 -2 276 -1 453 -3 729 Coût des services passés non reconnus 0 0 Solde net au bilan 26 926 7 601 12 326 0 46 853 28 971 7 753 12 366 0 49 090 Engagements sociaux passifs 26 926 7 601 12 326 0 46 853 28 971 7 753 12 366 0 49 090 Engagements sociaux actifs 0 0 — Analyse de la charge de l'exercice : (En milliers d’Euros) Régimes postérieurs à l'emploi à prestations définies Autres avantages à long terme Exercice 2019 Exercice 2018 Compléments de retraite et autres régimes Indemnités de fin de carrière Médailles du travail Autres avantages Total Total Coût des services rendus 1 802 728 2 530 2 805 Coût des services passés 0 -189 Coût financier 1 080 565 178 1 823 1 618 Produit financier -622 -320 -942 -855 Ecarts actuariels comptabilisés en résultat 0 -729 Autres -2 503 -2 199 -945 -5 647 -3 855 Total de la charge de l'exercice -2 045 -152 -40 0 -2 237 -1 205 — Principales hypothèses actuarielles : Exercice 2019 Exercice 2018 CAR-BP CAR-BP Taux d'actualisation 0,62% 1,56% Taux d'inflation 1,60% 1,70% Table de mortalité utilisée TGH05-TGF05 TGH05-TGF05 Duration 14,30 13,80 Hors CAR-BP Exercice 2019 Exercice 2018 Régimes postérieurs à l'emploi à prestations définies Autres avantages à long terme Régimes postérieurs à l'emploi à prestations définies Autres avantages à long terme Indemnités de fin de carrière Médailles du travail Indemnités de fin de carrière Médailles du travail Taux d'actualisation 0,70% 0,46% 1,67% 1,35% Taux d'inflation 1,60% 1,60% 1,70% 1,70% Taux de croissance des salaires Taux d'évolution des coûts médicaux Table de mortalité utilisée TGH05-TGF05 TGH05-TGF05 TGH05-TGF05 TGF05-TGF05 Duration 16,1 11,8 15,6 11,4 Au 31 décembre 2019, les actifs de couverture du régime de retraite des Banques Populaires sont répartis à hauteur de 52 % en obligations, 46 % en actions et 2 % en actifs monétaires — Les tables de mortalité utilisées sont : – TGH05/TGF05 pour les IFC, médailles et autres avantages ainsi que pour CGPCE et CARBP. Le taux d’actualisation utilisé est issu de la courbe des emprunteurs de première catégorie (courbe « EUR Composite (AA) »). Plan d’options d’achat d’actions. — Néant 4.10.4. Provisions PEL / CEL  : — Encours de dépôts collectés : (En milliers d’Euros) 31/12/2019 31/12/2018 Encours collectés au titre des plans d’ épargne (PEL)  : Ancienneté de moins de 4 ans 133 247 338 067 Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans 1 437 390 1 460 111 Ancienneté de plus de 10 ans 724 617 382 386 Encours collectés au titre des plans épargne logement 2 295 254 2 180 564 Encours collectés au titre des comptes épargne logement 231 722 224 283 Total 2 526 976 2 404 847 — Encours de crédits octroyés : (En milliers d’Euros) 31/12/2019 31/12/2018 Encours de crédits octroyés  : au titre des plans épargne logement 811 1 329 au titre des comptes épargne logement 7 997 11 923 Total 8 808 13 252 — Provisions sur engagements liés aux comptes et plans épargne-logement (PEL et CEL) : (En milliers d’Euros) 31/12/2018 Dotations / reprises nettes 31/12/2019 Provisions constituées au titre des PEL  : Ancienneté de moins de 4 ans 5 189 -3 093 2 096 Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans 7 221 -720 6 501 Ancienneté de plus de 10 ans 6 477 2 556 9 033 Provisions constituées au titre des plans épargne logement 18 887 -1 257 17 631 Provisions constituées au titre des comptes épargne logement 2 292 -1 327 965 Provisions constituées au titre des crédits PEL -18 7 -11 Provisions constituées au titre des crédits CEL -178 -30 -208 Provisions constituées au titre des crédits épargne logement -196 -23 -219 Total 20 984 -2 607 18 377 4.11. Dettes subordonnées . Principes comptables : Les dettes subordonnées regroupent les fonds provenant de l’émission de titres ou d’emprunts subordonnés, à durée déterminée ou à durée indéterminée, et les dépôts de garantie à caractère mutuel. Le remboursement en cas de liquidation du débiteur n’est possible qu’après désintéressement des autres créanciers. Les intérêts courus à verser attachés aux dettes subordonnées sont portés dans un compte de dettes rattachées en contrepartie du compte de résultat. (En milliers d’Euros) 31/12/2019 31/12/2018 Dettes subordonnées à durée déterminée 0 0 Dettes subordonnées à durée indéterminée 0 0 Dettes supersubordonnées à durée indéterminée 0 0 Dépôts de garantie à caractère mutuel 7 324 7 325 Dettes rattachées 0 0 Total 7 324 7 325 4.12. Fonds pour risques bancaires généraux . Principes généraux : Ces fonds sont destinés à couvrir les risques inhérents aux activités de l’entité, conformément aux conditions requises par l'article 3 du règlement n° 90-02 du CRBF. Ils comprennent également les montants dotés au Fonds Régional de Solidarité et aux fonds constitués dans le cadre du mécanisme de garantie (cf. §1.2). (En milliers d’Euros) 31/12/2018 Augmentation Diminution Autres variations 31/12/2019 Fonds pour risques bancaires généraux 203 051 203 051 Total 203 051 0 0 0 203 051 Au 31 décembre 2019, les Fonds pour risques bancaires généraux incluent notamment 46 150 milliers d' Euros affectés au Fond Réseau Banque Populaire , 18 345 milliers d' Euros affectés au Fonds de Garantie Mutuel et 8 570 milliers d' Euros affectés au Fonds Régional de Solidarité. 4.13. Capitaux propres : (En milliers d’Euros) Capital Primes d'émission Réserves/ autres Report à nouveau Résultat Total capitaux propres hors FRBG Total au 31 décembre 2017 1 021 352 357 771 409 816 37 610 69 179 1 895 728 Mouvements de l'exercice 11 900 1 43 837 10 390 -16 208 49 920 Total au 31 décembre 2018 1 033 252 357 772 453 653 48 000 52 971 1 945 648 Autres mouvement Affectation résultat 2018 37 754 -37 754 0 Distribution de dividendes -15 217 -15 217 Augmentation de capital 149 596 149 596 Résultat de la période 75 950 75 950 Total au 31 d éc embre 2019 1 182 848 357 772 491 407 48 000 75 950 2 155 977 Le capital social de la Banque Populaire Grand Ouest s’élève à 1 182 848 milliers d’ Euros et est composé de 84 489 174 parts sociales de nominal 14 Euros détenues par les sociétaires. 4.14. Durée résiduelle des emplois et ressources . — Les emplois et ressources à terme définis sont présentés selon la durée restant à courir avec créances et dettes rattachées. (En milliers d’Euros) 31/12/2019 Inférieur à 1 mois De 1 mois à 3 mois De 3 mois à 1 an De 1 an à 5 ans Plus de 5 ans Non déterminé Total Effets publics et valeurs assimilées 0 0 40 912 244 892 85 953 371 757 Créances sur les établissements de crédit 3 800 819 199 1 063 29 077 87 477 3 038 3 921 673 Opérations avec la clientèle 1 365 396 563 638 1 860 460 7 685 674 9 192 743 75 20 667 986 Obligations et autres titres à revenu fixe 212 388 0 227 199 1 010 631 537 488 1 987 706 Opérations de crédit-bail et de locations simples 25 786 42 930 146 514 403 052 63 349 681 631 Total des emplois 5 404 389 606 767 2 276 148 9 373 326 9 967 010 3 113 27 630 753 Dettes envers les établissements de crédit 1 118 894 352 230 1 673 686 2 230 069 1 099 238 0 6 474 117 Opérations avec la clientèle 14 517 747 333 975 941 292 2 933 409 395 977 0 19 122 400 Dettes représentées par un titre 6 183 19 215 11 508 332 860 93 840 0 463 606 Dettes subordonnées 0 0 0 0 0 7 324 7 324 Total des ressources 15 642 824 705 420 2 626 486 5 496 338 1 589 055 7 324 26 067 447 Note 5. – Informations sur le hors bilan et opérations assimilées. 5.1. Engagements reçus et donnés : Informations sur le hors bilan et opérations assimilées . Principes généraux : Engagements de financement. — Les engagements de financement en faveur d’établissements de crédit et assimilés comprennent notamment les accords de refinancement, les acceptations à payer ou les engagements de payer, les confirmations d’ouvertures de crédits documentaires et les autres engagements donnés à des établissements de crédit. Les engagements de financement en faveur de la clientèle comprennent notamment les ouvertures de crédits confirmés, les lignes de substitution des billets de trésorerie, les engagements sur facilités d’émission de titres et les autres engagements en faveur d’agents économiques autres que des établissements de crédit et assimilés. Les engagements de financement reçus recensent notamment les accords de refinancement et les engagements divers reçus d’établissements de crédit et assimilés. Engagements de garantie. — Les engagements de garantie d’ordre d’établissements de crédit recouvrent notamment les cautions, avals et autres garanties d’ordre d’établissements de crédit et assimilés. Les engagements de garantie d’ordre de la clientèle comprennent notamment les cautions, avals et autres garanties d’ordre d’agents économiques autres que des établissements de crédit et assimilés. Les engagements de garantie reçus recensent notamment les cautions, avals et autres garanties reçus d’établissements de crédit et assimilés. 5.1.1. Engagements de financement : Encours de dépôts collectés 31/12/2019 31/12/2018 Engagements de financement donnés En faveur des établissements de crédit 3 109 3 188 Ouverture de crédits documentaires 36 495 42 819 Autres ouvertures de crédits confirmés 2 858 375 2 529 201 Autres engagements En faveur de la clientèle 2 894 870 2 572 020 Total des engagements de financement donnés 2 897 979 2 575 208 Engagements de financement reçus D'établissements de crédit 0 0 De la clientèle 0 0 Total des engagements de financement reçus 0 0 5.1.12. Engagements de garantie : Encours de dépôts collectés 31/12/2019 31/12/2018 Engagements de garantie donnés  : Confirmation d'ouverture de crédits documentaires 0 668 Autres garanties 0 0 D'ordre d'établissements de crédit  : 0 668 Cautions immobilières 140 738 139 517 Cautions administratives et fiscales 153 965 157 059 Autres cautions et avals donnés 200 656 207 491 Autres garanties données 209 640 227 849 D'ordre de la clientèle 704 999 731 916 Total des engagements de garantie donnés 704 999 732 584 Engagements de garantie reçus d'établissements de crédit 2 111 254 2 195 673 Total des engagements de garantie reçus 2 111 254 2 195 673 5.1.3. Autres engagements ne figurant pas au hors bilan : (En milliers d’Euros) 31/12/2019 31/12/2018 Engagements donnés Engagements reçus Engagements donnés Engagements reçus Autres valeurs affectées en garantie en faveur d'établissements de crédit 4 607 168 0 3 845 295 Autres valeurs affectées en garantie reçues de la clientèle 89 730 0 123 498 Total 4 696 898 0 3 968 793 0 — Au 31 décembre 2019, les créances données en garantie dans le cadre des dispositifs de refinancement incluent plus particulièrement : – 543 453 milliers d’ Euros de titres et créances mobilisées auprès de la Banque de France dans le cadre du processus TRICP contre 568 674 milliers d’ Euros au 31 décembre 2018, – 179 451 milliers d’ Euros de crédits immobiliers nantis auprès de BP Covered Bonds contre 156 433 milliers d’ Euros au 31 décembre 2018, – 40 045 milliers d’ Euros de créances apportées en garantie des financements obtenus auprès de la Banque Euro péenne d’investissement (BEI) contre 55 503 milliers d’ Euros au 31 décembre 2018, – 388 063 milliers d’ Euros de créances données en garantie auprès de la Caisse de refinancement de l’habitat contre 274 518 milliers d’ Euros au 31 décembre 2018, – 2 194 959 milliers d’ Euros de crédits immobiliers nantis auprès de BPCE SFH contre 1 756 618 milliers d’ Euros au 31 décembre 2018. – 1 226 583 milliers d’ Euros de créances mobilisés auprès de la Banque de France dans le cadre de l’élargissement du refinancement BCE aux crédits immobiliers et corporate contre 1 144 245 milliers d’ Euros au 31 décembre 2017, Pour tenir compte du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC), inclure également toute transaction ou accord qui présente des risques (sortie de ressources potentielle) et avantages significatifs non-inscrits en bilan et hors-bilan (capacité de bénéficier de flux positifs). Par ailleurs, la Banque Populaire Grand Ouest n’a pas reçu de montant significatif d’actifs en garantie. Dans le cadre de ces opérations de titrisation, la Banque populaire grand Ouest effectue le recouvrement des sommes dues sur les crédits cédés pour le compte du FCT. Afin de sanctuariser les encaissements reçus de la clientèle et qui appartiennent juridiquement au FCT, il a été mis en place un « compte d’affectation spécial (CAS) », figurant parmi les comptes ordinaires de la Banque populaire grand Ouest. Ce compte reçoit les sommes recouvrées dans l’attente de leur reversement au FCT. Au 31 décembre 2019, le montant de cet actif grevé au bénéfice du FCT figure dans les « Autres valeurs affectées en garantie » et s’élève à 34 614 milliers d’ Euros contre 25 172 milliers d’ Euros au 31 décembre 2018. 5.2. Opérations sur instruments financiers à terme . Principes comptables : Les opérations de couverture et de marché sur des instruments financiers à terme de taux d’intérêt, de change ou d'actions sont enregistrées conformément aux dispositions du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC). Les engagements relatifs à ces opérations sont inscrits dans les comptes de hors bilan pour la valeur nominale des contrats. A la date de clôture, le montant de ces engagements représente le volume des opérations non dénouées à la clôture. Les principes comptables appliqués diffèrent selon la nature des instruments et les intentions des opérateurs à l'origine. Opérations fermes. — Les contrats d'échange de taux et assimilés (accords de taux futurs, garantie de taux plancher et plafond) sont classés selon le critère de l'intention initiale dans les catégories suivantes : – microcouverture (couverture affectée) ; – macrocouverture (gestion globale de bilan) ; – positions spéculatives / positions ouvertes isolées ; – gestion spécialisée d’un portefeuille de transaction. Les montants perçus ou payés concernant les deux premières catégories sont comptabilisés prorata temporis dans le compte de résultat. Les charges et produits d’instruments utilisés à titre de couverture d’un élément ou d’un ensemble d’éléments homogènes sont enregistrés en résultat de manière symétrique à la prise en compte des produits et charges sur les éléments couverts. Les éléments de résultat de l’instrument de couverture sont comptabilisés dans le même poste que les produits et charges concernant les éléments couverts en « Intérêts et produits assimilés » et « Intérêts et charges assimilées ». Le poste « Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation » est utilisé lorsque les éléments couverts sont inclus dans le portefeuille de négociation. En cas de surcouverture caractérisée, une provision pourra être constituée sur l’instrument de couverture, à hauteur de la quote-part en surcouverture, si l’instrument est en moins-value latente. Dans ce cas, la dotation aux provisions affectera le poste « Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation ». Les charges et produits relatifs aux instruments financiers à terme ayant pour objet de couvrir et de gérer un risque global de taux sont inscrits prorata temporis en compte de résultat au poste « Intérêts et produits assimilés » et « Intérêts et charges assimilées ». Les gains et les pertes latents ne sont pas enregistrés. Les charges et les produits relatifs à certains contrats constituant des positions ouvertes isolées sont enregistrés dans les résultats au dénouement des contrats ou prorata temporis selon la nature de l’instrument. La comptabilisation des plus ou moins-values latentes est fonction de la nature des marchés concernés (organisés et assimilés ou de gré à gré). Sur les marchés de gré à gré (qui incluent les opérations traitées en chambres de compensation), les pertes latentes éventuelles, constatées par rapport à la valeur de marché, font l’objet d’une provision. Les plus-values latentes ne sont pas enregistrées. Sur les marchés organisés ou assimilés, les instruments bénéficient d’une cotation permanente et d’une liquidité suffisante pour justifier leur valorisation au prix de marché. Les contrats relevant de la gestion spécialisée sont valorisés en tenant compte d’une décote pour risque de contrepartie et valeur actualisée des frais de gestion futurs, si ces ajustements de valorisation sont significatifs. Les dérivés traités avec une contrepartie membre du mécanisme de solidarité du Groupe BPCE (cf note 1.2.) ne font pas l’objet de ces ajustements de valorisation. Les variations de valeur d’un arrêté comptable à l’autre sont inscrites immédiatement en compte de résultat au poste « Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation ». — Les soultes de résiliation ou d'assignation sont comptabilisées comme suit : – pour les opérations classées en gestion spécialisée ou en position ouverte isolée, les soultes sont rapportées immédiatement en compte de résultat ; – pour les opérations de microcouverture et de macrocouverture, les soultes sont soit amorties sur la durée de vie résiduelle de l'élément anciennement couvert soit rapportées immédiatement en compte de résultat. Opérations conditionnelles. — Le montant notionnel de l'instrument sous-jacent sur lequel porte l'option ou le contrat à terme est enregistré en distinguant les contrats de couverture des contrats négociés dans le cadre d'opérations de marché. Pour les opérations sur options de taux d’intérêt, de change ou sur actions, les primes payées ou encaissées sont enregistrées en compte d'attente. A la clôture de l'exercice, ces options font l'objet d'une valorisation portée en compte de résultat dans le cas de produits cotés sur un marché organisé ou assimilé. Pour les marchés de gré à gré, seules les moins-values font l’objet d’une provision et les plus-values latentes ne sont pas enregistrées. Lors de la revente, du rachat, de l'exercice ou à l'expiration, les primes sont enregistrées immédiatement en compte de résultat. Pour les opérations de couverture, les produits et charges sont rapportés de manière symétrique à ceux afférents à l'élément couvert. Les instruments conditionnels vendeurs ne sont pas éligibles au classement en macrocouverture. Les marchés de gré à gré peuvent être assimilés à des marchés organisés lorsque les établissements qui jouent le rôle de mainteneurs de marchés garantissent des cotations permanentes dans des fourchettes réalistes ou lorsque des cotations de l’instrument financier sous-jacent s’effectuent elles-mêmes sur un marché organisé. 5.2.1. Instruments financiers et opérations de change à terme : (En milliers d’Euros) 31/12/2019 31/12/2018 Couverture Autres opérations Total Juste valeur Couverture Autres opérations Total Juste valeur Opérations fermes Opérations sur marchés organisés  : 0 0 0 0 0 0 0 0 Contrats de taux d'intérêt 0 0 Contrats de change 0 0 Autres contrats 0 0 Opérations de gré à gré  : 5 857 994 0 5 857 994 17 529 5 042 849 0 5 042 849 -20 844 Accords de taux futurs (FRA) 0 0 Swaps de taux d'intérêt 5 485 512 0 5 485 512 17 529 4 792 427 0 4 792 427 -20 844 Swaps financiers de devises 0 0 0 0 0 Autres contrats à terme 372 482 0 372 482 0 250 422 250 422 Total opérations fermes 5 857 994 0 5 857 994 17 529 5 042 849 0 5 042 849 -20 844 Opérations conditionnelles Opérations sur marchés organisés  : 0 0 0 0 0 0 0 0 Options de taux d'intérêt 0 0 Provisions sur engagements liés aux comptes et plans épargne-logement (PEL et CEL) 0 0 Autres options 0 0 Opérations de gré à gré  : 734 585 0 734 585 44 797 600 0 797 600 334 Options de taux d'intérêt 426 613 0 426 613 44 361 507 361 507 334 Options de change 307 972 307 972 436 093 436 093 Autres options 0 Total opérations conditionnelles 734 585 0 734 585 44 797 600 0 797 600 334 Total instruments financiers et de change á terme 6 592 579 0 6 592 579 17 573 5 840 449 0 5 840 449 -20 510 Les montants notionnels des contrats recensés dans ce tableau ne constituent qu’une indication de volume de l’activité de la Banque Populaire Grand Ouest sur les marchés d’instruments financiers à la clôture de l’exercice et ne reflètent pas les risques de marché attachés à ces instruments. Les engagements sur instruments de taux d’intérêt négociés sur des marchés de gré à gré portent essentiellement sur des swap s de taux et FRA pour les opérations à terme fermes, et sur des contrats de garantie de taux pour les opérations conditionnelles. Les engagements sur instruments de cours de change négociés sur des marchés de gré à gré portent essentiellement sur des swaps de devises. 5.2.2. Ventilation par type de portefeuille des instruments financiers de taux d’intérêt et swaps financiers de devises négociés sur un marché de gré à gré . — Il n’y a pas eu de transfert d’opérations vers un autre portefeuille au cours de l’exercice. (En milliers d’Euros) 31/12/2019 31/12/2018 Micro- couverture Macro- couverture Position ouverte isolée Gestion spécialisée Total Micro- couverture Macro- couverture Position ouverte isolée Gestion spécialisée Total Accords de taux futurs (FRA) 0 0 Swaps de taux d'intérêt 2 960 877 2 524 635 0 5 485 512 2 840 782 1 959 880 0 4 800 662 Swaps financiers de devises 0 0 0 0 Autres contrats à terme de taux d'intérêt 0 7 429 0 0 7 429 Opérations fermes 2 960 877 2 524 635 0 0 5 485 512 2 848 211 1 959 880 0 0 4 808 091 Options de taux d'intérêt 179 113 247 500 426 613 87 8 03 308 303 396 106 Opérations conditionnelles 179 113 247 500 0 0 426 613 87 8 03 308 303 0 0 396 106 Total 3 139 990 2 772 135 0 0 5 912 125 2 936 014 2 268 183 0 0 5 204 197 (En milliers d’Euros) 31/12/2019 Micro couverture Macro couverture Position ouverte isolée Gestion spécialisée Total Juste valeur 56 021 -38 448 0 0 17 573 5.2.3. Durée résiduelle des engagements sur instruments financiers à terme : (En milliers d’Euros) 31/12/2019 De 0 à 1 an De 1 à 5 ans Plus de 5 ans Total Opérations sur marchés organisés 0 Opérations de gré à gré 392 251 2 774 546 2 318 716 5 485 512 Opérations fermes 392 251 2 774 546 2 318 716 5 485 512 Opérations sur marchés organisés 0 0 0 Opérations de gré à gré 18 225 172 089 236 299 426 613 Opérations conditionnelles 18 225 172 089 236 299 426 613 Total 410 476 2 946 635 2 555 015 5 912 126 5.3. Opérations en devises . Principes comptables : Les résultats sur opérations de change sont déterminés conformément au règlement n°2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC). Les créances, les dettes et les engagements hors bilan libellés en devises sont évalués au cours de change à la clôture de l'exercice. Les gains et pertes de change latents et définitifs sont enregistrés en compte de résultat. Les produits et les charges payés ou perçus sont enregistrés au cours du jour de la transaction. Les immobilisations et titres de participation en devises financés en Euros restent valorisés au coût d’acquisition. Les opérations de change au comptant non dénouées sont valorisées au cours de clôture de l'exercice. Les reports et déports sur les contrats de change à terme de couverture sont étalés prorata temporis en compte de résultat. Les autres contrats de change et les instruments financiers à terme en devises sont évalués au prix du marché. Les contrats de change à terme secs ou couverts par des instruments à terme sont réévalués au cours du terme restant à courir. Les swaps cambistes s’enregistrent comme des opérations couplées d’achats au comptant et de ventes à terme de devises. Les swap s financiers de devises sont assujettis aux dispositions du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC). Données non significatives. 5.4. Ventilation du bilan par devise . — Données non significatives. Note 6. – Autres informations. 6.1. Consolidation . — En référence à l’article 4111-1 du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC), e n application de l’article 1er du règlement n° 99-07 du Comité de la réglementation comptable, la Banque populaire Grand Ouest établit des comptes consolidés conformes au référentiel comptable international. Ses comptes individuels sont intégrés dans les comptes consolidés du Groupe BPCE. 6.2. Rémunérations . — Les avantages à court terme versés aux dirigeants de la Banque Populaire Grand Ouest s’élèvent à 3 256 milliers d’ Euros au titre de 2019 (contre 2 762 milliers d’ Euros au titre de 2018). Ils comprennent les rémunérations, les indemnités au temps passé et avantages versés aux mandataires sociaux, administrateurs et membres du comité de direction générale et du comité exécutif. 6.3. Honoraires des commissaires aux comptes : (En milliers d’Euros) Montant (HTR) Montant (HTR) Audit Commissariat aux comptes, certification, examen des comptes individuels et consolidés 382 528 Autres diligences et prestations directement liées à la mission du commissaires aux comptes (exclusivement RSE) 14 18 Total 396 546 6.4. Implantations dans les pays non coopératifs . — L’article L. 511-45-I du Code monétaire et financier et l’arrêté du ministre de l’économie du 6 octobre 2009 imposent aux établissements de crédit de publier en annexe de leurs comptes annuels des informations sur leurs implantations et leurs activités dans les États ou territoires qui n’ont pas conclu avec la France de convention d’assistance administrative en vue de lutter contre la fraude et l’évasion fiscale permettant l’accès aux renseignements bancaires. Ces obligations s’inscrivent dans le contexte mondial de lutte contre les territoires non fiscalement coopératifs, issu des différents travaux et sommets de l’OCDE, mais participent également à la prévention du blanchiment des capitaux et du financement du terrorisme. Le Groupe BPCE, dès sa constitution, a adopté une attitude prudente, en informant régulièrement les établissements de ses réseaux des mises à jour des listes de territoires que l’OCDE a considérés comme insuffisamment coopératifs en matière d’échange d’informations en matière fiscale et des conséquences que l’implantation dans de tels territoires pouvaient avoir. Parallèlement, des listes de ces territoires ont été intégrées, pour partie, dans les progiciels utilisés aux fins de prévention du blanchiment de capitaux, et ce en vue d’appliquer une vigilance appropriée aux opérations avec ces États et territoires (mise en œuvre du décret n° 2009-874 du 16 juillet 2009). Au niveau central, un recensement des implantations et activités du groupe dans ces territoires a été réalisé aux fins d’informations des instances de direction. Cette déclaration se base sur la liste des pays cités dans l’arrêté du 8 avril 2016 pris en application de l’article 238-0-A du Code général des impôts. Au 31 décembre 2019, la Banque Populaire Grand ouest n’exerce pas d’activité et n’a pas recensé d’implantation dans les territoires fiscalement non coopératifs. IV. — Affectation du Résultat 2019. — Affectation du résultat Banque Populaire du Grand Ouest : Bénéfice de l'exercice 75 949 610,94 Report à Nouveau 48 000 000,00 Résultat à répartir 123 949 610,94 Réserve légale 3 797 480,54 Réserve ordinaire 59 194 656,34 Intérêts aux parts sociales 12 957 474,06 Report à nouveau 48 000 000,00 V. — Rapport général des commissaires aux comptes sur les comptes clos au 31 décembre 2019. A l’assemblée générale des sociétaires , 1. Opinion . — En exécution de la mission qui nous a été confiée par votre assemblée générale , nous avons effectué l’audit des comptes annuels de la société Banque Populaire Grand Ouest relatifs à l’exercice clos le 31 décembre 2019, tels qu’ils sont joints au présent rapport. Nous certifions que les comptes annuels sont, au regard des règles et principes comptables français, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du résultat des opérations de l’exercice écoulé ainsi que de la situation financière et du patrimoine de la société à la fin de cet exercice. L’opinion formulée ci-dessus est cohérente avec le contenu de notre rapport au comité d’audit. 2. Fondement de l’opinion  : Référentiel d’audit . — Nous avons effectué notre audit selon les normes d’exercice professionnel applicables en France. Nous estimons que les éléments que nous avons collectés sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion. Les responsabilités qui nous incombent en vertu de ces normes sont indiquées dans la partie « Responsabilités des commissaires aux comptes relatives à l’audit des comptes annuels » du présent rapport. — Indépendance  : Nous avons réalisé notre mission d’audit dans le respect des règles d’indépendance qui nous sont applicables, sur la période du 1 er janvier 2019 à la date d’émission de notre rapport, et notamment nous n’avons pas fourni de services interdits par l’article 5, paragraphe 1, du règlement (UE) n°537/2014 ou par le code de déontologie de la profession de commissaire aux comptes. 3. Justification des appréciations - Points clés de l’audit . — En application des dispositions des articles L.823-9 et R.823-7 du code de commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à votre connaissance les points clés de l’audit relatifs aux risques d'anomalies significatives qui, selon notre jugement professionnel, ont été les plus importants pour l’audit des comptes annuels de l’exercice, ainsi que les réponses que nous avons apportées face à ces risques. Les appréciations ainsi portées s’inscrivent dans le contexte de l’audit des comptes annuels pris dans leur ensemble et de la formation de notre opinion exprimée ci-avant. Nous n’exprimons pas d’opinion sur des éléments de ces comptes annuels pris isolément. — Risque de crédit – dépréciation individuelle et collective : Risque identifié Notre réponse La Banque Populaire Grand Ouest est exposée aux risques de crédit et de contrepartie. Ces risques résultant de l’incapacité de ses clients ou de ses contreparties à faire face à leurs engagements financiers portent notamment sur ses activités de prêts à la clientèle. Les encours de crédits supportant un risque de contrepartie avéré font l’objet de dépréciations déterminées essentiellement sur base individuelle. Ces dépréciations sont évaluées par le management de votre banque en fonction des flux futurs recouvrables estimés tenant compte des garanties disponibles sur chacun des crédits concernés. Par ailleurs, votre Banque enregistre, dans ses comptes individuels, des dépréciations pour pertes de crédit attendues sur les encours présentant une détérioration significative du risque de crédit. Ces dépréciations sont déterminées principalement sur la base de modèles développés par BPCE intégrant différents paramètres (flux attendus sur la durée de vie de l’instrument financier, probabilité de défaut, taux de perte en cas de défaut, informations prospectives), complétés le cas échéant par des dotations sur base sectorielle au regard de spécificités locales. Nous avons considéré que l’identification et l’évaluation du risque de crédit constituait un point clé de l’audit étant donné que les crédits octroyés à la clientèle représentent une part significative du bilan et que les provisions induites constituent une estimation significative pour l’établissement des comptes et font appel au jugement de la direction tant dans la détermination des paramètres et modalités de calculs des dépréciations pour pertes attendues sur les encours présentant une détérioration significative du risque de crédit que dans l’appréciation du niveau de provisionnement individuel des encours de crédits en risque avéré. Nous avons considéré que l’appréciation de l’adéquation du niveau de couverture des risques de crédit par des provisions et le niveau du coût du risque associé constituaient un point clé de l’audit pour l’exercice 2019. Dépréciation des encours de crédits non douteux présentant une détérioration significative du risque de crédit : Nos travaux ont principalement consisté à : – nous assurer de l’existence d’un dispositif de contrôle interne permettant une actualisation à une fréquence appropriée des notations des différents encours de crédits, – apprécier les travaux des auditeurs de la consolidation du groupe BPCE qui, en lien avec leurs experts et spécialistes : – se sont assurés de l’existence d’une gouvernance revoyant à une fréquence appropriée le caractère adéquat des modèles de dépréciations, les paramètres utilisés pour le calcul des dépréciations ; – ont apprécié le niveau approprié de ces paramètres utilisés pour les calculs des dépréciations au 31 décembre 2019, – ont effectué des contre-calculs sur les principaux portefeuilles de crédits. Par ailleurs, nous nous sommes enfin assurés de la correcte documentation et justification des provisions sectorielles comptabilisées dans votre Banque. Dépréciation sur encours de crédits douteux et douteux compromis   : Dans le cadre de nos procédures d’audit, nous avons d’une manière générale, examiné le dispositif de contrôle relatif au recensement des expositions, au suivi des risques de crédit et de contrepartie, à l’appréciation des risques de non recouvrement et à la détermination des dépréciations et provisions afférentes sur base individuelle. Nos travaux ont consisté à apprécier la qualité du dispositif de suivi des contreparties sensibles, douteuses et contentieuses ; du processus de revue de crédit ; du dispositif de valorisation des garanties. Par ailleurs, sur la base d’un échantillon de dossiers sélectionnés sur des critères de matérialité et de risques, nous avons réalisé des analyses contradictoires des montants de provisions. Les expositions aux risques de crédit et de contrepartie des prêts et créances sur la clientèle représentent près de 71% du total bilan de l’établissement au 31 décembre 2019 Le stock de dépréciation sur les encours de crédits s’élève à 408 M€ , pour un encours brut global de 21 076 M€ (dont un encours brut faisant l’objet de dépréciation de 752 M€ ) au 31 décembre 2019. Le coût du risque sur l’exercice 2019 s’élève à 42 M€ (contre 80 M€ sur l’exercice 2018). Pour plus de détail sur les principes comptables, se référer aux notes 3.9 et 4.2 . 4. Vérifications spécifiques . — Nous avons également procédé, conformément aux normes d’exercice professionnel applicables en France, aux vérifications spécifiques prévues par les textes légaux et réglementaires. Informations données dans le rapport de gestion et dans les autres documents sur la situation financière et les comptes annuels adressés aux sociétaires . — Nous n'avons pas d'observation à formuler sur la sincérité et la concordance avec les comptes annuels des informations données dans le rapport de gestion du conseil d'administration et dans les autres documents sur la situation financière et les comptes annuels adressés aux sociétaires. — La sincérité et la concordance avec les comptes annuels des informations relatives aux délais de paiement mentionnées à l’article D.441-4 du code de commerce appellent de notre part l’observation suivante : – Comme indiqué dans le rapport de gestion, ces informations n’incluent pas les opérations bancaires et les opérations connexes, votre Banque considérant qu’elles n’entrent pas dans le périmètre des informations à produire. Informations relatives au gouvernement d’entreprise . — Nous attestons de l’existence, dans la section du rapport de gestion du conseil d'administration consacrée au gouvernement d’entreprise des informations requises par l’article L.225-37-4 du code de commerce. Informations résultant d'autres obligations légales et réglementaires . — Désignation des commissaires aux comptes  : Nous avons été nommés commissaires aux comptes de la société Banque Populaire Grand Ouest par l’assemblée générale d’approbation des comptes de l’exercice clos le 31 décembre 1996 pour le cabinet KPMG, par l’assemblée générale d’approbation des comptes de l’exercice clos le 31 décembre 1978 pour le cabinet Deloitte et Associés, et par l’assemblée générale d’approbation des comptes de l’exercice clos le 31 décembre 2002 pour le cabinet FIDACO . Au 31 décembre 2019, le cabinet KPMG était dans la 23 ème année de sa mission sans interruption, le cabinet Deloitte et Associés dans la 41 ème année, et le cabinet FIDACO dans la 17 ème année. Responsabilités de la direction et des personnes constituant le gouvernement d’entreprise relatives aux comptes annuels . — Il appartient à la direction d’établir des comptes annuels présentant une image fidèle conformément aux règles et principes comptables français ainsi que de mettre en place le contrôle interne qu'elle estime nécessaire à l'établissement de comptes annuels ne comportant pas d'anomalies significatives, que celles-ci proviennent de fraudes ou résultent d'erreurs. Lors de l’établissement des comptes annuels, il incombe à la direction d’évaluer la capacité de la société à poursuivre son exploitation, de présenter dans ces comptes, le cas échéant, les informations nécessaires relatives à la continuité d’exploitation et d’appliquer la convention comptable de continuité d’exploitation, sauf s’il est prévu de liquider la société ou de cesser son activité. Il incombe au comité d’audit de suivre le processus d’élaboration de l’information financière et de suivre l'efficacité des systèmes de contrôle interne et de gestion des risques, ainsi que le cas échéant de l'audit interne, en ce qui concerne les procédures relatives à l'élaboration et au traitement de l'information comptable et financière. Les comptes annuels ont été arrêtés par le conseil d'administration . Responsabilités des commissaires aux comptes relatives à l’audit des comptes annuels . — Objectif et démarche d’audit  : Il nous appartient d’établir un rapport sur les comptes annuels. Notre objectif est d’obtenir l’assurance raisonnable que les comptes annuels pris dans leur ensemble ne comportent pas d’anomalies significatives. L’assurance raisonnable correspond à un niveau élevé d’assurance, sans toutefois garantir qu’un audit réalisé conformément aux normes d’exercice professionnel permet de systématiquement détecter toute anomalie significative. Les anomalies peuvent provenir de fraudes ou résulter d’erreurs et sont considérées comme significatives lorsque l’on peut raisonnablement s’attendre à ce qu’elles puissent, prises individuellement ou en cumulé, influencer les décisions économiques que les utilisateurs des comptes prennent en se fondant sur ceux-ci. Comme précisé par l’article L.823-10-1 du code de commerce, notre mission de certification des comptes ne consiste pas à garantir la viabilité ou la qualité de la gestion de votre société. — Dans le cadre d’un audit réalisé conformément aux normes d’exercice professionnel applicables en France, le commissaire aux comptes exerce son jugement professionnel tout au long de cet audit. En outre : – il identifie et évalue les risques que les comptes annuels comportent des anomalies significatives, que celles-ci proviennent de fraudes ou résultent d’erreurs, définit et met en œuvre des procédures d’audit face à ces risques, et recueille des éléments qu’il estime suffisants et appropriés pour fonder son opinion. Le risque de non-détection d’une anomalie significative provenant d’une fraude est plus élevé que celui d’une anomalie significative résultant d’une erreur, car la fraude peut impliquer la collusion, la falsification, les omissions volontaires, les fausses déclarations ou le contournement du contrôle interne ; – il prend connaissance du contrôle interne pertinent pour l’audit afin de définir des procédures d’audit appropriées en la circonstance, et non dans le but d’exprimer une opinion sur l’efficacité du contrôle interne ; – il apprécie le caractère approprié des méthodes comptables retenues et le caractère raisonnable des estimations comptables faites par la direction, ainsi que les informations les concernant fournies dans les comptes annuels ; – il apprécie le caractère approprié de l’application par la direction de la convention comptable de continuité d’exploitation et, selon les éléments collectés, l’existence ou non d’une incertitude significative liée à des événements ou à des circonstances susceptibles de mettre en cause la capacité de la société à poursuivre son exploitation. Cette appréciation s’appuie sur les éléments collectés jusqu’à la date de son rapport, étant toutefois rappelé que des circonstances ou événements ultérieurs pourraient mettre en cause la continuité d’exploitation. S’il conclut à l’existence d’une incertitude significative, il attire l’attention des lecteurs de son rapport sur les informations fournies dans les comptes annuels au sujet de cette incertitude ou, si ces informations ne sont pas fournies ou ne sont pas pertinentes, il formule une certification avec réserve ou un refus de certifier ; – il apprécie la présentation d’ensemble des comptes annuels et évalue si les comptes annuels reflètent les opérations et événements sous-jacents de manière à en donner une image fidèle. Rapport au comité d’audit . — Nous remettons un rapport au comité d’audit qui présente notamment l’étendue des travaux d'audit et le programme de travail mis en œuvre, ainsi que les conclusions découlant de nos travaux. Nous portons également à sa connaissance, le cas échéant, les faiblesses significatives du contrôle interne que nous avons identifiées pour ce qui concerne les procédures relatives à l’élaboration et au traitement de l’information comptable et financière. Parmi les éléments communiqués dans le rapport au comité d’audit figurent, les risques d’anomalies significatives que nous jugeons avoir été les plus importants pour l’audit des comptes annuels de l’exercice et qui constituent de ce fait les points clés de l’audit, qu’il nous appartient de décrire dans le présent rapport. Nous fournissons également au comité d’audit la déclaration prévue par l’article 6 du règlement (UE) n° 537-2014 confirmant notre indépendance, au sens des règles applicables en France telles qu’elles sont fixées notamment par les articles L.822-10 à L.822-14 du code de commerce et dans le code de déontologie de la profession de commissaire aux comptes. Le cas échéant, nous nous entretenons avec le comité d'audit des risques pesant sur notre indépendance et des mesures de sauvegarde appliquées. Paris-La Défense et Angers, le 27 mars 2020. Les commissaires aux comptes  : KPMG A udit FS I DELOITTE et Associés FIDACO Fiduciaire Audit Conseil Marie- C hristine F erron J olys Charlotte Vandeputte Frédéric Ploquin Associée Associée Associé VI. — Rapport de gestion. Le rapport de gestion est disponible au siège social sur simple demande. B. — Comptes consolidés de la Banque Populaire Grand Ouest au 31 décembre 2019. I. — Compte de résultat consolidé. (En milliers d’Euros) Notes Exercice 2019 Exercice 2018 Intérêts et produits assimilés 4.1 495 962 512 112 Intérêts et charges assimilées 4.1 -211 223 -232 639 Commissions (produits) 4.2 305 257 296 500 Commissions (charges) 4.2 -57 872 -51 650 Gains ou pertes nets des instruments financiers à la juste valeur par résultat 4.3 22 945 26 267 Gains ou pertes nets des instruments financiers à la juste valeur par capitaux propres 4.4 21 767 19 193 Gains ou pertes nets résultant de la décomptabilisation d'actifs financiers au coût amorti Gains ou pertes nets résultant du reclassement d'actifs financiers au coût amorti en actifs financiers à la juste valeur par résultat Gains ou pertes nets résultant du reclassement d'actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres en actifs financiers à la juste valeur par résultat Produit net des activités d'assurance Produits des autres activités 4.6 9 862 10 973 Charges des autres activités 4.6 -11 860 -15 375 Produit net bancaire 574 838 565 381 Charges générales d'exploitation 4.7 -371 780 -384 640 Dotations aux amortissements et aux dépréciations des immobilisations corporelles et incorporelles -29 189 -18 876 Résultat brut d'exploitation 173 869 161 865 Coût du risque de crédit 7.1.1 -42 458 -47 225 Résultat d'exploitation 131 411 114 640 Quote-part dans le résultat net des entreprises associées et des coentreprises mises en équivalence Gains ou pertes sur autres actifs 4.8 248 -556 Variations de valeur des écarts d'acquisition Résultat avant impôts 131 659 114 084 Impôts sur le résultat 10.1 -30 082 -23 920 Résultat net d'impôts des activités abandonnées 0 0 Résultat net 101 577 90 164 Participations ne donnant pas le contrôle 5.17 -6 648 -7 969 Résultat net part du groupe 94 929 82 195 Les informations 2018 n’ont pas été retraitées des effets de la première application de la norme IFRS 16 « Contrats de location » conformément à l’option offerte par cette norme. Les impacts de la première application de la norme IFRS 16 sur le bilan au 1 er janvier 2019 sont présentés en note 2.2. II. – Résultat global . (En milliers d’Euros ) Exercice 2019 Exercice 2018 Résultat net 101 577 90 164 Eléments recyclables en résultat -3 423 1 404 Ecarts de conversion Réévaluation des actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres recyclables -4 465 2 045 Réévaluation des actifs disponibles à la vente de l'activité d'assurance Réévaluation des instruments dérivés de couverture d'éléments recyclables -173 Quote-part des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres des entreprises mises en équivalence Autres éléments comptabilisés par capitaux propres recyclables Impôts liés 1 042 -468 Eléments non recyclables en résultat 17 -1 034 Réévaluation des immobilisations Réévaluation (ou écarts actuariels) au titre des régimes à prestations définies -10 803 5 363 Réévaluation du risque de crédit propres des passifs financiers désignés à la juste valeur par résultat Réévaluation des actifs financiers de capitaux propres comptabilisés à la juste valeur par capitaux propres 7 363 -4 494 Quote-part des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres sur entreprises mises en équivalence Autres éléments comptabilisés par capitaux propres d'éléments non recyclables Impôts liés 3 457 -1 903 Total des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres -3 406 370 Résultat global 98 171 90 534 Part du groupe 91 523 82 565 Participations ne donnant pas le contrôle 6 648 7 969 Pour information : Montant du transfert en réserve d’éléments non recyclables . Les informations 2018 n’ont pas été retraitées des effets de la première application de la norme IFRS 16 « Contrats de location » conformément à l’option offerte par cette norme. Les impacts de la première application de la norme IFRS 16 sur le bilan au 1 er janvier 2019 sont présentés en note 2.2. III. — Bilan consolidé. Actif ( En milliers d’Euros) Notes 31/12/2019 31/12/2018 Caisse, banques centrales 5.1 157 277 217 279 Actifs financiers à la juste valeur par résultat 5.2.1 293 322 224 338 Instruments dérivés de couverture 5.3 115 943 68 848 Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 5.4 1 339 111 1 314 582 Titres au coût amorti 5.5.1 117 286 157 386 Prêts et créances sur les établissements de crédit et assimilés au coût amorti 5.5.2 3 859 578 3 986 671 Prêts et créances sur la clientèle au coût amorti 5.5.3 23 333 415 21 909 242 Écart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux 39 556 23 704 Placements des activités d'assurance Actifs d'impôts courants 1 097 17 231 Actifs d'impôts différés 10.2 24 649 22 481 Comptes de régularisation et actifs divers 5.6 200 895 263 779 Actifs non courants destinés à être cédés Participations dans les entreprises mises en équivalence Immeubles de placement 5.9 1 033 3 431 Immobilisations corporelles 5.10 149 846 157 741 Immobilisations incorporelles 5.10 122 537 Ecarts d'acquisition Total des actifs 29 633 130 28 367 250 Les informations au 31 décembre 2018 n’ont pas été retraitées des effets de la première application de la norme IFRS 16 « Contrats de location » conformément à l’option offerte par cette norme. Les impacts de la première application de la norme IFRS 16 sur le bilan au 1 er janvier 2019 (droits d’utilisation comptabilisés au titre des contrats de location preneur). Ces impacts sont décrits en note 2.2. Passif (En milliers d’Euros) Notes 31/12/2019 31/12/2018 Banques centrales Passifs financiers à la juste valeur par résultat 5.2.2 20 863 15 661 Instruments dérivés de couverture 5.3 92 875 85 144 Dettes représentées par un titre 5.11 539 878 390 497 Dettes envers les établissements de crédit et assimilés 5.12.1 6 549 825 7 204 920 Dettes envers la clientèle 5.12.2 19 092 431 17 542 435 Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux Passifs d'impôts courants 61 13 565 Passifs d'impôts différés Comptes de régularisation et passifs divers 5.13 446 577 435 000 Dettes liées aux actifs non courants destinés à être cédés 0 Passifs relatifs aux contrats des activités d'assurance Provisions 5.14 139 998 148 622 Dettes subordonnées 5.15 19 129 19 840 Capitaux propres 2 731 494 2 511 566 Capitaux propres part du groupe 2 641 090 2 420 988 Capital et primes liées 5.16.1 1 545 902 1 394 802 Réserves consolidées 884 156 824 482 Gains et pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global 116 103 119 509 Résultat de la période 94 929 82 195 Participations ne donnant pas le contrôle 90 404 90 578 Total des passifs et capitaux propres 29 633 130 28 367 250 Les informations au 31 décembre 2018 n’ont pas été retraitées des effets de la première application de la norme IFRS 16 « Contrats de location » conformément à l’option offerte par cette norme. Les impacts de la première application de la norme IFRS 16 sur le bilan au 1 er janvier 2019 (passifs locatifs comptabilisés au titre des contrats de location preneur). Ces impacts sont décrits en note 2.2 ; Les informations au 31 décembre 2018 n’ont pas été retraitées des effets de la 1 ère application de l’interprétation d’IFRIC 23. Les impacts de la 1 ère application de la norme sur le bilan au 1 er janvier 2019 sont présentés en note 2.2. IV. —Tableau de variation des capitaux propres . (En milliers d’Euros) Capital et primes liées Titres supersubordonnés à durée indéterminée Réserves consolidées Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres Capital Primes Recyclables Non recyclables Réserve des conversion Actifs financiers de dettes à la juste valeur par capitaux propres Instruments dérivés de couverture Actifs financiers de capitaux propres comptabilisés à la juste valeur par capitaux propres Réévaluation du risque de crédit propres des passifs financiers ayant fait l'objet d'une option de comptabilisation à la juste valeur par résultat Réévaluation (écarts actuariels) des régimes à prestation définies Capitaux propres au 31 décembre 2017 après reclassement IFRS9 1 025 073 357 771 814 172 7 981 127 145 133 -8 273 Affectation du résultat de l’exercice 68 066 Effets des changements liés à la première application d 'IFRS 9 -44 596 -2 869 -22 959 Capitaux propres au 1er janvier 2018 1 025 073 357 771 837 642 5 112 127 122 174 -8 273 Distribution -14 952 Augmentation de capital 11 958 Effet des acquisitions et cessions sur les participations ne donnant pas le contrôle Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres 1 531 -127 -4 451 3 416 Résultat de la période Résultat global Autres variations 1 792 Capitaux propres au 31 décembre 2018 1 037 031 357 771 824 482 6 643 117 723 -4 857 (En milliers d’Euros) Résultat net part du groupe Total capitaux propres part du groupe Participation ne donnant pas le contrôle Total capitaux propres consolidés Capitaux propres au 31 décembre 2017 après reclassement IFRS9 68 066 2 410 050 2 410 050 Affectation du résultat de l’exercice -68 066 Effets des changements liés à la première application d'IFRS 9 -70 424 -70 424 Capitaux propres au 1er janvier 2018 2 339 626 2 339 626 Distribution -14 952 -14 952 Augmentation de capital 11 958 11 958 Effet des acquisitions et cessions sur les participations ne donnant pas le contrôle 90 578 90 578 Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres 369 369 Résultat de la période 0 Résultat global 82 195 82 195 82 195 Autres variations 1 792 1 792 Capitaux propres au 31 décembre 2018 82 195 2 420 988 90 578 2 511 566 Passif (En milliers d’Euros) Capital et primes liées Titres supersubordonnés à durée indéterminée Réserves consolidées Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres Capital Primes Recyclables Non recyclables Réserve des conversion Actifs financiers de dettes à la juste valeur par capitaux propres Instruments dérivés de couverture Actifs financiers de capitaux propres comptabilisés à la juste valeur par capitaux propres Réévaluation du risque de crédit propres des passifs financiers ayant fait l'objet d'une option de comptabilisation à la juste valeur par résultat Réévaluation (écarts actuariels) des régimes à prestation définies Capitaux propres au 31 décembre 2018 1 037 031 357 771 824 482 6 643 117 723 -4 857 Affectation du résultat de l’exercice 82 195 Capitaux propres au 1er janvier 2019 1 037 031 357 771 906 677 6 643 117 723 -4 857 Distribution -16 531 Variation de capital 149 565 Constation de la prime de fusion sur SCM 1 535 -1 543 Effet des acquisitions et cessions sur les participations ne donnant pas le contrôle Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres -3 423 3 565 -7 995 Recyclage OCI vers réserves -4 447 4 447 Résultat de la période Résultat global Autres variations Capitaux propres au 31 décembre 2019 1 186 596 359 306 884 156 3 220 125 735 -12 852 Passif (En milliers d’Euros) Résultat net part du groupe Total capitaux propres part du groupe Participation ne donnant pas le contrôle Total capitaux propres consolidés Capitaux propres au 31 décembre 2018 82 195 2 420 988 90 578 2 511 566 Affectation du résultat de l’exercice -82 195 Capitaux propres au 1er janvier 2019 2 420 988 90 578 2 511 566 Distribution -16 531 -16 531 Variation de capital 149 565 149 565 Constation de la prime de fusion sur SCM -8 -8 Effet des acquisitions et cessions sur les participations ne donnant pas le contrôle Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres -7 853 -7 853 Recyclage OCI vers réserves Résultat de la période Résultat global 94 929 94 929 94 929 Autres variations -175 -175,0 Capitaux propres au 31 décembre 2019 94 929 2 641 090 90 403 2 731 494 V. — Tableau des flux de trésorerie . (En milliers d’Euros) 31/12/2019 31/12/2018 Résultat avant impôts 131 659 114 084 +/- Dotations nettes aux amortissements des immobilisations corporelles et incorporelles 21 185 19 003 - Dépréciation des écarts d'acquisition +/- Dotations nettes aux provisions -5 373 -31 403 +/- Quote part de résultat liée aux sociétés mises en équivalence +/- Perte nette/gain net des activités d'investissement -25 763 -24 566 +/- (Produits)/ charges des activités de financement +/- Autres mouvements (ou flux sans décaissement de trésorerie) 45 051 21 552 Total des éléments non monétaires inclus dans le résultat net avant impôts 35 100 -15 414 +/- Flux liés aux opérations avec les établissements de crédit -635 830 1 196 872 +/- Flux liés aux opérations avec la clientèle 143 312 -591 943 +/- Flux liés aux autres opérations affectant des actifs et passifs financiers 55 168 34 382 +/- Flux liés aux autres opérations affectant des actifs et passifs non financiers 68 204 -84 626 Impôts versés -28 863 27 Diminution (augmentation) nette des actifs et passifs provenant des activités opérationnelles -398 009 554 712 Total flux net de tr é sorerie g é n é r é par l'activit é op é rationnelle ( A ) - activit é s poursuivies -231 250 -231 250 Total flux net de tr é sorerie g é n é r é par l'activit é op é rationnelle ( A ) - activit é s c é d é es +/- Flux liés aux actifs financiers et aux participations -1 333 -12 974 +/- Flux liés aux immeubles de placement 3 365 -225 +/- Flux liés aux immobilisations corporelles et incorporelles -2 157 -8 492 Total flux net de trésorerie lie aux opérations d'investissement ( B ) - activités poursuivies -125 -125 Total flux net de trésorerie lie aux opérations d'investissement ( B ) - activités cédées +/- Flux de trésorerie provenant ou à destination des actionnaires 126 001 -1 963 +/- Autres flux nets de trésorerie provenant des activités de financement -710 -855 Total flux net de tr é sorerie lie aux opérations de financement (C) - activités poursuivies 125 291 125 291 Total flux net de tr é sorerie lie aux op é ration de financement ( C ) - activités c é d é es Effet de la variation des taux de change sur la tr é sorerie et é quivalent de tr é sorerie ( D ) activités poursuivies Effet de la variation des taux de change sur la tr é sorerie et é quivalent de tr é sorerie ( D ) - activités c é d é es Flux de trésorerie liés aux actifs et passifs destinés à être cédés Augmentation (diminution) nette de la trésorerie et des équivalents de trésorerie (A+B+C+D) -106 084 628 873 Caisses et banques centrales Caisse et banques centrales (actif) 217 279 211 676 Banques centrales (passif) Opérations à vue avec les établissements de crédit Comptes ordinaires débiteurs 1 479 488 908 310 Comptes et prêts à vue Comptes créditeurs à vue -27 940 -80 032 Opérations de pension à vue Trésorerie et équivalents de trésorerie à l'ouverture 1 668 827 1 039 954 Caisses et banques centrales Caisse et banques centrales (actif) 157 277 217 279 Banques centrales (passif) Opérations à vue avec les établissements de crédit Comptes ordinaires débiteurs 929 919 1 479 488 Comptes et prêts à vue 500 000 Comptes créditeurs à vue -24 453 -27 940 Opérations de pension à vue Trésorerie et équivalents de trésorerie à la clôture 1 562 743 1 668 827 Variation de la trésorerie nette -106 084 628 873 VI. — Annexe aux états financiers du Groupe BPCE. Note 1. – Cadre général. 1.1. Le Groupe BPCE. — Le Groupe BPCE comprend le réseau Banque Populaire, le réseau Caisse d’Épargne, l’organe central BPCE et ses filiales. Les deux réseaux Banque Populaire et Caisse d’Epargne. — Le Groupe BPCE est un groupe coopératif dont les sociétaires sont propriétaires des deux réseaux de banque de proximité : les 14 Banques Populaires et les 15 Caisses d’Epargne. Chacun des deux réseaux est détenteur à parité de BPCE, l’organe central du groupe. Le réseau Banque Populaire comprend les Banques Populaires et les sociétés de caution mutuelle leur accordant statutairement l’exclusivité de leur cautionnement. Le réseau Caisse d’Epargne comprend les Caisses d’Epargne et les sociétés locales d’épargne (SLE). Les Banques Populaires sont détenues à hauteur de 100 % par leurs sociétaires. Le capital des Caisses d’Epargne est détenu à hauteur de 100 % par les sociétés locales d’épargne. Au niveau local, les SLE sont des entités à statut coopératif dont le capital variable est détenu par les sociétaires. Elles ont pour objet d’animer le sociétariat dans le cadre des orientations générales de la Caisse d’Epargne à laquelle elles sont affiliées et elles ne peuvent pas effectuer d’opérations de banque. BPCE. — Organe central au sens de la Loi bancaire et établissement de crédit agréé comme banque, BPCE a été créé par la loi n o 2009-715 du 18 juin 2009. BPCE est constitué sous forme de société anonyme à directoire et conseil de surveillance dont le capital est détenu à parité par les 14 Banques Populaires et les 15 Caisses d’Epargne. Les missions de BPCE s’inscrivent dans la continuité des principes coopératifs des Banques Populaires et des Caisses d’Epargne. BPCE est notamment chargé d’assurer la représentation des affiliés auprès des autorités de tutelle, de définir la gamme des produits et des services commercialisés, d’organiser la garantie des déposants, d’agréer les dirigeants et de veiller au bon fonctionnement des établissements du groupe. En qualité de holding, BPCE exerce les activités de tête de groupe et détient les filiales communes aux deux réseaux dans le domaine de la banque de proximité et assurance, de la banque de financement et des services financiers et leurs structures de production. Il détermine aussi la stratégie et la politique de développement du groupe. — Le réseau et les principales filiales de BPCE, dont Natixis société cotée détenue à 70,6831 %, sont organisés autour de trois grands pôles métiers : – la Banque de proximité et Assurance, comprenant le réseau Banque Populaire, le réseau Caisse d’Epargne, le pôle Solutions & Expertises Financières (comprenant l’affacturage, le crédit à la consommation, le crédit-bail, les cautions & garanties financières et l’activité « Titres Retail »), les pôles Paiements et Assurance de Natixis et les Autres Réseaux (essentiellement Banque Palatine) ; – la Gestion d’actifs et de fortune ; – et la Banque de Grande Clientèle. Parallèlement, dans le domaine des activités financières, BPCE a notamment pour missions d’assurer la centralisation des excédents de ressources et de réaliser toutes les opérations financières utiles au développement et au refinancement du groupe, charge à lui de sélectionner l’opérateur de ces missions le plus efficace dans l’intérêt du groupe. Il offre par ailleurs des services à caractère bancaire aux entités du groupe. 1.2. Mécanisme de garantie . — Le système de garantie et de solidarité a pour objet, conformément aux articles L. 511-31 et L. 512-107-6 du Code monétaire et financier, de garantir la liquidité et la solvabilité du groupe et des établissements affiliés à BPCE, ainsi que d’organiser la solidarité financière qui les lie au sein des réseaux Banque Populaire et Caisse d’Epargne. BPCE est chargé de prendre toutes mesures nécessaires pour organiser la garantie de la solvabilité du groupe ainsi que de chacun des réseaux, notamment en mettant en œuvre les mécanismes appropriés de solidarité interne du groupe et en créant un fonds de garantie commun aux deux réseaux dont il détermine les règles de fonctionnement, les modalités de déclenchement en complément des fonds des deux réseaux déjà existants ainsi que les contributions des établissements affiliés pour sa dotation et sa reconstitution. BPCE gère ainsi le Fonds réseau Banque Populaire, le Fonds réseau Caisse d’Epargne et met en place le Fonds de Garantie Mutuel. Le Fonds réseau Banque Populaire est constitué d’un dépôt de 450 millions d’ Euros effectué par les Banques Populaires dans les livres de BPCE sous la forme d’un compte à terme d’une durée de dix ans et indéfiniment renouvelable. Le Fonds réseau Caisse d’Epargne fait l’objet d’un dépôt de 450 millions d’ Euros effectué par les Caisses d’Epargne dans les livres de BPCE sous la forme d’un compte à terme d’une durée de dix ans et indéfiniment renouvelable. Le Fonds de Garantie Mutuel est constitué des dépôts effectués par les Banques Populaires et les Caisses d’Epargne dans les livres de BPCE sous la forme de comptes à terme d’une durée de dix ans et indéfiniment renouvelables. Le montant des dépôts par réseau est de 179 millions d’ Euros au 31 décembre 2019. Le montant total des dépôts effectués auprès de BPCE au titre du Fonds réseau Banque Populaire, du Fonds réseau Caisse d’Epargne et du Fonds de Garantie Mutuel ne peut être inférieur à 0,15 % et ne peut excéder 0,3 % de la somme des actifs pondérés du groupe. Dans les comptes individuels des établissements, la constitution de dépôts au titre du système de garantie et de solidarité se traduit par l’identification d’un montant équivalent au sein d’une rubrique dédiée des capitaux propres. Les sociétés de caution mutuelle accordant statutairement l’exclusivité de leur cautionnement à une Banque Populaire bénéficient de la garantie de liquidité et de solvabilité de cette dernière avec laquelle elles sont agréées collectivement en application de l’article R.515-1 du Code monétaire et financier. La liquidité et la solvabilité des sociétés locales d’épargne sont garanties au premier niveau pour chaque société locale d’épargne considérée, par la Caisse d’Epargne dont la société locale d’épargne concernée est l’actionnaire. Le directoire de BPCE a tout pouvoir pour mobiliser les ressources des différents contributeurs sans délai et selon l’ordre convenu, sur la base d’autorisations préalables délivrées à BPCE par les contributeurs. 1.3. Événements significatifs . — Depuis quelques années déjà, l’industrie bancaire, fortement chahutée par le contexte de taux bas, est en pleine transformation. Dans cet environnement, marqué par les changements de modes de consommation inhérents, notamment, à la digitalisation, la Banque Populaire Grand Ouest a mené en 2019 des travaux d’analyse sur la réorganisation de son réseau de distribution pour mieux répondre aux besoins de ses clients tout en assurant un haut niveau de qualité de service. Les instances de gouvernance de la BPGO ont validé sur le dernier trimestre 2019 la mise en œuvre d’un chantier de réorganisation du réseau de distribution permettant ainsi la préparation et le lancement des travaux sur la fin de l’année. Ce chantier, qui vise notamment à concentrer les moyens, renforcer les équipes au sein des agences, et accroître l’offre sur les expertises, va être l’occasion de redéployer les forces commerciales sur le territoire de la Banque pour une plus grande efficacité commerciale au service des sociétaires et clients. Certains points de ventes seront fermés alors que d’autres verront leurs effectifs renforcés. Au global, le réseau d’agences sera réduit de près de 90 points de ventes à la fin du projet. Cette réorganisation des agences s’est traduite dans les comptes de la Banque Populaire Grand Ouest par la constitution des provisions suivantes : Provision pour dépréciation des immobilisations corporelles liées aux agences : 8 109 milliers d’ Euros Provision pour charges liées aux mesures d’accompagnement social et aux coûts de restructuration : 14 707 milliers d’ Euros 1.4. Événements postérieurs à la clôture . — Néant Note 2. – Normes comptables applicables et comparabilité. 2.1. Cadre réglementaire. — Les comptes consolidés du Groupe BPCE ont été établis en conformité avec le référentiel IFRS (International Financial Reporting Standards) tel qu'adopté par l'Union Euro péenne et applicable à cette date, excluant certaines dispositions de la norme lAS 39 concernant la comptabilité de couverture. 2.2. Référentiel . — Les normes et interprétations utilisées et décrites dans les états financiers annuels au 31 décembre 2018 ont été complétées par les normes, amendements et interprétations dont l’application est obligatoire aux exercices ouverts à compter du 1 er janvier 2019. Pour rappel, la nouvelle norme IFRS 9 « Instruments financiers », adoptée par la Commission Euro péenne le 22 novembre 2016, est applicable de façon rétrospective à compter du 1 er janvier 2018. La norme IFRS 9 remplace IAS 39 et définit les nouvelles règles de classement et d’évaluation des actifs et des passifs financiers, la nouvelle méthodologie de dépréciation pour risque de crédit des actifs financiers ainsi que le traitement des opérations de couverture, à l’exception des opérations de macro-couverture pour lesquelles un projet de norme séparée est en cours d’étude par l’IASB. Le Groupe BPCE a choisi l’option offerte par la norme IFRS 9 de ne pas appliquer les dispositions de la norme relatives à la comptabilité de couverture et de continuer à appliquer la norme IAS 39 pour la comptabilisation de ces opérations, telle qu’adoptée par l’Union Euro péenne, c’est-à-dire excluant certaines dispositions concernant la macro-couverture. Compte-tenu du volume limité des reclassements opérés à l’actif, l’essentiel des opérations documentées en comptabilité de couverture selon IAS 39 reste documenté de la même façon en couverture à partir du 1er janvier 2018. En revanche, la norme IFRS 7 amendée par IFRS 9 requière des informations complémentaires en annexe relatives à la comptabilité de couverture. — Par ailleurs, le 3 novembre 2017, la Commission Euro péenne a adopté l’amendement à la norme IFRS 4 portant sur l’application conjointe de la norme IFRS 9 « Instruments financiers » avec la norme IFRS 4 « Contrats d’assurance » avec des dispositions spécifiques pour les conglomérats financiers, applicable depuis le 1er janvier 2018. Le règlement Euro péen permet ainsi aux conglomérats financiers Euro péens d’opter pour le report d’application de la norme IFRS 9 pour leur secteur de l’assurance jusqu’au 1er janvier 2021 (date d’application de la nouvelle norme IFRS 17 Contrats d’assurance) sous conditions : – de ne pas transférer d’instruments financiers entre le secteur de l’assurance et les autres secteurs du conglomérat (à l’exception des instruments financiers à la juste valeur par le résultat pour les deux secteurs concernés par le transfert) ; – d’indiquer les entités d’assurance qui appliquent la norme IAS 39 ; – d’apporter des informations complémentaires spécifiques en note annexes. Lors de sa réunion du 14 novembre 2018, l'IASB a décidé de reporter d’un an la date d'entrée en vigueur de l'IFRS 17 « contrats d'assurance » au 1er janvier 2022. Il a également décidé d’aligner l’échéance de l’exemption temporaire d’IFRS 9 pour les assureurs afin de l’aligner avec IFRS 17 au 1er janvier 2022. Le Groupe BPCE étant un conglomérat financier a choisi d’appliquer cette disposition pour ses activités d’assurance qui demeurent en conséquence suivies sous IAS 39. Les entités concernées par cette mesure sont principalement CEGC, les filiales d’assurances de COFACE, Natixis Assurances, BPCE Vie et ses fonds consolidés, Natixis Life, ADIR, BPCE Prévoyance, BPCE Assurances, BPCE IARD, Muracef, Surassur, Prépar Vie et Prépar Iard. Conformément au règlement d’adoption du 3 novembre 2017, le groupe a pris les dispositions nécessaires pour interdire tout transfert d’instruments financiers entre son secteur d’assurance et le reste du groupe qui aurait un effet décomptabilisant pour l’entité cédante, cette restriction n’étant toutefois pas requise pour les transferts d’instruments financiers évalués en juste valeur par résultat par les deux secteurs impliqués. Le règlement (UE) 2017/2395 du 12 décembre 2017 relatif aux dispositions transitoires prévues pour atténuer les incidences de l'introduction de la norme IFRS 9 sur les fonds propres et pour le traitement des grands risques de certaines expositions du secteur public a été publié au JOUE le 27 décembre 2017. Pour rappel, le Groupe BPCE a décidé de ne pas opter pour la neutralisation transitoire des impacts d’IFRS 9 au niveau prudentiel du fait des impacts modérés liés à l’application de la norme. Norme IFRS 16. — La norme IFRS 16 « Contrats de location » remplace la norme IAS 17 « Contrats de location » et les interprétations relatives à la comptabilisation de tels contrats. Adoptée par la Commission Euro péenne le 31 octobre 2017, elle est applicable depuis le 1er janvier 2019. IFRS 16 s’applique aux contrats qui, quel que soit leur dénomination juridique, répondent à la définition d’un contrat de location telle qu’établie par la norme. Celle-ci implique d’une part, l’identification d’un actif et d’autre part, le contrôle par le preneur du droit d’utilisation de cet actif déterminé. Le contrôle est établi lorsque le preneur détient tout au long de la durée d’utilisation les deux droits suivants : – Le droit d’obtenir la quasi-totalité des avantages économiques découlant de l’utilisation du bien, – Le droit de décider de l’utilisation du bien. IFRS 16 affecte la comptabilisation en tant que preneur des contrats dits de location simple ou opérationnelle pour lesquels les loyers afférents étaient enregistrés en résultat. Du point de vue du bailleur, les dispositions retenues restent inchangées par rapport à l’ancienne norme IAS 17. La norme IFRS 16 impose au locataire, à l’exception de certaines exemptions prévues par la norme, la comptabilisation au bilan des contrats de location sous la forme d’un droit d’utilisation de l’actif loué présenté, à l’actif parmi les immobilisations, et d’un passif locatif présenté parmi les passifs divers. Les principes comptables appliqués par le Groupe BPCE sont détaillés en note 12.2.2. Lors de la réunion du 26 novembre 2019, le Comité d’interprétation des normes comptables IFRS (IFRS IC) a apporté des précisions sur l’application d’IFRS 16 relatives aux modalités d’appréciation de la durée exécutoire à retenir pour les contrats de location. Des travaux sont en cours pour analyser leurs effets. Ils pourraient amener le groupe à revoir sa déclinaison des principes comptables tel qu’appliqués au 31 décembre 2019, notamment pour la détermination de la durée des contrats de location représentés par les baux commerciaux de droit français. Le Groupe BPCE a choisi de retenir les exceptions prévues par la norme en ne modifiant pas le traitement comptable des contrats de location de courte durée (inférieure à 12 mois) ou portant sur des actifs sous-jacents de faible valeur qui resteront comptabilisés en charge de la période parmi les charges générales d’exploitation. Le Groupe BPCE a également retenu l’option de ne pas appliquer, en tant que preneur, la norme IFRS 16 aux contrats portant sur des immobilisations incorporelles. Compte tenu de l’effet très marginal de la prise en compte des contrats de location portant sur des véhicules, le groupe a décidé de ne pas modifier leur traitement comptable. Pour les contrats reconnus au bilan, la charge relative au passif locatif figure en marge d’intérêt au sein du produit net bancaire alors que la charge d’amortissement du droit d’utilisation est comptabilisée en dotations aux amortissements des immobilisations au sein du résultat brut d’exploitation. Eu égard aux activités du Groupe BPCE, la mise en œuvre de la norme IFRS 16 porte dans une très large mesure sur les actifs immobiliers loués pour les besoins de l’exploitation à titre de bureaux et d’agences commerciales. Pour la première application de cette norme, le groupe a choisi la méthode rétrospective modifiée. Cette méthode consiste à évaluer, à cette date, le montant des passifs locatifs sur la base des paiements résiduels en utilisant les taux d’actualisation afférents aux durées résiduelles des contrats. En particulier, l’option de ne pas reconnaître au bilan les contrats portant sur des biens de faible valeur et les contrats d’une durée résiduelle inférieure à 12 mois (concernant en particulier les baux en situation de tacite prolongation au 1er janvier 2019) a été appliquée . Le montant des passifs locatifs ainsi déterminé au 1er janvier 2019 s’élève à 18 474 milliers d’ Euros présenté au sein du poste « Comptes de régularisation et passifs divers ». Il correspond à la valeur actualisée des paiements locatifs restant à payer sur la durée des contrats de location (au sens IFRS 16) au 1er janvier 2019. — Ce montant peut être rapproché des informations présentées en note annexe 12.2.2 relatives aux paiements minimaux futurs au titre des opérations de location en tant que preneur du document de référence 2018, en intégrant les écarts suivants : – les paiements minimaux futurs portant sur des contrats pour lesquels le groupe est engagé mais dont les biens sous-jacents ne sont pas encore mis à disposition, ne sont pas reconnus au bilan suivant IFRS 16 avant leur date de mise à disposition et ne sont ainsi pas inclus dans le montant des passifs locatifs, – les passifs locatifs sont initialement déterminés en actualisant les loyers sur la durée des contrats conformément à IFRS 16. Les loyers compris dans les engagements hors bilan au 31 décembre 2018 ne sont pas actualisés. – Outre la période contractuelle non résiliable, la durée retenue pour l’évaluation des passifs locatifs comprend les périodes couvertes par des options que le preneur est raisonnablement certain d’exercer ou de ne pas exercer, – les contrats portant sur des biens de faible valeur et les contrats de courte durée (y compris les contrats de courte durée en date de transition à IFRS 16) sont exclus du calcul des passifs locatifs conformément aux exemptions prévues par IFRS 16. Paiements minimaux futurs sur contrats de location au 31 décembre 2018 16 383 Engagements sur contrats de location n'ayant pas débuté Exemption des contrats à court terme Exemption des contrats de faible valeur Ecarts de méthode (appréciation de la durée des contrats, TVA et autres effets) 2 427 Valeur brute des passifs locatifs au 1er janvier 2019 18 810 Effet actualisation -336 Passifs locatifs comptabilisés au bilan au 1er janvier 2019 18 474 Les droits d’utilisation sont évalués en référence au montant des passifs locatifs déterminés à cette date et ajustés des éléments afférents aux contrats de location déjà inscrits au bilan avant l’entrée en vigueur d’IFRS 16. Le montant correspondant présenté parmi les immobilisations corporelles au 1er janvier 2019 s’élève à 18 474 milliers d’ Euros . L’application de la norme FRS 16 est sans effet sur le montant des capitaux propres d’ouverture au 1er janvier 2019 du Groupe. Son application ne génère pas d’impact significatif sur le résultat. IFRIC 23. — La norme IAS 12 « Impôts sur le résultat » ne donnant pas de précision particulière sur la façon dont les conséquences fiscales liées au caractère incertain de l’impôt devaient être prises en compte en comptabilité, l’interprétation IFRIC 23 « Incertitudes relative aux traitements fiscaux » adoptée par la Commission Euro péenne le 23 octobre 2018 et applicable de manière obligatoire au 1er janvier 2019, est venue préciser le traitement à retenir. Cette interprétation clarifie les modalités de comptabilisation et d’évaluation de l’impôt exigible et différé lorsqu’une incertitude existe concernant le traitement fiscal appliqué. S’il y a un doute sur l’acceptation du traitement fiscal par l’administration fiscale en vertu de la législation fiscale, alors ce traitement fiscal est un traitement fiscal incertain. Dans l’hypothèse où il serait probable que l’administration fiscale n’accepte pas le traitement fiscal retenu, IFRIC 23 indique que le montant de l’incertitude à refléter dans les états financiers doit être estimé selon la méthode qui fournira la meilleure prévision du dénouement de l’incertitude. Pour déterminer ce montant, deux approches peuvent être retenues : la méthode du montant le plus probable ou bien la méthode de la valeur attendue (c’est à dire la moyenne pondérée des différents scénarios possibles). IFRIC 23 demande, par ailleurs, qu’un suivi de l’évaluation des incertitudes fiscales soit réalisé. Les incertitudes fiscales sont inscrites suivant leur sens et suivant qu’elles portent sur un impôt exigible ou différé dans les rubriques du bilan « Actifs d’impôts différés », « Actifs d’impôts courants », « Passifs d’impôts différés » et « Passifs d’impôts courant ». L’application au 1er janvier 2019 de l’interprétation IFRIC 23 n’a pas eu d’impact sur le montant des capitaux propres d’ouverture du Groupe BPCE. L’impact est uniquement en termes de présentation dans les états financiers des incertitudes relatives aux traitements fiscaux qui sont désormais, pour l’ensemble des entités du groupe, classées aux postes « Actifs et passifs d’impôts » et non plus au poste « Provisions » conformément à IFRIC update de septembre 2019. Le processus de collecte, d’analyse et de suivi des incertitudes a cependant été revu pour permettre de mieux documenter la conformité des modalités de comptabilisation et d’évaluation appliquées par le Groupe BPCE avec les exigences prévues par l’interprétation. Amendement à IAS 12 de décembre 2017 applicable au 1 er janvier 2019. — L’IASB a publié en décembre 2017 un amendement à la norme IAS 12 précisant si les effets d’impôts sur des distributions liés à des instruments et des coupons versés comptabilisés en capitaux propres selon IAS 32 devaient être comptabilisés en résultat, parmi les autres éléments du résultat global (OCI) ou en capitaux propres, selon l’origine des montants distribués. Ainsi, si les montants s'assimilent à des dividendes (au sens d’IFRS 9), les effets d'impôt doivent être comptabilisés au compte de résultat, lors de la comptabilisation du passif constitutif de l’obligation de payer les dividendes. S’ils ne s’assimilent pas à des dividendes, les effets d’impôts seront comptabilisés en capitaux propres. L’exercice du jugement étant nécessaire, le groupe a été amené à appliquer la définition de dividendes aux intérêts sur les émissions de titres super subordonnée à durée indéterminée (TSSDI) dus à compter du 1 er janvier 2019. L’économie d’impôt liée au paiement de coupons aux détenteurs de ces instruments était imputée jusqu’à présent sur les réserves consolidées, l’impact en compte de résultat est non significatif au 31 décembre 2019. Le retraitement rétrospectif au 1 er janvier 2019 est sans incidence sur les capitaux propres, l’impôt sur ces rémunérations figurant déjà à ce poste. Amendement à IAS 39 et IFRS 9 : réforme des taux de référence. — L’IASB a publié en septembre 2019 un amendement à IFRS 9 et IAS 39 visant à sécuriser la comptabilité de couverture durant la phase de pré-implémentation de la réforme des taux de référence. Cet amendement a été adopté par la Commission Euro péenne le 16 janvier 2020. Sa date d’application a été fixée au 1 er janvier 2020 avec application anticipée possible. Le Groupe BPCE a choisi d’opter pour une application anticipée au 31/12/2019. — Ils permettent de considérer que : – les transactions désignées comme éléments couverts en couverture de flux de trésorerie sont « hautement probables », les flux couverts n’étant pas considérés comme altérés par la réforme  ; – les tests d’efficacité prospectifs de couverture de juste valeur et de couverture de flux de trésorerie ne sont pas remis en cause par les effets de la réforme, en particulier la comptabilité de couverture peut être maintenue si les tests rétrospectifs sortent des bornes 80-125% pendant cette période – transitoire, l’inefficacité des relations de couverture continuant toutefois à devoir être reconnue au compte de résultat  ; – la composante de risque couvert, lorsqu’elle est désignée sur la base d’un taux de référence, est considérée comme identifiable séparément. Ces amendements s’appliquent jusqu’à la disparition des incertitudes liées à la réforme ou lorsque la relation de couverture cesse d’exister. Le Groupe BPCE considère que tous ses contrats de couverture, qui ont une composante BOR ou EONIA, sont concernés par la réforme et peuvent ainsi bénéficier de ces amendements tant qu’il existe une incertitude sur les modifications contractuelles à effectuer du fait de la réglementation ou sur l’indice de substitution à utiliser ou sur la durée de la période d’application de taux provisoires. Le Groupe BPCE est principalement exposé sur ses contrats de dérivés et ses contrats de prêts et emprunts au taux EURIBOR, au taux EONIA et au taux LIBOR US. Les opérations de couvertures sont présentées dans le note 5.3. Les incertitudes liées à la réforme des taux de référence et l’organisation mise en place dans le groupe BPCE sont présentés en note 2.3. Le degré d’incertitude associé aux instruments dérivés ou éléments couverts indexés aux taux EURIBOR ou EONIA qui concernent la majorité des relations de couverture du Groupe BPCE est moindre que sur l’index LIBOR. Les autres normes, amendements et interprétations adoptés par l’Union Euro péenne n’ont pas d’impact significatif sur les états financiers du groupe. Nouvelles normes publiées et non encore applicables : Norme IFRS 17. — La norme IFRS 17 « Contrats d’assurance » a été publiée par l’IASB le 18 mai 2017 remplacera la norme IFRS 4 « Contrats d’assurance ». Initialement applicable au 1er janvier 2021 avec un comparatif au 1er janvier 2020, cette norme ne devrait entrer en vigueur qu’à compter du 1er janvier 2022. En effet, lors de sa réunion du 14 novembre 2018, l’IASB a décidé de reporter d’un an son application, des clarifications restant à apporter sur des points structurants de la norme. Il a également décidé d’aligner l’échéance de l’exemption temporaire de la norme IFRS 9 pour les assureurs afin de coïncider avec l’application d’IFRS 17 au 1er janvier 2022. Un projet d’amendement « Exposure Draft ED/2019/4 Amendments to IFRS 17 » a été publié le 26 juin 2019. La norme IFRS 17 pose les principes de reconnaissance, d’évaluation, de présentation et d’informations à fournir relatifs aux contrats d’assurance et aux contrats d’investissement avec participation discrétionnaire dans le champ d’application de la norme. Valorisées aujourd’hui au coût historique, les obligations aux contrats devront être comptabilisées, en application de la norme IFRS 17, à la valeur actuelle. Pour cela, les contrats d’assurance seront valorisés en fonction des flux de trésorerie qu’ils vont générer dans le futur, en incluant une marge de risques afin de prendre en compte l’incertitude relative à ces flux. D’autre part, la norme IFRS 17 introduit la notion de marge de service contractuelle. Celle-ci représente le bénéfice non acquis par l’assureur et sera libérée au fil du temps, en fonction du service rendu par l’assureur à l’assuré. La norme demande un niveau de granularité des calculs plus détaillé qu’auparavant puisqu’elle requiert des estimations par groupe de contrats. Ces changements comptables pourraient modifier le profil du résultat de l’assurance (en particulier celui de l’assurance vie) et introduire également plus de volatilité dans le résultat. En dépit des incertitudes pesant encore sur la norme (date d’application, actions en cours pour infléchir certaines positions, exposure draft publié le 26 juin 2019), les entités d’assurance du groupe BPCE se sont dotées de structures projet à la hauteur des changements induits par la norme et poursuivent les travaux de préparation : instruction et documentation des choix normatifs, modélisation, adaptation des systèmes et des organisations, production des comptes et stratégie de bascule, communication financière et conduite du changement. 2.3. Recours à des estimations et jugements . — La préparation des états financiers exige dans certains domaines la formulation d’hypothèses et d’estimations qui comportent des incertitudes quant à leur réalisation dans le futur. Ces estimations utilisant les informations disponibles à la date de clôture font appel à l’exercice du jugement des préparateurs des états financiers. Les résultats futurs définitifs peuvent être différents de ces estimations. — Au cas particulier de l’arrêté au 31 décembre 2019, les estimations comptables qui nécessitent la formulation d’hypothèses sont utilisées principalement pour les évaluations suivantes : – la juste valeur des instruments financiers déterminée sur la base de techniques de valorisation (note 10) ; – le montant des pertes de crédit attendues des actifs financiers ainsi que des engagements de financement et de garantie (note 7.1) ; – les provisions enregistrées au passif du bilan et, plus particulièrement, la provision épargne-logement (note 5.15) et les provisions relatives aux contrats d’assurance (note 9) ; – les calculs relatifs aux charges liées aux prestations de retraite et avantages sociaux futurs (note 8.2) ; – les impôts différés (note 11) ; – les tests de dépréciations des écarts d’acquisition (note 3.5). Par ailleurs, l’exercice du jugement est nécessaire pour apprécier le modèle de gestion ainsi que le caractère basique d’un instrument financier. Les modalités sont précisées dans les paragraphes concernés (note 2.5.1). L’application de la norme IFRS 16 a conduit le Groupe BPCE à étendre son recours au jugement pour estimer la durée des contrats de location à retenir pour la comptabilisation des droits d’utilisation et des passifs locatifs. — Brexit : accord de sortie au 31 janvier 2020 et ouverture de la période de transition  : Le 23 juin 2016, à l’issue d’un référendum, les britanniques ont choisi de quitter l’Union Euro péenne (Brexit). A la suite du déclenchement de l’article 50 du traité de l’Union Euro péenne, le 29 mars 2017, le Royaume-Uni et les 27 autres pays membres de l’Union Euro péenne se sont donnés deux ans pour préparer la sortie effective du pays. Cette échéance a été reportée à 3 reprises, pour finalement s’établir au 31 janvier 2020. Le parlement britannique a récemment approuvé l’accord de sortie négocié avec Bruxelles, la ratification par le parlement Euro péen étant attendue pour le 29 janvier 2020. A l’issue, une période de transition s’ouvrira jusqu’au 31 décembre 2020, période pendant laquelle les futurs accords commerciaux de biens et services seront négociés alors que les règles Euro péennes actuelles continueront de s’appliquer. Les conséquences politiques et économiques du Brexit sont dorénavant suspendus aux accords qui seront conclus durant cette année 2020, sachant que les parlementaires Euro péens considèrent d’ores et déjà ce calendrier excessivement serré. Dans ce contexte, Natixis a anticipé différents scénarios de sortie possibles, et suivra de près les conclusions des négociations afin de les intégrer, le cas échéant, dans les hypothèses et estimations retenues dans la préparation des comptes consolidés. Le risque sur la non reconnaissance des CCP britanniques par la règlementation Euro péenne n’est plus un risque à court terme  : — Incertitudes liées à l’application de certaines dispositions du règlement BMR  : Le règlement Euro péen (UE) n°2016/1011 du 8 juin 2016 concernant les indices utilisés comme indice de référence (« le Règlement Benchmark » ou « BMR ») instaure un cadre commun visant à garantir l’exactitude et l’intégrité des indices utilisés comme indice de référence dans le cadre d’instruments et de contrats financiers, ou comme mesure de la performance de fonds d’investissements dans l’Union Euro péenne. Le Règlement Benchmark a pour objet de réguler la fourniture d’indices de référence, la fourniture de données sous-jacentes pour un indice de référence et l’utilisation d’indices de référence au sein de l’Union Euro péenne. Il prévoit une période transitoire dont bénéficient les administrateurs qui ont jusqu’au 1er janvier 2022 pour être agréés ou enregistrés. A compter de cette date, l’utilisation par des entités supervisées par l’UE d’indices de référence d’administrateurs non agrées ou non enregistrés (ou, s’ils ne sont pas situés dans l’UE, qui ne sont pas soumis à un régime équivalent ou autrement reconnus ou avalisés) sera interdite. Au titre de BMR, les indices de référence de taux d’intérêt EURIBOR, LIBOR et EONIA ont été déclarés comme étant des indices de référence d’importance critique. En zone Euro , au cours du premier semestre 2019, les incertitudes relatives à la définition des nouveaux taux benchmark ont été pour l’essentiel levées. En effet, les travaux pour proposer de nouveaux indices ont été finalisés pour l’EONIA qui, à compter, du 1er octobre 2019 jusqu’au 31 décembre 2021 deviendra un tracker du taux €ster. Ce dernier se substituera à l’EONIA dit « recalibré » à compter du 1er janvier 2022. Concernant l’EURIBOR, une nouvelle méthodologie de calcul visant à passer à un EURIBOR dit « Hybride », reconnue par le régulateur belge conforme aux exigences prévues par le règlement Benchmark, a été finalisée en novembre 2019. La valorisation des contrats indexés Euribor peut également être affectée par les modifications de la rémunération des accords de collatéralisation (habituellement indexés sur l’EONIA). En revanche, s’agissant du LIBOR, à ce stade, des taux alternatifs dits « risk free rates » ont été définis pour le LIBOR GBP, UK, CHF et Yen cependant, des travaux sont toujours en cours pour proposer des structures à terme qui seront basées sur ces taux alternatifs. Des incertitudes plus importantes subsistent donc pour les opérations utilisant l’indice LIBOR. Depuis le premier semestre 2018, le Groupe BPCE s’est doté d’une structure projet chargée d’anticiper les impacts associés à la réforme des indices de référence, d’un point de vue juridique, commercial, financier et comptable. Concernant ce dernier aspect, des amendements aux normes IFRS 9, IAS 39 et IFRS 7 ont été publiés par l’IASB au mois de septembre 2019 sur les sujets liés à la couverture. Les amendements aux normes IAS 39 et IFRS 9 présentés prévoient des exceptions applicables de façon temporaire aux exigences prévues par ces normes en matière de comptabilité de couverture, tandis que les amendements à la norme IFRS 7 exigent, pour les relations de couverture auxquelles sont appliquées ces exceptions, des informations sur l’exposition des entités à la réforme IBORs, sur leur façon de gérer la transition aux taux de référence alternatifs ainsi que sur les hypothèses ou jugements importants qu’elles ont retenus pour appliquer ces amendements. L’objectif visé par l’IASB est de permettre aux entités d’éviter la rupture de relations de couvertures résultant des incertitudes associées à la réforme IBORs. Des discussions sont en cours à l’IASB concernant les sujets post-réforme IBORs. Aucun projet de texte n’a encore été publié à ce stade. Une attention particulière reste donc à porter sur les effets éventuels de la réforme en termes de décomptabilisation des actifs et passifs financiers indexés IBORs, sur les sujets de juste valeur, d’application du critère SPPI et de relations de couverture dans le cadre de la transition. — Incertitudes relatives aux traitements fiscaux portant sur les impôts sur le résultat  : Le groupe reflète dans ses états financiers les incertitudes relatives aux traitements fiscaux retenus portant sur les impôts sur le résultat dès lors qu’il estime probable que l’administration fiscale ne les acceptera pas. Pour apprécier si une position fiscale est incertaine et en évaluer son effet sur le montant de ses impôts, le groupe suppose que l’administration fiscale contrôlera tous les montants déclarés en ayant l’entière connaissance de toutes les informations disponibles. Il base son jugement notamment sur la doctrine administrative, la jurisprudence ainsi que sur l’existence de rectifications opérées par l’administration portant sur des incertitudes fiscales similaires. Le groupe revoit l’estimation du montant qu’il s’attend à payer ou recouvrer auprès de l’administration fiscale au titre des incertitudes fiscales, en cas de survenance de changements dans les faits et circonstances qui y sont associés, ceux-ci pouvant résulter (sans toutefois s’y limiter), de l’évolution des législations fiscales, de l’atteinte d’un délai de prescription, de l’issue des contrôles et actions menés par les autorités fiscales. 2.4. Présentation des états financiers consolidés et date de clôture . — En l’absence de modèle imposé par le référentiel IFRS, le format des états de synthèse utilisé est conforme au format proposé par la recommandation n° 2017-02 du 2 juin 2017 de l’Autorité des Normes Comptables. Les comptes consolidés sont établis à partir des comptes au 31 décembre 2019. Les états financiers consolidés du groupe au titre de l’exercice clos le 31 décembre 2019 ont été arrêtés par le conseil d’administration du 25 mars 2020. Ils seront soumis à l’approbation de l’assemblée générale du 28 avril 2020. Les montants présentés dans les états financiers et dans les notes annexes sont exprimés (En milliers d’Euros) , sauf mention contraire. Les effets d’arrondis peuvent générer, le cas échéant, des écarts entre les montants présentés dans les états financiers et ceux présentés dans les notes annexes. 2.5. Principes comptables généraux et méthodes d’évaluation . — Les principes comptables généraux présentés ci-dessous s’appliquent aux principaux postes des états financiers. Les principes comptables spécifiques sont présentés dans les différentes notes annexes auxquelles ils se rapportent. 2.5.1. Classement et évaluation des actifs financiers . — La norme IFRS 9 est applicable au Groupe BPCE hors filiales d’assurance qui appliquent toujours IAS 39. Lors de la comptabilisation initiale, les actifs financiers sont classés en coût amorti, à la juste valeur par capitaux propres ou à la juste valeur par résultat en fonction de la nature de l’instrument (dette ou capitaux propres), des caractéristiques de leurs flux contractuels et de la manière dont l’entité gère ses instruments financiers (modèle de gestion ou business model ). Modèle de gestion ou business model. — Le business model de l’entité représente la manière dont elle gère ses actifs financiers afin de produire des flux de trésorerie. L’exercice du jugement est nécessaire pour apprécier le modèle de gestion. La détermination du modèle de gestion doit tenir compte de toutes les informations sur la façon dont les flux de trésorerie ont été réalisés dans le passé, de même que de toutes les autres informations pertinentes. — A titre d’exemple, peuvent être cités : – la façon dont la performance des actifs financiers est évaluée et présentée aux principaux dirigeants ; – les risques qui ont une incidence sur la performance du modèle de gestion et, en particulier, la façon dont ces risques sont gérés ; – la façon dont les dirigeants sont rémunérés (par exemple, si la rémunération est fondée sur la juste valeur des actifs gérés ou sur les flux de trésorerie contractuels perçus) ; – la fréquence, le volume et le motif de ventes. Par ailleurs, la détermination du modèle de gestion doit s’opérer à un niveau qui reflète la façon dont les groupes d’actifs financiers sont collectivement gérés en vue d’atteindre l’objectif économique donné. Le modèle de gestion n’est donc pas déterminé instrument par instrument mais à un niveau de regroupement supérieur, par portefeuille. La norme retient trois modèles de gestion : — un modèle de gestion dont l’objectif est de détenir des actifs financiers afin d’en percevoir les flux de trésorerie contractuels (« modèle de collecte »). Ce modèle dont la notion de détention est assez proche d’une détention jusqu’à maturité n’est toutefois pas remis en question si des cessions interviennent dans les cas de figure suivants : – les cessions résultent de l’augmentation du risque de crédit ; – les cessions interviennent peu avant l’échéance et à un prix reflétant les flux de trésorerie contractuels restant dus ; – les autres cessions peuvent être également compatibles avec les objectifs du modèle de collecte des flux contractuels si elles ne sont pas fréquentes (même si elles sont d’une valeur importante) ou si elles ne sont pas d’une valeur importante considérées tant isolément que globalement (même si elles sont fréquentes). Pour le Groupe BPCE, le modèle de collecte s’applique notamment aux activités de financement (hors activité de syndication) exercées au sein des pôles Banque de proximité, Banque de Grande Clientèle et Services Financiers Spécialisés ; un modèle de gestion mixte dans lequel les actifs sont gérés avec l’objectif à la fois de percevoir les flux de trésorerie contractuels et de céder les actifs financiers (« modèle de collecte et de vente »). Le Groupe BPCE applique le modèle de collecte et de vente essentiellement à la partie des activités de gestion du portefeuille de titres de la réserve de liquidité qui n’est pas gérée exclusivement selon un modèle de collecte ; un modèle propre aux autres actifs financiers, notamment de transaction, dans lequel la collecte des flux contractuels est accessoire. Ce modèle de gestion s’applique à l’activité de syndication (pour la part de l’encours à céder identifiée dès l’engagement) et aux activités de marché mises en œuvre essentiellement par la Banque de Grande Clientèle. Caractéristique des flux contractuels : détermination du caractère basique ou SPPI (Solely Payments of Principal and Interest). — Un actif financier est dit « basique » si les termes contractuels de l'actif financier donnent lieu, à des dates spécifiées, à des flux de trésorerie correspondant uniquement à des remboursements du principal et à des intérêts calculés sur le capital restant dû. La détermination du caractère basique est à réaliser pour chaque actif financier lors de sa comptabilisation initiale. Le principal est défini comme la juste valeur de l'actif financier à sa date d’acquisition. Les intérêts représentent la contrepartie de la valeur temps de l'argent et le risque de crédit associé au principal, mais également d’autres risques comme le risque de liquidité, les coûts administratifs et la marge de négociation. — Pour évaluer si les flux de trésorerie contractuels sont uniquement des paiements de principal et d'intérêts, il faut considérer les termes contractuels de l'instrument. Cela implique d’analyser tout élément qui pourrait remettre en cause la représentation exclusive de la valeur temps de l’argent et du risque de crédit. A titre d’exemple : – les événements qui changeraient le montant et la date de survenance des flux de trésorerie ; Toute modalité contractuelle qui générerait une exposition à des risques ou à une volatilité des flux sans lien avec un contrat de prêt basique, comme par exemple, une exposition aux variations de cours des actions ou d’un indice boursier, ou encore l’introduction d’un effet de levier ne permettrait pas de considérer que les flux de trésorerie contractuels revêtent un caractère basique. – les caractéristiques des taux applicables (par exemple, cohérence entre la période de refixation du taux et la période de calcul des intérêts) ; Dans les cas où une analyse qualitative ne permettrait pas d’obtenir un résultat précis, une analyse quantitative (benchmark test) consistant à comparer les flux de trésorerie contractuels de l’actif étudié avec les flux de trésorerie contractuels d’un actif de référence, est effectuée. – les modalités de remboursement anticipé et de prolongation. La modalité contractuelle, pour l’emprunteur ou le prêteur, de rembourser par anticipation l’instrument financier demeure compatible avec le caractère basique des flux de trésorerie contractuels dès lors que le montant du remboursement anticipé représente essentiellement le principal restant dû et les intérêts y afférents ainsi que, le cas échéant, une indemnité compensatoire raisonnable. Dans les cas où une analyse qualitative ne permettrait pas d’obtenir un résultat précis, une analyse quantitative (benchmark test) consistant à comparer les flux de trésorerie contractuels de l’actif étudié avec les flux de trésorerie contractuels d’un actif de référence, est effectuée. Par ailleurs, bien que ne remplissant pas strictement les critères de rémunération de la valeur temps de l’argent, certains actifs comportant un taux réglementé sont considérés comme basiques dès lors que ce taux d’intérêt réglementé fournit une contrepartie qui correspond dans une large mesure au passage du temps et sans exposition à un risque incohérent avec un prêt basique. C’est le cas notamment des actifs financiers représentatifs de la partie de la collecte des livrets A qui est centralisée auprès du fonds d’épargne de la CDC. Les actifs financiers basiques sont des instruments de dettes qui incluent notamment : les prêts à taux fixe, les prêts à taux variable sans différentiel (mismatch) de taux ou sans indexation à une valeur ou un indice boursier et des titres de dettes à taux fixe ou à taux variable. Les actifs financiers non-basiques incluent notamment : les parts d’OPCVM, les instruments de dettes convertibles ou remboursables en un nombre fixe d’actions et les prêts structurés consentis aux collectivités locales. Pour être qualifiés d’actifs basiques, les titres détenus dans un véhicule de titrisation doivent répondre à des conditions spécifiques. Les termes contractuels de la tranche doivent remplir les critères basiques. Le pool d’actifs sous-jacents doit remplir les conditions basiques. Le risque inhérent à la tranche doit être égal ou plus faible que l’exposition aux actifs sous-jacents de la tranche. Un prêt sans recours (exemple : financement de projet de type financement d’infrastructures) est un prêt garanti uniquement par sûreté réelle. En l’absence de recours possible sur l’emprunteur, pour être qualifié d’actif basique, il faut examiner la structure des autres recours possibles ou des mécanismes de protection du prêteur en cas de défaut : reprise de l’actif sous-jacent, collatéraux apportés (dépôt de garanti, appel de marge, etc.), rehaussements apportés. Catégories comptables. — Les instruments de dettes (prêts, créances ou titres de dettes) peuvent être évalués au coût amorti, à la juste valeur par capitaux propres recyclables ou à la juste valeur par résultat. — Un instrument de dettes est évalué au coût amorti s’il satisfait les deux conditions suivantes : – l'actif est détenu dans le cadre d’un modèle de gestion dont l'objectif est la collecte des flux de trésorerie contractuels, et – les termes contractuels de l'actif financier définissent ce dernier comme basique (SPPI) au sens de la norme. — Un instrument de dettes est évalué à la juste valeur par capitaux propres seulement s'il répond aux deux conditions suivantes : – l'actif est détenu dans le cadre d’un modèle de gestion dont l'objectif est à la fois la collecte des flux de trésorerie contractuels et la vente d'actifs financiers, et – les termes contractuels de l'actif financier définissent ce dernier comme basique (SPPI) au sens de la norme. Les instruments de capitaux propres sont par défaut enregistrés à la juste valeur par résultat sauf en cas d’option irrévocable pour une évaluation à la juste valeur par capitaux propres non recyclables (sous réserve que ces instruments ne soient pas détenus à des fins de transaction et classés comme tels parmi les actifs financiers à la juste valeur par résultat) sans reclassement ultérieur en résultat. En cas d’option pour cette dernière catégorie, les dividendes restent enregistrés en résultat. Tous les autres actifs financiers sont classés à la juste valeur par résultat. Ces actifs financiers incluent notamment les actifs financiers détenus à des fins de transaction, les actifs financiers désignés à la juste valeur par résultat et les actifs non basiques (non SPPI). La désignation à la juste valeur par résultat sur option pour les actifs financiers ne s’applique que dans le cas d’élimination ou de réduction significative d’un décalage de traitement comptable. Cette option permet d’éliminer les distorsions découlant de règles de valorisation différentes appliquées à des instruments gérés dans le cadre d’une même stratégie. Les dérivés incorporés ne sont plus comptabilisés séparément des contrats hôtes lorsque ces derniers sont des actifs financiers de sorte que l’ensemble de l’instrument hybride doit être désormais enregistré en juste valeur par résultat lorsqu’il n’a pas la nature de dette basique. Concernant les passifs financiers, les règles de classement et d’évaluation figurant dans la norme IAS 39 sont reprises sans modification dans la norme IFRS 9, à l’exception de celles applicables aux passifs financiers que l’entité choisit d’évaluer en juste valeur par résultat (option juste valeur) pour lesquels les écarts de réévaluation liés aux variations du risque de crédit propre sont enregistrés parmi les gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres sans reclassement ultérieur en résultat. Les dispositions de la norme IAS 39 relatives à la décomptabilisation des actifs et passifs financiers sont reprises sans modification dans la norme IFRS 9. L’amendement IFRS 9 du 12 octobre 2017 a clarifié le traitement sous IFRS 9 des modifications de passifs comptabilisés au coût amorti, dans le cas où la modification ne donne pas lieu à décomptabilisation : le gain ou la perte résultant de la différence entre les cash-flow d’origine et les cash-flow modifiés actualisés au taux d’intérêt effectif d’origine doit être enregistré en résultat. 2.5.2. Opérations en devises . — Les règles d’enregistrement comptable dépendent du caractère monétaire ou non monétaire des éléments concourant aux opérations en devises réalisées par le groupe. — À la date d’arrêté, les actifs et les passifs monétaires libellés en devises sont convertis au cours de clôture dans la monnaie fonctionnelle de l’entité du groupe au bilan de laquelle ils sont comptabilisés. Les écarts de change résultant de cette conversion sont comptabilisés en résultat. Cette règle comporte toutefois deux exceptions : – seule la composante de l’écart de change calculée sur le coût amorti des actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres est comptabilisée en résultat, le complément est enregistré en « Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres » ; – les écarts de change sur les éléments monétaires désignés comme couverture de flux de trésorerie ou faisant partie d’un investissement net dans une entité étrangère sont comptabilisés en « Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres ». Les actifs non monétaires comptabilisés au coût historique sont évalués au cours de change du jour de la transaction. Les actifs non monétaires comptabilisés à la juste valeur sont convertis en utilisant le cours de change à la date à laquelle la juste valeur a été déterminée. Les écarts de change sur les éléments non monétaires sont comptabilisés en résultat si le gain ou la perte sur l’élément non monétaire est enregistré en résultat et en « Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres » si le gain ou la perte sur l’élément non monétaire est enregistré en « Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres ». Note 3. – Consolidation . 3.1. Entité consolidante. — Conséquence de la structure du groupe, l’entité consolidante du Groupe Banque Populaire Grand Ouest est constituée : – de la Banque Populaire Grand Ouest ; – des Sociétés de Caution Mutuelle (SCM) agréées collectivement avec les Banques Populaires auxquelles elles se rattachent 3.2. Périmètre de consolidation - méthodes de consolidation et de valorisation . — Les états financiers du groupe incluent les comptes de toutes les entités dont la consolidation a un impact significatif sur les comptes consolidés du groupe et sur lesquelles l’entité consolidante exerce un contrôle ou une influence notable. Le périmètre des entités consolidées par le Groupe Banque Populaire Grand Ouest figure en note 12 – Détail du périmètre de consolidation. 3.2.1. Entités contrôlées par le groupe . — Les filiales contrôlées par le Groupe BPCE sont consolidées par intégration globale. Définition du contrôle. — Le contrôle existe lorsque le groupe détient le pouvoir de diriger les activités pertinentes d’une entité, qu’il est exposé ou a droit à des rendements variables en raison de ses liens avec l’entité et a la capacité d’exercer son pouvoir sur l’entité de manière à influer sur le montant des rendements qu’il obtient. Pour apprécier le contrôle exercé, le périmètre des droits de vote pris en considération intègre les droits de vote potentiels dès lors qu’ils sont à tout moment exerçables ou convertibles. Ces droits de vote potentiels peuvent résulter, par exemple, d’options d’achat d’actions ordinaires existantes sur le marché, ou de la conversion d’obligations en actions ordinaires nouvelles, ou encore de bons de souscription d’actions attachés à d’autres instruments financiers. Toutefois, les droits de vote potentiels ne sont pas pris en compte dans la détermination du pourcentage d’intérêt. Le contrôle exclusif est présumé exister lorsque le groupe détient directement ou indirectement, soit la majorité des droits de vote de la filiale, soit la moitié ou moins des droits de vote d’une entité et dispose de la majorité au sein des organes de direction, ou est en mesure d’exercer une influence dominante. Cas particulier des entités structurées. — Sont qualifiées d’entités structurées, les entités conçues de telle manière que les droits de vote ne constituent pas un critère clé permettant de déterminer qui a le contrôle. C’est notamment le cas lorsque les droits de vote concernent uniquement des tâches administratives et que les activités pertinentes sont dirigées au moyen d’accords contractuels. — Une entité structurée présente souvent certaines ou l'ensemble des caractéristiques suivantes : (a) des activités bien circonscrites ; (b) un objectif précis et bien défini, par exemple : mettre en œuvre un contrat de location bénéficiant d’un traitement fiscal spécifique, mener des activités de recherche et développement, fournir une source de capital ou de financement à une entité, ou fournir des possibilités de placement à des investisseurs en leur transférant les risques et avantages associés aux actifs de l'entité structurée ; (c) des capitaux propres insuffisants pour permettre à l'entité structurée de financer ses activités sans recourir à un soutien financier subordonné ; (d) un financement par l'émission, auprès d'investisseurs, de multiples instruments liés entre eux par contrat et créant des concentrations de risque de crédit ou d'autres risques (« tranches »). Le groupe retient ainsi, entre autres, comme entités structurées, les organismes de placement collectif au sens du code monétaire et financier et les organismes équivalents de droit étranger. Méthode de l’intégration globale. — L’intégration globale d’une filiale dans les comptes consolidés du groupe intervient à la date à laquelle le groupe prend le contrôle et cesse le jour où le groupe perd le contrôle de cette entité. La part d’intérêt qui n’est pas attribuable directement ou indirectement au groupe correspond aux participations ne donnant pas le contrôle. Les résultats et chacune des composantes des autres éléments du résultat global (gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres) sont répartis entre le groupe et les participations ne donnant pas le contrôle. Le résultat global des filiales est réparti entre le groupe et les participations ne donnant pas le contrôle, y compris lorsque cette répartition aboutit à l’attribution d’une perte aux participations ne donnant pas le contrôle. Les modifications de pourcentage d’intérêt dans les filiales qui n’entraînent pas de changement de contrôle sont appréhendées comme des transactions portant sur les capitaux propres. Les effets de ces transactions sont comptabilisés en capitaux propres pour leur montant net d’impôt et n’ont donc pas d’impact sur le résultat consolidé part du groupe. Exclusion du périmètre de consolidation. — Les entités contrôlées non significatives sont exclues du périmètre conformément au principe indiqué en note 12. Les caisses de retraite et mutuelles des salariés du groupe sont exclues du périmètre de consolidation dans la mesure où la norme IFRS 10 ne s'applique ni aux régimes d'avantages postérieurs à l'emploi, ni aux autres régimes d'avantages à long terme du personnel auxquels s'applique IAS 19 « Avantages du personnel ». De même, les participations acquises en vue d’une cession ultérieure à brève échéance sont classées comme détenues en vue de la vente et comptabilisées selon les dispositions prévues par la norme IFRS 5 « Actifs non courants détenus en vue de la vente et activités abandonnées ». 3.2.2. Participations dans des entreprises associées et des coentreprises : Définitions. — Une entreprise associée est une entité dans laquelle le groupe exerce une influence notable. L’influence notable se caractérise par le pouvoir de participer aux décisions relatives aux politiques financières et opérationnelles de l’entité, sans toutefois exercer un contrôle ou un contrôle conjoint sur ces politiques. Elle est présumée si le groupe détient, directement ou indirectement plus de 20% des droits de vote. Une coentreprise est un partenariat dans lequel les parties qui exercent un contrôle conjoint sur l’entité ont des droits sur l’actif net de celle-ci. Le contrôle conjoint est caractérisé par le partage contractuellement convenu du contrôle exercé sur une entreprise qui n’existe que dans le cas où les décisions concernant les activités pertinentes requièrent le consentement unanime des parties partageant le contrôle. Méthode de la mise en équivalence. — Les résultats, les actifs et les passifs des participations dans des entreprises associées ou des coentreprises sont intégrés dans les comptes consolidés du groupe selon la méthode de la mise en équivalence. La participation dans une entreprise associée ou dans une coentreprise est initialement comptabilisée au coût d’acquisition puis ajustée ultérieurement de la part du groupe dans le résultat et les autres éléments du résultat de l’entreprise associée ou de la coentreprise. La méthode de la mise en équivalence est appliquée à compter de la date à laquelle l’entité devient une entreprise associée ou une coentreprise. Lors de l’acquisition d’une entreprise associée ou d’une coentreprise, la différence entre le coût de l’investissement et la part du groupe dans la juste valeur nette des actifs et passifs identifiables de l’entité est comptabilisée en écarts d’acquisition. Dans le cas où la juste valeur nette des actifs et passifs identifiables de l’entité est supérieure au coût de l’investissement, la différence est comptabilisée en résultat. Les quotes-parts de résultat net des entités mises en équivalence sont intégrées dans le résultat consolidé du groupe. Lorsqu’une entité du groupe réalise une transaction avec une coentreprise ou une entreprise associée du groupe, les profits et pertes résultant de cette transaction sont comptabilisés à hauteur des intérêts détenus par des tiers dans l’entreprise associée ou la coentreprise. La participation nette dans une entreprise associée ou une coentreprise est soumise à un test de dépréciation s’il existe une indication objective de dépréciation résultant d’un ou de plusieurs événements intervenus après la comptabilisation initiale de la participation nette et que ces événements ont un impact sur les flux de trésorerie futurs estimés de la participation nette, qui peut être estimé de façon fiable. Dans un tel cas, la valeur comptable totale de la participation (y compris écarts d’acquisition) fait l’objet d’un test de dépréciation selon les dispositions prévues par la norme IAS 36 « dépréciation d’actifs ». Exception à la méthode de mise en équivalence. — Lorsque la participation est détenue par un organisme de capital-risque, un fonds de placement, une société d'investissement à capital variable ou une entité similaire telle qu'un fonds d'investissement d'actifs d'assurance, l’investisseur peut choisir de ne pas comptabiliser sa participation selon la méthode de la mise en équivalence. En effet, IAS 28 « Participations dans des entreprises associées » révisée autorise, dans ce cas, l'investisseur à comptabiliser sa participation à la juste valeur (avec constatation des variations de juste valeur en résultat) conformément à IFRS 9. Ces participations sont dès lors classées dans le poste « Actifs financiers à la juste valeur par résultat ». 3.2.3. Participations dans des activités conjointes  : Définition. — Une activité conjointe est un partenariat dans lequel les parties qui exercent un contrôle conjoint sur l’entité ont des droits directs sur les actifs, et des obligations au titre des passifs, relatifs à celle-ci. Mode de comptabilisation des activités conjointes. — Une participation dans une entreprise conjointe est comptabilisée en intégrant l’ensemble des intérêts détenus dans l’activité commune, c'est-à-dire sa quote-part dans chacun des actifs et des passifs et éléments du résultat auquel il a droit. Ces intérêts sont ventilés en fonction de leur nature sur les différents postes du bilan consolidé, du compte de résultat consolidé et de l’état du résultat net et des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres. 3.3. Règles de consolidation . — Les états financiers consolidés sont établis en utilisant des méthodes comptables uniformes pour des transactions similaires dans des circonstances semblables. Les retraitements significatifs nécessaires à l’harmonisation des méthodes d’évaluation des entités consolidées sont effectués. 3.3.1. Conversion des comptes des entités étrangères . — La devise de présentation des comptes de l’entité consolidante est l’ Euro . Le bilan des filiales et succursales étrangères dont la monnaie fonctionnelle est différente de l’ Euro est converti en Euros au cours de change en vigueur à la date de clôture de l’exercice. Les postes du compte de résultat sont convertis au cours moyen de la période, valeur approchée du cours de transaction en l’absence de fluctuations significatives. — Les écarts de conversion résultent de la différence : – de valorisation du résultat de l’exercice entre le cours moyen et le cours de clôture ; – de conversion des capitaux propres (hors résultat) entre le cours historique et le cours de clôture. Ils sont inscrits, pour la part revenant au groupe, dans les capitaux propres dans le poste « Réserves de conversion » et pour la part des tiers dans le poste « Participations ne donnant pas le contrôle ». 3.3.2. Élimination des opérations réciproques . — L’effet des opérations internes au groupe sur le bilan et le compte de résultat consolidés ont été éliminés. Les dividendes et les plus ou moins-values de cessions d’actifs entre les entreprises intégrées sont également éliminés. Le cas échéant, les moins-values de cession d’actifs qui traduisent une dépréciation effective sont maintenues. 3.3.3. Regroupements d’entreprises  : — En application des normes IFRS 3 « Regroupements d’entreprises » et IAS 27 « Etats financiers et individuels » révisées : – les regroupements entre entités mutuelles sont inclus dans le champ d’application de la norme IFRS 3 ; – les coûts directement liés aux regroupements d’entreprises sont comptabilisés dans le résultat de la période ; – les contreparties éventuelles à payer sont intégrées dans le coût d’acquisition pour leur juste valeur à la date de prise de contrôle, y compris lorsqu’ils présentent un caractère éventuel. Selon le mode de règlement, les contreparties transférées sont comptabilisées en contrepartie : – des capitaux propres et les révisions de prix ultérieures ne donneront lieu à aucun enregistrement, – ou des dettes et les révisions ultérieures sont comptabilisées en contrepartie du compte de résultat (dettes financières) ou selon les normes appropriées (autres dettes ne relevant pas de la norme IFRS 9) ; – en date de prise de contrôle d’une entité, le montant des participations ne donnant pas le contrôle peut être évalué : – soit à l a juste valeur (méthode se traduisant par l’affectation d’une fraction de l’écart d’acquisition aux participations ne donnant pas le contrôle) ; – soit à l a quote-part dans la juste valeur des actifs et passifs identifiables de l’entité acquise (méthode semblable à celle applicable aux opérations antérieures au 31 décembre 2009). Le choix entre ces deux méthodes est effectué pour chaque regroupement d’entreprises. – Quel que soit le choix retenu lors de la prise de contrôle, les augmentations du pourcentage d’intérêt dans une entité déjà contrôlée sont systématiquement comptabilisées en capitaux propres : – en date de prise de contrôle d’une entité, l’éventuelle quote-part antérieurement détenue par le groupe doit être réévaluée à la juste valeur en contrepartie du compte de résultat. De fait, en cas d’acquisition par étapes, l’écart d’acquisition est déterminé par référence à la juste valeur à la date de la prise de contrôle ; – lors de la perte de contrôle d’une entreprise consolidée, la quote-part éventuellement conservée par le groupe doit être réévaluée à sa juste valeur en contrepartie du compte de résultat. Les regroupements d’entreprises réalisés antérieurement à la révision des normes IFRS 3 et IAS 27 sont comptabilisés selon la méthode de l’acquisition, à l’exception cependant des regroupements impliquant des entités mutuelles et des entités sous contrôle commun qui étaient explicitement exclus du champ d’application. 3.3.4. Engagements de rachat accordés à des actionnaires minoritaires de filiales consolidées par intégration globale . — Le groupe a consenti à des actionnaires minoritaires de certaines filiales du groupe consolidées par intégration globale des engagements de rachat de leurs participations. Ces engagements de rachat correspondent pour le groupe à des engagements optionnels (ventes d’options de vente). Le prix d’exercice de ces options peut être un montant fixé contractuellement, ou bien peut être établi selon une formule de calcul prédéfinie lors de l’acquisition des titres de la filiale tenant compte de l’activité future de cette dernière, ou être fixé comme devant être la juste valeur des titres de la filiale au jour de l’exercice des options. Ces engagements sont traités comptablement comme suit : – en application des dispositions de la norme IAS 32, le groupe enregistre un passif financier au titre des options de vente vendues aux actionnaires minoritaires des entités contrôlées de manière exclusive. Ce passif est comptabilisé initialement pour la valeur actualisée du prix d’exercice estimé des options de vente dans la rubrique « Autres passifs » ; – l’obligation d’enregistrer un passif alors même que les options de vente ne sont pas exercées conduit, par cohérence, à retenir le même traitement comptable que celui appliqué aux transactions relatives aux participations ne donnant pas le contrôle. En conséquence, la contrepartie de ce passif est enregistrée en diminution des « Participations ne donnant pas le contrôle » sous-jacentes aux options et pour le solde en diminution des « Réserves consolidées - Part du groupe » ; – les variations ultérieures de ce passif liées à l’évolution du prix d’exercice estimé des options et de la valeur comptable des « Participations ne donnant pas le contrôle » sont intégralement comptabilisées dans les « Réserves consolidées - Part du groupe » ; – si le rachat est effectué, le passif est dénoué par le décaissement de trésorerie lié à l’acquisition des intérêts des actionnaires minoritaires dans la filiale concernée. En revanche, à l’échéance de l’engagement, si le rachat n’est pas effectué, le passif est annulé, en contrepartie des « Participations ne donnant pas le contrôle » et des « Réserves consolidées - Part du groupe » pour leurs parts respectives ; – tant que les options ne sont pas exercées, les résultats afférents aux participations ne donnant pas le contrôle faisant l’objet d’options de vente sont présentés dans la rubrique « Participations ne donnant pas le contrôle » au compte de résultat consolidé . 3.3.5. Date de clôture de l’exercice des entités consolidées . — Les entités incluses dans le périmètre de consolidation voient leur exercice comptable se clôturer au 31 décembre. 3.4. Évolution du périmètre de consolidation au cours de l’exercice 2019 . — Le périmètre de consolidation du Groupe Banque Populaire Grand Ouest a évolué au cours de l’exercice 2019, par l’entrée en périmètre de sa quote-part respective dans chacune des deux nouvelles entités ad hoc (deux Fonds Communs de Titrisation ou « FCT ») mentionnées en note 12 : BPCE Home Loans FCT 2019 et BPCE Home Loans FCT 2019 Demut. En effet, compte-tenu du montage de l’opération, le Groupe Banque Populaire Grand Ouest contrôle et en conséquence consolidé, une portion de chacune de ces deux entités correspondant à sa quote-part dans l’opération, conformément aux paragraphes B76-B79 de la norme IFRS 10. 3.5. Ecarts d’acquisition . — Néant. Note 4. – Notes relatives au compte de résultat. L’essentiel : — Le produit net bancaire (PNB) regroupe : – les produits et charges d’intérêts – les commissions – les gains ou pertes nets des instruments financiers à la juste valeur par résultat – les gains ou pertes nets des instruments financiers à la juste valeur par capitaux propres – les gains ou pertes nets résultant de la décomptabilisation d’actifs financiers au coût amorti – le produit net des activités d’assurance – les produits et charges des autres activités 4.1. Intérêts, produits et charges assimilés : Principes comptables : Les produits et charges d’intérêts sont comptabilisés dans le compte de résultat pour tous les instruments financiers évalués au coût amorti en utilisant la méthode du taux d’intérêt effectif, à savoir les prêts et emprunts sur les opérations interbancaires et sur les opérations clientèle, le portefeuille de titres au coût amorti, les dettes représentées par un titre et les dettes subordonnées ainsi que les passifs locatifs. Sont également enregistrés les coupons courus et échus des titres à revenu fixe comptabilisés dans le portefeuille d’actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres et des dérivés de couverture, étant précisé que les intérêts courus des dérivés de couverture de flux de trésorerie sont portés en compte de résultat symétriquement aux intérêts courus de l’élément couvert. Les produits d’intérêts comprennent également les intérêts des instruments de dettes non basiques non détenus dans un modèle de transaction ainsi que les intérêts des couvertures économiques associées (classées par défaut en instruments à la juste valeur par résultat). Le taux d’intérêt effectif est le taux qui actualise exactement les décaissements ou encaissements de trésorerie futurs sur la durée de vie prévue de l’instrument financier, de manière à obtenir la valeur comptable nette de l’actif ou du passif financier. Le calcul de ce taux tient compte des coûts et revenus de transaction, des primes et décotes. Les coûts et revenus de transaction faisant partie intégrante du taux effectif du contrat, tels que les frais de dossier ou les commissions d’apporteurs d’affaires, s’assimilent à des compléments d’intérêt. — Le groupe a choisi l’option suivante concernant la comptabilisation des intérêts négatifs : – lorsque la rémunération d’un actif financier instrument de dettes est négative, elle est présentée au compte de résultat en diminution des produits d’intérêts ; – lorsque la rémunération d’un passif financier instrument de dettes est positive, elle est présentée au compte de résultat en diminution des charges d’intérêts. (En milliers d’Euros) Exercice 2019 Exercice 2018 Produits d'intérêt Charges d'intérêt Net Produits d'intérêt Charges d'intérêt Net Prêts / emprunts sur les établissements de crédit 16 729 -30 653 -13 924 20 645 -35 664 -15 019 Prêts / emprunts sur la clientèle 416 018 -138 053 277 965 419 991 -146 529 273 462 Obligations et autres titres de dettes détenus/émis 3 465 -7 548 -4 083 4 343 -8 994 -4 651 Dettes subordonnées /// 0 0 /// 0 0 Passifs locatifs /// -62 -62 /// 0 0 Actifs et passifs financiers au coût amorti (hors opérations de location-financement) 436 212 -176 316 259 896 444 979 -191 187 253 792 Opérations de location-financement 12 303 0 12 303 13 287 0 13 287 Titres de dettes 14 068 /// 14 068 14 153 /// 14 153 Autres 0 /// 0 0 /// 0 Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 14 068 /// 14 068 14 153 /// 14 153 Total actifs et passifs financiers au coût amorti et à la JV par capitaux propres (1) 462 583 -176 316 286 267 472 419 -191 187 281 232 Actifs financiers non standards qui ne sont pas détenus à des fins de transaction 0 /// 0 0 /// 0 Instruments dérivés de couverture 29 129 -31 339 -2 210 39 651 -41 452 -1 801 Instruments dérivés pour couverture économique 4 250 -3 568 682 42 0 42 Total des produits et charges d'intérêt 495 962 -211 223 284 739 512 112 -232 639 279 473 (1) Les produits d’intérêts sur prêts et créances avec les établissements de crédit comprennent 17 934 milliers d’Euros (19 061 milliers d’Euros en 2018) au titre de la rémunération des fonds du Livret A, du LDD et du LEP centralisés à la Caisse des Dépôts et Consignations ; (2) Les informations au 31 décembre 2018 n’ont pas été retraitées des effets de la première application de la norme IFRS 16 « Contrats de location » conformément à l’option offerte par cette norme. Les impacts de la première application de la norme IFRS 16 sur le bilan au 1er janvier 2019 sont présentés en note 2.2. Les charges ou produits d’intérêts sur les comptes d’épargne à régime spécial comprennent 2 607 milliers d’ Euros de reprise à la provision épargne logement (contre une dotation 91 milliers d’ Euros au titre de l’exercice 2018). 4.2. Produits et charges de commissions . Principes comptables : En application de norme IFRS 15 « Produits des activités ordinaires tirés de contrats conclus avec des clients », la comptabilisation du produit des activités ordinaires reflète le transfert du contrôle des biens et services promis aux clients pour un montant correspondant à la contrepartie que l’entité s’attend à recevoir en échange de ces biens et services. La démarche de comptabilisation du revenu s’effectue en cinq étapes : – identification des contrats avec les clients ; – identification des obligations de performance (ou éléments) distinctes à comptabiliser séparément les unes des autres ; – détermination du prix de la transaction dans son ensemble ; – allocation du prix de la transaction aux différentes obligations de performance distinctes ; – comptabilisation des produits lorsque les obligations de performance sont satisfaites. Cette approche s’applique aux contrats qu’une entité conclut avec ses clients à l’exception, notamment, des contrats de location (couverts par la norme IFRS 16), des contrats d’assurance (couverts par la norme IFRS 4) et des instruments financiers (couverts par la norme IFRS 9). Si des dispositions spécifiques en matière de revenus ou de coûts des contrats sont prévues dans une autre norme, celles-ci s’appliquent en premier lieu. — Eu égard aux activités du groupe, sont principalement concernés par cette méthode : – les produits de commissions, en particulier ceux relatifs aux prestations de service bancaires lorsque ces produits ne sont pas intégrés dans le taux d’intérêt effectif, ou ceux relatifs à la gestion d’actif ou aux prestations d’ingénierie financière – les produits des autres activités, (cf note 4.6) notamment en cas de prestations de services intégrées au sein de contrats de location – les prestations de services bancaires rendues avec la participation de partenaires groupe. Il en ressort que les commissions donc sont enregistrées en fonction du type de service rendu et du mode de comptabilisation des instruments financiers auxquels le service rendu est rattaché. Ce poste comprend notamment les commissions rémunérant des services continus (commissions sur moyens de paiement, droits de garde sur titres en dépôts, etc.), des services ponctuels (commissions sur mouvements de fonds, pénalités sur incidents de paiements, etc.), l’exécution d’un acte important ainsi que les commissions afférentes aux activités de fiducie et assimilées, qui conduisent le groupe à détenir ou à placer des actifs au nom de la clientèle. En revanche, les commissions assimilées à des compléments d’intérêt et faisant partie intégrante du taux effectif du contrat figurent dans la marge d’intérêt. Commissions sur prestations de service . — Les commissions sur prestations de service font l’objet d’une analyse pour identifier séparément les différents éléments (ou obligations de performance) qui les composent et attribuer à chaque élément la part de revenu qui lui revient. Puis chaque élément est comptabilisé en résultat, en fonction du type de services rendus et du mode de comptabilisation des instruments financiers auxquels le service rendu est rattaché : – les commissions rémunérant des services continus sont étalées en résultat sur la durée de la prestation rendue (commissions sur moyens de paiement, droits de garde sur titres en dépôts, etc.) ; – les commissions rémunérant des services ponctuels sont intégralement enregistrées en résultat quand la prestation est réalisée (commissions sur mouvements de fonds, pénalités sur incidents de paiements, etc.) ; – les commissions rémunérant l’exécution d’un acte important sont intégralement comptabilisées en résultat lors de l’exécution de cet acte. Lorsqu’une incertitude demeure sur l’évaluation du montant d’une commission (commission de performance en gestion d’actif, commission variable d’ingénierie financière, etc.), seul le montant auquel le groupe est déjà assuré d’avoir droit compte-tenu des informations disponibles à la clôture est comptabilisé. Les commissions faisant partie intégrante du rendement effectif d’un instrument telles que les commissions d’engagements de financement donnés ou les commissions d’octroi de crédits sont comptabilisées et amorties comme un ajustement du rendement effectif du prêt sur la durée de vie estimée de celui-ci. Ces commissions figurent donc parmi les « Produits d’intérêts » et non au poste « Commissions ». Les commissions de fiducie ou d’activité analogue sont celles qui conduisent à détenir ou à placer des actifs au nom des particuliers, de régime de retraite ou d’autres institutions. La fiducie recouvre notamment les activités de gestion d’actif et de conservation pour compte de tiers. (En milliers d’Euros) Exercice 2019 Exercice 2018 Produits Charges Net Produits Charges Net Opérations interbancaires et de trésorerie 7 905 -221 7 684 6 509 -273 6 236 Opérations avec la clientèle 89 363 -734 88 629 92 907 -670 92 237 Prestation de services financiers 32 697 -597 32 100 28 435 -358 28 077 Vente de produits d'assurance vie 71 819 /// 71 819 63 823 /// 63 823 Moyens de paiement 68 167 -46 814 21 353 63 654 -39 663 23 991 Opérations sur titres 3 048 0 3 048 3 522 -18 3 504 Activités de fiducie 12 860 -3 996 8 864 17 756 -4 967 12 789 Opérations sur instruments financiers et de hors-bilan 15 756 -5 420 10 336 17 093 -5 583 11 510 Autres commissions 3 642 -90 3 552 2 801 -118 2 683 Total des commissions 305 257 -57 872 247 385 296 500 -51 650 244 850 4.3. Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat . Principes comptables : Le poste « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat » enregistre les gains et pertes des actifs et passifs financiers de transaction, ou comptabilisés sur option à la juste valeur par résultat y compris les intérêts générés par ces instruments. Les « Résultats sur opérations de couverture » comprennent la réévaluation des dérivés en couverture de juste valeur ainsi que la réévaluation symétrique de l’élément couvert, la contrepartie de la réévaluation en juste valeur du portefeuille macro couvert et la part inefficace des couvertures de flux de trésorerie. (En milliers d’Euros) Exercice 2019 Exercice 2018 Résultats sur instruments financiers obligatoirement évalués à la juste valeur par résultat (1) 21 377 26 920 Résultats sur instruments financiers désignés à la juste valeur par résultat sur option  : 0 -2 110 Résultats sur actifs financiers désignés à la juste valeur par résultat sur option 0 1 089 Résultats sur passifs financiers désignés à la juste valeur par résultat sur option 0 -3 199 Résultats sur opérations de couverture  : 127 0 Inefficacité de la couverture de flux trésorerie (CFH) 0 0 Inefficacité de la couverture de juste valeur (FVH) 127 0 Variation de la couverture de juste valeur 35 233 -6 403 Variation de l'élément couvert -35 106 6 403 Résultats sur opérations de change 1 441 1 457 Total des gains et pertes nets sur les instruments financiers à la juste valeur par résultat 22 945 26 267 (1) y compris couverture économique de change. 4.4. Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par capitaux propres . Principes comptables : Les instruments financiers à la juste valeur par capitaux propres comprennent : – les instruments de dettes basiques gérés en modèle de gestion de collecte et de vente à la juste valeur par capitaux propres recyclables en résultat. En cas de cession, les variations de juste valeur sont transférées en résultat. – les instruments de capitaux propres à la juste valeur par capitaux propres non recyclables en résultat. En cas de cession, les variations de juste valeur ne sont pas transférées en résultat mais directement dans le poste réserves consolidés en capitaux propres. Seuls les dividendes affectent le résultat dès lors qu’ils correspondent à un retour sur l’investissement. — Les variations de valeur des instruments de dettes basiques gérés en modèle de gestion de collecte et de vente à la juste valeur par capitaux propres recyclables regroupent : – les produits et charges comptabilisés en marge net d’intérêts – les gains ou pertes nets sur actifs financiers de dettes à la juste valeur par capitaux propres décomptabilisés – les dépréciations/reprises comptabilisées en coût du risque – les gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres (En milliers d’Euros) Exercice 2019 Exercice 2018 Gains ou pertes nets sur instruments de dettes 0 -1 002 Gains ou pertes nets sur instruments de capitaux propres (dividendes) 21 767 20 195 Total des profits et pertes sur les actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 21 767 19 193 4.5. Gains ou pertes nets sur instruments financiers au cout amorti . Principes comptables : Ce poste comprend les gains ou pertes nets sur instruments financiers au coût amorti résultant de la décomptabilisation d’actifs financiers au coût amorti (prêts ou créances, titres de dettes) et de passifs financiers au coût amorti. En millions d'Euros Exercice 2019 Exercice 2018 Gains Pertes Net Gains Pertes Net Prêts ou créances sur les établissements de crédit 0 0 0 0 0 0 Prêts ou créances sur la clientèle 0 0 0 0 0 0 Titres de dettes 0 0 0 0 0 0 Gains et pertes sur les actifs financiers au coût amorti 0 0 0 0 0 0 Dettes envers les établissements de crédit 0 0 0 0 0 0 Dettes envers la clientèle 0 0 0 0 0 0 Dettes représentées par un titre 0 0 0 0 0 0 Dettes subordonnées 0 0 0 0 0 0 Gains et pertes sur les passifs financiers au coût amorti 0 0 0 0 0 0 Total des gains ou pertes nets résultant de la décomptabilisation d'actifs financiers au coût amorti 0 0 0 0 0 0 4.6. Produits et charges des autres activités . Principes comptables : Les produits et charges des autres activités enregistrent notamment : – les produits et charges des immeubles de placement (loyers et charges, résultats de cession, amortissements et dépréciations) ; – les produits et charges des opérations de locations opérationnelles ; – les produits et charges de l’activité de promotion immobilière (chiffre d’affaires, achats consommés). (En milliers d’Euros) Exercice 2019 Exercice 2018 Produits Charges Net Produits Charges Net Produits et charges sur activités immobilières 0 0 0 0 0 0 Produits et charges sur opérations de location 2 185 -1 842 343 831 -1 348 -517 Produits et charges sur immeubles de placement 1 072 -903 169 0 -127 -127 Quote-part réalisée sur opérations faites en commun 2 541 -4 843 -2 302 2 512 -5 647 -3 135 Charges refacturées et produits rétrocédés 0 0 0 0 0 0 Autres produits et charges divers d'exploitation 4 064 -6 097 -2 033 7 630 -5 743 1 887 Dotations et reprises de provisions aux autres produits et charges d'exploitation /// 1 825 1 825 /// -2 510 -2 510 Autres produits et charges d'exploitation bancaire 6 605 -9 115 -2 510 10 142 -13 900 -3 758 Total des produits et charges des autres activités 9 862 -11 860 -1 998 10 973 -15 375 -4 402 4.7. Charges générales d’exploitation . Principes comptables : Les charges générales d’exploitation comprennent essentiellement les frais de personnel, dont les salaires et traitements nets de refacturation, les charges sociales ainsi que les avantages du personnel (tels que les charges de retraite). Ce poste comprend également l’ensemble des frais administratifs et services extérieurs. Contributions aux mécanismes de résolution bancaire. — Les modalités de constitution du fonds de garantie des dépôts et de résolution ont été modifiées par un arrêté du 27 octobre 2015. Pour le fonds de garantie des dépôts, le montant cumulé des contributions versées par le groupe à la disposition du fonds au titre des mécanismes de dépôts, cautions et titres représente 13 031 milliers d’ Euros . Les cotisations (contributions non remboursables en cas de retrait volontaire d’agrément) représentent 362 milliers d’ Euros . Les contributions versées sous forme de certificats d’associé ou d’association et de dépôts de garantie espèces qui sont inscrits à l’actif du bilan s’élèvent à 13 675 milliers d’ Euros . La directive 2014/59/UE dite BRRD ( Bank Recovery and Resolution Directive ) qui établit un cadre pour le redressement et la résolution des établissements de crédit et des entreprises d’investissement et le règlement Euro péen 806/2014 (règlement MRU) ont instauré la mise en place d’un fonds de résolution à partir de 2015. En 2016, ce fonds est devenu un Fonds de résolution unique (FRU) entre les États membres participants au Mécanisme de surveillance unique (MSU). Le FRU est un dispositif de financement de la résolution à la disposition de l’autorité de résolution (Conseil de Résolution Unique). Celle-ci pourra faire appel à ce fonds dans le cadre de la mise en œuvre des procédures de résolution. Conformément au règlement délégué 2015/63 et au règlement d’exécution 2015/81 complétant la directive BRRD sur les contributions ex-ante aux dispositifs de financement pour la résolution, le Conseil de Résolution Unique a déterminé les contributions au fonds de résolution unique pour l’année 2019. Le montant des contributions versées par le groupe représente pour l’exercice 6 337 milliers d’ Euros dont 5 387 milliers d’ Euros comptabilisés en charge et 950 milliers d’ Euros sous forme de dépôts de garantie espèces qui sont inscrits à l’actif du bilan (15 % des appels de fonds constitués sous forme de dépôts de garantie espèces). Le cumul des contributions qui sont inscrites à l’actif du bilan s’élèvent à 2 644 milliers d’ Euros au 31 décembre 2019. (En milliers d’Euros) Exercice 2019 Exercice 2018 Charges de personnel -213 780 -223 963 Impôts, taxes et contributions réglementaires (1) -17 808 -13 918 Services extérieurs et autres charges générales d’exploitation -132 069 -146 759 Charges de location -8 123 0 Autres frais administratifs -158 000 -160 677 Total des charges générales d’exploitation -371 780 -384 640 (1) Les impôts, taxes et contributions réglementaires incluent notamment la cotisation au FRU (Fonds de Résolution Unique) pour un montant annuel de 5 387 milliers d’Euros (contre 1 943 milliers d’Euros en 2018) et la Taxe de risque systémique des banques (TSB) pour un montant annuel de 589 milliers d’Euros (contre 1 723 milliers d’Euros en 2018) . La décomposition des charges de personnel est présentée dans la note 8.1. 4.8. Gains ou pertes sur autres actifs . Principes comptables : Les gains ou pertes sur autres actifs enregistrent les résultats de cession des immobilisations corporelles et incorporelles d’exploitation et les plus ou moins-values de cession des titres de participation consolidés. (En milliers d’Euros) Exercice 2019 Exercice 2018 Gains ou pertes sur cessions d'immobilisations corporelles et incorporelles d'exploitation 248 -556 Gains ou pertes sur cessions des participations consolidées 0 0 Total des gains ou pertes sur autres actifs 248 -556 Note 5. – Notes relatives au bilan. 5.1. Caisse, banques centrales. Principes comptables : Ce poste comprend principalement la caisse et les avoirs auprès de la banque centrale au coût amorti. (En milliers d’Euros) 31/12/2019 31/12/2018 Caisse 107 967 99 933 Banques centrales 49 310 117 346 Total caisse, banques centrales 157 277 217 279 5.2. Actifs et passifs financiers à la juste valeur par résultat. Principes comptables : Les actifs et passifs financiers à la juste valeur par résultat sont constitués des opérations négociées à des fins de transaction, y compris les instruments financiers dérivés, de certains actifs et passifs que le groupe a choisi de comptabiliser à la juste valeur, dès la date de leur acquisition ou de leur émission, au titre de l’option offerte par la norme IFRS 9 et des actifs non basiques. Date d’enregistrement des titres. — Les titres sont inscrits au bilan à la date de règlement-livraison. Les opérations de cession temporaire de titre sont également comptabilisées en date de règlement livraison. Lorsque les opérations de prise en pension et de mise en pension de titres sont comptabilisées dans les « Actifs et passifs à la juste valeur par résultat », l’engagement de mise en place de la pension est comptabilisé comme un instrument dérivé ferme de taux. En cas de cession partielle d’une ligne de titres, la méthode « premier entré, premier sorti » est retenue, sauf cas particuliers. 5.2.1. Actifs financiers à la juste valeur par résultat . Principes comptables : — Les actifs financiers à la juste valeur par résultat sont : – les actifs financiers détenus à des fins de transaction, c’est-à-dire acquis ou émis dès l’origine avec l’intention de les revendre à brève échéance ; – les actifs financiers que le groupe a choisi de comptabiliser dès l’origine à la juste valeur par résultat, en application de l’option offerte par la norme IFRS 9. Les conditions d’application de cette option sont décrites ci-dessus ; – les instruments de dettes non basiques ; – les instruments de capitaux propres évalués à la juste valeur par résultat par défaut (qui ne sont pas détenus à des fins de transaction). Ces actifs sont évalués à leur juste valeur en date de comptabilisation initiale comme en date d’arrêté. Les variations de juste valeur de la période, les intérêts, dividendes, gains ou pertes de cessions sur ces instruments sont enregistrés dans le poste « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat » à l’exception des actifs financiers de dettes non basiques dont les intérêts sont enregistrés dans le poste « Produits d’intérêts ». Les actifs financiers du portefeuille de transaction comportent notamment les opérations sur titres réalisées pour compte propre, les pensions et les instruments financiers dérivés négociés dans le cadre des activités de gestion de position du groupe. Actifs à la juste valeur par résultat sur option. — La norme IFRS 9 permet, lors de la comptabilisation initiale, de désigner des actifs financiers comme devant être comptabilisés à la juste valeur par résultat, ce choix étant irrévocable. Le respect des conditions fixées par la norme doit être vérifié préalablement à toute inscription d’un instrument en option juste valeur. L’application de cette option est réservée uniquement dans le cas d’une é limination ou réduction significative d’un décalage de traitement comptable. L’application de l’option permet d’éliminer les distorsions découlant de règles de valorisation différentes appliquées à des instruments gérés dans le cadre d’une même stratégie. — Les actifs financiers du portefeuille de transaction comportent notamment  : ( En millions d'Euros ) 31/12/2019 31/12/2018 Actifs financiers obligatoirement évalués à la juste valeur par résultat Actifs financiers désignés à la juste valeur sur option Total Actifs financiers obligatoirement évalués à la juste valeur par résultat Actifs financiers désignés à la juste valeur par résultat sur option Total Actifs financiers relevant d'une activité de transaction Autres actifs financiers devant être obligatoirement évalués à la juste valeur par le biais du résultat Actifs financiers relevant d'une activité de transaction Autres actifs financiers devant être obligatoirement évalués à la juste valeur par le biais du résultat Effets publics et valeurs assimilées Obligations et autres titres de dettes 11 958 11 958 12 500 12 500 Titres de dettes 11 958 11 958 12 500 12 500 Prêts aux établissements de crédit hors opérations de pension 64 495 64 495 Prêts à la clientèle hors opérations de pension Opérations de pension Prêts 64 495 64 495 Instruments de capitaux propres 198 115 /// 198 115 197 961 /// 197 961 Dérivés de transaction 18 754 /// /// 18 754 13 877 /// /// 13 877 Dépôts de garantie versés /// /// /// /// Total des actifs financiers a la juste valeur par résultat 18 754 274 568 293 322 13 877 210 461 224 338 — Le poste « Dérivés de transaction » inclut les dérivés dont la juste valeur est positive et qui sont : – soit détenus à des fins de transaction ; – soit des dérivés de couverture économique qui ne répondent pas aux critères de couverture restrictifs requis par la norme IFRS 9. Le montant de ce poste est également diminué de celui des ajustements de valeur de l’ensemble du portefeuille de dérivés (de transaction et de couverture) au titre de la CVA ( Credit Valuation Adjustement ). Actifs financiers à la juste valeur par résultat sur option et risque de crédit. — L'exposition au risque de crédit peut représenter une part essentielle de la juste valeur des prêts ou créances désignés à la juste valeur par résultat figurant au bilan. Lorsque des achats de protection ont été effectués en lien avec la mise en place de ces prêts, la juste valeur des dérivés de crédit liés est présentée. Le groupe ne couvre pas, par des achats de protection, le risque de crédit des prêts ou créances classés dans les instruments à la juste valeur par résultat sur option au 31 décembre 2019 et au 31 décembre 2018. La variation de juste valeur de ces actifs financiers imputable au risque de crédit n’est pas significative. 5.2.2. Passifs financiers à la juste valeur par résultat . Principes comptables : Les passifs financiers à la juste valeur par résultat comprennent des passifs financiers détenus à des fins de transaction ou classés dans cette catégorie de façon volontaire dès leur comptabilisation initiale en application de l’option ouverte par la norme IFRS 9. Le portefeuille de transaction est composé de dettes liées à des opérations de vente à découvert, d’opérations de pension et d’instruments financiers dérivés. Les conditions d’application de cette option sont décrites ci-dessus. Ces passifs sont évalués à leur juste valeur en date de comptabilisation initiale comme en date d’arrêté. Les variations de juste valeur de la période, les intérêts, gains ou pertes liés à ces instruments sont enregistrés dans le poste « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat » , à l’exception des variations de juste valeur attribuables à l’évolution du risque de crédit propre pour les passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option qui sont enregistrées, depuis le 1 er janvier 2016, dans le poste « Réévaluation du risque de crédit propre des passifs financiers désignés à la juste valeur par résultat » au sein des « Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres » . En cas de décomptabilisation du passif avant son échéance (par exemple, rachat anticipé), le gain ou la perte de juste valeur réalisé, attribuable au risque de crédit propre, est transférée directement dans le poste réserves consolidées en capitaux propres. Passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option. — La norme IFRS 9 permet, lors de la comptabilisation initiale, de désigner des passifs financiers comme devant être comptabilisés à la juste valeur par résultat, ce choix étant irrévocable. Le respect des conditions fixées par la norme doit être vérifié préalablement à toute inscription d’un instrument en option juste valeur. L’application de cette option est en effet réservée aux situations suivantes : Élimination ou réduction significative d’un décalage de traitement comptable. — L’application de l’option permet d’éliminer les distorsions découlant de règles de valorisation différentes appliquées à des instruments gérés dans le cadre d’une même stratégie. Alignement du traitement comptable sur la gestion et la mesure de performance. — L’option s’applique dans le cas de passifs géré et évalué à la juste valeur, à condition que cette gestion repose sur une politique de gestion des risques ou une stratégie d’investissement documentée et que le suivi interne s’appuie sur une mesure en juste valeur. Instruments financiers composés comportant un ou plusieurs dérivés incorporés. — Un dérivé incorporé est la composante d’un contrat hybride, financier ou non, qui répond à la définition d’un produit dérivé. Il doit être extrait du contrat hôte et comptabilisé séparément dès lors que l’instrument hybride n’est pas évalué en juste valeur par résultat et que les caractéristiques économiques et les risques associés du dérivé incorporé ne sont pas étroitement liés au contrat hôte. L’application de l’option juste valeur à un passif financier est possible dans le cas où le dérivé incorporé modifie substantiellement les flux du contrat hôte et que la comptabilisation séparée du dérivé incorporé n’est pas spécifiquement interdite par la norme IFRS 9 (exemple d’une option de remboursement anticipé incorporée dans un instrument de dettes). L’option permet d’évaluer l’instrument à la juste valeur dans son intégralité, ce qui permet de ne pas extraire ni comptabiliser ni évaluer séparément le dérivé incorporé. Ce traitement s’applique en particulier à certaines émissions structurées comportant des dérivés incorporés significatifs. — Au passif, le portefeuille de transaction est composé de : (En milliers d’Euros) 31/12/2019 31/12/2018 Passifs financiers émis à des fins de transaction Passifs financiers désignés à la juste valeur sur option Total Passifs financiers émis à des fins de transaction Passifs financiers désignés à la juste valeur sur option Total Ventes à découvert /// /// Dérivés de transaction 20 863 /// 20 863 15 661 /// 15 661 Comptes à terme et emprunts interbancaires Comptes à terme et emprunts à la clientèle Dettes représentées par un titre non subordonnées Dettes subordonnées /// /// Opérations de pension /// /// Dépôts de garantie reçus /// /// Autres /// /// Total des passifs financiers a la juste valeur par résultat 20 863 20 863 15 661 15 661 — Le poste « Dérivés de transaction » inclut les dérivés dont la juste valeur est négative et qui sont : – soit détenus à des fins de transaction ; – soit des dérivés de couverture économique qui ne répondent pas aux critères de couverture restrictifs requis par la norme IFRS 9. Le montant de ce poste est également diminué de celui des ajustements de valeur de l’ensemble du portefeuille de dérivés (de transaction et de couverture) au titre de la DVA ( Debit Valuation Adjustement ). 5.2.3. Instruments dérivés de transaction . Principes comptables : — Un dérivé est un instrument financier ou un autre contrat qui présente les trois caractéristiques suivantes : – sa valeur fluctue en fonction de l’évolution d’un taux d’intérêt, du prix d’un instrument financier, du prix d’une marchandise, d’un cours de change, d’un indice de prix ou de cours, d’une notation de crédit ou d’un indice de crédit, ou d’une autre variable, à condition que dans le cas d’une variable non-financière, la variable ne soit pas spécifique à une des parties au contrat ; – il ne requiert aucun placement net initial ou un placement net initial inférieur à celui qui serait nécessaire pour d’autres types de contrats dont on pourrait attendre des réactions similaires aux évolutions des conditions du marché ; – il est réglé à une date future. Tous les instruments financiers dérivés sont comptabilisés au bilan en date de négociation pour leur juste valeur à l’origine de l’opération. À chaque arrêté comptable, ils sont évalués à leur juste valeur quelle que soit l’intention de gestion qui préside à leur détention (transaction ou couverture). Les dérivés de transaction sont inscrits au bilan en « Actifs financiers à la juste valeur par résultat » et en « Passifs financiers à la juste valeur par résultat ». Les gains et pertes réalisés et latents sont portés au compte de résultat dans le poste « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat ». Le montant notionnel des instruments financiers ne constitue qu’une indication du volume de l’activité et ne reflète pas les risques de marché attachés à ces instruments. Les justes valeurs positives ou négatives représentent la valeur de remplacement de ces instruments. Ces valeurs peuvent fortement fluctuer en fonction de l’évolution des paramètres de marché. (En milliers d’Euros) 31/12/2019 31/12/2018 Notionnel Juste valeur positive Juste valeur négative Notionnel Juste valeur positive Juste valeur négative Instruments de taux 1 066 123 14 809 16 908 949 785 10 017 12 135 Instruments sur actions 0 0 0 0 0 0 Instruments de change 372 481 3 561 3 561 250 422 3 184 3 184 Autres instruments 0 0 0 0 0 0 Opérations fermes 1 438 604 18 370 20 469 1 200 207 13 201 15 319 Instruments de taux 426 612 384 394 361 506 676 342 Instruments sur actions 0 0 0 0 0 0 Instruments de change 307 972 0 0 0 0 0 Autres instruments 0 0 0 0 0 0 Opérations conditionnelles 734 584 384 394 361 506 676 342 Dérivés de crédit 0 0 0 0 0 0 Total des instruments dérives de transaction 2 173 188 18 754 20 863 1 561 713 13 877 15 661 Dont marchés organisés 1 Dont opérations de gré à gré 2 173 188 18 754 20 862 1 561 713 13 877 15 661 5.3. Instruments dérivés de couverture. Principes comptables : — Un dérivé est un instrument financier ou un autre contrat qui présente les trois caractéristiques suivantes : – sa valeur fluctue en fonction de l’évolution d’un taux d’intérêt, du prix d’un instrument financier, du prix d’une marchandise, d’un cours de change, d’un indice de prix ou de cours, d’une notation de crédit ou d’un indice de crédit, ou d’une autre variable, à condition que dans le cas d’une variable non-financière, la variable ne soit pas spécifique à une des parties au contrat ; – il ne requiert aucun placement net initial ou un placement net initial inférieur à celui qui serait nécessaire pour d’autres types de contrats dont on pourrait attendre des réactions similaires aux évolutions des conditions du marché ; – il est réglé à une date future. Tous les instruments financiers dérivés sont comptabilisés au bilan en date de négociation pour leur juste valeur à l’origine de l’opération. À chaque arrêté comptable, ils sont évalués à leur juste valeur quelle que soit l’intention de gestion qui préside à leur détention (transaction ou couverture). À l’exception des dérivés qualifiés comptablement de couverture de flux de trésorerie ou d’investissement net libellé en devises, les variations de juste valeur sont comptabilisées au compte de résultat de la période. Les dérivés qualifiés de couverture sont ceux qui respectent, dès l’initiation de la relation de couverture et sur toute sa durée, les conditions requises par la norme IAS 39 et notamment la documentation formalisée de l’existence d’une efficacité des relations de couverture entre les instruments dérivés et les éléments couverts, tant de manière prospective que de manière rétrospective. Les couvertures de juste valeur correspondent principalement à des swaps de taux d’intérêt assurant une protection contre les variations de juste valeur des instruments à taux fixe imputables à l’évolution des taux de marché. Ces couvertures transforment des actifs ou passifs à taux fixe en éléments à taux variable. Les couvertures de juste valeur comprennent notamment la couverture de prêts, de titres, de dépôts et de dettes subordonnées à taux fixe. La couverture de juste valeur est également utilisée pour la gestion globale du risque de taux. Les couvertures de flux de trésorerie permettent de figer ou d’encadrer la variabilité des flux de trésorerie liés à des instruments portant intérêt à taux variable. La couverture de flux de trésorerie est également utilisée pour la gestion globale du risque de taux. Le montant notionnel des instruments financiers ne constitue qu’une indication du volume de l’activité et ne reflète pas les risques de marché attachés à ces instruments. Afin de pouvoir qualifier comptablement un instrument dérivé d’instrument de couverture, il est nécessaire de documenter la relation de couverture dès l’initiation (stratégie de couverture, nature du risque couvert, désignation et caractéristiques de l’élément couvert et de l’instrument de couverture). Par ailleurs, l’efficacité de la couverture doit être démontrée à l’origine et vérifiée rétrospectivement. Les dérivés conclus dans le cadre de relations de couverture sont désignés en fonction de l’objectif poursuivi. Le Groupe BPCE a choisi l’option offerte par la norme IFRS 9 de ne pas appliquer les dispositions de la norme relatives à la comptabilité de couverture et de continuer à appliquer la norme IAS 39 pour la comptabilisation de ces opérations, telle qu’adoptée par l’Union Euro péenne, c’est-à-dire excluant certaines dispositions concernant la macro-couverture. Couverture de juste valeur. — La couverture de juste valeur a pour objectif de réduire le risque de variation de juste valeur d’un actif ou d’un passif du bilan ou d’un engagement ferme (notamment, couverture du risque de taux des actifs et passifs à taux fixe). La réévaluation du dérivé est inscrite en résultat symétriquement à la réévaluation de l’élément couvert, et ce à hauteur du risque couvert. L’éventuelle inefficacité de la couverture est comptabilisée au compte de résultat dans le poste « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat ». Les intérêts courus du dérivé de couverture sont portés au compte de résultat symétriquement aux intérêts courus de l’élément couvert. S’agissant de la couverture d’un actif ou d’un passif identifié, la réévaluation de la composante couverte est présentée au bilan dans le même poste que l’élément couvert. L’inefficacité relative à la valorisation en bi-courbe des dérivés collatéralisés est prise en compte dans les calculs d’efficacité. En cas d’interruption de la relation de couverture (décision de gestion, non-respect des critères d’efficacité ou vente de l’élément couvert avant échéance), le dérivé de couverture est transféré en portefeuille de transaction. Le montant de la réévaluation inscrit au bilan au titre de l’élément couvert est amorti sur la durée de vie résiduelle de la couverture initiale. Si l’élément couvert est vendu avant l’échéance ou remboursé par anticipation, le montant cumulé de la réévaluation est inscrit au compte de résultat de la période. Couverture de flux de trésorerie. — Les opérations de couverture de flux de trésorerie ont pour objectif la couverture d’éléments exposés aux variations de flux de trésorerie imputables à un risque associé à un élément de bilan ou à une transaction future (couverture du risque de taux sur actifs et passifs à taux variable, couverture de conditions sur des transactions futures - taux fixes futurs, prix futurs, change, etc.). La partie efficace des variations de juste valeur du dérivé est inscrite sur une ligne spécifique des « Gains ou pertes comptabilisés directement en capitaux propres », la partie inefficace est comptabilisée au compte de résultat dans le poste « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat ». Les intérêts courus du dérivé de couverture sont portés au compte de résultat dans la marge d’intérêt, symétriquement aux intérêts courus de l’élément couvert. Les instruments couverts restent comptabilisés selon les règles applicables à leur catégorie comptable. En cas d’interruption de la relation de couverture (non-respect des critères d’efficacité ou vente du dérivé ou disparition de l’élément couvert), les montants cumulés inscrits en capitaux propres sont transférés au fur et à mesure en résultat lorsque la transaction couverte affecte elle-même le résultat ou rapportés immédiatement en résultat en cas de disparition de l’élément couvert. Cas particuliers de couverture de portefeuilles (macrocouverture). — Documentation en couverture de flux de trésorerie : Certains établissements du groupe documentent leur macrocouverture du risque de taux d’intérêt en couverture de flux de trésorerie (couverture de portefeuilles de prêts ou d’emprunts). — Dans ce cas, les portefeuilles d’encours pouvant être couverts s’apprécient, pour chaque bande de maturité, en retenant : – des actifs et passifs à taux variable ; l’entité supporte en effet un risque de variabilité des flux futurs de trésorerie sur les actifs ou les passifs à taux variable dans la mesure où elle ne connaît pas le niveau des prochains fixings ; – des transactions futures dont le caractère peut être jugé hautement probable (prévisions) : dans le cas d’une hypothèse d’encours constant, l’entité supporte un risque de variabilité des flux futurs de trésorerie sur un futur prêt à taux fixe dans la mesure où le niveau de taux auquel le futur prêt sera octroyé n’est pas connu ; de la même manière, l’entité peut considérer qu’elle supporte un risque de variabilité des flux futurs de trésorerie sur un refinancement qu’elle devra réaliser dans le marché. La norme IAS 39 ne permet pas la désignation d’une position nette par bande de maturité. L’élément couvert est donc considéré comme étant équivalent à une quote-part d’un ou plusieurs portefeuilles d’instruments à taux variable identifiés (portion d’un encours d’emplois ou de ressources à taux variable) ; l’efficacité des couvertures est mesurée en constituant pour chaque bande de maturité un instrument hypothétique, dont les variations de juste valeur depuis l’origine sont comparées à celles des dérivés documentés en couverture. Les caractéristiques de cet instrument modélisent celles de l’élément couvert. Le test d’efficacité est effectué en comparant les variations de valeur de l’instrument hypothétique et du dérivé de couverture. La méthode utilisée passe par la construction d’un échéancier avec bande de maturité. L’efficacité de la couverture doit être démontrée de manière prospective et rétrospective. Le test prospectif est vérifié si, pour chaque bande de maturité de l’échéancier cible, le montant nominal des éléments à couvrir est supérieur au montant notionnel des dérivés de couverture. Le test rétrospectif permet de calculer l’efficacité rétrospective de la couverture mise en place aux différentes dates d’arrêté. Dans ce cadre, à chaque arrêté, les variations de juste valeur pied de coupon des dérivés de couverture sont comparées avec celles des instruments hypothétiques. Le rapport de leurs variations respectives doit être compris entre 80 et 125 %. Lors de la cession de l’instrument couvert ou si la transaction future n’est plus hautement probable, les gains ou pertes latents cumulés inscrits en capitaux propres sont transférés en résultat immédiatement. Lors de l’arrêt de la relation de couverture, si l’élément couvert figure toujours au bilan, ou si sa survenance est toujours hautement probable, il est procédé à l’étalement linéaire des gains ou pertes latents cumulés inscrits en capitaux propres. Si le dérivé n’a pas été résilié, il est reclassé en dérivé de transaction et ses variations de juste valeur ultérieures seront enregistrées en résultat. Documentation en couverture de juste valeur. — Certains établissements du groupe documentent leur macrocouverture du risque de taux d’intérêt en couverture de juste valeur, en appliquant les dispositions de la norme IAS 39 telle qu’adoptée par l’Union Euro péenne (dite carve-out ). La version de la norme IAS 39 adoptée par l’Union Euro péenne ne reprend pas certaines dispositions concernant la comptabilité de couverture qui apparaissent incompatibles avec les stratégies de réduction du risque de taux d’intérêt global mises en œuvre par les banques Euro péennes. Le carve-out de l’Union Euro péenne permet en particulier de mettre en œuvre une comptabilité de couverture du risque de taux interbancaire associée aux opérations à taux fixe réalisées avec la clientèle (crédits, comptes d’épargne, dépôts à vue de la clientèle). Les instruments de macrocouverture utilisés par le groupe sont, pour l’essentiel, des swaps de taux simples désignés dès leur mise en place en couverture de juste valeur des ressources ou des emplois à taux fixe. Le traitement comptable des dérivés de macrocouverture se fait selon les mêmes principes que ceux décrits précédemment dans le cadre de la microcouverture de juste valeur. Dans le cas d’une relation de macrocouverture, la réévaluation de la composante couverte est portée globalement dans le poste « Écart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux », à l’actif du bilan en cas de couverture d’un portefeuille d’actifs financiers, au passif du bilan en cas de couverture d’un portefeuille de passifs financiers. L’efficacité des couvertures est assurée lorsque les dérivés compensent le risque de taux du portefeuille de sous-jacents à taux fixe couverts. L’inefficacité relative à la valorisation en bi-courbe des dérivés collatéralisés est prise en compte. — Deux tests d’efficacité sont réalisés : – un test d’assiette : pour les swaps simples désignés de couverture dès leur mise en place, il est vérifié en date de désignation de la relation de couverture, de manière prospective, puis à chaque arrêté, de manière rétrospective, qu’il n’existe pas de sur-couverture ; – un test quantitatif : pour les autres swaps, la variation de juste valeur du swap réel doit compenser la variation de juste valeur d’un instrument hypothétique reflétant parfaitement la composante couverte du sous-jacent. Ces tests sont réalisés en date de désignation, de manière prospective, puis à chaque arrêté, de manière rétrospective. En cas d’interruption de la relation de couverture, cet écart est amorti linéairement sur la durée de couverture initiale restant à courir si le sous-jacent couvert n’a pas été décomptabilisé. Il est constaté directement en résultat si les éléments couverts ne figurent plus au bilan. Les dérivés de macrocouverture peuvent notamment être déqualifiés lorsque le nominal des instruments couverts devient inférieur au notionnel des couvertures, du fait notamment des remboursements anticipés des prêts ou des retraits de dépôts. Couverture d’un investissement net libelle en devises. — L’investissement net dans une activité à l’étranger est le montant de la participation de l’entité consolidante dans l’actif net de cette activité. La couverture d’un investissement net libellé en devises a pour objet de protéger l’entité consolidante contre des variations de change d’un investissement dans une entité dont la monnaie fonctionnelle est différente de la monnaie de présentation des comptes consolidés. Ce type de couverture est comptabilisé de la même façon que les couvertures de flux de trésorerie. Les gains ou pertes latents comptabilisés en capitaux propres sont transférés en résultat lors de la cession (ou de la cession partielle avec perte de contrôle) de tout ou partie de l’investissement net. Les couvertures de juste valeur correspondent principalement à des swaps de taux d’intérêt assurant une protection contre les variations de juste valeur des instruments à taux fixe imputables à l’évolution des taux de marché. Ces couvertures transforment des actifs ou passifs à taux fixe en éléments à taux variable. — La macrocouverture de juste valeur est utilisée pour la gestion globale du risque de taux notamment pour couvrir : – les portefeuilles de prêts à taux fixe – les dépôts à vue – les dépôts liés au PEL – la composante inflation du Livret A — La microcouverture de juste valeur est utilisée notamment pour couvrir : – un passif à taux fixe – les titres de la réserve de liquidité à taux fixe et des titres indexés inflation Les couvertures de flux de trésorerie permettent de figer ou d’encadrer la variabilité des flux de trésorerie liés à des instruments portant intérêt à taux variable. La couverture de flux de trésorerie est également utilisée pour la gestion globale du risque de taux. — Les couvertures de flux de trésorerie sont utilisées notamment pour : – la couverture de passif à taux variable – la couverture du risque de variation de valeur des flux futurs variables de la dette – la macro couverture d’actifs à taux variable — Les principales sources d’inefficacité des couvertures sont liées à : – l’inefficacité « bi-courbes » : la valorisation des dérivés collatéralisés (faisant l’objet d’appels de marge rémunérés à EONIA) est basée sur la courbe d’actualisation EONIA, alors que l’évaluation de la composante couverte des éléments couverts en juste valeur est calculée sur une courbe d’actualisation Euribor  ; – la valeur temps des couvertures optionnelles  ; – la surcouverture dans le cadre des tests d’assiette en macro couverture (montants des notionnels de dérivés de couverture supérieurs au nominal des éléments couverts, notamment dans le cas où les éléments couverts ont fait l’objet de remboursements anticipés plus importants que prévus)  ; – les ajustements valorisation liés au risque de crédit et au risque de crédit propres sur dérivés (Credit Value adjustment et Debit Value ajustement) – des décalages de fixing des flux entre l’élément couvert et sa couverture. Le montant notionnel des instruments financiers ne constitue qu’une indication du volume de l’activité et ne reflète pas les risques de marché attachés à ces instruments. (En milliers d’Euros) 31/12/2019 31/12/2018 Notionnel Juste valeur positive Juste valeur négative Notionnel Juste valeur positive Juste valeur négative Instruments de taux 4 551 800 115 943 92 873 3 884 742 68 848 85 144 Instruments sur actions 0 0 0 0 0 0 Instruments de change 0 0 0 0 0 0 Autres instruments 0 0 0 0 0 0 Opérations fermes 4 551 800 115 943 92 873 3 884 742 68 848 85 144 Instruments de taux 0 0 2 0 0 0 Instruments sur actions 0 0 0 0 0 0 Instruments de change 0 0 0 0 0 0 Autres instruments 0 0 0 0 0 0 Opérations conditionnelles 0 0 2 0 0 0 Couverture de juste valeur 4 551 800 115 943 92 875 3 884 742 68 848 85 144 Instruments de taux 0 0 0 0 0 0 Instruments sur actions 0 0 0 0 0 0 Instruments de change 0 0 0 0 0 0 Autres instruments 0 0 0 0 0 0 Opérations fermes 0 0 0 0 0 0 Instruments de taux 0 0 0 0 0 0 Instruments sur actions 0 0 0 0 0 0 Instruments de change 0 0 0 0 0 0 Autres instruments 0 0 0 0 0 0 Opérations conditionnelles 0 0 0 0 0 0 Couverture de flux de trésorerie 0 0 0 0 0 0 Dérivés de crédit 0 0 0 0 0 0 Couverture d'investissements nets en devises 0 0 0 0 0 0 Total des instruments dérives de couverture 4 551 800 115 943 92 875 3 884 742 68 848 85 144 Tous les instruments dérivés de couverture sont présentés dans le poste « Instruments de dérivés de couverture » à l’actif et au passif du bilan. — Echéancier du notionnel des instruments dérivés de couverture au 31 décembre 2019 : (En milliers d’Euros) Inf. A 1 an De 1 à 5 ans De 6 à 10 ans Sup à 5 ans Couverture de taux d'intérêts  : 320 945 2 344 105 1 533 590 353 160 Instruments de couverture de flux de trésorerie 0 0 0 0 Instruments de couverture de juste valeur 320 945 2 344 105 1 533 590 353 160 Couverture du risque de change  : 0 0 0 0 Instruments de couverture de flux de trésorerie 0 0 0 0 Instruments de couverture de juste valeur 0 0 0 0 Couverture des autres risques  : 0 0 0 0 Instruments de couverture de flux de trésorerie 0 0 0 0 Instruments de couverture de juste valeur 0 0 0 0 Couverture d'investissements nets en devises 0 0 0 0 Total 320 945 2 344 105 1 533 590 353 160 Eléments couverts . — Couverture de juste valeur  : (En milliers d’Euros) Couverture du risque de taux Couverture du risque de change Couverture des autres risque (or, matières premières…) Valeur comptable dont réévaluation de la composante couverte Composante couverte restant à étaler Valeur comptable dont réévaluation de la composante couverte Composante couverte restant à étaler Valeur comptable dont réévaluation de la composante couverte Composante couverte restant à étaler Actifs Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres  : 319 000 35 098 283 902 Prêts ou créances sur les établissements de crédit Prêts ou créances sur la clientèle Titres de dette 319 000 35 098 283 902 Actions et autres instruments de capitaux propres Actifs financiers au coût amorti 34 111 4 693 29 4 97 Prêts ou créances sur les établissements de crédit Prêts ou créances sur la clientèle 1 036 -1 036 Titres de dette 34 111 3 657 30 454 Passifs Passifs financiers au coût amorti 1 631 000 93 948 1 537 052 Dettes envers les établissements de crédit 1 473 100 84 516 1 388 584 Dettes envers la clientèle Dettes représentées par un titre 157 900 9 432 148 468 Dettes subordonnées Total -1 277 889 -54 157 1 223 653 L'inefficacité de la couverture de la période est présentée en note 4.3 « Gains ou pertes sur actifs financiers et passifs financiers à la juste valeur par résultat » ou en note « Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres » pour les instruments de capitaux propres classés en juste valeur par capitaux propres non recyclables — Couverture de flux de trésorerie – Couverture d’investissements nets en devises : (En milliers d’Euros) 31/12/2019 Juste valeur du dérivé de couverture Dont partie efficace des couvertures non échues (1) Dont partie inefficace Solde des couvertures échues restant à étaler (*) Juste valeur de l'élément couvert (dérivé hypothétique) Couverture de risque de taux 0 Couverture de risque de change 0 Couverture des autres risques 0 Total - Couverture de flux de trésorerie et d’investissements nets en devises (1) dont ICNE des couvertures de flux de trésorerie. L’inefficacité de la couverture est comptabilisée dans le compte de résultat dans le poste « Gains ou pertes sur actifs financiers et passifs financiers à la juste valeur par résultat » en note 4.3. La réserve « Couverture de flux de trésorerie » correspond à la partie efficace des couvertures non échues et le solde des couvertures échues restant à étaler, avant impôt, y compris la part des participations ne donnant pas le contrôle. Le recyclage en résultat de la réserve « Couverture de flux de trésorerie » est inclus soit dans la marge nette d’intérêt soit dans le résultat de décomptabilisation de l’élément couvert par symétrie avec le poste impacté par l’élément couvert. — Couverture de flux de trésorerie et couverture d’investissements nets en devises - Analyse des autres éléments comptabilisés en capitaux propres : En millions d' Euros 01/01/2019 Variation de la part efficace Reclassement en résultat de part efficace Basis adjustment - élément non financier Elément couvert partiellement ou totalement éteint 31/12/2019 Montant des capitaux propres pour les opérations en CFH Dont couverture de taux Dont couverture de change Montant des capitaux propres pour les opérations en NIH Total 5.4. Actifs financiers a la juste valeur par capitaux propres . Principes comptables : Les actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres sont initialement comptabilisés pour leur juste valeur augmentée des frais de transaction. – Instruments de dettes évalués à la juste valeur par capitaux propres recyclables En date d’arrêté, ils sont évalués à leur juste valeur et les variations de juste valeur (pied de coupon) sont enregistrées en gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres recyclables (les actifs en devises étant monétaires, les variations de juste valeur pour la composante change affectent le résultat). Les principes de détermination de la juste valeur sont décrits en note 10. Ces instruments sont soumis aux exigences d’IFRS 9 en matière de dépréciation. Les informations relatives au risque de crédit sont présentées en note 7.1. En cas de cession, ces variations de juste valeur sont transférées en résultat. Les revenus courus ou acquis sur les instruments de dettes sont enregistrés dans le poste « Produits d’intérêts et assimilés » selon la méthode du taux d’intérêt effectif (TIE). Cette méthode est décrite dans la note 5.5 – Actifs au coût amorti. — Instruments de capitaux propres évalués à la juste valeur par capitaux propres non recyclables  : En date d’arrêté, ils sont évalués à leur juste valeur et les variations de juste valeur sont enregistrées en gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables (les actifs en devise étant non monétaires, les variations de juste valeur pour la composante change n’affectent pas le résultat). Les principes de détermination de la juste valeur sont décrits en note 10. La désignation à la juste valeur par capitaux propres non recyclables est une option irrévocable qui s’applique instrument par instrument uniquement aux instruments de capitaux propres non détenus à des fins de transaction. Les pertes de valeur latentes et réalisées restent constatées en capitaux propres sans jamais affecter le résultat. Ces actifs financiers ne font pas l’objet de dépréciations. En cas de cession, ces variations de juste valeur ne sont pas transférées en résultat mais directement dans le poste réserves consolidés en capitaux propres. Seuls les dividendes affectent le résultat dès lors qu’ils correspondent à un retour sur l’investissement. Ils sont enregistrés dans le poste « Gains ou pertes nets sur des instruments financiers à la juste valeur par capitaux propres » (note 4.4). ( en milliers d'euros ) 31/12/2019 31/12/2018 Prêts ou créances sur la clientèle 0 0 Titres de dettes 365 363 407 171 Actions et autres titres de capitaux propres 973 748 907 411 Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 1 339 111 1 314 582 Dont dépréciations pour pertes de crédit attendues - 12 - 45 Dont gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres (avant impôts) 134 544 131 646 - Instruments de dettes 4 469 8 934 - Instruments de capitaux propres 130 075 122 712 Instruments de capitaux propres désignés comme étant à la juste valeur par capitaux propres. Principes comptables : — Les instruments de capitaux propres désignés comme étant à la juste valeur par capitaux propres peuvent être : – des titres de participations – des actions et autres titres de capitaux propres Lors de la comptabilisation initiale, Les instruments de capitaux propres désignés comme étant à la juste valeur par capitaux propres sont évalués à la juste valeur majorée des coûts de transaction. Lors des arrêtés suivants, les variations de juste valeur de l'instrument sont comptabilisées en capitaux propres (OCI). Les variations de juste valeur ainsi accumulées en capitaux propres ne seront pas reclassées en résultat au cours d'exercices ultérieurs (OCI non recyclables). Seuls les dividendes sont comptabilisés en résultat lorsque les conditions sont remplies. (En milliers d’Euros) 31/12/2019 31/12/2018 Juste valeur Dividendes comptabilisés sur la période Décomptabilisation sur la période Juste valeur Dividendes comptabilisés sur la période Décomptabilisation sur la période Instruments de capitaux propres détenus à la fin de la période Juste valeur à la date de cession Profit ou perte cumulé à la date de cession Profit ou perte cumulé à la date de cession Instruments de capitaux propres détenus à la fin de la période Juste valeur à la date de cession Profit ou perte cumulé à la date de cession Profit ou perte cumulé à la date de cession Titres de participations 933 490 19 886 870 824 20 192 Actions et autres titres de capitaux propres 42 008 1 881 36 587 3 Total 975 498 21 7 6 7 907 411 20 195 Les titres de participations comprennent les participations stratégiques, les entités « outils » (l’informatique par exemple) et certains titres de capital investissement à long terme. Ces titres de participation n’ayant pas vocation à être cédés, un classement en instruments de capitaux propres désignés comme étant à la juste valeur par capitaux propres est adapté à cette nature de participation. Le montant cumulé des variations de juste valeur reclassé dans la composante « Réserves consolidées » durant la période concerne la(les) cession(s) et s’élève à 4 447 milliers d’ Euros au 31 décembre 2019. 5.5. A ctifs au cout amorti . Principes comptables : Les actifs au coût amorti sont des actifs financiers basiques détenus dans un modèle de collecte. La grande majorité des crédits accordés par le groupe est classée dans cette catégorie. Les informations relatives au risque de crédit sont présentées en note 7.1. Les actifs financiers au coût amorti incluent les prêts et créances consentis aux établissements de crédit et à la clientèle ainsi que les titres au coût amorti tels que les effets publics ou les obligations. Les prêts et créances sont enregistrés initialement à leur juste valeur augmentée des coûts et diminuée de produits directement attribuables, selon le cas, à la mise en place du crédit ou à l’émission. Lorsque les prêts sont octroyés à des conditions inférieures aux conditions de marché, une décote correspondant à l’écart entre la valeur nominale du prêt et la somme des flux de trésorerie futurs, actualisés au taux de marché, est comptabilisée en diminution de la valeur nominale du prêt. Le taux de marché est le taux qui est pratiqué par la grande majorité des établissements de la place à un moment donné, pour des instruments et des contreparties ayant des caractéristiques similaires. Lors des arrêtés ultérieurs, ces actifs financiers sont évalués au coût amorti selon la méthode du taux d’intérêt effectif (TIE). Le TIE est le taux qui actualise les flux de trésorerie futurs à la valeur comptable initiale du prêt. Ce taux inclut les décotes, constatées lorsque les prêts sont octroyés à des conditions inférieures aux conditions de marché, ainsi que les produits et coûts externes de transaction directement liés à la mise en place des prêts et analysés comme un ajustement du rendement effectif du prêt. Aucun coût interne n’est pris en compte dans le calcul du coût amorti. — Renégociations et restructuration : Lorsque des contrats font l’objet de modifications, la norme IFRS 9 requiert l’identification des actifs financiers renégociés, restructurés ou réaménagés en présence ou non de difficultés financières et ne donnant pas lieu à décomptabilisation. Le profit ou la perte résultant de la modification d’un contrat est comptabilisé en résultat en cas de modification. La valeur comptable brute de l’actif financier est alors recalculée pour être égale à la valeur actualisée, au taux d’intérêt effectif initial, des flux de trésorerie contractuels renégociés ou modifiés. Une analyse du caractère substantiel des modifications est cependant à mener au cas par cas. Sous IFRS 9, le traitement des restructurations ayant pour origine des difficultés financières reste semblable à celui qui prévalait sous IAS 39 : en cas de restructuration suite à un événement générateur de pertes de crédit avéré, le prêt est considéré comme un encours déprécié (au Statut 3) et fait l’objet d’une décote d’un montant égal à l’écart entre l’actualisation des flux contractuels initialement attendus et l’actualisation des flux futurs attendus de capital et d’intérêt suite à la restructuration. Le taux d’actualisation retenu est le taux d’intérêt effectif initial. Cette décote est inscrite au résultat dans le poste « Coût du risque de crédit » et au bilan en diminution de l’encours correspondant. Elle est rapportée au compte de résultat dans la marge d’intérêt selon un mode actuariel sur la durée du prêt. En l’absence de significativité de la décote, le TIE du prêt restructuré est ajusté et aucune décote n’est constatée. Le prêt restructuré est réinscrit en encours sain (non déprécié, au Statut 1 ou au Statut 2) quand il n’y a plus d’incertitude sur la capacité de l’emprunteur à honorer ses engagements. Lorsque la restructuration est substantielle (par exemple la conversion en tout ou partie d’un prêt en un instrument de capitaux propres), les nouveaux instruments sont comptabilisés à leur juste valeur. La différence entre la valeur comptable du prêt (ou de la partie du prêt) décomptabilisé(e) et la juste valeur des actifs reçus en échange est inscrite en résultat dans le poste « Coût du risque de crédit ». La dépréciation éventuelle précédemment constituée sur le prêt est ajustée. Elle est entièrement reprise en cas de conversion totale du prêt en nouveaux actifs. — Frais et commissions : Les coûts directement attribuables à la mise en place des prêts sont des coûts externes qui consistent essentiellement en commissions versées à des tiers tel que les commissions aux apporteurs d’affaires. Les produits directement attribuables à l’émission des nouveaux prêts sont principalement composés des frais de dossier facturés aux clients, des refacturations de coûts et des commissions d’engagement de financement (s’il est plus probable qu’improbable que le prêt se dénoue). Les commissions perçues sur des engagements de financement qui ne donneront pas lieu à tirage sont étalées de manière linéaire sur la durée de l’engagement. Les charges et produits relatifs à des prêts d’une durée initiale inférieure à un an sont étalés prorata temporis sans recalcul du TIE. Pour les prêts à taux variable ou révisable, le TIE est recalculé à chaque refixation du taux. — Date d’enregistrement : Les titres sont inscrits au bilan à la date de règlement-livraison. Les opérations de cession temporaire de titre sont également comptabilisées en date de règlement livraison. En cas de cession partielle d’une ligne de titres, la méthode « premier entré, premier sorti » est retenue, sauf cas particuliers. Pour les opérations de prise en pension, un engagement de financement donné est comptabilisé entre la date de transaction et la date de règlement livraison. 5.5.1. Titres au coût amorti : (En milliers d’Euros) 31/12/2019 31/12/2018 Effets publics et valeurs assimilées 99 468 121 245 Obligations et autres titres de dettes 17 822 36 161 Dépréciations pour pertes de crédit attendues -4 -20 Total des titres au coût amorti 117 286 157 386 La juste valeur des titres est présentée en note 10. La segmentation des encours et des dépréciations pour pertes de crédit par statut est présentée dans la note 7.1. 5.5.2. Prêts et créances sur les établissements de crédit au coût amorti : (En milliers d’Euros) 31/12/2019 31/12/2018 Comptes ordinaires débiteurs 929 919 1 479 488 Opérations de pension 0 0 Comptes et prêts (1) 2 929 538 2 474 963 Autres prêts ou créances sur établissements de crédit 121 426 Dépôts de garantie versés 0 31 800 Dépréciations pour pertes de crédit attendues 0 - 6 T otal 3 859 578 3 986 671 (1) Les fonds du Livret A, du LDD et du LEP centralisés à la Caisse des Dépôts et Consignations et présentés sur la ligne « Comptes et prêts » s’élèvent à 1 814 311 milliers d’Euros au 31 décembre 2019 contre 1 961 467 milliers d’Euros au 31 décembre 2018 La juste valeur des prêts et créances sur établissement de crédit est présentée en note 10. La segmentation des encours et des dépréciations pour pertes de crédit par statut est présentée dans la note 7.1. Les créances sur opérations avec le réseau s’élèvent à 2 042 841 milliers d’ Euros au 31 décembre 2019 (1 935 906 milliers d’ Euros au 31 décembre 2018). 5.5.3. Prêts et créances sur la clientèle au coût amorti : (En milliers d’Euros) 31/12/2019 31/12/2018 Comptes ordinaires débiteurs 583 669 575 266 Autres concours à la clientèle : 23 298 123 21 883 658 Prêts à la clientèle financière 554 582 Crédits de trésorerie 1 306 272 1 229 091 Crédits à l'équipement 8 571 901 7 932 967 Crédits au logement 12 355 751 11 650 592 Crédits à l'exportation 5 801 3 547 Opérations de pension Opérations de location-financement 849 272 798 634 Prêts subordonnés 75 160 Autres crédits 208 497 268 085 Autres prêts ou créances sur la clientèle 4 020 Dépôts de garantie versés Prêts et créances bruts sur la clientèle 23 885 812 22 458 924 Dépréciations pour pertes de crédit attendues -552 397 -549 682 Total 23 333 415 21 909 242 La juste valeur des prêts et créances sur la clientèle est présentée en note 10. La segmentation des encours et des dépréciations pour pertes de crédit par statut est présentée dans la note 7.1. 5.6. Reclassements d’actifs financiers . Principes comptables : Les reclassements d’actifs financiers en IFRS 9 sont plus limités que sous IAS 39. Il n’est plus possible de reclasser un titre au coût amorti en cas de simple illiquidité des marchés. Un reclassement est possible uniquement dans le cas où le modèle de gestion a changé en raison d’une décision stratégique du management. De ce fait, il s’agit de cas très limités (exemple : vente d’un secteur d’activité se traduisant par un passage en gestion extinctive des actifs concernés, restructuration d’activité, … ). D ans ce cas, le reclassement est prospectif et n’implique pas de requalification affectant les périodes antérieures. Il n’a pas été réalisé de reclassements sur l’exercice 2019. 5.7. Comptes de régularisation et actifs divers : (En milliers d’Euros) 31/12/2019 31/12/2018 Comptes d'encaissement 3 978 4 153 Charges constatées d'avance 536 1 304 Produits à recevoir 30 314 34 185 Autres comptes de régularisation 68 097 58 962 Comptes de régularisation - actif 102 925 98 604 Comptes de règlement débiteurs sur opérations sur titres 0 745 Dépôts de garantie versés 15 675 Débiteurs divers 82 295 164 430 Actifs divers 97 970 165 175 Total des comptes de régularisation et actifs divers 200 895 263 779 5.8. A ctifs non courants destines à être cédés et dettes liées . Principes comptables : En cas de décision de vendre des actifs non courants avec une forte probabilité pour que cette vente intervienne dans les 12 mois, les actifs concernés sont isolés au bilan dans le poste « Actifs non courants destinés à être cédés ». Les passifs qui leur sont éventuellement liés sont également présentés séparément dans un poste dédié « Dettes liées aux actifs non courants destinés à être cédés ». Dès lors qu’ils sont classés dans cette catégorie, les actifs non courants cessent d’être amortis et sont évalués au plus bas de leur valeur comptable ou de leur juste valeur minorée des coûts de la vente. Les instruments financiers restent évalués selon les principes de la norme IFRS 9. Un actif (ou un groupe d’actifs) non courant est destiné à être cédé lorsque sa valeur comptable est recouvrée par le biais d’une transaction de vente. Cet actif (ou groupe d’actifs) doit être disponible immédiatement en vue de la vente et il doit être hautement probable que cette vente intervienne dans les douze mois. Il n’a pas été identifié d’actifs non courants destinés à être cédés. 5.9. Immeubles de placement . Principes comptables : Conformément à la norme IAS 40, les immeubles de placement sont des biens immobiliers détenus dans le but d’en retirer des loyers et de valoriser le capital investi. Le traitement comptable des immeubles de placement est identique à celui des immobilisations corporelles pour les entités du groupe à l’exception de certaines entités d’assurance qui comptabilisent leurs immeubles représentatifs de placements d’assurance à la juste valeur avec constatation de la variation en résultat. La juste valeur est le résultat d’une approche multicritères par capitalisation des loyers au taux du marché et comparaison avec le marché des transactions. La juste valeur des immeubles de placement du groupe est communiquée à partir des résultats d’expertises régulières sauf cas particulier affectant significativement la valeur du bien. Les biens immobiliers en location simple peuvent avoir une valeur résiduelle venant en déduction de la base amortissable. Les plus ou moins-values de cession d’immeubles de placement sont inscrites en résultat sur la ligne « Produits ou charges nets des autres activités » à l’exception des activités d’assurance classées en « Produits des activités d’assurance ». (En milliers d’Euros) 31/12/2019 31/12/2018 Valeur brute Cumul des amortissements et pertes de valeur Valeur nette Valeur brute Cumul des amortissements et pertes de valeur Valeur nette Immeubles comptabilisés à la juste valeur /// /// 1 /// /// 3 Immeubles comptabilisés au coût historique 4 583 -3 551 1 032 7 816 -4 388 3 428 Total des immeubles de placement 4 583 -3 551 1 033 7 816 -4 388 3 431 5.10. Immobilisations . Principes comptables : Ce poste comprend les immobilisations corporelles d’exploitation, les biens mobiliers acquis en vue de la location simple, les immobilisations acquises en location-financement et les biens mobiliers temporairement non loués dans le cadre d’un contrat de location-financement. — Conformément aux normes IAS 16 et IAS 38, une immobilisation corporelle ou incorporelle est comptabilisée en tant qu’actif si : – il est probable que les avantages économiques futurs associés à cet actif iront à l’entreprise ; – le coût de cet actif peut être évalué de manière fiable. Les immobilisations d’exploitation sont enregistrées pour leur coût d’acquisition éventuellement augmenté des frais d’acquisition qui leur sont directement attribuables. Les logiciels créés, lorsqu’ils remplissent les critères d’immobilisation, sont comptabilisés à leur coût de production, incluant les dépenses externes et les frais de personnel directement affectables au projet. La méthode de comptabilisation des actifs par composants est appliquée à l’ensemble des constructions. Après comptabilisation initiale, les immobilisations sont évaluées à leur coût diminué du cumul des amortissements et des pertes de valeur. La base amortissable tient compte de la valeur résiduelle, lorsque celle-ci est mesurable et significative. Les immobilisations sont amorties en fonction de la durée de consommation des avantages économiques attendus, qui correspond en général à la durée de vie du bien. Lorsqu’un ou plusieurs composants d’une immobilisation ont une utilisation différente ou procurent des avantages économiques différents, ces composants sont amortis sur leur propre durée d’utilité. — Les durées d’amortissement suivantes ont été retenues pour les Banques Populaires : – façades/couverture/étanchéité : 20 à 40 ans ; – fondations/ossatures : 30 à 60 ans ; – ravalements : 10 à 20 ans ; – équipements techniques : 10 à 20 ans ; – aménagements intérieurs : 8 à 15 ans. Pour les autres catégories d’immobilisations corporelles, la durée d’utilité se situe en général dans une fourchette de 5 à 10 ans. Les immobilisations font l’objet d’un test de dépréciation lorsqu’à la date de clôture d’éventuels indices de pertes de valeur sont identifiés. Dans l’affirmative, la nouvelle valeur recouvrable de l’actif est comparée à la valeur nette comptable de l’immobilisation. En cas de perte de valeur, une dépréciation est constatée en résultat. Cette dépréciation est reprise en cas de modification de la valeur recouvrable ou de disparition des indices de perte de valeur. Les actifs donnés en location simple sont présentés à l’actif du bilan parmi les immobilisations corporelles lorsqu’il s’agit de biens mobiliers. (En milliers d’Euros) 31/12/2019 31/12/2018 Valeur brute Cumul des amortissements et pertes de valeur Valeur nette Valeur brute Cumul des amortissements et pertes de valeur Valeur nette Immobilisations corporelles  : 419 979 - 285 757 134 222 423 049 - 265   308 157 741 Biens immobiliers 81 749 -25 345 56 404 84 741 -24 735 60 006 Biens mobiliers 338 230 - 260 412 77 818 338 308 - 240 573 97 735 Immobilisations corporelles données en location simple  : 0 0 0       Biens mobiliers 0 0 0 0 0 0 Droits d'utilisation au titre de contrats de location  : 34 527 - 18 903 15 624       Portant sur des biens immobiliers 34 527 - 18 903 15 624 dont contractés sur la période 0 0 0 0 0 0 Portant sur des biens mobiliers 0 0 0 0 0 0 dont contractés sur la période 0 0 0 0 0 0 Total des immobilisations corporelles 454 506 - 304 660 149 846 423 049 - 26 538 157 741 Immobilisations incorporelles 6 770 - 6 648 122 Droit au bail 670 - 670 0 16 082 - 15 702 380 Logiciels 6 100 (5 978) 122 6 085 -5 928 157 Autres immobilisations incorporelles 0 0 0 Total des immobilisations incorporelles 6 770 -6 648 122 22 167 -21 630 537 Les informations au 31 décembre 2018 n’ont pas été retraitées des effets de la première application de la norme IFRS 16 « Contrats de location » conformément à l’option offerte par cette norme. Les impacts de la première application de la norme IFRS 16 sur le bilan au 1 er janvier 2019 (droits d’utilisation comptabilisés au titre des contrats de location preneur). Ces impacts sont décrits en note 2.2. 5.11. Dettes représentées par un titre . Principes comptables : Les dettes émises qui ne sont pas classées comme des passifs financiers évalués à la juste valeur par résultat ni comme des capitaux propres sont initialement comptabilisées à leur juste valeur diminuée des frais de transaction, et sont évaluées en date de clôture selon la méthode du coût amorti en utilisant la méthode du TIE. Ces instruments sont enregistrés au bilan en dettes envers les établissements de crédit, dettes envers la clientèle et dettes représentées par un titre. Les dettes représentées par un titre sont ventilées selon la nature de leur support, à l’exclusion des titres subordonnés classés au poste « Dettes subordonnées ». Les titres sont inscrits au bilan à la date de règlement-livraison. En cas de cession partielle d’une ligne de titres, la méthode « premier entré, premier sorti » est retenue, sauf cas particuliers. Une nouvelle catégorie de passifs éligibles au numérateur du TLAC (exigence en Total Loss Absorbing Capacity) a été introduite par la loi française et désignée communément « senior non préférée ». Ces passifs ont un rang intermédiaire entre celui des fonds propres et des autres dettes dites « senior préférées ». (En milliers d’Euros) 31/12/2019 31/12/2018 Emprunts obligataires 70 484 43 286 Titres du marché interbancaire et titres de créances négociables 465 077 342 157 Autres dettes représentées par un titre qui ne sont ni non préférées ni subordonnées 0 3 Dettes non préférées 0 0 Total 535 561 385 446 Dettes rattachées 4 317 5 051 Total des dettes représentées par un titre 539 878 390 497 La juste valeur des dettes représentées par un titre est présentée en note 10. 5.12. Dettes envers les établissements de crédit et la clientèle . Principes comptables : Les dettes, qui ne sont pas classées comme des passifs financiers évalués à la juste valeur par résultat, font l’objet d’une comptabilisation selon la méthode du coût amorti et sont enregistrées au bilan en « Dettes envers les établissements de crédit » ou en « Dettes envers la clientèle ». Les dettes émises (qui ne sont pas classées comme des passifs financiers évalués à la juste valeur par résultat ni comme des capitaux propres) sont initialement comptabilisées à leur juste valeur diminuée des frais de transaction, et sont évaluées en date de clôture selon la méthode du coût amorti en utilisant la méthode du TIE. Ces instruments sont enregistrés au bilan en dettes envers les établissements de crédit, dettes envers la clientèle et dettes représentées par un titre (note 5.11). Les opérations de cession temporaire de titre sont comptabilisées en date de règlement livraison. Pour les opérations de mise en pension de titres, un engagement de financement reçu est comptabilisé entre la date de transaction et la date de règlement livraison lorsque ces opérations sont comptabilisées en « Dettes ». 5.12.1. Dettes envers les établissements de crédit : (En milliers d’Euros) 31/12/2019 31/12/2018 Comptes à vue 24 453 27 940 Opérations de pension 0 0 Dettes rattachées 0 0 Dettes à vue envers les établissements de crédit 24 453 27 940 Emprunts et comptes à terme 6 511 210 7 153 765 Opérations de pension 11 452 14 209 Dettes rattachées - 390 9 006 Dettes à termes envers les établissements de crédit 6 522 272 7 176 980 Dépôts de garantie reçus 3 100 0 Total des dettes envers les établissements de crédit 6 549 825 7 204 920 La juste valeur des dettes envers les établissements de crédit est présentée en note 10. Les dettes sur opérations avec le réseau s’élèvent à 4 876 271 milliers d’ Euros au 31 décembre 2019 (5 836 155 milliers d’ Euros au 31 décembre 2018). 5.12.2. Dettes envers la clientèle : (En milliers d’Euros) 31/12/2019 31/12/2018 Comptes ordinaires créditeurs  : 7 134 831 6 507 095 Livret A 1 362 797 1 226 938 Plans et comptes épargne-logement 2 526 976 2 404 847 Autres comptes d'épargne à régime spécial 4 471 120 3 940 915 Dettes rattachées 0 0 Comptes d'épargne à régime spécial  : 8 360 893 7 572 700 Comptes et emprunts à vue 70 995 63 566 Comptes et emprunts à terme 3 403 703 3 264 464 Dettes rattachées 121 868 134 413 Autres comptes de la clientèle  : 3 596 566 3 462 443 A vue 0 0 A terme 0 0 Dettes rattachées 0 0 Opérations de pension 0 0 Autres dettes envers la clientèle  : 0 0 Dépôts de garantie reçus 141 197 Total des dettes envers la clientèle 19 092 431 17 542 435 La juste valeur des dettes envers la clientèle est présentée en note 10. 5.13. Comptes de régularisation et passifs divers : (En milliers d’Euros) 31/12/2019 31/12/2018 Comptes d'encaissement 2 107 25 Produits constatés d'avance 125 714 125 120 Charges à payer 63 012 81 597 Autres comptes de régularisation créditeurs 154 954 122 467 Comptes de régularisation - passif 345 787 329 209 Comptes de règlement créditeurs sur opérations sur titres 6 636 10 209 Créditeurs divers 78 823 95 582 Passifs locatifs (1) 15 331 0 Passifs divers 100 790 105 791 Total des comptes de régularisation et passifs divers 446 577 435 000 (1) Les informations au 31 décembre 2018 n’ont pas été retraitées des effets de la première application de la norme IFRS 16 « Contrats de location » conformément à l’option offerte par cette norme. Les impacts de la première application de la norme IFRS 16 sur le bilan au 1er janvier 2019 (passifs locatifs comptabilisés au titre des contrats de location preneur). Ces impacts sont décrits en note 2.2. 5.14. Provisions . Principes comptables : Les provisions autres que celles relatives aux engagements sociaux et assimilés, aux provisions épargne-logement, aux risques d’exécution des engagements par signature et aux contrats d’assurance concernent essentiellement les litiges, amendes, risques fiscaux (autres que l’impôt sur le résultat) et restructurations. Les provisions sont des passifs dont l’échéance ou le montant est incertain mais qui peuvent être estimés de manière fiable. Elles correspondent à des obligations actuelles (juridiques ou implicites), résultant d’un événement passé, et pour lesquelles une sortie de ressources sera probablement nécessaire pour les régler. Le montant comptabilisé en provision correspond à la meilleure estimation de la dépense nécessaire au règlement de l’obligation actuelle à la date de clôture. Les provisions sont actualisées dès lors que l’effet d’actualisation est significatif. Les dotations et reprises de provisions sont enregistrées en résultat sur les lignes correspondant à la nature des dépenses futures couvertes. Engagements sur les contrats d’épargne-logement. — Les comptes épargne-logement (CEL) et les plans épargne-logement (PEL) sont des produits d’épargne proposés aux particuliers dont les caractéristiques sont définies par la loi de 1965 sur l’épargne-logement et les décrets pris en application de cette loi. — Le régime d’épargne-logement génère des engagements de deux natures pour les établissements qui le commercialisent : – l’engagement de devoir, dans le futur, accorder à la clientèle des crédits à un taux déterminé fixé à l’ouverture du contrat pour les PEL ou à un taux fonction de la phase d’épargne pour les contrats CEL ; – l’engagement de devoir rémunérer l’épargne dans le futur à un taux fixé à l’ouverture du contrat pour une durée indéterminée pour les PEL ou à un taux fixé chaque semestre en fonction d’une formule d’indexation fixée par la loi pour les contrats de CEL. Les engagements présentant des conséquences potentiellement défavorables sont évalués pour chacune des générations de plans d’épargne-logement, d’une part et pour l’ensemble des comptes épargne-logement, d’autre part. — Les risques attachés à ces engagements sont couverts par une provision dont le montant est déterminé par l’actualisation des résultats futurs dégagés sur les encours en risques : – l’encours d’épargne en risque correspond au niveau d’épargne futur incertain des plans existant à la date de calcul de la provision. Il est estimé statistiquement en tenant compte du comportement des souscripteurs épargnants, pour chaque période future, par différence entre les encours d’épargne probables et les encours d’épargne minimum attendus ; – l’encours de crédit en risque correspond aux encours de crédit déjà réalisés mais non encore échus à la date de calcul et des crédits futurs estimés statistiquement en tenant compte du comportement de la clientèle et des droits acquis et projetés attachés aux comptes et plans d’épargne-logement. Les engagements sont estimés par application de la méthode « Monte-Carlo » pour traduire l’incertitude sur les évolutions potentielles des taux et leurs conséquences sur les comportements futurs modélisés des clients et sur les encours en risque. Sur cette base, une provision est constituée sur une même génération de contrats en cas de situation potentiellement défavorable pour le groupe, sans compensation entre générations. La provision est inscrite au passif du bilan et les variations sont enregistrées en produits et charges d’intérêts. Les provisions sont détaillées dans le tableau de variations ci-dessous, à l’exception des provisions pour pertes de crédit attendues sur les engagements de financement et de garantie qui sont détaillées à la note 7. (En milliers d’Euros) 31/12/2018 Augmentation Utilisation Reprises non utilisées Autres mouvements 31/12/2019 Provisions pour engagements sociaux 59 958 3 186 0 -2 824 10 803 71 123 Provisions pour restructurations 28 118 14 707 0 -26 609 0 16 216 Risques légaux et fiscaux 11 856 479 0 -1 651 -3 742 6 942 Engagements de prêts et garanties 20 456 9 124 0 -10 605 1 18 976 Provisions pour activité d'épargne-logement 20 984 0 0 -2 607 0 18 377 Autres provisions d’exploitation 7 250 323 0 -700 1 491 8 364 Total des provisions 148 622 27 819 0 -44 996 8 553 139 998 5.14.1. Encours collectés au titre de l’épargne-logement . 5.14.2. Encours de crédits octroyés au titre de l’épargne-logement : (En milliers d’Euros) 31/12/2019 31/12/2018 Encours collectés au titre des Plans d'épargne logement (PEL) Ancienneté de moins de 4 ans 133 247 338 067 Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans 1 437 390 1 460 111 Ancienneté de plus de 10 ans 724 617 382 386 Encours collectés au titre des plans épargne-logement 2 295 254 2 180 564 Encours collectés au titre des comptes épargne-logement 231 722 224 283 Total des encours collecté au titre de l’épargne-logement 2 526 976 2 404 847 (En milliers d’Euros) 31/12/2019 31/12/2018 Encours de crédits octroyés au titre des plans épargne-logement 924 1 329 Encours de crédits octroyés au titre des comptes épargne-logement 8 872 11 923 Total des encours de crédits octroyés au titre de l' é pargne-logement 9 796 13 252 5.14.3. Provisions constituées au titre de l’épargne-logement : (En milliers d’Euros) 31/12/2019 31/12/2018 Provisions constituées au titre des PEL  : Ancienneté de moins de 4 ans 2 096 5 190 Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans 6 501 7 220 Ancienneté de plus de 10 ans 9 033 6 477 Provisions constituées au titre des plans épargne logement 17 6 31 18 887 Provisions constituées au titre des comptes épargne logement 965 2 291 Provisions constituées au titre des crédits PEL -11 -16 Provisions constituées au titre des crédits CEL -208 -178 Provisions constituées au titre des crédits épargne logement -219 -194 Total des provisions constituées au titre de l'épargne logement 18 377 20 984 5.15. Dettes subordonnées . Principes comptables : Les dettes subordonnées se distinguent des créances ou des obligations émises en raison du remboursement qui n’interviendra qu’après le désintéressement de tous les créanciers privilégiés ou chirographaires, mais avant le remboursement des prêts et titres participatifs et des titres supersubordonnés. Les dettes subordonnées que l’émetteur est tenu de rembourser sont classées en dettes et initialement comptabilisées à leur juste valeur diminuée des frais de transaction, et sont évaluées en date de clôture selon la méthode du coût amorti en utilisant la méthode du TIE. (En milliers d’Euros) 31/12/2019 31/12/2018 Dettes subordonnées émises à des fins de transaction Dettes subordonnées désignées à la juste valeur sur option 0 0 Dettes subordonnées à la juste valeur par résultat 0 0 Dettes subordonnées à durée déterminée 0 0 Dettes subordonnées à durée indéterminée 0 0 Action de préférence 0 0 Dépôts de garantie à caractère mutuel 19 129 19 840 Dettes subordonnées et assimilés 19 129 19 840 Dettes rattachées 0 0 Réévaluation de la composante couverte 0 0 Dettes subordonnées au coût amorti 19 129 19 840 Total des dettes subordonnées 19 129 19 840 — Évolution des dettes subordonnées et assimilés au cours de l’exercice : (En milliers d’Euros) 01/01/2019 Emission Remboursement Autres mouvements 31/12/2019 Dettes subordonnées désignées à la juste valeur sur option 0 0 0 0 0 Dettes subordonnées à la juste valeur par résultat 0 0 0 0 0 Dettes subordonnées à durée déterminée 0 0 0 0 0 Dettes subordonnées à durée indéterminée 0 0 0 0 0 Dettes supersubordonnées à durée indéterminée 0 0 0 0 0 Actions de préférence 0 0 0 0 0 Dépôts de garantie à caractère mutuel 19 840 0 -710 -1 19 129 Dettes subordonnées et assimilés 19 840 0 -710 -1 19 129 Dettes subordonnées et assimilés 19 840 0 -710 -1 19 129 Les titres supersubordonnés qualifiés d’instruments de capitaux propres sont présentés à la note 5.22.2. 5.16. Actions ordinaires et instruments de capitaux propres émis . Principes comptables : Les instruments financiers émis sont qualifiés d’instruments de dettes ou de capitaux propres selon qu’il existe ou non une obligation contractuelle pour l’émetteur de remettre des liquidités ou un autre actif financier ou encore d’échanger des instruments dans des conditions potentiellement défavorables. Cette obligation doit résulter de clauses et de conditions propres au contrat et pas seulement de contraintes purement économiques. — Par ailleurs, lorsqu’un instrument est qualifié de capitaux propres : – Sa rémunération affecte les capitaux propres. En revanche, l’effet impôt sur ces distributions peut être comptabilisé selon l’origine des montants distribués, en réserves consolidées, en gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres ou en résultat, conformément à l’amendement à IAS 12 de décembre 2017 applicable au 1 er janvier 2019. Ainsi, lorsque la distribution répond à la notion de dividendes au sens d’IFRS 9, l’effet impôt est inscrit en résultat. Cette disposition trouve à s’appliquer aux intérêts relatifs aux émissions de titres super subordonnés à durée indéterminée considérés comme des dividendes d’un point de vue comptable ; – l’instrument ne peut être un sous-jacent éligible à la comptabilité de couverture ; – si l’émission est en devises, elle est figée à sa valeur historique résultant de sa conversion en Euros à sa date initiale d’inscription en capitaux propres. Enfin, lorsque ces instruments sont émis par une filiale, ils sont présentés parmi les « Participations ne donnant pas le contrôle ». Lorsque leur rémunération est à caractère cumulatif, elle est imputée sur le « Résultat part du groupe », pour venir augmenter le résultat des « Participations ne donnant pas le contrôle ». En revanche, lorsque leur rémunération n’a pas de caractère cumulatif, elle est prélevée sur les réserves consolidées part du groupe. 5.16.1. Parts sociales . Principes comptables : L’interprétation IFRIC 2, consacrée au traitement des parts sociales et instruments assimilés des entités coopératives, précise les dispositions de la norme IAS 32, en rappelant que le droit contractuel d’un membre de demander le remboursement de ses parts ne crée pas automatiquement une obligation pour l’émetteur. La classification comptable est dès lors déterminée après examen des conditions contractuelles. Selon cette interprétation, les parts de membres sont des capitaux propres si l’entité dispose d’un droit inconditionnel de refuser le remboursement ou s’il existe des dispositions légales ou statutaires interdisant ou limitant fortement le remboursement. En raison des dispositions statutaires existantes, relatives en particulier au niveau de capital minimum, les parts sociales émises par les entités concernées dans le groupe sont classées en capitaux propres. Les sociétés locales d’épargne (SLE) étant considérées comme des entités structurées intégrées globalement, leur consolidation impacte les réserves consolidées. (En milliers d’Euros) 31/12/2019 31/12/2018 Nombre Nominal Capital Nombre Nominal Capital Parts sociales Valeur à l'ouverture 84 489 174 14 1 182 848 73 803 745 14 1 033 252 SCM 3 748 3 778 Valeur à la clôture 0 1 186 596 0 1 037 030 5.16.2. Titres supersubordonnés à durée indéterminée classés en capitaux propres . — Néant. 5.17. Participations ne donnant pas le contrôle . — Les informations relatives aux filiales et entités structurées consolidées dont le montant des participations ne donnant pas le contrôle est significatif au regard des capitaux propres totaux du groupe, sont présentées dans le tableau suivant : (En milliers d’Euros) Exercice 2019 Pourcentage d’intérêts des participations ne donnant pas le contrôle Pourcentage de contrôle des participations ne donnant pas le contrôle (si différent) Participations ne donnant pas le contrôle Informations financières résumées à 100% Nom de l’entité Résultat attribué au cours de la période aux détenteurs de participation ne donnant pas le contrôle Montant des participations ne donnant pas le contrôle de la filiale Dividendes versés aux détenteurs de participations ne donnant pas le contrôle Actifs Dettes Résultat net part du groupe Résultat global Filiales % % OUEST CROISSANCE SCR 40% 40% 6 648 90 404 8 235 237 288 10 775 16 621 16 621 Total au 31/12/2019 6 648 90 404 8 235 237 288 10 775 16 621 16 621 5.18. Variation des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres . Principes comptables : Pour les actifs financiers de capitaux propres comptabilisés en capitaux propres, en cas de cession, les variations de juste valeur ne sont pas transférées en résultat. On parle d’éléments non recyclables en résultat. (En milliers d’Euros) Exercice 2019 Brut Impôt Net Réévaluation des immobilisations 0 0 0 Réévaluation (ou écarts actuariels) au titre des régimes à prestations définies -10 803 2 808 -7 995 Réévaluation du risque de crédit propres des passifs financiers ayant fait l'objet d'une option de comptabilisation à la juste valeur par résultat 0 0 0 Réévaluation des actifs financiers de capitaux propres comptabilisés à la juste valeur par capitaux propres 7 363 649 8 012 Réévaluation des actifs disponibles à la vente de l'activité d'assurance 0 0 0 Eléments de la quote-part des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres sur entreprises mises en équivalence 0 0 0 Autres éléments comptabilisés par capitaux propres d'éléments non recyclables en résultat net 0 0 0 Éléments non recyclables en résultat -3 440 3 457 17 Ecarts de conversion 0 /// 0 Réévaluation des actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres recyclables -4 465 1 042 -3 423 Réévaluation des instruments dérivés de couverture d'éléments recyclables en résultat net 0 0 0 Eléments de la quote-part des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres des entreprises mises en équivalence 0 0 0 Autres éléments comptabilisés par capitaux propres d'éléments recyclables en résultat net 0 0 0 Éléments recyclables en résultat -4 465 1 042 -3 423 Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres (nets d’impôts) -7 905 4 499 -3 406 Part du groupe -7 905 4 499 -3 406 Participations ne donnant pas le contrôle 0 0 0 5.19. Compensation d’actifs et de passifs financiers . — Le groupe n’opère pas de compensation d’actifs et de passifs financiers au bilan en application des règles de compensation d’IAS 32. Principes comptables : Les actifs et passifs financiers sous accord de compensation ne peuvent faire l’objet d’une compensation comptable que s’ils satisfont aux critères de compensation restrictifs de la norme IAS 32. Dans le cas où les dérivés ou d’encours de pensions livrées de gré à gré faisant l’objet de conventions cadres ne respectent pas les critères du règlement net ou si la réalisation d’un règlement simultané de l’actif et du passif ne peut être démontré ou si le droit à compenser ne peut être exercé qu’en cas de défaillance, d’insolvabilité ou de faillite de l’une ou l’autre des parties au contrat, la compensation comptable ne peut être réalisée. Néanmoins l’effet de ces conventions sur la réduction de l’exposition est matérialisée dans le second tableau. — Pour ces instruments, les colonnes « Actifs financiers associés et instruments financiers reçus en garantie » et « Passifs financiers associés et instruments financiers donnés en garantie » comprennent notamment : – pour les opérations de pension : – les emprunts ou prêts résultant d’opérations de pensions inverses avec la même contrepartie, ainsi que les titres reçus ou donnés en garantie (pour la juste valeur desdits titres), – les appels de marge sous forme de titres (pour la juste valeur desdits titres) ; – pour les opérations de dérivés, les justes valeurs de sens inverse avec la même contrepartie, ainsi que les appels de marge sous forme de titres. Les appels de marge reçus ou versés en trésorerie figurent dans les colonnes « Appels de marge reçus ( cash collateral ) » et « Appels de marge versés ( cash collateral ) ». 5.19.1. Actifs financiers . Effets de la compensation comptable sur actifs financiers au bilan liés aux accords de compensation. — Néant — Effets des accords de compensation non pris en compte comptablement sur les actifs financiers : (En milliers d’Euros) 31/12/2019 31/12/2018 Montant net des actifs financiers présenté au bilan Passifs financiers associés et instruments financiers reçus en garantie Appels de marge reçus (cash collateral) Exposition nette Montant net des actifs financiers présenté au bilan Passifs financiers associés et instruments financiers reçus en garantie Appels de marge reçus (cash collateral) Exposition nette Dérivés 134 697 0 0 134 697 82 725 59 752 0 22 973 Opérations de pension 0 0 0 0 0 0 0 0 Autres actifs 0 0 0 0 0 0 Total 134 697 0 0 134 697 82 725 59 752 0 22 973 5.19.2. Passifs financiers . Effets de la compensation comptable sur passifs financiers au bilan liés aux accords de compensation. — Néant — Effets des accords de compensation non pris en compte comptablement sur les passifs financiers : (En milliers d’Euros) Montant net des passifs financiers présenté au bilan Actifs financiers associés et instruments financiers donnés en garantie Appels de marge versés (cash collateral) Exposition nette Montant net des passifs financiers présenté au bilan Actifs financiers associés et instruments financiers donnés en garantie Appels de marge versés (cash collateral) Exposition nette Dérivés 113 738 0 0 113 738 100 805 59 752 0 41 053 Opérations de pension 11 462 0 0 11 462 14 224 0 0 14 224 Autres passifs 0 0 0 0 0 0 0 0 Total 125 200 0 0 125 200 115 029 59 752 0 55 277 5.20. Actifs financiers transférés, autres actifs financiers donnés en garantie et actifs reçus en garantie dont l’entité peut disposer . Principes comptables : Un actif financier (ou un groupe d’actifs similaires) est décomptabilisé lorsque les droits contractuels aux flux futurs de trésorerie de l’actif ont expiré ou lorsque ces droits contractuels ainsi que la quasi-totalité des risques et avantages liés à la propriété de cet actif ont été transférés à un tiers. Dans pareil cas, tous les droits et obligations éventuellement créés ou conservés lors du transfert sont comptabilisés séparément en actifs et passifs financiers. Lors de la décomptabilisation d’un actif financier, un gain ou une perte de cession est enregistré dans le compte de résultat pour un montant égal à la différence entre la valeur comptable de cet actif et la valeur de la contrepartie reçue. Dans les cas où le groupe n’a ni transféré, ni conservé la quasi-totalité des risques et avantages, mais qu’il a conservé le contrôle de l’actif, ce dernier reste inscrit au bilan dans la mesure de l’implication continue du groupe dans cet actif. Dans les cas où le groupe n’a ni transféré, ni conservé la quasi-totalité des risques et avantages, mais qu’il n’a pas conservé le contrôle de l’actif, ce dernier est décomptabilisé et tous les droits et obligations créés ou conservés lors du transfert sont comptabilisés séparément en actifs et passifs financiers. Si l’ensemble des conditions de décomptabilisation n’est pas réuni, le groupe maintient l’actif à son bilan et enregistre un passif représentant les obligations nées à l’occasion du transfert de l’actif. Un passif financier (ou une partie de passif financier) est décomptabilisé seulement lorsqu’il est éteint, c’est-à-dire lorsque l’obligation précisée au contrat est éteinte, annulée ou arrivée à expiration. Opérations de pension livrée. — Chez le cédant, les titres ne sont pas décomptabilisés. Un passif représentatif de l’engagement de restitution des espèces reçues (titres donnés en pension livrée) est identifié. Cette dette constitue un passif financier enregistré au coût amorti ou à la juste valeur par résultat lorsque ce passif relève d’un modèle de gestion de transaction. Chez le cessionnaire, les actifs reçus ne sont pas comptabilisés mais une créance sur le cédant représentative des espèces prêtées est enregistrée. Le montant décaissé à l’actif est inscrit en titres reçus en pension livrée. Lors des arrêtés suivants, les titres continuent à être évalués chez le cédant suivant les règles de leur catégorie d’origine. La créance est valorisée selon les modalités propres à sa catégorie : coût amorti si elle a été classée en « Prêts et créances », ou juste valeur par résultat si elle relève d’un modèle de gestion de transaction. Opérations de prêts de titres secs. — Les prêts de titres secs ne donnent pas lieu à une décomptabilisation des titres prêtés chez le cédant. Ils restent comptabilisés dans leur catégorie comptable d’origine et valorisés conformément à celle-ci. Pour l’emprunteur, les titres empruntés ne sont pas comptabilisés. Opérations entraînant une modification substantielle d’actifs financiers. — Lorsque l’actif fait l’objet de modifications substantielles (notamment suite à une renégociation ou à un réaménagement en présence de difficultés financières) il y a décomptabilisation, dans la mesure où les droits aux flux de trésorerie initiaux ont en substance expiré. Le groupe considère que sont notamment considérées comme ayant provoqué des modifications substantielles : – les modifications ayant entraîné un changement de la contrepartie, notamment lorsque la nouvelle contrepartie a une qualité de crédit très différente de l’ancienne ; – des modifications visant à passer d’une indexation très structurée à une indexation basique, dans la mesure où les deux actifs ne sont pas sujets aux mêmes risques. Opérations entraînant une modification substantielle de passifs financiers. — Une modification substantielle des termes d’un instrument d’emprunt existant doit être comptabilisée comme l’extinction de la dette ancienne et son remplacement par une nouvelle dette. L’amendement IFRS 9 du 12 octobre 2017 a clarifié le traitement sous IFRS 9 des modifications de passifs comptabilisés au coût amorti, dans le cas où la modification ne donne pas lieu à décomptabilisation : le gain ou la perte résultant de la différence entre les cash-flow d’origine et les cash-flow modifiés actualisés au taux d’intérêt effectif d’origine doit être enregistré en résultat. Pour juger du caractère substantiel de la modification, la norme IFRS 9 fixe un seuil de 10 % sur la base des flux de trésorerie actualisés intégrant les frais et honoraires éventuels : dans le cas où la différence est supérieure ou égale à 10 %, tous les coûts ou frais encourus sont comptabilisés en profit ou perte lors de l’extinction de la dette. Le groupe considère que d’autres modifications peuvent par ailleurs être considérées comme substantielles, comme par exemple le changement d’émetteur (même à l’intérieur d’un même groupe) ou le changement de devises. 5.20.1. Actifs financiers transférés non intégralement décomptabilisés et autres actifs financiers donnés en garantie : (En milliers d’Euros) Valeur nette comptable Prêts de titres "secs" Pensions Actifs cédés ou affectés en garantie Titrisations 31/12/2019 Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Détenus à des fins de transaction 0 0 0 0 0 Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Sur option 0 0 0 0 0 Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Non basique 0 0 0 0 0 Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Hors transaction 0 0 0 0 0 Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 101 111 0 0 0 101 111 Actifs financiers au coût amorti 312 000 13 473 4 662 283 1 753 464 6 741 220 Total des actifs financiers donnés en garantie 413 111 13 473 4 662 283 1 753 464 6 842 331 dont actifs financiers transférés non intégralement décomptabilisés 413 111 13 473 1 989 533 1 753 464 4 169 581 (En milliers d’Euros) Valeur nette comptable Prêts de titres "secs" Pensions Actifs cédés ou affectés en garantie Titrisations 31/12/2018 Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Détenus à des fins de transaction 0 0 0 0 0 Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Sur option 0 0 0 0 0 Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Non basique 0 0 0 0 0 Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Hors transaction 0 0 0 0 0 Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 180 000 0 0 0 180 000 Actifs financiers au coût amorti 270 000 16 717 3 955 991 1 739 598 5 982 306 Total des actifs financiers donnés en garantie 450 000 16 717 3 955 991 1 739 598 6 162 306 dont actifs financiers transférés non intégralement décomptabilisés 450 000 16 717 1 801 356 1 739 598 4 007 671 5.21.1.1. Commentaires sur les actifs financiers transférés. Mises en pension et prêts de titres. — Le Groupe Banque Populaire Grand Ouest réalise des opérations de mise en pension, ainsi que des prêts de titres. Selon les termes des conventions, le titre peut être cédé de nouveau par le cessionnaire durant la durée de l’opération de pension ou de prêt. Le cessionnaire doit néanmoins le restituer au cédant, à maturité de l’opération. Les flux de trésorerie générés par le titre sont également transmis au cédant. Le groupe considère avoir conservé la quasi-totalité des risques et avantages des titres mis en pension ou prêtés. Par conséquent, ces derniers n’ont pas été décomptabilisés. Un financement a été enregistré au passif en cas de mises en pension ou de prêts de titres financés. Ces opérations incluent notamment les titres apportés à BPCE pour mobilisation au nom du groupe auprès de la Banque centrale Euro péenne (BCE), dans le cadre de la gestion centrale de la trésorerie du Groupe BPCE. Cessions de créances. — Le Groupe Banque Populaire Grand Ouest cède des créances à titre de garantie (articles L. 211-38 ou L. 313-23 et suivants du Code monétaire et financier) dans le cadre de refinancements garantis, notamment auprès de la banque centrale. Ce type de cession à titre de garantie emporte transfert juridique des droits contractuels, et donc « transfert d’actifs » au sens de l’amendement à IFRS 7. Le groupe reste néanmoins exposé à la quasi-totalité des risques et avantages, ce qui se traduit par le maintien des créances au bilan. Titrisations consolidées. — Les titrisations consolidées avec investisseurs externes constituent un transfert d’actifs au sens de l’amendement à IFRS 7. En effet, le groupe a une obligation contractuelle indirecte de remettre aux investisseurs externes les flux de trésorerie des actifs cédés au fonds de titrisation (bien que ces actifs figurent au bilan du groupe via la consolidation du fonds). Les opérations de titrisation réalisées par BPCE en 2014 (BPCE Master Homeloans), 2016 (BPCE Consumer loans 2016_5) et 2017 (BPCE Home Loans 2017_5) étaient totalement auto-souscrites alors que les parts seniors des opérations de titrisation BPCE Home loans FCT 2018 et BPCE Home loans FCT 2019 sont souscrites par des investisseurs externes (note 14). 5.21.1.2. Commentaires sur les actifs financiers donnés en garantie mais non transférés. — Les actifs financiers donnés en garantie mais non transférés sont généralement affectés en garantie sous forme de nantissements. Les principaux dispositifs concernés sont Banques Populaires Covered Bonds, la CRH (Caisse de refinancement de l’habitat), BPCE SFH, ou encore les titres apportés en nantissement de refinancement obtenu auprès de la Banque centrale Euro péenne (BCE). 5.21.1.3. Actifs financiers reçus en garantie dont l'entité peut disposer : (En milliers d’Euros) Instruments financiers réutilisables Juste valeur des instruments financiers réutilisables Juste valeur des instruments financiers réutilisés 31/12/2019 31/12/2018 31/12/2019 31/12/2018 Titres de dette 0   0   Instruments de capitaux propres 0   0   Prêts et avances 0   0   Autres 0   0   Total des actifs financiers re ç us en garantie dont l'entit é peut disposer 0   0   5.21.2. Actifs financiers intégralement décomptabilisés pour lesquels le groupe conserve une implication continue . — Néant Note 6. – Engagements . Principes comptables : Les engagements se caractérisent par l’existence d’une obligation contractuelle et sont irrévocables. Les engagements figurant dans ce poste ne doivent pas être susceptibles d’être qualifiés d’instruments financiers entrant dans le champs d’application d’IFRS 9 au titre du classement et de l’évaluation. En revanche, les engagements de financements et de garanties données sont soumis aux règles de provision d’IFRS 9 tels que présentés dans la note 7. — Les effets des droits et obligations de ces engagements sont subordonnés à la réalisation de conditions ou d’opérations ultérieures. Ces engagements sont ventilés en : – Engagements de financement (ouverture de crédit confirmé ou accord de refinancement) ; – Engagement de garantie (engagements par signature ou actifs reçus en garantie). Les montants communiqués correspondent à la valeur nominale des engagements donnés. 6.1. Engagements de financement : (En milliers d’Euros) 31/12/2019 31/12/2018 Engagements de financement donnés en faveur :     D es établissements de crédit 3 109 3 641 D e la clientèle 2 894 869 2 571 566 Ouvertures de crédit confirmées 2 894 869 2 571 566 Autres engagements 0 0 Total des engagements de financement donn é s 2 897 978 2 575 207 Engagements de financement reçus :     d'établissements de crédit 0 0 de la clientèle 600 600 Total des engagements de financement re ç us 600 600 6.2. Engagements de garantie : (En milliers d’Euros) 31/12/2019 31/12/2018 Engagements de garantie donnés :     d'ordre des établissements de crédit 0 668 d'ordre de la clientèle 704 998 727 995 Total des engagements de garantie donnés 704 998 728 663 Engagements de garantie reçus :     d'établissements de crédit 2 203 135 2 232 437 de la clientèle 6 508 807 5 578 410 Total des engagements de garantie reçus 8 711 942 7 810 847 Les engagements de garantie sont des engagements par signature ainsi que des actifs reçus en garantie tels que des suretés réelles autres que celles liées aux actifs financiers reçus en garantie et dont l'entité peut disposer. Note 7 . – Expositions aux risques . Les expositions aux risques abordés ci-après sont représentés par le risque de crédit, de marché, de taux d’intérêt global, de change et de liquidité. L’information relative à la gestion du capital et aux ratios réglementaires est présentée dans la partie « Gestion des risques ». 7.1. Risque de crédit  : L’essentiel  : Le risque de crédit est le risque qu’une partie à un instrument financier manque à une de ses obligations et amène de ce fait l’autre partie à subir une perte financière. — Certaines informations relatives à la gestion des risques requises par la norme IFRS 7 sont également présentées dans le rapport sur la gestion des risques. Elles incluent : – la répartition des expositions brutes par catégories et par approches avec distinction du risque de crédit et du risque de contrepartie ; – la répartition des expositions brutes par zone géographique ; – la concentration du risque de crédit par emprunteur ; – la répartition des expositions par qualité de crédit. Ces informations font partie intégrante des comptes certifiés par les commissaires aux comptes. 7.1.1. Coût du risque de crédit . Principes comptables : Le coût du risque porte sur les instruments de dette classés parmi les actifs financiers au coût amorti ou les actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres recyclables ainsi que sur les engagements de financement et les contrats de garantie financière donnée non comptabilisés à la juste valeur par résultat. Il concerne également les créances résultant de contrats de location, les créances commerciales et les actifs sur contrats. Ce poste recouvre ainsi la charge nette des dépréciations et des provisions constituées au titre du risque de crédit. Les pertes de crédit liées à d’autres types d’instruments (dérivés ou titres comptabilisés à la juste valeur sur option) constatées suite à la défaillance d’établissements de crédit figurent également dans ce poste. Les créances irrécouvrables non couvertes par des dépréciations sont des créances qui ont acquis un caractère de perte définitive avant d’avoir fait l’objet d’un provisionnement en Statut 3. — Coût du risque de la période : (En milliers d’Euros) 31/12/2019 31/12/2018 Dotations nettes aux dépréciations et aux provisions -44 115 -42 313 Récupérations sur créances amorties 2 574 2 689 Créances irrécouvrables non couvertes par des dépréciations (917) (7 601) Total coût du risque de crédit -42 458 -47 225 — Coût du risque de la période par nature d’actifs : (En milliers d’Euros) 31/12/2019 31/12/2018 Opérations interbancaires 1 254 994 Opérations avec la clientèle -43 761 -48 320 Autres actifs financiers 49 101 Total coût du risque de crédit -42 458 -47 225 7.1.2. Variation des valeurs brutes comptables et des pertes de crédit attendues des actifs financiers et des engagements . Principes comptables : Les pertes de crédit attendues sont représentées par des dépréciations sur les actifs au coût amorti et en juste valeur par capitaux propres, et des provisions sur les engagements de financement et de garantie. Dès la date de première comptabilisation les instruments financiers concernés (voir 7.1.1) font l’objet d’une dépréciation ou d’une provision pour pertes de crédit attendues (Expected Credit Losses ou ECL). Lorsque les instruments financiers n’ont pas fait l’objet d’indications objectives de pertes à titre individuel, les dépréciations ou provisions pour pertes de crédit attendues sont évaluées à partir d’historique de pertes et de prévisions raisonnables et justifiables des flux futurs de trésorerie actualisés. Les instruments financiers sont répartis en trois catégories (statuts) selon la dégradation du risque de crédit observée depuis leur comptabilisation initiale. A chaque catégorie d’encours correspond une modalité spécifique d’évaluation du risque de crédit : — Statut 1 ( stage 1 ou S1 ) – il s’agit des encours sains pour lesquels il n’y a pas d’augmentation significative du risque de crédit depuis la comptabilisation initiale de l’instrument financier ; – la dépréciation ou la provision pour risque de crédit correspond aux pertes de crédit attendues à un an ; – les produits d’intérêts sont reconnus en résultat selon la méthode du taux d’intérêt effectif appliquée à la valeur comptable brute de l’instrument avant dépréciation. — Statut 2 ( stage 2 ou S2 ) – les encours sains pour lesquels une augmentation significative du risque de crédit est constatée depuis la comptabilisation initiale de l’instrument financier, sont transférés dans cette catégorie ; – la dépréciation ou la provision pour risque de crédit est alors déterminée sur la base des pertes de crédit attendues sur la durée de vie résiduelle de l’instrument financier (pertes de crédit attendues à maturité) ; – les produits d’intérêts sont reconnus en résultat, comme pour les encours de statut 1, selon la méthode du taux d’intérêt effectif appliquée à la valeur comptable brute de l’instrument avant dépréciation. — Statut 3 ( stage 3 ou S3 ) – Il s’agit des encours pour lesquels il existe une indication objective de perte de valeur liée à un événement qui caractérise un risque de crédit avéré et qui intervient après la comptabilisation initiale de l’instrument concerné. Cette catégorie recouvre, comme sous IAS 39, les créances pour lesquelles a été identifié un évènement de défaut tel que défini à l’article 178 du règlement Euro péen du 26 juin 2013 relatif aux exigences prudentielles applicables aux établissements de crédit ; – la dépréciation ou la provision pour risque de crédit est calculée à hauteur des pertes de crédit attendues sur la durée de vie résiduelle de l’instrument financier (pertes de crédit attendues à maturité) sur la base du montant recouvrable de la créance, c’est-à-dire la valeur actualisée des flux futurs estimés recouvrables ; – les produits d’intérêts sont alors reconnus en résultat selon la méthode du taux d’intérêt effectif appliquée à la valeur nette comptable de l’instrument après dépréciation. – Relèvent aussi du statut 3 des actifs financiers acquis ou créés et dépréciés au titre du risque de crédit dès leur comptabilisation initiale, l’entité ne s’attendant pas à recouvrer l’intégralité des flux de trésorerie contractuels (purchased originated credit impaired ou POCI). Ces actifs peuvent être transférés en Statut 2 en cas d’amélioration du risque de crédit. Pour les créances résultant de contrats de location simple ou de contrats de location financière – qui relèvent d’IFRS 16, le groupe a décidé de ne pas retenir la possibilité d’appliquer la méthode simplifiée proposée par IFRS 9 §5.5.15. Méthodologie d’évaluation de la dégradation du risque de crédit et des pertes de crédit attendues. — Les principes d’évaluation de la dégradation du risque de crédit et des pertes de crédit attendues s’appliquant à la très grande majorité des expositions du groupe sont décrits ci-dessous. Seuls BPCE International et quelques portefeuilles d’établissements du groupe – correspondant à un volume d’expositions limité – peuvent ne pas être traités selon les méthodes décrites ci-après et se voir appliquer des techniques d’évaluation ad hoc. L’augmentation significative du risque de crédit s’apprécie sur une base individuelle, pour chaque instrument, en tenant compte de toutes les informations raisonnables et justifiables et en comparant le risque de défaillance sur l’instrument financier à la date de clôture avec le risque de défaillance sur l’instrument financier à la date de la comptabilisation initiale. Une approche par contrepartie (avec application du principe de contagion à tous les encours sur la contrepartie considérée) est possible notamment au regard du critère qualitatif Watchlist. A noter qu’un encours d’une contrepartie Watchlist qui vient d’être originé ne sera pas contagionné et restera donc initialement en Statut 1. L’appréciation de la détérioration repose sur la comparaison des probabilités de défaut ou des notations en date de comptabilisation initiale des instruments financiers avec celles existant en date de clôture. Par ailleurs, il existe selon la norme une présomption réfutable d’augmentation significative du risque de crédit associé à un actif financier depuis la comptabilisation initiale lorsque les paiements contractuels subissent un retard de plus de 30 jours. La mesure de la dégradation du risque permet dans la majorité des cas de constater une dégradation en Statut 2 avant que la transaction ne soit dépréciée individuellement (Statut 3). — Augmentation significative du risque de crédit : L’évaluation de l’augmentation significative du risque de crédit est faite au niveau de chaque instrument en se basant sur des indicateurs et des seuils qui varient selon la nature de l’exposition et le type de contrepartie. — Plus précisément, l’évaluation de la variation du risque de crédit s’effectue sur la base des critères suivants : – Sur les portefeuilles de Particuliers, Professionnels, Petites et Moyennes Entreprises, Secteur Public et Logement Social : la mesure de la dégradation du risque de crédit repose sur une combinaison de critères quantitatifs et qualitatifs. Le critère quantitatif s’appuie sur la mesure de la variation de la probabilité de défaut à un an (en moyenne de cycle) depuis la comptabilisation initiale. Les critères qualitatifs complémentaires permettent de classer en Statut 2 l'ensemble des contrats présentant des impayés de plus de 30 jours (la présomption d'impayés de 30 jours n'est donc pas réfutée), en note sensible, inscrits en Watch List ou en situation de réaménagements en présence de difficultés financières (forbearance) ; – Sur les portefeuilles de Grandes Entreprises, Banques et Souverains : le critère quantitatif s’appuie sur le niveau de variation de la notation depuis la comptabilisation initiale. Les mêmes critères qualitatifs que sur les Particuliers, Professionnels et Petites et Moyennes Entreprises s’appliquent, ainsi que des critères complémentaires fonction de l’évolution de la notation sectorielle et du niveau de risque pays ; – Sur les Financements Spécialisés : les critères appliqués varient selon les caractéristiques des expositions et le dispositif de notation afférent. Les expositions notées sous le moteur dédié aux expositions de taille importante sont traitées de la même manière que les Grandes Entreprises ; les autres expositions sont traitées à l’instar des Petites et Moyennes Entreprises. Pour l’ensemble de ces portefeuilles, les notations sur lesquelles s’appuie la mesure de la dégradation du risque correspondent aux notations issues des systèmes internes lorsque celles-ci sont disponibles, ainsi que sur des notes externes, notamment en l’absence de notation interne. La norme permet de considérer que le risque de crédit d’un instrument financier n’a pas augmenté de façon significative depuis la comptabilisation initiale si ce risque est considéré comme faible à la date de clôture. Cette disposition est appliquée pour les titres de dette notés investment grades détenus par la Banque de Grande Clientèle. — Mesure des pertes de crédit attendues : Les pertes de crédit attendues sont définies comme étant une estimation des pertes de crédit (c’est-à dire la valeur actuelle des déficits de trésorerie) pondérées par la probabilité d’occurrence de ces pertes au cours de la durée de vie attendue des instruments financiers. Elles sont calculées de manière individuelle, pour chaque exposition. — En pratique, pour les instruments financiers classés en Statut 1 ou en Statut 2, les pertes de crédit attendues sont calculées comme le produit de plusieurs paramètres : – Flux attendus sur la durée de vie de l'instrument financier, actualisés en date de valorisation - ces flux étant déterminés en fonction des caractéristiques du contrat de son taux d'intérêt effectif ; – Taux de perte en cas de défaut (LGD, Loss Given Default) ; – Probabilités de défaut (PD), sur l’année à venir dans le cas des instruments financiers en Statut 1, jusqu’à la maturité du contrat dans le cas des instruments financiers en Statut 2. — La méthodologie développée s’appuie sur les concepts et les dispositifs existants notamment sur les modèles internes développés dans le cadre du calcul des exigences réglementaires en fonds propres (dispositif balois) et sur les modèles de projections utilisés dans le dispositif de stress tests. Des ajustements spécifiques sont réalisés pour se mettre en conformité avec les spécificités de la norme IFRS 9 : – Les paramètres IFRS 9 visent ainsi à estimer de façon juste les pertes de crédit attendues dans un cadre de provisionnement comptable, tandis que les paramètres prudentiels sont dimensionnés de façon prudente dans un cadre réglementaire. Plusieurs marges de prudence appliquées sur les paramètres prudentiels sont en conséquence retraitées ; – Les paramètres IFRS 9 doivent permettre d’estimer les pertes de crédit attendues jusqu’à la maturité du contrat, tandis que les paramètres prudentiels sont définis afin d’estimer les pertes attendues sur un horizon d’un an. Les paramètres à un an sont donc projetés sur des horizons longs ; – Les paramètres IFRS 9 doivent tenir compte de la conjoncture économique anticipée sur l’horizon de projection (forward-looking), tandis que les paramètres prudentiels correspondent à des estimations moyenne de cycle (pour la PD) ou bas de cycle (pour la LGD et les flux attendus sur la durée de vie de l’instrument financier). Les paramètres prudentiels de PD et de LGD sont donc également ajustés selon ces anticipations sur la conjoncture économique. — Prise en compte des informations de nature prospective : Le Groupe BPCE prend en compte des informations prospectives à la fois dans l’estimation de l’augmentation significative du risque de crédit et dans la mesure des pertes de crédit attendues. Le montant des pertes de crédit attendues est calculé sur la base d’une moyenne pondérée de scénarios probabilisés, tenant compte des événements passés, des circonstances actuelles et des prévisions raisonnables et justifiables de la conjoncture économique. S’agissant de la détermination de l’augmentation significative du risque de crédit, au-delà des règles basées sur la comparaison des paramètres de risque entre la date de comptabilisation initiale et la date de reporting, celle-ci est complétée par la prise en compte d’informations prospectives comme des paramètres macro-économiques sectoriels ou géographiques, susceptibles d’augmenter le montant de pertes de crédit attendues de certaines expositions. Ainsi, les établissements du groupe évaluent les expositions considérées au regard des caractéristiques locales et sectorielles de leur portefeuille. Les quelques portefeuilles non couverts par les méthodologies décrites ci-avant (non matériels à l’échelle du groupe) peuvent également donner lieu à des évaluations sur la base de ces informations prospectives. — S’agissant de la mesure des pertes de crédit attendues, l’ajustement des paramètres à la conjoncture économique se fait via la définition de trois scénarios économiques définis sur un horizon de trois ans : – le scénario central, en ligne avec le scénario utilisé dans le cadre du processus budgétaire ; – un scénario pessimiste, correspondant à une réalisation plus dégradée des variables macro-économiques dans le cadre du scénario central ; – un scénario optimiste, correspondant à une réalisation plus favorable des variables macro-économiques dans le cadre du scénario central. Les variables définies dans chacun de ces scénarios permettent la déformation des paramètres de PD et de LGD et le calcul d’une perte de crédit attendue pour chacun des scénarios économiques. La projection des paramètres sur les horizons supérieurs à 3 ans se fait sur le principe d’un retour progressif à leur moyenne long-terme. Les modèles utilisés pour déformer les paramètres de PD et de LGD s’appuient sur ceux développés dans le dispositif de stress tests dans un objectif de cohérence. Ces scénarios économiques sont associés à des probabilités d’occurrence, permettant in fine le calcul d’une perte moyenne probable utilisée comme montant de la perte de crédit attendue IFRS 9. — Le poids à attribuer aux pertes de crédit attendues calculées dans chacun des scénarios est défini comme suit : – 80% pour le scénario central, – 20% pour le scénario pessimiste. Les projections sont déclinées, sur le marché français principalement, au travers des principales variables macro-économiques comme par exemple le PIB et ses composantes, le taux de chômage et les taux d’intérêts. La définition et la revue de ces scénarios suit la même organisation et gouvernance que celle définie pour le processus budgétaire, avec une revue annuelle sur la base de propositions de la recherche économique et une validation par le Comité de Direction Générale Les probabilités d’occurrence des scénarios sont quant à elles revues trimestriellement par le Comité Watch List et Provisions du groupe. Les paramètres ainsi définis permettent l’évaluation des pertes de crédit attendues de l’ensemble des expositions, qu’elles appartiennent à un périmètre homologué en méthode interne ou traité en standard pour le calcul des actifs pondérés en risques Le dispositif de validation des modèles IFRS 9 s’intègre pleinement dans le dispositif de validation déjà en vigueur au sein du groupe. La validation des modèles suit ainsi un processus de revue par une cellule indépendante de validation interne, la revue de ces travaux en comité modèle groupe et un suivi des préconisations émises par la cellule de validation. Modalités d’évaluation des encours qui relèvent du Statut 3 : — Les prêts et créances sont considérés comme dépréciés et relèvent du Statut 3 si les deux conditions suivantes sont réunies : – il existe des indices objectifs de dépréciation sur base individuelle ou sur base de portefeuilles : il s’agit « d’événements déclenchant » ou « événements de pertes » qui caractérisent un risque de contrepartie et qui interviennent après la comptabilisation initiale des prêts concernés. Constituent notamment un indice objectif de dépréciation, la survenance d’un impayé depuis trois mois au moins ou, indépendamment de tout impayé, l’observation de difficultés financières de la contrepartie amenant à considérer que tout ou partie des sommes dues ne seront pas recouvrées, ou la mise en œuvre de procédures contentieuses ; – ces événements sont susceptibles d’entraîner la constatation de pertes de crédit avérées (incurred credit losses), c’est-à-dire de pertes de crédit attendues (expected credit losses) pour lesquelles la probabilité d’occurrence est devenue certaine. Les titres de dettes tels que les obligations ou les titres issus d’une titrisation (ABS, CMBS, RMBS, CDO cash), sont considérés comme dépréciés et relèvent du Statut 3 lorsqu’il existe un risque de contrepartie avéré. Les indicateurs de dépréciation utilisés pour les titres de dettes au Statut 3 sont, quel que soit leur portefeuille de destination, identiques à ceux retenus dans l’appréciation sur base individuelle du risque avéré des prêts et créances. Pour les titres supersubordonnés à durée indéterminée (TSSDI) répondant à la définition de passifs financiers au sens de la norme IAS 32, une attention particulière est également portée lorsque l’émetteur peut, sous certaines conditions, ne pas payer le coupon ou proroger l’émission au-delà de la date de remboursement prévue. Les dépréciations pour pertes de crédit attendues des actifs financiers au Statut 3 sont déterminées par différence entre le coût amorti et le montant recouvrable de la créance, c’est-à-dire, la valeur actualisée des flux futurs estimés recouvrables, que ces flux de trésorerie proviennent de l’activité de la contrepartie ou qu’ils proviennent de l’activation éventuelle des garanties. Pour les actifs à court terme (durée inférieure à un an), il n’est pas fait recours à l’actualisation des flux futurs. La dépréciation se détermine de manière globale sans distinction entre intérêts et capital. Les pertes de crédit attendues relatives aux engagements hors bilan au Statut 3 sont prises en compte au travers de provisions comptabilisées au passif du bilan. Elles se calculent sur la base d’échéanciers, déterminés selon les historiques de recouvrement constatés par catégorie de créances. Aux fins de l’évaluation des pertes de crédit attendues, il est tenu compte dans l’estimation des insuffisances de flux de trésorerie attendues, des biens affectés en garantie ainsi que des autres réhaussements de crédit qui font partie intégrante des modalités contractuelles de l’instrument et que l’entité ne comptabilise pas séparément. — Comptabilisation des dépréciations sur les actifs au coût amorti et en juste valeur par capitaux propres et des provisions sur les engagements de financement et de garantie : Pour les instruments de dette comptabilisés au bilan dans la catégorie des actifs financiers au coût amorti, les dépréciations constatées viennent corriger le poste d’origine de l’actif présenté au bilan pour sa valeur nette (quel que soit le statut de l’actif : S1, S2 ou S3). Les dotations et reprises de dépréciation sont comptabilisées au compte de résultat au poste « Coût du risque de crédit ». Pour les instruments de dette comptabilisés au bilan dans la catégorie des actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres, les dépréciations sont portées au passif du bilan au niveau des capitaux propres recyclables, en contrepartie du poste « Coût du risque de crédit » au compte de résultat (quel que soit le statut de l’actif : S1, S2 ou S3). Pour les engagements donnés de financement et de garantie financière, les provisions sont inscrites dans le poste « Provisions » au passif du bilan (indépendamment du statut de l’engagement donné : S1, S2 ou S3). Les dotations et reprises de provisions sont comptabilisées au compte de résultat au poste « Coût du risque de crédit ». 7.1.2.1. Variation des valeurs brutes comptables et des dépréciations pour pertes de crédit attendues des actifs financiers . — Variation des valeurs brutes comptables et des corrections de valeur pour pertes des Actifs financiers par capitaux propres : (En milliers d’Euros) Statut 1 Statut 2 Statut 3 Total Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Solde au 01/01/2019 407 216 -45 0 0 0 0 407 216 -45 Nouveaux contrats originés ou acquis 0 0 0 0 0 0 0 0 Modifications de flux contractuels ne donnant pas lieu à décomptabilisation 0 0 0 0 0 0 0 0 Variations liées à l'évolution des paramètres du risque de crédit (hors transferts) 13 478 33 0 0 0 0 13 478 33 Contrats intégralement remboursés ou cédés au cours de la période -55 305 0 0 0 0 0 -55 305 0 Réduction de valeur (passage en pertes) 0 0 0 0 0 0 0 0 Transferts d'actifs financiers  : 0 0 0 0 0 0 0 0 Transferts vers S1 0 0 0 0 0 0 0 0 Transferts vers S2 0 0 0 0 0 0 0 0 Transferts vers S3 0 0 0 0 0 0 0 0 Changements de modèle 0 0 0 0 0 0 0 0 Autres mouvements -14 0 0 0 0 0 -14 0 Solde au 31/12/2019 365 375 -12 0 0 0 0 365 375 -12 — Variation des valeurs brutes comptables et des corrections de valeur pour pertes des Titres de dettes au coût amorti : (En milliers d’Euros) Statut 1 Statut 2 Statut 3 Total Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Solde au 01/01/2019 157 406 -20 0 0 0 0 157 406 -20 Nouveaux contrats originés ou acquis 0 0 0 0 0 0 0 0 Modifications de flux contractuels ne donnant pas lieu à décomptabilisation 0 0 0 0 0 0 0 0 Variations liées à l'évolution des paramètres du risque de crédit (hors transferts) -39 493 16 0 0 0 0 -39 493 16 Contrats intégralement remboursés ou cédés au cours de la période -623 0 0 0 0 0 -623 0 Réduction de valeur (passage en pertes) 0 0 0 0 0 0 0 0 Transferts d'actifs financiers  : 0 0 0 0 0 0 0 0 Transferts vers S1 0 0 0 0 0 0 0 0 Transferts vers S2 0 0 0 0 0 0 0 0 Transferts vers S3 0 0 0 0 0 0 0 0 Changements de modèle 0 0 0 0 0 0 0 0 Autres mouvements 0 0 0 0 0 0 0 0 Solde au 31/12/2019 117 290 -4 0 0 0 0 117 290 -4 — Variation des valeurs brutes comptables et des corrections de valeur pour pertes des Prêts et créances aux établissements de crédit : (En milliers d’Euros) Statut 1 Statut 2 Statut 3 Total Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Solde au 01/01/2019 3 978 344 0 8 333 -6 0 0 3 986 676 -6 Nouveaux contrats originés ou acquis 9 115 0 9 0 0 0 9 124 0 Modifications de flux contractuels ne donnant pas lieu à décomptabilisation 0 0 0 0 0 0 0 0 Variations liées à l'évolution des paramètres du risque de crédit (hors transferts) -94 602 0 -7 413 6 -5 169 0 -107 185 6 Contrats intégralement remboursés ou cédés au cours de la période -33 279 0 -929 0 0 0 -34 208 0 Réduction de valeur (passage en pertes) 0 0 0 0 0 0 0 0 Transferts d'actifs financiers  : 0 0 0 0 -726 0 -726 0 Transferts vers S1 0 0 0 0 -266 0 -266 0 Transferts vers S2 0 0 0 0 -460 0 -460 0 Transferts vers S3 0 0 0 0 0 0 0 0 Changements de modèle 0 0 0 0 0 0 0 0 Autres mouvements 0 0 0 0 5 896 0 5 896 0 Solde au 31/12/2019 3 859 578 0 0 0 0 0 3 859 578 0 — Variation des valeurs brutes comptables et des corrections de valeur pour pertes des Prêts et créances à la clientèle : (En milliers d’Euros) Statut 1 Statut 2 Statut 3 Total Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Solde au 01/01/2019 20 142 858 -42 483 1 507 272 -68 362 794 462 -438 837 22 444 592 -549 682 Nouveaux contrats originés ou acquis 3 660 238 -16 629 20 421 -420 0 0 3 680 659 -17 049 Modifications de flux contractuels ne donnant pas lieu à décomptabilisation 0 0 0 0 0 0 0 0 Variations liées à l'évolution des paramètres du risque de crédit (hors transferts) -1 097 128 -27 430 -226 733 12 220 -128 220 -100 839 -1 452 080 -116 049 Contrats intégralement remboursés ou cédés au cours de la période -705 616 718 -26 262 5 013 0 143 193 -731 878 148 924 Réduction de valeur (passage en pertes) 0 0 0 0 -37 467 36 550 -37 467 36 550 Transferts d'actifs financiers  : -406 468 36 634 220 140 -18 499 122 617 -49 487 -63 711 -31 352 Transferts vers S1 560 838 -2 411 -554 741 6 465 -27 721 654 -21 625 4 709 Transferts vers S2 -840 823 24 008 865 406 -45 658 -48 574 4 246 -23 991 -17 404 Transferts vers S3 -126 483 15 036 -90 525 20 694 198 911 -54 387 -18 096 -18 657 Changements de modèle 0 0 0 0 0 0 0 0 Autres mouvements 0 0 2 0 31 363 -23 740 31 364 -23 740 Solde au 31/12/2019 21 593 884 -49 190 1 494 840 -70 048 782 755 -433 160 23 871 480 -552 398 7.1.2.2. Variation des valeurs brutes comptables et des provisions pour pertes des engagements . — Variation des valeurs brutes comptables et des corrections de valeur pour pertes des Engagements de financement : (En milliers d’Euros) Statut 1 Statut 2 Statut 3 Total Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Solde au 01/01/2019 2 329 374 3 133 245 833 5 005 0 9 998 2 575 207 18 136 Nouveaux contrats originés ou acquis 1 635 726 5 531 21 135 149 0 0 1 656 861 5 680 Modifications de flux contractuels ne donnant pas lieu à décomptabilisation 0 0 0 0 0 0 0 0 Variations liées à l'évolution des paramètres du risque de crédit (hors transferts) -943 809 -2 095 -55 860 -1 653 67 0 -999 602 -3 748 Contrats intégralement remboursés ou cédés au cours de la période -326 320 -782 -19 462 -2 126 -69 -2 071 -345 851 -4 979 Réduction de valeur (passage en pertes) 0 0 0 0 0 0 0 0 Transferts d'actifs financiers  : -10 381 -397 21 742 922 0 0 11 361 525 Transferts vers S1 51 252 225 -41 871 -218 0 0 9 381 7 Transferts vers S2 -59 300 -622 63 951 1 140 0 0 4 651 518 Transferts vers S3 -2 333 0 -338 0 0 0 -2 671 0 Changements de modèle 0 0 0 0 0 0 0 0 Autres mouvements 0 0 0 0 2 1 819 2 1 819 Solde au 31/12/2019 2 684 590 5 390 213 388 2 297 0 9 746 2 897 978 17 433 — Variation des valeurs brutes comptables et des corrections de valeur pour pertes des Engagements de garantie : (En milliers d’Euros) Statut 1 Statut 2 Statut 3 Total Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Solde au 01/01/2019 654 026 1 090 33 342 1 230 41 295 0 728 663 2 320 Nouveaux contrats originés ou acquis 745 839 288 0 0 0 0 745 839 288 Modifications de flux contractuels ne donnant pas lieu à décomptabilisation 0 0 0 0 0 0 0 0 Variations liées à l'évolution des paramètres du risque de crédit (hors transferts) -120 970 -124 -8 576 -585 -12 930 49 -142 476 -660 Contrats intégralement remboursés ou cédés au cours de la période -622 392 -237 -6 744 -59 -4 550 -151 -633 686 -447 Réduction de valeur (passage en pertes) 0 0 0 0 0 0 0 0 Transferts d'actifs financiers  : -12 446 -328 11 141 302 -390 -131 -1 695 -157 Transferts vers S1 9 607 24 -9 581 -55 -1 463 -7 -1 437 -38 Transferts vers S2 -19 557 -291 22 030 384 -5 087 -124 -2 614 -31 Transferts vers S3 -2 496 -61 -1 308 -27 6 160 0 2 356 -88 Changements de modèle 0 0 0 0 0 0 0 0 Autres mouvements 0 0 -3 361 -34 11 714 233 8 353 199 Solde au 31/12/2019 644 057 689 25 802 854 35 139 0 704 998 1 543 7.1.3. Mesure et gestion du risque de crédit . — Le risque de crédit se matérialise lorsqu’une contrepartie est dans l’incapacité de faire face à ses obligations et peut se manifester par la migration de la qualité de crédit voire par le défaut de la contrepartie. Les engagements exposés au risque de crédit sont constitués de créances existantes ou potentielles et notamment de prêts, titres de créances ou de propriété ou contrats d’échange de performance, garanties de bonne fin ou engagements confirmés ou non utilisés. Les procédures de gestion et les méthodes d’évaluation des risques de crédit, la concentration des risques, la qualité des actifs financiers sains, l’analyse et la répartition des encours sont communiquées dans le rapport sur la gestion des risques. 7.1.4. Garanties reçues sur des instruments dépréciés sous IFRS 9 . — Le tableau ci-dessous présente l’exposition de l’ensemble des actifs financiers du groupe Banque Populaire Grand Ouest au risque de crédit et de contrepartie. Cette exposition au risque de crédit (déterminée sans tenir compte de l’effet des compensations non comptabilisées et des collatéraux) et au risque de contrepartie correspond à la valeur nette comptable des actifs financiers. (En milliers d’Euros) Exposition maximale au risque (2) Dépréciations Exposition maximale nette de dépréciation (3) Garanties Classe d’instruments financiers dépréciés (S3) (1) Titres de dettes au coût amorti 0 0 0 0 Prêts et créances aux établissements de crédit au coût amorti 0 0 0 0 Prêts et créances à la clientèle au coût amorti 782 756 -433 159 349 597 346 316 Titres de dettes - JVOCI R 0 0 0 0 Prêts et créances aux établissements de crédit - JVOCI R 0 0 0 0 Prêts et créances à la clientèle - JVOCI R 0 0 0 0 Engagements de financement 0 9 746 -9 746 0 Engagements de garantie 35 139 0 35 139 0 Total 817 895 -423 413 374 990 346 316 (1) Actifs dépréciés postérieurement à leur origination/acquisition (Statut 3) ou dès leur origination / acquisition (POCI). (2) Valeur brute comptable. (3) Valeur comptable au bilan. 7.1.5. Garanties reçues sur des instruments non soumis aux règles de dépréciation IFRS 9 : (En milliers d’Euros) Exposition maximale au risque Garanties Actifs financiers à la juste valeur par résultat Titres de dettes 11 958 0 Prêts 64 495 0 Dérivés de transaction 18 754 0 Total 95 207 0 7.1.6. Mécanismes de réduction du risque de crédit : actifs obtenus par prise de possession de garantie . — Le tableau suivant recense, par nature, la valeur comptable des actifs (titres, immeubles, etc.) obtenus au cours de la période par prise de garantie ou d’une mobilisation d’autres formes de rehaussement de crédit. (En milliers d’Euros) 31/01/2019 31/01/2018 Actifs non courants détenus en vue de la vente 0 Immobilisations corporelles 0 Immeubles de placement 0 Instruments de capitaux propres et de dettes 0 Autres 0 Total des actifs obtenus par prise de possession de garantie 0 7.1.7. Actifs financiers modifiés depuis le début de l’exercice, dont la dépréciation était calculée sur la base des pertes de crédit attendues à maturité au début de l’exercice . Principes comptables : Les contrats modifiés sont des actifs financiers renégociés, restructurés ou réaménagés en présence ou non de difficultés financières et ne donnant pas lieu à décomptabilisation en l’absence du caractère substantiel des modifications apportées. Un profit ou une perte sont à comptabiliser en résultat dans le poste « Coût du risque de crédit » en cas de modification. La valeur comptable brute de l’actif financier doit être recalculée de manière à ce qu’elle soit égale à la valeur actualisée des flux de trésorerie contractuels renégociés ou modifiés au taux d’intérêt effectif initial. Certains actifs financiers dont la dépréciation était calculée sur la base des pertes de crédit attendues à maturité, ont été modifiés depuis le début de l’exercice. Cependant, ces actifs financiers sont non significatifs au regard du bilan et du compte de résultat de l’entité. 7.1.8. Actifs financiers modifiés depuis leur comptabilisation initiale, dont la dépréciation avait été calculée sur la base des pertes de crédit attendues à maturité, et dont la dépréciation a été réévaluée sur la base des pertes de crédit attendues à un an depuis le début de l’exercice . — Certains actifs financiers dont la dépréciation avait été calculée sur la base des pertes de crédit attendues à maturité, ont été modifiés depuis leur comptabilisation initiale et ont vu leur dépréciation réévaluée sur la base des pertes de crédit attendues à un an depuis le début de l’exercice du fait d’une amélioration de leur risque de crédit. Cependant, ces actifs financiers sont non significatifs au regard du bilan de l’entité. 7.1.9. Encours restructurés . — Réaménagements en présence de difficultés financières : (En milliers d’Euros) Exercice 2019 31/12/2018 Prêts et créances Engagements hors bilan Total Prêts et créances Engagements hors bilan Total Encours restructurés dépréciés 68 427 0 68 427 95 949 0 95 949 Encours restructurés sains 48 350 0 48 350 55 823 0 55 823 Total des encours restructurés 116 777 0 116 777 151 772 0 151 772 Dépréciations -26 561 2 -26 561 -34 709 2 -34 708 Garanties reçues 83 557 0 83 557 103 415 0 103 415 — Analyse des encours bruts : (En milliers d’Euros) Exercice 2019 31/12/2018 Prêts et créances Engagements hors bilan Total Prêts et créances Engagements hors bilan Total Réaménagement : modifications des termes et conditions 80 970 0 80 970 104 312 0 104 312 Réaménagement : refinancement 35 807 0 35 807 47 460 0 47 460 Total des encours restructurés 116 777 0 116 777 151 772 0 151 772 — Zone géographique de la contrepartie : (En milliers d’Euros) Exercice 2019 31/12/2018 Prêts et créances Engagements hors bilan Total Prêts et créances Engagements hors bilan Total France 116 777 0 116 777 151 612 0 151 612 Autres pays 0 0 0 160 0 160 Total des encours restructurés 116 777 0 116 777 151 772 0 151 772 7.1.10. Répartition par tranche de risque des instruments financiers soumis au calcul de pertes de crédit attendues selon IFRS 9 : (En milliers d’Euros) Valeurs brutes comptables 0,00 à <0,15 0,15 à <0,25 0,25 à <0,50 0,50 à <0,75 0,75 à <2,50 2,50 à < 10,00 10,00 à <100,00 100,00 (défaut) Instruments de dette à la juste valeur par capitaux propres - VB 360 330 5 046 Stage - S1 360 330 5 046 Stage - S2 Stage - S3 Prêts et créances sur les établissements de crédit et assimilés à la JV par capitaux propres - VB Stage - S1 Stage - S2 Stage - S3 Prêts et créances sur la clientèle à la juste valeur par capitaux propres - VB Stage - S1 Stage - S2 Stage - S3 Titres au coût amorti - VB 117 290 Stage - S1 117 290 Stage - S2 Stage - S3 Prêts et créances sur les établissements de crédit et assimilés au coût amorti - VB 3 829 622 6 513 Stage - S1 3 829 622 6 513 Stage - S2 Stage - S3 Prêts et créances sur la clientèle au coût amorti - VB 5 724 177 207 672 4 397 252 1 851 779 5 905 189 3 992 719 1 026 715 772 126 Stage - S1 5 714 786 207 672 4 392 122 1 844 157 5 836 956 3 374 410 254 248 463 Stage - S2 5 106 4 321 6 817 66 846 617 811 768 445 3 356 Stage - S3 4 285 810 805 1 388 498 4 022 768 308 Engagements de financement donnés - VB 691 446 154 932 376 266 234 395 777 447 545 565 91 604 86 Stage - S1 691 438 154 932 376 266 214 601 721 712 450 687 48 686 31 Stage - S2 8 19 794 55 735 94 878 42 918 55 Stage - S3 Engagements de garantie donnés - VB 113 596 34 049 106 532 49 270 177 602 173 662 13 286 32 059 Stage - S1 113 596 34 049 106 532 49 270 173 942 138 373 4 116 Stage - S2 3 660 35 277 9 116 Stage - S3 12 54 32 059 Total 10 836 461 396 653 4 885 096 2 135 444 6 860 238 4 718 459 1 131 605 804 271 7.2. Risque de marché . — Le risque de marché représente le risque pouvant engendrer une perte financière due à des mouvements de paramètres de marché, notamment : – les taux d’intérêt : le risque de taux correspond au risque de variation de juste valeur ou au risque de variation de flux de trésorerie futurs d’un instrument financier du fait de l’évolution des taux d’intérêt ; – les cours de change ; – les prix : le risque de prix résulte des variations de prix de marché, qu’elles soient causées par des facteurs propres à l’instrument ou à son émetteur, ou par des facteurs affectant tous les instruments négociés sur le marché. Les titres à revenu variable, les dérivés actions et les instruments financiers dérivés sur matières premières sont soumis à ce risque ; – et plus généralement, tout paramètre de marché intervenant dans la valorisation des portefeuilles. Les systèmes de mesure et de surveillance des risques de marché sont communiqués dans le rapport sur la gestion des risques. 7.3. Risque de taux d’intérêt global et risque de change . — Le risque de taux représente pour la banque l’impact sur ses résultats annuels et sa valeur patrimoniale d’une évolution défavorable des taux d’intérêt. Le risque de change est le risque de voir la rentabilité affectée par les variations du cours de change. La gestion du risque de taux d’intérêt global et la gestion du risque de change sont présentées dans le rapport sur la gestion des risques. 7.4. Risque de liquidité . — Le risque de liquidité représente pour la banque l’impossibilité de faire face à ses engagements ou à ses échéances à un instant donné. Les procédures de refinancement et les modalités de gestion du risque de liquidité sont communiquées dans le rapport sur la gestion des risques. Les informations relatives à la gestion du risque de liquidité requises par la norme IFRS 7 sont présentées dans le rapport sur la gestion des risques. Le tableau ci-après présente les montants par date d’échéance contractuelle. — Les instruments financiers en valeur de marché par résultat relevant du portefeuille de transaction, les actifs financiers disponibles à la vente à revenu variable, les encours douteux, les instruments dérivés de couverture et les écarts de réévaluation des portefeuilles couverts en taux sont positionnés dans la colonne « Non déterminé ». En effet, ces instruments financiers sont : – soit destinés à être cédés ou remboursés avant la date de leur maturité contractuelle ; – soit destinés à être cédés ou remboursés à une date non déterminable (notamment lorsqu’ils n’ont pas de maturité contractuelle) ; – soit évalués au bilan pour un montant affecté par des effets de revalorisation. Les intérêts courus non échus sont présentés dans la colonne « inférieur à 1 mois ». Les montants présentés sont les montants contractuels hors intérêts prévisionnels. (En milliers d’Euros) Inférieur à 1 mois De 1 mois à 3 mois De 3 mois à 1 an De 1 an à 5 ans Plus de 5 ans Non déterminé Total au 31/12/2019 Caisse, banques centrales 157 277 157 277 Actifs financiers à la juste valeur par résultat 0 Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 6 625 25 669 274 846 58 223 973 748 1 339 111 Instruments dérivés de couverture 0 Titres au coût amorti 32 605 45 453 39 228 117 286 Prêts et créances sur les établissements de crédit et assimilés au coût amorti 3 798 865 197 1 053 30 177 29 286 3 859 578 Prêts et créances sur la clientèle au coût amorti 1 610 164 678 450 2 134 702 8 743 294 10 166 804 23 333 415 Écart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux 0 Actifs financiers par échéance 5 572 931 678 647 2 194 029 9 093 770 10 293 541 973 748 28 806 667 Banques centrales Passifs financiers à la juste valeur par résultat Instruments dérivés de couverture Dettes représentées par un titre 1 935 21 566 9 892 343 645 162 839 539 878 Dettes envers les établissements de crédit et assimilés 1 151 619 315 005 1 674 090 2 251 005 1 158 106 6 549 825 Dettes envers la clientèle 14 487 779 333 975 941 290 2 933 408 395 979 19 092 431 Dettes subordonnées 1 771 7 319 2 715 7 324 19 129 Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux Passifs financiers par échéance 15 641 333 670 546 2 627 043 5 535 377 1 719 639 7 324 26 201 263 Passifs locatifs 8 732 3 256 11 988 Engagements de financement donnés en faveur des Ets de crédit 3 109 3 109 Engagements de financement donnés en faveur de la clientèle 1 716 435 159 002 712 454 79 394 227 584 2 894 869 Total engagements de financement donnés 1 716 435 159 002 715 563 79 394 227 584 2 897 978 Engagements de garantie en faveur des Ets de crédit Engagements de garantie en faveur de la clientèle 284 850 17 286 78 873 149 285 174 704 704 998 Total engagements de garantie donnes 284 850 17 286 78 873 149 285 174 704 704 998 Note 8 . – Avantages du personnel . Principes comptables : — Les avantages du personnel sont classés en quatre catégories : – Les avantages à court terme , tels que les salaires, congés annuels, primes, la participation et l’intéressement dont le règlement est attendu dans les douze mois de la clôture de l’exercice et se rattachant à cet exercice sont comptabilisés en charges. – Les avantages postérieurs à l’emploi bénéficiant au personnel retraité se décomposent en deux catégories : les régimes à cotisations définies et les régimes à prestations définies. Les régimes à cotisations définies tels que les régimes nationaux français sont ceux pour lesquels l’obligation du Groupe BPCE se limite uniquement au versement d’une cotisation et ne comportent aucune obligation de l’employeur sur un niveau de prestation. Les cotisations versées au titre de ces régimes sont comptabilisées en charges de l’exercice. Les avantages postérieurs à l’emploi à prestations définies désignent les régimes pour lesquels le Groupe BPCE s’est engagé sur un montant ou un niveau de prestations. Les régimes à prestations définies font l’objet d’une provision déterminée à partir d’une évaluation actuarielle de l’engagement prenant en compte des hypothèses démographiques et financières. Lorsque ces régimes sont financés par des fonds externes répondant à la définition d’actifs du régime, la provision est diminuée de la juste valeur de ces actifs. Le coût des régimes à prestations définies comptabilisé en charge de la période comprend : le coût des services rendus (représentatif des droits acquis par les bénéficiaires au cours de la période), le coût des services passés (écart de réévaluation de la dette actuarielle suite à une modification ou réduction de régime), le coût financier net (effet de Désactualisation de l’engagement net des produits d’intérêts générés par les actifs de couverture) et l’effet des liquidations de régime. Les écarts de réévaluation de la dette actuarielle liés aux changements d’hypothèses démographiques et financières et aux effets d’expérience sont enregistrés en gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables en résultat net. – Les autres avantages à long terme comprennent les avantages versés à des salariés en activité et réglés au-delà de douze mois de la clôture de l’exercice. Ils comprennent notamment les primes pour médaille du travail. Ils sont évalués selon une méthode actuarielle identique à celle utilisée pour les avantages postérieurs à l’emploi à prestations définies. Leur mode de comptabilisation diffère sur les écarts de réévaluation de la dette actuarielle qui sont comptabilisés en charges. – Les indemnités de cessation d’emploi sont accordées aux salariés lors de la résiliation de leur contrat de travail avant le départ en retraite, que ce soit en cas de licenciement ou d’acceptation d’une cessation d’emploi en échange d’une indemnité. Elles font l’objet d’une provision. Celles dont le règlement n’est pas attendu dans les douze mois de la clôture donnent lieu à actualisation. 8.1. Charges de personnel . — Les charges de personnel comprennent l’ensemble des charges liées au personnel et les charges sociales et fiscales afférentes. (En milliers d’Euros) Exercice 2019 Exercice 2018 Salaires et traitements -126 401 -133 586 Dont charge représentée par des paiements sur base d'actions 0 0 Charges des régimes à cotisations définies et prestations définies -15 797 -15 759 Autres charges sociales et fiscales -61 642 -61 173 Intéressement et participation -9 940 -13 445 Total des charges de personnel -213 780 -223 963 L’effectif moyen du personnel en activité dans le groupe au cours de l'exercice, ventilé par catégories professionnelles est le suivant : 1 121 cadres et 2 166 non cadres, soit un total de 3 287 salariés. 8.2. Engagements sociaux . — Le Groupe BPCE accorde à ses salariés différents types d’avantages sociaux. Le régime de retraite des Banques Populaires, géré par la Caisse Autonome de Retraite des Banques Populaires (CAR-BP), concerne les prestations de retraite issues de la fermeture du régime de retraite bancaire des Banques Populaires au 31 décembre 1993. Les régimes de retraite gérés par la CAR-BP sont partiellement couverts par une couverture assurancielle, intervenant d’une part au titre des rentes versées au profit de bénéficiaires ayant dépassé un âge de référence et d’autre part au titre des engagements relatifs à des bénéficiaires d’âge moins élevé. Les rentes des bénéficiaires ayant dépassé cet âge de référence sont gérées dans le cadre de l’actif général retraite de l’organisme assureur. Cet actif général est dédié aux engagements retraite de cet assureur et a une composition adaptée à des échéances de paiement tendanciellement prévisibles. Sa composition est très majoritairement obligataire afin de permettre à l’assureur de mettre en œuvre la garantie en capital qu’il est contraint de donner sur un actif de ce type. Le pilotage actif/passif de ce fond est de la responsabilité de l’assureur. Les autres engagements sont gérés dans le cadre d’un fonds diversifié constitutif d’une gestion en unités de compte, c’est-à-dire sans garantie particulière apportée par l’assureur. La gestion en est effectuée selon une allocation stratégique toujours majoritairement tournée vers les produits de taux (60 %, dont plus de 95 % en obligations d’État) mais également ouverte aux actions (40 % dont 20% dans la zone Euro ). Cette allocation est déterminée de manière à optimiser les performances attendues du portefeuille, sous contrainte d’un niveau de risque piloté et mesuré sur de nombreux critères. Les études actif/passif correspondantes sont reconduites chaque année et présentées à la Commission Technique, Financière et Risque CAR-BP et pour information au Comité de Suivi des Passifs Sociaux du Groupe BPCE. L’allocation relativement dynamique retenue est permise à la fois par l’horizon d’utilisation des sommes, ainsi que par les mécanismes de régulation propres au pilotage financier du dispositif. — Les autres avantages sociaux incluent également : – retraites et assimilés : indemnités de fin de carrière et avantages accordés aux retraités ; – autres : bonification pour médailles d’honneur du travail et autres avantages à long terme. 8.2.1. Analyse des actifs et passifs sociaux inscrits au bilan : (En milliers d’Euros) Régimes postérieurs à l'emploi à prestations définies Autres avantages à long terme 31/12/2019 31/12/2018 Compléments de retraite et autres régimes Indemnités de fin de carrière Médailles du travail Autres avantages Dette actuarielle 82 846 39 021 13 390 5 757 141 014 123 885 Juste valeur des actifs du régime -46 130 -25 708 -71 838 -65 751 Juste valeur des droits à remboursement Effet du plafonnement d'actifs Solde net au bilan 36 716 13 313 13 390 5 757 69 176 58 134 Engagements sociaux passifs 36 716 13 313 13 390 5 757 69 176 Engagements sociaux actifs (1) La dette actuarielle est représentative de l’engagement accordé par le Groupe aux bénéficiaires. Elle est évaluée par des actuaires indépendants selon la méthode des unités de crédits projetés en prenant en compte des hypothèses démographiques et financière revues périodiquement et à minima une fois par an. Lorsque ces régimes sont financés par des actifs de couverture répondant à la définition d’actifs du régime, le montant de la provision correspond à la dette actuarielle diminuée de la juste valeur de ces actifs. Les excédents d’actifs de régime sont comptabilisés à l’actif ainsi que les actifs de couverture ne répondant pas à la définition d’actifs du régime. 8.2.2. Variation des montants comptabilisés au bilan — Variation de la dette actuarielle : (En milliers d’Euros) Régimes postérieurs à l'emploi à prestations définies Autres avantages à long terme Exercice 2019 Exercice 2018 Compléments de retraite CAR Compléments de retraite CGP Compléments de retraite et régimes AUTRES Compléments de retraite et autres régimes Indemnités de fin de carrière Médailles du travail Autres avantages Dette actuarielle en début de période 71 445 2 067 73 512 32 841 12 366 5 166 123 885 128 288 Coût des services rendus 1 886 785 2 671 2 805 Coût des services passés -281 Coût financier 1 121 24 1 145 588 189 1 922 1 639 Prestations versées -3 125 -170 -3 295 -2 770 -616 -6 681 -5 057 Autres 543 -408 135 885 Ecarts de réévaluation - Hypothèses démographiques -510 -510 467 Ecarts de réévaluation - Hypothèses financières 8 476 147 8 623 5 319 13 942 -4 459 Ecarts de réévaluation - Effets d'expérience 119 17 136 -444 -308 -1 897 Ecarts de conversion Autres 2 675 50 2 725 1 568 1 074 591 5 958 1 495 Dette actuarielle en fin de période 80 711 2 135 82 846 39 021 13 390 5 757 141 014 123 885 — Variation des actifs de couverture : (En milliers d’Euros) Régimes postérieurs à l'emploi à prestations définies Autres avantages à long terme Exercice 2019 Exercice 2018 Compléments de retraite et autres régimes Indemnités de fin de carrière Médailles du travail Autres avantages Juste valeur des actifs en début de période 42 116 23 635     65 751 65 227 Produit financier 667 336     1 003 872 Cotisations reçues             Prestations versées (698) (58)     (756) (714) Autres             Ecarts de réévaluation - Rendement des actifs du régime 2 555 623     3 178 (692) Ecarts de conversion             Autres 1 490 1 172     2 662 1 058 Juste valeur des actifs en fin de période (1) 46 130 25 708     71 838 65 751 Les prestations versées en trésorerie aux bénéficiaires faisant valoir leurs droits viennent éteindre à due concurrence le montant provisionné. Le produit financier sur les actifs de couverture est calculé en appliquant le même taux que celui utilisé pour actualiser les engagements. L’écart entre le rendement réel à la clôture et le produit financier ainsi déterminé constitue un écart de réévaluation enregistré pour les avantages postérieurs à l’emploi en capitaux propres non recyclables. 8.2.3. Coûts des régimes à prestations définies et autres avantages à long terme . — Charge des régimes à prestations définies et autres avantages à long terme  : Les différentes composantes de la charge constatée au titre des régimes à prestations définies sont comptabilisées dans le poste « Charges de personnel ». (En milliers d’Euros) Régimes postérieurs à l'emploi à prestations définies Autres avantages à long terme Exercice 2019 Exercice 2018 Coût des services 1 886 785 2 671 - 2 524 Coût financier net 730 189 919 - 767 Autres (dont plafonnement par résultat)       - 885 Total de la charge de l'exercice 2 616 974 3 590 - 4 176 — Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres des régimes à prestations définies : (En milliers d’Euros) Compléments de retraite et autres régimes Indemnités de fin de carrière Exercice 2019 Exercice 2018 Ecarts de réévaluation cumulés en début de période 11 718 (4 896) 6 822 11 953 Ecarts de réévaluation générés sur l'exercice 6 204 3 742 9 946 (5 197) Ajustements de plafonnement des actifs         Ecarts de réévaluation cumulés en fin de période 18 354 (962) 17 392 6 822 8.2.4. Autres informations — Principales hypothèses actuarielles : 31/12/2019 31/12/2018 CAR-BP CAR-BP Taux d'actualisation 0,62% 1,56% Taux d'inflation 1,60% 1,70% Table de mortalité utilisée TGH05-TGF05 TGH05-TGF05 Duration 14 ans 14 ans Sensibilité de la dette actuarielle aux variations des principales hypothèses — Au 31 décembre 2019, une variation de 0,5 % du taux d’actualisation et du taux d’inflation aurait les impacts suivants sur la dette actuarielle : ( En % et milliers d'Euros ) 31/12/2019 31/12/2018 CAR-BP CAR-BP % montant % montant Variation de+ 0,5% du taux d'actualisation -6,73 -5 433 -11,56 -8 188 Variation de -0,5% du taux d'actualisation 7,54 6 087 0,92 65 729 Variation de+ 0,5% du taux d'inflation 6,88 5 552 6,65 4 751 Variation de -0,5% du taux d'inflation -5,71 -4 610 -5,6 4 001 — Échéancier des paiements – flux (non actualisés) de prestations versés aux bénéficiaires : (En milliers d’Euros) 31/12/2019 31/12/2018 CAR-BP CAR-BP N+1 à N+5 183 430 184 263 N+6 à N+10 175 137 177 693 N+11 à N+15 159 396 164 229 N+16 à N+20 136 744 143 477 > N+20 282 962 316 418 — Ventilation de la juste valeur des actifs des régimes CAR-BP (y compris droits à remboursement) : ( En % et millier d'Euros ) 31/12/2019 31/12/2018 CAR-BP CAR-BP Poids par catégories Juste valeur des actifs Poids par catégories Juste valeur des actifs Trésorerie 2,70% 1 197 5,40% 2 171 Actions 42,20% 18 707 39,30% 15 788 Obligations 55,10% 24 426 46,10% 18 531 Immobilier Dérivés Fonds de placement 9,20% 3 698 Total 100,00% 44 330 100,00% 40 198 Note 9. – Juste valeur des actifs et passifs financiers . L’essentiel  : La présente note vise à présenter les principes d’évaluation de la juste valeur des instruments financiers tels que définis par la norme IFRS 13 « Evaluation de la juste valeur » et à préciser certaines modalités de valorisation retenues au sein des entités du Groupe BPCE pour la valorisation de leurs instruments financiers. Les actifs et passifs financiers sont évalués au bilan soit à la juste valeur soit au coût amorti. Une indication de la juste valeur des éléments évalués au coût amorti est cependant présentée en annexe. Pour les instruments qui se négocient sur un marché actif faisant l’objet de prix de cotation, la juste valeur est égale au prix de cotation, correspondant au niveau 1 dans la hiérarchie des niveaux de juste valeur. Pour les autres types d’instruments financiers, non cotés sur un marché actif, incluant notamment les prêts, les emprunts et les dérivés négociés sur les marchés de gré à gré, la juste valeur est déterminée en utilisant des techniques de valorisation privilégiant les modèles de place et les données observables, ce qui correspond au niveau 2 dans la hiérarchie des niveaux de juste valeur. A défaut, dans le cas où des données internes ou des modèles propriétaires sont utilisés (niveau 3 de juste valeur), des contrôles indépendants sont mis en place pour valider la valorisation. Détermination de la juste valeur. — Principes généraux : La juste valeur correspond au prix qui serait reçu pour la vente d’un actif ou payé pour le transfert d’un passif lors d’une transaction normale entre des participants de marché à la date d’évaluation. Le groupe évalue la juste valeur d’un actif ou d’un passif à l’aide des hypothèses que les intervenants du marché utiliseraient pour fixer le prix de l’actif ou du passif. Parmi ces hypothèses, figurent notamment pour les dérivés, une évaluation du risque de contrepartie (ou CVA – Credit Valuation Adjustement) et du risque de non-exécution (DVA - Debit Valuation Adjustement). L’évaluation de ces ajustements de valorisation se fonde sur des paramètres de marché. Par ailleurs, les valorisations des dérivés traités avec une contrepartie membre du mécanisme de solidarité du Groupe BPCE (cf. note 1.2.) ne font pas l’objet de calcul de CVA ni de DVA dans les comptes du groupe. Juste valeur en date de comptabilisation initiale. — Pour la majorité des transactions conclues par le groupe, le prix de négociation des opérations (c’est-à-dire la valeur de la contrepartie versée ou reçue) donne la meilleure évaluation de la juste valeur de l’opération en date de comptabilisation initiale. Si tel n’est pas le cas, le groupe ajuste le prix de transaction. La comptabilisation de cet ajustement est décrite dans le paragraphe « Comptabilisation de la marge dégagée à l’initiation (Day one profit) ». Hiérarchie de la juste valeur. — Juste valeur de niveau 1 et notion de marché actif : Pour les instruments financiers, les prix cotés sur un marché actif (« juste valeur de niveau 1 «) constituent l’indication la plus fiable de la juste valeur. Dans la mesure où de tels prix existent, ils doivent être utilisés sans ajustement pour évaluer la juste valeur. Un marché actif est un marché sur lequel ont lieu des transactions sur l’actif ou le passif selon une fréquence et un volume suffisants. — La baisse du niveau d’activité du marché peut être révélée par des indicateurs tels que : – une baisse sensible du marché primaire pour l’actif ou le passif financier concerné (ou pour des instruments similaires) ; – une baisse significative du volume des transactions ; – une faible fréquence de mise à jour des cotations ; – une forte dispersion des prix disponibles dans le temps entre les différents intervenants de marché ; – une perte de la corrélation avec des indices qui présentaient auparavant une corrélation élevée avec la juste valeur de l’actif ou du passif ; – une hausse significative des cours ou des primes de risque de liquidité implicites, des rendements ou des indicateurs de performance (par exemple des probabilités de défaut et des espérances de pertes implicites) par rapport à l’estimation que fait le groupe des flux de trésorerie attendus, compte tenu de toutes les données de marché disponibles au sujet du risque de crédit ou du risque de non-exécution relatif à l’actif ou au passif ; – des écarts très importants entre le prix vendeur ( BID ) et le prix acheteur ( ASK ) (fourchette très large). Instruments valorisés à partir de prix cotés (non ajustés) sur un marché actif (niveau 1). — Il s’agit essentiellement d’actions, d’obligations d’Etat ou de grandes entreprises, de certains dérivés traités sur des marchés organisés (par exemple, des options standards sur indices CAC 40 ou Euros toxx). Par ailleurs, pour les OPCVM, la juste valeur sera considérée comme de niveau 1 si la valeur liquidative est quotidienne, et s’il s’agit d’une valeur sur laquelle il est possible de passer un ordre. Juste valeur de niveau 2. — En cas d’absence de cotation sur un marché actif, la juste valeur peut être déterminée par une méthodologie appropriée, conforme aux méthodes d’évaluation communément admises sur les marchés financiers, favorisant les paramètres de valorisation observables sur les marchés (« Juste valeur de niveau 2 «). — Si l’actif ou le passif a une échéance spécifiée (contractuelle), une donnée d’entrée de niveau 2 doit être observable pour la quasi-totalité de la durée de l’actif ou du passif. Les données d’entrée de niveau 2 comprennent notamment : – les cours sur des marchés, actifs ou non, pour des actifs ou des passifs similaires ; – les données d’entrée autres que les cours du marché qui sont observables pour l’actif ou le passif, par exemple : – les taux d’intérêt et les courbes de taux observables aux intervalles usuels, – les volatilités implicites, – les « spreads « de crédit ; – les données d’entrée corroborées par le marché, c’est-à-dire qui sont obtenues principalement à partir de données de marché observables ou corroborées au moyen de telles données, par corrélation ou autrement. Instruments valorisés à partir de modèles reconnus et faisant appel à des paramètres directement ou indirectement observables (niveau 2)  : Instruments dérivés de niveau 2 — Seront en particulier classés dans cette catégorie : – les swaps de taux standards ou CMS ; – les accords de taux futurs (FRA) ; – les swaptions standards ; – les caps et floors standards ; – les achats et ventes à terme de devises liquides ; – les swaps et options de change sur devises liquides ; – les dérivés de crédit liquides sur un émetteur particulier (single name) ou sur indices Itraax, Iboxx... Instruments non dérivés de niveau 2 . — Certains instruments financiers complexes et / ou d’échéance longue sont valorisés avec un modèle reconnu et utilisent des paramètres de marché calibrés à partir de données observables (telles que les courbes de taux, les nappes de volatilité implicite des options), de données résultant de consensus de marché ou à partir de marchés actifs de gré à gré. — Pour l’ensemble de ces instruments, le caractère observable du paramètre a pu être démontré. Au plan méthodologique, l’observabilité des paramètres est fondée sur quatre conditions indissociables : – le paramètre provient de sources externes (via un contributeur reconnu) ; – le paramètre est alimenté périodiquement ; – le paramètre est représentatif de transactions récentes ; – les caractéristiques du paramètre sont identiques à celles de la transaction. La marge dégagée lors de la négociation de ces instruments financiers est immédiatement comptabilisée en résultat. — Figurent notamment en niveau 2 : – les titres non cotés sur un marché actif dont la juste valeur est déterminée à partir de données de marché observables (ex : utilisation de données de marché issues de sociétés comparables cotées ou méthode de multiple de résultats) ; – les parts d’OPCVM dont la valeur liquidative n’est pas calculée et communiquée quotidiennement, mais qui fait l’objet de publications régulières ou pour lesquelles on peut observer des transactions récentes ; – les dettes émises valorisées à la juste valeur sûre . Juste valeur de niveau 3 . — Enfin, s’il n’existe pas suffisamment de données observables sur les marchés, la juste valeur peut être déterminée par une méthodologie de valorisation reposant sur des modèles internes (« juste valeur de niveau 3 «) utilisant des données non observables. Le modèle retenu doit être calibré périodiquement en rapprochant ses résultats des prix de transactions récentes. Instruments de gré à gré valorisés à partir de modèles peu répandus ou utilisant une part significative de paramètres non observables (niveau 3)  : Lorsque les valorisations obtenues ne peuvent s’appuyer sur des paramètres observables ou sur des modèles reconnus comme des standards de place, la valorisation obtenue sera considérée comme non observable. — Les instruments valorisés à partir de modèles spécifiques ou utilisant des paramètres non observables incluent plus particulièrement : – les actions non cotées, ayant généralement la nature de « participations « : BPCE… ; – certains OPCVM, lorsque la valeur liquidative est une valeur indicative (en cas d'illiquidité, en cas de liquidation…) et qu'il n'existe pas de prix pour étayer cette valeur ; – les FCPR : la valeur liquidative est fréquemment une valeur indicative puisqu’il n’est souvent pas possible de sortir ; – des produits structurés action multi-sous-jacents, d’option sur fonds, des produits hybrides de taux, des swaps de titrisation, de dérivés de crédit structurés, de produits optionnels de taux ; – les tranches de titrisation pour lesquelles il n’existe pas de prix coté sur un marché actif. Ces instruments sont fréquemment valorisés sur la base de prix contributeurs (structureurs par exemple). Transferts entre niveaux de juste valeur . — Les informations sur les transferts entre niveaux de juste valeur sont indiquées en note 5.5.3. Les montants figurant dans cette note sont les valeurs calculées en date de dernière valorisation précédant le changement de niveau. Comptabilisation de la marge dégagée à l’initiation (Day one profit) . — La marge dégagée lors de la comptabilisation initiale d’un instrument financier ne peut être reconnue en résultat qu’à la condition que l’instrument financier puisse être évalué de manière fiable dès son initiation. Sont considérés comme respectant cette condition les instruments traités sur un marché actif et les instruments valorisés à partir de modèles reconnus utilisant uniquement des données de marché observables. Pour les autres instruments, valorisés à l’aide de données non observables ou de modèles propriétaires, la marge dégagée à l’initiation (Day one profit) est différée et étalée en résultat sur la période anticipée d’inobservabilité des paramètres de valorisation. Lorsque les paramètres de valorisation utilisés deviennent observables ou que la technique de valorisation utilisée évolue vers un modèle reconnu et répandu, la part de la marge neutralisée à l’initiation de l’opération et non encore reconnue est alors comptabilisée en résultat. Dans les cas exceptionnels où la marge dégagée lors de la comptabilisation initiale est négative (« Day one loss «), la perte est prise immédiatement en résultat, que les paramètres soient observables ou non. Au 31 décembre 2019, le groupe n’a aucun « Day one profit « à étaler. Juste valeur des titres de BPCE. — La valeur des titres de l’organe central, classées en titres de participation à la juste valeur par capitaux propres non recyclables, a été déterminée en calculant un actif net réévalué qui intègre la réévaluation des principales filiales de BPCE. Les principales filiales de BPCE sont valorisées à partir de prévisions pluriannuelles actualisées des flux de dividendes attendus (Dividend Discount Model). Les prévisions des flux de dividendes attendus s’appuient sur les plans d’affaires issus des plans stratégiques des entités concernées et sur des paramètres techniques de niveau de risque, de taux de marge et de niveau de croissance jugés raisonnables. Des contraintes prudentielles individuelles applicables aux activités concernées ont été prises en considération dans l’exercice de valorisation. L’actif net réévalué de BPCE intègre les actifs incorporels détenus par BPCE, qui ont fait l’objet d’un exercice de valorisation par un expert indépendant, ainsi que les charges de structure de l’organe central. Cette juste valeur est classée au niveau 3 de la hiérarchie. Au 31 décembre 2019, la valeur nette comptable s’élève à 875 099 milliers d’ Euros pour les titres BPCE. Juste valeur des instruments financiers comptabilisés au coût amorti (titres) . — Pour les instruments financiers qui ne sont pas évalués à la juste valeur au bilan, les calculs de juste valeur sont communiqués à titre d’information, et doivent être interprétés comme étant uniquement des estimations. En effet, dans la majeure partie des cas, les valeurs communiquées n’ont pas vocation à être réalisées, et ne pourraient généralement pas l’être en pratique. Les justes valeurs ainsi calculées l’ont été uniquement pour des besoins d’information en annexe aux états financiers. Ces valeurs ne sont pas des indicateurs utilisés pour les besoins de pilotage des activités de banque commerciale, dont le modèle de gestion est principalement un modèle d’encaissement des flux de trésorerie contractuels. Par conséquent, les hypothèses simplificatrices suivantes ont été retenues : Dans un certain nombre de cas, la valeur comptable est jugée représentative de la juste valeur  : — Il s’agit notamment : – des actifs et passifs financiers à court terme (dont la durée initiale est inférieure ou égale à un an), dans la mesure où la sensibilité au risque de taux et au risque de crédit est non significative sur la période ; – des passifs exigibles à vue ; – des prêts et emprunts à taux variable ; – des opérations relevant d’un marché réglementé (en particulier, les produits d’épargne réglementés) pour lesquelles les prix sont fixés par les pouvoirs publics. Juste valeur du portefeuille de crédits à la clientèle . — La juste valeur des crédits est déterminée à partir de modèles internes de valorisation consistant à actualiser les flux futurs recouvrables de capital et d’intérêt sur la durée restant à courir. Sauf cas particulier, seule la composante taux d’intérêt est réévaluée, la marge de crédit étant figée à l’origine et non réévaluée par la suite. Les options de remboursement anticipé sont prises en compte sous forme d’un ajustement du profil d’amortissement des prêts. Juste valeur des crédits interbancaires . — La juste valeur des crédits est déterminée à partir de modèles internes de valorisation consistant à actualiser les flux futurs recouvrables de capital et d’intérêt sur la durée restant à courir. La composante taux d’intérêt est ainsi réévaluée, ainsi que la composante risque de crédit lorsque cette dernière est une donnée observable utilisée par les gestionnaires de cette clientèle ou les opérateurs de marché. À défaut, comme pour les crédits à la clientèle, la composante risque de crédit est figée à l’origine et non réévaluée par la suite. Les options de remboursement anticipé sont prises en compte sous forme d’un ajustement du profil d’amortissement des prêts. Juste valeur des dettes . — Pour les dettes à taux fixe envers les établissements de crédit et la clientèle de durée supérieure à un an, la juste valeur est présumée correspondre à la valeur actualisée des flux futurs au taux d’intérêt observé à la date de clôture. 9.1. Juste valeur des actifs et passifs financiers . 9.1.1. Hiérarchie de la juste valeur des actifs et passifs financiers . — La répartition des instruments financiers par nature de prix ou modèles de valorisation est donnée dans le tableau ci-dessous : (En milliers d’Euros) 31/12/2019 Cotation sur un marché actif (niveau 1) Techniques de valorisation utilisant des données observables (niveau 2) Techniques de valorisation utilisant des données non observables (niveau 3) Total Actifs financiers Instruments de dettes 0 0 0 0 Prêts sur les établissements de crédit et clientèle 0 0 0 0 Titres de dettes 0 0 0 0 Instruments de capitaux propres 0 0 0 0 Actions et autres titres de capitaux propres 0 0 0 0 Instruments dérivés 0 0 0 0 Dérivés de taux 0 0 0 0 Dérivés actions 0 0 0 0 Dérivés de change 0 0 0 0 Dérivés de crédit 0 0 0 0 Autres dérivés 0 0 0 0 Autres Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Détenus à des fins de transaction (1) 0 0 0 0 Instruments dérivés 0 18 754 0 18 754 Dérivés de taux 0 15 193 0 15 193 Dérivés actions 0 0 0 0 Dérivés de change 0 3 561 0 3 561 Dérivés de crédit 0 0 0 0 Autres dérivés 0 0 0 0 Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Couverture économique 0 18 754 0 18 754 Instruments de dettes 0 0 0 0 Prêts sur les établissements de crédit et clientèle 0 0 0 0 Titres de dettes 0 0 0 0 Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Sur option 0 0 0 0 Instruments de dettes 0 0 76 453 76 453 Prêts sur les établissements de crédit et clientèle 0 0 64 495 64 495 Titres de dettes 0 0 11 958 11 958 Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Non standard 0 0 76 453 76 453 Instruments de capitaux propres 0 0 198 115 198 115 Actions et autres titres de capitaux propres 0 0 198 115 198 115 Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Hors transaction 0 0 198 115 198 115 Instruments de dettes 358 757 6 606 0 365 363 Prêts sur les établissements de crédit et clientèle 0 0 0 0 Titres de dettes 358 757 6 606 0 365 363 Instruments de capitaux propres 0 42 008 933 490 973 748 Actions et autres titres de capitaux propres 0 42 008 933 490 973 748 Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 358 757 49 933 490 1 339 111 Dérivés de taux 0 115 943 0 115 943 Dérivés actions 0 0 0 0 Dérivés de change 0 0 0 0 Dérivés de crédit 0 0 0 0 Autres dérivés 0 0 0 0 Instruments dérivés de couverture 0 115 943 0 115 943 (En milliers d’Euros) Cotation sur un marché actif (niveau 1) Techniques de valorisation utilisant des données observables (niveau 2) Techniques de valorisation utilisant des données non observables (niveau 3) Total Passifs financiers Dettes représentées par un titre 0 0 0 0 Instruments dérivés 0 0 0 0 Dérivés de taux 0 0 0 0 Dérivés actions 0 0 0 0 Dérivés de change 0 0 0 0 Dérivés de crédit 0 0 0 0 Autres dérivés 0 0 0 0 Autres passifs financiers 0 0 0 0 Passifs financiers à la juste valeur par résultat - Détenus à des fins de transaction (1) 0 0 0 0 Instruments dérivés 0 20 863 0 20 863 Dérivés de taux 0 17 302 0 17 302 Dérivés actions 0 0 0 0 Dérivés de change 0 3 561 0 3 561 Dérivés de crédit 0 0 0 0 Autres dérivés 0 0 0 0 Passifs financiers à la juste valeur par résultat - Couverture économique 0 20 863 0 20 863 Dettes représentées par un titre 0 0 0 0 Autres passifs financiers 0 0 0 0 Passifs financiers à la juste valeur par résultat - Sur option 0 0 0 0 Dérivés de taux 0 92 875 0 92 875 Dérivés actions 0 0 0 0 Dérivés de change 0 0 0 0 Dérivés de crédit 0 0 0 0 Autres dérivés 0 0 0 0 Instruments dérivés de couverture 7 92 875 0 92 875 9.1.2. Analyse des actifs et passifs financiers classés en niveau 3 de la hiérarchie de juste valeur : (En milliers d’Euros) 01/01/2019 Reclassements Gains et pertes comptabilisés au cours de la période Evénements de gestion de la période Transferts de la période Autres variations 31/12/2019 Au compte de résultat en capitaux propres Achats / Emissions Ventes / Remboursements vers une autre catégorie comptable de et vers un autre niveau Sur les opérations en vie à la clôture Sur les opérations sorties du bilan à la clôture Actifs financiers Instruments de dettes 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Prêts sur les établissements de crédit et clientèle 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Titres de dettes 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Instruments de capitaux propres 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Actions et autres titres de capitaux propres 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Instruments dérivés 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Dérivés de taux 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Dérivés actions 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Dérivés de change 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Dérivés de crédit 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Autres dérivés 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Autres 0 Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Détenus à des fins de transaction (3) 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Instruments dérivés 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Dérivés de taux 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Dérivés actions 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Dérivés de change 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Dérivés de crédit 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Autres dérivés 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Couverture économique 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Instruments de dettes 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Prêts sur les établissements de crédit et clientèle 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Titres de dettes 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Sur option 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Instruments de dettes 12 500 -542 0 0 0 0 64 495 0 0 76 453 Prêts sur les établissements de crédit et clientèle 0 0 0 0 0 0 64 495 0 0 64 495 Titres de dettes 12 500 -542 0 0 0 0 0 0 0 11 958 Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Non standard 12 500 -542 0 0 0 0 64 495 0 0 76 453 Instruments de capitaux propres 0 824 19 903 0 0 -20 573 197 961 0 0 198 115 Actions et autres titres de capitaux propres 0 824 19 903 0 0 -20 573 197 961 0 0 198 115 Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Hors transaction 0 824 19 903 0 0 -20 573 197 961 0 0 198 115 Instruments de dettes 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Prêts sur les établissements de crédit et clientèle 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Titres de dettes 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Instruments de capitaux propres 872 574 0 0 2 931 67 194 -9 626 0 0 417 933 490 Actions et autres titres de capitaux propres 872 574 0 0 2 931 67 194 -9 626 0 0 417 933 490 Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 872 574 0 0 2 931 67 194 -9 626 0 0 417 933 490 Dérivés de taux 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Dérivés actions 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Dérivés de change 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Dérivés de crédit 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Autres dérivés 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Instruments dérivés de couverture 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 ( En millions d'Euros ) 01/01/2019 Reclassements Gains et pertes comptabilisés au cours de la période Evénements de gestion de la période Transferts de la période Autres variations 31/12/2019 Au compte de résultat en capitaux propres Achats / Emissions Ventes / Remboursements vers une autre catégorie comptable de et vers un autre niveau Sur les opérations en vie à la clôture Sur les opérations sorties du bilan à la clôture Passifs financiers Dettes représentées par un titre  : 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Instruments dérivés 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Dérivés de taux 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Dérivés actions 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Dérivés de change 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Dérivés de crédit 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Autres dérivés 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Autres passifs financiers 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Passifs financiers à la juste valeur par résultat - Détenus à des fins de transaction (3) 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Instruments dérivés 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Dérivés de taux 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Dérivés actions 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Dérivés de change 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Dérivés de crédit 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Autres dérivés 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Passifs financiers à la juste valeur par résultat - Couverture économique 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Dettes représentées par un tire 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Autres passifs financiers 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Passifs financiers à la juste valeur par résultat - Sur option 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Dérivés de taux 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Dérivés actions 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Dérivés de change 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Dérivés de crédit 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Autres dérivés 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Instruments dérivés de couverture 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 9.1.3. Analyse des transferts entre niveaux de la hiérarchie de juste valeur . — Le montant des transferts indiqué dans ce tableau est celui de la dernière valorisation précédant le changement de niveau. (En milliers d’Euros) Exercice 31/12/2019 De Vers niveau 1 niveau 1 niveau 2 niveau 2 niveau 3 niveau 3 niveau 2 niveau 3 niveau 1 niveau 3 niveau 1 niveau 2 Actifs financiers Instruments de dettes  : 0 0 0 0 0 0 Prêts sur les établissements de crédit et clientèle 0 0 0 0 0 0 Titres de dettes 0 0 0 0 0 0 Instruments de capitaux propres  : 0 0 0 0 0 0 Actions et autres titres de capitaux propres 0 0 0 0 0 0 Instruments dérivés  : 0 0 0 0 0 0 Dérivés de taux 0 0 0 0 0 0 Dérivés actions 0 0 0 0 0 0 Dérivés de change 0 0 0 0 0 0 Dérivés de crédit 0 0 0 0 0 0 Autres dérivés 0 0 0 0 0 0 Autres Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Détenus à des fins de transaction ( * ) 0 0 0 0 0 0 Instruments dérivés  : 0 0 0 0 0 0 Dérivés de taux 0 0 0 0 0 0 Dérivés actions 0 0 0 0 0 0 Dérivés de change 0 0 0 0 0 0 Dérivés de crédit 0 0 0 0 0 0 Autres dérivés 0 0 0 0 0 0 Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Couverture économique 0 0 0 0 0 0 Instruments de dettes  : 0 0 0 0 0 0 Prêts sur les établissements de crédit et clientèle 0 0 0 0 0 0 Titres de dettes 0 0 0 0 0 0 Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Sur option 0 0 0 0 0 0 Instruments de dettes  : 0 0 0 0 0 0 Prêts sur les établissements de crédit et clientèle 0 0 0 0 0 0 Titres de dettes 0 0 0 0 0 0 Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Non standard 0 0 0 0 0 0 Instruments de capitaux propres  : 0 0 0 0 0 0 Actions et autres titres de capitaux propres 0 0 0 0 0 0 Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Hors transaction 0 0 0 0 0 0 Instruments de dettes  : 0 0 0 0 0 0 Prêts sur les établissements de crédit et clientèle 0 0 0 0 0 0 Titres de dettes 0 0 0 0 0 0 Instruments de capitaux propres  : 0 0 0 0 0 0 Actions et autres titres de capitaux propres 0 0 0 0 0 0 Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres  : 0 0 0 0 0 0 Dérivés de taux 0 0 0 0 0 0 Dérivés actions 0 0 0 0 0 0 Dérivés de change 0 0 0 0 0 0 Dérivés de crédit 0 0 0 0 0 0 Autres dérivés 0 0 0 0 0 0 Instruments dérivés de couverture 0 0 0 0 0 0 ( * ) Hors couverture économique . (En milliers d’Euros) Exercice 31/12/2019 De Vers niveau 1 niveau 1 niveau 2 niveau 2 niveau 3 niveau 3 niveau 2 niveau 3 niveau 1 niveau 3 niveau 1 niveau 2 Passifs financiers Dettes représentées par un titre 0 0 0 0 0 0 Instruments dérivés  : 0 0 0 0 0 0 Dérivés de taux 0 0 0 0 0 0 Dérivés actions 0 0 0 0 0 0 Dérivés de change 0 0 0 0 0 0 Dérivés de crédit 0 0 0 0 0 0 Autres dérivés 0 0 0 0 0 0 Autres passifs financiers 0 0 0 0 0 0 Passifs financiers à la juste valeur par résultat - Détenus à des fins de transaction ( * ) 0 0 0 0 0 0 Instruments dérivés  : 0 0 0 0 0 0 Dérivés de taux 0 0 0 0 0 0 Dérivés actions 0 0 0 0 0 0 Dérivés de change 0 0 0 0 0 0 Dérivés de crédit 0 0 0 0 0 0 Autres dérivés 0 0 0 0 0 0 Passifs financiers à la juste valeur par résultat – Couverture économique 0 0 0 0 0 0 Dettes représentées par un titre 0 0 0 0 0 0 Autres passifs financiers 0 0 0 0 0 0 Passifs financiers à la juste valeur par résultat - Sur option 0 0 0 0 0 0 Dérivés de taux 0 0 0 0 0 0 Dérivés actions 0 0 0 0 0 0 Dérivés de change 0 0 0 0 0 0 Dérivés de crédit 0 0 0 0 0 0 Autres dérivés 0 0 0 0 0 0 Instruments dérivés de couverture 0 0 0 0 0 0 ( * ) Hors couverture économique . 9.1.4. Sensibilité de la juste valeur de niveau 3 aux variations des principales hypothèses . — Le principal instrument évalué à la juste valeur de niveau 3 au bilan est sa participation dans l’organe central BPCE. Cette participation est classée en « juste valeur par capitaux propres ». Ce modèle de valorisation repose sur des paramètres internes. Le taux de croissance à l’infini et le taux d’actualisation figurent parmi les paramètres les plus significatifs. Une baisse du taux de croissance à l’infini de 0,25% conduirait à une baisse de la juste valeur du titre BPCE de 14 262 milliers d’ Euros , toutes choses restant égales par ailleurs . Ce montant affecterait négativement les « Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres ». Une hausse du taux de croissance à l’infini de 0,25% conduirait à une hausse de la juste valeur du titre BPCE de 15 274 milliers d’ Euros , toutes choses restant égales par ailleurs. Ce montant affecterait positivement les « Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres ». Une baisse du taux d’actualisation de 0,25% conduirait à une hausse de la juste valeur du titre BPCE de 34 597 milliers d’ Euros , toutes choses restant égales par ailleurs. Ce montant affecterait positivement les « Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres ». Une hausse du taux d’actualisation de 0,25% conduirait à une baisse de la juste valeur du titre BPCE de 32 480 milliers d’ Euros , toutes choses restant égales par ailleurs. Ce montant affecterait négativement les « Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres ». 9.2. Juste valeur des actifs et passifs financiers au coût amorti . — Pour les instruments financiers qui ne sont pas évalués à la juste valeur au bilan, les calculs de juste valeur sont communiqués à titre d’information et doivent être interprétés comme étant uniquement des estimations. En effet, dans la majeure partie des cas, les valeurs communiquées n’ont pas vocation à être réalisées et ne pourraient généralement pas l’être en pratique. Les justes valeurs ainsi calculées l’ont été uniquement pour des besoins d’information en annexe aux états financiers. Ces valeurs ne sont pas des indicateurs utilisés pour les besoins de pilotage des activités de banque de proximité dont le modèle de gestion est un modèle d’encaissement des flux de trésorerie attendus. Les hypothèses simplificatrices retenues pour évaluer la juste valeur des instruments au coût amorti sont présentées en note 10.1. (En milliers d’Euros) 31/12/2019 31/12/2018 Juste valeur Niveau 1 Niveau 2 Niveau 3 Juste valeur Niveau 1 Niveau 2 Niveau 3 Actifs financiers au cout amorti  : Prêts et créances sur les établissements de crédit 3 862 204 0 1 429 921 2 432 283 3 990 674 0 1 464 105 2 526 569 Prêts et créances sur la clientèle 23 951 348 0 487 099 23 464 249 22 395 947 0 487 818 21 908 129 Titres de dettes 117 286 99 468 17 818 0 157 386 121 245 36 141 0 Autres Passifs financiers au cout amorti  : Dettes envers les établissements de crédit 6 609 251 0 33 447 6 575 804 7 305 599 0 49 950 7 255 649 Dettes envers la clientèle 19 293 867 0 12 859 746 6 434 121 17 777 602 0 11 464 628 6 312 974 Dettes représentées par un titre 545 518 0 545 518 0 348 397 0 348 397 0 Dettes subordonnées 19 129 0 19 129 0 19 840 0 19 840 0 Note 10. – Impôts . 10.1. Impôts sur le résultat . Principes comptables : Les impôts sur le résultat incluent tous les impôts nationaux et étrangers dus sur la base des bénéfices imposables. Les impôts sur le résultat incluent aussi les impôts, tels que les retenues à la source, qui sont payables par une filiale, une entreprise associée ou un partenariat sur ses distributions de dividendes à l'entité présentant les états financiers. La CVAE (contribution sur la valeur ajoutée des entreprises) n’est pas retenue comme un impôt sur le résultat. — Les impôts sur le résultat regroupent : – d’une part, les impôts courants, qui sont le montant de l’impôt exigible (récupérable) au titre du bénéfice imposable (perte fiscale) d’une période. Ils sont calculés sur la base des résultats fiscaux d’une période de chaque entité fiscale consolidée en appliquant les taux et règles d’imposition en vigueur établis par les administrations fiscales et sur la base desquelles l’impôt doit être payé (recouvré). – d’autre part, les impôts différés (voir 10.2). Lo rsque qu’il est probable qu’une position fiscale du groupe ne sera pas acceptée par les autorités fiscales, cette situation est reflétée dans les comptes lors de la comptabilisation de l’impôt courant (exigible ou recouvrable) et de l’impôt différé (actif ou passif). (En milliers d’Euros) Exercice 2019 Exercice 2018 Impôts courants -27 751 -12 037 Impôts différés -2 331 -11 883 Impôts sur le résultat -30 082 -23 920 — Rapprochement entre la charge d’impôts comptabilisée et la charge d’impôts théorique : (En milliers d’Euros) Exercice 2019 Exercice 2018 Résultat net (part du groupe) 101 577 90 164 Variations de valeur des écarts d’acquisition Participations ne donnant pas le contrôle 6 648 7 969 Quote-part dans le résultat net des entreprises mises en équivalence Impôts 30 082 23 920 Résultat comptable avant impôts et variations de valeur des écarts d’acquisition (a) 131 659 114 084 Taux d’imposition de droit commun français (B) 34,43% 34,43% Charge (produit) d’impôts théorique au taux en vigueur en France (A*B) -45 330 -39 279 Effet de la variation des impôts différés non constatés Effet des différences permanentes 13 080 9 509 Impôts à taux réduit et activités exonérées 0 67 Différence de taux d’impôts sur les revenus taxés à l’étranger 0 0 Impôts sur exercices antérieurs, crédits d’impôts et autres impôts 2 477 -3 278 Effet des changements de taux d’imposition Autres éléments -309 9 061 Charge (produit) d’impôts comptabilisée -30 082 -23 920 Taux effectif d’impôt (charge d’impôts sur le résultat rapportée au résultat taxable) 23% 21% 10.2. Impôts différés . Principes comptables . — Des impôts différés sont comptabilisés lorsqu’il existe des différences temporelles entre la valeur comptable et la valeur fiscale d’un actif ou d’un passif et quelle que soit la date à laquelle l’impôt deviendra exigible ou récupérable. Le taux d’impôt et les règles fiscales retenus pour le calcul des impôts différés sont ceux résultant des textes fiscaux en vigueur et qui seront applicables lorsque l’impôt deviendra exigible ou récupérable. Les impositions différées sont compensées entre elles au niveau de chaque entité fiscale. L’entité fiscale correspond soit à l’entité elle-même, soit au groupe d’intégration fiscale s’il existe. Les actifs d’impôts différés ne sont pris en compte que s’il est probable que l’entité concernée puisse les récupérer sur un horizon déterminé. — Les impôts différés sont comptabilisés comme un produit ou une charge d’impôt dans le compte de résultat, à l’exception de ceux afférant : – aux écarts de revalorisation sur les avantages postérieurs à l’emploi ; – aux gains et pertes latents sur les actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres ; – aux variations de juste valeur des dérivés désignés en couverture des flux de trésorerie ; pour lesquels les impôts différés correspondants sont enregistrés en gains et pertes latents comptabilisés directement en capitaux propres. Les dettes et créances d’impôts différés ne font pas l’objet d’une actualisation. — Les impôts différés déterminés sur les différences temporelles reposent sur les sources de comptabilisation détaillées dans le tableau suivant (les actifs d’impôts différés sont signés en positif, les passifs d’impôts différés figurent en négatif) : (En milliers d’Euros) 31/12/2019 31/12/2018 Plus-values latentes sur OPCVM 0 GIE fiscaux 0 Provisions pour passifs sociaux 13 368 10 680 Provisions pour activité d’épargne-logement 5 022 5 741 Dépréciation non déductible au titre du risque de crédit 28 039 25 253 Autres provisions non déductibles 4 368 3 755 Juste valeur des instruments financiers dont la variation est inscrite en réserves -5 585 0 Autres sources de différences temporelles -20 563 -22 948 Impôts différés liés aux décalages temporels 24 649 22 481 Impôts différés liés à l’activation des pertes fiscales reportables 0 Impôts différés sur retraitements et éliminations de consolidation 0 Impôts différés non constatés par prudence 0 Impôts différés nets 24 649 22 481 Comptabilisés A l’actif du bilan 24 649 22 481 Au passif du bilan 0 Note 11. – Autres informations . 11.1. Informations sur les opérations de location . 11.1.1. Opérations de location en tant que bailleur . Principes comptables  : Les contrats de location sont analysés selon leur substance et leur réalité financière et relèvent selon le cas d’opérations de location simple ou d’opérations de location-financement. Contrats de location-financement Un contrat de location-financement se définit comme un contrat de location qui a pour effet de transférer au preneur la quasi-totalité des risques et avantages inhérents à la propriété du bien sous-jacent. — La norme IFRS 16 relative aux contrats de location présente notamment cinq exemples de situations qui permettent, individuellement ou collectivement, de distinguer un contrat de location-financement d’un contrat de location simple : – le contrat de location transfère la propriété du bien sous-jacent au preneur au terme de la durée du contrat de location ; – le contrat de location donne au preneur l’option d’acheter le bien sous-jacent à un prix qui devrait être suffisamment inférieur à sa juste valeur à la date à laquelle l’option devient exerçable pour que, dès le commencement du contrat de location, le preneur ait la certitude raisonnable d’exercer l’option ; – la durée du contrat de location couvre la majeure partie de la durée de vie économique du bien sous-jacent même s’il n’y a pas transfert de propriété ; – au commencement du contrat de location, la valeur actualisée des paiements locatifs s’élève au moins à la quasi-totalité de la juste valeur du bien sous-jacent ; et – les biens loués sont d’une nature tellement spécifique que seul le preneur peut l’utiliser sans leur apporter de modifications majeures. — La norme IFRS 16 donne également trois indicateurs de situations qui, individuellement ou collectivement, peuvent conduire à un classement en location-financement : – si le preneur peut résilier le contrat de location, les pertes subies par le bailleur, relatives à la résiliation, sont à la charge du preneur ; – les profits ou les pertes résultant de la variation de la juste valeur de la valeur résiduelle sont à la charge du preneur ; – le preneur a la faculté de prolonger la location moyennant un loyer sensiblement inférieur au prix de marché. À la date de début du contrat, les biens objets d’un contrat de location-financement sont comptabilisés au bilan du bailleur sous forme d’une créance d’un montant égal à l’investissement net dans le contrat de location. L’investissement net correspond à la valeur actualisée au taux implicite du contrat des paiements de loyer à recevoir, du locataire, augmentés de toute valeur résiduelle non garantie du bien sous-jacent revenant au bailleur. Les loyers retenus pour l’évaluation de l’investissement net comprennent plus spécifiquement les paiements fixes déduction faite des avantages incitatifs à la location à payer et les paiements de loyers variables qui sont fonction d’un indice ou d’un taux. Conformément à la norme IFRS 16, les valeurs résiduelles non garanties font l’objet d’une révision régulière. Une diminution de la valeur résiduelle estimée non garantie entraîne une modification du profil d’imputation des revenus sur toute la durée du contrat. Dans ce cas un nouveau plan d’amortissement est établi et une charge est enregistrée afin de corriger le montant des produits financiers déjà constatés. Les dépréciations éventuelles au titre du risque de contrepartie des créances relatives aux opérations de location-financement sont déterminées conformément à IFRS 9 et selon la même méthode que pour les actifs financiers au coût amorti (note 4.1.10). Leur incidence sur le compte de résultat figure en Coût du risque de crédit. — Les revenus des contrats de location-financement sont retenus comme des produits financiers comptabilisés au compte de résultat au poste « Intérêts et produits assimilés ». Ces produits financiers sont reconnus sur la base du taux d’intérêt implicite (TII) qui traduit un taux de rentabilité périodique constant sur l’encours d’investissement net du bailleur. Le TII est le taux d’actualisation qui permet de rendre égales : – l’investissement net ; – et la valeur d’entrée du bien (juste valeur à l’initiation augmentée des coûts directs initiaux constitués des coûts encourus spécifiquement par le bailleur pour la mise en place d’un contrat de location). Contrats de location simple . — Un contrat qui n’est pas qualifié de contrat de location-financement est un contrat de location simple. Les actifs donnés en location simple sont présentés parmi les immobilisations corporelles et incorporelles lorsqu’il s’agit de biens mobiliers et parmi les immeubles de placement lorsqu’il s’agit d’immeubles. Les loyers issus des contrats de location simple sont comptabilisés de façon linéaire sur la durée du bail au poste « Produits et charges des autres activités ». — Produits des contrats de location – bailleur : (En milliers d’Euros) Exercice 2019 Exercice 2018 Intérêts et produits assimilés 12 303 Paiements de loyers variables non inclus dans l'évaluation de l'investissement net 11 Plus ou moins-values de cession sur biens donnés en location-financement 332 Produits de location-financement 12 646 Produits de location Paiements de loyers variables qui ne sont pas fonction d'un indice ou d'un taux Produits de location simple — Echéancier des créances de location-financement : (En milliers d’Euros) 31/12/2019 31/12/2018 Durée résiduelle Durée résiduelle < 1 an 1 an < 2 ans 2 ans < 3 ans 3 ans < 4 ans 4 ans < 5 ans > 5 ans Total < 1 an > ou égal à 1 an à < 5 ans > 5 ans Total Contrats de location financement Paiements de loyers non actualisés (Investissement brut) 265 223 218 963 230 048 240 702 302 628 228 398 1 485 962 178 521 855 307 343 692 1 377 520 Paiements de loyers actualisés (Investissement net) 255 056 214 927 226 012 236 666 298 592 225 824 1 457 077 168 033 839 157 341 176 1 348 366 Dont montant actualisé de la valeur résiduelle non garantie 2 863 3 118 4 078 4 511 3 413 2 786 20 769 Produits financiers non acquis 10 167 4 036 4 036 4 036 4 036 2 574 28 885 10 404 16 150 2 516 29 070 Contrats de location simple Paiements de loyers 2 595 5 190 7 785 11.1.2. Opérations de location en tant que preneur . Principes comptables  : IFRS 16 s’applique aux contrats qui, quelle que soit leur dénomination juridique, répondent à la définition d’un contrat de location telle qu’établie par la norme. Celle-ci implique d’une part, l’identification d’un actif et d’autre part, le contrôle par le preneur du droit d’utilisation de cet actif déterminé. Le contrôle est établi lorsque le preneur détient tout au long de la durée d’utilisation les deux droits suivants : – le droit d’obtenir la quasi-totalité des avantages économiques découlant de l’utilisation du bien, – le droit de décider de l’utilisation du bien. L’existence d’un actif identifié est notamment conditionnée par l’absence, pour le bailleur, de droits substantiels de substitution du bien loué, cette condition étant appréciée au regard des faits et circonstances existant au commencement du contrat. La faculté pour le bailleur de substituer librement le bien loué confère au contrat un caractère non-locatif, son objet étant alors la mise à disposition d’une capacité et non d’un actif. L’actif peut être constitué d’une portion d’un actif plus large, tel qu’un étage au sein d’un immeuble. Au contraire, une partie d’un bien qui n’est pas physiquement distinct au sein d’un ensemble sans localisation prédéfinie, ne constitue pas un actif identifié. La norme IFRS 16 impose au locataire, à l’exception de certaines exemptions prévues par la norme, la comptabilisation au bilan des contrats de location sous la forme d’un droit d’utilisation de l’actif loué présenté, à l’actif parmi les immobilisations, et d’un passif locatif présenté parmi les passifs divers. En date de comptabilisation initiale, aucun impôt différé n’est constaté dans la mesure où la valeur de l’actif est égale à celle du passif. Les différences temporelles nettes ultérieures résultant des variations des montants comptabilisés au titre du droit d’utilisation et du passif locatif entraînent la constatation d’un impôt différé. Le passif locatif est évalué en date de prise d’effet du contrat de location à la valeur actualisée des paiements dus au bailleur sur la durée du contrat de location et qui n’ont pas encore été versés. Ces paiements incluent les loyers fixes ou fixes en substance, les loyers variables calculés sur un indice ou un taux retenus sur la base du dernier indice ou taux en vigueur, les éventuelles garanties de valeur résiduelle ainsi que le cas échéant toute somme à régler au bailleur au titre des options dont l’exercice est raisonnablement certain. Sont exclus des paiements locatifs pris en compte pour déterminer le passif locatif, les paiements variables non basés sur un indice ou un taux, les taxes telle que la TVA, que celle-ci soit récupérable ou non, et la taxe d’habitation. Le droit d’utilisation est comptabilisé à l’actif en date de prise d’effet du contrat de location pour une valeur égale au montant du passif locatif à cette date, ajusté des paiements versés au bailleur avant ou à cette date et ainsi non pris en compte dans l’évaluation du passif locatif, sous déduction des avantages incitatifs reçus. Le cas échéant ce montant est ajusté des coûts directs initiaux engagés par le preneur et d’une estimation des coûts de démantèlement et de remise en état dans la mesure où les termes et les conditions du contrat de location l’exigent, que la sortie de ressource soit probable et puisse être déterminée de manière suffisamment fiable. Le droit d’utilisation sera amorti linéairement et le passif locatif actuariellement sur la durée du contrat de location en retenant comme taux d’actualisation le taux d’emprunt marginal des preneurs à mi-vie du contrat. Le montant du passif locatif est ultérieurement réajusté pour tenir compte des variations d’indices ou de taux sur lesquels sont indexés les loyers. Cet ajustement ayant pour contrepartie le droit d’utilisation, n’a pas d’effet sur le compte de résultat. Pour les entités faisant partie du mécanisme de solidarité financier qui centralisent leurs refinancements auprès de la Trésorerie Groupe, ce taux est déterminé au niveau du groupe et ajusté, le cas échéant, dans la devise applicable au preneur. La durée de location correspond à la période non résiliable pendant laquelle le preneur a le droit d’utiliser le bien sous-jacent à laquelle s’ajoutent, le cas échéant, les périodes couvertes par des options de prolongation dont le preneur juge son exercice raisonnablement certain et les périodes couvertes par des options de résiliation que le preneur a la certitude raisonnable de ne pas exercer. Pour les baux commerciaux français dits « 3/6/9 », la durée retenue est en général de 9 ans. L’appréciation du caractère raisonnablement certain de l’exercice ou non des options portant sur la durée du contrat est réalisée en tenant compte de la stratégie de gestion immobilière des établissements du groupe. A l’issu du bail, le contrat n’est plus exécutoire, preneur et bailleur ayant chacun le droit de le résilier sans la permission de l’autre partie et en ne s’exposant qu’à une pénalité négligeable. Les contrats non renouvelés ni résiliés à ce terme, dits « en tacite prolongation » sont considérés avoir une durée résiduelle de 9 mois, correspondant à la période en cours à laquelle s’ajoute la période de préavis de résiliation. Pour les contrats reconnus au bilan, la charge relative au passif locatif figure en marge d’intérêt au sein du produit net bancaire alors que la charge d’amortissement du droit d’utilisation est comptabilisée en dotations aux amortissements des immobilisations au sein du résultat brut d’exploitation. Les contrats de location non reconnus au bilan, ainsi que les paiements variables exclu de la détermination du passif locatif sont présentés en charges de la période parmi les charges générales d’exploitation. — Effets au compte de résultat des contrats de location – preneur : (En milliers d’Euros) Exercice 2019 Charge d'intérêt sur passifs locatifs -62 Dotation aux amortissements au titre de droits d'utilisation -3 623 Paiements locatifs variables non pris en compte dans l'évaluation des passifs locatifs Charges de location relatives aux contrats de location reconnus au bilan -3 685 (En milliers d’Euros) Exercice 2019 Charges de location au titre des contrats de courtes durée -2 697 Charges de location portant sur des actifs de faibles valeurs -85 Charges de location relatives aux contrats de location non reconnus au bilan -2 782 — Echéancier des passifs locatifs : (En milliers d’Euros) 31/12/2019 Montants des paiements futurs non actualisés <6 mois 6 mois < 1 an 1 an < 5 ans > 5 ans Total Passifs locatifs 1 739 1 614 8 732 3 256 15 341 — Engagements sur contrats de location non encore reconnus au bilan : (En milliers d’Euros) 31/12/2019 Montants des paiements futurs non actualisés < 1 an 1 an < 5 ans > 5 ans Total Contrats de location dont les biens sous-jacents ne sont pas encore mis à disposition Les paiements minimaux futurs portant sur des contrats pour lesquels le groupe est engagé mais dont les biens sous-jacents ne sont pas encore mis à disposition, ne sont pas reconnus au bilan suivant IFRS 16 avant leur date de mise à disposition. Le tableau ci-dessous présente les paiements minimaux attendus sur ces contrats. 11.2. Transactions avec les parties liées . 11.2.1. Transactions avec les sociétés consolidées . — Les transactions réalisées au cours de l’exercice et les encours existants en fin de période entre les sociétés du groupe consolidées par intégration globale sont totalement éliminés en consolidation. Dans ces conditions, figurent dans les transactions avec les parties liées les opérations réciproques avec : — Dans ces conditions, sont renseignées ci-après les opérations réciproques avec : – l’organe central BPCE ; – les co-entreprises qui sont mises en équivalence ; – les entités sur lesquelles le groupe exerce une influence notable et qui sont mises en équivalence (entreprises associées) ; – les autres parties liées correspondent aux entités contrôlées par les Banques Populaires prises dans leur ensemble (tel que BPCE Achats) et les centres informatiques (tels que I-BP). (En milliers d’Euros) 31/12/2019 31/12/2018 BPCE Entités exerçant un contrôle conjoint ou une influence notable BPCE Entités exerçant un contrôle conjoint ou une influence notable Crédits 2 045 417 1 939 965 Autres actifs financiers 907 389 34 818 842 820 35 826 Autres actifs 13 714 18 354 Total des actifs avec les entités liées 2 966 520 34 818 2 801 139 35 826 Dettes 4 345 767 5 047 587 Autres passifs financiers Autres passifs 0 0 Total des passifs envers les entités liées 4 345 767 0 5 047 587 0 Intérêts, produits et charges assimilés -3 403 165 Commissions 124 -610 Résultat net sur opérations financières 20 265 1 182 18 543 1 026 Produits nets des autres activités Total du PNB réalisé avec les entités liées 16 986 1 182 18 098 1 026 Engagements donnés 219 497 211 935 Engagements reçus Engagements sur instruments financiers à terme Total des engagements avec les entités liées 219 497 0 211 935 0 La liste des filiales consolidées par intégration globale est communiquée en note 18 - Périmètre de consolidation ». 11.2.2. Transactions avec les dirigeants . — Les avantages à court terme versés aux dirigeants de la Banque Populaire Grand Ouest s’élèvent à 3 256 milliers d’ Euros au titre de 2019 (contre 2 762 milliers d’ Euros au titre de 2018). Ils comprennent les rémunérations, les indemnités au temps passé et avantages versés aux mandataires sociaux, administrateurs et membres du comité de direction générale et du comité exécutif. 11.3. Partenariats et entreprises associés Principes comptables : Voir Note 3 11.3.1. Participations dans les entreprises mises en équivalence Le Groupe Banque Populaire Grand Ouest ne détient pas de participation dans les entreprises mises en équivalence. 11.4. Intérêts dans les entités structurées non consolidées . 11.4.1. Nature des intérêts dans les entités structurées non consolidées . — Une entité structurée non consolidée est une entité structurée qui n’est pas contrôlée et donc pas comptabilisée selon la méthode de l’intégration globale. En conséquence, les intérêts détenus dans une coentreprise ou une entreprise associée qui ont le caractère d’entité structurée relèvent du périmètre de cette annexe. Il en est de même des entités structurées contrôlées et non consolidées pour des raisons de seuils. — Sont concernées toutes les entités structurées dans lesquelles le Groupe Banque Populaire Grand Ouest détient un intérêt et intervient avec l’un ou plusieurs des rôles suivants : – originateur/structureur/arrangeur ; – agent placeur ; – gestionnaire ; – ou, tout autre rôle ayant une incidence prépondérante dans la structuration ou la gestion de l’opération (exemple : octroi de financements, de garanties ou de dérivés structurants, investisseur fiscal, investisseur significatif, etc.). Au cas particulier de la gestion d'actifs, les investissements dans des structures de capital-investissement / risque ou des fonds immobiliers sont présentés sauf caractère non significatif pour le groupe Banque Populaire Grand Ouest. Un intérêt dans une entité correspond à toute forme de lien contractuel ou non contractuel exposant le Groupe Banque Populaire Grand Ouest à un risque de variation des rendements associés à la performance de l’entité. Les intérêts dans une autre entité peuvent être attestés, entre autres, par la détention d’instruments de capitaux propres ou de titres de créances, ainsi que, par d’autres formes de liens, telles qu’un financement, un crédit de trésorerie, un rehaussement de crédit, l’octroi de garanties ou des dérivés structurés. Les entités structurées avec lesquelles le groupe est en relation peuvent être regroupées en quatre familles : les entités mises en œuvre dans l’activité de gestion d’actif, les véhicules de titrisation, les entités créées dans le cadre d’un financement structuré et les entités mises en place pour d’autres natures d’opérations. Gestion d’actifs. — La gestion d'actifs financiers (aussi appelée gestion de portefeuille ou Asset Management ) consiste à gérer des capitaux ou des fonds confiés par des investisseurs en investissant dans les actions, les obligations, les SICAV de trésorerie, les hedge funds etc. L’activité de gestion d’actifs qui fait appel à des entités structurées est représentée par la gestion collective ou gestion de fonds. Elle regroupe plus spécifiquement les organismes de placement collectif au sens du code monétaire et financier (autres que les structures de titrisation) ainsi que les organismes équivalents de droit étranger. Il s’agit en particulier d’entités de type OPCVM, fonds immobiliers et fonds de capital investissement. Titrisation. — Les opérations de titrisation sont généralement constituées sous la forme d’entités structurées dans lesquelles des actifs ou des dérivés représentatifs de risques de crédit sont cantonnés. Ces entités ont pour vocation de diversifier les risques de crédit sous-jacents et de les scinder en différents niveaux de subordination (tranches) en vue, le plus souvent, de leur acquisition par des investisseurs qui recherchent un certain niveau de rémunération, fonction du niveau de risque accepté. Les actifs de ces véhicules et les passifs qu’ils émettent sont notés par les agences de notation qui surveillent l’adéquation du niveau de risque supporté par chaque tranche de risque vendue avec la note attribuée. Les formes de titrisation rencontrées et faisant intervenir des entités structurées sont les suivantes : les opérations par lesquelles le groupe (ou une filiale) cède pour son propre compte à un véhicule dédié, sous une forme « cash » ou synthétique, le risque de crédit relatif à l’un de ses portefeuilles d’actifs ; les opérations de titrisation menées pour le compte de tiers. Ces opérations consistent à loger dans une structure dédiée (en général un fonds commun de créances (FCC) des actifs d’une entreprise tierce. Le FCC émet des parts qui peuvent dans certains cas être souscrites directement par des investisseurs, ou bien être souscrites par un conduit multi-cédants qui refinance l’achat de ses parts par l’émission de « notes » de faible maturité (billets de trésorerie ou « commercial paper »). Financements (d’actifs) structurés. — Le financement structuré désigne l'ensemble des activités et produits mis en place pour apporter des financements aux acteurs économiques tout en réduisant le risque grâce à l'utilisation de structures complexes. Il s’agit de financements d’actifs mobiliers (afférents aux transports aéronautiques, maritimes ou terrestres, télécommunication…), d’actifs immobiliers et d’acquisition de sociétés cibles (financements en LBO). Le groupe peut être amené à créer une entité structurée dans laquelle est logée une opération de financement spécifique pour le compte d’un client. Il s'agit d'organisation contractuelle et structurelle. Les spécificités de ces financements se rattachent à la gestion des risques, avec le recours à des notions telles que le recours limité ou la renonciation à recours, la subordination conventionnelle et/ou structurelle et l'utilisation de véhicules juridiques dédiés appelés en particulier à porter un contrat unique de crédit-bail représentatif du financement accordé. Autres activités. — Il s’agit d’un ensemble regroupant le restant des activités. 11.4.1.2. Nature des risques associés aux intérêts détenus dans les entités structurées non consolidées . — Les actifs et passifs comptabilisés dans les différents postes du bilan du groupe au titre des intérêts détenus dans les entités structurées non consolidées contribuent à la détermination des risques associés à ces entités. Les valeurs recensées à ce titre à l’actif du bilan, complétées des engagements de financement et de garantie donnés sous déduction des engagements de garantie reçus et des provisions enregistrées au passif, sont retenues pour apprécier l’exposition maximale au risque de perte. Le poste « notionnel des dérivés » correspond au notionnel des ventes d’options vis-à-vis des entités structurées. Les données sont présentées ci-dessous, agrégées sur la base de leur typologie d’activité. — Au 31 décembre 2019 : (En milliers d’Euros) Titrisation Gestion d’actifs Financements structurés Autres activités Actifs financiers à la juste valeur par résultat 0 6 001 0 0 Instruments dérivés de transaction 0 0 0 0 Instruments financiers classés en trading (hors dérivés) 0 0 0 0 Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Non basique 0 6 001 0 0 Instruments financiers classés en juste valeur sur option 0 0 0 0 Instruments de capitaux propres hors transaction 0 0 0 0 Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 0 1 020 0 19 340 Actifs financiers au coût amorti 0 0 0 0 Actifs divers 0 0 0 0 Total actif 0 7 021 0 19 340 Passifs financiers à la juste valeur par résultat 0 0 0 0 Provisions 0 0 0 0 Total passif 0 0 0 0 Engagements de financement donnés 0 0 0 0 Engagements de garantie donnés 0 0 0 0 Garantie reçues 0 0 0 0 Notionnel des dérivés 0 0 0 0 Exposition maximale au risque de perte 0 0 0 0 (En milliers d’Euros) Titrisation Gestion d’actifs Financements structurés Autres activités Taille des entités structurées 0 0 0 2 144 839 — Au 31 décembre 2018 : (En milliers d’Euros) Titrisation Gestion d’actifs Financements structurés Autres activités Actifs financiers à la juste valeur par résultat 0 4 583 0 0 Instruments dérivés de transaction 0 0 0 0 Instruments financiers classés en trading (hors dérivés) 0 0 0 0 Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Non basique 0 4 583 0 0 Instruments financiers classés en juste valeur sur option 0 0 0 0 Instruments de capitaux propres hors transaction 0 0 0 0 Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 0 0 0 0 Actifs financiers au coût amorti 0 1 020 0 19 187 Actifs divers 0 0 0 0 Total actif 0 5 603 0 19 187 Passifs financiers à la juste valeur par résultat 0 0 0 0 Provisions 0 0 0 0 Total passif 0 0 0 0 Engagements de financement donnés 0 0 0 0 Engagements de garantie donnés 0 0 0 0 Garantie reçues 0 0 0 0 Notionnel des dérivés 0 0 0 0 Exposition maximale au risque de perte 0 0 0 0 (En milliers d’Euros) Titrisation Gestion d’actifs Financements structurés Autres activités Taille des entités structurées 0 0 0 976 891 — Le critère de la taille retenu varie en fonction de l’activité des entités structurées : – Titrisation, le montant total des émissions au passif des entités ; – Gestion d’actifs, l’actif net des organismes de placement collectif (autre que titrisation ) ; – Financements structurés, le montant total des encours de financement restant dû par les entités à l’ensemble des banques ; – Autres activités, le total bilan. Au cours de la période le groupe n’a pas accordé sans obligation contractuelle ou aider à obtenir, de soutien financier aux entités structurées non consolidés dans lesquelles il détient des intérêts. 11.4.3. Revenus et valeur comptable des actifs transférés dans les entités structurées non consolidées sponsorisées . — Une entité structurée est sponsorisée par une entité du groupe lorsque les deux indicateurs suivants sont cumulativement satisfaits : – elle est impliquée dans la création et la structuration de l’entité structurée ; – elle contribue au succès de l’entité en lui transférant des actifs ou en gérant les activités pertinentes. Lorsque le rôle de l’entité du groupe se limite simplement à un rôle de conseil, d’arrangeur, de dépositaire ou d’agent placeur, l’entité structurée est présumée ne pas être sponsorisée. Le Groupe Banque Populaire Grand Ouest n’est pas sponsor d’entités structurées. 11.5. Honoraires des commissaires aux comptes : (En milliers d’Euros) BPGO Exercice 2019 Exercice 2018 Montant (HTR) Montant (HTR) Audit Commissariat aux comptes, certification, examen des comptes individuels et consolidés 415 562 Autres diligences et prestations directement liées à la mission du commissaires aux comptes (exclusivement RSE) 14 17 Total 429 579 Note 12 . – Détail du périmètre de consolidation . 12.1. Opérations de titrisation. Principes comptables : La titrisation est un montage financier qui permet à une entité d’améliorer la liquidité de son bilan. Techniquement, des actifs sélectionnés en fonction de la qualité de leurs garanties sont regroupés dans une société ad hoc qui en fait l’acquisition en se finançant par l’émission de titres souscrits par des investisseurs. Les entités spécifiques créées dans ce cadre sont consolidées lorsque le groupe en a le contrôle. Le contrôle est apprécié au regard des critères de la norme IFRS 10 et rappelés en 3.2.1. — Le tableau suivant recense les opérations de titrisation réalisées sans décomptabilisation : (En milliers d’Euros) Nature des actifs Date de création Nominal à l’origine Solde au 31/12/2019 BPCE MASTER HOME LOANS/BPCE MASTER HOME Prêts immobiliers 26/05/2014 1 561 862 1 390 794 LOANS DEMUT résidentiels BPCE CONSUMER LOANS FCT 2016_5 Prêts personnels 27/05/2016 157 470 148 375 BPCE HOME LOANS 2017_5 Prêts immobiliers 22/05/2017 442 486 315 201 résidentiels BPCE HOME LOANS 2018 Prêts immobiliers 29/10/2018 47 397 31 701 résidentiels BPCE HOME LOANS 2019 Prêts immobiliers 29/10/2019 46 353 44 807 résidentiels Total 2 255 568 1 930 878 — Opération de titrisation interne au Groupe BPCE : En 2019, deux nouvelles entités ad hoc (deux Fonds Communs de Titrisation ou « FCT ») ont été consolidées au sein du Groupe BPCE : BPCE Home Loans FCT 2019 et BPCE Home Loans FCT 2019 Demut, toutes deux nées d’une opération de titrisation interne au groupe réalisée par les Banques Populaires et les Caisses d’Epargne le 29 octobre 2019. Cette opération s’est traduite par une cession de prêts immobiliers (1,1 milliard d’ Euros ) à BPCE Home Loans FCT 2019 et, une souscription par des investisseurs externes des titres seniors émis par le FCT (1,0 milliard d’ Euros ). Cette opération, malgré un placement sur le marché, n’est pas déconsolidante puisque les établissements ayant cédé les crédits ont souscrit aux titres subordonnés et aux parts résiduelles. Ils conservent ainsi le contrôle au sens d’IFRS 10. Elle succède aux précédentes opérations de titrisation : BPCE Master Home Loans, BPCE Consumer Loans 2016 (titrisation de prêts personnels), BPCE Home Loans FCT 2017_5 (titrisation prêts immobiliers) et BPCE Home Loans FCT 2018 (titrisation prêts immobiliers). Il s’agit de la seconde opération avec un placement des titres senior sur les marchés. 12.2. Périmètre de consolidation au 31 d é cembre 2019 . — Les entités dont la contribution aux états financiers consolidés n’est pas significative n’ont pas vocation à entrer dans le périmètre de consolidation. Pour les entités répondant à la définition d’entités du secteur financier du règlement (UE) n°575/2013 du Parlement Euro péen et du Conseil du 26 juin 2013 (dit « CRR »), les seuils de consolidation comptable sont alignés, à compter du 31 décembre 2017, sur ceux retenus pour le périmètre de consolidation prudentielle. L’article 19 du CRR fait référence à un seuil de 10 millions d’ Euros de total bilan et de hors bilan. Pour les entités du secteur non financier, le caractère significatif est apprécié au niveau des entités consolidées. Selon le principe de la significativité ascendante, toute entité incluse dans un périmètre de niveau inférieur est incluse dans les périmètres de consolidation de niveaux supérieurs, même si elle n’est pas significative pour ceux-ci. Pour chacune des entités du périmètre est indiqué le pourcentage d’intérêt. Le pourcentage d’intérêt exprime la part de capital détenue par le groupe, directement et indirectement, dans les entreprises du périmètre. Le pourcentage d’intérêt permet de déterminer la part du groupe dans l’actif net de la société détenue. Le périmètre de consolidation intègre les entités suivantes : — Entités consolidantes : – La Banque Populaire Grand Ouest, – Les Sociétés de Caution Mutuelle (SOCAMI Ouest, SOCAMI Atlantique, SOCAMA Grand Ouest), La méthode retenue est la méthode par intégration globale sans intérêts minoritaires. — Filiales : – La SCI Polaris Siège BPGO Saint-Grégoire détenue à 100% par la Banque Populaire Grand Ouest (méthode intégration globale). – La SA Ouest Croissance, société de capital-risque , détenue à 60% par la Banque Populaire Grand Ouest (méthode intégration globale). — Les participations suivantes ont été exclues du périmètre de consolidation en raison de leur caractère non significatif : Etablissements Activité Nationalité % Contrôle % Intérêt SA GRAND OUEST GESTION D'ACTIFS société de gestion SCPI F 99,99 99,99 SAS OUEST CROISSANCE GESTION société de gestion SCR F 69,85 69,85 SAS GOPI société holding immobilière F 100 100 SARL ESPACE TRANSACTION CONSEIL société de conseil F 100 100 SCI VIGNEAU société civile immobilière F 100 100 SAS PROXIMEA société de conseil F 100 100 EURL GRAND OUEST PLUS holding F 100 100 VII. — Rapport des commissaires aux comptes sur les comptes consolidés. ( Exercice clos le 31 décembre 2019 .) A l’assemblée générale des sociétaires  : 1. Opinion . — En exécution de la mission qui nous a été confiée par votre assemblée générale , nous avons effectué l’audit des comptes consolidés du Groupe Banque Populaire Grand Ouest relatifs à l’exercice clos le 31 décembre 2019 , tels qu’ils sont joints au présent rapport. Nous certifions que les comptes consolidés sont, au regard du référentiel IFRS tel qu’adopté dans l’Union Euro péenne, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du résultat des opérations de l’exercice écoulé ainsi que de la situation financière et du patrimoine, à la fin de l’exercice, de l'ensemble constitué par les personnes et entités comprises dans la consolidation. L’opinion formulée ci-dessus est cohérente avec le contenu de notre rapport au comité d’audit . 2. Fondement de l’opinion . Référentiel d’audit . — Nous avons effectué notre audit selon les normes d’exercice professionnel applicables en France. Nous estimons que les éléments que nous avons collectés sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion. Les responsabilités qui nous incombent en vertu de ces normes sont indiquées dans la partie « Responsabilités des commissaires aux comptes relatives à l’audit des comptes consolidés » du présent rapport. — Indépendance  : Nous avons réalisé notre mission d’audit dans le respect des règles d’indépendance qui nous sont applicables, sur la période du 1 er janvier 2019 à la date d’émission de notre rapport, et notamment nous n’avons pas fourni de services interdits par l’article 5, paragraphe 1, du règlement (UE) n°537/2014 ou par le code de déontologie de la profession de commissaire aux comptes. 3. Observation . — Sans remettre en cause l’opinion exprimée ci-dessus, nous attirons votre attention sur les changements de méthode comptable relatifs à l’application de la norme IFRS 16 sur les contrats de location et de l’interprétation IFRIC 23 sur les incertitudes relatives aux traitements fiscaux, exposés dans la note « 2.2 – Référentiel » de l’annexe des comptes consolidés. Justification des appréciations - Points clés de l’audit . — En application des dispositions des articles L.823-9 et R.823 -7 du code de commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à votre connaissance les points clés de l’audit relatifs aux risques d'anomalies significatives qui, selon notre jugement professionnel, ont été les plus importants pour l’audit des comptes consolidés de l’exercice, ainsi que les réponses que nous avons apportées face à ces risques. Les appréciations ainsi portées s’inscrivent dans le contexte de l’audit des comptes consolidés pris dans leur ensemble et de la formation de notre opinion exprimée ci-avant. Nous n’exprimons pas d’opinion sur des éléments de ces comptes consolidés pris isolément. — Risque de crédit : dépréciation des prêts et créances dans les comptes consolidés (statuts 1, 2 et 3)  : Risque identifié Notre réponse Le groupe Banque Populaire Grand Ouest est exposé aux risques de crédit et de contrepartie. Ces risques, résultants de l’incapacité de ses clients ou de ses contreparties à faire face à leurs engagements financiers, portent notamment sur ses activités de prêts à la clientèle. Conformément au volet « dépréciation » de la norme IFRS 9, le groupe Banque Populaire Grand Ouest constitue des dépréciations et provisions destinées à couvrir les risques attendus (encours en statuts 1 et 2) ou avérés (encours en statut 3) de pertes. Les règles de dépréciation des pertes attendues imposent la constitution d’un premier statut de dépréciation matérialisant une perte attendue à 1 an dès l’origination d’un nouvel actif financier ; et d’un second statut matérialisant une perte attendue à maturité, en cas de dégradation significative du risque de crédit. Ces dépréciations pour pertes attendues (statuts 1 et 2) sont déterminées principalement sur la base de modèles développés par le groupe BPCE, intégrant différents paramètres (la probabilité de défaut, le taux de perte en cas de défaut, informations prospectives…). Ces dépréciations pour pertes attendues sont complétées le cas échéant par des dotations sur base sectorielle au regard de spécificités locales ou d’événements spécifiques. Les encours de crédits supportant un risque de contrepartie avéré (statut 3) font l’objet de dépréciations déterminées essentiellement sur base individuelle. Ces dépréciations sont évaluées par la direction de votre Banque en fonction des flux futurs recouvrables estimés tenant compte des garanties disponibles sur chacun des crédits concernés. Nous avons considéré que l’identification et l’évaluation du risque de crédit constituait un point clé de l’audit étant donné que les provisions induites constituent une estimation significative pour l’établissement des comptes et font appel au jugement de la direction tant dans le rattachement des encours de crédits aux différents statuts, dans la détermination des paramètres et modalités de calculs des dépréciations pour les encours en statuts 1 et 2 que dans l’appréciation du niveau de provisionnement individuel des encours de crédits en statut 3. Nous avons considéré que l’appréciation de l’adéquation du niveau de couverture des risques de crédit par des provisions et le niveau du coût du risque associé constituent un point clé de l’audit pour l’exercice 2019 . Les expositions aux risques de crédit et de contrepartie des prêts et créances sur la clientèle représentent près de 79% du total bilan de l’établissement au 31 décembre 2019. Les encours bruts de prêts et créances à la clientèle s’élèvent à 23 885 812 milliers d’Euros. Le stock de dépréciations sur les encours de crédits et assimilés s’élève à 552 398 milliers d’Euros dont 49 190 milliers d’Euros au titre du statut 1, 70 048 milliers d’Euros au titre du statut 2 et 433 160 milliers d’Euros au titre du statut 3. Le coût du risque sur l’exercice 2019 s’élève à 42 458 milliers d’Euros. Pour plus de détail sur les principes comptables et les expositions, se référer aux notes 5.5.3 et 7.1 de l’annexe. Dépréciation des encours de crédits en statuts 1 et 2  : — Nos travaux ont principalement consisté : – à nous assurer de l’existence d’un dispositif de contrôle interne permettant une actualisation à une fréquence appropriée des notations des différents encours de crédits, – en une revue critique des travaux des auditeurs de la consolidation du groupe BPCE qui, en lien avec leurs experts et spécialistes : – se sont assurés de l’existence d’une gouvernance revoyant à une fréquence appropriée le caractère adéquat des modèles de dépréciations, les paramètres utilisés pour le calcul des dépréciations, et analysant les évolutions des dépréciations au regard des règles IFRS 9, – ont apprécié le niveau approprié de ces paramètres utilisés pour les calculs des dépréciations au 31 décembre 2019, – ont effectué des contre-calculs sur les principaux portefeuilles de crédits, – ont réalisé des contrôles sur le dispositif informatique dans son ensemble mis en place par le Groupe BPCE avec notamment une revue des contrôles généraux informatiques, des interfaces et des contrôles embarqués au titre des données spécifiques visant à traiter l’information relative à IFRS 9. Par ailleurs, nous nous sommes enfin assurés de la correcte documentation et justification des provisions sectorielles complémentaires comptabilisées aux bornes du groupe Banque Populaire Grand Ouest. Dépréciation des encours de crédits en statut 3   : Dans le cadre de nos procédures d’audit, nous avons d’une manière générale, examiné le dispositif de contrôle relatif au recensement des expositions, au suivi des risques de crédit et de contrepartie, à l’appréciation des risques de non recouvrement et à la détermination des dépréciations et provisions afférentes sur base individuelle. Nos travaux ont consisté à apprécier la qualité du dispositif de suivi des contreparties sensibles, douteuses et contentieuses, du processus de revue de crédit, du dispositif de valorisation des garanties. Par ailleurs, sur la base d’un échantillon de dossiers sélectionnés sur des critères de matérialité et de risques, nous avons réalisé des analyses contradictoires des montants de provisions. Nous avons également apprécié la pertinence de l’information détaillée en annexe requise par la norme IFRS 9 au titre du volet « dépréciation » au 31 décembre 2019. 4. Vérifications spécifiques . — Nous avons également procédé, conformément aux normes d'exercice professionnel applicables en France, aux vérifications spécifiques prévues par les textes légaux et réglementaires des informations données dans le rapport de gestion du Conseil d’Administration. Nous n'avons pas d'observation à formuler sur leur sincérité et leur concordance avec les comptes consolidés. Nous attestons que la déclaration consolidée de performance extra-financière prévue par l’article L.225-102-1 du code de commerce figure dans le rapport de gestion, étant précisé que, conformément aux dispositions de l’article L.823-10 de ce code, les informations contenues dans cette déclaration n’ont pas fait l’objet de notre part de vérifications de sincérité ou de concordance avec les comptes consolidés et doivent faire l’objet d’un rapport par un organisme tiers indépendant. Informations résultant d'autres obligations légales et réglementaires  : Désignation des commissaires aux comptes . — Nous avons été nommés commissaires aux comptes de la société Banque Populaire Grand Ouest par l’assemblée générale d’approbation des comptes de l’exercice clos le 31 décembre 1996 pour le cabinet KPMG, par l’assemblée générale d’approbation des comptes de l’exercice clos le 31 décembre 1978 pour le cabinet Deloitte & Associés, et par l’assemblée générale d’approbation des comptes de l’exercice clos le 31 décembre 2002 pour le cabinet FIDACO . Au 31 décembre 2019, le cabinet KPMG était dans la 23 ème année de sa mission sans interruption, le cabinet Deloitte et Associés dans la 41 ème année, et le cabinet FIDACO dans la 17 ème année. Responsabilités de la direction et des personnes constituant le gouvernement d’entreprise relatives aux comptes consolidés . — Il appartient à la direction d’établir des comptes consolidés présentant une image fidèle conformément au référentiel IFRS tel qu’adopté dans l’Union Euro péenne ainsi que de mettre en place le contrôle interne qu'elle estime nécessaire à l'établissement de comptes consolidés ne comportant pas d'anomalies significatives, que celles-ci proviennent de fraudes ou résultent d'erreurs. Lors de l’établissement des comptes consolidés, il incombe à la direction d’évaluer la capacité de la société à poursuivre son exploitation, de présenter dans ces comptes, le cas échéant, les informations nécessaires relatives à la continuité d’exploitation et d’appliquer la convention comptable de continuité d’exploitation, sauf s’il est prévu de liquider la société ou de cesser son activité. Il incombe au comité d’audit de suivre le processus d’élaboration de l’information financière et de suivre l'efficacité des systèmes de contrôle interne et de gestion des risques, ainsi que le cas échéant de l'audit interne, en ce qui concerne les procédures relatives à l'élaboration et au traitement de l'information comptable et financière. Les comptes consolidés ont été arrêtés par le Conseil d’Administration . Responsabilités des commissaires aux comptes relatives à l’audit des comptes consolidés  : Objectif et démarche d’audit . — Il nous appartient d’établir un rapport sur les comptes consolidés. Notre objectif est d’obtenir l’assurance raisonnable que les comptes consolidés pris dans leur ensemble ne comportent pas d’anomalies significatives. L’assurance raisonnable correspond à un niveau élevé d’assurance, sans toutefois garantir qu’un audit réalisé conformément aux normes d’exercice professionnel permet de systématiquement détecter toute anomalie significative. Les anomalies peuvent provenir de fraudes ou résulter d’erreurs et sont considérées comme significatives lorsque l’on peut raisonnablement s’attendre à ce qu’elles puissent, prises individuellement ou en cumulé, influencer les décisions économiques que les utilisateurs des comptes prennent en se fondant sur ceux-ci. Comme précisé par l’article L.823-10-1 du code de commerce, notre mission de certification des comptes ne consiste pas à garantir la viabilité ou la qualité de la gestion de votre société. Dans le cadre d’un audit réalisé conformément aux normes d’exercice professionnel applicables en France, le commissaire aux comptes exerce son jugement professionnel tout au long de cet audit. — En outre : – il identifie et évalue les risques que les comptes consolidés comportent des anomalies significatives, que celles-ci proviennent de fraudes ou résultent d’erreurs, définit et met en œuvre des procédures d’audit face à ces risques, et recueille des éléments qu’il estime suffisants et appropriés pour fonder son opinion. Le risque de non-détection d’une anomalie significative provenant d’une fraude est plus élevé que celui d’une anomalie significative résultant d’une erreur, car la fraude peut impliquer la collusion, la falsification, les omissions volontaires, les fausses déclarations ou le contournement du contrôle interne ; – il prend connaissance du contrôle interne pertinent pour l’audit afin de définir des procédures d’audit appropriées en la circonstance, et non dans le but d’exprimer une opinion sur l’efficacité du contrôle interne ; – il apprécie le caractère approprié des méthodes comptables retenues et le caractère raisonnable des estimations comptables faites par la direction, ainsi que les informations les concernant fournies dans les comptes consolidés ; – il apprécie le caractère approprié de l’application par la direction de la convention comptable de continuité d’exploitation et, selon les éléments collectés, l’existence ou non d’une incertitude significative liée à des événements ou à des circonstances susceptibles de mettre en cause la capacité de la société à poursuivre son exploitation. Cette appréciation s’appuie sur les éléments collectés jusqu’à la date de son rapport, étant toutefois rappelé que des circonstances ou événements ultérieurs pourraient mettre en cause la continuité d’exploitation. S’il conclut à l’existence d’une incertitude significative, il attire l’attention des lecteurs de son rapport sur les informations fournies dans les comptes consolidés au sujet de cette incertitude ou, si ces informations ne sont pas fournies ou ne sont pas pertinentes, il formule une certification avec réserve ou un refus de certifier ; – il apprécie la présentation d’ensemble des comptes consolidés et évalue si les comptes consolidés reflètent les opérations et événements sous-jacents de manière à en donner une image fidèle ; – concernant l’information financière des personnes ou entités comprises dans le périmètre de consolidation, il collecte des éléments qu’il estime suffisants et appropriés pour exprimer une opinion sur les comptes consolidés. Il est responsable de la direction, de la supervision et de la réalisation de l’audit des comptes consolidés ainsi que de l’opinion exprimée sur ces comptes. Rapport au comité d’audit . — Nous remettons au comité d’audit un rapport qui présente notamment l’étendue des travaux d'audit et le programme de travail mis en œuvre, ainsi que les conclusions découlant de nos travaux. Nous portons également à sa connaissance, le cas échéant, les faiblesses significatives du contrôle interne que nous avons identifiées pour ce qui concerne les procédures relatives à l’élaboration et au traitement de l’information comptable et financière. Parmi les éléments communiqués dans le rapport au comité d’audit, figurent les risques d’anomalies significatives que nous jugeons avoir été les plus importants pour l’audit des comptes consolidés de l’exercice et qui constituent de ce fait les points clés de l’audit, qu’il nous appartient de décrire dans le présent rapport. Nous fournissons également au comité d’audit la déclaration prévue par l’article 6 du règlement (UE) n° 537-2014 confirmant notre indépendance, au sens des règles applicables en France telles qu’elles sont fixées notamment par les articles L.822-10 à L.822-14 du code de commerce et dans le code de déontologie de la profession de commissaire aux comptes. Le cas échéant, nous nous entretenons avec le comité d'audit des risques pesant sur notre indépendance et des mesures de sauvegarde appliquées. Paris-La Défense et Angers, le 27 mars 2020 , Les commissaires aux comptes  : KPMG Audit FS I DELOITTE et A ssoci é s FIDACO Fiduciaire Audit Conseil Marie-Christine Ferron Jolys Charlotte Vandeputte Frédéric Ploquin Associée Associée Associé

27/04/2020 : Publications périodiques (4)

Société : Banque Populaire Grand Ouest
Catégorie 1 : Chiffres d'affaires et situations trimestrielles (4.2)
Numéro d'affaire : 2001111
Texte de l'annonce :

BANQUE POPULAIRE GRAND OUEST Société anonyme coopérative de banque populaire régie par les articles 512-2 et suivants du Code monétaire et financier et l'ensemble des textes relatifs aux banques populaires et aux établissements de crédit Siège social : 15, boulevard de la Boutière , CS 26858, 35768 Saint-Grégoire 857 500 227 RCS Rennes Situation au 31 Mars 2020 (En milliers d'Euros) Actif Montant Caisse, Banques Centrales, CCP 98 890 Effets Publics et Valeurs assimilées 370 702 Créances sur les Établissements de Crédit 4 238 700 Opérations avec la clientèle 21 109 522 Obligations et Autres Titres à revenu fixe 1 972 911 Actions et autres titres à revenu variable 11 187 Participations et autres titres détenus à long terme 929 754 Parts dans les entreprises liées 18 920 Crédit bail et location avec option d'achat 658 109 Location simple 21 741 Immobilisations Incorporelles 373 Immobilisations corporelles 134 626 Autres Actifs 65 425 Comptes de Régularisation 110 942 TOTAL ACTIF 29 741 802 Passif Montant Dettes envers les Établissements de Crédit 6 549 591 Opérations avec la clientèle 19 455 262 Dettes représentées par un titre 574 549 Autres Passifs 137 787 Comptes de Régularisation 469 961 Provisions 203 771 Dettes subordonnées 7 323 Fonds pour Risques Bancaires Généraux 203 051 CAPITAUX PROPRES HORS FRBG (+/-) 2 140 507 Capital souscrit 1 243 328 Prime d'émission 357 772 Réserves 491 407 Report à nouveau (+/-) 48 000 TOTAL PASSIF 29 741 802 Hors-bilan Montant Engagements donnés Engagements de financement 2 936 810 Engagements de garantie 723 899 Engagements sur titres 434 Engagements reçus Engagements de financement 980 Engagements de garantie 2 105 967 Engagements sur titres 434

29/01/2020 : Publications périodiques (4)

Société : Banque Populaire Grand Ouest
Catégorie 1 : Chiffres d'affaires et situations trimestrielles (4.2)
Numéro d'affaire : 2000113
Texte de l'annonce :

BANQUE POPULAIRE GRAND OUEST Société anonyme coopérative de banque populaire régie par les articles 512-2 et suivants du Code monétaire et financier et l'ensemble des textes relatifs aux banques populaires et aux établissements de crédit Siège social : 15, boulevard de la Boutière , CS 26858, 35768 Saint-Grégoire 857 500 227 RCS Rennes Situation au 31 Décembre 2019 (En milliers d'Euros) Actif Montant Caisse, Banques Centrales, CCP 157 277 Effets Publics et Valeurs assimilées 371 757 Créances sur les Établissements de Crédit 3 921 673 Opérations avec la clientèle 20 667 986 Obligations et Autres Titres à revenu fixe 1 987 706 Actions et autres titres à revenu variable 11 330 Participations et autres titres détenus à long terme 928 836 Parts dans les entreprises liées 18 920 Crédit-bail et location avec option d'achat 660 160 Location simple 21 471 Immobilisations Incorporelles 276 Immobilisations corporelles 137 636 Autres Actifs 96 570 Comptes de Régularisation 124 081 Total Actif 29 105 679 Passif Montant Dettes envers les Établissements de Crédit 6 474 117 Opérations avec la clientèle 19 122 400 Dettes représentées par un titre 463 606 Autres Passifs 112 006 Comptes de Régularisation 442 635 Provisions 200 513 Dettes subordonnées 7 324 Fonds pour Risques Bancaires Généraux 203 051 CAPITAUX PROPRES HORS FRBG (+/-) 2 080 027 Capital souscrit 1 182 848 Prime d'émission 357 772 Réserves 491 407 Report à nouveau (+/-) 48 000 Total Passif 29 105 679 Hors-bilan Montant Engagements donnés Engagements de financement 2 897 978 Engagements de garantie 704 999 Engagements sur titres 553 Engagements reçus Engagements de financement Engagements de garantie 2 111 254 Engagements sur titres 553

30/10/2019 : Publications périodiques (4)

Société : Banque Populaire Grand Ouest
Catégorie 1 : Chiffres d'affaires et situations trimestrielles (4.2)
Numéro d'affaire : 1904689
Texte de l'annonce :

BANQUE POPULAIRE GRAND OUEST Société anonyme coopérative de banque populaire régie par les articles 512-2 et suivants du Code monétaire et financier et l'ensemble des textes relatifs aux banques populaires et aux établissements de crédit Siège social : 15, boulevard de la Boutière , CS 26858, 35768 Saint-Grégoire 857 500 227 RCS Rennes Situation au 30 septembre 2019 (En milliers d'Euros) Actif Montant Caisse, Banques Centrales, CCP 224 559 Effets Publics et Valeurs assimilées 383 162 Créances sur les Établissements de Crédit 3 447 957 Opérations avec la clientèle 20 344 441 Obligations et Autres Titres à revenu fixe 1 999 834 Actions et autres titres à revenu variable 12 483 Participations et autres titres détenus à long terme 928 431 Parts dans les entreprises liées 18 920 Crédit-bail et location avec option d'achat 668 319 Location simple 21 535 Immobilisations Incorporelles 302 Immobilisations corporelles 155 818 Autres Actifs 94 666 Comptes de Régularisation 117 081 TOTAL ACTIF 28 417 508 Passif Montant Dettes envers les Établissements de Crédit 6 367 151 Opérations avec la clientèle 18 778 850 Dettes représentées par un titre 266 145 Autres Passifs 121 879 Comptes de Régularisation 427 899 Provisions 208 781 Dettes subordonnées 7 324 Fonds pour Risques Bancaires Généraux 203 051 CAPITAUX PROPRES HORS FRBG (+/-) 2 036 428 Capital souscrit 1 139 249 Prime d'émission 357 772 Réserves 491 407 Report à nouveau (+/-) 48 000 TOTAL PASSIF 28 417 508 Hors-bilan Montant Engagements donnés Engagements de financement 3 007 688 Engagements de garantie 731 660 Engagements sur titres 1 179 Engagements reçus Engagements de financement Engagements de garantie 2 111 069 Engagements sur titres 1 179

26/07/2019 : Publications périodiques (4)

Société : Banque Populaire Grand Ouest
Catégorie 1 : Chiffres d'affaires et situations trimestrielles (4.2)
Numéro d'affaire : 1903908
Texte de l'annonce :

BANQUE POPULAIRE GRAND OUEST Société anonyme coopérative de banque populaire régie par les articles 512-2 et suivants du Code monétaire et financier et l'ensemble des textes relatifs aux banques populaires et aux établissements de crédit Siège social : 15, boulevard de la Boutière , CS 26858, 35768 Saint-Grégoire 857 500 227 RCS Rennes Situation au 30 juin 2019 (En milliers d'Euros) Actif Montant Caisse, Banques Centrales, CCP 223 731 Effets Publics et Valeurs assimilées 381 113 Créances sur les Etablissements de Crédit 3 354 005 Opérations avec la clientèle 20 002 817 Obligations et Autres Titres à revenu fixe 2 022 585 Actions et autres titres à revenu variable 13 104 Participations et autres titres détenus à long terme 927 407 Parts dans les entreprises liées 19 320 Crédit-bail et location avec option d'achat 671 360 Location simple 21 552 Immobilisations Incorporelles 346 Immobilisations corporelles 158 487 Autres Actifs 95 407 Comptes de Régularisation 135 236 TOTAL ACTIF 28 026 470 Passif Montant Dettes envers les Etablissements de Crédit 6 316 864 Opérations avec la clientèle 18 500 437 Dettes représentées par un titre 270 877 Autres Passifs 104 901 Comptes de Régularisation 440 244 Provisions 204 137 Dettes subordonnées 7 324 Fonds pour Risques Bancaires Généraux 203 051 CAPITAUX PROPRES HORS FRBG (+/-) 1 978 635 Capital souscrit 1 081 456 Prime d'émission 357 772 Réserves 491 407 Report à nouveau (+/-) 48 000 TOTAL PASSIF 28 026 470 Hors-bilan Montant Engagements donnés Engagements de financement 2 812 749 Engagements de garantie 752 015 Engagements sur titres 949 Engagements reçus Engagements de financement Engagements de garantie 2 135 918 Engagements sur titres 949

21/06/2019 : Publications périodiques (4)

Société : Banque Populaire Grand Ouest
Catégorie 1 : Comptes annuels (4.1)
Numéro d'affaire : 1902959
Texte de l'annonce :

BANQUE POPULAIRE GRAND OUEST Société anonyme coopérative de banque populaire à capital variable régie par les articles 512-2 et suivants du Code monétaire et financier et l'ensemble des textes relatifs aux banques populaires et aux établissements de crédit. Siège social : 15 Boulevard de la Boutière CS26858. 35768 Saint-Grégoire 857 500 227 R.C.S. Rennes. Documents comptables annuels approuvés par l'assemblée générale du 21 mai 2019. Exercice 2018 A. — Comptes individuels annuels au 31 décembre 2018. I. — Bilan et hors bilan. (En milliers d' Euros .) Actif Notes 31/12/2018 31/12/2017 Caisses, banques centrales 217 279 211 675 Effets publics et valeurs assimilées 3.3 398 508 369 217 Créances sur les établissements de crédit 3.1 3 936 435 3 189 233 Opérations avec la clientèle 3.2 19 252 847 17 808 001 Obligations et autres titres à revenu fixe 3.3 2 070 475 2 113 064 Actions et autres titres à revenu variable 3.3 12 492 7 367 Participations et autres titres détenus à long terme 3.4 868 423 830 034 Parts dans les entreprises liées 3.4 10 050 4 521 Opérations de crédit-bail et de locations simples 3.5 652 849 613 312 Immobilisations incorporelles 3.6 538 1 128 Immobilisations corporelles 3.6 163 202 172 491 Autres actifs 3.8 208 084 146 851 Comptes de régularisation 3.9 117 135 131 558 Total de l'actif 27 908 316 25 598 452 Hors bilan Notes 31/12/2018 31/12/2017 Engagements donnés : Engagements de financement 4.1 2 575 208 2 295 857 Engagements de garantie 4.1 732 584 786 931 Engagements sur titres 919 965 Passif Notes 31/12/2018 31/12/2017 Banques centrales Dettes envers les établissements de crédit 3.1 7 148 909 5 861 070 Opérations avec la clientèle 3.2 17 555 144 16 626 570 Dettes représentées par un titre 3.7 353 536 351 681 Autres passifs 3.8 116 939 89 361 Comptes de régularisation 3.9 370 022 344 191 Provisions 3.10 207 742 187 744 Dettes subordonnées 3.11 7 325 7 327 Fonds pour risques bancaires généraux (FRBG) 3.12 203 051 234 780 Capitaux propres hors FRBG 3.13 1 945 648 1 895 728 Capital souscrit 1 033 252 1 021 352 Primes d'émission 357 772 357 771 Réserves 453 653 409 816 Ecart de réévaluation 0 0 Provisions réglementées et subventions d'investissement 0 0 Report à nouveau 48 000 37 610 Résultat de l'exercice (+/-) 52 971 69 179 Total du passif 27 908 316 25 598 452 Hors bilan Notes 31/12/2018 31/12/2017 Engagements reçus : Engagements de financement 4.1 0 166 Engagements de garantie 4.1 2 195 673 2 145 897 Engagements sur titres 919 965 II. — Compte de résultat. (En milliers d’ Euros .) Notes Exercice 2018 Exercice 2017 Intérêts et produits assimilés 5.1 506 880 523 782 Intérêts et charges assimilées 5.1 -245 158 -259 762 Produits sur opérations de crédit-bail et de locations simples 5.2 258 363 247 000 Charges sur opérations de crédit-bail et de locations simples 5.2 -269 573 -241 975 Revenus des titres à revenu variable 5.3 22 214 34 539 Commissions (produits) 5.4 300 380 291 116 Commissions (charges) 5.4 -52 157 -59 274 Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation 5.5 1 498 1 571 Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés 5.6 -290 -2 Autres produits d'exploitation bancaire 5.7 14 867 13 573 Autres charges d'exploitation bancaire 5.7 -19 039 -10 041 Produit net bancaire 517 985 540 528 Charges générales d'exploitation 5.8 -382 555 -425 173 Dotations aux amortissements et aux dépréciations sur immobilisations incorporelles et corporelles -16 845 -19 955 Résultat brut d'exploitation 118 584 95 400 Coût du risque 5.9 -79 975 -36 337 Résultat d'exploitation 38 610 59 063 Gains ou pertes sur actifs immobilisés 5.10 -5 679 21 605 Résultat courant avant impôt 32 930 80 668 Résultat exceptionnel 5.11 -38 -69 Impôt sur les bénéfices 5.12 -11 650 -11 420 Dotations / reprises de FRBG et provisions réglementées 31 729 0 Résultat net 52 971 69 179 III. — Notes annexes aux comptes individuels annuels. Note 1. – Cadre général. 1.1. Le Groupe BPCE. — Le Groupe BPCE dont fait partie l’entité Banque Populaire Grand Ouest comprend le réseau Banque Populaire, le réseau Caisse d'Epargne, l’organe central BPCE et ses filiales. Les deux réseaux Banque Populaire et Caisse d’Epargne. — Le Groupe BPCE est un groupe coopératif dont les sociétaires sont propriétaires des deux réseaux de banque de proximité : les 14 Banques Populaires et les 15 Caisses d’Epargne. Chacun des deux réseaux est détenteur à parité de BPCE, l’organe central du groupe. Le réseau Banque Populaire comprend les Banques Populaires et les sociétés de caution mutuelle leur accordant statutairement l'exclusivité de leur cautionnement. Le réseau Caisse d'Epargne comprend les Caisses d'Epargne et les sociétés locales d'épargne (SLE). Les Banques Populaires sont détenues à hauteur de 100 % par leurs sociétaires. Le capital des Caisses d’Epargne est détenu à hauteur de 100 % par les sociétés locales d’épargne. Au niveau local, les SLE sont des entités à statut coopératif dont le capital variable est détenu par les sociétaires. Elles ont pour objet d'animer le sociétariat dans le cadre des orientations générales de la Caisse d'Epargne à laquelle elles sont affiliées et elles ne peuvent pas effectuer d’opérations de banque. BPCE. — Organe central au sens de la Loi bancaire et établissement de crédit agréé comme banque, BPCE a été créé par la Loi n° 2009-715 du 18 juin 2009. BPCE est constitué sous forme de société anonyme à directoire et conseil de surveillance dont le capital est détenu à parité par les 14 Banques Populaires et les 15 Caisses d’Epargne. Les missions de BPCE s'inscrivent dans la continuité des principes coopératifs des Banques Populaires et des Caisses d'Epargne. BPCE est notamment chargé d'assurer la représentation des affiliés auprès des autorités de tutelle, de définir la gamme des produits et des services commercialisés, d'organiser la garantie des déposants, d'agréer les dirigeants et de veiller au bon fonctionnement des établissements du groupe. En qualité de holding, BPCE exerce les activités de tête de groupe et détient les filiales communes aux deux réseaux dans le domaine de la banque de proximité et assurance , de la banque de financement et des services financiers et leurs structures de production. Il détermine aussi la stratégie et la politique de développement du groupe. — Les principales filiales de BPCE , dont Natixis, société cotée détenue à 70,7825 % sont organisées autour de trois grands pôles : – la Banque commerciale et Assurance (dont le Crédit Foncier, la Banque Palatine, BPCE International et les activités Assurance de Natixis) ; – la Banque de Grande Clientèle ; – et la Gestion d’actifs et de fortune. Parallèlement, dans le domaine des activités financières, BPCE a notamment pour missions d'assurer la centralisation des excédents de ressources et de réaliser toutes les opérations financières utiles au développement et au refinancement du groupe, charge à lui de sélectionner l'opérateur de ces missions le plus efficace dans l'intérêt du groupe. Il offre par ailleurs des services à caractère bancaire aux entités du groupe. 1.2. Mécanisme de garantie. — Le système de garantie et de solidarité a pour objet, conformément aux articles L. 511-31 et L. 512-107-6 du Code monétaire et financier, de garantir la liquidité et la solvabilité du groupe et des établissements affiliés à BPCE, ainsi que d’organiser la solidarité financière au sein des réseaux Banque Populaire et Caisse d’Epargne. BPCE est chargé de prendre toutes mesures nécessaires pour organiser la garantie de la solvabilité du groupe ainsi que de chacun des réseaux, notamment en mettant en œuvre les mécanismes appropriés de solidarité interne du groupe et en créant un fonds de garantie commun aux deux réseaux dont il détermine les règles de fonctionnement, les modalités de déclenchement en complément des fonds des deux réseaux déjà existants ainsi que les contributions des établissements affiliés pour sa dotation et sa reconstitution. BPCE gère ainsi le Fonds réseau Banque Populaire, le Fonds réseau Caisse d’Epargne et met en place le Fonds de Garantie Mutuel. Le Fonds réseau Banque Populaire est constitué d’un dépôt de 450 millions d’ Euros effectué par les Banques Populaires dans les livres de BPCE sous la forme d’un compte à terme d’une durée de dix ans et indéfiniment renouvelable. Le Fonds réseau Caisse d’Epargne fait l’objet d’un dépôt de 450 millions d’ Euros effectué par les Caisses d’Epargne dans les livres de BPCE sous la forme d’un compte à terme d’une durée de dix ans et indéfiniment renouvelable. Le Fonds de Garantie Mutuel est constitué des dépôts effectués par les Banques Populaires et les Caisses d’Epargne dans les livres de BPCE sous la forme de comptes à terme d’une durée de dix ans et indéfiniment renouvelables. Le montant des dépôts par réseau est de 181 millions d’ Euros au 31 décembre 2018. Le montant total des dépôts effectués auprès de BPCE au titre du Fonds réseau Banque Populaire, du Fonds réseau Caisse d’Epargne et du Fonds de Garantie Mutuel ne peut être inférieur à 0,15 % et ne peut excéder 0,3 % de la somme des actifs pondérés du groupe. Dans les comptes individuels des établissements, la constitution de dépôts au titre du système de garantie et de solidarité se traduit par l’identification d’un montant équivalent au sein d’une rubrique dédiée des capitaux propres. Les sociétés de caution mutuelle accordant statutairement l’exclusivité de leur cautionnement à une Banque Populaire bénéficient de la garantie de liquidité et de solvabilité de cette dernière avec laquelle elles sont agréées collectivement en application de l’article R.515-1 du Code monétaire et financier. La liquidité et la solvabilité des caisses de Crédit Maritime Mutuel sont garanties au premier niveau pour chaque Caisse considérée, par la Banque Populaire qui en est l’actionnaire de référence et l’opératrice au titre de l’adossement technique et fonctionnel de la Caisse à la Banque Populaire d’adossement. La liquidité et la solvabilité des sociétés locales d’épargne sont garanties au premier niveau pour chaque société locale d’épargne considérée, par la Caisse d’Epargne dont la société locale d’épargne concernée est l’actionnaire. Le directoire de BPCE a tout pouvoir pour mobiliser les ressources des différents contributeurs sans délai et selon l’ordre convenu, sur la base d’autorisations préalables délivrées à BPCE par les contributeurs. 1.3. Événements significatifs : Impact en résultat du changement d’estimation comptable sur le risque de crédit portant sur les engagements non douteux inscrits au bilan ou au hors bilan. — A compter du 1 er janvier 2018, les modalités d’estimation des engagements non douteux présentant une augmentation significative du risque de crédit depuis leur comptabilisation initiale sont alignées avec celles de la norme IFRS 9 retenue pour les comptes consolidés. L’impact du changement de modalités de calcul se traduit par une charge de 39 637 milliers d’ Euros en compte de résultat au poste Coût du risque. Opérations de titrisation 2018. — Au 31 décembre 2018, deux nouvelles entités ad hoc (deux Fonds Communs de Titrisation ou « FCT ») ont été consolidées au sein du Groupe BPCE : BPCE Home Loans FCT 2018 et BPCE Home Loans FCT 2018 Demut, toutes deux nées d’une opération de titrisation réalisée par les Banques Populaires et les Caisses d’Epargne le 29 octobre 2018. Cette opération s’est traduite pour la Banque Populaire Grand Ouest par une cession de prêts immobiliers (47 397 milliers d’ Euros ) à BPCE Home Loans FCT 2018 et, une souscription par des investisseurs externes des titres seniors émis par le FCT (42 100 milliers d’ Euros ). Cette opération, malgré un placement sur le marché, n’est pas déconsolidante puisque les établissements ayant cédé les crédits ont souscrit aux titres subordonnés et aux parts résiduelles. Cette opération prolonge les opérations de titrisation mises en place en 2014 (BPCE Master Home Loans/BPCE Master Home Loans Demut), en 2016 (BPCE Consumer Loans FCT 2016_5) et en 2017 (BPCE Home Loans 2017_5). 1.4. Événements postérieurs à la clôture. — Néant. Note 2. – Principes et méthodes comptables. 2.1. Méthodes d'évaluation et de présentation appliquées. — Les comptes individuels annuels de la Banque Populaire Grand Ouest sont établis et présentés conformément aux règles définies par BPCE dans le respect du règlement n°2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC). 2.2. Changements de méthodes comptables. — Aucun changement de méthodes comptables n’a affecté les comptes de l’exercice 2018. Les textes adoptés par l’Autorité des normes comptables et d’application obligatoire en 2018 n’ont pas d’impact significatif sur les comptes individuels de l’établissement. L’établissement n’anticipe pas l’application des textes adoptés par l’Autorité des normes comptables lorsqu’elle est optionnelle, sauf mention spécifique. 2.3. Principes comptables et méthodes d'évaluation. — Les comptes de l’exercice sont présentés sous une forme identique à celle de l’exercice précédent. Les conventions comptables générales ont été appliquées dans le respect du principe de prudence, conformément aux hypothèses de base : – continuité de l’exploitation ; – permanence des méthodes comptables d’un exercice à l’autre ; – indépendance des exercices ; et conformément aux règles générales d’établissement et de présentation des comptes annuels. La méthode retenue pour l’évaluation des éléments inscrits en comptabilité est la méthode du coût historique et tous les postes du bilan sont présentés, le cas échéant, nets d'amortissements, de provisions et de corrections de valeur. — Les principales méthodes utilisées sont les suivantes : 2.3.1. Opérations en devises. — Les résultats sur opérations de change sont déterminés conformément au règlement n°2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC). Les créances, les dettes et les engagements hors bilan libellés en devises sont évalués au cours de change à la clôture de l'exercice. Les gains et pertes de change latents et définitifs sont enregistrés en compte de résultat. Les produits et les charges payés ou perçus sont enregistrés au cours du jour de la transaction. Les immobilisations et titres de participation en devises financés en Euros restent valorisés au coût d’acquisition. Les opérations de change au comptant non dénouées sont valorisées au cours de clôture de l'exercice. Les reports et déports sur les contrats de change à terme de couverture sont étalés prorata temporis en compte de résultat. Les autres contrats de change et les instruments financiers à terme en devises sont évalués au prix du marché. Les contrats de change à terme secs ou couverts par des instruments à terme sont réévalués au cours du terme restant à courir. Les swaps cambistes s’enregistrent comme des opérations couplées d’achats au comptant et de ventes à terme de devises. Les swap s financiers de devises sont assujettis aux dispositions du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC). 2.3.2. Opérations avec les établissements de crédit et la clientèle. — Les créances sur les établissements de crédit recouvrent l’ensemble des créances détenues au titre d’opérations bancaires à l’exception de celles matérialisées par un titre. Elles comprennent les valeurs reçues en pension, quel que soit le support, et les créances se rapportant à des pensions livrées sur titres. Elles sont ventilées entre créances à vue et créances à terme. Les créances sur les établissements de crédit sont inscrites au bilan à leur valeur nominale ou à leur coût d'acquisition pour les rachats de créances , augmentés des intérêts courus non échus et nets des dépréciations constituées au titre du risque de crédit. Les créances sur la clientèle comprennent les concours distribués aux agents économiques autres que les établissements de crédit, à l’exception de ceux matérialisés par un titre, les valeurs reçues en pension et les créances se rapportant à des pensions livrées sur titres. Elles sont ventilées en créances commerciales, comptes ordinaires débiteurs et autres concours à la clientèle. Les crédits à la clientèle émis sont inscrits au bilan à leur valeur nominale ou à leur coût d'acquisition pour les rachats de créances , augmentés des intérêts courus non échus et nets des dépréciations constituées au titre du risque de crédit. Les commissions et coûts marginaux de transaction qui font l’objet d’un étalement sont intégrés à l’encours de crédit concerné. Les dettes envers les établissements de crédit sont présentées selon leur durée initiale (à vue ou à terme) et les dettes envers la clientèle sont présentées selon leur nature (comptes d’épargne à régime spécial et autres dépôts de la clientèle). Sont incluses, en fonction de leur contrepartie, les opérations de pension matérialisées par des titres ou des valeurs. Les intérêts courus sont enregistrés en dettes rattachées. Les garanties reçues sont enregistrées en comptabilité en hors bilan. Elles font l'objet de réévaluations périodiques. La valeur comptable de l'ensemble des garanties prises sur un même crédit est limitée à l'encours de ce crédit. Créances restructurées. — Les créances restructurées au sens du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC) sont des créances douteuses qui font l’objet d’une modification des caractéristiques initiales (durée, taux d’intérêt) des contrats afin de permettre aux contreparties de rembourser les encours dus. Lors de la restructuration, le prêt fait l’objet d’une décote d’un montant égal à l’écart entre l’actualisation des flux contractuels initialement attendus et l’actualisation des flux futurs attendus de capital et d’intérêts issus de la restructuration. Le taux d’actualisation est le taux d’intérêt effectif d’origine pour les prêts à taux fixe ou le dernier taux effectif avant la date de restructuration pour les prêts à taux variable. Le taux effectif correspond au taux contractuel. Cette décote est inscrite, au résultat, en coût du risque et, au bilan, en diminution de l'encours correspondant. Elle est rapportée au compte de résultat, dans la marge d'intérêt, selon un mode actuariel sur la durée du prêt. Une créance restructurée peut-être reclassée en encours sains lorsque les nouvelles échéances sont respectées. Lorsque la créance ayant fait l’objet d’une première restructuration présente à nouveau une échéance impayée, quelles qu’aient été les conditions de la restructuration, la créance est déclassée en créance douteuse. Créances douteuses. — Les créances douteuses sont constituées de l'ensemble des encours échus et non échus, garantis ou non, dus par les débiteurs dont un concours au moins présente un risque de crédit avéré, identifié de manière individuelle. Un risque est avéré dès lors qu'il est probable que l'établissement ne percevra pas tout ou partie des sommes dues au titre des engagements souscrits par la contrepartie, nonobstant l'existence de garantie ou de caution. Nonobstant le règlement n°2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC), l'identification en encours douteux est effectuée notamment en cas de créances impayées depuis plus de trois mois en harmonisation avec les événements de défaut définis à l’article 178 du règlement européen 575-2013 du 26 juin 2013 relatif aux exigences prudentielles applicables aux établissements de crédit. Un encours douteux compromis est un encours douteux dont les perspectives de recouvrement sont fortement dégradées et pour lequel un passage en perte à terme est envisagé. Les créances déchues de leur terme, les contrats de crédit-bail résiliés, les concours à durée indéterminée dont la clôture a été notifiée sont présumés devoir être inscrits en douteux compromis. L’existence de garanties couvrant la quasi-totalité des risques et les conditions d’évolution de la créance douteuse doivent être prises en considération pour qualifier un encours douteux de compromis et pour quantifier la dépréciation. Un an après sa classification en encours douteux, un encours douteux est présumé être compromis sauf si le passage en perte à terme n’est pas envisagé. Le classement d’un encours douteux en douteux compromis n’entraîne pas le classement par « contagion » dans cette dernière catégorie des autres encours et engagements douteux relatifs à la contrepartie concernée. Les intérêts courus et ou échus non perçus sur créances douteuses sont comptabilisés en produits d'exploitation bancaire et dépréciés à due concurrence . Lorsque la créance est qualifiée de compromise, les intérêts courus non encaissés ne sont plus comptabilisés. Plus généralement, les créances douteuses sont réinscrites en encours sain s quand les règlements reprennent de façon régulière pour les montants correspondant aux échéances contractuelles, et lorsque la contrepartie ne présente plus de risque de défaillance. Opérations de pension. — Les opérations de pension livrée sont comptabilisées conformément aux dispositions du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC) complété par l'instruction n° 94-06 modifiée de la Commission bancaire. Les éléments d'actif mis en pension sont maintenus au bilan du cédant, qui enregistre au passif le montant encaissé, représentatif de sa dette à l'égard du cessionnaire. Le cessionnaire enregistre à l'actif le montant versé représentatif de sa créance à l'égard du cédant. Lors des arrêtés comptables, les actifs mis en pension, ainsi que la dette à l'égard du cessionnaire ou la créance sur le cédant, sont évalués selon les règles propres à chacune de ces opérations. Dépréciation. — Les créances, dont le recouvrement est devenu incertain, donnent lieu à la constitution de dépréciations, inscrites en déduction de l’actif, destinées à couvrir le risque de perte. Les dépréciations sont calculées créance par créance en tenant compte de la valeur actuelle des garanties reçues. Elles sont déterminées selon une fréquence au moins trimestrielle et sur la base de l'analyse du risque et des garanties disponibles. Les dépréciations couvrent au minimum les intérêts non encaissés sur encours douteux. Les dépréciations pour pertes probables avérées couvrent l'ensemble des pertes prévisionnelles, calculées par différence entre les capitaux restant dus et les flux prévisionnels actualisés selon le taux effectif. Les flux prévisionnels sont déterminés selon les catégories de créances sur la base d’historiques de pertes et/ou à dire d’expert puis sont positionnés dans le temps sur la base d’échéanciers déterminés selon des historiques de recouvrement. Les dotations et les reprises de dépréciation constatées pour risque de non recouvrement sont enregistrées en « Coût du risque » à l’exception des dépréciations relatives aux intérêts sur créances douteuses présentées, comme les intérêts ainsi dépréciés, en « Intérêts et produits assimilés ». La reprise de la dépréciation liée au seul passage du temps est enregistrée en « Intérêts et assimilés ». Quand le risque de crédit est identifié, sur des encours non douteux mais présentant une augmentation significative du risque de crédit depuis leur comptabilisation initiale, il est évalué sur la base des pertes de crédit attendues sur leurs durées de vie résiduelles. Ce risque de crédit est constaté sous forme de provision au passif. A compter du 1 er janvier 2018, les modalités d’évaluation de ces encours non douteux sont ainsi alignées avec celles de la norme IFRS 9 de Statut 2 (S2) retenue pour les comptes consolidés. Les créances irrécouvrables sont inscrites en pertes et les dépréciations correspondantes font l'objet d'une reprise. 2.3.3. Opérations de crédit-bail et de locations simples. — L’avis du Comité d’urgence du CNC n° 2006-C dispose que les immobilisations destinées à une activité de crédit-bail mobilier, immobilier, de location avec option d’achat et de location simple sont enregistrées à l’actif du bilan du bailleur. Pour cette catégorie d’actifs, par dérogation aux règles du PCG sur la comptabilisation des actifs, c’est la notion de propriété juridique qui s’applique et non celle de contrôle. Les immobilisations sont enregistrées pour leur valeur d’entrée et la ventilation des actifs par composants ne s’applique pas chez le bailleur lorsque les charges d’entretien / remplacement incombent contractuellement au crédit preneur. En cas de rupture de contrat, l’approche par composant s’applique de manière prospective. En application de ce même avis, le crédit bailleur a la possibilité d’amortir les actifs concernés dans ses comptes individuels soit sur la durée du contrat (amortissement financier i.e. égal à la fraction de loyer acquise), soit sur la durée normale d’utilisation du bien (amortissement linéaire / dégressif). Le choix de l’option s’applique à l’ensemble des biens affectés à une même catégorie d’opérations. En application du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC), les commissions et coûts marginaux de transaction qui font l’objet d’un étalement sur la durée du bail sont intégrés à l’encours concerné. Les loyers impayés sont identifiés, comptabilisés et provisionnés conformément au règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC). 2.3.4. Titres. — Le terme « titres » recouvre les titres du marché interbancaire, les bons du Trésor et les autres titres de créances négociables, les obligations et les autres valeurs mobilières dites à revenu fixe (c’est-à-dire à rendement non aléatoire), les actions et les autres titres à revenu variable. Les opérations sur titres sont régies au plan comptable par le règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC) qui définit les règles générales de comptabilisation et de valorisation des titres ainsi que les règles relatives à des opérations particulières de cession comme les cessions temporaires de titres. Les titres sont classés dans les catégories suivantes : titres de participation et parts dans les entreprises liées, autres titres détenus à long terme, titres d’investissement, titres de l’activité de portefeuille, titres de placement et titres de transaction. Pour les titres de transaction, de placement, d’investissement ainsi que de l’activité de portefeuille, les risques de défaillance avérés de la contrepartie dont les impacts peuvent être isolés font l’objet de dépréciations. Les mouvements de dépréciations sont inscrits en coût du risque. Titres de transaction. — Il s’agit des titres acquis ou vendus avec l’intention de les revendre ou de les racheter à court terme. Pour être éligible dans cette catégorie, les titres doivent, à la date de comptabilisation initiale, être négociables sur un marché actif et les prix du marché doivent être accessibles et représentatifs de transactions réelles intervenant régulièrement sur le marché dans des conditions de concurrence normale. Il peut s’agir de titres à revenu fixe ou de titres à revenu variable. Les titres de transaction sont enregistrés pour leur prix d’acquisition frais exclus, en incluant le cas échéant les intérêts courus. En cas de vente à découvert, la dette est inscrite au passif pour le prix de vente des titres, frais exclus. A la clôture, ils sont évalués au prix de marché du jour le plus récent : le solde global des différences résultant des variations de cours est porté au compte de résultat. Pour les parts d’OPCVM et de FCP, les valeurs de marché correspondent aux valeurs liquidatives disponibles dans le contexte de marché en vigueur à la date d’arrêté. Les titres enregistrés parmi les titres de transaction ne peuvent, sauf situations exceptionnelles de marché nécessitant un changement de stratégie ou en cas de disparition d’un marché actif pour les titres à revenu fixe, être transférés vers une autre catégorie comptable, et continuent à suivre les règles de présentation et de valorisation des titres de transaction jusqu’à leur sortie de bilan par cession, remboursement intégral, ou passage en pertes. Titres de placement. — Sont considérés comme des titres de placement, les titres qui ne sont inscrits dans aucune autre catégorie. Les titres de placement sont enregistrés pour leur prix d’acquisition frais exclus. Le cas échéant, pour les titres à revenu fixe, les intérêts courus sont constatés dans des comptes rattachés en contrepartie du compte de résultat au poste « Intérêts et produits assimilés ». La différence éventuelle entre le prix d'acquisition et la valeur de remboursement (prime ou décote) des titres à revenu fixe est rapportée au compte de résultat sur la durée résiduelle du titre en utilisant la méthode actuarielle. Les titres de placement sont évalués au plus bas de leur prix d'acquisition ou de leur prix de marché. Pour les parts d’OPCVM et de FCP, les valeurs de marché correspondent aux valeurs liquidatives disponibles dans le contexte de marché en vigueur à la date d’arrêté. Les moins-values latentes font l'objet d'une dépréciation qui peut être appréciée par ensembles homogènes de titres, sans compensation avec les plus-values constatées sur les autres catégories de titres. Les gains, provenant des éventuels instruments de couverture, au sens de l’article 2514-1 du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC), sont pris en compte pour le calcul des dépréciations. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées. Les plus et moins-values de cession réalisées sur les titres de placement, ainsi que les dotations et reprises de dépréciations sont enregistrées dans la rubrique « Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés ». Titres d’investissement. — Ce sont des titres à revenu fixe assortis d’une échéance fixe qui ont été acquis ou reclassés de la catégorie « Titres de transaction » ou de la catégorie « Titres de placement » avec l’intention manifeste et la capacité de les détenir jusqu’à l’échéance. Les titres ne doivent pas être soumis à une contrainte existante, juridique ou autre, qui serait susceptible de remettre en cause l’intention de détention jusqu’à l’échéance des titres. Le classement en titres d’investissement ne fait pas obstacle à leur désignation comme éléments couverts contre le risque de taux d’intérêt. Les titres d’investissement sont enregistrés pour leur prix d’acquisition, frais exclus. Lorsqu'ils proviennent du portefeuille de placement, ils sont inscrits à leur prix d'acquisition et les dépréciations antérieurement constituées sont reprises sur la durée de vie résiduelle des titres concernés. L'écart entre le prix d'acquisition et la valeur de remboursement des titres, ainsi que les intérêts courus attachés à ces derniers, sont enregistrés selon les mêmes règles que celles applicables aux titres de placement à revenu fixe. Ils peuvent faire l'objet d'une dépréciation s'il existe une forte probabilité que l'établissement ne conserve pas les titres jusqu'à l'échéance en raison de circonstances nouvelles, ou s’il existe des risques de défaillance de l’émetteur des titres. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées. Les titres d’investissement ne peuvent pas, sauf exceptions, faire l’objet de vente ou de transfert dans une autre catégorie de titres. Les titres de transaction ou de placement à revenu fixe, reclassés vers la catégorie titres d’investissement, dans le cadre de l’illiquidité des marchés, par application des dispositions du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC), peuvent toutefois être cédés lorsque le marché sur lequel ils sont échangés redevient actif. Titres de l’activité de portefeuille. — L'activité de portefeuille consiste à investir avec pour objectif d'en retirer un gain en capital à moyen terme, sans intention d'investir durablement dans le développement du fonds de commerce de l'entreprise émettrice, ni de participer activement à sa gestion opérationnelle. Il ne peut s'agir en principe que de titres à revenu variable. Cette activité doit être exercée de manière significative et permanente dans un cadre structuré procurant une rentabilité récurrente provenant principalement des plus-values de cession réalisées. Les titres de l’activité de portefeuille sont enregistrés pour leur prix d’acquisition, frais exclus. A la clôture de l'exercice, ils figurent au bilan au plus bas de leur coût historique ou de leur valeur d'utilité. Les moins-values latentes font obligatoirement l'objet d’une dépréciation. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées. Les titres enregistrés parmi les titres de l’activité de portefeuille ne peuvent être transférés vers une autre catégorie comptable. Titres de participation et parts dans les entreprises liées. — Relèvent de cette catégorie les titres dont la possession durable est estimée utile à l’activité de l’entreprise car elle permet notamment d’exercer une influence notable sur les organes d’administration des sociétés émettrices ou d’en assurer le contrôle. Les titres de participation et parts dans les entreprises liées sont enregistrés pour leur prix frais exclus. A la clôture de l'exercice, ils sont individuellement évalués au plus bas de leur valeur d’acquisition ou de leur valeur d’utilité. La valeur d’utilité est appréciée notamment au regard de critères tels que le caractère stratégique, la volonté de soutien ou de conservation, le cours de bourse, l’actif net comptable, l’actif net réévalué, des éléments prévisionnels. Les moins-values latentes, calculées par lignes de titres, font l’objet d’une dépréciation sans compensation avec les plus-values latentes constatées. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées. Les titres enregistrés parmi les titres de participation et parts dans les entreprises liées ne peuvent être transférés vers une autre catégorie comptable. Autres titres détenus à long terme. — Ce sont des titres acquis afin de favoriser le développement de relations professionnelles durables en créant un lien privilégié avec l'entreprise émettrice mais sans influence dans la gestion de l'entreprise dont les titres sont détenus en raison du faible pourcentage des droits de vote qu'ils représentent. Les autres titres détenus à long terme sont enregistrés pour leur prix d’acquisition, frais exclus. Ils figurent au bilan au plus bas de leur coût historique ou de leur valeur d'utilité. Cette dernière, pour les titres cotés ou non, correspond à ce que l'entreprise accepterait de décaisser pour obtenir ces titres si elle avait à les acquérir compte tenu de son objectif de détention. Les moins-values latentes font obligatoirement l'objet d’une dépréciation. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées. Les titres enregistrés parmi les autres titres détenus à long terme ne peuvent être transférés vers une autre catégorie comptable. Reclassement d’actifs financiers. — Dans un souci d’harmonisation et de cohérence avec les normes IFRS , le règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC) reprend les dispositions de l’avis n° 2008-19 du 8 décembre 2008 relatif aux transferts de titres hors de la catégorie « Titres de transaction » et hors de la catégorie « Titres de placement ». — Le reclassement hors de la catégorie « Titres de transaction », vers les catégories « Titres d’investissement » et « Titres de placement » est désormais possible dans les deux cas suivants : – dans des situations exceptionnelles de marché nécessitant un changement de stratégie ; – lorsque des titres à revenu fixe ne sont plus, postérieurement à leur acquisition, négociables sur un marché actif et si l’établissement a l’intention et la capacité de les détenir dans un avenir prévisible ou jusqu’à leur échéance. Le transfert de la catégorie « Titres de placement » vers la catégorie « Titres d’investissement » est applicable à la date de transfert dans l’une ou l’autre des conditions suivantes : – dans des situations exceptionnelles de marché nécessitant un changement de stratégie ; – lorsque les titres à revenu fixe ne sont plus négociables sur un marché actif. A noter que le Conseil national de la comptabilité, dans son communiqué du 23 mars 2009, précise que « les possibilités de transferts de portefeuille, en particulier du portefeuille de titres de placement vers le portefeuille de titres d’investissement telles qu’elles étaient prévues par l’article 19 du règlement CRB n°90-01 avant sa mise à jour par le règlement n° 2008-17 du CRC restent en vigueur et ne sont pas abrogées par le règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC). Le règlement n° 2008-17 du CRC remplacé par le règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC) prévoyant des possibilités additionnelles de transferts entre portefeuilles, ces nouvelles possibilités de transferts complètent celles précédemment définies, et ce, à compter de la date d’application de ce règlement le 1 er juillet 2008. Par conséquent, un reclassement du portefeuille de titres de placement vers le portefeuille de titres d’investissement demeure possible sur simple changement d’intention, si au jour du transfert, tous les critères du portefeuille d’investissement sont remplis. 2.3.5. Immobilisations incorporelles et corporelles. — Les règles de comptabilisation des immobilisations sont définies par le règlement n° 2014-03 de de l’Autorité des normes comptables (ANC). Immobilisations incorporelles. — Une immobilisation incorporelle est un actif non monétaire sans substance physique. Les immobilisations incorporelles sont inscrites pour leur coût d’acquisition qui comprend le prix d’achat et les frais accessoires. Elles sont amorties selon leur durée probable d’utilisation. Les logiciels sont amortis sur une durée maximum 5 ans. La quote-part d’amortissement supplémentaire dont peuvent bénéficier les logiciels, en application des dispositions fiscales, est inscrite en amortissement dérogatoire. Les fonds de commerce ne sont pas amortis mais font l’objet, le cas échéant, de dépréciations. Les droits au bail sont amortis de manière linéaire, sur la durée de vie résiduelle du bail et font l’objet de dépréciations si nécessaire par rapport à la valeur de marché. Immobilisations corporelles. — Une immobilisation corporelle est un actif physique détenu, soit pour être utilisé dans la production ou la fourniture de biens ou de services, soit pour être loué à des tiers, soit à des fins de gestion interne et dont l'entité attend qu'il soit utilisé au-delà de l'exercice en cours. Les constructions étant des actifs composés de plusieurs éléments ayant des utilisations différentes dès l’origine, chaque élément est comptabilisé séparément à sa valeur d’acquisition et un plan d’amortissement propre à chacun des composants est retenu. Le montant amortissable est la valeur brute sous déduction de la valeur résiduelle lorsque cette dernière est mesurable, significative et durable. Les principaux composants des constructions sont amortis selon la durée de consommation des avantages économiques attendus, soit en général la durée de vie du bien : Composants Durée d’utilité Terrain NA Façades non destructibles NA Façades/couverture / étanchéité 20-40 ans Fondations / ossatures 30- 60 ans Ravalement 10-20 ans Equipements techniques 10-20 ans Aménagements techniques 10-20 ans Aménagements intérieurs 8-15 ans Les autres immobilisations corporelles sont inscrites à leur coût d’acquisition, à leur coût de production ou à leur coût réévalué. Le coût des immobilisations libellé en devises est converti en Euros au cours du jour de l’opération. Les biens sont amortis selon la durée de consommation des avantages économiques attendus, soit en général la durée de vie du bien. Le cas échéant, les immobilisations peuvent faire l’objet d’une dépréciation. Les immeubles de placement constituent des immobilisations hors exploitation et sont comptabilisés suivant la méthode des composants. 2.3.6. Dettes représentées par un titre. — Les dettes représentées par un titre sont présentées selon la nature de leur support : bons de caisse, titres du marché interbancaire et titres de créances négociables, titres obligataires et assimilés, à l’exclusion des titres subordonnés qui sont classés sur une ligne spécifique au passif. Les intérêts courus non échus attachés à ces titres sont portés dans un compte de dettes rattachées en contrepartie du compte de résultat. Les frais d’émission sont pris en charge dans la totalité de l’exercice ou étalés sur la durée de vie des emprunts correspondants. Les primes d’émission et de remboursement sont étalées sur la durée de la vie de l’emprunt par le biais d’un compte de charges à répartir. Pour les dettes structurées, en application du principe de prudence, seule la partie certaine de la rémunération ou du principal est comptabilisée. Un gain latent n’est pas enregistré. Une perte latente fait l’objet d’une provision. 2.3.7. Dettes subordonnées. — Les dettes subordonnées regroupent les fonds provenant de l’émission de titres ou d’emprunts subordonnés, à durée déterminée ou à durée indéterminée, et les dépôts de garantie à caractère mutuel. Le remboursement en cas de liquidation du débiteur n’est possible qu’après désintéressement des autres créanciers. Les intérêts courus à verser attachés aux dettes subordonnées sont portés dans un compte de dettes rattachées en contrepartie du compte de résultat. 2.3.8. Provisions. — Ce poste recouvre les provisions destinées à couvrir des risques et des charges directement liés ou non liés à des opérations bancaires au sens de l'article L311-1 du Code monétaire et financier et des opérations connexes définies à l'article L311-2 de ce même code, nettement précisées quant à leur objet, et dont le montant ou l'échéance ne peuvent être fixés de façon précise. A moins d’être couverte par un texte spécifique, la constitution de telles provisions est subordonnée à l’existence d’une obligation envers un tiers à la clôture et à l’absence de contrepartie équivalente attendue de ce tiers, conformément aux dispositions du règlement n° 2014-03 de l’Autorité des normes comptables (ANC). Il comprend notamment une provision pour engagements sociaux et une provision pour risques de contrepartie. Engagements sociaux. — Les avantages versés au personnel sont comptabilisés en application de la recommandation n° 2013-R-02 de l’Autorité des normes comptables. Ils sont classés en 4 catégories : — Avantages à court terme : Les avantages à court terme recouvrent principalement les salaires, congés annuels, intéressement, participation, primes payés dans les douze mois de la clôture de l’exercice et se rattachant à cet exercice. Ils sont comptabilisés en charge de l’exercice y compris pour les montants restant dus à la clôture. — Avantages à long terme : Les avantages à long terme sont des avantages généralement liés à l’ancienneté, versés à des salariés en activité et payés au-delà de douze mois de la clôture de l’exercice ; il s’agit en particulier des primes pour médaille du travail. Ces engagements font l’objet d’une provision correspondant à la valeur des engagements à la clôture. Ces derniers sont évalués selon une méthode actuarielle tenant compte d’hypothèses démographiques et financières telles que l’âge, l’ancienneté, la probabilité de présence à la date d’attribution de l’avantage et le taux d’actualisation. Ce calcul opère une répartition de la charge dans le temps en fonction de la période d’activité des membres du personnel (méthode des unités de crédits projetées). — Indemnités de fin de contrat de travail : Il s’agit des indemnités accordées aux salariés lors de la résiliation de leur contrat de travail avant le départ en retraite, que ce soit en cas de licenciement ou d’acceptation d’un plan de départ volontaire. Les indemnités de fin de contrat de travail font l’objet d’une provision. Celles qui sont versées plus de douze mois après la date de clôture donnent lieu à actualisation. — Avantages postérieurs à l’emploi : Les avantages au personnel postérieurs à l’emploi recouvrent les indemnités de départ en retraite, les retraites et avantages aux retraités. Ces avantages peuvent être classés en deux catégories : les régimes à cotisations définies (non représentatifs d’un engagement à provisionner pour l’entreprise) et les régimes à prestations définies (représentatifs d’un engagement à la charge de l’entreprise et donnant lieu à évaluation et provisionnement). Les engagements sociaux qui ne sont pas couverts par des cotisations passées en charge et versées à des fonds de retraite ou d’assurance sont provisionnés au passif du bilan. La méthode d’évaluation utilisée est identique à celle décrite pour les avantages à long terme. La comptabilisation des engagements tient compte de la valeur des actifs constitués en couverture des engagements et des éléments actuariels non-reconnus. Les écarts actuariels des avantages postérieurs à l’emploi, représentatifs des différences liées aux hypothèses de calcul (départs anticipés, taux d’actualisation, etc.) ou constatées entre les hypothèses actuarielles et les calculs réels (rendement des actifs de couverture, etc.) sont amortis selon la règle dite du corridor, c’est-à-dire pour la partie qui excède une variation de plus ou moins 10 % des engagements ou des actifs. La charge annuelle au titre des régimes à prestations définies comprend le coût des services rendus de l’année, le coût financier net lié à l’actualisation des engagements nets des actifs de couverture, et le coût des services passés et éventuellement l’amortissement des éléments non reconnus que sont les écarts actuariels. Provisions épargne logement. — Les comptes épargne logement (CEL) et les plans épargne logement (PEL) sont des produits d’épargne proposés aux particuliers dont les caractéristiques sont définies par la loi de 1965 sur l’épargne logement et les décrets pris en application de cette loi. — Le régime d’épargne logement génère des engagements de deux natures pour les établissements qui commercialisent ces produits : – L’engagement de devoir, dans le futur, accorder à la clientèle des crédits à un taux déterminé fixé à l’ouverture du contrat pour les PEL ou à un taux fonction de la phase d’épargne pour les contrats CEL. – L’engagement de devoir rémunérer l’épargne dans le futur à un taux fixé à l’ouverture du contrat pour une durée indéterminée pour les PEL ou à un taux fixé chaque semestre en fonction d’une formule d’indexation fixée par la loi pour les contrats de CEL. Les engagements présentant des conséquences potentiellement défavorables sont évalués pour chacune des générations de plans d’épargne logement d’une part et pour l’ensemble des comptes épargne logement d’autre part. — Les risques attachés à ces engagements sont couverts par une provision dont le montant est déterminé par l’actualisation des résultats futurs dégagés sur les encours en risques : – L’encours d’épargne en risque correspond au niveau d’épargne futur incertain des plans existant à la date de calcul de la provision. Il est estimé statistiquement en tenant compte du comportement des souscripteurs épargnants, pour chaque période future, par différence entre les encours d’épargne probables et les encours d’épargne minimum attendus ; – L’encours de crédits en risque correspond aux encours de crédits déjà réalisés mais non encore échus à la date de calcul et des crédits futurs estimés statistiquement en tenant compte du comportement de la clientèle et des droits acquis et projetés attachés aux comptes et plans d’épargne logement. Les résultats des périodes futures sur la phase d’épargne sont déterminés, pour une génération considérée, par différence entre le taux réglementé offert et la rémunération attendue pour un produit d’épargne concurrent. Les résultats des périodes futures sur la phase de crédit sont déterminés par différence entre le taux fixé à l’ouverture du contrat pour les PEL ou à un taux fonction de la phase d’épargne pour les contrats de CEL, et le taux anticipé des prêts à l’habitat non réglementés. Lorsque la somme algébrique de la mesure des engagements futurs sur la phase d’épargne et sur la phase de crédit d’une même génération de contrats traduit une situation potentiellement défavorable, une provision est constituée, sans compensation entre les générations. Les engagements sont estimés par application de la méthode Monte-Carlo pour traduire l’incertitude sur les évolutions potentielles des taux d’intérêt et leurs conséquences sur les comportements futurs modélisés des clients et sur les encours en risque. La provision est inscrite au passif du bilan et les variations sont enregistrées en produit net bancaire. 2.3.9. Fonds pour risques bancaires généraux. — Ces fonds sont destinés à couvrir les risques inhérents aux activités de l’entité, conformément aux conditions requises par l'article 3 du règlement n° 90-02 du CRBF. Ils comprennent également les montants dotés au Fonds Régional de Solidarité et aux fonds constitués dans le cadre du mécanisme de garantie (cf. §1.2). 2.3.10. Instruments financiers à terme. — Les opérations de couverture et de marché sur des instruments financiers à terme de taux d’intérêt, de change ou d'actions sont enregistrées conformément aux dispositions du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC). Les engagements relatifs à ces opérations sont inscrits dans les comptes de hors bilan pour la valeur nominale des contrats. A la date de clôture, le montant de ces engagements représente le volume des opérations non dénouées à la clôture. Les principes comptables appliqués diffèrent selon la nature des instruments et les intentions des opérateurs à l'origine. Opérations fermes. — Les contrats d'échange de taux et assimilés (accords de taux futurs, garantie de taux plancher et plafond) sont classés selon le critère de l'intention initiale dans les catégories suivantes : – microcouverture (couverture affectée) ; – macrocouverture (gestion globale de bilan) ; – positions spéculatives / positions ouvertes isolées ; – gestion spécialisée d’un portefeuille de transaction. Les montants perçus ou payés concernant les deux premières catégories sont comptabilisés prorata temporis dans le compte de résultat. Les charges et produits d’instruments utilisés à titre de couverture d’un élément ou d’un ensemble d’éléments homogènes sont enregistrés en résultat de manière symétrique à la prise en compte des produits et charges sur les éléments couverts. Les éléments de résultat de l’instrument de couverture sont comptabilisés dans le même poste que les produits et charges concernant les éléments couverts en « Intérêts et produits assimilés » et « Intérêts et charges assimilées ». Le poste « Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation » est utilisé lorsque les éléments couverts sont inclus dans le portefeuille de négociation. En cas de surcouverture caractérisée, une provision pourra être constituée sur l’instrument de couverture, à hauteur de la quote-part en surcouverture, si l’instrument est en moins-value latente. Dans ce cas, la dotation aux provisions affectera le poste « Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation ». Les charges et produits relatifs aux instruments financiers à terme ayant pour objet de couvrir et de gérer un risque global de taux sont inscrits prorata temporis en compte de résultat au poste « Intérêts et produits assimilés » et « Intérêts et charges assimilées ». Les gains et les pertes latents ne sont pas enregistrés. Les charges et les produits relatifs à certains contrats constituant des positions ouvertes isolées sont enregistrés dans les résultats au dénouement des contrats ou prorata temporis selon la nature de l’instrument. La comptabilisation des plus ou moins-values latentes est fonction de la nature des marchés concernés (organisés et assimilés ou de gré à gré). Sur les marchés de gré à gré (qui incluent les opérations traitées en chambres de compensation), les pertes latentes éventuelles, constatées par rapport à la valeur de marché, font l’objet d’une provision. Les plus-values latentes ne sont pas enregistrées. Sur les marchés organisés ou assimilés, les instruments bénéficient d’une cotation permanente et d’une liquidité suffisante pour justifier leur valorisation au prix de marché. Les contrats relevant de la gestion spécialisée sont valorisés en tenant compte d’une décote pour risque de contrepartie et valeur actualisée des frais de gestion futurs, si ces ajustements de valorisation sont significatifs. Les dérivés traités avec une contrepartie membre du mécanisme de solidarité du Groupe BPCE (cf note 1.2.) ne font pas l’objet de ces ajustements de valorisation. Les variations de valeur d’un arrêté comptable à l’autre sont inscrites immédiatement en compte de résultat au poste « Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation ». — Les soultes de résiliation ou d'assignation sont comptabilisées comme suit : – pour les opérations classées en gestion spécialisée ou en position ouverte isolée, les soultes sont rapportées immédiatement en compte de résultat ; – pour les opérations de microcouverture et de macrocouverture, les soultes sont soit amorties sur la durée de vie résiduelle de l'élément anciennement couvert soit rapportées immédiatement en compte de résultat. Opérations conditionnelles. — Le montant notionnel de l'instrument sous-jacent sur lequel porte l'option ou le contrat à terme est enregistré en distinguant les contrats de couverture des contrats négociés dans le cadre d'opérations de marché. Pour les opérations sur options de taux d’intérêt, de change ou sur actions, les primes payées ou encaissées sont enregistrées en compte d'attente. A la clôture de l'exercice, ces options font l'objet d'une valorisation portée en compte de résultat dans le cas de produits cotés sur un marché organisé ou assimilé. Pour les marchés de gré à gré, seules les moins-values font l’objet d’une provision et les plus-values latentes ne sont pas enregistrées. Lors de la revente, du rachat, de l'exercice ou à l'expiration, les primes sont enregistrées immédiatement en compte de résultat. Pour les opérations de couverture, les produits et charges sont rapportés de manière symétrique à ceux afférents à l'élément couvert. Les instruments conditionnels vendeurs ne sont pas éligibles au classement en macrocouverture. Les marchés de gré à gré peuvent être assimilés à des marchés organisés lorsque les établissements qui jouent le rôle de mainteneurs de marchés garantissent des cotations permanentes dans des fourchettes réalistes ou lorsque des cotations de l’instrument financier sous-jacent s’effectuent elles-mêmes sur un marché organisé. 2.3.11. Intérêts et assimilés – Commissions. — Les intérêts et les commissions assimilables par nature à des intérêts sont enregistrés en compte de résultat prorata temporis . — Le groupe a choisi l’option suivante concernant les intérêts négatifs : – lorsque la rémunération d’un actif est négative, elle est présentée au compte de résultat en diminution des produits d’intérêts ; – lorsque la rémunération d’un passif est positive, elle est présentée au compte de résultat en diminution des charges d’intérêts. Les commissions et coûts liées à l'octroi ou à l'acquisition d'un concours sont notamment assimilés à des compléments d’intérêts et sont étalés sur la durée de vie effective du crédit au prorata du capital restant dû. — Les autres commissions sont enregistrées selon la nature de la prestation : – commissions rémunérant une prestation instantanée : enregistrement lors de l’achèvement des prestations ; – commissions rémunérant une prestation continue ou discontinue avec plusieurs échéances successives échelonnées : enregistrement au fur et à mesure de l’exécution de la prestation. 2.3.12. Revenus des titres. — Les dividendes sont comptabilisés dès que leur paiement a été décidé par l’organe compétent. Ils sont enregistrés en « Revenus des titres à revenu variable ». Les revenus d'obligations ou des titres de créances négociables sont comptabilisés pour la partie courue dans l'exercice. Il en est de même pour les titres supersubordonnés à durée indéterminée répondant à la définition d’un instrument de fonds propres prudentiels Tier 1. Le groupe considère en effet que ces revenus ont le caractère d’intérêts. 2.3.13. Impôt sur les bénéfices. — Les réseaux Caisses d’Epargne et Banques Populaires ont décidé depuis l’exercice 2009 de bénéficier des dispositions de l’article 91 de la Loi de finances rectificative pour 2008, qui étend le mécanisme de l’intégration fiscale aux réseaux bancaires mutualistes. Ce mécanisme s’inspire de l’intégration fiscale ouverte aux mutuelles d’assurance et tient compte de critères d’intégration autres que capitalistiques (le critère usuel étant une détention du capital à partir de 95 %). La Banque Populaire Grand Ouest a signé avec sa mère intégrante une convention d’intégration fiscale qui lui assure de constater dans ses comptes la dette d’impôt dont elle aurait été redevable en l’absence d’intégration fiscale mutualiste. La charge d’impôt de l’exercice correspond à l’impôt sur les sociétés exigible au titre de l’exercice. Elle comprend également les dotations/reprises de provision pour impôts sur les financements fiscaux et l’impôt constaté d’avance au titre des crédits d’impôts reçus pour la rémunération des prêts à taux zéro. 2.3.14. Contributions aux mécanismes de résolution bancaire. — Les modalités de constitution du fonds de garantie des dépôts et de résolution ont été modifiées par un arrêté du 27 octobre 2015. En 2016, l’Autorité de Contrôle Prudentiel et de Résolution (ACPR), dans sa décision n°2016-C-51 du 10 octobre 2016, a arrêté une méthode de calcul par stock des contributions pour le mécanisme des dépôts. Pour le fonds de garantie des dépôts, le montant cumulé des contributions versées à la disposition du fonds au titre des mécanismes de dépôts, cautions et titres représente 12 048 milliers d’ Euros . Les cotisations (contributions non remboursables en cas de retrait volontaire d’agrément) représentent 31 milliers d’ Euros . Les contributions versées sous forme de certificats d’associé ou d’association et de dépôts de garantie espèces qui sont inscrites à l’actif du bilan s’élèvent à 10 632 milliers d’ Euros . La directive 2014/59/UE dite BRRD (Bank Recovery and Resolution Directive) qui établit un cadre pour le redressement et la résolution des établissements de crédit et des entreprises d’investissement et le règlement européen 806/2014 (règlement MRU) ont instauré la mise en place d’un fonds de résolution à partir de 2015. En 2016, ce fonds devient un Fonds de Résolution Unique (FRU) entre les États membres participants au Mécanisme de surveillance unique (MSU). Le FRU est un dispositif de financement de la résolution à la disposition de l’autorité de résolution (Conseil de Résolution Unique). Celle-ci pourra faire appel à ce fonds dans le cadre de la mise en œuvre des procédures de résolution. En 2017, conformément au règlement délégué 2015/63 et au règlement d’exécution 2015/81 complétant la directive BRRD sur les contributions ex-ante aux dispositifs de financement pour la résolution, le Conseil de Résolution Unique a déterminé les contributions pour l’année 2017. Le montant des contributions versées à la disposition du fonds représente pour l’exercice 2 286 milliers d’ Euros dont 1 943 milliers d’ Euros comptabilisés en charge et 343 milliers d’ Euros sous forme de dépôts de garantie espèces qui sont inscrits à l’actif du bilan (15% sous forme de dépôts de garantie espèces). Le cumul des contributions qui sont inscrites à l’actif du bilan s’élèvent à 1 693 milliers d’ Euros au 31 décembre 2018. Note 3. – Informations sur le bilan. Sauf information contraire, les notes explicatives sur les postes du bilan sont présentées nettes d'amortissements et de dépréciations. Certaines informations relatives au risque de crédit requises par le règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC) sont présentées dans le rapport de gestion des risques. Elles font partie des comptes certifiés par les commissaires aux comptes. 3.1. Opérations interbancaires : Actif (En milliers d' Euros ) 31/12/2018 31/12/2017 Comptes ordinaires 1 449 162 472 456 Comptes et prêts au jour le jour 0 354 962 Valeurs et titres reçus en pension au jour le jour 0 Valeurs non imputées 15 383 5 612 Créances à vue  : 1 464 545 833 030 Comptes et prêts à terme 2 454 662 2 340 294 Prêts subordonnés et participatifs 425 924 Valeurs et titres reçus en pension à terme 0 Créances à terme 2 455 087 2 341 218 Créances rattachées 16 803 14 986 Créances douteuses  : 0 0 d ont créances douteuses compromises 0 0 Dépréciations des créances interbancaires  : 0 0 d ont dépréciation sur créances douteuses compromises 0 0 Total 3 936 435 3 189 233 Les créances sur opérations avec le réseau se décomposent en 1 439 553 milliers d' Euros à vue et 477 931 milliers d' Euros à terme. La centralisation à la Caisse des dépôts et consignations de la collecte du Livret A, LDD et LEP représente 1 961 467 milliers d' Euros au 31 décembre 2018. Passif (En milliers d' Euros ) 31/12/2018 31/12/2017 Comptes ordinaires créditeurs 15 075 17 634 Comptes et emprunts au jour le jour 59 197 41 565 Valeurs et titres donnés en pension au jour le jour 0 0 Autres sommes dues 12 332 22 945 Dettes rattachées à vue 0 0 Dettes à vue  : 86 604 82 144 Comptes et emprunts à terme 7 039 089 5 750 700 Valeurs et titres donnés en pension à terme 14 209 14 209 Dettes rattachées à terme 9 007 14 016 Dettes à terme 7 062 909 5 778 925 Total 7 148 909 5 861 070 Les dettes sur opérations avec le réseau se décomposent en 15 151 milliers d' Euros à vue et 5 816 609 milliers d' Euros à terme. 3.2. Opérations avec la clientèle : 3.2.1. Opérations avec la clientèle : Actif (En milliers d' Euros ) 31/12/2018 31/12/2017 Comptes ordinaires débiteurs 471 002 471 554 Créances commerciales 166 298 213 125 Crédits à l'exportation 3 547 4 198 Crédits de trésorerie et de consommation 1 009 633 1 044 771 Crédits à l'équipement 7 480 097 6 795 111 Crédits à l'habitat 9 641 446 8 875 640 Autres crédits à la clientèle 582 643 Valeurs et titres reçus en pension 0 0 Prêts subordonnés 160 327 Autres 95 988 39 141 Autres concours à la clientèle 18 231 453 16 759 831 Créances rattachées 34 729 34 020 Créances douteuses 768 920 763 870 Dépréciations des créances sur la clientèle -419 555 -434 400 Total des créances sur la clientèle 19 252 847 17 808 001 d ont créances restructurées 78 397 d ont créances restructurées reclassées en encours sains Les créances sur la clientèle éligible au refinancement de la Banque Centrale du ou des pays où l'établissement est installé, ou au Système européen de Banque Centrale se monte à 568 674 milliers d’ Euros . Passif (En milliers d' Euros ) 31/12/2018 31/12/2017 Comptes d'épargne à régime spécial 7 572 701 7 013 666 Livret A 1 226 938 1 111 864 PEL / CEL 2 404 847 2 274 484 Autres comptes d'épargne à régime spécial 3 940 916 3 627 318 Autres comptes et emprunts auprès de la clientèle (1) 9 784 427 9 410 939 Dépôts de garantie 19 19 Autres sommes dues 63 455 72 399 Dettes rattachées 134 542 129 548 Total des dettes sur la clientèle 17 555 144 16 626 570 (1) Détail des comptes et emprunts auprès de la clientèle. (En milliers d’Euros) 31/12/2018 31/12/2017 À vue À terme Total À vue À terme Total Comptes ordinaires créditeurs 6 519 963 6 519 963 5 975 138 5 975 138 Emprunts auprès de la clientèle financière 0 0 0 Valeurs et titres donnés en pension livrée 0 0 Autres comptes et emprunts 3 264 464 3 264 464 3 435 801 3 435 801 Total 6 519 963 3 264 464 9 784 427 5 975 138 3 435 801 9 410 939 3.2.2. Répartition des encours de crédit par agent économique : (En milliers d’Euros) Créances saines Créances douteuses Dont créances douteuses compromises Brut Brut Dépréciation individuelle Brut Dépréciation individuelle Sociétés non financières 8 409 229 449 304 -245 159 265 408 -47 047 Entrepreneurs individuels 1 319 436 87 076 -47 512 51 436 -9 118 Particuliers 8 889 845 231 765 -126 461 136 906 -24 268 Administrations privées 101 558 775 -423 458 -81 Administrations publiques et sécurité sociale 87 427 0 Autres 95 988 0 0 0 0 Total au 31 décembre 2018 18 903 482 768 920 -419 555 454 208 -326 036 Total au 31 décembre 2017 17 478 530 763 870 -434 400 475 233 -335 298 3.3. Effets publics, obligations, actions, autres titres à revenu fixe et variable : 3.3.1. Portefeuille titres : (En milliers d’Euros) 31/12/2018 31/12/2017 Transaction Placement Investissement TAP Total Transaction Placement Investissement TAP Total Valeurs brutes 0 280 091 110 629 0 390 720 230 381 136 736 367 117 Créances rattachées 6 083 1 705 0 7 788 1 494 606 2 100 Dépréciations 0 Effets publics et valeurs assimilées 0 286 174 112 334 0 398 508 231 875 137 342 369 217 Valeurs brutes 0 68 546 1 971 048 0 2 039 594 67 403 2 012 888 2 080 291 Créances rattachées 0 30 852 29 0 30 881 30 949 2 186 33 135 Dépréciations 0 0 0 0 0 -362 -362 Obligations et autres titres à revenu fixe 0 99 398 1 971 077 0 2 070 475 98 352 2 014 712 2 113 064 Montants bruts 16 145 0 16 145 10 643 10 643 Créances rattachées 0 Dépréciations -3 652 0 -3 652 -3 276 -3 276 Actions et autres titres à revenu variable 0 12 493 0 0 12 493 7 367 7 367 Total 0 398 065 2 083 411 0 2 481 476 337 594 2 152 054 0 2 489 648 Le poste « obligations et autres titres à revenu fixe » des titres d’investissement, comprend les titres résultant de la participation de l’établissement aux opérations de titrisation du Groupe BPCE (voir note 1.3) Pour les effets publics et valeurs assimilées, le montant des créances représentatives des titres prêtés s’élève à 385 000 milliers d’ Euros . Effets publics, obligations et autres titres à revenu fixe : (En milliers d’Euros) 31/12/2018 31/12/2017 Transaction Placement Investissement Total Transaction Placement Investissement Total Titres cotés 229 0 229 229 2 230 Titres non cotés 3 546 299 326 302 872 2 173 297 003 299 176 Titres prêtés 344 862 1 782 350 2 127 212 295 382 1 852 257 2 147 639 Titres empruntés 0 0 Créances douteuses 0 0 Créances rattachées 36 935 1 735 38 670 32 443 2 792 35 235 Total 0 385 572 2 083 411 2 468 983 0 330 227 2 152 054 2 482 280 d ont titres subordonnés 0 1 667 611 milliers d’ Euros d’obligations séniores souscrites dans le cadre des opérations de titrisation ont été prêtées à BPCE SA dans le cadre de la gestion centrale de la trésorerie du groupe BPCE (contre 1 715 522 milliers au 31 décembre 2017). Les moins-values latentes faisant l’objet d’une dépréciation sur les titres de placement s’élèvent à 0 milliers d’ Euros au 31 décembre 2018 contre 0 milliers d’ Euros au 31 décembre 2017. Les plus-values latentes sur les titres de placement s’élèvent à 53 850 milliers d’ Euros au 31 décembre 2018 contre 53 004 milliers d’ Euros au 31 décembre 2017. Les plus-values latentes sur les titres d’investissement s’élèvent à 12 028 milliers d’ Euros au 31 décembre 2018. Au 31 décembre 2017, les plus-values latentes sur les titres d’investissement s’élevaient à 13 526 milliers d’ Euros . — Actions et autres titres à revenu variable : (En milliers d’Euros) 31/12/2018 31/12/2017 Transaction Placement TAP Total Transaction Placement TAP Total Titres cotés 0 0 0 0 Titres non cotés 12 493 12 493 7 367 7 367 Créances rattachées 0 0 Total 0 12 493 0 12 493 0 7 367 0 7 367 Parmi les actions et autres titres à revenu variable sont enregistrés 4 582 milliers d’ Euros d’OPCVM au 31 décembre 2018. Pour les titres de placement, les moins-values latentes faisant l’objet d’une dépréciation s’élèvent à 637 milliers d’ Euros au 31 décembre 2018 contre 340 milliers d’ Euros au 31 décembre 2017. Les plus-values latentes sur les titres de placement s’élèvent à 0 milliers d’ Euros au 31 décembre 2018 contre 1 032 milliers au 31 décembre 2017. 3.3.2. Évolution des titres d’investissement : (En milliers d’ Euros ) 01/01/2018 Achats Cessions Remboursements Transfert de catégorie Conversion Décotes / surcotes Autres variations 31/12/2018 Effets publics 137 342 -25 008 112 334 Obligations et autres titres à revenu fixe 2 014 712 5 297 -48 932 0 0 0 0 0 1 971 077 Total 2 152 054 5 297 -73 940 0 0 0 0 0 2 083 411 3.3.3. Reclassements d’actifs. — L’établissement n’a pas opéré de reclassements d’actif. 3.4. Participations, parts dans les entreprises liées, autres titres détenus à long terme 3.4.1. Évolution des participations, parts dans les entreprises liées et autres titres détenus à long terme (En milliers d’ Euros ) 31/12/2017 Augmentation Diminution Conversion Autres variations 31/12/2018 Participations et autres titres détenus à long terme 830 577 49 660 -5 089 0 0 875 148 Parts dans les entreprises liées 4 520 5 530 0 0 0 10 050 Valeurs brutes 835 097 55 190 -5 089 0 0 885 198 Participations et autres titres à long terme -542 -6 183 0 0 0 -6 725 Parts dans les entreprises liées 0 0 0 0 0 Dépréciations -542 -6 183 0 0 0 -6 725 Total 834 555 49 007 -5 089 0 0 878 473 Les autres titres détenus à long terme incluent notamment les certificats d’associés et d’association au fonds de garantie des dépôts (10 632 milliers d’ Euros ). La valeur des titres de l’organe central a été déterminée en calculant un actif net réévalué qui intègre la réévaluation des principales filiales de BPCE. Les principales filiales de BPCE sont valorisées à partir de prévisions pluriannuelles actualisées des flux de dividendes attendus ( Dividend Discount Model ). Les prévisions des flux de dividendes attendus s’appuient sur les plans d’affaires issus des plans stratégiques des entités concernées et sur des paramètres techniques jugés raisonnables. Les contraintes prudentielles applicables aux activités concernées ont notamment été prises en considération dans l’exercice de valorisation. L’actif net réévalué de BPCE intègre les actifs incorporels détenus par BPCE et les charges de structure de l’organe central. Au 31 décembre 2018, la valeur nette comptable s’élève à 685 935 milliers d’ Euros pour les titres BPCE 3.4.2. Tableau des filiales et participations. — Les montants sont exprimés (En milliers d’ Euros ) . Principales Filiales (Données au 31/12/2018) Activité Capital Capitaux propres autres que le capital et avant affectation du résultat y compris FRBG Quote-part du capital détenue (en %) CA HT ou PNB du dernier exercice écoulé Résultat net 31/12/18 Dividendes encaissés par BPGO au cours de l'exercice Valeur comptable nette des titres dans le bilan de la BPGO Ouest C roissance Sté Capital risque 105 102 69 415 60,00 34 994 31 630 2 385 99 289 Grand O uest G estion D ’actifs Sté de gestion de SCPI 228 4 366 99,99 12 354 1 477 0 217 Grand O uest P lus Sté de prise de participations 4 227 3 421 100,00 2 433 2 352 0 4 227 Polaris (1) Immobilier 5 000 -2 184 100,00 2 595 -426 0 4 999 (1) Avances en compte courant au 31 décembre 2018 : 37 670 milliers d'Euros. Principales participations (31/12/2018) Capital Capitaux propres autres que le capital et avant affectation du résultat y compris FRBG Quote-part du capital détenue (en %) CA HT ou PNB du dernier exercice écoulé Résultat net 31/12/2018 Dividendes encaissés par BPGO au cours de l'exercice Valeur comptable nette des titres dans le bilan de la BPGO BPCE 157 698 16 019 936 4,60 494 388 390 468 18 543 685 935 3.5. Opérations de crédit-bail et de locations simples : (En milliers d’Euros) 31/12/2018 31/12/2017 Immobilier Mobilier Location simple Total Immobilier Mobilier Location simple Total Encours clientèle 635 204 17 746 652 950 595 305 16 742 612 047 Biens temporairement non loués 276 276 696 696 Encours douteux 6 243 6 243 7 156 180 7 336 Dépréciation -6 620 -6 620 -6 617 -150 -6 767 Créances rattachées 0 0 Total 0 635 103 17 746 652 849 0 596 540 16 772 613 312 3.6. Immobilisations incorporelles et corporelles : 3.6.1. Immobilisations incorporelles : (En milliers d’ Euros ) 31/12/2017 Augmentation Diminution Autres mouvements 31/12/2018 Droits au bail et fonds commerciaux 16 724 100 -742 0 16 082 Logiciels 5 945 152 -44 0 6 053 Autres 0 0 0 0 Valeurs brutes 22 669 252 -786 0 22 135 Droits au bail et fonds commerciaux -15 808 -372 478 0 -15 702 Logiciels -5 733 -269 106 0 -5 896 Autres 0 0 0 0 Dépréciations 0 0 0 0 Amortissements et dépréciations -21 541 -641 584 0 -21 598 Total valeurs nettes 1 128 -389 -202 0 538 3.6.2. Immobilisations corporelles : (En milliers d’ Euros ) 31/12/2017 Augmentation Diminution Autres mouvements 31/12/2018 Terrains 8 659 0 -36 0 8 623 Constructions 94 558 118 -653 0 94 023 Parts de SCI 45 148 339 -1 700 0 43 787 Autres 267 256 9 208 -6 406 0 270 058 Immobilisations corporelles d'exploitation 415 621 9 665 -8 795 0 416 491 Immobilisations hors exploitation 7 780 256 -217 7 819 Valeurs brutes 423 401 9 921 -9 012 0 424 310 Terrains 0 0 0 0 0 Constructions -51 166 -3 078 1 569 0 -52 675 Parts de SCI 0 -9 0 0 -9 Autres -195 304 -12 938 4 207 0 -204 035 Immobilisations corporelles d'exploitation -246 470 -16 025 5 776 0 -256 719 Immobilisations hors exploitation -4 440 -126 178 0 -4 388 Amortissements et dépréciations -250 910 -16 151 5 954 0 -261 107 Total valeurs nettes 172 491 -6 230 -3 058 0 163 202 3.7. Dettes représentées par un titre : (En milliers d’ Euros ) 31/12/2018 31/12/2017 Bons de caisse et bons d'épargne 625 1 393 Titres du marché interbancaire et de créances négociables 347 905 345 408 Emprunts obligataires 0 0 Autres dettes représentées par un titre 0 0 Dettes rattachées 5 007 4 879 Total 353 536 351 681 3.8. Autres actifs et autres passifs : (En milliers d’Euros) 31/12/2018 31/12/2017 Actif Passif Actif Passif Comptes de règlement sur opérations sur titres 430 -314 Primes sur instruments conditionnels achetés et vendus 5 631 757 7 100 871 Dettes sur titres empruntés et autres dettes de titres /// 10 209 /// 10 634 Créances et dettes sociales et fiscales 82 355 45 158 77 645 41 315 Dépôts de garantie versés et reçus 768 197 1 383 219 Autres débiteurs divers, autres créditeurs divers 118 900 60 933 60 723 36 321 Total 208 084 116 939 146 851 89 361 3.9. Comptes de régularisation : (En milliers d’Euros) 31/12/2018 31/12/2017 Actif Passif Actif Passif Engagements sur devises 257 10 29 69 Gains et pertes différés sur instruments financiers à terme de couverture 0 0 0 0 Primes et frais d'émission 0 0 0 0 Charges et produits constatés d'avance 21 204 132 887 21 971 153 066 Produits à recevoir/Charges à payer 44 731 89 183 51 345 72 593 Valeurs à l'encaissement 3 841 21 3 113 4 272 Autres 47 102 147 921 55 100 114 191 Total 117 135 370 022 131 558 344 191 3.10. Provisions : 3.10.1. Tableau de variations des provisions : (En milliers d’ Euros ) 31/12/2017 Dotations Reprises Utilisations Conversion 31/12/2018 Provisions pour risques de contrepartie 34 039 84 954 -30 252 0 88 741 Provisions pour engagements sociaux 50 295 27 841 -29 046 0 0 49 090 Provisions pour PEL/CEL 20 892 12 664 -12 572 0 0 20 984 Provisions pour litiges 0 0 0 0 0 0 Provisions pour restructurations 0 0 0 0 0 0 Portefeuille titres et instruments financiers à terme 20 0 -20 0 0 Immobilisations financières 399 0 -399 0 Risques sur opérations de banque 0 0 0 0 0 Provisions pour impôts 7 160 28 -3 446 0 3 742 Autres 74 938 5 096 -34 848 0 45 186 Autres provisions pour risques 82 518 5 124 -38 713 0 0 48 928 Provisions pour restructurations informatiques 0 0 0 0 0 Autres provisions exceptionnelles 0 0 0 0 0 Provisions exceptionnelles 0 0 0 0 0 0 Total 187 744 130 583 -110 583 0 0 207 742 3.10.2. Provisions et dépréciations constituées en couverture du risque de contrepartie : (En milliers d’ Euros ) 31/12/2017 Dotations Reprises Utilisations Conversion 31/12/2018 Dépréciations sur créances sur la clientèle 441 248 110 750 -91 980 -35 173 424 845 Dépréciations sur autres créances 1 072 9 097 -502 9 667 Dépréciations inscrites en déduction des éléments d'actifs 442 320 119 847 -92 482 -35 173 0 434 512 Provisions sur engagements hors bilan 0 Provisions pour risques pays Provisions pour risques de contrepartie clientèle 34 039 84 954 -30 252 88 741 Autres provisions 36 032 51 190 -38 294 48 928 Provisions pour risques de contrepartie inscrites au passif 70 071 136 144 -68 546 0 0 137 669 Total 512 391 255 991 -161 028 -35 173 0 572 181 3.10.3. Provisions pour engagements sociaux. Avantages postérieurs à l'emploi à cotisations définies. — Les régimes à cotisations définies concernent les régimes de retraites obligatoires gérés par la sécurité sociale et par les caisses de retraite AGIRC et ARRCO et des régimes sur complémentaires auxquels adhèrent les Caisses d’Epargne et les Banques Populaires. Avantages postérieurs à l'emploi à prestations définies et avantages à long terme. — Les engagements de la Banque Populaire Grand Ouest concernent les régimes suivants : — le régime de retraite des Banques Populaires géré par la Caisse Autonome de Retraite des Banques Populaires (CARBP) concerne les prestations de retraite issues de la fermeture du régime de retraite bancaire au 31 décembre 1993 ; — retraites et assimilés : indemnités de fin de carrière et avantages accordés aux retraités ; — autres : bonification pour médailles d'honneur du travail et autres avantages à long terme. Ces engagements sont calculés conformément aux dispositions de la recommandation n° 2013-R-02 de l’Autorité des normes comptables. — Analyse des actifs et passifs comptabilisés au bilan : (En milliers d’Euros) Exercice 2018 Régimes postérieurs à l'emploi à prestations définies Autres avantages à long terme Total Compléments de retraite et autres régimes Indemnités de fin de carrière Médailles du travail Autres avantages Dette actuarielle 71 444 32 841 12 366 116 651 Juste valeur des actifs du régime -40 197 -23 635 -63 832 Juste valeur des droits à remboursement 0 Effet du plafonnement d'actifs 0 Ecarts actuariels non reconnus gains / (pertes) -2 276 -1 453 -3 729 Coût des services passés non reconnus 0 Solde net au bilan 28 971 7 753 12 366 0 49 090 Engagements sociaux passifs 28 971 7 753 12 366 0 49 090 Engagements sociaux actifs 0 (En milliers d’Euros) Exercice 2017 Régimes postérieurs à l'emploi à prestations définies Autres avantages à long terme Total Compléments de retraite et autres régimes Indemnités de fin de carrière Médailles du travail Autres avantages Dette actuarielle 76 654 34 330 12 456 123 440 Juste valeur des actifs du régime -41 385 -22 836 -64 221 Juste valeur des droits à remboursement 0 0 0 Effet du plafonnement d'actifs 0 0 0 Ecarts actuariels non reconnus gains / (pertes) -4 238 -4 687 -8 925 Coût des services passés non reconnus 0 0 0 Solde net au bilan 31 032 6 807 12 456 0 50 295 Engagements sociaux passifs 31 032 6 807 12 456 0 50 295 Engagements sociaux actifs 0 — Analyse de la charge de l'exercice : (En milliers d’Euros) Régimes postérieurs à l'emploi à prestations définies Autres avantages à long terme Exercice 2018 Exercice 2017 Compléments de retraite et autres régimes Indemnités de fin de carrière Médailles du travail Autres avantages Total Total Coût des services rendus 1 946 859 2 805 2 416 Coût des services passés -189 -189 1 361 Coût financier 983 495 140 1 618 1 444 Produit financier -543 -312 -855 -706 Ecarts actuariels comptabilisés en résultat 61 -790 -729 83 Autres -2 501 -1 055 -299 -3 855 -5 953 Total de la charge de l'exercice -2 061 946 -90 0 -1 205 -1 355 — Principales hypothèses actuarielles : Exercice 2018 Exercice 2017 CAR-BP CAR-BP Taux d'actualisation 1,56% 1,32% Taux d'inflation 1,70% 1,70% Table de mortalité utilisée TGH05-TGF05 TGH05-TGF05 Duration 13,80 14,50 Hors CGPCE et CAR-BP Exercice 2018 Exercice 2017 Régimes postérieurs à l'emploi à prestations définies Autres avantages à long terme Régimes postérieurs à l'emploi à prestations définies Autres avantages à long terme Indemnités de fin de carrière Médailles du travail Indemnités de fin de carrière Médailles du travail Taux d'actualisation 1,67% 1,35% 1,37% 1,04% Taux d'inflation 1,70% 1,70% 1,70% 1,70% Taux de croissance des salaires Taux d'évolution des coûts médicaux Table de mortalité utilisée TGH05-TGF05 TGF05-TGF05 TGH05-TGF05 TGH05-TGF05 Duration 15,6 11,4 15,40 11,95 Au 31 décembre 2018, les actifs de couverture du régime de retraite des Banques Populaires sont répartis à hauteur de 46,10 % en obligations, 39,30 % en actions, 0 % en actifs immobiliers et 14,60 % en autres actifs. — Les tables de mortalité utilisées sont : – TGH05/TGF05 pour les IFC, médailles et autres avantages ainsi que pour CGPCE et CARBP. Le taux d’actualisation utilisé est issu de la courbe des emprunteurs de première catégorie (courbe « EUR Composite (AA) »). 3.10.4. Provisions PEL / CEL : — Encours de dépôts collectés : (En milliers d’ Euros ) 31/12/2018 31/12/2017 Encours collectés au titre des Plans d'épargne logement (PEL) Ancienneté de moins de 4 ans 338 067 283 818 Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans 1 460 111 1 380 694 Ancienneté de plus de 10 ans 382 386 392 371 Encours collectés au titre des plans épargne logement 2 180 564 2 056 883 Encours collectés au titre des comptes épargne logement 224 283 217 601 Total 2 404 847 2 274 484 — Encours de crédits octroyés : (En milliers d’ Euros ) 31/12/2018 31/12/2017 Encours de crédits octroyés : Au titre des plans épargne logement 1 329 1 919 Au titre des comptes épargne logement 11 923 17 701 Total 13 252 19 620 — Provisions sur engagements liés aux comptes et plans d’épargne-logement (PEL et CEL) : (En milliers d’ Euros ) 31/12/2017 Dotations / reprises nettes 31/12/2018 Provisions constituées au titre des PEL  : Ancienneté de moins de 4 ans 4 919 270 5 189 Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans 7 944 -723 7 221 Ancienneté de plus de 10 ans 6 423 54 6 477 Provisions constituées au titre des plans épargne logement 19 286 -399 18 887 Provisions constituées au titre des comptes épargne logement 1 984 308 2 292 Provisions constituées au titre des crédits PEL -40 22 -18 Provisions constituées au titre des crédits CEL -338 160 -178 Provisions constituées au titre des crédits épargne logement -378 182 -196 Total 20 892 91 20 983 3.11. Dettes subordonnées : (En milliers d’ Euros ) 31/12/2018 31/12/2017 Dettes subordonnées à durée déterminée 0 0 Dettes subordonnées à durée indéterminée 0 0 Dettes supersubordonnées à durée indéterminée 0 0 Dépôts de garantie à caractère mutuel 7 325 7 327 Dettes rattachées 0 0 Total 7 325 7 327 3.12. Fonds pour risques bancaires généraux : Fonds pour risques bancaires généraux (En milliers d’ Euros ) 31/12/2017 Augmentation Diminution Autres variations 31/12/2018 Fonds pour risques bancaires généraux 234 780 -31 729 203 051 Total 234 780 0 -31 729 0 203 051 Au 31 décembre 2018, les Fonds pour risques bancaires généraux incluent notamment 44 940 milliers d' Euros affectés au Fond Réseau Banque Populaire , 18 104 milliers d' Euros affectés au Fonds de Garantie Mutuel et 8 570 milliers d' Euros affectés au Fonds Régional de Solidarité 3.13. Capitaux propres : (En milliers d’ Euros ) Capital Primes d'émission Réserves / autres Report à nouveau Résultat Total capitaux propres hors FRBG Total au 31 décembre 2016 988 675 14 671 690 802 38 667 76 049 1 808 864 Mouvements de l'exercice 32 677 343 100 -280 986 -1 057 -6 870 86 864 Total au 31 décembre 2017 1 021 352 357 771 409 816 37 610 69 179 1 895 728 Autres mouvement 1 1 Affectation résultat 2017 43 837 10 390 -54 227 0 Distribution de dividendes -14 952 -14 952 Augmentation de capital 11 900 11 900 Résultat de la période 52 971 52 971 Total au 31 décembre 2018 1 033 252 357 772 453 653 48 000 52 971 1 945 648 Le capital social de la Banque Populaire Grand Ouest s’élève à 1 033 252 milliers d’ Euros et est composé de 73 803 745 parts sociales de nominal 14 Euros détenues par les sociétaires. 3.14. Durée résiduelle des emplois et ressources. — Les emplois et ressources à terme définis sont présentés selon la durée restant à courir avec créances et dettes rattachées. (En milliers d’Euros) 31/12/2018 Inférieur à 1 mois De 1 mois à 3 mois De 3 mois à 1 an De 1 an à 5 ans Plus de 5 ans Non déterminé Total Effets publics et valeurs assimilées 0 0 20 000 291 072 87 436 398 508 Créances sur les établissements de crédit 3 816 734 379 64 531 29 844 23 059 1 888 3 936 435 Opérations avec la clientèle 1 417 629 516 691 1 747 695 7 246 595 8 324 077 160 19 252 847 Obligations et autres titres à revenu fixe 176 600 27 215 573 1 112 902 533 173 32 200 2 070 475 Opérations de crédit-bail et de locations simples 18 872 35 255 152 728 421 526 24 468 652 849 Total des emplois 5 429 835 552 352 2 200 527 9 101 939 8 992 213 34 248 26 311 114 Dettes envers les établissements de crédit 625 610 292 932 1 580 419 2 961 988 1 687 960 0 7 148 909 Opérations avec la clientèle 12 915 678 367 258 1 060 875 2 622 467 588 866 0 17 555 144 Dettes représentées par un titre 5 156 53 550 35 227 198 453 61 150 0 353 536 Dettes subordonnées 0 0 0 0 0 7 325 7 325 Total des ressources 13 546 444 713 740 2 676 521 5 782 908 2 337 976 7 325 25 064 914 Note 4. – Informations sur le hors bilan et opérations assimilées. 4.1. Engagements reçus et donnés : 4.1.1. Engagements de financement : (En milliers d’ Euros ) 31/12/2018 31/12/2017 Engagements de financement donnés En faveur des établissements de crédit 3 188 5 443 Ouverture de crédits documentaires 42 819 9 654 Autres ouvertures de crédits confirmés 2 529 201 2 255 218 Autres engagements 0 25 542 En faveur de la clientèle 2 572 020 2 290 414 Total des engagements de financement donnés 2 575 208 2 295 857 Engagements de financement reçus D'établissements de crédit 0 166 De la clientèle 0 0 Total des engagements de financement reçus 0 166 4.1.2. Engagements de garantie : (En milliers d’ Euros ) 31/12/2018 31/12/2017 Engagements de garantie donnés  : Confirmation d'ouverture de crédits documentaires 668 2 092 Autres garanties 0 0 D'ordre d'établissements de crédit  : 668 2 092 Cautions immobilières 139 517 138 978 Cautions administratives et fiscales 157 059 149 945 Autres cautions et avals donnés 207 491 293 380 Autres garanties données 227 849 202 536 D'ordre de la clientèle  : 731 916 784 839 Total des engagements de garantie donnés 732 584 786 931 Engagements de garantie reçus d'établissements de crédit 2 195 673 2 145 897 Total des engagements de garantie reçus 2 195 673 2 145 897 4.1.3. Autres engagements ne figurant pas au hors bilan : (En milliers d’Euros) 31/12/2018 31/12/2017 Engagements donnés Engagements reçus Engagements donnés Engagements reçus Autres valeurs affectées en garantie en faveur d'établissements de crédit 3 858 097 0 3 705 411 Autres valeurs affectées en garantie reçues de la clientèle 123 498 0 93 229 Total 3 981 595 0 3 798 640 0 — Au 31 décembre 2018, les créances données en garantie dans le cadre des dispositifs de refinancement incluent plus particulièrement : – 568 674 milliers d’ Euros de titres et créances mobilisées auprès de la Banque de France dans le cadre du processus TRICP contre 566 287 milliers d’ Euros au 31 décembre 2017, – 156 433 milliers d’ Euros de crédits immobiliers nantis auprès de BP Covered Bonds contre 254 268 milliers d’ Euros au 31 décembre 2017, – 55 503 milliers d’ Euros de créances apportées en garantie des financements obtenus auprès de la Banque européenne d’investissement (BEI) contre 63 344 milliers d’ Euros au 31 décembre 2017, – 274 518 milliers d’ Euros de créances données en garantie auprès de la Caisse de refinancement de l’habitat contre 306 392 milliers d’ Euros au 31 décembre 2017, – 1 756 618 milliers d’ Euros de crédits immobiliers nantis auprès de BPCE SFH contre 1 583 707 milliers d’ Euros au 31 décembre 2017. Aucun autre engagement significatif n'a été donné par la Banque Populaire Grand Ouest en garantie de ses propres engagements ou pour le compte de tiers. Pour tenir compte du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC), inclure également toute transaction ou accord qui présente des risques (sortie de ressources potentielle) et avantages significatifs non-inscrits en bilan et hors-bilan (capacité de bénéficier de flux positifs). Par ailleurs, la Banque Populaire Grand Ouest n’a pas reçu de montant significatif d’actifs en garantie. Dans le cadre de ces opérations de titrisation, la Banque Populaire Grand Ouest effectue le recouvrement des sommes dues sur les crédits cédés pour le compte du FCT. Afin de sanctuariser les encaissements reçus de la clientèle et qui appartiennent juridiquement au FCT, il a été mis en place un « compte d’affectation spécial (CAS) », figurant parmi les comptes ordinaires de la Banque Populaire Grand Ouest. Ce compte reçoit les sommes recouvrées dans l’attente de leur reversement au FCT. Au 31 décembre 2018, le montant de cet actif grevé au bénéfice du FCT figure dans les « Autres valeurs affectées en garantie » et s’élève à 25 172 milliers d’ Euros (contre 13 624 milliers d’ Euros au 31 décembre 2017). 4.2. Opérations sur instruments financiers à terme : 4.2.1. Instruments financiers et opérations de change à terme : (En milliers d’Euros) 31/12/2018 31/12/2017 Couverture Autres opérations Total Juste valeur Couverture Autres opérations Total Juste valeur Opérations fermes Opérations sur marchés organisés  : 0 0 0 0 0 0 0 0 Contrats de taux d'intérêt 0 0 Contrats de change 0 0 Autres contrats 0 0 Opérations de gré à gré 5 042 849 0 5 042 849 -20 844 5 405 107 0 5 405 107 -15 070 Accords de taux futurs (FRA) 0 0 Swaps de taux d'intérêt 4 792 427 0 4 792 427 -20 844 4 800 662 0 4 800 662 -15 070 Swaps financiers de devises 0 0 0 0 0 Autres contrats à terme 250 422 0 250 422 0 604 445 604 445 Total opérations fermes 5 042 849 0 5 042 849 -20 844 5 405 107 0 5 405 107 -15 070 Opérations conditionnelles Opérations sur marchés organisés 0 0 0 0 0 0 0 0 Options de taux d'intérêt 0 0 Options de change 0 0 Autres options 0 0 Opérations de gré à gré 797 600 0 797 600 334 532 342 0 532 342 586 Options de taux d'intérêt 361 507 0 361 507 334 396 106 396 106 586 Options de change 436 093 436 093 136 236 136 236 Autres options 0 Total opérations conditionnelles 797 600 0 797 600 334 532 342 0 532 342 586 Total instruments financiers et de change á terme 5 840 449 0 5 840 449 -20 509 5 937 449 0 5 937 449 -14 484 Les montants notionnels des contrats recensés dans ce tableau ne constituent qu’une indication de volume de l’activité de la Banque Populaire grand Ouest sur les marchés d’instruments financiers à la clôture de l’exercice et ne reflètent pas les risques de marché attachés à ces instruments. Les engagements sur instruments de taux d’intérêt négociés sur des marchés de gré à gré portent essentiellement sur des swap s de taux et FRA pour les opérations à terme fermes, et sur des contrats de garantie de taux pour les opérations conditionnelles. Les engagements sur instruments de cours de change négociés sur des marchés de gré à gré portent essentiellement sur des swaps de devises. 4.2.2. Ventilation par type de portefeuille des instruments financiers de taux d’intérêt et swaps financiers de devises négociés sur un marché de gré à gré : (En milliers d’Euros) 31/12/2018 31/12/2017 Micro- couverture Macro- couverture Position ouverte isolée Gestion spécialisée Total Micro- couverture Macro- couverture Position ouverte isolée Gestion spécialisée Total Accords de taux futurs (FRA) 0 0 Swaps de taux d'intérêt 2 701 059 2 091 368 0 4 792 427 2 840 782 1 959 880 0 4 800 662 Swaps financiers de devises 0 0 0 0 Autres contrats à terme de taux d'intérêt 0 7 429 7 429 Opérations fermes 2 701 059 2 091 368 0 0 4 792 427 2 848 211 1 959 880 0 0 4 808 091 Options de taux d'intérêt 87 882 273 625 361 507 87 803 308 303 396 106 Opérations conditionnelles 87 882 273 625 0 0 361 507 87 803 308 303 0 0 396 106 Total 2 788 941 2 364 993 0 0 5 153 934 2 936 014 2 268 183 0 0 5 204 197 Il n’y a pas eu de transfert d’opérations vers un autre portefeuille au cours de l’exercice. (En milliers d’Euros) 31/12/2018 Micro-couverture Macro-couverture Position ouverte isolée Gestion spécialisée Total Juste valeur 3 263 -23 772 0 0 -20 509 4.2.3. Durée résiduelle des engagements sur instruments financiers à terme : (En milliers d’Euros) 31/12/2018 De 0 à 1 an De 1 à 5 ans Plus de 5 ans Total Opérations sur marchés organisés 0 Opérations de gré à gré 346 084 2 340 844 2 105 499 4 792 427 Opérations fermes 346 084 2 340 844 2 105 499 4 792 427 Opérations sur marchés organisés 0 0 0 Opérations de gré à gré 21 503 101 915 238 088 361 506 Opérations conditionnelles 21 503 101 915 238 088 361 506 Total 367 587 2 442 759 2 343 587 5 153 933 4.3. Ventilation du bilan par devise. — Données non significatives. 4.4. Opérations en devises. — Données non significatives. Note 5. – Informations sur le compte de résultat. 5.1. Intérêts, produits et charges assimilés : (En milliers d’Euros) Exercice 2018 Exercice 2017 Produits Charges Net Produits Charges Net Opérations avec les établissements de crédit 52 765 -42 369 10 396 56 642 -47 017 9 625 Opérations avec la clientèle 380 234 -150 514 229 720 393 538 -161 278 232 260 Obligations et autres titres à revenu fixe 60 140 -25 013 35 127 62 556 -26 586 35 970 Dettes subordonnées 15 15 60 0 60 Autres 13 726 -27 262 -13 536 10 986 -24 881 -13 895 Total 506 880 -245 158 261 722 523 782 -259 762 264 020 Les produits d'intérêts sur opérations avec les établissements de crédit comprennent la rémunération des fonds du Livret A et du LDD et ceux du LEP centralisés à la Caisse des dépôts et consignations. La dotation de la provision épargne logement s’élève à 91 milliers d’ Euros pour l’exercice 2018, contre 1 396 milliers d’ Euros pour l’exercice 2017. 5.2. Produits et charges sur opérations de crédit-bail et locations assimilées : (En milliers d’Euros) Exercice 2018 Exercice 2017 Produits Charges Net Produits Charges Net Opérations de crédit-bail et location financière  : Loyers 239 202 239 202 226 946 226 946 Résultats de cession 8 242 -16 394 -8 152 7 853 -15 889 -8 036 Dépréciation 866 -1 338 -472 1 057 -991 66 Amortissement -242 781 -242 781 -216 215 -216 215 Autres produits et charges 1 253 -274 979 1 107 -196 911 249 563 -260 787 -11 224 236 963 -233 291 3 672 Opérations de location simple  : Loyers 7 257 7 257 8 127 8 127 Résultats de cession 1 533 -351 1 182 1 898 -657 1 241 Dépréciation 0 0 Amortissement -8 432 -8 432 -8 022 -8 022 Autres produits et charges 10 -3 7 12 -5 7 8 800 -8 786 14 10 037 -8 684 1 353 Total 258 363 -269 573 -11 210 247 000 -241 975 5 025 5.3. Revenus des titres à revenu variable : (En milliers d’ Euros ) Exercice 2018 Exercice 2017 Actions et autres titres à revenu variable 0 4 Participations et autres titres détenus à long terme 22 214 31 934 Parts dans les entreprises liées 0 2 601 Total 22 214 34 539 5.4. Commissions : (En milliers d’Euros) Exercice 2018 Exercice 2017 Produits Charges Net Produits Charges Net Opérations de trésorerie et interbancaire 6 509 -273 6 236 6 739 -1 291 5 448 Opérations avec la clientèle 90 209 -775 89 434 126 647 -6 616 120 031 Opérations sur titres 21 256 -3 275 17 981 15 195 15 195 Moyens de paiement 63 654 -39 039 24 615 75 366 -44 337 31 029 Opérations de change 494 0 494 510 510 Engagements hors bilan 17 620 -5 457 12 163 9 784 -2 507 7 277 Prestations de services financiers 31 822 -3 338 28 484 54 647 -4 523 50 124 Activités de conseil 2 329 0 2 329 2 228 2 228 Vente de produits d'assurance vie 23 390 23 390 Vente de produits d'assurance autres 43 097 0 43 097 0 Total 300 380 -52 157 248 223 291 116 -59 274 231 842 5.5. Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation : (En milliers d’ Euros ) Exercice 2018 Exercice 2017 Titres de transaction 0 0 Opérations de change 1 498 1 571 Instruments financiers à terme 0 0 Total 1 498 1 571 5.6. Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés : (En milliers d’Euros) Exercice 2018 Exercice 2017 Placement TAP Total Placement TAP Total Dépréciations Dotations -296 -296 -70 -70 Reprises 6 6 58 58 Résultat de cession 10 10 Autres éléments Total -290 0 -290 -2 0 -2 5.7. Autres produits et charges d'exploitation bancaire : (En milliers d’Euros) Exercice 2018 Exercice 2017 Produits Charges Total Produits Charges Total Quote-part d'opérations faites en commun 2 512 -5 587 -3 075 1 230 -1 700 -470 Refacturations de charges et produits bancaires 0 0 0 1 923 1 923 Activités immobilières 487 0 487 911 -18 893 Prestations de services informatiques 0 0 0 0 Autres activités diverses 0 0 0 2 271 2 271 Autres produits et charges accessoires 11 868 -13 452 -1 584 7 238 -8 323 -1 085 Total 14 867 -19 039 -4 172 13 573 -10 041 3 532 5.8. Charges générales d'exploitation : (En milliers d’ Euros ) Exercice 2018 Exercice 2017 Salaires et traitements -137 657 -132 175 Charges de retraite et assimilées -14 520 -38 162 Autres charges sociales -44 090 -29 833 Intéressement des salariés -9 730 -7 780 Participation des salariés -3 706 -4 848 Impôts et taxes liés aux rémunérations -17 387 -15 439 Total des frais de personnel -227 090 -228 237 Impôts et taxes -13 167 -11 166 Autres charges générales d'exploitation -146 032 -190 881 Charges refacturées 3 734 5 111 Total des autres charges d'exploitation -155 465 -196 936 Total -382 555 -425 173 L’effectif moyen du personnel en activité au cours de l'exercice, ventilé par catégories professionnelles est le suivant : 1 091 cadres et 2 254 non-cadres , soit un total de 3 345 salariés. Le Crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi (CICE) est imputé en déduction des charges de personnel. Il s’élève à 3 912 milliers d’ Euros pour l’année 2018. L’utilisation du CICE est présentée dans la partie « Informations sociales, environnementales et sociétales » du rapport annuel. 5.9. Coût du risque : (En milliers d’Euros) Exercice 2018 Exercice 2017 Dotations Reprises et utilisations Pertes Récupérations sur créances amorties Total Dotations Reprises et utilisations Pertes Récupérations sur créances amorties Total Dépréciations d'actifs  : Interbancaires 0 0 0 0 Clientèle -148 815 120 536 -5 558 1 693 -32 144 -610 416 569 651 -7 135 3 365 -44 535 Titres et débiteurs divers 0 0 Provisions  : Engagements hors bilan 0 0 0 0 0 -2 781 10 554 7 773 Provisions pour risque clientèle -78 084 30 253 0 -47 831 -1 561 1 986 425 Autres 0 0 0 Total -226 899 150 789 -5 558 1 693 -79 975 -614 758 582 191 -7 135 3 365 -36 337 5.10. Gains ou pertes sur actifs immobilisés : (En milliers d’Euros) Exercice 2018 Exercice 2017 Participations et autres titres à long terme Titres d'investissement Immobilisations corporelles et incorporelles Total Participations et autres titres à long terme Titres d'investissement Immobilisations corporelles et incorporelles Total Dépréciations 769 272 0 1 041 Dotations -6 407 -6 407 -661 -661 Reprises 224 272 496 1 430 272 1 702 Résultat de cession 405 0 -173 232 23 920 -10 -3 346 20 564 Total -5 778 272 -173 -5 679 24 689 262 -3 346 21 605 5.11. Résultat exceptionnel : (En milliers d’ Euros ) Exercice 2018 Exercice 2017 Produits exceptionnels 2 Charges exceptionnelles -40 -69 Résultat exceptionnel -38 -69 5.12. Impôt sur les bénéfices : 5.12.1. Détail des impôts sur le résultat 2018  : — L’impôt sur les sociétés s’analyse ainsi : (En milliers d’Euros) Exercice 2018 Bases imposables aux taux de  : 33,33 % 15 % Au titre du résultat courant 41 031 385 Au titre du résultat exceptionnel Imputation des déficits 0 0 Bases imposables 41 031 385 Impôt correspondant 13 676 58 Réduction d'impôt, contribution sociale, crédit d'impôt -505 Impôt comptabilisé 13 171 58 Variation des impôts différés sur PTZ -53 Régularisation IS 1 893 Provisions pour impôts -3 418 Total 11 593 58 Note 6. – Autres informations. 6.1. Consolidation. — En référence à l’article 4111-1 du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC), en application de l’article 1er du règlement n° 99-07 du Comité de la réglementation comptable, la Banque Populaire Grand Ouest établit des comptes consolidés conformes au référentiel comptable international. Ses comptes individuels sont intégrés dans les comptes consolidés du Groupe BPCE. 6.2. Rémunérations . — Les avantages à court terme versés aux dirigeants de la Banque Populaire Grand Ouest s’élèvent à 2 762 milliers d’ Euros au titre de 2018 (contre 3 186 milliers d’ Euros au titre de 2017). Ils comprennent les rémunérations, les indemnités au temps passé et avantages versés aux mandataires sociaux, Administrateurs et membres du Comité de Direction Générale et du Comité d’Exécutif. 6.3. Honoraires des commissaires aux comptes : (En milliers d’Euros) BPGO Exercice 2018 Exercice 2017 Montant (HTR) Montant (HTR) Audit Commissariat aux comptes, certification, examen des comptes individuels et consolidés 528 476 Autres diligences et prestations directement liées à la mission du commissaire aux comptes (exclusivement RSE) 18 20 Total 546 496 6. 4 . Implantations dans les pays non coopératifs. — L’article L. 511-45-I du Code monétaire et financier et l’arrêté du ministre de l’économie du 6 octobre 2009 imposent aux établissements de crédit de publier en annexe de leurs comptes annuels des informations sur leurs implantations et leurs activités dans les États ou territoires qui n’ont pas conclu avec la France de convention d’assistance administrative en vue de lutter contre la fraude et l’évasion fiscale permettant l’accès aux renseignements bancaires. Ces obligations s’inscrivent dans le contexte mondial de lutte contre les territoires non fiscalement coopératifs, issu des différents travaux et sommets de l’OCDE, mais participent également à la prévention du blanchiment des capitaux et du financement du terrorisme. Le Groupe BPCE, dès sa constitution, a adopté une attitude prudente, en informant régulièrement les établissements de ses réseaux des mises à jour des listes de territoires que l’OCDE a considérés comme insuffisamment coopératifs en matière d’échange d’informations en matière fiscale et des conséquences que l’implantation dans de tels territoires pouvaient avoir. Parallèlement, des listes de ces territoires ont été intégrées, pour partie, dans les progiciels utilisés aux fins de prévention du blanchiment de capitaux, et ce en vue d’appliquer une vigilance appropriée aux opérations avec ces États et territoires (mise en œuvre du décret n° 2009-874 du 16 juillet 2009). Au niveau central, un recensement des implantations et activités du groupe dans ces territoires a été réalisé aux fins d’informations des instances de direction. Cette déclaration se base sur la liste des pays cités dans l’arrêté du 21 août 2013 pris en application de l’article 238-0-A du Code général des impôts. Au 31 décembre 2018, la Banque Populaire Grand Ouest n’exerce pas d’activité et n’a pas recensé d’implantation dans les territoires fiscalement non coopératifs. IV. — Affectation du Résultat 201 8 . — Affectation du résultat Banque Populaire du Grand Ouest  : Bénéfice de l'exercice 52 970 816,10 Report à Nouveau 48 000 000,00 Résultat à répartir 100 970 816,10 Réserve légale 2 648 540,80 Réserve ordinaire 35 105 658,41 Intérêts aux parts sociales 15 216 616,89 Report à nouveau 48 000 000,00 V. — Rapport général des commissaires aux comptes sur les comptes clos au 31 décembre 2018. A l’assemblée générale des sociétaires 1. Opinion . — En exécution de la mission qui nous a été confiée par votre assemblée générale , nous avons effectué l’audit des comptes annuels de la société Banque Populaire Grand Ouest relatifs à l’exercice clos le 31 décembre 2018, tels qu’ils sont joints au présent rapport. Nous certifions que les comptes annuels sont, au regard des règles et principes comptables français, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du résultat des opérations de l’exercice écoulé ainsi que de la situation financière et du patrimoine de la société à la fin de cet exercice. L’opinion formulée ci-dessus est cohérente avec le contenu de notre rapport au comité d’audit. 2. Fondement de l’opinion  : Référentiel d’audit . — Nous avons effectué notre audit selon les normes d’exercice professionnel applicables en France. Nous estimons que les éléments que nous avons collectés sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion. Les responsabilités qui nous incombent en vertu de ces normes sont indiquées dans la partie « Responsabilités des commissaires aux comptes relatives à l’audit des comptes annuels » du présent rapport. — Indépendance  : Nous avons réalisé notre mission d’audit dans le respect des règles d’indépendance qui nous sont applicables, sur la période du 1 er janvier 2018 à la date d’émission de notre rapport, et notamment nous n’avons pas fourni de services interdits par l’article 5, paragraphe 1, du règlement (UE) n°537/2014 ou par le code de déontologie de la profession de commissaire aux comptes. 3. Justification des appréciations - Points clés de l’audit . — En application des dispositions des articles L.823-9 et R.823-7 du code de commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à votre connaissance les points clés de l’audit relatifs aux risques d'anomalies significatives qui, selon notre jugement professionnel, ont été les plus importants pour l’audit des comptes annuels de l’exercice, ainsi que les réponses que nous avons apportées face à ces risques. Les appréciations ainsi portées s’inscrivent dans le contexte de l’audit des comptes annuels pris dans leur ensemble et de la formation de notre opinion exprimée ci-avant. Nous n’exprimons pas d’opinion sur des éléments de ces comptes annuels pris isolément. — Risque de crédit – dépréciation individuelle et collective : Risque identifié Notre réponse La Banque Populaire Grand Ouest constitue des provisions et dépréciations pour couvrir les risques de pertes résultant de l'incapacité de ses clients à faire face à leurs engagements financiers, qui portent notamment sur ses activités de prêts à la clientèle Les encours de crédits supportant un risque de contrepartie avéré font l’objet de dépréciations déterminées essentiellement sur base individuelle. Ces dépréciations sont évaluées par le management de votre banque en fonction des flux futurs recouvrables estimés sur chacun des crédits concernés. Par ailleurs, dans le cadre d’un changement d’estimation des provisions collectives antérieurement comptabilisées, votre Banque a décidé d’enregistrer, dans ses comptes individuels, des dépréciations pour pertes de crédit identifiées sur les encours présentant une détérioration significative du risque de crédit. Ces dépréciations sont déterminées principalement sur la base de modèles développés par BPCE intégrant différents paramètres (flux attendus sur la durée de vie de l’instrument financier, probabilité de défaut, taux de perte en cas de défaut, informations prospectives), complétées le cas échéant par des dotations sur base sectorielle au regard de spécificités locales. Nous avons considéré que l’identification et l’évaluation du risque de crédit constituait un point clé de l’audit étant donné que les crédits octroyés à la clientèle représentent une part significative du bilan et que les provisions induites constituent une estimation significative pour l’établissement des comptes et font appel au jugement de la direction. Nous avons considéré que l’appréciation de l’adéquation du niveau de couverture des risques de crédit par des provisions et le niveau du coût du risque associé constituaient un point clé de l’audit pour l’exercice 2018. Les expositions aux risques de crédit et de contrepartie des prêts et créances sur la clientèle représentent près de 69% du total bilan de l’établissement au 31 décembre 2018. Le stock de dépréciation sur les encours de crédits s’élève à 420 millions d’Euros , pour un encours brut global de 19   672 millions d’Euros au 31 décembre 2018. Le stock de provisions pour risque de contrepartie s’élève à 88,7 millions d’Euros Le coût du risque sur l’exercice 2018 s’élève à 80 millions d’Euros (contre 36 millions d’Euros sur l’exercice 2017). Pour plus de détail sur les principes comptables, se référer aux notes 1.3, 2.3.2, 3.2, 3.10.2 et 5.9. Dépréciations sur encours non douteux  : Nos travaux ont principalement consisté à : – nous assurer de l’existence d’un dispositif de contrôle interne permettant une actualisation à une fréquence appropriée des notations des différents encours de crédits, – apprécier les travaux des auditeurs du groupe BPCE qui, en lien avec leurs experts et spécialistes : – se sont assurés de l’existence d’une gouvernance revoyant à une fréquence appropriée le caractère adéquat des modèles de dépréciations, les paramètres utilisés pour le calcul des dépréciations – ont apprécié la pertinence des paramètres utilisés pour les calculs des dépréciations au 31 décembre 2018 . – ont effectué des calculs indépendants sur les principaux portefeuilles de crédits. Par ailleurs, nous nous sommes enfin assurés de la correcte documentation et justification des provisions sectorielles comptabilisées dans votre Banque. Dépréciation sur encours de crédit douteux et douteux compromis   : Dans le cadre de nos procédures d’audit, nous avons d’une manière générale, examiné le dispositif de contrôle relatif au recensement des expositions, au suivi des risques de crédit et de contrepartie, à l’appréciation des risques de non-recouvrement et à la détermination des dépréciations et provisions afférentes sur base individuelle. Nos travaux ont consisté à apprécier la qualité du dispositif de suivi des contreparties sensibles, douteuses et contentieuses, du processus de revue de crédit, du dispositif de valorisation des garanties. Par ailleurs, sur la base d’un échantillon de dossiers sélectionnés sur des critères de matérialité et de risques, nous avons réalisé des analyses contradictoires des montants de provisions. — Fusion informatique : Risque identifié Notre réponse Au cours de l’exercice 2018, la Banque Populaire Grand Ouest a procédé à la fusion informatique des entités ex-Banque Populaire Atlantique, ex-Banque Populaire de l’Ouest, ex-Crédit Maritime Atlantique et ex-Crédit Maritime Bretagne Normandie. Cette opération s’est déroulée en date du 16 septembre 2018 avec l’appui des collaborateurs et intervenants du Groupe. Nous avons considéré que cette fusion informatique constituait un point clé de l’audit au regard du caractère exceptionnel et non récurrent de cette opération, ainsi que de son importance pour l’élaboration de l’information financière de la Banque Populaire Grand Ouest compte tenu de l’importance des systèmes d’information dans l’environnement bancaire. Nos travaux d’audit de la fusion informatique se sont appuyés sur l’intervention de nos spécialistes informatiques. — Nos travaux ont consisté à apprécier le dispositif de contrôle mis en place par la Banque Populaire Grand Ouest afin d’assurer la fiabilité du processus de fusion informatique. Dans ce cadre, des diligences de revue ciblée du projet de fusion informatique ont été réalisées, par entretien et analyse de documents, selon les axes suivants : – organisation du projet ; paramétrages et développements ; – fusion de données / recettes statiques ; – interfaces / recettes dynamiques ; – habilitations ; – modalité de validation du passage en production sur le nouveau système ; – formation des utilisateurs. Par ailleurs, nous avons également revu les principaux indicateurs opérationnels comptables post-fusion informatique afin de nous assurer de l’absence de dysfonctionnement significatif du nouvel environnement informatique fusionné. 4. Vérifications spécifiques . — Nous avons également procédé, conformément aux normes d’exercice professionnel applicables en France, aux vérifications spécifiques prévues par les textes légaux et réglementaires. Informations données dans le rapport de gestion et dans les autres documents sur la situation financière et les comptes annuels adressés aux sociétaires . — Nous n'avons pas d'observation à formuler sur la sincérité et la concordance avec les comptes annuels des informations données dans le rapport de gestion du conseil d'administration et dans les autres documents sur la situation financière et les comptes annuels adressés aux sociétaires. La sincérité et la concordance avec les comptes annuels des informations relatives aux délais de paiement mentionnées à l’article D.441-4 du code de commerce appellent de notre part l’observation suivante : Comme indiqué dans le rapport de gestion, ces informations n’incluent pas les opérations bancaires et les opérations connexes, votre Banque considérant qu’elles n’entrent pas dans le périmètre des informations à produire. Informations relatives au gouvernement d’entreprise . — Nous attestons de l’existence, dans la section du rapport de gestion du conseil d'administration consacrée au gouvernement d’entreprise des informations requises par l’article L.225-37-4 du code de commerce. Informations résultant d'autres obligations légales et réglementaires . — Désignation des commissaires aux comptes  : Nous avons été nommés commissaires aux comptes de la société Banque Populaire Grand Ouest par votre assemblée générale du 28 avril 1997 pour le cabinet KPMG, lors de l’assemblée générale d’approbation des comptes de l’exercice clos le 31 décembre 1978 pour le cabinet Deloitte et Associés, et du 14 avril 2003 pour le cabinet Fidaco. Au 31 décembre 2018, le cabinet KPMG était dans la 22 ème année de sa mission sans interruption, le cabinet Deloitte et Associés dans la 40 ème année, et le cabinet Fidaco dans la 16 ème année. Responsabilités de la direction et des personnes constituant le gouvernement d’entreprise relatives aux comptes annuels . — Il appartient à la direction d’établir des comptes annuels présentant une image fidèle conformément aux règles et principes comptables français ainsi que de mettre en place le contrôle interne qu'elle estime nécessaire à l'établissement de comptes annuels ne comportant pas d'anomalies significatives, que celles-ci proviennent de fraudes ou résultent d'erreurs. Lors de l’établissement des comptes annuels, il incombe à la direction d’évaluer la capacité de la société à poursuivre son exploitation, de présenter dans ces comptes, le cas échéant, les informations nécessaires relatives à la continuité d’exploitation et d’appliquer la convention comptable de continuité d’exploitation, sauf s’il est prévu de liquider la société ou de cesser son activité. Il incombe au comité d’audit de suivre le processus d’élaboration de l’information financière et de suivre l'efficacité des systèmes de contrôle interne et de gestion des risques, ainsi que le cas échéant de l'audit interne, en ce qui concerne les procédures relatives à l'élaboration et au traitement de l'information comptable et financière. Les comptes annuels ont été arrêtés par le conseil d'administration . Responsabilités des commissaires aux comptes relatives à l’audit des comptes annuels . — Objectif et démarche d’audit  : Il nous appartient d’établir un rapport sur les comptes annuels. Notre objectif est d’obtenir l’assurance raisonnable que les comptes annuels pris dans leur ensemble ne comportent pas d’anomalies significatives. L’assurance raisonnable correspond à un niveau élevé d’assurance, sans toutefois garantir qu’un audit réalisé conformément aux normes d’exercice professionnel permet de systématiquement détecter toute anomalie significative. Les anomalies peuvent provenir de fraudes ou résulter d’erreurs et sont considérées comme significatives lorsque l’on peut raisonnablement s’attendre à ce qu’elles puissent, prises individuellement ou en cumulé, influencer les décisions économiques que les utilisateurs des comptes prennent en se fondant sur ceux-ci. Comme précisé par l’article L.823-10-1 du code de commerce, notre mission de certification des comptes ne consiste pas à garantir la viabilité ou la qualité de la gestion de votre société. — Dans le cadre d’un audit réalisé conformément aux normes d’exercice professionnel applicables en France, le commissaire aux comptes exerce son jugement professionnel tout au long de cet audit. En outre : – il identifie et évalue les risques que les comptes annuels comportent des anomalies significatives, que celles-ci proviennent de fraudes ou résultent d’erreurs, définit et met en œuvre des procédures d’audit face à ces risques, et recueille des éléments qu’il estime suffisants et appropriés pour fonder son opinion. Le risque de non-détection d’une anomalie significative provenant d’une fraude est plus élevé que celui d’une anomalie significative résultant d’une erreur, car la fraude peut impliquer la collusion, la falsification, les omissions volontaires, les fausses déclarations ou le contournement du contrôle interne ; – il prend connaissance du contrôle interne pertinent pour l’audit afin de définir des procédures d’audit appropriées en la circonstance, et non dans le but d’exprimer une opinion sur l’efficacité du contrôle interne ; – il apprécie le caractère approprié des méthodes comptables retenues et le caractère raisonnable des estimations comptables faites par la direction, ainsi que les informations les concernant fournies dans les comptes annuels ; – il apprécie le caractère approprié de l’application par la direction de la convention comptable de continuité d’exploitation et, selon les éléments collectés, l’existence ou non d’une incertitude significative liée à des événements ou à des circonstances susceptibles de mettre en cause la capacité de la société à poursuivre son exploitation. Cette appréciation s’appuie sur les éléments collectés jusqu’à la date de son rapport, étant toutefois rappelé que des circonstances ou événements ultérieurs pourraient mettre en cause la continuité d’exploitation. S’il conclut à l’existence d’une incertitude significative, il attire l’attention des lecteurs de son rapport sur les informations fournies dans les comptes annuels au sujet de cette incertitude ou, si ces informations ne sont pas fournies ou ne sont pas pertinentes, il formule une certification avec réserve ou un refus de certifier ; – il apprécie la présentation d’ensemble des comptes annuels et évalue si les comptes annuels reflètent les opérations et événements sous-jacents de manière à en donner une image fidèle. Rapport au comité d’audit . — Nous remettons un rapport au comité d’audit qui présente notamment l’étendue des travaux d'audit et le programme de travail mis en œuvre, ainsi que les conclusions découlant de nos travaux. Nous portons également à sa connaissance, le cas échéant, les faiblesses significatives du contrôle interne que nous avons identifiées pour ce qui concerne les procédures relatives à l’élaboration et au traitement de l’information comptable et financière. Parmi les éléments communiqués dans le rapport au comité d’audit figurent, les risques d’anomalies significatives que nous jugeons avoir été les plus importants pour l’audit des comptes annuels de l’exercice et qui constituent de ce fait les points clés de l’audit, qu’il nous appartient de décrire dans le présent rapport. Nous fournissons également au comité d’audit la déclaration prévue par l’article 6 du règlement (UE) n° 537-2014 confirmant notre indépendance, au sens des règles applicables en France telles qu’elles sont fixées notamment par les articles L.822-10 à L.822-14 du code de commerce et dans le code de déontologie de la profession de commissaire aux comptes. Le cas échéant, nous nous entretenons avec le comité d'audit des risques pesant sur notre indépendance et des mesures de sauvegarde appliquées. Paris-La Défense et Angers, le 26 avril 2019. Les commissaires aux comptes : KPMG A udit FS I DELOITTE et Associ é s FIDACO Département de KPMG S.A. Fiduciaire Audit Conseil Marie- C hristine F erron J olys Charlotte Vandeputte Associée Associée Associé VI. — Rapport de gestion. Le rapport de gestion est disponible au siège social sur simple demande. B. — Comptes consolidés de la Banque Populaire Grand Ouest au 31 décembre 2018. I. — Compte de résultat consolidé. Résultat (En milliers d' Euros ) Notes Exercice 2018 Intérêts et produits assimilés 4.1 512 112 Intérêts et charges assimilées 4.1 -232 639 Commissions (produits) 4.2 296 500 Commissions (charges) 4.2 -51 650 Gains ou pertes nets des instruments financiers à la juste valeur par résultat 4.3 26 267 Gains ou pertes nets des instruments financiers à la juste valeur par capitaux propres 4.4 19 193 Gains ou pertes nets résultant de la décomptabilisation d'actifs financiers au coût amorti 0 Gains ou pertes nets résultant du reclassement d'actifs financiers au coût amorti en actifs financiers à la juste valeur par résultat 0 Gains ou pertes nets résultant du reclassement d'actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres en actifs financiers à la juste valeur par résultat 0 Produit net des activités d'assurance 0 Produits des autres activités 4.6 10 973 Charges des autres activités 4.6 -15 375 Produit net bancaire 565 381 Charges générales d'exploitation 4.7 -384 640 Dotations aux amortissements et aux dépréciations des immobilisations corporelles et incorporelles -18 876 Résultat brut d'exploitation 161 865 Coût du risque de crédit 7.1.1 -47 225 Résultat d'exploitation 114 640 Quote-part dans le résultat net des entreprises associées et des coentreprises mises en équivalence 0 Gains ou pertes sur autres actifs 4.8 -556 Variations de valeur des écarts d'acquisition 0 Résultat avant impôts 114 084 Impôts sur le résultat 10.1 -23 920 Résultat net 90 164 Participations ne donnant pas le contrôle 5.18 -7 969 Résultat net part du groupe 82 195 Résultat (En milliers d' Euros ) Exercice 2017 Intérêts et produits assimilés 534 238 Intérêts et charges assimilées -255 392 Commissions (produits) 295 186 Commissions (charges) -58 764 Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat 5 530 Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente 24 429 Produits des autres activités 8 853 Charges des autres activités -13 633 Produit net bancaire 540 447 Charges générales d'exploitation -423 727 Dotations nettes aux amortissements et aux dépréciations des immobilisations corporelles et incorporelles -22 055 Résultat brut d'exploitation 94 665 Coût du risque -36 605 Résultat d'exploitation 58 060 Quote-part du résultat net des entreprises mises en équivalence 4 911 Gains ou pertes sur autres actifs 21 048 Variations de valeur des écarts d'acquisition 0 Résultat avant impôts 84 019 Impôts sur le résultat -15 953 Résultat net 68 066 Participations ne donnant pas le contrôle 0 Résultat net part du groupe 68 066 II. — Résultat global. (En milliers d' Euros ) Exercice 2018 Résultat net 90 164 Eléments recyclables en résultat 1 404 Ecarts de conversion Réévaluation des actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres recyclables 2 045 Réévaluation des actifs disponibles à la vente de l'activité d'assurance Réévaluation des instruments dérivés de couverture d'éléments recyclables -173 Quote-part des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres des entreprises mises en équivalence Autres éléments comptabilisés par capitaux propres recyclables Impôts liés -468 Eléments non recyclables en résultat -1 034 Réévaluation des immobilisations Réévaluation (ou écarts actuariels) au titre des régimes à prestations définies 5 363 Réévaluation du risque de crédit propres des passifs financiers désignés à la juste valeur par résultat Réévaluation des actifs financiers de capitaux propres comptabilisés à la juste valeur par capitaux propres -4 494 Quote-part des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres sur entreprises mises en équivalence Autres éléments comptabilisés par capitaux propres d'éléments non recyclables Impôts liés -1 903 Total des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres 370 Résultat global 90 534 Part du groupe 82 565 Participations ne donnant pas le contrôle 7 969 Pour information : Montant du transfert en réserve d’éléments non recyclables (En milliers d' Euros ) Exercice 2017 Résultat net 68 066 Ecarts de réévaluation sur régime à prestations définies 2 276 Réévaluation du risque de crédit propre des passifs financiers désignés à la juste valeur par résultat 0 Impôts -441 Eléments non recyclables en résultat 1 835 Ecarts de conversion 0 Variations de valeur des actifs financiers disponibles à la vente 3 315 Variations de valeur des instruments dérivés de couverture 173 Impôts 123 Quote-part de gains et pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global des entreprises mises en équivalence recyclable en résultat 13 215 Eléments recyclables en résultat 16 826 Gains et pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global (nets d'impôts) 18 661 Résultat global 86 727 Part du groupe 86 727 Participations ne donnant pas le contrôle 0 III. — Bilan consolidé. Actif (En milliers d' Euros ) Notes 31/12/2018 01/01/2018 31/12/2017 IAS 39 après reclassements IFRS 9 Caisse, banques centrales 5.1 217 279 211 676 211 676 Actifs financiers à la juste valeur par résultat 5.2.1 224 338 35 125 65 812 Instruments dérivés de couverture 5.3 68 848 81 425 81 425 Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 5.4 1 314 582 1 203 541 1 329 955 Titres au coût amorti 5.5.1 157 386 183 561 48 077 Prêts et créances sur les établissements de crédit et assimilés au coût amorti 5.5.2 3 986 671 3 300 638 3 300 642 Prêts et créances sur la clientèle au coût amorti 5.5.3 21 909 242 20 542 242 20 602 471 Écart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux 23 704 18 938 18 938 Placements des activités d'assurance Actifs d'impôts courants 17 231 20 972 20 972 Actifs d'impôts différés 5.9 22 481 40 784 20 267 Comptes de régularisation et actifs divers 5.8 263 779 195 845 195 845 Actifs non courants destinés à être cédés 5.11 Participations dans les entreprises mises en équivalence 126 322 126 322 Immeubles de placement 5.10 3 431 3 333 3 333 Immobilisations corporelles 5.11 157 741 168 092 168 092 Immobilisations incorporelles 5.11 537 1 128 1 128 Ecarts d'acquisition Total des actifs 28 367 250 26 133 622 26 194 955 Passif (En milliers d' Euros ) Notes 31/12/2018 01/01/2018 31/12/2017 IAS 39 après reclassements IFRS 9 Banques centrales 0 0 0 Passifs financiers à la juste valeur par résultat 5.2.2 15 661 23 023 23 023 Instruments dérivés de couverture 5.3 85 144 86 317 86 317 Dettes représentées par un titre 5.13 390 497 348 143 348 073 Dettes envers les établissements de crédit et assimilés 5.12.1 7 204 920 5 973 225 5 973 226 Dettes envers la clientèle 5.12.2 17 542 435 16 773 545 16 773 546 Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux 0 0 0 Passifs d'impôts courants 13 565 2 335 2 335 Passifs d'impôts différés 0 3 177 4 259 Comptes de régularisation et passifs divers 5.14 435 000 387 800 387 836 Dettes liées aux actifs non courants destinés à être cédés 0 0 0 Passifs relatifs aux contrats des activités d'assurance 0 0 0 Provisions 5.15 148 622 175 734 165 593 Dettes subordonnées 5.16 19 840 20 697 20 697 Capitaux propres 2 511 566 2 339 626 2 410 050 Capitaux propres part du groupe 2 420 988 2 339 626 2 410 050 Capital et primes liées 4.12.1 1 394 802 1 382 844 1 382 844 Réserves consolidées 824 482 837 643 882 238 Gains et pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global 119 509 119 139 144 968 Résultat de la période 82 195 Participations ne donnant pas le contrôle 90 578 0 0 Total des passifs et capitaux propres 28 367 250 26 133 622 26 194 955 IV. — Tableau de variation des capitaux propres. (En milliers d’Euros) Capital et primes liées Titres supersubordonnés à durée indéterminée Réserves consolidées Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres Résultat net part du groupe Total capitaux propres part du groupe Participation ne donnant pas le contrôle Total capitaux propres consolidés Capital Primes Recyclables Non recyclables Réserve des conversion Actifs financiers de dettes à la juste valeur par capitaux propres Instruments dérivés de couverture Actifs financiers de capitaux propres comptabilisés à la juste valeur par capitaux propres Réévaluation du risque de crédit propres des passifs financiers ayant fait l'objet d'une option de comptabilisation à la juste valeur par résultat Réévaluation (écarts actuariels) des régimes à prestation définies Capitaux propres au 31 décembre 2017 après reclassement IFRS 9 1 025 073 357 771 814 172 7 981 127 145 133 -8 273 68 066 2 410 050 2 410 050 Affectation du résultat de l’exercice 68 066 -68 066 Effets des changements liés à la première application d' IFRS 9 -44 596 -2 869 -22 959 -70 424 -70 424 Capitaux propres au 1er janvier 2018 1 025 073 357 771 837 642 5 112 127 122 174 -8 273 2 339 626 2 339 626 Distribution -14 952 -14 952 -14 952 Augmentation de capital 11 958 11 958 11 958 Effet des acquisitions et cessions sur les participations ne donnant pas le contrôle 90 578 90 578 Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres 1 531 -127 -4 451 3 416 369 369 Résultat de la période 0 Résultat global 82 195 82 195 82 195 Autres variations 1 792 1 792 1 792 Capitaux propres au 31 décembre 2018 1 037 031 357 771 824 482 6 643 117 723 -4 857 82 195 2 420 988 90 578 2 511 566 (En milliers d’Euros) Capital et primes liées Réserves consolidées Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres Résultat net part du groupe Total capitaux propres part du groupe Capitaux propres part des participations ne donnant pas le contrôle (intérêts minoritaires) Total capitaux propres consolidés Capital Primes Réserves de conversion Variation de juste valeur des instruments financiers Ecart de réévaluation sur les passifs sociaux Actifs financiers disponibles à la vente Instruments dérivés de couverture Capitaux propres au 31 décembre 2016 956 524 14 671 1 087 835 0 -10 108 136 414 0 82 023 2 267 359 980 228 Affectation du résultat de l’exercice 2016 82 724 -82 023 701 Reclassements 0 Capitaux propres au 1er janvier 2017 956 524 14 671 1 170 559 0 -10 108 136 414 0 0 2 268 060 0 980 228 Distribution -701 -14 611 -15 312 -15 312 Variation de capital 68 549 68 549 68 549 Constatation de la prime de fusion 343 801 -345 448 -1 647 Effet des acquisitions et cessions sur les participations ne donnant pas le contrôle (intérêts minoritaires) 0 Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres 1 835 16 700 127 18 662 18 662 Résultat 68 066 68 066 68 066 Autres variations 3 672 3 672 Capitaux propres au 31 décembre 2017 1 025 073 357 771 814 172 0 -8 273 153 114 127 68 066 2 410 050 2 410 050 V. — Tableau des flux de trésorerie. (En milliers d’ Euros ) Exercice 2018 Exercice 2017 Résultat avant impôts 114 084 84 019 Dotations nettes aux amortissements des immobilisations corporelles et incorporelles 19 003 22 103 Dépréciation des écarts d'acquisition 0 Dotations nettes aux provisions et aux dépréciations (y compris provisions techniques d'assurance) -31 403 9 058 Quote-part de résultat des sociétés mises en équivalence -14 601 Pertes nettes/gains nets sur activités d'investissement -24 566 -24 811 Produits/charges des activités de financement 0 Autres mouvements 21 552 -269 372 Total des éléments non monétaires inclus dans le résultat net avant impôts -15 414 -277 623 Flux liés aux opérations avec les établissements de crédit 1 196 872 384 897 Flux liés aux opérations avec la clientèle -591 943 -139 225 Flux liés aux autres opérations affectant des actifs et passifs financiers 34 382 21 163 Flux liés aux autres opérations affectant des actifs et passifs non financiers -84 626 3 478 Impôts versés 27 -23 765 Augmentation/(Diminution) nette des actifs et passifs provenant des activités opérationnelles 554 712 246 548 Flux nets de trésorerie générés par l'activité opérationnelle (A) 653 382 52 944 Flux liés aux actifs financiers et aux participations -12 974 -9 646 Flux liés aux immeubles de placement -225 976 Flux liés aux immobilisations corporelles et incorporelles -8 492 -6 239 Flux nets de trésorerie liés aux opérations d'investissement (B) - Activités poursuivies -21 691 -14 909 Flux nets de trésorerie liés aux opérations d'investissement (B) - Activités cédées Flux de trésorerie provenant ou à destination des actionnaires -1 963 16 366 Flux de trésorerie provenant des activités de financement -855 -666 Flux nets de trésorerie liés aux opérations de financement (C) - Activités poursuivies -2 818 15 700 Effet de la variation des taux de change (D) - Activités poursuivies 0 Flux nets de trésorerie et des équivalents de trésorerie ( A+B+C+D ) 628 873 53 735 Caisse et banques centrales 211 676 175 906 Opérations à vue avec les établissements de crédit 828 278 810 313 Comptes ordinaires débiteurs 908 310 811 357 Comptes et prêts à vue 0 0 Comptes créditeurs à vue -80 032 -1 044 Opérations de pension à vue 0 0 Trésorerie à l'ouverture 1 039 954 986 219 Caisse et banques centrales 217 279 211 676 Opérations à vue avec les établissements de crédit 1 451 548 828 278 Comptes ordinaires débiteurs (3) 1 479 488 908 310 Comptes et prêts à vue 0 Comptes créditeurs à vue -27 940 -80 032 Opérations de pension à vue 0 Trésorerie à la clôture 1 668 827 1 039 954 Variation de la trésorerie nette 628 873 53 735 Première application d’ IFRS 9  : 1. Incidence de l’adoption de la norme IFRS 9 au 1er janvier 2018 . — Le Groupe BPCE applique la norme IFRS 9 relative aux instruments financiers et remplaçant IAS 39 depuis le 1 er janvier 2018. Les options retenues sont décrites en note 2.2 et les principes comptables en note 4. Les principaux impacts de la première application d’ IFRS 9 sur le bilan au 1 er janvier 2018 sont les suivants : Classement et évaluation . — L’essentiel des actifs financiers qui étaient évalués au coût amorti sous IAS 39 continuent à remplir les conditions pour une évaluation au coût amorti selon IFRS 9. De même, l’essentiel des actifs financiers évalués à la juste valeur selon IAS 39 (actifs classés parmi les actifs financiers disponibles à la vente ou parmi les actifs financiers à la juste valeur par résultat), continuent à être évalués à la juste valeur selon IFRS 9. Les principaux reclassements sont les suivants : — pour les portefeuilles de crédit de la banque de proximité, les impacts sont très limités et concernent principalement : – certains instruments qui étaient évalués au coût amorti et classés en prêts et créances selon IAS 39 et qui sont évalués selon IFRS 9 à la juste valeur par résultat parce que leurs flux de trésorerie contractuels ne représentent pas uniquement des remboursements de principal et des intérêts sur le principal, – les prêts structurés consentis aux collectivités locales qui étaient désignés à la juste valeur par résultat sur option selon IAS 39 et sont désormais classés en actifs financiers non basiques selon IFRS 9 au sein du poste actif à la juste valeur par résultat. Ces actifs étant déjà mesurés à la juste valeur par résultat en IAS 39, ce reclassement n’a pas d’impact sur les fonds propres du groupe. — pour les autres portefeuilles de financement : – les opérations de pension classées parmi les actifs financiers désignés à la juste valeur par résultat selon IAS 39 au titre d’une gestion globale à la juste valeur et relevant d’un modèle de gestion de transaction selon IFRS 9 sont comptabilisés dans les actifs à la juste valeur par résultat, – les opérations de pension classées en prêts et créances et en dettes et évaluées au coût amorti selon IAS 39 et relevant d’un modèle de gestion de transaction selon IFRS 9 sont désormais comptabilisés dans les actifs à la juste valeur par résultat, — pour les portefeuilles de titres : – selon IAS 39, les titres de la réserve de liquidité étaient soit évalués au coût amorti parce qu’ils étaient classés parmi les prêts et créances ou parmi les actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance, soit évalués à la juste valeur parce qu’ils étaient classés parmi les actifs disponibles à la vente en fonction de leurs caractéristiques, de la manière dont ils étaient gérés et selon qu’ils étaient couverts ou non contre le risque de taux. La répartition de ces titres de dette est différente sous IFRS 9 avec un choix, au niveau de chaque entité du groupe, entre un classement au coût amorti ou à la juste valeur par capitaux propres selon qu’ils sont gérés dans un modèle de gestion de collecte des flux de trésorerie ou dans un modèle de gestion de collecte des flux de trésorerie et de vente, – les parts d’OPCVM ou de FCPR, à l’exception de celles du métier de l’assurance, qualifiées d’instruments de capitaux propres et classées parmi les actifs financiers disponibles à la vente selon IAS 39, sont évalués selon IFRS 9 à la juste valeur par résultat en raison de leur nature d’instrument de dettes sous IFRS 9 et des caractéristiques de leurs flux de trésorerie contractuels qui ne représentent pas uniquement des remboursements de principal et des intérêts sur le principal, – les titres de participation classés parmi les actifs financiers disponibles à la vente selon IAS 39, sont classés par défaut à la juste valeur par résultat selon IFRS 9. Lorsque les entreprises du Groupe BPCE en ont fait individuellement le choix irrévocable, les titres sont classés à la juste valeur par capitaux propres non recyclables, les parts de titrisation évaluées au coût amorti et classées parmi les prêts et créances selon IAS 39, (i) sont évaluées à la juste valeur par le biais du résultat selon IFRS 9 si leurs flux contractuels ne représentent pas uniquement des remboursements de principal et des intérêts sur le principal, (ii) sont évaluées à la juste valeur par capitaux propres si elles sont gérées dans un modèle de gestion de collecte des flux de trésorerie et de vente et représentent uniquement des remboursements de principal et des intérêts sur le principal et (iii) sont maintenues au coût amorti si elles sont gérées dans un modèle de gestion de collecte des flux de trésorerie et représentent uniquement des remboursements de principal et des intérêts sur le principal. Les reclassements entre catégories d’actifs financiers évalués au coût amorti et à la juste valeur ou par capitaux propres ont un impact net sur les capitaux propres consolidés du Groupe BPGO en raison de la différence de méthode d’évaluation de ces actifs et de l’application rétrospective de la norme. Néanmoins ces reclassements étant limités ou affectant des actifs dont la juste valeur ne diffère pas significativement de la valeur au coût amorti compte tenu notamment de la maturité résiduelle des opérations concernées, l’impact de ces reclassements dans les capitaux propres d’ouverture du Groupe BPGO au 1 er janvier 2018 ne représente) que 3 611milliers d’ Euros . Le Groupe BPCE a par ailleurs décidé d’appliquer l’option offerte par la recommandation de l’ANC n° 2017-02 du 2 juin 2017 relative au format des comptes consolidés des établissements du secteur bancaire selon les normes comptables internationales de présenter distinctement au bilan et au compte de résultat les activités d’assurance. Dépréciation . — La nouvelle méthodologie d’évaluation du risque de crédit introduite par IFRS 9 conduit à une augmentation du montant des dépréciations sur les prêts et titres comptabilisés au bilan au coût amorti ou en juste valeur par capitaux propres recyclables, et sur les engagements de financement et de garantie. Il en est de même des créances résultant de contrats de location, des créances commerciales et des actifs sur contrats. Un seul modèle de provisionnement prévaut désormais alors que sous IAS 39, un modèle de provisionnement distinct existait pour : (i) les instruments évalués au coût amorti, (ii) les instruments de dettes évalués en « Actifs disponibles à la vente », (iii) les instruments de capitaux propres évalués en « Actifs disponibles à la vente » et (iv) les instruments maintenus au coût. Ce nouveau modèle s’applique à l’identique pour les instruments évalués au coût amorti et pour les instruments de dettes évalués à la juste valeur en contrepartie des « Capitaux propres » recyclables. En revanche, sous IFRS 9, les instruments de capitaux propres ne sont plus dépréciés puisqu’ils doivent être évalués à la juste valeur par résultat ou à la juste valeur par « Capitaux propres » non recyclables. — Sous IAS 39, les dépréciations ab initio étaient strictement interdites. Un actif ou un groupe d’actif ne devaient être dépréciés que si : – il existait une indication objective de dépréciation résultant d’un ou de plusieurs événements intervenus après la comptabilisation initiale de l’actif ( IE événement générateur de pertes – loss event ) ; – et, ces événements générateurs de pertes avaient un impact sur les flux de trésorerie estimés de l’actif financier. La norme IFRS 9 impose dorénavant aux entités de reconnaître les dépréciations à un stade plus précoce, c‘est à dire dès la date de première comptabilisation de l’instrument financier. C’est l’application de ce principe qui conduit à une augmentation du montant des dépréciations constatées sur les actifs concernés. L’impact de la première application de la norme IFRS 9 sur les capitaux propres d’ouverture lié à la mise en place du nouveau modèle de dépréciation est de -87 043 milliers d’ Euros avant impôts (-66 814 milliers d’ Euros après impôts). Les dépréciations pour risque de crédit s’élèvent désormais à 582 713 milliers d’ Euros en application de la norme IFRS 9 contre un montant de 495 674 milliers d’ Euros au 31 décembre 2017 en application des normes IAS 39 et IAS 37. Elles se ventilent entre 53 683 milliers d’ Euros concernant les actifs financiers et engagements de financement et de garantie relevant du statut 1 (stage 1 correspondant un calcul sur la base des pertes attendues à un an), 60 413 milliers d’ Euros relevant du statut 2 (stage 2 correspondant un calcul sur la base des pertes attendues à maturité) et 468 619 milliers d’ Euros relevant du statut 3 correspondant aux actifs et engagements dits douteux/en défaut. Les dépréciations sur base de portefeuille constituées en application d’IAS 39 s’élevaient par ailleurs à 27 051 milliers d’ Euros au 31 décembre 2017. Elles concernent en grande majorité les prêts et créances au coût amorti (569 151 milliers d’ Euros ) et, dans une moindre mesure, les engagements de financement et de garantie (13 562 milliers d’ Euros ). L’effet des reclassements entre catégories d’actifs financiers n’a pas d’impact significatif sur les capitaux propres du groupe au 1 er janvier 2018. L’essentiel des actifs financiers évalués au coût amorti sous IAS 39 continuent à remplir les conditions pour une évaluation au coût amorti selon IFRS 9. De même, l’essentiel des actifs évalués à la juste valeur selon IAS 39 continuent à être évalués à la juste valeur selon IFRS 9 (actifs classés parmi les actifs financiers disponibles à la vente ou actifs financiers à la juste valeur par le compte de résultat). Le tableau ci-après présente le détail des effets du changement liés aux reclassements et à l’application de la nouvelle méthode de provisionnement entre IAS 39 et IFRS 9 par classe d'actifs et de passifs financiers. Les principes généraux de classement des instruments financiers en IFRS 9 sont présentés en note 2.5.1. (En milliers d’Euros) Bilan référentiel IAS 39 au 31 décembre 2017 Reclassements des activités d'assurance maintenues en référentiel IAS 39 Reclassements et retraitements Bilan après reclassements Effets du changement Bilan référentiel IFRS 9 au 1er janvier 2018 Valorisation Correction de valeur pour pertes de crédit attendues à 12 mois Correction de valeur pour Pertes de crédit attendues à maturité ACTIF ACTIF Caisse, banques centrales 211 676 211 676 211 676 Caisse, banques centrales Actifs financiers à la juste valeur par résultat 57 418 -57 418 65 812 65 812 -30 687 35 125 Actifs financiers à la juste valeur par résultat Instruments dérivés de couverture 81 425 81 425 81 425 Instruments dérivés de couverture Actifs financiers disponibles à la vente 1 338 368 -1 338 368 1 329 955 1 329 955 -126 414 1 203 541 Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres Prêts et créances sur les établissements de crédit 3 268 942 -3 268 942 Prêts et créances sur la clientèle 20 604 722 -20 604 722 48 077 48 077 135 484 183 561 Titres au coût amorti 3 300 642 3 300 642 -4 3 300 638 Prêts et créances sur les établissements de crédit et assimilés au coût amorti 20 602 471 20 602 471 16 669 -47 305 -29 593 20 542 242 Prêts et créances sur la clientèle au coût amorti Écart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux 18 938 18 938 18 938 Écart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux Actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance 45 826 -45 826 Placements des activités d'assurance Actifs d’impôts courants 20 972 20 972 20 972 Actifs d’impôts courants Actifs d’impôts différés 16 008 4 259 20 267 288 12 476 7 753 40 784 Actifs d’impôts différés Comptes de régularisation et actifs divers 227 545 -31 700 195 845 195 845 Comptes de régularisation et actifs divers Actifs non courants destinés à être cédés Actifs non courants destinés à être cédés Participation aux bénéfices différée Participation aux bénéfices différée Participations dans les entreprises mises en équivalence 126 322 126 322 126 322 Participations dans les entreprises mises en équivalence Immeubles de placement 3 333 3 333 3 333 Immeubles de placement Immobilisations corporelles 168 092 168 092 168 092 Immobilisations corporelles Immobilisations incorporelles 1 128 1 128 1 128 Immobilisations incorporelles Écarts d’acquisition Écarts d’acquisition Total de l'actif 26 190 715 4 240 26 194 955 -4 660 -34 833 -21 840 26 133 622 (En milliers d’Euros) Bilan référentiel IAS 39 au 31 décembre 2017 Reclassements des activités d'assurance maintenues en référentiel IAS 39 Reclassements et retraitements Bilan après reclassements Effets du changement Bilan référentiel IFRS 9 au 1er janvier 2018 Valorisation Correction de valeur pour pertes de crédit attendues à 12 mois Correction de valeur pour Pertes de crédit attendues à maturité PASSIF PASSIF Banques centrales Banques centrales Passifs financiers à la juste valeur par résultat 23 023 23 023 23 023 Passifs financiers à la juste valeur par résultat Instruments dérivés de couverture 86 317 86 317 86 317 Instruments dérivés de couverture Dettes envers les établissements de crédit 5 970 593 -5 970 593 Dettes envers la clientèle 16 773 546 -16 773 546 Dettes représentées par un titre 348 073 348 073 70 348 143 Dettes représentés par un titre 5 973 226 5 973 226 -1 5 973 225 Dettes envers les établissements de crédit et assimilés 16 773 546 16 773 546 16 773 546 Dettes envers la clientèle Écart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux Écart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux Passifs d’impôts courants 2 330 5 2 335 2 335 Passifs d’impôts courants Passifs d’impôts différés 4 259 4 259 -1 082 3 177 Passifs d’impôts différés Comptes de régularisation et passifs divers 390 493 -2 657 387 836 -36 387 800 Comptes de régularisation et passifs divers Dettes liées aux actifs non courants destinés à être cédés Dettes liées aux actifs non courants destinés à être cédés et activités abandonnées Provisions techniques des contrats d’assurance Passifs relatifs aux contrats des activités d'assurance Provisions 165 593 165 593 6 374 3 767 175 734 Provisions Dettes subordonnées 20 697 20 697 20 697 Dettes subordonnées Capitaux propres 2 410 050 2 410 050 2 339 625 Capitaux propres Capitaux propres part du groupe 2 410 050 2 410 050 2 339 625 Capitaux propres part du groupe Capital et primes liées 1 382 844 1 382 844 1 382 844 Capital et primes liées Réserves consolidées 814 172 68 066 882 238 22 218 -41 207 -25 607 837 642 Réserves consolidées Gains et pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global 144 968 144 968 119 139 Gains et pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global Réévaluation (écarts actuariels) des régimes à prestations définies -8 273 -8 273 -8 273 Réévaluation (écarts actuariels) des régimes à prestations définies Instruments dérivés de couverture 127 127 127 Instruments dérivés de couverture Réévaluation du risque de crédit des passifs financiers désignés à la juste valeur par résultat Actifs financiers disponibles à la vente 153 114 -153 114 7 981 7 981 -2 869 5 112 Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres (recyclable) 145 133 145 133 -22 960 122 173 Instruments de capitaux propres à la juste valeur par capitaux propres (non recyclable) Résultat de la période 68 066 -68 066 Résultat de la période Participations ne donnant pas le contrôle Participations ne donnant pas le contrôle Total du passif 26 190 715 4 240 26 194 955 -4 660 -34 833 -21 840 26 133 622 2. Synthèse des reclassements entre IAS 39 et IFRS 9 par catégorie : — Actifs financiers : Actifs financiers à la juste valeur par résultat Actifs financiers sous IAS 39 Classification sous IFRS 9 Valeur comptable sous IAS39 Valeur comptable sous IFRS 9 Dont juste valeur par résultat relevant des opérations de transaction Instruments dérivés Actifs financiers à la juste valeur par résultat 19 900 19 900 Dont juste valeur par résultat sur option Titres à revenu fixe Titres au coût amorti 19 236 20 000 Prêts Prêts et créances sur la clientèle au coût amorti 18 282 16 669 57 418 56 569 Actifs financiers disponibles à la vente Actifs financiers sous IAS 39 Classification sous IFRS 9 Valeur comptable sous IAS39 Valeur comptable sous IFRS 9 Titres à revenu fixe Actifs financiers à la juste valeur par résultat 0 0 Titres à revenu fixe Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 353 291 353 291 Titres à revenu fixe Instruments de dettes au coût amorti 119 583 115 484 Sous-total (a) : 472 874 468 775 Titres à revenu variable Actifs financiers à la juste valeur par résultat (b) 6 831 6 831 Titres à revenu variable Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres (c) 858 663 858 663 Sous-total : 865 494 865 494 1 338 368 1 334 269 (a) Les instruments de dettes correspondant principalement au portefeuille de titres de la réserve de liquidité, gérés suivant un modèle de gestion de collecte et de vente, ont été reclassés à hauteur de 353 291 milliers d’Euros parmi les « Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres » sous IFRS 9. Ce reclassement n’a pas eu d’impact sur les capitaux propres d’ouverture. Les instruments de dettes classés parmi les « Actifs disponibles à la vente » sous IAS 39 et reclassés en actifs au coût amorti sous IFRS 9 s’élèvent à 119 583 milliers d’Euros. (b) Les parts d’ OPCVM non consolidés représentant un montant de 6 831 milliers d’Euros sont considérés comme des instruments de dette non basiques sous IFRS 9 et sont donc classés parmi les « Actifs financiers à la juste valeur par le résultat ». (c) Les titres de participation reclassés sur option parmi les « Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres » (non recyclables) sous IFRS 9 représentent un montant de 858 663 milliers d'Euros Prêts et créances Actifs financiers sous IAS 39 Classification sous IFRS 9 Valeur comptable sous IAS39 Valeur comptable sous IFRS 9 Prêts et créances sur les établissements de crédit Prêts et créances sur les établissements de crédit et assimilés au coût amorti 3 268 942 3 268 942 Prêts et créances sur la clientèle Prêts et créances sur la clientèle au coût amorti 20 604 722 20 604 722 23 873 664 23 873 664 Actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance Actifs financiers sous IAS 39 Classification sous IFRS 9 Valeur comptable sous IAS39 Valeur comptable sous IFRS 9 Titres à revenu fixe Instruments de dettes au coût amorti 45 826 45 826 45 826 45 826 Participations dans les entreprises mises en équivalence Actifs financiers sous IAS 39 Classification sous IFRS 9 Valeur comptable sous IAS39 Valeur comptable sous IFRS 9 Participations dans les entreprises mises en équivalence (d) Participations dans les entreprises mises en équivalence 126 322 126 322 126 322 126 322 (d) Il s'agit essentiellement de la SA Ouest Croissance, société de capital-risque . Sous IAS 39, cette ligne comprend une revalorisation de 22 187 milliers d' Euros comptabilisée en Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres, Actifs financiers disponibles à la vente. Cette valorisation a pour origine des actifs financiers de la filiale classés en Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres. Sous IFRS 9, ces actifs de la filiale sont classés en Actifs financiers à la juste valeur par résultat. Cette revalorisation de 22 187 milliers d' Euros , reste inchangée mais implique une correction des réserves consolidées. Ce reclassement n’a pas d’impact sur les capitaux propres. 3. Tableau des effets du changement des dépréciations ou provisions pour pertes de crédit attendues. — Ce tableau présente le détail des effets du changement lié à l'application de nouvelles règles de dépréciation ou de provisionnement du risque de crédit entre IAS 39 et IFRS 9. Actifs financiers sous IAS 39 Classification sous IFRS 9 Solde de clôture des dépréciations ou provisions pour pertes de crédit avérées selon IAS 39 et IAS 37 au 31/12/2017 Solde d'ouverture des dépréciations ou provisions pour pertes de crédit attendues selon IFRS 9 au 01/01/2018 Effet des changements de classe d'évaluation sur les dépréciations ou provisions pour pertes de crédit à cette date Prêts et créances sur les établissements de crédit Prêts et créances sur les établissements de crédit et assimilés au coût amorti Prêts et créances sur la clientèle Prêts et créances sur la clientèle au coût amorti -492 253 -569 151 -76 898 Provisions sur engagements de financement et de garantie Provisions sur engagements de financement et de garantie -3 421 -13 562 -10 141 -495 674 -582 713 -87 039 VI. — Annexe aux comptes consolidés . Note 1. – Cadre général. 1.1. Le Groupe BPCE. — Le Groupe BPCE comprend le réseau Banque Populaire, le réseau Caisse d’Épargne, l’organe central BPCE et ses filiales. Les deux réseaux Banque Populaire et Caisse d’Epargne . — Le Groupe BPCE est un groupe coopératif dont les sociétaires sont propriétaires des deux réseaux de banque de proximité : les 14 Banques Populaires et les 15 Caisses d’Epargne. Chacun des deux réseaux est détenteur à parité de BPCE, l’organe central du groupe. Le réseau Banque Populaire comprend les Banques Populaires et les sociétés de caution mutuelle leur accordant statutairement l’exclusivité de leur cautionnement. Le réseau Caisse d’Epargne comprend les Caisses d’Epargne et les sociétés locales d’épargne (SLE). Les Banques Populaires sont détenues à hauteur de 100 % par leurs sociétaires. Le capital des Caisses d’Epargne est détenu à hauteur de 100 % par les sociétés locales d’épargne. Au niveau local, les SLE sont des entités à statut coopératif dont le capital variable est détenu par les sociétaires. Elles ont pour objet d’animer le sociétariat dans le cadre des orientations générales de la Caisse d’Epargne à laquelle elles sont affiliées et elles ne peuvent pas effectuer d’opérations de banque. BPCE . — Organe central au sens de la Loi bancaire et établissement de crédit agréé comme banque, BPCE a été créé par la loi n o 2009-715 du 18 juin 2009. BPCE est constitué sous forme de société anonyme à directoire et conseil de surveillance dont le capital est détenu à parité par les 14 Banques Populaires et les 15 Caisses d’Epargne. Les missions de BPCE s’inscrivent dans la continuité des principes coopératifs des Banques Populaires et des Caisses d’Epargne. BPCE est notamment chargé d’assurer la représentation des affiliés auprès des autorités de tutelle, de définir la gamme des produits et des services commercialisés, d’organiser la garantie des déposants, d’agréer les dirigeants et de veiller au bon fonctionnement des établissements du groupe. En qualité de holding, BPCE exerce les activités de tête de groupe et détient les filiales communes aux deux réseaux dans le domaine de la banque de proximité et assurance, de la banque de financement et des services financiers et leurs structures de production. Il détermine aussi la stratégie et la politique de développement du groupe. Le réseau et les principales filiales de BPCE, dont Natixis société cotée détenue à 70,7825 %, sont organisés autour de trois grands pôles métiers : la Banque de proximité et Assurance, comprenant le réseau Banque Populaire, le réseau Caisse d’Epargne, les Services Financiers Spécialisés et l’Assurance de Natixis, et les Autres réseaux (Crédit Foncier, Banque Palatine, BPCE International) ; la Gestion d’actifs et de fortune ; et la Banque de Grande Clientèle. Parallèlement, dans le domaine des activités financières, BPCE a notamment pour missions d’assurer la centralisation des excédents de ressources et de réaliser toutes les opérations financières utiles au développement et au refinancement du groupe, charge à lui de sélectionner l’opérateur de ces missions le plus efficace dans l’intérêt du groupe. Il offre par ailleurs des services à caractère bancaire aux entités du groupe. 1.2. Mécanisme de garantie . — Le système de garantie et de solidarité a pour objet, conformément aux articles L. 511-31 et L. 512-107-6 du Code monétaire et financier, de garantir la liquidité et la solvabilité du groupe et des établissements affiliés à BPCE, ainsi que d’organiser la solidarité financière au sein des réseaux Banque Populaire et Caisse d’Epargne. BPCE est chargé de prendre toutes mesures nécessaires pour organiser la garantie de la solvabilité du groupe ainsi que de chacun des réseaux, notamment en mettant en œuvre les mécanismes appropriés de solidarité interne du groupe et en créant un fonds de garantie commun aux deux réseaux dont il détermine les règles de fonctionnement, les modalités de déclenchement en complément des fonds des deux réseaux déjà existants ainsi que les contributions des établissements affiliés pour sa dotation et sa reconstitution. BPCE gère ainsi le Fonds réseau Banque Populaire, le Fonds réseau Caisse d’Epargne et met en place le Fonds de Garantie Mutuel. Le Fonds réseau Banque Populaire est constitué d’un dépôt de 450 millions d’ Euros effectué par les Banques Populaires dans les livres de BPCE sous la forme d’un compte à terme d’une durée de dix ans et indéfiniment renouvelable. Le Fonds réseau Caisse d’Epargne fait l’objet d’un dépôt de 450 millions d’ Euros effectué par les Caisses d’Epargne dans les livres de BPCE sous la forme d’un compte à terme d’une durée de dix ans et indéfiniment renouvelable. Le Fonds de Garantie Mutuel est constitué des dépôts effectués par les Banques Populaires et les Caisses d’Epargne dans les livres de BPCE sous la forme de comptes à terme d’une durée de dix ans et indéfiniment renouvelables. Le montant des dépôts par réseau est de 181 millions d’ Euros au 31 décembre 2018. Le montant total des dépôts effectués auprès de BPCE au titre du Fonds réseau Banque Populaire, du Fonds réseau Caisse d’Epargne et du Fonds de Garantie Mutuel ne peut être inférieur à 0,15 % et ne peut excéder 0,3 % de la somme des actifs pondérés du groupe. Dans les comptes individuels des établissements, la constitution de dépôts au titre du système de garantie et de solidarité se traduit par l’identification d’un montant équivalent au sein d’une rubrique dédiée des capitaux propres. Les sociétés de caution mutuelle accordant statutairement l’exclusivité de leur cautionnement à une Banque Populaire bénéficient de la garantie de liquidité et de solvabilité de cette dernière avec laquelle elles sont agréées collectivement en application de l’article R.515-1 du Code monétaire et financier. La liquidité et la solvabilité des caisses de Crédit Maritime Mutuel sont garanties au premier niveau pour chaque Caisse considérée, par la Banque Populaire qui en est l’actionnaire de référence et l’opératrice au titre de l’adossement technique et fonctionnel de la Caisse à la Banque Populaire d’adossement. La liquidité et la solvabilité des sociétés locales d’épargne sont garanties au premier niveau pour chaque société locale d’épargne considérée, par la Caisse d’Epargne dont la société locale d’épargne concernée est l’actionnaire. Le directoire de BPCE a tout pouvoir pour mobiliser les ressources des différents contributeurs sans délai et selon l’ordre convenu, sur la base d’autorisations préalables délivrées à BPCE par les contributeurs. 1.3. Événements significatifs. — Néant 1.4. Événements postérieurs à la clôture . — Néant Note 2. – Normes comptables applicables et comparabilité. 2.1. Cadre réglementaire. — Les comptes consolidés du Groupe BPCE ont été établis en conformité avec le référentiel IFRS (International Financial Reporting Standards) tel qu'adopté par l'Union européenne et applicable à cette date, excluant certaines dispositions de la norme lAS 39 concernant la comptabilité de couverture. 2.2. R é f é rentiel . — Les normes et interprétations utilisées et décrites dans les états financiers annuels au 31 décembre 2017 ont été complétées par les normes, amendements et interprétations dont l’application est obligatoire aux exercices ouverts à compter du 1 er janvier 2018. La nouvelle norme IFRS 9 « Instruments financiers », adoptée par la Commission européenne le 22 novembre 2016, est applicable de façon rétrospective à compter du 1 er janvier 2018. La norme IFRS 9 remplace IAS 39 et définit les nouvelles règles de classement et d’évaluation des actifs et des passifs financiers, la nouvelle méthodologie de dépréciation pour risque de crédit des actifs financiers ainsi que le traitement des opérations de couverture, à l’exception des opérations de macro-couverture pour lesquelles un projet de norme séparée est en cours d’étude par l’IASB. Le Groupe BPCE a choisi l’option offerte par la norme IFRS 9 de ne pas appliquer les dispositions de la norme relatives à la comptabilité de couverture et de continuer à appliquer la norme IAS 39 pour la comptabilisation de ces opérations, telle qu’adoptée par l’Union européenne, c’est-à-dire excluant certaines dispositions concernant la macro-couverture. Compte-tenu du volume limité des reclassements opérés à l’actif, l’essentiel des opérations documentées en comptabilité de couverture selon IAS 39 reste documenté de la même façon en couverture à partir du 1 er janvier 2018. En revanche, les informations en annexes respectent les dispositions de la norme IFRS 7 amendée par IFRS 9. — Par ailleurs, le 3 novembre 2017, la Commission européenne a adopté l’amendement à la norme IFRS 4 portant sur l’application conjointe de la norme IFRS 9 « Instruments financiers » avec la norme IFRS 4 « Contrats d’assurance » avec des dispositions spécifiques pour les conglomérats financiers, applicable à partir du 1 er janvier 2018. Le règlement européen permet ainsi aux conglomérats financiers européens d’opter pour le report d’application de la norme IFRS 9 pour leur secteur de l’assurance jusqu’au 1 er janvier 2021 (date d’application de la nouvelle norme IFRS 17 Contrats d’assurance) sous conditions : – de ne pas transférer d’instruments financiers entre le secteur de l’assurance et les autres secteurs du conglomérat (à l’exception des instruments financiers à la juste valeur par le résultat pour les deux secteurs concernés par le transfert) ; – d’indiquer les entités d’assurance qui appliquent la norme IAS 39 ; – d’apporter des informations complémentaires spécifiques en note annexes. Lors de sa réunion du 14 novembre 2018, l'IASB a décidé de reporter d’un an la date d'entrée en vigueur de l' IFRS 17 « contrats d’assurance » au 1er janvier 2022. Il a également décidé d’aligner l’échéance de l’exemption temporaire d’ IFRS 9 pour les assureurs afin de l’aligner avec IFRS 17 au 1er janvier 2022. Le Groupe BPCE étant un conglomérat financier a choisi d’appliquer cette disposition pour ses activités d’assurance qui demeurent en conséquence suivies sous IAS 39. Les entités concernées par cette mesure sont principalement CEGC, les filiales d’assurances de COFACE, Natixis Assurances, BPCE Vie et ses fonds consolidés, Natixis Life, BPCE Prévoyance, BPCE Assurances, BPCE IARD, Muracef, Surassur, Prépar Vie et Prépar Iard. Conformément au règlement d’adoption du 3 novembre 2017, le groupe a pris les dispositions nécessaires pour interdire tout transfert d’instruments financiers entre son secteur d’assurance et le reste du groupe qui aurait un effet décomptabilisant pour l’entité cédante, cette restriction n’étant toutefois pas requise pour les transferts d’instruments financiers évalués en juste valeur par résultat par les deux secteurs impliqués. En application de l’option ouverte par les dispositions de la norme IFRS 9, le groupe a choisi de ne pas retraiter les exercices antérieurs publiés au titre d’information comparative pour ses états financiers. Le Groupe BPCE détient en portefeuille quelques prêts à taux fixe avec clauses de remboursement anticipé symétriques. Dans un amendement à IFRS 9 publié en octobre 2017, le Board de l’IASB a précisé que la possibilité qu’une indemnité de remboursement anticipée soit négative n’était pas en soi incompatible avec la notion d’instrument financier basique. Cet amendement est d’application obligatoire à partir du 1 er janvier 2019 avec une application anticipée possible. L’amendement « Caractéristiques de remboursement anticipé avec rémunération négative » a été adopté par la Commission Européenne le 22 mars 2018. Le Groupe BPCE a appliqué cet amendement par anticipation au 1 er janvier 2018. Le règlement (UE) 2017/2395 du 12 décembre 2017 relatif aux dispositions transitoires prévues pour atténuer les incidences de l'introduction de la norme IFRS 9 sur les fonds propres et pour le traitement des grands risques de certaines expositions du secteur public a été publié au JOUE le 27 décembre 2017. Le Groupe BPCE a décidé de ne pas opter pour la neutralisation transitoire des impacts d’ IFRS 9 au niveau prudentiel du fait des impacts modérés liés à l’application de la norme. La norme IFRS 15 « Produits des activités ordinaires tirés de contrats conclus avec des clients » remplace les normes et interprétations actuelles relatives à la comptabilisation des produits. La norme IFRS 15 a été adoptée par l’Union européenne et publiée au JOUE le 29 octobre 2016. Elle est applicable depuis le 1 er janvier 2018 de façon rétrospective. L’amendement « Clarification d’ IFRS 15 » publié par l’IASB le 12 avril 2016, a été adopté par la Commission européenne le 31 octobre 2017 et est également applicable de façon rétrospective à compter du 1 er janvier 2018. — Selon cette norme, la comptabilisation du produit des activités ordinaires reflète désormais le transfert du contrôle des biens et services promis aux clients pour un montant correspondant à la contrepartie que l’entité s’attend à recevoir en échange de ces biens et services. La norme IFRS 15 introduit ainsi une nouvelle démarche générale de comptabilisation du revenu en cinq étapes : – identification des contrats avec les clients ; – identification des obligations de performance (ou éléments) distinctes à comptabiliser séparément les unes des autres ; – détermination du prix de la transaction dans son ensemble ; – allocation du prix de la transaction aux différentes obligations de performance distinctes ; – comptabilisation des produits lorsque les obligations de performance sont satisfaites. La norme IFRS 15 s’applique aux contrats qu’une entité conclut avec ses clients à l’exception, notamment, des contrats de location (couverts par la norme IAS 17), des contrats d’assurance (couverts par la norme IFRS 4) et des instruments financiers (couverts par la norme IFRS 9). Si des dispositions spécifiques en matière de revenus ou de coûts des contrats sont prévues dans une autre norme, celles-ci s’appliquent en premier lieu. — Les travaux liés à la première application d’ IFRS 15 se sont notamment appuyés sur des autodiagnostics réalisés au sein des établissements et filiales pilotes, puis transposés ensuite par l’ensemble des établissements et filiales significatifs du groupe. Ils ont permis d’identifier les principaux postes concernés, notamment : – les produits de commissions, en particulier ceux relatifs aux prestations de service bancaires lorsque ces produits ne sont pas intégrés dans le taux d’intérêt effectif, ou ceux relatifs à la gestion d’actif ou aux prestations d’ingénierie financière – les produits des autres activités, notamment en cas de prestations de services intégrées au sein de contrats de location – les prestations de services bancaires rendues avec la participation de partenaires groupe Ces travaux ont également confirmé que le groupe n’est que très peu ou pas concerné par certains enjeux de première application de la norme IFRS 15 tels que la promotion immobilière, les programmes de fidélité ou la téléphonie. Sur la base des travaux réalisés, le groupe n’a pas reconnu d’impacts significatifs lié à l’application de la norme IFRS 15, ni sur les capitaux propres d’ouverture au 1 er janvier 2018, ni sur les postes du compte de résultat de l’exercice 2018. En application de l’option ouverte par les dispositions de la norme IFRS 15, le groupe a choisi de ne pas retraiter les exercices antérieurs publiés au titre d’information comparative pour ses états financiers. Les autres normes, amendements et interprétations adoptés par l’Union européenne n’ont pas d’impact significatif sur les états financiers du groupe. Nouvelles normes publiées et non encore applicables  : Norme IFRS 16 . — La norme IFRS 16 « Contrats de location » remplacera la norme IAS 17 « Contrats de location » et les interprétations relatives à la comptabilisation de tels contrats. Adoptée par la Commission européenne le 31 octobre 2017, elle sera applicable au 1er janvier 2019. Selon IFRS 16, la définition des contrats de location implique d’une part, l’identification d’un actif et d’autre part, le contrôle par le preneur du droit d’utilisation de cet actif. Du point de vue du bailleur, l’impact attendu est limité, les dispositions applicables étant substantiellement inchangées par rapport à l’actuelle norme. IFRS 16 affectera principalement la comptabilisation des contrats de location en tant que preneur. L’actuelle norme IAS 17, ne donne pas lieu à un enregistrement au bilan des contrats dits de location simple ou opérationnelle et seuls les loyers afférents sont enregistrés en résultat. A contrario, la norme IFRS 16 impose au locataire la comptabilisation au bilan des contrats de location sous la forme d’un droit d’utilisation de l’actif loué présenté, à l’actif parmi les immobilisations corporelles, et d’un passif locatif. Le passif locatif correspond à la valeur actualisée des paiements de loyers qui n’ont pas encore été versés sur la durée du contrat. Le Groupe a prévu d’utiliser l’exception prévue par la norme en ne modifiant pas le traitement comptable des contrats de location de courte durée (inférieure à 12 mois) ou portant sur des actifs sous-jacents de faible valeur qui resteront comptabilisés en charge de la période avec une mention spécifique en annexe. Le droit d’utilisation sera amorti linéairement et le passif de location actuariellement en retenant comme taux d’actualisation le taux d’emprunt marginal du groupe. La charge relative au passif locatif figurera en marge d’intérêt au sein du produit net bancaire alors que la charge d’amortissement du droit d’utilisation sera comptabilisée parmi les charges d’exploitation. Le groupe a engagé les travaux d’analyse d’impact de l’application de cette norme dès sa publication par l’IASB début 2016. Ces travaux se sont poursuivis au cours de l’exercice 2018. Les choix structurants en termes d’organisation et de systèmes d’information ont été réalisés au cours du premier semestre. Les travaux du second semestre ont été consacrés à la phase d’implémentation opérationnelle, actuellement en cours de finalisation avant leurs déploiements début 2019. Eu égard aux activités du Groupe BPCE, la mise en œuvre de la norme IFRS 16 va porter dans une très large mesure sur les actifs immobiliers loués pour les besoins de l’exploitation à titre de bureaux et d’agences commerciales. Un impact significatif est donc attendu sur le poste « Immobilisations corporelles » sans que cela ne modifie le poids relativement faible des immobilisations sur le total du bilan. Pour la première application de cette norme, le groupe a choisi la méthode rétrospective modifiée. Cette méthode conduira à évaluer le montant des passifs locatifs sur la base des paiements résiduels en utilisant les taux d’actualisation afférents aux durées résiduelles des contrats. En particulier, l’option de ne pas reconnaître au bilan les contrats d’une durée résiduelle inférieure à 12 mois au 1 er janvier 2019 sera appliquée . Les droits d’utilisation seront évalués en référence au montant des passifs locatifs déterminés à cette date. Des impôts différés seront constatés séparément pour les actifs et les passifs. Norme IFRS 17 . — La norme IFRS 17 « Contrats d’assurance » a été publiée par l’IASB le 18 mai 2017 remplacera la norme IFRS 4 « Contrats d’assurance ». Sous réserve de son adoption par la Commission européenne, cette norme sera applicable au 1er janvier 2021 avec un comparatif au 1er janvier 2020. La norme IFRS 17 pose les principes de reconnaissance, d’évaluation, de présentation et d’informations à fournir relatifs aux contrats d’assurance et aux contrats d’investissement avec participation discrétionnaire dans le champ d’application de la norme. Valorisées aujourd’hui au coût historique, les obligations aux contrats devront être comptabilisées, en application de la norme IFRS 17, à la valeur actuelle. Pour cela, les contrats d’assurance seront valorisés en fonction des flux de trésorerie qu’ils vont générer dans le futur, en incluant une marge de risques afin de prendre en compte l’incertitude relative à ces flux. D’autre part, la norme IFRS 17 introduit la notion de marge de service contractuelle. Celle-ci représente le bénéfice non acquis par l’assureur et sera libérée au fil du temps, en fonction du service rendu par l’assureur à l’assuré. La norme demande un niveau de granularité des calculs plus détaillé qu’auparavant puisqu’elle requiert des estimations par groupe de contrats. Ces changements comptables pourraient modifier le profil du résultat de l’assurance (en particulier celui de l’assurance vie) et introduire également plus de volatilité dans le résultat. Compte tenu de l’importance des changements apportés par la norme IFRS 17 et en dépit des incertitudes pesant encore sur la norme, les entités d’assurance du Groupe BPCE ont ou auront bientôt finalisé leur phase de cadrage afin de définir leur feuille de route et le coût de l’implémentation. Elles se sont dotées, en 2018, de structures projet, qui leur permettront au sein des différents chantiers d’appréhender l’ensemble des dimensions de la norme : modélisation, adaptation des systèmes et des organisations, production des comptes et stratégie de bascule, communication financière et conduite du changement. Lors de sa réunion du 14 novembre 2018, l'IASB a décidé de reporter d’un an la date d'entrée en vigueur de l' IFRS 17 « contrats d'assurance » au 1er janvier 2022. Il a également décidé d’aligner l’échéance de l’exemption temporaire d’ IFRS 9 pour les assureurs afin de l’aligner avec IFRS 17 au 1er janvier 2022. IFRIC 23 . — La norme IAS 12 « Impôts sur le résultat » ne donnant pas de précision particulière sur la façon dont les conséquences fiscales liées au caractère incertain de l’impôt devaient être prises en compte en comptabilité, l’interprétation IFRIC 23 « Incertitudes relatives aux traitements fiscaux » de juin 2017 est venue clarifier le traitement à retenir. Cette interprétation permet de tenir compte de l'incertitude qu'il peut y avoir quant à la position fiscale d'une entreprise pour évaluer et pour comptabiliser l'impôt exigible et l'impôt différé. Ce texte adopté par la Commission européenne par règlement du 23 octobre 2018 s’applique à compter du 1 er janvier 2019. Le groupe a entamé une réflexion sur son approche de recensement et de documentation des incertitudes et des risques fiscaux sans pour autant s’attendre à ce stade à un impact en terme de valorisation. 2.3. Recours a des estimations et jugements . — La préparation des états financiers exige dans certains domaines la formulation d’hypothèses et d’estimations qui comportent des incertitudes quant à leur réalisation dans le futur. Ces estimations utilisant les informations disponibles à la date de clôture font appel à l’exercice du jugement des préparateurs des états financiers. Les résultats futurs définitifs peuvent être différents de ces estimations. — Au cas particulier de l’arrêté au 31 décembre 2018, les estimations comptables qui nécessitent la formulation d’hypothèses sont utilisées principalement pour les évaluations suivantes : – la juste valeur des instruments financiers déterminée sur la base de techniques de valorisation (note 9) ; – le montant des pertes de crédit attendues des actifs financiers ainsi que des engagements de financement et de garantie (note 7.1) ; – les provisions enregistrées au passif du bilan et, plus particulièrement, la provision épargne-logement (note 5.15) et les provisions relatives aux contrats d’assurance ; – les calculs relatifs aux charges liées aux prestations de retraite et avantages sociaux futurs (note 8.2) ; – les impôts différés (note 10) ; – les tests de dépréciations des écarts d’acquisition. Par ailleurs, l’exercice du jugement est nécessaire pour apprécier le modèle de gestion ainsi que le caractère basique d’un instrument financier. Les modalités sont précisées dans les paragraphes concernés (note 2.5.1). 2.4. Pr é sentation des é tats financiers consolid é s et date de cl ô ture . — En l’absence de modèle imposé par le référentiel IFRS , le format des états de synthèse utilisé est conforme au format proposé par la recommandation n° 2017-02 du 2 juin 2017 de l’Autorité des Normes Comptables. Les comptes consolidés sont établis à partir des comptes au 31 décembre 2018. Les états financiers consolidés du groupe au titre de l’exercice clos le 31 décembre 2018 ont été arrêtés par le conseil d’administration du 26 février 2019. Ils seront soumis à l’approbation de l’assemblée générale du 21 mai 2019. 2.5. Principes comptables g é n é raux et m é thodes d’ é valuation . — Les principes comptables généraux présentés ci-dessous s’appliquent aux principaux postes des états financiers. Les principes comptables spécifiques sont présentés dans les différentes notes annexes auxquelles ils se rapportent. 2.5.1. Classement et évaluation des actifs financiers . — La norme IFRS 9 est applicable au Groupe BPCE hors filiales d’assurance qui appliquent toujours IAS 39. Lors de la comptabilisation initiale, les actifs financiers sont classés en coût amorti, à la juste valeur par capitaux propres ou à la juste valeur par résultat en fonction de la nature de l’instrument (dette ou capitaux propres), des caractéristiques de leurs flux contractuels et de la manière dont l’entité gère ses instruments financiers (modèle de gestion ou business model ). Modèle de gestion ou business model . — Le business model de l’entité représente la manière dont elle gère ses actifs financiers afin de produire des flux de trésorerie. L’exercice du jugement est nécessaire pour apprécier le modèle de gestion. La détermination du modèle de gestion doit tenir compte de toutes les informations sur la façon dont les flux de trésorerie ont été réalisés dans le passé, de même que de toutes les autres informations pertinentes. — A titre d’exemple, peuvent être cités : – la façon dont la performance des actifs financiers est évaluée et présentée aux principaux dirigeants ; – les risques qui ont une incidence sur la performance du modèle de gestion et, en particulier, la façon dont ces risques sont gérés ; – la façon dont les dirigeants sont rémunérés (par exemple, si la rémunération est fondée sur la juste valeur des actifs gérés ou sur les flux de trésorerie contractuels perçus) ; – la fréquence, le volume et le motif de ventes. Par ailleurs, la détermination du modèle de gestion doit s’opérer à un niveau qui reflète la façon dont les groupes d’actifs financiers sont collectivement gérés en vue d’atteindre l’objectif économique donné. Le modèle de gestion n’est donc pas déterminé instrument par instrument mais à un niveau de regroupement supérieur, par portefeuille. — La norme retient trois modèles de gestion : – un modèle de gestion dont l’objectif est de détenir des actifs financiers afin d’en percevoir les flux de trésorerie contractuels (« modèle de collecte »). Ce modèle dont la notion de détention est assez proche d’une détention jusqu’à maturité n’est toutefois pas remis en question si des cessions interviennent dans les cas de figure suivants : – les cessions résultent de l’augmentation du risque de crédit ; – les cessions interviennent peu avant l’échéance et à un prix reflétant les flux de trésorerie contractuels restant dus ; – les autres cessions peuvent être également compatibles avec les objectifs du modèle de collecte des flux contractuels si elles ne sont pas fréquentes (même si elles sont d’une valeur importante) ou si elles ne sont pas d’une valeur importante considérées tant isolément que globalement (même si elles sont fréquentes). Pour le Groupe BPCE, le modèle de collecte s’applique notamment aux activités de financement (hors activité de syndication) exercées au sein des pôles Banque de proximité, Banque de Grande Clientèle et Services Financiers Spécialisés ; – un modèle de gestion mixte dans lequel les actifs sont gérés avec l’objectif à la fois de percevoir les flux de trésorerie contractuels et de céder les actifs financiers (« modèle de collecte et de vente »). Le Groupe BPCE applique le modèle de collecte et de vente essentiellement à la partie des activités de gestion du portefeuille de titres de la réserve de liquidité qui n’est pas gérée exclusivement selon un modèle de collecte ; – un modèle propre aux autres actifs financiers, notamment de transaction, dans lequel la collecte des flux contractuels est accessoire. Ce modèle de gestion s’applique à l’activité de syndication (pour la part de l’encours à céder identifiée dès l’engagement) et aux activités de marché mises en œuvre essentiellement par la Banque de Grande Clientèle. Caractéristique des flux contractuels : détermination du caractère basique ou SPPI (Solely Payments of Principal and Interest) . — Un actif financier est dit « basique » si les termes contractuels de l'actif financier donnent lieu, à des dates spécifiées, à des flux de trésorerie correspondant uniquement à des remboursements du principal et à des intérêts calculés sur le capital restant dû. La détermination du caractère basique est à réaliser pour chaque actif financier lors de sa comptabilisation initiale. Le principal est défini comme la juste valeur de l'actif financier à sa date d’acquisition. Les intérêts représentent la contrepartie de la valeur temps de l'argent et le risque de crédit associé au principal, mais également d’autres risques comme le risque de liquidité, les coûts administratifs et la marge de négociation. — Pour évaluer si les flux de trésorerie contractuels sont uniquement des paiements de principal et d'intérêts, il faut considérer les termes contractuels de l'instrument. Cela implique d’analyser tout élément qui pourrait remettre en cause la représentation exclusive de la valeur temps de l’argent et du risque de crédit. A titre d’exemple : – les événements qui changeraient le montant et la date de survenance des flux de trésorerie ; Toute modalité contractuelle qui générerait une exposition à des risques ou à une volatilité des flux sans lien avec un contrat de prêt basique, comme par exemple, une exposition aux variations de cours des actions ou d’un indice boursier, ou encore l’introduction d’un effet de levier ne permettrait pas de considérer que les flux de trésorerie contractuels revêtent un caractère basique. – les caractéristiques des taux applicables (par exemple, cohérence entre la période de refixation du taux et la période de calcul des intérêts) ; Dans les cas où une analyse qualitative ne permettrait pas d’obtenir un résultat précis, une analyse quantitative ( benchmark test ) consistant à comparer les flux de trésorerie contractuels de l’actif étudié avec les flux de trésorerie contractuels d’un actif de référence, est effectuée. – les modalités de remboursement anticipé et de prolongation. La modalité contractuelle, pour l’emprunteur ou le prêteur, de rembourser par anticipation l’instrument financier demeure compatible avec le caractère basique des flux de trésorerie contractuels dès lors que le montant du remboursement anticipé représente essentiellement le principal restant dû et les intérêts y afférents ainsi que, le cas échéant, une indemnité compensatoire raisonnable. Dans les cas où une analyse qualitative ne permettrait pas d’obtenir un résultat précis, une analyse quantitative ( benchmark test ) consistant à comparer les flux de trésorerie contractuels de l’actif étudié avec les flux de trésorerie contractuels d’un actif de référence, est effectuée. Par ailleurs, bien que ne remplissant pas strictement les critères de rémunération de la valeur temps de l’argent, certains actifs comportant un taux réglementé sont considérés comme basiques dès lors que ce taux d’intérêt réglementé fournit une contrepartie qui correspond dans une large mesure au passage du temps et sans exposition à un risque incohérent avec un prêt basique. C’est le cas notamment des actifs financiers représentatifs de la partie de la collecte des livrets A qui est centralisée auprès du fonds d’épargne de la CDC. Les actifs financiers basiques sont des instruments de dettes qui incluent notamment : les prêts à taux fixe, les prêts à taux variable sans différentiel ( mismatch ) de taux ou sans indexation à une valeur ou un indice boursier et des titres de dettes à taux fixe ou à taux variable. Les actifs financiers non-basiques incluent notamment : les parts d’OPCVM, les instruments de dettes convertibles ou remboursables en un nombre fixe d’actions et les prêts structurés consentis aux collectivités locales. Pour être qualifiés d’actifs basiques, les titres détenus dans un véhicule de titrisation doivent répondre à des conditions spécifiques. Les termes contractuels de la tranche doivent remplir les critères basiques. Le pool d’actifs sous-jacents doit remplir les conditions basiques. Le risque inhérent à la tranche doit être égal ou plus faible que l’exposition aux actifs sous-jacents de la tranche. Un prêt sans recours (exemple : financement de projet de type financement d’infrastructures) est un prêt garanti uniquement par sûreté réelle. En l’absence de recours possible sur l’emprunteur, pour être qualifié d’actif basique, il faut examiner la structure des autres recours possibles ou des mécanismes de protection du prêteur en cas de défaut : reprise de l’actif sous-jacent, collatéraux apportés (dépôt de garanti, appel de marge, etc.), rehaussements apportés. Catégories comptables . — Les instruments de dettes (prêts, créances ou titres de dettes) peuvent être évalués au coût amorti, à la juste valeur par capitaux propres recyclables ou à la juste valeur par résultat. — Un instrument de dettes est évalué au coût amorti s’il satisfait les deux conditions suivantes : – l'actif est détenu dans le cadre d’un modèle de gestion dont l'objectif est la collecte des flux de trésorerie contractuels, et – les termes contractuels de l'actif financier définissent ce dernier comme basique (SPPI) au sens de la norme. — Un instrument de dettes est évalué à la juste valeur par capitaux propres seulement s'il répond aux deux conditions suivantes : – l'actif est détenu dans le cadre d’un modèle de gestion dont l'objectif est à la fois la collecte des flux de trésorerie contractuels et la vente d'actifs financiers, et – les termes contractuels de l'actif financier définissent ce dernier comme basique (SPPI) au sens de la norme. Les instruments de capitaux propres sont par défaut enregistrés à la juste valeur par résultat sauf en cas d’option irrévocable pour une évaluation à la juste valeur par capitaux propres non recyclables (sous réserve que ces instruments ne soient pas détenus à des fins de transaction et classés comme tels parmi les actifs financiers à la juste valeur par résultat) sans reclassement ultérieur en résultat. En cas d’option pour cette dernière catégorie, les dividendes restent enregistrés en résultat. Tous les autres actifs financiers sont classés à la juste valeur par résultat. Ces actifs financiers incluent notamment les actifs financiers détenus à des fins de transaction, les actifs financiers désignés à la juste valeur par résultat et les actifs non basiques (non SPPI). La désignation à la juste valeur par résultat sur option pour les actifs financiers ne s’applique que dans le cas d’élimination ou de réduction significative d’un décalage de traitement comptable. Cette option permet d’éliminer les distorsions découlant de règles de valorisation différentes appliquées à des instruments gérés dans le cadre d’une même stratégie. Les dérivés incorporés ne sont plus comptabilisés séparément des contrats hôtes lorsque ces derniers sont des actifs financiers de sorte que l’ensemble de l’instrument hybride doit être désormais enregistré en juste valeur par résultat lorsqu’il n’a pas la nature de dette basique. Concernant les passifs financiers, les règles de classement et d’évaluation figurant dans la norme IAS 39 sont reprises sans modification dans la norme IFRS 9, à l’exception de celles applicables aux passifs financiers que l’entité choisit d’évaluer en juste valeur par résultat (option juste valeur) pour lesquels les écarts de réévaluation liés aux variations du risque de crédit propre sont enregistrés parmi les gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres sans reclassement ultérieur en résultat. Les dispositions de la norme IAS 39 relatives à la décomptabilisation des actifs et passifs financiers sont reprises sans modification dans la norme IFRS 9. L’amendement IFRS 9 du 12 octobre 2017 a clarifié le traitement sous IFRS 9 des modifications de passifs comptabilisés au coût amorti, dans le cas où la modification ne donne pas lieu à décomptabilisation : le gain ou la perte résultant de la différence entre les cash-flow d’origine et les cash-flow modifiés actualisés au taux d’intérêt effectif d’origine doit être enregistré en résultat. 2.5.2. Opérations en devises . — Les règles d’enregistrement comptable dépendent du caractère monétaire ou non monétaire des éléments concourant aux opérations en devises réalisées par le groupe. — À la date d’arrêté, les actifs et les passifs monétaires libellés en devises sont convertis au cours de clôture dans la monnaie fonctionnelle de l’entité du groupe au bilan de laquelle ils sont comptabilisés. Les écarts de change résultant de cette conversion sont comptabilisés en résultat. Cette règle comporte toutefois deux exceptions : – seule la composante de l’écart de change calculée sur le coût amorti des actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres est comptabilisée en résultat, le complément est enregistré en « Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres » ; – les écarts de change sur les éléments monétaires désignés comme couverture de flux de trésorerie ou faisant partie d’un investissement net dans une entité étrangère sont comptabilisés en « Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres ». Les actifs non monétaires comptabilisés au coût historique sont évalués au cours de change du jour de la transaction. Les actifs non monétaires comptabilisés à la juste valeur sont convertis en utilisant le cours de change à la date à laquelle la juste valeur a été déterminée. Les écarts de change sur les éléments non monétaires sont comptabilisés en résultat si le gain ou la perte sur l’élément non monétaire est enregistré en résultat et en « Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres » si le gain ou la perte sur l’élément non monétaire est enregistré en « Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres ». Note 3. – Principes et méthodes de consolidation. 3.1. Entité consolidante. — Conséquence de la structure du groupe, l’entité consolidante du Groupe Banque Populaire Grand Ouest est constituée : – de la Banque Populaire Grand Ouest ; – des Sociétés de Caution Mutuelle (SCM) agréées collectivement avec les Banques Populaires auxquelles elles se rattachent 3.2. Périmètre de consolidation - méthodes de consolidation et de valorisation . — Les états financiers du groupe incluent les comptes de toutes les entités dont la consolidation a un impact significatif sur les comptes consolidés du groupe et sur lesquelles l’entité consolidante exerce un contrôle ou une influence notable. Le périmètre des entités consolidées par le Groupe BPGO figure en note 12 – Détail du périmètre de consolidation. 3.2.1. Entités contrôlées par le groupe . — Les filiales contrôlées par le Groupe BPCE sont consolidées par intégration globale. Définition du contrôle . — Le contrôle existe lorsque le groupe détient le pouvoir de diriger les activités pertinentes d’une entité, qu’il est exposé ou a droit à des rendements variables en raison de ses liens avec l’entité et a la capacité d’exercer son pouvoir sur l’entité de manière à influer sur le montant des rendements qu’il obtient. Pour apprécier le contrôle exercé, le périmètre des droits de vote pris en considération intègre les droits de vote potentiels dès lors qu’ils sont à tout moment exerçables ou convertibles. Ces droits de vote potentiels peuvent résulter, par exemple, d’options d’achat d’actions ordinaires existantes sur le marché, ou de la conversion d’obligations en actions ordinaires nouvelles, ou encore de bons de souscription d’actions attachés à d’autres instruments financiers. Toutefois, les droits de vote potentiels ne sont pas pris en compte dans la détermination du pourcentage d’intérêt. Le contrôle exclusif est présumé exister lorsque le groupe détient directement ou indirectement, soit la majorité des droits de vote de la filiale, soit la moitié ou moins des droits de vote d’une entité et dispose de la majorité au sein des organes de direction, ou est en mesure d’exercer une influence dominante. Cas particulier des entités structurées . — Sont qualifiées d’entités structurées, les entités conçues de telle manière que les droits de vote ne constituent pas un critère clé permettant de déterminer qui a le contrôle. C’est notamment le cas lorsque les droits de vote concernent uniquement des tâches administratives et que les activités pertinentes sont dirigées au moyen d’accords contractuels. — Une entité structurée présente souvent certaines ou l'ensemble des caractéristiques suivantes : (a) des activités bien circonscrites ; (b) un objectif précis et bien défini, par exemple : mettre en œuvre un contrat de location bénéficiant d’un traitement fiscal spécifique, mener des activités de recherche et développement, fournir une source de capital ou de financement à une entité, ou fournir des possibilités de placement à des investisseurs en leur transférant les risques et avantages associés aux actifs de l'entité structurée ; (c) des capitaux propres insuffisants pour permettre à l'entité structurée de financer ses activités sans recourir à un soutien financier subordonné ; (d) un financement par l'émission, auprès d'investisseurs, de multiples instruments liés entre eux par contrat et créant des concentrations de risque de crédit ou d'autres risques (« tranches »). Le groupe retient ainsi, entre autres, comme entités structurées, les organismes de placement collectif au sens du code monétaire et financier et les organismes équivalents de droit étranger. Méthode de l’intégration globale . — L’intégration globale d’une filiale dans les comptes consolidés du groupe intervient à la date à laquelle le groupe prend le contrôle et cesse le jour où le groupe perd le contrôle de cette entité. La part d’intérêt qui n’est pas attribuable directement ou indirectement au groupe correspond aux participations ne donnant pas le contrôle. Les résultats et chacune des composantes des autres éléments du résultat global (gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres) sont répartis entre le groupe et les participations ne donnant pas le contrôle. Le résultat global des filiales est réparti entre le groupe et les participations ne donnant pas le contrôle, y compris lorsque cette répartition aboutit à l’attribution d’une perte aux participations ne donnant pas le contrôle. Les modifications de pourcentage d’intérêt dans les filiales qui n’entraînent pas de changement de contrôle sont appréhendées comme des transactions portant sur les capitaux propres. Les effets de ces transactions sont comptabilisés en capitaux propres pour leur montant net d’impôt et n’ont donc pas d’impact sur le résultat consolidé part du groupe. Exclusion du périmètre de consolidation . — Les entités contrôlées non significatives sont exclues du périmètre conformément au principe indiqué en note 12. Les caisses de retraite et mutuelles des salariés du groupe sont exclues du périmètre de consolidation dans la mesure où la norme IFRS 10 ne s'applique ni aux régimes d'avantages postérieurs à l'emploi, ni aux autres régimes d'avantages à long terme du personnel auxquels s'applique IAS 19 « Avantages du personnel ». De même, les participations acquises en vue d’une cession ultérieure à brève échéance sont classées comme détenues en vue de la vente et comptabilisées selon les dispositions prévues par la norme IFRS 5 « Actifs non courants détenus en vue de la vente et activités abandonnées ». 3.2.2. Participations dans des entreprises associées et des coentreprises  : Définitions . — Une entreprise associée est une entité dans laquelle le groupe exerce une influence notable. L’influence notable se caractérise par le pouvoir de participer aux décisions relatives aux politiques financières et opérationnelles de l’entité, sans toutefois exercer un contrôle ou un contrôle conjoint sur ces politiques. Elle est présumée si le groupe détient, directement ou indirectement plus de 20% des droits de vote. Une coentreprise est un partenariat dans lequel les parties qui exercent un contrôle conjoint sur l’entité ont des droits sur l’actif net de celle-ci. Le contrôle conjoint est caractérisé par le partage contractuellement convenu du contrôle exercé sur une entreprise qui n’existe que dans le cas où les décisions concernant les activités pertinentes requièrent le consentement unanime des parties partageant le contrôle. Méthode de la mise en équivalence . — Les résultats, les actifs et les passifs des participations dans des entreprises associées ou des coentreprises sont intégrés dans les comptes consolidés du groupe selon la méthode de la mise en équivalence. La participation dans une entreprise associée ou dans une coentreprise est initialement comptabilisée au coût d’acquisition puis ajustée ultérieurement de la part du groupe dans le résultat et les autres éléments du résultat de l’entreprise associée ou de la coentreprise. La méthode de la mise en équivalence est appliquée à compter de la date à laquelle l’entité devient une entreprise associée ou une coentreprise. Lors de l’acquisition d’une entreprise associée ou d’une coentreprise, la différence entre le coût de l’investissement et la part du groupe dans la juste valeur nette des actifs et passifs identifiables de l’entité est comptabilisée en écarts d’acquisition. Dans le cas où la juste valeur nette des actifs et passifs identifiables de l’entité est supérieure au coût de l’investissement, la différence est comptabilisée en résultat. Les quotes-parts de résultat net des entités mises en équivalence sont intégrées dans le résultat consolidé du groupe. Lorsqu’une entité du groupe réalise une transaction avec une coentreprise ou une entreprise associée du groupe, les profits et pertes résultant de cette transaction sont comptabilisés à hauteur des intérêts détenus par des tiers dans l’entreprise associée ou la coentreprise. La participation nette dans une entreprise associée ou une coentreprise est soumise à un test de dépréciation s’il existe une indication objective de dépréciation résultant d’un ou de plusieurs événements intervenus après la comptabilisation initiale de la participation nette et que ces événements ont un impact sur les flux de trésorerie futurs estimés de la participation nette, qui peut être estimé de façon fiable. Dans un tel cas, la valeur comptable totale de la participation (y compris écarts d’acquisition) fait l’objet d’un test de dépréciation selon les dispositions prévues par la norme IAS 36 « dépréciation d’actifs ». Exception à la méthode de mise en équivalence . — Lorsque la participation est détenue par un organisme de capital-risque, un fonds de placement, une société d'investissement à capital variable ou une entité similaire telle qu'un fonds d'investissement d'actifs d'assurance, l’investisseur peut choisir de ne pas comptabiliser sa participation selon la méthode de la mise en équivalence. En effet, IAS 28 « Participations dans des entreprises associées » révisée autorise, dans ce cas, l'investisseur à comptabiliser sa participation à la juste valeur (avec constatation des variations de juste valeur en résultat) conformément à IFRS 9. Ces participations sont dès lors classées dans le poste « Actifs financiers à la juste valeur par résultat ». 3.2.3. Participations dans des activités conjointes  : Définition . — Une activité conjointe est un partenariat dans lequel les parties qui exercent un contrôle conjoint sur l’entité ont des droits directs sur les actifs, et des obligations au titre des passifs, relatifs à celle-ci. Mode de comptabilisation des activités conjointes . — Une participation dans une entreprise conjointe est comptabilisée en intégrant l’ensemble des intérêts détenus dans l’activité commune, c'est-à-dire sa quote-part dans chacun des actifs et des passifs et éléments du résultat auquel il a droit. Ces intérêts sont ventilés en fonction de leur nature sur les différents postes du bilan consolidé, du compte de résultat consolidé et de l’état du résultat net et des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres. 3.3. Règles de consolidation . — Les états financiers consolidés sont établis en utilisant des méthodes comptables uniformes pour des transactions similaires dans des circonstances semblables. Les retraitements significatifs nécessaires à l’harmonisation des méthodes d’évaluation des entités consolidées sont effectués. 3.3.1. Conversion des comptes des entités étrangères . — La devise de présentation des comptes de l’entité consolidante est l’ E uro. Le bilan des filiales et succursales étrangères dont la monnaie fonctionnelle est différente de l’euro est converti en Euros au cours de change en vigueur à la date de clôture de l’exercice. Les postes du compte de résultat sont convertis au cours moyen de la période, valeur approchée du cours de transaction en l’absence de fluctuations significatives. — Les écarts de conversion résultent de la différence : – de valorisation du résultat de l’exercice entre le cours moyen et le cours de clôture ; – de conversion des capitaux propres (hors résultat) entre le cours historique et le cours de clôture. Ils sont inscrits, pour la part revenant au groupe, dans les capitaux propres dans le poste « Réserves de conversion » et pour la part des tiers dans le poste « Participations ne donnant pas le contrôle ». 3.3.2. Élimination des opérations réciproques . — L’effet des opérations internes au groupe sur le bilan et le compte de résultat consolidés a été éliminé. Les dividendes et les plus ou moins-values de cessions d’actifs entre les entreprises intégrées sont également éliminés. Le cas échéant, les moins-values de cession d’actifs qui traduisent une dépréciation effective sont maintenues. 3.3.3. Regroupements d’entreprises . — En application des normes IFRS 3 « Regroupements d’entreprises » et IAS 27 « Etats financiers et individuels » révisées : – les regroupements entre entités mutuelles sont inclus dans le champ d’application de la norme IFRS 3 ; – les coûts directement liés aux regroupements d’entreprises sont comptabilisés dans le résultat de la période ; – les contreparties éventuelles à payer sont intégrées dans le coût d’acquisition pour leur juste valeur à la date de prise de contrôle, y compris lorsqu’ils présentent un caractère éventuel. Selon le mode de règlement, les contreparties transférées sont comptabilisées en contrepartie : – des capitaux propres et les révisions de prix ultérieures ne donneront lieu à aucun enregistrement, – ou des dettes et les révisions ultérieures sont comptabilisées en contrepartie du compte de résultat (dettes financières) ou selon les normes appropriées (autres dettes ne relevant pas de la norme IFRS 9) ; — en date de prise de contrôle d’une entité, le montant des participations ne donnant pas le contrôle peut être évalué : – soit à l a juste valeur (méthode se traduisant par l’affectation d’une fraction de l’écart d’acquisition aux participations ne donnant pas le contrôle) ; – soit à l a quote-part dans la juste valeur des actifs et passifs identifiables de l’entité acquise (méthode semblable à celle applicable aux opérations antérieures au 31 décembre 2009). Le choix entre ces deux méthodes est effectué pour chaque regroupement d’entreprises. — Quel que soit le choix retenu lors de la prise de contrôle, les augmentations du pourcentage d’intérêt dans une entité déjà contrôlée sont systématiquement comptabilisées en capitaux propres : – en date de prise de contrôle d’une entité, l’éventuelle quote-part antérieurement détenue par le groupe doit être réévaluée à la juste valeur en contrepartie du compte de résultat. De fait, en cas d’acquisition par étapes, l’écart d’acquisition est déterminé par référence à la juste valeur à la date de la prise de contrôle ; – lors de la perte de contrôle d’une entreprise consolidée, la quote-part éventuellement conservée par le groupe doit être réévaluée à sa juste valeur en contrepartie du compte de résultat. Les regroupements d’entreprises réalisés antérieurement à la révision des normes IFRS 3 et IAS 27 sont comptabilisés selon la méthode de l’acquisition, à l’exception cependant des regroupements impliquant des entités mutuelles et des entités sous contrôle commun qui étaient explicitement exclus du champ d’application. 3.3.4. Engagements de rachat accordés à des actionnaires minoritaires de filiales consolidées par intégration globale . — Le groupe a consenti à des actionnaires minoritaires de certaines filiales du groupe consolidées par intégration globale des engagements de rachat de leurs participations. Ces engagements de rachat correspondent pour le groupe à des engagements optionnels (ventes d’options de vente). Le prix d’exercice de ces options peut être un montant fixé contractuellement, ou bien peut être établi selon une formule de calcul prédéfinie lors de l’acquisition des titres de la filiale tenant compte de l’activité future de cette dernière, ou être fixé comme devant être la juste valeur des titres de la filiale au jour de l’exercice des options. — Ces engagements sont traités comptablement comme suit : – en application des dispositions de la norme IAS 32, le groupe enregistre un passif financier au titre des options de vente vendues aux actionnaires minoritaires des entités contrôlées de manière exclusive. Ce passif est comptabilisé initialement pour la valeur actualisée du prix d’exercice estimé des options de vente dans la rubrique « Autres passifs » ; – l’obligation d’enregistrer un passif alors même que les options de vente ne sont pas exercées conduit, par cohérence, à retenir le même traitement comptable que celui appliqué aux transactions relatives aux participations ne donnant pas le contrôle. En conséquence, la contrepartie de ce passif est enregistrée en diminution des « Participations ne donnant pas le contrôle » sous-jacentes aux options et pour le solde en diminution des « Réserves consolidées - Part du groupe » ; – les variations ultérieures de ce passif liées à l’évolution du prix d’exercice estimé des options et de la valeur comptable des « Participations ne donnant pas le contrôle » sont intégralement comptabilisées dans les « Réserves consolidées - Part du groupe » ; – si le rachat est effectué, le passif est dénoué par le décaissement de trésorerie lié à l’acquisition des intérêts des actionnaires minoritaires dans la filiale concernée. En revanche, à l’échéance de l’engagement, si le rachat n’est pas effectué, le passif est annulé, en contrepartie des « Participations ne donnant pas le contrôle » et des « Réserves consolidées - Part du groupe » pour leurs parts respectives ; – tant que les options ne sont pas exercées, les résultats afférents aux participations ne donnant pas le contrôle faisant l’objet d’options de vente sont présentés dans la rubrique « Participations ne donnant pas le contrôle » au compte de résultat consolidé . 3.3.5. Date de clôture de l’exercice des entités consolidées . — Les entités incluses dans le périmètre de consolidation voient leur exercice comptable se clôturer au 31 décembre. 3.4. Évolution du p é rim è tre de consolidation au cours de l’exercice 2018 . — Le périmètre de consolidation du Groupe BPGO a évolué au cours de l’exercice 2018, par l’entrée en périmètre de sa quote-part respective dans chacune des deux nouvelles entités ad hoc (deux Fonds Communs de Titrisation ou « FCT ») mentionnées en note 12 : BPCE Home Loans FCT 2018 et BPCE Home Loans FCT 2018 Demut. En effet, compte-tenu du montage de l’opération, le Groupe BPGO contrôle et en conséquence consolidé, une portion de chacune de ces deux entités correspondant à sa quote-part dans l’opération, conformément aux paragraphes B76-B79 de la norme IFRS 10. 3.5. Ecarts d ’acquisition . — Néant Note 4 . – Notes relatives au compte de résultat . L’essentiel  : — Le produit net bancaire (PNB) regroupe : – les produits et charges d’intérêts – les commissions – les gains ou pertes nets des instruments financiers à la juste valeur par résultat – les gains ou pertes nets des instruments financiers à la juste valeur par capitaux propres – les gains ou pertes nets résultant de la décomptabilisation d’actifs financiers au coût amorti – le produit net des activités d’assurance – les produits et charges des autres activités 4.1. Int é r ê ts, produits et charges assimil é s  : Principes comptables . — Les produits et charges d’intérêts sont comptabilisés dans le compte de résultat pour tous les instruments financiers évalués au coût amorti en utilisant la méthode du taux d’intérêt effectif, à savoir les prêts et emprunts sur les opérations interbancaires et sur les opérations clientèle, le portefeuille de titres au coût amorti, les dettes représentées par un titre et les dettes subordonnées. Sont également enregistrés les coupons courus et échus des titres à revenu fixe comptabilisés dans le portefeuille d’actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres et des dérivés de couverture, étant précisé que les intérêts courus des dérivés de couverture de flux de trésorerie sont portés en compte de résultat symétriquement aux intérêts courus de l’élément couvert. Les produits d’intérêts comprennent également les intérêts des instruments de dettes non basiques non détenus dans un modèle de transaction ainsi que les intérêts des couvertures économiques associées (classées par défaut en instruments à la juste valeur par résultat). Le taux d’intérêt effectif est le taux qui actualise exactement les décaissements ou encaissements de trésorerie futurs sur la durée de vie prévue de l’instrument financier, de manière à obtenir la valeur comptable nette de l’actif ou du passif financier. Le calcul de ce taux tient compte des coûts et revenus de transaction, des primes et décotes. Les coûts et revenus de transaction faisant partie intégrante du taux effectif du contrat, tels que les frais de dossier ou les commissions d’apporteurs d’affaires, s’assimilent à des compléments d’intérêt. — Le groupe a choisi l’option suivante concernant la comptabilisation des intérêts négatifs : – lorsque la rémunération d’un actif financier instrument de dettes est négative, elle est présentée au compte de résultat en diminution des produits d’intérêts ; – lorsque la rémunération d’un passif financier instrument de dettes est positive, elle est présentée au compte de résultat en diminution des charges d’intérêts. (En milliers d’Euros) Exercice 2018 Produits d'intérêt Charges d'intérêt Net Prêts / emprunts sur les établissements de crédit 20 645 -35 664 -15 019 Prêts / emprunts sur la clientèle 419 991 -146 529 273 462 Obligations et autres titres de dettes détenus/émis 4 343 -8 348 -4 005 Dettes subordonnées /// 0 0 Actifs et passifs financiers au coût amorti (hors opérations de location-financement) 444 979 -190 541 254 438 Opérations de location-financement 13 287 0 13 287 Titres de dettes 14 153 /// 14 153 Autres 0 /// 0 Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 14 153 /// 14 153 Total actifs et passifs financiers au coût amorti et à la JV par capitaux propres 472 419 -190 541 281 878 Actifs financiers non standards qui ne sont pas détenus à des fins de transaction 0 /// 0 Actifs financiers à la juste valeur par résultat sur option 0 /// 0 Instruments dérivés de couverture 39 651 -41 452 -1 801 Instruments dérivés pour couverture économique 42 0 42 Autres produits et charges d'intérêt 0 -646 -646 Total des produits et charges d'intérêt 512 112 -232 639 279 473 Les produits d’intérêts sur prêts et créances avec les établissements de crédit comprennent 19.061 milliers d’euros (18.965 milliers d’euros en 2017) au titre de la rémunération des fonds du Livret A, du LDD et du LEP centralisés à la Caisse des Dépôts et Consignations. Les charges ou produits d’intérêts sur les comptes d’épargne à régime spécial comprennent 91 milliers d’euros au titre de la dotation nette à la provision épargne logement (1.396 milliers d’euros au titre de l’exercice 2017). (En milliers d’Euros) Exercice 2017 Produits Charges Net Prêts et créances avec la clientèle 432 902 -156 848 276 054 Prêts et créances avec les établissements de crédit 20 502 -40 483 -19 981 Opérations de location-financement 14 864 0 14 864 Dettes représentées par un titre et dettes subordonnées 0 -10 413 -10 413 Instruments dérivés de couverture 38 548 -47 647 -9 099 Actifs financiers disponibles à la vente 19 512 0 19 512 Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance 1 561 0 1 561 Actifs financiers dépréciés 6 349 0 6 349 Autres produits et charges d'intérêts 0 -1 -1 Total des produits et charges d' intérêts 534 238 -255 392 278 846 4.2. Produits et charges de commissions Principes comptables . — Les commissions sont enregistrées en fonction du type de service rendu et du mode de comptabilisation des instruments financiers auxquels le service rendu est rattaché. Ce poste comprend notamment les commissions rémunérant des services continus (commissions sur moyens de paiement, droits de garde sur titres en dépôts, etc.), des services ponctuels (commissions sur mouvements de fonds, pénalités sur incidents de paiements, etc.), l’exécution d’un acte important ainsi que les commissions afférentes aux activités de fiducie et assimilées, qui conduisent le groupe à détenir ou à placer des actifs au nom de la clientèle. En revanche, les commissions assimilées à des compléments d’intérêt et faisant partie intégrante du taux effectif du contrat figurent dans la marge d’intérêt. Commissions sur prestations de service . — Les commissions sur prestations de service font l’objet d’une analyse pour identifier séparément les différents éléments (ou obligations de performance) qui les composent et attribuer à chaque élément la part de revenu qui lui revient. Puis chaque élément est comptabilisé en résultat, en fonction du type de services rendus et du mode de comptabilisation des instruments financiers auxquels le service rendu est rattaché : – les commissions rémunérant des services continus sont étalées en résultat sur la durée de la prestation rendue (commissions sur moyens de paiement, droits de garde sur titres en dépôts, etc.) ; – les commissions rémunérant des services ponctuels sont intégralement enregistrées en résultat quand la prestation est réalisée (commissions sur mouvements de fonds, pénalités sur incidents de paiements, etc.) ; – les commissions rémunérant l’exécution d’un acte important sont intégralement comptabilisées en résultat lors de l’exécution de cet acte. Lorsqu’une incertitude demeure sur l’évaluation du montant d’une commission (commission de performance en gestion d’actif, commission variable d’ingénierie financière, etc.), seul le montant auquel le groupe est déjà assuré d’avoir droit compte-tenu des informations disponibles à la clôture est comptabilisé. Les commissions faisant partie intégrante du rendement effectif d’un instrument telles que les commissions d’engagements de financement donnés ou les commissions d’octroi de crédits sont comptabilisées et amorties comme un ajustement du rendement effectif du prêt sur la durée de vie estimée de celui-ci. Ces commissions figurent donc parmi les « Produits d’intérêts » et non au poste « Commissions ». Les commissions de fiducie ou d’activité analogue sont celles qui conduisent à détenir ou à placer des actifs au nom des particuliers, de régime de retraite ou d’autres institutions. La fiducie recouvre notamment les activités de gestion d’actif et de conservation pour compte de tiers. (En milliers d’Euros) Exercice 2018 Exercice 2017 Produits Charges Net Produits Charges Net Opérations interbancaires et de trésorerie 6 509 -273 6 236 6 739 -1 292 5 447 Opérations avec la clientèle 92 907 -670 92 237 114 428 -5 785 108 643 Prestation de services financiers 28 435 -358 28 077 21 701 -2 032 19 669 Vente de produits d'assurance vie 63 823 /// 63 823 46 019 46 019 Moyens de paiement 63 654 -39 663 23 990 76 093 -44 553 31 540 Opérations sur titres 3 522 -18 3 505 5 719 -16 5 703 Activités de fiducie 17 756 -4 967 12 789 9 478 -2 207 7 271 Opérations sur instruments financiers et de hors-bilan 17 093 -5 583 11 510 12 780 -2 502 10 278 Autres commissions 2 801 -118 2 683 2 229 -377 1 852 Total des commissions 296 500 -51 650 244 850 295 186 -58 764 236 422 4.3. Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat . Principes comptables . — Le poste « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat » enregistre les gains et pertes des actifs et passifs financiers de transaction, ou comptabilisés sur option à la juste valeur par résultat y compris les intérêts générés par ces instruments. Les « Résultats sur opérations de couverture » comprennent la réévaluation des dérivés en couverture de juste valeur ainsi que la réévaluation symétrique de l’élément couvert, la contrepartie de la réévaluation en juste valeur du portefeuille macro couvert et la part inefficace des couvertures de flux de trésorerie. (En milliers d’ Euros ) Exercice 2018 Résultats sur instruments financiers obligatoirement évalués à la juste valeur par résultat 26 920 Résultats sur instruments financiers désignés à la juste valeur par résultat sur option -2 110 Résultats sur actifs financiers désignés à la juste valeur par résultat sur option 1 089 Résultats sur passifs financiers désignés à la juste valeur par résultat sur option -3 199 Résultats sur opérations de couverture 0 Inefficacité de la couverture de flux trésorerie (CFH) 0 Inefficacité de la couverture de juste valeur (FVH) 0 Variation de la couverture de juste valeur -6 403 Variation de l'élément couvert 6 403 Résultats sur opérations de change 1 457 Total des gains et pertes nets sur les instruments financiers à la juste valeur par résultat 26 267 (En milliers d’ Euros ) Exercice 2017 Résultats sur instruments financiers de transaction 4 924 Résultats sur instruments financiers à la juste valeur par résultat sur option -524 Résultats sur opérations de couverture -379 Inefficacité de la couverture de juste valeur -855 Inefficacité de la couverture de flux de trésorerie 476 Inefficacité de la couverture d'investissements nets en devises 0 Résultats sur opérations de change 1 509 Total des gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat 5 530 4.4. Profits ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par capitaux propres . Principes comptables . — Les instruments financiers à la juste valeur par capitaux propres comprennent : – les instruments de dettes basiques gérés en modèle de gestion de collecte et de vente à la juste valeur par capitaux propres recyclables en résultat. En cas de cession, les variations de juste valeur sont transférées en résultat. – les instruments de capitaux propres à la juste valeur par capitaux propres non recyclables en résultat. En cas de cession, les variations de juste valeur ne sont pas transférées en résultat mais directement dans le poste réserves consolidés en capitaux propres. Seuls les dividendes affectent le résultat dès lors qu’ils correspondent à un retour sur l’investissement. — Les profits et pertes des instruments de dettes basiques gérés en modèle de gestion de collecte et de vente à la juste valeur par capitaux propres recyclables reprennent : – les produits et charges comptabilisés en marge net d’intérêts – les gains ou pertes nets sur actifs financiers de dettes à la juste valeur par capitaux propres – les dépréciations comptabilisées en coût du risque – les gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres (En milliers d’ Euros ) Exercice 2018 Gains ou pertes nets sur instruments de dettes -1 002 Gains ou pertes nets sur instruments de capitaux propres (dividendes) 20 195 Total des profits et pertes sur les actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 19 193 (En milliers d’ Euros ) Exercice 2017 Résultats de cession 2 810 Dividendes reçus 21 852 Dépréciation durable des titres à revenu variable -233 Total des gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente 24 429 4.5. Gains ou pertes nets sur instruments financiers au cout amorti . Principes comptables . — Ce poste comprend les gains ou pertes nets sur instruments financiers au coût amorti résultant de la décomptabilisation d’instruments au coût amorti d’actifs financiers (prêts ou créances, titres de dettes) et de passifs financiers au coût amorti. (En milliers d’Euros) Exercice 2018 Exercice 2017 Gains Pertes Net Gains Pertes Net Prêts ou créances sur les établissements de crédit 0 0 0 0 0 0 Prêts ou créances sur la clientèle 0 0 0 0 0 0 Titres de dettes 0 0 0 0 0 0 Gains et pertes sur les actifs financiers au coût amorti 0 0 0 0 0 0 Dettes envers les établissements de crédit 0 0 0 0 0 0 Dettes envers la clientèle 0 0 0 0 0 0 Dettes représentées par un titre 0 0 0 0 0 0 Dettes subordonnées 0 0 0 0 0 0 Gains et pertes sur les passifs financiers au coût amorti 0 0 0 0 0 0 Total des gains ou pertes nets résultant de la décomptabilisation d'actifs financiers au coût amorti 0 0 0 0 0 0 4.6. Produits et charges des autres activités . Principes comptables . — Les produits et charges des autres activités enregistrent notamment : – les produits et charges des immeubles de placement (loyers et charges, résultats de cession, amortissements et dépréciations) ; – les produits et charges des opérations de locations opérationnelles ; – les produits et charges de l’activité de promotion immobilière (chiffre d’affaires, achats consommés). (En milliers d’Euros) Exercice 2018 Exercice 2017 Produits Charges Net Produits Charges Net Produits et charges sur activités immobilières 0 0 0 0 0 0 Produits et charges sur opérations de location 831 -1 348 -517 190 0 190 Produits et charges sur immeubles de placement 0 -127 -127 732 -48 684 Quote-part réalisée sur opérations faites en commun 2 512 -5 647 -3 135 2 323 -3 758 -1 435 Charges refacturées et produits rétrocédés 0 0 0 829 0 829 Autres produits et charges divers d'exploitation 7 630 -5 743 1 887 4 779 -6 921 -2 142 Dotations et reprises de provisions aux autres produits et charges d'exploitation 0 -2 510 -2 510 0 -2 906 -2 906 Autres produits et charges d'exploitation bancaire 10 142 -13 900 -3 758 7 931 -13 585 -5 654 Total des produits et charges des autres activités 10 973 -15 375 -4 402 8 853 -13 633 -4 780 4.7. Charges générales d’exploitation . Principes comptables . — Les charges générales d’exploitation comprennent essentiellement les frais de personnel, dont les salaires et traitements nets de refacturation, les charges sociales ainsi que les avantages du personnel (tels que les charges de retraite). Ce poste comprend également l’ensemble des frais administratifs et services extérieurs. Contributions aux mécanismes de résolution bancaire . — Les modalités de constitution du fonds de garantie des dépôts et de résolution ont été modifiées par un arrêté du 27 octobre 2015. Pour le fonds de garantie des dépôts, le montant cumulé des contributions versées par le groupe à la disposition du fonds au titre des mécanismes de dépôts, cautions et titres représente 12 048 milliers d’ Euros . Les cotisations (contributions non remboursables en cas de retrait volontaire d’agrément) représentent 31 milliers d’ Euros . Les contributions versées sous forme de certificats d’associé ou d’association et de dépôts de garantie espèces qui sont inscrits à l’actif du bilan s’élèvent à 10 632 milliers d’ Euros . La directive 2014/59/UE dite BRRD ( Bank Recovery and Resolution Directive ) qui établit un cadre pour le redressement et la résolution des établissements de crédit et des entreprises d’investissement et le règlement européen 806/2014 (règlement MRU) ont instauré la mise en place d’un fonds de résolution à partir de 2015. En 2016, ce fonds est devenu un Fonds de résolution unique (FRU) entre les États membres participants au Mécanisme de surveillance unique (MSU). Le FRU est un dispositif de financement de la résolution à la disposition de l’autorité de résolution (Conseil de Résolution Unique). Celle-ci pourra faire appel à ce fonds dans le cadre de la mise en œuvre des procédures de résolution. Conformément au règlement délégué 2015/63 et au règlement d’exécution 2015/81 complétant la directive BRRD sur les contributions ex-ante aux dispositifs de financement pour la résolution, le Conseil de Résolution Unique a déterminé les contributions au fonds de résolution unique pour l’année 2017. Le montant des contributions versées par le groupe représente pour l’exercice 2 286 milliers d’ Euros dont 1 943 milliers d’ Euros comptabilisés en charge et 343 milliers d’ Euros sous forme de dépôts de garantie espèces qui sont inscrits à l’actif du bilan (15 % des appels de fonds constitués sous forme de dépôts de garantie espèces). Le cumul des contributions qui sont inscrites à l’actif du bilan s’élèvent à 1 693 milliers d’ Euros au 31 décembre 2018. (En milliers d’Euros) Exercice 2018 Exercice 2017 Charges de personnel -223 963 -232 103 Impôts, taxes et contributions réglementaires -13 918 -14 023 Services extérieurs et autres charges générales d’exploitation -146 759 -177 601 Autres frais administratifs -160 677 -191 624 Total des charges générales d’exploitation -384 640 -423 727 Les impôts, taxes et contributions réglementaires incluent notamment la cotisation au FRU (Fonds de Résolution Unique) pour un montant annuel de 1 943 milliers d’euros (contre 2 664 milliers d’euros en 2017) et la Taxe de risque systémique des banques (TSB) pour un montant annuel de 1 729 milliers d’euros (contre 2 453 milliers d’euros en 2017). La décomposition des charges de personnel est présentée dans la note 8.1. 4.8. Gains ou pertes sur autres actifs . Principes comptables . — Les gains ou pertes sur autres actifs enregistrent les résultats de cession des immobilisations corporelles et incorporelles d’exploitation et les plus ou moins-values de cession des titres de participation consolidés. (En milliers d’ Euros ) Exercice 2018 Exercice 2017 Gains ou pertes sur cessions d'immobilisations corporelles et incorporelles d'exploitation -556 -2 267 Gains ou pertes sur cessions des participations consolidées 0 23 315 Total des gains ou pertes sur autres actifs -556 21 048 Note 5 . – Notes relatives au bilan . 5.1. Caisse, banques centrales . Principes comptables . — Ce poste comprend principalement la caisse et les avoirs auprès de la banque centrale au coût amorti. (En milliers d’ Euros ) 31/12/2018 01/01/2018 Caisse 99 933 106 694 Banques centrales 117 346 104 982 Total Caisse, Banques centrales 217 279 211 676 5.2. Actifs et passifs financiers à la juste valeur par résultat . Principes comptables . — Les actifs et passifs financiers à la juste valeur par résultat sont constitués des opérations négociées à des fins de transaction, y compris les instruments financiers dérivés, de certains actifs et passifs que le groupe a choisi de comptabiliser à la juste valeur, dès la date de leur acquisition ou de leur émission, au titre de l’option offerte par la norme IFRS 9 et des actifs non basiques. Date d’enregistrement des titres Les titres sont inscrits au bilan à la date de règlement-livraison. Les opérations de cession temporaire de titre sont également comptabilisées en date de règlement livraison. Lorsque les opérations de prise en pension et de mise en pension de titres sont comptabilisées dans les « Actifs et passifs à la juste valeur par résultat », l’engagement de mise en place de la pension est comptabilisé comme un instrument dérivé ferme de taux. En cas de cession partielle d’une ligne de titres, la méthode « premier entré, premier sorti » est retenue, sauf cas particuliers. 5.2.1. Actifs financiers à la juste valeur par résultat . Principes comptables  : — Les actifs financiers à la juste valeur par résultat sont : – les actifs financiers détenus à des fins de transaction, c’est-à-dire acquis ou émis dès l’origine avec l’intention de les revendre à brève échéance ; – les actifs financiers que le groupe a choisi de comptabiliser dès l’origine à la juste valeur par résultat, en application de l’option offerte par la norme IFRS 9. Les conditions d’application de cette option sont décrites ci-dessus ; – les instruments de dettes non basiques ; – les instruments de capitaux propres évalués à la juste valeur par résultat par défaut (qui ne sont pas détenus à des fins de transaction). Ces actifs sont évalués à leur juste valeur en date de comptabilisation initiale comme en date d’arrêté. Les variations de juste valeur de la période, les intérêts, dividendes, gains ou pertes de cessions sur ces instruments sont enregistrés dans le poste « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat » à l’exception des actifs financiers de dettes non basiques dont les intérêts sont enregistrés dans le poste « Produits d’intérêts ». Les actifs financiers du portefeuille de transaction comportent notamment les opérations sur titres réalisées pour compte propre, les pensions et les instruments financiers dérivés négociés dans le cadre des activités de gestion de position du groupe. Actifs à la juste valeur par résultat sur option . — La norme IFRS 9 permet, lors de la comptabilisation initiale, de désigner des actifs financiers comme devant être comptabilisés à la juste valeur par résultat, ce choix étant irrévocable. Le respect des conditions fixées par la norme doit être vérifié préalablement à toute inscription d’un instrument en option juste valeur. L’application de cette option est réservée uniquement dans le cas d’une é limination ou réduction significative d’un décalage de traitement comptable. L’application de l’option permet d’éliminer les distorsions découlant de règles de valorisation différentes appliquées à des instruments gérés dans le cadre d’une même stratégie. (En milliers d’Euros) Actifs financiers obligatoirement évalués à la juste valeur par résultat Actifs financiers désignés à la juste valeur sur option Total Actifs financiers obligatoirement évalués à la juste valeur par résultat Actifs financiers désignés à la juste valeur par résultat sur option Total Actifs financiers relevant d'une activité de transaction Autres actifs financiers devant être obligatoirement évalués à la juste valeur par le biais du résultat Actifs financiers relevant d'une activité de transaction Autres actifs financiers devant être obligatoirement évalués à la juste valeur par le biais du résultat Effets publics et valeurs assimilées Obligations et autres titres de dettes 12 500 12 500 8 394 8 394 Titres de dettes 12 500 12 500 8 394 8 394 Prêts aux établissements de crédit hors opérations de pension Prêts à la clientèle hors opérations de pension Opérations de pension Prêts Instruments de capitaux propres 197 961 /// 197 961 6 831 /// 6 831 Dérivés de transaction 13 877 /// /// 13 877 19 900 /// /// 19 900 Dépôts de garantie versés /// /// /// /// Total des actifs financiers a la juste valeur par résultat 13 877 210 461 224 338 19 900 15 225 35 125 — Le poste « Dérivés de transaction » inclut les dérivés dont la juste valeur est positive et qui sont : – soit détenus à des fins de transaction ; – soit des dérivés de couverture économique qui ne répondent pas aux critères de couverture restrictifs requis par la norme IFRS 9. Le montant de ce poste est également diminué de celui des ajustements de valeur de l’ensemble du portefeuille de dérivés (de transaction et de couverture) au titre de la CVA ( Credit Valuation Adjustement ). Actifs financiers à la juste valeur par résultat sur option et risque de crédit . — L'exposition au risque de crédit peut représenter une part essentielle de la juste valeur des prêts ou créances désignés à la juste valeur par résultat figurant au bilan. Lorsque des achats de protection ont été effectués en lien avec la mise en place de ces prêts, la juste valeur des dérivés de crédit liés est présentée. Le groupe ne couvre pas, par des achats de protection, le risque de crédit des prêts ou créances classés dans les instruments à la juste valeur par résultat sur option au 31 décembre 2017 et au 31 décembre 2018. La variation de juste valeur de ces actifs financiers imputable au risque de crédit n’est pas significative. 5.2.2. Passifs financiers à la juste valeur par résultat . Principes comptables . — Les passifs financiers à la juste valeur par résultat comprennent des passifs financiers détenus à des fins de transaction ou classés dans cette catégorie de façon volontaire dès leur comptabilisation initiale en application de l’option ouverte par la norme IFRS 9. Le portefeuille de transaction est composé de dettes liées à des opérations de vente à découvert, d’opérations de pension et d’instruments financiers dérivés. Les conditions d’application de cette option sont décrites ci-dessus. Ces passifs sont évalués à leur juste valeur en date de comptabilisation initiale comme en date d’arrêté. Les variations de juste valeur de la période, les intérêts, gains ou pertes liés à ces instruments sont enregistrés dans le poste « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat » , à l’exception des variations de juste valeur attribuables à l’évolution du risque de crédit propre pour les passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option qui sont enregistrées, depuis le 1 er janvier 2016, dans le poste « Réévaluation du risque de crédit propre des passifs financiers désignés à la juste valeur par résultat » au sein des « Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres » . En cas de décomptabilisation du passif avant son échéance (par exemple, rachat anticipé), le gain ou la perte de juste valeur réalisé, attribuable au risque de crédit propre, est transférée directement dans le poste réserves consolidées en capitaux propres. Passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option . — La norme IFRS 9 permet, lors de la comptabilisation initiale, de désigner des passifs financiers comme devant être comptabilisés à la juste valeur par résultat, ce choix étant irrévocable. Le respect des conditions fixées par la norme doit être vérifié préalablement à toute inscription d’un instrument en option juste valeur. — L’application de cette option est en effet réservée aux situations suivantes : – Élimination ou réduction significative d’un décalage de traitement comptable . — L’application de l’option permet d’éliminer les distorsions découlant de règles de valorisation différentes appliquées à des instruments gérés dans le cadre d’une même stratégie. – Alignement du traitement comptable sur la gestion et la mesure de performance . — L’option s’applique dans le cas de passifs géré et évalué à la juste valeur, à condition que cette gestion repose sur une politique de gestion des risques ou une stratégie d’investissement documentée et que le suivi interne s’appuie sur une mesure en juste valeur. – Instruments financiers composés comportant un ou plusieurs dérivés incorporés . — Un dérivé incorporé est la composante d’un contrat hybride, financier ou non, qui répond à la définition d’un produit dérivé. Il doit être extrait du contrat hôte et comptabilisé séparément dès lors que l’instrument hybride n’est pas évalué en juste valeur par résultat et que les caractéristiques économiques et les risques associés du dérivé incorporé ne sont pas étroitement liés au contrat hôte. L’application de l’option juste valeur à un passif financier est possible dans le cas où le dérivé incorporé modifie substantiellement les flux du contrat hôte et que la comptabilisation séparée du dérivé incorporé n’est pas spécifiquement interdite par la norme IFRS 9 (exemple d’une option de remboursement anticipé incorporée dans un instrument de dettes). L’option permet d’évaluer l’instrument à la juste valeur dans son intégralité, ce qui permet de ne pas extraire ni comptabiliser ni évaluer séparément le dérivé incorporé. Ce traitement s’applique en particulier à certaines émissions structurées comportant des dérivés incorporés significatifs. — Au passif, le portefeuille de transaction est composé de : (En milliers d’Euros) 31/12/2018 01/01/2018 Passifs financiers émis à des fins de transaction Passifs financiers désignés à la juste valeur sur option Total Passifs financiers émis à des fins de transaction Passifs financiers désignés à la juste valeur sur option Total Ventes à découvert /// /// Dérivés de transaction 15 661 /// 15 661 23 023 /// 23 023 Comptes à terme et emprunts interbancaires Comptes à terme et emprunts à la clientèle Dettes représentées par un titre non subordonnées Dettes subordonnées /// /// Opérations de pension /// /// Dépôts de garantie reçus /// /// Autres /// /// Total des passifs financiers a la juste valeur par résultat 15 661 15 661 23 023 23 023 — Le poste « Dérivés de transaction » inclut les dérivés dont la juste valeur est négative et qui sont : – soit détenus à des fins de transaction ; – soit des dérivés de couverture économique qui ne répondent pas aux critères de couverture restrictifs requis par la norme IFRS 9. Le montant de ce poste est également diminué de celui des ajustements de valeur de l’ensemble du portefeuille de dérivés (de transaction et de couverture) au titre de la DVA ( Debit Valuation Adjustement ). 5.2.3. Instruments dérivés de transaction . Principes comptables  : — Un dérivé est un instrument financier ou un autre contrat qui présente les trois caractéristiques suivantes : – sa valeur fluctue en fonction de l’évolution d’un taux d’intérêt, du prix d’un instrument financier, du prix d’une marchandise, d’un cours de change, d’un indice de prix ou de cours, d’une notation de crédit ou d’un indice de crédit, ou d’une autre variable, à condition que dans le cas d’une variable non-financière, la variable ne soit pas spécifique à une des parties au contrat ; – il ne requiert aucun placement net initial ou un placement net initial inférieur à celui qui serait nécessaire pour d’autres types de contrats dont on pourrait attendre des réactions similaires aux évolutions des conditions du marché ; – il est réglé à une date future. Tous les instruments financiers dérivés sont comptabilisés au bilan en date de négociation pour leur juste valeur à l’origine de l’opération. À chaque arrêté comptable, ils sont évalués à leur juste valeur quelle que soit l’intention de gestion qui préside à leur détention (transaction ou couverture). Les dérivés de transaction sont inscrits au bilan en « Actifs financiers à la juste valeur par résultat » et en « Passifs financiers à la juste valeur par résultat ». Les gains et pertes réalisés et latents sont portés au compte de résultat dans le poste « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat ». Le montant notionnel des instruments financiers ne constitue qu’une indication du volume de l’activité et ne reflète pas les risques de marché attachés à ces instruments. Les justes valeurs positives ou négatives représentent la valeur de remplacement de ces instruments. Ces valeurs peuvent fortement fluctuer en fonction de l’évolution des paramètres de marché. (En milliers d’Euros) 31/12/2018 01/01/2018 Notionnel Juste valeur positive Juste valeur négative Notionnel Juste valeur positive Juste valeur négative Instruments de taux 949 785 10 017 12 135 1 010 767 11 091 14 790 Instruments sur actions 0 0 0 0 0 0 Instruments de change 250 422 3 184 3 184 488 401 7 720 7 720 Autres instruments 0 0 0 0 0 0 Opérations fermes 1 200 207 13 201 15 319 1 499 168 18 811 22 510 Instruments de taux 361 506 676 342 396 106 1 089 513 Instruments sur actions 0 0 0 0 0 0 Instruments de change 0 0 0 23 648 0 0 Autres instruments 0 0 0 0 0 0 Opérations conditionnelles 361 506 676 342 419 754 1 089 513 Dérivés de crédit 0 0 0 0 0 0 Total des instruments dérives de transaction 1 561 713 13 877 15 661 1 918 922 19 900 23 023 Dont marchés organisés 1 561 713 13 877 15 661 1 918 922 19 900 23 023 Dont opérations de gré à gré 0 0 0 0 0 0 5.3. Instruments dérivés de couverture . Principes comptables  : — Un dérivé est un instrument financier ou un autre contrat qui présente les trois caractéristiques suivantes : – sa valeur fluctue en fonction de l’évolution d’un taux d’intérêt, du prix d’un instrument financier, du prix d’une marchandise, d’un cours de change, d’un indice de prix ou de cours, d’une notation de crédit ou d’un indice de crédit, ou d’une autre variable, à condition que dans le cas d’une variable non-financière, la variable ne soit pas spécifique à une des parties au contrat ; – il ne requiert aucun placement net initial ou un placement net initial inférieur à celui qui serait nécessaire pour d’autres types de contrats dont on pourrait attendre des réactions similaires aux évolutions des conditions du marché ; – il est réglé à une date future. Tous les instruments financiers dérivés sont comptabilisés au bilan en date de négociation pour leur juste valeur à l’origine de l’opération. À chaque arrêté comptable, ils sont évalués à leur juste valeur quelle que soit l’intention de gestion qui préside à leur détention (transaction ou couverture). À l’exception des dérivés qualifiés comptablement de couverture de flux de trésorerie ou d’investissement net libellé en devises, les variations de juste valeur sont comptabilisées au compte de résultat de la période. Les dérivés qualifiés de couverture sont ceux qui respectent, dès l’initiation de la relation de couverture et sur toute sa durée, les conditions requises par la norme IAS 39 et notamment la documentation formalisée de l’existence d’une efficacité des relations de couverture entre les instruments dérivés et les éléments couverts, tant de manière prospective que de manière rétrospective. Les couvertures de juste valeur correspondent principalement à des swaps de taux d’intérêt assurant une protection contre les variations de juste valeur des instruments à taux fixe imputables à l’évolution des taux de marché. Ces couvertures transforment des actifs ou passifs à taux fixe en éléments à taux variable. Les couvertures de juste valeur comprennent notamment la couverture de prêts, de titres, de dépôts et de dettes subordonnées à taux fixe. La couverture de juste valeur est également utilisée pour la gestion globale du risque de taux. Les couvertures de flux de trésorerie permettent de figer ou d’encadrer la variabilité des flux de trésorerie liés à des instruments portant intérêt à taux variable. La couverture de flux de trésorerie est également utilisée pour la gestion globale du risque de taux. Le montant notionnel des instruments financiers ne constitue qu’une indication du volume de l’activité et ne reflète pas les risques de marché attachés à ces instruments. Afin de pouvoir qualifier comptablement un instrument dérivé d’instrument de couverture, il est nécessaire de documenter la relation de couverture dès l’initiation (stratégie de couverture, nature du risque couvert, désignation et caractéristiques de l’élément couvert et de l’instrument de couverture). Par ailleurs, l’efficacité de la couverture doit être démontrée à l’origine et vérifiée rétrospectivement. Les dérivés conclus dans le cadre de relations de couverture sont désignés en fonction de l’objectif poursuivi. Le Groupe BPCE a choisi l’option offerte par la norme IFRS 9 de ne pas appliquer les dispositions de la norme relatives à la comptabilité de couverture et de continuer à appliquer la norme IAS 39 pour la comptabilisation de ces opérations, telle qu’adoptée par l’Union européenne, c’est-à-dire excluant certaines dispositions concernant la macro-couverture. Couverture de juste valeur . — La couverture de juste valeur a pour objectif de réduire le risque de variation de juste valeur d’un actif ou d’un passif du bilan ou d’un engagement ferme (notamment, couverture du risque de taux des actifs et passifs à taux fixe). La réévaluation du dérivé est inscrite en résultat symétriquement à la réévaluation de l’élément couvert, et ce à hauteur du risque couvert. L’éventuelle inefficacité de la couverture est comptabilisée au compte de résultat dans le poste « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat ». Les intérêts courus du dérivé de couverture sont portés au compte de résultat symétriquement aux intérêts courus de l’élément couvert. S’agissant de la couverture d’un actif ou d’un passif identifié, la réévaluation de la composante couverte est présentée au bilan dans le même poste que l’élément couvert. L’inefficacité relative à la valorisation en bi-courbe des dérivés collatéralisés est prise en compte dans les calculs d’efficacité. En cas d’interruption de la relation de couverture (décision de gestion, non-respect des critères d’efficacité ou vente de l’élément couvert avant échéance), le dérivé de couverture est transféré en portefeuille de transaction. Le montant de la réévaluation inscrit au bilan au titre de l’élément couvert est amorti sur la durée de vie résiduelle de la couverture initiale. Si l’élément couvert est vendu avant l’échéance ou remboursé par anticipation, le montant cumulé de la réévaluation est inscrit au compte de résultat de la période. Couverture de flux de trésorerie . — Les opérations de couverture de flux de trésorerie ont pour objectif la couverture d’éléments exposés aux variations de flux de trésorerie imputables à un risque associé à un élément de bilan ou à une transaction future (couverture du risque de taux sur actifs et passifs à taux variable, couverture de conditions sur des transactions futures - taux fixes futurs, prix futurs, change, etc.). La partie efficace des variations de juste valeur du dérivé est inscrite sur une ligne spécifique des « Gains ou pertes comptabilisés directement en capitaux propres », la partie inefficace est comptabilisée au compte de résultat dans le poste « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat ». Les intérêts courus du dérivé de couverture sont portés au compte de résultat dans la marge d’intérêt, symétriquement aux intérêts courus de l’élément couvert. Les instruments couverts restent comptabilisés selon les règles applicables à leur catégorie comptable. En cas d’interruption de la relation de couverture (non-respect des critères d’efficacité ou vente du dérivé ou disparition de l’élément couvert), les montants cumulés inscrits en capitaux propres sont transférés au fur et à mesure en résultat lorsque la transaction couverte affecte elle-même le résultat ou rapportés immédiatement en résultat en cas de disparition de l’élément couvert. Cas particuliers de couverture de portefeuilles (macrocouverture) . — Documentation en couverture de flux de trésorerie  : Certains établissements du groupe documentent leur macrocouverture du risque de taux d’intérêt en couverture de flux de trésorerie (couverture de portefeuilles de prêts ou d’emprunts). — Dans ce cas, les portefeuilles d’encours pouvant être couverts s’apprécient, pour chaque bande de maturité, en retenant : – des actifs et passifs à taux variable ; l’entité supporte en effet un risque de variabilité des flux futurs de trésorerie sur les actifs ou les passifs à taux variable dans la mesure où elle ne connaît pas le niveau des prochains fixings ; – des transactions futures dont le caractère peut être jugé hautement probable (prévisions) : dans le cas d’une hypothèse d’encours constant, l’entité supporte un risque de variabilité des flux futurs de trésorerie sur un futur prêt à taux fixe dans la mesure où le niveau de taux auquel le futur prêt sera octroyé n’est pas connu ; de la même manière, l’entité peut considérer qu’elle supporte un risque de variabilité des flux futurs de trésorerie sur un refinancement qu’elle devra réaliser dans le marché. La norme IAS 39 ne permet pas la désignation d’une position nette par bande de maturité. L’élément couvert est donc considéré comme étant équivalent à une quote-part d’un ou plusieurs portefeuilles d’instruments à taux variable identifiés (portion d’un encours d’emplois ou de ressources à taux variable) ; l’efficacité des couvertures est mesurée en constituant pour chaque bande de maturité un instrument hypothétique, dont les variations de juste valeur depuis l’origine sont comparées à celles des dérivés documentés en couverture. Les caractéristiques de cet instrument modélisent celles de l’élément couvert. Le test d’efficacité est effectué en comparant les variations de valeur de l’instrument hypothétique et du dérivé de couverture. La méthode utilisée passe par la construction d’un échéancier avec bande de maturité. L’efficacité de la couverture doit être démontrée de manière prospective et rétrospective. Le test prospectif est vérifié si, pour chaque bande de maturité de l’échéancier cible, le montant nominal des éléments à couvrir est supérieur au montant notionnel des dérivés de couverture. Le test rétrospectif permet de calculer l’efficacité rétrospective de la couverture mise en place aux différentes dates d’arrêté. Dans ce cadre, à chaque arrêté, les variations de juste valeur pied de coupon des dérivés de couverture sont comparées avec celles des instruments hypothétiques. Le rapport de leurs variations respectives doit être compris entre 80 et 125 %. Lors de la cession de l’instrument couvert ou si la transaction future n’est plus hautement probable, les gains ou pertes latents cumulés inscrits en capitaux propres sont transférés en résultat immédiatement. Lors de l’arrêt de la relation de couverture, si l’élément couvert figure toujours au bilan, ou si sa survenance est toujours hautement probable, il est procédé à l’étalement linéaire des gains ou pertes latents cumulés inscrits en capitaux propres. Si le dérivé n’a pas été résilié, il est reclassé en dérivé de transaction et ses variations de juste valeur ultérieures seront enregistrées en résultat. Documentation en couverture de juste valeur . — Certains établissements du groupe documentent leur macrocouverture du risque de taux d’intérêt en couverture de juste valeur, en appliquant les dispositions de la norme IAS 39 telle qu’adoptée par l’Union européenne (dite carve-out ). La version de la norme IAS 39 adoptée par l’Union européenne ne reprend pas certaines dispositions concernant la comptabilité de couverture qui apparaissent incompatibles avec les stratégies de réduction du risque de taux d’intérêt global mises en œuvre par les banques européennes. Le carve-out de l’Union européenne permet en particulier de mettre en œuvre une comptabilité de couverture du risque de taux interbancaire associée aux opérations à taux fixe réalisées avec la clientèle (crédits, comptes d’épargne, dépôts à vue de la clientèle). Les instruments de macrocouverture utilisés par le groupe sont, pour l’essentiel, des swaps de taux simples désignés dès leur mise en place en couverture de juste valeur des ressources ou des emplois à taux fixe. Le traitement comptable des dérivés de macrocouverture se fait selon les mêmes principes que ceux décrits précédemment dans le cadre de la microcouverture de juste valeur. Dans le cas d’une relation de macrocouverture, la réévaluation de la composante couverte est portée globalement dans le poste « Écart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux », à l’actif du bilan en cas de couverture d’un portefeuille d’actifs financiers, au passif du bilan en cas de couverture d’un portefeuille de passifs financiers. L’efficacité des couvertures est assurée lorsque les dérivés compensent le risque de taux du portefeuille de sous-jacents à taux fixe couverts. L’inefficacité relative à la valorisation en bi-courbe des dérivés collatéralisés est prise en compte. — Deux tests d’efficacité sont réalisés : – un test d’assiette : pour les swaps simples désignés de couverture dès leur mise en place, il est vérifié en date de désignation de la relation de couverture, de manière prospective, puis à chaque arrêté, de manière rétrospective, qu’il n’existe pas de sur-couverture ; – un test quantitatif : pour les autres swaps, la variation de juste valeur du swap réel doit compenser la variation de juste valeur d’un instrument hypothétique reflétant parfaitement la composante couverte du sous-jacent. Ces tests sont réalisés en date de désignation, de manière prospective, puis à chaque arrêté, de manière rétrospective. En cas d’interruption de la relation de couverture, cet écart est amorti linéairement sur la durée de couverture initiale restant à courir si le sous-jacent couvert n’a pas été décomptabilisé. Il est constaté directement en résultat si les éléments couverts ne figurent plus au bilan. Les dérivés de macrocouverture peuvent notamment être déqualifiés lorsque le nominal des instruments couverts devient inférieur au notionnel des couvertures, du fait notamment des remboursements anticipés des prêts ou des retraits de dépôts. Couverture d’un investissement net libellé en devises . — L’investissement net dans une activité à l’étranger est le montant de la participation de l’entité consolidante dans l’actif net de cette activité. La couverture d’un investissement net libellé en devises a pour objet de protéger l’entité consolidante contre des variations de change d’un investissement dans une entité dont la monnaie fonctionnelle est différente de la monnaie de présentation des comptes consolidés. Ce type de couverture est comptabilisé de la même façon que les couvertures de flux de trésorerie. Les gains ou pertes latents comptabilisés en capitaux propres sont transférés en résultat lors de la cession (ou de la cession partielle avec perte de contrôle) de tout ou partie de l’investissement net. Les couvertures de juste valeur correspondent principalement à des swaps de taux d’intérêt assurant une protection contre les variations de juste valeur des instruments à taux fixe imputables à l’évolution des taux de marché. Ces couvertures transforment des actifs ou passifs à taux fixe en éléments à taux variable. — La macrocouverture de juste valeur est utilisée pour la gestion globale du risque de taux notamment pour couvrir : – les portefeuilles de prêts à taux fixe – les dépôts à vue – les dépôts liés au PEL – la composante inflation du Livret A — La microcouverture de juste valeur est utilisée notamment pour couvrir : – un passif à taux fixe – les titres de la réserve de liquidité à taux fixe et des titres indexés inflation Les couvertures de flux de trésorerie permettent de figer ou d’encadrer la variabilité des flux de trésorerie liés à des instruments portant intérêt à taux variable. La couverture de flux de trésorerie est également utilisée pour la gestion globale du risque de taux. — Les couvertures de flux de trésorerie sont utilisées notamment pour : – la couverture de passif à taux variable – la couverture du risque de variation de valeur des flux futurs variables de la dette – la macro couverture d’actifs à taux variable — Les principales sources d’inefficacité des couvertures sont liées à : – l’inefficacité « bi-courbes » : la valorisation des dérivés collatéralisés (faisant l’objet d’appels de marge rémunérés à EONIA) est basée sur la courbe d’actualisation EONIA, alors que l’évaluation de la composante couverte des éléments couverts en juste valeur est calculée sur une courbe d’actualisation Euribor – la valeur temps des couvertures optionnelles – la surcouverture dans le cadre des tests d’assiette en macro couverture (montants des notionnels de dérivés de couverture supérieurs au nominal des éléments couverts, notamment dans le cas où les éléments couverts ont fait l’objet de remboursements anticipés plus importants que prévus) – les ajustements valorisation liés au risque de crédit et au risque de crédit propres sur dérivés (Credit Value adjustment et Debit Value ajustement) – des décalages de fixing des flux entre l’élément couvert et sa couverture. Le montant notionnel des instruments financiers ne constitue qu’une indication du volume de l’activité et ne reflète pas les risques de marché attachés à ces instruments. (En milliers d’Euros) 31/12/2018 01/01/2018 Notionnel Juste valeur positive Juste valeur négative Notionnel Juste valeur positive Juste valeur négative Instruments de taux 3 884 742 68 848 85 144 3 689 895 81 211 86 268 Instruments sur actions 0 0 0 0 0 0 Instruments de change 0 0 0 0 0 0 Autres instruments 0 0 0 0 0 0 Opérations fermes 3 884 742 68 848 85 144 3 689 895 81 211 86 268 Instruments de taux 0 0 0 0 0 0 Instruments sur actions 0 0 0 0 0 0 Instruments de change 0 0 0 0 0 0 Autres instruments 0 0 0 0 0 0 Opérations conditionnelles 0 0 0 0 0 0 Couverture de juste valeur 3 884 742 68 848 85 144 3 689 895 81 211 86 268 Instruments de taux 0 0 0 100 000 214 49 Instruments sur actions 0 0 0 0 0 0 Instruments de change 0 0 0 0 0 0 Autres instruments 0 0 0 0 0 0 Opérations fermes 0 0 0 100 000 214 49 Instruments de taux 0 0 0 0 0 0 Instruments sur actions 0 0 0 0 0 0 Instruments de change 0 0 0 0 0 0 Autres instruments 0 0 0 0 0 0 Opérations conditionnelles 0 0 0 0 0 0 Couverture de flux de trésorerie 0 0 0 100 000 214 49 Dérivés de crédit 0 0 0 0 0 0 Couverture d'investissements nets en devises 0 0 0 0 0 0 Total des instruments dériv é s de couverture 3 884 742 68 848 85 144 3 789 895 81 425 86 317 Tous les instruments dérivés de couverture sont présentés dans le poste « Instruments de dérivés de couverture » à l’actif et au passif du bilan. — Echéancier du notionnel des instruments dérivés de couverture au 31 décembre 2018 : (En milliers d’ Euros ) Inf. à 1 an De 1 à 5 ans De 6 à 10 ans Sup à 10 ans Couverture de taux d'intérêts  : 246 389 1 946 306 1 384 012 308 035 Instruments de couverture de flux de trésorerie 0 0 0 0 Instruments de couverture de juste valeur 246 389 1 946 306 1 384 012 308 035 Couverture du risque de change  : 0 0 0 0 Instruments de couverture de flux de trésorerie 0 0 0 0 Instruments de couverture de juste valeur 0 0 0 0 Couverture des autres risques  : 0 0 0 0 Instruments de couverture de flux de trésorerie 0 0 0 0 Instruments de couverture de juste valeur 0 0 0 0 Couverture d'investissements nets en devises 0 0 0 0 Total 246 389 1 946 306 1 384 012 308 035 — Eléments couverts : (En milliers d’Euros) Au 31 décembre 2018 Couverture du risque de taux Couverture du risque de change Couverture des autres risque (or, matières premières…) Valeur comptable dont réévaluation de la composante couverte (*) Composante couverte restant à étaler (**) Valeur comptable dont réévaluation de la composante couverte (*) Composante couverte restant à étaler (**) Valeur comptable dont réévaluation de la composante couverte (*) Composante couverte restant à étaler (**) Actifs Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 335 000 43 548 Prêts ou créances sur les établissements de crédit Prêts ou créances sur la clientèle Titres de dette 335 000 43 548 Actions et autres instruments de capitaux propres Actifs financiers au coût amorti 49 111 6 628 Prêts ou créances sur les établissements de crédit Prêts ou créances sur la clientèle 1 089 Titres de dette 49 111 5 539 Passifs Passifs financiers au coût amorti 1 447 800 53 482 Dettes envers les établissements de crédit 1 284 900 53 482 Dettes envers la clientèle Dettes représentées par un titre 162 900 Dettes subordonnées Total -1 063 689 -3 306 Couverture de juste valeur . — L'inefficacité de la couverture de la période est présentée en note 4.3 « Gains ou pertes sur actifs financiers et passifs financiers à la juste valeur par résultat » ou en note « Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres » pour les instruments de capitaux propres classés en juste valeur par capitaux propres non recyclables — Couverture de flux de trésorerie – Couverture d’investissements nets en devises : (En milliers d’Euros) 31/12/2018 Juste valeur du dérivé de couverture Dont partie efficace des couvertures non échues (1) Dont partie inefficace Solde des couvertures échues restant à étaler (*) Juste valeur de l'élément couvert (dérivé hypothétique) Couverture de risque de taux 0 Couverture de risque de change 0 Couverture des autres risques 0 Total - Couverture de flux de trésorerie et d’investissements nets en devises (1) dont ICNE des couvertures de flux de trésorerie . L’inefficacité de la couverture est comptabilisée dans le compte de résultat dans le poste « Gains ou pertes sur actifs financiers et passifs financiers à la juste valeur par résultat » en note 4.3. La réserve « Couverture de flux de trésorerie » correspond à la partie efficace des couvertures non échues et le solde des couvertures échues restant à étaler, avant impôt, y compris la part des participations ne donnant pas le contrôle. Le recyclage en résultat de la réserve « Couverture de flux de trésorerie » est inclus soit dans la marge nette d’intérêt soit dans le résultat de décomptabilisation de l’élément couvert par symétrie avec le poste impacté par l’élément couvert. — Couverture de flux de trésorerie et couverture d’investissements nets en devises - Analyse des autres éléments comptabilisés en capitaux propres : Cadrage des OCI 01/01/2018 Variation de la part efficace Reclassement en résultat de part efficace Basis adjustment - élément non financier Elément couvert partiellement ou totalement éteint 31/12/2018 Montant des capitaux propres pour les opérations en CFH 173 -173 0 0 Dont couverture de taux Dont couverture de change Montant des capitaux propres pour les opérations en NIH Total 173 -173 0 0 5.4. Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres . Principes comptables . — Les actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres sont initialement comptabilisés pour leur juste valeur augmentée des frais de transaction. — Instruments de dettes évalués à la juste valeur par capitaux propres recyclables  : En date d’arrêté, ils sont évalués à leur juste valeur et les variations de juste valeur (pied de coupon) sont enregistrées en gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres recyclables (les actifs en devises étant monétaires, les variations de juste valeur pour la composante change affectent le résultat). Les principes de détermination de la juste valeur sont décrits en note 10. Ces instruments sont soumis aux exigences d’ IFRS 9 en matière de dépréciation. Les informations relatives au risque de crédit sont présentées en note 7.1. En cas de cession, ces variations de juste valeur sont transférées en résultat. Les revenus courus ou acquis sur les instruments de dettes sont enregistrés dans le poste « Produits d’intérêts et assimilés » selon la méthode du taux d’intérêt effectif (TIE). Cette méthode est décrite dans la note 5.5 . – Actifs au coût amorti. — Instruments de capitaux propres évalués à la juste valeur par capitaux propres non recyclables  : En date d’arrêté, ils sont évalués à leur juste valeur et les variations de juste valeur sont enregistrées en gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables (les actifs en devise étant non monétaires, les variations de juste valeur pour la composante change n’affectent pas le résultat). Les principes de détermination de la juste valeur sont décrits en note 10. La désignation à la juste valeur par capitaux propres non recyclables est une option irrévocable qui s’applique instrument par instrument uniquement aux instruments de capitaux propres non détenus à des fins de transaction. Les pertes de valeur latentes et réalisées restent constatées en capitaux propres sans jamais affecter le résultat. Ces actifs financiers ne font pas l’objet de dépréciations. En cas de cession, ces variations de juste valeur ne sont pas transférées en résultat mais directement dans le poste réserves consolidés en capitaux propres. Seuls les dividendes affectent le résultat dès lors qu’ils correspondent à un retour sur l’investissement. Ils sont enregistrés dans le poste « Gains ou pertes nets sur des instruments financiers à la juste valeur par capitaux propres ». (En milliers d’ Euros ) 31/12/2018 01/01/2018 Prêts ou créances sur la clientèle 0 0 Titres de dettes 407 171 353 291 Actions et autres titres de capitaux propres 907 411 850 250 Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 1 314 582 1 203 541 Dont dépréciations pour pertes de crédit attendues 0 0 Dont gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres (avant impôts) Instruments de dettes 8 934 6 889 Instruments de capitaux propres 122 712 127 206 5.5. Actifs au coût amorti . Principes comptables . — Les actifs au coût amorti sont des actifs financiers basiques détenus dans un modèle de collecte. La grande majorité des crédits accordés par le groupe est classée dans cette catégorie. Les informations relatives au risque de crédit sont présentées en note 7.1. Les actifs financiers au coût amorti incluent les prêts et créances consentis aux établissements de crédit et à la clientèle ainsi que les titres au coût amorti tels que les effets publics ou les obligations. Les prêts et créances sont enregistrés initialement à leur juste valeur augmentée des coûts directement liés à l’émission et diminuée de produits directement attribuables à l’émission. Lors des arrêtés ultérieurs, ils sont évalués au coût amorti selon la méthode du taux d’intérêt effectif (TIE). Le TIE est le taux qui actualise les flux de trésorerie futurs à la valeur comptable initiale du prêt. Ce taux inclut les décotes, constatées lorsque les prêts sont octroyés à des conditions inférieures aux conditions de marché, ainsi que les produits et coûts externes de transaction directement liés à l’émission des prêts et analysés comme un ajustement du rendement effectif du prêt. Aucun coût interne n’est pris en compte dans le calcul du coût amorti. Lorsque les prêts sont octroyés à des conditions inférieures aux conditions de marché, une décote correspondant à l’écart entre la valeur nominale du prêt et la somme des flux de trésorerie futurs, actualisés au taux de marché, est comptabilisée en diminution de la valeur nominale du prêt. Le taux de marché est le taux qui est pratiqué par la grande majorité des établissements de la place à un moment donné, pour des instruments et des contreparties ayant des caractéristiques similaires. Renégociations et restructuration  : La norme IFRS 9 requiert l’identification des contrats modifiés qui sont des actifs financiers renégociés, restructurés ou réaménagés en présence ou non de difficultés financières et ne donnant pas lieu à décomptabilisation. Un profit ou une perte sont à comptabiliser en résultat en cas de modification. La valeur comptable brute de l’actif financier doit être recalculée de manière à ce qu’elle soit égale à la valeur actualisée des flux de trésorerie contractuels renégociés ou modifiés au taux d’intérêt effectif initial. Une analyse du caractère substantiel des modifications est cependant à mener au cas par cas. Le traitement des restructurations ayant pour origine des difficultés financières reste analogue à celui prévalant selon IAS 39 : en cas de restructuration suite à un événement générateur de pertes de crédit selon IFRS 9, le prêt est considéré comme un encours déprécié (au Statut 3) et fait l’objet d’une décote d’un montant égal à l’écart entre l’actualisation des flux contractuels initialement attendus et l’actualisation des flux futurs attendus de capital et d’intérêt suite à la restructuration. Le taux d’actualisation retenu est le taux d’intérêt effectif initial. Cette décote est inscrite au résultat dans le poste « Coût du risque de crédit » et au bilan en diminution de l’encours correspondant. Elle est rapportée au compte de résultat dans la marge d’intérêt selon un mode actuariel sur la durée du prêt. Le prêt restructuré est réinscrit en encours sain (non déprécié, au Statut 1 ou au Statut 2) sur jugement d’expert lorsqu’il n’y a plus d’incertitude sur la capacité de l’emprunteur à honorer ses engagements. Lorsque la restructuration est substantielle (telle que par exemple la conversion en tout ou partie d’un prêt en un instrument de capitaux propres), les nouveaux instruments sont comptabilisés à leur juste valeur, et la différence entre la valeur comptable du prêt (ou de la partie du prêt) décomptabilisé(e) et la juste valeur des actifs reçus en échange est inscrite en résultat dans le poste « Coût du risque de crédit ». La dépréciation éventuelle précédemment constituée sur le prêt est ajustée et est entièrement reprise en cas de conversion totale du prêt en nouveaux actifs. Frais et commissions  : Les coûts externes consistent essentiellement en commissions versées à des tiers dans le cadre de la mise en place des prêts. Ils sont essentiellement constitués des commissions versées aux apporteurs d’affaires. Les produits directement attribuables à l’émission des nouveaux prêts sont principalement composés des frais de dossier facturés aux clients, des refacturations de coûts et des commissions d’engagement de financement (s’il est plus probable qu’improbable que le prêt se dénoue). Les commissions perçues sur des engagements de financement qui ne donneront pas lieu à tirage sont étalées de manière linéaire sur la durée de l’engagement. Les charges et produits relatifs à des prêts d’une durée initiale inférieure à un an sont étalés prorata temporis sans recalcul du TIE. Pour les prêts à taux variable ou révisable, le TIE est recalculé à chaque refixation du taux. Date d’enregistrement  : Les titres sont inscrits au bilan à la date de règlement-livraison. Les opérations de cession temporaire de titre sont également comptabilisées en date de règlement livraison. En cas de cession partielle d’une ligne de titres, la méthode « premier entré, premier sorti » est retenue, sauf cas particuliers. Pour les opérations de prise en pension, un engagement de financement donné est comptabilisé entre la date de transaction et la date de règlement livraison lorsque ces opérations sont comptabilisées en « Prêts et créances ». 5.5.1. Titres au coût amorti : (En milliers d’ Euros ) 31/12/2018 01/01/2018 Effets publics et valeurs assimilées 121 245 87 226 Obligations et autres titres de dettes 36 161 96 488 Dépréciations pour pertes de crédit attendues -20 -153 Total des titres au cout amorti 157 386 183 561 5.5.2. Prêts et créances sur les établissements de crédit au coût amorti : (En milliers d’ Euros ) 31/12/2018 01/01/2018 Comptes ordinaires débiteurs 1 479 487 913 712 Opérations de pension 0 0 Comptes et prêts 2 474 963 2 354 306 Autres prêts ou créances sur établissements de crédit 426 924 Dépôts de garantie versés 31 800 31 700 Dépréciations pour pertes de crédit attendues -6 -4 Total 3 986 671 3 300 638 Les fonds du Livret A, du LDD et du LEP centralisés à la Caisse des Dépôts et Consignations et présentés sur la ligne « Comptes et prêts » s’élèvent à 1.961.467 milliers d’ Euros au 31 décembre 2018 contre 914.565 milliers d’ Euros au 1 er janvier 2018. La juste valeur des prêts et créances sur établissement de crédit est présentée en note 9. Les créances sur opérations avec le réseau s’élèvent à 1.935.906 milliers d’ Euros au 31 décembre 2018 (1.239.681 milliers d’ Euros au 1 er janvier 2018). 5.5.3. Prêts et créances sur la clientèle au coût amorti : (En milliers d’ Euros ) 31/12/2018 01/01/2018 Comptes ordinaires débiteurs 575 266 756 085 Autres concours à la clientèle 21 883 658 20 348 650 Prêts à la clientèle financière 581 609 Crédits de trésorerie 1 229 091 1 294 708 Crédits à l'équipement 7 932 966 7 152 578 Crédits au logement 11 650 594 10 874 024 Crédits à l'exportation 3 547 4 197 Opérations de pension Opérations de location-financement 798 634 737 232 Prêts subordonnés 160 901 Autres crédits 268 085 284 401 Autres prêts ou créances sur la clientèle 3 922 Dépôts de garantie versés Prêts et créances bruts sur la clientèle 22 458 924 21 108 657 Dépréciations pour pertes de crédit attendues -549 683 -566 416 Total 21 909 242 20 542 242 La juste valeur des prêts et créances sur la clientèle est présentée en note 9. 5.6. Instruments de capitaux propres d é sign é s comme é tant à la juste valeur par capitaux propres . Principes comptables  : — Les instruments de capitaux propres désignés comme étant à la juste valeur par capitaux propres peuvent être : – des titres de participations – des actions et autres titres de capitaux propres Lors de la comptabilisation initiale, Les instruments de capitaux propres désignés comme étant à la juste valeur par capitaux propres sont évalués à la juste valeur majorée des coûts de transaction. Lors des arrêtés suivants, les variations de juste valeur de l'instrument sont comptabilisées en capitaux propres (OCI). Les variations de juste valeur ainsi accumulées en capitaux propres ne seront pas reclassées en résultat au cours d'exercices ultérieurs (OCI non recyclables). Seuls les dividendes sont comptabilisés en résultat lorsque les conditions sont remplies. (En milliers d’Euros) 31/12/2018 01/01/2018 Juste valeur Dividendes comptabilisés sur la période Décomptabilisation sur la période Juste valeur Instruments de capitaux propres détenus à la fin de la période Juste valeur à la date de cession Profit ou perte cumulé à la date de cession Titres de participations 870 824 20 195 0 848 093 Actions et autres titres de capitaux propres 36 587 0 2 157 Total 907 411 20 195 0 850 250 Les titres de participations comprennent les participations stratégiques, les entités « outils » (l’informatique par exemple) et certains titres de capital investissement à long terme. Ces titres de participation n’ayant pas vocation à être cédés, un classement en instruments de capitaux propres désignés comme étant à la juste valeur par capitaux propres est adapté à cette nature de participation. Le montant cumulé des variations de juste valeur reclassé dans la composante « Réserves consolidées » durant la période concerne la(les) cession(s) et s’élève à 0 milliers d’ Euros au 31 décembre 2018 . 5.7. Reclassements d’actifs financiers . Principes comptables . — Les reclassements d’actifs financiers en IFRS 9 sont plus limités que sous IAS 39. Il n’est plus possible de reclasser un titre au coût amorti en cas de simple illiquidité des marchés. Un reclassement est possible uniquement dans le cas où le modèle de gestion a changé en raison d’une décision stratégique du management. De ce fait, il s’agit de cas très limités (exemple : vente d’un secteur d’activité se traduisant par un passage en gestion extinctive des actifs concernés, restructuration d’activité,). D ans ce cas, le reclassement est prospectif et n’implique pas de requalification affectant les périodes antérieures. — Néant . 5.8. Comptes de régularisation et actifs divers : (En milliers d’ Euros ) 31/12/2018 01/01/2018 Comptes d'encaissement 4 153 3 652 Charges constatées d'avance 1 304 7 634 Produits à recevoir 34 185 35 492 Autres comptes de régularisation 58 962 60 429 Comptes de régularisation - actif 98 604 107 207 Comptes de règlement débiteurs sur opérations sur titres 745 0 Débiteurs divers 164 430 88 638 Actifs divers 165 175 88 638 Total des comptes de régularisation et actifs divers 263 779 195 845 5.9. Actifs non courants destin é s à ê tre c é d é s et dettes li é es . Principes comptables . — En cas de décision de vendre des actifs non courants avec une forte probabilité pour que cette vente intervienne dans les 12 mois, les actifs concernés sont isolés au bilan dans le poste « Actifs non courants destinés à être cédés ». Les passifs qui leur sont éventuellement liés sont également présentés séparément dans un poste dédié « Dettes liées aux actifs non courants destinés à être cédés ». Dès lors qu’ils sont classés dans cette catégorie, les actifs non courants cessent d’être amortis et sont évalués au plus bas de leur valeur comptable ou de leur juste valeur minorée des coûts de la vente. Les instruments financiers restent évalués selon les principes de la norme IFRS 9. Un actif (ou un groupe d’actifs) non courant est destiné à être cédé lorsque sa valeur comptable est recouvrée par le biais d’une transaction de vente. Cet actif (ou groupe d’actifs) doit être disponible immédiatement en vue de la vente et il doit être hautement probable que cette vente intervienne dans les douze mois. — Néant 5.10. Immeubles de placement . Principes comptables . — Conformément à la norme IAS 40, les immeubles de placement sont des biens immobiliers détenus dans le but d’en retirer des loyers et de valoriser le capital investi. Le traitement comptable des immeubles de placement est identique à celui des immobilisations corporelles pour les entités du groupe à l’exception de certaines entités d’assurance qui comptabilisent leurs immeubles représentatifs de placements d’assurance à la juste valeur avec constatation de la variation en résultat. La juste valeur est le résultat d’une approche multicritères par capitalisation des loyers au taux du marché et comparaison avec le marché des transactions. La juste valeur des immeubles de placement du groupe est communiquée à partir des résultats d’expertises régulières sauf cas particulier affectant significativement la valeur du bien. Les biens immobiliers en location simple peuvent avoir une valeur résiduelle venant en déduction de la base amortissable. Les plus ou moins-values de cession d’immeubles de placement sont inscrites en résultat sur la ligne « Produits ou charges nets des autres activités » à l’exception des activités d’assurance classées en « Produits des activités d’assurance ». (En milliers d’Euros) 31/12/2018 31/12/2017 Valeur brute Cumul des amortissements et pertes de valeur Valeur nette Valeur brute Cumul des amortissements et pertes de valeur Valeur nette Immeubles comptabilisés à la juste valeur /// /// 3 /// /// 0 Immeubles comptabilisés au coût historique 7 816 -4 388 3 428 7 776 -4 443 3 333 Total des immeubles de placement 7 816 -4 388 3 431 7 776 -4 443 3 333 5.11. Immobilisations . Principes comptables . — Ce poste comprend les immobilisations corporelles d’exploitation, les biens mobiliers acquis en vue de la location simple, les immobilisations acquises en location-financement et les biens mobiliers temporairement non loués dans le cadre d’un contrat de location-financement. Les parts de SCI sont traitées comme des immobilisations corporelles. — Conformément aux normes IAS 16 et IAS 38, une immobilisation corporelle ou incorporelle est comptabilisée en tant qu’actif si : – il est probable que les avantages économiques futurs associés à cet actif iront à l’entreprise ; – le coût de cet actif peut être évalué de manière fiable. Les immobilisations d’exploitation sont enregistrées pour leur coût d’acquisition éventuellement augmenté des frais d’acquisition qui leur sont directement attribuables. Les logiciels créés, lorsqu’ils remplissent les critères d’immobilisation, sont comptabilisés à leur coût de production, incluant les dépenses externes et les frais de personnel directement affectables au projet. La méthode de comptabilisation des actifs par composants est appliquée à l’ensemble des constructions. Après comptabilisation initiale, les immobilisations sont évaluées à leur coût diminué du cumul des amortissements et des pertes de valeur. La base amortissable tient compte de la valeur résiduelle, lorsque celle-ci est mesurable et significative. Les immobilisations sont amorties en fonction de la durée de consommation des avantages économiques attendus, qui correspond en général à la durée de vie du bien. Lorsqu’un ou plusieurs composants d’une immobilisation ont une utilisation différente ou procurent des avantages économiques différents, ces composants sont amortis sur leur propre durée d’utilité. — Les durées d’amortissement suivantes ont été retenues : – façades/couverture/étanchéité : 20 à 40 ans ; – fondations/ossatures : 30 à 60 ans ; – ravalements : 10 à 20 ans ; – équipements techniques : 10 à 20 ans ; – aménagements intérieurs : 8 à 15 ans. Pour les autres catégories d’immobilisations corporelles, la durée d’utilité se situe en général dans une fourchette de 5 à 10 ans. Les immobilisations font l’objet d’un test de dépréciation lorsqu’à la date de clôture d’éventuels indices de pertes de valeur sont identifiés. Dans l’affirmative, la nouvelle valeur recouvrable de l’actif est comparée à la valeur nette comptable de l’immobilisation. En cas de perte de valeur, une dépréciation est constatée en résultat. Cette dépréciation est reprise en cas de modification de la valeur recouvrable ou de disparition des indices de perte de valeur. Le traitement comptable des immobilisations d’exploitation financées au moyen de contrats de location-financement (crédit-bail preneur) est précisé dans la note 12.2. Les actifs donnés en location simple sont présentés à l’actif du bilan parmi les immobilisations corporelles lorsqu’il s’agit de biens mobiliers. (En milliers d’Euros) 31/12/2018 31/12/2017 Valeur brute Cumul des amortissements et pertes de valeur Valeur nette Valeur brute Cumul des amortissements et pertes de valeur Valeur nette Immobilisations corporelles  : Terrains et constructions 84 741 -24 735 60 006 85 722 -22 995 62 727 Biens mobiliers donnés en location 0 0 0 0 0 0 Equipement, mobilier et autres immobilisations corporelles 338 308 -240 573 97 735 335 274 -229 909 105 365 Total des immobilisations corporelles 423 049 -265 308 157 741 420 996 -252 904 168 092 Immobilisations incorporelles  : Droit au bail 16 082 -15 702 380 16 723 -15 810 913 Logiciels 6 085 -5 928 157 5 948 -5 733 215 Autres immobilisations incorporelles 0 0 0 0 0 0 Total des immobilisations incorporelles 22 167 -21 630 537 22 671 -21 543 1 128 5.12. Dettes envers les é tablissements de cr é dit et la client è le . Principes comptables . — Les dettes, qui ne sont pas classées comme des passifs financiers évalués à la juste valeur par résultat, font l’objet d’une comptabilisation selon la méthode du coût amorti et sont enregistrées au bilan en « Dettes envers les établissements de crédit » ou en « Dettes envers la clientèle ». Les dettes émises (qui ne sont pas classées comme des passifs financiers évalués à la juste valeur par résultat ni comme des capitaux propres) sont initialement comptabilisées à leur juste valeur diminuée des frais de transaction, et sont évaluées en date de clôture selon la méthode du coût amorti en utilisant la méthode du TIE. Ces instruments sont enregistrés au bilan en dettes envers les établissements de crédit, dettes envers la clientèle et dettes représentées par un titre. Les titres sont inscrits au bilan à la date de règlement-livraison. Les opérations de cession temporaire de titre sont également comptabilisées en date de règlement livraison. En cas de cession partielle d’une ligne de titres, la méthode « premier entré, premier sorti » est retenue, sauf cas particuliers. Pour les opérations de mise en pension de titres, un engagement de financement reçu est comptabilisé entre la date de transaction et la date de règlement livraison lorsque ces opérations sont comptabilisées en « Dettes ». 5.12.1. Dettes envers les établissements de crédit : (En milliers d’ Euros ) 31/12/2018 01/01/2018 Comptes à vue 27 940 102 977 Opérations de pension 0 0 Dettes rattachées 0 1 Dettes à vue envers les établissements de crédit 27 940 102 978 Emprunts et comptes à terme 7 153 765 5 839 593 Opérations de pension 14 209 14 209 Dettes rattachées 9 006 13 742 Dettes à termes envers les établissements de crédit 7 176 980 5 867 544 Dépôts de garantie reçus 0 2 703 Total des dettes envers les établissements de crédit 7 204 920 5 973 225 La juste valeur des dettes envers les établissements de crédit est présentée en note 9. Les dettes sur opérations avec le réseau s’élèvent à 5.836.155 milliers d’ Euros au 31 décembre 2018 (4.534.652 milliers d’ Euros au 1 er janvier 2018). 5.12.2. Dettes envers la clientèle : (En milliers d’ Euros ) 31/12/2018 01/01/2018 Comptes ordinaires créditeurs  : 6 507 095 6 121 094 Livret A 1 226 938 1 084 858 Plans et comptes épargne-logement 2 404 847 2 274 476 Autres comptes d'épargne à régime spécial 3 940 915 3 654 333 Dettes rattachées 0 0 Comptes d'épargne à régime spécial  : 7 572 700 7 013 667 Comptes et emprunts à vue 63 566 73 683 Comptes et emprunts à terme 3 264 464 3 435 801 Dettes rattachées 134 413 129 300 Autres comptes de la clientèle  : 3 462 443 3 638 784 A vue 0 0 A terme 0 0 Dettes rattachées 0 0 Opérations de pension 0 0 Autres dettes envers la clientèle 0 0 Dépôts de garantie reçus 197 0 Total des dettes envers la clientèle 17 542 435 16 773 545 La juste valeur des dettes envers la clientèle est présentée en note 9. 5.13. Dettes représent é es par un titre . Principes comptables . — Les dettes émises qui ne sont pas classées comme des passifs financiers évalués à la juste valeur par résultat ni comme des capitaux propres sont initialement comptabilisées à leur juste valeur diminuée des frais de transaction, et sont évaluées en date de clôture selon la méthode du coût amorti en utilisant la méthode du TIE. Ces instruments sont enregistrés au bilan en dettes envers les établissements de crédit, dettes envers la clientèle et dettes représentées par un titre. Les dettes représentées par un titre sont ventilées selon la nature de leur support, à l’exclusion des titres subordonnés classés au poste « Dettes subordonnées ». Une nouvelle catégorie de passifs éligibles au numérateur du TLAC (exigence en Total Loss Absorbing Capacity) a été introduite par la loi française et désignée communément « senior non préférée ». Ces passifs ont un rang intermédiaire entre celui des fonds propres et des autres dettes dites « senior préférées ». (En milliers d’ Euros ) 31/12/2018 01/01/2018 Emprunts obligataires 43 286 0 Titres du marché interbancaire et titres de créances négociables 342 157 342 829 Autres dettes représentées par un titre qui ne sont ni non préférées ni subordonnées 3 1 Dettes non préférées 0 0 Total 385 446 342 830 Dettes rattachées 5 051 5 313 Total des dettes représentées par un titre 390 497 348 143 La juste valeur des dettes représentées par un titre est présentée en note 9. 5.14. Comptes de r é gularisation et passifs divers : (En milliers d’ Euros ) 31/12/2018 01/01/2018 Comptes d'encaissement 25 4 524 Produits constatés d'avance 125 120 112 675 Charges à payer 81 597 62 415 Autres comptes de régularisation créditeurs 122 467 114 154 Comptes de régularisation - passif 329 209 293 768 Comptes de règlement créditeurs sur opérations sur titres 10 209 10 635 Créditeurs divers 95 582 83 397 Passifs divers 105 791 94 032 Total des comptes de régularisation et passifs divers 435 000 387 800 5.15. Provisions . Principes comptables . — Les provisions autres que celles relatives aux engagements sociaux et assimilés, aux provisions épargne-logement, aux risques d’exécution des engagements par signature et aux contrats d’assurance concernent essentiellement les litiges, amendes, risques fiscaux et restructurations. Les provisions sont des passifs dont l’échéance ou le montant est incertain mais qui peuvent être estimés de manière fiable. Elles correspondent à des obligations actuelles (juridiques ou implicites), résultant d’un événement passé, et pour lesquelles une sortie de ressources sera probablement nécessaire pour les régler. Le montant comptabilisé en provision correspond à la meilleure estimation de la dépense nécessaire au règlement de l’obligation actuelle à la date de clôture. Les provisions sont actualisées dès lors que l’effet d’actualisation est significatif. Les dotations et reprises de provisions sont enregistrées en résultat sur les lignes correspondant à la nature des dépenses futures couvertes. Engagements sur les contrats d’épargne-logement . — Les comptes épargne-logement (CEL) et les plans épargne-logement (PEL) sont des produits d’épargne proposés aux particuliers dont les caractéristiques sont définies par la loi de 1965 sur l’épargne-logement et les décrets pris en application de cette loi. — Le régime d’épargne-logement génère des engagements de deux natures pour les établissements qui le commercialisent : – l’engagement de devoir, dans le futur, accorder à la clientèle des crédits à un taux déterminé fixé à l’ouverture du contrat pour les PEL ou à un taux fonction de la phase d’épargne pour les contrats CEL ; – l’engagement de devoir rémunérer l’épargne dans le futur à un taux fixé à l’ouverture du contrat pour une durée indéterminée pour les PEL ou à un taux fixé chaque semestre en fonction d’une formule d’indexation fixée par la loi pour les contrats de CEL. Les engagements présentant des conséquences potentiellement défavorables sont évalués pour chacune des générations de plans d’épargne-logement, d’une part et pour l’ensemble des comptes épargne-logement, d’autre part. — Les risques attachés à ces engagements sont couverts par une provision dont le montant est déterminé par l’actualisation des résultats futurs dégagés sur les encours en risques : – l’encours d’épargne en risque correspond au niveau d’épargne futur incertain des plans existant à la date de calcul de la provision. Il est estimé statistiquement en tenant compte du comportement des souscripteurs épargnants, pour chaque période future, par différence entre les encours d’épargne probables et les encours d’épargne minimum attendus ; – l’encours de crédit en risque correspond aux encours de crédit déjà réalisés mais non encore échus à la date de calcul et des crédits futurs estimés statistiquement en tenant compte du comportement de la clientèle et des droits acquis et projetés attachés aux comptes et plans d’épargne-logement. Les résultats des périodes futures sur la phase d’épargne sont déterminés, pour une génération considérée, par différence entre le taux réglementé offert et la rémunération attendue pour un produit d’épargne concurrent. Les résultats des périodes futures sur la phase de crédit sont déterminés par différence entre le taux fixé à l’ouverture du contrat pour les PEL ou à un taux fonction de la phase d’épargne pour les contrats de CEL et le taux anticipé des prêts à l’habitat non réglementés. Lorsque la somme algébrique de la mesure des engagements futurs sur la phase d’épargne et sur la phase de crédit d’une même génération de contrats traduit une situation potentiellement défavorable pour le groupe, une provision est constituée, sans compensation entre les générations. Les engagements sont estimés par application de la méthode « Monte-Carlo » pour traduire l’incertitude sur les évolutions potentielles des taux et leurs conséquences sur les comportements futurs modélisés des clients et sur les encours en risque. La provision est inscrite au passif du bilan et les variations sont enregistrées en produits et charges d’intérêts. (En milliers d’ Euros ) 01/01/2018 Augmentation Utilisation Reprises non utilisées Autres mouvements 31/12/2018 Provisions pour engagements sociaux 65 129 31 178 0 -30 986 -5 363 59 958 Provisions pour restructurations 54 283 0 -26 142 0 -23 28 118 Risques légaux et fiscaux 11 004 6 391 0 -7 621 2 082 11 856 Engagements de prêts et garanties 13 562 9 947 -477 -2 578 2 20 456 Provisions pour activité d'épargne-logement 20 893 12 664 0 -12 573 0 20 984 Autres provisions d'exploitation 10 863 1 555 0 -2 722 -2 446 7 250 Total des provisions 175 734 61 735 -26 619 -56 480 -5 748 148 622 5.15.1. Encours collectés au titre de l’épargne-logement : (En milliers d’ Euros ) 31/12/2018 31/12/2017 Encours collectés au titre des Plans d'épargne logement (PEL)  : Ancienneté de moins de 4 ans 338 067 283 818 Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans 1 460 111 1 380 694 Ancienneté de plus de 10 ans 382 386 392 371 Encours collectés au titre des plans épargne-logement 2 180 564 2 056 883 Encours collectés au titre des comptes épargne-logement 224 283 217 601 Total des encours collectes au titre de l' é pargne-logement 2 404 847 2 274 484 5.15.2. Encours de crédits octroyés au titre de l’épargne-logement : (En milliers d’ Euros ) 31/12/2018 31/12/2017 Encours de crédits octroyés au titre des plans épargne-logement 1 329 1 919 Encours de crédits octroyés au titre des comptes épargne-logement 11 923 17 701 Total des encours de crédits octroyés au titre de l' é pargne-logement 13 252 19 620 5.15.3. Provisions constituées au titre de l’épargne-logement : (En milliers d’ Euros ) 31/12/2018 01/01/2018 Provisions constituées au titre des PEL  : Ancienneté de moins de 4 ans 5 190 4 919 Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans 7 220 7 944 Ancienneté de plus de 10 ans 6 477 6 423 Provisions constituées au titre des plans épargne logement 18 887 19 286 Provisions constituées au titre des comptes épargne logement 2 291 1 984 Provisions constituées au titre des crédits PEL -16 -40 Provisions constituées au titre des crédits CEL -178 -338 Provisions constituées au titre des crédits épargne logement -194 -378 Total des provisions constituées au titre de l'épargne logement 20 984 20 892 5.16. Dettes subordonn é es . Principes comptables . — Les dettes subordonnées se distinguent des créances ou des obligations émises en raison du remboursement qui n’interviendra qu’après le désintéressement de tous les créanciers privilégiés ou chirographaires, mais avant le remboursement des prêts et titres participatifs et des titres supersubordonnés. Les dettes subordonnées que l’émetteur est tenu de rembourser sont classées en dettes et initialement comptabilisées à leur juste valeur diminuée des frais de transaction, et sont évaluées en date de clôture selon la méthode du coût amorti en utilisant la méthode du TIE. (En milliers d’ Euros ) 31/12/2018 01/01/2018 Dettes subordonnées émises à des fins de transaction 0 0 Dettes subordonnées désignées à la juste valeur sur option 0 0 Dettes subordonnées à la juste valeur par résultat 0 0 Dettes subordonnées à durée déterminée 0 0 Dettes subordonnées à durée indéterminée 0 0 Dettes supersubordonnées à durée indéterminée 0 0 Actions de préférence 0 0 Dépôts de garantie à caractère mutuel 19 840 20 697 Dettes subordonnées et assimilés 19 840 20 697 Dettes rattachées 0 0 Réévaluation de la composante couverte 0 0 Dettes subordonnées au coût amorti 19 840 20 697 Total des dettes subordonnées (1) 19 840 20 697 — Évolution des dettes subordonnées et assimilés au cours de l’exercice  : (En milliers d’ Euros ) 01/01/2018 Emission Remboursement Autres mouvements 31/12/2018 Dettes subordonnées désignées à la juste valeur sur option 0 0 0 0 0 Dettes subordonnées à la juste valeur par résultat 0 0 0 0 0 Dettes subordonnées à durée déterminée 0 0 0 0 0 Dettes subordonnées à durée indéterminée 0 0 0 0 0 Dettes supersubordonnées à durée indéterminée 0 0 0 0 0 Actions de préférence 0 0 0 0 0 Dépôts de garantie à caractère mutuel 20 697 0 -855 -2 19 840 Dettes subordonnées au coût amorti 20 697 0 -855 -2 19 840 Dettes subordonnées et assimilés 20 697 0 -855 -2 19 840 5.17. Actions ordinaires et instruments de capitaux propres é mis . Principes comptables . — Les instruments financiers émis sont qualifiés d’instruments de dettes ou de capitaux propres selon qu’il existe ou non une obligation contractuelle pour l’émetteur de remettre des liquidités ou un autre actif financier ou encore d’échanger des instruments dans des conditions potentiellement défavorables. Cette obligation doit résulter de clauses et de conditions propres au contrat et pas seulement de contraintes purement économiques. — Par ailleurs, lorsqu’un instrument est qualifié de capitaux propres : – sa rémunération est traitée comme un dividende, et affecte donc les capitaux propres, tout comme les impôts liés à cette rémunération ; – l’instrument ne peut être un sous-jacent éligible à la comptabilité de couverture ; – si l’émission est en devises, elle est figée à sa valeur historique résultant de sa conversion en e uros à sa date initiale d’inscription en capitaux propres. Enfin, lorsque ces instruments sont émis par une filiale, ils sont présentés parmi les « Participations ne donnant pas le contrôle ». Lorsque leur rémunération est à caractère cumulatif, elle est imputée sur le « Résultat part du groupe », pour venir augmenter le résultat des « Participations ne donnant pas le contrôle ». En revanche, lorsque leur rémunération n’a pas de caractère cumulatif, elle est prélevée sur les réserves consolidées part du groupe. 5.17.1. Parts sociales . Principes comptables . — L’interprétation IFRIC 2, consacrée au traitement des parts sociales et instruments assimilés des entités coopératives, précise les dispositions de la norme IAS 32, en rappelant que le droit contractuel d’un membre de demander le remboursement de ses parts ne crée pas automatiquement une obligation pour l’émetteur. La classification comptable est dès lors déterminée après examen des conditions contractuelles. Selon cette interprétation, les parts de membres sont des capitaux propres si l’entité dispose d’un droit inconditionnel de refuser le remboursement ou s’il existe des dispositions légales ou statutaires interdisant ou limitant fortement le remboursement. En raison des dispositions statutaires existantes, relatives en particulier au niveau de capital minimum, les parts sociales émises par les entités concernées dans le groupe sont classées en capitaux propres. (En milliers d’Euros) 31/12/2018 31/12/2017 Nombre Nominal Capital Nombre Nominal Capital Parts sociales BPGO 73 803 745 14 1 033 252 2 042 642 000 0,5 1 021 321 SCM 3 778 3 752 Valeur à la clôture 1 037 030 1 025 073 5.17.2. Titres supersubordonnés à durée indéterminée classés en capitaux propres . — Néant. 5.18. Participations ne donnant pas le contr ô le . — Les informations relatives aux filiales et entités structurées consolidées dont le montant des participations ne donnant pas le contrôle est significatif au regard des capitaux propres totaux du groupe sont présentées dans le tableau suivant : (En milliers d’Euros) Exercice 2018 Participations ne donnant pas le contrôle Informations financières résumées à 100% Nom de l’entité Pourcentage d’intérêts des participations ne donnant pas le contrôle Pourcentage de contrôle des participations ne donnant pas le contrôle (si différent) Résultat attribué au cours de la période aux détenteurs de participation ne donnant pas le contrôle Montant des participations ne donnant pas le contrôle de la filiale Dividendes versés aux détenteurs de participations ne donnant pas le contrôle Actifs Dettes Résultat net part du groupe Résultat global part du groupe Filiales Ouest C roissance SCR 40% 40% 7 969 90 578 1 590 239 653 12 704 19 923 19 923 Total au 31/12/2018 7 969 90 578 1 590 239 653 12 704 19 923 19 923 5.19. Variation des gains et pertes comptabilis é s directement en capitaux propres Principes comptables : Pour les actifs financiers de capitaux propres comptabilisés en capitaux propres, en cas de cession, les variations de juste valeur ne sont pas transférées en résultat. On parle d’éléments non recyclables en résultat. (En milliers d’Euros) Exercice 2018 Brut Impôt Net Réévaluation des immobilisations Réévaluation (ou écarts actuariels) au titre des régimes à prestations définies 5 363 -1 947 3 416 Réévaluation du risque de crédit propres des passifs financiers ayant fait l'objet d'une option de comptabilisation à la juste valeur par résultat 0 0 0 Réévaluation des actifs financiers de capitaux propres comptabilisés à la juste valeur par capitaux propres -4 494 44 -4 450 Réévaluation des actifs disponibles à la vente de l'activité d'assurance 0 0 0 Eléments de la quote-part des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres sur entreprises mises en équivalence 0 0 0 Autres éléments comptabilisés par capitaux propres d'éléments non recyclables en résultat net 0 0 0 Éléments non recyclables en résultat 869 -1 903 -1 034 Ecarts de conversion 0 /// 0 Réévaluation des actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres recyclables 2 045 -514 1 531 Réévaluation des instruments dérivés de couverture d'éléments recyclables en résultat net -173 46 -127 Eléments de la quote-part des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres des entreprises mises en équivalence 0 0 0 Autres éléments comptabilisés par capitaux propres d'éléments recyclables en résultat net 0 0 0 Éléments recyclables en résultat 1 872 -468 1 404 Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres (nets d’impôts) 2 741 -2 371 370 Part du groupe 2 741 -2 371 370 Participations ne donnant pas le contrôle 0 0 0 5.20. Compensation d’actifs et de passifs financiers . — Le groupe n’opère pas de compensation d’actifs et de passifs financiers au bilan en application des règles de compensation d’IAS 32. Principes comptables . — Les actifs et passifs financiers « sous accords de compensation non compensés au bilan » correspondent aux encours d’opérations sous contrats cadres de compensation ou assimilés, mais qui ne satisfont pas aux critères de compensation restrictifs de la norme IAS 32. C’est le cas notamment des dérivés ou d’encours de pensions livrées de gré à gré faisant l’objet de conventions cadres au titre desquelles les critères du règlement net ou la réalisation d’un règlement simultané de l’actif et du passif ne peut être démontré ou bien pour lesquelles le droit à compenser ne peut être exercé qu’en cas de défaillance, d’insolvabilité ou de faillite de l’une ou l’autre des parties au contrat. — Pour ces instruments, les colonnes « Actifs financiers associés et instruments financiers reçus en garantie » et « Passifs financiers associés et instruments financiers donnés en garantie » comprennent notamment : – pour les opérations de pension : – les emprunts ou prêts résultant d’opérations de pensions inverses avec la même contrepartie, ainsi que les titres reçus ou donnés en garantie (pour la juste valeur desdits titres), – les appels de marge sous forme de titres (pour la juste valeur desdits titres) ; pour les opérations de dérivés, les justes valeurs de sens inverse avec la même contrepartie, ainsi que les appels de marge sous forme de titres. Les appels de marge reçus ou versés en trésorerie figurent dans les colonnes « Appels de marge reçus (cash collateral) » et « Appels de marge versés (cash collateral) ». 5.20.1. Actifs financiers . Actifs financiers sous accords de compensation compensés au bilan. — Néant. — Actifs financiers sous accords de compensation non compensés au bilan : (En milliers d’Euros) 31/12/2018 01/01/2018 Montant net des actifs financiers présenté au bilan Passifs financiers associés et instruments financiers reçus en garantie Appels de marge reçus (cash collateral) Exposition nette Montant net des actifs financiers présenté au bilan Passifs financiers associés et instruments financiers reçus en garantie Appels de marge reçus (cash collateral) Exposition nette Dérivés 82 725 59 752 0 22 973 49 450 34 349 2 500 12 601 Opérations de pension 0 0 0 0 0 0 Autres actifs 0 0 0 0 0 0 Total 82 725 59 752 0 22 973 49 450 34 349 2 500 12 601 5.20.2. Passifs financiers . Passifs financiers sous accords de compensation compensés au bilan. — Néant. — Passifs financiers sous accords de compensation non compensés au bilan : (En milliers d’Euros) 31/12/2018 01/01/2018 Montant net des passifs financiers présenté au bilan Actifs financiers associés et instruments financiers donnés en garantie Appels de marge versés (cash collateral) Exposition nette Montant net des passifs financiers présenté au bilan Actifs financiers associés et instruments financiers donnés en garantie Appels de marge versés (cash collateral) Exposition nette Dérivés 100 805 59 752 0 41 053 34 753 34 340 413 Opérations de pension 14 224 0 0 14 224 13 026 13 026 Autres passifs 0 0 0 0 0 0 Total 115 029 59 752 0 55 277 47 779 34 340 0 13 439 5.21. Actifs financiers transférés , autres actifs financiers donnes en garantie et actifs reçus en garantie dont l’ entité peut disposer . Principes comptables . — Un actif financier (ou un groupe d’actifs similaires) est décomptabilisé lorsque les droits contractuels aux flux futurs de trésorerie de l’actif ont expiré ou lorsque ces droits contractuels ainsi que la quasi-totalité des risques et avantages liés à la propriété de cet actif ont été transférés à un tiers. Dans pareil cas, tous les droits et obligations éventuellement créés ou conservés lors du transfert sont comptabilisés séparément en actifs et passifs financiers. Lors de la décomptabilisation d’un actif financier, un gain ou une perte de cession est enregistré dans le compte de résultat pour un montant égal à la différence entre la valeur comptable de cet actif et la valeur de la contrepartie reçue. Dans les cas où le groupe n’a ni transféré, ni conservé la quasi-totalité des risques et avantages, mais qu’il a conservé le contrôle de l’actif, ce dernier reste inscrit au bilan dans la mesure de l’implication continue du groupe dans cet actif. Dans les cas où le groupe n’a ni transféré, ni conservé la quasi-totalité des risques et avantages, mais qu’il n’a pas conservé le contrôle de l’actif, ce dernier est décomptabilisé et tous les droits et obligations créés ou conservés lors du transfert sont comptabilisés séparément en actifs et passifs financiers. Si l’ensemble des conditions de décomptabilisation n’est pas réuni, le groupe maintient l’actif à son bilan et enregistre un passif représentant les obligations nées à l’occasion du transfert de l’actif. Un passif financier (ou une partie de passif financier) est décomptabilisé seulement lorsqu’il est éteint, c’est-à-dire lorsque l’obligation précisée au contrat est éteinte, annulée ou arrivée à expiration. Opérations de pension livrée . — Chez le cédant, les titres ne sont pas décomptabilisés. Un passif représentatif de l’engagement de restitution des espèces reçues (titres donnés en pension livrée) est identifié. Cette dette constitue un passif financier enregistré au coût amorti ou à la juste valeur par résultat lorsque ce passif relève d’un modèle de gestion de transaction. Chez le cessionnaire, les actifs reçus ne sont pas comptabilisés mais une créance sur le cédant représentative des espèces prêtées est enregistrée. Le montant décaissé à l’actif est inscrit en titres reçus en pension livrée. Lors des arrêtés suivants, les titres continuent à être évalués chez le cédant suivant les règles de leur catégorie d’origine. La créance est valorisée selon les modalités propres à sa catégorie : coût amorti si elle a été classée en « Prêts et créances », ou juste valeur par résultat si elle relève d’un modèle de gestion de transaction. Opérations de prêts de titres secs . — Les prêts de titres secs ne donnent pas lieu à une décomptabilisation des titres prêtés chez le cédant. Ils restent comptabilisés dans leur catégorie comptable d’origine et valorisés conformément à celle-ci. Pour l’emprunteur, les titres empruntés ne sont pas comptabilisés. Opérations entraînant une modification substantielle d’actifs financiers . — Lorsque l’actif fait l’objet de modifications substantielles (notamment suite à une renégociation ou à un réaménagement en présence de difficultés financières) il y a décomptabilisation, dans la mesure où les droits aux flux de trésorerie initiaux ont en substance expiré. Le groupe considère que sont notamment considérées comme ayant provoqué des modifications substantielles : – les modifications ayant entraîné un changement de la contrepartie, notamment lorsque la nouvelle contrepartie a une qualité de crédit très différente de l’ancienne ; – des modifications visant à passer d’une indexation très structurée à une indexation simple, dans la mesure où les deux actifs ne sont pas sujets aux mêmes risques. Opérations entraînant une modification substantielle de passifs financiers . — Une modification substantielle des termes d’un instrument d’emprunt existant doit être comptabilisée comme l’extinction de la dette ancienne et son remplacement par une nouvelle dette. L’amendement IFRS 9 du 12 octobre 2017 a clarifié le traitement sous IFRS 9 des modifications de passifs comptabilisés au coût amorti, dans le cas où la modification ne donne pas lieu à décomptabilisation : le gain ou la perte résultant de la différence entre les cash-flow d’origine et les cash-flow modifiés actualisés au taux d’intérêt effectif d’origine doit être enregistré en résultat. Pour juger du caractère substantiel de la modification, la norme IFRS 9 fixe un seuil de 10 % sur la base des flux de trésorerie actualisés intégrant les frais et honoraires éventuels : dans le cas où la différence est supérieure ou égale à 10 %, tous les coûts ou frais encourus sont comptabilisés en profit ou perte lors de l’extinction de la dette. Le groupe considère que d’autres modifications peuvent par ailleurs être considérées comme substantielles, comme par exemple le changement d’émetteur (même à l’intérieur d’un même groupe) ou le changement de devises. 5.21.1. Actifs financiers transférés non intégralement décomptabilisés et autres actifs financiers donnés en garantie : (En milliers d’Euros) Valeur nette comptable Prêts de titres "secs" Pensions Actifs cédés ou affectés en garantie Titrisations 31/12/2018 Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Détenus à des fins de transaction 0 0 0 0 0 Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Sur option 0 0 0 0 0 Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Non basique 0 0 0 0 0 Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Hors transaction 0 0 0 0 0 Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 180 000 0 0 0 180 000 Actifs financiers au coût amorti 270 000 16 717 3 955 991 1 739 598 5 982 306 Total des actifs financiers donnés en garantie 450 000 16 717 3 955 991 1 739 598 6 162 306 Dont actifs financiers transférés non intégralement décomptabilisés 450 000 16 717 1 801 356 1 739 598 4 007 671 (En milliers d’Euros) Valeur nette comptable Prêts de titres "secs" Pensions Actifs cédés ou affectés en garantie Titrisations 31/12/2017 Actifs financiers détenus à des fins de transaction 0 0 0 0 0 Actifs financiers à la juste valeur sur option par résultat 0 0 0 0 0 Actifs financiers disponibles à la vente 162 000 16 505 0 178 505 Prêts et créances 0 0 3 798 638 1 729 088 5 527 726 Actifs détenus jusqu'à l'échéance 35 000 0 0 0 35 000 Total des actifs financiers donnés en garantie 197 000 16 505 3 798 639 1 729 088 5 741 231 Dont actifs financiers transférés non intégralement décomptabilisés 2 889 15 276 14 158 7 040 39 363 5.21.1.1. Commentaires sur les actifs financiers transférés . Mises en pension et prêts de titres  : Le Groupe BPGO réalise des opérations de mise en pension, ainsi que des prêts de titres. Selon les termes des conventions, le titre peut être cédé de nouveau par le cessionnaire durant la durée de l’opération de pension ou de prêt. Le cessionnaire doit néanmoins le restituer au cédant, à maturité de l’opération. Les flux de trésorerie générés par le titre sont également transmis au cédant. Le groupe considère avoir conservé la quasi-totalité des risques et avantages des titres mis en pension ou prêtés. Par conséquent, ces derniers n’ont pas été décomptabilisés. Un financement a été enregistré au passif en cas de mises en pension ou de prêts de titres financés. Ces opérations incluent notamment les titres apportés à BPCE pour mobilisation au nom du groupe auprès de la Banque centrale européenne (BCE), dans le cadre de la gestion centrale de la trésorerie du Groupe BPCE. Cessions de créances  : Le Groupe BPGO cède des créances à titre de garantie (articles L. 211-38 ou L. 313-23 et suivants du Code monétaire et financier) dans le cadre de refinancements garantis, notamment auprès de la banque centrale. Ce type de cession à titre de garantie emporte transfert juridique des droits contractuels, et donc « transfert d’actifs » au sens de l’amendement à IFRS 7. Le groupe reste néanmoins exposé à la quasi-totalité des risques et avantages, ce qui se traduit par le maintien des créances au bilan. Titrisations consolidées  : Les titrisations consolidées avec investisseurs externes constituent un transfert d’actifs au sens de l’amendement à IFRS 7. En effet, le groupe a une obligation contractuelle indirecte de remettre aux investisseurs externes les flux de trésorerie des actifs cédés au fonds de titrisation (bien que ces actifs figurent au bilan du groupe via la consolidation du fonds). Les opérations de titrisation réalisées par BPCE en 2014 (BPCE Master Homeloans), 2016 (BPCE Consumer loans 2016_5) et 2017 (BPCE Home Loans 2017_5) étaient totalement auto-souscrites alors que les parts seniors de l’opération de titrisation BPCE Home loans FCT 2018 sont souscrites par des investisseurs externes (note 14). 5.21. 1. 2. Commentaires sur les actifs financiers donnés en garantie mais non transférés . Les actifs financiers donnés en garantie mais non transférés sont généralement affectés en garantie sous forme de nantissements. Les principaux dispositifs concernés sont Banques Populaires Covered Bonds, la CRH (Caisse de refinancement de l’habitat), BPCE SFH, le mécanisme de refinancement de place ESNI, encore les titres apportés en nantissement de refinancement obtenu auprès de la Banque centrale européenne (BCE). Par ailleurs, conformément au cadre légal français, les garanties intrinsèques attachées aux émissions d’obligations sécurisées ne sont pas comptabilisées en engagements de garantie donnés. Les obligations sécurisées émises la Compagnie de Financement Foncier bénéficient d’un privilège légal constitué d’actifs éligibles. 5.21.1.3. Actifs financiers reçus en garantie dont l'entité peut disposer  : (En milliers d’Euros) Instruments financiers réutilisables Juste valeur des instruments financiers réutilisables Juste valeur des instruments financiers réutilisés 31/12/2018 01/01/2018 31/12/2018 01/01/2018 Titres de dette 0 0 Instruments de capitaux propres 0 0 Prêts et avances 0 0 Autres 0 0 Total des actifs financiers reçus en garantie dont l' entité peut disposer 0 0 5.21.2. Actifs financiers intégralement décomptabilisés pour lesquels le groupe conserve une implication continue . — Néant . Note 6 . – Engagements Principes comptables . — Les engagements se caractérisent par l’existence d’une obligation contractuelle et sont irrévocables. Les engagements figurant dans ce poste ne doivent pas être susceptibles d’être qualifiés d’instruments financiers entrant dans le champs d’application d’ IFRS 9 au titre du classement et de l’évaluation. En revanche, les engagements de financements et de garanties données sont soumis aux règles de provision d’ IFRS 9 tels que présentés dans la note 7. — Les effets des droits et obligations de ces engagements sont subordonnés à la réalisation de conditions ou d’opérations ultérieures. Ces engagements sont ventilés en : – Engagements de financement (ouverture de crédit confirmé ou accord de refinancement) ; – Engagement de garantie (engagements par signature ou actifs reçus en garantie). Les montants communiqués correspondent à la valeur nominale des engagements donnés. 6.1. Engagements de financement  : (En milliers d’ Euros ) 31/12/2018 31/12/2017 Engagements de financement donnés en faveur : Des établissements de crédit 3 641 5 442 De la clientèle 2 571 566 2 290 415 Ouvertures de crédit confirmées 2 571 566 2 286 372 Autres engagements 0 4 043 Total des engagements de financement donn é s 2 575 207 2 295 857 Engagements de financement reçus : D'établissements de crédit 0 166 De la clientèle 600 0 Total des engagements de financement re ç us 600 166 6. 2 . Engagements de garantie : (En milliers d’ Euros ) 31/12/2018 31/12/2017 Engagements de garantie donnés : D'ordre des établissements de crédit 668 2 092 D'ordre de la clientèle (1) 727 995 780 719 Total des engagements de garantie donn é s 728 663 782 811 Engagements de garantie reçus : D'établissements de crédit 2 232 437 2 054 596 De la clientèle 5 578 410 4 794 768 Total des engagements de garantie re ç us 7 810 847 6 849 364 Les engagements de garantie sont des engagements par signature ainsi que des actifs reçus en garantie tels que des suretés réelles autres que celles figurant dans la note 14 « Actifs financiers reçus en garantie et dont l'entité peut disposer ». Les « valeurs affectées en garanties » figurent en 5.21 « Actifs financiers transférés non intégralement décomptabilisés et autres actifs donnés en garantie ». Les « valeurs reçues en garantie » et dont l’établissement peut disposer figurent en 5.21 « Actifs financiers reçus en garantie et dont l'entité peut disposer ». Note 7 . – Exposition s aux risques . Les expositions aux risques abordés ci-après sont représentés par le risque de crédit, de marché, de taux d’intérêt global, de change et de liquidité. L’information relative à la gestion du capital et aux ratios réglementaires est présentée dans la partie « Gestion des risques ». 7.1. Risque de crédit  : L’essentiel  : Le risque de crédit est le risque qu’une partie à un instrument financier manque à une de ses obligations et amène de ce fait l’autre partie à subir une perte financière. — Certaines informations relatives à la gestion des risques requises par la norme IFRS 7 sont également présentées dans le rapport sur la gestion des risques. Elles incluent : – la répartition des expositions brutes par catégories et par approches avec distinction du risque de crédit et du risque de contrepartie ; – la répartition des expositions brutes par zone géographique ; – la concentration du risque de crédit par emprunteur ; – la répartition des expositions par qualité de crédit. Ces informations font partie intégrante des comptes certifiés par les commissaires aux comptes. 7.1.1. Détail des actifs financiers et engagements par statut . Principes comptables . — Le coût du risque porte sur les instruments de dette classés parmi les actifs financiers au coût amorti ou les actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres recyclables ainsi que sur les engagements de financement et les contrats de garantie financière donnée non comptabilisés à la juste valeur par résultat. Il concerne également les créances résultant de contrats de location, les créances commerciales et les actifs sur contrats. Ce poste recouvre ainsi la charge nette des dépréciations et des provisions constituées au titre du risque de crédit. Les pertes de crédit liées à d’autres types d’instruments (dérivés ou titres comptabilisés à la juste valeur sur option) constatées suite à la défaillance d’établissements de crédit figurent également dans ce poste. Les créances irrécouvrables non couvertes par des dépréciations sont des créances qui ont acquis un caractère de perte définitive avant d’avoir fait l’objet d’un provisionnement en Statut 3. 7.1.1.1. Détail des actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres recyclables par statut  : (En milliers d’Euros) 31/12/2018 01/01/2018 Valeur brute comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur nette comptable Valeur brute comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur nette comptable Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres recyclables  : 407 216 -45 407 171 353 305 -13 353 292 Statut 1 407 216 -45 407 171 353 305 -13 353 292 Statut 2 0 0 0 0 0 0 Statut 3 0 0 0 0 0 0 7.1.1.2. Détail des actifs financiers au coût amorti par statut : (En milliers d’Euros) 31/12/2018 01/01/2018 Valeur brute comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur nette comptable Valeur brute comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur nette comptable Titres de dettes au coût amorti  : 157 406 -20 157 386 183 714 -153 183 561 Statut 1 157 406 -20 157 386 181 462 -4 181 458 Statut 2 0 0 0 2 251 -149 2 103 Statut 3 0 0 0 0 0 0 Prêts et créances aux établissements de crédit au coût amorti  : 3 986 676 -6 3 986 670 3 300 643 -4 3 300 638 Statut 1 3 978 344 -0 3 978 344 3 300 433 -0 3 300 433 Statut 2 8 333 -6 8 327 210 -4 206 Statut 3 -0 0 -0 0 0 0 Prêts et créances à la clientèle au coût amorti  : 22 444 592 -549 683 21 808 242 21 111 391 -569 149 20 542 242 Statut 1 20 157 191 -42 483 20 114 707 19 046 379 -47 305 18 999 074 Statut 2 1 507 272 -68 362 1 438 910 1 265 385 -57 812 1 207 572 Statut 3 798 367 -442 742 355 625 799 627 -464 032 335 595 7.1.1.3. Détail des engagements par statut  : (En milliers d’Euros) 31/12/2018 01/01/2018 Exposition brute Provisions pour pertes de crédit Exposition nette Exposition brute Provisions pour pertes de crédit Exposition nette Engagements de financement donnés  : 2 575 207 20 759 2 595 966 2 286 203 10 006 2 296 209 Statut 1 2 329 374 3 133 2 332 507 2 075 506 4 317 2 079 823 Statut 2 245 833 5 005 250 838 206 654 2 268 208 922 Statut 3 0 12 621 12 621 4 043 3 421 7 464 Engagements de garantie donnés  : 728 663 2 320 730 983 792 465 3 556 796 021 Statut 1 654 026 1 090 655 116 585 387 2 057 587 444 Statut 2 33 342 1 230 34 572 178 162 1 499 179 661 Statut 3 41 295 0 41 295 28 916 0 28 916 7.1.2. Coût du risque — Coût du risque de la période  : (En milliers d’ Euros ) Exercice 2018 Exercice 2017 Dotations nettes aux dépréciations et aux provisions -42 313 -32 935 Récupérations sur créances amorties 2 689 4 756 Créances irrécouvrables non couvertes par des dépréciations -7 601 -8 426 Total coût du risque de crédit -47 225 -36 605 — Coût du risque de la période par nature d’actifs : (En milliers d’ Euros ) Exercice 2018 Exercice 2017 Opérations interbancaires 994 -1 Opérations avec la clientèle -48 320 -35 478 Autres actifs financiers 101 -1 126 Total coût du risque de cr é dit -47 225 -36 605 7.1.3. Variation des pertes de crédit attendues des actifs financiers et des engagements Principes comptables . — Les pertes de crédit attendues sont représentées par des dépréciations sur les actifs au coût amorti et en juste valeur par capitaux propres, et des provisions sur les engagements de financement et de garantie. Dès la date de première comptabilisation les instruments financiers concernés (voir 7.1.1) font l’objet d’une dépréciation ou d’une provision pour pertes de crédit attendues ( Expected Credit Losses ou ECL). Lorsque les instruments financiers n’ont pas fait l’objet d’indications objectives de pertes à titre individuel, les dépréciations ou provisions pour pertes de crédit attendues sont évaluées à partir d’historique de pertes et de prévisions raisonnables et justifiables des flux futurs de trésorerie actualisés. Les instruments financiers sont répartis en trois catégories (statuts) selon la dégradation du risque de crédit observée depuis leur comptabilisation initiale. A chaque catégorie d’encours correspond une modalité spécifique d’évaluation du risque de crédit : — Statut 1 ( stage 1 ou S1 ) – il s’agit des encours sains pour lesquels il n’y a pas d’augmentation significative du risque de crédit depuis la comptabilisation initiale de l’instrument financier ; – la dépréciation ou la provision pour risque de crédit correspond aux pertes de crédit attendues à un an ; – les produits d’intérêts sont reconnus en résultat selon la méthode du taux d’intérêt effectif appliquée à la valeur comptable brute de l’instrument avant dépréciation. — Statut 2 ( stage 2 ou S2 ) – les encours sains pour lesquels une augmentation significative du risque de crédit est constatée depuis la comptabilisation initiale de l’instrument financier, sont transférés dans cette catégorie ; – la dépréciation ou la provision pour risque de crédit est alors déterminée sur la base des pertes de crédit attendues sur la durée de vie résiduelle de l’instrument financier (pertes de crédit attendues à maturité) ; – les produits d’intérêts sont reconnus en résultat, comme pour les encours de statut 1, selon la méthode du taux d’intérêt effectif appliquée à la valeur comptable brute de l’instrument avant dépréciation. — Statut 3 ( stage 3 ou S3 ) – Il s’agit des encours pour lesquels il existe une indication objective de perte de valeur liée à un événement qui caractérise un risque de crédit avéré et qui intervient après la comptabilisation initiale de l’instrument concerné. Cette catégorie recouvre, comme sous IAS 39, les créances pour lesquelles a été identifié un évènement de défaut tel que défini à l’article 178 du règlement européen du 26 juin 2013 relatif aux exigences prudentielles applicables aux établissements de crédit ; – la dépréciation ou la provision pour risque de crédit est calculée à hauteur des pertes de crédit attendues sur la durée de vie résiduelle de l’instrument financier (pertes de crédit attendues à maturité) sur la base du montant recouvrable de la créance, c’est-à-dire la valeur actualisée des flux futurs estimés recouvrables en tenant compte de l’effet des garanties ; – les produits d’intérêts sont alors reconnus en résultat selon la méthode du taux d’intérêt effectif appliquée à la valeur nette comptable de l’instrument après dépréciation. – Relèvent aussi du statut 3 des actifs financiers acquis ou créés et dépréciés au titre du risque de crédit dès leur comptabilisation initiale, l’entité ne s’attendant pas à recouvrer l’intégralité des flux de trésorerie contractuels (purchased originated credit impaired ou POCI). Ces actifs peuvent être transférés en Statut 2 en cas d’amélioration du risque de crédit. Pour les créances résultant de contrats de location simple ou de contrats de location financière – qui relèvent d’IAS 17 le groupe a décidé de ne pas retenir la possibilité d’appliquer la méthode simplifiée proposée par IFRS 9 §5.5.15. Méthodologie d’évaluation de la dégradation du risque de crédit et des pertes de crédit attendues . — Les principes d’évaluation de la dégradation du risque de crédit et des pertes de crédit attendues s’appliquant à la très grande majorité des expositions du groupe sont décrits ci-dessous. Seuls BPCE International et quelques portefeuilles d’établissements du groupe – correspondant à un volume d’expositions limité – peuvent ne pas être traités selon les méthodes décrites ci-après et se voir appliquer des techniques d’évaluation ad hoc. En-dehors de ces quelques cas, l’augmentation significative du risque de crédit s’apprécie sur une base individuelle en tenant compte de toutes les informations raisonnables et justifiables et en comparant le risque de défaillance sur l’instrument financier à la date de clôture avec le risque de défaillance sur l’instrument financier à la date de la comptabilisation initiale. Une approche par contrepartie (avec application du principe de contagion à tous les encours sur la contrepartie considérée) est également possible si elle aboutit à des effets similaires. La mesure de la dégradation du risque permet dans la grande majorité des cas de constater une dégradation en Statut 2 avant que la transaction ne soit dépréciée individuellement (Statut 3). — Plus précisément, l’évaluation de la variation du risque de crédit s’effectue sur la base des critères suivants : – Sur les portefeuilles de Particuliers, Professionnels, Petites et Moyennes Entreprises, Secteur Public et Logement Social : la mesure de la dégradation du risque de crédit repose sur une combinaison de critères quantitatifs et qualitatifs. Le critère quantitatif s’appuie sur la mesure de la variation de la probabilité de défaut à un an depuis la comptabilisation initiale (probabilité de défaut mesurée en moyenne de cycle). Les critères qualitatifs complémentaires permettent de classer en Statut 2 l'ensemble des contrats présentant des impayés de plus de 30 jours (la présomption d'impayés de 30 jours n'est donc pas réfutée), en note sensible, inscrits en Watch List ou en situation de réaménagements en présence de difficultés financières (forbearance) ; – Sur les portefeuilles de Grandes Entreprises, Banques et Souverains : le critère quantitatif s’appuie sur le niveau de variation de la notation depuis la comptabilisation initiale. Les mêmes critères qualitatifs que sur les Particuliers, Professionnels et Petites et Moyennes Entreprises s’appliquent, ainsi que des critères complémentaires fonction de l’évolution de la notation sectorielle et du niveau de risque pays ; – Sur les Financements Spécialisés : les critères appliqués varient selon les caractéristiques des expositions et le dispositif de notation afférent. Les expositions notées sous le moteur dédié aux expositions de taille importante sont traitées de la même manière que les Grandes Entreprises ; les autres expositions sont traitées à l’instar des Petites et Moyennes Entreprises. Pour l’ensemble de ces portefeuilles, les notations sur lesquelles s’appuient la mesure de la dégradation du risque correspondent aux notations issues des systèmes internes lorsque celles-ci sont disponibles, ainsi que sur des notes externes, notamment en l’absence de disponibilité de notation interne. La norme permet de considérer que le risque de crédit d’un instrument financier n’a pas augmenté de façon significative depuis la comptabilisation initiale si ce risque est considéré comme faible à la date de clôture. Cette disposition est appliquée pour les titres de dette notés investment grade s détenus par la Banque de Grande Clientèle. Pour les instruments financiers en Statut 1 ou en Statut 2, les pertes de crédit attendues sont évaluées également principalement sur une base individuelle, en fonction des caractéristiques de chaque contrat. Des provisions collectives peuvent être définies par les différents établissements du groupe, correspondant à des provisions dites « sectorielles ». Les établissements du groupe ont ainsi la charge d’évaluer la cohérence du niveau de provisionnement déterminé pour le groupe en regard des caractéristiques locales et sectorielles de leur portefeuille et de définir si nécessaire des provisions sectorielles complémentaires. Les quelques portefeuilles non couverts par les méthodologies décrites ci-après (non matériels à l’échelle du groupe) peuvent également donner lieu à des évaluations collectives — Les pertes de crédit attendues des instruments financiers en Statut 1 ou en Statut 2 sont évaluées comme le produit de plusieurs paramètres : – Flux attendus sur la durée de vie de l'instrument financier, actualisés en date de valorisation - ces flux étant déterminés en fonction des caractéristiques du contrat, de son taux d'intérêt effectif et du niveau de remboursement anticipé attendu sur le contrat ; – Taux de perte en cas de défaut (LGD, Loss Given Default) ; – Probabilités de défaut (PD), sur l’année à venir dans le cas des instruments financiers en Statut 1, jusqu’à la maturité du contrat dans le cas des instruments financiers en Statut 2. — Pour définir ces paramètres, le groupe s’appuie sur les concepts et les dispositifs existants, notamment sur les modèles internes développés dans le cadre du calcul des exigences réglementaires en fonds propres et sur les modèles de projections utilisés dans le dispositif de stress tests . Des ajustements spécifiques sont réalisés pour se mettre en conformité avec les spécificités de la norme IFRS 9 : – Les paramètres IFRS 9 visent ainsi à estimer de façon juste les pertes de crédit attendues dans un cadre de provisionnement comptable, tandis que les paramètres prudentiels sont dimensionnés de façon prudente dans un cadre réglementaire. Plusieurs marges de prudence appliquées sur les paramètres prudentiels sont en conséquence retraitées ; – Les paramètres IFRS 9 doivent permettre d’estimer les pertes de crédit attendues jusqu’à la maturité du contrat, tandis que les paramètres prudentiels sont définis afin d’estimer les pertes attendues sur un horizon d’un an. Les paramètres à un an sont donc projetés sur des horizons longs ; – Les paramètres IFRS 9 doivent tenir compte de la conjoncture économique anticipée sur l’horizon de projection (forward-looking), tandis que les paramètres prudentiels correspondent à des estimations moyenne de cycle (pour la PD) ou bas de cycle (pour la LGD et les flux attendus sur la durée de vie de l’instrument financier). Les paramètres prudentiels de PD et de LGD sont donc également ajustés selon ces anticipations sur la conjoncture économique. L’ajustement des paramètres à la conjoncture économique se fait via la définition de trois scénarios économiques définis sur un horizon de trois ans. Les variables définis dans chacun de ces scénarios permettent la déformation des paramètres de PD et de LGD et le calcul d’une perte de crédit attendue pour chacun des scénarios économiques. La projection des paramètres sur les horizons supérieurs à 3 ans se fait sur le principe d’un retour progressif à leur moyenne long-terme. Les modèles utilisés pour déformer les paramètres de PD et de LGD s’appuient sur ceux développés dans le dispositif de stress tests dans un objectif de cohérence. Ces scénarios économiques sont associés à des probabilités d’occurrence, permettant in fine le calcul d’une perte moyenne probable utilisée comme montant de dépréciation IFRS 9. La définition de ces scénarios suit la même organisation et gouvernance que celle définie pour le processus budgétaire, avec une revue annuelle sur la base de propositions de la recherche économique et une validation par le Comité de Direction Générale. A des fins de cohérence avec le scénario budgétaire, le scénario central correspond au scénario budgétaire. Deux variantes – une vision optimiste du scénario et une vision pessimiste – sont également définies autour de ce scénario. Les probabilités d’occurrence des scénarios sont quant à elles revues trimestriellement par le Comité Watch List et Provisions du groupe. Les paramètres ainsi définis permettent l’évaluation des pertes de crédit attendues de l’ensemble des expositions notées, qu’elles appartiennent à un périmètre homologué en méthode interne ou traité en standard pour le calcul des actifs pondérés en risques. Dans le cas d’expositions non notées, des règles par défaut prudentes s’appliquent (enjeux peu significatifs pour le groupe) - règles consistant à attribuer la meilleure note de l’échelle interne dans le cas d’absence de note à l’octroi et la dernière note de l’échelle avant le statut sensible dans le cas d’absence de note à date. Le dispositif de validation des paramètres IFRS 9 s’intègre pleinement dans le dispositif de validation des modèles déjà en vigueur au sein du groupe. La validation des paramètres suit ainsi un processus de revue par une cellule indépendante de validation interne des modèles, la revue de ces travaux en comité modèle groupe et un suivi des préconisations émises par la cellule de validation. Modalités d’évaluation des encours qui relèvent du Statut 3  : — Les prêts et créances sont considérés comme dépréciés et relèvent du Statut 3 si les deux conditions suivantes sont réunies : – il existe des indices objectifs de dépréciation sur base individuelle ou sur base de portefeuilles : il s’agit « d’événements déclenchant » ou « événements de pertes » qui caractérisent un risque de contrepartie et qui interviennent après la comptabilisation initiale des prêts concernés. Constituent notamment un indice objectif de dépréciation, la survenance d’un impayé depuis trois mois au moins ou, indépendamment de tout impayé, l’observation de difficultés financières de la contrepartie amenant à considérer que tout ou partie des sommes dues ne seront pas recouvrées, ou la mise en œuvre de procédures contentieuses ; – ces événements sont susceptibles d’entraîner la constatation de pertes de crédit avérées ( incurred credit losses ), c’est-à-dire de pertes de crédit attendues ( expected credit losses ) pour lesquelles la probabilité d’occurrence est devenue certaine. Les titres de dettes tels que les obligations ou les titres issus d’une titrisation (ABS, CMBS, RMBS, CDO cash), sont considérés comme dépréciés et relèvent du Statut 3 lorsqu’il existe un risque de contrepartie avéré. Les indicateurs de dépréciation utilisés pour les titres de dettes au Statut 3 sont, quel que soit leur portefeuille de destination, identiques à ceux retenus dans l’appréciation sur base individuelle du risque avéré des prêts et créances. Pour les titres supersubordonnés à durée indéterminée (TSSDI) répondant à la définition de passifs financiers au sens de la norme IAS 32, une attention particulière est également portée lorsque l’émetteur peut, sous certaines conditions, ne pas payer le coupon ou proroger l’émission au-delà de la date de remboursement prévue. Les dépréciations pour pertes de crédit attendues des actifs financiers au Statut 3 sont déterminées par différence entre le coût amorti et le montant recouvrable de la créance, c’est-à-dire, la valeur actualisée des flux futurs estimés recouvrables, que ces flux de trésorerie proviennent de l’activité de la contrepartie ou qu’ils proviennent de l’activation éventuelle des garanties. Pour les actifs à court terme (durée inférieure à un an), il n’est pas fait recours à l’actualisation des flux futurs. La dépréciation se détermine de manière globale sans distinction entre intérêts et capital. Les pertes de crédit attendues relatives aux engagements hors bilan au Statut 3 sont prises en compte au travers de provisions comptabilisées au passif du bilan. Elles se calculent sur la base d’échéanciers, déterminés selon les historiques de recouvrement constatés par catégorie de créances. Aux fins de l’évaluation des pertes de crédit attendues, il est tenu compte dans l’estimation des insuffisances de flux de trésorerie attendues, des biens affectés en garantie ainsi que des autres rehaussements de crédit qui font partie intégrante des modalités contractuelles de l’instrument et que l’entité ne comptabilise pas séparément. Pour les instruments de dette comptabilisés au bilan dans la catégorie des actifs financiers au coût amorti, les dépréciations constatées viennent corriger le poste d’origine de l’actif présenté au bilan pour sa valeur nette (quel que soit le statut de l’actif : S1, S2 ou S3). Les dotations et reprises de dépréciation sont comptabilisées au compte de résultat au poste « Coût du risque de crédit ». Pour les instruments de dette comptabilisés au bilan dans la catégorie des actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres, les dépréciations sont portées au passif du bilan au niveau des capitaux propres recyclables, en contrepartie du poste « Coût du risque de crédit » au compte de résultat (quel que soit le statut de l’actif : S1, S2 ou S3). Pour les engagements donnés de financement et de garantie financière, les provisions sont inscrites dans le poste « Provisions » au passif du bilan (indépendamment du statut de l’engagement donné : S1, S2 ou S3). Les dotations et reprises de provisions sont comptabilisées au compte de résultat au poste « Coût du risque de crédit ». 7.1.3.1. Variation des dépréciations pour pertes de crédit des actifs financiers par capitaux propres : (En milliers d’ Euros ) Statut 1 Statut 2 Statut 3 Total Solde au 01/01/2018 -13 0 0 -13 Production et acquisition -45 0 0 -45 Décomptabilisation et remboursement 8 0 0 8 Transferts entre statuts 0 0 0 0 Autres variations 5 0 0 5 Solde au 31/12/2018 -45 0 0 -45 7.1.3.2. Variation des dépréciations pour pertes de crédit des titres de dettes au coût amorti : (En milliers d’ Euros ) Statut 1 Statut 2 Statut 3 Total Solde au 01/01/2018 -4 -149 0 -153 Production et acquisition -20 0 0 -20 Décomptabilisation et remboursement 0 149 0 149 Transferts entre statuts 0 0 0 0 Autres variations 4 0 0 4 Solde au 31/12/2018 -20 0 0 -20 7 . 1.3.3. Variation des dépréciations pour pertes de crédit des prêts et créances aux établissements de crédit au coût amorti : (En milliers d’ Euros ) Statut 1 Statut 2 Statut 3 Total Solde au 01/01/2018 0 -4 0 -4 Production et acquisition 0 2 0 2 Décomptabilisation et remboursement 0 0 0 0 Transferts entre statuts 0 0 0 0 Autres variations 0 -4 0 -4 Solde au 31/12/2018 0 -6 0 -6 7.1.3.4. Variation des dépréciations pour pertes de crédit des prêts et créances à la clientèle au coût amorti : (En milliers d’ Euros ) Statut 1 Statut 2 Statut 3 Total Solde au 01/01/2018 -47 305 -57 812 -464 032 -569 149 Production et acquisition -47 085 -5 677 0 -52 762 Décomptabilisation et remboursement 2 882 18 332 78 576 99 790 Transferts entre statuts 4 922 -16 403 -38 024 -49 505 Autres variations 44 103 -6 802 -19 263 18 039 Solde au 31/12/2018 -42 483 -68 362 -442 742 -553 587 7.1.3.5. Variation des provisions pour pertes de crédit des engagements de financement donnés : (En milliers d’ Euros ) Statut 1 Statut 2 Statut 3 Total Solde au 01/01/2018 4 317 2 268 3 421 10 006 Production 5 271 3 529 9 420 18 220 Décomptabilisation -2 128 -831 -1 724 -4 683 Transferts entre statuts -592 1 684 0 1 092 Autres variations -3 735 -1 645 -1 119 -6 499 Solde au 31/12/2018 3 133 5 005 9 998 18 136 7.1.3.6. Variation des provisions pour pertes de crédit des engagements de garantie donnés : (En milliers d’ Euros ) Statut 1 Statut 2 Statut 3 Total Solde au 01/01/2018 2 057 1 499 0 3 556 Production 1 206 172 46 1 424 Décomptabilisation -449 -214 -2 473 -3 136 Transferts entre statuts -89 288 2 226 2 425 Autres variations -1 635 -515 201 -1 949 Solde au 31/12/2018 1 090 1 230 0 2 320 7.1.4. Mesure et gestion du risque de crédit . — Le risque de crédit se matérialise lorsqu’une contrepartie est dans l’incapacité de faire face à ses obligations et peut se manifester par la migration de la qualité de crédit voire par le défaut de la contrepartie. Les engagements exposés au risque de crédit sont constitués de créances existantes ou potentielles et notamment de prêts, titres de créances ou de propriété ou contrats d’échange de performance, garanties de bonne fin ou engagements confirmés ou non utilisés. Les procédures de gestion et les méthodes d’évaluation des risques de crédit, la concentration des risques, la qualité des actifs financiers sains, l’analyse et la répartition des encours sont communiquées dans le rapport sur la gestion des risques. 7.1.5. Garanties reçues sur des instruments dépréciés sous IFRS 9 . — Le tableau ci-dessous présente l’exposition de l’ensemble des actifs financiers du Groupe BPGO au risque de crédit et de contrepartie. Cette exposition au risque de crédit (déterminée sans tenir compte de l’effet des compensations non comptabilisées et des collatéraux) et au risque de contrepartie correspond à la valeur nette comptable des actifs financiers. (En milliers d’ Euros ) Exposition maximale au risque Dépréciations Exposition maximale nette de dépréciation Garanties Classe d’instruments financiers dépréciés (S3) Titres de dettes au coût amorti 0 0 0 0 Prêts et créances aux établissements de crédit au coût amorti 0 0 0 2 451 Prêts et créances à la clientèle au coût amorti 794 462 -438 837 355 625 441 120 Titres de dettes - JVOCI R 0 0 0 0 Prêts et créances aux établissements de crédit - JVOCI R 0 0 0 0 Prêts et créances à la clientèle - JVOCI R 0 0 0 0 Engagements de financement 0 9 998 -9 998 0 Engagements de garantie 41 295 0 41 295 0 Total 835 757 443 571 (1) Actifs dépréciés postérieurement à leur origination/acquisition (Statut 3) ou dès leur origination / acquisition (POCI) (2) Valeur brute comptable (3) Valeur comptable au bilan 7.1.6. Garanties reçues sur des instruments non soumis aux règles de dépréciation IFRS 9 : (En milliers d’ Euros ) Exposition maximale au risque Garanties Actifs financiers à la juste valeur par résultat Titres de dettes 12 500 0 Prêts 0 0 Dérivés de transaction 13 877 0 Total 26 377 0 7.1.7. Mécanismes de réduction du risque de crédit : actifs obtenus par prise de possession de garantie . — Le tableau suivant recense, par nature, la valeur comptable des actifs (titres, immeubles, etc.) obtenus au cours de la période par prise de garantie ou d’une mobilisation d’autres formes de rehaussement de crédit. (En milliers d’ Euros ) 31/01/2018 31/12/2017 Actifs non courants détenus en vue de la vente 0 Immobilisations corporelles 0 Immeubles de placement 0 Instruments de capitaux propres et de dettes 0 Autres 0 Total des actifs obtenus par prise de possession de garantie 0 7. 1. 8. Encours restructurés  : — Réaménagements en présence de difficultés financières : (En milliers d’Euros) Exercice 2018 31/12/2017 Prêts et créances Engagements hors bilan Total Prêts et créances Engagements hors bilan Total Encours restructurés dépréciés 95 949 0 95 949 81 040 0 81 040 Encours restructurés sains 55 823 0 55 823 82 370 0 82 370 Total des encours restructurés 151 772 0 151 772 163 410 0 163 410 Dépréciations -34 709 2 -34 708 -31 650 0 -31 650 Garanties reçues 103 415 0 103 415 114 452 0 114 452 — Analyse des encours bruts : (En milliers d’Euros) Exercice 2018 31/12/2017 Prêts et créances Engagements hors bilan Total Prêts et créances Engagements hors bilan Total Réaménagement : modifications des termes et conditions 104 312 0 104 312 121 169 0 121 169 Réaménagement : refinancement 47 460 0 47 460 42 241 0 42 241 Total des encours restructurés 151 772 0 151 772 163 410 0 163 410 — Zone géographique de la contrepartie : (En milliers d’Euros) Exercice 2018 31/12/2017 Prêts et créances Engagements hors bilan Total Prêts et créances Engagements hors bilan Total France 151 612 0 151 612 163 131 0 163 131 Autres pays 160 0 160 279 0 279 Total des encours restructurés 151 772 0 151 772 163 410 0 163 410 7.2. Risque de marche  : — Le risque de marché représente le risque pouvant engendrer une perte financière due à des mouvements de paramètres de marché, notamment : – les taux d’intérêt : le risque de taux correspond au risque de variation de juste valeur ou au risque de variation de flux de trésorerie futurs d’un instrument financier du fait de l’évolution des taux d’intérêt ; – les cours de change ; – les prix : le risque de prix résulte des variations de prix de marché, qu’elles soient causées par des facteurs propres à l’instrument ou à son émetteur, ou par des facteurs affectant tous les instruments négociés sur le marché. Les titres à revenu variable, les dérivés actions et les instruments financiers dérivés sur matières premières sont soumis à ce risque ; – et plus généralement, tout paramètre de marché intervenant dans la valorisation des portefeuilles. Les systèmes de mesure et de surveillance des risques de marché sont communiqués dans le rapport sur la gestion des risques. 7.3. Risque de taux d’intérêt global et risque de change . — Le risque de taux représente pour la banque l’impact sur ses résultats annuels et sa valeur patrimoniale d’une évolution défavorable des taux d’intérêt. Le risque de change est le risque de voir la rentabilité affectée par les variations du cours de change. La gestion du risque de taux d’intérêt global et la gestion du risque de change sont présentées dans le rapport sur la gestion des risques. 7.4. Risque de liquidité . — Le risque de liquidité représente pour la banque l’impossibilité de faire face à ses engagements ou à ses échéances à un instant donné. Les procédures de refinancement et les modalités de gestion du risque de liquidité sont communiquées dans le rapport sur la gestion des risques. Les informations relatives à la gestion du risque de liquidité requises par la norme IFRS 7 sont présentées dans le rapport sur la gestion des risques. Le tableau ci-après présente les montants par date d’échéance contractuelle. — Les instruments financiers en valeur de marché par résultat relevant du portefeuille de transaction, les actifs financiers disponibles à la vente à revenu variable, les encours douteux, les instruments dérivés de couverture et les écarts de réévaluation des portefeuilles couverts en taux sont positionnés dans la colonne « Non déterminé ». En effet, ces instruments financiers sont : – soit destinés à être cédés ou remboursés avant la date de leur maturité contractuelle ; – soit destinés à être cédés ou remboursés à une date non déterminable (notamment lorsqu’ils n’ont pas de maturité contractuelle) ; – soit évalués au bilan pour un montant affecté par des effets de revalorisation. Les intérêts courus non échus sont présentés dans la colonne « inférieur à 1 mois ». Les montants présentés sont les montants contractuels hors intérêts prévisionnels. (En milliers d’ Euros ) Inférieur à 1 mois De 1 mois à 3 mois De 3 mois à 1 an De 1 an à 5 ans Plus de 5 ans Non déterminé Total au 31/12/2018 Caisse, banques centrales 217 279 217 279 Actifs financiers à la juste valeur par résultat 0 Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 35 952 10 655 20 290 323 962 16 312 907 411 1 314 582 Instruments dérivés de couverture 0 Titres au coût amorti 15 825 1 889 14 085 84 875 40 712 157 386 Prêts et créances sur les établissements de crédit et assimilés au coût amorti 3 899 538 380 64 623 29 887 23 087 4 017 515 Prêts et créances sur la clientèle au coût amorti 13 845 630 237 903 868 267 3 328 254 3 631 811 21 911 865 Écart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux 0 Actifs financiers par échéance 18 014 224 250 827 967 265 3 766 978 3 711 922 907 411 27 618 627 Banques centrales 0 Passifs financiers à la juste valeur par résultat 0 Instruments dérivés de couverture 0 Dettes représentées par un titre 3 744 95 052 34 235 196 966 60 500 390 497 Dettes envers les établissements de crédit et assimilés 603 684 294 083 1 586 507 3 019 564 1 701 082 7 204 920 Dettes envers la clientèle 12 912 906 366 336 1 057 550 2 618 236 587 407 17 542 435 Dettes subordonnées 2 024 228 1 175 7 451 1 637 7 325 19 840 Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux 0 Passifs financiers par échéance 13 522 358 755 699 2 679 467 5 842 217 2 350 626 7 325 25 157 692 Engagements de financement donnés en faveur des Ets de crédit 3 641 3 641 Engagements de financement donnés en faveur de la clientèle 1 469 907 161 237 686 608 86 662 167 152 2 571 566 Total engagements de financement donnes 1 469 907 161 237 690 249 86 662 167 152 0 2 575 207 Engagements de garantie en faveur des étés de crédit 1 587 1 587 Engagements de garantie en faveur de la clientèle 29 435 19 319 30 287 472 788 201 338 753 167 Total engagements de garantie donn é s 31 022 19 319 30 287 472 788 201 338 0 754 754 Note 8 . – Avantages du personnel . Principes comptables  : — Les avantages du personnel sont classés en quatre catégories : – Les avantages à court terme , tels que les salaires, congés annuels, primes, la participation et l’intéressement dont le règlement est attendu dans les douze mois de la clôture de l’exercice et se rattachant à cet exercice sont comptabilisés en charges. – Les avantages postérieurs à l’emploi bénéficiant au personnel retraité se décompose en deux catégories : les régimes à cotisations définies et les régimes à prestations définies. Les régimes à cotisations définies tels que les régimes nationaux français sont ceux pour lesquels l’obligation du Groupe BPCE se limite uniquement au versement d’une cotisation et ne comportent aucune obligation de l’employeur sur un niveau de prestation. Les cotisations versées au titre de ces régimes sont comptabilisées en charges de l’exercice. Les avantages postérieurs à l’emploi à prestations définies désignent les régimes pour lesquels le Groupe BPCE s’est engagé sur un montant ou un niveau de prestations. Les régimes à prestations définies font l’objet d’une provision déterminée à partir d’une évaluation actuarielle de l’engagement prenant en compte des hypothèses démographiques et financières. Lorsque ces régimes sont financés par des fonds externes répondant à la définition d’actifs du régime, la provision est diminuée de la juste valeur de ces actifs. Le coût des régimes à prestations définies comptabilisé en charge de la période comprend : le coût des services rendus (représentatif des droits acquis par les bénéficiaires au cours de la période), le coût des services passés (écart de réévaluation de la dette actuarielle suite à une modification ou réduction de régime), le coût financier net (effet de désactualisation de l’engagement net des produits d’intérêts générés par les actifs de couverture) et l’effet des liquidations de régime. Les écarts de réévaluation de la dette actuarielle liés aux changements d’hypothèses démographiques et financières et aux effets d’expérience sont enregistrés en gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables en résultat net. – Les autres avantages à long terme comprennent les avantages versés à des salariés en activité et réglés au-delà de douze mois de la clôture de l’exercice. Ils comprennent notamment les primes pour médaille du travail. Ils sont évalués selon une méthode actuarielle identique à celle utilisée pour les avantages postérieurs à l’emploi à prestations définies. Leur mode de comptabilisation diffère sur les écarts de réévaluation de la dette actuarielle qui sont comptabilisés en charges. – Les indemnités de cessation d’emploi sont accordées aux salariés lors de la résiliation de leur contrat de travail avant le départ en retraite, que ce soit en cas de licenciement ou d’acceptation d’une cessation d’emploi en échange d’une indemnité. Elles font l’objet d’une provision. Celles dont le règlement n’est pas attendu dans les douze mois de la clôture donnent lieu à actualisation. (En milliers d’ Euros ) 31/12/2018 31/12/2017 Salaires et traitements  : -133 586 -126 892 Dont charge représentée par des paiements sur base d'actions 0 0 Charges des régimes à cotisations définies 0 0 Charges des régimes à prestations définies -15 759 -36 488 Autres charges sociales et fiscales -61 173 -56 096 Intéressement et participation -13 445 -12 627 Total des charges de personnel -223 963 -232 103 8.1. Charges de personnel . — Les charges de personnel comprennent l’ensemble des charges liées au personnel et les charges sociales et fiscales afférentes. L’effectif moyen du personnel en activité dans le groupe au cours de l'exercice, ventilé par catégories professionnelles est le suivant : 1 091 cadres et 2 254 non cadres, soit un total de 3 345 salariés. Le crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi (CICE) est imputé en déduction des charges de personnel. Il s’élève à 3 912 milliers d’ Euros au titre de l’exercice 2018 contre 5 163 milliers d’ Euros au titre de l’exercice 2017. L’utilisation du CICE est présentée dans la partie 6 « Informations sociales, environnementales et sociétales » du document de référence. 8.2. Engagements sociaux . — Le Groupe BPCE accorde à ses salariés différents types d’avantages sociaux. Le régime de retraite des Banques Populaires, géré par la Caisse Autonome de Retraite des Banques Populaires (CAR-BP), concerne les prestations de retraite issues de la fermeture du régime de retraite bancaire des Banques Populaires au 31 décembre 1993. Les régimes de retraite gérés par la CAR-BP sont partiellement couverts par une couverture assurancielle, intervenant d’une part au titre des rentes versées au profit de bénéficiaires ayant dépassé un âge de référence et d’autre part au titre des engagements relatifs à des bénéficiaires d’âge moins élevé. Les rentes des bénéficiaires ayant dépassé cet âge de référence sont gérées dans le cadre de l’actif général retraite de l’organisme assureur. Cet actif général est dédié aux engagements retraite de cet assureur et a une composition adaptée à des échéances de paiement tendanciellement prévisibles. Sa composition est très majoritairement obligataire afin de permettre à l’assureur de mettre en œuvre la garantie en capital qu’il est contraint de donner sur un actif de ce type. Le pilotage actif/passif de ce fond est de la responsabilité de l’assureur. Les autres engagements sont gérés dans le cadre d’un fonds diversifié constitutif d’une gestion en unités de compte, c’est-à-dire sans garantie particulière apportée par l’assureur. La gestion en est effectuée selon une allocation stratégique toujours majoritairement tournée vers les produits de taux (60 %, dont plus de 95 % en obligations d’État) mais également ouverte aux actions (40 % dont 20% dans la zone Euro). Cette allocation est déterminée de manière à optimiser les performances attendues du portefeuille, sous contrainte d’un niveau de risque piloté et mesuré sur de nombreux critères. Les études actif/passif correspondantes sont reconduites chaque année et présentées à la Commission Technique, Financière et Risque CAR-BP et pour information au Comité de Suivi des Passifs Sociaux du Groupe BPCE. L’allocation relativement dynamique retenue est permise à la fois par l’horizon d’utilisation des sommes, ainsi que par les mécanismes de régulation propres au pilotage financier du dispositif. — Les autres avantages sociaux incluent également : – retraites et assimilés : indemnités de fin de carrière et avantages accordés aux retraités ; – autres : bonification pour médailles d’honneur du travail et autres avantages à long terme. 8.2.1. Analyse des actifs et passifs sociaux inscrits au bilan : (En milliers d’Euros) Régimes postérieurs à l'emploi à prestations définies Autres avantages à long terme 31/12/2018 31/12/2017 Compléments de retraite et autres régimes Indemnités de fin de carrière Médailles du travail Autres avantages Dette actuarielle 73 512 32 841 12 366 5 166 123 885 76 654 Juste valeur des actifs du régime -42 116 -23 635 -65 751 -41 385 Juste valeur des droits à remboursement Effet du plafonnement d'actifs Solde net au bilan 31 396 9 206 12 366 5 166 58 134 35 269 Engagements sociaux passifs 31 396 9 206 12 366 5 166 58 134 35 269 Engagements sociaux actifs La dette actuarielle est représentative de l’engagement accordé par le Groupe aux bénéficiaires. Elle est évaluée par des actuaires indépendants selon la méthode des unités de crédits projetés en prenant en compte des hypothèses démographiques et financière revues périodiquement et à minima une fois par an. Lorsque ces régimes sont financés par des actifs de couverture répondant à la définition d’actifs du régime, le montant de la provision correspond à la dette actuarielle diminuée de la juste valeur de ces actifs. Les excédents d’actifs de régime sont comptabilisés à l’actif ainsi que les actifs de couverture ne répondant pas à la définition d’actifs du régime. 8.2.2. Variation des montants comptabilisés au bilan  : — Variation de la dette actuarielle : (En milliers d’Euros) Régimes postérieurs à l'emploi à prestations définies Autres avantages à long terme 31/12/2018 31/12/2017 Compléments de retraite et autres régimes Indemnités de fin de carrière Médailles du travail Autres avantages Dette actuarielle en début de période 77 854 34 329 12 456 3 649 128 288 122 471 Coût des services rendus 1 946 859 2 805 2 417 Coût des services passés -189 -92 -281 1 361 Coût financier 1 003 496 140 1 639 1 441 Prestations versées -3 167 -1 327 -563 -5 057 -5 614 Autres 216 -848 1 517 885 481 Ecarts de réévaluation - Hypothèses démographiques 467 467 1 305 Ecarts de réévaluation - Hypothèses financières -2 426 -2 033 -4 459 437 Ecarts de réévaluation - Effets d'expérience -833 -1 064 -1 897 -1 385 Ecarts de conversion Autres 1 081 414 1 495 527 Dette actuarielle en fin de période 73 512 32 841 12 366 5 166 123 885 123 441 — Variation des actifs de couverture : (En milliers d’Euros) Régimes postérieurs à l'emploi à prestations définies Autres avantages à long terme 31/12/2018 31/12/2017 Compléments de retraite et autres régimes Indemnités de fin de carrière Médailles du travail Autres avantages Juste valeur des actifs en début de période 42 391 22 836 65 227 58 733 Produit financier 560 312 872 705 Cotisations reçues 3 100 Prestations versées -659 -55 -714 -986 Autres -10 Ecarts de réévaluation - Rendement des actifs du régime -1 234 542 -692 2 679 Ecarts de conversion Autres 1 058 1 058 Juste valeur des actifs en fin de période 42 116 23 635 65 751 64 221 Les prestations versées en trésorerie aux bénéficiaires faisant valoir leurs droits viennent éteindre à dues concurrence le montant provisionné à cet effet. Elles ont été prélevées à hauteur de 5 057 milliers d’ Euros sur les actifs de couverture des régimes. Les rendements des actifs des régimes sont calculés en appliquant le même taux d’actualisation que sur le passif brut (taux des obligations Corporate AA). L’écart entre le rendement réel à la clôture et ce produit financier ainsi calculé est un écart de réévaluation enregistré pour les avantages postérieurs à l’emploi. 8.2.3. Coûts des régimes à prestations définies et autres avantages à long terme  : — Charge des régimes à prestations définies et autres avantages à long terme  : (En milliers d’Euros) Régimes postérieurs à l'emploi à prestations définies Autres avantages à long terme Exercice 2018 31/12/2017 Coût des services -1 757 -767 -2 524 3 778 Coût financier net -627 -140 -767 1 441 Autres (dont plafonnement par résultat) -216 -669 -885 481 Total de la charge de l'exercice -2 600 -1 576 -4 176 5 700 — Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres des régimes à prestations définies : (En milliers d’ Euros ) Compléments de retraite et autres régimes Indemnités de fin de carrière Exercice 2018 31/12/2017 Ecarts de réévaluation cumulés en début de période 13 675 -1 722 11 953 13 825 Ecarts de réévaluation générés sur l'exercice -2 025 -3 172 -5 197 -2 321 Ajustements de plafonnement des actifs Ecarts de réévaluation cumulés en fin de période 11 718 -4 896 6 822 11 504 8.2.4. Autres informations  : — Principales hypothèses actuarielles : 31/12/2018 31/12/2017 CAR-BP CAR-BP Taux d'actualisation 1,56% 1,32% Taux d'inflation 1,70% 1,70% Table de mortalité utilisée TGH05-TGF05 TGH05-TGF05 Duration 14 ans 15 ans Sensibilité de la dette actuarielle aux variations des principales hypothèses  : — Au 31 décembre 2018, une variation de 0,5 % du taux d’actualisation et du taux d’inflation aurait les impacts suivants sur la dette actuarielle : ( En % et milliers d'Euros ) 31/12/2018 31/12/2017 CAR-BP CAR-BP % montant % montant Variation de+ 0,5% du taux d'actualisation - 11 , 46 % -8 188 -6 , 73 % -5 162 Variation de -0,5% du taux d'actualisation 0 , 92 % 65 729 ,7 , 55 % 0 Variation de+ 0,5% du taux d'inflation 6 , 65 % 4 751 6 , 99 % 0 Variation de -0,5% du taux d'inflation -5 , 6 0% -4 001 -5 , 84 % -66 — Échéancier des paiements – flux (non actualisés) de prestations versés aux bénéficiaires : (En milliers d’Euros) 31/12/2018 31/12/2017 CAR-BP CAR-BP N+1 à N+5 184 263 184 787 N+6 à N+10 177 693 180 893 N+11 à N+15 164 229 168 845 N+16 à N+20 143 477 149 200 > N+20 316 418 345 762 — Ventilation de la juste valeur des actifs des régimes CAR-BP (y compris droits à remboursement) : En % et milliers d'Euros 31/12/2018 31/12/2017 CAR-BP CAR-BP Poids par catégories Juste valeur des actifs Poids par catégories Juste valeur des actifs Trésorerie 5,40% 2 171 3,20% 1 324 Actions 39,30% 15 798 39,30% 16 264 Obligations 46,10% 18 531 46,10% 19 078 Immobilier Dérivés Fonds de placement 9,20% 3 698 9,20% 3 807 Total 100,00% 40 198 100,00% 40 475 Note 9 . – Juste valeur des actifs et passifs financiers . L’essentiel  : La présente note vise à présenter les principes d’évaluation de la juste valeur des instruments financiers tels que définis par la norme IFRS 13 « Evaluation de la juste valeur » et à préciser certaines modalités de valorisation retenues au sein des entités du Groupe BPCE pour la valorisation de leurs instruments financiers. Les actifs et passifs financiers sont évalués au bilan soit à la juste valeur soit au coût amorti. Une indication de la juste valeur des éléments évalués au coût amorti est cependant présentée en annexe. Pour les instruments qui se négocient sur un marché actif faisant l’objet de prix de cotation, la juste valeur est égale au prix de cotation, correspondant au niveau 1 dans la hiérarchie des niveaux de juste valeur. Pour les autres types d’instruments financiers, non cotés sur un marché actif, incluant notamment les prêts, les emprunts et les dérivés négociés sur les marchés de gré à gré, la juste valeur est déterminée en utilisant des techniques de valorisation privilégiant les modèles de place et les données observables, ce qui correspond au niveau 2 dans la hiérarchie des niveaux de juste valeur. A défaut, dans le cas où des données internes ou des modèles propriétaires sont utilisés (niveau 3 de juste valeur), des contrôles indépendants sont mis en place pour valider la valorisation. Détermination de la juste valeur . — Principes généraux  : La juste valeur correspond au prix qui serait reçu pour la vente d’un actif ou payé pour le transfert d’un passif lors d’une transaction normale entre des participants de marché à la date d’évaluation. Le groupe évalue la juste valeur d’un actif ou d’un passif à l’aide des hypothèses que les intervenants du marché utiliseraient pour fixer le prix de l’actif ou du passif. Parmi ces hypothèses, figurent notamment pour les dérivés, une évaluation du risque de contrepartie (ou CVA – Credit Valuation Adjustement) et du risque de non-exécution (DVA - Debit Valuation Adjustement). L’évaluation de ces ajustements de valorisation se fonde sur des paramètres de marché. Par ailleurs, les valorisations des dérivés traités avec une contrepartie membre du mécanisme de solidarité du Groupe BPCE (cf. note 1.2.) ne font pas l’objet de calcul de CVA ni de DVA dans les comptes du groupe. Juste valeur en date de comptabilisation initiale . — Pour la majorité des transactions conclues par le groupe, le prix de négociation des opérations (c’est-à-dire la valeur de la contrepartie versée ou reçue) donne la meilleure évaluation de la juste valeur de l’opération en date de comptabilisation initiale. Si tel n’est pas le cas, le groupe ajuste le prix de transaction. La comptabilisation de cet ajustement est décrite dans le paragraphe « Comptabilisation de la marge dégagée à l’initiation (Day one profit) ». Hiérarchie de la juste valeur . — Juste valeur de niveau 1 et notion de marché actif  : Pour les instruments financiers, les prix cotés sur un marché actif (« juste valeur de niveau 1 «) constituent l’indication la plus fiable de la juste valeur. Dans la mesure où de tels prix existent, ils doivent être utilisés sans ajustement pour évaluer la juste valeur. Un marché actif est un marché sur lequel ont lieu des transactions sur l’actif ou le passif selon une fréquence et un volume suffisants. — La baisse du niveau d’activité du marché peut être révélée par des indicateurs tels que : – une baisse sensible du marché primaire pour l’actif ou le passif financier concerné (ou pour des instruments similaires) ; – une baisse significative du volume des transactions ; – une faible fréquence de mise à jour des cotations ; – une forte dispersion des prix disponibles dans le temps entre les différents intervenants de marché ; – une perte de la corrélation avec des indices qui présentaient auparavant une corrélation élevée avec la juste valeur de l’actif ou du passif ; – une hausse significative des cours ou des primes de risque de liquidité implicites, des rendements ou des indicateurs de performance (par exemple des probabilités de défaut et des espérances de pertes implicites) par rapport à l’estimation que fait le groupe des flux de trésorerie attendus, compte tenu de toutes les données de marché disponibles au sujet du risque de crédit ou du risque de non-exécution relatif à l’actif ou au passif ; – des écarts très importants entre le prix vendeur ( BID ) et le prix acheteur ( ASK ) (fourchette très large). Instruments valorisés à partir de prix cotés (non ajustés) sur un marché actif (niveau 1) . — Il s’agit essentiellement d’actions, d’obligations d’Etat ou de grandes entreprises, de certains dérivés traités sur des marchés organisés (par exemple, des options standards sur indices CAC 40 ou Euros toxx). Par ailleurs, pour les OPCVM, la juste valeur sera considérée comme de niveau 1 si la valeur liquidative est quotidienne, et s’il s’agit d’une valeur sur laquelle il est possible de passer un ordre. Juste valeur de niveau 2  : En cas d’absence de cotation sur un marché actif, la juste valeur peut être déterminée par une méthodologie appropriée, conforme aux méthodes d’évaluation communément admises sur les marchés financiers, favorisant les paramètres de valorisation observables sur les marchés (« Juste valeur de niveau 2 «). — Si l’actif ou le passif a une échéance spécifiée (contractuelle), une donnée d’entrée de niveau 2 doit être observable pour la quasi-totalité de la durée de l’actif ou du passif. Les données d’entrée de niveau 2 comprennent notamment : – les cours sur des marchés, actifs ou non, pour des actifs ou des passifs similaires ; – les données d’entrée autres que les cours du marché qui sont observables pour l’actif ou le passif, par exemple : – les taux d’intérêt et les courbes de taux observables aux intervalles usuels, – les volatilités implicites, – les « spreads « de crédit ; – les données d’entrée corroborées par le marché, c’est-à-dire qui sont obtenues principalement à partir de données de marché observables ou corroborées au moyen de telles données, par corrélation ou autrement. Instruments valorisés à partir de modèles reconnus et faisant appel à des paramètres directement ou indirectement observables (niveau 2) . Instruments dérivés de niveau 2  : — Seront en particulier classés dans cette catégorie : – les swaps de taux standards ou CMS ; – les accords de taux futurs (FRA) ; – les swaptions standards ; – les caps et floors standards ; – les achats et ventes à terme de devises liquides ; – les swaps et options de change sur devises liquides ; – les dérivés de crédit liquides sur un émetteur particulier (single name) ou sur indices Itraax, Iboxx... Instruments non dérivés de niveau 2  : Certains instruments financiers complexes et / ou d’échéance longue sont valorisés avec un modèle reconnu et utilisent des paramètres de marché calibrés à partir de données observables (telles que les courbes de taux, les nappes de volatilité implicite des options), de données résultant de consensus de marché ou à partir de marchés actifs de gré à gré. — Pour l’ensemble de ces instruments, le caractère observable du paramètre a pu être démontré. Au plan méthodologique, l’observabilité des paramètres est fondée sur quatre conditions indissociables : – le paramètre provient de sources externes (via un contributeur reconnu) ; – le paramètre est alimenté périodiquement ; – le paramètre est représentatif de transactions récentes ; – les caractéristiques du paramètre sont identiques à celles de la transaction. – La marge dégagée lors de la négociation de ces instruments financiers est immédiatement comptabilisée en résultat. — Figurent notamment en niveau 2 : – les titres non cotés sur un marché actif dont la juste valeur est déterminée à partir de données de marché observables (ex : utilisation de données de marché issues de sociétés comparables cotées ou méthode de multiple de résultats) ; – les parts d’OPCVM dont la valeur liquidative n’est pas calculée et communiquée quotidiennement, mais qui fait l’objet de publications régulières ou pour lesquelles on peut observer des transactions récentes ; – les dettes émises valorisées à la juste valeur sur option (uniquement à compléter si concerné, et dans ce cas, donner des éléments sur la valorisation de la composante risque émetteur, et préciser, en cas de modification du mode de calcul de la composante risque émetteur, les raisons de cette modification et ses impacts). Juste valeur de niveau 3  : Enfin, s’il n’existe pas suffisamment de données observables sur les marchés, la juste valeur peut être déterminée par une méthodologie de valorisation reposant sur des modèles internes (« juste valeur de niveau 3 «) utilisant des données non observables. Le modèle retenu doit être calibré périodiquement en rapprochant ses résultats des prix de transactions récentes. Instruments de gré à gré valorisés à partir de modèles peu répandus ou utilisant une part significative de paramètres non observables (niveau 3)  : Lorsque les valorisations obtenues ne peuvent s’appuyer sur des paramètres observables ou sur des modèles reconnus comme des standards de place, la valorisation obtenue sera considérée comme non observable. — Les instruments valorisés à partir de modèles spécifiques ou utilisant des paramètres non observables incluent plus particulièrement : – les actions non cotées, ayant généralement la nature de « participations « : BPCE ; – certains OPCVM, lorsque la valeur liquidative est une valeur indicative (en cas d'illiquidité, en cas de liquidation…) et qu'il n'existe pas de prix pour étayer cette valeur ; – les FCPR : la valeur liquidative est fréquemment une valeur indicative puisqu’il n’est souvent pas possible de sortir ; – des produits structurés action multi-sous-jacents, d’option sur fonds, des produits hybrides de taux, des swaps de titrisation, de dérivés de crédit structurés, de produits optionnels de taux ; – les tranches de titrisation pour lesquelles il n’existe pas de prix coté sur un marché actif. Ces instruments sont fréquemment valorisés sur la base de prix contributeurs (structureurs par exemple). Transferts entre niveaux de juste valeur  : Les informations sur les transferts entre niveaux de juste valeur sont indiquées en note 5.5.3. Les montants figurant dans cette note sont les valeurs calculées en date de dernière valorisation précédant le changement de niveau. Comptabilisation de la marge dégagée à l’initiation (Day one profit)  : La marge dégagée lors de la comptabilisation initiale d’un instrument financier ne peut être reconnue en résultat qu’à la condition que l’instrument financier puisse être évalué de manière fiable dès son initiation. Sont considérés comme respectant cette condition les instruments traités sur un marché actif et les instruments valorisés à partir de modèles reconnus utilisant uniquement des données de marché observables. Pour les autres instruments, valorisés à l’aide de données non observables ou de modèles propriétaires, la marge dégagée à l’initiation (Day one profit) est différée et étalée en résultat sur la période anticipée d’inobservabilité des paramètres de valorisation. Lorsque les paramètres de valorisation utilisés deviennent observables ou que la technique de valorisation utilisée évolue vers un modèle reconnu et répandu, la part de la marge neutralisée à l’initiation de l’opération et non encore reconnue est alors comptabilisée en résultat. Dans les cas exceptionnels où la marge dégagée lors de la comptabilisation initiale est négative (« Day one loss «), la perte est prise immédiatement en résultat, que les paramètres soient observables ou non. Au 31 décembre 2018, le groupe n’a aucun « Day one profit « à étaler. Juste valeur des titres de BPCE  : La valeur des titres de l’organe central, classées en titres de participation à la juste valeur par capitaux propres non recyclables, a été déterminée en calculant un actif net réévalué qui intègre la réévaluation des principales filiales de BPCE. Les principales filiales de BPCE sont valorisées à partir de prévisions pluriannuelles actualisées des flux de dividendes attendus (Dividend Discount Model). Les prévisions des flux de dividendes attendus s’appuient sur les plans d’affaires issus des plans stratégiques des entités concernées et sur des paramètres techniques de niveau de risque, de taux de marge et de niveau de croissance jugés raisonnables. Des contraintes prudentielles individuelles applicables aux activités concernées ont été prises en considération dans l’exercice de valorisation. L’actif net réévalué de BPCE intègre les actifs incorporels détenus par BPCE, qui ont fait l’objet d’un exercice de valorisation par un expert indépendant, ainsi que les charges de structure de l’organe central. Cette juste valeur est classée au niveau 3 de la hiérarchie. Au 31 décembre 2018, la valeur nette comptable s’élève à 810 621 milliers d’ Euros pour les titres BPCE. Juste valeur des instruments financiers comptabilisés au coût amorti  : Pour les instruments financiers qui ne sont pas évalués à la juste valeur au bilan, les calculs de juste valeur sont communiqués à titre d’information, et doivent être interprétés comme étant uniquement des estimations. En effet, dans la majeure partie des cas, les valeurs communiquées n’ont pas vocation à être réalisées, et ne pourraient généralement pas l’être en pratique. Les justes valeurs ainsi calculées l’ont été uniquement pour des besoins d’information en annexe aux états financiers. Ces valeurs ne sont pas des indicateurs utilisés pour les besoins de pilotage des activités de banque commerciale, dont le modèle de gestion est principalement un modèle d’encaissement des flux de trésorerie contractuels. Par conséquent, les hypothèses simplificatrices suivantes ont été retenues : Dans un certain nombre de cas, la valeur comptable est jugée représentative de la juste valeur — Il s’agit notamment : – des actifs et passifs financiers à court terme (dont la durée initiale est inférieure ou égale à un an), dans la mesure où la sensibilité au risque de taux et au risque de crédit est non significative sur la période ; – des passifs exigibles à vue ; – des prêts et emprunts à taux variable ; – des opérations relevant d’un marché réglementé (en particulier, les produits d’épargne réglementés) pour lesquelles les prix sont fixés par les pouvoirs publics. Juste valeur du portefeuille de crédits à la clientèle  : La juste valeur des crédits est déterminée à partir de modèles internes de valorisation consistant à actualiser les flux futurs recouvrables de capital et d’intérêt sur la durée restant à courir. Sauf cas particulier, seule la composante taux d’intérêt est réévaluée, la marge de crédit étant figée à l’origine et non réévaluée par la suite. Les options de remboursement anticipé sont prises en compte sous forme d’un ajustement du profil d’amortissement des prêts. Juste valeur des crédits interbancaires  : La juste valeur des crédits est déterminée à partir de modèles internes de valorisation consistant à actualiser les flux futurs recouvrables de capital et d’intérêt sur la durée restant à courir. La composante taux d’intérêt est ainsi réévaluée, ainsi que la composante risque de crédit lorsque cette dernière est une donnée observable utilisée par les gestionnaires de cette clientèle ou les opérateurs de marché. À défaut, comme pour les crédits à la clientèle, la composante risque de crédit est figée à l’origine et non réévaluée par la suite. Les options de remboursement anticipé sont prises en compte sous forme d’un ajustement du profil d’amortissement des prêts. Juste valeur des dettes  : Pour les dettes à taux fixe envers les établissements de crédit et la clientèle de durée supérieure à un an, la juste valeur est présumée correspondre à la valeur actualisée des flux futurs au taux d’intérêt observé à la date de clôture. Le spread de crédit propre n’est généralement pas pris en compte. 9.1. Juste valeur des actifs et passifs financiers . 9.1.1. Hiérarchie de la juste valeur des actifs et passifs financiers  : — La répartition des instruments financiers par nature de prix ou modèles de valorisation est donnée dans le tableau ci-dessous : (En milliers d’ Euros ) Cotation sur un marché actif (niveau 1) Techniques de valorisation utilisant des données observables (niveau 2) Techniques de valorisation utilisant des données non observables (niveau 3) Total Actifs financiers Instruments de dettes  : 0 0 0 0 Prêts sur les établissements de crédit et clientèle 0 0 0 0 Titres de dettes 0 0 0 0 Instruments de capitaux propres  : 0 0 0 0 Actions et autres titres de capitaux propres 0 0 0 0 Instruments dérivés  : 0 0 0 0 Dérivés de taux 0 0 0 0 Dérivés actions 0 0 0 0 Dérivés de change 0 0 0 0 Dérivés de crédit 0 0 0 0 Autres dérivés 0 0 0 0 Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Détenus à des fins de transaction (1) 0 0 0 0 Instruments dérivés  : 0 13 877 0 13 877 Dérivés de taux 0 10 693 0 10 693 Dérivés actions 0 0 0 0 Dérivés de change 0 3 184 0 3 184 Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Couverture économique 0 13 877 0 13 877 Instruments de dettes  : 0 0 12 500 12 500 Prêts sur les établissements de crédit et clientèle 0 0 0 0 Titres de dettes 0 0 12 500 12 500 Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Non standard 0 0 12 500 12 500 Instruments de capitaux propres  : 0 197 961 0 197 961 Actions et autres titres de capitaux propres 0 197 961 0 197 961 Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Hors transaction 0 197 961 0 197 961 Instruments de dettes  : 401 074 6 097 0 407 171 Prêts sur les établissements de crédit et clientèle 0 0 0 0 Titres de dettes 401 074 6 097 0 407 171 Instruments de capitaux propres  : 0 36 587 870 824 907 411 Actions et autres titres de capitaux propres 0 36 587 870 824 907 411 Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres  : 401 074 42 684 870 824 1 314 582 Dérivés de taux 0 68 848 0 68 848 Dérivés de change 0 0 0 0 Instruments dérivés de couverture 0 68 848 0 68 848 (En milliers d’ Euros ) Cotation sur un marché actif (niveau 1) Techniques de valorisation utilisant des données observables (niveau 2) Techniques de valorisation utilisant des données non observables (niveau 3) Total Passifs financiers Dettes représentées par un titre 0 0 0 0 Instruments dérivés  : 0 0 0 0 Dérivés de taux 0 0 0 0 Dérivés actions 0 0 0 0 Dérivés de change 0 0 0 0 Dérivés de crédit 0 0 0 0 Autres dérivés 0 0 0 0 Autres passifs financiers 0 0 0 0 Passifs financiers à la juste valeur par résultat - Détenus à des fins de transaction (1) 0 0 0 0 Instruments dérivés 0 15 661 0 15 661 Dérivés de taux 0 12 477 0 12 477 Dérivés de change 0 3 184 0 3 184 Passifs financiers à la juste valeur par résultat - Couverture économique  : 0 15 661 0 15 661 Dettes représentées par un titre 0 0 0 0 Autres passifs financiers 0 0 0 0 Passifs financiers à la juste valeur par résultat - Sur option  : 0 0 0 0 Dérivés de taux 0 85 144 0 85 144 Dérivés de change 0 0 0 0 Instruments dérivés de couverture 0 85 144 0 85 144 9.1.2. Analyse des actifs et passifs financiers classés en niveau 3 de la hiérarchie de juste valeur  : — Au 31 décembre 2018 : (En milliers d’Euros) 01/01/2018 Gains et pertes comptabilisés au cours de la période Evénements de gestion de la période Transferts de la période Autres variations 31/12/2018 Au compte de résultat En capitaux propres Achats / Emissions Ventes / Remboursements Vers une autre catégorie comptable De et vers un autre niveau Sur les opérations en vie à la clôture Sur les opérations sorties du bilan à la clôture Actifs financiers Instruments de dettes 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Prêts sur les établissements de crédit et clientèle 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Titres de dettes 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Instruments de capitaux propres 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Actions et autres titres de capitaux propres 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Instruments dérivés 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Dérivés de taux 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Dérivés actions 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Dérivés de change 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Dérivés de crédit 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Autres dérivés 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Autres 0 Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Détenus à des fins de transaction 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Instruments dérivés 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Dérivés de taux 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Dérivés actions 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Dérivés de change 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Dérivés de crédit 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Autres dérivés 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Couverture économique 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Instruments de dettes 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Prêts sur les établissements de crédit et clientèle 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Titres de dettes 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Sur option 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Instruments de dettes 8 394 0 -1 337 0 0 0 5 443 0 0 12 500 Prêts sur les établissements de crédit et clientèle 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Titres de dettes 8 394 0 -1 337 0 0 0 5 443 0 0 12 500 Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Non standard 8 394 0 -1 337 0 0 0 5 443 0 0 12 500 Instruments de capitaux propres 4 790 0 0 0 0 0 0 0 -4 790 0 Actions et autres titres de capitaux propres 4 790 0 0 0 0 0 0 0 -4 790 0 Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Hors transaction 4 790 0 0 0 0 0 0 0 -4 790 0 Instruments de dettes 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Prêts sur les établissements de crédit et clientèle 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Titres de dettes 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Instruments de capitaux propres 849 843 0 0 -34 589 27 022 6 559 -1 617 0 25 356 872 574 Actions et autres titres de capitaux propres 849 843 0 0 -34 589 27 022 6 559 -1 617 0 25 356 872 574 Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 849 843 0 0 -34 589 27 022 6 559 -1 617 0 25 356 872 574 Dérivés de taux 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Dérivés actions 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Dérivés de change 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Instruments dérivés de couverture 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 (En milliers d’Euros) 01/01/2018 Gains et pertes comptabilisés au cours de la période Evénements de gestion de la période Transferts de la période Autres variations 31/12/2018 Au compte de résultat en capitaux propres Achats / Emissions Ventes / Remboursements vers une autre catégorie comptable de et vers un autre niveau Sur les opérations en vie à la clôture Sur les opérations sorties du bilan à la clôture Passifs financiers Dettes représentées par un titre 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Instruments dérivés 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Dérivés de taux 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Dérivés actions 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Dérivés de change 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Dérivés de crédit 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Passifs financiers à la juste valeur par résultat - Détenus à des fins de transaction 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Instruments dérivés 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Dérivés de taux 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Dérivés actions 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Passifs financiers à la juste valeur par résultat - Couverture économique 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Dettes représentées par un tire 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Passifs financiers à la juste valeur par résultat - Sur option 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Analyse des transferts entre niveaux de la hiérarchie de juste valeur Le montant des transferts indiqué dans ce tableau est celui de la dernière valorisation précédant le changement de niveau. (En milliers d’Euros) Exercice 31/12/2018 De Niveau 1 Niveau 1 Niveau 2 Niveau 2 Niveau 3 Niveau 3 Vers Niveau 2 Niveau 3 Niveau 1 Niveau 3 Niveau 1 Niveau 2 Actifs financiers Instruments de dettes  : 0 0 0 0 0 0 Prêts sur les établissements de crédit et clientèle 0 0 0 0 0 0 Titres de dettes 0 0 0 0 0 0 Instruments de capitaux propres 0 0 0 0 0 0 Actions et autres titres de capitaux propres 0 0 0 0 0 0 Instruments dérivés 0 0 0 0 0 0 Dérivés de taux 0 0 0 0 0 0 Dérivés actions 0 0 0 0 0 0 Dérivés de change 0 0 0 0 0 0 Dérivés de crédit 0 0 0 0 0 0 Autres dérivés 0 0 0 0 0 0 Autres 0 0 0 0 0 0 Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Détenus à des fins de transaction* 0 0 0 0 0 0 Instruments dérivés 0 0 0 0 0 0 Dérivés de taux 0 0 0 0 0 0 Dérivés actions 0 0 0 0 0 0 Dérivés de change 0 0 0 0 0 0 Dérivés de crédit 0 0 0 0 0 0 Autres dérivés 0 0 0 0 0 0 Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Couverture économique 0 0 0 0 0 0 Instruments de dettes 0 0 0 0 0 0 Prêts sur les établissements de crédit et clientèle 0 0 0 0 0 0 Titres de dettes 0 0 0 0 0 0 Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Sur option 0 0 0 0 0 0 Instruments de dettes 0 0 0 0 0 0 Prêts sur les établissements de crédit et clientèle 0 0 0 0 0 0 Titres de dettes 0 0 0 0 0 0 Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Non standard 0 0 0 0 0 0 Instruments de capitaux propres 0 0 0 0 0 0 Actions et autres titres de capitaux propres 0 0 0 0 0 0 Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Hors transaction 0 0 0 0 0 0 Instruments de dettes 0 0 0 0 0 0 Prêts sur les établissements de crédit et clientèle 0 0 0 0 0 0 Titres de dettes 0 0 0 0 0 0 Instruments de capitaux propres 0 0 0 0 0 0 Actions et autres titres de capitaux propres 0 0 0 0 0 0 Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 0 0 0 0 0 0 Dérivés de taux 0 0 0 0 0 0 Dérivés actions 0 0 0 0 0 0 Dérivés de change 0 0 0 0 0 0 Dérivés de crédit 0 0 0 0 0 0 Autres dérivés 0 0 0 0 0 0 Instruments dérivés de couverture 0 0 0 0 0 0 (En milliers d’Euros) Exercice 31/12/2018 De Niveau 1 Niveau 1 Niveau 2 Niveau 2 Niveau 3 Niveau 3 Vers Niveau 2 Niveau 3 Niveau 1 Niveau 3 Niveau 1 Niveau 2 Passifs financiers Dettes représentées par un titre 0 0 0 0 0 0 Instruments dérivés 0 0 0 0 0 0 Dérivés de taux 0 0 0 0 0 0 Dérivés actions 0 0 0 0 0 0 Dérivés de change 0 0 0 0 0 0 Autres dérivés 0 0 0 0 0 0 Passifs financiers à la juste valeur par résultat - Détenus à des fins de transaction* 0 0 0 0 0 0 Instruments dérivés 0 0 0 0 0 0 Dérivés de taux 0 0 0 0 0 0 Passifs financiers à la juste valeur par résultat - Couverture économique 0 0 0 0 0 0 * Hors couverture économique 9.1.3. Sensibilité de la juste valeur de niveau 3 aux variations des principales hypothèses . — Le principal instrument évalué à la juste valeur de niveau 3 au bilan est sa participation dans l’organe central BPCE. Cette participation est classée en « Juste valeur par capitaux propres ». Les modalités d’évaluation de la juste valeur du titre BPCE SA sont décrites dans la note 10 relative à la détermination de la juste valeur. La méthode de valorisation utilisée est la méthode de l’actif net réévalué, qui intègre la réévaluation des principales filiales de BPCE. Ce modèle de valorisation repose sur des paramètres internes. Le taux de croissance à l’infini et le taux d’actualisation figurent parmi les paramètres les plus significatifs. Une baisse du taux de croissance à l’infini de 0,25% conduirait à une baisse de la juste valeur du titre BPCE de 8 235 milliers d’ Euros , toutes choses restant égales par ailleurs. Le titre étant déprécié durablement, ce montant serait enregistré en dépréciation complémentaire au compte de résultat. Ce montant affecterait négativement les « Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres ». Une hausse du taux de croissance à l’infini de 0,25% conduirait à une hausse de la juste valeur du titre BPCE de 8 741 milliers d’ Euros , toutes choses restant égales par ailleurs. Ce montant affecterait positivement les « Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres ». Une baisse du taux d’actualisation de 0,25% conduirait à une hausse de la juste valeur du titre BPCE de 21 439 milliers d’ Euros , toutes choses restant égales par ailleurs. Ce montant affecterait positivement les « Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres ». Une hausse du taux d’actualisation de 0,25% conduirait à une baisse de la juste valeur du titre BPCE de 20 243 milliers d’ Euros , toutes choses restant égales par ailleurs. Le titre étant déprécié durablement, ce montant serait enregistré en dépréciation complémentaire au compte de résultat. Ce montant affecterait négativement les « Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres ». 9.2. Juste valeur des actifs et passifs financiers au coût amorti . — Pour les instruments financiers qui ne sont pas évalués à la juste valeur au bilan, les calculs de juste valeur sont communiqués à titre d’information et doivent être interprétés comme étant uniquement des estimations. En effet, dans la majeure partie des cas, les valeurs communiquées n’ont pas vocation à être réalisées et ne pourraient généralement pas l’être en pratique. Les justes valeurs ainsi calculées l’ont été uniquement pour des besoins d’information en annexe aux états financiers. Ces valeurs ne sont pas des indicateurs utilisés pour les besoins de pilotage des activités de banque de proximité dont le modèle de gestion est un modèle d’encaissement des flux de trésorerie attendus. Les hypothèses simplificatrices retenues pour évaluer la juste valeur des instruments au coût amorti sont présentées en note 9.1. (En milliers d’ Euros ) Cotation sur un marché actif (niveau 1) Techniques de valorisation utilisant des données observables (niveau 2) Techniques de valorisation utilisant des données non observables (niveau 3) Total Actifs financiers au cout amorti  : 121 245 1 988 064 24 434 698 26 544 007 Prêts et créances sur les établissements de crédit 0 1 464 105 2 526 569 3 990 674 Prêts et créances sur la clientèle 0 487 818 21 908 129 22 395 947 Titres de dettes 121 245 36 141 0 157 386 Autres 0 0 0 0 Passifs financiers au cout amorti  : 0 11 882 815 13 568 623 25 451 438 Dettes envers les établissements de crédit 0 49 950 7 255 649 7 305 599 Dettes envers la clientèle 0 11 464 628 6 312 974 17 777 602 Dettes représentées par un titre 0 348 397 0 348 397 Dettes subordonnées 0 19 840 0 19 840 N ote 10 . – Impôts 10.1. Impôts sur le résultat . Principes comptables  : — Les impôts sur le résultat regroupent : – les impôts courants qui sont calculés sur la base des bénéfices imposables sur la période de chaque entité fiscale consolidée en appliquant les taux et règles d’imposition en vigueur. – les impôts différés (voir 10.2) (En milliers d’ Euros ) 31/12/2018 31/12/2017 Impôts courants -12 037 -10 851 Impôts différés -11 883 -5 102 Impôts sur le résultat -23 920 -15 953 — Rapprochement entre la charge d’impôts comptabilisée et la charge d’impôts théorique : (En milliers d’ Euros ) Exercice 2018 Résultat net (part du groupe) 82 195 Variations de valeur des écarts d’acquisition Participations ne donnant pas le contrôle 7 969 Quote-part dans le résultat net des entreprises mises en équivalence Impôts 23 920 Résultat comptable avant impôts et variations de valeur des écarts d’acquisition (a) 114 084 Taux d’imposition de droit commun français (B) 34,43% Charge (produit) d’impôts théorique au taux en vigueur en France (A*B) -39 279 Effet de la variation des impôts différés non constatés Effet des différences permanentes 9 509 Impôts à taux réduit et activités exonérées 67 Différence de taux d’impôts sur les revenus taxés à l’étranger 0 Impôts sur exercices antérieurs, crédits d’impôts et autres impôts -3 278 Effet des changements de taux d’imposition Autres éléments 9 061 Charge (produit) d’impôts comptabilisée -23 920 Taux effectif d’impôt (charge d’impôts sur le résultat rapportée au résultat taxable) 21% 10.2. Impôts différés . Principes comptables . — Des impôts différés sont comptabilisés lorsqu’il existe des différences temporelles entre la valeur comptable et la valeur fiscale d’un actif ou d’un passif et quelle que soit la date à laquelle l’impôt deviendra exigible ou récupérable. Le taux d’impôt et les règles fiscales retenus pour le calcul des impôts différés sont ceux résultant des textes fiscaux en vigueur et qui seront applicables lorsque l’impôt deviendra exigible ou récupérable. Les impositions différées sont compensées entre elles au niveau de chaque entité fiscale. L’entité fiscale correspond soit à l’entité elle-même, soit au groupe d’intégration fiscale s’il existe. Les actifs d’impôts différés ne sont pris en compte que s’il est probable que l’entité concernée puisse les récupérer sur un horizon déterminé. — Les impôts différés sont comptabilisés comme un produit ou une charge d’impôt dans le compte de résultat, à l’exception de ceux afférant : – aux écarts de revalorisation sur les avantages postérieurs à l’emploi ; – aux gains et pertes latents sur les actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres ; – aux variations de juste valeur des dérivés désignés en couverture des flux de trésorerie ; pour lesquels les impôts différés correspondants sont enregistrés en gains et pertes latents comptabilisés directement en capitaux propres. Les dettes et créances d’impôts différés ne font pas l’objet d’une actualisation. — Les impôts différés déterminés sur les différences temporelles reposent sur les sources de comptabilisation détaillées dans le tableau suivant (les actifs d’impôts différés sont signés en positif, les passifs d’impôts différés figurent en négatif) : (En milliers d’ Euros ) 31/12/2018 01/01/2018 Plus-values latentes sur OPCVM 0 0 GIE F iscaux 0 0 Provisions pour passifs sociaux 10 680 10 146 Provisions pour activité d’épargne-logement 5 741 5 970 Dépréciation non déductible au titre du risque de crédit 25 253 28 609 Autres provisions non déductibles 3 755 4 419 Juste valeur des instruments financiers dont la variation est inscrite en réserves 0 0 Autres sources de différences temporelles -22 948 -11 537 Impôts différés liés aux décalages temporels 22 481 37 607 Impôts différés liés à l’activation des pertes fiscales reportables 0 0 Impôts différés sur retraitements et éliminations de consolidation 0 0 Impôts différés non constatés par prudence 0 0 Impôts différés nets 22 481 37 607 Comptabilisés  : A l’actif du bilan 22 481 40 784 Au passif du bilan 0 3 177 Note 11 . – Autres informations 11.1. Informations sur les opérations de location financement et de location simple . Principes comptables . — Les contrats de location sont analysés selon leur substance et leur réalité financière et relèvent selon le cas d’opérations de location simple ou d’opérations de location-financement. Contrats de location-financement . — Un contrat de location-financement se définit comme un contrat de location ayant en substance pour effet de transférer au preneur la quasi-totalité des risques et avantages inhérents à la propriété d’un actif. Il s’analyse comme une acquisition d’immobilisation par le locataire financée par un crédit accordé par le bailleur. — La norme IAS 17 relative aux contrats de location présente notamment cinq exemples de situations qui permettent de distinguer un contrat de location-financement d’un contrat de location simple : – le contrat de location transfère la propriété de l’actif au preneur au terme de la durée du contrat de location ; – Le contrat de location donne au preneur l’option d’acheter l’actif à un prix qui devrait être suffisamment inférieur à sa juste valeur à la date à laquelle l’option sera levée pour que, dès le commencement du contrat de location, on ait la certitude raisonnable que l’option sera levée ; – la durée du contrat de location couvre la majeure partie de la durée de vie économique de l’actif même s’il n’y a pas transfert de propriété ; – au commencement du contrat de location, la valeur actualisée des paiements minimaux au titre de la location s’élève au moins à la quasi-totalité de la juste valeur de l’actif loué ; et – les actifs loués sont d’une nature tellement spécifique que seul le preneur peut l’utiliser sans leur apporter de modifications majeures. Par ailleurs, la norme IAS 17 décrit trois indicateurs de situations qui, individuellement ou collectivement peuvent conduire à un classement en location-financement : – si le preneur peut résilier le contrat de location et si les pertes subies par le bailleur relatives à la résiliation sont à la charge du preneur ; – les profits ou les pertes résultant de la variation de la juste valeur de la valeur résiduelle sont à la charge du preneur ; et – le preneur a la faculté de poursuivre la location pour une deuxième période moyennant un loyer sensiblement inférieur au prix de marché. À l’activation du contrat, la créance de location-financement est inscrite au bilan du bailleur pour un montant égal à l’investissement net dans le contrat de location correspondant à la valeur actualisée au taux implicite du contrat des paiements minimaux à recevoir du locataire augmentée de toute valeur résiduelle non garantie revenant au bailleur. Conformément à la norme IAS 17, les valeurs résiduelles non garanties font l’objet d’une révision régulière. Une diminution de la valeur résiduelle estimée non garantie entraîne une modification du profil d’imputation des revenus sur toute la durée du contrat (calcul d’un nouveau plan d’amortissement) et une charge est enregistrée afin de corriger le montant des produits financiers déjà constatés. Les dépréciations sur les opérations de location-financement sont déterminées conformément à IFRS 9 selon la même méthode que celle décrite pour les actifs financiers au coût amorti (note 4.1.10) et sont comptabilisées en Coût du risque de crédit. — Les revenus des contrats de location-financement correspondant au montant des intérêts sont comptabilisés au compte de résultat au poste « Intérêts et produits assimilés ». Les revenus du contrat de location-financement sont reconnus en résultat par le biais du taux d’intérêt implicite (TII) qui traduit un taux de rentabilité périodique constant sur l’encours d’investissement net du bailleur. Le TII est le taux d’actualisation qui permet de rendre égales : – la valeur actualisée des paiements minimaux à recevoir par le bailleur augmentée de la valeur résiduelle non garantie ; – et la valeur d’entrée du bien (juste valeur à l’initiation augmentée des coûts directs initiaux c’est-à-dire les coûts encourus spécifiquement par le bailleur pour la mise en place d’un contrat de location). Dans les comptes du locataire, les contrats de crédit-bail et de location avec option d’achat se traduisent par l’acquisition d’une immobilisation financée par emprunt. Contrats de location simple  : Un contrat qui n’est pas qualifié de location financement est classé par défaut en contrat de location simple. Les actifs donnés en location simple sont présentés à l’actif parmi les immobilisations corporelles et incorporelles lorsqu’il s’agit de biens mobiliers et parmi les immeubles de placement lorsqu’il s’agit d’immeubles. Les loyers issus des contrats de location simple sont comptabilisés de façon linéaire sur la durée du bail au poste « Produits et charges des autres activités ». 11.1.1. Opérations de location en tant que bailleur : (En milliers d’Euros) 31/12/2018 01/01/2018 Durée résiduelle Durée résiduelle < 1 an > ou égal à 1 an à < 5 ans > 5 ans Total < 1 an > ou égal à 1 an à < 5 ans > 5 ans Total Location financement  : Investissement brut 178 521 855 307 343 692 1 377 520 232 326 567 672 60 104 860 102 Valeur actualisée des paiements minimaux à recevoir 168 033 839 157 341 176 1 348 366 221 578 551 352 57 672 830 601 Produits financiers non acquis 10 404 16 150 2 516 29 070 10 748 16 320 2 433 29 501 Location simple  : Paiements minimaux à recevoir au titre des contrats non résiliables 2 595 5 190 0 7 785 0 0 0 0 (En milliers d’Euros) 31/12/2018 01/01/2018 Actifs immobiliers Actifs mobiliers Total Actifs immobiliers Actifs mobiliers Total Location financement Valeur résiduelle non garantie revenant au bailleur 0 17 612 17 612 0 17 312 17 312 — Loyers conditionnels de la période constatés en produits : (En milliers d’ Euros ) Exercice 2018 Exercice 2017 Location financement 0 0 Location simple 0 0 11.1.2. Opérations de location en tant que preneur : — Immobilisations par catégorie  : (En milliers d’Euros) 31/12/2018 01/01/2018 Actifs immobiliers Actifs mobiliers Total Actifs immobiliers Actifs mobiliers Total Location financement  : Valeur nette comptable 0 0 0 0 — Paiements minimaux futurs : Preneur (En milliers d’Euros) 31/12/2018 01/01/2018 Durée résiduelle Durée résiduelle < 1 an > ou égal à 1 an à < 5 ans > 5 ans Total < 1 an > ou égal à 1 an à < 5 ans > 5 ans Total Location simple  : Paiements minimaux futurs à payer au titre des contrats non résiliables 5 461 10 922 0 16 383 -7 591 -21 635 -8 954 -38 180 Paiements minimaux futurs à recevoir au titre des contrats de sous location non résiliables 0 0 — Montants comptabilisés en résultat net : ( En milliers d’ Euros ) 31/12/2018 01/01/2018 Location simple Paiements minimaux -9 656 -10 305 Loyers conditionnels inclus dans les charges de la période 0 Produits des sous location 0 11.2. Transactions avec les parties liées . Transactions avec les sociétés consolidées  : Les transactions réalisées au cours de l’exercice et les encours existants en fin de période entre les sociétés du groupe consolidées par intégration globale sont totalement éliminés en consolidation. — Dans ces conditions, figurent dans les transactions avec les parties liées les opérations réciproques avec : – l’organe central BPCE ; – les co-entreprises qui sont mises en équivalence ; – les entités sur lesquelles le groupe exerce une influence notable et qui sont mises en équivalence (entreprises associées) ; – les autres parties liées correspondent aux entités contrôlées par les Banques Populaires prises dans leur ensemble (tel que BPCE Achats) et les centres informatiques (tels que I-BP). (En milliers d’Euros) 31/12/2018 01/01/2018 BPCE Entités exerçant un contrôle conjoint ou une influence notable BPCE Entités exerçant un contrôle conjoint ou une influence notable Crédits 1 939 965 1 028 255 Autres actifs financiers 842 820 35 826 801 330 14 296 Autres actifs 18 354 17 731 Total des actifs avec les entités liées 2 801 139 35 826 1 847 316 14 296 Dettes 5 047 587 3 440 828 Autres passifs financiers Autres passifs 0 2 047 Total des passifs envers les entités liées 5 047 587 0 3 442 875 0 Intérêts, produits et charges assimilés 165 -1 714 1 Commissions -610 25 Résultat net sur opérations financières 18 543 1 026 18 863 218 Produits nets des autres activités Total du PNB réalisé avec les entités liées 18 098 1 026 17 174 219 Engagements donnés 211 935 60 856 Engagements reçus Engagements sur instruments financiers à terme Total des engagements avec les entités liées 211 935 0 60 856 0 La liste des filiales consolidées par intégration globale est communiquée en note 12 - Périmètre de consolidation ». 11.3. Intérêts dans les entités structurées non consolidées . 11.3.1. Nature des intérêts dans les entités structurées non consolidées . — Une entité structurée non consolidée est une entité structurée qui n’est pas contrôlée et donc pas comptabilisée selon la méthode de l’intégration globale. En conséquence, les intérêts détenus dans une coentreprise ou une entreprise associée qui ont le caractère d’entité structurée relèvent du périmètre de cette annexe. Il en est de même des entités structurées contrôlées et non consolidées pour des raisons de seuils. — Sont concernées toutes les entités structurées dans lesquelles le Groupe BPGO détient un intérêt et intervient avec l’un ou plusieurs des rôles suivants : – originateur/structureur/arrangeur ; – agent placeur ; – gestionnaire ; – ou, tout autre rôle ayant une incidence prépondérante dans la structuration ou la gestion de l’opération (exemple : octroi de financements, de garanties ou de dérivés structurants, investisseur fiscal, investisseur significatif, etc.). Au cas particulier de la gestion d'actifs, les investissements dans des structures de capital-investissement / risque ou des fonds immobiliers sont présentés sauf caractère non significatif pour le groupe BPGO. Un intérêt dans une entité correspond à toute forme de lien contractuel ou non contractuel exposant le Groupe BPGO à un risque de variation des rendements associés à la performance de l’entité. Les intérêts dans une autre entité peuvent être attestés, entre autres, par la détention d’instruments de capitaux propres ou de titres de créances, ainsi que, par d’autres formes de liens, telles qu’un financement, un crédit de trésorerie, un rehaussement de crédit, l’octroi de garanties ou des dérivés structurés. Les entités structurées avec lesquelles le groupe est en relation peuvent être regroupées en quatre familles : les entités mises en œuvre dans l’activité de gestion d’actif, les véhicules de titrisation, les entités créées dans le cadre d’un financement structuré et les entités mises en place pour d’autres natures d’opérations. Gestion d’actifs  : La gestion d'actifs financiers (aussi appelée gestion de portefeuille ou Asset Management ) consiste à gérer des capitaux ou des fonds confiés par des investisseurs en investissant dans les actions, les obligations, les SICAV de trésorerie, les hedge funds etc. L’activité de gestion d’actifs qui fait appel à des entités structurées est représentée par la gestion collective ou gestion de fonds. Elle regroupe plus spécifiquement les organismes de placement collectif au sens du code monétaire et financier (autres que les structures de titrisation) ainsi que les organismes équivalents de droit étranger. Il s’agit en particulier d’entités de type OPCVM, fonds immobiliers et fonds de capital investissement. Titrisation  : Les opérations de titrisation sont généralement constituées sous la forme d’entités structurées dans lesquelles des actifs ou des dérivés représentatifs de risques de crédit sont cantonnés. Ces entités ont pour vocation de diversifier les risques de crédit sous-jacents et de les scinder en différents niveaux de subordination (tranches) en vue, le plus souvent, de leur acquisition par des investisseurs qui recherchent un certain niveau de rémunération, fonction du niveau de risque accepté. Les actifs de ces véhicules et les passifs qu’ils émettent sont notés par les agences de notation qui surveillent l’adéquation du niveau de risque supporté par chaque tranche de risque vendue avec la note attribuée. Les formes de titrisation rencontrées et faisant intervenir des entités structurées sont les suivantes : les opérations par lesquelles le groupe (ou une filiale) cède pour son propre compte à un véhicule dédié, sous une forme « cash » ou synthétique, le risque de crédit relatif à l’un de ses portefeuilles d’actifs ; les opérations de titrisation menées pour le compte de tiers. Ces opérations consistent à loger dans une structure dédiée (en général un fonds commun de créances (FCC) des actifs d’une entreprise tierce. Le FCC émet des parts qui peuvent dans certains cas être souscrites directement par des investisseurs, ou bien être souscrites par un conduit multi-cédants qui refinance l’achat de ses parts par l’émission de « notes » de faible maturité (billets de trésorerie ou « commercial paper »). Financements (d’actifs) structurés  : Le financement structuré désigne l'ensemble des activités et produits mis en place pour apporter des financements aux acteurs économiques tout en réduisant le risque grâce à l'utilisation de structures complexes. Il s’agit de financements d’actifs mobiliers (afférents aux transports aéronautiques, maritimes ou terrestres, télécommunication…), d’actifs immobiliers et d’acquisition de sociétés cibles (financements en LBO). Le groupe peut être amené à créer une entité structurée dans laquelle est logée une opération de financement spécifique pour le compte d’un client. Il s'agit d'organisation contractuelle et structurelle. Les spécificités de ces financements se rattachent à la gestion des risques, avec le recours à des notions telles que le recours limité ou la renonciation à recours, la subordination conventionnelle et/ou structurelle et l'utilisation de véhicules juridiques dédiés appelés en particulier à porter un contrat unique de crédit-bail représentatif du financement accordé. Autres activités  : Il s’agit d’un ensemble regroupant le restant des activités. 11.3.2. Nature des risques associés aux intérêts détenus dans les entités structurées non consolidées . — Les actifs et passifs comptabilisés dans les différents postes du bilan du groupe au titre des intérêts détenus dans les entités structurées non consolidées contribuent à la détermination des risques associés à ces entités. Les valeurs recensées à ce titre à l’actif du bilan, complétées des engagements de financement et de garantie donnés sous déduction des engagements de garantie reçus et des provisions enregistrées au passif, sont retenues pour apprécier l’exposition maximale au risque de perte. Le poste « notionnel des dérivés » correspond au notionnel des ventes d’options vis-à-vis des entités structurées. Les données sont présentées ci-dessous, agrégées sur la base de leur typologie d’activité. — Au 31 décembre 2018 : (En milliers d’ Euros ) Titrisation Gestion d’actifs Financements structurés Autres activités Actifs financiers à la juste valeur par résultat 0 4 583 0 0 Instruments dérivés de transaction 0 0 0 0 Instruments financiers classés en trading (hors dérivés) 0 0 0 0 Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Non basique 0 4 583 0 0 Instruments financiers classés en juste valeur sur option 0 0 0 0 Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 0 1 020 0 19 187 Actifs financiers au coût amorti 0 0 0 0 Placements des activités d’assurance 0 0 0 0 Actifs divers 0 0 0 0 Total actif 0 5 603 0 19 187 Passifs financiers à la juste valeur par résultat 0 0 0 0 Passifs relatifs aux contrats des activités d'assurance 0 0 0 0 Provisions 0 0 0 0 Total passif 0 0 0 0 Engagements de financement donnés 0 0 0 0 Engagements de garantie donnés 0 0 0 0 Garantie reçues 0 0 0 0 Notionnel des dérivés 0 0 0 0 Exposition maximale au risque de perte 0 5 603 0 19 187 Taille des entités structurées 0 0 0 976 891 — Au 1 er janvier 2018 : (En milliers d’ Euros ) Titrisation Gestion d’actifs Financements structurés Autres activités Actifs financiers à la juste valeur par résultat Instruments dérivés de transaction Instruments financiers classés en trading (hors dérivés) Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Non basique Instruments financiers classés en juste valeur sur option Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 4 219 4 715 Actifs financiers au coût amorti Placements des activités d’assurance Actifs divers Total actif 4 219 4 715 Passifs financiers à la juste valeur par résultat Passifs relatifs aux contrats des activités d'assurance Provisions Total passif Engagements de financement donnés Engagements de garantie donnés Garantie reçues Notionnel des dérivés Exposition maximale au risque de perte Taille des entités structurées 2 613 877 551 11.3.3. Revenus et valeur comptable des actifs transférés dans les entités structurées non consolidées sponsorisées . — Une entité structurée est sponsorisée par une entité du groupe lorsque les deux indicateurs suivants sont cumulativement satisfaits : – elle est impliquée dans la création et la structuration de l’entité structurée ; – elle contribue au succès de l’entité en lui transférant des actifs ou en gérant les activités pertinentes. Lorsque le rôle de l’entité du groupe se limite simplement à un rôle de conseil, d’arrangeur, de dépositaire ou d’agent placeur, l’entité structurée est présumée ne pas être sponsorisée. Le groupe BPGO n’est pas sponsor d’entités structurées. 11.4. Honoraires des commissaires aux comptes  : (En milliers d’Euros) BPGO Exercice 2018 Exercice 2017 Montant (HTR) Montant (HTR) Audit Commissariat aux comptes, certification, examen des comptes individuels et consolidés 562 476 Autres diligences et prestations directement liées à la mission du commissaire aux comptes (exclusivement RSE) 17 20 Total 579 496 Note 14 . – Détail du périmètre de consolidation . 12.1. Opérations de titrisation . Principes comptables . — La titrisation est un montage financier qui permet à une entité d’améliorer la liquidité de son bilan. Techniquement, des actifs sélectionnés en fonction de la qualité de leurs garanties sont regroupés dans une société ad hoc qui en fait l’acquisition en se finançant par l’émission de titres souscrits par des investisseurs. Les entités spécifiques créées dans ce cadre sont consolidées lorsque le groupe en a le contrôle. Le contrôle est apprécié au regard des critères de la norme IFRS 10 et rappelés en 3.2.1. Opération de titrisation interne au Groupe BPCE  : En 2018, deux nouvelles entités ad hoc (deux Fonds Communs de Titrisation ou « FCT ») ont été consolidées au sein du Groupe BPCE : BPCE Home Loans FCT 2018 et BPCE Home Loans FCT 2018 Demut, toutes deux nées d’une opération de titrisation interne au groupe réalisée par les Banques Populaires et les Caisses d’Epargne le 29 octobre 2018. Cette opération s’est traduite par une cession de prêts immobiliers (47 397 milliers d’ Euros ) à BPCE Home Loans FCT 2018 et, une souscription par des investisseurs externes des titres seniors émis par le FCT (42 100 milliers d’ Euros ). Cette opération, malgré un placement sur le marché, n’est pas déconsolidante puisque les établissements ayant cédé les crédits ont souscrit aux titres subordonnés et aux parts résiduelles. Ils conservent ainsi le contrôle au sens d’ IFRS 10. Elle prolonge les opérations BPCE Master Home Loans et BPCE Home Loans FCT 2017_5, toujours en vie, basée sur une cession de prêts immobiliers et complète ainsi le dispositif de refinancement du Groupe BPCE. 12.2. Périmètre de consolidation au 31 décembre 2018 . — Les entités dont la contribution aux états financiers consolidés n’est pas significative n’ont pas vocation à entrer dans le périmètre de consolidation. Pour les entités répondant à la définition d’entités du secteur financier du règlement (UE) n°575/2013 du Parlement européen et du Conseil du 26 juin 2013 (dit « CRR »), les seuils de consolidation comptable sont alignés, à compter du 31 décembre 2017, sur ceux retenus pour le périmètre de consolidation prudentielle. L’article 19 du CRR fait référence à un seuil de 10 millions d’ Euros de total bilan et de hors bilan. Pour les entités du secteur non financier, le caractère significatif est apprécié au niveau des entités consolidées. Selon le principe de la significativité ascendante, toute entité incluse dans un périmètre de niveau inférieur est incluse dans les périmètres de consolidation de niveaux supérieurs, même si elle n’est pas significative pour ceux-ci. Pour chacune des entités du périmètre est indiqué le pourcentage d’intérêt. Le pourcentage d’intérêt exprime la part de capital détenue par le groupe, directement et indirectement, dans les entreprises du périmètre. Le pourcentage d’intérêt permet de déterminer la part du groupe dans l’actif net de la société détenue. Le périmètre de consolidation intègre les entités suivantes : — Entités consolidantes : – La Banque Populaire Grand Ouest, – Les Sociétés de Caution Mutuelle (SOCAMI Ouest, SOCAMI Atlantique, SOCAMA Ouest, SOCAMA Atlantique), La méthode retenue est la méthode par intégration globale sans intérêts minoritaires. — Filiales : – La SCI Polaris Siège BPGO Saint-Grégoire détenue à 100% par la Banque Populaire Grand Ouest (méthode intégration globale). – La SA Ouest Croissance, société de capital-risque , détenue à 60% par la Banque Populaire Grand Ouest (méthode mise en équivalence en 2017, méthode intégration globale en 2018). — Entités structurées : – Quote-part ou “silo” FCT « BPCE Master Home Loans », FCT « BPCE Master Home Loans Demut » – Quote-part ou “silo” FCT « BPCE Consumer Loans », FCT « BPCE Master Consumer Loans Demut » — Les participations suivantes ont été exclues du périmètre de consolidation en raison de leur caractère non significatif : Etablissements Activité Nationalité % Contrôle % Intérêt S A G rand O uest G estion d' A ctifs Soc iété de gestion SCPI F 99,99 99,99 SAS O uest C roissance G estion Société de gestion SCR F 69,85 69,85 SAS GOPI Société holding immo bilière F 100 100 SARL Espace T ransaction C onseil Société de conseil F 100 100 SCI V igneau Société civile immobilière F 100 100 SAS P roximea Société de conseil F 100 100 EURL G rand O uest P lus Holding F 100 100 VII. — Rapport des commissaires aux comptes sur les comptes consolidés. A l’assemblée générale des sociétaires 1. Opinion . — En exécution de la mission qui nous a été confiée par votre assemblée générale , nous avons effectué l’audit des comptes consolidés du Groupe Banque Populaire Grand Ouest relatifs à l’exercice clos le 31 décembre 2018 , tels qu’ils sont joints au présent rapport. Nous certifions que les comptes consolidés sont, au regard du référentiel IFRS tel qu’adopté dans l’Union européenne, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du résultat des opérations de l’exercice écoulé ainsi que de la situation financière et du patrimoine, à la fin de l’exercice, de l'ensemble constitué par les personnes et entités comprises dans la consolidation. L’opinion formulée ci-dessus est cohérente avec le contenu de notre rapport au comité d’audit . 2. Fondement de l’opinion . Référentiel d’audit . — Nous avons effectué notre audit selon les normes d’exercice professionnel applicables en France. Nous estimons que les éléments que nous avons collectés sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion. Les responsabilités qui nous incombent en vertu de ces normes sont indiquées dans la partie « Responsabilités des commissaires aux comptes relatives à l’audit des comptes consolidés » du présent rapport. — Indépendance  : Nous avons réalisé notre mission d’audit dans le respect des règles d’indépendance qui nous sont applicables, sur la période du 1 er janvier 2018 à la date d’émission de notre rapport, et notamment nous n’avons pas fourni de services interdits par l’article 5, paragraphe 1, du règlement (UE) n°537/2014 ou par le code de déontologie de la profession de commissaire aux comptes. 3. Observation . — Sans remettre en cause l’opinion exprimée ci-dessus, nous attirons votre attention sur les changements de méthode comptable relatifs à la première application des normes IFRS 9 sur les instruments financiers et IFRS 15 sur les produits des activités ordinaires tirés de contrats conclus avec des clients, exposés dans la partie 5.1.6 ainsi que dans la note 2.2 en partie 5.1.7 de l’annexe des comptes consolidés. Justification des appréciations - Points clés de l’audit . — En application des dispositions des articles L.823-9 et R.823 -7 du code de commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à votre connaissance les points clés de l’audit relatifs aux risques d'anomalies significatives qui, selon notre jugement professionnel, ont été les plus importants pour l’audit des comptes consolidés de l’exercice, ainsi que les réponses que nous avons apportées face à ces risques. Les appréciations ainsi portées s’inscrivent dans le contexte de l’audit des comptes consolidés pris dans leur ensemble et de la formation de notre opinion exprimée ci-avant. Nous n’exprimons pas d’opinion sur des éléments de ces comptes consolidés pris isolément. — Incidence de la 1 ère application d’ IFRS 9 dans les comptes consolidés Risque identifié Notre réponse L’application de la norme IFRS 9 « instruments financiers » à partir du 1er janvier 2018 a introduit des modifications significatives dans les règles de classement et d’évaluation ainsi que de dépréciation des actifs financiers, se traduisant par des impacts financiers et opérationnels. Classement et évaluation  : Selon la norme IFRS 9, la classification d’un actif financier résulte du modèle de gestion (modèle de collecte, modèle de vente, modèle mixte) et des caractéristiques des flux contractuels basiques. En fonction du modèle de gestion retenu et des caractéristiques de ses flux, ainsi que de sa nature (instruments de dettes ou de capitaux propres), l’actif financier est évalué soit au coût amorti, soit à la juste valeur par capitaux propres ou à la juste valeur par résultat. Au regard de ces critères, les instruments financiers en stock au 1er janvier 2018 ont fait l’objet d’une analyse afin de les classifier et de les évaluer selon les modalités prévues par cette nouvelle norme. Provision pour pertes de crédit attendues (statuts 1 et 2)  : — En complément des modalités de dépréciations au titre du risque de crédit avéré (statut 3), les nouvelles règles de dépréciation des pertes attendues imposent la constitution de provisions estimées comme suit : – Statut 1 matérialisant une perte attendue à 1 an à partir de la comptabilisation initiale d’un actif financier ; – Statut 2 matérialisant une perte attendue à maturité, en cas de dégradation significative du risque de crédit depuis la comptabilisation initiale — l’estimation de ces pertes de crédit attendues requiert l’exercice de jugement notamment pour définir : – certains paramètres de calcul des pertes de crédit attendues à savoir notamment la probabilité de défaut et le taux de perte en cas de défaut. Ces modèles sont déterminés sur la base de modèles développés en interne tenant compte des spécificités sectorielles ; – les critères de dégradation du risque de crédit ; – les modalités de prise en compte des projections macro-économiques à la fois dans les critères de dégradation et dans la mesure de pertes attendues. Ces éléments de paramétrages sont intégrés à différents modèles développés par le groupe BPCE pour chaque typologie de portefeuille de crédits afin de déterminer le montant des pertes de crédits attendues que le groupe Banque Populaire Grand Ouest comptabilise dans ses comptes consolidés. Compte tenu du périmètre de cette norme, de la complexité de sa mise en œuvre et de l’importance des estimations comptables du volet « dépréciation », nous avons considéré que la première application de la norme IFRS 9 au 1er janvier 2018 constituait un point clé de notre audit de l’exercice 2018. Les incidences de la première application de la norme IFRS 9 au 1er janvier 2018 sont détaillées dans la section « 5.1.6. Première application d’ IFRS 9 » de l’annexe ; les options retenues sont décrites en note 2.2 et les principes comptables en note 2.5.1. L’impact de la première application de la norme IFRS 9 sur les capitaux propres d’ouverture lié à la mise en place du nouveau modèle de dépréciation est de - 87 039 milliers d’ Euros avant impôts. Classement et évaluation  : — S’agissant des impacts de première application, nos principaux travaux ont consisté en : – la prise de connaissance critique de la validation des analyses réalisées par les auditeurs du groupe BPCE pour déterminer la classification des actifs financiers, – l’obtention et la revue de la documentation relative aux modèles de gestion et la vérification du respect de ceux-ci, – la vérification sur base d’échantillons de contrats, de la qualité des analyses effectuées et conduisant au classement des contrats dans les nouvelles catégories prévues par la norme. Nous avons également pris connaissance et apprécié le dispositif de contrôle interne mis en œuvre pour documenter les analyses et la conformité des modèles de gestion avec les dispositions de la norme. Provision pour pertes de crédit attendues (statuts 1 et 2)  : Nos travaux ont consisté principalement en une prise de connaissance critique des conclusions des travaux réalisés par les auditeurs de la consolidation du groupe BPCE, qui avec leurs experts et spécialistes, ont procédé à : – la revue de la segmentation des portefeuilles de crédits et la cartographie des modèles de calcul des dépréciations par périmètre ; – la réalisation d’une analyse de conformité des méthodes de calcul et modalités de calibrage avec les dispositions de la norme IFRS 9, notamment sur : – les critères de dégradation significative du risque de crédit (variation de la notation et de la probabilité de défaut depuis la comptabilisation initiale, …) ; – les calculs de pertes attendues (revue des modèles, du calibrage des PD, LGD, de la prise en compte des garanties, des hypothèses de données prospectives (forward looking), des modalités d’actualisation au TIE, des modalités de backtesting, …) ; – la réalisation de contre calculs avec leurs propres outils ; – la réalisation de contrôles sur le dispositif informatique dans son ensemble mis en place par le Groupe BPCE avec notamment une revue des contrôles généraux informatiques, des interfaces et des contrôles embarqués au titre des données spécifiques visant à traiter l’information relative à IFRS 9. Enfin, nos travaux de contrôles ont également porté sur la revue des chiffrages d’impact, du processus de consolidation des données et de l’information financière au titre de la première application au 1er janvier 2018. — Risque de crédit : dépréciation des prêts et créances dans les comptes consolidés (statuts 1, 2 et 3)  : Risque identifié Notre réponse Le groupe Banque Populaire Grand Ouest est exposé aux risques de crédit et de contrepartie. Ces risques résultant de l’incapacité de ses clients ou de ses contreparties à faire face à leurs engagements financiers, portent notamment sur ses activités de prêts à la clientèle. Conformément au volet « dépréciation » de la norme IFRS 9, le groupe Banque Populaire Grand Ouest constitue des dépréciations et provisions destinées à couvrir les risques attendus (encours en statuts 1 et 2) ou avérés (encours en statut 3) de pertes. Les dépréciations pour pertes attendues (statuts 1 et 2) sont déterminées principalement sur la base de modèles développés par le groupe BPCE, intégrant différents paramètres (la probabilité de défaut, le taux perte en cas de défaut, informations prospectives…), complétées le cas échéant par des dotations sur base sectorielle au regard de spécificités locales ou d’événements spécifiques. Les encours de crédits supportant un risque de contrepartie avéré (statut 3) font l’objet de dépréciations déterminées essentiellement sur base individuelle. Ces dépréciations sont évaluées par la direction de votre Banque en fonction des flux futurs recouvrables estimés tenant compte des garanties disponibles sur chacun des crédits concernés. Nous avons considéré que l’identification et l’évaluation du risque de crédit constituait un point clé de l’audit étant donné que les provisions induites constituent une estimation significative pour l’établissement des comptes et font appel au jugement de la direction tant dans le rattachement des encours de crédits aux différents statuts, dans la détermination des paramètres et modalités de calculs des dépréciations pour les encours en statuts 1 et 2 que dans l’appréciation du niveau de provisionnement individuel des encours de crédits en statut 3. En particulier dans le contexte de la première année d’application d’ IFRS 9, nous avons considéré que l’appréciation de l’adéquation du niveau de couverture des risques de crédit par des provisions et le niveau du coût du risque associé constituent un point clé de l’audit pour l’exercice 2018. Les expositions aux risques de crédit et de contrepartie représentent plus de 92% du total bilan du groupe Banque Populaire Grand Ouest au 31 décembre 2018 (77% pour les seuls prêts et créances). Les encours bruts de prêts et créances à la clientèle s’élèvent à 22 444 592 milliers d’ Euros . Le stock des dépréciations sur les encours de crédits et assimilés s’élève à 549 683 milliers d’ Euros dont 42 483 milliers d’ Euros au titre du statut 1, 68 362 milliers d’ Euros au titre du statut 2 et 442 742 milliers d’ Euros au titre du statut 3. Le coût du risque sur l’exercice 2018 s’élève à 47 225 milliers d’ Euros . Pour plus de détail sur les principes comptables et les expositions, se référer aux notes 5.5 et 7.1 de l’annexe. Dépréciation des encours de crédits en statuts 1 et 2  : — Dans la continuité des diligences réalisées dans le cadre de la 1ère application d’ IFRS 9, nos travaux ont principalement consisté : – à nous assurer de l’existence d’un dispositif de contrôle interne permettant une actualisation à une fréquence appropriée des notations des différents encours de crédits, – en une revue critique des travaux des auditeurs de la consolidation du groupe BPCE qui, en lien avec leurs experts et spécialistes : – se sont assurés de l’existence d’une gouvernance revoyant à une fréquence appropriée le caractère approprié des modèles de dépréciations, les paramètres utilisés pour le calcul des dépréciations, et analysant les évolutions des dépréciations au regard des nouvelles règles IFRS 9, – ont apprécié la pertinence de ces paramètres utilisés pour les calculs des dépréciations au 31 décembre 2018, – ont effectué des contre-calculs sur les principaux portefeuilles de crédits. Par ailleurs, nous nous sommes enfin assurés de la correcte documentation et justification des provisions sectorielles complémentaires comptabilisées aux bornes du groupe Banque Populaire Grand Ouest. Dépréciation des encours de crédit en statut 3  : Dans le cadre de nos procédures d’audit, nous avons d’une manière générale, examiné le dispositif de contrôle relatif au recensement des expositions, au suivi des risques de crédit et de contrepartie, à l’appréciation des risques de non recouvrement et à la détermination des dépréciations et provisions afférentes sur base individuelle. Nos travaux ont consisté à apprécier la qualité du dispositif de suivi des contreparties sensibles, douteuses et contentieuses, du processus de revue de crédit, du dispositif de valorisation des garanties. Par ailleurs, sur la base d’un échantillon de dossiers sélectionnés sur des critères de matérialité et de risques, nous avons réalisé des analyses contradictoires des montants de provisions. Nous avons également apprécié la pertinence l’information détaillée en annexe requise par la nouvelle norme IFRS 9 au titre du volet « dépréciation » au 31 décembre 2018. — Fusion informatique  : Risque identifié Notre réponse Au cours de l’exercice 2018, la Banque Populaire Grand Ouest a procédé à la fusion informatique des entités ex-Banque Populaire Atlantique, ex-Banque Populaire de l’Ouest, ex-Crédit Maritime Atlantique et ex-Crédit Maritime Bretagne Normandie. Cette opération s’est déroulée en date du 16 septembre 2018 avec l’appui des collaborateurs et intervenants du Groupe. Nous avons considéré que cette fusion informatique constituait un point clé de l’audit au regard du caractère exceptionnel et non récurrent de cette opération, ainsi que de son importance pour l’élaboration de l’information financière de la Banque Populaire Grand Ouest compte tenu de l’importance des systèmes d’information dans l’environnement bancaire. Nos travaux d’audit de la fusion informatique se sont appuyés sur l’intervention de nos spécialistes informatiques. — Nos travaux ont consisté à apprécier le dispositif de contrôle mis en place par la Banque Populaire Grand Ouest afin d’assurer la fiabilité du processus de fusion informatique. Dans ce cadre, des diligences de revue ciblée du projet de fusion informatique ont été réalisées, par entretien et analyse de documents, selon les axes suivants : – organisation du projet ; – paramétrages et développements ; – fusion de données / recettes statiques ; – interfaces / recettes dynamiques ; – habilitations ; – modalité de validation du passage en production sur le nouveau système ; – formation des utilisateurs. Par ailleurs, nous avons également revu les principaux indicateurs opérationnels comptables post-fusion informatique afin de nous assurer de l’absence de dysfonctionnement significatif du nouvel environnement informatique fusionné. 4. Vérifications spécifiques . — Nous avons également procédé, conformément aux normes d'exercice professionnel applicables en France, aux vérifications spécifiques prévues par les textes légaux et réglementaires des informations données dans le rapport de gestion du Conseil d’Administration. Nous n'avons pas d'observation à formuler sur leur sincérité et leur concordance avec les comptes consolidés. Nous attestons que la déclaration consolidée de performance extra-financière prévue par l’article L.225-102-1 du code de commerce figure dans le rapport de gestion, étant précisé que, conformément aux dispositions de l’article L.823-10 de ce code, les informations contenues dans cette déclaration n’ont pas fait l’objet de notre part de vérifications de sincérité ou de concordance avec les comptes consolidés et doivent faire l’objet d’un rapport par un organisme tiers indépendant. — Informations résultant d'autres obligations légales et réglementaires  : Désignation des commissaires aux comptes . — Nous avons été nommés commissaires aux comptes de la société Banque Populaire Grand Ouest par votre assemblée générale du 28 avril 1997 pour le cabinet KPMG, lors de l’assemblée générale d’approbation des comptes de l’exercice clos le 31 décembre 1978 pour le cabinet Deloitte et Associés, et du 14 avril 2003 pour le cabinet Fidaco. Au 31 décembre 2018, le cabinet KPMG était dans la 22 ème année de sa mission sans interruption, le cabinet Deloitte et Associés dans la 40 ème année, et le cabinet Fidaco dans la 16 ème année. Responsabilités de la direction et des personnes constituant le gouvernement d’entreprise relatives aux comptes consolidés . — Il appartient à la direction d’établir des comptes consolidés présentant une image fidèle conformément au référentiel IFRS tel qu’adopté dans l’Union européenne ainsi que de mettre en place le contrôle interne qu'elle estime nécessaire à l'établissement de comptes consolidés ne comportant pas d'anomalies significatives, que celles-ci proviennent de fraudes ou résultent d'erreurs. Lors de l’établissement des comptes consolidés, il incombe à la direction d’évaluer la capacité de la société à poursuivre son exploitation, de présenter dans ces comptes, le cas échéant, les informations nécessaires relatives à la continuité d’exploitation et d’appliquer la convention comptable de continuité d’exploitation, sauf s’il est prévu de liquider la société ou de cesser son activité. Il incombe au comité d’audit de suivre le processus d’élaboration de l’information financière et de suivre l'efficacité des systèmes de contrôle interne et de gestion des risques, ainsi que le cas échéant de l'audit interne, en ce qui concerne les procédures relatives à l'élaboration et au traitement de l'information comptable et financière. Les comptes consolidés ont été arrêtés par le Conseil d’Administration . Responsabilités des commissaires aux comptes relatives à l’audit des comptes consolidés  : Objectif et démarche d’audit . — Il nous appartient d’établir un rapport sur les comptes consolidés. Notre objectif est d’obtenir l’assurance raisonnable que les comptes consolidés pris dans leur ensemble ne comportent pas d’anomalies significatives. L’assurance raisonnable correspond à un niveau élevé d’assurance, sans toutefois garantir qu’un audit réalisé conformément aux normes d’exercice professionnel permet de systématiquement détecter toute anomalie significative. Les anomalies peuvent provenir de fraudes ou résulter d’erreurs et sont considérées comme significatives lorsque l’on peut raisonnablement s’attendre à ce qu’elles puissent, prises individuellement ou en cumulé, influencer les décisions économiques que les utilisateurs des comptes prennent en se fondant sur ceux-ci. Comme précisé par l’article L.823-10-1 du code de commerce, notre mission de certification des comptes ne consiste pas à garantir la viabilité ou la qualité de la gestion de votre société. Dans le cadre d’un audit réalisé conformément aux normes d’exercice professionnel applicables en France, le commissaire aux comptes exerce son jugement professionnel tout au long de cet audit. — En outre : – il identifie et évalue les risques que les comptes consolidés comportent des anomalies significatives, que celles-ci proviennent de fraudes ou résultent d’erreurs, définit et met en œuvre des procédures d’audit face à ces risques, et recueille des éléments qu’il estime suffisants et appropriés pour fonder son opinion. Le risque de non-détection d’une anomalie significative provenant d’une fraude est plus élevé que celui d’une anomalie significative résultant d’une erreur, car la fraude peut impliquer la collusion, la falsification, les omissions volontaires, les fausses déclarations ou le contournement du contrôle interne ; – il prend connaissance du contrôle interne pertinent pour l’audit afin de définir des procédures d’audit appropriées en la circonstance, et non dans le but d’exprimer une opinion sur l’efficacité du contrôle interne ; – il apprécie le caractère approprié des méthodes comptables retenues et le caractère raisonnable des estimations comptables faites par la direction, ainsi que les informations les concernant fournies dans les comptes consolidés ; – il apprécie le caractère approprié de l’application par la direction de la convention comptable de continuité d’exploitation et, selon les éléments collectés, l’existence ou non d’une incertitude significative liée à des événements ou à des circonstances susceptibles de mettre en cause la capacité de la société à poursuivre son exploitation. Cette appréciation s’appuie sur les éléments collectés jusqu’à la date de son rapport, étant toutefois rappelé que des circonstances ou événements ultérieurs pourraient mettre en cause la continuité d’exploitation. S’il conclut à l’existence d’une incertitude significative, il attire l’attention des lecteurs de son rapport sur les informations fournies dans les comptes consolidés au sujet de cette incertitude ou, si ces informations ne sont pas fournies ou ne sont pas pertinentes, il formule une certification avec réserve ou un refus de certifier ; – il apprécie la présentation d’ensemble des comptes consolidés et évalue si les comptes consolidés reflètent les opérations et événements sous-jacents de manière à en donner une image fidèle ; – concernant l’information financière des personnes ou entités comprises dans le périmètre de consolidation, il collecte des éléments qu’il estime suffisants et appropriés pour exprimer une opinion sur les comptes consolidés. Il est responsable de la direction, de la supervision et de la réalisation de l’audit des comptes consolidés ainsi que de l’opinion exprimée sur ces comptes. Rapport au comité d’audit . — Nous remettons au comité d’audit un rapport qui présente notamment l’étendue des travaux d'audit et le programme de travail mis en œuvre, ainsi que les conclusions découlant de nos travaux. Nous portons également à sa connaissance, le cas échéant, les faiblesses significatives du contrôle interne que nous avons identifiées pour ce qui concerne les procédures relatives à l’élaboration et au traitement de l’information comptable et financière. Parmi les éléments communiqués dans le rapport au comité d’audit, figurent les risques d’anomalies significatives que nous jugeons avoir été les plus importants pour l’audit des comptes consolidés de l’exercice et qui constituent de ce fait les points clés de l’audit, qu’il nous appartient de décrire dans le présent rapport. Nous fournissons également au comité d’audit la déclaration prévue par l’article 6 du règlement (UE) n° 537-2014 confirmant notre indépendance, au sens des règles applicables en France telles qu’elles sont fixées notamment par les articles L.822-10 à L.822-14 du code de commerce et dans le code de déontologie de la profession de commissaire aux comptes. Le cas échéant, nous nous entretenons avec le comité d'audit des risques pesant sur notre indépendance et des mesures de sauvegarde appliquées. Paris-La Défense et Angers, le 26 avril 2019 Les commissaires aux comptes  : KPMG A udit FS I DELOITTE et A SSOCIES FIDACO Département de KPMG S.A. Fiduciaire Audit Conseil Marie- C hristine F erron J olys Charlotte Vandeputte Frédéric Ploquin Associée Associée Associé

06/02/2019 : Publications périodiques (4)

Société : Banque Populaire Grande Ouest
Catégorie 1 : Chiffres d'affaires et situations trimestrielles (4.2)
Numéro d'affaire : 1900160
Texte de l'annonce :

BANQUE POPULAIRE GRAND OUEST Société anonyme coopérative de banque populaire régie par les articles 512-2 et suivants du Code monétaire et financier et l'ensemble des textes relatifs aux banques populaires et aux établissements de crédit Siège social : 15, boulevard de la Boutière , CS 26858, 35768 Saint-Grégoire 857 500 227 RCS Rennes Situation au 31 décembre 2018 (En milliers d'Euros) Actif Montant Caisse, Banques Centrales, CCP 217 279 Effets Publics et Valeurs assimilées 398 508 Créances sur les Établissements de Crédit 3 936 435 Opérations avec la clientèle 19 252 847 Obligations et Autres Titres à revenu fixe 2 070 475 Actions et autres titres à revenu variable 12 492 Participations et autres titres détenus à long terme 868 423 Parts dans les entreprises liées 10 050 Crédit bail et location avec option d'achat 635 103 Location simple 17 746 Immobilisations Incorporelles 538 Immobilisations corporelles 163 202 Autres Actifs 208 084 Comptes de Régularisation 117 134 Total actif 27 908 316 Passif Montant Dettes envers les Établissements de Crédit 7 148 909 Opérations avec la clientèle 17 555 144 Dettes représentées par un titre 353 536 Autres Passifs 116 939 Comptes de Régularisation 422 993 Provisions 207 742 Dettes subordonnées 7 325 Fonds pour Risques Bancaires Généraux 203 051 CAPITAUX PROPRES HORS FRBG (+/-) 1 892 677 Capital souscrit 1 033 252 Prime d'émission 357 772 Réserves 453 653 Report à nouveau (+/-) 48 000 Total passif 27 908 316 Hors-bilan Montant Engagements donnés Engagements de financement 2 575 208 Engagements de garantie 732 584 Engagements sur titres 919 Engagements reçus Engagements de financement Engagements de garantie 2 195 673 Engagements sur titres 919

27/07/2018 : Publications périodiques (4)

Société : Banque Populaire Grande Ouest
Catégorie 1 : Chiffres d'affaires et situations trimestrielles (4.2)
Numéro d'affaire : 1804079
Texte de l'annonce :

BANQUE POPULAIRE GRAND OUEST Société anonyme coopérative de banque populaire régie par les articles 512-2 et suivants du Code monétaire et financier et l'ensemble des textes relatifs aux banques populaires et aux établissements de crédit Siège social : 15, boulevard de la Boutière , CS 26858, 35768 Saint-Grégoire 857 500 227 RCS Rennes Situation au 30 Juin 2018 (En milliers d'Euros) Actif Montant Caisse, Banques Centrales, CCP 230 502 Effets Publics et Valeurs assimilées 397 619 Créances sur les Établissements de Crédit 3 269 942 Opérations avec la clientèle 18 657 936 Obligations et Autres Titres à revenu fixe 2 090 045 Actions et autres titres à revenu variable 8 764 Participations et autres titres détenus à long terme 846 788 Parts dans les entreprises liées 9 561 Crédit bail et location avec option d'achat 644 637 Location simple 20 161 Immobilisations Incorporelles 970 Immobilisations corporelles 168 969 Autres Actifs 123 164 Comptes de Régularisation 137 894 Total actif 26 606 952 Passif Montant Dettes envers les Établissements de Crédit 6 436 330 Opérations avec la clientèle 17 027 652 Dettes représentées par un titre 335 781 Autres Passifs 84 341 Comptes de Régularisation 424 940 Provisions 172 642 Dettes subordonnées 7 325 Fonds pour Risques Bancaires Généraux 234 780 CAPITAUX PROPRES HORS FRBG (+/-) 1 883 161 Capital souscrit 1 023 602 Prime d'émission 357 771 Réserves 454 283 Report à nouveau (+/-) 47 505 Total passif 26 606 952 Hors-bilan Montant Engagements donnés Engagements de financement 2 485 819 Engagements de garantie 805 289 Engagements sur titres 1 218 Engagements reçus Engagements de financement 1 161 Engagements de garantie 2 194 329 Engagements sur titres 1 227

15/06/2018 : Publications périodiques (4)

Société : Banque Populaire Grande Ouest
Catégorie 1 : Comptes annuels (4.1)
Numéro d'affaire : 1803129
Texte de l'annonce :

BANQUE POPULAIRE GRAND OUEST Société anonyme coopérative de banque populaire à capital variable régie par les articles 512-2 et suivants du Code monétaire et financier et l'ensemble des textes relatifs aux banques populaires et aux établissements de crédit. Siège social : 15 Boulevard de la Boutière CS26858. 35768 Saint-Grégoire 857 500 227 R.C.S. Rennes. Documents comptables annuels approuvés par l'assemblée générale du 15 mai 2018 Exercice 2017 A. — Comptes individuels annuels au 31 décembre 2017 . I. — Bilan et hors bilan . ( E n milliers d'Euros) Actif Notes BPGO BPGO Variation de périmètre BPATL 31/12/2017 31/12/2016 31/12/2016 31/12/2016 Caisses, banques centrales 211 675 175 907 91 782 84 125 Effets publics et valeurs assimilées 3.3 369 217 170 613 20 502 150 111 Créances sur les établissements de crédit 3.1 3 189 233 3 009 956 1 577 661 1 432 295 Operations avec la clientèle 3.2 17 808 001 16 264 037 8 931 522 7 332 515 Obligations et autres titres a revenu fixe 3.3 2 113 064 1 957 627 1 175 720 781 907 Actions et autres titres a revenu variable 3.3 7 367 6 865 1 099 5 766 Participations et autres titres détenus a long terme 3.4 830 034 847 289 423 892 423 397 Parts dans les entreprises liées 3.4 4 521 11 859 7 378 4 481 Operations de crédit-bail et de locations simples 3.5 613 312 568 636 192 585 376 051 Immobilisations incorporelles 3.6 1 128 3 092 2 435 657 Immobilisations corporelles 3.6 172 491 189 412 117 811 71 601 Autres actifs 3.8 146 851 105 588 39 150 66 438 Comptes de régularisation 3.9 131 558 101 941 48 613 53 328 Total de l'actif 25 598 452 23 412 822 12 630 151 10 782 671 Hors- bilan Notes 31/12/2017 31/12/2016 31/12/2016 31/12/2016 Engagements donnés Engagements de financement 4.1 2 295 857 2 141 709 1 248 932 892 777 Engagements de garantie 4.1 786 931 842 285 348 929 493 356 Engagements sur titres 965 840 500 340 Passif Notes BPGO BPGO Variation de périmètre BPATL 31/12/2017 31/12/2016 31/12/2016 31/12/2016 Banques centrales Dettes envers les établissements de crédit 3.1 5 861 070 5 375 329 2 847 117 2 528 212 Operations avec la clientèle 3.2 16 626 570 15 115 493 8 289 537 6 825 956 Dettes représentées par un titre 3.7 351 681 342 916 265 729 77 187 Autres passifs 3.8 89 361 103 774 57 263 46 511 Comptes de régularisation 3.9 344 191 325 724 131 982 193 742 Provisions 3.10 187 744 134 555 64 181 70 374 Dettes subordonnées 3.11 7 327 7 330 7 330 0 Fonds pour risques bancaires généraux ( FRBG) 3.12 234 780 234 780 87 877 146 903 Capitaux propres hors FRBG 3.13 1 895 728 1 772 921 879 133 893 788 Capital souscrit 1 021 352 952 736 522 246 430 490 Primes d'émission 357 771 14 672 4 465 10 207 Réserves 409 816 689 202 289 613 399 589 Écart de réévaluation 0 0 0 0 Provisions réglementées et subventions d'investissement 0 65 65 0 Report à nouveau 37 610 40 696 22 037 18 659 Résultat de l'exercice (+/-) 69 179 75 551 40 708 34 843 Total du passif 25 598 452 23 412 822 12 630 151 10 782 671 Hors- bilan Notes 31/12/2017 31/12/2016 31/12/2016 31/12/2016 Engagements reçus Engagements de financement 4.1 166 364 275 164 234 200 041 Engagements de garantie 4.1 2 145 897 2 671 085 1 348 043 1 323 042 Engagements sur titres 965 840 500 340 II. — Compte de résultat . (En milliers d’Euros) Notes BPGO BPGO Variation de périmètre BPATL Exercice 2017 Exercice 2016 Exercice 2016 Exercice 2016 Intérêts et produits assimilés 5.1 523 782 570 716 314 632 256 084 Intérêts et charges assimilées 5.1 -259 762 -293 695 -151 143 -142 552 0 Produits sur opérations de crédit-bail et de locations simples 5.2 247 000 239 262 90 876 148 386 Charges sur opérations de crédit-bail et de locations simples 5.2 -241 975 -231 628 -85 371 -146 257 0 Revenus des titres à revenu variable 5.3 34 539 22 745 10 189 12 556 0 Commissions (produits) 5.4 291 116 276 743 145 286 131 457 Commissions (charges) 5.4 -59 274 -51 067 -28 731 -22 336 0 Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation 5.5 1 571 1 222 787 435 Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés 5.6 -2 290 168 122 0 Autres produits d'exploitation bancaire 5.7 13 573 10 168 5 241 4 927 Autres charges d'exploitation bancaire 5.7 -10 041 -6 849 -2 830 -4 019 Produit net bancaire 540 528 537 907 299 105 238 802 Charges générales d'exploitation 5.8 -425 173 -365 684 -201 756 -163 928 Dotations aux amortissements et aux dépréciations sur immobilisations incorporelles et corporelles -19 955 -19 581 -10 873 -8 708 Résultat brut d'exploitation 95 400 152 643 86 476 66 167 Coût du risque 5.9 -36 337 -54 517 -27 567 -26 950 Résultat d'exploitation 59 063 98 126 58 909 39 217 Gains ou pertes sur actifs immobilisés 5.10 21 605 273 -870 1 143 Résultat courant avant impôt 80 668 98 400 58 040 40 360 Résultat exceptionnel 5.11 -69 -1 528 -2 526 998 Impôt sur les bénéfices 5.12 -11 420 -24 399 -15 809 -8 590 Dotations / Reprises de FRBG et provisions réglementées 0 3 078 1 004 2 074 Résultat net 69 179 75 551 40 708 34 843 III. — N otes annexes aux comptes individuels annuels. Note 1. – Cadre général . 1.1. Le Groupe BPCE . — Le Groupe BPCE dont fait partie l’entité Banque Populaire Grand Ouest comprend le réseau Banque Populaire, le réseau Caisse d' Épargne , l’organe central BPCE et ses filiales. Les deux réseaux Banque Populaire et Caisse d’ Épargne . — Le Groupe BPCE est un groupe coopératif dont les sociétaires sont propriétaires des deux réseaux de banque de proximité : les 14 Banques Populaires et les 16 Caisses d’ Épargne . Chacun des deux réseaux est détenteur à parité de BPCE, l’organe central du groupe. Le réseau Banque Populaire comprend les Banques Populaires et les sociétés de caution mutuelle leur accordant statutairement l'exclusivité de leur cautionnement. Le réseau Caisse d' Épargne comprend les Caisses d' Épargne et les sociétés locales d'épargne (SLE). Les Banques Populaires sont détenues à hauteur de 100 % par leurs sociétaires. Le capital des Caisses d’ Épargne est détenu à hauteur de 100 % par les sociétés locales d’épargne. Au niveau local, les SLE sont des entités à statut coopératif dont le capital variable est détenu par les sociétaires. Elles ont pour objet d'animer le sociétariat dans le cadre des orientations générales de la Caisse d' Épargne à laquelle elles sont affiliées et elles ne peuvent pas effectuer d’opérations de banque. BPCE . — Organe central au sens de la Loi bancaire et établissement de crédit agréé comme banque, BPCE a été créé par la Loi n° 2009-715 du 18 juin 2009. BPCE est constitué sous forme de société anonyme à directoire et conseil de surveillance dont le capital est détenu à parité par les 14 Banques Populaires et les 16 Caisses d’ Épargne . Les missions de BPCE s'inscrivent dans la continuité des principes coopératifs des Banques Populaires et des Caisses d' Épargne . BPCE est notamment chargé d'assurer la représentation des affiliés auprès des autorités de tutelle, de définir la gamme des produits et des services commercialisés, d'organiser la garantie des déposants, d'agréer les dirigeants et de veiller au bon fonctionnement des établissements du groupe. En qualité de holding, BPCE exerce les activités de tête de groupe et détient les filiales communes aux deux réseaux dans le domaine de la banque de détail, de la banque de financement et des services financiers et leurs structures de production. Il détermine aussi la stratégie et la politique de développement du groupe. Les principales filiales de BPCE sont organisées autour de trois grands pôles : — Natixis , structure cotée dont le capital est détenu à 71,0227%, qui réunit la Banque de Grande Clientèle, l’ Épargne et les Services Financiers Spécialisés ; — la Banque commerciale et Assurance (dont le Crédit Foncier, la Banque Palatine et BPCE International) ; — les filiales et participations financières. Parallèlement, dans le domaine des activités financières, BPCE a notamment pour missions d'assurer la centralisation des excédents de ressources et de réaliser toutes les opérations financières utiles au développement et au refinancement du groupe, charge à lui de sélectionner l'opérateur de ces missions le plus efficace dans l'intérêt du groupe. Il offre par ailleurs des services à caractère bancaire aux entités du groupe. 1.2. Mécanisme de garantie . — Le système de garantie et de solidarité a pour objet, conformément à l'article L.512-107 6 du code monétaire et financier, de garantir la liquidité et la solvabilité du groupe et des établissements affiliés à BPCE, ainsi que d'organiser la solidarité financière au sein des réseaux Banque Populaire et Caisse d' Épargne . BPCE est chargé de prendre toutes mesures nécessaires pour organiser la garantie de solvabilité du groupe ainsi que de chacun des réseaux, notamment en mettant en œuvre les mécanismes appropriés de solidarité interne du groupe et en créant un fonds de garantie commun aux deux réseaux dont il détermine les règles de fonctionnement, les modalités de déclenchement en complément des fonds des deux réseaux déjà existants ainsi que les contributions des établissements affiliés pour sa dotation et sa reconstitution. BPCE gère ainsi le Fonds Réseau Banque Populaire, le Fonds Réseau Caisse d' Épargne et de Prévoyance et le Fonds de Garantie Mutuel. Le Fonds Réseau Banque Populaire est constitué d’un dépôt de 450 millions d’euros effectué par les Banques dans les livres de BPCE sous la forme d'un compte à terme d'une durée de dix ans et indéfiniment renouvelable. Le Fonds Réseau Caisse d' Épargne et de Prévoyance fait l'objet d'un dépôt de 450 millions d’euros, effectué par les Caisses dans les livres de BPCE sous la forme d'un compte à terme d'une durée de dix ans et indéfiniment renouvelable. Le Fonds de Garantie Mutuel est constitué des dépôts effectués par les Banques Populaires et les Caisses d’ Épargne dans les livres de BPCE sous la forme de comptes à terme d'une durée de dix ans et indéfiniment renouvelables. Le montant des dépôts par réseau est de 181,3 millions d’euros au 31 décembre 2017. Le montant total des dépôts effectués auprès de BPCE au titre du Fonds Réseau Banques Populaires, du Fonds Réseau Caisses d' Épargne et de Prévoyance et du Fonds de Garantie Mutuel ne pourra être inférieur à 0,15 % et ne pourra excéder 0,3 % de la somme des actifs pondérés du groupe. La constitution par une Banque Populaire ou une Caisse d' Épargne d'un dépôt donne lieu à l'affectation au fonds pour risques bancaires généraux de cet établissement d'un montant identifié équivalent, exclusivement au titre du système de garantie et de solidarité. Les sociétés de caution mutuelle accordant statutairement l'exclusivité de leur cautionnement à une Banque Populaire bénéficient de la garantie de liquidité et de solvabilité de cette dernière avec laquelle elles sont agréées collectivement en application de l'article R.515-1 du Code monétaire et financier. La liquidité et la solvabilité des sociétés locales d'épargne sont garanties au premier niveau pour chaque société locale d'épargne considérée, par la Caisse d' Épargne et de Prévoyance dont la société locale d'épargne concernée est l'actionnaire. Le directoire de BPCE a tout pouvoir pour mobiliser les ressources des différents contributeurs sans délai et selon l’ordre convenu, sur la base d’autorisations préalables délivrées à BPCE par les contributeurs. 1.3. Événements significatifs  : Fusion-absorption Banque Populaire Atlantique – Banque Populaire de l’Ouest – Caisse Régionale de Crédit Maritime Mutuel Atlantique – Caisse Régionale de Crédit Maritime Bretagne Normandie . — Les assemblées générales extraordinaires de la Banque Populaire Atlantique, de la Banque Populaire de l’Ouest, de la Caisse Régionale de Crédit Maritime Mutuel Atlantique et de la Caisse Régionale de Crédit Maritime Mutuel Bretagne Normandie tenues le 5 décembre 2017, ont approuvé la fusion des quatre établissements donnant naissance à la Banque Populaire Grand Ouest. La Banque Populaire de l’Ouest, la Caisse Régionale de Crédit Maritime Mutuel Atlantique et la Caisse Régionale de Crédit Maritime Mutuel Bretagne Normandie ont ainsi fait l’objet d’une fusion – absorption par la Banque Populaire Atlantique avec effet rétroactif au 1 er janvier 2017. Cette opération est placée sous le régime de faveur (CGI article 210 A). La dénomination sociale de la Banque Absorbante, Banque Populaire Atlantique, est modifiée en Banque Populaire Grand Ouest. Conformément aux dispositions de l’article L.236-1 et suivants ainsi qu’aux articles R.236-1 et suivants du Code du commerce, la Banque Populaire de l’Ouest (absorbée), la Caisse Régionale de Crédit Maritime Mutuel Atlantique (absorbée) et la Caisse Régionale de Crédit Maritime Mutuel Bretagne Normandie (absorbée) ont transmis à la Banque Populaire Atlantique (absorbante) l’universalité de leur patrimoine dans l’état dans lequel il se trouvait à la date de réalisation de la fusion. Conformément au règlement ANC n°2014-07 du 26 novembre 2014, les éléments d’actif et de passif transmis par la Banque Populaire de l’Ouest, la Caisse Régionale de Crédit Maritime Mutuel Atlantique et la Caisse Régionale de Crédit Maritime Mutuel Bretagne Normandie à la Banque Populaire Atlantique dans le cadre de la fusion ont été comptabilisés dans les comptes de l’absorbante pour leur valeur comptable nette à la date de réalisation de la fusion. La prime de fusion est inscrite au passif du bilan de la Banque Populaire Grand Ouest . — Cette prime de fusion d’un montant 355 644 805, 80 euros correspond à la différence entre le montant de la valeur nette comptable de l’actif net transmis, arrêté au 31 décembre 2016, augmenté ou diminué de l’incidence sur ces actifs des parts sociales de la Banque Populaire de l’Ouest, de la Caisse Régionale de Crédit Maritime Mutuel Atlantique et de la Caisse Régionale de Crédit Maritime Bretagne Normandie, souscrites ou remboursées entre le 1er janvier 2017 et la date de réalisation de la fusion. Coûts liés à la fusion . — Au cours de l’exercice, la Banque Populaire Grand Ouest a comptabilisé 59,6 M€ de charges et de provisions au titre des coûts spécifiquement engendrés par la fusion. Les charges constatées sur l’exercice correspondent à des prestations réalisées en 2017 au titre de la fusion. Les provisions constituées au 31 décembre 2017, correspondent à une estimation des coûts induits et pour lesquels la société ne pourra pas bénéficier d’avantage futurs. Les estimations de provision ont été évaluées en considérant les hypothèses les plus fiables disponibles au 31 Décembre 2017. La Banque Populaire Grand Ouest s’est particulièrement appuyée sur l’étude d’opportunité et de faisabilité réalisée et les évaluations des coûts par chacun des services concernés. En effet, les coûts provisionnés concernent principalement les coûts liés à l’accompagnement de la réalisation de la fusion, les coûts sociaux et informatiques. Les coûts liés au personnel provisionnés concernent principalement les mesures d’accompagnement sociales. Une estimation a été réalisée selon le nombre de salariés susceptibles de faire valoir ces mesures d’accompagnement. Les coûts liés à l’environnement informatique ont été également provisionnés pour la part ne générant pas d’avantage futur et selon des devis des prestataires informatiques en charge de la réalisation de la fusion informatique des systèmes bancaires dont la finalisation est prévue en septembre 2018. Cession des titres Ouest Croissance . — La Banque Populaire Grand Ouest a procédé à la cession de 13% du capital de sa filiale Ouest Croissance, société spécialisée dans le capital investissement dans des PME et PMI régionales, restant détenue à hauteur de 60%. La cession de cette quote-part a généré une plus-value de 23M€ dans les comptes au 31 décembre de la Banque Populaire Grand Ouest. Opérations de titrisation interne au Groupe BPCE . — Au 30 juin 2017, deux nouvelles entités ad hoc (deux Fonds Communs de Titrisation ou « FCT ») ont été consolidées au sein du Groupe BPCE : BPCE Home Loans FCT 2017_5 et BPCE Home Loans FCT 2017_5 Demut , toutes deux nées d’une opération de titrisation interne au groupe réalisée par les Banques Populaires et les Caisses d’ Épargne le 22 mai 2017. Cette opération s’est traduite pour la Banque Populaire Grand Ouest par une cession de prêts immobiliers (442 624 milliers d’euros) à BPCE Home Loans FCT 2017_5 et in fine une souscription, par les établissements ayant cédé les crédits, des titres émis par les entités ad hoc. Elle prolonge les opérations BPCE Master Home Loans mises en place en mai 2014 et mai 2016, toujours en vie, basées sur une cession de prêts immobiliers et des prêts personnels, et complète ainsi de manière similaire la gestion centrale de la trésorerie du Groupe BPCE. Cette opération permet de maintenir à un niveau élevé le collatéral du Groupe BPCE éligible aux opérations de refinancement de l' Eurosystème tout en diversifiant les actifs apportés à ce genre d’opérations. 1.4. Événements postérieurs à la clôture . — Néant . Note 2. – Principes et méthodes comptables . 2.1. Méthodes d'évaluation et de présentation appliquées . — Les comptes individuels annuels de la Banque Populaire Grand Ouest sont établis et présentés conformément aux règles définies par BPCE dans le respect du règlement n°2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC). 2.2. Changements de méthodes comptables . — Aucun changement de méthodes comptables n’a affecté les comptes de l’exercice 2017. Les textes adoptés par l’Autorité des normes comptables et d’application obligatoire en 2017 n’ont pas d’impact significatif sur les comptes individuels de l’établissement. L’établissement n’anticipe pas l’application des textes adoptés par l’Autorité des normes comptables lorsqu’elle est optionnelle, sauf mention spécifique. 2.3. Principes comptables et méthodes d'évaluation . — Les comptes de l’exercice sont présentés sous une forme identique à celle de l’exercice précédent. Les conventions comptables générales ont été appliquées dans le respect du principe de prudence, conformément aux hypothèses de base : — continuité de l’exploitation ; — permanence des méthodes comptables d’un exercice à l’autre ; — indépendance des exercices ; et conformément aux règles générales d’établissement et de présentation des comptes annuels. La méthode retenue pour l’évaluation des éléments inscrits en comptabilité est la méthode du coût historique et tous les postes du bilan sont présentés, le cas échéant, nets d'amortissements, de provisions et de corrections de valeur. Les principales méthodes utilisées sont les suivantes : 2.3.1. Opérations en devises . — Les résultats sur opérations de change sont déterminés conformément au règlement n°2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC). Les créances, les dettes et les engagements hors bilan libellés en devises sont évalués au cours de change à la clôture de l'exercice. Les gains et pertes de change latents et définitifs sont enregistrés en compte de résultat. Les produits et les charges payés ou perçus sont enregistrés au cours du jour de la transaction. Les immobilisations et titres de participation en devises financés en euros restent valorisés au coût d’acquisition. Les opérations de change au comptant non dénouées sont valorisées au cours de clôture de l'exercice. Les reports et déports sur les contrats de change à terme de couverture sont étalés prorata temporis en compte de résultat. Les autres contrats de change et les instruments financiers à terme en devises sont évalués au prix du marché. Les contrats de change à terme secs ou couverts par des instruments à terme sont réévalués au cours du terme restant à courir. Les swaps cambistes s’enregistrent comme des opérations couplées d’achats au comptant et de ventes à terme de devises. Les swap s financiers de devises sont assujettis aux dispositions du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC). 2.3.2. Opérations avec les établissements de crédit et la clientèle . — Les créances sur les établissements de crédit recouvrent l’ensemble des créances détenues au titre d’opérations bancaires à l’exception de celles matérialisées par un titre. Elles comprennent les valeurs reçues en pension, quel que soit le support, et les créances se rapportant à des pensions livrées sur titres. Elles sont ventilées entre créances à vue et créances à terme. Les créances sur les établissements de crédit sont inscrites au bilan à leur valeur nominale ou à leur coût d'acquisition pour les rachats de créances , augmentés des intérêts courus non échus et nets des dépréciations constituées au titre du risque de crédit. Les créances sur la clientèle comprennent les concours distribués aux agents économiques autres que les établissements de crédit, à l’exception de ceux matérialisés par un titre, les valeurs reçues en pension et les créances se rapportant à des pensions livrées sur titres. Elles sont ventilées en créances commerciales, comptes ordinaires débiteurs et autres concours à la clientèle. Les crédits à la clientèle émis sont inscrits au bilan à leur valeur nominale ou à leur coût d'acquisition pour les rachats de créances , augmentés des intérêts courus non échus et nets des dépréciations constituées au titre du risque de crédit. Les commissions et coûts marginaux de transaction qui font l’objet d’un étalement sont intégrés à l’encours de crédit concerné. Les dettes envers les établissements de crédit sont présentées selon leur durée initiale (à vue ou à terme) et les dettes envers la clientèle sont présentées selon leur nature (comptes d’épargne à régime spécial et autres dépôts de la clientèle). Sont incluses, en fonction de leur contrepartie, les opérations de pension matérialisées par des titres ou des valeurs. Les intérêts courus sont enregistrés en dettes rattachées. Les garanties reçues sont enregistrées en comptabilité en hors bilan. Elles font l'objet de réévaluations périodiques. La valeur comptable de l'ensemble des garanties prises sur un même crédit est limitée à l'encours de ce crédit. Créances restructurées . — Les créances restructurées au sens du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC) sont des créances douteuses qui font l’objet d’une modification des caractéristiques initiales (durée, taux d’intérêt) des contrats afin de permettre aux contreparties de rembourser les encours dus. Le volume des crédits restructurés accordés à des conditions hors marché n’est pas significatif et n’a donc pas donné lieu à information dans l’annexe. Créances douteuses . — Les créances douteuses sont constituées de l'ensemble des encours échus et non échus, garantis ou non, dus par les débiteurs dont un concours au moins présente un risque de crédit avéré, identifié de manière individuelle. Un risque est avéré dès lors qu'il est probable que l'établissement ne percevra pas tout ou partie des sommes dues au titre des engagements souscrits par la contrepartie, nonobstant l'existence de garantie ou de caution. L'identification en encours douteux est effectuée conformément aux dispositions du règlement n°2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC) notamment en cas de créances impayées depuis plus de trois mois, six mois en matière immobilière et 9 mois pour les créances sur les collectivités territoriales. Un encours douteux compromis est un encours douteux dont les perspectives de recouvrement sont fortement dégradées et pour lequel un passage en perte à terme est envisagé. Les créances déchues de leur terme, les contrats de crédit-bail résiliés, les concours à durée indéterminée dont la clôture a été notifiée sont présumés devoir être inscrits en douteux compromis. L’existence de garanties couvrant la quasi-totalité des risques et les conditions d’évolution de la créance douteuse doivent être prises en considération pour qualifier un encours douteux de compromis et pour quantifier la dépréciation. Un an après sa classification en encours douteux, un encours douteux est présumé être compromis sauf si le passage en perte à terme n’est pas envisagé. Le classement d’un encours douteux en douteux compromis n’entraîne pas le classement par « contagion » dans cette dernière catégorie des autres encours et engagements douteux relatifs à la contrepartie concernée. Les intérêts courus et ou échus non perçus sur créances douteuses sont comptabilisés en produits d'exploitation bancaire et dépréciés à due concurrence . Lorsque la créance est qualifiée de compromise, les intérêts courus non encaissés ne sont plus comptabilisés. Plus généralement, les créances douteuses sont réinscrites en encours sain s quand les règlements reprennent de façon régulière pour les montants correspondant aux échéances contractuelles, et lorsque la contrepartie ne présente plus de risque de défaillance. Opérations de pension . — Les opérations de pension livrée sont comptabilisées conformément aux dispositions du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC) complété par l'instruction n° 94-06 de la Commission bancaire. Les éléments d'actif mis en pension sont maintenus au bilan du cédant, qui enregistre au passif le montant encaissé, représentatif de sa dette à l'égard du cessionnaire. Le cessionnaire enregistre à l'actif le montant versé représentatif de sa créance à l'égard du cédant. Lors des arrêtés comptables, les actifs mis en pension, ainsi que la dette à l'égard du cessionnaire ou la créance sur le cédant, sont évalués selon les règles propres à chacune de ces opérations. Dépréciation . — Les créances, dont le recouvrement est devenu incertain, donnent lieu à la constitution de dépréciations, inscrites en déduction de l’actif, destinées à couvrir le risque de perte. Les dépréciations sont calculées créance par créance en tenant compte de la valeur actuelle des garanties reçues. Elles sont déterminées selon une fréquence au moins trimestrielle et sur la base de l'analyse du risque et des garanties disponibles. Les dépréciations couvrent au minimum les intérêts non encaissés sur encours douteux. Les dépréciations pour pertes probables avérées couvrent l'ensemble des pertes prévisionnelles, calculées par différence entre les capitaux restant dus et les flux prévisionnels actualisés selon le taux effectif. Les flux prévisionnels sont déterminés selon les catégories de créances sur la base d’historiques de pertes et/ou à dire d’expert puis sont positionnés dans le temps sur la base d’échéanciers déterminés selon des historiques de recouvrement. Les dotations et les reprises de dépréciation constatées pour risque de non recouvrement sont enregistrées en « Coût du risque » à l’exception des dépréciations relatives aux intérêts sur créances douteuses présentées, comme les intérêts ainsi dépréciés, en « Intérêts et produits assimilés ». La reprise de la dépréciation liée au seul passage du temps est enregistrée en « Intérêts et assimilés ». Les créances irrécouvrables sont inscrites en pertes et les dépréciations correspondantes font l'objet d'une reprise. 2.3.3. Opérations de crédit-bail et de locations simples . — L’avis du Comité d’urgence du CNC n° 2006-C dispose que les immobilisations destinées à une activité de crédit-bail mobilier, immobilier, de location avec option d’achat et de location simple sont enregistrées à l’actif du bilan du bailleur. Pour cette catégorie d’actifs, par dérogation aux règles du PCG sur la comptabilisation des actifs, c’est la notion de propriété juridique qui s’applique et non celle de contrôle. Les immobilisations sont enregistrées pour leur valeur d’entrée et la ventilation des actifs par composants ne s’applique pas chez le bailleur lorsque les charges d’entretien / remplacement incombent contractuellement au crédit preneur. En cas de rupture de contrat, l’approche par composant s’applique de manière prospective. En application de ce même avis, le crédit bailleur a la possibilité d’amortir les actifs concernés dans ses comptes individuels soit sur la durée du contrat (amortissement financier i.e. égal à la fraction de loyer acquise), soit sur la durée normale d’utilisation du bien (amortissement linéaire / dégressif). Le choix de l’option s’applique à l’ensemble des biens affectés à une même catégorie d’opérations. En application du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC), les commissions et coûts marginaux de transaction qui font l’objet d’un étalement sur la durée du bail sont intégrés à l’encours concerné. Les loyers impayés sont identifiés, comptabilisés et provisionnés conformément au règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC). 2.3.4. Titres . — Le terme « titres » recouvre les titres du marché interbancaire, les bons du Trésor et les autres titres de créances négociables, les obligations et les autres valeurs mobilières dites à revenu fixe (c’est-à-dire à rendement non aléatoire), les actions et les autres titres à revenu variable. Les opérations sur titres sont régies au plan comptable par le règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC) qui définit les règles générales de comptabilisation et de valorisation des titres ainsi que les règles relatives à des opérations particulières de cession comme les cessions temporaires de titres. Les titres sont classés dans les catégories suivantes : titres de participation et parts dans les entreprises liées, autres titres détenus à long terme, titres d’investissement, titres de l’activité de portefeuille, titres de placement et titres de transaction. Pour les titres de transaction, de placement, d’investissement ainsi que de l’activité de portefeuille, les risques de défaillance avérés de la contrepartie dont les impacts peuvent être isolés font l’objet de dépréciations. Les mouvements de dépréciations sont inscrits en coût du risque. Titres de transaction . — Il s’agit des titres acquis ou vendus avec l’intention de les revendre ou de les racheter à court terme. Pour être éligible dans cette catégorie, les titres doivent, à la date de comptabilisation initiale, être négociables sur un marché actif et les prix du marché doivent être accessibles et représentatifs de transactions réelles intervenant régulièrement sur le marché dans des conditions de concurrence normale. Il peut s’agir de titres à revenu fixe ou de titres à revenu variable. Les titres de transaction sont enregistrés pour leur prix d’acquisition frais exclus, en incluant le cas échéant les intérêts courus. En cas de vente à découvert, la dette est inscrite au passif pour le prix de vente des titres, frais exclus. A la clôture, ils sont évalués au prix de marché du jour le plus récent : le solde global des différences résultant des variations de cours est porté au compte de résultat. Pour les parts d’OPCVM et de FCP, les valeurs de marché correspondent aux valeurs liquidatives disponibles dans le contexte de marché en vigueur à la date d’arrêté. Les titres enregistrés parmi les titres de transaction ne peuvent, sauf situations exceptionnelles de marché nécessitant un changement de stratégie ou en cas de disparition d’un marché actif pour les titres à revenu fixe, être transférés vers une autre catégorie comptable, et continuent à suivre les règles de présentation et de valorisation des titres de transaction jusqu’à leur sortie de bilan par cession, remboursement intégral, ou passage en pertes. Titres de placement . — Sont considérés comme des titres de placement, les titres qui ne sont inscrits dans aucune autre catégorie. Les titres de placement sont enregistrés pour leur prix d’acquisition frais exclus. Le cas échéant, pour les titres à revenu fixe, les intérêts courus sont constatés dans des comptes rattachés en contrepartie du compte de résultat au poste « Intérêts et produits assimilés ». La différence éventuelle entre le prix d'acquisition et la valeur de remboursement (prime ou décote) des titres à revenu fixe est rapportée au compte de résultat sur la durée résiduelle du titre en utilisant la méthode actuarielle. Les titres de placement sont évalués au plus bas de leur prix d'acquisition ou de leur prix de marché. Pour les parts d’OPCVM et de FCP, les valeurs de marché correspondent aux valeurs liquidatives disponibles dans le contexte de marché en vigueur à la date d’arrêté. Les moins-values latentes font l'objet d'une dépréciation qui peut être appréciée par ensembles homogènes de titres, sans compensation avec les plus-values constatées sur les autres catégories de titres. Les gains, provenant des éventuels instruments de couverture, au sens de l’article 2514-1 du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC), sont pris en compte pour le calcul des dépréciations. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées. Les plus et moins-values de cession réalisées sur les titres de placement, ainsi que les dotations et reprises de dépréciations sont enregistrées dans la rubrique « Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés ». Titres d’investissement . — Ce sont des titres à revenu fixe assortis d’une échéance fixe qui ont été acquis ou reclassés de la catégorie « Titres de transaction » ou de la catégorie « Titres de placement » avec l’intention manifeste et la capacité de les détenir jusqu’à l’échéance. Les titres ne doivent pas être soumis à une contrainte existante, juridique ou autre, qui serait susceptible de remettre en cause l’intention de détention jusqu’à l’échéance des titres. Le classement en titres d’investissement ne fait pas obstacle à leur désignation comme éléments couverts contre le risque de taux d’intérêt. Les titres d’investissement sont enregistrés pour leur prix d’acquisition, frais exclus. Lorsqu'ils proviennent du portefeuille de placement, ils sont inscrits à leur prix d'acquisition et les dépréciations antérieurement constituées sont reprises sur la durée de vie résiduelle des titres concernés. L'écart entre le prix d'acquisition et la valeur de remboursement des titres, ainsi que les intérêts courus attachés à ces derniers, sont enregistrés selon les mêmes règles que celles applicables aux titres de placement à revenu fixe. Ils peuvent faire l'objet d'une dépréciation s'il existe une forte probabilité que l'établissement ne conserve pas les titres jusqu'à l'échéance en raison de circonstances nouvelles, ou s’il existe des risques de défaillance de l’émetteur des titres. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées. Les titres d’investissement ne peuvent pas, sauf exceptions, faire l’objet de vente ou de transfert dans une autre catégorie de titres. Les titres de transaction ou de placement à revenu fixe, reclassés vers la catégorie titres d’investissement, dans le cadre de l’ illiquidité des marchés, par application des dispositions du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC), peuvent toutefois être cédés lorsque le marché sur lequel ils sont échangés redevient actif. Titres de l’activité de portefeuille . — L'activité de portefeuille consiste à investir avec pour objectif d'en retirer un gain en capital à moyen terme, sans intention d'investir durablement dans le développement du fonds de commerce de l'entreprise émettrice, ni de participer activement à sa gestion opérationnelle. Il ne peut s'agir en principe que de titres à revenu variable. Cette activité doit être exercée de manière significative et permanente dans un cadre structuré procurant une rentabilité récurrente provenant principalement des plus-values de cession réalisées. Les titres de l’activité de portefeuille sont enregistrés pour leur prix d’acquisition, frais exclus. A la clôture de l'exercice, ils figurent au bilan au plus bas de leur coût historique ou de leur valeur d'utilité. Les moins-values latentes font obligatoirement l'objet d’une dépréciation. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées. Les titres enregistrés parmi les titres de l’activité de portefeuille ne peuvent être transférés vers une autre catégorie comptable. Titres de participation et parts dans les entreprises liées . — Relèvent de cette catégorie les titres dont la possession durable est estimée utile à l’activité de l’entreprise car elle permet notamment d’exercer une influence notable sur les organes d’administration des sociétés émettrices ou d’en assurer le contrôle. Les titres de participation et parts dans les entreprises liées sont enregistrés pour leur prix d’acquisition frais exclus. A la clôture de l'exercice, ils sont individuellement évalués au plus bas de leur valeur d’acquisition ou de leur valeur d’utilité. La valeur d’utilité est appréciée notamment au regard de critères tels que le caractère stratégique, la volonté de soutien ou de conservation, le cours de bourse, l’actif net comptable, l’actif net réévalué, des éléments prévisionnels. Les moins-values latentes, calculées par lignes de titres, font l’objet d’une dépréciation sans compensation avec les plus-values latentes constatées. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées. Les titres enregistrés parmi les titres de participation et parts dans les entreprises liées ne peuvent être transférés vers une autre catégorie comptable. Autres titres détenus à long terme . — Ce sont des titres acquis afin de favoriser le développement de relations professionnelles durables en créant un lien privilégié avec l'entreprise émettrice mais sans influence dans la gestion de l'entreprise dont les titres sont détenus en raison du faible pourcentage des droits de vote qu'ils représentent. Les autres titres détenus à long terme sont enregistrés pour leur prix d’acquisition, frais exclus. Ils figurent au bilan au plus bas de leur coût historique ou de leur valeur d'utilité. Cette dernière, pour les titres cotés ou non, correspond à ce que l'entreprise accepterait de décaisser pour obtenir ces titres si elle avait à les acquérir compte tenu de son objectif de détention. Les moins-values latentes font obligatoirement l'objet d’une dépréciation. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées. Les titres enregistrés parmi les autres titres détenus à long terme ne peuvent être transférés vers une autre catégorie comptable. Reclassement d’actifs financiers . — Dans un souci d’harmonisation et de cohérence avec les normes IFRS, le règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC) reprend les dispositions de l’avis n° 2008-19 du 8 décembre 2008 relatif aux transferts de titres hors de la catégorie « Titres de transaction » et hors de la catégorie « Titres de placement ». Le reclassement hors de la catégorie « Titres de transaction », vers les catégories « Titres d’investissement » et « Titres de placement » est désormais possible dans les deux cas suivants : — dans des situations exceptionnelles de marché nécessitant un changement de stratégie ; — lorsque des titres à revenu fixe ne sont plus, postérieurement à leur acquisition, négociables sur un marché actif et si l’établissement a l’intention et la capacité de les détenir dans un avenir prévisible ou jusqu’à leur échéance. Le transfert de la catégorie « Titres de placement » vers la catégorie « Titres d’investissement » est applicable à la date de transfert dans l’une ou l’autre des conditions suivantes : — dans des situations exceptionnelles de marché nécessitant un changement de stratégie ; — lorsque les titres à revenu fixe ne sont plus négociables sur un marché actif. A noter que le Conseil national de la comptabilité, dans son communiqué du 23 mars 2009, précise que « les possibilités de transferts de portefeuille, en particulier du portefeuille de titres de placement vers le portefeuille de titres d’investissement telles qu’elles étaient prévues par l’article 19 du règlement CRB n°90-01 avant sa mise à jour par le règlement n° 2008-17 du CRC restent en vigueur et ne sont pas abrogées par le règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC). Le règlement n° 2008-17 du CRC remplacé par le règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC) prévoyant des possibilités additionnelles de transferts entre portefeuilles, ces nouvelles possibilités de transferts complètent celles précédemment définies, et ce, à compter de la date d’application de ce règlement le 1er juillet 2008. Par conséquent, un reclassement du portefeuille de titres de placement vers le portefeuille de titres d’investissement demeure possible sur simple changement d’intention, si au jour du transfert, tous les critères du portefeuille d’investissement sont remplis. 2.3.5. Immobilisations incorporelles et corporelles . — Les règles de comptabilisation des immobilisations sont définies par le règlement n° 2014-03 de l’Autorité des normes comptables (ANC). Immobilisations incorporelles . — Une immobilisation incorporelle est un actif non monétaire sans substance physique. Les immobilisations incorporelles sont inscrites pour leur coût d’acquisition qui comprend le prix d’achat et les frais accessoires. Elles sont amorties selon leur durée probable d’utilisation. Les logiciels sont amortis sur une durée maximum 5 ans. La quote-part d’amortissement supplémentaire dont peuvent bénéficier les logiciels, en application des dispositions fiscales, est inscrite en amortissement dérogatoire. Les fonds de commerce ne sont pas amortis mais font l’objet, le cas échéant, de dépréciations. Les droits au bail sont amortis de manière linéaire, sur la durée de vie résiduelle du bail et font l’objet de dépréciations si nécessaire par rapport à la valeur de marché. Immobilisations corporelles . — Une immobilisation corporelle est un actif physique détenu, soit pour être utilisé dans la production ou la fourniture de biens ou de services, soit pour être loué à des tiers, soit à des fins de gestion interne et dont l'entité attend qu'il soit utilisé au-delà de l'exercice en cours. Les constructions étant des actifs composés de plusieurs éléments ayant des utilisations différentes dès l’origine, chaque élément est comptabilisé séparément à sa valeur d’acquisition et un plan d’amortissement propre à chacun des composants est retenu. Le montant amortissable est la valeur brute sous déduction de la valeur résiduelle lorsque cette dernière est mesurable, significative et durable. Les principaux composants des constructions sont amortis selon la durée de consommation des avantages économiques attendus, soit en général la durée de vie du bien : Composants Durée d’utilité Terrain NA Façades non destructibles NA Façades/couverture / étanchéité 20-40 ans Fondations / ossatures 30- 60 ans Ravalement 10-20 ans Équipements techniques 10-20 ans Aménagements techniques 10-20 ans Aménagements intérieurs 8-15 ans Les autres immobilisations corporelles sont inscrites à leur coût d’acquisition, à leur coût de production ou à leur coût réévalué. Le coût des immobilisations libellé en devises est converti en euros au cours du jour de l’opération. Les biens sont amortis selon la durée de consommation des avantages économiques attendus, soit en général la durée de vie du bien. Le cas échéant, les immobilisations peuvent faire l’objet d’une dépréciation. Les immeubles de placement constituent des immobilisations hors exploitation et sont comptabilisés suivant la méthode des composants. 2.3.6. Dettes représentées par un titre . — Les dettes représentées par un titre sont présentées selon la nature de leur support : bons de caisse, titres du marché interbancaire et titres de créances négociables, titres obligataires et assimilés, à l’exclusion des titres subordonnés qui sont classés sur une ligne spécifique au passif. Les intérêts courus non échus attachés à ces titres sont portés dans un compte de dettes rattachées en contrepartie du compte de résultat. Les frais d’émission sont pris en charge dans la totalité de l’exercice ou étalés sur la durée de vie des emprunts correspondants. Les primes d’émission et de remboursement sont étalées sur la durée de la vie de l’emprunt par le biais d’un compte de charges à répartir. Pour les dettes structurées, en application du principe de prudence, seule la partie certaine de la rémunération ou du principal est comptabilisée. Un gain latent n’est pas enregistré. Une perte latente fait l’objet d’une provision. 2.3.7. Dettes subordonnées . — Les dettes subordonnées regroupent les fonds provenant de l’émission de titres ou d’emprunts subordonnés, à durée déterminée ou à durée indéterminée, et les dépôts de garantie à caractère mutuel. Le remboursement en cas de liquidation du débiteur n’est possible qu’après désintéressement des autres créanciers. Les intérêts courus à verser attachés aux dettes subordonnées sont portés dans un compte de dettes rattachées en contrepartie du compte de résultat. 2.3.8. Provisions . — Ce poste recouvre les provisions destinées à couvrir des risques et des charges directement liés ou non liés à des opérations bancaires au sens de l'article L311-1 du Code monétaire et financier et des opérations connexes définies à l'article L311-2 de ce même code, nettement précisées quant à leur objet, et dont le montant ou l'échéance ne peuvent être fixés de façon précise. A moins d’être couverte par un texte spécifique, la constitution de telles provisions est subordonnée à l’existence d’une obligation envers un tiers à la clôture et à l’absence de contrepartie équivalente attendue de ce tiers, conformément aux dispositions du règlement n° 2014-03 de l’Autorité des normes comptables (ANC). Il comprend notamment une provision pour engagements sociaux et une provision pour risques de contrepartie. Engagements sociaux . - Les avantages versés au personnel sont comptabilisés en application de la recommandation n° 2013-R-02 de l’Autorité des normes comptables. Ils sont classés en 4 catégories : — Avantages à court terme Les avantages à court terme recouvrent principalement les salaires, congés annuels, intéressement, participation, primes payés dans les douze mois de la clôture de l’exercice et se rattachant à cet exercice. Ils sont comptabilisés en charge de l’exercice y compris pour les montants restant dus à la clôture. — Avantages à long terme Les avantages à long terme sont des avantages généralement liés à l’ancienneté, versés à des salariés en activité et payés au-delà de douze mois de la clôture de l’exercice; il s’agit en particulier des primes pour médaille du travail. Ces engagements font l’objet d’une provision correspondant à la valeur des engagements à la clôture. Ces derniers sont évalués selon une méthode actuarielle tenant compte d’hypothèses démographiques et financières telles que l’âge, l’ancienneté, la probabilité de présence à la date d’attribution de l’avantage et le taux d’actualisation. Ce calcul opère une répartition de la charge dans le temps en fonction de la période d’activité des membres du personnel (méthode des unités de crédits projetées). — Indemnités de fin de contrat de travail Il s’agit des indemnités accordées aux salariés lors de la résiliation de leur contrat de travail avant le départ en retraite, que ce soit en cas de licenciement ou d’acceptation d’un plan de départ volontaire. Les indemnités de fin de contrat de travail font l’objet d’une provision. Celles qui sont versées plus de douze mois après la date de clôture donnent lieu à actualisation. — Avantages postérieurs à l’emploi Les avantages au personnel postérieurs à l’emploi recouvrent les indemnités de départ en retraite, les retraites et avantages aux retraités. Ces avantages peuvent être classés en deux catégories : les régimes à cotisations définies (non représentatifs d’un engagement à provisionner pour l’entreprise) et les régimes à prestations définies (représentatifs d’un engagement à la charge de l’entreprise et donnant lieu à évaluation et provisionnement). Les engagements sociaux qui ne sont pas couverts par des cotisations passées en charge et versées à des fonds de retraite ou d’assurance sont provisionnés au passif du bilan. La méthode d’évaluation utilisée est identique à celle décrite pour les avantages à long terme. La comptabilisation des engagements tient compte de la valeur des actifs constitués en couverture des engagements et des éléments actuariels non-reconnus. Les écarts actuariels des avantages postérieurs à l’emploi, représentatifs des différences liées aux hypothèses de calcul (départs anticipés, taux d’actualisation, etc.) ou constatées entre les hypothèses actuarielles et les calculs réels (rendement des actifs de couverture, etc.) sont amortis selon la règle dite du corridor, c’est-à-dire pour la partie qui excède une variation de plus ou moins 10 % des engagements ou des actifs. La charge annuelle au titre des régimes à prestations définies comprend le coût des services rendus de l’année, le coût financier net lié à l’actualisation des engagements nets des actifs de couverture, et le coût des services passés et éventuellement l’amortissement des éléments non reconnus que sont les écarts actuariels. Provisions épargne logement . — Les comptes épargne logement (CEL) et les plans épargne logement (PEL) sont des produits d’épargne proposés aux particuliers dont les caractéristiques sont définies par la loi de 1965 sur l’épargne logement et les décrets pris en application de cette loi. Le régime d’épargne logement génère des engagements de deux natures pour les établissements qui commercialisent ces produits : — l’engagement de devoir, dans le futur, accorder à la clientèle des crédits à un taux déterminé fixé à l’ouverture du contrat pour les PEL ou à un taux fonction de la phase d’épargne pour les contrats CEL ; — l’engagement de devoir rémunérer l’épargne dans le futur à un taux fixé à l’ouverture du contrat pour une durée indéterminée pour les PEL ou à un taux fixé chaque semestre en fonction d’une formule d’indexation fixée par la loi pour les contrats de CEL. Les engagements présentant des conséquences potentiellement défavorables sont évalués pour chacune des générations de plans d’épargne logement d’une part et pour l’ensemble des comptes épargne logement d’autre part. Les risques attachés à ces engagements sont couverts par une provision dont le montant est déterminé par l’actualisation des résultats futurs dégagés sur les encours en risques : — l’encours d’épargne en risque correspond au niveau d’épargne futur incertain des plans existant à la date de calcul de la provision. Il est estimé statistiquement en tenant compte du comportement des souscripteurs épargnants, pour chaque période future, par différence entre les encours d’épargne probables et les encours d’épargne minimum attendus ; — l’encours de crédits en risque correspond aux encours de crédits déjà réalisés mais non encore échus à la date de calcul et des crédits futurs estimés statistiquement en tenant compte du comportement de la clientèle et des droits acquis et projetés attachés aux comptes et plans d’épargne logement. Les résultats des périodes futures sur la phase d’épargne sont déterminés, pour une génération considérée, par différence entre le taux réglementé offert et la rémunération attendue pour un produit d’épargne concurrent. Les résultats des périodes futures sur la phase de crédit sont déterminés par différence entre le taux fixé à l’ouverture du contrat pour les PEL ou à un taux fonction de la phase d’épargne pour les contrats de CEL, et le taux anticipé des prêts à l’habitat non réglementés. Lorsque la somme algébrique de la mesure des engagements futurs sur la phase d’épargne et sur la phase de crédit d’une même génération de contrats traduit une situation potentiellement défavorable, une provision est constituée, sans compensation entre les générations. Les engagements sont estimés par application de la méthode Monte-Carlo pour traduire l’incertitude sur les évolutions potentielles des taux d’intérêt et leurs conséquences sur les comportements futurs modélisés des clients et sur les encours en risque. La provision est inscrite au passif du bilan et les variations sont enregistrées en produit net bancaire. 2.3.9. Fonds pour risques bancaires généraux . — Ces fonds sont destinés à couvrir les risques inhérents aux activités de l’entité, conformément aux conditions requises par l'article 3 du règlement n° 90-02 du CRBF. Ils comprennent également les montants dotés au Fonds Régional de Solidarité et aux fonds constitués dans le cadre du mécanisme de garantie (cf. §1.2). 2.3.10. Instruments financiers à terme . — Les opérations de couverture et de marché sur des instruments financiers à terme de taux d’intérêt, de change ou d'actions sont enregistrées conformément aux dispositions du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC). Les engagements relatifs à ces opérations sont inscrits dans les comptes de hors bilan pour la valeur nominale des contrats. A la date de clôture, le montant de ces engagements représente le volume des opérations non dénouées à la clôture. Les principes comptables appliqués diffèrent selon la nature des instruments et les intentions des opérateurs à l'origine. Opérations fermes . — Les contrats d'échange de taux et assimilés (accords de taux futurs, garantie de taux plancher et plafond) sont classés selon le critère de l'intention initiale dans les catégories suivantes : — microcouverture (couverture affectée) ; — macrocouverture (gestion globale de bilan) ; — positions spéculatives / positions ouvertes isolées ; — gestion spécialisée d’un portefeuille de transaction. Les montants perçus ou payés concernant les deux premières catégories sont comptabilisés prorata temporis dans le compte de résultat. Les charges et produits d’instruments utilisés à titre de couverture d’un élément ou d’un ensemble d’éléments homogènes sont enregistrés en résultat de manière symétrique à la prise en compte des produits et charges sur les éléments couverts. Les éléments de résultat de l’instrument de couverture sont comptabilisés dans le même poste que les produits et charges concernant les éléments couverts en « Intérêts et produits assimilés » et « Intérêts et charges assimilées ». Le poste « Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation » est utilisé lorsque les éléments couverts sont inclus dans le portefeuille de négociation. En cas de surcouverture caractérisée, une provision pourra être constituée sur l’instrument de couverture, à hauteur de la quote-part en surcouverture , si l’instrument est en moins-value latente. Dans ce cas, la dotation aux provisions affectera le poste « Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation ». Les charges et produits relatifs aux instruments financiers à terme ayant pour objet de couvrir et de gérer un risque global de taux sont inscrits prorata temporis en compte de résultat au poste « Intérêts et produits assimilés » et « Intérêts et charges assimilées ». Les gains et les pertes latents ne sont pas enregistrés. Les charges et les produits relatifs à certains contrats constituant des positions ouvertes isolées sont enregistrés dans les résultats au dénouement des contrats ou prorata temporis selon la nature de l’instrument. La comptabilisation des plus ou moins-values latentes est fonction de la nature des marchés concernés (organisés et assimilés ou de gré à gré). Sur les marchés de gré à gré (qui incluent les opérations traitées en chambres de compensation), les pertes latentes éventuelles, constatées par rapport à la valeur de marché, font l’objet d’une provision. Les plus-values latentes ne sont pas enregistrées. Sur les marchés organisés ou assimilés, les instruments bénéficient d’une cotation permanente et d’une liquidité suffisante pour justifier leur valorisation au prix de marché. Les contrats relevant de la gestion spécialisée sont valorisés en tenant compte d’une décote pour risque de contrepartie et valeur actualisée des frais de gestion futurs, si ces ajustements de valorisation sont significatifs. Les dérivés traités avec une contrepartie membre du mécanisme de solidarité du Groupe BPCE ( cf note 1.2.) ne font pas l’objet de ces ajustements de valorisation. Les variations de valeur d’un arrêté comptable à l’autre sont inscrites immédiatement en compte de résultat au poste « Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation ». Les soultes de résiliation ou d'assignation sont comptabilisées comme suit : — pour les opérations classées en gestion spécialisée ou en position ouverte isolée, les soultes sont rapportées immédiatement en compte de résultat ; — pour les opérations de microcouverture et de macrocouverture , les soultes sont soit amorties sur la durée de vie résiduelle de l'élément anciennement couvert soit rapportées immédiatement en compte de résultat. Opérations conditionnelles . — Le montant notionnel de l'instrument sous-jacent sur lequel porte l'option ou le contrat à terme est enregistré en distinguant les contrats de couverture des contrats négociés dans le cadre d'opérations de marché. Pour les opérations sur options de taux d’intérêt, de change ou sur actions, les primes payées ou encaissées sont enregistrées en compte d'attente. A la clôture de l'exercice, ces options font l'objet d'une valorisation portée en compte de résultat dans le cas de produits cotés sur un marché organisé ou assimilé. Pour les marchés de gré à gré, seules les moins-values font l’objet d’une provision et les plus-values latentes ne sont pas enregistrées. Lors de la revente, du rachat, de l'exercice ou à l'expiration, les primes sont enregistrées immédiatement en compte de résultat. Pour les opérations de couverture, les produits et charges sont rapportés de manière symétrique à ceux afférents à l'élément couvert. Les instruments conditionnels vendeurs ne sont pas éligibles au classement en macrocouverture . Les marchés de gré à gré peuvent être assimilés à des marchés organisés lorsque les établissements qui jouent le rôle de mainteneurs de marchés garantissent des cotations permanentes dans des fourchettes réalistes ou lorsque des cotations de l’instrument financier sous-jacent s’effectuent elles-mêmes sur un marché organisé. 2.3.11. Intérêts et assimilés – Commissions . — Les intérêts et les commissions assimilables par nature à des intérêts sont enregistrés en compte de résultat prorata temporis . Le groupe a choisi l’option suivante concernant les intérêts négatifs : — lorsque la rémunération d’un actif est négative, elle est présentée au compte de résultat en diminution des produits d’intérêts ; — lorsque la rémunération d’un passif est positive, elle est présentée au compte de résultat en diminution des charges d’intérêts. Les commissions et coûts liées à l'octroi ou à l'acquisition d'un concours sont notamment assimilés à des compléments d’intérêts et sont étalés sur la durée de vie effective du crédit au prorata du capital restant dû. Les autres commissions sont enregistrées selon la nature de la prestation : — commissions rémunérant une prestation instantanée : enregistrement lors de l’achèvement des prestations ; — commissions rémunérant une prestation continue ou discontinue avec plusieurs échéances successives échelonnées : enregistrement au fur et à mesure de l’exécution de la prestation. 2.3.12. Revenus des titres . — Les dividendes sont comptabilisés dès que leur paiement a été décidé par l’organe compétent. Ils sont enregistrés en « Revenus des titres à revenu variable ». Les revenus d'obligations ou des titres de créances négociables sont comptabilisés pour la partie courue dans l'exercice. Il en est de même pour les titres supersubordonnés à durée indéterminée répondant à la définition d’un instrument de fonds propres prudentiels Tier 1. Le groupe considère en effet que ces revenus ont le caractère d’intérêts. 2.3.13. Impôt sur les bénéfices . — Les réseaux Caisses d’ Épargne et Banques Populaires ont décidé depuis l’exercice 2009 de bénéficier des dispositions de l’article 91 de la Loi de finances rectificative pour 2008, qui étend le mécanisme de l’intégration fiscale aux réseaux bancaires mutualistes. Ce mécanisme s’inspire de l’intégration fiscale ouverte aux mutuelles d’assurance et tient compte de critères d’intégration autres que capitalistiques (le critère usuel étant une détention du capital à partir de 95 %). La Banque Populaire Grand Ouest a signé avec sa mère intégrante une convention d’intégration fiscale qui lui assure de constater dans ses comptes la dette d’impôt dont elle aurait été redevable en l’absence d’intégration fiscale mutualiste. La charge d’impôt de l’exercice correspond à l’impôt sur les sociétés exigible au titre de l’exercice. Elle comprend également les dotations/reprises de provision pour impôts sur les financements fiscaux et l’impôt constaté d’avance au titre des crédits d’impôts reçus pour la rémunération des prêts à taux zéro. 2.3.14. Contributions aux mécanismes de résolution bancaire . — Les modalités de constitution du fonds de garantie des dépôts et de résolution ont été modifiées par un arrêté du 27 octobre 2015. En 2016, l’Autorité de Contrôle Prudentiel et de Résolution (ACPR), dans sa décision n°2016-C-51 du 10 octobre 2016, a arrêté une méthode de calcul par stock des contributions pour le mécanisme des dépôts. Pour le fonds de garantie des dépôts, le montant cumulé des contributions versées à la disposition du fonds au titre des mécanismes de dépôts, cautions et titres représente 11 612 milliers d’euros. Les remboursements de cotisations (contributions non remboursables en cas de retrait volontaire d’agrément) représentent 779 milliers d’euros. Les contributions versées sous forme de certificats d’associé ou d’association et de dépôts de garantie espèces qui sont inscrites à l’actif du bilan s’élèvent à 8 290 milliers d’euros. La directive 2014/59/UE dite BRRD (Bank Recovery and Resolution Directive) qui établit un cadre pour le redressement et la résolution des établissements de crédit et des entreprises d’investissement et le règlement européen 806/2014 (règlement MRU) ont instauré la mise en place d’un fonds de résolution à partir de 2015. En 2016, ce fonds devient un Fonds de Résolution Unique (FRU) entre les États membres participants au Mécanisme de surveillance unique (MSU). Le FRU est un dispositif de financement de la résolution à la disposition de l’autorité de résolution (Conseil de Résolution Unique). Celle-ci pourra faire appel à ce fonds dans le cadre de la mise en œuvre des procédures de résolution. En 2017, conformément au règlement délégué 2015/63 et au règlement d’exécution 2015/81 complétant la directive BRRD sur les contributions ex-ante aux dispositifs de financement pour la résolution, le Conseil de Résolution Unique a déterminé les contributions pour l’année 2017. Le montant des contributions versées à la disposition du fonds représente pour l’exercice 2 910 milliers d’euros dont 2 474 milliers d’euros comptabilisés en charge et 436 milliers d’euros sous forme de dépôts de garantie espèces qui sont inscrits à l’actif du bilan (15% sous forme de dépôts de garantie espèces). Le cumul des contributions qui sont inscrites à l’actif du bilan s’élèvent à 1 350 milliers d’euros. Note 3. – Informations sur le bilan . Sauf information contraire, les notes explicatives sur les postes du bilan sont présentées nettes d'amortissements et de dépréciations. Certaines informations relatives au risque de crédit requises par le règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC) sont présentées dans le rapport de gestion des risques. Elles font partie des comptes certifiés par les commissaires aux comptes. 3.1. Opérations interbancaires  : Actif (En milliers d'Euros) BPGO BPGO Variation de périmètre BPATL 31/12/2017 31/12/2016 31/12/2016 31/12/2016 Créances à vue 833 030 781 308 396 125 385 183 Comptes ordinaires 472 456 377 576 375 822 1 754 Comptes et prêts au jour le jour 354 962 387 897 18 575 369 322 Valeurs et titres reçus en pension au jour le jour 0 0 0 0 Valeurs non imputées 5 612 15 835 1 728 14 107 Créances à terme 2 341 218 2 217 891 1 175 731 1 042 160 Comptes et prêts à terme 2 340 294 2 213 400 1 171 614 1 041 786 Prêts subordonnés et participatifs 924 4 491 4 117 374 Valeurs et titres reçus en pension à terme 0 0 0 0 Créances rattachées 14 986 10 757 5 804 4 953 Créances douteuses Dont créances douteuses compromises Dépréciations des créances interbancaires Dont dépréciation sur créances douteuses compromises Total 3 189 233 3 009 956 1 577 661 1 432 295 Les créances sur opérations avec le réseau se décomposent en 824 336 milliers d'euros à vue et 333 364 milliers d'euros à terme. La centralisation à la Caisse des dépôts et consignations de la collecte du Livret A et du LDD représente 1 854 860 milliers d'euros au 31 décembre 2017. Passif (En milliers d'Euros) BPGO BPGO Variation de périmètre BPATL 31/12/2017 31/12/2016 31/12/2016 31/12/2016 Dettes à vue 82 144 555 405 505 328 50 077 Comptes ordinaires créditeurs 17 634 492 863 489 656 3 207 Comptes et emprunts au jour le jour 41 565 39 837 2 017 37 820 Valeurs et titres donnés en pension au jour le jour 0 0 0 0 Autres sommes dues 22 945 22 705 13 655 9 050 Dettes à terme 5 764 910 4 793 187 2 328 051 2 465 136 Comptes et emprunts à terme 5 750 700 4 778 976 2 326 853 2 452 123 Valeurs et titres donnés en pension à terme 14 209 14 211 1 198 13 013 Dettes rattachées 14 016 26 737 13 735 13 002 Total 5 861 070 5 375 329 2 847 117 2 528 212 Les dettes sur opérations avec le réseau se décomposent en 73 538 milliers d'euros à vue et 4 451 302 milliers d'euros à terme. 3.2. Opérations avec la clientèle  : 3.2.1. Opérations avec la clientèle  : Actif (En milliers d'E uros ) BPGO BPGO Variation de périmètre BPATL 31/12/2017 31/12/2016 31/12/2016 31/12/2016 Comptes ordinaires débiteurs 471 554 460 066 226 930 233 136 Créances commerciales 213 125 168 864 97 714 71 150 Autres concours à la clientèle 16 720 689 15 135 564 8 301 693 6 833 871 Crédits à l'exportation 4 198 3 902 1 050 2 852 Crédits de trésorerie et de consommation 1 044 771 927 742 541 500 386 242 Crédits à l'équipement 6 795 111 6 250 373 3 468 786 2 781 587 Crédits à l'habitat 8 875 640 7 948 081 4 288 996 3 659 085 Autres crédits à la clientèle 643 4 785 680 4 105 Valeurs et titres reçus en pension 0 0 0 0 Prêts subordonnés 327 681 681 0 Autres 39 141 93 849 75 544 18 305 Créances rattachées 34 020 36 024 19 428 16 596 Créances douteuses 763 870 843 439 487 402 356 037 Dépréciations des créances sur la clientèle -434 400 -473 766 -277 187 -196 579 Total 17 808 001 16 264 037 8 931 522 7 332 515 Les créances sur la clientèle éligibles au refinancement de la Banque Centrale du ou des pays où l'établissement est installé ou au Système européen de Banque Centrale se monte à 461 317 milliers d’euros. Passif (En milliers d'E uros ) BPGO BPGO Variation de périmètre BPATL 31/12/2017 31/12/2016 31/12/2016 31/12/2016 Comptes d'épargne à régime spécial 7 013 665 6 287 049 3 424 417 2 862 632 Livret A 1 111 864 966 925 507 945 458 980 PEL / CEL 2 274 484 2 061 209 1 270 347 790 862 Autres comptes d'épargne à régime spécial 3 627 318 3 258 915 1 646 125 1 612 790 Autres comptes et emprunts auprès de la clientèle 9 410 939 8 583 031 4 763 010 3 820 021 Dépôts de garantie 19 104 104 0 Autres sommes dues 72 399 44 169 24 411 19 758 Dettes rattachées 129 548 201 141 77 596 123 545 Total 16 626 570 15 115 493 8 289 537 6 825 956 (1) Détail des comptes et emprunts auprès de la clientèle . ( En milliers d'Euros ) 31/12/2017 31/12/2016 A vue A terme Total A vue A terme Total Comptes ordinaires créditeurs 5 975 137 //// 5 975 137 5 099 042 //// 5 099 042 Emprunts auprès de la clientèle financière 0 0 0 0 0 0 Valeurs et titres donnés en pension livrée 0 0 0 0 0 0 Autres comptes et emprunts 0 3 435 801 3 435 801 0 3 483 988 3 483 988 Total 5 975 137 3 435 801 9 410 938 5 099 042 3 483 988 8 583 030 3.2.2. Répartition des encours de crédit par agent économique  : BPGO 31/12/2017 (En milliers d'Euros) Créances saines Créances douteuses Dont créances douteuses compromises Brut Dépréciation individuelle Brut Dépréciation individuelle Société non financières 7 793 394 466 249 -279 729 300 877 -217 823 Entrepreneurs individuels 1 266 977 94 318 -53 076 57 910 -40 642 Particuliers 8 205 096 202 742 -101 238 116 009 -76 517 Administrations privées 109 000 346 -224 222 -183 Administrations publiques et Sécurité Sociale 82 969 0 0 0 0 Autres 21 094 215 -133 215 -133 Total au 31 décembre 2017 17 478 530 763 870 -434 400 475 233 -335 298 BPGO 31/12/2016 (En milliers d'Euros) Créances saines Créances douteuses Dont créances douteuses compromises Brut Dépréciation individuelle Brut Dépréciation individuelle Société non financières 7 193 727 517 623 -310 972 341 659 -253 527 Entrepreneurs individuels 1 222 714 109 519 -58 839 68 873 -48 615 Particuliers 7 238 282 215 201 -103 140 127 425 -84 394 Administrations privées 91 708 545 -356 392 -305 Administrations publiques et Sécurité Sociale 84 054 0 0 0 0 Autres 63 883 227 -137 227 -137 Total au 31 décembre 2016 15 894 368 843 115 -473 443 538 576 -386 979 Variation de périmètre 31/12/2016 (En milliers d'Euros) Créances saines Créances douteuses Dont créances douteuses compromises Brut Dépréciation individuelle Brut Dépréciation individuelle Société non financières 3 894 457 275 480 -158 316 178 910 -128 967 Entrepreneurs individuels 775 403 74 566 -42 468 47 061 -34 005 Particuliers 3 855 265 136 569 -75 766 82 297 -59 305 Administrations privées 63 677 464 -314 322 -265 Administrations publiques et Sécurité Sociale 71 579 0 0 0 0 Autres 60 929 0 0 0 0 Total au 31 décembre 2016 8 721 310 487 079 -276 863 308 590 -222 543 BPATL 31/12/2016 (En milliers d'Euros) Créances saines Créances douteuses Dont créances douteuses compromises Brut Dépréciation individuelle Brut Dépréciation individuelle Société non financières 3 299 270 242 143 -152 656 162 749 -124 560 Entrepreneurs individuels 447 311 34 953 -16 371 21 812 -14 610 Particuliers 3 383 017 78 632 -27 374 45 128 -25 089 Administrations privées 28 031 81 -42 70 -40 Administrations publiques et Sécurité Sociale 12 475 0 0 0 0 Autres 2 954 227 -137 227 -137 Total au 31 décembre 2016 7 173 058 356 036 -196 580 229 986 -164 436 3.3. Effets publics, obligations, actions, autres titres à revenu fixe et variable  : 3.3.1. Portefeuille titres  : BPGO (En milliers d'E uros ) 31/12/2017 Transaction Placement Investissement TAP Total Effets publics et valeurs assimilées 0 231 875 137 342 /// 369 217 Valeurs brutes /// 230 381 136 736 /// 367 117 Créances rattachées /// 1 494 606 /// 2 100 Dépréciations /// /// 0 Obligations et autres titres à revenu fixe 0 98 352 2 014 712 0 2 113 064 Valeurs brutes /// 67 403 2 012 888 2 080 291 Créances rattachées /// 30 949 2 186 33 135 Dépréciations /// -362 -362 Actions et autres titres à revenu variable 0 7 367 /// 0 7 367 Montants bruts /// 10 643 /// 10 643 Créances rattachées /// /// 0 Dépréciations /// -3 276 /// -3 276 Total 0 337 594 2 152 054 0 2 489 648 BPGO (En milliers d'Euros) 31/12/2016 Transaction Placement Investissement TAP Total Effets publics et valeurs assimilées 0 128 879 41 734 /// 170 613 Valeurs brutes /// 125 835 41 439 /// 167 274 Créances rattachées /// 3 044 295 /// 3 339 Dépréciations /// /// 0 Obligations et autres titres à revenu fixe 0 189 513 1 768 114 0 1 957 627 Valeurs brutes /// 167 449 1 765 940 1 933 389 Créances rattachées /// 22 064 2 808 24 872 Dépréciations /// -634 -634 Actions et autres titres à revenu variable 0 6 865 /// 0 6 865 Montants bruts /// 9 004 /// 9 004 Créances rattachées /// /// 0 Dépréciations /// -2 139 /// -2 139 Total 0 325 257 1 809 848 0 2 135 105 Variation de périmètre (En milliers d'E uros ) 31/12/2016 Transaction Placement Investissement TAP Total Effets publics et valeurs assimilées 0 28 879 -8 377 /// 20 502 Valeurs brutes /// 25 835 -8 672 /// 17 163 Créances rattachées /// 3 044 295 /// 3 339 Dépréciations /// /// 0 Obligations et autres titres à revenu fixe 0 178 762 996 958 0 1 175 720 Valeurs brutes /// 167 448 996 890 1 164 338 Créances rattachées /// 11 314 68 11 382 Dépréciations /// 0 0 Actions et autres titres à revenu variable 0 1 099 /// 0 1 099 Montants bruts /// 2 909 /// 2 909 Créances rattachées /// 0 /// 0 Dépréciations /// -1 810 /// -1 810 Total 0 208 740 988 581 0 1 197 321 BPATL (En milliers d'Euros) 31/12/2016 Transaction Placement Investissement TAP Total Effets publics et valeurs assimilées 0 100 000 50 111 /// 150 111 Valeurs brutes /// 100 000 50 111 /// 150 111 Créances rattachées /// 0 0 /// 0 Dépréciations /// /// 0 Obligations et autres titres à revenu fixe 0 10 751 771 156 0 781 907 Valeurs brutes /// 1 769 050 769 051 Créances rattachées /// 10 750 2 740 13 490 Dépréciations /// -634 -634 Actions et autres titres à revenu variable 0 5 766 /// 0 5 766 Montants bruts /// 6 095 /// 6 095 Créances rattachées /// /// 0 Dépréciations /// -329 /// -329 Total 0 116 517 821 267 0 937 784 Le poste « obligations et autres titres à revenu fixe » des titres d’investissement, comprend les titres résultant de la participation de l’établissement à l’opération « Titrisation » du Groupe BPCE (voir note 1.3) Pour les effets publics et valeurs assimilées, le montant des créances représentatives des titres prêtés s’élève à 320 111 milliers d’euros. Effets publics, obligations et autres titres à revenu fixe  : BPGO (En milliers d'E uros ) 31/12/2017 Transaction Placement Investissement Total Titres cotés 229 2 230 Titres non cotés 2 173 297 003 299 176 Titres prêtés 295 382 1 852 258 2 147 640 Titres empruntés 0 Créances douteuses 0 Créances rattachées 32 443 2 792 35 235 Total 0 330 227 2 152 054 2 482 281 BPGO (En milliers d'E uros ) 31/12/2016 Transaction Placement Investissement Total Titres cotés 23 443 3 546 26 989 Titres non cotés 2 173 265 385 267 557 Titres prêtés 267 668 1 538 448 1 806 117 Titres empruntés 0 Créances douteuses 0 Créances rattachées 25 108 3 104 28 211 Total 0 318 392 1 810 482 2 128 874 Variation de périmètre ( En milliers d'euros ) 31/12/2016 Transaction Placement Investissement Total Titres cotés 23 443 2 23 445 Titres non cotés 2 172 125 013 127 184 Titres prêtés 167 668 863 837 1 031 506 Titres empruntés 0 Créances douteuses 0 Créances rattachées 14 358 364 14 721 Total 0 207 641 989 215 1 196 856 BPATL (En milliers d'Euros) 31/12/2016 Transaction Placement Investissement Total Titres cotés 0 3 544 3 544 Titres non cotés 1 140 372 140 373 Titres prêtés 100 000 674 611 774 611 Titres empruntés 0 Créances douteuses 0 Créances rattachées 10 750 2 740 13 490 Total 0 110 751 821 267 932 018 1 715 522 milliers d’euros d’obligations séniores souscrites dans le cadre de l’opération « Titrisation » ont été prêtées à BPCE SA dans le cadre de la gestion centrale de la trésorerie du groupe BPCE (contre 1 446 900 milliers au 31 décembre 2016). Les moins-values latentes faisant l’objet d’une dépréciation sur les titres de placement s’élèvent à 0 milliers d’euros au 31 décembre 2017 contre 0 milliers d’euros au 31 décembre 2016. Les plus-values latentes sur les titres de placement s’élèvent à 53 004 milliers d’euros au 31 décembre 2017 contre 47 822 milliers d’euros au 31 décembre 2016. Les plus-values latentes sur les titres d’investissement s’élèvent à 13 526 milliers d’euros au 31 décembre 2017. Au 31 décembre 2016, les plus-values latentes sur les titres d’investissement s’élevaient à 15 368 milliers d’euros. Les moins-values latentes sur les titres d’investissement s’élèvent à 7 891 milliers d’euros au 31 décembre 2017 contre 10 725 milliers d’euros au 31 décembre 2016. Actions et autres titres à revenu variable  : BPGO (En milliers d'Euros) 31/12/2017 Transaction Placement TAP Total Titres cotés 0 0 Titres non cotés 7 367 7 367 Créances rattachées 0 Total 0 7 367 0 7 367 BPGO (En milliers d'E uros ) 31/12/2016 Transaction Placement TAP Total Titres cotés 0 Titres non cotés 6 865 6 865 Créances rattachées 0 Total 0 6 865 0 6 865 Variation de périmètre (En milliers d'Euros) 31/12/2016 Transaction Placement TAP Total Titres cotés 0 Titres non cotés 1 099 1 099 Créances rattachées 0 Total 0 1 099 0 1 099 BPATL (En milliers d'Euros) 31/12/2016 Transaction Placement TAP Total Titres cotés 0 Titres non cotés 5 766 5 766 Créances rattachées 0 Total 0 5 766 0 5 766 Parmi les actions et autres titres à revenu variable sont enregistrés 1 334 milliers d’euros d’OPCVM (contre 1 334 milliers d’euros d’OPCVM au 31 décembre 2016). Pour les titres de placement, les moins-values latentes faisant l’objet d’une dépréciation s’élèvent à 340 milliers d’euros au 31 décembre 2017 contre 329 milliers d’euros au 31 décembre 2016. Les plus-values latentes sur les titres de placement s’élèvent à 1 032 milliers d’euros au 31 décembre 2017 contre 947 milliers au 31 décembre 2016. 3.3.2. Évolution des titres d’investissement  : BPGO 31/12/2017 (En milliers d'E uros ) 01/01/2017 Achats Cessions Remboursements Conversion Décotes / surcotes Transferts Autres variations 31/12/2017 Effets publics 191 550 95 518 -332 286 735 Obligations et autres titres à revenu fixe 1 615 829 618 391 -371 331 1 862 889 Total 1 807 378 713 909 0 -371 331 0 0 0 -332 2 149 624 BPGO 31/12/2016 ( En milliers d'E uros ) 01/01/2016 Achats Cessions Remboursements Conversion Décotes / surcotes Transferts Autres variations 31/12/2016 Effets publics 41 764 -325 41 439 Obligations et autres titres à revenu fixe 1 696 003 201 850 -61 775 -70 138 1 765 940 Total 1 737 767 201 850 -61 775 -70 138 0 0 0 -325 1 807 378 Variation de périmètre 31/12/2016 (En milliers d'E uros ) 01/01/2016 Achats Cessions Remboursements Conversion Décotes / surcotes Transferts Autres variations 31/12/2016 Effets publics 41 764 0 0 0 0 0 0 -325 41 439 Obligations et autres titres à revenu fixe 909 249 70 625 0 -33 095 0 0 0 0 946 779 Total 951 013 70 625 0 -33 095 0 0 0 -325 988 217 BPATL 31/12/2016 (En milliers d'E uros ) 01/01/2016 Achats Cessions Remboursements Conversion Décotes / surcotes Transferts Autres variations 31/12/2016 Effets publics 0 Obligations et autres titres à revenu fixe 786 754 131 225 -61 775 -37 043 819 161 Total 786 754 131 225 -61 775 -37 043 0 0 0 0 819 161 3.3.3. Reclassements d’actifs . — L’établissement a opéré à un reclassement d’actif sur l’exercice 2017 de 200 111 milliers d’euros de titres obligataires à effets publics. 3.4. Participations, parts dans les entreprises liées, autres titres détenus à long terme 3.4.1. Évolution des participations, parts dans les entreprises liées et autres titres détenus à long terme BPGO 31/12/2017 (En milliers d'E uros ) 01/01/2017 Augmentation Diminution Conversion Autres variations 31/12/2017 Valeurs brutes 860 858 3 735 -29 304 0 -192 835 097 Participations et autres titres détenus à long terme 847 869 3 695 -20 920 -192 830 452 Parts dans les entreprises liées 12 864 40 -8 384 0 0 4 520 Parts dans les SCI 125 0 125 Dépréciations -1 710 -44 1 212 0 0 -542 Participations et autres titres à long terme -705 -44 207 0 0 -542 Parts dans les entreprises liées -1 005 0 1 005 0 0 0 Immobilisations financières nettes 859 148 3 691 -28 092 0 -192 834 555 BPGO 31/12/2016 (En milliers d'E uros ) 01/01/2016 Augmentation Diminution Conversion Autres variations 31/12/2016 Valeurs brutes 847 846 17 342 -4 135 0 -195 860 858 Participations et autres titres détenus à long terme 834 857 17 342 -4 135 -195 847 869 Parts dans les entreprises liées 12 864 0 0 0 0 12 864 Parts dans les SCI 125 125 Dépréciations -3 148 -400 1 838 0 0 -1 710 Participations et autres titres à long terme -2 143 -400 1 838 0 0 -705 Parts dans les entreprises liées -1 005 0 0 0 0 -1 005 Immobilisations financières nettes 844 698 16 942 -2 297 0 -195 859 148 Variation de périmètre 31/12/2016 (En milliers d'E uros ) 01/01/2016 Augmentation Diminution Conversion Autres variations 31/12/2016 Valeurs brutes 428 680 8 366 -4 135 0 -195 432 716 Participations et autres titres détenus à long terme 420 171 8 366 -4 135 0 -195 424 207 Parts dans les entreprises liées 8 384 0 0 0 0 8 384 Parts dans les SCI 125 0 0 0 0 125 Dépréciations -2 849 -400 1 803 0 0 -1 446 Participations et autres titres à long terme -1 844 -400 1 803 0 0 -441 Parts dans les entreprises liées -1 005 0 0 0 0 -1 005 Immobilisations financières nettes 425 831 7 966 -2 332 0 -195 431 270 BPATL 31/12/2016 ( En milliers d'E uros ) 01/01/2016 Augmentation Diminution Conversion Autres variations 31/12/2016 Valeurs brutes 419 166 8 976 0 0 0 428 142 Participations et autres titres détenus à long terme 414 686 8 976 0 0 423 662 Parts dans les entreprises liées 4 480 0 0 0 0 4 480 Parts dans les SCI 0 0 Dépréciations -299 0 35 0 0 -264 Participations et autres titres à long terme -299 0 35 0 0 -264 Parts dans les entreprises liées 0 0 0 0 0 0 Immobilisations financières nettes 418 867 8 976 35 0 0 427 878 Les autres titres détenus à long terme incluent notamment les certificats d’associés et d’association au fonds de garantie des dépôts (8 290 milliers d’euros) . La valeur des titres de l’organe central a été déterminée en calculant un actif net réévalué qui intègre la réévaluation des principales filiales de BPCE. Les principales filiales de BPCE sont valorisées à partir de prévisions pluriannuelles actualisées des flux de dividendes attendus ( Dividend Discount Model ). Les prévisions des flux de dividendes attendus s’appuient sur les plans d’affaires issus des plans stratégiques des entités concernées et sur des paramètres techniques jugés raisonnables. Les contraintes prudentielles applicables aux activités concernées ont notamment été prises en considération dans l’exercice de valorisation. L’actif net réévalué de BPCE intègre les actifs incorporels détenus par BPCE et les charges de structure de l’organe central. Au 31 décembre 2017, la valeur nette comptable s’élève à 676 664 milliers d’euros pour les titres BPCE. 3.4.2. Tableau des filiales et participations . — Les montants sont exprimés en milliers d’euros. Principales Filiales (données 31/12/2017) Activité Capital Capitaux propres autres que le capital et avant affectation du résultat y compris FRBG Quote-part du capital détenue (en %) CA HT ou PNB du dernier exercice écoulé Résultat net 31/12/17 Dividendes encaissés par BPGO au cours de l'exercice Valeur comptable nette des titres dans le bilan de la BPGO SCR Ouest C roissance Sté Capital risque 105 102 69 414 60,00 9 830 6 634 12 136 99 289 SCI P olaris (1) Immobilier 5 000 -1 759 100,00 2 547 -485 0 5 000 Grand Ouest G estion d actifs Sté de gestion de SCPI 228 2 889 99,99 8 149 1 373 1 900 217 Atlantique plus Sté de prise de participations 4 227 1 280 100,00 137 103 500 4 227 (1) Avances en compte courant au 31 décembre 2017 : 39 460 milliers d'euros Principales participations Capital Capitaux propres autres que le capital et avant affectation du résultat y compris FRBG Quote-part du capital détenue (en %) CA HT ou PNB du dernier exercice écoulé Résultat net 31/12/2017 Dividendes encaissés par BPGO au cours de l'exercice Valeur comptable nette des titres dans le bilan de la BPGO BPCE 155 742 15 364 967 4,60 384 157 729 037 18 863 676 664 3.5. Opérations de crédit-bail et de locations simples  : (En milliers d'Euros) BPGO 31/12/2017 Immobilier Mobilier Location simple Total Encours clientèle 595 305 16 742 612 047 Biens temporairement non loués 696 696 Encours douteux 7 156 180 7 336 Dépréciation -6 617 -150 -6 767 Créances rattachées 0 0 Total 0 596 540 16 772 613 312 ( En milliers d'Euros ) BPGO 31/12/2016 Immobilier Mobilier Location simple Total Encours clientèle 549 078 18 413 567 491 Biens temporairement non loués 239 239 Encours douteux 8 144 180 8 324 Dépréciation -7 256 -162 -7 418 Créances rattachées 0 0 Total 0 550 205 18 431 568 636 (En milliers d'Euros) Variation de périmètre 31/12/2016 Immobilier Mobilier Location simple Total Encours clientèle 185 203 6 551 191 754 Biens temporairement non loués 181 0 181 Encours douteux 5 244 0 5 244 Dépréciation -4 593 0 -4 593 Créances rattachées 0 0 Total 0 186 035 6 550 192 585 BPATL (En milliers d'E uros ) 31/12/2016 Immobilier Mobilier Location simple Total Encours clientèle 363 875 11 862 375 737 Biens temporairement non loués 58 58 Encours douteux 2 900 180 3 080 Dépréciation -2 663 -162 -2 825 Créances rattachées 0 0 Total 0 364 170 11 881 376 051 3.6. Immobilisations incorporelles et corporelles  : 3.6.1. Immobilisations incorporelles  : BPGO 31/12/2017 (En milliers d'E uros ) 01/01/2017 Augmentation Diminution Autres mouvements 31/12/2017 Valeurs brutes 22 578 289 -198 0 22 669 Droits au bail et fonds commerciaux 16 799 118 -193 0 16 724 Logiciels 5 779 171 -5 0 5 945 Autres 0 0 0 0 0 Amortissements et dépréciations -19 486 -2 058 3 0 -21 541 Droits au bail et fonds commerciaux -13 912 -1 896 0 0 -15 808 Logiciels -5 574 -162 3 0 -5 733 Autres 0 0 0 0 0 Total valeurs nettes 3 092 -1 770 -195 0 1 128 BPGO 31/12/2016 (En milliers d'E uros ) 01/01/2016 Augmentation Diminution Autres mouvements 31/12/2016 Valeurs brutes 22 492 185 -99 0 22 578 Droits au bail et fonds commerciaux 16 818 60 -79 0 16 799 Logiciels 5 674 125 -20 0 5 779 Autres 0 0 0 0 0 Amortissements et dépréciations -18 842 -664 20 0 -19 486 Droits au bail et fonds commerciaux -13 448 -464 0 0 -13 912 Logiciels -5 394 -200 20 0 -5 574 Autres 0 0 0 0 0 Total valeurs nettes 3 650 -479 -79 0 3 092 Variation de périmètre 31/12/2016 (En milliers d'E uros ) 01/01/2016 Augmentation Diminution Autres mouvements 31/12/2016 Valeurs brutes 13 339 5 -99 0 13 245 Droits au bail et fonds commerciaux 11 170 0 -79 0 11 091 Logiciels 2 169 5 -20 0 2 154 Autres 0 0 0 0 0 Amortissements et dépréciations -10 477 -353 20 0 -10 810 Droits au bail et fonds commerciaux -8 364 -306 0 0 -8 670 Logiciels -2 113 -47 20 0 -2 140 Autres 0 0 0 0 0 Total valeurs nettes 2 862 -348 -79 0 2 435 BPATL 31/12/2016 (En milliers d'E uros ) 01/01/2016 Augmentation Diminution Autres mouvements 31/12/2016 Valeurs brutes 9 153 180 0 0 9 333 Droits au bail et fonds commerciaux 5 648 60 0 0 5 708 Logiciels 3 505 120 0 0 3 625 Autres 0 0 0 0 0 Amortissements et dépréciations -8 365 -311 0 0 -8 676 Droits au bail et fonds commerciaux -5 084 -158 0 0 -5 242 Logiciels -3 281 -153 0 0 -3 434 Autres 0 0 0 0 0 Total valeurs nettes 788 -131 0 0 657 3.6.2. Immobilisations corporelles  : BPGO 31/12/2017 (En milliers d'E uros ) 01/01/2017 Augmentation Diminution Autres mouvements 31/12/2017 Valeurs brutes 431 596 15 435 -23 404 -227 423 400 Immobilisations corporelles d'exploitation 423 195 15 168 -22 516 -227 415 620 Terrains 8 697 314 -352 0 8 659 Constructions 92 057 3 351 -850 0 94 558 Parts de SCI 56 782 1 -11 635 45 148 Autres 265 660 11 502 -9 679 -227 267 256 Immobilisations hors exploitation 8 401 267 -888 0 7 780 Amortissements et dépréciations -242 184 -17 978 9 253 0 -250 909 Immobilisations corporelles d'exploitation -237 340 -17 838 8 658 51 -246 469 Terrains 0 0 0 0 0 Constructions -48 360 -3 377 571 0 -51 166 Parts de SCI 0 0 0 0 0 Autres -188 981 -14 461 8 087 51 -195 304 Immobilisations hors exploitation -4 844 -140 595 -51 -4 440 Total valeurs nettes 189 412 -2 543 -14 151 -227 172 491 BPGO 31/12/2016 (En milliers d'E uros ) 01/01/2016 Augmentation Diminution Autres mouvements 31/12/2016 Valeurs brutes 425 868 18 141 -12 413 0 431 596 Immobilisations corporelles d'exploitation 420 788 17 919 -12 413 -3 100 423 195 Terrains 8 801 176 -280 0 8 697 Constructions 92 489 2 040 -2 473 0 92 057 Parts de SCI 59 365 0 -2 583 56 782 Autres 260 133 15 703 -7 077 -3 100 265 660 Immobilisations hors exploitation 5 079 222 0 3 100 8 401 Amortissements et dépréciations -230 893 -18 917 7 626 0 -242 184 Immobilisations corporelles d'exploitation -229 077 -18 854 7 626 2 964 -237 340 Terrains 0 0 0 0 0 Constructions -46 250 -3 469 1 359 0 -48 360 Parts de SCI 0 0 0 0 0 Autres -182 827 -15 385 6 267 2 964 -188 981 Immobilisations hors exploitation -1 817 -63 0 -2 964 -4 844 Total valeurs nettes 194 974 -776 -4 786 0 189 412 Variation de périmètre 31/12/2016 (En milliers d'E uros ) 01/01/2016 Augmentation Diminution Autres mouvements 31/12/2016 Valeurs brutes 256 370 12 561 -5 987 0 262 944 Immobilisations corporelles d'exploitation 252 489 12 559 -5 987 -3 100 255 962 Terrains 3 050 83 -145 0 2 988 Constructions 47 955 1 204 -1 734 0 47 426 Parts de SCI 58 247 0 -1 500 0 56 747 Autres 143 237 11 272 -2 608 -3 100 148 802 Immobilisations hors exploitation 3 880 2 0 3 100 6 982 Amortissements et dépréciations -137 429 -10 519 2 815 0 -145 133 Immobilisations corporelles d'exploitation -136 481 -10 477 2 815 2 964 -141 178 Terrains 0 0 0 0 0 Constructions -22 503 -2 032 656 0 -23 879 Parts de SCI 0 0 0 0 0 Autres -113 978 -8 445 2 159 2 964 -117 300 Immobilisations hors exploitation -949 -42 0 -2 964 -3 955 Total valeurs nettes 118 941 2 042 -3 171 0 117 811 BPATL 31/12/2016 (En milliers d'E uros ) 01/01/2016 Augmentation Diminution Autres mouvements 31/12/2016 Valeurs brutes 169 498 5 580 -6 426 0 168 652 Immobilisations corporelles d'exploitation 168 299 5 360 -6 426 0 167 233 Terrains 5 751 93 -135 0 5 709 Constructions 44 534 836 -739 0 44 631 Parts de SCI 1 118 0 -1 083 35 Autres 116 896 4 431 -4 469 0 116 858 Immobilisations hors exploitation 1 199 220 0 0 1 419 Amortissements et dépréciations -93 464 -8 398 4 811 0 -97 051 Immobilisations corporelles d'exploitation -92 596 -8 377 4 811 0 -96 162 Terrains 0 0 0 0 0 Constructions -23 747 -1 437 703 0 -24 481 Parts de SCI 0 0 0 0 0 Autres -68 849 -6 940 4 108 0 -71 681 Immobilisations hors exploitation -868 -21 0 0 -889 Total valeurs nettes 76 033 -2 818 -1 615 0 71 601 3.7. Dettes représentées par un titre  : (En milliers d'Euros) BPGO BPGO Variation de périmètre BPATL 31/12/2017 31/12/2016 31/12/2016 31/12/2016 Bons de caisse et bons d'épargne 1 393 970 970 0 Titres du marché interbancaire et de créances négociables 345 408 336 667 260 662 76 005 Emprunts obligataires 0 0 0 Autres dettes représentées par un titre 0 0 0 Dettes rattachées 4 879 5 279 4 097 1 182 Total 351 681 342 916 265 729 77 187 3.8. Autres actifs et autres passifs  : ( En milliers d'E uros ) BPGO 31/12/2017 Actif Passif Comptes de règlement sur opérations sur titres Primes sur instruments conditionnels achetés et vendus 7 100 871 Dettes sur titres empruntés et autres dettes de titres //// 10 634 Créances et dettes sociales et fiscales 77 645 41 315 Dépôts de garantie reçus et versés 1 383 219 Autres débiteurs divers, autres créditeurs divers 60 723 36 321 Total 146 851 89 361 (En milliers d'Euros) BPGO 31/12/2016 Actif Passif Comptes de règlement sur opérations sur titres Primes sur instruments conditionnels achetés et vendus 8 812 1 005 Dettes sur titres empruntés et autres dettes de titres //// 7 999 Créances et dettes sociales et fiscales 56 630 53 939 Dépôts de garantie reçus et versés 1 389 131 Autres débiteurs divers, autres créditeurs divers 38 757 40 700 Total 105 588 103 774 (En milliers d'Euros) Variation de périmètre 31/12/2016 Actif Passif Comptes de règlement sur opérations sur titres Primes sur instruments conditionnels achetés et vendus 2 882 977 Dettes sur titres empruntés et autres dettes de titres //// 3 581 Créances et dettes sociales et fiscales 25 355 31 889 Dépôts de garantie reçus et versés 1 242 21 Autres débiteurs divers, autres créditeurs divers 9 671 20 795 Total 39 150 57 263 (En milliers d'Euros) BPATL 31/12/2016 Actif Passif Comptes de règlement sur opérations sur titres Primes sur instruments conditionnels achetés et vendus 5 930 28 Dettes sur titres empruntés et autres dettes de titres //// 4 418 Créances et dettes sociales et fiscales 31 275 22 050 Dépôts de garantie reçus et versés 147 110 Autres débiteurs divers, autres créditeurs divers 29 086 19 905 Total 66 438 46 511 3.9. Comptes de régularisation  : (En milliers d'Euros) BPGO 31/12/2017 Actif Passif Engagements sur devises 29 69 Gains et pertes différés sur instruments financiers à terme de couverture Charges et produits constatés d'avance 21 971 153 066 Produits à recevoir/Charges à payer 51 346 72 593 Valeurs à l'encaissement 3 113 4 272 Autres 55 100 114 191 Total 131 558 344 191 (En milliers d'Euros) BPGO 31/12/2016 Actif Passif Engagements sur devises 33 70 Gains et pertes différés sur instruments financiers à terme de couverture Charges et produits constatés d'avance 23 431 137 058 Produits à recevoir/Charges à payer 44 807 71 037 Valeurs à l'encaissement 3 567 10 961 Autres 30 103 106 598 Total 101 941 325 724 (En milliers d'Euros) Variation de périmètre 31/12/2016 Actif Passif Engagements sur devises 33 70 Gains et pertes différés sur instruments financiers à terme de couverture Charges et produits constatés d'avance 12 387 43 830 Produits à recevoir/Charges à payer 18 533 28 247 Valeurs à l'encaissement 2 224 8 036 Autres 15 436 51 800 Total 48 613 131 982 (En milliers d'Euros) BPATL 31/12/2016 Actif Passif Engagements sur devises Gains et pertes différés sur instruments financiers à terme de couverture Charges et produits constatés d'avance 11 044 93 228 Produits à recevoir/Charges à payer 26 274 42 790 Valeurs à l'encaissement 1 343 2 925 Autres 14 667 54 798 Total 53 328 193 742 3.10. Provisions  : 3.10.1. Tableau de variations des provisions  : BPGO 31/12/2017 (En milliers d'E uros ) 01/01/2017 Dotations Utilisations Reprises Changement méthode comptable 31/12/2017 Provisions pour risques de contrepartie 44 504 4 248 -6 606 -8 107 0 34 039 Provisions pour engagements sociaux 51 755 3 331 0 -4 791 0 50 295 Provisions pour PEL/CEL 19 496 1 487 0 -91 0 20 892 Provisions pour risques et litiges 17 172 74 031 -6 155 -2 530 0 82 518 Portefeuille titres et instruments financiers à terme 0 20 0 0 0 20 Immobilisations financières 36 400 0 -37 0 399 Promotion immobilière 0 0 0 0 0 0 Provisions pour impôts 4 499 7 160 -4 273 -226 0 7 160 Autres 12 636 66 451 -1 882 -2 267 0 74 938 Provisions exceptionnelles 1 628 0 0 -1 628 0 0 Provisions pour restructurations informatiques 0 0 0 0 0 0 Autres provisions exceptionnelles 1 628 0 0 -1 628 0 0 Total 134 555 83 097 -12 761 -17 147 0 187 744 BPGO 31/12/2016 (En milliers d'E uros ) 01/01/2016 Dotations Utilisations Reprises Changement méthode comptable 31/12/2016 Provisions pour risques de contrepartie 45 102 5 662 -798 -5 462 0 44 504 Provisions pour engagements sociaux 56 700 3 301 -190 -3 783 0 56 029 Provisions pour PEL/CEL 18 674 855 -13 -20 0 19 496 Provisions pour risques et litiges 14 753 2 152 -1 237 -2 770 0 12 898 Portefeuille titres et instruments financiers à terme 0 0 0 0 0 0 Immobilisations financières 104 0 0 -68 0 36 Promotion immobilière 0 0 0 0 0 0 Provisions pour impôts 4 331 176 0 -8 0 4 499 Autres 10 318 1 975 -1 237 -2 694 0 8 362 Provisions exceptionnelles 1 876 0 -248 0 0 1 628 Provisions pour restructurations informatiques 248 0 -248 0 0 0 Autres provisions exceptionnelles 1 628 0 0 0 0 1 628 Total 137 106 11 969 -2 486 -12 034 0 134 555 Variation de périmètre 31/12/2016 (En milliers d'E uros ) 01/01/2016 Dotations Utilisations Reprises Changement méthode comptable 31/12/2016 Provisions pour risques de contrepartie 25 330 1 195 -798 -2 873 0 22 854 Provisions pour engagements sociaux 24 755 1 030 -190 -1 175 0 24 421 Provisions pour PEL/CEL 11 693 40 -13 -20 0 11 700 Provisions pour risques et litiges 3 692 1 723 -1 237 -599 0 3 579 Portefeuille titres et instruments financiers à terme 0 0 0 0 0 0 Immobilisations financières 0 0 0 0 0 0 Promotion immobilière 0 0 0 0 0 0 Provisions pour impôts 58 176 0 -8 0 226 Autres 3 634 1 546 -1 237 -591 0 3 352 Provisions exceptionnelles 1 876 0 -248 0 0 1 628 Provisions pour restructurations informatiques 248 0 -248 0 0 0 Autres provisions exceptionnelles 1 628 0 0 0 0 1 628 Total 67 347 3 987 -2 486 -4 666 0 64 181 BPATL 31/12/2016 (En milliers d'E uros ) 01/01/2016 Dotations Utilisations Reprises Changement méthode comptable 31/12/2016 Provisions pour risques de contrepartie 19 772 4 467 0 -2 589 0 21 650 Provisions pour engagements sociaux 31 945 2 271 0 -2 608 0 31 608 Provisions pour PEL/CEL 6 981 815 0 0 0 7 796 Provisions pour risques et litiges 11 061 429 0 -2 171 0 9 319 Portefeuille titres et instruments financiers à terme 0 0 0 0 0 0 Immobilisations financières 104 0 0 -68 0 36 Promotion immobilière 0 0 0 0 0 0 Provisions pour impôts 4 273 0 0 0 0 4 273 Autres 6 684 429 0 -2 103 0 5 010 Provisions exceptionnelles 0 0 0 0 0 0 Provisions pour restructurations informatiques 0 0 0 0 0 0 Autres provisions exceptionnelles 0 0 0 0 0 0 Total 69 759 7 982 0 -7 368 0 70 374 3.10.2. Provisions et dépréciations constituées en couverture du risque de contrepartie  : BPGO 31/12/2017 (En milliers d'E uros ) 01/01/2017 Dotations Utilisations Reprises 31/12/2017 Dépréciations inscrites en déduction des éléments d'actifs 482 706 592 402 -122 960 -509 828 442 320 Dépréciations sur créances sur la clientèle 481 269 591 799 -122 392 -509 428 441 248 Dépréciations sur autres créances 1 437 603 -568 -400 1 072 Provisions pour risques de contrepartie inscrites au passif 80 590 7 264 -6 607 -11 174 70 072 Provisions sur engagements hors bilan 5 421 0 0 -5 421 0 Provisions pour risques pays 0 0 0 0 0 Provisions pour risques de contrepartie clientèle 39 114 4 248 -6 607 -2 716 34 039 Autres provisions 36 054 3 016 0 -3 037 36 032 Total 563 296 599 666 -129 567 -521 002 512 392 BPGO 31/12/2016 (En milliers d'E uros ) 01/01/2016 Dotations Utilisations Reprises 31/12/2016 Dépréciations inscrites en déduction des éléments d'actifs 495 627 127 097 -74 495 -65 523 482 706 Dépréciations sur créances sur la clientèle 492 751 126 107 -73 939 -63 651 481 269 Dépréciations sur autres créances 2 876 990 -556 -1 873 1 437 Provisions pour risques de contrepartie inscrites au passif 81 011 7 392 -2 832 -4 981 80 590 Provisions sur engagements hors bilan 7 900 3 658 -215 -349 10 994 Provisions pour risques pays 0 0 0 0 0 Provisions pour risques de contrepartie clientèle 37 203 2 004 -2 374 -3 292 33 541 Autres provisions 35 907 1 731 -243 -1 340 36 054 Total 576 638 134 490 -77 327 -70 504 563 296 Variation de périmètre 31/12/2016 (En milliers d'E uros ) 01/01/2016 Dotations Utilisations Reprises 31/12/2016 Dépréciations inscrites en déduction des éléments d'actifs 299 455 78 381 -42 653 -52 986 282 197 Dépréciations sur créances sur la clientèle 297 566 77 981 -42 653 -51 114 281 781 Dépréciations sur autres créances 1 889 400 0 -1 873 416 Provisions pour risques de contrepartie inscrites au passif 61 239 2 925 -243 -4 981 58 940 Provisions sur engagements hors bilan 5 770 19 0 -349 5 440 Provisions pour risques pays 0 0 0 0 0 Provisions pour risques de contrepartie clientèle 19 561 1 176 0 -3 292 17 445 Autres provisions 35 907 1 731 -243 -1 340 36 054 Total 360 694 81 307 -42 895 -57 967 341 136 BPATL 31/12/2016 (En milliers d'E uros ) 01/01/2016 Dotations Utilisations Reprises 31/12/2016 Dépréciations inscrites en déduction des éléments d'actifs 196 172 48 716 -31 843 -12 537 200 510 Dépréciations sur créances sur la clientèle 195 185 48 126 -31 286 -12 537 199 490 Dépréciations sur autres créances 987 590 -556 0 1 019 Provisions pour risques de contrepartie inscrites au passif 19 772 4 467 -2 589 0 21 650 Provisions sur engagements hors bilan 2 130 3 639 -215 0 5 554 Provisions pour risques pays 0 0 0 0 0 Provisions pour risques de contrepartie clientèle 17 642 828 -2 374 0 16 096 Autres provisions 0 0 0 0 0 Total 215 944 53 183 -34 432 -12 537 222 160 3.10.3. Provisions pour engagements sociaux Avantages postérieurs à l'emploi à cotisations définies . — Les régimes à cotisations définies concernent les régimes de retraites obligatoires gérés par la sécurité sociale et par les caisses de retraite AGIRC et ARRCO et des régimes sur complémentaires auxquels adhèrent les Caisses d’ Épargne et les Banques Populaires . Avantages postérieurs à l'emploi à prestations définies et avantages à long terme . — Les engagements de Banque Populaire Grand Ouest concernent les régimes suivants : — le régime de retraite des Banques Populaires géré par la Caisse Autonome de Retraite des Banques Populaires (CARBP) concerne les prestations de retraite issues de la fermeture du régime de retraite bancaire au 31 décembre 1993 ; — retraites et assimilés : indemnités de fin de carrière et avantages accordés aux retraités ; — autres : bonification pour médailles d'honneur du travail et autres avantages à long terme. Ces engagements sont calculés conformément aux dispositions de la recommandation n° 2013-R-02 de l’Autorité des normes comptables. Analyse des actifs et passifs comptabilisés au bilan  : BPGO 31/12/2017 (En milliers d'Euros) BPGO E xercice 2017 Régimes postérieurs à l'emploi à prestations définies Autres avantages à long terme Total Régime CAR BP Indemnités de fin de carrière Médailles du travail Dette actuarielle 76 654 34 330 12 456 123 441 Juste valeur des actifs du régime -41 385 -22 836 0 -64 221 Juste valeur des droits à remboursement 0 0 0 0 Effet du plafonnement d'actifs 0 0 0 0 Écarts actuariels non reconnus gains / (pertes) -4 238 -4 687 0 -8 924 Coût des services passés non reconnus 0 0 0 0 Solde net au bilan 31 032 6 807 12 456 50 295 Engagements sociaux passifs 31 032 6 807 12 456 50 295 Engagements sociaux actifs 0 BPGO 31/12/2016 (En milliers d'Euros) BPGO 31/12/2016 Régimes postérieurs à l'emploi à prestations définies Autres avantages à long terme Total Régime CAR BP Indemnités de fin de carrière Médailles du travail Dette actuarielle 79 344 29 749 10 914 120 008 Juste valeur des actifs du régime -39 282 -17 991 0 -57 274 Juste valeur des droits à remboursement 0 0 0 0 Effet du plafonnement d'actifs 0 0 0 0 Écarts actuariels non reconnus gains / (pertes) -6 933 -4 152 0 -11 084 Coût des services passés non reconnus 0 0 0 0 Solde net au bilan 33 129 7 606 10 914 51 650 Engagements sociaux passifs 33 129 7 606 10 914 51 650 Engagements sociaux actifs 0 Variation de périmètre 31/12/2016 (En milliers d'Euros) Variation de périmètre Régimes postérieurs à l'emploi à prestations définies Autres avantages à long terme Total Régime CAR BP Indemnités de fin de carrière Médailles du travail Dette actuarielle 41 314 11 797 4 417 57 528 Juste valeur des actifs du régime -20 454 -8 454 0 -28 908 Juste valeur des droits à remboursement 0 0 0 0 Effet du plafonnement d'actifs 0 0 0 0 Écarts actuariels non reconnus gains / (pertes) -3 610 -790 0 -4 400 Coût des services passés non reconnus 0 0 0 0 Solde net au bilan 17 250 2 553 4 417 24 220 Engagements sociaux passifs 17 250 2 553 4 417 24 220 Engagements sociaux actifs 0 BPATL 31/12/2016 (En milliers d'Euros) BPATL 31/12/2016 Régimes postérieurs à l'emploi à prestations définies Autres avantages à long terme Total Régime CAR BP Indemnités de fin de carrière Médailles du travail Dette actuarielle 38 030 17 953 6 497 62 480 Juste valeur des actifs du régime -18 828 -9 537 -28 365 Juste valeur des droits à remboursement 0 Effet du plafonnement d'actifs 0 Écarts actuariels non reconnus gains / (pertes) -3 323 -3 362 -6 684 Coût des services passés non reconnus 0 Solde net au bilan 15 879 5 054 6 497 27 430 Engagements sociaux passifs 15 879 5 054 6 497 27 430 Engagements sociaux actifs 0 Ana lyse de la charge de l'exercice : BPGO ( En milliers d'Euros ) Régimes postérieurs à l'emploi à prestations définies Autres avantages à long terme Exercice 2017 Régime CAR BP Indemnités de fin de carrière Médailles du travail Total Coût des services rendus 0 1 707 709 2 416 Coût des services passés 0 1 361 0 1 361 Coût financier 949 393 103 1 444 Produit financier -480 -226 0 -706 Prestations versées -2 566 -1 531 -541 -4 637 Cotisations reçues 0 -3 100 0 -3 100 Écarts actuariels 0 83 0 83 Autres 0 513 1 271 1 784 Total de la charge de l'exercice -2 097 -800 1 542 -1 355 BPGO (En milliers d'Euros) Régimes postérieurs à l'emploi à prestations définies Autres avantages à long terme Exercice 2016 Régime CAR BP Indemnités de fin de carrière Médailles du travail Total Coût des services rendus 0 1 358 588 1 947 Coût des services passés 0 0 0 0 Coût financier 1 359 565 147 2 071 Produit financier -708 -375 0 -1 082 Prestations versées -2 569 -1 680 -476 -4 725 Cotisations reçues 0 0 0 0 Écarts actuariels 0 0 0 0 Autres 0 309 360 669 Total de la charge de l'exercice -1 918 178 619 -1 121 Variation de périmètre 31/12/2016 (En milliers d'E uros ) Régimes postérieurs à l'emploi à prestations définies Autres avantages à long terme Exercice 2016 Régime CAR BP Indemnités de fin de carrière Médailles du travail Total Coût des services rendus 0 573 255 828 Coût des services passés 0 0 0 0 Coût financier 708 230 53 990 Produit financier -369 -186 0 -554 Prestations versées -1 338 -27 -156 -1 521 Cotisations reçues 0 0 0 0 Écarts actuariels 0 0 0 0 Autres 0 196 -86 110 Total de la charge de l'exercice -999 786 65 -148 BPATL (En milliers d'E uros ) Régimes postérieurs à l'emploi à prestations définies Autres avantages à long terme Exercice 2016 Régime CAR BP Indemnités de fin de carrière Médailles du travail Total Coût des services rendus 785 334 1 119 Coût des services passés 0 Coût financier 651 336 94 1 081 Produit financier -339 -189 -528 Prestations versées -1 231 -1 653 -320 -3 204 Cotisations reçues 0 Écarts actuariels 0 Autres 113 446 559 Total de la charge de l'exercice -919 -608 554 -973 Principales hypothèses actuarielles  : Exercice 2017 Exercice 2016 Régimes postérieurs à l'emploi à prestations définies Autres avantages à long terme Régimes postérieurs à l'emploi à prestations définies Autres avantages à long terme Régime CAR BP Indemnités de fin de carrière Médailles du travail Régime CAR BP Indemnités de fin de carrière Médailles du travail Taux d'actualisation 1,32% 1,37% 1,04% 1,22% 1,20% 0,92% Taux d'inflation 1,70% 1,70% 1,70% 1,60% 1,60% 1,60% Table de mortalité utilisée TGH05-TGF05 TGH05-TGF05 TGH05-TGF05 TGH05-TGF05 TGH05-TGF05 TGH05-TGF05 Duration 14,50 15,40 11,95 14,81 14,6 11,42 3.10.4. Provisions PEL / CEL  : Encours de dépôts collectés  : (En milliers d'Euros) BPGO BPGO Variation de périmètre BPATL 31/12/2017 31/12/2016 31/12/2016 31/12/2016 Encours collectés au titre des Plans d'épargne logement (PEL) Ancienneté de moins de 4 ans 283 818 1 100 335 675 138 425 197 Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans 1 380 694 355 045 248 708 106 337 Ancienneté de plus de 10 ans 392 371 401 666 211 140 190 526 Encours collectés au titre des plans épargne logement 2 056 883 1 857 046 1 134 985 722 061 Encours collectés au titre des comptes épargne logement 217 601 210 178 137 580 72 598 Total 2 274 484 2 067 224 1 272 565 794 659 Encours de crédits octroyés  : (En milliers d'E uros ) 31/12/2017 31/12/2016 31/12/2016 31/12/2016 Encours de crédits octroyés  : A u titre des plans épargne logement 1 919 2 922 1 644 1 278 Au titre des comptes épargne logement 17 701 26 769 16 980 9 789 Total 19 620 29 692 18 625 11 067 Provisions sur engagements lié s aux comptes et plans Épargne - logement  : BPGO 31/12/2017 ( En milliers d'E uros ) 01/01/2017 Dotations / reprises nettes 31/12/2017 Provisions constituées au titre des PEL Ancienneté de moins de 4 ans 11 368 -6 449 4 919 Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans 1 522 6 422 7 944 Ancienneté de plus de 10 ans 5 415 1 008 6 423 Provisions constituées au titre des plans Épargne - logement 18 305 981 19 286 Provisions co nstituées au titre des comptes Épargne - logement 1 687 297 1 984 Provisions constituées au titre des crédits PEL -56 16 -40 Provisions constituées au titre des crédits CEL -440 102 -338 Provisions co nstituées au titre des crédits Épargne - logement -496 118 -378 Total 19 496 1 396 20 892 BPGO 31/12/2016 (En milliers d'Euros) 01/01/2016 Dotations / reprises nettes 31/12/2016 Provisions constituées au titre des PEL Ancienneté de moins de 4 ans 9 007 2 362 11 369 Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans 1 961 -439 1 522 Ancienneté de plus de 10 ans 5 739 -324 5 415 Provisions constituées au titre des plans Épargne logement 16 707 1 599 18 306 Provisions co nstituées au titre des comptes Épargne logement 2 598 -911 1 687 Provisions constituées au titre des crédits PEL -76 20 -56 Provisions constituées au titre des crédits CEL -555 115 -440 Provisions constituées au titre des crédits Épargne logement -631 135 -496 Total 18 674 823 19 497 Variation de périmètre 31/12/2016 (En milliers d'E uros ) 01/01/2016 Dotations / reprises nettes 31/12/2016 Provisions constituées au titre des PEL Ancienneté de moins de 4 ans 5 913 992 6 905 Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans 1 377 -310 1 067 Ancienneté de plus de 10 ans 3 203 -193 3 010 Provisions constituées au titre des plans Épargne logement 10 493 489 10 982 Provisions constituées au titre des comptes Épargne logement 1 686 -582 1 104 Provisions constituées au titre des crédits PEL -59 16 -43 Provisions constituées au titre des crédits CEL -426 85 -341 Provisions constituées au titre des crédits Épargne logement -485 101 -384 Total 11 693 8 11 702 BPATL 31/12/2016 (En milliers d'E uros ) 01/01/2016 Dotations / reprises nettes 31/12/2016 Provisions constituées au titre des PEL Ancienneté de moins de 4 ans 3 094 1 370 4 464 Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans 584 -129 456 Ancienneté de plus de 10 ans 2 536 -131 2 405 Provisions constituées au titre des plans Épargne logement 6 214 1 110 7 325 Provisions constituées au titre des comptes Épargne logement 912 -329 583 Provisions constituées au titre des crédits PEL -17 4 -13 Provisions constituées au titre des crédits CEL -129 30 -99 Provisions constituées au titre des crédits Épargne logement -146 34 -112 Total 6 981 815 7 796 3.11. Dettes subordonnées  : (En milliers d'E uros ) BPGO BPGO Variation de périmètre BPATL 31/12/2017 31/12/2016 31/12/2016 31/12/2016 Dettes subordonnées à durée déterminée 0 0 0 0 Dettes subordonnées à durée indéterminée 0 0 0 Dépôts de garantie à caractère mutuel 7 327 7 330 7 330 0 Dettes rattachées 0 0 0 0 Total 7 327 7 330 7 330 0 3.12. Fonds pour risques bancaires généraux  : BPGO 31/12/2017 (En milliers d'E uros ) 01/01/2017 Augmentation Diminution Autres variations 31/12/2017 Fonds pour Risques Bancaires Généraux 205 917 87 206 004 FRS et FRBP 28 863 -87 28 776 Total 234 780 87 -87 0 234 780 BPGO 31/12/2016 (En milliers d'E uros ) 01/01/2016 Augmentation Diminution Autres variations 31/12/2016 Fonds pour Risques Bancaires Généraux 205 044 873 205 917 FRS et FRBP 29 736 -873 28 863 Total 234 780 873 -873 0 234 780 Variation de périmètre 31/12/2016 (En milliers d'E uros ) 01/01/2016 Augmentation Diminution Autres variations 31/12/2016 Fonds pour Risques Bancaires Généraux 58 141 873 0 0 59 014 FRS et FRBP 29 736 0 -873 0 28 863 Total 87 877 873 -873 0 87 877 BPATL 31/12/2016 (En milliers d'E uros ) 01/01/2016 Augmentation Diminution Autres variations 31/12/2016 Fonds pour Risques Bancaires Généraux 146 903 146 903 FRS et FRBP 0 0 Total 146 903 0 0 0 146 903 Au 31 décembre 2017, les Fonds pour risques bancaires généraux incluent notamment 43 168 milliers d'euros affectés au Fond Réseau Banque Populaire , 17 390 milliers d'euros affectés au Fonds de Garantie Mutuel. 3.13. Capitaux propres  : (En milliers d'E uros ) Capital Primes d'émission Réserves/ autres Report à nouveau Résultat Total capitaux propres hors FRBG Total au 31 décembre 2015 916 638 14 850 664 655 19 364 61 916 1 677 423 Mouvements de l'exercice 72 037 -179 26 147 19 303 14 133 131 441 Total au 31 décembre 2016 988 675 14 671 690 802 38 667 76 049 1 808 864 Affectation résultat 2016 -701 34 597 28 448 -62 344 0 Distribution de dividendes -13 705 -13 705 Autres mouvement 0 Augmentation de capital 32 677 -182 32 495 Résultat de la période 69 674 69 674 Autres mouvements (dont prime fusion) 343 801 -315 401 -30 000 -1 600 Reclassement 495 -495 0 Total au 31 decembre2017 1 021 352 357 771 409 816 37 610 69 179 1 895 728 Le capital social de la Banque Populaire Grand Ouest s’élève à 1 021 352 milliers d’euros et est composé de 2 042 704 000 parts sociales de nominal 0.5 euros détenues par les sociétaires. 3.14. Durée résiduelle des emplois et ressources . — Les emplois et ressources à terme définis sont présentés selon la durée restant à courir avec créances et dettes rattachées. BPGO 31/12/2017 (En milliers d'Euros) De 1 mois à 3 mois De 3 mois à 1 an De 1 an à 5 ans Plus de 5 ans Non déterminé Total Effets publics et valeurs assimilées 1 904 41 205 194 993 131 115 0 369 217 Créances sur les établissements de crédit 2 101 402 1 256 101 354 33 290 951 933 3 189 235 Opérations avec la clientèle 1 747 413 1 615 188 6 760 610 7 488 614 196 176 17 808 001 Obligations et autres titres à revenu fixe 191 247 353 884 827 152 740 780 0 2 113 063 Opérations de crédit-bail et de locations simples 46 926 131 138 378 968 56 279 0 613 311 Total des emplois 4 088 892 2 142 671 8 263 077 8 450 078 1 148 109 24 092 827 Dettes envers les établissements de crédit 1 523 974 1 074 706 2 302 913 920 165 39 311 5 861 069 Opérations avec la clientèle 12 279 268 993 621 2 677 277 676 405 0 16 626 571 Dettes représentées par un titre 8 816 21 910 258 305 62 650 0 351 681 Dettes subordonnées 0 0 0 92 7 235 7 327 Total des ressources 13 812 058 2 090 237 5 238 495 1 659 312 46 546 22 846 648 BPGO 31/12/2016 (En milliers d'Euros) De 1 mois à 3 mois De 3 mois à 1 an De 1 an à 5 ans Plus de 5 ans Non déterminé Total Effets publics et valeurs assimilées 13 339 34 996 119 278 3 000 0 170 613 Créances sur les établissements de crédit 1 915 715 1 734 91 117 50 463 962 218 3 021 247 Opérations avec la clientèle 1 663 983 1 522 989 6 212 582 6 639 490 224 991 16 264 035 Obligations et autres titres à revenu fixe 188 028 195 235 1 170 027 403 575 762 1 957 627 Opérations de crédit-bail et de locations simples 17 049 46 003 121 186 8 347 0 192 585 Total des emplois 3 798 114 1 800 957 7 714 190 7 104 874 1 187 971 21 606 105 Dettes envers les établissements de crédit 1 258 086 946 303 2 474 919 691 103 16 206 5 386 617 Opérations avec la clientèle 10 617 400 793 143 2 910 568 794 382 0 15 115 493 Dettes représentées par un titre 11 243 64 695 123 278 143 700 2 342 918 Dettes subordonnées 0 0 0 92 7 238 7 330 Total des ressources 11 886 729 1 804 141 5 508 766 1 629 276 23 446 20 852 358 Variation de périmètre 31/12/2016 (En milliers d'Euros) De 1 mois à 3 mois De 3 mois à 1 an De 1 an à 5 ans Plus de 5 ans Non déterminé Total Effets publics et valeurs assimilées 13 339 34 996 119 278 3 000 0 170 613 Créances sur les établissements de crédit 1 427 783 650 49 863 32 741 77 915 1 588 952 Opérations avec la clientèle 923 227 848 891 3 456 279 3 660 942 42 182 8 931 521 Obligations et autres titres à revenu fixe 113 428 102 102 704 405 104 912 762 1 025 609 Opérations de crédit-bail et de locations simples 17 049 46 003 121 186 8 347 0 192 585 Total des emplois 2 494 826 1 032 642 4 451 011 3 809 941 120 859 11 909 278 Dettes envers les établissements de crédit 916 749 356 072 1 147 476 438 108 0 2 858 405 Opérations avec la clientèle 5 731 610 482 890 1 821 664 253 372 0 8 289 536 Dettes représentées par un titre 10 061 22 695 89 273 143 700 0 265 729 Dettes subordonnées 0 0 0 92 7 238 7 330 Total des ressources 6 658 420 861 657 3 058 414 835 271 7 238 11 421 000 BPATL 31/12/2016 (En milliers d'Euros) De 1 mois à 3 mois De 3 mois à 1 an De 1 an à 5 ans Plus de 5 ans Non déterminé Total Effets publics et valeurs assimilées 0 0 0 0 0 0 Créances sur les établissements de crédit 487 932 1 084 41 254 17 722 884 303 1 432 295 Opérations avec la clientèle 740 756 674 098 2 756 303 2 978 548 182 809 7 332 514 Obligations et autres titres à revenu fixe 74 600 93 133 465 622 298 663 0 932 018 Opérations de crédit-bail et de locations simples 0 0 0 0 0 0 Total des emplois 1 303 288 768 315 3 263 179 3 294 933 1 067 112 9 696 827 Dettes envers les établissements de crédit 341 337 590 231 1 327 443 252 995 16 206 2 528 212 Opérations avec la clientèle 4 885 790 310 253 1 088 904 541 010 0 6 825 957 Dettes représentées par un titre 1 182 42 000 34 005 0 2 77 189 Dettes subordonnées 0 0 0 0 0 0 Total des ressources 5 228 309 942 484 2 450 352 794 005 16 208 9 431 358 Note 4. – Informations sur le hors bilan et opérations assimilées . 4.1. Engagements reçus et donnés  : 4.1.1. Engagements de financement  : ( En milliers d'Euros ) BPGO BPGO Variation de périmètre BPATL 31/12/2017 31/12/2016 31/12/2016 31/12/2016 Engagements de financement donnés  : En faveur des établissements de crédit 5 443 5 286 2 930 2 356 En faveur de la clientèle 2 290 414 2 136 422 1 246 002 890 420 Ouverture de crédits documentaires 9 654 13 996 10 553 3 443 Autres ouvertures de crédits confirmés 2 255 218 2 093 604 1 233 283 860 321 Autres engagements 25 542 28 822 2 166 26 656 Total des engagements de financement donnés 2 295 857 2 141 709 1 248 932 892 777 Engagements de financement reçus  : D'établissements de crédit 166 364 275 164 234 200 041 De la clientèle Total des engagements de financement reçus 166 364 275 164 234 200 041 4.1.2. Engagements de garantie  : (En milliers d'Euros) BPGO BPGO Variation de périmètre BPATL 31/12/2017 31/12/2016 31/12/2016 31/12/2016 Engagements de garantie donnés D'ordre d'établissements de crédit 2 092 2 257 1 312 945 Confirmation d'ouverture de crédits documentaires 2 092 2 257 1 312 945 Autres garanties 0 D'ordre de la clientèle 784 839 840 028 347 618 492 410 Cautions immobilières 138 978 111 588 50 916 60 672 Cautions administratives et fiscales 149 945 146 631 86 460 60 171 Autres cautions et avals donnés 293 380 391 268 117 537 273 731 Autres garanties données 202 536 190 541 92 705 97 836 Total des engagements de garantie donnés 786 931 842 285 348 929 493 356 Engagements de garantie reçus d'établissements de crédit (1) 2 145 897 2 671 085 1 348 043 1 323 042 Total des engagements de garantie reçus 2 145 897 2 671 085 1 348 043 1 323 042 4.1.3. Autres engagements ne figurant pas au hors bilan  : (En milliers d'Euros) BPGO 31/12/2017 BPGO 31/12/2016 Variation de périmètre BPATL 31/12/2016 Engagements donnés Engagements reçus Engagements donnés Engagements reçus Engagements donnés Engagements reçus Engagements donnés Engagements reçus Autres valeurs affectées en garantie données aux établissements de crédit 3 705 411 3 199 582 1 934 249 1 265 333 Autres valeurs affectées en garantie reçues de la clientèle 93 229 92 679 92 679 Total 3 798 639 0 3 292 261 0 2 026 928 0 1 265 333 0 Au 31 décembre 2017, les créances données en garantie dans le cadre des dispositifs de refinancement incluent plus particulièrement : — 566 287 milliers d’euros de titres et créances mobilisées auprès de la Banque de France dans le cadre du processus TRICP contre 566 287 milliers d’euros au 31 décembre 2016, — 254 268 milliers d’euros de crédits immobiliers nantis auprès de BP Covered Bonds contre 254 296 milliers d’euros au 31 décembre 2016, — 63 344 milliers d’euros de créances apportées en garantie des financements obtenus auprès de la Banque européenne d’investissement (BEI) contre 71 272 milliers d’euros au 31 décembre 2016, — 306 392 milliers d’euros de créances données en garantie auprès de la Caisse de refinancement de l’habitat contre 338 009 milliers d’euros au 31 décembre 2016, — 1 583 707 milliers d’euros de crédits immobiliers nantis auprès de BPCE SFH contre 1 329 859 milliers d’euros au 31 décembre 2016. — 1 024 614 milliers d’euros de titres et créances mobilisées auprès de la Banque de France dans le cadre du processus IMMO&CORP contre 752 796 milliers d’euros au 31 décembre 2016. Aucun autre engagement significatif n'a été donné par la Banque Populaire Grand Ouest en garantie de ses propres engagements ou pour le compte de tiers. Pour tenir compte du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC), inclure également toute transaction ou accord qui présente des risques (sortie de ressources potentielle) et avantages significatifs non-inscrits en bilan et hors-bilan (capacité de bénéficier de flux positifs). Par ailleurs, la Banque populaire Grand Ouest n’a pas reçu de montant significatif d’actifs en garantie. Dans le cadre de l’opération Titrisation, la Banque Populaire Grand Ouest effectue le recouvrement des sommes dues sur les crédits cédés pour le compte du FCT. Afin de sanctuariser les encaissements reçus de la clientèle et qui appartiennent juridiquement au FCT, il a été mis en place un « compte d’affectation spécial (CAS) », figurant parmi les comptes ordinaires de la Banque Populaire Grand Ouest. Ce compte reçoit les sommes recouvrées dans l’attente de leur reversement au FCT. Au 31 décembre 2017, le montant de cet actif grevé au bénéfice du FCT figure dans les « Autres valeurs affectées en garantie » et s’élève à 13 624 milliers d’euros (contre 17 423 milliers d’euros au 31 décembre 2016). 4.2. Opérations sur instruments financiers à terme  : 4.2.1. Instruments financiers et opérations de change à terme  : (En milliers d'Euros) BPGO 31/12/2017 Couverture Autres opérations Total Juste valeur Opérations fermes Opérations sur marchés organisés 0 0 0 0 Contrats de taux d'intérêt 0 Contrats de change 0 Autres contrats 0 Opérations de gré à gré 5 405 107 0 5 405 107 -15 070 Accords de taux futurs (FRA) 0 Swaps de taux d'intérêt 4 800 662 4 800 662 -15 070 Swaps financiers de devises 0 Autres contrats à terme 604 445 604 445 Total opérations fermes 5 405 107 0 5 405 107 -15 070 Opérations conditionnelles Opérations sur marchés organisés 0 0 0 0 Options de taux d'intérêt 0 Options de change 0 Autres options 0 Opérations de gré à gré 532 342 0 532 342 586 Options de taux d'intérêt 396 106 396 106 586 Options de change 136 236 136 236 Autres options Total opérations conditionnelles 532 342 0 532 342 586 Total instruments financiers et change à terme 5 937 449 0 5 937 449 -14 484 (En milliers d'Euros) BPGO 31/12/2016 Couverture Autres opérations Total Juste valeur Opérations fermes Opérations sur marchés organisés 0 0 0 0 Contrats de taux d'intérêt 0 Contrats de change 0 Autres contrats 0 Opérations de gré à gré 5 494 385 0 5 494 385 -9 031 Accords de taux futurs (FRA) 0 Swaps de taux d'intérêt 4 612 476 4 612 476 -9 031 Swaps financiers de devises 0 Autres contrats à terme 881 909 881 909 Total opérations fermes 5 494 385 0 5 494 385 -9 031 Opérations conditionnelles Opérations sur marchés organisés 0 0 0 0 Options de taux d'intérêt 0 Options de change 0 Autres options 0 Opérations de gré à gré 718 649 0 718 649 890 Options de taux d'intérêt 611 736 611 736 890 Options de change 106 913 106 913 Autres options Total opérations conditionnelles 718 649 0 718 649 890 Total instruments financiers et change à terme 6 213 034 0 6 213 034 -8 142 (En milliers d'Euros) Variation de périmètre 31/12/2016 Couverture Autres opérations Total Juste valeur Opérations fermes Opérations sur marchés organisés 0 0 0 0 Contrats de taux d'intérêt 0 Contrats de change 0 Autres contrats 0 Opérations de gré à gré 2 644 839 0 2 644 839 22 785 Accords de taux futurs (FRA) 0 Swaps de taux d'intérêt 2 494 845 2 494 845 22 785 Swaps financiers de devises 0 0 Autres contrats à terme 149 994 149 994 0 Total opérations fermes 2 644 839 0 2 644 839 22 785 Opérations conditionnelles Opérations sur marchés organisés 0 0 0 0 Options de taux d'intérêt 0 Options de change 0 Autres options 0 Opérations de gré à gré 314 739 0 314 739 662 Options de taux d'intérêt 255 209 255 209 662 Options de change 59 530 59 530 Autres options Total opérations conditionnelles 314 739 0 314 739 662 Total instruments financiers et change à terme 2 959 578 0 2 959 578 23 446 ( En milliers d'E uros ) BPATL 31/12/2016 Couverture Autres opérations Total Juste valeur Opérations fermes Opérations sur marchés organisés 0 0 0 0 Contrats de taux d'intérêt 0 Contrats de change 0 Autres contrats 0 Opérations de gré à gré 2 849 546 0 2 849 546 -31 816 Accords de taux futurs (FRA) 0 Swaps de taux d'intérêt 2 117 631 2 117 631 -31 816 Swaps financiers de devises 0 Autres contrats à terme 731 915 731 915 Total opérations fermes 2 849 546 0 2 849 546 -31 816 Opérations conditionnelles Opérations sur marchés organisés 0 0 0 0 Options de taux d'intérêt 0 Options de change 0 Autres options 0 Opérations de gré à gré 403 910 0 403 910 228 Options de taux d'intérêt 356 527 356 527 228 Options de change 47 383 47 383 Autres options Total opérations conditionnelles 403 910 0 403 910 228 Total instruments financiers et change à terme 3 253 456 0 3 253 456 -31 588 Les montants notionnels des contrats recensés dans ce tableau ne constituent qu’une indication de volume de l’activité de la Banque Populaire Grand Ouest sur les marchés d’instruments financiers à la clôture de l’exercice et ne reflètent pas les risques de marché attachés à ces instruments. Les engagements sur instruments de taux d’intérêt négociés sur des marchés de gré à gré portent essentiellement sur des swap s de taux et FRA pour les opérations à terme fermes, et sur des contrats de garantie de taux pour les opérations conditionnelles. Les engagements sur instruments de cours de change négociés sur des marchés de gré à gré portent essentiellement sur des swaps de devises. 4.2.2. Ventilation par type de portefeuille des instruments financiers de taux d’intérêt négociés sur un marché de gré à gré  : (En milliers d'Euros) BPGO 31/12/2017 Micro couverture Macro couverture Position ouverte isolée Gestion spécialisée Total Opérations fermes 2 848 211 1 959 880 0 0 4 808 091 Accords de taux futurs (FRA) 0 Swaps de taux d'intérêt 2 840 782 1 959 880 4 800 662 Swaps financiers de devises 0 Autres contrats à terme de taux d'intérêt 7 429 7 429 Opérations conditionnelles 87 803 308 303 0 0 396 106 Options de taux d'intérêt 87 803 308 303 396 106 Total 2 936 014 2 268 183 0 0 5 204 197 (En milliers d'Euros) BPGO 31/12/2016 Micro couverture Macro couverture Position ouverte isolée Gestion spécialisée Total Opérations fermes 2 710 414 1 902 062 0 0 4 612 476 Accords de taux futurs (FRA) 0 Swaps de taux d'intérêt 2 710 414 1 902 062 4 612 476 Swaps financiers de devises 0 Autres contrats à terme de taux d'intérêt 0 Opérations conditionnelles 249 426 362 310 0 0 611 736 Options de taux d'intérêt 249 426 362 310 611 736 Total 2 959 840 2 264 372 0 0 5 224 212 (En milliers d'Euros) Variation de périmètre 31/12/2016 Micro couverture Macro couverture Position ouverte isolée Gestion spécialisée Total Opérations fermes 1 337 783 1 157 062 0 0 2 494 845 Accords de taux futurs (FRA) 0 Swaps de taux d'intérêt 1 337 783 1 157 062 2 494 845 Swaps financiers de devises 0 Autres contrats à terme de taux d'intérêt 0 Opérations conditionnelles 6 798 248 411 0 0 255 209 Options de taux d'intérêt 6 798 248 411 255 209 Total 1 344 581 1 405 473 0 0 2 750 054 (En milliers d'Euros) BPATL 31/12/2016 Micro couverture Macro couverture Position ouverte isolée Gestion spécialisée Total Opérations fermes 1 372 631 745 000 0 0 2 117 631 Accords de taux futurs (FRA) 0 Swaps de taux d'intérêt 1 372 631 745 000 2 117 631 Swaps financiers de devises 0 Autres contrats à terme de taux d'intérêt 0 Opérations conditionnelles 242 628 113 899 0 0 356 527 Options de taux d'intérêt 242 628 113 899 356 527 Total 1 615 259 858 899 0 0 2 474 158 Il n’y a pas eu de transfert d’opérations vers un autre portefeuille au cours de l’exercice. 4.2.3. Durée résiduelle des engagements sur instruments financiers à terme  : (En milliers d'E uros ) De 0 à 1 an De 1 à 5 ans Plus de 5 ans 31/12/2017 31/12/2016 Opérations fermes 723 752 2 050 069 2 034 270 4 808 091 4 752 229 Opérations sur marchés organisés 0 0 Opérations de gré à gré 723 752 2 050 069 2 034 270 4 808 091 4 752 229 Opérations conditionnelles 45 427 83 141 267 537 396 105 671 266 Opérations sur marchés organisés 0 0 Opérations de gré à gré 45 427 83 141 267 537 396 105 671 266 Total 769 179 2 133 210 2 301 807 5 204 196 5 423 495 4.3. Ventilation du bilan par devise. — Données non significatives. 4.4. Opérations en devises . — Données non significatives. Note 5. – Informations sur le compte de résultat . 5.1. Intérêts, produits et charges assimilés  : (En milliers d'Euros) BPGO Exercice 2017 Produits Charges Net Opérations avec les établissements de crédit 56 642 -47 017 9 625 Opérations avec la clientèle 393 538 -161 278 232 260 Obligations et autres titres à revenu fixe 62 556 -26 586 35 970 Dettes subordonnées 60 0 60 Autres 10 986 -24 881 -13 895 Total 523 782 -259 762 264 020 (En milliers d'Euros) BPGO Exercice 2016 Produits Charges Net Opérations avec les établissements de crédit 61 588 -55 235 6 352 Opérations avec la clientèle 436 631 -186 131 250 501 Obligations et autres titres à revenu fixe 63 570 -26 564 37 007 Dettes subordonnées 71 0 71 Autres 8 855 -25 765 -16 910 Total 570 716 -293 695 277 021 (En milliers d'E uros ) Variation de périmètre Exercice 2016 Produits Charges Net Opérations avec les établissements de crédit 35 397 -32 093 3 303 Opérations avec la clientèle 237 186 -95 646 141 541 Obligations et autres titres à revenu fixe 33 661 -16 632 17 030 Dettes subordonnées 66 0 66 Autres 8 320 -6 772 1 548 Total 314 632 -151 143 163 488 (En milliers d'Euros) BPATL Exercice 2016 Produits Charges Net Opérations avec les établissements de crédit 26 191 -23 142 3 049 Opérations avec la clientèle 199 445 -90 485 108 960 Obligations et autres titres à revenu fixe 29 909 -9 932 19 977 Dettes subordonnées 5 0 5 Autres 535 -18 993 -18 458 Total 256 084 -142 552 113 533 Les produits d'intérêts sur opérations avec les établissements de crédit comprennent la rémunération des fonds du Livret A et du LDD et ceux du LEP centralisés à la Caisse des dépôts et consignations. La dotation de la provision épargne logement s’élève à 1 396 milliers d’euros pour l’exercice 2017, contre 823 milliers d’euros pour l’exercice 2016. 5.2. Produits et charges sur opérations de crédit-bail et locations assimilées  : (En milliers d'Euros) Exerci c e 2017 Exercice 2016 BPGO BPGO Produits Charges NET Produits Charges Net Opérations de crédit-bail et location financière Loyers 226 946 0 226 946 217 272 0 217 272 Résultats de cession 7 853 -15 889 -8 036 7 796 -16 683 -8 887 Dépréciation 1 057 -991 66 1 517 -1 078 438 Amortissement 0 -216 215 -216 215 0 -203 086 -203 086 Autres produits et charges 1 107 -196 911 1 032 -185 847 236 963 -233 291 3 672 227 616 -221 032 6 584 Opérations de location simple Loyers 8 127 0 8 127 10 422 0 10 422 Résultats de cession 1 898 -657 1 241 1 200 -636 564 Dépréciation 0 0 0 17 0 17 Amortissement 0 -8 022 -8 022 0 -9 945 -9 945 Autres produits et charges 12 -5 7 7 -14 -8 10 037 -8 684 1 353 11 646 -10 596 1 051 Total 247 000 -241 975 5 025 239 262 -231 628 7 634 5.3. Revenus des titres à revenu variable  : (En milliers d'Euros) BPGO BPGO Variation de périmètre BPATL 31/12/2017 31/12/2016 31/12/2016 31/12/2016 TOTAL TOTAL TOTAL TOTAL Actions et autres titres à revenu variable 4 3 3 Participations et autres titres détenus à long terme 31 934 20 298 10 080 10 218 Parts dans les entreprises liées 2 601 2 443 105 2 338 Total 34 539 22 745 10 189 12 556 5.4. Commissions  : (En milliers d'Euros) BPGO Exercice 2017 Produits Charges Net Opérations de trésorerie et interbancaire 6 739 -1 291 5 448 Opérations avec la clientèle 125 740 -5 786 119 954 Opérations sur titres 15 195 0 15 195 Moyens de paiement 75 366 -44 337 31 029 Opérations de change 510 0 510 Engagements hors-bilan 9 784 -2 507 7 277 Prestations de services financiers 54 647 -4 523 50 124 Activités de conseil 2 228 0 2 228 Autres commissions 907 -830 77 Total 291 116 -59 274 231 842 (En milliers d'Euros) BPGO Exercice 2016 Produits Charges Net Opérations de trésorerie et interbancaire 3 274 -817 2 457 Opérations avec la clientèle 123 488 -1 125 122 363 Opérations sur titres 15 127 15 127 Moyens de paiement 73 587 -44 598 28 988 Opérations de change 512 512 Engagements hors-bilan 8 309 -396 7 913 Prestations de services financiers 50 416 -4 131 46 285 Activités de conseil 1 200 1 200 Autres commissions 829 829 Total 276 743 -51 067 225 675 (En milliers d'Euros) Variation de périmètre Exercice 2016 Produits Charges Net Opérations de trésorerie et interbancaire 995 -660 335 Opérations avec la clientèle 78 026 -367 77 659 Opérations sur titres 5 827 0 5 827 Moyens de paiement 48 095 -27 170 20 924 Opérations de change 248 0 248 Engagements hors-bilan 610 1 035 1 645 Prestations de services financiers 11 256 -1 568 9 688 Activités de conseil 267 0 267 Autres commissions -38 0 -38 Total 145 286 -28 731 116 556 (En milliers d'Euros) BPATL Exercice 2016 Produits Charges Net Opérations de trésorerie et interbancaire 2 279 -157 2 122 Opérations avec la clientèle 45 462 -758 44 704 Opérations sur titres 9 300 9 300 Moyens de paiement 25 492 -17 428 8 064 Opérations de change 264 264 Engagements hors-bilan 7 699 -1 431 6 268 Prestations de services financiers 39 160 -2 563 36 597 Activités de conseil 933 933 Autres commissions 867 867 Total 131 457 -22 336 109 119 5.5. Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation  : (En milliers d'Euros) BPGO BPGO Variation de périmètre BPATL 31/12/2017 31/12/2016 31/12/2016 31/12/2016 Titres de transaction Opérations de change 1 571 1 222 787 435 Instruments financiers à terme Total 1 571 1 222 787 435 5.6. Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés  : (En milliers d'Euros) BPGO BPGO Variation de périmètre BPATL Exercice 2017 Exercice 2016 Exercice 2016 Exercice 2016 Placement TAP Total Placement TAP Total Placement TAP Total Placement TAP Total Dépréciations 0 0 0 0 Dotations -70 -70 -156 -156 0 0 -156 -156 Reprises 58 58 105 105 0 0 105 105 Résultat de cession 10 10 341 341 169 169 172 172 Autres éléments 0 0 0 0 Total -2 0 -2 290 0 290 168 0 168 122 0 122 5.7. Autres produits et charges d'exploitation bancaire  : (En milliers d'Euros) BPGO Exercice 2017 Produits Charges Total Quote-part d'opérations faites en commun 1 230 -1 700 -470 Refacturations de charges et produits bancaires 1 923 0 1 923 Activités immobilières 911 -18 893 Prestations de services informatiques 0 0 0 Autres activités diverses 2 271 0 2 271 Autres produits et charges accessoires 7 238 -8 323 -1 085 Total 13 573 -10 041 3 532 (En milliers d'Euros) BPGO Exercice 2016 Produits Charges Total Quote-part d'opérations faites en commun 1 254 -1 506 -252 Refacturations de charges et produits bancaires 1 952 1 952 Activités immobilières 155 155 Prestations de services informatiques 0 Autres activités diverses 2 321 2 321 Autres produits et charges accessoires 4 486 -5 343 -857 Total 10 168 -6 849 3 319 (En milliers d'Euros) Variation de périmètre Exercice 2016 Produits Charges Total Quote-part d'opérations faites en commun 1 254 -1 506 -252 Refacturations de charges et produits bancaires 893 0 893 Activités immobilières 22 0 22 Prestations de services informatiques 0 0 0 Autres activités diverses 239 0 239 Autres produits et charges accessoires 2 834 -1 324 1 510 Total 5 242 -2 830 2 412 (En milliers d'Euros) BPATL Exercice 2016 Produits Charges Total Quote-part d'opérations faites en commun 0 Refacturations de charges et produits bancaires 1 059 1 059 Activités immobilières 133 133 Prestations de services informatiques 0 Autres activités diverses 2 082 2 082 Autres produits et charges accessoires 1 652 -4 019 -2 367 Total 4 926 -4 019 907 5.8. Charges générales d'exploitation  : (En milliers d'Euros) BPGO BPGO Variation de périmètre BPATL 31/12/2017 31/12/2016 31/12/2016 31/12/2016 Frais de personnel Salaires et traitements -132 175 -119 962 -65 961 -54 001 Charges de retraite et assimilées -38 162 -33 725 -24 303 -9 422 Autres charges sociales -29 833 -28 037 -6 926 -21 111 Intéressement des salariés -7 780 -5 479 -1 543 -3 936 Participation des salariés -4 848 -5 084 -3 453 -1 631 Impôts et taxes liés aux rémunérations -15 439 -15 841 -8 825 -7 016 Total des frais de personnel -228 238 -208 128 -111 011 -97 117 Autres charges d'exploitation Impôts et taxes -11 166 -15 484 -8 059 -7 425 Autres charges générales d'exploitation -190 880 -145 932 -86 548 -59 384 Charges refacturées 5 111 3 860 3 860 Total des autres charges d'exploitation -196 935 -157 555 -90 746 -66 809 Total -425 173 -365 684 -201 756 -163 928 L’effectif moyen du personnel en activité au cours de l'exercice, ventilé par catégories professionnelles est le suivant : 1 173 cadres et 2 245 non cadres, soit un total de 3 418 salariés. Le Crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi (CICE) est imputé en déduction des charges de personnel. Il s’élève à 5 163 milliers d’euros au titre de l’année 2017 L’utilisation du CICE est présentée dans la partie « Informations sociales, environnementales et sociétales » du rapport annuel. L’enveloppe globale des rémunérations de toutes natures versées au titre de l’exercice clos le 31 décembre 2017 aux catégories de personnel visées à l’article L511-71 du Code Monétaire et financier s’élève à 8 751 061 € 5.9. Coût du risque  : (En milliers d'Euros) BPGO Exercice 2017 Dotations Reprises nettes Pertes non couvertes Récupérations sur créances amorties Total Dépréciations d'actifs Interbancaires 0 Clientèle -610 416 569 651 -7 135 3 365 -44 535 Titres et débiteurs divers 0 Provisions Engagements hors-bilan -2 781 10 554 7 773 Provisions pour risque clientèle -1 561 1 986 425 Autres 0 Total -614 758 582 191 -7 135 3 365 -36 337 (En milliers d'Euros) BPGO Exercice 2016 Dotations Reprises nettes Pertes non couvertes Récupérations sur créances amorties Total Dépréciations d'actifs  : Interbancaires 0 Clientèle -156 214 102 227 -5 257 2 705 -56 540 Titres et débiteurs divers 0 Provisions  : Engagements hors-bilan -3 750 2 938 -812 Provisions pour risque clientèle -617 3 452 2 835 Autres 0 Total -160 581 108 617 -5 257 2 705 -54 517 (En milliers d'Euros) Variation de périmètre Exercice 2016 Dotations Reprises nettes Pertes non couvertes Récupérations sur créances amorties Total Dépréciations d'actifs  : Interbancaires 0 Clientèle -108 087 78 429 -3 212 2 231 -30 640 Titres et débiteurs divers 0 Provisions  : Engagements hors-bilan -111 349 238 Provisions pour risque clientèle -617 3 452 2 835 Autres 0 Total -108 815 82 230 -3 212 2 231 -27 567 (En milliers d'Euros) BPATL Exercice 2016 Dotations Reprises nettes Pertes non couvertes Récupérations sur créances amorties Total Dépréciations d'actifs  : Interbancaires 0 Clientèle -48 127 23 798 -2 045 474 -25 900 Titres et débiteurs divers 0 Provisions  : Engagements hors-bilan -3 639 2 589 -1 050 Provisions pour risque clientèle 0 Autres 0 Total -51 766 26 387 -2 045 474 -26 950 5.10. Gains ou pertes sur actifs immobilisés  : (En milliers d'Euros) BPGO Exercice 2017 Participations et autres titres à long terme Titres d'investissement Immobilisations corporelles et incorporelles Total Dépréciations 769 272 0 1 041 Dotations -661 0 -661 Reprises 1 430 272 1 702 Résultat de cession 23 920 -10 -3 346 20 564 Total 24 689 262 -3 346 21 605 (En milliers d'Euros) BPGO Exercice 2016 Participations et autres titres à long terme Titres d'investissement Immobilisations corporelles et incorporelles Total Dépréciations -665 398 0 -267 Dotations -700 -700 Reprises 35 398 433 Résultat de cession -1 541 540 Total -666 398 541 273 (En milliers d'Euros) Variation de périmètre Exercice 2016 Participations et autres titres à long terme Titres d'investissement Immobilisations corporelles et incorporelles Total Dépréciations -700 70 0 -630 Dotations -700 0 0 -700 Reprises 0 70 0 70 Résultat de cession 0 0 -240 -240 Total -700 70 -240 -870 (En milliers d'Euros) BPATL Exercice 2016 Participations et autres titres à long terme Titres d'investissement Immobilisations corporelles et incorporelles Total Dépréciations 35 328 0 363 Dotations 0 Reprises 35 328 363 Résultat de cession -1 781 780 Total 34 328 781 1 143 5.11. Résultat exceptionnel  : (En milliers d'E uros ) BPGO BPGO 31/12/2017 31/12/2016 Produits exceptionnels 0 2 061 Indemnités cessation de contrat 0 1 061 Autres 0 0 Charges exceptionnelles -69 -3 589 Charge de Personnel et de réorganisation 0 -2 587 Autres -69 -2 Résultat -69 -1 528 5.12. Impôt sur les bénéfices  : BPGO 31/12/2017 31/12/2016 Impôts comptes individuels 11 420 24 399 Impôt courant 2 283 22 894 Impôt différé PTZ 1 234 3 366 Autres 7 903 -1 861 Provision impôts différés passif 0 0 Note 6. – Autres informations . 6.1. Consolidation . — En référence à l’article 4111-1 du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC), en application de l’article 1er du règlement n° 99-07 du Comité de la réglementation comptable, la Banque Populaire Grand Ouest établit des comptes consolidés conformes au référentiel comptable international. Ses comptes individuels sont intégrés dans les comptes consolidés du Groupe BPCE. 6.2. Honoraires des commissaires aux comptes  : (En milliers d'Euros) BPGO Exercice 2017 Exercice 2016 Montant (HTR) Montant (HTR) Audit Commissariat aux comptes, certification, examen des comptes individuels et consolidés 476 499 Autres diligences et prestations directement liées à la mission des commissaires aux comptes (exclusivement RSE) 20 0 Total 496 499 6.3. Implantations dans les pays non coopératifs . — L’article L. 511-45-I du Code monétaire et financier et l’arrêté du ministre de l’économie du 6 octobre 2009 imposent aux établissements de crédit de publier en annexe de leurs comptes annuels des informations sur leurs implantations et leurs activités dans les États ou territoires qui n’ont pas conclu avec la France de convention d’assistance administrative en vue de lutter contre la fraude et l’évasion fiscale permettant l’accès aux renseignements bancaires. Ces obligations s’inscrivent dans le contexte mondial de lutte contre les territoires non fiscalement coopératifs, issu des différents travaux et sommets de l’OCDE, mais participent également à la prévention du blanchiment des capitaux et du financement du terrorisme. Le Groupe BPCE, dès sa constitution, a adopté une attitude prudente, en informant régulièrement les établissements de ses réseaux des mises à jour des listes de territoires que l’OCDE a considérés comme insuffisamment coopératifs en matière d’échange d’informations en matière fiscale et des conséquences que l’implantation dans de tels territoires pouvaient avoir. Parallèlement, des listes de ces territoires ont été intégrées, pour partie, dans les progiciels utilisés aux fins de prévention du blanchiment de capitaux, et ce en vue d’appliquer une vigilance appropriée aux opérations avec ces États et territoires (mise en œuvre du décret n° 2009-874 du 16 juillet 2009). Au niveau central, un recensement des implantations et activités du groupe dans ces territoires a été réalisé aux fins d’informations des instances de direction. Cette déclaration se base sur la liste des pays cités dans l’arrêté du 21 août 2013 pris en application de l’article 238-0-A du Code général des impôts. Au 31 décembre 2017, la Banque Populaire Grand Ouest n’exerce pas d’activité et n’a pas recensé d’implantation dans les territoires fiscalement non coopératifs IV. — Affectation du Résultat 2017 . A ffectation du résultat Banque Populaire du Grand Ouest Bénéfice de l'exerci c e 69 179 110,06 Report à Nouveau 37 609 475,18 Résultat à répartir 106 788 585,24 Réserve légale 3 458 955,50 Réserve ordinaire 40 377 857,99 Intérêts aux parts sociales 14 951 771,75 Report à nouveau 48 000 000,00 V. — Rapport des commissaires aux comptes sur les comptes annuels . ( Ex ercice clos le 31 décembre 2017). A l'assemblée générale des sociétaires, 1. Opinion . — En exécution de la mission qui nous a été confiée par vos assemblées générales, nous avons effectué l’audit des comptes annuels de la société Banque Populaire Grand Ouest (ex-Banque Populaire Atlantique) relatifs à l’exercice clos le 31 décembre 2017, tels qu’ils sont joints au présent rapport. Nous certifions que les comptes annuels sont, au regard des règles et principes comptables français, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du résultat des opérations de l’exercice écoulé ainsi que de la situation financière et du patrimoine de la société à la fin de cet exercice. L’opinion formulée ci-dessus est cohérente avec le contenu de notre rapport au comité d’audit. 2. Fondement de l’opinion : Référentiel d’audit . — Nous avons effectué notre audit selon les normes d’exercice professionnel applicables en France. Nous estimons que les éléments que nous avons collectés sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion. Les responsabilités qui nous incombent en vertu de ces normes sont indiquées dans la partie « Responsabilités des commissaires aux comptes relatives à l’audit des comptes annuels » du présent rapport. — Indépendance  : Nous avons réalisé notre mission d’audit dans le respect des règles d’indépendance qui nous sont applicables, sur la période du 1er janvier 2017 à la date d’émission de notre rapport, et notamment nous n’avons pas fourni de services interdits par l’article 5, paragraphe 1, du règlement (UE) n° 537/2014 ou par le code de déontologie de la profession de commissaire aux comptes. Par ailleurs, les services autres que la certification des comptes que nous avons fournis au cours de l’exercice à votre société et aux entités qu’elle contrôle et qui ne sont pas mentionnés dans le rapport de gestion ou l’annexe des comptes annuels sont les suivants : Collège des Commissaires aux Comptes : Rapport d’examen limité des commissaires aux comptes portant sur l’état comptable prévu à l’article R.236-3 4° du code de commerce portant sur la période du 1er janvier 2017 au 30 juin 2017 respectivement sur : — la Banque Populaire Atlantique, — la Banque Populaire de l’Ouest, — la Caisse Régionale de Crédit Maritime Mutuel Atlantique, — la Caisse Régionale de Crédit Maritime Mutuel Bretagne-Normandie, KPMG : Rapport de l’organisme tiers indépendant sur les informations sociales, environnementales et sociétales consolidés figurant dans le rapport de gestion 3. Justification des appréci ations - Points clés de l’audit. — En application des dispositions des articles L. 823-9 et R.823-7 du code de commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à votre connaissance les points clés de l’audit relatifs aux risques d'anomalies significatives qui, selon notre jugement professionnel, ont été les plus importants pour l’audit des comptes annuels de l’exercice, ainsi que les réponses que nous avons apportées face à ces risques. Les appréciations ainsi portées s’inscrivent dans le contexte de l’audit des comptes annuels pris dans leur ensemble et de la formation de notre opinion exprimée ci-avant. Nous n’exprimons pas d’opinion sur des éléments de ces comptes annuels pris isolément. — Provisions pour risques et charges liées à la fusion : Risque identifié Notre réponse La fusion de la Banque Populaire de l’Ouest, du Crédit Maritime Atlantique et du Crédit Maritime Bretagne Normandie au sein de l’entité Banque Populaire Atlantique renommée Banque Populaire Grand Ouest a été actée juridiquement en assemblée générale le 7 décembre 2017 (avec effet rétroactif juridique et fiscal au 1er janvier 2017). La banque a constitué au titre de cette opération des provisions pour risques et charges pour couvrir des coûts à venir liés principalement à la migration vers une architecture informatique commune, aux mesures sociales mises en place suite à la nouvelle organisation et aux dépenses de communic ation et d’animation du projet. Les provisions comptabilisées au titre de la fusion s’élèvent à 59,6 MILLION D’EUROS au 31 décembre 2017 et sont présentée s dans la note 1.3 de l’annexe. Nous avons considéré que ces provisions constituaient un point clé de l’audit dans la mesure où elles sont liées à une opération de fusion présentant un caractère exceptionnel et représentent une zone d’estimation significative pour l’établissement des comptes de la Banque populaire Grand-Ouest clos au 31 décembre 2017. Nous avons pris connaissance du dispositif d’identification, d’évaluation, et de comptabilisation des coûts associés à cette fusion, à partir d’entretiens avec la Direction et par examen de la documen tation mis à notre disposition. Nos travaux ont consisté également à : — évaluer la pertinence de la méthodologie retenue par la Banque, — apprécier le bien-fondé des hypothèses utilisées pour la détermination de ces provisions, — vérifier la validité des données utilisées dans les calculs en les confrontant notamment aux accords collectifs, plans de réorganisation et devis informatiques. Enfin, nous avons vérifié le caractère approprié de l’information qui était donnée dans l’annexe des comptes consolidés. — Risque de crédit – dépréciation individuelle et collective  : Risque identifié Notre réponse La Banque Populaire Grand Ouest constitue des provisions et dépréciations pour couvrir les risques avérés de pertes résultant de l'incapacité de ses clients à faire face à leurs engagements financiers. Les dépréciations et provisions sont estimées sur base collective ou individuelle en tenant compte de la valeur des garanties détenues. Les dépréciations individuelles sont estimées au cas par cas ou en tenant compte des historiques de recouvrement observés par catégories de créances. Les provisions collectives sont calculées par l’organe central BPCE pour le compte de ses maisons mères sur les encours non douteux dont la notation interne s’est significativement dégradée depuis l’octroi. Elles sont déterminées en fonction de données historiques sur les probabilités de défaut et les pertes attendues, éventuellement ajustées pour tenir compte de circonstances prévalant à la date d’arrêté. Ces provisions et dépréciations constituent un enjeu d’estimation significatif pour l’établissement des comptes et font appel au jugement de la Direction. En 2017, ces estimations ont notamment été marquées par un contexte de coût du risque bas dans les marchés où le groupe opère. Nous avons considéré que l’identification et l’évaluation du risque de crédit constituait un point clé de l’audit étant donné que les crédits octroyés à la clientèle représentent une part significative du bilan et que les provisions induites constituent une estimation significative pour l’établissement des comptes et font app el au jugement de la direction. Les notes 3.1, 3.2, 3.3 et 4.1 de l’annexe présentent les expositions nettes aux risques de crédit et de contrepartie qui représentent 23.904 million d’euros au 31 décembre 2017 dont 17.808 million d’euros au titre des prêts et créances sur la clientèle. Les dépréciations individuelles au titre des opérations avec la clientèle et les provisions collectives s’élèvent respectivement à 434 million d’euros et 28million d’euros au 31 décembre. Dans le cadre de nos procédures d’audit, nous avons examiné le dispositif de contrôle et testé la conception et l’efficacité des contrôles clés relatifs au recensement des expositions, au suivi des risques de crédit et de contrepartie, à l’appréciation des risques de non recouvrement, à la détermination des dépréciations et provisions afférentes sur b ase individuelle et collective. Pour les dépréciations individuelles, nos travaux ont consisté en la réalisation de tests de contrôle du dispositif d’identification et de suivi des contreparties sensibles, douteuses et contentieuses, du processus de revue de crédit, du dispositif de valorisation des garanties. Par ailleurs, sur la base d’un échantillon de dossiers sélectionnés sur des critères de matérialité et de risque, nous avons réalisé des analyses contradictoires des montants de provisions et dépréciations. Concernant les provisions collectives calculées par l’organe central, nos travaux sont principalement fondés sur les conclusions de ceux réalisés, à notre demande, par les auditeurs de la consolidation du groupe et revus par nos soins. Ces derniers font appel à des spécialistes en risque de crédit pour revoir les évolutions méthodologiques impactant le modèle de provisionnement collectif et pour analyser les tests rétrospectifs sur base historique qui conduisent à la détermination des principaux paramètres de provisionnement. 4. Vérification du rapport de gestion et des autres documents adressés aux sociétaires . — Nous avons également procédé, conformément aux normes d’exercice professionnel applicables en France, aux vérifications spécifiques prévues par la loi. Informations données dans le rapport de gestion et dans les autres documents adressés aux sociétaires sur la situation financière et les comptes annuels . — Nous n'avons pas d'observation à formuler sur la sincérité et la concordance avec les comptes annuels des informations données dans le rapport de gestion du conseil d’administration et dans les autres documents adressés aux sociétaires sur la situation financière et les comptes annuels. Rapport sur le gouvernement d’entreprise . — Nous attestons de l’existence, dans la section du rapport de gestion du conseil d’administration consacrée au gouvernement d’entreprise, des informations requises par les articles L.225-37-3 et L.225-37-4 du code de commerce. Autres informations . — En application de la loi, nous nous sommes assurés que les diverses informations relatives aux prises de participation et de contrôle et à l’identité des détenteurs du capital ou des droits de vote vous ont été communiquées dans le rapport de gestion. Informations résultant d'autres obligations légales et réglementaires Désignation des commissaires aux comptes . — Nous avons été nommés commissaires aux comptes de la société Banque Populaire Grand Ouest par votre assemblée générale du 28 avril 1997 pour le cabinet KPMG, l ors de l’assemblée générale d’approbation des comptes de l’exercice clos le 31 décembre 1978 pour le cabinet Deloitte et Associés, et du 14 avril 2003 pour le cabinet Fidaco . Au 31 décembre 2017, le cabinet KPMG était dans la 21ème année de sa mission sans interruption, le cabinet Deloitte et Associés dans la 39ème année, et le cabinet Fidaco dans la 15ème année. Responsabilités de la direction et des personnes constituant le gouvernement d’entreprise relatives aux comptes annuels . — Il appartient à la direction d’établir des comptes annuels présentant une image fidèle conformément aux règles et principes comptables français ainsi que de mettre en place le contrôle interne qu'elle estime nécessaire à l'établissement de comptes annuels ne comportant pas d'anomalies significatives, que celles-ci proviennent de fraudes ou résultent d'erreurs. Lors de l’établissement des comptes annuels, il incombe à la direction d’évaluer la capacité de la société à poursuivre son exploitation, de présenter dans ces comptes, le cas échéant, les informations nécessaires relatives à la continuité d’exploitation et d’appliquer la convention comptable de continuité d’exploitation, sauf s’il est prévu de liquider la société ou de cesser son activité. Il incombe au comité d’audit de suivre le processus d’élaboration de l’information financière et de suivre l'efficacité des systèmes de contrôle interne et de gestion des risques, ainsi que le cas échéant de l'audit interne, en ce qui concerne les procédures relatives à l'élaboration et au traitement de l'information comptable et financière. Les comptes annuels ont été arrêtés par le conseil d’administration. — Responsabilités des commissaires aux comptes relatives à l’audit des comptes annuels  : Objectif et démarche d’audit . — Il nous appartient d’établir un rapport sur les comptes annuels. Notre objectif est d’obtenir l’assurance raisonnable que les comptes annuels pris dans leur ensemble ne comportent pas d’anomalies significatives. L’assurance raisonnable correspond à un niveau élevé d’assurance, sans toutefois garantir qu’un audit réalisé conformément aux normes d’exercice professionnel permet de systématiquement détecter toute anomalie significative. Les anomalies peuvent provenir de fraudes ou résulter d’erreurs et sont considérées comme significatives lorsque l’on peut raisonnablement s’attendre à ce qu’elles puissent, prises individuellement ou en cumulé, influencer les décisions économiques que les utilisateurs des comptes prennent en se fondant sur ceux-ci. Comme précisé par l’article L.823-10-1 du code de commerce, notre mission de certification des comptes ne consiste pas à garantir la viabilité ou la qualité de la gestion de votre société. Dans le cadre d’un audit réalisé conformément aux normes d’exercice professionnel applicables en France, le commissaire aux comptes exerce son jugement professionnel tout au long de cet audit. En outre : – il identifie et évalue les risques que les comptes annuels comportent des anomalies significatives, que celles-ci proviennent de fraudes ou résultent d’erreurs, définit et met en œuvre des procédures d’audit face à ces risques, et recueille des éléments qu’il estime suffisants et appropriés pour fonder son opinion. Le risque de non-détection d’une anomalie significative provenant d’une fraude est plus élevé que celui d’une anomalie significative résultant d’une erreur, car la fraude peut impliquer la collusion, la falsification, les omissions volontaires, les fausses déclarations ou le contournement du contrôle interne ; – il prend connaissance du contrôle interne pertinent pour l’audit afin de définir des procédures d’audit appropriées en la circonstance, et non dans le but d’exprimer une opinion sur l’efficacité du contrôle interne ; – il apprécie le caractère approprié des méthodes comptables retenues et le caractère raisonnable des estimations comptables faites par la direction, ainsi que les informations les concernant fournies dans les comptes annuels ; – il apprécie le caractère approprié de l’application par la direction de la convention comptable de continuité d’exploitation et, selon les éléments collectés, l’existence ou non d’une incertitude significative liée à des événements ou à des circonstances susceptibles de mettre en cause la capacité de la société à poursuivre son exploitation. Cette appréciation s’appuie sur les éléments collectés jusqu’à la date de son rapport, étant toutefois rappelé que des circonstances ou événements ultérieurs pourraient mettre en cause la continuité d’exploitation. S’il conclut à l’existence d’une incertitude significative, il attire l’attention des lecteurs de son rapport sur les informations fournies dans les comptes annuels au sujet de cette incertitude ou, si ces informations ne sont pas fournies ou ne sont pas pertinentes, il formule une certification avec réserve ou un refus de certifier; – il apprécie la présentation d’ensemble des comptes annuels et évalue si les comptes annuels reflètent les opérations et événements sous-jacents de manière à en donner une image fidèle. Rapport au comité d’audit . — Nous remettons un rapport au comité d’audit qui présente notamment l’étendue des travaux d'audit et le programme de travail mis en œuvre, ainsi que les conclusions découlant de nos travaux. Nous portons également à sa connaissance, le cas échéant, les faiblesses significatives du contrôle interne que nous avons identifiées pour ce qui concerne les procédures relatives à l’élaboration et au traitement de l’information comptable et financière. Parmi les éléments communiqués dans le rapport au comité d’audit, figurent les risques d’anomalies significatives que nous jugeons avoir été les plus importants pour l’audit des comptes annuels de l’exercice et qui constituent de ce fait les points clés de l’audit, qu’il nous appartient de décrire dans le présent rapport. Nous fournissons également au comité d’audit la déclaration prévue par l’article 6 du règlement (UE) n° 537-2014 confirmant notre indépendance, au sens des règles applicables en France telles qu’elles sont fixées notamment par les articles L.822-10 à L.822-14 du code de commerce et dans le code de déontologie de la profession de commissaire aux comptes. Le cas échéant, nous nous entretenons avec le comité d'audit des risques pesant sur notre indépendance et des mesures de sauvegarde appliquées. Paris La Défense, Saint-Herblain et Angers, le 27 avril 2018 . Les commissaires aux comptes : KPMG Audit FS I Département de KPMG S.A.  ; Deloitte et Associés  ; Fidaco Fiduciaire Audit C onseil  ; Marie-C hristine FERRON JOLYS   ; Charlotte VANDEPUTTE  ; Vincent ROMON  ; Frédéric PLOQUIN  ; Associée , Associée , Directeur , Associé . Rapport financier . B. — Comptes consolidés IFRS de la B anque P opulaire G rand O uest au 31 décembre 2017 . I. — Bilan consolidé . Actif ( En milliers d'E uros ) Notes BPGO BPGO Variation de périmètre BPATL 31/12/2017 31/12/2016 31/12/2016 31/12/2016 Caisse, banques centrales 5.1 211 676 175 906 80 837 95 069 Actifs financiers à la juste valeur par résultat 5.2.1 57 418 92 294 8 566 83 728 Instruments dérivés de couverture 5.3 81 425 112 262 72 413 39 849 Actifs financiers disponibles à la vente 5.4 1 338 368 1 338 867 611 131 727 736 Prêts et créances sur les établissements de crédit 5.6.1 3 268 942 3 060 226 1 512 461 1 547 765 Prêts et créances sur la clientèle 5.6.2 20 604 722 18 487 406 9 137 677 9 349 729 Écart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux 18 938 41 731 16 996 24 735 Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance 5.7 45 826 0 0 Actifs d'impôts courants 20 972 3 448 1 927 1 521 Actifs d'impôts différés 5.9 16 008 21 787 21 569 218 Comptes de régularisation et actifs divers 5.10 227 545 168 826 66 612 102 214 Actifs non courants destinés à être cédés 0 0 0 0 Participation aux bénéfices différée 0 0 0 0 Participations dans les entreprises mises en équivalence 126 322 131 287 128 441 2 846 Immeubles de placement 5.11 3 333 3 550 441 3 109 Immobilisations corporelles 5.12 168 092 184 165 101 303 82 862 Immobilisations incorporelles 5.12 1 128 3 094 2 149 945 Écarts d'acquisition 5.13 0 0 0 0 Total de l'actif 26 190 715 23 824 849 11 762 523 12 062 326 Passif (En milliers d'Euros) Notes BPGO BPGO Variation de périmètre BPATL 31/12/2017 31/12/2016 31/12/2016 31/12/2016 Banques centrales 0 0 0 0 Passifs financiers à la juste valeur par résultat 5.2.2 23 023 49 961 11 365 38 596 Instruments dérivés de couverture 5.3 86 317 109 989 43 953 66 036 Dettes envers les établissements de crédit 5.14.1 5 970 593 5 437 389 2 669 025 2 768 364 Dettes envers la clientèle 5.14.2 16 773 546 15 104 469 7 575 800 7 528 669 Dettes représentées par un titre 5.15 348 073 341 215 259 267 81 948 Écart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux 0 0 Passifs d'impôts courants 2 330 1 088 1 088 0 Passifs d'impôts différés 5.9 0 0 Comptes de régularisation et passifs divers 5.16 390 493 384 059 150 871 233 188 Dettes liées aux actifs non courants destinés à être cédés 0 0 Provisions techniques des contrats d'assurance 0 0 Provisions 5.17 165 593 108 010 50 220 57 790 Dettes subordonnées 5.18 20 697 21 310 5 615 15 695 Capitaux propres 2 410 050 2 267 359 995 319 1 272 040 Capitaux propres part du groupe 2 410 050 2 267 359 995 319 1 272 040 Capital et primes liées 1 382 844 971 195 475 495 495 700 Réserves consolidées 814 172 1 087 835 440 708 647 127 Gains et pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global 144 968 126 306 35 937 90 369 Résultat de la période 68 066 82 023 43 179 38 844 Participations ne donnant pas le contrôle 0 0 0 0 Total du passif 26 190 715 23 824 849 11 762 523 12 062 326 II. — Compte de résultat consolidé . Résultat ( En milliers d'E uros ) Notes BPGO BPGO Variation de périmètre BPATL Exercice 2017 Exercice 2016 Exercice 2016 Exercice 2016 Intérêts et produits assimilés 6.1 534 238 579 908 285 992 293 916 Intérêts et charges assimilées 6.1 -255 392 -288 413 -135 804 -152 609 Commissions (produits) 6.2 295 186 281 113 135 730 145 383 Commissions (charges) 6.2 -58 764 -52 271 -29 015 -23 256 Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat 6.3 5 530 1 174 850 324 Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente 6.4 24 429 26 279 13 596 12 683 Produits des autres activités 6.5 8 853 8 521 4 027 4 494 Charges des autres activités 6.5 -13 633 -5 539 -2 085 -3 454 Produit net bancaire 540 447 550 772 273 291 277 481 Charges générales d'exploitation 6.6 -423 727 -365 472 -182 505 -182 967 Dotations nettes aux amortissements et aux dépréciations des immobilisations corporelles et incorporelles -22 055 -21 682 -12 017 -9 665 Résultat brut d'exploitation 94 665 163 618 78 769 84 849 Coût du risque 6.7 -36 605 -55 850 -31 970 Résultat d'exploitation 58 060 107 768 78 769 52 879 Quote-part du résultat net des entreprises mises en équivalence 4 911 6 946 6 718 228 Gains ou pertes sur autres actifs 6.8 21 048 656 34 622 Variations de valeur des écarts d'acquisition 6.9 0 0 0 0 Résultat avant impôts 84 019 115 370 85 521 53 729 Impôts sur le résultat 6.10 -15 953 -33 347 -18 462 -14 885 Résultat net d'impôts des activités arrêtées ou en cours de cession 0 0 0 0 Résultat net 68 066 82 023 67 059 38 844 Participations ne donnant pas le contrôle 0 0 0 0 Résultat net part du groupe 68 066 82 023 67 059 38 844 III. — Résultat global . (En milliers d'Euros) BPGO BPGO Variation de périmètre BPATL Exercice 2017 Exercice 2016 Exercice 2016 Exercice 2016 Résultat net 68 066 82 023 43 179 38 844 Écarts de réévaluation sur régime à prestations définies 2 276 -10 521 -5 241 -5 280 Impôts -441 2 845 1 693 1 152 Éléments non recyclables en résultat 1 835 -7 676 -3 548 -4 128 Écarts de conversion 0 0 0 Variations de valeur des actifs financiers disponibles à la vente 3 315 33 190 32 153 1 037 Variations de valeur des instruments dérivés de couverture 173 438 0 438 Impôts 123 -2 370 -2 370 0 Quote-part de gains et pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global des entreprises mises en équivalence recyclable en résultat 13 215 8 971 8 971 0 Éléments recyclables en résultat 16 826 40 229 38 754 1 475 Quote-part de gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres des entreprises mises en équivalence 0 0 0 0 Gains et pertes comptabilises directement en capitaux propres (nets d'impôts) 18 661 32 553 35 206 -2 653 Résultat net et gains et pertes comptabilises directement en capitaux propres 86 727 114 576 78 385 36 191 Part du groupe 86 727 114 576 78 385 36 191 Participations ne donnant pas le contrôle 0 0 0 0 IV. — Tableau de variation des capitaux propres . (En milliers d’Euros) Capital et primes liées Réserves consolidées Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres Résultat net part du groupe Total capitaux propres part du groupe Capitaux propres part des participations ne donnant pas le contrôle (intérêts minoritaires) Total capitaux propres consolidés Capital Primes Réserves de conversion Variation de juste valeur des instruments financiers Écart de réévaluation sur les passifs sociaux Actifs financiers disponibles à la vente Instruments dérivés de couverture Capitaux propres au 31 décembre 2016 956 524 14 671 1 087 835 0 -10 108 136 414 0 82 023 2 267 359 980 228 Affectation du résultat de l’exercice 2016 82 724 -82 023 701 Reclassements 0 Capitaux propres au 1er janvier 2017 956 524 14 671 1 170 559 0 -10 108 136 414 0 0 2 268 060 0 980 228 Distribution -701 -14 611 -15 312 -15 312 Variation de capital 68 549 68 549 68 549 Constatation de la prime de fusion 343 801 -345 448 -1 647 Effet des acquisitions et cessions sur les participations ne donnant pas le contrôle (intérêts minoritaires) 0 Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres 1 835 16 700 127 18 662 18 662 Résultat 68 066 68 066 68 066 Autres variations 3 672 3 672 Capitaux propres au 31 décembre 2017 1 025 073 357 771 814 172 0 -8 273 153 114 127 68 066 2 410 050 2 410 050 V. — Tableau des flux de trésorerie . (En milliers d'Euros) BPGO BPGO Variation de périmètre BPATL Exercice 2017 Exercice 2016 Exercice 2016 Exercice 2016 Résultat avant impôts 84 019 115 370 61 641 53 729 Dotations nettes aux amortissements des immobilisations corporelles et incorporelles 22 103 21 745 12 045 9 700 Dépréciation des écarts d'acquisition 0 0 0 0 Dotations nettes aux provisions et aux dépréciations 9 058 -20 020 -21 428 1 408 Quote-part de résultat des sociétés mises en équivalence -14 601 -32 0 -32 Pertes nettes/gains nets sur activités d'investissement -24 811 -23 700 -10 929 -12 771 Produits/charges des activités de financement 0 0 0 0 Autres mouvements -269 372 12 706 -40 448 53 154 Total des éléments non monétaires inclus dans le résultat net avant impôts -277 623 -9 301 -60 760 51 459 Flux liés aux opérations avec les établissements de crédit 384 897 780 758 351 608 429 150 Flux liés aux opérations avec la clientèle -139 225 -514 922 -108 051 -406 871 Flux liés aux autres opérations affectant des actifs et passifs financiers 21 163 -159 203 -191 393 32 190 Flux liés aux autres opérations affectant des actifs et passifs non financiers 3 478 -47 821 -28 244 -19 577 Impôts versés -23 765 -25 620 -15 763 -9 857 Augmentation/(Diminution) nette des actifs et passifs provenant des activités opérationnelles 246 548 33 192 8 157 25 035 Flux nets de trésorerie générés par l'activité opérationnelle (A) 52 944 139 261 9 038 130 223 Flux liés aux actifs financiers et aux participations -9 646 17 013 9 915 7 098 Flux liés aux immeubles de placement 976 -355 0 -355 Flux liés aux immobilisations corporelles et incorporelles -6 239 -14 291 -8 472 -5 819 Flux nets de trésorerie liés aux opérations d'investissement (B) -14 909 2 367 1 443 924 Flux de trésorerie provenant ou à destination des actionnaires 16 366 58 954 39 642 19 312 Flux de trésorerie provenant des activités de financement -666 3 900 4 695 -795 Flux nets de trésorerie liés aux opérations de financement (C) 15 700 62 854 44 337 18 517 Effet de la variation des taux de change (D) 0 0 0 0 Flux nets de trésorerie et des équivalents de tresorerie (A+B+C+D) 53 735 204 482 54 818 149 664 Caisse et banques centrales 175 906 183 294 85 325 97 969 Caisse et banques centrales (actif) 175 906 183 294 85 325 97 969 Banques centrales (passif) 0 0 0 0 Opérations à vue avec les établissements de crédit 810 313 598 443 346 890 251 553 Comptes ordinaires débiteurs 811 357 600 401 348 848 251 553 Comptes et prêts à vue 0 0 0 0 Comptes créditeurs à vue -1 044 -1 958 -1 958 0 Opérations de pension à vue 0 0 0 0 Trésorerie à l'ouverture 986 219 781 737 432 215 349 522 Caisse et banques centrales 211 676 175 906 80 837 95 069 Caisse et banques centrales (actif) 211 676 175 906 80 837 95 069 Banques centrales (passif) 0 0 0 0 Opérations à vue avec les établissements de crédit 828 278 810 313 406 196 404 117 Comptes ordinaires débiteurs 908 310 811 357 407 240 404 117 Comptes et prêts à vue 0 0 0 0 Comptes créditeurs à vue -80 032 -1 044 -1 044 0 Opérations de pension à vue 0 0 0 0 Trésorerie à la clôture 1 039 954 986 219 487 033 499 186 Variation de la tresorerie nette 53 735 204 482 54 818 149 664 VI. — Annexe aux états financiers du Groupe BPCE . TOC \o "1-3" \h \z \u Note 1 . – Cadre général . 1.1. L e G roupe BPCE . — Le Groupe BPCE comprend le réseau Banque Populaire, le réseau Caisse d’ Épargne , l’organe central BPCE et ses filiales. Les deux réseaux Banque Populaire et Caisse d’ Épargne . — Le Groupe BPCE est un groupe coopératif dont les sociétaires sont propriétaires des deux réseaux de banque de proximité : les 14 Banques Populaires et les 16 Caisses d’ Épargne . Chacun des deux réseaux est détenteur à parité de BPCE, l’organe central du groupe. Le réseau Banque Populaire comprend les Banques Populaires et les sociétés de caution mutuelle leur accordant statutairement l’exclusivité de leur cautionnement. Le réseau Caisse d’ Épargne comprend les Caisses d’ Épargne et les sociétés locales d’épargne (SLE). Les Banques Populaires sont détenues à hauteur de 100 % par leurs sociétaires. Le capital des Caisses d’ Épargne est détenu à hauteur de 100 % par les sociétés locales d’épargne. Au niveau local, les SLE sont des entités à statut coopératif dont le capital variable est détenu par les sociétaires. Elles ont pour objet d’animer le sociétariat dans le cadre des orientations générales de la Caisse d’ Épargne à laquelle elles sont affiliées et elles ne peuvent pas effectuer d’opérations de banque. BPCE . — Organe central au sens de la loi bancaire et établissement de crédit agréé comme banque, BPCE a été créé par la loi n o 2009-715 du 18 juin 2009. BPCE est constitué sous forme de société anonyme à directoire et conseil de surveillance dont le capital est détenu à parité par les 14 Banques Populaires et les 16 Caisses d’ Épargne . Les missions de BPCE s’inscrivent dans la continuité des principes coopératifs des Banques Populaires et des Caisses d’ Épargne . BPCE est notamment chargé d’assurer la représentation des affiliés auprès des autorités de tutelle, de définir la gamme des produits et des services commercialisés, d’organiser la garantie des déposants, d’agréer les dirigeants et de veiller au bon fonctionnement des établissements du groupe. En qualité de holding, BPCE exerce les activités de tête de groupe et détient les filiales communes aux deux réseaux dans le domaine de la banque de détail, de la banque de financement et des services financiers et leurs structures de production. Il détermine aussi la stratégie et la politique de développement du groupe. Les principales filiales de BPCE sont organisées autour de trois grands pôles : — Natixis , société cotée détenue à 71,0227 %, qui réunit l’Épargne, la Banque de Grande Clientèle, et les Services Financiers Spécialisés ; — la Banque commerciale et Assurance (dont le Crédit Foncier, la Banque Palatine et BPCE International) ; — les filiales et participations financières. Parallèlement, dans le domaine des activités financières, BPCE a notamment pour missions d’assurer la centralisation des excédents de ressources et de réaliser toutes les opérations financières utiles au développement et au refinancement du groupe, charge à lui de sélectionner l’opérateur de ces missions le plus efficace dans l’intérêt du groupe. Il offre par ailleurs des services à caractère bancaire aux entités du groupe. 1.2 . Mécanisme de garantie . — Le système de garantie et de solidarité a pour objet, conformément à l’article L. 512-107-6 du Code monétaire et financier, de garantir la liquidité et la solvabilité du groupe et des établissements affiliés à BPCE, ainsi que d’organiser la solidarité financière au sein des réseaux Banque Populaire et Caisse d’ Épargne . BPCE est chargé de prendre toutes mesures nécessaires pour organiser la garantie de solvabilité du groupe ainsi que de chacun des réseaux, notamment en mettant en œuvre les mécanismes appropriés de solidarité interne du groupe et en créant un fonds de garantie commun aux deux réseaux dont il détermine les règles de fonctionnement, les modalités de déclenchement en complément des fonds des deux réseaux déjà existants ainsi que les contributions des établissements affiliés pour sa dotation et sa reconstitution. BPCE gère ainsi le Fonds réseau Banque Populaire, le Fonds réseau Caisse d’ Épargne et met en place le Fonds de Garantie Mutuel. Le Fonds réseau Banque Populaire est constitué d’un dépôt de 450 millions d’euros effectué par les Banques Populaires dans les livres de BPCE sous la forme d’un compte à terme d’une durée de dix ans et indéfiniment renouvelable. Le Fonds réseau Caisse d’ Épargne fait l’objet d’un dépôt de 450 millions d’euros effectué par les Caisses d’ Épargne dans les livres de BPCE sous la forme d’un compte à terme d’une durée de dix ans et indéfiniment renouvelable. Le Fonds de Garantie Mutuel est constitué des dépôts effectués par les Banques Populaires et les Caisses d’ Épargne dans les livres de BPCE sous la forme de comptes à terme d’une durée de dix ans et indéfiniment renouvelables. Le montant des dépôts par réseau est de 181.3 millions d’euros au 31 décembre 2017. Le montant total des dépôts effectués auprès de BPCE au titre du Fonds réseau Banque Populaire, du Fonds réseau Caisse d’ Épargne et du Fonds de Garantie Mutuel ne peut être inférieur à 0,15 % et ne peut excéder 0,3 % de la somme des actifs pondérés du groupe. Dans les comptes individuels des établissements, la constitution de dépôts au titre du système de garantie et de solidarité se traduit par l’identification d’un montant équivalent au sein d’une rubrique dédiée des capitaux propres. Les sociétés de caution mutuelle accordant statutairement l’exclusivité de leur cautionnement à une Banque Populaire bénéficient de la garantie de liquidité et de solvabilité de cette dernière avec laquelle elles sont agréées collectivement en application de l’article R.515-1 du Code monétaire et financier. La liquidité et la solvabilité des caisses de Crédit Maritime Mutuel sont garanties au premier niveau pour chaque Caisse considérée, par la Banque Populaire qui en est l’actionnaire de référence et l’opératrice au titre de l’adossement technique et fonctionnel de la Caisse à la Banque Populaire d’adossement. La liquidité et la solvabilité des sociétés locales d’épargne sont garanties au premier niveau pour chaque société locale d’épargne considérée, par la Caisse d’ Épargne dont la société locale d’épargne concernée est l’actionnaire. Le directoire de BPCE a tout pouvoir pour mobiliser les ressources des différents contributeurs sans délai et selon l’ordre convenu, sur la base d’autorisations préalables délivrées à BPCE par les contributeurs. 1.3 . Événements significatifs  : Fusion-absorption Banque Populaire Atlantique – Banque Populaire de l’Ouest – Caisse Régionale de Crédit Maritime Mutuel Atlantique – Caisse Régionale de Crédit Maritime Bretagne Normandie . — Les assemblées générales extraordinaires de la Banque Populaire Atlantique , de la Banque Populaire de l’Ouest, de la Caisse Régionale de Crédit Maritime Mutuel Atlantique et de la Caisse Régionale de Crédit Maritime Mutuel Bretagne Normandie tenues le 5 décembre 2017, ont approuvé la fusion des quatre établissements donnant naissance à la Banque Populaire Grand Ouest. La Banque Populaire de l’Ouest, la Caisse Régionale de Crédit Maritime Mutuel Atlantique et la Caisse Régionale de Crédit Maritime Mutuel Bretagne Normandie ont ainsi fait l’objet d’une fusion – absorption par la Banque Populaire Atlantique avec effet rétroactif au 1 er janvier 2017. Cette opération est placée sous le régime de faveur (CGI article 210 A). La dénomination sociale de la Banque Absorbante, Banque Populaire Atlantique, est modifiée en Banque Populaire Grand Ouest. Conformément aux dispositions de l’article L.236-1 et suivants ainsi qu’aux articles R.236-1 et suivants du Code du commerce, la Banque Populaire de l’Ouest (absorbée), la Caisse Régionale de Crédit Maritime Mutuel Atlantique (absorbée) et la Caisse Régionale de Crédit Maritime Mutuel Bretagne Normandie (absorbée) ont transmis à la Banque Populaire Atlantique (absorbante) l’universalité de leur patrimoine dans l’état dans lequel il se trouvait à la date de réalisation de la fusion. Conformément au règlement ANC n°2014-07 du 26 novembre 2014, les éléments d’actif et de passif transmis par la Banque Populaire de l’Ouest, la Caisse Régionale de Crédit Maritime Mutuel Atlantique et la Caisse Régionale de Crédit Maritime Mutuel Bretagne Normandie à la Banque Populaire Atlantique dans le cadre de la fusion ont été comptabilisés dans les comptes de l’absorbante pour leur valeur comptable nette à la date de réalisation de la fusion. La prime de fusion est inscrite au passif du bilan de la Banque Populaire Grand Ouest . — Cette prime de fusion d’un montant 355 644 805, 80 euros correspond à la différence entre le montant de la valeur nette comptable de l’actif net transmis, arrêté au 31 décembre 2016, augmenté ou diminué de l’incidence sur ces actifs des parts sociales de la Banque Populaire de l’Ouest, de la Caisse Régionale de Crédit Maritime Mutuel Atlantique et de la Caisse Régionale de Crédit Maritime Mutuel Bretagne Normandie, souscrites ou remboursées entre le 1er janvier 2017 et la date de réalisation de la fusion. Coûts liés à la fusion . — Au cours de l’exercice, la Banque Populaire Grand Ouest a comptabilisé 59,6 M€ de charges et de provisions au titre des coûts spécifiquement engendrés par la fusion. Les charges constatées sur l’exercice correspondent à des prestations réalisées en 2017 au titre de la fusion. Les provisions constituées au 31 décembre 2017, correspondent à une estimation des coûts induits et pour lesquels la société ne pourra pas bénéficier d’avantage futurs. Les estimations de provision ont été évaluées en considérant les hypothèses les plus fiables disponibles au 31 Décembre 2017. La Banque Populaire Grand Ouest s’est particulièrement appuyée sur l’étude d’opportunité et de faisabilité réalisée et les évaluations des coûts par chacun des services concernés. En effet, les coûts provisionnés concernent principalement les coûts liés à l’accompagnement de la réalisation de la fusion, les coûts sociaux et informatiques. Les coûts liés au personnel provisionnés concernent principalement les mesures d’accompagnement sociales. Une estimation a été réalisée selon le nombre de salariés susceptibles de faire valoir ces mesures d’accompagnement. Les coûts liés à l’environnement informatique ont été également provisionnés pour la part ne générant pas d’avantage futur et selon des devis des prestataires informatiques en charge de la réalisation de la fusion informatique des systèmes bancaires dont la finalisation est prévue en septembre 2018. Cession des titres Ouest Croissance . — La Banque Populaire Grand Ouest a procédé à la cession de 13% du capital de sa filiale Ouest Croissance, société spécialisée dans le capital investissement dans des PME et PMI régionales, restant détenue à hauteur de 60%. La cession de cette quote-part a généré une plus-value de 23M€ dans les comptes au 31 décembre de la Banque Populaire Grand Ouest. 1.4. Événements postérieurs à la clôture . — Néant . Note 2. – Normes comptables applicables et comparabilité . 2.1. Cadre réglementaire . — Conformément au règlement européen 1606/2002 du 19 juillet 2002 sur l’application des normes comptables internationales, le groupe a établi ses comptes consolidés au titre de l’exercice clos le 31 décembre 2017 en conformité avec le référentiel IFRS ( International Financial Reporting Standards ) tel qu’adopté par l’Union européenne et applicable à cette date, excluant donc certaines dispositions de la norme IAS 39 concernant la comptabilité de couverture (1) . 2.2 . Référentiel . — Les normes et interprétations utilisées et décrites dans les états financiers annuels au 31 décembre 2016 ont été complétées par les normes, amendements et interprétations dont l’application est obligatoire aux exercices ouverts à compter du 1 er janvier 2017. Les autres normes, amendements et interprétations adoptés par l’Union européenne n’ont pas d’impact significatif sur les états financiers du groupe. Nouvelles normes publiées et non encore applicables  : IFRS 9 . — La nouvelle norme IFRS 9 « Instruments financiers » a été adoptée par la Commission européenne le 22 novembre 2016 et sera applicable de façon rétrospective à compter du 1 er janvier 2018, à l’exception des dispositions relatives aux passifs financiers désignés à la juste valeur par résultat, appliquées par anticipation dans les comptes du Groupe BPCE à partir du 1 er janvier 2016. La norme IFRS 9 définit les nouvelles règles de classement et d’évaluation des actifs et des passifs financiers, la nouvelle méthodologie de dépréciation pour risque de crédit des actifs financiers ainsi que le traitement des opérations de couverture, à l’exception des opérations de macro-couverture pour lesquelles un projet de norme séparée est en cours d’étude par l’IASB. Les traitements suivants s’appliqueront aux exercices ouverts à compter du 1 er janvier 2018, en substitution des principes comptables actuellement appliqués pour la comptabilisation des instruments financiers. Classement et évaluation . — Lors de la comptabilisation initiale, les actifs financiers sont classés en coût amorti, à la juste valeur par capitaux propres ou à la juste valeur par résultat en fonction de la nature de l’instrument (dette ou capitaux propres), des caractéristiques de leurs flux contractuels et de la manière dont l’entité gère ses instruments financiers (modèle de gestion ou business model). Modè le de gestion ou Business model. — Le business model de l’entité représente la manière dont elle gère ses actifs financiers afin de produire des flux de trésorerie. L’exercice du jugement est nécessaire à l’entité pour apprécier le modèle de gestion. La détermination du modèle de gestion doit tenir compte de toutes les informations sur la façon dont les flux de trésorerie ont été réalisés dans le passé, de même que de toutes les autres informations pertinentes. A titre d’exemple, peuvent être cités : — la façon dont la performance des actifs financiers est évaluée et présentée aux principaux dirigeants ; — les risques qui ont une incidence sur la performance du modèle de gestion et, en particulier, la façon dont ces risques sont gérés ; — la façon dont les dirigeants sont rémunérés (par exemple, si la rémunération est fondée sur la juste valeur des actifs gérés ou sur les flux de trésorerie contractuels perçus) ; — la fréquence, le volume et la motivation de ventes. Par ailleurs, la détermination du modèle de gestion doit s’opérer à un niveau qui reflète la façon dont les groupes d’actifs financiers sont collectivement gérés en vue d’atteindre l’objectif économique donné. Le modèle de gestion n’est donc pas déterminé instrument par instrument mais à un niveau de regroupement supérieur, par portefeuille. La norme retient trois modèles de gestion : — un modèle de gestion dont l’objectif est de détenir des actifs financiers afin d’en percevoir les flux de trésorerie contractuels (modèle de collecte) ; — un modèle de gestion mixte dans lequel les actifs sont gérés avec l’objectif à la fois de percevoir les flux de trésorerie contractuels et de céder les actifs financiers (modèle de collecte et de vente) ; — un modèle de gestion dont l’objectif est d’encaisser des flux de trésorerie induits par la cession des actifs financiers (détenus à des fins de transaction). Détermination du caractère basique ou SPPI ( Solely Payments of Principal and Interest ) . — Un actif financier est basique si les termes contractuels de l'actif financier donnent lieu, à des dates spécifiées, à des flux de trésorerie correspondant uniquement à des remboursements du principal et à des intérêts calculés sur le capital restant dû. Le principal est défini comme la juste valeur de l'actif financier à sa date d’acquisition. Les intérêts représentent la contrepartie de la valeur temps de l'argent et le risque de crédit associé au principal, mais également d’autres risques comme le risque de liquidité, les coûts administratifs et la marge de négociation. Pour évaluer si les flux de trésorerie contractuels sont uniquement des paiements de principal et d'intérêts, il faut considérer les termes contractuels de l'instrument. Cela implique d’analyser tout élément qui pourrait remettre en cause la représentation exclusive de la valeur temps de l’argent. A titre d’exemple : — les événements qui changeraient le montant et la date de survenance des flux de trésorerie ; — les caractéristiques des taux applicables ; — les modalités de remboursement anticipé et de prolongation. Les instruments de dette (prêts, créances ou titres de dette) peuvent être évalués au coût amorti ou à la juste valeur par capitaux propres ou en juste valeur par résultat. Un instrument de dette est évalué au coût amorti s’il satisfait les deux conditions suivantes : — l'actif est détenu dans un modèle de gestion dont l'objectif est la collecte des flux de trésorerie contractuels, et — les termes contractuels de l'actif financier définissent ce dernier comme basique (SPPI) au sens de la norme. Un instrument de dette est évalué à la juste valeur par capitaux propres seulement s'il répond aux deux conditions suivantes : — l'actif est détenu dans un modèle de gestion dont l'objectif est à la fois la collecte des flux de trésorerie contractuels et la vente d'actifs financiers, et — les termes contractuels de l'actif financier définissent ce dernier comme basique (SPPI) au sens de la norme. Les instruments de capitaux propres seront par défaut enregistrés à la juste valeur par résultat sauf en cas d’option irrévocable pour une évaluation à la juste valeur par capitaux propres (sous réserve que ces instruments ne soient pas détenus à des fins de transaction et classés comme tels en actifs financiers à la juste valeur par résultat) sans reclassement ultérieur en résultat. En revanche, en cas d’option pour cette dernière catégorie, les dividendes restent enregistrés en résultat. Tous les autres actifs financiers sont classés à la juste valeur par résultat. Ces actifs financiers incluent notamment les actifs financiers détenus à des fins de transaction, les actifs financiers désignés à la juste valeur par résultat et les actifs non basiques (non « SPPI »). La désignation à la juste valeur par résultat sur option pour les actifs financiers ne s’applique que dans le cas d’élimination ou de réduction significative d’un décalage de traitement comptable. Cela permet d’éliminer les distorsions découlant de règles de valorisation différentes appliquées à des instruments gérés dans le cadre d’une même stratégie. Les dérivés incorporés ne seront plus comptabilisés séparément des contrats hôtes lorsque ces derniers seront des actifs financiers de sorte que l’ensemble de l’instrument hybride devra être enregistré en juste valeur par résultat. Concernant les passifs financiers, les règles de classement et d’évaluation figurant dans la norme IAS 39 sont reprises sans modification dans la norme IFRS 9, à l’exception de celles applicables aux passifs financiers que l’entité choisit d’évaluer en juste valeur par résultat (option juste valeur) pour lesquels les écarts de réévaluation liés aux variations du risque de crédit propre seront enregistrés parmi les gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres sans reclassement ultérieur en résultat. Les dispositions de la norme IAS 39 relatives à la décomptabilisation des actifs et passifs financiers sont reprises sans modification dans la norme IFRS 9. Dépréciations . — Les instruments de dette classés parmi les actifs financiers au coût amorti ou les actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres, les engagements de financement et les contrats de garantie financière donnée qui ne sont pas comptabilisés à la juste valeur par résultat ainsi que les créances résultant de contrats de location et les créances commerciales devront faire systématiquement l’objet d’une dépréciation ou d’une provision pour perte de crédit attendue ( Expected Credit Losses ou ECL). Les dépréciations seront constatées, pour les actifs financiers n’ayant pas fait l’objet d’indications objectives de pertes à titre individuel, à partir d’historique de pertes observées mais aussi de prévisions raisonnables et justifiables des flux futurs de trésorerie actualisés. Cette approche du risque de crédit plus prospective est déjà prise en compte, pour partie, lorsque des provisions collectives sont actuellement constatées sur des portefeuilles homogènes d’actifs financiers en application de la norme IAS 39. Les actifs financiers concernés seront répartis en trois catégories dépendant de la dégradation progressive du risque de crédit observée depuis leur comptabilisation initiale. Une dépréciation devra être enregistrée sur les encours de chacune de ces catégories selon les modalités suivantes : Statut 1 ( stage 1 ) — il n’y a pas de dégradation significative du risque de crédit ; — une dépréciation pour risque de crédit sera comptabilisée à hauteur des pertes attendues à un an ; — les produits d’intérêts seront reconnus en résultat selon la méthode du taux d’intérêt effectif appliquée à la valeur comptable brute de l’actif avant dépréciation. Statut 2 ( stage 2 ) — en cas d’augmentation significative du risque de crédit depuis l’entrée au bilan de l’actif financier, ce dernier sera transféré dans cette catégorie ; — la dépréciation pour risque de crédit sera alors déterminée sur la base des pertes attendues sur la durée de vie résiduelle de l’instrument (pertes attendues à terminaison) ; — les produits d’intérêts seront reconnus en résultat selon la méthode du taux d’intérêt effectif appliquée à la valeur comptable brute de l’actif avant dépréciation. Statut 3 ( stage 3 ) — il existe une indication objective de perte de valeur liée à un événement qui caractérise un risque de contrepartie et qui intervient après la comptabilisation initiale de l’actif concerné. Cette catégorie équivaut au périmètre d’encours dépréciés individuellement sous IAS 39 ; — la dépréciation pour risque de crédit restera calculée à hauteur des pertes attendues sur la durée de vie résiduelle de l’instrument (pertes attendues à terminaison) ; — les produits d’intérêts seront alors reconnus en résultat selon la méthode du taux d’intérêt effectif appliquée à la valeur nette comptable de l’actif après dépréciation. Par ailleurs, la norme distingue les actifs dépréciés dès leur acquisition ou leur origination ( purchased or originated credit impaired ou POCI), qui correspondent à des actifs financiers acquis ou créés et dépréciés au titre du risque de crédit lors de leur comptabilisation initiale. Lors de sa comptabilisation initiale, un taux d’intérêt effectif ajusté est calculé qui intègre les flux estimés recouvrables. Les dépréciations ultérieures seront calculées en réestimant les flux recouvrables, le taux d’intérêt effectif retraité étant fixé. En cas de réestimation de flux supérieurs aux flux recouvrables, alors un gain pourrait être constaté en résultat. Comptabilité de couverture . — La norme IFRS 9 introduit un modèle de comptabilité de couverture modifié afin d’être davantage en adéquation avec les activités de gestion des risques. Travaux de mise en œuvre . — Depuis 2015, le pilotage du programme IFRS9 est structuré autour d’un comité stratégique, transverse aux directions risques et finance, se réunissant quatre fois par an avec la majeure partie des membres du comité de direction générale de BPCE. Le comité stratégique arbitre les orientations, les décisions, définit le planning de mise en œuvre et consolidé le budget du programme. Le programme IFRS9 anime également, cinq fois par an, un comité de pilotage ou sont représentés les dirigeants ou mandataires sociaux des Caisses d’ Épargne et des Banques Populaires ainsi que les principales filiales (Crédit Foncier, Natixis ). Le comité de pilotage arbitre les orientations et décisions opérationnelles en lien avec la mise en œuvre de la norme. Le comité de pilotage restitue également l’avancement des travaux suivi dans les comités filières finance, risques, informatique et accompagnement du changement qui se tiennent toutes les six semaines. En parallèle, une revue complète de la mise en place de la norme (avancement, orientations et options prises) a été présentée et discutée en comité d’audit de BPCE. Un point spécifique IFRS 9 sera réalisé à l’occasion des prochains comités d’audit afin d’actualiser l’information sur l’avancement du programme. Les enjeux de la norme ont également été détaillés courant octobre aux membres du conseil de surveillance de BPCE et de ses principales filiales. Les travaux du second semestre 2017 ont été principalement consacrés à la finalisation des recettes fonctionnelles sur les différents chantiers, la recette générale, la préparation du bilan d’ouverture ( First Time Application ), la finalisation des travaux de calibrage des modèles, la mesure des impacts des provisions sur le 3ème trimestre, l’achèvement de la documentation et à l’adaptation des processus dans le cadre de la conduite du changement. Classement et évaluation. — Il ressort des travaux menés à ce stade sur le volet « Classement et Évaluation » que l’essentiel des actifs financiers qui étaient évalués au coût amorti sous IAS 39 continueront à remplir les conditions pour une évaluation au coût amorti selon IFRS 9. De même, l’essentiel des actifs financiers évalués à la juste valeur selon IAS 39 (actifs classés parmi les actifs financiers disponibles à la vente ou parmi les actifs financiers à la juste valeur par résultat), continueront à être évalués à la juste valeur selon IFRS 9. Les reclassements identifiés, compte tenu des travaux menés à ce stade sont les suivants : pour les portefeuilles de crédit de la banque commerciale, les impacts seront très limités et concernent principalement certains instruments qui étaient évalués au coût amorti et classés en prêts et créances selon IAS 39 et qui seront évalués selon IFRS 9 à la juste valeur par résultat parce que leurs flux de trésorerie contractuels ne représentent pas uniquement des remboursements de principal et des intérêts sur le principal ; — pour les autres portefeuilles de financement : – les opérations de pension classées en actifs financiers désignés à la juste valeur par résultat selon IAS 39 au titre d’une gestion globale à la juste valeur et relevant d’un modèle de gestion de transaction selon IFRS 9 seront reclassées en actifs financiers détenus à des fins de transaction et évaluées à la juste valeur par résultat, – les opérations de pension classées en prêts et créances et évaluées au coût amorti selon IAS 39 et relevant d’un modèle de gestion de transaction selon IFRS 9 seront reclassées en actifs financiers détenus à des fins de transaction et évaluées à la juste valeur par résultat, – les financements et créances de location resteront, dans leur très grande majorité, classés et valorisés au coût amorti. Le Groupe BPCE détient en portefeuille quelques prêts à taux fixe avec clauses de remboursement anticipé symétriques. Dans un amendement à IFRS 9 publié en octobre 2017, le Board de l’IASB a précisé que la possibilité qu’une indemnité de remboursement anticipée soit négative n’était pas en soi incompatible avec la notion d’instrument financier basique. Cet amendement est d’application obligatoire à partir du 1 er janvier 2019 avec une application anticipée possible. Le Groupe BPCE prévoit d’appliquer cet amendement par anticipation au 1 er janvier 2018 dès lors que le texte sera adopté par la Commission européenne. — pour les portefeuilles de titres : – selon IAS 39, les titres de la réserve de liquidité étaient soit évalués au coût amorti parce qu’ils étaient classés parmi les prêts et créances ou parmi les actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance, soit évalués à la juste valeur parce qu’ils étaient classés parmi les actifs disponibles à la vente en fonction de leurs caractéristiques, de la manière dont ils étaient gérés et selon qu’ils étaient couverts ou non contre le risque de taux. La répartition de ces titres de dette pourrait être différente sous IFRS 9 avec un choix entre un classement au coût amorti ou à la juste valeur par capitaux propres selon qu’ils seront gérés dans un modèle de gestion de collecte des flux de trésorerie ou dans un modèle de gestion de collecte des flux de trésorerie et de vente, – les parts d’OPCVM ou de FCPR qualifiées d’instruments de capitaux propres et classées parmi les actifs financiers disponibles à la vente selon IAS 39, seront évalués selon IFRS 9 à la juste valeur par résultat en raison de leur nature d’instrument de dette sous IFRS 9 et des caractéristiques de leurs flux de trésorerie contractuels qui ne représentent pas uniquement des remboursements de principal et des intérêts sur le principal, – les titres de participation classés parmi les actifs financiers disponibles à la vente selon IAS 39, seront évalués par défaut à la juste valeur par résultat selon IFRS 9. Lorsque les entreprises du Groupe BPCE en auront fait individuellement le choix irrévocable, les variations futures de la juste valeur des titres pourront toutefois être présentées dans les capitaux propres, – les parts de titrisation évaluées au coût amorti et classées parmi les prêts et créances selon IAS 39, (i) seront évaluées à la juste valeur par le biais du résultat selon IFRS 9 si leurs flux contractuels ne représentent pas uniquement des remboursements de principal et des intérêts sur le principal, (ii) seront évaluées à la juste valeur par capitaux propres si elles sont gérées dans un modèle de gestion de collecte des flux de trésorerie et de vente et (iii) seront maintenues au coût amorti dans les autres cas. Les reclassements entre catégories d’actifs financiers évalués au coût amorti et à la juste valeur auront un impact net sur les capitaux propres consolidés du Groupe BPCE en raison de la différence de méthode d’évaluation de ces actifs et de l’application rétrospective de la norme. Néanmoins ces reclassements étant limités ou affectant des actifs dont la juste valeur ne diffère pas significativement de la valeur au coût compte tenu notamment de la maturité résiduelle des opérations concernées, il n’est pas attendu de ces reclassements d’impact significatif, en montant, dans les capitaux propres d’ouverture du Groupe BPCE au 1 er janvier 2018. Dépréciations. — Comme précédemment indiqué, la dépréciation pour risque de crédit sera égale aux pertes attendues à un an ou à terminaison selon le niveau de dégradation du risque de crédit depuis l’octroi (actif en Statut 1 ou en Statut 2). Un ensemble de critères qualitatifs et quantitatifs permettent d’évaluer cette dégradation du risque. L’augmentation significative du risque de crédit s’appréciera sur une base individuelle en tenant compte de toutes les informations raisonnables et justifiables et en comparant le risque de défaillance sur l’instrument financier à la date de clôture avec le risque de défaillance sur l’instrument financier à la date de la comptabilisation initiale. Cette dégradation devra être constatée avant que la transaction ne soit dépréciée (Statut 3). Afin d’apprécier la dégradation significative, le groupe prévoit un processus fondé sur des règles et des critères qui s’imposent à l’ensemble des entités du groupe. Sur les portefeuilles de Particuliers, Professionnels et Petites et Moyennes Entreprises, le critère quantitatif s’appuie sur la mesure de la variation de la probabilité de défaut à 12 mois depuis l’octroi (probabilité de défaut mesurée en moyenne de cycle). Sur les portefeuilles de Grandes Entreprises, Banques et Financements Spécialisés, il s’appuie sur la variation de la notation depuis l’octroi. Ces critères quantitatifs s’accompagnent d’un ensemble de critères qualitatifs, dont la présence d’impayés de plus de 30 jours, le classement du contrat en note sensible, l’identification d’une situation de forbearance ou l’inscription du dossier en Watch List . Les expositions notées par le moteur dédié aux Grandes Entreprises, Banques et Financements Spécialisés sont également dégradées en Statut 2 en fonction du rating sectoriel et du niveau de risque pays. La norme permet de supposer que le risque de crédit d’un instrument financier n’a pas augmenté de façon significative depuis la comptabilisation initiale si ce risque est considéré comme faible à la date de clôture. Cette disposition pourrait être appliquée pour les titres de dette notés investment grade du portefeuille de Natixis . Les actifs financiers pour lesquels il existe une indication objective de perte de valeur liée à un événement qui caractérise un risque de contrepartie et qui intervient après leur comptabilisation initiale seront considérés comme dépréciés et relèveront du Statut 3. Les critères d’identification des actifs dépréciés sont similaires à ceux prévalant selon IAS 39 et sont alignés sur celui du défaut. La norme requiert l’identification des contrats modifiés qui sont des actifs financiers renégociés, restructurés ou réaménagés en présence ou non de difficultés financières et ne donnant pas lieu à décomptabilisation . Un profit ou une perte sont à comptabiliser en résultat en cas de modification. La valeur comptable brute de l’actif financier doit être recalculée de manière à ce qu’elle soit égale à la valeur actualisée des flux de trésorerie contractuels renégociés ou modifiés au taux d’intérêt effectif initial. Une analyse du caractère substantiel des modifications est à mener au cas par cas. Le traitement des restructurations pour difficultés financières devrait rester analogue à celui prévalant selon IAS 39. Pour les actifs en Statut 1 ou en Statut 2, les pertes de crédit attendues sont calculées comme le produit de trois paramètres : — probabilité de défaut (PD) ; — taux de perte en cas de défaut (LGD, Loss Given Default ) ; — exposition en cas de défaut (EAD, Exposure at Default ) – celle-ci dépendant notamment des cash-flows contractuels, du taux d’intérêt effectif du contrat et du niveau de remboursement anticipé attendu. Pour définir ces paramètres, le groupe s’appuie sur les concepts et les dispositifs existants notamment sur les modèles internes développés dans le cadre du calcul des exigences réglementaires en fonds propres et sur les modèles de projections utilisés dans le cadre des stress tests. Des ajustements spécifiques sont réalisés pour prendre en compte les conditions courantes et les projections prospectives macro-économiques : — les paramètres IFRS 9 visent ainsi à estimer au plus juste les pertes dans un cadre de provisionnement comptable, tandis que les paramètres prudentiels sont dimensionnés de façon prudente dans un cadre réglementaire. Plusieurs de ces marges de prudence sont retraitées ; — les paramètres IFRS 9 doivent permettre d’estimer les pertes jusqu’à la maturité du contrat, tandis que les paramètres prudentiels sont définis afin d’estimer les pertes sur un horizon d’un an. Les paramètres à un an sont donc projetés sur des horizons longs ; — les paramètres IFRS 9 doivent être forward - looking et tenir compte de la conjoncture économique anticipée sur l’horizon de projection, tandis que les paramètres prudentiels correspondent à des estimations moyenne de cycle (pour la PD) ou bas de cycle (pour la LGD et l’EAD). Les paramètres prudentiels sont donc également ajustés selon ces anticipations sur la conjoncture économique. Les paramètres ainsi définis permettent l’évaluation des pertes de crédit de l’ensemble des expositions notées, qu’elles appartiennent à un périmètre homologué en méthode interne ou traité en standard pour le calcul des actifs pondérés en risques. Dans le cas d’expositions non notées, des règles par défaut prudentes s’appliquent. Les enjeux sont peu significatifs pour le groupe. L’ajustement des paramètres au contexte économique se fait via la définition de scénarios économiques raisonnables et justifiables, associés à des probabilités d’occurrence et le calcul d’une perte de crédit moyenne probable. Ce dispositif d’ajustement nécessite la définition de modèles liant les paramètres IFRS 9 à un ensemble de variables économiques. Ces modèles s’appuient sur ceux développés dans le cadre des stress-tests. Le dispositif de projection se fonde également sur le processus budgétaire. Trois scénarios économiques (le scénario budgétaire accompagné de visions optimiste et pessimiste de ce scénario), associés à des probabilités, sont ainsi définis sur un horizon de trois ans afin d’évaluer la perte économique probable. Les scénarios et pondérations sont définis à l’aide d’analyses du département de Recherche économique Natixis et du jugement expert du management. Si la majorité des paramètres sont définis par les directions des Risques de BPCE et de Natixis , d’autres entités dont Natixis Financement, BPCE International et certains établissements en région pour leurs filiales contribuent également au dispositif groupe de provisionnement IFRS 9. Les établissements en région ont par ailleurs la charge d’évaluer la cohérence du niveau de provisionnement déterminé pour le groupe vis-à-vis des caractéristiques locales et sectorielles de leur portefeuille et de définir des provisions sectorielles complémentaires si nécessaire. Le dispositif de validation des paramètres IFRS 9 s’intègre pleinement dans le dispositif de validation des modèles déjà en vigueur au sein du groupe. La validation des paramètres suit ainsi un processus de revue par la cellule indépendante de validation interne des modèles, la revue de ces travaux en comité modèle groupe et un suivi des préconisations émises par la cellule de validation. Les travaux de validation ont été planifiés de façon à permettre une revue des principaux paramètres de calcul en amont de la première application d’IFRS 9. En synthèse, le nouveau modèle de provisionnement d’IFRS 9 conduit à une augmentation du montant des dépréciations sur les prêts et titres comptabilisés au bilan au coût amorti ou en juste valeur par capitaux propres recyclables, et sur les engagements hors bilan ainsi que sur les créances résultant de contrats de location et les créances commerciales. Les travaux de calibrage et de validation restent en cours et ne permettent pas à ce stade une communication dans les états financiers. Comptabilité de couverture. — Le Groupe BPCE a choisi l’option offerte par la norme IFRS 9 de ne pas appliquer les dispositions de la norme relatives à la comptabilité de couverture et de continuer à appliquer la norme IAS 39 pour la comptabilisation de ces opérations. Compte-tenu du volume limité des reclassements opérés à l’actif, l’essentiel des opérations documentées en comptabilité de couverture selon IAS 39 resteront documentées de la même façon en couverture à partir du 1 er janvier 2018. En revanche, les informations en annexes respecteront les dispositions de la norme IFRS 7 amendée par IFRS 9. Application de la norme IFRS 9 aux activités d’assurance . — Le 9 novembre 2017, la Commission européenne a adopté l’amendement à la norme IFRS 4 portant sur l’application conjointe de la norme IFRS 9 « Instruments financiers » avec la norme IFRS 4 « Contrats d’assurance » avec des dispositions spécifiques pour les conglomérats financiers, applicable à partir du 1er janvier 2018. Le règlement européen permet ainsi aux conglomérats financiers européens d’opter pour le report d’application de la norme IFRS 9 pour leur secteur de l’assurance jusqu’au 1er janvier 2021 (date d’application de la nouvelle norme IFRS 17 Contrats d’assurance) sous conditions : — de ne pas transférer d’instruments financiers entre le secteur de l’assurance et les autres secteurs du conglomérat (à l’exception des instruments financiers à la juste valeur par le résultat pour les deux secteurs concernés par le transfert) ; — d’indiquer les entités d’assurance qui appliquent la norme IAS 39 ; — d’apporter des informations complémentaires spécifiques en note annexes. Le Groupe BPCE étant un conglomérat financier prévoit d’appliquer cette disposition pour ses activités d’assurance qui demeureront suivies sous IAS 39 . Les entités concernées par cette mesure sont principalement CEGC, les filiales d’assurances de COFACE, Natixis Assurances, BPCE Vie et ses fonds consolidés, Natixis Life, ADIR, BPCE Prévoyance, BPCE Assurances, BPCE IARD, Muracef , Surassur , Prépar Vie et Prépar Iard . Dispositions transitoires. — En application de l’option ouverte par les dispositions de la norme IFRS 9, le groupe ne prévoit pas de retraiter les exercices antérieurs publiés au titre d’information comparative pour ses états financiers. Le règlement (UE) 2017/2395 du 12 décembre 2017 relatif aux dispositions transitoires prévues pour atténuer les incidences de l'introduction de la norme IFRS 9 sur les fonds propres et pour le traitement des grands risques de certaines expositions du secteur public a été publié au JOUE le 27 décembre 2017. Le Groupe BPCE a décidé de ne pas opter pour la neutralisation transitoire des impacts d’IFRS 9 au niveau prudentiel du fait des impacts modérés anticipés. Norme IFRS 15 . — La norme IFRS 15 « Produits des activités ordinaires tirés de contrats conclus avec des clients » remplacera les normes et interprétations actuelles relatives à la comptabilisation des produits. La norme IFRS 15 a été adoptée par l’Union européenne et publiée au JOUE le 29 octobre 2016. Elle sera applicable au 1er janvier 2018 de façon rétrospective. L’amendement « Clarification d’IFRS 15 » publié par l’IASB le 12 avril 2016, a été adopté par la Commission européenne le 9 novembre 2017. Il devrait également être applicable de façon rétrospective à compter du 1 er janvier 2018. Selon cette norme, la comptabilisation du produit des activités ordinaires devra désormais refléter le transfert du contrôle des biens et services promis aux clients pour un montant correspondant à la contrepartie que l’entité s’attend à recevoir en échange de ces biens et services. La norme IFRS 15 introduit ainsi une nouvelle démarche générale de comptabilisation du revenu en 5 étapes : — Identification des contrats avec les clients — Identification des obligations de performance (ou éléments) distinctes à comptabiliser séparément les unes des autres — Détermination du prix de la transaction dans son ensemble — Allocation du prix de la transaction aux différentes obligations de performance distinctes — Comptabilisation des produits lorsque les obligations de performance sont satisfaites La norme IFRS 15 s’applique aux contrats qu’une entité conclut avec ses clients à l’exception, notamment des contrats de location (couverts par la norme IAS 17), des contrats d’assurance (couverts par la norme IFRS 4), des instruments financiers (couverts par la norme IFRS 9). Si des dispositions spécifiques en matière de revenus ou de coûts des contrats sont prévues dans une autre norme, celles-ci s’appliquent en premier lieu. Les travaux d’analyses d’impacts de l’application de cette nouvelle norme ont été engagés par le groupe depuis le second semestre 2016 et sont en cours de finalisation. Ces travaux se sont appuyés sur des autodiagnostics réalisés au sein de quelques établissements et filiales pilotes en coordination avec la direction des comptabilités groupe, puis transposés ensuite par l’ensemble des établissements et filiales significatifs du groupe. Ils ont permis d’identifier les principaux postes concernés, notamment : Les produits de commissions, en particulier ceux relatifs aux prestations de service bancaires lorsque ces produits ne sont pas intégrés dans le taux d’intérêt effectif, ou ceux relatifs à la gestion d’actif ou aux prestations d’ingénierie financière Les produits des autres activités, notamment en cas de prestations de services intégrées au sein de contrats de location Les prestations de services bancaires rendues avec la participation de partenaires groupe Ces travaux ont également confirmé que le groupe n’est que très peu ou pas concerné par certains enjeux de première application de la norme IFRS 15 identifiés au sein d’autres établissements bancaires de la place tels que la promotion immobilière, les programmes de fidélité ou la téléphonie. Sur la base des travaux réalisés, le groupe n’anticipe pas d’impacts significatifs de l’application de la norme IFRS 15, ni sur les capitaux propres d’ouverture au 1 er janvier 2018, ni sur les postes du compte de résultat de l’exercice 2018. En application de l’option ouverte par les dispositions de la norme IFRS 15, le groupe ne prévoit pas de communiquer une information comparative pour ses états financiers. Norme IFRS 16 . — La norme IFRS 16 « Contrats de location » remplacera la norme IAS 17 « Contrats de location » et les interprétations relatives à la comptabilisation de tels contrats. Elle a été adoptée par la Commission européenne le 9 novembre 2017. Elle sera applicable au 1er janvier 2019. Selon IFRS 16, la définition des contrats de location implique d’une part, l’identification d’un actif et d’autre part, le contrôle par le preneur du droit d’utilisation de cet actif. Du point de vue du bailleur, l’impact attendu devrait être limité, les dispositions retenues restant substantiellement inchangées par rapport à l’actuelle norme IAS 17. Pour le preneur, la norme imposera la comptabilisation au bilan des contrats de location sous la forme d’un droit d’utilisation de l’actif loué présenté, selon le cas, parmi les immobilisations corporelles ou les immeubles de placement, et d’un passif locatif. Le passif locatif correspond à la valeur actualisée des paiements de loyers qui n’ont pas encore été versés. Le groupe a prévu d’utiliser l’exception prévue par la norme en ne modifiant pas le traitement comptable des contrats de location de courte durée (inférieure à 12 mois ) ou portant sur des actifs sous-jacents de faible valeur (valeur à neuf unitaire 5000 euros au plus). Le droit d’utilisation sera amorti linéairement et le passif de location actuariellement, sur la durée du contrat de location. La charge relative à la dette locative figurera en marge d’intérêt au sein du produit net bancaire alors et que la charge d’amortissement du droit d’utilisation sera comptabilisée parmi les charges d’exploitation. A contrario, selon l’actuelle norme IAS 17, les contrats dits de location simple ou opérationnelle ne donnent pas lieu à un enregistrement au bilan et seuls les loyers afférents sont enregistrés en résultat. Le groupe a engagé les travaux d’analyses d’impact de l’application de cette norme dès sa publication par l’IASB début 2016. Ces travaux se sont poursuivis au cours de l’exercice 2017 et sont entrés en phase d’analyse des choix structurants à effectuer en termes d’organisation et de systèmes d’information. Eu égard aux activités du Groupe BPCE, la mise en œuvre de la norme IFRS 16 va porter dans une très large mesure sur les actifs immobiliers loués pour les besoins de l’exploitation à titre de bureaux et d’agences commerciales. Un impact signi fi catif est donc attendu sur le poste Immobilisations corporelles sans que cela ne modifie en soit le poids relativement faible des immobilisations sur le total du bilan. Pour la première application de cette norme, le groupe a choisi la méthode rétrospective modifiée, en comptabilisant l’effet cumulatif au 1er janvier 2019, sans comparatif au niveau de l’exercice 2018 et en indiquant en annexe les éventuelles incidences de la norme sur les différents postes des états financiers. 2.3. Recours à des estimations . — La préparation des états financiers exige dans certains domaines la formulation d’hypothèses et d’estimations qui comportent des incertitudes quant à leur réalisation dans le futur. Ces estimations utilisant les informations disponibles à la date de clôture font appel à l’exercice du jugement des préparateurs des états financiers. Les résultats futurs définitifs peuvent être différents de ces estimations. Au cas particulier de l’arrêté au 31 décembre 2017, les estimations comptables qui nécessitent la formulation d’hypothèses sont utilisées principalement pour les évaluations suivantes : — la juste valeur des instruments financiers déterminée sur la base de techniques de valorisation (note 4.1.6) ; — le montant des dépréciations des actifs financiers, et plus particulièrement les dépréciations durables des actifs financiers disponibles à la vente ainsi que les dépréciations des prêts et créances sur base individuelle ou calculées sur la base de portefeuilles (note 4.1.7) ; — les provisions enregistrées au passif du bilan et, plus particulièrement, la provision épargne-logement ainsi que la provision sur la fusion (note 4.5); — les calculs relatifs aux charges liées aux prestations de retraite et avantages sociaux futurs (note 4.10) ; — les impôts différés (note 4.12) ; 2.4 . P résentation des états financiers consolidés et date de clôture . — En l’absence de modèle imposé par le référentiel IFRS, le format des états de synthèse utilisé est conforme au format proposé par la recommandation n° 2013-04 du 7 novembre 2013 de l’Autorité des Normes Comptables. Les comptes consolidés sont établis à partir des comptes au 31 décembre 2017. Les états financiers consolidés du groupe au titre de l’exercice clos le 31 décembre 2017 ont été arrêtés par le conseil d’administration du 20 mars 2018. Ils seront soumis à l’approbation de l’assemblée générale du 15 mai 2018. Note 3 . – Principes et méthodes de consolidation . 3.1 . E ntité consolidante . — Conséquence de la structure du groupe telle que décrite dans la note 1, l’entité consolidante du Groupe Banque Populaire Grand Ouest est constituée : — de la Banque Populaire Grand Ouest; — des Sociétés de Caution Mutuelle (SCM) agréées collectivement avec les Banques Populaires auxquelles elles se rattachent. 3.2. Périmètre de consolidation - méthodes de consolidation et de valorisation . — Les états financiers du groupe incluent les comptes de toutes les entités dont la consolidation a un impact significatif sur les comptes consolidés du groupe et sur lesquelles l’entité consolidante exerce un contrôle ou une influence notable. Le périmètre des entités consolidées par le Groupe Banque Populaire Grand Ouest figure en note 15 – Périmètre de consolidation. 3.2.1. Entités contrôlées par le groupe . — Les filiales contrôlées par le Groupe sont consolidées par intégration globale. Définition du contrôle . — Le contrôle existe lorsque le groupe détient le pouvoir de diriger les activités pertinentes d’une entité, qu’il est exposé ou a droit à des rendements variables en raison de ses liens avec l’entité et a la capacité d’exercer son pouvoir sur l’entité de manière à influer sur le montant des rendements qu’il obtient. Pour apprécier le contrôle exercé, le périmètre des droits de vote pris en considération intègre les droits de vote potentiels dès lors qu’ils sont à tout moment exerçables ou convertibles. Ces droits de vote potentiels peuvent résulter, par exemple, d’options d’achat d’actions ordinaires existantes sur le marché, ou de la conversion d’obligations en actions ordinaires nouvelles, ou encore de bons de souscription d’actions attachés à d’autres instruments financiers. Toutefois, les droits de vote potentiels ne sont pas pris en compte dans la détermination du pourcentage d’intérêt. Le contrôle exclusif est présumé exister lorsque le groupe détient directement ou indirectement, soit la majorité des droits de vote de la filiale, soit la moitié ou moins des droits de vote d’une entité et dispose de la majorité au sein des organes de direction, ou est en mesure d’exercer une influence dominante. Cas particulier des entités structurées . — Sont qualifiées d’entités structurées, les entités conçues de telle manière que les droits de vote ne constituent pas un critère clé permettant de déterminer qui a le contrôle. C’est notamment le cas lorsque les droits de vote concernent uniquement des tâches administratives et que les activités pertinentes sont dirigées au moyen d’accords contractuels. Une entité structurée présente souvent certaines ou l'ensemble des caractéristiques suivantes : (a) des activités bien circonscrites ; (b) un objectif précis et bien défini, par exemple : mettre en œuvre un contrat de location fiscalement avantageux, mener des activités de recherche et développement, fournir une source de capital ou de financement à une entité, ou fournir des possibilités de placement à des investisseurs en leur transférant les risques et avantages associés aux actifs de l'entité structurée ; (c) des capitaux propres insuffisants pour permettre à l'entité structurée de financer ses activités sans recourir à un soutien financier subordonné ; (d) un financement par l'émission, auprès d'investisseurs, de multiples instruments liés entre eux par contrat et créant des concentrations de risque de crédit ou d'autres risques (« tranches »). Le groupe retient ainsi, entre autres, comme entités structurées, les organismes de placement collectif au sens du Code monétaire et financier et les organismes équivalents de droit étranger. Méthode de l’intégration globale . — L’intégration globale d’une filiale dans les comptes consolidés du groupe intervient à la date à laquelle le groupe prend le contrôle et cesse le jour où le groupe perd le contrôle de cette entité. La part d’intérêt qui n’est pas attribuable directement ou indirectement au groupe correspond aux participations ne donnant pas le contrôle. Les résultats et chacune des composantes des autres éléments du résultat global (gains et pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global) sont répartis entre le groupe et les participations ne donnant pas le contrôle. Le résultat global des filiales est réparti entre le groupe et les participations ne donnant pas le contrôle, y compris lorsque cette répartition aboutit à l’attribution d’une perte aux participations ne donnant pas le contrôle. Les modifications de pourcentage d’intérêt dans les filiales qui n’entraînent pas de changement de contrôle sont appréhendées comme des transactions portant sur les capitaux propres. Les effets de ces transactions sont comptabilisés en capitaux propres pour leur montant net d’impôt et n’ont donc pas d’impact sur le résultat consolidé part du groupe. Exclusion du périmètre de consolidation . — Les entités contrôlées non significatives sont exclues du périmètre conformément au principe indiqué en note 15.3. Les caisses de retraite et mutuelles des salariés du groupe sont exclues du périmètre de consolidation dans la mesure où la norme IFRS 10 ne s'applique ni aux régimes d'avantages postérieurs à l'emploi, ni aux autres régimes d'avantages à long terme du personnel auxquels s'applique IAS 19 « Avantages du personnel ». De même, les participations acquises en vue d’une cession ultérieure à brève échéance sont classées comme détenues en vue de la vente et comptabilisées selon les dispositions prévues par la norme IFRS 5 « Actifs non courants détenus en vue de la vente et activités abandonnées ». 3.2.2. Participations dans des entreprises associées et des coentreprises  : Définitions . — Une entreprise associée est une entité dans laquelle le groupe exerce une influence notable. L’influence notable se caractérise par le pouvoir de participer aux décisions relatives aux politiques financières et opérationnelles de l’entité, sans toutefois exercer un contrôle ou un contrôle conjoint sur ces politiques. Elle est présumée si le groupe détient, directement ou indirectement plus de 20% des droits de vote. Une coentreprise est un partenariat dans lequel les parties qui exercent un contrôle conjoint sur l’entité ont des droits sur l’actif net de celle-ci. Le contrôle conjoint est caractérisé par le partage contractuellement convenu du contrôle exercé sur une entreprise qui n’existe que dans le cas où les décisions concernant les activités pertinentes requièrent le consentement unanime des parties partageant le contrôle. Méthode de la mise en équivalence . — Les résultats, les actifs et les passifs des participations dans des entreprises associées ou des coentreprises sont intégrés dans les comptes consolidés du groupe selon la méthode de la mise en équivalence. La participation dans une entreprise associée ou dans une coentreprise est initialement comptabilisée au coût d’acquisition puis ajustée ultérieurement de la part du groupe dans le résultat et les autres éléments du résultat de l’entreprise associée ou de la coentreprise. La méthode de la mise en équivalence est appliquée à compter de la date à laquelle l’entité devient une entreprise associée ou une coentreprise. Lors de l’acquisition d’une entreprise associée ou d’une coentreprise, la différence entre le coût de l’investissement et la part du groupe dans la juste valeur nette des actifs et passifs identifiables de l’entité est comptabilisée en écarts d’acquisition. Dans le cas où la juste valeur nette des actifs et passifs identifiables de l’entité est supérieure au coût de l’investissement, la différence est comptabilisée en résultat. Les quotes-parts de résultat net des entités mises en équivalence sont intégrées dans le résultat consolidé du groupe. Lorsqu’une entité du groupe réalise une transaction avec une coentreprise ou une entreprise associée du groupe, les profits et pertes résultant de cette transaction sont comptabilisés à hauteur des intérêts détenus par des tiers dans l’entreprise associée ou la coentreprise. Les dispositions de la norme IAS 39 « Instruments financiers » : comptabilisation et évaluation s’appliquent pour déterminer s’il est nécessaire d’effectuer un test de perte de valeur au titre de sa participation dans une entreprise associée ou une coentreprise. Si nécessaire, la valeur comptable totale de la participation (y compris écarts d’acquisition) fait l’objet d’un test de dépréciation selon les dispositions prévues par la norme IAS 36 « Dépréciation d’actifs ». Exception à la méthode de mise en équivalence . — Lorsque la participation est détenue par un organisme de capital-risque, un fonds de placement, une société d'investissement à capital variable ou une entité similaire telle qu'un fonds d'investissement d'actifs d'assurance, l’investisseur peut choisir de ne pas comptabiliser sa participation selon la méthode de la mise en équivalence. En effet, IAS 28 « Participations dans des entreprises associées » révisée autorise, dans ce cas, l'investisseur à comptabiliser sa participation à la juste valeur (avec constatation des variations de juste valeur en résultat) conformément à IAS 39 . Ces participations sont dès lors classées dans le poste « Actifs financiers à la juste valeur par résultat ». 3.2.3. Participations dans des activités conjointes  : Définition . — Une activité conjointe est un partenariat dans lequel les parties qui exercent un contrôle conjoint sur l’entité ont des droits directs sur les actifs, et des obligations au titre des passifs, relatifs à celle-ci. Mode de comptabilisation des activités conjointes . — Une participation dans une entreprise conjointe est comptabilisée en intégrant l’ensemble des intérêts détenus dans l’activité commune, c'est-à-dire sa quote-part dans chacun des actifs et des passifs et éléments du résultat auquel il a droit. Ces intérêts sont ventilés en fonction de leur nature sur les différents postes du bilan consolidé, du compte de résultat consolidé et de l’état du résultat net et des gains et pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global. 3.3 . R ègles de consolidation . — Les états financiers consolidés sont établis en utilisant des méthodes comptables uniformes pour des transactions similaires dans des circonstances semblables. Les retraitements significatifs nécessaires à l’harmonisation des méthodes d’évaluation des entités consolidées sont effectués. 3.3.1. Conversion des comptes des entités étrangères . — La devise de présentation des comptes de l’entité consolidante est l’euro. Le bilan des filiales et succursales étrangères dont la monnaie fonctionnelle est différente de l’euro est converti en euros au cours de change en vigueur à la date de clôture de l’exercice. Les postes du compte de résultat sont convertis au cours moyen de la période, valeur approchée du cours de transaction en l’absence de fluctuations significatives. Les écarts de conversion résultent de la différence : — de valorisation du résultat de l’exercice entre le cours moyen et le cours de clôture ; — de conversion des capitaux propres (hors résultat) entre le cours historique et le cours de clôture. Ils sont inscrits, pour la part revenant au groupe, dans les capitaux propres dans le poste « Réserves de conversion » et pour la part des tiers dans le poste « Participations ne donnant pas le contrôle ». 3.3.2. Élimination des opérations réciproques . — L’effet des opérations internes au groupe sur le bilan et le compte de résultat consolidés a été éliminé. Les dividendes et les plus ou moins-values de cessions d’actifs entre les entreprises intégrées sont également éliminés. Le cas échéant, les moins-values de cession d’actifs qui traduisent une dépréciation effective sont maintenues. 3.3.3. Regroupements d’entreprises . — En application des normes IFRS 3 « Regroupements d’entreprises » et IAS 27 « États financiers et individuels » révisées : — les regroupements entre entités mutuelles sont désormais inclus dans le champ d’application de la norme IFRS 3 ; — les coûts directement liés aux regroupements d’entreprises sont désormais comptabilisés dans le résultat de la période ; — les contreparties éventuelles à payer sont désormais intégrées dans le coût d’acquisition pour leur juste valeur à la date de prise de contrôle, y compris lorsqu’ils présentent un caractère éventuel. Selon le mode de règlement, les contreparties transférées sont comptabilisées en contrepartie : – des capitaux propres et les révisions de prix ultérieures ne donneront lieu à aucun enregistrement, – ou des dettes et les révisions ultérieures sont comptabilisées en contrepartie du compte de résultat (dettes financières) ou selon les normes appropriées (autres dettes ne relevant pas de la norme IAS 39) ; — en date de prise de contrôle d’une entité, le montant des participations ne donnant pas le contrôle peut être évalué : – soit à l a juste valeur (méthode se traduisant par l’affectation d’une fraction de l’écart d’acquisition aux participations ne donnant pas le contrôle), – soit à l a quote-part dans la juste valeur des actifs et passifs identifiables de l’entité acquise (méthode semblable à celle applicable aux opérations antérieures au 31 décembre 2009). Le choix entre ces deux méthodes doit être effectué pour chaque regroupement d’entreprises. Quel que soit le choix retenu lors de la prise de contrôle, les augmentations du pourcentage d’intérêt dans une entité déjà contrôlée sont systématiquement comptabilisées en capitaux propres : — en date de prise de contrôle d’une entité, l’éventuelle quote-part antérieurement détenue par le groupe doit être réévaluée à la juste valeur en contrepartie du compte de résultat. De fait, en cas d’acquisition par étapes, l’écart d’acquisition est déterminé par référence à la juste valeur à la date de la prise de contrôle ; — lors de la perte de contrôle d’une entreprise consolidée, la quote-part éventuellement conservée par le groupe doit être réévaluée à sa juste valeur en contrepartie du compte de résultat. Les regroupements d’entreprises réalisés antérieurement à la révision des normes IFRS 3 et IAS 27 sont comptabilisés selon la méthode de l’acquisition, à l’exception cependant des regroupements impliquant des entités mutuelles et des entités sous contrôle commun qui étaient explicitement exclus du champ d’application. 3.3.4. Engagements de rachat accordés à des actionnaires minoritaires de filiales consolidées par intégration globale . — Le groupe a consenti à des actionnaires minoritaires de certaines filiales du groupe consolidées par intégration globale des engagements de rachat de leurs participations. Ces engagements de rachat correspondent pour le groupe à des engagements optionnels (ventes d’options de vente). Le prix d’exercice de ces options peut être un montant fixé contractuellement, ou bien peut être établi selon une formule de calcul prédéfinie lors de l’acquisition des titres de la filiale tenant compte de l’activité future de cette dernière, ou être fixé comme devant être la juste valeur des titres de la filiale au jour de l’exercice des options. Ces engagements sont traités comptablement comme suit : — en application des dispositions de la norme IAS 32, le groupe enregistre un passif financier au titre des options de vente vendues aux actionnaires minoritaires des entités contrôlées de manière exclusive. Ce passif est comptabilisé initialement pour la valeur actualisée du prix d’exercice estimé des options de vente dans la rubrique « Autres passifs » ; — l’obligation d’enregistrer un passif alors même que les options de vente ne sont pas exercées conduit, par cohérence, à retenir le même traitement comptable que celui appliqué aux transactions relatives aux participations ne donnant pas le contrôle. En conséquence, la contrepartie de ce passif est enregistrée en diminution des Participations ne donnant pas le contrôle sous-jacentes aux options et pour le solde en diminution des « Réserves consolidées - Part du groupe » ; — les variations ultérieures de ce passif liées à l’évolution du prix d’exercice estimé des options et de la valeur comptable des participations ne donnant pas le contrôle sont intégralement comptabilisées dans les « Réserves consolidées - Part du groupe » ; — si le rachat est effectué, le passif est dénoué par le décaissement de trésorerie lié à l’acquisition des intérêts des actionnaires minoritaires dans la filiale concernée. En revanche, à l’échéance de l’engagement, si le rachat n’est pas effectué, le passif est annulé, en contrepartie des « Participations ne donnant pas le contrôle » et des « Réserves consolidées - Part du groupe » pour leurs parts respectives ; — tant que les options ne sont pas exercées, les résultats afférents aux participations ne donnant pas le contrôle faisant l’objet d’options de vente sont présentés dans la rubrique « Participations ne donnant pas le contrôle » au compte de résultat consolidé . 3.3.5. Date de clôture de l’exercice des entités consolidées . — Les entités incluses dans le périmètre de consolidation voient leur exercice comptable se clôturer au 31 décembre. Note 4 . – Principes comptables et méthodes d’évaluation . 4.1 . A ctifs et passifs financiers  : 4.1.1. Prêts et créances . — Le poste « Prêts et créances » inclut les prêts et créances consentis aux établissements de crédit et à la clientèle ainsi que certains titres non cotés sur un marché actif (cf. note 4.1.2). Les prêts et créances sont enregistrés initialement à leur juste valeur augmentée des coûts directement liés à l’émission et diminuée de produits directement attribuables à l’émission. Lors des arrêtés ultérieurs, ils sont évalués au coût amorti selon la méthode du taux d’intérêt effectif (TIE). Le TIE est le taux qui actualise les flux de trésorerie futurs à la valeur initiale du prêt. Ce taux inclut les décotes, constatées lorsque les prêts sont octroyés à des conditions inférieures aux conditions de marché, ainsi que les produits et coûts externes de transaction directement liés à l’émission des prêts et analysés comme un ajustement du rendement effectif du prêt. Aucun coût interne n’est pris en compte dans le calcul du coût amorti. Lorsque les prêts sont octroyés à des conditions inférieures aux conditions de marché, une décote correspondant à l’écart entre la valeur nominale du prêt et la somme des flux de trésorerie futurs, actualisés au taux de marché est comptabilisée en diminution de la valeur nominale du prêt. Le taux de marché est le taux qui est pratiqué par la grande majorité des établissements de la place à un moment donné, pour des instruments et des contreparties ayant des caractéristiques similaires. En cas de restructuration suite à un événement générateur de pertes selon IAS 39, le prêt est considéré comme un encours déprécié et fait l’objet d’une décote d’un montant égal à l’écart entre l’actualisation des flux contractuels initialement attendus et l’actualisation des flux futurs attendus de capital et d’intérêt suite à la restructuration. Le taux d’actualisation retenu est le taux d’intérêt effectif initial. Cette décote est inscrite au résultat dans le poste « Coût du risque » et au bilan en diminution de l’encours correspondant. Elle est rapportée au compte de résultat dans la marge d’intérêt selon un mode actuariel sur la durée du prêt. Le prêt restructuré est réinscrit en encours sain sur jugement d’expert lorsqu’il n’y a plus d’incertitude sur la capacité de l’emprunteur à honorer ses engagements. Les coûts externes consistent essentiellement en commissions versées à des tiers dans le cadre de la mise en place des prêts. Ils sont essentiellement constitués des commissions versées aux apporteurs d’affaires. Les produits directement attribuables à l’émission des nouveaux prêts sont principalement composés des frais de dossier facturés aux clients, des refacturations de coûts et des commissions d’engagement de financement (s’il est plus probable qu’improbable que le prêt se dénoue). Les commissions perçues sur des engagements de financement qui ne donneront pas lieu à tirage sont étalées de manière linéaire sur la durée de l’engagement. Les charges et produits relatifs à des prêts d’une durée initiale inférieure à un an sont étalés prorata temporis sans recalcul du TIE. Pour les prêts à taux variable ou révisable, le TIE est recalculé à chaque refixation du taux. 4.1.2. Titres . — À l’actif, les titres sont classés selon les quatre catégories définies par la norme IAS 39 : — actifs financiers à la juste valeur par résultat ; — actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance ; — prêts et créances ; — actifs financiers disponibles à la vente. Actifs financiers à la juste valeur par résultat . — Cette catégorie comprend : — les actifs financiers détenus à des fins de transaction, c’est-à-dire acquis ou émis dès l’origine avec l’intention de les revendre à brève échéance ; et — les actifs financiers que le groupe a choisi de comptabiliser dès l’origine à la juste valeur par résultat, en application de l’option offerte par la norme IAS 39. Les conditions d’application de cette option sont décrites dans la note 4.1.4 « Actifs et passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option ». Ces actifs sont évalués à leur juste valeur en date de comptabilisation initiale comme en date d’arrêté. Les variations de juste valeur de la période, les intérêts, dividendes, gains ou pertes de cessions sur ces instruments sont enregistrés dans le poste « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat ». Actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance . — Ce portefeuille comprend les titres à revenu fixe ou déterminable et à échéance fixe que le groupe a l’intention et la capacité de détenir jusqu’à leur échéance. La norme IAS 39 interdit, sauf exceptions limitées, une cession ou un transfert de ces titres avant leur échéance, sous peine d’entraîner le déclassement de l’ensemble du portefeuille au niveau du groupe et d’interdire l’accès à cette catégorie pendant l’exercice en cours et les deux années suivantes. Parmi les exceptions à la règle, figurent notamment les cas suivants : — une dégradation importante de la qualité du crédit de l’émetteur ; — une modification de la réglementation fiscale supprimant ou réduisant de façon significative l’exonération fiscale dont bénéficient les intérêts sur les placements détenus jusqu’à leur échéance ; — un regroupement d’entreprises majeur ou une sortie majeure (telle que la vente d’un secteur) nécessitant la vente ou le transfert de placements détenus jusqu’à leur échéance pour maintenir la situation existante de l’entité en matière de risque de taux d’intérêt ou sa politique de risque de crédit ; — un changement des dispositions légales ou réglementaires modifiant de façon significative soit ce qui constitue un placement admissible, soit le montant maximum de certains types de placement, amenant ainsi l’entité à se séparer d’un placement détenu jusqu’à son échéance ; — un renforcement significatif des obligations en matière de capitaux propres qui amène l’entité à se restructurer en vendant des placements détenus jusqu’à leur échéance ; — une augmentation significative de la pondération des risques des placements détenus jusqu’à leur échéance utilisée dans le cadre de la réglementation prudentielle fondée sur les capitaux propres. Dans les cas exceptionnels de cession décrits ci-dessus, le résultat de cession est enregistré dans le poste « Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente ». Les opérations de couverture de ces titres contre le risque de taux d’intérêt ne sont pas autorisées. En revanche, les couvertures du risque de change ou de la composante inflation de certains actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance sont autorisées. Les titres détenus jusqu’à l’échéance sont initialement comptabilisés à leur juste valeur, augmentée des coûts de transaction directement attribuables à leur acquisition. Ils sont ensuite valorisés au coût amorti, selon la méthode du TIE, intégrant les primes, décotes et frais d’acquisition s’ils sont significatifs. Prêts et créances . — Le portefeuille de « Prêts et créances » enregistre les actifs financiers non dérivés à revenu fixe ou déterminable qui ne sont pas traités sur un marché actif. Ces actifs ne doivent par ailleurs pas être exposés à un risque de pertes substantielles non lié à la détérioration du risque de crédit. Certains titres peuvent être classés dans cette catégorie lorsqu’ils ne sont pas cotés sur un marché actif. Ils sont initialement comptabilisés à leur juste valeur augmentée des coûts de transaction et diminuée des produits de transaction. Ils suivent dès lors les règles de comptabilisation, d’évaluation et de dépréciation des prêts et créances. Lorsqu’un actif financier enregistré en prêts et créances est cédé avant son échéance, le résultat de cession est enregistré dans le poste « Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente ». Actifs financiers disponibles à la vente . — Cette catégorie comprend les actifs financiers qui ne relèvent pas des portefeuilles précédents. Les actifs financiers disponibles à la vente sont initialement comptabilisés pour leur juste valeur augmentée des frais de transaction. En date d’arrêté, ils sont évalués à leur juste valeur et les variations de juste valeur sont enregistrées en gains et pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global (sauf pour les actifs monétaires en devises, pour lesquels les variations de juste valeur pour la composante change affectent le résultat). Les principes de détermination de la juste valeur sont décrits en note 4.1.6. En cas de cession, ces variations de juste valeur sont transférées en résultat. Les revenus courus ou acquis sur les titres à revenu fixe sont enregistrés dans le poste « Produits d’intérêts et assimilés ». Les revenus des titres à revenu variable sont enregistrés dans le poste « Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente ». Date d’enregistrement des titres . — Les titres sont inscrits au bilan à la date de règlement-livraison. Les opérations de cession temporaire de titre sont également comptabilisées en date de règlement livraison. Pour les opérations de prise en pension ou de mise en pension de titres, un engagement de financement respectivement donné ou reçu est comptabilisé entre la date de transaction et la date de règlement livraison lorsque ces opérations sont comptabilisées respectivement en « Prêts et créances » et en « Dettes ». Lorsque les opérations de prise en pension et de mise en pension de titres sont comptabilisées dans les « actifs et passifs à la juste valeur par résultat », l’engagement de mise en place de la pension est comptabilisé comme un instrument dérivé ferme de taux. Règles appliquées en cas de cession partielle . — En cas de cession partielle d’une ligne de titres, la méthode « premier entré, premier sorti » est retenue, sauf cas particuliers. 4.1.3. Instruments de dettes et de capitaux propres émis . — Les instruments financiers émis sont qualifiés d’instruments de dettes ou de capitaux propres selon qu’il existe ou non une obligation contractuelle pour l’émetteur de remettre des liquidités ou un autre actif financier ou encore d’échanger des instruments dans des conditions potentiellement défavorables. Cette obligation doit résulter de clauses et de conditions propres au contrat et pas seulement de contraintes purement économiques. Par ailleurs, lorsqu’un instrument est qualifié de capitaux propres : — sa rémunération est traitée comme un dividende, et affecte donc les capitaux propres, tout comme les impôts liés à cette rémunération ; — l’instrument ne peut être un sous-jacent éligible à la comptabilité de couverture ; — si l’émission est en devises, elle est figée à sa valeur historique résultant de sa conversion en euros à sa date initiale d’inscription en capitaux propres. Enfin, lorsque ces instruments sont émis par une filiale, ils sont présentés parmi les « participations ne donnant pas le contrôle ». Lorsque leur rémunération est à caractère cumulatif, elle est imputée sur le « résultat part du groupe », pour venir augmenter le résultat des « participations ne donnant pas le contrôle ». En revanche, lorsque leur rémunération n’a pas de caractère cumulatif, elle est prélevée sur les réserves consolidées « part du groupe ». Passifs financiers à la juste valeur par résultat . — Il s’agit des passifs financiers détenus à des fins de transaction ou classés dans cette catégorie de façon volontaire dès leur comptabilisation initiale en application de l’option ouverte par la norme IAS 39. Les conditions d’application de cette option sont décrites dans la note 4.1.4 « Actifs et passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option ». Ces passifs sont évalués à leur juste valeur en date de comptabilisation initiale comme en date d’arrêté. Les variations de juste valeur de la période, les intérêts, gains ou pertes liés à ces instruments sont enregistrés dans le poste « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat ». En cas de rachat anticipé, le gain ou la perte de juste valeur réalisée , attribuable au risque de crédit propre, est transférée directement dans le poste réserves consolidés en capitaux propres. Dettes émises . — Les dettes émises (qui ne sont pas classées comme des passifs financiers évalués à la juste valeur par résultat ni comme des capitaux propres) sont initialement comptabilisées à leur juste valeur diminuée des frais de transaction, et sont évaluées en date de clôture selon la méthode du coût amorti en utilisant la méthode du TIE. Ces instruments sont enregistrés au bilan en dettes envers les établissements de crédit, dettes envers la clientèle et dettes représentées par un titre. Dettes subordonnées . — Les dettes subordonnées se distinguent des créances ou des obligations émises en raison du remboursement qui n’interviendra qu’après le désintéressement de tous les créanciers privilégiés ou chirographaires, mais avant le remboursement des prêts et titres participatifs et des titres supersubordonnés . Les dettes subordonnées que l’émetteur est tenu de rembourser sont classées en dettes et initialement comptabilisées à leur juste valeur diminuée des frais de transaction, et sont évaluées en date de clôture selon la méthode du coût amorti en utilisant la méthode du TIE. Parts sociales. — L’interprétation IFRIC 2, consacrée au traitement des parts sociales et instruments assimilés des entités coopératives, précise les dispositions de la norme IAS 32, en rappelant que le droit contractuel d’un membre de demander le remboursement de ses parts ne crée pas automatiquement une obligation pour l’émetteur. La classification comptable est dès lors déterminée après examen des conditions contractuelles. Selon cette interprétation, les parts de membres sont des capitaux propres si l’entité dispose d’un droit inconditionnel de refuser le remboursement ou s’il existe des dispositions légales ou statutaires interdisant ou limitant fortement le remboursement. En raison des dispositions statutaires existantes, relatives en particulier au niveau de capital minimum, les parts sociales émises par les entités concernées dans le groupe sont classées en capitaux propres. 4.1.4. Actifs et passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option . — L’amendement de la norme IAS 39 adopté par l’Union européenne le 15 novembre 2005 permet, lors de la comptabilisation initiale, de désigner des actifs et passifs financiers comme devant être comptabilisés à la juste valeur par résultat, ce choix étant irrévocable. Le respect des conditions fixées par la norme doit être vérifié préalablement à toute inscription d’un instrument en option juste valeur. L’application de cette option est en effet réservée aux situations suivantes : Élimination ou réduction significative d’un décalage de traitement comptable . — L’application de l’option permet d’éliminer les distorsions découlant de règles de valorisation différentes appliquées à des instruments gérés dans le cadre d’une même stratégie. Ce traitement s’applique notamment à certains prêts structurés consentis aux collectivités locales. Alignement du traitement comptable sur la gestion et la mesure de performance . — L’option s’applique dans le cas d’un groupe d’actifs et/ou de passifs géré et évalué à la juste valeur, à condition que cette gestion repose sur une politique de gestion des risques ou une stratégie d’investissement documentée et que le reporting interne s’appuie sur une mesure en juste valeur. Instruments financiers composés comportant un ou plusieurs dérivés incorporés . — Un dérivé incorporé est la composante d’un contrat hybride, financier ou non, qui répond à la définition d’un produit dérivé. Il doit être extrait du contrat hôte et comptabilisé séparément dès lors que l’instrument hybride n’est pas évalué en juste valeur par résultat et que les caractéristiques économiques et les risques associés du dérivé incorporé ne sont pas étroitement liés au contrat hôte. L’application de l’option juste valeur est possible dans le cas où le dérivé incorporé modifie substantiellement les flux du contrat hôte et que la comptabilisation séparée du dérivé incorporé n’est pas spécifiquement interdite par la norme IAS 39 (exemple d’une option de remboursement incorporée dans un instrument de dette). L’option permet d’évaluer l’instrument à la juste valeur dans son intégralité, ce qui permet de ne pas extraire ni comptabiliser ni évaluer séparément le dérivé incorporé. Ce traitement s’applique en particulier à certaines émissions structurées comportant des dérivés incorporés significatifs. 4.1.5. Instruments dérivés et comptabilité de couverture . — Un dérivé est un instrument financier ou un autre contrat qui présente les trois caractéristiques suivantes : — sa valeur fluctue en fonction de l’évolution d’un taux d’intérêt, du prix d’un instrument financier, du prix d’une marchandise, d’un cours de change, d’un indice de prix ou de cours, d’une notation de crédit ou d’un indice de crédit, ou d’une autre variable, à condition que dans le cas d’une variable non-financière, la variable ne soit pas spécifique à une des parties au contrat ; — il ne requiert aucun placement net initial ou un placement net initial inférieur à celui qui serait nécessaire pour d’autres types de contrats dont on pourrait attendre des réactions similaires aux évolutions des conditions du marché ; — il est réglé à une date future. Tous les instruments financiers dérivés sont comptabilisés au bilan en date de négociation pour leur juste valeur à l’origine de l’opération. À chaque arrêté comptable, ils sont évalués à leur juste valeur quelle que soit l’intention de gestion qui préside à leur détention (transaction ou couverture). À l’exception des dérivés qualifiés comptablement de couverture de flux de trésorerie ou d’investissement net libellé en devises, les variations de juste valeur sont comptabilisées au compte de résultat de la période. Les instruments financiers dérivés sont classés en deux catégories : Dérivés de transaction . — Les dérivés de transaction sont inscrits au bilan en « Actifs financiers à la juste valeur par résultat » et en « Passifs financiers à la juste valeur par résultat ». Les gains et pertes réalisés et latents sont portés au compte de résultat dans le poste « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat ». Dérivés de couverture . — Afin de pouvoir qualifier comptablement un instrument dérivé d’instrument de couverture, il est nécessaire de documenter la relation de couverture dès l’initiation (stratégie de couverture, nature du risque couvert, désignation et caractéristiques de l’élément couvert et de l’instrument de couverture). Par ailleurs, l’efficacité de la couverture doit être démontrée à l’origine et vérifiée rétrospectivement. Les dérivés conclus dans le cadre de relations de couverture sont désignés en fonction de l’objectif poursuivi. Couverture de juste valeur . — La couverture de juste valeur a pour objectif de réduire le risque de variation de juste valeur d’un actif ou d’un passif du bilan ou d’un engagement ferme (notamment, couverture du risque de taux des actifs et passifs à taux fixe). La réévaluation du dérivé est inscrite en résultat symétriquement à la réévaluation de l’élément couvert, et ce à hauteur du risque couvert. L’éventuelle inefficacité de la couverture est comptabilisée au compte de résultat dans le poste « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat ». Les intérêts courus du dérivé de couverture sont portés au compte de résultat symétriquement aux intérêts courus de l’élément couvert. S’agissant de la couverture d’un actif ou d’un passif identifié, la réévaluation de la composante couverte est présentée au bilan dans le même poste que l’élément couvert. L’inefficacité relative à la valorisation en bi-courbe des dérivés collatéralisés est prise en compte dans les calculs d’efficacité. En cas d’interruption de la relation de couverture (décision de gestion, non-respect des critères d’efficacité ou vente de l’élément couvert avant échéance), le dérivé de couverture est transféré en portefeuille de transaction. Le montant de la réévaluation inscrit au bilan au titre de l’élément couvert est amorti sur la durée de vie résiduelle de la couverture initiale. Si l’élément couvert est vendu avant l’échéance ou remboursé par anticipation, le montant cumulé de la réévaluation est inscrit au compte de résultat de la période. Couverture de flux de trésorerie . — Les opérations de couverture de flux de trésorerie ont pour objectif la couverture d’éléments exposés aux variations de flux de trésorerie imputables à un risque associé à un élément de bilan ou à une transaction future (couverture du risque de taux sur actifs et passifs à taux variable, couverture de conditions sur des transactions futures - taux fixes futurs, prix futurs, change, etc.). La partie efficace des variations de juste valeur du dérivé est inscrite sur une ligne spécifique des « Gains ou pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global », la partie inefficace est comptabilisée au compte de résultat dans le poste « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat ». Les intérêts courus du dérivé de couverture sont portés au compte de résultat dans la marge d’intérêt, symétriquement aux intérêts courus de l’élément couvert. Les instruments couverts restent comptabilisés selon les règles applicables à leur catégorie comptable. En cas d’interruption de la relation de couverture (non-respect des critères d’efficacité ou vente du dérivé ou disparition de l’élément couvert), les montants cumulés inscrits en capitaux propres sont transférés au fur et à mesure en résultat lorsque la transaction couverte affecte elle-même le résultat ou rapportés immédiatement en résultat en cas de disparition de l’élément couvert. Cas particuliers de couverture de portefeuilles ( macrocouverture )  : Documentation en c ouverture de flux de trésorerie. — Certains établissements du groupe documentent leur macrocouverture du risque de taux d’intérêt en couverture de flux de trésorerie (couverture de portefeuilles de prêts ou d’emprunts). Dans ce cas, les portefeuilles d’encours pouvant être couverts s’apprécient, pour chaque bande de maturité, en retenant : — des actifs et passifs à taux variable ; l’entité supporte en effet un risque de variabilité des flux futurs de trésorerie sur les actifs ou les passifs à taux variable dans la mesure où elle ne connaît pas le niveau des prochains fixings ; — des transactions futures dont le caractère peut être jugé hautement probable (prévisions) : dans le cas d’une hypothèse d’encours constant, l’entité supporte un risque de variabilité des flux futurs de trésorerie sur un futur prêt à taux fixe dans la mesure où le niveau de taux auquel le futur prêt sera octroyé n’est pas connu ; de la même manière, l’entité peut considérer qu’elle supporte un risque de variabilité des flux futurs de trésorerie sur un refinancement qu’elle devra réaliser dans le marché. La norme IAS 39 ne permet pas la désignation d’une position nette par bande de maturité. L’élément couvert est donc considéré comme étant équivalent à une quote-part d’un ou plusieurs portefeuilles d’instruments à taux variable identifiés (portion d’un encours d’emplois ou de ressources à taux variable) ; l’efficacité des couvertures est mesurée en constituant pour chaque bande de maturité un instrument hypothétique, dont les variations de juste valeur depuis l’origine sont comparées à celles des dérivés documentés en couverture. Les caractéristiques de cet instrument modélisent celles de l’élément couvert. Le test d’efficacité est effectué en comparant les variations de valeur de l’instrument hypothétique et du dérivé de couverture. La méthode utilisée passe par la construction d’un échéancier avec bande de maturité. L’efficacité de la couverture doit être démontrée de manière prospective et rétrospective. Le test prospectif est vérifié si, pour chaque bande de maturité de l’échéancier cible, le montant nominal des éléments à couvrir est supérieur au montant notionnel des dérivés de couverture. Le test rétrospectif permet de calculer l’efficacité rétrospective de la couverture mise en place aux différentes dates d’arrêté. Dans ce cadre, à chaque arrêté, les variations de juste valeur pied de coupon des dérivés de couverture sont comparées avec celles des instruments hypothétiques. Le rapport de leurs variations respectives doit être compris entre 80 et 125 %. Lors de la cession de l’instrument couvert ou si la transaction future n’est plus hautement probable, les gains ou pertes latents cumulés inscrits en capitaux propres sont transférés en résultat immédiatement. Lors de l’arrêt de la relation de couverture, si l’élément couvert figure toujours au bilan, ou si sa survenance est toujours hautement probable, il est procédé à l’étalement linéaire des gains ou pertes latents cumulés inscrits en capitaux propres. Si le dérivé n’a pas été résilié, il est reclassé en dérivé de transaction et ses variations de juste valeur ultérieures seront enregistrées en résultat. Documentation en couverture de juste valeur . — Certains établissements du groupe documentent leur macrocouverture du risque de taux d’intérêt en couverture de juste valeur, en appliquant les dispositions de la norme IAS 39 telle qu’adoptée par l’Union européenne (dite carve -out ). La version de la norme IAS 39 adoptée par l’Union européenne ne reprend pas certaines dispositions concernant la comptabilité de couverture qui apparaissent incompatibles avec les stratégies de réduction du risque de taux d’intérêt global mises en œuvre par les banques européennes. Le carve -out de l’Union européenne permet en particulier de mettre en œuvre une comptabilité de couverture du risque de taux interbancaire associée aux opérations à taux fixe réalisées avec la clientèle (crédits, comptes d’épargne, dépôts à vue de la clientèle). Les instruments de macrocouverture utilisés par le groupe sont, pour l’essentiel, des swaps de taux simples désignés dès leur mise en place en couverture de juste valeur des ressources ou des emplois à taux fixe. Le traitement comptable des dérivés de macrocouverture se fait selon les mêmes principes que ceux décrits précédemment dans le cadre de la microcouverture de juste valeur. Dans le cas d’une relation de macrocouverture , la réévaluation de la composante couverte est portée globalement dans le poste « Écart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux », à l’actif du bilan en cas de couverture d’un portefeuille d’actifs financiers, au passif du bilan en cas de couverture d’un portefeuille de passifs financiers. L’efficacité des couvertures est assurée lorsque les dérivés compensent le risque de taux du portefeuille de sous-jacents à taux fixe couverts. L’inefficacité relative à la valorisation en bi-courbe des dérivés collatéralisés est prise en compte. Deux tests d’efficacité sont réalisés : — un test d’assiette : pour les swaps simples désignés de couverture dès leur mise en place, il est vérifié en date de désignation de la relation de couverture, de manière prospective, puis à chaque arrêté, de manière rétrospective, qu’il n’existe pas de sur-couverture ; — un test quantitatif : pour les autres swaps, la variation de juste valeur du swap réel doit compenser la variation de juste valeur d’un instrument hypothétique reflétant parfaitement la composante couverte du sous-jacent. Ces tests sont réalisés en date de désignation, de manière prospective, puis à chaque arrêté, de manière rétrospective. En cas d’interruption de la relation de couverture, cet écart est amorti linéairement sur la durée de couverture initiale restant à courir si le sous-jacent couvert n’a pas été décomptabilisé . Il est constaté directement en résultat si les éléments couverts ne figurent plus au bilan. Les dérivés de macrocouverture peuvent notamment être déqualifiés lorsque le nominal des instruments couverts devient inférieur au notionnel des couvertures, du fait notamment des remboursements anticipés des prêts ou des retraits de dépôts. Couverture d’un investissement net libellé en devises . — L’investissement net dans une activité à l’étranger est le montant de la participation de l’entité consolidante dans l’actif net de cette activité. La couverture d’un investissement net libellé en devises a pour objet de protéger l’entité consolidante contre des variations de change d’un investissement dans une entité dont la monnaie fonctionnelle est différente de la monnaie de présentation des comptes consolidés. Ce type de couverture est comptabilisé de la même façon que les couvertures de flux de trésorerie. Les gains ou pertes latents comptabilisés en capitaux propres sont transférés en résultat lors de la cession (ou de la cession partielle avec perte de contrôle) de tout ou partie de l’investissement net. 4.1.6. Détermination de la juste valeur  : Principes généraux . — La juste valeur correspond au prix qui serait reçu pour la vente d’un actif ou payé pour le transfert d’un passif lors d’une transaction normale entre des participants de marché à la date d’évaluation. Le groupe évalue la juste valeur d’un actif ou d’un passif à l’aide des hypothèses que les intervenants du marché utiliseraient pour fixer le prix de l’actif ou du passif. Parmi ces hypothèses, figurent notamment pour les dérivés, une évaluation du risque de contrepartie (ou CVA – Credit Valuation Adjustement ) et du risque de non-exécution (DVA - Debit Valuation Adjustement ). L’évaluation de ces ajustements de valorisation se fonde sur des paramètres de marché. Par ailleurs, les valorisations des dérivés traités avec une contrepartie membre du mécanisme de solidarité du Groupe BPCE (cf. note 1.2.) ne font pas l’objet de calcul de CVA ni de DVA dans les comptes du groupe. Juste valeur en date de comptabilisation initiale . — Pour la majorité des transactions conclues par le groupe, le prix de négociation des opérations (c’est-à-dire la valeur de la contrepartie versée ou reçue) donne la meilleure évaluation de la juste valeur de l’opération en date de comptabilisation initiale. Si tel n’est pas le cas, le groupe ajuste le prix de transaction. La comptabilisation de cet ajustement est décrite dans le paragraphe « Comptabilisation de la marge dégagée à l’initiation (Day one profit) ». Hiérarchie de la juste valeur  : Juste valeur de niveau 1 et notion de marché actif . — Pour les instruments financiers, les prix cotés sur un marché actif (« juste valeur de niveau 1 ») constituent l’indication la plus fiable de la juste valeur. Dans la mesure où de tels prix existent, ils doivent être utilisés sans ajustement pour évaluer la juste valeur. Un marché actif est un marché sur lequel ont lieu des transactions sur l’actif ou le passif selon une fréquence et un volume suffisants. La baisse du niveau d’activité du marché peut être révélée par des indicateurs tels que : — une baisse sensible du marché primaire pour l’actif ou le passif financier concerné (ou pour des instruments similaires) ; — une baisse significative du volume des transactions ; — une faible fréquence de mise à jour des cotations ; — une forte dispersion des prix disponibles dans le temps entre les différents intervenants de marché ; — une perte de la corrélation avec des indices qui présentaient auparavant une corrélation élevée avec la juste valeur de l’actif ou du passif ; — une hausse significative des cours ou des primes de risque de liquidité implicites, des rendements ou des indicateurs de performance (par exemple des probabilités de défaut et des espérances de pertes implicites) par rapport à l’estimation que fait le groupe des flux de trésorerie attendus, compte tenu de toutes les données de marché disponibles au sujet du risque de crédit ou du risque de non-exécution relatif à l’actif ou au passif ; — des écarts très importants entre le prix vendeur ( bid ) et le prix acheteur ( ask ) (fourchette très large). Instruments valorisés à partir de prix cotés (non ajustés) sur un marché actif (niveau 1) . — Il s’agit essentiellement d’actions, d’obligations d’ État ou de grandes entreprises, de certains dérivés traités sur des marchés organisés (par exemple, des options standards sur indices CAC 40 ou Eurostoxx ). Par ailleurs, pour les OPCVM, la juste valeur sera considérée comme de niveau 1 si la valeur liquidative est quotidienne, et s’il s’agit d’une valeur sur laquelle il est possible de passer un ordre. Juste valeur de niveau 2 . — En cas d’absence de cotation sur un marché actif, la juste valeur peut être déterminée par une méthodologie appropriée, conforme aux méthodes d’évaluation communément admises sur les marchés financiers, favorisant les paramètres de valorisation observables sur les marchés (« Juste valeur de niveau 2 »). Si l’actif ou le passif a une échéance spécifiée (contractuelle), une donnée d’entrée de niveau 2 doit être observable pour la quasi-totalité de la durée de l’actif ou du passif. Les données d’entrée de niveau 2 comprennent notamment : — les cours sur des marchés, actifs ou non, pour des actifs ou des passifs similaires ; — les données d’entrée autres que les cours du marché qui sont observables pour l’actif ou le passif, par exemple : — les taux d’intérêt et les courbes de taux observables aux intervalles usuels, — les volatilités implicites, — les « spreads » de crédit ; — les données d’entrée corroborées par le marché, c’est-à-dire qui sont obtenues principalement à partir de données de marché observables ou corroborées au moyen de telles données, par corrélation ou autrement. Instruments valorisés à partir de modèles reconnus et faisant appel à des paramètres directement ou indirectement observables (niveau 2) . — Instruments dérivés de niveau 2 . – Seront en particulier classés dans cette catégorie : – les swaps de taux standards ou CMS ; – les accords de taux futurs (FRA) ; – les swaptions standards ; – les caps et floors standards ; – les achats et ventes à terme de devises liquides ; – les swaps et options de change sur devises liquides ; – les dérivés de crédit liquides sur un émetteur particulier (single name ) ou sur indices Itraax , Iboxx ... — Instruments non dérivés de niveau 2  : Certains instruments financiers complexes et / ou d’échéance longue sont valorisés avec un modèle reconnu et utilisent des paramètres de marché calibrés à partir de données observables (telles que les courbes de taux, les nappes de volatilité implicite des options), de données résultant de consensus de marché ou à partir de marchés actifs de gré à gré. Pour l’ensemble de ces instruments, le caractère observable du paramètre a pu être démontré. Au plan méthodologique, l’observabilité des paramètres est fondée sur quatre conditions indissociables : — le paramètre provient de sources externes (via un contributeur reconnu) ; — le paramètre est alimenté périodiquement ; — le paramètre est représentatif de transactions récentes ; — les caractéristiques du paramètre sont identiques à celles de la transaction. La marge dégagée lors de la négociation de ces instruments financiers est immédiatement comptabilisée en résultat. Figurent notamment en niveau 2 : – les titres non cotés sur un marché actif dont la juste valeur est déterminée à partir de données de marché observables (ex : utilisation de données de marché issues de sociétés comparables cotées ou méthode de multiple de résultats) ; – les parts d’OPCVM dont la valeur liquidative n’est pas calculée et communiquée quotidiennement, mais qui fait l’objet de publications régulières ou pour lesquelles on peut observer des transactions récentes; – les dettes émises valorisées à la juste valeur sur option. Juste valeur de niveau 3 . — Enfin, s’il n’existe pas suffisamment de données observables sur les marchés, la juste valeur peut être déterminée par une méthodologie de valorisation reposant sur des modèles internes (« juste valeur de niveau 3 ») utilisant des données non observables. Le modèle retenu doit être calibré périodiquement en rapprochant ses résultats des prix de transactions récentes. Instruments de gré à gré valorisés à partir de modèles peu répandus ou utilisant une part significative de paramètres non observables (niveau 3) . — Lorsque les valorisations obtenues ne peuvent s’appuyer sur des paramètres observables ou sur des modèles reconnus comme des standards de place, la valorisation obtenue sera considérée comme non observable . — Les instruments valorisés à partir de modèles spécifiques ou utilisant des paramètres non observables incluent plus particulièrement : — les actions non cotées, ayant généralement la nature de « participations » : BPCE… ; certains OPCVM, lorsque la valeur liquidative est une valeur indicative (en cas d' illiquidité , en cas de liquidation…) et qu'il n'existe pas de prix pour étayer cette valeur ; — les FCPR : la valeur liquidative est fréquemment une valeur indicative puisqu’il n’est souvent pas possible de sortir ; — des produits structurés action multi-sous-jacents, d’option sur fonds, des produits hybrides de taux, des swaps de titrisation, de dérivés de crédit structurés, de produits optionnels de taux ; — les tranches de titrisation pour lesquelles il n’existe pas de prix coté sur un marché actif. Ces instruments sont fréquemment valorisés sur la base de prix contributeurs ( structureurs par exemple). Transferts entre niveaux de juste valeur . — Les informations sur les transferts entre niveaux de juste valeur sont indiquées en note 5.5.3. Les montants figurant dans cette note sont les valeurs calculées en date de dernière valorisation précédant le changement de niveau. Comptabilisation de la marge dégagée à l’initiation (Day one profit) . — La marge dégagée lors de la comptabilisation initiale d’un instrument financier ne peut être reconnue en résultat qu’à la condition que l’instrument financier puisse être évalué de manière fiable dès son initiation. Sont considérés comme respectant cette condition les instruments traités sur un marché actif et les instruments valorisés à partir de modèles reconnus utilisant uniquement des données de marché observables. Pour les autres instruments, valorisés à l’aide de données non observables ou de modèles propriétaires, la marge dégagée à l’initiation (Day one profit) est différée et étalée en résultat sur la période anticipée d’ inobservabilité des paramètres de valorisation. Lorsque les paramètres de valorisation utilisés deviennent observables ou que la technique de valorisation utilisée évolue vers un modèle reconnu et répandu, la part de la marge neutralisée à l’initiation de l’opération et non encore reconnue est alors comptabilisée en résultat. Dans les cas exceptionnels où la marge dégagée lors de la comptabilisation initiale est négative (« Day one loss »), la perte est prise immédiatement en résultat, que les paramètres soient observables ou non. Au 31 décembre 2017, le groupe n’a aucun « Day one profit » à étaler. Juste valeur des titres de BPCE . — La valeur des titres de l’organe central, classées en titres de participation disponibles à la vente, a été déterminée en calculant un actif net réévalué qui intègre la réévaluation des principales filiales de BPCE. Les principales filiales de BPCE sont valorisées à partir de prévisions pluriannuelles actualisées des flux de dividendes attendus ( Dividend Discount Model). Les prévisions des flux de dividendes attendus s’appuient sur les plans d’affaires issus des plans stratégiques des entités concernées et sur des paramètres techniques de niveau de risque, de taux de marge et de niveau de croissance jugés raisonnables. Des contraintes prudentielles individuelles applicables aux activités concernées ont été prises en considération dans l’exercice de valorisation. L’actif net réévalué de BPCE intègre les actifs incorporels détenus par BPCE, qui ont fait l’objet d’un exercice de valorisation par un expert indépendant, ainsi que les charges de structure de l’organe central. Cette juste valeur est classée au niveau 3 de la hiérarchie. Au 31 décembre 2017, la valeur nette comptable s’élève à 801 330 milliers d’euros pour les titres BPCE Juste valeur des instruments financiers comptabilisés au coût amorti . — Pour les instruments financiers qui ne sont pas évalués à la juste valeur au bilan, les calculs de juste valeur sont communiqués à titre d’information, et doivent être interprétés comme étant uniquement des estimations. En effet, dans la majeure partie des cas, les valeurs communiquées n’ont pas vocation à être réalisées, et ne pourraient généralement pas l’être en pratique. Les justes valeurs ainsi calculées l’ont été uniquement pour des besoins d’information en annexe aux états financiers. Ces valeurs ne sont pas des indicateurs utilisés pour les besoins de pilotage des activités de banque commerciale, dont le modèle de gestion est principalement un modèle d’encaissement des flux de trésorerie contractuels. Par conséquent, les hypothèses simplificatrices suivantes ont été retenues : Dans un certain nombre de cas, la valeur comptable est jugée représentative de la juste valeur Il s’agit notamment : — des actifs et passifs financiers à court terme (dont la durée initiale est inférieure ou égale à un an), dans la mesure où la sensibilité au risque de taux et au risque de crédit est non significative sur la période ; — des passifs exigibles à vue ; — des prêts et emprunts à taux variable ; — des opérations relevant d’un marché réglementé (en particulier, les produits d’épargne réglementés) pour lesquelles les prix sont fixés par les pouvoirs publics. Juste valeur du portefeuille de crédits à la clientèle . — La juste valeur des crédits est déterminée à partir de modèles internes de valorisation consistant à actualiser les flux futurs recouvrables de capital et d’intérêt sur la durée restant à courir. Sauf cas particulier, seule la composante taux d’intérêt est réévalué , la marge de crédit étant figée à l’origine et non réévaluée par la suite. Les options de remboursement anticipé sont prises en compte sous forme d’un ajustement du profil d’amortissement des prêts. Juste valeur des crédits interbancaires . — La juste valeur des crédits est déterminée à partir de modèles internes de valorisation consistant à actualiser les flux futurs recouvrables de capital et d’intérêt sur la durée restant à courir. La composante taux d’intérêt est ainsi réévalué , ainsi que la composante risque de crédit lorsque cette dernière est une donnée observable utilisée par les gestionnaires de cette clientèle ou les opérateurs de marché. À défaut, comme pour les crédits à la clientèle, la composante risque de crédit est figée à l’origine et non réévaluée par la suite. Les options de remboursement anticipé sont prises en compte sous forme d’un ajustement du profil d’amortissement des prêts. Juste valeur des dettes . — Pour les dettes à taux fixe envers les établissements de crédit et la clientèle de durée supérieure à un an, la juste valeur est présumée correspondre à la valeur actualisée des flux futurs au taux d’intérêt observé à la date de clôture. Le spread de crédit propre n’est généralement pas pris en compte. Instruments reclassés en « Prêts et créances » ayant la nature juridique de « titres » . — L’ illiquidité de ces instruments, nécessaire au classement en prêts et créances, avait été appréciée en date de reclassement. Postérieurement au reclassement, il peut arriver que certains instruments redeviennent liquides et soient évalués en juste valeur de niveau 1. Dans les autres cas, leur juste valeur est évaluée à l’aide de modèles identiques à ceux présentés précédemment pour les instruments évalués à la juste valeur au bilan. 4.1.7. Dépréciation des actifs financiers  : Dépréciation des titres . — Les titres autres que ceux classés en portefeuille d’actifs financiers à la juste valeur par résultat sont dépréciés individuellement dès lors qu’il existe un indice objectif de dépréciation résultant d’un ou de plusieurs événements générateurs de pertes intervenus après la comptabilisation initiale de l’actif et que ces événements ont un impact sur les flux de trésorerie futurs estimés de l’actif financier qui peut être estimé de façon fiable. Les règles de dépréciation sont différentes selon que les titres sont des instruments de capitaux propres ou des instruments de dettes. Pour les instruments de capitaux propres, une baisse durable ou une diminution significative de la valeur constituent des indicateurs objectifs de dépréciation. Le groupe considère qu’une baisse de plus de 50 % ou depuis plus de 36 mois de la valeur d’un titre par rapport à son coût historique caractérise un indicateur objectif de dépréciation durable se traduisant par la constatation d’une dépréciation en résultat. Ces critères de dépréciations sont, par ailleurs, complétés par l’examen ligne à ligne des actifs subissant une baisse de plus de 30 % ou depuis plus de 6 mois de leur valeur par rapport à leur coût historique ou en cas d’événements susceptibles de caractériser un déclin significatif ou prolongé. Une charge de dépréciation est enregistrée au compte de résultat si le groupe estime que la valeur de l’actif ne pourra être recouvrée en totalité. Pour les instruments de capitaux propres non cotés, une analyse qualitative de leur situation est effectuée. La dépréciation des instruments de capitaux propres est irréversible et ne peut être reprise par résultat. Les pertes sont inscrites dans le poste « Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente ». Les gains latents subséquents à une dépréciation sont différés en « Gains et pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global » jusqu’à la cession des titres. Pour les instruments de dettes tels que les obligations ou les titres issus d’une titrisation (ABS, CMBS, RMBS, CDO cash), une dépréciation est constatée lorsqu’il existe un risque de contrepartie avéré. Les indicateurs de dépréciation utilisés pour les titres de dettes sont, quel que soit leur portefeuille de destination, identiques à ceux retenus dans l’appréciation sur base individuelle du risque avéré des prêts et créances. Pour les titres supersubordonnés à durée indéterminée (TSSDI), une attention particulière est également portée lorsque l’émetteur peut, sous certaines conditions, ne pas payer le coupon ou proroger l’émission au-delà de la date de remboursement prévue. La dépréciation des instruments de dettes doit être reprise par résultat en cas d’amélioration de la situation de l’émetteur. Ces dépréciations et reprises sont inscrites dans le poste « Coût du risque ». Dépréciation des prêts et créances . — La norme IAS 39 définit les modalités de calcul et de comptabilisation des pertes de valeur constatées sur les prêts. Une créance est dépréciée si les deux conditions suivantes sont réunies : — il existe des indices objectifs de dépréciation sur base individuelle ou sur base de portefeuilles : il s’agit « d’événements déclenchant » ou « événements de pertes » qui caractérisent un risque de contrepartie et qui interviennent après la comptabilisation initiale des prêts concernés. Au niveau individuel, le caractère avéré d’un risque de crédit découle des événements de défaut définis à l’article 178 du règlement européen 575-2013 du 26 juin 2013 relatif aux exigences prudentielles applicables aux établissements de crédit. Constituent notamment un indice objectif de dépréciation, la survenance d’un impayé depuis 3 mois au moins ou, indépendamment de tout impayé, l’observation de difficultés de la contrepartie amenant à considérer que tout ou partie des sommes dues ne seront pas recouvrées ou la mise en œuvre de procédures contentieuses. — ces événements entraînent la constatation de pertes avérées ( incurred losses ). Les dépréciations sont déterminées par différence entre le coût amorti et le montant recouvrable de la créance, c’est-à-dire, la valeur actualisée des flux futurs estimés recouvrables en tenant compte de l’effet des garanties. Pour les actifs à court terme (durée inférieure à un an), il n’est pas fait recours à l’actualisation des flux futurs. La dépréciation se détermine de manière globale sans distinction entre intérêts et capital. Les pertes probables relatives aux engagements hors bilan sont prises en compte au travers de provisions comptabilisées au passif du bilan. Deux types de dépréciations sont enregistrés en coût du risque : – les dépréciations sur base individuelle ; – les dépréciations sur base de portefeuilles. Dépréciation sur base individuelle . — Elles se calculent sur la base d’échéanciers, déterminés selon les historiques de recouvrement constatés par catégorie de créances. Les garanties sont prises en compte pour déterminer le montant des dépréciations et, lorsqu’une garantie couvre intégralement le risque de défaut, l’encours n’est pas déprécié. Dépréciation sur base de portefeuilles . — Les dépréciations sur base de portefeuilles couvrent les encours non dépréciés au niveau individuel. Conformément à la norme IAS 39, ces derniers sont regroupés dans des portefeuilles de risques homogènes qui sont soumis collectivement à un test de dépréciation. Les encours des Banques Populaires et des Caisses d’ Épargne sont regroupés en ensembles homogènes en termes de sensibilité à l’évolution du risque sur la base du système de notation interne du groupe. Les portefeuilles soumis au test de dépréciation sont ceux relatifs aux contreparties dont la notation s’est significativement dégradée depuis l’octroi et qui sont de ce fait considérés comme sensibles. Ces encours font l’objet d’une dépréciation, bien que le risque de crédit ne puisse être individuellement alloué aux différentes contreparties composant ces portefeuilles et dans la mesure où les encours concernés présentent collectivement une indication objective de perte de valeur. Le montant de la dépréciation est déterminé en fonction de données historiques sur les probabilités de défaut à maturité et les pertes attendues, ajustées si nécessaire pour tenir compte des circonstances prévalant à la date de l’arrêté. Cette approche est éventuellement complétée d’une analyse sectorielle ou géographique, reposant généralement sur une appréciation « à dire d’expert » considérant une combinaison de facteurs économiques intrinsèques à la population analysée. La dépréciation sur base de portefeuilles est déterminée sur la base des pertes attendues à maturité sur l’assiette ainsi déterminée. 4.1.8. Reclassements d’actifs financiers . — Plusieurs reclassements sont autorisés : — Reclassements autorisés antérieurement aux amendements des normes IAS 39 et IFRS 7 adoptés par l’Union européenne le 15 octobre 2008 Figurent notamment parmi ces reclassements , les reclassements d’actifs financiers disponibles à la vente vers la catégorie « Actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance ». Tout titre à revenu fixe répondant à la définition des « Titres détenus jusqu’à l’échéance » ayant une maturité définie, peut faire l’objet d’un reclassement dès lors que le groupe modifie son intention de gestion et décide de détenir ce titre jusqu’à son échéance. Le groupe doit par ailleurs avoir la capacité de cette détention jusqu’à maturité. — Reclassements autorisés depuis l’amendement des normes IAS 39 et IFRS 7 adoptées par l’Union européenne le 15 octobre 2008 Ce texte définit les modalités des reclassements vers d’autres catégories d’actifs financiers non dérivés à la juste valeur (à l’exception de ceux inscrits en juste valeur sur option) : – reclassement de titres de transaction vers les catégories « Actifs financiers disponibles à la vente » ou « Actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance ». Tout actif financier non dérivé peut faire l’objet d’un reclassement dès lors que le groupe est en mesure de démontrer l’existence de « circonstances rares » ayant motivé ce reclassement. L’IASB a, pour mémoire, qualifié la crise financière du second semestre 2008 de « circonstance rare ». Seuls les titres à revenu fixe ou déterminable peuvent faire l’objet d’un reclassement vers la catégorie « Actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance ». L’établissement doit par ailleurs avoir l’intention et la capacité de détenir ces titres jusqu’à maturité. Les titres inscrits dans cette catégorie ne peuvent être couverts contre le risque de taux d’intérêt ; – reclassement de titres de transaction ou de titres disponibles à la vente vers la catégorie « Prêts et créances ». Tout actif financier non dérivé répondant à la définition de « Prêts et créances » et, en particulier, tout titre à revenu fixe non coté sur un marché actif, peut faire l’objet d’un reclassement dès lors que le groupe modifie son intention de gestion et décide de détenir ce titre sur un futur prévisible ou à maturité. Le groupe doit par ailleurs avoir la capacité de cette détention à moyen ou long terme. Les reclassements sont réalisés à la juste valeur à la date du reclassement, cette valeur devenant le nouveau coût amorti pour les instruments transférés vers des catégories évaluées au coût amorti. Un nouveau « taux d’intérêt effectif » (TIE) est alors calculé à la date du reclassement afin de faire converger ce nouveau coût amorti vers la valeur de remboursement, ce qui revient à considérer que le titre a été reclassé avec une décote. Pour les titres auparavant inscrits parmi les actifs financiers disponibles à la vente, l’étalement de la nouvelle décote sur la durée de vie résiduelle du titre sera généralement compensé par l’amortissement de la perte latente figée en gains et pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global à la date du reclassement et reprise sur base actuarielle au compte de résultat. En cas de dépréciation postérieure à la date de reclassement d’un titre auparavant inscrit parmi les actifs financiers disponibles à la vente, la perte latente figée en gains et pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global à la date du reclassement est reprise immédiatement en compte de résultat. 4.1.9. Décomptabilisation d’actifs ou de passifs financiers . — Un actif financier (ou un groupe d’actifs similaires) est décomptabilisé lorsque les droits contractuels aux flux futurs de trésorerie de l’actif ont expiré ou lorsque ces droits contractuels ainsi que la quasi-totalité des risques et avantages liés à la propriété de cet actif ont été transférés à un tiers. Dans pareil cas, tous les droits et obligations éventuellement créés ou conservés lors du transfert sont comptabilisés séparément en actifs et passifs financiers. Lors de la décomptabilisation d’un actif financier, un gain ou une perte de cession est enregistré dans le compte de résultat pour un montant égal à la différence entre la valeur comptable de cet actif et la valeur de la contrepartie reçue. Dans les cas où le groupe n’a ni transféré, ni conservé la quasi-totalité des risques et avantages, mais qu’il a conservé le contrôle de l’actif, ce dernier reste inscrit au bilan dans la mesure de l’implication continue du groupe dans cet actif. Dans les cas où le groupe n’a ni transféré, ni conservé la quasi-totalité des risques et avantages, mais qu’il n’a pas conservé le contrôle de l’actif, ce dernier est décomptabilisé et tous les droits et obligations créés ou conservés lors du transfert sont comptabilisés séparément en actifs et passifs financiers. Si l’ensemble des conditions de décomptabilisation n’est pas réuni, le groupe maintient l’actif à son bilan et enregistre un passif représentant les obligations nées à l’occasion du transfert de l’actif. Un passif financier (ou une partie de passif financier) est décomptabilisé seulement lorsqu’il est éteint, c’est-à-dire lorsque l’obligation précisée au contrat est éteinte, annulée ou arrivée à expiration. Opérations de pension livrée . — Chez le cédant, les titres ne sont pas décomptabilisés . Un passif représentatif de l’engagement de restitution des espèces reçues (titres donnés en pension livrée) est identifié. Cette dette constitue un passif financier enregistré au coût amorti ou à la juste valeur si ce passif a été classé dans la catégorie « Juste valeur sur option ». Chez le cessionnaire, les actifs reçus ne sont pas comptabilisés mais une créance sur le cédant représentative des espèces prêtées est enregistrée. Le montant décaissé à l’actif est inscrit en titres reçus en pension livrée. Lors des arrêtés suivants, les titres continuent à être évalués chez le cédant suivant les règles de leur catégorie d’origine. La créance est valorisée selon les modalités propres à sa catégorie : coût amorti si elle a été classée en « Prêts et créances », ou juste valeur si elle a été classée dans la catégorie « Juste valeur sur option ». Opérations de prêts de titres secs . — Les prêts de titres secs ne donnent pas lieu à une décomptabilisation des titres prêtés chez le cédant. Ils restent comptabilisés dans leur catégorie comptable d’origine et valorisés conformément à celle-ci. Pour l’emprunteur, les titres empruntés ne sont pas comptabilisés. Opérations entraînant une modification substantielle d’actifs financiers . — Lorsque l’actif fait l’objet de modifications substantielles (notamment suite à une renégociation ou à un réaménagement en présence de difficultés financières) il y a décomptabilisation , dans la mesure où les droits aux flux de trésorerie initiaux ont en substance expiré. Le groupe considère que sont notamment considérées comme ayant provoqué des modifications substantielles : — les modifications ayant entraîné un changement de la contrepartie, notamment lorsque la nouvelle contrepartie a une qualité de crédit très différente de l’ancienne ; — des modifications visant à passer d’une indexation très structurée à une indexation simple, dans la mesure où les deux actifs ne sont pas sujets aux mêmes risques. Opérations entraînant une modification substantielle de passifs financiers . — Une modification substantielle des termes d’un instrument d’emprunt existant doit être comptabilisée comme l’extinction de la dette ancienne et son remplacement par une nouvelle dette. Pour juger du caractère substantiel de la modification, la norme comptable IAS 39 fixe un seuil de 10 % sur la base des flux de trésorerie actualisés intégrant les frais et honoraires éventuels : dans le cas où la différence est supérieure ou égale à 10 %, tous les coûts ou frais encourus sont comptabilisés en profit ou perte lors de l’extinction de la dette. Le groupe considère que d’autres modifications peuvent par ailleurs être considérées comme substantielles, comme par exemple le changement d’émetteur (même à l’intérieur d’un même groupe) ou le changement de devises. 4.1.10. Compensation des actifs et des passifs financiers . — Conformément à la norme IAS 32, le groupe compense un actif financier et un passif financier et un solde net est présenté au bilan à la double condition d’avoir un droit juridiquement exécutoire de compenser les montants comptabilisés et l’intention, soit de régler le montant net, soit de réaliser l’actif et de régler le passif simultanément. 4.2. Immeubles de placement . — Conformément à la norme IAS 40, les immeubles de placement sont des biens immobiliers détenus dans le but d’en retirer des loyers et de valoriser le capital investi. Le traitement comptable des immeubles de placement est identique à celui des immobilisations corporelles (cf. note 4.3) pour les entités du groupe à l’exception de certaines entités d’assurance qui comptabilisent leurs immeubles représentatifs de placements d’assurance à la juste valeur avec constatation de la variation en résultat. La juste valeur est le résultat d’une approche multicritères par capitalisation des loyers au taux du marché et comparaison avec le marché des transactions. La juste valeur des immeubles de placement du groupe est communiquée à partir des résultats d’expertises régulières sauf cas particulier affectant significativement la valeur du bien. Les biens immobiliers en location simple peuvent avoir une valeur résiduelle venant en déduction de la base amortissable. Les plus ou moins-values de cession d’immeubles de placement sont inscrites en résultat sur la ligne « Produits ou charges nets des autres activités ». 4.3. I mmobilisations . — Ce poste comprend les immobilisations corporelles d’exploitation, les biens mobiliers acquis en vue de la location simple, les immobilisations acquises en location-financement et les biens mobiliers temporairement non loués dans le cadre d’un contrat de location-financement. Les parts de SCI sont traitées comme des immobilisations corporelles. Conformément aux normes IAS 16 et IAS 38, une immobilisation corporelle ou incorporelle est comptabilisée en tant qu’actif si : — il est probable que les avantages économiques futurs associés à cet actif iront à l’entreprise ; — le coût de cet actif peut être évalué de manière fiable. Les immobilisations d’exploitation sont enregistrées pour leur coût d’acquisition éventuellement augmenté des frais d’acquisition qui leur sont directement attribuables. Les logiciels créés, lorsqu’ils remplissent les critères d’immobilisation, sont comptabilisés à leur coût de production, incluant les dépenses externes et les frais de personnel directement affectables au projet. La méthode de comptabilisation des actifs par composants est appliquée à l’ensemble des constructions. Après comptabilisation initiale, les immobilisations sont évaluées à leur coût diminué du cumul des amortissements et des pertes de valeur. La base amortissable tient compte de la valeur résiduelle, lorsque celle-ci est mesurable et significative. Les immobilisations sont amorties en fonction de la durée de consommation des avantages économiques attendus, qui correspond en général à la durée de vie du bien. Lorsqu’un ou plusieurs composants d’une immobilisation ont une utilisation différente ou procurent des avantages économiques différents, ces composants sont amortis sur leur propre durée d’utilité. Les durées d’amortissement suivantes ont été retenues pour les Banques Populaires Façades/couverture/étanchéité : 20 à 40 ans ; Fondations/ossatures : 30 à 60 ans ; Ravalements : 10 à 20 ans ; Équipements techniques : 10 à 20 ans ; Aménagements intérieurs : 8 à 15 ans. Pour les autres catégories d’immobilisations corporelles, la durée d’utilité se situe en général dans une fourchette de 5 à 10 ans. Les immobilisations font l’objet d’un test de dépréciation lorsqu’à la date de clôture d’éventuels indices de pertes de valeur sont identifiés. Dans l’affirmative, la nouvelle valeur recouvrable de l’actif est comparée à la valeur nette comptable de l’immobilisation. En cas de perte de valeur, une dépréciation est constatée en résultat. Cette dépréciation est reprise en cas de modification de la valeur recouvrable ou de disparition des indices de perte de valeur. Le traitement comptable des immobilisations d’exploitation financées au moyen de contrats de location-financement (crédit-bail preneur) est précisé dans la note 4.9. Les actifs donnés en location simple sont présentés à l’actif du bilan parmi les immobilisations corporelles lorsqu’il s’agit de biens mobiliers. 4.4. Actifs destinés à être cédés et dettes liées . — En cas de décision de vendre des actifs non courants avec une forte probabilité pour que cette vente intervienne dans les 12 mois, les actifs concernés sont isolés au bilan dans le poste « Actifs non courants destinés à être cédés ». Les passifs qui leur sont éventuellement liés sont également présentés séparément dans un poste dédié « Dettes liées aux actifs non courants destinés à être cédés ». Dès lors qu’ils sont classés dans cette catégorie, les actifs non courants cessent d’être amortis et sont évalués au plus bas de leur valeur comptable ou de leur juste valeur minorée des coûts de la vente. Les instruments financiers restent évalués selon les principes de la norme IAS 39. 4.5. Provisions . — Les provisions autres que celles relatives aux engagements sociaux, aux provisions épargne-logement, aux risques d’exécution des engagements par signature et aux contrats d’assurance concernent essentiellement les litiges, amendes, risques fiscaux et restructurations. Les provisions sont des passifs dont l’échéance ou le montant est incertain mais qui peuvent être estimés de manière fiable. Elles correspondent à des obligations actuelles (juridiques ou implicites), résultant d’un événement passé, et pour lesquelles une sortie de ressources sera probablement nécessaire pour les régler. Le montant comptabilisé en provision correspond à la meilleure estimation de la dépense nécessaire au règlement de l’obligation actuelle à la date de clôture. Les provisions sont actualisées dès lors que l’effet d’actualisation est significatif. Les dotations et reprises de provisions sont enregistrées en résultat sur les lignes correspondant à la nature des dépenses futures couvertes. Engagements sur les contrats d’épargne-logement . — Les comptes épargne-logement (CEL) et les plans épargne-logement (PEL) sont des produits d’épargne proposés aux particuliers dont les caractéristiques sont définies par la loi de 1965 sur l’épargne -logement et les décrets pris en application de cette loi. Le régime d’épargne-logement génère des engagements de deux natures pour les établissements qui le commercialisent : — l’engagement de devoir, dans le futur, accorder à la clientèle des crédits à un taux déterminé fixé à l’ouverture du contrat pour les PEL ou à un taux fonction de la phase d’épargne pour les contrats CEL ; — l’engagement de devoir rémunérer l’épargne dans le futur à un taux fixé à l’ouverture du contrat pour une durée indéterminée pour les PEL ou à un taux fixé chaque semestre en fonction d’une formule d’indexation fixée par la loi pour les contrats de CEL. Les engagements présentant des conséquences potentiellement défavorables sont évalués pour chacune des générations de plans d’épargne-logement, d’une part et pour l’ensemble des comptes épargne-logement, d’autre part. Les risques attachés à ces engagements sont couverts par une provision dont le montant est déterminé par l’actualisation des résultats futurs dégagés sur les encours en risques : — l’encours d’épargne en risque correspond au niveau d’épargne futur incertain des plans existant à la date de calcul de la provision. Il est estimé statistiquement en tenant compte du comportement des souscripteurs épargnants, pour chaque période future, par différence entre les encours d’épargne probables et les encours d’épargne minimum attendus ; — l’encours de crédit en risque correspond aux encours de crédit déjà réalisés mais non encore échus à la date de calcul et des crédits futurs estimés statistiquement en tenant compte du comportement de la clientèle et des droits acquis et projetés attachés aux comptes et plans d’épargne-logement. Les résultats des périodes futures sur la phase d’épargne sont déterminés, pour une génération considérée, par différence entre le taux réglementé offert et la rémunération attendue pour un produit d’épargne concurrent. Les résultats des périodes futures sur la phase de crédit sont déterminés par différence entre le taux fixé à l’ouverture du contrat pour les PEL ou à un taux fonction de la phase d’épargne pour les contrats de CEL et le taux anticipé des prêts à l’habitat non réglementés. Lorsque la somme algébrique de la mesure des engagements futurs sur la phase d’épargne et sur la phase de crédit d’une même génération de contrats traduit une situation potentiellement défavorable pour le groupe, une provision est constituée, sans compensation entre les générations. Les engagements sont estimés par application de la méthode « Monte-Carlo » pour traduire l’incertitude sur les évolutions potentielles des taux et leurs conséquences sur les comportements futurs modélisés des clients et sur les encours en risque. La provision est inscrite au passif du bilan et les variations sont enregistrées en produits et charges d’intérêts. Fusion : Au cours de l’exercice, la Banque Populaire Grand Ouest a comptabilisé 59,6 M€ de charges et de provisions au titre des coûts spécifiquement engendrés par la fusion. Les charges constatées sur l’exercice correspondent à des prestations réalisées en 2017 au titre de la fusion. Les provisions constituées au 31 décembre 2017, correspondent à une estimation des coûts induits et pour lesquels la société ne pourra pas bénéficier d’avantage futurs. Les estimations de provision ont été évaluées en considérant les hypothèses les plus fiables disponibles au 31 Décembre 2017. La Banque Populaire Grand Ouest s’est particulièrement appuyée sur l’étude d’opportunité et de faisabilité réalisée et les évaluations des coûts par chacun des services concernés. En effet, les coûts provisionnés concernent principalement les coûts liés à l’accompagnement de la réalisation de la fusion, les coûts sociaux et informatiques. Les coûts liés au personnel provisionnés concernent principalement les mesures d’accompagnement sociales. Une estimation a été réalisée selon le nombre de salariés susceptibles de faire valoir ces mesures d’accompagnement. Les coûts liés à l’environnement informatique ont été également provisionnés pour la part ne générant pas d’avantage futur et selon des devis des prestataires informatiques en charge de la réalisation de la fusion informatique des systèmes bancaires dont la finalisation est prévue en septembre 2018. 4.6. Produits et charges d’intérêts . — Les produits et charges d’intérêts sont comptabilisés dans le compte de résultat pour tous les instruments financiers évalués au coût amorti en utilisant la méthode du taux d’intérêt effectif, ainsi que les produits et charges d’intérêts relatifs aux actifs financiers disponibles à la vente et aux engagements de financement, et les intérêts courus des instruments dérivés de couverture. Le taux d’intérêt effectif est le taux qui actualise exactement les décaissements ou encaissements de trésorerie futurs sur la durée de vie prévue de l’instrument financier, de manière à obtenir la valeur comptable nette de l’actif ou du passif financier. Le calcul de ce taux tient compte des coûts et revenus de transaction, des primes et décotes. Les coûts et revenus de transaction faisant partie intégrante du taux effectif du contrat, tels que les frais de dossier ou les commissions d’apporteurs d’affaires, s’assimilent à des compléments d’intérêt. Le groupe a choisi l’option suivante concernant la comptabilisation des intérêts négatifs : — lorsque la rémunération d’un actif financier instrument de dette est négative, elle est présentée au compte de résultat en diminution des produits d’intérêts ; — lorsque la rémunération d’un passif financier instrument de dette est positive, elle est présentée au compte de résultat en diminution des charges d’intérêts. 4.7. Commissions sur prestations de services . — Les commissions sont comptabilisées en résultat, en fonction du type de services rendus et du mode de comptabilisation des instruments financiers auxquels le service rendu est rattaché : — les commissions rémunérant des services continus sont étalées en résultat sur la durée de la prestation rendue (commissions sur moyens de paiement, droits de garde sur titres en dépôts, etc.) ; — les commissions rémunérant des services ponctuels sont intégralement enregistrées en résultat quand la prestation est réalisée (commissions sur mouvements de fonds, pénalités sur incidents de paiements, etc.) ; — les commissions rémunérant l’exécution d’un acte important sont intégralement comptabilisées en résultat lors de l’exécution de cet acte. Les commissions faisant partie intégrante du rendement effectif d’un instrument telles que les commissions d’engagements de financement donnés ou les commissions d’octroi de crédits sont comptabilisées et amorties comme un ajustement du rendement effectif du prêt sur la durée de vie estimée de celui-ci. Ces commissions figurent donc parmi les « Produits d’intérêts » et non au poste « Commissions ». Les commissions de fiducie ou d’activité analogue sont celles qui conduisent à détenir ou à placer des actifs au nom des particuliers, de régime de retraite ou d’autres institutions. La fiducie recouvre notamment les activités de gestion d’actif et de conservation pour compte de tiers. 4.8. Opérations en devises . — Les règles d’enregistrement comptable dépendent du caractère monétaire ou non monétaire des éléments concourant aux opérations en devises réalisées par le groupe. À la date d’arrêté, les actifs et les passifs monétaires libellés en devises sont convertis au cours de clôture dans la monnaie fonctionnelle de l’entité du groupe au bilan de laquelle ils sont comptabilisés. Les écarts de change résultant de cette conversion sont comptabilisés en résultat. Cette règle comporte toutefois deux exceptions : — seule la composante de l’écart de change calculée sur le coût amorti des actifs financiers disponibles à la vente est comptabilisée en résultat, le complément est enregistré en « Gains et pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global »; — les écarts de change sur les éléments monétaires désignés comme couverture de flux de trésorerie ou faisant partie d’un investissement net dans une entité étrangère sont comptabilisés en « Gains et pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global ». Les actifs non monétaires comptabilisés au coût historique sont évalués au cours de change du jour de la transaction. Les actifs non monétaires comptabilisés à la juste valeur sont convertis en utilisant le cours de change à la date à laquelle la juste valeur a été déterminée. Les écarts de change sur les éléments non monétaires sont comptabilisés en résultat si le gain ou la perte sur l’élément non monétaire est enregistré en résultat et en « Gains et pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global » si le gain ou la perte sur l’élément non monétaire est enregistré en « Gains et pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global ». 4.9. Opérations de location-financement et assimilées . — Les contrats de location sont analysés selon leur substance et leur réalité financière et relèvent selon le cas d’opérations de location simple ou d’opérations de location-financement. 4.9.1. Contrats de location-financement . — Un contrat de location-financement se définit comme un contrat de location ayant en substance pour effet de transférer au preneur la quasi-totalité des risques et avantages inhérents à la propriété d’un actif. Il s’analyse comme une acquisition d’immobilisation par le locataire financée par un crédit accordé par le bailleur. La norme IAS 17 relative aux contrats de location présente notamment cinq exemples de situations qui permettent de distinguer un contrat de location-financement d’un contrat de location simple : — le contrat de location transfère la propriété de l’actif au preneur au terme de la durée du contrat de location ; — Le contrat de location donne au preneur l’option d’acheter l’ actif à un prix qui devrait être suffisamment inférieur à sa juste valeur à la date à laquelle l’option sera levée pour que, dès le commencement du contrat de location, on ait la certitude raisonnable que l’option sera levée ; — la durée du contrat de location couvre la majeure partie de la durée de vie économique de l’actif même s’il n’y a pas transfert de propriété ; — au commencement du contrat de location, la valeur actualisée des paiements minimaux au titre de la location s’élève au moins à la quasi-totalité de la juste valeur de l’actif loué ; et — les actifs loués sont d’une nature tellement spécifique que seul le preneur peut l’utiliser sans leur apporter de modifications majeures. Par ailleurs, la norme IAS 17 décrit trois indicateurs de situations qui, individuellement ou collectivement peuvent conduire à un classement en location-financement : — si le preneur peut résilier le contrat de location, les pertes subies par le bailleur relatives à la résiliation sont à la charge du preneur; — les profits ou les pertes résultant de la variation de la juste valeur de la valeur résiduelle sont à la charge du preneur ; et — le preneur a la faculté de poursuivre la location pour une deuxième période moyennant un loyer sensiblement inférieur au prix de marché. À l’activation du contrat, la créance de location-financement est inscrite au bilan du bailleur pour un montant égal à l’investissement net dans le contrat de location correspondant à la valeur actualisée au taux implicite du contrat des paiements minimaux à recevoir du locataire augmentée de toute valeur résiduelle non garantie revenant au bailleur. Conformément à la norme IAS 17, les valeurs résiduelles non garanties font l’objet d’une révision régulière. Une diminution de la valeur résiduelle estimée non garantie entraîne une modification du profil d’imputation des revenus sur toute la durée du contrat (calcul d’un nouveau plan d’amortissement) et une charge est enregistrée afin de corriger le montant des produits financiers déjà constatés. Les dépréciations sur les opérations de location-financement sont déterminées selon la même méthode que celle décrite pour les prêts et créances. Les revenus des contrats de location-financement correspondant au montant des intérêts sont comptabilisés au compte de résultat au poste « Intérêts et produits assimilés ». Les revenus du contrat de location-financement sont reconnus en résultat par le biais du taux d’intérêt implicite (TII) qui traduit un taux de rentabilité périodique constant sur l’encours d’investissement net du bailleur. Le TII est le taux d’actualisation qui permet de rendre égales : — la valeur actualisée des paiements minimaux à recevoir par le bailleur augmentée de la valeur résiduelle non garantie ; — et la valeur d’entrée du bien (juste valeur à l’initiation augmentée des coûts directs initiaux c’est-à-dire les coûts encourus spécifiquement par le bailleur pour la mise en place d’un contrat de location). Dans les comptes du locataire, les contrats de crédit-bail et de location avec option d’achat se traduisent par l’acquisition d’une immobilisation financée par emprunt. 4.9.2. Contrats de location simple . — Un contrat qui n’est pas qualifié de location financement est classé par défaut en contrat de location simple. Les actifs donnés en location simple sont présentés à l’actif parmi les immobilisations corporelles et incorporelles lorsqu’il s’agit de biens mobiliers et parmi les immeubles de placement lorsqu’il s’agit d’immeubles. Les loyers issus des contrats de location simple sont comptabilisés de façon linéaire sur la durée du bail au poste « Produits et charges des autres activités ». 4.10 . A vantages du personnel . — Les avantages au personnel sont classés en quatre catégories : — Avantages à court terme  : Les avantages à court terme recouvrent principalement les salaires, congés annuels, intéressement, participation et primes dont le règlement est attendu dans les douze mois de la clôture de l’exercice et se rattachant à cet exercice. Ils sont comptabilisés en charge de l’exercice, y compris pour les montants restant dus à la clôture. — Avantages à long terme  : Les avantages à long terme sont des avantages généralement liés à l’ancienneté, versés à des salariés en activité et réglés au-delà de douze mois de la clôture de l’exercice. Il s’agit en particulier des primes pour médaille du travail. Ces engagements font l’objet d’une provision correspondant à la valeur des engagements à la clôture. Ces derniers sont évalués selon une méthode actuarielle tenant compte d’hypothèses démographiques et financières telles que l’âge, l’ancienneté, la probabilité de présence à la date d’attribution de l’avantage et le taux d’actualisation. Ce calcul consiste à répartir la charge dans le temps en fonction de la période d’activité des membres du personnel (méthode des unités de crédits projetées). Les écarts actuariels (par exemple ceux liés à la variation des hypothèses financières de taux d’intérêt) et les coûts des services passés sont immédiatement comptabilisés en résultat et inclus dans la provision. 4.10.3. Indemnités de cessation d’emploi . — Il s’agit des indemnités accordées aux salariés lors de la résiliation de leur contrat de travail avant le départ en retraite, que ce soit en cas de licenciement ou d’acceptation d’une cessation d’emploi en échange d’une indemnité. Les indemnités de fin de contrat de travail font l’objet d’une provision. Celles dont le règlement n’est pas attendu dans les douze mois de la clôture donnent lieu à actualisation. 4.10.4. Avantages postérieurs à l’emploi . — Les avantages au personnel postérieurs à l’emploi recouvrent les indemnités de départ en retraite, les retraites et avantages aux retraités. La méthode d’évaluation utilisée est identique à celle décrite pour les avantages à long terme. La comptabilisation des engagements tient compte de la valeur des actifs constitués en couverture des engagements. Les écarts de revalorisation des avantages postérieurs à l’emploi, représentatifs de changement dans les hypothèses actuarielles et d’ajustements liés à l’expérience sont enregistrés en capitaux propres (autres éléments de résultat global) sans transfert en résultat ultérieur. Les écarts de revalorisation des avantages à long terme sont enregistrés en résultat immédiatement. La charge annuelle au titre des régimes à prestations définies comprend le coût des services rendus de l’année, le coût financier net lié à l’actualisation des engagements et le coût des services passés. Le montant de la provision au passif du bilan correspond au montant de l’engagement net. Les avantages postérieurs à l’emploi sont classés en régimes à cotisations définies ou en régimes à prestations définies. Régimes à cotisations définies . — L’employeur est seulement engagé à payer des cotisations fixées d’avance à un assureur ou à une entité externe à l’entreprise. Les avantages qui en résultent pour les salariés dépendent des cotisations versées et du rendement des placements effectués grâce à ces cotisations. L’employeur n’a pas d’obligation de financer des compléments si les fonds ne sont pas suffisants pour verser les prestations attendues par les salariés. Le risque actuariel (risque que les prestations soient moins importantes que prévu) et le risque de placement (risque que les actifs investis ne soient pas suffisants pour faire face aux prestations prévues) incombent aux membres du personnel. Les régimes d’avantages à cotisations définies sont comptabilisés comme des avantages à court terme. La charge est égale à la cotisation due au titre de l’année. Il n’y a pas d’engagement à évaluer. Régimes à prestations définies . — Dans les régimes à prestations définies, le risque actuariel et le risque de placement incombent à l’entreprise. L’obligation de l’entreprise n’est pas limitée au montant des cotisations qu’elle s’est engagée à payer. C’est notamment le cas lorsque le montant des prestations que recevra le personnel est défini par une formule de calcul et non pas par le montant des fonds disponibles pour ces prestations. C’est aussi le cas lorsque l’entreprise garantit directement ou indirectement un rendement spécifié sur les cotisations, ou lorsqu’elle a un engagement explicite ou implicite de revaloriser les prestations versées. Le coût et l’obligation qui en résultent pour l’entreprise doivent être appréhendés sur une base actualisée car les prestations peuvent être versées plusieurs années après que les membres du personnel ont effectué les services correspondants. 4.12. Impôts différés . — Des impôts différés sont comptabilisés lorsqu’il existe des différences temporelles entre la valeur comptable et la valeur fiscale d’un actif ou d’un passif et quelle que soit la date à laquelle l’impôt deviendra exigible ou récupérable. Le taux d’impôt et les règles fiscales retenus pour le calcul des impôts différés sont ceux résultant des textes fiscaux en vigueur et qui seront applicables lorsque l’impôt deviendra exigible ou récupérable. Les impositions différées sont compensées entre elles au niveau de chaque entité fiscale. L’entité fiscale correspond soit à l’entité elle-même, soit au groupe d’intégration fiscale s’il existe. Les actifs d’impôts différés ne sont pris en compte que s’il est probable que l’entité concernée puisse les récupérer sur un horizon déterminé. Les impôts différés sont comptabilisés comme un produit ou une charge d’impôt dans le compte de résultat, à l’exception de ceux afférant : — aux écarts de revalorisation sur les avantages postérieurs à l’emploi ; — aux gains et pertes latents sur les actifs financiers disponibles à la vente ; — aux variations de juste valeur des dérivés désignés en couverture des flux de trésorerie ; pour lesquels les impôts différés correspondants sont enregistrés en gains et pertes latents comptabilisés directement en autres éléments du résultat global. Les dettes et créances d’impôts différés ne font pas l’objet d’une actualisation. 4.15. Contributions aux mécanismes de résolution bancaire . — Les modalités de constitution du fonds de garantie des dépôts et de résolution ont été modifiées par un arrêté du 27 octobre 2015. Pour le fonds de garantie des dépôts, le montant cumulé des contributions versées à la disposition du fonds au titre des mécanismes de dépôts, cautions et titres représente 11 612 milliers d’euros. Les cotisations (contributions non remboursables en cas de retrait volontaire d’agrément) représentent 779 milliers d’euros. Les contributions versées sous forme de certificats d’associé ou d’association et de dépôts de garantie espèces qui sont inscrits à l’actif du bilan s’élèvent à 8 290 milliers d’euros. La directive 2014/59/UE dite BRRD ( Bank Recovery and Resolution Directive ) qui établit un cadre pour le redressement et la résolution des établissements de crédit et des entreprises d’investissement et le règlement européen 806/2014 (règlement MRU) ont instauré la mise en place d’un fonds de résolution à partir de 2015. En 2016, ce fonds est devenu un Fonds de résolution unique (FRU) entre les États membres participants au Mécanisme de surveillance unique (MSU). Le FRU est un dispositif de financement de la résolution à la disposition de l’autorité de résolution (Conseil de Résolution Unique). Celle-ci pourra faire appel à ce fonds dans le cadre de la mise en œuvre des procédures de résolution. Conformément au règlement délégué 2015/63 et au règlement d’exécution 2015/81 complétant la directive BRRD sur les contributions ex-ante aux dispositifs de financement pour la résolution, le Conseil de Résolution Unique a déterminé les contributions au fonds de résolution unique pour l’année 2017. Le montant des contributions versées représente pour l’exercice 2 910 milliers d’euros dont 2 474 milliers d’euros comptabilisés en charge 436 milliers d’euros sous forme de dépôts de garantie espèces qui sont inscrits à l’actif du bilan (15 % des appels de fonds constitués sous forme de dépôts de garantie espèces). Le cumul des contributions qui sont inscrites à l’actif du bilan s’élèvent à 1 350 milliers d’euros . Note 5 . – Notes relatives au bilan . 5.1. Caisse, banques centrales  : (En milliers d'Euros) BPGO BPGO Variation de périmètre BPATL 31/12/2017 31/12/2016 31/12/2016 31/12/2016 Caisses 106 694 86 801 36 977 49 824 Banques centrales 104 982 89 105 43 860 45 245 Total caisses, banques centrales 211 676 175 906 80 837 95 069 5.2. Actifs et passifs financiers à la juste valeur par résultat . — Ces actifs et passifs sont constitués des opérations négociées à des fins de transaction, y compris les instruments financiers dérivés, et de certains actifs et passifs que le groupe a choisi de comptabiliser à la juste valeur, dès la date de leur acquisition ou de leur émission, au titre de l’option offerte par la norme IAS 39. 5.2.1. Actifs financiers à la juste valeur par résultat . — Les actifs financiers du portefeuille de transaction comportent notamment les opérations sur titres réalisées pour compte propre, les pensions et les instruments financiers dérivés négociés dans le cadre des activités de gestion de position du groupe. (En milliers d'Euros) BPGO 31/12/2017 Transaction Sur option Total Effets publics et valeurs assimilées 0 0 0 Obligations et autres titres à revenu fixe 0 19 236 19 236 Titres à revenu fixe 0 19 236 19 236 Actions et autres titres à revenu variable 0 0 0 Prêts aux établissements de crédit 0 0 0 Prêts à la clientèle 0 18 282 18 282 Prêts 0 18 282 18 282 Opérations de pension 0 0 0 Dérivés de transaction 19 900 19 900 Total des actifs financiers à la juste valeur par résultat 19 900 37 518 57 418 (En milliers d'Euros) BPGO 31/12/2016 Transaction Sur option Total Effets publics et valeurs assimilées 0 0 0 Obligations et autres titres à revenu fixe 0 18 698 18 698 Titres à revenu fixe 0 18 698 18 698 Actions et autres titres à revenu variable 0 0 0 Prêts aux établissements de crédit 0 0 0 Prêts à la clientèle 0 30 290 30 290 Prêts 0 30 290 30 290 Opérations de pension 0 0 0 Dérivés de transaction 43 306 43 306 Total des actifs financiers à la juste valeur par résultat 43 306 48 988 92 294 ( En milliers d'E uros ) Variation de périmètre 31/12/2016 Transaction Sur option Total Effets publics et valeurs assimilées 0 0 0 Obligations et autres titres à revenu fixe 0 0 0 Titres à revenu fixe 0 0 0 Actions et autres titres à revenu variable 0 0 0 Prêts aux établissements de crédit 0 0 0 Prêts à la clientèle 0 0 0 Prêts 0 0 0 Opérations de pension 0 0 0 Dérivés de transaction 8 566 8 566 Total des actifs financiers à la juste valeur par résultat 8 566 0 8 566 ( En milliers d'E uros ) BPATL 31/12/2016 Transaction Sur option Total Effets publics et valeurs assimilées 0 0 0 Obligations et autres titres à revenu fixe 0 18 698 18 698 Titres à revenu fixe 0 18 698 18 698 Actions et autres titres à revenu variable 0 0 0 Prêts aux établissements de crédit 0 0 0 Prêts à la clientèle 0 30 290 30 290 Prêts 0 30 290 30 290 Opérations de pension 0 0 0 Dérivés de transaction 34 740 34 740 Total des actifs financiers à la juste valeur par résultat 34 740 48 988 83 728 Conditions de classification des actifs financiers à la juste valeur par résultat sur option  : ( En milliers d'E uros ) Non-concordance comptable Gestion en juste valeur Dérivés incorporés Actifs financiers à la juste valeur sur option Titres à revenu fixe 19 236 19 236 Actions et autres titres à revenu variable 0 Prêts et opérations de pension 18 282 18 282 Total au 31/12/2017 37 518 0 0 37 518 Prêts et créances à la juste valeur par résultat sur option et risque de crédit . — L'exposition au risque de crédit représente une part essentielle de la juste valeur des prêts ou créances désignés à la juste valeur par résultat figurant au bilan. Lorsque des achats de protection ont été effectués en lien avec la mise en place de ces prêts, la juste valeur des dérivés de crédit liés est présentée. 5.2.2. Passifs financiers à la juste valeur par résultat  : ( En milliers d'E uros ) BPGO BPGO Variation de périmètre BPATL 31/12/2017 31/12/2016 31/12/2016 31/12/2016 Vente à découvert Autres passifs financiers Passifs financiers détenus à des fins de transaction Dérivés de transaction 23 023 49 961 11 365 38 596 Comptes à terme et emprunts interbancaires Comptes à terme et emprunts à la clientèle Dettes représentées par un titre Dettes subordonnées Opérations de pension Autres passifs financiers Passifs financiers à la juste valeur sur option Total des passifs financiers à la juste valeur par résultat 23 023 49 961 11 365 38 596 5.2.3. Instruments dérivés de transaction . — Le montant notionnel des instruments financiers ne constitue qu’une indication du volume de l’activité et ne reflète pas les risques de marché attachés à ces instruments. Les justes valeurs positives ou négatives représentent la valeur de remplacement de ces instruments. Ces valeurs peuvent fortement fluctuer en fonction de l’évolution des paramètres de marché. (En milliers d'Euros) BPGO 31/12/2017 Notionnel Juste valeur positive Juste valeur négative Instruments de taux 1 010 767 11 091 14 790 Instruments sur actions 0 0 0 Instruments de change 488 401 7 720 7 720 Autres instruments 0 0 0 Opérations fermes 1 499 168 18 811 22 510 Instruments de taux 396 106 1 089 513 Instruments sur actions 0 0 0 Instruments de change 23 648 0 0 Autres instruments 0 0 0 Opérations conditionnelles 419 754 1 089 513 Dérivés de crédit 0 0 0 Total des instruments dérives de transaction 1 918 922 19 900 23 023 (En milliers d'Euros) BPGO 31/12/2016 Notionnel Juste valeur positive Juste valeur négative Instruments de taux 1 067 904 14 654 21 301 Instruments sur actions 0 0 0 Instruments de change 487 330 28 241 28 241 Autres instruments 0 0 0 Opérations fermes 1 555 234 42 895 49 542 Instruments de taux 411 736 411 419 Instruments sur actions 0 0 0 Instruments de change 102 220 0 0 Autres instruments 0 0 0 Opérations conditionnelles 513 956 411 419 Dérivés de crédit 0 0 0 Total des instruments dérives de transaction 2 069 190 43 306 49 961 (En milliers d'Euros) Variation de périmètre 31/12/2016 Notionnel Juste valeur positive Juste valeur négative Instruments de taux 364 725 6 291 8 854 Instruments sur actions 0 0 0 Instruments de change 140 796 2 237 2 237 Autres instruments 0 0 0 Opérations fermes 505 521 8 528 11 091 Instruments de taux 55 209 38 274 Instruments sur actions 0 0 0 Instruments de change 59 530 0 0 Autres instruments 0 0 0 Opérations conditionnelles 114 739 38 274 Dérivés de crédit 0 0 0 Total des instruments dérives de transaction 620 260 8 566 11 365 (En milliers d'Euros) BPATL 31/12/2016 Notionnel Juste valeur positive Juste valeur négative Instruments de taux 703 179 8 363 12 447 Instruments sur actions 0 0 0 Instruments de change 346 534 26 004 26 004 Autres instruments 0 0 0 Opérations fermes 1 049 713 34 367 38 451 Instruments de taux 356 527 373 145 Instruments sur actions 0 0 0 Instruments de change 42 690 0 0 Autres instruments 0 0 0 Opérations conditionnelles 399 217 373 145 Dérivés de crédit 0 0 0 Total des instruments dérives de transaction 1 448 930 34 740 38 596 5.3. Instruments dérivés de couverture . — Les dérivés qualifiés de couverture sont ceux qui respectent, dès l’initiation de la relation de couverture et sur toute sa durée, les conditions requises par la norme IAS 39 et notamment la documentation formalisée de l’existence d’une efficacité des relations de couverture entre les instruments dérivés et les éléments couverts, tant de manière prospective que de manière rétrospective. Les couvertures de juste valeur correspondent principalement à des swaps de taux d’intérêt assurant une protection contre les variations de juste valeur des instruments à taux fixe imputables à l’évolution des taux de marché. Ces couvertures transforment des actifs ou passifs à taux fixe en éléments à taux variable. Les couvertures de juste valeur comprennent notamment la couverture de prêts, de titres, de dépôts et de dettes subordonnées à taux fixe. La couverture de juste valeur est également utilisée pour la gestion globale du risque de taux. Les couvertures de flux de trésorerie permettent de figer ou d’encadrer la variabilité des flux de trésorerie liés à des instruments portant intérêt à taux variable. La couverture de flux de trésorerie est également utilisée pour la gestion globale du risque de taux. Le montant notionnel des instruments financiers ne constitue qu’une indication du volume de l’activité et ne reflète pas les risques de marché attachés à ces instruments. (En milliers d'Euros) BPGO 31/12/2017 Notionnel Juste valeur positive Juste valeur négative Instruments de taux 3 689 895 81 211 86 268 Instruments de change Opérations fermes 3 689 895 81 211 86 268 Opérations conditionnelles Couverture de juste valeur 3 689 895 81 211 86 268 Instruments de taux 100 000 214 49 Instruments de change Opérations fermes 100 000 214 49 Instruments de taux Opérations conditionnelles Couverture de flux de trésorerie 100 000 214 49 Dérivés de crédit Total des instruments dérives de couverture 3 789 895 81 425 86 317 (En milliers d'Euros) BPGO 31/12/2016 Notionnel Juste valeur positive Juste valeur négative Instruments de taux 3 544 573 110 568 109 162 Instruments de change Opérations fermes 3 544 573 110 568 109 162 Opérations conditionnelles Couverture de juste valeur 3 544 573 110 568 109 162 Instruments de taux Instruments de change Opérations fermes Instruments de taux Opérations conditionnelles 200 000 1 875 827 Couverture de flux de trésorerie 200 000 1 875 827 Dérivés de crédit Total des instruments dérives de couverture 3 744 573 112 443 109 989 (En milliers d'Euros) Variation de périmètre 31/12/2016 Notionnel Juste valeur positive Juste valeur négative Instruments de taux 2 128 012 70 719 43 126 Instruments de change Opérations fermes 2 128 012 70 719 43 126 Opérations conditionnelles Couverture de juste valeur 2 128 012 70 719 43 126 Instruments de taux Instruments de change Opérations fermes Instruments de taux Opérations conditionnelles 200 000 1 875 827 Couverture de flux de trésorerie 200 000 1 875 827 Dérivés de crédit Total des instruments dérives de couverture 2 328 012 72 594 43 953 (En milliers d'Euros) BPATL 31/12/2016 Notionnel Juste valeur positive Juste valeur négative Instruments de taux 1 416 561 39 849 66 036 Instruments de change Opérations fermes 1 416 561 39 849 66 036 Opérations conditionnelles Couverture de juste valeur 1 416 561 39 849 66 036 Instruments de taux Instruments de change Opérations fermes Instruments de taux Opérations conditionnelles Couverture de flux de trésorerie Dérivés de crédit Total des instruments dérives de couverture 1 416 561 39 849 66 036 5.4. Actifs financiers disponibles à la vente . — Il s’agit des actifs financiers non dérivés qui n’ont pas été classés dans l’une des autres catégories (« Actifs financiers à la juste valeur », « Actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance » ou « Prêts et créances »). (En milliers d'Euros) BPGO BPGO Variation de périmètre BPATL 31/12/2017 31/12/2016 31/12/2016 31/12/2016 Effets publics et valeurs assimilées 335 290 187 292 187 292 Obligations et autres titres à revenu fixe 137 584 288 972 75 204 213 768 Titres dépréciés 0 0 0 0 Titres à revenu fixe 472 874 476 264 262 496 213 768 Actions et autres titres à revenu variable 865 795 863 093 349 094 513 999 Prêts 0 0 0 0 Montant brut des actifs financiers disponibles à la vente 1 338 669 1 339 357 611 590 727 767 Dépréciation des titres à revenu fixe et des prêts 0 0 0 Dépréciation durable sur actions et autres titres à revenu variable -301 -490 -459 -31 Total des actifs financiers disponibles à la vente 1 338 368 1 338 867 611 131 727 736 Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres sur actifs financiers disponibles à la vente (avant impôt) 160 998 144 467 41 855 102 612 Les actifs financiers disponibles à la vente sont dépréciés en présence d’indices de pertes de valeur lorsque le groupe estime que son investissement pourrait ne pas être recouvré. Pour les titres à revenu variable cotés, une baisse de plus de 50 % par rapport au coût historique ou depuis plus de 36 mois constitue des indices de perte de valeur. Au 31 décembre 2017, les gains et pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global incluent plus particulièrement la plus-value latente sur les titre s BPCE pour un montant de 124 666 milliers d’euros. 5.5. Juste valeur des actifs et passifs financiers  : 5.5.1. Hiérarchie de la juste valeur des actifs et passifs financiers . — La répartition des instruments financiers par nature de prix ou modèles de valorisation est donnée dans le tableau ci-dessous : (En milliers d'Euros) BPGO 31/12/2017 Cotation sur un marché actif ( N iveau 1) Techniques de valorisation utilisant des données observables ( N iveau 2) Techniques de valorisation utilisant des données non observables ( N iveau 3) Total Actifs financiers Titres 0 0 0 0 Titres à revenu fixe 0 Titres à revenu variable 0 Instruments dérivés 0 19 900 0 19 900 Dérivés de taux 12 180 12 180 Dérivés actions 0 Dérivés de change 7 720 7 720 Dérivés de crédit 0 Autres dérivés 0 Autres actifs financiers 0 Actifs financiers détenus à des fins de transaction 0 19 900 0 19 900 Titres 0 37 518 0 37 518 Titres à revenu fixe 19 236 19 236 Titres à revenu variable 18 282 18 282 Autres actifs financiers 0 Actifs financiers à la juste valeur sur option par résultat 0 37 518 0 37 518 Dérivés de taux 81 425 81 425 Dérivés de change 0 Dérivés de crédit 0 Instruments dérivés de couverture 0 81 425 0 81 425 Titres de participation 852 708 852 708 Autres titres 449 799 27 274 8 587 485 660 Titres à revenu fixe 448 553 24 321 0 472 874 Titres à revenu variable 1 246 2 953 8 587 12 786 Autres actifs financiers 0 Actifs financiers disponibles à la vente 449 799 27 274 861 295 1 338 368 Passifs financiers Titres 0 Instruments dérivés 0 23 023 0 23 023 Dérivés de taux 15 303 15 303 Dérivés actions 0 Dérivés de change 7 720 7 720 Dérivés de crédit 0 Autres dérivés 0 Autres passifs financiers 0 Passifs financiers détenus à des fins de transaction 0 23 023 0 23 023 Titres 0 Autres passifs financiers 0 Passifs financiers à la juste valeur sur option par résultat 0 0 0 0 Dérivés de taux 86 317 86 317 Dérivés de change 0 Dérivés de crédit 0 Instruments dérivés de couverture 0 86 317 0 86 317 (En milliers d'Euros) BPGO 31/12/2016 Cotation sur un marché actif (Niveau 1) Techniques de valorisation utilisant des données observables (Niveau 2) Techniques de valorisation utilisant des données non observables (Niveau 3) Total Actifs financiers Titres 0 0 0 0 Titres à revenu fixe 0 Titres à revenu variable 0 Instruments dérivés 0 43 306 0 43 306 Dérivés de taux 15 065 15 065 Dérivés actions 0 Dérivés de change 28 241 28 241 Dérivés de crédit 0 Autres dérivés 0 Autres actifs financiers 0 Actifs financiers détenus à des fins de transaction 0 43 306 0 43 306 Titres 0 48 988 0 48 988 Titres à revenu fixe 18 698 18 698 Titres à revenu variable 30 290 30 290 Autres actifs financiers 0 Actifs financiers à la juste valeur sur option par résultat 0 48 988 0 48 988 Dérivés de taux 112 262 112 262 Dérivés de change 0 Dérivés de crédit 0 Instruments dérivés de couverture 0 112 262 0 112 262 Titres de participation 852 423 852 423 Autres titres 473 886 3 007 9 551 486 444 Titres à revenu fixe 473 886 969 1 409 476 264 Titres à revenu variable 2 038 8 142 10 180 Autres actifs financiers 0 Actifs financiers disponibles à la vente 473 886 3 007 861 974 1 338 867 Passifs financiers Titres 0 Instruments dérivés 0 49 961 0 49 961 Dérivés de taux 21 720 21 720 Dérivés actions 0 Dérivés de change 28 241 28 241 Dérivés de crédit 0 Autres dérivé s 0 Autres passifs financiers 0 Passifs financiers détenus à des fins de transaction 0 49 961 0 49 961 Titres 0 Autres passifs financiers 0 Passifs financiers à la juste valeur sur option par résultat 0 0 0 0 Dérivés de taux 109 989 109 989 Dérivés de change 0 Dérivés de crédit 0 Instruments dérivés de couverture 0 109 989 0 109 989 (En milliers d'Euros) Variation de périmètre 31/12/2016 Cotation sur un marché actif (Niveau 1) Techniques de valorisation utilisant des données observables (Niveau 2) Techniques de valorisation utilisant des données non observables (Niveau 3) Total Actifs financiers Titres 0 Titres à revenu fixe 0 Titres à revenu variable 0 Instruments dérivés 0 8 566 0 8 566 Dérivés de taux 0 6 329 0 6 329 Dérivés actions 0 0 0 0 Dérivés de change 0 2 237 0 2 237 Dérivés de crédit 0 0 0 0 Autres dérivés 0 0 0 0 Autres actifs financiers 0 0 0 0 Actifs financiers détenus à des fins de transaction 0 8 566 0 8 566 Titres -19 30 309 0 30 290 Titres à revenu fixe -19 19 0 0 Titres à revenu variable 0 30 290 0 30 290 Autres actifs financiers 0 -30 290 0 -30 290 Actifs financiers à la juste valeur sur option par résultat -19 19 0 0 Dérivés de taux 0 72 413 0 72 413 Dérivés de change 0 0 0 0 Dérivés de crédit 0 0 0 0 Instruments dérivés de couverture 0 72 413 0 72 413 Titres de participation 0 -2 151 349 090 346 939 Autres titres 473 886 3 005 -212 699 264 192 Titres à revenu fixe 473 886 969 -212 359 262 496 Titres à revenu variable 0 2 036 -340 1 696 Autres actifs financiers 0 0 0 0 Actifs financiers disponibles à la vente 473 886 854 136 391 611 131 Passifs financiers 0 0 0 Titres 0 0 0 0 Instruments dérivés 0 11 365 0 11 365 Dérivés de taux 0 9 128 0 9 128 Dérivés actions 0 0 0 0 Dérivés de change 0 2 237 0 2 237 Dérivés de crédit 0 0 0 0 Autres dérivés 0 0 0 0 Autres passifs financiers 0 0 0 0 Passifs financiers détenus à des fins de transaction 0 11 365 0 11 365 Titres 0 0 0 0 Autres passifs financiers 0 0 0 0 Passifs financiers à la juste valeur sur option par résultat 0 0 0 0 Dérivés de taux 0 43 953 0 43 953 Dérivés de change 0 0 0 0 Dérivés de crédit 0 0 0 0 Instruments dérivés de couverture 0 43 953 0 43 953 (En milliers d'Euros) BPATL 31/12/2016 Cotation sur un marché actif ( N iveau 1) Techniques de valorisation utilisant des données observables ( N iveau 2) Techniques de valorisation utilisant des données non observables ( N iveau 3) Total Actifs financiers Titres 0 0 0 0 Titres à revenu fixe 0 Titres à revenu variable 0 Instruments dérivés 0 34 740 0 34 740 Dérivés de taux 8 736 8 736 Dérivés actions 0 0 Dérivés de change 26 004 26 004 Dérivés de crédit 0 Autres dérivés 0 Autres actifs financiers 0 Actifs financiers détenus à des fins de transaction 0 34 740 0 34 740 Titres 19 18 679 0 18 698 Titres à revenu fixe 19 18 679 18 698 Titres à revenu variable 0 0 Autres actifs financiers 30 290 30 290 Actifs financiers à la juste valeur sur option par résultat 19 48 969 0 48 988 Dérivés de taux 39 849 39 849 Dérivés de change 0 Dérivés de crédit 0 Instruments dérivés de couverture 0 39 849 0 39 849 Titres de participation 2 151 503 333 505 484 Autres titres 0 2 222 250 222 252 Titres à revenu fixe 0 213 768 213 768 Titres à revenu variable 2 8 482 8 484 Autres actifs financiers 0 Actifs financiers disponibles à la vente 0 2 153 725 583 727 736 Passifs financiers Titres 0 Instruments dérivés 0 38 596 0 38 596 Dérivés de taux 12 592 12 592 Dérivés actions 0 Dérivés de change 26 004 26 004 Dérivés de crédit 0 Autres dérivés 0 Autres passifs financiers 0 Passifs financiers détenus à des fins de transaction 0 38 596 0 38 596 Titres 0 Autres passifs financiers 0 Passifs financiers à la juste valeur sur option par résultat 0 0 0 0 Dérivés de taux 66 036 66 036 Dérivés de change 0 Dérivés de crédit 0 Instruments dérivés de couverture 0 66 036 0 66 036 5.5.2. Analyse des actifs et passifs financiers classés en niveau 3 de la hiérarchie de juste valeur  : Au 31 décembre 2017  : (En milliers d'Euros) 01/01/2017 Gains et pertes comptabilisés au cours de la période Événements de gestion de la période Transferts de la période Autres variations 31/12/2017 Au compte de résultat en capitaux propres Achats / Émissions Ventes / Remboursements vers une autre catégorie comptable de et vers un autre niveau Sur les opérations en vie à la clôture Sur les opérations sorties du bilan à la clôture Actifs financiers Titres Titres à revenu fixe Titres à revenu variable Instruments dérivés Dérivés de taux Dérivés actions Dérivés de change Dérivés de crédit Autres dérivés Autres actifs financiers Actifs financiers détenus à des fins de transaction Titres Titres à revenu fixe Titres à revenu variable Autres actifs financiers Actifs financiers à la juste valeur sur option par résultat Dérivés de taux Dérivés de change Dérivés de crédit Instruments dérivés de couverture Titres de participation 852 423 285 852 708 Autres titres 9 551 -1 409 445 8 587 Titres à revenu fixe 1 409 -1 409 Titres à revenu variable 8 142 445 8 587 Autres actifs financiers Actifs financiers disponibles à la vente 861 974 -1 409 730 861 295 Passifs financiers Titres Instruments dérivés Dérivés de taux Dérivés actions Dérivés de change Dérivés de crédit Autres dérivés Autres passifs financiers Passifs financiers détenus à des fins de transaction Titres Autres passifs financiers Passifs financiers à la juste valeur sur option par résultat Dérivés de taux Dérivés de change Dérivés de crédit Instruments dérivés de couverture 5.5.3. Analyse des transferts entre niveaux de la hiérarchie de juste valeur . — Absence de transfert significatif sur l’exercice 2017. 5.5.4. Sensibilité de la juste valeur de niveau 3 aux variations des principales hypothèses . — Le principal instrument évalué à la juste valeur de niveau 3 au bilan du groupe Banque Populaire Grand Ouest est sa participation dans l’organe central BPCE. Cette participation est classée en «Actifs financiers disponibles à la vente ». Les modalités d’évaluation de la juste valeur du titre BPCE SA sont décrites dans la note 4.1.6 relative à la détermination de la juste valeur. La méthode de valorisation utilisée est la méthode de l’actif net réévalué, qui intègre la réévaluation des principales filiales de BPCE. Ce modèle de valorisation repose sur des paramètres internes. Le taux de croissance à l’infini et le taux d’actualisation figurent parmi les paramètres les plus significatifs. Une baisse du taux de croissance à l’infini de 0,25% conduirait à une baisse de la juste valeur du titre BPCE de 10.4 millions d’euros, toutes choses restant égales par ailleurs. Ce montant affecterait négativement les « Gains et pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global Une hausse du taux de croissance à l’infini de 0,25% conduirait à une hausse de la juste valeur du titre BPCE de 10.2 millions d’euros, toutes choses restant égales par ailleurs. Ce montant affecterait positivement les «Gains et pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global». Une baisse du taux d’actualisation de 0,25% conduirait à une hausse de la juste valeur du titre BPCE de 28.5 millions d’euros, toutes choses restant égales par ailleurs. Ce montant affecterait positivement les « Gains et pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global ». Une hausse du taux d’actualisation de 0,25% conduirait à une baisse de la juste valeur du titre BPCE de 26.6 millions d’euros, toutes choses restant égales par ailleurs. Ce montant affecterait négativement les «Gains et pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global. 5.6. Prêts et créances . — Il s’agit des actifs financiers non dérivés à paiement fixe ou déterminable qui ne sont pas traités sur un marché actif. La grande majorité des crédits accordés par le groupe est classée dans cette catégorie. Les informations relatives au risque de crédit sont présentées en note 7.1. 5.6.1. Prêts et créances sur les établissements de crédit  : (En milliers d'Euros) BPGO BPGO Variation de périmètre BPATL 31/12/2017 31/12/2016 31/12/2016 31/12/2016 Prêt et créances sur les établissements de crédit 3 268 942 3 060 226 1 512 461 1 547 765 Dépréciations individuelles 0 0 0 Dépréciations sur base de portefeuilles 0 0 0 Total des prêts et créances sur les établissements de crédit 3 268 942 3 060 226 1 512 461 1 547 765 La juste valeur des prêts et créances sur établissement de crédit est présentée en note 13. Décomposition des prêts et créances bruts sur les établissements de crédit (En milliers d'Euros) BPGO BPGO Variation de périmètre BPATL 31/12/2017 31/12/2016 31/12/2016 31/12/2016 Comptes ordinaires débiteurs 913 712 831 370 407 110 424 260 Opérations de pension Comptes et prêts 2 354 306 2 224 365 1 101 714 1 122 651 Titres assimilés à des prêts et créances Prêts subordonnés et prêts participatifs 924 4 491 3 637 854 Autres prêts et créances sur les établissements de crédit Prêts et créances dépréciés Total des prêts et créances bruts sur les établissements de crédit 3 268 942 3 060 226 1 512 461 1 547 765 Les fonds du Livret A, du LDD et du LEP centralisés à la Caisse des Dépôts et Consignations et présentés sur la ligne « Comptes et prêts » s’élèvent à 914 565 milliers d’euros au 31 décembre 2017 contre 905 646 milliers d’euros au 31 décembre 2016. Les créances sur opérations avec le réseau s’élèvent à 1 239 681 milliers d’euros au 31 décembre 2017 (1 100 025 milliers d’euros au 31 décembre 2016). 5.6.2. Prêts et créances sur la clientèle  : (En milliers d'Euros) BPGO BPGO Variation de périmètre BPATL 31/12/2017 31/12/2016 31/12/2016 31/12/2016 Prêts et créances sur la clientèle 21 096 975 19 024 984 9 397 580 9 627 404 Dépréciations individuelles -464 034 -506 272 -246 128 -260 144 Dépréciations sur base de portefeuilles -28 219 -31 306 -13 775 -17 531 Total des prêts et créances sur la clientèle 20 604 722 18 487 406 9 137 677 9 349 729 La juste valeur des prêts et créances sur la clientèle est présentée en note 13. Décomposition des prêts et créances bruts sur la clientèle  : (En milliers d'Euros) BPGO BPGO Variation de périmètre BPATL 31/12/2017 31/12/2016 31/12/2016 31/12/2016 Comptes ordinaires débiteurs 630 124 472 141 210 806 261 335 Prêts à la clientèle financière 609 644 644 Crédits de trésorerie et Créances commerciales 1 194 335 1 084 867 565 198 519 669 Crédits à l'équipement 6 790 774 6 236 101 3 068 324 3 167 777 Crédits au logement 10 690 111 9 396 747 4 742 397 4 654 350 Crédits à l'exportation 4 198 3 902 1 050 2 852 Opérations de location-financement 713 904 655 298 226 920 428 378 Opérations de pension 0 0 0 0 Autres crédits 256 381 271 453 165 842 105 611 Prêts subordonnés 328 682 682 0 Autres concours à la clientèle 19 650 640 17 649 694 8 771 057 8 878 637 Titres assimilés à des prêts et créances 2 251 4 372 0 4 372 Prêts et créances dépréciés 813 960 898 777 415 717 483 060 Total des prêts et créances bruts sur la clientèle 21 096 975 19 024 984 9 397 580 9 627 404 5.7. Actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance . — Il s’agit des actifs financiers non dérivés à paiement fixe ou déterminable ayant une date d’échéance déterminée et que le groupe a l’intention manifeste et les moyens de détenir jusqu’à l’échéance. (En milliers d'Euros) BPGO BPGO Variation de périmètre BPATL 31/12/2017 31/12/2016 31/12/2016 31/12/2016 Effets publics et valeurs assimilées 45 826 0 0 0 Obligations et autres titres à revenu fixe Montant brut des actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance 45 826 0 0 0 Dépréciations Total des actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance 45 826 0 0 0 La juste valeur des actifs détenus jusqu’à l’échéance est présentée en note 13 . 5.8. Reclassements d’actifs financiers . — Néant 5.9. Impôts différés . — Les impôts différés déterminés sur les différences temporelles reposent sur les sources de comptabilisation détaillées dans le tableau suivant (les actifs d’impôts différés sont signés en positif, les passifs d’impôts différés figurent en négatif) : ( En milliers d'E uros ) 31/12/2017 31/12/2016 Plus-values latentes sur OPCVM 0 0 GIE fiscaux 0 0 Provisions pour passifs sociaux 10 146 12 155 Provisions pour activité d'épargne-logement 5 970 5 883 Autres provisions non déductibles 12 799 13 936 Autres sources de différences temporelles -10 422 -9 221 Impôts différés liés aux décalages temporels générés par l'application des règles fiscales 18 492 22 753 Impôts différés liés à l'activation des pertes fiscales reportables Juste valeur des instruments financiers dont la variation est inscrite en réserves -7 761 -8 142 Provisions sur base de portefeuilles Autres éléments de valorisation du bilan 5 276 7 176 Impôts différés liés aux modes de valorisation du référentiel IFRS -2 484 -966 Impôts différés sur retraitements et éliminations de consolidation 0 0 Impôts différés non constatés Impôts différés nets 16 008 21 787 Comptabilisés : A l'actif du bilan 16 008 21 787 Au passif du bilan 0 0 Au 31 décembre 2017, les différences temporelles déductibles, pertes fiscales et crédits d’impôt non utilisés pour lesquels aucun actif d’impôt différé n’a été comptabilisé au bilan s’élèvent à 0 euro. 5.10. Comptes de régularisation et actifs divers  : ( En milliers d'E uros ) BPGO BPGO Variation de périmètre BPATL 31/12/2017 31/12/2016 31/12/2016 31/12/2016 Comptes d'encaissement 3 652 3 695 2 144 1 551 Charges constatées d'avance 7 634 8 244 4 258 3 986 Produits à recevoir 35 492 28 354 12 457 15 897 Autres comptes de régularisation 60 429 31 481 12 593 18 888 Comptes de régularisation - actif 107 207 71 774 31 452 39 322 Dépôts de garantie versés 31 700 14 100 0 14 100 Comptes de règlement débiteurs sur opérations sur titres 0 0 0 Parts des réassureurs dans les provisions techniques 0 0 0 Débiteurs divers 88 638 82 952 34 160 48 792 Actifs divers 120 338 97 052 34 160 62 892 Total des comptes de régularisation et actifs divers 227 545 168 826 65 612 102 214 5.11 . I mmeubles de placement  : (En milliers d'Euros) BPGO 31/12/2017 Valeur brute Cumul des amortissements et pertes de valeur Valeur nette Immeubles comptabilisés à la juste valeur 0 0 Immeubles comptabilisés au coût historique 7 776 -4 443 3 333 Total des immeubles de placement 7 776 -4 443 3 333 La juste valeur des immeubles de placement, dont les principes d’évaluation sont décrits en note 4.2, est classée en niveau 3 dans la hiérarchie des justes valeurs de la norme IFRS 13. (En milliers d'Euros) BPGO 31/12/2016 Valeur brute Cumul des amortissements et pertes de valeur Valeur nette Immeubles comptabilisés à la juste valeur 0 0 Immeubles comptabilisés au coût historique 8 396 -4 846 3 550 Total des immeubles de placement 8 396 -4 846 3 550 (En milliers d'Euros) Variation de périmètre 31/12/2016 Valeur brute Cumul des amortissements et pertes de valeur Valeur nette Immeubles comptabilisés à la juste valeur 0 0 Immeubles comptabilisés au coût historique 3 653 -3 212 441 Total des immeubles de placement 3 653 -3 212 441 (En milliers d'Euros) BPATL 31/12/2016 Valeur brute Cumul des amortissements et pertes de valeur Valeur nette Immeubles comptabilisés à la juste valeur 0 0 Immeubles comptabilisés au coût historique 4 743 -1 634 3 109 Total des immeubles de placement 4 743 -1 634 3 109 5.12 . i mmobilisations  : (En milliers d'Euros) BPGO 31/12/2017 Valeur brute Cumul des amortissements et pertes de valeur Valeur nette Immobilisations corporelles Terrains et constructions 85 722 -22 995 62 727 Biens mobiliers donnés en location 0 0 0 Équipement , mobilier et autres immobilisations corporelles 335 274 -229 909 105 365 Total des immobilisations corporelles 420 996 -252 904 168 092 Immobilisations incorporelles Droit au bail 16 723 -15 810 913 Logiciels 5 948 -5 733 215 Autres immobilisations incorporelles 0 0 0 Total des immobilisations incorporelles 22 671 -21 543 1 128 (En milliers d'Euros) BPGO 31/12/2016 Valeur brute Cumul des amortissements et pertes de valeur Valeur nette Immobilisations corporelles Terrains et constructions 93 867 -22 942 70 925 Biens mobiliers donnés en location 0 0 0 Équipement , mobilier et autres immobilisations corporelles 333 272 -220 032 113 240 Total des immobilisations corporelles 427 139 -242 974 184 165 Immobilisations incorporelles Droit au bail 16 799 -13 912 2 887 Logiciels 5 835 -5 628 207 Autres immobilisations incorporelles 0 0 0 Total des immobilisations incorporelles 22 634 -19 540 3 094 (En milliers d'Euros) Variation de périmètre 31/12/2016 Valeur brute Cumul des amortissements et pertes de valeur Valeur nette Immobilisations corporelles Terrains et constructions 59 727 -12 276 47 451 Biens mobiliers donnés en location 0 0 0 Équipement , mobilier et autres immobilisations corporelles 176 533 -122 681 53 852 Total des immobilisations corporelles 236 260 -134 957 101 303 Immobilisations incorporelles Droit au bail 10 766 -8 629 2 137 Logiciels 1 527 -1 515 12 Autres immobilisations incorporelles 0 0 0 Total des immobilisations incorporelles 12 293 -10 144 2 149 (En milliers d'Euros) BPATL 31/12/2016 Valeur brute Cumul des amortissements et pertes de valeur Valeur nette Immobilisations corporelles Terrains et constructions 34 140 -10 666 23 474 Biens mobiliers donnés en location 0 0 0 Équipement , mobilier et autres immobilisations corporelles 156 739 -97 351 59 388 Total des immobilisations corporelles 190 879 -108 017 82 862 Immobilisations incorporelles Droit au bail 6 033 -5 283 750 Logiciels 4 308 -4 113 195 Autres immobilisations incorporelles 0 0 0 Total des immobilisations incorporelles 10 341 -9 396 945 5.13. Écarts d’acquisition . — Néant . 5.14. Dettes envers les établissements de crédit et la clientèle . — Les dettes, qui ne sont pas classées comme des passifs financiers évalués à la juste valeur par résultat, font l’objet d’une comptabilisation selon la méthode du coût amorti et sont enregistrées au bilan en « Dettes envers les établissements de crédit » ou en « Dettes envers la clientèle ». 5.14.1. Dettes envers les établissements de crédit  : ( En milliers d'E uros ) BPGO BPGO Variation de périmètre BPATL 31/12/2017 31/12/2016 31/12/2016 31/12/2016 Comptes à vue 102 977 28 132 13 680 14 452 Opérations de pension 0 0 0 0 Dettes rattachées 1 98 0 98 Dettes à vue envers les établissements de crédit 102 978 28 230 13 680 14 550 Emprunts et comptes à terme 5 839 664 5 368 292 2 641 762 2 726 530 Opérations de pension 14 209 14 209 1 197 13 012 Dettes rattachées 13 742 26 658 12 386 14 272 Dettes à terme envers les établissements de crédit 5 867 615 5 409 159 2 655 345 2 753 814 Total des dettes envers les établissements de crédit 5 970 593 5 437 389 2 669 025 2 768 364 La juste valeur des dettes envers les établissements de crédit est présentée en note 13. Les dettes sur opérations avec le réseau s’élèvent à 4 534 652 milliers d’euros au 31 décembre 2017 (4 173 431 milliers d’euros au 31 décembre 2016). 5.14.2. Dettes envers la clientèle  : ( En milliers d'E uros ) BPGO BPGO Variation de périmètre BPATL 31/12/2017 31/12/2016 31/12/2016 31/12/2016 Comptes ordinaires créditeurs 6 121 094 5 088 177 2 577 585 2 510 592 Livret A 1 084 858 941 413 469 757 471 656 Plans et comptes épargne-logement 2 274 476 2 061 208 1 165 285 895 923 Autres comptes d'épargne à régime spécial 3 654 333 3 277 545 1 455 690 1 821 855 Dettes rattachées 0 70 501 38 428 32 073 Comptes d'épargne à régime spécial 7 013 667 6 350 667 3 129 160 3 221 507 Comptes et emprunts à vue 73 684 44 311 21 654 22 657 Comptes et emprunts à terme 3 435 801 3 483 988 1 812 327 1 671 661 Dettes rattachées 129 300 137 326 35 074 102 252 Autres comptes de la clientèle 3 638 785 3 665 625 1 869 055 1 796 570 Opérations de pension 0 0 0 0 Autres dettes envers la clientèle 0 0 0 0 Total des dettes envers la clientèle 16 773 546 15 104 469 7 575 800 7 528 669 La juste valeur des dettes envers la clientèle est présentée en note 13. 5.15. Dettes représentées par un titre . — Les dettes représentées par un titre sont ventilées selon la nature de leur support, à l’exclusion des titres subordonnés classés au poste « Dettes subordonnées ». ( En milliers d'E uros ) BPGO BPGO Variation de périmètre BPATL 31/12/2017 31/12/2016 31/12/2016 31/12/2016 Emprunts obligataires 0 0 Titres du marché interbancaire et titres de créances négociables 342 829 335 472 254 864 80 608 Autres dettes représentées par un titre 0 0 Total 342 829 335 472 254 864 80 608 Dettes rattachées 5 244 5 743 4 403 1 340 Total des dettes représentées par un titre 348 073 341 215 259 267 81 948 La juste valeur des dettes représentées par un titre est présentée en note 13. 5.16. Comptes de régularisation et passifs divers  : (En milliers d'Euros) BPGO BPGO Variation de périmètre BPATL 31/12/2017 31/12/2016 31/12/2016 31/12/2016 Comptes d'encaissement 4 524 11 311 8 076 3 235 Produits constatés d'avance 112 675 103 896 14 060 89 836 Charges à payer 62 415 58 945 19 133 39 812 Autres comptes de régularisation créditeurs 114 154 132 827 76 460 56 367 Comptes de régularisation - passif 293 768 306 979 117 729 189 250 Comptes de règlement créditeurs sur opérations sur titres 10 635 7 999 3 461 4 538 Dépôts de garantie reçus 2 703 8 110 8 000 110 Créditeurs divers 83 387 60 971 21 681 39 290 Passifs divers liés à l'assurance 0 0 0 Passifs divers 96 725 77 080 33 142 43 938 Total des comptes de régularisation et passifs divers 390 493 384 059 150 871 233 188 5.17. Provisions  : (En milliers d'Euros) BPGO BPGO Variation de périmètre BPATL 01/01/2017 Augmentation Utilisation Reprises non utilisées Autres mouvements 31/12/2017 31/12/2016 31/12/2016 Provisions pour engagements sociaux 68 362 5 993 0 -6 949 -2 276 65 130 29 310 39 052 Provisions pour activité d'épargne-logement 19 497 1 407 0 -11 0 20 893 10 597 8 900 Risques légaux et fiscaux 1 960 9 223 0 -179 0 11 004 1 521 439 Provisions pour restructurations 0 54 283 0 0 0 54 283 0 0 Engagements de prêts et garanties 11 204 1 047 0 -8 786 -45 3 420 6 899 4 305 Autres provisions 6 987 7 671 0 -3 729 -66 10 863 1 893 5 094 Total des provisions 108 010 79 624 0 -19 654 -2 387 165 593 50 220 57 790 5.17.1. Encours collectés au titre de l’ É pargne -logement  : Encours de dépôts collecté s : (En milliers d'Euros) BPGO BPGO Variation de périmètre BPATL 31/12/2017 31/12/2016 31/12/2016 31/12/2016 Encours collectés au titre des Plans d' Épargne logement (PEL) Ancienneté de moins de 4 ans 283 818 1 100 335 604 612 495 723 Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans 1 380 694 355 045 235 333 119 712 Ancienneté de plus de 10 ans 392 371 401 666 194 390 207 276 Encours collectés au titre des plans Épargne -logement 2 056 883 1 857 046 1 034 335 822 711 Encours collectés au titre des comptes Épargne -logement 217 601 210 178 130 949 79 229 Total des encours collectes au titre de l' Épargne -logement 2 274 484 2 067 224 1 165 284 901 940 5.17.2. Encours de crédits octroyés au titre de l’ É pargne -logement  : Encours de crédits octroyés  : ( En milliers d'E uros ) BPGO BPGO Variation de périmètre BPATL 31/12/2017 31/12/2016 31/12/2016 31/12/2016 Encours de crédits octroyés au titre des plans Épargne -logement 1 919 2 922 1 541 1 381 Encours de crédits octroyés au titre des comptes Épargne -logement 17 701 26 770 16 380 10 390 Total des encours de crédits octroyés au titre de l' Épargne -logement 19 620 29 692 17 921 11 771 5.17.3. Provisions constituées au titre de l’ É pargne -logement  : ( En milliers d'E uros ) BPGO BPGO Variation de périmètre BPATL 31/12/2016 Dotations / Reprises 31/12/2017 31/12/2016 31/12/2016 Provisions constituées au titre des PEL Ancienneté de moins de 4 ans 11 368 -6 449 4 919 7 644 3 724 Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans 1 522 6 422 7 944 859 663 Ancienneté de plus de 10 ans 5 415 1 008 6 423 2 591 2 824 Provisions constituées au titre des plans Épargne logement 18 305 981 19 286 11 094 7 211 Provisions constituées au titre des comptes Épargne logement 1 687 297 1 984 689 998 Provisions constituées au titre des crédits PEL -56 16 -40 -37 -19 Provisions constituées au titre des crédits CEL -440 102 -338 -294 -146 Provisions constituées au titre des crédits Épargne logement -496 118 -378 -331 -165 Total des provisions constituées au titre de l' Épargne logement 19 496 1 396 20 892 11 452 8 044 5.18. Dettes subordonnées . — Les dettes subordonnées se distinguent des créances ou des obligations émises en raison du remboursement qui n’interviendra qu’après le désintéressement de tous les créanciers privilégiés ou chirographaires mais avant le remboursement des prêts et titres participatifs et des titres super subordonnés. (En milliers d'Euros) BPGO BPGO Variation de périmètre BPATL 31/12/2017 31/12/2016 31/12/2016 31/12/2016 Dettes subordonnées à durée déterminée 0 0 Dettes subordonnées à durée indéterminée 0 0 Dépôts de garantie à caractère mutuel 20 697 21 310 5 615 15 695 Dettes subordonnées et assimilés 20 697 21 310 5 615 15 695 Dettes rattachées 0 0 Réévaluation de la composante couverte 0 0 Total des dettes subordonnées 20 697 21 310 5 615 15 695 La juste valeur des dettes subordonnées est présentée en note 13. Évolution des dettes subordonnées et assimilés au cours de l’exercice . (En milliers d'Euros) BPGO 01/01/2017 Émission Remboursement Autres mouvements 31/12/2017 Dettes subordonnées à durée déterminée 0 0 0 Dettes subordonnées à durée indéterminée 0 0 Dépôts de garantie à caractère mutuel 21 310 0 -613 0 20 697 Dettes rattachées 0 0 0 0 0 Réévaluation de la composante couverte 0 Total 21 310 0 -613 0 20 697 5.19. Actions ordinaires et instruments de capitaux propres émis  : 5.19.1. Parts sociales  : (En milliers d'Euros) BPGO BPGO Variation de périmètre BPATL 31/12/2017 31/12/2016 31/12/2016 31/12/2016 Nombre Nominal Capital Nombre Nominal Capital Capital Capital Parts sociales Banque Populaire Grand O uest 2 042 642 000 0,50 1 021 321 17 336 308 22,50 390 067 0 595 8,18 5 25 322 969 17,00 430 490 526 034 430 490 771 917 15,24 11 764 120 367 418 1,00 120 367 Sociétés de Caution Mutuelle 3 752 3 830 Valeur à la clôture 1 025 073 956 524 526 034 430 490 5.19.2. Titres supersubordonnés à durée indéterminée classés en capitaux propres . — Néant 5.20. Variation des gains et pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global  : (En milliers d'Euros) BPGO BPGO Variation de périmètre BPATL 31/12/2017 31/12/2016 31/12/2016 31/12/2016 Écarts de réévaluation sur régime à prestations définies 2 276 -10 521 -5 241 -5 280 Réévaluation du risque de crédit propre des passifs financiers désignés à la juste valeur par résultat 0 0 0 Écarts de conversion 0 0 0 Variations de valeur des actifs financiers disponibles à la vente 3 315 33 190 32 884 306 Variations de valeur de la période affectant les capitaux propres Variations de valeur de la période rapportée au résultat 0 0 0 Variations de valeur des instruments dérivés de couverture 173 438 0 438 Impôts -318 475 -677 1 152 Quote-part de gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres des entreprises mises en équivalence 13 215 8 971 8 971 Gains et pertes comptabilises directement en capitaux propres (nets d' impôts ) 18 661 32 553 35 937 -3 384 5.21. Compensation d’actifs et de passifs financiers . — Le groupe n’opère pas de compensation d’actifs et de passifs financiers au bilan en application des règles de compensation d’IAS 32 Les actifs et passifs financiers « sous accords de compensation non compensés au bilan » correspondent aux encours d’opérations sous contrats cadres de compensation ou assimilés, mais qui ne satisfont pas aux critères de compensation restrictifs de la norme IAS 32. C’est le cas notamment des dérivés ou d’encours de pensions livrées de gré à gré faisant l’objet de conventions cadres au titre desquelles les critères du règlement net ou la réalisation d’un règlement simultané de l’actif et du passif ne peut être démontré ou bien pour lesquelles le droit à compenser ne peut être exercé qu’en cas de défaillance, d’insolvabilité ou de faillite de l’une ou l’autre des parties au contrat. Pour ces instruments, les colonnes « Actifs financiers associés et instruments financiers reçus en garantie » et « Passifs financiers associés et instruments financiers donnés en garantie » comprennent notamment : — pour les opérations de pension : – les emprunts ou prêts résultant d’opérations de pensions inverses avec la même contrepartie, ainsi que les titres reçus ou donnés en garantie (pour la juste valeur desdits titres), – les appels de marge sous forme de titres (pour la juste valeur desdits titres) ; — pour les opérations de dérivés, les justes valeurs de sens inverse avec la même contrepartie, ainsi que les appels de marge sous forme de titres. Les appels de marge reçus ou versés en trésorerie figurent dans les colonnes « Appels de marge reçus (cash collateral ) » et « Appels de marge versés (cash collateral ) ». 5.21.1. Actifs financiers  : Actifs financiers sous accords de compensation compensés au bilan . – Néant Actifs financiers sous accords de compensation non compensés au bilan  : BPGO (En milliers d'Euros) 31/12/2017 Montant net des actifs financiers présenté au bilan Passifs financiers associés et instruments financiers reçus en garantie Appels de marge reçus (cash collateral ) Exposition nette Dérivés 49 450 34 349 2 500 12 601 Opérations de pension Autres actifs Total 49 450 34 349 2 500 12 601 BPGO (En milliers d'Euros) 31/12/2016 Montant net des actifs financiers présenté au bilan Passifs financiers associés et instruments financiers reçus en garantie Appels de marge reçus (cash collateral ) Exposition nette Dérivés 78 876 49 723 6 374 22 779 Opérations de pension Autres actifs Total 78 876 49 723 6 374 22 779 5.21.2. Passifs financiers  : Passifs financiers sous accords de compensation compensés au bilan . — Néant Passifs financiers sous accords de compensation non compensés au bilan BPGO (En milliers d'Euros) 31/12/2017 Montant net des passifs financiers présenté au bilan Actifs financiers associés et instruments financiers donnés en garantie Appels de marge versés (cash collateral ) Exposition nette Dérivés 34 753 34 340 413 Opérations de pension Autres passifs Total 34 753 34 340 413 BPGO (En milliers d'Euros) 31/12/2016 Montant net des passifs financiers présenté au bilan Actifs financiers associés et instruments financiers donnés en garantie Appels de marge versés (cash collateral ) Exposition nette Dérivés 51 093 49 453 1 640 Opérations de pension Autres passifs Total 51 093 49 453 1 640 Note 6 . – Notes relatives au compte de résultat . 6.1 . I ntérêts, produits et charges assimilés . — Ce poste enregistre les intérêts calculés selon la méthode du taux d’intérêt effectif des actifs et passifs financiers évalués au coût amorti, à savoir les prêts et emprunts sur les opérations interbancaires et sur les opérations clientèle, le portefeuille d’actifs détenus jusqu’à l’échéance, les dettes représentées par un titre et les dettes subordonnées. Il enregistre également les coupons courus et échus des titres à revenu fixe comptabilisés dans le portefeuille d’actifs financiers disponibles à la vente et des dérivés de couverture, étant précisé que les intérêts courus des dérivés de couverture de flux de trésorerie sont portés en compte de résultat symétriquement aux intérêts courus de l’élément couvert. (En milliers d'Euros) BPGO Exercice 2017 Produits Charges Net Prêts et créances avec la clientèle 432 902 -156 847 276 055 Prêts et créances avec les établissements de crédit 20 502 -40 482 -19 980 Opérations de location-financement 14 864 /// 14 864 Dettes représentées par un titre et dettes subordonnées /// -10 413 -10 413 Instruments dérivés de couverture 38 548 -47 646 -9 098 Actifs financiers disponibles à la vente 19 512 /// 19 512 Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance 1 561 /// 1 561 Actifs financiers dépréciés 6 349 /// 6 349 Autres produits et charges d'intérêts 0 -1 -1 Total des produits et charges d' intérêts 534 238 -255 389 278 849 (En milliers d'Euros) BPGO Exercice 2016 Produits Charges Net Prêts et créances avec la clientèle 476 977 -181 485 295 492 Prêts et créances avec les établissements de crédit 23 598 -44 205 -20 607 Opérations de location-financement 15 186 /// 15 186 Dettes représentées par un titre et dettes subordonnées /// -12 926 -12 926 Instruments dérivés de couverture 41 607 -49 796 -8 189 Actifs financiers disponibles à la vente 14 983 /// 14 983 Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance 700 /// 700 Actifs financiers dépréciés 6 857 /// 6 857 Autres produits et charges d'intérêts 0 -1 -1 Total des produits et charges d' intérêts 579 908 -288 413 291 495 (En milliers d'Euros) Variation de périmètre Exercice 2016 Produits Charges Net Prêts et créances avec la clientèle 234 962 -86 987 147 975 Prêts et créances avec les établissements de crédit 14 225 -22 597 -8 372 Opérations de location-financement 4 955 /// 4 955 Dettes représentées par un titre et dettes subordonnées /// -9 844 -9 844 Instruments dérivés de couverture 20 607 -16 375 4 232 Actifs financiers disponibles à la vente 7 335 /// 7 335 Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance 700 /// 700 Actifs financiers dépréciés 3 208 /// 3 208 Autres produits et charges d'intérêts 0 -1 -1 Total des produits et charges d' intérêts 285 992 -135 804 150 188 (En milliers d'Euros) BPATL Exercice 2016 Produits Charges Net Prêts et créances avec la clientèle 242 015 -94 498 147 517 Prêts et créances avec les établissements de crédit 9 373 -21 608 -12 235 Opérations de location-financement 10 231 /// 10 231 Dettes représentées par un titre et dettes subordonnées /// -3 082 -3 082 Instruments dérivés de couverture 21 000 -33 421 -12 421 Actifs financiers disponibles à la vente 7 648 /// 7 648 Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance 0 /// 0 Actifs financiers dépréciés 3 649 /// 3 649 Autres produits et charges d'intérêts 0 0 0 Total des produits et charges d' intérêts 293 916 -152 609 141 307 Les produits d’intérêts sur prêts et créances avec les établissements de crédit comprennent 18 965 milliers d’euros (13 633 milliers d’euros en 2016) au titre de la rémunération des fonds du Livret A, du LDD et du LEP centralisés à la Caisse des Dépôts et Consignations. Les charges ou produits d’intérêts sur les comptes d’épargne à régime spécial comprennent 1 396 milliers d’euros au titre de la dotation nette à la provision épargne logement ( contre 823 milliers d’euros au titre de l’exercice 2016). 6.2. Produits et charges de commissions . — Les commissions sont enregistrées en fonction du type de service rendu et du mode de comptabilisation des instruments financiers auxquels le service rendu est rattaché. Ce poste comprend notamment les commissions rémunérant des services continus (commissions sur moyens de paiement, droits de garde sur titres en dépôts, etc.), des services ponctuels (commissions sur mouvements de fonds, pénalités sur incidents de paiements, etc.), l’exécution d’un acte important ainsi que les commissions afférentes aux activités de fiducie et assimilées, qui conduisent le groupe à détenir ou à placer des actifs au nom de la clientèle. En revanche, les commissions assimilées à des compléments d’intérêt et faisant partie intégrante du taux effectif du contrat figurent dans la marge d’intérêt. (En milliers d'Euros) BPGO Exercice 2017 Produits Charges Net Opérations interbancaires et de trésorerie 6 739 -1 292 5 447 Opérations avec la clientèle 114 428 -5 785 108 643 Prestation de services financiers 21 701 -2 032 19 669 Vente de produits d'assurance vie 46 019 46 019 Moyens de paiement 76 093 -44 553 31 540 Opérations sur titres 5 719 -16 5 703 Activités de fiducie 9 478 -2 207 7 271 Opérations sur instruments financiers et de hors bilan 12 780 -2 502 10 278 Autres commissions 2 229 -377 1 852 Total des commissions 295 186 -58 764 236 422 (En milliers d'Euros) BPGO Exercice 2016 Produits Charges Net Opérations interbancaires et de trésorerie 3 274 -818 2 456 Opérations avec la clientèle 113 541 -1 122 112 419 Prestation de services financiers 20 336 -2 792 17 544 Vente de produits d'assurance vie 42 854 42 854 Moyens de paiement 73 571 -44 456 29 115 Opérations sur titres 5 609 -16 5 593 Activités de fiducie 9 520 -1 372 8 148 Opérations sur instruments financiers et de hors bilan 11 206 -1 386 9 820 Autres commissions 1 202 -309 893 Total des commissions 281 113 -52 271 228 842 (En milliers d'Euros) Variation de périmètre Exercice 2016 Produits Charges Net Opérations interbancaires et de trésorerie 995 -661 334 Opérations avec la clientèle 60 385 -205 60 180 Prestation de services financiers 7 418 -1 467 5 951 Vente de produits d'assurance vie 13 993 0 13 993 Moyens de paiement 44 826 -24 954 19 872 Opérations sur titres 3 805 -16 3 789 Activités de fiducie 1 385 0 1 385 Opérations sur instruments financiers et de hors bilan 2 696 0 2 696 Autres commissions 227 -1 712 -1 485 Total des commissions 135 730 -29 015 106 715 (En milliers d'Euros) BPATL Exercice 2016 Produits Charges Net Opérations interbancaires et de trésorerie 2 279 -157 2 122 Opérations avec la clientèle 53 156 -917 52 239 Prestation de services financiers 12 918 -1 325 11 593 Vente de produits d'assurance vie 28 861 28 861 Moyens de paiement 28 745 -19 502 9 243 Opérations sur titres 1 804 0 1 804 Activités de fiducie 8 135 -1 372 6 763 Opérations sur instruments financiers et de hors bilan 8 510 -1 386 7 124 Autres commissions 975 1 403 2 378 Total des commissions 145 383 -23 256 122 127 6.3. Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat . — Ce poste enregistre les gains et pertes des actifs et passifs financiers de transaction, ou comptabilisés sur option à la juste valeur par résultat y compris les intérêts générés par ces instruments. La ligne « Résultat sur opérations de couverture » comprend la réévaluation des dérivés en couverture de juste valeur ainsi que la réévaluation symétrique de l’élément couvert, la contrepartie de la réévaluation en juste valeur du portefeuille macro couvert et la part inefficace des couvertures de flux de trésorerie. ( En milliers d'E uros ) BPGO BPGO Variation de périmètre BPATL 31/12/2017 31/12/2016 31/12/2016 31/12/2016 Résultats sur instruments financiers de transaction 4 924 727 -173 900 Résultats sur instruments financiers à la juste valeur par résultat sur option -524 -585 -59 -526 Résultats sur opérations de couverture -379 -147 312 -459 - Inefficacité de la couverture de juste valeur -855 360 360 0 - Inefficacité de la couverture de flux de trésorerie 476 -507 -48 -459 - Inefficacité de la couverture d'investissements nets en devises 0 0 0 0 Résultats sur opérations de change 1 509 1 179 770 409 Total des gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat 5 530 1 174 850 324 Marge initiale ( day one profit)  : ( En milliers d'E uros ) Exercice 2017 Exercice 2016 Marge non amortie en début de période 0 0 Marge différée sur les nouvelles opérations 0 0 Marge comptabilisée en résultat au cours de l’exercice 0 0 Marge non amortie en fin de période 0 0 6.4. Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente . — Ce poste enregistre les dividendes des titres à revenu variable, les résultats de cession des actifs financiers disponibles à la vente et des autres actifs financiers non évalués à la juste valeur, ainsi que les pertes de valeur des titres à revenu variable enregistrées en raison d’une dépréciation durable. ( En milliers d'E uros ) BPGO BPGO Variation de périmètre BPATL 31/12/2017 31/12/2016 31/12/2016 31/12/2016 Résultats de cession 2 810 4 103 3 704 399 Dividendes reçus 21 852 22 576 10 292 12 284 Dépréciation durable des titres à revenu variable -233 -400 -400 0 Total des gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles a la vente 24 429 26 279 13 596 12 683 6.5. Produits et charges des autres activités . — Figurent notamment dans ce poste : — les produits et charges des immeubles de placement (loyers et charges, résultats de cession, amortissements et dépréciations) ; — les produits et charges liés à l’activité d’assurance (en particulier les primes acquises, les charges de prestation et les variations de provisions techniques des contrats d’assurance) ; — les produits et charges des opérations de locations opérationnelles ; — les produits et charges de l’activité de promotion immobilière (chiffre d’affaires, achats consommés). (En milliers d'Euros) BPGO Exercice 2017 Produits Charges Net Produits et charges des activités d'assurance 0 0 0 Produits et charges sur activités immobilières 0 0 0 Produits et charges sur opérations de location 190 0 190 Produits et charges sur immeubles de placement 732 -48 684 Quote-part réalisée sur opérations faites en commun 2 323 -3 758 -1 435 Charges refacturées et produits rétrocédés 829 0 829 Autres produits et charges divers d'exploitation 4 779 -6 921 -2 142 Dotations et reprises de provisions aux autres produits et charges d'exploitation -2 906 -2 906 Autres produits et charges d'exploitation bancaire 7 931 -13 585 -5 654 Total des produits et charges des autres activités 8 853 -13 633 -4 780 ( En milliers d'E uros ) BPGO Exercice 2016 Produits Charges Net Produits et charges des activités d'assurance 0 0 0 Produits et charges sur activités immobilières 0 0 0 Produits et charges sur opérations de location -135 0 -135 Produits et charges sur immeubles de placement 0 -63 -63 Quote-part réalisée sur opérations faites en commun 2 415 -3 277 -862 Charges refacturées et produits rétrocédés 794 0 794 Autres produits et charges divers d'exploitation 5 447 -2 675 2 772 Dotations et reprises de provisions aux autres produits et charges d'exploitation 476 476 Autres produits et charges d'exploitation bancaire 8 656 -5 476 3 180 Total des produits et charges des autres activités 8 521 -5 539 2 982 (En milliers d'Euros) Variation de périmètre Exercice 2016 Produits Charges Net Produits et charges des activités d'assurance 0 0 0 Produits et charges sur activités immobilières 0 0 0 Produits et charges sur opérations de location -135 0 -135 Produits et charges sur immeubles de placement 0 -28 -28 Quote-part réalisée sur opérations faites en commun 1 254 -1 506 -252 Charges refacturées et produits rétrocédés 794 0 794 Autres produits et charges divers d'exploitation 2 114 -551 1 563 Dotations et reprises de provisions aux autres produits et charges d'exploitation 0 0 0 Autres produits et charges d'exploitation bancaire 4 162 -2 057 2 105 Total des produits et charges des autres activités 4 027 -2 085 1 942 (En milliers d'Euros) BPATL Exercice 2016 Produits Charges Net Produits et charges des activités d'assurance 0 0 0 Produits et charges sur activités immobilières 0 0 0 Produits et charges sur opérations de location 0 0 0 Produits et charges sur immeubles de placement 0 -35 -35 Quote-part réalisée sur opérations faites en commun 1 161 -1 771 -610 Charges refacturées et produits rétrocédés 0 0 0 Autres produits et charges divers d'exploitation 3 333 -2 124 1 209 Dotations et reprises de provisions aux autres produits et charges d'exploitation 476 476 Autres produits et charges d'exploitation bancaire 4 494 -3 419 1 075 Total des produits et charges des autres activités 4 494 -3 454 1 040 6.6. Charges générales d’exploitation . — Les charges générales d’exploitation comprennent essentiellement les frais de personnel, dont les salaires et traitements nets de refacturation, les charges sociales ainsi que les avantages du personnel (tels que les charges de retraite). Ce poste comprend également l’ensemble des frais administratifs et services extérieurs. (En milliers d'Euros) BPGO BPGO Variation de périmètre BPATL 31/12/2017 31/12/2016 31/12/2016 31/12/2016 Charges de personnel -232 103 -212 325 -103 737 -108 588 Impôts et taxes -14 023 -16 017 -7 752 -8 265 Services extérieurs -177 601 -137 130 -71 016 -66 114 Autres frais administratifs -191 624 -153 147 -78 768 -74 379 Total des charges générales d'exploitation -423 727 -365 472 -182 505 -182 967 Les impôts, taxes et contributions réglementaires incluent notamment la cotisation au FRU (Fonds de Résolution Unique) pour un montant annuel de 2 664 milliers d’euros (contre 2 035 milliers d’euros en 2016) et la Taxe de risque systémique des banques (TSB) pour un montant annuel de 2 453 milliers d’euros (contre 2 134 milliers d’euros en 2016). La décomposition des charges de personnel est présentée dans la note 8.1. 6.7. Coût du risque . — Ce poste enregistre la charge nette des dépréciations constituées au titre du risque de crédit, qu’il s’agisse de dépréciations individuelles ou de dépréciations constituées sur base de portefeuilles de créances homogènes. Il porte aussi bien sur les prêts et créances que sur les titres à revenu fixe supportant un risque avéré de contrepartie. Les pertes liées à d’autres types d’instruments (dérivés ou titres comptabilisés à la juste valeur sur option) constatées suite à la défaillance d’établissements de crédit figurent également dans ce poste. Coût du risque de la période  : (En milliers d'Euros) BPGO BPGO Variation de périmètre BPATL Exercice 2017 Exercice 2016 Exercice 2016 Exercice 2016 Dotations nettes aux dépréciations et aux provisions -32 935 -53 600 -23 619 -29 981 Récupérations sur créances amorties 4 756 5 526 4 615 911 Créances irrécouvrables non couvertes par des dépréciations -8 426 -7 776 -4 876 -2 900 Total coût du risque -36 605 -55 850 -23 880 -31 970 Coût du risque de la période par nature d’actifs  : (En milliers d'Euros) BPGO BPGO Exercice 2017 Exercice 2016 Opérations interbancaires -1 0 Opérations avec la clientèle -35 478 -55 850 Autres actifs financiers -1 126 0 Total coût du risque -36 605 -55 850 6.8. Gains ou pertes sur autres actifs . — Ce poste comprend les résultats de cession des immobilisations corporelles et incorporelles d’exploitation et les plus ou moins-values de cession des titres de participation consolidés. (En milliers d'Euros) BPGO BPGO Variation de périmètre BPATL Exercice 2017 Exercice 2016 Exercice 2016 Exercice 2016 Gains ou pertes sur cessions d'immobilisations corporelles et incorporelles d'exploitation -2 267 542 -80 622 Gains ou pertes sur cessions des participations consolidées (1) 23 315 114 114 0 Total des gains ou pertes sur autres actifs 21 048 656 34 622 (1) dont 23 315 de gain sur cession de titres Ouest Croissance. 6.9 . Variations de valeur des écarts d’acquisition . — Néant 6.10. I mpôts sur le résultat  : BPGO BPGO Variation de périmètre BPATL (En milliers d'Euros) Exercice 2017 Exercice 2016 Exercice 2016 Exercice 2016 Impôts courants -10 851 -21 832 -13 692 -8 140 Impôts différés -5 102 -11 515 -4 770 -6 745 Impôts sur le résultat -15 953 -33 347 -18 462 -14 885 Note 7 . – Expositions aux risques . L’information relative au capital et à sa gestion ainsi qu’aux ratios réglementaires est présentée dans la partie Gestion des risques. L’information relative actifs financiers présentant des impayés et aux réaménagements en présence de difficultés financ ières est présentée dans la partie Gestion des risques - Risques de crédit et de contrepartie. 7.1. R isque de crédit et risque de contrepartie . — Certaines informations relatives à la gestion des risques requises par la norme IFRS 7 sont également présentées dans le rapport sur la gestion des risques. Elles incluent : — la décomposition du portefeuille de crédit par catégories d’expositions brutes et par approches ; — la répartition des expositions brutes par catégories et par approches avec distinction du risque de crédit et du risque de contrepartie ; — la répartition des expositions brutes par zone géographique ; — la concentration du risque de crédit par emprunteur ; — la répartition des expositions par qualité de crédit. Ces informations font partie intégrante des comptes certifiés par les commissaires aux comptes. 7.1.1. Mesure et gestion du risque de crédit . — Le risque de crédit se matérialise lorsqu’une contrepartie est dans l’incapacité de faire face à ses obligations et peut se manifester par la migration de la qualité de crédit voire par le défaut de la contrepartie. Les engagements exposés au risque de crédit sont constitués de créances existantes ou potentielles et notamment de prêts, titres de créances ou de propriété ou contrats d’échange de performance, garanties de bonne fin ou engagements confirmés ou non utilisés. Les procédures de gestion et les méthodes d’évaluation des risques de crédit, la concentration des risques, la qualité des actifs financiers sains, l’analyse et la répartition des encours sont communiquées dans le rapport sur la gestion des risques. 7.1.2. Exposition globale au risque de crédit et au risque de contrepartie . — Le tableau ci-dessous présente l’exposition de l’ensemble des actifs financiers du Groupe BPCE au risque de crédit et de contrepartie. Cette exposition au risque de crédit (déterminée sans tenir compte de l’effet des compensations non comptabilisées et des collatéraux) et au risque de contrepartie correspond à la valeur nette comptable des actifs financiers. (En milliers d'Euros) BPGO BPGO Variation de périmètre BPATL Exercice 2017 Exercice 2016 Exercice 2016 Exercice 2016 Actifs financiers à la juste valeur par résultat (hors titres à revenu variable) 57 418 92 294 8 566 83 728 Instruments dérivés de couverture 81 425 112 262 72 413 39 849 Actifs financiers disponibles à la vente (hors titres à revenu variable) 472 874 476 264 262 496 213 768 Prêts et créances sur les établissements de crédit 3 268 942 3 060 226 1 512 461 1 547 765 Prêts et créances sur la clientèle 20 604 722 18 487 406 9 137 677 9 349 729 Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance 45 826 0 0 0 Autres actifs financiers 0 0 0 0 Exposition des engagements au bilan 24 531 207 22 228 452 10 993 613 11 234 839 Garanties financières données 782 770 1 564 173 1 045 820 518 353 Engagements par signature 2 292 437 2 129 000 1 159 254 969 746 Exposition des engagements au hors bilan 3 075 207 3 693 173 2 205 074 1 488 099 Exposition globale au risque de crédit et au risque de contrepartie 27 606 414 25 921 625 13 198 687 12 722 938 7.1.3. Dépréciations et provisions pour risque de crédit  : (En milliers d'Euros) BPGO Variation de périmètre BPATL 01/01/2017 Dotations Reprises Autres variations 31/12/2017 Exercice 2016 Exercice 2016 Actifs financiers disponibles à la vente 0 0 0 0 0 Opérations interbancaires 0 0 0 0 0 Opérations avec la clientèle 537 578 435 709 -481 005 -29 492 253 259 903 277 675 Actifs financiers détenus jusqu'à échéance 0 0 0 0 0 0 Autres actifs financiers 1 889 1 201 -74 0 3 016 1 803 86 Dépréciations déduites de l'actif 539 467 436 910 -481 079 -29 495 269 261 706 277 761 Provisions sur engagements hors bilan 11 204 1 047 -8 786 -44 3 421 6 899 4 305 Total des dépréciations et provisions pour risque de crédit 550 671 437 957 -489 865 -73 498 690 268 605 282 066 7.1.4. Actifs financiers présentant des impayés . — Les actifs présentant des arriérés de paiement sont des actifs financiers sains présentant des incidents de paiement. À titre d’exemple : — un instrument de dette peut présenter un arriéré lorsque l’émetteur obligataire ne paie plus son coupon ; — un prêt est considéré comme étant en arriéré de paiement si une des échéances ressort comptablement impayée ; — un compte ordinaire débiteur déclaré sur la ligne « Prêts et avances » est considéré comme étant en arriéré de paiement si l’autorisation de découvert, en durée ou en montant, est dépassée à la date de l’arrêté. Les montants présentés dans le tableau ci-dessous n’incluent pas les impayés techniques, c’est-à-dire notamment les impayés résultant d’un décalage entre la date de valeur et la date de comptabilisation au compte du client. Les actifs présentant des arriérés de paiement (capital restant dû et intérêts courus pour les crédits et montant total du découvert pour les comptes ordinaires) se répartissent par ancienneté de l’arriéré de la façon suivante : (En milliers d'Euros) BPGO BPGO Encours non dépréciés présentant des impayés Encours dépréciés (valeur nette) Total des encours < ou = 90 jours > 90 jours et <=180 jours > 180 jours et <=1 an > 1 an Instruments de dettes 0 0 0 0 0 0 Prêts et avances 40 835 304 0 0 349 926 391 065 Autres actifs financiers 0 0 0 0 0 Total 31/12/2017 40 835 304 0 0 349 926 391 065 (En milliers d'Euros) BPGO BPGO Variation de périmètre BPATL Encours non dépréciés présentant des impayés Encours dépréciés (valeur nette) Total des encours Total des encours Total des encours < ou = 90 jours > 90 jours et <=180 jours > 180 jours et <=1 an > 1 an Instruments de dettes 0 0 0 0 0 0 Prêts et avances 60 520 3 549 0 0 365 249 429 318 167 022 262 296 Autres actifs financiers 0 0 0 0 0 Total 31/12/2016 60 520 3 549 0 0 365 249 429 318 167 022 262 296 7.1.5. Mécanismes de réduction du risque de crédit : actifs obtenus par prise de possession de garantie . — Néant 7. 2. Risque de marché . — Le risque de marché représente le risque pouvant engendrer une perte financière due à des mouvements de paramètres de marché, notamment : — les taux d’intérêt : le risque de taux correspond au risque de variation de juste valeur ou au risque de variation de flux de trésorerie futurs d’un instrument financier du fait de l’évolution des taux d’intérêt ; — les cours de change ; — les prix : le risque de prix résulte des variations de prix de marché, qu’elles soient causées par des facteurs propres à l’instrument ou à son émetteur, ou par des facteurs affectant tous les instruments négociés sur le marché. Les titres à revenu variable, les dérivés actions et les instruments financiers dérivés sur matières premières sont soumis à ce risque ; — et plus généralement, tout paramètre de marché intervenant dans la valorisation des portefeuilles. Les systèmes de mesure et de surveillance des risques de marché sont communiqués dans le rapport sur la gestion des risques. 7.3 . Risque de taux d’intérêt global et risque de change . — Le risque de taux représente pour la banque l’impact sur ses résultats annuels et sa valeur patrimoniale d’une évolution défavorable des taux d’intérêt. Le risque de change est le risque de voir la rentabilité affectée par les variations du cours de change. La gestion du risque de taux d’intérêt global et la gestion du risque de change sont présentées dans le rapport sur la gestion des risques – Risque de liquidité, de taux et de change. 7.4 . Risque de liquidité . — Le risque de liquidité représente pour la banque l’impossibilité de faire face à ses engagements ou à ses échéances à un instant donné. Les procédures de refinancement et les modalités de gestion du risque de liquidité sont communiquées dans le rapport sur la gestion des risques. Les informations relatives à la gestion du risque de liquidité requises par la norme IFRS 7 sont présentées dans le rapport sur la gestion des risques – Risque de liquidité, de taux et de change. Le tableau ci-après présente les montants par date d’échéance contractuelle. Les instruments financiers en valeur de marché par résultat relevant du portefeuille de transaction, les actifs financiers disponibles à la vente à revenu variable, les encours douteux, les instruments dérivés de couverture et les écarts de réévaluation des portefeuilles couverts en taux sont positionnés dans la colonne « Non déterminé ». En effet, ces instruments financiers sont : — soit destinés à être cédés ou remboursés avant la date de leur maturité contractuelle ; — soit destinés à être cédés ou remboursés à une date non déterminable (notamment lorsqu’ils n’ont pas de maturité contractuelle) ; — soit évalués au bilan pour un montant affecté par des effets de revalorisation. Les intérêts courus non échus sont présentés dans la colonne « inférieur à 1 mois ». Les montants présentés sont les montants contractuels hors intérêts prévisionnels. BPGO 2017 (En milliers d'Euros) Inférieur à 1 mois De 1 mois à 3 mois De 3 mois à 1 an De 1 an à 5 ans Plus de 5 ans Non déterminé Total Caisse, banques centrales 211 676 211 676 Actifs financiers à la juste valeur par résultat - transaction 19 900 19 900 Actifs financiers à la juste valeur par résultat - sur option 765 4 861 25 997 5 895 37 518 Instruments dérivés de couverture 81 425 81 425 Instruments financiers disponibles à la vente 7 760 38 012 147 154 71 232 166 990 907 220 1 338 368 Prêts et créances sur les établissements de crédit 1 919 410 225 197 1 256 91 414 33 291 998 374 3 268 942 Prêts et créances sur la clientèle 5 568 364 438 501 1 431 206 6 278 698 6 867 690 20 263 20 604 722 Écart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux 0 Actifs financiers détenus jusqu'a l'échéance 40 073 5 751 2 45 826 Actifs financiers par échéance 7 747 283 702 475 1 584 477 6 473 092 7 073 868 2 027 182 25 608 377 Banques centrales 0 Passifs financiers à la juste valeur par résultat - transaction 23 023 23 023 Passifs financiers à la juste valeur par résultat - sur option 0 Instruments dérivés de couverture 86 316 86 316 Dettes envers les établissements de crédit 1 256 101 371 934 1 094 203 2 296 572 937 958 13 825 5 970 593 Dettes envers la clientèle 12 134 107 292 095 993 619 2 677 320 676 405 16 773 546 Dettes subordonnées 2 242 308 1 079 6 689 3 144 7 235 20 697 Dettes représentées par un titre 6 044 2 759 22 321 254 299 62 650 348 073 Écart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux 0 Passifs financiers par échéance 13 398 494 667 096 2 111 222 5 234 880 1 680 157 130 399 23 222 248 Engagements de financement donnés en faveur des Ets de crédit 1 531 3 012 899 5 442 Engagements de financement donnés en faveur de la clientèle 1 181 327 114 218 690 391 74 371 166 482 63 626 2 290 415 Total engagements de financements donnes 1 182 858 114 218 693 403 75 270 166 482 63 626 2 295 857 Engagements de garantie en faveur des Ets de crédit 1 118 974 2 092 Engagements de garantie en faveur de la clientèle 24 134 5 746 46 294 469 892 234 652 780 718 Total engagements de garantie donnes 24 134 5 746 47 412 470 866 234 652 0 782 810 Note 8 . – Avantages du personnel . 8.1 . C harges de personnel  : (En milliers d'Euros) BPGO BPGO Variation de périmètre BPATL Exercice 2017 Exercice 2016 Exercice 2016 Exercice 2016 Salaires et traitements -126 892 -126 588 -62 605 -63 983 Charge des régimes à prestations et cotisations définies -36 488 -32 969 -25 322 -7 647 Autres charges sociales et fiscales -56 096 -42 205 -11 284 -30 921 Intéressement et participation -12 627 -10 563 -4 526 -6 037 Total des charges de personnel -232 103 -212 325 -103 737 -108 588 L’effectif moyen du personnel en activité au cours de l'exercice, ventilé par catégories professionnelles est le suivant : 1 173 cadres et 2 245 non cadres, soit un total de 3 418 salariés. Le Crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi (CICE) est imputé en déduction des charges de personnel. Il s’élève à 5 163 milliers d’euros au titre de l’année 2017 L’utilisation du CICE est présentée dans la partie « Informations sociales, environnementales et sociétales » du rapport annuel. 8.2 . E ngagements sociaux . — Le Groupe BPCE accorde à ses salariés différents types d’avantages sociaux. Le régime de retraite des Banques Populaires, géré par la Caisse Autonome de Retraite des Banques Populaires (CARBP), concerne les prestations de retraite issues de la fermeture du régime de retraite bancaire au 31 décembre 1993. Les régimes de retraite gérés par la CARBP sont partiellement couverts par une couverture assurancielle, intervenant d’une part au titre des rentes versées au profit de bénéficiaires ayant dépassé un âge de référence et d’autre part au titre des engagements relatifs à des bénéficiaires d’âge moins élevé. Les rentes des bénéficiaires ayant dépassé cet âge de référence sont gérées dans le cadre de l’actif général retraite de l’organisme assureur. Cet actif général est dédié aux engagements retraite de cet assureur et a une composition adaptée à des échéances de paiement tendanciellement prévisibles. Sa composition est très majoritairement obligataire afin de permettre à l’assureur de mettre en œuvre la garantie en capital qu’il est contraint de donner sur un actif de ce type. Le pilotage actif/passif sur ce fond est de la responsabilité de l’assureur. Les autres engagements sont gérés dans le cadre d’un fonds diversifié constitutif d’une gestion en unités de compte, c’est-à-dire sans garantie particulière apportée par l’assureur. La gestion en est effectuée selon une allocation stratégique toujours majoritairement tournée vers les produits de taux (60 %, dont plus de 95 % en obligations d’État) mais largement ouverte aux actions (40 % dont 20% dans la zone Euro). Cette allocation est déterminée de manière à optimiser les performances attendues du portefeuille, sous contrainte d’un niveau de risque piloté et mesuré sur de nombreux critères. Les études actif/passif correspondantes sont reconduites chaque année et présentées à la Commission Technique, Financière et Risque CARBP et pour information au Comité de Suivi des Passifs Sociaux du Groupe BPCE. L’allocation relativement dynamique retenue est permise à la fois par l’horizon d’utilisation des sommes, ainsi que par les mécanismes de régulation propres au pilotage financier du dispositif. 8.2.1. Analyse des actifs et passifs sociaux inscrits au bilan  : (En milliers d'Euros) BPGO E xercice 2017 Régimes postérieurs à l'emploi à prestations définies Autres avantages à long terme Compléments de retraite et autres régimes Indemnités de fin de carrière Médailles du travail Autres avantages Total Dette actuarielle 76 654 34 330 12 456 0 123 440 Juste valeur des actifs du régime -41 385 -22 836 -64 221 Juste valeur des droits à remboursement 0 Effet du plafonnement d'actifs 0 Solde net au bilan 35 269 11 494 12 456 0 59 219 Engagements sociaux passifs 35 269 11 494 12 456 0 59 219 Engagements sociaux actifs 0 (En milliers d'Euros) BPGO E xercice 2016 Régimes postérieurs à l'emploi à prestations définies Autres avantages à long terme Compléments de retraite et autres régimes Indemnités de fin de carrière Médailles du travail Autres avantages Total Dette actuarielle 79 326 31 529 10 914 90 121 859 Juste valeur des actifs du régime -39 272 -19 450 -58 722 Juste valeur des droits à remboursement 0 Effet du plafonnement d'actifs 0 Solde net au bilan 40 054 12 079 10 914 90 63 137 Engagements sociaux passifs 40 054 12 079 10 914 90 63 137 Engagements sociaux actifs 0 (En milliers d'Euros) Variation de périmètre Exercice 2016 Régimes postérieurs à l'emploi à prestations définies Autres avantages à long terme Compléments de retraite et autres régimes Indemnités de fin de carrière Médailles du travail Autres avantages Total Dette actuarielle 41 296 13 576 4 417 90 59 379 Juste valeur des actifs du régime -20 444 -9 912 -30 356 Juste valeur des droits à remboursement 0 Effet du plafonnement d'actifs 0 Solde net au bilan 20 852 3 664 4 417 90 29 023 Engagements sociaux passifs 20 852 3 664 4 417 90 29 023 Engagements sociaux actifs 0 (En milliers d'Euros) BPATL Exercice 2016 Régimes postérieurs à l'emploi à prestations définies Autres avantages à long terme Compléments de retraite et autres régimes Indemnités de fin de carrière Médailles du travail Autres avantages Total Dette actuarielle 38 030 17 953 6 497 62 480 Juste valeur des actifs du régime -18 828 -9 538 -28 366 Juste valeur des droits à remboursement 0 Effet du plafonnement d'actifs 0 Solde net au bilan 19 202 8 415 6 497 0 34 114 Engagements sociaux passifs 19 202 8 415 6 497 34 114 Engagements sociaux actifs 0 8.2.2. Variation des montants comptabilisés au bilan  : Variation de la dette actuarielle  : (En milliers d'Euros) BPGO E xercice 2017 Régimes postérieurs à l'emploi à prestations définies Autres avantages à long terme Compléments de retraite et autres régimes Indemnités de fin de carrière Médailles du travail Autres avantages Total Dette actuarielle en début de période 79 344 31 530 11 597 122 471 Variations comptabilisées en résultat -2 084 1 837 859 612 Coût des services rendus 0 1 707 709 2 417 Coût des services passés 0 1 361 0 1 361 Coût financier 945 393 103 1 441 Prestations versées -3 011 -2 062 -541 -5 614 Écarts actuariels 0 0 527 527 Autres -18 438 61 481 Variations comptabilisées directement en capitaux propres non recyclables -606 964 0 358 Écarts de réévaluation -hypothèses démographiques 0 1 305 0 1 305 Écarts de réévaluation -hypothèses financières -50 487 0 437 Écarts de réévaluation - effets d'expérience -556 -829 0 -1 385 Écarts de conversion 0 Variations de périmètre 0 Autres Dette actuarielle calculée en fin de période 76 654 34 330 12 456 123 441 (En milliers d'Euros) BPGO E xercice 2016 Régimes postérieurs à l'emploi à prestations définies Autres avantages à long terme Compléments de retraite et autres régimes Indemnités de fin de carrière Médailles du travail Autres avantages Total Dette actuarielle en début de période 76 228 27 946 10 512 114 686 Variations comptabilisées en résultat -1 641 -580 402 -1 819 Coût des services rendus 0 1 439 670 2 108 Coût des services passés 0 0 0 0 Coût financier 1 358 599 147 2 104 Prestations versées -2 999 -2 930 -666 -6 595 Écarts actuariels 0 0 352 352 Autres 0 313 -101 212 Variations comptabilisées directement en capitaux propres non recyclables 4 739 4 162 0 8 901 Écarts de réévaluation -hypothèses démographiques 13 -1 538 0 -1 525 Écarts de réévaluation -hypothèses financières 5 673 5 913 0 11 587 Écarts de réévaluation - effets d'expérience -947 -213 0 -1 160 Écarts de conversion 0 Variations de périmètre 0 Autres Dette actuarielle calculée en fin de période 79 326 31 529 10 914 121 769 (En milliers d'Euros) Variation de périmètre Exercice 2016 Régimes postérieurs à l'emploi à prestations définies Autres avantages à long terme Compléments de retraite et autres régimes Indemnités de fin de carrière Médailles du travail Autres avantages Total Dette actuarielle en début de période 39 683 12 477 4 569 56 729 Variations comptabilisées en résultat -855 -161 -152 -1 168 Coût des services rendus 0 653 336 989 Coût des services passés 0 0 0 0 Coût financier 707 263 53 1 023 Prestations versées -1 562 -1 277 -346 -3 185 Écarts actuariels 0 0 -94 -94 Autres 0 200 -101 99 Variations comptabilisées directement en capitaux propres non recyclables 2 468 1 260 0 3 728 Écarts de réévaluation -hypothèses démographiques 7 -960 -953 Écarts de réévaluation -hypothèses financières 2 954 2 482 5 436 Écarts de réévaluation - effets d'expérience -493 -262 -755 Écarts de conversion 0 Variations de périmètre 0 Autres Dette actuarielle calculée en fin de période 41 296 13 576 4 417 59 289 (En milliers d'Euros) BPATL E xercice 2016 Régimes postérieurs à l'emploi à prestations définies Autres avantages à long terme Compléments de retraite et autres régimes Indemnités de fin de carrière Médailles du travail Autres avantages Total Dette actuarielle en début de période 36 545 15 469 5 943 57 957 Variations comptabilisées en résultat -786 -419 554 -651 Coût des services rendus 0 785 334 1 119 Coût des services passés 0 0 Coût financier 651 336 94 1 081 Prestations versées -1 437 -1 653 -320 -3 410 Écarts actuariels 446 446 Autres 0 113 113 Variations comptabilisées directement en capitaux propres non recyclables 2 271 2 902 0 5 173 Écarts de réévaluation -hypothèses démographiques 6 -579 -572 Écarts de réévaluation -hypothèses financières 2 719 3 432 6 151 Écarts de réévaluation - effets d'expérience -454 49 -405 Écarts de conversion 0 Variations de périmètre 0 Autres Dette actuarielle calculée en fin de période 38 030 17 953 6 497 62 480 Variation des actifs de couverture  : (En milliers d'Euros) BPGO E xercice 2017 Régimes postérieurs à l'emploi à prestations définies Autres avantages à long terme Compléments de retraite et autres régimes Indemnités de fin de carrière Médailles du travail Autres avantages Total Juste valeur des actifs en début de période 39 282 19 450 0 0 58 733 Variations comptabilisées en résultat 14 2 795 0 0 2 809 Produit financier 479 226 0 705 Cotisations reçues 0 3 100 0 3 100 Prestations versées -454 -531 0 -986 Autres -10 0 0 -10 Variations comptabilisées directement en capitaux propres non recyclables 2 088 591 2 679 Écarts de réévaluation - Rendement des actifs du régime 2 088 591 0 2 679 0 Écarts de conversion 0 Variations de périmètre 0 Autres 0 Juste valeur des actifs en fin de période 41 385 22 836 0 0 64 221 (En milliers d'Euros) BPGO E xercice 2016 Régimes postérieurs à l'emploi à prestations définies Autres avantages à long terme Compléments de retraite et autres régimes Indemnités de fin de carrière Médailles du travail Autres avantages Total Juste valeur des actifs en début de période 39 498 19 788 0 0 59 286 Variations comptabilisées en résultat 278 -686 0 0 -408 Produit financier 708 402 0 1 110 Cotisations reçues 0 0 0 Prestations versées -430 -1 088 0 -1 518 Autres 0 0 0 Variations comptabilisées directement en capitaux propres non recyclables -503 348 -156 Écarts de réévaluation - Rendement des actifs du régime -503 348 0 -156 Écarts de conversion 0 Variations de périmètre 0 Autres 0 Juste valeur des actifs en fin de période 39 273 19 450 0 0 58 723 (En milliers d'Euros) Variation de périmètre E xercice 2016 Régimes postérieurs à l'emploi à prestations définies Autres avantages à long terme Compléments de retraite et autres régimes Indemnités de fin de carrière Médailles du travail Autres avantages Total Juste valeur des actifs en début de période 20 562 10 624 31 186 Variations comptabilisées en résultat 145 -875 0 0 -730 Produit financier 369 213 582 Cotisations reçues 0 0 Prestations versées -224 -1 088 -1 312 Autres 0 0 Variations comptabilisées directement en capitaux propres non recyclables -262 164 -98 Écarts de réévaluation - Rendement des actifs du régime -262 164 -98 0 Écarts de conversion 0 Variations de périmètre 0 Autres 0 Juste valeur des actifs en fin de période 20 445 9 913 0 0 30 358 (En milliers d'Euros) BPATL E xercice 2016 Régimes postérieurs à l'emploi à prestations définies Autres avantages à long terme Compléments de retraite et autres régimes Indemnités de fin de carrière Médailles du travail Autres avantages Total Juste valeur des actifs en début de période 18 936 9 164 28 101 Variations comptabilisées en résultat 133 189 0 0 322 Produit financier 339 189 528 Cotisations reçues Prestations versées -206 -206 Autres Variations comptabilisées directement en capitaux propres non recyclables -241 184 -57 Écarts de réévaluation - Rendement des actifs du régime -241 184 -57 0 Écarts de conversion 0 Variations de périmètre 0 Autres 0 Juste valeur des actifs en fin de période 18 828 9 537 0 0 28 365 Écarts de réévaluation sur les régimes postérieurs à l’emploi  : (En milliers d'Euros) BPGO E xercice 2017 Compléments de retraite et autres régimes - CAR-BP Compléments de retraite et autres régimes Indemnités de fin de carrière Total Écarts de réévaluation cumulés en début de période 15 921 -2 096 13 825 Écarts de réévaluation générés sur l'exercice -2 694 373 -2 321 Ajustements de plafonnement des actifs 0 0 0 Autre 0 0 0 Écarts de réévaluation cumulés en fin de période 13 227 0 -1 723 11 504 (En milliers d'Euros) BPGO Exercice 2016 Compléments de retraite et autres régimes - CAR-BP Compléments de retraite et autres régimes Indemnités de fin de carrière Total Écarts de réévaluation cumulés en début de période 10 675 -5 914 4 761 Écarts de réévaluation générés sur l'exercice 5 243 3 817 9 060 Ajustements de plafonnement des actifs 0 0 0 Autre 0 0 0 Écarts de réévaluation cumulés en fin de période 15 918 0 -2 097 13 821 (En milliers d'Euros) Variation de périmètre Exercice 2016 Compléments de retraite et autres régimes - CAR-BP Compléments de retraite et autres régimes Indemnités de fin de carrière Total Écarts de réévaluation cumulés en début de période 5 557 -4 576 981 Écarts de réévaluation générés sur l'exercice 2 730 1 099 3 829 Ajustements de plafonnement des actifs 0 0 0 Autre 0 0 0 Écarts de réévaluation cumulés en fin de période 8 287 0 -3 477 4 810 (En milliers d'Euros) BPATL Exercice 2016 Compléments de retraite et autres régimes - CAR-BP Compléments de retraite et autres régimes Indemnités de fin de carrière Total Écarts de réévaluation cumulés en début de période 5 118 -1 338 3 780 Écarts de réévaluation générés sur l'exercice 2 513 2 718 5 231 Ajustements de plafonnement des actifs 0 0 0 Autre 0 Écarts de réévaluation cumulés en fin de période 7 631 0 1 380 9 011 Les rendements des actifs des régimes sont calculés en appliquant le même taux d’actualisation que sur le passif brut. L’écart entre le rendement réel à la clôture et ce produit financier ainsi calculé est un écart de réévaluation enregistré pour les avantages postérieurs à l’emploi en capitaux propres. 8.2.3. Charge actuarielle des régimes à prestations définies . — Les différentes composantes de la charge constatée au titre des régimes à prestations définies sont comptabilisées dans le poste « Charges de personnel ». (En milliers d'Euros) BPGO E xercice 2017 Régimes postérieurs à l'emploi à prestations définies Autres avantages à long terme Compléments de retraite et autres régimes Indemnités de fin de carrière Médailles du travail Autres avantages Total Coût des services rendus et passés 0 3 168 1 397 4 565 Coût financier 949 394 172 1 515 Produit financier -480 -227 0 -707 Prestations versées -2 557 -1 542 -541 -4 640 Cotisations reçues 0 -3 100 0 -3 100 Écarts actuariels 454 454 Autres 441 61 502 Total de la charge de l'exercice -2 088 -866 1 543 0 -1 411 (En milliers d'Euros) BPGO E xercice 2016 Régimes postérieurs à l'emploi à prestations définies Autres avantages à long terme Compléments de retraite et autres régimes Indemnités de fin de carrière Médailles du travail Autres avantages Total Coût des services rendus et passés 0 1 439 670 2 109 Coût financier 1 358 599 0 1 957 Produit financier -708 -402 147 -963 Prestations versées -2 569 -1 842 -666 -5 077 Cotisations reçues 0 0 0 0 Écarts actuariels 352 352 Autres 313 -101 0 212 Total de la charge de l'exercice -1 919 107 402 0 -1 410 (En milliers d'Euros) Variation de périmètre Exercice 2016 Régimes postérieurs à l'emploi à prestations définies Autres avantages à long terme Compléments de retraite et autres régimes Indemnités de fin de carrière Médailles du travail Autres avantages Total Coût des services rendus et passés 0 654 336 990 Coût financier 707 263 -94 876 Produit financier -369 -213 147 -435 Prestations versées -1 338 -189 -346 -1 873 Cotisations reçues 0 0 0 0 Écarts actuariels 0 0 -94 -94 Autres 0 200 -101 99 Total de la charge de l'exercice -1 000 715 -152 0 -437 ( En milliers d'Euros) BPATL E xercice 2016 Régimes postérieurs à l'emploi à prestations définies Autres avantages à long terme Compléments de retraite et autres régimes Indemnités de fin de carrière Médailles du travail Autres avantages Total Coût des services rendus et passés 0 785 334 1 119 Coût financier 651 336 94 1 081 Produit financier -339 -189 -528 Prestations versées -1 231 -1 653 -320 -3 204 Cotisations reçues 0 0 0 0 Écarts actuariels 446 446 Autres 113 0 113 Total de la charge de l'exercice -919 -608 554 0 -973 8.2.4. Autres informations  : Principales hypothèses actuarielles  : Exercice 2017 Régimes postérieurs à l'emploi à prestations définies Autres avantages à long terme Compléments de retraite et autres régimes Indemnités de fin de carrière Médailles du travail Autres avantages Taux d'actualisation 1,32% 1,37% 1,04% Taux d'inflation 1,70% 1,70% 1,70% Taux de croissance des salaires Taux d'évolution des coûts médicaux Table de mortalité utilisée TGH05-TGF05 TGH05-TGF05 TGH05-TGF05 Duration 14,5 15,4 11,95 Exercice 2016 Régimes postérieurs à l'emploi à prestations définies Autres avantages à long terme Compléments de retraite et autres régimes Indemnités de fin de carrière Médailles du travail Autres avantages Taux d'actualisation 1,22% 1,20% 0,92% Taux d'inflation 1,60% 1,60% 1,60% Taux de croissance des salaires Taux d'évolution des coûts médicaux Table de mortalité utilisée TGH05-TGF05 TGH05-TGF05 TGH05-TGF05 Duration 14,81 14,6 11,42 Sensibilité de la dette actuarielle aux variations des principales hypothèses Au 31 décembre 2017, une variation de 0,5 % du taux d’actualisation et du taux d’inflation aurait les impacts suivants sur la dette actuarielle : Test de sensibilité de la dette actuarielle  : (En milliers d'Euros) Exercice 2017 Exercice 2016 Compléments de retraite et autres régimes Compléments de retraite et autres régimes Variation de+ 0,5% du taux d'actualisation 71 510 73 782 Variation de -0,5% du taux d'actualisation 82 461 85 408 Variation de+ 0,5% du taux d'inflation 82 035 84 974 Variation de -0,5% du taux d'inflation 72 191 64 718 Variation de +0,5% du taux de croissance des salaires et des rentes 81 664 84 975 Variation de -0,5% du taux de croissance des salaires et des rentes 72 487 74 718 Note 9. – Engagements . Le montant communiqué correspond à la valeur nominale de l’engagement donné. 9.1 . Engagements de financement  : ( En milliers d'Euros) BPGO BPGO Variation de périmètre BPATL 31/12/2017 31/12/2016 31/12/2016 31/12/2016 Engagements de financement donnés en faveur : Des établissements de crédit 5 442 5 286 1 925 3 361 De la clientèle 2 290 415 2 134 918 1 164 228 970 690 - Ouvertures de crédit confirmées 2 286 372 2 132 776 1 162 086 970 690 - Autres engagements 4 043 2 142 2 142 0 Total des engagements de financement donnes 2 295 857 2 140 204 1 166 153 974 051 Engagements de financement reçus : D'établissements de crédit 166 364 275 140 000 224 275 De la clientèle Total des engagements de financement reçus 166 364 275 140 000 224 275 9.2 . Engagements de garantie  : (En milliers d'Euros) BPGO BPGO Variation de périmètre BPATL 31/12/2017 31/12/2016 31/12/2016 31/12/2016 Engagements de garantie donnés : D'ordre des établissements de crédit 1 072 1 976 791 1 185 D'ordre de la clientèle 296 015 304 429 -212 787 517 216 Autres engagements donnés 1 926 693 1 946 667 1 946 667 Total des engagements de garantie donnes 2 223 780 2 253 072 1 734 671 518 401 Engagements de garantie reçus : D'établissements de crédit 1 469 909 1 237 561 -239 128 1 476 689 De la clientèle 1 680 262 1 489 250 803 514 685 736 Autres engagements reçus Total des engagements de garantie reçus 3 150 171 2 726 811 564 386 2 162 425 Les engagements de garantie sont des engagements par signature ainsi que des actifs reçus en garantie tels que des suretés réelles autres que celles figurant dans la note 9 « Actifs financiers reçus en garantie et dont l'entité peut disposer ». Les « valeurs affectées en garanties » figurent dans la note 11 « Actifs financiers transférés non intégralement décomptabilisés et autres actifs donnés en garantie ». Les « valeurs reçues en garantie » et dont l’établissement peut disposer figurent dans la note 11 « Actifs financiers reçus en garantie et dont l'entité peut disposer ». Note 1 0. – Transactions avec les parties liées . Les parties liées au groupe sont les sociétés consolidées, y compris les sociétés mises en équivalence, BPCE, les centres informatiques et les principaux dirigeants du groupe. 10.1. Transactions avec les sociétés consolidées . — Les transactions réalisées au cours de l’exercice et les encours existants en fin de période entre les sociétés du groupe consolidées par intégration globale sont totalement éliminés en consolidation. Dans ces conditions, figurent dans les transactions avec les parties liées les opérations réciproques avec : Dans ces conditions, sont renseignées ci-après les opérations réciproques avec : — l’organe central BPCE ; — les co-entreprises qui sont mises en équivalence ; — les entités sur lesquelles le groupe exerce une influence notable et qui sont mises en équivalence (entreprises associées) ; — les autres parties liées correspondent aux entités contrôlées par les Banques Populaires prises dans leur ensemble (tel que BPCE Achats) et les centres informatiques (tels que I-BP). (En milliers d'Euros) BPGO 31/12/2017 31/12/2016 BPCE Autres BPCE Autres Crédits 1 028 255 0 916 538 0 Autres actifs financiers 801 330 14 296 803 778 14 979 Autres actifs 17 731 0 20 893 0 Total des actifs avec les entités liées 1 847 316 14 296 1 741 209 14 979 Dettes 3 440 828 0 3 131 555 0 Autres passifs financiers 0 0 0 0 Autres passifs 2 047 0 7 691 0 Total des passifs envers les entités liées 3 442 875 0 3 139 246 0 Intérêts, produits et charges assimilés -1 714 1 -5 504 0 Commissions 25 0 25 0 Résultat net sur opérations financières 18 863 218 16 102 0 Produits nets des autres activités 0 0 0 0 Total du PNB réalisé avec les entités liées 17 174 219 10 623 0 Engagements donnés 60 856 0 68 726 0 Engagements reçus 0 0 364 000 0 Engagements sur instruments financiers à terme 0 0 0 0 Total des engagements avec les entités liées 60 856 0 432 726 0 (En milliers d'Euros) Variation de périmètre BPATL 31/12/2016 31/12/2016 BPCE Autres BPCE Autres Crédits 479 100 0 437 438 0 Autres actifs financiers 422 674 14 979 381 104 0 Autres actifs 1 991 0 18 902 0 Total des actifs avec les entités liées 903 765 14 979 837 444 0 Dettes 1 390 800 0 1 740 755 0 Autres passifs financiers 0 0 0 0 Autres passifs 1 158 0 6 533 0 Total des passifs envers les entités liées 1 391 958 0 1 747 288 0 Intérêts, produits et charges assimilés -2 934 0 -2 570 0 Commissions 25 0 0 0 Résultat net sur opérations financières 8 444 0 7 658 0 Produits nets des autres activités 0 0 0 0 Total du PNB réalisé avec les entités liées 5 535 0 5 088 0 Engagements donnés 29 744 0 38 982 0 Engagements reçus 140 000 0 224 000 0 Engagements sur instruments financiers à terme 0 0 0 0 Total des engagements avec les entités liées 169 744 0 262 982 0 La liste des filiales consolidées par intégration globale est communiquée en note 15 - Périmètre de consolidation ». Note 1 1. – Actifs financiers transférés, autres actifs financiers donnés en garantie et actifs reçus en garantie dont l’entité peut disposer . 11.1 . A ctifs financiers transf é rés non intégralement d é comptabilis é s et autres actifs financiers donn é s en garantie  : BPGO 31/12/2017 ( En milliers d'Euros) Prêts de titres "secs" Pensions Actifs cédés ou affectés en garantie Titrisations 31/12/2017 VNC VNC VNC VNC VNC Actifs financiers donnés en garantie Actifs financiers détenus à des fins de transaction 0 0 0 0 0 Actifs financiers à la juste valeur sur option par résultat 0 0 0 0 0 Instruments dérivés de couverture 0 0 0 0 0 Actifs financiers disponibles à la vente 162 000 16 505 0 0 178 505 Prêts et créances 0 0 3 798 638 1 729 088 5 527 726 Actifs détenus jusqu'à l'échéance 35 000 0 0 0 35 000 T otal des actifs financiers donné s en garantie 197 000 16 505 3 798 638 1 729 088 5 741 231 Dont actifs financiers transférés non intégralement décomptabilisés 2 889 15 276 14 158 7 040 39 363 Passifs associés Actifs financiers détenus à des fins de transaction 0 0 0 0 0 Actifs financiers à la juste valeur sur option par résultat 0 0 0 0 0 Instruments dérivés de couverture 0 0 0 0 0 Actifs financiers disponibles à la vente 0 14 223 0 0 14 223 Prêts et créances 0 0 44 424 0 44 424 Actifs détenus jusqu'à l'échéance 0 0 0 0 0 Total des passifs associes aux actifs financiers non intégralement comptabilises 0 14 223 44 424 0 58 647 BPGO 31/12/2016 ( En milliers d'Euros) Prêts de titres "secs" Pensions Actifs cédés ou affectés en garantie Titrisations 31/12/2016 VNC VNC VNC VNC VNC Actifs financiers donnés en garantie Actifs financiers détenus à des fins de transaction 0 0 0 0 0 Actifs financiers à la juste valeur sur option par résultat 0 0 0 0 0 Instruments dérivés de couverture 0 0 0 0 0 Actifs financiers disponibles à la vente 207 000 16 505 0 0 223 505 Prêts et créances 0 0 3 292 260 1 529 436 4 821 696 Actifs détenus jusqu'à l'échéance 0 0 0 0 0 Total des actifs financiers donnes en garantie 207 000 16 505 3 292 260 1 529 436 5 045 201 Dont actifs financiers transférés non intégralement décomptabilisés 0 15 308 591 795 624 541 1 231 644 Passifs associés Actifs financiers détenus à des fins de transaction 0 0 0 0 0 Actifs financiers à la juste valeur sur option par résultat 0 0 0 0 0 Instruments dérivés de couverture 0 0 0 0 0 Actifs financiers disponibles à la vente 0 1 197 0 0 1 197 Prêts et créances 0 0 21 099 0 21 099 Actifs détenus jusqu'à l'échéance 0 0 0 0 0 Total des passifs associes aux actifs financiers non intégralement comptabilises 0 1 197 21 099 0 22 296 11.1.1. Commentaires sur les actifs financiers transférés Mises en pension et prêts de titres . — Le Groupe Banque Populaire Grand Ouest réalise des opérations de mise en pension, ainsi que des prêts de titres. Selon les termes desdites conventions, le titre peut être cédé de nouveau par le cessionnaire durant la durée de l’opération de pension ou de prêt. Le cessionnaire doit néanmoins le restituer au cédant, à maturité de l’opération. Les flux de trésorerie générés par le titre sont également transmis au cédant. Le groupe considère avoir conservé la quasi-totalité des risques et avantages des titres mis en pension ou prêtés. Par conséquent, ces derniers n’ont pas été décomptabilisés . Un financement a été enregistré au passif en cas de mises en pension ou de prêts de titres financés. Ces opérations incluent notamment les titres apportés à BPCE pour mobilisation au nom du groupe auprès de la Banque centrale européenne (BCE), dans le cadre de la gestion centrale de la trésorerie du Groupe BPCE. Cessions de créance Le Groupe Banque Populaire Grand Ouest cède des créances à titre de garantie (articles L. 211-38 ou L. 313-23 et suivants du Code monétaire et financier) dans le cadre de refinancements garantis, notamment auprès de la banque centrale. Ce type de cession à titre de garantie emporte transfert juridique des droits contractuels, et donc « transfert d’actifs » au sens de l’amendement à IFRS 7. Le groupe reste néanmoins exposé à la quasi-totalité des risques et avantages, ce qui se traduit par le maintien des créances au bilan. Titrisations consolidées Les titrisations consolidées avec investisseurs externes constituent un transfert d’actifs au sens de l’amendement à IFRS 7. En effet, le groupe a une obligation contractuelle indirecte de remettre aux investisseurs externes les flux de trésorerie des actifs cédés au fonds de titrisation (bien que ces actifs figurent au bilan du groupe via la consolidation du fonds). 11.1.2. Commentaires sur les actifs financiers donnés en garantie mais non transférés . — Les actifs financiers donnés en garantie mais non transférés sont généralement affectés en garantie sous forme de nantissements. Les principaux dispositifs concernés sont, Banques Populaires Covered Bonds, la CRH (Caisse de refinancement de l’habitat), BPCE SFH, le mécanisme de refinancement de place ESNI ou encore les titres apportés en nantissement de refinancement obtenu auprès de la Banque centrale européenne (BCE). Par ailleurs, conformément au cadre légal français, les garanties intrinsèques attachées aux émissions d’obligations sécurisées ne sont pas comptabilisées en engagements de garantie donnés. Les obligations sécurisées émises la Compagnie de Financement Foncier bénéficient d’un privilège légal constitué d’actifs éligibles. 11.1.3. Actifs financiers reçus en garantie dont l'entité peut disposer  : Exercice 2017 (En milliers d'Euros) Instruments financiers réutilisables Juste valeur des instruments financiers réutilisables non réutilisés Juste valeur des instruments financiers réutilisés Total des instruments financiers réutilisables Titres à revenu fixe 0 0 0 Titres à revenu variable 0 0 0 Prêts et avances 0 0 0 Autres 0 0 0 Total des actifs financiers reçus en garantie dont l' entité peut disposer 0 0 0 Exercice 2016 (En milliers d'Euros) Instruments financiers réutilisables Juste valeur des instruments financiers réutilisables non réutilisés Juste valeur des instruments financiers réutilisés Total des instruments financiers réutilisables Titres à revenu fixe 0 0 0 Titres à revenu variable 0 0 0 Prêts et avances 0 0 0 Autres 0 0 0 Total des actifs financiers reçus en garantie dont l' entité peut disposer 0 0 0 11.2. A ctifs financiers intégralement decomptabilisé s pour lesquels le groupe conserve une implication continue . — Néant Note 1 2. – Informations sur les opérations de location financement et de location simple . 12.1. O pé rations de location en tant de bailleur  : (En milliers d'Euros) BPGO 31/12/2017 Durée résiduelle < 1 an > ou égal à 1 an à < 5 ans > 5 ans Total Location financement Investissement brut 232 326 567 672 60 104 860 102 Valeur actualisée des paiements minimaux à recevoir 221 578 551 352 57 671 830 601 Produits financiers non acquis 10 748 16 320 2 433 29 501 Location simple Paiements minimaux à recevoir au titre des contrats non résiliables 0 0 0 0 (En milliers d'Euros) BPGO 31/12/2016 Durée résiduelle < 1 an > ou égal à 1 an à < 5 ans > 5 ans Total Location financement Investissement brut 217 661 532 429 57 432 807 522 Valeur actualisée des paiements minimaux à recevoir 205 813 514 801 54 877 775 491 Produits financiers non acquis 11 848 17 628 2 555 32 031 Location simple Paiements minimaux à recevoir au titre des contrats non résiliables 0 0 0 0 (En milliers d'Euros) Variation de périmètre 31/12/2016 Durée résiduelle < 1 an > ou égal à 1 an à < 5 ans > 5 ans Total Location financement Investissement brut 108 192 295 210 12 809 416 211 Valeur actualisée des paiements minimaux à recevoir 104 169 290 387 12 588 407 144 Produits financiers non acquis 4 023 4 823 221 9 067 Location simple Paiements minimaux à recevoir au titre des contrats non résiliables 0 0 0 0 (En milliers d'Euros) BPATL 31/12/2016 Durée résiduelle < 1 an > ou égal à 1 an à < 5 ans > 5 ans Total Location financement Investissement brut 109 469 237 219 44 623 391 311 Valeur actualisée des paiements minimaux à recevoir 101 644 224 414 42 289 368 347 Produits financiers non acquis 7 825 12 805 2 334 22 964 Location simple Paiements minimaux à recevoir au titre des contrats non résiliables 0 0 0 0 (En milliers d'Euros) BPGO 31/12/2017 Actifs immobiliers Actifs mobiliers Total Location financement Valeur résiduelle non garantie revenant au bailleur 0 17 312 17 312 (En milliers d'Euros) BPGO 31/12/2016 Actifs immobiliers Actifs mobiliers Total Location financement Valeur résiduelle non garantie revenant au bailleur 0 16 474 16 474 (En milliers d'Euros) Variation de périmètre 31/12/2016 Actifs immobiliers Actifs mobiliers Total Location financement Valeur résiduelle non garantie revenant au bailleur 0 7 841 7 841 (En milliers d'Euros) BPATL 31/12/2016 Actifs immobiliers Actifs mobiliers Total Location financement Valeur résiduelle non garantie revenant au bailleur 0 8 633 8 633 Loyers conditionnels de la période constatés en produits (En milliers d'Euros) 31/12/2017 31/12/2016 Location financement 0 0 Location simple 0 0 12.2. O pé rations de location en tant que preneur Paiements minimaux futurs  : (En milliers d'Euros) BPGO 31/12/2017 Durée résiduelle < 1 an > ou égal à 1 an à < 5 ans > 5 ans Total Location simple Paiements minimaux futurs à payer au titre des contrats non résiliables -7 591 -21 635 -8 954 -38 180 Paiements minimaux futurs à recevoir au titre des contrats de sous-location non résiliables 0 (En milliers d'Euros) BPGO 31/12/2016 Durée résiduelle < 1 an > ou égal à 1 an à < 5 ans > 5 ans Total Location simple Paiements minimaux futurs à payer au titre des contrats non résiliables -7 439 -7 966 -2 535 -17 940 Paiements minimaux futurs à recevoir au titre des contrats de sous-location non résiliables 0 (En milliers d'Euros) Variation de périmètre 31/12/2016 Durée résiduelle < 1 an > ou égal à 1 an à < 5 ans > 5 ans Total Location simple Paiements minimaux futurs à payer au titre des contrats non résiliables -4 392 -1 498 0 -5 890 Paiements minimaux futurs à recevoir au titre des contrats de sous-location non résiliables 0 (En milliers d'Euros) BPATL 31/12/2016 Durée résiduelle < 1 an > ou égal à 1 an à < 5 ans > 5 ans Total Location simple Paiements minimaux futurs à payer au titre des contrats non résiliables -3 047 -6 468 -2 535 -12 050 Paiements minimaux futurs à recevoir au titre des contrats de sous-location non résiliables 0 Montants comptabilisés en résultat net  : (En milliers d'Euros) BPGO Variation de périmètre BPATL 31/12/2017 31/12/2016 31/12/2016 31/12/2016 Location simple Paiements minimaux -10 305 -11 131 -7 301 -3 830 Loyers conditionnels inclus dans les charges de la période Produits des sous location Note 1 3. – Juste valeur des actifs et passifs financiers au coût amorti . Pour les instruments financiers qui ne sont pas évalués à la juste valeur au bilan, les calculs de juste valeur sont communiqués à titre d’information et doivent être interprétés comme étant uniquement des estimations. En effet, dans la majeure partie des cas, les valeurs communiquées n’ont pas vocation à être réalisées et ne pourraient généralement pas l’être en pratique. Les justes valeurs ainsi calculées l’ont été uniquement pour des besoins d’information en annexe aux états financiers. Ces valeurs ne sont pas des indicateurs utilisés pour les besoins de pilotage des activités de banque commerciale dont le modèle de gestion est un modèle d’encaissement des flux de trésorerie attendus. Les hypothèses simplificatrices retenues pour évaluer la juste valeur des instruments au coût amorti sont présentées en note 4.1.6. (En milliers d'Euros) BPGO 31/12/2017 Juste valeur Cotation sur un marché actif ( N iveau 1) Techniques de valorisation utilisant des données observables ( N iveau 2) Techniques de valorisation utilisant des données non observables ( N iveau 3) Actifs financiers au cout amorti Prêts et créances sur les établissements de crédit 3 273 112 0 1 083 596 2 189 516 Prêts et créances sur la clientèle 21 193 245 0 223 190 20 970 055 Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance 45 826 45 826 0 0 Passifs financiers au cout amorti Dettes envers les établissements de crédit 6 029 370 8 639 2 753 271 3 267 460 Dettes envers la clientèle 16 828 840 0 5 157 300 11 671 540 Dettes représentées par un titre 382 470 0 374 418 8 052 Dettes subordonnées 20 697 0 13 462 7 235 (En milliers d'Euros) BPGO 31/12/2016 Juste valeur Cotation sur un marché actif (niveau 1) Techniques de valorisation utilisant des données observables (niveau 2) Techniques de valorisation utilisant des données non observables (niveau 3) Actifs financiers au cout amorti Prêts et créances sur les établissements de crédit 1 714 245 67 726 378 987 800 Prêts et créances sur la clientèle 17 571 999 0 1 159 412 16 412 587 Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance 0 0 0 0 Passifs financiers au cout amorti Dettes envers les établissements de crédit 3 920 229 0 2 215 036 1 705 193 Dettes envers la clientèle 13 547 676 0 6 494 458 7 053 218 Dettes représentées par un titre 752 283 0 674 572 77 711 Dettes subordonnées 5 615 0 5 615 0 (En milliers d'Euros) Variation de périmètre 31/12/2016 Juste valeur Cotation sur un marché actif ( N iveau 1) Techniques de valorisation utilisant des données observables ( N iveau 2) Techniques de valorisation utilisant des données non observables ( N iveau 3) Actifs financiers au cout amorti Prêts et créances sur les établissements de crédit 889 345 0 287 061 602 284 Prêts et créances sur la clientèle 8 505 515 0 242 184 8 263 331 Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance 0 0 0 0 Passifs financiers au cout amorti Dettes envers les établissements de crédit 1 713 566 0 8 373 1 705 193 Dettes envers la clientèle 6 926 530 0 2 508 112 4 418 418 Dettes représentées par un titre 422 598 0 344 887 77 711 Dettes subordonnées 5 615 0 5 615 0 (En milliers d'Euros) BPATL 31/12/2016 Juste valeur Cotation sur un marché actif (Niveau 1) Techniques de valorisation utilisant des données observables (Niveau 2) Techniques de valorisation utilisant des données non observables (Niveau 3) Actifs financiers au cout amorti Prêts et créances sur les établissements de crédit 824 900 67 439 317 385 516 Prêts et créances sur la clientèle 9 066 484 0 917 228 8 149 256 Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance 0 0 0 0 Passifs financiers au cout amorti Dettes envers les établissements de crédit 2 206 663 0 2 206 663 0 Dettes envers la clientèle 6 621 146 0 3 986 346 2 634 800 Dettes représentées par un titre 329 685 0 329 685 0 Dettes subordonnées 0 0 0 0 Note 14. – Intérêts dans les entités structurées non consolidées . 14.1. N ature des intérêts dans les entités structurées non consolidées . — Une entité structurée non consolidée est une entité structurée qui n’est pas contrôlée et donc pas comptabilisée selon la méthode de l’intégration globale. En conséquence, les intérêts détenus dans une coentreprise ou une entreprise associée qui ont le caractère d’entité structurée relèvent du périmètre de cette annexe. Il en est de même des entités structurées contrôlées et non consolidées pour des raisons de seuils. Sont concernées toutes les entités structurées dans lesquelles le Groupe Banque Populaire Grand Ouest détient un intérêt et intervient avec l’un ou plusieurs des rôles suivants : — originateur / structureur /arrangeur ; — agent placeur ; — gestionnaire ; — ou, tout autre rôle ayant une incidence prépondérante dans la structuration ou la gestion de l’opération (exemple : octroi de financements, de garanties ou de dérivés structurants, investisseur fiscal, investisseur significatif, etc.). Au cas particulier de la gestion d'actifs, les investissements dans des structures de capital-investissement / risque ou des fonds immobiliers sont présentés sauf caractère non significatif pour le groupe Banque Populaire Grand Ouest. Un intérêt dans une entité correspond à toute forme de lien contractuel ou non contractuel exposant le Groupe Banque Populaire Grand Ouest à un risque de variation des rendements associés à la performance de l’entité. Les intérêts dans une autre entité peuvent être attestés, entre autres, par la détention d’instruments de capitaux propres ou de titres de créances, ainsi que, par d’autres formes de liens, telles qu’un financement, un crédit de trésorerie, un rehaussement de crédit, l’octroi de garanties ou des dérivés structurés. Le groupe Banque Populaire Grand Ouest restitue dans la note 14 l’ensemble des opérations enregistrées à son bilan au titre des risques associées aux intérêts détenus dans les entités structurées retenues dans le périmètre ci-avant. Les entités structurées avec lesquelles le groupe est en relation peuvent être regroupées en quatre familles : les entités mises en œuvre dans l’activité de gestion d’actif, les véhicules de titrisation, les entités créées dans le cadre d’un financement structuré et les entités mises en place pour d’autres natures d’opérations. Gestion d’actifs . — La gestion d'actifs financiers (aussi appelée gestion de portefeuille ou Asset Management) consiste à gérer des capitaux ou des fonds confiés par des investisseurs en investissant dans les actions, les obligations, les SICAV de trésorerie, les hedge funds etc. L’activité de gestion d’actifs qui fait appel à des entités structurées est représentée par la gestion collective ou gestion de fonds. Elle regroupe plus spécifiquement les organismes de placement collectif au sens du Code monétaire et financier (autres que les structures de titrisation) ainsi que les organismes équivalents de droit étranger. Il s’agit en particulier d’entités de type OPCVM, fonds immobiliers et fonds de capital investissement. Titrisation . — Les opérations de titrisation sont généralement constituées sous la forme d’entités structurées dans lesquelles des actifs ou des dérivés représentatifs de risques de crédit sont cantonnés. Ces entités ont pour vocation de diversifier les risques de crédit sous-jacents et de les scinder en différents niveaux de subordination (tranches) en vue, le plus souvent, de leur acquisition par des investisseurs qui recherchent un certain niveau de rémunération, fonction du niveau de risque accepté. Les actifs de ces véhicules et les passifs qu’ils émettent sont notés par les agences de notation qui surveillent l’adéquation du niveau de risque supporté par chaque tranche de risque vendue avec la note attribuée. Les formes de titrisation rencontrées et faisant intervenir des entités structurées sont les suivantes : les opérations par lesquelles le groupe (ou une filiale) cède pour son propre compte à un véhicule dédié, sous une forme « cash » ou synthétique, le risque de crédit relatif à l’un de ses portefeuilles d’actifs ; les opérations de titrisation menées pour le compte de tiers. Ces opérations consistent à loger dans une structure dédiée (en général un fonds commun de créances (FCC) des actifs d’une entreprise tierce. Le FCC émet des parts qui peuvent dans certains cas être souscrites directement par des investisseurs, ou bien être souscrites par un conduit multi-cédants qui refinance l’achat de ses parts par l’émission de «notes» de faible maturité (billets de trésorerie ou « commercial paper »). Financements (d’actifs) structurés . — Le financement structuré désigne l'ensemble des activités et produits mis en place pour apporter des financements aux acteurs économiques tout en réduisant le risque grâce à l'utilisation de structures complexes. Il s’agit de financements d’actifs mobiliers (afférents aux transports aéronautiques, maritimes ou terrestres, télécommunication…), d’actifs immobiliers et d’acquisition de sociétés cibles (financements en LBO). Le groupe peut être amené à créer une entité structurée dans laquelle est logée une opération de financement spécifique pour le compte d’un client. Il s'agit d'organisation contractuelle et structurelle. Les spécificités de ces financements se rattachent à la gestion des risques, avec le recours à des notions telles que le recours limité ou la renonciation à recours, la subordination conventionnelle et/ou structurelle et l'utilisation de véhicules juridiques dédiés appelés en particulier à porter un contrat unique de crédit-bail représentatif du financement accordé. Autres activités . — Il s’agit d’un ensemble regro upant le restant des activités. 14.2. Nature des risques associés aux intérêts détenus dans les entités structurées non consolidées . — Les actifs et passifs comptabilisés dans les différents postes du bilan du groupe au titre des intérêts détenus dans les entités structurées non consolidées contribuent à la détermination des risques associés à ces entités. Les valeurs recensées à ce titre à l’actif du bilan, complétées des engagements de financement et de garantie donnés sous déduction des engagements de garantie reçus et des provisions enregistrées au passif, sont retenues pour apprécier l’exposition maximale au risque de perte. Le poste « notionnel des dérivés » correspond au notionnel des ventes d’options vis-à-vis des entités structurées. Les données sont présentées ci-dessous, agrégées sur la base de leur typologie d’activité. Au 31 décembre 2017  : ( En milliers d'Euros) Titrisation Gestion d'actifs Financements structurés Autres activités Total au 31/12/2017 Actifs financiers à la juste valeur par résultat Instruments dérivés de transaction Instruments financiers classés en trading (hors dérivés) Instruments financiers classés en juste valeur sur option Actifs financiers disponible à la vente 4 219 4 715 8 934 Prêts et créances Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance Actifs divers Total actif 0 4 219 0 4 715 8 934 Passifs financiers à la juste valeur par résultat 0 Provisions 0 Total passif 0 0 0 0 0 Engagements de financement donnés 0 Engagements de garantie donnés 0 Garantie reçues 0 Notionnel des dérivés 0 Exposition maximale au risque de perte 0 0 0 0 0 Taille de l' entité structurée 0 2 613 0 877 551 880 164 Au 31 décembre 2016  : ( En milliers d'Euros) Titrisation Gestion d'actifs Financements structurés Autres activités Total au 31/12/2016 Actifs financiers à la juste valeur par résultat Instruments dérivés de transaction Instruments financiers classés en trading (hors dérivés) Instruments financiers classés en juste valeur sur option Actifs financiers disponible à la vente 1 833 4 685 6 518 Prêts et créances Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance Actifs divers Total actif 0 1 833 0 4 685 6 518 Passifs financiers à la juste valeur par résultat 0 Provisions 0 Total passif 0 0 0 0 0 Engagements de financement donnés 0 Engagements de garantie donnés 0 Garantie reçues 0 Notionnel des dérivés 0 Exposition maximale au risque de perte 0 0 0 0 0 Taille de l' entité structurée 0 0 0 841 118 841 118 14.3. Revenus et valeur comptable des actifs transférés dans les entités structurées non consolidées sponsorisées . — Une entité structurée est sponsorisée par une entité du groupe lorsque les deux indicateurs suivants sont cumulativement satisfaits : — elle est impliquée dans la création et la structuration de l’entité structurée ; — elle contribue au succès de l’entité en lui transférant des actifs ou en gérant les activités pertinentes. Lorsque le rôle de l’entité du groupe se limite simplement à un rôle de conseil, d’arrangeur, de dépositaire ou d’agent placeur, l’entité structurée est présumée ne pas être sponsorisée. Le Groupe Banque Populaire de l’Ouest n’est pas sponsor d’entités structurées Note 15. – Périmètre de consolidation . 15.1. Évolution du périmètre de consolidation . — Les principales évolutions du périmètre de consolidation sont les suivantes : — Entrée dans le périmètre de consolidation de la société SA Ouest Croissance, société de capital risque : prise en compte dans le périmètre de consolidation de BPGO à partir de l’exercice 2016 (BPGO détient au 31/12/2017 : 60 % du capital) — Sortie du périmètre de consolidation de BPGO au cours de l’exercice 2017 : – SA Portzamparc (cession 50% en 2017 amenant à un niveau de détention inférieur au seuil de consolidation) – EURL Atlantique Plus, (Holding détenant les participations dans SA Portzamparc cédées) – SA Ingénierie et développement . (Transmission Universelle de Patrimoine à BPGO) Le périmètre de consolidation du Groupe Banque Populaire de l’Ouest a évolué au cours de l’exercice 2017, par l’entrée en périmètre de sa quote-part respective dans chacune des deux nouvelles entités ad hoc (deux Fonds Communs de Titrisation ou « FCT ») mentionnées au paragraphe 18.2 : BPCE Home Loans FCT 2017_5 et BPCE Home Loans FCT 2017_5 Demut . En effet, compte-tenu du montage de l’opération, le Groupe Banque Populaire de l’Ouest contrôle et en conséquence consolidé, une portion de chacune des ces deux entités correspondant à sa quote-part dans l’opération, conformément aux paragraphes B76-B79 de la norme IFRS 10. » 15.2. Opérations de titrisation . — La titrisation est un montage financier qui permet à une entité d’améliorer la liquidité de son bilan. Techniquement, des actifs sélectionnés en fonction de la qualité de leurs garanties sont regroupés dans une société ad hoc qui en fait l’acquisition en se finançant par l’émission de titres souscrits par des investisseurs. Les entités spécifiques créées dans ce cadre sont consolidées lorsque le groupe en a le contrôle. Le contrôle est apprécié au regard des critères de la norme IFRS 10. BPCE master home Loans / BPCE master home Loans Demut Prêts immobiliers résidentiels 26/05/2014 Avril 2032 BPCE consumer Loans 2016_5/ BPCE consumer Loans FCT 2016_5 Demut Prêts personnels 27/05/2016 Mai 2032 Opération de titrisation interne au Groupe BPCE . — En 2017, deux nouvelles entités ad hoc (deux Fonds Communs de Titrisation ou « FCT ») ont été consolidées au sein du Groupe BPCE : BPCE Home Loans FCT 2017_5 et BPCE Home Loans FCT 2017_5 Demut , toutes deux nées d’une opération de titrisation interne au groupe réalisée par les Banques Populaires et les Caisses d’ Épargne le 22 mai 2017. Cette opération s’est traduite par une cession de prêts immobiliers (10,5 milliards d’euros environ) à BPCE Home Loans FCT 2017_5 et in fine, une souscription, par les établissements ayant cédé les crédits, des titres émis par les entités ad hoc . Elle prolonge l'opération BPCE Master Home Loans mise en place en mai 2014, toujours en vie, basée sur une cession de prêts immobiliers et complète ainsi de manière similaire la gestion centrale de la trésorerie du Groupe BPCE. Cette opération permet de maintenir à un niveau élevé le collatéral du Groupe BPCE éligible aux opérations de refinancement de l' Eurosystème tout en diversifiant les actifs apportés à ce genre d’opérations. 15.3. Périmètre de consolidation au 31 décembre 2017 . — Les entités dont la contribution aux états financiers consolidés n’est pas significative n’ont pas vocation à entrer dans le périmètre de consolidation. Pour les entités répondant à la définition d’entités du secteur financier du règlement (UE) n°575/2013 du Parlement européen et du Conseil du 26 juin 2013 (dit « CRR »), les seuils de consolidation comptable sont alignés, à compter 31 décembre 2017, sur ceux retenus pour le périmètre de consolidation prudentiel. L’article 19 du CRR fait référence à un seuil de 10 millions d’ euros de total bilan et de hors bilan. Pour les entités du secteur non financier, le caractère significatif est apprécié au niveau des entités consolidées. Selon le principe de la significativité ascendante toute entité incluse dans un périmètre de niveau inférieur est incluse dans les périmètres de consolidation de niveaux supérieurs, même si elle n’est pas significative pour ceux-ci. Pour chacune des entités du périmètre est indiqué le pourcentage d’intérêt. Le pourcentage d’intérêt exprime la part de capital détenue par le groupe, directement et indirectement, dans les entreprises du périmètre. Le pourcentage d’intérêt permet de déterminer la part du groupe dans l’actif net de la société détenue. Le périmètre de consolidation intègre les entités suivantes : Entités consolidantes : — La Banque Populaire Grand Ouest, — Les Sociétés de Caution Mutuelle (SOCAMI Ouest, SOCAMI Atlantique, SOCAMA Ouest, SOCAMA Atlantique), La méthode retenue est la méthode par intégration globale sans intérêts minoritaires. Filiales : — La SCI Polaris Siège BPGO Saint-Grégoire détenue à 100% par la Banque Populaire Grand Ouest (méthode intégration globale). — La SA Ouest Croissance, société de capital risque, détenue à 60% par la Banque Populaire Grand Ouest (méthode mise en équivalence) Entités structurées : — Quote-part ou “silo” FCT « BPCE Master Home Loans », FCT « BPCE Master Home Loans Demut » — Quote-part ou “silo” FCT « BPCE Consumer Loans », FCT « BPCE Master Consumer Loans Demut » Les participations suivantes ont été exclues du périmètre de consolidation en raison de leur caractère non significatif : Établissements Activité Nationalité % Contrôle % Intérêt SA GRAND OUEST GESTION D’ACTIFS Société de gestion SCPI F 99,99 99,99 SAS OUEST CROISSANCE GESTION Société de gestion SCR F 69,85 69,85 SAS BPAPI Société holding immobilière F 100 100 SARL ESPACE TRANSACTION CONSEIL Société de conseil F 100 100 SCI VIGNEAU Société civile immobilière F 100 100 SAS PROXIMEA Société de conseil F 100 100 EURL ATLANTIQUE PLUS Holding F 100 100 SA PORTZAMPARC Société de bourse F 11,77 11,77 Note 16 . – Honoraires des commissaires aux comptes . (En milliers d'Euros) BPGO Exercice 2017 Exercice 2016 Montant (HTR) Montant (HTR) Audit Commissariat aux comptes, certification, examen des comptes individuels et consolidés 476 499 Autres diligences et prestations directement liées à la mission des commissaires aux comptes (exclusivement RSE) 20 0 Total 496 499 VII. — Rapport des commissaires aux comptes sur les comptes consolidés . ( Exercice clos le 31 décembre 201 7 ). A l'assemblée générale des sociétaires, 1. Opinion . — En exécution de la mission qui nous a été confiée par vos assemblées générales, nous avons effectué l’audit des comptes consolidés de la société Banque Populaire Grand Ouest relatifs à l’exercice clos le 31 décembre 2017, tels qu’ils sont joints au présent rapport. Nous certifions que les comptes consolidés sont, au regard du référentiel IFRS tel qu'adopté dans l'Union européenne, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du résultat des opérations de l’exercice écoulé ainsi que de la situation financière et du patrimoine, à la fin de l'exercice, de l'ensemble constitué par les personnes et entités comprises dans la consolidation. L’opinion formulée ci-dessus est cohérente avec le contenu de notre rapport au comité d’audit. 2. Fondement de l’opinion Référentiel d’audit . — Nous avons effectué notre audit selon les normes d’exercice professionnel applicables en France. Nous estimons que les éléments que nous avons collectés sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion. Les responsabilités qui nous incombent en vertu de ces normes sont indiquées dans la partie "Responsabilités des commissaires aux comptes relatives à l’audit des comptes consolidés" du présent rapport. — Indépendance  : Nous avons réalisé notre mission d’audit dans le respect des règles d’indépendance qui nous sont applicables, sur la période du 1er janvier 2017 à la date d’émission de notre rapport, et notamment nous n’avons pas fourni de services interdits par l’article 5, paragraphe 1, du règlement (UE) n°537/2014 ou par le code de déontologie de la profession de commissaire aux comptes. Par ailleurs, les services autres que la certification des comptes que nous avons fournis au cours de l’exercice à votre société et aux entités qu’elle contrôle et qui ne sont pas mentionnés dans le rapport de gestion ou l’annexe des comptes consolidés sont les suivants : — Collège des Commissaires aux Comptes : Rapport d’examen limité des commissaires aux comptes portant sur l’état comptable prévu à l’article R.236-3 4° du code de commerce portant sur la période du 1er janvier 2017 au 30 juin 2017 respectivement sur : – la Banque Populaire Atlantique, – la Banque Populaire de l’Ouest, – la Caisse Régionale de Crédit Maritime Mutuel Atlantique, – la Caisse Régionale de Crédit Maritime Mutuel Bretagne-Normandie, — Rapport de l’organisme tiers indépendant sur les informations sociales, environnementales et sociétales consolidés figurant dans le rapport de gestion (KPMG) Justification des appréciations - Points clés de l'audit . — En application des dispositions des articles L. 823-9 et R. 823-7 du code de commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à votre connaissance les points clés de l'audit relatifs aux risques d'anomalies significatives qui, selon notre jugement professionnel, ont été les plus importants pour l’audit des comptes consolidés de l’exercice, ainsi que les réponses que nous avons apportées face à ces risques. Les appréciations ainsi portées s’inscrivent dans le contexte de l’audit des comptes consolidés pris dans leur ensemble et de la formation de notre opinion exprimée ci-avant. Nous n’exprimons pas d’opinion sur des éléments de ces comptes consolidés pris isolément. — Provisions pour risques et charges liées à la fusion : Risque identifié Notre réponse La fusion de la Banque Populaire de l’Ouest, du Crédit Maritime Atlantique et du Crédit Maritime Bretagne Normandie au sein de l’entité Banque Populaire Atlantique renommée Banque Populaire Grand Ouest a été actée juridiquement en assemblée générale le 7 décembre 2017 (avec effet rétroactif juridique et fiscal au 1er janvier 2017). La banque a constitué au titre de cette opération des provisions pour risques et charges pour couvrir des coûts à venir liés principalement à la migration vers une architecture informatique commune, aux mesures sociales mises en place suite à la nouvelle organisation et aux dépenses de communication et d ’animation du projet. Les provisions comptabilisées au titre de la fusion s’élèvent à 59,6 millions d’euros au 31 décembre 2017 et sont présentée s dans la note 1.3 de l’annexe. Nous avons considéré que ces provisions constituaient un point clé de l’audit dans la mesure où elles sont liées à une opération de fusion présentant un caractère exceptionnel et représentent une zone d’estimation significative pour l’établissement des comptes de la Banque Populaire Grand Ouest clos au 31 décembre 2017. Nous avons pris connaissance du dispositif d’identification, d’évaluation, et de comptabilisation des coûts associés à cette fusion, à partir d’entretiens avec la Direction et par examen de la documen tation mis à notre disposition. Nos travaux ont consisté également à : — évaluer la pertinence de la méthodologie retenue par la Banque, — apprécier le bien-fondé des hypothèses utilisées pour la détermination de ces provisions, — vérifier la validité des données utilisées dans les calculs en les confrontant notamment aux accords collectifs, plans de réorganisation et devis informatiques. Enfin, nous avons vérifié le caractère approprié de l’information qui était donnée dans l’annexe des comptes consolidés. — Risque de crédit – Dépréciation individuelle et collective  : Risque identifié Notre réponse La Banque Populaire Grand Ouest constitue des provisions et dépréciations pour couvrir les risques avérés de pertes résultant de l'incapacité de ses clients à faire face à leurs engagements financiers. Les dépréciations et provisions sont estimées sur base collective ou individuelle en tenant compte de la valeur des garanties détenues. Les dépréciations individuelles sont estimées au cas par cas ou en tenant compte des historiques de recouvrement observés par catégories de créances. Les provisions collectives sont calculées par l’organe central BPCE pour le compte de ses maisons mères sur les encours non douteux dont la notation interne s’est significativement dégradée depuis l’octroi. Elles sont déterminées en fonction de données historiques sur les probabilités de défaut et les pertes attendues, éventuellement ajustées pour tenir compte de circonstance s prévalant à la date d’arrêté. Ces provisions et dépréciations constituent un enjeu d’estimation significatif pour l’établissement des comptes et font app el au jugement de la Direction. En 2017, ces estimations ont notamment été marquées par un contexte de coût du risque bas dans les marchés où le groupe opère. Nous avons considéré que l’identification et l’évaluation du risque de crédit constituait un point clé de l’audit étant donné que les crédits octroyés à la clientèle représentent une part significative du bilan et que les provisions induites constituent une estimation significative pour l’établissement des comptes et font app el au jugement de la direction. Les notes 5.6.2 et 7.1.2 de l’annexe aux comptes consolidés présentent les expositions nettes aux risques de crédit et de contrepartie qui représentent 27.606 million s d’euros au 31 décembre 2017 dont 20.604 million s d’euros au titre des prêts et créances sur la clientèle. Les dépréciations individuelles au titre des opérations avec la clientèle et les provisions collectives s’élèvent respectivement à 464 million s d’euros et 28 million s d’euros au 31 décembre 2017. Dans le cadre de nos procédures d’audit, nous avons examiné le dispositif de contrôle et testé la conception et l’efficacité des contrôles clés relatifs au recensement des expositions, au suivi des risques de crédit et de contrepartie, à l’appréciation des risques de non recouvrement, à la détermination des dépréciations et provisions afférentes sur b ase individuelle et collective. Pour les dépréciations individuelles, nos travaux ont consisté en la réalisation de tests de contrôle du dispositif d’identification et de suivi des contreparties sensibles, douteuses et contentieuses, du processus de revue de crédit, du dispositif de valorisation des garanties. Par ailleurs, sur la base d’un échantillon de dossiers sélectionnés sur des critères de matérialité et de risque, nous avons réalisé des analyses contradictoires des montants de provisions et dépréciations. Concernant les provisions collectives calculées par l’organe central, nos travaux sont principalement fondés sur les conclusions de ceux réalisés, à notre demande, par les auditeurs de la consolidation du groupe et revus par nos soins. Ces derniers font appel à des spécialistes en risque de crédit pour revoir les évolutions méthodologiques impactant le modèle de provisionnement collectif et pour analyser les tests rétrospectifs sur base historique qui conduisent à la détermination des principaux paramètres de provisionnement. 4. Vérification des informations relatives au groupe données dans le rapport de gestion . — Nous avons également procédé, conformément aux normes d'exercice professionnel applicables en France, à la vérification spécifique prévue par la loi des informations relatives au groupe, données dans le rapport de gestion du Conseil d’Administration. Nous n'avons pas d'observation à formuler sur leur sincérité et leur concordance avec les comptes consolidés. — Informations résultant d'autres obligations légales et réglementaires  : Désignation des commissaires aux comptes . — Nous avons été nommés commissaires aux comptes de la société Banque Populaire Grand Ouest par l’assemblée générale 28 avril 1997 pour le cabinet KPMG, lors de l’assemblée générale d’approbation des comptes de l’exercice clos le 31 décembre 1978 pour le cabinet Deloitte et Associés, et du 14 avril 2003 pour le cabinet Fidaco . Au 31 décembre 2017, le cabinet KPMG était dans la 21ème année de sa mission sans interruption, le cabinet Deloitte et Associés dans la 39ème année, et le cabinet Fidaco dans la 15ème année. Responsabilités de la direction et des personnes constituant le gouvernement d’entreprise relatives aux comptes consolidés . — Il appartient à la direction d’établir des comptes consolidés présentant une image fidèle conformément au référentiel IFRS tel qu'adopté dans l'Union européenne ainsi que de mettre en place le contrôle interne qu'elle estime nécessaire à l'établissement de comptes consolidés ne comportant pas d'anomalies significatives, que celles-ci proviennent de fraudes ou résultent d'erreurs. Lors de l’établissement des comptes consolidés, il incombe à la direction d’évaluer la capacité de la société à poursuivre son exploitation, de présenter dans ces comptes, le cas échéant, les informations nécessaires relatives à la continuité d’exploitation et d’appliquer la convention comptable de continuité d’exploitation, sauf s’il est prévu de liquider la société ou de cesser son activité. Il incombe au comité d’audit de suivre le processus d’élaboration de l’information financière et de suivre l'efficacité des systèmes de contrôle interne et de gestion des risques, ainsi que le cas échéant de l'audit interne, en ce qui concerne les procédures relatives à l'élaboration et au traitement de l'information comptable et financière. Les comptes consolidés ont été arrêtés par le conseil d’administration. Responsabilités des commissaires aux comptes relatives à l’audit des comptes consolidés Objectif et démarche d'audit . — Il nous appartient d’établir un rapport sur les comptes consolidés. Notre objectif est d’obtenir l’assurance raisonnable que les comptes consolidés pris dans leur ensemble ne comportent pas d’anomalies significatives. L’assurance raisonnable correspond à un niveau élevé d’assurance, sans toutefois garantir qu’un audit réalisé conformément aux normes d’exercice professionnel permet de systématiquement détecter toute anomalie significative. Les anomalies peuvent provenir de fraudes ou résulter d’erreurs et sont considérées comme significatives lorsque l’on peut raisonnablement s’attendre à ce qu’elles puissent, prises individuellement ou en cumulé, influencer les décisions économiques que les utilisateurs des comptes prennent en se fondant sur ceux-ci. Comme précisé par l’article L. 823-10-1 du code de commerce, notre mission de certification des comptes ne consiste pas à garantir la viabilité ou la qualité de la gestion de votre société. Dans le cadre d’un audit réalisé conformément aux normes d’exercice professionnel applicables en France, le commissaire aux comptes exerce son jugement professionnel tout au long de cet audit. En outre : – il identifie et évalue les risques que les comptes consolidés comportent des anomalies significatives, que celles-ci proviennent de fraudes ou résultent d’erreurs, définit et met en œuvre des procédures d’audit face à ces risques, et recueille des éléments qu’il estime suffisants et appropriés pour fonder son opinion. Le risque de non-détection d’une anomalie significative provenant d’une fraude est plus élevé que celui d’une anomalie significative résultant d’une erreur, car la fraude peut impliquer la collusion, la falsification, les omissions volontaires, les fausses déclarations ou le contournement du contrôle interne ; – il prend connaissance du contrôle interne pertinent pour l’audit afin de définir des procédures d’audit appropriées en la circonstance, et non dans le but d’exprimer une opinion sur l’efficacité du contrôle interne ; – il apprécie le caractère approprié des méthodes comptables retenues et le caractère raisonnable des estimations comptables faites par la direction, ainsi que les informations les concernant fournies dans les comptes consolidés ; – il apprécie le caractère approprié de l’application par la direction de la convention comptable de continuité d’exploitation et, selon les éléments collectés, l’existence ou non d’une incertitude significative liée à des événements ou à des circonstances susceptibles de mettre en cause la capacité de la société à poursuivre son exploitation. Cette appréciation s’appuie sur les éléments collectés jusqu’à la date de son rapport, étant toutefois rappelé que des circonstances ou événements ultérieurs pourraient mettre en cause la continuité d’exploitation. S’il conclut à l’existence d’une incertitude significative, il attire l’attention des lecteurs de son rapport sur les informations fournies dans les comptes consolidés au sujet de cette incertitude ou, si ces informations ne sont pas fournies ou ne sont pas pertinentes, il formule une certification avec réserve ou un refus decertifier ; – il apprécie la présentation d’ensemble des comptes consolidés et évalue si les comptes consolidés reflètent les opérations et événements sous-jacents de manière à en donner une image fidèle ; – concernant l’information financière des personnes ou entités comprises dans le périmètre de consolidation, il collecte des éléments qu’il estime suffisants et appropriés pour exprimer une opinion sur les comptes consolidés. Il est responsable de la direction, de la supervision et de la réalisation de l’audit des comptes consolidés ainsi que de l’opinion exprimée sur ces comptes. Rapport au comité d’audit . — Nous remettons un rapport au comité d’audit qui présente notamment l’étendue d es travaux d'audit et le programme de travail mis en œuvre, ainsi que les conclusions découlant de nos travaux. Nous portons également à sa connaissance, le cas échéant, les faiblesses significatives du contrôle interne que nous avons identifiées pour ce qui concerne les procédures relatives à l’élaboration et au traitement de l’information comptable et financière. Parmi les éléments communiqués dans le rapport au comité d’audit, figurent les risques d’anomalies significatives que nous jugeons avoir été les plus importants pour l’audit des comptes consolidés de l’exercice et qui constituent de ce fait les points clés de l’audit, qu'il nous appartient de décrire dans le présent rapport. Nous fournissons également au comité d’audit la déclaration prévue par l’article 6 du règlement (UE) n°537-2014 confirmant notre indépendance, au sens des règles applicables en France telles qu’elles sont fixées notamment par les articles L. 822-10 à L. 822-14 du code de commerce et dans le code de déontologie de la profession de commissaire aux comptes. Le cas échéant, nous nous entretenons avec le comité d'audit des risques pesant sur notre indépendance et des me sures de sauvegarde appliquées. Saint-Herblain, Paris La Défense et Angers, le 27 avril 2018 . Les commissaires aux comptes  : DELOITTE ET ASSOCIÉS KPMG AUDIT FSI FIDUCIAIRE AUDIT CONSEIL Charlotte VANDEPUTTE Vincent ROMON Marie-Christine FERRON-JOLYS Frédéric PLOQUIN Associée Directeur Associée Associé

02/02/2018 : Publications périodiques (74C)

Société : Banque Populaire Grande Ouest
Catégorie 1 : Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles) (74C_N1)
Numéro d'affaire : 1800162
Texte de l'annonce :

1800162

2 février 2018BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRESBulletin n°15


Publications périodiques
____________________

Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles)
____________________



 

BANQUE POPULAIRE GRAND OUEST

Société anonyme coopérative de banque populaire régie par les articles 512-2

et suivants du Code monétaire et financier et l'ensemble des textes relatifs aux

banques populaires et aux établissements de crédit

Siège social : 15, boulevard de la Boutière, CS 26858, 35768 Saint-Grégoire

857 500 227 R.C.S. Rennes

 

Situation au 31 décembre 2017

(En milliers d'Euros)

Actif

Montant

Caisse, Banques Centrales, C.C.P.

211 675

Effets Publics et Valeurs assimilées

169 106

Créances sur les Établissements de Crédit

3 189 233

Opérations avec la clientèle

17 808 001

Obligations et Autres Titres à revenu fixe

2 313 175

Actions et autres titres à revenu variable

7 367

Participations et autres titres détenus à long terme

830 034

Parts dans les entreprises liées

4 521

Crédit bail et location avec option d'achat

596 518

Location simple

16 794

Immobilisations Incorporelles

1 128

Immobilisations corporelles

172 491

Autres Actifs

146 851

Comptes de Régularisation

131 558

Total Actif

25 598 452

 

Passif

Montant

Dettes envers les Établissements de Crédit

5 861 070

Opérations avec la clientèle

16 626 570

Dettes représentées par un titre

351 681

Autres Passifs

89 361

Comptes de Régularisation

413 370

Provisions

187 744

Dettes subordonnées

7 327

Fonds pour Risques Bancaires Généraux

234 780

CAPITAUX PROPRES HORS FRBG (+/-)

1 826 549

Capital souscrit

1 021 352

Prime d'émission

357 771

Réserves

409 816

Report à nouveau (+/-)

37 610

Total Passif

25 598 452

 

Hors-bilan

Montant

Engagements donnés

 

Engagements de financement

2 295 857

Engagements de garantie

786 931

Engagements sur titres

965

Engagements reçus

 

Engagements de financement

166

Engagements de garantie

2 146 107

Engagements sur titres

965

 

 

1800162

18/10/2017 : Publications périodiques (74C)

Société : Banque populaire Atlantique
Catégorie 1 : Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles) (74C_N1)
Numéro d'affaire : 1704729
Texte de l'annonce :

1704729

18 octobre 2017BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRESBulletin n°125


Publications périodiques
____________________

Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles)
____________________



 

BANQUE POPULAIRE ATLANTIQUE

 Société anonyme coopérative de banque populaire régie par les articles 512-2

et suivants du Code monétaire et financier et l'ensemble des textes relatifs aux

banques populaires et aux établissements de crédit

Siège social: 1, Rue Françoise Sagan, Saint-Herblain, 44919 NANTES Cedex 9

857 500 227 R.C.S Nantes

 

Situation au 30 Septembre 2017

(En milliers d'Euros)

 

Actif

Montant

Caisse, Banques Centrales, C.C.P.

94 591

Créances sur les Etablissements de Crédit

1 468 285

Opérations avec la clientèle

7 781 389

Obligations et Autres Titres à revenu fixe

1 122 238

Actions et Autres Titres à revenu variable

6 532

Participations et autres titres détenus à long terme

421 400

Parts dans les entreprises liées

4 481

Crédit bail et location avec option d'achat

404 725

Location simple

6 418

Immobilisations Incorporelles

473

Immobilisations corporelles

65 912

Autres Actifs

84 046

Comptes de Régularisation

57 163

TOTAL ACTIF

11 517 653

 

Passif

Montant

Dettes envers les Etablissements de Crédit

2 742 875

Opérations avec la clientèle

7 298 648

Dettes représentées par un titre

65 915

Autres Passifs

44 743

Comptes de Régularisation

240 390

Provisions

70 665

Fonds pour Risques Bancaires Généraux

146 903

CAPITAUX PROPRES HORS FRBG (+/-)

907 514

Capital souscrit

450 376

Primes d'émission

10 207

Réserves

409 816

Report à nouveau (+/-)

37 115

TOTAL PASSIF

11 517 653

 

Hors-bilan

Montant

Engagements donnés

 

Engagements de financement

931 646

Engagements de garantie

446 726

Engagements sur titres

224

Engagements reçus

 

Engagements de financement

2 341

Engagements de garantie

1 017 468

Engagements sur titres

224

 

 

1704729

19/07/2017 : Publications périodiques (74C)

Société : Banque populaire Atlantique
Catégorie 1 : Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles) (74C_N1)
Numéro d'affaire : 1703838
Texte de l'annonce :

1703838

19 juillet 2017BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRESBulletin n°86


Publications périodiques
____________________

Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles)
____________________



 

BANQUE POPULAIRE ATLANTIQUE

 Société anonyme coopérative de banque populaire régie par les articles 512-2

et suivants du Code monétaire et financier et l'ensemble des textes relatifs aux

banques populaires et aux établissements de crédit.

Siège social: 1, rue Françoise Sagan, Saint-Herblain, 44919 Nantes Cedex 9

857 500 227 R.C.S Nantes

 

Situation au 30 Juin 2017.

(En milliers d'Euros)

 

Actif

Montant

Caisse, Banques Centrales, CCP

87 868

Créances sur les Établissements de Crédit

1 500 217

Opérations avec la clientèle

7 709 937

Obligations et Autres Titres à revenu fixe

1 122 254

Actions et Autres Titres à revenu variable

6 639

Participations et autres titres détenus à long terme

422 396

Parts dans les entreprises liées

4 481

Crédit bail et location avec option d'achat

404 607

Location simple

7 265

Immobilisations Incorporelles

536

Immobilisations corporelles

68 218

Autres Actifs

92 325

Comptes de Régularisation

55 515

Total Actif

11 482 258

 

 

Passif

Montant

Dettes envers les Établissements de Crédit

2 806 401

Opérations avec la clientèle

7 193 882

Dettes représentées par un titre

77 283

Autres Passifs

46 229

Comptes de Régularisation

236 338

Provisions

72 551

Fonds pour Risques Bancaires Généraux

146 903

capitaux propres Hors FRBG (+/-)

902 671

Capital souscrit

445 533

Primes d'émission

10 207

Réserves

409 816

Report à nouveau (+/-)

37 115

Total Passif

11 482 258

 

 

Hors-bilan

Montant

Engagements donnés :

 

Engagements de financement

1 055 451

Engagements de garantie

425 548

Engagements sur titres

889

Engagements reçus :

 

Engagements de financement

2 130

Engagements de garantie

943 070

Engagements sur titres

889

 

 

1703838

24/05/2017 : Publications périodiques (74B)

Société : Banque populaire Atlantique
Catégorie 1 : Sociétés commerciales et industrielles (Comptes annuels) (74B_N1)
Numéro d'affaire : 1701748
Texte de l'annonce :

1701748

24 mai 2017BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRESBulletin n°62


Publications périodiques
____________________

Sociétés commerciales et industrielles (Comptes annuels)
____________________



 

BANQUE POPULAIRE ATLANTIQUE

Société anonyme coopérative de banque populaire régie par les articles 512-2

et suivants du Code monétaire et financier et l'ensemble des textes relatifs aux

banques populaires et aux établissements de crédit

Siège social : 1, rue Françoise Sagan, Saint-Herblain, 44919 Nantes Cedex 9

857 500 227 R.C.S Nantes.

 

Documents comptables annuels approuvés par l'Assemblée Générale du 25/04/2017

 

I. — Bilan publiable.

(En milliers d'Euros.)

Actif

Note

31/12/2016

31/12/2015

Caisse, banques centrales, CCP

 

84 125

88 959

Effets Publics et valeurs assimilées

3.3

0

0

Créances sur les Etablissements de Crédits

3.1

1 432 295

750 235

Opérations avec la clientèle

3.2

7 332 515

6 784 033

Obligations et Autres titres à revenu fixe

3.3

932 018

894 951

Actions et Autres titres à revenu variable

3.3

5 766

5 830

Participations et autres titres détenus à long terme

3.4

423 397

414 386

Parts dans les Entreprises liées

3.4

4 481

4 481

Crédit-bail et Location avec Option d'Achat

3.5

364 135

333 813

Location simple

3.5

11 916

14 147

Immobilisations incorporelles

3.6

657

788

Immobilisations corporelles

3.6

71 601

76 033

Capital souscrit non versé

 

0

0

Actions propres

 

0

0

Comptes de négociation et de règlement

 

0

0

Autres actifs

3.8

66 438

55 666

Comptes de régularisation

3.9

53 328

60 564

Total actif

 

10 782 671

9 483 885

 

Passif

Note

31/12/2016

31/12/2015

Banques centrales, CCP

 

0

0

Dettes envers les établissements de crédit

3.1

2 528 212

1 575 721

Opérations avec la clientèle

3.2

6 825 956

6 522 334

Dettes représentées par un titre

3.7

77 187

89 788

Autres passifs

3.8

46 511

43 834

Comptes de régularisation

3.9

193 742

194 087

Comptes de négociation et de règlement

 

0

0

Provisions pour risques et charges

3.10

70 374

69 759

Dettes subordonnées

 

0

0

Fonds pour risques bancaires généraux

3.11

146 903

146 903

Capitaux propres hors FRBG

3.12

893 788

841 459

Capital souscrit

 

430 490

404 368

Primes d'émission

 

10 207

10 386

Réserves

 

399 589

383 076

Ecarts de réévaluation

 

0

0

Provisions réglementées et subventions d'investissement

 

0

2 074

Report à nouveau (+/-)

 

18 659

11 292

Résultat de l'exercice (+/-)

 

34 843

30 263

Total passif

 

10 782 671

9 483 885

 

Hors-bilan

Note

31/12/2016

31/12/2015

Engagements donnés :

 

 

 

Engagements de financement

4.1

892 777

704 403

Engagements de garantie

4.1

493 356

356 057

Engagements sur titres

 

340

524

Engagements reçus :

 

 

 

Engagements de financement

4.1

200 041

200 000

Engagements de garantie

4.1

1 323 042

945 115

Engagements sur titres

 

340

524

 

II. — Compte de résultats publiable.

(En milliers d’Euros).

 

Note

Exercice N

Exercice N-1

Intérêts et produits assimilés

5.1

256 084

284 048

Intérêts et charges assimilées

5.1

-142 552

-159 822

Produits sur opérations de crédit-bail et assimilées

5.2

141 031

132 501

Charges sur opérations de crédit-bail et assimilées

5.2

-140 035

-133 410

Produits sur opérations de location simple

5.2

7 355

8 143

Charges sur opérations de location simple

5.2

-6 222

-7 270

Revenus des titres à revenu variable

5.3

12 556

11 538

Commission (produits)

5.4

131 457

127 729

Commission (charges)

5.4

-22 336

-21 020

Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation

5.5

435

379

Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés

5.6

122

133

Autres produits d'exploitation bancaire

5.7

4 927

3 608

Autres charges d'exploitation bancaire

5.7

-4 019

-3 671

Produit net bancaire

 

238 802

242 886

Charges générales d'exploitation

5.8

-163 928

-170 136

Dotations aux amortissements et aux provisions sur immo. corporelles & incorporelles

 

-8 708

-8 503

Résultat brut d'exploitation

 

66 167

64 247

Coût du risque

5.9

-26 950

-30 843

Résultat d'exploitation

 

39 217

33 404

Gains ou pertes sur actifs immobilisés

5.10

1 143

6 330

Résultat courant avant impôt

 

40 360

39 734

Résultat exceptionnel

5.11

998

-1 755

Impôt sur les bénéfices

5.12

-8 590

-9 877

Dotations / reprises de FRBG et provisions réglementées

 

2 074

2 160

Résultat net

 

34 843

30 263

 

III. — Annexe aux comptes individuels annuels au 31 décembre 2016.

Note 1. – Cadre général.

 

1.1. Le Groupe BPCE. — Le Groupe BPCE dont fait partie l’entité Banque Populaire Atlantique comprend le réseau Banque Populaire, le réseau Caisse d'Epargne, l’organe central BPCE et ses filiales.

 

Les deux réseaux Banque Populaire et Caisse d’Epargne. — Le Groupe BPCE est un groupe coopératif dont les sociétaires sont propriétaires des deux réseaux de banque de proximité : les 15 Banques Populaires et les 17 Caisses d’Epargne. Chacun des deux réseaux est détenteur à parité de BPCE, l’organe central du groupe.

Le réseau Banque Populaire comprend les Banques Populaires et les sociétés de caution mutuelle leur accordant statutairement l'exclusivité de leur cautionnement.

Le réseau Caisse d'Epargne comprend les Caisses d'Epargne et les sociétés locales d'épargne (SLE).

Les Banques Populaires sont détenues à hauteur de 100 % par leurs sociétaires.

Le capital des Caisses d’Epargne est détenu à hauteur de 100 % par les sociétés locales d’épargne. Au niveau local, les SLE sont des entités à statut coopératif dont le capital variable est détenu par les sociétaires. Elles ont pour objet d'animer le sociétariat dans le cadre des orientations générales de la Caisse d'Epargne à laquelle elles sont affiliées et elles ne peuvent pas effectuer d’opérations de banque.

 

BPCE. — Organe central au sens de la Loi bancaire et établissement de crédit agréé comme banque, BPCE a été créé par la Loi n° 2009-715 du 18 juin 2009. BPCE est constitué sous forme de société anonyme à directoire et conseil de surveillance dont le capital est détenu à parité par les 15 Banques Populaires et les 17 Caisses d’Epargne.

Les missions de BPCE s'inscrivent dans la continuité des principes coopératifs des Banques Populaires et des Caisses d'Epargne.

BPCE est notamment chargé d'assurer la représentation des affiliés auprès des autorités de tutelle, de définir la gamme des produits et des services commercialisés, d'organiser la garantie des déposants, d'agréer les dirigeants et de veiller au bon fonctionnement des établissements du groupe.

En qualité de holding, BPCE exerce les activités de tête de groupe et détient les filiales communes aux deux réseaux dans le domaine de la banque de détail, de la banque de financement et des services financiers et leurs structures de production. Il détermine aussi la stratégie et la politique de développement du groupe.

Les principales filiales de BPCE sont organisées autour de trois grands pôles :

— Natixis, structure cotée dont le capital est détenu à 71,03 %, qui réunit la Banque de Grande Clientèle, l’Epargne et les Services Financiers Spécialisés ;

— la Banque commerciale et Assurance (dont le Crédit Foncier, la Banque Palatine et BPCE International) ;

— les filiales et participations financières.

Parallèlement, dans le domaine des activités financières, BPCE a notamment pour missions d'assurer la centralisation des excédents de ressources et de réaliser toutes les opérations financières utiles au développement et au refinancement du groupe, charge à lui de sélectionner l'opérateur de ces missions le plus efficace dans l'intérêt du groupe. Il offre par ailleurs des services à caractère bancaire aux entités du groupe.

 

1.2. Mécanisme de garantie. — Le système de garantie et de solidarité a pour objet, conformément à l'article L.512-107 6 du code monétaire et financier, de garantir la liquidité et la solvabilité du groupe et des établissements affiliés à BPCE, ainsi que d'organiser la solidarité financière au sein des réseaux Banque Populaire et Caisse d'Epargne.

BPCE est chargé de prendre toutes mesures nécessaires pour organiser la garantie de solvabilité du groupe ainsi que de chacun des réseaux, notamment en mettant en œuvre les mécanismes appropriés de solidarité interne du groupe et en créant un fonds de garantie commun aux deux réseaux dont il détermine les règles de fonctionnement, les modalités de déclenchement en complément des fonds des deux réseaux déjà existants ainsi que les contributions des établissements affiliés pour sa dotation et sa reconstitution.

BPCE gère ainsi le Fonds Réseau Banque Populaire, le Fonds Réseau Caisse d'Epargne et de Prévoyance et le Fonds de Garantie Mutuel.

Le Fonds Réseau Banque Populaire est constitué d’un dépôt de 450 millions d’euros effectué par les Banques dans les livres de BPCE sous la forme d'un compte à terme d'une durée de dix ans et indéfiniment renouvelable.

Le Fonds Réseau Caisse d'Epargne et de Prévoyance fait l'objet d'un dépôt de 450 millions d’euros, effectué par les Caisses dans les livres de BPCE sous la forme d'un compte à terme d'une durée de dix ans et indéfiniment renouvelable.

Le Fonds de Garantie Mutuel est constitué des dépôts effectués par les Banques Populaires et les Caisses d’Epargne dans les livres de BPCE sous la forme de comptes à terme d'une durée de dix ans et indéfiniment renouvelables. Le montant des dépôts par réseau est de 181,3 millions d’euros au 31 décembre 2016.

Le montant total des dépôts effectués auprès de BPCE au titre du Fonds Réseau Banques Populaires, du Fonds Réseau Caisses d'Epargne et de Prévoyance et du Fonds de Garantie Mutuel ne pourra être inférieur à 0,15 % et ne pourra excéder 0,3 % de la somme des actifs pondérés du groupe.

La constitution par une Banque Populaire ou une Caisse d'Epargne d'un dépôt donne lieu à l'affectation au fonds pour risques bancaires généraux de cet établissement d'un montant identifié équivalent, exclusivement au titre du système de garantie et de solidarité.

Les sociétés de caution mutuelle accordant statutairement l'exclusivité de leur cautionnement à une Banque Populaire bénéficient de la garantie de liquidité et de solvabilité de cette dernière avec laquelle elles sont agréées collectivement en application de l'article R.515-1 du Code monétaire et financier.

La liquidité et la solvabilité des Caisses de Crédit Maritime Mutuel sont garanties au premier niveau pour chaque Caisse considérée, par la Banque Populaire qui en est l'actionnaire de référence et l'opératrice au titre de l'adossement technique et fonctionnel de la Caisse à la Banque Populaire d'adossement.

La liquidité et la solvabilité des sociétés locales d'épargne sont garanties au premier niveau pour chaque société locale d'épargne considérée, par la Caisse d'Epargne et de Prévoyance dont la société locale d'épargne concernée est l'actionnaire.

Le directoire de BPCE a tout pouvoir pour mobiliser les ressources des différents contributeurs sans délai et selon l’ordre convenu, sur la base d’autorisations préalables délivrées à BPCE par les contributeurs.

 

1.3. Evénements significatifs :

 

Opération de titrisation interne au Groupe BPCE. — Au 30 juin 2016, deux nouvelles entités ad hoc (deux Fonds Communs de Titrisation ou « FCT ») ont été consolidées au sein du Groupe BPCE : BPCE Consumer Loans FCT 2016_5 et BPCE Consumer Loans FCT 2016_5 Demut, toutes deux nées d’une opération de titrisation interne au groupe réalisée par les Banques Populaires et les Caisses d’Epargne le 27 mai 2016.

Cette opération s’est traduite par une cession de prêts personnels (5 milliards d’euros) à BPCE Consumer Loans FCT 2016_5 et in fine une souscription, par les établissements ayant cédé les crédits, des titres émis par les entités ad hoc.

Elle prolonge l'opération BPCE Master Home Loans mise en place en mai 2014, toujours en vie, basée sur une cession de prêts immobiliers, et complète ainsi de manière similaire la gestion centrale de la trésorerie du Groupe BPCE.

Cette opération permet de maintenir à un niveau élevé le collatéral du Groupe BPCE éligible aux opérations de refinancement de l'Eurosystème tout en diversifiant les actifs apportés à ce genre d’opérations.

 

1.4. Evénements postérieurs à la clôture. — Néant.

 

Note 2. – Principes et méthodes comptables.

 

2.1. Méthodes d'évaluation et de présentation appliquées. — Les comptes individuels annuels de la Banque Populaire Atlantique sont établis et présentés conformément aux règles définies par BPCE dans le respect du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC).

 

2.2. Changements de méthodes comptables. — Aucun changement de méthodes comptables n’a affecté les comptes de l’exercice 2016.

Les textes adoptés par l’Autorité des normes comptables et d’application obligatoire en 2016 n’ont pas d’impact significatif sur les comptes individuels de l’établissement.

L’établissement n’anticipe pas l’application des textes adoptés par l’Autorité des normes comptables lorsqu’elle est optionnelle, sauf mention spécifique.

 

2.3. Principes comptables et méthodes d'évaluation. — Les comptes de l’exercice sont présentés sous une forme identique à celle de l’exercice précédent. Les conventions comptables générales ont été appliquées dans le respect du principe de prudence, conformément aux hypothèses de base

— continuité de l’exploitation ;

— permanence des méthodes comptables d’un exercice à l’autre ;

— indépendance des exercices ;

et conformément aux règles générales d’établissement et de présentation des comptes annuels.

La méthode retenue pour l’évaluation des éléments inscrits en comptabilité est la méthode du coût historique et tous les postes du bilan sont présentés, le cas échéant, nets d'amortissements, de provisions et de corrections de valeur.

Les principales méthodes utilisées sont les suivantes :

 

2.3.1. Opérations en devises. — Les résultats sur opérations de change sont déterminés conformément au règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC).

Les créances, les dettes et les engagements hors bilan libellés en devises sont évalués au cours de change à la clôture de l'exercice. Les gains et pertes de change latents et définitifs sont enregistrés en compte de résultat. Les produits et les charges payés ou perçus sont enregistrés au cours du jour de la transaction.

Les immobilisations et titres de participation en devises financés en euros restent valorisés au coût d’acquisition.

Les opérations de change au comptant non dénouées sont valorisées au cours de clôture de l'exercice.

Les reports et déports sur les contrats de change à terme de couverture sont étalés prorata temporis en compte de résultat. Les autres contrats de change et les instruments financiers à terme en devises sont évalués au prix du marché. Les contrats de change à terme secs ou couverts par des instruments à terme sont réévalués au cours du terme restant à courir. Les swaps cambistes s’enregistrent comme des opérations couplées d’achats au comptant et de ventes à terme de devises. Les swaps financiers de devises sont assujettis aux dispositions du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC).

 

2.3.2. Opérations avec les établissements de crédit et la clientèle. — Les créances sur les établissements de crédit recouvrent l’ensemble des créances détenues au titre d’opérations bancaires à l’exception de celles matérialisées par un titre. Elles comprennent les valeurs reçues en pension, quel que soit le support, et les créances se rapportant à des pensions livrées sur titres. Elles sont ventilées entre créances à vue et créances à terme. Les créances sur les établissements de crédit sont inscrites au bilan à leur valeur nominale ou à leur coût d'acquisition pour les rachats de créances, augmentés des intérêts courus non échus et nets des dépréciations constituées au titre du risque de crédit.

Les créances sur la clientèle comprennent les concours distribués aux agents économiques autres que les établissements de crédit, à l’exception de ceux matérialisés par un titre, les valeurs reçues en pension et les créances se rapportant à des pensions livrées sur titres. Elles sont ventilées en créances commerciales, comptes ordinaires débiteurs et autres concours à la clientèle. Les crédits à la clientèle émis sont inscrits au bilan à leur valeur nominale ou à leur coût d'acquisition pour les rachats de créances, augmentés des intérêts courus non échus et nets des dépréciations constituées au titre du risque de crédit. Les commissions et coûts marginaux de transaction qui font l’objet d’un étalement sont intégrés à l’encours de crédit concerné.

Les dettes envers les établissements de crédit sont présentées selon leur durée initiale (à vue ou à terme) et les dettes envers la clientèle sont présentées selon leur nature (comptes d’épargne à régime spécial et autres dépôts de la clientèle). Sont incluses, en fonction de leur contrepartie, les opérations de pension matérialisées par des titres ou des valeurs. Les intérêts courus sont enregistrés en dettes rattachées.

Les garanties reçues sont enregistrées en comptabilité en hors bilan. Elles font l'objet de réévaluations périodiques. La valeur comptable de l'ensemble des garanties prises sur un même crédit est limitée à l'encours de ce crédit.

 

Créances restructurées. — Les créances restructurées au sens du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC) sont des créances douteuses qui font l’objet d’une modification des caractéristiques initiales (durée, taux d’intérêt) des contrats afin de permettre aux contreparties de rembourser les encours dus.

Le volume des crédits restructurés accordés à des conditions hors marché n’est pas significatif et n’a donc pas donné lieu à information dans l’annexe.

 

Créances douteuses. — Les créances douteuses sont constituées de l'ensemble des encours échus et non échus, garantis ou non, dus par les débiteurs dont un concours au moins présente un risque de crédit avéré, identifié de manière individuelle. Un risque est avéré dès lors qu'il est probable que l'établissement ne percevra pas tout ou partie des sommes dues au titre des engagements souscrits par la contrepartie, nonobstant l'existence de garantie ou de caution.

L'identification en encours douteux est effectuée conformément aux dispositions du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC) notamment en cas de créances impayées depuis plus de trois mois, six mois en matière immobilière et pour les créances sur les collectivités territoriales.

Un encours douteux compromis est un encours douteux dont les perspectives de recouvrement sont fortement dégradées et pour lequel un passage en perte à terme est envisagé. Les créances déchues de leur terme, les contrats de crédit-bail résiliés, les concours à durée indéterminée dont la clôture a été notifiée sont présumés devoir être inscrits en douteux compromis. L’existence de garanties couvrant la quasi-totalité des risques et les conditions d’évolution de la créance douteuse doivent être prises en considération pour qualifier un encours douteux de compromis et pour quantifier la dépréciation. Un an après sa classification en encours douteux, un encours douteux est présumé être compromis sauf si le passage en perte à terme n’est pas envisagé. Le classement d’un encours douteux en douteux compromis n’entraîne pas le classement par « contagion » dans cette dernière catégorie des autres encours et engagements douteux relatifs à la contrepartie concernée.

Les intérêts courus et ou échus non perçus sur créances douteuses sont comptabilisés en produits d'exploitation bancaire et dépréciés à due concurrence. Lorsque la créance est qualifiée de compromise, les intérêts courus non encaissés ne sont plus comptabilisés.

Plus généralement, les créances douteuses sont réinscrites en encours sains quand les règlements reprennent de façon régulière pour les montants correspondant aux échéances contractuelles, et lorsque la contrepartie ne présente plus de risque de défaillance.

 

Opérations de pension. — Les opérations de pension livrée sont comptabilisées conformément aux dispositions du règlement du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC) complété par l'instruction n° 94-06 de la Commission bancaire.

Les éléments d'actif mis en pension sont maintenus au bilan du cédant, qui enregistre au passif le montant encaissé, représentatif de sa dette à l'égard du cessionnaire. Le cessionnaire enregistre à l'actif le montant versé représentatif de sa créance à l'égard du cédant. Lors des arrêtés comptables, les actifs mis en pension, ainsi que la dette à l'égard du cessionnaire ou la créance sur le cédant, sont évalués selon les règles propres à chacune de ces opérations.

 

Dépréciation. — Les créances, dont le recouvrement est devenu incertain, donnent lieu à la constitution de dépréciations, inscrites en déduction de l’actif, destinées à couvrir le risque de perte. Les dépréciations sont calculées créance par créance en tenant compte de la valeur actuelle des garanties reçues. Elles sont déterminées selon une fréquence au moins trimestrielle et sur la base de l'analyse du risque et des garanties disponibles. Les dépréciations couvrent au minimum les intérêts non encaissés sur encours douteux.

Les dépréciations pour pertes probables avérées couvrent l'ensemble des pertes prévisionnelles, calculées par différence entre les capitaux restant dus et les flux prévisionnels actualisés selon le taux effectif. Les flux prévisionnels sont déterminés selon les catégories de créances sur la base d’historiques de pertes et/ou à dire d’expert puis sont positionnés dans le temps sur la base d’échéanciers déterminés selon des historiques de recouvrement.

Les dotations et les reprises de dépréciation constatées pour risque de non recouvrement sont enregistrées en « Coût du risque » à l’exception des dépréciations relatives aux intérêts sur créances douteuses présentées, comme les intérêts ainsi dépréciés, en « Intérêts et produits assimilés ».

La reprise de la dépréciation liée au seul passage du temps est enregistrée en « Intérêts et assimilés ».

Les créances irrécouvrables sont inscrites en pertes et les dépréciations correspondantes font l'objet d'une reprise.

 

2.3.3. Opérations de crédit-bail et de locations simples. — L’avis du Comité d’urgence du CNC n° 2006-C dispose que les immobilisations destinées à une activité de crédit-bail mobilier, immobilier, de location avec option d’achat et de location simple sont enregistrées à l’actif du bilan du bailleur. Pour cette catégorie d’actifs, par dérogation aux règles du PCG sur la comptabilisation des actifs, c’est la notion de propriété juridique qui s’applique et non celle de contrôle. Les immobilisations sont enregistrées pour leur valeur d’entrée et la ventilation des actifs par composants ne s’applique pas chez le bailleur lorsque les charges d’entretien / remplacement incombent contractuellement au crédit preneur. En cas de rupture de contrat, l’approche par composant s’applique de manière prospective.

En application de ce même avis, la Banque Populaire Atlantique a opté pour l’amortissement des biens sur la durée normale d’utilisation (amortissement linéaire / dégressif).

En application du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC), les commissions et coûts marginaux de transaction qui font l’objet d’un étalement sur la durée du bail sont intégrés à l’encours concerné.

Les loyers impayés sont identifiés, comptabilisés et provisionnés conformément au règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC).

 

2.3.4. Titres. — Le terme « titres » recouvre les titres du marché interbancaire, les bons du Trésor et les autres titres de créances négociables, les obligations et les autres valeurs mobilières dites à revenu fixe (c’est-à-dire à rendement non aléatoire), les actions et les autres titres à revenu variable.

Les opérations sur titres sont régies au plan comptable par le règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC) qui définit les règles générales de comptabilisation et de valorisation des titres ainsi que les règles relatives à des opérations particulières de cession comme les cessions temporaires de titres.

Les titres sont classés dans les catégories suivantes : titres de participation et parts dans les entreprises liées, autres titres détenus à long terme, titres d’investissement, titres de l’activité de portefeuille, titres de placement et titres de transaction.

Pour les titres de transaction, de placement, d’investissement ainsi que de l’activité de portefeuille, les risques de défaillance avérés de la contrepartie dont les impacts peuvent être isolés font l’objet de dépréciations. Les mouvements de dépréciations sont inscrits en coût du risque.

 

Titres de transaction. — Au 31 décembre 2016, la Banque Populaire Atlantique ne détient pas de titres de transaction

 

Titres de placement. — Sont considérés comme des titres de placement, les titres qui ne sont inscrits dans aucune autre catégorie.

Les titres de placement sont enregistrés pour leur prix d’acquisition frais exclus.

Le cas échéant, pour les titres à revenu fixe, les intérêts courus sont constatés dans des comptes rattachés en contrepartie du compte de résultat au poste « Intérêts et produits assimilés ».

La différence éventuelle entre le prix d'acquisition et la valeur de remboursement (prime ou décote) des titres à revenu fixe est rapportée au compte de résultat sur la durée résiduelle du titre en utilisant la méthode actuarielle.

Les titres de placement sont évalués au plus bas de leur prix d'acquisition ou de leur prix de marché. Pour les parts d’OPCVM et de FCP, les valeurs de marché correspondent aux valeurs liquidatives disponibles dans le contexte de marché en vigueur à la date d’arrêté.

Les moins-values latentes font l'objet d'une dépréciation qui peut être appréciée par ensembles homogènes de titres, sans compensation avec les plus-values constatées sur les autres catégories de titres.

Les gains, provenant des éventuels instruments de couverture, au sens de l’article 2514-1 du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC), sont pris en compte pour le calcul des dépréciations. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées.

Les plus et moins-values de cession réalisées sur les titres de placement, ainsi que les dotations et reprises de dépréciations sont enregistrées dans la rubrique « Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés ».

 

Titres d’investissement. — Ce sont des titres à revenu fixe assortis d’une échéance fixe qui ont été acquis ou reclassés de la catégorie « Titres de transaction » ou de la catégorie « Titres de placement » avec l’intention manifeste et la capacité de les détenir jusqu’à l’échéance. Les titres ne doivent pas être soumis à une contrainte existante, juridique ou autre, qui serait susceptible de remettre en cause l’intention de détention jusqu’à l’échéance des titres. Le classement en titres d’investissement ne fait pas obstacle à leur désignation comme éléments couverts contre le risque de taux d’intérêt.

Les titres d’investissement sont enregistrés pour leur prix d’acquisition, frais exclus. Lorsqu'ils proviennent du portefeuille de placement, ils sont inscrits à leur prix d'acquisition et les dépréciations antérieurement constituées sont reprises sur la durée de vie résiduelle des titres concernés.

L'écart entre le prix d'acquisition et la valeur de remboursement des titres, ainsi que les intérêts courus attachés à ces derniers, sont enregistrés selon les mêmes règles que celles applicables aux titres de placement à revenu fixe.

Ils peuvent faire l'objet d'une dépréciation s'il existe une forte probabilité que l'établissement ne conserve pas les titres jusqu'à l'échéance en raison de circonstances nouvelles, ou s’il existe des risques de défaillance de l’émetteur des titres. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées.

Les titres d’investissement ne peuvent pas, sauf exceptions, faire l’objet de vente ou de transfert dans une autre catégorie de titres.

Les titres de transaction ou de placement à revenu fixe, reclassés vers la catégorie titres d’investissement, dans le cadre de l’illiquidité des marchés, par application des dispositions du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC), peuvent toutefois être cédés lorsque le marché sur lequel ils sont échangés redevient actif.

 

Titres de l’activité de portefeuille. — Au 31 décembre 2016, la Banque Populaire Atlantique ne détient pas de titres de l’activité de portefeuille.

 

Titres de participation et parts dans les entreprises liées. — Relèvent de cette catégorie les titres dont la possession durable est estimée utile à l’activité de l’entreprise car elle permet notamment d’exercer une influence notable sur les organes d’administration des sociétés émettrices ou d’en assurer le contrôle.

Les titres de participation et parts dans les entreprises liées sont enregistrés pour leur prix d’acquisition frais inclus si les montants sont significatifs.

A la clôture de l'exercice, ils sont individuellement évalués au plus bas de leur valeur d’acquisition ou de leur valeur d’utilité. La valeur d’utilité est appréciée notamment au regard de critères tels que le caractère stratégique, la volonté de soutien ou de conservation, le cours de bourse, l’actif net comptable, l’actif net réévalué, des éléments prévisionnels. Les moins-values latentes, calculées par lignes de titres, font l’objet d’une dépréciation sans compensation avec les plus-values latentes constatées. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées.

Les titres enregistrés parmi les titres de participation et parts dans les entreprises liées ne peuvent être transférés vers une autre catégorie comptable.

 

Autres titres détenus à long terme. — Ce sont des titres acquis afin de favoriser le développement de relations professionnelles durables en créant un lien privilégié avec l'entreprise émettrice mais sans influence dans la gestion de l'entreprise dont les titres sont détenus en raison du faible pourcentage des droits de vote qu'ils représentent.

Les autres titres détenus à long terme sont enregistrés pour leur prix d’acquisition, frais exclus.

Ils figurent au bilan au plus bas de leur coût historique ou de leur valeur d'utilité. Cette dernière, pour les titres cotés ou non, correspond à ce que l'entreprise accepterait de décaisser pour obtenir ces titres si elle avait à les acquérir compte tenu de son objectif de détention. Les moins-values latentes font obligatoirement l'objet d’une dépréciation. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées.

Les titres enregistrés parmi les autres titres détenus à long terme ne peuvent être transférés vers une autre catégorie comptable.

 

Reclassement d’actifs financiers. — Dans un souci d’harmonisation et de cohérence avec les normes IFRS, le règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC) reprend les dispositions de l’avis n° 2008-19 du 8 décembre 2008 relatif aux transferts de titres hors de la catégorie « Titres de transaction » et hors de la catégorie « Titres de placement ».

Le reclassement hors de la catégorie « Titres de transaction », vers les catégories « Titres d’investissement » et « Titres de placement » est désormais possible dans les deux cas suivants :

(a) dans des situations exceptionnelles de marché nécessitant un changement de stratégie ;

(b) lorsque des titres à revenu fixe ne sont plus, postérieurement à leur acquisition, négociables sur un marché actif et si l’établissement a l’intention et la capacité de les détenir dans un avenir prévisible ou jusqu’à leur échéance.

Le transfert de la catégorie « Titres de placement » vers la catégorie « Titres d’investissement » est applicable à la date de transfert dans l’une ou l’autre des conditions suivantes :

(a) dans des situations exceptionnelles de marché nécessitant un changement de stratégie ;

(b) lorsque les titres à revenu fixe ne sont plus négociables sur un marché actif.

A noter que le Conseil national de la comptabilité, dans son communiqué du 23 mars 2009, précise que « les possibilités de transferts de portefeuille, en particulier du portefeuille de titres de placement vers le portefeuille de titres d’investissement telles qu’elles étaient prévues par l’article 19 du règlement CRB n°90-01 avant sa mise à jour par le règlement n° 2008-17 du CRC restent en vigueur et ne sont pas abrogées par le règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC).

Le règlement n° 2008-17 du CRC remplacé par le règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC) prévoyant des possibilités additionnelles de transferts entre portefeuilles, ces nouvelles possibilités de transferts complètent celles précédemment définies, et ce, à compter de la date d’application de ce règlement le 1er juillet 2008.

Par conséquent, un reclassement du portefeuille de titres de placement vers le portefeuille de titres d’investissement demeure possible sur simple changement d’intention, si au jour du transfert, tous les critères du portefeuille d’investissement sont remplis.

 

2.3.5. Immobilisations incorporelles et corporelles. — Les règles de comptabilisation des immobilisations sont définies par le règlement n° 2014-03 de l’ANC.

 

Immobilisations incorporelles. — Une immobilisation incorporelle est un actif non monétaire sans substance physique. Les immobilisations incorporelles sont inscrites pour leur coût d’acquisition qui comprend le prix d’achat et les frais accessoires. Elles sont amorties selon leur durée probable d’utilisation.

Les logiciels sont amortis sur une durée maximum 3 ans.

Les fonds de commerce ne sont pas amortis mais font l’objet, le cas échéant, de dépréciations.

Les droits au bail sont amortis de manière linéaire, sur la durée de vie résiduelle du bail et font l’objet de dépréciations si nécessaire par rapport à la valeur de marché.

 

Immobilisations corporelles. — Une immobilisation corporelle est un actif physique détenu, soit pour être utilisé dans la production ou la fourniture de biens ou de services, soit pour être loué à des tiers, soit à des fins de gestion interne et dont l'entité attend qu'il soit utilisé au-delà de l'exercice en cours.

Les constructions étant des actifs composés de plusieurs éléments ayant des utilisations différentes dès l’origine, chaque élément est comptabilisé séparément à sa valeur d’acquisition et un plan d’amortissement propre à chacun des composants est retenu.

Le montant amortissable est la valeur brute sous déduction de la valeur résiduelle lorsque cette dernière est mesurable, significative et durable. Les principaux composants des constructions sont amortis selon la durée de consommation des avantages économiques attendus, soit en général la durée de vie du bien :

 

Composants

Durée d’utilité

Terrain

NA

Façades non destructibles

NA

Façades/couverture / étanchéité

15-30 ans

Fondations / ossatures

20-40 ans

Ravalement

10-20 ans

Equipements techniques

10-30 ans

Aménagements techniques

10-30 ans

Aménagements intérieurs

8-30 ans

 

Les autres immobilisations corporelles sont inscrites à leur coût d’acquisition, à leur coût de production ou à leur coût réévalué. Le coût des immobilisations libellé en devises est converti en euros au cours du jour de l’opération. Les biens sont amortis selon la durée de consommation des avantages économiques attendus, soit en général la durée de vie du bien.

Le cas échéant, les immobilisations peuvent faire l’objet d’une dépréciation.

Les immeubles de placement constituent des immobilisations hors exploitation et sont comptabilisés suivant la méthode des composants.

 

2.3.6. Dettes représentées par un titre. — Les dettes représentées par un titre sont présentées selon la nature de leur support : bons de caisse, titres du marché interbancaire et titres de créances négociables, titres obligataires et assimilés, à l’exclusion des titres subordonnés qui sont classés sur une ligne spécifique au passif.

Les intérêts courus non échus attachés à ces titres sont portés dans un compte de dettes rattachées en contrepartie du compte de résultat.

Les frais d’émission sont pris en charge dans la totalité de l’exercice ou étalés sur la durée de vie des emprunts correspondants. Les primes d’émission et de remboursement sont étalées sur la durée de la vie de l’emprunt par le biais d’un compte de charges à répartir.

Pour les dettes structurées, en application du principe de prudence, seule la partie certaine de la rémunération ou du principal est comptabilisée. Un gain latent n’est pas enregistré. Une perte latente fait l’objet d’une provision.

 

2.3.7. Provisions. — Ce poste recouvre les provisions destinées à couvrir des risques et des charges directement liés ou non liés à des opérations bancaires au sens de l'article L.311-1 du Code monétaire et financier et des opérations connexes définies à l'article L311-2 de ce même code, nettement précisées quant à leur objet, et dont le montant ou l'échéance ne peuvent être fixés de façon précise. A moins d’être couverte par un texte spécifique, la constitution de telles provisions est subordonnée à l’existence d’une obligation envers un tiers à la clôture et à l’absence de contrepartie équivalente attendue de ce tiers, conformément aux dispositions du CRC n° 2000-06.

Il comprend notamment une provision pour engagements sociaux et une provision pour épargne logement.

 

Engagements sociaux. — Les avantages versés au personnel sont comptabilisés en application de la recommandation n° 2013-R-02 de l’Autorité des Normes comptables. Ils sont classés en 4 catégories :

Avantages à court terme : Les avantages à court terme recouvrent principalement les salaires, congés annuels, intéressement, participation, primes payés dans les douze mois de la clôture de l’exercice et se rattachant à cet exercice. Ils sont comptabilisés en charge de l’exercice y compris pour les montants restant dus à la clôture.

Avantages à long terme : Les avantages à long terme sont des avantages généralement liés à l’ancienneté, versés à des salariés en activité et payés au-delà de douze mois de la clôture de l’exercice; il s’agit en particulier des primes pour médaille du travail. Ces engagements font l’objet d’une provision correspondant à la valeur des engagements à la clôture.

Ces derniers sont évalués selon une méthode actuarielle tenant compte d’hypothèses démographiques et financières telles que l’âge, l’ancienneté, la probabilité de présence à la date d’attribution de l’avantage et le taux d’actualisation. Ce calcul opère une répartition de la charge dans le temps en fonction de la période d’activité des membres du personnel (méthode des unités de crédits projetées).

Indemnités de fin de contrat de travail : Il s’agit des indemnités accordées aux salariés lors de la résiliation de leur contrat de travail avant le départ en retraite, que ce soit en cas de licenciement ou d’acceptation d’un plan de départ volontaire. Les indemnités de fin de contrat de travail font l’objet d’une provision. Celles qui sont versées plus de douze mois après la date de clôture donnent lieu à actualisation.

Avantages postérieurs à l’emploi : Les avantages au personnel postérieurs à l’emploi recouvrent les indemnités de départ en retraite, les retraites et avantages aux retraités.

Ces avantages peuvent être classés en deux catégories : les régimes à cotisations définies (non représentatifs d’un engagement à provisionner pour l’entreprise) et les régimes à prestations définies (représentatifs d’un engagement à la charge de l’entreprise et donnant lieu à évaluation et provisionnement).

Les engagements sociaux qui ne sont pas couverts par des cotisations passées en charge et versées à des fonds de retraite ou d’assurance sont provisionnés au passif du bilan.

La méthode d’évaluation utilisée est identique à celle décrite pour les avantages à long terme.

La comptabilisation des engagements tient compte de la valeur des actifs constitués en couverture des engagements et des éléments actuariels non-reconnus.

Les écarts actuariels des avantages postérieurs à l’emploi, représentatifs des différences liées aux hypothèses de calcul (départs anticipés, taux d’actualisation, etc.) ou constatées entre les hypothèses actuarielles et les calculs réels (rendement des actifs de couverture, etc.) sont amortis selon la règle dite du corridor, c’est-à-dire pour la partie qui excède une variation de plus ou moins 10 % des engagements ou des actifs.

La charge annuelle au titre des régimes à prestations définies comprend le coût des services rendus de l’année, le coût financier net lié à l’actualisation des engagements nets des actifs de couverture, et le coût des services passés et éventuellement l’amortissement des éléments non reconnus que sont les écarts actuariels.

 

Provisions épargne logement. — Les comptes épargne logement (CEL) et les plans épargne logement (PEL) sont des produits d’épargne proposés aux particuliers dont les caractéristiques sont définies par la loi de 1965 sur l’épargne logement et les décrets pris en application de cette loi.

Le régime d’épargne logement génère des engagements de deux natures pour les établissements qui commercialisent ces produits :

— l’engagement de devoir, dans le futur, accorder à la clientèle des crédits à un taux déterminé fixé à l’ouverture du contrat pour les PEL ou à un taux fonction de la phase d’épargne pour les contrats CEL ;

— l’engagement de devoir rémunérer l’épargne dans le futur à un taux fixé à l’ouverture du contrat pour une durée indéterminée pour les PEL ou à un taux fixé chaque semestre en fonction d’une formule d’indexation fixée par la loi pour les contrats de CEL.

 

Les engagements présentant des conséquences potentiellement défavorables sont évalués pour chacune des générations de plans d’épargne logement d’une part et pour l’ensemble des comptes épargne logement d’autre part.

Les risques attachés à ces engagements sont couverts par une provision dont le montant est déterminé par l’actualisation des résultats futurs dégagés sur les encours en risques :

— l’encours d’épargne en risque correspond au niveau d’épargne futur incertain des plans existant à la date de calcul de la provision. Il est estimé statistiquement en tenant compte du comportement des souscripteurs épargnants, pour chaque période future, par différence entre les encours d’épargne probables et les encours d’épargne minimum attendus ;

— l’encours de crédits en risque correspond aux encours de crédits déjà réalisés mais non encore échus à la date de calcul et des crédits futurs estimés statistiquement en tenant compte du comportement de la clientèle et des droits acquis et projetés attachés aux comptes et plans d’épargne logement.

Les résultats des périodes futures sur la phase d’épargne sont déterminés, pour une génération considérée, par différence entre le taux réglementé offert et la rémunération attendue pour un produit d’épargne concurrent.

Les résultats des périodes futures sur la phase de crédit sont déterminés par différence entre le taux fixé à l’ouverture du contrat pour les PEL ou à un taux fonction de la phase d’épargne pour les contrats de CEL, et le taux anticipé des prêts à l’habitat non réglementés.

Lorsque la somme algébrique de la mesure des engagements futurs sur la phase d’épargne et sur la phase de crédit d’une même génération de contrats traduit une situation potentiellement défavorable, une provision est constituée, sans compensation entre les générations. Les engagements sont estimés par application de la méthode Monte-Carlo pour traduire l’incertitude sur les évolutions potentielles des taux d’intérêt et leurs conséquences sur les comportements futurs modélisés des clients et sur les encours en risque.

La provision est inscrite au passif du bilan et les variations sont enregistrées en produit net bancaire.

 

2.3.8. Fonds pour risques bancaires généraux. — Ces fonds sont destinés à couvrir les risques inhérents aux activités de l’entité, conformément aux conditions requises par l'article 3 du règlement n° 90-02 du CRBF.

Ils comprennent également les montants dotés au Fonds Régional de Solidarité et aux fonds constitués dans le cadre du mécanisme de garantie (cf. §1.2).

 

2.3.9. Instruments financiers à terme. — Les opérations de couverture et de marché sur des instruments financiers à terme de taux d’intérêt, de change ou d'actions sont enregistrées conformément aux dispositions du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC).

Les engagements relatifs à ces opérations sont inscrits dans les comptes de hors bilan pour la valeur nominale des contrats. A la date de clôture, le montant de ces engagements représente le volume des opérations non dénouées à la clôture.

Les principes comptables appliqués diffèrent selon la nature des instruments et les intentions des opérateurs à l'origine.

 

Opérations fermes. — Les contrats d'échange de taux et assimilés (accords de taux futurs, garantie de taux plancher et plafond) sont classés selon le critère de l'intention initiale dans les catégories suivantes :

— Microcouverture (couverture affectée) ;

— Macrocouverture (gestion globale de bilan) ;

— Positions spéculatives / positions ouvertes isolées ;

— Gestion spécialisée d’un portefeuille de transaction.

Les montants perçus ou payés concernant les deux premières catégories sont comptabilisés prorata temporis dans le compte de résultat.

Les charges et produits d’instruments utilisés à titre de couverture d’un élément ou d’un ensemble d’éléments homogènes sont enregistrés en résultat de manière symétrique à la prise en compte des produits et charges sur les éléments couverts. Les éléments de résultat de l’instrument de couverture sont comptabilisés dans le même poste que les produits et charges concernant les éléments couverts en « Intérêts et produits assimilés » et « Intérêts et charges assimilées ». Le poste « Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation » est utilisé lorsque les éléments couverts sont inclus dans le portefeuille de négociation.

En cas de surcouverture caractérisée, une provision pourra être constituée sur l’instrument de couverture, à hauteur de la quote-part en surcouverture, si l’instrument est en moins-value latente. Dans ce cas, la dotation aux provisions affectera le poste « Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation ».

Les charges et produits relatifs aux instruments financiers à terme ayant pour objet de couvrir et de gérer un risque global de taux sont inscrits prorata temporis en compte de résultat au poste « Intérêts et produits assimilés » et « Intérêts et charges assimilées ». Les gains et les pertes latents ne sont pas enregistrés.

Les charges et les produits relatifs à certains contrats constituant des positions ouvertes isolées sont enregistrés dans les résultats au dénouement des contrats ou prorata temporis selon la nature de l’instrument.

La comptabilisation des plus ou moins-values latentes est fonction de la nature des marchés concernés (organisés et assimilés ou de gré à gré).

Sur les marchés de gré à gré (qui incluent les opérations traitées en chambres de compensation), les pertes latentes éventuelles, constatées par rapport à la valeur de marché, font l’objet d’une provision. Les plus-values latentes ne sont pas enregistrées.

Sur les marchés organisés ou assimilés, les instruments bénéficient d’une cotation permanente et d’une liquidité suffisante pour justifier leur valorisation au prix de marché.

Les contrats relevant de la gestion spécialisée sont valorisés en tenant compte d’une décote pour risque de contrepartie et valeur actualisée des frais de gestion futurs, si ces ajustements de valorisation sont significatifs. Les dérivés traités avec une contrepartie membre du mécanisme de solidarité du Groupe BPCE (cf note 1.2.) ne font pas l’objet de ces ajustements de valorisation. Les variations de valeur d’un arrêté comptable à l’autre sont inscrites immédiatement en compte de résultat au poste « Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation ».

Les soultes de résiliation ou d'assignation sont comptabilisées comme suit :

— pour les opérations classées en gestion spécialisée ou en position ouverte isolée, les soultes sont rapportées immédiatement en compte de résultat ;

— pour les opérations de microcouverture et de macrocouverture, les soultes sont soit amorties sur la durée de vie résiduelle de l'élément anciennement couvert soit rapportées immédiatement en compte de résultat.

 

Opérations conditionnelles. — Le montant notionnel de l'instrument sous-jacent sur lequel porte l'option ou le contrat à terme est enregistré en distinguant les contrats de couverture des contrats négociés dans le cadre d'opérations de marché.

Pour les opérations sur options de taux d’intérêt, de change ou sur actions, les primes payées ou encaissées sont enregistrées en compte d'attente. A la clôture de l'exercice, ces options font l'objet d'une valorisation portée en compte de résultat dans le cas de produits cotés sur un marché organisé ou assimilé. Pour les marchés de gré à gré, seules les moins-values font l’objet d’une provision et les plus-values latentes ne sont pas enregistrées. Lors de la revente, du rachat, de l'exercice ou à l'expiration, les primes sont enregistrées immédiatement en compte de résultat.

Pour les opérations de couverture, les produits et charges sont rapportés de manière symétrique à ceux afférents à l'élément couvert. Les instruments conditionnels vendeurs ne sont pas éligibles au classement en macrocouverture.

Les marchés de gré à gré peuvent être assimilés à des marchés organisés lorsque les établissements qui jouent le rôle de mainteneurs de marchés garantissent des cotations permanentes dans des fourchettes réalistes ou lorsque des cotations de l’instrument financier sous-jacent s’effectuent elles-mêmes sur un marché organisé.

 

2.3.10. Intérêts et assimilés – Commissions. — Les intérêts et les commissions assimilables par nature à des intérêts sont enregistrés en compte de résultat prorata temporis.

Le groupe a choisi l’option suivante concernant les intérêts négatifs :

— lorsque la rémunération d’un actif est négative, elle est présentée au compte de résultat en diminution des produits d’intérêts ;

— lorsque la rémunération d’un passif est positive, elle est présentée au compte de résultat en diminution des charges d’intérêts.

 

Les commissions et coûts liées à l'octroi ou à l'acquisition d'un concours sont notamment assimilés à des compléments d’intérêts et sont étalés sur la durée de vie effective du crédit au prorata du capital restant dû.

Les autres commissions sont enregistrées selon la nature de la prestation :

— commissions rémunérant une prestation instantanée : enregistrement lors de l’achèvement des prestations ;

— commissions rémunérant une prestation continue ou discontinue avec plusieurs échéances successives échelonnées : enregistrement au fur et à mesure de l’exécution de la prestation.

 

2.3.11. Revenus des titres. — Les dividendes sont comptabilisés dès que leur paiement a été décidé par l’organe compétent. Ils sont enregistrés en « Revenus des titres à revenu variable ».

Les revenus d'obligations ou des titres de créances négociables sont comptabilisés pour la partie courue dans l'exercice. Il en est de même pour les titres supersubordonnés à durée indéterminée répondant à la définition d’un instrument de fonds propres prudentiels Tier 1. Le groupe considère en effet que ces revenus ont le caractère d’intérêts.

 

2.3.12. Impôt sur les bénéfices. — Les réseaux Caisses d’Epargne et Banques Populaires ont décidé depuis l’exercice 2009 de bénéficier des dispositions de l’article 91 de la Loi de finances rectificative pour 2008, qui étend le mécanisme de l’intégration fiscale aux réseaux bancaires mutualistes. Ce mécanisme s’inspire de l’intégration fiscale ouverte aux mutuelles d’assurance et tient compte de critères d’intégration autres que capitalistiques (le critère usuel étant une détention du capital à partir de 95 %).

La Banque Populaire Atlantique a signé avec sa mère intégrante une convention d’intégration fiscale qui lui assure de constater dans ses comptes la dette d’impôt dont elle aurait été redevable en l’absence d’intégration fiscale mutualiste.

La charge d’impôt de l’exercice correspond à l’impôt sur les sociétés exigible au titre de l’exercice. Elle comprend également les dotations/reprises de provision pour impôts sur les financements fiscaux et l’impôt constaté d’avance au titre des crédits d’impôts reçus pour la rémunération des prêts à taux zéro.

 

2.3.13. Contributions aux mécanismes de résolution bancaire. — Les modalités de constitution du fonds de garantie des dépôts et de résolution ont été modifiées par un arrêté du 27 octobre 2015. En 2016, l’Autorité de Contrôle Prudentiel et de Résolution (ACPR), dans sa décision n°2016-C-51 du 10 octobre 2016, a arrêté une méthode de calcul par stock des contributions pour le mécanisme des dépôts. Pour le fonds de garantie des dépôts, le montant cumulé des contributions versées sur l’exercice à la disposition du fonds au titre des mécanismes de dépôts, cautions et titres représente 3 352 milliers d’euros. Les cotisations (contributions non remboursables en cas de retrait volontaire d’agrément) représentent 908 milliers d’euros. Les contributions versées sous forme de certificats d’associé ou d’association et de dépôts de garantie espèces qui sont inscrites à l’actif du bilan s’élèvent à 2 444 milliers d’euros. Le cumul de la contribution inscrite à l’actif du bilan s’élève à 9 404 milliers d’euros.

La directive 2014/59/UE dite BRRD (Bank Recovery and Resolution Directive) qui établit un cadre pour le redressement et la résolution des établissements de crédit et des entreprises d’investissement et le règlement européen 806/2014 (règlement MRU) ont instauré la mise en place d’un fonds de résolution à partir de 2015. En 2016, ce fonds devient un Fonds de Résolution Unique (FRU) entre les États membres participants au Mécanisme de surveillance unique (MSU). Le FRU est un dispositif de financement de la résolution à la disposition de l’autorité de résolution (Conseil de Résolution Unique). Celle-ci pourra faire appel à ce fonds dans le cadre de la mise en œuvre des procédures de résolution.

En 2016, conformément au règlement délégué 2015/63 et au règlement d’exécution 2015/81 complétant la directive BRRD sur les contributions ex-ante aux dispositifs de financement pour la résolution, le Conseil de Résolution Unique a déterminé les contributions pour l’année 2016.,Le montant des contributions versées à la disposition du fonds représente pour l’exercice 960 milliers d’euros dont 816 milliers d’euros comptabilisés en charge et 144 milliers d’euros sous forme de dépôts de garantie espèces qui sont inscrits à l’actif du bilan (15 % sous forme de dépôts de garantie espèces). Le cumul des contributions qui sont inscrites à l’actif du bilan s’élèvent à 402 milliers d’euros.

 

Note 3. – Informations sur le bilan.

 

Sauf information contraire, les notes explicatives sur les postes du bilan sont présentées en milliers d’euros nettes d'amortissements et de dépréciations.

Certaines informations relatives au risque de crédit requises par le règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC) sont présentées dans le rapport de gestion des risques. Elles font partie des comptes certifiés par les commissaires aux comptes.

 

3.1. Opérations interbancaires :

 

Actif

31/12/2016

31/12/2015

Créances à vue

385 183

240 373

Comptes ordinaires

1 754

1 617

Comptes et prêts au jour le jour

369 322

235 795

Valeurs non imputées

14 107

2 961

Créances à terme

1 042 160

506 459

Comptes et prêts à terme

1 041 786

506 084

Prêts subordonnés et participatifs

374

375

Créances rattachées

4 953

3 405

Total

1 432 295

750 235

 

Les créances sur opérations avec le réseau se décomposent en 466 739 milliers d'euros à vue et 50 503 milliers d'euros à terme.

La centralisation à la Caisse des dépôts et consignations de la collecte du Livret A et du LDD représente 824 877 milliers d'euros au 31 décembre 2016.

 

Passif

31/12/2016

31/12/2015

Dettes à vue

50 077

43 108

Comptes ordinaires créditeurs

3 207

5 461

Comptes et emprunts au jour le jour

37 820

29 211

Autres sommes dues

9 050

8 436

Dettes à terme

2 465 136

1 517 673

Comptes et emprunts à terme

2 452 123

1 504 660

Valeurs et titres donnés en pension à terme

13 013

13 013

Dettes rattachées

13 002

14 942

Total

2 528 212

1 575 721

 

Les dettes sur opérations avec le réseau se décomposent en 51 021 milliers d'euros à vue et 1 973 639 milliers d'euros à terme.

 

3.2. Opérations avec la clientèle :

3.2.1. Opérations avec la clientèle :

 

Actif

31/12/2016

31/12/2015

Comptes ordinaires débiteurs

233 136

244 591

Créances commerciales

71 150

73 263

Crédits à l'exportation

2 852

2 738

Crédits de trésorerie et de consommation

386 242

398 236

Crédits à l'équipement

2 781 587

2 605 967

Crédits à l'habitat

3 659 085

3 236 507

Autres crédits à la clientèle

4 105

3 830

Prêts subordonnés

0

1 135

Autres

18 305

24 826

Autres concours à la clientèle

6 852 176

6 273 239

Créances rattachées

16 596

17 752

Créances douteuses

356 037

367 240

Dépréciations des créances sur la clientèle

-196 579

-192 055

Total

7 332 515

6 784 033

 

La diminution du poste « Crédits de trésorerie et de consommation » s’explique par la participation de 86 624 milliers d’euros à l’opération « Titrisation » décrite en note 1.3.

 

Passif

31/12/2016

31/12/2015

Livret A

458 980

411 627

PEL / CEL

790 862

691 481

Autres comptes d'épargne à régime spécial

1 612 790

1 504 133

Comptes d'épargne à régime spécial

2 862 632

2 607 241

Autres comptes et emprunts auprès de la clientèle (1)

3 820 021

3 810 773

Autres sommes dues

19 758

17 612

Dettes rattachées

123 545

86 706

Total

6 825 956

6 522 334

(1) Détail des comptes et emprunts auprès de la clientèle.

 

 

31/12/2016

31/12/2015

A vue

A terme

Total

A vue

A terme

Total

Comptes ordinaires créditeurs

2 285 276

////

2 285 276

1 986 822

////

1 986 822

Emprunts auprès de la clientèle financière

0

0

0

0

1

1

Autres comptes et emprunts

0

1 534 745

1 534 745

0

1 823 950

1 823 950

Total

2 285 276

1 534 745

3 820 021

1 986 822

1 823 951

3 810 773

 

3.2.2. Répartition des encours de crédit par agent économique :

 

 

Créances saines

Créances douteuses

Dont créances douteuses compromises

Brut

Dépréciation individuelle

Brut

Dépréciation individuelle

Société non financières

3 281 820

242 143

-152 656

162 749

-124 560

Entrepreneurs individuels

447 311

34 953

-16 371

21 812

-14 610

Particuliers

3 365 567

78 632

-27 374

45 128

-25 089

Administrations privées

28 031

81

-42

70

-40

Administrations publiques et Sécurité Sociale

12 475

0

0

0

0

Autres

2 954

227

-137

227

-137

Total au 31/12/2016

7 138 158

356 036

-196 580

229 986

-164 436

Total au 31/12/2015

6 566 267

367 242

-192 056

236 148

-166 564

 

3.3. Effets publics, obligations, actions, autres titres à revenu fixe et variable :

 

3.3.1. Portefeuille titres :

 

 

 

31/12/2016

31/12/2015

Placement

Investissement

Total

Placement

Investissement

Total

Obligations et autres titres à revenu fixe

 

110 751

821 267

932 018

102 692

792 259

894 951

Valeurs brutes

cotés

100 000

678 155

778 155

100 000

642 809

742 809

Dépréciations

 

0

0

0

0

0

0

Créances rattachées

 

2 697

1 337

4 034

2 692

1 296

3 988

Valeurs brutes

non cotés

1

141 006

141 007

0

143 945

143 945

Dépréciations

 

0

-634

-634

0

-962

-962

Créances rattachées

 

8 053

1 403

9 456

0

5 171

5 171

Actions et autres titres à revenu variable

 

5 766

0

5 766

5 830

0

5 830

Montants bruts

cotés

0

///

0

0

///

0

Dépréciations

 

0

///

0

0

///

0

Montants bruts

non cotés

6 095

///

6 095

6 108

///

6 108

Dépréciations

 

-329

///

-329

-278

///

-278

Total

 

116 517

821 267

937 784

108 522

792 259

900 781

 

Le poste « obligations et autres titres à revenu fixe » des titres d’investissement, comprend les titres résultant de la participation de l’établissement à l’opération « Titrisation » du Groupe BPCE (voir note 1.3).

Pour les effets publics et valeurs assimilées, le montant des créances représentatives des titres prêtés s’élève à 774 611 milliers d’euros.

La valeur de marché des titres d’investissement s’élève à 831 945 milliers d’euros.

624 500 milliers d’euros d’obligations séniores souscrites dans le cadre des opérations « Titrisation » ont été prêtées à BPCE SA dans le cadre de la gestion centrale de la trésorerie du groupe BPCE (contre 582 100 milliers d’euros au 31 décembre 2015).

Les moins-values latentes faisant l’objet d’une dépréciation sur les titres de placement s’élèvent à 329 milliers d’euros au 31 décembre 2016 contre 278 milliers d’euros au 31 décembre 2015.

Les plus-values latentes sur les titres de placement s’élèvent à 6 415 milliers d’euros au 31 décembre 2016 contre 2 872 millions d’euros au 31 décembre 2015.

Les plus-values latentes sur les titres d’investissement s’élèvent à 2 341 milliers d’euros au 31 décembre 2016. Au 31 décembre 2015, les plus-values latentes sur les titres d’investissement s’élevaient à 2 642 milliers d’euros.

Les moins-values latentes sur les titres d’investissement s’élèvent à 634 milliers d’euros au 31 décembre 2016 contre 962 milliers d’euros au 31 décembre 2015.

La part des obligations et autres titres à revenu fixe émis par des organismes publics s'élève à 150 111 milliers d'euros au 31 décembre 2016.

Parmi les actions et autres titres à revenu variable sont enregistrés 1 334 milliers d’euros d’OPCVM au 31 décembre 2016 (contre 1 353 milliers d’euros d’OPCVM au 31 décembre 2015).

 

3.3.2. Evolution des titres d’investissement :

 

 

01/01/2016

Achats

Cessions

Remboursements

31/12/2016

Obligations et autres titres à revenu fixe

786 754

131 225

-61 775

-37 043

819 161

Total

786 754

131 225

-61 775

-37 043

819 161

 

Les achats de titres d’investissement s’expliquent principalement par la participation de la Banque Populaire Atlantique à l’opération « Titrisation » décrite en note 1.3.

 

3.3.3. Reclassements d’actifs. — La BANQUE POPULAIRE ATLANTIQUE n’a pas opéré de reclassements d’actif en application des dispositions du règlement CRC n° 2008-17 du 10 décembre 2008 afférent aux transferts de titres hors de la catégorie « Titres de transaction » et hors de la catégorie « Titres de placement ».

 

3.4. Participations, parts dans les entreprises liées, autres titres détenus à long terme :

 

3.4.1. Evolution des participations, parts dans les entreprises liées et autres titres détenus à long terme :

 

 

01/01/2016

Augmentation

Diminution

31/12/2016

Participations et autres titres détenus à long terme

414 686

8 976

0

423 662

Parts dans les entreprises liées

4 480

0

0

4 480

Valeurs brutes

419 166

8 976

0

428 142

Participations et autres titres à long terme

-299

0

35

-264

Parts dans les entreprises liées

0

0

0

0

Dépréciations

-299

0

35

-264

Immobilisations financières nettes

418 867

8 976

35

427 878

 

Les autres titres détenus à long terme incluent notamment les certificats d’associés et d’association au fonds de garantie des dépôts (3 639 milliers d’euros).

La valeur des titres de l’organe central a été déterminée en calculant un actif net réévalué qui intègre la réévaluation des principales filiales de BPCE.

Les principales filiales de BPCE sont valorisées à partir de prévisions pluriannuelles actualisées des flux de dividendes attendus (Dividend Discount Model). Les prévisions des flux de dividendes attendus s’appuient sur les plans d’affaires issus des plans stratégiques des entités concernées et sur des paramètres techniques jugés raisonnables. Les contraintes prudentielles applicables aux activités concernées ont notamment été prises en considération dans l’exercice de valorisation.

L’actif net réévalué de BPCE intègre les actifs incorporels détenus par BPCE et les charges de structure de l’organe central.

 

3.4.2. Tableau des filiales et participations :

 

 

Capital

Capitaux propres autres que le capital y compris FRBG

Quote part capital détenue en %

Valeur comptable des titres détenus

CA HT ou PNB du dernier exercice écoulé

Résultats

Dividendes encaissés au cours de l'exercice

Observations

Brute

Nette

A. Renseignements détaillés sur chaque titre dont la valeur excède 1 % du capital de la société astreinte à la publication :

1- Filiales détenues à + de 50 %

 

 

 

 

 

 

 

 

 

ATLANTIQUE PLUS

4 227

1 677

100.00 %

4 227

4 227

628

805

500

(1)

2- Participations détenues entre 10 et 50 %

 

 

 

 

 

 

 

 

 

CREDIT MARITIME ATLANTIQUE

64 655

11 044

21.49 %

13 896

13 896

29 045

2 248

208

(1)

SCR OUEST CROISSANCE

96 948

62 337

38.00 %

58 679

58 679

14 298

11 256

1 538

(2)

3- Autres participations < à 10 %

 

 

 

 

 

 

 

 

 

BPCE

155 742

15 793 532

2.19 %

324 243

324 243

-12 110

2 491 137

7 658

(2)

INFORMATIQUE BANQUE POPULAIRE

89 733

-28 882

4.13 %

3 709

3 709

358 382

-2 700

0

(2)

IBP INVESTISSEMENTS

57 389

82

10.98 %

6 304

6 304

36 353

0

0

(2)

BP DEVELOPPEMENT

456 117

240 999

1.92 %

7 396

7 396

54 088

53 572

458

(2)

B. Renseignements globaux sur les autres titres dont la valeur n'excède pas 1 % du capital de la société astreinte à la publication :

Filiales françaises

 

 

 

254

254

 

 

2 327

 

Filiales étrangères

 

 

 

0

0

 

 

0

 

Certificats d'associations

 

 

 

2 035

2 035

 

 

 

 

Participations dans les sociétés françaises

 

 

 

7 398

7 135

 

 

-1 156

 

Participations dans les sociétés étrangères

 

 

 

0

0

 

 

0

 

Dont participations dans les sociétés cotées

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

ok

ok

 

 

ok

 

(1) le capital, les capitaux propres, le PNB ou le CA, le résultat sont des chiffres 2016.

(2) le capital, les capitaux propres, le PNB ou le CA, le résultat sont des chiffres 2015.

 

3.5. Opérations de crédit-bail et de locations simples :

 

 

31/12/2016

31/12/2015

Mobilier

Location financière

Total

Mobilier

Location financière

Total

Encours clientèle

363 875

11 862

375 737

333 376

14 093

347 469

Biens temporairement non loués

58

 

58

58

 

58

Encours douteux

2 900

180

3 080

3 201

275

3 476

Dépréciation

-2 663

-162

-2 824

-2 822

-221

-3 043

Total

364 170

11 881

376 051

333 813

14 147

347 960

 

3.6. Immobilisations incorporelles et corporelles :

3.6.1 Immobilisations incorporelles :

 

 

01/01/2016

Augmentation

Diminution

31/12/2016

Valeurs brutes

9 153

180

0

9 333

Droits au bail et fonds commerciaux

5 648

60

0

5 708

Logiciels

3 505

120

0

3 625

Amortissements et dépréciations

-8 365

-311

0

-8 676

Droits au bail et fonds commerciaux

-5 084

-158

0

-5 242

Logiciels

-3 281

-153

0

-3 434

Total valeurs nettes

788

-131

0

657

 

3.6.2. Immobilisations corporelles ;

 

 

01/01/2016

Augmentation

Diminution

31/12/2016

Valeurs brutes

169 498

5 580

-6 426

168 653

Immobilisations corporelles d'exploitation

168 299

5 360

-6 426

167 234

Terrains

5 751

93

-135

5 709

Constructions

44 534

836

-739

44 631

Parts de SCI

1 118

0

-1 083

35

Autres

116 896

4 431

-4 469

116 858

Immobilisations hors exploitation

1 199

220

 

1 419

Amortissements et dépréciations

-93 464

-8 398

4 811

-97 051

Immobilisations corporelles d'exploitation

-92 596

-8 377

4 811

-96 162

Constructions

-23 747

-1 437

703

-24 481

Autres

-68 849

-6 940

4 108

-71 681

Immobilisations hors exploitation

-868

-21

 

-889

Total valeurs nettes

76 033

-2 818

-1 615

71 601

 

3.7. Dettes représentées par un titre :

 

 

31/12/2016

31/12/2015

Bons de caisse et bons d'épargne

0

1 000

Titres du marché interbancaire et de créances négociables

76 005

87 255

Dettes rattachées

1 182

1 533

Total

77 187

89 788

 

3.8. Autres actifs et autres passifs :

 

 

31/12/2016

31/12/2015

Actif

Passif

Actif

Passif

Primes sur instruments conditionnels achetés et vendus

5 930

28

7 161

141

Dettes sur titres empruntés et autres dettes de titres

////

4 418

////

2 668

Créances et dettes sociales et fiscales

31 275

22 050

18 261

20 040

Dépôts de garantie reçus et versés

147

110

129

125

Autres débiteurs divers, autres créditeurs divers

29 086

19 905

30 115

20 860

Total

66 438

46 511

55 666

43 834

 

3.9. Comptes de régularisation :

 

 

31/12/2016

31/12/2015

Actif

Passif

Actif

Passif

Charges et produits constatés d'avance

11 044

93 228

12 576

96 741

Produits à recevoir/Charges à payer

26 274

42 790

30 411

45 059

Valeurs à l'encaissement

1 343

2 925

2 312

1 525

Autres

14 667

54 798

15 264

50 762

Total

53 328

193 742

60 563

194 087

 

3.10. Provisions :

3.10.1 Tableau de variations des provisions :

 

 

01/01/2016

Dotations

Reprises

31/12/2016

Provisions pour risques de contrepartie

19 772

4 467

-2 589

21 650

Provisions pour engagements sociaux

31 945

2 271

-2 608

31 608

Provisions pour PEL/CEL

6 981

815

0

7 796

Immobilisations financières

104

0

-68

37

Provisions pour impôts

4 273

0

0

4 273

Autres

6 684

429

-2 103

5 010

Autres provisions pour risques

11 061

429

-2 171

9 320

Total

69 759

7 982

-7 368

70 374

 

3.10.2. Provisions et dépréciations constituées en couverture du risque de contrepartie :

 

 

01/01/2016

Dotations

Utilisations

Reprises

31/12/2016

Dépréciations sur créances sur la clientèle

195 185

48 126

-31 286

-12 537

199 490

Dépréciations sur autres créances

987

590

-556

0

1 019

Dépréciations inscrites en déduction des éléments d'actifs

196 172

48 716

-31 843

-12 537

200 510

Provisions sur engagements hors bilan

2 130

3 639

-215

0

5 554

Provisions pour risques de contrepartie clientèle

17 642

828

-2 374

0

16 096

Provisions pour risques de contrepartie inscrites au passif

19 772

4 467

-2 589

0

21 650

Total

215 944

53 183

-34 432

-12 537

222 160

 

Les provisions pour risque de contrepartie inscrites au passif et des provisions sur engagements hors bilan comprennent les risques liés à l’opération « Titrisation » décrite en note 1.3.

Dans cette opération, tout comme dans l’opération précédente relative au prêts immobiliers, la gestion des impayés, du douteux et du contentieux de l’ensemble des créances cédées par les établissements du Groupe BPCE est réalisée au sein du FCT BPCE Consumer Loans FCT 2016.

La Banque Populaire Atlantique est toujours exposée à un risque équivalent à celui de ses propres créances cédées, mais ce risque prend désormais la forme d’une garantie accordée au FCT BPCE Consumer Loans FCT 2016 Demut dont le rôle est de démutualiser les flux servis par les différentes tranches de titres émises par le FCT BPCE Consumer Loans FCT 2016. Pour les créances qu’elle a cédées au FCT, Banque Populaire Atlantique comptabilise désormais au passif des provisions pour risque d’exécution des engagements par signature en remplacement et pour un montant équivalent à celui des provisions sur base de portefeuilles.

L’engagement de garantie étant déjà provisionné, il ne figure pas au hors bilan.

 

3.10.3. Provisions pour engagements sociaux :

— Avantages postérieurs à l'emploi à cotisations définies : Les régimes à cotisations définies concernent les régimes de retraites obligatoires gérés par la sécurité sociale et par les caisses de retraite AGIRC et ARRCO et des régimes sur complémentaires auxquels adhèrent les Caisses d’Epargne et les Banques Populaires. L'engagement de la Banque Populaire Atlantique est limité au versement des cotisations (6 293 milliers d'euros en 2016).

— Avantages postérieurs à l'emploi à prestations définies et avantages à long terme : Les engagements de la Banque Populaire Atlantique concernent les régimes suivants :

– le régime de retraite des Banques Populaires géré par la Caisse Autonome de Retraite des Banques Populaires (CARBP) concerne les prestations de retraite issues de la fermeture du régime de retraite bancaire au 31 décembre 1993 ;

– retraites et assimilés : indemnités de fin de carrière et avantages accordés aux retraités ;

– autres : bonification pour médailles d'honneur du travail et autres avantages à long terme.

Ces engagements sont calculés conformément aux dispositions de la recommandation n° 2013-R-02 de l’Autorité des normes comptables.

 

Analyse des actifs et passifs comptabilisés au bilan :

 

 

Exercice 2016

Exercice 2015

Retraite

IFC

Médailles

Total

Retraite

IFC

Médailles

Total

Engagement brut

39 191

17 953

6 497

 

37 706

15 469

5 943

 

Actif en couverture

19 833

9 537

 

 

19 942

9 164

 

 

Engagement net

19 358

8 416

6 497

34 271

17 764

6 305

5 943

30 012

Provision de passif

15 879

5 052

6 497

27 429

16 798

5 661

5 943

28 403

Ecarts actuariels non comptabilisés

3 471

3 362

0

6 833

959

644

0

1 603

Taux actualisation

1.22 %

1.24 %

0.95 %

 

1.82 %

2.09 %

1.54 %

 

 

Principales hypothèses actuarielles. — Sur l’année 2016, sur l’ensemble des 57.7 millions d’euros d’écarts actuariels générés sur les engagements de la Caisse Autonome de Retraite des Banques Populaires, 62.4 millions d’euros proviennent des écarts liés à la mise à jour du taux d’actualisation, -10.3 millions d’euros proviennent des ajustements liés à l’expérience. Les écarts actuariels sur le rendement des actifs est de 5.5 millions d’euros.

Au 31 décembre 2016, les actifs de couverture du régime de retraite des Banques Populaires sont répartis à hauteur de 51.6 % en obligations, 38.5 % en actions, 1.9 % en actifs monétaires et 8 % en autres actifs.

Les tables de mortalité utilisées sont :

– TGH05/TGF05 pour les IFC, médailles et autres avantages ainsi que pour CARBP.

Le taux d’actualisation utilisé est issu de la courbe des emprunteurs de première catégorie (courbe « EUR Composite (AA) »).

 

3.10.4. Provisions PEL / CEL :

 

Encours de dépôts collectés

31/12/2016

31/12/2015

Encours collectés au titre des Plans d'épargne logement (PEL) ancienneté de moins de 4 ans

425 197

298 826

Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans

106 337

103 905

Ancienneté de plus de 10 ans

190 526

199 984

Encours collectés au titre des plans épargne logement

722 061

602 715

Encours collectés au titre des comptes épargne logement

72 598

75 049

Total des encours collectés au titre de l'épargne logement

794 659

677 764

 

— Encours de crédits octroyés :

 

 

31/12/2016

31/12/2015

Encours de crédits octroyés au titre des plans épargne logement

1 278

1 963

Encours de crédits octroyés au titre des comptes épargne logement

9 789

14 428

Total des encours de crédits octroyés au titre de l'épargne logement

11 067

16 391

 

— Provisions sur engagements liés aux comptes et plans épargne logement (PEL et CEL) :

 

 

31/12/2015

Dotations/Reprises Nettes

31/12/2016

Provisions constituées au titre des PEL

 

 

 

Ancienneté de moins de 4 ans

3 094

1 370

4 464

Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans

584

-129

456

Ancienneté de plus de 10 ans

2 536

-131

2 405

Provisions constituées au titre des plans Epargne-logement

6 214

1 110

7 325

Provisions constituées au titre des comptes Epargne-logement

912

-329

583

Provisions constituées au titre des crédits PEL

-17

4

-13

Provisions constituées au titre des crédits CEL

-129

30

-99

Provisions constituées au titre des crédits Epargne-logement

-146

34

-112

Total des provisions constituées au titre de l'Epargne-logement

6 981

815

7 796

 

3.11. Fonds pour risques bancaires généraux :

 

 

01/01/2016

Augmentation

Diminution

31/12/2016

Fonds pour Risques Bancaires Généraux

146 903

0

0

146 903

Total

146 903

0

0

146 903

 

Au 31 décembre 2016, les Fonds pour risques bancaires généraux incluent notamment 21 993 milliers d'euros affectés au Fond Réseau Banque Populaire, 8 860 milliers d'euros affectés au Fonds de Garantie Mutuel et 9 499 milliers d'euros affectés au Fonds Régional de Solidarité.

 

3.12. Capitaux propres :

 

 

Capital

Primes d'émission

Réserves/autres

Report à nouveau

Résultat

Total capitaux propres hors FRBG

Total au 31/12/2014

378 527

10 386

359 572

11 027

34 921

794 433

Mouvements de l'exercice

25 841

0

25 578

265

-4 658

47 026

Total au 31/12/2015

404 368

10 386

385 150

11 292

30 263

841 459

Variation de capital

26 122

0

0

 

0

26 122

Affectation résultat n-1

0

0

16 513

7 367

-23 880

0

Résultat de la période

0

0

0

0

34 843

34 843

Distribution de dividendes

0

0

0

 

-6 383

-6 383

Autres mouvements

0

-179

-2 074

0

0

-2 253

Total au 31/12/2016

430 490

10 207

399 589

18 659

34 843

893 788

 

Le capital social de la Banque Populaire Atlantique s’élève à 430 490 milliers d’euros est composé de 25 322 916 parts sociales de nominal 17 euros détenues par les sociétaires.

 

3.13. Durée résiduelle des emplois et ressources. — Les emplois et ressources à terme définis sont présentés selon la durée restant à courir avec créances et dettes rattachées.

 

 

Moins de

3 mois

De 3 mois

à 1 an

De 1 an

à 5 ans

Plus de 5 ans

Indéterminé

31/12/2016

Total des emplois

1 303 288

768 315

3 263 179

3 294 933

1 067 112

9 696 827

Créances sur les établissements de crédit

487 932

1 084

41 254

17 722

884 303

1 432 295

Opérations avec la clientèle

740 756

674 098

2 756 303

2 978 548

182 809

7 332 514

Obligations et autres titres à revenu fixe

74 600

93 133

465 622

298 663

0

932 018

Total des ressources

5 228 309

942 484

2 450 352

794 005

16 208

9 431 358

Dettes envers les établissements de crédit

341 337

590 231

1 327 443

252 995

16 206

2 528 212

Opérations avec la clientèle

4 885 790

310 253

1 088 904

541 010

0

6 825 957

Dettes représentées par un titre

1 182

42 000

34 005

0

2

77 189

 

Note 4. – Informations sur le hors-bilan et opérations assimilées.

 

Sauf information contraire, les notes explicatives sur les postes du hors-bilan sont présentées en milliers d’euros.

 

4.1. Engagements reçus et donnés :

4.1.1. Engagements de financement :

 

 

31/12/2016

31/12/2015

Engagements de financement donnés :

 

 

En faveur des établissements de crédit

2 356

0

En faveur de la clientèle

890 420

704 402

Ouverture de crédits documentaires

3 443

6 255

Autres ouvertures de crédits confirmés

860 321

669 378

Autres engagements

26 656

28 769

Total des engagements de financement donnés

892 777

704 402

Engagements de financement reçus :

 

 

D'établissements de crédit

200 041

200 000

Total des engagements de financement reçus

200 041

200 000

 

4.1.2. Engagements de garantie :

 

 

31/12/2016

31/12/2015

Engagements de garantie donnés :

 

 

D'ordre d'établissements de crédit

945

1 678

Confirmation d'ouverture de crédits documentaires

945

1 678

D'ordre de la clientèle

492 410

354 379

Cautions immobilières

60 672

40 861

Cautions administratives et fiscales

60 171

63 303

Autres cautions et avals donnés

273 731

155 901

Autres garanties données

97 836

94 313

Total des engagements de garantie donnés

493 356

356 056

Engagements de garantie reçus d'établissements de crédit

1 323 042

945 115

Total des engagements de garantie reçus

1 323 042

945 115

 

Autres engagements ne figurant pas au hors bilan

 

Au 31 décembre 2016, les créances données en garantie dans le cadre des dispositifs de refinancement incluent plus particulièrement :

— 238 417 milliers d’euros de titres et créances mobilisées auprès de la Banque de France dans le cadre du processus TRICP contre 314 189 milliers d’euros au 31 décembre 2015,

— 222 843 milliers d’euros de titres et créances mobilisées auprès de la Banque de France dans le cadre du processus IMMO&CORP contre 112 798 milliers d’euros au 31 décembre 2015,

— 145 400 milliers d’euros de crédits immobiliers nantis auprès de BP Covered Bonds contre 182 286 milliers d’euros au 31 décembre 2015,

— 38 982 milliers d’euros de créances apportées en garantie des financements obtenus auprès de la Banque européenne d’investissement (BEI) contre 38 409 milliers d’euros au 31 décembre 2015,

— 87 905 milliers d’euros de créances données en garantie auprès de la Caisse de refinancement de l’habitat contre 94 483 milliers d’euros au 31 décembre 2015,

— 531 786 milliers d’euros de crédits immobiliers nantis auprès de BPCE SFH contre 621 380 milliers d’euros au 31 décembre 2015.

 

Aucun autre engagement significatif n'a été donné par la Banque Populaire Atlantique en garantie de ses propres engagements ou pour le compte de tiers.

Par ailleurs, la Banque Populaire Atlantique n’a pas reçu de montant significatif d’actifs en garantie.

Dans le cadre de l’opération Titrisation, la Banque Populaire Atlantique effectue le recouvrement des sommes dues sur les crédits cédés pour le compte du FCT. Afin de sanctuariser les encaissements reçus de la clientèle et qui appartiennent juridiquement au FCT, il a été mis en place un « compte d’affectation spécial (CAS) », figurant parmi les comptes ordinaires de la Banque Populaire Atlantique. Ce compte reçoit les sommes recouvrées dans l’attente de leur reversement au FCT. Au 31 décembre 2016, le montant de cet actif grevé au bénéfice du FCT figure dans les « Autres valeurs affectées en garantie » et s’élève à 11 185 milliers d’euros (contre 12 659 milliers d’euros au 31 décembre 2015).

 

4.2. Opérations sur instruments financiers à terme :

 

4.2.1. Instruments financiers et opérations de change à terme :

 

 

31/12/2016

31/12/2015

Couverture

Total

Juste valeur

Couverture

Total

Juste valeur

Opérations fermes

 

 

 

 

 

 

Opérations de gré à gré

2 849 546

2 849 546

-31 816

3 125 564

3 125 564

-37 112

Swaps de taux d'intérêt

2 117 631

2 117 631

-31 816

2 257 240

2 257 240

-37 112

Autres contrats à terme

731 915

731 915

0

868 324

868 324

0

Total opérations fermes

2 849 546

2 849 546

-31 816

3 125 564

3 125 564

-37 112

Opérations conditionnelles

 

 

 

 

 

 

Opérations de gré à gré

403 910

403 910

228

228 966

228 966

455

Options de taux d'intérêt

356 527

356 527

228

189 701

189 701

455

Options de change

47 383

47 383

0

39 265

39 265

0

Total opérations conditionnelles

403 910

403 910

228

228 966

228 966

455

Total instruments financiers et change à terme

3 253 456

3 253 456

-31 588

3 354 530

3 354 530

-36 657

 

Les montants notionnels des contrats recensés dans ce tableau ne constituent qu’une indication de volume de l’activité de Banque Populaire Atlantique sur les marchés d’instruments financiers à la clôture de l’exercice et ne reflètent pas les risques de marché attachés à ces instruments.

Les engagements sur instruments de taux d’intérêt négociés sur des marchés de gré à gré portent essentiellement sur des swaps de taux pour les opérations à terme fermes, et sur des contrats de garantie de taux pour les opérations conditionnelles.

Les engagements sur instruments de cours de change négociés sur des marchés de gré à gré portent essentiellement sur des opérations de change à terme et sur des options de change.

 

4.2.2. Ventilation par type de portefeuille des instruments financiers de taux d’intérêt négociés sur un marché de gré à gré :

 

 

31/12/2016

31/12/2015

Micro couverture

Macro couverture

Total

Micro couverture

Macro couverture

Total

Opérations fermes

1 372 631

745 000

2 117 631

1 412 240

845 000

2 257 240

Swaps de taux d'intérêt

1 372 631

745 000

2 117 631

1 412 240

845 000

2 257 240

Opérations conditionnelles

242 628

113 899

356 527

46 644

0

46 644

Options de taux d'intérêt

242 628

113 899

356 527

46 644

0

46 644

Total

1 615 259

858 899

2 474 158

1 458 884

988 057

2 446 941

 

Il n’y a pas eu de transfert d’opérations vers un autre portefeuille au cours de l’exercice.

 

4.2.3. Durée résiduelle des engagements sur instruments financiers à terme :

 

 

De 0 à 1 an

De 1 à 5 ans

Plus de 5 ans

31/12/2016

Opérations fermes

349 313

1 112 145

656 173

2 117 631

Opérations de gré à gré

349 313

1 112 145

656 173

2 117 631

Opérations conditionnelles

202 399

87 126

67 002

356 527

Opérations de gré à gré

202 399

87 126

67 002

356 527

Total

551 712

1 199 271

723 175

2 474 158

 

Note 5. – Informations sur le compte de résultat.

 

Sauf information contraire, les notes explicatives sur les postes du compte de résultat sont présentées en milliers d’euros.

 

5.1. Intérêts, produits et charges assimilés :

 

 

Exercice 2016

Exercice 2015

Produits

Charges

Net

Produits

Charges

Net

Opérations avec les établissements de crédit

26 191

-23 142

3 049

28 771

-28 115

656

Opérations avec la clientèle

199 445

-90 485

108 960

219 522

-99 079

120 443

Obligations et autres titres à revenu fixe

29 909

-9 932

19 977

31 935

-12 263

19 672

Dettes subordonnées

5

0

5

21

0

21

Autres (*)

535

-18 993

-18 458

3 799

-20 365

-16 566

Total

256 084

-142 552

113 533

284 048

-159 822

124 226

(*) Dont -17 285 milliers d’euros au titre des opérations de macrocouverture contre - 17 976 milliers d’euros au 31/12/2015.

 

Les produits d'intérêts sur opérations avec les établissements de crédit comprennent la rémunération des fonds du Livret A et du LDD et ceux du LEP centralisés à la Caisse des dépôts et consignations.

La dotation de la provision épargne logement s’élève à 818 milliers d’euros pour l’exercice 2016, contre une reprise de 285 milliers d’euros pour l’exercice 2015.

La diminution des produits sur « Opérations avec la clientèle » et l’augmentation des produits sur « Obligations et autres titres à revenu fixe » s’expliquent notamment par l’opération « Titrisation » décrite en note 1.3.

 

5.2. Produits et charges sur opérations de crédit-bail et locations assimilées :

 

 

Exercice 2016

Exercice 2015

Produits

Charges

Net

Produits

Charges

Net

Opérations de crédit-bail et location financière

 

 

 

 

 

 

Loyers

135 896

0

135 896

127 647

0

127 647

Résultats de cession

4 051

-13 696

-9 645

4 160

-12 786

-8 626

Dépréciation

541

-590

-49

170

-787

-617

Amortissement

0

-125 509

-125 509

0

-119 623

-119 623

Autres produits et charges

543

-240

303

524

-214

310

 

141 031

-140 035

996

132 501

-133 410

-909

Opérations de location simple

 

 

 

 

 

 

Loyers

6 234

0

6 234

7 106

0

7 106

Résultats de cession

1 104

-335

769

1 013

-119

894

Dépréciation

17

0

17

0

-17

-17

Amortissement

0

-5 874

-5 874

0

-7 124

-7 124

Autres produits et charges

0

-14

-14

0

-10

-10

 

7 355

-6 222

1 132

8 143

-7 270

873

Total

148 386

-146 258

2 128

140 644

-140 680

-36

 

5.3. Revenus des titres à revenu variable :

 

 

Exercice 2016

Exercice 2015

Participations et autres titres détenus à long terme

10 218

8 706

Parts dans les entreprises liées

2 338

2 832

Total

12 556

11 538

 

5.4. Commissions :

 

 

Exercice 2016

Exercice 2015

Produits

Charges

Net

Produits

Charges

Net

Opérations de trésorerie et interbancaire

2 279

-157

2 122

0

-153

-153

Opérations avec la clientèle

45 462

-758

44 704

47 102

-1 391

45 711

Opérations sur titres

9 300

0

9 300

9 961

0

9 961

Moyens de paiement

25 492

-17 428

8 064

25 320

-15 841

9 479

Opérations de change

264

0

264

257

0

257

Engagements hors-bilan

7 699

-1 431

6 268

5 765

-993

4 772

Prestations de services financiers

39 160

-2 563

36 597

38 290

-2 642

35 648

Activités de conseil

933

0

933

836

0

836

Autres commissions

867

0

867

197

0

197

Total

131 457

-22 336

109 119

127 729

-21 020

106 708

 

5.5. Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation :

 

 

Exercice 2016

Exercice 2015

Opérations de change

435

379

Total

435

379

 

5.6. Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés :

 

 

Exercice 2016

Exercice 2015

Placement

Total

Placement

Total

Dépréciations

-51

-51

32

32

Dotations

-156

-156

-62

-62

Reprises

105

105

94

94

Résultat de cession

172

172

101

101

Total

122

122

133

133

 

5.7. Autres produits et charges d'exploitation bancaire :

 

 

Exercice 2016

Exercice 2015

Produits

Charges

Total

Produits

Charges

Total

Refacturations de charges et produits bancaires

1 059

0

1 059

983

0

983

Activités immobilières

133

0

133

142

0

142

Autres activités diverses

2 082

0

2 082

1 776

0

1 776

Autres produits et charges accessoires

1 652

-4 019

-2 367

706

-3 671

-2 965

Total

4 926

-4 019

907

3 606

-3 671

-65

 

5.8. Charges générales d'exploitation :

 

 

Exercice 2016

Exercice 2015

Frais de personnel

 

 

Salaires et traitements

-54 001

-55 422

Charges de retraite et assimilées

-9 422

-9 213

Autres charges sociales

-21 111

-21 807

Intéressement des salariés

-3 936

-4 045

Participation des salariés

-1 631

-1 356

Impôts et taxes liés aux rémunérations

-7 016

-6 546

Total des frais de personnel

-97 117

-98 389

Autres charges d'exploitation

 

 

Impôts et taxes

-7 425

-5 752

Autres charges générales d'exploitation

-59 384

-65 994

Total des autres charges d'exploitation

-66 809

-71 746

Total

-163 928

-170 136

 

L’effectif moyen du personnel en activité au cours de l'exercice, ventilé par catégories professionnelles est le suivant : 557 cadres et 872 non cadres, soit un total de 1 429 salariés.

Le Crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi (CICE) est imputé en déduction des charges de personnel. Il s’élève à 1 922 milliers d’euros. L’utilisation du CICE est présentée dans la partie « Informations sociales, environnementales et sociétales » du rapport annuel.

 

5.9. Coût du risque :

 

 

Exercice 2016

Exercice 2015

Dotations

Reprises nettes

Pertes non couvertes

Récupérations sur créances amorties

Total

Dotations

Reprises nettes

Pertes non couvertes

Récupérations sur créances amorties

Total

Dépréciations d'actifs

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Interbancaires

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

Clientèle

-48 127

23 798

-2 045

474

-25 900

-53 292

23 520

-2 283

621

-31 434

Provisions

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Engagements hors-bilan

-3 639

2 589

0

0

-1 050

-2 083

2 673

0

0

590

Total

-51 766

26 387

-2 045

474

-26 950

-55 375

26 193

-2 283

621

-30 844

 

5.10. Gains ou pertes sur actifs immobilisés :

 

 

Exercice 2016

Exercice 2015

Participations et autres titres à long terme

Titres d'investissement

Immobilisations corporelles et incorporelles

Total

Participations et autres titres à long terme

Titres d'investissement

Immobilisations corporelles et incorporelles

Total

Dépréciations

35

328

0

363

-252

517

0

265

Dotations

0

0

0

0

-259

0

0

-259

Reprises

35

328

0

363

7

517

0

524

Résultat de cession

-1

0

781

780

3 723

0

2 342

6 065

Total

34

328

781

1 143

3 471

517

2 342

6 330

 

5.11. Résultat exceptionnel :

 

 

Exercice 2016

Exercice 2015

Produits exceptionnels

1 000

400

Remboursement subvention Crédit Maritime Atlantique

1 000

400

Charges exceptionnelles

-2

-2 155

Subvention SOCAMA Atlantique

0

-2 153

Autres

-2

-2

Total exceptionnel

998

1 755

 

5.12. Impôt sur les bénéfices. — L’impôt sur les sociétés s’analyse ainsi :

 

 

31/12/2016

31/12/2015

Impôts comptes individuels

8 590

9 877

Impôt courant

8 541

8 463

Impôt différé PTZ (1)

1 528

501

Autres

-1 479

621

Provision impôts différés passif

0

292

(1) L’impact du futur taux d’impôt sur les sociétés prévu par la loi de finances 2017 génère une augmentation de la charge d’impôt différé sur les prêts à taux zéro de 970 milliers d’euros.

 

Note 6. – Autres informations.

 

6.1. Consolidation. — En référence à l’article 4111-1 du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC), en application de l’article 1er du règlement n° 99-07 du Comité de la réglementation comptable, la Banque Populaire Atlantique établit des comptes consolidés conformes au référentiel comptable international.

Ses comptes individuels sont intégrés dans les comptes consolidés du Groupe BPCE.

 

6.2. Rémunérations, avances, crédits et engagements. — Les rémunérations versées en 2016 aux organes de direction s’élèvent à 66 milliers d’euros au titre des indemnités de présence.

Le montant global des avances et crédits accordés, pendant l’exercice, aux membres des organes d’administration s’élève à 38 453 milliers d’euros (consentis à des conditions normales).

Les autres rémunérations allouées au titre de l’exercice aux membres des organes d’administration et de direction s’élèvent à 997 milliers d’euros.

 

6.3. Honoraires des commissaires aux comptes :

 

 

KPMG

Deloitte et associés

Fiduciaire audit conseil

Total

Montant

Montant

Montant

Montant

2016

2015

2016

2015

2016

2015

2016

2015

Audit

 

 

 

 

 

 

 

 

Commissariat aux comptes, examen des comptes individuels

63

63

63

63

63

63

189

189

Autres diligences et prestations directement liés à la mission du commissaire aux comptes

13

4

0

0

0

0

13

4

Total

76

67

66

63

66

63

202

193

 

6.4. Implantations dans les pays non coopératifs. — L’article L.511-45-I du Code monétaire et financier et l’arrêté du ministre de l’économie du 6 octobre 2009 imposent aux établissements de crédit de publier en annexe de leurs comptes annuels des informations sur leurs implantations et leurs activités dans les États ou territoires qui n’ont pas conclu avec la France de convention d’assistance administrative en vue de lutter contre la fraude et l’évasion fiscale permettant l’accès aux renseignements bancaires.

Ces obligations s’inscrivent dans le contexte mondial de lutte contre les territoires non fiscalement coopératifs, issu des différents travaux et sommets de l’OCDE, mais participent également à la prévention du blanchiment des capitaux et du financement du terrorisme.

Le Groupe BPCE, dès sa constitution, a adopté une attitude prudente, en informant régulièrement les établissements de ses réseaux des mises à jour des listes de territoires que l’OCDE a considérés comme insuffisamment coopératifs en matière d’échange d’informations en matière fiscale et des conséquences que l’implantation dans de tels territoires pouvaient avoir. Parallèlement, des listes de ces territoires ont été intégrées, pour partie, dans les progiciels utilisés aux fins de prévention du blanchiment de capitaux, et ce en vue d’appliquer une vigilance appropriée aux opérations avec ces États et territoires (mise en œuvre du décret n° 2009-874 du 16 juillet 2009). Au niveau central, un recensement des implantations et activités du groupe dans ces territoires a été réalisé aux fins d’informations des instances de direction.

Cette déclaration se base sur la liste des pays cités dans l’arrêté du 21 août 2013 pris en application de l’article 238-0-A du Code général des impôts.

Au 31 décembre 2016, la Banque Populaire Atlantique n’exerce pas d’activité et n’a pas recensé d’implantation dans les territoires fiscalement non coopératifs.

 

6.5 Rapport de gestion. — Le rapport de gestion est tenu à la disposition du public au siège social de la BANQUE POPULAIRE ATLANTIQUE.

IV. — Rapport des commissaires aux comptes sur les comptes annuels.

(Exercice clos le 31 décembre 2016.)

 

Mesdames, Messieurs les sociétaires,

 

En exécution de la mission qui nous a été confiée par vos Assemblées générales, nous vous présentons notre rapport relatif à l’exercice clos le 31 décembre 2016, sur :

— le contrôle des comptes annuels de la Banque Populaire Atlantique tels qu’ils sont joints au présent rapport ;

— la justification de nos appréciations ;

— les vérifications et informations spécifiques prévues par la loi.

Les comptes annuels ont été arrêtés par le Conseil d’administration. Il nous appartient, sur la base de notre audit, d’exprimer une opinion sur ces comptes.

 

I. Opinion sur les comptes annuels. — Nous avons effectué notre audit selon les normes d’exercice professionnel applicables en France ; ces normes requièrent la mise en œuvre de diligences permettant d'obtenir l'assurance raisonnable que les comptes annuels ne comportent pas d'anomalies significatives. Un audit consiste à vérifier, par sondages ou au moyen d’autres méthodes de sélection, les éléments justifiant des montants et informations figurant dans les comptes annuels. Il consiste également à apprécier les principes comptables suivis, les estimations significatives retenues et la présentation d'ensemble des comptes. Nous estimons que les éléments que nous avons collectés sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion.

Nous certifions que les comptes annuels sont, au regard des règles et principes comptables français, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du résultat des opérations de l'exercice écoulé ainsi que de la situation financière et du patrimoine de la société à la fin de cet exercice.

 

II. Justification des appréciations. — En application des dispositions de l’article L.823-9 du Code de commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à votre connaissance les éléments suivants :

— Provisionnement des risques de crédit. Comme indiqué dans les notes 2.3.2 de l’annexe aux comptes annuels, votre Banque Populaire constitue des dépréciations et des provisions pour couvrir les risques de crédit inhérents à ses activités. Dans le cadre de notre appréciation des estimations significatives retenues pour l'arrêté des comptes, nous avons examiné le dispositif de contrôle relatif au suivi des risques de crédit et de contrepartie, à l’appréciation des risques de non recouvrement et à leur couverture à l’actif par des dépréciations déterminées sur base individuelle, et au passif, par des provisions destinées à couvrir des risques clientèle non affectés.

— Valorisation des titres de participations, parts dans les entreprises liées et autres titres détenus à long terme : Les titres de participation, parts dans les entreprises liées et autres titres détenus à long terme par votre Banque Populaire Atlantique sont évalués à leur valeur d'utilité selon les modalités décrites dans la note 2.3.4 de l'annexe. Dans le cadre de notre appréciation de ces estimations, nous avons examiné les éléments ayant conduit à la détermination des valeurs d'utilité pour les principales lignes du portefeuille.

La note 3.4.1 de l’annexe précise notamment l’approche qui a été retenue pour la valorisation des titres BPCE.

— Valorisation des portefeuilles titres et des instruments financiers.

La Banque Populaire Atlantique détient des positions sur titres et instruments financiers. Les notes 2.3.4 et 2.3.9 de l’annexe exposent les règles et méthodes comptables relatives aux titres et instruments financiers. Nous avons examiné le dispositif de contrôle relatif au classement comptable et à la détermination des paramètres utilisés pour la valorisation de ces positions. Nous avons vérifié le caractère approprié des méthodes comptables retenues par la Banque Populaire Atlantique et des informations fournies dans les notes de l’annexe et nous nous sommes assurés de leur correcte application.

— Provisionnement des engagements sociaux La Banque Populaire constitue des provisions pour couvrir ses engagements sociaux. Nous avons examiné la méthodologie d’évaluation de ces engagements ainsi que les hypothèses et paramètres utilisés et nous avons vérifié le caractère approprié de l’information fournie dans les notes 2.3.7 et 3.10.3 de l’annexe.

— Provisionnement des produits d’épargne logement : La Banque Populaire Atlantique constitue une provision pour couvrir le risque de conséquences potentiellement défavorables des engagements liés aux comptes et plans d’épargne-logement. Nous avons examiné les modalités de détermination de ces provisions et avons vérifié que les notes 2.3.7 et 3.10.4 de l’annexe donnent une information appropriée.

Les appréciations ainsi portées s'inscrivent dans le cadre de notre démarche d'audit des comptes annuels, pris dans leur ensemble, et ont donc contribué à la formation de notre opinion exprimée dans la première partie de ce rapport.

 

III. Vérifications et informations spécifiques. — Nous avons également procédé, conformément aux normes d’exercice professionnel applicables en France, aux vérifications spécifiques prévues par la loi. Nous n'avons pas d'observation à formuler sur la sincérité et la concordance avec les comptes annuels désinformations données dans le rapport de gestion du Conseil d’administration et dans les documents adressés aux sociétaires sur la situation financière et les comptes annuels.

 

Nantes, Angers et Saint Herblain, le 20 mars 2017

 

Les Commissaires aux Comptes :

 

 

B — Comptes consolidés.

 

I. — Bilan consolidé publiable

(En milliers d’Euros.)

Actif

Note

31/12/2016

31/12/2015

Caisse, banques centrales, CCP

5.1

95 069

97 969

Actifs à la juste valeur par le résultat

5.2

83 728

125 869

Instruments dérivés de couverture

5.3

39 849

47 890

Actifs financiers disponibles à la vente

5.4

727 736

723 966

Prêts et créances sur Ets de crédit

5.6

1 547 765

802 815

Prêts et créances sur la clientèle

5.6

9 349 729

8 659 600

Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux

 

24 735

31 759

Actifs financ. détenus jusqu'à l'échéance

 

0

0

Actifs d'impôts courant

 

1 521

-191

Actifs d'impôts différés

5.9

218

5 810

Comptes de régul et actifs divers

5.10

102 214

104 719

Participations dans les mises en équivalence

 

2 846

2 808

Immeubles de placement

5.11

3 109

2 922

Immobilisations corporelles

5.12

82 862

85 865

Immobilisations incorporelles

5.12

945

1 163

Ecart d'acquisition

 

0

0

Total actif

 

12 062 326

10 692 964

 

Passif

Note

31/12/2016

31/12/2015

Banques centrales, CCP

5.1

0

0

Passifs financiers à la JV par résultat

5.2

38 596

34 369

Instruments dérivés de couverture

5.3

66 036

74 648

Dettes envers les Ets de crédit

5.13

2 768 364

1 752 945

Dettes envers la clientèle

5.13

7 528 669

7 203 403

Dettes représentées par un titre

5.14

81 948

97 983

Ecart de Rééval. Des PTF couv en tx

 

0

0

Passifs d'impôt courant

 

0

0

Passifs d'impôts différés

5.9

0

0

Compte de régul et passifs divers

5.15

233 188

244 910

Dettes / actifs destinés à être cédés

 

0

0

Provisions techniques des contrats d'assurance

 

0

0

Provisions pour Risques et Charges

5.16

57 790

50 899

Dettes subordonnées

5.17

15 695

16 494

Capitaux propres part du groupe

 

1 272 040

1 217 313

Capital et réserves liées

 

495 700

469 400

Réserves consolidées

 

647 127

613 176

Gains ou pertes latents ou différés

 

90 369

93 753

Résultat de l'exercice

 

38 844

40 984

Intérêts minoritaires

 

0

0

Total passif

 

12 062 326

10 692 964

 

II. — Compte de résultat consolidé publiable

(En milliers d’Euros)

 

Note

31/12/2016

31/12/2015

Intérêts et produits assimilés

6.1

293 916

323 157

Intérêts et charges assimilés

6.1

-152 609

-171 608

Commissions (produits)

6.2

145 383

143 214

Commissions (charges)

6.2

-23 256

-23 384

Gains /pertes nets/IF en JV par résultat

6.3

324

2 148

Gains ou pertes sur actifs AFS

6.4

12 683

15 643

Produits des autres activités

6.5

4 494

4 815

Charges des autres activités

6.5

-3 454

-4 362

Produit net bancaire

 

277 481

289 623

Charges générales d'exploitation

6.6

-182 967

-190 250

Dotations aux amortissements et aux provisions sur immo. Incorp. Et corp.

 

-9 665

-9 309

Résultat Brut d’Exploitation

 

84 849

90 064

Coût du risque

6.7

-31 970

-38 040

Résultat Net d’Exploitation

 

52 879

52 024

QP dans le résultat des entreprises MEE

 

228

235

Gains ou pertes sur autres actifs

6.8

622

2 386

Variat.des Ecarts d'acquisition

 

0

0

Résultat avant impôts

 

53 729

54 645

Impôts sur le résultat

6.9

-14 885

-13 661

Résultat sur activités abandonnées

 

0

0

Résultat net

 

38 844

40 984

Intérêts minoritaires

 

0

0

Résultat Net de l'exercice - part groupe

 

38 844

40 984

 

III. — Tableau de variation des capitaux propres.

(En milliers d’Euros.)

(En milliers d'Euros)

Capital et primes liées

Réserves consolidées

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres

Résultat net part du groupe

Total capitaux propres part du groupe

Capitaux propres part des minoritaires

Total capitaux propres consolidés

Capital

Primes

Ecart de réévaluation des passifs sociaux

Variation de juste valeur des instruments

Actifs financiers disponibles à la vente

Instruments dérivés de couverture

Capitaux propres consolidés au 01 janvier 2015

429 927

13 190

613 702

-5 952

92 345

904

0

1 144 116

0

1 144 116

Mouvements liés aux relations avec les actionnaires

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Augmentation de capital

26 283

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Distribution

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Sous total

26 283

0

0

 

0

0

0

26 283

0

26 283

Gains et pertes directement comptabilisés en capitaux propres

 

 

 

3 520

4 128

-1 192

 

6 456

 

6 456

Autres variations

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Résultat

 

 

 

 

 

 

40 984

 

 

 

Autres variations

 

 

-526

 

 

 

 

 

 

 

Sous total

0

0

-526

 

0

0

40 984

40 458

0

40 458

Capitaux propres consolidés au 31 décembre 2015

456 210

13 190

613 176

-2 432

96 473

-288

40 984

1 217 313

0

1 217 313

Affectation du résultat de l'exercice 2015

 

 

33 930

 

 

 

-40 984

-7 054

 

-7 054

Capitaux propres consolidés au 01 janvier 2016

456 210

13 190

647 106

-2 432

96 473

-288

0

1 210 259

0

1 210 259

Mouvements liés aux relations avec les actionnaires

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Augmentation de capital

83 996

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Réduction de capital

-57 517

-179

 

 

 

 

 

 

 

 

Distribution

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Sous total

26 479

-179

0

 

0

0

0

26 300

0

26 300

Gains et pertes directement comptabilisés en capitaux propres

 

 

 

-3 985

313

288

 

-3 384

 

-3 384

Autres variations

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Résultat

 

 

 

 

 

 

38 844

 

 

 

Autres variations

 

 

21

 

 

 

 

 

 

 

Sous total

0

0

21

 

0

0

38 844

38 865

0

38 865

Capitaux propres consolidés au 31 décembre 2016

482 689

13 011

647 127

-6 417

96 786

0

38 844

1 272 040

0

1 272 040

 

IV. — Résultat net et gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres.

 

(En milliers d'Euros)

Notes

Exercice 2016

Exercice 2015

Résultat net

 

38 844

40 984

Variations de valeur des actifs financiers disponibles à la vente

 

1 037

4 527

Variations de valeur de la période affectant les capitaux propres

 

981

7 585

Variations de valeur de la période rapportée au résultat

 

56

-3 058

Variations de valeur des instruments dérivés de couverture

 

438

-1 819

Variations de valeur de la période affectant les capitaux propres

 

0

-1 822

Variations de valeur de la période rapportée au résultat

 

438

3

Ecarts de revalorisation sur régimes à prestations définies

 

-5 280

5 368

Quote part de gains et pertes latents comptabilisés directement en capitaux propres des entreprises mises en équivalence

 

0

0

Impôts

5.9

1 152

-1 620

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres (nets d'impôt)

 

-2 653

6 456

Résultat net et gains et pertes comptabilisés directement capitaux propres

 

36 191

47 440

Part du groupe

 

 

 

Intérêts minoritaires

 

 

 

 

V. — Tableau des flux de trésorerie.

 

(En milliers d'Euros)

Exercice 2016

Exercice 2015

Résultat avant impôts

53 729

54 645

Dotations nettes aux amortissements des immobilisations corporelles et incorporelles

9 700

9 352

Dépréciation des écarts d'acquisition

0

0

Dotations nettes aux provisions et aux dépréciations

1 408

13 039

Quote-part de résultat des sociétés mises en équivalence

-32

-235

Pertes nettes/gains nets sur activités d'investissement

-12 771

-17 928

Produits/charges des activités de financement

0

0

Autres mouvements

53 154

-97 154

Total des éléments non monétaires inclus dans le résultat net avant impôts

51 459

-92 926

Flux liés aux opérations avec les établissements de crédit

429 150

-310 192

Flux liés aux opérations avec la clientèle

-406 871

492 515

Flux liés aux autres opérations affectant des actifs et passifs financiers

32 190

-217 422

Flux liés aux autres opérations affectant des actifs et passifs non financiers

-19 577

58 085

Impôts versés

-9 857

-6 769

Augmentation/(Diminution) nette des actifs et passifs provenant des activités opérationnelles

25 035

16 217

Flux nets de trésorerie générés par l'activité opérationnelle (A)

130 223

-22 064

Flux liés aux actifs financiers et aux participations

7 098

23 420

Flux liés aux immeubles de placement

-355

0

Flux liés aux immobilisations corporelles et incorporelles

-5 819

-10 273

Flux nets de trésorerie liés aux opérations d'investissement (B)

924

13 147

Flux de trésorerie provenant ou à destination des actionnaires

19 312

18 900

Flux de trésorerie provenant des activités de financement

-795

-681

Flux nets de trésorerie liés aux opérations de financement (C)

18 517

18 219

Effet de la variation des taux de change (D)

0

0

Flux nets de trésorerie et des équivalents de trésorerie (A+B+C+D)

149 664

9 302

Caisse et banques centrales (solde net des comptes actifs et passifs)

97 969

99 388

Caisse et banques centrales (actif)

97 969

99 388

Banques centrales (passif)

0

0

Opérations à vue avec les établissements de crédit

251 553

240 832

Comptes ordinaires débiteurs (2)

251 553

240 832

Comptes et prêts à vue

0

0

Trésorerie à l'ouverture

349 522

340 220

Caisse et banques centrales (solde net des comptes actifs et passifs)

95 069

97 969

Caisse et banques centrales (actif)

95 069

97 969

Banques centrales (passif)

0

0

Opérations à vue avec les établissements de crédit

404 117

251 553

Comptes ordinaires débiteurs (2)

404 117

251 553

Comptes et prêts à vue

0

0

Trésorerie à la clôture

499 186

349 522

Variation de la trésorerie nette

149 664

9 302

 

VI. — Annexes aux comptes consolidés IFRS du Groupe Banque Populaire Atlantique au 31 décembre 2016.

 Note 1. – Cadre général.

 

1.1. Le groupe BPCE. — Le Groupe BPCE comprend le réseau Banque Populaire, le réseau Caisse d’Epargne, l’organe central BPCE et ses filiales.

 

Les deux réseaux Banque Populaire et Caisse d’Epargne. — Le Groupe BPCE est un groupe coopératif dont les sociétaires sont propriétaires des deux réseaux de banque de proximité : les 15 Banques Populaires et les 17 Caisses d’Epargne. Chacun des deux réseaux est détenteur à parité de BPCE, l’organe central du groupe.

Le réseau Banque Populaire comprend les Banques Populaires et les sociétés de caution mutuelle leur accordant statutairement l’exclusivité de leur cautionnement.

Le réseau Caisse d’Epargne comprend les Caisses d’Epargne et les sociétés locales d’épargne (SLE).

Les Banques Populaires sont détenues à hauteur de 100 % par leurs sociétaires.

Le capital des Caisses d’Epargne est détenu à hauteur de 100 % par les sociétés locales d’épargne. Au niveau local, les SLE sont des entités à statut coopératif dont le capital variable est détenu par les sociétaires. Elles ont pour objet d’animer le sociétariat dans le cadre des orientations générales de la Caisse d’Epargne à laquelle elles sont affiliées et elles ne peuvent pas effectuer d’opérations de banque.

 

BPCE. — Organe central au sens de la loi bancaire et établissement de crédit agréé comme banque, BPCE a été créé par la loi no 2009-715 du 18 juin 2009. BPCE est constitué sous forme de société anonyme à directoire et conseil de surveillance dont le capital est détenu à parité par les 15 Banques Populaires et les 17 Caisses d’Epargne.

Les missions de BPCE s’inscrivent dans la continuité des principes coopératifs des Banques Populaires et des Caisses d’Epargne.

BPCE est notamment chargé d’assurer la représentation des affiliés auprès des autorités de tutelle, de définir la gamme des produits et des services commercialisés, d’organiser la garantie des déposants, d’agréer les dirigeants et de veiller au bon fonctionnement des établissements du groupe.

En qualité de holding, BPCE exerce les activités de tête de groupe et détient les filiales communes aux deux réseaux dans le domaine de la banque de détail, de la banque de financement et des services financiers et leurs structures de production. Il détermine aussi la stratégie et la politique de développement du groupe.

Les principales filiales de BPCE sont organisées autour de trois grands pôles :

— Natixis, société cotée détenue à 71,03 %, qui réunit l’Épargne, la Banque de Grande Clientèle, et les Services Financiers Spécialisés ;

— la Banque commerciale et Assurance (dont le Crédit Foncier, la Banque Palatine et BPCE International) ;

— les filiales et participations financières.

Parallèlement, dans le domaine des activités financières, BPCE a notamment pour missions d’assurer la centralisation des excédents de ressources et de réaliser toutes les opérations financières utiles au développement et au refinancement du groupe, charge à lui de sélectionner l’opérateur de ces missions le plus efficace dans l’intérêt du groupe. Il offre par ailleurs des services à caractère bancaire aux entités du groupe.

 

1.2. Mécanisme de garantie. — Le système de garantie et de solidarité a pour objet, conformément à l’article L.512-107-6 du Code monétaire et financier, de garantir la liquidité et la solvabilité du groupe et des établissements affiliés à BPCE, ainsi que d’organiser la solidarité financière au sein des réseaux Banque Populaire et Caisse d’Epargne.

BPCE est chargé de prendre toutes mesures nécessaires pour organiser la garantie de solvabilité du groupe ainsi que de chacun des réseaux, notamment en mettant en œuvre les mécanismes appropriés de solidarité interne du groupe et en créant un fonds de garantie commun aux deux réseaux dont il détermine les règles de fonctionnement, les modalités de déclenchement en complément des fonds des deux réseaux déjà existants ainsi que les contributions des établissements affiliés pour sa dotation et sa reconstitution.

BPCE gère ainsi le Fonds réseau Banque Populaire, le Fonds réseau Caisse d’Epargne et met en place le Fonds de Garantie Mutuel.

Le Fonds réseau Banque Populaire est constitué d’un dépôt de 450 millions d’euros effectué par les Banques dans les livres de BPCE sous la forme d’un compte à terme d’une durée de dix ans et indéfiniment renouvelable.

Le Fonds réseau Caisse d’Epargne fait l’objet d’un dépôt de 450 millions d’euros effectué par les Caisses dans les livres de BPCE sous la forme d’un compte à terme d’une durée de dix ans et indéfiniment renouvelable.

Le Fonds de Garantie Mutuel est constitué des dépôts effectués par les Banques Populaires et les Caisses d’Epargne dans les livres de BPCE sous la forme de comptes à terme d’une durée de dix ans et indéfiniment renouvelables. Le montant des dépôts par réseau est de 181,3 millions d’euros au 31 décembre 2016.

Le montant total des dépôts effectués auprès de BPCE au titre du Fonds réseau Banque Populaire, du Fonds réseau Caisse d’Epargne et du Fonds de Garantie Mutuel ne pourra être inférieur à 0,15 % et ne pourra excéder 0,3 % de la somme des actifs pondérés du groupe.

Dans les comptes individuels des établissements, la constitution de dépôts au titre du système de garantie et de solidarité se traduit par l’identification d’un montant équivalent au sein d’une rubrique dédiée des capitaux propres.

Les sociétés de caution mutuelle accordant statutairement l’exclusivité de leur cautionnement à une Banque Populaire bénéficient de la garantie de liquidité et de solvabilité de cette dernière avec laquelle elles sont agréées collectivement en application de l’article R.515-1 du Code monétaire et financier.

La liquidité et la solvabilité des caisses de Crédit Maritime Mutuel sont garanties au premier niveau pour chaque Caisse considérée, par la Banque Populaire qui en est l’actionnaire de référence et l’opératrice au titre de l’adossement technique et fonctionnel de la Caisse à la Banque Populaire d’adossement.

La liquidité et la solvabilité des sociétés locales d’épargne sont garanties au premier niveau pour chaque société locale d’épargne considérée, par la Caisse d’Epargne dont la société locale d’épargne concernée est l’actionnaire.

Le directoire de BPCE a tout pouvoir pour mobiliser les ressources des différents contributeurs sans délai et selon l’ordre convenu, sur la base d’autorisations préalables délivrées à BPCE par les contributeurs.

 

1.3. Événements significatifs. — Baisse du taux d’imposition

La Loi de Finances 2017, publiée au Journal Officiel du 30 décembre 2016, a institué une baisse du taux d’impôt de 34,43 % à 28,92 % à compter de 2019 pour les établissements ayant un chiffre d’affaires inférieur à 1 milliard d’euros et de 2020 pour les établissements ayant un chiffre d’affaires supérieur à 1 milliard d’euros. Cette disposition a conduit le Groupe Banque Populaire Atlantique à revaloriser sa position nette d’impôts différés inscrite à son bilan et à comptabiliser une charge d’impôt différée de 2 818 milliers d’euros en 2016.

 

1.4. Événements postérieurs à la clôture. — Néant

 

Note 2. – Normes comptables applicables et comparabilité.

 

2.1. Cadre réglementaire. — Conformément au règlement européen 1606/2002 du 19 juillet 2002 sur l’application des normes comptables internationales, le groupe a établi ses comptes consolidés au titre de l’exercice clos le 31 décembre 2016 en conformité avec le référentiel IFRS (International Financial Reporting Standards) tel qu’adopté par l’Union européenne et applicable à cette date, excluant donc certaines dispositions de la norme IAS 39 concernant la comptabilité de couverture (1)

________

(1) Ce référentiel est disponible sur le site internet de la Commission européenne à l’adresse suivante : http://ec.europa.eu/internal_market/accounting/ias/index_fr.htm.

 

 

2.2. Référentiel. — Les normes et interprétations utilisées et décrites dans les états financiers annuels au 31 décembre 2016 ont été complétées par les normes, amendements et interprétations dont l’application est obligatoire aux exercices ouverts à compter du 1er janvier 2016.

Les autres normes, amendements et interprétations adoptés par l’Union européenne n’ont pas d’impact significatif sur les états financiers du groupe.

 

Nouvelles normes publiées et non encore applicables :

 

Nouvelle norme IFRS 9. — La nouvelle norme IFRS 9 « Instruments financiers » a été adoptée par la Commission européenne le 22 novembre 2016 et sera applicable de façon rétrospective à compter du 1er janvier 2018, à l’exception des dispositions relatives aux passifs financiers désignés à la juste valeur par résultat, appliquées par anticipation dans les comptes du Groupe BPCE à partir du 1er janvier 2016.

La norme IFRS 9 définit les nouvelles règles de classement et d’évaluation des actifs et des passifs financiers, la nouvelle méthodologie de dépréciation pour risque de crédit des actifs financiers ainsi que le traitement des opérations de couverture, à l’exception des opérations de macro-couverture pour lesquelles un projet de norme séparée est en cours d’étude par l’IASB.

Les traitements suivants s’appliqueront aux exercices ouverts à compter du 1er janvier 2018, en substitution des principes comptables actuellement appliqués pour la comptabilisation des instruments financiers.

 

— Classement et évaluation : Les actifs financiers seront classés en trois catégories (coût amorti, juste valeur par résultat et juste valeur par capitaux propres) en fonction des caractéristiques de leurs flux contractuels et de la manière dont l’entité gère ses instruments financiers (modèle d’activité ou « business model »).

Par défaut, les actifs financiers seront classés en juste valeur par résultat.

Les instruments de dettes (prêts, créances ou titres de dettes) pourront être enregistrés au coût amorti à condition d’être détenus en vue d’en percevoir les flux de trésorerie contractuels et que ces derniers représentent uniquement des remboursements de principal et des intérêts sur le principal. Les instruments de dettes pourront également être enregistrés en juste valeur par capitaux propres avec reclassement ultérieur en résultat à condition d’être gérés à la fois dans un objectif de collecte des flux de trésorerie contractuels et de revente et que ces flux de trésorerie représentent uniquement des remboursements de principal et des intérêts sur le principal.

Les instruments de capitaux propres seront enregistrés à la juste valeur par résultat sauf en cas d’option irrévocable pour une évaluation à la juste valeur par capitaux propres (sous réserve que ces instruments ne soient pas détenus à des fins de transaction et classés comme tels en actifs financiers à la juste valeur par résultat) sans reclassement ultérieur en résultat.

Les dérivés incorporés ne seront plus comptabilisés séparément des contrats hôtes lorsque ces derniers seront des actifs financiers de sorte que l’ensemble de l’instrument hybride devra être enregistré en juste valeur par résultat.

Les règles de classement et d’évaluation des passifs financiers figurant dans la norme IAS 39 sont reprises sans modification dans la norme IFRS 9, à l’exception des passifs financiers que l’entité choisit d’évaluer en juste valeur par résultat (option juste valeur) pour lesquels les écarts de réévaluation liés aux variations du risque de crédit propre seront enregistrés parmi les gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres sans reclassement ultérieur en résultat.

Les dispositions de la norme IAS 39 relatives à la décomptabilisation des actifs et passifs financiers sont reprises sans modification dans la norme IFRS 9.

 

— Dépréciations : Les instruments de dette classés en actifs financiers au coût amorti ou en actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres, les créances de location, ainsi que les engagements de financement et les garanties financières donnés devront faire systématiquement l’objet d’une dépréciation ou d’une provision pour perte de crédit attendue.

Ainsi, les actifs financiers concernés seront répartis en trois catégories en fonction de la dégradation progressive du risque de crédit observée depuis leur comptabilisation initiale et une dépréciation devra être enregistrée sur les encours de chacune de ces catégories selon les modalités suivantes :

Étape 1 (stage 1)

– Une dépréciation pour risque de crédit sera comptabilisée à hauteur des pertes attendues à un an.

– Les produits d’intérêts seront reconnus en résultat selon la méthode du taux d’intérêt effectif appliquée à la valeur comptable brute de l’actif avant dépréciation.

Étape 2 (stage 2)

– En cas d’augmentation significative du risque de crédit depuis l’entrée au bilan de l’actif financier, ce dernier sera transféré dans cette catégorie.

– La dépréciation pour risque de crédit sera alors augmentée au niveau des pertes attendues sur la durée de vie résiduelle de l’instrument (pertes attendues à terminaison).

– Les produits d’intérêts seront reconnus en résultat selon la méthode du taux d’intérêt effectif appliquée à la valeur comptable brute de l’actif avant dépréciation.

Étape 3 (stage 3)

– La dépréciation pour risque de crédit restera calculée à hauteur des pertes attendues sur la durée de vie résiduelle de l’instrument (pertes attendues à terminaison) et son montant sera ajusté le cas échéant pour tenir compte d’une dégradation supplémentaire du risque de crédit.

– Les produits d’intérêts seront alors reconnus en résultat selon la méthode du taux d’intérêt effectif appliquée à la valeur nette comptable de l’actif après dépréciation.

 

— Comptabilité de couverture : La norme IFRS 9 introduit un modèle de comptabilité de couverture modifié, plus en adéquation avec les activités de gestion des risques.

Compte tenu de l’importance des changements apportés par la norme IFRS 9, le Groupe BPCE conduit ses travaux de mise en œuvre dans le cadre d’une organisation de projet faisant intervenir l’ensemble des métiers et fonctions supports concernés.

Entamés dès le premier semestre 2015, les travaux d’analyse, de conception et de développement informatique se sont poursuivis au cours de l’exercice 2016 et se poursuivront au cours du premier semestre 2017. Le second semestre sera principalement consacré aux recettes, à la finalisation des travaux de calibrage des modèles, à l’achèvement de la documentation et à l’adaptation des processus dans le cadre de la conduite du changement.

 

— Classement et Evaluation : Il ressort des travaux menés à ce stade sur le volet « Classement et Evaluation » que l’essentiel des actifs financiers qui étaient évalués au coût amorti sous IAS 39 continueront à remplir les conditions pour une évaluation au coût amorti selon IFRS 9., De même l’essentiel des actifs financiers évalués à la juste valeur selon IAS 39 (actifs classés parmi les actifs financiers disponibles à la vente ou parmi les actifs financiers à la juste valeur par le résultat), continueront à être évalués à la juste valeur selon IFRS 9.

 

Les reclassements identifiés, compte tenu des travaux menés à ce stade sont les suivants :

– Pour les portefeuilles de crédits de la banque commerciale, les impacts devraient rester limités et concerner principalement certains instruments qui étaient évalués au coût amorti et classés en prêts et créances selon IAS 39 et qui seront évalués selon IFRS 9 à la juste valeur par le biais du résultat net parce que leurs flux de trésorerie contractuels ne représentent pas uniquement des remboursements de principal et des intérêts sur le principal. ;

– Pour les autres portefeuilles de financement :

- Les opérations de pension classées en actifs financiers désignés à la juste valeur par résultat selon IAS 39 au titre d’une gestion globale à la juste valeur et relevant d’un modèle économique de transaction selon IFRS 9 seront reclassées en actifs financiers détenus à des fins de transaction et évaluées à la juste valeur par le biais du résultat ;

- Les opérations de pension classées en prêts et créances et évaluées au coût amorti selon IAS 39 et relevant d’un modèle économique de transaction selon IFRS 9 seront reclassées en actifs financiers détenus à des fins de transaction et évaluées à la juste valeur par le biais du résultat.

Les financements et créances de location resteront, dans leur très grande majorité, classés et valorisés au coût amorti. Néanmoins, le Groupe BPCE détient en portefeuille quelques prêts à taux fixe avec clauses de remboursement symétriques, sujet de Place dont a été saisi en décembre le Board de l’IASB qui devrait statuer courant 2017 sur la possibilité de comptabiliser ces instruments au coût amorti.

– Pour les portefeuilles de titres :

- Selon IAS 39, les titres de la réserve de liquidité étaient soit évalués au coût amorti parce qu’ils étaient classés parmi les prêts et créances ou parmi les actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance, soit évalués à la juste valeur parce qu’ils étaient classés parmi les actifs disponibles à la vente en fonction de leurs caractéristiques, de la manière dont ils étaient gérés et selon qu’ils étaient couverts ou non contre le risque de taux. La répartition de ces titres de dettes pourrait être différente sous IFRS 9 avec un choix entre un classement au coût amorti ou à la juste valeur par le biais des autres éléments du résultat global selon qu’ils seront gérés dans un modèle économique de collecte des flux de trésorerie ou dans un modèle économique de collecte des flux de trésorerie et de vente.

- Les parts d’OPCVM ou de FCPR qualifiées d’instruments de capitaux propres et classées parmi les actifs financiers disponibles à la vente selon IAS 39, seront évalués selon IFRS 9 à la juste valeur par le biais du résultat net en raison de leur nature d’instrument de dette et des caractéristiques de leurs flux de trésorerie contractuels qui ne représentent pas uniquement des remboursements de principal et des intérêts sur le principal.

- Les titres de participation classés parmi les actifs financiers disponibles à la vente selon IAS 39, seront évalués par défaut à la juste valeur par le biais du résultat selon IFRS 9. Lorsque les entreprises du Groupe BPCE en auront fait individuellement le choix irrévocable, les variations futures de la juste valeur des titres pourront toutefois être présentées dans les autres éléments du résultat global.

– Les parts de titrisation évaluées au coût amorti et classées parmi les prêts et créances selon IAS 39, seront évaluées :

- à la juste valeur par le biais du résultat net selon IFRS 9 si leurs flux contractuels ne représentent pas uniquement des remboursements de principal et des intérêts sur le principal,

- à la juste valeur par le biais des autres éléments du résultat global si elles sont gérées dans un modèle économique de collecte des flux de trésorerie et de vente,

- au coût amorti dans les autres cas.

Les reclassements entre catégories d’actifs financiers évalués au coût amorti et à la juste valeur auront un impact net sur les capitaux propres consolidés du Groupe BPCE en raison de la différence de méthode d’évaluation de ces actifs. Néanmoins ces reclassements étant peu nombreux, il n’est pas attendu d’impact significatif, en montant, dans les capitaux propres d’ouverture du Groupe BPCE au 1er janvier 2018.

Le traitement des passifs étant similaire à celui actuel selon IAS 39, le passif est peu impacté.

 

— Dépréciation : Le groupe va s’appuyer sur le dispositif interne de gestion des risques, sous-tendant les calculs réglementaires des exigences en fonds propres pour la constitution des portefeuilles et le calcul des dépréciations. Un dispositif ad hoc de calcul et de comptabilisation des dépréciations sur encours sains est en cours de construction nécessitant d’importants développements informatiques.

Les modèles qui seront mis en œuvre pour le calcul des dépréciations sont élaborés dans le respect de la gouvernance des modèles afin d’assurer une cohérence des méthodes au sein du groupe selon la nature des actifs et la destination des modèles. Ils s’appuieront en priorité sur les modèles internes existants de mesure des risques et sur des informations externes si des mesures internes ne sont pas disponibles. Ces modèles seront adaptés afin de permettre une mesure de la probabilité de défaut des créances à maturité des encours. Les dépréciations calculées tiendront compte des conditions courantes et des projections économiques et financières attendues. Les mesures pourront donc, dans certains cas, être significativement différentes des mesures utilisées dans le cadre du calcul des exigences réglementaires en fonds propres, compte tenu du caractère prudent de ces dernières.

Les modèles de calcul des dépréciations seront mis en œuvre de manière centralisée afin d’assurer une cohérence des méthodes au sein du Groupe BPCE, selon la nature des actifs.

La mesure de la dégradation significative sera opérée au travers de la combinaison d’indicateurs quantitatifs et qualitatifs en cours de calibrage. Les critères quantitatifs s’appuieront sur les dispositifs de notation, s’attachant à comparer le risque associé à la notation courante au risque mesuré lors de l’octroi. Les critères qualitatifs comprennent des indicateurs complémentaires au dispositif de notation privilégiant la mesure du risque courante à sa comparaison aux valeurs passées, tels que les impayés de plus de 30 jours ou le statut de la contrepartie en Watch List (intégrant le statut forbearance).

Les simulations d’impact chiffrées, effectuées à ce jour, comportent encore à ce stade des options simplificatrices qui ne permettent raisonnablement pas de considérer que l’estimation revêt un caractère suffisamment fiable pour être publiée.

 

— Comptabilité de couverture : Le Groupe BPCE, a choisi l’option offerte par la norme IFRS 9 de ne pas appliquer les dispositions de la norme relatives à la comptabilité de couverture et de rester intégralement sous IAS 39 pour la comptabilisation de ces opérations. Compte-tenu du volume limité des reclassements opérés à l’actif, l’essentiel des opérations documentées en comptabilité de couverture selon IAS 39 resteront documentées de la même façon en couverture à partir du 1er janvier 2018.

En revanche, les informations en annexes respecteront les dispositions de la norme IFRS 7 amendée par IFRS 9.

 

— Dispositions transitoires : En application de l’option ouverte par les dispositions de la norme IFRS 9, le groupe ne prévoit pas de communiquer une information comparative pour ses états financiers.

 

Nouvelle norme IFRS 15. — La norme IFRS 15 « Comptabilisation du chiffre d’affaires » remplacera les normes et interprétations actuelles relatives à la comptabilisation des produits. La norme IFRS 15 a été adoptée par l’Union européenne et publiée au JOUE le 29 octobre 2016. Elle sera applicable au 1er janvier 2018 de façon rétrospective.

Selon IFRS 15, la comptabilisation du produit des activités ordinaires doit refléter le transfert des biens et services promis aux clients pour un montant correspondant à la contrepartie que l’entité s’attend à recevoir en échange de ces biens et services.

La norme IFRS 15 s’applique aux contrats qu’une entité conclut avec ses clients à l’exception, notamment des contrats de location (couverts par la norme IAS 17), des contrats d’assurance (couverts par la norme IFRS 4), des instruments financiers (couverts par la norme IFRS 9). Si des dispositions spécifiques en matière de revenus ou de coûts des contrats sont prévues dans une autre norme, celles-ci s’appliquent en premier lieu.

Les travaux d’analyses d’impacts de l’application de cette nouvelle norme sont engagés par le groupe depuis le second semestre 2016 et seront finalisés au cours de l’exercice 2017.

 

Nouvelle norme IFRS 16. — La norme IFRS 16 « Locations » remplacera la norme IAS 17 « Contrats de location » et les interprétations relatives à la comptabilisation de tels contrats. Elle sera applicable au 1er janvier 2019 de façon rétrospective, sous réserve de son adoption par l’Union européenne.

Selon IFRS 16, la définition des contrats de location implique d’une part, l’identification d’un actif et d’autre part, le contrôle par le preneur du droit d’utilisation de cet actif.

Du point de vue du bailleur, l’impact attendu devrait être limité, les dispositions retenues restant substantiellement inchangées par rapport à l’actuelle norme IAS 17.

Pour le preneur, la norme imposera la comptabilisation au bilan de tous les contrats de location sous forme d’un droit d’utilisation sur l’actif loué, enregistré dans les immobilisations et au passif la comptabilisation d’une dette financière au titre des loyers et des autres paiements à effectuer pendant la durée de la location. Le droit d’utilisation sera amorti linéairement et la dette financière actuariellement sur la durée du contrat de location. La charge d’intérêt relative à la dette et la charge d’amortissement du droit d’utilisation seront comptabilisés séparément au compte de résultat. A contrario, selon l’actuelle norme IAS 17, les contrats dits de location simple ou opérationnelle ne donnent pas lieu à un enregistrement au bilan et les seuls loyers afférents sont enregistrés en résultat.

 

Le groupe a débuté les travaux d’analyses d’impacts de l’application de cette nouvelle norme suite à sa publication, début 2016. L’estimation du montant des droits d’utilisation à comptabiliser au bilan est en cours d’évaluation. Un impact significatif sur les postes d’« Immobilisations » et sur les postes de passifs financiers au bilan est toutefois attendu.

 

2.3. Recours a des estimations. — La préparation des états financiers exige dans certains domaines la formulation d’hypothèses et d’estimations qui comportent des incertitudes quant à leur réalisation dans le futur.

Ces estimations utilisant les informations disponibles à la date de clôture font appel à l’exercice du jugement des préparateurs des états financiers.

Les résultats futurs définitifs peuvent être différents de ces estimations.

Au cas particulier de l’arrêté au 31 décembre 2016, les estimations comptables qui nécessitent la formulation d’hypothèses sont utilisées principalement pour les évaluations suivantes :

— la juste valeur des instruments financiers déterminée sur la base de techniques de valorisation (note 4.1.6) ;

— le montant des dépréciations des actifs financiers, et plus particulièrement les dépréciations durables des actifs financiers disponibles à la vente ainsi que les dépréciations des prêts et créances sur base individuelle ou calculées sur la base de portefeuilles (note 4.1.7) ;

— les provisions enregistrées au passif du bilan et, plus particulièrement, la provision épargne-logement (note 4.5) ;

— les calculs relatifs aux charges liées aux prestations de retraite et avantages sociaux futurs (note 4.10) ;

— les impôts différés (note 4.11) ;

 

2.4. Présentation des états financiers consolidés et date de clôture. — En l’absence de modèle imposé par le référentiel IFRS, le format des états de synthèse utilisé est conforme au format proposé par la recommandation n° 2013-04 du 7 novembre 2013 de l’Autorité des Normes Comptables.

Les comptes consolidés sont établis à partir des comptes au 31 décembre 2016. Les états financiers consolidés du groupe au titre de l’exercice clos le 31 décembre 2016 ont été arrêtés par le conseil d’administration du 21 février 2017. Ils seront soumis à l’approbation de l’Assemblée Générale du 25 avril 2017.

 

Note 3. – Principes et méthodes de consolidation.

 

3.1. Entité consolidante. — Conséquence de la structure du groupe telle que décrite dans la note 1, l’entité consolidante du Groupe Banque Populaire Atlantique est constituée :

— de la Banque Populaire Atlantique, la Caisse de Crédit Maritime Mutuel Atlantique affiliée à BPCE en application de la loi de sécurité financière n° 2003-706 du 1er août 2003 ;

— des sociétés de caution mutuelle (SCM) agréées collectivement avec les Banques Populaires auxquelles elles se rattachent.

 

3.2. Périmètre de consolidation - méthodes de consolidation et de valorisation. — Les états financiers du groupe incluent les comptes de toutes les entités dont la consolidation a un impact significatif sur les comptes consolidés du groupe et sur lesquelles l’entité consolidante exerce un contrôle ou une influence notable.

Le périmètre des entités consolidées par le Groupe Banque Populaire Atlantique figure en note 14 – Périmètre de consolidation.

 

3.2.1. Entités contrôlées par le groupe. — Les filiales contrôlées par le Groupe Banque Populaire Atlantique sont consolidées par intégration globale.

 

Définition du contrôle : Le contrôle existe lorsque le groupe détient le pouvoir de diriger les activités pertinentes d’une entité, qu’il est exposé ou a droit à des rendements variables en raison de ses liens avec l’entité et a la capacité d’exercer son pouvoir sur l’entité de manière à influer sur le montant des rendements qu’il obtient.

Pour apprécier le contrôle exercé, le périmètre des droits de vote pris en considération intègre les droits de vote potentiels dès lors qu’ils sont à tout moment exerçables ou convertibles. Ces droits de vote potentiels peuvent résulter, par exemple, d’options d’achat d’actions ordinaires existantes sur le marché, ou de la conversion d’obligations en actions ordinaires nouvelles, ou encore de bons de souscription d’actions attachés à d’autres instruments financiers. Toutefois, les droits de vote potentiels ne sont pas pris en compte dans la détermination du pourcentage d’intérêt.

Le contrôle exclusif est présumé exister lorsque le groupe détient directement ou indirectement, soit la majorité des droits de vote de la filiale, soit la moitié ou moins des droits de vote d’une entité et dispose de la majorité au sein des organes de direction, ou est en mesure d’exercer une influence dominante.

 

Cas particulier des entités structurées : Sont qualifiées d’entités structurées, les entités conçues de telle manière que les droits de vote ne constituent pas un critère clé permettant de déterminer qui a le contrôle. C’est notamment le cas lorsque les droits de vote concernent uniquement des tâches administratives et que les activités pertinentes sont dirigées au moyen d’accords contractuels.

Une entité structurée présente souvent certaines ou l'ensemble des caractéristiques suivantes :

(a) des activités bien circonscrites ;

(b) un objectif précis et bien défini, par exemple : mettre en œuvre un contrat de location fiscalement avantageux, mener des activités de recherche et développement, fournir une source de capital ou de financement à une entité, ou fournir des possibilités de placement à des investisseurs en leur transférant les risques et avantages associés aux actifs de l'entité structurée ;

(c) des capitaux propres insuffisants pour permettre à l'entité structurée de financer ses activités sans recourir à un soutien financier subordonné ;

(d) un financement par l'émission, auprès d'investisseurs, de multiples instruments liés entre eux par contrat et créant des concentrations de risque de crédit ou d'autres risques (« tranches »).

Le groupe retient ainsi, entre autres, comme entités structurées, les organismes de placement collectif au sens du code monétaire et financier et les organismes équivalents de droit étranger.

 

Méthode de l’intégration globale : L’intégration globale d’une filiale dans les comptes consolidés du groupe intervient à la date à laquelle le groupe prend le contrôle et cesse le jour où le groupe perd le contrôle de cette entité.

La part d’intérêt qui n’est pas attribuable directement ou indirectement au groupe correspond aux participations ne donnant pas le contrôle.

Les résultats et chacune des composantes des autres éléments du résultat global (gains et pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global) sont répartis entre le groupe et les participations ne donnant pas le contrôle. Le résultat global des filiales est réparti entre le groupe et les participations ne donnant pas le contrôle, y compris lorsque cette répartition aboutit à l’attribution d’une perte aux participations ne donnant pas le contrôle.

Les modifications de pourcentage d’intérêt dans les filiales qui n’entraînent pas de changement de contrôle sont appréhendées comme des transactions portant sur les capitaux propres.

Les effets de ces transactions sont comptabilisés en capitaux propres pour leur montant net d’impôt et n’ont donc pas d’impact sur le résultat consolidé part du groupe.

 

Exclusion du périmètre de consolidation : Les entités contrôlées non significatives sont exclues du périmètre conformément au principe indiqué en note 14.3.

Les caisses de retraite et mutuelles des salariés du groupe sont exclues du périmètre de consolidation dans la mesure où la norme IFRS 10 ne s'applique ni aux régimes d'avantages postérieurs à l'emploi, ni aux autres régimes d'avantages à long terme du personnel auxquels s'applique IAS 19 - Avantages du personnel.

De même, les participations acquises en vue d’une cession ultérieure à brève échéance sont classées comme détenues en vue de la vente et comptabilisées selon les dispositions prévues par la norme IFRS 5 – Actifs non courants détenus en vue de la vente et activités abandonnées.

 

3.2.2. Participations dans des entreprises associées et des coentreprises :

 

— Définitions : Une entreprise associée est une entité dans laquelle le groupe exerce une influence notable. L’influence notable se caractérise par le pouvoir de participer aux décisions relatives aux politiques financières et opérationnelles de l’entité, sans toutefois exercer un contrôle ou un contrôle conjoint sur ces politiques. Elle est présumée si le groupe détient, directement ou indirectement plus de 20 % des droits de vote.

Une coentreprise est un partenariat dans lequel les parties qui exercent un contrôle conjoint sur l’entité ont des droits sur l’actif net de celle-ci.

Le contrôle conjoint est caractérisé par le partage contractuellement convenu du contrôle exercé sur une entreprise qui n’existe que dans le cas où les décisions concernant les activités pertinentes requièrent le consentement unanime des parties partageant le contrôle.

 

Méthode de la mise en équivalence : Les résultats, les actifs et les passifs des participations dans des entreprises associées ou des coentreprises sont intégrés dans les comptes consolidés du groupe selon la méthode de la mise en équivalence.

La participation dans une entreprise associée ou dans une coentreprise est initialement comptabilisée au coût d’acquisition puis ajustée ultérieurement de la part du groupe dans le résultat et les autres éléments du résultat de l’entreprise associée ou de la coentreprise.

La méthode de la mise en équivalence est appliquée à compter de la date à laquelle l’entité devient une entreprise associée ou une coentreprise. Lors de l’acquisition d’une entreprise associée ou d’une coentreprise, la différence entre le coût de l’investissement et la part du groupe dans la juste valeur nette des actifs et passifs identifiables de l’entité est comptabilisée en écarts d’acquisition. Dans le cas où la juste valeur nette des actifs et passifs identifiables de l’entité est supérieure au coût de l’investissement, la différence est comptabilisée en résultat.

Les quotes-parts de résultat net des entités mises en équivalence sont intégrées dans le résultat consolidé du groupe.

Lorsqu’une entité du groupe réalise une transaction avec une coentreprise ou une entreprise associée du groupe, les profits et pertes résultant de cette transaction sont comptabilisés à hauteur des intérêts détenus par des tiers dans l’entreprise associée ou la coentreprise.

Les dispositions de la norme IAS 39 – Instruments financiers : comptabilisation et évaluation s’appliquent pour déterminer s’il est nécessaire d’effectuer un test de perte de valeur au titre de sa participation dans une entreprise associée ou une coentreprise. Si nécessaire, la valeur comptable totale de la participation (y compris écarts d’acquisition) fait l’objet d’un test de dépréciation selon les dispositions prévues par la norme IAS 36 – Dépréciation d’actifs.

 

Exception à la méthode de mise en équivalence : Lorsque la participation est détenue par un organisme de capital-risque, un fonds de placement, une société d'investissement à capital variable ou une entité similaire telle qu'un fonds d'investissement d'actifs d'assurance, l’investisseur peut choisir de ne pas comptabiliser sa participation selon la méthode de la mise en équivalence. En effet, IAS 28 révisée autorise, dans ce cas, l'investisseur à comptabiliser sa participation à la juste valeur (avec constatation des variations de juste valeur en résultat) conformément à IAS 39.

Ces participations sont dès lors classées dans le poste « Actifs financiers à la juste valeur par résultat ».

 

3.2.3. Participations dans des activités conjointes :

 

— Définition : Une activité conjointe est un partenariat dans lequel les parties qui exercent un contrôle conjoint sur l’entité ont des droits directs sur les actifs, et des obligations au titre des passifs, relatifs à celle-ci.

 

Mode de comptabilisation des activités conjointes : Une participation dans une entreprise conjointe est comptabilisée en intégrant l’ensemble des intérêts détenus dans l’activité commune, c'est-à-dire sa quote-part dans chacun des actifs et des passifs et éléments du résultat auquel il a droit. Ces intérêts sont ventilés en fonction de leur nature sur les différents postes du bilan consolidé, du compte de résultat consolidé et de l’état du résultat net et des gains et pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global.

 

3.3. Règles de consolidation. — Les états financiers consolidés sont établis en utilisant des méthodes comptables uniformes pour des transactions similaires dans des circonstances semblables. Les retraitements significatifs nécessaires à l’harmonisation des méthodes d’évaluation des entités consolidées sont effectués.

 

3.3.1. Élimination des opérations réciproques. — L’effet des opérations internes au groupe sur le bilan et le compte de résultat consolidés a été éliminé. Les dividendes et les plus ou moins-values de cessions d’actifs entre les entreprises intégrées sont également éliminés. Le cas échéant, les moins-values de cession d’actifs qui traduisent une dépréciation effective sont maintenues.

 

3.3.2 Date de clôture de l’exercice des entités consolidées. — Les entités incluses dans le périmètre de consolidation voient leur exercice comptable se clôturer au 31 décembre.

 

Note 4. – Principes comptables et méthodes d’évaluation.

 

4.1. Actifs et passifs financiers :

 

4.1.1. Prêts et créances. — Le poste « Prêts et créances » inclut les prêts et créances consentis aux établissements de crédit et à la clientèle ainsi que certains titres non cotés sur un marché actif (cf. note 4.1.2).

Les prêts et créances sont enregistrés initialement à leur juste valeur augmentée des coûts directement liés à l’émission et diminuée de produits directement attribuables à l’émission. Lors des arrêtés ultérieurs, ils sont évalués au coût amorti selon la méthode du taux d’intérêt effectif (TIE).

Le TIE est le taux qui actualise les flux de trésorerie futurs à la valeur initiale du prêt. Ce taux inclut les décotes, constatées lorsque les prêts sont octroyés à des conditions inférieures aux conditions de marché, ainsi que les produits et coûts externes de transaction directement liés à l’émission des prêts et analysés comme un ajustement du rendement effectif du prêt. Aucun coût interne n’est pris en compte dans le calcul du coût amorti.

Lorsque les prêts sont octroyés à des conditions inférieures aux conditions de marché, une décote correspondant à l’écart entre la valeur nominale du prêt et la somme des flux de trésorerie futurs, actualisés au taux de marché est comptabilisée en diminution de la valeur nominale du prêt. Le taux de marché est le taux qui est pratiqué par la grande majorité des établissements de la place à un moment donné, pour des instruments et des contreparties ayant des caractéristiques similaires.

En cas de restructuration suite à un événement générateur de pertes selon IAS 39, le prêt est considéré comme un encours déprécié et fait l’objet d’une décote d’un montant égal à l’écart entre l’actualisation des flux contractuels initialement attendus et l’actualisation des flux futurs attendus de capital et d’intérêt suite à la restructuration. Le taux d’actualisation retenu est le taux d’intérêt effectif initial. Cette décote est inscrite au résultat dans le poste « Coût du risque » et au bilan en diminution de l’encours correspondant. Elle est rapportée au compte de résultat dans la marge d’intérêt selon un mode actuariel sur la durée du prêt. Le prêt restructuré est réinscrit en encours sain sur jugement d’expert lorsqu’il n’y a plus d’incertitude sur la capacité de l’emprunteur à honorer ses engagements.

Les coûts externes consistent essentiellement en commissions versées à des tiers dans le cadre de la mise en place des prêts. Ils sont essentiellement constitués des commissions versées aux apporteurs d’affaires.

Les produits directement attribuables à l’émission des nouveaux prêts sont principalement composés des frais de dossier facturés aux clients, des refacturations de coûts et des commissions d’engagement de financement (s’il est plus probable qu’improbable que le prêt se dénoue). Les commissions perçues sur des engagements de financement qui ne donneront pas lieu à tirage sont étalées de manière linéaire sur la durée de l’engagement.

Les charges et produits relatifs à des prêts d’une durée initiale inférieure à un an sont étalés prorata temporis sans recalcul du TIE. Pour les prêts à taux variable ou révisable, le TIE est recalculé à chaque refixation du taux.

 

4.1.2. Titres. — À l’actif, les titres sont classés selon les quatre catégories définies par la norme IAS 39 :

— actifs financiers à la juste valeur par résultat ;

— actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance ;

— prêts et créances ;

— actifs financiers disponibles à la vente.

 

Actifs financiers à la juste valeur par résultat. — Cette catégorie comprend :

— les actifs financiers détenus à des fins de transaction, c’est-à-dire acquis ou émis dès l’origine avec l’intention de les revendre à brève échéance ; et

— les actifs financiers que le groupe a choisi de comptabiliser dès l’origine à la juste valeur par résultat, en application de l’option offerte par la norme IAS 39.

Les conditions d’application de cette option sont décrites dans la note 4.1.4 « Actifs et passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option ».

Ces actifs sont évalués à leur juste valeur en date de comptabilisation initiale comme en date d’arrêté. Les variations de juste valeur de la période, les intérêts, dividendes, gains ou pertes de cessions sur ces instruments sont enregistrés dans le poste « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat ».

 

Actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance. — Le Groupe Banque Populaire Atlantique ne détient pas d’actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance.

 

Prêts et créances. — Le portefeuille de « Prêts et créances » enregistre les actifs financiers non dérivés à revenu fixe ou déterminable qui ne sont pas traités sur un marché actif. Ces actifs ne doivent par ailleurs pas être exposés à un risque de pertes substantielles non lié à la détérioration du risque de crédit.

Certains titres peuvent être classés dans cette catégorie lorsqu’ils ne sont pas cotés sur un marché actif. Ils sont initialement comptabilisés à leur juste valeur augmentée des coûts de transaction et diminuée des produits de transaction. Ils suivent dès lors les règles de comptabilisation, d’évaluation et de dépréciation des prêts et créances.

Lorsqu’un actif financier enregistré en prêts et créances est cédé avant son échéance, le résultat de cession est enregistré dans le poste « Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente ».

 

Actifs financiers disponibles à la vente. — Cette catégorie comprend les actifs financiers qui ne relèvent pas des portefeuilles précédents.

Les actifs financiers disponibles à la vente sont initialement comptabilisés pour leur juste valeur augmentée des frais de transaction.

En date d’arrêté, ils sont évalués à leur juste valeur et les variations de juste valeur sont enregistrées en gains et pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global (sauf pour les actifs monétaires en devises, pour lesquels les variations de juste valeur pour la composante change affectent le résultat). Les principes de détermination de la juste valeur sont décrits en note 4.1.6.

En cas de cession, ces variations de juste valeur sont transférées en résultat.

Les revenus courus ou acquis sur les titres à revenu fixe sont enregistrés dans le poste « Produits d’intérêts et assimilés ». Les revenus des titres à revenu variable sont enregistrés dans le poste « Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente ».

 

Date d’enregistrement des titres. — Les titres sont inscrits au bilan à la date de règlement-livraison.

Les opérations de cession temporaire de titre sont également comptabilisées en date de règlement livraison. Pour les opérations de prise en pension ou de mise en pension de titres, un engagement de financement respectivement donné ou reçu est comptabilisé entre la date de transaction et la date de règlement livraison lorsque ces opérations sont comptabilisées respectivement en « Prêts et créances » et en « Dettes ». Lorsque les opérations de prise en pension et de mise en pension de titres sont comptabilisées dans les « actifs et passifs à la juste valeur par résultat », l’engagement de mise en place de la pension est comptabilisé comme un instrument dérivé ferme de taux.

 

Règles appliquées en cas de cession partielle. — En cas de cession partielle d’une ligne de titres, la méthode « premier entré, premier sorti » est retenue, sauf cas particuliers.

 

4.1.3. Instruments de dettes et de capitaux propres émis. — Les instruments financiers émis sont qualifiés d’instruments de dettes ou de capitaux propres selon qu’il existe ou non une obligation contractuelle pour l’émetteur de remettre des liquidités ou un autre actif financier ou encore d’échanger des instruments dans des conditions potentiellement défavorables. Cette obligation doit résulter de clauses et de conditions propres au contrat et pas seulement de contraintes purement économiques.

Par ailleurs, lorsqu’un instrument est qualifié de capitaux propres :

— sa rémunération est traitée comme un dividende, et affecte donc les capitaux propres, tout comme les impôts liés à cette rémunération ;

— l’instrument ne peut être un sous-jacent éligible à la comptabilité de couverture ;

— si l’émission est en devises, elle est figée à sa valeur historique résultant de sa conversion en euros à sa date initiale d’inscription en capitaux propres.

Enfin, lorsque ces instruments sont émis par une filiale, ils sont présentés parmi les « participations ne donnant pas le contrôle ». Lorsque leur rémunération est à caractère cumulatif, elle est imputée sur le « résultat part du groupe », pour venir augmenter le résultat des « participations ne donnant pas le contrôle ». En revanche, lorsque leur rémunération n’a pas de caractère cumulatif, elle est prélevée sur les réserves consolidées « part du groupe ».

 

Passifs financiers à la juste valeur par résultat. — Il s’agit des passifs financiers détenus à des fins de transaction ou classés dans cette catégorie de façon volontaire dès leur comptabilisation initiale en application de l’option ouverte par la norme IAS 39. Les conditions d’application de cette option sont décrites dans la note 4.1.4 « Actifs et passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option ».

Ces passifs sont évalués à leur juste valeur en date de comptabilisation initiale comme en date d’arrêté. Les variations de juste valeur de la période, les intérêts, gains ou pertes liés à ces instruments sont enregistrés dans le poste « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat ».

 

Dettes émises. — Les dettes émises (qui ne sont pas classées comme des passifs financiers évalués à la juste valeur par résultat ni comme des capitaux propres) sont initialement comptabilisées à leur juste valeur diminuée des frais de transaction, et sont évaluées en date de clôture selon la méthode du coût amorti en utilisant la méthode du TIE.

Ces instruments sont enregistrés au bilan en dettes envers les établissements de crédit, dettes envers la clientèle et dettes représentées par un titre.

 

Dettes subordonnées. — Les dettes subordonnées se distinguent des créances ou des obligations émises en raison du remboursement qui n’interviendra qu’après le désintéressement de tous les créanciers privilégiés ou chirographaires, mais avant le remboursement des prêts et titres participatifs et des titres supersubordonnés.

Les dettes subordonnées que l’émetteur est tenu de rembourser sont classées en dettes et initialement comptabilisées à leur juste valeur diminuée des frais de transaction, et sont évaluées en date de clôture selon la méthode du coût amorti en utilisant la méthode du TIE.

 

Parts sociales. — L’interprétation IFRIC 2, consacrée au traitement des parts sociales et instruments assimilés des entités coopératives, précise les dispositions de la norme IAS 32, en rappelant que le droit contractuel d’un membre de demander le remboursement de ses parts ne crée pas automatiquement une obligation pour l’émetteur. La classification comptable est dès lors déterminée après examen des conditions contractuelles.

Selon cette interprétation, les parts de membres sont des capitaux propres si l’entité dispose d’un droit inconditionnel de refuser le remboursement ou s’il existe des dispositions légales ou statutaires interdisant ou limitant fortement le remboursement.

En raison des dispositions statutaires existantes, relatives en particulier au niveau de capital minimum, les parts sociales émises par les entités concernées dans le groupe sont classées en capitaux propres.

 

4.1.4. Actifs et passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option. — L’amendement de la norme IAS 39 adopté par l’Union européenne le 15 novembre 2005 permet, lors de la comptabilisation initiale, de désigner des actifs et passifs financiers comme devant être comptabilisés à la juste valeur par résultat, ce choix étant irrévocable.

Le respect des conditions fixées par la norme doit être vérifié préalablement à toute inscription d’un instrument en option juste valeur.

L’application de cette option est en effet réservée aux situations suivantes :

— Élimination ou réduction significative d’un décalage de traitement comptable : L’application de l’option permet d’éliminer les distorsions découlant de règles de valorisation différentes appliquées à des instruments gérés dans le cadre d’une même stratégie. Ce traitement s’applique notamment à certains prêts structurés consentis aux collectivités locales.

— Alignement du traitement comptable sur la gestion et la mesure de performance : L’option s’applique dans le cas d’un groupe d’actifs et/ou de passifs géré et évalué à la juste valeur, à condition que cette gestion repose sur une politique de gestion des risques ou une stratégie d’investissement documentée et que le reporting interne s’appuie sur une mesure en juste valeur.

— Instruments financiers composés comportant un ou plusieurs dérivés incorporés : Un dérivé incorporé est la composante d’un contrat hybride, financier ou non, qui répond à la définition d’un produit dérivé. Il doit être extrait du contrat hôte et comptabilisé séparément dès lors que l’instrument hybride n’est pas évalué en juste valeur par résultat et que les caractéristiques économiques et les risques associés du dérivé incorporé ne sont pas étroitement liés au contrat hôte.

L’application de l’option juste valeur est possible dans le cas où le dérivé incorporé modifie substantiellement les flux du contrat hôte et que la comptabilisation séparée du dérivé incorporé n’est pas spécifiquement interdite par la norme IAS 39 (exemple d’une option de remboursement incorporée dans un instrument de dette). L’option permet d’évaluer l’instrument à la juste valeur dans son intégralité, ce qui permet de ne pas extraire ni comptabiliser ni évaluer séparément le dérivé incorporé.

Ce traitement s’applique en particulier à certaines émissions structurées comportant des dérivés incorporés significatifs.

 

4.1.5. Instruments dérivés et comptabilité de couverture. — Un dérivé est un instrument financier ou un autre contrat qui présente les trois caractéristiques suivantes :

– sa valeur fluctue en fonction de l’évolution d’un taux d’intérêt, du prix d’un instrument financier, du prix d’une marchandise, d’un cours de change, d’un indice de prix ou de cours, d’une notation de crédit ou d’un indice de crédit, ou d’une autre variable, à condition que dans le cas d’une variable non-financière, la variable ne soit pas spécifique à une des parties au contrat ;

– il ne requiert aucun placement net initial ou un placement net initial inférieur à celui qui serait nécessaire pour d’autres types de contrats dont on pourrait attendre des réactions similaires aux évolutions des conditions du marché ;

– il est réglé à une date future.

Tous les instruments financiers dérivés sont comptabilisés au bilan en date de négociation pour leur juste valeur à l’origine de l’opération. À chaque arrêté comptable, ils sont évalués à leur juste valeur quelle que soit l’intention de gestion qui préside à leur détention (transaction ou couverture).

À l’exception des dérivés qualifiés comptablement de couverture de flux de trésorerie ou d’investissement net libellé en devises, les variations de juste valeur sont comptabilisées au compte de résultat de la période.

Les instruments financiers dérivés sont classés en deux catégories :

— Dérivés de transaction : Les dérivés de transaction sont inscrits au bilan en « Actifs financiers à la juste valeur par résultat » et en « Passifs financiers à la juste valeur par résultat ». Les gains et pertes réalisés et latents sont portés au compte de résultat dans le poste « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat ».

— Dérivés de couverture : Afin de pouvoir qualifier comptablement un instrument dérivé d’instrument de couverture, il est nécessaire de documenter la relation de couverture dès l’initiation (stratégie de couverture, nature du risque couvert, désignation et caractéristiques de l’élément couvert et de l’instrument de couverture). Par ailleurs, l’efficacité de la couverture doit être démontrée à l’origine et vérifiée rétrospectivement.

Les dérivés conclus dans le cadre de relations de couverture sont désignés en fonction de l’objectif poursuivi.

— Couverture de juste valeur : La couverture de juste valeur a pour objectif de réduire le risque de variation de juste valeur d’un actif ou d’un passif du bilan ou d’un engagement ferme (notamment, couverture du risque de taux des actifs et passifs à taux fixe).

La réévaluation du dérivé est inscrite en résultat symétriquement à la réévaluation de l’élément couvert, et ce à hauteur du risque couvert. L’éventuelle inefficacité de la couverture est comptabilisée au compte de résultat dans le poste « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat ».

Les intérêts courus du dérivé de couverture sont portés au compte de résultat symétriquement aux intérêts courus de l’élément couvert.

S’agissant de la couverture d’un actif ou d’un passif identifié, la réévaluation de la composante couverte est présentée au bilan dans le même poste que l’élément couvert.

L’inefficacité relative à la valorisation en bi-courbe des dérivés collatéralisés est prise en compte dans les calculs d’efficacité.

En cas d’interruption de la relation de couverture (décision de gestion, non-respect des critères d’efficacité ou vente de l’élément couvert avant échéance), le dérivé de couverture est transféré en portefeuille de transaction. Le montant de la réévaluation inscrit au bilan au titre de l’élément couvert est amorti sur la durée de vie résiduelle de la couverture initiale. Si l’élément couvert est vendu avant l’échéance ou remboursé par anticipation, le montant cumulé de la réévaluation est inscrit au compte de résultat de la période.

Couverture de flux de tresorerie : Les opérations de couverture de flux de trésorerie ont pour objectif la couverture d’éléments exposés aux variations de flux de trésorerie imputables à un risque associé à un élément de bilan ou à une transaction future (couverture du risque de taux sur actifs et passifs à taux variable, couverture de conditions sur des transactions futures - taux fixes futurs, prix futurs, change, etc.).

La partie efficace des variations de juste valeur du dérivé est inscrite sur une ligne spécifique des « Gains ou pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global », la partie inefficace est comptabilisée au compte de résultat dans le poste « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat ».

Les intérêts courus du dérivé de couverture sont portés au compte de résultat dans la marge d’intérêt, symétriquement aux intérêts courus de l’élément couvert.

Les instruments couverts restent comptabilisés selon les règles applicables à leur catégorie comptable.

En cas d’interruption de la relation de couverture (non-respect des critères d’efficacité ou vente du dérivé ou disparition de l’élément couvert), les montants cumulés inscrits en capitaux propres sont transférés au fur et à mesure en résultat lorsque la transaction couverte affecte elle-même le résultat ou rapportés immédiatement en résultat en cas de disparition de l’élément couvert.

 

— Cas particuliers de couverture de portefeuilles (macrocouverture) : Documentation en couverture de flux de trésorerie

Le Groupe Banque Populaire Atlantique du groupe documente sa macrocouverture du risque de taux d’intérêt en couverture de flux de trésorerie (couverture de portefeuilles de prêts ou d’emprunts).

Dans ce cas, les portefeuilles d’encours pouvant être couverts s’apprécient, pour chaque bande de maturité, en retenant :

– des actifs et passifs à taux variable ; l’entité supporte en effet un risque de variabilité des flux futurs de trésorerie sur les actifs ou les passifs à taux variable dans la mesure où elle ne connaît pas le niveau des prochains fixings ;

– des transactions futures dont le caractère peut être jugé hautement probable (prévisions) : dans le cas d’une hypothèse d’encours constant, l’entité supporte un risque de variabilité des flux futurs de trésorerie sur un futur prêt à taux fixe dans la mesure où le niveau de taux auquel le futur prêt sera octroyé n’est pas connu ; de la même manière, l’entité peut considérer qu’elle supporte un risque de variabilité des flux futurs de trésorerie sur un refinancement qu’elle devra réaliser dans le marché.

La norme IAS 39 ne permet pas la désignation d’une position nette par bande de maturité. L’élément couvert est donc considéré comme étant équivalent à une quote-part d’un ou plusieurs portefeuilles d’instruments à taux variable identifiés (portion d’un encours d’emplois ou de ressources à taux variable) ; l’efficacité des couvertures est mesurée en constituant pour chaque bande de maturité un instrument hypothétique, dont les variations de juste valeur depuis l’origine sont comparées à celles des dérivés documentés en couverture.

Les caractéristiques de cet instrument modélisent celles de l’élément couvert. Le test d’efficacité est effectué en comparant les variations de valeur de l’instrument hypothétique et du dérivé de couverture. La méthode utilisée passe par la construction d’un échéancier avec bande de maturité.

L’efficacité de la couverture doit être démontrée de manière prospective et rétrospective.

Le test prospectif est vérifié si, pour chaque bande de maturité de l’échéancier cible, le montant nominal des éléments à couvrir est supérieur au montant notionnel des dérivés de couverture.

Le test rétrospectif permet de calculer l’efficacité rétrospective de la couverture mise en place aux différentes dates d’arrêté.

Dans ce cadre, à chaque arrêté, les variations de juste valeur pied de coupon des dérivés de couverture sont comparées avec celles des instruments hypothétiques. Le rapport de leurs variations respectives doit être compris entre 80 et 125 %.

Lors de la cession de l’instrument couvert ou si la transaction future n’est plus hautement probable, les gains ou pertes latents cumulés inscrits en capitaux propres sont transférés en résultat immédiatement.

Lors de l’arrêt de la relation de couverture, si l’élément couvert figure toujours au bilan, ou si sa survenance est toujours hautement probable, il est procédé à l’étalement linéaire des gains ou pertes latents cumulés inscrits en capitaux propres. Si le dérivé n’a pas été résilié, il est reclassé en dérivé de transaction et ses variations de juste valeur ultérieures seront enregistrées en résultat.

 

Documentation en couverture de juste valeur : Le Groupe Banque Populaire Atlantique documente sa macrocouverture du risque de taux d’intérêt en couverture de juste valeur, en appliquant les dispositions de la norme IAS 39 telle qu’adoptée par l’Union européenne (dite carve-out).

La version de la norme IAS 39 adoptée par l’Union européenne ne reprend pas certaines dispositions concernant la comptabilité de couverture qui apparaissent incompatibles avec les stratégies de réduction du risque de taux d’intérêt global mises en œuvre par les banques européennes. Le carve-out de l’Union européenne permet en particulier de mettre en œuvre une comptabilité de couverture du risque de taux interbancaire associée aux opérations à taux fixe réalisées avec la clientèle (crédits, comptes d’épargne, dépôts à vue de la clientèle). Les instruments de macrocouverture utilisés par le groupe sont, pour l’essentiel, des swaps de taux simples désignés dès leur mise en place en couverture de juste valeur des ressources ou des emplois à taux fixe.

Le traitement comptable des dérivés de macrocouverture se fait selon les mêmes principes que ceux décrits précédemment dans le cadre de la microcouverture de juste valeur.

Dans le cas d’une relation de macrocouverture, la réévaluation de la composante couverte est portée globalement dans le poste « Écart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux », à l’actif du bilan en cas de couverture d’un portefeuille d’actifs financiers, au passif du bilan en cas de couverture d’un portefeuille de passifs financiers.

L’efficacité des couvertures est assurée lorsque les dérivés compensent le risque de taux du portefeuille de sous-jacents à taux fixe couverts. L’inefficacité relative à la valorisation en bi-courbe des dérivés collatéralisés est prise en compte.

Deux tests d’efficacité sont réalisés :

– un test d’assiette : pour les swaps simples désignés de couverture dès leur mise en place, il est vérifié en date de désignation de la relation de couverture, de manière prospective, puis à chaque arrêté, de manière rétrospective, qu’il n’existe pas de sur-couverture ;

– un test quantitatif : pour les autres swaps, la variation de juste valeur du swap réel doit compenser la variation de juste valeur d’un instrument hypothétique reflétant parfaitement la composante couverte du sous-jacent. Ces tests sont réalisés en date de désignation, de manière prospective, puis à chaque arrêté, de manière rétrospective.

En cas d’interruption de la relation de couverture, cet écart est amorti linéairement sur la durée de couverture initiale restant à courir si le sous-jacent couvert n’a pas été décomptabilisé. Il est constaté directement en résultat si les éléments couverts ne figurent plus au bilan. Les dérivés de macrocouverture peuvent notamment être déqualifiés lorsque le nominal des instruments couverts devient inférieur au notionnel des couvertures, du fait notamment des remboursements anticipés des prêts ou des retraits de dépôts.

 

4.1.6. Détermination de la juste valeur

— Principes généraux. — La juste valeur correspond au prix qui serait reçu pour la vente d’un actif ou payé pour le transfert d’un passif lors d’une transaction normale entre des participants de marché à la date d’évaluation.

Le groupe évalue la juste valeur d’un actif ou d’un passif à l’aide des hypothèses que les intervenants du marché utiliseraient pour fixer le prix de l’actif ou du passif. Parmi ces hypothèses, figurent notamment pour les dérivés, une évaluation du risque de contrepartie (ou CVA – Credit Valuation Adjustement) et du risque de non-exécution (DVA - Debit Valuation Adjustement). Le groupe a fait évoluer ses paramètres de valorisation de la CVA et de la DVA au cours de l’exercice 2014. L’évaluation de ces ajustements de valorisation se fonde dorénavant sur des paramètres de marché. Par ailleurs, les valorisations des dérivés traités avec une contrepartie membre du mécanisme de solidarité du Groupe BPCE (cf. note 1.2.) ne font pas l’objet de calcul de CVA ni de DVA dans les comptes du groupe.

— Juste valeur en date de comptabilisation initiale : Pour la majorité des transactions conclues par le groupe, le prix de négociation des opérations (c’est-à-dire la valeur de la contrepartie versée ou reçue) donne la meilleure évaluation de la juste valeur de l’opération en date de comptabilisation initiale. Si tel n’est pas le cas, le groupe ajuste le prix de transaction. La comptabilisation de cet ajustement est décrite dans le paragraphe « Comptabilisation de la marge dégagée à l’initiation (Day one profit) ».

 

Hiérarchie de la juste valeur :

 

Juste valeur de niveau 1 et notion de marché actif. — Pour les instruments financiers, les prix cotés sur un marché actif (« juste valeur de niveau 1 ») constituent l’indication la plus fiable de la juste valeur. Dans la mesure où de tels prix existent, ils doivent être utilisés sans ajustement pour évaluer la juste valeur.

Un marché actif est un marché sur lequel ont lieu des transactions sur l’actif ou le passif selon une fréquence et un volume suffisants.

La baisse du niveau d’activité du marché peut être révélée par des indicateurs tels que :

— une baisse sensible du marché primaire pour l’actif ou le passif financier concerné (ou pour des instruments similaires) ;

— une baisse significative du volume des transactions ;

— une faible fréquence de mise à jour des cotations ;

— une forte dispersion des prix disponibles dans le temps entre les différents intervenants de marché ;

— une perte de la corrélation avec des indices qui présentaient auparavant une corrélation élevée avec la juste valeur de l’actif ou du passif ;

— une hausse significative des cours ou des primes de risque de liquidité implicites, des rendements ou des indicateurs de performance (par exemple des probabilités de défaut et des espérances de pertes implicites) par rapport à l’estimation que fait le groupe des flux de trésorerie attendus, compte tenu de toutes les données de marché disponibles au sujet du risque de crédit ou du risque de non-exécution relatif à l’actif ou au passif ;

— des écarts très importants entre le prix vendeur (bid) et le prix acheteur (ask) (fourchette très large).

 

Instruments valorisés à partir de prix cotés (non ajustés) sur un marché actif (niveau 1) : Il s’agit essentiellement d’actions, d’obligations d’Etat ou de grandes entreprises, de certains dérivés traités sur des marchés organisés (par exemple, des options standards sur indices CAC 40 ou Eurostoxx).

Par ailleurs, pour les OPCVM, la juste valeur sera considérée comme de niveau 1 si la valeur liquidative est quotidienne, et s’il s’agit d’une valeur sur laquelle il est possible de passer un ordre.

 

Juste valeur de niveau 2. — En cas d’absence de cotation sur un marché actif, la juste valeur peut être déterminée par une méthodologie appropriée, conforme aux méthodes d’évaluation communément admises sur les marchés financiers, favorisant les paramètres de valorisation observables sur les marchés (« Juste valeur de niveau 2 »).

Si l’actif ou le passif a une échéance spécifiée (contractuelle), une donnée d’entrée de niveau 2 doit être observable pour la quasi-totalité de la durée de l’actif ou du passif. Les données d’entrée de niveau 2 comprennent notamment :

— les cours sur des marchés, actifs ou non, pour des actifs ou des passifs similaires ;

— les données d’entrée autres que les cours du marché qui sont observables pour l’actif ou le passif, par exemple :

— les taux d’intérêt et les courbes de taux observables aux intervalles usuels,

— les volatilités implicites,

— les « spreads » de crédit ;

— les données d’entrée corroborées par le marché, c’est-à-dire qui sont obtenues principalement à partir de données de marché observables ou corroborées au moyen de telles données, par corrélation ou autrement.

 

Instruments valorisés à partir de modèles reconnus et faisant appel à des paramètres directement ou indirectement observables (niveau 2)

Instruments dérivés de niveau 2 : Seront en particulier classés dans cette catégorie :

— les swaps de taux standards ou CMS ;

— les accords de taux futurs (FRA) ;

— les swaptions standards ;

— les caps et floors standards ;

— les achats et ventes à terme de devises liquides ;

— les swaps et options de change sur devises liquides ;

— les dérivés de crédit liquides sur un émetteur particulier (single name) ou sur indices Itraax, Iboxx...

 

Instruments non dérivés de niveau 2. — Certains instruments financiers complexes et / ou d’échéance longue sont valorisés avec un modèle reconnu et utilisent des paramètres de marché calibrés à partir de données observables (telles que les courbes de taux, les nappes de volatilité implicite des options), de données résultant de consensus de marché ou à partir de marchés actifs de gré à gré.

Pour l’ensemble de ces instruments, le caractère observable du paramètre a pu être démontré. Au plan méthodologique, l’observabilité des paramètres est fondée sur quatre conditions indissociables :

— le paramètre provient de sources externes (via un contributeur reconnu) ;

— le paramètre est alimenté périodiquement ;

— le paramètre est représentatif de transactions récentes ;

— les caractéristiques du paramètre sont identiques à celles de la transaction.

La marge dégagée lors de la négociation de ces instruments financiers est immédiatement comptabilisée en résultat.

Figurent notamment en niveau 2 :

— les titres non cotés sur un marché actif dont la juste valeur est déterminée à partir de données de marché observables (ex : utilisation de données de marché issues de sociétés comparables cotées ou méthode de multiple de résultats) ;

— les parts d’OPCVM dont la valeur liquidative n’est pas calculée et communiquée quotidiennement, mais qui fait l’objet de publications régulières ou pour lesquelles on peut observer des transactions récentes;

— les dettes émises valorisées à la juste valeur sur option (uniquement à compléter si concerné, et dans ce cas, donner des éléments sur la valorisation de la composante risque émetteur, et préciser, en cas de modification du mode de calcul de la composante risque émetteur, les raisons de cette modification et ses impacts).

 

Juste valeur de niveau 3. — Enfin, s’il n’existe pas suffisamment de données observables sur les marchés, la juste valeur peut être déterminée par une méthodologie de valorisation reposant sur des modèles internes (« juste valeur de niveau 3 ») utilisant des données non observables. Le modèle retenu doit être calibré périodiquement en rapprochant ses résultats des prix de transactions récentes.

 

Instruments de gré à gré valorisés à partir de modèles peu répandus ou utilisant une part significative de paramètres non observables (niveau 3)

Lorsque les valorisations obtenues ne peuvent s’appuyer sur des paramètres observables ou sur des modèles reconnus comme des standards de place, la valorisation obtenue sera considérée comme non observable.

Les instruments valorisés à partir de modèles spécifiques ou utilisant des paramètres non observables incluent plus particulièrement :

— les actions non cotées, ayant généralement la nature de « participations » : BPCE, Crédit Logement…

certains OPCVM, lorsque la valeur liquidative est une valeur indicative (en cas d'illiquidité, en cas de liquidation…) et qu'il n'existe pas de prix pour étayer cette valeur ;

— les FCPR : la valeur liquidative est fréquemment une valeur indicative puisqu’il n’est souvent pas possible de sortir ;

— des produits structurés action multi-sous-jacents, d’option sur fonds, des produits hybrides de taux, des swaps de titrisation, de dérivés de crédit structurés, de produits optionnels de taux ;

— les tranches de titrisation pour lesquelles il n’existe pas de prix coté sur un marché actif. Ces instruments sont fréquemment valorisés sur la base de prix contributeurs (structureurs par exemple).

 

Juste valeur des titres de BPCE. — La valeur des titres de l’organe central, classées en titres de participation disponibles à la vente, a été déterminée en calculant un actif net réévalué qui intègre la réévaluation des principales filiales de BPCE.

Les principales filiales de BPCE sont valorisées à partir de prévisions pluriannuelles actualisées des flux de dividendes attendus (Dividend Discount Model). Les prévisions des flux de dividendes attendus s’appuient sur les plans d’affaires issus des plans stratégiques des entités concernées et sur des paramètres techniques de niveau de risque, de taux de marge et de niveau de croissance jugés raisonnables. Des contraintes prudentielles individuelles applicables aux activités concernées ont été prises en considération dans l’exercice de valorisation.

L’actif net réévalué de BPCE intègre les actifs incorporels détenus par BPCE, qui ont fait l’objet d’un exercice de valorisation par un expert indépendant, ainsi que les charges de structure de l’organe central.

Cette juste valeur est classée au niveau 3 de la hiérarchie.

 

Juste valeur des instruments financiers comptabilisés au cout amorti. — Pour les instruments financiers qui ne sont pas évalués à la juste valeur au bilan, les calculs de juste valeur sont communiqués à titre d’information, et doivent être interprétés comme étant uniquement des estimations.

En effet, dans la majeure partie des cas, les valeurs communiquées n’ont pas vocation à être réalisées, et ne pourraient généralement pas l’être en pratique.

Les justes valeurs ainsi calculées l’ont été uniquement pour des besoins d’information en annexe aux états financiers. Ces valeurs ne sont pas des indicateurs utilisés pour les besoins de pilotage des activités de banque commerciale, dont le modèle de gestion est principalement un modèle d’encaissement des flux de trésorerie contractuels.

Par conséquent, les hypothèses simplificatrices suivantes ont été retenues :

 

Dans un certain nombre de cas, la valeur comptable est jugée représentative de la juste valeur. — Il s’agit notamment :

— des actifs et passifs financiers à court terme (dont la durée initiale est inférieure ou égale à un an), dans la mesure où la sensibilité au risque de taux et au risque de crédit est non significative sur la période ;

— des passifs exigibles à vue ;

— des prêts et emprunts à taux variable ;

— des opérations relevant d’un marché réglementé (en particulier, les produits d’épargne réglementés) pour lesquelles les prix sont fixés par les pouvoirs publics.

 

Juste valeur du portefeuille de crédits à la clientèle. — La juste valeur des crédits est déterminée à partir de modèles internes de valorisation consistant à actualiser les flux futurs recouvrables de capital et d’intérêt sur la durée restant à courir. Sauf cas particulier, seule la composante taux d’intérêt est réévalué, la marge de crédit étant figée à l’origine et non réévaluée par la suite. Les options de remboursement anticipé sont prises en compte sous forme d’un ajustement du profil d’amortissement des prêts.

 

Juste valeur des crédits interbancaires. — La juste valeur des crédits est déterminée à partir de modèles internes de valorisation consistant à actualiser les flux futurs recouvrables de capital et d’intérêt sur la durée restant à courir.

La composante taux d’intérêt est ainsi réévalué, ainsi que la composante risque de crédit lorsque cette dernière est une donnée observable utilisée par les gestionnaires de cette clientèle ou les opérateurs de marché. À défaut, comme pour les crédits à la clientèle, la composante risque de crédit est figée à l’origine et non réévaluée par la suite. Les options de remboursement anticipé sont prises en compte sous forme d’un ajustement du profil d’amortissement des prêts.

 

Juste valeur des dettes. — Pour les dettes à taux fixe envers les établissements de crédit et la clientèle de durée supérieure à un an, la juste valeur est présumée correspondre à la valeur actualisée des flux futurs au taux d’intérêt observé à la date de clôture. Le spread de crédit propre n’est généralement pas pris en compte

 

Instruments reclasses en « prêts et créances » ayant la nature juridique de « titres ». — L’illiquidité de ces instruments, nécessaire au classement en prêts et créances, avait été appréciée en date de reclassement.

Postérieurement au reclassement, il peut arriver que certains instruments redeviennent liquides et soient évalués en juste valeur de niveau 1.

Dans les autres cas, leur juste valeur est évaluée à l’aide de modèles identiques à ceux présentés précédemment pour les instruments évalués à la juste valeur au bilan.

 

4.1.7. Dépréciation des actifs financiers :

 

— Dépréciation des titres : Les titres autres que ceux classés en portefeuille d’actifs financiers à la juste valeur par résultat sont dépréciés individuellement dès lors qu’il existe un indice objectif de dépréciation résultant d’un ou de plusieurs événements générateurs de pertes intervenus après la comptabilisation initiale de l’actif et que ces événements ont un impact sur les flux de trésorerie futurs estimés de l’actif financier qui peut être estimé de façon fiable.

Les règles de dépréciation sont différentes selon que les titres sont des instruments de capitaux propres ou des instruments de dettes.

Pour les instruments de capitaux propres, une baisse durable ou une diminution significative de la valeur constituent des indicateurs objectifs de dépréciation.

Le groupe considère qu’une baisse de plus de 50 % ou depuis plus de 36 mois de la valeur d’un titre par rapport à son coût historique caractérise un indicateur objectif de dépréciation durable se traduisant par la constatation d’une dépréciation en résultat.

Ces critères de dépréciations sont, par ailleurs, complétés par l’examen ligne à ligne des actifs subissant une baisse de plus de 30 % ou depuis plus de 6 mois de leur valeur par rapport à leur coût historique ou en cas d’événements susceptibles de caractériser un déclin significatif ou prolongé. Une charge de dépréciation est enregistrée au compte de résultat si le groupe estime que la valeur de l’actif ne pourra être recouvrée en totalité.

Pour les instruments de capitaux propres non cotés, une analyse qualitative de leur situation est effectuée.

La dépréciation des instruments de capitaux propres est irréversible et ne peut être reprise par résultat. Les pertes sont inscrites dans le poste « Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente ». Les gains latents subséquents à une dépréciation sont différés en « Gains et pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global » jusqu’à la cession des titres.

Les indicateurs de dépréciation utilisés pour les titres de dettes sont, quel que soit leur portefeuille de destination, identiques à ceux retenus dans l’appréciation sur base individuelle du risque avéré des prêts et créances. Pour les titres supersubordonnés à durée indéterminée (TSSDI), une attention particulière est également portée lorsque l’émetteur peut, sous certaines conditions, ne pas payer le coupon ou proroger l’émission au-delà de la date de remboursement prévue.

La dépréciation des instruments de dettes doit être reprise par résultat en cas d’amélioration de la situation de l’émetteur. Ces dépréciations et reprises sont inscrites dans le poste « Coût du risque ».

 

— Dépréciation des prêts et créances : La norme IAS 39 définit les modalités de calcul et de comptabilisation des pertes de valeur constatées sur les prêts.

Une créance est dépréciée si les deux conditions suivantes sont réunies :

– il existe des indices objectifs de dépréciation sur base individuelle ou sur base de portefeuilles : il s’agit « d’événements déclenchant » ou « événements de pertes » qui caractérisent un risque de contrepartie et qui interviennent après la comptabilisation initiale des prêts concernés. Au niveau individuel, le caractère avéré d’un risque de crédit découle des événements de défaut définis à l’article 178 du règlement européen 575-2013 du 26 juin 2013 relatif aux exigences prudentielles applicables aux établissements de crédit. Constituent notamment un indice objectif de dépréciation, la survenance d’un impayé depuis 3 mois au moins ou, indépendamment de tout impayé, l’observation de difficultés de la contrepartie amenant à considérer que tout ou partie des sommes dues ne seront pas recouvrées ou la mise en œuvre de procédures contentieuses.

– ces événements entraînent la constatation de pertes avérées (incurred losses).

Les dépréciations sont déterminées par différence entre le coût amorti et le montant recouvrable de la créance, c’est-à-dire, la valeur actualisée des flux futurs estimés recouvrables en tenant compte de l’effet des garanties. Pour les actifs à court terme (durée inférieure à un an), il n’est pas fait recours à l’actualisation des flux futurs. La dépréciation se détermine de manière globale sans distinction entre intérêts et capital. Les pertes probables relatives aux engagements hors bilan sont prises en compte au travers de provisions comptabilisées au passif du bilan.

Deux types de dépréciations sont enregistrés en coût du risque :

– les dépréciations sur base individuelle ;

– les dépréciations sur base de portefeuilles.

 

— Dépréciation sur base individuelle : Elles se calculent sur la base d’échéanciers, déterminés selon les historiques de recouvrement constatés par catégorie de créances. Les garanties sont prises en compte pour déterminer le montant des dépréciations et, lorsqu’une garantie couvre intégralement le risque de défaut, l’encours n’est pas déprécié.

 

— Dépréciation sur base de portefeuilles : Les dépréciations sur base de portefeuilles couvrent les encours non dépréciés au niveau individuel. Conformément à la norme IAS 39, ces derniers sont regroupés dans des portefeuilles de risques homogènes qui sont soumis collectivement à un test de dépréciation.

Les encours des Banques Populaires et des Caisses d’Epargne sont regroupés en ensembles homogènes en termes de sensibilité à l’évolution du risque sur la base du système de notation interne du groupe. Les portefeuilles soumis au test de dépréciation sont ceux relatifs aux contreparties dont la notation s’est significativement dégradée depuis l’octroi et qui sont de ce fait considérés comme sensibles. Ces encours font l’objet d’une dépréciation, bien que le risque de crédit ne puisse être individuellement alloué aux différentes contreparties composant ces portefeuilles et dans la mesure où les encours concernés présentent collectivement une indication objective de perte de valeur.

Le montant de la dépréciation est déterminé en fonction de données historiques sur les probabilités de défaut à maturité et les pertes attendues, ajustées si nécessaire pour tenir compte des circonstances prévalant à la date de l’arrêté.

Cette approche est éventuellement complétée d’une analyse sectorielle ou géographique, reposant généralement sur une appréciation « à dire d’expert » considérant une combinaison de facteurs économiques intrinsèques à la population analysée. La dépréciation sur base de portefeuilles est déterminée sur la base des pertes attendues à maturité sur l’assiette ainsi déterminée.

 

4.1.8. Reclassements d’actifs financiers. — Plusieurs reclassements sont autorisés :

 

— Reclassements autorisés antérieurement aux amendements des normes IAS 39 et IFRS 7 adoptés par l’Union européenne le 15 octobre 2008 : Figurent notamment parmi ces reclassements, les reclassements d’actifs financiers disponibles à la vente vers la catégorie « Actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance ».

Tout titre à revenu fixe répondant à la définition des « Titres détenus jusqu’à l’échéance » ayant une maturité définie, peut faire l’objet d’un reclassement dès lors que le groupe modifie son intention de gestion et décide de détenir ce titre jusqu’à son échéance. Le groupe doit par ailleurs avoir la capacité de cette détention jusqu’à maturité.

 

— Reclassements autorisés depuis l’amendement des normes IAS 39 et IFRS 7 adoptées par l’Union européenne le 15 octobre 2008 : Ce texte définit les modalités des reclassements vers d’autres catégories d’actifs financiers non dérivés à la juste valeur (à l’exception de ceux inscrits en juste valeur sur option) :

– reclassement de titres de transaction vers les catégories « Actifs financiers disponibles à la vente » ou « Actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance ».

Tout actif financier non dérivé peut faire l’objet d’un reclassement dès lors que le groupe est en mesure de démontrer l’existence de « circonstances rares » ayant motivé ce reclassement. L’IASB a, pour mémoire, qualifié la crise financière du second semestre 2008 de « circonstance rare ».

Seuls les titres à revenu fixe ou déterminable peuvent faire l’objet d’un reclassement vers la catégorie « Actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance ». L’établissement doit par ailleurs avoir l’intention et la capacité de détenir ces titres jusqu’à maturité. Les titres inscrits dans cette catégorie ne peuvent être couverts contre le risque de taux d’intérêt ;

– reclassement de titres de transaction ou de titres disponibles à la vente vers la catégorie « Prêts et créances ».

Tout actif financier non dérivé répondant à la définition de « Prêts et créances » et, en particulier, tout titre à revenu fixe non coté sur un marché actif, peut faire l’objet d’un reclassement dès lors que le groupe modifie son intention de gestion et décide de détenir ce titre sur un futur prévisible ou à maturité. Le groupe doit par ailleurs avoir la capacité de cette détention à moyen ou long terme.

Les reclassements sont réalisés à la juste valeur à la date du reclassement, cette valeur devenant le nouveau coût amorti pour les instruments transférés vers des catégories évaluées au coût amorti.

Un nouveau « taux d’intérêt effectif » (TIE) est alors calculé à la date du reclassement afin de faire converger ce nouveau coût amorti vers la valeur de remboursement, ce qui revient à considérer que le titre a été reclassé avec une décote.

Pour les titres auparavant inscrits parmi les actifs financiers disponibles à la vente, l’étalement de la nouvelle décote sur la durée de vie résiduelle du titre sera généralement compensé par l’amortissement de la perte latente figée en gains et pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global à la date du reclassement et reprise sur base actuarielle au compte de résultat.

En cas de dépréciation postérieure à la date de reclassement d’un titre auparavant inscrit parmi les actifs financiers disponibles à la vente, la perte latente figée en gains et pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global à la date du reclassement est reprise immédiatement en compte de résultat.

 

4.1.9. Décomptabilisation d’actifs ou de passifs financiers. — Un actif financier (ou un groupe d’actifs similaires) est décomptabilisé lorsque les droits contractuels aux flux futurs de trésorerie de l’actif ont expiré ou lorsque ces droits contractuels ainsi que la quasi-totalité des risques et avantages liés à la propriété de cet actif ont été transférés à un tiers. Dans pareil cas, tous les droits et obligations éventuellement créés ou conservés lors du transfert sont comptabilisés séparément en actifs et passifs financiers.

Lors de la décomptabilisation d’un actif financier, un gain ou une perte de cession est enregistré dans le compte de résultat pour un montant égal à la différence entre la valeur comptable de cet actif et la valeur de la contrepartie reçue.

Dans les cas où le groupe n’a ni transféré, ni conservé la quasi-totalité des risques et avantages, mais qu’il a conservé le contrôle de l’actif, ce dernier reste inscrit au bilan dans la mesure de l’implication continue du groupe dans cet actif.

Dans les cas où le groupe n’a ni transféré, ni conservé la quasi-totalité des risques et avantages, mais qu’il n’a pas conservé le contrôle de l’actif, ce dernier est décomptabilisé et tous les droits et obligations créés ou conservés lors du transfert sont comptabilisés séparément en actifs et passifs financiers.

Si l’ensemble des conditions de décomptabilisation n’est pas réuni, le groupe maintient l’actif à son bilan et enregistre un passif représentant les obligations nées à l’occasion du transfert de l’actif.

Un passif financier (ou une partie de passif financier) est décomptabilisé seulement lorsqu’il est éteint, c’est-à-dire lorsque l’obligation précisée au contrat est éteinte, annulée ou arrivée à expiration.

 

— Opérations de pension livrée : Chez le cédant, les titres ne sont pas décomptabilisés. Un passif représentatif de l’engagement de restitution des espèces reçues (titres donnés en pension livrée) est identifié. Cette dette constitue un passif financier enregistré au coût amorti ou à la juste valeur si ce passif a été classé dans la catégorie « Juste valeur sur option ».

Chez le cessionnaire, les actifs reçus ne sont pas comptabilisés mais une créance sur le cédant représentative des espèces prêtées est enregistrée. Le montant décaissé à l’actif est inscrit en titres reçus en pension livrée. Lors des arrêtés suivants, les titres continuent à être évalués chez le cédant suivant les règles de leur catégorie d’origine. La créance est valorisée selon les modalités propres à sa catégorie : coût amorti si elle a été classée en « Prêts et créances », ou juste valeur si elle a été classée dans la catégorie « Juste valeur sur option ».

 

— Opérations de prêts de titres secs : Les prêts de titres secs ne donnent pas lieu à une décomptabilisation des titres prêtés chez le cédant. Ils restent comptabilisés dans leur catégorie comptable d’origine et valorisés conformément à celle-ci. Pour l’emprunteur, les titres empruntés ne sont pas comptabilisés.

 

— Opérations entraînant une modification substantielle d’actifs financiers : Lorsque l’actif fait l’objet de modifications substantielles (notamment suite à une renégociation ou à un réaménagement en présence de difficultés financières) il y a décomptabilisation, dans la mesure où les droits aux flux de trésorerie initiaux ont en substance expiré. Le groupe considère que sont notamment considérées comme ayant provoqué des modifications substantielles :

– les modifications ayant entraîné un changement de la contrepartie, notamment lorsque la nouvelle contrepartie a une qualité de crédit très différente de l’ancienne ;

– des modifications visant à passer d’une indexation très structurée à une indexation simple, dans la mesure où les deux actifs ne sont pas sujets aux mêmes risques.

 

— Opérations entraînant une modification substantielle de passifs financiers : Une modification substantielle des termes d’un instrument d’emprunt existant doit être comptabilisée comme l’extinction de la dette ancienne et son remplacement par une nouvelle dette. Pour juger du caractère substantiel de la modification, la norme comptable IAS 39 fixe un seuil de 10 % sur la base des flux de trésorerie actualisés intégrant les frais et honoraires éventuels : dans le cas où la différence est supérieure ou égale à 10 %, tous les coûts ou frais encourus sont comptabilisés en profit ou perte lors de l’extinction de la dette.

Le groupe considère que d’autres modifications peuvent par ailleurs être considérées comme substantielles, comme par exemple le changement d’émetteur (même à l’intérieur d’un même groupe) ou le changement de devises.

 

4.1.10. Compensation des actifs et des passifs financiers. — Conformément à la norme IAS 32, le groupe compense un actif financier et un passif financier et un solde net est présenté au bilan à la double condition d’avoir un droit juridiquement exécutoire de compenser les montants comptabilisés et l’intention, soit de régler le montant net, soit de réaliser l’actif et de régler le passif simultanément.

Les opérations de dérivés et de pensions livrées traitées avec des chambres de compensation, dont les principes de fonctionnement répondent aux deux critères mentionnés supra, font l’objet d’une compensation au bilan.

 

4.2. Immeubles de placement. — Conformément à la norme IAS 40, les immeubles de placement sont des biens immobiliers détenus dans le but d’en retirer des loyers et de valoriser le capital investi.

Le traitement comptable des immeubles de placement est identique à celui des immobilisations corporelles (cf. note 4.3) pour les entités du groupe.

Les plus ou moins-values de cession d’immeubles de placement sont inscrites en résultat sur la ligne « Produits ou charges nets des autres activités ».

 

4.3. Immobilisations. — Ce poste comprend les immobilisations corporelles d’exploitation, les biens mobiliers acquis en vue de la location simple, les immobilisations acquises en location-financement et les biens mobiliers temporairement non loués dans le cadre d’un contrat de location-financement. Les parts de SCI sont traitées comme des immobilisations corporelles.

Conformément aux normes IAS 16 et IAS 38, une immobilisation corporelle ou incorporelle est comptabilisée en tant qu’actif si :

– il est probable que les avantages économiques futurs associés à cet actif iront à l’entreprise ;

– le coût de cet actif peut être évalué de manière fiable.

Les immobilisations d’exploitation sont enregistrées pour leur coût d’acquisition éventuellement augmenté des frais d’acquisition qui leur sont directement attribuables. Les logiciels créés, lorsqu’ils remplissent les critères d’immobilisation, sont comptabilisés à leur coût de production, incluant les dépenses externes et les frais de personnel directement affectables au projet.

La méthode de comptabilisation des actifs par composants est appliquée à l’ensemble des constructions.

Après comptabilisation initiale, les immobilisations sont évaluées à leur coût diminué du cumul des amortissements et des pertes de valeur. La base amortissable tient compte de la valeur résiduelle, lorsque celle-ci est mesurable et significative.

Les immobilisations sont amorties en fonction de la durée de consommation des avantages économiques attendus, qui correspond en général à la durée de vie du bien. Lorsqu’un ou plusieurs composants d’une immobilisation ont une utilisation différente ou procurent des avantages économiques différents, ces composants sont amortis sur leur propre durée d’utilité.

Les durées d’amortissement suivantes ont été retenues :

 

Composants

Durée d’utilité

Terrain

NA

Façades non destructibles

NA

Façades / couverture / étanchéité

15-40 ans

Fondations / ossatures

20-60 ans

Ravalement

10-20 ans

Equipements techniques

10-30 ans

Aménagements techniques

10-30 ans

Aménagements intérieurs

8-30 ans

 

Les immobilisations font l’objet d’un test de dépréciation lorsqu’à la date de clôture d’éventuels indices de pertes de valeur sont identifiés. Dans l’affirmative, la nouvelle valeur recouvrable de l’actif est comparée à la valeur nette comptable de l’immobilisation. En cas de perte de valeur, une dépréciation est constatée en résultat.

Cette dépréciation est reprise en cas de modification de la valeur recouvrable ou de disparition des indices de perte de valeur.

Le traitement comptable des immobilisations d’exploitation financées au moyen de contrats de location-financement (crédit-bail preneur) est précisé dans la note 4.9.

 

4.4. Actifs destinés à être cédés et dettes liées. — En cas de décision de vendre des actifs non courants avec une forte probabilité pour que cette vente intervienne dans les 12 mois, les actifs concernés sont isolés au bilan dans le poste « Actifs non courants destinés à être cédés ». Les passifs qui leur sont éventuellement liés sont également présentés séparément dans un poste dédié « Dettes liées aux actifs non courants destinés à être cédés ».

Dès lors qu’ils sont classés dans cette catégorie, les actifs non courants cessent d’être amortis et sont évalués au plus bas de leur valeur comptable ou de leur juste valeur minorée des coûts de la vente. Les instruments financiers restent évalués selon les principes de la norme IAS 39.

 

4.5. Provisions. — Les provisions autres que celles relatives aux engagements sociaux, aux provisions épargne-logement, aux risques d’exécution des engagements par signature et aux contrats d’assurance concernent essentiellement les litiges, amendes, risques fiscaux et restructurations.

Les provisions sont des passifs dont l’échéance ou le montant est incertain mais qui peuvent être estimés de manière fiable. Elles correspondent à des obligations actuelles (juridiques ou implicites), résultant d’un événement passé, et pour lesquelles une sortie de ressources sera probablement nécessaire pour les régler.

Le montant comptabilisé en provision correspond à la meilleure estimation de la dépense nécessaire au règlement de l’obligation actuelle à la date de clôture.

Les provisions sont actualisées dès lors que l’effet d’actualisation est significatif.

Les dotations et reprises de provisions sont enregistrées en résultat sur les lignes correspondant à la nature des dépenses futures couvertes.

 

Engagements sur les contrats d’épargne-logement. — Les comptes épargne-logement (CEL) et les plans épargne-logement (PEL) sont des produits d’épargne proposés aux particuliers dont les caractéristiques sont définies par la loi de 1965 sur l’épargne-logement et les décrets pris en application de cette loi.

Le régime d’épargne-logement génère des engagements de deux natures pour les établissements qui le commercialisent :

– l’engagement de devoir, dans le futur, accorder à la clientèle des crédits à un taux déterminé fixé à l’ouverture du contrat pour les PEL ou à un taux fonction de la phase d’épargne pour les contrats CEL ;

– l’engagement de devoir rémunérer l’épargne dans le futur à un taux fixé à l’ouverture du contrat pour une durée indéterminée pour les PEL ou à un taux fixé chaque semestre en fonction d’une formule d’indexation fixée par la loi pour les contrats de CEL.

Les engagements présentant des conséquences potentiellement défavorables sont évalués pour chacune des générations de plans d’épargne-logement, d’une part et pour l’ensemble des comptes épargne-logement, d’autre part.

Les risques attachés à ces engagements sont couverts par une provision dont le montant est déterminé par l’actualisation des résultats futurs dégagés sur les encours en risques :

– l’encours d’épargne en risque correspond au niveau d’épargne futur incertain des plans existant à la date de calcul de la provision. Il est estimé statistiquement en tenant compte du comportement des souscripteurs épargnants, pour chaque période future, par différence entre les encours d’épargne probables et les encours d’épargne minimum attendus ;

– l’encours de crédit en risque correspond aux encours de crédit déjà réalisés mais non encore échus à la date de calcul et des crédits futurs estimés statistiquement en tenant compte du comportement de la clientèle et des droits acquis et projetés attachés aux comptes et plans d’épargne-logement.

Les résultats des périodes futures sur la phase d’épargne sont déterminés, pour une génération considérée, par différence entre le taux réglementé offert et la rémunération attendue pour un produit d’épargne concurrent.

Les résultats des périodes futures sur la phase de crédit sont déterminés par différence entre le taux fixé à l’ouverture du contrat pour les PEL ou à un taux fonction de la phase d’épargne pour les contrats de CEL et le taux anticipé des prêts à l’habitat non réglementés.

Lorsque la somme algébrique de la mesure des engagements futurs sur la phase d’épargne et sur la phase de crédit d’une même génération de contrats traduit une situation potentiellement défavorable pour le groupe, une provision est constituée, sans compensation entre les générations. Les engagements sont estimés par application de la méthode « Monte-Carlo » pour traduire l’incertitude sur les évolutions potentielles des taux et leurs conséquences sur les comportements futurs modélisés des clients et sur les encours en risque.

La provision est inscrite au passif du bilan et les variations sont enregistrées en produits et charges d’intérêts.

 

4.6. Produits et charges d’intérêts. — Les produits et charges d’intérêts sont comptabilisés dans le compte de résultat pour tous les instruments financiers évalués au coût amorti en utilisant la méthode du taux d’intérêt effectif, ainsi que les produits et charges d’intérêts relatifs aux actifs financiers disponibles à la vente et aux engagements de financement, et les intérêts courus des instruments dérivés de couverture.

Le taux d’intérêt effectif est le taux qui actualise exactement les décaissements ou encaissements de trésorerie futurs sur la durée de vie prévue de l’instrument financier, de manière à obtenir la valeur comptable nette de l’actif ou du passif financier.

Le calcul de ce taux tient compte des coûts et revenus de transaction, des primes et décotes. Les coûts et revenus de transaction faisant partie intégrante du taux effectif du contrat, tels que les frais de dossier ou les commissions d’apporteurs d’affaires, s’assimilent à des compléments d’intérêt.

Le groupe a choisi l’option suivante concernant la comptabilisation des intérêts négatifs :

– lorsque la rémunération d’un actif financier instrument de dette est négative, elle est présentée au compte de résultat en diminution des produits d’intérêts ;

– lorsque la rémunération d’un passif financier instrument de dette est positive, elle est présentée au compte de résultat en diminution des charges d’intérêts.

 

4.7. Commissions sur prestations de services. — Les commissions sont comptabilisées en résultat, en fonction du type de services rendus et du mode de comptabilisation des instruments financiers auxquels le service rendu est rattaché :

— les commissions rémunérant des services continus sont étalées en résultat sur la durée de la prestation rendue (commissions sur moyens de paiement, droits de garde sur titres en dépôts, etc.) ;

— les commissions rémunérant des services ponctuels sont intégralement enregistrées en résultat quand la prestation est réalisée (commissions sur mouvements de fonds, pénalités sur incidents de paiements, etc.) ;

— les commissions rémunérant l’exécution d’un acte important sont intégralement comptabilisées en résultat lors de l’exécution de cet acte.

Les commissions faisant partie intégrante du rendement effectif d’un instrument telles que les commissions d’engagements de financement donnés ou les commissions d’octroi de crédits sont comptabilisées et amorties comme un ajustement du rendement effectif du prêt sur la durée de vie estimée de celui-ci. Ces commissions figurent donc parmi les produits d’intérêts et non au poste « Commissions ».

Les commissions de fiducie ou d’activité analogue sont celles qui conduisent à détenir ou à placer des actifs au nom des particuliers, de régime de retraite ou d’autres institutions. La fiducie recouvre notamment les activités de gestion d’actif et de conservation pour compte de tiers.

 

4.8. Opérations en devises. — Les règles d’enregistrement comptable dépendent du caractère monétaire ou non monétaire des éléments concourant aux opérations en devises réalisées par le groupe.

À la date d’arrêté, les actifs et les passifs monétaires libellés en devises sont convertis au cours de clôture dans la monnaie fonctionnelle de l’entité du groupe au bilan de laquelle ils sont comptabilisés. Les écarts de change résultant de cette conversion sont comptabilisés en résultat. Cette règle comporte toutefois deux exceptions :

— seule la composante de l’écart de change calculée sur le coût amorti des actifs financiers disponibles à la vente est comptabilisée en résultat, le complément est enregistré en « Gains et pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global »;

— les écarts de change sur les éléments monétaires désignés comme couverture de flux de trésorerie ou faisant partie d’un investissement net dans une entité étrangère sont comptabilisés en « Gains et pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global ».

Les actifs non monétaires comptabilisés au coût historique sont évalués au cours de change du jour de la transaction. Les actifs non monétaires comptabilisés à la juste valeur sont convertis en utilisant le cours de change à la date à laquelle la juste valeur a été déterminée. Les écarts de change sur les éléments non monétaires sont comptabilisés en résultat si le gain ou la perte sur l’élément non monétaire est enregistré en résultat et en « Gains et pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global » si le gain ou la perte sur l’élément non monétaire est enregistré en « Gains et pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global ».

 

4.9. Opérations de location-financement et assimilées. — Les contrats de location sont analysés selon leur substance et leur réalité financière et relèvent selon le cas d’opérations de location simple ou d’opérations de location-financement. Le groupe Banque Populaire Atlantique réalise exclusivement des contrats de location-financement en tant que bailleur et des contrats de location simple en tant que preneur.

 

4.9.1. Contrats de location-financement. — Un contrat de location-financement se définit comme un contrat de location ayant en substance pour effet de transférer au preneur la quasi-totalité des risques et avantages inhérents à la propriété d’un actif. Il s’analyse comme une acquisition d’immobilisation par le locataire financée par un crédit accordé par le bailleur.

La norme IAS 17 relative aux contrats de location présente notamment cinq exemples de situations qui permettent de distinguer un contrat de location-financement d’un contrat de location simple :

— le contrat transfère la propriété du bien au preneur au terme de la durée de location ;

— le preneur a l’option d’acheter les biens à un prix suffisamment inférieur à sa juste valeur à l’issue du contrat de telle sorte que l’exercice de l’option est raisonnablement certain dès la mise en place du contrat ;

— la durée du contrat de location couvre la majeure partie de la durée de vie économique de l’actif ;

— à l’initiation du contrat, la valeur actualisée des paiements minimaux s’élève au moins à la quasi-totalité de la juste valeur de l’actif loué ;

— la nature de l’actif est tellement spécifique que seul le preneur peut l’utiliser sans lui apporter de modification majeure.

Par ailleurs, la norme IAS 17 décrit trois indicateurs de situations qui peuvent conduire à un classement en location-financement :

— si le preneur résilie le contrat de location, les pertes subies par le bailleur suite à la résiliation sont à la charge du preneur (moins-value sur le bien) ;

— les profits et les pertes résultant de la variation de la juste valeur de la valeur résiduelle sont à la charge du preneur ;

— le preneur a la faculté de poursuivre la location pour un loyer sensiblement inférieur au prix de marché.

À l’activation du contrat, la créance de location-financement est inscrite au bilan du bailleur pour un montant égal à l’investissement net dans le contrat de location correspondant à la valeur actualisée au taux implicite du contrat des paiements minimaux à recevoir du locataire augmentée de toute valeur résiduelle non garantie revenant au bailleur.

Conformément à la norme IAS 17, les valeurs résiduelles non garanties font l’objet d’une révision régulière. Une diminution de la valeur résiduelle estimée non garantie entraîne une modification du profil d’imputation des revenus sur toute la durée du contrat (calcul d’un nouveau plan d’amortissement) et une charge est enregistrée afin de corriger le montant des produits financiers déjà constatés.

Les dépréciations sur les opérations de location-financement sont déterminées selon la même méthode que celle décrite pour les prêts et créances.

Les revenus des contrats de location-financement correspondant au montant des intérêts sont comptabilisés au compte de résultat au poste « Intérêts et produits assimilés ». Les revenus du contrat de location-financement sont reconnus en résultat par le biais du taux d’intérêt implicite (TII) qui traduit un taux de rentabilité périodique constant sur l’encours d’investissement net du bailleur. Le TII est le taux d’actualisation qui permet de rendre égales :

— la valeur actualisée des paiements minimaux à recevoir par le bailleur augmentée de la valeur résiduelle non garantie ;

— et la valeur d’entrée du bien (juste valeur à l’initiation augmentée des coûts directs initiaux c’est-à-dire les coûts encourus spécifiquement par le bailleur pour la mise en place d’un contrat de location).

Dans les comptes du locataire, les contrats de crédit-bail et de location avec option d’achat se traduisent par l’acquisition d’une immobilisation financée par emprunt.

 

4.9.2. Contrats de location simple. — Un contrat de location simple est un contrat pour lequel l’essentiel des risques et avantages de l’actif mis en location n’est pas transféré au preneur.

Dans les comptes du bailleur, le bien est comptabilisé en immobilisation et amorti sur la période de location, la base amortissable s’entendant hors valeur résiduelle. Les loyers sont comptabilisés en résultat sur la durée du contrat de location.

Le bien n’est pas comptabilisé à l’actif du preneur. Les paiements effectués au titre du contrat sont enregistrés linéairement sur la période de location.

 

4.10. Avantages du personnel. — Les avantages postérieurs à l’emploi sont classés en régimes à cotisations définies ou en régimes à prestations définies.

 

— Régimes à cotisations définies : L’employeur est seulement engagé à payer des cotisations fixées d’avance à un assureur ou à une entité externe à l’entreprise. Les avantages qui en résultent pour les salariés dépendent des cotisations versées et du rendement des placements effectués grâce à ces cotisations. L’employeur n’a pas d’obligation de financer des compléments si les fonds ne sont pas suffisants pour verser les prestations attendues par les salariés. Le risque actuariel – risque que les prestations soient moins importantes que prévu – et le risque de placement –risque que les actifs investis ne soient pas suffisants pour faire face aux prestations prévues – incombent au membre du personnel.

Les régimes d’avantages à cotisations définies sont comptabilisés comme des avantages à court terme. La charge est égale à la cotisation due au titre de l’année. Il n’y a pas d’engagement à évaluer.

 

Régimes à prestations définies : Dans les régimes à prestations définies, le risque actuariel et le risque de placement incombent à l’entreprise. L’obligation de l’entreprise n’est pas limitée au montant des cotisations qu’elle s’est engagée à payer. C’est notamment le cas lorsque le montant des prestations que recevra le personnel est défini par une formule de calcul et non pas par le montant des fonds disponibles pour ces prestations. C’est aussi le cas lorsque l’entreprise garantit directement ou indirectement un rendement spécifié sur les cotisations, ou lorsqu’elle a un engagement explicite ou implicite de revaloriser les prestations versées.

Le coût et l’obligation qui en résultent pour l’entreprise doivent être appréhendés sur une base actualisée car les prestations peuvent être versées plusieurs années après que les membres du personnel ont effectué les services correspondants.

Les régimes à prestations définies sont classés en quatre catégories :

 

4.10.1. Avantages à court terme. — Les avantages à court terme recouvrent principalement les salaires, congés annuels, intéressement, participation et primes dont le règlement est attendu dans les douze mois de la clôture de l’exercice et se rattachant à cet exercice. Ils sont comptabilisés en charge de l’exercice, y compris pour les montants restant dus à la clôture.

 

4.10.2. Avantages à long terme. — Les avantages à long terme sont des avantages généralement liés à l’ancienneté, versés à des salariés en activité et réglés au-delà de douze mois de la clôture de l’exercice. Il s’agit en particulier des primes pour médaille du travail.

Ces engagements font l’objet d’une provision correspondant à la valeur des engagements à la clôture.

Ces derniers sont évalués selon une méthode actuarielle tenant compte d’hypothèses démographiques et financières telles que l’âge, l’ancienneté, la probabilité de présence à la date d’attribution de l’avantage et le taux d’actualisation. Ce calcul consiste à répartir la charge dans le temps en fonction de la période d’activité des membres du personnel (méthode des unités de crédits projetées).

Les écarts actuariels (par exemple ceux liés à la variation des hypothèses financières de taux d’intérêt) et les coûts des services passés sont immédiatement comptabilisés en résultat et inclus dans la provision.

 

4.10.3. Indemnités de cessation d’emploi. — Il s’agit des indemnités accordées aux salariés lors de la résiliation de leur contrat de travail avant le départ en retraite, que ce soit en cas de licenciement ou d’acceptation d’une cessation d’emploi en échange d’une indemnité. Les indemnités de fin de contrat de travail font l’objet d’une provision. Celles dont le règlement n’est pas attendu dans les douze mois de la clôture donnent lieu à actualisation.

 

4.10.4. Avantages postérieurs à l’emploi. — Les avantages au personnel postérieurs à l’emploi recouvrent les indemnités de départ en retraite, les retraites et avantages aux retraités.

La méthode d’évaluation utilisée est identique à celle décrite pour les avantages à long terme.

La comptabilisation des engagements tient compte de la valeur des actifs constitués en couverture des engagements.

Les écarts de revalorisation des avantages postérieurs à l’emploi, représentatifs de changement dans les hypothèses actuarielles et d’ajustements liés à l’expérience sont enregistrés en capitaux propres (autres éléments de résultat global) sans transfert en résultat ultérieur. Les écarts de revalorisation des avantages à long terme sont enregistrés en résultat immédiatement.

La charge annuelle au titre des régimes à prestations définies comprend le coût des services rendus de l’année, le coût financier net lié à l’actualisation des engagements et le coût des services passés.

Le montant de la provision au passif du bilan correspond au montant de l’engagement net puisqu’il n’existe plus d’éléments non reconnus en IAS 19R.

 

4.11. Impôts différés. — Des impôts différés sont comptabilisés lorsqu’il existe des différences temporelles entre la valeur comptable et la valeur fiscale d’un actif ou d’un passif et quelle que soit la date à laquelle l’impôt deviendra exigible ou récupérable.

Le taux d’impôt et les règles fiscales retenus pour le calcul des impôts différés sont ceux résultant des textes fiscaux en vigueur et qui seront applicables lorsque l’impôt deviendra exigible ou récupérable.

Les impositions différées sont compensées entre elles au niveau de chaque entité fiscale. L’entité fiscale correspond soit à l’entité elle-même, soit au groupe d’intégration fiscale s’il existe. Les actifs d’impôts différés ne sont pris en compte que s’il est probable que l’entité concernée a une perspective de récupération sur un horizon déterminé.

Les impôts différés sont comptabilisés comme un produit ou une charge d’impôt dans le compte de résultat, à l’exception de ceux afférant :

— aux écarts de revalorisation sur les avantages postérieurs à l’emploi ;

— aux gains et pertes latents sur les actifs financiers disponibles à la vente ;

— aux variations de juste valeur des dérivés désignés en couverture des flux de trésorerie ;

pour lesquels les impôts différés correspondants sont enregistrés en gains et pertes latents comptabilisés directement en autres éléments du résultat global.

Les dettes et créances d’impôts différés ne font pas l’objet d’une actualisation.

 

4.12. Contributions aux mécanismes de résolution bancaire. — Les modalités de constitution du fonds de garantie des dépôts et de résolution ont été modifiées par un arrêté du 27 octobre 2015. En 2016, l’Autorité de Contrôle Prudentiel et de Résolution (ACPR), dans sa décision n°2016-C-51 du 10 octobre 2016, a arrêté une méthode de calcul par stock des contributions pour le mécanisme des dépôts. Pour le fonds de garantie des dépôts, le montant cumulé des contributions versées à la disposition du fonds au titre des mécanismes de dépôts, cautions et titres représente 3 434 milliers d’euros. Les cotisations (contributions non remboursables en cas de retrait volontaire d’agrément) représentent 950 milliers d’euros. Les contributions versées sous forme de certificats d’associé ou d’association et de dépôts de garantie espèces qui sont inscrites à l’actif du bilan s’élèvent à 2 484 milliers d’euros.

La directive 2014/59/UE dite BRRD (Bank Recovery and Resolution Directive) qui établit un cadre pour le redressement et la résolution des établissements de crédit et des entreprises d’investissement et le règlement européen 806/2014 (règlement MRU) ont instauré la mise en place d’un fonds de résolution à partir de 2015. En 2016, ce fonds devient un Fonds de Résolution Unique (FRU) entre les États membres participants au Mécanisme de surveillance unique (MSU). Le FRU est un dispositif de financement de la résolution à la disposition de l’autorité de résolution (Conseil de Résolution Unique). Celle-ci pourra faire appel à ce fonds dans le cadre de la mise en œuvre des procédures de résolution.

En 2016, conformément au règlement délégué 2015/63 et au règlement d’exécution 2015/81 complétant la directive BRRD sur les contributions ex-ante aux dispositifs de financement pour la résolution, le Conseil de Résolution Unique a déterminé les contributions au fonds de résolution unique. Le montant des contributions versées à la disposition du fonds représente pour l’exercice 1 024 milliers d’euros dont 871 milliers d’euros comptabilisés en charge et 153 milliers d’euros sous forme de dépôts de garantie espèces qui sont inscrits à l’actif du bilan (15 % sous forme de dépôts de garantie espèces). Le cumul des contributions qui sont inscrites à l’actif du bilan s’élèvent à 449 milliers d’euros.

 

Note 5. – Notes relatives au bilan.

 

Sauf information contraire, les notes explicatives sur les postes du bilan sont présentées en milliers d’euros.

 

5.1. Caisse, banques centrales :

 

 

31/12/2016

31/12/2015

Caisse

49 824

54 180

Banques centrales

45 245

43 789

Total caisse, banques centrales

95 069

97 969

 

5.2. Actifs et passifs financiers a la juste valeur par résultat. — Ces actifs et passifs sont constitués des opérations négociées à des fins de transaction, y compris les instruments financiers dérivés, et de certains actifs et passifs que le groupe a choisi de comptabiliser à la juste valeur, dès la date de leur acquisition ou de leur émission, au titre de l’option offerte par la norme IAS 39.

 

5.2.1. Actifs financiers à la juste valeur par résultat. — Les actifs financiers du portefeuille de transaction comportent notamment les opérations sur titres réalisées pour compte propre, les pensions et les instruments financiers dérivés négociés dans le cadre des activités de gestion de position du groupe.

 

 

31/12/2016

31/12/2015

Transaction

Sur option

Total

Transaction

Sur option

Total

Obligations et autres titres à revenu fixe

0

18 698

18 698

0

48 206

48 206

Titres à revenu fixe

0

18 698

18 698

0

48 206

48 206

Prêts à la clientèle

0

30 290

30 290

0

46 853

46 853

Prêts

0

30 290

30 290

0

46 853

46 853

Dérivés de transaction

34 740

 

34 740

30 810

 

30 810

Total des actifs financiers à la juste valeur par résultat

34 740

48 988

83 728

30 810

95 059

125 869

 

Conditions de classification des actifs financiers à la juste valeur par résultat sur option : Les actifs financiers sont désignés à la juste valeur par résultat sur option quand ce choix permet de communiquer une information plus pertinente ou quand ces instruments sont porteurs d'un ou plusieurs dérivés incorporés significatifs et séparables (cf. note 4.1.4).

Au niveau du groupe, l'utilisation de l'option juste valeur est notamment considérée délivrer une information plus pertinente dans deux situations :

— en l'absence de concordance comptable entre un (ou des) actif(s) et un (ou des) passif(s) économiquement liés. L'option juste valeur est en particulier utilisée lorsque les conditions de la comptabilité de couverture ne sont pas remplies : il s'opère alors une compensation naturelle entre les variations de juste valeur de l'instrument couvert et celle du dérivé de couverture économique ;

— en présence d'un portefeuille d'actifs et de passifs financiers gérés et évalués en juste valeur dans le cadre d'une politique documentée de gestion d'actifs et de passifs.

Les actifs financiers valorisés à la juste valeur sur option comprennent, des prêts structurés couverts par des instruments dérivés non désignés comme instruments de couverture, des actifs comprenant des dérivés incorporés.

 

 

Non-concordance comptable

Gestion en juste valeur

Actifs financiers à la juste valeur sur option

Titres à revenu fixe

0

18 698

18 698

Prêts et opérations de pension

30 290

0

30 290

Total

30 290

18 698

48 988

 

Prêts et créances à la juste valeur par résultat sur option et risque de crédit : L'exposition au risque de crédit représente une part essentielle de la juste valeur des prêts ou créances désignés à la juste valeur par résultat figurant au bilan.

La variation de juste valeur de ces actifs financiers imputable au risque de crédit n’est pas significative.

 

5.2.2. Passifs financiers à la juste valeur par résultat. — A l’exception du portefeuille de dérivés de transaction dont la juste valeur négative s’élève à 38 596 milliers d’euros au 31 décembre 2016 (34 369 milliers d’euros au 31 décembre 2015), le groupe n’a pas émis de passifs financiers comptabilisés à la juste valeur par résultat.

 

5.2.3. Instruments dérivés de transaction. — Le montant notionnel des instruments financiers ne constitue qu’une indication du volume de l’activité et ne reflète pas les risques de marché attachés à ces instruments. Les justes valeurs positives ou négatives représentent la valeur de remplacement de ces instruments. Ces valeurs peuvent fortement fluctuer en fonction de l’évolution des paramètres de marché.

 

 

31/12/2016

31/12/2015

Notionnel

Juste valeur positive

Juste valeur négative

Notionnel

Juste valeur positive

Juste valeur négative

Instruments de taux

703 179

8 363

12 447

708 059

8 621

12 635

Instruments de change

346 534

26 004

26 004

416 014

21 673

21 673

Opérations fermes

1 049 713

34 367

38 451

1 124 073

30 294

34 308

Instruments de taux

356 527

373

145

189 701

516

61

Instruments de change

42 690

0

0

39 264

0

0

Opérations conditionnelles

399 217

373

145

228 965

516

61

Dérivés de crédit

0

0

0

0

0

0

Total des instruments dérivés de transaction

1 448 930

34 740

38 596

1 353 038

30 810

34 369

 

5.3. Instruments dérivés de couverture. — Les dérivés qualifiés de couverture sont ceux qui respectent, dès l’initiation de la relation de couverture et sur toute sa durée, les conditions requises par la norme IAS 39 et notamment la documentation formalisée de l’existence d’une efficacité des relations de couverture entre les instruments dérivés et les éléments couverts, tant de manière prospective que de manière rétrospective.

Les couvertures de juste valeur correspondent principalement à des swaps de taux d’intérêt assurant une protection contre les variations de juste valeur des instruments à taux fixe imputables à l’évolution des taux de marché. Ces couvertures transforment des actifs ou passifs à taux fixe en éléments à taux variable. Les couvertures de juste valeur comprennent notamment la couverture de prêts, de titres, de dépôts et de dettes subordonnées à taux fixe.

La couverture de juste valeur est également utilisée pour la gestion globale du risque de taux.

Les couvertures de flux de trésorerie permettent de figer ou d’encadrer la variabilité des flux de trésorerie liés à des instruments portant intérêt à taux variable. La couverture de flux de trésorerie est également utilisée pour la gestion globale du risque de taux.

 

 

31/12/2016

31/12/2015

Notionnel

Juste valeur positive

Juste valeur négative

Notionnel

Juste valeur positive

Juste valeur négative

Instruments de taux

1 416 561

39 849

66 036

1 501 561

45 340

74 648

Opérations fermes

1 416 561

39 849

66 036

1 501 561

45 340

74 648

Couverture de juste valeur

1 416 561

39 849

66 036

1 501 561

45 340

74 648

Instruments de taux

0

0

0

55 000

2 550

0

Opérations fermes

0

0

0

55 000

2 550

0

Couverture de flux de trésorerie

0

0

0

55 000

2 550

0

Total des instruments dérivés de couverture

1 416 561

39 849

66 036

1 556 561

47 890

74 648

 

5.4. Actifs financiers disponibles à la vente. — Il s’agit des actifs financiers non dérivés qui n’ont pas été classés dans l’une des autres catégories (« Actifs financiers à la juste valeur », « Actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance » ou « Prêts et créances »).

 

 

31/12/2016

31/12/2015

Obligations et autres titres à revenu fixe

213 768

214 857

Titres à revenu fixe

213 768

214 857

Actions et autres titres à revenu variable

513 999

509 140

Montant brut des actifs financiers disponibles à la vente

727 767

723 997

Dépréciation durable sur actions et autres titres à revenu variable

-31

-31

Total des actifs financiers disponibles à la vente

727 736

723 966

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres sur actifs financiers disponibles à la vente (avant impôt)

102 612

102 306

 

Les actifs financiers disponibles à la vente sont dépréciés en présence d’indices de pertes de valeur lorsque le groupe estime que son investissement pourrait ne pas être recouvré. Pour les titres à revenu variable cotés, une baisse de plus de 50 % par rapport au coût historique ou depuis plus de 36 mois constitue des indices de perte de valeur.

 

5.5. Juste valeur des actifs et passifs financiers :

 

5.5.1. Hiérarchie de la juste valeur des actifs et passifs financiers. — La répartition des instruments financiers par nature de prix ou modèles de valorisation est donnée dans le tableau ci-dessous :

 

 

31/12/2016

31/12/2015

Cotation sur un marché actif (niveau 1)

Techniques de valorisation utilisant des données observables (niveau 2)

Techniques de valorisation utilisant des données non observables (niveau 3)

Total

Cotation sur un marché actif (niveau 1)

Techniques de valorisation utilisant des données observables (niveau 2)

Techniques de valorisation utilisant des données non observables (niveau 3)

Total

Actifs financiers

 

 

 

 

 

 

 

 

Instruments dérivés

0

34 740

0

34 740

0

30 810

0

30 810

Dérivés de taux

0

8 736

0

8 736

0

9 137

0

9 137

Dérivés de change

0

26 004

0

26 004

0

21 673

0

21 673

Actifs financiers détenus à des fins de transaction

0

34 740

0

34 740

0

30 810

0

30 810

Titres

19

18 679

0

18 698

48 206

0

0

48 206

Titres à revenu fixe

19

18 679

0

18 698

48 206

0

0

48 206

Autres actifs financiers

0

30 290

0

30 290

0

46 853

0

46 853

Actifs financiers à la juste valeur sur option par résultat

19

48 969

0

48 988

48 206

95 011

0

95 059

Dérivés de taux

0

39 849

0

39 849

0

47 890

0

47 890

Instruments dérivés de couverture

0

39 849

0

39 849

0

47 890

0

47 890

Titres de participation

0

2 151

503 333

505 484

0

2 151

499 199

501 350

Autres titres

0

2

222 250

222 252

0

2

222 614

222 616

Titres à revenu fixe

0

0

213 768

213 768

0

0

214 857

214 857

Titres à revenu variable

0

2

8 482

8 484

0

2

7 757

7 759

Actifs financiers disponibles à la vente

0

2 153

725 583

727 736

0

2 153

721 813

723 966

Passifs financiers

 

 

 

 

 

 

 

 

Instruments dérivés

0

38 596

0

38 596

0

34 369

0

34 369

Dérivés de taux

0

12 592

0

12 592

0

12 696

0

12 696

Dérivés de change

0

26 004

0

26 004

0

21 673

0

21 673

Passifs financiers détenus à des fins de transaction

0

38 596

0

38 596

0

34 369

0

34 369

Dérivés de taux

0

66 036

0

66 036

0

74 648

0

74 648

Instruments dérivés de couverture

0

66 036

0

66 036

0

74 648

0

74 648

 

5.5.2. Sensibilité de la juste valeur de niveau 3 aux variations des principales hypothèses. — Le principal instrument évalué à la juste valeur de niveau 3 au bilan du groupe Banque Populaire Atlantique est sa participation dans l’organe central BPCE.

Cette participation est classée en «Actifs financiers disponibles à la vente ».

Les modalités d’évaluation de la juste valeur du titre BPCE SA sont décrites dans la note 4.1.6 relative à la détermination de la juste valeur. La méthode de valorisation utilisée est la méthode de l’actif net réévalué, qui intègre la réévaluation des principales filiales de BPCE.

Ce modèle de valorisation repose sur des paramètres internes. Le taux de croissance à l’infini et le taux d’actualisation figurent parmi les paramètres les plus significatifs.

Une baisse du taux de croissance à l’infini de 0,25 % conduirait à une baisse de la juste valeur du titre BPCE de 3 513 milliers d’euros, toutes choses restant égales par ailleurs. Ce montant affecterait négativement les « Gains et pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global».

Une hausse du taux de croissance à l’infini de 0,25 % conduirait à une hausse de la juste valeur du titre BPCE de 3 765 milliers d’euros, toutes choses restant égales par ailleurs. Ce montant affecterait positivement les «Gains et pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global».

Une baisse du taux d’actualisation de 0,25 % conduirait à une hausse de la juste valeur du titre BPCE de 11 914 milliers d’euros, toutes choses restant égales par ailleurs. Ce montant affecterait positivement les « Gains et pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global ».

Une hausse du taux d’actualisation de 0,25 % conduirait à une baisse de la juste valeur du titre BPCE de 11 137 milliers d’euros, toutes choses restant égales par ailleurs. Ce montant affecterait négativement les «Gains et pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global ».

 

5.6. Prêts et créances. — Il s’agit des actifs financiers non dérivés à paiement fixe ou déterminable qui ne sont pas traités sur un marché actif. La grande majorité des crédits accordés par le groupe est classée dans cette catégorie. Les informations relatives au risque de crédit sont en note 7.1.

 

5.6.1. Prêts et créances sur les établissements de crédit :

 

 

31/12/2016

31/12/2015

Prêts et créances sur les établissements de crédit

1 547 765

802 815

Total des prêts et créances sur les établissements de crédit

1 547 765

802 815

 

La juste valeur des prêts et créances sur établissement de crédit est présentée en note 13.

 

Décomposition des prêts et créances bruts sur les établissements de crédit :

 

 

31/12/2016

31/12/2015

Comptes ordinaires débiteurs

424 260

260 994

Comptes et prêts (1)

1 122 651

540 966

Autres prêts et créances sur les établissements de crédit

854

855

Total des prêts et créances bruts sur les établissements de crédit

1 547 765

802 815

(1) Les fonds du Livret A, du LDD et du LEP centralisés à la Caisse des Dépôts et Consignations et présentés sur la ligne « Comptes et prêts s’élèvent à 892 022 milliers d’euros au 31 décembre 2016 contre 366 954 milliers d’euros au 31 décembre 2015.

 

Les créances sur opérations avec le réseau s’élèvent à 535 817 milliers d’euros au 31 décembre 2016 (427 992 milliers d’euros au 31 décembre 2015).

 

5.6.2. Prêts et créances sur la clientèle :

 

 

31/12/2016

31/12/2015

Prêts et créances sur la clientèle

9 627 404

8 937 478

Dépréciations individuelles

-260 144

-258 221

Dépréciations sur base de portefeuilles

-17 531

-19 657

Total des prêts et créances sur la clientèle

9 349 729

8 659 600

 

La juste valeur des prêts et créances sur la clientèle est présentée en note 13.

 

Décomposition des prêts et créances bruts sur la clientèle :

 

 

31/12/2016

31/12/2015

Comptes ordinaires débiteurs

261 335

275 549

Crédits de trésorerie

519 669

439 195

Crédits à l'équipement

3 167 777

2 974 714

Crédits au logement

4 654 350

4 237 649

Crédits à l'exportation

2 852

2 738

Opérations de location-financement (1)

428 378

394 522

Prêts subordonnés

0

1 139

Autres crédits

105 611

111 511

Autres concours à la clientèle

8 878 637

8 161 468

Titres assimilés à des prêts et créances

4 372

10 858

Prêts et créances dépréciés

483 060

489 603

Total des prêts et créances bruts sur la clientèle

9 627 404

8 937 478

(1) Les opérations de location financement portent exclusivement sur des opérations mobilières.

 

5.7. Actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance. — Le groupe Banque Populaire Atlantique ne détient pas d’actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance.

 

5.8. Reclassements d’actifs financiers. — Le groupe Banque Populaire Atlantique n’a pas procédé à des reclassements d’actifs financiers au 31/12/2016.

 

5.9. Impôts différés. — Les impôts différés déterminés sur les différences temporelles reposent sur les sources de comptabilisation détaillées dans le tableau suivant (les actifs d’impôts différés sont signés en positif, les passifs d’impôts différés figurent en négatif) :

 

 

31/12/2016

31/12/2015

Plus-values latentes sur OPCVM

0

0

GIE fiscaux

-4 273

-4 273

Provisions pour passifs sociaux

6 993

8 323

Provisions pour activité d'épargne-logement

2 701

2 770

Autres provisions non déductibles

495

481

Provisions sur base de portefeuilles

5 757

6 591

Autres sources de différences temporelles

-10 522

-6 186

Impôts différés liés aux décalages temporels générés par l'application des règles fiscales

1 152

7 704

Juste valeur des instruments financiers dont la variation est inscrite en réserves

-3 085

-4 503

Juste valeur des instruments financiers dont la variation est inscrite en résultat

603

1 010

Autres éléments de valorisation du bilan

1 548

1 599

Impôts différés liés aux modes de valorisation du référentiel IFRS

-934

-1 894

Impôts différés nets

218

5 810

Comptabilisés :

 

 

A l'actif du bilan

218

5 810

Au passif du bilan

0

0

 

5.10. Comptes de régularisation et actifs divers :

 

 

31/12/2016

31/12/2015

Comptes d'encaissement

1 551

2 440

Charges constatées d'avance

2 986

2 935

Produits à recevoir

15 897

19 193

Autres comptes de régularisation

18 888

26 657

Comptes de régularisation - actif

39 322

51 225

Dépôts de garantie versés

14 100

17 300

Débiteurs divers

48 792

36 194

Actifs divers

62 892

53 494

Total des comptes de régularisation et actifs divers

102 214

104 719

 

5.11. Immeubles de placement :

 

 

31/12/2016

31/12/2015

Valeur brute

Cumul des amortissements et pertes de valeur

Valeur nette

Valeur brute

Cumul des amortissements et pertes de valeur

Valeur nette

Immeubles comptabilisés au coût historique

4 743

-1 634

3 109

4 521

-1 599

2 922

Total des immeubles de placement

4 743

-1 634

3 109

4 521

-1 599

2 922

 

5.12. Immobilisations :

 

 

31/12/2016

31/12/2015

Valeur brute

Cumul des amortissements et pertes de valeur

Valeur nette

Valeur brute

Cumul des amortissements et pertes de valeur

Valeur nette

Immobilisations corporelles :

 

 

 

 

 

 

Terrains et constructions

34 140

-10 666

23 474

35 230

-10 373

24 857

Equipement, mobilier et autres immobilisations corporelles

156 739

-97 351

59 388

155 457

-94 449

61 008

Total des immobilisations corporelles

190 879

-108 017

82 862

190 687

-104 822

85 865

Immobilisations incorporelles :

 

 

 

 

 

 

Droit au bail

6 033

-5 283

750

6 052

-5 125

927

Logiciels

4 308

-4 113

195

4 208

-3 972

236

Total des immobilisations incorporelles

10 341

-9 396

945

10 260

-9 097

1 163

 

5.13. Dettes envers les établissements de crédit et la clientèle. — Les dettes, qui ne sont pas classées comme des passifs financiers évalués à la juste valeur par résultat, font l’objet d’une comptabilisation selon la méthode du coût amorti et sont enregistrées au bilan en « Dettes envers les établissements de crédit » ou en « Dettes envers la clientèle ».

 

5.13.1. Dettes envers les établissements de crédit :

 

 

31/12/2016

31/12/2015

Comptes à vue

14 452

15 351

Dettes rattachées

98

0

Dettes à vue envers les établissements de crédit

14 550

15 351

Emprunts et comptes à terme

2 726 530

1 707 989

Opérations de pension

13 012

13 012

Dettes rattachées

14 272

16 593

Dettes à termes envers les établissements de crédit

2 753 814

1 737 594

Total des dettes envers les établissements de crédit

2 768 364

1 752 945

 

La juste valeur des dettes envers les établissements de crédit est présentée en note 13.

Les dettes sur opérations avec le réseau s’élèvent à 2 242 917 milliers d’euros au 31 décembre 2016 (1 196 161 milliers d’euros au 31 décembre 2015).

 

5.13.2. Dettes envers la clientèle :

 

 

31/12/2016

31/12/2015

Comptes ordinaires créditeurs

2 510 592

2 183 654

Livret A

471 656

447 252

Plans et comptes épargne-logement

895 923

791 404

Autres comptes d'épargne à régime spécial

1 821 855

1 678 845

Dettes rattachées

32 073

0

Comptes d'épargne à régime spécial

3 221 507

2 917 501

Comptes et emprunts à vue

22 657

19 712

Comptes et emprunts à terme

1 671 661

1 989 256

Dettes rattachées

102 252

93 280

Autres comptes de la clientèle

1 796 570

2 102 248

Total des dettes envers la clientèle

7 528 669

7 203 403

 

5.14. Dettes représentées par un titre. — Les dettes représentées par un titre sont ventilées selon la nature de leur support, à l’exclusion des titres subordonnés classés au poste « Dettes subordonnées ».

 

 

31/12/2016

31/12/2015

Titres du marché interbancaire et titres de créances négociables

80 608

96 334

Total

80 608

96 334

Dettes rattachées

1 340

1 649

Total des dettes représentées par un titre

81 948

97 983

 

5.15. Comptes de régularisation et passifs divers :

 

 

31/12/2016

31/12/2015

Comptes d'encaissement

3 235

2 498

Produits constatés d'avance

89 836

94 843

Charges à payer

39 812

42 830

Autres comptes de régularisation créditeurs

56 367

48 911

Comptes de régularisation - passif

189 250

189 082

Comptes de règlement créditeurs sur opérations sur titres

4 538

2 908

Dépôts de garantie reçus

110

125

Créditeurs divers

39 290

52 795

Passifs divers

43 938

55 828

Total des comptes de régularisation et passifs divers

233 188

244 910

 

5.16. Provisions :

 

 

01/01/2016

Augmentation

Reprises non utilisées

Autres mouvements (1)

31/12/2016

Provisions pour engagements sociaux

34 183

2 378

-2 789

5 280

39 052

Provisions pour restructurations

273

0

-273

0

0

Risques légaux et fiscaux

439

0

0

0

439

Engagements de prêts et garantis

1 606

2 958

-259

0

4 305

Provisions pour activité d'Epargne-logement

8 044

856

0

0

8 900

Autres provisions d'exploitation

6 354

915

-2 176

1

5 094

Total des provisions

50 899

7 107

-5 497

5 281

57 790

(1) Les autres mouvements comprennent la variation de l'écart de réévaluation sur les passifs sociaux.

 

5.16.1. Encours collectés au titre de l’épargne-logement :

 

 

31/12/2016

31/12/2015

Encours collectés au titre des Plans d'épargne logement (PEL)

 

 

Ancienneté de moins de 4 ans

495 723

358 570

Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans

119 712

117 956

Ancienneté de plus de 10 ans

207 276

217 664

Encours collectés au titre des plans Epargne logement

822 710

694 190

Encours collectés au titre des comptes Epargne logement

79 229

82 088

Total des encours collectés au titre de l'Epargne logement

901 939

776 278

 

5.16.2. Encours de crédits octroyés au titre de l’Epargne-logement :

 

 

31/12/2016

31/12/2015

Encours de crédits octroyés au titre des plans Epargne logement

1 381

2 105

Encours de crédits octroyés au titre des comptes Epargne logement

10 390

15 331

Total des encours de crédits octroyés au titre de l'Epargne logement

11 770

17 436

 

5.16.3. Provisions constituées au titre de l’épargne-logement :

 

 

31/12/2015

Dotations/Reprises nettes

31/12/2016

Provisions constituées au titre des PEL ancienneté de moins de 4 ans

3 724

1 485

5 209

Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans

663

-150

513

Ancienneté de plus de 10 ans

2 824

-158

2 666

Provisions constituées au titre des plans Epargne logement

7 211

1 177

8 388

Provisions constituées au titre des comptes Epargne-logement

998

-361

636

Provisions constituées au titre des crédits PEL

-19

5

-14

Provisions constituées au titre des crédits CEL

-146

35

-111

Provisions constituées au titre des crédits Epargne-logement

-165

40

-125

Total des provisions constituées au titre de l'Epargne-logement

8 044

855

8 899

 

5.17. Dettes subordonnées. — Les dettes subordonnées se distinguent des créances ou des obligations émises en raison du remboursement qui n’interviendra qu’après le désintéressement de tous les créanciers privilégiés ou chirographaires.

 

 

31/12/2016

31/12/2015

Dépôts de garantie à caractère mutuel

15 695

16 494

Total des dettes subordonnées

15 695

16 494

 

Évolution des dettes subordonnées et assimilés au cours de l’exercice :

 

 

01/01/2016

Emission

Remboursement

Autres mouvements

31/12/2016

Dépôts de garantie à caractère mutuel

16 494

1 208

-2 003

-4

15 695

Dettes subordonnées et assimilés

16 494

1 208

-2 003

-4

15 695

 

5.18. Actions ordinaires et instruments de capitaux propres émis. — Le capital social du Groupe Banque Populaire Atlantique s’élève à 482 689 milliers d’euros au 31 décembre 2016 contre 456 210 milliers d’euros au 31 décembre 2015.

Il se décompose comme suit :

 

 

31/12/2016

31/12/2015

Capital Banque Populaire Atlantique

430 490

404 368

Capital Crédit Maritime Mutuel Atlantique

50 759

50 345

Capital Sociétés de Caution Mutuelle

1 440

1 497

 

Note 6. – Notes relatives au compte de résultat.

 

Sauf information contraire, les notes explicatives sur les postes du compte de résultat sont présentées en milliers d’euros.

 

6.1. Intérêts, produits et charges assimiles. — Ce poste enregistre les intérêts calculés selon la méthode du taux d’intérêt effectif des actifs et passifs financiers évalués au coût amorti, à savoir les prêts et emprunts sur les opérations interbancaires et sur les opérations clientèle, le portefeuille d’actifs détenus jusqu’à l’échéance, les dettes représentées par un titre et les dettes subordonnées.

Il enregistre également les coupons courus et échus des titres à revenu fixe comptabilisés dans le portefeuille d’actifs financiers disponibles à la vente et des dérivés de couverture, étant précisé que les intérêts courus des dérivés de couverture de flux de trésorerie sont portés en compte de résultat symétriquement aux intérêts courus de l’élément couvert.

 

 

Exercice 2016

Exercice 2015

Produits

Charges

Net

Produits

Charges

Net

Prêts et créances avec la clientèle

242 015

-94 498

147 517

264 898

-103 802

161 096

Prêts et créances avec les établissements de crédit (1)

9 373

-21 608

-12 235

10 681

-25 189

-14 508

Opérations de location-financement

10 231

 

10 231

10 045

 

10 045

Dettes représentées par un titre et dettes subordonnées

 

-3 082

-3 082

 

-5 393

-5 393

Instruments dérivés de couverture

21 000

-33 421

-12 421

26 115

-37 224

-11 109

Actifs financiers disponibles à la vente

7 648

 

7 648

7 860

 

7 860

Actifs financiers dépréciés

3 649

 

3 649

3 558

 

3 558

Total des produits et charges d'intérêts

293 916

-152 609

141 307

323 157

-171 608

151 549

(1) Les produits d’intérêts sur prêts et créances avec les établissements de crédit comprennent 6 626 milliers d’euros (3 993 milliers d’euros en 2015) au titre de la rémunération des fonds du Livret A, du LDD et du LEP centralisés à la Caisse des Dépôts et Consignations.

 

Les charges ou produits d’intérêts sur les comptes d’épargne à régime spécial comprennent 855 milliers d’euros au titre de la dotation nette à la provision épargne logement (dotation nette de 429 milliers d’euros au titre de l’exercice 2015).

 

6.2. Produits et charges de commissions. — Les commissions sont enregistrées en fonction du type de service rendu et du mode de comptabilisation des instruments financiers auxquels le service rendu est rattaché.

Ce poste comprend notamment les commissions rémunérant des services continus (commissions sur moyens de paiement, droits de garde sur titres en dépôts, etc.), des services ponctuels (commissions sur mouvements de fonds, pénalités sur incidents de paiements, etc.), l’exécution d’un acte important ainsi que les commissions afférentes aux activités de fiducie et assimilées, qui conduisent le groupe à détenir ou à placer des actifs au nom de la clientèle.

En revanche, les commissions assimilées à des compléments d’intérêt et faisant partie intégrante du taux effectif du contrat figurent dans la marge d’intérêt.

 

 

Exercice 2016

Exercice 2015

Produits

Charges

Net

Produits

Charges

Net

Opérations interbancaires et de trésorerie

2 279

-157

2 122

0

-143

-143

Opérations avec la clientèle

53 156

-917

52 239

54 065

-1 470

52 595

Prestation de services financiers

12 918

-1 325

11 593

12 647

-1 295

11 352

Vente de produits d'assurance vie

28 861

 

28 861

28 513

 

28 513

Moyens de paiement

28 745

-19 502

9 243

28 544

-18 112

10 432

Opérations sur titres

1 804

0

1 804

1 689

-1

1 688

Activités de fiducie

8 135

-1 372

6 763

8 837

-1 436

7 401

Opérations sur instruments financiers et de hors-bilan

8 510

-1 386

7 124

8 027

-1 010

7 017

Autres commissions

975

1 403

2 378

892

83

975

Total des commissions

145 383

-23 256

122 127

143 214

-23 384

119 830

 

6.3. Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat. — Ce poste enregistre les gains et pertes des actifs et passifs financiers de transaction, ou comptabilisés sur option à la juste valeur par résultat y compris les intérêts générés par ces instruments.

La ligne « Résultat sur opérations de couverture » comprend la réévaluation des dérivés en couverture de juste valeur ainsi que la réévaluation symétrique de l’élément couvert, la contrepartie de la réévaluation en juste valeur du portefeuille macro couvert et la part inefficace des couvertures de flux de trésorerie.

 

 

Exercice 2016

Exercice 2015

Résultats sur instruments financiers de transaction

900

2 472

Résultats sur instruments financiers à la juste valeur par résultat sur option

-526

-874

Résultats sur opérations de couverture

-459

175

Inefficacité de la couverture de juste valeur

0

178

Variation de juste valeur de l'instrument de couverture

4 600

7 310

Variation de juste valeur des éléments couverts attribuables aux risques couverts

-4 600

-7 132

Inefficacité de la couverture de flux de trésorerie

-459

-3

Résultats sur opérations de change

409

375

Total des gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat

324

2 148

 

6.4. Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles a la vente. — Ce poste enregistre les dividendes des titres à revenu variable, les résultats de cession des actifs financiers disponibles à la vente et des autres actifs financiers non évalués à la juste valeur, ainsi que les pertes de valeur des titres à revenu variable enregistrées en raison d’une dépréciation durable.

 

 

Exercice 2016

Exercice 2015

Résultats de cession

399

3 824

Dividendes reçus

12 284

11 819

Total des gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente

12 683

15 643

 

6.5. Produits et charges des autres activités. — Figurent notamment dans ce poste :

— les produits et charges des immeubles de placement (loyers et charges, résultats de cession, amortissements et dépréciations) ;

— les produits et charges liés à l’activité d’assurance (en particulier les primes acquises, les charges de prestation et les variations de provisions techniques des contrats d’assurance) ;

— les produits et charges des opérations de locations opérationnelles ;

— les produits et charges de l’activité de promotion immobilière (chiffre d’affaires, achats consommés).

 

 

Exercice 2016

Exercice 2015

Produits

Charges

Net

Produits

Charges

Net

Dotations et reprise d'amortissements et de dépréciations sur immeubles de placement

0

-35

-35

0

-43

-43

Produits et charges sur immeubles de placement

0

-35

-35

0

-43

-43

Quote-part réalisée sur opérations faites en commun

1 161

-1 771

-610

1 093

-1 875

-782

Autres produits et charges divers d'exploitation

3 333

-2 124

1 344

3 722

-1 577

2 248

Dotations et reprises de provisions aux autres produits et charges d'exploitation

0

476

476

0

-867

-867

Autres produits et charges d'exploitation bancaire

4 494

-3 419

1 075

4 815

-4 319

496

Total des produits et charges des autres activités

4 494

-3 454

1 040

4 815

-4 362

453

 

6.6. Charges générales d’exploitation. — Les charges générales d’exploitation comprennent essentiellement les frais de personnel, dont les salaires et traitements nets de refacturation, les charges sociales ainsi que les avantages du personnel (tels que les charges de retraite). Ce poste comprend également l’ensemble des frais administratifs et services extérieurs.

 

 

Exercice 2016

Exercice 2015

Charges de personnel

-108 588

-108 856

Impôts et taxes (1)

-8 265

-8 148

Services extérieurs et autres charges générales d'exploitation

-66 114

-73 246

Autres frais administratifs

-74 379

-81 394

Total des charges générales d'exploitation

-182 967

-190 250

(1) Les impôts et taxes incluent notamment les contributions imposées par les régulateurs : la cotisation au FRU (Fonds de Résolution Unique) pour un montant annuel de 870 milliers d’euros (contre 689 milliers d’euros en 2015) et la taxe sur risques bancaires systémiques (TSB) pour un montant annuel de 1 259 milliers d’euros (contre 1 317 milliers d’euros en 2015).

 

La décomposition des charges de personnel est présentée dans la note 8.1.

 

6.7. Coût du risque. — Ce poste enregistre la charge nette des dépréciations constituées au titre du risque de crédit, qu’il s’agisse de dépréciations individuelles ou de dépréciations constituées sur base de portefeuilles de créances homogènes.

Il porte aussi bien sur les prêts et créances que sur les titres à revenu fixe supportant un risque avéré de contrepartie. Les pertes liées à d’autres types d’instruments (dérivés ou titres comptabilisés à la juste valeur sur option) constatées suite à la défaillance d’établissements de crédit figurent également dans ce poste.

Au 31/12/2016, le coût du risque est composé exclusivement d’opérations clientèle.

 

 

Exercice 2016

Exercice 2015

Dotations nettes aux dépréciations et aux provisions

-29 981

-36 294

Récupérations sur créances amorties

911

820

Créances irrécouvrables non couvertes par des dépréciations

-2 900

-2 566

Total coût du risque

-31 970

-38 040

 

6.8. Gains et pertes sur autres actifs. — Ce poste comprend les résultats de cession des immobilisations corporelles et incorporelles d’exploitation et les plus ou moins-values de cession des titres de participation consolidés.

 

 

Exercice 2016

Exercice 2015

Gains ou pertes sur cessions d'immobilisations corporelles et incorporelles d'exploitation

622

2 386

Total des gains ou pertes sur autres actifs

622

2 386

 

6.9. Impôts sur le résultat :

 

 

Exercice 2016

Exercice 2015

Impôts courants

-8 140

-10 553

Impôts différés

-6 745

-3 108

Impôts sur le résultat

-14 885

-13 661

 

Note 7. – Expositions aux risques.

 

L’information relative au capital et à sa gestion ainsi qu’aux ratios réglementaires est présentée dans la partie Gestion des risques.

Les différents tableaux sont exprimés en milliers d’euros.

 

7.1. Risque de crédit et risque de contrepartie. — Certaines informations relatives à la gestion des risques requises par la norme IFRS 7 sont également présentées dans le rapport sur la gestion des risques. Elles incluent :

— la décomposition du portefeuille de crédit par catégories d’expositions brutes et par approches ;

— la répartition des expositions brutes par catégories et par approches avec distinction du risque de crédit et du risque de contrepartie ;

— la répartition des expositions brutes par zone géographique ;

— la concentration du risque de crédit par emprunteur ;

— la répartition des expositions par qualité de crédit.

Ces informations font partie intégrante des comptes certifiés par les commissaires aux comptes.

 

7.1.1. Mesure et gestion du risque de crédit. — Le risque de crédit se matérialise lorsqu’une contrepartie est dans l’incapacité de faire face à ses obligations et peut se manifester par la migration de la qualité de crédit voire par le défaut de la contrepartie.

Les engagements exposés au risque de crédit sont constitués de créances existantes ou potentielles et notamment de prêts, titres de créances ou de propriété ou contrats d’échange de performance, garanties de bonne fin ou engagements confirmés ou non utilisés.

Les procédures de gestion et les méthodes d’évaluation des risques de crédit, la concentration des risques, la qualité des actifs financiers sains, l’analyse et la répartition des encours sont communiquées dans le rapport sur la gestion des risques.

 

7.1.2. Exposition globale au risque de crédit et au risque de contrepartie. — Le tableau ci-dessous présente l’exposition de l’ensemble des actifs financiers du Groupe BPCE au risque de crédit et de contrepartie. Cette exposition au risque de crédit (déterminée sans tenir compte de l’effet des compensations non comptabilisées et des collatéraux) et au risque de contrepartie correspond à la valeur nette comptable des actifs financiers.

 

 

Encours sains

Encours douteux

Dépréciations

et provisions

Encours net

31/12/2016

Encours net

31/12/2015

Actifs financiers à la juste valeur par résultat (hors titres à revenu variable)

83 728

 

 

83 728

125 869

Instruments dérivés de couverture

39 849

 

 

39 849

47 890

Actifs financiers disponibles à la vente (hors titres à revenu variable)

213 768

 

 

213 768

214 857

Opérations interbancaires

1 547 765

 

 

1 547 765

802 815

Opérations avec la clientèle

9 144 344

483 060

-277 675

9 349 729

8 659 600

Exposition des engagements au bilan

11 029 454

483 060

-277 675

11 234 839

9 851 031

Garanties financières données

496 834

21 519

 

518 353

385 440

Engagements par signature

974 051

 

-4 305

969 746

774 882

Exposition des engagements au hors bilan

1 470 885

21 519

-4 305

1 488 099

1 160 322

Exposition globale au risque de crédit

12 500 339

504 579

-281 980

12 722 938

11 011 353

 

7.1.3. Dépréciations et provisions pour risque de crédit :

 

 

01/01/2016

Dotations

Reprises

Autres variations

31/12/2016

Opérations avec la clientèle

277 878

62 564

-62 768

1

277 675

Autres actifs financiers

86

0

0

0

86

Dépréciations déduites de l'actif

277 964

62 564

-62 768

1

277 761

Provisions sur engagements hors bilan

1 606

2 958

-259

0

4 305

Total des dépréciations et provisions pour risque de crédit

279 570

65 522

-63 027

1

282 066

 

7.1.4. Actifs financiers présentant des impayés. — Les actifs présentant des arriérés de paiement sont des actifs financiers sains présentant des incidents de paiement.

À titre d’exemple :

— un instrument de dette peut présenter un arriéré lorsque l’émetteur obligataire ne paie plus son coupon ;

— un prêt est considéré comme étant en arriéré de paiement si une des échéances ressort comptablement impayée ;

— un compte ordinaire débiteur déclaré sur la ligne « Prêts et avances » est considéré comme étant en arriéré de paiement si l’autorisation de découvert, en durée ou en montant, est dépassée à la date de l’arrêté.

Les montants présentés dans le tableau ci-dessous n’incluent pas les impayés techniques, c’est-à-dire notamment les impayés résultant d’un décalage entre la date de valeur et la date de comptabilisation au compte du client.

Les actifs présentant des arriérés de paiement (capital restant dû et intérêts courus pour les crédits et montant total du découvert pour les comptes ordinaires) se répartissent par ancienneté de l’arriéré de la façon suivante :

 

 

Encours non dépréciés présentant des impayés

Encours dépréciés (valeur nette)

Total des encours

< ou = 90 jours

> 90 jours et <=180 jours

> 180 jours et <=1 an

> 1 an

Prêts et avances

36 114

3 266

0

0

222 916

262 296

Total au 31/12/2016

36 114

3 266

0

0

222 916

262 296

 

 

Encours non dépréciés présentant des impayés

Encours dépréciés (valeur nette)

Total des encours

< ou = 90 jours

> 90 jours et <=180 jours

> 180 jours et <=1 an

> 1 an

Prêts et avances

56 060

0

0

0

231 382

287 442

Total au 31/12/2015

56 060

0

0

0

231 382

287 442

 

7.1.5. Mécanismes de réduction du risque de crédit : actifs obtenus par prise de possession de garantie. — Le groupe Banque Populaire Atlantique n’a pas obtenu d’actifs par prise de possession de garantie.

 

7.2. Risque de marché. — Le risque de marché représente le risque pouvant engendrer une perte financière due à des mouvements de paramètres de marché, notamment :

— les taux d’intérêt : le risque de taux correspond au risque de variation de juste valeur ou au risque de variation de flux de trésorerie futurs d’un instrument financier du fait de l’évolution des taux d’intérêt ;

— les cours de change ;

— les prix : le risque de prix résulte des variations de prix de marché, qu’elles soient causées par des facteurs propres à l’instrument ou à son émetteur, ou par des facteurs affectant tous les instruments négociés sur le marché. Les titres à revenu variable, les dérivés actions et les instruments financiers dérivés sur matières premières sont soumis à ce risque ;

— et plus généralement, tout paramètre de marché intervenant dans la valorisation des portefeuilles.

Les systèmes de mesure et de surveillance des risques de marché sont communiqués dans le rapport sur la gestion des risques.

L’information relative à la gestion des risques de marché requise par la norme IFRS 7, est présentée dans le rapport sur la gestion des risques.

 

7.3. Risque de taux d’intérêt global et risque de change. — Le risque de taux représente pour la banque l’impact sur ses résultats annuels et sa valeur patrimoniale d’une évolution défavorable des taux d’intérêt. Le risque de change est le risque de voir la rentabilité affectée par les variations du cours de change.

La gestion du risque de taux d’intérêt global et la gestion du risque de change sont présentées dans le rapport sur la gestion des risques.

 

7.4. Risque de liquidité. — Le risque de liquidité représente pour la banque l’impossibilité de faire face à ses engagements ou à ses échéances à un instant donné.

Les procédures de refinancement et les modalités de gestion du risque de liquidité sont communiquées dans le rapport sur la gestion des risques.

Les informations relatives à la gestion du risque de liquidité requises par la norme IFRS 7 sont présentées dans le rapport sur la gestion des risques.

Le tableau ci-après présente les montants par date d’échéance contractuelle.

Les instruments financiers en valeur de marché par résultat relevant du portefeuille de transaction, les actifs financiers disponibles à la vente à revenu variable, les encours douteux, les instruments dérivés de couverture et les écarts de réévaluation des portefeuilles couverts en taux sont positionnés dans la colonne « Non déterminé ». En effet, ces instruments financiers sont :

— soit destinés à être cédés ou remboursés avant la date de leur maturité contractuelle ;

— soit destinés à être cédés ou remboursés à une date non déterminable (notamment lorsqu’ils n’ont pas de maturité contractuelle) ;

— soit évalués au bilan pour un montant affecté par des effets de revalorisation.

Les intérêts courus non échus sont présentés dans la colonne « inférieur à 1 mois ».

Les montants présentés sont les montants contractuels hors intérêts prévisionnels.

 

 

Valeur comptable

Non déterminé, dont écart de normes

0 à 1 mois

inclus

1 à 3 mois

inclus

3 à 12 mois

inclus

1 à 5 ans

inclus

> 5 ans

Indéterminée

Caisse, banques centrales

95 069

 

95 069

 

 

 

 

 

Actifs financiers à la juste valeur par résultat - transaction

34 740

34 740

 

 

 

 

 

 

Instruments dérivés détenus à des fins de transaction

34 740

34 740

 

 

 

 

 

 

Actifs financiers à la juste valeur par résultat - sur option

48 988

 

 

545

5 880

35 918

6 645

 

Titres à la juste valeur par le biais du compte de résultat

18 698

 

 

 

 

18 698

 

 

Autres actifs financiers désignés à la juste valeur par le biais du compte de résultat

30 290

 

 

545

5 880

17 220

6 645

 

Instruments dérivés de couverture

39 849

39 849

 

 

 

 

 

 

Instruments financiers disponibles à la vente

727 736

 

4 014

 

3 544

55 419

110 000

554 759

Instruments financiers disponibles à la vente - Titres de participation AFS

505 484

 

 

 

 

 

 

505 484

Instruments financiers disponibles à la vente - Autres titres AFS

222 252

 

4 014

 

3 544

55 419

110 000

49 275

Prêts et créances sur les établissements de crédit

1 547 765

 

430 830

97 705

1 084

41 254

18 202

958 690

Prêts et créances sur la clientèle

9 349 729

 

804 229

265 003

853 126

3 629 611

3 781 221

16 539

Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux

24 735

24 735

 

 

 

 

 

 

ACTIFS FINANCIERS PAR ÉCHÉANCE

11 868 611

99 324

1 334 142

363 253

863 634

3 762 202

3 916 068

1 529 988

Passifs financiers à la juste valeur par résultat - transaction

38 596

38 596

 

 

 

 

 

 

Instruments dérivés détenus à des fins de transaction

38 596

38 596

 

 

 

 

 

 

Instruments dérivés de couverture

66 036

66 036

 

 

 

 

 

 

Dettes envers les établissements de crédit

2 768 364

16 206

180 394

219 862

608 038

1 443 690

300 173

 

Dettes envers la clientèle

7 528 669

 

5 243 014

107 913

352 949

1 254 728

570 065

 

Dettes subordonnées

15 695

7 238

48

107

466

3 512

4 324

 

Dettes représentées par un titre

81 948

 

340

 

39 784

35 824

6 000

 

PASSIFS FINANCIERS PAR ÉCHÉANCE

10 499 308

128 076

5 423 796

327 882

1 001 237

2 737 754

880 562

 

Engagements de financement donnés en faveur des Ets de crédit

3 361

 

 

 

1 005

2 356

 

 

Engagements de financement donnés en faveur de la clientèle

970 690

 

555 774

65 472

288 331

58 922

2 191

 

TOTAL ENGAGEMENTS DE FINANCEMENTS DONNES

974 051

 

555 774

65 472

289 336

61 278

2 191

 

Engagements de garantie en faveur des Ets de crédit

1 185

 

 

 

 

1 185

 

 

Engagements de garantie en faveur de la clientèle

517 216

 

1 985

51

2 616

49 538

85 350

377 676

TOTAL ENGAGEMENTS DE GARANTIE DONNES

518 401

 

1 985

51

2 616

50 723

85 350

377 676

 

Note 8. – Avantages du personnel.

 

Sauf information contraire, les notes explicatives sont présentées en milliers d’euros.

 

8.1. Charges de personnel :

 

 

Exercice 2016

Exercice 2015

Salaires et traitements

-63 983

-64 086

Charges des régimes à prestations et cotisations définies

-7 647

-7 489

Autres charges sociales et fiscales

-30 921

-31 520

Intéressement et participation

-6 037

-5 761

Total des charges de personnel

-108 588

-108 856

 

L’effectif moyen du personnel en activité dans le groupe au cours de l'exercice, ventilé par catégories professionnelles est le suivant : 605 cadres et 958 non cadres, soit un total de 1 563 salariés.

Le crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi (CICE) est imputé en déduction des charges de personnel. Il s’élève à 2 106 milliers d’euros au titre de l’exercice 2016 contre 2 118 millions d’euros au titre de l’exercice 2015. L’utilisation du CICE est présentée dans la partie 6 « Informations sociales, environnementales et sociétales » du rapport annuel.

 

8.2. Engagements sociaux. — Le Groupe Banque Populaire Atlantique accorde à ses salariés différents types d’avantages sociaux.

Le régime de retraite des Banques Populaires, géré par la Caisse Autonome de Retraite des Banques Populaires (CARBP), concerne les prestations de retraite issues de la fermeture du régime de retraite bancaire au 31 décembre 1993.

Les régimes de retraite gérés par la CARBP sont partiellement couverts par une couverture assurancielle, intervenant d’une part au titre des rentes versées au profit de bénéficiaires ayant dépassé un âge de référence et d’autre part au titre des engagements relatifs à des bénéficiaires d’âge moins élevé.

Les rentes des bénéficiaires ayant dépassé cet âge de référence sont gérées dans le cadre de l’actif général retraite de l’organisme assureur. Cet actif général est dédié aux engagements retraite de cet assureur et a une composition adaptée à des échéances de paiement à la fois longues et tendanciellement prévisibles. Sa composition est très majoritairement obligataire afin de permettre à l’assureur de mettre en œuvre la garantie en capital qu’il est contraint de donner sur un actif de ce type. Le pilotage actif/passif sur ce fond est de la responsabilité de l’assureur.

Les autres engagements sont gérés dans le cadre d’un fonds diversifié constitutif d’une gestion en unités de compte, c’est-à-dire sans garantie particulière apportée par l’assureur. La gestion en est effectuée selon une allocation stratégique toujours majoritairement tournée vers les produits de taux (60 %, dont plus de 95 % en obligations d’État) mais largement ouverte aux actions (40 % dont 20 % dans la zone Euro). Cette allocation est déterminée de manière à optimiser les performances attendues du portefeuille, sous contrainte d’un niveau de risque piloté et mesuré sur de nombreux critères. Les études actif / passif correspondantes sont reconduites chaque année et présentées à la Commission Technique, Financière et Risque CARBP et pour information au Comité de Suivi des Passifs Sociaux du Groupe BPCE. L’allocation relativement dynamique retenue est permise à la fois par l’horizon d’utilisation des sommes, ainsi que par les mécanismes de régulation propres au pilotage financier du dispositif. Les actifs du fonds n’intègrent pas de produits dérivés.

Le régime CARBP est présenté parmi les « Compléments de retraite et autres régimes ».

Les autres avantages sociaux incluent également :

— retraites et assimilés : indemnités de fin de carrière et avantages accordés aux retraités ;

— autres : bonification pour médailles d’honneur du travail et autres avantages à long terme.

 

 

Retraite

IFC

Médailles

Total 2016

Total 2015

Engagement brut

39 604

14 964

6 497

61 065

55 489

Ecarts actuariels/engagements

3 996

3 684

 

7 680

4 689

Coûts des services passés

 

0

 

0

0

Actif en couverture

19 833

9 668

 

29 501

26 373

Ecarts actuariels/actifs en couv

3 037

520

 

3 557

3 358

Engagement net

20 730

8 460

6 497

35 687

30 448

Provision de passif

19 669

8 414

6 497

34 580

30 423

Taux actualisation

1.22 %

1.24 %

0.95 %

 

 

 

La variation de provision de l’exercice a impacté le compte de résultat de l’exercice de + 1 075 milliers d’euros et les capitaux propres pour – 5 231 milliers d’euros.

 

Note 9. – Engagements.

 

Le montant communiqué correspond à la valeur nominale de l’engagement donné. Sauf information contraire, les notes explicatives sont présentées en milliers d’euros.

 

9.1 Engagements de financement :

 

 

31/12/2016

31/12/2015

Engagements de financement donnés en faveur :

 

 

Des établissements de crédit

3 361

835

De la clientèle

970 690

775 653

Ouvertures de crédit confirmées

970 690

775 653

Total des engagements de financement donnés

974 051

776 488

Engagements de financement reçus :

 

 

D'établissements de crédit

224 275

230 000

Total des engagements de financement reçus

224 275

230 000

 

9.2 Engagements de garantie :

 

 

31/12/2016

31/12/2015

Engagements de garantie donnés :

 

 

D'ordre des établissements de crédit

1 185

1 856

D'ordre de la clientèle

517 216

383 653

Total des engagements de garantie donnés

518 401

385 509

Engagements de garantie reçus :

 

 

D'établissements de crédit

1 476 689

1 028 557

De la clientèle

685 736

675 930

Total des engagements de garantie reçus

2 162 425

1 704 487

 

Les engagements de garantie sont des engagements par signature.

Les « valeurs affectées en garanties » figurent dans la note 11 « Actifs financiers transférés non intégralement décomptabilisés et autres actifs donnés en garantie ».

Les « valeurs reçues en garantie » figurent dans la note 11 « Actifs financiers reçus en garantie et dont l'entité peut disposer ».

 

Note 10. – Transactions avec les parties liées.

 

Sauf information contraire, les notes explicatives sont présentées en milliers d’euros.

 

10.1. Transactions avec les sociétés consolidées. — Les transactions réalisées au cours de l’exercice et les encours existants en fin de période entre les sociétés du groupe consolidées par intégration globale sont totalement éliminés en consolidation.

La liste des filiales consolidées par intégration globale est communiquée en note 14 - Périmètre de consolidation.

 

 

31/12/2016

31/12/2015

Banque Populaire Atlantique

Entités consolidées

Banque Populaire Atlantique

Entités consolidées

Autres actifs financiers

1 165

16 533

1 955

12 309

Total des actifs avec entités consolidées

1 165

16 533

1 955

12 309

Autres passifs financiers

16 533

1 165

12 309

1 955

Total des passifs avec entités consolidées

16 533

1 165

12 309

1 955

Intérêts, produits et charges assimilées

2 551

0

197

-135

Commissions

0

0

0

0

Total du PNB réalisé avec les entités consolidées

2 551

0

197

-135

Engagements donnés

 

230 848

 

299 970

Engagements reçus

230 848

 

299 970

 

Total des engagements avec les entités liées

230 848

230 848

299 970

299 970

 

10.2. Transactions avec les dirigeants. — Les principaux dirigeants sont les membres du conseil d’administration de la Banque Populaire Atlantique et de la Caisse de Crédit Maritime Mutuel Atlantique.

Les rémunérations versées en 2016 aux organes de direction s’élèvent à 95 milliers d’euros au titre des indemnités de présence.

Le montant global des avances et crédits accordés, pendant l’exercice, aux membres des organes d’administration s’élève à 53 060 milliers d’euros (consentis à des conditions normales).

Les autres rémunérations allouées au titre de l’exercice aux membres des organes d’administration et de direction s’élèvent à 1 484 milliers d’euros.

 

Note 11. – Actifs financiers transférés, autres actifs financiers donnés en garantie et actifs reçus en garantie dont l’entité peut disposer.

 

Actifs financiers transférés non intégralement décomptabilisés et autres actifs financiers donnés en garantie :

 

 

Pensions

Actifs cédés ou affectés en garantie

Titrisations

31/12/2016

VNC

VNC

VNC

VNC

Actifs financiers donnés en garantie

 

 

 

 

Actifs financiers disponibles à la vente

15 308

0

0

15 308

Prêts et créances

0

1 365 569

624 541

1 990 110

Total des actifs financiers donnés en garantie

15 308

1 365 569

624 541

2 005 418

Dont actifs financiers transférés non intégralement décomptabilisés

15 308

591 795

624 541

1 231 644

 

 

Pensions

Actifs cédés ou affectés en garantie

Titrisations

31/12/2015

VNC

VNC

VNC

VNC

Actifs financiers donnés en garantie

 

 

 

 

Actifs financiers disponibles à la vente

15 308

0

0

15 308

Prêts et créances

0

1 441 366

657 763

2 099 129

Total des actifs financiers donnés en garantie

15 308

1 441 366

657 763

2 114 437

Dont actifs financiers transférés non intégralement décomptabilisés

15 308

534 841

657 763

1 207 912

 

Commentaires sur les actifs financiers transférés :

 

— Mises en pension et prêts de titres : Le Groupe Banque Populaire Atlantique réalise des opérations de mise en pension, ainsi que des prêts de titres.

Selon les termes desdites conventions, le titre peut être cédé de nouveau par le cessionnaire durant la durée de l’opération de pension ou de prêt. Le cessionnaire doit néanmoins le restituer au cédant, à maturité de l’opération. Les flux de trésorerie générés par le titre sont également transmis au cédant.

Le groupe considère avoir conservé la quasi-totalité des risques et avantages des titres mis en pension ou prêtés. Par conséquent, ces derniers n’ont pas été décomptabilisés. Un financement a été enregistré au passif en cas de mises en pension ou de prêts de titres financés.

Ces opérations incluent notamment les titres apportés à BPCE pour mobilisation au nom du groupe auprès de la Banque centrale européenne (BCE), dans le cadre de la gestion centrale de la trésorerie du Groupe BPCE.

 

— Cessions de créance : Le Groupe Banque Populaire Atlantique cède des créances à titre de garantie (articles L.211-38 ou L.313-23 et suivants du Code monétaire et financier) dans le cadre de refinancements garantis, notamment auprès de la banque centrale. Ce type de cession à titre de garantie emporte transfert juridique des droits contractuels, et donc « transfert d’actifs » au sens de l’amendement à IFRS 7. Le groupe reste néanmoins exposé à la quasi-totalité des risques et avantages, ce qui se traduit par le maintien des créances au bilan.

 

— Titrisations consolidées : Les titrisations consolidées avec investisseurs externes constituent un transfert d’actifs au sens de l’amendement à IFRS 7.

En effet, le groupe a une obligation contractuelle indirecte de remettre aux investisseurs externes les flux de trésorerie des actifs cédés au fonds de titrisation (bien que ces actifs figurent au bilan du groupe via la consolidation du fonds).

Au 31 décembre 2016, 624 500 milliers d’euros d’obligations des FCT BPCE Master Home Loans ou BPCE Consumer Loans FCT 2016_5, auto-souscrites par le groupe et éliminées en consolidation, ont été prêtées à BPCE dans le cadre de la gestion centrale de la trésorerie du Groupe BPCE.

En regard de ce montant, aucun refinancement n’a été reçu, le groupe Banque Populaire Atlantique n’en ayant pas exprimé le besoin auprès de la trésorerie centrale du Groupe BPCE.

 

Commentaires sur les actifs financiers donnés en garantie mais non transférés :

Les actifs financiers donnés en garantie mais non transférés sont généralement affectés en garantie sous forme de nantissements. Les principaux dispositifs concernés sont Banques Populaires Covered Bonds, la CRH (Caisse de refinancement de l’habitat), BPCE SFH, ou encore les titres apportés en nantissement de refinancement obtenu auprès de la Banque centrale européenne (BCE).

 

Note 12. – Informations sur les opérations de locations financement et de location simple.

 

Sauf information contraire, les notes explicatives sont présentées en milliers d’euros.

 

12.1. Opérations de location en tant de bailleur :

 

 

Durée résiduelle 31/12/2016

< 1 an

> ou égal à 1 an

à < 5 ans

> 5 ans

Total

Location financement

 

 

 

 

Investissement brut

118 340

266 312

58 058

442 710

Valeur actualisée des paiements minimaux à recevoir

101 644

224 414

42 289

368 347

Produits financiers non acquis

7 825

12 805

2 334

22 964

 

12.2. Opérations de location en tant que preneur. — Paiements minimaux futurs :

 

 

Durée résiduelle 31/12/2016

< 1 an

> ou égal à 1 an à < 5 ans

> 5 ans

Total

Location simple

 

 

 

 

Paiements minimaux futurs à payer au titre des contrats non résiliables

-3 403

-7 136

-2 850

-13 389

 

Note 13. – Juste valeur des actifs et passifs financiers au coût amorti.

 

Sauf information contraire, les notes explicatives sont présentées en milliers d’euros

Pour les instruments financiers qui ne sont pas évalués à la juste valeur au bilan, les calculs de juste valeur sont communiqués à titre d’information, et doivent être interprétés comme étant uniquement des estimations.

En effet, dans la majeure partie des cas, les valeurs communiquées n’ont pas vocation à être réalisées, et ne pourraient généralement pas l’être en pratique.

Les justes valeurs ainsi calculées l’ont été uniquement pour des besoins d’information en annexe aux états financiers. Ces valeurs ne sont pas des indicateurs utilisés pour les besoins de pilotage des activités de banque commerciale, dont le modèle de gestion est un modèle d’encaissement des flux de trésorerie attendus.

Les hypothèses simplificatrices retenues pour évaluer la juste valeur des instruments au coût amorti sont présentées en note 4.1.6.

 

 

31/12/2016

31/12/2015

Juste valeur

Cotation sur un marché actif (niveau 1)

Techniques de valorisation utilisant des données observables (niveau 2)

Techniques de valorisation utilisant des données non observables (niveau 3)

Juste valeur

Cotation sur un marché actif (niveau 1)

Techniques de valorisation utilisant des données observables (niveau 2)

Techniques de valorisation utilisant des données non observables (niveau 3)

Actifs financiers au coût amorti

 

 

 

 

 

 

 

 

Prêts et créances sur les établissements de crédit

824 900

67

439 317

385 516

802 815

 

410 636

392 179

Prêts et créances sur la clientèle

9 066 484

0

917 228

8 149 256

8 659 600

 

11 909

8 647 691

Passifs financiers au coût amorti

 

 

 

 

 

 

 

 

Dettes envers les établissements de crédit

2 206 663

0

2 206 663

0

1 752 945

 

1 591 522

161 423

Dettes envers la clientèle

6 621 146

0

3 986 346

2 634 800

7 203 403

 

3 905 166

3 298 237

Dettes représentées par un titre

329 685

0

329 685

0

97 983

 

89 979

8 004

Dettes subordonnées

0

0

0

0

16 494

 

9 252

7 242

 

Note 14. – Périmètre de consolidation.

 

14.1. Évolution du périmètre de consolidation au cours de l’exercice 2016. — Au cours de la période le groupe Banque Populaire Atlantique n’a pas enregistré d’évolution de son périmètre de consolidation.

 

14.2 Opérations de titrisation. — La titrisation est un montage financier qui permet à une entité d’améliorer la liquidité de son bilan. Techniquement, des actifs sélectionnés en fonction de la qualité de leurs garanties sont regroupés dans une société ad hoc qui en fait l’acquisition en se finançant par l’émission de titres souscrits par des investisseurs.

Les entités spécifiques crées dans ce cadre sont consolidées lorsque le groupe en a le contrôle. Le contrôle est apprécié au regard des critères de la norme IFRS 10.

 

Opération de titrisation interne au Groupe BPCE. — Au 30 juin 2016, deux nouvelles entités ad hoc (deux Fonds Communs de Titrisation ou « FCT ») ont été consolidées au sein du Groupe BPCE : BPCE Consumer Loans FCT 2016_5 et BPCE Consumer Loans FCT 2016_5 Demut, toutes deux nées d’une opération de titrisation interne au groupe réalisée par les Banques Populaires et les Caisses d’Epargne le 27 mai 2016.

Cette opération s’est traduite par une cession de prêts personnels (5 milliards d’euros) à BPCE Consumer Loans FCT 2016_5 et in fine, une souscription, par les établissements ayant cédé les crédits, des titres émis par les entités ad hoc.

Elle prolonge l'opération BPCE Master Home Loans mise en place en mai 2014, toujours en vie, basée sur une cession de prêts immobiliers et complète ainsi de manière similaire la gestion centrale de la trésorerie du Groupe BPCE.

Cette opération permet de maintenir à un niveau élevé le collatéral du Groupe BPCE éligible aux opérations de refinancement de l'Eurosystème tout en diversifiant les actifs apportés à ce genre d’opérations.

Le groupe Banque Populaire Atlantique participe à ces deux opérations de « Titrisation » pour un montant de 727 186 milliers d’euros. A ce titre, le groupe consolidé son « silo », entité structurée dont le groupe détient le contrôle, puisqu’il est exposé, ou qu’il a droit, à l’intégralité des rendements variables de son « silo » de FCT.

 

14.3. Périmètre de consolidation au 31 décembre 2016. — Les entités dont la contribution aux états financiers consolidés n’est pas significative n’ont pas vocation à entrer dans le périmètre de consolidation. Le caractère significatif est apprécié au niveau des entités consolidées selon le principe de la significativité ascendante. Selon ce principe, toute entité incluse dans un périmètre de niveau inférieur est incluse dans les périmètres de consolidation de niveaux supérieurs, même si elle n’est pas significative pour ceux-ci.

Pour chacune des entités du périmètre est indiqué le pourcentage d’intérêt. Le pourcentage d’intérêt exprime la part de capital détenue par le groupe, directement et indirectement, dans les entreprises du périmètre. Le pourcentage d’intérêt permet de déterminer la part du groupe dans l’actif net de la société détenue.

 

Etablissements

Nationalité

% Contrôle

% Intérêt

Contribution au résultat consolidé part du Groupe

Méthode de consolidation (a)

F/E

MEE/IG

Entité mère (Ets de crédit)

 

 

 

 

 

Bp Atlantique

F

NS

NS

35 112

NS

Caisse Crédit Maritime Atlantique

F

NS

NS

1 977

NS

Socama Atlantique

F

NS

NS

497

NS

Socami Atlantique

F

NS

NS

308

NS

Filiales (Ets à caractère financier)

 

 

 

 

 

Eurl Atlantique Plus

F

100

100

722

IG

Sa Portzamparc

F

23.53

23.53

228

MEE

 

(a) Méthode d’intégration globale (IG) / intégration proportionnelle (IP) et méthode de valorisation par mise en équivalence (MEE)

 

Les participations suivantes ont été exclues du périmètre de consolidation en raison de leur caractère non significatif.

 

 

Etablissements

Activité

Nationalité

F/E

% Contrôle

% Intérêt

SA ATLANTIQUE GERANCE

société de gestion SCPI

F

99.99

99.99

SA OUEST CROISSANCE

Société de capital risque

F

38.00

38.00

SAS OUEST CROISSANCE GESTION

Société de gestion SCR

F

36.18

36.18

SAS BPAPI

Société holding immobilière

F

100

100

SARL ESPACE TRANSACTION CONSEIL

Société de conseil

F

99.99

99.99

SCI VIGNEAU

Société civile immobilière

F

100

100

SAS PROXIMEA

Société de conseil

F

100

100

SCI LILAS BRASSERIE

Société civile immobilière

F

23.53

23.53

 

Note 15. – Honoraires des commissaires aux comptes.

 

 

KPMG

Deloitte et Associés

Fiduciaire Audit Conseil

Total

Montant

Montant

Montant

Montant

2016

2015

2016

2015

2016

2015

2016

2015

Audit

 

 

 

 

 

 

 

 

Commissariat aux comptes, examen des comptes individuels

90

89

101

100

64

63

255

252

Autres diligences et prestations directement liés à la mission du commissaire aux comptes

13

4

0

0

0

0

13

4

Total

103

93

101

100

64

63

268

256

Variation (%) (4)

11 %

 

1 %

 

2 %

 

5 %

 

 

VII. — Rapport des commissaires aux comptes sur les comptes consolidés.

(Exercice clos le 31 décembre 2016.)

 

Mesdames, Messieurs les sociétaires,

 

En exécution de la mission qui nous a été confiée par vos Assemblées générales, nous vous présentons notre rapport relatif à l'exercice clos le 31 décembre 2016 sur :

— le contrôle des comptes consolidés de la Banque Populaire Atlantique, tels qu'ils sont joints au présent rapport ;

— la justification de nos appréciations ;

— la vérification spécifique prévue par la loi.

Les comptes consolidés ont été arrêtés par votre Conseil d’administration. Il nous appartient, sur la base de notre audit, d'exprimer une opinion sur ces comptes.

 

I. Opinion sur les comptes consolidés. — Nous avons effectué notre audit selon les normes d’exercice professionnel applicables en France ; ces normes requièrent la mise en œuvre de diligences permettant d'obtenir l'assurance raisonnable que les comptes consolidés ne comportent pas d'anomalies significatives. Un audit consiste à vérifier, par sondages ou au moyen d’autres méthodes de sélection, les éléments justifiant des montants et informations figurant dans les comptes consolidés. Il consiste également à apprécier les principes comptables suivis, les estimations significatives retenues et la présentation d'ensemble des comptes. Nous estimons que les éléments que nous avons collectés sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion.

Nous certifions que les comptes consolidés de l’exercice sont, au regard du référentiel IFRS tel qu’adopté dans l’Union européenne, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du patrimoine, de la situation financière ainsi que du résultat de l'ensemble constitué par les personnes et entités comprises dans la consolidation.

 

II. Justification des appréciations. — En application des dispositions de l’article L.823-9 du Code de commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à votre connaissance les éléments suivants :

— Provisionnement des risques de crédit :

Comme indiqué dans la note 4.1.7 de l’annexe aux comptes consolidés, le Groupe Banque Populaire Atlantique constitue des dépréciations et des provisions pour couvrir les risques de crédit inhérents à ses activités. Dans le cadre de notre appréciation des estimations significatives retenues pour l'arrêté des comptes, nous avons examiné le dispositif de contrôle relatif au suivi des risques de crédit et de contrepartie, à l’appréciation des risques de non recouvrement et à leur couverture par des dépréciations et provisions sur base individuelle et collective.

— Dépréciations relatives aux actifs financiers disponibles à la vente :

Le Groupe Banque Populaire Atlantique comptabilise des dépréciations sur des actifs disponibles à la vente (note 4.1.7 de l’annexe) :

– pour les instruments de capitaux propres lorsqu’il existe une indication objective de baisse prolongée ou de baisse significative de la valeur de ces actifs;

– pour les instruments de dette lorsqu’il existe un risque de contrepartie avéré.

Nous avons examiné le dispositif de contrôle relatif à l’identification d’indices de perte de valeur, la valorisation des lignes les plus significatives, ainsi que les estimations ayant conduit, le cas échéant, à la couverture des pertes de valeur par des dépréciations. La note 4.1.6 de l’annexe précise notamment l’approche qui a été retenue pour la valorisation des titres BPCE.

— Valorisation des portefeuilles titres et des instruments financiers: Votre Groupe détient des positions sur titres et sur autres instruments financiers. La note 4.1.6 de l’annexe aux comptes consolidés expose les règles et méthodes comptables relatives aux titres et instruments financiers. Nous avons examiné le dispositif de contrôle relatif au classement comptable et à la détermination des paramètres utilisés pour la valorisation de ces positions. Nous avons vérifié le caractère approprié des méthodes comptables retenues parle Groupe et des informations fournies dans les notes de l’annexe et nous nous sommes assurés de leur correcte application

— Impôts différés : le groupe Banque Populaire Atlantique comptabilise des impôts différés (note 4.11 de l’annexe). Nous avons examiné les principales estimations et hypothèses ayant conduit à la reconnaissance de ces impôts différés.

— Provisionnement des engagements sociaux : Le Groupe Banque Populaire Atlantique constitue des provisions pour couvrir ses engagements sociaux. Nous avons examiné la méthodologie d’évaluation de ces engagements ainsi que les hypothèses et paramètres utilisés et nous avons vérifié le caractère approprié de l’information fournie dans les notes 4.10 et 8.2 de l’annexe

 

— Provisionnement des produits d’épargne logement : Le Groupe Banque populaire atlantique constitue une provision pour couvrir le risque de conséquences potentiellement défavorables des engagements liés aux comptes et plans d’épargne-logement. Nous avons examiné les modalités de détermination de ces provisions et avons vérifié que les notes 4.5 et 5.16 de l’annexe aux comptes consolidés donnent une information appropriée.

Les appréciations ainsi portées s'inscrivent dans le cadre de notre démarche d'audit des comptes consolidés, pris dans leur ensemble, et ont donc contribué à la formation de notre opinion exprimée dans la première partie de ce rapport.

 

III. Vérification spécifique. —Nous avons également procédé, conformément aux normes d’exercice professionnel applicables en France, à la vérification spécifique prévue par la loi des informations relatives au Groupe données dans le rapport de gestion 25 mai 2016 Bulletin des Annonces légales obligatoires Bulletin n° 63 Nous n'avons pas d'observation à formuler sur leur sincérité et leur concordance avec les comptes consolidés.

 

Nantes, Angers et Saint Herblain, le 20 mars 2017

 

Les Commissaires aux Comptes :

 

 

1701748

17/04/2017 : Publications périodiques (74C)

Société : Banque populaire Atlantique
Catégorie 1 : Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles) (74C_N1)
Numéro d'affaire : 1701145
Texte de l'annonce :

1701145

17 avril 2017BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRESBulletin n°46


Publications périodiques
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Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles)
____________________



 

BANQUE POPULAIRE ATLANTIQUE

 Société anonyme coopérative de banque populaire régie par les articles 512-2

et suivants du Code monétaire et financier et l'ensemble des textes relatifs aux

banques populaires et aux établissements de crédit

Siège social : 1, rue Françoise Sagan, Saint-Herblain, 44919 NANTES Cedex 9

857 500 227 R.C.S Nantes

 

Situation au 31 mars 2017

(En milliers d'Euros)

 

 

Actif

Montant

Caisse, Banques Centrales, C.C.P.

80 765

Créances sur les Établissements de Crédit

1 465 954

Opérations avec la clientèle

7 679 108

Obligations et Autres Titres à revenu fixe

927 721

Actions et Autres Titres à revenu variable

5 885

Participations et autres titres détenus à long terme

423 397

Parts dans les entreprises liées

4 481

Crédit bail et location avec option d'achat

377 482

Location simple

11 042

Immobilisations Incorporelles

596

Immobilisations corporelles

70 048

Autres Actifs

68 243

Comptes de Régularisation

47 195

TOTAL ACTIF

11 161 917

 

Passif

Montant

Dettes envers les Établissements de Crédit

2 874 910

Opérations avec la clientèle

6 837 172

Dettes représentées par un titre

77 252

Autres Passifs

39 653

Comptes de Régularisation

249 856

Provisions

71 406

Fonds pour Risques Bancaires Généraux

146 903

CAPITAUX PROPRES HORS FRBG (+/-)

864 765

Capital souscrit

436 310

Primes d'émission

10 207

Réserves

399 589

Report à nouveau (+/-)

18 659

TOTAL PASSIF

11 161 917

 

Hors-bilan

Montant

Engagements donnés

 

Engagements de financement

1 029 164

Engagements de garantie

425 716

Engagements sur titres

433

Engagements reçus

 

Engagements de financement

39 163

Engagements de garantie

1 540 462

Engagements sur titres

433

 

 

1701145

20/01/2017 : Publications périodiques (74C)

Société : Banque populaire Atlantique
Catégorie 1 : Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles) (74C_N1)
Numéro d'affaire : 62
Texte de l'annonce :

1700062

20 janvier 2017BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRESBulletin n°9


Publications périodiques
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857 500 227 R.C.S Nantes

 

Situation au 31 Décembre 2016

(En milliers d'Euros)

 

Actif

Montant

Caisse, Banques Centrales, CCP

84 125

Créances sur les Etablissements de Crédit

1 432 295

Opérations avec la clientèle

7 332 515

Obligations et Autres Titres à revenu fixe

932 018

Actions et Autres Titres à revenu variable

5 766

Participations et autres titres détenus à long terme

423 397

Parts dans les entreprises liées

4 481

Crédit bail et location avec option d'achat

364 135

Location simple

11 916

Immobilisations Incorporelles

657

Immobilisations corporelles

71 601

Autres Actifs

66 438

Comptes de Régularisation

53 328

TOTAL ACTIF

10 782 672

 

 

Passif

Montant

Dettes envers les Etablissements de Crédit

2 528 212

Opérations avec la clientèle

6 825 956

Dettes représentées par un titre

77 187

Autres Passifs

46 511

Comptes de Régularisation

228 584

Provisions

70 374

Fonds pour Risques Bancaires Généraux

146 903

CAPITAUX PROPRES HORS FRBG (+/-)

858 945

Capital souscrit

430 490

Primes d'émission

10 207

Réserves

399 589

Report à nouveau (+/-)

18 659

TOTAL PASSIF

10 782 672

 

Hors-bilan

Montant

Engagements donnés

 

Engagements de financement

892 777

Engagements de garantie

493 356

Engagements sur titres

340

Engagements reçus

 

Engagements de financement

200 041

Engagements de garantie

1 323 042

Engagements sur titres

340

 

 

1700062

19/10/2016 : Publications périodiques (74C)

Société : Banque populaire Atlantique
Catégorie 1 : Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles) (74C_N1)
Numéro d'affaire : 4901
Texte de l'annonce :

1604901

19 octobre 2016BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRESBulletin n°126


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857 500 227 R.C.S Nantes

 

Situation au 30 Septembre 2016

(En milliers d'Euros)

 

Actif

Montant

Caisse, Banques Centrales, CCP

99 644

Créances sur les Etablissements de Crédit

1 340 420

Opérations avec la clientèle

7 068 275

Obligations et Autres Titres à revenu fixe

934 531

Actions et Autres Titres à revenu variable

5 706

Participations et autres titres détenus à long terme

414 541

Parts dans les entreprises liées

4 481

Crédit bail et location avec option d'achat

365 363

Location simple

12 738

Immobilisations Incorporelles

695

Immobilisations corporelles

73 942

Autres Actifs

83 553

Comptes de Régularisation

55 573

TOTAL ACTIF

10 459 462

 

 

Passif

Montant

Dettes envers les Etablissements de Crédit

2 203 587

Opérations avec la clientèle

6 826 060

Dettes représentées par un titre

77 926

Autres Passifs

43 022

Comptes de Régularisation

240 712

Provisions

69 263

Fonds pour Risques Bancaires Généraux

146 903

CAPITAUX PROPRES HORS FRBG (+/-)

851 989

Capital souscrit

423 015

Primes d'émission

10 207

Réserves

399 589

Provisions réglementées et Subventions d'investissement

519

Report à nouveau (+/-)

18 659

TOTAL PASSIF

10 459 462

 

 

Hors-bilan

Montant

Engagements donnés

 

Engagements de financement

780 737

Engagements de garantie

428 185

Engagements sur titres

785

Engagements reçus

 

Engagements de financement

201 694

Engagements de garantie

1 163 799

Engagements sur titres

785

 

 

1604901

20/07/2016 : Publications périodiques (74C)

Société : Banque populaire Atlantique
Catégorie 1 : Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles) (74C_N1)
Numéro d'affaire : 3944
Texte de l'annonce :

1603944

20 juillet 2016BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRESBulletin n°87


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857 500 227 R.C.S Nantes

 Situation au 30 juin 2016.

(En milliers d'Euros)

 

Actif

Montant

Caisse, banques centrales, C.C.P.

88 406

Créances sur les Etablissements de Crédit

789 474

Opérations avec la clientèle

6 924 568

Obligations et Autres Titres à revenu fixe

949 954

Actions et Autres Titres à revenu variable

5 906

Participations et autres titres détenus à long-terme

414 506

Parts dans les entreprises liées

4 481

Crédit bail et location avec option d'achat

360 990

Location simple

12 839

Immobilisations incorporelles

693

Immobilisations corporelles

74 754

Autres actifs

80 080

Comptes de Régularisation

60 734

Total actif

9 767 385

 

Passif

 Montant

Dettes envers les Etablissements de Crédit

1 662 261

Opérations avec la clientèle

6 704 445

Dettes représentées par un titre

77 286

Autres passifs

42 693

Comptes de Régularisation

218 671

Provisions

68 886

Fonds pour Risques Bancaires Généraux

146 903

Capitaux propres hors FRBG (+/-)

846 240

Capital souscrit

416 569

Primes d'émission

10 386

Réserves

399 589

Provisions réglementées et Subventions d'investissement

1 037

Report à nouveau (+/-)

18 659

Total passif

9 767 385

 

Hors-bilan

Montant

Engagements donnés :

 

Engagements de financement

1 187 768

Engagements de garantie

387 355

Engagements sur titres

658

Engagements reçus :

 

Engagements de financement

701 894

Engagements de garantie

1 050 864

Engagements sur titres

658

 

 

1603944

25/05/2016 : Publications périodiques (74B)

Société : Banque populaire Atlantique
Catégorie 1 : Sociétés commerciales et industrielles (Comptes annuels) (74B_N1)
Numéro d'affaire : 2012
Texte de l'annonce :

1602012

25 mai 2016BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRESBulletin n°63


Publications périodiques
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banques populaires et aux établissements de crédit

Siège social: 1, Rue Françoise Sagan, Saint-Herblain, 44919 Nantes Cedex 9

857 500 227 R.C.S Nantes

 

Documents comptables annuels approuvés par l’Assemblée Générale du 26/04/2016.

 

I. — Bilan publiable

(En milliers d'Euros.)

 

Actif

Note

31/12/2015

31/12/2014

Caisse, banques centrales, C.C.P.

 

88 959

90 041

Effets Publics et valeurs assimilées

3.3

0

0

Créances sur les Etablissements de Crédits

3.1

750 235

868 706

Opérations avec la clientèle

3.2

6 784 033

6 743 651

Obligations et Autres titres à revenu fixe

3.3

894 951

897 490

Actions et Autres titres à revenu variable

3.3

5 830

3 965

Participations et autres titres détenus à long terme

3.4

414 386

414 893

Parts dans les Entreprises liées

3.4

4 481

4 473

Crédit-bail et Location avec Option d'Achat

3.5

333 813

324 895

Location simple

3.5

14 147

17 593

Immobilisations incorporelles

3.6

788

835

Immobilisations corporelles

3.6

76 033

73 776

Capital souscrit non versé

 

0

0

Actions propres

 

0

0

Comptes de négociation et de règlement

 

0

0

Autres actifs

3.8

55 666

73 026

Comptes de régularisation

3.9

60 564

86 288

Total actif

 

9 483 885

9 599 632

 

 

Passif

Note

31/12/2015

31/12/2014

Banques centrales, CCP

 

0

0

Dettes envers les établissements de crédit

3.1

1 575 721

2 061 268

Opérations avec la clientèle

3.2

6 522 334

5 954 558

Dettes représentées par un titre

3.7

89 788

312 647

Autres passifs

3.8

43 834

37 865

Comptes de régularisation

3.9

194 087

228 519

Comptes de négociation et de règlement

 

0

0

Provisions pour risques et charges

3.10

69 759

63 439

Dettes subordonnées

 

0

0

Fonds pour risques bancaires généraux

3.11

146 903

146 903

Capitaux propres hors FRBG

3.12

841 459

794 433

Capital souscrit

 

404 368

378 527

Primes d'émission

 

10 386

10 386

Réserves

 

383 076

355 338

Ecarts de réévaluation

 

0

0

Provisions réglementées et subventions d'investissement

 

2 074

4 234

Report à nouveau (+/-)

 

11 292

11 027

Résultat de l'exercice (+/-)

 

30 263

34 921

Total passif

 

9 483 885

9 599 632

 

Hors bilan

Note

31/12/2015

31/12/2014

Engagements donnés

 

 

 

Engagements de financement

4.1

704 403

593 741

Engagements de garantie

4.1

356 057

342 245

Engagements sur titres

 

524

31

Engagements reçus

 

 

 

Engagements de financement

4.1

200 000

220 000

Engagements de garantie

4.1

945 115

866 175

Engagements sur titres

 

524

31

 

 

II. — Compte de résultats publiable.

(En milliers d'Euros)

 

 

Note

Exercice N

Exercice N-1

Intérêts et produits assimilés

5.1

284 048

316 935

Intérêts et charges assimilées

5.1

-159 822

-186 576

Produits sur opérations de crédit-bail et assimilées

5.2

132 501

132 721

Charges sur opérations de crédit-bail et assimilées

5.2

-133 410

-131 460

Produits sur opérations de location simple

5.2

8 143

9 080

Charges sur opérations de location simple

5.2

-7 270

-8 277

Revenus des titres à revenu variable

5.3

11 538

8 385

Commission (produits)

5.4

127 729

128 090

Commission (charges)

5.4

-21 020

-22 260

Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation

5.5

379

375

Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés

5.6

133

922

Autres produits d'exploitation bancaire

5.7

3 608

3 402

Autres charges d'exploitation bancaire

5.7

-3 671

-2 614

PRODUIT NET BANCAIRE

 

242 886

248 721

Charges générales d'exploitation

5.8

-170 136

-166 162

Dotations aux amortissements et aux provisions sur immo. corporelles & incorporelles

 

-8 503

-8 054

Résultat brut d'exploitation

 

64 247

74 505

Coût du risque

5.9

-30 843

-30 778

Résultat d'exploitation

 

33 404

43 727

Gains ou pertes sur actifs immobilisés

5.10

6 330

1 018

Résultat courant avant impôt

 

39 734

44 744

Résultat exceptionnel

5.11

-1 755

-100

Impôt sur les bénéfices

5.12

-9 877

-12 009

Dotations / reprises de FRBG et provisions réglementées

 

2 160

2 286

Résultat net

 

30 263

34 921

 

 

III. — Annexe aux comptes individuels annuels au 31 décembre 2015

 

Note 1. – Cadre général.

 

1.1. Le Groupe BPCE. — Le Groupe BPCE dont fait partie la Banque Populaire Atlantique comprend le réseau Banque Populaire, le réseau Caisse d'Epargne, l’organe central BPCE et ses filiales.

 

 

Les deux réseaux Banque Populaire et Caisse d’Epargne. — Le Groupe BPCE est un groupe coopératif dont les sociétaires sont propriétaires des deux réseaux de banque de proximité : les 18 Banques Populaires et les 17 Caisses d’Epargne. Chacun des deux réseaux est détenteur à parité de BPCE, l’organe central du groupe.

 

 

Le réseau Banque Populaire comprend les Banques Populaires et les sociétés de caution mutuelle leur accordant statutairement l'exclusivité de leur cautionnement.

 

 

Le réseau Caisse d'Epargne comprend les Caisses d'Epargne et les sociétés locales d'épargne (SLE).

 

Les Banques Populaires sont détenues à hauteur de 100 % par leurs sociétaires.

 

Le capital des Caisses d’Epargne est détenu à hauteur de 100 % par les sociétés locales d’épargne. Au niveau local, les SLE sont des entités à statut coopératif dont le capital variable est détenu par les sociétaires. Elles ont pour objet d'animer le sociétariat dans le cadre des orientations générales de la Caisse d'Epargne à laquelle elles sont affiliées et elles ne peuvent pas effectuer d’opérations de banque.

 

 

BPCE. — Organe central au sens de la Loi bancaire et établissement de crédit agréé comme banque, BPCE a été créé par la Loi n° 2009-715 du 18 juin 2009. BPCE est constitué sous forme de société anonyme à directoire et conseil de surveillance dont le capital est détenu à parité par les 18 Banques Populaires et les 17 Caisses d’Epargne.

 

Les missions de BPCE s'inscrivent dans la continuité des principes coopératifs des Banques Populaires et des Caisses d'Epargne.

 

BPCE est notamment chargé d'assurer la représentation des affiliés auprès des autorités de tutelle, de définir la gamme des produits et des services commercialisés, d'organiser la garantie des déposants, d'agréer les dirigeants et de veiller au bon fonctionnement des établissements du groupe.

 

En qualité de holding, BPCE exerce les activités de tête de groupe et détient les filiales communes aux deux réseaux dans le domaine de la banque de détail, de la banque de financement et des services financiers et leurs structures de production. Il détermine aussi la stratégie et la politique de développement du groupe.

 

Les principales filiales de BPCE sont organisées autour de trois grands pôles :

— Natixis, structure cotée dont le capital est détenu à 71.25 %, qui réunit la Banque de Grande Clientèle, l’Epargne et les Services Financiers Spécialisés ;

 

— la Banque commerciale et Assurance (dont le Crédit Foncier, la Banque Palatine et BPCE International) ;

 

— les filiales et participations financières.

 

Parallèlement, dans le domaine des activités financières, BPCE a notamment pour missions d'assurer la centralisation des excédents de ressources et de réaliser toutes les opérations financières utiles au développement et au refinancement du groupe, charge à lui de sélectionner l'opérateur de ces missions le plus efficace dans l'intérêt du groupe. Il offre par ailleurs des services à caractère bancaire aux entités du groupe.

 

 

1.2. Mécanisme de garantie. — Le système de garantie et de solidarité a pour objet, conformément à l'article L.512-107 6 du Code monétaire et financier, de garantir la liquidité et la solvabilité du groupe et des établissements affiliés à BPCE, ainsi que d'organiser la solidarité financière au sein des réseaux Banque Populaire et Caisse d'Epargne.

 

BPCE est chargé de prendre toutes mesures nécessaires pour organiser la garantie de solvabilité du groupe ainsi que de chacun des réseaux, notamment en mettant en œuvre les mécanismes appropriés de solidarité interne du groupe et en créant un fonds de garantie commun aux deux réseaux dont il détermine les règles de fonctionnement, les modalités de déclenchement en complément des fonds des deux réseaux déjà existants ainsi que les contributions des établissements affiliés pour sa dotation et sa reconstitution.

 

BPCE gère ainsi le Fonds Réseau Banque Populaire, le Fonds Réseau Caisse d'Epargne et de Prévoyance et le Fonds de Garantie Mutuel.

 

Le Fonds Réseau Banque Populaire est constitué d’un dépôt de 450 millions d’euros effectué par les Banques dans les livres de BPCE sous la forme d'un compte à terme d'une durée de dix ans et indéfiniment renouvelable.

 

Le Fonds Réseau Caisse d'Epargne et de Prévoyance fait l'objet d'un dépôt de 450 millions d’euros, effectué par les Caisses dans les livres de BPCE sous la forme d'un compte à terme d'une durée de dix ans et indéfiniment renouvelable.

 

Le Fonds de Garantie Mutuel est constitué des dépôts effectués par les Banques Populaires et les Caisses d’Epargne dans les livres de BPCE sous la forme de comptes à terme d'une durée de dix ans et indéfiniment renouvelables. Le montant des dépôts par réseau est de 181.3 millions d’euros au 31 décembre 2015 et le fonds sera abondé chaque année à hauteur de 5 % de la contribution des Banques Populaires, des Caisses d’Epargne et de leurs filiales aux résultats consolidés du groupe.

 

Le montant total des dépôts effectués auprès de BPCE au titre du Fonds Réseau Banques Populaires, du Fonds Réseau Caisses d'Epargne et de Prévoyance et du Fonds de Garantie Mutuel ne pourra être inférieur à 0,15 % et ne pourra excéder 0,3 % de la somme des actifs pondérés du groupe.

 

La constitution par une Banque Populaire ou une Caisse d'Epargne d'un dépôt donne lieu à l'affectation au fonds pour risques bancaires généraux de cet établissement d'un montant identifié équivalent, exclusivement au titre du système de garantie et de solidarité.

 

Les sociétés de caution mutuelle accordant statutairement l'exclusivité de leur cautionnement à une Banque Populaire bénéficient de la garantie de liquidité et de solvabilité de cette dernière avec laquelle elles sont agréées collectivement en application de l'article R.515-1 du Code monétaire et financier.

 

La liquidité et la solvabilité des Caisses de Crédit Maritime Mutuel sont garanties au premier niveau pour chaque Caisse considérée, par la Banque Populaire qui en est l'actionnaire de référence et l'opératrice au titre de l'adossement technique et fonctionnel de la Caisse à la Banque Populaire d'adossement.

 

La liquidité et la solvabilité des sociétés locales d'épargne sont garanties au premier niveau pour chaque société locale d'épargne considérée, par la Caisse d'Epargne et de Prévoyance dont la société locale d'épargne concernée est l'actionnaire.

 

Le directoire de BPCE a tout pouvoir pour mobiliser les ressources des différents contributeurs sans délai et selon l’ordre convenu, sur la base d’autorisations préalables délivrées à BPCE par les contributeurs.

 

 

1.3. Evénements significatifs :

 

Début de la seconde phase de l’opération de titrisation interne au groupe BPCE. — La Banque Populaire Atlantique est entré dans la seconde phase de l’opération « Titrisation » interne au groupe réalisée par les Banques Populaires et les Caisses d’Epargne le 26 mai 2014.

 

Désormais, la gestion des impayés, du douteux et du contentieux est réalisée au sein du FCT BPCE Master Home Loans, qui conserve les créances concernées à son bilan jusqu’à l’issue de la période de recouvrement.

 

Pour rappel, l’opération « Titrisation » est destinée à remplacer l'opération « BPCE Home Loans » mise en place en 2011 et qui ne remplissait plus les conditions d'éligibilité aux opérations de refinancement de l'Eurosystème. Elle permet donc de maintenir à un niveau élevé le collatéral du Groupe BPCE éligible aux opérations de refinancement de l'Eurosystème.

 

 

1.4. Evénements postérieurs à la clôture. — Néant.

 

 

Note 2. – Principes et méthodes comptables.

 

2.1. Méthodes d'évaluation et de présentation appliquées. — Les comptes individuels annuels de la Banque Populaire Atlantique sont établis et présentés conformément aux règles définies par BPCE dans le respect du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC).

 

2.2. Changements de méthodes comptables. — Les entreprises n'ont pas l'obligation d'appliquer l’interprétation IFRIC 21 « Droits ou taxes » dans les comptes individuels en référentiel français mais la Banque Populaire Atlantique a décidé au cas particulier d’aligner les référentiels français et IFRS puisqu’il s’agit d’une interprétation de la norme IAS 37 « Passifs, passifs éventuels et actifs éventuels » qui est à l'origine des règles comptables françaises sur les passifs.

 

Selon l’interprétation IFRIC 21, une entité doit comptabiliser une dette relative à des droits ou des taxes prélevées par une autorité publique, uniquement lorsque le fait générateur tel que prévu par la législation se produit. Si l’obligation de payer la taxe naît de la réalisation progressive de l’activité, celle-ci doit être comptabilisée au fur et à mesure sur la même période. Enfin, si l’obligation de payer est générée par l’atteinte d’un certain seuil, le passif lié à cette taxe ne sera enregistré que lorsque le seuil sera atteint. Lorsque l’obligation de payer la taxe naît au 1er janvier, cette dernière doit être enregistrée à compter de cette même date.

 

Les principales taxes concernées par ce changement de méthode sont notamment la taxe systémique bancaire (TSB), la contribution pour frais de contrôle ACPR et la taxe foncière.

 

Par mesure de simplicité et compte tenu du caractère peu significatif, il a été décidé d’appliquer également ce changement à la C3S en l’assimilant à un changement de modalités d’application dans les comptes individuels sans effet rétroactif. La charge à payer 2014 est donc soldée en 2015 en contrepartie du résultat et non du report à nouveau. La charge 2015 sera ensuite enregistrée pour le même montant, et sans étalement (impact de la C3S en conséquence nul sur l’exercice).

 

 

2.3. Principes comptables et méthodes d'évaluation. — Les comptes de l’exercice sont présentés sous une forme identique à celle de l’exercice précédent. Les conventions comptables générales ont été appliquées dans le respect du principe de prudence, conformément aux hypothèses de base :

— continuité de l’exploitation ;

 

— permanence des méthodes comptables d’un exercice à l’autre ;

 

— indépendance des exercices ;

 

et conformément aux règles générales d’établissement et de présentation des comptes annuels.

 

La méthode retenue pour l’évaluation des éléments inscrits en comptabilité est la méthode du coût historique et tous les postes du bilan sont présentés, le cas échéant, nets d'amortissements, de provisions et de corrections de valeur.

 

Les principales méthodes utilisées sont les suivantes :

 

2.3.1. Opérations en devises. — Les résultats sur opérations de change sont déterminés conformément au règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC).

 

Les créances, les dettes et les engagements hors bilan libellés en devises sont évalués au cours de change à la clôture de l'exercice. Les gains et pertes de change latents et définitifs sont enregistrés en compte de résultat. Les produits et les charges payés ou perçus sont enregistrés au cours du jour de la transaction.

 

Les immobilisations et titres de participation en devises financés en euros restent valorisés au coût d’acquisition.

 

Les opérations de change au comptant non dénouées sont valorisées au cours de clôture de l'exercice.

 

Les reports et déports sur les contrats de change à terme de couverture sont étalés prorata temporis en compte de résultat. Les autres contrats de change et les instruments financiers à terme en devises sont évalués au prix du marché. Les contrats de change à terme secs ou couverts par des instruments à terme sont réévalués au cours du terme restant à courir. Les swaps cambistes s’enregistrent comme des opérations couplées d’achats au comptant et de ventes à terme de devises. Les swaps financiers de devises sont assujettis aux dispositions du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC).

 

 

2.3.2. Opérations avec les établissements de crédit et la clientèle. — Les créances sur les établissements de crédit recouvrent l’ensemble des créances détenues au titre d’opérations bancaires à l’exception de celles matérialisées par un titre. Elles comprennent les valeurs reçues en pension, quel que soit le support, et les créances se rapportant à des pensions livrées sur titres. Elles sont ventilées entre créances à vue et créances à terme. Les créances sur les établissements de crédit sont inscrites au bilan à leur valeur nominale ou à leur coût d'acquisition pour les rachats de créances, augmentés des intérêts courus non échus et nets des dépréciations constituées au titre du risque de crédit.

 

Les créances sur la clientèle comprennent les concours distribués aux agents économiques autres que les établissements de crédit, à l’exception de ceux matérialisés par un titre, les valeurs reçues en pension et les créances se rapportant à des pensions livrées sur titres. Elles sont ventilées en créances commerciales, comptes ordinaires débiteurs et autres concours à la clientèle. Les crédits à la clientèle émis sont inscrits au bilan à leur valeur nominale ou à leur coût d'acquisition pour les rachats de créances, augmentés des intérêts courus non échus et nets des dépréciations constituées au titre du risque de crédit. Les commissions et coûts marginaux de transaction qui font l’objet d’un étalement sont intégrés à l’encours de crédit concerné.

 

Les dettes envers les établissements de crédit sont présentées selon leur durée initiale (à vue ou à terme) et les dettes envers la clientèle sont présentées selon leur nature (comptes d’épargne à régime spécial et autres dépôts de la clientèle). Sont incluses, en fonction de leur contrepartie, les opérations de pension matérialisées par des titres ou des valeurs. Les intérêts courus sont enregistrés en dettes rattachées.

 

Les garanties reçues sont enregistrées en comptabilité en hors bilan. Elles font l'objet de réévaluations périodiques. La valeur comptable de l'ensemble des garanties prises sur un même crédit est limitée à l'encours de ce crédit.

 

 

Créances restructurées. — Les créances restructurées au sens du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC) sont des créances douteuses qui font l’objet d’une modification des caractéristiques initiales (durée, taux d’intérêt) des contrats afin de permettre aux contreparties de rembourser les encours dus.

 

Le volume des crédits restructurés accordés à des conditions hors marché n’est pas significatif et n’a donc pas donné lieu à information dans l’annexe.

 

Créances douteuses. — Les créances douteuses sont constituées de l'ensemble des encours échus et non échus, garantis ou non, dus par les débiteurs dont un concours au moins présente un risque de crédit avéré, identifié de manière individuelle. Un risque est avéré dès lors qu'il est probable que l'établissement ne percevra pas tout ou partie des sommes dues au titre des engagements souscrits par la contrepartie, nonobstant l'existence de garantie ou de caution.

 

L'identification en encours douteux est effectuée conformément aux dispositions du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC) notamment en cas de créances impayées depuis plus de trois mois, six mois en matière immobilière et pour les créances sur les collectivités territoriales.

 

Un encours douteux compromis est un encours douteux dont les perspectives de recouvrement sont fortement dégradées et pour lequel un passage en perte à terme est envisagé. Les créances déchues de leur terme, les contrats de crédit-bail résiliés, les concours à durée indéterminée dont la clôture a été notifiée sont présumés devoir être inscrits en douteux compromis. L’existence de garanties couvrant la quasi-totalité des risques et les conditions d’évolution de la créance douteuse doivent être prises en considération pour qualifier un encours douteux de compromis et pour quantifier la dépréciation. Un an après sa classification en encours douteux, un encours douteux est présumé être compromis sauf si le passage en perte à terme n’est pas envisagé. Le classement d’un encours douteux en douteux compromis n’entraîne pas le classement par « contagion » dans cette dernière catégorie des autres encours et engagements douteux relatifs à la contrepartie concernée.

 

Les intérêts courus et ou échus non perçus sur créances douteuses sont comptabilisés en produits d'exploitation bancaire et dépréciés à due concurrence. Lorsque la créance est qualifiée de compromise, les intérêts courus non encaissés ne sont plus comptabilisés.

 

Plus généralement, les créances douteuses sont réinscrites en encours sains quand les règlements reprennent de façon régulière pour les montants correspondant aux échéances contractuelles, et lorsque la contrepartie ne présente plus de risque de défaillance.

 

Opérations de pension. — Les opérations de pension livrée sont comptabilisées conformément aux dispositions du règlement du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC) complété par l'instruction n° 94-06 de la Commission bancaire.

 

Les éléments d'actif mis en pension sont maintenus au bilan du cédant, qui enregistre au passif le montant encaissé, représentatif de sa dette à l'égard du cessionnaire. Le cessionnaire enregistre à l'actif le montant versé représentatif de sa créance à l'égard du cédant. Lors des arrêtés comptables, les actifs mis en pension, ainsi que la dette à l'égard du cessionnaire ou la créance sur le cédant, sont évalués selon les règles propres à chacune de ces opérations.

 

 

Dépréciation. — Les créances, dont le recouvrement est devenu incertain, donnent lieu à la constitution de dépréciations, inscrites en déduction de l’actif, destinées à couvrir le risque de perte. Les dépréciations sont calculées créance par créance en tenant compte de la valeur actuelle des garanties reçues. Elles sont déterminées selon une fréquence au moins trimestrielle et sur la base de l'analyse du risque et des garanties disponibles. Les dépréciations couvrent au minimum les intérêts non encaissés sur encours douteux.

 

Les dépréciations pour pertes probables avérées couvrent l'ensemble des pertes prévisionnelles, calculées par différence entre les capitaux restant dus et les flux prévisionnels actualisés selon le taux effectif. Les flux prévisionnels sont déterminés selon les catégories de créances sur la base d’historiques de pertes et/ou à dire d’expert puis sont positionnés dans le temps sur la base d’échéanciers déterminés selon des historiques de recouvrement.

 

Les dotations et les reprises de dépréciation constatées pour risque de non recouvrement sont enregistrées en « Coût du risque » à l’exception des dépréciations relatives aux intérêts sur créances douteuses présentées, comme les intérêts ainsi dépréciés, en « Intérêts et produits assimilés ».

 

La reprise de la dépréciation liée au seul passage du temps est enregistrée en « Intérêts et assimilés ».

 

Quand le risque de crédit est identifié, non pas sur base individuelle, mais sur la base d’un portefeuille d’encours présentant des caractéristiques de risques similaires et pour lequel les informations disponibles permettent d’anticiper un risque de défaillance et de pertes à l’échéance, il est constaté sous forme de provision au passif.

 

Les créances irrécouvrables sont inscrites en pertes et les dépréciations correspondantes font l'objet d'une reprise.

 

 

2.3.3. Opérations de crédit-bail et de locations simples. — L’avis du Comité d’urgence du CNC n° 2006-C dispose que les immobilisations destinées à une activité de crédit-bail mobilier, immobilier, de location avec option d’achat et de location simple sont enregistrées à l’actif du bilan du bailleur. Pour cette catégorie d’actifs, par dérogation aux règles du PCG sur la comptabilisation des actifs, c’est la notion de propriété juridique qui s’applique et non celle de contrôle. Les immobilisations sont enregistrées pour leur valeur d’entrée et la ventilation des actifs par composants ne s’applique pas chez le bailleur lorsque les charges d’entretien / remplacement incombent contractuellement au crédit preneur. En cas de rupture de contrat, l’approche par composant s’applique de manière prospective.

En application de ce même avis, la Banque Populaire Atlantique a opté pour l’amortissement des biens sur la durée normale d’utilisation (amortissement linéaire / dégressif).

 

En application du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC), les commissions et coûts marginaux de transaction qui font l’objet d’un étalement sur la durée du bail sont intégrés à l’encours concerné.

 

Les loyers impayés sont identifiés, comptabilisés et provisionnés conformément au règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC).

 

2.3.4. Titres. — Le terme « titres » recouvre les titres du marché interbancaire, les bons du Trésor et les autres titres de créances négociables, les obligations et les autres valeurs mobilières dites à revenu fixe (c’est-à-dire à rendement non aléatoire), les actions et les autres titres à revenu variable.

 

Les opérations sur titres sont régies au plan comptable par le règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC) qui définit les règles générales de comptabilisation et de valorisation des titres ainsi que les règles relatives à des opérations particulières de cession comme les cessions temporaires de titres.

 

Les titres sont classés dans les catégories suivantes : titres de participation et parts dans les entreprises liées, autres titres détenus à long terme, titres d’investissement, titres de l’activité de portefeuille, titres de placement et titres de transaction.

 

Pour les titres de transaction, de placement, d’investissement ainsi que de l’activité de portefeuille, les risques de défaillance avérés de la contrepartie dont les impacts peuvent être isolés font l’objet de dépréciations. Les mouvements de dépréciations sont inscrits en coût du risque.

 

Titres de transaction. — Au 31 décembre 2015, la Banque Populaire Atlantique ne détient pas de titres de transaction

 

Titres de placement. — Sont considérés comme des titres de placement, les titres qui ne sont inscrits dans aucune autre catégorie.

Les titres de placement sont enregistrés pour leur prix d’acquisition frais exclus.

 

Le cas échéant, pour les titres à revenu fixe, les intérêts courus sont constatés dans des comptes rattachés en contrepartie du compte de résultat au poste « Intérêts et produits assimilés ».

 

La différence éventuelle entre le prix d'acquisition et la valeur de remboursement (prime ou décote) des titres à revenu fixe est rapportée au compte de résultat sur la durée résiduelle du titre en utilisant la méthode actuarielle.

 

Les titres de placement sont évalués au plus bas de leur prix d'acquisition ou de leur prix de marché. Pour les parts d’OPCVM et de FCP, les valeurs de marché correspondent aux valeurs liquidatives disponibles dans le contexte de marché en vigueur à la date d’arrêté.

 

Les moins-values latentes font l'objet d'une dépréciation qui peut être appréciée par ensembles homogènes de titres, sans compensation avec les plus-values constatées sur les autres catégories de titres.

 

Les gains, provenant des éventuels instruments de couverture, au sens de l’article 2514-1 du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC), sont pris en compte pour le calcul des dépréciations. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées.

 

Les plus et moins-values de cession réalisées sur les titres de placement, ainsi que les dotations et reprises de dépréciations sont enregistrées dans la rubrique « Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés ».

 

 

Titres d’investissement. — Ce sont des titres à revenu fixe assortis d’une échéance fixe qui ont été acquis ou reclassés de la catégorie « Titres de transaction » ou de la catégorie « Titres de placement » avec l’intention manifeste et la capacité de les détenir jusqu’à l’échéance. Les titres ne doivent pas être soumis à une contrainte existante, juridique ou autre, qui serait susceptible de remettre en cause l’intention de détention jusqu’à l’échéance des titres. Le classement en titres d’investissement ne fait pas obstacle à leur désignation comme éléments couverts contre le risque de taux d’intérêt.

 

Les titres d’investissement sont enregistrés pour leur prix d’acquisition, frais exclus. Lorsqu'ils proviennent du portefeuille de placement, ils sont inscrits à leur prix d'acquisition et les dépréciations antérieurement constituées sont reprises sur la durée de vie résiduelle des titres concernés.

 

L'écart entre le prix d'acquisition et la valeur de remboursement des titres, ainsi que les intérêts courus attachés à ces derniers, sont enregistrés selon les mêmes règles que celles applicables aux titres de placement à revenu fixe.

 

Ils peuvent faire l'objet d'une dépréciation s'il existe une forte probabilité que l'établissement ne conserve pas les titres jusqu'à l'échéance en raison de circonstances nouvelles, ou s’il existe des risques de défaillance de l’émetteur des titres. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées.

 

Les titres d’investissement ne peuvent pas, sauf exceptions, faire l’objet de vente ou de transfert dans une autre catégorie de titres.

Les titres de transaction ou de placement à revenu fixe, reclassés vers la catégorie titres d’investissement, dans le cadre de l’illiquidité des marchés, par application des dispositions du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC), peuvent toutefois être cédés lorsque le marché sur lequel ils sont échangés redevient actif.

 

 

Titres de l’activité de portefeuille. — Au 31 décembre 2015, la Banque Populaire Atlantique ne détient pas de titres de l’activité de portefeuille.

 

Titres de participation et parts dans les entreprises liées. — Relèvent de cette catégorie les titres dont la possession durable est estimée utile à l’activité de l’entreprise car elle permet notamment d’exercer une influence notable sur les organes d’administration des sociétés émettrices ou d’en assurer le contrôle.

 

Les titres de participation et parts dans les entreprises liées sont enregistrés pour leur prix d’acquisition frais inclus si les montants sont significatifs.

 

A la clôture de l'exercice, ils sont individuellement évalués au plus bas de leur valeur d’acquisition ou de leur valeur d’utilité. La valeur d’utilité est appréciée notamment au regard de critères tels que le caractère stratégique, la volonté de soutien ou de conservation, le cours de bourse, l’actif net comptable, l’actif net réévalué, des éléments prévisionnels. Les moins-values latentes, calculées par lignes de titres, font l’objet d’une dépréciation sans compensation avec les plus-values latentes constatées. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées.

 

Les titres enregistrés parmi les titres de participation et parts dans les entreprises liées ne peuvent être transférés vers une autre catégorie comptable.

 

 

Autres titres détenus à long terme. — Ce sont des titres acquis afin de favoriser le développement de relations professionnelles durables en créant un lien privilégié avec l'entreprise émettrice mais sans influence dans la gestion de l'entreprise dont les titres sont détenus en raison du faible pourcentage des droits de vote qu'ils représentent.

Les autres titres détenus à long terme sont enregistrés pour leur prix d’acquisition, frais exclus.

Ils figurent au bilan au plus bas de leur coût historique ou de leur valeur d'utilité. Cette dernière, pour les titres cotés ou non, correspond à ce que l'entreprise accepterait de décaisser pour obtenir ces titres si elle avait à les acquérir compte tenu de son objectif de détention. Les moins-values latentes font obligatoirement l'objet d’une dépréciation. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées.

Les titres enregistrés parmi les autres titres détenus à long terme ne peuvent être transférés vers une autre catégorie comptable.

 

Reclassement d’actifs financiers. — Dans un souci d’harmonisation et de cohérence avec les normes IFRS, le règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC) reprend les dispositions de l’avis n° 2008-19 du 8 décembre 2008 relatif aux transferts de titres hors de la catégorie « Titres de transaction » et hors de la catégorie « Titres de placement ».

 

Le reclassement hors de la catégorie « Titres de transaction », vers les catégories « Titres d’investissement » et « Titres de placement » est désormais possible dans les deux cas suivants :

 

a) dans des situations exceptionnelles de marché nécessitant un changement de stratégie ;

 

b) lorsque des titres à revenu fixe ne sont plus, postérieurement à leur acquisition, négociables sur un marché actif et si l’établissement a l’intention et la capacité de les détenir dans un avenir prévisible ou jusqu’à leur échéance.

 

Le transfert de la catégorie « Titres de placement » vers la catégorie « Titres d’investissement » est applicable à la date de transfert dans l’une ou l’autre des conditions suivantes :

 

a) dans des situations exceptionnelles de marché nécessitant un changement de stratégie ;

 

b) lorsque les titres à revenu fixe ne sont plus négociables sur un marché actif.

 

A noter que le Conseil national de la comptabilité, dans son communiqué du 23 mars 2009, précise que « les possibilités de transferts de portefeuille, en particulier du portefeuille de titres de placement vers le portefeuille de titres d’investissement telles qu’elles étaient prévues par l’article 19 du règlement CRB n°90-01 avant sa mise à jour par le règlement n° 2008-17 du CRC restent en vigueur et ne sont pas abrogées par le règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC).

 

Le règlement n° 2008-17 du CRC remplacé par le règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC) prévoyant des possibilités additionnelles de transferts entre portefeuilles, ces nouvelles possibilités de transferts complètent celles précédemment définies, et ce, à compter de la date d’application de ce règlement le 1er juillet 2008.

 

Par conséquent, un reclassement du portefeuille de titres de placement vers le portefeuille de titres d’investissement demeure possible sur simple changement d’intention, si au jour du transfert, tous les critères du portefeuille d’investissement sont remplis.

 

 

2.3.5. Immobilisations incorporelles et corporelles. — Les règles de comptabilisation des immobilisations sont définies par le règlement n° 2014-03 de l’ANC.

 

Immobilisations incorporelles. — Une immobilisation incorporelle est un actif non monétaire sans substance physique. Les immobilisations incorporelles sont inscrites pour leur coût d’acquisition qui comprend le prix d’achat et les frais accessoires. Elles sont amorties selon leur durée probable d’utilisation.

 

Les logiciels sont amortis sur une durée maximum de 3 ans.

 

Les fonds de commerce ne sont pas amortis mais font l’objet, le cas échéant, de dépréciations.

 

Les droits au bail sont amortis de manière linéaire, sur la durée de vie résiduelle du bail et font l’objet de dépréciations si nécessaire par rapport à la valeur de marché.

 

 

Immobilisations corporelles. — Une immobilisation corporelle est un actif physique détenu, soit pour être utilisé dans la production ou la fourniture de biens ou de services, soit pour être loué à des tiers, soit à des fins de gestion interne et dont l'entité attend qu'il soit utilisé au-delà de l'exercice en cours.

 

 

Les constructions étant des actifs composés de plusieurs éléments ayant des utilisations différentes dès l’origine, chaque élément est comptabilisé séparément à sa valeur d’acquisition et un plan d’amortissement propre à chacun des composants est retenu.

 

Le montant amortissable est la valeur brute sous déduction de la valeur résiduelle lorsque cette dernière est mesurable, significative et durable. Les principaux composants des constructions sont amortis selon la durée de consommation des avantages économiques attendus, soit en général la durée de vie du bien :

 

 

Composants

Durée d’utilité

Terrain

NA

Façades non destructibles

NA

Façades/couverture / étanchéité

15-30 ans

Fondations / ossatures

20- 40 ans

Ravalement

10-20 ans

Equipements techniques

10-30 ans

Aménagements techniques

10-30 ans

Aménagements intérieurs

8-30 ans

 

 

Les autres immobilisations corporelles sont inscrites à leur coût d’acquisition, à leur coût de production ou à leur coût réévalué. Le coût des immobilisations libellé en devises est converti en euros au cours du jour de l’opération. Les biens sont amortis selon la durée de consommation des avantages économiques attendus, soit en général la durée de vie du bien.

 

Le cas échéant, les immobilisations peuvent faire l’objet d’une dépréciation.

 

Les immeubles de placement constituent des immobilisations hors exploitation et sont comptabilisés suivant la méthode des composants.

 

 

2.3.6. Dettes représentées par un titre. — Les dettes représentées par un titre sont présentées selon la nature de leur support : bons de caisse, titres du marché interbancaire et titres de créances négociables, titres obligataires et assimilés, à l’exclusion des titres subordonnés qui sont classés sur une ligne spécifique au passif.

 

Les intérêts courus non échus attachés à ces titres sont portés dans un compte de dettes rattachées en contrepartie du compte de résultat.

 

Les frais d’émission sont pris en charge dans la totalité de l’exercice ou étalés sur la durée de vie des emprunts correspondants. Les primes d’émission et de remboursement sont étalées sur la durée de la vie de l’emprunt par le biais d’un compte de charges à répartir.

 

Pour les dettes structurées, en application du principe de prudence, seule la partie certaine de la rémunération ou du principal est comptabilisée. Un gain latent n’est pas enregistré. Une perte latente fait l’objet d’une provision.

 

 

2.3.7. Provisions. — Ce poste recouvre les provisions destinées à couvrir des risques et des charges directement liés ou non liés à des opérations bancaires au sens de l'article L311-1 du Code monétaire et financier et des opérations connexes définies à l'article L311-2 de ce même Code, nettement précisées quant à leur objet, et dont le montant ou l'échéance ne peuvent être fixés de façon précise. A moins d’être couverte par un texte spécifique, la constitution de telles provisions est subordonnée à l’existence d’une obligation envers un tiers à la clôture et à l’absence de contrepartie équivalente attendue de ce tiers, conformément aux dispositions du CRC n° 2000-06.

 

Il comprend notamment une provision pour engagements sociaux, une provision pour risques de contrepartie et une provision pour épargne logement.

 

Engagements sociaux. — Les avantages versés au personnel sont comptabilisés en application de la recommandation n° 2013-R-02 de l’Autorité des Normes comptables. Ils sont classés en 4 catégories :

— Avantages à court terme : Les avantages à court terme recouvrent principalement les salaires, congés annuels, intéressement, participation, primes payés dans les douze mois de la clôture de l’exercice et se rattachant à cet exercice. Ils sont comptabilisés en charge de l’exercice y compris pour les montants restant dus à la clôture.

 

— Avantages à long terme : Les avantages à long terme sont des avantages généralement liés à l’ancienneté, versés à des salariés en activité et payés au-delà de douze mois de la clôture de l’exercice; il s’agit en particulier des primes pour médaille du travail. Ces engagements font l’objet d’une provision correspondant à la valeur des engagements à la clôture.

 

Ces derniers sont évalués selon une méthode actuarielle tenant compte d’hypothèses démographiques et financières telles que l’âge, l’ancienneté, la probabilité de présence à la date d’attribution de l’avantage et le taux d’actualisation. Ce calcul opère une répartition de la charge dans le temps en fonction de la période d’activité des membres du personnel (méthode des unités de crédits projetées).

 

— Indemnités de fin de contrat de travail : Il s’agit des indemnités accordées aux salariés lors de la résiliation de leur contrat de travail avant le départ en retraite, que ce soit en cas de licenciement ou d’acceptation d’un plan de départ volontaire. Les indemnités de fin de contrat de travail font l’objet d’une provision. Celles qui sont versées plus de douze mois après la date de clôture donnent lieu à actualisation.

 

— Avantages postérieurs à l’emploi : Les avantages au personnel postérieurs à l’emploi recouvrent les indemnités de départ en retraite, les retraites et avantages aux retraités.

 

Ces avantages peuvent être classés en deux catégories : les régimes à cotisations définies (non représentatifs d’un engagement à provisionner pour l’entreprise) et les régimes à prestations définies (représentatifs d’un engagement à la charge de l’entreprise et donnant lieu à évaluation et provisionnement).

 

Les engagements sociaux qui ne sont pas couverts par des cotisations passées en charge et versées à des fonds de retraite ou d’assurance sont provisionnés au passif du bilan.

 

La méthode d’évaluation utilisée est identique à celle décrite pour les avantages à long terme.

 

La comptabilisation des engagements tient compte de la valeur des actifs constitués en couverture des engagements et des éléments actuariels non-reconnus.

 

Les écarts actuariels des avantages postérieurs à l’emploi, représentatifs des différences liées aux hypothèses de calcul (départs anticipés, taux d’actualisation, etc.) ou constatées entre les hypothèses actuarielles et les calculs réels (rendement des actifs de couverture, etc.) sont amortis selon la règle dite du corridor, c’est-à-dire pour la partie qui excède une variation de plus ou moins 10 % des engagements ou des actifs.

 

La charge annuelle au titre des régimes à prestations définies comprend le coût des services rendus de l’année, le coût financier net lié à l’actualisation des engagements nets des actifs de couverture, et le coût des services passés et éventuellement l’amortissement des éléments non reconnus que sont les écarts actuariels.

 

Provisions épargne logement. — Les comptes épargne logement (CEL) et les plans épargne logement (PEL) sont des produits d’épargne proposés aux particuliers dont les caractéristiques sont définies par la loi de 1965 sur l’épargne logement et les décrets pris en application de cette loi.

 

Le régime d’épargne logement génère des engagements de deux natures pour les établissements qui commercialisent ces produits :

— l’engagement de devoir, dans le futur, accorder à la clientèle des crédits à un taux déterminé fixé à l’ouverture du contrat pour les PEL ou à un taux fonction de la phase d’épargne pour les contrats CEL ;

 

— l’engagement de devoir rémunérer l’épargne dans le futur à un taux fixé à l’ouverture du contrat pour une durée indéterminée pour les PEL ou à un taux fixé chaque semestre en fonction d’une formule d’indexation fixée par la loi pour les contrats de CEL.

 

Les engagements présentant des conséquences potentiellement défavorables sont évalués pour chacune des générations de plans d’épargne logement d’une part et pour l’ensemble des comptes épargne logement d’autre part.

 

Les risques attachés à ces engagements sont couverts par une provision dont le montant est déterminé par l’actualisation des résultats futurs dégagés sur les encours en risques :

 

— l’encours d’épargne en risque correspond au niveau d’épargne futur incertain des plans existant à la date de calcul de la provision. Il est estimé statistiquement en tenant compte du comportement des souscripteurs épargnants, pour chaque période future, par différence entre les encours d’épargne probables et les encours d’épargne minimum attendus ;

 

— l’encours de crédits en risque correspond aux encours de crédits déjà réalisés mais non encore échus à la date de calcul et des crédits futurs estimés statistiquement en tenant compte du comportement de la clientèle et des droits acquis et projetés attachés aux comptes et plans d’épargne logement.

 

Les résultats des périodes futures sur la phase d’épargne sont déterminés, pour une génération considérée, par différence entre le taux réglementé offert et la rémunération attendue pour un produit d’épargne concurrent.

 

Les résultats des périodes futures sur la phase de crédit sont déterminés par différence entre le taux fixé à l’ouverture du contrat pour les PEL ou à un taux fonction de la phase d’épargne pour les contrats de CEL, et le taux anticipé des prêts à l’habitat non réglementés.

 

Lorsque la somme algébrique de la mesure des engagements futurs sur la phase d’épargne et sur la phase de crédit d’une même génération de contrats traduit une situation potentiellement défavorable, une provision est constituée, sans compensation entre les générations. Les engagements sont estimés par application de la méthode Monte-Carlo pour traduire l’incertitude sur les évolutions potentielles des taux d’intérêt et leurs conséquences sur les comportements futurs modélisés des clients et sur les encours en risque.

 

La provision est inscrite au passif du bilan et les variations sont enregistrées en produit net bancaire.

 

 

2.3.8. Fonds pour risques bancaires généraux. — Ces fonds sont destinés à couvrir les risques inhérents aux activités de l’entité, conformément aux conditions requises par l'article 3 du règlement n° 90-02 du CRBF.

 

Ils comprennent également les montants dotés au Fonds Régional de Solidarité et aux fonds constitués dans le cadre du mécanisme de garantie (cf. §1.2).

 

 

2.3.9. Instruments financiers à terme. — Les opérations de couverture et de marché sur des instruments financiers à terme de taux d’intérêt, de change ou d'actions sont enregistrées conformément aux dispositions du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC).

 

Les engagements relatifs à ces opérations sont inscrits dans les comptes de hors bilan pour la valeur nominale des contrats. A la date de clôture, le montant de ces engagements représente le volume des opérations non dénouées à la clôture.

 

Les principes comptables appliqués diffèrent selon la nature des instruments et les intentions des opérateurs à l'origine.

 

 

Opérations fermes. — Les contrats d'échange de taux et assimilés (accords de taux futurs, garantie de taux plancher et plafond) sont classés selon le critère de l'intention initiale dans les catégories suivantes :

— microcouverture (couverture affectée) ;

 

— macrocouverture (gestion globale de bilan) ;

 

— positions spéculatives / positions ouvertes isolées ;

 

— gestion spécialisée d’un portefeuille de transaction.

 

Les montants perçus ou payés concernant les deux premières catégories sont comptabilisés prorata temporis dans le compte de résultat.

 

Les charges et produits d’instruments utilisés à titre de couverture d’un élément ou d’un ensemble d’éléments homogènes sont enregistrés en résultat de manière symétrique à la prise en compte des produits et charges sur les éléments couverts. Les éléments de résultat de l’instrument de couverture sont comptabilisés dans le même poste que les produits et charges concernant les éléments couverts en « Intérêts et produits assimilés » et « Intérêts et charges assimilées ». Le poste « Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation » est utilisé lorsque les éléments couverts sont inclus dans le portefeuille de négociation.

 

En cas de surcouverture caractérisée, une provision pourra être constituée sur l’instrument de couverture, à hauteur de la quote-part en surcouverture, si l’instrument est en moins-value latente. Dans ce cas, la dotation aux provisions affectera le poste « Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation ».

 

Les charges et produits relatifs aux instruments financiers à terme ayant pour objet de couvrir et de gérer un risque global de taux sont inscrits prorata temporis en compte de résultat au poste « Intérêts et produits assimilés » et « Intérêts et charges assimilées ». Les gains et les pertes latents ne sont pas enregistrés.

 

Les charges et les produits relatifs à certains contrats constituant des positions ouvertes isolées sont enregistrés dans les résultats au dénouement des contrats ou prorata temporis selon la nature de l’instrument.

 

La comptabilisation des plus ou moins-values latentes est fonction de la nature des marchés concernés (organisés et assimilés ou de gré à gré).

 

Sur les marchés de gré à gré (qui incluent les opérations traitées en chambres de compensation), les pertes latentes éventuelles, constatées par rapport à la valeur de marché, font l’objet d’une provision. Les plus-values latentes ne sont pas enregistrées.

 

Sur les marchés organisés ou assimilés, les instruments bénéficient d’une cotation permanente et d’une liquidité suffisante pour justifier leur valorisation au prix de marché.

 

Les contrats relevant de la gestion spécialisée sont valorisés en tenant compte d’une décote pour risque de contrepartie et valeur actualisée des frais de gestion futurs, si ces ajustements de valorisation sont significatifs. Les dérivés traités avec une contrepartie membre du mécanisme de solidarité du Groupe BPCE (cf. note 1.2.) ne font pas l’objet de ces ajustements de valorisation. Les variations de valeur d’un arrêté comptable à l’autre sont inscrites immédiatement en compte de résultat au poste « Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation ».

 

Les soultes de résiliation ou d'assignation sont comptabilisées comme suit :

— pour les opérations classées en gestion spécialisée ou en position ouverte isolée, les soultes sont rapportées immédiatement en compte de résultat ;

 

— pour les opérations de microcouverture et de macrocouverture, les soultes sont soit amorties sur la durée de vie résiduelle de l'élément anciennement couvert soit rapportées immédiatement en compte de résultat.

 

 

Opérations conditionnelles. — Le montant notionnel de l'instrument sous-jacent sur lequel porte l'option ou le contrat à terme est enregistré en distinguant les contrats de couverture des contrats négociés dans le cadre d'opérations de marché.

 

Pour les opérations sur options de taux d’intérêt, de change ou sur actions, les primes payées ou encaissées sont enregistrées en compte d'attente. A la clôture de l'exercice, ces options font l'objet d'une valorisation portée en compte de résultat dans le cas de produits cotés sur un marché organisé ou assimilé. Pour les marchés de gré à gré, seules les moins-values font l’objet d’une provision et les plus-values latentes ne sont pas enregistrées. Lors de la revente, du rachat, de l'exercice ou à l'expiration, les primes sont enregistrées immédiatement en compte de résultat.

 

Pour les opérations de couverture, les produits et charges sont rapportés de manière symétrique à ceux afférents à l'élément couvert. Les instruments conditionnels vendeurs ne sont pas éligibles au classement en macrocouverture.

 

Les marchés de gré à gré peuvent être assimilés à des marchés organisés lorsque les établissements qui jouent le rôle de mainteneurs de marchés garantissent des cotations permanentes dans des fourchettes réalistes ou lorsque des cotations de l’instrument financier sous-jacent s’effectuent elles-mêmes sur un marché organisé.

 

 

2.3.10. Intérêts et assimilés – Commissions. — Les intérêts et les commissions assimilables par nature à des intérêts sont enregistrés en compte de résultat prorata temporis.

Le groupe a choisi l’option suivante concernant les intérêts négatifs :

 

— lorsque la rémunération d’un actif est négative, elle est présentée au compte de résultat en diminution des produits d’intérêts ;

 

— lorsque la rémunération d’un passif est positive, elle est présentée au compte de résultat en diminution des charges d’intérêts.

 

Les commissions et coûts liées à l'octroi ou à l'acquisition d'un concours sont notamment assimilés à des compléments d’intérêts et sont étalés sur la durée de vie effective du crédit au prorata du capital restant dû.

Les autres commissions sont enregistrées selon la nature de la prestation :

 

– commissions rémunérant une prestation instantanée : enregistrement lors de l’achèvement des prestations ;

 

– commissions rémunérant une prestation continue ou discontinue avec plusieurs échéances successives échelonnées : enregistrement au fur et à mesure de l’exécution de la prestation.

 

 

2.3.11. Revenus des titres. — Les dividendes sont comptabilisés dès que leur paiement a été décidé par l’organe compétent. Ils sont enregistrés en « Revenus des titres à revenu variable ».

 

Les revenus d'obligations ou des titres de créances négociables sont comptabilisés pour la partie courue dans l'exercice. Il en est de même pour les titres supersubordonnés à durée indéterminée répondant à la définition d’un instrument de fonds propres prudentiels Tier 1. Le groupe considère en effet que ces revenus ont le caractère d’intérêts.

 

 

2.3.12. Impôt sur les bénéfices. — Les réseaux Caisses d’Epargne et Banques Populaires ont décidé depuis l’exercice 2009 de bénéficier des dispositions de l’article 91 de la Loi de finances rectificative pour 2008, qui étend le mécanisme de l’intégration fiscale aux réseaux bancaires mutualistes. Ce mécanisme s’inspire de l’intégration fiscale ouverte aux mutuelles d’assurance et tient compte de critères d’intégration autres que capitalistiques (le critère usuel étant une détention du capital à partir de 95 %).

 

La Banque Populaire Atlantique a signé avec BPCE une convention d’intégration fiscale qui lui assure de constater dans ses comptes la dette d’impôt dont elle aurait été redevable en l’absence d’intégration fiscale mutualiste.

 

La charge d’impôt de l’exercice correspond à l’impôt sur les sociétés dû au titre de l’exercice ainsi qu’à la provision pour impôts sur les GIE fiscaux.

 

 

2.3.13. Contributions aux mécanismes de résolution bancaire. — Au 31 décembre 2015, les modalités d’alimentation du fonds de garantie des dépôts et de résolution ont été modifiées par un arrêté du 27 octobre 2015. Les cotisations versées sur l’exercice (contributions non remboursables en cas de retrait volontaire d’agrément) représentent 27 milliers d’euros. Les contributions versées sous forme de certificats d’associé ou d’association et de dépôts de garantie espèces qui sont inscrites à l’actif du bilan s’élèvent à 6 959 milliers d’euros.

 

La directive 2014/59/UE dite BRRD (Bank Recovery and Resolution Directive) qui établit un cadre pour le redressement et la résolution des établissements de crédit et des entreprises d’investissement et le règlement européen 806/2014 (règlement MRU) ont instauré la mise en place d’un fonds de résolution à partir de 2015. En 2016, ce fonds deviendra un Fonds de Résolution Unique (FRU) entre les États membres participants au Mécanisme de surveillance unique (MSU). Le FRU est un dispositif de financement de la résolution à la disposition de l’autorité de résolution. Celle-ci pourra faire appel à ce fonds dans le cadre de la mise en œuvre des procédures de résolution.

 

En 2015, conformément au règlement délégué 2015/63 complétant la directive BRRD sur les contributions ex-ante aux dispositifs de financement pour la résolution et à l’arrêté du 31 décembre 2015, le montant des contributions versées à la disposition du fonds représente 861 milliers d’euros dont 603 milliers d’euros comptabilisés en charge et 258 milliers d’euros sous forme de dépôts de garantie espèces qui sont inscrits à l’actif du bilan.

 

 

Note 3. – Informations sur le bilan.

 

Sauf information contraire, les notes explicatives sur les postes du bilan sont présentées en milliers d’euros et nettes d'amortissements et de dépréciations.

 

Certaines informations relatives au risque de crédit requises par le règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC) sont présentées dans le rapport de gestion des risques. Elles font partie des comptes certifiés par les commissaires aux comptes.

 

 

3.1. Opérations interbancaires :

 

Actif

31/12/2015

31/12/2014

Créances à vue

240 373

205 768

Comptes ordinaires

1 617

373

Comptes et prêts au jour le jour

235 795

196 479

Valeurs non imputées

2 961

8 916

Créances à terme

506 458

655 863

Comptes et prêts à terme

506 083

655 489

Prêts subordonnés et participatifs

375

374

Créances rattachées

3 405

7 075

Total

750 235

868 706

 

Les créances sur opérations avec le réseau se décomposent en 235 795 milliers d'euros à vue et 171 586 milliers d'euros à terme.

 

La centralisation à la Caisse des dépôts et consignations de la collecte du Livret A et du LDD représente 277 897 milliers d'euros au 31 décembre 2015.

 

 

Passif

31/12/2015

31/12/2014

Dettes à vue

43 108

32 809

Comptes ordinaires créditeurs

5 461

5 446

Comptes et emprunts au jour le jour

29 211

19 150

Autres sommes dues

8 436

8 213

Dettes à terme

1 517 673

2 011 293

Comptes et emprunts à terme

1 504 660

1 998 280

Valeurs et titres donnés en pension à terme

13 013

13 013

Dettes rattachées

14 942

17 168

Total

1 575 721

2 061 268

 

Les dettes sur opérations avec le réseau se décomposent en 29 211 milliers d'euros à vue et 1 013 200 milliers d'euros à terme.

 

3.2. Opérations avec la clientèle :

 

3.2.1. Opérations avec la clientèle :

 

 

Actif

31/12/2015

31/12/2014

Comptes ordinaires débiteurs

244 591

227 554

Créances commerciales

73 263

80 460

Crédits à l'exportation

2 738

1 787

Crédits de trésorerie et de consommation

398 236

359 437

Crédits à l'équipement

2 605 967

2 534 917

Crédits à l'habitat

3 236 507

3 330 212

Autres crédits à la clientèle

3 830

3 379

Prêts subordonnés

1 135

1 265

Autres

24 826

23 157

Autres concours à la clientèle

6 273 239

6 254 154

Créances rattachées

17 752

20 227

Créances douteuses

367 240

343 906

Dépréciations des créances sur la clientèle

-192 055

-182 651

Total

6 784 033

6 743 651

 

Passif

31/12/2015

31/12/2014

Livret A

411 627

416 124

PEL / CEL

691 481

599 804

Autres comptes d'épargne à régime spécial

1 504 133

1 329 498

Comptes d'épargne à régime spécial

2 607 241

2 345 426

Autres comptes et emprunts auprès de la clientèle (1)

3 810 773

3 521 230

Autres sommes dues

17 612

14 719

Dettes rattachées

86 706

73 184

Total

6 522 334

5 954 558

(1) Détail des comptes et emprunts auprès de la clientèle

 

 

31/12/2015

31/12/2014

A vue

A terme

Total

A vue

A terme

Total

Comptes ordinaires créditeurs

1 986 822

////

1 986 822

1 721 949

////

1 721 948

Emprunts auprès de la clientèle financière

0

1

1

0

0

0

Autres comptes et emprunts

0

1 823 950

1 823 950

0

1 799 281

1 799 281

Total

1 986 822

1 823 951

3 810 773

1 721 949

1 799 281

3 521 230

 

 

3.2.2. Répartition des encours de crédit par agent économique :

 

 

 

Créances saines

Créances douteuses

Dont créances douteuses compromises

Brut

Dépréciation individuelle

Brut

Dépréciation individuelle

Société non financières

3 082 533

244 883

-145 915

164 069

-123 941

Entrepreneurs individuels

443 834

40 380

-19 285

25 800

-17 781

Particuliers

2 999 608

81 606

-26 660

45 912

-24 648

Administrations privées

21 905

110

-58

104

-56

Administrations publiques et Sécurité Sociale

11 705

0

0

0

0

Autres

6 682

263

-138

263

-138

Total au 31/12/2015

6 566 267

367 242

-192 056

236 148

-166 564

Total au 31/12/2014

6 539 009

343 907

-182 651

224 287

-161 719

 

3.3. Effets publics, obligations, actions, autres titres à revenu fixe et variable

 

3.3.1. Portefeuille titres :

 

 

 

31/12/2015

31/12/2014

Placement

Investissement

Total

Placement

Investissement

Total

Obligations et autres titres à revenu fixe

102 692

792 259

894 951

102 697

794 793

897 490

Valeurs brutes cotés

100 000

642 809

742 809

100 000

68 514

168 514

Dépréciations

0

0

0

0

0

0

Créances rattachées

2 692

1 296

3 988

2 697

0

2 697

Valeurs brutes non cotés

0

143 945

143 945

0

723 045

723 045

Dépréciations

0

-962

-962

0

-1 478

-1 478

Créances rattachées

0

5 171

5 171

0

4 712

4 712

Actions et autres titres à revenu variable

5 830

0

5 830

3 965

0

3 965

Montants bruts cotés

0

///

0

0

///

0

Dépréciations

0

///

0

0

///

0

Montants bruts non cotés

6 108

///

6 108

4 275

///

4 275

Dépréciations

-278

///

-278

-310

///

-310

Total

108 522

792 259

900 781

106 662

794 793

901 455

 

Le poste « obligations et autres titres à revenu fixe » des titres d’investissement, comprend les titres résultant de la participation de l’établissement à l’opération « Titrisation » du Groupe BPCE (voir note 1.3).

 

Pour les effets publics et valeurs assimilées, le montant des créances représentatives des titres prêtés s’élève à 582 100 milliers d’euros.

 

La valeur de marché des titres d’investissement s’élève à 800 614 milliers d’euros.

 

Les moins-values latentes faisant l’objet d’une dépréciation sur les titres de placement s’élèvent à 278 milliers d’euros au 31 décembre 2015 contre 310 milliers d’euros au 31 décembre 2014.

 

Les plus-values latentes sur les titres de placement s’élèvent à 2 872 milliers d’euros au 31 décembre 2015 contre 1 951 milliers d’euros au 31 décembre 2014.

 

Les plus-values latentes sur les titres d’investissement s’élèvent à 2 642 milliers d’euros au 31 décembre 2015. Au 31 décembre 2014, les plus-values latentes sur les titres d’investissement s’élevaient à 2 978 milliers d’euros.

 

Les moins-values latentes sur les titres d’investissement s’élèvent à 962 milliers d’euros au 31 décembre 2015 contre 1 478 milliers d’euros au 31 décembre 2014.

 

La part des obligations et autres titres à revenu fixe émis par des organismes publics s'élève à 150 111 milliers d'euros au 31 décembre 2015.

 

Parmi les actions et autres titres à revenu variable sont enregistrés 1 353 milliers d’euros d’OPCVM au 31 décembre 2015 (contre 1 428 milliers d’euros d’OPCVM au 31 décembre 2014).

 

 

3.3.2. Reclassements d’actifs. — La banque populaire atlantique n’a pas opéré de reclassements d’actif en application des dispositions du règlement CRC n° 2008-17 du 10 décembre 2008 afférent aux transferts de titres hors de la catégorie « Titres de transaction » et hors de la catégorie « Titres de placement ».

 

3.4. Participations, parts dans les entreprises liées, autres titres détenus à long terme :

 

3.4.1. Evolution des participations, parts dans les entreprises liées et autres titres détenus à long terme :

 

 

 

01/01/2015

Augmentation

Diminution

31/12/2015

Participations et autres titres détenus à long terme

414 933

2 870

3 117

414 686

Parts dans les entreprises liées

4 480

0

0

4 480

Valeurs brutes

419 413

2 870

3 117

419 166

Participations et autres titres à long terme

-40

-259

0

-299

Parts dans les entreprises liées

-7

0

-7

0

Dépréciations

-47

-259

-7

-299

Immobilisations financières nettes

419 366

2 611

3 110

418 867

 

Les autres titres détenus à long terme incluent notamment les certificats d’association au fonds de garantie des dépôts (1 444 milliers d’euros)

 

3.4.2. Tableau des filiales et participations :

 

 

Capital

Capitaux propres autres que le capital y compris FRBG

Quote-part capital détenue en %

Valeur comptable des titres détenus

CA HT ou PNB du dernier exercice écoulé

Résultats

Dividendes encaissés au cours de l'exercice

Observations

Brute

Nette

A. Renseignements détaillés sur chaque titre dont la valeur excède 1 % du capital de la société astreinte à la publication :

1- Filiales détenues à + de 50 %

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Atlantique plus

4 227

1 371

100.00%

4 227

4 227

994

939

452

(1)

2. Participations détenues entre 10 et 50 %

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Crédit Maritime Atlantique

63 809

8 745

21.63%

13 896

13 896

29 845

2 016

263

(2)

SCR Ouest Croissance

96 948

52 105

38.00%

51 076

51 076

5 198

2 048

416

(2)

3. Autres participations < à 10 %

 

 

 

 

 

 

 

 

 

BPCE

155 742

12 505 896

2.19%

324 243

324 243

-120 990

1 146 496

7 658

(2)

Informatique banque populaire

89 733

-26 181

4.13%

3 709

3 709

321 770

565

0

(2)

IBP investissements

43 969

0

10.98%

6 304

6 304

33 184

0

0

 

BP développement

456 117

229 760

1.92%

7 396

7 396

57 621

32 451

212

(2)

B. renseignements globaux sur les autres titres dont la valeur n'excède pas 1 % du capital de la société astreinte à la publication :

Filiales françaises

 

 

 

254

254

 

 

2 375

 

Filiales étrangères

 

 

 

0

0

 

 

0

 

Participations dans les sociétés françaises

 

 

 

8 059

7 761

 

 

157

 

Participations dans les sociétés étrangères

 

 

 

2

2

 

 

0

 

Dont participations dans les sociétés cotées

 

 

 

 

 

 

 

 

 

(1) le capital, les capitaux propres, le PNB ou le CA, le résultat sont des chiffres 2015

(2) le capital, les capitaux propres, le PNB ou le CA, le résultat sont des chiffres 2014

 

3.5. Opérations de crédit-bail et de locations simples :

 

 

31/12/2015

31/12/2014

Mobilier

Location simple

Total

Mobilier

Location simple

Total

Encours clientèle

333 376

14 093

347 469

324 631

17 583

342 214

Biens temporairement non loués

58

 

58

53

 

53

Encours douteux

3 201

275

3 476

3 111

223

3 334

Dépréciation

-2 822

-221

-3 043

-2 900

-213

-3 113

Total

333 813

14 147

347 960

324 895

17 593

342 488

 

3.6. Immobilisations incorporelles et corporelles :

3.6.1. Immobilisations incorporelles :

 

 

01/01/2015

Augmentation

Diminution

31/12/2015

Valeurs brutes

8 931

297

74

9 153

Droits au bail et fonds commerciaux

5 625

24

0

5 648

Logiciels

3 306

273

74

3 505

Amortissements et dépréciations

-8 096

-343

-74

-8 365

Droits au bail et fonds commerciaux

-4 918

-166

0

-5 084

Logiciels

-3 178

-177

-74

-3 281

Total valeurs nettes

835

-46

0

788

 

3.6.2. Immobilisations corporelles :

 

 

01/01/2015

Augmentation

Diminution

31/12/2015

Valeurs brutes

166 462

11 041

-8 005

169 498

Immobilisations corporelles d'exploitation

165 249

11 041

-7 991

168 299

Terrains

5 751

56

-56

5 751

Constructions

44 765

188

-419

44 534

Parts de SCI

1 118

0

0

1 118

Autres

113 615

10 797

-7 516

116 896

Immobilisations hors exploitation

1 213

0

-14

1 199

Amortissements et dépréciations

-92 685

-8 159

7 380

-93 464

Immobilisations corporelles d'exploitation

-91 821

-8 141

7 366

-92 596

Constructions

-22 726

-1 431

410

-23 747

Autres

-69 095

-6 710

6 956

-68 849

Immobilisations hors exploitation

-864

-18

14

-868

Total valeurs nettes

73 776

2 882

-625

76 033

 

3.7. Dettes représentées par un titre :

 

 

31/12/2015

31/12/2014

Bons de caisse et bons d'épargne

1 000

1 607

Titres du marché interbancaire et de créances négociables

87 255

308 755

Dettes rattachées

1 533

2 285

Total

89 788

312 647

 

3.8. Autres actifs et autres passifs :

 

 

31/12/2015

31/12/2014

Actif

Passif

Actif

Passif

Primes sur instruments conditionnels achetés et vendus

7 161

141

8 244

112

Dettes sur titres empruntés et autres dettes de titres

////

2 668

////

3 626

Créances et dettes sociales et fiscales

18 261

20 040

23 819

18 186

Dépôts de garantie reçus et versés

129

125

131

127

Autres débiteurs divers, autres créditeurs divers

30 115

20 860

40 832

15 615

Total

55 666

43 834

73 026

37 865

 

3.9. Comptes de régularisation :

 

 

31/12/2015

31/12/2014

Actif

Passif

Actif

Passif

Charges et produits constatés d'avance

12 576

96 741

11 233

90 812

Produits à recevoir/Charges à payer

30 411

45 059

27 974

44 744

Valeurs à l'encaissement

2 312

1 525

2 517

124

Autres

15 264

50 762

44 564

92 839

Total

60 563

194 087

86 288

228 519

 

3.10. Provisions :

3.10.1. Tableau de variations des provisions

 

 

01/01/2015

Dotations

Reprises

Autre

31/12/2015

Provisions pour risques de contrepartie

19 479

3 192

-2 900

 

19 772

Provisions pour engagements sociaux

29 005

990

-1 086

3 036

31 945

Provisions pour PEL/CEL

6 696

285

0

 

6 981

Immobilisations financières

104

0

0

 

104

Provisions pour impôts

3 981

292

0

 

4 273

Autres

4 174

3 129

-619

 

6 684

Autres provisions pour risques

8 259

3 421

-619

 

11 061

Total

63 439

7 888

-4 605

3 036

69 759

 

3.10.2. Provisions et dépréciations constituées en couverture du risque de contrepartie :

 

 

01/01/2015

Dotations

Utilisations

Reprises

31/12/2015

Dépréciations sur créances sur la clientèle

185 851

53 301

-31 448

-12 521

195 185

Dépréciations sur autres créances

353

804

-169

0

987

Dépréciations inscrites en déduction des éléments d'actifs

186 203

54 105

-31 617

-12 521

196 172

Provisions sur engagements hors bilan

2 550

2 083

-2 503

0

2 130

Provisions pour risques de contrepartie clientèle

16 929

1 109

-396

0

17 642

Provisions pour risques de contrepartie inscrites au passif

19 479

3 192

-2 899

0

19 772

Total

205 682

57 297

-34 516

-12 521

215 944

 

Depuis mai 2015, la Banque Populaire Atlantique ne rachète plus les créances douteuses ou impayées qu’elle a préalablement cédées au FCT. La gestion des impayés, du douteux et du contentieux de l’ensemble des créances cédées par les établissements du Groupe BPCE est réalisée au sein du FCT BPCE Master Home Loans.

 

La Banque Populaire Atlantique est toujours exposée à un risque équivalent à celui de ses propres créances cédées, mais ce risque prend désormais la forme d’une garantie accordée au FCT BPCE Master Home Loans Demut dont le rôle est de démutualiser les flux servis par les différentes tranches de titres émises par le FCT BPCE Master Home Loans. Pour les créances qu’elle a cédées au FCT, la Banque Populaire Atlantique comptabilise désormais au passif des provisions pour risque d’exécution des engagements par signature en remplacement et pour un montant équivalent à celui des provisions sur base de portefeuilles.

 

L’engagement de garantie étant déjà provisionné, il ne figure pas au hors bilan.

 

3.10.3. Provisions pour engagements sociaux :

— Avantages postérieurs à l'emploi à cotisations définies : Les régimes à cotisations définies concernent les régimes de retraites obligatoires gérés par la sécurité sociale et par les caisses de retraite AGIRC et ARRCO et des régimes sur complémentaires auxquels adhèrent les Caisses d’Epargne et les Banques Populaires. L'engagement de la Banque Populaire Atlantique est limité au versement des cotisations (5 573 milliers d'euros en 2015).

 

 

— Avantages postérieurs à l'emploi à prestations définies et avantages à long terme : Les engagements de la Banque Populaire Atlantique concernent les régimes suivants :

– le régime de retraite des Banques Populaires géré par la Caisse Autonome de Retraite des Banques Populaires (CARBP) concerne les prestations de retraite issues de la fermeture du régime de retraite bancaire au 31 décembre 1993 ;

 

– retraites et assimilés : indemnités de fin de carrière et avantages accordés aux retraités ;

 

– autres : bonification pour médailles d'honneur du travail et autres avantages à long terme.

 

Ces engagements sont calculés conformément aux dispositions de la recommandation n° 2013-R-02 de l’Autorité des normes comptables.

 

 

Analyse des actifs et passifs comptabilisés au bilan :

 

 

Retraite

IFC

Médailles

Total

Engagement brut

37 706

15 469

5 943

 

Actif en couverture

19 942

9 164

 

 

Engagement net

17 764

6 305

5 943

30 012

Provision de passif

16 798

5 661

5 943

28 403

Ecarts actuariels non comptabilisés

959

644

0

1 603

Taux actualisation

1.82%

2.09%

1.54%

 

 

Principales hypothèses actuarielles. — Sur l’année 2015, sur l’ensemble des 103.8 millions d’euros d’écarts actuariels générés sur les engagements de la Caisse Autonome de Retraite des Banques Populaires, 61.3 millions d’euros proviennent des écarts liés à la mise à jour du taux d’actualisation, 7.6 millions d’euros proviennent des ajustements liés à l’expérience et 5.5 millions d’euros proviennent des écarts démographiques. Les écarts actuariels sur le rendement des actifs est de 29.3 millions d’euros.

 

Au 31 décembre 2015, les actifs de couverture du régime de retraite des Banques Populaires sont répartis à hauteur de 50,2 % en obligations, 39,4 % en actions et 10,4 % en actifs monétaires.

 

Les tables de mortalité utilisées sont :

– TF00/02 pour les IFC, médailles et autres avantages ;

 

– TGH TGF 05 pour CGPCE et CARBP.

 

Le taux d’actualisation utilisé est un taux « Euro corporate Composite AA+ ».

 

3.10.4. Provisions PEL / CEL :

— Encours de dépôts collectés :

 

 

31/12/2015

31/12/2014

Encours collectés au titre des Plans d'épargne logement (PEL) ancienneté de moins de 4 ans

298 826

183 376

Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans

103 905

106 862

Ancienneté de plus de 10 ans

199 984

220 785

Encours collectés au titre des plans épargne logement

602 715

511 023

Encours collectés au titre des comptes épargne logement

75 049

80 941

Total des encours collectés au titre de l'épargne logement

677 764

591 964

 

— Encours de crédits octroyés

 

 

31/12/2015

31/12/2014

Encours de crédits octroyés au titre des plans épargne logement

1 963

2 817

Encours de crédits octroyés au titre des comptes épargne logement

14 428

20 586

Total des encours de crédits octroyés au titre de l'épargne logement

16 391

23 403

 

 

— Provisions sur engagements liés aux comptes et plans épargne logement (PEL et CEL) :

 

 

31/12/2014

Dotations/Reprises nettes

31/12/2015

Provisions constituées au titre des PEL ancienneté de moins de 4 ans

1 596

1 498

3 094

Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans

729

-145

584

Ancienneté de plus de 10 ans

3 328

-792

2 536

Provisions constituées au titre des plans épargne logement

5 654

561

6 214

Provisions constituées au titre des comptes épargne logement

1 230

-318

912

Provisions constituées au titre des crédits PEL

-24

7

-17

Provisions constituées au titre des crédits CEL

-164

35

-129

Provisions constituées au titre des crédits épargne logement

-188

42

-146

Total des provisions constituées au titre de l'épargne logement

6 696

285

6 981

 

3.11. Fonds pour risques bancaires généraux :

 

 

01/01/2015

Augmentation

Diminution

31/12/2015

Fonds pour Risques Bancaires Généraux

146 903

0

0

146 903

Total

146 903

0

0

146 903

 

Au 31 décembre 2015, les Fonds pour risques bancaires généraux incluent notamment 22 206 milliers d'euros affectés au Fond Réseau Banque Populaire, 8 945 milliers d'euros affectés au Fonds de Garantie Mutuel et 9 201 milliers d'euros affectés au Fonds Régional de Solidarité.

 

3.12. Capitaux propres :

 

 

Capital

Primes d'émission

Réserves/autres

Report à nouveau

Résultat

Total capitaux propres hors FRBG

Total au 31/12/2013

372 402

10 386

340 401

12 922

29 146

765 257

Mouvements de l'exercice

6 125

0

19 171

-1 895

5 775

29 176

Total au 31/12/2014

378 527

10 386

359 572

11 027

34 921

794 433

Variation de capital

25 841

0

0

 

0

25 841

Affectation résultat n-1

0

0

27 738

265

-28 003

1

Résultat de la période

0

0

0

0

30 263

30 263

Distribution de dividendes

0

0

0

 

-6 918

-6 918

Autres mouvements

0

0

-2 160

0

0

-2 160

Total au 31/12/2015

404 368

10 386

385 150

11 292

30 263

841 459

 

Le capital social de la Banque Populaire Atlantique s’élève à 404 368 milliers d’euros est composé de 23 786 330 parts sociales de nominal 17 euros détenues par les sociétaires.

 

3.13. Durée résiduelle des emplois et ressources. — Les emplois et ressources à terme définis sont présentés selon la durée restant à courir avec créances et dettes rattachées.

 

 

Moins de 3 mois

De 3 mois à 1 an

De 1 an à 5 ans

Plus de 5 ans

Indéterminé

31/12/2015

Total des emplois

1 128 944

714 179

3 177 426

2 870 379

538 291

8 429 219

Créances sur les établissements de crédit

363 093

627

37 402

13 775

335 338

750 235

Opérations avec la clientèle

735 851

644 150

2 550 037

2 651 042

202 953

6 784 033

Obligations et autres titres à revenu fixe

30 000

69 402

589 987

205 562

0

894 951

Total des ressources

4 796 903

780 692

1 753 977

856 271

0

8 187 843

Dettes envers les établissements de crédit

415 253

402 899

438 295

319 274

0

1 575 721

Opérations avec la clientèle

4 373 117

366 934

1 245 991

536 292

0

6 522 334

Dettes représentées par un titre

8 533

10 859

69 691

705

0

89 788

 

 

Note 4. – Informations sur le hors bilan et opérations assimilées.

 

4.1. Engagements reçus et donnés

 

4.1.1. Engagements de financement

 

 

 

31/12/2015

31/12/2014

Engagements de financement donnés :

 

 

En faveur de la clientèle

704 402

593 741

Ouverture de crédits documentaires

6 255

8 094

Autres ouvertures de crédits confirmés

669 378

567 385

Autres engagements

28 769

18 262

Total des engagements de financement donnés

704 402

593 741

Engagements de financement reçus :

 

 

D'établissements de crédit

200 000

220 000

Total des engagements de financement reçus

200 000

220 000

 

4.1.2. Engagements de garantie

 

 

31/12/2015

31/12/2014

Engagements de garantie donnés :

 

 

D'ordre d'établissements de crédit

1 678

1 092

Confirmation d'ouverture de crédits documentaires

1 678

1 092

D'ordre de la clientèle

354 378

341 153

Cautions immobilières

40 861

31 768

Cautions administratives et fiscales

63 303

70 160

Autres cautions et avals donnés

155 901

152 540

Autres garanties données

94 313

86 685

Total des engagements de garantie donnés

356 056

342 245

Engagements de garantie reçus d'établissements de crédit

945 115

866 175

Total des engagements de garantie reçus

945 115

866 175

 

Au 31 décembre 2015, les créances données en garantie dans le cadre des dispositifs de refinancement incluent plus particulièrement :

– 314 189 milliers d’euros de titres et créances mobilisées auprès de la Banque de France dans le cadre du processus TRICP contre 326 794 milliers d’euros au 31 décembre 2014,

 

— 112 798 milliers d’euros de titres et créances mobilisées auprès de la Banque de France dans le cadre du processus IMMO&CORP contre 93 009 milliers d’euros au 31 décembre 2014,

 

– 182 286 milliers d’euros de crédits immobiliers nantis auprès de BP Covered Bonds contre 218 423 milliers d’euros au 31 décembre 2014,

 

– 38 409 milliers d’euros de créances apportées en garantie des financements obtenus auprès de la Banque européenne d’investissement (BEI) contre 58 919 milliers d’euros au 31 décembre 2014,

 

– 94 483 milliers d’euros de créances données en garantie auprès de la Caisse de refinancement de l’habitat contre 159 196 milliers d’euros au 31 décembre 2014,

 

– 621 380 milliers d’euros de crédits immobiliers nantis auprès de BPCE SFH contre 615 536 milliers d’euros au 31 décembre 2014.

 

Aucun autre engagement significatif n'a été donné par la Banque Populaire Atlantique en garantie de ses propres engagements ou pour le compte de tiers.

 

Par ailleurs, la Banque Populaire Atlantique n’a pas reçu de montant significatif d’actifs en garantie.

 

Dans le cadre de l’opération Titrisation, la Banque Populaire Atlantique effectue le recouvrement des sommes dues sur les crédits cédés pour le compte du FCT. Afin de sanctuariser les encaissements reçus de la clientèle et qui appartiennent juridiquement au FCT, il a été mis en place un « compte d’affectation spécial (CAS) », figurant parmi les comptes ordinaires de la Banque Populaire Atlantique. Ce compte reçoit les sommes recouvrées dans l’attente de leur reversement au FCT. Au 31 décembre 2015, le montant de cet actif grevé au bénéfice du FCT figure dans les « Autres valeurs affectées en garantie » et s’élève à 12 659 milliers d’euros (contre 8 973 milliers d’euros au 31 décembre 2014).

 

4.2. Opérations sur instruments financiers à terme :

 

4.2.1. Instruments financiers et opérations de change à terme :

 

 

31/12/2015

31/12/2014

Couverture

Total

Juste valeur

Couverture

Total

Juste valeur

Opérations fermes

 

 

 

 

 

 

Opérations de gré à gré

3 125 564

3 125 564

-37 112

3 043 689

3 043 689

-38 169

Swaps de taux d'intérêt

2 257 240

2 257 240

-37 112

2 167 799

2 167 799

-38 169

Autres contrats à terme

868 324

868 324

0

875 890

875 890

0

Total opérations fermes

3 125 564

3 125 564

-37 112

3 043 689

3 043 689

-38 169

Opérations conditionnelles

 

 

 

 

 

 

Opérations de gré à gré

228 966

228 966

455

297 935

297 935

662

Options de taux d'intérêt

189 701

189 701

455

293 609

293 609

662

Options de change

39 265

39 265

0

4 326

4 326

0

Total opérations conditionnelles

228 966

228 966

455

297 935

297 935

662

Total instruments financiers et change à terme

3 354 530

3 354 530

-36 657

3 341 624

3 341 624

-37 507

 

Les montants notionnels des contrats recensés dans ce tableau ne constituent qu’une indication de volume de l’activité de Banque Populaire Atlantique sur les marchés d’instruments financiers à la clôture de l’exercice et ne reflètent pas les risques de marché attachés à ces instruments.

 

Les engagements sur instruments de taux d’intérêt négociés sur des marchés de gré à gré portent essentiellement sur des swaps de taux pour les opérations à terme fermes, et sur des contrats de garantie de taux pour les opérations conditionnelles.

 

Les engagements sur instruments de cours de change négociés sur des marchés de gré à gré portent essentiellement sur des opérations de change à terme et sur des options de change.

 

 

4.2.2. Ventilation par type de portefeuille des instruments financiers de taux d’intérêt négociés sur un marché de gré à gré

 

 

31/12/2015

31/12/2014

Micro couverture

Macro couverture

Total

Micro couverture

Macro couverture

Total

Opérations fermes

1 412 240

845 000

2 257 240

1 282 799

885 000

2 167 799

Swaps de taux d'intérêt

1 412 240

845 000

2 257 240

1 282 799

885 000

2 167 799

Opérations conditionnelles

46 644

143 057

189 701

118 111

175 498

293 609

Options de taux d'intérêt

46 644

143 057

189 701

118 111

175 498

293 609

Total

1 458 884

988 057

2 446 941

1 400 910

1 060 498

2 461 408

 

Il n’y a pas eu de transfert d’opérations vers un autre portefeuille au cours de l’exercice.

 

4.2.3. Durée résiduelle des engagements sur instruments financiers à terme

 

 

De 0 à 1 an

De 1 à 5 ans

Plus de 5 ans

31/12/2015

Opérations fermes

214 328

1 206 388

836 524

2 257 240

Opérations de gré à gré

214 328

1 206 388

836 524

2 257 240

Opérations conditionnelles

13 000

102 201

74 500

189 701

Opérations de gré à gré

13 000

102 201

74 500

189 701

Total

227 328

1 308 589

911 024

2 446 941

 

Note 5. — Informations sur le compte de résultat

 

5.1. Intérêts, produits et charges assimilés

 

 

Exercice 2015

Exercice 2014

Produits

Charges

Net

Produits

Charges

Net

Opérations avec les établissements de crédit

28 771

-28 115

656

36 148

-37 856

-1 708

Opérations avec la clientèle

219 522

-99 079

120 443

250 667

-100 183

150 484

Obligations et autres titres à revenu fixe

31 935

-12 263

19 672

23 665

-15 032

8 633

Dettes subordonnées

21

0

21

23

0

23

Autres*

3 799

-20 365

-16 566

6 432

-33 504

-27 072

Total

284 048

-159 822

124 226

316 935

-186 575

130 360

* Dont -17 976 milliers d’euros au titre des opérations de macrocouverture contre -27 840 milliers d’euros au 31/12/2014

 

Les produits d'intérêts sur opérations avec les établissements de crédit comprennent la rémunération des fonds du Livret A et du LDD et ceux du LEP centralisés à la Caisse des dépôts et consignations.

La reprise de la provision épargne logement s’élève à 285 milliers d’euros pour l’exercice 2015, contre une reprise de 496 milliers d’euros pour l’exercice 2014.

 

5.2. Produits et charges sur opérations de crédit-bail et locations assimilées :

 

 

Exercice 2015

Exercice 2014

Produits

Charges

Net

Produits

Charges

Net

Opérations de crédit-bail et location financière

 

 

 

 

 

 

Loyers

127 647

0

127 647

127 775

0

127 775

Résultats de cession

4 160

-12 786

-8 626

3 417

-12 543

-9 126

Dépréciation

170

-787

-617

835

-243

592

Amortissement

0

-119 623

-119 623

0

-118 458

-118 458

Autres produits et charges

524

-214

310

693

-216

477

 

132 501

-133 410

-909

132 721

-131 460

1 260

Opérations de location simple

 

 

 

 

 

 

Loyers

7 106

0

7 106

7 725

0

7 725

Résultats de cession

1 013

-119

894

1 314

-267

1 047

Dépréciation

0

-17

-17

26

0

26

Amortissement

0

-7 124

-7 124

0

-7 998

-7 998

Autres produits et charges

24

-10

14

15

-12

3

 

8 143

-7 270

873

9 080

-8 277

803

Total

140 644

-140 680

-36

141 801

-139 737

2 063

 

5.3. Revenus des titres à revenu variable :

 

 

Exercice 2015

Exercice 2014

Participations et autres titres détenus à long terme

8 706

7 687

Parts dans les entreprises liées

2 832

698

Total

11 538

8 385

 

5.4. Commissions :

 

 

Exercice 2015

Exercice 2014

Produits

Charges

Net

Produits

Charges

Net

Opérations de trésorerie et interbancaire

0

-153

-153

0

-544

-544

Opérations avec la clientèle (*)

47 102

-1 391

45 711

60 648

-1 307

59 341

Opérations sur titres

9 961

0

9 961

11 826

0

11 826

Moyens de paiement

25 320

-15 841

9 479

25 898

-17 125

8 773

Opérations de change

257

0

257

247

0

247

Engagements hors-bilan

5 765

-993

4 772

5 530

-859

4 671

Prestations de services financiers (*)

38 290

-2 642

35 648

20 558

-2 425

18 133

Activités de conseil

836

0

836

1 021

0

1 021

Autres commissions

197

0

197

2 362

0

2 362

Total

127 729

-21 020

106 708

128 090

-22 260

105 828

(*) l’évolution entre les deux années s’expliquent par un reclassement de commissions d’opérations avec la clientèle vers les prestations de services financiers

 

5.5. Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation :

 

 

Exercice 2015

Exercice 2014

Opérations de change

379

375

Total

379

375

 

5.6. Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés

 

 

Exercice 2015

Exercice 2014

Placement

Total

Placement

Total

Dépréciations

31

31

377

377

Dotations

-62

-62

-8

-8

Reprises

93

93

385

385

Résultat de cession

101

101

545

545

Total

133

133

922

922

 

5.7. Autres produits et charges d'exploitation bancaire :

 

 

Exercice 2015

Exercice 2014

Produits

Charges

Total

Produits

Charges

Total

Refacturations de charges et produits bancaires

983

0

983

982

0

982

Activités immobilières (*)

142

0

142

0

0

0

Autres activités diverses (*)

1 776

0

1 776

191

0

191

Autres produits et charges accessoires (*)

705

-3 671

-2 966

2 229

-2 614

-385

Total

3 606

-3 671

-65

3 402

-2 614

788

(*) Les évolutions de ces postes s’expliquent par des reclassements de commissions de produits accessoires vers les autres activités diverses et les activités immobilières.

 

5.8. Charges générales d'exploitation

 

 

Exercice 2015

Exercice 2014

Frais de personnel

 

 

Salaires et traitements

-55 422

-53 836

Charges de retraite et assimilées

-9 213

-9 228

Autres charges sociales

-21 807

-22 373

Intéressement des salariés

-4 045

-4 359

Participation des salariés

-1 356

-1 669

Impôts et taxes liés aux rémunérations

-6 546

-6 781

Total des frais de personnel

-98 389

-98 246

Autres charges d'exploitation

 

 

Impôts et taxes

-5 752

-6 918

Autres charges générales d'exploitation

-65 994

-60 997

Total des autres charges d'exploitation

-71 746

-67 915

Total

-170 136

-166 162

 

L’effectif moyen du personnel en activité au cours de l'exercice, ventilé par catégories professionnelles est le suivant : 548 cadres et 888 non cadres, soit un total de 1 436 salariés.

Le Crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi (CICE) est imputé en déduction des charges de personnel. Il s’élève à 1 923 milliers d’euros. Son utilisation est présentée dans la partie Informations sociales, environnementales et sociétales du rapport annuel.

 

5.9. Coût du risque :

 

 

Exercice 2015

Exercice 2014

Dotations

Reprises nettes

Pertes non couvertes

Récupérations sur créances amorties

Total

Dotations

Reprises nettes

Pertes non couvertes

Récupérations sur créances amorties

Total

Dépréciations d'actifs

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Clientèle

-53 292

23 520

-2 283

621

-31 434

-52 886

26 566

-2 116

476

-27 960

Provisions

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Engagements hors-bilan

-2 083

2 673

0

0

590

-4 055

1 237

0

0

-2 818

Total

-55 375

26 193

-2 283

621

-30 844

-56 941

27 803

-2 116

476

-30 778

 

5.10.Gains ou pertes sur actifs immobilisés :

 

 

Exercice 2015

Exercice 2014

Participations et autres titres à long terme

Titres d'investissement

Immobilisations corporelles et incorporelles

Total

Participations et autres titres à long terme

Titres d'investissement

Immobilisations corporelles et incorporelles

Total

Dépréciations

-252

517

0

265

-70

517

0

447

Dotations

-259

0

0

-259

-70

0

0

-70

Reprises

7

517

0

524

0

517

0

517

Résultat de cession

3 723

0

2 342

6 065

0

0

572

572

Total

3 471

517

2 342

6 330

-70

517

571

1 018

 

5.11. Résultat exceptionnel

 

 

Exercice 2015

Exercice 2014

Produits exceptionnels

400

400

Remboursement subvention Crédit Maritime Atlantique

400

400

Charges exceptionnelles

-2 155

-500

subvention SOCAMA Atlantique

-2 153

-500

Autres

-2

 

Total exceptionnel

1 755

100

 

5.12. Impôt sur les bénéfices. — La Banque Populaire Atlantique est membre du groupe d’intégration fiscale constitué par BPCE.

L’impôt sur les sociétés s’analyse ainsi :

 

 

31/12/2015

31/12/2014

Impôts comptes individuels

9 877

12 009

Impôt courant

8 463

9 989

Impôt différé PTZ

501

-32

Autres

621

1 394

Provision impôts différés passif

292

658

 

Note 6. — Autres informations

 

6.1. Consolidation. — En référence à l’article 4111-1 du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC), en application de l’article 1er du règlement n° 99-07 du Comité de la réglementation comptable, la Banque Populaire Atlantique établit des comptes consolidés conformes au référentiel comptable international.

Ses comptes individuels sont intégrés dans les comptes consolidés du Groupe BPCE.

 

 

6.2. Rémunérations, avances, crédits et engagements. — Les rémunérations versées en 2015 aux organes de direction s’élèvent à 64 milliers d’euros au titre des indemnités de présence.

 

Le montant global des avances et crédits accordés, pendant l’exercice, aux membres des organes d’administration s’élève à 50 379 milliers d’euros (consentis à des conditions normales).

 

Les autres rémunérations allouées au titre de l’exercice aux membres des organes d’administration et de direction à raison de leur fonction ne peut être fourni car cette information permettrait d’identifier un membre déterminé de ces organes (article R123-198, 1er alinéa, du Code de commerce).

 

 

6.3. Honoraires des Commissaires aux comptes

 

 

KPMG

Deloitte et associés

Fiduciaire audit conseil

Total

Montant

Montant

Montant

Montant

2015

2014

2015

2014

2015

2014

2015

2014

Audit

 

 

 

 

 

 

 

 

Commissariat aux comptes, examen des comptes individuels

63

64

63

60

63

60

189

185

Autres diligences et prestations directement liés à la mission du commissaire aux comptes

4

4

0

0

0

0

4

4

Total

67

68

63

60

63

60

193

189

 

6.4. Implantations dans les pays non coopératifs. — L’article L.511-45-I du Code monétaire et financier et l’arrêté du ministre de l’économie du 6 octobre 2009 imposent aux établissements de crédit de publier en annexe de leurs comptes annuels des informations sur leurs implantations et leurs activités dans les États ou territoires qui n’ont pas conclu avec la France de convention d’assistance administrative en vue de lutter contre la fraude et l’évasion fiscale permettant l’accès aux renseignements bancaires.

 

Ces obligations s’inscrivent dans le contexte mondial de lutte contre les territoires non fiscalement coopératifs, issu des différents travaux et sommets de l’OCDE, mais participent également à la prévention du blanchiment des capitaux et du financement du terrorisme.

 

Le Groupe BPCE, dès sa constitution, a adopté une attitude prudente, en informant régulièrement les établissements de ses réseaux des mises à jour des listes de territoires que l’OCDE a considérés comme insuffisamment coopératifs en matière d’échange d’informations en matière fiscale et des conséquences que l’implantation dans de tels territoires pouvaient avoir. Parallèlement, des listes de ces territoires ont été intégrées, pour partie, dans les progiciels utilisés aux fins de prévention du blanchiment de capitaux, et ce en vue d’appliquer une vigilance appropriée aux opérations avec ces États et territoires (mise en œuvre du décret n° 2009-874 du 16 juillet 2009). Au niveau central, un recensement des implantations et activités du groupe dans ces territoires a été réalisé aux fins d’informations des instances de direction.

 

Cette déclaration se base sur la liste des pays cités dans l’arrêté du 21 août 2013 pris en application de l’article 238-0-A du Code général des impôts.

 

Au 31 décembre 2015, la Banque Populaire Atlantique n’exerce pas d’activité et n’a pas recensé d’implantation dans les territoires fiscalement non coopératifs.

 

 

IV. — Rapport des commissaires aux comptes sur les comptes annuels.

(Exercice clos le 31 décembre 2015.)

 

Mesdames, Messieurs,

 

En exécution de la mission qui nous a été confiée par vos Assemblées générales, nous vous présentons notre rapport relatif à l’exercice clos le 31 décembre 2015, sur :

— le contrôle des comptes annuels de la Banque Populaire Atlantique tels qu’ils sont joints au présent rapport ;

 

— la justification de nos appréciations ;

 

— les vérifications et informations spécifiques prévues par la loi.

 

Les comptes annuels ont été arrêtés par le Conseil d’administration. Il nous appartient, sur la base de notre audit, d’exprimer une opinion sur ces comptes.

 

I. Opinion sur les comptes annuels. — Nous avons effectué notre audit selon les normes d’exercice professionnel applicables en France ; ces normes requièrent la mise en œuvre de diligences permettant d'obtenir l'assurance raisonnable que les comptes annuels ne comportent pas d'anomalies significatives. Un audit consiste à vérifier, par sondages ou au moyen d’autres méthodes de sélection, les éléments justifiant des montants et informations figurant dans les comptes annuels. Il consiste également à apprécier les principes comptables suivis, les estimations significatives retenues et la présentation d'ensemble des comptes. Nous estimons que les éléments que nous avons collectés sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion.

 

Nous certifions que les comptes annuels sont, au regard des règles et principes comptables français, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du résultat des opérations de l'exercice écoulé ainsi que de la situation financière et du patrimoine de la société à la fin de cet exercice.

 

Sans remettre en cause l’opinion exprimée ci-dessus, nous attirons votre attention sur la note 2.2 de l’annexe aux comptes sociaux qui expose les changements de méthodes résultant de l’application de l’interprétation IFRIC 21 « Droits ou taxes » à compter du 1er janvier 2015.

 

II. Justification des appréciations. — En application des dispositions de l’article L.823-9 du Code de commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à votre connaissance les éléments suivants :

 

Estimations comptables :

— Provisionnement des risques de crédit

Comme indiqué dans les notes 2.3.2 de l’annexe aux comptes annuels, votre Banque Populaire constitue des dépréciations et des provisions pour couvrir les risques de crédit inhérents à ses activités. Dans le cadre de notre appréciation des estimations significatives retenues pour l'arrêté des comptes, nous avons examiné le dispositif de contrôle relatif au suivi des risques de crédit et de contrepartie, à l’appréciation des risques de non recouvrement et à leur couverture à l’actif par des dépréciations déterminées sur base individuelle, et au passif, par des provisions destinées à couvrir des risques clientèle non affectés.

 

— Valorisation des titres de participations, parts dans les entreprises liées et autres titres détenus à long terme : Les titres de participation, parts dans les entreprises liées et autres titres détenus à long terme par votre Banque Populaire sont évalués à leur valeur d'utilité selon les modalités décrites dans la note 2.3.4 de l'annexe. Dans le cadre de notre appréciation de ces estimations, nous avons examiné les éléments ayant conduit à la détermination des valeurs d'utilité pour les principales lignes du portefeuille.

 

— Valorisation des autres titres et des instruments financiers. — Votre Banque Populaire détient des positions sur titres et instruments financiers. Les notes 2.3.4 et 2.3.9 de l'annexe exposent les règles et méthodes comptables relatives aux titres et instruments financiers. Nous avons examiné le dispositif de contrôle relatif au classement comptable et à la détermination des paramètres utilisés pour la valorisation de ces positions. Nous avons vérifié le caractère approprié des méthodes comptables retenues par votre Banque Populaire et des informations fournies dans les notes de l’annexe et nous nous sommes assurés de leur correcte application.

 

— Provisionnement des engagements sociaux : Votre Banque Populaire constitue des provisions pour couvrir ses engagements sociaux. Nous avons examiné la méthodologie d’évaluation de ces engagements ainsi que les hypothèses et paramètres utilisés et nous avons vérifié le caractère approprié de l’information fournie dans les notes 2.3.7 et 3.10.3 de l’annexe.

 

— Provisionnement des produits d’épargne logement : Votre Banque Populaire constitue une provision pour couvrir le risque de conséquences potentiellement défavorables des engagements liés aux comptes et plans d’épargne-logement. Nous avons examiné les modalités de détermination de ces provisions et avons vérifié que les notes 2.3.7 et 3.10.4 de l’annexe donnent une information appropriée.

 

Les appréciations ainsi portées s'inscrivent dans le cadre de notre démarche d'audit des comptes annuels, pris dans leur ensemble, et ont donc contribué à la formation de notre opinion exprimée dans la première partie de ce rapport.

 

 

III. Vérifications et informations spécifiques. — Nous avons également procédé, conformément aux normes d’exercice professionnel applicables en France, aux vérifications spécifiques prévues par la loi.

 

Nous n'avons pas d'observation à formuler sur la sincérité et la concordance avec les comptes annuels des informations données dans le rapport de gestion du Conseil d’administration et dans les documents adressés aux sociétaires sur la situation financière et les comptes annuels.

 

Nantes, Angers et Saint Herblain, le 14 mars 2016

 

Les Commissaires aux Comptes :

 

 

 

B. — Comptes consolidés.

 

I. — Bilan consolidé publiable

(En milliers d'Euros.)

 

Actif

Note

31/12/2015

31/12/2014

Caisse, banques centrales, CCP

5.1

97 969

99 388

Actifs à la juste valeur par le résultat

5.2

125 869

139 257

Instruments dérivés de couverture

5.3

47 890

60 059

Actifs financiers disponibles à la vente

5.4

723 966

722 638

Prêts et créances sur Ets de crédit

5.6

802 815

820 626

Prêts et créances sur la clientèle

5.6

8 659 600

8 596 595

Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux

 

31 759

43 067

Actifs financ détenus jusqu'à l'échéance

 

0

0

Actifs d'impôts courant

 

-191

3 593

Actifs d'impôts différés

5.9

5 810

10 883

Comptes de régul et actifs divers

5.10

104 719

139 286

Participations dans les mise en équivalence

 

2 808

2 591

Immeubles de placement

5.11

2 922

687

Immobilisations corporelles

5.12

85 865

84 749

Immobilisations incorporelles

5.12

1 163

1 209

Ecart d'acquisition

 

0

0

Total actif

 

10 692 964

10 724 628

 

Passif

Note

31/12/2015

31/12/2014

Banques centrales, CCP

5.1

0

0

Passifs financiers à la JV par résultat

5.2

34 369

39 729

Instruments dérivés de couverture

5.3

74 648

92 489

Dettes envers les Ets de crédit

5.13

1 752 945

2 161 012

Dettes envers la clientèle

5.13

7 203 403

6 621 334

Dettes représentées par un titre

5.14

97 983

316 419

Ecart de Rééval. Des PTF couv en tx

 

0

0

Passifs d'impôt courant

 

0

0

Passifs d'impôts différés

5.9

0

0

Compte de régul et passifs divers

5.15

244 910

272 424

Dettes / actifs destinés à être cédés

 

0

0

Provisions techniques des contrats d'assurance

 

0

0

Provisions pour Risques et Charges

5.16

50 899

52 176

Dettes subordonnées

5.17

16 494

17 181

Capitaux propres part du groupe

 

1 217 313

1 151 866

Capital et réserves liées

 

469 400

443 117

Réserves consolidées

 

613 176

582 618

Gains ou pertes latents ou différés

 

93 753

87 297

Résultat de l'exercice

 

40 984

38 834

Intérêts minoritaires

 

0

0

Total passif

 

10 692 964

10 724 628

 

 

II. — Compte de résultat consolidé publiable

(En milliers d’Euros.)

 

 

Note

31/12/2015

31/12/2014

Intérêts et produits assimilés

6.1

323 157

360 140

Intérêts et charges assimilés

6.1

-171 608

-197 694

Commissions (produits)

6.2

143 214

142 256

Commissions (charges)

6.2

-23 384

-24 595

Gains /pertes nets/IF en JV par résultat

6.3

2 148

785

Gains ou pertes sur actifs AFS

6.4

15 643

8 678

Produits des autres activités

6.5

4 815

4 475

Charges des autres activités

6.5

-4 362

-3 935

Produit net bancaire

 

289 623

290 110

Charges générales d'exploitation

6.6

-190 250

-187 041

Dotations aux amortissements et aux provisions sur immob. Incorp. Et corp.

 

-9 309

-9 004

Résultat Brut d’Exploitation

 

90 064

94 065

Coût du risque

6.7

-38 040

-38 047

Résultat Net d’Exploitation

 

52 024

56 018

QP dans le résultat des entreprises MEE

 

235

128

Gains ou pertes sur autres actifs

6.8

2 386

616

Variat.des Ecarts d'acquisition

 

0

0

Résultat avant impôts

 

54 645

56 762

Impôts sur le résultat

6.9

-13 661

-17 928

Résultat sur activités abandonnées

 

0

0

Résultat net

 

40 984

38 834

Intérêts minoritaires

 

0

0

Résultat Net de l'exercice - part groupe

 

40 984

38 834

 

 

III. — Tableau de variation des capitaux propres.

(En milliers d’Euros.)

 

(En milliers d'Euros)

Capital et primes liées

Réserves consolidées

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres

Résultat net part du groupe

Total capitaux propres part du groupe

Capitaux propres part des minoritaires

Total capitaux propres consolidés

Capital

Primes

Ecart de réévaluation des passifs sociaux

Variation de juste valeur des instruments

Actifs financiers disponibles à la vente

Instruments dérivés de couverture

Capitaux propres consolidés au 01 janvier 2014

384 555

13 190

582 618

-732

90 666

317

0

1 070 614

0

1 070 614

Mouvements liés aux relations avec les actionnaires

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Augmentation de capital

45 372

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Distribution

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Sous total

45 372

0

0

 

0

0

0

45 372

0

45 372

Gains et pertes directement comptabilisées en capitaux propres

 

 

 

-5 220

1 679

587

 

-2 954

 

-2 954

Autres variations

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Résultat

 

 

 

 

 

 

38 834

 

 

 

Autres variations

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Sous total

0

0

0

 

0

0

38 834

38 834

0

38 834

Capitaux propres consolidés au 31 décembre 2014

429 927

13 190

582 618

-5 952

92 345

904

38 834

1 151 866

0

1 151 866

Affectation du résultat de l'exercice 2014

 

 

31 084

 

 

 

-38 834

-7 750

 

-7 750

Capitaux propres consolidés au 01 janvier 2015

429 927

13 190

613 702

-5 952

92 345

904

0

1 144 116

0

1 144 116

Mouvements liés aux relations avec les actionnaires

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Augmentation de capital

26 283

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Distribution

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Sous total

26 283

0

0

 

0

0

0

26 283

0

26 283

Gains et pertes directement comptabilisées en capitaux propres

 

 

 

3 520

4 128

-1 192

 

6 456

 

6 456

Autres variations

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Résultat

 

 

 

 

 

 

40 984

 

 

 

Autres variations

 

 

-526

 

 

 

 

 

 

 

Sous total

0

0

-526

 

0

0

40 984

40 458

0

40 458

Capitaux propres consolidés au 31 décembre 2015

456 210

13 190

613 176

-2 432

96 473

-288

40 984

1 217 313

0

1 217 313

 

 

IV. — Résultat net et gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres.

 

 

(En milliers d'Euros)

Notes

Exercice 2015

Exercice 2014

Résultat net

 

40 984

38 834

Variations de valeur des actifs financiers disponibles à la vente

 

4 527

2 166

Variations de valeur de la période affectant les capitaux propres

 

7 585

2 166

Variations de valeur de la période rapportée au résultat

 

-3 058

0

Variations de valeur des instruments dérivés de couverture

 

-1 819

896

Variations de valeur de la période affectant les capitaux propres

 

-1 822

896

Variations de valeur de la période rapportée au résultat

 

3

0

Ecarts de revalorisation sur régimes à prestations définies

 

5 368

-5 220

Quote part de gains et pertes latents comptabilisés directement en capitaux propres des entreprises mises en équivalence

 

0

0

Impôts

5.9

-1 620

-796

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres (nets d'impôt)

 

6 456

-2 954

Résultat net et gains et pertes comptabilisés directement capitaux propres

 

47 440

35 880

Part du groupe

 

 

 

Intérêts minoritaires

 

 

 

 

 

V. — Tableau des flux de trésorerie

 

(En milliers d'Euros)

Exercice 2015

Exercice 2014

Résultat avant impôts

54 645

56 762

Dotations nettes aux amortissements des immobilisations corporelles et incorporelles

9 352

9 048

Dépréciation des écarts d'acquisition

0

0

Dotations nettes aux provisions et aux dépréciations

13 039

2 532

Quote-part de résultat des sociétés mises en équivalence

-235

-128

Pertes nettes/gains nets sur activités d'investissement

-17 928

-8 334

Produits/charges des activités de financement

0

0

Autres mouvements

-97 154

34 512

Total des éléments non monétaires inclus dans le résultat net avant impôts

-92 926

37 630

Flux liés aux opérations avec les établissements de crédit

-310 192

83 106

Flux liés aux opérations avec la clientèle

492 515

263 388

Flux liés aux autres opérations affectant des actifs et passifs financiers

-217 422

-261 696

Flux liés aux autres opérations affectant des actifs et passifs non financiers

58 085

-44 067

Impôts versés

-6 769

-16 814

Augmentation/(Diminution) nette des actifs et passifs provenant des activités opérationnelles

16 217

23 917

Flux nets de trésorerie générés par l'activité opérationnelle (A)

-22 064

118 309

Flux liés aux actifs financiers et aux participations

23 420

7 299

Flux liés aux immeubles de placement

0

0

Flux liés aux immobilisations corporelles et incorporelles

-10 273

-10 993

Flux nets de trésorerie liés aux opérations d'investissement (B)

13 147

-3 694

Flux de trésorerie provenant ou à destination des actionnaires

18 900

-2 418

Flux de trésorerie provenant des activités de financement

-681

-839

Flux nets de trésorerie liés aux opérations de financement (C)

18 219

-3 257

Effet de la variation des taux de change (D)

0

0

Flux nets de trésorerie et des équivalents de trésorerie (A+B+C+D)

9 302

111 358

Caisse et banques centrales (solde net des comptes actifs et passifs)

99 388

202 044

Caisse et banques centrales (actif)

99 388

202 044

Banques centrales (passif)

0

0

Opérations à vue avec les établissements de crédit

240 832

26 818

Comptes ordinaires débiteurs (2)

240 832

26 818

Comptes et prêts à vue

0

0

Trésorerie à l'ouverture

340 220

228 862

Caisse et banques centrales (solde net des comptes actifs et passifs)

97 969

99 388

Caisse et banques centrales (actif)

97 969

99 388

Banques centrales (passif)

0

0

Opérations à vue avec les établissements de crédit

251 553

240 832

Comptes ordinaires débiteurs (2)

251 553

240 832

Comptes et prêts à vue

0

0

Trésorerie à la clôture

349 522

340 220

Variation de la trésorerie nette

9 302

111 358

 

 

VI. — Annexes aux comptes consolidés IFRS du Groupe Banque Populaire Atlantique au 31 décembre 2015

 

Note 1. – Cadre  général.

 

1.1. Le Groupe BPCE. — Le Groupe BPCE comprend le réseau Banque Populaire, le réseau Caisse d’Epargne, l’organe central BPCE et ses filiales.

 

Les deux réseaux Banque Populaire et Caisse d’Epargne. — Le Groupe BPCE est un groupe coopératif dont les sociétaires sont propriétaires des deux réseaux de banque de proximité : les 18 Banques Populaires et les 17 Caisses d’Epargne. Chacun des deux réseaux est détenteur à parité de BPCE, l’organe central du groupe.

 

Le réseau Banque Populaire comprend les Banques Populaires et les sociétés de caution mutuelle leur accordant statutairement l’exclusivité de leur cautionnement.

 

Le réseau Caisse d’Epargne comprend les Caisses d’Epargne et les sociétés locales d’épargne (SLE).

 

Les Banques Populaires sont détenues à hauteur de 100 % par leurs sociétaires.

 

Le capital des Caisses d’Epargne est détenu à hauteur de 100 % par les sociétés locales d’épargne. Au niveau local, les SLE sont des entités à statut coopératif dont le capital variable est détenu par les sociétaires. Elles ont pour objet d’animer le sociétariat dans le cadre des orientations générales de la Caisse d’Epargne à laquelle elles sont affiliées et elles ne peuvent pas effectuer d’opérations de banque.

 

BPCE. — Organe central au sens de la loi bancaire et établissement de crédit agréé comme banque, BPCE a été créé par la loi no 2009-715 du 18 juin 2009. BPCE est constitué sous forme de société anonyme à directoire et conseil de surveillance dont le capital est détenu à parité par les 18 Banques Populaires et les 17 Caisses d’Epargne.

 

Les missions de BPCE s’inscrivent dans la continuité des principes coopératifs des Banques Populaires et des Caisses d’Epargne.

 

BPCE est notamment chargé d’assurer la représentation des affiliés auprès des autorités de tutelle, de définir la gamme des produits et des services commercialisés, d’organiser la garantie des déposants, d’agréer les dirigeants et de veiller au bon fonctionnement des établissements du groupe.

 

En qualité de holding, BPCE exerce les activités de tête de groupe et détient les filiales communes aux deux réseaux dans le domaine de la banque de détail, de la banque de financement et des services financiers et leurs structures de production. Il détermine aussi la stratégie et la politique de développement du groupe.

 

 

Les principales filiales de BPCE sont organisées autour de trois grands pôles :

— Natixis, société cotée détenue à 71,25 % qui réunit la Banque de Grande Clientèle, l’Épargne et les Services Financiers Spécialisés ;

— la Banque commerciale et Assurance (dont le Crédit Foncier, la Banque Palatine et BPCE International) ;

 

— les filiales et Participations financières.

 

Parallèlement, dans le domaine des activités financières, BPCE a notamment pour missions d’assurer la centralisation des excédents de ressources et de réaliser toutes les opérations financières utiles au développement et au refinancement du groupe, charge à lui de sélectionner l’opérateur de ces missions le plus efficace dans l’intérêt du groupe. Il offre par ailleurs des services à caractère bancaire aux entités du groupe.

 

1.2. Mécanisme de garantie. — Le système de garantie et de solidarité a pour objet, conformément à l’article L.512-107-6 du Code monétaire et financier, de garantir la liquidité et la solvabilité du groupe et des établissements affiliés à BPCE, ainsi que d’organiser la solidarité financière au sein des réseaux Banque Populaire et Caisse d’Epargne.

 

BPCE est chargé de prendre toutes mesures nécessaires pour organiser la garantie de solvabilité du groupe ainsi que de chacun des réseaux, notamment en mettant en œuvre les mécanismes appropriés de solidarité interne du groupe et en créant un fonds de garantie commun aux deux réseaux dont il détermine les règles de fonctionnement, les modalités de déclenchement en complément des fonds des deux réseaux déjà existants ainsi que les contributions des établissements affiliés pour sa dotation et sa reconstitution.

 

BPCE gère ainsi le Fonds réseau Banque Populaire, le Fonds réseau Caisse d’Epargne et met en place le Fonds de Garantie Mutuel.

 

Le Fonds réseau Banque Populaire est constitué d’un dépôt de 450 millions d’euros effectué par les Banques dans les livres de BPCE sous la forme d’un compte à terme d’une durée de dix ans et indéfiniment renouvelable.

 

Le Fonds réseau Caisse d’Epargne fait l’objet d’un dépôt de 450 millions d’euros effectué par les Caisses dans les livres de BPCE sous la forme d’un compte à terme d’une durée de dix ans et indéfiniment renouvelable.

 

Le Fonds de Garantie Mutuel est constitué des dépôts effectués par les Banques Populaires et les Caisses d’Epargne dans les livres de BPCE sous la forme de comptes à terme d’une durée de dix ans et indéfiniment renouvelables. Le montant des dépôts par réseau est de 181,3 millions d’euros au 31 décembre 2015 et le fonds sera abondé chaque année à hauteur de 5 % de la contribution des Banques Populaires, des Caisses d’Epargne et de leurs filiales aux résultats consolidés du groupe.

 

Le montant total des dépôts effectués auprès de BPCE au titre du Fonds réseau Banque Populaire, du Fonds réseau Caisse d’Epargne et du Fonds de Garantie Mutuel ne pourra être inférieur à 0,15 % et ne pourra excéder 0,3 % de la somme des actifs pondérés du groupe.

 

Dans les comptes individuels des établissements, la constitution de dépôts au titre du système de garantie et de solidarité se traduit par l’identification d’un montant équivalent au sein d’une rubrique dédiée des capitaux propres.

 

Les sociétés de caution mutuelle accordant statutairement l’exclusivité de leur cautionnement à une Banque Populaire bénéficient de la garantie de liquidité et de solvabilité de cette dernière avec laquelle elles sont agréées collectivement en application de l’article R.515-1 du Code monétaire et financier.

 

La liquidité et la solvabilité des caisses de Crédit Maritime Mutuel sont garanties au premier niveau pour chaque Caisse considérée, par la Banque Populaire qui en est l’actionnaire de référence et l’opératrice au titre de l’adossement technique et fonctionnel de la Caisse à la Banque Populaire d’adossement.

 

La liquidité et la solvabilité des sociétés locales d’épargne sont garanties au premier niveau pour chaque société locale d’épargne considérée, par la Caisse d’Epargne dont la société locale d’épargne concernée est l’actionnaire.

 

Le directoire de BPCE a tout pouvoir pour mobiliser les ressources des différents contributeurs sans délai et selon l’ordre convenu, sur la base d’autorisations préalables délivrées à BPCE par les contributeurs.

 

1.3. Événements significatifs. — Début de la seconde phase de l’opération de titrisation interne au groupe BPCE

La Banque Populaire Atlantique est entré dans la seconde phase de l’opération « Titrisation » interne au groupe réalisée par les Banques Populaires et les Caisses d’Epargne le 26 mai 2014.

 

Désormais, la gestion des impayés, du douteux et du contentieux est réalisée au sein du FCT BPCE Master Home Loans, qui conserve les créances concernées à son bilan jusqu’à l’issue de la période de recouvrement.

 

Pour rappel, l’opération « Titrisation » est destinée à remplacer l'opération « BPCE Home Loans » mise en place en 2011 et qui ne remplissait plus les conditions d'éligibilité aux opérations de refinancement de l'Eurosystème. Elle permet donc de maintenir à un niveau élevé le collatéral du Groupe BPCE éligible aux opérations de refinancement de l'Eurosystème.

 

 

1.4. Evénements postérieurs à la clôture. — Néant.

 

 

Note 2. – Normes comptables applicables et comparabilité.

 

2.1. Cadre réglementaire. — Conformément au règlement européen 1606/2002 du 19 juillet 2002 sur l’application des normes comptables internationales, le groupe a établi ses comptes consolidés au titre de l’exercice clos le 31 décembre 2015 en conformité avec le référentiel IFRS (International Financial Reporting Standards) tel qu’adopté par l’Union européenne et applicable à cette date, excluant donc certaines dispositions de la norme IAS 39 concernant la comptabilité de couverture (1).

 

 

2.2. Référentiel. — Les normes et interprétations utilisées et décrites dans les états financiers annuels au 31 décembre 2015 ont été complétées par les normes, amendements et interprétations dont l’application est obligatoire aux exercices ouverts à compter du 1er janvier 2015, et plus particulièrement :

Changement comptable concernant la première application de l’interprétation IFRIC 21 « Taxes ».

 

Depuis le 1er janvier 2015, le Groupe BPCE applique IFRIC 21 « Taxes ». Cette interprétation de la norme IAS 37 « Provisions, passifs éventuels et actifs éventuels » précise les conditions de comptabilisation d’une dette relative à des droits ou des taxes prélevées par une autorité publique. Une entité doit comptabiliser cette dette uniquement lorsque le fait générateur tel que prévu par la législation se produit. Si l’obligation de payer la taxe naît de la réalisation progressive de l’activité, celle-ci doit être comptabilisée au fur et à mesure sur la même période. Si l’obligation de payer est générée par l’atteinte d’un certain seuil, le passif lié à cette taxe ne sera enregistré que lorsque le seuil sera atteint. Enfin, lorsque l’obligation de payer la taxe naît au 1er janvier, cette dernière doit être enregistrée à compter de cette même date.

 

En date de première application, soit au 1er janvier 2014, les effets de l’interprétation IFRIC 21 sont comptabilisés de façon rétrospective de la manière suivante :

— la Contribution Sociale de Solidarité (C3S) est désormais comptabilisée à la date du fait générateur de son exigibilité (1er janvier), et non plus l’année de réalisation des revenus. L’annulation de la provision comptabilisée au 31 décembre 2013 par la contrepartie des capitaux propres impacte le bilan d’ouverture au 1er janvier 2014 ;

 

— la charge de C3S impacte le résultat de l’exercice 2014.

 

Les impacts de l’interprétation IFRIC 21 sur le bilan consolidé au 31 décembre 2014 sont non significatifs et concernent principalement les capitaux propres part du groupe pour un montant net d’impôt différé de + 656 milliers d’euros en contrepartie des comptes de régularisation passif et des actifs d’impôts différés.

 

Les autres normes, amendements et interprétations adoptés par l’Union européenne n’ont pas d’impact significatif sur les états financiers du groupe.

 

Nouvelle norme IFRS 9 :

L’IASB a publié en juillet 2014 la version complète et définitive de la norme IFRS 9 « Instruments financiers » qui remplacera de façon obligatoire, à compter du 1er janvier 2018, la norme IAS 39. Cette nouvelle norme introduit :

– pour les actifs financiers, un nouveau modèle de classification fondé sur la nature de l’instrument (instrument de dette ou instrument de capitaux propres).

 

Pour les instruments de dette, la norme revoit la séparation Coût amorti / Juste valeur, en se fondant sur le modèle de gestion des actifs et les caractéristiques des flux contractuels, Ainsi, seuls les instruments avec des caractéristiques simples ou standards pourront être éligibles à la catégorie coût amorti (s’ils sont gérés dans un modèle de collecte) ou juste valeur par contrepartie des autres éléments du résultat global (s’ils sont gérés dans un modèle de collecte et vente) ;

 

– pour les passifs financiers désignés à la juste valeur par résultat, l’obligation d’enregistrer dans les autres éléments du résultat global, les variations de juste valeur afférentes au risque de crédit propre (sauf dans le cas où cette comptabilisation créerait ou accroîtrait une non-concordance comptable au niveau du résultat net);

 

– un modèle unique de dépréciation, prospectif, fondé sur les pertes attendues calculé sur l’ensemble des portefeuilles comptabilisés au coût amorti ou à la juste valeur par contrepartie des autres éléments du résultat global (recyclable) ;

 

– un modèle de comptabilité de couverture modifié, plus en adéquation avec les activités de gestion des risques.

 

Bien que la norme IFRS 9 n’ait pas encore été adoptée par l’Union européenne, le Groupe BPCE a, compte tenu de l’importance des changements apportés par cette norme, engagé, dès le premier semestre 2015, des travaux d’analyse normative et de déclinaisons opérationnelles conduits dans le cadre d’une organisation de projet faisant intervenir l’ensemble des métiers et fonctions supports concernés. Ces travaux se poursuivront en 2016 avec notamment, le lancement des développements informatiques nécessaires à la correcte mise en œuvre de la norme.

 

2.3. Recours à des estimations. — La préparation des états financiers exige dans certains domaines la formulation d’hypothèses et d’estimations qui comportent des incertitudes quant à leur réalisation dans le futur.

 

Ces estimations utilisant les informations disponibles à la date de clôture font appel à l’exercice du jugement des préparateurs des états financiers.

 

Les résultats futurs définitifs peuvent être différents de ces estimations.

 

Au cas particulier de l’arrêté au 31 décembre 2015, les estimations comptables qui nécessitent la formulation d’hypothèses sont utilisées principalement pour les évaluations suivantes :

— la juste valeur des instruments financiers déterminée sur la base de techniques de valorisation (note 4.1.6) ;

 

— le montant des dépréciations des actifs financiers, et plus particulièrement les dépréciations durables des actifs financiers disponibles à la vente ainsi que les dépréciations des prêts et créances sur base individuelle ou calculées sur la base de portefeuilles (note 4.1.7) ;

— les provisions enregistrées au passif du bilan et, plus particulièrement, la provision épargne-logement (note 4.5) ;

 

— les calculs relatifs aux charges liées aux prestations de retraite et avantages sociaux futurs (note 4.10) ;

 

— les impôts différés (note 4.11) ;

 

2.4. Présentation des états financiers consolidés et date de clôture. — En l’absence de modèle imposé par le référentiel IFRS, le format des états de synthèse utilisé est conforme au format proposé par la recommandation n° 2013-04 du 7 novembre 2013 de l’Autorité des Normes Comptables.

 

Les comptes consolidés sont établis à partir des comptes au 31 décembre 2015. Les états financiers consolidés du groupe au titre de l’exercice clos le 31 décembre 2015 ont été arrêtés par le conseil d’administration du 23 février 2016. Ils seront soumis à l’approbation de l’Assemblée Générale du 26 avril 2016.

 

 

 

Note 3. – Principes et méthodes de consolidation.

 

3.1. Entité consolidante. — Conséquence de la structure du groupe telle que décrite dans la note 1, l’entité consolidante du Groupe Banque Populaire Atlantique est constituée :

— de la Banque Populaire Atlantique, la Caisse de Crédit Maritime Mutuel Atlantique affiliée à BPCE en application de la loi de sécurité financière n° 2003-706 du 1er août 2003 ;

 

— des sociétés de caution mutuelle (SCM) agréées collectivement avec les Banques Populaires auxquelles elles se rattachent ;

 

Par ailleurs, le groupe comprend les filiales de la Banque Populaire Atlantique.

 

 

3.2. Périmètre de consolidation - méthodes de consolidation et de valorisation. — Les états financiers du groupe incluent les comptes de toutes les entités dont la consolidation a un impact significatif sur les comptes consolidés du groupe et sur lesquelles l’entité consolidante exerce un contrôle ou une influence notable.

 

Le périmètre des entités consolidées par le Groupe Banque Populaire Atlantique figure en note 13 – Périmètre de consolidation.

 

3.2.1. Entités contrôlées par le groupe : Les filiales contrôlées par le Groupe Banque Populaire Atlantique sont consolidées par intégration globale.

 

Définition du contrôle : Le contrôle existe lorsque le groupe détient le pouvoir de diriger les activités pertinentes d’une entité, qu’il est exposé ou a droit à des rendements variables en raison de ses liens avec l’entité et a la capacité d’exercer son pouvoir sur l’entité de manière à influer sur le montant des rendements qu’il obtient.

 

Pour apprécier le contrôle exercé, le périmètre des droits de vote pris en considération intègre les droits de vote potentiels dès lors qu’ils sont à tout moment exerçables ou convertibles. Ces droits de vote potentiels peuvent résulter, par exemple, d’options d’achat d’actions ordinaires existantes sur le marché, ou de la conversion d’obligations en actions ordinaires nouvelles, ou encore de bons de souscription d’actions attachés à d’autres instruments financiers. Toutefois, les droits de vote potentiels ne sont pas pris en compte dans la détermination du pourcentage d’intérêt.

 

Le contrôle exclusif est présumé exister lorsque le groupe détient directement ou indirectement, soit la majorité des droits de vote de la filiale, soit la moitié ou moins des droits de vote d’une entité et dispose de la majorité au sein des organes de direction, ou est en mesure d’exercer une influence dominante.

 

 

Cas particulier des entités structurées : Sont des entités qualifiées d’entités structurées, les entités conçues de telle manière que les droits de vote ne constituent pas un critère clé permettant de déterminer qui a le contrôle. C’est notamment le cas lorsque les droits de vote concernent uniquement des tâches administratives et que les activités pertinentes sont dirigées au moyen d’accords contractuels.

 

Une entité structurée présente souvent certaines ou l'ensemble des caractéristiques suivantes :

(a) des activités bien circonscrites ;

 

(b) un objectif précis et bien défini, par exemple: mettre en œuvre un contrat de location fiscalement avantageux, mener des activités de recherche et développement, fournir une source de capital ou de financement à une entité, ou fournir des possibilités de placement à des investisseurs en leur transférant les risques et avantages associés aux actifs de l'entité structurée ;

 

(c) des capitaux propres insuffisants pour permettre à l'entité structurée de financer ses activités sans recourir à un soutien financier subordonné ;

 

(d) un financement par l'émission, auprès d'investisseurs, de multiples instruments liés entre eux par contrat et créant des concentrations de risque de crédit ou d'autres risques (« tranches »).

 

Le groupe retient ainsi, entre autres, comme entités structurées, les organismes de placement collectif au sens du code monétaire et financier et les organismes équivalents de droit étranger.

 

Méthode de l’intégration globale : L’intégration globale d’une filiale dans les comptes consolidés du groupe intervient à la date à laquelle le groupe prend le contrôle et cesse le jour où le groupe perd le contrôle de cette entité.

 

La part d’intérêt qui n’est pas attribuable directement ou indirectement au groupe correspond aux participations ne donnant pas le contrôle.

 

Les résultats et chacune des composantes des autres éléments du résultat global (gains et pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global) sont répartis entre le groupe et les participations ne donnant pas le contrôle. Le résultat global des filiales est réparti entre le groupe et les participations ne donnant pas le contrôle, y compris lorsque cette répartition aboutit à l’attribution d’une perte aux participations ne donnant pas le contrôle.

 

Les modifications de pourcentage d’intérêt dans les filiales qui n’entraînent pas de changement de contrôle sont appréhendées comme des transactions portant sur les capitaux propres.

 

Les effets de ces transactions sont comptabilisés en capitaux propres pour leur montant net d’impôt et n’ont donc pas d’impact sur le résultat consolidé part du groupe.

 

 

Exclusion du périmètre de consolidation : Les entités contrôlées non significatives sont exclues du périmètre conformément au principe indiqué en note 13.3.

 

Les caisses de retraite et mutuelles des salariés du groupe sont exclues du périmètre de consolidation dans la mesure où la norme IFRS 10 ne s'applique ni aux régimes d'avantages postérieurs à l'emploi, ni aux autres régimes d'avantages à long terme du personnel auxquels s'applique IAS 19 - Avantages du personnel.

 

De même, les participations acquises en vue d’une cession ultérieure à brève échéance sont classées comme détenue en vue de la vente et comptabilisées selon les dispositions prévues par la norme IFRS 5 – Actifs non courants détenus en vue de la vente et activités abandonnées.

 

 

3.2.2. Participations dans des entreprises associées et des coentreprises.

 

Définitions : Une entreprise associée est une entité dans laquelle le groupe exerce une influence notable. L’influence notable se caractérise par le pouvoir de participer aux décisions relatives aux politiques financières et opérationnelles de l’entité, sans toutefois exercer un contrôle ou un contrôle conjoint sur ces politiques. Elle est présumée si le groupe détient, directement ou indirectement plus de 20 % des droits de vote.

 

Une coentreprise est un partenariat dans lequel les parties qui exercent un contrôle conjoint sur l’entité ont des droits sur l’actif net de celle-ci.

 

Le contrôle conjoint est caractérisé par le partage contractuellement convenu du contrôle exercé sur une entreprise qui n’existe que dans le cas où les décisions concernant les activités pertinentes requièrent le consentement unanime des parties partageant le contrôle.

 

Méthode de la mise en équivalence : Les résultats, les actifs et les passifs des participations dans des entreprises associées ou des coentreprises sont intégrés dans les comptes consolidés du groupe selon la méthode de la mise en équivalence.

 

La participation dans une entreprise associée ou dans une coentreprise est initialement comptabilisée au coût d’acquisition puis ajustée ultérieurement de la part du groupe dans le résultat et les autres éléments du résultat de l’entreprise associée ou de la coentreprise.

 

La méthode de la mise en équivalence est appliquée à compter de la date à laquelle l’entité devient une entreprise associée ou une coentreprise. Lors de l’acquisition d’une entreprise associée ou d’une coentreprise, la différence entre le coût de l’investissement et la part du groupe dans la juste valeur nette des actifs et passifs identifiables de l’entité est comptabilisée en écarts d’acquisition. Dans le cas où la juste valeur nette des actifs et passifs identifiables de l’entité est supérieure au coût de l’investissement, la différence est comptabilisée en résultat.

 

Les quotes-parts de résultat net des entités mises en équivalence sont intégrées dans le résultat consolidé du groupe.

 

Lorsqu’une entité du groupe réalise une transaction avec une coentreprise ou une entreprise associée du groupe, les profits et pertes résultant de cette transaction sont comptabilisés à hauteur des intérêts détenus par des tiers dans l’entreprise associée ou la coentreprise.

 

Les dispositions de la norme IAS 39 – Instruments financiers : comptabilisation et évaluation s’appliquent pour déterminer s’il est nécessaire d’effectuer un test de perte de valeur au titre de sa participation dans une entreprise associée ou une coentreprise. Si nécessaire, la valeur comptable totale de la participation (y compris écarts d’acquisition) fait l’objet d’un test de dépréciation selon les dispositions prévues par la norme IAS 36 – Dépréciation d’actifs.

 

Exception à la méthode de mise en équivalence

Lorsque la participation est détenue par un organisme de capital-risque, un fonds de placement, une société d'investissement à capital variable ou une entité similaire telle qu'un fonds d'investissement d'actifs d'assurance, l’investisseur peut choisir de ne pas comptabiliser sa participation selon la méthode de la mise en équivalence. En effet, IAS 28 révisée autorise, dans ce cas, l'investisseur à comptabiliser sa participation à la juste valeur (avec constatation des variations de juste valeur en résultat) conformément à IAS 39.

 

Ces participations sont dès lors classées dans le poste « Actifs financiers à la juste valeur par résultat ».

 

3.2.3. Participations dans des activités conjointes :

 

Définition : Une activité conjointe est un partenariat dans lequel les parties qui exercent un contrôle conjoint sur l’entité ont des droits directs sur les actifs, et des obligations au titre des passifs, relatifs à celle-ci.

 

Mode de comptabilisation des activités conjointes : Une participation dans une entreprise conjointe est comptabilisée en intégrant l’ensemble des intérêts détenus dans l’activité commune, c'est-à-dire sa quote-part dans chacun des actifs et des passifs et éléments du résultat auquel il a droit. Ces intérêts sont ventilés en fonction de leur nature sur les différents postes du bilan consolidé, du compte de résultat consolidé et de l’état du résultat net et des gains et pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global.

 

Pour rappel, avant l’entrée en vigueur des nouvelles normes de consolidation, les entreprises sous contrôle conjoint étaient consolidées par intégration proportionnelle.

 

3.3. Règles de consolidation. — Les états financiers consolidés sont établis en utilisant des méthodes comptables uniformes pour des transactions similaires dans des circonstances semblables. Les retraitements significatifs nécessaires à l’harmonisation des méthodes d’évaluation des sociétés consolidées sont effectués.

 

3.3.1. Élimination des opérations réciproques. — L’effet des opérations internes au groupe sur le bilan et le compte de résultat consolidés a été éliminé. Les dividendes et les plus ou moins-values de cessions d’actifs entre les entreprises intégrées sont également éliminés. Le cas échéant, les moins-values de cession d’actifs qui traduisent une dépréciation effective sont maintenues.

 

3.3.2. Date de clôture de l’exercice des entités consolidées : Les entités incluses dans le périmètre de consolidation clôturent leur exercice comptable au 31 décembre.

 

Note 4. – Principes comptables et méthodes d’évaluation.

 

4.1. Actifs et passifs financiers :

 

4.1.1. Prêts et créances. — Le poste « Prêts et créances » inclut les prêts et créances consentis aux établissements de crédit et à la clientèle ainsi que certains titres non cotés sur un marché actif (voir note 4.1.2).

 

Les prêts et créances sont enregistrés initialement à leur juste valeur augmentée des coûts directement liés à l’émission et diminuée de produits directement attribuables à l’émission. Lors des arrêtés ultérieurs, ils sont évalués au coût amorti selon la méthode du taux d’intérêt effectif (TIE).

 

Le TIE est le taux qui actualise les flux de trésorerie futurs à la valeur initiale du prêt. Ce taux inclut les décotes, constatées lorsque les prêts sont octroyés à des conditions inférieures aux conditions de marché, ainsi que les produits et coûts externes de transaction directement liés à l’émission des prêts et analysés comme un ajustement du rendement effectif du prêt. Aucun coût interne n’est pris en compte dans le calcul du coût amorti.

 

Lorsque les prêts sont octroyés à des conditions inférieures aux conditions de marché, une décote correspondant à l’écart entre la valeur nominale du prêt et la somme des flux de trésorerie futurs, actualisés au taux de marché est comptabilisée en diminution de la valeur nominale du prêt. Le taux de marché est le taux qui est pratiqué par la grande majorité des établissements de la place à un moment donné, pour des instruments et des contreparties ayant des caractéristiques similaires.

 

En cas de restructuration suite à un événement générateur de pertes selon IAS 39, le prêt est considéré comme un encours déprécié et fait l’objet d’une décote d’un montant égal à l’écart entre l’actualisation des flux contractuels initialement attendus et l’actualisation des flux futurs attendus de capital et d’intérêt suite à la restructuration. Le taux d’actualisation retenu est le taux d’intérêt effectif initial. Cette décote est inscrite au résultat dans le poste « Coût du risque » et au bilan en diminution de l’encours correspondant. Elle est rapportée au compte de résultat dans la marge d’intérêt selon un mode actuariel sur la durée du prêt. Le prêt restructuré est réinscrit en encours sain sur jugement d’expert lorsqu’il n’y a plus d’incertitude sur la capacité de l’emprunteur à honorer ses engagements.

 

Les coûts externes consistent essentiellement en commissions versées à des tiers dans le cadre de la mise en place des prêts. Ils sont essentiellement constitués des commissions versées aux apporteurs d’affaires.

 

Les produits directement attribuables à l’émission des nouveaux prêts sont principalement composés des frais de dossier facturés aux clients, des refacturations de coûts et des commissions d’engagement de financement (s’il est plus probable qu’improbable que le prêt se dénoue). Les commissions perçues sur des engagements de financement qui ne donneront pas lieu à tirage sont étalées de manière linéaire sur la durée de l’engagement.

 

Les charges et produits relatifs à des prêts d’une durée initiale inférieure à un an sont étalés prorata temporis sans recalcul du TIE. Pour les prêts à taux variable ou révisable, le TIE est recalculé à chaque refixation du taux.

 

4.1.2. Titres. — À l’actif, les titres sont classés selon les quatre catégories définies par la norme IAS 39 :

— actifs financiers à la juste valeur par résultat ;

 

— actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance ;

 

— prêts et créances ;

 

— actifs financiers disponibles à la vente.

 

 

Actifs financiers à la juste valeur par résultat. — Cette catégorie comprend :

— les actifs financiers détenus à des fins de transaction, c’est-à-dire acquis ou émis dès l’origine avec l’intention de les revendre à brève échéance ; et

 

— les actifs financiers que le groupe a choisi de comptabiliser dès l’origine à la juste valeur par résultat, en application de l’option offerte par la norme IAS 39.

 

Les conditions d’application de cette option sont décrites dans la note 4.1.4 « Actifs et passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option ».

 

Ces actifs sont évalués à leur juste valeur en date de comptabilisation initiale comme en date d’arrêté. Les variations de juste valeur de la période, les intérêts, dividendes, gains ou pertes de cessions sur ces instruments sont enregistrés dans le poste « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat ».

 

 

Actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance. — Le Groupe Banque Populaire Atlantique ne détient pas d’actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance.

 

Prêts et créances. — Le portefeuille de « Prêts et créances » enregistre les actifs financiers non dérivés à revenu fixe ou déterminable qui ne sont pas traités sur un marché actif. Ces actifs ne doivent par ailleurs pas être exposés à un risque de pertes substantielles non lié à la détérioration du risque de crédit.

 

Certains titres peuvent être classés dans cette catégorie lorsqu’ils ne sont pas cotés sur un marché actif. Ils sont initialement comptabilisés à leur juste valeur augmentée des coûts de transaction et diminuée des produits de transaction. Ils suivent dès lors les règles de comptabilisation, d’évaluation et de dépréciation des prêts et créances.

 

Lorsqu’un actif financier enregistré en prêts et créances est cédé avant son échéance, le résultat de cession est enregistré dans le poste « Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente ».

 

 

Actifs financiers disponibles à la vente. —Cette catégorie comprend les actifs financiers qui ne relèvent pas des portefeuilles précédents.

 

Les actifs financiers disponibles à la vente sont initialement comptabilisés pour leur juste valeur augmentée des frais de transaction.

 

En date d’arrêté, ils sont évalués à leur juste valeur et les variations de juste valeur sont enregistrées en gains et pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global (sauf pour les actifs monétaires en devises, pour lesquels les variations de juste valeur pour la composante change affectent le résultat). Les principes de détermination de la juste valeur sont décrits en note 4.1.6.

En cas de cession, ces variations de juste valeur sont transférées en résultat.

 

Les revenus courus ou acquis sur les titres à revenu fixe sont enregistrés dans le poste « Produits d’intérêts et assimilés ». Les revenus des titres à revenu variable sont enregistrés dans le poste « Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente ».

 

 

Date d’enregistrement des titres. — Les titres sont inscrits au bilan à la date de règlement-livraison.

 

Règles appliquées en cas de cession partielle. — En cas de cession partielle d’une ligne de titres, la méthode « premier entré, premier sorti » est retenue, sauf cas particuliers.

 

4.1.3. Instruments de dettes et de capitaux propres émis : Les instruments financiers émis sont qualifiés d’instruments de dettes ou de capitaux propres selon qu’il existe ou non une obligation contractuelle pour l’émetteur de remettre des liquidités ou un autre actif financier ou encore d’échanger des instruments dans des conditions potentiellement défavorables. Cette obligation doit résulter de clauses et de conditions propres au contrat et pas seulement de contraintes purement économiques.

 

Par ailleurs, lorsqu’un instrument est qualifié de capitaux propres :

— sa rémunération est traitée comme un dividende, et affecte donc les capitaux propres, tout comme les impôts liés à cette rémunération ;

 

— l’instrument ne peut être un sous-jacent éligible à la comptabilité de couverture ;

 

— si l’émission est en devises, elle est figée à sa valeur historique résultant de sa conversion en euros à sa date initiale d’inscription en capitaux propres.

 

Enfin, lorsque ces instruments sont émis par une filiale, ils sont présentés parmi les « participations ne donnant pas le contrôle ». Lorsque leur rémunération est à caractère cumulatif, elle est imputée sur le « résultat part du groupe », pour venir augmenter le résultat des « participations ne donnant pas le contrôle ». En revanche, lorsque leur rémunération n’a pas de caractère cumulatif, elle est prélevée sur les réserves consolidées « part du groupe ».

 

Passifs financiers à la juste valeur par résultat. — Il s’agit des passifs financiers détenus à des fins de transaction ou classés dans cette catégorie de façon volontaire dès leur comptabilisation initiale en application de l’option ouverte par la norme IAS 39. Les conditions d’application de cette option sont décrites dans la note 4.1.4 « Actifs et passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option ».

 

Ces passifs sont évalués à leur juste valeur en date de comptabilisation initiale comme en date d’arrêté. Les variations de juste valeur de la période, les intérêts, gains ou pertes liés à ces instruments sont enregistrés dans le poste « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat ».

 

— Dettes émises : Les dettes émises (qui ne sont pas classées comme des passifs financiers évalués à la juste valeur par résultat ni comme des capitaux propres) sont initialement comptabilisées à leur juste valeur diminuée des frais de transaction, et sont évaluées en date de clôture selon la méthode du coût amorti en utilisant la méthode du TIE.

 

Ces instruments sont enregistrés au bilan en dettes envers les établissements de crédit, dettes envers la clientèle et dettes représentées par un titre.

 

— Dettes subordonnées : Les dettes subordonnées se distinguent des créances ou des obligations émises en raison du remboursement qui n’interviendra qu’après le désintéressement de tous les créanciers privilégiés ou chirographaires, mais avant le remboursement des prêts et titres participatifs et des titres supersubordonnés.

 

Les dettes subordonnées que l’émetteur est tenu de rembourser sont classées en dettes et initialement comptabilisées à leur juste valeur diminuée des frais de transaction, et sont évaluées en date de clôture selon la méthode du coût amorti en utilisant la méthode du TIE.

 

— Parts sociales : L’interprétation IFRIC 2, consacrée au traitement des parts sociales et instruments assimilés des entités coopératives, précise les dispositions de la norme IAS 32, en rappelant que le droit contractuel d’un membre de demander le remboursement de ses parts ne crée pas automatiquement une obligation pour l’émetteur. La classification comptable est dès lors déterminée après examen des conditions contractuelles.

 

Selon cette interprétation, les parts de membres sont des capitaux propres si l’entité dispose d’un droit inconditionnel de refuser le remboursement ou s’il existe des dispositions légales ou statutaires interdisant ou limitant fortement le remboursement.

 

En raison des dispositions statutaires existantes, relatives en particulier au niveau de capital minimum, les parts sociales émises par les entités concernées dans le groupe sont classées en capitaux propres.

 

4.1.4. Actifs et passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option. — L’amendement de la norme IAS 39 adopté par l’Union européenne le 15 novembre 2005 permet, lors de la comptabilisation initiale, de désigner des actifs et passifs financiers comme devant être comptabilisés à la juste valeur par résultat, ce choix étant irrévocable.

 

Le respect des conditions fixées par la norme doit être vérifié préalablement à toute inscription d’un instrument en option juste valeur.

 

L’application de cette option est en effet réservée aux situations suivantes :

— Élimination ou réduction significative d’un décalage de traitement comptable : L’application de l’option permet d’éliminer les distorsions découlant de règles de valorisation différentes appliquées à des instruments gérés dans le cadre d’une même stratégie.

 

— Alignement du traitement comptable sur la gestion et la mesure de performance : L’option s’applique dans le cas d’un groupe d’actifs et/ou de passifs géré et évalué à la juste valeur, à condition que cette gestion repose sur une politique de gestion des risques ou une stratégie d’investissement documentée et que le reporting interne s’appuie sur une mesure en juste valeur.

 

— Instruments financiers composés comportant un ou plusieurs dérivés incorporés : Un dérivé incorporé est la composante d’un contrat « hybride », financier ou non, qui répond à la définition d’un produit dérivé. Il doit être extrait du contrat hôte et comptabilisé séparément dès lors que l’instrument hybride n’est pas évalué en juste valeur par résultat et que les caractéristiques économiques et les risques associés du dérivé incorporé ne sont pas étroitement liés au contrat hôte.

 

L’application de l’option juste valeur est possible dans le cas où le dérivé incorporé modifie substantiellement les flux du contrat hôte et que la comptabilisation séparée du dérivé incorporé n’est pas spécifiquement interdite par la norme IAS 39 (exemple d’une option de remboursement incorporée dans un instrument de dette). L’option permet d’évaluer l’instrument à la juste valeur dans son intégralité, ce qui permet de ne pas extraire ni comptabiliser ni évaluer séparément le dérivé incorporé.

 

4.1.5. Instruments dérivés et comptabilité de couverture : Un dérivé est un instrument financier ou un autre contrat qui présente les trois caractéristiques suivantes :

— sa valeur fluctue en fonction de l’évolution d’un taux d’intérêt, du prix d’un instrument financier, du prix d’une marchandise, d’un cours de change, d’un indice de prix ou de cours, d’une notation de crédit ou d’un indice de crédit, ou d’une autre variable, à condition que dans le cas d’une variable non-financière, la variable ne soit pas spécifique à une des parties au contrat ;

 

— il ne requiert aucun placement net initial ou un placement net initial inférieur à celui qui serait nécessaire pour d’autres types de contrats dont on pourrait attendre des réactions similaires aux évolutions des conditions du marché ;

 

— il est réglé à une date future.

Tous les instruments financiers dérivés sont comptabilisés au bilan en date de négociation pour leur juste valeur à l’origine de l’opération. À chaque arrêté comptable, ils sont évalués à leur juste valeur quelle que soit l’intention de gestion qui préside à leur détention (transaction ou couverture).

 

À l’exception des dérivés qualifiés comptablement de couverture de flux de trésorerie ou d’investissement net libellé en devises, les variations de juste valeur sont comptabilisées au compte de résultat de la période.

 

Les instruments financiers dérivés sont classés en deux catégories :

 

— Dérivés de transaction : Les dérivés de transaction sont inscrits au bilan en « Actifs financiers à la juste valeur par résultat » et en « Passifs financiers à la juste valeur par résultat ». Les gains et pertes réalisés et latents sont portés au compte de résultat dans le poste « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat ».

 

 

— Dérivés de couverture : Afin de pouvoir qualifier comptablement un instrument dérivé d’instrument de couverture, il est nécessaire de documenter la relation de couverture dès l’initiation (stratégie de couverture, nature du risque couvert, désignation et caractéristiques de l’élément couvert et de l’instrument de couverture). Par ailleurs, l’efficacité de la couverture doit être démontrée à l’origine et vérifiée rétrospectivement.

 

Les dérivés conclus dans le cadre de relations de couverture sont désignés en fonction de l’objectif poursuivi.

 

 

— Couverture de juste valeur : La couverture de juste valeur a pour objectif de réduire le risque de variation de juste valeur d’un actif ou d’un passif du bilan ou d’un engagement ferme (notamment, couverture du risque de taux des actifs et passifs à taux fixe).

 

La réévaluation du dérivé est inscrite en résultat symétriquement à la réévaluation de l’élément couvert, et ce à hauteur du risque couvert. L’éventuelle inefficacité de la couverture est comptabilisée au compte de résultat dans le poste « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat ».

 

Les intérêts courus du dérivé de couverture sont portés au compte de résultat symétriquement aux intérêts courus de l’élément couvert.

 

S’agissant de la couverture d’un actif ou d’un passif identifié, la réévaluation de la composante couverte est présentée au bilan dans le même poste que l’élément couvert.

 

L’inefficacité relative à la valorisation en bi-courbe des dérivés collatéralisés est prise en compte dans les calculs d’efficacité.

 

En cas d’interruption de la relation de couverture (décision de gestion, non-respect des critères d’efficacité ou vente de l’élément couvert avant échéance), le dérivé de couverture est transféré en portefeuille de transaction. Le montant de la réévaluation inscrit au bilan au titre de l’élément couvert est amorti sur la durée de vie résiduelle de la couverture initiale. Si l’élément couvert est vendu avant l’échéance ou remboursé par anticipation, le montant cumulé de la réévaluation est inscrit au compte de résultat de la période.

 

— Couverture de flux de tresorerie : Les opérations de couverture de flux de trésorerie ont pour objectif la couverture d’éléments exposés aux variations de flux de trésorerie imputables à un risque associé à un élément de bilan ou à une transaction future (couverture du risque de taux sur actifs et passifs à taux variable, couverture de conditions sur des transactions futures (taux fixes futurs, prix futurs, change, etc.).

 

La partie efficace des variations de juste valeur du dérivé est inscrite sur une ligne spécifique des « Gains ou pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global », la partie inefficace est comptabilisée au compte de résultat dans le poste « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat ».

 

Les intérêts courus du dérivé de couverture sont portés au compte de résultat dans la marge d’intérêt, symétriquement aux intérêts courus de l’élément couvert.

 

Les instruments couverts restent comptabilisés selon les règles applicables à leur catégorie comptable.

 

En cas d’interruption de la relation de couverture (non-respect des critères d’efficacité ou vente du dérivé ou disparition de l’élément couvert), les montants cumulés inscrits en capitaux propres sont transférés au fur et à mesure en résultat lorsque la transaction couverte affecte elle-même le résultat ou rapportés immédiatement en résultat en cas de disparition de l’élément couvert.

 

 

— Cas particuliers de couverture de portefeuilles (macrocouverture) : Documentation en couverture de flux de trésorerie

Le Groupe Banque Populaire Atlantique du groupe documente sa macrocouverture du risque de taux d’intérêt en couverture de flux de trésorerie (couverture de portefeuilles de prêts ou d’emprunts).

 

Dans ce cas, les portefeuilles d’encours pouvant être couverts s’apprécient, pour chaque bande de maturité, en retenant :

– des actifs et passifs à taux variable ; l’entité supporte en effet un risque de variabilité des flux futurs de trésorerie sur les actifs ou les passifs à taux variable dans la mesure où elle ne connaît pas le niveau des prochains fixings ;

 

– des transactions futures dont le caractère peut être jugé hautement probable (prévisions) : dans le cas d’une hypothèse d’encours constant, l’entité supporte un risque de variabilité des flux futurs de trésorerie sur un futur prêt à taux fixe dans la mesure où le niveau de taux auquel le futur prêt sera octroyé n’est pas connu ; de la même manière, l’entité peut considérer qu’elle supporte un risque de variabilité des flux futurs de trésorerie sur un refinancement qu’elle devra réaliser dans le marché.

 

La norme IAS 39 ne permet pas la désignation d’une position nette par bande de maturité. L’élément couvert est donc considéré comme étant équivalent à une quote-part d’un ou plusieurs portefeuilles d’instruments à taux variable identifiés (portion d’un encours d’emplois ou de ressources à taux variable) ; l’efficacité des couvertures est mesurée en constituant pour chaque bande de maturité un instrument hypothétique, dont les variations de juste valeur depuis l’origine sont comparées à celles des dérivés documentés en couverture.

 

Les caractéristiques de cet instrument modélisent celles de l’élément couvert. Le test d’efficacité est effectué en comparant les variations de valeur de l’instrument hypothétique et du dérivé de couverture. La méthode utilisée passe par la construction d’un échéancier avec bande de maturité.

 

L’efficacité de la couverture doit être démontrée de manière prospective et rétrospective.

 

Le test prospectif est vérifié si, pour chaque bande de maturité de l’échéancier cible, le montant nominal des éléments à couvrir est supérieur au montant notionnel des dérivés de couverture.

 

Le test rétrospectif permet de calculer l’efficacité rétrospective de la couverture mise en place aux différentes dates d’arrêté.

 

Dans ce cadre, à chaque arrêté, les variations de juste valeur pied de coupon des dérivés de couverture sont comparées avec celles des instruments hypothétiques. Le rapport de leurs variations respectives doit être compris entre 80 et 125 %.

Lors de la cession de l’instrument couvert ou si la transaction future n’est plus hautement probable, les gains ou pertes latents cumulés inscrits en capitaux propres sont transférés en résultat immédiatement.

 

Lors de l’arrêt de la relation de couverture, si l’élément couvert figure toujours au bilan, ou si sa survenance est toujours hautement probable, il est procédé à l’étalement linéaire des gains ou pertes latents cumulés inscrits en capitaux propres. Si le dérivé n’a pas été résilié, il est reclassé en dérivé de transaction et ses variations de juste valeur ultérieures seront enregistrées en résultat.

 

— Documentation en couverture de juste valeur : Le Groupe Banque Populaire Atlantique documente sa macrocouverture du risque de taux d’intérêt en couverture de juste valeur, en appliquant les dispositions de la norme IAS 39 telle qu’adoptée par l’Union européenne (dite carve-out).

 

La version de la norme IAS 39 adoptée par l’Union européenne ne reprend pas certaines dispositions concernant la comptabilité de couverture qui apparaissent incompatibles avec les stratégies de réduction du risque de taux d’intérêt global mises en œuvre par les banques européennes. Le carve-out de l’Union européenne permet en particulier de mettre en œuvre une comptabilité de couverture du risque de taux interbancaire associée aux opérations à taux fixe réalisées avec la clientèle (crédits, comptes d’épargne, dépôts à vue de la clientèle). Les instruments de macrocouverture utilisés par le groupe sont, pour l’essentiel, des swaps de taux simples désignés dès leur mise en place en couverture de juste valeur des ressources ou des emplois à taux fixe.

 

Le traitement comptable des dérivés de macrocouverture se fait selon les mêmes principes que ceux décrits précédemment dans le cadre de la microcouverture de juste valeur.

 

Dans le cas d’une relation de macrocouverture, la réévaluation de la composante couverte est portée globalement dans le poste « Écart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux », à l’actif du bilan en cas de couverture d’un portefeuille d’actifs financiers, au passif du bilan en cas de couverture d’un portefeuille de passifs financiers.

 

L’efficacité des couvertures est assurée lorsque les dérivés compensent le risque de taux du portefeuille de sous-jacents à taux fixe couverts. L’inefficacité relative à la valorisation en bi-courbe des dérivés collatéralisés est prise en compte.

 

Deux tests d’efficacité sont réalisés :

– un test d’assiette : pour les swaps simples désignés de couverture dès leur mise en place, il est vérifié en date de désignation de la relation de couverture, de manière prospective, puis à chaque arrêté, de manière rétrospective, qu’il n’existe pas de sur-couverture ;

 

– un test quantitatif : pour les autres swaps, la variation de juste valeur du swap réel doit compenser la variation de juste valeur d’un instrument hypothétique reflétant parfaitement la composante couverte du sous-jacent. Ces tests sont réalisés en date de désignation, de manière prospective, puis à chaque arrêté, de manière rétrospective.

 

En cas d’interruption de la relation de couverture, cet écart est amorti linéairement sur la durée de couverture initiale restant à courir si le sous-jacent couvert n’a pas été décomptabilisé. Il est constaté directement en résultat si les éléments couverts ne figurent plus au bilan. Les dérivés de macrocouverture peuvent notamment être déqualifiés lorsque le nominal des instruments couverts devient inférieur au notionnel des couvertures, du fait notamment des remboursements anticipés des prêts ou des retraits de dépôts.

 

 

4.1.6. Détermination de la juste valeur :

— Principes généraux : La juste valeur correspond au prix qui serait reçu pour la vente d’un actif ou payé pour le transfert d’un passif lors d’une transaction normale entre des participants de marché à la date d’évaluation.

 

Le groupe évalue la juste valeur d’un actif ou d’un passif à l’aide des hypothèses que les intervenants du marché utiliseraient pour fixer le prix de l’actif ou du passif. Parmi ces hypothèses, figurent notamment pour les dérivés, une évaluation du risque de contrepartie (ou CVA – Credit Valuation Adjustement) et du risque de non-exécution (DVA - Debit Valuation Adjustement). Le groupe a fait évoluer ses paramètres de valorisation de la CVA et de la DVA au cours de l’exercice 2014. L’évaluation de ces ajustements de valorisation se fonde dorénavant sur des paramètres de marché.

 

Par ailleurs, les valorisations des dérivés traités avec une contrepartie membre du mécanisme de solidarité du Groupe BPCE (cf. note 1.2.) ne font pas l’objet de calcul de CVA ni de DVA dans les comptes du groupe.

 

— Juste valeur en date de comptabilisation initiale : Pour la majorité des transactions conclues par le groupe, le prix de négociation des opérations (c’est-à-dire la valeur de la contrepartie versée ou reçue) donne la meilleure évaluation de la juste valeur de l’opération en date de comptabilisation initiale. Si tel n’est pas le cas, le groupe ajuste le prix de transaction.

 

Hiérarchie de la juste valeur :

 

Juste valeur de niveau 1 et notion de marche actif. — Pour les instruments financiers, les prix cotés sur un marché actif (« juste valeur de niveau 1 ») constituent l’indication la plus fiable de la juste valeur. Dans la mesure où de tels prix existent, ils doivent être utilisés sans ajustement pour évaluer la juste valeur.

 

Un marché actif est un marché sur lequel ont lieu des transactions sur l’actif ou le passif selon une fréquence et un volume suffisants.

 

La baisse du niveau d’activité du marché peut être révélée par des indicateurs tels que :

— une baisse sensible du marché primaire pour l’actif ou le passif financier concerné (ou pour des instruments similaires) ;

 

— une baisse significative du volume des transactions ;

 

— une faible fréquence de mise à jour des cotations ;

 

— une forte dispersion des prix disponibles dans le temps entre les différents intervenants de marché ;

 

— une perte de la corrélation avec des indices qui présentaient auparavant une corrélation élevée avec la juste valeur de l’actif ou du passif ;

 

une hausse significative des cours ou des primes de risque de liquidité implicites, des rendements ou des indicateurs de performance (par exemple des probabilités de défaut et des espérances de pertes implicites) par rapport à l’estimation que fait le groupe des flux de trésorerie attendus, compte tenu de toutes les données de marché disponibles au sujet du risque de crédit ou du risque de non-exécution relatif à l’actif ou au passif ;

 

— des écarts très importants entre le prix vendeur (bid) et le prix acheteur (ask) (fourchette très large).

 

 

Instruments valorisés à partir de prix cotés (non ajustés) sur un marché actif (niveau 1) : Il s’agit essentiellement d’actions, d’obligations d’Etat ou de grandes entreprises, de certains dérivés traités sur des marchés organisés (par exemple, des options standards sur indices CAC 40 ou Eurostoxx). Par ailleurs, pour les OPCVM, la juste valeur sera considérée comme de niveau 1 si la valeur liquidative est quotidienne, et s’il s’agit d’une valeur sur laquelle il est possible de passer un ordre.

 

 

— Juste valeur de niveau 2 : En cas d’absence de cotation sur un marché actif, la juste valeur peut être déterminée par une méthodologie appropriée, conforme aux méthodes d’évaluation communément admises sur les marchés financiers, favorisant les paramètres de valorisation observables sur les marchés (« juste valeur de niveau 2 »).

 

Si l’actif ou le passif a une échéance spécifiée (contractuelle), une donnée d’entrée de niveau 2 doit être observable pour la quasi-totalité de la durée de l’actif ou du passif. Les données d’entrée de niveau 2 comprennent notamment :

– les cours sur des marchés, actifs ou non, pour des actifs ou des passifs similaires ;

 

– les données d’entrée autres que les cours du marché qui sont observables pour l’actif ou le passif, par exemple :

– les taux d’intérêt et les courbes de taux observables aux intervalles usuels,

 

– les volatilités implicites,

 

– les « spreads » de crédit ;

 

– les données d’entrée corroborées par le marché, c’est-à-dire qui sont obtenues principalement à partir de données de marché observables ou corroborées au moyen de telles données, par corrélation ou autrement.

 

 

Instruments valorisés à partir de modèles reconnus et faisant appel à des paramètres directement ou indirectement observables (niveau 2)

Instruments dérivés de niveau 2 :

Seront en particulier classés dans cette catégorie :

 

— les swaps de taux standards ou CMS ;

 

— les accords de taux futurs (FRA) ;

 

— les swaptions standards ;

 

— les caps et floors standards ;

 

— les achats et ventes à terme de devises liquides ;

 

— les swaps et options de change sur devises liquides ;

 

— les dérivés de crédit liquides sur un émetteur particulier (single name) ou sur indices Itraax, Iboxx...

 

 

Instruments non dérivés de niveau 2. — Certains instruments financiers complexes et / ou d’échéance longue sont valorisés avec un modèle reconnu et utilisent des paramètres de marché calibrés à partir de données observables (telles que les courbes de taux, les nappes de volatilité implicite des options), de données résultant de consensus de marché ou à partir de marchés actifs de gré à gré.

Pour l’ensemble de ces instruments, le caractère observable du paramètre a pu être démontré. Au plan méthodologique, l’observabilité des paramètres est fondée sur quatre conditions indissociables :

— le paramètre provient de sources externes (via un contributeur reconnu) ;

 

— le paramètre est alimenté périodiquement ;

 

— le paramètre est représentatif de transactions récentes ;

 

— les caractéristiques du paramètre sont identiques à celles de la transaction.

 

La marge dégagée lors de la négociation de ces instruments financiers est immédiatement comptabilisée en résultat.

 

Figurent notamment en niveau 2 :

— les titres non cotés sur un marché actif dont la juste valeur est déterminée à partir de données de marché observables (ex : utilisation de données de marché issues de sociétés comparables cotées ou méthode de multiple de résultats) ;

 

— les parts d’OPCVM dont la valeur liquidative n’est pas calculée et communiquée quotidiennement, mais qui fait l’objet de publications régulières ou pour lesquelles on peut observer des transactions récentes;

 

— les dettes émises valorisées à la juste valeur sur option (uniquement à compléter si concerné, et dans ce cas, donner des éléments sur la valorisation de la composante risque émetteur, et préciser, en cas de modification du mode de calcul de la composante risque émetteur, les raisons de cette modification et ses impacts).

 

 

Juste valeur de niveau 3. — Enfin, s’il n’existe pas suffisamment de données observables sur les marchés, la juste valeur peut être déterminée par une méthodologie de valorisation reposant sur des modèles internes (« juste valeur de niveau 3 ») utilisant des données non observables. Le modèle retenu doit être calibré périodiquement en rapprochant ses résultats des prix de transactions récentes.

 

Instruments de gré à gré valorisés à partir de modèles peu répandus ou utilisant une part significative de paramètres non observables (niveau 3)

Lorsque les valorisations obtenues ne peuvent s’appuyer sur des paramètres observables ou sur des modèles reconnus comme des standards de place, la valorisation obtenue sera considérée comme non observable.

 

Les instruments valorisés à partir de modèles spécifiques ou utilisant des paramètres non observables incluent plus particulièrement :

— les actions non cotées, ayant généralement la nature de « participations » : BPCE, Crédit Logement …

 

certains OPCVM, lorsque la valeur liquidative est une valeur indicative (en cas d'illiquidité, en cas de liquidation…) et qu'il n'existe pas de prix pour étayer cette valeur ;

 

— les FCPR : la valeur liquidative est fréquemment une valeur indicative puisqu’il n’est souvent pas possible de sortir ;

— des produits structurés action multi-sous-jacents, d’option sur fonds, des produits hybrides de taux, des swaps de titrisation, de dérivés de crédit structurés, de produits optionnels de taux ;

 

— les tranches de titrisation pour lesquelles il n’existe pas de prix coté sur un marché actif. Ces instruments sont fréquemment valorisés sur la base de prix contributeurs (structureurs par exemple).

 

 

— Juste valeur des titres de BPCE : La valeur des titres de l’organe central, classées en titres de participation disponibles à la vente, a été déterminée en calculant un actif net réévalué qui intègre la réévaluation des principales filiales de BPCE.

 

 

Les principales filiales de BPCE sont valorisées à partir de prévisions pluriannuelles actualisées des flux de dividendes attendus (Dividend Discount Model). Les prévisions des flux de dividendes attendus s’appuient sur les plans d’affaires issus des plans stratégiques des entités concernées et sur des paramètres techniques de niveau de risque, de taux de marge et de niveau de croissance jugés raisonnables. Des contraintes prudentielles individuelles applicables aux activités concernées ont été prises en considération dans l’exercice de valorisation.

 

L’actif net réévalué de BPCE intègre les actifs incorporels détenus par BPCE, qui ont fait l’objet d’un exercice de valorisation par un expert indépendant, ainsi que les charges de structure de l’organe central.

 

Cette juste valeur est classée au niveau 3 de la hiérarchie.

 

 

— Juste valeur des instruments financiers comptabilisés au coût amorti : Pour les instruments financiers qui ne sont pas évalués à la juste valeur au bilan, les calculs de juste valeur sont communiqués à titre d’information, et doivent être interprétés comme étant uniquement des estimations.

 

En effet, dans la majeure partie des cas, les valeurs communiquées n’ont pas vocation à être réalisées, et ne pourraient généralement pas l’être en pratique.

 

Les justes valeurs ainsi calculées l’ont été uniquement pour des besoins d’information en annexe aux états financiers. Ces valeurs ne sont pas des indicateurs utilisés pour les besoins de pilotage des activités de banque commerciale, dont le modèle de gestion est principalement un modèle d’encaissement des flux de trésorerie contractuels.

 

Par conséquent, les hypothèses simplificatrices suivantes ont été retenues :

Dans un certain nombre de cas, la valeur comptable est jugée représentative de la juste valeur

Il s’agit notamment :

– des actifs et passifs financiers à court terme (dont la durée initiale est inférieure ou égale à un an), dans la mesure où la sensibilité au risque de taux et au risque de crédit est non significative sur la période ;

 

– des passifs exigibles à vue ;

 

– des prêts et emprunts à taux variable ;

 

– des opérations relevant d’un marché réglementé (en particulier, les produits d’épargne réglementés) pour lesquelles les prix sont fixés par les pouvoirs publics.

 

— Juste valeur du portefeuille de crédits à la clientèle : La juste valeur des crédits est déterminée à partir de modèles internes de valorisation consistant à actualiser les flux futurs recouvrables de capital et d’intérêt sur la durée restant à courir. Sauf cas particulier, seule la composante taux d’intérêt est réévaluée, la marge de crédit étant figée à l’origine et non réévaluée par la suite. Les options de remboursement anticipé sont prises en compte sous forme d’un ajustement du profil d’amortissement des prêts.

 

— Juste valeur des crédits interbancaires : La juste valeur des crédits est déterminée à partir de modèles internes de valorisation consistant à actualiser les flux futurs recouvrables de capital et d’intérêt sur la durée restant à courir.

 

La composante taux d’intérêt est ainsi réévaluée, ainsi que la composante risque de crédit lorsque cette dernière est une donnée observable utilisée par les gestionnaires de cette clientèle ou les opérateurs de marché. À défaut, comme pour les crédits à la clientèle, la composante risque de crédit est figée à l’origine et non réévaluée par la suite. Les options de remboursement anticipé sont prises en compte sous forme d’un ajustement du profil d’amortissement des prêts.

 

— Juste valeur des dettes : Pour les dettes à taux fixe envers les établissements de crédit et la clientèle de durée supérieure à un an, la juste valeur est présumée correspondre à la valeur actualisée des flux futurs au taux d’intérêt observé à la date de clôture. Le spread de crédit propre n’est généralement pas pris en compte.

 

 

4.1.7. Dépréciation des actifs financiers :

— Dépréciation des titres : Les titres autres que ceux classés en portefeuille d’actifs financiers à la juste valeur par résultat sont dépréciés individuellement dès lors qu’il existe un indice objectif de dépréciation résultant d’un ou de plusieurs événements générateurs de pertes intervenus après la comptabilisation initiale de l’actif et que ces événements ont un impact sur les flux de trésorerie futurs estimés de l’actif financier qui peut être estimé de façon fiable.

 

Les règles de dépréciation sont différentes selon que les titres sont des instruments de capitaux propres ou des instruments de dettes.

 

Pour les instruments de capitaux propres, une baisse durable ou une diminution significative de la valeur constituent des indicateurs objectifs de dépréciation.

 

Le groupe considère qu’une baisse de plus de 50 % ou depuis plus de 36 mois de la valeur d’un titre par rapport à son coût historique caractérise un indicateur objectif de dépréciation durable se traduisant par la constatation d’une dépréciation en résultat.

 

Ces critères de dépréciations sont, par ailleurs, complétés par l’examen ligne à ligne des actifs subissant une baisse de plus de 30 % ou depuis plus de 6 mois de leur valeur par rapport à leur coût historique ou en cas d’événements susceptibles de caractériser un déclin significatif ou prolongé. Une charge de dépréciation est enregistrée au compte de résultat si le groupe estime que la valeur de l’actif ne pourra être recouvrée en totalité.

 

Pour les instruments de capitaux propres non cotés, une analyse qualitative de leur situation est effectuée.

 

La dépréciation des instruments de capitaux propres est irréversible et ne peut être reprise par résultat. Les pertes sont inscrites dans le poste « Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente ». Les gains latents subséquents à une dépréciation sont différés en « Gains et pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global » jusqu’à la cession des titres.

 

Pour les instruments de dettes tels que les obligations ou les titres issus d’une titrisation (ABS, CMBS, RMBS, CDO cash), une dépréciation est constatée lorsqu’il existe un risque de contrepartie avéré.

Les indicateurs de dépréciation utilisés pour les titres de dettes sont, quel que soit leur portefeuille de destination, identiques à ceux retenus dans l’appréciation sur base individuelle du risque avéré des prêts et créances. Pour les titres supersubordonnés à durée indéterminée (TSSDI), une attention particulière est également portée lorsque l’émetteur peut, sous certaines conditions, ne pas payer le coupon ou proroger l’émission au-delà de la date de remboursement prévue.

 

La dépréciation des instruments de dettes doit être reprise par résultat en cas d’amélioration de la situation de l’émetteur. Ces dépréciations et reprises sont inscrites dans le poste « Coût du risque ».

 

— Dépréciation des prêts et créances : La norme IAS 39 définit les modalités de calcul et de comptabilisation des pertes de valeur constatées sur les prêts.

 

Une créance est dépréciée si les deux conditions suivantes sont réunies :

– il existe des indices objectifs de dépréciation sur base individuelle ou sur base de portefeuilles : il s’agit « d’événements déclenchant » ou « événements de pertes » qui identifient un risque de contrepartie et qui interviennent après la comptabilisation initiale des prêts concernés. Au niveau individuel, les critères d’appréciation du caractère avéré d’un risque de crédit incluent l’existence d’impayés depuis plus de trois mois (six mois en matière immobilière et neuf mois pour les créances sur les collectivités territoriales) ou, indépendamment de l’existence d’un impayé, l’existence d’un risque avéré de crédit ou de procédures contentieuses ;

 

– ces événements entraînent la constatation de pertes avérées (incurred losses).

 

Les dépréciations sont déterminées par différence entre le coût amorti et le montant recouvrable, c’est-à-dire, la valeur actualisée des flux futurs estimés recouvrables en tenant compte de l’effet des garanties. Pour les actifs à court terme (durée inférieure à un an), il n’est pas fait recours à l’actualisation des flux futurs. La dépréciation se détermine de manière globale sans distinction entre intérêts et capital. Les pertes probables relatives aux engagements hors bilan sont prises en compte au travers de provisions comptabilisées au passif du bilan.

 

Deux types de dépréciations sont enregistrés en coût du risque :

– les dépréciations sur base individuelle ;

 

– les dépréciations sur base de portefeuilles.

 

 

— Dépréciation sur base individuelle : Elles se calculent sur la base d’échéanciers, déterminés selon les historiques de recouvrement constatés par catégorie de créances. Les garanties sont prises en compte pour déterminer le montant des dépréciations et, lorsqu’une garantie couvre intégralement le risque de défaut, l’encours n’est pas déprécié.

 

 

— Dépréciation sur base de portefeuilles : Les dépréciations sur base de portefeuilles couvrent les encours non dépréciés au niveau individuel. Conformément à la norme IAS 39, ces derniers sont regroupés dans des portefeuilles de risques homogènes qui sont soumis collectivement à un test de dépréciation.

 

Les encours des Banques Populaires et des Caisses d’Epargne sont regroupés en ensembles homogènes en termes de sensibilité à l’évolution du risque sur la base du système de notation interne du groupe. Les portefeuilles soumis au test de dépréciation sont ceux relatifs aux contreparties dont la notation s’est significativement dégradée depuis l’octroi et qui sont de ce fait considérés comme sensibles. Ces encours font l’objet d’une dépréciation, bien que le risque de crédit ne puisse être individuellement alloué aux différentes contreparties composant ces portefeuilles et dans la mesure où les encours concernés présentent collectivement une indication objective de perte de valeur.

 

Le montant de la dépréciation est déterminé en fonction de données historiques sur les probabilités de défaut à maturité et les pertes attendues, ajustées si nécessaire pour tenir compte des circonstances prévalant à la date de l’arrêté.

 

Cette approche est éventuellement complétée d’une analyse sectorielle ou géographique, reposant généralement sur une appréciation « à dire d’expert » considérant une combinaison de facteurs économiques intrinsèques à la population analysée. La dépréciation sur base de portefeuilles est déterminée sur la base des pertes attendues à maturité sur l’assiette ainsi déterminée.

 

4.1.8. Reclassements d’actifs financiers : Plusieurs reclassements sont autorisés :

— Reclassements autorisés antérieurement aux amendements des normes IAS 39 et IFRS 7 adoptés par l’Union européenne le 15 octobre 2008

Figurent notamment parmi ces reclassements, les reclassements d’actifs financiers disponibles à la vente vers la catégorie « Actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance ».

 

Tout titre à revenu fixe répondant à la définition des « Titres détenus jusqu’à l’échéance » ayant une maturité définie, peut faire l’objet d’un reclassement dès lors que le groupe modifie son intention de gestion et décide de détenir ce titre jusqu’à son échéance. Le groupe doit par ailleurs avoir la capacité de cette détention jusqu’à maturité.

 

— Reclassements autorisés depuis l’amendement des normes IAS 39 et IFRS 7 adoptées par l’Union européenne le 15 octobre 2008

Ce texte définit les modalités des reclassements vers d’autres catégories d’actifs financiers non dérivés à la juste valeur (à l’exception de ceux inscrits en juste valeur sur option) :

– reclassement de titres de transaction vers les catégories « Actifs financiers disponibles à la vente » ou « Actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance ».

 

Tout actif financier non dérivé peut faire l’objet d’un reclassement dès lors que le groupe est en mesure de démontrer l’existence de « circonstances rares » ayant motivé ce reclassement. L’IASB a, pour mémoire, qualifié la crise financière du second semestre 2008 de « circonstance rare ».

 

Seuls les titres à revenu fixe ou déterminable peuvent faire l’objet d’un reclassement vers la catégorie « Actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance ». L’établissement doit par ailleurs avoir l’intention et la capacité de détenir ces titres jusqu’à maturité. Les titres inscrits dans cette catégorie ne peuvent être couverts contre le risque de taux d’intérêt ;

 

– reclassement de titres de transaction ou de titres disponibles à la vente vers la catégorie « Prêts et créances ».

 

Tout actif financier non dérivé répondant à la définition de « Prêts et créances » et, en particulier, tout titre à revenu fixe non coté sur un marché actif, peut faire l’objet d’un reclassement dès lors que le groupe modifie son intention de gestion et décide de détenir ce titre sur un futur prévisible ou à maturité. Le groupe doit par ailleurs avoir la capacité de cette détention à moyen ou long terme.

 

Les reclassements sont réalisés à la juste valeur à la date du reclassement, cette valeur devenant le nouveau coût amorti pour les instruments transférés vers des catégories évaluées au coût amorti.

 

Un nouveau « taux d’intérêt effectif » (TIE) est alors calculé à la date du reclassement afin de faire converger ce nouveau coût amorti vers la valeur de remboursement, ce qui revient à considérer que le titre a été reclassé avec une décote.

 

Pour les titres auparavant inscrits parmi les actifs financiers disponibles à la vente, l’étalement de la nouvelle décote sur la durée de vie résiduelle du titre sera généralement compensé par l’amortissement de la perte latente figée en gains et pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global à la date du reclassement et reprise sur base actuarielle au compte de résultat.

 

En cas de dépréciation postérieure à la date de reclassement d’un titre auparavant inscrit parmi les actifs financiers disponibles à la vente, la perte latente figée en gains et pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global à la date du reclassement est reprise immédiatement en compte de résultat.

 

 

4.1.9. Décomptabilisation d’actifs ou de passifs financiers. — Un actif financier (ou un groupe d’actifs similaires) est décomptabilisé lorsque les droits contractuels aux flux futurs de trésorerie de l’actif ont expiré ou lorsque ces droits contractuels ainsi que la quasi-totalité des risques et avantages liés à la propriété de cet actif ont été transférés à un tiers. Dans pareil cas, tous les droits et obligations éventuellement créés ou conservés lors du transfert sont comptabilisés séparément en actifs et passifs financiers.

 

Lors de la décomptabilisation d’un actif financier, un gain ou une perte de cession est enregistré dans le compte de résultat pour un montant égal à la différence entre la valeur comptable de cet actif et la valeur de la contrepartie reçue.

 

Dans les cas où le groupe n’a ni transféré, ni conservé la quasi-totalité des risques et avantages, mais qu’il a conservé le contrôle de l’actif, ce dernier reste inscrit au bilan dans la mesure de l’implication continue du groupe dans cet actif.

 

Dans les cas où le groupe n’a ni transféré, ni conservé la quasi-totalité des risques et avantages, mais qu’il n’a pas conservé le contrôle de l’actif, ce dernier est décomptabilisé et tous les droits et obligations créés ou conservés lors du transfert sont comptabilisés séparément en actifs et passifs financiers.

 

Si l’ensemble des conditions de décomptabilisation n’est pas réuni, le groupe maintient l’actif à son bilan et enregistre un passif représentant les obligations nées à l’occasion du transfert de l’actif.

 

Un passif financier (ou une partie de passif financier) est décomptabilisé seulement lorsqu’il est éteint, c’est-à-dire lorsque l’obligation précisée au contrat est éteinte, annulée ou arrivée à expiration.

 

 

— Opérations de pension livrée : Chez le cédant, les titres ne sont pas décomptabilisés. Un passif représentatif de l’engagement de restitution des espèces reçues (titres donnés en pension livrée) est identifié. Cette dette constitue un passif financier enregistré au coût amorti ou à la juste valeur si ce passif a été classé dans la catégorie « Juste valeur sur option ».

 

Chez le cessionnaire, les actifs reçus ne sont pas comptabilisés mais une créance sur le cédant représentative des espèces prêtées est enregistrée. Le montant décaissé à l’actif est inscrit en titres reçus en pension livrée. Lors des arrêtés suivants, les titres continuent à être évalués chez le cédant suivant les règles de leur catégorie d’origine. La créance est valorisée selon les modalités propres à sa catégorie : coût amorti si elle a été classée en « Prêts et créances », ou juste valeur si elle a été classée dans la catégorie « Juste valeur sur option ».

 

 

— Opérations de prêts de titres secs : Les prêts de titres secs ne donnent pas lieu à une décomptabilisation des titres prêtés chez le cédant. Ils restent comptabilisés dans leur catégorie comptable d’origine et valorisés conformément à celle-ci. Pour l’emprunteur, les titres empruntés ne sont pas comptabilisés.

 

 

— Opérations entraînant une modification substantielle d’actifs financiers : Lorsque l’actif fait l’objet de modifications substantielles (notamment suite à une renégociation ou à un réaménagement en présence de difficultés financières) il y a décomptabilisation, dans la mesure où les droits aux flux de trésorerie initiaux ont en substance expiré. Le groupe considère que sont notamment considérées comme ayant provoqué des modifications substantielles :

– les modifications ayant entraîné un changement de la contrepartie, notamment lorsque la nouvelle contrepartie a une qualité de crédit très différente de l’ancienne ;

 

– des modifications visant à passer d’une indexation très structurée à une indexation simple, dans la mesure où les deux actifs ne sont pas sujets aux mêmes risques.

 

 

— Opérations entraînant une modification substantielle de passifs financiers : Une modification substantielle des termes d’un instrument d’emprunt existant doit être comptabilisée comme l’extinction de la dette ancienne et son remplacement par une nouvelle dette. Pour juger du caractère substantiel de la modification, la norme comptable IAS 39 fixe un seuil de 10 % sur la base des flux de trésorerie actualisés intégrant les frais et honoraires éventuels : dans le cas où la différence est supérieure ou égale à 10 %, tous les coûts ou frais encourus sont comptabilisés en profit ou perte lors de l’extinction de la dette.

 

Le groupe considère que d’autres modifications peuvent par ailleurs être considérées comme substantielles, comme par exemple le changement d’émetteur (même à l’intérieur d’un même groupe) ou le changement de devises.

 

 

4.2. Immeubles de placement. —Conformément à la norme IAS 40, les immeubles de placement sont des biens immobiliers détenus dans le but d’en retirer des loyers et de valoriser le capital investi.

 

Le traitement comptable des immeubles de placement est identique à celui des immobilisations corporelles (voir note 4.3) pour les entités du groupe.

 

Les plus ou moins-values de cession d’immeubles de placement sont inscrites en résultat sur la ligne « Produits ou charges nets des autres activités ».

 

 

4.3. Immobilisations. — Ce poste comprend les immobilisations corporelles d’exploitation, les biens mobiliers acquis en vue de la location simple, les immobilisations acquises en location-financement et les biens mobiliers temporairement non loués dans le cadre d’un contrat de location-financement. Les parts de SCI sont traitées comme des immobilisations corporelles.

 

Conformément aux normes IAS 16 et IAS 38, une immobilisation corporelle ou incorporelle est comptabilisée en tant qu’actif si :

— il est probable que les avantages économiques futurs associés à cet actif iront à l’entreprise ;

 

— le coût de cet actif peut être évalué de manière fiable.

 

Les immobilisations d’exploitation sont enregistrées pour leur coût d’acquisition éventuellement augmenté des frais d’acquisition qui leur sont directement attribuables. Les logiciels créés, lorsqu’ils remplissent les critères d’immobilisation, sont comptabilisés à leur coût de production, incluant les dépenses externes et les frais de personnel directement affectables au projet.

 

La méthode de comptabilisation des actifs par composants est appliquée à l’ensemble des constructions.

 

Après comptabilisation initiale, les immobilisations sont évaluées à leur coût diminué du cumul des amortissements et des pertes de valeur. La base amortissable tient compte de la valeur résiduelle, lorsque celle-ci est mesurable et significative.

 

Les immobilisations sont amorties en fonction de la durée de consommation des avantages économiques attendus, qui correspond en général à la durée de vie du bien. Lorsqu’un ou plusieurs composants d’une immobilisation ont une utilisation différente ou procurent des avantages économiques différents, ces composants sont amortis sur leur propre durée d’utilité.

 

Les durées d’amortissement suivantes ont été retenues :

 

Composants

Durée d’utilité

Terrain

NA

Façades non destructibles

NA

Façades/couverture / étanchéité

15-40 ans

Fondations / ossatures

20- 60 ans

Ravalement

10-20 ans

Equipements techniques

10-30 ans

Aménagements techniques

10-30 ans

Aménagements intérieurs

8-30 ans

 

Les immobilisations font l’objet d’un test de dépréciation lorsqu’à la date de clôture d’éventuels indices de pertes de valeur sont identifiés. Dans l’affirmative, la nouvelle valeur recouvrable de l’actif est comparée à la valeur nette comptable de l’immobilisation. En cas de perte de valeur, une dépréciation est constatée en résultat.

 

Cette dépréciation est reprise en cas de modification de la valeur recouvrable ou de disparition des indices de perte de valeur.

 

Le traitement comptable des immobilisations d’exploitation financées au moyen de contrats de location-financement (crédit-bail preneur) est précisé dans la note 4.9.

 

 

4.4. Actifs destinés à être cédés et dettes liées. — En cas de décision de vendre des actifs non courants avec une forte probabilité pour que cette vente intervienne dans les 12 mois, les actifs concernés sont isolés au bilan dans le poste « Actifs non courants destinés à être cédés ». Les passifs qui leur sont éventuellement liés sont également présentés séparément dans un poste dédié « Dettes liées aux actifs non courants destinés à être cédés ».

 

Dès lors qu’ils sont classés dans cette catégorie, les actifs non courants cessent d’être amortis et sont évalués au plus bas de leur valeur comptable ou de leur juste valeur minorée des coûts de la vente. Les instruments financiers restent évalués selon les principes de la norme IAS 39.

 

 

4.5. Provisions. — Les provisions autres que celles relatives aux engagements sociaux, aux provisions épargne-logement, aux risques d’exécution des engagements par signature et aux contrats d’assurance concernent essentiellement les litiges, amendes, risques fiscaux et restructurations.

Les provisions sont des passifs dont l’échéance ou le montant est incertain mais qui peuvent être estimés de manière fiable. Elles correspondent à des obligations actuelles (juridiques ou implicites), résultant d’un événement passé, et pour lesquelles une sortie de ressources sera probablement nécessaire pour les régler.

 

Le montant comptabilisé en provision correspond à la meilleure estimation de la dépense nécessaire au règlement de l’obligation actuelle à la date de clôture.

 

Les provisions sont actualisées dès lors que l’effet d’actualisation est significatif.

 

Les dotations et reprises de provisions sont enregistrées en résultat sur les lignes correspondant à la nature des dépenses futures couvertes.

 

Engagements sur les contrats d’épargne-logement. — Les comptes épargne-logement (CEL) et les plans épargne-logement (PEL) sont des produits d’épargne proposés aux particuliers dont les caractéristiques sont définies par la loi de 1965 sur l’épargne-logement et les décrets pris en application de cette loi.

 

Le régime d’épargne-logement génère des engagements de deux natures pour les établissements qui le commercialisent :

— l’engagement de devoir, dans le futur, accorder à la clientèle des crédits à un taux déterminé fixé à l’ouverture du contrat pour les PEL ou à un taux fonction de la phase d’épargne pour les contrats CEL ;

 

— l’engagement de devoir rémunérer l’épargne dans le futur à un taux fixé à l’ouverture du contrat pour une durée indéterminée pour les PEL ou à un taux fixé chaque semestre en fonction d’une formule d’indexation fixée par la loi pour les contrats de CEL.

 

Les engagements présentant des conséquences potentiellement défavorables sont évalués pour chacune des générations de plans d’épargne-logement, d’une part et pour l’ensemble des comptes épargne-logement, d’autre part.

 

Les risques attachés à ces engagements sont couverts par une provision dont le montant est déterminé par l’actualisation des résultats futurs dégagés sur les encours en risques :

— l’encours d’épargne en risque correspond au niveau d’épargne futur incertain des plans existant à la date de calcul de la provision. Il est estimé statistiquement en tenant compte du comportement des souscripteurs épargnants, pour chaque période future, par différence entre les encours d’épargne probables et les encours d’épargne minimum attendus ;

 

— l’encours de crédit en risque correspond aux encours de crédit déjà réalisés mais non encore échus à la date de calcul et des crédits futurs estimés statistiquement en tenant compte du comportement de la clientèle et des droits acquis et projetés attachés aux comptes et plans d’épargne-logement.

 

Les résultats des périodes futures sur la phase d’épargne sont déterminés, pour une génération considérée, par différence entre le taux réglementé offert et la rémunération attendue pour un produit d’épargne concurrent.

 

Les résultats des périodes futures sur la phase de crédit sont déterminés par différence entre le taux fixé à l’ouverture du contrat pour les PEL ou à un taux fonction de la phase d’épargne pour les contrats de CEL et le taux anticipé des prêts à l’habitat non réglementés.

 

Lorsque la somme algébrique de la mesure des engagements futurs sur la phase d’épargne et sur la phase de crédit d’une même génération de contrats traduit une situation potentiellement défavorable pour le groupe, une provision est constituée, sans compensation entre les générations. Les engagements sont estimés par application de la méthode « Monte-Carlo » pour traduire l’incertitude sur les évolutions potentielles des taux et leurs conséquences sur les comportements futurs modélisés des clients et sur les encours en risque.

 

La provision est inscrite au passif du bilan et les variations sont enregistrées en produits et charges d’intérêts.

 

 

4.6. Produits et charges d’intérêts. — Les produits et charges d’intérêts sont comptabilisés dans le compte de résultat pour tous les instruments financiers évalués au coût amorti en utilisant la méthode du taux d’intérêt effectif.

 

Le taux d’intérêt effectif est le taux qui actualise exactement les décaissements ou encaissements de trésorerie futurs sur la durée de vie prévue de l’instrument financier, de manière à obtenir la valeur comptable nette de l’actif ou du passif financier.

 

Le calcul de ce taux tient compte des coûts et revenus de transaction, des primes et décotes. Les coûts et revenus de transaction faisant partie intégrante du taux effectif du contrat, tels que les frais de dossier ou les commissions d’apporteurs d’affaires, s’assimilent à des compléments d’intérêt.

 

Le groupe a choisi l’option suivante concernant la comptabilisation des intérêts négatifs :

– lorsque la rémunération d’un actif financier instrument de dette est négative, elle est présentée au compte de résultat en diminution des produits d’intérêts ;

 

– lorsque la rémunération d’un passif financier instrument de dette est positive, elle est présentée au compte de résultat en diminution des charges d’intérêts.

 

 

4.7. Commissions sur prestations de services. — Les commissions sont comptabilisées en résultat, en fonction du type des services rendus et du mode de comptabilisation des instruments financiers auxquels le service rendu est rattaché :

— les commissions rémunérant des services continus sont étalées en résultat sur la durée de la prestation rendue (commissions sur moyens de paiement, droits de garde sur titres en dépôts, etc.) ;

 

— les commissions rémunérant des services ponctuels sont intégralement enregistrées en résultat quand la prestation est réalisée (commissions sur mouvements de fonds, pénalités sur incidents de paiements, etc.) ;

— les commissions rémunérant l’exécution d’un acte important sont intégralement comptabilisées en résultat lors de l’exécution de cet acte.

 

Les commissions faisant partie intégrante du rendement effectif d’un instrument telles que les commissions d’engagements de financement donnés ou les commissions d’octroi de crédits sont comptabilisées et amorties comme un ajustement du rendement effectif du prêt sur la durée de vie estimée de celui-ci. Ces commissions figurent donc parmi les produits d’intérêt et non au poste « Commissions ».

 

Les commissions de fiducie ou d’activité analogue sont celles qui conduisent à détenir ou à placer des actifs au nom des particuliers, de régime de retraite ou d’autres institutions. La fiducie recouvre notamment les activités de gestion d’actif et de conservation pour compte de tiers.

 

 

4.8. Opérations en devises. — Les règles d’enregistrement comptable dépendent du caractère monétaire ou non monétaire des éléments concourant aux opérations en devises réalisées par le groupe.

 

À la date d’arrêté, les actifs et les passifs monétaires libellés en devises sont convertis au cours de clôture dans la monnaie fonctionnelle de l’entité du groupe au bilan de laquelle ils sont comptabilisés. Les écarts de change résultant de cette conversion sont comptabilisés en résultat. Cette règle comporte toutefois deux exceptions :

— seule la composante de l’écart de change calculée sur le coût amorti des actifs financiers disponibles à la vente est comptabilisée en résultat, le complément est enregistré en « Gains et pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global »;

 

— les écarts de change sur les éléments monétaires désignés comme couverture de flux de trésorerie ou faisant partie d’un investissement net dans une entité étrangère sont comptabilisés en « Gains et pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global ».

 

Les actifs non monétaires comptabilisés au coût historique sont évalués au cours de change du jour de la transaction. Les actifs non monétaires comptabilisés à la juste valeur sont convertis en utilisant le cours de change à la date à laquelle la juste valeur a été déterminée. Les écarts de change sur les éléments non monétaires sont comptabilisés en résultat si le gain ou la perte sur l’élément non monétaire est enregistré en résultat et en « Gains et pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global » si le gain ou la perte sur l’élément non monétaire est enregistré en « Gains et pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global ».

 

 

4.9. Opérations de location-financement et assimilées. — Les contrats de location sont analysés selon leur substance et leur réalité financière et relèvent selon le cas d’opérations de location simple ou d’opérations de location-financement. Le groupe Banque Populaire Atlantique réalise exclusivement des contrats de location-financement.

 

Ce contrat se définit comme un contrat de location ayant en substance pour effet de transférer au preneur la quasi-totalité des risques et avantages inhérents à la propriété d’un actif. Il s’analyse comme une acquisition d’immobilisation par le locataire financée par un crédit accordé par le bailleur.

 

La norme IAS 17 relative aux contrats de location présente notamment cinq exemples de situations qui permettent de distinguer un contrat de location-financement d’un contrat de location simple :

— le contrat transfère la propriété du bien au preneur au terme de la durée de location ;

 

— le preneur a l’option d’acheter les biens à un prix suffisamment inférieur à sa juste valeur à l’issue du contrat de telle sorte que l’exercice de l’option est raisonnablement certain dès la mise en place du contrat ;

 

— la durée du contrat de location couvre la majeure partie de la durée de vie économique de l’actif ;

 

— à l’initiation du contrat, la valeur actualisée des paiements minimaux s’élève au moins à la quasi-totalité de la juste valeur de l’actif loué ;

 

— la nature de l’actif est tellement spécifique que seul le preneur peut l’utiliser sans lui apporter de modification majeure.

 

Par ailleurs, la norme IAS 17 décrit trois indicateurs de situations qui peuvent conduire à un classement en location-financement :

— si le preneur résilie le contrat de location, les pertes subies par le bailleur suite à la résiliation sont à la charge du preneur (moins-value sur le bien) ;

 

— les profits et les pertes résultant de la variation de la juste valeur de la valeur résiduelle sont à la charge du preneur ;

 

— le preneur a la faculté de poursuivre la location pour un loyer sensiblement inférieur au prix de marché.

 

À l’activation du contrat, la créance de location-financement est inscrite au bilan du bailleur pour un montant égal à l’investissement net dans le contrat de location correspondant à la valeur actualisée au taux implicite du contrat des paiements minimaux à recevoir du locataire augmentée de toute valeur résiduelle non garantie revenant au bailleur.

 

Conformément à la norme IAS 17, les valeurs résiduelles non garanties font l’objet d’une révision régulière. Une diminution de la valeur résiduelle estimée non garantie entraîne une modification du profil d’imputation des revenus sur toute la durée du contrat (calcul d’un nouveau plan d’amortissement) et une charge est enregistrée afin de corriger le montant des produits financiers déjà constatés.

 

Les dépréciations sur les opérations de location-financement sont déterminées selon la même méthode que celle décrite pour les prêts et créances.

 

Les revenus des contrats de location-financement correspondant au montant des intérêts sont comptabilisés au compte de résultat au poste « Intérêts et produits assimilés ». Les revenus du contrat de location-financement sont reconnus en résultat par le biais du taux d’intérêt implicite (TII) qui traduit un taux de rentabilité périodique constant sur l’encours d’investissement net du bailleur. Le TII est le taux d’actualisation qui permet de rendre égales :

— la valeur actualisée des paiements minimaux à recevoir par le bailleur augmentée de la valeur résiduelle non garantie ;

 

— et la valeur d’entrée du bien (juste valeur à l’initiation augmentée des coûts directs initiaux c’est-à-dire les coûts encourus spécifiquement par le bailleur pour la mise en place d’un contrat de location).

 

Dans les comptes du locataire, les contrats de crédit-bail et de location avec option d’achat se traduisent par l’acquisition d’une immobilisation financée par emprunt.

 

 

4.10. Avantages au personnel. — Le groupe accorde à ses salariés différents types d’avantages classés en quatre catégories :

 

4.10.1. Avantages à court terme. — Les avantages à court terme recouvrent principalement les salaires, congés annuels, intéressement, participation et primes dont le règlement est attendu dans les douze mois de la clôture de l’exercice et se rattachant à cet exercice.

 

Ils sont comptabilisés en charge de l’exercice, y compris pour les montants restant dus à la clôture.

 

 

4.10.2. Avantages à long terme. — Les avantages à long terme sont des avantages généralement liés à l’ancienneté, versés à des salariés en activité et réglés au-delà de douze mois de la clôture de l’exercice. Il s’agit en particulier des primes pour médaille du travail.

 

Ces engagements font l’objet d’une provision correspondant à la valeur des engagements à la clôture.

 

Ces derniers sont évalués selon une méthode actuarielle tenant compte d’hypothèses démographiques et financières telles que l’âge, l’ancienneté, la probabilité de présence à la date d’attribution de l’avantage et le taux d’actualisation. Ce calcul consiste à répartir la charge dans le temps en fonction de la période d’activité des membres du personnel (méthode des unités de crédits projetées).

 

 

4.10.3. Indemnités de cessation d’emploi. — Il s’agit des indemnités accordées aux salariés lors de la résiliation de leur contrat de travail avant le départ en retraite, que ce soit en cas de licenciement ou d’acceptation d’une cessation d’emploi en échange d’une indemnité. Les indemnités de fin de contrat de travail font l’objet d’une provision. Celles dont le règlement n’est pas attendu dans les douze mois de la clôture donnent lieu à actualisation.

 

4.10.4. Avantages postérieurs à l’emploi. — Les avantages au personnel postérieurs à l’emploi recouvrent les indemnités de départ en retraite, les retraites et avantages aux retraités.

 

Ces avantages peuvent être classés en deux catégories : les régimes à cotisations définies (non représentatifs d’un engagement à provisionner pour l’entreprise) et les régimes à prestations définies (représentatifs d’un engagement à la charge de l’entreprise et donnant lieu à évaluation et provisionnement).

 

Les engagements sociaux du groupe qui ne sont pas couverts par des cotisations passées en charges et versées à des fonds de retraite ou d’assurance sont provisionnés au passif du bilan.

 

La méthode d’évaluation utilisée est identique à celle décrite pour les avantages à long terme.

 

La comptabilisation des engagements tient compte de la valeur des actifs constitués en couverture des engagements.

 

Les écarts de revalorisation des avantages postérieurs à l’emploi, représentatifs de changement dans les hypothèses actuarielles et d’ajustements liés à l’expérience sont enregistrés en capitaux propres (autres éléments de résultat global) sans transfert en résultat ultérieur. Les écarts de revalorisation des avantages à long terme sont enregistrés en résultat immédiatement.

 

La charge annuelle au titre des régimes à prestations définies comprend le coût des services rendus de l’année, le coût financier net lié à l’actualisation des engagements et le coût des services passés.

 

Le montant de la provision au passif du bilan correspond au montant de l’engagement net puisqu’il n’existe plus d’éléments non reconnus en IAS 19R.

 

 

4.11. Impôts différés. — Des impôts différés sont comptabilisés lorsqu’il existe des différences temporelles entre la valeur comptable et la valeur fiscale d’un actif ou d’un passif et quelle que soit la date à laquelle l’impôt deviendra exigible ou récupérable.

 

Le taux d’impôt et les règles fiscales retenus pour le calcul des impôts différés sont ceux résultant des textes fiscaux en vigueur et qui seront applicables lorsque l’impôt deviendra récupérable ou exigible.

 

Les impositions différées sont compensées entre elles au niveau de chaque entité fiscale. L’entité fiscale correspond soit à l’entité elle-même, soit au groupe d’intégration fiscale s’il existe. Les actifs d’impôts différés ne sont pris en compte que s’il est probable que l’entité concernée a une perspective de récupération sur un horizon déterminé.

 

Les impôts différés sont comptabilisés comme un produit ou une charge d’impôt dans le compte de résultat, à l’exception de ceux afférant :

— aux écarts de revalorisation sur les avantages postérieurs à l’emploi ;

 

— aux gains et pertes latents sur les actifs financiers disponibles à la vente ;

 

— aux variations de juste valeur des dérivés désignés en couverture des flux de trésorerie ;

 

Pour lesquels les impôts différés correspondants sont enregistrés en gains et pertes latents comptabilisés directement en autres éléments du résultat global.

 

Les dettes et créances d’impôts différés ne font pas l’objet d’une actualisation.

 

 

4.12. Contributions aux mécanismes de résolution bancaire. — Au 31 décembre 2015, les modalités d’alimentation du fonds de garantie des dépôts et de résolution ont été modifiées par un arrêté du 27 octobre 2015. Les cotisations versées sur l’exercice (contributions non remboursables en cas de retrait volontaire d’agrément) représentent 32 milliers d’euros. Les contributions versées sous forme de certificats d’associé ou d’association et de dépôts de garantie espèces qui sont inscrites à l’actif du bilan s’élèvent à 7 983 milliers d’euros.

 

La directive 2014/59/UE dite BRRD (Bank Recovery and Resolution Directive) qui établit un cadre pour le redressement et la résolution des établissements de crédit et des entreprises d’investissement et le règlement européen 806/2014 (règlement MRU) ont instauré la mise en place d’un fonds de résolution à partir de 2015. En 2016, ce fonds deviendra un Fonds de Résolution Unique (FRU) entre les États membres participants au Mécanisme de surveillance unique (MSU). Le FRU est un dispositif de financement de la résolution à la disposition de l’autorité de résolution. Celle-ci pourra faire appel à ce fonds dans le cadre de la mise en œuvre des procédures de résolution.

 

En 2015, conformément au règlement délégué 2015/63 complétant la directive BRRD sur les contributions ex-ante aux dispositifs de financement pour la résolution et à la décision n°2015-CR-01 du collège de résolution de l’ACPR du 24 novembre 2015, le montant des contributions versées à la disposition du fonds représente 984 milliers d’euros dont 689 milliers d’euros comptabilisés en charge et 295 milliers d’euros sous forme de dépôts de garantie espèces qui sont inscrits à l’actif du bilan.

 

 

Note 5. – Notes relatives au bilan.

 

Sauf information contraire, les notes explicatives sur les postes du bilan sont présentées en milliers d’euros.

 

5.1. Caisse, banques centrales :

 

 

31/12/2015

31/12/2014

Caisse

54 180

54 362

Banques centrales

43 789

45 026

Total caisse, banques centrales

97 969

99 388

 

 

5.2. Actifs et passifs financiers à la juste valeur par résultat. — Ces actifs et passifs sont constitués des opérations négociées à des fins de transaction, y compris les instruments financiers dérivés, et de certains actifs et passifs que le groupe a choisi de comptabiliser à la juste valeur, dès la date de leur acquisition ou de leur émission, au titre de l’option offerte par la norme IAS 39.

 

 

5.2.1. Actifs financiers à la juste valeur par résultat. — Les actifs financiers du portefeuille de transaction comportent notamment les opérations sur titres réalisées pour compte propre, les pensions et les instruments financiers dérivés négociés dans le cadre des activités de gestion de position du groupe.

 

 

 

31/12/2015

31/12/2014

Transaction

Sur option

Total

Transaction

Sur option

Total

Obligations et autres titres à revenu fixe

0

48 206

48 206

0

47 518

47 518

Titres à revenu fixe

0

48 206

48 206

0

47 518

47 518

Prêts à la clientèle

0

46 853

46 853

0

57 112

57 112

Prêts

0

46 853

46 853

0

57 112

57 112

Dérivés de transaction

30 810

 

30 810

34 627

 

34 627

Total des actifs financiers a la juste valeur par résultat

30 810

95 059

125 869

34 627

104 630

139 257

 

Le poste «Dérivés de transaction» inclut les dérivés dont la juste valeur est positive et qui sont des dérivés de couverture économique qui ne répondent pas aux critères de couverture restrictifs requis par la norme IAS 39.

 

Le montant de ce poste est également diminué de celui des ajustements de valeur de l’ensemble du portefeuille de dérivés (de transaction et de couverture) au titre de la CVA (Credit Valuation Adjustement).

 

Prêts et créances à la juste valeur par résultat sur option et risque de crédit

La variation de juste valeur de ces actifs financiers imputable au risque de crédit n’est pas significative.

 

 

5.2.2. Passifs financiers à la juste valeur par résultat. — A l’exception du portefeuille de dérivés de transaction dont la juste valeur négative s’élève à 34 369 milliers d’euros au 31 décembre 2015 (39 729 milliers d’euros au 31 décembre 2014), le groupe n’a pas émis de passifs financiers comptabilisés à la juste valeur par résultat.

 

5.2.3. Instruments dérivés de transaction. — Le montant notionnel des instruments financiers ne constitue qu’une indication du volume de l’activité et ne reflète pas les risques de marché attachés à ces instruments. Les justes valeurs positives ou négatives représentent la valeur de remplacement de ces instruments. Ces valeurs peuvent fortement fluctuer en fonction de l’évolution des paramètres de marché.

 

 

 

31/12/2015

31/12/2014

Notionnel

Juste valeur positive

Juste valeur négative

Notionnel

Juste valeur positive

Juste valeur négative

Instruments de taux

708 059

8 621

12 635

595 738

10 029

15 768

Instruments de change

416 014

21 673

21 673

414 033

23 811

23 836

Opérations fermes

1 124 073

30 294

34 308

1 009 771

33 840

39 604

Instruments de taux

189 701

516

61

293 609

787

125

Instruments de change

39 264

0

0

0

0

0

Opérations conditionnelles

228 965

516

61

293 609

787

125

Total des instruments dérivés de transaction

1 353 038

30 810

34 369

1 303 380

34 627

39 729

 

5.3. Instruments dérivés de couverture : Les dérivés qualifiés de couverture sont ceux qui respectent, dès l’initiation de la relation de couverture et sur toute sa durée, les conditions requises par la norme IAS 39 et notamment la documentation formalisée de l’existence d’une efficacité des relations de couverture entre les instruments dérivés et les éléments couverts, tant de manière prospective que de manière rétrospective.

 

Les couvertures de juste valeur correspondent principalement à des swaps de taux d’intérêt assurant une protection contre les variations de juste valeur des instruments à taux fixe imputables à l’évolution des taux de marché. Ces couvertures transforment des actifs ou passifs à taux fixe en éléments à taux variable. Les couvertures de juste valeur comprennent notamment la couverture de prêts, de titres, de dépôts et de dettes subordonnées à taux fixe.

 

La couverture de juste valeur est également utilisée pour la gestion globale du risque de taux.

 

Les couvertures de flux de trésorerie permettent de figer ou d’encadrer la variabilité des flux de trésorerie liés à des instruments portant intérêt à taux variable. La couverture de flux de trésorerie est également utilisée pour la gestion globale du risque de taux.

 

 

 

31/12/2015

31/12/2014

Notionnel

Juste valeur positive

Juste valeur négative

Notionnel

Juste valeur positive

Juste valeur négative

Instruments de taux

1 501 561

45 340

74 648

1 497 061

55 031

92 009

Instruments de change

0

0

0

7 549

0

0

Opérations fermes

1 501 561

45 340

74 648

1 504 610

55 031

92 009

Couverture de juste valeur

1 501 561

45 340

74 648

1 504 610

55 031

92 009

Instruments de taux

55 000

2 550

0

75 000

5 028

480

Opérations fermes

55 000

2 550

0

75 000

5 028

480

Couverture de flux de trésorerie

55 000

2 550

0

75 000

5 028

480

Total des instruments dérivés de couverture

1 556 561

47 890

74 648

1 579 610

60 059

92 489

 

5.4. Actifs financiers disponibles à la vente. — Il s’agit des actifs financiers non dérivés qui n’ont pas été classés dans l’une des autres catégories (« Actifs financiers à la juste valeur », « Actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance » ou « Prêts et créances »).

 

 

31/12/2015

31/12/2014

Obligations et autres titres à revenu fixe

214 857

222 916

Titres à revenu fixe

214 857

222 916

Actions et autres titres à revenu variable

509 140

499 753

Montant brut des actifs financiers disponibles à la vente

723 997

722 669

Dépréciation durable sur actions et autres titres à revenu variable

-31

-31

Total des actifs financiers disponibles à la vente

723 966

722 638

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres sur actifs financiers disponibles à la vente (avant impôt)

102 306

97 779

 

5.5. Juste valeur des actifs et passifs financiers :

 

5.5.1. Hiérarchie de la juste valeur des actifs et passifs financiers. — La répartition des instruments financiers par nature de prix ou modèles de valorisation est donnée dans le tableau ci-dessous :

 

 

31/12/2015

31/12/2014

Cotation sur un marché actif (niveau 1)

Techniques de valorisation utilisant des données observables (niveau 2)

Techniques de valorisation utilisant des données non observables (niveau 3)

Total

Cotation sur un marché actif (niveau 1)

Techniques de valorisation utilisant des données observables (niveau 2)

Techniques de valorisation utilisant des données non observables (niveau 3)

Total

Actifs financiers

 

 

 

 

 

 

 

 

Instruments dérivés

0

30 810

0

30 810

0

34 627

0

34 627

Dérivés de taux

0

9 137

0

9 137

0

10 816

0

10 816

Dérivés de change

0

21 673

0

21 673

0

23 811

0

23 811

Actifs financiers détenus à des fins de transaction

0

30 810

0

30 810

0

34 627

0

34 627

Titres

48 206

0

0

48 206

47 518

0

0

47 518

Titres à revenu fixe

48 206

0

0

48 206

47 518

0

0

47 518

Autres actifs financiers

0

46 853

0

46 853

57 112

0

0

57 112

Actifs financiers à la juste valeur sur option par résultat

48 206

46 853

0

95 059

104 630

0

0

104 630

Dérivés de taux

0

47 890

0

47 890

0

60 059

0

60 059

Instruments dérivés de couverture

0

47 890

0

47 890

0

60 059

0

60 059

Titres de participation

0

2 151

499 199

501 350

0

-849

495 923

495 074

Autres titres

0

2

222 614

222 616

0

2

227 562

227 564

Titres à revenu fixe

0

0

214 857

214 857

0

0

222 916

222 916

Titres à revenu variable

0

2

7 757

7 759

0

2

4 646

4 648

Actifs financiers disponibles à la vente

0

2 153

721 813

723 966

0

-847

723 485

722 638

Passifs financiers

 

 

 

 

 

 

 

 

Instruments dérivés

0

34 369

0

34 369

0

39 729

0

39 729

Dérivés de taux

0

12 696

0

12 696

0

15 893

0

15 893

Dérivés de change

0

21 673

0

21 673

0

23 836

0

23 836

Passifs financiers détenus à des fins de transaction

0

34 369

0

34 369

0

39 729

0

39 729

Dérivés de taux

0

74 648

0

74 648

0

92 489

0

92 489

Instruments dérivés de couverture

0

74 648

0

74 648

0

92 489

0

92 489

 

5.5.2. Sensibilité de la juste valeur de niveau 3 aux variations des principales hypothèses. — Le principal instrument évalué à la juste valeur de niveau 3 au bilan du groupe Banque Populaire Atlantique est sa participation dans l’organe central BPCE.

 

Cette participation est classée en «Actifs financiers disponibles à la vente ».

 

Les modalités d’évaluation de la juste valeur du titre BPCE SA sont décrites dans la note 4.1.6 relative à la détermination de la juste valeur. La méthode de valorisation utilisée est la méthode de l’actif net réévalué, qui intègre la réévaluation des principales filiales de BPCE.

 

Ce modèle de valorisation repose sur des paramètres internes. Le taux de croissance à l’infini et le taux d’actualisation figurent parmi les paramètres les plus significatifs.

 

Une baisse du taux de croissance à l’infini de 0,25 % conduirait à une baisse de la juste valeur du titre BPCE de 4 132 milliers d’euros, toutes choses restant égales par ailleurs. Ce montant affecterait négativement les « Gains et pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global».

 

Une hausse du taux de croissance à l’infini de 0,25 % conduirait à une hausse de la juste valeur du titre BPCE de 4 423 milliers d’euros, toutes choses restant égales par ailleurs. Ce montant affecterait positivement les «Gains et pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global».

 

Une baisse du taux d’actualisation de 0,25% conduirait à une hausse de la juste valeur du titre BPCE de 12 680 milliers d’euros, toutes choses restant égales par ailleurs. Ce montant affecterait positivement les « Gains et pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global ».

 

Une hausse du taux d’actualisation de 0,25 % conduirait à une baisse de la juste valeur du titre BPCE de 11 855 milliers d’euros, toutes choses restant égales par ailleurs. Ce montant affecterait négativement les «Gains et pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global ».

 

 

5.6. Prêts et créances. — Il s’agit des actifs financiers non dérivés à paiement fixe ou déterminable qui ne sont pas traités sur un marché actif. La grande majorité des crédits accordés par le groupe est classée dans cette catégorie. Les informations relatives au risque de crédit sont en note 7.1.

 

5.6.1. Prêts et créances sur les établissements de crédit :

 

 

31/12/2015

31/12/2014

Prêts et créances sur les établissements de crédit

802 815

820 626

Total des prêts et créances sur les établissements de crédit

802 815

820 626

 

La juste valeur des prêts et créances sur établissement de crédit est présentée en note 12.

 

Décomposition des prêts et créances bruts sur les établissements de crédit :

 

 

31/12/2015

31/12/2014

Comptes ordinaires débiteurs

260 994

255 966

Comptes et prêts

540 966

563 805

Autres prêts et créances sur les établissements de crédit

855

855

Total des prêts et créances bruts sur les établissements de crédit

802 815

820 626

Les fonds du Livret A, du LDD et du LEP centralisés à la Caisse des Dépôts et Consignations et présentés sur la ligne « Comptes et prêts » s’élève à 366 954 milliers d’euros au 31 décembre 2015 (324 693 milliers d’euros au 31 décembre 2014).

Les créances sur opérations avec le réseau s’élèvent à 427 992 milliers d’euros au 31 décembre 2015 (554 747 milliers d’euros au 31 décembre 2014).

 

5.6.2. Prêts et créances sur la clientèle :

 

 

31/12/2015

31/12/2014

Prêts et créances sur la clientèle

8 937 478

8 862 351

Dépréciations individuelles

-258 221

-247 091

Dépréciations sur base de portefeuilles

-19 657

-18 665

Total des prêts et créances sur la clientèle

8 659 600

8 596 595

 

La juste valeur des prêts et créances sur la clientèle est présentée en note 12.

 

Décomposition des prêts et créances bruts sur la clientèle :

 

 

31/12/2015

31/12/2014

Comptes ordinaires débiteurs

275 549

262 982

Crédits de trésorerie

439 195

400 752

Crédits à l'équipement

 

2 974 714

2 905 713

Crédits au logement

4 237 649

4 310 175

Crédits à l'exportation

2 738

1 787

Opérations de location-financement

394 522

377 646

Prêts subordonnées

1 139

1 269

Autres crédits

111 511

117 308

Autres concours à la clientèle

8 161 468

8 114 650

Titres assimilés à des prêts et créances

10 858

11 983

Prêts et créances dépréciés

489 603

472 736

Total des prêts et créances bruts sur la clientèle

8 937 478

8 862 351

 

5.7. Actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance. — Le groupe Banque Populaire Atlantique ne détient pas d’actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance.

 

5.8. Reclassements d’actifs financiers. — Le groupe Banque Populaire Atlantique n’a pas procédé à des reclassements d’actifs financiers au 31/12/2015.

 

5.9. Impôts différés. — Les impôts différés déterminés sur les différences temporelles reposent sur les sources de comptabilisation détaillées dans le tableau suivant (les actifs d’impôts différés sont signés en positif, les passifs d’impôts différés figurent en négatif) :

 

 

31/12/2015

31/12/2014

GIE Fiscaux

-4 273

-3 981

Provisions pour passifs sociaux

8 323

8 383

Provisions pour activité d'épargne-logement

2 770

2 622

Autres provisions non déductibles

481

0

Provisions sur base de portefeuilles

6 591

6 426

Autres sources de différences temporelles

-6 186

-3 201

Impôts différés liés aux décalages temporels générés par l'application des règles fiscales

7 704

10 248

Juste valeur des instruments financiers dont la variation est inscrite en réserves

-4 503

-2 893

Juste valeur des instruments financiers dont la variation est inscrite en résultat

1 010

2 389

Autres éléments de valorisation du bilan

1 599

1 139

Impôts différés liés aux modes de valorisation du référentiel IFRS

-1 894

635

Impôts différés nets

5 810

10 883

Comptabilisés :

 

 

A l'actif du bilan

5 810

10 883

 

 

5.10. Comptes de régularisation et actifs divers

 

 

31/12/2015

31/12/2014

Comptes d'encaissement

2 440

2 871

Charges constatées d'avance

2 935

743

Produits à recevoir

19 193

14 410

Autres comptes de régularisation

26 657

27 744

Comptes de régularisation - actif

51 225

45 768

Dépôts de garantie versés

17 300

32 800

Débiteurs divers

36 194

60 718

Actifs divers

53 494

93 518

Total des comptes de régularisation et actifs divers

104 719

139 286

 

5.11. Immeubles de placement :

 

 

31/12/2015

31/12/2014

Valeur brute

Cumul des amortissements et pertes de valeur

Valeur nette

Valeur brute

Cumul des amortissements et pertes de valeur

Valeur nette

Immeubles comptabilisés au coût historique

4 521

-1 599

2 922

1 712

-1 025

687

Total des immeubles de placement

4 521

-1 599

2 922

1 712

-1 025

687

 

 

5.12. Immobilisations :

 

 

31/12/2015

31/12/2014

Valeur brute

Cumul des amortissements et pertes de valeur

Valeur nette

Valeur brute

Cumul des amortissements et pertes de valeur

Valeur nette

Immobilisations corporelles

 

 

 

 

 

 

Terrains et constructions

35 230

-10 373

24 857

37 890

-10 309

27 581

Equipement, mobilier et autres immobilisations corporelles

155 457

-94 449

61 008

150 890

-93 722

57 168

Total des immobilisations corporelles

190 687

-104 822

85 865

188 780

-104 031

84 749

Immobilisations incorporelles

 

 

0

 

 

0

Droit au bail

6 052

-5 125

927

6 029

-4 959

1 070

Logiciels

4 208

-3 972

236

3 996

-3 857

139

Total des immobilisations incorporelles

10 260

-9 097

1 163

10 025

-8 816

1 209

 

5.13. Dettes envers les établissements de crédit et la clientèle. — Les dettes, qui ne sont pas classées comme des passifs financiers évalués à la juste valeur par résultat, font l’objet d’une comptabilisation selon la méthode du coût amorti et sont enregistrées au bilan en « Dettes envers les établissements de crédit » ou en « Dettes envers la clientèle ».

 

5.13.1. Dettes envers les établissements de crédit :

 

 

31/12/2015

31/12/2014

Comptes à vue

15 351

14 466

Dettes à vue envers les établissements de crédit

15 351

14 466

Emprunts et comptes à terme

1 707 989

2 115 922

Opérations de pension

13 012

13 012

Dettes rattachées

16 593

17 612

Dettes à termes envers les établissements de crédit

1 737 594

2 146 546

Total des dettes envers les établissements de crédit

1 752 945

2 161 012

 

La juste valeur des dettes envers les établissements de crédit est présentée en note 12.

 

Les dettes sur opérations avec le réseau s’élèvent à 1 196 161 milliers d’euros au 31 décembre 2015 (1 708 181 milliers d’euros au 31 décembre 2014).

 

5.13.2. Dettes envers la clientèle :

 

 

31/12/2015

31/12/2014

Comptes ordinaires créditeurs

2 183 654

1 889 963

Livret A

447 252

452 239

Plans et comptes épargne-logement

791 404

689 969

Autres comptes d'épargne à régime spécial

1 678 845

1 492 608

Comptes d'épargne à régime spécial

2 917 501

2 634 816

Comptes et emprunts à vue

19 712

15 953

Comptes et emprunts à terme

1 989 256

1 999 559

Dettes rattachées

93 280

81 043

Autres comptes de la clientèle

2 102 248

2 096 555

Total des dettes envers la clientèle

7 203 403

6 621 334

 

5.14. Dettes représentées par un titre. — Les dettes représentées par un titre sont ventilées selon la nature de leur support, à l’exclusion des titres subordonnés classés au poste « Dettes subordonnées ».

 

 

31/12/2015

31/12/2014

Titres du marché interbancaire et titres de créances négociables

96 334

313 999

Total

96 334

313 999

Dettes rattachées

1 649

2 420

Total des dettes représentées par un titre

97 983

316 419

 

5.15. Comptes de régularisation et passifs divers :

 

 

31/12/2015

31/12/2014

Comptes d'encaissement

2 498

616

Produits constatés d'avance

94 843

94 082

Charges à payer

42 830

50 203

Autres comptes de régularisation créditeurs

48 911

83 620

Comptes de régularisation - passif

189 082

228 521

Comptes de règlement créditeurs sur opérations sur titres

2 908

3 627

Dépôts de garantie reçus

125

327

Créditeurs divers

52 795

39 949

Passifs divers

55 828

43 903

Total des comptes de régularisation et passifs divers

244 910

272 424

 

5.16. Provisions

 

 

31/12/2014

Augmentation

Reprises utilisées

Autres mouvements

31/12/2015

Provisions pour engagements sociaux

37 384

1 034

-2 043

-2 192

34 183

Provisions pour restructurations

191

82

0

0

273

Risques légaux et fiscaux

486

0

-48

1

439

Engagements de prêts et garantis

2 650

1 559

-2 603

0

1 606

Provisions pour activité d'épargne-logement

7 615

429

0

0

8 044

Autres provisions d'exploitation

3 850

3 074

-571

1

6 354

Total des provisions

52 176

6 178

-5 265

-2 190

50 899

 

5.16.1. Encours collectés au titre de l’épargne-logement :

 

 

31/12/2015

31/12/2014

Encours collectés au titre des Plans d'épargne logement (PEL) ancienneté de moins de 4 ans

358 570

226 982

Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans

117 956

124 249

Ancienneté de plus de 10 ans

217 664

240 597

Encours collectés au titre des plans épargne logement

694 190

591 829

Encours collectés au titre des comptes épargne logement

82 088

88 399

Total des encours collectés au titre de l'épargne logement

776 278

680 228

 

5.16.2. Encours de crédit octroyés au titre de l’épargne-logement

 

 

31/12/2015

31/12/2014

Encours de crédits octroyés au titre des plans épargne logement

2 105

3 005

Encours de crédits octroyés au titre des comptes épargne logement

15 331

21 889

Total des encours de crédits octroyés au titre de l'épargne logement

17 436

24 893

 

5.16.3. Provisions constituées au titre de l’épargne-logement :

 

 

31/12/2014

Dotations/Reprises nettes

31/12/2015

Provisions constituées au titre des PEL ancienneté de moins de 4 ans

1 976

1 748

3 724

Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans

848

-185

663

Ancienneté de plus de 10 ans

3 662

-838

2 824

Provisions constituées au titre des plans épargne logement

6 486

725

7 211

Provisions constituées au titre des comptes épargne logement

1 344

-346

998

Provisions constituées au titre des crédits PEL

-27

8

-20

Provisions constituées au titre des crédits CEL

-188

42

-149

Provisions constituées au titre des crédits épargne logement

-215

50

-165

Total des provisions constituées au titre de l'épargne logement

7 615

429

8 044

 

5.17. Dettes subordonnées. — Les dettes subordonnées se distinguent des créances ou des obligations émises en raison du remboursement qui n’interviendra qu’après le désintéressement de tous les créanciers privilégiés ou chirographaires.

 

 

31/12/2015

31/12/2014

Dépôts de garantie à caractère mutuel

16 494

17 181

Total des dettes subordonnées

16 494

17 181

 

Évolution des dettes subordonnées et assimilés au cours de l’exercice :

 

 

01/01/2015

Emission

Remboursement

Autres mouvements

31/12/2015

Dépôts de garantie à caractère mutuel

17 181

1 257

-1 938

-6

16 494

Dettes subordonnées et assimilés

17 181

1 257

-1 938

-6

16 494

 

5.18. Actions ordinaires et instruments de capitaux propres émis. — Parts sociales

Le capital social du Groupe Banque Populaire Atlantique s’élève à 456 210 milliers d’euros au 31 décembre 2015 contre 429 927 milliers d’euros au 31 décembre 2014.

Il se décompose comme suit :

 

 

31/12/2015

31/12/2014

Capital banque populaire atlantique

404 368

378 527

Capital crédit maritime mutuel atlantique

50 345

49 913

Capital Sociétés de Caution Mutuelle

1 497

1 487

 

Note 6. – Notes relatives au compte de résultat.

 

Sauf information contraire, les notes explicatives sur les postes du compte de résultat sont présentées en milliers d’euros.

 

6.1. Intérêts, produits et charges assimilés. — Ce poste enregistre les intérêts calculés selon la méthode du taux d’intérêt effectif des actifs et passifs financiers évalués au coût amorti, à savoir les prêts et emprunts sur les opérations interbancaires et sur les opérations clientèle, le portefeuille d’actifs détenus jusqu’à l’échéance, les dettes représentées par un titre et les dettes subordonnées.

 

Il enregistre également les coupons courus et échus des titres à revenu fixe comptabilisés dans le portefeuille d’actifs financiers disponibles à la vente et des dérivés de couverture, étant précisé que les intérêts courus des dérivés de couverture de flux de trésorerie sont portés en compte de résultat symétriquement aux intérêts courus de l’élément couvert.

 

 

 

Exercice 2015

Exercice 2014

Produits

Charges

Net

Produits

Charges

Net

Prêts et créances avec la clientèle

264 898

-103 802

161 096

290 401

-103 423

186 978

Prêts et créances avec les établissements de crédit

10 681

-25 189

-14 508

12 023

-31 017

-18 994

Opérations de location-financement

10 045

 

10 045

13 437

 

13 437

Dettes représentées par un titre et dettes subordonnées

 

-5 393

-5 393

 

-7 715

-7 715

Instruments dérivés de couverture

26 115

-37 224

-11 109

32 458

-55 539

-23 081

Actifs financiers disponibles à la vente

7 860

 

7 860

8 400

 

8 400

Actifs financiers dépréciés

3 558

 

3 558

3 421

 

3 421

Total des produits et charges d'intérêts

323 157

-171 608

151 549

360 140

-197 694

162 446

 

Les produits d’intérêts sur prêts et créances avec les établissements de crédit comprennent 3 993 milliers d’euros (4 786 milliers d’euros en 2014) au titre de la rémunération des fonds du Livret A, du LDD et du LEP centralisés à la Caisse des Dépôts et Consignations.

 

Les charges ou produits d’intérêts sur les comptes d’épargne à régime spécial comprennent 429 milliers d’euros au titre de la dotation nette à la provision épargne logement (reprise de 434 milliers d’euros au titre de l’exercice 2014).

 

 

6.2. Produits et charges de commissions — Les commissions sont enregistrées en fonction du type de service rendu et du mode de comptabilisation des instruments financiers auxquels le service rendu est rattaché.

 

Ce poste comprend notamment les commissions rémunérant des services continus (commissions sur moyens de paiement, droits de garde sur titres en dépôts, etc.), des services ponctuels (commissions sur mouvements de fonds, pénalités sur incidents de paiements, etc.), l’exécution d’un acte important ainsi que les commissions afférentes aux activités de fiducie et assimilées, qui conduisent le groupe à détenir ou à placer des actifs au nom de la clientèle.

 

En revanche, les commissions assimilées à des compléments d’intérêt et faisant partie intégrante du taux effectif du contrat figurent dans la marge d’intérêt.

 

 

 

Exercice 2015

Exercice 2014

Produits

Charges

Net

Produits

Charges

Net

Opérations interbancaires et de trésorerie

0

-143

-143

0

-280

-280

Opérations avec la clientèle

54 065

-1 470

52 595

51 843

-1 338

50 505

Prestation de services financiers

12 647

-1 295

11 352

12 361

-1 100

11 261

Vente de produits d'assurance vie

28 513

 

28 513

27 557

 

27 557

Moyens de paiement

28 544

-18 112

10 432

29 095

-19 333

9 762

Opérations sur titres

1 689

-1

1 688

1 432

-246

1 186

Activités de fiducie

8 837

-1 436

7 401

11 009

-1 414

9 595

Opérations sur instruments financiers et de hors-bilan

8 027

-1 010

7 017

7 763

-926

6 837

Autres commissions

892

83

975

1 196

42

1 238

Total des commissions

143 214

-23 384

119 830

142 256

-24 595

117 661

 

6.3. Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat. — Ce poste enregistre les gains et pertes des actifs et passifs financiers de transaction, ou comptabilisés sur option à la juste valeur par résultat y compris les intérêts générés par ces instruments.

 

La ligne « Résultat sur opérations de couverture » comprend la réévaluation des dérivés en couverture de juste valeur ainsi que la réévaluation symétrique de l’élément couvert, la contrepartie de la réévaluation en juste valeur du portefeuille macro-couvert et la part inefficace des couvertures de flux de trésorerie.

 

 

 

Exercice 2015

Exercice 2014

Résultats sur instruments financiers de transaction

2 472

365

Résultats sur instruments financiers à la juste valeur par résultat sur option

-874

272

Résultats sur opérations de couverture

175

-183

- Inefficacité de la couverture de juste valeur

178

-175

* Variation de juste valeur de l'instrument de couverture

7 310

-8 288

* Variation de juste valeur des éléments couverts attribuables aux risques couverts

-7 132

8 113

- Inefficacité de la couverture de flux de trésorerie

-3

-8

Résultats sur opérations de change

375

331

Total des gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat

2 148

785

 

 

6.4. Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente. — Ce poste enregistre les dividendes des titres à revenu variable, les résultats de cession des actifs financiers disponibles à la vente et des autres actifs financiers non évalués à la juste valeur, ainsi que les pertes de valeur des titres à revenu variable enregistrées en raison d’une dépréciation durable.

 

 

 

Exercice 2015

Exercice 2014

Résultats de cession

3 824

1 018

Dividendes reçus

11 819

7 660

Total des gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente

15 643

8 678

 

6.5. Produits et charges des autres activités. — Figurent notamment dans ce poste :

— les produits et charges des immeubles de placement (loyers et charges, résultats de cession, amortissements et dépréciations) ;

 

— les produits et charges liés à l’activité d’assurance (en particulier les primes acquises, les charges de prestation et les variations de provisions techniques des contrats d’assurance) ;

 

— les produits et charges des opérations de locations opérationnelles ;

 

— les produits et charges de l’activité de promotion immobilière (chiffre d’affaires, achats consommés).

 

 

 

Exercice 2015

Exercice 2014

Produits

Charges

Net

Produits

Charges

Net

Dotations et reprise d'amortissements et de dépréciations sur immeubles de placement

0

-43

-43

0

-44

-44

Produits et charges sur immeubles de placement

0

-43

-43

0

-44

-44

Quote-part réalisée sur opérations faites en commun

1 093

-1 875

-782

1 070

-1 587

-517

Autres produits et charges divers d'exploitation

3 722

-1 577

2 145

3 405

-2 282

1 123

Dotations et reprises de provisions aux autres produits et charges d'exploitation

0

-867

-867

0

-22

-22

Autres produits et charges d'exploitation bancaire

4 815

-4 319

496

4 475

-3 891

584

Total des produits et charges des autres activités

4 815

-4 362

453

4 475

-3 935

540

 

6.6. Charges générales d’exploitation. — Les charges générales d’exploitation comprennent essentiellement les frais de personnel, dont les salaires et traitements nets de refacturation, les charges sociales ainsi que les avantages au personnel (tels que les charges de retraite). Ce poste comprend également l’ensemble des frais administratifs et services extérieurs.

 

 

Exercice 2015

Exercice 2014

Charges de personnel

-108 856

-110 403

Impôts et taxes

-8 148

-7 872

Services extérieurs et autres charges générales d'exploitation

-73 246

-68 766

Autres frais administratifs

-81 394

-76 638

Total des charges générales d'exploitation

-190 250

-187 041

 

La décomposition des charges de personnel est présentée dans la note 8.1.

 

6.7. Coût du risque. — Ce poste enregistre la charge nette des dépréciations constituées au titre du risque de crédit, qu’il s’agisse de dépréciations individuelles ou de dépréciations constituées sur base de portefeuilles de créances homogènes.

 

Il porte aussi bien sur les prêts et créances que sur les titres à revenu fixe supportant un risque avéré de contrepartie. Les pertes liées à d’autres types d’instruments (dérivés ou titres comptabilisés à la juste valeur sur option) constatées suite à la défaillance d’établissements de crédit figurent également dans ce poste.

 

Au 31/12/2015, le coût du risque est composé exclusivement d’opérations clientèle.

 

 

 

Exercice 2015

Exercice 2014

Dotations nettes aux dépréciations et aux provisions

-36 294

-36 418

Récupérations sur créances amorties

820

626

Créances irrécouvrables non couvertes par des dépréciations

-2 566

-2 255

Total coût du risque

-38 040

-38 047

 

 

6.8. Gains et pertes sur autres actifs. — Ce poste comprend les résultats de cession des immobilisations corporelles et incorporelles d’exploitation et les plus ou moins-values de cession des titres de participation consolidés.

 

 

 

Exercice 2015

Exercice 2014

Gains ou pertes sur cessions d'immobilisations corporelles et incorporelles d'exploitation

2 386

666

Gains ou pertes sur cessions des participations consolidées

0

-50

Total des gains ou pertes sur autres actifs

2 386

616

Les gains ou pertes sur cessions d’immobilisations sont composés essentiellement d’une plus-value du site d’Angers Foch de la Banque Populaire Atlantique.

 

6.9. Impôts sur le résultat :

 

 

Exercice 2015

Exercice 2014

Impôts courants

-10 553

-12 799

Impôts différés

-3 108

-5 129

Impôts sur le résultat

-13 661

-17 928

 

Note 7. – Expositions aux risques.

 

L’information relative au capital et à sa gestion ainsi qu’aux ratios réglementaires est présentée dans la partie Gestion des risques. Les différents tableaux sont exprimés en milliers d’euros.

 

7.1. Risque de crédit et risque de contrepartie. — Certaines informations relatives à la gestion des risques requises par la norme IFRS 7 sont également présentées dans le rapport sur la gestion des risques. Elles incluent :

— la décomposition du portefeuille de crédit par catégories d’expositions brutes et par approches ;

 

— la répartition des expositions brutes par catégories et par approches avec distinction du risque de crédit et du risque de contrepartie ;

 

— la répartition des expositions brutes par zone géographique ;

 

— la concentration du risque de crédit par emprunteur ;

 

— la répartition des expositions par qualité de crédit.

 

Ces informations font partie intégrante des comptes certifiés par les Commissaires aux comptes.

 

 

7.1. Mesure et gestion du risque de crédit. — Le risque de crédit se matérialise lorsqu’une contrepartie est dans l’incapacité de faire face à ses obligations et peut se manifester par la migration de la qualité de crédit voire par le défaut de la contrepartie.

 

Les engagements exposés au risque de crédit sont constitués de créances existantes ou potentielles et notamment de prêts, titres de créances ou de propriété ou contrats d’échange de performance, garanties de bonne fin ou engagements confirmés ou non utilisés.

 

Les procédures de gestion et les méthodes d’évaluation des risques de crédit, la concentration des risques, la qualité des actifs financiers sains, l’analyse et la répartition des encours sont communiquées dans le rapport sur la gestion des risques.

 

7.1.2. Exposition globale au risque de crédit et au risque de contrepartie. — Le tableau ci-dessous présente l’exposition de l’ensemble des actifs financiers du groupe Banque Populaire Atlantique au risque de crédit. Cette exposition au risque de crédit (déterminée sans tenir compte de l’effet des compensations non comptabilisées et des collatéraux) correspond à la valeur nette comptable des actifs financiers.

 

 

 

Encours net 31/12/2015

Encours net 31/12/2014

Actifs financiers à la juste valeur par résultat (hors titres à revenu variable)

125 869

139 257

Instruments dérivés de couverture

47 890

60 059

Actifs financiers disponibles à la vente (hors titres à revenu variable)

214 857

222 916

Prêts et créances sur les établissements de crédit

802 815

820 626

Prêts et créances sur la clientèle

8 659 600

8 596 595

Exposition des engagements au bilan

9 851 031

9 839 453

Garanties financières données

385 440

375 031

Engagements par signature

774 882

643 753

Exposition des engagements au hors bilan

1 160 322

1 018 784

Exposition globale au risque de crédit et au risque de contrepartie

11 011 353

10 858 237

 

 

7.1.3. Dépréciations et provisions pour risque de crédit :

 

 

 

01/01/2015

Dotations

Reprises

Autres variations

31/12/2015

Opérations avec la clientèle

265 756

72 587

-60 465

0

277 878

Autres actifs financiers

86

0

0

0

86

Dépréciations déduites de l'actif

265 842

72 587

-60 465

0

277 964

Provisions sur engagements hors bilan

2 650

1 559

-2 603

0

1 606

Total des dépréciations et provisions pour risque de crédit

268 492

74 146

-63 068

0

279 570

 

7.1.4. Actifs financiers présentant des impayés. — Les actifs présentant des arriérés de paiement sont des actifs financiers sains présentant des incidents de paiement.

 

À titre d’exemple :

— un instrument de dette peut présenter un arriéré lorsque l’émetteur obligataire ne paie plus son coupon ;

 

— un prêt est considéré comme étant en arriéré de paiement si une des échéances ressort comptablement impayée ;

 

— un compte ordinaire débiteur déclaré sur la ligne « Prêts et avances » est considéré comme étant en arriéré de paiement si l’autorisation de découvert, en durée ou en montant, est dépassée à la date de l’arrêté.

 

 

Les montants présentés dans le tableau ci-dessous n’incluent pas les impayés techniques, c’est-à-dire notamment les impayés résultant d’un décalage entre la date de valeur et la date de comptabilisation au compte du client.

 

Les actifs présentant des arriérés de paiement (capital restant dû et intérêts courus pour les crédits et montant total du découvert pour les comptes ordinaires) se répartissent par ancienneté de l’arriéré de la façon suivante :

 

 

Encours non dépréciés présentant des impayés

Encours dépréciés (valeur nette)

Total des encours

< ou = 90 jours

> 90 jours et <=180 jours

> 180 jours et <=1 an

> 1 an

Prêts et avances

56 060

0

0

0

231 382

287 442

Total au 31/12/2015

56 060

0

0

0

231 382

287 442

 

 

 

 

 

Encours non dépréciés présentant des impayés

Encours dépréciés (valeur nette)

Total des encours

< ou = 90 jours

> 90 jours et <=180 jours

> 180 jours et <=1 an

> 1 an

Prêts et avances

34 062

1 858

141

0

225 645

285 677

Total au 31/12/2014

34 062

1 858

141

0

225 645

285 677

 

7.1.5. Mécanismes de réduction du risque de crédit : actifs obtenus par prise de possession de garantie. — Le groupe Banque Populaire Atlantique n’a pas obtenu d’actifs par prise de possession de garantie.

 

 

7.2. Risque de marché. — Le risque de marché représente le risque pouvant engendrer une perte financière due à des mouvements de paramètres de marché, notamment :

— les taux d’intérêt : le risque de taux correspond au risque de variation de juste valeur ou au risque de variation de flux de trésorerie futurs d’un instrument financier du fait de l’évolution des taux d’intérêt ;

 

— les cours de change ;

 

— les prix : le risque de prix résulte des variations de prix de marché, qu’elles soient causées par des facteurs propres à l’instrument ou à son émetteur, ou par des facteurs affectant tous les instruments négociés sur le marché. Les titres à revenu variable, les dérivés actions et les instruments financiers dérivés sur matières premières sont soumis à ce risque ;

 

— et plus généralement, tout paramètre de marché intervenant dans la valorisation des portefeuilles.

 

Les systèmes de mesure et de surveillance des risques de marché sont communiqués dans le rapport sur la gestion des risques.

 

L’information relative à la gestion des risques de marché requise par la norme IFRS 7, est présentée dans le rapport sur la gestion des risques.

 

7.3. Risque de taux d’intérêt global et risque de change. — Le risque de taux représente pour la banque l’impact sur ses résultats annuels et sa valeur patrimoniale d’une évolution défavorable des taux d’intérêt. Le risque de change est le risque de voir la rentabilité affectée par les variations du cours de change.

 

La gestion du risque de taux d’intérêt global et la gestion du risque de change sont présentées dans le rapport sur la gestion des risques.

 

 

7.4. Risque de liquidité. — Le risque de liquidité représente pour la banque l’impossibilité de faire face à ses engagements ou à ses échéances à un instant donné.

 

Les procédures de refinancement et les modalités de gestion du risque de liquidité sont communiquées dans le rapport sur la gestion des risques.

 

Les informations relatives à la gestion du risque de liquidité requises par la norme IFRS 7 sont présentées dans le rapport sur la gestion des risques.

 

Le tableau ci-dessous présente les montants par date d’échéance contractuelle.

 

Les instruments financiers en valeur de marché par résultat relevant du portefeuille de transaction, les actifs financiers disponibles à la vente à revenu variable, les encours douteux, les instruments dérivés de couverture et les écarts de réévaluation des portefeuilles couverts en taux sont positionnés dans la colonne « Non déterminé ». En effet, ces instruments financiers sont :

— soit destinés à être cédés ou remboursés avant la date de leur maturité contractuelle ;

 

— soit destinés à être cédés ou remboursés à une date non déterminable (notamment lorsqu’ils n’ont pas de maturité contractuelle) ;

 

— soit évalués au bilan pour un montant affecté par des effets de revalorisation.

 

Les intérêts courus non échus sont présentés dans la colonne « inférieur à 1 mois ».

 

Les montants présentés sont les montants contractuels hors intérêts prévisionnels.

 

 

Valeur comptable

Non déterminé, dont écart de normes

0 à 1 mois inclus

1 à 3 mois inclus

3 à 12 mois inclus

1 à 5 ans inclus

> 5 ans

Indéterminée

Caisse, banques centrales

97 969

 

97 969

 

 

 

 

 

Actifs financiers à la juste valeur par résultat - transaction

30 810

30 810

 

 

 

 

 

 

Instruments dérivés détenus à des fins de transaction

30 810

30 810

 

 

 

 

 

 

Actifs financiers à la juste valeur par résultat - sur option

95 059

 

 

31 855

8 607

46 609

7 988

 

Titres à la juste valeur par le biais du compte de résultat

48 206

 

 

30 000

 

18 206

 

 

Autres actifs financiers désignés à la juste valeur par le biais du compte de résultat

46 853

 

 

1 855

8 607

28 403

7 988

 

Instruments dérivés de couverture

47 890

47 890

 

 

 

 

 

 

Instruments financiers disponibles à la vente

723 966

 

4 014

 

453

43 540

166 850

509 109

Instruments financiers disponibles à la vente - Titres de participation AFS

501 350

 

 

 

 

 

 

501 350

Instruments financiers disponibles à la vente - Autres titres AFS

222 616

 

4 014

 

453

43 540

166 850

7 759

Prêts et créances sur les établissements de crédit

802 815

 

264 455

118 892

627

37 402

14 255

367 184

Prêts et créances sur la clientèle

8 659 600

 

828 976

255 059

813 630

3 196 938

3 107 374

457 623

Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux

31 759

31 759

 

 

 

 

 

 

Actifs financiers par échéance

10 489 868

110 459

1 195 414

405 806

823 317

3 324 489

3 296 467

1 333 916

 

 

 

Valeur comptable

Non déterminé, dont écart de normes

0 à 1 mois inclus

1 à 3 mois inclus

3 à 12 mois inclus

1 a 5 ans inclus

> 5 ANS

Indéterminée

Passifs financiers à la juste valeur par résultat - transaction

34 369

34 369

 

 

 

 

 

 

Instruments dérivés détenus à des fins de transaction

34 369

34 369

 

 

 

 

 

 

Instruments dérivés de couverture

74 648

74 648

 

 

 

 

 

 

Dettes envers les établissements de crédit

1 752 945

 

160 040

273 600

459 147

516 905

343 253

 

Dettes envers la clientèle

7 203 403

 

4 704 415

86 439

413 058

1 435 717

563 774

 

Dettes subordonnées

16 494

 

1 402

91

476

3 300

11 225

 

Dettes représentées par un titre

97 983

 

4 649

3 000

9 142

74 487

6 705

 

Passifs financiers par échéance

9 179 842

109 017

4 870 506

363 130

881 823

2 030 409

924 957

 

Engagements de financement donnés en faveur des ETS de crédit

835

 

 

 

835

 

 

 

Engagements de financement donnés en faveur de la clientèle

775 653

 

383 654

68 195

271 318

50 644

1 842

 

Total engagements de financements donnes

776 488

 

383 654

68 195

272 153

50 644

1 842

 

Engagements de garantie en faveur des ETS de crédit

1 856

 

 

 

 

1 856

 

 

Engagements de garantie en faveur de la clientèle

383 653

 

10 866

280

5 659

166 142

200 706

 

Total engagements de garantie donnes

385 509

 

10 866

280

5 659

167 998

200 706

 

 

Note 8. – Avantages au personnel.

 

Sauf information contraire, les notes explicatives sont présentées en milliers d’euros.

 

8.1. Charges de personnel :

 

 

Exercice 2015

Exercice 2014

Salaires et traitements

-64 086

-63 253

Charges des régimes à prestations et cotisations définies

-7 489

-8 853

Autres charges sociales et fiscales

-31 520

-31 909

Intéressement et participation

-5 761

-6 388

Total des charges de personnel

-108 856

-110 403

 

Le crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi (CICE) est imputé en déduction des charges de personnel. Il s’élève à 2 118 milliers d’euros au titre de l’exercice 2015. L’utilisation du CICE est présentée dans la partie 6 « Informations sociales, environnementales et sociétales » du rapport annuel.

 

8.2. Engagements sociaux. — Le Groupe Banque Populaire Atlantique accorde à ses salariés différents types d’avantages sociaux.

 

Le régime de retraite des Banques Populaires, géré par la Caisse Autonome de Retraite des Banques Populaires (CARBP), concerne les prestations de retraite issues de la fermeture du régime de retraite bancaire au 31 décembre 1993.

 

Les régimes de retraite gérés par la CARBP sont partiellement couverts par une couverture assurancielle, intervenant d’une part au titre des rentes versées au profit de bénéficiaires ayant dépassé un âge de référence et d’autre part au titre des engagements relatifs à des bénéficiaires d’âge moins élevé.

 

Les rentes des bénéficiaires ayant dépassé cet âge de référence sont gérées dans le cadre de l’actif général retraite de l’organisme assureur. Cet actif général est dédié aux engagements retraite de cet assureur et a une composition adaptée à des échéances de paiement à la fois longues et tendanciellement prévisibles. Sa composition est très majoritairement obligataire afin de permettre à l’assureur de mettre en œuvre la garantie en capital qu’il est contraint de donner sur un actif de ce type. Le pilotage actif/passif sur ce fond est de la responsabilité de l’assureur.

 

Les autres engagements sont gérés dans le cadre d’un fonds diversifié constitutif d’une gestion en unités de compte, c’est-à-dire sans garantie particulière apportée par l’assureur. La gestion en est effectuée selon une allocation stratégique toujours majoritairement tournée vers les produits de taux (60 %, dont plus de 95 % en obligations d’Etat) mais largement ouverte aux actions (40 % dont 20% dans la zone Euro). Cette allocation est déterminée de manière à optimiser les performances attendues du portefeuille, sous contrainte d’un niveau de risque piloté et mesuré sur de nombreux critères. Les études actif / passif correspondantes sont reconduites chaque année et présentées à la Commission Technique, Financière et Risque CARBP et pour information au Comité de Suivi des Passifs Sociaux Groupe BPCE. L’allocation relativement dynamique retenue est permise à la fois par l’horizon d’utilisation des sommes, ainsi que par les mécanismes de régulation propres au pilotage financier du dispositif. Les actifs du fonds n’intègrent pas de produits dérivés.

 

Le régime CARBP est présenté parmi les « Compléments de retraite et autres régimes ».

 

Les autres avantages sociaux incluent également :

 

— retraites et assimilés : indemnités de fin de carrière et avantages accordés aux retraités ;

 

— autres : bonification pour médailles d’honneur du travail et autres avantages à long terme.

 

 

Retraite

IFC

Médailles

Total 2015

Total 2014

Engagement brut

34 171

15 375

5 943

55 489

54 832

Ecarts actuariels/engagements

3 996

693

 

4 689

8 952

Actif en couverture

16 906

9 467

 

26 373

25 375

Ecarts actuariels/actifs en couv

3 037

321

 

3 358

1 056

Engagement net

18 225

6 280

5 943

30 448

37 353

Provision de passif

18 176

6 303

5 943

30 423

37 384

Taux actualisation

1.82 %

2.09 %

1.54 %

 

 

 

La variation de provision de l’exercice a impacté le compte de résultat de l’exercice pour + 1 594 milliers d’euros et les capitaux propres pour + 5 367 milliers d’euros.

 

Note 9. – Engagements.

 

Sauf information contraire, les notes explicatives sont présentées en milliers d’euros

 

9.1. Engagements de financement et de garantie. — Le montant communiqué correspond à la valeur nominale de l’engagement donné.

 

— Engagements de financement :

 

 

31/12/2015

31/12/2014

Engagements de financement donnés en faveur :

 

 

Des établissements de crédit

835

1 126

De la clientèle

775 653

645 277

Ouvertures de crédit confirmées

775 653

645 277

Total des engagements de financement donnés

776 488

646 403

Engagements de financement reçus :

 

 

D'établissements de crédit

230 000

220 000

Total des engagements de financement reçus

230 000

220 000

 

— Engagements de garantie :

 

 

31/12/2015

31/12/2014

Engagements de garantie donnés :

 

 

D'ordre des établissements de crédit

1 856

1 203

D'ordre de la clientèle

383 653

373 828

Total des engagements de garantie donnés

385 509

375 031

Engagements de garantie reçus :

 

 

D'établissements de crédit

1 028 557

867 905

De la clientèle

675 930

723 273

Total des engagements de garantie recus

1 704 487

1 591 178

 

Les engagements de garantie sont des engagements par signature.

 

Les « valeurs affectées en garanties » figurent dans la note 11 « Actifs financiers transférés non intégralement décomptabilisés et autres actifs donnés en garantie ».

 

Les « valeurs reçues en garantie » figurent dans la note 11 « Actifs financiers reçus en garantie et dont l'entité peut disposer ».

 

 

Note 10. – Transactions avec les parties liées.

 

Sauf information contraire, les notes explicatives sont présentées en milliers d’euros.

 

 

10.1. Transactions avec les sociétés consolidées. — Les transactions réalisées au cours de l’exercice et les encours existants en fin de période entre les sociétés du groupe consolidées par intégration globale sont totalement éliminées en consolidation.

 

La liste des filiales consolidées par intégration globale est communiquée en note 13 - Périmètre de consolidation.

 

 

 

31/12/2015

31/12/2014

Banque Populaire Atlantique

Entités consolidées

Banque Populaire Atlantique

Entités consolidées

Crédits

 

 

 

 

Autres actifs financiers

1 955

12 309

135 316

19 925

Autres actifs

 

 

 

 

Total des actifs avec entités consolidées

1 955

12 309

135 316

19 925

Dettes

 

 

 

 

Autres passifs financiers

12 309

1 955

19 925

135 316

Autres passifs

 

 

 

 

Total des passifs avec entités consolidées

12 309

1 955

19 925

135 316

Intérêts, produits et charges assimilées

197

-135

4 240

-4 333

Commissions

0

0

0

0

Total du PNB réalisé avec les entités consolidées

197

-135

4 240

-4 333

Engagements donnés

 

299 970

 

361 696

Engagements reçus

299 970

 

361 696

 

Engagements sur instruments financiers à terme

 

 

 

 

Total des engagements avec les entités liées

299 970

299 970

361 696

361 696

 

10.2. Transactions avec les dirigeants. — Les principaux dirigeants sont les membres du conseil d’administration de la Banque Populaire Atlantique et de la Caisse de Crédit Maritime Mutuel Atlantique.

 

Les rémunérations versées en 2015 aux organes de direction s’élèvent à 95 milliers d’euros au titre des indemnités de présence.

 

Le montant global des avances et crédits accordés, pendant l’exercice, aux membres des organes d’administration s’élève à 67 384 milliers d’euros (consentis à des conditions normales).

 

Les autres rémunérations allouées au titre de l'exercice aux membres des organes d'administration et de direction à raison de leurs fonctions ne peut être fourni car cette information permettrait d’identifier un membre déterminé de ces organes (Article R123-198, 1er alinéa, du Code de Commerce).

 

 

Note 11. – Actifs financiers transférés, autres actifs financiers donnés

en garantie et actifs reçus en garantie dont l’entité peut disposer

 

Sauf information contraire, les notes explicatives sont présentées en milliers d’euros.

 

Mises en pension et prêts de titres. — Le groupe Banque Populaire Atlantique réalise des opérations de mise en pension, ainsi que des prêts de titres.

 

Selon les termes desdites conventions, le titre peut être cédé de nouveau par le cessionnaire durant la durée de l’opération de pension ou de prêt. Le cessionnaire doit néanmoins le restituer au cédant, à maturité de l’opération. Les flux de trésorerie générés par le titre sont également transmis au cédant.

 

Le groupe considère avoir conservé la quasi-totalité des risques et avantages des titres mis en pension ou prêtés. Par conséquent, ces derniers n’ont pas été décomptabilisés. Un financement a été enregistré au passif en cas de mises en pension ou de prêts de titres financés.

 

Cessions de créance

Le groupe Banque Populaire Atlantique cède des créances à titre de garantie (articles L. 211-38 ou L. 313-23 et suivants du Code monétaire et financier) dans le cadre de refinancements garantis, notamment auprès de la banque centrale. Ce type de cession à titre de garantie emporte transfert juridique des droits contractuels, et donc « transfert d’actifs » au sens de l’amendement à IFRS 7. Le groupe reste néanmoins exposé à la quasi-totalité des risques et avantages, ce qui se traduit par le maintien des créances au bilan.

 

 

Titrisations consolidées avec investisseurs externes. — Les titrisations consolidées avec investisseurs externes constituent un transfert d’actifs au sens de l’amendement à IFRS 7.

 

En effet, le groupe a une obligation contractuelle indirecte de remettre aux investisseurs externes les flux de trésorerie des actifs cédés au fonds de titrisation (bien que ces actifs figurent au bilan du groupe via la consolidation du fonds).

 

 

Pour les opérations de titrisation consolidées, par transparence :

— la quote-part des créances cédées revenant aux investisseurs externes est considérée comme étant donnée en garantie à des tiers ;

 

— la quote-part des créances cédées revenant aux parts et obligations auto souscrites par le groupe, et éliminées en consolidation, n’est pas considérée comme étant donnée en garantie, sauf si ces titres ont été apportés au pool de trésorerie du Groupe BPCE ou utilisés dans le cadre d’un mécanisme de refinancement.

 

Au 31 décembre 2015, 582 100 milliers d’euros d’obligations du FCT BPCE Master Home Loans, auto-souscrites par le groupe et éliminées en consolidation, ont été prêtées à BPCE dans le cadre de la gestion centrale de la trésorerie du Groupe BPCE.

 

En regard de ce montant, aucun refinancement n’a été reçu, le groupe Banque Populaire Atlantique n’en ayant pas exprimé le besoin auprès de la trésorerie centrale du Groupe BPCE.

 

Commentaires sur les actifs financiers donnés en garantie mais non transférés

Les actifs financiers donnés en garantie mais non transférés sont généralement affectés en garantie sous forme de nantissements. Les principaux dispositifs concernés sont Banques Populaires Covered Bonds, la CRH (Caisse de refinancement de l’habitat), BPCE SFH, ou encore les titres apportés en nantissement de refinancement obtenu auprès de la Banque centrale européenne (BCE).

 

 

 

Prêts de titres "secs"

Pensions

Actifs cédés ou affectés en garantie

Titrisations

31/12/2015

VNC

VNC

VNC

VNC

VNC

Actifs financiers donnés en garantie

 

 

 

 

 

Actifs financiers disponibles à la vente

0

15 308

0

0

15 308

Prêts et créances

0

0

1 441 366

657 763

2 099 129

Total des actifs financiers donnés en garantie

0

15 308

1 441 366

657 763

2 114 437

Dont actifs financiers transférés non intégralement décomptabilisés

0

15 308

534 841

657 763

1 207 912

 

Note 12. – Juste valeur des actifs et passifs financiers au coût amorti.

 

Sauf information contraire, les notes explicatives sont présentées en milliers d’euros.

 

Pour les instruments financiers qui ne sont pas évalués à la juste valeur au bilan, les calculs de juste valeur sont communiqués à titre d’information, et doivent être interprétés comme étant uniquement des estimations.

 

En effet, dans la majeure partie des cas, les valeurs communiquées n’ont pas vocation à être réalisées, et ne pourraient généralement pas l’être en pratique.

 

Les justes valeurs ainsi calculées l’ont été uniquement pour des besoins d’information en annexe aux états financiers. Ces valeurs ne sont pas des indicateurs utilisés pour les besoins de pilotage des activités de banque commerciale, dont le modèle de gestion est un modèle d’encaissement des flux de trésorerie attendus.

 

Les hypothèses simplificatrices retenues pour évaluer la juste valeur des instruments au coût amorti sont présentées en note 4.1.6.

 

 

31/12/2015

Juste valeur

Cotation sur un marché actif (niveau 1)

Techniques de valorisation utilisant des données observables (niveau 2)

Techniques de valorisation utilisant des données non observables (niveau 3)

Actifs financiers au cout amorti

 

 

 

 

Prêts et créances sur les établissements de crédit

802 815

0

410 636

392 179

Prêts et créances sur la clientèle

8 659 600

0

11 909

8 647 691

Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

0

0

0

0

Passifs financiers au cout amorti

 

 

 

 

Dettes envers les établissements de crédit

1 752 945

0

1 591 522

161 423

Dettes envers la clientèle

7 203 403

0

3 905 166

3 298 237

Dettes représentées par un titre

97 983

0

89 979

8 004

Dettes subordonnées

16 494

0

9 252

7 242

 

Note 13. – Périmètre de consolidation.

 

13.1. Évolution du périmètre de consolidation au cours de l’exercice 2015. — Au 31 décembre 2015, la SAS Ludovic De Besse, structure de portage des parts sociales de la Banque Populaire Atlantique est sortie du périmètre de consolidation.

 

Cette structure ne détient plus de parts de la Banque Populaire Atlantique depuis le 31/12/2014 et sa consolidation ne présente plus de caractère significatif.

 

13.2. Opérations de titrisation. — Au 31 décembre 2014, deux nouvelles entités structurées (deux Fonds Communs de Titrisation ou « FCT ») ont été consolidées au sein du Groupe BPCE : le FCT BPCE Master Home Loans et le FCT BPCE Master Home Loans Demut, tous deux nés de l’opération « Titrisation » réalisée par les Banques Populaires et les Caisses d’Epargne le 26 mai 2014.

 

Cette opération se traduit par une cession de crédits à l'habitat au FCT BPCE Master Home Loans et in fine une souscription des titres qu'ont émis les entités ad hoc par les établissements ayant cédé les crédits. Elle remplace l'opération « BPCE Home Loans » mise en place en 2011 et qui ne remplissait plus les conditions d'éligibilité aux opérations de refinancement de l'Eurosystème.

 

L'opération « Titrisation » permet donc de maintenir à un niveau élevé le collatéral du Groupe BPCE éligible aux opérations de refinancement de l'Eurosystème.

 

Le groupe Banque Populaire Atlantique a participé à l’opération « Titrisation ». A ce titre, le groupe consolidé son « silo », entité structurée dont le groupe détient le contrôle, puisqu’il est exposé, ou qu’il a droit, à l’intégralité des rendements variables de son « silo » de FCT.

 

13.3. Périmètre de consolidation au 31 décembre 2015. — Les entités dont la contribution aux états financiers consolidés n’est pas significative n’ont pas vocation à entrer dans le périmètre de consolidation. Le caractère significatif est apprécié au niveau des entités consolidées selon le principe de la significativité ascendante. Selon ce principe, toute entité incluse dans un périmètre de niveau inférieur est incluse dans les périmètres de consolidation de niveaux supérieurs, même si elle n’est pas significative pour ceux-ci.

 

 

Etablissements

Nationalité

% Contrôle

% Intérêt

Contribution au résultat consolidé part du Groupe

Méthode de consolidation (a)

F/E

MEE/IG

Entité mère (Ets de crédit)

 

 

 

 

 

BP atlantique

F

NS

NS

36 947

NS

Caisse crédit maritime atlantique

F

NS

NS

2 480

NS

SOCAMA atlantique

F

NS

NS

23

NS

SOCAMI atlantique

F

NS

NS

360

NS

Filiales (Ets à caractère financier)

 

 

 

 

 

EURL atlantique plus

F

100

100

939

IG

Sa Portzamparc

F

23.53

23.53

235

MEE

 

Pour chacune des entités du périmètre est indiqué le pourcentage de contrôle et d’intérêt. Le pourcentage d’intérêt exprime la part de capital détenue par le groupe, directement et indirectement, dans les entreprises du périmètre. Le pourcentage d’intérêt permet de déterminer la part du groupe dans l’actif net de la société détenue.

 

(a) Méthode d’intégration globale (IG) / intégration proportionnelle (IP) et méthode de valorisation par mise en équivalence (MEE)

 

Les participations suivantes ont été exclues du périmètre de consolidation en raison de leur caractère non significatif

 

 

Etablissements

Activité

Nationalité

F/E

% Contrôle

% Intérêt

SA ATLANTIQUE GERANCE

société de Gestion SCPI

F

99.99

99.99

SA OUEST CROISSANCE

Société de Capital Risque

F

40.54

40.54

SAS OUEST CROISSANCE GESTION

Société de Gestion SCR

F

35.57

35.57

SAS BPAPI

Société Holding Immobilière

F

100

100

SARL ESPACE TRANSACTION CONSEIL

Société de Conseil

F

95

95

SCI VIGNEAU

Société Civile Immobilière

F

100

100

SAS LUDOVIC DE BESSE

Société Portage Capital Social

F

100

100

SAS PROXIMEA

Société de Conseil

F

100

100

SCI LILAS BRASSERIE

Société Civile Immobilière

F

23.53

23.53

 

Note 14. – Intérêts dans les entités structurées non consolidées

 

14.1. Nature des intérêts dans les entités structurées non consolidées. — Une entité structurée non consolidée est une entité structurée qui n’est pas contrôlée et donc pas comptabilisée selon la méthode de l’intégration globale. En conséquence, les intérêts détenus dans une coentreprise ou une entreprise associée qui ont le caractère d’entité structurée relèvent du périmètre de cette annexe.

 

Il en est de même des entités structurées contrôlées et non consolidées pour des raisons de seuils.

 

Sont concernées toutes les entités structurées dans lesquelles le groupe Banque Populaire Atlantique détient un intérêt et intervient avec l’un ou plusieurs des rôles suivants :

— originateur / structureur / arrangeur ;

 

— agent placeur ;

 

— gestionnaire ;

 

— ou, tout autre rôle ayant une incidence prépondérante dans la structuration ou la gestion de l’opération (ex : octroi de financements, de garanties ou de dérivés structurants, investisseur fiscal, investisseur significatif,…).

 

Au cas particulier de la gestion d'actifs, les investissements dans des structures de capital-investissement / risque ou des fonds immobiliers sont présentés sauf caractère non significatif pour le groupe Banque Populaire Atlantique.

 

Un intérêt dans une entité correspond à toute forme de lien contractuel ou non contractuel exposant le groupe Banque Populaire Atlantique à un risque de variation des rendements associés à la performance de l’entité. Les intérêts dans une autre entité peuvent être attestés, entre autres, par la détention d’instruments de capitaux propres ou de titres de créance, ainsi que, par d’autres formes de liens, telles qu’un financement, un crédit de trésorerie, un rehaussement de crédit, l’octroi de garanties ou des dérivés structurés.

 

Le groupe Banque Populaire Atlantique restitue dans la note 14.2 l’ensemble des opérations enregistrées à son bilan au titre des risques associées aux intérêts détenus dans les entités structurées retenues dans le périmètre ci-avant.

 

 

Les entités structurées avec lesquelles le groupe est en relation peuvent être regroupées en quatre familles : les entités mises en œuvre dans l’activité de gestion d’actif, les véhicules de titrisation, les entités créées dans le cadre d’un financement structuré et les entités mises en place pour d’autres natures d’opérations.

 

Gestion d’actif : La gestion d'actifs financiers (aussi appelée gestion de portefeuille ou Asset Management) consiste à gérer des capitaux ou des fonds confiés par des investisseurs en investissant dans les actions, les obligations, les sicav de trésorerie, les hedge funds etc.

 

L’activité de gestion d’actif qui fait appel à des entités structurées est représentée par la gestion collective ou gestion de fonds. Elle regroupe plus spécifiquement les organismes de placement collectif au sens du code monétaire et financier (autres que les structures de titrisation) ainsi que les organismes équivalents de droit étranger. Il s’agit en particulier d’entités de type OPCVM, fonds immobiliers et fonds de capital investissement.

 

Titrisation. — Les opérations de titrisation sont généralement constituées sous la forme d’entités structurées dans lesquelles des actifs ou des dérivés représentatifs de risques de crédit sont cantonnés.

 

Ces entités ont pour vocation de diversifier les risques de crédit sous-jacents et de les scinder en différents niveaux de subordination (tranches) en vue le plus souvent de leur acquisition par des investisseurs qui recherchent un certain niveau de rémunération, fonction du niveau de risque accepté.

 

Les actifs de ces véhicules et les passifs qu’ils émettent sont notés par les agences de notation qui surveillent l’adéquation du niveau de risque supporté par chaque tranche de risque vendue avec la note attribuée.

 

Les formes de titrisation rencontrées et faisant intervenir des entités structurées sont les suivantes :

— les opérations par lesquelles le groupe (ou une filiale) cède pour son propre compte à un véhicule dédié, sous une forme « cash » ou synthétique, le risque de crédit relatif à l’un de ses portefeuille d’actifs ;

 

— les opérations de titrisation menées pour le compte de tiers. Ces opérations consistent à loger dans une structure dédiée (en général un fonds commun de créances (FCC) des actifs d’une entreprise tierce. Le FCC émet des parts qui peuvent dans certains cas être souscrites directement par des investisseurs, ou bien être souscrites par un conduit multi-cédants qui refinance l’achat de ses parts par l’émission de «notes» de faible maturité (billets de trésorerie ou « commercial paper »).

 

 

Financements (d’actifs) structurés. — Le financement structuré désigne l'ensemble des activités et produits mis en place pour apporter des financements aux acteurs économiques tout en réduisant le risque grâce à l'utilisation de structures complexes. Il s’agit de financements d’actifs mobiliers (afférents aux transports aéronautiques, maritimes ou terrestres, télécommunication…), d’actifs immobiliers et d’acquisition de sociétés cibles (financements en LBO).

 

Le groupe peut être amené à créer une entité structurée dans laquelle est logée une opération de financement spécifique pour le compte d’un client. Il s'agit d'organisation contractuelle et structurelle. Les spécificités de ces financements se rattachent à la gestion des risques, avec le recours à des notions telles que le recours limité ou la renonciation à recours, la subordination conventionnelle et/ou structurelle et l'utilisation de véhicules juridiques dédié appelé en particulier à porter un contrat unique de crédit-bail représentatif du financement accordé.

 

Autres activités (ensemble regroupant le restant des activités).

 

14.2. Nature des risques associés aux intérêts détenus dans les entités structurées non consolidées. — Le Groupe Banque Populaire Atlantique détient uniquement des participations dans des entités réalisant de la gestion d’actifs.

 

Le montant global des risques associés à ces participations s’élève à 93 148 milliers d’euros (dont 90 371 milliers de titres de la Société de Capital Risque Ouest Croissance) et est classé en « actifs financiers disponibles à la vente ».

 

Au cours de la période le groupe n’a pas été conduit à accorder sans obligation contractuelle ou aider à obtenir, de soutien financier aux entités structurées non consolidés dans lesquelles il détient des intérêts.

 

14.3. Revenus et valeur comptable des actifs transférés dans les entités structurées non consolidées sponsorisées. — Une entité structurée est sponsorisée par une entité du groupe lorsque les deux indicateurs suivants sont cumulativement satisfaits :

— elle est impliquée dans la création et la structuration de l’entité structurée ;

 

— elle contribue au succès de l’entité en lui transférant des actifs ou en gérant les activités pertinentes.

 

Lorsque le rôle de l’entité du groupe se limite simplement à un rôle de conseil, d’arrangeur, de dépositaire ou d’agent placeur, l’entité structurée est présumée ne pas être sponsorisée.

 

Le groupe banque Populaire Atlantique n’est pas sponsor d’entités structurées.

 

 

Note 15. – Honoraires des commissaires aux comptes.

 

Sauf information contraire, les notes explicatives sont présentées en milliers d’euros.

 

 

KPMG

Deloitte et Associés

Fiduciaire audit conseil

Total

Montant

Montant

Montant

Montant

2015

2014

2015

2014

2015

2014

2015

2014

Audit :

 

 

 

 

 

 

 

 

Commissariat aux comptes, examen des comptes individuels

89

87

100

94

63

62

252

244

Autres diligences et prestations directement liés à la mission du commissaire aux comptes

4

4

0

0

0

0

4

4

Total

93

91

100

94

63

62

256

248

Variation (%)

2%

 

6%

 

1%

 

3%

 

 

 

VII. — Rapport des commissaires aux comptes sur les comptes consolidés.

(Exercice clos le 31 décembre 2015.)

 

Mesdames, Messieurs les sociétaires,

 

En exécution de la mission qui nous a été confiée par vos Assemblées générales, nous vous présentons notre rapport relatif à l'exercice clos le 31 décembre 2015 sur :

— le contrôle des comptes consolidés de la Banque Populaire Atlantique, tels qu'ils sont joints au présent rapport ;

 

— la justification de nos appréciations ;

 

— la vérification spécifique prévue par la loi.

 

Les comptes consolidés ont été arrêtés par votre Conseil d’administration. Il nous appartient, sur la base de notre audit, d'exprimer une opinion sur ces comptes.

 

I. Opinion sur les comptes consolidés. — Nous avons effectué notre audit selon les normes d’exercice professionnel applicables en France ; ces normes requièrent la mise en œuvre de diligences permettant d'obtenir l'assurance raisonnable que les comptes consolidés ne comportent pas d'anomalies significatives. Un audit consiste à vérifier, par sondages ou au moyen d’autres méthodes de sélection, les éléments justifiant des montants et informations figurant dans les comptes consolidés. Il consiste également à apprécier les principes comptables suivis, les estimations significatives retenues et la présentation d'ensemble des comptes. Nous estimons que les éléments que nous avons collectés sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion.

 

Nous certifions que les comptes consolidés de l’exercice sont, au regard du référentiel IFRS tel qu’adopté dans l’Union européenne, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du patrimoine, de la situation financière ainsi que du résultat de l'ensemble constitué par les personnes et entités comprises dans la consolidation.

 

Sans remettre en cause l’opinion exprimée ci-dessus, nous attirons votre attention sur la note 2.2 « Référentiel » qui expose les changements de méthodes résultant de l’application de l’interprétation IFRIC 21 « Droits ou taxes » à compter du 1er janvier 2015.

 

II. Justification des appréciations. — En application des dispositions de l’article L.823-9 du Code de commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à votre connaissance les éléments suivants :

Estimations comptables

— Provisionnement des risques de crédit : Comme indiqué dans la note 4.1.7 de l’annexe aux comptes consolidés, votre Groupe constitue des dépréciations et des provisions pour couvrir les risques de crédit inhérents à ses activités. Dans le cadre de notre appréciation des estimations significatives retenues pour l'arrêté des comptes, nous avons examiné le dispositif de contrôle relatif au suivi des risques de crédit et de contrepartie, à l’appréciation des risques de non recouvrement et à leur couverture par des dépréciations et provisions sur base individuelle et collective.

 

— Dépréciations relatives aux actifs financiers disponibles à la vente : Votre Groupe comptabilise des dépréciations sur des actifs disponibles à la vente (note 4.1.7 de l’annexe) :

– pour les instruments de capitaux propres lorsqu’il existe une indication objective de baisse prolongée ou de baisse significative de la valeur de ces actifs ;

 

– pour les instruments de dette lorsqu’il existe un risque de contrepartie avéré.

 

Nous avons examiné le dispositif de contrôle relatif à l’identification d’indices de perte de valeur, la valorisation des lignes les plus significatives, ainsi que les estimations ayant conduit, le cas échéant, à la couverture des pertes de valeur par des dépréciations. La note 4.1.6 de l’annexe précise notamment l’approche qui a été retenue pour la valorisation des titres BPCE.

 

— Valorisation et dépréciation des autres instruments financiers : Votre Groupe détient des positions sur titres et sur autres instruments financiers. La note 4.1.6 de l’annexe aux comptes consolidés expose les règles et méthodes comptables relatives aux titres et instruments financiers. Nous avons examiné le dispositif de contrôle relatif au classement comptable et à la détermination des paramètres utilisés pour la valorisation de ces positions. Nous avons vérifié le caractère approprié des méthodes comptables retenues par le Groupe et des informations fournies dans les notes de l’annexe et nous nous sommes assurés de leur correcte application.

 

— Provisionnement des engagements sociaux : Votre Groupe constitue des provisions pour couvrir ses engagements sociaux. Nous avons examiné la méthodologie d’évaluation de ces engagements ainsi que les hypothèses et paramètres utilisés et nous avons vérifié le caractère approprié de l’information fournie dans les notes 4.10 et 8.2 de l’annexe.

 

— Provisionnement des produits d’épargne logement : Votre Groupe constitue une provision pour couvrir le risque de conséquences potentiellement défavorables des engagements liés aux comptes et plans d’épargne-logement. Nous avons examiné les modalités de détermination de ces provisions et avons vérifié que les notes 4.5 et 5.16 de l’annexe aux comptes consolidés donnent une information appropriée.

 

Les appréciations ainsi portées s'inscrivent dans le cadre de notre démarche d'audit des comptes consolidés, pris dans leur ensemble, et ont donc contribué à la formation de notre opinion exprimée dans la première partie de ce rapport.

 

III. Vérification spécifique. — Nous avons également procédé, conformément aux normes d’exercice professionnel applicables en France, à la vérification spécifique prévue par la loi des informations relatives au Groupe données dans le rapport de gestion

Nous n'avons pas d'observation à formuler sur leur sincérité et leur concordance avec les comptes consolidés.

 

 

Nantes, Angers, Saint Herblain, le 14 mars 2016.

 

Les Commissaires aux comptes :

 

 

1602012

20/04/2016 : Publications périodiques (74C)

Société : Banque populaire Atlantique
Catégorie 1 : Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles) (74C_N1)
Numéro d'affaire : 1432
Texte de l'annonce :

1601432

20 avril 2016BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRESBulletin n°48


Publications périodiques
____________________

Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles)
____________________



 

BANQUE POPULAIRE ATLANTIQUE

 Société anonyme coopérative de banque populaire régie par les articles 512-2 et suivants du Code monétaire et financier

et l'ensemble des textes relatifs aux banques populaires et aux établissements de crédit

Siège social: 1, rue Françoise Sagan, Saint-Herblain, 44919 NANTES Cedex 9

857 500 227 R.C.S Nantes

 

Situation au 31 Mars 2016

(En milliers d'Euros)

Actif

Montant

Caisse, Banques Centrales, CCP

87 941

Créances sur les Etablissements de Crédit

882 895

Opérations avec la clientèle

6 873 793

Obligations et Autres Titres à revenu fixe

865 294

Actions et Autres Titres à revenu variable

5 908

Participations et autres titres détenus à long terme

414 506

Parts dans les entreprises liées

4 481

Crédit bail et location avec option d'achat

342 110

Location simple

13 657

Immobilisations Incorporelles

711

Immobilisations corporelles

74 937

Autres Actifs

82 217

Comptes de Régularisation

49 845

TOTAL ACTIF

9 698 295

 

 

 

Passif

Montant

Dettes envers les Etablissements de Crédit

1 745 150

Opérations avec la clientèle

6 564 807

Dettes représentées par un titre

82 702

Autres Passifs

33 516

Comptes de Régularisation

239 967

Provisions

69 142

Fonds pour Risques Bancaires Généraux

146 903

CAPITAUX PROPRES HORS FRBG (+/-)

816 108

Capital souscrit

409 798

Primes d'émission

10 386

Réserves

383 076

Provisions réglementées et Subventions d'investissement

1 556

Report à nouveau (+/-)

11 292

TOTAL PASSIF

9 698 295

 

 

 

Hors-bilan

Montant

Engagements donnés

 

Engagements de financement

729 280

Engagements de garantie

371 105

Engagements sur titres

810

Engagements reçus

 

Engagements de financement

200 000

Engagements de garantie

1 091 607

Engagements sur titres

810

 

 

1601432

25/01/2016 : Publications périodiques (74C)

Société : Banque populaire Atlantique
Catégorie 1 : Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles) (74C_N1)
Numéro d'affaire : 74
Texte de l'annonce :

1600074

25 janvier 2016BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRESBulletin n°11


Publications périodiques
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Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles)
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Société anonyme coopérative de banque populaire régie par les articles 512-2

et suivants du Code monétaire et financier et l'ensemble des textes relatifs aux

banques populaires et aux établissements de crédit

Siège social : 1, rue Françoise Sagan, Saint-Herblain, 44919 NANTES Cedex 9

857 500 227 R.C.S Nantes

 

Situation au 31 décembre 2015

(En milliers d'Euros)

 

Actif

Montant

Caisse, Banques Centrales, C.C.P.

88 959

Créances sur les Établissements de Crédit

750 235

Opérations avec la clientèle

6 784 033

Obligations et Autres Titres à revenu fixe

894 951

Actions et Autres Titres à revenu variable

5 830

Participations et autres titres détenus à long terme

414 386

Parts dans les entreprises liées

4 481

Crédit bail et location avec option d'achat

333 813

Location simple

14 147

Immobilisations Incorporelles

788

Immobilisations corporelles

76 033

Autres Actifs

55 666

Comptes de Régularisation

60 563

TOTAL ACTIF

9 483 885

 

Passif

Montant

Dettes envers les Établissements de Crédit

1 575 721

Opérations avec la clientèle

6 522 334

Dettes représentées par un titre

89 788

Autres Passifs

43 834

Comptes de Régularisation

224 350

Provisions

69 759

Fonds pour Risques Bancaires Généraux

146 903

CAPITAUX PROPRES HORS FRBG (+/-)

811 196

Capital souscrit

404 368

Primes d'émission

10 386

Réserves

383 076

Provisions réglementées et Subventions d'investissement

2 074

Report à nouveau (+/-)

11 292

TOTAL PASSIF

9 483 885

 

Hors-bilan

Montant

Engagements donnés

 

Engagements de financement

704 403

Engagements de garantie

356 057

Engagements sur titres

524

Engagements reçus

 

Engagements de financement

200 000

Engagements de garantie

945 115

Engagements sur titres

524

 

 

1600074

16/10/2015 : Publications périodiques (74C)

Société : Banque populaire Atlantique
Catégorie 1 : Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles) (74C_N1)
Numéro d'affaire : 4748
Texte de l'annonce :

1504748

16 octobre 2015BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRESBulletin n°124


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Banque Populaire Atlantique

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et financier et l'ensemble des textes relatifs aux banques populaires et aux établissements de crédit.

Siège social: 1, Rue Françoise Sagan – Saint-Herblain 44919 NANTES Cedex 9.

857 500 227 R.C.S Nantes.

 

 

Situation au 30 Septembre 2015.

(En milliers d'Euros)

 

Actif

Montant

Caisse, Banques Centrales, CCP

85 446

Créances sur les Établissements de Crédit

666 810

Opérations avec la clientèle

6 825 430

Obligations et Autres Titres à revenu fixe

893 669

Actions et Autres Titres à revenu variable

5 957

Participations et autres titres détenus à long terme

416 143

Parts dans les entreprises liées

4 481

Crédit bail et location avec option d'achat

342 787

Location simple

15 837

Immobilisations Incorporelles

686

Immobilisations corporelles

75 435

Autres Actifs

60 022

Comptes de Régularisation

111 108

TOTAL ACTIF

9 503 811

 

Passif

Montant

Dettes envers les Établissements de Crédit

1 493 841

Opérations avec la clientèle

6 489 133

Dettes représentées par un titre

141 425

Autres Passifs

45 594

Comptes de Régularisation

311 496

Provisions

68 642

Fonds pour Risques Bancaires Généraux

146 903

CAPITAUX PROPRES HORS FRBG (+/-)

806 777

Capital souscrit

399 409

Primes d'émission

10 386

Réserves

383 076

Provisions réglementées et Subventions d'investissement

2 614

Report à nouveau (+/-)

11 292

TOTAL PASSIF

9 503 811

 

Hors – Bilan

Montant

Engagements donnés

 

Engagements de financement

603 979

Engagements de garantie

360 317

Engagements sur titres

607

Engagements reçus

 

Engagements de financement

320 000

Engagements de garantie

917 345

Engagements sur titres

607

 

 

1504748

17/07/2015 : Publications périodiques (74C)

Société : Banque populaire Atlantique
Catégorie 1 : Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles) (74C_N1)
Numéro d'affaire : 3870
Texte de l'annonce :

1503870

17 juillet 2015BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRESBulletin n°85


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Siège social: 1, Rue Françoise Sagan – Saint-Herblain

44919 NANTES Cedex 9

857 500 227 R.C.S. Nantes

 

Situation au 30 Juin 2015.

(En milliers d'Euros)

 

Actif

Montant

Caisse, banques centrales, ccp

88 486

Créances sur les Établissements de Crédit

706 303

Opérations avec la clientèle

6 883 102

Obligations et Autres Titres à revenu fixe

890 450

Actions et Autres Titres à revenu variable

4 957

Participations et autres titres détenus à long terme

414 228

Parts dans les entreprises liées

4 473

Crédit bail et location avec option d'achat

342 333

Location simple

16 973

Immobilisations incorporelles

734

Immobilisations corporelles

76 056

Autres actifs

63 683

Comptes de Régularisation

108 839

Total actif

9 600 617

 

Passif

Montant

Dettes envers les Établissements de Crédit

1 755 492

Opérations avec la clientèle

6 380 937

Dettes représentées par un titre

140 196

Autres passifs

42 584

Comptes de Régularisation

264 581

Provisions

69 356

Fonds pour Risques Bancaires Généraux

146 903

Capitaux propres hors FRBG (+/-)

800 568

Capital souscrit

392 660

Primes d'émission

10 386

Réserves

383 076

Provisions réglementées et Subventions d'investissement

3 154

Report à nouveau (+/-)

11 292

Total passif

9 600 617

 

Hors-bilan

Montant

Engagements donnés :

 

Engagements de financement

577 033

Engagements de garantie

359 442

Engagements sur titres

149

Engagements reçus :

 

Engagements de financement

250 000

Engagements de garantie

907 270

Engagements sur titres

149

 

 

1503870

22/05/2015 : Publications périodiques (74B)

Société : Banque populaire Atlantique
Catégorie 1 : Sociétés commerciales et industrielles (Comptes annuels) (74B_N1)
Numéro d'affaire : 2006
Texte de l'annonce :

1502006

22 mai 2015BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRESBulletin n°61


Publications périodiques
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Sociétés commerciales et industrielles (Comptes annuels)
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Société anonyme coopérative de banque populaire régie par les articles 512-2 et suivants du Code monétaire et financier et l’ensemble des textes relatifs aux banques populaires et aux établissements de crédit.

Siège social : 1, rue Françoise Sagan, Saint-Herblain, 44919 Nantes Cedex 9.

857 500 227 R.C.S. Nantes.

 

Documents comptables annuels approuvés par l’Assemblée Générale du 28 avril 2015.

 

A. — Comptes individuels annuels.

I. — Bilan publiable.

(En milliers d’euros.)

 

Actif

Note

31/12/2014

31/12/2013

Caisse, banques centrales, CCP

 

90 041

192 531

Effets Publics et valeurs assimilées

3,3

0

0

Créances sur les Établissements de Crédits

3,1

868 706

827 895

Opérations avec la clientèle

3,2

6 743 651

7 394 176

Obligations et Autres titres à revenu fixe

3,3

897 490

135 979

Actions et Autres titres à revenu variable

3,3

3 965

9 592

Participations et autres titres détenus à long terme

3,4

414 893

414 750

Parts dans les Entreprises liées

3,4

4 473

4 473

Crédit-bail et Location avec Option d'Achat

3,5

324 851

330 027

Location simple

3,5

17 636

15 598

Immobilisations incorporelles

3,6

835

1 037

Immobilisations corporelles

3,6

73 776

68 932

Capital souscrit non versé

 

0

0

Actions propres

 

0

0

Comptes de négociation et de règlement

 

0

0

Autres actifs

3,8

73 026

41 078

Comptes de régularisation

3,9

86 288

159 317

Total actif

 

9 599 632

9 595 385

 

Passif

Note

31/12/2014

31/12/2013

Banques centrales, CCP

 

0

0

Dettes envers les établissements de crédit

3,1

2 061 268

2 070 525

Opérations avec la clientèle

3,2

5 954 558

5 722 778

Dettes représentées par un titre

3,7

312 647

516 494

Autres passifs

3,8

37 865

29 323

Comptes de régularisation

3,9

228 519

277 218

Comptes de négociation et de règlement

 

0

0

Provisions pour risques et charges

3,10

63 439

66 888

Dettes subordonnées

 

0

0

Fonds pour risques bancaires généraux

3,11

146 903

146 903

Capitaux propres hors FRBG

3,12

794 433

765 256

Capital souscrit

 

378 527

372 402

Primes d'émission

 

10 386

10 386

Réserves

 

355 338

333 881

Ecarts de réévaluation

 

0

0

Provisions réglementées et subventions d'investissement

 

4 234

6 520

Report à nouveau (+/-)

 

11 027

12 922

Résultat de l'exercice (+/-)

 

34 921

29 146

Total passif

 

9 599 632

9 595 385

 

Hors bilan

Note

31/12/2014

31/12/2013

Engagements donnés :

 

 

 

Engagements de financement

4,1

593 741

558 768

Engagements de garantie

4,1

342 245

344 308

Engagements sur titres

 

31

15

Engagements reçus :

 

 

 

Engagements de financement

4,1

220 000

330 000

Engagements de garantie

4,1

866 175

1 327 926

Engagements sur titres

 

31

15

 

 

II. — Compte de résultats publiable.

(En milliers d’euros.)

 

 

Note

Exercice N

Exercice N-1

Intérêts et produits assimilés

5,1

316 935

333 646

Intérêts et charges assimilées

5,1

-186 576

-205 542

Produits sur opérations de crédit-bail et assimilées

5,2

132 721

132 811

Charges sur opérations de crédit-bail et assimilées

5,2

-131 460

-130 020

Produits sur opérations de location simple

5,2

9 080

10 263

Charges sur opérations de location simple

5,2

-8 277

-8 420

Revenus des titres à revenu variable

5,3

8 385

3 182

Commission (produits)

5,4

128 090

128 019

Commission (charges)

5,4

-22 260

-23 555

Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation

5,5

375

328

Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés

5,6

922

109

Autres produits d'exploitation bancaire

5,7

3 402

2 452

Autres charges d'exploitation bancaire

5,7

-2 614

-2 817

Produit net bancaire

 

248 721

240 456

Charges générales d'exploitation

5,8

-166 162

-162 102

Dotations aux amortissements et aux provisions sur immo. Corporelles & incorporelles

 

-8 054

-7 237

Résultat brut d'exploitation

 

74 505

71 117

Coût du risque

5,9

-30 778

-29 344

Résultat d'exploitation

 

43 727

41 773

Gains ou pertes sur actifs immobilisés

5,10

1 018

2 412

Résultat courant avant impôt

 

44 744

44 185

Résultat exceptionnel

5,11

-100

-12 336

Impôt sur les bénéfices

5,12

-12 009

-12 422

Dotations / reprises de FRBG et provisions réglementées

 

2 286

9 718

Résultat net

 

34 921

29 146

 

 

III. — Annexes comptes individuels annuels au 31 décembre 2014.

Note 1. — Cadre général.

 

1.1. Le Groupe BPCE. — Le Groupe BPCE comprend le réseau Banque Populaire, le réseau Caisse d'Epargne, l’organe central BPCE et ses filiales.

Les deux réseaux Banque Populaire et Caisse d’Epargne. — Le Groupe BPCE est un groupe coopératif dont les sociétaires sont propriétaires des deux réseaux de banque de proximité : les 18 Banques Populaires et les 17 Caisses d’Epargne. Chacun des deux réseaux est détenteur à parité de BPCE, l’organe central du groupe.

Le réseau Banque Populaire comprend les Banques Populaires et les sociétés de caution mutuelle leur accordant statutairement l'exclusivité de leur cautionnement.

Le réseau Caisse d'Epargne comprend les Caisses d'Epargne et les sociétés locales d'épargne (SLE).

Les Banques Populaires sont détenues à hauteur de 100 % par leurs sociétaires.

Le capital des Caisses d’Epargne est détenu à hauteur de 100 % par les sociétés locales d’épargne. Au niveau local, les SLE sont des entités à statut coopératif dont le capital variable est détenu par les sociétaires. Elles ont pour objet d'animer le sociétariat dans le cadre des orientations générales de la Caisse d'Epargne à laquelle elles sont affiliées et elles ne peuvent pas effectuer d’opérations de banque.

BPCE. — Organe central au sens de la Loi bancaire et établissement de crédit agréé comme banque, BPCE a été créé par la Loi n° 2009-715 du 18 juin 2009. BPCE est constitué sous forme de société anonyme à directoire et conseil de surveillance dont le capital est détenu à parité par les 18 Banques Populaires et les 17 Caisses d’Epargne.

Les missions de BPCE s'inscrivent dans la continuité des principes coopératifs des Banques Populaires et des Caisses d'Epargne.

BPCE est notamment chargé d'assurer la représentation des affiliés auprès des autorités de tutelle, de définir la gamme des produits et des services commercialisés, d'organiser la garantie des déposants, d'agréer les dirigeants et de veiller au bon fonctionnement des établissements du groupe.

En qualité de holding, BPCE exerce les activités de tête de groupe et détient les filiales communes aux deux réseaux dans le domaine de la banque de détail, de la banque de financement et des services financiers et leurs structures de production. Il détermine aussi la stratégie et la politique de développement du groupe.

Les principales filiales de BPCE sont organisées autour de trois grands pôles :

— Natixis, structure cotée dont le capital est détenu à 71,51 %, qui réunit la Banque de Grande Clientèle, l’Epargne et les Services Financiers Spécialisés ;

— la Banque commerciale et Assurance (dont le Crédit Foncier, la Banque Palatine et BPCE International et Outre-mer) ;

— les filiales et participations financières.

Parallèlement, dans le domaine des activités financières, BPCE a notamment pour missions d'assurer la centralisation des excédents de ressources et de réaliser toutes les opérations financières utiles au développement et au refinancement du groupe, charge à lui de sélectionner l'opérateur de ces missions le plus efficace dans l'intérêt du groupe. Il offre par ailleurs des services à caractère bancaire aux entités du groupe.

 

1.2. Mécanisme de garantie. — Le système de garantie et de solidarité a pour objet, conformément à l'article L.512-107 6 du code monétaire et financier, de garantir la liquidité et la solvabilité du groupe et des établissements affiliés à BPCE, ainsi que d'organiser la solidarité financière au sein des réseaux Banque Populaire et Caisse d'Epargne.

 

BPCE est chargé de prendre toutes mesures nécessaires pour organiser la garantie de solvabilité du groupe ainsi que de chacun des réseaux, notamment en mettant en œuvre les mécanismes appropriés de solidarité interne du groupe et en créant un fonds de garantie commun aux deux réseaux dont il détermine les règles de fonctionnement, les modalités de déclenchement en complément des fonds des deux réseaux déjà existants ainsi que les contributions des établissements affiliés pour sa dotation et sa reconstitution.

BPCE gère ainsi le Fonds Réseau Banque Populaire, le Fonds Réseau Caisse d'Epargne et de Prévoyance et le Fonds de Garantie Mutuel

Le Fonds Réseau Banque Populaire est constitué d’un dépôt de 450 millions d’euros effectué par les Banques dans les livres de BPCE sous la forme d'un compte à terme d'une durée de dix ans et indéfiniment renouvelable.

Le Fonds Réseau Caisse d'Epargne et de Prévoyance fait l'objet d'un dépôt de 450 millions d’euros, effectué par les Caisses dans les livres de BPCE sous la forme d'un compte à terme d'une durée de dix ans et indéfiniment renouvelable.

Le Fonds de Garantie Mutuel est constitué des dépôts effectués par les Banques Populaires et les Caisses d’Epargne dans les livres de BPCE sous la forme de comptes à terme d'une durée de dix ans et indéfiniment renouvelables. Le montant des dépôts par réseau est de 180,2 millions d’euros au 31 décembre 2014 et le fonds sera abondé chaque année à hauteur de 5 % de la contribution des Banques Populaires, des Caisses d’Epargne et de leurs filiales aux résultats consolidés du groupe.

Le montant total des dépôts effectués auprès de BPCE au titre du Fonds Réseau Banques Populaires, du Fonds Réseau Caisses d'Epargne et de Prévoyance et du Fonds de Garantie Mutuel ne pourra être inférieur à 0,15 % et ne pourra excéder 0,3 % de la somme des actifs pondérés du groupe.

La constitution par une Banque Populaire ou une Caisse d'Epargne d'un dépôt donne lieu à l'affectation au fonds pour risques bancaires généraux de cet établissement d'un montant identifié équivalent, exclusivement au titre du système de garantie et de solidarité.

Les sociétés de caution mutuelle accordant statutairement l'exclusivité de leur cautionnement à une Banque Populaire bénéficient de la garantie de liquidité et de solvabilité de cette dernière avec laquelle elles sont agréées collectivement en application de l'article R.515-1 du Code monétaire et financier.

La liquidité et la solvabilité des Caisses de Crédit Maritime Mutuel sont garanties au premier niveau pour chaque Caisse considérée, par la Banque Populaire qui en est l'actionnaire de référence et l'opératrice au titre de l'adossement technique et fonctionnel de la Caisse à la Banque Populaire d'adossement.

La liquidité et la solvabilité des sociétés locales d'épargne sont garanties au premier niveau pour chaque société locale d'épargne considérée, par la Caisse d'Epargne et de Prévoyance dont la société locale d'épargne concernée est l'actionnaire.

Le directoire de BPCE a tout pouvoir pour mobiliser les ressources des différents contributeurs sans délai et selon l’ordre convenu, sur la base d’autorisations préalables délivrées à BPCE par les contributeurs.

 

1.3. Evénements significatifs

 

1.3.1. Exercice d’évaluation complète des bilans bancaires (comprehensive assessment) : confirmation de la solidité financière du groupe BPCE. — La Banque centrale européenne (BCE) a publié le 26 octobre 2014 les résultats de son évaluation des banques les plus importantes de la zone euro. L’étude comprenait une revue détaillée des actifs des banques (asset quality review ou AQR) ainsi que des tests de résistance (stress tests) menés conjointement avec l’Autorité bancaire européenne (ABE). Cet exercice extrêmement approfondi et d’une ampleur inédite est un préalable à la supervision bancaire unique de la BCE dans la zone euro.

La revue de la qualité des actifs et le test de résistance menés par la BCE et l’ABE confirment la solidité du Groupe BPCE. L’impact de la revue de la qualité des actifs est très limité (- 29 pb1) et confirme le niveau adéquat du provisionnement comptable ; il fait passer le ratio de Common Equity Tier 1 de référence à 10,0 % fin 2013. Projeté par la BCE à fin 2016, ce ratio s’établit à 7,0 % dans le scénario de stress adverse2, soit une marge confortable de 150 pb2 par rapport au seuil de 5,5 % fixé par la BCE et l’ABE. Cet exercice démontre la robustesse du groupe dans un scénario de stress très sévère ayant des effets majeurs sur l’économie française, avec notamment l’hypothèse d’une forte baisse du prix du marché immobilier (28 % sur 3 ans).

 

1.3.2. Opération de titrisation interne au groupe BPCE. — L’opération « Titrisation » a été réalisée le 26 mai 2014 par les Banques Populaires et les Caisses d’Epargne.

Dans le cadre de cette opération, deux entités ad hoc (deux Fonds Communs de Titrisation ou « FCT ») ont été créées: le FCT BPCE Master Home Loans et le FCT BPCE Master Home Loans Demut.

Cette opération se traduit par une cession de crédits à l'habitat au FCT BPCE Master Home Loans et in fine une souscription des titres qu'ont émis les entités ad hoc par les établissements ayant cédé les crédits.

— le FCT BPCE Master Home Loans achète les créances et émet des parts résiduelles, des obligations séniores et subordonnées ;

— le FCT BPCE Master Home Loans Demut souscrit les parts résiduelles et les obligations subordonnées émises par BPCE Master Home Loans et émet des parts résiduelles et des obligations subordonnées. Le rôle de ce FCT est de répartir les résultats et les risques des parts résiduelles et subordonnées entre les cédants, de façon à ce que chacun ne récupère que le rendement de son propre portefeuille cédé (« démutualisation » des risques et des résultats) ;

— les établissements cédants souscrivent l’ensemble des obligations séniores émises par le FCT BPCE Master Home Loan, ainsi que l’ensemble des parts résiduelles et les obligations subordonnées émises par le FCT BPCE Master Home Loan Demut, à hauteur de leur participation dans l’opération.

L’opération « Titrisation » remplace l'opération « BPCE Home Loans » mise en place en 2011 et qui ne remplissait plus les conditions d'éligibilité aux opérations de refinancement de l'Eurosystème.

Elle permet donc de maintenir à un niveau élevé le collatéral du Groupe BPCE éligible aux opérations de refinancement de l'Eurosystème.

Le principal effet de cette opération dans les comptes individuels de la BANQUE POPULAIRE ATLANTIQUE concerne la sortie du bilan des créances cédées, qui sont remplacées par les titres souscrits :

— au 31 décembre 2014, 658 millions d’euros de créances sont sorties du bilan, pour être remplacées par 658 millions d’euros de titres d’investissements (dont 582 millions d’euros d’obligations séniores et 76 millions d’euros d’obligations subordonnées), et 300 euros de parts résiduelles, comptabilisées en titres de placement à revenu fixe ;

— le résultat dégagé sur les créances est remplacé par du résultat sur titres.

La cession a été réalisée pour un prix égal au capital restant dû augmenté des intérêts courus non échus. Les coûts et produits restant à amortir sur les crédits cédés ont donc affecté immédiatement le résultat, à hauteur de 0.2 millions d’euros.

La position de taux de la BANQUE POPULAIRE ATLANTIQUE n’a pas été modifiée de façon significative (indexation des titres comparable à celle des crédits, et surplus d’intérêts encaissés via les revenus de la part résiduelle). Cette opération a donc été sans conséquence sur les opérations de macrocouverture.

 

1.4. Evénements postérieurs à la clôture. — Néant

 

 

Note 2. — Principes et méthodes comptables.

 

2.1. Méthodes d'évaluation et de présentation appliquées. — Les comptes individuels annuels de la BANQUE POPULAIRE ATLANTIQUE sont établis et présentés conformément aux règles définies par BPCE dans le respect du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC).

 

2.2. Changements de méthodes comptables. — À compter du 1er janvier 2014, la BANQUE POPULAIRE ATLANTIQUE applique les dispositions de la recommandation de l’Autorité des normes comptables n° 2013-02 du 7 novembre 2013 relative aux règles d’évaluation et de comptabilisation des engagements de retraite et avantages similaires qui permettent de se rapprocher en partie seulement des dispositions de la norme IAS 19 révisée telle qu’adoptée par l’Union Européenne en juin 2012 applicables à compter du 1er janvier 2013 (méthode 2). Ainsi, la méthodologie du « corridor » est maintenue pour les écarts actuariels et l’effet du plafonnement d’actifs est enregistré en résultat

 

Comme sous IAS 19 révisée, le coût des services passés est enregistré immédiatement et le produit attendu des placements est déterminé en utilisant le taux d’actualisation de la dette actuarielle.

 

L’effet du changement de méthode sur les capitaux propres (report à nouveau) au 1er janvier 2014 est une réduction de 719 milliers d’euros se ventilant en 1 041 milliers d’euros pour les écarts actuariels accumulés et -321 milliers d’euros pour le coût des services passés non amortis à la date d’ouverture de l’exercice.

 

2.3. Principes comptables et méthodes d'évaluation. — Les comptes de l’exercice sont présentés sous une forme identique à celle de l’exercice précédent. Les conventions comptables générales ont été appliquées dans le respect du principe de prudence, conformément aux hypothèses de base :

— continuité de l’exploitation ;

— permanence des méthodes comptables d’un exercice à l’autre ;

— indépendance des exercices ;

et conformément aux règles générales d’établissement et de présentation des comptes annuels.

 

La méthode retenue pour l’évaluation des éléments inscrits en comptabilité est la méthode du coût historique et tous les postes du bilan sont présentés, le cas échéant, nets d'amortissements, de provisions et de corrections de valeur.

 

Les principales méthodes utilisées sont les suivantes :

 

2.3.1. Opérations en devises : Les résultats sur opérations de change sont déterminés conformément au règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC).

 

Les créances, les dettes et les engagements hors bilan libellés en devises sont évalués au cours de change à la clôture de l'exercice. Les gains et pertes de change latents et définitifs sont enregistrés en compte de résultat. Les produits et les charges payés ou perçus sont enregistrés au cours du jour de la transaction.

 

Les immobilisations et titres de participation en devises financés en euros restent valorisés au coût d’acquisition.

 

Les opérations de change au comptant non dénouées sont valorisées au cours de clôture de l'exercice.

 

Les reports et déports sur les contrats de change à terme de couverture sont étalés prorata temporis en compte de résultat. Les autres contrats de change et les instruments financiers à terme en devises sont évalués au prix du marché. Les contrats de change à terme secs ou couverts par des instruments à terme sont réévalués au cours du terme restant à courir. Les swaps cambistes s’enregistrent comme des opérations couplées d’achats au comptant et de ventes à terme de devises. Les swaps financiers de devises sont assujettis aux dispositions du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC).

 

2.3.2. Opérations avec les établissements de crédit et la clientèle : Les créances sur les établissements de crédit recouvrent l’ensemble des créances détenues au titre d’opérations bancaires à l’exception de celles matérialisées par un titre. Elles comprennent les valeurs reçues en pension, quel que soit le support, et les créances se rapportant à des pensions livrées sur titres. Elles sont ventilées entre créances à vue et créances à terme. Les créances sur les établissements de crédit sont inscrites au bilan à leur valeur nominale ou à leur coût d'acquisition pour les rachats de créances, augmentés des intérêts courus non échus et nets des dépréciations constituées au titre du risque de crédit.

 

Les créances sur la clientèle comprennent les concours distribués aux agents économiques autres que les établissements de crédit, à l’exception de ceux matérialisés par un titre, les valeurs reçues en pension et les créances se rapportant à des pensions livrées sur titres. Elles sont ventilées en créances commerciales, comptes ordinaires débiteurs et autres concours à la clientèle. Les crédits à la clientèle émis sont inscrits au bilan à leur valeur nominale ou à leur coût d'acquisition pour les rachats de créances, augmentés des intérêts courus non échus et nets des dépréciations constituées au titre du risque de crédit. Les commissions et coûts marginaux de transaction qui font l’objet d’un étalement sont intégrés à l’encours de crédit concerné.

 

Les dettes envers les établissements de crédit sont présentées selon leur durée initiale (à vue ou à terme) et les dettes envers la clientèle sont présentées selon leur nature (comptes d’épargne à régime spécial et autres dépôts de la clientèle). Sont incluses, en fonction de leur contrepartie, les opérations de pension matérialisées par des titres ou des valeurs. Les intérêts courus sont enregistrés en dettes rattachées.

 

Les garanties reçues sont enregistrées en comptabilité en hors bilan. Elles font l'objet de réévaluations périodiques. La valeur comptable de l'ensemble des garanties prises sur un même crédit est limitée à l'encours de ce crédit.

 

Créances restructurées. — Les créances restructurées au sens du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC) sont des créances douteuses qui font l’objet d’une modification des caractéristiques initiales (durée, taux d’intérêt) des contrats afin de permettre aux contreparties de rembourser les encours dus.

 

Le volume des crédits restructurés accordés à des conditions hors marché n’est pas significatif et n’a donc pas donné lieu à information dans l’annexe.

 

Créances douteuses. — Les créances douteuses sont constituées de l'ensemble des encours échus et non échus, garantis ou non, dus par les débiteurs dont un concours au moins présente un risque de crédit avéré, identifié de manière individuelle. Un risque est avéré dès lors qu'il est probable que l'établissement ne percevra pas tout ou partie des sommes dues au titre des engagements souscrits par la contrepartie, nonobstant l'existence de garantie ou de caution.

 

L'identification en encours douteux est effectuée conformément aux dispositions du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC) notamment en cas de créances impayées depuis plus de trois mois, six mois en matière immobilière et pour les créances sur les collectivités territoriales.

 

Un encours douteux compromis est un encours douteux dont les perspectives de recouvrement sont fortement dégradées et pour lequel un passage en perte à terme est envisagé. Les créances déchues de leur terme, les contrats de crédit-bail résiliés, les concours à durée indéterminée dont la clôture a été notifiée sont présumés devoir être inscrits en douteux compromis. L’existence de garanties couvrant la quasi-totalité des risques et les conditions d’évolution de la créance douteuse doivent être prises en considération pour qualifier un encours douteux de compromis et pour quantifier la dépréciation. Un an après sa classification en encours douteux, un encours douteux est présumé être compromis sauf si le passage en perte à terme n’est pas envisagé. Le classement d’un encours douteux en douteux compromis n’entraîne pas le classement par « contagion » dans cette dernière catégorie des autres encours et engagements douteux relatifs à la contrepartie concernée.

 

Les intérêts courus et ou échus non perçus sur créances douteuses sont comptabilisés en produits d'exploitation bancaire et dépréciés à due concurrence. Lorsque la créance est qualifiée de compromise, les intérêts courus non encaissés ne sont plus comptabilisés.

 

Plus généralement, les créances douteuses sont réinscrites en encours sains quand les règlements reprennent de façon régulière pour les montants correspondant aux échéances contractuelles, et lorsque la contrepartie ne présente plus de risque de défaillance.

 

Opérations de pension. — Les opérations de pension livrée sont comptabilisées conformément aux dispositions du règlement du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC) complété par l'instruction n° 94-06 de la Commission bancaire.

Les éléments d'actif mis en pension sont maintenus au bilan du cédant, qui enregistre au passif le montant encaissé, représentatif de sa dette à l'égard du cessionnaire. Le cessionnaire enregistre à l'actif le montant versé représentatif de sa créance à l'égard du cédant. Lors des arrêtés comptables, les actifs mis en pension, ainsi que la dette à l'égard du cessionnaire ou la créance sur le cédant, sont évalués selon les règles propres à chacune de ces opérations.

 

Dépréciation. — Les créances, dont le recouvrement est devenu incertain, donnent lieu à la constitution de dépréciations, inscrites en déduction de l’actif, destinées à couvrir le risque de perte. Les dépréciations sont calculées créance par créance en tenant compte de la valeur actuelle des garanties reçues. Elles sont déterminées selon une fréquence au moins trimestrielle et sur la base de l'analyse du risque et des garanties disponibles. Les dépréciations couvrent au minimum les intérêts non encaissés sur encours douteux.

 

Les dépréciations pour pertes probables avérées couvrent l'ensemble des pertes prévisionnelles, calculées par différence entre les capitaux restant dus et les flux prévisionnels actualisés selon le taux effectif. Les flux prévisionnels sont déterminés selon les catégories de créances sur la base d’historiques de pertes et/ou à dire d’expert puis sont positionnés dans le temps sur la base d’échéanciers déterminés selon des historiques de recouvrement.

 

Les dotations et les reprises de dépréciation constatées pour risque de non recouvrement sont enregistrées en « Coût du risque » à l’exception des dépréciations relatives aux intérêts sur créances douteuses présentées, comme les intérêts ainsi dépréciés, en « Intérêts et produits assimilés ». La reprise de la dépréciation liée au seul passage du temps est enregistrée en « Intérêts et assimilés ».

 

Quand le risque de crédit est identifié, non pas sur base individuelle, mais sur la base d’un portefeuille d’encours présentant des caractéristiques de risques similaires et pour lequel les informations disponibles permettent d’anticiper un risque de défaillance et de pertes à l’échéance, il est constaté sous forme de provision au passif.

 

Les créances irrécouvrables sont inscrites en pertes et les dépréciations correspondantes font l'objet d'une reprise.

 

2.3.3. Opérations de crédit-bail et de locations simples : L’avis du Comité d’urgence du CNC n° 2006-C dispose que les immobilisations destinées à une activité de crédit-bail mobilier, immobilier, de location avec option d’achat et de location simple sont enregistrées à l’actif du bilan du bailleur. Pour cette catégorie d’actifs, par dérogation aux règles du PCG sur la comptabilisation des actifs, c’est la notion de propriété juridique qui s’applique et non celle de contrôle. Les immobilisations sont enregistrées pour leur valeur d’entrée et la ventilation des actifs par composants ne s’applique pas chez le bailleur lorsque les charges d’entretien / remplacement incombent contractuellement au crédit preneur. En cas de rupture de contrat, l’approche par composant s’applique de manière prospective.

 

En application de ce même avis, la Banque Populaire Atlantique a opté pour l’amortissement des biens sur la durée normale d’utilisation (amortissement linéaire / dégressif).

 

En application du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC), les commissions et coûts marginaux de transaction qui font l’objet d’un étalement sur la durée du bail sont intégrés à l’encours concerné.

 

Les loyers impayés sont identifiés, comptabilisés et provisionnés conformément au règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC).

 

2.3.4. Titres. — Le terme « titres » recouvre les titres du marché interbancaire, les bons du Trésor et les autres titres de créances négociables, les obligations et les autres valeurs mobilières dites à revenu fixe (c’est-à-dire à rendement non aléatoire), les actions et les autres titres à revenu variable.

 

Les opérations sur titres sont régies au plan comptable par le règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC) qui définit les règles générales de comptabilisation et de valorisation des titres ainsi que les règles relatives à des opérations particulières de cession comme les cessions temporaires de titres.

 

Les titres sont classés dans les catégories suivantes : titres de participation et parts dans les entreprises liées, autres titres détenus à long terme, titres d’investissement, titres de l’activité de portefeuille, titres de placement et titres de transaction.

 

Pour les titres de transaction, de placement, d’investissement ainsi que de l’activité de portefeuille, les risques de défaillance avérés de la contrepartie dont les impacts peuvent être isolés font l’objet de dépréciations. Les mouvements de dépréciations sont inscrits en coût du risque.

 

Titres de transaction. — Au 31 décembre 2014, la Banque Populaire Atlantique ne détient pas de titres de transaction.

 

Titres de placement. — Sont considérés comme des titres de placement, les titres qui ne sont inscrits dans aucune autre catégorie.

Les titres de placement sont enregistrés pour leur prix d’acquisition frais exclus.

 

Le cas échéant, pour les titres à revenu fixe, les intérêts courus sont constatés dans des comptes rattachés en contrepartie du compte de résultat au poste « Intérêts et produits assimilés ».

 

La différence éventuelle entre le prix d'acquisition et la valeur de remboursement (prime ou décote) des titres à revenu fixe est rapportée au compte de résultat sur la durée résiduelle du titre en utilisant la méthode actuarielle.

 

Les titres de placement sont évalués au plus bas de leur prix d'acquisition ou de leur prix de marché. Pour les parts d’OPCVM et de FCP, les valeurs de marché correspondent aux valeurs liquidatives disponibles dans le contexte de marché en vigueur à la date d’arrêté.

 

Les moins-values latentes font l'objet d'une dépréciation qui peut être appréciée par ensembles homogènes de titres, sans compensation avec les plus-values constatées sur les autres catégories de titres.

 

Les gains, provenant des éventuels instruments de couverture, au sens de l’article 2514-1 du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC), sont pris en compte pour le calcul des dépréciations. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées.

 

Les plus et moins-values de cession réalisées sur les titres de placement, ainsi que les dotations et reprises de dépréciations sont enregistrées dans la rubrique « Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés ».

 

Titres d’investissement. — Ce sont des titres à revenu fixe assortis d’une échéance fixe qui ont été acquis ou reclassés de la catégorie « Titres de transaction » ou de la catégorie « Titres de placement » avec l’intention manifeste et la capacité de les détenir jusqu’à l’échéance. Les titres ne doivent pas être soumis à une contrainte existante, juridique ou autre, qui serait susceptible de remettre en cause l’intention de détention jusqu’à l’échéance des titres. Le classement en titres d’investissement ne fait pas obstacle à leur désignation comme éléments couverts contre le risque de taux d’intérêt.

 

Les titres d’investissement sont enregistrés pour leur prix d’acquisition, frais exclus. Lorsqu'ils proviennent du portefeuille de placement, ils sont inscrits à leur prix d'acquisition et les dépréciations antérieurement constituées sont reprises sur la durée de vie résiduelle des titres concernés.

 

L'écart entre le prix d'acquisition et la valeur de remboursement des titres, ainsi que les intérêts courus attachés à ces derniers, sont enregistrés selon les mêmes règles que celles applicables aux titres de placement à revenu fixe.

 

Ils peuvent faire l'objet d'une dépréciation s'il existe une forte probabilité que l'établissement ne conserve pas les titres jusqu'à l'échéance en raison de circonstances nouvelles, ou s’il existe des risques de défaillance de l’émetteur des titres. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées.

 

Les titres d’investissement ne peuvent pas, sauf exceptions, faire l’objet de vente ou de transfert dans une autre catégorie de titres.

Les titres de transaction ou de placement à revenu fixe, reclassés vers la catégorie titres d’investissement, dans le cadre de l’illiquidité des marchés, par application des dispositions du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC), peuvent toutefois être cédés lorsque le marché sur lequel ils sont échangés redevient actif.

 

Titres de l’activité de portefeuille. — Au 31 décembre 2014, la Banque Populaire Atlantique ne détient pas de titres de l’activité de portefeuille.

 

Titres de participation et parts dans les entreprises liées. — Relèvent de cette catégorie les titres dont la possession durable est estimée utile à l’activité de l’entreprise car elle permet notamment d’exercer une influence notable sur les organes d’administration des sociétés émettrices ou d’en assurer le contrôle.

Les titres de participation et parts dans les entreprises liées sont enregistrés pour leur prix d’acquisition frais inclus si les montants sont significatifs.

 

A la clôture de l'exercice, ils sont individuellement évalués au plus bas de leur valeur d’acquisition ou de leur valeur d’utilité. La valeur d’utilité est appréciée notamment au regard de critères tels que le caractère stratégique, la volonté de soutien ou de conservation, le cours de bourse, l’actif net comptable, l’actif net réévalué, des éléments prévisionnels. Les moins-values latentes, calculées par lignes de titres, font l’objet d’une dépréciation sans compensation avec les plus-values latentes constatées. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées.

 

Les titres enregistrés parmi les titres de participation et parts dans les entreprises liées ne peuvent être transférés vers une autre catégorie comptable.

 

Autres titres détenus à long terme. — Ce sont des titres acquis afin de favoriser le développement de relations professionnelles durables en créant un lien privilégié avec l'entreprise émettrice mais sans influence dans la gestion de l'entreprise dont les titres sont détenus en raison du faible pourcentage des droits de vote qu'ils représentent.

 

Les autres titres détenus à long terme sont enregistrés pour leur prix d’acquisition, frais exclus.

 

Ils figurent au bilan au plus bas de leur coût historique ou de leur valeur d'utilité. Cette dernière, pour les titres cotés ou non, correspond à ce que l'entreprise accepterait de décaisser pour obtenir ces titres si elle avait à les acquérir compte tenu de son objectif de détention. Les moins-values latentes font obligatoirement l'objet d’une dépréciation. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées.

 

Les titres enregistrés parmi les autres titres détenus à long terme ne peuvent être transférés vers une autre catégorie comptable.

 

Reclassement d’actifs financiers. — Dans un souci d’harmonisation et de cohérence avec les normes IFRS, le règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC) reprend les dispositions de l’avis n° 2008-19 du 8 décembre 2008 relatif aux transferts de titres hors de la catégorie « Titres de transaction » et hors de la catégorie « Titres de placement ».

 

Le reclassement hors de la catégorie « Titres de transaction », vers les catégories « Titres d’investissement » et « Titres de placement » est désormais possible dans les deux cas suivants :

a) dans des situations exceptionnelles de marché nécessitant un changement de stratégie ;

b) lorsque des titres à revenu fixe ne sont plus, postérieurement à leur acquisition, négociables sur un marché actif et si l’établissement a l’intention et la capacité de les détenir dans un avenir prévisible ou jusqu’à leur échéance.

 

Le transfert de la catégorie « Titres de placement » vers la catégorie « Titres d’investissement » est applicable à la date de transfert dans l’une ou l’autre des conditions suivantes :

a) dans des situations exceptionnelles de marché nécessitant un changement de stratégie ;

b) lorsque les titres à revenu fixe ne sont plus négociables sur un marché actif.

 

A noter que le Conseil national de la comptabilité, dans son communiqué du 23 mars 2009, précise que « Les possibilités de transferts de portefeuille, en particulier du portefeuille de titres de placement vers le portefeuille de titres d’investissement telles qu’elles étaient prévues par l’article 19 du règlement CRB n° 90-01 avant sa mise à jour par le règlement n° 2008-17 du CRC restent en vigueur et ne sont pas abrogées par le règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC).

 

Le règlement n° 2008-17 du CRC remplacé par le règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC) prévoyant des possibilités additionnelles de transferts entre portefeuilles, ces nouvelles possibilités de transferts complètent celles précédemment définies, et ce, à compter de la date d’application de ce règlement le 1er juillet 2008.

 

Par conséquent, un reclassement du portefeuille de titres de placement vers le portefeuille de titres d’investissement demeure possible sur simple changement d’intention, si au jour du transfert, tous les critères du portefeuille d’investissement sont remplis.

 

2.3.5. Immobilisations incorporelles et corporelles : Les règles de comptabilisation des immobilisations sont définies par :

— le règlement CRC n° 2004-06 relatif la comptabilisation et à l’évaluation des actifs et,

— le règlement CRC n° 2002-10 relatif à l’amortissement et à la dépréciation des actifs.

 

Immobilisations incorporelles. — Une immobilisation incorporelle est un actif non monétaire sans substance physique. Les immobilisations incorporelles sont inscrites pour leur coût d’acquisition qui comprend le prix d’achat et les frais accessoires. Elles sont amorties selon leur durée probable d’utilisation.

Les logiciels sont amortis sur une durée maximum 3 ans.

Les fonds de commerce ne sont pas amortis mais font l’objet, le cas échéant, de dépréciations.

Les droits au bail sont amortis de manière linéaire, sur la durée de vie résiduelle du bail et font l’objet de dépréciations si nécessaire par rapport à la valeur de marché.

 

Immobilisations corporelles. — Une immobilisation corporelle est un actif physique détenu, soit pour être utilisé dans la production ou la fourniture de biens ou de services, soit pour être loué à des tiers, soit à des fins de gestion interne et dont l'entité attend qu'il soit utilisé au-delà de l'exercice en cours.

Les constructions étant des actifs composés de plusieurs éléments ayant des utilisations différentes dès l’origine, chaque élément est comptabilisé séparément à sa valeur d’acquisition et un plan d’amortissement propre à chacun des composants est retenu.

Le montant amortissable est la valeur brute sous déduction de la valeur résiduelle lorsque cette dernière est mesurable, significative et durable. Les principaux composants des constructions sont amortis selon la durée de consommation des avantages économiques attendus, soit en général la durée de vie du bien :

 

Composants

Durée d’utilité

Terrain

NA

Façades non destructibles

NA

Façades/couverture / étanchéité

15-30 ans

Fondations / ossatures

20- 40 ans

Ravalement

10-20 ans

Equipements techniques

10-30 ans

Aménagements techniques

10-30 ans

Aménagements intérieurs

8-30 ans

 

Les autres immobilisations corporelles sont inscrites à leur coût d’acquisition, à leur coût de production ou à leur coût réévalué. Le coût des immobilisations libellé en devises est converti en euros au cours du jour de l’opération. Les biens sont amortis selon la durée de consommation des avantages économiques attendus, soit en général la durée de vie du bien.

Le cas échéant, les immobilisations peuvent faire l’objet d’une dépréciation.

Les immeubles de placement constituent des immobilisations hors exploitation et sont comptabilisés suivant la méthode des composants.

 

2.3.6. Dettes représentées par un titre : Les dettes représentées par un titre sont présentées selon la nature de leur support : bons de caisse, titres du marché interbancaire et titres de créances négociables, titres obligataires et assimilés, à l’exclusion des titres subordonnés qui sont classés sur une ligne spécifique au passif.

Les intérêts courus non échus attachés à ces titres sont portés dans un compte de dettes rattachées en contrepartie du compte de résultat.

Les frais d’émission sont pris en charge dans la totalité de l’exercice ou étalés sur la durée de vie des emprunts correspondants. Les primes d’émission et de remboursement sont étalées sur la durée de la vie de l’emprunt par le biais d’un compte de charges à répartir.

Pour les dettes structurées, en application du principe de prudence, seule la partie certaine de la rémunération ou du principal est comptabilisée. Un gain latent n’est pas enregistré. Une perte latente fait l’objet d’une provision.

 

2.3.7. Provisions : Ce poste recouvre les provisions destinées à couvrir des risques et des charges directement liés ou non liés à des opérations bancaires au sens de l'article L.311-1 du Code monétaire et financier et des opérations connexes définies à l'article L311-2 de ce même code, nettement précisées quant à leur objet, et dont le montant ou l'échéance ne peuvent être fixés de façon précise. A moins d’être couverte par un texte spécifique, la constitution de telles provisions est subordonnée à l’existence d’une obligation envers un tiers à la clôture et à l’absence de contrepartie équivalente attendue de ce tiers, conformément aux dispositions du CRC n° 2000-06.

Il comprend notamment une provision pour engagements sociaux, une provision pour risques de contrepartie et une provision épargne logement.

 

Engagements sociaux. — Les avantages versés au personnel sont comptabilisés en application de la recommandation n° 2013-R-02 de l’Autorité des Normes comptables. Ils sont classés en 4 catégories :

 

— Avantages à court terme

Les avantages à court terme recouvrent principalement les salaires, congés annuels, intéressement, participation, primes payés dans les douze mois de la clôture de l’exercice et se rattachant à cet exercice. Ils sont comptabilisés en charge de l’exercice y compris pour les montants restant dus à la clôture.

 

— Avantages à long terme

Les avantages à long terme sont des avantages généralement liés à l’ancienneté, versés à des salariés en activité et payés au-delà de douze mois de la clôture de l’exercice; il s’agit en particulier des primes pour médaille du travail. Ces engagements font l’objet d’une provision correspondant à la valeur des engagements à la clôture.

Ces derniers sont évalués selon une méthode actuarielle tenant compte d’hypothèses démographiques et financières telles que l’âge, l’ancienneté, la probabilité de présence à la date d’attribution de l’avantage et le taux d’actualisation. Ce calcul opère une répartition de la charge dans le temps en fonction de la période d’activité des membres du personnel (méthode des unités de crédits projetées).

 

— Indemnités de fin de contrat de travail

Il s’agit des indemnités accordées aux salariés lors de la résiliation de leur contrat de travail avant le départ en retraite, que ce soit en cas de licenciement ou d’acceptation d’un plan de départ volontaire. Les indemnités de fin de contrat de travail font l’objet d’une provision. Celles qui sont versées plus de douze mois après la date de clôture donnent lieu à actualisation.

 

— Avantages postérieurs à l’emploi

Les avantages au personnel postérieurs à l’emploi recouvrent les indemnités de départ en retraite, les retraites et avantages aux retraités.

Ces avantages peuvent être classés en deux catégories : les régimes à cotisations définies (non représentatifs d’un engagement à provisionner pour l’entreprise) et les régimes à prestations définies (représentatifs d’un engagement à la charge de l’entreprise et donnant lieu à évaluation et provisionnement).

Les engagements sociaux qui ne sont pas couverts par des cotisations passées en charge et versées à des fonds de retraite ou d’assurance sont provisionnés au passif du bilan.

La méthode d’évaluation utilisée est identique à celle décrite pour les avantages à long terme.

La comptabilisation des engagements tient compte de la valeur des actifs constitués en couverture des engagements et des éléments actuariels non-reconnus.

Les écarts actuariels des avantages postérieurs à l’emploi, représentatifs des différences liées aux hypothèses de calcul (départs anticipés, taux d’actualisation, etc.) ou constatées entre les hypothèses actuarielles et les calculs réels (rendement des actifs de couverture, etc.) sont amortis selon la règle dite du corridor, c’est-à-dire pour la partie qui excède une variation de plus ou moins 10 % des engagements ou des actifs.

La charge annuelle au titre des régimes à prestations définies comprend le coût des services rendus de l’année, le coût financier net lié à l’actualisation des engagements nets des actifs de couverture, et le coût des services passés et éventuellement l’amortissement des éléments non reconnus que sont les écarts actuariels.

 

Provisions épargne logement. — Les comptes épargne logement (CEL) et les plans épargne logement (PEL) sont des produits d’épargne proposés aux particuliers dont les caractéristiques sont définies par la loi de 1965 sur l’épargne logement et les décrets pris en application de cette loi.

Le régime d’épargne logement génère des engagements de deux natures pour les établissements qui commercialisent ces produits :

— l’engagement de devoir, dans le futur, accorder à la clientèle des crédits à un taux déterminé fixé à l’ouverture du contrat pour les PEL ou à un taux fonction de la phase d’épargne pour les contrats CEL ;

— l’engagement de devoir rémunérer l’épargne dans le futur à un taux fixé à l’ouverture du contrat pour une durée indéterminée pour les PEL ou à un taux fixé chaque semestre en fonction d’une formule d’indexation fixée par la loi pour les contrats de CEL.

Les engagements présentant des conséquences potentiellement défavorables sont évalués pour chacune des générations de plans d’épargne logement d’une part et pour l’ensemble des comptes épargne logement d’autre part.

Les risques attachés à ces engagements sont couverts par une provision dont le montant est déterminé par l’actualisation des résultats futurs dégagés sur les encours en risques :

— l’encours d’épargne en risque correspond au niveau d’épargne futur incertain des plans existant à la date de calcul de la provision. Il est estimé statistiquement en tenant compte du comportement des souscripteurs épargnants, pour chaque période future, par différence entre les encours d’épargne probables et les encours d’épargne minimum attendus ;

— l’encours de crédits en risque correspond aux encours de crédits déjà réalisés mais non encore échus à la date de calcul et des crédits futurs estimés statistiquement en tenant compte du comportement de la clientèle et des droits acquis et projetés attachés aux comptes et plans d’épargne logement.

Les résultats des périodes futures sur la phase d’épargne sont déterminés, pour une génération considérée, par différence entre le taux réglementé offert et la rémunération attendue pour un produit d’épargne concurrent.

Les résultats des périodes futures sur la phase de crédit sont déterminés par différence entre le taux fixé à l’ouverture du contrat pour les PEL ou à un taux fonction de la phase d’épargne pour les contrats de CEL, et le taux anticipé des prêts à l’habitat non réglementés.

Lorsque la somme algébrique de la mesure des engagements futurs sur la phase d’épargne et sur la phase de crédit d’une même génération de contrats traduit une situation potentiellement défavorable, une provision est constituée, sans compensation entre les générations. Les engagements sont estimés par application de la méthode Monte-Carlo pour traduire l’incertitude sur les évolutions potentielles des taux d’intérêt et leurs conséquences sur les comportements futurs modélisés des clients et sur les encours en risque.

La provision est inscrite au passif du bilan et les variations sont enregistrées en produit net bancaire.

 

2.3.8. Fonds pour risques bancaires généraux : Ces fonds sont destinés à couvrir les risques inhérents aux activités de l’entité, conformément aux conditions requises par l'article 3 du règlement n° 90-02 du CRBF.

Ils comprennent également les montants dotés au Fonds Régional de Solidarité et aux fonds constitués dans le cadre du mécanisme de garantie (cf. §1.2).

 

2.3.9. Instruments financiers à terme : Les opérations de couverture et de marché sur des instruments financiers à terme de taux d’intérêt, de change ou d'actions sont enregistrées conformément aux dispositions du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC).

Les engagements relatifs à ces opérations sont inscrits dans les comptes de hors bilan pour la valeur nominale des contrats. A la date de clôture, le montant de ces engagements représente le volume des opérations non dénouées à la clôture.

Les principes comptables appliqués diffèrent selon la nature des instruments et les intentions des opérateurs à l'origine.

 

Opérations fermes. — Les contrats d'échange de taux et assimilés (accords de taux futurs, garantie de taux plancher et plafond) sont classés selon le critère de l'intention initiale dans les catégories suivantes :

— microcouverture (couverture affectée) ;

— macrocouverture (gestion globale de bilan) ;

— positions spéculatives / positions ouvertes isolées ;

— gestion spécialisée d’un portefeuille de transaction.

Les montants perçus ou payés concernant les deux premières catégories sont comptabilisés prorata temporis dans le compte de résultat.

 

Les charges et produits d’instruments utilisés à titre de couverture d’un élément ou d’un ensemble d’éléments homogènes sont enregistrés en résultat de manière symétrique à la prise en compte des produits et charges sur les éléments couverts. Les éléments de résultat de l’instrument de couverture sont comptabilisés dans le même poste que les produits et charges concernant les éléments couverts en « Intérêts et produits assimilés » et « Intérêts et charges assimilées ». Le poste « Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation » est utilisé lorsque les éléments couverts sont inclus dans le portefeuille de négociation.

En cas de surcouverture caractérisée, une provision pourra être constituée sur l’instrument de couverture, à hauteur de la quote-part en surcouverture, si l’instrument est en moins-value latente. Dans ce cas, la dotation aux provisions affectera le poste « Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation ».

Les charges et produits relatifs aux instruments financiers à terme ayant pour objet de couvrir et de gérer un risque global de taux sont inscrits prorata temporis en compte de résultat au poste « Intérêts et produits assimilés » et « Intérêts et charges assimilées ». Les gains et les pertes latents ne sont pas enregistrés.

Les charges et les produits relatifs à certains contrats constituant des positions ouvertes isolées sont enregistrés dans les résultats au dénouement des contrats ou prorata temporis selon la nature de l’instrument.

La comptabilisation des plus ou moins-values latentes est fonction de la nature des marchés concernés (organisés et assimilés ou de gré à gré).

Sur les marchés de gré à gré (qui incluent les opérations traitées en chambres de compensation), les pertes latentes éventuelles, constatées par rapport à la valeur de marché, font l’objet d’une provision. Les plus-values latentes ne sont pas enregistrées.

Sur les marchés organisés ou assimilés, les instruments bénéficient d’une cotation permanente et d’une liquidité suffisante pour justifier leur valorisation au prix de marché.

Les contrats relevant de la gestion spécialisée sont valorisés en tenant compte d’une décote pour risque de contrepartie et valeur actualisée des frais de gestion futurs, si ces ajustements de valorisation sont significatifs. Les dérivés traités avec une contrepartie membre du mécanisme de solidarité du Groupe BPCE (cf note 1.2.) ne font pas l’objet de ces ajustements de valorisation. Les variations de valeur d’un arrêté comptable à l’autre sont inscrites immédiatement en compte de résultat au poste « Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation ».

Les soultes de résiliation ou d'assignation sont comptabilisées comme suit :

— pour les opérations classées en gestion spécialisée ou en position ouverte isolée, les soultes sont rapportées immédiatement en compte de résultat ;

— pour les opérations de microcouverture et de macrocouverture, les soultes sont soit amorties sur la durée de vie résiduelle de l'élément anciennement couvert soit rapportées immédiatement en compte de résultat.

 

Opérations conditionnelles. — Le montant notionnel de l'instrument sous-jacent sur lequel porte l'option ou le contrat à terme est enregistré en distinguant les contrats de couverture des contrats négociés dans le cadre d'opérations de marché.

Pour les opérations sur options de taux d’intérêt, de change ou sur actions, les primes payées ou encaissées sont enregistrées en compte d'attente. A la clôture de l'exercice, ces options font l'objet d'une valorisation portée en compte de résultat dans le cas de produits cotés sur un marché organisé ou assimilé. Pour les marchés de gré à gré, seules les moins-values font l’objet d’une provision et les plus-values latentes ne sont pas enregistrées. Lors de la revente, du rachat, de l'exercice ou à l'expiration, les primes sont enregistrées immédiatement en compte de résultat.

Pour les opérations de couverture, les produits et charges sont rapportés de manière symétrique à ceux afférents à l'élément couvert. Les instruments conditionnels vendeurs ne sont pas éligibles au classement en macrocouverture.

Les marchés de gré à gré peuvent être assimilés à des marchés organisés lorsque les établissements qui jouent le rôle de mainteneurs de marchés garantissent des cotations permanentes dans des fourchettes réalistes ou lorsque des cotations de l’instrument financier sous-jacent s’effectuent elles-mêmes sur un marché organisé.

 

2.3.10. Intérêts et assimilés – Commissions : Les intérêts et les commissions assimilables par nature à des intérêts sont enregistrés en compte de résultat prorata temporis.

Les commissions et coûts liées à l'octroi ou à l'acquisition d'un concours sont notamment assimilés à des compléments d’intérêts et sont étalés sur la durée de vie effective du crédit au prorata du capital restant dû.

Les autres commissions sont enregistrées selon la nature de la prestation :

Commissions rémunérant une prestation instantanée : enregistrement lors de l’achèvement des prestations ;

Commissions rémunérant une prestation continue ou discontinue avec plusieurs échéances successives échelonnées : enregistrement au fur et à mesure de l’exécution de la prestation.

 

2.3.11. Revenus des titres : Les dividendes sont comptabilisés dès que leur paiement a été décidé par l’organe compétent. Ils sont enregistrés en « Revenus des titres à revenu variable ».

Les revenus d'obligations ou des titres de créances négociables sont comptabilisés pour la partie courue dans l'exercice. Il en est de même pour les titres supersubordonnés à durée indéterminée répondant à la définition d’un instrument de fonds propres prudentiels Tier 1. Le groupe considère en effet que ces revenus ont le caractère d’intérêts.

 

2.3.12. Impôt sur les bénéfices : Les réseaux Caisses d’Epargne et Banques Populaires ont décidé depuis l’exercice 2009 de bénéficier des dispositions de l’article 91 de la Loi de finances rectificative pour 2008, qui étend le mécanisme de l’intégration fiscale aux réseaux bancaires mutualistes. Ce mécanisme s’inspire de l’intégration fiscale ouverte aux mutuelles d’assurance et tient compte de critères d’intégration autres que capitalistiques (le critère usuel étant une détention du capital à partir de 95 %).

La Banque Populaire Atlantique, a signé avec BPCE, sa mère intégrante une convention d’intégration fiscale qui lui assure de constater dans ses comptes la dette d’impôt dont elle aurait été redevable en l’absence d’intégration fiscale mutualiste.

La charge d’impôt de l’exercice correspond à l’impôt sur les sociétés dû au titre de l’exercice ainsi qu’à la provision pour impôts sur les GIE fiscaux.

 

 

Note 3. — Informations sur le bilan.

 

Sauf information contraire, les notes explicatives sur les postes du bilan sont présentées en milliers d’euros nettes d'amortissements et de dépréciations.

Certaines informations relatives au risque de crédit requises par le règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC) sont présentées dans le rapport de gestion des risques. Elles font partie des comptes certifiés par les commissaires aux comptes.

 

3.1. Opérations interbancaires :

 

Actif

31/12/2014

31/12/2013

Créances à vue

205 768

75 194

Comptes ordinaires

196 852

68 084

Valeurs non imputées

8 916

7 110

Créances à terme

655 863

743 253

Comptes et prêts à terme

655 489

742 272

Prêts subordonnés et participatifs

374

981

Créances rattachées

7 075

9 448

Total

868 706

827 895

 

Les créances sur opérations avec le réseau se décomposent en 196 479 milliers d'euros à vue et 306 399 milliers d'euros à terme.

La centralisation à la Caisse des dépôts et consignations de la collecte du Livret A et du LDD représente 291 544 milliers d'euros au 31 décembre 2014.

 

Passif

31/12/2014

31/12/2013

Dettes à vue

32 809

21 775

Comptes ordinaires créditeurs

5 446

6 374

Comptes et emprunts au jour le jour

19 150

0

Autres sommes dues

8 213

15 401

Dettes à terme

2 011 293

2 029 833

Comptes et emprunts à terme

1 998 280

1 951 617

Valeurs et titres donnés en pension à terme

13 013

78 216

Dettes rattachées

17 168

18 917

Total

2 061 270

2 070 525

 

Les dettes sur opérations avec le réseau se décomposent en 19 150 milliers d'euros à vue et 1 490 748 milliers d'euros à terme.

 

3.2. Opérations avec la clientèle :

3.2.1. Opérations avec la clientèle

 

Actif

31/12/2014

31/12/2013

Comptes ordinaires débiteurs

227 554

206 275

Créances commerciales

80 460

94 108

Autres concours à la clientèle

6 254 153

6 896 679

Crédits à l'exportation

1 787

3 428

Crédits de trésorerie et de consommation

359 437

353 383

Crédits à l'équipement

2 534 917

2 468 622

Crédits à l'habitat

3 330 212

4 067 267

Autres crédits à la clientèle

3 379

2 608

Valeurs et titres reçus en pension

0

0

Prêts subordonnés

1 264

1 371

Autres

23 157

0

Créances rattachées

20 227

22 414

Créances douteuses

343 906

350 980

Dépréciations des créances sur la clientèle

-182 651

-176 282

Total

6 743 651

7 394 176

 

La diminution du poste « Crédits à l’habitat » s’explique par la participation de la BANQUE POPULAIRE ATLANTIQUE à l’opération « Titrisation » décrite en note 1.3.

 

Passif

31/12/2014

31/12/2013

Livret A

416 124

420 629

PEL / CEL

599 804

543 920

Autres comptes d'épargne à régime spécial (*)

1 329 498

1 185 726

Comptes d'épargne à régime spécial

2 345 426

2 150 275

Autres comptes et emprunts auprès de la clientèle (1)

3 521 230

3 484 737

Autres sommes dues

14 719

16 413

Dettes rattachées

73 183

71 353

Total

5 954 558

5 722 778

(1) Détail des comptes et emprunts auprès de la clientèle

 

 

 

31/12/2014

31/12/2013

A vue

A terme

Total

A vue

A terme

Total

Comptes ordinaires créditeurs

1 721 949

-

1 721 949

1 625 956

-

1 625 956

Emprunts auprès de la clientèle financière

0

0

0

0

57 868

57 868

Autres comptes et emprunts

0

1 799 281

1 799 281

0

1 800 913

1 800 913

Total

1 721 949

1 799 281

3 521 230

1 625 956

1 858 781

3 484 737

 

3.2.2. Répartition des encours de crédit par agent économique

 

 

Créances saines

Créances douteuses

Dont créances douteuses compromises

Brut

Dépréciation individuelle

Brut

Dépréciation individuelle

Société non financières

2 977 581

219 511

-137 656

155 358

-119 383

Entrepreneurs individuels

446 543

44 218

-18 769

25 330

-17 195

Particuliers

3 076 819

79 999

-26 119

43 425

-25 034

Administrations privées

24 273

179

-107

174

-107

Administrations publiques et Sécurité Sociale

11 669

0

0

0

0

Autres

2 124

0

0

0

0

Total au 31/12/2014

6 539 009

343 907

-182 651

224 287

-161 719

Total au 31/12/2013

7 196 611

350 980

-176 282

213 857

-155 290

 

3.3. Effets publics, obligations, actions, autres titres à revenu fixe et variable

3.3.1. Portefeuille titres :

 

 

31/12/2014

31/12/2013

Placement

Investissement

Total

Placement

Investissement

Total

Obligations et autres titres à revenu fixe

102 697

794 793

897 490

524

135 454

135 978

Valeurs brutes côtés

100 000

68 514

168 514

507

67 014

67 521

Dépréciations

0

0

0

0

0

0

Créances rattachées

2 697

0

2 697

17

1 301

1 318

Valeurs brutes non côtés

0

723 045

723 045

0

68 308

68 308

Dépréciations

0

-1 478

-1 478

0

-1 996

-1 996

Créances rattachées

0

4 712

4 712

0

827

827

Actions et autres titres à revenu variable

3 965

0

3 965

9 592

0

9 592

Montants bruts côtés

0

-

0

6 729

-

6 729

Dépréciations

0

-

0

0

-

0

Montants bruts non côtés

4 275

-

4 275

3 551

-

3 551

Dépréciations

-310

-

-310

-688

-

-688

Total

106 662

794 793

901 455

10 116

135 454

145 570

L’augmentation des « obligations et autres titres à revenu fixe », classées en titres d’investissement, s’explique par la participation de l’établissement à l’opération « Titrisation » décrite en note 1.3.

582 100 milliers d’euros d’obligations séniores souscrites dans le cadre de l’opération « Titrisation » décrite en note 1.3 ont été prêtées à BPCE SA dans le cadre de la gestion centrale de la trésorerie du groupe BPCE.

La valeur de marché des titres d’investissement s’élève à 796 052 milliers d’euros.

Les plus-values latentes sur les titres d’investissement s’élèvent à 2 978 milliers d’euros au 31 décembre 2014. Au 31 décembre 2013, les plus-values latentes sur les titres d’investissement s’élevaient à 2 111 milliers d’euros.

Les moins-values latentes sur les titres d’investissement s’élèvent à 1 478 milliers d’euros au 31 décembre 2014 contre 1 996 milliers d’euros au 31 décembre 2013.

Les moins-values latentes faisant l’objet d’une dépréciation sur les titres de placement s’élèvent à 310 milliers d’euros au 31 décembre 2014 contre 688 milliers d’euros au 31 décembre 2013.

Les plus-values latentes sur les titres de placement s’élèvent à 1 951 milliers d’euros au 31 décembre 2014 contre 1 351 milliers d’euros au 31 décembre 2013.

La part des obligations et autres titres à revenu fixe émis par des organismes publics s'élève à 150 111 milliers d'euros au 31 décembre 2014.

Parmi les actions et autres titres à revenu variable sont enregistrés 1 428 milliers d’euros d’OPCVM au 31 décembre 2014 (contre 6 729 milliers d’euros au 31 décembre 2013).

 

3.3.2. Reclassements d’actifs : La BANQUE POPULAIRE ATLANTIQUE n’a pas opéré de reclassements d’actif en application des dispositions du règlement CRC n° 2008-17 du 10 décembre 2008 afférent aux transferts de titres hors de la catégorie « Titres de transaction » et hors de la catégorie « Titres de placement ».

 

3.4. Participations, parts dans les entreprises liées, autres titres détenus à long terme :

3.4.1. Evolution des participations, parts dans les entreprises liées et autres titres détenus à long terme

 

 

01/01/2014

Augmentation

Diminution

31/12/2014

Participations et autres titres détenus à long terme

414 769

214

50

414 933

Parts dans les entreprises liées

4 480

0

0

4 480

Valeurs brutes

419 249

214

50

419 413

Participations et autres titres à long terme

-19

-21

0

-40

Parts dans les entreprises liées

-7

0

0

-7

Dépréciations

-26

-21

0

-47

Immobilisations financières nettes

419 223

193

50

419 366

 

Les autres titres détenus à long terme incluent notamment les certificats d’association au fonds de garantie des dépôts (1 443 milliers d’euros)

 

3.4.2. Tableau des filiales et participations

 

 

Capital

Capitaux propres autres que le capital y compris FRBG

Quote part capital détenue en %

Valeur comptable des titres détenus

CA HT ou PNB du dernier exercice écoulé

Résultats

Dividendes encaissés au cours de l'exercice

Observations

Brute

Nette

A- renseignements détaillés sur chaque titre dont la valeur excède 1 % du capital de la société astreinte à la publication

1- Filiales détenues à + de 50 %

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Atlantique plus

4 227

884

100,00%

4 227

4 227

486

473

460

(1)

2- Participations détenues entre 10 et 50 %

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Crédit maritime atlantique

63 991

7 654

21,78%

13 896

13 896

29 724

1 007

278

(2)

SCR ouest croissance

96 948

50 058

40,54%

53 760

53 760

3 069

296

0

(2)

3- Autres participations < à 10 %

 

 

 

 

 

 

 

 

 

BPCE

155 742

12 835 435

2,19%

324 243

324 243

-247 405

-605 301

7 111

(2)

Informatique banque populaire

89 733

-24 109

4,13%

3 709

3 709

296 516

-2 890

0

(2)

IBP investissements

38 519

0

13,35%

5 094

5 094

31 352

0

 

 

BP développement

456 117

192 944

1,92%

7 396

7 396

21 873

2 225

237

(2)

B- renseignements globaux sur les autres titres dont la valeur n'excède pas 1 % du capital de la société astreinte à la publication

Filiales françaises

 

 

 

254

247

 

 

238

 

Filiales étrangères

 

 

 

0

0

 

 

0

 

Participations dans les sociétés françaises

 

 

 

6 831

6 792

 

 

55

 

Participations dans les sociétés étrangères

 

 

 

2

2

 

 

0

 

Dont participations dans les sociétés cotées

 

 

 

 

 

 

 

 

 

(1) le capital, les capitaux propres, le PNB ou le CA, le résultat sont des chiffres 2014

(2) le capital, les capitaux propres, le PNB ou le CA, le résultat sont des chiffres 2013

 

3.5. Opérations de crédit-bail et de locations simples :

 

 

31/12/2014

31/12/2013

Mobilier

Location simple

Total

Mobilier

Location simple

Total

Encours clientèle

324 631

17 583

342 214

329 781

15 353

345 134

Biens temporairement non loués

53

 

53

141

 

141

Encours douteux

3 111

223

3 334

3 103

1 036

4 139

Dépréciation

-2 900

-213

-3 113

-2 998

-791

-3 789

Total

324 895

17 593

342 488

330 027

15 598

345 625

 

3.6. Immobilisations incorporelles et corporelles :

3.6.1. Immobilisations incorporelles :

 

 

01/01/2014

Augmentation

Diminution

31/12/2014

Valeurs brutes

8 843

115

-26

8 931

Droits au bail et fonds commerciaux

5 652

0

-26

5 625

Logiciels

3 191

115

0

3 306

Amortissements et dépréciations

-7 805

-317

26

-8 096

Droits au bail et fonds commerciaux

-4 765

-179

26

-4 918

Logiciels

-3 040

-138

0

-3 178

Total valeurs nettes

1 038

-202

0

835

 

3.6.2. Immobilisations corporelles :

 

 

01/01/2014

Augmentation

Diminution

31/12/2014

Valeurs brutes

155 740

16 707

-5 985

166 462

Immobilisations corporelles d'exploitation

154 506

16 707

-5 964

165 249

Terrains

5 772

15

-36

5 751

Constructions

45 020

179

-434

44 765

Parts de SCI

1 118

0

0

1 118

Autres

102 596

16 513

-5 494

113 615

Immobilisations hors exploitation

1 234

0

-21

1 213

Amortissements et dépréciations

-86 809

-7 737

1 861

-92 685

Immobilisations corporelles d'exploitation

-85 943

-7 718

1 840

-91 821

Constructions

-21 499

-1 609

382

-22 726

Autres

-64 444

-6 109

1 458

-69 095

Immobilisations hors exploitation

-866

-19

21

-864

Total valeurs nettes

68 932

8 970

-4 124

73 776

 

3.7. Dettes représentées par un titre :

 

 

31/12/2014

31/12/2013

Bons de caisse et bons d'épargne

1 607

1 797

Titres du marché interbancaire et de créances négociables

308 755

512 077

Dettes rattachées

2 285

2 620

Total

312 647

516 494

 

3.8. Autres actifs et autres passifs :

 

 

31/12/2014

31/12/2013

Actif

Passif

Actif

Passif

Primes sur instruments conditionnels achetés et vendus

8 244

111

9 339

103

Dettes sur titres empruntés et autres dettes de titres 

3 626

-

4 094

Créances et dettes sociales et fiscales

23 819

18 186

24 622

17 466

Dépôts de garantie reçus et versés

131

327

117

0

Autres débiteurs divers, autres créditeurs divers

40 832

15 615

7 000

7 660

Total

73 026

37 865

41 078

29 323

 

3.9. Comptes de régularisation

 

 

31/12/2014

31/12/2013

Actif

Passif

Actif

Passif

Charges et produits constatés d'avance

11 233

90 812

14 350

97 581

Produits à recevoir/Charges à payer

27 974

44 744

26 950

39 129

Valeurs à l'encaissement

2 517

124

17 329

87

Autres

44 564

92 839

100 690

140 424

Total

86 288

228 519

159 317

277 218

 

3.10. Provisions

3.10.1. Tableau de variations des provisions :

 

 

01/01/2014

Changement méthode

Dotations

Reprises

31/12/2014

Provisions pour risques de contrepartie

16 662

 

4 055

-1 237

19 479

Provisions pour engagements sociaux

34 655

719

1 353

-7 723

29 005

Provisions pour PEL/CEL

7 192

 

0

-496

6 696

Autres provisions pour risques

8 379

 

2 843

-2 963

8 259

Immobilisations financières

54

 

50

0

104

Provisions pour impôts

3 323

 

658

0

3 981

Autres

5 002

 

2 135

-2 963

4 174

Total

66 888

719

8 251

-12 419

63 439

 

3.10.2. Provisions et dépréciations constituées en couverture du risque de contrepartie

 

 

01/01/2014

Dotations

Utilisations

Reprises

31/12/2014

Dépréciations sur créances sur la clientèle

180 158

52 885

-34 232

-12 965

185 851

Dépréciations sur autres créances

971

243

-860

0

353

Dépréciations inscrites en déduction des éléments d'actifs

181 129

53 128

-35 092

-12 965

186 203

Provisions sur engagements hors bilan

1 282

2 505

-1 237

0

2 550

Provisions pour risques de contrepartie clientèle

15 379

1 550

0

0

16 929

Provisions pour risques de contrepartie inscrites au passif

16 661

4 055

-1 237

0

19 479

Total

197 790

57 183

-36 329

-12 965

205 682

 

3.10.3. Provisions pour engagements sociaux :

— Avantages postérieurs à l'emploi à cotisations définies : Les régimes à cotisations définies concernent les régimes de retraites obligatoires gérés par la sécurité sociale et par les caisses de retraite AGIRC et ARRCO et des régimes sur complémentaires auxquels adhèrent les Caisses d’Epargneet les Banques Populaires. L'engagement de BANQUE POPULAIRE ATLANTIQUE est limité au versement des cotisations (5 385 milliers d'euros en 2014).

— Avantages postérieurs à l'emploi à prestations définies et avantages à long terme : Les engagements de la BANQUE POPULAIRE ATLANTIQUE concernent les régimes suivants :

– le régime de retraite des Banques Populaires géré par la Caisse Autonome de Retraite des Banques Populaires (CARBP) concerne les prestations de retraite issues de la fermeture du régime de retraite bancaire au 31 décembre 1993 ;

– retraites et assimilés : indemnités de fin de carrière et avantages accordés aux retraités ;

– autres : bonification pour médailles d'honneur du travail et autres avantages à long terme.

Ces engagements sont calculés conformément aux dispositions de la recommandation n° 2013-R-02 de l’Autorité des normes comptables.

 

 

Retraite

IFC

Médailles

Total

Engagement brut

40 787

15 940

5 976

 

Actif en couverture

17 840

7 968

 

 

Engagement net

22 947

7 972

5 976

36 895

Provision de passif

17 369

5 661

5 976

29 007

Écarts actuariels non comptabilisés

5 578

2 310

0

7 888

Taux actualisation

1.57%

1.50%

1.31%

 

 

Principales hypothèses actuarielles

Sur l’année 2014, sur l’ensemble des 5 555 milliers d’euros d’écarts actuariels générés, 7 343 milliers d’euros proviennent des écarts liés à la mise à jour du taux d’actualisation, -431 milliers d’euros proviennent des ajustements liés à l’expérience, -140 milliers d’euros proviennent des écarts démographiques et - 958 milliers d’euros proviennent du rendement des actifs.

 

Au 31 décembre 2014, les actifs de couverture du régime de retraite des Banques Populaires sont répartis à hauteur de 52% en obligations, 34 % en actions, 12 % en actifs monétaires, 2% en autres.

Les tables de mortalité utilisées sont :

– TF00/02 pour les IFC, médailles et autres avantages ;

– TGH TGF 05 pour CGPCE et CARBP.

Le taux d’actualisation utilisé est un taux « Euro corporate Composite AA+ ».

 

3.10.4. Provisions PEL / CEL :

— Encours de dépôts collectés

 

 

31/12/2014

31/12/2013

Encours collectés au titre des Plans d'épargne logement (PEL) ancienneté de moins de 4 ans

183 376

90 680

Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans

106 862

254 298

Ancienneté de plus de 10 ans

220 785

111 665

Encours collectés au titre des plans épargne logement

511 023

456 644

Encours collectés au titre des comptes épargne logement

80 941

91 079

Total des encours collectés au titre de l'épargne logement

591 964

547 723

 

 — Encours de crédits octroyés

 

 

31/12/2014

31/12/2013

Encours de crédits octroyés au titre des plans épargne logement

2 817

3 780

Encours de crédits octroyés au titre des comptes épargne logement

20 586

25 738

Total des encours de crédits octroyés au titre de l'épargne logement

23 403

29 518

 

— Provisions sur engagements liés aux comptes et plans épargne logement (PEL et CEL) :

 

 

31/12/2013

Dotations/Reprises nettes

31/12/2014

Provisions constituées au titre des PEL ancienneté de moins de 4 ans

432

1 164

1 596

Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans

129

601

729

Ancienneté de plus de 10 ans

5 738

-2 410

3 328

Provisions constituées au titre des plans épargne logement

6 299

-645

5 654

Provisions constituées au titre des comptes épargne logement

1 035

195

1 230

Provisions constituées au titre des crédits PEL

-32

9

-24

Provisions constituées au titre des crédits CEL

-110

-55

-164

Provisions constituées au titre des crédits épargne logement

-142

-46

-188

Total des provisions constituées au titre de l'épargne logement

7 192

-496

6 696

 

3.11. Fonds pour risques bancaires généraux :

 

 

01/01/2014

Augmentation

Diminution

Autres variations

31/12/2014

Fonds pour Risques Bancaires Généraux

146 903

0

0

0

146 903

Total

146 903

0

0

0

146 903

 

Au 31 décembre 2014, les Fonds pour risques bancaires généraux incluent notamment 22 836 milliers d'euros affectés au Fond Réseau Banque Populaire, 9 146 milliers d'euros affectés au Fonds de Garantie Mutuelle et 8 370 milliers d'euros affectés au Fonds Régional de Solidarité.

 

3.12. Capitaux propres :

 

 

Capital

Primes d'émission

Réserves/autres

Report à nouveau

Résultat

Total capitaux propres hors FRBG

Total au 31/12/2012

403 002

191 499

326 235

12 537

27 692

960 965

Mouvements de l'exercice

-30 600

-181 113

14 166

385

1 454

-195 708

Total au 31/12/2013

372 402

10 386

340 401

12 922

29 146

765 257

Variation de capital

6 125

0

0

 

0

6 125

Affectation résultat n-1

0

0

21 457

-1 176

-20 282

0

Résultat de la période

0

0

0

0

34 921

34 921

Distribution de dividendes

0

0

0

 

-8 864

-8 864

Changement de méthode

0

0

0

-719

0

-719

Autres mouvements

0

0

-2 286

0

0

-2 286

Total au 31/12/2014

378 527

10 386

359 572

11 027

34 921

794 433

(1) À compter du 1er janvier 2014, la BANQUE POPULAIRE ATLANTIQUE applique les dispositions de la recommandation de l’Autorité des normes comptables n° 2013-02 du 7 novembre 2013 relative aux règles d’évaluation et de comptabilisation des engagements de retraite et avantages similaires (cf Note 2.2).

 

Le capital social de la BANQUE POPULAIRE ATLANTIQUE s’élève à 378 527 milliers d’euros est composé de 22 266 278 parts sociales de nominal 17 euros détenues par les sociétaires. La SAS Ludovic de Besse– structure de portage des sociétaires, ne détient plus de parts sociales au 31 décembre 2014.

 

3.13. Durée résiduelle des emplois et ressources. — Les emplois et ressources à terme définis sont présentés selon la durée restant à courir avec créances et dettes rattachées.

 

 

Moins de 3 mois

De 3 mois à 1 an

De 1 an à 5 ans

Plus de 5 ans

Indéterminé

31/12/2014

Total des emplois

1 114 654

679 619

3 171 535

3 008 613

535 423

8 509 844

Créances sur les établissements de crédit

361 023

40 731

99 432

18 774

348 744

868 704

Opérations avec la clientèle

750 631

629 979

2 483 166

2 693 195

186 679

6 743 650

Obligations et autres titres à revenu fixe

3 000

8 909

588 937

296 644

0

897 490

Total des ressources

4 404 428

1 145 509

2 003 354

775 181

-2

8 328 470

Dettes envers les établissements de crédit

387 879

666 409

633 807

373 173

0

2 061 268

Opérations avec la clientèle

4 005 714

257 837

1 304 704

386 303

0

5 954 558

Dettes représentées par un titre

10 835

221 263

64 843

15 705

-2

312 644

 

 

Note 4. — Informations sur le hors bilan et opérations assimilées

 

4.1. Engagements reçus et donnés

4.1.1. Engagements de financement

 

 

31/12/2014

31/12/2013

Engagements de financement donnés

 

 

En faveur de la clientèle

593 741

558 768

Ouverture de crédits documentaires

8 094

7 008

Autres ouvertures de crédits confirmés

567 385

551 760

Autres engagements

18 262

0

Total des engagements de financement donnés

593 741

558 768

Engagements de financement reçus

 

 

D'établissements de crédit

220 000

330 000

De la clientèle

 

 

Total des engagements de financement reçus

220 000

330 000

 

4.1.2. Engagements de garantie

 

 

31/12/2014

31/12/2013

Engagements de garantie donnés

 

 

D'ordre d'établissements de crédit

1 092

1 454

Confirmation d'ouverture de crédits documentaires

1 092

1 454

D'ordre de la clientèle

341 153

342 854

Cautions immobilières

31 768

37 546

Cautions administratives et fiscales

70 160

71 963

Autres cautions et avals donnés

152 540

140 677

Autres garanties données

86 685

92 668

Total des engagements de garantie donnés

342 245

344 308

Engagements de garantie reçus d'établissements de crédit

866 175

1 327 926

Total des engagements de garantie reçus

866 175

1 327 926

 

L’évolution des engagements reçus des clients (hypothèques, cautions…) s’explique principalement par la participation à l’opération Titrisation décrite en note 1.3.

Les garanties ont en effet été cédées avec leurs créances sous-jacentes.

Au 31 décembre 2014, les créances données en garantie dans le cadre des dispositifs de refinancement incluent plus particulièrement :

— 326 794 milliers d’euros de titres et créances mobilisées auprès de la Banque de France dans le cadre du processus TRICP contre 391 537 milliers d’euros au 31 décembre 2013,

— 93 009 milliers d’euros de titres et créances mobilisées auprès de la Banque de France dans le cadre du processus IMMO&CORP contre 0 milliers d’euros au 31 décembre 2013,

— 58 919 milliers d’euros de créances apportées en garantie des financements obtenus auprès de la Banque européenne d’investissement (BEI) contre 33 988 milliers d’euros au 31 décembre 2013,

—159 196 milliers d’euros de créances données en garantie auprès de la Caisse de refinancement de l’habitat contre 172 286 milliers d’euros au 31 décembre 2013,

— 615 536 milliers d’euros de crédits immobiliers nantis auprès de BPCE SFH contre 442 244 milliers d’euros au 31 décembre 2013,

— 0 milliers d’euros de titres et créances nanties auprès de la SFEF contre 91 736 milliers d’euros au 31 décembre 2013,

— 0 milliers d’euros de crédits immobiliers nantis auprès de BPCE Home Loans contre 594 011 milliers d’euros au 31 décembre 2013. La diminution s’explique par l’affectation des crédits concernés à l’opération « Titrisation » décrite en note 1.3,

— 218 423 milliers d’euros de crédits immobiliers nantis auprès de BP Covered Bonds contre 404 922 milliers d’euros au 31 décembre 2013.

 

Aucun autre engagement significatif n'a été donné par la BANQUE POPULAIRE ATLANTIQUE en garantie de ses propres engagements ou pour le compte de tiers.

Au cours de la première phase de l’opération « Titrisation » décrite en note 1.3., la BANQUE POPULAIRE ATLANTIQUE rachète au FCT les créances douteuses ou ayant rencontré plusieurs impayés (entre deux et quatre selon le type de créance), à leur valeur nominale, afin d’en effectuer le recouvrement.

La Banque Populaire Atlantique est donc toujours exposée au risque de crédit des créances cédées, puisqu’en cas de rachat « à la valeur nominale», la créance se verra immédiatement appliquer les méthodes de dépréciation usuelles, afin de la ramener à sa valeur recouvrable. Les provisions sur base de portefeuilles, pour toutes les créances, qu’elles soient cédées ou non continuent donc à être comptabilisées au passif du bilan.

Par ailleurs, dans le cadre de l’opération Titrisation, la BANQUE POPULAIRE ATLANTIQUE effectue le recouvrement des sommes dues sur les crédits cédés pour le compte du FCT. Afin de sanctuariser les encaissements reçus de la clientèle et qui appartiennent juridiquement au FCT, il a été mis en place un « compte d’affectation spécial (CAS) », figurant parmi les comptes ordinaires de la BANQUE POPULAIRE ATLANTIQUE. Ce compte reçoit les sommes recouvrées dans l’attente de leur reversement au FCT. Au 31 décembre 2014, le montant de cet actif grevé au bénéfice du FCT figure dans les « autres valeurs affectées en garantie » et s’élève à 8 973 milliers d’euros.

Enfin, les « autres valeurs affectées en garanties » diminuent en raison du remplacement de l’opération BPCE Home Loans par l’opération « Titrisation ». Pour mémoire, les créances cédées dans le cadre de « Titrisation » étaient auparavant affectées en garantie de prêts émis par BPCE Home Loans.

 

4.2. Opérations sur instruments financiers à terme

4.2.1. Instruments financiers et opérations de change à terme

 

 

31/12/2014

31/12/2013

Couverture

Total

Juste valeur

Couverture

Total

Juste valeur

Opérations fermes

 

 

 

 

 

 

Opérations de gré à gré

3 043 689

3 043 689

-38 169

3 507 517

3 507 517

-29 579

Swaps de taux d'intérêt

2 167 799

2 167 799

-38 169

2 658 480

2 658 480

-29 579

Autres contrats à terme

875 890

875 890

0

849 037

849 037

0

Total opérations fermes

3 043 689

3 043 689

-38 169

3 507 517

3 507 517

-29 579

Opérations conditionnelles

 

 

 

 

 

 

Opérations de gré à gré

297 935

297 935

662

309 893

309 893

3 016

Options de taux d'intérêt

293 609

293 609

662

305 757

305 757

3 016

Options de change

4 326

4 326

0

4 136

4 136

0

Total opérations conditionnelles

297 935

297 935

662

309 893

309 893

3 016

Total instruments financiers et change à terme

3 341 624

3 341 624

-37 507

3 817 410

3 817 410

-26 563

 

Les montants notionnels des contrats recensés dans ce tableau ne constituent qu’une indication de volume de l’activité de la Banque Populaire Atlantique sur les marchés d’instruments financiers à la clôture de l’exercice et ne reflètent pas les risques de marché attachés à ces instruments.

Les engagements sur instruments de taux d’intérêt négociés sur des marchés de gré à gré portent essentiellement sur des swaps de taux et FRA pour les opérations à terme fermes, et sur des contrats de garantie de taux pour les opérations conditionnelles.

Les engagements sur instruments de cours de change négociés sur des marchés de gré à gré portent essentiellement sur des opérations de change à terme.

 

4.2.2. Ventilation par type de portefeuille des instruments financiers de taux d’intérêt négociés sur un marché de gré à gré

 

 

31/12/2014

31/12/2013

Micro couverture

Macro couverture

Total

Micro

couverture

Macro couverture

Total

Opérations fermes

1 282 799

885 000

2 167 799

1 211 159

1 447 321

2 658 480

Swaps de taux d'intérêt

1 282 799

885 000

2 167 799

1 211 159

1 447 321

2 658 480

Opérations conditionnelles

118 111

175 498

293 609

41 398

264 359

305 757

Options de taux d'intérêt

118 111

175 498

293 609

41 398

264 359

305 757

Total

1 400 910

1 060 498

2 461 408

1 252 557

1 711 680

2 964 237

 

Il n’y a pas eu de transfert d’opérations vers un autre portefeuille au cours de l’exercice.

 

4.2.3. Durée résiduelle des engagements sur instruments financiers à terme

 

 

De 0 à 1 an

De 1 à 5 ans

Plus de 5 ans

31/12/2014

Opérations fermes

435 425

1 126 905

605 469

2 167 799

Opérations de gré à gré

435 425

1 126 905

605 469

2 167 799

Opérations conditionnelles

66 220

127 389

100 000

293 609

Opérations de gré à gré

66 220

127 389

100 000

293 609

Total

501 645

1 254 294

705 469

2 461 408

 

 

Note 5. — Informations sur le compte de résultat

 

5.1. Intérêts, produits et charges assimilés

 

 

Exercice 2014

Exercice 2013

Produits

Charges

Net

Produits

Charges

Net

Opérations avec les établissements de crédit

36 148

-37 856

-1 708

43 115

-46 221

-3 106

Opérations avec la clientèle

250 667

-100 183

150 484

275 273

-99 714

175 559

Obligations et autres titres à revenu fixe

23 665

-15 032

8 633

5 233

-12 120

-6 887

Dettes subordonnées

23

0

23

2 901

0

2 901

Autres

6 432

-33 504

-27 072

7 124

-47 487

-40 363

Total

316 935

-186 575

130 360

333 646

-205 542

128 104

* Dont -27 840 milliers d’euros au titre des opérations de macrocouverture contre -40 255 milliers d’euros au 31/12/2013

 

Les produits d'intérêts sur opérations avec les établissements de crédit comprennent la rémunération des fonds du Livret A et du LDD et ceux du LEP centralisés à la Caisse des dépôts et consignations.

La reprise de provision épargne logement s’élève à 496 milliers d’euros pour l’exercice 2014, contre une dotation de 349 milliers d’euros pour l’exercice 2013.

La diminution des produits sur « Opérations avec la clientèle » et l’augmentation des produits sur « Obligations et autres titres à revenu fixe » s’expliquent principalement par l’opération « Titrisation » décrite en note 1.3.

 

5.2. Produits et charges sur opérations de crédit-bail et locations assimilées :

 

 

Exercice 2014

Exercice 2013

Produits

Charges

Net

Produits

Charges

Net

Opérations de crédit-bail et location financière

 

 

 

 

 

 

Loyers

127 775

0

127 775

127 461

0

127 461

Résultats de cession

3 417

-12 543

-9 126

3 979

-14 766

-10 787

Dépréciation

835

-243

592

841

-649

192

Amortissement

0

-118 458

-118 458

0

-114 391

-114 391

Autres produits et charges

693

-216

477

530

-215

315

 

132 721

-131 460

1 261

132 811

-130 020

2 791

Opérations de location simple

 

 

 

 

 

 

Loyers

7 725

0

7 725

8 042

0

8 042

Résultats de cession

1 314

-267

1 047

2 111

-429

1 682

Dépréciation

26

0

26

61

-5

56

Amortissement

0

-7 998

-7 998

0

-7 971

-7 971

Autres produits et charges

15

-12

3

49

-16

33

 

9 080

-8 277

803

10 263

-8 420

1 843

Total

141 801

-139 737

2 064

143 074

-138 440

4 634

 

5.3. Revenus des titres à revenu variable

 

 

Exercice 2014

Exercice 2013

Actions et autres titres à revenu variable

0

16

Participations et autres titres détenus à long terme

7 687

0

Parts dans les entreprises liées

698

3 166

Total

8 385

3 182

 

5.4. Commissions

 

 

Exercice 2014

Exercice 2013

Produits

Charges

Net

Produits

Charges

Net

Opérations de trésorerie et interbancaire

0

-544

-544

0

-24

-24

Opérations avec la clientèle

60 648

-1 307

59 341

71 515

-156

71 359

Opérations sur titres

11 826

0

11 826

11 046

0

11 046

Moyens de paiement

25 898

-17 125

8 773

26 746

-17 639

9 107

Opérations de change

247

0

247

248

0

248

Engagements hors-bilan

5 530

-859

4 671

6 173

-918

5 255

Prestations de services financiers

20 558

-2 425

18 133

11 097

-2 109

8 988

Activités de conseil

1 021

0

1 021

988

0

988

Autres commissions

2 362

0

2 362

206

-2 709

-2 503

Total

128 090

-22 260

105 830

128 019

-23 555

104 464

 

5.5. Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation

 

 

Exercice 2014

Exercice 2013

Opérations de change

375

328

Total

375

328

 

5.6. Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés :

 

 

Exercice 2014

Exercice 2013

Placement

Total

Placement

Total

Dépréciations

377

377

1 822

1 822

Dotations

-8

-8

-244

-244

Reprises

385

385

2 066

2 066

Résultat de cession

545

545

-1 713

-1 713

Total

922

922

109

109

 

5.7. Autres produits et charges d'exploitation bancaire :

 

 

Exercice 2014

Exercice 2013

Produits

Charges

Total

Produits

Charges

Total

Refacturations de charges et produits bancaires

982

0

982

39

0

39

Autres activités diverses

191

0

191

248

0

248

Autres produits et charges accessoires

2 229

-2 614

-385

2 165

-2 817

-652

Total

3 402

-2 614

788

2 452

-2 817

-365

 

5.8. Charges générales d'exploitation

 

 

Exercice 2014

Exercice 2013

Frais de personnel :

 

 

Salaires et traitements

-53 836

-56 911

Charges de retraite et assimilées

-9 228

-7 787

Autres charges sociales

-22 373

-22 036

Intéressement des salariés

-4 359

-1 635

Participation des salariés

-1 669

-1 749

Impôts et taxes liés aux rémunérations

-6 781

-6 592

Total des frais de personnel

-98 246

-96 710

Autres charges d'exploitation

 

 

Impôts et taxes

-6 918

-6 954

Autres charges générales d'exploitation

-60 997

-58 438

Total des autres charges d'exploitation

-67 915

-65 392

Total

-166 162

-162 102

 

L’effectif moyen du personnel en activité au cours de l'exercice, ventilé par catégories professionnelles est le suivant : 515 cadres et 884 non cadres, soit un total de 1 399 salariés.

Le Crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi (CICE) est imputé en déduction des charges de personnel. Il s’élève à 1 880 milliers d’euros. Son utilisation est présentée dans la partie Informations sociales, environnementales et sociétales du rapport annuel.

 

5.9. Coût du risque :

 

 

Exercice 2014

Exercice 2013

Dotations

Reprises nettes

Pertes non couvertes

Récupérations sur créances amorties

Total

Dotations

Reprises nettes

Pertes non couvertes

Récupérations sur créances amorties

Total

Dépréciations d'actifs

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Clientèle

-52 886

26 565

-2 116

476

-27 961

-50 480

24 666

-2 297

384

-27 727

Provisions

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Engagements hors-bilan

-4 055

1 237

0

0

-2 818

-1 672

55

0

0

-1 617

Total

-56 941

27 802

-2 116

476

-30 779

-52 152

24 721

-2 297

384

-29 344

 

5.10. Gains ou pertes sur actifs immobilisés :

 

 

Exercice 2014

Exercice 2013

Participations et autres titres à long terme

Titres d'investissement

Immobilisations corporelles et incorporelles

Total

Participations et autres titres à long terme

Titres d'investissement

Immobilisations corporelles et incorporelles

Total

Dépréciations

-70

517

0

447

289

526

0

815

Dotations

-70

0

0

-70

-8

0

0

-8

Reprises

0

517

0

517

297

526

0

823

Résultat de cession

0

0

571

571

1 779

0

-183

1 596

Total

-70

517

571

1 018

2 068

526

-183

2 412

 

5.11. Résultat exceptionnel.

 

 

Exercice 2014

Exercice 2013

Produits exceptionnels

400

0

Remboursement subvention Crédit Maritime Atlantique

400

 

Charges exceptionnelles

-500

-12 336

subvention Crédit Maritime Atlantique

 

-12 086

subvention SOCAMA Atlantique

-500

-250

 

5.12. Impôt sur les bénéfices. — Détail des impôts sur le résultat 2014

La Banque Populaire Atlantique est membre du groupe d’intégration fiscale constitué par BPCE.

L’impôt sur les sociétés acquitté auprès de la tête de groupe, ventilé entre le résultat courant et le résultat exceptionnel, s’analyse ainsi :

 

L’impôt sur les sociétés s’analyse ainsi :

 

 

Exercice 2014

Exercice 2013

Impôts comptes individuels

12 009

12 422

Impôt courant

9 989

10 763

Impôt différé PTZ

-32

-442

Autres

1 394

1 053

Provision impôts différés passif

658

1 048

 

 

Note 6. — Autres informations

 

6.1. Consolidation. — En référence à l’article 4111-1 du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC), en application de l’article 1er du règlement n° 99-07 du Comité de la réglementation comptable, la BANQUE POPULAIRE ATLANTIQUE établit des comptes consolidés conformes au référentiel comptable international.

Ses comptes individuels sont intégrés dans les comptes consolidés du Groupe BPCE.

 

6.2. Rémunérations, avances, crédits et engagements. — Les rémunérations versées en 2014 aux organes de direction s’élèvent à 74 milliers d’euros au titre des jetons de présence.

Le montant global des avances et crédits accordés, pendant l’exercice, aux membres des organes d’administration s’élève à 57 319 milliers d’euros (consentis à des conditions normales).

Les autres rémunérations allouées au titre de l’exercice aux membres des organes d’administration et de direction à raison de leur fonction ne peut être fourni car cette information permettrait d’identifier un membre déterminé de ces organes (article R123-198, 1er alinéa, du Code de Commerce).

 

6.3. Honoraires des commissaires aux comptes

 

 

KPMG

Deloitte et Associés

Fiduciaire Audit Conseil

Total

Montant

Montant

Montant

Montant

2014

2013

2014

2013

2014

2013

2014

2013

Audit

 

 

 

 

 

 

 

 

Commissariat aux comptes, examen des comptes individuels

64

64

60

60

60

60

185

185

Autres diligences et prestations directement liés à la mission du commissaire aux comptes

4

0

0

0

0

0

4

0

TOTAL

68

64

60

60

60

60

189

185

 

6.4. Implantations dans les pays non coopératifs. — L’article L.511-45-I du Code monétaire et financier et l’arrêté du ministre de l’économie du 6 octobre 2009 imposent aux établissements de crédit de publier en annexe de leurs comptes annuels des informations sur leurs implantations et leurs activités dans les États ou territoires qui n’ont pas conclu avec la France de convention d’assistance administrative en vue de lutter contre la fraude et l’évasion fiscale permettant l’accès aux renseignements bancaires.

 

Ces obligations s’inscrivent dans le contexte mondial de lutte contre les territoires non fiscalement coopératifs, issu des différents travaux et sommets de l’OCDE, mais participent également à la prévention du blanchiment des capitaux et du financement du terrorisme.

 

Le Groupe BPCE, dès sa constitution, a adopté une attitude prudente, en informant régulièrement les établissements de ses réseaux des mises à jour des listes de territoires que l’OCDE a considérés comme insuffisamment coopératifs en matière d’échange d’informations en matière fiscale et des conséquences que l’implantation dans de tels territoires pouvaient avoir. Parallèlement, des listes de ces territoires ont été intégrées, pour partie, dans les progiciels utilisés aux fins de prévention du blanchiment de capitaux, et ce en vue d’appliquer une vigilance appropriée aux opérations avec ces États et territoires (mise en œuvre du décret n° 2009-874 du 16 juillet 2009). Au niveau central, un recensement des implantations et activités du groupe dans ces territoires a été réalisé aux fins d’informations des instances de direction.

 

Cette déclaration se base sur la liste des pays cités dans l’arrêté du 21 août 2013 pris en application de l’article 238-0-A du Code général des impôts.

 

Au 31 décembre 2014, la BANQUE POPULAIRE ATLANTIQUE n’exerce pas d’activité et n’a pas recensé d’implantation dans les territoires fiscalement non coopératifs.

 

6.5. Rapport de gestion. — Le rapport de gestion est tenu à la disposition du public au siège social de la Banque Populaire Atlantique.

 

 

IV. — Rapport des commissaires aux comptes sur les comptes annuels

Exercice clos le 31 décembre 2014.

 

Mesdames, Messieurs les sociétaires,

 

En exécution de la mission qui nous a été confiée par vos Assemblées générales, nous vous présentons notre rapport relatif à l'exercice clos le 31 décembre 2014 sur :

— le contrôle des comptes annuels de la Banque Populaire Atlantique, tels qu'ils sont joints au présent rapport ;

— la justification de nos appréciations ;

— les vérifications et informations spécifiques prévues par la loi.

Les comptes annuels ont été arrêtés par le Conseil d’administration. Il nous appartient, sur la base de notre audit, d’exprimer une opinion sur ces comptes.

 

I. Opinion sur les comptes consolidés. — Nous avons effectué notre audit selon les normes d’exercice professionnel applicables en France ; ces normes requièrent la mise en œuvre de diligences permettant d'obtenir l'assurance raisonnable que les comptes annuels ne comportent pas d'anomalies significatives. Un audit consiste à vérifier, par sondages ou au moyen d’autres méthodes de sélection, les éléments justifiant des montants et informations figurant dans les comptes annuels. Il consiste également à apprécier les principes comptables suivis, les estimations significatives retenues et la présentation d'ensemble des comptes. Nous estimons que les éléments que nous avons collectés sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion.

Nous certifions que les comptes annuels sont, au regard des règles et principes comptables français, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du résultat des opérations de l'exercice écoulé ainsi que de la situation financière et du patrimoine de la société à la fin de cet exercice.

Sans remettre en cause l’opinion exprimée ci-dessus, nous attirons votre attention sur la note 2.2 de l’annexe aux comptes annuels qui expose les changements de méthodes résultant de l’application de la recommandation ANC n°2013-02 à compter du 1er janvier 2014.

 

II. Justification des appréciations. — En application des dispositions de l’article L.823-9 du Code de commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à votre connaissance les éléments suivants :

 

Estimations comptables :

— Provisionnement des risques de crédit

Comme indiqué dans la note 2.3.2 de l’annexe aux comptes annuels, votre Banque Populaire constitue des dépréciations et des provisions pour couvrir les risques de crédit inhérents à ses activités. Dans le cadre de notre appréciation des estimations significatives retenues pour l'arrêté des comptes, nous avons examiné le dispositif de contrôle relatif au suivi des risques de crédit et de contrepartie, à l’appréciation des risques de non recouvrement et à leur couverture à l’actif par des dépréciations déterminées sur base individuelle, et au passif, par des provisions destinées à couvrir des risques clientèle non affectés.

 

— Valorisation des titres de participations, parts dans les entreprises liées et autres titres détenus à long terme

Les titres de participation, parts dans les entreprises liées et autres titres détenus à long terme par votre Banque Populaire sont évalués à leur valeur d'utilité selon les modalités décrites dans la note 2.3.4 de l'annexe. Dans le cadre de notre appréciation de ces estimations, nous avons examiné les éléments ayant conduit à la détermination des valeurs d'utilité pour les principales lignes du portefeuille.

 

— Valorisation des autres titres et des instruments financiers

Votre Banque Populaire détient des positions sur titres et instruments financiers. Les notes 2.3.4 et 2.3.9 de l'annexe exposent les règles et méthodes comptables relatives aux titres et instruments financiers. Nous avons examiné le dispositif de contrôle relatif au classement comptable et à la détermination des paramètres utilisés pour la valorisation de ces positions. Nous avons vérifié le caractère approprié des méthodes comptables retenues par votre Banque Populaire et des informations fournies dans les notes de l’annexe et nous nous sommes assurés de leur correcte application.

 

— Provisionnement des engagements sociaux

Votre Banque Populaire constitue des provisions pour couvrir ses engagements sociaux. Nous avons examiné la méthodologie d’évaluation de ces engagements ainsi que les hypothèses et paramètres utilisés et nous avons vérifié le caractère approprié de l’information fournie dans les notes 2.3.7 et 3.10.3 de l’annexe.

 

— Provisionnement des produits d’épargne logement

Votre Banque Populaire constitue une provision pour couvrir le risque de conséquences potentiellement défavorables des engagements liés aux comptes et plans d’épargne-logement. Nous avons examiné les modalités de détermination de ces provisions et avons vérifié que les notes 2.3.7 et 3.10.4 de l’annexe donnent une information appropriée.

Les appréciations ainsi portées s'inscrivent dans le cadre de notre démarche d'audit des comptes annuels, pris dans leur ensemble, et ont donc contribué à la formation de notre opinion exprimée dans la première partie de ce rapport.

 

III. Vérifications et informations spécifiques. – Nous avons également procédé, conformément aux normes d’exercice professionnel applicables en France, aux vérifications spécifiques prévues par la loi.

Nous n'avons pas d'observation à formuler sur la sincérité et la concordance avec les comptes annuels des informations données dans le rapport de gestion du Conseil d’administration et dans les documents adressés aux sociétaires sur la situation financière et les comptes annuels.

 

Nantes, Angers et Saint-Herblain, le 25 mars 2015.

Les commissaires aux comptes :

 

 

 

B. — Comptes consolidés.

I. — Bilan consolidé publiable.

(En milliers d’euros.)

 

Actif

Note

31/12/2014

31/12/2013

Caisse, banques centrales, CCP

5.1

99 388

202 044

Actifs à la juste valeur par le résultat

5.2

139 257

135 487

Instruments dérivés de couverture

5.3

60 059

55 296

Actifs financiers disponibles à la vente

5.4

722 638

591 957

Prêts et créances sur Ets de crédit

5.6

820 626

643 014

Prêts et créances sur la clientèle

5.6

8 596 595

8 653 075

Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux

 

43 067

 

Actifs financ.détenus jusqu'à l'échéance

 

0

0

Actifs d'impôts courant

 

3 593

649

Actifs d'impôts différés

5.9

10 883

14 019

Comptes de régul et actifs divers

5.10

139 286

175 048

Participations dans les mises en équivalence

5.11

2 591

2 500

Immeubles de placement

5.12

687

732

Immobilisations corporelles

5.13

84 749

81 884

Immobilisations incorporelles

5.13

1 209

1 420

Écart d'acquisition

 

0

0

Total actif

 

10 724 628

10 557 125

 

Passif

Note

31/12/2014

31/12/2013

Banques centrales, CCP

5.1

0

0

Passifs financiers à la JV par résultat

5.2

39 729

13 524

Instruments dérivés de couverture

5.3

92 489

77 463

Dettes envers les Ets de crédit

5.14

2 161 012

2 137 636

Dettes envers la clientèle

5.14

6 621 334

6 352 265

Dettes représentées par un titre

5.15

316 419

513 637

Écart de Rééval. Des PTF couv en tx

 

0

0

Passifs d'impôt courant

 

0

995

Passifs d'impôts différés

5.9

0

0

Compte de régul et passifs divers

5.16

272 422

313 936

Dettes / actifs destinés à être cédés

 

0

0

Provisions techniques des contrats d'assurance

 

0

0

Provisions pour Risques et Charges

5.17

52 176

50 521

Dettes subordonnées

5.18

17 181

18 029

Capitaux propres part du groupe

 

1 151 866

1 079 119

Capital et réserves liées

 

443 117

397 745

Réserves consolidées

 

582 618

562 481

Gains ou pertes latents ou différés

 

87 297

90 251

Résultat de l'exercice

 

38 834

28 642

Intérêts minoritaires

 

0

0

Total passif

 

10 724 628

10 557 125

 

 

II. — Compte de résultat consolidé publiable.

(En milliers d’euros.)

 

 

Note

31/12/2014

31/12/2013

Intérêts et produits assimilés

6.1

360 140

376 048

Intérêts et charges assimilés

6.1

-197 694

-215 691

Commissions (produits)

6.2

142 256

142 319

Commissions (charges)

6.2

-24 595

-25 936

Gains /pertes nets/IF en JV par résultat

6.3

785

3 608

Gains ou pertes sur actifs AFS

6.4

8 678

4 619

Produits des autres activités

6.5

4 475

3 600

Charges des autres activités

6.5

-3 935

-4 549

Produit net bancaire

 

290 110

284 018

Charges générales d'exploitation

6.6

-187 041

-182 883

Dotations aux amortissements et aux provisions sur immob. Incorp. Et corp.

 

-9 004

-8 173

Résultat Brut d’Exploitation

 

94 065

92 962

Coût du risque

6.7

-38 047

-48 641

Résultat Net d’Exploitation

 

56 018

44 321

QP dans le résultat des entreprises MEE

 

128

0

Gains ou pertes sur autres actifs

6.8

616

-147

Variat.des Écarts d'acquisition

 

0

0

Résultat avant impôts

 

56 762

44 174

Impôts sur le résultat

6.9

-17 928

-15 532

Résultat sur activités abandonnées

 

0

0

Résultat net

 

38 834

28 642

Intérêts minoritaires

 

0

0

Résultat Net de l'exercice - part groupe

 

38 834

28 642

 

 

III. — Tableau de variation des capitaux propres.

(En milliers d’euros.)

 

(En milliers d'euros)

Capital et primes liées

Réserves consolidées

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres

Résultat net part du groupe

Total capitaux propres part du groupe

Capitaux propres part des minoritaires

Total capitaux propres consolidés

Capital

Primes

Écart de réévaluation des passifs sociaux

Variation de juste valeur des instruments

Actifs financiers disponibles à la vente

Instruments dérivés de couverture

Capitaux propres consolidés au 01 janvier 2013

428 622

194 303

562 481

-3 779

66 506

-2 961

0

1 245 172

0

1 245 172

Mouvements liés aux relations avec les actionnaires

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Augmentation de capital

62 516

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Distribution

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Sous total

62 516

0

0

 

0

0

0

62 516

0

62 516

Gains et pertes directement comptabilisées en capitaux propres

 

 

 

3 047

24 160

3 278

 

30 485

 

30 485

Autres variations

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Résultat

 

 

 

 

 

 

28 642

 

 

 

Autres variations

-106 583

-181 113

 

 

 

 

 

 

 

 

Sous total

-106 583

-181 113

0

 

0

0

28 642

-259 054

0

-259 054

Capitaux propres consolidés au 31 décembre 2013

384 555

13 190

562 481

-732

90 666

317

28 642

1 079 119

0

1 079 119

Affectation du résultat de l'exercice 2013

 

 

20 137

 

 

 

-28 642

-8 505

 

-8 505

 

 

 

 

 

 

 

 

0

 

 

Capitaux propres consolidés au 01 janvier 2014

384 555

13 190

582 618

-732

90 666

317

0

1 070 614

0

1 070 614

Mouvements liés aux relations avec les actionnaires

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Augmentation de capital

45 372

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Distribution

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Sous total

45 372

0

0

 

0

0

0

45 372

0

45 372

Gains et pertes directement comptabilisées en capitaux propres

 

 

 

-5 220

1 679

587

 

-2 954

 

-2 954

Autres variations

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Résultat

 

 

 

 

 

 

38 834

 

 

 

Autres variations

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Sous total

0

0

0

 

0

0

38 834

38 834

0

38 834

Capitaux propres consolidés au 31 décembre 2014

429 927

13 190

582 618

-5 952

92 345

904

38 834

1 151 866

0

1 151 866

 

 

IV. — Résultat net et gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres.

 

(En milliers d'euros)

Notes

Exercice 2014

Exercice 2013

Résultat net

 

38 834

28 642

Ecarts de conversion

 

 

 

Variations de valeur des actifs financiers disponibles à la vente

 

2 166

25 452

Variations de valeur de la période affectant les capitaux propres

 

2 166

25 452

Variations de valeur de la période rapportée au résultat

 

0

0

Variations de valeur des instruments dérivés de couverture

 

896

4 998

Ecarts de revalorisation sur régimes à prestations définies

 

-5 220

4 515

Quote part de gains et pertes latents comptabilisés directement en capitaux propres des entreprises mises en équivalence

 

0

0

Impôts

5.9

-796

-4 480

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres (nets d'impôt)

 

-2 954

30 485

Résultat net et gains et pertes comptabilisés directement capitaux propres

 

35 880

59 127

Part du groupe

 

 

 

Intérêts minoritaires

 

 

 

 

 

V. — Tableau des flux de trésorerie.

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2014

Exercice 2013

Résultat avant impôts

56 762

44 174

Dotations nettes aux amortissements des immobilisations corporelles et incorporelles

9 048

8 220

Dépréciation des écarts d'acquisition

0

0

Dotations nettes aux provisions et aux dépréciations

2 532

19 886

Quote-part de résultat des sociétés mises en équivalence

-128

0

Pertes nettes/gains nets sur activités d'investissement

-8 334

-2 254

Produits/charges des activités de financement

0

0

Autres mouvements

34 512

23 115

Total des éléments non monétaires inclus dans le résultat net avant impôts

37 630

48 967

Flux liés aux opérations avec les établissements de crédit

83 106

138 345

Flux liés aux opérations avec la clientèle

263 388

292 653

Flux liés aux autres opérations affectant des actifs et passifs financiers

-261 696

-147 711

Flux liés aux autres opérations affectant des actifs et passifs non financiers

-44 067

-1 692

Impôts versés

-16 814

-10 820

Augmentation/(Diminution) nette des actifs et passifs provenant des activités opérationnelles

23 917

270 775

Flux nets de trésorerie générés par l'activité opérationnelle (A)

118 309

363 916

Flux liés aux actifs financiers et aux participations

7 299

39 455

Flux liés aux immeubles de placement

0

-299

Flux liés aux immobilisations corporelles et incorporelles

-10 993

-17 677

Flux nets de trésorerie liés aux opérations d'investissement (B)

-3 694

21 479

Flux de trésorerie provenant ou à destination des actionnaires

-2 418

-222 952

Flux de trésorerie provenant des activités de financement

-839

-1 299

Flux nets de trésorerie liés aux opérations de financement (C)

-3 257

-224 251

Effet de la variation des taux de change (D)

0

0

Flux nets de trésorerie et des équivalents de trésorerie (a+b+c+d)

111 358

161 144

Caisse et banques centrales (solde net des comptes actifs et passifs)

202 044

58 639

Caisse et banques centrales (actif)

202 044

58 639

Banques centrales (passif)

0

0

Opérations à vue avec les établissements de crédit

26 818

9 079

Comptes ordinaires débiteurs (2)

76 908

81 385

Comptes et prêts à vue

0

-33 306

Comptes créditeurs à vue

-50 090

-39 000

Opérations de pension à vue

0

0

Trésorerie à l'ouverture

228 862

67 718

Caisse et banques centrales (solde net des comptes actifs et passifs)

99 388

202 044

Caisse et banques centrales (actif)

99 388

202 044

Banques centrales (passif)

0

0

Opérations à vue avec les établissements de crédit

240 832

26 818

Comptes ordinaires débiteurs (2)

246 896

76 908

Comptes et prêts à vue

0

0

Comptes créditeurs à vue

-6 064

-50 090

Opérations de pension à vue

0

0

Trésorerie à la clôture

340 220

228 862

Variation de la trésorerie nette

111 358

161 144

 

 

VI. — Annexes aux comptes consolidés IFRS au 31 décembre 2014.

Note 1. — Cadre Général.

 

1.1. Le groupe BPCE. — Le Groupe BPCE comprend le réseau Banque Populaire, le réseau Caisse d’Epargne, l’organe central BPCE et ses filiales.

 

Les deux réseaux Banque Populaire et Caisse d’Epargne

Le Groupe BPCE est un groupe coopératif dont les sociétaires sont propriétaires des deux réseaux de banque de proximité : les 18 Banques Populaires et les 17 Caisses d’Epargne. Chacun des deux réseaux est détenteur à parité de BPCE, l’organe central du groupe.

Le réseau Banque Populaire comprend les Banques Populaires et les sociétés de caution mutuelle leur accordant statutairement l’exclusivité de leur cautionnement.

Le réseau Caisse d’Epargne comprend les Caisses d’Epargne et les sociétés locales d’épargne (SLE).

Les Banques Populaires sont détenues à hauteur de 100 % par leurs sociétaires.

Le capital des Caisses d’Epargne est détenu à hauteur de 100 % par les sociétés locales d’épargne. Au niveau local, les SLE sont des entités à statut coopératif dont le capital variable est détenu par les sociétaires. Elles ont pour objet d’animer le sociétariat dans le cadre des orientations générales de la Caisse d’Epargne à laquelle elles sont affiliées et elles ne peuvent pas effectuer d’opérations de banque.

 

BPCE. — Organe central au sens de la loi bancaire et établissement de crédit agréé comme banque, BPCE a été créé par la loi no 2009-715 du 18 juin 2009. BPCE est constitué sous forme de société anonyme à directoire et conseil de surveillance dont le capital est détenu à parité par les 18 Banques Populaires et les 17 Caisses d’Epargne.

Les missions de BPCE s’inscrivent dans la continuité des principes coopératifs des Banques Populaires et des Caisses d’Epargne.

BPCE est notamment chargé d’assurer la représentation des affiliés auprès des autorités de tutelle, de définir la gamme des produits et des services commercialisés, d’organiser la garantie des déposants, d’agréer les dirigeants et de veiller au bon fonctionnement des établissements du groupe.

En qualité de holding, BPCE exerce les activités de tête de groupe et détient les filiales communes aux deux réseaux dans le domaine de la banque de détail, de la banque de financement et des services financiers et leurs structures de production. Il détermine aussi la stratégie et la politique de développement du groupe.

 

Les principales filiales de BPCE sont organisées autour de trois grands pôles :

— Natixis, société cotée détenue à 71,51%, qui réunit la Banque de Grande Clientèle, l’Épargne et les Services Financiers Spécialisés ;

— la Banque commerciale et Assurance (dont le Crédit Foncier, la Banque Palatine et BPCE International et Outre-mer) ;

— les filiales et Participations financières.

Parallèlement, dans le domaine des activités financières, BPCE a notamment pour missions d’assurer la centralisation des excédents de ressources et de réaliser toutes les opérations financières utiles au développement et au refinancement du groupe, charge à lui de sélectionner l’opérateur de ces missions le plus efficace dans l’intérêt du groupe. Il offre par ailleurs des services à caractère bancaire aux entités du groupe.

 

1.2. Mécanisme de garantie. — Le système de garantie et de solidarité a pour objet, conformément à l’article L.512-107-6 du Code monétaire et financier, de garantir la liquidité et la solvabilité du groupe et des établissements affiliés à BPCE, ainsi que d’organiser la solidarité financière au sein des réseaux Banque Populaire et Caisse d’Epargne.

BPCE est chargé de prendre toutes mesures nécessaires pour organiser la garantie de solvabilité du groupe ainsi que de chacun des réseaux, notamment en mettant en œuvre les mécanismes appropriés de solidarité interne du groupe et en créant un fonds de garantie commun aux deux réseaux dont il détermine les règles de fonctionnement, les modalités de déclenchement en complément des fonds des deux réseaux déjà existants ainsi que les contributions des établissements affiliés pour sa dotation et sa reconstitution.

BPCE gère ainsi le Fonds réseau Banque Populaire, le Fonds réseau Caisse d’Epargne et met en place le Fonds de Garantie Mutuel.

Le Fonds réseau Banque Populaire est constitué d’un dépôt de 450 millions d’euros effectué par les Banques dans les livres de BPCE sous la forme d’un compte à terme d’une durée de dix ans et indéfiniment renouvelable.

Le Fonds réseau Caisse d’Epargne fait l’objet d’un dépôt de 450 millions d’euros effectué par les Caisses dans les livres de BPCE sous la forme d’un compte à terme d’une durée de dix ans et indéfiniment renouvelable.

Le Fonds de Garantie Mutuel est constitué des dépôts effectués par les Banques Populaires et les Caisses d’Epargne dans les livres de BPCE sous la forme de comptes à terme d’une durée de dix ans et indéfiniment renouvelables. Le montant des dépôts par réseau est de 180,2 millions d’euros au 31 décembre 2014 et le fonds sera abondé chaque année à hauteur de 5 % de la contribution des Banques Populaires, des Caisses d’Epargne et de leurs filiales aux résultats consolidés du groupe.

Le montant total des dépôts effectués auprès de BPCE au titre du Fonds réseau Banque Populaire, du Fonds réseau Caisse d’Epargne et du Fonds de Garantie Mutuel ne pourra être inférieur à 0,15 % et ne pourra excéder 0,3 % de la somme des actifs pondérés du groupe.

Dans les comptes individuels des établissements, la constitution de dépôts au titre du système de garantie et de solidarité se traduit par l’identification d’un montant équivalent au sein d’une rubrique dédiée des capitaux propres.

Les sociétés de caution mutuelle accordant statutairement l’exclusivité de leur cautionnement à une Banque Populaire bénéficient de la garantie de liquidité et de solvabilité de cette dernière avec laquelle elles sont agréées collectivement en application de l’article R.515-1 du Code monétaire et financier.

La liquidité et la solvabilité des caisses de Crédit Maritime Mutuel sont garanties au premier niveau pour chaque Caisse considérée, par la Banque Populaire qui en est l’actionnaire de référence et l’opératrice au titre de l’adossement technique et fonctionnel de la Caisse à la Banque Populaire d’adossement.

La liquidité et la solvabilité des sociétés locales d’épargne sont garanties au premier niveau pour chaque société locale d’épargne considérée, par la Caisse d’Epargne dont la société locale d’épargne concernée est l’actionnaire.

Le directoire de BPCE a tout pouvoir pour mobiliser les ressources des différents contributeurs sans délai et selon l’ordre convenu, sur la base d’autorisations préalables délivrées à BPCE par les contributeurs.

 

1.3. Evénements significatifs

1.3.1. Exercice d’évaluation complète des bilans bancaires (comprehensive assessment) : confirmation de la solidité financière du groupe BPCE. — La Banque centrale européenne (BCE) a publié le 26 octobre 2014 les résultats de son évaluation des banques les plus importantes de la zone euro. L’étude comprenait une revue détaillée des actifs des banques (asset quality review ou AQR) ainsi que des tests de résistance (stress tests) menés conjointement avec l’Autorité bancaire européenne (ABE). Cet exercice extrêmement approfondi et d’une ampleur inédite est un préalable à la supervision bancaire unique de la BCE dans la zone euro.

La revue de la qualité des actifs et le test de résistance menés par la BCE et l’ABE confirment la solidité du Groupe BPCE. L’impact de la revue de la qualité des actifs est très limité (- 29 pb1) et confirme le niveau adéquat du provisionnement comptable ; il fait passer le ratio de Common Equity Tier 1 de référence à 10,0 % fin 2013. Projeté par la BCE à fin 2016, ce ratio s’établit à 7,0 % dans le scénario de stress adverse2, soit une marge confortable de 150 pb2 par rapport au seuil de 5,5 % fixé par la BCE et l’ABE. Cet exercice démontre la robustesse du groupe dans un scénario de stress très sévère ayant des effets majeurs sur l’économie française, avec notamment l’hypothèse d’une forte baisse du prix du marché immobilier (28 % sur 3 ans).

 

1.3.2. Opération de titrisation interne au groupe BPCE. — Au 30 juin 2014, deux nouvelles entités ad hoc (deux Fonds Communs de Titrisation ou « FCT ») ont été consolidées au sein du Groupe BPCE : le FCT BPCE Master Home Loans et le FCT BPCE Master Home Loans Demut, tous deux nés d’une opération de titrisation interne au groupe réalisée par les Banques Populaires et les Caisses d’Epargne le 26 mai 2014.

Cette opération s’est traduite par une cession de crédits à l'habitat (environ 44 milliards d’euros) au FCT BPCE Master Home Loans et in fine une souscription, par les établissements ayant cédé les crédits, des titres émis par les entités ad hoc. Elle remplace l'opération « BPCE Home Loans » mise en place en 2011 et qui ne remplissait plus les conditions d'éligibilité aux opérations de refinancement de l'Eurosystème.

Cette opération permet donc de maintenir à un niveau élevé le collatéral du Groupe BPCE éligible aux opérations de refinancement de l'Eurosystème.

 

1.4. Evénements postérieurs à la clôture. — Néant.

 

 

Note 2. — Normes comptables applicables et comparabilité

 

2.1. Cadre réglementaire. — Conformément au règlement européen 1606/2002 du 19 juillet 2002 sur l’application des normes comptables internationales, le groupe a établi ses comptes consolidés au titre de l’exercice clos le 31 décembre 2014 en conformité avec le référentiel IFRS (International Financial Reporting Standards) tel qu’adopté par l’Union européenne et applicable à cette date, excluant donc certaines dispositions de la norme IAS 39 concernant la comptabilité de couverture.

 

2.2. Référentiel. — Les normes et interprétations utilisées et décrites dans les états financiers annuels au 31 décembre 2014 ont été complétées par les normes, amendements et interprétations dont l’application est obligatoire aux exercices ouverts à compter du 1er janvier 2014, et plus particulièrement :

Nouvelles normes sur la consolidation, IFRS 10 « États financiers consolidés », IFRS 11 « Partenariats » et IFRS 12 « Informations à fournir sur les intérêts détenus dans les autres entités »

La Commission européenne a adopté le 11 décembre 2012 le règlement (UE) n°1254/2012 relatif aux normes IFRS 10 « États financiers consolidés », IFRS 11 « Partenariats » et IFRS 12 « Informations à fournir sur les intérêts détenus dans les autres entités » et le 4 avril 2013 le règlement (UE) n°313/2013 relatif aux dispositions transitoires applicables à ces nouvelles normes. Concernant les informations à fournir pour les entités structurées non consolidées, les amendements suppriment l’obligation de présenter une information comparative pour les périodes précédentes à celle où la norme IFRS 12 est appliquée pour la première fois.

Les normes IFRS 10 et IFRS 11 sont appliquées de manière rétrospective. Les impacts de la première application de ces normes sur les états financiers au 31 décembre 2013 sont présentés en note 2.3.

En conséquence de ces nouvelles normes, la Commission européenne a adopté le 11 décembre 2012 la modification du règlement (CE) n°1126/2008 concernant les normes IAS 27 « États financiers individuels » et IAS 28 « Participations dans des entreprises associées et des coentreprises ».

IFRS 12 vise à améliorer l’information à fournir au titre des filiales, des partenariats, des entreprises associées et des entités structurées. L’application de la norme IFRS 12 se traduit, dans les comptes du 31 décembre 2014, par un enrichissement de l’information produite sur les intérêts du Groupe BPCE dans les entités structurées non consolidées et les autres entités. Ces principaux enrichissements sont présentés en note 2.3.

La Commission européenne a également adopté le 20 novembre 2013 le règlement 1174/2013 concernant les amendements aux normes internationales d'information financière IFRS 10 « États financiers consolidés », IFRS 12 « Informations à fournir sur les intérêts détenus dans d'autres entités » et IAS 27 modifié « États financiers individuels »

Amendement à IAS 32 « Présentation : Compensation d’actifs financiers et de passifs financiers »

La Commission européenne a adopté le 13 décembre 2012 le règlement (UE) n°1256/2012, modifiant le règlement (CE) n°1126/2008 et portant notamment adoption de modifications à la norme IAS 32. Ces modifications, applicables au 1er janvier 2014 de manière rétrospective, clarifient les règles relatives à la présentation compensée au bilan d’actifs ou de passifs financiers.

Ces clarifications portent notamment sur les notions de « droit juridiquement exécutoire de compenser » et de « règlement simultané ».

Amendement à IAS 39 et IFRS 9 « Novation de dérivés et maintien de la comptabilité de couverture »

La Commission européenne a adopté le 19 décembre 2013 le règlement (UE) n°1375/2013, modifiant le règlement (CE) n°1126/2008 et portant adoption de modifications apportées à la norme IAS 39. Ces modifications, applicables au 1er janvier 2014, permettent par exception la poursuite de la comptabilité de couverture dans la situation où un dérivé, qui a été désigné comme instrument de couverture, fait l'objet d'un transfert par novation d’une contrepartie vers une contrepartie centrale en conséquence de dispositions législatives ou réglementaires. Cet amendement n’a pas eu d’impact significatif dans les comptes du groupe.

Les autres normes, amendements et interprétations adoptés par l’Union européenne n’ont pas d’impact significatif sur les états financiers du groupe.

Le Groupe Banque Populaire Atlantique n’a pas appliqué par anticipation IFRIC 21 « Droits ou taxes » en 2014. Cette interprétation de la norme IAS 37 «provisions, passifs éventuels et actifs éventuels » précise les conditions de comptabilisation d’une dette relative à des droits ou des taxes prélevées par une autorité publique.

Une entité doit comptabiliser cette dette uniquement lorsque le fait générateur tel que prévu par la législation se produit. Si l’obligation de payer la taxe nait de la réalisation progressive de l’activité, celle-ci doit être comptabilisée au fur et à mesure sur la même période. Enfin, si l’obligation de payer est générée par l’atteinte d’un certain seuil, le passif lié à cette taxe ne sera enregistré que lorsque le seuil sera atteint.

Le Groupe Banque Populaire Atlantique appliquera l’interprétation IFRIC 21 « Droits ou taxes » dans les comptes consolidés à compter du 1er janvier 2015. Son application au 1er janvier 2014 aurait eu un impact net d’impôt différé estimé à cette date de 650 milliers d’euros sur les capitaux propres au titre de la contribution sociale de solidarité des sociétés (C3S). Pour cette taxe, l’impact sur le résultat 2014 est de 1 000 milliers d’euros.

 

2.3. Première application des normes IFRS 10, IFRS 11 et IFRS 12. — Cette note récapitule les impacts de la première application des normes IFRS 10 et IFRS 11 sur le bilan consolidé au 31 décembre 2013 et sur le compte de résultat consolidé de l’exercice 2013.

La norme IFRS 10 remplace la norme IAS 27 « États financiers consolidés et individuels » pour la partie relative aux états financiers consolidés et l’interprétation SIC 12 « Consolidation - Entités ad hoc. Elle définit un modèle unique de contrôle applicable à l’ensemble des entités qu’il s’agisse ou non d’entités structurées. Le contrôle d’une entité doit désormais être analysé au travers de trois critères cumulatifs : le pouvoir sur les activités pertinentes de l’entité, l’exposition aux rendements variables de l’entité et le pouvoir d’influencer les rendements variables obtenus de l’entité.

La norme IFRS 11 se substitue à la norme IAS 31 « Participations dans les coentreprises » et SIC 13 « Entités contrôlées en commun – apports non monétaires par des co-entrepreneurs ». Elle fonde la comptabilisation des partenariats sur leur substance, rendant ainsi nécessaire l’analyse des droits et obligations de l’accord conjoint.

L’application de ces nouvelles normes n’a aucun impact sur le bilan, le compte de résultat consolidé, les gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres et sur le tableau de flux de trésorerie.

Le groupe a également conduit une analyse sur les informations présentées en annexe des comptes consolidés et a amendé certaines d’entre elles afin de répondre aux obligations d’informations prévues par la norme IFRS 12.

La note 3.3 sur les règles de consolidation précise, lorsqu’il existe, le cas d’entités consolidées dont la date de clôture des comptes est différente de l’entité consolidante.

De même, les notes 13 sur le périmètre de consolidation et 5.11 sur les participations dans les entreprises mises en équivalence ont été amendées et complétées en application de la norme IFRS 12.

De nouvelles notes sont intégrées au titre des intérêts détenus dans les entités structurées non consolidées (note 14).

 

2.4. Recours a des estimations. — La préparation des états financiers exige dans certains domaines la formulation d’hypothèses et d’estimations qui comportent des incertitudes quant à leur réalisation dans le futur.

Ces estimations utilisant les informations disponibles à la date de clôture font appel à l’exercice du jugement des préparateurs des états financiers.

Les résultats futurs définitifs peuvent être différents de ces estimations.

Au cas particulier de l’arrêté au 31 décembre 2014, les estimations comptables qui nécessitent la formulation d’hypothèses sont utilisées principalement pour les évaluations suivantes :

— la juste valeur des instruments financiers déterminée sur la base de techniques de valorisation (note 4.1.6) ;

— le montant des dépréciations des actifs financiers, et plus particulièrement les dépréciations durables des actifs financiers disponibles à la vente ainsi que les dépréciations des prêts et créances sur base individuelle ou calculées sur la base de portefeuilles (note 4.1.7) ;

— les provisions enregistrées au passif du bilan et, plus particulièrement, la provision épargne-logement (note 4.5);

— les calculs relatifs aux charges liées aux prestations de retraite et avantages sociaux futurs (note 4.10) ;

— les impôts différés (note 4.11) ;

 

2.5. Présentation des états financiers consolides et date de clôture. — En l’absence de modèle imposé par le référentiel IFRS, le format des états de synthèse utilisé est conforme au format proposé par la recommandation n° 2013-04 du 7 novembre 2013 de l’Autorité des Normes Comptables.

Les comptes consolidés sont établis à partir des comptes au 31 décembre 2014. Les états financiers consolidés du groupe au titre de l’exercice clos le 31 décembre 2014 ont été arrêtés par le conseil d’administration du 24 février 2015. Ils seront soumis à l’approbation de l’Assemblée Générale du 28 avril 2015.

 

 

Note 3. — Principes et méthodes de consolidation

 

3.1. Entité consolidante. — Conséquence de la structure du groupe telle que décrite dans la note 1, l’entité consolidante du Groupe Banque Populaire Atlantique est constituée :

— de la Banque Populaire Atlantique, la Caisse de Crédit Maritime Mutuel Atlantique affiliée à BPCE en application de la loi de sécurité financière n° 2003-706 du 1er août 2003 ;

— des sociétés de caution mutuelle (SCM) agréées collectivement avec les Banques Populaires auxquelles elles se rattachent ;

Par ailleurs, le groupe comprend :

— les filiales des Banques Populaires ;

 

3.2. Périmètre de consolidation - méthodes de consolidation et de valorisation. — Les états financiers du groupe incluent les comptes de toutes les entités dont la consolidation a un impact significatif sur les comptes consolidés du groupe et sur lesquelles l’entité consolidante exerce un contrôle ou une influence notable.

Le périmètre des entités consolidées par le Groupe Banque Populaire Atlantique figure en note 13 – Périmètre de consolidation.

 

3.2.1. Entités contrôlées par le groupe : Les filiales contrôlées par le Groupe Banque Populaire Atlantique sont consolidées par intégration globale.

 

Définition du contrôle : Le contrôle existe lorsque le groupe détient le pouvoir de diriger les activités pertinentes d’une entité, qu’il est exposé ou a droit à des rendements variables en raison de ses liens avec l’entité et a la capacité d’exercer son pouvoir sur l’entité de manière à influer sur le montant des rendements qu’il obtient.

Pour apprécier le contrôle exercé, le périmètre des droits de vote pris en considération intègre les droits de vote potentiels dès lors qu’ils sont à tout moment exerçables ou convertibles. Ces droits de vote potentiels peuvent résulter, par exemple, d’options d’achat d’actions ordinaires existantes sur le marché, ou de la conversion d’obligations en actions ordinaires nouvelles, ou encore de bons de souscription d’actions attachés à d’autres instruments financiers. Toutefois, les droits de vote potentiels ne sont pas pris en compte dans la détermination du pourcentage d’intérêt.

Le contrôle exclusif est présumé exister lorsque le groupe détient directement ou indirectement, soit la majorité des droits de vote de la filiale, soit la moitié ou moins des droits de vote d’une entité et dispose de la majorité au sein des organes de direction, ou est en mesure d’exercer une influence dominante.

 

Cas particulier des entités structurées : Sont des entités qualifiées d’entités structurées, les entités conçues de telle manière que les droits de vote ne constituent pas un critère clé permettant de déterminer qui a le contrôle. C’est notamment le cas lorsque les droits de vote concernent uniquement des tâches administratives et que les activités pertinentes sont dirigées au moyen d’accords contractuels.

Une entité structurée présente souvent certaines ou l'ensemble des caractéristiques suivantes :

(a) des activités bien circonscrites ;

(b) un objectif précis et bien défini, par exemple: mettre en œuvre un contrat de location fiscalement avantageux, mener des activités de recherche et développement, fournir une source de capital ou de financement à une entité, ou fournir des possibilités de placement à des investisseurs en leur transférant les risques et avantages associés aux actifs de l'entité structurée ;

(c) des capitaux propres insuffisants pour permettre à l'entité structurée de financer ses activités sans recourir à un soutien financier subordonné ;

(d) un financement par l'émission, auprès d'investisseurs, de multiples instruments liés entre eux par contrat et créant des concentrations de risque de crédit ou d'autres risques (« tranches »).

 

Méthode de l’intégration globale : L’intégration globale d’une filiale dans les comptes consolidés du groupe intervient à la date à laquelle le groupe prend le contrôle et cesse le jour où le groupe perd le contrôle de cette entité.

La part d’intérêt qui n’est pas attribuable directement ou indirectement au groupe correspond aux participations ne donnant pas le contrôle.

Les résultats et chacune des composantes des autres éléments du résultat global (gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres) sont répartis entre le groupe et les participations ne donnant pas le contrôle. Le résultat global des filiales est réparti entre le groupe et les participations ne donnant pas le contrôle, y compris lorsque cette répartition aboutit à l’attribution d’une perte aux participations ne donnant pas le contrôle.

Les modifications de pourcentage d’intérêt dans les filiales qui n’entraînent pas de changement de contrôle sont appréhendées comme des transactions portant sur les capitaux propres.

Les effets de ces transactions sont comptabilisés en capitaux propres pour leur montant net d’impôt et n’ont donc pas d’impact sur le résultat consolidé part du groupe.

Exclusion du périmètre de consolidation : Les entités contrôlées non significatives sont exclues du périmètre conformément au principe indiqué en note 13.3.

Les caisses de retraite et mutuelles des salariés du groupe sont exclues du périmètre de consolidation dans la mesure où la norme IFRS 10 ne s'applique ni aux régimes d'avantages postérieurs à l'emploi, ni aux autres régimes d'avantages à long terme du personnel auxquels s'applique IAS 19 - Avantages du personnel.

De même les participations acquises en vue d’une cession ultérieure à brève échéance sont classées comme détenue en vue de la vente et comptabilisées selon les dispositions prévues par la norme IFRS 5 – Actifs non courants détenus en vue de la vente et activités abandonnées.

 

3.2.2. Participations dans des entreprises associées et des coentreprises

 

Définitions : Une entreprise associée est une entité dans laquelle le groupe exerce une influence notable. L’influence notable se caractérise par le pouvoir de participer aux décisions relatives aux politiques financières et opérationnelles de l’entité, sans toutefois exercer un contrôle ou un contrôle conjointement ces politiques. Elle est présumée si le groupe détient, directement ou indirectement plus de 20% des droits de vote.

Une coentreprise est un partenariat dans lequel les parties qui exercent un contrôle conjoint sur l’entité ont des droits sur l’actif net de celle-ci.

Le contrôle conjoint est caractérisé par le partage contractuellement convenu du contrôle exercé sur une entreprise qui n’existe que dans le cas où les décisions concernant les activités pertinentes requièrent le consentement unanime des parties partageant le contrôle.

 

Méthode de la mise en équivalence : Les résultats, les actifs et les passifs des participations dans des entreprises associées ou des coentreprises sont intégrés dans les comptes consolidés du groupe selon la méthode de la mise en équivalence.

La participation dans une entreprise associée ou dans une coentreprise est initialement comptabilisée au coût d’acquisition puis ajustée ultérieurement de la part du groupe dans le résultat et les autres éléments du résultat de l’entreprise associée ou de la coentreprise.

La méthode de la mise en équivalence est appliquée à compter de la date à laquelle l’entité devient une entreprise associée ou une coentreprise. Lors de l’acquisition d’une entreprise associée ou d’une coentreprise, la différence entre le coût de l’investissement et la part du groupe dans la juste valeur nette des actifs et passifs identifiables de l’entité est comptabilisée en écarts d’acquisition. Dans le cas où la juste valeur nette des actifs et passifs identifiables de l’entité est supérieure au coût de l’investissement, la différence est comptabilisée en résultat.

Les quotes-parts de résultat net des entités mises en équivalence sont intégrées dans le résultat consolidé du groupe.

Lorsqu’une entité du groupe réalise une transaction avec une coentreprise ou une entreprise associée du groupe, les profits et pertes résultant de cette transaction sont comptabilisés à hauteur des intérêts détenus par des tiers dans l’entreprise associée ou la coentreprise.

 

Les dispositions de la norme IAS 39 – Instruments financiers : comptabilisation et évaluation s’appliquent pour déterminer s’il est nécessaire d’effectuer un test de perte de valeur au titre de sa participation dans une entreprise associée ou une coentreprise. Si nécessaire, la valeur comptable totale de la participation (y compris écarts d’acquisition) fait l’objet d’un test de dépréciation selon les dispositions prévues par la norme IAS 36 – Dépréciation d’actifs.

Exception à la méthode de mise en équivalence

Lorsque la participation est détenue par un organisme de capital-risque, un fonds de placement, une société d'investissement à capital variable ou une entité similaire telle qu'un fonds d'investissement d'actifs d'assurance, l’investisseur peut choisir de ne pas comptabiliser sa participation selon la méthode de la mise en équivalence. En effet, IAS 28 révisée autorise, dans ce cas, l'investisseur à comptabiliser sa participation à la juste valeur (avec constatation des variations de juste valeur en résultat) conformément à IAS 39.

Ces participations sont dès lors classées dans le poste « Actifs financiers à la juste valeur par résultat ».

 

3.2.3. Participations dans des activités conjointes :

 

Définition : Une activité conjointe est un partenariat dans lequel les parties qui exercent un contrôle conjoint sur l’entité ont des droits directs sur les actifs, et des obligations au titre des passifs, relatifs à celle-ci.

 

Mode de comptabilisation des activités conjointes : Une participation dans une entreprise conjointe est comptabilisée en intégrant l’ensemble des intérêts détenus dans l’activité commune, c'est-à-dire sa quote-part dans chacun des actifs et des passifs et éléments du résultat auquel il a droit. Ces intérêts sont ventilés en fonction de leur nature sur les différents postes du bilan consolidé, du compte de résultat consolidé et de l’état du résultat net et des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres.

Pour rappel, avant l’entrée en vigueur des nouvelles normes de consolidation, les entreprises sous contrôle conjoint étaient consolidées par intégration proportionnelle.

 

3.3. Règles de consolidation. — Les états financiers consolidés sont établis en utilisant des méthodes comptables uniformes pour des transactions similaires dans des circonstances semblables. Les retraitements significatifs nécessaires à l’harmonisation des méthodes d’évaluation des sociétés consolidées sont effectués.

 

3.3.1. Élimination des opérations réciproques : L’effet des opérations internes au groupe sur le bilan et le compte de résultat consolidés a été éliminé. Les dividendes et les plus ou moins-values de cessions d’actifs entre les entreprises intégrées sont également éliminés. Le cas échéant, les moins-values de cession d’actifs qui traduisent une dépréciation effective sont maintenues.

 

3.3.2. Date de clôture de l’exercice des entités consolidées : Les entités incluses dans le périmètre de consolidation ont leur exercice comptable qui se clôt au 31 décembre.

 

 

Note 4. Principes comptables et méthodes d’évaluation

 

4.1. Actifs et passifs financiers

4.1.1. Prêts et créances : Le poste « Prêts et créances » inclut les prêts et créances consentis aux établissements de crédit et à la clientèle ainsi que certains titres non cotés sur un marché actif (voir note 4.1.2).

Les prêts et créances sont enregistrés initialement à leur juste valeur augmentée des coûts directement liés à l’émission et diminuée de produits directement attribuables à l’émission. Lors des arrêtés ultérieurs, ils sont évalués au coût amorti selon la méthode du taux d’intérêt effectif (TIE).

Le TIE est le taux qui actualise les flux de trésorerie futurs à la valeur initiale du prêt. Ce taux inclut les décotes, constatées lorsque les prêts sont octroyés à des conditions inférieures aux conditions de marché, ainsi que les produits et coûts de transaction directement liés à l’émission des prêts et analysés comme un ajustement du rendement effectif du prêt. Aucun coût interne n’est pris en compte dans le calcul du coût amorti.

Lorsque les prêts sont octroyés à des conditions inférieures aux conditions de marché, une décote correspondant à l’écart entre la valeur nominale du prêt et la somme des flux de trésorerie futurs, actualisés au taux de marché est comptabilisée en diminution de la valeur nominale du prêt. Le taux de marché est le taux qui est pratiqué par la grande majorité des établissements de la place à un moment donné, pour des instruments et des contreparties ayant des caractéristiques similaires.

En cas de restructuration suite à un événement générateur de pertes selon IAS 39, le prêt est considéré comme un encours déprécié et fait l’objet d’une décote d’un montant égal à l’écart entre l’actualisation des flux contractuels initialement attendus et l’actualisation des flux futurs attendus de capital et d’intérêt suite à la restructuration. Le taux d’actualisation retenu est le taux d’intérêt effectif initial. Cette décote est inscrite au résultat dans le poste « Coût du risque » et au bilan en diminution de l’encours correspondant. Elle est rapportée au compte de résultat dans la marge d’intérêt selon un mode actuariel sur la durée du prêt. Le prêt restructuré est réinscrit en encours sain sur jugement d’expert lorsqu’il n’y a plus d’incertitude sur la capacité de l’emprunteur à honorer ses engagements.

Les coûts externes consistent essentiellement en commissions versées à des tiers dans le cadre de la mise en place des prêts. Ils sont essentiellement constitués des commissions versées aux apporteurs d’affaires.

Les produits directement attribuables à l’émission des nouveaux prêts sont principalement composés des frais de dossier facturés aux clients, des refacturations de coûts et des commissions d’engagement de financement (s’il est plus probable qu’improbable que le prêt se dénoue). Les commissions perçues sur des engagements de financement qui ne donneront pas lieu à tirage sont étalées de manière linéaire sur la durée de l’engagement.

Les charges et produits relatifs à des prêts d’une durée initiale inférieure à un an sont étalés prorata temporissans recalcul du TIE. Pour les prêts à taux variable ou révisable, le TIE est recalculé à chaque refixation du taux.

 

4.1.2. Titres : À l’actif, les titres sont classés selon les quatre catégories définies par la norme IAS 39 :

— actifs financiers à la juste valeur par résultat ;

— actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance ;

— prêts et créances ;

— actifs financiers disponibles à la vente.

 

Actifs financiers à la juste valeur par résultat. — Cette catégorie comprend :

— les actifs financiers détenus à des fins de transaction, c’est-à-dire acquis ou émis dès l’origine avec l’intention de les revendre à brève échéance ; et

— les actifs financiers que le groupe a choisi de comptabiliser dès l’origine à la juste valeur par résultat, en application de l’option offerte par la norme IAS 39.

Les conditions d’application de cette option sont décrites dans la note 4.1.4 « Actifs et passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option ».

Ces actifs sont évalués à leur juste valeur en date de comptabilisation initiale comme en date d’arrêté. Les variations de juste valeur de la période, les intérêts, dividendes, gains ou pertes de cessions sur ces instruments sont enregistrés dans le poste « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat ».

 

Actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance. — Le Groupe Banque Populaire Atlantique ne détient pas d’actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance.

 

Prêts et créances. — Le portefeuille de « Prêts et créances » enregistre les actifs financiers non dérivés à revenu fixe ou déterminable qui ne sont pas traités sur un marché actif. Ces actifs ne doivent par ailleurs pas être exposés à un risque de pertes substantielles non lié à la détérioration du risque de crédit.

Certains titres peuvent être classés dans cette catégorie lorsqu’ils ne sont pas cotés sur un marché actif. Ils sont initialement comptabilisés à leur juste valeur augmentée des coûts de transaction et diminuée des produits de transaction. Ils suivent dès lors les règles de comptabilisation, d’évaluation et de dépréciation des prêts et créances.

Lorsqu’un actif financier enregistré en prêts et créances est cédé avant son échéance, le résultat de cession est enregistré dans le poste « Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente ».

 

Actifs financiers disponibles à la vente. — Cette catégorie comprend les actifs financiers qui ne relèvent pas des portefeuilles précédents.

Les actifs financiers disponibles à la vente sont initialement comptabilisés pour leur juste valeur augmentée des frais de transaction.

En date d’arrêté, ils sont évalués à leur juste valeur et les variations de juste valeur sont enregistrées en gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres (sauf pour les actifs monétaires en devises, pour lesquels les variations de juste valeur pour la composante change affectent le résultat). Les principes de détermination de la juste valeur sont décrits en note 4.1.6.

En cas de cession, ces variations de juste valeur sont transférées en résultat.

Les revenus courus ou acquis sur les titres à revenu fixe sont enregistrés dans le poste « Produits d’intérêts et assimilés ». Les revenus des titres à revenu variable sont enregistrés dans le poste « Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente ».

 

Date d’enregistrement des titres. — Les titres sont inscrits au bilan à la date de règlement-livraison.

 

Règles appliquées en cas de cession partielle. — En cas de cession partielle d’une ligne de titres, la méthode « premier entré, premier sorti » est retenue.

 

4.1.3. Instruments de dettes et de capitaux propres émis : Les instruments financiers émis sont qualifiés d’instruments de dettes ou de capitaux propres selon qu’il existe ou non une obligation contractuelle pour l’émetteur de remettre des liquidités ou un autre actif financier ou encore d’échanger des instruments dans des conditions potentiellement défavorables. Cette obligation doit résulter de clauses et de conditions propres au contrat et pas seulement de contraintes purement économiques.

Par ailleurs, lorsqu’un instrument est qualifié de capitaux propres :

— sa rémunération est traitée comme un dividende, et affecte donc les capitaux propres, tout comme les impôts liés à cette rémunération ;

— l’instrument ne peut être un sous-jacent éligible à la comptabilité de couverture ;

— si l’émission est en devises, elle est figée à sa valeur historique résultant de sa conversion en euros à sa date initiale d’inscription en capitaux propres.

Enfin, lorsque ces instruments sont émis par une filiale, ils sont présentés parmi les « participations ne donnant pas le contrôle ». Lorsque leur rémunération est à caractère cumulatif, elle est imputée sur le « résultat part du groupe », pour venir augmenter le résultat des « participations ne donnant pas le contrôle ». En revanche, lorsque leur rémunération n’a pas de caractère cumulatif, elle est prélevée sur les réserves consolidées « part du groupe ».

 

Passifs financiers à la juste valeur par résultat. — Il s’agit des passifs financiers détenus à des fins de transaction ou classés dans cette catégorie de façon volontaire dès leur comptabilisation initiale en application de l’option ouverte par la norme IAS 39. Les conditions d’application de cette option sont décrites dans la note 4.1.4 « Actifs et passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option ».

Ces passifs sont évalués à leur juste valeur en date de comptabilisation initiale comme en date d’arrêté. Les variations de juste valeur de la période, les intérêts, gains ou pertes liés à ces instruments sont enregistrés dans le poste « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat ».

— Dettes émises : Les dettes émises (qui ne sont pas classées comme des passifs financiers évalués à la juste valeur par résultat ni comme des capitaux propres) sont initialement comptabilisées à leur juste valeur diminuée des frais de transaction, et sont évaluées en date de clôture selon la méthode du coût amorti en utilisant la méthode du TIE.

Ces instruments sont enregistrés au bilan en dettes envers les établissements de crédit, dettes envers la clientèle et dettes représentées par un titre.

— Dettes subordonnées : Les dettes subordonnées se distinguent des créances ou des obligations émises en raison du remboursement qui n’interviendra qu’après le désintéressement de tous les créanciers privilégiés ou chirographaires, mais avant le remboursement des prêts et titres participatifs et des titres supersubordonnés.

Les dettes subordonnées que l’émetteur est tenu de rembourser sont classées en dettes et initialement comptabilisées à leur juste valeur diminuée des frais de transaction, et sont évaluées en date de clôture selon la méthode du coût amorti en utilisant la méthode du TIE.

— Parts sociales : L’interprétation IFRIC 2, consacrée au traitement des parts sociales et instruments assimilés des entités coopératives, précise les dispositions de la norme IAS 32, en rappelant que le droit contractuel d’un membre de demander le remboursement de ses parts ne crée pas automatiquement une obligation pour l’émetteur. La classification comptable est dès lors déterminée après examen des conditions contractuelles.

Selon cette interprétation, les parts de membres sont des capitaux propres si l’entité dispose d’un droit inconditionnel de refuser le remboursement ou s’il existe des dispositions légales ou statutaires interdisant ou limitant fortement le remboursement.

En raison des dispositions statutaires existantes, relatives en particulier au niveau de capital minimum, les parts sociales émises par les entités concernées dans le groupe sont classées en capitaux propres.

 

4.1.4. Actifs et passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option : L’amendement de la norme IAS 39 adopté par l’Union européenne le 15 novembre 2005 permet, lors de la comptabilisation initiale, de désigner des actifs et passifs financiers comme devant être comptabilisés à la juste valeur par résultat, ce choix étant irrévocable.

Le respect des conditions fixées par la norme doit être vérifié préalablement à toute inscription d’un instrument en option juste valeur.

L’application de cette option est en effet réservée aux situations suivantes :

Élimination ou réduction significative d’un décalage de traitement comptable

L’application de l’option permet d’éliminer les distorsions découlant de règles de valorisation différentes appliquées à des instruments gérés dans le cadre d’une même stratégie.

Alignement du traitement comptable sur la gestion et la mesure de performance

L’option s’applique dans le cas d’un groupe d’actifs et/ou de passifs géré et évalué à la juste valeur, à condition que cette gestion repose sur une politique de gestion des risques ou une stratégie d’investissement documentée et que le reporting interne s’appuie sur une mesure en juste valeur.

 

— Instruments financiers composés comportant un ou plusieurs dérivés incorporés

Un dérivé incorporé est la composante d’un contrat « hybride », financier ou non, qui répond à la définition d’un produit dérivé. Il doit être extrait du contrat hôte et comptabilisé séparément dès lors que l’instrument hybride n’est pas évalué en juste valeur par résultat et que les caractéristiques économiques et les risques associés du dérivé incorporé ne sont pas étroitement liés au contrat hôte.

L’application de l’option juste valeur est possible dans le cas où le dérivé incorporé modifie substantiellement les flux du contrat hôte et que la comptabilisation séparée du dérivé incorporé n’est pas spécifiquement interdite par la norme IAS 39 (exemple d’une option de remboursement incorporée dans un instrument de dette). L’option permet d’évaluer l’instrument à la juste valeur dans son intégralité, ce qui permet de ne pas extraire ni comptabiliser ni évaluer séparément le dérivé incorporé.

 

4.1.5. Instruments dérivés et comptabilité de couverture : Un dérivé est un instrument financier ou un autre contrat qui présente les trois caractéristiques suivantes :

— sa valeur fluctue en fonction de l’évolution d’un taux d’intérêt, du prix d’un instrument financier, du prix d’une marchandise, d’un cours de change, d’un indice de prix ou de cours, d’une notation de crédit ou d’un indice de crédit, ou d’une autre variable, à condition que dans le cas d’une variable non-financière, la variable ne soit pas spécifique à une des parties au contrat ;

— il ne requiert aucun placement net initial ou un placement net initial inférieur à celui qui serait nécessaire pour d’autres types de contrats dont on pourrait attendre des réactions similaires aux évolutions des conditions du marché ;

— il est réglé à une date future.

Tous les instruments financiers dérivés sont comptabilisés au bilan en date de négociation pour leur juste valeur à l’origine de l’opération. À chaque arrêté comptable, ils sont évalués à leur juste valeur quelle que soit l’intention de gestion qui préside à leur détention (transaction ou couverture).

À l’exception des dérivés qualifiés comptablement de couverture de flux de trésorerie ou d’investissement net libellé en devises, les variations de juste valeur sont comptabilisées au compte de résultat de la période.

Les instruments financiers dérivés sont classés en deux catégories :

 

— Dérivés de transaction : Les dérivés de transaction sont inscrits au bilan en « Actifs financiers à la juste valeur par résultat » et en « Passifs financiers à la juste valeur par résultat ». Les gains et pertes réalisés et latents sont portés au compte de résultat dans le poste « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat ».

 

— Dérivés de couverture : Afin de pouvoir qualifier comptablement un instrument dérivé d’instrument de couverture, il est nécessaire de documenter la relation de couverture dès l’initiation (stratégie de couverture, nature du risque couvert, désignation et caractéristiques de l’élément couvert et de l’instrument de couverture). Par ailleurs, l’efficacité de la couverture doit être démontrée à l’origine et vérifiée rétrospectivement.

Les dérivés conclus dans le cadre de relations de couverture sont désignés en fonction de l’objectif poursuivi.

 

— Couverture de juste valeur : La couverture de juste valeur a pour objectif de réduire le risque de variation de juste valeur d’un actif ou d’un passif du bilan ou d’un engagement ferme (notamment, couverture du risque de taux des actifs et passifs à taux fixe).

La réévaluation du dérivé est inscrite en résultat symétriquement à la réévaluation de l’élément couvert, et ce à hauteur du risque couvert. L’éventuelle inefficacité de la couverture est comptabilisée au compte de résultat dans le poste « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat ».

Les intérêts courus du dérivé de couverture sont portés au compte de résultat symétriquement aux intérêts courus de l’élément couvert.

S’agissant de la couverture d’un actif ou d’un passif identifié, la réévaluation de la composante couverte est présentée au bilan dans le même poste que l’élément couvert.

L’inefficacité relative à la valorisation en bi-courbe des dérivés collatéralisés est prise en compte dans les calculs d’efficacité.

En cas d’interruption de la relation de couverture (décision de gestion, non-respect des critères d’efficacité ou vente de l’élément couvert avant échéance), le dérivé de couverture est transféré en portefeuille de transaction. Le montant de la réévaluation inscrit au bilan au titre de l’élément couvert est amorti sur la durée de vie résiduelle de la couverture initiale. Si l’élément couvert est vendu avant l’échéance ou remboursé par anticipation, le montant cumulé de la réévaluation est inscrit au compte de résultat de la période.

 

— Couverture de flux de trésorerie : Les opérations de couverture de flux de trésorerie ont pour objectif la couverture d’éléments exposés aux variations de flux de trésorerie imputables à un risque associé à un élément de bilan ou à une transaction future (couverture du risque de taux sur actifs et passifs à taux variable, couverture de conditions sur des transactions futures (taux fixes futurs, prix futurs, change, etc.).

La partie efficace des variations de juste valeur du dérivé est inscrite sur une ligne spécifique des « Gains ou pertes comptabilisés directement en capitaux propres », la partie inefficace est comptabilisée au compte de résultat dans le poste « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat ».

Les intérêts courus du dérivé de couverture sont portés au compte de résultat dans la marge d’intérêt, symétriquement aux intérêts courus de l’élément couvert.

Les instruments couverts restent comptabilisés selon les règles applicables à leur catégorie comptable.

En cas d’interruption de la relation de couverture (non-respect des critères d’efficacité ou vente du dérivé ou disparition de l’élément couvert), les montants cumulés inscrits en capitaux propres sont transférés au fur et à mesure en résultat lorsque la transaction couverte affecte elle-même le résultat ou rapportés immédiatement en résultat en cas de disparition de l’élément couvert.

 

— Cas particuliers de couverture de portefeuilles (macrocouverture) : Documentation en couverture de flux de trésorerie

Le Groupe Banque Populaire Atlantique documente sa macrocouverture du risque de taux d’intérêt en couverture de flux de trésorerie (couverture de portefeuilles de prêts ou d’emprunts).

Dans ce cas, les portefeuilles d’encours pouvant être couverts s’apprécient, pour chaque bande de maturité, en retenant :

des actifs et passifs à taux variable ; l’entité supporte en effet un risque de variabilité des flux futurs de trésorerie sur les actifs ou les passifs à taux variable dans la mesure où elle ne connaît pas le niveau des prochains fixings ;

des transactions futures dont le caractère peut être jugé hautement probable (prévisions) : dans le cas d’une hypothèse d’encours constant, l’entité supporte un risque de variabilité des flux futurs de trésorerie sur un futur prêt à taux fixe dans la mesure où le niveau de taux auquel le futur prêt sera octroyé n’est pas connu ; de la même manière, l’entité peut considérer qu’elle supporte un risque de variabilité des flux futurs de trésorerie sur un refinancement qu’elle devra réaliser dans le marché.

La norme IAS 39 ne permet pas la désignation d’une position nette par bande de maturité. L’élément couvert est donc considéré comme étant équivalent à une quote-part d’un ou plusieurs portefeuilles d’instruments à taux variable identifiés (portion d’un encours d’emplois ou de ressources à taux variable) ; l’efficacité des couvertures est mesurée en constituant pour chaque bande de maturité un instrument hypothétique, dont les variations de juste valeur depuis l’origine sont comparées à celles des dérivés documentés en couverture.

Les caractéristiques de cet instrument modélisent celles de l’élément couvert. Le test d’efficacité est effectué en comparant les variations de valeur de l’instrument hypothétique et du dérivé de couverture. La méthode utilisée passe par la construction d’un échéancier avec bande de maturité.

L’efficacité de la couverture doit être démontrée de manière prospective et rétrospective.

Le test prospectif est vérifié si, pour chaque bande de maturité de l’échéancier cible, le montant nominal des éléments à couvrir est supérieur au montant notionnel des dérivés de couverture.

Le test rétrospectif permet de calculer l’efficacité rétrospective de la couverture mise en place aux différentes dates d’arrêté.

Dans ce cadre, à chaque arrêté, les variations de juste valeur pied de coupon des dérivés de couverture sont comparées avec celles des instruments hypothétiques. Le rapport de leurs variations respectives doit être compris entre 80 et 125 %.

Lors de la cession de l’instrument couvert ou si la transaction future n’est plus hautement probable, les gains ou pertes latents cumulés inscrits en capitaux propres sont transférés en résultat immédiatement.

Lors de l’arrêt de la relation de couverture, si l’élément couvert figure toujours au bilan, ou si sa survenance est toujours hautement probable, il est procédé à l’étalement linéaire des gains ou pertes latents cumulés inscrits en capitaux propres. Si le dérivé n’a pas été résilié, il est reclassé en dérivé de transaction et ses variations de juste valeur ultérieures seront enregistrées en résultat.

 

— Documentation en couverture de juste valeur : Le Groupe Banque Populaire Atlantique documente sa macrocouverture du risque de taux d’intérêt en couverture de juste valeur, en appliquant les dispositions de la norme IAS 39 telle qu’adoptée par l’Union européenne (dite carve-out).

La version de la norme IAS 39 adoptée par l’Union européenne ne reprend pas certaines dispositions concernant la comptabilité de couverture qui apparaissent incompatibles avec les stratégies de réduction du risque de taux d’intérêt global mises en œuvre par les banques européennes. Le carve-out de l’Union européenne permet en particulier de mettre en œuvre une comptabilité de couverture du risque de taux interbancaire associée aux opérations à taux fixe réalisées avec la clientèle (crédits, comptes d’épargne, dépôts à vue de la clientèle). Les instruments de macrocouverture utilisés par le groupe sont, pour l’essentiel, des swaps de taux simples désignés dès leur mise en place en couverture de juste valeur des ressources ou des emplois à taux fixe.

Le traitement comptable des dérivés de macrocouverture se fait selon les mêmes principes que ceux décrits précédemment dans le cadre de la microcouverture de juste valeur.

Dans le cas d’une relation de macrocouverture, la réévaluation de la composante couverte est portée globalement dans le poste « Écart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux », à l’actif du bilan en cas de couverture d’un portefeuille d’actifs financiers, au passif du bilan en cas de couverture d’un portefeuille de passifs financiers.

L’efficacité des couvertures est assurée lorsque les dérivés compensent le risque de taux du portefeuille de sous-jacents à taux fixe couverts. L’inefficacité relative à la valorisation en bi-courbe des dérivés collatéralisés est prise en compte.

Deux tests d’efficacité sont réalisés :

un test d’assiette : pour les swaps simples désignés de couverture dès leur mise en place, il est vérifié en date de désignation de la relation de couverture, de manière prospective, puis à chaque arrêté, de manière rétrospective, qu’il n’existe pas de sur-couverture ;

un test quantitatif : pour les autres swaps, la variation de juste valeur du swap réel doit compenser la variation de juste valeur d’un instrument hypothétique reflétant parfaitement la composante couverte du sous-jacent. Ces tests sont réalisés en date de désignation, de manière prospective, puis à chaque arrêté, de manière rétrospective.

En cas d’interruption de la relation de couverture, cet écart est amorti linéairement sur la durée de couverture initiale restant à courir si le sous-jacent couvert n’a pas été décomptabilisé. Il est constaté directement en résultat si les éléments couverts ne figurent plus au bilan. Les dérivés de macrocouverture peuvent notamment être déqualifiés lorsque le nominal des instruments couverts devient inférieur au notionnel des couvertures, du fait notamment des remboursements anticipés des prêts ou des retraits de dépôts.

 

4.1.6. Détermination de la juste valeur :

— Principes généraux : La juste valeur correspond au prix qui serait reçu pour la vente d’un actif ou payé pour le transfert d’un passif lors d’une transaction normale entre des participants de marché à la date d’évaluation.

Le groupe évalue la juste valeur d’un actif ou d’un passif à l’aide des hypothèses que les intervenants du marché utiliseraient pour fixer le prix de l’actif ou du passif. Parmi ces hypothèses, figurent notamment pour les dérivés, une évaluation du risque de contrepartie (ou CVA – Credit Valuation Adjustement) et du risque de non-exécution (DVA - Debit Valuation Adjustement). Le groupe a fait évoluer ses paramètres de valorisation de la CVA et de la DVA au cours de l’exercice 2014. L’évaluation de ces ajustements de valorisation se fonde dorénavant sur des paramètres de marché. Cette évolution a généré un impact de – 725 milliers d’euros sur le résultat du groupe.

Par ailleurs, les valorisations des dérivés traités avec une contrepartie membre du mécanisme de solidarité du Groupe BPCE (cf. note 1.2.) ne font pas l’objet de calcul de CVA ni de DVA dans les comptes du groupe.

 

— Juste valeur en date de comptabilisation initiale : Pour la majorité des transactions conclues par le groupe, le prix de négociation des opérations (c’est-à-dire la valeur de la contrepartie versée ou reçue) donne la meilleure évaluation de la juste valeur de l’opération en date de comptabilisation initiale. Si tel n’est pas le cas, le groupe ajuste le prix de transaction.

 

Hiérarchie de la juste valeur :

Juste valeur de niveau 1 et notion de marche actif

Pour les instruments financiers, les prix cotés sur un marché actif (« juste valeur de niveau 1 ») constituent l’indication la plus fiable de la juste valeur. Dans la mesure où de tels prix existent, ils doivent être utilisés sans ajustement pour évaluer la juste valeur.

Un marché actif est un marché sur lequel ont lieu des transactions sur l’actif ou le passif selon une fréquence et un volume suffisants.

La baisse du niveau d’activité du marché peut être révélée par des indicateurs tels que :

une baisse sensible du marché primaire pour l’actif ou le passif financier concerné (ou pour des instruments similaires) ;

une baisse significative du volume des transactions ;

une faible fréquence de mise à jour des cotations ;

une forte dispersion des prix disponibles dans le temps entre les différents intervenants de marché ;

une perte de la corrélation avec des indices qui présentaient auparavant une corrélation élevée avec la juste valeur de l’actif ou du passif ;

une hausse significative des cours ou des primes de risque de liquidité implicites, des rendements ou des indicateurs de performance (par exemple des probabilités de défaut et des espérances de pertes implicites) par rapport à l’estimation que fait le groupe des flux de trésorerie attendus, compte tenu de toutes les données de marché disponibles au sujet du risque de crédit ou du risque de non-exécution relatif à l’actif ou au passif ;

des écarts très importants entre le prix vendeur (bid) et le prix acheteur (ask) (fourchette très large).

 

Instruments valorisés à partir de prix cotés (non ajustés) sur un marché actif (niveau 1) : Il s’agit essentiellement d’actions, d’obligations d’Etat ou de grandes entreprises, de certains dérivés traités sur des marchés organisés (par exemple, des options standards sur indices CAC 40 ou Eurostoxx).

Par ailleurs, pour les OPCVM, la juste valeur sera considérée comme de niveau 1 si la valeur liquidative est quotidienne, et s’il s’agit d’une valeur sur laquelle il est possible de passer un ordre.

 

Juste valeur de niveau 2 : En cas d’absence de cotation sur un marché actif, la juste valeur peut être déterminée par une méthodologie appropriée, conforme aux méthodes d’évaluation communément admises sur les marchés financiers, favorisant les paramètres de valorisation observables sur les marchés (« juste valeur de niveau 2 »).

Si l’actif ou le passif a une échéance spécifiée (contractuelle), une donnée d’entrée de niveau 2 doit être observable pour la quasi-totalité de la durée de l’actif ou du passif. Les données d’entrée de niveau 2 comprennent notamment :

les cours sur des marchés, actifs ou non, pour des actifs ou des passifs similaires ;

les données d’entrée autres que les cours du marché qui sont observables pour l’actif ou le passif, par exemple :

les taux d’intérêt et les courbes de taux observables aux intervalles usuels,

les volatilités implicites,

les « spreads » de crédit ;

les données d’entrée corroborées par le marché, c’est-à-dire qui sont obtenues principalement à partir de données de marché observables ou corroborées au moyen de telles données, par corrélation ou autrement.

 

Instruments valorisés à partir de modèles reconnus et faisant appel à des paramètres directement ou indirectement observables (niveau 2)

Instruments dérivés de niveau 2

Seront en particulier classés dans cette catégorie :

les swaps de taux standards ou CMS ;

les accords de taux futurs (FRA) ;

les swaptions standards ;

les caps et floors standards ;

les achats et ventes à terme de devises liquides ;

les swaps et options de change sur devises liquides ;

les dérivés de crédit liquides sur un émetteur particulier (single name) ou sur indices Itraax, Iboxx...

 

Instruments non dérivés de niveau 2 : Certains instruments financiers complexes et / ou d’échéance longue sont valorisés avec un modèle reconnu et utilisent des paramètres de marché calibrés à partir de données observables (telles que les courbes de taux, les nappes de volatilité implicite des options), de données résultant de consensus de marché ou à partir de marchés actifs de gré à gré.

 

Pour l’ensemble de ces instruments, le caractère observable du paramètre a pu être démontré. Au plan méthodologique, l’observabilité des paramètres est fondée sur quatre conditions indissociables :

le paramètre provient de sources externes (via un contributeur reconnu) ;

le paramètre est alimenté périodiquement ;

le paramètre est représentatif de transactions récentes ;

les caractéristiques du paramètre sont identiques à celles de la transaction.

La marge dégagée lors de la négociation de ces instruments financiers est immédiatement comptabilisée en résultat.

 

Figurent notamment en niveau 2 :

les titres non cotés sur un marché actif dont la juste valeur est déterminée à partir de données de marché observables (ex : utilisation de données de marché issues de sociétés comparables cotées ou méthode de multiple de résultats) ;

les parts d’OPCVM dont la valeur liquidative n’est pas calculée et communiquée quotidiennement, mais qui fait l’objet de publications régulières ou pour lesquelles on peut observer des transactions récentes;

les dettes émises valorisées à la juste valeur sur option (uniquement à compléter si concerné, et dans ce cas, donner des éléments sur la valorisation de la composante risque émetteur, et préciser, en cas de modification du mode de calcul de la composante risque émetteur, les raisons de cette modification et ses impacts).

 

Juste valeur de niveau 3 : Enfin, s’il n’existe pas suffisamment de données observables sur les marchés, la juste valeur peut être déterminée par une méthodologie de valorisation reposant sur des modèles internes (« juste valeur de niveau 3 ») utilisant des données non observables. Le modèle retenu doit être calibré périodiquement en rapprochant ses résultats des prix de transactions récentes.

 

Instruments de gré à gré valorisés à partir de modèles peu répandus ou utilisant une part significative de paramètres non observables (niveau 3)

Lorsque les valorisations obtenues ne peuvent s’appuyer sur des paramètres observables ou sur des modèles reconnus comme des standards de place, la valorisation obtenue sera considérée comme non observable.

Les instruments valorisés à partir de modèles spécifiques ou utilisant des paramètres non observables incluent plus particulièrement :

— les actions non cotées, ayant généralement la nature de « participations » : BPCE, Crédit

certains OPCVM, lorsque la valeur liquidative est une valeur indicative (en cas d'illiquidité, en cas de liquidation…) et qu'il n'existe pas de prix pour étayer cette valeur ;

— les FCPR : la valeur liquidative est fréquemment une valeur indicative puisqu’il n’est souvent pas possible de sortir ;

— des produits structurés action multi-sous-jacents, d’option sur fonds, des produits hybrides de taux, des swaps de titrisation, de dérivés de crédit structurés, de produits optionnels de taux ;

 

Cas particuliers :

Juste valeur des titres de BPCE : La valeur des titres de l’organe central, classées en titres de participation disponibles à la vente, a été déterminée en calculant un actif net réévalué qui intègre la réévaluation des principales filiales de BPCE.

Les principales filiales de BPCE sont valorisées à partir de prévisions pluriannuelles actualisées des flux de dividendes attendus (Dividend Discount Model). Les prévisions des flux de dividendes attendus s’appuient sur les plans d’affaires issus des plans stratégiques des entités concernées et sur des paramètres techniques de niveau de risque, de taux de marge et de niveau de croissance jugés raisonnables. Des contraintes prudentielles individuelles applicables aux activités concernées ont été prises en considération dans l’exercice de valorisation.

L’actif net réévalué de BPCE intègre les actifs incorporels détenus par BPCE, qui ont fait l’objet d’un exercice de valorisation par un expert indépendant, ainsi que les charges de structure de l’organe central.

Cette juste valeur est classée au niveau 3 de la hiérarchie.

— Juste valeur du portefeuille de crédits à la clientèle de détail

La juste valeur des crédits est déterminée à partir de modèles internes de valorisation consistant à actualiser les flux futurs recouvrables de capital et d’intérêt sur la durée restant à courir. Sauf cas particulier, seule la composante taux d’intérêt est réévaluée, la marge de crédit étant figée à l’origine et non réévaluée par la suite. Les options de remboursement anticipé sont prises en compte sous forme d’un ajustement du profil d’amortissement des prêts.

— Juste valeur des autres crédits

La juste valeur des crédits est déterminée à partir de modèles internes de valorisation consistant à actualiser les flux futurs recouvrables de capital et d’intérêt sur la durée restant à courir.

La composante taux d’intérêt est ainsi réévaluée, ainsi que la composante risque de crédit lorsque cette dernière est une donnée observable utilisée par les gestionnaires de cette clientèle ou les opérateurs de marché. À défaut, comme pour la clientèle de détail, la composante risque de crédit est figée à l’origine et non réévaluée par la suite. Les options de remboursement anticipé sont prises en compte sous forme d’un ajustement du profil d’amortissement des prêts.

— Juste valeur des dettes

Pour les dettes à taux fixe envers les établissements de crédit et la clientèle de durée supérieure à un an, la juste valeur est présumée correspondre à la valeur actualisée des flux futurs au taux d’intérêt observé à la date de clôture. Le spread de crédit propre n’est pas pris en compte.

 

4.1.7. Dépréciation des actifs financiers

— Dépréciation des titres : Les titres autres que ceux classés en portefeuille d’actifs financiers à la juste valeur par résultat sont dépréciés individuellement dès lors qu’il existe un indice objectif de dépréciation résultant d’un ou de plusieurs événements générateurs de pertes intervenus après la comptabilisation initiale de l’actif et que ces événements ont un impact sur les flux de trésorerie futurs estimés de l’actif financier qui peut être estimé de façon fiable.

Les règles de dépréciation sont différentes selon que les titres sont des instruments de capitaux propres ou des instruments de dettes.

Pour les instruments de capitaux propres, une baisse durable ou une diminution significative de la valeur constituent des indicateurs objectifs de dépréciation.

Le groupe considère qu’une baisse de plus de 50 % ou depuis plus de 36 mois de la valeur d’un titre par rapport à son coût historique caractérise un indicateur objectif de dépréciation durable se traduisant par la constatation d’une dépréciation en résultat.

Ces critères de dépréciations sont, par ailleurs, complétés par l’examen ligne à ligne des actifs subissant une baisse de plus de 30 % ou depuis plus de 6 mois de leur valeur par rapport à leur coût historique ou en cas d’événements susceptibles de caractériser un déclin significatif ou prolongé. Une charge de dépréciation est enregistrée au compte de résultat si le groupe estime que la valeur de l’actif ne pourra être recouvrée en totalité.

Pour les instruments de capitaux propres non cotés, une analyse qualitative de leur situation est effectuée.

La dépréciation des instruments de capitaux propres est irréversible et ne peut être reprise par résultat. Les pertes sont inscrites dans le poste « Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente ». Les gains latents subséquents à une dépréciation sont différés en « Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres » jusqu’à la cession des titres.

Les indicateurs de dépréciation utilisés pour les titres de dettes sont, quel que soit leur portefeuille de destination, identiques à ceux retenus dans l’appréciation sur base individuelle du risque avéré des prêts et créances. Pour les titres supersubordonnés à durée indéterminée (TSSDI), une attention particulière est également portée lorsque l’émetteur peut, sous certaines conditions, ne pas payer le coupon ou proroger l’émission au-delà de la date de remboursement prévue.

La dépréciation des instruments de dettes peut être reprise par résultat en cas d’amélioration de la situation de l’émetteur. Ces dépréciations et reprises sont inscrites dans le poste « Coût du risque ».

 

— Dépréciation des prêts et créances : La norme IAS 39 définit les modalités de calcul et de comptabilisation des pertes de valeur constatées sur les prêts.

Une créance est dépréciée si les deux conditions suivantes sont réunies :

— il existe des indices objectifs de dépréciation sur base individuelle ou sur base de portefeuilles : il s’agit « d’événements déclenchant » ou « événements de pertes » qui identifient un risque de contrepartie et qui interviennent après la comptabilisation initiale des prêts concernés. Au niveau individuel, les critères d’appréciation du caractère avéré d’un risque de crédit incluent l’existence d’impayés depuis plus de trois mois (six mois en matière immobilière et neuf mois pour les créances sur les collectivités territoriales) ou, indépendamment de l’existence d’un impayé, l’existence d’un risque avéré de crédit ou de procédures contentieuses ;

— ces événements entraînent la constatation de pertes avérées (incurredlosses).

 

Les dépréciations sont déterminées par différence entre le coût amorti et le montant recouvrable, c’est-à-dire, la valeur actualisée des flux futurs estimés recouvrables en tenant compte de l’effet des garanties. Pour les actifs à court terme (durée inférieure à un an), il n’est pas fait recours à l’actualisation des flux futurs. La dépréciation se détermine de manière globale sans distinction entre intérêts et capital. Les pertes probables relatives aux engagements hors bilan sont prises en compte au travers de provisions comptabilisées au passif du bilan.

Deux types de dépréciations sont enregistrés en coût du risque :

— les dépréciations sur base individuelle ;

— les dépréciations sur base de portefeuilles.

 

— Dépréciation sur base individuelle : Elles se calculent sur la base d’échéanciers, déterminés selon les historiques de recouvrement constatés par catégorie de créances. Les garanties sont prises en compte pour déterminer le montant des dépréciations et, lorsqu’une garantie couvre intégralement le risque de défaut, l’encours n’est pas déprécié.

 

— Dépréciation sur base de portefeuilles : Les dépréciations sur base de portefeuilles couvrent les encours non dépréciés au niveau individuel. Conformément à la norme IAS 39, ces derniers sont regroupés dans des portefeuilles de risques homogènes qui sont soumis collectivement à un test de dépréciation.

Les encours des Banques Populaires et des Caisses d’Epargne sont regroupés en ensembles homogènes en termes de sensibilité à l’évolution du risque sur la base du système de notation interne du groupe. Les portefeuilles soumis au test de dépréciation sont ceux relatifs aux contreparties dont la notation s’est significativement dégradée depuis l’octroi et qui sont de ce fait considérés comme sensibles. Ces encours font l’objet d’une dépréciation, bien que le risque de crédit ne puisse être individuellement alloué aux différentes contreparties composant ces portefeuilles et dans la mesure où les encours concernés présentent collectivement une indication objective de perte de valeur.

Le montant de la dépréciation est déterminé en fonction de données historiques sur les probabilités de défaut à maturité et les pertes attendues, ajustées si nécessaire pour tenir compte des circonstances prévalant à la date de l’arrêté.

Cette approche est éventuellement complétée d’une analyse sectorielle ou géographique, reposant généralement sur une appréciation « à dire d’expert » considérant une combinaison de facteurs économiques intrinsèques à la population analysée. La dépréciation sur base de portefeuilles est déterminée sur la base des pertes attendues à maturité sur l’assiette ainsi déterminée.

 

4.1.8. Reclassements d’actifs financiers : Plusieurs reclassements sont autorisés :

— Reclassements autorisés antérieurement aux amendements des normes IAS 39 et IFRS 7 adoptés par l’Union européenne le 15 octobre 2008

Figurent notamment parmi ces reclassements, les reclassements d’actifs financiers disponibles à la vente vers la catégorie « Actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance ».

Tout titre à revenu fixe répondant à la définition des « Titres détenus jusqu’à l’échéance » ayant une maturité définie, peut faire l’objet d’un reclassement dès lors que le groupe modifie son intention de gestion et décide de détenir ce titre jusqu’à son échéance. Le groupe doit par ailleurs avoir la capacité de cette détention jusqu’à maturité.

— Reclassements autorisés depuis l’amendement des normes IAS 39 et IFRS 7 adoptées par l’Union européenne le 15 octobre 2008

Ce texte définit les modalités des reclassements vers d’autres catégories d’actifs financiers non dérivés à la juste valeur (à l’exception de ceux inscrits en juste valeur sur option) :

— reclassement de titres de transaction vers les catégories « Actifs financiers disponibles à la vente » ou « Actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance ».

Tout actif financier non dérivé peut faire l’objet d’un reclassement dès lors que le groupe est en mesure de démontrer l’existence de « circonstances rares » ayant motivé ce reclassement. L’IASB a, pour mémoire, qualifié la crise financière du second semestre 2008 de « circonstance rare ».

Seuls les titres à revenu fixe ou déterminable peuvent faire l’objet d’un reclassement vers la catégorie « Actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance ». L’établissement doit par ailleurs avoir l’intention et la capacité de détenir ces titres jusqu’à maturité. Les titres inscrits dans cette catégorie ne peuvent être couverts contre le risque de taux d’intérêt ;

— reclassement de titres de transaction ou de titres disponibles à la vente vers la catégorie « Prêts et créances ».

Tout actif financier non dérivé répondant à la définition de « Prêts et créances » et, en particulier, tout titre à revenu fixe non coté sur un marché actif, peut faire l’objet d’un reclassement dès lors que le groupe modifie son intention de gestion et décide de détenir ce titre sur un futur prévisible ou à maturité. Le groupe doit par ailleurs avoir la capacité de cette détention à moyen ou long terme.

Les reclassements sont réalisés à la juste valeur à la date du reclassement, cette valeur devenant le nouveau coût amorti pour les instruments transférés vers des catégories évaluées au coût amorti.

Un nouveau « taux d’intérêt effectif » (TIE) est alors calculé à la date du reclassement afin de faire converger ce nouveau coût amorti vers la valeur de remboursement, ce qui revient à considérer que le titre a été reclassé avec une décote.

Pour les titres auparavant inscrits parmi les actifs financiers disponibles à la vente, l’étalement de la nouvelle décote sur la durée de vie résiduelle du titre sera généralement compensé par l’amortissement de la perte latente figée en gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres à la date du reclassement et reprise sur base actuarielle au compte de résultat.

En cas de dépréciation postérieure à la date de reclassement d’un titre auparavant inscrit parmi les actifs financiers disponibles à la vente, la perte latente figée en gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres à la date du reclassement est reprise immédiatement en compte de résultat.

 

4.1.9. Décomptabilisation d’actifs ou de passifs financiers : Un actif financier (ou un groupe d’actifs similaires) est décomptabilisé lorsque les droits contractuels aux flux futurs de trésorerie de l’actif ont expiré ou lorsque ces droits contractuels ainsi que la quasi-totalité des risques et avantages liés à la propriété de cet actif ont été transférés à un tiers. Dans pareil cas, tous les droits et obligations éventuellement créés ou conservés lors du transfert sont comptabilisés séparément en actifs et passifs financiers.

Lors de la décomptabilisation d’un actif financier, un gain ou une perte de cession est enregistré dans le compte de résultat pour un montant égal à la différence entre la valeur comptable de cet actif et la valeur de la contrepartie reçue.

Dans les cas où le groupe n’a ni transféré, ni conservé la quasi-totalité des risques et avantages, mais qu’il a conservé le contrôle de l’actif, ce dernier reste inscrit au bilan dans la mesure de l’implication continue du groupe dans cet actif.

Dans les cas où le groupe n’a ni transféré, ni conservé la quasi-totalité des risques et avantages, mais qu’il n’a pas conservé le contrôle de l’actif, ce dernier est décomptabilisé et tous les droits et obligations créés ou conservés lors du transfert sont comptabilisés séparément en actifs et passifs financiers.

Si l’ensemble des conditions de décomptabilisation n’est pas réuni, le groupe maintient l’actif à son bilan et enregistre un passif représentant les obligations nées à l’occasion du transfert de l’actif.

Un passif financier (ou une partie de passif financier) est décomptabilisé seulement lorsqu’il est éteint, c’est-à-dire lorsque l’obligation précisée au contrat est éteinte, annulée ou arrivée à expiration.

 

— Opérations de pension livrée : Chez le cédant, les titres ne sont pas décomptabilisés. Un passif représentatif de l’engagement de restitution des espèces reçues (titres donnés en pension livrée) est identifié. Cette dette constitue un passif financier enregistré au coût amorti ou à la juste valeur si ce passif a été classé dans la catégorie « Juste valeur sur option ».

Chez le cessionnaire, les actifs reçus ne sont pas comptabilisés mais une créance sur le cédant représentative des espèces prêtées est enregistrée. Le montant décaissé à l’actif est inscrit en titres reçus en pension livrée. Lors des arrêtés suivants, les titres continuent à être évalués chez le cédant suivant les règles de leur catégorie d’origine. La créance est valorisée selon les modalités propres à sa catégorie : coût amorti si elle a été classée en « Prêts et créances », ou juste valeur si elle a été classée en juste valeur sur option.

 

— Opérations de prêts de titres secs : Les prêts de titres secs ne donnent pas lieu à une décomptabilisation des titres prêtés chez le cédant. Ils restent comptabilisés dans leur catégorie comptable d’origine et valorisés conformément à celle-ci. Pour l’emprunteur, les titres empruntés ne sont pas comptabilisés.

 

— Opérations entraînant une modification substantielle d’actifs financiers : Lorsque l’actif fait l’objet de modifications substantielles (notamment suite à une renégociation ou à un réaménagement en présence de difficultés financières) il y a décomptabilisation, dans la mesure où les droits aux flux de trésorerie initiaux ont en substance expiré. Le groupe considère que sont notamment considérées comme ayant provoqué des modifications substantielles :

– les modifications ayant entraîné un changement de la contrepartie, notamment lorsque la nouvelle contrepartie a une qualité de crédit très différente de l’ancienne ;

– des modifications visant à passer d’une indexation très structurée à une indexation simple, dans la mesure où les deux actifs ne sont pas sujets aux mêmes risques.

 

Opérations entraînant une modification substantielle de passifs financiers. — Une modification substantielle des termes d’un instrument d’emprunt existant doit être comptabilisée comme l’extinction de la dette ancienne et son remplacement par une nouvelle dette. Pour juger du caractère substantiel de la modification, la norme comptable IAS 39 fixe un seuil de 10 % sur la base des flux de trésorerie actualisés intégrant les frais et honoraires éventuels : dans le cas où la différence est supérieure ou égale à 10 %, tous les coûts ou frais encourus sont comptabilisés en profit ou perte lors de l’extinction de la dette.

Le groupe considère que d’autres modifications peuvent par ailleurs être considérées comme substantielles, comme par exemple le changement d’émetteur (même à l’intérieur d’un même groupe) ou le changement de devises.

 

4.2. Immeubles de placement. — Conformément à la norme IAS 40, les immeubles de placement sont des biens immobiliers détenus dans le but d’en retirer des loyers et de valoriser le capital investi.

Le traitement comptable des immeubles de placement est identique à celui des immobilisations corporelles (voir note 4.3) pour les entités du groupe.

Les plus ou moins-values de cession d’immeubles de placement sont inscrites en résultat sur la ligne « Produits ou charges nets des autres activités ».

 

4.3. Immobilisations. — Ce poste comprend les immobilisations corporelles d’exploitation, les biens mobiliers acquis en vue de la location simple, les immobilisations acquises en location-financement et les biens mobiliers temporairement non loués dans le cadre d’un contrat de location-financement. Les parts de SCI sont traitées comme des immobilisations corporelles.

Conformément aux normes IAS 16 et IAS 38, une immobilisation corporelle ou incorporelle est comptabilisée en tant qu’actif si :

— il est probable que les avantages économiques futurs associés à cet actif iront à l’entreprise ;

— le coût de cet actif peut être évalué de manière fiable.

Les immobilisations d’exploitation sont enregistrées pour leur coût d’acquisition éventuellement augmenté des frais d’acquisition qui leur sont directement attribuables. Les logiciels créés, lorsqu’ils remplissent les critères d’immobilisation, sont comptabilisés à leur coût de production, incluant les dépenses externes et les frais de personnel directement affectables au projet.

La méthode de comptabilisation des actifs par composants est appliquée à l’ensemble des constructions.

Après comptabilisation initiale, les immobilisations sont évaluées à leur coût diminué du cumul des amortissements et des pertes de valeur. La base amortissable tient compte de la valeur résiduelle, lorsque celle-ci est mesurable et significative.

 

Les immobilisations sont amorties en fonction de la durée de consommation des avantages économiques attendus, qui correspond en général à la durée de vie du bien. Lorsqu’un ou plusieurs composants d’une immobilisation ont une utilisation différente ou procurent des avantages économiques différents, ces composants sont amortis sur leur propre durée d’utilité.

Les durées d’amortissement suivantes ont été retenues :

 

Composants

Durée d’utilité

Terrain

NA

Façades non destructibles

NA

Façades/couverture / étanchéité

15-40 ans

Fondations / ossatures

20- 60 ans

Ravalement

10-20 ans

Équipements techniques

10-30 ans

Aménagements techniques

10-30 ans

Aménagements intérieurs

8-30 ans

 

Les immobilisations font l’objet d’un test de dépréciation lorsqu’à la date de clôture d’éventuels indices de pertes de valeur sont identifiés. Dans l’affirmative, la nouvelle valeur recouvrable de l’actif est comparée à la valeur nette comptable de l’immobilisation. En cas de perte de valeur, une dépréciation est constatée en résultat.

Cette dépréciation est reprise en cas de modification de la valeur recouvrable ou de disparition des indices de perte de valeur.

Le traitement comptable des immobilisations d’exploitation financées au moyen de contrats de location-financement (crédit-bail preneur) est précisé dans la note 4.9.

 

4.4. Actifs destines à être cédés et dettes liées. — En cas de décision de vendre des actifs non courants avec une forte probabilité pour que cette vente intervienne dans les 12 mois, les actifs concernés sont isolés au bilan dans le poste « Actifs non courants destinés à être cédés ». Les passifs qui leur sont éventuellement liés sont également présentés séparément dans un poste dédié « Dettes liées aux actifs non courants destinés à être cédés ».

Dès lors qu’ils sont classés dans cette catégorie, les actifs non courants cessent d’être amortis et sont évalués au plus bas de leur valeur comptable ou de leur juste valeur minorée des coûts de la vente. Les instruments financiers restent évalués selon les principes de la norme IAS 39.

 

4.5. Provisions. — Les provisions autres que celles relatives aux engagements sociaux, aux provisions épargne-logement, aux risques d’exécution des engagements par signature et aux contrats d’assurance concernent essentiellement les litiges, amendes, risques fiscaux et restructurations.

Les provisions sont des passifs dont l’échéance ou le montant est incertain mais qui peuvent être estimés de manière fiable. Elles correspondent à des obligations actuelles (juridiques ou implicites), résultant d’un événement passé, et pour lesquelles une sortie de ressources sera probablement nécessaire pour les régler.

Le montant comptabilisé en provision correspond à la meilleure estimation de la dépense nécessaire au règlement de l’obligation actuelle à la date de clôture.

Les provisions sont actualisées dès lors que l’effet d’actualisation est significatif.

Les dotations et reprises de provisions sont enregistrées en résultat sur les lignes correspondant à la nature des dépenses futures couvertes.

 

Engagements sur les contrats d’épargne-logement. — Les comptes épargne-logement (CEL) et les plans épargne-logement (PEL) sont des produits d’épargne proposés aux particuliers dont les caractéristiques sont définies par la loi de 1965 sur l’épargne-logement et les décrets pris en application de cette loi.

Le régime d’épargne-logement génère des engagements de deux natures pour les établissements qui le commercialisent :

— l’engagement de devoir, dans le futur, accorder à la clientèle des crédits à un taux déterminé fixé à l’ouverture du contrat pour les PEL ou à un taux fonction de la phase d’épargne pour les contrats CEL ;

— l’engagement de devoir rémunérer l’épargne dans le futur à un taux fixé à l’ouverture du contrat pour une durée indéterminée pour les PEL ou à un taux fixé chaque semestre en fonction d’une formule d’indexation fixée par la loi pour les contrats de CEL.

Les engagements présentant des conséquences potentiellement défavorables sont évalués pour chacune des générations de plans d’épargne-logement, d’une part et pour l’ensemble des comptes épargne-logement, d’autre part.

Les risques attachés à ces engagements sont couverts par une provision dont le montant est déterminé par l’actualisation des résultats futurs dégagés sur les encours en risques :

— l’encours d’épargne en risque correspond au niveau d’épargne futur incertain des plans existant à la date de calcul de la provision. Il est estimé statistiquement en tenant compte du comportement des souscripteurs épargnants, pour chaque période future, par différence entre les encours d’épargne probables et les encours d’épargne minimum attendus ;

— l’encours de crédit en risque correspond aux encours de crédit déjà réalisés mais non encore échus à la date de calcul et des crédits futurs estimés statistiquement en tenant compte du comportement de la clientèle et des droits acquis et projetés attachés aux comptes et plans d’épargne-logement.

Les résultats des périodes futures sur la phase d’épargne sont déterminés, pour une génération considérée, par différence entre le taux réglementé offert et la rémunération attendue pour un produit d’épargne concurrent.

Les résultats des périodes futures sur la phase de crédit sont déterminés par différence entre le taux fixé à l’ouverture du contrat pour les PEL ou à un taux fonction de la phase d’épargne pour les contrats de CEL et le taux anticipé des prêts à l’habitat non réglementés.

Lorsque la somme algébrique de la mesure des engagements futurs sur la phase d’épargne et sur la phase de crédit d’une même génération de contrats traduit une situation potentiellement défavorable pour le groupe, une provision est constituée, sans compensation entre les générations. Les engagements sont estimés par application de la méthode « Monte-Carlo » pour traduire l’incertitude sur les évolutions potentielles des taux et leurs conséquences sur les comportements futurs modélisés des clients et sur les encours en risque.

La provision est inscrite au passif du bilan et les variations sont enregistrées en produits et charges d’intérêts.

 

4.6. Produits et charges d’intérêts. — Les produits et charges d’intérêts sont comptabilisés dans le compte de résultat pour tous les instruments financiers évalués au coût amorti en utilisant la méthode du taux d’intérêt effectif.

Le taux d’intérêt effectif est le taux qui actualise exactement les décaissements ou encaissements de trésorerie futurs sur la durée de vie prévue de l’instrument financier, de manière à obtenir la valeur comptable nette de l’actif ou du passif financier.

Le calcul de ce taux tient compte des coûts et revenus de transaction, des primes et décotes. Les coûts et revenus de transaction faisant partie intégrante du taux effectif du contrat, tels que les frais de dossier ou les commissions d’apporteurs d’affaires, s’assimilent à des compléments d’intérêt.

 

4.7. Commissions sur prestations de services. — Les commissions sont comptabilisées en résultat, en fonction du type des services rendus et du mode de comptabilisation des instruments financiers auxquels le service rendu est rattaché :

— les commissions rémunérant des services continus sont étalées en résultat sur la durée de la prestation rendue (commissions sur moyens de paiement, droits de garde sur titres en dépôts, etc.) ;

— les commissions rémunérant des services ponctuels sont intégralement enregistrées en résultat quand la prestation est réalisée (commissions sur mouvements de fonds, pénalités sur incidents de paiements, etc.) ;

— les commissions rémunérant l’exécution d’un acte important sont intégralement comptabilisées en résultat lors de l’exécution de cet acte.

Les commissions faisant partie intégrante du rendement effectif d’un instrument telles que les commissions d’engagements de financement donnés ou les commissions d’octroi de crédits sont comptabilisées et amorties comme un ajustement du rendement effectif du prêt sur la durée de vie estimée de celui-ci. Ces commissions figurent donc parmi les produits d’intérêt et non au poste « Commissions ».

Les commissions de fiducie ou d’activité analogue sont celles qui conduisent à détenir ou à placer des actifs au nom des particuliers, de régime de retraite ou d’autres institutions. La fiducie recouvre notamment les activités de gestion d’actif et de conservation pour compte de tiers.

 

4.8. Operations en devises. — Les règles d’enregistrement comptable dépendent du caractère monétaire ou non monétaire des éléments concourant aux opérations en devises réalisées par le groupe.

À la date d’arrêté, les actifs et les passifs monétaires libellés en devises sont convertis au cours de clôture dans la monnaie fonctionnelle de l’entité du groupe au bilan de laquelle ils sont comptabilisés. Les écarts de change résultant de cette conversion sont comptabilisés en résultat. Cette règle comporte toutefois deux exceptions :

— seule la composante de l’écart de change calculée sur le coût amorti des actifs financiers disponibles à la vente est comptabilisée en résultat, le complément est enregistré en « Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres »;

— les écarts de change sur les éléments monétaires désignés comme couverture de flux de trésorerie ou faisant partie d’un investissement net dans une entité étrangère sont comptabilisés en « Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres ».

Les actifs non monétaires comptabilisés au coût historique sont évalués au cours de change du jour de la transaction. Les actifs non monétaires comptabilisés à la juste valeur sont convertis en utilisant le cours de change à la date à laquelle la juste valeur a été déterminée. Les écarts de change sur les éléments non monétaires sont comptabilisés en résultat si le gain ou la perte sur l’élément non monétaire est enregistré en résultat et en « Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres » si le gain ou la perte sur l’élément non monétaire est enregistré en « Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres ».

 

4.9. Operations de location-financement et assimilées. — Les contrats de location sont analysés selon leur substance et leur réalité financière et relèvent selon le cas d’opérations de location simple ou d’opérations de location-financement. Le groupe Banque Populaire Atlantique réalise exclusivement des contrats de location-financement.

Ce contrat se définit comme un contrat de location ayant en substance pour effet de transférer au preneur la quasi-totalité des risques et avantages inhérents à la propriété d’un actif. Il s’analyse comme une acquisition d’immobilisation par le locataire financée par un crédit accordé par le bailleur.

La norme IAS 17 relative aux contrats de location présente notamment cinq exemples de situations qui permettent de distinguer un contrat de location-financement d’un contrat de location simple :

— le contrat transfère la propriété du bien au preneur au terme de la durée de location ;

— le preneur à l’option d’acheter les biens à un prix suffisamment inférieur à sa juste valeur à l’issue du contrat de telle sorte que l’exercice de l’option est raisonnablement certain dès la mise en place du contrat ;

— la durée du contrat de location couvre la majeure partie de la durée de vie économique de l’actif ;

— à l’initiation du contrat, la valeur actualisée des paiements minimaux s’élève au moins à la quasi-totalité de la juste valeur de l’actif loué ;

— la nature de l’actif est tellement spécifique que seul le preneur peut l’utiliser sans lui apporter de modification majeure.

Par ailleurs, la norme IAS 17 décrit trois indicateurs de situations qui peuvent conduire à un classement en location-financement :

— si le preneur résilie le contrat de location, les pertes subies par le bailleur suite à la résiliation sont à la charge du preneur (moins-value sur le bien) ;

— les profits et les pertes résultant de la variation de la juste valeur de la valeur résiduelle sont à la charge du preneur ;

— le preneur a la faculté de poursuivre la location pour un loyer sensiblement inférieur au prix de marché.

À l’activation du contrat, la créance de location-financement est inscrite au bilan du bailleur pour un montant égal à l’investissement net dans le contrat de location correspondant à la valeur actualisée au taux implicite du contrat des paiements minimaux à recevoir du locataire augmentée de toute valeur résiduelle non garantie revenant au bailleur.

Conformément à la norme IAS 17, les valeurs résiduelles non garanties font l’objet d’une révision régulière. Une diminution de la valeur résiduelle estimée non garantie entraîne une modification du profil d’imputation des revenus sur toute la durée du contrat (calcul d’un nouveau plan d’amortissement) et une charge est enregistrée afin de corriger le montant des produits financiers déjà constatés.

Les dépréciations sur les opérations de location-financement sont déterminées selon la même méthode que celle décrite pour les prêts et créances.

Les revenus des contrats de location-financement correspondant au montant des intérêts sont comptabilisés au compte de résultat au poste « Intérêts et produits assimilés ». Les revenus du contrat de location-financement sont reconnus en résultat par le biais du taux d’intérêt implicite (TII) qui traduit un taux de rentabilité périodique constant sur l’encours d’investissement net du bailleur. Le TII est le taux d’actualisation qui permet de rendre égales :

— la valeur actualisée des paiements minimaux à recevoir par le bailleur augmentée de la valeur résiduelle non garantie ;

— et la valeur d’entrée du bien (juste valeur à l’initiation augmentée des coûts directs initiaux c’est-à-dire les coûts encourus spécifiquement par le bailleur pour la mise en place d’un contrat de location).

Dans les comptes du locataire, les contrats de crédit-bail et de location avec option d’achat se traduisent par l’acquisition d’une immobilisation financée par emprunt.

 

4.10. Avantages au personnel : Le groupe accorde à ses salariés différents types d’avantages classés en quatre catégories :

 

4.10.1. Avantages à court terme : Les avantages à court terme recouvrent principalement les salaires, congés annuels, intéressement, participation et primes dont le règlement est attendu dans les douze mois de la clôture de l’exercice et se rattachant à cet exercice.

Ils sont comptabilisés en charge de l’exercice, y compris pour les montants restant dus à la clôture.

 

4.10.2. Avantages à long terme : Les avantages à long terme sont des avantages généralement liés à l’ancienneté, versés à des salariés en activité et réglés au-delà de douze mois de la clôture de l’exercice. Il s’agit en particulier des primes pour médaille du travail.

Ces engagements font l’objet d’une provision correspondant à la valeur des engagements à la clôture.

Ces derniers sont évalués selon une méthode actuarielle tenant compte d’hypothèses démographiques et financières telles que l’âge, l’ancienneté, la probabilité de présence à la date d’attribution de l’avantage et le taux d’actualisation. Ce calcul consiste à répartir la charge dans le temps en fonction de la période d’activité des membres du personnel (méthode des unités de crédits projetées).

 

4.10.3. Indemnités de cessation d’emploi : Il s’agit des indemnités accordées aux salariés lors de la résiliation de leur contrat de travail avant le départ en retraite, que ce soit en cas de licenciement ou d’acceptation d’une cessation d’emploi en échange d’une indemnité. Les indemnités de fin de contrat de travail font l’objet d’une provision. Celles dont le règlement n’est pas attendu dans les douze mois de la clôture donnent lieu à actualisation.

 

4.10.4. Avantages postérieurs à l’emploi : Les avantages au personnel postérieurs à l’emploi recouvrent les indemnités de départ en retraite, les retraites et avantages aux retraités.

Ces avantages peuvent être classés en deux catégories : les régimes à cotisations définies (non représentatifs d’un engagement à provisionner pour l’entreprise) et les régimes à prestations définies (représentatifs d’un engagement à la charge de l’entreprise et donnant lieu à évaluation et provisionnement).

Les engagements sociaux du groupe qui ne sont pas couverts par des cotisations passées en charges et versées à des fonds de retraite ou d’assurance sont provisionnés au passif du bilan.

La méthode d’évaluation utilisée est identique à celle décrite pour les avantages à long terme.

La comptabilisation des engagements tient compte de la valeur des actifs constitués en couverture des engagements.

Les écarts de revalorisation des avantages postérieurs à l’emploi, représentatifs de changement dans les hypothèses actuarielles et d’ajustements liés à l’expérience sont enregistrés en capitaux propres (autres éléments de résultat global) sans transfert en résultat ultérieur. Les écarts de revalorisation des avantages à long terme sont enregistrés en résultat immédiatement.

La charge annuelle au titre des régimes à prestations définies comprend le coût des services rendus de l’année, le coût financier net lié à l’actualisation des engagements et le coût des services passés.

Le montant de la provision au passif du bilan correspond au montant de l’engagement net puisqu’il n’existe plus d’éléments non reconnus en IAS 19R.

 

4.11. Impôts différés. — Des impôts différés sont comptabilisés lorsqu’il existe des différences temporelles entre la valeur comptable et la valeur fiscale d’un actif ou d’un passif et quelle que soit la date à laquelle l’impôt deviendra exigible ou récupérable.

Le taux d’impôt et les règles fiscales retenus pour le calcul des impôts différés sont ceux résultant des textes fiscaux en vigueur et qui seront applicables lorsque l’impôt deviendra récupérable ou exigible.

Les impositions différées sont compensées entre elles au niveau de chaque entité fiscale. L’entité fiscale correspond soit à l’entité elle-même, soit au groupe d’intégration fiscale s’il existe. Les actifs d’impôts différés ne sont pris en compte que s’il est probable que l’entité concernée a une perspective de récupération sur un horizon déterminé.

Les impôts différés sont comptabilisés comme un produit ou une charge d’impôt dans le compte de résultat, à l’exception de ceux afférant :

— aux écarts de revalorisation sur les avantages postérieurs à l’emploi ;

— aux gains et pertes latents sur les actifs financiers disponibles à la vente ;

— aux variations de juste valeur des dérivés désignés en couverture des flux de trésorerie ;

pour lesquels les impôts différés correspondants sont enregistrés en gains et pertes latents comptabilisés directement en capitaux propres.

Les dettes et créances d’impôts différés ne font pas l’objet d’une actualisation.

 

 

Note 5. Notes relatives au bilan.

 

Sauf information contraire, les notes explicatives sur les postes de bilan sont présentées en milliers d’euros.

 

5.1. Caisse, banques centrales

 

 

31/12/2014

31/12/2013

Caisses

54 362

53 542

Banques centrales

45 026

148 502

Total caisses, banques centrales

99 388

202 044

 

5.2. Actifs et passifs financiers a la juste valeur par résultat. — Ces actifs et passifs sont constitués des opérations négociées à des fins de transaction, y compris les instruments financiers dérivés, et de certains actifs et passifs que le groupe a choisi de comptabiliser à la juste valeur, dès la date de leur acquisition ou de leur émission, au titre de l’option offerte par la norme IAS 39.

 

5.2.1. Actifs financiers à la juste valeur par résultat. — Les actifs financiers du portefeuille de transaction comportent notamment les opérations sur titres réalisées pour compte propre, les pensions et les instruments financiers dérivés négociés dans le cadre des activités de gestion de position du groupe.

 

 

31/12/2014

31/12/2013

Transaction

Sur option

Total

Transaction

Sur option

Total

Obligations et autres titres à revenu fixe

0

47 518

47 518

0

46 419

46 419

Titres à revenu fixe

0

47 518

47 518

0

46 419

46 419

Prêts à la clientèle

0

57 112

57 112

0

79 932

79 932

Prêts

0

57 112

57 112

0

79 932

79 932

Opérations de pension

0

0

0

0

0

0

Dérivés de transaction

34 627

 

34 627

9 136

 

9 136

Total des actifs financiers à la juste valeur par résultat

34 627

104 630

139 257

9 136

126 351

135 487

 

Prêts et créances à la juste valeur par résultat sur option et risque de crédit. — La variation de juste valeur de ces actifs financiers imputable au risque de crédit n’est pas significative.

 

5.2.2. Passifs financiers à la juste valeur par résultat : A l’exception du portefeuille de dérivés de transaction dont la juste valeur négative s’élève à 39 729 milliers d’euros au 31 décembre 2014 (13 524 milliers d’euros au 31 décembre 2013), le groupe n’a pas émis de passifs financiers comptabilisés à la juste valeur par résultat.

 

5.2.3. Instruments dérivés de transaction : Le montant notionnel des instruments financiers ne constitue qu’une indication du volume de l’activité et ne reflète pas les risques de marché attachés à ces instruments. Les justes valeurs positives ou négatives représentent la valeur de remplacement de ces instruments. Ces valeurs peuvent fortement fluctuer en fonction de l’évolution des paramètres de marché.

 

 

31/12/2014

31/12/2013

Notionnel

Juste valeur positive

Juste valeur négative

Notionnel

Juste valeur positive

Juste valeur négative

Instruments de taux

595 738

10 029

15 768

608 552

6 018

13 422

Instruments de change

414 033

23 811

23 836

2

1

1

Opérations fermes

1 009 771

33 840

39 604

608 554

6 019

13 423

Instruments de taux

293 609

787

125

305 757

3 117

101

Opérations conditionnelles

293 609

787

125

305 757

3 117

101

Dérivés de crédit

0

0

0

0

0

0

Total des instruments dérivés de transaction

1 303 380

34 627

39 729

914 311

9 136

13 524

 

5.3. Instruments dérivés de couverture. — Les dérivés qualifiés de couverture sont ceux qui respectent, dès l’initiation de la relation de couverture et sur toute sa durée, les conditions requises par la norme IAS 39 et notamment la documentation formalisée de l’existence d’une efficacité des relations de couverture entre les instruments dérivés et les éléments couverts, tant de manière prospective que de manière rétrospective.

Les couvertures de juste valeur correspondent principalement à des swaps de taux d’intérêt assurant une protection contre les variations de juste valeur des instruments à taux fixe imputables à l’évolution des taux de marché. Ces couvertures transforment des actifs ou passifs à taux fixe en éléments à taux variable. Les couvertures de juste valeur comprennent notamment la couverture de prêts, de titres, de dépôts et de dettes subordonnées à taux fixe.

La couverture de juste valeur est également utilisée pour la gestion globale du risque de taux.

Les couvertures de flux de trésorerie permettent de figer ou d’encadrer la variabilité des flux de trésorerie liés à des instruments portant intérêt à taux variable. La couverture de flux de trésorerie est également utilisée pour la gestion globale du risque de taux.

 

 

31/12/2014

31/12/2013

Notionnel

Juste valeur positive

Juste valeur négative

Notionnel

Juste valeur positive

Juste valeur négative

Instruments de taux

1 497 061

55 031

92 009

1 904 928

42 006

67 630

Instruments de change

7 549

 

 

427 734

6 161

6 161

Opérations fermes

1 504 610

55 031

92 009

2 332 662

48 167

73 791

Instruments de taux

 

 

 

1

8

 

Opérations conditionnelles

 

 

 

1

8

 

Couverture de juste valeur

1 504 610

55 031

92 009

2 332 663

48 175

73 791

Instruments de taux

75 000

5 028

480

145 000

7 121

3 672

Opérations fermes

75 000

5 028

480

145 000

7 121

3 672

Couverture de flux de trésorerie

75 000

5 028

480

145 000

7 121

3 672

Total des instruments dérivés de couverture

1 579 610

60 059

92 489

2 477 663

55 296

77 463

 

5.4. Actifs financiers disponibles à la vente. — Il s’agit des actifs financiers non dérivés qui n’ont pas été classés dans l’une des autres catégories (« Actifs financiers à la juste valeur », « Actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance » ou « Prêts et créances »).

 

 

31/12/2014

31/12/2013

Obligations et autres titres à revenu fixe

222 916

86 648

Titres à revenu fixe

222 916

86 648

Actions et autres titres à revenu variable

499 753

505 805

Montant brut des actifs financiers disponibles à la vente

722 669

592 453

Dépréciation des titres à revenu fixe et des prêts

0

0

Dépréciation durable sur actions et autres titres à revenu variable

-31

-496

Total des actifs financiers disponibles à la vente

722 638

591 957

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres sur actifs financiers disponibles à la vente (avant impôt)

97 779

95 613

 

Les actifs financiers disponibles à la vente sont dépréciés en présence d’indices de pertes de valeur lorsque le groupe estime que son investissement pourrait ne pas être recouvré. Pour les titres à revenu variable cotés, une baisse de plus de 50 % par rapport au coût historique ou depuis plus de 36 mois constituent des indices de perte de valeur.

 

5.5. Juste valeur des actifs et passifs financiers

5.5.1. Hiérarchie de la juste valeur des actifs et passifs financiers : La répartition des instruments financiers par nature de prix ou modèles de valorisation est donnée dans le tableau ci-dessous

 

 

31/12/2014

31/12/2013

Cotation sur un marché actif (niveau 1)

Techniques de valorisation utilisant des données observables (niveau 2)

Techniques de valorisation utilisant des données non observables (niveau 3)

Total

Cotation sur un marché actif (niveau 1)

Techniques de valorisation utilisant des données observables (niveau 2)

Techniques de valorisation utilisant des données non observables (niveau 3)

Total

Actifs financiers

 

 

 

 

 

 

 

 

Instruments dérivés

0

34 627

0

34 627

1

9 135

0

9 136

Dérivés de taux

0

10 816

0

10 816

0

9 135

0

9 135

Dérivés de change

0

23 811

0

23 811

1

0

0

1

Actifs financiers détenus à des fins de transaction

0

34 627

0

34 627

1

9 135

0

9 136

Titres

47 518

0

0

47 518

46 419

0

0

46 419

Titres à revenu fixe

47 518

0

0

47 518

46 419

0

0

46 419

Autres actifs financiers

0

57 112

0

57 112

0

79 932

0

79 932

Actifs financiers à la juste valeur sur option par résultat

47 518

57 112

0

104 630

46 419

79 932

0

126 351

Dérivés de taux

0

60 059

0

60 059

0

49 135

0

49 135

Dérivés de change

0

0

0

0

6 161

0

0

6 161

Instruments dérivés de couverture

0

60 059

0

60 059

6 161

49 135

0

55 296

Titres de participation

0

0

495 074

495 074

0

251

494 113

494 364

Autres titres

0

2

227 562

227 564

0

2

97 591

97 593

Titres à revenu fixe

0

0

222 916

222 916

0

0

0

0

Titres à revenu variable

0

2

4 646

4 648

0

0

0

0

Actifs financiers disponibles à la vente

0

2

722 636

722 638

0

253

591 704

591 957

Passifs financiers

 

 

 

 

 

 

 

 

Instruments dérivés

0

39 729

0

39 729

1

13 523

0

13 524

Dérivés de taux

0

15 893

0

15 893

0

13 523

0

13 523

Dérivés de change

0

23 836

0

23 836

1

0

0

1

Passifs financiers détenus à des fins de transaction

0

39 729

0

39 729

1

13 523

0

13 524

Dérivés de taux

0

92 489

0

92 489

0

71 302

0

71 302

Dérivés de change

0

0

0

0

6 161

0

0

6 161

Instruments dérivés de couverture

0

92 489

0

92 489

6 161

71 302

0

77 463

 

5.5.2. Sensibilité de la juste valeur de niveau 3 aux variations des principales hypothèses. — Le principal instrument évalué à la juste valeur de niveau 3 au bilan du groupe Banque Populaire Atlantique est sa participation dans l’organe central BPCE.

Cette participation est classée en «Actifs financiers disponibles à la vente ».

Les modalités d’évaluation de la juste valeur du titre BPCE SA sont décrites dans la note 4.1.6 relative à la détermination de la juste valeur. La méthode de valorisation utilisée est la méthode de l’actif net réévalué, qui intègre la réévaluation des principales filiales de BPCE.

Ce modèle de valorisation repose sur des paramètres internes. Le taux de croissance à l’infini et le taux d’actualisation figurent parmi les paramètres les plus significatifs.

Une baisse du taux de croissance à l’infini de 0,25% conduirait à une baisse de la juste valeur du titre BPCE de 2 413 milliers d’euros, toutes choses restant égales par ailleurs. Ce montant affecterait négativement les « Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres».

Une hausse du taux de croissance à l’infini de 0,25% conduirait à une hausse de la juste valeur du titre BPCE de 2 570 milliers d’euros, toutes choses restant égales par ailleurs. Ce montant affecterait positivement les «Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres».

Une baisse du taux d’actualisation de 0,25% conduirait à une hausse de la juste valeur du titre BPCE de 9 773 milliers d’euros, toutes choses restant égales par ailleurs. Ce montant affecterait positivement les « Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres ».

Une hausse du taux d’actualisation de 0,25% conduirait à une baisse de la juste valeur du titre BPCE de 9 190 milliers d’euros, toutes choses restant égales par ailleurs. Ce montant affecterait négativement les «Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres ».

 

5.6. Prêts et créances. — Il s’agit des actifs financiers non dérivés à paiement fixe ou déterminable qui ne sont pas traités sur un marché actif. La grande majorité des crédits accordés par le groupe est classée dans cette catégorie. Les informations relatives au risque de crédit sont en note 7.1.

 

5.6.1. Prêts et créances sur les établissements de crédit

 

 

31/12/2014

31/12/2013

Prêt et créances sur les établissements de crédit

820 626

643 014

Total des prêts et créances sur les établissements de crédit

820 626

643 014

 

La juste valeur des prêts et créances sur établissement de crédit est présentée en note 14.

Décomposition des prêts et créances bruts sur les établissements de crédit

 

 

31/12/2014

31/12/2013

Comptes ordinaires débiteurs

255 966

84 522

Comptes et prêts

563 805

557 015

Prêts subordonnés et prêts participatifs

855

1 477

Total des prêts et créances bruts sur les établissements de crédit

820 626

643 014

(1) Les fonds du Livret A, du LDD et du LEP centralisés à la Caisse des Dépôts et Consignations et présentés sur la ligne « Comptes et prêts » s’élèvent à 324 693 milliers d’euros au 31 décembre 2014 (316 974 milliers d’euros au 31 décembre 2013). Les créances sur opérations avec le réseau s’élèvent à 555 milliers d’euros au 31 décembre 2014 (235 716 milliers d’euros au 31 décembre 2013).

 

5.6.2. Prêts et créances sur la clientèle

 

 

31/12/2014

31/12/2013

Prêts et créances sur la clientèle

8 862 351

8 909 994

Dépréciations individuelles

-247 091

-239 477

Dépréciations sur base de portefeuilles

-18 665

-17 442

Total des prêts et créances sur la clientèle

8 596 595

8 653 075

 

La juste valeur des prêts et créances sur la clientèle est présentée en note 12.

Décomposition des prêts et créances bruts sur la clientèle

 

 

31/12/2014

31/12/2013

Comptes ordinaires débiteurs

262 982

243 143

Crédits de trésorerie

486 476

392 569

Crédits à l'équipement

2 905 713

2 852 586

Crédits au logement

4 310 175

4 450 146

Crédits à l'exportation

1 787

3 428

Opérations de location financement

377 646

382 223

Autres crédits

31 584

106 565

Prêts subordonnés

1 269

1 656

Autres concours à la clientèle

8 114 650

8 189 173

Titres assimilés à des prêts et créances

11 983

13 713

Prêts et créances dépréciés

472 736

463 965

Total des prêts et créances bruts sur la clientèle

8 862 351

8 909 994

 

5.7. Actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance. — Le groupe Banque Populaire Atlantique ne détient pas d’actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance.

 

5.8. Reclassements d’actifs financiers. — Le groupe Banque Populaire Atlantique n’a pas procédé à des reclassements d’actifs financiers au 31/12/2014.

 

5.9. Impôts différés. — Les impôts différés déterminés sur les différences temporelles reposent sur les sources de comptabilisation détaillées dans le tableau suivant (les actifs d’impôts différés sont signés en positif, les passifs d’impôts différés figurent en négatif) :

 

 

31/12/2014

31/12/2013

GIE fiscaux

-3 981

-3 323

Provisions pour passifs sociaux

8 383

11 046

Provisions pour activité d'épargne-logement

2 622

2 771

Provisions sur base de portefeuilles

6 426

6 005

Autres sources de différences temporelles

-3 201

-719

Impôts différés liés aux décalages temporels générés par l'application des règles fiscales

10 248

15 781

Juste valeur des instruments financiers dont la variation est inscrite en réserves

-2 893

-4 974

Juste valeur des instruments financiers dont la variation est inscrite en résultat

2 389

2 210

Autres éléments de valorisation du bilan

1 139

1 002

Impôts différés liés aux modes de valorisation du référentiel IFRS

635

-1 762

Impôts différés nets

10 883

14 019

Comptabilisés :

 

 

A l'actif du bilan

10 883

14 019

 

5.10. Comptes de régularisation et actifs divers

 

 

31/12/2014

31/12/2013

Comptes d'encaissement

2 871

15 416

Charges constatées d'avance

743

6 690

Produits à recevoir

14 410

11 767

Autres comptes de régularisation

27 744

100 420

Comptes de régularisation - actif

45 768

134 293

Dépôts de garantie versés

32 800

0

Débiteurs divers

60 718

40 755

Actifs divers

93 518

40 755

Total des comptes de régularisation et actifs divers

139 286

175 048

 

Les Banques Populaires ont signé un avenant à leurs contrats cadre de compensation relatifs aux instruments dérivés conclus avec Natixis. Suite à cette signature, des appels de marge ont été mis en place. Le groupe Banque Populaire Atlantique a ainsi versé 32 800 milliers d’euros à Natixis,générant une augmentation du poste« Comptes de régularisation etactifs divers » de 32 800 milliers d’euros.

 

5.11. Participations dans les entreprises mises en équivalence

Les participations du groupe mises en équivalence concernent uniquement la société de bourse De Portzamparc.

 

5.12. Immeubles de placement

 

 

31/12/2014

31/12/2013

Valeur brute

Cumul des amortissements et pertes de valeur

Valeur nette

Valeur brute

Cumul des amortissements et pertes de valeur

Valeur nette

Immeubles comptabilisés au coût historique

1 712

-1 025

687

1 733

-1 001

732

Total des immeubles de placement

1 712

-1 025

687

1 733

-1 001

732

 

5.13. Immobilisations

 

 

31/12/2014

31/12/2013

Valeur brute

Cumul des amortissements et pertes de valeur

Valeur nette

Valeur brute

Cumul des amortissements et pertes de valeur

Valeur nette

Immobilisations corporelles

 

 

 

 

 

 

Terrains et constructions

37 890

-10 309

27 581

39 330

-9 839

29 491

Equipement, mobilier et autres immobilisations corporelles

150 890

-93 722

57 168

139 994

-87 601

52 393

Total des immobilisations corporelles

188 780

-104 031

84 749

179 324

-97 440

81 884

Immobilisations incorporelles

 

 

 

 

 

 

Droit au bail

6 029

-4 959

1 070

6 055

-4 806

1 249

Logiciels

3 996

-3 857

139

3 883

-3 712

171

Total des immobilisations incorporelles

10 025

-8 816

1 209

9 938

-8 518

1 420

 

5.14. Dettes envers les établissements de crédit et la clientèle

Les dettes, qui ne sont pas classées comme des passifs financiers évalués à la juste valeur par résultat, font l’objet d’une comptabilisation selon la méthode du coût amorti et sont enregistrées au bilan en « Dettes envers les établissements de crédit » ou en « Dettes envers la clientèle ».

 

5.14.1. Dettes envers les établissements de crédit

 

 

31/12/2014

31/12/2013

Comptes à vue

14 466

66 033

Dettes rattachées

0

5

Dettes à vue envers les établissements de crédit

14 466

66 038

Emprunts et comptes à terme

2 115 922

1 974 319

Opérations de pension

13 012

78 215

Dettes rattachées

17 612

19 064

Dettes à terme envers les établissements de crédit

2 146 546

2 071 598

Total des dettes envers les établissements de crédit

2 161 012

2 137 636

 

La juste valeur des dettes envers les établissements de crédit est présentée en note 12.

Les dettes sur opérations avec le réseau s’élèvent à 1 708 181 milliers d’euros au 31 décembre 2014 (1'411 324 milliers d’euros au 31 décembre 2013).

 

5.14.2. Dettes envers la clientèle

 

 

31/12/2014

31/12/2013

Comptes ordinaires créditeurs

1 889 963

1 787 663

Livret A

452 239

456 599

Plans et comptes épargne-logement

689 969

626 275

Autres comptes d'épargne à régime spécial

1 492 608

1 337 676

Comptes d'épargne à régime spécial

2 634 816

2 420 550

Comptes et emprunts à vue

15 953

19 012

Comptes et emprunts à terme

1 999 559

2 044 749

Dettes rattachées

81 043

80 291

Autres comptes de la clientèle

2 096 555

2 144 052

Total des dettes envers la clientèle

6 621 334

6 352 265

 

5.15. Dettes représentées par un titre

Les dettes représentées par un titre sont ventilées selon la nature de leur support, à l’exclusion des titres subordonnés classés au poste « Dettes subordonnées ».

 

 

31/12/2014

31/12/2013

Emprunts obligataires

0

0

Titres du marché interbancaire et titres de créances négociables

313 999

510 936

Autres dettes représentées par un titre

0

0

Total

313 999

510 936

Dettes rattachées

2 420

2 701

Total des dettes représentées par un titre

316 419

513 637

 

5.16. Comptes de régularisation et passifs divers

 

 

31/12/2014

31/12/2013

Comptes d'encaissement

616

2 962

Produits constatés d'avance

94 082

98 891

Charges à payer

50 203

42 811

Autres comptes de régularisation créditeurs

83 620

133 523

Comptes de régularisation - passif

228 521

278 187

Comptes de règlement créditeurs sur opérations sur titres

3 627

4 094

Dépôts de garantie reçus

327

438

Créditeurs divers

39 949

31 216

Passifs divers

43 903

35 748

Total des comptes de régularisation et passifs divers

272 422

313 936

 

5.17. Provisions

 

 

01/01/2014

Augmentation

Reprises non utilisées

Autres mouvements

31/12/2014

Provisions pour engagements sociaux

35 770

1 377

-7 722

7 959

37 384

Provisions pour activité d'épargne-logement

8 049

62

-496

0

7 615

Provisions pour engagements hors bilan

1 646

2 605

-1 237

-364

2 650

Provisions pour restructurations

0

191

0

0

191

Provisions pour litiges

1 290

0

-804

0

486

Autres

3 766

2 243

-2 159

0

3 850

Autres provisions

14 751

5 101

-4 696

-364

14 792

Total des provisions

50 521

6 478

-12 418

7 595

52 176

5.17.1. Encours collectés au titre de l’épargne-logement

 

 

31/12/2014

31/12/2013

Encours collectés au titre des Plans d'épargne logement (PEL) ancienneté de moins de 4 ans

226 982

115 231

Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans

124 249

289 773

Ancienneté de plus de 10 ans

240 597

125 478

Encours collectés au titre des plans épargne logement

591 829

530 481

Encours collectés au titre des comptes épargne logement

88 399

99 697

Total des encours collectés au titre de l'épargne logement

680 228

630 178

 

5.17.2. Encours de crédit octroyés au titre de l’épargne-logement

 

 

31/12/2014

31/12/2013

Encours de crédits octroyés au titre des plans épargne logement

3 005

4 030

Encours de crédits octroyés au titre des comptes épargne logement

21 889

27 326

Total des encours de crédits octroyés au titre de l'épargne logement

24 893

31 356

 

5.17.3. Provisions constituées au titre de l’épargne-logement

 

 

31/12/2013

Dotations/Reprises nettes

31/12/2014

Provisions constituées au titre des pel ancienneté de moins de 4 ans

548

1 428

1 976

Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans

157

691

848

Ancienneté de plus de 10 ans

6 394

-2 732

3 662

Provisions constituées au titre des plans épargne logement

7 099

-613

6 486

Provisions constituées au titre des comptes épargne logement

1 123

221

1 344

Provisions constituées au titre des crédits PEL

-37

10

-27

Provisions constituées au titre des crédits CEL

-136

-52

-188

Provisions constituées au titre des crédits épargne logement

-173

-42

-215

Total des provisions constituées au titre de l'épargne logement

8 049

-435

7 615

 

5.18. Dettes subordonnées. — Les dettes subordonnées se distinguent des créances ou des obligations émises en raison du remboursement qui n’interviendra qu’après le désintéressement de tous les créanciers privilégiés ou chirographaires.

 

 

31/12/2014

31/12/2013

Dépôts de garantie à caractère mutuel

17 181

18 029

Total des dettes subordonnées

17 181

18 029

 

— Évolution des dettes subordonnées et assimilés au cours de l’exercice

 

 

01/01/2014

Émission

Remboursement

Autres mouvements

31/12/2014

Dépôts de garantie à caractère mutuel

18 029

789

-1 628

-9

17 181

Total

18 029

789

-1 628

-9

17 181

 

5.19. Actions ordinaires et instruments de capitaux propres émis. — Parts sociales

Le capital social du Groupe Banque Populaire Atlantique s’élève à 429 927 milliers d’euros au 31 décembre 2014 contre 384 555 milliers d’euros au 31 décembre 2013.

Il se décompose comme suit :

 

 

31/12/2014

31/12/2013

Capital Banque Populaire Atlantique

378 527

332 981

Capital Crédit Maritime Mutuel Atlantique

49 913

50 095

Capital Sociétés de Caution Mutuelle

1 487

1 479

 

 

Note 6. — Notes relatives au compte de résultat

 

6.1. Intérêts, produits et charges assimilés. — Ce poste enregistre les intérêts calculés selon la méthode du taux d’intérêt effectif des actifs et passifs financiers évalués au coût amorti, à savoir les prêts et emprunts sur les opérations interbancaires et sur les opérations clientèle, le portefeuille d’actifs détenus jusqu’à l’échéance, les dettes représentées par un titre et les dettes subordonnées.

Il enregistre également les coupons courus et échus des titres à revenu fixe comptabilisés dans le portefeuille d’actifs financiers disponibles à la vente et des dérivés de couverture, étant précisé que les intérêts courus des dérivés de couverture de flux de trésorerie sont portés en compte de résultat symétriquement aux intérêts courus de l’élément couvert.

 

 

Exercice 2014

Exercice 2013

Produits

Charges

Net

Produits

Charges

Net

Prêts et créances avec la clientèle

290 401

-103 423

186 978

301 841

-102 415

199 426

Opérations avec la clientèle (hors régime spécial)

289 967

-60 143

229 824

302 157

-53 766

248 391

Prêts et comptes à terme à régime spécial

434

-43 280

-42 846

-316

-48 649

-48 965

Prêts et créances avec les établissements de crédit

12 023

-31 017

-18 994

14 777

-37 695

-22 918

Opérations de location-financement

13 437 

13 437

13 521

-

13 521

Dettes représentées par un titre et dettes subordonnées

-

-7 715

-7 715

-

-9 160

-9 160

Instruments dérivés de couverture

32 458

-55 539

-23 081

35 564

-66 421

-30 857

Actifs financiers disponibles à la vente

8 400

-

8 400

7 521

-

7 521

Actifs financiers dépréciés

3 421

-

3 421

2 824

-

2 824

Total des produits et charges d'intérêts

360 140

-197 694

162 446

376 048

-215 691

160 357

 

Les produits d’intérêts sur prêts et créances avec les établissements de crédit comprennent la rémunération des fonds du Livret A, du LDD et du LEP centralisés à la Caisse des Dépôts et Consignations.

Les charges ou produits d’intérêts sur les comptes d’épargne à régime spécial comprennent une reprise de 434 milliers d’euros au titre de la provision épargne logement (316 milliers d’euros de dotation au titre de l’exercice 2013).

 

6.2. Produits et charges de commissions. — Les commissions sont enregistrées en fonction du type de service rendu et du mode de comptabilisation des instruments financiers auxquels le service rendu est rattaché.

Ce poste comprend notamment les commissions rémunérant des services continus (commissions sur moyens de paiement, droits de garde sur titres en dépôts, etc.), des services ponctuels (commissions sur mouvements de fonds, pénalités sur incidents de paiements, etc.), l’exécution d’un acte important ainsi que les commissions afférentes aux activités de fiducie et assimilées, qui conduisent le groupe à détenir ou à placer des actifs au nom de la clientèle.

En revanche, les commissions assimilées à des compléments d’intérêt et faisant partie intégrante du taux effectif du contrat figurent dans la marge d’intérêt.

 

 

Exercice 2014

Exercice 2013

Produits

Charges

Net

Produits

Charges

Net

Opérations interbancaires et de trésorerie

0

-280

-280

0

-9

-9

Opérations avec la clientèle

51 843

-1 338

50 505

53 386

-2 891

50 495

Prestation de services financiers

12 361

-1 100

11 261

12 024

-1 151

10 873

Vente de produits d'assurance vie

27 557

 

27 557

26 103

 

26 103

Moyens de paiement

29 095

-19 333

9 762

30 041

-19 367

10 674

Opérations sur titres

1 432

-246

1 186

1 614

-1

1 613

Activités de fiducie

11 009

-1 414

9 595

9 636

-1 501

8 135

Opérations sur instruments financiers et de hors bilan

7 763

-926

6 837

8 357

-1 016

7 341

Autres commissions

1 196

42

1 238

1 158

0

1 158

Total des commissions

142 256

-24 595

117 661

142 319

-25 936

116 383

 

6.3. Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat. — Ce poste enregistre les gains et pertes des actifs et passifs financiers de transaction, ou comptabilisés sur option à la juste valeur par résultat y compris les intérêts générés par ces instruments.

La ligne « Résultat sur opérations de couverture » comprend la réévaluation des dérivés en couverture de juste valeur ainsi que la réévaluation symétrique de l’élément couvert, la contrepartie de la réévaluation en juste valeur du portefeuille macro-couvert et la part inefficace des couvertures de flux de trésorerie.

 

 

Exercice 2014

Exercice 2013

Résultats sur instruments financiers de transaction

365

5 207

Résultats sur instruments financiers à la juste valeur par résultat sur option

272

-1 980

Résultats sur opérations de couverture

-183

56

Inefficacité de la couverture de juste valeur

-175

27

Variation de juste valeur de l'instrument de couverture

-8 288

17 831

Variation de juste valeur des éléments couverts attribuables aux risques couverts

8 113

-17 804

Inefficacité de la couverture de flux de trésorerie

-8

29

Inefficacité de la couverture d'investissements nets en devises

0

0

Résultats sur opérations de change

331

325

Total des gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat

785

3 608

 

6.4. Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente. — Ce poste enregistre les dividendes des titres à revenu variable, les résultats de cession des actifs financiers disponibles à la vente et des autres actifs financiers non évalués à la juste valeur, ainsi que les pertes de valeur des titres à revenu variable enregistrées en raison d’une dépréciation durable.

 

 

Exercice 2014

Exercice 2013

Résultats de cession

1 018

2 008

Dividendes reçus

7 660

2 612

Dépréciation durable des titres à revenu variable

0

-1

Total des gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles a la vente

8 678

4 619

 

6.5. Produits et charges des autres activités. — Figurent notamment dans ce poste :

— les produits et charges des immeubles de placement (loyers et charges, résultats de cession, amortissements et dépréciations) ;

— les produits et charges liés à l’activité d’assurance (en particulier les primes acquises, les charges de prestation) ;

— les produits et charges des opérations de locations opérationnelles ;

— les produits et charges de l’activité de promotion immobilière (chiffre d’affaires, achats consommés).

 

 

Exercice 2014

Exercice 2013

Produits

Charges

Net

Produits

Charges

Net

Produits et charges sur immeubles de placement

0

-44

-44

0

-47

-47

Quote-part réalisée sur opérations faites en commun

1 070

-1 587

-517

0

-1 444

-1 444

Charges refacturées et produits rétrocédés

0

0

0

9

0

9

Autres produits et charges divers d'exploitation

3 405

-2 282

1 123

3 563

-2 566

997

Dotations et reprises de provisions aux autres produits et charges d'exploitation

0

-22

-22

28

-492

-464

Autres produits et charges d'exploitation bancaire

4 475

-3 891

584

3 600

-4 502

-902

Total des produits et charges des autres activités

4 475

-3 935

540

3 600

-4 549

-949

 

6.6. Charges générales d’exploitation

Les charges générales d’exploitation comprennent essentiellement les frais de personnel, dont les salaires et traitements nets de refacturation, les charges sociales ainsi que les avantages au personnel (tels que les charges de retraite). Ce poste comprend également l’ensemble des frais administratifs et services extérieurs.

 

 

Exercice 2014

Exercice 2013

Charges de personnel

-110 403

-109 102

Impôts et taxes

-7 872

-7 981

Services extérieurs

-68 766

-65 800

Autres frais administratifs

-76 638

-73 781

Total des charges générales d'exploitation

-187 041

-182 883

 

La décomposition des charges de personnel est présentée dans la note 8.1.

 

6.7. Coût du risque. — Ce poste enregistre la charge nette des dépréciations constituées au titre du risque de crédit, qu’il s’agisse de dépréciations individuelles ou de dépréciations constituées sur base de portefeuilles de créances homogènes.

Il porte aussi bien sur les prêts et créances que sur les titres à revenu fixe supportant un risque avéré de contrepartie. Les pertes liées à d’autres types d’instruments (dérivés ou titres comptabilisés à la juste valeur sur option) constatées suite à la défaillance d’établissements de crédit figurent également dans ce poste.

Au 31/12/2014, le coût du risque est composé exclusivement d’opérations clientèle.

 

 

Exercice 2014

Exercice 2013

Dotations nettes aux dépréciations et aux provisions

-36 418

-46 635

Récupérations sur créances amorties

626

461

Créances irrécouvrables non couvertes par des dépréciations

-2 255

-2 467

Total coût du risque

-38 047

-48 641

 

6.8. Gains et pertes sur autres actifs. — Ce poste comprend les résultats de cession des immobilisations corporelles et incorporelles d’exploitation et les plus ou moins-values de cession des titres de participation consolidés.

 

 

Exercice 2014

Exercice 2013

Gains ou pertes sur cessions d'immobilisations corporelles et incorporelles d'exploitation

666

-294

Gains ou pertes sur cessions des participations consolidées

-50

147

Total des gains ou pertes sur autres actifs

616

-147

 

6.9. Impôts sur le résultat

 

 

Exercice 2014

Exercice 2013

Impôts courants

-12 799

-13 772

Impôts différés

-5 129

-1 760

Impôts sur le résultat

-17 928

-15 532

 

 

Note 7. Expositions aux risques

 

L’information relative au capital et à sa gestion ainsi qu’aux ratios réglementaires est présentée dans la partie Gestion des risques.

 

7.1. Risque de crédit et risque de contrepartie. — Certaines informations relatives à la gestion des risques requises par la norme IFRS 7 sont également présentées dans le rapport sur la gestion des risques. Elles incluent :

— la décomposition du portefeuille de crédit par catégories d’expositions brutes et par approches ;

— la répartition des expositions brutes par catégories et par approches avec distinction du risque de crédit et du risque de contrepartie ;

— la répartition des expositions brutes par zone géographique ;

— la concentration du risque de crédit par emprunteur ;

— la répartition des expositions par qualité de crédit.

Ces informations font partie intégrante des comptes certifiés par les commissaires aux comptes.

 

7.1.1. Mesure et gestion du risque de crédit. — Le risque de crédit se matérialise lorsqu’une contrepartie est dans l’incapacité de faire face à ses obligations et peut se manifester par la migration de la qualité de crédit voire par le défaut de la contrepartie.

Les engagements exposés au risque de crédit sont constitués de créances existantes ou potentielles et notamment de prêts, titres de créances ou de propriété ou contrats d’échange de performance, garanties de bonne fin ou engagements confirmés ou non utilisés.

Les procédures de gestion et les méthodes d’évaluation des risques de crédit, la concentration des risques, la qualité des actifs financiers sains, l’analyse et la répartition des encours sont communiquées dans le rapport sur la gestion des risques.

 

7.1.2. Exposition globale au risque de crédit et au risque de contrepartie. — Le tableau ci-dessous présente l’exposition de l’ensemble des actifs financiers du groupe Banque Populaire Atlantique au risque de crédit. Cette exposition au risque de crédit (déterminée sans tenir compte de l’effet des compensations non comptabilisées et des collatéraux) correspond à la valeur nette comptable des actifs financiers.

 

 

Encours sains

Encours douteux

Dépréciations et provisions

Encours net 31/12/2014

Encours sains

Encours douteux

Dépréciations et provisions

Encours net 31/12/2013

Actifs financiers à la juste valeur par résultat (hors titres à revenu variable)

139 257

 

 

139 257

135 487

 

 

135 487

Instruments dérivés de couverture

60 059

 

 

60 059

55 296

 

 

55 296

Actifs financiers disponibles à la vente (hors titres à revenu variable)

222 916

0

0

222 916

86 648

0

0

86 648

Prêts et créances sur les établissements de crédit

820 626

0

0

820 626

643 014

0

0

643 014

Prêts et créances sur la clientèle

8 389 615

472 736

-265 756

8 596 595

8 446 029

463 965

-256 919

8 653 075

Exposition des engagements au bilan

9 632 473

472 736

-265 756

9 839 453

9 366 474

463 965

-256 919

9 573 520

Garanties financières données

362 491

12 444

0

374 935

365 230

15 132

0

380 362

Engagements par signature

646 403

0

-2 650

643 753

607 052

0

-1 646

605 406

Exposition des engagements au hors bilan

1 008 894

12 444

-2 650

1 018 688

972 282

15 132

-1 646

985 768

Exposition globale au risque de crédit et au risque de contrepartie

10 641 367

485 180

-268 406

10 858 141

10 338 756

479 097

-258 565

10 559 288

 

7.1.3. Dépréciations et provisions pour risque de crédit

 

 

01/01/2014

Dotations

Reprises

Autres variations

31/12/2014

Opérations avec la clientèle

256 919

71 623

-63 151

365

265 756

Autres actifs financiers

86

0

0

0

86

Dépréciations déduites de l'actif

257 005

71 623

-63 151

365

265 842

Provisions sur engagements hors bilan

1 646

2 605

-1 237

-364

2 650

Total des dépréciations et provisions pour risque de crédit

258 651

74 228

-64 388

1

268 492

 

7.1.4. Actifs financiers présentant des impayés Les actifs présentant des arriérés de paiement sont des actifs financiers sains présentant des incidents de paiement.

À titre d’exemple :

— un instrument de dette peut présenter un arriéré lorsque l’émetteur obligataire ne paie plus son coupon ;

— un prêt est considéré comme étant en arriéré de paiement si une des échéances ressort comptablement impayée ;

— un compte ordinaire débiteur déclaré sur la ligne « Prêts et avances » est considéré comme étant en arriéré de paiement si l’autorisation de découvert, en durée ou en montant, est dépassée à la date de l’arrêté.

Les montants présentés dans le tableau ci-dessous n’incluent pas les impayés techniques, c’est-à-dire notamment les impayés résultant d’un décalage entre la date de valeur et la date de comptabilisation au compte du client.

Les actifs présentant des arriérés de paiement (capital restant dû et intérêts courus pour les crédits et montant total du découvert pour les comptes ordinaires) se répartissent par ancienneté de l’arriéré de la façon suivante :

 

 

Encours non dépréciés présentant des impayés

Encours dépréciés (valeur nette)

Total des encours 31/12/2014

< ou = 90 jours

> 90 jours et <=180 jours

> 180 jours et <=1 an

> 1 an

Prêts et avances

34 062

1 858

141

6

225 645

261 712

Total au 31/12/2014

34 062

1 858

141

6

225 645

261 712

 

Encours non dépréciés présentant des impayés

Encours dépréciés (valeur nette)

Total des encours 31/12/2013

< ou = 90 jours

> 90 jours et <=180 jours

> 180 jours et <=1 an

> 1 an

Prêts et avances

54 190

23 138

10 132

4 679

224 488

316 627

Total au 31/12/2013

54 190

23 138

10 132

4 679

224 488

316 627

 

7.1.5. Mécanismes de réduction du risque de crédit : actifs obtenus par prise de possession de garantie

Le groupe Banque Populaire Atlantique n’a pas obtenu d’actifs par prise de possession de garantie.

 

7.2. Risque de marché. — Le risque de marché représente le risque pouvant engendrer une perte financière due à des mouvements de paramètres de marché, notamment :

— les taux d’intérêt : le risque de taux correspond au risque de variation de juste valeur ou au risque de variation de flux de trésorerie futurs d’un instrument financier du fait de l’évolution des taux d’intérêt ;

— les cours de change ;

— les prix : le risque de prix résulte des variations de prix de marché, qu’elles soient causées par des facteurs propres à l’instrument ou à son émetteur, ou par des facteurs affectant tous les instruments négociés sur le marché. Les titres à revenu variable, les dérivés actions et les instruments financiers dérivés sur matières premières sont soumis à ce risque ;

— et plus généralement, tout paramètre de marché intervenant dans la valorisation des portefeuilles.

Les systèmes de mesure et de surveillance des risques de marché sont communiqués dans le rapport sur la gestion des risques.

L’information relative à la gestion des risques de marché requise par la norme IFRS 7, sont communiqués dans le rapport sur la gestion des risques.

 

7.3. Risque de taux d’intérêt global et risque de change. — Le risque de taux représente pour la banque l’impact sur ses résultats annuels et sa valeur patrimoniale d’une évolution défavorable des taux d’intérêt. Le risque de change est le risque de voir la rentabilité affectée par les variations du cours de change.

La gestion du risque de taux d’intérêt global et la gestion du risque de change sont présentées dans le rapport sur la gestion des risques.

 

7.4. Risque de liquidité. — Le risque de liquidité représente pour la banque l’impossibilité de faire face à ses engagements ou à ses échéances à un instant donné.

Les procédures de refinancement et les modalités de gestion du risque de liquidité sont communiquées dans le rapport sur la gestion des risques.

Les informations relatives à la gestion du risque de liquidité requises par la norme IFRS 7 sont présentées dans le rapport sur la gestion des risques.

Le tableau ci-dessous présente les montants par date d’échéance contractuelle.

Les instruments financiers en valeur de marché par résultat relevant du portefeuille de transaction, les actifs financiers disponibles à la vente à revenu variable, les encours douteux, les instruments dérivés de couverture et les écarts de réévaluation des portefeuilles couverts en taux sont positionnés dans la colonne « Non déterminé ». En effet, ces instruments financiers sont :

— soit destinés à être cédés ou remboursés avant la date de leur maturité contractuelle ;

— soit destinés à être cédés ou remboursés à une date non déterminable (notamment lorsqu’ils n’ont pas de maturité contractuelle) ;

— soit évalués au bilan pour un montant affecté par des effets de revalorisation.

Les intérêts courus non échus sont présentés dans la colonne « inférieur à 1 mois ».

Les montants présentés sont les montants contractuels hors intérêts prévisionnels.

 

 

Inférieur à 1 mois

De 1 mois à 3 mois

De 3 mois à 1 an

De 1 an à 5 ans

Plus de 5 ans

Non déterminé

Total

Caisse, banques centrales

99 388

0

0

0

0

0

99 388

Actifs financiers à la juste valeur par résultat - transaction

0

0

0

0

0

34 627

34 627

Actifs financiers à la juste valeur par résultat - sur option

0

1 628

12 193

77 570

13 239

0

104 630

Instruments dérivés de couverture

0

0

0

0

0

60 059

60 059

Instruments financiers disponibles à la vente

4 025

0

0

32 006

189 885

496 722

722 638

Prêts et créances sur les établissements de crédit

260 660

124 567

731

38 232

14 254

382 182

820 626

Prêts et créances sur la clientèle

837 009

253 831

728 164

3 220 994

3 533 182

23 415

8 596 595

Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux

0

0

0

0

0

43 067

43 067

Actifs financiers détenus jusqu'a l'échéance

0

0

0

0

0

0

0

Actifs financiers par échéance

1 201 082

380 026

741 088

3 368 802

3 750 560

1 040 072

10 481 630

Banques centrales

0

0

0

0

0

0

0

Passifs financiers à la juste valeur par résultat - transaction

0

0

0

0

0

39 729

39 729

Passifs financiers à la juste valeur par résultat - sur option

0

0

0

0

0

0

0

Instruments dérivés de couverture

0

0

0

0

0

92 489

92 489

Dettes envers les établissements de crédit

170 304

221 000

684 857

686 095

398 757

0

2 161 012

Dettes envers la clientèle

4 233 604

166 689

273 280

1 536 264

411 497

0

6 621 334

Dettes subordonnées

1 055

99

480

3 276

12 271

0

17 181

Dettes représentées par un titre

2 570

6 559

217 159

67 628

22 503

0

316 419

Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux

0

0

0

0

0

0

0

Passifs financiers par échéance

4 407 533

394 347

1 175 776

2 293 263

845 028

132 218

9 248 164

Engagements de financement donnés en faveur des Ets de crédit

0

0

1 126

0

0

0

1 126

Engagements de financement donnés en faveur de la clientèle

280 977

84 503

229 592

47 703

2 502

0

645 277

Total engagements de financements donnés

280 977

84 503

230 718

47 703

2 502

0

646 403

Engagements de garantie en faveur des Ets de crédit

0

0

0

1 203

0

0

1 203

Engagements de garantie en faveur de la clientèle

14 026

4 313

5 441

124 358

225 690

0

373 828

Total engagements de garantie donnés

14 026

4 313

5 441

125 561

225 690

0

375 031

 

 

Note 8. Avantages au personnel

 

8.1. Charges de personnel

 

 

Exercice 2014

Exercice 2013

Salaires et traitements

-63 253

-64 973

Charges des régimes à prestations et cotisations définies

-8 853

-8 360

Autres charges sociales et fiscales

-31 909

-32 145

Intéressement et participation

-6 388

-3 624

Total des charges de personnel

-110 403

-109 102

 

Le crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi (CICE) est imputé en déduction des charges de personnel. Il s’élève à 2 085 milliers d’euros au titre de l’exercice 2014. L’utilisation du CICE est présentée dans la partie 6 « Informations sociales, environnementales et sociétales » du rapport annuel.

 

8.2. Engagements sociaux. — Le Groupe Banque Populaire Atlantique accorde à ses salariés différents types d’avantages sociaux.

Le régime de retraite des Banques Populaires, géré par la Caisse Autonome de Retraite des Banques Populaires (CARBP), concerne les prestations de retraite issues de la fermeture du régime de retraite bancaire au 31 décembre 1993.

Les régimes de retraite gérés par la CARBP sont partiellement couverts par une couverture assurancielle, intervenant d’une part au titre des rentes versées au profit de bénéficiaires ayant dépassé un âge de référence et d’autre part au titre des engagements relatifs à des bénéficiaires d’âge moins élevé. Une cotisation exceptionnelle de 140 millions d’euros a été payée pour augmenter le montant de la couverture.

Les rentes des bénéficiaires ayant dépassé cet âge de référence sont gérées dans le cadre de l’actif général retraite de l’organisme assureur. Cet actif général est dédié aux engagements retraite de cet assureur et a une composition adaptée à des échéances de paiement à la fois longues et tendanciellement prévisibles. Sa composition est très majoritairement obligataire afin de permettre à l’assureur de mettre en œuvre la garantie en capital qu’il est contraint de donner sur un actif de ce type. Le pilotage actif/passif sur ce fond est de la responsabilité de l’assureur.

Les autres engagements sont gérés dans le cadre d’un fonds diversifié constitutif d’une gestion en unités de compte, c’est-à-dire sans garantie particulière apportée par l’assureur. La gestion en est effectuée selon une allocation stratégique toujours majoritairement tournée vers les produits de taux (60 %, dont plus de 80 % en obligations d’Etat) mais largement ouverte aux actions (40 %). Cette allocation est déterminée de manière à optimiser les performances attendues du portefeuille, sous contrainte d’un niveau de risque piloté et mesuré sur de nombreux critères. Les études actif/passif correspondantes sont reconduites chaque année et présentées au comité de suivi et au comité de gestion des régimes. L’allocation relativement dynamique retenue est permise à la fois par l’horizon d’utilisation des sommes, ainsi que par les mécanismes de régulation propres au pilotage financier du dispositif. Les actifs du fonds n’intègrent pas de produits dérivés.

Les autres avantages sociaux incluent également :

— retraites et assimilés : indemnités de fin de carrière et avantages accordés aux retraités ;

— autres : bonification pour médailles d’honneur du travail et autres avantages à long terme.

Les tables de mortalité utilisés sont la TF00/02 pour les IFC, médailles et autres avantages. La TGH TGF 05 pour la CAR BP.

 

 

Retraite

IFC

Médailles

Total 2014

Total 2013

Engagement brut

34 731

14 125

5 976

54 832

52 600

Ecarts actuariels/engagements

6 498

2 454

 

8 952

1 935

Coûts des services passés

 

0

 

0

-404

Actif en couverture

16 920

8 455

 

25 375

17 166

Ecarts actuariels / actifs en couv

920

136

 

1 056

1 165

Engagement net

23 389

7 988

5 976

37 353

35 800

Provision de passif

23 420

7 987

5 976

37 384

35 771

Taux actualisation

1.57%

1.50%

1.31%

 

 

 

La variation de provision de l’exercice a impacté le compte de résultat de l’exercice pour + 6 344 milliers d’euros et les capitaux propres pour – 7958 milliers d’euros.

 

 

Note 9. — Engagements

 

9.1. Engagements de financement et de garantie. — Le montant communiqué correspond à la valeur nominale de l’engagement donné.

 

Engagements de financement :

 

 

31/12/2014

31/12/2013

Engagements de financement donnés en faveur :

 

 

Des établissements de crédit

1 126

1 236

De la clientèle

645 277

612 824

Ouvertures de crédit confirmées

645 277

612 824

Total des engagements de financement donnés

646 403

614 060

Engagements de financement reçus :

 

 

D'établissements de crédit

220 000

372 000

Total des engagements de financement reçus

220 000

372 000

 

Engagements de garantie

 

 

31/12/2014

31/12/2013

Engagements de garantie donnés :

 

 

D'ordre des établissements de crédit

1 203

1 725

D'ordre de la clientèle

373 828

378 637

Autres engagements donnés

1 517 663

2 172 306

Total des engagements de garantie donnés

1 892 694

2 552 668

Engagements de garantie reçus :

 

 

D'établissements de crédit

867 905

831 386

De la clientèle

723 273

758 558

Total des engagements de garantie reçus

1 591 178

1 589 944

 

 

Note 10. — Transactions avec les parties liées

 

10.1. Transactions avec les sociétés consolidées. — Les transactions réalisées au cours de l’exercice et les encours existants en fin de période entre les sociétés du groupe consolidées par intégration globale sont totalement éliminées en consolidation.

La liste des filiales consolidées par intégration globale est communiquée en note 13 - Périmètre de consolidation.

 

 

31/12/2014

31/12/2013

Banque Populaire Atlantique

Entités consolidées

Banque Populaire Atlantique

Entités consolidées

Crédits

 

 

 

 

Autres actifs financiers

135 316

19 925

228 033

21 831

Autres actifs

 

 

 

 

Total des actifs avec entités consolidées

135 316

19 925

228 033

21 831

Dettes

 

 

 

 

Autres passifs financiers

19 925

135 316

21 831

228 033

Autres passifs

 

 

 

 

Total des passifs avec entités consolidées

19 925

135 316

21 831

228 033

Intérêts, produits et charges assimilées

4 240

-4 333

5 447

-5 566

Commissions

0

0

0

0

Total du PNB réalisé avec les entités consolidées

4 240

-4 333

5 447

-5 566

Engagements donnés

 

361 696

 

596 516

Engagements reçus

361 696

 

596 516

 

Engagements sur instruments financiers à terme

 

 

 

 

Total des engagements avec les entités liées

361 696

361 696

596 516

596 516

 

10.2. Transactions avec les dirigeants. — Les principaux dirigeants sont les membres du conseil d’administration de la Banque Populaire Atlantique et de la Caisse de Crédit Maritime Mutuel Atlantique.

Les rémunérations versées en 2014 aux organes de direction s’élèvent à 105 milliers d’euros au titre de jetons de présence.

Le montant global des avances et crédits accordés, pendant l’exercice, aux membres des organes d’administration s’élève à 69 775 milliers d’euros (consentis à des conditions normales).

Les autres rémunérations allouées au titre de l'exercice aux membres des organes d'administration et de direction à raison de leurs fonctions ne peut être fourni car cette information permettrait d’identifier un membre déterminé de ces organes (Article R123-198, 1er alinéa, du Code de commerce).

 

 

Note 11. — Actifs financiers transférés, autres actifs financiers donnés en garantie et actifs reçus en garantie dont l’entité peut disposer

 

Mises en pension et prêts de titres : Le groupe Banque Populaire Atlantique réalise des opérations de mise en pension, ainsi que des prêts de titres.

Selon les termes desdites conventions, le titre peut être cédé de nouveau par le cessionnaire durant la durée de l’opération de pension ou de prêt. Le cessionnaire doit néanmoins le restituer au cédant, à maturité de l’opération. Les flux de trésorerie générés par le titre sont également transmis au cédant.

Le groupe considère avoir conservé la quasi-totalité des risques et avantages des titres mis en pension ou prêtés. Par conséquent, ces derniers n’ont pas été décomptabilisés. Un financement a été enregistré au passif en cas de mises en pension ou de prêts de titres financés.

Ces opérations incluent notamment les titres apportés à BPCE pour mobilisation au nom du groupe auprès de la Banque centrale européenne (BCE), dans le cadre de la gestion centrale de la trésorerie du Groupe BPCE.

Cessions de créance

Le groupe Banque Populaire Atlantique cède des créances à titre de garantie (articles L.211-38 ou L.313-23 et suivants du Code monétaire et financier) dans le cadre de refinancements garantis, notamment auprès de la banque centrale. Ce type de cession à titre de garantie emporte transfert juridique des droits contractuels, et donc « transfert d’actifs » au sens de l’amendement à IFRS 7. Le groupe reste néanmoins exposé à la quasi-totalité des risques et avantages, ce qui se traduit par le maintien des créances au bilan.

Titrisations consolidées avec investisseurs externes : Les titrisations consolidées avec investisseurs externes constituent un transfert d’actifs au sens de l’amendement à IFRS 7.

En effet, le groupe a une obligation contractuelle indirecte de remettre aux investisseurs externes les flux de trésorerie des actifs cédés au fonds de titrisation (bien que ces actifs figurent au bilan du groupe via la consolidation du fonds).

 

Pour les opérations de titrisation consolidées, par transparence :

— la quote-part des créances cédées revenant aux investisseurs externes est considérée comme étant donnée en garantie à des tiers ;

— la quote-part des créances cédées revenant aux parts et obligations auto souscrites par le groupe, et éliminées en consolidation, n’est pas considérée comme étant donnée en garantie, sauf si ces titres ont été apportés au pool de trésorerie du Groupe BPCE ou utilisés dans le cadre d’un mécanisme de refinancement.

Au 31 décembre 2014, 582 100 milliers d’euros d’obligations du FCT BPCE Master Home Loans, auto-souscrites par le groupe et éliminées en consolidation, ont été prêtées à BPCE dans le cadre de la gestion centrale de la trésorerie du Groupe BPCE.

En regard de ce montant, aucun refinancement n’a été reçu, le groupe Banque Populaire Atlantique n’en ayant pas exprimé le besoin auprès de la trésorerie centrale du Groupe BPCE.

Commentaires sur les actifs financiers donnés en garantie mais non transférés

Les actifs financiers donnés en garantie mais non transférés sont généralement affectés en garantie sous forme de nantissements. Les principaux dispositifs concernés sont, Banques Populaires Covered Bonds, la CRH (Caisse de refinancement de l’habitat), BPCE SFH, BPCE Home Loans FCT, ou encore les titres apportés en nantissement de refinancement obtenu auprès de la Banque centrale européenne (BCE).

 

 

Note 12. — Juste valeur des actifs et passifs financiers au coût amorti

 

Pour les instruments financiers qui ne sont pas évalués à la juste valeur au bilan, les calculs de juste valeur sont communiqués à titre d’information, et doivent être interprétés comme étant uniquement des estimations.

En effet, dans la majeure partie des cas, les valeurs communiquées n’ont pas vocation à être réalisées, et ne pourraient généralement pas l’être en pratique.

Les justes valeurs ainsi calculées l’ont été uniquement pour des besoins d’information en annexe aux états financiers. Ces valeurs ne sont pas des indicateurs utilisés pour les besoins de pilotage des activités de banque commerciale, dont le modèle de gestion est un modèle d’encaissement des flux de trésorerie attendus.

Les hypothèses simplificatrices retenues pour évaluer la juste valeur des instruments au coût amorti sont présentées en note 4.1.6.

 

 

31/12/2014

Juste valeur

Cotation sur un marché actif

(niveau 1)

Techniques de valorisation utilisant des données observables

(niveau 2)

Techniques de valorisation utilisant des données non observables

(niveau 3)

Actif

 

 

 

 

Prêts et créances

9 891 384

67

1 356 545

8 534 772

Titres de créances

11 983

 

11 983

 

Prêts et avances

9 879 401

67

1 344 562

8 534 772

Passifs financiers évalués au coût amorti

9 174 675

0

6 539 875

2 634 800

Dépôts

8 827 809

 

6 193 009

2 634 800

Titres de créances émis

346 866

 

346 866

 

 

 

Note 13. — Périmètre de consolidation

 

13.1. Évolution du périmètre de consolidation au cours de l’exercice 2014. — Le périmètre de consolidation du groupe Banque Populaire Atlantique n’a pas évolué par rapport au 31/12/2013.

 

13.2. Opérations de titrisation. — Au 31 décembre 2014, deux nouvelles entités structurées (deux Fonds Communs de Titrisation ou « FCT ») ont été consolidées au sein du Groupe BPCE : le FCT BPCE Master Home Loans et le FCT BPCE Master Home Loans Demut, tous deux nés de l’opération « Titrisation » réalisée par les Banques Populaires et les Caisses d’Epargne le 26 mai 2014.

Cette opération se traduit par une cession de crédits à l'habitat au FCT BPCE Master Home Loans et in fine une souscription des titres qu'ont émis les entités ad hoc par les établissements ayant cédé les crédits. Elle remplace l'opération « BPCE Home Loans » mise en place en 2011 et qui ne remplissait plus les conditions d'éligibilité aux opérations de refinancement de l'Eurosystème.

L'opération « Titrisation » permet donc de maintenir à un niveau élevé le collatéral du Groupe BPCE éligible aux opérations de refinancement de l'Eurosystème.

Le groupe Banque Populaire Atlantique a participé à l’opération « Titrisation ». A ce titre, le groupe consolide son « silo », entité structurée dont le groupe détient le contrôle, puisqu’il est exposé, ou qu’il a droit, à l’intégralité des rendements variables de son « silo » de FCT.

 

13.3. Périmètre de consolidation au 31 décembre 2014. — Les entités dont la contribution aux états financiers consolidés n’est pas significative n’ont pas vocation à entrer dans le périmètre de consolidation. Le caractère significatif est apprécié au niveau des entités consolidées selon le principe de la significativité ascendante. Selon ce principe, toute entité incluse dans un périmètre de niveau inférieur est incluse dans les périmètres de consolidation de niveaux supérieurs, même si elle n’est pas significative pour ceux-ci.

 

Établissements

Nationalité

% Contrôle

% Intérêt

Contribution au résultat consolidé part du Groupe

Méthode de consolidation (a)

F/E

MEE/IG

Entité mère (Ets de crédit)

 

 

 

 

 

BP Atlantique

F

NS

NS

26 381

NS

Caisse Crédit Maritime Atlantique

F

NS

NS

2 233

NS

SOCAMA Atlantique

F

NS

NS

-79

NS

SOCAMI Atlantique

F

NS

NS

228

NS

Filiales (Ets à caractère financier)

 

 

 

 

 

EURL atlantique Plus

F

100

100

166

IG

SAS Ludovic de Besse

F

100

100

-287

IG

SA Portzamparc

F

23.53

23.53

0

MEE

Pour chacune des entités du périmètre est indiqué le pourcentage de contrôle et d’intérêt. Le pourcentage d’intérêt exprime la part de capital détenue par le groupe, directement et indirectement, dans les entreprises du périmètre. Le pourcentage d’intérêt permet de déterminer la part du groupe dans l’actif net de la société détenue.

 

(a) Méthode d’intégration globale (IG) / méthode de valorisation par mise en équivalence (MEE)

 

Les participations suivantes ont été exclues du périmètre de consolidation en raison de leur caractère non significatif

 

Établissements

Activité

Nationalité

% Contrôle

% Intérêt

F/E

SA Atlantique Gérance

Société De Gestion SCPI

F

99.99

99.99

SA Ouest Croissance

Société De Capital Risque

F

40.54

40.54

SAS Ouest Croissance Gestion

Société De Gestion SCR

F

35.57

35.57

SAS SAPI

Société Holding Immobilière

F

100

100

SCI Coutan

Société Civile Immobilière

F

100

100

SCI Anjou Vendée

Société Civile Immobilière

F

100

100

SCI Lilas Brasserie

Société Civile Immobilière

F

23.53

23.53

 

 

Note 14. — Intérêts dans les entités structurées non consolidées

 

14.1. Nature des intérêts dans les entités structurées non consolidées. — Une entité structurée non consolidée est une entité structurée qui n’est pas contrôlée et donc pas comptabilisée selon la méthode de l’intégration globale. En conséquence, les intérêts détenus dans une coentreprise ou une entreprise associée qui ont le caractère d’entité structurée relèvent du périmètre de cette annexe.

Il en est de même des entités structurées contrôlées et non consolidées pour des raisons de seuils.

Sont concernées toutes les entités structurées dans lesquelles le groupe Banque Populaire Atlantique détient un intérêt et intervient avec l’un ou plusieurs des rôles suivants :

— originateur / structureur / arrangeur ;

— agent placeur ;

— gestionnaire ;

— ou, tout autre rôle ayant une incidence prépondérante dans la structuration ou la gestion de l’opération (ex : octroi de financements, de garanties ou de dérivés structurants, investisseur fiscal, investisseur significatif,…).

Au cas particulier de la gestion d'actifs, les investissements dans des structures de capital-investissement / risque ou des fonds immobiliers sont présentés sauf caractère non significatif pour le groupe Banque Populaire Atlantique.

Un intérêt dans une entité correspond à toute forme de lien contractuel ou non contractuel exposant le groupe Banque Populaire Atlantique à un risque de variation des rendements associés à la performance de l’entité. Les intérêts dans une autre entité peuvent être attestés, entre autres, par la détention d’instruments de capitaux propres ou de titres de créance, ainsi que, par d’autres formes de liens, telles qu’un financement, un crédit de trésorerie, un rehaussement de crédit, l’octroi de garanties ou des dérivés structurés.

Le groupe Banque Populaire Atlantique restitue dans la note 14.2 l’ensemble des opérations enregistrées à son bilan au titre des risques associées aux intérêts détenus dans les entités structurées retenues dans le périmètre ci-avant.

 

Les entités structurées avec lesquelles le groupe est en relation peuvent être regroupées en quatre familles : les entités mises en œuvre dans l’activité de gestion d’actif, les véhicules de titrisation, les entités créées dans le cadre d’un financement structuré et les entités mises en place pour d’autres natures d’opérations.

Gestion d’actif : La gestion d'actifs financiers (aussi appelée gestion de portefeuille ou Asset Management) consiste à gérer des capitaux ou des fonds confiés par des investisseurs en investissant dans les actions, les obligations, les sicav de trésorerie, les hedge funds etc.

L’activité de gestion d’actif qui fait appel à des entités structurées est représentée par la gestion collective ou gestion de fonds. Elle regroupe plus spécifiquement les organismes de placement collectif au sens du code monétaire et financier (autres que les structures de titrisation) ainsi que les organismes équivalents de droit étranger. Il s’agit en particulier d’entités de type OPCVM, fonds immobiliers et fonds de capital investissement.

 

Titrisation : Les opérations de titrisation sont généralement constituées sous la forme d’entités structurées dans lesquelles des actifs ou des dérivés représentatifs de risques de crédit sont cantonnés.

Ces entités ont pour vocation de diversifier les risques de crédit sous-jacents et de les scinder en différents niveaux de subordination (tranches) en vue le plus souvent de leur acquisition par des investisseurs qui recherchent un certain niveau de rémunération, fonction du niveau de risque accepté.

Les actifs de ces véhicules et les passifs qu’ils émettent sont notés par les agences de notation qui surveillent l’adéquation du niveau de risque supporté par chaque tranche de risque vendue avec la note attribuée.

Les formes de titrisation rencontrées et faisant intervenir des entités structurées sont les suivantes :

— les opérations par lesquelles le groupe (ou une filiale) cède pour son propre compte à un véhicule dédié, sous une forme « cash » ou synthétique, le risque de crédit relatif à l’un de ses portefeuille d’actifs ;

— les opérations de titrisation menées pour le compte de tiers. Ces opérations consistent à loger dans une structure dédiée (en général un fonds commun de créances (FCC) des actifs d’une entreprise tierce. Le FCC émet des parts qui peuvent dans certains cas être souscrites directement par des investisseurs, ou bien être souscrites par un conduit multi-cédants qui refinance l’achat de ses parts par l’émission de «notes» de faible maturité (billets de trésorerie ou « commercial paper »).

 

Financements (d’actifs) structurés : Le financement structuré désigne l'ensemble des activités et produits mis en place pour apporter des financements aux acteurs économiques tout en réduisant le risque grâce à l'utilisation de structures complexes. Il s’agit de financements d’actifs mobiliers (afférents aux transports aéronautiques, maritimes ou terrestres, télécommunication…), d’actifs immobiliers et d’acquisition de sociétés cibles (financements en LBO).

Le groupe peut être amené à créer une entité structurée dans laquelle est logée une opération de financement spécifique pour le compte d’un client. Il s'agit d'organisation contractuelle et structurelle. Les spécificités de ces financements se rattachent à la gestion des risques, avec le recours à des notions telles que le recours limité ou la renonciation à recours, la subordination conventionnelle et/ou structurelle et l'utilisation de véhicules juridiques dédié appelé en particulier à porter un contrat unique de crédit-bail représentatif du financement accordé.

Autres activités (ensemble regroupant le restant des activités).

 

14.2. Nature des risques associés aux intérêts détenus dans les entités structurées non consolidées. — Le Groupe Banque Populaire Atlantique détient uniquement des participations dans des entités réalisant de la gestion d’actifs.

Le montant global des risques associés à ces participations s’élève à 90 258 milliers d’euros (dont 88 457 milliers de titres de la Société de Capital Risque Ouest Croissance) et est classé en « actifs financiers disponibles à la vente ».

Au cours de la période le groupe n’a pas été conduit à accorder sans obligation contractuelle ou aider à obtenir, de soutien financier aux entités structurées non consolidés dans lesquelles il détient des intérêts.

 

 

14.3. Revenus et valeur comptable des actifs transférés dans les entités structurées non consolidées sponsorisées. — Une entité structurée est sponsorisée par une entité du groupe lorsque les deux indicateurs suivants sont cumulativement satisfaits :

— elle est impliquée dans la création et la structuration de l’entité structurée ;

— elle contribue au succès de l’entité en lui transférant des actifs ou en gérant les activités pertinentes.

Lorsque le rôle de l’entité du groupe se limite simplement à un rôle de conseil, d’arrangeur, de dépositaire ou d’agent placeur,

Le groupe banque Populaire Atlantique n’est pas sponsor d’entités structurées.

 

 

NOTE 15. — Honoraires des commissaires aux comptes

 

 

KPMG

Deloitte et associés

Fiduciaire Audit Conseil

Total

Montant

Montant

Montant

Montant

2014

2013

2014

2013

2014

2013

2014

2013

Audit

 

 

 

 

 

 

 

 

Commissariat aux comptes, examen des comptes individuels

87

87

94

94

62

62

244

244

Autres diligences et prestations directement liés à la mission du commissaire aux comptes

4

0

0

0

0

0

4

0

Total

91

87

94

94

62

62

248

244

Variation (%) (4)

5%

 

0%

 

 

 

2%

 

 

 

VII. — Rapport des commissaires aux comptes sur les comptes consolidés.

Exercice clos le 31 décembre 2014.

 

Mesdames, Messieurs les sociétaires,

 

En exécution de la mission qui nous a été confiée par vos Assemblées générales, nous vous présentons notre rapport relatif à l'exercice clos le 31 décembre 2014 sur :

— le contrôle des comptes consolidés de la Banque Populaire Atlantique, tels qu'ils sont joints au présent rapport ;

— la justification de nos appréciations ;

— la vérification spécifique prévue par la loi.

Les comptes consolidés ont été arrêtés par votre Conseil d’administration. Il nous appartient, sur la base de notre audit, d'exprimer une opinion sur ces comptes.

 

I. Opinion sur les comptes consolidés. — Nous avons effectué notre audit selon les normes d’exercice professionnel applicables en France ; ces normes requièrent la mise en œuvre de diligences permettant d'obtenir l'assurance raisonnable que les comptes consolidés ne comportent pas d'anomalies significatives. Un audit consiste à vérifier, par sondages ou au moyen d’autres méthodes de sélection, les éléments justifiant des montants et informations figurant dans les comptes consolidés. Il consiste également à apprécier les principes comptables suivis, les estimations significatives retenues et la présentation d'ensemble des comptes. Nous estimons que les éléments que nous avons collectés sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion.

Nous certifions que les comptes consolidés de l’exercice sont, au regard du référentiel IFRS tel qu’adopté dans l’Union européenne, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du patrimoine, de la situation financière ainsi que du résultat de l'ensemble constitué par les personnes et entités comprises dans la consolidation.

 

II. Justification des appréciations. — En application des dispositions de l’article L.823-9 du Code de commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à votre connaissance les éléments suivants :

Estimations comptables :

— Provisionnement des risques de crédit : Comme indiqué dans la note 4.1.7 de l’annexe aux comptes consolidés, votre Groupe constitue des dépréciations et des provisions pour couvrir les risques de crédit inhérents à ses activités. Dans le cadre de notre appréciation des estimations significatives retenues pour l'arrêté des comptes, nous avons examiné le dispositif de contrôle relatif au suivi des risques de crédit et de contrepartie, à l’appréciation des risques de non recouvrement et à leur couverture par des dépréciations et provisions sur base individuelle et collective.

— Dépréciations relatives aux actifs financiers disponibles à la vente : Votre Groupe comptabilise des dépréciations sur des actifs disponibles à la vente (note 4.1.7 de l’annexe) :

— pour les instruments de capitaux propres lorsqu’il existe une indication objective de baisse prolongée ou de baisse significative de la valeur de ces actifs ;

— pour les instruments de dette lorsqu’il existe un risque de contrepartie avéré.

Nous avons examiné le dispositif de contrôle relatif à l’identification d’indices de perte de valeur, la valorisation des lignes les plus significatives, ainsi que les estimations ayant conduit, le cas échéant, à la couverture des pertes de valeur par des dépréciations. La note 4.1.6 de l’annexe précise notamment l’approche qui a été retenue pour la valorisation des titres BPCE.

— Valorisation et dépréciation des autres instruments financiers : Votre Groupe détient des positions sur titres et sur autres instruments financiers. La note 4.1 de l’annexe aux comptes consolidés expose les règles et méthodes comptables relatives aux titres et instruments financiers. Nous avons examiné le dispositif de contrôle relatif au classement comptable et à la détermination des paramètres utilisés pour la valorisation de ces positions. Nous avons vérifié le caractère approprié des méthodes comptables retenues par le Groupe et des informations fournies dans les notes de l’annexe et nous nous sommes assurés de leur correcte application.

— Provisionnement des engagements sociaux : Votre Groupe constitue des provisions pour couvrir ses engagements sociaux. Nous avons examiné la méthodologie d’évaluation de ces engagements ainsi que les hypothèses et paramètres utilisés et nous avons vérifié le caractère approprié de l’information fournie dans les notes 4.10 et 8.2 de l’annexe.

— Provisionnement des produits d’épargne logement : Votre Groupe constitue une provision pour couvrir le risque de conséquences potentiellement défavorables des engagements liés aux comptes et plans d’épargne-logement. Nous avons examiné les modalités de détermination de ces provisions et avons vérifié que les notes 4.5 et 5.17 de l’annexe aux comptes consolidés donnent une information appropriée.

Les appréciations ainsi portées s'inscrivent dans le cadre de notre démarche d'audit des comptes consolidés, pris dans leur ensemble, et ont donc contribué à la formation de notre opinion exprimée dans la première partie de ce rapport.

 

III. Vérification spécifique. — Nous avons également procédé, conformément aux normes d’exercice professionnel applicables en France, à la vérification spécifique prévue par la loi des informations relatives au Groupe données dans le rapport de gestion

Nous n'avons pas d'observation à formuler sur leur sincérité et leur concordance avec les comptes consolidés.

 

Nantes, Angers et Saint-Herblain, le 25 mars 2015.

Les commissaires aux comptes :

 

 

 

1502006

29/04/2015 : Publications périodiques (74C)

Société : Banque populaire Atlantique
Catégorie 1 : Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles) (74C_N1)
Numéro d'affaire : 1407
Texte de l'annonce :

1501407

29 avril 2015BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRESBulletin n°51


Publications périodiques
____________________

Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles)
____________________



 

BANQUE POPULAIRE ATLANTIQUE

 Société anonyme coopérative de banque populaire régie par les articles 512-2 et suivants du Code monétaire et financier

et l'ensemble des textes relatifs aux banques populaires et aux établissements de crédit.

Siège social: 1, rue Françoise Sagan – Saint-Herblain – 44919 Nantes Cedex 9.

857 500 227 R.C.S. Nantes.

 

Situation au 31 Mars 2015.

(En milliers d'Euros)

 

ACTIF

Montant

Caisse, Banques Centrales, C.C.P.

79 595

Créances sur les Établissements de Crédit

795 066

Opérations avec la clientèle

6 804 128

Obligations et Autres Titres à revenu fixe

894 065

Actions et Autres Titres à revenu variable

3 945

Participations et autres titres détenus à long terme

414 893

Parts dans les entreprises liées

4 473

Crédit-bail et location avec option d'achat

325 140

Location Simple

18 079

Immobilisations Incorporelles

788

Immobilisations corporelles

75 264

Autres Actifs

54 940

Comptes de Régularisation

112 364

TOTAL ACTIF

9 582 740

 

PASSIF

Montant

Dettes envers les Établissements de Crédit

1 879 446

Opérations avec la clientèle

6 140 144

Dettes représentées par un titre

247 140

Autres Passifs

35 819

Comptes de Régularisation

304 760

Provisions

62 987

Fonds pour Risques Bancaires Généraux

146 903

CAPITAUX PROPRES HORS FRBG (+/-)

765 541

Capital souscrit

385 096

Primes d'émission

10 386

Réserves

355 338

Provisions réglementées et Subventions d'investissement

3 694

Report à nouveau (+/-)

11 027

TOTAL PASSIF

9 582 740

 

HORS-BILAN

Montant

Engagements donnés

 

Engagements de financement

610 476

Engagements de garantie

347 277

Engagements sur titres

92

Engagements reçus

 

Engagements de financement

330 000

Engagements de garantie

883 818

Engagements sur titres

92

 

 

1501407

02/02/2015 : Publications périodiques (74C)

Société : Banque populaire Atlantique
Catégorie 1 : Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles) (74C_N1)
Numéro d'affaire : 124
Texte de l'annonce :

1500124

2 février 2015BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRESBulletin n°14


Publications périodiques
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Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles)
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Banque Populaire Atlantique

 Société anonyme coopérative de banque populaire régie par les articles 512-2 et suivants du Code monétaire

et financier et l'ensemble des textes relatifs aux banques populaires et aux établissements de crédit.

Siège social : 1, rue Françoise Sagan – Saint Herblain – 44919 Nantes Cedex 9.

857 500 227 R.C.S. Nantes.

 

Situation au 31 décembre 2014.

(En milliers d'Euros)

 

Actif

Montant

Caisse, Banques Centrales, C.C.P.

90 041

Créances sur les Établissements de Crédit

868 705

Opérations avec la clientèle

6 743 650

Obligations et Autres Titres à revenu fixe

897 490

Actions et Autres Titres à revenu variable

3 965

Participations et autres titres détenus à long terme

414 893

Parts dans les Entreprises liées

4 473

Crédit-bail et Location avec Option d'Achat

322 969

Location Simple

19 518

Immobilisations Incorporelles

835

Immobilisations corporelles

73 776

Autres Actifs

73 026

Comptes de Régularisation

86 291

Total Actif

9 599 632

 

Passif

Montant

Dettes envers les Établissements de Crédit

2 061 268

Opérations avec la clientèle

5 954 558

Dettes représentées par un titre

312 647

Autres Passifs

37 865

Comptes de Régularisation

263 440

Provisions

63 439

Fonds pour Risques Bancaires Généraux

146 903

Capitaux propres hors FRBG (+/-)

759 512

Capital souscrit

378 527

Primes d'émission

10 386

Réserves

355 338

Provisions réglementées et Subventions d'investissement

4 234

Report à nouveau (+/-)

11 027

Total Passif

9 599 632

 

Hors-Bilan

Montant

Engagements donnés :

 

Engagements de financement

593 741

Engagements de garantie

342 245

Engagements sur titres

31

Engagements reçu :

 

Engagements de financement

220 000

Engagements de garantie

866 175

Engagements sur titres

31

 

 

1500124

27/10/2014 : Publications périodiques (74C)

Société : Banque populaire Atlantique
Catégorie 1 : Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles) (74C_N1)
Numéro d'affaire : 4915
Texte de l'annonce :

1404915

27 octobre 2014BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRESBulletin n°129


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BANQUE POPULAIRE ATLANTIQUE

Société anonyme coopérative de banque populaire régie par les articles 512-2

et suivants du Code monétaire et financier et l'ensemble des textes relatifs aux

banques populaires et aux établissements de crédit

Siège social: 1, rue Françoise Sagan, Saint Herblain, 44919 Nantes Cedex 9

857 500 227 R.C.S. Nantes.

 

Situation au 30 septembre 2014.

(En milliers d'Euros.)

 

Actif

Montant

Caisse, banques centrales, CCP

86 567

Créances sur les Établissements de Crédit

792 380

Opérations avec la clientèle

6 683 220

Obligations et Autres Titres à revenu fixe

889 527

Actions et Autres Titres à revenu variable

4 155

Participations et autres titres détenus à long terme

414 866

Parts dans les Entreprises liées

4 473

Crédit-bail et Location avec Option d'Achat

329 938

Location simple

19 142

Immobilisations incorporelles

792

Immobilisations corporelles

72 696

Autres actifs

81 718

Comptes de Régularisation

69 552

Total actif

9 449 025

 

 

Passif

Montant

Dettes envers les Établissements de Crédit

1 856 424

Opérations avec la clientèle

5 939 869

Dettes représentées par un titre

398 912

Autres passifs

36 498

Comptes de Régularisation

244 188

Provisions

66 496

Fonds pour Risques Bancaires Généraux

146 903

Capitaux propres hors FRBG (+/-)

759 736

Capital souscrit

378 179

Primes d'émission

10 386

Réserves

355 338

Provisions réglementées et Subventions d'investissement

4 806

Report à nouveau (+/-)

11 027

Total passif

9 449 025

 

 

Hors-bilan

Montant

Engagements donnés :

 

Engagements de financement

575 112

Engagements de garantie

350 601

Engagements sur titres

54

Engagements reçus :

 

Engagements de financement

315 000

Engagements de garantie

859 422

Engagements sur titres

54

 

 

1404915

30/07/2014 : Publications périodiques (74C)

Société : Banque populaire Atlantique
Catégorie 1 : Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles) (74C_N1)
Numéro d'affaire : 4073
Texte de l'annonce :

1404073

30 juillet 2014BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRESBulletin n°91


Publications périodiques
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BANQUE POPULAIRE ATLANTIQUE

 Société anonyme coopérative de banque populaire régie par les articles 512-2

et suivants du Code monétaire et financier et l'ensemble des textes relatifs aux

banques populaires et aux établissements de crédit

Siège social: 1, rue Françoise Sagan, Saint Herblain, 44919 Nantes Cedex 9.

857 500 227 R.C.S. Nantes.

 Situation au 30 Juin 2014.

(En milliers d'Euros)

 

Actif

Montant

Caisse, Banques Centrales, CCP

84137

Créances sur les Établissements de Crédit

835238

Opérations avec la clientèle

6783636

Obligations et Autres Titres à revenu fixe

846718

Actions et Autres Titres à revenu variable

4209

Participations et autres titres détenus à long terme

414916

Parts dans les Entreprises liées

4473

Crédit-bail et Location avec Option d'Achat

336713

Location Simple

19829

Immobilisations Incorporelles

889

Immobilisations corporelles

71516

Autres Actifs

96908

Comptes de Régularisation

53519

TOTAL ACTIF

9552703

 

Passif

Montant

Dettes envers les Établissements de Crédit

2115429

Opérations avec la clientèle

5768019

Dettes représentées par un titre

448629

Autres Passifs

47443

Comptes de Régularisation

201129

Provisions

66194

Fonds pour Risques Bancaires Généraux

146903

CAPITAUX PROPRES HORS FRBG (+/-)

758957

Capital souscrit

376828

Primes d'émission

10386

Réserves

355338

Provisions réglementées et Subventions d'investissement

5377

Report à nouveau (+/-)

11027

TOTAL PASSIF

9552703

 

Hors-bilan

Montant

Engagements donnés

 

Engagements de financement

508801

Engagements de garantie

357524

Engagements sur titres

29

Engagements reçus

 

Engagements de financement

385000

Engagements de garantie

880283

Engagements sur titres

29

 

 

1404073

18/06/2014 : Publications périodiques (74B)

Société : Banque populaire Atlantique
Catégorie 1 : Sociétés commerciales et industrielles (Comptes annuels) (74B_N1)
Numéro d'affaire : 3207
Texte de l'annonce :

1403207

18 juin 2014BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRESBulletin n°73


Publications périodiques
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Sociétés commerciales et industrielles (Comptes annuels)
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BANQUE POPULAIRE ATLANTIQUE

 Société anonyme coopérative de banque populaire régie par les articles 512-2 et suivants du Code monétaire et financier et l'ensemble des textes relatifs aux banques populaires et aux établissements de crédit.

Siège social: 1, rue Françoise Sagan, Saint-Herblain, 44919 Nantes Cedex 9.

857 500 227 R.C.S. Nantes.

 

Documents comptables annuels approuvés par l'Assemblée Générale du 27 mai 2014.

 

A. — Comptes individuels annuels.

I. — Bilan publiable.

(En milliers d’euros.)

 

Actif

Note

31/12/2013

31/12/2012

Caisse, banques centrales, CCP

 

192 531

49 739

Effets Publics et valeurs assimilées

3,3

0

0

Créances sur les Établissements de Crédits

3,1

827 895

1 083 530

Opérations avec la clientèle

3,2

7 394 176

7 184 824

Obligations et Autres titres à revenu fixe

3,3

135 979

130 466

Actions et Autres titres à revenu variable

3,3

9 592

9 403

Participations et autres titres détenus à long terme

3,4

414 750

498 148

Parts dans les Entreprises liées

3,4

4 473

4 652

Crédit-bail et Location avec Option d'Achat

3,5

330 027

334 228

Location simple

3,5

15 598

14 767

Immobilisations incorporelles

3,6

1 037

1 193

Immobilisations corporelles

3,6

68 932

59 173

Capital souscrit non versé

 

0

0

Actions propres

 

0

0

Comptes de négociation et de règlement

 

0

0

Autres actifs

3,8

41 078

43 581

Comptes de régularisation

3,9

159 317

76 199

Total actif

 

9 595 385

9 489 902

 

Passif

Note

31/12/2013

31/12/2012

Banques centrales, CCP

 

0

0

Dettes envers les établissements de crédit

3,1

2 070 525

2 250 442

Opérations avec la clientèle

3,2

5 722 778

5 149 761

Dettes représentées par un titre

3,7

516 494

702 782

Autres passifs

3,8

29 323

27 626

Comptes de régularisation

3,9

277 218

182 847

Comptes de négociation et de règlement

 

0

0

Provisions pour risques et charges

3,10

66 888

61 083

Dettes subordonnées

 

0

0

Fonds pour risques bancaires généraux

3,11

146 903

154 396

Capitaux propres hors FRBG

3,12

765 256

960 964

Capital souscrit

 

372 402

403 002

Primes d'émission

 

10 386

191 499

Réserves

 

333 881

317 489

Écarts de réévaluation

 

0

0

Provisions réglementées et subventions d'investissement

 

6 520

8 746

Report à nouveau (+/-)

 

12 922

12 537

Résultat de l'exercice (+/-)

 

29 146

27 692

Total passif

 

9 595 385

9 489 902

 

Hors bilan

Note

31/12/2013

31/12/2012

Engagements donnés :

 

 

 

Engagements de financement

4,1

558 768

631 941

Engagements de garantie

4,1

344 308

361 526

Engagements sur titres

 

15

8

Engagements reçus :

 

 

 

Engagements de financement

4,1

330 000

630 000

Engagements de garantie

4,1

1 327 926

1 369 247

Engagements sur titres

 

15

8

 

II. — Compte de résultats publiable.

(En milliers d’euros.)

 

 

Note

Exercice N

Exercice N-1

Intérêts et produits assimilés

5,1

333 646

367 433

Intérêts et charges assimilées

5,1

-205 542

-254 225

Produits sur opérations de crédit-bail et assimilées

5,2

132 811

139 485

Charges sur opérations de crédit-bail et assimilées

5,2

-130 020

-132 171

Produits sur opérations de location simple

5,2

10 263

13 027

Charges sur opérations de location simple

5,2

-8 420

-11 113

Revenus des titres à revenu variable

5,3

3 182

4 448

Commission (produits)

5,4

128 019

125 291

Commission (charges)

5,4

-23 555

-21 333

Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation

5,5

328

509

Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés

5,6

109

720

Autres produits d'exploitation bancaire

5,7

2 452

4 642

Autres charges d'exploitation bancaire

5,7

-2 817

-1 922

Produit net bancaire

 

240 456

234 791

Charges générales d'exploitation

5,8

-162 102

-158 733

Dotations aux amortissements et aux provisions sur immo. corporelles & incorporelles

 

-7 237

-6 893

Résultat brut d'exploitation

 

71 117

69 166

Coût du risque

5,9

-29 344

-33 324

Résultat d'exploitation

 

41 773

35 841

Gains ou pertes sur actifs immobilisés

5,10

2 412

991

Résultat courant avant impôt

 

44 185

36 833

Résultat exceptionnel

5,11

-12 336

0

Impôt sur les bénéfices

5,12

-12 422

-10 566

Dotations / reprises de FRBG et provisions réglementées

 

9 718

1 425

Résultat net

 

29 146

27 692

 

III. — Annexes comptes individuels annuels.

 

Note 1. — Cadre général.

 

1.1. Le Groupe BPCE. — Le Groupe BPCE comprend le réseau des Banques Populaires, le réseau des Caisses d'Épargne, l’organe central BPCE et ses filiales.

 

 

Les deux réseaux Banques Populaires et Caisses d’Épargne. — Le Groupe BPCE est un groupe coopératif dont les sociétaires sont propriétaires des deux réseaux de banque de proximité : les 19 Banques Populaires et les 17 Caisses d’Épargne. Chacun des deux réseaux est détenteur à parité de BPCE, l’organe central du groupe.

Le réseau des Banques Populaires comprend les Banques Populaires et les sociétés de caution mutuelle leur accordant statutairement l'exclusivité de leur cautionnement.

Le réseau des Caisses d'Épargne comprend les Caisses d'Épargne et de Prévoyance, les sociétés locales d'épargne et la Fédération Nationale des Caisses d'Épargne.

Les Banques Populaires sont détenues à hauteur de 100 % par leurs sociétaires.

Le capital des Caisses d’Épargne est détenu à hauteur de 100 % par les sociétés locales d’épargne (SLE). Au niveau local, les SLE sont des entités à statut coopératif dont le capital variable est détenu par les sociétaires. Elles ont pour objet d'animer le sociétariat dans le cadre des orientations générales de la Caisse d'Épargne à laquelle elles sont affiliées et elles ne peuvent pas effectuer d’opérations de banque.

 

BPCE. — Organe central au sens de la Loi bancaire et établissement de crédit agréé comme banque, BPCE a été créé par la Loi n° 2009-715 du 18 juin 2009. BPCE est constitué sous forme de société anonyme à directoire et conseil de surveillance dont le capital est détenu à parité par les 19 Banques Populaires et les 17 Caisses d’Épargne.

Les missions de BPCE s'inscrivent dans la continuité des principes coopératifs des Banques Populaires et des Caisses d'Épargne.

BPCE est notamment chargé d'assurer la représentation des affiliés auprès des autorités de tutelle, de définir la gamme des produits et des services commercialisés, d'organiser la garantie des déposants, d'agréer les dirigeants et de veiller au bon fonctionnement des établissements du groupe.

En qualité de holding, BPCE exerce les activités de tête de groupe et détient les filiales communes aux deux réseaux dans le domaine de la banque de détail, de la banque de financement et des services financiers et leurs structures de production. Il détermine aussi la stratégie et la politique de développement du groupe.

Les principales filiales de BPCE sont organisées autour de trois grands pôles :

— Natixis, structure cotée détenue à 71.96 %, qui réunit la Banque de financement et d’investissement, l’épargne et les services financiers ;

— la Banque Commerciale et Assurance (dont le Crédit Foncier, la Banque Palatine et BPCE International et Outre-mer ) ;

— les filiales et participations financières.

Parallèlement, dans le domaine des activités financières, BPCE a notamment pour missions d'assurer la centralisation des excédents de ressources et de réaliser toutes les opérations financières utiles au développement et au refinancement du groupe, charge à lui de sélectionner l'opérateur de ces missions le plus efficace dans l'intérêt du groupe. Il offre par ailleurs des services à caractère bancaire aux entités du groupe.

 

1.2. Mécanisme de garantie. — Le système de garantie et de solidarité a pour objet, conformément à l'article L.512-107 6 du Code monétaire et financier, de garantir la liquidité et la solvabilité du groupe et des établissements affiliés à BPCE, ainsi que d'organiser la solidarité financière au sein des réseaux des Banques Populaires et des Caisses d'Épargne.

 

BPCE est chargé de prendre toutes mesures nécessaires pour organiser la garantie de solvabilité du groupe ainsi que de chacun des réseaux, notamment en mettant en œuvre les mécanismes appropriés de solidarité interne du groupe et en créant un fonds de garantie commun aux deux réseaux dont il détermine les règles de fonctionnement, les modalités de déclenchement en complément des fonds des deux réseaux déjà existants ainsi que les contributions des établissements affiliés pour sa dotation et sa reconstitution.

BPCE gère ainsi le Fonds Réseau Banques Populaires, le Fonds Réseau Caisses d'Épargne et de Prévoyance et met en place le Fonds de Garantie Mutuel.

Le Fonds Réseau Banques Populaires est constitué d’un dépôt de 450 millions d’euros effectué par les Banques dans les livres de BPCE sous la forme d'un compte à terme d'une durée de dix ans et indéfiniment renouvelable.

Le Fonds Réseau Caisses d'Épargne et de Prévoyance fait l'objet d'un dépôt (450 millions d’euros) effectué par les Caisses dans les livres de BPCE sous la forme d'un compte à terme d'une durée de dix ans et indéfiniment renouvelable.

Le Fonds de Garantie Mutuel est constitué des dépôts effectués par les Banques Populaires et les Caisses d’Épargne dans les livres de BPCE sous la forme de comptes à terme d'une durée de dix ans et indéfiniment renouvelables. Le montant des dépôts par réseau est de 172 millions d’euros au 31 décembre 2013 et le fonds sera abondé chaque année à hauteur de 5 % de la contribution des Banques Populaires, des Caisses d’Épargne et de leurs filiales aux résultats consolidés du groupe.

Le montant total des dépôts effectués auprès de BPCE au titre du Fonds Réseau Banques Populaires, du Fonds Réseau Caisses d'Épargne et de Prévoyance et du Fonds de Garantie Mutuel ne pourra être inférieur à 0,15 % et ne pourra excéder 0,3 % de la somme des Actifs Pondérés du groupe.

La constitution par une Banque Populaire ou une Caisse d'Épargne d'un dépôt donne lieu à l'affectation au fonds pour risques bancaires généraux de cet établissement d'un montant identifié équivalent, exclusivement au titre du système de garantie et de solidarité.

Les Sociétés de caution mutuelle accordant statutairement l'exclusivité de leur cautionnement à une Banque Populaire bénéficient de la garantie de liquidité et de solvabilité de cette dernière avec laquelle elles sont agréées collectivement en application de l'article R.515-1 du Code monétaire et financier.

La liquidité et la solvabilité des Caisses de crédit maritime mutuel sont garanties au premier niveau pour chaque Caisse considérée, par la Banque Populaire qui en est l'actionnaire de référence et l'opératrice au titre de l'adossement technique et fonctionnel de la Caisse à la Banque Populaire d'adossement.

Le Directoire de BPCE a tout pouvoir pour mobiliser les ressources des différents contributeurs sans délai et selon l’ordre convenu, sur la base d’autorisations préalables délivrées à BPCE par les contributeurs.

 

1.3. Événements significatifs :

1.3.1. Simplification de la structure du groupe BPCE. — L’opération de rachat en vue de leur annulation par les Banques Populaires et les Caisses d’Épargne des certificats coopératifs d’investissement (CCI) détenus par Natixis a été réalisée le 6 août 2013, conformément au calendrier prévu lors du lancement de l’opération en février 2013. A la suite de l’annulation des CCI ainsi rachetés par chacune des Banques Populaires et des Caisses d’Épargne, le capital de ces établissements est maintenant entièrement détenu par leurs sociétaires.

Cette opération représente une nouvelle étape dans la construction du Groupe BPCE et comprend, outre le rachat des certificats coopératifs d’investissement, les opérations suivantes :

— le remboursement par Natixis à BPCE du P3CI (6,9 milliards d’euros) mis en place en janvier 2012, ainsi que celui du prêt symétrique mis en place par Natixis au bénéfice de BPCE ;

— la distribution exceptionnelle d’un dividende par Natixis d’environ 2 milliards d’euros à ses actionnaires ;

— le remboursement des titres super subordonnés émis en mars 2012 par BPCE et souscrits par les Banques Populaires et les Caisses d’Épargne pour 2 milliards d’euros avec une soulte de 89 millions d’euros ;

— le remboursement par Natixis à BPCE d’un prêt senior 10 ans (2,3 milliards d’euros) ;

— la réduction du capital de BPCE au bénéfice des Banques Populaires et des Caisses d’Épargne pour 2 milliards d’euros.

Les conséquences pour la Banque Populaire Atlantique sont détaillées dans les tableaux de la présente annexe.

1.3.2. Subvention versée à la Caisse de Crédit Maritime Mutuel Atlantique. — La Banque a versé une subvention à la Caisse de Crédit Maritime Mutuel Atlantique (12 085 milliers d’euros) afin de mettre la Caisse en conformité avec les normes du Groupe BPCE en matière de couverture des risques. Cette aide enregistrée sur l’exercice 2013 doit permettre à la Caisse de dégager les moyens nécessaires à son développement au profit de ses clients, par notamment, un programme ambitieux d’investissement du réseau à compter de 2014. Cette subvention a été comptabilisée dans les charges exceptionnelles de l’exercice.

 

1.4. Événements postérieurs à la clôture. — Conformément à sa stratégie de développement du modèle de bancassurance, le groupe projette de transférer, d’ici la fin du premier trimestre 2014, sa participation dans BPCE Assurances de BPCE SA vers Natixis, via Natixis Assurances. L’opération a été approuvée par le conseil de surveillance de BPCE et le conseil d’administration de Natixis qui se sont tenus tous deux le 19 février 2014.

Filiale à 60% du groupe, BPCE Assurances, en partenariat avec MACIF et MAIF, développe les activités assurances IARD auprès des clients des Caisses d’Épargne ainsi que l’assurance santé auprès des clients des Caisses d’Épargne et des Banques Populaires. Ce transfert vers Natixis sera réalisé en conservant les accords capitalistiques et de coopération existants avec MAIF et MACIF.

S’agissant d’une opération interne au groupe, elle entrainera un reclassement de « Capitaux propres part du groupe » vers les « Participations ne donnant pas le contrôle (intérêts minoritaires) » et sera donc sans impact sur les capitaux propres totaux.

 

Note 2. — Principes et méthodes comptables.

 

2.1. Méthodes d'évaluation et de présentation appliquées. — Les comptes individuels annuels de la Banque Populaire Atlantique sont établis et présentés conformément aux règles définies par BPCE dans le respect des règlements de l’Autorité des Normes Comptables. Par application du Règlement n° 91-01 du CRBF, la présentation des états financiers est conforme aux dispositions des règlements n°2000-03 et n° 2005-04 du Comité de la Réglementation Comptable relatif aux documents de synthèse individuels.

 

2.2. Changements de méthodes comptables. — Aucun changement de méthodes comptables n’a affecté les comptes de l’exercice 2013.

Les textes adoptés par l’Autorité des Normes Comptables et d’application obligatoire en 2013 n’ont pas d’impact significatif sur les comptes individuels de l’établissement.

La Banque Populaire Atlantique n’anticipe pas l’application des textes adoptés par l’Autorité des Normes Comptables lorsqu’elle est optionnelle, sauf mention spécifique.

 

2.3. Principes comptables et méthodes d'évaluation. — Les comptes de l’exercice sont présentés sous une forme identique à celle de l’exercice précédent. Les conventions comptables générales ont été appliquées dans le respect du principe de prudence, conformément aux hypothèses de base :

— Continuité de l’exploitation,

— Permanence des méthodes comptables d’un exercice à l’autre,

— Indépendance des exercices,

et conformément aux règles générales d’établissement et de présentation des comptes annuels.

La méthode retenue pour l’évaluation des éléments inscrits en comptabilité est la méthode du coût historique et tous les postes du bilan sont présentés, le cas échéant, nets d'amortissements, de provisions et de corrections de valeur.

Les principales méthodes utilisées sont les suivantes :

 

2.3.1. Opérations en devises : Les résultats sur opérations de change sont déterminés conformément au règlement n° 89-01 du Comité de la Réglementation Bancaire et Financière modifié par les règlements n°90-01 et n°95-04.

Les créances, les dettes et les engagements hors bilan libellés en devises sont évalués au cours de change à la clôture de l'exercice. Les gains et pertes de change latents et définitifs sont enregistrés en compte de résultat. Les produits et les charges payés ou perçus sont enregistrés au cours du jour de la transaction.

Les immobilisations et titres de participation en devises financés en euros restent valorisés au coût d’acquisition.

Les opérations de change au comptant non dénouées sont valorisées au cours de clôture de l'exercice.

Les reports et déports sur les contrats de change à terme de couverture sont étalés prorata temporis en compte de résultat. Les autres contrats de change et les instruments financiers à terme en devises sont évalués au prix du marché. Les contrats de change à terme sec ou couverts par des instruments à terme sont réévalués au cours du terme restant à courir. Les swaps cambistes s’enregistrent comme des opérations couplées d’achats au comptant et de ventes à terme de devises. Les swaps financiers de devises sont assujettis aux dispositions du règlement n° 90-15 modifié du Comité de la Réglementation Bancaire et Financière.

 

2.3.2. Opérations avec les établissements de crédit et la clientèle : Les créances sur les établissements de crédit recouvrent l’ensemble des créances détenues au titre d’opérations bancaires à l’exception de celles matérialisées par un titre. Elles comprennent les valeurs reçues en pension, quel que soit le support, et les créances se rapportant à des pensions livrées sur titres. Elles sont ventilées entre créances à vue et créances à terme. Les créances sur les établissements de crédit sont inscrites au bilan à leur valeur nominale ou leur coût d'acquisition pour les rachats de créances, augmentés des intérêts courus non échus et nette des dépréciations constituées au titre du risque de crédit.

Les créances sur la clientèle comprennent les concours distribués aux agents économiques autres que les établissements de crédit, à l’exception de ceux matérialisés par un titre, les valeurs reçues en pension et les créances se rapportant à des pensions livrées sur titres. Elles sont ventilées en créances commerciales, comptes ordinaires débiteurs et autres concours à la clientèle. Les crédits à la clientèle émis sont inscrits au bilan à leur valeur nominale ou leur coût d'acquisition pour les rachats de créances, augmentés des intérêts courus non échus et nette des dépréciations constituées au titre du risque de crédit. Les commissions et coûts marginaux de transaction qui font l’objet d’un étalement sont intégrés à l’encours de crédit concerné.

Les dettes envers les établissements de crédit sont présentées selon leur durée initiale (à vue ou à terme) et les dettes envers la clientèle sont présentées selon leur nature (comptes d’épargne à régime spécial et autres dépôts pour la clientèle). Sont incluses, en fonction de leur contrepartie, les opérations de pension matérialisées par des titres ou des valeurs. Les intérêts courus sont enregistrés en dettes rattachées.

Les garanties reçues sont enregistrées en comptabilité en hors bilan. Elles font l'objet de réévaluations périodiques. La valeur comptable de l'ensemble des garanties prises sur un même crédit est limitée à l'encours de ce crédit.

 

Créances restructurées. — Les créances restructurées sont des créances détenues auprès de contreparties présentant des difficultés financières telles que l’établissement de crédit est amené à modifier les caractéristiques initiales (durée, taux d’intérêt) afin de permettre aux contreparties d’honorer le paiement des échéances.

Le volume des crédits restructurés accordés à des conditions hors marché n’est pas significatif et n’a donc pas donné lieu à information dans l’annexe.

 

Créances douteuses. — Les créances douteuses sont constituées de l'ensemble des encours échus et non échus, garantis ou non, dus par les débiteurs dont un concours au moins présente un risque de crédit avéré, identifié de manière individuelle. Un risque est avéré dès lors qu'il est probable que l'établissement ne percevra pas tout ou partie des sommes dues au titre des engagements souscrits par la contrepartie, nonobstant l'existence de garantie ou de caution.

L'identification en encours douteux est effectuée conformément aux dispositions du règlement n° 2002-03 du Comité de la Réglementation Comptable relatif au traitement comptable du risque de crédit, modifié par le règlement CRC n° 2005-03 du 25 novembre 2005, notamment en cas de créances impayées depuis plus de trois mois et six mois en matière immobilière et pour les créances sur les collectivités territoriales.

Un encours douteux compromis est un encours douteux dont les perspectives de recouvrement sont fortement dégradées et pour lequel un passage en perte à terme est envisagé. Les créances déchues de leur terme, les contrats de crédit bail résiliés, les concours à durée indéterminée dont la clôture a été notifiée sont présumés devoir être inscrits en douteux compromis. L’existence de garanties couvrant la quasi-totalité des risques et les conditions d’évolution de la créance douteuse doivent être prises en considération pour qualifier un encours douteux de compromis et pour quantifier la dépréciation. Un an après sa classification en encours douteux, un encours douteux est présumé être compromis sauf si le passage en perte à terme n’est pas envisagé. Le classement d’un encours douteux en douteux compromis n’entraîne pas le classement par « contagion » dans cette dernière catégorie des autres encours et engagements douteux relatifs à la contrepartie concernée.

Les intérêts courus et ou échus non perçus sur créances douteuses sont comptabilisés en produits d'exploitation bancaire et dépréciés à due concurrence. Lorsque la créance est qualifiée de compromise les intérêts courus non encaissés ne sont plus comptabilisés.

Plus généralement, les créances douteuses sont réinscrites en encours sains quand les règlements reprennent de façon régulière pour les montants correspondant aux échéances contractuelles, et lorsque la contrepartie ne présente plus de risque de défaillance.

 

Opérations de pension. — Les opérations de pension livrée sont comptabilisées conformément aux dispositions du règlement n° 89-07 du Comité de la Réglementation Bancaire et Financière complété par l'instruction n° 94-06 de la Commission bancaire.

Les éléments d'actif mis en pension sont maintenus au bilan du cédant, qui enregistre au passif le montant encaissé, représentatif de sa dette à l'égard du cessionnaire. Le cessionnaire enregistre à l'actif le montant versé représentatif de sa créance à l'égard du cédant. Lors des arrêtés comptables, les actifs mis en pension, ainsi que la dette à l'égard du cessionnaire ou la créance sur le cédant, sont évalués selon les règles propres à chacune de ces opérations.

 

Dépréciation. — Les créances, dont le recouvrement est devenu incertain, donnent lieu à la constitution de dépréciations, inscrites en déduction de l’actif, destinées à couvrir le risque de perte. Les dépréciations sont calculées créance par créance en tenant compte de la valeur actuelle des garanties reçues. Elles sont déterminées selon une fréquence au moins trimestrielle et sur la base de l'analyse du risque et des garanties disponibles. Les dépréciations couvrent au minimum les intérêts non encaissés sur encours douteux.

Les dépréciations pour pertes probables avérées couvrent l'ensemble des pertes prévisionnelles, calculées par différence entre les capitaux restant dus et les flux prévisionnels actualisés selon le taux effectif.

Les dotations et les reprises de dépréciation constatées pour risque de non recouvrement sont enregistrées en « Coût du risque » à l’exception des dépréciations relatives aux intérêts sur créances douteuses présentées, comme les intérêts ainsi dépréciés, en « Intérêts et produits assimilés ». La reprise de la dépréciation liée au seul passage du temps est enregistrée en « Intérêts et assimilés ».

Quand le risque de crédit est identifié, non pas sur base individuelle, mais sur la base d’un portefeuille d’encours présentant des caractéristiques de risques similaires et pour lequel les informations disponibles permettent d’anticiper un risque de défaillance et de pertes à l’échéance, il est constaté sous forme de provision au passif.

Les créances irrécouvrables sont inscrites en pertes et les dépréciations correspondantes font l'objet d'une reprise.

 

2.3.3. Opérations de crédit-bail et de locations simples : L’avis du Comité d’urgence du CNC n° 2006-C dispose que les immobilisations destinées à une activité de crédit-bail mobilier, immobilier, de location avec option d’achat et de location simple sont enregistrées à l’actif du bilan du bailleur. Pour cette catégorie d’actifs, par dérogation aux règles du PCG sur la comptabilisation des actifs, c’est la notion de propriété juridique qui s’applique et non celle de contrôle. Les immobilisations sont enregistrées pour leur valeur d’entrée et la ventilation des actifs par composants ne s’applique pas chez le bailleur lorsque les charges d’entretien/remplacement incombent contractuellement au crédit preneur. En cas de rupture de contrat, l’approche par composant s’applique de manière prospective.

En application de ce même avis, la Banque Populaire Atlantique a opté pour l’amortissement des biens sur la durée normale d’utilisation (amortissement linéaire / dégressif).

En application du règlement CRC n° 2009-03, les commissions et coûts marginaux de transaction qui font l’objet d’un étalement sur la durée du bail sont intégrés à l’encours concerné.

Les loyers impayés sont identifiés, comptabilisés et provisionnés conformément au règlement CRC n° 2002-03 relatif au risque de crédit.

 

2.3.4. Titres. — Le terme « titres » recouvre les titres du marché interbancaire, les bons du Trésor et les autres titres de créances négociables, les obligations et les autres valeurs mobilières dites à revenu fixe (c’est-à-dire à rendement non aléatoire), les actions et les autres titres à revenu variable.

Les opérations sur titres sont régies au plan comptable par deux textes principaux :

— le règlement n° 90-01 du Comité de la réglementation bancaire et financière (CRBF) relatif à la comptabilisation des opérations sur titres, modifié par le règlement CRBF 95-04 et les règlements n° 2000-02, n° 2002-01, n° 2005-01, n° 2008-07 et n° 2008-17 du Comité de la réglementation comptable ; ce règlement définit les règles générales de comptabilisation et de valorisation des titres.

 

— le règlement du CRBF n° 89-07, complété de l’instruction n° 94-06 de la Commission bancaire, qui définit les règles relatives à des opérations particulières de cession comme les cessions temporaires de titres.

Les titres sont classés dans les catégories suivantes : titres de participation et parts dans les entreprises liées, autres titres détenus à long terme, titres d’investissement, titres de l’activité de portefeuille, titres de placement et titres de transaction.

Pour les titres de transaction, de placement, d’investissement ainsi que de l’activité de portefeuille, les risques de défaillance avérés de la contrepartie dont les impacts peuvent être isolés font l’objet de dépréciations. Les mouvements de dépréciations sont inscrits en coût du risque.

 

Titres de transaction. — Au 31 décembre 2013, la Banque Populaire Atlantique ne détient pas de titres de transaction.

 

Titres de placement. — Sont considérés comme des titres de placement, les titres qui ne sont inscrits dans aucune autre catégorie.

Les titres de placement sont enregistrés pour leur prix d’acquisition frais exclus.

Le cas échéant, pour les titres à revenu fixe, les intérêts courus sont constatés dans des comptes rattachés en contrepartie du compte de résultat au poste « Intérêts et produits assimilés ».

La différence éventuelle entre le prix d'acquisition et la valeur de remboursement (prime ou décote) des titres à revenu fixe est rapportée au compte de résultat sur la durée résiduelle du titre en utilisant la méthode actuarielle.

Les titres de placement sont évalués au plus bas de leur prix d'acquisition ou de leur prix de marché. Pour les parts d’OPCVM et de FCP, les valeurs de marché correspondent aux valeurs liquidatives disponibles dans le contexte de marché en vigueur à la date d’arrêté.

Les moins-values latentes font l'objet d'une dépréciation qui peut être appréciée par ensembles homogènes de titres, sans compensation avec les plus-values constatées sur les autres catégories de titres.

Les gains, provenant des éventuels instruments de couverture, au sens de l’article 4 du règlement n° 88-02 du CRB, sont pris en compte pour le calcul des dépréciations. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées.

Les plus et moins-values de cession réalisées sur les titres de placement, ainsi que les dotations et reprises de dépréciations sont enregistrées dans la rubrique « Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés ».

 

Titres d’investissement. — Ce sont des titres à revenu fixe assortis d’une échéance fixe qui ont été acquis ou reclassés de la catégorie « Titres de transaction » ou de la catégorie « Titres de placement » avec l’intention manifeste et la capacité de les détenir jusqu’à l’échéance. Les titres ne doivent pas être soumis à une contrainte existante, juridique ou autre, qui serait susceptible de remettre en cause l’intention de détention jusqu’à l’échéance des titres. Le classement en titres d’investissement ne fait pas obstacle à leur désignation comme éléments couverts contre le risque de taux d’intérêt.

Les titres d’investissement sont enregistrés pour leur prix d’acquisition, frais exclus. Lorsqu'ils proviennent du portefeuille de placement, ils sont inscrits à leur prix d'acquisition et les dépréciations antérieurement constituées sont reprises sur la durée de vie résiduelle des titres concernés.

L'écart entre le prix d'acquisition et la valeur de remboursement des titres, ainsi que les intérêts courus attachés à ces derniers, sont enregistrés selon les mêmes règles que celles applicables aux titres de placement à revenu fixe.

Ils peuvent faire l'objet d'une dépréciation s'il existe une forte probabilité que l'établissement ne conserve pas les titres jusqu'à l'échéance en raison de circonstances nouvelles, ou s’il existe des risques de défaillance de l’émetteur des titres. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées.

Les titres d’investissement ne peuvent pas sauf exceptions faire l’objet de vente ou de transfert dans une autre catégorie de titres.

Les titres de transaction ou de placement à revenus fixes, reclassés vers la catégorie titres d’investissement, dans le cadre de l’illiquidité des marchés, par application des dispositions du Règlement CRC n° 2008-17, peuvent toutefois être cédés lorsque le marché sur lequel ils sont échangés redevient actif.

 

Titres de l’activité de portefeuille. — Au 31 décembre 2013, la Banque Populaire Atlantique ne détient pas de titres de l’activité de portefeuille.

 

Titres de participation et parts dans les entreprises liées. — Relèvent de cette catégorie les titres dont la possession durable est estimée utile à l’activité de l’entreprise car elle permet notamment d’exercer une influence notable sur les organes d’administration des sociétés émettrices ou d’en assurer le contrôle.

Les titres de participation et parts dans les entreprises liées sont enregistrés pour leur prix d’acquisition frais inclus si les montants sont significatifs.

A la clôture de l'exercice, ils sont individuellement évalués au plus bas de leur valeur d’acquisition ou de leur valeur d’utilité. La valeur d’utilité est appréciée notamment au regard de critères tels que le caractère stratégique, la volonté de soutien ou de conservation, le cours de bourse, l’actif net comptable, l’actif net réévalué, des éléments prévisionnels. Les moins-values latentes, calculées par lignes de titres, font l’objet d’une dépréciation sans compensation avec les plus-values latentes constatées. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées.

Les titres enregistrés parmi les titres de participation et parts dans les entreprises liées ne peuvent être transférés vers une autre catégorie comptable.

 

Autres titres détenus à long terme. — Ce sont des titres acquis afin de favoriser le développement de relations professionnelles durables en créant un lien privilégié avec l'entreprise émettrice mais sans influence dans la gestion de l'entreprise dont les titres sont détenus en raison du faible pourcentage des droits de vote qu'ils représentent.

Les autres titres détenus à long terme sont enregistrés pour leur prix d’acquisition, frais exclus.

Ils figurent au bilan au plus bas de leur coût historique ou de leur valeur d'utilité. Cette dernière, pour les titres cotés ou non, correspond à ce que l'entreprise accepterait de décaisser pour obtenir ces titres si elle avait à les acquérir compte tenu de son objectif de détention. Les moins-values latentes font obligatoirement l'objet d’une dépréciation. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées.

Les titres enregistrés parmi les autres titres détenus à long terme ne peuvent être transférés vers une autre catégorie comptable.

 

Reclassement d’actifs financiers. — Dans un souci d’harmonisation et de cohérence avec les normes IFRS, le Conseil National de la Comptabilité a publié le règlement n° 2008-17 du 10 décembre 2008 modifiant le règlement n° 90-01 du Comité de la Réglementation Bancaire et Financière relatif à la comptabilisation des opérations sur titres. Ce règlement reprend les dispositions de l’avis n° 2008-19 du 8 décembre 2008 relatif aux transferts de titres hors de la catégorie « Titres de transaction » et hors de la catégorie « Titres de placement ».

Le reclassement hors de la catégorie « Titres de transaction », vers les catégories « Titres d’investissement » et « Titres de placement » est désormais possible dans les deux cas suivants :

a) dans des situations exceptionnelles de marché nécessitant un changement de stratégie ;

b) lorsque des titres à revenu fixe ne sont plus, postérieurement à leur acquisition, négociables sur un marché actif et si l’établissement a l’intention et la capacité de les détenir dans un avenir prévisible ou jusqu’à leur échéance.

Le transfert de la catégorie « Titres de placement » vers la catégorie « Titres d’investissement » est applicable à la date de transfert dans l’une ou l’autre des conditions suivantes :

a) dans des situations exceptionnelles de marché nécessitant un changement de stratégie ;

b) lorsque les titres à revenu fixe ne sont plus négociables sur un marché actif.

A noter que le Conseil National de la Comptabilité, dans son communiqué du 23 mars 2009, précise que « Les possibilités de transferts de portefeuille, en particulier du portefeuille de titres de placement vers le portefeuille de titres d’investissement telles que prévues par l’article 19 du règlement CRB n° 90-01 avant sa mise à jour par le règlement n° 2008-17 du CRC restent en vigueur et ne sont pas abrogées par ce dernier règlement du CRC.

Le règlement n° 2008-17 du CRC prévoyant des possibilités additionnelles de transferts entre portefeuilles, ces nouvelles possibilités de transferts complètent celles précédemment définies, et ce, à compter de la date d’application de ce règlement le 1er juillet 2008 ».

Par conséquent, un reclassement du portefeuille de titres de placement vers le portefeuille de titres d’investissement demeure possible sur simple changement d’intention, si, au jour, du transfert, tous les critères du portefeuille d’investissement sont remplis.

 

2.3.5. Immobilisations incorporelles et corporelles : Les règles de comptabilisation des immobilisations sont définies par :

— le règlement CRC n° 2004-06 relatif la comptabilisation et à l’évaluation des actifs et,

— le règlement CRC n° 2002-10 relatif à l’amortissement et à la dépréciation des actifs.

 

Immobilisations incorporelles. — Une immobilisation incorporelle est un actif non monétaire sans substance physique. Les immobilisations incorporelles sont inscrites pour leur coût d’acquisition qui comprend le prix d’achat et les frais accessoires. Elles sont amorties selon leur durée probable d’utilisation.

Les logiciels sont amortis sur une durée maximum 3 ans.

Les fonds de commerce ne sont pas amortis mais font l’objet, le cas échéant, de dépréciations.

Les droits au bail sont amortis de manière linéaire sur la durée de vie résiduelle du bail et font l’objet de dépréciations si nécessaire par rapport à la valeur de marché.

 

Immobilisations corporelles. — Une immobilisation corporelle est un actif physique détenu, soit pour être utilisé dans la production ou la fourniture de biens ou de services, soit pour être loué à des tiers, soit à des fins de gestion interne et dont l'entité attend qu'il soit utilisé au-delà de l'exercice en cours.

Les constructions étant des actifs composés de plusieurs éléments ayant des utilisations différentes dès l’origine, chaque élément est comptabilisé séparément à sa valeur d’acquisition et un plan d’amortissement propre à chacun des composants est retenu.

Le montant amortissable est la valeur brute sous déduction de la valeur résiduelle lorsque cette dernière est mesurable, significative et durable. Les principaux composants des constructions sont amortis selon la durée de consommation des avantages économiques attendus, soit en général la durée de vie du bien :

 

Composants

Durée d’utilité

Terrain

NA

Façades non destructibles

NA

Façades/couverture / étanchéité

15-30 ans

Fondations / ossatures

20- 40 ans

Ravalement

10-20 ans

Équipements techniques

10-30 ans

Aménagements techniques

10-30 ans

Aménagements intérieurs

8-30 ans

 

Les autres immobilisations corporelles sont inscrites à leur coût d’acquisition, à leur coût de production ou à leur coût réévalué. Le coût des immobilisations libellé en devises est converti en euros au cours du jour de l’opération. Les biens sont amortis selon la durée de consommation des avantages économiques attendus, soit en général la durée de vie du bien.

Le cas échéant, les immobilisations peuvent faire l’objet d’une dépréciation.

Les immeubles de placement constituent des immobilisations hors exploitation et sont comptabilisés suivant la méthode des composants.

 

2.3.6. Dettes représentées par un titre : Les dettes représentées par un titre sont présentées selon la nature de leur support : bons de caisse, titres du marché interbancaire et titres de créances négociables, titres obligataires et assimilés, à l’exclusion des titres subordonnés qui sont classés sur une ligne spécifique au passif.

Les intérêts courus non échus attachés à ces titres sont portés dans un compte de dettes rattachées en contrepartie du compte de résultat.

Les frais d’émission sont pris en charge dans la totalité de l’exercice ou étalés sur la durée de vie des emprunts correspondants. Les primes d’émission et de remboursement sont étalées sur la durée de la vie de l’emprunt par le biais d’un compte de charge à répartir.

 

2.3.7. Provisions : Ce poste recouvre les provisions destinées à couvrir des risques et des charges liés ou non liés à des opérations bancaires au sens de l'article L311-1 du Code monétaire et financier et des opérations connexes définies à l'article L311-2 de ce même code, nettement précisés quant à leur objet, et dont le montant ou l'échéance ne peuvent être fixés de façon précise. A moins d’être couverte par un texte spécifique, la constitution de telles provisions est subordonnée à l’existence d’une obligation envers un tiers à la clôture et à l’absence de contrepartie équivalente attendue de ce tiers, conformément aux dispositions du règlement CRC n° 2000-06.

Il comprend notamment une provision pour engagements sociaux, une provision pour risques de contrepartie et une provision épargne logement.

 

Engagements sociaux. — Les avantages versés au personnel sont comptabilisés en application de la Recommandation n° 2003-R-01 du Conseil National de la Comptabilité. Ils sont classés en 4 catégories :

— Avantages à court terme : Les avantages à court terme recouvrent principalement les salaires, congés annuels, intéressement, participation, primes payés dans les douze mois de la clôture de l’exercice et se rattachant à cet exercice. Ils sont comptabilisés en charge de l’exercice y compris pour les montants restant dus à la clôture.

— Avantages à long terme : Les avantages à long terme sont des avantages généralement liés à l’ancienneté, versés à des salariés en activité et payés au-delà de douze mois de la clôture de l’exercice; il s’agit en particulier des primes pour médaille du travail.

Ces engagements font l’objet d’une provision correspondant à la valeur des engagements à la clôture.

Ces derniers sont évalués selon une méthode actuarielle tenant compte d’hypothèses démographiques et financières telles que l’âge, l’ancienneté, la probabilité de présence à la date d’attribution de l’avantage et le taux d’actualisation. Ce calcul opère une répartition de la charge dans le temps en fonction de la période d’activité des membres du personnel (méthode des unités de crédits projetées).

— Indemnités de fin de contrat de travail : Il s’agit des indemnités accordées aux salariés lors de la résiliation de leur contrat de travail avant le départ en retraite, que ce soit en cas de licenciement ou d’acceptation d’un plan de départ volontaire. Les indemnités de fin de contrat de travail font l’objet d’une provision. Celles qui sont versées plus de douze mois après la date de clôture donnent lieu à actualisation.

— Avantages postérieurs à l’emploi : Les avantages au personnel postérieurs à l’emploi recouvrent les indemnités de départ en retraite, les retraites et avantages aux retraités.

Ces avantages peuvent être classés en deux catégories : les régimes à cotisations définies (non représentatifs d’un engagement à provisionner pour l’entreprise) et les régimes à prestations définies (représentatifs d’un engagement à la charge de l’entreprise et donnant lieu à évaluation et provisionnement).

Les engagements sociaux qui ne sont pas couverts par des cotisations passées en charge et versées à des fonds de retraite ou d’assurance sont provisionnés au passif du bilan.

La méthode d’évaluation utilisée est identique à celle décrite pour les avantages à long terme.

La comptabilisation des engagements tient compte de la valeur des actifs constitués en couverture des engagements et des éléments actuariels non-reconnus.

Les écarts actuariels des avantages postérieurs à l’emploi, représentatifs des différences liées aux hypothèses de calcul (départs anticipés, taux d’actualisation, etc.) ou constatées entre les hypothèses actuarielles et les calculs réels (rendement des actifs de couverture, etc.) sont amortis selon la règle dite du corridor, c’est-à-dire pour la partie qui excède une variation de plus ou moins 10 % des engagements ou des actifs.

La charge annuelle au titre des régimes à prestations définies comprend le coût des services rendus de l’année, le coût financier lié à l’actualisation des engagements, les rendements attendus des actifs de couverture et éventuellement l’amortissement des éléments non reconnus.

 

Provisions épargne logement. — Les comptes épargne logement (CEL) et les plans épargne logement (PEL) sont des produits d’épargne proposés aux particuliers dont les caractéristiques sont définies par la loi de 1965 sur l’épargne logement et les décrets pris en application de cette loi.

Le régime d’épargne logement génère des engagements de deux natures pour les établissements qui commercialisent ces produits :

— l’engagement de devoir, dans le futur, accorder à la clientèle des crédits à un taux déterminé fixé à l’ouverture du contrat pour les PEL ou à un taux fonction de la phase d’épargne pour les contrats CEL ;

— l’engagement de devoir rémunérer l’épargne dans le futur à un taux fixé à l’ouverture du contrat pour une durée indéterminée pour les PEL ou à un taux fixé chaque semestre en fonction d’une formule d’indexation fixée par la loi pour les contrats de CEL.

Les engagements présentant des conséquences potentiellement défavorables sont évalués pour chacune des générations de plans d’épargne logement d’une part et pour l’ensemble des comptes épargne logement d’autre part.

Les risques attachés à ces engagements sont couverts par une provision dont le montant est déterminé par l’actualisation des résultats futurs dégagés sur les encours en risques :

— l’encours d’épargne en risque correspond au niveau d’épargne futur incertain des plans existant à la date de calcul de la provision. Il est estimé statistiquement en tenant compte du comportement des souscripteurs épargnants, pour chaque période future, par différence entre les encours d’épargne probables et les encours d’épargne minimum attendus ;

— l’encours de crédits en risque correspond aux encours de crédits déjà réalisés mais non encore échus à la date de calcul et des crédits futurs estimés statistiquement en tenant compte du comportement de la clientèle et des droits acquis et projetés attachés aux comptes et plans d’épargne logement.

Les résultats des périodes futures sur la phase d’épargne sont déterminés, pour une génération considérée, par différence entre le taux réglementé offert et la rémunération attendue pour un produit d’épargne concurrent.

Les résultats des périodes futures sur la phase de crédit sont déterminés par différence entre le taux fixé à l’ouverture du contrat pour les PEL ou à un taux fonction de la phase d’épargne pour les contrats de CEL, et le taux anticipé des prêts à l’habitat non réglementés.

Lorsque la somme algébrique de la mesure des engagements futurs sur la phase d’épargne et sur la phase de crédit d’une même génération de contrats traduit une situation potentiellement défavorable, une provision est constituée, sans compensation entre les générations. Les engagements sont estimés par application de la méthode Monte-Carlo pour traduire l’incertitude sur les évolutions potentielles des taux d’intérêt et leurs conséquences sur les comportements futurs modélisés des clients et sur les encours en risque.

La provision est inscrite au passif du bilan et les variations sont enregistrées en produit net bancaire.

 

2.3.8. Fonds pour risques bancaires généraux : Ces fonds sont destinés à couvrir les risques inhérents aux activités de l’entité, conformément aux conditions requises par l'article 3 du règlement n° 90-02 du CRBF et par l'instruction n° 86-05 modifiée de la Commission bancaire.

Ils comprennent également les montants dotés au Fonds Régional de Solidarité et aux fonds constitués dans le cadre du mécanisme de garantie (cf. §1.2).

 

2.3.9. Instruments financiers à terme : Les opérations de couverture et de marché sur des instruments financiers à terme de taux d’intérêt, de change ou d'actions sont enregistrées conformément aux dispositions des règlements n°88-02 et 90-15 du CRBF modifiés et de l’instruction 94-04 modifiée par l’instruction 2003-03 de la Commission bancaire.

Les engagements relatifs à ces opérations sont inscrits dans les comptes de hors bilan pour la valeur nominale des contrats. A la date de clôture, le montant de ces engagements représente le volume des opérations non dénouées à la clôture.

Les principes comptables appliqués diffèrent selon la nature des instruments et les intentions des opérateurs à l'origine.

 

Opérations fermes. — Les contrats d'échange de taux et assimilés (accords de taux futurs, garantie de taux plancher et plafond) sont classés selon le critère de l'intention initiale dans les catégories suivantes :

— micro-couverture (couverture affectée) ;

— macro-couverture (gestion globale de bilan) ;

— positions spéculatives / positions ouvertes isolées ;

— gestion spécialisée d’un portefeuille de transaction.

Les montants perçus ou payés concernant les deux premières catégories sont comptabilisés prorata temporis dans le compte de résultat.

Les charges et produits d’instruments utilisés à titre de couverture d’un élément ou d’un ensemble d’éléments homogènes sont enregistrés en résultat de manière symétrique à la prise en compte des produits et charges sur les éléments couverts. Les éléments de résultat de l’instrument de couverture sont comptabilisés dans le même poste que les produits et charges concernant les éléments couverts en « Intérêts et produits assimilés » et « Intérêts et charges assimilées ». Le poste « Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation » est utilisé lorsque les éléments couverts sont inclus dans le portefeuille de négociation.

En cas de surcouverture caractérisée, une provision pourra être constituée sur l’instrument de couverture, à hauteur de la quote-part en surcouverture, si l’instrument est en moins-value latente. Dans ce cas, la dotation aux provisions affectera le poste « Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation

Les charges et produits relatifs aux instruments financiers à terme ayant pour objet de couvrir et de gérer un risque global de taux sont inscrits prorata temporis en compte de résultat au poste « Intérêts et produits assimilés » et « Intérêts et charges assimilées ». Les gains et les pertes latents ne sont pas enregistrés.

Les charges et les produits relatifs à certains contrats constituant des positions ouvertes isolées sont enregistrés dans les résultats au dénouement des contrats ou prorata temporis selon la nature de l’instrument.

La comptabilisation des plus ou moins values latentes est fonction de la nature des marchés concernés (organisés et assimilés ou de gré à gré).

Sur les marchés de gré à gré, les pertes latentes éventuelles, constatées par rapport à la valeur de marché, font l’objet d’une provision. Les plus-values latentes ne sont pas enregistrées.

Sur les marchés organisés ou assimilés, les instruments bénéficient d’une cotation permanente et d’une liquidité suffisante pour justifier leur valorisation au prix de marché.

Les contrats relevant de la gestion spécialisée sont valorisés selon les méthodes du coût de remplacement ou obligataire après prise en compte d’une décote pour tenir compte du risque de contrepartie et de la valeur actualisée des frais de gestion futurs. Les variations de valeur d’un arrêté comptable à l’autre sont inscrites immédiatement en compte de résultat au poste « Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation ».

Les soultes de résiliation ou d'assignation sont comptabilisées comme suit :

Pour les opérations classées en gestion spécialisée ou en position ouverte isolée, les soultes sont rapportées immédiatement en compte de résultat ;

Pour les opérations de micro-couverture et de macro-couverture, les soultes sont soit amorties sur la durée de vie résiduelle de l'élément anciennement couvert soit rapportées immédiatement en compte de résultat.

 

Opérations conditionnelles. — Le montant notionnel de l'instrument sous-jacent sur lequel porte l'option ou le contrat à terme est enregistré en distinguant les contrats de couverture des contrats négociés dans le cadre d'opérations de marché.

Pour les opérations sur options de taux d’intérêt, de change ou sur actions, les primes payées ou encaissées sont enregistrées en compte d'attente. A la clôture de l'exercice, ces options font l'objet d'une valorisation portée en compte de résultat dans le cas de produits cotés sur un marché organisé ou assimilé. Pour les marchés de gré à gré, seules les moins-values font l’objet d’une provision et les plus-values latentes ne sont pas enregistrées. Lors de la revente, du rachat, de l'exercice ou à l'expiration, les primes sont enregistrées immédiatement en compte de résultat.

Pour les opérations de couverture, les produits et charges sont rapportés de manière symétrique à ceux afférents à l'élément couvert. Les instruments conditionnels vendeurs ne sont pas éligibles au classement en macro-couverture.

Les marchés de gré à gré peuvent être assimilés à des marchés organisés lorsque les établissements qui jouent le rôle de mainteneurs de marchés garantissent des cotations permanentes dans des fourchettes réalistes ou lorsque des cotations de l’instrument financier sous-jacent s’effectuent elles-mêmes sur un marché organisé. Les variations de valeurs des options non cotées sont déterminées selon un calcul mathématique.

 

2.3.10. Intérêts et assimilés – Commissions : Les intérêts et les commissions assimilables par nature à des intérêts sont enregistrés en compte de résultat prorata temporis.

Les commissions et coûts liées à l'octroi ou à l'acquisition d'un concours ainsi que les commissions de renégociation sont notamment assimilés à des compléments d’intérêts et sont étalés sur la durée de vie effective du crédit au prorata du capital restant dû.

Les autres commissions sont enregistrées selon la nature de la prestation :

Commissions rémunérant une prestation instantanée : enregistrement lors de l’achèvement des prestations.

Commissions rémunérant une prestation continue ou discontinue avec plusieurs échéances successives échelonnées : enregistrement au fur et à mesure de l’exécution de la prestation.

 

2.3.11. Revenus des titres : Les dividendes sont comptabilisés dès que leur paiement a été décidé par l’organe compétent. Ils sont enregistrés en « Revenus des titres à revenu variable ».

Les revenus d'obligations ou des titres de créances négociables sont comptabilisés pour la partie courue dans l'exercice. Il en est de même pour les titres super subordonnés à durée indéterminée répondant à la définition d’un instrument de Fonds propres prudentiels « Tier 1 ». Le groupe considère en effet que ces revenus ont le caractère d’intérêts.

 

2.3.12. Impôt sur les bénéfices : La charge d’impôt figurant au compte de résultat correspond à l’impôt sur les sociétés dû au titre de l’exercice ainsi qu’à la provision pour impôts sur les GIE fiscaux.

Les réseaux Caisses d’Épargne et Banques Populaires bénéficient depuis l’exercice 2010 des dispositions de l’article 91 de la loi de finance rectificative pour 2008, qui étend le mécanisme de l’intégration fiscale aux réseaux bancaires mutualistes.

La Banque Populaire Atlantique a signé avec BPCE, société mère intégrante une convention d’intégration fiscale qui lui assure de constater dans ses comptes la dette d’impôt dont elle aurait été redevable en l’absence d’intégration fiscale mutualiste.

 

Note 3. — Informations sur le bilan.

 

Sauf information contraire, les notes explicatives sur les postes du bilan sont présentées en milliers d’euros nettes d'amortissements et de dépréciations.

 

3.1. Opérations interbancaires :

 

Actif

31/12/2013

31/12/2012

Créances à vue

75 194

75 735

Comptes ordinaires

68 084

63 823

Valeurs non imputées

7 110

11 912

Créances à terme

743 253

998 869

Comptes et prêts à terme

742 272

997 888

Prêts subordonnés et participatifs

981

981

Créances rattachées

9 448

8 926

Total

827 895

1 083 530

 

Les créances sur opérations avec le réseau se décomposent en 68 040 milliers d'euros à vue et 395 177 milliers d'euros à terme.

La centralisation à la Caisse des dépôts et consignations de la collecte du Livret A et du LDD représente 286 090 milliers d'euros au 31 décembre 2013.

 

Passif

31/12/2013

31/12/2012

Dettes à vue

21 775

64 892

Comptes ordinaires créditeurs

6 374

12 904

Comptes et emprunts au jour le jour

0

39 000

Autres sommes dues

15 401

12 988

Dettes à terme

2 029 833

2 158 159

Comptes et emprunts à terme

1 951 617

2 095 856

Valeurs et titres donnés en pension à terme

78 216

62 303

Dettes rattachées

18 917

27 392

Total

2 070 525

2 250 442

 

Les dettes sur opérations avec le réseau se décomposent en 18 877 milliers d'euros à vue et 1 402 102 milliers d'euros à terme.

 

3.2. Opérations avec la clientèle :

3.2.1. Opérations avec la clientèle :

— Créances sur la clientèle :

 

Actif

31/12/2013

31/12/2012

Comptes ordinaires débiteurs

206 275

255 675

Créances commerciales

94 108

89 403

Autres concours à la clientèle

6 896 680

6 673 459

Crédits à l'exportation

3 428

4 869

Crédits de trésorerie et de consommation

353 383

362 188

Crédits à l'équipement

2 468 622

2 402 554

Crédits à l'habitat

4 067 267

3 901 067

Autres crédits à la clientèle

2 607

1 576

Prêts subordonnés

1 373

1 205

Créances rattachées

22 415

22 526

Créances douteuses

350 980

313 828

Dépréciations des créances sur la clientèle

-176 282

-170 068

Total

7 394 176

7 184 824

 

— Dettes vis-à-vis de la clientèle :

 

Passif

31/12/2013

31/12/2012

Comptes d'épargne à régime spécial

2 150 275

2 159 472

Livret A

420 629

393 712

PEL / CEL

543 920

538 602

- Autres comptes d'épargne à régime spécial (*)

1 185 726

1 227 158

Autres comptes et emprunts auprès de la clientèle (1)

3 484 737

2 919 924

Autres sommes dues

16 413

8 718

Dettes rattachées

71 353

61 647

Total

5 722 778

5 149 761

(1) Détail des comptes et emprunts auprès de la clientèle

 

 

31/12/2013

31/12/2012

A vue

A terme

Total

A vue

A terme

Total

Comptes ordinaires créditeurs

1 625 956

////

1 625 956

1 458 754

////

1 458 754

Emprunts auprès de la clientèle financière

0

57 868

57 868

0

57 867

57 867

Autres comptes et emprunts

0

1 800 913

1 800 913

0

1 403 303

1 403 303

Total

1 625 956

1 858 781

3 484 737

1 458 754

1 461 170

2 919 924

 

3.2.2. Répartition des encours de crédit par agent économique

 

 

Créances saines

Créances douteuses

Dont créances douteuses compromises

Brut

Dépréciation individuelle

Brut

Dépréciation individuelle

Société non financières

2 867 416

235 763

-133 052

150 679

-114 865

Entrepreneurs individuels

517 479

44 579

-17 665

23 421

-16 030

Particuliers

3 749 973

70 413

-25 408

39 546

-24 238

Administrations privées

35 030

225

-157

211

-157

Administrations publiques et Sécurité Sociale

10 876

0

0

0

0

Autres

15 837

0

0

0

0

Total au 31/12/2013

7 196 611

350 980

-176 282

213 857

-155 290

Total au 31/12/2012

7 018 538

313 828

-170 068

203 253

-151 088

 

3.3. Effets publics, obligations, actions, autres titres à revenu fixe et variable :

3.3.1. Portefeuille titres :

 

 

31/12/2013

31/12/2012

Placement

Investissement

Total

Placement

Investissement

Total

Obligations et autres titres à revenu fixe

524

135 454

135 978

520

129 946

130 466

Valeurs brutes cotés

507

67 014

67 521

507

68 195

68 702

Dépréciations

0

0

0

-4

-9

-13

Créances rattachées

17

1 301

1 318

17

1 283

1 300

Valeurs brutes non cotés

0

68 308

68 308

0

62 478

62 478

Dépréciations

0

-1 996

-1 996

0

-2 512

-2 512

Créances rattachées

0

827

827

0

511

511

Actions et autres titres à revenu variable

9 592

0

9 592

9 403

0

9 403

Montants bruts cotés

6 729

///

6 729

4 745

///

4 745

Dépréciations

0

///

0

-1 775

///

-1 775

Montants bruts non cotés

3 551

///

3 551

7 166

///

7 166

Dépréciations

-688

///

-688

-733

///

-733

Total

10 116

135 454

145 570

9 923

129 946

139 869

 

Au 31/12/2013, la Banque Populaire Atlantique ne détient pas de titres souverains grecs, italiens, portugais, espagnols, irlandais.

 

3.3.2. Reclassements d’actifs : la Banque Populaire Atlantique n’a pas opéré de reclassements d’actif en application des dispositions du règlement CRC n° 2008-17 du 10 décembre 2008 afférent aux transferts de titres hors de la catégorie « Titres de transaction » et hors de la catégorie « Titres de placement ».

 

3.4. Participations, parts dans les entreprises liées, autres titres détenus à long terme :

3.4.1. Évolution des participations, parts dans les entreprises liées et autres titres détenus à long terme :

 

 

01/01/2013

Augmentation

Diminution

31/12/2013

Participations et autres titres détenus à long terme

494 493

9 292

89 016

414 769

Parts dans les entreprises liées

4 768

0

288

4 480

Valeurs brutes

499 261

9 292

89 304

419 249

Participations et autres titres à long terme

-52

8

41

-19

Parts dans les entreprises liées

-116

0

109

-7

Dépréciations

-168

8

150

-26

Immobilisations financières nettes

499 093

9 284

89 154

419 223

 

Les titres de participations ont été impactés par la restructuration du Groupe BPCE :

— remboursement des TSSDI BPCE pour 43 761 milliers d’euros

— le remboursement de capital BPCE pour 43 761 milliers d’euros.

Les autres titres détenus à long terme incluent notamment les certificats d’association au fonds de garantie des dépôts.

 

3.4.2. Tableau des filiales et participations :

 

 

Capital

Capitaux propres autres que le capital y compris FRBG

Quote part capital détenue en %

Valeur comptable des titres détenus

CA HT ou PNB du dernier exercice écoulé

Résultats

Dividendes encaissés au cours de l'exercice

Observations

Brute

Nette

A. Renseignements détaillés sur chaque titre dont la valeur excède 1% du capital de la société astreinte à la publication

1. Filiales détenues à + de 50 %

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Atlantique Plus

4 227

870

100,00%

4 227

4 227

360

486

315

(1)

2. Participations détenues entre 10 et 50 %

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Crédit Maritime Atlantique

64 166

7 880

21,66%

13 896

13 896

28 902

1 914

292

(2)

SCR Ouest Croissance

88 944

43 238

40,58%

53 760

53 760

11 432

8 478

1 321

(2)

3. Autres participations < à 10 %

 

 

 

 

 

 

 

 

 

BPCE

467 227

15 129 251

2,19%

324 243

324 243

-78 229

-3 338 778

0

(2)

Informatique Banque Populaire

89 733

-21 219

4,13%

3 709

3 709

296 337

-2 835

0

(2)

BP Développement

456 117

232 285

1,04%

7 396

7 396

67 257

48 495

455

(2)

B. Renseignements globaux sur les autres titres dont la valeur n’excède pas 1% du capital de la société astreinte à la publication

Filiales françaises

 

 

 

254

247

 

 

713

 

Filiales étrangères

 

 

 

0

0

 

 

0

 

Participations dans les sociétés françaises

 

 

 

11 762

11 744

 

 

70

 

Participations dans les sociétés étrangères

 

 

 

2

2

 

 

0

 

Dont participations dans les sociétés cotées

 

 

 

 

 

 

 

 

 

(1) le capital, les capitaux propres, le PNB ou le CA, le résultat sont des chiffres 2013.

(2) le capital, les capitaux propres, le PNB ou le CA, le résultat sont des chiffres 2012.

 

3.5. Opérations de crédit-bail et location simple :

 

 

31/12/2013

31/12/2012

Mobilier

Location simple

Total

Mobilier

Location simple

Total

Encours clientèle

329 781

15 353

345 134

333 654

14 548

348 202

Biens temporairement non loués

141

 

141

90

0

90

Encours douteux

3 103

1 036

4 139

5 095

1 188

6 283

Dépréciation

-2 998

-791

-3 789

-4 611

-969

-5 580

Total

330 027

15 598

345 625

334 228

14 767

348 995

 

3.6. Immobilisations incorporelles et corporelles :

3.6.1. Immobilisations incorporelles :

 

 

01/01/2013

Augmentation

Diminution

31/12/2013

Valeurs brutes

8 627

256

-40

8 843

Droits au bail et fonds commerciaux

5 523

155

-26

5 652

Logiciels

3 104

101

-14

3 191

Amortissements et dépréciations

-7 434

-409

38

-7 805

Droits au bail et fonds commerciaux

-4 517

-273

25

-4 765

Logiciels

-2 917

-136

13

-3 040

Total valeurs nettes

1 193

-154

-2

1 037

 

3.6.2. Immobilisations corporelles :

 

(En milliers d'euros)

01/01/2013

Augmentation

Diminution

31/12/2013

Valeurs brutes

142 554

17 027

-3 841

155 740

Immobilisations corporelles d'exploitation

141 292

17 022

-3 808

154 506

Terrains

5 751

21

0

5 772

Constructions

45 189

3

-172

45 020

Parts de SCI

1 118

0

0

1 118

Autres

89 234

16 998

-3 636

102 596

Immobilisations hors exploitation

1 262

5

-33

1 234

Amortissements et dépréciations

-83 381

-6 830

3 402

-86 809

Immobilisations corporelles d'exploitation

-82 516

-6 806

3 379

-85 943

Constructions

-19 960

-1 632

93

-21 499

Autres

-62 556

-5 174

3 286

-64 444

Immobilisations hors exploitation

-865

-24

23

-866

Total valeurs nettes

59 173

10 198

-439

68 932

 

3.7. Dettes représentées par un titre :

 

 

31/12/2013

31/12/2012

Bons de caisse et bons d'épargne

1 797

1 997

Titres du marché interbancaire et de créances négociables

512 077

697 817

Dettes rattachées

2 620

2 968

Total

516 494

702 782

 

3.8. Autres actifs et autres passifs :

 

 31/12/201331/12/2012

 

Actif

Passif

Actif

Passif

Primes sur instruments conditionnels achetés et vendus

9 339

103

8 893

27

Dettes sur titres empruntés et autres dettes de titres

-

4 094

-

2 123

Créances et dettes sociales et fiscales

24 622

17 466

29 730

18 718

Dépôts de garantie reçus et versés

117

0

121

0

Autres débiteurs divers, autres créditeurs divers

7 000

7 660

4 837

6 758

Total

41 078

29 323

43 581

27 626

 

3.9. Comptes de régularisation :

 

 

31/12/2013

31/12/2012

Actif

Passif

Actif

Passif

Charges et produits constatés d'avance

14 350

97 581

13 476

97 001

Produits à recevoir/Charges à payer

26 950

39 129

33 857

31 657

Valeurs à l'encaissement

17 329

87

11 990

927

Autres

100 690

140 424

16 876

53 262

Total

159 317

277 218

76 199

182 847

 

3.10. Provisions :

3.10.1. Tableau de variations des provisions :

 

 

01/01/2013

Dotations

Reprises

31/12/2013

Provisions pour risques de contrepartie

15 045

1 672

-55

16 662

Provisions pour engagements sociaux

35 364

72

-782

34 654

Provisions pour PEL/CEL

6 843

365

-16

7 192

Autres provisions pour risques

3 830

5 244

-695

8 379

Immobilisations financières

201

0

-147

54

Provisions pour impôts

2 275

1 048

0

3 323

Autres

1 354

4 196

-548

5 002

Total

61 083

7 353

-1 548

66 888

 

3.10.2. Provisions et dépréciations constituées en couverture du risque de contrepartie :

 

 

01/01/2013

Dotations

Utilisations

Reprises

31/12/2013

Dépréciations sur créances sur la clientèle

175 742

50 515

-46 099

46 099

180 158

Dépréciations sur autres créances

1 219

654

-902

902

971

Dépréciations inscrites en déduction des éléments d'actifs

176 961

51 169

-47 001

47 001

181 129

Provisions sur engagements hors bilan (1)

997

340

-55

55

1 282

Provisions pour risques de contrepartie clientèle (2)

14 047

1 332

0

0

15 379

Provisions pour risques de contrepartie inscrites au passif

15 044

1 672

-55

55

16 661

Total

192 005

52 841

-47 056

47 056

197 790

(1) dont risque d’exécution d’engagements par signature.

(2) Une provision pour risque est constituée sur le périmètre des engagements non douteux, inscrits au bilan ou au hors-bilan, pour lesquels les informations disponibles permettent d’anticiper un risque de défaillance et de pertes à l’échéance.

 

3.10.3. Provisions pour engagements sociaux :

— Avantages postérieurs à l'emploi à cotisations définies : Les régimes à cotisations définies concernent les régimes de retraites obligatoires gérés par la sécurité sociale et par les caisses de retraite AGIRC et ARRCO et des régimes sur complémentaires auxquels adhèrent les Banques Populaires. L'engagement de la Banque Populaire Atlantique est limité au versement des cotisations.

— Avantages postérieurs à l'emploi à prestations définies et avantages à long terme :

Les engagements de la Banque Populaire Atlantique concernent les régimes suivants :

– Le régime de retraite des Banques Populaires géré par la Caisse Autonome de Retraite des Banques Populaires (CAR) concerne les prestations de retraite issues de la fermeture du régime de retraite bancaire au 31 décembre 1993,

– Retraites et assimilés : indemnités de fin de carrière et avantages accordés aux retraités,

– Autres : bonification pour médailles d'honneur du travail et autres avantages à long terme.

Ces engagements sont calculés conformément aux dispositions de la Recommandation n° 2003-R-01 du Conseil national de la comptabilité.

 

 

Retraite

IFC

Médailles

Total

Engagement brut

34 716

13 414

4 915

 

Actif en couverture

10 598

7 127

 

 

Engagement net

24 118

6 287

4 915

35 320

Provision de passif

20 418

9 322

4 915

34 656

Écarts actuariels non comptabilisés

3 751

-3 036

0

715

Taux actualisation

3,00%

2,80%

2,60%

 

Taux de rendement brut des actifs

4,57%

2,44%

 

 

 

Les tables de mortalité utilisées sont :

— TF00/02 pour les IFC, médailles et autres avantages,

— TGH TGF 05 pour ex-CGRCE et CARBP.

Le taux d’actualisation utilisé est un taux « Euro corporate Composite AA+ ».

 

3.10.4. Provisions PEL / CEL :

— Encours des dépôts collectés :

 

 

31/12/2013

31/12/2012

Encours collectés au titre des Plans d'épargne logement (PEL) ancienneté de moins de 4 ans

90 680

32 433

Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans

254 298

291 175

Ancienneté de plus de 10 ans

111 665

121 287

Encours collectés au titre des plans épargne logement

456 644

444 896

Encours collectés au titre des comptes épargne logement

91 079

101 064

Total des encours collectés au titre de l'épargne logement

547 723

545 960

 

— Encours des crédits octroyés :

 

 

31/12/2013

31/12/2012

Encours de crédits octroyés au titre des plans épargne logement

3 780

5 317

Encours de crédits octroyés au titre des comptes épargne logement

25 738

31 793

Total des encours de crédits octroyés au titre de l'épargne logement

29 518

37 110

 

— Provisions sur engagements liés aux comptes et plans épargne logement (PEL et CEL) :

 

 

31/12/2012

Dotations/Reprises nettes

31/12/2013

Provisions constituées au titre des PEL ancienneté de moins de 4 ans

263

169

432

Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans

390

-262

129

Ancienneté de plus de 10 ans

4 555

1 182

5 738

Provisions constituées au titre des plans épargne logement

5 209

1 089

6 299

Provisions constituées au titre des comptes épargne logement

1 618

-582

1 035

Provisions constituées au titre des crédits PEL

-46

14

-32

Provisions constituées au titre des crédits CEL

63

-172

-110

Provisions constituées au titre des crédits épargne logement

16

-158

-142

Total des provisions constituées au titre de l'épargne logement

6 843

349

7 192

 

3.11. Fonds pour risques bancaires généraux :

 

 

31/12/2012

Augmentation

Diminution

31/12/2013

Fonds pour risques bancaires généraux

154 396

0

7 493

146 903

 

Au 31 décembre 2013, les Fonds pour risques bancaires généraux incluent notamment 22 399 milliers d'euros affectés au Fond Réseau Banque Populaire, 8 491 milliers d'euros affectés au Fonds de Garantie Mutuelle et 9 462 milliers d'euros affectés au Fonds Régional de Solidarité.

 

3.12. Capitaux propres :

 

 

Capital

Primes d'émission

Réserves/ autres

Résultat

Total capitaux propres hors FRBG

Total au 31/12/2011

403 002

191 499

311 187

39 465

945 153

Mouvements de l'exercice

0

0

27 585

-11 773

15 812

Total au 31/12/2012

403 002

191 499

338 772

27 692

960 965

Variation de capital (1)

-30 600

0

0

0

-30 600

Résultat de la période

0

0

16 777

12 369

29 146

Distribution de dividendes

0

0

0

-10 915

-10 915

Autres mouvements (1)

0

-181 113

-2 226

0

-183 339

Total au 31/12/2013

372 402

10 386

353 323

29 146

765 256

 

(1) La variation négative du capital et des primes d’émissions est liée essentiellement au remboursement des certificats coopératifs d’investissement. Elle se décompose comme suit :

— part en capital : - 93 100 milliers d’euros

— prime d’émission : -139 423 milliers d’euros

— distribution de réserves : -41 690 milliers d’euros

Le capital social de la Banque Populaire Atlantique s’élève à 372 402 milliers d’euros et est composé de 21 905 973 parts sociales de nominal 17 euros détenues par les sociétaires et une SAS – structure de portage en miroir des sociétaires.

Une augmentation de capital, par souscription en numéraire, d’un montant de 62 500 milliers d’euros a été réalisée aux termes d’une délibération du Conseil d’administration du 18 décembre 2012, par l’émission au pair de 2 941 177 parts sociales nouvelles de 17 euros de valeur nominale chacune et de 735 295 CCI nouveaux de 17 euros de valeur nominale chacun.

 

3.13. Durée résiduelle des emplois et ressources. — Les emplois et ressources à terme définis sont présentés selon la durée restant à courir avec créances et dettes rattachées.

 

 

Moins de 3 mois

De 3 mois à 1 an

De 1 an à 5 ans

Plus de 5 ans

Indéterminé

31/12/2013

Total des emplois

974 358

716 008

2 749 876

3 392 636

525 172

8 358 050

Créances sur les établissements de crédit

228 212

70 079

117 450

65 272

346 882

827 895

Opérations avec la clientèle

746 146

642 284

2 583 121

3 244 335

178 290

7 394 176

Obligations et autres titres à revenu fixe

0

3 645

49 305

83 029

0

135 979

Total des ressources

4 426 287

1 184 442

2 144 644

554 427

-2

8 309 798

Dettes envers les établissements de crédit

392 328

704 813

669 802

303 582

0

2 070 525

Opérations avec la clientèle

3 961 788

341 707

1 189 143

230 140

0

5 722 778

Dettes représentées par un titre

72 171

137 922

285 699

20 705

-2

516 495

 

Note 4. — Informations sur le hors bilan et opérations assimilées.

 

4.1. Engagements reçus et donnés :

4.1.1. Engagements de financement :

 

 

31/12/2013

31/12/2012

Engagements de financement donnés

 

 

En faveur des établissements de crédit

0

0

En faveur de la clientèle

558 768

631 941

Ouverture de crédits documentaires

7 008

7 840

Autres ouvertures de crédits confirmés

551 760

598 192

Autres engagements

0

25 909

Total des engagements de financement donnés

558 768

631 941

Engagements de financement reçus

 

 

D'établissements de crédit

330 000

630 000

De la clientèle

0

0

Total des engagements de financement reçus

330 000

630 000

 

4.1.2. Engagements de garantie :

 

 

31/12/2013

31/12/2012

Engagements de garantie donnés

 

 

D'ordre d'établissements de crédit

1 454

1 544

Confirmation d'ouverture de crédits documentaires

1 454

1 544

D'ordre de la clientèle

342 854

359 982

Cautions immobilières

37 546

41 731

Cautions administratives et fiscales

71 963

71 090

Autres cautions et avals donnés

140 677

153 938

Autres garanties données

92 668

93 223

Total des engagements de garantie donnés

344 308

361 526

Engagements de garantie reçus d'établissements de crédit

1 327 926

1 369 247

Total des engagements de garantie reçus

1 327 926

1 369 247

 

Au 31 décembre 2013, les créances données en garantie dans le cadre des dispositifs de refinancement incluent plus particulièrement :

— 391 537milliers d’euros de créances mobilisées auprès de la Banque de France dans le cadre du processus TRICP contre 394 833milliers d’euros au 31 décembre 2012,

— 91 736milliers d’euros de créances nanties auprès de la SFEF contre 91 744milliers d’euros au 31 décembre 2012,

— 404 922milliers d’euros de crédits immobiliers nantis auprès de BP Covered Bonds contre 708 405 milliers d’euros au 31 décembre 2012,

— 172 286 milliers d’euros de créances données en garantie auprès de la Caisse de refinancement hypothécaire contre 188 623 milliers d’euros au 31 décembre 2012,

— 442 244milliers d’euros de crédits immobiliers nantis auprès de BPCE SFH contre 434 872 milliers d’euros au 31 décembre 2012,

— 594 011milliers d’euros de crédits immobiliers nantis auprès de BPCE Home Loans contre 593 998 milliers d’euros au 31 décembre 2012.

— 33 988 milliers d'euros de cession de créances professionnelles auprès de la BEI contre 21 130 milliers d'euros au 31 décembre 2012.

 

4.2. Opérations sur instruments financiers à terme :

4.2.1. Instruments financiers et opérations de change à terme :

 

 

31/12/2013

31/12/2012

Couverture

Total

Juste valeur

Couverture

Total

Juste valeur

Opérations fermes

 

 

 

 

 

 

Opérations de gré à gré

3 507 517

3 507 517

-29 579

3 794 005

3 794 005

-50 911

Swaps de taux d'intérêt

2 658 480

2 658 480

-29 579

3 236 995

3 236 995

-50 911

Autres contrats à terme

849 037

849 037

0

557 010

557 010

0

Total opérations fermes

3 507 517

3 507 517

-29 579

3 794 005

3 794 005

-50 911

Opérations conditionnelles

 

 

 

 

 

 

Opérations de gré à gré

309 893

309 893

3 016

259 734

259 734

1 049

Options de taux d'intérêt

305 757

305 757

3 016

257 886

257 886

1 049

Options de change

4 136

4 136

0

1 848

1 848

0

Total opérations conditionnelles

309 893

309 893

3 016

259 734

259 734

1 049

Total instruments financiers et change à terme

3 817 410

3 817 410

-26 563

4 053 739

4 053 739

-49 862

 

Les montants nominaux des contrats recensés dans ce tableau ne constituent qu’une indication de volume de l’activité de la Banque Populaire Atlantique sur les marchés d’instruments financiers à la clôture de l’exercice et ne reflètent pas les risques de marché attachés à ces instruments.

Les engagements sur instruments de taux d’intérêt négociés sur des marchés de gré à gré portent essentiellement sur des swaps de taux et FRA pour les opérations à terme ferme, et sur des contrats de garantie de taux pour les opérations conditionnelles.

Les engagements sur instruments de cours de change négociés sur des marchés de gré à gré portent essentiellement sur des opérations de change à terme.

 

4.2.2. Ventilation par type de portefeuille des instruments financiers de taux d’intérêt négociés sur un marché de gré à gré :

 

 

31/12/2013

31/12/2012

Micro couverture

Macro couverture

Total

Micro couverture

Macro couverture

Total

Opérations fermes

1 211 159

1 447 321

2 658 480

1 516 995

1 720 000

3 236 995

Swaps de taux d'intérêt

1 211 159

1 447 321

2 658 480

1 516 995

1 720 000

3 236 995

Opérations conditionnelles

41 398

264 359

305 757

23 900

233 986

257 886

Options de taux d'intérêt

41 398

264 359

305 757

23 900

233 986

257 886

Total

1 252 557

1 711 680

2 964 237

1 540 895

1 953 986

3 494 881

 

Il n’y a pas eu de transferts d’opérations vers un autre portefeuille au cours de l’exercice.

 

4.2.3. Ventilation par durée restant à courir du portefeuille des instruments financiers de taux d’intérêt :

 

 

De 0 à 1 an

De 1 à 5 ans

Plus de 5 ans

31/12/2013

Opérations fermes

808 888

1 444 272

405 320

2 658 480

Opérations de gré à gré

808 888

1 444 272

405 320

2 658 480

Opérations conditionnelles

2 443

108 644

194 670

305 757

Opérations de gré à gré

2 443

108 644

194 670

305 757

Total

811 331

1 552 916

599 990

2 964 237

 

Note 5. — Informations sur le compte de résultat.

5.1. Intérêts, produits et charges assimilés :

 

 

Exercice 2013

Exercice 2012

Produits

Charges

Net

Produits

Charges

Net

Opérations avec les établissements de crédit

43 115

-46 221

-3 106

51 428

-78 618

-27 190

Opérations avec la clientèle

275 273

-99 714

175 559

285 073

-106 904

178 169

Obligations et autres titres à revenu fixe

5 233

-12 120

-6 887

7 770

-15 595

-7 825

Dettes subordonnées

2 901

0

2 901

3 768

0

3 768

Autres (*)

7 124

-47 487

-40 363

19 393

-53 108

-33 715

Total

333 646

-205 542

128 104

367 433

-254 225

113 207

(*) Dont -40 255 milliers d’euro au 31/12/2013 au titre des opérations de macro couverture contre – 35 454 milliers d’euros au 31/12/2012.

 

Les produits d'intérêts sur opérations avec les établissements de crédit comprennent la rémunération des fonds du Livret A et du LDD centralisés à la Caisse des dépôts et consignations ainsi que les LEP.

La dotation de la provision épargne logement s’élève à 349 milliers d’euros pour l’exercice 2013, contre une reprise de 554 milliers d’euros pour l’exercice 2012.

 

5.2. Produits et charge sur opérations de crédit-bail et locations assimilées :

 

 

Exercice 2013

Exercice 2012

Produits

Charges

Net

Produits

Charges

Net

Opérations de crédit-bail et location financière

 

 

 

 

 

 

Loyers

127 461

0

127 461

134 774

0

134 774

Résultats de cession

3 979

-14 766

-10 787

3 379

-16 423

-13 044

Dépréciation

841

-649

192

632

-800

-168

Amortissement

0

-114 391

-114 391

0

-114 703

-114 703

Autres produits et charges

530

-215

315

700

-245

455

 

132 811

-130 020

2 791

139 485

-132 171

7 314

Opérations de location simple

 

 

 

 

 

 

Loyers

8 042

0

8 042

10 752

0

10 752

Résultats de cession

2 111

-429

1 682

2 170

-884

1 286

Dépréciation

61

-5

56

86

-33

53

Amortissement

0

-7 971

-7 971

0

-10 168

-10 168

Autres produits et charges

49

-16

33

18

-27

-9

 

10 263

-8 420

1 843

13 027

-11 113

1 914

Total

143 074

-138 440

4 634

152 512

-143 284

9 228

 

5.3. Revenus des titres à revenu variable :

 

 

Exercice 2013

Exercice 2012

Actions et autres titres à revenu variable

16

12

Parts dans les entreprises liées

3 166

4 436

Total

3 182

4 448

 

5.4. Commissions :

 

 

Exercice 2013

Exercice 2012

Produits

Charges

Net

Produits

Charges

Net

Opérations de trésorerie et interbancaire

0

-24

-24

9

-268

-259

Opérations avec la clientèle

71 515

-156

71 359

67 878

-108

67 770

Opérations sur titres

11 046

0

11 046

11 451

0

11 451

Moyens de paiement

26 746

-17 639

9 107

27 555

-17 982

9 573

Opérations de change

248

0

248

287

0

287

Engagements hors-bilan

6 173

-918

5 255

6 547

-917

5 630

Prestations de services financiers

11 097

-2 109

8 988

10 339

-2 058

8 281

Activités de conseil

988

0

988

1 043

0

1 043

Autres commissions

206

-2 709

-2 503

182

0

182

Total

128 019

-23 555

104 464

125 291

-21 333

103 958

 

5.5. Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation :

 

 

Exercice 2013

Exercice 2012

Opérations de change

328

427

Instruments financiers à terme

0

82

Total

328

509

 

5.6. Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés :

 

 

Exercice 2013

Exercice 2012

Placement

Total

Placement

Total

Dépréciations

1 822

1 822

1 110

1 110

Dotations

-244

-244

-68

-68

Reprises

2 066

2 066

1 178

1 178

Résultat de cession

-1 713

-1 713

-390

-390

Total

109

109

720

720

 

5.7. Autres produits et charges d'exploitation bancaire :

 

 

Exercice 2013

Exercice 2012

Produits

Charges

Total

Produits

Charges

Total

Refacturations de charges et produits bancaires

39

0

39

73

0

73

Autres activités diverses

248

0

248

203

0

203

Autres produits et charges accessoires

2 165

-2 817

-652

4 366

-1 922

2 444

Total

2 452

-2 817

-365

4 642

-1 922

2 720

 

5.8. Charges générales d'exploitation :

 

 

Exercice 2013

Exercice 2012

Frais de personnel :

 

 

Salaires et traitements

-56 911

-56 082

Charges de retraite et assimilées (1)

-7 787

-8 783

Autres charges sociales

-22 036

-23 376

Intéressement des salariés

-1 635

-760

Participation des salariés

-1 749

-1 662

Impôts et taxes liés aux rémunérations

-6 592

-5 948

Total des frais de personnel

-96 710

-96 611

Autres charges d'exploitation :

 

 

Impôts et taxes

-6 954

-7 060

Autres charges générales d'exploitation

-58 438

-55 062

Total des autres charges d'exploitation

-65 392

-62 122

Total

-162 102

-158 733

(1) incluant les dotations, utilisations et reprises de provisions pour engagements sociaux (note 3.10.3)

 

L’effectif moyen du personnel en activité au cours de l'exercice, ventilé par catégories professionnelles est le suivant : 496 cadres et 939 non cadres, soit un total de 1 435 salariés.

Le Crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi (CICE) est imputé en déduction des charges de personnel. Il s’élève à 1 293 milliers d’euros.

 

5.9. Coût du risque :

 

 

Exercice 2013

Exercice 2012

Dotations

Reprises nettes

Pertes non couvertes

Récupérations sur créances amorties

Total

Dotations

Reprises nettes

Pertes non couvertes

Récupérations sur créances amorties

Total

Dépréciations d'actifs

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Clientèle

-50 480

24 666

-2 297

384

-27 727

-71 249

38 239

-1 479

479

-34 010

Provisions

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Engagements hors-bilan

-1 672

55

0

0

-1 617

-977

948

0

0

-29

Provisions pour risque clientèle

0

0

0

0

0

0

714

0

0

714

Total

-52 152

24 721

-2 297

384

-29 344

-72 226

39 901

-1 479

479

-33 324

 

5.10. Gains ou pertes sur actifs immobilisés :

 

 

Exercice 2013

Exercice 2012

Participations et autres titres à long terme

Titres d'investissement

Immobilisations corporelles et incorporelles

Total

Participations et autres titres à long terme

Titres d'investissement

Immobilisations corporelles et incorporelles

Total

Dépréciations

289

526

0

815

-82

615

0

533

Dotations

-8

0

0

-8

-110

0

0

-110

Reprises

297

526

0

823

28

615

0

643

Résultat de cession

1 779

0

-183

1 596

258

0

200

458

Total

2 068

526

-183

2 412

176

615

200

991

 

Le résultat de cessions de l’exercice comprend notamment la soulte dégagée sur le rachat des TSSDI dans le cadre des opérations de restructuration du Groupe BPCE pour un montant de 1 952 milliers d’euros.

 

5.11. Résultat exceptionnel. — Les charges et produits exceptionnels se caractérisent par leur nature inhabituelle et le fait qu'ils ne s'inscrivent pas dans le cadre des activités ordinaires de la Banque Populaire Atlantique.

 

 

Exercice 2013

Exercice 2012

Charges exceptionnelles

-12 336

0

subvention Crédit Maritime Atlantique

-12 086

 

subvention SOCAMA Atlantique

-250

 

 

5.12. Impôt sur les bénéfices. — La Banque Populaire Atlantique est membre du groupe d’intégration fiscale constitué par BPCE.

 

L’impôt sur les sociétés s’analyse ainsi :

 

 

31/12/2013

31/12/2012

Impôts comptes individuels

12 422

10 566

Impôt courant

10 763

10 252

Impôt différé ptz

-442

-955

Autres

1 053

220

Provision impôts différés passif

1 048

1 049

 

Note 6. — Autres informations.

 

6.1. Consolidation. — En application de l’article 1er du règlement n° 99-07 du Comité de la réglementation comptable, la Banque Populaire Atlantique établit des comptes consolidés conformes au référentiel comptable international.

Ses comptes individuels sont intégrés dans les comptes consolidés du Groupe BPCE.

 

6.2. Rémunérations, avances, crédits et engagements. — Les rémunérations versées en 2013 aux organes de direction s’élèvent à 70 milliers d’euros au titre de jetons de présence.

Le montant global des avances et crédits accordés, pendant l’exercice, aux membres des organes d’administration s’élève à 56 379 milliers d’euros (consentis à des conditions normales).

Les autres rémunérations allouées au titre de l'exercice aux membres des organes d'administration et de direction à raison de leurs fonctions ne peut être fourni car cette information permettrait d’identifier un membre déterminé de ces organes (Article R.123-198, 1er alinéa, du Code de commerce).

 

6.3. Honoraires des Commissaires aux comptes. — Les honoraires versés aux Commissaires aux Comptes sont exclusivement attachés à leur mission de certification et d’audit des comptes.

Ils s’élèvent à 184 milliers d’euros en 2013 contre 174 milliers d’euros en 2012.

Ils sont répartis à parts égales entre les trois cabinets désignés pour ces missions : KPMG Audit, Deloitte et Associés, Fiduciaire Audit Conseil.

 

6.4. Implantations dans les pays non coopératifs. — L’article L.511-45 du Code monétaire et financier et l’arrêté du ministre de l’économie du 6 octobre 2009 imposent aux établissements de crédit de publier en annexe à leurs comptes annuels des informations sur leurs implantations et leurs activités dans les États ou territoires qui n'ont pas conclu avec la France de convention d'assistance administrative en vue de lutter contre la fraude et l'évasion fiscales permettant l'accès aux renseignements bancaires.

Ces obligations s’inscrivent dans le contexte mondial de lutte contre les territoires non fiscalement coopératifs, issu des différents travaux et sommets de l’OCDE, mais participent également à la prévention du blanchiment des capitaux et du financement du terrorisme.

Le Groupe BPCE, dès sa constitution, a adopté une attitude prudente, en informant régulièrement les établissements de ses réseaux des mises à jour des listes de territoires que l’OCDE a considéré comme insuffisamment coopératif en matière d’échange d’informations en matière fiscale et des conséquences que l’implantation dans de tels territoires pouvait avoir. Parallèlement, des listes de ces territoires ont été intégrées, pour partie, dans les progiciels utilisés aux fins de prévention du blanchiment de capitaux, et ce en vue d’appliquer une vigilance appropriée aux opérations avec ces Etats et territoires (mise en œuvre du décret n°2009-874 du 16 juillet 2009). Au niveau central, un recensement des implantations et activités du groupe dans ces territoires a été réalisé aux fins d’informations des instances de direction.

Au 31 décembre 2013, la Banque Populaire Atlantique n'exerce pas d'activité et n'a pas recensé d'implantation dans les territoires non fiscalement coopératifs.

 

6.5. Rapport de gestion. — Le rapport de gestion est tenu à la disposition du public au siège social de la Banque Populaire Atlantique

 

IV. — Rapport des commissaires aux comptes sur les comptes annuels.

Exercice clos le 31 décembre 2013.

 

Mesdames, Messieurs les sociétaires,

En exécution de la mission qui nous a été confiée par vos Assemblées générales, nous vous présentons notre rapport relatif à l'exercice clos le 31 décembre 2013 sur :

— le contrôle des comptes annuels de la Banque Populaire Atlantique, tels qu'ils sont joints au présent rapport ;

— la justification de nos appréciations ;

— les vérifications et informations spécifiques prévues par la loi.

Les comptes annuels ont été arrêtés par le Conseil d’administration. Il nous appartient, sur la base de notre audit, d’exprimer une opinion sur ces comptes.

 

I. Opinion sur les comptes annuels. — Nous avons effectué notre audit selon les normes d’exercice professionnel applicables en France ; ces normes requièrent la mise en œuvre de diligences permettant d'obtenir l'assurance raisonnable que les comptes annuels ne comportent pas d'anomalies significatives. Un audit consiste à vérifier, par sondages ou au moyen d’autres méthodes de sélection, les éléments justifiant des montants et informations figurant dans les comptes annuels. Il consiste également à apprécier les principes comptables suivis, les estimations significatives retenues et la présentation d'ensemble des comptes. Nous estimons que les éléments que nous avons collectés sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion.

Nous certifions que les comptes annuels sont, au regard des règles et principes comptables français, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du résultat des opérations de l'exercice écoulé ainsi que de la situation financière et du patrimoine de la société à la fin de cet exercice.

 

II. Justification des appréciations. — En application des dispositions de l’article L.823-9 du Code de commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à votre connaissance les éléments suivants :

Estimations comptables :

— Provisionnement des risques de crédit : Comme indiqué dans la note 2.3.2 de l’annexe aux comptes annuels, votre Banque Populaire constitue des dépréciations et des provisions pour couvrir les risques de crédit inhérents à ses activités. Dans le cadre de notre appréciation des estimations significatives retenues pour l'arrêté des comptes, nous avons examiné le dispositif de contrôle relatif au suivi des risques de crédit et de contrepartie, à l’appréciation des risques de non recouvrement et à leur couverture à l’actif par des dépréciations déterminées sur base individuelle, et au passif, par des provisions destinées à couvrir des risques clientèle non affectés.

— Valorisation des titres de participations, parts dans les entreprises liées et autres titres détenus à long terme : Les titres de participation, parts dans les entreprises liées et autres titres détenus à long terme par votre Banque Populaire sont évalués à leur valeur d'utilité selon les modalités décrites dans la note 2.3.4 de l'annexe. Dans le cadre de notre appréciation de ces estimations, nous avons examiné les éléments ayant conduit à la détermination des valeurs d'utilité pour les principales lignes du portefeuille.

— Valorisation des autres titres et des instruments financiers : Votre Banque Populaire détient des positions sur titres et instruments financiers. Les notes 2.3.4 et 2.3.9 de l'annexe exposent les règles et méthodes comptables relatives aux titres et instruments financiers. Nous avons examiné le dispositif de contrôle relatif au classement comptable et à la détermination des paramètres utilisés pour la valorisation de ces positions. Nous avons vérifié le caractère approprié des méthodes comptables retenues par votre Banque Populaire et des informations fournies dans les notes de l’annexe et nous nous sommes assurés de leur correcte application.

— Provisionnement des engagements sociaux : Votre Banque Populaire constitue des provisions pour couvrir ses engagements sociaux. Nous avons examiné la méthodologie d’évaluation de ces engagements ainsi que les hypothèses et paramètres utilisés et nous avons vérifié le caractère approprié de l’information fournie dans les notes 2.3.7 et 3.10.3 de l’annexe.

— Provisionnement des produits d’épargne logement : Votre Banque Populaire constitue une provision pour couvrir le risque de conséquences potentiellement défavorables des engagements liés aux comptes et plans d’épargne-logement. Nous avons examiné les modalités de détermination de ces provisions et avons vérifié que les notes 2.3.7 et 3.10.4 de l’annexe donnent une information appropriée.

Nous avons procédé à l’appréciation du caractère raisonnable de ces estimations.

Les appréciations ainsi portées s'inscrivent dans le cadre de notre démarche d'audit des comptes annuels, pris dans leur ensemble, et ont donc contribué à la formation de notre opinion exprimée dans la première partie de ce rapport.

 

III. Vérifications et informations spécifiques. — Nous avons également procédé, conformément aux normes d’exercice professionnel applicables en France, aux vérifications spécifiques prévues par la loi.

Nous n'avons pas d'observation à formuler sur la sincérité et la concordance avec les comptes annuels des informations données dans le rapport de gestion du Conseil d’administration et dans les documents adressés aux sociétaires sur la situation financière et les comptes annuels.

 

Nantes, Angers et Saint-Herblain, le 28 avril 2014.

 

Les commissaires aux comptes :

 

B. — Comptes consolidés.

I. — Bilan consolidé publiable.

(En milliers d’euros.)

 

Actif

Note

31/12/2013

31/12/2012

Caisse, banques centrales, CCP

5.1

202 044

58 639

Actifs à la juste valeur par le résultat

5.2

135 487

161 182

Instruments dérivés de couverture

5.3

55 296

75 483

Actifs financiers disponibles à la vente

5.4

591 957

644 384

Prêts et créances sur Ets de crédit

5.6

643 014

915 901

Prêts et créances sur la clientèle

5.6

8 653 075

8 434 190

Écart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux

 

 

 

Actifs financ. détenus jusqu'à l'échéance

 

0

0

Actifs d'impôts courant

 

649

3 374

Actifs d'impôts différés

5.9

14 019

18 696

Comptes de régul et actifs divers

5.10

175 048

84 836

Participations dans les mise en équivalence

5.11

2 500

2 581

Immeubles de placement

5.12

732

480

Immobilisations corporelles

5.13

81 884

72 533

Immobilisations incorporelles

5.13

1 420

1 561

Écart d'acquisition

 

0

0

Total actif

 

10 557 125

10 473 840

 

Passif

Note

31/12/2013

31/12/2012

Banques centrales, CCP

 

0

0

Passifs financiers à la JV par résultat

5.2

13 524

21 197

Instruments dérivés de couverture

5.3

77 463

115 986

Dettes envers les Ets de crédit

5.14

2 137 636

2 314 323

Dettes envers la clientèle

5.14

6 352 265

5 777 271

Dettes représentées par un titre

5.15

513 637

704 212

Écart de Rééval. Des PTF couv en tx

 

0

0

Passifs d'impôt courant

 

995

699

Passifs d'impôts différés

 

0

0

Compte de régul et passifs divers

5.16

313 935

213 302

Dettes / actifs destinés à être cédés

 

0

0

Provisions techniques des contrats d'assurance

 

0

0

Provisions pour risques et charges

5.17

50 521

47 981

Dettes subordonnées

5.18

18 029

19 328

Capitaux propres part du groupe

 

1 079 119

1 259 541

Capital et réserves liées

 

397 745

622 925

Réserves consolidées

 

562 481

546 009

Gains ou pertes latents ou différés

 

90 251

63 545

Résultat de l'exercice

 

28 642

27 062

Intérêts minoritaires

 

0

0

Total passif

 

10 557 125

10 473 840

 

II. — Compte de résultat consolidé publiable.

(En milliers d’euros.)

 

 

Note

31/12/2013

31/12/2012

Intérêts et produits assimilés

6.1

376 048

412 082

Intérêts et charges assimilés

6.1

-215 691

-265 852

Commissions (produits)

6.2

142 319

139 079

Commissions (charges)

6.2

-25 936

-23 679

Gains /pertes nets/IF en JV par résultat

6.3

3 608

3 181

Gains ou pertes sur actifs AFS

6.4

4 619

2 193

Produits des autres activités

6.5

3 600

6 002

Charges des autres activités

6.5

-4 549

-3 694

Produit net bancaire

 

284 018

269 312

Charges générales d'exploitation

6.6

-182 883

-180 241

Dotations aux amortissements et aux provisions sur immob. incorp. et corp.

 

-8 173

-7 883

Résultat brut d’exploitation

 

92 962

81 188

Coût du risque

6.7

-48 641

-39 696

Résultat net d’exploitation

 

44 321

41 492

QP dans le résultat des entreprises MEE

 

0

17

Gains ou pertes sur autres actifs

6.8

-147

245

Variat.des écarts d'acquisition

 

0

0

Résultat avant impôts

 

44 174

41 754

Impôts sur le résultat

6.9

-15 532

-14 692

Résultat sur activités abandonnées

 

0

0

Résultat net

 

28 642

27 062

Intérêts minoritaires

 

0

0

Résultat Net de l'exercice - part groupe

 

28 642

27 062

 

III. — Tableau de variation des capitaux propres.

(En milliers d’euros.)

 

(En milliers d'euros)

Capital et primes liées

Réserves consolidées

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres

Résultat net part du groupe

Total capitaux propres part du groupe

Capitaux propres part des minoritaires

Total capitaux propres consolidés

Capital

Primes

Écart de réévaluation des passifs sociaux

Variation de juste valeur des instruments

Actifs financiers disponibles à la vente

Instruments dérivés de couverture

Capitaux propres consolidés au 01 janvier 2012

393 936

194 303

546 275

 

83 673

-7 511

0

1 210 676

0

1 210 676

Mouvements liés aux relations avec les actionnaires

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Augmentation de capital

34 686

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Distribution

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Sous total

34 686

0

0

 

0

0

0

34 686

0

34 686

Gains et pertes directement comptabilisées en capitaux propres

 

 

 

 

-17 432

4 550

 

-12 882

 

-12 882

Autres variations

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Résultat

 

 

 

 

 

 

27 062

 

 

 

Autres variations

 

 

-266

 

265

 

 

 

 

 

Sous total

0

0

-266

 

265

0

27 062

27 061

0

27 061

Capitaux propres consolidés au 31 décembre 2012

428 622

194 303

546 009

 

66 506

-2 961

27 062

1 259 541

0

1 259 541

Affectation du résultat de l'exercice 2012

 

 

14 914

 

 

 

-27 062

-12 148

 

-12 148

Changement de méthode IAS 19 révisée

 

 

1 558

-3 779

 

 

 

-2 221

 

 

Capitaux propres consolidés au 01 janvier 2013

428 622

194 303

562 481

-3 779

66 506

-2 961

0

1 245 172

0

1 247 393

Mouvements liés aux relations avec les actionnaires

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Augmentation de capital

62 516

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Distribution

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Sous total

62 516

0

0

 

0

0

0

62 516

0

62 516

Gains et pertes directement comptabilisées en capitaux propres

 

 

 

3 047

24 160

3 278

 

30 485

 

30 485

Autres variations

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Résultat

 

 

 

 

 

 

28 642

 

 

 

Autres variations

-106 583

-181 113

 

 

 

 

 

 

 

 

Sous total

-106 583

-181 113

0

 

0

0

28 642

-259 054

0

-259 054

Capitaux propres consolidés au 31 décembre 2013

384 555

13 190

562 481

-732

90 666

317

28 642

1 079 119

0

1 081 340

 

IV. — Résultat net et gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres.

 

 

Notes

Exercice 2013

Exercice 2012

Résultat net

 

28 642

27 061

Écarts de conversion

 

 

 

Variations de valeur des actifs financiers disponibles à la vente

 

25 452

-16 198

Variations de valeur de la période affectant les capitaux propres

 

25 452

-17 611

Variations de valeur de la période rapportée au résultat

 

0

1 413

Variations de valeur des instruments dérivés de couverture

 

4 998

6 940

Écarts actuariels sur régimes à prestations définies

 

4 515

0

Quote part de gains et pertes latents comptabilisés directement en capitaux propres des entreprises mises en équivalence

 

0

0

Impôts

5.8

-4 480

-3 624

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres (nets d'impôt)

 

30 485

-12 882

Résultat net et gains et pertes comptabilisés directement capitaux propres

 

59 127

14 179

Part du groupe

 

59 127

14 179

Intérêts minoritaires

 

 

 

 

V. — Tableau des flux de trésorerie.

(En milliers d’euros.)

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2013

Exercice 2012

Résultat avant impôts

44 174

41 753

Dotations nettes aux amortissements des immobilisations corporelles et incorporelles

8 220

7 941

Dépréciation des écarts d'acquisition

0

0

Dotations nettes aux provisions et aux dépréciations

19 886

15 093

Quote-part de résultat des sociétés mises en équivalence

0

-17

Pertes nettes/gains nets sur activités d'investissement

-2 254

-2 913

Produits/charges des activités de financement

0

0

Autres mouvements

23 115

79 653

Total des éléments non monétaires inclus dans le résultat net avant impôts

48 967

99 757

Flux liés aux opérations avec les établissements de crédit

138 345

-127 235

Flux liés aux opérations avec la clientèle

292 653

357 503

Flux liés aux autres opérations affectant des actifs et passifs financiers

-147 711

-307 893

Flux liés aux autres opérations affectant des actifs et passifs non financiers

-1 692

-168 336

Impôts versés

-10 820

-12 210

Augmentation/(Diminution) nette des actifs et passifs provenant des activités opérationnelles

270 775

-258 171

Flux nets de trésorerie générés par l'activité opérationnelle (A)

363 916

-116 661

Flux liés aux actifs financiers et aux participations

39 455

1 206

Flux liés aux immeubles de placement

-299

0

Flux liés aux immobilisations corporelles et incorporelles

-17 677

-7 818

Flux nets de trésorerie liés aux opérations d'investissement (B)

21 479

-6 612

Flux de trésorerie provenant ou à destination des actionnaires

-222 952

-12 319

Flux de trésorerie provenant des activités de financement

-1 299

-690

Flux nets de trésorerie liés aux opérations de financement (C)

-224 251

-13 009

Effet de la variation des taux de change (D)

0

0

Flux nets de trésorerie et des équivalents de trésorerie (A+B+C+D)

161 144

-136 282

Caisse et banques centrales (solde net des comptes actifs et passifs)

58 639

117 852

Caisse et banques centrales (actif)

58 639

117 852

Banques centrales (passif)

0

0

Opérations à vue avec les établissements de crédit

9 079

83 549

Comptes ordinaires débiteurs (2)

81 385

106 462

Comptes et prêts à vue

-33 306

70 000

Comptes créditeurs à vue

-39 000

-92 913

Opérations de pension à vue

0

0

Trésorerie à l'ouverture

67 718

201 401

Caisse et banques centrales (solde net des comptes actifs et passifs)

202 044

58 639

Caisse et banques centrales (actif)

202 044

58 639

Banques centrales (passif)

0

0

Opérations à vue avec les établissements de crédit

26 818

6 480

Comptes ordinaires débiteurs (2)

76 908

81 385

Comptes et prêts à vue

0

12 401

Comptes créditeurs à vue

-50 090

-87 306

Opérations de pension à vue

0

0

Trésorerie à la clôture

228 862

65 119

Variation de la trésorerie nette

161 144

-136 282

 

VI. — Annexes aux comptes consolides IFRS au 31 décembre 2013.

Note 1. — Cadre général.

 

1.1. Le Groupe BPCE. — Le Groupe BPCE comprend le réseau des Banques Populaires, le réseau des Caisses d'Épargne, l’organe central BPCE et ses filiales.

 

 

 

Les deux réseaux Banques Populaires et Caisses d’Épargne. — Le Groupe BPCE est un groupe coopératif dont les sociétaires sont propriétaires des deux réseaux de banque de proximité : les 19 Banques Populaires et les 17 Caisses d’Épargne. Chacun des deux réseaux est détenteur à parité de BPCE, l’organe central du groupe.

Le réseau des Banques Populaires comprend les Banques Populaires et les sociétés de caution mutuelle leur accordant statutairement l'exclusivité de leur cautionnement.

Le réseau des Caisses d'Épargne comprend les Caisses d'Épargne et de Prévoyance, les sociétés locales d'épargne.

Les Banques Populaires sont détenues à hauteur de 100 % par leurs sociétaires.

Le capital des Caisses d’Épargne est détenu à hauteur de 100 % par les sociétés locales d’épargne (SLE) Au niveau local, les SLE sont des entités à statut coopératif dont le capital variable est détenu par les sociétaires. Elles ont pour objet d'animer le sociétariat dans le cadre des orientations générales de la Caisse d'Épargne à laquelle elles sont affiliées et elles ne peuvent pas effectuer d’opérations de banque.

 

BPCE. — Organe central au sens de la Loi bancaire et établissement de crédit agréé comme banque, BPCE a été créé par la Loi n° 2009-715 du 18 juin 2009. BPCE est constitué sous forme de société anonyme à directoire et conseil de surveillance dont le capital est détenu à parité par les 17 Caisses d’Épargne et les 19 Banques Populaires.

Les missions de BPCE s'inscrivent dans la continuité des principes coopératifs des Banques Populaires et des Caisses d'Épargne.

BPCE est notamment chargé d'assurer la représentation des affiliés auprès des autorités de tutelle, de définir la gamme des produits et des services commercialisés, d'organiser la garantie des déposants, d'agréer les dirigeants et de veiller au bon fonctionnement des établissements du groupe.

En qualité de holding, BPCE exerce les activités de tête de groupe et détient les filiales communes aux deux réseaux dans le domaine de la banque de détail, de la banque de financement et des services financiers et leurs structures de production. Il détermine aussi la stratégie et la politique de développement du groupe.

Les principales filiales de BPCE sont organisées autour de trois grands pôles :

— Natixis, structure cotée détenue à 71,96 %, qui réunit la Banque de Grande Clientèle, l’Épargne et les Services Financiers Spécialisés ;

— la Banque Commerciale et Assurance (dont le Crédit Foncier, la Banque Palatine et BPCE International et Outre Mer) ;

— les filiales et participations financières.

Parallèlement, dans le domaine des activités financières, BPCE a notamment pour missions d'assurer la centralisation des excédents de ressources et de réaliser toutes les opérations financières utiles au développement et au refinancement du groupe, charge à lui de sélectionner l'opérateur de ces missions le plus efficace dans l'intérêt du groupe. Il offre par ailleurs des services à caractère bancaire aux entités du groupe.

 

1.2. Mécanisme de garantie. — Le système de garantie et de solidarité a pour objet, conformément à l’article L.512-107-6 du Code monétaire et financier, de garantir la liquidité et la solvabilité du groupe et des établissements affiliés à BPCE, ainsi que d’organiser la solidarité financière au sein des réseaux Banque Populaire et Caisse d’Épargne.

BPCE est chargé de prendre toutes mesures nécessaires pour organiser la garantie de solvabilité du groupe ainsi que de chacun des réseaux, notamment en mettant en œuvre les mécanismes appropriés de solidarité interne du groupe et en créant un fonds de garantie commun aux deux réseaux dont il détermine les règles de fonctionnement, les modalités de déclenchement en complément des fonds des deux réseaux déjà existants ainsi que les contributions des établissements affiliés pour sa dotation et sa reconstitution.

BPCE gère ainsi le Fonds réseau Banque Populaire, le Fonds réseau Caisse d’Épargne et de Prévoyance et met en place le Fonds de Garantie Mutuel.

Le Fonds réseau Banque Populaire est constitué d’un dépôt de 450 millions d’euros effectué par les Banques dans les livres de BPCE sous la forme d’un compte à terme d’une durée de dix ans et indéfiniment renouvelable.

Le Fonds réseau Caisse d’Épargne et de Prévoyance fait l’objet d’un dépôt de 450 millions d’euros effectué par les Caisses dans les livres de BPCE sous la forme d’un compte à terme d’une durée de dix ans et indéfiniment renouvelable.

Le Fonds de Garantie Mutuel est constitué des dépôts effectués par les Banques Populaires et les Caisses d’Épargne dans les livres de BPCE sous la forme de comptes à terme d’une durée de dix ans et indéfiniment renouvelables. Le montant des dépôts par réseau est de 172 millions d’euros au 31 décembre 2013 et le fonds sera abondé chaque année à hauteur de 5 % de la contribution des Banques Populaires, des Caisses d’Épargne et de leurs filiales aux résultats consolidés du groupe.

Le montant total des dépôts effectués auprès de BPCE au titre du Fonds réseau Banque Populaire, du Fonds réseau Caisse d’Épargne et de Prévoyance et du Fonds de Garantie Mutuel ne pourra être inférieur à 0,15 % et ne pourra excéder 0,3 % de la somme des actifs pondérés du groupe.

Dans les comptes individuels des établissements, la constitution de dépôts au titre du système de garantie et de solidarité se traduit par l’identification d’un montant équivalent au sein d’une rubrique dédiée des capitaux propres.

Les Sociétés de caution mutuelle accordant statutairement l'exclusivité de leur cautionnement à une Banque populaire bénéficient de la garantie de liquidité et de solvabilité de cette dernière avec laquelle elles sont agréées collectivement en application de l'article R.515-1 du Code monétaire et financier.

La liquidité et la solvabilité des Caisses de crédit maritime mutuel sont garanties au premier niveau pour chaque Caisse considérée, par la Banque Populaire qui en est l'actionnaire de référence et l'opératrice au titre de l'adossement technique et fonctionnel de la Caisse à la Banque Populaire d'adossement.

Le Directoire de BPCE a tout pouvoir pour mobiliser les ressources des différents contributeurs sans délai et selon l’ordre convenu, sur la base d’autorisations préalables délivrées à BPCE par les contributeurs.

 

1.3. Événements significatifs.

1.3.1 Simplification de la structure du groupe BPCE. — L’opération de rachat en vue de leur annulation par les Banques Populaires et les Caisses d’Épargne des certificats coopératifs d’investissement (CCI) détenus par Natixis a été réalisée le 6 août 2013, conformément au calendrier prévu lors du lancement de l’opération en février 2013. A la suite de l’annulation des CCI ainsi rachetés par chacune des Banques Populaires et des Caisses d’Épargne, le capital de ces établissements est maintenant entièrement détenu par leurs sociétaires.

Cette opération représente une nouvelle étape dans la construction du Groupe BPCE et comprend, outre le rachat des certificats coopératifs d’investissement, les opérations suivantes :

— le remboursement par Natixis à BPCE du P3CI (6,9 milliards d’euros) mis en place en janvier 2012, ainsi que celui du prêt symétrique mis en place par Natixis au bénéfice de BPCE ;

— la distribution exceptionnelle d’un dividende par Natixis d’environ 2 milliards d’euros à ses actionnaires ;

— le remboursement des titres super subordonnés émis en mars 2012 par BPCE et souscrits par les Banques Populaires et les Caisses d’Épargne pour 2 milliards d’euros avec une soulte de 89 millions d’euros ;

— le remboursement par Natixis à BPCE d’un prêt senior 10 ans (2,3 milliards d’euros) ;

— la réduction du capital de BPCE au bénéfice des Banques Populaires et des Caisses d’Épargne pour 2 milliards d’euros.

Les conséquences pour le Groupe Banque Populaire Atlantique sont détaillées dans les tableaux de la présente annexe.

 

1.3.2. Subvention versée à la Caisse de Crédit Maritime Mutuel Atlantique. — La Banque a versé une subvention à la Caisse de Crédit Maritime Mutuel Atlantique (12 085 milliers d’euros) afin de mettre la Caisse en conformité avec les normes du Groupe BPCE en matière de couverture des risques. Cette aide enregistrée sur l’exercice 2013 doit permettre à la Caisse de dégager les moyens nécessaires à son développement au profit de ses clients, par notamment, un programme ambitieux d’investissement du réseau à compter de 2014. Dans le cadre des opérations intra-groupe de consolidation, cette subvention a été neutralisée.

 

1.4. Événements postérieurs à la clôture. — Conformément à sa stratégie de développement du modèle de bancassurance, le groupe projette de transférer, d’ici la fin du premier trimestre 2014, sa participation dans BPCE Assurances de BPCE SA vers Natixis, via Natixis Assurances. L’opération a été approuvée par le conseil de surveillance de BPCE et le conseil d’administration de Natixis qui se sont tenu tous deux le 19 février 2014.

Filiale à 60% du groupe, BPCE Assurances, en partenariat avec MACIF et MAIF, développe les activités assurances IARD auprès des clients des Caisses d’Épargne ainsi que l’assurance santé auprès des clients des Caisses d’Épargne et des Banques Populaires. Ce transfert vers Natixis sera réalisé en conservant les accords capitalistiques et de coopération existants avec MAIF et MACIF.

S’agissant d’une opération interne au groupe, elle entrainera un reclassement de « Capitaux propres part du groupe » vers les « Participations ne donnant pas le contrôle (intérêts minoritaires) » et sera donc sans impact sur les capitaux propres totaux.

 

Note 2. — Normes comptables applicables et comparabilité.

 

2.1. Cadre réglementaire. — Conformément au règlement européen 1606/2002 du 19 juillet 2002 sur l’application des normes comptables internationales, le Groupe a établi ses comptes consolidés au titre de l’exercice clos le 31 décembre 2012 en conformité avec le référentiel IFRS (International Financial Reporting Standards) tel qu’adopté par l’Union Européenne et applicable à cette date, excluant donc certaines dispositions de la norme IAS 39 concernant la comptabilité de couverture .

 

2.2. Référentiel. — Les normes et interprétations utilisées et décrites dans les états financiers annuels au 31 décembre 2013 ont été complétées par les normes, amendements et interprétations dont l’application est obligatoire aux exercices ouverts à compter du 1er janvier 2013, et plus particulièrement :

La norme IFRS 13 intitulée « Évaluation de la juste valeur » adoptée par la Commission européenne le 11 décembre 2012 et applicable de façon obligatoire aux exercices ouverts à compter du 1er janvier 2013.

IFRS 13 indique comment mesurer la juste valeur mais ne modifie pas les conditions d'application de la juste valeur. Cette norme est d'application prospective.

Les conséquences de cette norme pour le groupe portent essentiellement sur la prise en compte du risque de non-exécution dans la valorisation des passifs financiers dérivés (Débit Valuation Adjustment - DVA).

Au 31/12/2013, la prise en compte de la DVA n'a pas généré d'impact significatif pour le groupe Banque Populaire Atlantique.

Par ailleurs, les précisions apportées par IFRS 13 ont conduit le groupe à faire évoluer les modalités d'évaluation de ses réfactions pour risque de contrepartie (Crédit Valuation Adjustment - CVA -) sur certains segments de contreparties.

Ces évolutions n'ont pas généré d'impact significatif pour le groupe Banque Populaire Atlantique.

IFRS 13 requiert également la présentation d'informations supplémentaires dans les notes aux états financiers. Ces informations sont présentées en notes 4.1.6, 5.5 et 14.

La norme IAS 19 révisée « Avantages au personnel », applicable à compter du 1er janvier 2013 de façon rétrospective.

Celle-ci modifie la méthode de comptabilisation des avantages postérieurs à l’emploi à prestations définies générant ainsi un changement de méthode comptable avec les nouvelles dispositions suivantes :

— comptabilisation de l'intégralité des écarts actuariels en autres éléments de résultat global non recyclables ;

— comptabilisation des changements de régimes immédiatement en résultat ;

— évaluation du rendement des actifs de couverture avec le même taux que celui utilisé pour l'actualisation du passif.

En date de première application, soit au 1er janvier 2013, les effets de la première application de la norme IAS 19 révisée sont enregistrés de la façon suivante :

— les écarts de réévaluation sur passifs sociaux non comptabilisés au 1er janvier 2012 par la contrepartie des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres ;

— le coût cumulé des services passés non comptabilisé au 1er janvier 2012 par la contrepartie des réserves consolidées ;

— l’écart de normes impactant le résultat de l’exercice 2012 par la contrepartie des réserves consolidées. Cet écart est composé des 3 éléments suivants :

— étalement de l’écart actuariel comptabilisé en norme IAS 19 ;

— étalement du changement de régime comptabilisé en norme IAS 19 ;

— écart de taux sur le rendement des actifs comptabilisés.

— les variations de provisions correspondant aux écarts de réévaluation générés au cours de l’exercice 2012 selon la norme IAS 19 révisée par la contrepartie des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres.

Les impacts de la première application de la norme IAS 19 révisée sur les états financiers consolidés au 31 décembre 2012 et de l’exercice 2012 sont présentés au paragraphe 2.3.

En raison du caractère non significatif de l’impact de la première application de cette norme, l’information financière comparative n’a pas été retraitée.

L’amendement à la norme IFRS 7 « Informations à fournir: compensation d’actifs financiers et de passifs financiers » : cet amendement introduit de nouvelles dispositions sur la communication d’informations en annexes relatives aux actifs et passifs financiers objets d’une « convention cadre de compensation » ou d’accords similaires. Ces informations sont présentées en note 13 – Compensation d’actifs et passifs financiers.

L’amendement à la norme IAS 1 « Présentation des états financiers » vise à compléter l’information financière sur l’état du « Résultat net et gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres ». Les gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres doivent être présentés de façon à faire apparaître de façon distincte les éléments qui pourraient faire l’objet d’un recyclage en résultat net de ceux qui ne seront jamais recyclés en résultat net.

Les autres normes, amendements et interprétations adoptés par l’Union européenne et d’application obligatoire en 2013 n’ont pas d’impact significatif sur les états financiers du groupe.

Le Groupe Banque Populaire Atlantique n’a pas appliqué par anticipation les textes adoptés par l’Union européenne au 31 décembre 2012 mais non encore entrés en vigueur à cette date : normes IFRS 10 « États financiers consolidés », IFRS 11 « Partenariats » et IFRS 12 « Informations à fournir sur les intérêts détenus dans les autres entités » relatives à la consolidation, adoptées par la Commission européenne le 11 décembre 2012 et applicables de façon obligatoire aux exercices ouverts à compter du 1er janvier 2014. La mise en application de ces normes ne devrait pas impacter de façon significative le périmètre de consolidation du Groupe BPCE. Cette analyse prend en compte les travaux d’interprétation encore en cours par l’IFRIC sur les activités de promotion immobilière. Une position est attendue courant 2014 pouvant éventuellement remettre en cause la consolidation par intégration proportionnelle des opérations immobilières sous contrôle conjoint

 

2.3. Recours à des estimations. — La préparation des états financiers exige dans certains domaines la formulation d’hypothèses et d’estimations qui comportent des incertitudes quant à leur réalisation dans le futur.

Ces estimations utilisant les informations disponibles à la date de clôture font appel à l’exercice du jugement des préparateurs des états financiers.

Les résultats futurs définitifs peuvent être différents de ces estimations.

Au cas particulier de l’arrêté au 31 décembre 2013, les estimations comptables qui nécessitent la formulation d’hypothèses sont utilisées principalement pour les évaluations suivantes :

— la juste valeur des instruments financiers déterminée sur la base de techniques de valorisation (note 4.1.6) ;

— le montant des dépréciations des actifs financiers, et plus particulièrement les dépréciations durables des actifs financiers disponibles à la vente ainsi que les dépréciations sur base individuelle ou calculées sur la base de portefeuilles (note 4.1.7) ;

— les provisions enregistrées au passif du bilan et, plus particulièrement, la provision épargne logement (note 4.5);

— les calculs relatifs aux charges liées aux prestations de retraite et avantages sociaux futurs (note 4.10).

— les impôts différés (note 4.12) ;

 

2.4. Présentation des états financiers consolidés et date de clôture. — En l’absence de modèle imposé par le référentiel IFRS, le format des états de synthèse utilisé est conforme au format proposé par la Recommandation no 2009 R 04 du 2 juillet 2009 du Conseil national de la comptabilité.

Les comptes consolidés sont établis à partir des comptes au 31 décembre 2013. Les états financiers consolidés du groupe au titre de l’exercice clos le 31 décembre 2013 ont été arrêtés par le conseil d’administration du 25 février 2014. Ils seront soumis à l’approbation de l’assemblée générale du 27/05/2014.

 

Note 3 – Principes et méthodes de consolidation.

 

3.1. Périmètre de consolidation et méthodes de consolidation

3.1.1. Contrôle exercé par le groupe : Les états financiers consolidés du Groupe incluent les comptes de toutes les entités dont la consolidation a un impact significatif sur les comptes consolidés du groupe et sur lesquelles l’entité consolidante exerce un contrôle ou une influence notable sur la gestion.

Pour apprécier la nature du contrôle exercé par le groupe sur une entité, le périmètre des droits de vote à prendre en considération intègre les droits de vote potentiels dès lors qu’ils sont à tout moment exerçables ou convertibles. Ces droits de vote potentiels peuvent résulter, par exemple, d’options d’achat d’actions ordinaires existantes sur le marché, ou de la conversion d’obligations en actions ordinaires nouvelles, ou encore de bons de souscription d'actions attachés à d'autres instruments financiers. Toutefois, les droits de vote potentiels ne sont pas pris en compte dans la détermination du pourcentage d’intérêt.

 

Contrôle exclusif. — Le contrôle exclusif s’apprécie par le pouvoir de diriger les politiques financières et opérationnelles d’une entreprise et résulte soit de la détention directe ou indirecte de la majorité des droits de vote, soit de la possibilité de désigner ou de révoquer la majorité des membres des organes de direction ou du pouvoir de diriger les politiques financières et opérationnelles en vertu d’un contrat de gestion ou de clauses statutaires.

 

Contrôle conjoint. — Le contrôle conjoint est caractérisé par le partage du contrôle entre un nombre limité d’associés ou d’actionnaires, aucun actionnaire n’étant susceptible d’imposer seul ses décisions aux autres, et l’existence d’un accord contractuel prévoyant les modalités d’exercice du contrôle conjoint, à savoir l’accord unanime des parties participant au contrôle lors des décisions stratégiques.

 

Influence notable. — L’influence notable est le pouvoir de participer aux politiques financières et opérationnelles d’une entreprise sans en détenir le contrôle. La situation d'influence notable est présumée lorsque le groupe détient, directement ou indirectement, au moins 20 % des droits de vote.

 

3.1.2. Méthodes de consolidation : Les méthodes de consolidation résultent de la nature du contrôle exercé par le groupe sur les entités consolidables.

— Intégration globale : Les entreprises sous contrôle exclusif sont consolidées par la méthode de l’intégration globale.

— Intégration proportionnelle : Les entreprises que le groupe contrôle conjointement avec un nombre limité de co-investisseurs sont consolidées par la méthode de l’intégration proportionnelle.

— Mise en équivalence : Les entreprises sur lesquelles le groupe exerce une influence notable sont consolidées par la méthode de la mise en équivalence.

 

3.2. Cas particuliers :

— Cas particulier des entités ad hoc : Les structures juridiques distinctes, créées spécifiquement pour gérer une opération ou un ensemble d'opérations similaires (entités ad hoc) sont consolidées dès lors qu’elles sont contrôlées en substance par le groupe, et ce, même en l’absence de lien en capital.

Le contrôle en substance s’apprécie au regard des critères suivants :

— les activités de l’entité sont menées pour le compte exclusif du groupe, de telle sorte que ce dernier en tire des avantages ;

— le groupe détient le pouvoir de décision et de gestion sur les activités courantes de l’entité ou sur les actifs qui la composent ; de tels pouvoirs peuvent avoir été délégués par la mise en place d’un mécanisme d’autopilotage ;

— le groupe à la capacité de bénéficier de la majorité des avantages de l’entité ;

— le groupe est exposé à la majorité des risques relatifs à l’entité.

Sont exclues du périmètre les entités exerçant leur activité dans le cadre d’une relation fiduciaire, avec une gestion pour compte de tiers et dans l’intérêt des différentes parties prenantes. Sont également exclues du périmètre les caisses de retraite et mutuelles des salariés du groupe.

 

— Cas particulier des activités de capital-investissement : Les normes IAS 28 et IAS 31, traitant des participations dans les entreprises associées et les co-entreprises, reconnaissent les spécificités de l’activité de capital-investissement. Elles autorisent les sociétés exerçant cette activité à ne pas mettre en équivalence leurs participations dont le taux de détention est compris entre 20 % et 50 %, dès lors que ces participations sont classées dans le poste « Actifs financiers à la juste valeur par résultat ».

 

3.3. Règles de consolidation. — Les états financiers consolidés sont établis en utilisant des méthodes comptables uniformes pour des transactions similaires dans des circonstances semblables. Les retraitements significatifs nécessaires à l’harmonisation des méthodes d’évaluation des sociétés consolidées sont effectués.

3.3.1 Entité consolidante : L’entité consolidante est constituée de la Banque Populaire Atlantique, de la Caisse de Crédit Maritime Mutuel Atlantique, de la SOCAMA Atlantique et de la SOCAMI Atlantique.

3.3.2 Élimination des opérations réciproques : L’effet des opérations internes au groupe sur le bilan et le compte de résultat consolidés a été éliminé. Les dividendes et les plus ou moins-values de cessions d’actifs entre les entreprises intégrées sont également éliminés. Le cas échéant, les moins-values qui traduisent une dépréciation effective sont maintenues.

 

Note 4. — Principes comptables et méthodes d’évaluation.

 

4.1. Actifs et passifs financiers :

4.1.1. Prêts et créances : Le poste « Prêts et créances » inclut les prêts et créances consentis aux établissements de crédit et à la clientèle ainsi que certains titres non cotés sur un marché actif lorsqu’ils ne sont pas détenus à des fins de transaction (voir note 4.1.2).

Les prêts et créances sont enregistrés initialement à leur juste valeur augmentée des coûts directement liés à l’émission et diminués de produits directement attribuables à l’émission. Lors des arrêtés ultérieurs, ils sont évalués au coût amorti selon la méthode du taux d'intérêt effectif (TIE).

Le TIE est le taux qui actualise les flux de trésorerie futurs à la juste valeur initiale du prêt. Ce taux inclut les décotes, constatées lorsque les prêts sont octroyés à des conditions inférieures aux conditions de marché, ainsi que les produits et coûts de transaction directement liés à l’émission des prêts et analysés comme un ajustement du rendement effectif du prêt.

Lorsque les prêts sont octroyés à des conditions inférieures aux conditions de marché, une décote correspondant à l’écart entre la valeur nominale du prêt et la somme des flux de trésorerie futurs, actualisés au taux de marché est comptabilisée en diminution de la valeur nominale du prêt. Le taux de marché est le taux qui est pratiqué par la grande majorité des établissements de la place à un moment donné, pour des instruments et des contreparties ayant des caractéristiques similaires.

En cas de restructuration suite aux difficultés financières du débiteur, le prêt fait l’objet d’une décote d’un montant égal à l’écart entre l’actualisation des flux contractuels initialement attendus et l’actualisation des flux futurs attendus de capital et d’intérêt suite à la restructuration. Le taux d’actualisation retenu est le taux d’intérêt effectif initial. Cette décote est inscrite au résultat dans le poste « Coût du risque » et au bilan en diminution de l’encours correspondant. Elle est rapportée au compte de résultat dans la marge d’intérêt selon un mode actuariel sur la durée du prêt. Le volume des crédits restructurés accordés à des conditions hors marché n’est pas significatif et n’a donc pas donné lieu à information dans l’annexe.

Les coûts externes consistent essentiellement en commissions versées à des tiers dans le cadre de la mise en place des prêts. Ils sont essentiellement constitués des commissions versées aux apporteurs d’affaires.

Les produits directement attribuables à l’émission des nouveaux prêts sont principalement composés des frais de dossier facturés aux clients, des refacturations de coûts et des commissions d’engagement de financement (s’il est plus probable qu’improbable que le prêt se dénoue). Les commissions perçues sur des engagements de financement qui ne donneront pas lieu à tirage sont étalées de manière linéaire sur la durée de l’engagement.

Les charges et produits relatifs à des prêts d’une durée initiale inférieure à un an sont étalés au prorata temporis sans recalcul du TIE. Pour les prêts à taux variable ou révisable, le TIE est recalculé à chaque refixation du taux.

 

4.1.2. Titres : A l’actif, les titres sont classés selon les quatre catégories définies par la norme IAS 39 :

— actifs financiers à la juste valeur par résultat ;

— actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance ;

— prêts et créances ;

— actifs financiers disponibles à la vente.

 

Actifs et passifs financiers à la juste valeur par résultat. — Cette catégorie comprend :

— les actifs et les passifs financiers détenus à des fins de transaction, c'est-à-dire acquis ou émis dès l’origine avec l’intention de les revendre ou de les racheter à brève échéance ;

— et les actifs et les passifs financiers que le groupe a choisi de comptabiliser dès l’origine à la juste valeur par résultat, en application de l’option offerte par la norme IAS 39.

Les conditions d’application de cette option sont décrites dans la note 4.1.4 « Actifs et passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option ».

Ces actifs sont évalués à leur juste valeur en date de comptabilisation initiale comme en date d'arrêté. Les variations de juste valeur de la période, les intérêts, dividendes, gains ou pertes de cessions sur ces instruments sont enregistrés dans le poste « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat ».

 

Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance. — Le Groupe Banque Populaire Atlantique ne détient pas d’actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance

 

Prêts et créances. — Le portefeuille de « Prêts et créances » enregistre les actifs financiers non dérivés à revenu fixe ou déterminable qui ne sont pas traités sur un marché actif. Ces actifs ne doivent par ailleurs pas être exposés à un risque de pertes substantielles non lié à la détérioration du risque de crédit.

Certains titres peuvent être classés dans cette catégorie lorsqu’ils ne sont pas cotés sur un marché actif. Ils sont initialement comptabilisés à leur juste valeur, qui correspond au nominal augmenté des coûts de transaction et diminué de la décote et des produits de transaction. Ils suivent dès lors les règles de comptabilisation, d’évaluation et de dépréciation des prêts et créances.

Lorsque un actif financier enregistré en prêts et créances est cédé avant son échéance, le résultat de cession est enregistré dans le poste "Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente".

 

Actifs financiers disponibles à la vente. — Cette catégorie comprend les actifs financiers qui ne relèvent pas des portefeuilles précédents.

Les actifs financiers disponibles à la vente sont initialement comptabilisés pour leur prix d’acquisition, frais de transaction inclus.

En date d’arrêté, ils sont évalués à leur juste valeur et les variations de juste valeur sont enregistrées en gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres (sauf pour les actifs monétaires en devises, pour lesquels les variations de juste valeur pour la composante change affectent le résultat). Les principes de détermination de la juste valeur sont décrits en note 4.1.6.

En cas de cession, ces variations de juste valeur sont transférées en résultat.

Les revenus courus ou acquis sur les titres à revenu fixe sont enregistrés dans le poste « Produits d’intérêts et assimilés ». Les revenus des titres à revenu variable sont enregistrés dans le poste « Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente ».

 

Date d’enregistrement des titres. — Les titres sont inscrits au bilan à la date de règlement-livraison.

 

Règles appliquées en cas de cession partielle. — En cas de cession partielle d’une ligne de titres, la méthode « premier entré, premier sorti » est retenue.

 

4.1.3. Instruments de dettes et de capitaux propres émis : Les instruments financiers émis sont qualifiés d’instruments de dettes ou de capitaux propres selon qu’il existe ou non une obligation contractuelle pour l’émetteur de remettre des liquidités ou un autre actif financier ou encore d’échanger des instruments dans des conditions potentiellement défavorables. Cette obligation doit résulter de clauses et de conditions propres au contrat et pas seulement de contraintes purement économiques.

— Dettes émises : Les dettes émises (qui ne sont pas classées comme des passifs financiers évalués en juste valeur par résultat) sont initialement comptabilisées à leur valeur d’émission, comprenant les frais de transaction, et sont évaluées en date de clôture selon la méthode du coût amorti en utilisant la méthode du TIE.

Ces instruments sont enregistrés au bilan en dettes envers les établissements de crédit, dettes envers la clientèle et dettes représentées par un titre.

— Dettes subordonnées : Les dettes subordonnées se distinguent des créances ou des obligations émises en raison du remboursement qui n’interviendra qu’après le désintéressement de tous les créanciers privilégiés ou chirographaires, mais avant le remboursement des prêts et titres participatifs et des titres super-subordonnés.

Elles sont valorisées selon la méthode du coût amorti.

— Parts sociales : L’interprétation IFRIC 2, consacrée au traitement des parts sociales et instruments assimilés des entités coopératives, précise les dispositions de la norme IAS 32, en rappelant que le droit contractuel d’un membre de demander le remboursement de ses parts ne crée pas automatiquement une obligation pour l’émetteur. La classification comptable est dès lors déterminée après examen des conditions contractuelles.

Selon cette interprétation, les parts de membres sont des capitaux propres si l’entité dispose d’un droit inconditionnel de refuser le remboursement ou s’il existe des dispositions légales ou statutaires interdisant ou limitant fortement le remboursement.

En raison des dispositions statutaires existantes, relatives en particulier au niveau de capital minimum, les parts sociales émises par les entités concernées dans le groupe sont considérées comme des capitaux propres.

 

4.1.4. Actifs et passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option : L’amendement de la norme IAS 39 adopté par l’Union européenne le 15 novembre 2005 permet, lors de la comptabilisation initiale, de désigner des actifs et passifs financiers comme devant être comptabilisés à la juste valeur par résultat, ce choix étant irrévocable.

Le respect des conditions fixées par la norme doit être vérifié préalablement à toute inscription d’un instrument en option juste valeur.

L’application de cette option est en effet réservée aux situations suivantes :

Élimination ou réduction significative d’un décalage de traitement comptable

L’application de l’option permet d’éliminer les distorsions découlant de règles de valorisation différentes appliquées à des instruments gérés dans le cadre d’une même stratégie. Ce traitement s’applique notamment à certains prêts structurés consentis aux collectivités locales.

Alignement du traitement comptable sur la gestion et la mesure de performance

L’option s’applique dans le cas d’un groupe d’actifs et/ou de passifs géré et évalué à la juste valeur, à condition que cette gestion repose sur une politique de gestion des risques ou une stratégie d’investissement documentée et que le reporting interne s’appuie sur une mesure en juste valeur.

Ce cas trouve notamment à s’appliquer dans le cadre des activités de marché exercées par Natixis.

 

— Instruments financiers composés comportant un ou plusieurs dérivés incorporés : Un dérivé incorporé est la composante d’un contrat « hybride », financier ou non, qui répond à la définition d’un produit dérivé. Il doit être extrait du contrat hôte et comptabilisé séparément dès lors que l’instrument hybride n’est pas évalué en juste valeur par résultat et que les caractéristiques économiques et les risques associés du dérivé incorporé ne sont pas étroitement liés au contrat hôte.

L’application de l’option juste valeur est possible dans le cas où le dérivé incorporé modifie substantiellement les flux du contrat hôte et que la comptabilisation séparée du dérivé incorporé n’est pas spécifiquement interdite par la norme IAS 39 (exemple d’une option de remboursement incorporée dans un instrument de dette). L’option permet d’évaluer l’instrument à la juste valeur dans son intégralité, ce qui permet de ne pas extraire ni comptabiliser ni évaluer séparément le dérivé incorporé.

 

4.1.5. Instruments dérivés et comptabilité de couverture : Un dérivé est un instrument financier ou un autre contrat qui présente les trois caractéristiques suivantes :

— sa valeur fluctue en fonction de l’évolution d’un taux d’intérêt, du prix d’un instrument financier, du prix d’une marchandise, d’un cours de change, d’un indice de prix ou de cours, d’une notation de crédit ou d’un indice de crédit, ou d’une autre variable, à condition que dans le cas d'une variable non-financière, la variable ne soit pas spécifique à une des parties au contrat (parfois appelée le « sous-jacent ») ;

— il ne requiert aucun placement net initial ou un placement net initial inférieur à celui qui serait nécessaire pour d’autres types de contrats dont on pourrait attendre des réactions similaires aux évolutions des conditions du marché ;

— il est réglé à une date future.

Tous les instruments financiers dérivés sont comptabilisés au bilan en date de négociation pour leur juste valeur à l’origine de l’opération. A chaque arrêté comptable, ils sont évalués à leur juste valeur quelle que soit l’intention de gestion qui préside à leur détention (transaction ou couverture).

A l’exception des dérivés qualifiés comptablement de couverture de flux de trésorerie ou d’investissement net libellé en devises, les variations de juste valeur sont comptabilisées au compte de résultat de la période.

Les instruments financiers dérivés sont classés en deux catégories :

 

— Dérivés de transaction : Les dérivés de transaction sont inscrits au bilan en « Actifs financiers à la juste valeur par résultat » et en « Passifs financiers à la juste valeur par résultat ». Les gains et pertes réalisés et latents sont portés au compte de résultat dans le poste « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat ».

 

— Dérivés de couverture : Afin de pouvoir qualifier comptablement un instrument dérivé d’instrument de couverture, il est nécessaire de documenter la relation de couverture dès l’initiation (stratégie de couverture, nature du risque couvert, désignation et caractéristiques de l’élément couvert et de l’instrument de couverture). Par ailleurs, l’efficacité de la couverture doit être démontrée à l’origine et vérifiée rétrospectivement.

Les dérivés conclus dans le cadre de relations de couverture sont désignés en fonction de l’objectif poursuivi.

 

— Couverture de juste valeur : La couverture de juste valeur a pour objectif de réduire le risque de variation de juste valeur d’un actif ou d’un passif du bilan ou d’un engagement ferme (notamment, couverture du risque de taux des actifs et passifs à taux fixe).

La réévaluation du dérivé est inscrite en résultat symétriquement à la réévaluation de l’élément couvert, et ce à hauteur du risque couvert. L’éventuelle inefficacité de la couverture est comptabilisée au compte de résultat dans le poste « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat ».

Les intérêts courus du dérivé de couverture sont portés au compte de résultat symétriquement aux intérêts courus de l’élément couvert.

S’agissant de la couverture d’un actif ou d’un passif identifié, la réévaluation de la composante couverte est présentée au bilan dans le même poste que l’élément couvert.

L’inefficacité relative à la valorisation en bi-courbe des dérivés collatéralisés est prise en compte dans les calculs d’efficacité.

En cas d’interruption de la relation de couverture (décision de gestion, non respect des critères d’efficacité ou vente de l’élément couvert avant échéance), le dérivé de couverture est transféré en portefeuille de transaction. Le montant de la réévaluation inscrit au bilan au titre de l’élément couvert est amorti sur la période restant à courir par rapport à la durée de vie résiduelle de la couverture initiale. Si l’élément couvert est vendu avant l’échéance ou remboursé par anticipation, le montant cumulé de la réévaluation est inscrit au compte de résultat de la période.

 

— Couverture de flux de trésorerie : Les opérations de couverture de flux de trésorerie ont pour objectif la couverture d’éléments exposés aux variations de flux de trésorerie imputables à un risque associé à un élément de bilan ou à une transaction future (couverture du risque de taux sur actifs et passifs à taux variable, couverture de conditions sur des transactions futures (taux fixes futurs, prix futurs, change, etc...).

La partie efficace des variations de juste valeur du dérivé est inscrite sur une ligne spécifique des gains ou pertes comptabilisés directement en capitaux propres, la partie inefficace est comptabilisée au compte de résultat dans le poste « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat ».

Les intérêts courus du dérivé de couverture sont portés au compte de résultat dans la marge d’intérêt, symétriquement aux intérêts courus de l’élément couvert.

Les instruments couverts restent comptabilisés selon les règles applicables à leur catégorie comptable.

En cas d’interruption de la relation de couverture (non respect des critères d’efficacité ou vente du dérivé ou disparition de l’élément couvert), les montants cumulés inscrits en capitaux propres sont transférés au fur et à mesure en résultat lorsque la transaction couverte affecte elle-même le résultat ou rapportés immédiatement en résultat en cas de disparition de l’élément couvert.

 

— Cas particuliers de couverture de portefeuilles (macro-couverture) : Documentation en couverture de flux de trésorerie

Le Groupe Banque Populaire Atlantique documente sa macro-couverture du risque de taux d’intérêt en couverture de flux de trésorerie (couverture de portefeuilles de prêts ou d'emprunts).

Dans ce cas, les portefeuilles d’encours pouvant être couverts s’apprécient, pour chaque bande de maturité, sur la base :

— des actifs et passifs pour lesquels les flux d’intérêts sont aujourd’hui incertains (stocks de prêts et emprunts à taux variable). L’entité supporte en effet un risque de variabilité des flux futurs de trésorerie sur les actifs ou les passifs à taux variable dans la mesure où elle ne connaît pas le niveau des prochains fixings ;

— des transactions futures dont le caractère peut être jugé hautement probable (prévisions). Dans le cas d’une hypothèse d’encours constant, l’entité supporte un risque de variabilité des flux futurs de trésorerie sur un futur prêt à taux fixe dans la mesure où le niveau de taux auquel le futur prêt sera octroyé n’est pas connu. De la même manière, l’entité peut considérer qu’elle supporte un risque de variabilité des flux futurs de trésorerie sur un refinancement qu’elle devra réaliser dans le marché.

La norme IAS 39 ne permet pas la désignation d’une position nette par bande de maturité. L’élément couvert est donc considéré comme étant équivalent à une quote-part d’un ou plusieurs portefeuilles d’instruments à taux révisable identifiés (portion d’un encours d’emplois ou de ressources à taux variable). L’efficacité des couvertures est mesurée en constituant pour chaque bande de maturité un instrument hypothétique, dont les variations de juste valeur depuis l’origine sont comparées à celles des dérivés documentés en couverture.

Les caractéristiques de cet instrument sont identiques à celles de l’élément couvert. Le test d’efficacité est effectué en comparant les variations de valeur de l’instrument hypothétique et du dérivé de couverture. La méthode utilisée passe par la construction d’un échéancier avec bande de maturité.

L'efficacité de la couverture doit être démontrée de manière prospective et rétrospective.

Le test prospectif est vérifié si, pour chaque bande de maturité de l'échéancier cible, le montant nominal des éléments à couvrir est supérieur au montant notionnel des dérivés de couverture.

Le test rétrospectif permet de calculer l'efficacité rétrospective de la couverture mise en place aux différentes dates d’arrêté.

Dans ce cadre, à chaque arrêté, les variations de juste valeur pied de coupon des dérivés de couverture sont comparées avec celles des dérivés hypothétiques. Le rapport de leurs variations respectives doit être compris entre 80 et 125 %.

Lors de la cession de l’instrument couvert ou si la transaction future n’est plus hautement probable, les gains ou pertes latents cumulés inscrits en capitaux propres sont transférés en résultat immédiatement.

Lors de l'arrêt de la relation de couverture, si l’élément couvert figure toujours au bilan, ou si sa survenance est toujours hautement probable, il est procédé à l’étalement linéaire des gains ou pertes latents cumulés inscrits en capitaux propres. Si le dérivé n’a pas été résilié, il est reclassé en dérivé de transaction et ses variations de juste valeur ultérieures seront enregistrées en résultat.

 

— Documentation en couverture de juste valeur : Le Groupe Banque Populaire Atlantique documente sa macro-couverture du risque de taux d’intérêt en couverture de juste valeur, en appliquant les dispositions de la norme IAS 39 telle qu’adoptée par l’Union européenne (dite carve-out).

La version de la norme IAS 39 adoptée par l’Union européenne ne reprend pas certaines dispositions concernant la comptabilité de couverture qui apparaissent incompatibles avec les stratégies de réduction du risque de taux d’intérêt global mises en œuvre par les banques européennes. Le carve-out de l’Union européenne permet en particulier de mettre en œuvre une comptabilité de couverture du risque de taux interbancaire associé aux opérations à taux fixe réalisées avec la clientèle (crédits, comptes d’épargne, dépôts à vue de la clientèle). Les instruments de macro-couverture utilisés par le groupe sont, pour l’essentiel, des swaps de taux simples désignés dès leur mise en place en couverture de juste valeur des ressources et des emplois à taux fixe.

Le traitement comptable des dérivés de macro-couverture se fait selon les mêmes principes que ceux décrits précédemment dans le cadre de la micro-couverture de juste valeur.

Dans le cas d’une relation de macro-couverture, la réévaluation de la composante couverte est portée globalement dans le poste « Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux ».

L’efficacité des couvertures est assurée lorsque les dérivés compensent le risque de taux du portefeuille de sous-jacents à taux fixe couverts.

Deux tests d’efficacité sont réalisés :

— un test d’assiette: pour les swaps simples désignés de couverture dès leur mise en place, il est vérifié en date de désignation de la relation de couverture, de manière prospective, puis à chaque arrêté, de manière rétrospective, qu’il n’existe pas de sur-couverture ;

— un test quantitatif : pour les autres swaps, la variation de juste valeur du swap réel doit compenser la variation de juste valeur d’un instrument hypothétique reflétant parfaitement la composante couverte du sous-jacent. Ces tests sont réalisés en date de désignation, de manière prospective, puis à chaque arrêté, de manière rétrospective.

En cas d’interruption de la relation de couverture, cet écart est amorti linéairement sur la durée de couverture initiale restant à courir si le sous-jacent couvert n’a pas été décomptabilisé. Il est constaté directement en résultat si les éléments couverts ne figurent plus au bilan. Les dérivés de macro-couverture peuvent notamment être déqualifiés lorsque le nominal des instruments couverts devient inférieur au nominal des couvertures, du fait notamment des remboursements anticipés des prêts ou des retraits de dépôts.

 

4.1.6. Détermination de la juste valeur :

— Principes généraux : La juste valeur correspond au prix qui serait reçu pour la vente d’un actif ou payé pour le transfert d’un passif lors d’une transaction normale entre des participants de marché à la date d’évaluation.

Le groupe évalue la juste valeur d’un actif ou d’un passif à l’aide des hypothèses que les intervenants du marché utiliseraient pour fixer le prix de l’actif ou du passif. Parmi ces hypothèses, figurent notamment pour les dérivés, une évaluation du risque de contrepartie (ou CVA – Crédit Valuation Adjustement) et du risque de non-exécution (DVA - Débit Valuation Adjustement ou risque de notre propre défaut sur nos opérations de dérivés). Leur évaluation se fonde sur des paramètres historiques.

Les valorisations des dérivés traités avec une contrepartie membre du mécanisme de solidarité du Groupe BPCE (cf. note 1.2.) ne font pas l’objet de calcul de CVA ni de DVA.

Au 31 décembre 2013, les montants de CVA et de DVA ne sont pas significatifs

— Juste valeur en date de comptabilisation initiale : Pour la majorité des transactions conclues par le groupe, le prix de négociation des opérations (c’est-à-dire la valeur de la contrepartie versée ou reçue) donne la meilleure évaluation de la juste valeur de l’opération en date de comptabilisation initiale. Si tel n’est pas le cas, le groupe ajuste le prix de transaction. La comptabilisation de cet ajustement est décrite dans le paragraphe « Comptabilisation de la marge dégagée à l’initiation (Day one profit) ».

 

Hiérarchie de la juste valeur :

Juste valeur de niveau 1 et notion de marche actif :

Pour les instruments financiers, les prix cotés sur un marché actif (« juste valeur de niveau 1 ») constituent l’indication la plus fiable de la juste valeur. Dans la mesure où de tels prix existent, ils doivent être utilisés sans ajustement pour évaluer la juste valeur.

Un marché actif est un marché sur lequel ont lieu des transactions sur l’actif ou le passif selon une fréquence et un volume suffisants.

La baisse du niveau d’activité du marché peut être révélée par des indicateurs tels que :

— une baisse sensible du marché primaire pour l’actif ou le passif financier concerné (ou pour des instruments similaires) ;

— une baisse significative du volume des transactions ;

— une faible fréquence de mise à jour des cotations ;

— une forte dispersion des prix disponibles dans le temps entre les différents intervenants de marché ;

— une perte de la corrélation avec des indices qui présentaient auparavant une corrélation élevée avec la juste valeur de l’actif ou du passif ;

— une hausse significative des cours ou des primes de risque de liquidité implicites, des rendements ou des indicateurs de performance (par exemple des probabilités de défaut et des espérances de pertes implicites) par rapport à l’estimation que fait le groupe des flux de trésorerie attendus, compte tenu de toutes les données de marché disponibles au sujet du risque de crédit ou du risque de non-exécution relatif à l’actif ou au passif ;

— des écarts très importants entre le prix vendeur (bid) et le prix acheteur (ask) (fourchette très large).

 

Instruments valorisés à partir de prix cotés (non ajustés) sur un marché actif (niveau 1) : Il s’agit essentiellement d’actions, d’obligations d’État ou de grandes entreprises, de certains dérivés traités sur des marchés organisés (par exemple, des options standards sur indices CAC 40 ou Eurostoxx).

Par ailleurs, pour les OPCVM, la juste valeur sera considérée comme de niveau 1 si la valeur liquidative est quotidienne, et s’il s’agit d’une valeur sur laquelle il est possible de passer un ordre.

 

— Juste valeur de niveau 2 : En cas d’absence de cotation sur un marché actif, la juste valeur peut être déterminée par une méthodologie appropriée, conforme aux méthodes d’évaluation communément admises sur les marchés financiers, favorisant les paramètres de valorisation observables sur les marchés (« juste valeur de niveau 2 »).

Si l’actif ou le passif a une échéance spécifiée (contractuelle), une donnée d’entrée de niveau 2 doit être observable pour la quasi-totalité de la durée de l’actif ou du passif. Les données d’entrée de niveau 2 comprennent notamment :

— les cours sur des marchés, actifs ou non, pour des actifs ou des passifs similaires ;

— les données d’entrée autres que les cours du marché qui sont observables pour l’actif ou le passif, par exemple :

— les taux d’intérêt et les courbes de taux observables aux intervalles usuels,

— les volatilités implicites,

— les « spreads » de crédit ;

— les données d’entrée corroborées par le marché, c’est-à-dire qui sont obtenues principalement à partir de données de marché observables ou corroborées au moyen de telles données, par corrélation ou autrement.

 

Instruments valorisés à partir de modèles reconnus et faisant appel à des paramètres directement ou indirectement observables (niveau 2) :

Instruments dérivés de niveau 2 :

Seront en particulier classés dans cette catégorie :

— les swaps de taux standards ou CMS ;

— les accords de taux futurs (FRA) ;

— les swaptions standards ;

— les caps et floors standards ;

— les achats et ventes à terme de devises liquides ;

— les swaps et options de change sur devises liquides ;

— les dérivés de crédit liquides sur un émetteur particulier (single name) ou sur indices Itraax, Iboxx...

Les valorisations de ces instruments s’appuient en effet sur des paramètres observables et sur des modèles reconnus comme des standards de place (méthode d’actualisation des cash flows futurs, technique d’interpolation...).

 

Instruments non dérivés de niveau 2 : Certains instruments financiers complexes et / ou d’échéance longue sont valorisés avec un modèle reconnu et utilisent des paramètres de marché calibrés à partir de données observables (telles que les courbes de taux, les nappes de volatilité implicite des options), de données résultant de consensus de marché ou à partir de marchés actifs de gré à gré.

Pour l’ensemble de ces instruments, le caractère observable du paramètre a pu être démontré. Au plan méthodologique, l’observabilité des paramètres est fondée sur quatre conditions indissociables :

— le paramètre provient de sources externes (via un contributeur reconnu si possible) ;

— le paramètre est alimenté périodiquement ;

— le paramètre est représentatif de transactions récentes ;

— les caractéristiques du paramètre sont identiques à celles de la transaction.

La marge dégagée lors de la négociation de ces instruments financiers est immédiatement comptabilisée en résultat.

 

Figurent notamment en niveau 2 :

— les titres non cotés sur un marché actif dont la juste valeur est déterminée à partir de données de marché observables (ex : utilisation de données de marché issues de sociétés comparables cotées ou méthode de multiple de résultats) ;

— les parts d’OPCVM dont la valeur liquidative n’est pas calculée et communiquée quotidiennement, mais qui fait l’objet de publications régulières ou pour lesquelles on peut observer des transactions récentes;

— les dettes émises valorisées à la juste valeur sur option

 

Juste valeur de niveau 3 : Enfin, s’il n’existe pas suffisamment de données observables sur les marchés, la juste valeur peut être déterminée par une méthodologie de valorisation reposant sur des modèles internes (« juste valeur de niveau 3 ») utilisant des données non observables. Le modèle retenu doit être calibré périodiquement en rapprochant ses résultats des prix de transactions récentes.

 

Instruments de gré à gré valorisés à partir de modèles peu répandus ou utilisant une part significative de paramètres non observables (niveau 3) :

Lorsque les valorisations obtenues ne peuvent s’appuyer sur des paramètres observables ou sur des modèles reconnus comme des standards de place, la valorisation obtenue sera considérée comme non observable.

Les instruments valorisés à partir de modèles spécifiques ou utilisant des paramètres non observables incluent plus particulièrement :

— les actions non cotées, ayant généralement la nature de « participations » : BPCE, Crédit Logement … ;

certains OPCVM, lorsque la valeur liquidative est une valeur indicative (en cas d'illiquidité, en cas de liquidation…) et qu'il n'existe pas de prix pour étayer cette valeur ;

— les FCPR : la valeur liquidative est fréquemment une valeur indicative puisqu’il n’est souvent pas possible de sortir ;

— des produits structurés action multi-sous-jacents, d’option sur fonds, des produits hybrides de taux, des swaps de titrisation, de dérivés de crédit structurés, de produits optionnels de taux ;

— les tranches de titrisation pour lesquelles il n’existe pas de prix coté sur un marché actif. Ces instruments sont fréquemment valorisés sur la base de prix contributeurs (structureurs par exemple).

 

Comptabilisation de la marge dégagée à l’initiation (« day one profit ») :

La marge dégagée lors de la comptabilisation initiale d’un instrument financier ne peut être reconnue en résultat qu’à la condition que l’instrument financier puisse être évalué de manière fiable dès son initiation. Sont considérés comme respectant cette condition les instruments traités sur un marché actif et les instruments valorisés à partir de modèles reconnus utilisant uniquement des données de marché observables.

Dans le cas de certains produits structurés, généralement élaborés pour répondre aux besoins spécifiques de la contrepartie, le modèle de valorisation est alimenté par des paramètres pour partie non observables sur des marchés actifs. Lors de la comptabilisation initiale, le prix de transaction est dans ce cas réputé refléter la valeur de marché et la marge dégagée à l’initiation (Day one profit) est différée et étalée en résultat sur la période anticipée d’inobservabilité des paramètres de valorisation.

Lorsque les paramètres de valorisation utilisés deviennent observables ou que la technique de valorisation utilisée évolue vers un modèle reconnu et répandu, la part de la marge neutralisée à l’initiation de l’opération et non encore reconnue est alors comptabilisée en résultat.

Dans les cas exceptionnels où la marge dégagée lors de la comptabilisation initiale est négative (Day one loss), la perte est prise immédiatement en résultat, que les paramètres soient observables ou non.

Au 31 décembre 2013, le groupe n’a aucun « Day one profit » à étaler.

 

Cas particuliers :

— Juste valeur des titres de BPCE : La valeur des titres de l’organe central, classées en titres de participation disponibles à la vente, a été déterminée en calculant un actif net réévalué qui intègre la réévaluation des principales filiales de BPCE.

Les principales filiales de BPCE sont valorisées à partir de prévisions pluriannuelles actualisées des flux de dividendes attendus (Dividend Discount Model). Les prévisions des flux de dividendes attendus s’appuient sur les plans d’affaires issus des plans stratégiques des entités concernées et sur des paramètres techniques jugés raisonnables. Les contraintes prudentielles applicables aux activités concernées, y compris les principaux effets attendus de Bâle III, ont notamment été prises en considération dans l’exercice de valorisation.

L’actif net réévalué de BPCE intègre les actifs incorporels détenus par BPCE et les charges de structure de l’organe central.

Cette juste valeur est classée au niveau 3 de la hiérarchie.

Dans un certain nombre de cas, la valeur comptable est jugée représentative de la juste valeur :

Il s’agit notamment :

— des actifs et passifs financiers à court terme (dont la durée initiale est inférieure ou égale à un an), dans la mesure où la sensibilité au risque de taux et au risque de crédit est non significative sur la période ;

— des passifs exigibles à vue ;

— des prêts et emprunts à taux variable ;

— des opérations relevant d’un marché réglementé (en particulier, les produits d’épargne réglementés) pour lesquelles les prix sont fixés par les pouvoirs publics.

— Juste valeur du portefeuille de crédits à la clientèle de détail :

La juste valeur des crédits est déterminée à partir de modèles internes de valorisation consistant à actualiser les flux futurs recouvrables de capital et d’intérêt sur la durée restant à courir. Sauf cas particulier, seule la composante taux d’intérêt est réévalué, la marge de crédit étant figée à l’origine et non réévaluée par la suite. Les options de remboursement anticipé sont prises en compte sous forme d’un ajustement du profil d’amortissement des prêts.

 

— Juste valeur du portefeuille de crédits aux grandes entreprises, aux collectivités locales et aux établissements de crédits : La juste valeur des crédits est déterminée à partir de modèles internes de valorisation consistant à actualiser les flux futurs recouvrables de capital et d’intérêt sur la durée restant à courir. La composante taux d’intérêt est ainsi réévalué, ainsi que la composante risque de crédit lorsque cette dernière est une donnée observable utilisée par les gestionnaires de cette clientèle. A défaut, comme pour la clientèle de détail, la composante risque de crédit est figée à l’origine et non réévaluée par la suite. Les options de remboursement anticipé sont prises en compte sous forme d’un ajustement du profil d’amortissement des prêts.

 

— Juste valeur des dettes : Pour les dettes à taux fixe envers les établissements de crédit et la clientèle de durée supérieure à un an, la juste valeur est présumée correspondre à la valeur actualisée des flux futurs au taux de marché en vigueur à la date de clôture. Le spread de crédit propre n’est pas pris en compte (à modifier le cas échéant).

 

4.1.7. Dépréciation des actifs financiers :

— Dépréciation des titres : Les titres autres que ceux classés en portefeuille d’actifs financiers à la juste valeur par résultat sont dépréciés individuellement dès lors qu’il existe un indice objectif de dépréciation résultant d’un ou de plusieurs événements générateurs de pertes intervenus après la comptabilisation initiale de l’actif et que ces événements ont un impact sur les flux de trésorerie futurs estimés de l’actif financier qui puisse être estimé de façon fiable.

Les règles de dépréciation sont différentes selon que les titres sont des instruments de capitaux propres ou des instruments de dettes.

Pour les instruments de capitaux propres, une baisse durable ou une diminution significative de la valeur constituent des indicateurs objectifs de dépréciation.

Compte tenu des précisions apportées par l'IFRIC en juillet 2009 et des recommandations des régulateurs boursiers, le groupe a été conduit à réviser les critères qui permettent de caractériser les situations de pertes de valeur pour les instruments de capitaux propres cotés.

Une baisse de plus de 50 % ou depuis plus de 36 mois de la valeur d'un titre par rapport à son coût historique caractérise désormais une situation de dépréciation durable se traduisant par la constatation d'une charge.

Ces critères de dépréciations sont, par ailleurs, complétés par l'examen ligne à ligne des actifs subissant une baisse de plus de 30 % ou depuis plus de 6 mois de leur valeur par rapport à leur coût historique ou en cas d'événements susceptibles de caractériser un déclin significatif ou prolongé. Si le groupe estime que la valeur de l’actif ne pourra être recouvrée en totalité une charge de dépréciation est enregistrée dans ce cas au compte de résultat.

Pour les instruments de capitaux propres non cotés, une analyse qualitative de leur situation est effectuée.

La dépréciation des instruments de capitaux propres est irréversible et ne peut être reprise par résultat. Les pertes sont inscrites dans le poste « Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente ». Les gains latents subséquents à une dépréciation sont différés en capitaux propres jusqu’à la cession des titres.

Pour les instruments de dettes tels que les obligations ou les titres issus d’une titrisation (ABS, CMBS, RMBS, CDO cash), une dépréciation est constatée lorsqu’il existe un risque de contrepartie avéré.

Les indicateurs de dépréciation utilisés pour les titres de dettes sont, quel que soit leur portefeuille de destination, identiques à ceux retenus dans l’appréciation sur base individuelle du risque avéré des prêts et créances. Pour les TSSDI, une attention particulière est également portée lorsque l’émetteur peut, sous certaines conditions, ne pas payer le coupon ou proroger l’émission au-delà de la date de remboursement prévue.

La dépréciation des instruments de dettes peut être reprise par résultat en cas d’amélioration de la situation de l’émetteur. Ces dépréciations et reprises sont inscrites dans le poste « Coût du risque ».

 

— Dépréciation des prêts et créances : La norme IAS 39 définit les modalités de calcul et de comptabilisation des pertes de valeur constatées sur les prêts.

Une créance est dépréciée si les deux conditions suivantes sont réunies :

— il existe des indices objectifs de dépréciation sur base individuelle ou sur base de portefeuilles : il s’agit « d’événements déclenchant » ou « événements de pertes » qui identifient un risque de contrepartie et qui interviennent après la comptabilisation initiale des prêts concernés. Au niveau individuel, les critères d’appréciation du caractère avéré d’un risque de crédit incluent l’existence d’impayés depuis plus de trois mois (six mois en matière immobilière et neuf mois pour les créances sur les collectivités territoriales) ou, indépendamment de l’existence d’un impayé, l’existence d’un risque avéré de crédit ou de procédures contentieuses

— ces événements génèrent des pertes avérées (incurred losses).

 

Les dépréciations sont déterminées par différence entre le coût amorti et le montant recouvrable, c’est-à-dire, la valeur actualisée des flux futurs estimés recouvrables en tenant compte de l’effet des garanties. Pour les actifs à court terme (durée inférieure à un an), il n’est pas fait recours à l’actualisation des flux futurs. La dépréciation se détermine de manière globale sans distinction entre intérêts et capital.

Les pertes probables relatives aux engagements hors bilan sont prises en compte au travers de provisions comptabilisées au passif du bilan.

Deux types de dépréciations sont enregistrés en coût du risque :

— les dépréciations sur base individuelle ;

— les dépréciations sur base de portefeuilles.

 

— Dépréciation sur base individuelle : Elles se calculent sur la base d’échéanciers, déterminés selon les historiques de recouvrement constatés par catégorie de créances. Les garanties sont prises en compte pour déterminer le montant des dépréciations et, lorsqu'une garantie couvre intégralement le risque de défaut, l’encours n’est pas déprécié.

 

— Dépréciation sur base de portefeuilles : Les dépréciations sur base de portefeuilles couvrent les encours non dépréciés au niveau individuel. Conformément à la norme IAS 39, ces derniers sont regroupés dans des portefeuilles de risques homogènes qui sont soumis collectivement à un test de dépréciation.

Les encours des Banques Populaires et des Caisses d’Épargne sont regroupés en ensembles homogènes en termes de sensibilité à l’évolution du risque sur la base du système de notation interne du groupe. Les portefeuilles soumis au test de dépréciation sont ceux relatifs aux contreparties dont la notation s’est significativement dégradée depuis l’octroi et qui sont de ce fait considérés comme sensibles. Ces encours font l’objet d’une dépréciation, bien que le risque de crédit ne puisse être individuellement alloué aux différentes contreparties composant ces portefeuilles et dans la mesure où les encours concernés présentent collectivement une indication objective de perte de valeur.

Le montant de la dépréciation est déterminé en fonction de données historiques sur les probabilités de défaut à maturité et les pertes attendues, ajustées si nécessaire pour tenir compte des circonstances prévalant à la date de l’arrêté.

Cette approche est éventuellement complétée d’une analyse sectorielle ou géographique, reposant généralement sur une appréciation « à dire d’expert » considérant une combinaison de facteurs économiques intrinsèques à la population analysée. La dépréciation sur base de portefeuilles est déterminée sur la base des pertes attendues à maturité sur l’assiette ainsi déterminée.

 

4.1.8. Reclassements d’actifs financiers : Plusieurs reclassements sont autorisés :

— Reclassements autorisés antérieurement aux amendements des normes IAS 39 et IFRS 7 adoptés par l’Union européenne le 15 octobre 2008 :

Figurent notamment parmi ces reclassements, les reclassements de titres disponibles à la vente vers la catégorie « Titres détenus jusqu’à l’échéance » :

Tout titre à revenu fixe répondant à la définition des « Titres détenus jusqu’à l’échéance » ayant une maturité définie, peut faire l’objet d’un reclassement dès lors que le groupe modifie son intention de gestion et décide de détenir ce titre jusqu’à son échéance. Le groupe doit par ailleurs avoir la capacité de cette détention jusqu’à maturité.

— Reclassements autorisés depuis l’amendement des normes IAS 39 et IFRS 7 adoptés par l’Union européenne le 15 octobre 2008 :

Ce texte défini les modalités des reclassements vers d’autres catégories d’actifs financiers non dérivés à la juste valeur (à l’exception de ceux inscrits en juste valeur sur option) :

— reclassement de titres de transaction vers les catégories « Actifs financiers disponibles à la vente » ou « Actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance »

Tout actif financier non dérivé peut faire l’objet d’un reclassement dès lors que le groupe est en mesure de démontrer l’existence de « circonstances rares » ayant motivé ce reclassement. L’IASB a, pour mémoire, qualifié la crise financière du second semestre 2008 de « circonstance rare ».

Seuls les titres à revenu fixe ou déterminable peuvent faire l’objet d’un reclassement vers la catégorie « Actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance ». L’établissement doit par ailleurs avoir l’intention et la capacité de détenir ces titres jusqu’à maturité. Les titres inscrits dans cette catégorie ne peuvent être couverts contre le risque de taux d’intérêt

— reclassement de titres de transaction ou de titres disponibles à la vente vers la catégorie « Prêts et créances »

Tout actif financier non dérivé répondant à la définition de « Prêts et créances » et, en particulier, tout titre à revenu fixe non coté sur un marché actif, peut faire l’objet d’un reclassement dès lors que le groupe modifie son intention de gestion et décide de détenir ce titre sur un futur prévisible ou à maturité. Le groupe doit par ailleurs avoir la capacité de cette détention à moyen ou long terme.

Les reclassements sont réalisés à la juste valeur à la date du reclassement, cette valeur devenant le nouveau coût amorti pour les instruments transférés vers des catégories évaluées au coût amorti.

Un nouveau TIE est alors calculé à la date du reclassement afin de faire converger ce nouveau coût amorti vers la valeur de remboursement, ce qui revient à considérer que le titre a été reclassé avec une décote.

Pour les titres auparavant inscrits parmi les actifs financiers disponibles à la vente, l’étalement de la nouvelle décote sur la durée de vie résiduelle du titre sera généralement compensé par l’amortissement de la perte latente figée en gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres à la date du reclassement et reprise sur base actuarielle au compte de résultat.

En cas de dépréciation postérieure à la date de reclassement d'un titre auparavant inscrits parmi les actifs financiers disponibles à la vente, la perte latente figée en gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres à la date du reclassement est reprise immédiatement en compte de résultat.

 

4.1.9. Décomptabilisation d’actifs ou de passifs financiers : Un actif financier (ou un groupe d'actifs similaires) est décomptabilisé lorsque les droits contractuels aux flux futurs de trésorerie de l’actif ont expiré ou lorsque ces droits contractuels ainsi que la quasi-totalité des risques et avantages liés à la propriété de cet actif ont été transférés à un tiers. Dans pareil cas, tous les droits et obligations éventuellement créés ou conservés lors du transfert sont comptabilisés séparément en actifs et passifs financiers.

Lors de la décomptabilisation d’un actif financier, un gain ou une perte de cession est enregistré dans le compte de résultat pour un montant égal à la différence entre la valeur comptable de cet actif et la valeur de la contrepartie reçue.

Dans les cas où le groupe n’a ni transféré, ni conservé la quasi-totalité des risques et avantages, mais qu’il a conservé le contrôle de l’actif, ce dernier reste inscrit au bilan dans la mesure de l’implication continue du groupe dans cet actif.

Dans les cas où le groupe n’a ni transféré, ni conservé la quasi-totalité des risques et avantages, mais qu’il n’a pas conservé le contrôle de l’actif, ce dernier est décomptabilisé et tous les droits et obligations créés ou conservés lors du transfert sont comptabilisé séparément en actifs et passifs financiers.

Si l’ensemble des conditions de décomptabilisation n’est pas réuni, le groupe maintient l’actif à son bilan et enregistre un passif représentant les obligations nées à l’occasion du transfert de l’actif.

Un passif financier (ou une partie de passif financier) est décomptabilisé seulement lorsqu’il est éteint, c'est-à-dire lorsque l’obligation précisée au contrat est éteinte, annulée ou arrivée à expiration.

 

— Opérations de pension livrée : Chez le cédant, les titres ne sont pas décomptabilisés. Un passif représentatif de l’engagement de restitution des espèces reçues (titres donnés en pension livrée) est identifié. Cette dette constitue un passif financier enregistré au coût amorti et non à la juste valeur si ce passif a été classé dans la catégorie « Juste valeur sur option ».

Chez le cessionnaire, les actifs reçus ne sont pas comptabilisés mais une créance sur le cédant représentative des espèces prêtées est enregistrée. Le montant décaissé à l’actif est inscrit en titres reçus en pension livrée.

Lors des arrêtés suivants, les titres continuent à être évalués chez le cédant suivant les règles de leur catégorie d’origine. La créance est valorisée à son nominal dans la catégorie « Prêts et créances » ou juste valeur si elle a été classée en juste valeur sur option

 

— Opérations de prêts de titres secs : Les prêts de titres ne peuvent être assimilés à un transfert d’actif financier au sens de la norme IAS 39. Par conséquent, ces opérations ne donnent pas lieu à une décomptabilisation des titres prêtés. Les titres prêtés restent comptabilisés dans leur catégorie comptable d’origine et valorisés conformément à celle-ci. Pour l’emprunteur, les titres empruntés ne sont pas comptabilisés.

 

— Opérations de restructuration d’actifs financiers : Le groupe considère que des opérations de restructuration ayant entraîné des modifications substantielles de l’actif emportent décomptabilisation, dans la mesure où les droits aux flux de trésorerie initiaux ont en substance expiré. Sont notamment considérées comme ayant provoqué des modifications substantielles :

– de restructurations ayant entraîné un changement de la contrepartie, notamment lorsque la nouvelle contrepartie a une qualité de crédit très différente de l’ancienne ;

– de restructurations visant à passer d’une indexation très structurée à une indexation simple, dans la mesure où les deux actifs ne sont pas sujets aux mêmes risques.

 

Opérations de restructuration de passifs financiers. — Une modification substantielle des termes d’un instrument d’emprunt existant doit être comptabilisée comme l’extinction de la dette ancienne et son remplacement par une nouvelle dette. Pour juger du caractère substantiel de la modification, la norme comptable IAS 39 fixe un seuil de 10 % sur la base des flux de trésorerie actualisés intégrant les frais et honoraires éventuels : —— dans le cas où la différence est supérieure ou égale à 10 %, tous les coûts ou frais encourus sont comptabilisés en profit ou perte lors de l’extinction de la dette.

Le groupe considère que d’autres modifications peuvent par ailleurs être considérées comme substantielles, comme par exemple le changement d’émetteur (même à l’intérieur d’un même groupe) ou le changement de devises.

 

4.2. Immeubles de placement. — Conformément à la norme IAS 40, les immeubles de placement sont des biens immobiliers détenus dans le but d’en retirer des loyers et de valoriser le capital investi.

Le traitement comptable des immeubles de placement est identique à celui des immobilisations corporelles (voir note 4.3).

Les plus ou moins-values de cession d’immeubles de placement sont inscrites en résultat sur la ligne « Produits ou charges nets des autres activités ».

 

4.3. Immobilisations. — Ce poste comprend les immobilisations corporelles d’exploitation, les biens mobiliers acquis en vue de la location simple, les immobilisations acquises en location financement et les biens mobiliers temporairement non loués dans le cadre d’un contrat de location financement. Les parts de SCI sont traitées comme des immobilisations corporelles.

Conformément aux normes IAS 16 et IAS 38, une immobilisation corporelle ou incorporelle est comptabilisée en tant qu’actif si :

— il est probable que les avantages économiques futurs associés à cet actif iront à l’entreprise,

— le coût de cet actif peut être évalué de manière fiable.

Les immobilisations d’exploitation sont enregistrées pour leur coût d’acquisition éventuellement augmenté des frais d’acquisition qui leurs sont directement attribuables. Les logiciels créés, lorsqu’ils remplissent les critères d’immobilisation, sont comptabilisés à leur coût de production, incluant les dépenses externes et les frais de personnel directement affectables au projet.

La méthode de comptabilisation des actifs par composants est appliquée à l’ensemble des constructions.

Après comptabilisation initiale, les immobilisations sont évaluées à leur coût diminué du cumul des amortissements et des pertes de valeur. La base amortissable tient compte de la valeur résiduelle, lorsque celle-ci est mesurable et significative.

 

Les immobilisations sont amorties en fonction de la durée de consommation des avantages économiques attendus, qui correspond en général à la durée de vie du bien. Lorsqu'un ou plusieurs composants d'une immobilisation ont une utilisation différente ou procurent des avantages économiques différents, ces composants sont amortis sur leur propre durée d'utilité.

 

Composants

Durée d’utilité

Terrain

NA

Façades non destructibles

NA

Façades/couverture / étanchéité

15-40 ans

Fondations / ossatures

20- 60 ans

Ravalement

10-20 ans

Équipements techniques

10-30 ans

Aménagements techniques

10-30 ans

Aménagements intérieurs

8-30 ans

 

Les immobilisations font l’objet d’un test de dépréciation lorsqu’à la date de clôture d’éventuels indices de pertes de valeur sont identifiés. Dans l’affirmative, la nouvelle valeur recouvrable de l’actif est comparée à la valeur nette comptable de l’immobilisation. En cas de perte de valeur, une dépréciation est constatée en résultat.

Cette dépréciation est reprise en cas de modification de la valeur recouvrable ou de disparition des indices de perte de valeur.

Le traitement comptable des immobilisations d’exploitation financées au moyen de contrats de location financement (crédit-bail preneur) est précisé au paragraphe 4.9.

 

4.4. Actifs destinés à être cédés et dettes liées. — En cas de décision de vendre des actifs non courants avec une forte probabilité pour que cette vente intervienne dans les 12 mois, les actifs concernés sont isolés au bilan dans le poste « Actifs non courants destinés à être cédés ». Les passifs qui leur sont éventuellement liés sont également présentés séparément dans un poste dédié « Dettes liées aux actifs non courants destinés à être cédés ».

Dès lors qu’ils sont classés dans cette catégorie, les actifs non courants cessent d’être amortis et sont évalués au plus bas de leur valeur comptable ou de leur juste valeur minorée des coûts de la vente. Les instruments financiers restent évalués selon les principes de la norme IAS 39.

 

4.5. Provisions. — Les provisions autres que celles relatives aux engagements sociaux, aux provisions épargne logement, aux risques d’exécution des engagements par signature et aux contrats d’assurance concernent essentiellement les litiges, amendes, risques fiscaux et restructurations.

Les provisions sont des passifs dont l'échéance ou le montant est incertain mais qui peuvent être estimés de manière fiable. Elles correspondent à des obligations actuelles (juridiques ou implicites), résultant d’un événement passé, et pour lesquelles une sortie de ressources sera probablement nécessaire pour les régler.

Le montant comptabilisé en provision correspond à la meilleure estimation de la dépense nécessaire au règlement de l’obligation actuelle à la date de clôture.

Les provisions sont actualisées dès lors que l'effet d’actualisation est significatif.

Les dotations et reprises de provisions sont enregistrées en résultat sur les lignes correspondant à la nature des dépenses futures couvertes.

 

Engagements sur les contrats d’épargne logement. — Les comptes épargne logement (CEL) et les plans épargne logement (PEL) sont des produits d’épargne proposés aux particuliers dont les caractéristiques sont définies par la loi de 1965 sur l’épargne logement et les décrets pris en application de cette loi.

Le régime d’épargne logement génère des engagements de deux natures pour les établissements qui le commercialisent :

— l’engagement de devoir, dans le futur, accorder à la clientèle des crédits à un taux déterminé fixé à l’ouverture du contrat pour les PEL ou à un taux fonction de la phase d’épargne pour les contrats CEL ;

— l’engagement de devoir rémunérer l’épargne dans le futur à un taux fixé à l’ouverture du contrat pour une durée indéterminée pour les PEL ou à un taux fixé chaque semestre en fonction d’une formule d’indexation fixée par la loi pour les contrats de CEL.

Les engagements présentant des conséquences potentiellement défavorables sont évalués pour chacune des générations de plans d’épargne logement, d’une part et pour l’ensemble des comptes épargne logement, d’autre part.

Les risques attachés à ces engagements sont couverts par une provision dont le montant est déterminé par l’actualisation des résultats futurs dégagés sur les encours en risques :

— l’encours d’épargne en risque correspond au niveau d’épargne futur incertain des plans existant à la date de calcul de la provision. Il est estimé statistiquement en tenant compte du comportement des souscripteurs épargnants, pour chaque période future, par différence entre les encours d’épargne probables et les encours d’épargne minimum attendus ;

— l’encours de crédits en risque correspond aux encours de crédits déjà réalisés mais non encore échus à la date de calcul et des crédits futurs estimés statistiquement en tenant compte du comportement de la clientèle et des droits acquis et projetés attachés aux comptes et plans d’épargne logement.

Les résultats des périodes futures sur la phase d’épargne sont déterminés, pour une génération considérée, par différence entre le taux réglementé offert et la rémunération attendue pour un produit d’épargne concurrent.

Les résultats des périodes futures sur la phase de crédit sont déterminés par différence entre le taux fixé à l’ouverture du contrat pour les PEL ou à un taux fonction de la phase d’épargne pour les contrats de CEL et le taux anticipé des prêts à l’habitat non réglementés.

Lorsque la somme algébrique de la mesure des engagements futurs sur la phase d’épargne et sur la phase de crédit d’une même génération de contrats traduit une situation potentiellement défavorable pour le groupe, une provision est constituée, sans compensation entre les générations. Les engagements sont estimés par application de la méthode « Monte-Carlo » pour traduire l’incertitude sur les évolutions potentielles des taux et leurs conséquences sur les comportements futurs modélisés des clients et sur les encours en risque.

La provision est inscrite au passif du bilan et les variations sont enregistrées dans la marge d’intérêt.

 

4.6. Produits et charges d’intérêts. — Les produits et charges d’intérêt sont comptabilisés dans le compte de résultat pour tous les instruments financiers évalués au coût amorti en utilisant la méthode du taux d’intérêt effectif.

Le taux d’intérêt effectif est le taux qui actualise exactement les décaissements ou encaissements de trésorerie futurs sur la durée de vie prévue de l’instrument financier, de manière à obtenir la valeur comptable nette de l’actif ou du passif financier.

Le calcul de ce taux tient compte des coûts et revenus de transaction, des primes et décotes. Les coûts et revenus de transaction faisant partie intégrante du taux effectif du contrat, tels les frais de dossier ou les commissions d’apporteurs d’affaires, s’assimilent à des compléments d’intérêt.

 

4.7. Commissions sur prestations de services : Les commissions sont comptabilisées en résultat, en fonction du type des services rendus et du mode de comptabilisation des instruments financiers auxquels le service rendu est rattaché :

— les commissions rémunérant des services continus sont étalées en résultat sur la durée de la prestation rendue (commissions sur moyens de paiement, droits de garde sur titres en dépôts, etc.) ;

— les commissions rémunérant des services ponctuels sont intégralement enregistrées en résultat quand la prestation est réalisée (commissions sur mouvements de fonds, pénalités sur incidents de paiements, etc.) ;

— les commissions rémunérant l’exécution d’un acte important sont intégralement comptabilisées en résultat lors de l’exécution de cet acte.

Les commissions faisant partie intégrante du rendement effectif d’un instrument telles que les commissions d’engagements de financement donnés ou les commissions d’octroi et de renégociation de crédits sont comptabilisées et amorties comme un ajustement du rendement effectif du prêt sur la durée de vie estimée de celui-ci. Ces commissions figurent donc parmi les produits d’intérêt et non au poste « Commissions ».

Les commissions de fiducie ou d’activité analogue sont celles qui conduisent à détenir ou à placer des actifs au nom des particuliers, de régime de retraite ou d’autres institutions. La fiducie recouvre notamment les activités de gestion d’actif et de conservation pour compte de tiers.

 

4.8. Opérations en devises. — Les règles d’enregistrement comptable dépendent du caractère monétaire ou non monétaire des éléments concourant aux opérations en devises réalisées par le groupe.

A la date d'arrêté, les actifs et les passifs monétaires libellés en devises sont convertis au cours de clôture dans la monnaie fonctionnelle de l’entité du groupe au bilan de laquelle ils sont comptabilisés. Les écarts de change résultant de cette conversion sont comptabilisés en résultat. Cette règle comporte toutefois deux exceptions :

— seule la composante de l'écart de change calculée sur le coût amorti des actifs financiers disponibles à la vente est comptabilisée en résultat, le complément est enregistré en capitaux propres ;

— les écarts de change sur les éléments monétaires désignés comme couverture de flux de trésorerie ou faisant partie d'un investissement net dans une entité étrangère sont comptabilisés en capitaux propres.

Les actifs non monétaires comptabilisés au coût historique sont évalués au cours de change du jour de la transaction. Les actifs non monétaires comptabilisés à la juste valeur sont évalués au cours de change à la date de clôture. Les écarts de change sur éléments non monétaires sont comptabilisés en résultat si le gain ou la perte sur l'élément non monétaire est enregistré en résultat et en capitaux propres si le gain ou la perte sur l’élément non monétaire est enregistré en capitaux propres.

 

4.9. Opérations de location-financement et assimilées. — Les contrats de location sont analysés selon leur substance et leur réalité financière et relèvent selon le cas d’opérations de location simple ou d’opérations de location – financement. Le Groupe Banque Populaire Atlantique réalise exclusivement des contrats de location-financement.

Ce contrat se définit comme un contrat de location ayant en substance pour effet de transférer au preneur les risques et avantages inhérents à la propriété d'un actif. Il s’analyse comme une acquisition d’immobilisation par le locataire financée par un crédit accordé par le bailleur.

La norme IAS 17 relative aux contrats de location présente notamment cinq exemples de situations permettent de distinguer un contrat de location financement d’un contrat de location simple :

Le contrat transfère la propriété du bien au preneur au terme de la durée de location ;

Le preneur à l’option d’acheter les biens à un prix suffisamment inférieur à sa juste valeur à l’issue du contrat de telle sorte que l’exercice de l’option est raisonnablement certain dès la mise en place du contrat ;

La durée du contrat de location couvre la majeure partie de la durée de vie économique de l’actif ;

A l’initiation du contrat, la valeur actualisée des paiements minimaux s’élève au moins à la quasi-totalité de la juste valeur de l’actif loué ;

La nature de l’actif est tellement spécifique que seul le preneur peut l’utiliser sans lui apporter de modification majeure.

Par ailleurs, la norme IAS 17 décrit trois indicateurs de situations qui peuvent conduire à un classement en location financement :

Si le preneur résilie le contrat de location, les pertes subies par le bailleur suite à la résiliation sont à la charge du preneur (moins-value sur le bien…) ;

Les profits et les pertes résultant de la variation de la juste valeur de la valeur résiduelle sont à la charge du preneur ;

Le preneur a la faculté de poursuivre la location pour un loyer sensiblement inférieur au prix de marché.

A l'activation du contrat, la créance de location financement est inscrite au bilan du bailleur pour un montant égal à l'investissement net dans le contrat de location correspondant à la valeur actualisée au taux implicite du contrat des paiements minimaux à recevoir du locataire augmentés de toute valeur résiduelle non garantie revenant au bailleur.

Conformément à la norme IAS 17, les valeurs résiduelles non garanties font l’objet d’une révision régulière. Une diminution de la valeur résiduelle estimée non garantie entraîne une modification du profil d’imputation des revenus sur toute la durée du contrat (calcul d’un nouveau plan d’amortissement) et une charge est enregistrée afin de corriger le montant des produits financiers déjà constatés.

Les dépréciations sur les opérations de location financement sont déterminées selon la même méthode que celle décrite pour les prêts et créances.

Les revenus des contrats de location financement correspondant au montant des intérêts sont comptabilisés au compte de résultat au poste « Intérêts et produits assimilés ». Les revenus du contrat de location financement sont reconnus en résultat par le biais du taux d’intérêt implicite (TII) qui traduit un taux de rentabilité périodique constant sur l’encours d’investissement net du bailleur. Le TII est le taux d’actualisation qui permet de rendre égales :

La valeur actualisée des paiements minimaux à recevoir par le bailleur augmentée de la valeur résiduelle non garantie, et

La valeur d’entrée du bien (juste valeur à l’initiation augmentée des coûts directs initiaux c’est-à-dire les coûts encourus spécifiquement par le bailleur pour la mise en place d’un contrat de location).

Dans les comptes du locataire, les contrats de crédit-bail et de location avec option d’achat se traduisent par l’acquisition d’une immobilisation financée par emprunt.

 

4.10. Avantages au personnel : Le groupe accorde à ses salariés différents types d’avantages classés en quatre catégories :

 

4.10.1. Avantages à court terme

Les avantages à court terme recouvrent principalement les salaires, congés annuels, intéressement, participation et primes payés dans les douze mois de la clôture de l’exercice et se rattachant à cet exercice.

Ils sont comptabilisés en charge de l’exercice, y compris pour les montants restant dus à la clôture.

 

4.10.2. Avantages à long terme : Les avantages à long terme sont des avantages généralement liés à l’ancienneté, versés à des salariés en activité et payés au-delà de douze mois de la clôture de l’exercice. Il s’agit en particulier des primes pour médaille du travail.

Ces engagements font l’objet d’une provision correspondant à la valeur des engagements à la clôture.

Ces derniers sont évalués selon une méthode actuarielle tenant compte d’hypothèses démographiques et financières telles que l’âge, l’ancienneté, la probabilité de présence à la date d’attribution de l’avantage et le taux d’actualisation. Ce calcul opère une répartition de la charge dans le temps en fonction de la période d’activité des membres du personnel (méthode des unités de crédits projetées).

 

4.10.3.  Indemnités de cessation d’emploi : Il s’agit des indemnités accordées aux salariés lors de la résiliation de leur contrat de travail avant le départ en retraite, que ce soit en cas de licenciement ou d’acceptation d’un plan de départ volontaire. Les indemnités de fin de contrat de travail font l’objet d’une provision. Celles qui sont versées plus de douze mois après la date de clôture donnent lieu à actualisation.

 

4.10.4. Avantages postérieurs à l’emploi. — Les avantages au personnel postérieurs à l’emploi recouvrent les indemnités de départ en retraite, les retraites et avantages aux retraités.

Ces avantages peuvent être classés en deux catégories : les régimes à cotisations définies (non représentatifs d’un engagement à provisionner pour l’entreprise) et les régimes à prestations définies (représentatifs d’un engagement à la charge de l’entreprise et donnant lieu à évaluation et provisionnement).

Les engagements sociaux du groupe qui ne sont pas couverts par des cotisations passées en charges et versées à des fonds de retraite ou d’assurance sont provisionnés au passif du bilan.

La méthode d’évaluation utilisée est identique à celle décrite pour les avantages à long terme.

La comptabilisation des engagements tient compte de la valeur des actifs constitués en couverture des engagements.

Les écarts de revalorisation des avantages postérieurs à l’emploi, représentatifs de changement dans les hypothèses actuarielles et d’ajustements liés à l’expérience sont enregistrés en capitaux propres (autres éléments de résultat global) sans transfert en résultat ultérieur. Les écarts de revalorisation des avantages à long terme sont enregistrés en résultat immédiatement.

La charge annuelle au titre des régimes à prestations définies comprend le coût des services rendus de l’année, le coût financier net lié à l’actualisation des engagements et le coût des services passés.

Le montant de la provision au passif du bilan correspond au montant de l’engagement net puisqu’il n’existe plus d’éléments non reconnus en IAS 19R.

 

4.11. Impôts différés. — Des impôts différés sont comptabilisés lorsqu’il existe des différences temporelles entre la valeur comptable et la valeur fiscale d'un actif ou d'un passif et quelle que soit la date à laquelle l’impôt deviendra exigible ou récupérable.

Le taux d'impôt et les règles fiscales retenus pour le calcul des impôts différés sont ceux résultant des textes fiscaux en vigueur et qui seront applicables lorsque l’impôt deviendra récupérable ou exigible.

Les impositions différées sont compensées entre elles au niveau de chaque entité fiscale. L'entité fiscale correspond soit à l'entité elle-même, soit au groupe d'intégration fiscale s'il existe. Les actifs d’impôts différés ne sont pris en compte que s’il est probable que l’entité concernée a une perspective de récupération sur un horizon déterminé.

Les impôts différés sont comptabilisés comme un produit ou une charge d’impôt dans le compte de résultat, à l’exception de ceux afférant :

— aux écarts de revalorisation sur les avantages postérieurs à l’emploi

— aux gains et pertes latents sur les actifs financiers disponibles à la vente,

— et aux variations de juste valeur des dérivés désignés en couverture des flux de trésorerie,

— pour lesquels les impôts différés correspondants sont enregistrés en gains et pertes latents comptabilisés directement en capitaux propres.

Le calcul des impôts différés ne fait pas l’objet d’une actualisation.

 

Note 5. — Notes relatives au bilan.

 

Sauf information contraire, les notes explicatives sur les postes du bilan sont présentées (en milliers d’euros).

 

5.1. Caisses, Banques centrales :

 

 

31/12/2013

31/12/2012

Caisses

53 542

50 435

Banques centrales

148 502

8 204

Total caisses, banques centrales

202 044

58 639

 

5.2. Actifs et passifs financiers à la juste valeur par résultat. — Ces actifs et passifs sont constitués des opérations négociées à des fins de transaction, y compris les instruments financiers dérivés, et de certains actifs et passifs que le groupe a choisi de comptabiliser à la juste valeur, dès la date de leur acquisition ou de leur émission, au titre de l’option offerte par la norme IAS 39.

5.2.1. Actifs financiers à la juste valeur par résultat :

 

 

31/12/2013

31/12/2012

Transaction

Sur option

Total

Transaction

Sur option

Total

Obligations et autres titres à revenu fixe

0

46 419

46 419

0

45 287

45 287

Titres à revenu fixe

0

46 419

46 419

0

45 287

45 287

Actions et autres titres à revenu variable

0

0

0

0

799

799

Prêts à la clientèle

0

79 932

79 932

0

104 185

104 185

Prêts

0

79 932

79 932

0

104 185

104 185

Dérivés de transaction

9 136

 

9 136

10 911

 

10 911

Total des actifs financiers à la juste valeur par résultat

9 136

126 351

135 487

10 911

150 271

161 182

 

Conditions de classification des actifs financiers à la juste valeur par résultat sur option :

 

 

Non-concordance comptable

Gestion en juste valeur

Dérivés incorporés

Actifs financiers à la juste valeur sur option

Titres à revenu fixe

46 419

0

0

46 419

Actions et autres titres à revenu variable

0

0

0

0

Prêts et opérations de pension

79 932

0

0

79 932

Total

126 351

0

0

126 351

 

Prêts et créances à la juste valeur par résultat sur option et risque de crédit. — Le tableau ci-après présente la part de la juste valeur imputable au risque de crédit des prêts et créances comptabilisés à la juste valeur sur option. Lorsque des achats de protection ont été effectués en lien avec la mise en place de ces prêts, la juste valeur des dérivés de crédit liés est également indiquée.

 

 

31/12/2013

31/12/2012

Exposition au risque de crédit

Dérivés de crédit liés

Variation de juste valeur imputable au risque de crédit

Variation de juste valeur des dérivés de crédit liés

Exposition au risque de crédit

Dérivés de crédit liés

Variation de juste valeur imputable au risque de crédit

Variation de juste valeur des dérivés de crédit liés

Prêts à la clientèle

79 932

0

0

0

104 185

0

0

0

Total

79 932

0

0

0

104 185

0

0

0

 

La variation de juste valeur de ces actifs financiers imputable au risque de crédit n’est pas significative.

 

5.2.2. Passifs financiers à la juste valeur par résultat : A l’exception du portefeuille de dérivés de transaction dont la juste valeur négative s’élève à 13 524 milliers d’euros au 31 décembre 2013 (21 197 milliers d’euros au 31 décembre 2012), le groupe n’a pas émis de passifs financiers comptabilisés à la juste valeur par résultat.

 

5.2.3. Instruments dérivés de transaction : Le montant notionnel des instruments financiers ne constitue qu’une indication du volume de l’activité et ne reflète pas les risques de marché attachés à ces instruments. Les justes valeurs positives ou négatives représentent la valeur de remplacement de ces instruments. Ces valeurs peuvent fortement fluctuer en fonction de l’évolution des paramètres de marché.

 

 

31/12/2013

31/12/2012

Notionnel

Juste valeur positive

Juste valeur négative

Notionnel

Juste valeur positive

Juste valeur négative

Instruments de taux

608 552

5 457

12 624

690 067

9 414

20 749

Instruments de change

2

1

1

279 776

157

157

Opérations fermes

608 554

5 458

12 625

969 843

9 571

20 906

Instruments de taux

305 757

3 117

101

257 886

1 340

291

Opérations conditionnelles

305 757

3 117

101

257 886

1 340

291

Total des instruments dérivés de transaction

914 311

8 575

12 726

1 227 729

10 911

21 197

 

5.3. Instruments dérivés de couverture. — Les dérivés qualifiés de couverture sont ceux qui respectent, dès l’initiation de la relation de couverture et sur toute sa durée, les conditions requises par la norme IAS 39 et notamment la documentation formalisée de l’existence d’une efficacité des relations de couverture entre les instruments dérivés et les éléments couverts, tant de manière prospective que de manière rétrospective.

Les couvertures de juste valeur correspondent principalement à des swaps de taux d’intérêt assurant une protection contre les variations de juste valeur des instruments à taux fixe imputables à l’évolution des taux de marché. Ces couvertures transforment des actifs ou passifs à taux fixe en éléments à taux variable. Les couvertures de juste valeur comprennent notamment la couverture de prêts, de titres, de dépôts et de dettes subordonnées à taux fixe.

La couverture de juste valeur est également utilisée pour la gestion globale du risque de taux.

Les couvertures de flux de trésorerie permettent de figer ou d’encadrer la variabilité des flux de trésorerie liés à des instruments portant intérêt à taux variable.

La couverture de flux de trésorerie est également utilisée pour la gestion globale du risque de taux.

 

 

31/12/2013

31/12/2012

Notionnel

Juste valeur positive

Juste valeur négative

Notionnel

Juste valeur positive

Juste valeur négative

Instruments de taux

1 904 928

42 005

67 630

2 256 928

65 943

104 559

Instruments de change

427 734

6 161

6 161

 

 

 

Opérations fermes

2 332 662

48 166

73 791

2 256 928

65 943

104 559

Instruments de taux

1

8

 

 

 

 

Opérations conditionnelles

1

8

 

 

 

 

Couverture de juste valeur

2 332 663

48 174

73 791

2 256 928

65 943

104 559

Instruments de taux

145 000

7 121

3 672

250 000

9 540

11 427

Opérations fermes

145 000

7 121

3 672

250 000

9 540

11 427

Opérations conditionnelles

 

 

 

 

 

 

Couverture de flux de trésorerie

145 000

7 121

3 672

250 000

9 540

11 427

Total des instruments dérivés de couverture

2 477 663

55 295

77 463

2 506 928

75 483

115 986

 

5.4. Actifs financiers disponibles à la vente. — Il s’agit des actifs financiers non dérivés qui n’ont pas été classés dans l’une des autres catégories (actifs financiers à la juste valeur, actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance ou prêts et créances).

 

 

31/12/2013

31/12/2012

Obligations et autres titres à revenu fixe

86 648

128 999

Titres à revenu fixe

86 648

128 999

Actions et autres titres à revenu variable

505 805

517 825

Montant brut des actifs financiers disponibles à la vente

592 453

646 824

Dépréciation durable sur actions et autres titres à revenu variable

-496

-2 440

Total des actifs financiers disponibles à la vente

591 957

644 384

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres sur actifs financiers disponibles à la vente (avant impôt)

95 613

70 161

 

5.5. Juste valeur des actifs et passifs financiers :

5.5.1. Hiérarchie de la juste valeur des actifs et passifs financiers : La répartition des instruments financiers par nature de prix ou modèles de valorisation est donnée dans le tableau ci-dessous :

 

 

31/12/2013

Cotation sur un marché actif (niveau 1)

Techniques de valorisation utilisant des données observables (niveau 2)

Techniques de valorisation utilisant des données non observables (niveau 3)

Total

Actifs financiers

 

 

 

 

Instruments dérivés

1

9 135

0

9 136

Actifs financiers détenus à des fins de transaction

1

9 135

0

9 136

Titres

46 419

0

0

46 419

Autres actifs financiers

0

79 932

0

79 932

Actifs financiers à la juste valeur sur option par résultat

46 419

79 932

0

126 351

Instruments dérivés de couverture

6 161

49 135

0

55 296

Titres de participation

0

251

494 113

494 364

Autres titres

0

2

97 591

97 593

Actifs financiers disponibles à la vente

0

253

591 704

591 957

Passifs financiers

 

 

 

 

Instruments dérivés

1

13 523

0

13 524

Passifs financiers détenus à des fins de transaction

1

13 523

0

13 524

Instruments dérivés de couverture

6 161

71 302

0

77 463

 

 

31/12/2012

Cotation sur un marché actif (niveau 1)

Techniques de valorisation utilisant des données observables (niveau 2)

Techniques de valorisation utilisant des données non observables (niveau 3)

Total

Actifs financiers

 

 

 

 

Instruments dérivés

33

11 817

0

11 850

Actifs financiers détenus à des fins de transaction

33

11 817

0

11 850

Titres

46 086

0

0

46 086

Autres actifs financiers

0

104 185

0

104 185

Actifs financiers à la juste valeur sur option par résultat

46 086

104 185

0

150 271

Titres

0

44 049

665 214

709 263

Actifs financiers disponibles à la vente

0

44 049

665 214

709 263

Instruments dérivés de couverture

0

75 483

0

75 483

Passifs financiers

 

 

 

 

Instruments dérivés

769

21 164

0

21 933

Passifs financiers détenus à des fins de transaction

769

21 164

0

21 933

Instruments dérivés de couverture

0

115 986

0

115 986

 

Le principal instrument évalué à la juste valeur de niveau 3 au bilan du groupe Banque Populaire Atlantique est sa participation dans l’organe central BPCE.

Cette participation est classée en «Actifs financiers disponibles à la vente ».

Les modalités d’évaluation de la juste valeur du titre BPCE SA sont décrites dans la note 4.1.6 relative à la détermination de la juste valeur. La méthode de valorisation utilisée est la méthode de l’actif net réévalué, qui intègre la réévaluation des principales filiales de BPCE.

Ce modèle de valorisation repose sur des paramètres internes. Le taux de croissance à l’infini et le taux d’actualisation figurent parmi les paramètres les plus significatifs.

Une baisse du taux de croissance à l’infini de 0,25% conduirait à une baisse de la juste valeur du titre BPCE de 2 753 milliers d’euros, toutes choses restant égales par ailleurs. Ce montant affecterait négativement les « Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres».

Une hausse du taux de croissance à l’infini de 0,25% conduirait à une hausse de la juste valeur du titre BPCE de 2 917 milliers d’euros, toutes choses restant égales par ailleurs. Ce montant affecterait positivement les «Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres».

 

Une baisse du taux d’actualisation de 0,25% conduirait à une hausse de la juste valeur du titre BPCE de 8 732 milliers d’euros, toutes choses restant égales par ailleurs. Ce montant affecterait positivement les « Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres ».

Une hausse du taux d’actualisation de 0,25% conduirait à une baisse de la juste valeur du titre BPCE de 8 261 milliers d’euros, toutes choses restant égales par ailleurs. Ce montant affecterait négativement les «Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres ».

 

5.6. Prêts et créances. — Il s’agit des actifs financiers non dérivés à paiement fixe ou déterminable qui ne sont pas traités sur un marché actif. La grande majorité des crédits accordés par le groupe est classée dans cette catégorie.

 

5.6.1. Prêts et créances sur les établissements de crédit :

 

 

31/12/2013

31/12/2012

Prêt et créances sur les établissements de crédit

643 014

915 901

Total des prêts et créances sur les établissements de crédit

643 014

915 901

 

Décomposition des prêts et créances sur les établissements de crédit

 

 

31/12/2013

31/12/2012

Comptes ordinaires débiteurs

84 522

93 786

Comptes et prêts

557 015

820 673

Autres prêts et créances sur les établissements de crédit

1 477

1 442

Total des prêts et créances sur les établissements de crédit

643 014

915 901

 

Les créances sur opérations avec le réseau s’élèvent à 235 716 milliers d’euros au 31 décembre 2013 (435 030 milliers d’euros au 31 décembre 2012).

Les fonds du Livret A et du LDD centralisés à la Caisse des Dépôts et Consignation présentés sur la ligne « Comptes ordinaires débiteurs » s’élèvent à 316 974 milliers d’euros au 31 décembre 2013 (369 184 milliers d’euros au 31 décembre 2012).

 

5.6.2. Prêts et créances sur la clientèle :

 

 

31/12/2013

31/12/2012

Prêts et créances sur la clientèle

8 909 994

8 673 494

Dépréciations individuelles

-239 477

-223 497

Dépréciations sur base de portefeuilles

-17 442

-15 807

Total des prêts et créances sur la clientèle

8 653 075

8 434 190

 

Décomposition des prêts et créances sur la clientèle :

 

 

31/12/2013

31/12/2012

Comptes ordinaires débiteurs

243 143

292 464

Crédits de trésorerie

392 569

401 294

Crédits à l'équipement

2 852 586

2 789 521

Crédits au logement

4 450 146

4 286 574

Crédits à l'exportation

3 428

4 869

Autres crédits

106 565

101 042

Prêts subordonnés

1 656

1 493

Autres concours à la clientèle

7 806 950

7 584 793

Titres assimilés à des prêts et créances

13 713

13 403

Autres prêts et créances sur la clientèle

382 223

377 900

Prêts et créances dépréciés

463 965

404 934

Total des prêts et créances sur la clientèle

8 909 994

8 673 494

 

5.7. Actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance. — Le Groupe Banque Populaire Atlantique ne détient pas d’actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance.

 

5.8. Reclassements d’actifs financiers. — Le Groupe Banque Populaire Atlantique n’a pas procédé à des reclassements d’actifs financiers au 31/12/2013.

 

5.9. Impôts courants et impôts différés :

— Analyse des actifs et passifs d’impôts différés par nature : Les impôts différés déterminés sur les différences temporelles reposent sur les sources de comptabilisation détaillées dans le tableau suivant (les actifs d'impôts différés sont signés en positif, les passifs d'impôts différés figurent en négatif) :

 

 

31/12/2013

31/12/2012

GIE fiscaux

-3 323

-2 275

Provisions pour passifs sociaux

11 046

11 111

Provisions pour activité d'épargne-logement

2 771

2 663

Provisions sur base de portefeuilles

6 005

5 442

Autres sources de différences temporelles

-719

-336

Impôts différés liés aux décalages temporels générés par l'application des règles fiscales

15 781

16 605

Juste valeur des instruments financiers dont la variation est inscrite en réserves

-4 974

-2 103

Juste valeur des instruments financiers dont la variation est inscrite en résultat

2 210

4 194

Autres éléments de valorisation du bilan

1 002

 

Impôts différés liés aux modes de valorisation du référentiel IFRS

-1 762

2 091

Impôts différés nets

14 019

18 696

Comptabilisés :

 

 

A l'actif du bilan

14 019

18 696

Au passif du bilan

0

0

 

Analyse des impôts différés comptabilisés directement en capitaux propres au cours de l’exercice :

 

 

Exercice 2013

Exercice 2012

Brut

Impôt

Net d'impôt

Brut

Impôt

Net d'impôt

Variations de valeur des actifs financiers disponibles à la vente

25 452

-1 292

24 160

-16 199

-1 234

-17 433

Variations de valeur des instruments dérivés de couverture

4 998

-1 720

3 278

6 940

-2 390

4 550

Écart de revalorisation des régimes à prestations définies

4 515

-1 468

3 047

 

 

 

Total des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres

34 965

-4 480

30 485

-9 259

-3 624

-12 883

 

5.10. Comptes de régularisation et actifs divers :

 

 

31/12/2013

31/12/2012

Comptes d'encaissement

15 416

12 576

Charges constatées d'avance

6 690

5 788

Produits à recevoir

11 767

13 769

Autres comptes de régularisation

100 420

14 073

Comptes de régularisation - actif

134 293

46 206

Débiteurs divers

40 755

38 628

Actifs divers

40 755

38 628

Total des comptes de régularisation et actifs divers

175 048

84 834

 

5.11. Participations dans les entreprises mises en équivalence. — Les participations du groupe mises en équivalence concernent uniquement la société de bourse De Portzamparc.

 

5.12. Immeubles de placement :

 

 

31/12/2013

31/12/2012

Valeur brute

Cumul des amortissements et pertes de valeur

Valeur nette

Valeur brute

Cumul des amortissements et pertes de valeur

Valeur nette

Immeuble de placement

 

 

 

 

 

 

Comptabilisés au coût historique

1 733

-1 001

732

1 458

-978

480

Total des immeubles de placement

1 733

-1 001

732

1 458

-978

480

 

5.13. Immobilisations :

 

 

31/12/2013

31/12/2012

Valeur brute

Cumul des amortissements et pertes de valeur

Valeur nette

Valeur brute

Cumul des amortissements et pertes de valeur

Valeur nette

Immobilisations corporelles

 

 

 

 

 

 

Terrains et constructions

39 330

-9 839

29 491

39 164

-9 128

30 036

Équipement, mobilier et autres immobilisations corporelles

139 994

-87 601

52 393

126 533

-84 036

42 497

Total des immobilisations corporelles

179 324

-97 440

81 884

165 697

-93 164

72 533

Immobilisations incorporelles

 

 

 

 

 

 

Droit au bail

6 055

-4 806

1 249

5 927

-4 558

1 369

Logiciels

3 883

-3 712

171

3 776

-3 584

192

Total des immobilisations incorporelles

9 938

-8 518

1 420

9 703

-8 142

1 561

 

5.14. Dettes envers les établissements de crédit et la clientèle. — Les dettes, qui ne sont pas classées comme des passifs financiers évalués à la juste valeur par résultat, font l’objet d’une comptabilisation selon la méthode du coût amorti et sont enregistrées au bilan en « Dettes envers les établissements de crédit » ou en « Dettes envers la clientèle ».

5.14.1 Dettes envers les établissements de crédit :

 

 

31/12/2013

31/12/2012

Comptes à vue

66 033

87 158

Dettes rattachées

5

2

Dettes à vue envers les établissements de crédit

66 038

87 160

Emprunts et comptes à terme

1 974 319

2 137 386

Opérations de pension

78 215

62 303

Dettes rattachées

19 064

27 474

Dettes à termes envers les établissements de crédit

2 071 598

2 227 163

Total des dettes envers les établissements de crédit

2 137 636

2 314 323

 

Les dettes sur opérations avec le réseau s’élèvent à 1 411 324 milliers d’euros au 31 décembre 2013 (1 350 038 milliers d’euros au 31 décembre 2012).

 

5.14.2 Dettes envers la clientèle :

 

 

31/12/2013

31/12/2012

Comptes ordinaires créditeurs

1 787 663

1 613 609

Livret A

456 599

426 124

Livret jeune

20 995

19 464

Livret B

521 879

570 937

PEL/CEL

626 275

614 105

Livret de développement durable

432 280

413 057

PEP

211 027

222 185

Autres comptes d'épargne à régime spécial

151 495

157 752

Comptes d'épargne à régime spécial

2 420 550

2 423 624

Comptes et emprunts à vue

19 012

9 894

Comptes et emprunts à terme

2 044 749

1 660 469

Dettes rattachées

80 291

69 675

Autres comptes de la clientèle

2 144 052

1 740 038

Total des dettes envers la clientèle

6 352 265

5 777 271

 

5.15. Dettes représentées par un titre. — Les dettes représentées par un titre sont ventilées selon la nature de leur support, à l’exclusion des titres subordonnés classés au poste « Dettes subordonnées ».

 

 

31/12/2013

31/12/2012

Titres du marché interbancaire et titres de créances négociables

510 936

701 299

Total

510 936

701 299

Dettes rattachées

2 701

2 913

Total des dettes représentées par un titre

513 637

704 212

 

5.16. Comptes de régularisation et passifs divers :

 

 

31/12/2013

31/12/2012

Comptes d'encaissement

2 962

1 053

Produits constatés d'avance

98 891

99 280

Charges à payer

42 811

36 034

Autres comptes de régularisation créditeurs

133 523

43 709

Comptes de régularisation - passif

278 187

180 076

Comptes de règlement créditeurs sur opérations sur titres

4 094

2 123

Dépôt de garantie reçus

438

521

Créditeurs divers

31 216

30 583

Passifs divers

35 748

33 227

Total des comptes de régularisation et passifs divers

313 935

213 303

 

5.17. Provisions. — Les provisions concernent principalement les engagements sociaux et les risques sur les produits d’épargne logement.

 

 

31/12/2012

Augmentation

Reprises non utilisées

Autres mouvements

31/12/2013

Provisions pour engagements sociaux

36 306

285

-1 085

264

35 770

Provisions pour activité d'épargne-logement

7 733

365

-49

0

8 049

Provisions pour engagements hors bilan

2 386

618

-1 358

0

1 646

Provisions pour litiges

1 113

697

-519

-1

1 290

Autres

443

3 499

-175

-1

3 766

Autres provisions

11 675

5 179

-2 101

-2

14 751

Total des provisions

47 981

5 464

-3 186

262

50 521

 

5.17.1 Encours collectés au titre de l’épargne logement :

 

 

31/12/2013

31/12/2012

Encours collectés au titre des Plans d'épargne logement (PEL) ancienneté de moins de 4 ans

115 231

45 986

Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans

289 773

329 532

Ancienneté de plus de 10 ans

125 478

135 727

Encours collectés au titre des plans épargne logement

530 481

511 245

Encours collectés au titre des comptes épargne logement

99 697

110 166

Total des encours collectés au titre de l'épargne logement

630 178

621 412

 

5.17.2 Encours de crédits octroyés au titre de l’épargne logement :

 

 

31/12/2013

31/12/2012

Encours de crédits octroyés au titre des plans épargne logement

4 030

5 618

Encours de crédits octroyés au titre des comptes épargne logement

27 326

33 612

Total des encours de crédits octroyés au titre de l'épargne logement

31 356

39 230

 

5.17.3 Provisions constituées au titre de l’épargne logement :

 

 

31/12/2012

Dotations/Reprises nettes

31/12/2013

Provisions constituées au titre des PEL ancienneté de moins de 4 ans

373

175

548

Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans

482

-325

157

Ancienneté de plus de 10 ans

5 125

1 269

6 394

Provisions constituées au titre des plans épargne logement

5 980

1 119

7 099

Provisions constituées au titre des comptes épargne logement

1 763

-641

1 123

Provisions constituées au titre des crédits PEL

-52

15

-37

Provisions constituées au titre des crédits CEL

42

-178

-136

Provisions constituées au titre des crédits épargne logement

-10

-163

-173

Total des provisions constituées au titre de l'épargne logement

7 734

316

8 049

 

5.18. Dettes subordonnées. — Les dettes subordonnées se distinguent des créances ou des obligations émises en raison du remboursement qui n’interviendra qu’après le désintéressement de tous les créanciers privilégiés ou chirographaires.

 

 

31/12/2013

31/12/2012

Dépôts de garantie à caractère mutuel

18 029

19 328

Total des dettes subordonnées

18 029

19 328

 

— Évolution des dettes subordonnées au cours de l’exercice :

 

 

01/01/2013

Émission

Remboursement

Autres mouvements

31/12/2013

Dépôts de garantie à caractère mutuel

19 328

 

 

-1 299

18 029

Total

19 328

 

 

-1 299

18 029

 

5.19. Actions ordinaires et instruments de capitaux propres émis. — Parts sociales et certificats coopératifs d’investissements

 

Le capital social consolidé du Groupe Banque Populaire Atlantique s’élève à 384 555 milliers d’euros au 31 décembre 2013 contre 428 622 milliers d’euros au 31 décembre 2012.

Il se décompose comme suit :

 

 

31/12/2013

31/12/2012

Certificats coopératifs d’investissements

0

80 600

Capital banque populaire atlantique

332 981

296 285

Capital crédit maritime mutuel atlantique

50 095

50 270

Capital Sociétés de Caution Mutuelle

1 479

1 467

 

Note 6. — Notes relatives au compte de résultat.

 

6.1. Intérêts, produits et charges assimilés. — Ce poste enregistre les intérêts calculés selon la méthode du taux d’intérêt effectif des actifs et passifs financiers évalués au coût amorti, à savoir les prêts et emprunts sur les opérations interbancaires et sur les opérations clientèle, le portefeuille d’actifs détenus jusqu’à l’échéance, les dettes représentées par un titre et les dettes subordonnées.

Il enregistre également les coupons courus et échus des titres à revenu fixe comptabilisés dans le portefeuille d’actifs financiers disponibles à la vente et des dérivés de couverture, étant précisé que les intérêts courus des dérivés de couverture de flux de trésorerie sont portés en compte de résultatsymétriquement aux intérêts courus de l’élément couvert.

 

 

Exercice 2013

Exercice 2012

Produits

Charges

Net

Produits

Charges

Net

Prêts et créances avec la clientèle

301 841

-102 415

199 426

312 251

-108 770

203 481

Opérations avec la clientèle (hors régime spécial)

302 157

-53 766

248 391

312 322

-52 130

260 192

Prêts et comptes à terme à régime spécial

-316

-48 649

-48 965

-71

-56 640

-56 711

Prêts et créances avec les établissements de crédit

14 777

-37 695

-22 918

18 276

-64 730

-46 454

Opérations de location-financement

13 521

0

13 521

16 452

0

16 452

Dettes représentées par un titre et dettes subordonnées

////

-9 160

-9 160

////

-13 428

-13 428

Instruments dérivés de couverture

35 564

-66 421

-30 857

51 885

-78 924

-27 039

Actifs financiers disponibles à la vente

7 521

0

7 521

10 448

0

10 448

Actifs financiers dépréciés

2 824

0

2 824

2 770

0

2 770

Total des produits et charges d'intérêts

376 048

-215 691

160 357

412 082

-265 852

146 230

 

Les charges d’intérêts sur les comptes d’épargne à régime spécial comprennent 71 milliers d’euros au titre de la dotation nette à la provision épargne logement (dotation de 71 milliers d’euros au titre de l’exercice 2012).

Les produits d'intérêts sur prêts et créances avec les établissements de crédit comprennent 7 014 milliers d’euros au titre de la rémunération des fonds du Livret A et du LDD centralisés à la Caisse des dépôts et consignations ainsi que les LEP (5 993 milliers d’euros au titre de l’exercice 2012).

 

6.2. Produits et charges de commissions. — Les commissions sont enregistrées en fonction du type de service rendu et du mode de comptabilisation des instruments financiers auxquels le service rendu est rattaché.

Ce poste comprend notamment les commissions rémunérant des services continus (commissions sur moyens de paiement, droits de garde sur titres en dépôts, etc.), des services ponctuels (commissions sur mouvements de fonds, pénalités sur incidents de paiements, etc.), l’exécution d’un acte important ainsi que les commissions afférentes aux activités de fiducie et assimilées, qui conduisent le groupe à détenir ou à placer des actifs au nom de la clientèle.

En revanche, les commissions assimilées à des compléments d’intérêt et faisant partie intégrante du taux effectif du contrat figurent dans la marge d’intérêt.

 

 

Exercice 2013

Exercice 2012

Produits

Charges

Net

Produits

Charges

Net

Opérations interbancaires et de trésorerie

0

-9

-9

9

-254

-245

Opérations avec la clientèle

53 386

-2 891

50 495

49 661

-127

49 534

Prestation de services financiers

12 024

-1 151

10 873

11 119

-2 575

8 544

Vente de produits d'assurance vie

26 103

 

26 103

25 310

 

25 310

Moyens de paiement

30 041

-19 367

10 674

30 773

-19 663

11 110

Opérations sur titres

1 614

-1

1 613

1 575

-23

1 552

Activités de fiducie

9 636

-1 501

8 135

10 110

0

10 110

Opérations sur instruments financiers et de hors-bilan

8 357

-1 016

7 341

9 168

-1 037

8 131

Autres commissions

1 158

0

1 158

1 354

0

1 354

Total des commissions

142 319

-25 936

116 383

139 079

-23 679

115 400

 

6.3. Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat. — Ce poste enregistre les gains et pertes des actifs et passifs financiers de transaction, ou comptabilisés sur option à la juste valeur par résultat y compris les intérêts générés par ces instruments.

La ligne « Résultat sur opérations de couverture » comprend la réévaluation des dérivés en couverture de juste valeur ainsi que la réévaluation symétrique de l’élément couvert, la contrepartie de la réévaluation en juste valeur du portefeuille macro-couvert et la part inefficace des couvertures de flux de trésorerie.

 

 

Exercice 2013

Exercice 2012

Résultats sur instruments financiers de transaction

5 207

-1 702

Résultats sur instruments financiers à la juste valeur par résultat sur option

-1 980

4 140

Résultats sur opérations de couverture

56

305

Inefficacité de la couverture de juste valeur

27

-31

Variation de juste valeur de l'instrument de couverture

17 831

-12 483

Variation de juste valeur des éléments couverts attribuables aux risques couverts

-17 804

12 452

Inefficacité de la couverture de flux de trésorerie

29

336

Inefficacité de la couverture d'investissements nets en devises

0

0

Résultats sur opérations de change

325

438

Total des gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat

3 608

3 181

 

6.4. Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente. — Ce poste enregistre les dividendes des titres à revenu variable, les résultats de cession des actifs financiers disponibles à la vente et des autres actifs financiers non évalués à la juste valeur, ainsi que les pertes de valeur des titres à revenu variable enregistrées en raison d’une dépréciation durable.

 

 

Exercice 2013

Exercice 2012

Résultats de cession

2 008

-1 125

Dividendes reçus

2 612

3 707

Dépréciation durable des titres à revenu variable

-1

-389

Total des gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente

4 619

2 193

 

6.5. Produits et charges des autres activités. — Figurent notamment dans ce poste :

— les produits et charges des immeubles de placement (loyers et charges, résultats de cession, amortissements et dépréciations) ;

— les produits et charges liés à l’activité d’assurance (en particulier les primes acquises, les charges de prestation et les variations de provisions techniques des contrats d’assurance) ;

— les produits et charges des opérations de locations opérationnelles ;

— les produits et charges de l’activité de promotion immobilière (chiffre d’affaires, achats consommés).

 

 

Exercice 2013

Exercice 2012

Produits

Charges

Net

Produits

Charges

Net

Produits et charges sur immeubles de placement

0

-47

-47

0

-58

-58

Quote-part réalisée sur opérations faites en commun

0

-1 444

-1 444

0

-699

-699

Charges refacturées et produits rétrocédés

9

0

9

49

0

49

Autres produits et charges divers d'exploitation

3 563

-2 566

997

5 718

-2 794

2 924

Dotations et reprises de provisions aux autres produits et charges d'exploitation

28

-492

-464

235

-143

92

Autres produits et charges d'exploitation bancaire

3 600

-4 502

-902

6 002

-3 636

2 366

Total des produits et charges des autres activités

3 600

-4 549

-949

6 002

-3 694

2 308

 

6.6. Charges générales d’exploitation. — Les charges générales d’exploitation comprennent essentiellement les frais de personnel, dont les salaires et traitements nets de refacturation, les charges sociales ainsi que les avantages au personnel (tels que les charges de retraite). Ce poste comprend également l’ensemble des frais administratifs et services extérieurs.

 

 

Exercice 2013

Exercice 2012

Charges de personnel

-109 102

-110 406

Impôts et taxes

-7 981

-7 997

Services extérieurs

-65 800

-61 838

Autres frais administratifs

-73 781

-69 835

Total des charges générales d'exploitation

-182 883

-180 241

 

La décomposition des charges de personnel est présentée en note 8.1.

Le Crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi (CICE) est imputé en déduction des charges de personnel.

 

6.7. Coût du risque. — Ce poste enregistre la charge nette des dépréciations constituées au titre du risque de crédit, qu’il s’agisse de dépréciations individuelles ou de dépréciations constituées sur base de portefeuilles de créances homogènes.

Il porte aussi bien sur les prêts et créances que sur les titres à revenu fixe supportant un risque avéré de contrepartie. Les pertes liées à d’autres types d’instruments (dérivés ou titres comptabilisés à la juste valeur sur option) constatées suite à la défaillance de la contrepartie figurent également dans ce poste.

Au 31/12/2013, le coût du risque est composé exclusivement d’opérations clientèle.

 

 

Exercice 2013

Exercice 2012

Dotations nettes aux dépréciations et aux provisions

-46 635

-38 869

Récupérations sur créances amorties

461

673

Créances irrécouvrables non couvertes par des dépréciations

-2 467

-1 500

Total coût du risque

-48 641

-39 696

 

6.8. Gains et pertes sur autres actifs. — Ce poste comprend les résultats de cession des immobilisations corporelles et incorporelles d’exploitation et les plus ou moins-values de cession des titres de participation consolidés.

 

 

Exercice 2013

Exercice 2012

Gains ou pertes sur cessions d'immobilisations corporelles et incorporelles d'exploitation

-294

355

Gains ou pertes sur cessions des participations consolidées

147

-110

Autres

0

0

Total des gains ou pertes sur autres actifs

-147

245

 

6.9. Impôts sur le résultat :

 

 

Exercice 2013

Exercice 2012

Impôts courants

-13 772

-11 496

Impôts différés

-1 760

-3 196

Impôts sur le résultat

-15 532

-14 692

 

Note 7. — Expositions aux risques et ratios réglementaires.

 

Certaines informations relatives à la gestion des risques requises par la norme IFRS 7 sont présentées dans le rapport sur la gestion des risques. Elles font partie intégrante des comptes certifiés par les commissaires aux comptes.

Sauf information contraire, les notes explicatives sont présentées en milliers d’euros.

 

7.1. Gestion du capital et adéquation des fonds propres.Le groupe est soumis au respect de la réglementation prudentielle française qui transpose en droit français les directives européennes « Adéquation des fonds propres des entreprises d’investissement et des établissements de crédit » et « Conglomérats financiers ».

Depuis le 1er janvier 2008, les méthodes de calcul dites « Bâle II » du ratio de solvabilité sont définies par l’arrêté du 20 février 2007 du Ministère de l’Économie, des Finances et de l’Industrie comme le rapport entre les fonds propres prudentiels globaux et la somme :

— des exigences de fonds propres au titre du risque de crédit calculées en utilisant l’approche standard ou l’approche des notations internes selon l’entité du groupe concernée ;

— des exigences de fonds propres au titre de la surveillance prudentielle des risques de marché et du risque opérationnel.

Les fonds propres prudentiels sont déterminés conformément au Règlement n° 90-02 du Comité de la réglementation bancaire et financière du 23 février 1990 relatif aux fonds propres.

 

 

31/12/2013

31/12/2012

Capitaux propres part du Groupe

987 834

1 195 427

Fonds propres de base (Tier One) avant déduction

987 834

1 195 427

Fonds propres complémentaires (Tier 2) avant déduction

42 304

44 985

Déductions des fonds propres

-240 512

-303 835

Fonds propres prudentiels

789 626

936 577

 

Les fonds propres prudentiels sont répartis en deux catégories auxquelles sont apportées un certain nombre de déductions.

Les fonds propres de base (Tier 1) sont déterminés à partir des capitaux propres comptables du groupe, hors gains ou pertes comptabilisés directement en capitaux propres filtrés, augmentés des intérêts minoritaires, des émissions de Tier One hybrides (principalement des dettes subordonnées à durée indéterminée) et déduction faite des écarts d’acquisition et des immobilisations incorporelles.

Certains éléments de fonds propres de base sont plafonnés. Notamment, les instruments hybrides, les intérêts minoritaires et les actions de préférence, pris ensemble, ne peuvent représenter plus de 50 % des fonds propres de base.

Les fonds propres complémentaires (Tier 2) sont subdivisés en deux niveaux :

— les fonds propres complémentaires de premier niveau correspondent à des dettes subordonnées à durée indéterminée et à certains instruments financiers ;

— les fonds propres complémentaires de second niveau incluent notamment des dettes subordonnées à long terme et certaines actions de préférence. Le montant des dettes subordonnées inclus dans le Tier 2 est progressivement réduit au cours des 5 dernières années restant à courir jusqu’à leur échéance, au rythme de 20% par année.

Les fonds propres complémentaires ne sont pris en compte que dans la limite de 100 % du montant des fonds propres de base. Les fonds propres complémentaires de deuxième niveau ne peuvent être retenus que dans la limite de 50 % des fonds propres de base.

Les déductions des fonds propres sont principalement composées des éléments de fonds propres (participations et créances subordonnées) dans les entités du secteur bancaire dont le groupe détient plus de 10 % du capital ou les participations du secteur bancaire mises en équivalence. Ces déductions sont imputées à parité entre les fonds propres de base et les fonds propres complémentaires.

En application de l’arrêté ministériel du 20 février 2007, le groupe est tenu de respecter en permanence un ratio de solvabilité au moins égal à 8 %.

Au cours de l’année 2013, le Groupe Banque Populaire Atlantique a respecté les ratios prudentiels de solvabilité. Au 31 décembre 2013, le ratio de solvabilité s’établit à 15,58 % contre 17,78 % au 31 décembre 2012.

 

7.2. Risque de crédit et risque de contrepartie. — Certaines informations relatives à la gestion des risques requises par la norme IFRS 7 sont également présentées dans le rapport sur la gestion des risques. Elles font partie intégrante des comptes certifiés par les commissaires aux comptes

 

7.2.1. Mesure et gestion du risque de crédit. — Le risque de crédit se matérialise lorsqu’une contrepartie est dans l’incapacité de faire face à ses obligations et il peut se manifester par la migration de la qualité de crédit voire par le défaut de la contrepartie.

Les engagements exposés au risque de crédit sont constitués de créances existantes ou potentielles et notamment de prêts, titres de créances ou de propriété ou contrats d’échange de performance, garanties de bonne fin ou engagements confirmés ou non utilisés.

Les procédures de gestion et les méthodes d’évaluation des risques de crédit, la concentration des risques, la qualité des actifs financiers sains, l’analyse et la répartition des encours sont communiquées dans le rapport sur la gestion des risques.

 

7.2.2. Exposition globale au risque de crédit et au risque de contrepartie. — Le tableau ci-dessous présente l’exposition de l’ensemble des actifs financiers du Groupe Banque Populaire Atlantiqueau risque de crédit. Cette exposition au risque de crédit (déterminée sans tenir compte de l’effet des compensations non comptabilisées et des collatéraux) correspond à la valeur nette comptable des actifs financiers.

 

 

Encours sains

Encours douteux

Dépréciations et provisions

Encours net 31/12/2013

Encours sains

Encours douteux

Dépréciations et provisions

Encours net 31/12/2012

Actifs financiers à la juste valeur par résultat (hors titres à revenu variable)

135 487

 

 

135 487

160 383

 

 

160 383

Instruments dérivés de couverture

55 296

 

 

55 296

75 483

 

 

75 483

Actifs financiers disponibles à la vente (hors titres à revenu variable)

86 648

0

0

86 648

128 999

0

0

128 999

Opérations interbancaires

643 014

0

0

643 014

915 901

0

0

915 901

Opérations avec la clientèle

8 446 029

463 965

-256 919

8 653 075

8 268 560

404 934

-239 304

8 434 190

Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

0

0

0

0

0

0

0

0

Exposition des engagements au bilan

9 366 474

463 965

-256 919

9 573 520

9 549 326

404 934

-239 304

9 714 956

Garanties financières données

365 230

15 132

 

380 362

388 884

11 255

 

400 139

Engagements par signature

607 052

0

-1 646

605 406

686 978

0

-2 386

684 592

Exposition des engagements par signature et des garanties financières données

972 282

15 132

-1 646

985 768

1 075 862

11 255

-2 386

1 084 731

Exposition globale au risque de crédit

10 338 756

479 097

-258 565

10 559 288

10 625 188

416 189

-241 690

10 799 687

 

Les procédures de gestion et les méthodes d’évaluation des risques de crédit, la concentration des risques, la qualité des actifs financiers sains, l’analyse et la répartition des encours sont communiquées dans le rapport sur la gestion des risques.

 

7.2.3. Dépréciations et provisions pour risque de crédit :

 

 

01/01/2013

Dotations

Reprises non utilisées

Reprises utilisées

Autres variations

31/12/2013

Opérations avec la clientèle

239 304

78 242

-57 138

-3 488

-1

256 919

Autres actifs financiers

93

0

-7

0

0

86

Dépréciations déduites de l'actif

239 397

78 242

-57 145

-3 488

-1

257 005

Provisions sur engagements hors bilan

2 386

618

-1 358

0

0

1 646

Total des dépréciations et provisions pour risque de crédit

241 783

78 860

-58 503

-3 488

-1

258 651

 

7.2.4. Actifs financiers présentant des impayés : Les actifs présentant des arriérés de paiement sont des actifs financiers sains présentant des incidents de paiement.

Les montants présentés dans le tableau ci-dessous n’incluent pas les impayés techniques, c’est-à-dire notamment les impayés résultant d’un décalage entre la date de valeur et la date de comptabilisation au compte du client.

Les actifs présentant des arriérés de paiement (capital restant dû et intérêts courus pour les crédits et montant total du découvert pour les comptes ordinaires) se répartissent par ancienneté de l’arriéré de la façon suivante :

 

 

Encours non dépréciés présentant des impayés

Encours dépréciés (valeur nette)

Total des encours31/12/2013

< ou = 90 jours

> 90 jours et <=180 jours

> 180 jours et <=1 an

> 1 an

Prêts et avances

54 190

23 138

10 132

4 679

224 488

316 627

Total

54 190

23 138

10 132

4 679

224 488

316 627

 

 

Encours non dépréciés présentant des impayés

Encours dépréciés (valeur nette)

Total des encours 31/12/2012

<= 90 jours

> 90 jrs <= 180jrs

> 180 jrs <= 1 an

> 1 an

Prêts et avances

61 277

17 536

6 845

3 394

165 630

254 682

Total

61 277

17 536

6 845

3 394

165 630

254 682

 

Les garanties, sûretés personnelles ou sûretés réelles, comprennent en particulier les cautions, nantissements, gages, warrants ainsi que les privilèges et les hypothèques.

 

Les garanties couvrent pour l’essentiel des prêts et des créances sur la clientèle, sous forme d’hypothèques ou de cautions sur les résidences (prêts aux particuliers), de gages sur les biens financés et de nantissements sur les instruments financiers.

 

7.2.5. Prêts et créances restructurés : Le volume des prêts et créances restructurés (renégociation suite à des difficultés financières du débiteur) figurant en encours sains est peu significatif et ne donne pas lieu à information dans l’annexe.

 

7.2.6. Mécanismes de réduction du risque de crédit : Actifs obtenus par prise de possession de garanties : Le Groupe Banque Populaire Atlantique n’a pas obtenu d’actifs par prise de possession de garantie.

 

7.3. Risque de marché. — Le risque de marché représente le risque pouvant engendrer une perte financière due à des mouvements de paramètres de marché, notamment :

— les taux d’intérêt : le risque de taux correspond au risque de variation de juste valeur ou au risque de variation de flux de trésorerie futurs d’un instrument financier du fait de l’évolution des taux d’intérêt ;

— les cours de change ;

— les prix : le risque de prix résulte des variations de prix de marché, qu’elles soient causées par des facteurs propres à l’instrument ou à son émetteur, ou par des facteurs affectant tous les instruments négociés sur le marché. Les titres à revenu variable, les dérivés actions et les instruments financiers dérivés sur matières premières sont soumis à ce risque ;

— et plus généralement, tout paramètre de marché intervenant dans la valorisation des portefeuilles.

Les systèmes de mesures et de surveillance des risques de marché sont communiqués dans le rapport sur la gestion des risques.

 

7.4. Risque de taux d’intérêt global et risque de change. — Le risque de taux représente pour la banque l’impact sur ses résultats annuels et sa valeur patrimoniale d’une évolution défavorable des taux d’intérêts. Le risque de change est le risque de voir la rentabilité affectée par les variations du cours de change.

La gestion du risque de change est présentée dans le rapport sur la gestion des risques.

 

7.5. Risque de liquidité. — Le risque de liquidité représente pour la banque l’impossibilité de faire face à ses engagements ou à ses échéances à un instant donné.

Les procédures de refinancement et les modalités de gestion du risque de liquidité sont communiquées dans le rapport sur la gestion des risques.

 

Échéances des ressources par durée restant à courir :

 

 

Inférieur à 1 mois

De 1 mois à 3 mois

De 3 mois à 1 an

De 1 an à 5 ans

Plus de 5 ans

Non déterminé

Total

Caisse, banques centrales

202 044

0

0

0

0

0

202 044

Actifs financiers à la juste valeur par résultat - transaction

0

0

0

0

0

9 136

9 136

Actifs financiers à la juste valeur par résultat - sur option

1 749

5 532

3 220

67 176

48 674

0

126 351

Instruments dérivés de couverture

0

0

0

0

0

55 296

55 296

Instruments financiers disponibles à la vente

1 348

0

0

8 836

76 464

509 203

591 957

Prêts et créances sur les établissements de crédit

91 405

118 757

1 079

8 250

45 757

377 766

643 014

Prêts et créances sur la clientèle

792 381

270 946

713 235

3 224 788

3 620 104

31 621

8 653 075

Actifs financiers par échéance

1 088 927

395 235

717 534

3 309 050

3 790 999

983 022

10 280 873

Passifs financiers à la juste valeur par résultat - transaction

0

0

0

0

0

13 524

13 524

Instruments dérivés de couverture

0

0

0

0

0

77 463

77 463

Dettes envers les établissements de crédit

206 291

227 094

705 874

686 187

312 192

0

2 137 636

Dettes envers la clientèle

4 136 266

217 344

363 327

1 372 673

262 655

0

6 352 265

Dettes subordonnées

0

0

1 202

3 447

13 380

0

18 029

Dettes représentées par un titre

8 151

59 859

135 622

282 108

27 897

0

513 637

Passifs financiers par échéance

4 350 708

504 297

1 206 025

2 344 415

616 124

90 987

9 112 554

Engagements de financement donnés en faveur des Ets de crédit

0

0

1 236

0

0

0

1 236

Engagements de financement donnés en faveur de la clientèle

279 516

61 436

229 822

40 120

1 930

0

612 824

Total engagements de financements donnes

279 516

61 436

231 058

40 120

1 930

0

614 060

Engagements de garantie en faveur des Ets de crédit

0

0

0

1 725

0

0

1 725

Engagements de garantie en faveur de la clientèle

18 779

554

10 080

137 266

211 958

0

378 637

Total engagements de garantie donnes

18 779

554

10 080

138 991

211 958

0

380 362

 

Note 8. — Avantages au personnel.

8.1. Charges de personnel :

 

 

Exercice 2013

Exercice 2012

Salaires et traitements

-64 973

-64 995

Charges des régimes à prestations et cotisations définies

-8 360

-9 676

Autres charges sociales et fiscales

-32 145

-33 088

Intéressement et participation

-3 624

-2 647

Total des charges de personnel

-109 102

-110 406

 

L’effectif moyen du personnel en activité au cours de l'exercice, ventilé par catégories professionnelles est le suivant : 560 cadres et 1 057 non cadres, soit un total de 1 617 personnes.

 

8.2. Engagements sociaux. — Le Groupe Banque Populaire Atlantique accorde à ses salariés différents types d’avantages sociaux :

– Le régime de retraite des Banques Populaires, géré par la Caisse Autonome de Retraite des Banques Populaires (CAR), concerne les prestations de retraite issues de la fermeture du régime de retraite bancaire au 31 décembre 1993.

– Retraites et assimilés : indemnités de fin de carrière et avantages accordés aux retraités ;

– Autres : bonification pour médailles d’honneur du travail et autres avantages à long terme.

Le 1er janvier 2010, la CARBP est devenue une Institution de Gestion de Retraite Supplémentaire qui assure la gestion administrative des engagements de retraite issus de la retraite bancaire. Les encours sont externalisés auprès d’un assureur. Cette externalisation n’a pas eu d’impact pour la Banque Populaire Atlantique

 

 

Retraite

IFC

Médailles

Total

Engagement brut

30 497

17 189

5 396

 

Écarts actuariels/engagements

4 696

-2 761

 

 

Coûts des services passés

 

-404

 

 

Actif en couverture

9 653

7 513

 

 

Écarts actuariels/actifs en couv

945

220

 

 

Engagement net

24 595

6 291

5 396

36 282

Provision de passif

24 565

6 290

5 396

36 252

Taux actualisation

3,00%

2,80%

2,60%

 

Taux de rendement brut des actifs

4,57%

2,05%

 

 

 

Au 31 décembre 2013, les actifs de couverture du régime de retraite de la CARBP sont répartis à hauteur de 54,0 % en obligations, 40,5 % en actions, et 4,7 % en actifs monétaires. Les rendements attendus des actifs du régime sont calculés en pondérant le rendement anticipé sur chacune des catégories d’actifs par leur poids respectif dans la juste valeur des actifs.

La Norme IAS 19 amendée est applicable au 1er janvier 2013 avec effet rétroactif au 1er janvier 2012.

A ce titre, la provision pour le régime de la CAR-BP a été complétée de 6 320 milliers d’euros et la provision sur les IFC diminuée de 1 386 milliers d’euros.

L’impact de ces provisions sur les capitaux propres d’ouverture, avant calcul des impôts différés, se décompose comme suit :

 

 

Retraite

IFC

Écarts actuariels à l'ouverture 01/01/2012

-5 052

1 453

Écarts actuariels de l'exercice 2012

-1 335

-713

Coûts des services passés

67

646

Impact capitaux propres à l'ouverture

-6 320

1 386

 

Les tables de mortalité utilisées sont :

— TF00/02 pour les IFC, médailles et autres avantages.

—TGH TGF 05 pour la CGPCE et CARBP.

 

Note 9. — Engagements.

 

Sauf information contraire, les notes explicatives sont présentées en milliers d’euros.

 

9.1. Engagements de financement et de garantie. — Le montant communiqué est la valeur nominale de l’engagement donné.

 

Engagements de financement :

 

 

31/12/2013

31/12/2012

Engagements de financement donnés en faveur

614 060

694 818

Des établissements de crédit

1 236

766

De la clientèle

612 824

694 052

Ouvertures de crédit confirmées

612 824

694 052

Engagements de financement reçus

372 000

668 000

D'établissements de crédit

372 000

668 000

 

Engagements de garantie :

 

 

31/12/2013

31/12/2012

Engagements de garantie donnés

2 552 668

2 880 166

D'ordre des établissements de crédit

1 725

1 544

D'ordre de la clientèle

378 637

387 340

Autres valeurs affectées en garantie

2 172 306

2 491 282

Engagements de garantie reçus

1 589 944

1 242 827

D'établissements de crédit

831 386

742 132

De la clientèle

758 558

500 695

 

Les engagements de garantie donnés incluent les engagements par signature ainsi que les instruments financiers donnés en garantie.

Les instruments financiers donnés en garantie incluent notamment les créances affectées en garantie dans le cadre des dispositifs de refinancement.

 

9.2. Actifs financiers donnés en garantie. — Au 31 décembre 2013, les créances données en garantie dans le cadre des dispositifs de refinancement incluent plus particulièrement :

– 424 467 milliers d’euros de créances mobilisées auprès de la Banque de France dans le cadre du processus TRICP (437 808 milliers d’euros au 31 décembre 2012),

– 91 736 milliers d’euros de créances nanties auprès de la SFEF (91 744 milliers d’euros au 31 décembre 2012),

– 404 922 milliers d’euros de crédits immobiliers auprès de BP Covered Bonds (708 405 milliers d’euros au 31 décembre 2012),

– 180 936 milliers d’euros de créances données en garantie auprès de la Caisse de refinancement hypothécaire (203 325 milliers d’euros au 31 décembre 2012).

– 442 244milliers d’euros de crédits immobiliers nantis auprès de BPCE SFH (434 872 milliers d’euros au 31 décembre 2012),

– 594 011milliers d’euros de crédits immobiliers nantis auprès de BPCE Home Loans (593 998 milliers d’euros au 31 décembre 2012),

– 33 988milliers d’euros de cession de créances professionnelles auprès de la BEI (21 130 milliers d’euros au 31 décembre 2012),

 

9.3. Actifs financiers reçus en garantie et dont l’entité peut disposer. — Le Groupe Banque Populaire Atlantique n’a pas comptabilisé de montants d’actifs reçus en garantie et enregistrés à l’actif du bilan dans le cadre de contrats de garantie financière assortis d’un droit de réutilisation.

 

Note 10. — Transactions avec les parties liées.

 

10.1. Transactions avec les sociétés consolidées. — Les transactions réalisées au cours de l’exercice et les encours existants en fin de période entre les sociétés du groupe consolidées par intégration globale sont totalement éliminés en consolidation.

La liste des filiales consolidées par intégration globale est communiquée dans le périmètre de consolidation du groupe (cf. note 11).

 

 

31/12/2013

31/12/2012

Banque Populaire Atlantique

Entités consolidées

Banque Populaire Atlantique

Entités consolidées

Crédits

 

 

 

 

Autres actifs financiers

228 033

21 831

222 322

19 296

Autres actifs

 

 

 

 

Total des actifs avec entités consolidées

228 033

21 831

222 322

19 296

Dettes

 

 

 

 

Autres passifs financiers

21 831

228 033

19 296

222 119

Autres passifs

 

 

 

 

Total des passifs avec entités consolidées

21 831

228 033

19 296

222 119

Intérêts, produits et charges assimilées

5 447

-5 566

6 570

-6 883

Commissions

0

0

0

0

Total du PNB réalisé avec les entités consolidées

5 447

-5 566

6 570

-6 883

Engagements donnés

 

596 516

 

702 570

Engagements reçus

596 516

 

702 570

 

Engagements sur instruments financiers à terme

 

 

40 000

40 000

Total des engagements avec les entités liées

596 516

596 516

742 570

742 570

 

10.2. Transactions avec les dirigeants. — Les principaux dirigeants sont les membres du conseil d’administration de la Banque Populaire Atlantique et de la Caisse de Crédit Maritime Mutuel Atlantique.

Les rémunérations versées en 2013 aux organes de direction s’élèvent à 105 milliers d’euros au titre de jetons de présence.

Le montant global des avances et crédits accordés, pendant l’exercice, aux membres des organes d’administration s’élève à 59 109 milliers d’euros (consentis à des conditions normales).

Les autres rémunérations allouées au titre de l'exercice aux membres des organes d'administration et de direction à raison de leurs fonctions ne peut être fourni car cette information permettrait d’identifier un membre déterminé de ces organes (Article R.123-198, 1er alinéa, du Code de commerce).

 

Note 11. — Périmètre de consolidation.

 

11.1 Évolution du périmètre de consolidation au cours de l’exercice 2013. — Le périmètre de consolidation du Groupe Banque Populaire Atlantique n’a pas évolué par rapport au 31 décembre 2012.

 

11.2 Périmètre de consolidation au 31 décembre 2013. — Les sociétés dont la contribution aux états financiers consolidés n’est pas significative n’ont pas vocation à entrer dans le périmètre de consolidation. Le caractère significatif est apprécié au niveau des entités consolidées selon le principe de la significativité ascendante. Selon ce principe, toute entité incluse dans un périmètre de niveau inférieur est incluse dans les périmètres de consolidation de niveaux supérieurs, même si elle n’est pas significative pour ceux-ci.

 

Établissements

Nationalité

% Contrôle

% Intérêt

Contribution au résultat consolidé part du Groupe

Méthode de consolidation

F/E

MEE/IP/IG

Entité mère (Ets de crédit)

 

 

 

 

 

BP Atlantique

F

NS

NS

26 381

NS

Caisse Crédit Maritime Atlantique

F

NS

NS

2 233

NS

SOCAMA Atlantique

F

NS

NS

-79

NS

SOCAMI Atlantique

F

NS

NS

228

NS

Filiales (Ets à caractère financier)

 

 

 

 

 

EURL Atlantique Plus

F

100

100

166

IG

SAS Ludovic de Besse

F

100

100

-287

IG

SA Portzamparc

F

23.53

23.53

0

MEE

 

Les participations suivantes ont été exclues du périmètre de consolidation en raison de leur caractère non significatif :

 

Établissements

Activité

Nationalité

% Contrôle

% Intérêt

F/E

SA Atlantique Gérance

Société de gestion SCPI

F

99,99

99,99

SA Ouest Croissance

Société de capital risque

F

40,54

40,54

SAS Ouest Croissance Gestion

Société de Gestion SCR

F

35,57

35,57

SAS Sapi

Société Holding Immobilière

F

100

100

SCI Coutan

Société Civile Immobilière

F

100

100

SCI Anjou Vendée

Société Civile Immobilière

F

100

100

SCI Lilas Brasserie

Société Civile Immobilière

F

23,53

23,53

 

VII. — Rapport des commissaires aux comptes sur les comptes consolidés.

Exercice clos le 31 décembre 2013.

 

Mesdames, Messieurs les sociétaires,

 

En exécution de la mission qui nous a été confiée par vos Assemblées générales, nous vous présentons notre rapport relatif à l'exercice clos le 31 décembre 2013 sur :

—le contrôle des comptes consolidés de la Banque Populaire Atlantique, tels qu'ils sont joints au présent rapport ;

— la justification de nos appréciations ;

— la vérification spécifique prévue par la loi.

Les comptes consolidés ont été arrêtés par votre Conseil d’administration. Il nous appartient, sur la base de notre audit, d'exprimer une opinion sur ces comptes.

 

I. Opinion sur les comptes consolidés. — Nous avons effectué notre audit selon les normes d’exercice professionnel applicables en France ; ces normes requièrent la mise en œuvre de diligences permettant d'obtenir l'assurance raisonnable que les comptes consolidés ne comportent pas d'anomalies significatives. Un audit consiste à vérifier, par sondages ou au moyen d’autres méthodes de sélection, les éléments justifiant des montants et informations figurant dans les comptes consolidés. Il consiste également à apprécier les principes comptables suivis, les estimations significatives retenues et la présentation d'ensemble des comptes. Nous estimons que les éléments que nous avons collectés sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion.

Nous certifions que les comptes consolidés de l’exercice sont, au regard du référentiel IFRS tel qu’adopté dans l’Union européenne, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du patrimoine, de la situation financière ainsi que du résultat de l'ensemble constitué par les personnes et entités comprises dans la consolidation.

Sans remettre en cause l’opinion exprimée ci-dessus, nous attirons votre attention sur la note 2 « Normes applicables et comparabilité » de l’annexe aux comptes consolidés qui expose les changements de méthodes résultant de l’application de nouvelles normes et interprétations appliquées à compter du 1er janvier 2013.

 

II. Justification des appréciations. — En application des dispositions de l’article L.823-9 du Code de commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à votre connaissance les éléments suivants :

Estimations comptables :

— Provisionnement des risques de crédit : Comme indiqué dans la note 4.1.7 de l’annexe aux comptes consolidés, votre Groupe constitue des dépréciations et des provisions pour couvrir les risques de crédit inhérents à ses activités. Dans le cadre de notre appréciation des estimations significatives retenues pour l'arrêté des comptes, nous avons examiné le dispositif de contrôle relatif au suivi des risques de crédit et de contrepartie, à l’appréciation des risques de non recouvrement et à leur couverture par des dépréciations et provisions sur base individuelle et collective.

— Dépréciations relatives aux actifs financiers disponibles à la vente : Votre Groupe comptabilise des dépréciations sur des actifs disponibles à la vente (note 4.1.7 de l’annexe) :

— pour les instruments de capitaux propres lorsqu’il existe une indication objective de baisse prolongée ou de baisse significative de la valeur de ces actifs ;

— pour les instruments de dette lorsqu’il existe un risque de contrepartie avéré.

Nous avons examiné le dispositif de contrôle relatif à l’identification d’indices de perte de valeur, la valorisation des lignes les plus significatives, ainsi que les estimations ayant conduit, le cas échéant, à la couverture des pertes de valeur par des dépréciations.

— Valorisation et dépréciation des autres instruments financiers : Votre Groupe détient des positions sur titres et sur autres instruments financiers. La note 4.1 de l’annexe aux comptes consolidés expose les règles et méthodes comptables relatives aux titres et instruments financiers. Nous avons examiné le dispositif de contrôle relatif au classement comptable et à la détermination des paramètres utilisés pour la valorisation de ces positions. Nous avons vérifié le caractère approprié des méthodes comptables retenues par le Groupe et des informations fournies dans les notes de l’annexe et nous nous sommes assurés de leur correcte application.

— Provisionnement des engagements sociaux : Votre Groupe constitue des provisions pour couvrir ses engagements sociaux. Nous avons examiné la méthodologie d’évaluation de ces engagements ainsi que les hypothèses et paramètres utilisés et nous avons vérifié le caractère approprié de l’information fournie dans les notes 4.10. et 8.2. de l’annexe.

— Provisionnement des produits d’épargne logement : Votre Groupe constitue une provision pour couvrir le risque de conséquences potentiellement défavorables des engagements liés aux comptes et plans d’épargne-logement. Nous avons examiné les modalités de détermination de ces provisions et avons vérifié que les notes 4.5. et 5.17 de l’annexe aux comptes consolidés donnent une information appropriée.

Nous avons procédé à l’appréciation du caractère raisonnable de ces estimations.

Les appréciations ainsi portées s'inscrivent dans le cadre de notre démarche d'audit des comptes consolidés, pris dans leur ensemble, et ont donc contribué à la formation de notre opinion exprimée dans la première partie de ce rapport.

 

III. Vérification spécifique. — Nous avons également procédé, conformément aux normes d’exercice professionnel applicables en France, à la vérification spécifique prévue par la loi des informations relatives au Groupe données dans le rapport de gestion

Nous n'avons pas d'observation à formuler sur leur sincérité et leur concordance avec les comptes consolidés.

 

Nantes, Angers et Saint-Herblain, le 28 avril 2014.

 

Les commissaires aux comptes:

 

 

1403207

30/04/2014 : Publications périodiques (74C)

Société : Banque populaire Atlantique
Catégorie 1 : Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles) (74C_N1)
Numéro d'affaire : 1471
Texte de l'annonce :

1401471

30 avril 2014BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRESBulletin n°52


Publications périodiques
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Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles)
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 BANQUE POPULAIRE ATLANTIQUE

Société anonyme coopérative de banque populaire régie par les articles 512-2 et suivants du Code monétaire et financier et l'ensemble des textes relatifs aux banques populaires et aux établissements de crédit.
Siège social: 1, rue Françoise Sagan Saint Herblain 44919 Nantes Cedex 9.
857 500 227 R.C.S. Nantes.

 

Situation au 31 Mars 2014.

(En milliers d'Euros).

 

Actif

Montant

Caisse, Banques Centrales, CCP

182 289

Créances sur les Établissements de Crédit

755 862

Opérations avec la clientèle

7 343 347

Obligations et Autres Titres à revenu fixe

157 057

Actions et Autres Titres à revenu variable

9 616

Participations et autres titres détenus à long terme

414 762

Parts dans les Entreprises liées

4 473

Crédit-bail et Location avec Option d'Achat

330 277

Location Simple

16 392

Immobilisations Incorporelles

962

Immobilisations corporelles

70 328

Autres Actifs

75 438

Comptes de Régularisation

109 721

TOTAL ACTIF

9 470 523

 

 

Passif

Montant

Dettes envers les Établissements de Crédit

2 077 534

Opérations avec la clientèle

5 666 464

Dettes représentées par un titre

472 415

Autres Passifs

23 170

Comptes de Régularisation

281 553

Provisions

67 666

Fonds pour Risques Bancaires Généraux

146 903

CAPITAUX PROPRES HORS FRBG (+/-)

734 820

Capital souscrit

372 402

Primes d'émission

10 386

Réserves

333 881

Provisions réglementées et Subventions d'investissement

5 949

Report à nouveau (+/-)

12 203

TOTAL PASSIF

9 470 523

 

Hors-bilan

Montant

Engagements donnés

 

Engagements de financement

545 957

Engagements de garantie

347 946

Engagements sur titres

82

Engagements reçus

 

Engagements de financement

360 000

Engagements de garantie

1 304 361

Engagements sur titres

82

 

 

1401471

29/01/2014 : Publications périodiques (74C)

Société : Banque populaire Atlantique
Catégorie 1 : Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles) (74C_N1)
Numéro d'affaire : 125
Texte de l'annonce :

1400125

29 janvier 2014BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRESBulletin n°13


Publications périodiques
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Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles)
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BANQUE POPULAIRE ATLANTIQUE

Société anonyme coopérative de banque populaire régie par les articles 512-2

et suivants du Code monétaire et financier et l'ensemble des textes relatifs aux

banques populaires et aux établissements de crédit

Siège social: 1, rue Françoise Sagan, Saint-Herblain, 44919 Nantes Cedex 9.

857 500 227 R.C.S. Nantes.

 

Situation au 31 Décembre 2013.

(En milliers d'Euros.)

 

Actif

Montant

Caisse, banques centrales, CCP

192 531

Créances sur les Établissements de Crédit

827 895

Opérations avec la clientèle

7 394 176

Obligations et Autres Titres à revenu fixe

135 979

Actions et Autres Titres à revenu variable

9 592

Participations et autres titres détenus à long terme

414 750

Parts dans les Entreprises liées

4 473

Crédit-bail et Location avec Option d'Achat

330 027

Location simple

15 598

Immobilisations incorporelles

1 037

Immobilisations corporelles

68 932

Autres actifs

41 078

Comptes de Régularisation

159 317

Total actif

9 595 385

 

Passif

Montant

Dettes envers les Établissements de Crédit

2 070 525

Opérations avec la clientèle

5 722 778

Dettes représentées par un titre

516 494

Autres passifs

29 323

Comptes de Régularisation

306 363

Provisions

66 888

Fonds pour Risques Bancaires Généraux

146 903

Capitaux propres hors FRBG (+/-)

736 111

Capital souscrit

372 402

Primes d'émission

10 386

Réserves

333 881

Provisions réglementées et Subventions d'investissement

6 520

Report à nouveau (+/-)

12 922

Total passif

9 595 385

 

Hors-bilan

Montant

Engagements donnés :

 

Engagements de financement

558 768

Engagements de garantie

344 308

Engagements sur titres

15

Engagements reçus :

 

Engagements de financement

330 000

Engagements de garantie

1 327 926

Engagements sur titres

15

 

 

1400125

30/10/2013 : Publications périodiques (74C)

Société : Banque populaire Atlantique
Catégorie 1 : Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles) (74C_N1)
Numéro d'affaire : 5300
Texte de l'annonce :

1305300

30 octobre 2013BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRESBulletin n°130


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Siège social : 1, rue Françoise Sagan, Saint-Herblain, 44919 Nantes Cedex 9

857 500 227 R.C.S. Nantes.

 

Situation au 30 Septembre 2013.

(En milliers d'Euros).

 

Actif

Montant

Caisse, banques centrales, CCP

44 928

Créances sur les Etablissements de Crédit

759 378

Opérations avec la clientèle

7 431 055

Obligations et Autres Titres à revenu fixe

136 269

Actions et Autres Titres à revenu variable

9 582

Participations et autres titres détenus à long terme

413 981

Parts dans les Entreprises liées

4 652

Crédit-bail et Location avec Option d'Achat

329 053

Location simple

16 741

Immobilisations incorporelles

1 036

Immobilisations corporelles

67 162

Autres actifs

39 578

Comptes de Régularisation

62 399

Total actif

9 315 815

 

Passif

Montant

Dettes envers les Etablissements de Crédit

2 101 165

Opérations avec la clientèle

5 445 486

Dettes représentées par un titre

568 602

Autres passifs

26 681

Comptes de Régularisation

218 697

Provisions

64 122

Fonds pour Risques Bancaires Généraux

154 396

Capitaux propres (hors FRBG) (+/-)

736 667

Capital souscrit

372 402

Primes d'émission

10 386

Réserves

333 881

Provisions réglementées et Subventions d'investissement

7 077

Report à nouveau (+/-)

12 922

Total passif

9 315 815

 

Hors-bilan

Montant

Engagements donnés :

 

Engagements de financement

573 735

Engagements de garantie

352 387

Engagements sur titres

19

Engagements reçus :

 

Engagements de financement

520 000

Engagements de garantie

1 363 312

Engagements sur titres

19

 

 

1305300

05/08/2013 : Publications périodiques (74C)

Société : Banque populaire Atlantique
Catégorie 1 : Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles) (74C_N1)
Numéro d'affaire : 4497
Texte de l'annonce :

1304497

5 août 2013BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRESBulletin n°93


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banques populaires et aux établissements de crédit.

Siège social : 1, rue Françoise Sagan, Saint Herblain

44919 Nantes Cedex 9

857 500 227 R.C.S. Nantes.

 

Situation au 30 juin 2013.

(En milliers d’euros.)

 

Actif

Montant

Caisse, Banques Centrales, CCP

43 156

Créances sur les Etablissements de Crédit

887 707

Opérations avec la clientèle

7 475 984

Obligations et Autres Titres à revenu fixe

132 167

Actions et Autres Titres à revenu variable

8 322

Participations et autres titres détenus à long terme

496 949

Parts dans les Entreprises liées

4 652

Crédit-bail et Location avec Option d'Achat

333 929

Location Simple

16 273

Immobilisations Incorporelles

1 055

Immobilisations corporelles

61 592

Autres Actifs

33 004

Comptes de Régularisation

69 948

Total actif

9 564 739

 

Passif

Montant

Dettes envers les Etablissements de Crédit

2 124 031

Opérations avec la clientèle

5 370 459

Dettes représentées par un titre

610 363

Autres Passifs

23 579

Comptes de Régularisation

206 007

Provisions

64 468

Fonds pour Risques Bancaires Généraux

154 396

Capitaux propres hors FRBG (+/-)

1 011 437

Capital souscrit

465 502

Primes d'émission

191 499

Réserves

333 881

Provisions réglementées et Subventions d'investissement

7 633

Report à nouveau (+/-)

12 922

Total passif

9 564 739

 

Hors-bilan

Montant

Engagements donnés :

 

Engagements de financement

651 601

Engagements de garantie

354 080

Engagements sur titres

5

Engagements reçus :

 

Engagements de financement

545 000

Engagements de garantie

1 383 391

Engagements sur titres

5

1304497

15/05/2013 : Publications périodiques (74B)

Société : Banque populaire Atlantique
Catégorie 1 : Sociétés commerciales et industrielles (Comptes annuels) (74B_N1)
Numéro d'affaire : 1990
Texte de l'annonce :

1301990

15 mai 2013BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRESBulletin n°58


Publications périodiques
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Sociétés commerciales et industrielles (Comptes annuels)
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BANQUE POPULAIRE ATLANTIQUE

Société anonyme coopérative de banque populaire régie par les articles 512-2 et suivants du Code monétaire et financier et l'ensemble des textes relatifs aux banques populaires et aux établissements de crédit.

Siège social: 1, rue Françoise Sagan, Saint-Herblain, 44919 Nantes Cedex 9.

857 500 227 R.C.S. Nantes.

 Documents comptables annuels approuvés par l'assemblée générale du 16 avril 2013

A. — Comptes individuels annuels.

I. — Bilan publiable

(En milliers d’euros.)

 

Actif

Note

31/12/2012

31/12/2011

Caisse, banques centrales, CCP

 

49 739

105 803

Effets Publics et valeurs assimilées

3.3

0

0

Créances sur les établissements de crédits

3.1

1 083 530

1 446 793

Opérations avec la clientèle

3.2

7 184 824

7 137 413

Obligations et autres titres à revenu fixe

3.3

130 466

381 288

Actions et autres titres à revenu variable

3.3

9 403

10 448

Participations et autres titres détenus à long terme

3.4

498 148

449 500

Parts dans les entreprises liées

3.4

4 652

4 652

Crédit-bail et location avec option d'achat

3.5

334 228

341 561

Location simple

3.5

14 767

20 866

Immobilisations incorporelles

3.6

1 193

1 222

Immobilisations corporelles

3.6

59 173

58 642

Capital souscrit non versé

 

0

0

Actions propres

 

0

0

Comptes de négociation et de règlement

 

0

0

Autres actifs

3.8

43 581

48 571

Comptes de régularisation

3.9

76 199

89 144

Total actif

 

9 489 902

10 095 903

 

Passif

Note

31/12/2012

31/12/2011

Banques centrales, CCP

 

0

0

Dettes envers les établissements de crédit

3.1

2 250 442

2 813 958

Opérations avec la clientèle

3.2

5 149 761

4 961 300

Dettes représentées par un titre

3.7

702 782

939 348

Autres passifs

3.8

27 626

23 821

Comptes de régularisation

3.9

182 847

197 744

Comptes de négociation et de règlement

 

0

0

Provisions pour risques et charges

3.10

61 083

60 182

Dettes subordonnées

 

0

0

Fonds pour risques bancaires généraux

3.11

154 396

154 396

Capitaux propres hors FRBG

3.12

960 964

945 154

Capital souscrit

 

403 002

403 002

Primes d'émission

 

191 499

191 499

Réserves

 

317 489

287 508

Ecarts de réévaluation

 

0

0

Provisions réglementées et subventions d'investissement

 

8 746

10 171

Report à nouveau (+/-)

 

12 537

13 510

Résultat de l'exercice (+/-)

 

27 692

39 465

Total passif

 

9 489 902

10 095 903

 

Hors bilan

Note

31/12/2012

31/12/2011

Engagements donnés

 

 

 

Engagements de financement

4.1

631 941

647 575

Engagements de garantie

4.1

361 526

430 176

Engagements sur titres

 

8

52

Engagements reçus

 

 

 

Engagements de financement

4.1

630 000

370 000

Engagements de garantie

4.1

1 369 247

1 426 045

Engagements sur titres

 

8

52

 

II. — Compte de résultats publiable.

(En milliers d’euros.)

 

 

Note

31/12/2012

31/12/2011

Intérêts et produits assimilés

5.1

367 433

382 528

Intérêts et charges assimilées

5.1

-254 225

-261 074

Produits sur opérations de crédit-bail et assimilées

5.2

139 485

144 596

Charges sur opérations de crédit-bail et assimilées

5.2

-132 171

-132 119

Produits sur opérations de location simple

5.2

13 027

17 147

Charges sur opérations de location simple

5.2

-11 113

-15 052

Revenus des titres à revenu variable

5.3

4 448

4 945

Commission (produits)

5.4

125 291

132 845

Commission (charges)

5.4

-21 333

-20 718

Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation

5.5

509

410

Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés

5.6

720

-990

Autres produits d'exploitation bancaire

5.7

4 642

2 679

Autres charges d'exploitation bancaire

5.7

-1 922

-1 046

Produit net bancaire

 

234 791

254 150

Charges générales d'exploitation

5.8

-158 733

-161 103

Dotations aux amortissements et aux provisions sur immobilisations corporelles et incoporelles

 

-6 893

-6 708

Résultat brut d'exploitation

 

69 166

86 339

Coût du risque

5.9

-33 324

-27 764

Résultat d'exploitation

 

35 841

58 575

Gains ou pertes sur actifs immobilisés

5.10

991

716

Résultat courant avant impôt

 

36 833

59 291

Résultat exceptionnel

5.11

0

420

Impôt sur les bénéfices

5.12

-10 566

-15 859

Dotations/reprises de FRBG et provisions réglementées

 

1 425

-4 386

Résultat net

 

27 692

39 465

 

III. — Annexes comptes individuels annuels.

 

Note 1. – Cadre général.

 

1.1. Le Groupe BPCE. — Le Groupe BPCE comprend le réseau des Banques Populaires, le réseau des Caisses d'Épargne, l’organe central BPCE et ses filiales.

 

 

 

Les deux réseaux Banques Populaires et Caisses d’Épargne. — Le Groupe BPCE est un groupe coopératif dont les sociétaires sont propriétaires des deux réseaux de banque de proximité : les 19 Banques Populaires et les 17 Caisses d’Épargne. Chacun des deux réseaux est détenteur à parité de BPCE, l’organe central du groupe.

Le réseau des Banques Populaires comprend les Banques Populaires et les sociétés de caution mutuelle leur accordant statutairement l'exclusivité de leur cautionnement.

Le réseau des Caisses d'Épargne comprend les Caisses d'Épargne et de Prévoyance, les sociétés locales d'épargne et la Fédération Nationale des Caisses d'Épargne.

Les Banques Populaires sont détenues à hauteur de 80% par leurs sociétaires et de 20% par Natixis via les certificats coopératifs d’investissement (CCI).

Le capital des Caisses d’Épargne est détenu à hauteur de 80% par les sociétés locales d’épargne (SLE) et de 20% par Natixis via les CCI. Au niveau local, les SLE sont des entités à statut coopératif dont le capital variable est détenu par les coopérateurs. Elles ont pour objet d'animer le sociétariat dans le cadre des orientations générales de la Caisse d'Épargne à laquelle elles sont affiliées et elles ne peuvent pas effectuer d’opérations de banque.

 

BPCE. — Organe central au sens de la Loi bancaire et établissement de crédit agréé comme banque, BPCE a été créé par la Loi n° 2009-715 du 18 juin 2009. BPCE est constitué sous forme de société anonyme à directoire et conseil de surveillance dont le capital est détenu à parité par les 19 Banques Populaires et les 17 Caisses d’Épargne.

Les missions de BPCE s'inscrivent dans la continuité des principes coopératifs des Banques Populaires et des Caisses d'Épargne.

BPCE est notamment chargé d'assurer la représentation des affiliés auprès des autorités de tutelle, de définir la gamme des produits et des services commercialisés, d'organiser la garantie des déposants, d'agréer les dirigeants et de veiller au bon fonctionnement des établissements du groupe.

En qualité de holding, BPCE exerce les activités de tête de groupe et détient les filiales communes aux deux réseaux dans le domaine de la banque de détail, de la banque de financement et des services financiers et leurs structures de production. Il détermine aussi la stratégie et la politique de développement du groupe.

Les principales filiales de BPCE sont organisées autour de trois grands pôles :

— Natixis, structure cotée détenue à 72%, qui réunit la Banque de financement et d’investissement, l’épargne et les services financiers ;

— la Banque Commerciale et Assurance (dont le Crédit Foncier, la Banque Palatine et BPCE International et Outre-Mer (anciennement Financière Océor) ;

— les filiales et participations financières.

Parallèlement, dans le domaine des activités financières, BPCE a notamment pour missions d'assurer la centralisation des excédents de ressources et de réaliser toutes les opérations financières utiles au développement et au refinancement du groupe, charge à lui de sélectionner l'opérateur de ces missions le plus efficace dans l'intérêt du groupe. Il offre par ailleurs des services à caractère bancaire aux entités du groupe.

 

1.2. Mécanisme de garantie. — Le système de garantie et de solidarité a pour objet, conformément à l'article L.512-107 6 du Code monétaire et financier, de garantir la liquidité et la solvabilité du groupe et des établissements affiliés à BPCE, ainsi que d'organiser la solidarité financière au sein des réseaux des Banques Populaires et des Caisses d'Épargne.

BPCE est chargé de prendre toutes mesures nécessaires pour organiser la garantie de solvabilité du groupe ainsi que de chacun des réseaux, notamment en mettant en œuvre les mécanismes appropriés de solidarité interne du groupe et en créant un fonds de garantie commun aux deux réseaux dont il détermine les règles de fonctionnement, les modalités de déclenchement en complément des fonds des deux réseaux déjà existants ainsi que les contributions des établissements affiliés pour sa dotation et sa reconstitution.

BPCE gère ainsi le Fonds Réseau Banques Populaires, le Fonds Réseau Caisses d'Épargne et de Prévoyance et met en place le Fonds de Garantie Mutuel.

Le Fonds Réseau Banques Populaires est constitué d’un dépôt de 450 M€ effectué par les Banques dans les livres de BPCE sous la forme d'un compte à terme d'une durée de dix ans et indéfiniment renouvelable.

Le Fonds Réseau Caisses d'Épargne et de Prévoyance fait l'objet d'un dépôt (450 M€) effectué par les Caisses dans les livres de BPCE sous la forme d'un compte à terme d'une durée de dix ans et indéfiniment renouvelable.

Le Fonds de Garantie Mutuel est constitué des dépôts effectués par les Banques Populaires et les Caisses d’Épargne dans les livres de BPCE sous la forme de comptes à terme d'une durée de dix ans et indéfiniment renouvelables. Le montant des dépôts par réseau est de 168 M€ au 31 décembre 2012 et le fonds sera abondé chaque année à hauteur de 5% de la contribution des Banques Populaires, des Caisses d’Épargne et de leurs filiales aux résultats consolidés du groupe.

Le montant total des dépôts effectués auprès de BPCE au titre du Fonds Réseau Banques Populaires, du Fonds Réseau Caisses d'Épargne et de Prévoyance et du Fonds de Garantie Mutuel ne pourra être inférieur à 0,15% et ne pourra excéder 0,3% de la somme des Actifs Pondérés du groupe.

La constitution par une Banque Populaire ou une Caisse d'Épargne d'un dépôt donne lieu à l'affectation au fonds pour risques bancaires généraux de cet établissement d'un montant identifié équivalent, exclusivement au titre du système de garantie et de solidarité.

Les Sociétés de caution mutuelle accordant statutairement l'exclusivité de leur cautionnement à une Banque Populaire bénéficient de la garantie de liquidité et de solvabilité de cette dernière avec laquelle elles sont agréées collectivement en application de l'article R.515-1 du Code monétaire et financier.

La liquidité et la solvabilité des Caisses de crédit maritime mutuel sont garanties au premier niveau pour chaque Caisse considérée, par la Banque Populaire qui en est l'actionnaire de référence et l'opératrice au titre de l'adossement technique et fonctionnel de la Caisse à la Banque Populaire d'adossement.

Le Directoire de BPCE a tout pouvoir pour mobiliser les ressources des différents contributeurs sans délai et selon l’ordre convenu, sur la base d’autorisations préalables délivrées à BPCE par les contributeurs.

 

1.3. Evénements significatifs. — Le 26 mars 2012, la Banque Populaire Atlantique a souscrit des titres super-subordonnés à durée indéterminée (TSSDI) émis par BPCE SA.

Ces TSSDI sont éligibles aux fonds propres additionnels de catégorie 1 (Tier 1) dans le cadre de la nouvelle réglementation Bâle 3 (en cours de transposition dans l’Union européenne par le règlement et la 4ème directive relatifs à l'adéquation des fonds propres).

Ces instruments remplissent les 16 critères d’un instrument additionnel de catégorie 1 tel que défini à l’article 49 du projet de règlement. Ils sont notamment convertibles automatiquement en actions ordinaires de BPCE SA en cas de dégradation du ratio fonds propres de base de catégorie 1 (Common Equity Tier 1 - CET 1) ou du ratio fonds propres de base (ratio Tier 1) du Groupe BPCE SA.

L’intention de gestion liée à cet instrument hybride correspondant davantage à celle d’un titre à revenu variable, il a été classé dans la catégorie comptable « Autres Titres Détenus à Long Terme - ATDLT ».

 

1.4. Evénements postérieurs à la clôture. — BPCE SA et Natixis ont respectivement présenté à leur conseil de surveillance et conseil d’administration du 17 février 2013 un projet de simplification significative de la structure du Groupe BPCE.

L’opération envisagée consisterait en un rachat par les Banques Populaires et les Caisses d’Épargne de l’ensemble des certificats coopératifs d’investissement (CCI) qu’elles ont émis et qui sont actuellement intégralement détenus par Natixis. A la suite de l’annulation des CCI ainsi rachetés par chacune des Banques Populaires et des Caisses d’Épargne, le capital des établissements serait entièrement détenu par leurs sociétaires.

La réduction des encours pondérés de Natixis, liés à la détention des CCI, permettrait à cette dernière de reverser une partie de ses fonds propres devenus excédentaires à ses actionnaires en proposant une distribution exceptionnelle de dividendes. Enfin, afin d’assurer une allocation appropriée des ressources au sein du Groupe, BPCE SA rembourserait ses titres super subordonnés souscrits par les Banques Populaires et les Caisses d’Épargne et réduirait le capital de BPCE SA au bénéfice des Banques Populaires et des Caisses d’Épargne.

L’opération sera soumise à l’approbation des conseils des Banques Populaires et des Caisses d’Épargne (actionnaires à parité de BPCE SA), de BPCE SA et de Natixis qui seront appelés à se prononcer, après consultation des instances représentatives du personnel. Cette opération pourrait se réaliser au cours du troisième trimestre 2013.

 

Note 2. – Principes et méthodes comptables.

 

2.1. Méthodes d'évaluation et de présentation appliquées. — Les comptes individuels annuels de la Banque Populaire Atlantique sont établis et présentés conformément aux règles définies par BPCE dans le respect des règlements de l’Autorité des Normes Comptables. Par application du Règlement n° 91-01 du CRBF, la présentation des états financiers est conforme aux dispositions des règlements n°2000-03 et n° 2005-04 du Comité de la réglementation comptable relatif aux documents de synthèse individuels.

 

2.2. Changements de méthodes comptables. — Aucun changement de méthodes comptables n’a affecté les comptes de l’exercice 2012.

Les textes adoptés par l’Autorité des Normes Comptables et d’application obligatoire en 2012 n’ont pas d’impact significatif sur les comptes individuels de l’établissement.

La Banque Populaire Atlantique n’anticipe pas l’application des textes adoptés par l’Autorité des Normes Comptables lorsqu’elle est optionnelle, sauf mention spécifique.

 

2.3. Principes comptables et méthodes d'évaluation. — Les comptes de l’exercice sont présentés sous une forme identique à celle de l’exercice précédent. Les conventions comptables générales ont été appliquées dans le respect du principe de prudence, conformément aux hypothèses de base :

— Continuité de l’exploitation,

— Permanence des méthodes comptables d’un exercice à l’autre,

— Indépendance des exercices,

et conformément aux règles générales d’établissement et de présentation des comptes annuels.

La méthode retenue pour l’évaluation des éléments inscrits en comptabilité est la méthode du coût historique et tous les postes du bilan sont présentés, le cas échéant, nets d'amortissements, de provisions et de corrections de valeur.

Les principales méthodes utilisées sont les suivantes :

2.3.1. Opérations en devises : Les résultats sur opérations de change sont déterminés conformément au règlement n° 89-01 du Comité de la réglementation bancaire et Financière modifié par les règlements n°90-01 et n°95-04.

Les créances, les dettes et les engagements hors bilan libellés en devises sont évalués au cours de change à la clôture de l'exercice. Les gains et pertes de change latents et définitifs sont enregistrés en compte de résultat. Les produits et les charges payés ou perçus sont enregistrés au cours du jour de la transaction.

Les immobilisations et titres de participation en devises financés en euros restent valorisés au coût d’acquisition.

Les opérations de change au comptant non dénouées sont valorisées au cours de clôture de l'exercice.

Les reports et déports sur les contrats de change à terme de couverture sont étalés prorata temporis en compte de résultat. Les autres contrats de change et les instruments financiers à terme en devises sont évalués au prix du marché. Les contrats de change à terme sec ou couverts par des instruments à terme sont réévalués au cours du terme restant à courir. Les swaps cambistes s’enregistrent comme des opérations couplées d’achats au comptant et de ventes à terme de devises. Les swaps financiers de devises sont assujettis aux dispositions du règlement n° 90-15 modifié du Comité de la réglementation bancaire et Financière.

2.3.2. Opérations avec les établissements de crédit et la clientèle : Les créances sur les établissements de crédit recouvrent l’ensemble des créances détenues au titre d’opérations bancaires à l’exception de celles matérialisées par un titre. Elles comprennent les valeurs reçues en pension, quel que soit le support, et les créances se rapportant à des pensions livrées sur titres. Elles sont ventilées entre créances à vue et créances à terme. Les créances sur les établissements de crédit sont inscrites au bilan à leur valeur nominale ou leur coût d'acquisition pour les rachats de créances, augmentés des intérêts courus non échus et nette des dépréciations constituées au titre du risque de crédit.

Les créances sur la clientèle comprennent les concours distribués aux agents économiques autres que les établissements de crédit, à l’exception de ceux matérialisés par un titre, les valeurs reçues en pension et les créances se rapportant à des pensions livrées sur titres. Elles sont ventilées en créances commerciales, comptes ordinaires débiteurs et autres concours à la clientèle. Les crédits à la clientèle émis sont inscrits au bilan à leur valeur nominale ou leur coût d'acquisition pour les rachats de créances, augmentés des intérêts courus non échus et nette des dépréciations constituées au titre du risque de crédit. Les commissions et coûts marginaux de transaction qui font l’objet d’un étalement sont intégrés à l’encours de crédit concerné.

Les dettes envers les établissements de crédit sont présentées selon leur durée initiale (à vue ou à terme) et les dettes envers la clientèle sont présentées selon leur nature (comptes d’épargne à régime spécial et autres dépôts pour la clientèle). Sont incluses, en fonction de leur contrepartie, les opérations de pension matérialisées par des titres ou des valeurs. Les intérêts courus sont enregistrés en dettes rattachées.

Les garanties reçues sont enregistrées en comptabilité en hors bilan. Elles font l'objet de réévaluations périodiques. La valeur comptable de l'ensemble des garanties prises sur un même crédit est limitée à l'encours de ce crédit.

 

Créances restructurées. — Les créances restructurées sont des créances détenues auprès de contreparties présentant des difficultés financières telles que l’établissement de crédit est amené à modifier les caractéristiques initiales (durée, taux d’intérêt) afin de permettre aux contreparties d’honorer le paiement des échéances.

Le volume des crédits restructurés accordés à des conditions hors marché n’est pas significatif et n’a donc pas donné lieu à information dans l’annexe.

 

Créances douteuses. — Les créances douteuses sont constituées de l'ensemble des encours échus et non échus, garantis ou non, dus par les débiteurs dont un concours au moins présente un risque de crédit avéré, identifié de manière individuelle. Un risque est avéré dès lors qu'il est probable que l'établissement ne percevra pas tout ou partie des sommes dues au titre des engagements souscrits par la contrepartie, nonobstant l'existence de garantie ou de caution.

L'identification en encours douteux est effectuée conformément aux dispositions du règlement n° 2002-03 du Comité de la réglementation comptable relatif au traitement comptable du risque de crédit, modifié par le règlement CRC n° 2005-03 du 25 novembre 2005, notamment en cas de créances impayées depuis plus de trois mois et six mois en matière immobilière et pour les créances sur les collectivités territoriales.

Un encours douteux compromis est un encours douteux dont les perspectives de recouvrement sont fortement dégradées et pour lequel un passage en perte à terme est envisagé. Les créances déchues de leur terme, les contrats de crédit bail résiliés, les concours à durée indéterminée dont la clôture a été notifiée sont présumés devoir être inscrits en douteux compromis. L’existence de garanties couvrant la quasi-totalité des risques et les conditions d’évolution de la créance douteuse doivent être prises en considération pour qualifier un encours douteux de compromis et pour quantifier la dépréciation. Un an après sa classification en encours douteux, un encours douteux est présumé être compromis sauf si le passage en perte à terme n’est pas envisagé. Le classement d’un encours douteux en douteux compromis n’entraîne pas le classement par « contagion » dans cette dernière catégorie des autres encours et engagements douteux relatifs à la contrepartie concernée.

Les intérêts courus et ou échus non perçus sur créances douteuses sont comptabilisés en produits d'exploitation bancaire et dépréciés à due concurrence. Lorsque la créance est qualifiée de compromise les intérêts courus non encaissés ne sont plus comptabilisés.

Plus généralement, les créances douteuses sont réinscrites en encours sains quand les règlements reprennent de façon régulière pour les montants correspondant aux échéances contractuelles, et lorsque la contrepartie ne présente plus de risque de défaillance.

 

Opérations de pension. — Les opérations de pension livrée sont comptabilisées conformément aux dispositions du règlement n° 89-07 du Comité de la réglementation bancaire et Financière complété par l'instruction n° 94-06 de la Commission bancaire.

Les éléments d'actif mis en pension sont maintenus au bilan du cédant, qui enregistre au passif le montant encaissé, représentatif de sa dette à l'égard du cessionnaire. Le cessionnaire enregistre à l'actif le montant versé représentatif de sa créance à l'égard du cédant. Lors des arrêtés comptables, les actifs mis en pension, ainsi que la dette à l'égard du cessionnaire ou la créance sur le cédant, sont évalués selon les règles propres à chacune de ces opérations.

 

Dépréciation. — Les créances, dont le recouvrement est devenu incertain, donnent lieu à la constitution de dépréciations, inscrites en déduction de l’actif, destinées à couvrir le risque de perte. Les dépréciations sont calculées créance par créance en tenant compte de la valeur actuelle des garanties reçues. Elles sont déterminées selon une fréquence au moins trimestrielle et sur la base de l'analyse du risque et des garanties disponibles. Les dépréciations couvrent au minimum les intérêts non encaissés sur encours douteux.

Les dépréciations pour pertes probables avérées couvrent l'ensemble des pertes prévisionnelles, calculées par différence entre les capitaux restant dus et les flux prévisionnels actualisés selon le taux effectif.

Les dotations et les reprises de dépréciation constatées pour risque de non recouvrement sont enregistrées en « Coût du risque » à l’exception des dépréciations relatives aux intérêts sur créances douteuses présentées, comme les intérêts ainsi dépréciés, en « Intérêts et produits assimilés ». La reprise de la dépréciation liée au seul passage du temps est enregistrée en « Intérêts et assimilés ».

Quand le risque de crédit est identifié, non pas sur base individuelle, mais sur la base d’un portefeuille d’encours présentant des caractéristiques de risques similaires et pour lequel les informations disponibles permettent d’anticiper un risque de défaillance et de pertes à l’échéance, il est constaté sous forme de provision au passif.

Les créances irrécouvrables sont inscrites en pertes et les dépréciations correspondantes font l'objet d'une reprise.

 

2.3.3. Opérations de crédit-bail et de locations simples : L’avis du Comité d’urgence du CNC n° 2006-C dispose que les immobilisations destinées à une activité de crédit-bail mobilier, immobilier, de location avec option d’achat et de location simple sont enregistrées à l’actif du bilan du bailleur. Pour cette catégorie d’actifs, par dérogation aux règles du PCG sur la comptabilisation des actifs, c’est la notion de propriété juridique qui s’applique et non celle de contrôle. Les immobilisations sont enregistrées pour leur valeur d’entrée et la ventilation des actifs par composants ne s’applique pas chez le bailleur lorsque les charges d’entretien/remplacement incombent contractuellement au crédit preneur. En cas de rupture de contrat, l’approche par composant s’applique de manière prospective.

En application de ce même avis, la Banque Populaire Atlantique a opté pour l’amortissement des biens sur la durée normale d’utilisation (amortissement linéaire/dégressif).

En application du règlement CRC n° 2009-03, les commissions et coûts marginaux de transaction qui font l’objet d’un étalement sur la durée du bail sont intégrés à l’encours concerné.

Les loyers impayés sont identifiés, comptabilisés et provisionnés conformément au règlement CRC n° 2002-03 relatif au risque de crédit.

2.3.4. Titres : Le terme « titres » recouvre les titres du marché interbancaire, les bons du Trésor et les autres titres de créances négociables, les obligations et les autres valeurs mobilières dites à revenu fixe (c’est-à-dire à rendement non aléatoire), les actions et les autres titres à revenu variable.

Les opérations sur titres sont régies au plan comptable par deux textes principaux :

— le règlement CRC n° 2008-17, modifiant le règlement CRBF n° 90-01 du 23 février 1990 et complété par l’instruction n° 94-07 de la Commission bancaire, qui définit les règles générales de comptabilisation et de valorisation des titres,

— le règlement du CRBF n° 89-07, complété de l’instruction n° 94-06 de la Commission bancaire, qui définit les règles relatives à des opérations particulières de cession comme les cessions temporaires de titres.

Les titres sont classés dans les catégories suivantes : titres de participation et parts dans les entreprises liées, autres titres détenus à long terme, titres d’investissement, titres de l’activité de portefeuille, titres de placement et titres de transaction.

Pour les titres de transaction, de placement, d’investissement ainsi que de l’activité de portefeuille, les risques de défaillance avérés de la contrepartie dont les impacts peuvent être isolés font l’objet de dépréciations. Les mouvements de dépréciations sont inscrits en coût du risque.

 

Titres de transaction. — Au 31 décembre 2012, la Banque Populaire Atlantique ne détient pas de titres de transaction.

 

Titres de placement. — Sont considérés comme des titres de placement, les titres qui ne sont inscrits dans aucune autre catégorie.

Les titres de placement sont enregistrés pour leur prix d’acquisition frais exclus.

Le cas échéant, pour les titres à revenu fixe, les intérêts courus sont constatés dans des comptes rattachés en contrepartie du compte de résultat au poste « Intérêts et produits assimilés ».

La différence éventuelle entre le prix d'acquisition et la valeur de remboursement (prime ou décote) des titres à revenu fixe est rapportée au compte de résultat sur la durée résiduelle du titre en utilisant la méthode actuarielle.

Les titres de placement sont évalués au plus bas de leur prix d'acquisition ou de leur prix de marché. Pour les parts d’OPCVM et de FCP, les valeurs de marché correspondent aux valeurs liquidatives disponibles dans le contexte de marché en vigueur à la date d’arrêté.

Les moins-values latentes font l'objet d'une dépréciation qui peut être appréciée par ensembles homogènes de titres, sans compensation avec les plus-values constatées sur les autres catégories de titres.

Les gains, provenant des éventuels instruments de couverture, au sens de l’article 4 du règlement n° 88-02 du CRB, sont pris en compte pour le calcul des dépréciations. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées.

Les plus et moins-values de cession réalisées sur les titres de placement, ainsi que les dotations et reprises de dépréciations sont enregistrées dans la rubrique « Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés ».

 

Titres d’investissement. — Ce sont des titres à revenu fixe assortis d’une échéance fixe qui ont été acquis ou reclassés de la catégorie « Titres de transaction » ou de la catégorie « Titres de placement » avec l’intention manifeste et la capacité de les détenir jusqu’à l’échéance. Les titres ne doivent pas être soumis à une contrainte existante, juridique ou autre, qui serait susceptible de remettre en cause l’intention de détention jusqu’à l’échéance des titres. Le classement en titres d’investissement ne fait pas obstacle à leur désignation comme éléments couverts contre le risque de taux d’intérêt.

Les titres d’investissement sont enregistrés pour leur prix d’acquisition, frais exclus. Lorsqu'ils proviennent du portefeuille de placement, ils sont inscrits à leur prix d'acquisition et les dépréciations antérieurement constituées sont reprises sur la durée de vie résiduelle des titres concernés.

L'écart entre le prix d'acquisition et la valeur de remboursement des titres, ainsi que les intérêts courus attachés à ces derniers, sont enregistrés selon les mêmes règles que celles applicables aux titres de placement à revenu fixe.

Ils peuvent faire l'objet d'une dépréciation s'il existe une forte probabilité que l'établissement ne conserve pas les titres jusqu'à l'échéance en raison de circonstances nouvelles, ou s’il existe des risques de défaillance de l’émetteur des titres. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées.

Les titres d’investissement ne peuvent pas sauf exceptions faire l’objet de vente ou de transfert dans une autre catégorie de titres.

Les titres de transaction ou de placement à revenus fixes, reclassés vers la catégorie titres d’investissement, dans le cadre de l’illiquidité des marchés, par application des dispositions du Règlement CRC n° 2008-17, peuvent toutefois être cédés lorsque le marché sur lequel ils sont échangés redevient actif.

 

Titres de l’activité de portefeuille. — Au 31 décembre 2012, la Banque Populaire Atlantique ne détient pas de titres de l’activité de portefeuille.

 

Titres de participation et parts dans les entreprises liées. — Relèvent de cette catégorie les titres dont la possession durable est estimée utile à l’activité de l’entreprise car elle permet notamment d’exercer une influence notable sur les organes d’administration des sociétés émettrices ou d’en assurer le contrôle.

Les titres de participation et parts dans les entreprises liées sont enregistrés pour leur prix d’acquisition frais inclus si les montants sont significatifs.

A la clôture de l'exercice, ils sont individuellement évalués au plus bas de leur valeur d’acquisition ou de leur valeur d’utilité. La valeur d’utilité est appréciée notamment au regard de critères tels que le caractère stratégique, la volonté de soutien ou de conservation, le cours de bourse, l’actif net comptable, l’actif net réévalué, des éléments prévisionnels. Les moins-values latentes, calculées par lignes de titres, font l’objet d’une dépréciation sans compensation avec les plus-values latentes constatées. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées.

Les titres enregistrés parmi les titres de participation et parts dans les entreprises liées ne peuvent être transférés vers une autre catégorie comptable.

 

Autres titres détenus à long terme. — Ce sont des titres acquis afin de favoriser le développement de relations professionnelles durables en créant un lien privilégié avec l'entreprise émettrice mais sans influence dans la gestion de l'entreprise dont les titres sont détenus en raison du faible pourcentage des droits de vote qu'ils représentent.

Les autres titres détenus à long terme sont enregistrés pour leur prix d’acquisition, frais exclus.

Ils figurent au bilan au plus bas de leur coût historique ou de leur valeur d'utilité. Cette dernière, pour les titres cotés ou non, correspond à ce que l'entreprise accepterait de décaisser pour obtenir ces titres si elle avait à les acquérir compte tenu de son objectif de détention. Les moins-values latentes font obligatoirement l'objet d’une dépréciation. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées.

Les titres enregistrés parmi les autres titres détenus à long terme ne peuvent être transférés vers une autre catégorie comptable.

 

Reclassement d’actifs financiers. — Dans un souci d’harmonisation et de cohérence avec les normes IFRS, le Conseil national de la comptabilité a publié le règlement n° 2008-17 du 10 décembre 2008 modifiant le règlement n° 90-01 du Comité de la réglementation bancaire et Financière relatif à la comptabilisation des opérations sur titres. Ce règlement reprend les dispositions de l’avis n° 2008-19 du 8 décembre 2008 relatif aux transferts de titres hors de la catégorie « Titres de transaction » et hors de la catégorie « Titres de placement ».

Le reclassement hors de la catégorie « Titres de transaction », vers les catégories « Titres d’investissement » et « Titres de placement » est désormais possible dans les deux cas suivants :

a) dans des situations exceptionnelles de marché nécessitant un changement de stratégie ;

b) lorsque des titres à revenu fixe ne sont plus, postérieurement à leur acquisition, négociables sur un marché actif et si l’établissement a l’intention et la capacité de les détenir dans un avenir prévisible ou jusqu’à leur échéance.

Le transfert de la catégorie « Titres de placement » vers la catégorie « Titres d’investissement » est applicable à la date de transfert dans l’une ou l’autre des conditions suivantes :

a) dans des situations exceptionnelles de marché nécessitant un changement de stratégie ;

b) lorsque les titres à revenu fixe ne sont plus négociables sur un marché actif.

A noter que le Conseil national de la comptabilité, dans son communiqué du 23 mars 2009, précise que « Les possibilités de transferts de portefeuille, en particulier du portefeuille de titres de placement vers le portefeuille de titres d’investissement telles que prévues par l’article 19 du règlement CRB n° 90-01 avant sa mise à jour par le règlement n° 2008-17 du CRC restent en vigueur et ne sont pas abrogées par ce dernier règlement du CRC.

Le règlement n° 2008-17 du CRC prévoyant des possibilités additionnelles de transferts entre portefeuilles, ces nouvelles possibilités de transferts complètent celles précédemment définies, et ce, à compter de la date d’application de ce règlement le 1er juillet 2008 ».

Par conséquent, un reclassement du portefeuille de titres de placement vers le portefeuille de titres d’investissement demeure possible sur simple changement d’intention, si, au jour, du transfert, tous les critères du portefeuille d’investissement sont remplis.

 

2.3.5. Immobilisations incorporelles et corporelles : Les règles de comptabilisation des immobilisations sont définies par :

— le règlement CRC n° 2004-06 relatif la comptabilisation et à l’évaluation des actifs et,

— le règlement CRC n° 2002-10 relatif à l’amortissement et à la dépréciation des actifs.

 

Immobilisations incorporelles. — Une immobilisation incorporelle est un actif non monétaire sans substance physique. Les immobilisations incorporelles sont inscrites pour leur coût d’acquisition qui comprend le prix d’achat et les frais accessoires. Elles sont amorties selon leur durée probable d’utilisation.

Les logiciels sont amortis sur une durée maximum 3 ans.

Les fonds de commerce ne sont pas amortis mais font l’objet, le cas échéant, de dépréciations.

Les droits au bail sont amortis de manière linéaire sur la durée de vie résiduelle du bail et font l’objet de dépréciations si nécessaire par rapport à la valeur de marché.

 

Immobilisations corporelles. — Une immobilisation corporelle est un actif physique détenu, soit pour être utilisé dans la production ou la fourniture de biens ou de services, soit pour être loué à des tiers, soit à des fins de gestion interne et dont l'entité attend qu'il soit utilisé au-delà de l'exercice en cours.

Les constructions étant des actifs composés de plusieurs éléments ayant des utilisations différentes dès l’origine, chaque élément est comptabilisé séparément à sa valeur d’acquisition et un plan d’amortissement propre à chacun des composants est retenu.

Le montant amortissable est la valeur brute sous déduction de la valeur résiduelle lorsque cette dernière est mesurable, significative et durable. Les principaux composants des constructions sont amortis selon la durée de consommation des avantages économiques attendus, soit en général la durée de vie du bien :

 

Composants

Durée d’utilité

Terrain

NA

Façades non destructibles

NA

Façades/couverture/étanchéité

15-30 ans

Fondations/ossatures

20- 40 ans

Ravalement

10-20 ans

Equipements techniques

10-30 ans

Aménagements techniques

10-30 ans

Aménagements intérieurs

8-30 ans

 

Les autres immobilisations corporelles sont inscrites à leur coût d’acquisition, à leur coût de production ou à leur coût réévalué. Le coût des immobilisations libellé en devises est converti en euros au cours du jour de l’opération. Les biens sont amortis selon la durée de consommation des avantages économiques attendus, soit en général la durée de vie du bien.

Le cas échéant, les immobilisations peuvent faire l’objet d’une dépréciation.

Les immeubles de placement constituent des immobilisations hors exploitation et sont comptabilisés suivant la méthode des composants.

 

2.3.6. Dettes représentées par un titre : Les dettes représentées par un titre sont présentées selon la nature de leur support : bons de caisse, titres du marché interbancaire et titres de créances négociables, titres obligataires et assimilés, à l’exclusion des titres subordonnés qui sont classés sur une ligne spécifique au passif.

Les intérêts courus non échus attachés à ces titres sont portés dans un compte de dettes rattachées en contrepartie du compte de résultat.

Les frais d’émission sont pris en charge dans la totalité de l’exercice ou étalés sur la durée de vie des emprunts correspondants. Les primes d’émission et de remboursement sont étalées sur la durée de la vie de l’emprunt par le biais d’un compte de charge à répartir.

2.3.7. Dettes subordonnées : Les dettes subordonnées regroupent les fonds provenant de l’émission de titres ou d’emprunts subordonnés, à durée déterminée ou à durée indéterminée, et les dépôts de garantie à caractère mutuel. Le remboursement en cas de liquidation du débiteur n’est possible qu’après désintéressement des autres créanciers.

Les intérêts courus à verser attachés aux dettes subordonnées sont portés dans un compte de dettes rattachées en contrepartie du compte de résultat.

2.3.8. Provisions : Ce poste recouvre les provisions destinées à couvrir des risques et des charges liés ou non liés à des opérations bancaires au sens de l'article L311-1 du Code monétaire et financier et des opérations connexes définies à l'article L311-2 de ce même code, nettement précisés quant à leur objet, et dont le montant ou l'échéance ne peuvent être fixés de façon précise. A moins d’être couverte par un texte spécifique, la constitution de telles provisions est subordonnée à l’existence d’une obligation envers un tiers à la clôture et à l’absence de contrepartie équivalente attendue de ce tiers, conformément aux dispositions du règlement CRC n° 2000-06.

Il comprend notamment une provision pour engagements sociaux, une provision pour risques de contrepartie et une provision épargne logement.

 

Engagements sociaux. — Les avantages versés au personnel sont comptabilisés en application de la Recommandation n° 2003-R-01 du Conseil national de la comptabilité. Ils sont classés en 4 catégories :

— Avantages à court terme : Les avantages à court terme recouvrent principalement les salaires, congés annuels, intéressement, participation, primes payés dans les douze mois de la clôture de l’exercice et se rattachant à cet exercice. Ils sont comptabilisés en charge de l’exercice y compris pour les montants restant dus à la clôture.

— Avantages à long terme : Les avantages à long terme sont des avantages généralement liés à l’ancienneté, versés à des salariés en activité et payés au-delà de douze mois de la clôture de l’exercice; il s’agit en particulier des primes pour médaille du travail.

Ces engagements font l’objet d’une provision correspondant à la valeur des engagements à la clôture.

Ces derniers sont évalués selon une méthode actuarielle tenant compte d’hypothèses démographiques et financières telles que l’âge, l’ancienneté, la probabilité de présence à la date d’attribution de l’avantage et le taux d’actualisation. Ce calcul opère une répartition de la charge dans le temps en fonction de la période d’activité des membres du personnel (méthode des unités de crédits projetées).

— Indemnités de fin de contrat de travail : Il s’agit des indemnités accordées aux salariés lors de la résiliation de leur contrat de travail avant le départ en retraite, que ce soit en cas de licenciement ou d’acceptation d’un plan de départ volontaire. Les indemnités de fin de contrat de travail font l’objet d’une provision. Celles qui sont versées plus de douze mois après la date de clôture donnent lieu à actualisation.

— Avantages postérieurs à l’emploi : Les avantages au personnel postérieurs à l’emploi recouvrent les indemnités de départ en retraite, les retraites et avantages aux retraités.

Ces avantages peuvent être classés en deux catégories : les régimes à cotisations définies (non représentatifs d’un engagement à provisionner pour l’entreprise) et les régimes à prestations définies (représentatifs d’un engagement à la charge de l’entreprise et donnant lieu à évaluation et provisionnement).

Les engagements sociaux qui ne sont pas couverts par des cotisations passées en charge et versées à des fonds de retraite ou d’assurance sont provisionnés au passif du bilan.

La méthode d’évaluation utilisée est identique à celle décrite pour les avantages à long terme.

La comptabilisation des engagements tient compte de la valeur des actifs constitués en couverture des engagements et des éléments actuariels non-reconnus.

Les écarts actuariels des avantages postérieurs à l’emploi, représentatifs des différences liées aux hypothèses de calcul (départs anticipés, taux d’actualisation, etc.) ou constatées entre les hypothèses actuarielles et les calculs réels (rendement des actifs de couverture, etc.) sont amortis selon la règle dite du corridor, c’est-à-dire pour la partie qui excède une variation de plus ou moins 10% des engagements ou des actifs.

La charge annuelle au titre des régimes à prestations définies comprend le coût des services rendus de l’année, le coût financier lié à l’actualisation des engagements, les rendements attendus des actifs de couverture et éventuellement l’amortissement des éléments non reconnus.

 

Provisions épargne logement. — Les comptes épargne logement (CEL) et les plans épargne logement (PEL) sont des produits d’épargne proposés aux particuliers dont les caractéristiques sont définies par la loi de 1965 sur l’épargne logement et les décrets pris en application de cette loi.

Le régime d’épargne logement génère des engagements de deux natures pour les établissements qui commercialisent ces produits :

— l’engagement de devoir, dans le futur, accorder à la clientèle des crédits à un taux déterminé fixé à l’ouverture du contrat pour les PEL ou à un taux fonction de la phase d’épargne pour les contrats CEL ;

— l’engagement de devoir rémunérer l’épargne dans le futur à un taux fixé à l’ouverture du contrat pour une durée indéterminée pour les PEL ou à un taux fixé chaque semestre en fonction d’une formule d’indexation fixée par la loi pour les contrats de CEL.

Les engagements présentant des conséquences potentiellement défavorables sont évalués pour chacune des générations de plans d’épargne logement d’une part et pour l’ensemble des comptes épargne logement d’autre part.

Les risques attachés à ces engagements sont couverts par une provision dont le montant est déterminé par l’actualisation des résultats futurs dégagés sur les encours en risques :

— l’encours d’épargne en risque correspond au niveau d’épargne futur incertain des plans existant à la date de calcul de la provision. Il est estimé statistiquement en tenant compte du comportement des souscripteurs épargnants, pour chaque période future, par différence entre les encours d’épargne probables et les encours d’épargne minimum attendus ;

— l’encours de crédits en risque correspond aux encours de crédits déjà réalisés mais non encore échus à la date de calcul et des crédits futurs estimés statistiquement en tenant compte du comportement de la clientèle et des droits acquis et projetés attachés aux comptes et plans d’épargne logement.

Les résultats des périodes futures sur la phase d’épargne sont déterminés, pour une génération considérée, par différence entre le taux réglementé offert et la rémunération attendue pour un produit d’épargne concurrent.

Les résultats des périodes futures sur la phase de crédit sont déterminés par différence entre le taux fixé à l’ouverture du contrat pour les PEL ou à un taux fonction de la phase d’épargne pour les contrats de CEL, et le taux anticipé des prêts à l’habitat non réglementés.

Lorsque la somme algébrique de la mesure des engagements futurs sur la phase d’épargne et sur la phase de crédit d’une même génération de contrats traduit une situation potentiellement défavorable, une provision est constituée, sans compensation entre les générations. Les engagements sont estimés par application de la méthode Monte-Carlo pour traduire l’incertitude sur les évolutions potentielles des taux d’intérêt et leurs conséquences sur les comportements futurs modélisés des clients et sur les encours en risque.

La provision est inscrite au passif du bilan et les variations sont enregistrées en produit net bancaire.

 

2.3.9. Fonds pour risques bancaires généraux : Ces fonds sont destinés à couvrir les risques inhérents aux activités de l’entité, conformément aux conditions requises par l'article 3 du règlement n° 90-02 du CRBF et par l'instruction n° 86-05 modifiée de la Commission bancaire.

Ils comprennent également les montants dotés au Fonds Régional de Solidarité et aux fonds constitués dans le cadre du mécanisme de garantie (cf. §1.2).

2.3.10. Instruments financiers à terme : Les opérations de couverture et de marché sur des instruments financiers à terme de taux d’intérêt, de change ou d'actions sont enregistrées conformément aux dispositions des règlements n°88-02 et 90-15 du CRBF modifiés et de l’instruction 94-04 modifiée par l’instruction 2003-03 de la Commission bancaire.

Les engagements relatifs à ces opérations sont inscrits dans les comptes de hors bilan pour la valeur nominale des contrats. A la date de clôture, le montant de ces engagements représente le volume des opérations non dénouées à la clôture.

Les principes comptables appliqués diffèrent selon la nature des instruments et les intentions des opérateurs à l'origine.

 

Opérations fermes. — Les contrats d'échange de taux et assimilés (accords de taux futurs, garantie de taux plancher et plafond) sont classés selon le critère de l'intention initiale dans les catégories suivantes :

— micro-couverture (couverture affectée) ;

— macro-couverture (gestion globale de bilan) ;

— positions spéculatives/positions ouvertes isolées ;

— gestion spécialisée d’un portefeuille de transaction.

Les montants perçus ou payés concernant les deux premières catégories sont comptabilisés prorata temporis dans le compte de résultat.

Les charges et produits d’instruments utilisés à titre de couverture d’un élément ou d’un ensemble d’éléments homogènes sont enregistrés en résultat de manière symétrique à la prise en compte des produits et charges sur les éléments couverts. Les éléments de résultat de l’instrument de couverture sont comptabilisés dans le même poste que les produits et charges concernant les éléments couverts en « Intérêts et produits assimilés » et « Intérêts et charges assimilées ». Le poste « Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation » est utilisé lorsque les éléments couverts sont inclus dans le portefeuille de négociation.

Les charges et produits relatifs aux instruments financiers à terme ayant pour objet de couvrir et de gérer un risque global de taux sont inscrits prorata temporis en compte de résultat au poste « Intérêts et produits assimilés » et « Intérêts et charges assimilées ». Les gains et les pertes latents ne sont pas enregistrés.

Les charges et les produits relatifs à certains contrats constituant des positions ouvertes isolées sont enregistrés dans les résultats au dénouement des contrats ou prorata temporis selon la nature de l’instrument.

La comptabilisation des plus ou moins values latentes est fonction de la nature des marchés concernés (organisés et assimilés ou de gré à gré).

Sur les marchés de gré à gré, les pertes latentes éventuelles, constatées par rapport à la valeur de marché, font l’objet d’une provision. Les plus-values latentes ne sont pas enregistrées.

Sur les marchés organisés ou assimilés, les instruments bénéficient d’une cotation permanente et d’une liquidité suffisante pour justifier leur valorisation au prix de marché.

Les contrats relevant de la gestion spécialisée sont valorisés selon les méthodes du coût de remplacement ou obligataire après prise en compte d’une décote pour tenir compte du risque de contrepartie et de la valeur actualisée des frais de gestion futurs. Les variations de valeur d’un arrêté comptable à l’autre sont inscrites immédiatement en compte de résultat au poste « Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation ».

Les soultes de résiliation ou d'assignation sont comptabilisées comme suit :

— Pour les opérations classées en gestion spécialisée ou en position ouverte isolée, les soultes sont rapportées immédiatement en compte de résultat ;

— Pour les opérations de micro-couverture et de macro-couverture, les soultes sont soit amorties sur la durée de vie résiduelle de l'élément anciennement couvert soit rapportées immédiatement en compte de résultat.

 

Opérations conditionnelles. — Le montant notionnel de l'instrument sous-jacent sur lequel porte l'option ou le contrat à terme est enregistré en distinguant les contrats de couverture des contrats négociés dans le cadre d'opérations de marché.

Pour les opérations sur options de taux d’intérêt, de change ou sur actions, les primes payées ou encaissées sont enregistrées en compte d'attente. A la clôture de l'exercice, ces options font l'objet d'une valorisation portée en compte de résultat dans le cas de produits cotés sur un marché organisé ou assimilé. Pour les marchés de gré à gré, seules les moins-values font l’objet d’une provision et les plus-values latentes ne sont pas enregistrées. Lors de la revente, du rachat, de l'exercice ou à l'expiration, les primes sont enregistrées immédiatement en compte de résultat.

Pour les opérations de couverture, les produits et charges sont rapportés de manière symétrique à ceux afférents à l'élément couvert. Les instruments conditionnels vendeurs ne sont pas éligibles au classement en macro-couverture.

Les marchés de gré à gré peuvent être assimilés à des marchés organisés lorsque les établissements qui jouent le rôle de mainteneurs de marchés garantissent des cotations permanentes dans des fourchettes réalistes ou lorsque des cotations de l’instrument financier sous-jacent s’effectuent elles-mêmes sur un marché organisé. Les variations de valeurs des options non cotées sont déterminées selon un calcul mathématique.

 

2.3.11. Intérêts et assimilés – Commissions : Les intérêts et les commissions assimilables par nature à des intérêts sont enregistrés en compte de résultat prorata temporis.

Les commissions et coûts liées à l'octroi ou à l'acquisition d'un concours sont notamment assimilés à des compléments d’intérêts et sont étalés sur la durée de vie effective du crédit au prorata du capital restant dû.

Les autres commissions sont enregistrées selon la nature de la prestation :

— Commissions rémunérant une prestation instantanée : enregistrement lors de l’achèvement des prestations.

— Commissions rémunérant une prestation continue ou discontinue avec plusieurs échéances successives échelonnées : enregistrement au fur et à mesure de l’exécution de la prestation.

2.3.12. Revenus des titres : Les dividendes sont comptabilisés dès que leur paiement a été décidé par l’organe compétent. Ils sont enregistrés en « Revenus des titres à revenu variable ».

Les revenus d'obligations ou des titres de créances négociables sont comptabilisés pour la partie courue dans l'exercice. Il en est de même pour les titres super subordonnés à durée indéterminée répondant à la définition d’un instrument de Fonds propres prudentiels « Tier 1 ». Le groupe considère en effet que ces revenus ont le caractère d’intérêts.

2.3.13. Impôt sur les bénéfices : La charge d’impôt figurant au compte de résultat correspond à l’impôt sur les sociétés dû au titre de l’exercice ainsi qu’à la provision pour impôts sur les GIE fiscaux.

Les réseaux Caisses d’Épargne et Banques Populaires bénéficient depuis l’exercice 2010 des dispositions de l’article 91 de la loi de finance rectificative pour 2008, qui étend le mécanisme de l’intégration fiscale aux réseaux bancaires mutualistes.

La Banque Populaire Atlantique a signé avec BPCE, société mère intégrante une convention d’intégration fiscale qui lui assure de constater dans ses comptes la dette d’impôt dont elle aurait été redevable en l’absence d’intégration fiscale mutualiste.

 

2.4. Comparabilité des comptes. — Dans le cadre de l’harmonisation des normes comptables au sein du Groupe BPCE, certains frais généraux ayant le caractère de commissions ont été reclassés du poste « charges générales d’exploitation » vers le poste « commission (charges) ». Les montants ainsi reclassés s’élèvent à 3 727 K€. Les impacts sur le PNB et les charges générales d’exploitation sont présentés dans le tableau ci-dessous :

 

 

31/12/2012

31/12/2011 pro forma

31/12/2011

Evolutions pro forma

Evolutions réelles

PNB

234 791

250 423

254 150

-6,24%

-7,62%

Charges générales exploitation et amortissements

-165 625

-164 084

-167 811

0,94%

-1,30%

RBE

69 166

86 339

86 339

-19,89%

-19,89%

 

Note 3. – Informations sur le bilan.

 

Sauf information contraire, les notes explicatives sur les postes du bilan sont présentées en milliers d’euros nettes d'amortissements et de dépréciations.

 

3.1. Opérations interbancaires :

 

Actif

31/12/2012

31/12/2011

Créances à vue

63 823

164 005

Comptes ordinaires

63 823

94 005

Comptes et prêts au jour le jour

0

70 000

Valeurs non imputées

11 912

31 806

Créances à terme

998 869

1 243 342

Comptes et prêts à terme

997 888

1 242 684

Prêts subordonnés et participatifs

981

658

Créances rattachées

8 926

7 639

Total

1 083 530

1 446 793

 

Les créances sur opérations avec le réseau se décomposent en 63 773 milliers d'euros à vue et 573 521 milliers d'euros à terme.

La centralisation à la Caisse des dépôts et consignations de la collecte du Livret A et du LDD représente 336 037 milliers d'euros au 31 décembre 2012.

 

Passif

31/12/2012

31/12/2011

Dettes à vue

64 892

9 167

Comptes ordinaires créditeurs

12 904

9 167

Comptes et emprunts au jour le jour

39 000

0

Autres sommes dues

12 988

 

Dettes à terme

2 158 159

2 765 850

Comptes et emprunts à terme

2 095 856

2 765 850

Valeurs et titres donnés en pension à terme

62 303

 

Dettes rattachées

27 392

38 942

Total

2 250 443

2 813 958

 

Les dettes sur opérations avec le réseau se décomposent en 45 653 milliers d'euros à vue et 1 303 216 milliers d'euros à terme.

 

3.2. Opérations avec la clientèle :

3.2.1. Opérations avec la clientèle :

— Créances sur la clientèle :

 

Actif

31/12/2012

31/12/2011

Comptes ordinaires débiteurs

255 675

249 231

Créances commerciales

89 403

90 553

Autres concours à la clientèle

6 673 460

6 646 606

Crédits à l'exportation

4 869

5 058

Crédits de trésorerie et de consommation

362 188

368 239

Crédits à l'équipement

2 402 554

2 420 358

Crédits à l'habitat

3 901 067

3 756 273

Autres crédits à la clientèle

1 577

95 859

Prêts subordonnés

1 205

819

Créances rattachées

22 526

24 582

Créances douteuses

313 828

281 505

Dépréciations des créances sur la clientèle

-170 068

-155 062

Total

7 184 824

7 137 413

 

— Dettes vis-à-vis de la clientèle :

 

Passif

31/12/2012

31/12/2011

Comptes d'épargne à régime spécial

2 159 472

2 004 595

Livret A

393 712

280 913

PEL/CEL

538 602

586 005

Autres comptes d'épargne à régime spécial

1 227 158

1 137 677

Autres comptes et emprunts auprès de la clientèle (1)

2 919 924

2 879 939

Autres sommes dues

8 718

8 699

Dettes rattachées

61 647

68 068

Total

5 149 761

4 961 300

(1) Détail des comptes et emprunts auprès de la clientèle.

 

 

 

 

31/12/2012

31/12/2011

A vue

A terme

Total

A vue

A terme

Total

Comptes ordinaires créditeurs

1 458 754

 

1 458 754

1 555 037

 

1 555 037

Emprunts auprès de la clientèle financière

0

57 867

57 867

0

147 030

147 030

Autres comptes et emprunts

0

1 403 303

1 403 303

0

1 177 872

1 177 872

Total

1 458 754

1 461 170

2 919 924

1 555 037

1 324 902

2 879 939

 

3.2.2. Répartition des encours de crédit par agent économique :

 

 

Créances saines

Créances douteuses

Dont créances douteuses compromises

Brut

Dépréciation individuelle

Brut

Dépréciation individuelle

Sociétés non financières

2 834 711

211 267

-126 903

140 750

-110 137

Entrepreneurs individuels

535 706

39 474

-17 628

22 922

-16 129

Particuliers

3 599 563

62 906

-25 399

39 404

-24 684

Administrations privées

26 174

181

-138

177

-138

Administrations publiques et Sécurité Sociale

11 458

 

 

 

 

Autres

10 926

 

 

 

 

Total au 31 décembre 2012

7 018 538

313 828

-170 068

203 253

-151 088

Total au 31 décembre 2011

6 986 388

281 503

-155 062

167 036

-123 582

 

3.3. Effets publics, obligations, actions, autres titres à revenu fixe et variable :

3.3.1. Portefeuille titres :

 

 

31/12/2012

31/12/2011

Placement

Investissement

Total

Placement

Investissement

Total

Obligations et autres titres à revenu fixe

520

129 946

130 466

299 513

81 774

381 287

Valeurs brutes cotés

507

68 195

68 702

496

23 084

23 580

Dépréciations

-4

-9

-13

-75

-106

-181

Créances rattachées

17

1 283

1 300

1 092

310

1 402

Valeurs brutes non cotés

0

62 478

62 478

298 000

61 200

359 200

Dépréciations

0

-2 512

-2 512

0

-3 031

-3 031

Créances rattachées

0

511

511

0

317

317

Actions et autres titres à revenu variable

9 403

0

9 403

10 448

0

10 448

Montants bruts cotés

4 745

 

4 745

5 343

 

5 343

Dépréciations

-1 775

 

-1 775

-2 416

 

-2 416

Montants bruts non cotés

7 166

 

7 166

8 652

 

8 652

Dépréciations

-733

 

-733

-1 131

 

-1 131

Total

9 923

129 946

139 869

309 961

81 774

391 735

 

La Banque Populaire Atlantique ne détient pas de titres souverains grecs, italiens, portugais, espagnols, irlandais.

L’évolution des titres d’investissements s’explique essentiellement par l’acquisition de titres obligataires dans le cadre de nos opérations de refinancement pour un montant de 45 111 K€.

3.3.2. Reclassements d’actifs : la Banque Populaire Atlantique n’a pas opéré de reclassements d’actif en application des dispositions du règlement CRC n° 2008-17 du 10 décembre 2008 afférent aux transferts de titres hors de la catégorie « Titres de transaction » et hors de la catégorie « Titres de placement ».

 

3.4. Participations, parts dans les entreprises liées, autres titres détenus à long terme :

3.4.1. Evolution des participations, parts dans les entreprises liées et autres titres détenus à long terme :

 

 

01/01/2012

Augmentation

Diminution

31/12/2012

Valeurs brutes

454 347

44 967

-53

499 260

Participations et autres titres détenus à long terme

449 513

44 966

-53

494 425

Parts dans les entreprises liées

4 767

0

0

4 767

Parts dans les SCI

67

1

 

68

Dépréciations

-196

0

28

-168

Participations et autres titres à long terme

-80

0

28

-52

Parts dans les entreprises liées

-116

0

0

-116

Immobilisations financières nettes

454 152

44 967

-25

499 092

 

Les autres titres détenus à long terme incluent notamment les certificats d’association au fonds de garantie des dépôts et certains titres subordonnés à durée indéterminée, notamment émis par BPCE SA, répondant à la définition de fonds propres prudentiel, et dont l’intention de gestion correspond davantage à celle d’un titre à revenu variable ».

3.4.2. Tableau des filiales et participations :

 

 

Capital

Capitaux propres autres que le capital y compris FRBG

Quote part capital détenue En %

Valeur comptable des titres détenus

CA HT ou PNB du dernier exercice écoulé

Résultats

Dividendes encaissés au cours de l'exercice

Observations

Brute

Nette

A. Renseignements détaillés sur chaque titre dont la valeur excède 1% du capital de la société astreinte à la publication

1. Filiales détenues à + de 50%

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Atlantique Plus

4 227

699

100,00%

4 227

4 227

508

335

450

(1)

2. Participations détenues entre 10 et 50%

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Crédit Maritime Atlantique

65 935

7 415

21,08%

13 896

13 896

28 836

1 806

44

(2)

SCR Ouest Croissance

88 944

41 589

40,54%

46 453

46 453

12 831

10 180

2 492

(2)

3. Autres participations < à 10%

 

 

 

 

 

 

 

 

 

BPCE

467 227

18 468 029

1,81%

368 004

368 004

836 872

7 123

7

(2)

Informatique banque populaire

89 733

-18 383

4,13%

3 709

3 709

291 365

-2 739

0

(2)

BP Développement

456 117

194 729

1,04%

7 396

7 396

28 716

11 545

118

(2)

B. Renseignements globaux sur les autres titres dont la valeur n'excède pas 1% du capital de la société astreinte à la publication

Filiales françaises

 

 

 

540

425

 

 

798

 

Filiales étrangères

 

 

 

0

0

 

 

0

 

Participations dans les sociétés françaises

 

 

 

55 033

54 981

 

 

527

 

Participations dans les sociétés étrangères

 

 

 

2

2

 

 

0

 

Dont participations dans les sociétés cotées

 

 

 

 

 

 

 

 

 

(1) Le capital, les capitaux propres, le PNB ou le CA, le résultat sont des chiffres 2012.

(2) Le capital, les capitaux propres, le PNB ou le CA, le résultat sont des chiffres 2011.

 

3.5. Opérations de crédit-bail et location simple :

 

 

31/12/2012

31/12/2011

Mobilier

Location simple

Total

Mobilier

Location simple

Total

Encours clientèle

333 654

14 548

348 202

341 927

20 337

362 264

Biens temporairement non loués

90

0

90

71

0

71

Encours douteux

5 095

1 188

6 283

5 287

2 330

7 617

Dépréciation

-4 611

-969

-6 799

-5 726

-1 799

-7 525

Créances rattachées

0

0

0

0

0

0

Total

334 228

14 767

347 776

341 559

20 868

362 427

 

3.6. Immobilisations incorporelles et corporelles :

3.6.1. Immobilisations incorporelles :

 

 

01/01/2012

Augmentation

Diminution

31/12/2012

Valeurs brutes

8 222

404

0

8 626

Droits au bail et fonds commerciaux

5 231

292

0

5 523

Logiciels

2 991

112

0

3 103

Amortissements et dépréciations

-7 002

-432

0

-7 434

Droits au bail et fonds commerciaux

-4 229

-288

0

-4 517

Logiciels

-2 773

-144

0

-2 917

Autres

0

0

0

0

Total valeurs nettes

1 222

-28

0

1 192

 

3.6.2. Immobilisations corporelles :

 

 

01/01/2012

Augmentation

Diminution

31/12/2012

Valeurs brutes

139 418

8 111

-4 974

142 556

Immobilisations corporelles d'exploitation

138 155

8 111

-4 974

141 293

Terrains

5 658

124

-31

5 751

Constructions

44 260

1 121

-192

45 189

Parts de SCI

1 119

0

0

1 119

Autres

87 118

6 866

-4 751

89 234

Immobilisations hors exploitation

1 263

0

0

1 263

Amortissements et dépréciations

-80 774

-6 460

3 852

-83 382

Immobilisations corporelles d'exploitation

-79 950

-6 418

3 852

-82 516

Constructions

-18 490

-1 630

160

-19 960

Autres

-61 460

-4 788

3 692

-62 556

Immobilisations hors exploitation

-824

-42

0

-866

Total valeurs nettes

58 643

1 651

-1 122

59 174

 

3.7. Dettes représentées par un titre :

 

 

31/12/2012

31/12/2011

Bons de caisse et bons d'épargne

1 997

2 382

Titres du marché interbancaire et de créances négociables

697 817

930 527

Dettes rattachées

2 968

6 439

Total

702 782

939 348

 

3.8. Autres actifs et autres passifs :

 

 

31/12/2012

31/12/2011

Actif

Passif

Actif

Passif

Primes sur instruments conditionnels achetés et vendus

8 893

27

9 880

56

Dettes sur titres empruntés et autres dettes de titres

 

2 123

 

2 515

Autres débiteurs divers, autres créditeurs divers

34 687

25 476

38 691

21 250

Total

43 581

27 626

48 571

23 821

 

3.9. Comptes de régularisation :

 

 

31/12/2012

31/12/2011

Actif

Passif

Actif

Passif

Charges et produits constatés d'avance

13 476

97 001

12 966

101 409

Produits à recevoir/Charges à payer

33 857

31 657

39 608

50 813

Valeurs à l'encaissement

11 990

927

14 990

2 971

Autres

16 876

53 262

21 580

42 368

Total

76 199

182 847

89 144

197 744

 

3.10. Provisions :

3.10.1. Tableau de variations des provisions :

 

 

01/01/2012

Dotations

Reprises utilisées

31/12/2012

Provisions pour risques de contrepartie

15 730

977

-1 662

15 045

Provisions pour engagements sociaux

34 996

974

-606

35 364

Provisions pour PEL/CEL

6 716

554

-427

6 843

Autres provisions pour risques

2 740

1 375

-285

3 830

Immobilisations financières

91

110

 

201

Provisions pour impôts

1 226

1 049

0

2 275

Autres

1 423

216

-285

1 354

Total

60 182

3 880

-2 980

61 083

 

3.10.2. Provisions et dépréciations constituées en couverture du risque de contrepartie :

 

 

 

01/01/2012

Dotations

Reprises

31/12/2012

Dépréciations inscrites en déduction des éléments d'actifs

162 673

72 090

-57 802

176 961

Dépréciations sur créances sur la clientèle

161 570

71 256

-57 084

175 742

Dépréciations sur autres créances

1 103

834

-718

1 219

Provisions pour risques de contrepartie inscrites au passif

15 730

976

-1 662

15 044

Provisions sur engagements hors bilan (1)

969

976

-948

997

Provisions pour risque de contrepartie clientèle (2)

14 761

0

-714

14 047

Total

178 403

73 066

-59 464

192 005

(1) Dont risque d’exécution d’engagements par signature.

(2) Une provision pour risque est constituée sur le périmètre des engagements non douteux, inscrits au bilan ou au hors-bilan, pour lesquels les informations disponibles permettent d’anticiper un risque de défaillance et de pertes à l’échéance.

 

3.10.3. Provisions pour engagements sociaux :

— Avantages postérieurs à l'emploi à cotisations définies : Les régimes à cotisations définies concernent les régimes de retraites obligatoires gérés par la sécurité sociale et par les caisses de retraite AGIRC et ARRCO et des régimes sur complémentaires auxquels adhèrent les Banques Populaires. L'engagement de la Banque Populaire Atlantique est limité au versement des cotisations.

— Avantages postérieurs à l'emploi à prestations définies et avantages à long terme : Les engagements de la Banque Populaire Atlantique concernent les régimes suivants :

– Le régime de retraite des Banques Populaires géré par la Caisse Autonome de Retraite des Banques Populaires (CAR) concerne les prestations de retraite issues de la fermeture du régime de retraite bancaire au 31 décembre 1993,

– Retraites et assimilés : indemnités de fin de carrière et avantages accordés aux retraités,

– Autres : bonification pour médailles d'honneur du travail et autres avantages à long terme.

Ces engagements sont calculés conformément aux dispositions de la Recommandation n° 2003-R-01 du Conseil national de la comptabilité.

 

 

Retraite

IFC

Médailles

Total

Engagement brut

29 963

16 150

5 396

 

Actif en couverture

9 260

6 899

 

 

Engagement net

20 704

9 251

5 396

35 351

Provision de passif

20 719

9 249

5 396

35 365

Taux actualisation

3,00%

2,80%

2,60%

 

Taux de rendement brut des actifs

4,37%

2,44%

 

 

 

Le 1er janvier 2010, la CARBP est devenue une Institution de Gestion de Retraite Supplémentaire qui assure la gestion administrative des engagements de retraite issus de la retraite bancaire. Les encours sont externalisés auprès d’un assureur. Cette externalisation n’a pas eu d’impact pour la Banque Populaire Atlantique.

Les modalités de calcul des engagements sur IFC et médailles ont été adaptées pour intégrer les conséquences du rallongement de l’âge de départ à la retraite, de nouvelles règles de turn-over ainsi qu’une stratification des hypothèses d’évolution de salaires en fonction des âges.

Les tables de mortalité utilisées sont :

— TF00/02 pour les IFC, médailles et autres avantages,

— TGH TGF 05 pour ex-CGRCE et CARBP.

Le taux d’actualisation utilisé est un taux « Euro corporate Composite AA+ ».

3.10.4. Provisions PEL/CEL :

— Encours des dépôts collectés :

 

 

31/12/2012

31/12/2011

Encours collectés au titre des Plans d'épargne logement (PEL)ancienneté de moins de 4 ans

32 433

15 920

Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans

291 175

325 825

Ancienneté de plus de 10 ans

121 287

129 157

Encours collectés au titre des plans épargne logement

444 896

470 903

Encours collectés au titre des comptes épargne logement

101 064

106 973

Total des encours collectés au titre de l'épargne logement

545 960

577 876

 

— Encours des crédits octroyés :

 

 

31/12/2012

31/12/2011

Encours de crédits octroyés au titre des plans épargne logement

5 317

6 610

Encours de crédits octroyés au titre des comptes épargne logement

31 793

34 878

Total des encours de crédits octroyés au titre de l'épargne logement

37 110

41 488

 

— Provisions sur engagements liés aux comptes et plans épargne logement (PEL et CEL) :

 

 

31/12/2011

Dotations/Reprises nettes

31/12/2012

Provisions constituées au titre des pelancienneté de moins de 4 ans

34

229

263

Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans

177

213

390

Ancienneté de plus de 10 ans

4 196

359

4 555

Provisions constituées au titre des plans épargne logement

4 407

802

5 209

Provisions constituées au titre des comptes épargne logement

1 866

-248

1 618

Provisions constituées au titre des crédits PEL

-44

-3

-46

Provisions constituées au titre des crédits CEL

487

-424

63

Provisions constituées au titre des crédits épargne logement

443

-427

16

Total des provisions constituées au titre de l'épargne logement

6 716

128

6 843

 

3.11. Fonds pour risques bancaires généraux :

 

 

31/12/2011

Augmentation

Diminution

31/12/2012

Fonds pour Risques Bancaires Généraux

154 396

0

0

154 396

 

Au 31 décembre 2012, les Fonds pour risques bancaires généraux incluent notamment 23 864 milliers d'euros affectés au Fond Réseau Banque Populaire, 8 754 milliers d'euros affectés au Fonds de Garantie Mutuelle et 7 735 milliers d'euros affectés au Fonds Régional de Solidarité.

 

3.12. Capitaux propres :

 

 

Capital

Primes d'émission

Réserves/autres

Résultat

Total capitaux propres hors FRBG

Total au 31 décembre 2010

328 002

191 499

279 923

41 481

840 905

Mouvements de l'exercice

75 000

0

31 264

-2 016

104 248

Total au 31 décembre 2011

403 002

191 499

311 187

39 465

945 153

Variation de capital

 

 

 

 

0

Résultat de la période

 

 

29 009

-1 317

27 692

Distribution de dividendes

 

 

 

-10 456

-10 456

Impact changement méthodes comptables

 

 

 

 

0

Autres mouvements (1)

 

 

-1 424

 

-1 424

Total au 31 décembre 2012

403 002

191 499

338 772

27 692

960 965

 

Le capital social de la Banque Populaire Atlantique s’élève à 403 002 K€ et est composé pour 322 402 K€ de 18 964 796 parts sociales de nominal 17 euros détenues par les sociétaires et une SAS – structure de portage en miroir des sociétaires - et pour 80 600 K€ de certificats coopératifs d'investissement détenus par Natixis (CCI).

 

3.13. Durée résiduelle des emplois et ressources. — Les emplois et ressources à terme définis sont présentés selon la durée restant à courir avec créances et dettes rattachées.

 

 

Moins de 3 mois

De 3 mois à 1 an

De 1 an à 5 ans

Plus de 5 ans

Indéterminé

31/12/2012

Total des emplois

1 242 801

935 858

2 889 128

3 329 532

10 906

8 408 225

Créances sur les établissements de crédit

635 425

264 657

110 200

73 248

0

1 083 530

Opérations avec la clientèle

596 126

671 201

2 727 556

3 189 941

0

7 184 824

Obligations et autres titres à revenu fixe

11 250

0

51 372

66 343

10 906

139 871

Total des ressources

4 211 429

948 668

2 469 637

473 252

0

8 102 986

Dettes envers les établissements de crédit

503 284

574 667

887 432

285 060

0

2 250 443

Opérations avec la clientèle

3 621 890

217 886

1 150 798

159 187

0

5 149 761

Dettes représentées par un titre

86 255

156 115

431 407

29 005

0

702 782

 

Note 4. – Informations sur le hors bilan et opérations assimilées.

 

4.1. Engagements reçus et donnés :

4.1.1. Engagements de financement :

 

 

31/12/2012

31/12/2011

Engagements de financement donnés

 

 

En faveur des établissements de crédit

0

0

En faveur de la clientèle

631 941

647 575

Ouverture de crédits documentaires

7 840

7 831

Autres ouvertures de crédits confirmés

598 192

610 964

Autres engagements

25 909

28 780

Total des engagements de financement donnés

631 941

647 575

Engagements de financement reçus

 

 

D'établissements de crédit

630 000

370 000

De la clientèle

0

0

Total des engagements de financement reçus

630 000

300 000

 

4.1.2. Engagements de garantie :

 

 

31/12/2012

31/12/2011

Engagements de garantie donnés

 

 

D'ordre d'établissements de crédit

1 544

2 955

Confirmation d'ouverture de crédits documentaires

1 544

2 955

D'ordre de la clientèle

359 859

427 222

Cautions immobilières

41 731

60 824

Cautions administratives et fiscales

71 090

67 266

Autres cautions et avals donnés

153 938

206 980

Autres garanties données

93 100

92 152

Total des engagements de garantie donnés

361 403

430 177

Engagements de garantie reçus d'établissements de crédit

1 369 247

1 426 045

Total des engagements de garantie reçus

1 369 247

1 426 045

 

Au 31 décembre 2012, les créances données en garantie dans le cadre des dispositifs de refinancement incluent plus particulièrement :

— 394 833 K€ de créances mobilisées auprès de la Banque de France dans le cadre du processus TRICP contre 371 395 K€ au 31 décembre 2011,

— 91 744 K€ de créances nanties auprès de la SFEF contre 245 776 K€ au 31 décembre 2011,

— 708 405 K€ de crédits immobiliers nantis auprès de BP Covered Bonds contre 1 139 037 K€ au 31 décembre 2011,

— 188 623 K€ de créances données en garantie auprès de la Caisse de refinancement hypothécaire contre 185 355 K€ au 31 décembre 2011,

— 434 872 K€ de crédits immobiliers nantis auprès de BPCE SFH,

— 593 998 K€ de crédits immobiliers nantis auprès de BPCE Home Loans.

 

4.2. Opérations sur instruments financiers à terme :

4.2.1. Instruments financiers et opérations de change à terme :

 

 

31/12/2012

31/12/2011

Couverture

Total

Juste valeur

Couverture

Total

Juste valeur

Opérations fermes :

 

 

 

 

 

 

Opérations de gré à gré

3 794 005

3 794 005

-50 911

3 698 478

3 698 478

-56 977

Swaps de taux d'intérêt

3 236 995

3 236 995

-50 911

3 500 088

3 500 088

-56 977

Autres contrats à terme

557 010

557 010

0

198 390

198 390

0

Total opérations fermes

3 794 005

3 794 005

-50 911

3 698 478

3 698 478

-56 977

Opérations conditionnelles :

 

 

 

 

 

 

Opérations de gré à gré

259 734

259 734

1 049

470 712

470 712

4 513

Options de taux d'intérêt

257 886

257 886

1 049

468 116

468 116

4 513

Options de change

1 848

1 848

0

2 596

2 596

0

Total opérations conditionnelles

259 734

259 734

1 049

470 712

470 712

4 513

Total instruments financiers et change à terme

4 053 739

4 053 739

-49 862

4 169 190

4 169 190

-52 464

 

Les montants nominaux des contrats recensés dans ce tableau ne constituent qu’une indication de volume de l’activité de la Banque Populaire Atlantiquesur les marchés d’instruments financiers à la clôture de l’exercice et ne reflètent pas les risques de marché attachés à ces instruments.

Les engagements sur instruments de taux d’intérêt négociés sur des marchés de gré à gré portent essentiellement sur des swaps de taux et FRA pour les opérations à terme ferme, et sur des contrats de garantie de taux pour les opérations conditionnelles.

Les engagements sur instruments de cours de change négociés sur des marchés de gré à gré portent essentiellement sur des opérations de change à terme.

4.2.2. Ventilation par type de portefeuille des instruments financiers de taux d’intérêt négociés sur un marché de gré à gré :

 

 

31/12/2012

31/12/2011

Micro couverture

Macro couverture

Total

Micro couverture

Macro couverture

Total

Opérations fermes

1 516 995

1 720 000

3 236 995

1 379 338

2 120 750

3 500 088

Swaps de taux d'intérêt

1 516 995

1 720 000

3 236 995

1 379 338

2 120 750

3 500 088

Opérations conditionnelles

23 900

233 986

257 886

214 550

253 566

468 116

Options de taux d'intérêt

23 900

233 986

257 886

214 550

253 566

468 116

Total

1 540 895

1 953 986

3 494 881

1 593 888

2 374 316

3 968 204

 

Il n’y a pas eu de transferts d’opérations vers un autre portefeuille au cours de l’exercice.

4.2.3. Ventilation par durée restant à courir du portefeuille des instruments financiers de taux d’intérêt :

 

 

De 0 à 1 an

De 1 à 5 ans

Plus de 5 ans

31/12/2012

Opérations fermes

802 176

1 706 989

727 831

3 236 996

Opérations de gré à gré

802 176

1 706 989

727 831

3 236 996

Opérations conditionnelles

0

28 995

228 892

257 887

Opérations de gré à gré

0

28 995

228 892

257 887

Total

802 176

1 735 984

956 723

3 494 883

 

Note 5. – Informations sur le compte de résultat.

 

5.1. Intérêts, produits et charges assimilés :

 

 

Exercice 2012

Exercice 2011

Produits

Charges

Net

Produits

Charges

Net

Opérations avec les établissements de crédit

51 428

-78 618

-27 190

50 514

-84 610

-34 096

Opérations avec la clientèle

285 074

-106 905

178 169

292 253

-94 120

198 133

Obligations et autres titres à revenu fixe

7 769

-15 595

-7 826

8 819

-25 210

-16 391

Dettes subordonnées

3 768

0

3 768

45

-2

43

Autres

19 394

-53 107

-33 713

30 897

-57 131

-26 234

Total

367 433

-254 225

113 208

382 528

-261 073

121 455

(*) Dont -35 454 milliers d’euro au 31/12/2012 au titre des opérations de macro couverture contre – 26 518 K€ au 31/12/2011.

 

Les produits d'intérêts sur opérations avec les établissements de crédit comprennent la rémunération des fonds du Livret A et du LDD centralisés à la Caisse des dépôts et consignations ainsi que les LEP.

La reprise de la provision épargne logement s’élève à 554 K€ pour l’exercice 2012, contre une reprise de 3 155 K€ pour l’exercice 2011.

 

5.2. Produits et charge sur opérations de crédit-bail et locations assimilées :

 

 

Exercice 2012

Exercice 2011

Produits

Charges

Net

Produits

Charges

Net

Opérations de crédit-bail et location financière :

 

 

 

 

 

 

Loyers

134 774

 

134 774

137 354

 

137 354

Résultats de cession

3 379

-16 423

-13 044

4 096

-15 497

-11 401

Dépréciation

632

-800

-168

2 258

-585

1 673

Amortissement

 

-114 703

-114 703

 

-115 729

-115 729

Autres produits et charges

887

-245

642

887

-308

579

 

139 672

-132 171

7 501

144 595

-132 119

12 476

Opérations de location simple

 

 

 

 

 

 

Loyers

10 752

/

10 752

14 455

 

14 455

Résultats de cession

2 170

-884

1 286

2 305

-1 464

841

Dépréciation

86

-33

53

358

-56

302

Amortissement

 

-10 168

-10 168

 

-13 481

-13 481

Autres produits et charges

18

-27

-9

29

-52

-23

 

13 026

-11 112

1 914

17 147

-15 053

2 094

Total

152 698

-143 283

9 415

161 742

-147 172

14 570

 

5.3. Revenus des titres à revenu variable :

 

 

Exercice 2012

Exercice 2011

Actions et autres titres à revenu variable

12

45

Parts dans les entreprises liées

4 436

4 900

Total

4 448

4 945

 

5.4. Commissions :

 

 

Exercice 2012

Exercice 2011

Produits

Charges

Net

Produits

Charges

Net

Opérations de trésorerie et interbancaire

9

-268

-259

0

-1 172

-1 172

Opérations avec la clientèle

67 878

-108

67 770

74 707

-141

74 566

Opérations sur titres

11 451

0

11 451

3 177

-15

3 162

Moyens de paiement

27 555

-17 983

9 572

35 686

-16 775

18 911

Opérations de change

287

0

287

276

0

276

Engagements hors-bilan

6 547

-917

5 630

7 945

-978

6 967

Prestations de services financiers

10 339

-2 057

8 282

9 939

-1 637

8 302

Activités de conseil

1 043

0

1 043

1 115

0

1 115

Autres commissions

182

0

182

0

0

0

Total

125 291

-21 333

103 958

132 845

-20 718

112 127

 

5.5. Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation :

 

 

Exercice 2012

Exercice 2011

Opérations de change

427

395

Instruments financiers à terme

82

15

Total

509

410

 

5.6. Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés :

 

 

Exercice 2012

Exercice 2011

Placement

Total

Placement

Total

Dépréciations

1 110

1 110

-1 091

-1 091

Dotations

-68

-68

-1 107

-1 107

Reprises

1 178

1 178

16

16

Résultat de cession

-390

-390

101

101

Total

720

720

-990

-990

 

5.7 : Autres produits et charges d'exploitation bancaire :

 

 

Exercice 2012

Exercice 2011

Produits

Charges

Total

Produits

Charges

Total

Quote-part d'opérations faites en commun

0

0

0

0

-556

-556

Refacturations de charges et produits bancaires

73

0

73

134

0

134

Autres activités diverses

203

0

203

230

0

230

Autres produits et charges accessoires

4 365

-1 922

2 443

2 316

-489

1 827

Total

4 641

-1 922

2 719

2 680

-1 045

1 635

 

5.8. Charges générales d'exploitation :

 

 

Exercice 2012

Exercice 2011

Frais de personnel :

 

 

Salaires et traitements

-56 083

-53 880

Charges de retraite et assimilées

-8 783

-8 569

Autres charges sociales

-23 376

-22 361

Intéressement des salariés

-760

-3 463

Participation des salariés

-1 662

-2 368

Impôts et taxes liés aux rémunérations

-5 948

-5 485

Total des frais de personnel

-96 612

-96 126

Autres charges d'exploitation :

 

 

Impôts et taxes

-7 061

-7 081

Autres charges générales d'exploitation

-55 060

-57 896

Total des autres charges d'exploitation

-62 121

-64 977

Total

-158 733

-161 103

(1) Incluant les dotations, utilisations et reprises de provisions pour engagements sociaux (note 3.10.3).

 

L’effectif moyen du personnel en activité au cours de l'exercice, ventilé par catégories professionnelles est le suivant : 485 cadres et 990 non cadres, soit un total de 1 475 salariés.

 

5.9. Coût du risque :

 

 

Exercice 2012

Exercice 2011

Dotations

Reprises nettes

Pertes non couvertes

Récupérations sur créances amorties

Total

Dotations

Reprises nettes

Pertes non couvertes

Récupérations sur créances amorties

Total

Dépréciations d'actifs

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Clientèle

-71 249

38 239

-1 479

479

-34 010

-57 977

30 544

-2 395

827

-29 001

Provisions

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Engagements hors-bilan

-977

948

 

 

-29

-515

560

 

 

45

Provisions pour risque clientèle

0

714

 

 

714

1

1 192

 

 

1 193

Total

-72 226

39 901

-1 479

479

-33 324

-58 491

32 296

-2 395

827

-27 763

 

5.10. Gains ou pertes sur actifs immobilisés :

 

 

Exercice 2012

Exercice 2011

Participations et autres titres à long terme

Titres d'investissement

Immobilisations corporelles et incorporelles

Total

Participations et autres titres à long terme

Titres d'investissement

Immobilisations corporelles et incorporelles

Total

Dépréciations

-82

615

 

533

39

738

 

777

Dotations

-110

0

 

-110

-70

0

 

-70

Reprises

28

615

 

643

109

738

 

847

Résultat de cession

258

0

200

458

-62

0

2

-60

Total

-23

738

2

991

-23

738

2

717

 

5.11. Résultat exceptionnel. — Les charges et produits exceptionnels se caractérisent par leur nature inhabituelle et le fait qu'ils ne s'inscrivent pas dans le cadre des activités ordinaires de la Banque Populaire Atlantique. Ils concernent principalement en 2012 :

 

 

Exercice 2012

Exercice 2011

Produits exceptionnels

0

420

Récupération impôts et taxes années antérieures suite contentieux fiscal

0

420

Charges exceptionnelles

0

0

 

5.12. Impôt sur les bénéfices. — La Banque Populaire Atlantique est membre du groupe d’intégration fiscale constitué par BPCE.

L’impôt sur les sociétés s’analyse ainsi :

 

 

31/12/2012

31/12/2011

Impôts comptes individuels

10 566

15 859

Impôt courant

10 252

16 701

Impôt différé ptz

-955

-1 344

Autres

220

297

Provision impôts différés passif

1 049

205

 

Note 6. – Autres informations.

 

6.1. Consolidation. — En application de l’article 1er du règlement n° 99-07 du Comité de la réglementation comptable, la Banque Populaire Atlantique établit des comptes consolidés conformes au référentiel comptable international.

Ses comptes individuels sont intégrés dans les comptes consolidés du Groupe BPCE.

 

6.2. Rémunérations, avances, crédits et engagements. — Les rémunérations versées en2012 aux organes de direction s’élèvent à 70 K€ au titre de jetons de présence.

Le montant global des avances et crédits accordés, pendant l’exercice, aux membres des organes d’administration s’élève à 68 942 K€ (consentis à des conditions normales).

Les autres rémunérations allouées au titre de l'exercice aux membres des organes d'administration et de direction à raison de leurs fonctions ne peut être fourni car cette information permettrait d’identifier un membre déterminé de ces organes (Article R123-198, 1er alinéa, du Code de commerce).

 

6.3 ; Honoraires des Commissaires aux comptes. — Les honoraires versés aux Commissaires aux Comptes sont exclusivement attachés à leur mission de certification et d’audit des comptes.

Ils s’élèvent à 174 K€ en 2012 contre 168 K€ en 2011.

Ils sont répartis à parts égales entre les trois cabinets désignés pour ces missions : KPMG Audit, Deloitte et Associés, Fiduciaire Audit Conseil.

 

6.4. Implantations dans les pays non coopératifs. — L’article L. 511-45 du code monétaire et financier et l’arrêté du ministre de l’économie du 6 octobre 2009 imposent aux établissements de crédit de publier en annexe à leurs comptes annuels des informations sur leurs implantations et leurs activités dans les Etats ou territoires qui n'ont pas conclu avec la France de convention d'assistance administrative en vue de lutter contre la fraude et l'évasion fiscales permettant l'accès aux renseignements bancaires.

Ces obligations s’inscrivent dans le contexte mondial de lutte contre les territoires non fiscalement coopératifs, issu des différents travaux et sommets de l’OCDE, mais participent également à la prévention du blanchiment des capitaux et du financement du terrorisme.

Le Groupe BPCE, dès sa constitution, a adopté une attitude prudente, en informant régulièrement les établissements de ses réseaux des mises à jour des listes de territoires que l’OCDE a considéré comme insuffisamment coopératif en matière d’échange d’informations en matière fiscale et des conséquences que l’implantation dans de tels territoires pouvait avoir. Parallèlement, des listes de ces territoires ont été intégrées, pour partie, dans les progiciels utilisés aux fins de prévention du blanchiment de capitaux, et ce en vue d’appliquer une vigilance appropriée aux opérations avec ces Etats et territoires (mise en œuvre du décret n°2009-874 du 16 juillet 2009). Au niveau central, un recensement des implantations et activités du groupe dans ces territoires a été réalisé aux fins d’informations des instances de direction.

Au 31 décembre 2012, la Banque Populaire Atlantique n'exerce pas d'activité et n'a pas recensé d'implantation dans les territoires non fiscalement coopératifs.

 

6.5. Rapport de gestion. — Le rapport de gestion est tenu à la disposition du public au siège social de la Banque Populaire Atlantique.

 

IV. — Rapport des commissaires aux comptes sur les comptes annuels.

Exercice clos le 31 décembre 2012.

 

Mesdames, Messieurs les Sociétaires,

En exécution de la mission qui nous a été confiée par vos Assemblées générales, nous vous présentons notre rapport relatif à l'exercice clos le 31 décembre 2012, sur :

— le contrôle des comptes annuels de la Banque Populaire Atlantique tels qu'ils sont joints au présent rapport ;

— la justification de nos appréciations ;

— les vérifications et informations spécifiques prévues par la loi.

Les comptes annuels ont été arrêtés par le conseil d’administration. Il nous appartient, sur la base de notre audit, d'exprimer une opinion sur ces comptes.

 

Opinion sur les comptes annuels. — Nous avons effectué notre audit selon les normes d’exercice professionnel applicables en France ; ces normes requièrent la mise en œuvre de diligences permettant d'obtenir l'assurance raisonnable que les comptes annuels ne comportent pas d'anomalies significatives. Un audit consiste à vérifier, par sondages ou au moyen d’autres méthodes de sélection, les éléments justifiant des montants et informations figurant dans les comptes annuels. Il consiste également à apprécier les principes comptables suivis, les estimations significatives retenues et la présentation d'ensemble des comptes. Nous estimons que les éléments que nous avons collectés sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion.

Nous certifions que les comptes annuels sont, au regard des règles et principes comptables français, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du résultat des opérations de l'exercice écoulé ainsi que de la situation financière et du patrimoine de la Banque à la fin de cet exercice.

 

Justification des appréciations. — En application des dispositions de l’article L.823-9 du Code de commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à votre connaissance les éléments suivants :

Estimations comptables :

— Provisionnement des risques de crédit : Comme indiqué dans la note 2.3.2 de l’annexe aux comptes annuels, votre Banque Populaire constitue des dépréciations et des provisions pour couvrir les risques de crédit inhérents à ses activités. Dans le cadre de notre appréciation des estimations significatives retenues pour l’arrêté des comptes, nous avons examiné le dispositif de contrôle relatif au suivi des risques de crédit et de contrepartie et à leur couverture à l’actif par des dépréciations déterminées sur base individuelle, et au passif, par des provisions destinées à couvrir des risques clientèle non affectés.

— Valorisation des titres de participations, parts dans les entreprises liées et autres titres détenus à long terme : Les titres de participation, parts dans les entreprises liées et autres titres détenus à long terme par votre Banque Populaire sont évalués à leur valeur d’utilité selon les modalités décrites dans la note 2.3.4 de l’annexe. Dans le cadre de notre appréciation de ces estimations, nous avons examiné les éléments ayant conduit à la détermination des valeurs d’utilité pour les principales lignes du portefeuille.

— Valorisation des autres titres et des instruments financiers : Votre Banque Populaire détient des positions sur titres et instruments financiers. Les notes 2.3.4 et 2.3.10 de l’annexe exposent les règles et méthodes comptables relatives aux titres et instruments financiers. Nous avons examiné le dispositif de contrôle relatif au classement comptable et à la détermination des paramètres utilisés pour la valorisation de ces positions. Nous avons vérifié le caractère approprié des méthodes comptables retenues par votre Banque Populaire et des informations fournies dans les notes de l’annexe et nous nous sommes assurés de leur correcte application.

— Provisionnement des engagements sociaux : Votre Banque Populaire constitue des provisions pour couvrir ses engagements sociaux. Nous avons examiné la méthodologie d’évaluation de ces engagements ainsi que les hypothèses et paramètres utilisés et nous avons vérifié le caractère approprié de l’information fournie dans les notes 2.3.8 et 3.10.3 de l’annexe.

— Provisionnement des produits d’épargne logement : Votre Banque Populaire constitue une provision pour couvrir le risque de conséquences potentiellement défavorables des engagements liés aux comptes et plans d’épargne-logement. Nous avons examiné la méthodologie d’évaluation de cette provision et nous avons vérifié le caractère approprié de l’information fournie dans les notes 2.3.8 et 3.10.4 de l’annexe.

Dans le cadre de nos appréciations, nous nous sommes assurés du caractère raisonnable de ces estimations.

Les appréciations ainsi portées s’inscrivent dans le cadre de notre démarche d’audit des comptes annuels, pris dans leur ensemble, et ont donc contribué à la formation de notre opinion exprimée dans la première partie de ce rapport.

 

Vérifications et informations spécifiques. — Nous avons également procédé, conformément aux normes d’exercice professionnel applicables en France, aux vérifications spécifiques prévues par la loi.

Nous n'avons pas d'observation à formuler sur la sincérité et la concordance avec les comptes annuels des informations données dans le rapport de gestion du conseil d’administration et dans les documents adressés aux Sociétaires sur la situation financière et les comptes annuels.

 

Nantes, Angers et Saint-Herblain, le 15 mars 2013.

 

Les commissaires aux comptes :

 

 

B. — Comptes consolidés.

 

I. — Bilan consolidé publiable.

(En milliers d’euros.)

 

Actif

Note

31/12/2012

31/12/2011

Caisse, banques centrales, CCP

 

58 639

117 852

Actifs à la juste valeur par le résultat

5.1

161 182

171 221

Instruments dérivés de couverture

5.2

75 483

35 358

Actifs financiers disponibles à la vente

5.3

644 384

570 589

Prêts et créances sur établissements de crédit

5.5

915 901

1 524 385

Prêts et créances sur la clientèle

5.5

8 434 190

8 318 461

Ecart de réevaluation des portefeuilles couverts en taux

 

 

 

Actifs financ.détenus jusqu'à l'échéance

 

0

0

Actifs d'impôts courant

 

3 374

2 144

Actifs d'impôts différés

5.8

18 696

18 575

Comptes de régul et actifs divers

5.9

84 836

133 294

Participations dans les mise en équivalence

5.10

2 581

2 564

Immeubles de placement

5.11

480

537

Immobilisations corporelles

5.12

72 533

72 373

Immobilisations incorporelles

5.12

1 561

1 585

Ecart d'acquisition

 

0

0

Total actif

 

10 473 840

10 968 938

 

Passif

Note

31/12/2012

31/12/2011

Banques centrales, CCP

 

0

0

Passifs financiers à la JV par résultat

5.1

21 197

23 174

Instruments dérivés de couverture

5.2

115 986

82 338

Dettes envers les Ets de crédit

5.13

2 314 323

2 887 786

Dettes envers la clientèle

5.13

5 777 271

5 528 709

Dettes représentées par un titre

5.14

704 212

920 971

Ecart de réévaluation des PTF couv en tx

 

0

0

Passifs d'impôt courant

 

699

328

Passifs d'impôts différés

5.8

0

0

Compte de régul et passifs divers

5.15

213 302

236 898

Dettes/actifs destinés à être cédés

 

0

0

Provisions techniques des contrats d'assurance

 

0

0

Provisions pour risques et charges

5.16

47 981

47 018

Dettes subordonnées

5.17

19 328

20 018

Capitaux propres part du groupe

 

1 259 541

1 221 698

Capital et réserves liées

 

622 925

588 238

Réserves consolidées

 

546 009

513 132

Gains ou pertes latents ou différés

 

63 545

76 163

Résultat de l'exerice

 

27 062

44 165

Intérêts minoritaires

 

0

0

Total passif

 

10 473 840

10 968 938

 

II. — Compte de résultat consolidé publiable.

(En milliers d’euros.)

 

 

Note

31/12/2012

31/12/2011

Intérêts et produits assimilés

6.1

412 082

429 882

Intérêts et charges assimilés

6.1

-265 852

-272 330

Commissions (produits)

6.2

139 079

145 390

Commissions (charges)

6.2

-23 679

-21 736

Gains /pertes nets/IF en JV par résultat

6.3

3 181

1 727

Gains ou pertes sur actifs AFS

6.4

2 193

2 429

Produits des autres activités

6.5

6 002

10 288

Charges des autres activités

6.5

-3 694

-6 449

Produit net bancaire

 

269 312

289 201

Charges générales d'exploitation

6.6

-180 241

-182 483

Dotations aux amortissements et aux provisions sur immob. incorp. et corp.

 

-7 883

-7 703

Résultat brut d'exploitation

 

81 188

99 015

Coût du risque

6.7

-39 696

-32 911

Résultat net d'exploitation

 

41 492

66 104

QP dans le résultat des entreprises MEE

 

17

-45

Gains ou pertes sur autres actifs

6.8

245

-58

Variat.des Ecarts d'acquisition

 

0

0

Résultat avant impôts

 

41 754

66 001

Impôts sur le résultat

6.9

-14 692

-21 836

Résultat sur activités abandonnées

 

0

0

Résultat net

 

27 062

44 165

Intérêts minoritaires

 

0

0

Résultat Net de l'exercice - part groupe

 

27 062

44 165

 

III. — Tableau de variation des capitaux propres.

(En milliers d’euros.)

 

 

Capital et primes liées

Réserves consolidées

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres

Résultat net part du groupe

Total capitaux propres part du groupe

Capitaux propres part des minoritaires

Totalcapitaux propres consolidés

Capital

Primes

Variation de juste valeur des instruments

Actifs financiers disponibles à la vente

Instruments dérivés de couverture

Capitaux propres consolidés au 01/01/2011

365 567

195 391

470 734

130 414

-11 616

52 528

1 203 018

0

1 203 018

Mouvements liés aux relations avec les actionnaires

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Augmentation de capital

28 369

 

 

 

 

 

 

 

 

Distribution

 

 

41 232

 

 

-52 528

 

 

 

Sous total

28 369

0

41 232

0

0

-52 528

17 073

0

17 073

Gains et pertes directement comptabilisées en capitaux propres

 

 

 

-46 741

4 105

 

-42 636

 

-42 636

Autres variations

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Résultat

 

 

 

 

 

44 165

 

 

 

Autres variations

 

-1 088

1 166

 

 

 

 

 

 

Sous total

0

-1 088

1 166

0

0

44 165

44 243

0

44 243

Capitaux propres consolidés au 31 décembre 2011

393 936

194 303

513 132

83 673

-7 511

44 165

1 221 698

0

1 221 698

Affectation du résultat de l'exercice 2011

 

 

33 143

 

 

-44 165

-11 022

 

-11 022

Capitaux propres consolidés au 1er janvier 2012

393 936

194 303

546 275

83 673

-7 511

0

1 210 676

0

1 210 676

Mouvements liés aux relations avec les actionnaires

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Augmentation de capital

34 686

 

 

 

 

 

 

 

 

Distribution

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Sous total

34 686

0

0

0

0

0

34 686

0

34 686

Gains et pertes directement comptabilisées en capitaux propres

 

 

 

-17 432

4 550

 

-12 882

 

-12 882

Autres variations

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Résultat

 

 

 

 

 

27 062

 

 

 

Autres variations

 

0

-266

265

 

 

 

 

 

Sous total

0

0

-266

265

0

27 062

27 061

0

27 061

Capitaux propres consolidés au 31 décembre 2012

428 622

194 303

546 009

66 506

-2 961

27 062

1 259 541

0

1 259 541

 

IV. — Résultat net et gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres.

 

 

Notes

Exercice 2012

Exercice 2011

Résultat net

 

27 061

44 165

Ecarts de conversion

 

 

 

Variations de valeur des actifs financiers disponibles à la vente

 

-16 198

-46 448

Variations de valeur de la période affectant les capitaux propres

 

-17 611

-46 448

Variations de valeur de la période rapportée au résultat

 

1 413

0

Variations de valeur des instruments dérivés de couverture

 

6 940

6 261

Ecarts actuariels sur régimes à prestations définies

 

0

0

Quote part de gains et pertes latents comptabilisés directement en capitaux propres des entreprises mises en équivalence

 

0

0

Impôts

5.8

-3 624

-2 448

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres (nets d'impôt)

 

-12 882

-42 635

Résultat net et gains et pertes comptabilisés directement capitaux propres

 

14 179

1 530

Part du groupe

 

14 179

1 530

Intérêts minoritaires

 

 

 

 

V. — Tableau des flux de trésorerie.

(En milliers d’euros.)

 

 

Exercice 2012

Exercice 2011

Résultat avant impôts

41 753

66 001

Dotations nettes aux amortissements des immobilisations corporelles et incorporelles

7 941

7 772

Dépréciation des écarts d'acquisition

0

0

Dotations nettes aux provisions et aux dépréciations

15 093

3 782

Quote-part de résultat des sociétés mises en équivalence

-17

45

Pertes nettes/gains nets sur activités d'investissement

-2 913

-4 838

Produits/charges des activités de financement

0

2

Autres mouvements

77 056

-30 930

Total des éléments non monétaires inclus dans le résultat net avant impôts

97 160

-24 167

Flux liés aux opérations avec les établissements de crédit

-125 940

332 129

Flux liés aux opérations avec la clientèle

358 805

461 645

Flux liés aux autres opérations affectant des actifs et passifs financiers

-307 893

-594 702

Flux liés aux autres opérations affectant des actifs et passifs non financiers

-168 336

-186 905

Impôts versés

-12 210

-18 903

Augmentation/(Diminution) nette des actifs et passifs provenant des activités opérationnelles

-255 574

-6 735

Flux nets de trésorerie générés par l'activité opérationnelle (A)

-116 661

35 099

Flux liés aux actifs financiers et aux participations

1 206

-5 512

Flux liés aux immeubles de placement

0

892

Flux liés aux immobilisations corporelles et incorporelles

-7 818

-5 796

Flux nets de trésorerie liés aux opérations d'investissement (B)

-6 612

-10 416

Flux de trésorerie provenant ou à destination des actionnaires

-12 319

61 263

Flux de trésorerie provenant des activités de financement

-690

-3 397

Flux nets de trésorerie liés aux opérations de financement (C)

-13 009

57 866

Effet de la variation des taux de change (D)

0

0

Flux nets de trésorerie et des équivalents de trésorerie (A+B+C+D)

-136 282

82 550

Caisse et banques centrales (solde net des comptes actifs et passifs)

117 852

126 707

Caisse et banques centrales (actif)

117 852

126 707

Banques centrales (passif)

0

0

Opérations à vue avec les établissements de crédit (solde net des comptes actifs et passifs)

83 549

-7 856

Comptes ordinaires débiteurs

106 462

35 011

Comptes et prêts à vue

70 000

0

Comptes créditeurs à vue

-92 913

-42 867

Opérations de pension à vue

0

0

Trésorerie à l'ouverture

201 401

118 851

Caisse et banques centrales (solde net des comptes actifs et passifs)

58 639

117 852

Caisse et banques centrales (actif)

58 639

117 852

Banques centrales (passif)

0

0

Opérations à vue avec les établissements de crédit (solde net des comptes actifs et passifs)

6 480

83 549

Comptes ordinaires débiteurs

81 385

106 462

Comptes et prêts à vue

12 401

70 000

Comptes créditeurs à vue

-87 306

-92 913

Opérations de pension à vue

0

0

Trésorerie à la clôture

65 119

201 401

Variation de la trésorerie nette

-136 282

82 550

 

VI. — Annexes aux comptes consolidés IFRS au 31 décembre 2012.

 

Note 1. – Cadre général.

 

1.1. Le Groupe BPCE. — Le Groupe BPCE comprend le réseau des Banques Populaires, le réseau des Caisses d'Épargne, l’organe central BPCE et ses filiales.

 

 

Les deux réseaux Banques Populaires et Caisses d’Épargne. — Le Groupe BPCE est un groupe coopératif dont les sociétaires sont propriétaires des deux réseaux de banque de proximité : les 19 Banques Populaires et les 17 Caisses d’Épargne. Chacun des deux réseaux est détenteur à parité de BPCE, l’organe central du groupe.

Le réseau des Banques Populaires comprend les Banques Populaires et les sociétés de caution mutuelle leur accordant statutairement l'exclusivité de leur cautionnement.

Le réseau des Caisses d'Épargne comprend les Caisses d'Épargne et de Prévoyance, les sociétés locales d'épargne et la Fédération Nationale des Caisses d'Épargne.

Les Banques Populaires sont détenues à hauteur de 80% par leurs sociétaires et de 20% par Natixis via les certificats coopératifs d’investissement (CCI).

Le capital des Caisses d’Épargne est détenu à hauteur de 80% par les sociétés locales d’épargne (SLE) et de 20% par Natixis via les CCI. Au niveau local, les SLE sont des entités à statut coopératif dont le capital variable est détenu par les coopérateurs. Elles ont pour objet d'animer le sociétariat dans le cadre des orientations générales de la Caisse d'Épargne à laquelle elles sont affiliées et elles ne peuvent pas effectuer d’opérations de banque.

 

BPCE. — Organe central au sens de la Loi bancaire et établissement de crédit agréé comme banque, BPCE a été créé par la Loi n° 2009-715 du 18 juin 2009. BPCE est constitué sous forme de société anonyme à directoire et conseil de surveillance dont le capital est détenu à parité par les 17 Caisses d’Épargne et les 19 Banques Populaires.

Les missions de BPCE s'inscrivent dans la continuité des principes coopératifs des Banques Populaires et des Caisses d'Épargne.

BPCE est notamment chargé d'assurer la représentation des affiliés auprès des autorités de tutelle, de définir la gamme des produits et des services commercialisés, d'organiser la garantie des déposants, d'agréer les dirigeants et de veiller au bon fonctionnement des établissements du groupe.

En qualité de holding, BPCE exerce les activités de tête de groupe et détient les filiales communes aux deux réseaux dans le domaine de la banque de détail, de la banque de financement et des services financiers et leurs structures de production. Il détermine aussi la stratégie et la politique de développement du groupe.

Les principales filiales de BPCE sont organisées autour de trois grands pôles :

— Natixis, structure cotée détenue à 72%, qui réunit la Banque de financement et d’investissement, l’épargne et les services financiers ;

— la Banque Commerciale et Assurance (dont le Crédit Foncier, la Banque Palatine et BPCE International et Outre Mer (anciennement Financière Océor) ;

— les filiales et participations financières.

Parallèlement, dans le domaine des activités financières, BPCE a notamment pour missions d'assurer la centralisation des excédents de ressources et de réaliser toutes les opérations financières utiles au développement et au refinancement du groupe, charge à lui de sélectionner l'opérateur de ces missions le plus efficace dans l'intérêt du groupe. Il offre par ailleurs des services à caractère bancaire aux entités du groupe.

 

1.2. Mécanisme de garantie. — Le système de garantie et de solidarité a pour objet, conformément à l'article L.512-107 6 du Code monétaire et financier, de garantir la liquidité et la solvabilité du groupe et des établissements affiliés à BPCE, ainsi que d'organiser la solidarité financière au sein des réseaux des Banques Populaires et des Caisses d'Épargne.

BPCE est chargé de prendre toutes mesures nécessaires pour organiser la garantie de solvabilité du groupe ainsi que de chacun des réseaux, notamment en mettant en œuvre les mécanismes appropriés de solidarité interne du groupe et en créant un fonds de garantie commun aux deux réseaux dont il détermine les règles de fonctionnement, les modalités de déclenchement en complément des fonds des deux réseaux déjà existants ainsi que les contributions des établissements affiliés pour sa dotation et sa reconstitution.

BPCE gère ainsi le Fonds Réseau Banques Populaires, le Fonds Réseau Caisses d'Épargne et de Prévoyance et met en place le Fonds de Garantie Mutuel.

Le Fonds Réseau Banques Populaires est constitué d’un dépôt de 450 M€ effectué par les Banques dans les livres de BPCE sous la forme d'un compte à terme d'une durée de dix ans et indéfiniment renouvelable.

Le Fonds Réseau Caisses d'Épargne et de Prévoyance fait l'objet d'un dépôt de 450 M€ effectué par les Caisses dans les livres de BPCE sous la forme d'un compte à terme d'une durée de dix ans et indéfiniment renouvelable.

Le Fonds de Garantie Mutuel est constitué des dépôts effectués par les Banques Populaires et les Caisses d’Épargne dans les livres de BPCE sous la forme de comptes à terme d'une durée de dix ans et indéfiniment renouvelables. Le montant des dépôts est de 168 M€ au 31 décembre 2012 et le fonds sera abondé chaque année à hauteur de 5% de la contribution des Banques Populaires, des Caisses d’Épargne et de leurs filiales aux résultats consolidés du groupe.

Le montant total des dépôts effectués auprès de BPCE au titre du Fonds Réseau Banques Populaires, du Fonds Réseau Caisses d'Épargne et de Prévoyance et du Fonds de Garantie Mutuel ne pourra être inférieur à 0,15% et ne pourra excéder 0,3% de la somme des Actifs Pondérés du groupe.

Dans les comptes individuels des établissements, la constitution de dépôts au titre du système de garantie et de solidarité se traduit par l’identification d'un montant équivalent au sein d’une rubrique dédiée des capitaux propres.

Les Sociétés de caution mutuelle accordant statutairement l'exclusivité de leur cautionnement à une Banque populaire bénéficient de la garantie de liquidité et de solvabilité de cette dernière avec laquelle elles sont agréées collectivement en application de l'article R.515-1 du Code monétaire et financier.

La liquidité et la solvabilité des Caisses de crédit maritime mutuel sont garanties au premier niveau pour chaque Caisse considérée, par la Banque Populaire qui en est l'actionnaire de référence et l'opératrice au titre de l'adossement technique et fonctionnel de la Caisse à la Banque Populaire d'adossement.

Le Directoire de BPCE a tout pouvoir pour mobiliser les ressources des différents contributeurs sans délai et selon l’ordre convenu, sur la base d’autorisations préalables délivrées à BPCE par les contributeurs.

 

1.3. Evénements significatifs. — Le 26 mars 2012, la Banque Populaire Atlantique a souscrit des titres supersubordonnés à durée indéterminée (TSSDI) émis par BPCE SA.

Ces TSSDI sont éligibles aux fonds propres additionnels de catégorie 1 (Tier 1) dans le cadre de la nouvelle réglementation Bâle 3 (en cours de transposition dans l’Union européenne par le règlement et la 4ème directive relatifs à l'adéquation des fonds propres).

Ces instruments remplissent les 16 critères d’un instrument additionnel de catégorie 1 tel que défini à l’article 49 du projet de règlement. Ils sont notamment convertibles automatiquement en actions ordinaires de BPCE SA en cas de dégradation du ratio fonds propres de base de catégorie 1 (Common Equity Tier 1 - CET 1) ou du ratio fonds propres de base (ratio Tier 1) du Groupe BPCE SA. Cette clause de conversion constitue un dérivé incorporé séparable, qui a été séparé du contrat hôte, lui-même classé en AFS. La juste valeur de ce dérivé incorporé au 31 décembre 2012 n’est pas significative.

 

1.4. Evénements postérieurs à la clôture. — BPCE SA et Natixis ont respectivement présenté à leur conseil de surveillance et conseil d’administration du 17 février 2013 un projet de simplification significative de la structure du Groupe BPCE.

L’opération envisagée consisterait en un rachat par les Banques Populaires et les Caisses d’Épargne de l’ensemble des certificats coopératifs d’investissement (CCI) qu’elles ont émis et qui sont actuellement intégralement détenus par Natixis. A la suite de l’annulation des CCI ainsi rachetés par chacune des Banques Populaires et des Caisses d’Épargne, le capital des établissements serait entièrement détenu par leurs sociétaires.

La réduction des encours pondérés de Natixis, liés à la détention des CCI, permettrait à cette dernière de reverser une partie de ses fonds propres devenus excédentaires à ses actionnaires en proposant une distribution exceptionnelle de dividendes. Enfin, afin d’assurer une allocation appropriée des ressources au sein du Groupe, BPCE SA rembourserait ses titres super subordonnés souscrits par les Banques Populaires et les Caisses d’Épargne et réduirait le capital de BPCE SA au bénéfice des Banques Populaires et des Caisses d’Épargne.

L’opération sera soumise à l’approbation des conseils des Banques Populaires et des Caisses d’Épargne (actionnaires à parité de BPCE SA), de BPCE SA et de Natixis qui seront appelés à se prononcer, après consultation des instances représentatives du personnel. Cette opération pourrait se réaliser au cours du troisième trimestre 2013.

 

Note 2.– Normes comptables applicables et comparabilité.

 

2.1. Cadre réglementaire. — Conformément au règlement européen 1606/2002 du 19 juillet 2002 sur l’application des normes comptables internationales, le Groupe a établi ses comptes consolidés au titre de l’exercice clos le 31 décembre 2012 en conformité avec le référentiel IFRS (International Financial Reporting Standards) tel qu’adopté par l’Union Européenne et applicable à cette date, excluant donc certaines dispositions de la norme IAS 39 concernant la comptabilité de couverture.

 

2.2. Référentiel. — Les normes, amendements et interprétations adoptés par l’Union Européenne et d’application obligatoire en 2012 n’ont pas d’impact significatif sur les états financiers du groupe.

Le groupe Banque Populaire Atlantique n’a pas appliqué par anticipation les textes adoptés par l’Union européenne au 31 décembre 2012 mais non encore entrés en vigueur à cette date :

— amendement à la norme IAS 1 « Présentation des états financiers » adopté par la Commission européenne le 5 juin 2012 et applicable de façon obligatoire aux exercices ouverts à compter du 1er juillet 2012. Cet amendement vise à enrichir l’information financière sur l’état du « Résultat net et gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres ». Les gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres devront être présentés de façon à faire apparaître de façon distincte les éléments qui pourraient faire l’objet d’un recyclage en résultat net de ceux qui ne seront jamais recyclés en résultat net.

— amendement à la norme IAS 19 « Avantages du personnel » adopté par la Commission européenne le 5 juin 2012 et applicable de façon obligatoire aux exercices ouverts à compter du 1er janvier 2013 de façon rétrospective. Cet amendement apporte des modifications sur la comptabilisation et la présentation des engagements de retraite et assimilés notamment concernant les écarts actuariels qui seront reconnus immédiatement et en totalité en capitaux propres, les coûts des services passés qui seront comptabilisés immédiatement en résultat et le rendement attendu de l’actif de couverture qui sera remplacé par un produit financier déterminé en appliquant le taux d’actualisation utilisé pour le passif brut. Les impacts de ces changements de méthode, hors effet d’impôt, s’élevaient au 31/12/2011 à 3 590 K€ au titre du changement de méthode de comptabilisation des écarts actuariels et - 859 K€ pour le changement de méthode de comptabilisation du coût des services passés.

— Norme IFRS 13 intitulée « Évaluation de la juste valeur » adoptée par la Commission européenne le 11 décembre 2012 et applicable de façon obligatoire aux exercices ouverts à compter du 1er janvier 2013. IFRS 13 indique comment mesurer la juste valeur mais ne modifie pas les conditions d’application de la juste valeur. Cette norme est d’application prospective.

 

2.3. Recours à des estimations. — La préparation des états financiers exige dans certains domaines la formulation d’hypothèses et d’estimations qui comportent des incertitudes quant à leur réalisation dans le futur.

Ces estimations utilisant les informations disponibles à la date de clôture font appel à l’exercice du jugement des préparateurs des états financiers.

Les résultats futurs définitifs peuvent être différents de ces estimations.

Au cas particulier de l’arrêté au 31 décembre 2012, les estimations comptables qui nécessitent la formulation d’hypothèses sont utilisées principalement pour les évaluations suivantes :

— la juste valeur des instruments financiers déterminée sur la base de techniques de valorisation (note 4.1.6) ;

— le montant des dépréciations des actifs financiers, et plus particulièrement les dépréciations durables des actifs financiers disponibles à la vente ainsi que les dépréciations sur base individuelle ou calculées sur la base de portefeuilles (note 4.1.7) ;

— les provisions enregistrées au passif du bilan et, plus particulièrement, la provision épargne logement (note 4.5);

— les calculs relatifs aux charges liées aux prestations de retraite et avantages sociaux futurs (note 4.10).

— les impôts différés (note 4.12) ;

 

2.4. Présentation des états financiers consolidés et date de clôture. — En l’absence de modèle imposé par le référentiel IFRS, le format des états de synthèse utilisé est conforme au format proposé par la Recommandation no 2009 R 04 du 2 juillet 2009 du Conseil national de la comptabilité.

Les comptes consolidés sont établis à partir des comptes au 31 décembre 2012. Les états financiers consolidés du groupe au titre de l’exercice clos le 31 décembre 2012 ont été arrêtés par le conseil d’administration du 26 février 2013. Ils seront soumis à l’approbation de l’assemblée générale du 16/04/2013.

 

2.5. Comparabilité des comptes. — Dans le cadre de l’harmonisation des normes comptables au sein du Groupe BPCE, certains frais généraux ayant le caractère de commissions ont été reclassés du poste « charges générales d’exploitation » vers le poste « commission (charges) ». Les montants ainsi reclassés s’élèvent à 3 958 K€ au titre de l’année 2011. Les impacts sur le PNB et les charges générales d’exploitation sont présentés dans le tableau ci-dessous :

 

 

31/12/2012

31/12/2011 pro forma

31/12/2011

Evolutions pro forma

Evolutions réelles

PNB

269 312

285 243

289 201

-5.59%

-6.88%

Charges générales exploitation et amortissements

-188 124

-186 228

-190 186

1.01%

-1.08%

RBE

81 188

99 015

99 015

-18.00%

-18.00%

 

Par ailleurs, les créances d’impôts différés, classés en comptes de régularisation sur l’année 2011 ont été classées sur le poste impôt différé actif au 31 décembre 2012. Ce montant représentait 6 941 K€ au 31 décembre 2011.

 

Note 3. – Principes et méthodes de consolidation.

 

3.1. Périmètre de consolidation et méthodes de consolidation :

3.1.1. Contrôle exercé par le groupe : Les états financiers consolidés du Groupe incluent les comptes de toutes les entités dont la consolidation a un impact significatif sur les comptes consolidés du groupe et sur lesquelles l’entité consolidante exerce un contrôle ou une influence notable sur la gestion.

Pour apprécier la nature du contrôle exercé par le groupe sur une entité, le périmètre des droits de vote à prendre en considération intègre les droits de vote potentiels dès lors qu’ils sont à tout moment exerçables ou convertibles. Ces droits de vote potentiels peuvent résulter, par exemple, d’options d’achat d’actions ordinaires existantes sur le marché, ou de la conversion d’obligations en actions ordinaires nouvelles, ou encore de bons de souscription d'actions attachés à d'autres instruments financiers. Toutefois, les droits de vote potentiels ne sont pas pris en compte dans la détermination du pourcentage d’intérêt.

 

Contrôle exclusif. — Le contrôle exclusif s’apprécie par le pouvoir de diriger les politiques financières et opérationnelles d’une entreprise et résulte soit de la détention directe ou indirecte de la majorité des droits de vote, soit de la possibilité de désigner ou de révoquer la majorité des membres des organes de direction ou du pouvoir de diriger les politiques financières et opérationnelles en vertu d’un contrat de gestion ou de clauses statutaires.

 

Contrôle conjoint. — Le contrôle conjoint est caractérisé par le partage du contrôle entre un nombre limité d’associés ou d’actionnaires, aucun actionnaire n’étant susceptible d’imposer seul ses décisions aux autres, et l’existence d’un accord contractuel prévoyant les modalités d’exercice du contrôle conjoint, à savoir l’accord unanime des parties participant au contrôle lors des décisions stratégiques.

 

Influence notable. — L’influence notable est le pouvoir de participer aux politiques financières et opérationnelles d’une entreprise sans en détenir le contrôle. La situation d'influence notable est présumée lorsque le groupe détient, directement ou indirectement, au moins 20% des droits de vote.

 

3.1.2. Méthodes de consolidation :Les méthodes de consolidation résultent de la nature du contrôle exercé par le groupe sur les entités consolidables.

— Intégration globale : Les entreprises sous contrôle exclusif sont consolidées par la méthode de l’intégration globale.

— Intégration proportionnelle : Les entreprises que le groupe contrôle conjointement avec un nombre limité de co-investisseurs sont consolidées par la méthode de l’intégration proportionnelle.

— Mise en équivalence : Les entreprises sur lesquelles le groupe exerce une influence notable sont consolidées par la méthode de la mise en équivalence.

 

3.2. Cas particuliers :

— Cas particulier des entités ad hoc : Les structures juridiques distinctes, créées spécifiquement pour gérer une opération ou un ensemble d'opérations similaires (entités ad hoc) sont consolidées dès lors qu’elles sont contrôlées en substance par le groupe, et ce, même en l’absence de lien en capital.

Le contrôle en substance s’apprécie au regard des critères suivants :

– les activités de l’entité sont menées pour le compte exclusif du groupe, de telle sorte que ce dernier en tire des avantages ;

– le groupe détient le pouvoir de décision et de gestion sur les activités courantes de l’entité ou sur les actifs qui la composent ; de tels pouvoirs peuvent avoir été délégués par la mise en place d’un mécanisme d’autopilotage ;

– le groupe a la capacité de bénéficier de la majorité des avantages de l’entité ;

– le groupe est exposé à la majorité des risques relatifs à l’entité.

Sont exclues du périmètre les entités exerçant leur activité dans le cadre d’une relation fiduciaire, avec une gestion pour compte de tiers et dans l’intérêt des différentes parties prenantes. Sont également exclues du périmètre les caisses de retraite et mutuelles des salariés du groupe.

— Cas particulier des activités de capital-investissement : Les normes IAS 28 et IAS 31, traitant des participations dans les entreprises associées et les co-entreprises, reconnaissent les spécificités de l’activité de capital-investissement. Elles autorisent les sociétés exerçant cette activité à ne pas mettre en équivalence leurs participations dont le taux de détention est compris entre 20% et 50%, dès lors que ces participations sont classées dans le poste « Actifs financiers à la juste valeur par résultat ».

 

3.3. Règles de consolidation. — Les états financiers consolidés sont établis en utilisant des méthodes comptables uniformes pour des transactions similaires dans des circonstances semblables. Les retraitements significatifs nécessaires à l’harmonisation des méthodes d’évaluation des sociétés consolidées sont effectués.

3.3.1. Entité consolidante : L’entité consolidante est constituée de la Banque Populaire Atlantique, de la Caisse de Crédit Maritime Mutuel Atlantique, de la SOCAMA Atlantique et de la SOCAMI Atlantique.

3.3.2. Elimination des opérations réciproques : L’effet des opérations internes au groupe sur le bilan et le compte de résultat consolidés a été éliminé. Les dividendes et les plus ou moins-values de cessions d’actifs entre les entreprises intégrées sont également éliminés. Le cas échéant, les moins-values qui traduisent une dépréciation effective sont maintenues.

 

Note 4. –Principes comptables et méthodes d’évaluation.

 

4.1. Actifs et passifs financiers :

4.1.1. Prêts et créances : Le poste « Prêts et créances » inclut les prêts et créances consentis aux établissements de crédit et à la clientèle ainsi que certains titres non cotés sur un marché actif lorsqu’ils ne sont pas détenus à des fins de transaction (voir note 4.1.2).

Les prêts et créances sont enregistrés initialement à leur juste valeur augmentée des coûts directement liés à l’émission et diminués de produits directement attribuables à l’émission. Lors des arrêtés ultérieurs, ils sont évalués au coût amorti selon la méthode du taux d'intérêt effectif (TIE).

Le TIE est le taux qui actualise les flux de trésorerie futurs à la juste valeur initiale du prêt. Ce taux inclut les décotes, constatées lorsque les prêts sont octroyés à des conditions inférieures aux conditions de marché, ainsi que les produits et coûts de transaction directement liés à l’émission des prêts et analysés comme un ajustement du rendement effectif du prêt.

Lorsque les prêts sont octroyés à des conditions inférieures aux conditions de marché, une décote correspondant à l’écart entre la valeur nominale du prêt et la somme des flux de trésorerie futurs, actualisés au taux de marché est comptabilisée en diminution de la valeur nominale du prêt. Le taux de marché est le taux qui est pratiqué par la grande majorité des établissements de la place à un moment donné, pour des instruments et des contreparties ayant des caractéristiques similaires.

Les actifs présentant des arriérés de paiement sont des actifs financiers sains présentant des incidents de paiement. A titre d’exemple :

— un instrument de dette peut présenter un arriéré lorsque l’émetteur obligataire ne paie plus son coupon ;

— un prêt est considéré comme étant en arriéré de paiement si une des échéances ressort comptablement impayée ;

— un compte ordinaire débiteur déclaré sur la ligne « Prêts et créances » est considéré comme étant en arriéré de paiement si l’autorisation de découvert, en durée ou en montant, est dépassée à la date de l’arrêté.

En cas de restructuration suite aux difficultés financières du débiteur, le prêt fait l’objet d’une décote d’un montant égal à l’écart entre l’actualisation des flux contractuels initialement attendus et l’actualisation des flux futurs attendus de capital et d’intérêt suite à la restructuration. Le taux d’actualisation retenu est le taux d’intérêt effectif initial. Cette décote est inscrite au résultat dans le poste « Coût du risque » et au bilan en diminution de l’encours correspondant. Elle est rapportée au compte de résultat dans la marge d’intérêt selon un mode actuariel sur la durée du prêt. Le volume des crédits restruturés accordés à des conditions hors marché n’est pas significatif et n’a donc pas donné lieu à information dans l’annexe.

Les coûts externes consistent essentiellement en commissions versées à des tiers dans le cadre de la mise en place des prêts. Ils sont essentiellement constitués des commissions versées aux apporteurs d’affaires.

Les produits directement attribuables à l’émission des nouveaux prêts sont principalement composés des frais de dossier facturés aux clients, des refacturations de coûts et des commissions d’engagement de financement (s’il est plus probable qu’improbable que le prêt se dénoue). Les commissions perçues sur des engagements de financement qui ne donneront pas lieu à tirage sont étalées de manière linéaire sur la durée de l’engagement.

Les charges et produits relatifs à des prêts d’une durée initiale inférieure à un an sont étalés au prorata temporis sans recalcul du TIE. Pour les prêts à taux variable ou révisable, le TIE est recalculé à chaque refixation du taux.

 

 

4.1.2. Titres : A l’actif, les titres sont classés selon les quatre catégories définies par la norme IAS 39 :

— actifs financiers à la juste valeur par résultat ;

— actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance ;

— prêts et créances ;

— actifs financiers disponibles à la vente.

 

Actifs et passifs financiers à la juste valeur par résultat. — Cette catégorie comprend :

— les actifs et les passifs financiers détenus à des fins de transaction, c'est-à-dire acquis ou émis dès l’origine avec l’intention de les revendre ou de les racheter à brève échéance ;

— et les actifs et les passifs financiers que le groupe a choisi de comptabiliser dès l’origine à la juste valeur par résultat, en application de l’option offerte par la norme IAS 39.

Les conditions d’application de cette option sont décrites dans la note 4.1.4 « Actifs et passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option ».

La juste valeur initiale des titres classés dans cette catégorie est déterminée par application du cours offert à l’achat (cours bid). En date d’arrêté comptable, ces actifs sont évalués à leur juste valeur et les variations de juste valeur de la période sont enregistrées dans le poste « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat ».

 

Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance. — Le Groupe Banque Populaire Atlantique ne détient pas d’actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance.

 

Prêts et créances. — Le portefeuille de « Prêts et créances » enregistre les actifs financiers non dérivés à revenu fixe ou déterminable qui ne sont pas traités sur un marché actif. Ces actifs ne doivent par ailleurs pas être exposés à un risque de pertes substantielles non lié à la détérioration du risque de crédit.

Certains titres peuvent être classés dans cette catégorie lorsqu’ils ne sont pas cotés sur un marché actif. Ils sont initialement comptabilisés à leur juste valeur, qui correspond au nominal augmenté des coûts de transaction et diminué de la décote et des produits de transaction. Ils suivent dès lors les règles de comptabilisation, d’évaluation et de dépréciation des prêts et créances.

Lorsque un actif financier enregistré en prêts et créances est cédé avant son échéance, le résultat de cession est enregistré dans le poste « Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente ».

 

Actifs financiers disponibles à la vente. — Cette catégorie comprend les actifs financiers qui ne relèvent pas des portefeuilles précédents.

Les actifs financiers disponibles à la vente sont initialement comptabilisés pour leur prix d’acquisition, frais de transaction inclus.

En date d’arrêté, ils sont évalués à leur juste valeur et les variations de juste valeur sont enregistrées en gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres (sauf pour les actifs monétaires en devises, pour lesquels les variations de juste valeur pour la composante change affectent le résultat). Les principes de détermination de la juste valeur sont décrits en note 4.1.6.

En cas de cession, ces variations de juste valeur sont transférées en résultat.

Les revenus courus ou acquis sur les titres à revenu fixe sont enregistrés dans le poste « Produits d’intérêts et assimilés ». Les revenus des titres à revenu variable sont enregistrés dans le poste « Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente ».

 

Date d’enregistrement des titres. — Les titres sont inscrits au bilan à la date de règlement-livraison.

 

Règles appliquées en cas de cession partielle. — En cas de cession partielle d’une ligne de titres, la méthode « premier entré, premier sorti » est retenue.

 

4.1.3. Instruments de dettes et de capitaux propres émis : Les instruments financiers émis sont qualifiés d’instruments de dettes ou de capitaux propres selon qu’il existe ou non une obligation contractuelle pour l’émetteur de remettre des liquidités ou un autre actif financier ou encore d’échanger des instruments dans des conditions potentiellement défavorables. Cette obligation doit résulter de clauses et de conditions propres au contrat et pas seulement de contraintes purement économiques.

— Dettes émises : Les dettes émises (qui ne sont pas classées comme des passifs financiers évalués en juste valeur par résultat) sont initialement comptabilisées à leur valeur d’émission, comprenant les frais de transaction, et sont évaluées en date de clôture selon la méthode du coût amorti en utilisant la méthode du TIE.

Ces instruments sont enregistrés au bilan en dettes envers les établissements de crédit, dettes envers la clientèle et dettes représentées par un titre.

— Dettes subordonnées : Les dettes subordonnées se distinguent des créances ou des obligations émises en raison du remboursement qui n’interviendra qu’après le désintéressement de tous les créanciers privilégiés ou chirographaires, mais avant le remboursement des prêts et titres participatifs et des titres super-subordonnés.

Elles sont valorisées selon la méthode du coût amorti.

— Parts sociales : L’interprétation IFRIC 2, consacrée au traitement des parts sociales et instruments assimilés des entités coopératives, précise les dispositions de la norme IAS 32, en rappelant que le droit contractuel d’un membre de demander le remboursement de ses parts ne crée pas automatiquement une obligation pour l’émetteur. La classification comptable est dès lors déterminée après examen des conditions contractuelles.

Selon cette interprétation, les parts de membres sont des capitaux propres si l’entité dispose d’un droit inconditionnel de refuser le remboursement ou s’il existe des dispositions légales ou statutaires interdisant ou limitant fortement le remboursement.

En raison des dispositions statutaires existantes, relatives en particulier au niveau de capital minimum, les parts sociales émises par les entités concernées dans le groupe sont considérées comme des capitaux propres.

4.1.4. Actifs et passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option : L’amendement de la norme IAS 39 adopté par l’Union européenne le 15 novembre 2005 permet, lors de la comptabilisation initiale, de désigner des actifs et passifs financiers comme devant être comptabilisés à la juste valeur par résultat, ce choix étant irrévocable.

Le respect des conditions fixées par la norme doit être vérifié préalablement à toute inscription d’un instrument en option juste valeur.

L’application de cette option est en effet réservée aux situations suivantes :

— Elimination ou réduction significative d’un décalage de traitement comptable : L’application de l’option permet d’éliminer les distorsions découlant de règles de valorisation différentes appliquées à des instruments gérés dans le cadre d’une même stratégie. Ce traitement s’applique notamment à certains prêts structurés consentis aux collectivités locales.

— Alignement du traitement comptable sur la gestion et la mesure de performance : L’option s’applique dans le cas d’un groupe d’actifs et/ou de passifs géré et évalué à la juste valeur, à condition que cette gestion repose sur une politique de gestion des risques ou une stratégie d’investissement documentée et que le reporting interne s’appuie sur une mesure en juste valeur.

Ce cas trouve notamment à s’appliquer dans le cadre des activités de marché exercées par Natixis.

— Instruments financiers composés comportant un ou plusieurs dérivés incorporés : Un dérivé incorporé est la composante d’un contrat « hybride », financier ou non, qui répond à la définition d’un produit dérivé. Il doit être extrait du contrat hôte et comptabilisé séparément dès lors que l’instrument hybride n’est pas évalué en juste valeur par résultat et que les caractéristiques économiques et les risques associés du dérivé incorporé ne sont pas étroitement liés au contrat hôte.

L’application de l’option juste valeur est possible dans le cas où le dérivé incorporé modifie substantiellement les flux du contrat hôte et que la comptabilisation séparée du dérivé incorporé n’est pas spécifiquement interdite par la norme IAS 39 (exemple d’une option de remboursement incorporée dans un instrument de dette). L’option permet d’évaluer l’instrument à la juste valeur dans son intégralité, ce qui permet de ne pas extraire ni comptabiliser ni évaluer séparément le dérivé incorporé.

Ce traitement s’applique en particulier à certaines émissions structurées comportant des dérivés incorporés significatifs.

4.1.5. Instruments dérivés et comptabilité de couverture : Un dérivé est un instrument financier ou un autre contrat qui présente les trois caractéristiques suivantes :

— sa valeur fluctue en fonction de l’évolution d’un taux d’intérêt, du prix d’un instrument financier, du prix d’une marchandise, d’un cours de change, d’un indice de prix ou de cours, d’une notation de crédit ou d’un indice de crédit, ou d’une autre variable, à condition que dans le cas d'une variable non-financière, la variable ne soit pas spécifique à une des parties au contrat (parfois appelée le « sous-jacent ») ;

— il ne requiert aucun placement net initial ou un placement net initial inférieur à celui qui serait nécessaire pour d’autres types de contrats dont on pourrait attendre des réactions similaires aux évolutions des conditions du marché ;

— il est réglé à une date future.

Tous les instruments financiers dérivés sont comptabilisés au bilan en date de négociation pour leur juste valeur à l’origine de l’opération. A chaque arrêté comptable, ils sont évalués à leur juste valeur quelle que soit l’intention de gestion qui préside à leur détention (transaction ou couverture).

A l’exception des dérivés qualifiés comptablement de couverture de flux de trésorerie ou d’investissement net libellé en devises, les variations de juste valeur sont comptabilisées au compte de résultat de la période.

Les instruments financiers dérivés sont classés en deux catégories :

— Dérivés de transaction : Les dérivés de transaction sont inscrits au bilan en « Actifs financiers à la juste valeur par résultat » et en « Passifs financiers à la juste valeur par résultat ». Les gains et pertes réalisés et latents sont portés au compte de résultat dans le poste « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat ».

— Dérivés de couverture : Afin de pouvoir qualifier comptablement un instrument dérivé d’instrument de couverture, il est nécessaire de documenter la relation de couverture dès l’initiation (stratégie de couverture, nature du risque couvert, désignation et caractéristiques de l’élément couvert et de l’instrument de couverture). Par ailleurs, l’efficacité de la couverture doit être démontrée à l’origine et vérifiée rétrospectivement.

Les dérivés conclus dans le cadre de relations de couverture sont désignés en fonction de l’objectif poursuivi.

— Couverture de juste valeur : La couverture de juste valeur a pour objectif de réduire le risque de variation de juste valeur d’un actif ou d’un passif du bilan ou d’un engagement ferme (notamment, couverture du risque de taux des actifs et passifs à taux fixe).

La réévaluation du dérivé est inscrite en résultat symétriquement à la réévaluation de l’élément couvert, et ce à hauteur du risque couvert. L’éventuelle inefficacité de la couverture est comptabilisée au compte de résultat dans le poste « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat ».

Les intérêts courus du dérivé de couverture sont portés au compte de résultat symétriquement aux intérêts courus de l’élément couvert.

S’agissant de la couverture d’un actif ou d’un passif identifié, la réévaluation de la composante couverte est présentée au bilan dans le même poste que l’élément couvert.

En cas d’interruption de la relation de couverture (décision de gestion, non respect des critères d’efficacité ou vente de l’élément couvert avant échéance), le dérivé de couverture est transféré en portefeuille de transaction. Le montant de la réévaluation inscrit au bilan au titre de l’élément couvert est amorti sur la période restant à courir par rapport à la durée de vie résiduelle de la couverture initiale. Si l’élément couvert est vendu avant l’échéance ou remboursé par anticipation, le montant cumulé de la réévaluation est inscrit au compte de résultat de la période.

— Couverture de flux de trésorerie : Les opérations de couverture de flux de trésorerie ont pour objectif la couverture d’éléments exposés aux variations de flux de trésorerie imputables à un risque associé à un élément de bilan ou à une transaction future (couverture du risque de taux sur actifs et passifs à taux variable, couverture de conditions sur des transactions futures (taux fixes futurs, prix futurs, change, etc...).

La partie efficace des variations de juste valeur du dérivé est inscrite sur une ligne spécifique des gains ou pertes comptabilisés directement en capitaux propres, la partie inefficace est comptabilisée au compte de résultat dans le poste « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat ».

Les intérêts courus du dérivé de couverture sont portés au compte de résultat dans la marge d’intérêt, symétriquement aux intérêts courus de l’élément couvert.

Les instruments couverts restent comptabilisés selon les règles applicables à leur catégorie comptable.

En cas d’interruption de la relation de couverture (non respect des critères d’efficacité ou vente du dérivé ou disparition de l’élément couvert), les montants cumulés inscrits en capitaux propres sont transférés au fur et à mesure en résultat lorsque la transaction couverte affecte elle-même le résultat ou rapportés immédiatement en résultat en cas de disparition de l’élément couvert.

— Cas particuliers de couverture de portefeuilles (macro-couverture) : Documentation en couverture de flux de trésorerie

Le Groupe Banque Populaire Atlantique documente sa macro-couverture du risque de taux d’intérêt en couverture de flux de trésorerie (couverture de portefeuilles de prêts ou d'emprunts).

Dans ce cas, les portefeuilles d’encours pouvant être couverts s’apprécient, pour chaque bande de maturité, sur la base :

– des actifs et passifs pour lesquels les flux d’intérêts sont aujourd’hui incertains (stocks de prêts et emprunts à taux variable). L’entité supporte en effet un risque de variabilité des flux futurs de trésorerie sur les actifs ou les passifs à taux variable dans la mesure où elle ne connaît pas le niveau des prochains fixings ;

– des transactions futures dont le caractère peut être jugé hautement probable (prévisions). Dans le cas d’une hypothèse d’encours constant, l’entité supporte un risque de variabilité des flux futurs de trésorerie sur un futur prêt à taux fixe dans la mesure où le niveau de taux auquel le futur prêt sera octroyé n’est pas connu. De la même manière, l’entité peut considérer qu’elle supporte un risque de variabilité des flux futurs de trésorerie sur un refinancement qu’elle devra réaliser dans le marché.

La norme IAS 39 ne permet pas la désignation d’une position nette par bande de maturité. L’élément couvert est donc considéré comme étant équivalent à une quote-part d’un ou plusieurs portefeuilles d’instruments à taux révisable identifiés (portion d’un encours d’emplois ou de ressources à taux variable). L’efficacité des couvertures est mesurée en constituant pour chaque bande de maturité un instrument hypothétique, dont les variations de juste valeur depuis l’origine sont comparées à celles des dérivés documentés en couverture.

Les caractéristiques de cet instrument sont identiques à celles de l’élément couvert. Le test d’efficacité est effectué en comparant les variations de valeur de l’instrument hypothétique et du dérivé de couverture. La méthode utilisée passe par la construction d’un échéancier avec bande de maturité.

L'efficacité de la couverture doit être démontrée de manière prospective et rétrospective.

Le test prospectif est vérifié si, pour chaque bande de maturité de l'échéancier cible, le montant nominal des éléments à couvrir est supérieur au montant notionnel des dérivés de couverture.

Le test rétrospectif permet de calculer l'efficacité rétrospective de la couverture mise en place aux différentes dates d’arrêté.

Dans ce cadre, à chaque arrêté, les variations de juste valeur pied de coupon des dérivés de couverture sont comparées avec celles des dérivés hypothétiques. Le rapport de leurs variations respectives doit être compris entre 80 et 125%.

Lors de la cession de l’instrument couvert ou si la transaction future n’est plus hautement probable, les gains ou pertes latents cumulés inscrits en capitaux propres sont transférés en résultat immédiatement.

Lors de l'arrêt de la relation de couverture, si l’élément couvert figure toujours au bilan, ou si sa survenance est toujours hautement probable, il est procédé à l’étalement linéaire des gains ou pertes latents cumulés inscrits en capitaux propres. Si le dérivé n’a pas été résilié, il est reclassé en dérivé de transaction et ses variations de juste valeur ultérieures seront enregistrées en résultat.

— Documentation en couverture de juste valeur : Le Groupe Banque Populaire Atlantique documente sa macro-couverture du risque de taux d’intérêt en couverture de juste valeur, en appliquant les dispositions de la norme IAS 39 telle qu’adoptée par l’Union européenne (dite carve-out).

La version de la norme IAS 39 adoptée par l’Union européenne ne reprend pas certaines dispositions concernant la comptabilité de couverture qui apparaissent incompatibles avec les stratégies de réduction du risque de taux d’intérêt global mises en œuvre par les banques européennes. Le carve-out de l’Union européenne permet en particulier de mettre en œuvre une comptabilité de couverture du risque de taux interbancaire associé aux opérations à taux fixe réalisées avec la clientèle (crédits, comptes d’épargne, dépôts à vue de la clientèle). Les instruments de macro-couverture utilisés par le groupe sont, pour l’essentiel, des swaps de taux simples désignés dès leur mise en place en couverture de juste valeur des ressources et des emplois à taux fixe.

Le traitement comptable des dérivés de macro-couverture se fait selon les mêmes principes que ceux décrits précédemment dans le cadre de la micro-couverture de juste valeur.

Dans le cas d’une relation de macro-couverture, la réévaluation de la composante couverte est portée globalement dans le poste « Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux ».

L’efficacité des couvertures est assurée lorsque les dérivés compensent le risque de taux du portefeuille de sous-jacents à taux fixe couverts.

Deux tests d’efficacité sont réalisés :

– un test d’assiette: pour les swaps simples désignés de couverture dès leur mise en place, il est vérifié en date de désignation de la relation de couverture, de manière prospective, puis à chaque arrêté, de manière rétrospective, qu’il n’existe pas de sur-couverture ;

– un test quantitatif : pour les autres swaps, la variation de juste valeur du swap réel doit compenser la variation de juste valeur d’un instrument hypothétique reflétant parfaitement la composante couverte du sous-jacent. Ces tests sont réalisés en date de désignation, de manière prospective, puis à chaque arrêté, de manière rétrospective.

En cas d’interruption de la relation de couverture, cet écart est amorti linéairement sur la durée de couverture initiale restant à courir si le sous-jacent couvert n’a pas été décomptabilisé. Il est constaté directement en résultat si les éléments couverts ne figurent plus au bilan. Les dérivés de macro-couverture peuvent notamment être déqualifiés lorsque le nominal des instruments couverts devient inférieur au nominal des couvertures, du fait notamment des remboursements anticipés des prêts ou des retraits de dépôts.

4.1.6. Détermination de la juste valeur :

— Principes généraux : Les actifs et passifs financiers à la juste valeur par résultat et les actifs financiers disponibles à la vente sont comptabilisés à la juste valeur en date de clôture. La juste valeur correspond au montant pour lequel un actif peut être échangé ou un passif éteint, entre parties bien informées, consentantes et agissant dans des conditions de concurrence normales. Lors de sa comptabilisation initiale, la juste valeur d’un instrument financier est normalement égale au prix de négociation, soit la valeur de la contrepartie versée ou reçue.

Pour les instruments financiers, les prix cotés sur un marché actif constituent la meilleure indication de la juste valeur. Les entités doivent privilégier les cotations sur des marchés actifs lorsque celles-ci existent.

En cas d’absence de cotation, la juste valeur peut être déterminée par une méthodologie appropriée, conforme aux méthodes d’évaluation communément admises sur les marchés financiers, favorisant les paramètres de valorisation observables sur les marchés aux données spécifiques à l’entité.

Enfin, s’il n’existe pas suffisamment de données observables sur les marchés, la juste valeur peut être déterminée par une méthodologie de valorisation reposant sur des modèles internes. Le modèle retenu doit être calibré périodiquement en rapprochant ses résultats des prix de transactions récentes.

 

Instruments valorisés à partir de prix cotés (non ajustés) sur un marché actif (niveau 1). —Il s’agit notamment des titres cotés et des dérivés sur marchés organisés, comme les futures et les options, qui se situent dans des zones de liquidité pouvant être démontrées comme telles (marché actif). L’ensemble des transactions négociées par Natixis sur des marchés listés entre dans cette catégorie.

Un marché est considéré comme actif si les cours sont aisément et régulièrement disponibles auprès d’une Bourse, d’un courtier, d’un négociateur, d’un service d’évaluation des prix ou d’une agence réglementaire, et que ces prix représentent des transactions réelles et intervenant régulièrement sur le marché dans des conditions de concurrence normales.

L’absence de marché actif et de données observables peut être documentée à partir des critères suivants :

— baisse significative du volume des transactions et du niveau d’activité sur le marché ;

— grandes difficultés pour obtenir des cotations ;

— nombre réduit de contributeurs ou pas de contribution des principaux acteurs du marché ;

— forte dispersion des prix disponibles dans le temps entre les différents intervenants de marché ;

— prix éloignés de la valeur intrinsèque de l’actif et/ou écarts importants entre le bid et le ask (large fourchette de cotation).

Ces critères doivent être adaptés aux caractéristiques des actifs visés et ils peuvent être complétés de tout élément de preuve complémentaire visant à démontrer que l’actif n’est plus coté sur un marché actif. En l’absence de transactions récentes, cette démonstration nécessite en tout état de cause un recours au jugement.

 

Instruments de gré à gré valorisés à partir de modèles reconnus et faisant appel à des paramètres directement ou indirectement observables (niveau 2) :

— Instruments simples : Un certain nombre de produits, en particulier les dérivés de gré à gré, swaps de taux standard, accords de taux futurs, caps, floors et options simples sont valorisés à partir de modèle de valorisation. Les valorisations obtenues peuvent s’appuyer sur des paramètres observables et sur des modèles reconnus comme des standards de place (méthode d’actualisation des cash flows futurs, technique d’interpolation) pour l’instrument financier concerné.

Pour ces instruments, le caractère répandu des modèles et le caractère observable des paramètres ont été documentés.

— Instruments complexes : Certains instruments financiers complexes, et/ou d’échéance longue sont valorisés avec un modèle interne reconnu et utilisant des paramètres de marché calibrés à partir de données observables telles que les courbes de taux, les nappes de volatilité implicite des options, de données résultant de consensus de marché ou à partir de marchés actifs de gré à gré.

Le Groupe Banque Populaire Atlantique détient peu d’instruments complexes.

La marge dégagée lors de la négociation de ces instruments financiers est immédiatement comptabilisée en résultat.

La juste valeur des instruments issue de modèles de valorisation est ajustée afin de tenir compte des risques de contrepartie, de modèle, et de paramètre.

Figurent notamment en niveau 2 :

– essentiellement les dérivés simples de gré à gré ;

– les titres non cotés sur un marché actif dont la juste valeur est déterminée sur la base de données de marché observables : ex : utilisation de données de marché issues de sociétés comparables cotées ou méthode de multiple de résultats ;

– les parts d’OPCVM dont la valeur liquidative n’est pas calculée et communiquée quotidiennement mais qui fait l’objet de publications régulières ou pour lesquelles on peut observer des transactions récentes;

 

Instruments de gré à gré valorisés à partir de modèles peu répandus ou utilisant une part significative de paramètres non observables (niveau 3). — Lorsque les valorisations obtenues ne peuvent s’appuyer sur des paramètres observables ou sur des modèles reconnus comme des standards de place, la valorisation obtenue sera considérée comme non observable.

Les instruments valorisés à partir de modèles spécifiques ou utilisant des paramètres non observables incluent plus particulièrement :

— des produits structurés action multi-sous-jacents, d’option sur fonds, des produits hybrides de taux, des swaps de titrisation, de dérivés de crédit structurés, de produits optionnels de taux ;

— la plupart des instruments issus de titrisations : les tranches de titrisation pour lesquelles il n’existe pas de prix coté sur un marché actif. Ces instruments sont fréquemment valorisés sur la base de prix contributeurs (structureurs par exemple).

 

Cas particuliers :

— Juste valeur des instruments financiers comptabilisés au coût amorti : Pour les instruments financiers qui ne sont pas évalués à la juste valeur au bilan, les calculs effectués représentent la meilleure estimation à la date d’arrêté et sont basés sur des modèles tenant compte d’un certain nombre d’hypothèses.

Dans un certain nombre de cas, la valeur comptable est jugée représentative de la valeur de marché. Il s’agit notamment :

– des actifs et passifs à taux variable pour lesquels les changements d’intérêt n’ont pas d’incidence notable sur la juste valeur, dans la mesure toutefois où la sensibilité au risque de crédit est non significative sur la période ;

– des actifs et passifs financiers à court terme (dont la durée initiale est inférieure ou égale à un an), dans la mesure où la sensibilité au risque de taux et au risque de crédit est non significative sur la période ;

– des passifs exigibles à vue ;

– des opérations relevant d’un marché réglementé (en particulier, les produits d’épargne réglementée) pour lesquelles les prix sont fixés par les pouvoirs publics.

— Juste valeur du portefeuille de crédits : La juste valeur des crédits est déterminée sur la base de modèles internes de valorisation consistant à actualiser les flux futurs recouvrables de capital et d’intérêt sur la durée restant à courir au taux de la production du mois pour les prêts de même catégorie et ayant les mêmes maturités. Les options de remboursement anticipé sont prises en compte sous forme d’un ajustement du profil d’amortissement des prêts.

— Juste valeur des dettes : Pour les dettes à taux fixe envers les établissements de crédit et la clientèle de durée supérieure à un an, la juste valeur est présumée correspondre à la valeur actualisée des flux futurs au taux de marché en vigueur à la date de clôture.

 

4.1.7. Dépréciation des actifs financiers :

— Dépréciation des titres : Les titres autres que ceux classés en portefeuille d’actifs financiers à la juste valeur par résultat sont dépréciés individuellement dès lors qu’il existe un indice objectif de dépréciation résultant d’un ou de plusieurs événements générateurs de pertes intervenus après la comptabilisation initiale de l’actif et que ces événements ont un impact sur les flux de trésorerie futurs estimés de l’actif financier qui puisse être estimé de façon fiable.

Les règles de dépréciation sont différentes selon que les titres sont des instruments de capitaux propres ou des instruments de dettes.

Pour les instruments de capitaux propres, une baisse durable ou une diminution significative de la valeur constituent des indicateurs objectifs de dépréciation.

Compte tenu des précisions apportées par l'IFRIC en juillet 2009 et des recommandations des régulateurs boursiers, le groupe a été conduit à réviser les critères qui permettent de caractériser les situations de pertes de valeur pour les instruments de capitaux propres cotés.

Une baisse de plus de 50% ou depuis plus de 36 mois de la valeur d'un titre par rapport à son coût historique caractérise désormais une situation de dépréciation durable se traduisant par la constatation d'une charge.

Ces critères de dépréciations sont, par ailleurs, complétés par l'examen ligne à ligne des actifs subissant une baisse de plus de 30% ou depuis plus de 6 mois de leur valeur par rapport à leur coût historique ou en cas d'événements susceptibles de caractériser un déclin significatif ou prolongé. Si le groupe estime que la valeur de l’actif ne pourra être recouvrée en totalité une charge de dépréciation est enregistrée dans ce cas au compte de résultat.

Pour les instruments de capitaux propres non cotés, une analyse qualitative de leur situation est effectuée sur la base des méthodes de valorisation décrites dans la note 4.1.6.

La dépréciation des instruments de capitaux propres est irréversible et ne peut être reprise par résultat. Les pertes sont inscrites dans le poste « Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente ». Les gains latents subséquents à une dépréciation sont différés en capitaux propres jusqu’à la cession des titres.

Pour les instruments de dettes tels que les obligations ou les titres issus d’une titrisation (ABS, CMBS, RMBS, CDO cash), une dépréciation est constatée lorsqu’il existe un risque de contrepartie avéré.

Les indicateurs de dépréciation utilisés pour les titres de dettes sont, quel que soit leur portefeuille de destination, identiques à ceux retenus dans l’appréciation sur base individuelle du risque avéré des prêts et créances. Pour les TSSDI, une attention particulière est également portée lorsque l’émetteur peut, sous certaines conditions, ne pas payer le coupon ou proroger l’émission au-delà de la date de remboursement prévue.

La dépréciation des instruments de dettes peut être reprise par résultat en cas d’amélioration de la situation de l’émetteur. Ces dépréciations et reprises sont inscrites dans le poste « Coût du risque ».

— Dépréciation des prêts et créances : La norme IAS 39 définit les modalités de calcul et de comptabilisation des pertes de valeur constatées sur les prêts.

Une créance est dépréciée si les deux conditions suivantes sont réunies :

– il existe des indices objectifs de dépréciation sur base individuelle ou sur base de portefeuilles : il s’agit « d’événements déclenchant » ou « événements de pertes » qui identifient un risque de contrepartie et qui interviennent après la comptabilisation initiale des prêts concernés. Au niveau individuel, les critères d’appréciation du caractère avéré d’un risque de crédit incluent l’existence d’impayés depuis plus de trois mois (six mois en matière immobilière et neuf mois pour les créances sur les collectivités territoriales) ou, indépendamment de l’existence d’un impayé, l’existence d’un risque avéré de crédit ou de procédures contentieuses

– ces événements génèrent des pertes avérées (incurred losses) sur le montant des flux de trésorerie futurs estimés des prêts et la mesure de ces pertes doit être fiable.

Les dépréciations sont déterminées par différence entre le coût amorti et le montant recouvrable, c’est-à-dire, la valeur actualisée des flux futurs estimés recouvrables en tenant compte de l’effet des garanties. Pour les actifs à court terme (durée inférieure à un an), il n’est pas fait recours à l’actualisation des flux futurs. La dépréciation se détermine de manière globale sans distinction entre intérêts et capital.

Les pertes probables relatives aux engagements hors bilan sont prises en compte au travers de provisions comptabilisées au passif du bilan.

Deux types de dépréciations sont enregistrés en coût du risque :

– les dépréciations sur base individuelle ;

– les dépréciations sur base de portefeuilles.

— Dépréciation sur base individuelle : Elles se calculent sur la base d’échéanciers, déterminés selon les historiques de recouvrement constatés par catégorie de créances. Les garanties sont prises en compte pour déterminer le montant des dépréciations et, lorsqu'une garantie couvre intégralement le risque de défaut, l’encours n’est pas déprécié.

— Dépréciation sur base de portefeuilles : Les dépréciations sur base de portefeuilles couvrent les encours non dépréciés au niveau individuel. Conformément à la norme IAS 39, ces derniers sont regroupés dans des portefeuilles de risques homogènes qui sont soumis collectivement à un test de dépréciation.

Les encours des Banques Populaires et des Caisses d’Épargne sont regroupés en ensembles homogènes en termes de sensibilité à l’évolution du risque sur la base du système de notation interne du groupe. Les portefeuilles soumis au test de dépréciation sont ceux relatifs aux contreparties dont la notation s’est significativement dégradée depuis l’octroi et qui sont de ce fait considérés comme sensibles. Ces encours font l’objet d’une dépréciation, bien que le risque de crédit ne puisse être individuellement alloué aux différentes contreparties composant ces portefeuilles et dans la mesure où les encours concernés présentent collectivement une indication objective de perte de valeur.

Le montant de la dépréciation est déterminé en fonction de données historiques sur les probabilités de défaut à maturité et les pertes attendues, ajustées si nécessaire pour tenir compte des circonstances prévalant à la date de l’arrêté.

4.1.8. Reclassements d’actifs financiers : Plusieurs reclassements sont autorisés :

— Reclassements autorisés antérieurement aux amendements des normes IAS 39 et IFRS 7 adoptés par l’Union européenne le 15 octobre 2008 : Figurent notamment parmi ces reclassements, les reclassements de titres disponibles à la vente vers la catégorie « Titres détenus jusqu’à l’échéance » :

Tout titre à revenu fixe répondant à la définition des « Titres détenus jusqu’à l’échéance » ayant une maturité définie, peut faire l’objet d’un reclassement dès lors que le groupe modifie son intention de gestion et décide de détenir ce titre jusqu’à son échéance. Le groupe doit par ailleurs avoir la capacité de cette détention jusqu’à maturité.

— Reclassements autorisés depuis l’amendement des normes IAS 39 et IFRS 7 adoptés par l’Union européenne le 15 octobre 2008 :

Ce texte défini les modalités des reclassements vers d’autres catégories d’actifs financiers non dérivés à la juste valeur (à l’exception de ceux inscrits en juste valeur sur option) :

— Reclassement de titres de transaction vers les catégories « Actifs financiers disponibles à la vente » ou « Actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance » : Tout actif financier non dérivé peut faire l’objet d’un reclassement dès lors que le groupe est en mesure de démontrer l’existence de « circonstances rares » ayant motivé ce reclassement. L’IASB a, pour mémoire, qualifié la crise financière du second semestre 2008 de « circonstance rare ».

Seuls les titres à revenu fixe ou déterminable peuvent faire l’objet d’un reclassement vers la catégorie « Actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance ». L’établissement doit par ailleurs avoir l’intention et la capacité de détenir ces titres jusqu’à maturité. Les titres inscrits dans cette catégorie ne peuvent être couverts contre le risque de taux d’intérêt

— Reclassement de titres de transaction ou de titres disponibles à la vente vers la catégorie « Prêts et créances » : Tout actif financier non dérivé répondant à la définition de « Prêts et créances » et, en particulier, tout titre à revenu fixe non coté sur un marché actif, peut faire l’objet d’un reclassement dès lors que le groupe modifie son intention de gestion et décide de détenir ce titre sur un futur prévisible ou à maturité. Le groupe doit par ailleurs avoir la capacité de cette détention à moyen ou long terme.

Les reclassements sont réalisés à la juste valeur à la date du reclassement, cette valeur devenant le nouveau coût amorti pour les instruments transférés vers des catégories évaluées au coût amorti.

Un nouveau TIE est alors calculé à la date du reclassement afin de faire converger ce nouveau coût amorti vers la valeur de remboursement, ce qui revient à considérer que le titre a été reclassé avec une décote.

Pour les titres auparavant inscrits parmi les actifs financiers disponibles à la vente, l’étalement de la nouvelle décote sur la durée de vie résiduelle du titre sera généralement compensé par l’amortissement de la perte latente figée en gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres à la date du reclassement et reprise sur base actuarielle au compte de résultat.

En cas de dépréciation postérieure à la date de reclassement d'un titre auparavant inscrits parmi les actifs financiers disponibles à la vente, la perte latente figée en gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres à la date du reclassement est reprise immédiatement en compte de résultat.

4.1.9. Décomptabilisation d’actifs ou de passifs financiers : Un actif financier (ou un groupe d'actifs similaires) est décomptabilisé lorsque les droits contractuels aux flux futurs de trésorerie de l’actif ont expiré ou lorsque ces droits contractuels ainsi que la quasi-totalité des risques et avantages liés à la propriété de cet actif ont été transférés à un tiers. Dans pareil cas, tous les droits et obligations éventuellement créés ou conservés lors du transfert sont comptabilisés séparément en actifs et passifs financiers.

Lors de la décomptabilisation d’un actif financier, un gain ou une perte de cession est enregistré dans le compte de résultat pour un montant égal à la différence entre la valeur comptable de cet actif et la valeur de la contrepartie reçue.

Dans les cas où le groupe n’a ni transféré, ni conservé la quasi-totalité des risques et avantages, mais qu’il a conservé le contrôle de l’actif, ce dernier reste inscrit au bilan dans la mesure de l’implication continue du groupe dans cet actif.

Dans les cas où le groupe n’a ni transféré, ni conservé la quasi-totalité des risques et avantages, mais qu’il n’a pas conservé le contrôle de l’actif, ce dernier est décomptabilisé et tous les droits et obligations créés ou conservés lors du transfert sont comptabilisé séparément en actifs et passifs financiers.

Si l’ensemble des conditions de décomptabilisation n’est pas réuni, le groupe maintient l’actif à son bilan et enregistre un passif représentant les obligations nées à l’occasion du transfert de l’actif.

Un passif financier (ou une partie de passif financier) est décomptabilisé seulement lorsqu’il est éteint, c'est-à-dire lorsque l’obligation précisée au contrat est éteinte, annulée ou arrivée à expiration.

 

Opérations de pension livrée. — Chez le cédant, les titres ne sont pas décomptabilisés. Un passif représentatif de l’engagement de restitution des espèces reçues (titres donnés en pension livrée) est identifié. Cette dette constitue un passif financier enregistré au coût amorti et non à la juste valeur.

Chez le cessionnaire, les actifs reçus ne sont pas comptabilisés mais une créance sur le cédant représentative des espèces prêtées est enregistrée. Le montant décaissé à l’actif est inscrit en titres reçus en pension livrée.

Lors des arrêtés suivants, les titres continuent à être évalués chez le cédant suivant les règles de leur catégorie d’origine. La créance est valorisée à son nominal dans la catégorie « Prêts et créances ».

 

Opérations de prêts de titres secs. — Les prêts de titres ne peuvent être assimilés à un transfert d’actif financier au sens de la norme IAS 39. Par conséquent, ces opérations ne donnent pas lieu à une décomptabilisation des titres prêtés. Les titres prêtés restent comptabilisés dans leur catégorie comptable d’origine et valorisés conformément à celle-ci. Pour l’emprunteur, les titres empruntés ne sont pas comptabilisés.

 

Opérations de restructuration d’actifs financiers. — Le groupe considère que des opérations de restructuration ayant entraîné des modifications substantielles de l’actif emportent décomptabilisation, dans la mesure où les droits aux flux de trésorerie initiaux ont en substance expiré. Tel serait notamment le cas :

— de restructurations ayant entraîné un changement de la contrepartie, notamment lorsque la nouvelle contrepartie a une qualité de crédit très différente de l’ancienne ;

— de restructurations visant à passer d’une indexation très structurée à une indexation simple, dans la mesure où les deux actifs ne sont pas sujets aux mêmes risques.

 

Opérations de restructuration de passifs financiers. — Une modification substantielle des termes d’un instrument d’emprunt existant doit être comptabilisée comme l’extinction de la dette ancienne et son remplacement par une nouvelle dette. Pour juger du caractère substantiel de la modification, la norme comptable IAS 39 fixe un seuil de 10% sur la base des flux de trésorerie actualisés intégrant les frais et honoraires éventuels :dans le cas où la différence est supérieure ou égale à 10%, tous les coûts ou frais encourus sont comptabilisés en profit ou perte lors de l’extinction de la dette.

Le groupe considère que d’autres modifications peuvent par ailleurs être considérées comme substantielles, comme par exemple le changement d’émetteur (même à l’intérieur d’un même groupe) ou le changement de devises.

 

4.2. Immeubles de placement. — Conformément à la norme IAS 40, les immeubles de placement sont des biens immobiliers détenus dans le but d’en retirer des loyers et de valoriser le capital investi.

Le traitement comptable des immeubles de placement est identique à celui des immobilisations corporelles (voir note 4.3).

Les plus ou moins-values de cession d’immeubles de placement sont inscrites en résultat sur la ligne « Produits ou charges nets des autres activités ».

 

4.3. Immobilisations. — Ce poste comprend les immobilisations corporelles d’exploitation, les biens mobiliers acquis en vue de la location simple, les immobilisations acquises en location financement et les biens mobiliers temporairement non loués dans le cadre d’un contrat de location financement. Les parts de SCI sont traitées comme des immobilisations corporelles.

Conformément aux normes IAS 16 et IAS 38, une immobilisation corporelle ou incorporelle est comptabilisée en tant qu’actif si :

— il est probable que les avantages économiques futurs associés à cet actif iront à l’entreprise,

— le coût de cet actif peut être évalué de manière fiable.

Les immobilisations d’exploitation sont enregistrées pour leur coût d’acquisition éventuellement augmenté des frais d’acquisition qui leurs sont directement attribuables. Les logiciels créés, lorsqu’ils remplissent les critères d’immobilisation, sont comptabilisés à leur coût de production, incluant les dépenses externes et les frais de personnel directement affectables au projet.

La méthode de comptabilisation des actifs par composants est appliquée à l’ensemble des constructions.

Après comptabilisation initiale, les immobilisations sont évaluées à leur coût diminué du cumul des amortissements et des pertes de valeur. La base amortissable tient compte de la valeur résiduelle, lorsque celle-ci est mesurable et significative.

Les immobilisations sont amorties en fonction de la durée de consommation des avantages économiques attendus, qui correspond en général à la durée de vie du bien. Lorsqu'un ou plusieurs composants d'une immobilisation ont une utilisation différente ou procurent des avantages économiques différents, ces composants sont amortis sur leur propre durée d'utilité.

 

Composants

Durée d’utilité

Terrain

NA

Façades non destructibles

NA

Façades/couverture/étanchéité

15-40 ans

Fondations/ossatures

20- 60 ans

Ravalement

10-20 ans

Equipements techniques

10-30 ans

Aménagements techniques

10-30 ans

Aménagements intérieurs

8-30 ans

 

Les immobilisations font l’objet d’un test de dépréciation lorsqu’à la date de clôture d’éventuels indices de pertes de valeur sont identifiés. Dans l’affirmative, la nouvelle valeur recouvrable de l’actif est comparée à la valeur nette comptable de l’immobilisation. En cas de perte de valeur, une dépréciation est constatée en résultat.

Cette dépréciation est reprise en cas de modification de la valeur recouvrable ou de disparition des indices de perte de valeur.

Le traitement comptable des immobilisations d’exploitation financées au moyen de contrats de location financement (crédit-bail preneur) est précisé au paragraphe 4.9.

 

4.4. Actifs destinés à être cédés et dettes liées. — En cas de décision de vendre des actifs non courants avec une forte probabilité pour que cette vente intervienne dans les 12 mois, les actifs concernés sont isolés au bilan dans le poste « Actifs non courants destinés à être cédés ». Les passifs qui leur sont éventuellement liés sont également présentés séparément dans un poste dédié « Dettes liées aux actifs non courants destinés à être cédés ».

Dès lors qu’ils sont classés dans cette catégorie, les actifs non courants cessent d’être amortis et sont évalués au plus bas de leur valeur comptable ou de leur juste valeur minorée des coûts de la vente. Les instruments financiers restent évalués selon les principes de la norme IAS 39.

 

4.5. Provisions. — Les provisions autres que celles relatives aux engagements sociaux, aux provisions épargne logement, aux risques d’exécution des engagements par signature et aux contrats d’assurance concernent essentiellement les litiges, amendes, risques fiscaux et restructurations.

Les provisions sont des passifs dont l'échéance ou le montant est incertain mais qui peuvent être estimés de manière fiable. Elles correspondent à des obligations actuelles (juridiques ou implicites), résultant d’un événement passé, et pour lesquelles une sortie de ressources sera probablement nécessaire pour les régler.

Le montant comptabilisé en provision correspond à la meilleure estimation de la dépense nécessaire au règlement de l’obligation actuelle à la date de clôture.

Les provisions sont actualisées dès lors que l'effet d’actualisation est significatif.

Les dotations et reprises de provisions sont enregistrées en résultat sur les lignes correspondant à la nature des dépenses futures couvertes.

 

Engagements sur les contrats d’épargne logement. — Les comptes épargne logement (CEL) et les plans épargne logement (PEL) sont des produits d’épargne proposés aux particuliers dont les caractéristiques sont définies par la loi de 1965 sur l’épargne logement et les décrets pris en application de cette loi.

Le régime d’épargne logement génère des engagements de deux natures pour les établissements qui le commercialisent :

— l’engagement de devoir, dans le futur, accorder à la clientèle des crédits à un taux déterminé fixé à l’ouverture du contrat pour les PEL ou à un taux fonction de la phase d’épargne pour les contrats CEL ;

— l’engagement de devoir rémunérer l’épargne dans le futur à un taux fixé à l’ouverture du contrat pour une durée indéterminée pour les PEL ou à un taux fixé chaque semestre en fonction d’une formule d’indexation fixée par la loi pour les contrats de CEL.

Les engagements présentant des conséquences potentiellement défavorables sont évalués pour chacune des générations de plans d’épargne logement, d’une part et pour l’ensemble des comptes épargne logement, d’autre part.

Les risques attachés à ces engagements sont couverts par une provision dont le montant est déterminé par l’actualisation des résultats futurs dégagés sur les encours en risques :

— l’encours d’épargne en risque correspond au niveau d’épargne futur incertain des plans existant à la date de calcul de la provision. Il est estimé statistiquement en tenant compte du comportement des souscripteurs épargnants, pour chaque période future, par différence entre les encours d’épargne probables et les encours d’épargne minimum attendus ;

— l’encours de crédits en risque correspond aux encours de crédits déjà réalisés mais non encore échus à la date de calcul et des crédits futurs estimés statistiquement en tenant compte du comportement de la clientèle et des droits acquis et projetés attachés aux comptes et plans d’épargne logement.

Les résultats des périodes futures sur la phase d’épargne sont déterminés, pour une génération considérée, par différence entre le taux réglementé offert et la rémunération attendue pour un produit d’épargne concurrent.

Les résultats des périodes futures sur la phase de crédit sont déterminés par différence entre le taux fixé à l’ouverture du contrat pour les PEL ou à un taux fonction de la phase d’épargne pour les contrats de CEL et le taux anticipé des prêts à l’habitat non réglementés.

Lorsque la somme algébrique de la mesure des engagements futurs sur la phase d’épargne et sur la phase de crédit d’une même génération de contrats traduit une situation potentiellement défavorable pour le groupe, une provision est constituée, sans compensation entre les générations. Les engagements sont estimés par application de la méthode « Monte-Carlo » pour traduire l’incertitude sur les évolutions potentielles des taux et leurs conséquences sur les comportements futurs modélisés des clients et sur les encours en risque.

La provision est inscrite au passif du bilan et les variations sont enregistrées dans la marge d’intérêt.

 

4.6. Produits et charges d’intérêts. — Les produits et charges d’intérêt sont comptabilisés dans le compte de résultat pour tous les instruments financiers évalués au coût amorti en utilisant la méthode du taux d’intérêt effectif.

Le taux d’intérêt effectif est le taux qui actualise exactement les décaissements ou encaissements de trésorerie futurs sur la durée de vie prévue de l’instrument financier, de manière à obtenir la valeur comptable nette de l’actif ou du passif financier.

Le calcul de ce taux tient compte des coûts et revenus de transaction, des primes et décotes. Les coûts et revenus de transaction faisant partie intégrante du taux effectif du contrat, tels les frais de dossier ou les commissions d’apporteurs d’affaires, s’assimilent à des compléments d’intérêt.

 

4.7. Commissions sur prestations de services. — Les commissions sont comptabilisées en résultat, en fonction du type des services rendus et du mode de comptabilisation des instruments financiers auxquels le service rendu est rattaché :

— les commissions rémunérant des services continus sont étalées en résultat sur la durée de la prestation rendue (commissions sur moyens de paiement, droits de garde sur titres en dépôts, etc.) ;

— les commissions rémunérant des services ponctuels sont intégralement enregistrées en résultat quand la prestation est réalisée (commissions sur mouvements de fonds, pénalités sur incidents de paiements, etc.) ;

— les commissions rémunérant l’exécution d’un acte important sont intégralement comptabilisées en résultat lors de l’exécution de cet acte.

Les commissions faisant partie intégrante du rendement effectif d’un instrument telles que les commissions d’engagements de financement donnés ou les commissions d’octroi de crédits sont comptabilisées et amorties comme un ajustement du rendement effectif du prêt sur la durée de vie estimée de celui-ci. Ces commissions figurent donc parmi les produits d’intérêt et non au poste « Commissions ».

Les commissions de fiducie ou d’activité analogue sont celles qui conduisent à détenir ou à placer des actifs au nom des particuliers, de régime de retraite ou d’autres institutions. La fiducie recouvre notamment les activités de gestion d’actif et de conservation pour compte de tiers.

 

4.8. Opérations en devises. — Les règles d’enregistrement comptable dépendent du caractère monétaire ou non monétaire des éléments concourant aux opérations en devises réalisées par le groupe.

A la date d'arrêté, les actifs et les passifs monétaires libellés en devises sont convertis au cours de clôture dans la monnaie fonctionnelle de l’entité du groupe au bilan de laquelle ils sont comptabilisés. Les écarts de change résultant de cette conversion sont comptabilisés en résultat. Cette règle comporte toutefois deux exceptions :

— seule la composante de l'écart de change calculée sur le coût amorti des actifs financiers disponibles à la vente est comptabilisée en résultat, le complément est enregistré en capitaux propres ;

— les écarts de change sur les éléments monétaires désignés comme couverture de flux de trésorerie ou faisant partie d'un investissement net dans une entité étrangère sont comptabilisés en capitaux propres.

Les actifs non monétaires comptabilisés au coût historique sont évalués au cours de change du jour de la transaction. Les actifs non monétaires comptabilisés à la juste valeur sont évalués au cours de change à la date de clôture. Les écarts de change sur éléments non monétaires sont comptabilisés en résultat si le gain ou la perte sur l'élément non monétaire est enregistré en résultat et en capitaux propres si le gain ou la perte sur l’élément non monétaire est enregistré en capitaux propres.

 

4.9. Opérations de location-financement et assimilées . — Les contrats de location sont analysés selon leur substance et leur réalité financière et relèvent selon le cas d’opérations de location simple ou d’opérations de location – financement. Le Groupe Banque Populaire Atlantique réalise exclusivement des contrats de location-financement.

Ce contrat se définit comme un contrat de location ayant en substance pour effet de transférer au preneur les risques et avantages inhérents à la propriété d'un actif. Il s’analyse comme une acquisition d’immobilisation par le locataire financée par un crédit accordé par le bailleur.

La norme IAS 17 relative aux contrats de location présente notamment cinq exemples de situations permettent de distinguer un contrat de location financement d’un contrat de location simple :

— Le contrat transfère la propriété du bien au preneur au terme de la durée de location ;

— Le preneur a l’option d’acheter les biens à un prix suffisamment inférieur à sa juste valeur à l’issue du contrat de telle sorte que l’exercice de l’option est raisonnablement certain dès la mise en place du contrat ;

— La durée du contrat de location couvre la majeure partie de la durée de vie économique de l’actif ;

— A l’initiation du contrat, la valeur actualisée des paiements minimaux s’élève au moins à la quasi-totalité de la juste valeur de l’actif loué ;

— La nature de l’actif est tellement spécifique que seul le preneur peut l’utiliser sans lui apporter de modification majeure.

Par ailleurs, la norme IAS 17 décrit trois indicateurs de situations qui peuvent conduire à un classement en location financement :

— Si le preneur résilie le contrat de location, les pertes subies par le bailleur suite à la résiliation sont à la charge du preneur (moins-value sur le bien) ;

— Les profits et les pertes résultant de la variation de la juste valeur de la valeur résiduelle sont à la charge du preneur ;

— Le preneur a la faculté de poursuivre la location pour un loyer sensiblement inférieur au prix de marché.

A l'activation du contrat, la créance de location financement est inscrite au bilan du bailleur pour un montant égal à l'investissement net dans le contrat de location correspondant à la valeur actualisée au taux implicite du contrat des paiements minimaux à recevoir du locataire augmentés de toute valeur résiduelle non garantie revenant au bailleur.

Conformément à la norme IAS 17, les valeurs résiduelles non garanties font l’objet d’une révision régulière. Une diminution de la valeur résiduelle estimée non garantie entraîne une modification du profil d’imputation des revenus sur toute la durée du contrat (calcul d’un nouveau plan d’amortissement) et une charge est enregistrée afin de corriger le montant des produits financiers déjà constatés.

Les dépréciations sur les opérations de location financement sont déterminées selon la même méthode que celle décrite pour les prêts et créances.

Les revenus des contrats de location financement correspondant au montant des intérêts sont comptabilisés au compte de résultat au poste « Intérêts et produits assimilés ». Les revenus du contrat de location financement sont reconnus en résultat par le biais du taux d’intérêt implicite (TII) qui traduit un taux de rentabilité périodique constant sur l’encours d’investissement net du bailleur. Le TII est le taux d’actualisation qui permet de rendre égales :

— La valeur actualisée des paiements minimaux à recevoir par le bailleur augmentée de la valeur résiduelle non garantie, et

— La valeur d’entrée du bien (juste valeur à l’initiation augmentée des coûts directs initiaux c’est-à-dire les coûts encourus spécifiquement par le bailleur pour la mise en place d’un contrat de location).

Dans les comptes du locataire, les contrats de crédit-bail et de location avec option d’achat se traduisent par l’acquisition d’une immobilisation financée par emprunt.

 

4.10. Avantages au personnel. — Le groupe accorde à ses salariés différents types d’avantages classés en quatre catégories :

4.10.1. Avantages à court terme : Les avantages à court terme recouvrent principalement les salaires, congés annuels, intéressement, participation et primes payés dans les douze mois de la clôture de l’exercice et se rattachant à cet exercice.

Ils sont comptabilisés en charge de l’exercice, y compris pour les montants restant dus à la clôture.

4.10.2. Avantages à long terme : Les avantages à long terme sont des avantages généralement liés à l’ancienneté, versés à des salariés en activité et payés au-delà de douze mois de la clôture de l’exercice. Il s’agit en particulier des primes pour médaille du travail.

Ces engagements font l’objet d’une provision correspondant à la valeur des engagements à la clôture.

Ces derniers sont évalués selon une méthode actuarielle tenant compte d’hypothèses démographiques et financières telles que l’âge, l’ancienneté, la probabilité de présence à la date d’attribution de l’avantage et le taux d’actualisation. Ce calcul opère une répartition de la charge dans le temps en fonction de la période d’activité des membres du personnel (méthode des unités de crédits projetées).

4.10.3. Indemnités de fin de contrat de travail : Il s’agit des indemnités accordées aux salariés lors de la résiliation de leur contrat de travail avant le départ en retraite, que ce soit en cas de licenciement ou d’acceptation d’un plan de départ volontaire. Les indemnités de fin de contrat de travail font l’objet d’une provision. Celles qui sont versées plus de douze mois après la date de clôture donnent lieu à actualisation.

4.10.4. Avantages postérieurs à l’emploi : Les avantages au personnel postérieurs à l’emploi recouvrent les indemnités de départ en retraite, les retraites et avantages aux retraités.

Ces avantages peuvent être classés en deux catégories : les régimes à cotisations définies (non représentatifs d’un engagement à provisionner pour l’entreprise) et les régimes à prestations définies (représentatifs d’un engagement à la charge de l’entreprise et donnant lieu à évaluation et provisionnement).

Les engagements sociaux du groupe qui ne sont pas couverts par des cotisations passées en charges et versées à des fonds de retraite ou d’assurance sont provisionnés au passif du bilan.

La méthode d’évaluation utilisée est identique à celle décrite pour les avantages à long terme.

La comptabilisation des engagements tient compte de la valeur des actifs constitués en couverture des engagements et des éléments actuariels non reconnus.

Les écarts actuariels des avantages postérieurs à l’emploi, représentatifs des différences liées aux hypothèses de calcul (départs anticipés, taux d’actualisation, etc.) ou constatées entre les hypothèses actuarielles et les calculs réels (rendement des actifs de couverture, etc.) sont amortis selon la règle dite du « corridor », c’est-à-dire pour la partie qui excède une variation de plus ou moins 10% des engagements ou des actifs.

La charge annuelle au titre des régimes à prestations définies comprend le coût des services rendus de l’année, le coût financier lié à l’actualisation des engagements, les rendements attendus des actifs de couverture et éventuellement l’amortissement des éléments non reconnus.

 

4.11. Impôts différés. — Des impôts différés sont comptabilisés lorsqu’il existe des différences temporelles entre la valeur comptable et la valeur fiscale d'un actif ou d'un passif et quelle que soit la date à laquelle l’impôt deviendra exigible ou récupérable.

Le taux d'impôt et les règles fiscales retenus pour le calcul des impôts différés sont ceux résultant des textes fiscaux en vigueur et qui seront applicables lorsque l’impôt deviendra récupérable ou exigible.

Les impositions différées sont compensées entre elles au niveau de chaque entité fiscale. L'entité fiscale correspond soit à l'entité elle-même, soit au groupe d'intégration fiscale s'il existe. Les actifs d’impôts différés ne sont pris en compte que s’il est probable que l’entité concernée a une perspective de récupération sur un horizon déterminé.

Les impôts différés sont comptabilisés comme un produit ou une charge d’impôt dans le compte de résultat, à l’exception de ceux afférant :

— aux gains et pertes latents sur les actifs financiers disponibles à la vente,

— et aux variations de juste valeur des dérivés désignés en couverture des flux de trésorerie,

pour lesquels les impôts différés correspondants sont enregistrés en gains et pertes latents comptabilisés directement en capitaux propres.

Le calcul des impôts différés ne fait pas l’objet d’une actualisation.

 

Note 5. – Notes relatives au bilan.

 

Sauf information contraire, les notes explicatives sur les postes du bilan sont présentées (en milliers d’euros).

 

5.1. Actifs et passifs financiers à la juste valeur par résultat. — Ces actifs et passifs sont constitués des opérations négociées à des fins de transaction, y compris les instruments financiers dérivés, et de certains actifs et passifs que le groupe a choisi de comptabiliser à la juste valeur, dès la date de leur acquisition ou de leur émission, au titre de l’option offerte par la norme IAS 39.

5.1.1. Actifs financiers à la juste valeur par résultat :

 

 

31 décembre 2012

31 décembre 2011

Transaction

Sur option

Total

Transaction

Sur option

Total

Obligations et autres titres à revenu fixe

0

45 287

45 287

0

41 905

41 905

Titres à revenu fixe

0

45 287

45 287

0

41 905

41 905

Actions et autres titres à revenu variable

0

799

799

0

2 369

2 369

Prêts à la clientèle

0

104 185

104 185

0

116 278

116 278

Prêts

0

104 185

104 185

0

116 278

116 278

Dérivés de transaction

10 911

 

10 911

10 668

 

10 668

Total des actifs financiers à la juste valeur par résultat

10 911

150 271

161 182

10 668

160 552

171 220

 

Conditions de classification des actifs financiers à la juste valeur par résultat sur option :

 

 

Non-concordance comptable

Gestion en juste valeur

Dérivés incorporés

Actifs financiers à la juste valeur sur option

Titres à revenu fixe

45 287

0

0

45 287

Actions et autres titres à revenu variable

799

0

0

799

Prêts et opérations de pension

104 185

0

0

104 185

Total

150 271

0

0

150 271

 

Prêts et créances à la juste valeur par résultat sur option et risque de crédit. — Le tableau ci-après présente la part de la juste valeur imputable au risque de crédit des prêts et créances comptabilisés à la juste valeur sur option. Lorsque des achats de protection ont été effectués en lien avec la mise en place de ces prêts, la juste valeur des dérivés de crédit liés est également indiquée.

 

 

31 décembre 2012

31 décembre 2011

Exposition au risque de crédit

Dérivés de crédit liés

Variation de juste valeur imputable au risque de crédit

Variation de juste valeur des dérivés de crédit liés

Exposition au risque de crédit

Dérivés de crédit liés

Variation de juste valeur imputable au risque de crédit

Variation de juste valeur des dérivés de crédit liés

Prêts à la clientèle

104 185

0

0

0

116 278

0

0

0

Total

104 185

0

0

0

116 278

0

0

0

 

La variation de juste valeur de ces actifs financiers imputable au risque de crédit n’est pas significative

5.1.2. Passifs financiers à la juste valeur par résultat :

 

 

31 décembre 2012

31 décembre 2011

Total des dérivés de transaction

21 197

17 564

Dettes représentées par un titre

0

4 999

Autres passifs financiers

0

612

Passifs financiers à la juste valeur sur option par résultat

0

5 611

Passifs financiers à la juste valeur par résultat

21 197

23 175

 

Passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option et risque de crédit :

 

 

31/12/2012

31/12/2011

Juste valeur (1)

Montant contractuellement dû à l'échéance (2)

Différence (1) (2)

Différence imputable au risque de crédit

Juste valeur (1)

Montant contractuellement dû à l'échéance (2)

Différence(1) (2)

Différence imputable au risque de crédit

Comptes à terme et emprunts à la clientèle

0

0

0

0

612

750

-138

 

Dettes représentées par un titre

0

0

0

0

4 999

5 000

-1

 

Total

0

0

0

 

5 611

5 750

-139

0

 

Le montant contractuellement dû à l’échéance des emprunts s’entend du montant du capital restant dû à la date de clôture de l’exercice, augmenté des intérêts courus non échus. Pour les titres, la valeur de remboursement est généralement retenue.

La variation de juste valeur imputable au risque de crédit propre (valorisation du spread émetteur) n’est pas significative.

5.1.3. Instruments dérivés de transaction : Le montant notionnel des instruments financiers ne constitue qu’une indication du volume de l’activité et ne reflète pas les risques de marché attachés à ces instruments. Les justes valeurs positives ou négatives représentent la valeur de remplacement de ces instruments. Ces valeurs peuvent fortement fluctuer en fonction de l’évolution des paramètres de marché.

 

 

31 décembre 2012

31 décembre 2011

Notionnel

Juste valeur positive

Juste valeur négative

Notionnel

Juste valeur positive

Juste valeur négative

Instruments de taux

690 067

9 414

20 749

830 597

4 570

15 978

Instruments de change

279 776

157

157

401 349

367

367

Opérations fermes

969 843

9 571

20 906

1 231 946

4 937

16 345

Instruments de taux

257 886

1 340

291

468 116

5 731

1 219

Opérations conditionnelles

257 886

1 340

291

468 116

5 731

1 219

Dérivés de crédit

0

0

0

0

0

0

Total des instruments dérivés de transaction

1 227 729

10 911

21 197

1 700 062

10 668

17 564

 

5.2. Instruments dérivés de couverture. — Les dérivés qualifiés de couverture sont ceux qui respectent, dès l’initiation de la relation de couverture et sur toute sa durée, les conditions requises par la norme IAS 39 et notamment la documentation formalisée de l’existence d’une efficacité des relations de couverture entre les instruments dérivés et les éléments couverts, tant de manière prospective que de manière rétrospective.

Les couvertures de juste valeur correspondent principalement à des swaps de taux d’intérêt assurant une protection contre les variations de juste valeur des instruments à taux fixe imputables à l’évolution des taux de marché. Ces couvertures transforment des actifs ou passifs à taux fixe en éléments à taux variable. Les couvertures de juste valeur comprennent notamment la couverture de prêts, de titres, de dépôts et de dettes subordonnées à taux fixe.

La couverture de juste valeur est également utilisée pour la gestion globale du risque de taux.

Les couvertures de flux de trésorerie permettent de figer ou d’encadrer la variabilité des flux de trésorerie liés à des instruments portant intérêt à taux variable.

La couverture de flux de trésorerie est également utilisée pour la gestion globale du risque de taux.

 

 

31 décembre 2012

31 décembre 2011

Notionnel

Juste valeur positive

Juste valeur négative

Notionnel

Juste valeur positive

Juste valeur négative

Instruments de taux

2 256 928

65 943

104 559

2 329 491

28 414

66 631

Instruments de change

 

 

 

 

 

 

Opérations fermes

2 256 928

65 943

104 559

2 329 491

28 414

66 631

Opérations conditionnelles

0

0

0

0

0

0

Couverture de juste valeur

2 256 928

65 943

104 559

2 329 491

28 414

66 631

Instruments de taux

250 000

9 540

11 427

300 000

6 945

15 706

Instruments de change

 

 

 

 

 

 

Opérations fermes

250 000

9 540

11 427

300 000

6 945

15 706

Opérations conditionnelles

0

0

0

0

0

0

Couverture de flux de trésorerie

250 000

9 540

11 427

300 000

6 945

15 706

Total des instruments dérivés de couverture

2 506 928

75 483

115 986

2 629 491

35 359

82 337

 

5.3. Actifs financiers disponibles à la vente. — Il s’agit des actifs financiers non dérivés qui n’ont pas été classés dans l’une des autres catégories (actifs financiers à la juste valeur, actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance ou prêts et créances).

 

 

31 décembre 2012

31 décembre 2011

Obligations et autres titres à revenu fixe

128 999

35 538

Titres à revenu fixe

128 999

35 538

Actions et autres titres à revenu variable

517 825

537 102

Montant brut des actifs financiers disponibles à la vente

646 824

572 639

Dépréciation durable sur actions et autres titres à revenu variable

-2 440

-2 051

Total des actifs financiers disponibles à la vente

644 384

570 587

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres sur actifs financiers disponibles à la vente (avant impôt)

70 161

86 095

 

5.4. Juste valeur des actifs et passifs financiers :

5.4.1. Hiérarchie de la juste valeur des actifs et passifs financiers : La répartition des instruments financiers par nature de prix ou modèles de valorisation est donnée dans le tableau ci-dessous :

 

 

31 décembre 2012

Cotation sur un marché actif (niveau 1)

Techniques de valorisation utilisant des données observables (niveau 2)

Techniques de valorisation utilisant des données non observables (niveau 3)

Total

Actifs financiers

 

 

 

 

Instruments dérivés

33

11 817

0

11 850

Actifs financiers détenus à des fins de transaction

33

11 817

0

11 850

Titres

46 086

0

0

46 086

Autres actifs financiers

0

104 185

0

104 185

Actifs financiers à la juste valeur sur option par résultat

46 086

104 185

0

150 271

Titres

665 214

44 049

0

709 263

Actifs financiers disponibles à la vente

665 214

44 049

0

709 263

Instruments dérivés de couverture

0

75 483

0

75 483

Passifs financiers

 

 

 

 

Instruments dérivés

769

21 164

0

21 933

Passifs financiers détenus à des fins de transaction

769

21 164

0

21 933

Instruments dérivés de couverture

0

115 986

0

115 986

 

Au 31 décembre 2011, la répartition était la suivante :

 

 

 

 

31/12/2011

Cotation sur un marché actif (niveau 1)

Techniques de valorisation utilisant des données observables (niveau 2)

Techniques de valorisation utilisant des données non observables (niveau 3)

Total

Actifs financiers

 

 

 

 

Instruments dérivés

0

10 668

0

10 668

Actifs financiers détenus à des fins de transaction

0

10 668

0

10 668

Titres

44 275

0

0

44 275

Autres actifs financiers

0

116 278

0

116 278

Actifs financiers à la juste valeur sur option par résultat

44 275

116 278

0

160 553

Titres

570 334

253

0

570 587

Actifs financiers disponibles à la vente

570 334

253

0

570 587

Instruments dérivés de couverture

0

35 358

0

35 358

Passifs financiers

 

 

 

 

Instruments dérivés

0

17 563

0

17 563

Passifs financiers détenus à des fins de transaction

0

17 563

0

17 563

Autres passifs financiers

0

5 611

0

5 611

Passifs financiers à la juste valeur sur option par résultat

0

5 611

0

5 611

Instruments dérivés de couverture

0

82 338

0

82 338

 

5.5. Prêts et créances. — Il s’agit des actifs financiers non dérivés à paiement fixe ou déterminable qui ne sont pas traités sur un marché actif. La grande majorité des crédits accordés par le groupe est classée dans cette catégorie.

5.5.1. Prêts et créances sur les établissements de crédit :

 

 

31 décembre 2012

31 décembre 2011

Prêt et créances sur les établissements de crédit

915 901

1 524 385

Total des prêts et créances sur les établissements de crédit

915 901

1 524 385

 

Décomposition des prêts et créances sur les établissements de crédit :

 

 

31 décembre 2012

31 décembre 2011

Comptes ordinaires débiteurs

93 786

140 867

Comptes et prêts

820 673

1 080 235

Prêts subordonnés et prêts participatifs

1 442

5 283

Titres assimilés à des prêts et créances

0

298 000

Total des prêts et créances sur les établissements de crédit

915 901

1 524 385

 

Les créances sur opérations avec le réseau s’élèvent à 435 030 K€ au 31 décembre 2012 (904 683 K€ au 31 décembre 2011).

Les fonds du Livret A et du LDD centralisés à la Caisse des Dépôts et Consignation présentés sur la ligne « Comptes ordinaires débiteurs » s’élèvent à 369 184 K€ au 31 décembre 2012 (184 178 K€ au 31 décembre 2011).

5.5.2. Prêts et créances sur la clientèle :

 

 

31 décembre 2012

31 décembre 2011

Prêts et créances sur la clientèle

8 673 494

8 544 033

Dépréciations individuelles

-223 497

-208 635

Dépréciations sur base de portefeuilles

-15 807

-16 937

Total des prêts et créances sur la clientèle

8 434 190

8 318 461

 

La juste valeur des prêts et créances sur la clientèle s’élève à 8 653 927 K€ au 31 décembre 2012 (8 520 991 K€ au 31 décembre 2011).

 

Décomposition des prêts et créances sur la clientèle :

 

 

31 décembre 2012

31 décembre 2011

Comptes ordinaires débiteurs

292 464

282 753

Crédits de trésorerie

401 294

408 092

Crédits à l'équipement

2 789 521

2 793 904

Crédits au logement

4 286 574

4 189 536

Crédits à l'exportation

4 869

5 058

Autres crédits

101 042

103 476

Prêts subordonnés

1 493

1 235

Autres concours à la clientèle

7 584 793

7 501 301

Titres assimilés à des prêts et créances

13 403

1 444

Autres prêts et créances sur la clientèle

377 900

369 045

Prêts et créances dépréciés

404 934

389 490

Total des prêts et créances sur la clientèle

8 673 494

8 544 033

 

5.6. Reclassements d’actifs financiers. — Le Groupe Banque Populaire Atlantique a procédé à un reclassement d’une ligne de titres AFS vers la catégorie L&R pour un montant de 9 916 K€. Ce reclassement n’a pas eu d’impact significatif sur le résultat ou les capitaux propres du Groupe.

 

5.7. Actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance. — Le Groupe Banque Populaire Atlantique ne détient pas d’actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance.

 

5.8. Impôts courants et impôts différés :

— Analyse des actifs et passifs d’impôts différés par nature : Les impôts différés déterminés sur les différences temporelles reposent sur les sources de comptabilisation détaillées dans le tableau suivant (les actifs d'impôts différés sont signés en positif, les passifs d'impôts différés figurent en négatif) :

 

 

31/12/2012

31/12/2011

Plus-values latentes sur OPCVM

0

0

GIE fiscaux

-2 275

-1 226

Provisions pour passifs sociaux

11 111

11 510

Provisions pour activité d'épargne-logement

2 663

2 638

Autres provisions non déductibles

0

0

Provisions sur base de portefeuilles

5 442

5 831

Autres sources de différences temporelles

-336

-5 349

Impôts différés liés aux décalages temporels générés par l'application des règles fiscales

16 605

13 404

Juste valeur des instruments financiers dont la variation est inscrite en réserves

-2 103

1 522

Juste valeur des instruments financiers dont la variation est inscrite en résultat

4 194

3 649

Autres éléments de valorisation du bilan

 

 

Impôts différés liés aux modes de valorisation du référentiel IFRS

2 091

5 171

Impôts différés nets

18 696

18 575

Comptabilisés :

 

 

A l'actif du bilan

18 696

18 575

Au passif du bilan

0

0

 

Analyse des impôts différés comptabilisés directement en capitaux propres au cours de l’exercice :

 

 

Exercice 2012

Exercice 2011

Brut

Impôt

Net d'impôt

Brut

Impôt

Net d'impôt

Variations de valeur des actifs financiers disponibles à la vente

-16 199

-1 234

-17 433

-46 448

-293

-46 741

Variations de valeur des instruments dérivés de couverture

6 940

-2 390

4 550

6 261

-2 155

4 106

Total des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres

-9 259

-3 624

-12 883

-40 187

-2 448

-42 635

 

5.9. Comptes de régularisation et actifs divers :

 

 

31 décembre 2012

31 décembre 2011

Comptes d'encaissement

12 576

15 908

Charges constatées d'avance

5 788

14 960

Produits à recevoir

13 769

43 152

Autres comptes de régularisation

14 073

22 878

Comptes de régularisation - actif

46 206

96 899

Comptes de règlement débiteurs sur opérations sur titres

0

-2 604

Débiteurs divers

38 630

38 999

Actifs divers

38 630

36 395

Total des comptes de régularisation et actifs divers

84 836

133 294

 

5.10. Participations dans les entreprises mises en équivalence. — Les participations du groupe mises en équivalence concernent uniquement la société de bourse De Portzamparc.

 

5.11. Immeubles de placement :

 

 

31 décembre 2012

31 décembre 2011

Valeur brute

Cumul des amortissements et pertes de valeur

Valeur nette

Valeur brute

Cumul des amortissements et pertes de valeur

Valeur nette

Immeuble de placement

 

 

 

 

 

 

Comptabilisés au coût historique

1 458

-978

480

1 458

-921

537

Total des immeubles de placement

1 458

-978

480

1 458

-921

537

 

5.12. Immobilisations :

 

 

31 décembre 2012

31 décembre 2011

Valeur brute

Cumul des amortissements et pertes de valeur

Valeur nette

Valeur brute

Cumul des amortissements et pertes de valeur

Valeur nette

Immobilisations corporelles

 

 

 

 

 

 

Terrains et constructions

39 164

-9 128

30 036

38 512

-8 523

29 989

Equipement, mobilier et autres immobilisations corporelles

126 533

-84 036

42 497

123 839

-81 454

42 385

Total des immobilisations corporelles

165 697

-93 164

72 533

162 351

-89 977

72 374

Immobilisations incorporelles

 

 

 

 

 

 

Droit au bail

5 927

-4 558

1 369

5 635

-4 270

1 365

Logiciels

3 776

-3 584

192

3 655

-3 436

219

Autres immobilisations incorporelles

0

0

0

0

1

1

Total des immobilisations incorporelles

9 703

-8 142

1 561

9 290

-7 705

1 585

 

5.13. Dettes envers les établissements de crédit et la clientèle. — Les dettes, qui ne sont pas classées comme des passifs financiers évalués à la juste valeur par résultat, font l’objet d’une comptabilisation selon la méthode du coût amorti et sont enregistrées au bilan en « Dettes envers les établissements de crédit » ou en « Dettes envers la clientèle ».

5.13.1. Dettes envers les établissements de crédit :

 

 

31 décembre 2012

31 décembre 2011

Comptes à vue

87 158

81 541

Dettes rattachées

2

0

Dettes à vue envers les établissements de crédit

87 160

81 541

Emprunts et comptes à terme

2 137 386

2 777 422

Opérations de pension

62 303

0

Dettes rattachées

27 474

28 823

Dettes à termes envers les établissements de crédit

2 227 163

2 806 245

Total des dettes envers les établissements de crédit

2 314 323

2 887 786

 

Les dettes sur opérations avec le réseau s’élèvent à 1 350 038 K€ au 31 décembre 2012 (1 735 317 K€ au 31 décembre 2011).

5.13.2. Dettes envers la clientèle :

 

 

31 décembre 2012

31 décembre 2011

Comptes ordinaires créditeurs

1 613 609

1 704 139

Livret A

426 124

302 708

Livret jeune

19 464

17 477

Livret B

570 937

599 659

PEL/CEL

614 105

656 338

Livret de développement durable

413 057

291 949

PEP

222 185

220 265

Autres comptes d'épargne à régime spécial

157 752

149 218

Dettes rattachées

0

32 394

Comptes d'épargne à régime spécial

2 423 624

2 270 008

Comptes et emprunts à vue

9 894

7 414

Comptes et emprunts à terme

1 660 469

1 499 068

Dettes rattachées

69 675

48 080

Autres comptes de la clientèle

1 740 038

1 554 562

Total des dettes envers la clientèle

5 777 271

5 528 709

 

Les comptes à terme incluent notamment 57 867 K€ d’emprunts souscrits auprès de la SFEF (Société de Financement de l’Economie Française).

La juste valeur des dettes envers la clientèle s’élève à 5 820 043 K€ au 31 décembre 2012 (5 574 343 K€ au 31 décembre 2011).

 

5.14. Dettes représentées par un titre. — Les dettes représentées par un titre sont ventilées selon la nature de leur support, à l’exclusion des titres subordonnés classés au poste « Dettes subordonnées ».

 

 

31 décembre 2012

31 décembre 2011

Titres du marché interbancaire et titres de créances négociables

701 299

914 728

Total

701 299

914 728

Dettes rattachées

2 913

6 243

Total des dettes représentées par un titre

704 212

920 971

 

La juste valeur des dettes représentées par un titre s’élève à 742 394 K€ au 31 décembre 2012 (921 871 K€ au 31 décembre 2011).

 

5.15. Comptes de régularisation et passifs divers :

 

 

31 décembre 2012

31 décembre 2011

Comptes d'encaissement

1 053

3 115

Produits constatés d'avance

99 280

104 524

Charges à payer

36 034

53 849

Autres comptes de régularisation créditeurs

43 709

45 792

Comptes de régularisation - passif

180 076

207 280

Comptes de règlement créditeurs sur opérations sur titres

2 123

1 022

Créditeurs divers

31 104

28 597

Passifs divers

33 227

29 619

Total des comptes de régularisation et passifs divers

213 303

236 899

 

5.16. Provisions. — Les provisions concernent principalement les engagements sociaux et les risques sur les produits d’épargne logement.

 

(En milliers d’euros)

31 décembre 2011

Augmentation

Reprises

Autres mouvements

31 décembre 2012

Provisions pour engagements sociaux

35 751

1 362

-807

0

36 306

Provisions pour activité d'épargne-logement

7 663

698

-627

-1

7 733

Provisions pour engagements hors bilan

2 090

2 244

-1 947

-1

2 386

Provisions pour litiges

1 089

73

-49

0

1 113

Autres

425

253

-235

91

443

Autres provisions

11 267

3 268

-2 858

89

11 675

Total des provisions

47 018

4 630

-3 665

89

47 981

 

5.16.1. Encours collectés au titre de l’épargne logement :

 

 

31/12/2012

31/12/2011

Encours collectés au titre des Plans d'épargne logement (PEL)ancienneté de moins de 4 ans

45 986

20 191

Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans

329 532

365 270

Ancienneté de plus de 10 ans

135 727

144 303

Encours collectés au titre des plans épargne logement

511 245

529 764

Encours collectés au titre des comptes épargne logement

110 166

116 581

Total des encours collectés au titre de l'épargne logement

621 412

646 345

 

5.16.2. Encours de crédits octroyés au titre de l’épargne logement :

 

 

31/12/2012

31/12/2011

Encours de crédits octroyés au titre des plans épargne logement

5 618

6 995

Encours de crédits octroyés au titre des comptes épargne logement

33 612

36 646

Total des encours de crédits octroyés au titre de l'épargne logement

39 230

43 641

 

5.16.3. Provisions constituées au titre de l’épargne logement :

 

 

31/12/2011

Dotations/Reprises nettes

31/12/2012

Provisions constituées au titre des pelancienneté de moins de 4 ans

42

331

373

Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans

278

204

482

Ancienneté de plus de 10 ans

4 825

299

5 125

Provisions constituées au titre des plans épargne logement

5 145

835

5 980

Provisions constituées au titre des comptes épargne logement

2 075

-311

1 763

Provisions constituées au titre des crédits PEL

-52

-1

-52

Provisions constituées au titre des crédits CEL

494

-451

42

Provisions constituées au titre des crédits épargne logement

442

-452

-10

Total des provisions constituées au titre de l'épargne logement

7 662

73

7 734

 

5.17. Dettes subordonnées. — Les dettes subordonnées se distinguent des créances ou des obligations émises en raison du remboursement qui n’interviendra qu’après le désintéressement de tous les créanciers privilégiés ou chirographaires.

 

 

31 décembre 2012

31 décembre 2011

Dépôts de garantie à caractère mutuel

19 328

20 018

Total des dettes subordonnées

19 328

20 018

 

La juste valeur des dettes subordonnées s’élève à 19 328 K€ au 31 décembre 2012 (20 018 K€ au 31 décembre 2011).

— Evolution des dettes subordonnées au cours de l’exercice :

 

 

31 décembre 2011

Autres mouvements

31 décembre 2012

Dépôts de garantie à caractère mutuel

20 018

-690

19 328

Total

20 018

-690

19 328

 

5.18. Actions ordinaires et instruments de capitaux propres émis. — Parts sociales et certificats coopératifs d’investissements

Le capital social consolidé du Groupe Banque Populaire Atlantique s’élève à 428 622 K€ au 31 décembre 2012 contre 393 936 K€ au 31 décembre 2011.

Il se décompose comme suit :

 

 

31/12/2012

31/12/2011

Certificats coopératifs d’investissements

80 600

80 600

Capital banque populaire atlantique

296 285

259 842

Capital crédit maritime mutuel atlantique

50 270

52 039

Capital Sociétés de Caution Mutuelle

1 467

1 454

 

Note 6. – Notes relatives au compte de résultat.

 

6.1. Intérêts, produits et charges assimilés. — Ce poste enregistre les intérêts calculés selon la méthode du taux d’intérêt effectif des actifs et passifs financiers évalués au coût amorti, à savoir les prêts et emprunts sur les opérations interbancaires et sur les opérations clientèle, le portefeuille d’actifs détenus jusqu’à l’échéance, les dettes représentées par un titre et les dettes subordonnées.

Il enregistre également les coupons courus et échus des titres à revenu fixe comptabilisés dans le portefeuille d’actifs financiers disponibles à la vente et des dérivés de couverture, étant précisé que les intérêts courus des dérivés de couverture de flux de trésorerie sont portés en compte de résultatsymétriquement aux intérêts courus de l’élément couvert.

 

 

Exercice 2012

Exercice 2011

Produits

Charges

Net

Produits

Charges

Net

Prêts et créances avec la clientèle

312 251

-108 770

203 481

319 554

-94 994

224 560

Prêts et créances avec les établissements de crédit

18 276

-64 730

-46 454

45 457

-85 034

-39 577

Opérations de location-financement

16 452

0

16 452

16 386

0

16 386

Dettes représentées par un titre et dettes subordonnées

 

-13 428

-13 428

 

-23 911

-23 911

Instruments dérivés de couverture

51 885

-78 924

-27 039

36 910

-69 022

-32 112

Actifs financiers disponibles à la vente

10 448

0

10 448

7 455

0

7 455

Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

0

0

0

1 409

0

1 409

Actifs financiers dépréciés

2 770

0

2 770

2 823

0

2 823

Autres produits et charges d'intérêts

0

0

0

519

0

519

Total des produits et charges d'intérêts

412 082

-265 852

146 230

429 882

-272 330

157 552

 

Les charges d’intérêts sur les comptes d’épargne à régime spécial comprennent 71 K€ au titre de la dotation nette à la provision épargne logement (reprise de 3 193 K€ au titre de l’exercice 2011).

Les produits d'intérêts sur prêts et créances avec les établissements de crédit comprennent 5 993 K€ au titre de la rémunération des fonds du Livret A et du LDD centralisés à la Caisse des dépôts et consignations ainsi que les LEP (3 265 K€ au titre de l’exercice 2011).

 

6.2. Produits et charges de commissions. — Les commissions sont enregistrées en fonction du type de service rendu et du mode de comptabilisation des instruments financiers auxquels le service rendu est rattaché.

Ce poste comprend notamment les commissions rémunérant des services continus (commissions sur moyens de paiement, droits de garde sur titres en dépôts, etc.), des services ponctuels (commissions sur mouvements de fonds, pénalités sur incidents de paiements, etc.), l’exécution d’un acte important ainsi que les commissions afférentes aux activités de fiducie et assimilées, qui conduisent le groupe à détenir ou à placer des actifs au nom de la clientèle.

En revanche, les commissions assimilées à des compléments d’intérêt et faisant partie intégrante du taux effectif du contrat figurent dans la marge d’intérêt.

 

 

Exercice 2012

Exercice 2011

Produits

Charges

Net

Produits

Charges

Net

Opérations interbancaires et de trésorerie

9

-254

-245

0

-1 176

-1 176

Opérations avec la clientèle

49 661

-127

49 534

64 925

-149

64 776

Prestation de services financiers

11 119

-2 575

8 544

14 595

-806

13 789

Vente de produits d'assurance vie

25 310

 

25 310

13 040

 

13 040

Moyens de paiement

30 773

-19 663

11 110

39 004

-18 291

20 713

Opérations sur titres

1 575

-23

1 552

3 347

-15

3 332

Activités de fiducie

10 110

0

10 110

0

0

0

Opérations sur instruments financiers et de hors-bilan

9 168

-1 037

8 131

9 361

-1 183

8 178

Autres commissions

1 354

0

1 354

1 118

-115

1 019

Total des commissions

139 079

-23 679

115 400

145 390

-21 735

123 655

 

6.3. Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat. — Ce poste enregistre les gains et pertes des actifs et passifs financiers de transaction, ou comptabilisés sur option à la juste valeur par résultat y compris les intérêts générés par ces instruments.

La ligne « Résultat sur opérations de couverture » comprend la réévaluation des dérivés en couverture de juste valeur ainsi que la réévaluation symétrique de l’élément couvert, la contrepartie de la réévaluation en juste valeur du portefeuille macro-couvert et la part inefficace des couvertures de flux de trésorerie.

 

 

Exercice 2012

Exercice 2011

Résultats sur instruments financiers de transaction

-1 702

-1 220

Résultats sur instruments financiers à la juste valeur par résultat sur option

4 140

2 422

Résultats sur opérations de couverture

305

106

Inefficacité de la couverture de juste valeur

-31

0

Variation de juste valeur de l'instrument de couverture

-12 483

-15 308

Variation de juste valeur des éléments couverts attribuables aux risques couverts

12 452

15 308

Inefficacité de la couverture de flux de trésorerie

336

106

Résultats sur opérations de change

438

419

Total des gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat

3 181

1 727

 

6.4. Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente. — Ce poste enregistre les dividendes des titres à revenu variable, les résultats de cession des actifs financiers disponibles à la vente et des autres actifs financiers non évalués à la juste valeur, ainsi que les pertes de valeur des titres à revenu variable enregistrées en raison d’une dépréciation durable.

 

 

Exercice 2012

Exercice 2011

Résultats de cession

-1 125

-37

Dividendes reçus

3 707

2 716

Dépréciation durable des titres à revenu variable

-389

-250

Total des gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente

2 193

2 429

 

6.5. Produits et charges des autres activités. — Figurent notamment dans ce poste :

— les produits et charges des immeubles de placement (loyers et charges, résultats de cession, amortissements et dépréciations) ;

— les produits et charges liés à l’activité d’assurance (en particulier les primes acquises, les charges de prestation et les variations de provisions techniques des contrats d’assurance) ;

— les produits et charges des opérations de locations opérationnelles ;

— les produits et charges de l’activité de promotion immobilière (chiffre d’affaires, achats consommés).

 

 

Exercice 2012

Exercice 2011

Produits

Charges

Net

Produits

Charges

Net

Produits et charges sur immeubles de placement

0

-58

-58

0

-69

-69

Quote-part réalisée sur opérations faites en commun

0

-699

-699

0

-556

-556

Charges refacturées et produits rétrocédés

49

0

49

92

0

92

Autres produits et charges divers d'exploitation

5 718

-2 794

2 924

9 889

-5 824

4 065

Dotations et reprises de provisions aux autres produits et charges d'exploitation

235

-143

92

307

0

307

Autres produits et charges d'exploitation bancaire

6 002

-3 636

2 366

10 288

-6 380

3 908

Total des produits et charges des autres activités

6 002

-3 694

2 308

10 288

-6 449

3 839

 

6.6. Charges générales d’exploitation. — Les charges générales d’exploitation comprennent essentiellement les frais de personnel, dont les salaires et traitements nets de refacturation, les charges sociales ainsi que les avantages au personnel (tels que les charges de retraite). Ce poste comprend également l’ensemble des frais administratifs et services extérieurs.

 

 

Exercice 2012

Exercice 2011

Charges de personnel

-110 406

-109 189

Impôts et taxes

-7 997

-7 595

Services extérieurs

-61 838

-65 698

Autres charges

0

-1

Autres frais administratifs

-69 835

-73 294

Total des charges générales d'exploitation

-180 241

-182 483

 

La décomposition des charges de personnel est présentée en note 8.1.

 

6.7. Coût du risque. — Ce poste enregistre la charge nette des dépréciations constituées au titre du risque de crédit, qu’il s’agisse de dépréciations individuelles ou de dépréciations constituées sur base de portefeuilles de créances homogènes.

Il porte aussi bien sur les prêts et créances que sur les titres à revenu fixe supportant un risque avéré de contrepartie. Les pertes liées à d’autres types d’instruments (dérivés ou titres comptabilisés à la juste valeur sur option) constatées suite à la défaillance de la contrepartie figurent également dans ce poste.

 

 

Dotations

Reprises nettes

Pertes sur créances non couvertes

Récupérations sur créances amorties

Exercice 2012

Opérations interbancaires

 

 

 

 

 

Opérations avec la clientèle

-82 365

43 800

-1 500

673

-39 392

Autres actifs financiers

-7

 

 

 

-7

Engagement par signature

-2 244

1 947

 

 

-297

Total coût du risque 2012

-84 616

45 747

-1 500

673

-39 696

 

 

Dotations

Reprises nettes

Pertes sur créances non couvertes

Récupérations sur créances amorties

Exercice 2011

Opérations interbancaires

 

 

 

 

 

Opérations avec la clientèle

-67 594

36 987

-2 623

894

-32 336

Autres actifs financiers

 

 

 

 

 

Engagement par signature

-1 560

985

 

 

-575

Total coût du risque 2011

-69 154

37 972

-2 623

894

-32 911

 

6.8. Gains et pertes sur autres actifs. — Ce poste comprend les résultats de cession des immobilisations corporelles et incorporelles d’exploitation et les plus ou moins-values de cession des titres de participation consolidés.

 

 

Exercice 2012

Exercice 2011

Gains ou pertes sur cessions d'immobilisations corporelles et incorporelles d'exploitation

355

51

Gains ou pertes sur cessions des participations consolidées

-110

-109

Total des gains ou pertes sur autres actifs

245

-58

 

6.9. Impôts sur le résultat :

 

 

Exercice 2012

Exercice 2011

Impôts courants

-11 496

-17 282

Impôts différés

-3 196

-4 554

Impôts sur le résultat

-14 692

-21 836

 

Note 7. – Expositions aux risques et ratios réglementaires.

 

Certaines informations relatives à la gestion des risques requises par la norme IFRS 7 sont présentées dans le rapport sur la gestion des risques. Elles font partie intégrante des comptes certifiés par les commissaires aux comptes.

Sauf information contraire, les notes explicatives sont présentées (en milliers d’euros).

 

7.1. Gestion du capital et adéquation des fonds propres. — Le groupe est soumis au respect de la réglementation prudentielle française qui transpose en droit français les directives européennes « Adéquation des fonds propres des entreprises d’investissement et des établissements de crédit » et « Conglomérats financiers ».

Depuis le 1er janvier 2008, les méthodes de calcul dites « Bâle II » du ratio de solvabilité sont définies par l’arrêté du 20 février 2007 du Ministère de l’Economie, des Finances et de l’Industrie comme le rapport entre les fonds propres prudentiels globaux et la somme :

— des exigences de fonds propres au titre du risque de crédit calculées en utilisant l’approche standard ou l’approche des notations internes selon l’entité du groupe concernée ;

— des exigences de fonds propres au titre de la surveillance prudentielle des risques de marché et du risque opérationnel.

Les fonds propres prudentiels sont déterminés conformément au Règlement n° 90-02 du Comité de la réglementation bancaire et financière du 23 février 1990 relatif aux fonds propres.

 

 

31/12/2012

31/12/2011

Capitaux propres part du Groupe

1 195 427

1 146 150

Fonds propres de base (Tier One) avant déduction

1 195 427

1 146 150

Fonds propres complémentaires (Tier 2) avant déduction

44 985

39 524

Déductions des fonds propres

-303 835

-299 131

Fonds propres prudentiels

936 577

886 543

 

Les fonds propres prudentiels sont répartis en deux catégories auxquelles sont apportées un certain nombre de déductions.

Les fonds propres de base (Tier 1) sont déterminés à partir des capitaux propres comptables du groupe, hors gains ou pertes comptabilisés directement en capitaux propres filtrés, augmentés des intérêts minoritaires, des émissions de Tier One hybrides (principalement des dettes subordonnées à durée indéterminée) et déduction faite des écarts d’acquisition et des immobilisations incorporelles.

Certains éléments de fonds propres de base sont plafonnés. Notamment, les instruments hybrides, les intérêts minoritaires et les actions de préférence, pris ensemble, ne peuvent représenter plus de 50% des fonds propres de base.

Les fonds propres complémentaires (Tier 2) sont subdivisés en deux niveaux :

— les fonds propres complémentaires de premier niveau correspondent à des dettes subordonnées à durée indéterminée et à certains instruments financiers ;

— les fonds propres complémentaires de second niveau incluent notamment des dettes subordonnées à long terme et certaines actions de préférence. Le montant des dettes subordonnées inclus dans le Tier 2 est progressivement réduit au cours des 5 dernières années restant à courir jusqu’à leur échéance, au rythme de 20% par année.

Les fonds propres complémentaires ne sont pris en compte que dans la limite de 100% du montant des fonds propres de base. Les fonds propres complémentaires de deuxième niveau ne peuvent être retenus que dans la limite de 50% des fonds propres de base.

Les déductions des fonds propres sont principalement composées des éléments de fonds propres (participations et créances subordonnées) dans les entités du secteur bancaire dont le groupe détient plus de 10% du capital ou les participations du secteur bancaire mises en équivalence. Ces déductions sont imputées à parité entre les fonds propres de base et les fonds propres complémentaires.

En application de l’arrêté ministériel du 20 février 2007, le groupe est tenu de respecter en permanence un ratio de solvabilité au moins égal à 8%.

Au cours de l’année 2012, le Groupe Banque Populaire Atlantique a respecté les ratios prudentiels de solvabilité. Au 31 décembre 2012, le ratio de solvabilité s’établit à 17,78% contre 16,08% au 31 décembre 2011.

 

7.2. Risque de crédit et risque de contrepartie. — Les informations relatives à la gestion du risque de crédit requises par la norme IFRS 7 et présentées dans le rapport sur la gestion des risques incluent :

7.2.1. Mesure et gestion du risque de crédit. — Le risque de crédit se matérialise lorsqu’une contrepartie est dans l’incapacité de faire face à ses obligations et il peut se manifester par la migration de la qualité de crédit voire par le défaut de la contrepartie.

Les engagements exposés au risque de crédit sont constitués de créances existantes ou potentielles et notamment de prêts, titres de créances ou de propriété ou contrats d’échange de performance, garanties de bonne fin ou engagements confirmés ou non utilisés.

Les procédures de gestion et les méthodes d’évaluation des risques de crédit, la concentration des risques, la qualité des actifs financiers sains, l’analyse et la répartition des encours sont communiquées dans le rapport sur la gestion des risques.

7.2.2. Exposition globale au risque de crédit et au risque de contrepartie. — Le tableau ci-dessous présente l’exposition de l’ensemble des actifs financiers du Groupe Banque Populaire Atlantiqueau risque de crédit. Cette exposition au risque de crédit (déterminée sans tenir compte de l’effet des compensations non comptabilisées et des collatéraux) correspond à la valeur nette comptable des actifs financiers.

 

 

Encours net31/12/2012

Encours net31/12/2011

Actifs financiers à la juste valeur par résultat (hors titres à revenu variable)

160 383

168 852

Instruments dérivés de couverture

75 483

35 358

Actifs financiers disponibles à la vente (hors titres à revenu variable)

128 999

35 537

Opérations interbancaires

915 901

1 524 385

Opérations avec la clientèle

8 434 190

8 318 461

Exposition des engagements au bilan

9 714 956

10 082 593

Garanties financières données

400 139

467 526

Engagements par signature

692 432

688 190

Exposition des engagements par signature et des garanties financières données

1 092 571

1 155 716

Exposition globale au risque de crédit

10 807 527

11 238 309

 

Les procédures de gestion et les méthodes d’évaluation des risques de crédit, la concentration des risques, la qualité des actifs financiers sains, l’analyse et la répartition des encours sont communiquées dans le rapport sur la gestion des risques.

7.2.3. Dépréciations et provisions pour risque de crédit :

 

 

31 décembre 2011

Dotations

Reprises non utilisées

Reprises utilisées

Autres variations (1)

31 décembre 2012

Opérations avec la clientèle

225 572

83 826

-51 380

-18 715

1

239 304

Autres actifs financiers

86

7

0

0

0

93

Dépréciations déduites de l'actif

225 658

83 833

-51 380

-18 715

1

239 397

Exposition des engagements par signature et des garanties financières données

2 090

2 244

-1 947

0

-1

2 386

Total des dépréciations et provisions pour risque de crédit

227 748

86 077

-53 327

-18 715

0

241 783

 

7.2.3. Actifs financiers présentant des impayés : Les actifs présentant des arriérés de paiement sont des actifs financiers sains présentant des incidents de paiement.

Les montants présentés dans le tableau ci-dessous n’incluent pas les impayés techniques, c’est-à-dire notamment les impayés résultant d’un décalage entre la date de valeur et la date de comptabilisation au compte du client.

Les actifs présentant des arriérés de paiement (capital restant dû et intérêts courus pour les crédits et montant total du découvert pour les comptes ordinaires) se répartissent par ancienneté de l’arriéré de la façon suivante :

 

 

Encours non dépréciés présentant des impayés

Encours dépréciés (valeur nette)

Total des encours 31/12/2012

<= 90 jours

> 90 jours <= 180 jours

> 180 jours <= 1 an

> 1 an

Prêts et avances

61 277

17 536

6 845

3 394

165 630

254 682

Total

61 277

17 536

6 845

3 394

165 630

254 682

 

 

Encours non dépréciés présentant des impayés

Encours dépréciés (valeur nette)

Total des encours 31/21/2011

<= 90 jours

> 90 jours <= 180jrs

> 180 jours <= 1 an

> 1 an

Prêts et avances

49 782

14 299

29 121

3 539

166 633

263 374

Total

49 782

14 299

29 121

3 539

166 633

263 374

 

Les garanties, sûretés personnelles ou sûretés réelles, comprennent en particulier les cautions, nantissements, gages, warrants ainsi que les privilèges et les hypothèques.

Les garanties couvrent pour l’essentiel des prêts et des créances sur la clientèle, sous forme d’hypothèques ou de cautions sur les résidences (prêts aux particuliers), de gages sur les biens financés et de nantissements sur les instruments financiers.

7.2.4. Prêts et créances restructurés : Le volume des prêts et créances restructurés (renégociation suite à des difficultés financières du débiteur) figurant en encours sains est peu significatif et ne donne pas lieu à information dans l’annexe.

7.2.4. Mécanismes de réduction du risque de crédit : Actifs obtenus par prise de possession de garanties : Le Groupe Banque Populaire Atlantique n’a pas obtenu d’actifs par prise de possession de garantie.

 

7.3. Risque de marché. — Le risque de marché représente le risque pouvant engendrer une perte financière due à des mouvements de paramètres de marché, notamment :

— les taux d’intérêt : le risque de taux correspond au risque de variation de juste valeur ou au risque de variation de flux de trésorerie futurs d’un instrument financier du fait de l’évolution des taux d’intérêt ;

— les cours de change ;

— les prix : le risque de prix résulte des variations de prix de marché, qu’elles soient causées par des facteurs propres à l’instrument ou à son émetteur, ou par des facteurs affectant tous les instruments négociés sur le marché. Les titres à revenu variable, les dérivés actions et les instruments financiers dérivés sur matières premières sont soumis à ce risque ;

— et plus généralement, tout paramètre de marché intervenant dans la valorisation des portefeuilles.

Les systèmes de mesures et de surveillance des risques de marché sont communiqués dans le rapport sur la gestion des risques.

 

7.4. Risque de taux d’intérêt global et risque de change. — Le risque de taux représente pour la banque l’impact sur ses résultats annuels et sa valeur patrimoniale d’une évolution défavorable des taux d’intérêts. Le risque de change est le risque de voir la rentabilité affectée par les variations du cours de change.

La gestion du risque de change est présentée dans le rapport sur la gestion des risques.

 

7.5. Risque de liquidité. — Le risque de liquidité représente pour la banque l’impossibilité de faire face à ses engagements ou à ses échéances à un instant donné.

Les procédures de refinancement et les modalités de gestion du risque de liquidité sont communiquées dans le rapport sur la gestion des risques.

 

Echéances des ressources par durée restant à courir :

 

 

Moins de 3 mois

De 3 mois à 1 an

De 1 à 5 ans

Plus de 5 ans

Indét.

Total

Instruments dérivés de transaction

21 933

 

 

 

 

21 933

Instruments dérivés de couverture

115 998

 

 

 

 

115 998

Dettes envers les établissements de crédit

559 115

638 667

1 012 854

330 657

0

2 541 293

Dettes envers la clientèle

3 995 280

234 678

1 352 192

196 141

0

5 778 291

Dettes représentées par un titre

87 503

156 115

437 106

37 197

0

717 921

Dettes subordonnées

7 612

515

3 714

7 487

0

19 328

Passifs financiers par échéance

4 787 441

1 029 975

2 805 866

571 482

0

9 194 764

Engagements de financements donnés en faveur des ets de crédit

0

766

0

0

0

766

Engagements de financements donnés en faveur de la clientèle

415 468

225 880

50 675

2 029

0

694 052

Engagements de financement donnés

415 468

226 646

50 675

2 029

0

694 818

Engagements de garantie en faveur des éts de crédit

0

0

1 544

0

0

1 544

Engagements de garantie en faveur de la clientèle

11 378

16 625

178 237

192 355

709 824

1 108 419

Engagements de garanties donnés

11 378

16 625

179 781

192 355

709 824

1 109 963

 

Note 8. – Avantages au personnel .

 

8.1. Charges de personnel :

 

 

Exercice 2012

Exercice 2011

Salaires et traitements

-64 995

-62 411

Charges des régimes à prestations et cotisations définies

-9 676

-9 115

Autres charges sociales et fiscales

-33 088

-31 572

Intéressement et participation

-2 647

-6 091

Total des charges de personnel

-110 406

-109 189

 

L’effectif moyen du personnel en activité au cours de l'exercice, ventilé par catégories professionnelles est le suivant : 552 cadres et 1 126 non cadres, soit un total de 1 678 personnes.

 

8.2. Engagements sociaux. — Le Groupe Banque Populaire Atlantique accorde à ses salariés différents types d’avantages sociaux :

— Le régime de retraite des Banques Populaires, géré par la Caisse Autonome de Retraite des Banques Populaires (CAR), concerne les prestations de retraite issues de la fermeture du régime de retraite bancaire au 31 décembre 1993.

— Retraites et assimilés : indemnités de fin de carrière et avantages accordés aux retraités ;

— Autres : bonification pour médailles d’honneur du travail et autres avantages à long terme.

Le 1er janvier 2010, la CARBP est devenue une Institution de Gestion de Retraite Supplémentaire qui assure la gestion administrative des engagements de retraite issus de la retraite bancaire. Les encours sont externalisés auprès d’un assureur. Cette externalisation n’a pas eu d’impact pour la Banque Populaire Atlantique :

 

 

Retraite

IFC

Médailles

Total

Engagement brut

30 533

17 094

5 396

 

Actif en couverture

9 260

7 472

 

 

Engagement net

21 274

9 622

5 396

36 292

Provision de passif

21 289

9 620

5 396

36 306

Taux actualisation

3,00%

2,80%

2,60%

 

Taux de rendement brut des actifs

4,37%

2,44%

 

 

 

Au 31 décembre 2012, les actifs de couverture du régime de retraite de la CARBP sont répartis à hauteur de 61,4% en obligations, 35,8% en actions, et 2,8% en actifs monétaires. Les rendements attendus des actifs du régime sont calculés en pondérant le rendement anticipé sur chacune des catégories d’actifs par leur poids respectif dans la juste valeur des actifs.

La Norme IAS 19 amendée est applicable au 1er janvier 2013 avec effet rétroactif au 1er janvier 2012.

Au titre de la quote-part du Groupe Banque Populaire Atlantique, la provision pour le régime de la CAR-BP au 31/12/2012 est de 20 653 K€. En IAS 19 révisé le montant de la provision pour ce régime en date du 31/12/2012 serait de 26 903 K€. L’impact de cette norme sur le montant comptabilisé de la provision au 31/12/2012 est de 6 250 K€ ventilés entre 3 composantes :

— 5 047 K€ au titre du solde des écarts actuariels à l’ouverture au 1er janvier 2012.

— - 140 K€ au titre de la modification de la charge nette de provision par résultat

— 1342 K€ au titre de l’imputation des écarts actuariels de l’exercice 2012 en capitaux propres (autres éléments de résultat global).

Les tables de mortalité utilisées sont :

— TF00/02 pour les IFC, médailles et autres avantages,

— TGH TGF 05 pour la CGPCE et CARBP.

 

Note 9. – Engagements.

 

Sauf information contraire, les notes explicatives sont présentées (en milliers d’euros).

 

9.1. Engagements de financement et de garantie. — Le montant communiqué est la valeur nominale de l’engagement donné.

 

Engagements de financement :

 

 

31 décembre 2012

31 décembre 2011

Engagements de financement donnés en faveur

694 818

719 613

Des établissements de crédit

766

766

De la clientèle

694 052

718 847

Ouvertures de crédit confirmées

694 052

718 847

Engagements de financement reçus

668 000

405 000

D'établissements de crédit

668 000

405 000

 

Engagements de garantie :

 

 

31 décembre 2012

31 décembre 2011

Engagements de garantie donnés

2 880 166

3 355 146

D'ordre des établissements de crédit

2 492 826

2 890 659

D'ordre de la clientèle

387 340

464 487

Engagements de garantie reçus

1 242 827

1 115 897

D'établissements de crédit

742 132

720 477

De la clientèle

500 695

395 420

 

Les engagements de garantie donnés incluent les engagements par signature ainsi que les instruments financiers donnés en garantie.

Les instruments financiers donnés en garantie incluent notamment les créances affectées en garantie dans le cadre des dispositifs de refinancement.

 

9.2. Actifs financiers donnés en garantie. — Au 31 décembre 2012, les créances données en garantie dans le cadre des dispositifs de refinancement incluent plus particulièrement :

— 437 808 K€ de créances mobilisées auprès de la Banque de France dans le cadre du processus TRICP (401 344 K€ au 31 décembre 2011),

— 91 744 K€ de créances nanties auprès de la SFEF (245 776 K€ au 31 décembre 2011),

— 708 405 K€ de crédits immobiliers auprès de BP Covered Bonds contre 1 139 037 K€ au 31 décembre 2011,

— 203 325 K€ de créances données en garantie auprès de la Caisse de refinancement hypothécaire contre 185 355 K€ au 31 décembre 2011.

— 434 872 K€ de crédits immobiliers nantis auprès de BPCE SFH,

— 593 998 K€ de crédits immobiliers nantis auprès de BPCE Home Loans.

 

9.3. Actifs financiers reçus en garantie et dont l’entité peut disposer. — Le Groupe Banque Populaire Atlantique n’a pas comptabilisé de montants d’actifs reçus en garantie et enregistrés à l’actif du bilan dans le cadre de contrats de garantie financière assortis d’un droit de réutilisation.

 

Note 10. – Transactions avec les parties liées.

 

10.1. Transactions avec les sociétés consolidées. — Les transactions réalisées au cours de l’exercice et les encours existants en fin de période entre les sociétés du groupe consolidées par intégration globale sont totalement éliminés en consolidation.

La liste des filiales consolidées par intégration globale est communiquée dans le périmètre de consolidation du groupe (cf. note 11).

 

 

31/12/2012

31/12/2011

Banque Populaire Atlantique

Entités consolidées

Banque Populaire Atlantique

Entités consolidées

Crédits

 

 

 

 

Autres actifs financiers

222 322

19 296

269 317

55 630

Autres actifs

 

 

 

 

Total des actifs avec entités consolidées

222 322

19 296

269 317

55 630

Dettes

 

 

 

 

Autres passifs financiers

19 296

222 119

55 633

269 161

Autres passifs

 

 

 

 

Total des passifs avec entités consolidées

19 296

222 119

55 633

269 161

Intérêts, produits et charges assimilées

6 570

-6 883

5 505

-5 370

Commissions

0

0

161

-99

Total du PNB réalisé avec les entités consolidées

6 570

-6 883

5 666

-5 469

Engagements donnés

 

702 570

 

771 500

Engagements reçus

702 570

 

771 500

 

Engagements sur instruments financiers à terme

40 000

40 000

40 000

40 000

Total des engagements avec les entités liées

742 570

742 570

811 500

811 500

 

10.2. Transactions avec les dirigeants. — Les principaux dirigeants sont les membres du conseil d’administration de la Banque Populaire Atlantique et de la Caisse de Crédit Maritime Mutuel Atlantique..

Les rémunérations versées en 2012 aux organes de direction s’élèvent à 98 K€ au titre de jetons de présence.

Le montant global des avances et crédits accordés, pendant l’exercice, aux membres des organes d’administration s’élève à 71 037 K€ (consentis à des conditions normales).

Les autres rémunérations allouées au titre de l'exercice aux membres des organes d'administration et de direction à raison de leurs fonctions ne peut être fourni car cette information permettrait d’identifier un membre déterminé de ces organes (Article R123-198, 1er alinéa, du Code de commerce).

 

Note 11. – Périmètre de consolidation.

 

11.1. Evolution du périmètre de consolidation au cours de l’exercice 2012. — Le périmètre de consolidation du Groupe Banque Populaire Atlantique n’a pas évolué par rapport au 31 décembre 2011.

 

11.2. Périmètre de consolidation au 31 décembre 2012. — Les sociétés dont la contribution aux états financiers consolidés n’est pas significative n’ont pas vocation à entrer dans le périmètre de consolidation. Le caractère significatif est apprécié au niveau des entités consolidées selon le principe de la significativité ascendante. Selon ce principe, toute entité incluse dans un périmètre de niveau inférieur est incluse dans les périmètres de consolidation de niveaux supérieurs, même si elle n’est pas significative pour ceux-ci.

 

Établissements

Nationalité

% Contrôle

% Intérêt

Contribution au résultat consolidé part du Groupe

Méthode de consolidation

F/E

MEE/IP/IG

Entité mère (établissements de crédit)

 

 

 

 

 

BP Atlantique

F

NS

NS

26 748

NS

Caisse crédit Maritime Atlantique

F

NS

NS

486

NS

Socama Atlantique

F

NS

NS

16

NS

Socami Atlantique

F

NS

NS

129

NS

Filiales (établissements à caractère financier)

 

 

 

 

 

EURL Atlantique Plus

F

100

100

-125

IG

SAS Ludovic de Besse

F

100

100

-209

IG

SA Portzamparc

F

23,53

23,53

17

MEE

 

Les participations suivantes ont été exclues du périmètre de consolidation en raison de leur caractère non significatif :

 

Établissements

Activité

Nationalité

% Contrôle

% Intérêt

F/E

SA Atlantique Gérance

Société de gestion SCPI

F

99,99

99,99

SA Ouest Croisssance

Société de capital risque

F

40.54

40.54

SAS Ouest Croissance Gestion

Société de gestion SCR

F

35,57

35,57

EURL Sava

Activité de marchands de biens

F

100

100

SAS Sapi

Société holding immoblière

F

100

100

SCI Coutan

Société civilie immobilière

F

100

100

SCI Anjou Vendée

Société civilie immobilière

F

100

100

SCI Lilas Brasserie

Société civilie immobilière

F

23,53

23,53

 

VII. — Rapport des commissaires aux comptes sur les comptes consolidés.

Exercice clos le 31 décembre 2012.

 

Mesdames, Messieurs les sociétaires,

En exécution de la mission qui nous a été confiée par vos Assemblées générales, nous vous présentons notre rapport relatif à l'exercice clos le 31 décembre 2012 sur :

— le contrôle des comptes consolidés de la Banque Populaire Atlantique, tels qu'ils sont joints au présent rapport ;

— la justification de nos appréciations ;

— la vérification spécifique prévue par la loi.

Les comptes consolidés ont été arrêtés par votre conseil d’administration. Il nous appartient, sur la base de notre audit, d'exprimer une opinion sur ces comptes.

 

I. Opinion sur les comptes consolidés. — Nous avons effectué notre audit selon les normes d’exercice professionnel applicables en France ; ces normes requièrent la mise en œuvre de diligences permettant d'obtenir l'assurance raisonnable que les comptes consolidés ne comportent pas d'anomalies significatives. Un audit consiste à vérifier, par sondages ou au moyen d’autres méthodes de sélection, les éléments justifiant des montants et informations figurant dans les comptes consolidés. Il consiste également à apprécier les principes comptables suivis, les estimations significatives retenues et la présentation d'ensemble des comptes. Nous estimons que les éléments que nous avons collectés sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion.

Nous certifions que les comptes consolidés de l’exercice sont, au regard du référentiel IFRS tel qu’adopté dans l’Union européenne, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du patrimoine, de la situation financière ainsi que du résultat de l'ensemble constitué par les personnes et entités comprises dans la consolidation.

 

II. Justification des appréciations. — En application des dispositions de l’article L.823-9 du Code de commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à votre connaissance les éléments suivants :

Estimations comptables :

— Provisionnement des risques de crédit : Comme indiqué dans la note 4.1.7 de l’annexe aux comptes consolidés, votre Groupe constitue des dépréciations et des provisions pour couvrir les risques de crédit inhérents à ses activités. Dans le cadre de notre appréciation des estimations significatives retenues pour l'arrêté des comptes, nous avons examiné le dispositif de contrôle relatif au suivi des risques de crédit et de contrepartie, à l’appréciation des risques de non recouvrement et à leur couverture par des dépréciations et provisions sur base individuelle et collective.

— Dépréciations relatives aux actifs financiers disponibles à la vente : Votre Groupe comptabilise des dépréciations sur des actifs disponibles à la vente (note 4.1.7 de l’annexe) :

– pour les instruments de capitaux propres lorsqu’il existe une indication objective de baisse prolongée ou de baisse significative de la valeur de ces actifs ;

– pour les instruments de dette lorsqu’il existe un risque de contrepartie avéré.

Nous avons examiné le dispositif de contrôle relatif à l’identification d’indices de perte de valeur, la valorisation des lignes les plus significatives, ainsi que les estimations ayant conduit, le cas échéant, à la couverture des pertes de valeur par des dépréciations.

— Valorisation et dépréciation des autres instruments financiers : Votre Groupe détient des positions sur titres et sur autres instruments financiers. La note 4.1 de l’annexe aux comptes consolidés expose les règles et méthodes comptables relatives aux titres et instruments financiers. Nous avons examiné le dispositif de contrôle relatif au classement comptable et à la détermination des paramètres utilisés pour la valorisation de ces positions. Nous avons vérifié le caractère approprié des méthodes comptables retenues par le Groupe et des informations fournies dans les notes de l’annexe et nous nous sommes assurés de leur correcte application.

— Provisionnement des engagements sociaux : Votre Groupe constitue des provisions pour couvrir ses engagements sociaux. Nous avons examiné la méthodologie d’évaluation de ces engagements ainsi que les hypothèses et paramètres utilisés et nous avons vérifié le caractère approprié de l’information fournie dans les notes 4.10 et 8.2 de l’annexe.

— Provisionnement des produits d’épargne logement : Votre Groupe constitue une provision pour couvrir le risque de conséquences potentiellement défavorables des engagements liés aux comptes et plans d’épargne-logement. Nous avons examiné la méthodologie d’évaluation de cette provision et nous avons vérifié le caractère approprié de l’information fournie dans les notes 4.5 et 5.16 de l’annexe.

Dans le cadre de nos appréciations, nous nous sommes assurés du caractère raisonnable de ces estimations.

Les appréciations ainsi portées s'inscrivent dans le cadre de notre démarche d'audit des comptes consolidés, pris dans leur ensemble, et ont donc contribué à la formation de notre opinion exprimée dans la première partie de ce rapport.

 

III. Vérification spécifique. — Nous avons également procédé, conformément aux normes d’exercice professionnel applicables en France, à la vérification spécifique prévue par la loides informations relatives au groupe données dans le rapport de gestion.

Nous n'avons pas d'observation à formuler sur leur sincérité et leur concordance avec les comptes consolidés.

 

Nantes, Angers et Saint-Herblain, le 15 mars 2013.

 

Les commissaires aux comptes :

 

1301990

01/05/2013 : Publications périodiques (74C)

Société : Banque populaire Atlantique
Catégorie 1 : Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles) (74C_N1)
Numéro d'affaire : 1774
Texte de l'annonce :

1301774

1er et 2 mai 2013BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRESBulletin n°52


Publications périodiques
____________________

Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles)
____________________



 

BANQUE POPULAIRE ATLANTIQUE

Société anonyme coopérative de banque populaire régie par les articles 512-2

et suivants du Code monétaire et financier et l'ensemble des textes relatifs aux

banques populaires et aux établissements de crédit

Siège social: 1, rue Françoise Sagan, Saint Herblain, 44919 Nantes Cedex 9

857 500 227 R.C.S. Nantes.

Situation au 31 Mars 2013.

(En milliers d'Euros)

Actif

Montant

Caisse, banques centrales, CCP

66 576

Créances sur les Etablissements de Crédit

1 106 008

Opérations avec la clientèle

7 256 533

Obligations et Autres Titres à revenu fixe

132 854

Actions et Autres Titres à revenu variable

9 110

Participations et autres titres détenus à long terme

494 501

Parts dans les Entreprises liées

4 652

Crédit-bail et Location avec Option d'Achat

328 978

Location simple

14 175

Immobilisations incorporelles

1 122

Immobilisations corporelles

59 000

Autres actifs

37 289

Comptes de Régularisation

68 278

Total actif

9 579 076

 

Passif

Montant

Dettes envers les Etablissements de Crédit

2 259 761

Opérations avec la clientèle

5 250 989

Dettes représentées par un titre

621 331

Autres passifs

18 791

Comptes de Régularisation

217 893

Provisions

60 698

Fonds pour Risques Bancaires Généraux

154 396

Capitaux propres hors FRBG (+/-)

995 216

Capital souscrit

465 502

Primes d'émission

191 499

Réserves

317 489

Provisions réglementées et Subventions d'investissement

8 189

Report à nouveau (+/-)

12 537

Total passif

9 579 076

 

Hors-bilan

Montant

Engagements donnés :

 

Engagements de financement

644 922

Engagements de garantie

365 008

Engagements sur titres

51

Engagements reçus :

 

Engagements de financement

400 000

Engagements de garantie

1 372 636

Engagements sur titres

51

 

 

1301774

30/01/2013 : Publications périodiques (74C)

Société : Banque populaire Atlantique
Catégorie 2 : Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles) (74C_N2)
Numéro d'affaire : 154
Texte de l'annonce :

1300154

30 janvier 2013BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRES Bulletin n°13


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Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles)
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BANQUE POPULAIRE ATLANTIQUE 

Société anonyme coopérative de banque populaire régie par les articles 512-2

et suivants du Code monétaire et financier et l'ensemble des textes relatifs aux

banques populaires et aux établissements de crédit

Siège social: 1, rue Françoise Sagan, Saint , 44919 Nantes Cedex 9

857 500 227 R.C.S. Nantes. 

Situation au 31 Décembre 2012.

(En milliers d'Euros.) 

Actif

Montant

Caisse, banques centrales, CCP

49 739

Créances sur les Etablissements de Crédit

1 083 530

Opérations avec la clientèle

7 184 824

Obligations et Autres Titres à revenu fixe

130 466

Actions et Autres Titres à revenu variable

9 403

Participations et autres titres détenus à long terme

498 148

Parts dans les Entreprises liées

4 652

Crédit-bail et Location avec Option d'Achat

334 228

Location simple

14 767

Immobilisations incorporelles

1 193

Immobilisations corporelles

59 173

Autres actifs

43 581

Comptes de Régularisation

76 199

    Total actif

9 489 902

  

Passif

Montant

Dettes envers les Etablissements de Crédit

2 250 442

Opérations avec la clientèle

5 149 761

Dettes représentées par un titre

702 782

Autres passifs

27 626

Comptes de Régularisation

210 539

Provisions

61 083

Fonds pour Risques Bancaires Généraux

154 396

Capitaux propres hors FRBG (+/-)

933 273

    Capital souscrit

403 002

    Primes d'émission

191 499

    Réserves

317 489

    Provisions réglementées et Subventions d'investissement

8 746

    Report à nouveau (+/-)

12 537

        Total passif

9 489 902

 

Hors-bilan

Montant

Engagements donnés :

 

    Engagements de financement

631 941

    Engagements de garantie

361 526

    Engagements sur titres

8

Engagements reçus :

 

    Engagements de financement

630 000

    Engagements de garantie

1 369 247

    Engagements sur titres

8

 

 

1300154

31/10/2012 : Publications périodiques (74C)

Société : Banque Populaire Atlantique
Catégorie 2 : Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles) (74C_N2)
Numéro d'affaire : 6181
Texte de l'annonce :

1206181

31 octobre 2012BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRES Bulletin n°131


Publications périodiques
____________________

Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles)
____________________



 

BANQUE POPULAIRE ATLANTIQUE  

Société anonyme coopérative de banque populaire régie par les articles 512-2

 et suivants du Code monétaire et financier et l'ensemble des textes relatifs aux banques populaires

et aux établissements de crédit.

Siège social : 1, rue Françoise Sagan, Saint Herblain, 44919 Nantes Cedex 9.

857 500 227 R.C.S. Nantes.

 

Situation au 30 septembre 2012 .

(En milliers d'euros.) 

Actif

Montant

Caisse, banques centrales, CCP

45 187

Créances sur les établissements de crédit

915 180

Opérations avec la clientèle

7 179 942

Obligations et autres titres à revenu fixe

123 906

Actions et autres titres à revenu variable

9 303

Participations et autres titres détenus à long terme

496 834

Parts dans les entreprises liées

4 652

Crédit-bail et location avec option d'achat

346 210

Location simple

18 009

Immobilisations incorporelles

1 063

Immobilisations corporelles

59 237

Autres actifs

52 362

Comptes de régularisation

90 761

    Total actif

9 342 645

 

Passif

Montant

Dettes envers les établissements de crédit

2 197 007

Opérations avec la clientèle

5 094 715

Dettes représentées par un titre

640 248

Autres passifs

17 381

Comptes de régularisation

246 736

Provisions

58 533

Fonds pour risques bancaires généraux

154 396

Capitaux propres hors FRBG (+/-)

933 629

    Capital souscrit

403 002

    Primes d'émission

191 499

    Réserves

317 489

    Provisions réglementées et subventions d'investissement

9 102

    Report à nouveau (+/-)

12 537

        Total passif

9 342 645

 

Hors-bilan

Montant

Engagements donnés :

 

    Engagements de financement

527 742

    Engagements de garantie

359 550

    Engagements sur titres

16

Engagements reçus :

 

    Engagements de financement

455 000

    Engagements de garantie

1 373 802

    Engagements sur titres

16

 

1206181

30/07/2012 : Publications périodiques (74C)

Société : Banque populaire Atlantique
Catégorie 2 : Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles) (74C_N2)
Numéro d'affaire : 5182
Texte de l'annonce :

1205182

30 juillet 2012BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRES Bulletin n°91


Publications périodiques
____________________

Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles)
____________________



 

 

BANQUE POPULAIRE ATLANTIQUE  

Société anonyme coopérative de banque populaire régie par les articles 512-2 et suivants du Code monétaire et financier et l'ensemble des textes relatifs aux banques populaires et aux établissements de crédit.

Siège social: 1, rue Françoise Sagan, Saint Herblain, 44919 Nantes Cedex 9.

857 500 227 R.C.S. Nantes. 

Situation au 30 juin 2012 .

(En milliers d'euros.) 

Actif

Montant

Caisse, banques centrales, CCP

50 800

Créances sur les établissements de crédit

933 112

Opérations avec la clientèle

7 263 822

Obligations et autres titres à revenu fixe

418 478

Actions et autres titres à revenu variable

9 029

Participations et autres titres détenus à long terme

494 721

Parts dans les entreprises liées

4 652

Crédit-bail et location avec option d'achat

356 466

Location simple

19 391

Immobilisations incorporelles

1 079

Immobilisations corporelles

59 166

Autres actifs

51 928

Comptes de régularisation

83 352

    Total actif

9 745 995

 

Passif

Montant

Dettes envers les établissements de crédit

2 605 943

Opérations avec la clientèle

5 032 070

Dettes représentées par un titre

710 321

Autres passifs

18 199

Comptes de régularisation

229 407

Provisions

60 336

Fonds pour Risques Bancaires Généraux

155 141

Capitaux propres hors FRBG (+/-)

934 577

    Capital souscrit

403 002

    Primes d'émission

191 499

    Réserves

317 489

    Provisions réglementées et subventions d'investissement

10 050

    Report à nouveau (+/-)

12 537

        Total passif

9 745 995

 

Hors-bilan

Montant

Engagements donnés :

 

    Engagements de financement

575 631

    Engagements de garantie

376 289

    Engagements sur titres

33

Engagements reçus :

 

    Engagements de financement

494 500

    Engagements de garantie

1 392 739

    Engagements sur titres

33

 

 

1205182

28/05/2012 : Publications périodiques (74B)

Société : Banque populaire Atlantique
Catégorie 2 : Sociétés commerciales et industrielles (Comptes annuels) (74B_N2)
Numéro d'affaire : 3184
Texte de l'annonce :

1203184

28 mai 2012BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRES Bulletin n°64


Publications périodiques
____________________

Sociétés commerciales et industrielles (Comptes annuels)
____________________



BANQUE POPULAIRE ATLANTIQUE

Société anonyme coopérative de banque populaire régie par les articles 512-2

et suivants du Code monétaire et financier et l'ensemble des textes relatifs aux

banques populaires et aux établissements de crédit

Siège social: 1, rue Françoise Sagan, Saint Herblain, 44919 Nantes Cedex 9

857 500 227 R.C.S. Nantes.

 

Documents comptables annuels approuvés par l'Assemblée Générale du 25/04/2012

A. — Comptes individuels annuels.

Exercice 2011.

I. — Bilan publiable.

(En milliers d'euros).

Actif

Note

31/12/2011

31/12/2010

Caisse, banques centrales, CCP

 

105 803

114 265

Effets Publics et valeurs assimilées

3.3

0

0

Créances sur les Établissements de Crédits

3.1

1 446 793

994 741

Opérations avec la clientèle

3.2

7 137 413

6 982 191

Obligations et Autres titres à revenu fixe

3.3

381 288

701 304

Actions et Autres titres à revenu variable

3.3

10 448

9 142

Participations et autres titres détenus à long terme

3.4

449 500

440 356

Parts dans les Entreprises liées

3.4

4 652

4 652

Crédit-bail et Location avec Option d'Achat

3.5

341 562

353 331

Location simple

3.5

20 866

32 154

Immobilisations incorporelles

3.6

1 222

1 442

Immobilisations corporelles

3.6

58 642

59 580

Capital souscrit non versé

 

0

0

Actions propres

 

0

0

Comptes de négociation et de règlement

 

 

 

Autres actifs

3.8

48 571

44 679

Comptes de régularisation

3.9

89 144

75 181

        Total actif

 

10 095 903

9 813 018

 

Passif

Note

31/12/2011

31/12/2010

Banques centrales, CCP

 

0

0

Dettes envers les établissements de crédit

3.1

2 813 958

2 512 922

Opérations avec la clientèle

3.2

4 961 300

4 499 340

Dettes représentées par un titre

3.7

939 348

1 511 238

Autres passifs

3.8

23 821

21 634

Comptes de régularisation

3.9

197 744

209 717

Comptes de négociation et de règlement

 

 

 

Provisions pour risques et charges

3.10

60 182

65 364

Dettes subordonnées

3.11

0

1 002

Fonds pour risques bancaires généraux

3.12

154 396

150 896

Capitaux propres (hors FRBG)

3.13

945 155

840 905

    Capital souscrit

 

403 002

328 002

    Primes d'émission

 

191 499

191 499

    Réserves

 

287 508

264 405

    Ecarts de réévaluation

 

0

0

    Provisions réglementées et subventions d'investissement

 

10 171

9 284

    Report à nouveau (±)

 

13 510

6 234

    Résultat de l'exercice (±)

 

39 465

41 481

        Total passif

 

10 095 903

9 813 018

 

Hors-bilan

Note

31/12/2011

31/12/2010

Engagements donnés :

 

 

 

        Engagements de financement

4.1

647 575

644 042

        Engagements de garantie

4.1

430 176

484 302

        Engagements sur titres

 

52

39

Engagements reçus :

 

 

 

        Engagements de financement

4.1

370 000

300 000

        Engagements de garantie

4.1

1 426 045

1 465 070

        Engagements sur titres

 

52

39

 

II. — Compte de résultats publiable.

(En milliers d'euros).

 

Note

31/12/2011

31/12/2010

Intérêts et produits assimilés

5.1

382 528

357 458

Intérêts et charges assimilées

5.1

-261 074

-224 936

Produits sur opérations de crédit-bail et assimilées

5.2

144 596

149 653

Charges sur opérations de crédit-bail et assimilées

5.2

-132 119

-136 689

Produits sur opérations de location simple

5.2

17 147

20 925

Charges sur opérations de location simple

5.2

-15 052

-18 362

Revenus des titres à revenu variable

5.3

4 945

4 056

Commission (produits)

5.4

132 845

130 901

Commission (charges)

5.4

-20 718

-20 038

Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation

5.5

410

265

Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés

5.6

-990

-62

Autres produits d'exploitation bancaire

5.7

2 679

2 520

Autres charges d'exploitation bancaire

5.7

-1 046

-4 063

Produit net bancaire

 

254 150

261 629

Charges générales d'exploitation

5.8

-161 103

-154 091

Dotations aux amortissements et aux provisions sur immobilisations corporelles et incorporelles

 

-6 708

-6 952

Résultat brut d'exploitation

 

86 339

100 586

Coût du risque

5.9

-27 764

-33 335

Résultat d'exploitation

 

58 575

67 251

Gains ou pertes sur actifs immobilisés

5.10

716

-570

Résultat courant avant impôt

 

59 291

66 681

Résultat exceptionnel

5.11

420

2 580

Impôt sur les bénéfices

 

-15 859

-21 168

Dotations / reprises de FRBG et provisions réglementées

 

-4 386

-6 610

Résultat net

 

39 465

41 481

 

III. — Annexe.

Note 1. – Cadre général.

1.1. Le Groupe BPCE. — Le Groupe BPCE comprend le réseau des Banques Populaires, le réseau des Caisses d'Épargne, l’organe central BPCE et ses filiales.

 

 

Les deux réseaux Banques Populaires et Caisses d’Épargne. — Le Groupe BPCE est un groupe coopératif dont les sociétaires sont propriétaires des deux réseaux de banque de proximité : les 19 Banques Populaires et les 17 Caisses d’Épargne. Chacun des deux réseaux est détenteur à parité de BPCE, l’organe central du groupe.

Le réseau des Banques Populaires comprend les Banques Populaires et les sociétés de caution mutuelle leur accordant statutairement l'exclusivité de leur cautionnement.

Le réseau des Caisses d'Épargne comprend les Caisses d'Épargne et de Prévoyance, les sociétés locales d'épargne et la Fédération Nationale des Caisses d'Épargne.

Les Banques Populaires sont détenues à hauteur de 80% par leurs sociétaires et de 20% par Natixis via les certificats coopératifs d’investissement (CCI).

Le capital des Caisses d’Épargne est détenu à hauteur de 80% par les sociétés locales d’épargne (SLE) et de 20% par Natixis via les CCI. Au niveau local, les SLE sont des entités à statut coopératif dont le capital variable est détenu par les coopérateurs. Elles ont pour objet d'animer le sociétariat dans le cadre des orientations générales de la Caisse d'Épargne à laquelle elles sont affiliées et elles ne peuvent pas effectuer d’opérations de banque.

 

BPCE. — Organe central au sens de la Loi bancaire et établissement de crédit agréé comme banque, BPCE a été créé par la Loi n° 2009-715 du 18 juin 2009. BPCE est constitué sous forme de société anonyme à Directoire et conseil de surveillance dont le capital est détenu à parité par les 17 Caisses d’Épargne et les 19 Banques Populaires.

Les missions de BPCE s'inscrivent dans la continuité des principes coopératifs des Banques Populaires et des Caisses d'Épargne.

BPCE est notamment chargé d'assurer la représentation des affiliés auprès des autorités de tutelle, de définir la gamme des produits et des services commercialisés, d'organiser la garantie des déposants, d'agréer les dirigeants et de veiller au bon fonctionnement des établissements du Groupe.

En qualité de holding, BPCE exerce les activités de tête de Groupe et détient les filiales communes aux deux réseaux dans le domaine de la banque de détail, de la banque de financement et des services financiers et leurs structures de production. Il détermine aussi la stratégie et la politique de développement du Groupe.

Les principales filiales de BPCE sont organisées autour de trois grands pôles :

— Natixis, structure cotée détenu à 72%, qui réunit la Banque de financement et d’investissement, l’épargne et les services financiers ;

— la Banque Commerciale et Assurance (dont le Crédit Foncier, la Banque Palatine et BPCE International et Outre Mer (anciennement Financière Océor) ;

— les filiales et participations financières.

Parallèlement, dans le domaine des activités financières, BPCE a notamment pour missions d'assurer la centralisation des excédents de ressources et de réaliser toutes les opérations financières utiles au développement et au refinancement du Groupe, charge à lui de sélectionner l'opérateur de ces missions le plus efficace dans l'intérêt du Groupe. Il offre par ailleurs des services à caractère bancaire aux entités du Groupe.

 

1.2. Mécanisme de garantie. — Le système de garantie et de solidarité a pour objet, conformément à l'article L. 512-107 6 du Code monétaire et financier, de garantir la liquidité et la solvabilité du Groupe et des établissements affiliés à BPCE, ainsi que d'organiser la solidarité financière au sein des réseaux des Banques Populaires et des Caisses d'Épargne.

BPCE est chargé de prendre toutes mesures nécessaires pour organiser la garantie de solvabilité du Groupe ainsi que de chacun des réseaux, notamment en mettant en oeuvre les mécanismes appropriés de solidarité interne du Groupe et en créant un fonds de garantie commun aux deux réseaux dont il détermine les règles de fonctionnement, les modalités de déclenchement en complément des fonds des deux réseaux déjà existants ainsi que les contributions des établissements affiliés pour sa dotation et sa reconstitution.

BPCE gère ainsi le Fonds Réseau Banques Populaires, le Fonds Réseau Caisses d'Épargne et de Prévoyance et met en place le Fonds de Garantie Mutuel.

Le Fonds Réseau Banques Populaires est constitué d’un dépôt de 450  M€ effectué par les Banques dans les livres de BPCE sous la forme d'un compte à terme d'une durée de dix ans et indéfiniment renouvelable.

Le Fonds Réseau Caisses d'Épargne et de Prévoyance fait l'objet d'un dépôt (450  M€) effectué par les Caisses dans les livres de BPCE sous la forme d'un compte à terme d'une durée de dix ans et indéfiniment renouvelable.

Le Fonds de Garantie Mutuel est constitué des dépôts effectués par les Banques Populaires et les Caisses d’Épargne dans les livres de BPCE sous la forme de comptes à terme d'une durée de dix ans et indéfiniment renouvelables. Le montant des dépôts est de 217  M€ au 31 décembre 2011 et le fonds sera abondé chaque année à hauteur de 5% de la contribution des Banques Populaires, des Caisses d’Épargne et de leurs filiales aux résultats consolidés du Groupe.

Le montant total des dépôts effectués auprès de BPCE au titre du Fonds Réseau Banques Populaires, du Fonds Réseau Caisses d'Épargne et de Prévoyance et du Fonds de Garantie Mutuel ne pourra être inférieur à 0,15% et ne pourra excéder 0,3% de la somme des Actifs Pondérés du Groupe.

La constitution par une Banque Populaire ou une Caisse d'Épargne d'un dépôt donne lieu à l'affectation au fonds pour risques bancaires généraux de cet établissement d'un montant identifié équivalent, exclusivement au titre du système de garantie et de solidarité.

Les Sociétés de caution mutuelle accordant statutairement l'exclusivité de leur cautionnement à une Banque Populaire bénéficient de la garantie de liquidité et de solvabilité de cette dernière avec laquelle elles sont agréées collectivement en application de l'article R.515-1 du Code monétaire et financier.

La liquidité et la solvabilité des Caisses de crédit maritime mutuel sont garanties au premier niveau pour chaque Caisse considérée, par la Banque Populaire qui en est l'actionnaire de référence et l'opératrice au titre de l'adossement technique et fonctionnel de la Caisse à la Banque Populaire d'adossement.

Le Directoire de BPCE a tout pouvoir pour mobiliser les ressources des différents contributeurs sans délai et selon l’ordre convenu, sur la base d’autorisations préalables délivrées à BPCE par les contributeurs.

 

1.3. Evénements significatifs. — Néant.

 

1.4. Evénements postérieurs à la clôture. — Néant.

 

Note 2. – Principes et méthodes comptables.

2.1. Méthodes d'évaluation et de présentation appliquées. — Les comptes individuels annuels de la Banque Populaire Atlantique sont établis et présentés conformément aux règles définies par BPCE dans le respect des règlements de l’Autorité des Normes Comptables. Par application du Règlement n°91-01 du CRBF, la présentation des états financiers est conforme aux dispositions des règlements n° 2000-03 et n° 2005-04 du Comité de la Réglementation comptable relatif aux documents de synthèse individuels.

 

2.2. Changements de méthodes comptables et changements d’estimation. — Aucun changement de méthodes comptables n’a affecté les comptes de l’exercice 2011.

Les textes adoptés par l’Autorité des Normes Comptables et d’application obligatoire en 2011 n’ont pas d’impact significatif sur les comptes individuels de la Banque Populaire Atlantique.

La Banque Populaire Atlantique n’anticipe pas l’application des textes adoptés par le Comité de la Réglementation comptable lorsqu’elle est optionnelle, sauf mention spécifique.

 

2.3. Principes comptables et méthodes d'évaluation. — Les comptes de l’exercice sont présentés sous une forme identique à celle de l’exercice précédent. Les conventions comptables générales ont été appliquées dans le respect du principe de prudence, conformément aux hypothèses de base :

— Continuité de l’exploitation ;

— Permanence des méthodes comptables d’un exercice à l’autre ;

— Indépendance des exercices ;

Et conformément aux règles générales d’établissement et de présentation des comptes annuels.

La méthode retenue pour l’évaluation des éléments inscrits en comptabilité est la méthode du coût historique et tous les postes du bilan sont présentés, le cas échéant, nets d'amortissements, de provisions et de corrections de valeur.

Les principales méthodes utilisées sont les suivantes :

 

2.3.1. Opérations en devises. — Les résultats sur opérations de change sont déterminés conformément au règlement n 89-01 du Comité de la Réglementation bancaire et Financière modifié par les règlements n° 90-01 et n° 95-04.

Les créances, les dettes et les engagements hors-bilan libellés en devises sont évalués au cours de change à la clôture de l'exercice. Les gains et pertes de change latents et définitifs sont enregistrés en compte de résultat. Les produits et les charges payés ou perçus sont enregistrés au cours du jour de la transaction.

Les immobilisations et titres de participation en devises financés en euros restent valorisés au coût d’acquisition.

Les opérations de change au comptant non dénouées sont valorisées au cours de clôture de l'exercice.

Les reports et déports sur les contrats de change à terme de couverture sont étalés prorata temporis en compte de résultat. Les autres contrats de change et les instruments financiers à terme en devises sont évalués au prix du marché. Les contrats de change à terme sec ou couverts par des instruments à terme sont réévalués au cours du terme restant à courir. Les swaps cambistes s’enregistrent comme des opérations couplées d’achats et de ventes à terme de devises.

 

2.3.2. Opérations avec les établissements de crédit et la clientèle. — Les créances sur les établissements de crédit recouvrent l’ensemble des créances détenues au titre d’opérations bancaires sur des établissements de crédit à l’exception de celles matérialisées par un titre. Elles comprennent les valeurs reçues en pension, quel que soit le support, et les créances se rapportant à des pensions livrées sur titres. Elles sont ventilées entre créances à vue et créances à terme. Les créances sur les établissements de crédit sont inscrites au bilan à leur valeur nominale ou leur coût d'acquisition pour les rachats de créances, augmentés des intérêts courus non échus et nette des dépréciations constituées au titre du risque de crédit.

Les créances sur la clientèle comprennent les concours distribués aux agents économiques autres que les établissements de crédit, à l’exception de ceux matérialisés par un titre, les valeurs reçues en pension et les créances se rapportant à des pensions livrées sur titres. Elles sont ventilées en créances commerciales, comptes ordinaires débiteurs et autres concours à la clientèle. Les crédits à la clientèle émis sont inscrits au bilan à leur valeur nominale ou leur coût d'acquisition pour les rachats de créances, augmentés des intérêts courus non échus et nette des dépréciations constituées au titre du risque de crédit. Les commissions et coûts marginaux de transaction qui font l’objet d’un étalement sont intégrés à l’encours de crédit concerné.

Les dettes envers les établissements de crédit sont présentées selon leur durée initiale (à vue ou à terme) et les dettes envers la clientèle sont présentées selon leur nature (comptes d’épargne à régime spécial et autres dépôts pour la clientèle). Sont incluses, en fonction de leur contrepartie, les opérations de pension matérialisées par des titres ou des valeurs. Les intérêts courus sont enregistrés en dettes rattachées.

Les garanties reçues sont enregistrées en comptabilité en hors bilan. Elles font l'objet de réévaluations périodiques. La valeur comptable de l'ensemble des garanties prises sur un même crédit est limitée à l'encours de ce crédit.

— Créances restructurées : Les créances restructurées sont des créances détenues auprès de contreparties présentant des difficultés financières telles que l’établissement de crédit est amené à modifier les caractéristiques initiales (durée, taux d’intérêt) afin de permettre aux contreparties d’honorer le paiement des échéances.

Le volume des crédits restructurés accordés à des conditions hors marché n’est pas significatif et n’a donc pas donné lieu à information dans l’annexe.

— Créances douteuses : Les créances douteuses sont constituées de l'ensemble des encours échus et non échus, garantis ou non, dus par les débiteurs dont un concours au moins présente un risque de crédit avéré, identifié de manière individuelle. Un risque est avéré dès lors qu'il est probable que l'établissement ne percevra pas tout ou partie des sommes dues au titre des engagements souscrits par la contrepartie, nonobstant l'existence de garantie ou de caution.

L'identification en encours douteux est effectuée conformément aux dispositions du règlement n° 2002-03 du Comité de la Réglementation comptable relatif au traitement comptable du risque de crédit, modifié par le règlement CRC n° 2005-03 du 25 novembre 2005, notamment en cas de créances impayées depuis plus de trois mois et six mois en matière immobilière et pour les créances sur les collectivités territoriales.

Un encours douteux compromis est un encours douteux dont les perspectives de recouvrement sont fortement dégradées et pour lequel un passage en perte à terme est envisagé. Les créances déchues de leur terme, les contrats de crédit bail résiliés, les concours à durée indéterminée dont la clôture a été notifiée sont présumés devoir être inscrits en douteux compromis. L’existence de garanties couvrant la quasi-totalité des risques et les conditions d’évolution de la créance douteuse doivent être prises en considération pour qualifier un encours douteux de compromis et pour quantifier la dépréciation. Un an après sa classification en encours douteux, un encours douteux est présumé être compromis sauf si le passage en perte à terme n’est pas envisagé. Le classement d’un encours douteux en douteux compromis n’entraîne pas le classement par « contagion » dans cette dernière catégorie des autres encours et engagements douteux relatifs à la contrepartie concernée.

Les intérêts courus et ou échus non perçus sur créances douteuses sont comptabilisés en produits d'exploitation bancaire et dépréciés à due concurrence. Lorsque la créance est qualifiée de compromise les intérêts courus non encaissés ne sont plus comptabilisés.

Plus généralement, les créances douteuses sont réinscrites en encours sains quand les règlements reprennent de façon régulière pour les montants correspondant aux échéances contractuelles, et lorsque la contrepartie ne présente plus de risque de défaillance.

— Opérations de pension : Les opérations de pension livrée sont comptabilisées conformément aux dispositions du règlement n° 89-07 du CRBF complété par l'instruction n° 94-06 de la Commission bancaire.

Les éléments d'actif mis en pension sont maintenus au bilan du cédant, qui enregistre au passif le montant encaissé, représentatif de sa dette à l'égard du cessionnaire. Le cessionnaire enregistre à l'actif le montant versé représentatif de sa créance à l'égard du cédant. Lors des arrêtés comptables, les actifs mis en pension, ainsi que la dette à l'égard du cessionnaire ou la créance sur le cédant, sont évalués selon les règles propres à chacune de ces opérations.

— Dépréciation : Les créances, dont le recouvrement est devenu incertain, donnent lieu à la constitution de dépréciations, inscrites en déduction de l’actif, destinées à couvrir le risque de perte. Les dépréciations sont calculées créance par créance en tenant compte de la valeur actuelle des garanties reçues. Elles sont déterminées sur la base de l'analyse du risque et des garanties disponibles. Les dépréciations couvrent au minimum les intérêts non encaissés sur encours douteux.

Les dépréciations pour pertes probables avérées couvrent l'ensemble des pertes prévisionnelles, calculées par différence entre les capitaux restant dus et les flux prévisionnels actualisés selon le taux effectif.

Les dotations et les reprises de dépréciation constatées pour risque de non recouvrement sont enregistrées en « Coût du risque » à l’exception des dépréciations relatives aux intérêts sur créances douteuses présentées, comme les intérêts ainsi dépréciés, en « Intérêts et produits assimilés ». La reprise de la dépréciation liée au seul passage du temps est enregistrée en « Intérêts et assimilés ».

Quand le risque de crédit est identifié, non pas sur base individuelle, mais sur la base d’un portefeuille d’encours présentant des caractéristiques de risques similaires et pour lequel les informations disponibles permettent d’anticiper un risque de défaillance et de pertes à l’échéance, il est constaté sous forme de provision au passif.

Les créances irrécouvrables sont inscrites en pertes et les dépréciations correspondantes font l'objet d'une reprise.

 

2.3.3. Opérations de crédit-bail et de locations simples. — L’avis du Comité d’urgence du CNC n° 2006-C dispose que les immobilisations destinées à une activité de crédit-bail mobilier, immobilier, de location avec option d’achat et de location simple sont enregistrées à l’actif du bilan du bailleur. Pour cette catégorie d’actifs, par dérogation aux règles du PCG sur la comptabilisation des actifs, c’est la notion de propriété juridique qui s’applique et non celle de contrôle. Les immobilisations sont enregistrées pour leur valeur d’entrée et la ventilation des actifs par composants ne s’applique pas chez le bailleur lorsque les charges d’entretien/remplacement incombent contractuellement au crédit preneur. En cas de rupture de contrat, l’approche par composant s’applique de manière prospective.

En application de ce même avis, la Banque Populaire Atlantique a opté pour l’amortissement des biens sur la durée normale d’utilisation (amortissement linéaire / dégressif).

En application du règlement CRC n° 2009-03, les commissions et coûts marginaux de transaction qui font l’objet d’un étalement sur la durée du bail sont intégrés à l’encours concerné.

Les loyers impayés sont identifiés, comptabilisées et provisionnées conformément au règlement CRC n° 2002-03 relatif au risque de crédit.

 

2.3.4. Titres. — Le terme « Titres » recouvre les titres du marché interbancaire, les bons du Trésor et les autres titres de créances négociables, les obligations et les autres valeurs mobilières dites à revenu fixe (c’est-à-dire à rendement non aléatoire), les actions et les autres titres à revenu variable.

Les opérations sur titres sont régies au plan comptable par deux textes principaux :

— le règlement CRC n° 2008-17, modifiant le règlement CRBF n° 90-01 du 23 février 1990 et complété par l’instruction n° 94-07 de la Commission bancaire, qui définit les règles générales de comptabilisation et de valorisation des titres ;

— le règlement du CRBF n° 89-07, complété de l’instruction n° 94-06 de la Commission bancaire, qui définit les règles relatives à des opérations particulières de cession comme les cessions temporaires de titres.

Les titres sont classés dans les catégories suivantes : titres de participation et parts dans les entreprises liées, autres titres détenus à long terme, titres d’investissement, titres de l’activité de portefeuille, titres de placement et titres de transaction.

Pour les titres de transaction, de placement, d’investissement ainsi que de l’activité de portefeuille, les risques de défaillance avérés de la contrepartie dont les impacts peuvent être isolés font l’objet de dépréciations. Les mouvements de dépréciations sont inscrits en coût du risque.

— Titres de transaction : Au 31 décembre 2011, la Banque Populaire Atlantique ne détient pas de titres de transaction.

— Titres de placement : Sont considérés comme des titres de placement, les titres qui ne sont inscrits dans aucune autre catégorie.

Les titres de placement sont enregistrés pour leur prix d’acquisition frais exclus.

Le cas échéant, pour les titres à revenu fixe, les intérêts courus sont constatés dans des comptes rattachés en contrepartie du compte de résultat au poste « Intérêts et produits assimilés ».

La différence éventuelle entre le prix d'acquisition et la valeur de remboursement (prime ou décote) des titres à revenu fixe est rapportée au compte de résultat sur la durée résiduelle du titre en utilisant la méthode actuarielle.

Les titres de placement sont évalués au plus bas de leur prix d'acquisition ou de leur prix de marché. Pour les parts d’OPCVM et de FCP, les valeurs de marché correspondent aux valeurs liquidatives disponibles dans le contexte de marché en vigueur à la date d’arrêté.

Les moins-values latentes font l'objet d'une dépréciation qui peut être appréciée par ensembles homogènes de titres, sans compensation avec les plus values constatées sur les autres catégories de titres.

Les gains, provenant des éventuels instruments de couverture, au sens de l’article 4 du règlement n° 88-02 du CRB, sont pris en compte pour le calcul des dépréciations. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées.

Les plus et moins-values de cession réalisées sur les titres de placement, ainsi que les dotations et reprises de dépréciations sont enregistrées dans la rubrique « Gains/Pertes sur opérations de placement et assimilés ».

— Titres d’investissement : Ce sont des titres à revenu fixe assortis d’une échéance fixe qui ont été acquis ou reclassés de la catégorie « Titres de transaction » ou de la catégorie « Titres de placement » avec l’intention manifeste et la capacité de les détenir jusqu’à l’échéance. Les titres ne doivent pas être soumis à une contrainte existante, juridique ou autre, qui serait susceptible de remettre en cause l’intention de détention jusqu’à l’échéance des titres. Le classement en titres d’investissement ne fait pas obstacle à leur désignation comme éléments couverts contre le risque de taux d’intérêt.

Les titres d’investissement sont enregistrés pour leur prix d’acquisition, frais exclus. Lorsqu'ils proviennent du portefeuille de placement, ils sont inscrits à leur prix d'acquisition et les dépréciations antérieurement constituées sont reprises sur la durée de vie résiduelle des titres concernés.

L'écart entre le prix d'acquisition et la valeur de remboursement des titres, ainsi que les intérêts courus attachés à ces derniers, sont enregistrés selon les mêmes règles que celles applicables aux titres de placement à revenu fixe.

Ils peuvent faire l'objet d'une dépréciation s'il existe une forte probabilité que l'établissement ne conserve pas les titres jusqu'à l'échéance en raison de circonstances nouvelles, ou s’il existe des risques de défaillance de l’émetteur des titres. Les plus values latentes ne sont pas comptabilisées.

Les titres d’investissement ne peuvent pas, sauf exception, faire l’objet de vente ou de transfert dans une autre catégorie de titres.

Les titres de transaction ou de placement à revenus fixes, reclassés vers la catégorie titres d’investissement par application des dispositions du Règlement CRC n° 2008-17 peuvent toutefois être cédés lorsque le marché sur lequel ils sont échangés redevient actif.

— Titres de l’activité de portefeuille : Au 31 décembre 2011, la Banque Populaire Atlantique ne détient pas de titres de l’activité de portefeuille.

— Titres de participation et parts dans les entreprises liées : Relèvent de cette catégorie les titres dont la possession durable est estimée utile à l’activité de l’entreprise car elle permet notamment d’exercer une influence notable sur les organes d’administration des sociétés émettrices ou d’en assurer le contrôle.

Les titres de participation et parts dans les entreprises liées sont enregistrés pour leur prix d’acquisition frais inclus si les montants sont significatifs.

A la clôture de l'exercice, ils sont individuellement évalués au plus bas de leur valeur d’acquisition ou de leur valeur d’utilité. La valeur d’utilité est appréciée notamment au regard de critères tels que le caractère stratégique, la volonté de soutien ou de conservation, le cours de bourse, l’actif net comptable, l’actif net réévalué, des éléments prévisionnels. Les moins values latentes, calculées par lignes de titres, font l’objet d’une dépréciation sans compensation avec les plus values latentes constatées. Les plus values latentes ne sont pas comptabilisées.

Les titres enregistrés parmi les titres de participation et parts dans les entreprises liées ne peuvent être transférés vers une autre catégorie comptable.

— Autres titres détenus à long terme : Ce sont des titres acquis afin de favoriser le développement de relations professionnelles durables en créant un lien privilégié avec l'entreprise émettrice mais sans influence dans la gestion de l'entreprise dont les titres sont détenus en raison du faible pourcentage des droits de vote qu'ils représentent.

Les autres titres détenus à long terme sont enregistrés pour leur prix d’acquisition, frais exclus.

Ils figurent au bilan au plus bas de leur coût historique ou de leur valeur d'utilité. Cette dernière, pour les titres cotés ou non, correspond à ce que l'entreprise accepterait de décaisser pour obtenir ces titres si elle avait à les acquérir compte tenu de son objectif de détention. Les moins-values latentes font obligatoirement l'objet d’une dépréciation. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées.

Les titres enregistrés parmi les autres titres détenus à long terme ne peuvent être transférés vers une autre catégorie comptable.

— Reclassement d’actifs financiers : Dans un souci d’harmonisation et de cohérence avec les normes IFRS, le Conseil national de la comptabilité a publié le règlement n° 2008-17 du 10 décembre 2008 modifiant le règlement n° 90-01 du Comité de la Réglementation bancaire et Financière relatif à la comptabilisation des opérations sur titres. Ce règlement reprend les dispositions de l’avis n° 2008-19 du 8 décembre 2008 relatif aux transferts de titres hors de la catégorie « Titres de transaction » et hors de la catégorie « Titres de placement ».

Le reclassement hors de la catégorie « Titres de transaction », vers les catégories « Titres d’investissement » et « Titres de placement » est désormais possible dans les deux cas suivants :

a) dans des situations exceptionnelles de marché nécessitant un changement de stratégie ;

b) lorsque des titres à revenu fixe ne sont plus, postérieurement à leur acquisition, négociables sur un marché actif et si l’établissement a l’intention et la capacité de les détenir dans un avenir prévisible ou jusqu’à leur échéance.

Le transfert de la catégorie « Titres de placement » vers la catégorie « Titres d’investissement » est applicable à la date de transfert dans l’une ou l’autre des conditions suivantes :

a) dans des situations exceptionnelles de marché nécessitant un changement de stratégie ;

b) lorsque les titres à revenu fixe ne sont plus négociables sur un marché actif.

 

2.3.5. Immobilisations incorporelles et corporelles. — Les règles de comptabilisation des immobilisations sont définies par :

— le règlement CRC n° 2004-06 relatif la comptabilisation et à l’évaluation des actifs et ;

— le règlement CRC n° 2002-10 relatif à l’amortissement et à la dépréciation des actifs.

 

— Immobilisations incorporelles : Une immobilisation incorporelle est un actif non monétaire sans substance physique. Les immobilisations incorporelles sont inscrites pour leur coût d’acquisition qui comprend le prix d’achat et les frais accessoires. Elles sont amorties selon leur durée probable d’utilisation.

Les logiciels sont amortis sur une durée maximum de 3 ans.

Les fonds de commerce ne sont pas amortis mais font l’objet, le cas échéant, de dépréciations.

Les droits au bail sont amortis de manière linéaire sur la durée de vie résiduelle du bail et font l’objet de dépréciations si nécessaire par rapport à la valeur de marché.

— Immobilisations corporelles : Une immobilisation corporelle est un actif physique détenu, soit pour être utilisé dans la production ou la fourniture de biens ou de services, soit pour être loué à des tiers, soit à des fins de gestion interne et dont l'entité attend qu'il soit utilisé au-delà de l'exercice en cours.

Les constructions étant des actifs composés de plusieurs éléments ayant des utilisations différentes dès l’origine, chaque élément est comptabilisé séparément à sa valeur d’acquisition et un plan d’amortissement propre à chacun des composants est retenu.

Le montant amortissable est la valeur brute sous déduction de la valeur résiduelle lorsque cette dernière est mesurable, significative et durable. Les principaux composants des constructions sont amortis selon la durée de consommation des avantages économiques attendus, soit en général la durée de vie du bien :

 

Composants

Durée d’utilité

Terrain

NA

Façades non destructibles

NA

Façades/couverture / étanchéité

15-30 ans

Fondations / ossatures

20- 40 ans

Ravalement

10-20 ans

Equipements techniques

10-30 ans

Aménagements techniques

10-30 ans

Aménagements intérieurs

8-30 ans

 

Les autres immobilisations corporelles sont inscrites à leur coût d’acquisition, à leur coût de production ou à leur coût réévalué. Le coût des immobilisations libellé en devises est converti en euros au cours du jour de l’opération. Les biens sont amortis selon la durée de consommation des avantages économiques attendus, soit en général la durée de vie du bien.

Le cas échéant, les immobilisations peuvent faire l’objet d’une dépréciation.

Les immeubles de placement constituent des immobilisations hors exploitation et sont comptabilisés suivant la méthode des composants.

 

2.3.6. Dettes représentées par un titre. — Les dettes représentées par un titre sont présentées selon la nature de leur support : bons de caisse, titres du marché interbancaire et titres de créances négociables, titres obligataires et assimilés, à l’exclusion des titres subordonnés qui sont classés sur une ligne spécifique au passif.

Les intérêts courus non échus attachés à ces titres sont portés dans un compte de dettes rattachées en contrepartie du compte de résultat.

Les frais d’émission sont pris en charge dans la totalité de l’exercice ou étalés sur la durée de vie des emprunts correspondants. Les primes d’émission et de remboursement sont étalées sur la durée de la vie de l’emprunt par le biais d’un compte de charge à répartir.

 

2.3.7. Dettes subordonnées. — Les dettes subordonnées regroupent les fonds provenant de l’émission de titres ou d’emprunts subordonnés, à durée déterminée ou à durée indéterminée, et les dépôts de garantie à caractère mutuel. Le remboursement en cas de liquidation du débiteur n’est possible qu’après désintéressement des autres créanciers.

Les intérêts courus à verser attachés aux dettes subordonnées sont portés dans un compte de dettes rattachées en contrepartie du compte de résultat.

 

2.3.8. Provisions. — Ce poste recouvre les provisions destinées à couvrir des risques et des charges non directement liés à des opérations bancaires au sens de l'article L.311-1 du Code monétaire et financier et des opérations connexes définies à l'article L.311-2 de ce même code, nettement précisés quant à leur objet, et dont le montant ou l'échéance ne peuvent être fixés de façon précise. Conformément aux dispositions du règlement CRC n° 2000-06, la constitution de telles provisions est subordonnée à l’existence d’une obligation envers un tiers à la clôture et à l’absence de contrepartie équivalente attendue de ce tiers.

Il recouvre en outre les provisions destinées à couvrir des risques et des charges liés à des opérations bancaires au sens de l'article L.311-1 du Code monétaire et financier et des opérations connexes définies à l'article L.311-2 de ce même code que des évènements survenus ou en cours rendant probables, nettement précisés quant à leur objet mais dont la réalisation est incertaine.

Il comprend notamment une provision pour engagements sociaux et une provision épargne logement.

— Engagements sociaux : Les avantages versés au personnel sont comptabilisés en application de la Recommandation n° 2003-R-01 du Conseil national de la comptabilité. Ils sont classés en 4 catégories :

– Avantages à court terme : Les avantages à court terme recouvrent principalement les salaires, congés annuels, intéressement, participation, primes payés dans les douze mois de la clôture de l’exercice et se rattachant à cet exercice. Ils sont comptabilisés en charge de l’exercice y compris pour les montants restant dus à la clôture.

– Avantages à long terme : Les avantages à long terme sont des avantages généralement liés à l’ancienneté, versés à des salariés en activité et payés au-delà de douze mois de la clôture de l’exercice; il s’agit en particulier des primes pour médaille du travail.

Ces engagements font l’objet d’une provision correspondant à la valeur des engagements à la clôture.

Ces derniers sont évalués selon une méthode actuarielle tenant compte d’hypothèses démographiques et financières telles que l’âge, l’ancienneté, la probabilité de présence à la date d’attribution de l’avantage et le taux d’actualisation. Ce calcul opère une répartition de la charge dans le temps en fonction de la période d’activité des membres du personnel (méthode des unités de crédits projetées).

– Indemnités de fin de contrat de travail : Il s’agit des indemnités accordées aux salariés lors de la résiliation de leur contrat de travail avant le départ en retraite, que ce soit en cas de licenciement ou d’acceptation d’un plan de départ volontaire. Les indemnités de fin de contrat de travail font l’objet d’une provision. Celles qui sont versées plus de douze mois après la date de clôture donnent lieu à actualisation.

– Avantages postérieurs à l’emploi : Les avantages au personnel postérieurs à l’emploi recouvrent les indemnités de départ en retraite, les retraites et avantages aux retraités.

Ces avantages peuvent être classés en deux catégories : les régimes à cotisations définies (non représentatifs d’un engagement à provisionner pour l’entreprise) et les régimes à prestations définies (représentatifs d’un engagement à la charge de l’entreprise et donnant lieu à évaluation et provisionnement).

Les engagements sociaux qui ne sont pas couverts par des cotisations passées en charge et versées à des fonds de retraite ou d’assurance sont provisionnés au passif du bilan.

La méthode d’évaluation utilisée est identique à celle décrite pour les avantages à long terme.

La comptabilisation des engagements tient compte de la valeur des actifs constitués en couverture des engagements et des éléments actuariels non-reconnus.

Les écarts actuariels des avantages postérieurs à l’emploi, représentatifs des différences liées aux hypothèses de calcul (départs anticipés, taux d’actualisation, etc.) ou constatées entre les hypothèses actuarielles et les calculs réels (rendement des actifs de couverture, etc.) sont amortis selon la règle dite du corridor, c’est-à-dire pour la partie qui excède une variation de plus ou moins 10% des engagements ou des actifs.

La charge annuelle au titre des régimes à prestations définies comprend le coût des services rendus de l’année, le coût financier lié à l’actualisation des engagements, les rendements attendus des actifs de couverture et éventuellement l’amortissement des éléments non reconnus.

— Provisions épargne logement : Les comptes épargne logement (CEL) et les plans épargne logement (PEL) sont des produits d’épargne proposés aux particuliers dont les caractéristiques sont définies par la loi de 1965 sur l’épargne logement et les décrets pris en application de cette loi.

Le régime d’épargne logement génère des engagements de deux natures pour les établissements qui commercialisent ces produits :

– l’engagement de devoir, dans le futur, accorder à la clientèle des crédits à un taux déterminé fixé à l’ouverture du contrat pour les PEL ou à un taux fonction de la phase d’épargne pour les contrats CEL ;

– l’engagement de devoir rémunérer l’épargne dans le futur à un taux fixé à l’ouverture du contrat pour une durée indéterminée pour les PEL ou à un taux fixé chaque semestre en fonction d’une formule d’indexation fixée par la loi pour les contrats de CEL.

Les engagements présentant des conséquences potentiellement défavorables sont évalués pour chacune des générations de plans d’épargne logement d’une part et pour l’ensemble des comptes épargne logement d’autre part.

Les risques attachés à ces engagements sont couverts par une provision dont le montant est déterminé par l’actualisation des résultats futurs dégagés sur les encours en risques :

– l’encours d’épargne en risque correspond au niveau d’épargne futur incertain des plans existant à la date de calcul de la provision. Il est estimé statistiquement en tenant compte du comportement des souscripteurs épargnants, pour chaque période future, par différence entre les encours d’épargne probables et les encours d’épargne minimum attendus ;

– l’encours de crédits en risque correspond aux encours de crédits déjà réalisés mais non encore échus à la date de calcul et des crédits futurs estimés statistiquement en tenant compte du comportement de la clientèle et des droits acquis et projetés attachés aux comptes et plans d’épargne logement.

Les résultats des périodes futures sur la phase d’épargne sont déterminés, pour une génération considérée, par différence entre le taux réglementé offert et la rémunération attendue pour un produit d’épargne concurrent.

Les résultats des périodes futures sur la phase de crédit sont déterminés par différence entre le taux fixé à l’ouverture du contrat pour les PEL ou à un taux fonction de la phase d’épargne pour les contrats de CEL, et le taux anticipé des prêts à l’habitat non réglementés.

Lorsque la somme algébrique de la mesure des engagements futurs sur la phase d’épargne et sur la phase de crédit d’une même génération de contrats traduit une situation potentiellement défavorable, une provision est constituée, sans compensation entre les générations. Les engagements sont estimés par application de la méthode Monte-Carlo pour traduire l’incertitude sur les évolutions potentielles des taux d’intérêt et leurs conséquences sur les comportements futurs modélisés des clients et sur les encours en risque.

La provision est inscrite au passif du bilan et les variations sont enregistrées en produit net bancaire.

 

2.3.9. Fonds pour risques bancaires généraux. — Ces fonds sont destinés à couvrir les risques inhérents aux activités de l’entité, conformément aux conditions requises par l'article 3 du règlement n° 90-02 du CRBF et par l'instruction n° 86-05 modifiée de la Commission bancaire.

Ils comprennent également les montants dotés au Fonds Régional de Solidarité et aux fonds constitués dans le cadre du mécanisme de garantie (cf. §1.2).

 

2.3.10. Instruments financiers à terme. — Les opérations de couverture et de marché sur des instruments financiers à terme de taux d’intérêt, de change ou d'actions sont enregistrées conformément aux dispositions des règlements n°88-02 et 90-15 du CRBF modifiés et de l’instruction 94-04 modifiée par l’instruction 2003-03 de la Commission bancaire.

Les engagements relatifs à ces opérations sont inscrits dans les comptes de hors bilan pour la valeur nominale des contrats. A la date de clôture, le montant de ces engagements représente le volume des opérations non dénouées à la clôture.

Les principes comptables appliqués diffèrent selon la nature des instruments et les intentions des opérateurs à l'origine.

— Opérations fermes : Les contrats d'échange de taux et assimilés (accords de taux futurs, garantie de taux plancher et plafond) sont classés selon le critère de l'intention initiale dans les catégories suivantes :

– micro-couverture (couverture affectée) ;

– macro-couverture (gestion globale de bilan) ;

– positions spéculatives/positions ouvertes isolées ;

– gestion spécialisée d’un portefeuille de transaction.

Les montants perçus ou payés concernant les deux premières catégories sont comptabilisés prorata temporis dans le compte de résultat.

Les charges et produits d’instruments utilisés à titre de couverture d’un élément ou d’un ensemble d’éléments homogènes sont enregistrés en résultat de manière symétrique à la prise en compte des produits et charges sur les éléments couverts. Les éléments de résultat de l’instrument de couverture sont comptabilisés dans le même poste que les produits et charges concernant les éléments couverts en « Intérêts et produits ou charges assimilés ». Le poste « Gains ou pertes sur opérations de portefeuille de négociation » est utilisé lorsque les éléments couverts sont inclus dans le portefeuille de négociation.

Les charges et produits relatifs aux instruments financiers à terme ayant pour objet de couvrir et de gérer un risque global de taux sont inscrits prorata temporis en compte de résultat au poste « intérêts et produits ou charges assimilées ». Les gains et les pertes latents ne sont pas enregistrés.

Les charges et les produits relatifs à certains contrats constituant des positions ouvertes isolées sont enregistrés dans les résultats au dénouement des contrats ou prorata temporis selon la nature de l’instrument. Les pertes latentes éventuelles, constatées par rapport à la valeur de marché, font l’objet d’une provision pour risques et charges. La détermination de cette valeur est fonction de la nature des marchés concernés (organisés et assimilés ou de gré à gré). Sur les marchés organisés, les instruments bénéficient d’une cotation permanente et d’une liquidité suffisante pour justifier leur valorisation au prix de marché. Les plus values latentes ne sont pas enregistrées.

Les contrats relevant de la gestion spécialisée sont valorisés selon les méthodes du coût de remplacement ou obligataire après prise en compte d’une décote pour tenir compte du risque de contrepartie et de la valeur actualisée des frais de gestion futurs. Les variations de valeur d’un arrêté comptable à l’autre sont inscrites immédiatement en compte de résultat au poste « Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation ».

Les soultes de résiliation ou d'assignation sont comptabilisées comme suit :

– Pour les opérations classées en gestion spécialisée ou en position ouverte isolée, les soultes sont rapportées immédiatement en compte de résultat ;

– Pour les opérations de micro-couverture et de macro-couverture, les soultes sont soit amorties sur la durée de vie résiduelle de l'élément anciennement couvert soit rapportées immédiatement en compte de résultat.

— Opérations conditionnelles : Le montant notionnel de l'instrument sous-jacent sur lequel porte l'option ou le contrat à terme est enregistré en distinguant les contrats de couverture des contrats négociés dans le cadre d'opérations de marché.

Pour les opérations sur options de taux d’intérêt, de change ou sur actions, les primes payées ou encaissées sont enregistrées en compte d'attente. A la clôture de l'exercice, ces options font l'objet d'une valorisation portée en compte de résultat dans le cas de produits cotés sur un marché organisé ou assimilé. Pour les marchés de gré à gré, seules les moins-values font l’objet d’une provision et les plus values latentes ne sont pas enregistrées. Lors de la revente, du rachat, de l'exercice ou à l'expiration, les primes sont enregistrées immédiatement en compte de résultat.

Pour les opérations de couverture, les produits et charges sont rapportés de manière symétrique à ceux afférents à l'élément couvert. Les instruments conditionnels vendeurs ne sont pas éligibles au classement en macro-couverture.

Les marchés de gré à gré peuvent être assimilés à des marchés organisés lorsque les établissements qui jouent le rôle de mainteneurs de marchés garantissent des cotations permanentes dans des fourchettes réalistes ou lorsque des cotations de l’instrument financier sous-jacent s’effectuent elles-mêmes sur un marché organisé. Les variations de valeurs des options non cotées sont déterminées selon un calcul mathématique.

 

2.3.11. Intérêts et assimilés – Commissions. — Les intérêts et les commissions assimilables par nature à des intérêts sont enregistrés en compte de résultat prorata temporis.

Les commissions et coûts liés à l'octroi ou à l'acquisition d'un concours sont notamment assimilés à des compléments d’intérêts et sont étalés sur la durée de vie effective du crédit au prorata du capital restant dû.

Les autres commissions sont enregistrées selon la nature de la prestation :

— Commissions rémunérant une prestation instantanée : enregistrement lors de l’achèvement des prestations.

— Commissions rémunérant une prestation continue ou discontinue avec plusieurs échéances successives échelonnées : enregistrement au fur et à mesure de l’exécution de la prestation.

 

2.3.12. Revenus des titres à revenu variable. — Les dividendes sont comptabilisés dès que leur paiement a été décidé par l’organe compétent. Ils sont enregistrés en « Revenus des titres à revenu variable ».

Les revenus d'obligations ou des titres de créances négociables sont comptabilisés pour la partie courue dans l'exercice.

 

2.3.13. Impôt sur les bénéfices. — La charge d’impôt figurant au compte de résultat correspond à l’impôt sur les sociétés dû au titre de l’exercice ainsi qu’à la provision pour impôts sur les GIE fiscaux.

Les réseaux Caisses d’Épargne et Banques Populaires bénéficient depuis l’exercice 2010 des dispositions de l’article 91 de la loi de finance rectificative pour 2008, qui étend le mécanisme de l’intégration fiscale aux réseaux bancaires mutualistes.

La Banque Populaire Atlantique a signé avec BPCE, société-mère intégrante, une convention d’intégration fiscale qui lui assure de constater dans ses comptes la dette d’impôt dont elle aurait été redevable en l’absence d’intégration fiscale mutualiste.

 

Note 3. – Informations sur le bilan.

 

Sauf information contraire, les notes explicatives sur les postes du bilan sont présentées en milliers d’euros, nettes d'amortissements et de dépréciations.

 

3.1. Opérations interbancaires :

 

Actif

31/12/2011

31/12/2010

Créances à vue

164 005

28 323

    Comptes ordinaires

94 005

28 323

    Comptes et prêts au jour le jour

70 000

0

Valeurs non imputées

31 806

6 507

Créances à terme

1 243 342

954 910

    Comptes et prêts à terme

1 242 684

954 252

    Prêts subordonnés et participatifs

658

658

Créances rattachées

7 639

5 002

        Total

1 446 793

994 741

 

Les créances sur opérations avec le réseau se décomposent en 163 983  K€ à vue et 983 928  K€ à terme.

La centralisation à la Caisse des dépôts et consignations de la collecte du Livret A et du LDD représente 170 819  K€ au 31 décembre 2011.

 

Passif

31/12/2011

31/12/2010

Dettes à vue

9 167

9 433

    Comptes ordinaires créditeurs

9 167

9 433

Dettes à terme

2 765 850

2 469 970

    Comptes et emprunts à terme

2 765 850

2 469 970

Dettes rattachées

38 942

33 518

        Total

2 813 958

2 512 922

 

Les dettes sur opérations avec le réseau se décomposent en 2 160  K€ à vue et 1 744 867  K€ à terme.

 

3.2. Opérations avec la clientèle :

3.2.1. Opérations avec la clientèle :

— Créances sur la clientèle :

 

Actif

31/12/2011

31/12/2010

Comptes ordinaires débiteurs

249 231

279 041

Créances commerciales

90 553

95 813

Autres concours à la clientèle

6 646 606

6 438 506

    Crédits à l'exportation

5 058

3 639

    Crédits de trésorerie et de consommation

368 239

367 877

    Crédits à l'équipement

2 420 358

2 330 333

    Crédits à l'habitat

3 756 273

3 646 268

    Autres crédits à la clientèle

95 859

89 471

    Prêts subordonnés

819

918

Créances rattachées

24 582

29 540

Créances douteuses

281 505

288 956

Dépréciations des créances sur la clientèle

-155 062

-149 667

        Total

7 137 413

6 982 191

 

— Dettes vis-à-vis de la clientèle :

 

Passif

31/12/2011

31/12/2010

Comptes d'épargne à régime spécial

2 004 595

1 975 386

    Livret A

280 913

205 955

    PEL / CEL

586 005

622 140

    Autres comptes d'épargne à régime spécial (*)

1 137 677

1 147 291

Autres comptes et emprunts auprès de la clientèle (1)

2 879 939

2 464 099

Autres sommes dues

8 699

13 533

Dettes rattachées

68 068

46 322

        Total

4 961 300

4 499 340

 

(1) Détail des comptes et emprunts auprès de la clientèle :

 

 

31/12/2011

31/12/2010

 

A vue

A terme

Total

A vue

A terme

Total

Comptes ordinaires créditeurs

1 555 037

 

1 555 037

1 499 536

 

1 499 536

Emprunts auprès de la clientèle financière

0

147 030

147 030

0

208 579

208 579

Autres comptes et emprunts

0

1 177 872

1 177 872

0

755 984

755 984

        Total

1 555 037

1 324 902

2 879 939

1 499 536

964 563

2 464 099

 

3.2.2. Répartition des encours de crédit par agent économique :

 

 

Créances saines

Créances douteuses

Dont créances douteuses compromises

 

 

Brut

Dépréciation individuelle

Brut

Dépréciation individuelle

Sociétés non financières

2 827 187

190 080

-113 269

110 314

-84 588

Entrepreneurs individuels

544 577

36 515

-17 871

22 721

-16 165

Particuliers

3 570 111

54 842

-23 867

33 946

-22 774

Administrations privées

26 359

66

-55

55

-55

Administrations publiques et Sécurité Sociale

11 815

0

 

 

 

Autres

6 339

0

 

 

 

        Total au 31 décembre 2011

6 986 388

281 503

-155 062

167 036

-123 582

        Total au 31 décembre 2010

6 843 064

288 794

-149 667

149 833

-118 961

 

3.3. Effets publics, obligations, actions, autres titres à revenu fixe et variable :

3.3.1. Portefeuille titres :

 

 

31/12/2011

31/12/2010

 

Placement

Investissement

Total

Placement

Investissement

Total

Obligations et autres titres à revenu fixe

299 514

81 774

381 288

612 183

89 121

701 304

    Valeurs brutes cotés

496

23 084

23 580

464

22 097

22 561

    Dépréciations

-75

-106

-181

-20

-328

-348

    Créances rattachées

1 092

310

1 402

1 739

297

2 036

    Valeurs brutes non cotés

298 000

61 200

359 200

610 000

70 400

680 400

    Dépréciations

0

-3 031

-3 031

0

-3 547

-3 547

    Créances rattachées

0

317

317

0

202

202

Actions et autres titres à revenu variable

10 448

0

10 448

9 141

0

9 141

    Montants bruts cotés

5 343

 

5 343

5 322

 

5 322

    Dépréciations

-2 416

 

-2 416

-1 846

 

-1 846

    Montants bruts non cotés

8 652

 

8 652

6 329

 

6 329

    Dépréciations

-1 131

 

-1 131

-664

 

-664

        Total

309 962

81 774

391 736

621 324

89 121

710 445

 

La Banque Populaire Atlantique ne détient pas de titres souverains grecs, italiens, portugais, espagnols, irlandais.

 

3.3.2. Reclassements d’actifs. — La Banque Populaire Atlantique n’a pas opéré de reclassements d’actif en application des dispositions du règlement CRC n° 2008-17 du 10 décembre 2008 afférent aux transferts de titres hors de la catégorie « Titres de transaction » et hors de la catégorie « Titres de placement ».

 

3.4. Participations, parts dans les entreprises liées, autres titres détenus à long terme :

3.4.1. Evolution des participations, parts dans les entreprises liées et autres titres détenus à long terme :

 

 

01/01/2011

Augmentation

Diminution

31/12/2011

Valeurs brutes 

445 134

9 856

-643

454 347

    Participations et autres titres détenus à long terme

440 300

9 856

-643

449 513

    Parts dans les entreprises liées

4 767

0

0

4 767

    Parts dans les SCI

67

 

 

67

Dépréciations

-125

-71

0

-196

    Participations et autres titres à long terme

-9

-71

0

-80

    Parts dans les entreprises liées

-116

0

0

-116

Immobilisations financières nettes

445 009

9 785

-643

454 152

 

3.4.2. Tableau des filiales et participations :

 

 

Capital

Capitaux propres autres que le capital y compris FRBG

Quote-part capital détenue (En %)

Valeur comptable des titres détenus

CA HT ou PNB du dernier exercice écoulé

Résultats

Dividendes encaissés au cours de l'exercice

Observations

 

 

 

 

Brute

Nette

 

 

 

 

A. Renseignements détaillés sur chaque titre     Dont la valeur excède 1% du capital de la société astreinte à la publication :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

1. Filiales détenues à + de 50% :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

    Atlantique Plus

4 227

813

100,00%

4 227

4 227

429

405

1 950

(1)

2. Participations détenues entre 10 et 50 %

 

 

 

 

 

 

 

 

 

    Crédit Maritime Atlantique

68 414

6 932

21,08%

13 896

13 896

27 769

1 742

313

(2)

    SCR Ouest Croissance

79 256

26 097

40,54%

46 453

46 453

3 904

1 384

0

(2)

3. Autres participations < à 10 % :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

    BPCE

563 732

22 467 604

1,81%

368 004

368 004

305 002

891 026

7

(2)

    Informatique Banque Populaire

89 733

-15 640

4,13%

3 709

3 709

274 220

-3 568

0

(2)

    BP Développement

396 664

192 571

1,04%

7 396

7 396

54 097

37 635

0

(2)

B. Renseignements globaux sur les autres titres     Dont la valeur n'excède pas 1% du capital de la société astreinte à la publication :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

    Filiales françaises

 

 

 

540

425

 

 

2 171

 

    Filiales étrangères

 

 

 

0

0

 

 

0

 

    Participations dans les sociétés françaises

 

 

 

10 120

10 040

 

 

459

 

    Participations dans les sociétés étrangères

 

 

 

2

2

 

 

0

 

            Dont participations dans les sociétés cotées

 

 

 

 

 

 

 

 

 

(1) Le capital, les capitaux propres, le PNB ou le CA, le résultat sont des chiffres 2011.

(2) Le capital, les capitaux propres, le PNB ou le CA, le résultat sont des chiffres 2010.

 

3.5. Opérations de crédit-bail et location simple :

 

 

31/12/2011

31/12/2010

 

Mobilier

Location

simple

Total

Mobilier

Location

simple

Total

Encours clientèle

341 927

20 337

362 264

355 230

32 212

387 442

Biens temporairement non loués

71

0

71

131

0

131

Encours douteux

5 287

2 330

7 617

6 359

2 152

8 511

Dépréciation

-5 726

-1 799

-7 525

-8 390

-2 209

-10 599

        Total

341 559

20 868

362 427

353 330

32 155

385 485

 

3.6. Immobilisations incorporelles et corporelles :

3.6.1. Immobilisations incorporelles :

 

(En milliers d’euros)

01/01/2011

Augmentation

Diminution

31/12/2011

Valeurs brutes

7 942

280

0

8 222

    Droits au bail et fonds commerciaux

5 166

65

0

5 231

    Logiciels

2 776

215

0

2 991

Amortissements et dépréciations

-6 501

-501

0

-7 002

    Droits au bail et fonds commerciaux

-3 960

-269

0

-4 229

    Logiciels

-2 541

-232

0

-2 773

    Autres

0

0

0

0

        Total valeurs nettes

1 442

-221

0

1 222

 

3.6.2. Immobilisations corporelles :

 

 

01/01/2011

Augmentation

Diminution

31/12/2011

Valeurs brutes

134 756

5 421

-760

139 418

    Immobilisations corporelles d'exploitation

133 494

5 421

-760

138 155

        Terrains

5 658

0

0

5 658

        Constructions

44 309

57

-106

44 260

        Parts de SCI

1 119

0

0

1 119

    Autres

82 408

5 364

-654

87 118

    Immobilisations hors exploitation

1 262

0

0

1 263

Amortissements et dépréciations

-75 175

-6 209

610

-80 774

    Immobilisations corporelles d'exploitation

-74 405

-6 155

610

-79 950

        Constructions

-16 950

-1 600

60

-18 490

    Autres

-57 455

-4 555

550

-61 460

    Immobilisations hors exploitation

-770

-54

0

-824

        Total valeurs nettes

59 580

-788

-150

58 643

 

3.7. Dettes représentées par un titre :

 

 

31/12/2011

31/12/2010

Bons de caisse et bons d'épargne

2 382

1 499

Titres du marché interbancaire et de créances négociables

930 527

1 503 224

Dettes rattachées

6 439

6 514

        Total

939 348

1 511 238

 

3.8. Autres actifs et autres passifs :

 

 

31/12/2011

31/12/2010

 

Actif

Passif

Actif

Passif

Primes sur instruments conditionnels achetés et vendus

9 880

56

10 030

125

Dettes sur titres empruntés et autres dettes de titres

 

2 515

 

1 233

Autres débiteurs divers, autres créditeurs divers

38 691

21 250

34 649

20 277

        Total

48 571

23 821

44 679

21 635

 

3.9. Comptes de régularisation :

 

 

31/12/2011

31/12/2010

 

Actif

Passif

Actif

Passif

Charges et produits constatés d'avance

12 966

101 409

11 753

97 332

Produits à recevoir/Charges à payer

39 608

50 813

32 563

46 676

Valeurs à l'encaissement

14 990

2 971

13 377

25 893

Autres

21 580

42 368

17 488

39 816

        Total

89 144

197 744

75 181

209 717

 

3.10. Provisions :

3.10.1. Tableau de variations des provisions :

 

 

01/01/2011

Dotations

Reprises utilisées

31/12/2011

Provisions pour risques de contrepartie

16 968

515

-1 753

15 730

Provisions pour engagements sociaux

35 226

617

-847

34 996

Provisions pour PEL/CEL

9 871

0

-3 155

6 716

Autres provisions pour risques

3 300

327

-887

2 740

    Immobilisations financières

200

0

-109

91

    Provisions pour impôts

1 021

282

-77

1 226

    Autres

2 079

45

-701

1 423

        Total

65 365

1 459

-6 642

60 182

 

3.10.2. Provisions et dépréciations constituées en couverture du risque de contrepartie :

 

 

01/01/2011

Dotations

Utilisations

31/12/2011

Dépréciations inscrites en déduction des éléments d'actifs

160 352

58 618

-56 297

162 673

    Dépréciations sur créances sur la clientèle

157 274

57 977

-53 681

161 570

    Dépréciations sur autres créances

3 078

641

-2 616

1 103

Provisions pour risques de contrepartie inscrites au passif

16 968

515

-1 753

15 730

    Provisions sur engagements hors bilan

1 015

515

-561

969

    Provisions pour risque de contrepartie clientèle

15 953

0

-1 192

14 761

        Total

177 320

59 133

-58 050

178 403

 

3.10.3. Provisions pour engagements sociaux :

— Avantages postérieurs à l'emploi à cotisations définies : Les régimes à cotisations définies concernent les régimes de retraites obligatoires gérés par la sécurité sociale et par les caisses de retraite AGIRC et ARRCO et des régimes sur complémentaires auxquels adhèrent les Banques Populaires. L'engagement de la Banque Populaire Atlantique est limité au versement des cotisations.

— Avantages postérieurs à l'emploi à prestations définies et avantages à long terme : Les engagements de la Banque Populaire Atlantique couverts par provisions sont les suivants :

– Le régime de retraite des Banques Populaires géré par la Caisse Autonome de Retraite des Banques Populaires (CAR) concerne les prestations de retraite issues de la fermeture du régime de retraite bancaire au 31 décembre 1993.

– Retraites et assimilés : indemnités de fin de carrière et avantages accordés aux retraités ;

– Autres : bonification pour médailles d'honneur du travail et autres avantages à long terme.

Ces engagements sont calculés conformément aux dispositions de la Recommandation n° 2003-R-01 du Conseil national de la comptabilité.

 

 

Retraite

IFC

Médailles

Total

Engagement brut

29 965

16 167

4 747

 

Actif en couverture

8 964

6 916

 

 

Engagement net

21 001

9 251

4 747

34 999

Provision de passif

21 000

9 249

4 747

34 997

Taux actualisation

3,63%

3,30%

3,20%

 

Taux de rendement brut des actifs

4,48%

2,42%

 

 

 

Le 1er janvier 2010, la CARBP est devenue une Institution de Gestion de Retraite Supplémentaire qui assure la gestion administrative des engagements de retraite issus de la retraite bancaire. Les encours sont externalisés auprès d’un assureur. Cette externalisation n’a pas eu d’impact pour la Banque Populaire Atlantique.

Les modalités de calcul des engagements sur IFC et médailles ont été adaptées pour intégrer les conséquences du rallongement de l’âge de départ à la retraite, de nouvelles règles de turn-over ainsi qu’une stratification des hypothèses d’évolution de salaires en fonction des âges.

Les tables de mortalité utilisées sont :

– TF00/02 pour les IFC, médailles et autres avantages ;

– TGH TGF 05 pour ex-CGRCE et CARBP.

 

3.10.4. Provisions PEL/CEL :

Encours des dépôts collectés :

 

 

31/12/2011

31/12/2010

Encours collectés au titre des Plans d'épargne logement (PEL) :

 

 

    Ancienneté de moins de 4 ans

15 920

106 014

    Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans

325 825

243 522

    Ancienneté de plus de 10 ans

129 157

148 839

Encours collectés au titre des plans épargne logement

470 903

498 375

Encours collectés au titre des comptes épargne logement

106 973

112 348

        Total des encours collectés au titre de l'épargne logement

577 876

610 723

 

— Encours des crédits octroyés :

 

 

31/12/2011

31/12/2010

Encours de crédits octroyés au titre des plans épargne logement

6 610

8 818

Encours de crédits octroyés au titre des comptes épargne logement

34 878

39 491

        Total des encours de crédits octroyés au titre de l'épargne logement

41 488

48 309

 

— Provisions sur engagements liés aux comptes et plans épargne logement (PEL et CEL) :

 

 

31/12/2010

Dotations/Reprises nettes

31/12/2011

Provisions constituées au titre des PEL ancienneté de moins de 4 ans

389

-355

34

    Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans

1 726

-1 549

177

    Ancienneté de plus de 10 ans

4 869

-673

4 196

Provisions constituées au titre des plans épargne logement

6 985

-2 578

4 407

Provisions constituées au titre des comptes épargne logement

2 159

-294

1 866

    Provisions constituées au titre des crédits PEL

-43

-1

-44

    Provisions constituées au titre des crédits CEL

770

-284

487

Provisions constituées au titre des crédits épargne logement

727

-284

443

        Total des provisions constituées au titre de l'épargne logement

9 871

-3 155

6 716

 

3.11. Dettes subordonnées :

 

 

31/12/2011

31/12/2010

Dettes subordonnées à durée déterminée

0

1 000

Dettes rattachées

0

2

        Total

0

1 002

 

3.12. Fonds pour risques bancaires généraux :

 

 

31/12/2010

Augmentation

Diminution

31/12/2011

Fonds pour Risques Bancaires Généraux

150 896

3 500

0

154 396

 

Au 31 décembre 2011, les Fonds pour risques bancaires généraux incluent notamment 23 580  K€ affectés au Fond Réseau Banque Populaire, 5 697  K€ affectés au Fonds de Garantie Mutuelle et 11 075  K€ affectés au Fonds Régional de Solidarité.

 

3.13. Capitaux propres :

 

 

Capital

Primes d'émission

Réserves/ autres

Résultat

Total capitaux propres hors FRBG

        Total au 31 décembre 2009

328 002

191 499

264 213

43 206

826 920

Mouvements de l'exercice

 

0

15 710

-1 725

13 985

        Total au 31 décembre 2010

328 002

191 499

279 923

41 481

840 905

Variation de capital

75 000

 

 

 

75 000

Résultat de la période

 

 

30 378

9 087

39 465

Distribution de dividendes

 

 

 

-11 103

-11 103

Autres mouvements (1)

 

 

886

 

886

        Total au 31 décembre 2011

403 002

191 499

311 187

39 465

945 153

 

Le capital social de la Banque Populaire Atlantique s’élève à 403 002  K€ et est composé pour 322 402  K€ de parts sociales de nominal 17 € détenues par les sociétaires et une SAS – structure de portage en miroir des sociétaires - et pour 80 600  K€ de certificats coopératifs d'investissement détenus par Natixis (CCI).

Une augmentation de capital, par souscription en numéraire, d’un montant de 75 000  K€ a été réalisée aux termes d’une délibération du Conseil d’administration du 26 octobre 2011, par l’émission au pair :

— de 3 529 411 parts sociales nouvelles de 17 € de valeur nominale chacune ;

— de 882 352 CCI nouveaux de 17 € de valeur nominale chacun.

 

3.14. Durée résiduelle des emplois et ressources. — Les emplois et ressources à terme définis sont présentés selon la durée restant à courir avec créances et dettes rattachées.

 

 

Moins de 3 mois

De 3 mois à

1 an

De 1 an à 5 ans

Plus de 5 ans

31/12/2011

        Total des emplois

1 952 870

638 556

2 847 148

3 526 920

8 965 494

Créances sur les établissements de crédit

1 038 176

54 559

325 736

28 321

1 446 792

Opérations avec la clientèle

912 987

578 997

2 478 784

3 166 647

7 137 415

Obligations et autres titres à revenu fixe

1 707

5 000

42 628

331 952

381 287

        Total des ressources

4 401 843

1 020 502

2 704 288

587 975

8 714 608

Dettes envers les établissements de crédit

581 109

586 019

1 215 058

431 773

2 813 959

Opérations avec la clientèle

3 583 370

250 230

1 042 504

85 197

4 961 301

Dettes représentées par un titre

237 364

184 253

446 726

71 005

939 348

 

Note 4. – Informations sur le hors bilan et opérations assimilées.

4.1. Engagements reçus et donnés :

4.1.1. Engagements de financement :

 

 

31/12/2011

31/12/2010

Engagements de financement donnés :

 

 

    En faveur des établissements de crédit

0

0

    En faveur de la clientèle

647 575

644 042

        Ouverture de crédits documentaires

7 831

8 316

        Autres ouvertures de crédits confirmés

610 964

610 322

        Autres engagements

28 780

25 404

            Total des Engagements de financement donnés

647 575

644 042

Engagements de financement reçus :

 

 

    D'établissements de crédit

370 000

300 000

    De la clientèle

0

0

            Total des Engagements de financement reçus

370 000

300 000

 

4.1.2. Engagements de garantie :

 

 

31/12/2011

31/12/2010

Engagements de garantie donnés :

 

 

    D'ordre d'établissements de crédit

2 955

5 966

        Confirmation d'ouverture de crédits documentaires

2 955

5 966

    D'ordre de la clientèle

427 222

478 336

        Cautions immobilières

60 824

30 712

        Cautions administratives et fiscales

67 266

71 608

        Autres cautions et avals donnés

206 980

279 810

        Autres garanties données

92 152

96 206

            Total des Engagements de garantie donnés

430 177

484 302

Engagements de garantie reçus d'établissements de crédit

1 426 045

1 465 070

        Total des Engagements de garantie reçus

1 426 045

1 465 070

 

Au 31 décembre 2011, les créances données en garantie dans le cadre des dispositifs de refinancement incluent plus particulièrement :

— 371 395  K€ de créances mobilisées auprès de la Banque Centrale Européenne dans le cadre du processus TRICP contre 428 051  K€ au 31 décembre 2010 ;

— 245 776  K€ de créances nanties auprès de la SFEF contre 328 501  K€ au 31 décembre 2010 ;

— 1 139 037  K€ de crédits immobiliers nantis auprès de BP Covered Bonds contre 1 535 078  K€ au 31 décembre 2010 ;

— 185 355  K€ de créances données en garantie auprès de la Caisse de refinancement hypothécaire contre 147 085  K€ au 31 décembre 2009 ;

— 304 559  K€ de crédits immobiliers nantis auprès de BPCE SFH ;

— 611 509  K€ de crédits immobiliers nantis auprès de BPCE Home Loans.

 

4.2. Opérations sur instruments financiers à terme :

4.2.1. Instruments financiers et opérations de change à terme :

 

 

31/12/2011

31/12/2010

 

Couverture

Total

Juste valeur

Couverture

Total

Juste valeur

Opérations fermes :

 

 

 

 

 

 

    Opérations de gré à gré

3 698 478

3 698 478

-56 977

3 020 089

3 020 089

-46 963

        Swaps de taux d'intérêt

3 500 088

3 500 088

-56 977

2 852 805

2 852 805

-46 963

    Autres contrats à terme

198 390

198 390

0

167 284

167 284

0

            Total opérations fermes

3 698 478

3 698 478

-56 977

3 020 089

3 020 089

-46 963

Opérations conditionnelles :

 

 

 

 

 

 

    Opérations de gré à gré

470 712

470 712

4 513

562 698

562 698

7 487

        Options de taux d'intérêt

468 116

468 116

4 513

562 698

562 698

7 487

        Options de change

2 596

2 596

0

0

0

0

            Total opérations conditionnelles

470 712

470 712

4 513

562 698

562 698

7 487

            Total instruments financiers et change à terme

4 169 190

4 169 190

-52 464

3 582 787

3 582 787

-39 476

 

Les montants nominaux des contrats recensés dans ce tableau ne constituent qu’une indication de volume de l’activité de la Banque Populaire Atlantique sur les marchés d’instruments financiers à la clôture de l’exercice et ne reflètent pas les risques de marché attachés à ces instruments.

Les engagements sur instruments de taux d’intérêt négociés sur des marchés de gré à gré portent essentiellement sur des swaps de taux et FRA pour les opérations à terme ferme, et sur des contrats de garantie de taux pour les opérations conditionnelles.

Les engagements sur instruments de cours de change négociés sur des marchés de gré à gré portent essentiellement sur des opérations de change à terme.

 

4.2.2. Ventilation par type de portefeuille des instruments financiers de taux d’intérêt négociés sur un marché de gré à gré :

 

 

31/12/2011

31/12/2010

 

Micro couverture

Macro couverture

Total

Micro couverture

Macro couverture

Total

Opérations fermes

1 379 338

2 120 750

3 500 088

912 055

1 940 750

2 852 805

    Swaps de taux d'intérêt

1 379 338

2 120 750

3 500 088

912 055

1 940 750

2 852 805

Opérations conditionnelles

214 550

253 566

468 116

290 422

272 276

562 698

    Options de taux d'intérêt

214 550

253 566

468 116

290 422

272 276

562 698

        Total

1 593 888

2 374 316

3 968 204

1 202 477

2 213 026

3 415 503

 

Il n’y a pas eu de transferts d’opérations vers un autre portefeuille au cours de l’exercice.

 

Note 5. – Informations sur le compte de résultat.

5.1. Intérêts, produits et charges assimilés :

 

 

Exercice 2011

Exercice 2010

 

Produits

Charges

Net

Produits

Charges

Net

Opérations avec les établissements de crédit

50 514

-84 610

-34 096

35 136

-66 633

-31 497

Opérations avec la clientèle

292 253

-94 120

198 133

284 773

-78 020

206 753

Obligations et autres titres à revenu fixe

8 819

-25 210

-16 391

12 489

-21 278

-8 789

Dettes subordonnées

45

-2

43

34

-32

2

Autres (*)

30 897

-57 131

-26 234

25 028

-58 971

-33 943

        Total

382 528

-261 073

121 455

357 458

-224 936

132 522

(*) Dont -26 518 milliers d’euro au 31 décembre /2011 au titre des opérations de couverture contre - 34 711  K€ au 31 décembre 2010.

 

Les produits d'intérêts sur opérations avec les établissements de crédit comprennent la rémunération des fonds du Livret A et du LDD centralisés à la Caisse des dépôts et consignations ainsi que les LEP.

L’évolution de la provision épargne logement est présentée en opérations avec la clientèle.

La reprise de la provision épargne logement s’élève à 3 155  K€ pour l’exercice 2011, contre une reprise de 1 587  K€ pour l’exercice 2010.

 

5.2. Produits et charge sur opérations de crédit-bail et locations assimilées :

 

 

Exercice 2011

Exercice 2010

 

Produits

Charges

Net

Produits

Charges

Net

Opérations de crédit-bail :

 

 

 

 

 

 

    Loyers

137 354

 

137 354

141 668

 

141 668

    Résultats de cession

4 096

-15 497

-11 401

4 397

-15 071

-10 674

    Dépréciation

2 258

-585

1 673

2 115

-1 429

686

    Amortissement

 

-115 729

-115 729

 

-119 629

-119 629

    Autres produits et charges

887

-308

579

1 472

-560

912

 

144 595

-132 119

12 476

149 652

-136 689

12 963

Opérations de location financière :

 

 

 

 

 

 

    Loyers

14 455

 

14 455

18 517

 

18 517

    Résultats de cession

2 305

-1 464

841

1 693

-1 490

203

    Dépréciation

358

-56

302

702

-152

550

    Amortissement

 

-13 481

-13 481

 

-16 718

-16 718

    Autres produits et charges

29

-52

-23

14

-2

12

 

17 147

-15 053

2 094

20 926

-18 362

2 564

        Total

161 742

-147 172

14 570

170 578

0

15 527

 

5.3. Revenus des titres à revenu variable :

 

 

Exercice 2011

Exercice 2010

Actions et autres titres à revenu variable

45

31

Participations et autres titres détenus à long terme

0

0

Parts dans les entreprises liées

4 900

4 024

        Total

4 945

4 056

 

5.4. Commissions :

 

 

Exercice 2011

Exercice 2010

 

Produits

Charges

Net

Produits

Charges

Net

Opérations de trésorerie et interbancaire

0

-1 172

-1 172

453

-507

-54

Opérations avec la clientèle

74 707

-141

74 566

73 596

-103

73 493

Opérations sur titres

3 177

-15

3 162

3 515

-139

3 376

Moyens de paiement

35 686

-16 775

18 911

35 160

-17 482

17 678

Opérations de change

276

0

276

275

0

275

Engagements hors-bilan

7 945

-978

6 967

6 871

-1 060

5 811

Prestations de services financiers

9 939

-1 637

8 302

9 883

-748

9 135

Activités de conseil

1 115

0

1 115

1 147

0

1 147

Autres commissions

0

0

0

0

0

0

        Total

132 845

-20 718

112 127

130 900

-20 039

110 861

 

5.5. Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation :

 

 

Exercice 2011

Exercice 2010

Titres de transaction

0

0

Opérations de change

395

259

Instruments financiers à terme

15

6

        Total

410

265

 

5.6. Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés :

 

 

Exercice 2011

Exercice 2010

 

Placement

Total

Placement

Total

Dépréciations

-1 091

-1 091

-550

-550

    Dotations

-1 107

-1 107

-746

-746

    Reprises

16

16

196

196

Résultat de cession

101

101

488

488

Autres éléments

0

0

0

0

        Total

-990

-990

-62

-62

 

5.7. Autres produits et charges d'exploitation bancaire :

 

 

Exercice 2011

Exercice 2010

 

Produits

Charges

Total

Produits

Charges

Total

Quote-part d'opérations faites en commun

0

-556

-556

0

-346

-346

Refacturations de charges et produits bancaires

134

0

134

138

0

138

Autres activités diverses

230

0

230

265

0

265

Autres produits et charges accessoires

2 316

-489

1 827

2 118

-3 717

-1 599

        Total

2 679

-1 046

1 635

2 520

-4 063

-1 542

 

5.8. Charges générales d'exploitation :

 

 

Exercice 2011

Exercice 2010

Frais de personnel :

 

 

    Salaires et traitements

-53 880

-52 699

    Charges de retraite et assimilées

-8 569

-7 832

    Autres charges sociales

-22 361

-20 651

    Intéressement des salariés

-3 463

-3 381

    Participation des salariés

-2 368

-4 148

    Impôts et taxes liés aux rémunérations

-5 485

-5 337

        Total des frais de personnel (1)

-96 126

-94 048

Autres charges d'exploitation :

 

 

    Impôts et taxes

-7 081

-6 052

    Autres charges générales d'exploitation

-57 896

-53 993

        Total des autres charges d'exploitation

-64 977

-60 045

        Total

-161 103

-154 091

(1) Incluant les dotations, utilisations et reprises de provisions pour engagements sociaux (note 3.10.3).

 

L’effectif moyen du personnel en activité au cours de l'exercice, ventilé par catégories professionnelles est le suivant : 456 cadres et 1 012 non cadres, soit un total de 1 468 salariés.

Le montant des rémunérations allouées au titre de l'exercice aux membres des organes d'administration et de direction à raison de leurs fonctions ne peut être fourni car cette information permettrait d’identifier un membre déterminé de ces organes (Article R.123-198, 1er alinéa, du Code de Commerce).

 

5.9. Coût du risque :

 

(En milliers d’euros)

Exercice 2011

Exercice 2010

 

Dotations

Reprises nettes

Pertes non couvertes

Récupérations sur créances amorties

Total

Dotations

Reprises nettes

Pertes non couvertes

Récupérations sur créances amorties

Total

Dépréciations d'actifs :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

    Clientèle

-57 977

30 544

-2 395

827

-29 001

-57 177

22 037

-451

254

-35 337

    Titres et débiteurs divers

0

0

0

0

0

-32

0

0

0

-32

Provisions :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

    Engagements hors-bilan

-515

560

 

 

45

-769

894

 

 

125

    Provisions pour risque clientèle

1

1 192

 

 

1 193

-1

1 910

 

 

1 909

        Total

-58 491

32 296

-2 395

827

-27 764

-57 979

24 841

-451

254

-33 335

 

5.10. Gains ou pertes sur actifs immobilisés :

 

 

Exercice 2011

Exercice 2010

 

Participations et autres titres à long terme

Titres d'investissement

Immobilisations corporelles et incorporelles

Total

Participations et autres titres à long terme

Titres d'investissement

Immobilisations corporelles et incorporelles

Total

Dépréciations

39

738

 

777

8 085

776

 

8 861

    Dotations

-70

0

 

-70

-10

0

 

-10

    Reprises

109

738

 

847

8 095

776

 

8 871

Résultat de cession

-62

0

2

-60

-9 240

0

-191

-9 431

        Total

-23

738

2

716

-1 154

776

-191

-570

 

5.11. Résultat exceptionnel. — Les charges et produits exceptionnels se caractérisent par leur nature inhabituelle et le fait qu'ils ne s'inscrivent pas dans le cadre des activités ordinaires de la Banque Populaire Atlantique. Ils concernent principalement :

 

 

Exercice 2011

Exercice 2010

Produits exceptionnels

420

2 860

    Récupération impôts et taxes années antérieures suite contentieux fiscal

420

2 860

Charges exceptionnelles

0

280

    Subvention SOCAMA Atlantique

0

280

 

5.12. Charge d’impôt société :

 

 

31/12/2011

31/12/2010

Impôts comptes individuels

15 859

21 168

Impôt courant

16 701

22 212

Impôt différé ptz

-1 344

-1 558

Autres

297

-316

Provision impôts différés passif

205

830

        Total

15 859

21 168

 

Note 6. – Autres informations.

6.1. Consolidation. — En application de l’article 1er du règlement n° 99-07 du Comité de la réglementation comptable, la Banque Populaire Atlantique établit des comptes consolidés conformes au référentiel comptable international. L’exercice 2011 constitue la première année d’application de ce référentiel.

Ses comptes individuels sont intégrés dans les comptes consolidés du Groupe BPCE.

 

6.2. Honoraires des commissaires aux comptes. — Les honoraires versés aux commissaires aux comptes sont exclusivement attachés à leur mission de certification et d’audit des comptes.

Ils s’élèvent à 168  K€ en 2011 contre 149  K€ en 2010.

Ils sont répartis à parts égales entre les trois cabinets désignés pour ces missions : KPMG Audit, Deloitte et Associés, Fiduciaire Audit Conseil.

 

6.3. Implantations dans les pays non coopératifs. — L’article L. 511-45 du code monétaire et financier et l’arrêté du ministre de l’économie du 6 octobre 2009 imposent aux établissements de crédit de publier en annexe à leurs comptes annuels des informations sur leurs implantations et leurs activités dans les Etats ou territoires qui n'ont pas conclu avec la France de convention d'assistance administrative en vue de lutter contre la fraude et l'évasion fiscales permettant l'accès aux renseignements bancaires.

Ces obligations s’inscrivent dans le contexte mondial de lutte contre les territoires non fiscalement coopératifs, issu des différents travaux et sommets de l’OCDE, mais participent également à la prévention du blanchiment des capitaux et du financement du terrorisme.

Le Groupe BPCE, dès sa constitution, a adopté une attitude prudente, en informant régulièrement les établissements de ses réseaux des mises à jour des listes de territoires que l’OCDE a considéré comme insuffisamment coopératif en matière d’échange d’informations en matière fiscale et des conséquences que l’implantation dans de tels territoires pouvait avoir. Parallèlement, des listes de ces territoires ont été intégrées, pour partie, dans les progiciels utilisés aux fins de prévention du blanchiment de capitaux, et ce en vue d’appliquer une vigilance appropriée aux opérations avec ces Etats et territoires (mise en oeuvre du décret n° 2009-874 du 16 juillet 2009). Au niveau central, un recensement des implantations et activités du Groupe dans ces territoires a été réalisé aux fins d’informations des instances de direction.

Au 31 décembre 2011, la Banque Populaire Atlantique n'a pas recensé d'implantation et n'exerce pas d'activité dans les territoires non fiscalement coopératifs.

 

6.4. Rapport de gestion. — Le rapport de gestion est tenu à la disposition du public au siège social de la Banque Populaire Atlantique.

 

 

IV. — Rapport des commissaires aux comptes sur les comptes annuels.

(Exercice clos le 31 décembre 2011).

Mesdames, Messieurs les sociétaires,

 

En exécution de la mission qui nous a été confiée par vos Assemblées générales, nous vous présentons notre rapport relatif à l’exercice clos le 31 décembre 2011, sur :

— le contrôle des comptes annuels de la Banque Populaire Atlantique tels qu’ils sont joints au présent rapport ;

— la justification de nos appréciations ;

— les vérifications et informations spécifiques prévues par la loi.

Les comptes annuels ont été arrêtés par le Conseil d’administration. Il nous appartient, sur la base de notre audit, d’exprimer une opinion sur ces comptes.

 

I. Opinion sur les comptes annuels. — Nous avons effectué notre audit selon les normes d’exercice professionnel applicables en France ; ces normes requièrent la mise en oeuvre de diligences permettant d'obtenir l'assurance raisonnable que les comptes annuels ne comportent pas d'anomalies significatives. Un audit consiste à vérifier, par sondages ou au moyen d’autres méthodes de sélection, les éléments justifiant des montants et informations figurant dans les comptes annuels. Il consiste également à apprécier les principes comptables suivis, les estimations significatives retenues et la présentation d'ensemble des comptes. Nous estimons que les éléments que nous avons collectés sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion.

Nous certifions que les comptes annuels sont, au regard des règles et principes comptables français, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du résultat des opérations de l'exercice écoulé ainsi que de la situation financière et du patrimoine de la société à la fin de cet exercice.

 

II. Justification des appréciations. — Les estimations comptables concourant à la préparation des états financiers au 31 décembre 2011 ont été réalisées dans un environnement incertain, lié à la crise des finances publiques de certains pays de la zone euro et en particulier de la Grèce, qui est accompagnée d’une crise économique et d’une crise de liquidité, qui rend difficile l’appréhension des perspectives économiques. C’est dans ce contexte que, en application des dispositions de l’article L.823-9 du Code de commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à votre connaissance les éléments suivants :

— Estimations comptables :

– Provisionnement des risques de crédit : Comme indiqué dans les notes 2.3.2 de l’annexe aux comptes annuels, votre Banque Populaire constitue des dépréciations et des provisions pour couvrir les risques de crédit inhérents à ses activités. Dans le cadre de notre appréciation des estimations significatives retenues pour l'arrêté des comptes, nous avons examiné le dispositif de contrôle relatif au suivi des risques de crédit et de contrepartie, à l’appréciation des risques de non recouvrement et à leur couverture à l’actif par des dépréciations déterminées sur base individuelle, et au passif, par des provisions destinées à couvrir des risques clientèle non affectés.

– Valorisation des titres de participations, parts dans les entreprises liées et autres titres détenus à long terme : Les titres de participation, parts dans les entreprises liées et autres titres détenus à long terme par votre Banque Populaire sont évalués à leur valeur d'utilité selon les modalités décrites dans la note 2.3.4 de l'annexe. Dans le cadre de notre appréciation de ces estimations, nous avons examiné les éléments ayant conduit à la détermination des valeurs d'utilité pour les principales lignes du portefeuille.

– Valorisation des autres titres et des instruments financiers : Votre Banque Populaire détient des positions sur titres et instruments financiers. Les notes 2.3.4 et 2.3.10 de l'annexe exposent les règles et méthodes comptables relatives aux titres et instruments financiers. Nous avons examiné le dispositif de contrôle relatif au classement comptable et à la détermination des paramètres utilisés pour la valorisation de ces positions. Nous avons vérifié le caractère approprié des méthodes comptables retenues par votre Banque Populaire et des informations fournies dans les notes de l’annexe et nous nous sommes assurés de leur correcte application.

– Provisionnement des engagements sociaux : Votre Banque Populaire constitue des provisions pour couvrir ses engagements sociaux. Nous avons examiné la méthodologie d’évaluation de ces engagements ainsi que les hypothèses et paramètres utilisés et nous avons vérifié le caractère approprié de l’information fournie dans les notes 2.3.8 et 3.10.3 de l’annexe.

– Provisionnement des produits d’épargne logement : Votre Banque Populaire constitue une provision pour couvrir le risque de conséquences potentiellement défavorables des engagements liés aux comptes et plans d’épargne-logement. Nous avons examiné la méthodologie d’évaluation de cette provision et nous avons vérifié le caractère approprié de l’information fournie dans les notes 2.3.8, 3.10.4 et 5.1 de l’annexe.

Dans le cadre de nos appréciations, nous nous sommes assurés du caractère raisonnable de ces estimations.

Les appréciations ainsi portées s'inscrivent dans le cadre de notre démarche d'audit des comptes annuels, pris dans leur ensemble, et ont donc contribué à la formation de notre opinion exprimée dans la première partie de ce rapport.

 

III. Vérifications et informations spécifiques. — Nous avons également procédé, conformément aux normes d’exercice professionnel applicables en France, aux vérifications spécifiques prévues par la loi.

Nous n'avons pas d'observation à formuler sur la sincérité et la concordance avec les comptes annuels des informations données dans le rapport de gestion du Conseil d’administration et dans les documents adressés aux sociétaires sur la situation financière et les comptes annuels.

 

Nantes, Angers et Saint-Herblain, le 8 mars 2012.

 

 Les commissaires aux comptes :

KPMG Audit, Département de KPMG SA :

Fidaco, Fiduciaire Audit Conseil :

Deloitte et Associés :

Franck Noël, Associé ;

Sébastien Vialatte, Associé ;

Anne Blanche, Associée.

 

 

B. — Comptes consolidés.

I. — Bilan consolidé publiable.

(En milliers d’euros).

Actif

Note

31/12/2011

31/12/2010

Caisse, banques centrales, CCP

 

117 852

126 707

Actifs à la juste valeur par le résultat

5.1

171 221

182 832

Instruments dérivés de couverture

5.2

35 358

18 925

Actifs financiers disponibles à la vente

5.3

570 589

615 421

Prêts et créances sur Établissements de crédit

5.5

1 524 385

1 452 870

Prêts et créances sur la clientèle

5.5

8 318 461

8 065 948

Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux

 

 

 

Actifs financ. détenus jusqu'à l'échéance

 

0

0

Actifs d'impôts courant

 

2 144

2 021

Actifs d'impôts différés

5.8

18 575

25 792

Comptes de régul et actifs divers

5.9

133 294

112 684

Participations dans les mises en équivalence

5.10

2 564

2 601

Immeubles de placement

5.11

537

607

Immobilisations corporelles

5.12

72 373

73 306

Immobilisations incorporelles

5.12

1 585

1 783

Ecart d'acquisition

 

0

0

        Total actif

 

10 968 938

10 681 497

 

Passif

Note

31/12/2011

31/12/2010

Banques centrales, CCP

 

0

0

Passifs financiers à la JV par résultat

5.1

23 174

54 562

Instruments dérivés de couverture

5.2

82 338

56 240

Dettes envers les Établissements de crédit

5.13

2 887 786

2 543 867

Dettes envers la clientèle

5.13

5 528 709

5 016 500

Dettes représentées par un titre

5.14

920 971

1 486 339

Ecart de rééval. des PTF couv en tx

 

0

0

Passifs d'impôt courant

 

328

1 955

Passifs d'impôts différés

5.8

0

0

Compte de régul et passifs divers

5.15

236 898

245 081

Dettes / actifs destinés à être cédés

 

0

0

Provisions techniques des contrats d'assurance

 

0

0

Provisions pour Risques et Charges

5.16

47 018

50 522

Dettes subordonnées

5.17

20 018

23 413

Capitaux propres part du groupe

 

1 221 698

1 203 018

    Capital et réserves liées

 

879 168

828 524

    Réserves consolidées

 

222 202

203 168

    Gains ou pertes latents ou différés

 

76 163

118 798

    Résultat de l'exercice

 

44 165

52 528

Intérêts minoritaires

 

0

0

        Total passif

 

10 968 938

10 681 497

 

II. — Compte de résultat consolidé publiable.

(En milliers d’euros).

 

Note

31/12/2011

31/12/2010

Intérêts et produits assimilés

6.1

429 882

405 145

Intérêts et charges assimilés

6.1

-272 330

-230 567

 

 

 

0

Commissions (produits)

6.2

145 390

144 274

Commissions (charges)

6.2

-21 736

-21 686

Gains /pertes nets/IF en JV par résultat

6.3

1 727

2 057

Gains ou pertes sur actifs AFS

6.4

2 429

709

Produits des autres activités

6.5

10 288

8 247

Charges des autres activités

6.5

-6 449

-10 781

Produit net bancaire

 

289 201

297 398

Charges générales d'exploitation

6.6

-182 483

-172 561

Dotations aux amortissements et aux provisions sur immobilisations incorporelles et corporelles

 

-7 703

-7 923

Résultat Brut d’Exploitation

 

99 015

116 914

Coût du risque

6.7

-32 911

-37 328

Résultat Net d’Exploitation

 

66 104

79 586

QP dans le résultat des entreprises MEE

 

-45

-198

Gains ou pertes sur autres actifs

6.8

-58

-120

Variation des écarts d'acquisition

 

0

0

Résultat avant impôts

 

66 001

79 268

Impôts sur le résultat

6.9

-21 836

-26 740

Résultat sur activités abandonnées

 

0

0

Résultat net

 

44 165

52 528

Intérêts minoritaires

 

0

0

Résultat Net de l'exercice - part groupe

 

44 165

52 528

 

III. — Résultat net et gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres.

 

Notes

Exercice 2011

Exercice 2010

Résultat net

 

44 165

52 528

Ecarts de conversion

 

 

 

Variations de valeur des actifs financiers disponibles à la vente

 

-46 448

-1 742

    Variations de valeur de la période affectant les capitaux propres

 

-46 448

-1 742

    Variations de valeur de la période rapportée au résultat

 

0

0

Variations de valeur des instruments dérivés de couverture

 

6 261

777

Ecarts actuariels sur régimes à prestations définies

 

0

0

Quote-part de gains et pertes latents comptabilisés directement en capitaux propres des entreprises mises en équivalence

 

0

0

Impôts

5.8

-2 448

208

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres (nets d'impôt)

 

-42 635

-757

Résultat net et gains et pertes comptabilisés directement capitaux propres

 

1 530

51 771

Part du groupe

 

1 530

51 771

Intérêts minoritaires

 

 

 

 

IV. — Tableau de variation des capitaux propres.

(En milliers d’euros).

 

Capital et primes liées

Réserves consolidées

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres

Résultat net part du groupe

Total capitaux propres part du groupe

Capitaux propres part des minoritaires

Total capitaux propres consolidés

 

Capital

Primes

 

Variation de juste valeur des instruments

 

 

 

 

 

 

 

 

Actifs financiers disponibles à la vente

Instruments dérivés de couverture

 

 

 

 

Capitaux propres consolidés au 1er janvier 2010

340 534

195 391

447 715

131 680

-12 125

31 691

1 134 886

0

1 134 886

Mouvements liés aux relations avec les actionnaires

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Augmentation de capital

25 033

 

 

 

 

 

 

 

 

Distribution

 

 

21 404

 

 

-31 691

 

 

 

        Sous-total

25 033

0

21 404

0

0

-31 691

14 746

0

14 746

Gains et pertes directement comptabilisées en capitaux propres

 

 

 

-1 266

509

 

-757

 

-757

Autres variations

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Résultat

 

 

 

 

 

52 528

 

 

 

Autres variations

 

 

1 615

 

 

 

 

 

 

        Sous-total

0

0

1 615

0

0

52 528

54 143

0

54 143

Capitaux propres consolidés au 31 décembre 2010

365 567

195 391

470 734

130 414

-11 616

52 528

1 203 018

0

1 203 018

Affectation du résultat de l'exercice 2010

 

 

41 232

 

 

-52 528

-11 296

 

-11 296

Capitaux propres consolidés au 1er janvier 2011

365 567

195 391

511 966

130 414

-11 616

0

1 191 722

0

1 191 722

Mouvements liés aux relations avec les actionnaires

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Augmentation de capital

28 369

 

 

 

 

 

 

 

 

Distribution

 

 

 

 

 

 

 

 

 

        Sous-total

28 369

0

0

0

0

0

28 369

0

28 369

Gains et pertes directement comptabilisées en capitaux propres

 

 

 

-46 741

4 105

 

-42 636

 

-42 636

Autres variations

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Résultat

 

 

 

 

 

44 165

 

 

 

Autres variations

 

-1 088

1 166

 

 

 

 

 

 

        Sous-total

0

-1 088

1 166

0

0

44 165

44 243

0

44 243

Capitaux propres consolidés au 31 décembre 2011

393 936

194 303

513 132

83 673

-7 511

44 165

1 221 698

0

1 221 698

 

V. — Tableau de flux de trésorerie.

(En milliers d’euros).

 

2011

Résultat avant impôts

66 001

± Dotations nettes aux amortissements des immobilisations corporelles et incorporelles

7 772

- Dépréciation des écarts d'acquisition

0

± Dotations nettes aux provisions

3 782

± Quote-part de résultat liée aux sociétés mises en équivalence

45

± Perte nette/gain net des activités d'investissement

-4 838

± (Produits)/ charges des activités de financement

2

± Autres mouvements (ou flux sans décaissement de trésorerie)

-30 930

        Total des éléments non monétaires inclus dans le résultat net avant impôts et des autres ajustements

-24 167

± Flux liés aux opérations avec les établissements de crédit

332 129

± Flux liés aux opérations avec la clientèle

461 645

± Flux liés aux autres opérations affectant des actifs et passifs financiers

-594 702

± Flux liés aux autres opérations affectant des actifs et passifs non financiers

-186 904

Impôts versés

-18 903

Diminution (augmentation) nette des actifs et passifs provenant des activités opérationnelles

-6 735

        Total flux net de trésorerie généré par l'activité opérationnelle (A)

35 099

± Flux liés aux actifs financiers et aux participations

-5 512

± Flux liés aux immeubles de placement

892

± Flux liés aux immobilisations corporelles et incorporelles

-5 796

        Total flux net de trésorerie lié aux opérations d'investissement (B)

-10 416

± Flux de trésorerie provenant ou à destination des actionnaires

61 263

± Autres flux nets de trésorerie provenant des activités de financement

-3 397

        Total flux net de trésorerie lié aux opération de financement (C)

57 866

Effet de la variation des taux de change sur la trésorerie et équivalent de trésorerie (D)

0

Augmentation (diminution) nette de la trésorerie et des équivalents de trésorerie (A+B+C+D)

82 549

Caisses et banques centrales

 

    Caisse et banques centrales (actif)

126 707

    Banques centrales (passif)

0

Opérations à vue avec les établissements de crédit

 

    Comptes ordinaires débiteurs

35 011

    Comptes et prêts à vue

0

    Comptes créditeurs à vue

-42 867

    Opérations de pension à vue

0

Trésorerie et équivalents de trésorerie à l'ouverture

118 851

Caisses et banques centrales

 

    Caisse et banques centrales (actif)

117 852

    Banques centrales (passif)

0

Opérations à vue avec les établissements de crédit

 

    Comptes ordinaires débiteurs

106 462

    Comptes et prêts à vue

70 000

    Comptes créditeurs à vue

-92 913

    Opérations de pension à vue

0

Trésorerie et équivalents de trésorerie à la clôture

201 401

Variation de la trésorerie nette

82 550

 

VI. — Annexes Comptes consolidés IFRS du Groupe Banque Populaire Atlantique au 31 décembre 2011.

Note 1. – Cadre général.

1.1. Le Groupe BPCE. — Le Groupe BPCE comprend le réseau des Banques Populaires, le réseau des Caisses d'Épargne, l’organe central BPCE et ses filiales.

 

 

Les deux réseaux Banques Populaires et Caisses d’Épargne. — Le Groupe BPCE est un groupe coopératif dont les sociétaires sont propriétaires des deux réseaux de banque de proximité : les 19 Banques Populaires et les 17 Caisses d’Épargne. Chacun des deux réseaux est détenteur à parité de BPCE, l’organe central du groupe.

Le réseau des Banques Populaires comprend les Banques Populaires et les sociétés de caution mutuelle leur accordant statutairement l'exclusivité de leur cautionnement.

Le réseau des Caisses d'Épargne comprend les Caisses d'Épargne et de Prévoyance, les sociétés locales d'épargne et la Fédération Nationale des Caisses d'Épargne.

Les Banques Populaires sont détenues à hauteur de 80% par leurs sociétaires et de 20% par Natixis via les certificats coopératifs d’investissement (CCI).

Le capital des Caisses d’Épargne est détenu à hauteur de 80% par les sociétés locales d’épargne (SLE) et de 20% par Natixis via les CCI. Au niveau local, les SLE sont des entités à statut coopératif dont le capital variable est détenu par les coopérateurs. Elles ont pour objet d'animer le sociétariat dans le cadre des orientations générales de la Caisse d'Épargne à laquelle elles sont affiliées et elles ne peuvent pas effectuer d’opérations de banque.

 

BPCE. — Organe central au sens de la Loi bancaire et établissement de crédit agréé comme banque, BPCE a été créé par la Loi n° 2009-715 du 18 juin 2009. BPCE est constitué sous forme de société anonyme à Directoire et conseil de surveillance dont le capital est détenu à parité par les 17 Caisses d’Épargne et les 19 Banques Populaires.

Les missions de BPCE s'inscrivent dans la continuité des principes coopératifs des Banques Populaires et des Caisses d'Épargne.

BPCE est notamment chargé d'assurer la représentation des affiliés auprès des autorités de tutelle, de définir la gamme des produits et des services commercialisés, d'organiser la garantie des déposants, d'agréer les dirigeants et de veiller au bon fonctionnement des établissements du groupe.

En qualité de holding, BPCE exerce les activités de tête de groupe et détient les filiales communes aux deux réseaux dans le domaine de la banque de détail, de la banque de financement et des services financiers et leurs structures de production. Il détermine aussi la stratégie et la politique de développement du groupe.

Les principales filiales de BPCE sont organisées autour de trois grands pôles :

— Natixis, structure cotée détenue à 72%, qui réunit la Banque de financement et d’investissement, l’épargne et les services financiers ;

— la Banque Commerciale et Assurance (dont le Crédit Foncier, la Banque Palatine et BPCE International et Outre Mer (anciennement Financière Océor) ;

— les filiales et participations financières.

Parallèlement, dans le domaine des activités financières, BPCE a notamment pour missions d'assurer la centralisation des excédents de ressources et de réaliser toutes les opérations financières utiles au développement et au refinancement du groupe, charge à lui de sélectionner l'opérateur de ces missions le plus efficace dans l'intérêt du groupe. Il offre par ailleurs des services à caractère bancaire aux entités du groupe.

 

1.2. Mécanisme de garantie. — Le système de garantie et de solidarité a pour objet, conformément à l'article L.512-107 6 du Code monétaire et financier, de garantir la liquidité et la solvabilité du groupe et des établissements affiliés à BPCE, ainsi que d'organiser la solidarité financière au sein des réseaux des Banques Populaires et des Caisses d'Épargne.

BPCE est chargé de prendre toutes mesures nécessaires pour organiser la garantie de solvabilité du groupe ainsi que de chacun des réseaux, notamment en mettant en oeuvre les mécanismes appropriés de solidarité interne du groupe et en créant un fonds de garantie commun aux deux réseaux dont il détermine les règles de fonctionnement, les modalités de déclenchement en complément des fonds des deux réseaux déjà existants ainsi que les contributions des établissements affiliés pour sa dotation et sa reconstitution.

BPCE gère ainsi le Fonds Réseau Banques Populaires, le Fonds Réseau Caisses d'Épargne et de Prévoyance et met en place le Fonds de Garantie Mutuel.

Le Fonds Réseau Banques Populaires est constitué d’un dépôt de 450  M€ effectué par les Banques dans les livres de BPCE sous la forme d'un compte à terme d'une durée de dix ans et indéfiniment renouvelable.

Le Fonds Réseau Caisses d'Épargne et de Prévoyance fait l'objet d'un dépôt de 450  M€ effectué par les Caisses dans les livres de BPCE sous la forme d'un compte à terme d'une durée de dix ans et indéfiniment renouvelable.

Le Fonds de Garantie Mutuel est constitué des dépôts effectués par les Banques Populaires et les Caisses d’Épargne dans les livres de BPCE sous la forme de comptes à terme d'une durée de dix ans et indéfiniment renouvelables. Le montant des dépôts est de 217  M€ au 31 décembre 2011 et le fonds sera abondé chaque année à hauteur de 5% de la contribution des Banques Populaires, des Caisses d’Épargne et de leurs filiales aux résultats consolidés du groupe.

Le montant total des dépôts effectués auprès de BPCE au titre du Fonds Réseau Banques Populaires, du Fonds Réseau Caisses d'Épargne et de Prévoyance et du Fonds de Garantie Mutuel ne pourra être inférieur à 0,15% et ne pourra excéder 0,3% de la somme des Actifs Pondérés du groupe.

Dans les comptes individuels des établissements, la constitution de dépôts au titre du système de garantie et de solidarité se traduit par l’identification d'un montant équivalent au sein d’une rubrique dédiée des capitaux propres.

Les Sociétés de caution mutuelle accordant statutairement l'exclusivité de leur cautionnement à une Banque populaire bénéficient de la garantie de liquidité et de solvabilité de cette dernière avec laquelle elles sont agréées collectivement en application de l'article R.515-1 du Code monétaire et financier.

La liquidité et la solvabilité des Caisses de crédit maritime mutuel sont garanties au premier niveau pour chaque Caisse considérée, par la Banque Populaire qui en est l'actionnaire de référence et l'opératrice au titre de l'adossement technique et fonctionnel de la Caisse à la Banque Populaire d'adossement.

Le Directoire de BPCE a tout pouvoir pour mobiliser les ressources des différents contributeurs sans délai et selon l’ordre convenu, sur la base d’autorisations préalables délivrées à BPCE par les contributeurs.

 

1.3. Evénements significatifs. — L’arrêté 31 décembre 2011 est le premier exercice d’application du référentiel IFRS pour les comptes du Groupe Banque Populaire Atlantique.

 

1.4. Evénements postérieurs à la clôture. — Néant.

 

Note 2. – Normes comptables applicables et comparabilité.

2.1. Cadre réglementaire. — Conformément au règlement européen 1606/2002 du 19 juillet 2002 sur l’application des normes comptables internationales, le Groupe a établi ses comptes consolidés au titre de l’exercice clos le 31 décembre 2011 en conformité avec le référentiel IFRS (International Financial Reporting Standards) tel qu’adopté par l’Union européenne et applicable à cette date, excluant donc certaines dispositions de la norme IAS 39 concernant la comptabilité de couverture (1).

_________________________

(1) Ce référentiel est disponible sur le site Internet de la Commission européenne à l’adresse suivante : http ://ec europa.eu/internal_market/accounting/ias_fr.htm#adopted-commission.

 

Les états financiers du Groupe Banque Populaire Atlantique au 31 décembre 2011 sont les premiers états financiers présentés conformément aux normes IFRS tel qu’adoptées dans l’Union européenne et applicables à cette date. La date de transition du Groupe Banque Populaire Atlantique aux normes IFRS est donc le 1er janvier 2010.

La norme IFRS1 s’applique aux entités qui présentent pour la première fois leurs comptes consolidés selon le référentiel IFRS. Les principaux reclassements et retraitements résultant du jeu de normes IFRS applicable en 2010 sont rappelés dans cette présente note, tant sur les capitaux propres, le bilan et le compte de résultat.

Cette norme prévoit une application rétrospective des normes IFRS et une inscription dans les capitaux propres du bilan d’ouverture au 1er janvier 2010, date de transition pour le Groupe Banque Populaire Atlantique, de l’incidence des changements de principes comptables par rapport aux normes françaises appliquées jusqu’au 31 décembre 2009.

La norme IFRS 1 offre cependant, sur certains sujets, des exemptions facultatives ou obligatoires au principe d’application rétrospective. Le Groupe Banque Populaire Atlantique a retenu les exemptions suivantes :

— Actifs et passifs de filiales, d’entreprises associées : Le Groupe Banque Populaire Atlantique est intégré au périmètre de consolidation du Groupe BPCE depuis 2009 qui publie déjà ses états financiers consolidés selon le référentiel IFRS. Le Groupe Banque Populaire Atlantique a choisi d’évaluer les actifs et les passifs à la valeur retenue dans les états financiers du Groupe BPCE.

— Comptabilité de couverture : Conformément aux dispositions prévues par IFRS 1, Le Groupe Banque Populaire Atlantique a appliqué de façon prospective au 1er janvier 2010 les dispositions relatives à la comptabilité de couverture.

Ainsi les relations de couverture reconnues en référentiel français, mais non admises en référentiel IFRS, n’ont pas été reflétées dans le bilan d’ouverture ; ces opérations ont été comptabilisées comme des opérations effectuées à des fins de transaction.

Les opérations de couverture préexistantes admises en référentiel IFRS ont été comptabilisées dans le bilan d’ouverture comme des opérations de couverture.

 

2.2. Référentiel. — Les normes et interprétations utilisées et décrites dans les états financiers annuels au 31 décembre 2010 ont été complétées par les normes, amendements et interprétations dont l’application est obligatoire aux exercices ouverts à compter du 1er janvier 2011, et plus particulièrement les amendements à IAS 24 – Informations relatives aux parties liées et les amendements à IFRIC 14 « IAS 19 - Le plafonnement de l'actif au titre des régimes à prestations définies, les exigences de financement minimal et leur interaction ».

Les autres normes, amendements et interprétations adoptés par l’Union européenne et d’application obligatoire en 2011 n’ont pas d’impact significatif sur les états financiers du groupe.

Enfin, le groupe n’anticipe pas l’application de normes, amendements et interprétations adoptés par l’Union européenne lorsque ce choix relève d’une option, sauf mention spécifique.

Il n’est toutefois pas attendu d’impact significatif de l’application de ces normes sur les comptes consolidés du groupe.

Le groupe a par ailleurs mis en place des groupes de travail afin d’évaluer les enjeux et impacts financiers et organisationnels des normes IFRS 9 et IFRS 10, 11 et 12.

 

2.3. Recours à des estimations. — La préparation des états financiers exige dans certains domaines la formulation d’hypothèses et d’estimations qui comportent des incertitudes quant à leur réalisation dans le futur.

Ces estimations utilisant les informations disponibles à la date de clôture font appel à l’exercice du jugement des préparateurs des états financiers.

Les résultats futurs définitifs peuvent être différents de ces estimations.

Au cas particulier de l’arrêté au 31 décembre 2011, les estimations comptables qui nécessitent la formulation d’hypothèses sont utilisées principalement pour les évaluations suivantes :

— la juste valeur des instruments financiers déterminée sur la base de techniques de valorisation (note 4.1.6) ;

— le montant des dépréciations des actifs financiers, et plus particulièrement les dépréciations durables des actifs financiers disponibles à la vente ainsi que les dépréciations sur base individuelle ou calculées sur la base de portefeuilles (note 4.1.7) ;

— les provisions enregistrées au passif du bilan et, plus particulièrement, la provision épargne logement (note 4.5) ;

— les calculs relatifs aux charges liées aux prestations de retraite et avantages sociaux futurs (note 4.10).

— les impôts différés (note 4.11).

 

2.4. Présentation des états financiers consolidés et date de clôture. — En l’absence de modèle imposé par le référentiel IFRS, le format des états de synthèse utilisé est conforme au format proposé par la Recommandation no 2009 R 04 du 2 juillet 2009 du Conseil national de la comptabilité. Les comptes annuels comprennent le bilan, le compte de résultat, le tableau de variation des capitaux propres, le tableau des flux de trésorerie et les annexes.

Les comptes sont présentés avec un comparatif au 31 décembre 2010 pour les éléments de bilan et de résultat, et un comparatif au 1er janvier 2010 pour les éléments de capitaux propres.

Les états financiers consolidés du groupe au titre de l’exercice clos le 31 décembre 2011 ont été arrêtés par le conseil d’administration du 28 février 2012. Ils seront soumis à l’approbation de l’assemblée générale du 25 avril 2012.

 

Note 3. – Principes et méthodes de consolidation.

3.1. Périmètre de consolidation et méthodes de consolidation :

3.1.1. Contrôle exercé par le groupe. — Les états financiers consolidés du Groupe incluent les comptes de toutes les entités dont la consolidation a un impact significatif sur les comptes consolidés du groupe et sur lesquelles l’entité consolidante exerce un contrôle ou une influence notable sur la gestion.

Pour apprécier la nature du contrôle exercé par le groupe sur une entité, le périmètre des droits de vote à prendre en considération intègre les droits de vote potentiels dès lors qu’ils sont à tout moment exerçables ou convertibles. Ces droits de vote potentiels peuvent résulter, par exemple, d’options d’achat d’actions ordinaires existantes sur le marché, ou de la conversion d’obligations en actions ordinaires nouvelles, ou encore de bons de souscription d'actions attachés à d'autres instruments financiers. Toutefois, les droits de vote potentiels ne sont pas pris en compte dans la détermination du pourcentage d’intérêt.

— Contrôle exclusif : Le contrôle exclusif s’apprécie par le pouvoir de diriger les politiques financières et opérationnelles d’une entreprise et résulte soit de la détention directe ou indirecte de la majorité des droits de vote, soit de la possibilité de désigner ou de révoquer la majorité des membres des organes de direction ou du pouvoir de diriger les politiques financières et opérationnelles en vertu d’un contrat de gestion ou de clauses statutaires.

— Contrôle conjoint : Le contrôle conjoint est caractérisé par le partage du contrôle entre un nombre limité d’associés ou d’actionnaires, aucun actionnaire n’étant susceptible d’imposer seul ses décisions aux autres, et l’existence d’un accord contractuel prévoyant les modalités d’exercice du contrôle conjoint, à savoir l’accord unanime des parties participant au contrôle lors des décisions stratégiques.

— Influence notable : L’influence notable est le pouvoir de participer aux politiques financières et opérationnelles d’une entreprise sans en détenir le contrôle. La situation d'influence notable est présumée lorsque le groupe détient, directement ou indirectement, au moins 20% des droits de vote.

 

3.1.2. Méthodes de consolidation. — Les méthodes de consolidation résultent de la nature du contrôle exercé par le groupe sur les entités consolidables.

— Intégration globale : Les entreprises sous contrôle exclusif sont consolidées par la méthode de l’intégration globale.

— Intégration proportionnelle : Les entreprises que le groupe contrôle conjointement avec un nombre limité de co-investisseurs sont consolidées par la méthode de l’intégration proportionnelle.

— Mise en équivalence : Les entreprises sur lesquelles le groupe exerce une influence notable sont consolidées par la méthode de la mise en équivalence.

 

3.2. Cas particulier des entités ad hoc . — Les structures juridiques distinctes, créées spécifiquement pour gérer une opération ou un ensemble d'opérations similaires (entités ad hoc) sont consolidées dès lors qu’elles sont contrôlées en substance par le groupe, et ce, même en l’absence de lien en capital.

Le contrôle en substance s’apprécie au regard des critères suivants :

— les activités de l’entité sont menées pour le compte exclusif du groupe, de telle sorte que ce dernier en tire des avantages ;

— le groupe détient le pouvoir de décision et de gestion sur les activités courantes de l’entité ou sur les actifs qui la composent ; de tels pouvoirs peuvent avoir été délégués par la mise en place d’un mécanisme d’autopilotage ;

— le groupe a la capacité de bénéficier de la majorité des avantages de l’entité ;

— le groupe est exposé à la majorité des risques relatifs à l’entité.

Sont exclues du périmètre les entités exerçant leur activité dans le cadre d’une relation fiduciaire, avec une gestion pour compte de tiers et dans l’intérêt des différentes parties prenantes. Sont également exclues du périmètre les caisses de retraite et mutuelles des salariés du groupe.

— Cas particulier des activités de capital-investissement : Les normes IAS 28 et IAS 31, traitant des participations dans les entreprises associées et les co-entreprises, reconnaissent les spécificités de l’activité de capital-investissement. Elles autorisent les sociétés exerçant cette activité à ne pas mettre en équivalence leurs participations dont le taux de détention est compris entre 20% et 50%, dès lors que ces participations sont classées dans le poste « Actifs financiers à la juste valeur par résultat ».

 

3.3. Règles de consolidation. — Les états financiers consolidés sont établis en utilisant des méthodes comptables uniformes pour des transactions similaires dans des circonstances semblables. Les retraitements significatifs nécessaires à l’harmonisation des méthodes d’évaluation des sociétés consolidées sont effectués.

 

3.3.1. Entité consolidante. — L’entité consolidante est constituée de la Banque Populaire Atlantique, de la Caisse de Crédit Maritime Mutuel Atlantique, de la SOCAMA Atlantique et de la SOCAMI Atlantique.

 

3.3.2. Elimination des opérations réciproques. — L’effet des opérations internes au groupe sur le bilan et le compte de résultat consolidés a été éliminé. Les dividendes et les plus ou moins-values de cessions d’actifs entre les entreprises intégrées sont également éliminés. Le cas échéant, les moins-values qui traduisent une dépréciation effective sont maintenues.

 

Note 4. – Principes comptables et méthodes d’évaluation.

4.1. Actifs et passifs financiers :

4.1.1. Prêts et créances. — Le poste « Prêts et créances » inclut les prêts et créances consentis aux établissements de crédit et à la clientèle ainsi que certains titres non cotés sur un marché actif lorsqu’ils ne sont pas détenus à des fins de transaction (voir note 4.1.2).

Les prêts et créances sont enregistrés initialement à leur juste valeur augmentée des coûts directement liés à l’émission et diminués de produits directement attribuables à l’émission. Lors des arrêtés ultérieurs, ils sont évalués au coût amorti selon la méthode du taux d'intérêt effectif (TIE).

Le TIE est le taux qui actualise les flux de trésorerie futurs à la juste valeur initiale du prêt. Ce taux inclut les décotes, constatées lorsque les prêts sont octroyés à des conditions inférieures aux conditions de marché, ainsi que les produits et coûts de transaction directement liés à l’émission des prêts et analysés comme un ajustement du rendement effectif du prêt.

Lorsque les prêts sont octroyés à des conditions inférieures aux conditions de marché, une décote correspondant à l’écart entre la valeur nominale du prêt et la somme des flux de trésorerie futurs, actualisés au taux de marché est comptabilisée en diminution de la valeur nominale du prêt. Le taux de marché est le taux qui est pratiqué par la grande majorité des établissements de la place à un moment donné, pour des instruments et des contreparties ayant des caractéristiques similaires.

En cas de restructuration suite aux difficultés financières du débiteur, le prêt fait l’objet d’une décote d’un montant égal à l’écart entre l’actualisation des flux contractuels initialement attendus et l’actualisation des flux futurs attendus de capital et d’intérêt suite à la restructuration. Le taux d’actualisation retenu est le taux d’intérêt effectif initial. Cette décote est inscrite au résultat dans le poste « Coût du risque » et au bilan en diminution de l’encours correspondant. Elle est rapportée au compte de résultat dans la marge d’intérêt selon un mode actuariel sur la durée du prêt. Le volume des crédits restruturés accordés à des conditions hors marché n’est pas significatif et n’a donc pas donné lieu à information dans l’annexe.

Les coûts externes consistent essentiellement en commissions versées à des tiers dans le cadre de la mise en place des prêts. Ils sont essentiellement constitués des commissions versées aux apporteurs d’affaires.

Les produits directement attribuables à l’émission des nouveaux prêts sont principalement composés des frais de dossier facturés aux clients, des refacturations de coûts et des commissions d’engagement de financement (s’il est plus probable qu’improbable que le prêt se dénoue).

Les charges et produits relatifs à des prêts d’une durée initiale inférieure à un an sont étalés au prorata temporis sans recalcul du TIE. Pour les prêts à taux variable ou révisable, le TIE est recalculé à chaque refixation du taux.

 

4.1.2. Titres. — A l’actif, les titres sont classés selon les quatre catégories définies par la norme IAS 39 :

— actifs financiers à la juste valeur par résultat ;

— actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance ;

— prêts et créances ;

— actifs financiers disponibles à la vente.

 

— Actifs et passifs financiers à la juste valeur par résultat : Cette catégorie comprend :

– les actifs et les passifs financiers détenus à des fins de transaction, c'est-à-dire acquis ou émis dès l’origine avec l’intention de les revendre ou de les racheter à brève échéance ;

– et les actifs et les passifs financiers que le groupe a choisi de comptabiliser dès l’origine à la juste valeur par résultat, en application de l’option offerte par la norme IAS 39.

Les conditions d’application de cette option sont décrites dans la note 4.1.4 « Actifs et passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option ».

La juste valeur initiale des titres classés dans cette catégorie est déterminée par application du cours offert à l’achat (cours bid). En date d’arrêté comptable, ces actifs sont évalués à leur juste valeur et les variations de juste valeur de la période sont enregistrées dans le poste « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat ».

— Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance : Le Groupe Banque Populaire Atlantique ne détient pas d’actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance.

— Prêts et créances : Le portefeuille de « Prêts et créances » enregistre les actifs financiers non dérivés à revenu fixe ou déterminable qui ne sont pas traités sur un marché actif. Ces actifs ne doivent par ailleurs pas être exposés à un risque de pertes substantielles non lié à la détérioration du risque de crédit.

Certains titres peuvent être classés dans cette catégorie lorsqu’ils ne sont pas cotés sur un marché actif. Ils sont initialement comptabilisés à leur juste valeur, qui correspond au nominal augmenté des coûts de transaction et diminué de la décote et des produits de transaction. Ils suivent dès lors les règles de comptabilisation, d’évaluation et de dépréciation des prêts et créances.

Lorsque un actif financier enregistré en prêts et créances est cédé avant son échéance, le résultat de cession est enregistré dans le poste « Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente ».

— Actifs financiers disponibles à la vente : Cette catégorie comprend les titres qui ne relèvent pas des portefeuilles précédents.

Les titres disponibles à la vente sont initialement comptabilisés pour leur prix d’acquisition, frais de transaction inclus.

En date d’arrêté, ils sont évalués à leur juste valeur et les variations de juste valeur sont enregistrées en gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres (sauf pour les titres monétaires en devises, pour lesquels les variations de juste valeur pour la composante change affectent le résultat). Les principes de détermination de la juste valeur sont décrits en note 4.1.6.

En cas de cession, ces variations de juste valeur sont transférées en résultat.

Les revenus courus ou acquis sur les titres à revenu fixe sont enregistrés dans le poste « Produits d’intérêts et assimilés ». Les revenus des titres à revenu variable sont enregistrés dans le poste « Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente ».

— Date d’enregistrement des titres : Les titres sont inscrits au bilan à la date de règlement-livraison.

— Règles appliquées en cas de cession partielle : En cas de cession partielle d’une ligne de titres, la méthode « premier entré, premier sorti » est retenue.

 

4.1.3. Instruments de dettes et de capitaux propres émis. — Les instruments financiers émis sont qualifiés d’instruments de dettes ou de capitaux propres selon qu’il existe ou non une obligation contractuelle pour l’émetteur de remettre des liquidités ou un autre actif financier ou encore d’échanger des instruments dans des conditions potentiellement défavorables. Cette obligation doit résulter de clauses et de conditions propres au contrat et pas seulement de contraintes purement économiques.

— Dettes émises : Les dettes émises (qui ne sont pas classées comme des passifs financiers évalués en juste valeur par résultat) sont initialement comptabilisées à leur valeur d’émission, comprenant les frais de transaction, et sont évaluées en date de clôture selon la méthode du coût amorti en utilisant la méthode du TIE.

Ces instruments sont enregistrés au bilan en dettes envers les établissements de crédit, dettes envers la clientèle et dettes représentées par un titre.

— Dettes subordonnées : Les dettes subordonnées se distinguent des créances ou des obligations émises en raison du remboursement qui n’interviendra qu’après le désintéressement de tous les créanciers privilégiés ou chirographaires, mais avant le remboursement des prêts et titres participatifs et des titres super-subordonnés.

Elles sont valorisées selon la méthode du coût amorti.

— Parts sociales : L’interprétation IFRIC 2, consacrée au traitement des parts sociales et instruments assimilés des entités coopératives, précise les dispositions de la norme IAS 32, en rappelant que le droit contractuel d’un membre de demander le remboursement de ses parts ne crée pas automatiquement une obligation pour l’émetteur. La classification comptable est dès lors déterminée après examen des conditions contractuelles.

Selon cette interprétation, les parts de membres sont des capitaux propres si l’entité dispose d’un droit inconditionnel de refuser le remboursement ou s’il existe des dispositions légales ou statutaires interdisant ou limitant fortement le remboursement.

En raison des dispositions statutaires existantes, relatives en particulier au niveau de capital minimum, les parts sociales émises par les entités concernées dans le groupe sont considérées comme des capitaux propres.

 

4.1.4. Actifs et passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option. — L’amendement de la norme IAS 39 adopté par l’Union européenne le 15 novembre 2005 permet, lors de la comptabilisation initiale, de désigner des actifs et passifs financiers comme devant être comptabilisés à la juste valeur par résultat, ce choix étant irrévocable.

Le respect des conditions fixées par la norme doit être vérifié préalablement à toute inscription d’un instrument en option juste valeur.

L’application de cette option est en effet réservée aux situations suivantes :

— Elimination ou réduction significative d’un décalage de traitement comptable : L’application de l’option permet d’éliminer les distorsions découlant de règles de valorisation différentes appliquées à des instruments gérés dans le cadre d’une même stratégie. Ce traitement s’applique notamment à certains prêts structurés consentis aux collectivités locales.

— Alignement du traitement comptable sur la gestion et la mesure de performance : L’option s’applique dans le cas d’un groupe d’actifs et/ou de passifs géré et évalué à la juste valeur, à condition que cette gestion repose sur une politique de gestion des risques ou une stratégie d’investissement documentée et que le reporting interne s’appuie sur une mesure en juste valeur.

Ce cas trouve notamment à s’appliquer dans le cadre des activités de marché exercées par Natixis.

— Instruments financiers composés comportant un ou plusieurs dérivés incorporés : Un dérivé incorporé est la composante d’un contrat « hybride », financier ou non, qui répond à la définition d’un produit dérivé. Il doit être extrait du contrat hôte et comptabilisé séparément dès lors que l’instrument hybride n’est pas évalué en juste valeur par résultat et que les caractéristiques économiques et les risques associés du dérivé incorporé ne sont pas étroitement liés au contrat hôte.

L’application de l’option juste valeur est possible dans le cas où le dérivé incorporé modifie substantiellement les flux du contrat hôte et que la comptabilisation séparée du dérivé incorporé n’est pas spécifiquement interdite par la norme IAS 39 (exemple d’une option de remboursement incorporée dans un instrument de dette). L’option permet d’évaluer l’instrument à la juste valeur dans son intégralité, ce qui permet de ne pas extraire ni comptabiliser ni évaluer séparément le dérivé incorporé.

Ce traitement s’applique en particulier à certaines émissions structurées comportant des dérivés incorporés significatifs.

 

4.1.5. Instruments dérivés et comptabilité de couverture. — Un dérivé est un instrument financier ou un autre contrat qui présente les trois caractéristiques suivantes :

— sa valeur fluctue en fonction de l’évolution d’un taux d’intérêt, du prix d’un instrument financier, du prix d’une marchandise, d’un cours de change, d’un indice de prix ou de cours, d’une notation de crédit ou d’un indice de crédit, ou d’une autre variable, à condition que dans le cas d'une variable non-financière, la variable ne soit pas spécifique à une des parties au contrat (parfois appelée le « sous-jacent ») ;

— il ne requiert aucun placement net initial ou un placement net initial inférieur à celui qui serait nécessaire pour d’autres types de contrats dont on pourrait attendre des réactions similaires aux évolutions des conditions du marché ;

— il est réglé à une date future.

Tous les instruments financiers dérivés sont comptabilisés au bilan en date de négociation pour leur juste valeur à l’origine de l’opération. A chaque arrêté comptable, ils sont évalués à leur juste valeur quelle que soit l’intention de gestion qui préside à leur détention (transaction ou couverture).

A l’exception des dérivés qualifiés comptablement de couverture de flux de trésorerie ou d’investissement net libellé en devises, les variations de juste valeur sont comptabilisées au compte de résultat de la période.

Les instruments financiers dérivés sont classés en deux catégories :

— Dérivés de transaction : Les dérivés de transaction sont inscrits au bilan en « Actifs financiers à la juste valeur par résultat » et en « Passifs financiers à la juste valeur par résultat ». Les gains et pertes réalisés et latents sont portés au compte de résultat dans le poste « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat ».

— Dérivés de couverture : Afin de pouvoir qualifier comptablement un instrument dérivé d’instrument de couverture, il est nécessaire de documenter la relation de couverture dès l’initiation (stratégie de couverture, nature du risque couvert, désignation et caractéristiques de l’élément couvert et de l’instrument de couverture). Par ailleurs, l’efficacité de la couverture doit être démontrée à l’origine et vérifiée rétrospectivement.

Les dérivés conclus dans le cadre de relations de couverture sont désignés en fonction de l’objectif poursuivi.

– Couverture de juste valeur : La couverture de juste valeur a pour objectif de réduire le risque de variation de juste valeur d’un actif ou d’un passif du bilan ou d’un engagement ferme (notamment, couverture du risque de taux des actifs et passifs à taux fixe).

La réévaluation du dérivé est inscrite en résultat symétriquement à la réévaluation de l’élément couvert, et ce à hauteur du risque couvert. L’éventuelle inefficacité de la couverture est comptabilisée au compte de résultat dans le poste « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat ».

Les intérêts courus du dérivé de couverture sont portés au compte de résultat symétriquement aux intérêts courus de l’élément couvert.

S’agissant de la couverture d’un actif ou d’un passif identifié, la réévaluation de la composante couverte est présentée au bilan dans le même poste que l’élément couvert.

En cas d’interruption de la relation de couverture (décision de gestion, non respect des critères d’efficacité ou vente de l’élément couvert avant échéance), le dérivé de couverture est transféré en portefeuille de transaction. Le montant de la réévaluation inscrit au bilan au titre de l’élément couvert est amorti sur la période restant à courir par rapport à la durée de vie résiduelle de la couverture initiale. Si l’élément couvert est vendu avant l’échéance ou remboursé par anticipation, le montant cumulé de la réévaluation est inscrit au compte de résultat de la période.

– Couverture de flux de trésorerie : Les opérations de couverture de flux de trésorerie ont pour objectif la couverture d’éléments exposés aux variations de flux de trésorerie imputables à un risque associé à un élément de bilan ou à une transaction future (couverture du risque de taux sur actifs et passifs à taux variable, couverture de conditions sur des transactions futures (taux fixes futurs, prix futurs, change, etc...).

La partie efficace des variations de juste valeur du dérivé est inscrite sur une ligne spécifique des gains ou pertes comptabilisés directement en capitaux propres, la partie inefficace est comptabilisée au compte de résultat dans le poste « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat ».

Les intérêts courus du dérivé de couverture sont portés au compte de résultat dans la marge d’intérêt, symétriquement aux intérêts courus de l’élément couvert.

Les instruments couverts restent comptabilisés selon les règles applicables à leur catégorie comptable.

En cas d’interruption de la relation de couverture (non respect des critères d’efficacité ou vente du dérivé ou disparition de l’élément couvert), les montants cumulés inscrits en capitaux propres sont transférés au fur et à mesure en résultat lorsque la transaction couverte affecte elle-même le résultat ou rapportés immédiatement en résultat en cas de disparition de l’élément couvert.

– Cas particuliers de couverture de portefeuilles (macro-couverture) :

– Documentation en couverture de flux de trésorerie : Dans ce cas, les portefeuilles d’encours pouvant être couverts s’apprécient, pour chaque bande de maturité, sur la base :

- des actifs et passifs pour lesquels les flux d’intérêts sont aujourd’hui incertains (stocks de prêts et emprunts à taux variable). L’entité supporte en effet un risque de variabilité des flux futurs de trésorerie sur les actifs ou les passifs à taux variable dans la mesure où elle ne connaît pas le niveau des prochains fixings ;

- des transactions futures dont le caractère peut être jugé hautement probable (prévisions). Dans le cas d’une hypothèse d’encours constant, l’entité supporte un risque de variabilité des flux futurs de trésorerie sur un futur prêt à taux fixe dans la mesure où le niveau de taux auquel le futur prêt sera octroyé n’est pas connu. De la même manière, l’entité peut considérer qu’elle supporte un risque de variabilité des flux futurs de trésorerie sur un refinancement qu’elle devra réaliser dans le marché.

La norme IAS 39 ne permet pas la désignation d’une position nette par bande de maturité. L’élément couvert est donc considéré comme étant équivalent à une quote-part d’un ou plusieurs portefeuilles d’instruments à taux révisable identifiés (portion d’un encours d’emplois ou de ressources à taux variable). L’efficacité des couvertures est mesurée en constituant pour chaque bande de maturité un instrument hypothétique, dont les variations de juste valeur depuis l’origine sont comparées à celles des dérivés documentés en couverture.

Les caractéristiques de cet instrument sont identiques à celles de l’élément couvert. Le test d’efficacité est effectué en comparant les variations de valeur de l’instrument hypothétique et du dérivé de couverture. La méthode utilisée passe par la construction d’un échéancier avec bande de maturité.

L'efficacité de la couverture doit être démontrée de manière prospective et rétrospective.

Le test prospectif est vérifié si, pour chaque bande de maturité de l'échéancier cible, le montant nominal des éléments à couvrir est supérieur au montant notionnel des dérivés de couverture.

Le test rétrospectif permet de calculer l'efficacité rétrospective de la couverture mise en place aux différentes dates d’arrêté.

Dans ce cadre, à chaque arrêté, les variations de Mark-to-Market pied de coupon des dérivés de couverture sont comparées avec celles des dérivés hypothétiques. Le rapport de leurs variations respectives doit être compris entre 80 et 125%.

Lors de la cession de l’instrument couvert ou si la transaction future n’est plus hautement probable, les gains ou pertes latents cumulés inscrits en capitaux propres sont transférés en résultat immédiatement.

Lors de l'arrêt de la relation de couverture, si l’élément couvert figure toujours au bilan, il est procédé à l’étalement linéaire des gains ou pertes latents cumulés inscrits en capitaux propres. Si le dérivé n’a pas été résilié, il est reclassé en dérivé de transaction et ses variations de juste valeur ultérieures seront enregistrées en résultat.

– Documentation en couverture de juste valeur : La version de la norme IAS 39 adoptée par l’Union européenne ne reprend pas certaines dispositions concernant la comptabilité de couverture qui apparaissent incompatibles avec les stratégies de réduction du risque de taux d’intérêt global mises en oeuvre par les banques européennes. Le carve-out de l’Union européenne permet en particulier de mettre en oeuvre une comptabilité de couverture du risque de taux interbancaire associé aux opérations à taux fixe réalisées avec la clientèle (crédits, comptes d’épargne, dépôts à vue de la clientèle). Les instruments de macro-couverture utilisés par le groupe sont, pour l’essentiel, des swaps de taux simples désignés dès leur mise en place en couverture de juste valeur des ressources et des emplois à taux fixe.

Le traitement comptable des dérivés de macro-couverture se fait selon les mêmes principes que ceux décrits précédemment dans le cadre de la micro-couverture de juste valeur.

Dans le cas d’une relation de macro-couverture, la réévaluation de la composante couverte est portée globalement dans le poste « Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux ».

L’efficacité des couvertures est assurée lorsque les dérivés compensent le risque de taux du portefeuille de sous-jacents à taux fixe couverts.

Deux tests d’efficacité sont réalisés :

- un test d’assiette : pour les swaps simples désignés de couverture dès leur mise en place, il est vérifié en date de désignation de la relation de couverture, de manière prospective, puis à chaque arrêté, de manière rétrospective, qu’il n’existe pas de sur-couverture ;

- un test quantitatif : pour les autres swaps, la variation de juste valeur du swap réel doit compenser la variation de juste valeur d’un swap hypothétique reflétant parfaitement la composante couverte du sous-jacent. Ces tests sont réalisés en date de désignation, de manière prospective, puis à chaque arrêté, de manière rétrospective.

En cas d’interruption de la relation de couverture, cet écart est amorti linéairement sur la durée de couverture initiale restant à courir si le sous-jacent couvert n’a pas été décomptabilisé. Il est constaté directement en résultat si les éléments couverts ne figurent plus au bilan. Les dérivés de macro-couverture peuvent notamment être déqualifiés lorsque le nominal des instruments couverts devient inférieur au nominal des couvertures, du fait notamment des remboursements anticipés des prêts ou des retraits de dépôts.

 

4.1.6. Détermination de la juste valeur :

— Principes généraux : Les actifs et passifs financiers à la juste valeur par résultat et les actifs financiers disponibles à la vente sont comptabilisés à la juste valeur en date de clôture. La juste valeur correspond au montant pour lequel un actif peut être échangé ou un passif éteint, entre parties bien informées, consentantes et agissant dans des conditions de concurrence normales. Lors de sa comptabilisation initiale, la juste valeur d’un instrument financier est normalement égale au prix de négociation, soit la valeur de la contrepartie versée ou reçue.

Pour les instruments financiers, les prix cotés sur un marché actif constituent la meilleure indication de la juste valeur. Les entités doivent privilégier les cotations sur des marchés actifs lorsque celles-ci existent.

En cas d’absence de cotation, la juste valeur peut être déterminée par une méthodologie appropriée, conforme aux méthodes d’évaluation communément admises sur les marchés financiers, favorisant les paramètres de valorisation observables sur les marchés aux données spécifiques à l’entité.

Enfin, s’il n’existe pas suffisamment de données observables sur les marchés, la juste valeur peut être déterminée par une méthodologie de valorisation reposant sur des modèles internes. Le modèle retenu doit être calibré périodiquement en rapprochant ses résultats des prix de transactions récentes.

— Instruments valorisés à partir de prix cotés (non ajustés) sur un marché actif (niveau 1) : Il s’agit notamment des titres cotés et des dérivés sur marchés organisés, comme les futures et les options, qui se situent dans des zones de liquidité pouvant être démontrées comme telles (marché actif). L’ensemble des transactions négociées par Natixis sur des marchés listés entre dans cette catégorie.

Un marché est considéré comme actif si les cours sont aisément et régulièrement disponibles auprès d’une Bourse, d’un courtier, d’un négociateur, d’un service d’évaluation des prix ou d’une agence réglementaire, et que ces prix représentent des transactions réelles et intervenant régulièrement sur le marché dans des conditions de concurrence normales.

L’absence de marché actif et de données observables peut être documentée à partir des critères suivants :

– baisse significative du volume des transactions et du niveau d’activité sur le marché ;

– grandes difficultés pour obtenir des cotations ;

– nombre réduit de contributeurs ou pas de contribution des principaux acteurs du marché ;

– forte dispersion des prix disponibles dans le temps entre les différents intervenants de marché ;

– prix éloignés de la valeur intrinsèque de l’actif et/ou écarts importants entre le bid et le ask (large fourchette de cotation).

Ces critères doivent être adaptés aux caractéristiques des actifs visés et ils peuvent être complétés de tout élément de preuve complémentaire visant à démontrer que l’actif n’est plus coté sur un marché actif. En l’absence de transactions récentes, cette démonstration nécessite en tout état de cause un recours au jugement.

— Instruments de gré à gré valorisés à partir de modèles reconnus et faisant appel à des paramètres directement ou indirectement observables (niveau 2) :

– Instruments simples : Un certain nombre de produits, en particulier les dérivés de gré à gré, swaps de taux standard, accords de taux futurs, caps, floors et options simples sont valorisés à partir de modèle de valorisation. Les valorisations obtenues peuvent s’appuyer sur des paramètres observables et sur des modèles reconnus comme des standards de place (méthode d’actualisation du cash flow futur, technique d’interpolation) pour l’instrument financier concerné.

Pour ces instruments, le caractère répandu des modèles et le caractère observable des paramètres ont été documentés.

– Instruments complexes : Certains instruments financiers complexes, et/ou d’échéance longue sont valorisés à partir des valorisations communiquées par la contrepartie.

Le Groupe Banque Populaire Atlantique détient peu d’instruments complexes.

La marge dégagée lors de la négociation de ces instruments financiers est immédiatement comptabilisée en résultat.

La juste valeur des instruments issue de modèles de valorisation est ajustée afin de tenir compte des risques de contrepartie, de modèle, et de paramètre.

Figurent notamment en niveau 2 :

– essentiellement les dérivés simples de gré à gré ;

– les titres non cotés sur un marché actif dont la juste valeur est déterminée sur la base de données de marché observables : ex : utilisation de données de marché issues de sociétés comparables cotées ou méthode de multiple de résultats ;

– les parts d’OPCVM dont la valeur liquidative n’est pas calculée et communiquée quotidiennement mais qui fait l’objet de publications régulières ou pour lesquelles on peut observer des transactions récentes;

— Instruments de gré à gré valorisés à partir de modèles peu répandus ou utilisant une part significative de paramètres non observables (niveau 3) : Lorsque les valorisations obtenues ne peuvent s’appuyer sur des paramètres observables ou sur des modèles reconnus comme des standards de place, la valorisation obtenue sera considérée comme non observable.

Les instruments valorisés à partir de modèles spécifiques ou utilisant des paramètres non observables incluent plus particulièrement :

– des produits structurés action multi-sous-jacents, d’option sur fonds, de produits hybrides de taux, de swaps de titrisation, de dérivés de crédit structurés, de produits optionnels de taux ;

– la plupart des instruments issus de titrisations : les tranches de titrisation pour lesquelles il n’existe pas de prix coté sur un marché actif. Ces instruments sont fréquemment valorisés sur la base de prix contributeurs (structureurs par exemple).

— Cas particuliers :

– Juste valeur des instruments financiers comptabilisés au coût amorti : Pour les instruments financiers qui ne sont pas évalués à la juste valeur au bilan, les calculs effectués représentent la meilleure estimation à la date d’arrêté et sont basés sur des modèles tenant compte d’un certain nombre d’hypothèses.

Dans un certain nombre de cas, la valeur comptable est jugée représentative de la valeur de marché. Il s’agit notamment :

– des actifs et passifs à taux variable pour lesquels les changements d’intérêt n’ont pas d’incidence notable sur la juste valeur, dans la mesure toutefois où la sensibilité au risque de crédit est non significative sur la période ;

– des actifs et passifs financiers à court terme (dont la durée initiale est inférieure ou égale à un an), dans la mesure où la sensibilité au risque de taux et au risque de crédit est non significative sur la période ;

– des passifs exigibles à vue ;

– des opérations relevant d’un marché réglementé (en particulier, les produits d’épargne réglementée) pour lesquelles les prix sont fixés par les pouvoirs publics.

– Juste valeur du portefeuille de crédits : La juste valeur des crédits est déterminée sur la base de modèles internes de valorisation consistant à actualiser les flux futurs recouvrables de capital et d’intérêt sur la durée restant à courir au taux de la production du mois pour les prêts de même catégorie et ayant les mêmes maturités. Les options de remboursement anticipé sont prises en compte sous forme d’un ajustement du profil d’amortissement des prêts.

– Juste valeur des dettes : Pour les dettes à taux fixe envers les établissements de crédit et la clientèle de durée supérieure à un an, la juste valeur est présumée correspondre à la valeur actualisée des flux futurs au taux de marché en vigueur à la date de clôture.

 

4.1.7. Dépréciation des actifs financiers :

— Dépréciation des titres : Les titres autres que ceux classés en portefeuille d’actifs financiers à la juste valeur par résultat sont dépréciés individuellement dès lors qu’il existe un indice objectif de dépréciation résultant d’un ou de plusieurs événements générateurs de pertes intervenus après la comptabilisation initiale de l’actif et que ces événements ont un impact sur les flux de trésorerie futurs estimés de l’actif financier qui puisse être estimé de façon fiable.

Les règles de dépréciation sont différentes selon que les titres sont des instruments de capitaux propres ou des instruments de dettes.

Pour les instruments de capitaux propres, une baisse durable ou une diminution significative de la valeur constituent des indicateurs objectifs de dépréciation.

Compte tenu des précisions apportées par l'IFRIC en juillet 2009 et des recommandations des régulateurs boursiers, le groupe a été conduit à réviser les critères qui permettent de caractériser les situations de pertes de valeur pour les instruments de capitaux propres cotés.

Une baisse de plus de 50% ou depuis plus de 36 mois de la valeur d'un titre par rapport à son coût historique caractérise désormais une situation de dépréciation durable se traduisant par la constatation d'une charge.

Ces critères de dépréciations sont, par ailleurs, complétés par l'examen ligne à ligne des actifs subissant une baisse de plus de 30% ou depuis plus de 6 mois de leur valeur par rapport à leur coût historique ou en cas d'événements susceptibles de caractériser un déclin significatif ou prolongé. Si le groupe estime que la valeur de l’actif ne pourra être recouvrée en totalité une charge de dépréciation est enregistrée dans ce cas au compte de résultat.

Pour les instruments de capitaux propres non cotés, une analyse qualitative de leur situation est effectuée sur la base des méthodes de valorisation décrites dans la note 4.1.6.

La dépréciation des instruments de capitaux propres est irréversible et ne peut être reprise par résultat. Les pertes sont inscrites dans le poste « Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente ». Les gains latents subséquents à une dépréciation sont différés en capitaux propres jusqu’à la cession des titres.

Pour les instruments de dettes tels que les obligations ou les titres issus d’une titrisation (ABS, CMBS, RMBS, CDO cash), une dépréciation est constatée lorsqu’il existe un risque de contrepartie avéré.

Les indicateurs de dépréciation utilisés pour les titres de dettes sont, quel que soit leur portefeuille de destination, identiques à ceux retenus dans l’appréciation sur base individuelle du risque avéré des prêts et créances. Pour les TSSDI, une attention particulière est également portée lorsque l’émetteur peut, sous certaines conditions, ne pas payer le coupon ou proroger l’émission au-delà de la date de remboursement prévue.

La dépréciation des instruments de dettes peut être reprise par résultat en cas d’amélioration de la situation de l’émetteur. Ces dépréciations et reprises sont inscrites dans le poste « Coût du risque ».

— Dépréciation des prêts et créances : La norme IAS 39 définit les modalités de calcul et de comptabilisation des pertes de valeur constatées sur les prêts.

Une créance est dépréciée si les deux conditions suivantes sont réunies :

– il existe des indices objectifs de dépréciation sur base individuelle ou sur base de portefeuilles : il s’agit « d’événements déclenchant » ou « événements de pertes » qui identifient un risque de contrepartie et qui interviennent après la comptabilisation initiale des prêts concernés. Au niveau individuel, les critères d’appréciation du caractère avéré d’un risque de crédit incluent l’existence d’impayés depuis plus de trois mois (six mois en matière immobilière et neuf mois pour les créances sur les collectivités territoriales) ou, indépendamment de l’existence d’un impayé, l’existence d’un risque avéré de crédit ou de procédures contentieuses

– ces événements génèrent des pertes avérées sur le montant des flux de trésorerie futurs estimés des prêts et la mesure de ces pertes doit être fiable.

Les dépréciations sont déterminées par différence entre le coût amorti et le montant recouvrable, c’est-à-dire, la valeur actualisée des flux futurs estimés recouvrables en tenant compte de l’effet des garanties. Pour les actifs à court terme (durée inférieure à un an), il n’est pas fait recours à l’actualisation des flux futurs. La dépréciation se détermine de manière globale sans distinction entre intérêts et capital.

Les pertes probables relatives aux engagements hors bilan sont prises en compte au travers de provisions comptabilisées au passif du bilan.

Deux types de dépréciations sont enregistrés en coût du risque :

– les dépréciations sur base individuelle ;

– les dépréciations sur base de portefeuilles.

— Dépréciation sur base individuelle : Elles se calculent sur la base d’échéanciers, déterminés selon les historiques de recouvrement constatés par catégorie de créances. Les garanties sont prises en compte pour déterminer le montant des dépréciations et, lorsqu'une garantie couvre intégralement le risque de défaut, l’encours n’est pas déprécié.

— Dépréciation sur base de portefeuilles : Les dépréciations sur base de portefeuilles couvrent les encours non dépréciés au niveau individuel. Conformément à la norme IAS 39, ces derniers sont regroupés dans des portefeuilles de risques homogènes qui sont soumis collectivement à un test de dépréciation.

Les encours des Banques Populaires et des Caisses d’Épargne sont regroupés en ensembles homogènes en termes de sensibilité à l’évolution du risque sur la base du système de notation interne du groupe. Les portefeuilles soumis au test de dépréciation sont ceux relatifs aux contreparties dont la notation s’est significativement dégradée depuis l’octroi et qui sont de ce fait considérés comme sensibles. Ces encours font l’objet d’une dépréciation, bien que le risque de crédit ne puisse être individuellement alloué aux différentes contreparties composant ces portefeuilles et dans la mesure où les encours concernés présentent collectivement une indication objective de perte de valeur.

Le montant de la dépréciation est déterminé en fonction de données historiques sur les probabilités de défaut à maturité et les pertes attendues, ajustées si nécessaire pour tenir compte des circonstances prévalant à la date de l’arrêté.

 

4.1.8. Reclassements d’actifs financiers. — Plusieurs reclassements sont autorisés :

— Reclassement antérieurs aux amendements des normes IAS 39 et IFRS 7 adoptés par l’Union européenne le 15 octobre 2008 : Figurent notamment parmi ces reclassements, les reclassements de titres disponibles à la vente vers la catégorie « Titres détenus jusqu’à l’échéance » : Tout titre à revenu fixe répondant à la définition des « Titres détenus jusqu’à l’échéance » ayant une maturité définie, peut faire l’objet d’un reclassement dès lors que le groupe modifie son intention de gestion et décide de détenir ce titre jusqu’à son échéance. Le groupe doit par ailleurs avoir la capacité de cette détention jusqu’à maturité.

— Reclassement autorisés depuis l’amendement des normes IAS 39 et IFRS 7 adoptés par l’Union européenne le 15 octobre 2008 : Ce texte défini les modalités des reclassements vers d’autres catégories d’actifs financiers non dérivés à la juste valeur (à l’exception de ceux inscrits en juste valeur sur option) :

– reclassement de titres de transaction vers les catégories « Actifs financiers disponibles à la vente » ou « Actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance » : Tout actif financier non dérivé peut faire l’objet d’un reclassement dès lors que le groupe est en mesure de démontrer l’existence de « circonstances rares » ayant motivé ce reclassement. L’IASB a, pour mémoire, qualifié la crise financière du second semestre 2008 de « circonstance rare ».

Seuls les titres à revenu fixe ou déterminable peuvent faire l’objet d’un reclassement vers la catégorie « Actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance ». L’établissement doit par ailleurs avoir l’intention et la capacité de détenir ces titres jusqu’à maturité. Les titres inscrits dans cette catégorie ne peuvent être couverts contre le risque de taux d’intérêt.

– reclassement de titres de transaction ou de titres disponibles à la vente vers la catégorie « Prêts et créances » : Tout actif financier non dérivé répondant à la définition de « Prêts et créances » et, en particulier, tout titre à revenu fixe non coté sur un marché actif, peut faire l’objet d’un reclassement dès lors que le groupe modifie son intention de gestion et décide de détenir ce titre sur un futur prévisible ou à maturité. Le groupe doit par ailleurs avoir la capacité de cette détention à moyen ou long terme.

Les reclassements sont réalisés à la juste valeur à la date du reclassement, cette valeur devenant le nouveau coût amorti pour les instruments transférés vers des catégories évaluées au coût amorti.

Un nouveau TIE est alors calculé à la date du reclassement afin de faire converger ce nouveau coût amorti vers la valeur de remboursement, ce qui revient à considérer que le titre a été reclassé avec une décote.

Pour les titres auparavant inscrits parmi les actifs financiers disponibles à la vente, l’étalement de la nouvelle décote sur la durée de vie résiduelle du titre sera généralement compensé par l’amortissement de la perte latente figée en gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres à la date du reclassement et reprise sur base actuarielle au compte de résultat.

En cas de dépréciation postérieure à la date de reclassement d'un titre auparavant inscrits parmi les actifs financiers disponibles à la vente, la perte latente figée en gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres à la date du reclassement est reprise immédiatement en compte de résultat.

 

4.1.9. Décomptabilisation d’actifs ou de passifs financiers. — Un actif financier (ou un groupe d'actifs similaires) est décomptabilisé lorsque les droits contractuels aux flux futurs de trésorerie de l’actif ont expiré ou lorsque ces droits contractuels ainsi que la quasi-totalité des risques et avantages liés à la propriété de cet actif ont été transférés à un tiers.

Dès lors, un actif ou un passif représentant les droits et obligations créés ou conservés à l’occasion du transfert de l’actif ou du groupe d'actifs est enregistré distinctement.

Lors de la décomptabilisation d’un actif financier dans son intégralité, un gain ou une perte de cession est enregistré dans le compte de résultat pour un montant égal à la différence entre la valeur comptable de cet actif et la valeur de la contrepartie reçue.

Si le contrôle de l’actif financier est maintenu, ce dernier reste inscrit au bilan dans la mesure de l’implication continue du groupe dans cet actif.

Si l’ensemble des conditions de décomptabilisation n’est pas réuni, le groupe maintient l’actif à son bilan et enregistre un passif représentant les obligations nées à l’occasion du transfert de l’actif.

Un passif financier (ou une partie de passif financier) est décomptabilisé seulement lorsqu’il est éteint, c'est-à-dire lorsque l’obligation précisée au contrat est éteinte, annulée ou arrivée à expiration.

— Opérations de pension livrée : Chez le cédant, les titres ne sont pas décomptabilisés. Un passif représentatif de l’engagement de restitution des espèces reçues (titres donnés en pension livrée) est identifié. Cette dette constitue un passif financier enregistré au coût amorti et non à la juste valeur.

Chez le cessionnaire, les actifs reçus ne sont pas comptabilisés mais une créance sur le cédant représentative des espèces prêtées est enregistrée. Le montant décaissé à l’actif est inscrit en titres reçus en pension livrée.

Lors des arrêtés suivants, les titres continuent à être évalués chez le cédant suivant les règles de leur catégorie d’origine. La créance est valorisée à son nominal dans la catégorie « Prêts et créances ».

— Opérations de prêts de titres : Les prêts de titres ne peuvent être assimilés à un transfert d’actif financier au sens du référentiel IFRS. Par conséquent, ces opérations ne donnent pas lieu à une décomptabilisation des titres prêtés. Les titres prêtés restent comptabilisés dans leur catégorie comptable d’origine et valorisés conformément à celle-ci. Pour l’emprunteur, les titres empruntés ne sont pas comptabilisés.

 

4.2. Immeubles de placement. — Conformément à la norme IAS 40, les immeubles de placement sont des biens immobiliers détenus dans le but d’en retirer des loyers et de valoriser le capital investi.

Le traitement comptable des immeubles de placement est identique à celui des immobilisations corporelles (voir note 4.3.

Les plus ou moins-values de cession d’immeubles de placement sont inscrites en résultat sur la ligne « Produits ou charges nets des autres activités ».

 

4.3. Immobilisations. — Ce poste comprend les immobilisations corporelles d’exploitation, les biens mobiliers acquis en vue de la location simple, les immobilisations acquises en location financement et les biens mobiliers temporairement non loués dans le cadre d’un contrat de location financement. Les parts de SCI sont traitées comme des immobilisations corporelles.

Conformément aux normes IAS 16 et IAS 38, une immobilisation corporelle ou incorporelle est comptabilisée en tant qu’actif si :

— il est probable que les avantages économiques futurs associés à cet actif iront à l’entreprise ;

— le coût de cet actif peut être évalué de manière fiable.

Les immobilisations d’exploitation sont enregistrées pour leur coût d’acquisition éventuellement augmenté des frais d’acquisition qui leurs sont directement attribuables. Les logiciels créés, lorsqu’ils remplissent les critères d’immobilisation, sont comptabilisés à leur coût de production, incluant les dépenses externes et les frais de personnel directement affectables au projet.

La méthode de comptabilisation des actifs par composants est appliquée à l’ensemble des constructions.

Après comptabilisation initiale, les immobilisations sont évaluées à leur coût diminué du cumul des amortissements et des pertes de valeur. La base amortissable tient compte de la valeur résiduelle, lorsque celle-ci est mesurable et significative.

Les immobilisations sont amorties en fonction de la durée de consommation des avantages économiques attendus, qui correspond en général à la durée de vie du bien. Lorsqu'un ou plusieurs composants d'une immobilisation ont une utilisation différente ou procurent des avantages économiques différents, ces composants sont amortis sur leur propre durée d'utilité.

Les durées d’amortissement suivantes ont été retenues pour les Banques Populaires :

 

Composants

Durée d’utilité

Terrain

NA

Façades non destructibles

NA

Façades/couverture / étanchéité

15-40 ans

Fondations / ossatures

20- 60 ans

Ravalement

10-20 ans

Equipements techniques

10-30 ans

Aménagements techniques

10-30 ans

Aménagements intérieurs

8-30 ans

 

Les immobilisations font l’objet d’un test de dépréciation lorsqu’à la date de clôture d’éventuels indices de pertes de valeur sont identifiés. Dans l’affirmative, la nouvelle valeur recouvrable de l’actif est comparée à la valeur nette comptable de l’immobilisation. En cas de perte de valeur, une dépréciation est constatée en résultat.

Cette dépréciation est reprise en cas de modification de la valeur recouvrable ou de disparition des indices de perte de valeur.

Le traitement comptable des immobilisations d’exploitation financées au moyen de contrats de location financement (crédit-bail preneur) est précisé au paragraphe 4.9.

 

4.4. Actifs destinés à être cédés et dettes liées. — En cas de décision de vendre des actifs non courants avec une forte probabilité pour que cette vente intervienne dans les 12 mois, les actifs concernés sont isolés au bilan dans le poste « Actifs non courants destinés à être cédés ». Les passifs qui leur sont éventuellement liés sont également présentés séparément dans un poste dédié « Dettes liées aux actifs non courants destinés à être cédés ».

Dès lors qu’ils sont classés dans cette catégorie, les actifs non courants cessent d’être amortis et sont évalués au plus bas de leur valeur comptable ou de leur juste valeur minorée des coûts de la vente. Les instruments financiers restent évalués selon les principes de la norme IAS 39.

 

4.5. Provisions. — Les provisions autres que celles relatives aux engagements sociaux, aux provisions épargne logement, aux risques d’exécution des engagements par signature et aux contrats d’assurance concernent essentiellement les litiges, amendes, risques fiscaux et restructurations.

Les provisions sont des passifs dont l'échéance ou le montant est incertain mais qui peuvent être estimés de manière fiable. Elles correspondent à des obligations actuelles (juridiques ou implicites), résultant d’un événement passé, et pour lesquelles une sortie de ressources sera probablement nécessaire pour les régler.

Le montant comptabilisé en provision correspond à la meilleure estimation de la dépense nécessaire au règlement de l’obligation actuelle à la date de clôture.

Les provisions sont actualisées dès lors que l'effet d’actualisation est significatif.

Les dotations et reprises de provisions sont enregistrées en résultat sur les lignes correspondant à la nature des dépenses futures couvertes.

— Engagements sur les contrats d’épargne logement : Les comptes épargne logement (CEL) et les plans épargne logement (PEL) sont des produits d’épargne proposés aux particuliers dont les caractéristiques sont définies par la loi de 1965 sur l’épargne logement et les décrets pris en application de cette loi.

Le régime d’épargne logement génère des engagements de deux natures pour les établissements qui le commercialisent :

– l’engagement de devoir, dans le futur, accorder à la clientèle des crédits à un taux déterminé fixé à l’ouverture du contrat pour les PEL ou à un taux fonction de la phase d’épargne pour les contrats CEL ;

– l’engagement de devoir rémunérer l’épargne dans le futur à un taux fixé à l’ouverture du contrat pour une durée indéterminée pour les PEL ou à un taux fixé chaque semestre en fonction d’une formule d’indexation fixée par la loi pour les contrats de CEL.

Les engagements présentant des conséquences potentiellement défavorables sont évalués pour chacune des générations de plans d’épargne logement, d’une part et pour l’ensemble des comptes épargne logement, d’autre part.

Les risques attachés à ces engagements sont couverts par une provision dont le montant est déterminé par l’actualisation des résultats futurs dégagés sur les encours en risques :

– l’encours d’épargne en risque correspond au niveau d’épargne futur incertain des plans existant à la date de calcul de la provision. Il est estimé statistiquement en tenant compte du comportement des souscripteurs épargnants, pour chaque période future, par différence entre les encours d’épargne probables et les encours d’épargne minimum attendus ;

– l’encours de crédits en risque correspond aux encours de crédits déjà réalisés mais non encore échus à la date de calcul et des crédits futurs estimés statistiquement en tenant compte du comportement de la clientèle et des droits acquis et projetés attachés aux comptes et plans d’épargne logement.

Les résultats des périodes futures sur la phase d’épargne sont déterminés, pour une génération considérée, par différence entre le taux réglementé offert et la rémunération attendue pour un produit d’épargne concurrent.

Les résultats des périodes futures sur la phase de crédit sont déterminés par différence entre le taux fixé à l’ouverture du contrat pour les PEL ou à un taux fonction de la phase d’épargne pour les contrats de CEL et le taux anticipé des prêts à l’habitat non réglementés.

Lorsque la somme algébrique de la mesure des engagements futurs sur la phase d’épargne et sur la phase de crédit d’une même génération de contrats traduit une situation potentiellement défavorable pour le groupe, une provision est constituée, sans compensation entre les générations. Les engagements sont estimés par application de la méthode « Monte-Carlo » pour traduire l’incertitude sur les évolutions potentielles des taux et leurs conséquences sur les comportements futurs modélisés des clients et sur les encours en risque.

La provision est inscrite au passif du bilan et les variations sont enregistrées dans la marge d’intérêt.

 

4.6. Produits et charges d’intérêts. — Les produits et charges d’intérêt sont comptabilisés dans le compte de résultat pour tous les instruments financiers évalués au coût amorti en utilisant la méthode du taux d’intérêt effectif.

Le taux d’intérêt effectif est le taux qui actualise exactement les décaissements ou encaissements de trésorerie futurs sur la durée de vie prévue de l’instrument financier, de manière à obtenir la valeur comptable nette de l’actif ou du passif financier.

Le calcul de ce taux tient compte des coûts et revenus de transaction, des primes et décotes. Les coûts et revenus de transaction faisant partie intégrante du taux effectif du contrat, tels les frais de dossier ou les commissions apporteurs d’affaires, s’assimilent à des compléments d’intérêt.

 

4.7. Commissions sur prestations de services. — Les commissions sont comptabilisées en résultat, en fonction du type des services rendus et du mode de comptabilisation des instruments financiers auxquels le service rendu est rattaché :

— les commissions rémunérant des services continus sont étalées en résultat sur la durée de la prestation rendue (commissions sur moyens de paiement, droits de garde sur titres en dépôts, etc.) ;

— les commissions rémunérant des services ponctuels sont intégralement enregistrées en résultat quand la prestation est réalisée (commissions sur mouvements de fonds, pénalités sur incidents de paiements, etc.) ;

— les commissions rémunérant l’exécution d’un acte important sont intégralement comptabilisées en résultat lors de l’exécution de cet acte.

Les commissions faisant partie intégrante du rendement effectif d’un instrument telles que les commissions d’engagements de financement donnés ou les commissions d’octroi de crédits sont comptabilisées et amorties comme un ajustement du rendement effectif du prêt sur la durée de vie estimée de celui-ci. Ces commissions figurent donc parmi les produits d’intérêt et non au poste « Commissions ».

Les commissions de fiducie ou d’activité analogue sont celles qui conduisent à détenir ou à placer des actifs au nom des particuliers, de régime de retraite ou d’autres institutions. La fiducie recouvre notamment les activités de gestion d’actif et de conservation pour compte de tiers.

 

4.8. Opérations en devises. — Les règles d’enregistrement comptable dépendent du caractère monétaire ou non monétaire des éléments concourant aux opérations en devises réalisées par le groupe.

A la date d'arrêté, les actifs et les passifs monétaires libellés en devises sont convertis au cours de clôture dans la monnaie fonctionnelle de l’entité du groupe au bilan de laquelle ils sont comptabilisés. Les écarts de change résultant de cette conversion sont comptabilisés en résultat. Cette règle comporte toutefois deux exceptions :

— seule la composante de l'écart de change calculée sur le coût amorti des actifs financiers disponibles à la vente est comptabilisée en résultat, le complément est enregistré en capitaux propres ;

— les écarts de change sur les éléments monétaires désignés comme couverture de flux de trésorerie ou faisant partie d'un investissement net dans une entité étrangère sont comptabilisés en capitaux propres.

Les actifs non monétaires comptabilisés au coût historique sont évalués au cours de change du jour de la transaction. Les actifs non monétaires comptabilisés à la juste valeur sont évalués au cours de change à la date de clôture. Les écarts de change sur éléments non monétaires sont comptabilisés en résultat si le gain ou la perte sur l'élément non monétaire est enregistré en résultat et en capitaux propres si le gain ou la perte sur l’élément non monétaire est enregistré en capitaux propres.

 

4.9. Opérations de location-financement et assimilées. — Les contrats de location sont analysés selon leur substance et leur réalité financière et relèvent selon le cas d’opérations de location simple ou d’opérations de location – financement. Le Groupe Banque Populaire Atlantique réalise exclusivement des contrats de location-financement.

Ce contrat se définit comme un contrat de location ayant en substance pour effet de transférer au preneur les risques et avantages inhérents à la propriété d'un actif. Il s’analyse comme une acquisition d’immobilisation par le locataire financée par un crédit accordé par le bailleur.

La norme IAS 17 relative aux contrats de location présente notamment cinq exemples de situations permettent de distinguer un contrat de location financement d’un contrat de location simple :

— Le contrat transfère la propriété du bien au preneur au terme de la durée de location ;

— Le preneur a l’option d’acheter les biens à un prix suffisamment inférieur à sa juste valeur à l’issue du contrat de telle sorte que l’exercice de l’option est raisonnablement certain dès la mise en place du contrat ;

— La durée du contrat de location couvre la majeure partie de la durée de vie économique de l’actif ;

— A l’initiation du contrat, la valeur actualisée des paiements minimaux s’élève au moins à la quasi-totalité de la juste valeur de l’actif loué ;

— La nature de l’actif est tellement spécifique que seul le preneur peut l’utiliser sans lui apporter de modification majeure.

Par ailleurs, la norme IAS 17 décrit trois indicateurs de situations qui peuvent conduire à un classement en location financement :

— Si le preneur résilie le contrat de location, les pertes subies par le bailleur suite à la résiliation sont à la charge du preneur (moins value sur le bien…) ;

— Les profits et les pertes résultant de la variation de la juste valeur de la valeur résiduelle sont à la charge du preneur ;

— Le preneur a la faculté de poursuivre la location pour un loyer sensiblement inférieur au prix de marché.

A l'activation du contrat, la créance de location financement est inscrite au bilan du bailleur pour un montant égal à l'investissement net dans le contrat de location correspondant à la valeur actualisée au taux implicite du contrat des paiements minimaux à recevoir du locataire augmentés de toute valeur résiduelle non garantie revenant au bailleur.

Conformément à la norme IAS 17, les valeurs résiduelles non garanties font l’objet d’une révision régulière. Une diminution de la valeur résiduelle estimée non garantie entraîne une modification du profil d’imputation des revenus sur toute la durée du contrat (calcul d’un nouveau plan d’amortissement). La part de variation au titre des périodes échues est enregistrée en résultat et la part de variation au titre des périodes à venir est constatée par le biais d’une modification du taux d’intérêt implicite.

Les dépréciations sur les opérations de location financement sont déterminées selon la même méthode que celle décrite pour les prêts et créances.

Les revenus des contrats de location financement correspondant au montant des intérêts sont comptabilisés au compte de résultat au poste « Intérêts et produits assimilés ». Les revenus du contrat de location financement sont reconnus en résultat par le biais du taux d’intérêt implicite (TII) qui traduit un taux de rentabilité périodique constant sur l’encours d’investissement net du bailleur. Le TII est le taux d’actualisation qui permet de rendre égales :

— La valeur actualisée des paiements minimaux à recevoir par le bailleur augmentée de la valeur résiduelle non garantie ; et

— La valeur d’entrée du bien (juste valeur à l’initiation augmentée des coûts directs initiaux c’est-à-dire les coûts encourus spécifiquement par le bailleur pour la mise en place d’un contrat de location).

Dans les comptes du locataire, les contrats de crédit-bail et de location avec option d’achat se traduisent par l’acquisition d’une immobilisation financée par emprunt.

 

4.10. Avantages au personnel. — Le groupe accorde à ses salariés différents types d’avantages classés en quatre catégories :

4.10.1. Avantages à court terme. — Les avantages à court terme recouvrent principalement les salaires, congés annuels, intéressement, participation et primes payés dans les douze mois de la clôture de l’exercice et se rattachant à cet exercice.

Ils sont comptabilisés en charge de l’exercice, y compris pour les montants restant dus à la clôture.

 

4.10.2. Avantages à long terme. — Les avantages à long terme sont des avantages généralement liés à l’ancienneté, versés à des salariés en activité et payés au-delà de douze mois de la clôture de l’exercice. Il s’agit en particulier des primes pour médaille du travail.

Ces engagements font l’objet d’une provision correspondant à la valeur des engagements à la clôture.

Ces derniers sont évalués selon une méthode actuarielle tenant compte d’hypothèses démographiques et financières telles que l’âge, l’ancienneté, la probabilité de présence à la date d’attribution de l’avantage et le taux d’actualisation. Ce calcul opère une répartition de la charge dans le temps en fonction de la période d’activité des membres du personnel (méthode des unités de crédits projetées).

 

4.10.3. Indemnités de fin de contrat de travail. — Il s’agit des indemnités accordées aux salariés lors de la résiliation de leur contrat de travail avant le départ en retraite, que ce soit en cas de licenciement ou d’acceptation d’un plan de départ volontaire. Les indemnités de fin de contrat de travail font l’objet d’une provision. Celles qui sont versées plus de douze mois après la date de clôture donnent lieu à actualisation.

 

4.10.4. Avantages postérieurs à l’emploi. — Les avantages au personnel postérieurs à l’emploi recouvrent les indemnités de départ en retraite, les retraites et avantages aux retraités.

Ces avantages peuvent être classés en deux catégories : les régimes à cotisations définies (non représentatifs d’un engagement à provisionner pour l’entreprise) et les régimes à prestations définies (représentatifs d’un engagement à la charge de l’entreprise et donnant lieu à évaluation et provisionnement).

Les engagements sociaux du groupe qui ne sont pas couverts par des cotisations passées en charges et versées à des fonds de retraite ou d’assurance sont provisionnés au passif du bilan.

La méthode d’évaluation utilisée est identique à celle décrite pour les avantages à long terme.

La comptabilisation des engagements tient compte de la valeur des actifs constitués en couverture des engagements et des éléments actuariels non reconnus.

Les écarts actuariels des avantages postérieurs à l’emploi, représentatifs des différences liées aux hypothèses de calcul (départs anticipés, taux d’actualisation, etc.) ou constatées entre les hypothèses actuarielles et les calculs réels (rendement des actifs de couverture, etc.) sont amortis selon la règle dite du « corridor », c’est-à-dire pour la partie qui excède une variation de plus ou moins 10% des engagements ou des actifs.

La charge annuelle au titre des régimes à prestations définies comprend le coût des services rendus de l’année, le coût financier lié à l’actualisation des engagements, les rendements attendus des actifs de couverture et éventuellement l’amortissement des éléments non reconnus.

 

4.11. Impôts différés. — Des impôts différés sont comptabilisés lorsqu’il existe des différences temporelles entre la valeur comptable et la valeur fiscale d'un actif ou d'un passif et quelle que soit la date à laquelle l’impôt deviendra exigible ou récupérable.

Le taux d'impôt et les règles fiscales retenus pour le calcul des impôts différés sont ceux résultant des textes fiscaux en vigueur et qui seront applicables lorsque l’impôt deviendra récupérable ou exigible.

Les impositions différées sont compensées entre elles au niveau de chaque entité fiscale. L'entité fiscale correspond soit à l'entité elle-même, soit au groupe d'intégration fiscale s'il existe. Les actifs d’impôts différés ne sont pris en compte que s’il est probable que l’entité concernée a une perspective de récupération sur un horizon déterminé.

Les impôts différés sont comptabilisés comme un produit ou une charge d’impôt dans le compte de résultat, à l’exception de ceux afférant :

— aux gains et pertes latents sur les actifs financiers disponibles à la vente ;

— et aux variations de juste valeur des dérivés désignés en couverture des flux de trésorerie ;

Pour lesquels les impôts différés correspondants sont enregistrés en gains et pertes latents comptabilisés directement en capitaux propres.

Le calcul des impôts différés ne fait pas l’objet d’une actualisation.

 

Note 5. – Notes relatives au bilan.

Sauf information contraire, les notes explicatives sur les postes du bilan sont présentées en milliers d’euros.

 

5.1. Actifs et passifs financiers à la juste valeur par résultat. — Ces actifs et passifs sont constitués des opérations négociées à des fins de transaction, y compris les instruments financiers dérivés, et de certains actifs et passifs que le groupe a choisi de comptabiliser à la juste valeur, dès la date de leur acquisition ou de leur émission, au titre de l’option offerte par la norme IAS 39.

 

5.1.1. Actifs financiers à la juste valeur par résultat :

 

 

31/12/2011

31/12/2010

 

Transaction

Sur option

Total

Transaction

Sur option

Total

Obligations et autres titres à revenu fixe

0

41 906

41 906

0

40 534

40 534

Titres à revenu fixe

0

41 906

41 906

0

40 534

40 534

Actions et autres titres à revenu variable

0

2 369

2 369

0

2 358

2 358

Prêts à la clientèle

0

116 278

116 278

0

129 334

129 334

Prêts

0

116 278

116 278

0

129 334

129 334

Opérations de pension

 

0

0

 

0

0

Dérivés de transaction

10 668

0

10 668

10 606

0

10 606

        Total des actifs financiers à la juste valeur par résultat

10 668

160 553

171 221

10 606

172 226

182 832

 

— Conditions de classification des actifs financiers à la juste valeur par résultat sur option :

 

 

Non-concordance comptable

Gestion en juste valeur

Dérivés incorporés

Actifs financiers à la juste valeur sur option

Titres à revenu fixe

41 906

0

0

41 906

Actions et autres titres à revenu variable

2 369

0

0

2 369

Prêts et opérations de pension

116 278

0

0

116 278

        Total

160 553

0

0

160 553

 

— Prêts et créances à la juste valeur par résultat sur option et risque de crédit : Le tableau ci-après présente la part de la juste valeur imputable au risque de crédit des prêts et créances comptabilisés à la juste valeur sur option. Lorsque des achats de protection ont été effectués en lien avec la mise en place de ces prêts, la juste valeur des dérivés de crédit liés est également indiquée.

 

 

31/12/2011

31/12/2010

 

Exposition au risque de crédit

Dérivés de crédit liés

Variation de juste valeur imputable au risque de crédit

Variation de juste valeur des dérivés de crédit liés

Exposition au risque de crédit

Dérivés de crédit liés

Variation de juste valeur imputable au risque de crédit

Variation de juste valeur des dérivés de crédit liés

Prêts à la clientèle

116 278

0

0

0

129 334

0

0

0

        Total

116 278

0

0

0

129 334

0

0

0

 

La variation de juste valeur de ces actifs financiers imputable au risque de crédit n’est pas significative.

 

5.1.2. Passifs financiers à la juste valeur par résultat :

 

 

31/12/2011

31/12/2010

Passifs financiers détenus à des fins de transaction

0

0

Dérivés de transaction

17 563

14 596

    Comptes à terme et emprunts à la clientèle

612

34 486

    Dettes représentées par un titre

4 999

5 480

Passifs financiers à la juste valeur sur option

5 611

39 966

        Total des passifs financiers à la juste valeur par résultat

23 174

54 562

 

— Conditions de classification des passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option :

 

 

Non-concordance comptable

Gestion en juste valeur

Dérivés incorporés

Passifs financiers à la juste valeur sur option

Comptes à terme et emprunts interbancaires

0

0

0

0

Comptes à terme et emprunts à la clientèle

612

0

0

612

Dettes représentées par un titre

4 999

0

0

4 999

        Total

5 611

0

0

5 611

 

— Passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option et risque de crédit :

 

 

31/12/2011

31/12/2010

 

Juste valeur (1)

Montant contractuellement dû à l'échéance (2)

Différence (1) - (2)

Différence imputable au risque de crédit

Juste valeur (1)

Montant contractuellement dû à l'échéance (2)

Différence 1) - (2)

Différence imputable au risque de crédit

Comptes à terme et emprunts à la clientèle

612

750

-138

0

34 486

34 452

34

 

Dettes représentées par un titre

4 999

5 000

-1

0

5 480

5 300

180

 

        Total

5 611

5 750

-139

 

39 966

39 752

214

0

 

Le montant contractuellement dû à l’échéance des emprunts s’entend du montant du capital restant dû à la date de clôture de l’exercice, augmenté des intérêts courus non échus. Pour les titres, la valeur de remboursement est généralement retenue.

 

5.1.3. Instruments dérivés de transaction. — Le montant notionnel des instruments financiers ne constitue qu’une indication du volume de l’activité et ne reflète pas les risques de marché attachés à ces instruments. Les justes valeurs positives ou négatives représentent la valeur de remplacement de ces instruments. Ces valeurs peuvent fortement fluctuer en fonction de l’évolution des paramètres de marché.

 

 

31/12/2011

31/12/2010

 

Notionnel

Juste valeur positive

Juste valeur négative

Notionnel

Juste valeur positive

Juste valeur négative

Opérations fermes

1 231 946

4 937

16 345

1 037 400

1 620

13 096

    Instruments de taux

830 597

4 570

15 978

699 065

1 467

12 893

    Instruments de change

401 349

367

367

338 335

153

203

Autres instruments

0

0

0

0

0

0

Opérations conditionnelles

468 116

5 731

1 218

562 698

8 986

1 500

    Instruments de taux

468 116

5 731

1 218

562 698

8 986

1 500

Dérivés de crédit

0

0

0

0

0

0

        Total

1 700 062

10 668

17 563

1 600 098

10 606

14 596

 

5.2. Instruments dérivés de couverture. — Les dérivés qualifiés de couverture sont ceux qui respectent, dès l’initiation de la relation de couverture et sur toute sa durée, les conditions requises par la norme IAS 39 et notamment la documentation formalisée de l’existence d’une efficacité des relations de couverture entre les instruments dérivés et les éléments couverts, tant de manière prospective que de manière rétrospective.

Les couvertures de juste valeur correspondent principalement à des swaps de taux d’intérêt assurant une protection contre les variations de juste valeur des instruments à taux fixe imputables à l’évolution des taux de marché. Ces couvertures transforment des actifs ou passifs à taux fixe en éléments à taux variable. Les couvertures de juste valeur comprennent notamment la couverture de prêts, de titres, de dépôts et de dettes subordonnées à taux fixe.

La couverture de juste valeur est également utilisée pour la gestion globale du risque de taux.

Les couvertures de flux de trésorerie permettent de figer ou d’encadrer la variabilité des flux de trésorerie liés à des instruments portant intérêt à taux variable.

La couverture de flux de trésorerie est également utilisée pour la gestion globale du risque de taux.

 

 

31/12/2011

31/12/2010

 

Notionnel

Juste valeur positive

Juste valeur négative

Notionnel

Juste valeur positive

Juste valeur négative

Instruments de taux

2 329 491

28 414

66 631

1 798 740

13 056

35 965

Instruments de change

0

-1

0

0

-1

0

Autres instruments

0

0

0

0

0

0

Opérations fermes

2 329 491

28 413

66 631

1 798 740

13 055

35 965

Autres instruments

0

0

1

0

0

0

Opérations conditionnelles

0

0

1

0

0

0

Couverture de juste valeur

2 329 491

28 413

66 632

1 798 740

13 055

35 965

 

 

31/12/2011

31/12/2010

 

Notionnel

Juste valeur positive

Juste valeur négative

Notionnel

Juste valeur positive

Juste valeur négative

Instruments de taux

300 000

6 945

15 706

315 000

5 870

20 275

Opérations fermes

300 000

6 945

15 706

315 000

5 870

20 275

Opérations conditionnelles

0

0

0

0

0

0

Couverture de flux de trésorerie

300 000

6 945

15 706

315 000

5 870

20 275

Dérivés de crédit

 

0

0

 

0

0

        Total des instruments dérivés de couverture

2 629 491

35 358

82 338

2 113 740

18 925

56 240

 

5.3. Actifs financiers disponibles à la vente. — Il s’agit des actifs financiers non dérivés qui n’ont pas été classés dans l’une des autres catégories (actifs financiers à la juste valeur, actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance ou prêts et créances).

 

 

31/12/2011

31/12/2010

Obligations et autres titres à revenu fixe

35 538

45 541

Titres à revenu fixe

35 538

45 541

Actions et autres titres à revenu variable

537 101

571 880

Prêts

0

0

Créances douteuses

0

0

Montant brut des actifs financiers disponibles à la vente

572 639

617 221

Dépréciation des créances douteuses

-1

0

Dépréciation durable sur actions et autres titres à revenu variable

-2 051

-1 800

        Total des actifs financiers disponibles à la vente

570 587

615 421

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres sur actifs financiers disponibles à la vente (avant impôt)

86 095

132 543

 

Les actifs financiers disponibles à la vente sont dépréciés en présence d’indices de pertes de valeur lorsque le groupe estime que son investissement pourrait ne pas être recouvré.

 

5.4. Juste valeur des actifs et passifs financiers :

— Hiérarchie de la juste valeur des actifs et passifs financiers : La répartition des instruments financiers par nature de prix ou modèles de valorisation est donnée dans le tableau ci-dessous :

 

 

31/12/2011

 

Cotation sur un marché actif (niveau 1)

Techniques de valorisation utilisant des données observables (niveau 2)

Techniques de valorisation utilisant des données non observables (niveau 3)

Total

Actifs financiers :

 

 

 

 

    Instruments dérivés

0

10 668

0

10 668

Actifs financiers détenus à des fins de transaction

0

10 668

0

10 668

    Titres

44 275

0

0

44 275

    Autres actifs financiers

0

116 278

0

116 278

Actifs financiers à la juste valeur sur option par résultat

44 275

116 278

0

160 553

    Titres

570 334

253

0

570 587

Actifs financiers disponibles à la vente

570 334

253

0

570 587

Passifs financiers

 

 

 

 

    Instruments dérivés

0

17 563

0

17 563

Passifs financiers détenus à des fins de transaction

0

17 563

0

17 563

    Autres passifs financiers

0

5 611

0

5 611

Passifs financiers à la juste valeur sur option par résultat

0

5 611

0

5 611

 

Au 31 décembre 2010, la répartition était la suivante :

 

 

31/12/2010

 

Cotation sur un marché actif (niveau 1)

Techniques de valorisation utilisant des données observables (niveau 2)

Techniques de valorisation utilisant des données non observables (niveau 3)

Total

Actifs financiers :

 

 

 

 

    Instruments dérivés

0

10 606

0

10 606

Actifs financiers détenus à des fins de transaction

0

10 606

0

10 606

    Titres

42 892

0

0

42 892

    Autres actifs financiers

0

129 334

0

129 334

Actifs financiers à la juste valeur sur option par résultat

42 892

129 334

0

172 226

    Titres

611 796

3 625

0

615 421

    Actifs financiers disponibles à la vente

611 796

3 625

0

615 421

Passifs financiers :

 

 

 

 

    Instruments dérivés

0

14 596

0

14 596

Passifs financiers détenus à des fins de transaction

0

14 596

0

14 596

    Autres passifs financiers

0

39 966

0

39 966

Passifs financiers à la juste valeur sur option par résultat

0

39 966

0

39 966

 

5.5. Prêts et créances. — Il s’agit des actifs financiers non dérivés à paiement fixe ou déterminable qui ne sont pas traités sur un marché actif. La grande majorité des crédits accordés par le groupe est classée dans cette catégorie.

 

5.5.1. Prêts et créances sur les établissements de crédit :

 

 

31/12/2011

31/12/2010

Prêts et créances sur les établissements de crédit

1 524 385

1 452 870

Dépréciations individuelles

0

0

Dépréciations sur base de portefeuilles

0

0

        Total des prêts et créances sur les établissements de crédit

1 524 385

1 452 870

 

— Décomposition des prêts et créances sur les établissements de crédit :

 

 

31/12/2011

31/12/2010

Comptes ordinaires débiteurs

140 867

41 518

Comptes et prêts

1 080 235

799 106

Prêts subordonnés et prêts participatifs

5 283

3 246

Titres assimilés à des prêts et créances

298 000

609 000

Prêts et créances dépréciés

 

 

        Total des prêts et créances sains sur les établissements de crédit

1 524 385

1 452 870

 

Les créances sur opérations avec le réseau s’élèvent à 904 683  K€ au 31 décembre 2011 contre 634 801  K€ au 31 décembre 2010.

Les fonds du Livret A et du LDD centralisés à la Caisse des Dépôts et présentés sur la ligne « Comptes et prêts » s’élèvent à 184 178  K€ au 31 décembre 2011.

 

5.5.2. Prêts et créances sur la clientèle :

 

 

31/12/2011

31/12/2010

Prêts et créances sur la clientèle

8 544 033

8 291 411

Dépréciations individuelles

-208 635

-207 057

Dépréciations sur base de portefeuilles

-16 937

-18 406

        Total des prêts et créances sur la clientèle

8 318 461

8 065 948

 

La juste valeur des prêts et créances sur la clientèle s’élève à 8 520 991  K€ au 31 décembre 2011 contre 8 188 817  K€ au 31 décembre 2010.

— Décomposition des prêts et créances sur la clientèle :

 

 

31/12/2011

31/12/2010

Comptes ordinaires débiteurs

274 768

306 150

    Prêts à la clientèle financière

0

0

    Crédits de trésorerie et de consommation

407 237

407 235

    Crédits à l'équipement

2 782 172

2 631 981

    Crédits au logement

4 086 203

3 906 573

    Crédits à l'exportation

5 058

3 639

    Autres crédits

200 129

200 276

Autres concours à la clientèle

7 480 799

7 149 704

    Titres assimilés à des prêts et créances

1 444

1 700

    Autres prêts et créances sur la clientèle

411 754

432 505

    Prêts et créances dépréciés

375 268

401 352

        Total des prêts et créances sur la clientèle

8 544 033

8 291 411

 

5.6. Reclassements d’actifs financiers. — Le Groupe Banque Populaire Atlantique n’a pas procédé à des reclassements d’actifs financiers.

 

5.7. Actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance. — Le Groupe Banque Populaire Atlantique ne détient pas d’actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance.

 

5.8. Impôts courants et impôts différés :

— Analyse des actifs et passifs d’impôts différés par nature : Les impôts différés déterminés sur les différences temporelles reposent sur les sources de comptabilisation détaillées dans le tableau suivant (les actifs d'impôts différés sont signés en positif, les passifs d'impôts différés figurent en négatif) :

 

 

31/12/2011

31/12/2010

GIE fiscaux

-1 226

-1 021

Provisions pour passifs sociaux

11 510

12 161

Provisions pour activité d'épargne-logement

2 638

3 738

Autres provisions non déductibles

0

115

Provisions sur base de portefeuilles

5 831

6 337

Autres sources de différences temporelles

-5 349

-3 535

Impôts différés liés aux décalages temporels générés par l'application des règles fiscales

13 404

17 796

Juste valeur des instruments financiers dont la variation est inscrite en réserves

1 522

3 970

Juste valeur des instruments financiers dont la variation est inscrite en résultat

3 649

4 027

Autres éléments de valorisation du bilan

 

 

Impôts différés liés aux modes de valorisation du référentiel IFRS

5 171

7 997

Impôts différés nets

18 575

25 793

Comptabilisés :

 

 

    A l'actif du bilan

18 575

25 793

    Au passif du bilan

0

0

 

— Analyse des impôts différés comptabilisés directement en capitaux propres au cours de l’exercice :

 

 

Exercice 2011

Exercice 2010

 

Brut

Impôt

Net d'impôt

Brut

Impôt

Net d'impôt

Variations de valeur des actifs financiers disponibles à la vente

-46 448

-293

-46 740

-1 742

476

-1 266

Variations de valeur des instruments dérivés de couverture

6 261

-2 155

4 106

777

-267

510

        Total des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres

-40 187

-2 448

-42 635

-965

208

-757

 

5.9. Comptes de régularisation et actifs divers :

 

 

31/12/2011

31/12/2010

Comptes d'encaissement

15 908

13 841

Charges constatées d'avance

14 960

10 497

Produits à recevoir

43 153

35 821

Autres comptes de régularisation

22 878

20 161

Comptes de régularisation - actif

96 899

80 320

Comptes de règlement débiteurs sur opérations sur titres

-2 604

-2 882

Débiteurs divers

38 999

35 246

Actifs divers

36 395

32 364

        Total des comptes de régularisation et actifs divers

133 294

112 684

 

5.10. Participations dans les entreprises mises en équivalence. — Les participations du groupe mises en équivalence concernent uniquement la société de bourse De Portzamparc.

 

5.11. Immeubles de placement :

 

 

31/12/2011

31/12/2010

 

Valeur brute

Cumul des amortissements et pertes de valeur

Valeur nette

Valeur brute

Cumul des amortissements et pertes de valeur

Valeur nette

Immeubles de placement :

 

 

 

 

 

 

    Comptabilisés à la juste valeur

0

 

0

0

 

0

    Comptabilisés au coût historique

1 458

-921

537

1 458

-851

607

        Total

1 458

-921

537

1 458

-851

607

 

5.12. Immobilisations :

 

 

31/12/2011

31/12/2010

 

Valeur brute

Cumul des amortissements et pertes de valeur

Valeur nette

Valeur brute

Cumul des amortissements et pertes de valeur

Valeur nette

Immobilisations corporelles :

 

 

 

 

 

 

    Terrains et constructions

62 215

-21 975

40 240

61 858

-20 000

41 858

    Equipement, mobilier et autres immobilisations corporelles

100 137

-68 004

32 133

95 140

-63 692

31 448

        Total des immobilisations corporelles

162 352

-89 979

72 373

156 998

-83 692

73 306

Immobilisations incorporelles :

 

 

 

 

 

 

    Droit au bail

4 950

-3 626

1 324

4 826

-3 389

1 437

    Logiciels

3 655

-3 436

219

3 440

-3 167

273

    Autres immobilisations incorporelles

685

-643

42

685

-612

73

        Total des immobilisations incorporelles

9 290

-7 705

1 585

8 951

-7 168

1 783

 

5.13. Dettes envers les établissements de crédit et la clientèle. — Les dettes, qui ne sont pas classées comme des passifs financiers évalués à la juste valeur par résultat, font l’objet d’une comptabilisation selon la méthode du coût amorti et sont enregistrées au bilan en « Dettes envers les établissements de crédit » ou en « Dettes envers la clientèle ».

 

5.13.1. Dettes envers les établissements de crédit :

 

 

31/12/2011

31/12/2010

Comptes ordinaires créditeurs

81 541

27 484

Dettes à vue envers les établissements de crédit

0

0

    Emprunts et comptes à terme

2 777 422

2 496 576

    Dettes rattachées

28 823

19 808

Dettes à terme envers les établissements de crédit

2 806 245

2 516 384

        Total des dettes envers les établissements de crédit

2 887 786

2 543 868

 

Les dettes sur opérations avec le réseau s’élèvent à 1 735 317  K€ au 31 décembre 2011 contre 1 432 869  K€ au 31 décembre 2010.

La juste valeur des dettes envers les établissements de crédit s’élève à 2 885 807  K€ au 31 décembre 2011 contre 2 592 766  K€ au 31 décembre 2010.

 

5.13.2. Dettes envers la clientèle :

 

 

31/12/2011

31/12/2010

Comptes ordinaires créditeurs

3 054 792

2 564 310

    Livret A

302 708

221 296

    PEL / CEL

656 338

689 708

    Autres comptes d'épargne à régime spécial

1 311 033

1 321 390

    Dettes rattachées

32 465

27 093

Comptes d'épargne à régime spécial

2 270 079

2 232 394

Comptes et emprunts à terme

148 344

174 928

Dettes rattachées

48 080

33 248

Autres comptes de la clientèle

196 424

208 176

Autres dettes envers la clientèle

7 414

11 620

        Total des dettes envers la clientèle

5 528 709

5 016 500

 

Les comptes à terme incluent notamment 147 030 K€ d’emprunts souscrits auprès de la SFEF (Société de Financement de l’Economie Française) au 31 décembre 2011.

La juste valeur des dettes envers la clientèle s’élève à 5 574 343 K€ au 31 décembre 2011 contre 5 039 527 K€ au 31 décembre 2010.

 

5.14. Dettes représentées par un titre. — Les dettes représentées par un titre sont ventilées selon la nature de leur support, à l’exclusion des titres subordonnés classés au poste « Dettes subordonnées ».

 

 

31/12/2011

31/12/2010

Titres du marché interbancaire et Titres de créances négociables

910 777

1 478 147

Autres dettes représentées par un titre

3 951

1 955

        Total

914 728

1 480 102

Dettes rattachées

6 243

6 237

        Total des dettes représentées par un titre

920 971

1 486 339

 

La juste valeur des dettes représentées par un titre s’élève à 921 871 K€ au 31 décembre 2011 contre 1 504 199 K€ au 31 décembre 2010.

 

5.15. Comptes de régularisation et passifs divers :

 

 

31/12/2011

31/12/2010

Comptes d'encaissement

3 115

28 718

Produits constatés d'avance

104 524

100 166

Charges à payer

53 849

48 798

Autres comptes de régularisation créditeurs

45 792

39 874

Comptes de régularisation - passif

207 280

217 556

Comptes de règlement créditeurs sur opérations sur titres

1 022

1 191

Créditeurs divers

28 597

26 334

Passifs divers

29 619

27 525

        Total des comptes de régularisation et passifs divers

236 899

245 081

 

5.16. Provisions. — Les provisions concernent principalement les engagements sociaux et les risques sur les produits d’épargne logement.

 

 

01/01/2011

Augmentation

Utilisation

Autres

mouvements

31/12/2011

Provisions pour engagements sociaux

35 830

768

-847

0

35 751

    Provisions pour activité d'épargne-logement

10 856

83

-3 276

0

7 663

    Provisions pour engagements hors bilan

1 516

1 560

-986

0

2 090

    Autres

2 320

45

-810

-41

1 514

Autres provisions

14 692

1 688

-5 072

-41

11 267

        Total des provisions

50 522

2 456

-5 919

50 522

47 018

 

5.16.1. Encours collectés au titre de l’épargne logement :

 

 

31/12/2011

31/12/2010

Encours collectés au titre des Plans d'épargne logement (PEL) :

 

 

    Ancienneté de moins de 4 ans

20 191

129 892

    Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans

365 269

259 110

    Ancienneté de plus de 10 ans

144 303

165 227

Encours collectés au titre des plans épargne logement

529 764

554 229

Encours collectés au titre des comptes épargne logement

116 581

122 199

        Total des encours collectés au titre de l'épargne logement

646 345

676 428

 

5.16.2. Encours de crédits octroyés au titre de l’épargne logement :

 

 

31/12/2011

31/12/2010

Encours de crédits octroyés au titre des plans épargne logement

6 995

9 317

Encours de crédits octroyés au titre des comptes épargne logement

36 646

41 420

        Total des encours de crédits octroyés au titre de l'épargne logement

43 641

50 737

 

5.16.3. Provisions constituées au titre de l’épargne logement :

 

 

31/12/2010

Dotations/Reprises nettes

31/12/2011

Provisions constituées au titre des PEL :

 

 

 

    Ancienneté de moins de 4 ans

449

-407

42

    Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans

1 835

-1 557

278

    Ancienneté de plus de 10 ans

5 494

-669

4 825

Provisions constituées au titre des plans épargne logement

7 779

-2 634

5 145

Provisions constituées au titre des comptes épargne logement

2 348

-274

2 075

    Provisions constituées au titre des crédits PEL

-52

0

-52

    Provisions constituées au titre des crédits CEL

780

-287

494

Provisions constituées au titre des crédits épargne logement

728

-286

442

        Total des provisions constituées au titre de l'épargne logement

10 855

-3 193

7 662

 

5.17. Dettes subordonnées. — Les dettes subordonnées se distinguent des créances ou des obligations émises en raison du remboursement qui n’interviendra qu’après le désintéressement de tous les créanciers privilégiés ou chirographaires.

 

 

31/12/2011

31/12/2010

Dettes subordonnées à durée déterminée

0

1 000

Dépôts de garantie à caractère mutuel

20 018

22 411

        Total

20 018

23 411

Dettes rattachées

0

2

        Total des dettes subordonnées

20 018

23 413

 

La juste valeur des dettes subordonnées s’élève à 20 018 K€ au 31 décembre 2011 contre 23 413 K€ au 31 décembre 2010.

— Evolution des dettes subordonnées au cours de l’exercice :

 

 

01/01/2011

Émission

Remboursement

Autres

31/12/2011

Dettes subordonnées à durée déterminée

1 000

0

-1 000

0

0

Dépôts de garantie à caractère mutuel

22 411

0

0

-2 393

20 018

        Total

23 411

0

-1 000

-2 393

20 018

 

5.18. Actions ordinaires et instruments de capitaux propres émis :

— Parts sociales et certificats coopératifs d’investissements : Le capital social consolidé du Groupe Banque Populaire Atlantique s’élève à 393 936  K€ au 31 décembre 2011 contre 365 567  K€ au 31 décembre 2010.

Il se décompose comme suit :

 

 

31/12/2011

31/12/2010

Certificats coopératifs d’investissements

80 600

65 600

Capital banque populaire atlantique

259 842

244 032

Capital crédit maritime mutuel atlantique

52 039

54 518

Capital Sociétés de Caution Mutuelle

1 454

1 416

 

Note 6. – Notes relatives au compte de résultat.

Sauf information contraire, les notes explicatives sur les postes du compte de résultat sont présentées en milliers d’euros.

 

6.1. Intérêts, produits et charges assimilés. — Ce poste enregistre les intérêts calculés selon la méthode du taux d’intérêt effectif des actifs et passifs financiers évalués au coût amorti, à savoir les prêts et emprunts sur les opérations interbancaires et sur les opérations clientèle, le portefeuille d’actifs détenus jusqu’à l’échéance, les dettes représentées par un titre et les dettes subordonnées.

Il enregistre également les coupons courus et échus des titres à revenu fixe comptabilisés dans le portefeuille d’actifs financiers disponibles à la vente et des dérivés de couverture, étant précisé que les intérêts courus des dérivés de couverture de flux de trésorerie sont portés en compte de résultat symétriquement aux intérêts courus de l’élément couvert.

 

 

Exercice 2011

Exercice 2010

 

Produits

Charges

Nets

Produits

Charges

Nets

Opérations avec la clientèle

319 554

-94 994

224 560

311 496

-81 304

230 192

Opérations avec les établissements de crédit

45 457

-85 034

-39 577

31 643

-67 103

-35 460

Opérations de location-financement

16 386

0

16 386

19 509

0

19 509

Dettes représentées par un titre et dettes subordonnées

-631

-23 280

-23 911

-534

-19 194

-19 728

Instruments dérivés de couverture

36 910

-69 022

-32 112

27 851

-62 966

-35 115

Actifs financiers disponibles à la vente

1 409

 

1 409

1 310

 

1 310

Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

7 455

 

7 455

11 218

 

11 218

Actifs financiers dépréciés

2 823

 

2 823

2 181

 

2 181

Autres produits et charges d'intérêts

519

 

519

471

 

471

        Total des produits et charges d'intérêts

429 882

-272 330

157 552

405 145

-230 567

174 577

 

Les produits d'intérêts sur opérations avec les établissements de crédit comprennent la rémunération des fonds du Livret A et du LDD centralisés à la Caisse des dépôts et consignations ainsi que les LEP.

L’évolution de la provision épargne logement est présentée en opérations avec la clientèle.

La reprise de la provision épargne logement s’élève à 3 193  K€ pour l’exercice 2011, contre une reprise de 1 640  K€ pour l’exercice 2010.

 

6.2. Produits et charges de commissions. — Les commissions sont enregistrées en fonction du type de service rendu et du mode de comptabilisation des instruments financiers auxquels le service rendu est rattaché.

Ce poste comprend notamment les commissions rémunérant des services continus (commissions sur moyens de paiement, droits de garde sur titres en dépôts, etc.), des services ponctuels (commissions sur mouvements de fonds, pénalités sur incidents de paiements, etc.), l’exécution d’un acte important ainsi que les commissions afférentes aux activités de fiducie et assimilées, qui conduisent le groupe à détenir ou à placer des actifs au nom de la clientèle.

En revanche, les commissions assimilées à des compléments d’intérêt et faisant partie intégrante du taux effectif du contrat figurent dans la marge d’intérêt.

 

 

Exercice 2011

Exercice 2010

 

Produits

Charges

Net

Produits

Charges

Net

Opérations de trésorerie et interbancaire

0

-1 193

-1 193

495

-514

-19

Opérations avec la clientèle

82 145

-149

81 996

80 885

-112

80 773

Opérations sur titres

4 883

-15

4 868

5 451

-139

5 312

Moyens de paiement

39 004

-18 390

20 614

38 295

-18 858

19 437

Opérations de change

300

-7

293

307

-12

295

Engagements hors-bilan

7 525

-1 176

6 349

7 337

-1 211

6 126

Prestations de services financiers

10 415

-806

9 609

10 354

-840

9 514

Activités de conseil

1 118

0

1 118

1 150

0

1 150

Autres commissions

0

1

1

0

0

0

        Total

145 390

-21 735

123 655

144 274

-21 686

122 588

 

6.3. Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat. — Ce poste enregistre les gains et pertes des actifs et passifs financiers de transaction, ou comptabilisés sur option à la juste valeur par résultat y compris les intérêts générés par ces instruments.

La ligne « Résultat sur opérations de couverture » comprend la réévaluation des dérivés en couverture de juste valeur ainsi que la réévaluation symétrique de l’élément couvert, la contrepartie de la réévaluation en juste valeur du portefeuille macro-couvert et la part inefficace des couvertures de flux de trésorerie.

 

 

Exercice 2011

Exercice 2010

Résultats sur instruments financiers de transaction

-4 903

-392

Résultats sur instruments financiers à la juste valeur par résultat sur option

0

0

Résultats sur opérations de couverture

6 211

2 183

Résultats sur opérations de change

419

266

        Total des gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat

1 727

2 057

 

6.4. Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente. — Ce poste enregistre les dividendes des titres à revenu variable, les résultats de cession des actifs financiers disponibles à la vente et des autres actifs financiers non évalués à la juste valeur, ainsi que les pertes de valeur des titres à revenu variable enregistrées en raison d’une dépréciation durable.

 

 

Exercice 2011

Exercice 2010

Résultats de cession

148

-8 431

    Plus value

150

727

    Moins value

-2

-9 158

Dividendes reçus

2 716

1 267

Dépréciation durable des titres à revenu variable

-435

7 873

        Total des gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente

2 429

709

 

6.5. Produits et charges des autres activités :

 

 

Exercice 2011

Exercice 2010

 

Produits

Charges

Nets

Produits

Charges

Nets

Produits et charges des activités immobilières

0

-69

-69

0

-71

-71

Produits et charges sur opérations de location financement

7 346

-5 360

1 986

5 345

-6 094

-749

    Charges refacturées et produits rétrocédés

92

 

92

87

 

87

    Autres produits et charges divers d'exploitation

2 850

-1 020

1 830

2 815

-4 616

-1 801

Autres produits et charges d'exploitation bancaire

2 942

-1 020

1 922

2 902

-4 616

-1 714

        Total des produits et charges des autres activités

10 288

-6 449

3 839

8 247

-10 781

-2 534

 

6.6. Charges générales d’exploitation. — Les charges générales d’exploitation comprennent essentiellement les frais de personnel, dont les salaires et traitements nets de refacturation, les charges sociales ainsi que les avantages au personnel (tels que les charges de retraite). Ce poste comprend également l’ensemble des frais administratifs et services extérieurs.

 

 

Exercice 2011

Exercice 2010

Charges de personnel

-109 189

-106 151

    Impôts et taxes

-7 595

-3 360

    Services extérieurs

-65 698

-62 959

    Autres

-1

-23

Autres frais administratifs

-73 294

-66 410

        Total des charges générales d'exploitation

-182 483

-172 561

 

La décomposition des charges de personnel est présentée en note 8.1.

 

6.7. Coût du risque. — Ce poste enregistre la charge nette des dépréciations constituées au titre du risque de crédit, qu’il s’agisse de dépréciations individuelles ou de dépréciations constituées sur base de portefeuilles de créances homogènes.

Il porte aussi bien sur les prêts et créances que sur les titres à revenu fixe supportant un risque avéré de contrepartie. Les pertes liées à d’autres types d’instruments (dérivés ou titres comptabilisés à la juste valeur sur option) constatées suite à la défaillance de la contrepartie figurent également dans ce poste.

 

 

Exercice 2011

 

Dotations

Reprises

nettes

Pertes sur

créances non

couvertes

Récupérations sur

créances amorties

Total

Prêts et créances avec la clientèle

-67 594

36 987

-2 623

894

-32 336

Engagements par signature

-1 560

985

 

 

-575

Coût du risque

-69 154

37 972

-2 623

894

-32 911

 

 

Exercice 2010

 

Dotations

Reprises

nettes

Pertes sur

créances non

couvertes

Récupérations sur

créances amorties

Total

Prêts et créances avec la clientèle

-66 527

28 700

-625

311

-38 141

Engagements par signature

-1 021

1 834

 

 

813

Coût du risque

-67 548

30 534

-625

311

-37 328

 

6.8. Gains et pertes sur autres actifs. — Ce poste comprend les résultats de cession des immobilisations corporelles et incorporelles d’exploitation et les plus ou moins-values de cession des titres de participation consolidés.

 

 

Exercice 2011

Exercice 2010

Gains ou pertes sur cessions d'immobilisations corporelles et incorporelles d'exploitation

51

-120

Gains ou pertes sur cessions des participations consolidées

-109

0

        Total des gains ou pertes sur autres actifs

-58

-120

 

6.9. Impôts sur le résultat :

 

 

Exercice 2011

Exercice 2010

Impôts courants

-17 282

-22 405

Impôts différés

-4 554

-4 335

Impôts sur le résultat

-21 836

-26 740

 

Note 7. – Expositions aux risques et ratios réglementaires.

Certaines informations relatives à la gestion des risques requises par la norme IFRS 7 sont présentées dans le rapport sur la gestion des risques. Elles font partie intégrante des comptes certifiés par les commissaires aux comptes.

Sauf information contraire, les notes explicatives sont présentées en milliers d’euros.

 

7.1. Gestion du capital et adéquation des fonds propres. — Le groupe Banque Populaire Atlantique est soumis au respect de la réglementation prudentielle française qui transpose en droit français les directives européennes « Adéquation des fonds propres des entreprises d’investissement et des établissements de crédit » et « Conglomérats financiers ».

Depuis le 1er janvier 2008, les méthodes de calcul dites « Bâle II » du ratio de solvabilité sont définies par l’arrêté du 20 février 2007 du Ministère de l’Economie, des Finances et de l’Industrie comme le rapport entre les fonds propres prudentiels globaux et la somme :

— des exigences de fonds propres au titre du risque de crédit calculées en utilisant l’approche standard ou l’approche des notations internes selon l’entité du groupe concernée ;

— des exigences de fonds propres au titre de la surveillance prudentielle des risques de marché et du risque opérationnel.

 

Les fonds propres prudentiels sont déterminés conformément au Règlement n° 90-02 du Comité de la réglementation bancaire et financière du 23 février 1990 relatif aux fonds propres.

 

 

31/12/2011

31/12/2010

Capitaux propres part du Groupe

1 146 150

1 086 987

Fonds propres de base (Tier One) avant déduction

1 146 150

1 086 987

Fonds propres complémentaires (Tier 2) avant déduction

39 524

1 320

Déductions des fonds propres

-299 099

-302 494

Fonds propres prudentiels

886 575

785 813

 

Les fonds propres prudentiels sont répartis en deux catégories auxquelles sont apportées un certain nombre de déductions.

Les fonds propres de base (Tier 1) sont déterminés à partir des capitaux propres comptables du groupe, hors gains ou pertes comptabilisés directement en capitaux propres filtrés, augmentés des intérêts minoritaires, des émissions de Tier One hybrides (principalement des dettes subordonnées à durée indéterminée) et déduction faite des écarts d’acquisition et des immobilisations incorporelles.

Certains éléments de fonds propres de base sont plafonnés. Notamment, les instruments hybrides, les intérêts minoritaires et les actions de préférence, pris ensemble, ne peuvent représenter plus de 50% des fonds propres de base.

Les fonds propres complémentaires (Tier 2) sont subdivisés en deux niveaux :

— les fonds propres complémentaires de premier niveau correspondent à des dettes subordonnées à durée indéterminée et à certains instruments financiers ;

— les fonds propres complémentaires de second niveau incluent notamment des dettes subordonnées à long terme et certaines actions de préférence. Le montant des dettes subordonnées inclus dans le Tier 2 est progressivement réduit au cours des 5 dernières années restant à courir jusqu’à leur échéance, au rythme de 20% par année.

Les fonds propres complémentaires ne sont pris en compte que dans la limite de 100 % du montant des fonds propres de base. Les fonds propres complémentaires de deuxième niveau ne peuvent être retenus que dans la limite de 50 % des fonds propres de base.

Les déductions des fonds propres sont principalement composées des éléments de fonds propres (participations et créances subordonnées) dans les entités du secteur bancaire dont le groupe détient plus de 10 % du capital ou les participations du secteur bancaire mises en équivalence. Ces déductions sont imputées à parité entre les fonds propres de base et les fonds propres complémentaires.

En application de l’arrêté ministériel du 20 février 2007, le groupe est tenu de respecter en permanence un ratio de solvabilité au moins égal à 8%.

Au cours de l’année 2011, le Groupe Banque Populaire Atlantique a respecté les ratios prudentiels de solvabilité. Au 31 décembre 2011, le ratio de solvabilité s’établit à 16,08% contre 12,61% au 31 décembre 2010.

 

7.2. Risque de crédit et risque de contrepartie. — Les informations relatives à la gestion du risque de crédit requises par la norme IFRS 7 et présentées dans le rapport sur la gestion des risques incluent :

 

7.2.1. Mesure et gestion du risque de crédit. — Le risque de crédit se matérialise lorsqu’une contrepartie est dans l’incapacité de faire face à ses obligations et il peut se manifester par la migration de la qualité de crédit voire par le défaut de la contrepartie.

Les engagements exposés au risque de crédit sont constitués de créances existantes ou potentielles et notamment de prêts, titres de créances ou de propriété ou contrats d’échange de performance, garanties de bonne fin ou engagements confirmés ou non utilisés.

Les procédures de gestion et les méthodes d’évaluation des risques de crédit, la concentration des risques, la qualité des actifs financiers sains, l’analyse et la répartition des encours sont communiquées dans le rapport sur la gestion des risques.

 

7.2.2. Exposition globale au risque de crédit et au risque de contrepartie. — Le tableau ci-dessous présente l’exposition de l’ensemble des actifs financiers du Groupe Banque Populaire Atlantique au risque de crédit. Cette exposition au risque de crédit (déterminée sans tenir compte de l’effet des compensations non comptabilisées et des collatéraux) correspond à la valeur nette comptable des actifs financiers.

 

 

Encours net 31/12/2011

Encours net 31/12/2010

Actifs financiers à la juste valeur par résultat (hors titres à revenu variable)

168 852

180 474

Instruments dérivés de couverture

35 358

18 925

Actifs financiers disponibles à la vente (hors titres à revenu variable)

35 537

45 541

Opérations interbancaires

1 524 385

1 452 870

Opérations avec la clientèle

8 318 461

8 065 948

Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

0

0

Exposition des engagements au bilan

10 082 593

9 763 758

Engagements par signature

467 526

524 089

Provisions pour engagements par signature

-2 090

-1 516

Exposition des engagements par signature et des garanties financières données

465 436

522 573

Exposition globale au risque de crédit

10 548 029

10 286 331

 

Les procédures de gestion et les méthodes d’évaluation des risques de crédit, la concentration des risques, la qualité des actifs financiers sains, l’analyse et la répartition des encours sont communiquées dans le rapport sur la gestion des risques.

— Dépréciations et provisions pour risque de crédit :

 

 

31/12/2010

Dotation

Reprises

Autres

variations

31/12/2011

Actifs financiers disponibles à la vente

0

0

0

1

1

Opérations interbancaires

0

0

0

0

0

Opérations avec la clientèle

225 463

67 643

-64 700

-2 835

225 571

Autres actifs financiers

4 616

741

-2 616

 

2 741

Dépréciations déduites de l'actif

230 079

68 384

-67 316

-2 834

228 313

Provisions sur engagements par signature et sur garanties financières données

1 516

1 560

-986

0

2 090

        Total des dépréciations et provisions pour risque de crédit

231 595

69 944

-68 302

-2 834

230 403

 

7.2.3. Actifs financiers présentant des impayés et instruments de garantie reçus en couverture. — Les actifs présentant des arriérés de paiement sont des actifs financiers sains présentant des incidents de paiement.

A titre d’exemple :

— un instrument de dette peut présenter un arriéré lorsque l’émetteur obligataire ne paie plus son coupon ;

— un prêt est considéré comme étant en arriéré de paiement si une des échéances ressort comptablement impayée ;

— un compte ordinaire débiteur déclaré sur la ligne « Prêts et créances » est considéré comme étant en arriéré de paiement si l’autorisation de découvert, en durée ou en montant, est dépassée à la date de l’arrêté.

Les montants présentés dans le tableau ci-dessous n’incluent pas les impayés techniques, c’est-à-dire notamment les impayés résultant d’un décalage entre la date de valeur et la date de comptabilisation au compte du client.

Les actifs présentant des arriérés de paiement (capital restant dû et intérêts courus pour les crédits et montant total du découvert pour les comptes ordinaires) se répartissent par ancienneté de l’arriéré de la façon suivante :

 

 

Encours non dépréciés présentant des impayés

Encours dépréciés (valeur nette)

Total des encours 31/21/2011

 

<= 90 jours

> 90 jrs

<= 180jrs

> 180 jrs

<= 1 an

> 1 an

 

 

Instruments de dettes

0

0

0

0

0

0

Prêts et avances

49 782

14 299

29 121

3 539

166 633

263 374

        Total

49 782

14 299

29 121

3 539

166 633

263 374

 

Les garanties, sûretés personnelles ou sûretés réelles, comprennent en particulier les cautions, nantissements, gages, warrants ainsi que les privilèges et les hypothèques.

Les garanties couvrent pour l’essentiel des prêts et des créances sur la clientèle, sous forme d’hypothèques ou de cautions sur les résidences (prêts aux particuliers), de gages sur les biens financés et de nantissements sur les instruments financiers.

 

7.2.4. Prêts et créances restructurés. — Le volume des prêts et créances restructurés (renégociation suite à des difficultés financières du débiteur) figurant en encours sains est peu significatif et ne donne pas lieu à information dans l’annexe.

 

7.2.5. Mécanismes de réduction du risque de crédit : Actifs obtenus par prise de possession de garanties. — Le Groupe Banque Populaire Atlantique n’a pas obtenu d’actifs par prise de possession de garantie.

 

7.3. Risque de marché. — Le risque de marché représente le risque pouvant engendrer une perte financière due à des mouvements de paramètres de marché, notamment :

— les taux d’intérêt : le risque de taux correspond au risque de variation de juste valeur ou au risque de variation de flux de trésorerie futurs d’un instrument financier du fait de l’évolution des taux d’intérêt ;

— les cours de change ;

— les prix : le risque de prix résulte des variations de prix de marché, qu’elles soient causées par des facteurs propres à l’instrument ou à son émetteur, ou par des facteurs affectant tous les instruments négociés sur le marché. Les titres à revenu variable, les dérivés actions et les instruments financiers dérivés sur matières premières sont soumis à ce risque ;

— et plus généralement, tout paramètre de marché intervenant dans la valorisation des portefeuilles.

Les systèmes de mesures et de surveillance des risques de marché sont communiqués dans le rapport sur la gestion des risques.

 

7.4. Risque de taux d’intérêt global et risque de change. — Le risque de taux représente pour la banque l’impact sur ses résultats annuels et sa valeur patrimoniale d’une évolution défavorable des taux d’intérêts. Le risque de change est le risque de voir la rentabilité affectée par les variations du cours de change.

La gestion du risque de change est présentée dans le rapport sur la gestion des risques.

 

7.5. Risque de liquidité. — Le risque de liquidité représente pour la banque l’impossibilité de faire face à ses engagements ou à ses échéances à un instant donné.

Les procédures de refinancement et les modalités de gestion du risque de liquidité sont communiquées dans le rapport sur la gestion des risques.

— Echéances des emplois et ressources par durée restant à courir :

 

 

Moins de 3 mois

De 3 mois à 1 an

De 1 à 5 ans

Plus de 5 ans

Indé-

terminée

Total

Caisse, banques centrales

117 852

0

0

0

0

117 852

Instruments dérivés de transaction

10 668

 

 

 

 

10 668

Autres actifs financiers à la juste valeur par résultat

25 726

0

76 077

58 750

0

160 553

Instruments dérivés de couverture

3 109

68

19 391

12 791

0

35 359

Actifs financiers disponibles à la vente

4 737

4 815

12 126

12 543

536 366

570 587

Prêts et créances sur les établissements de crédit

660 916

50 289

298 454

281 223

233 503

1 524 385

Prêts et créances sur la clientèle

906 440

735 990

3 061 160

3 489 322

125 549

8 318 461

Ecarts de réévaluation des portefeuilles couverts en taux

0

 

 

 

 

0

Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

0

0

0

0

0

0

Actifs financiers par échéance

1 729 448

791 162

3 467 208

3 854 629

895 418

10 737 865

Banques centrales

0

0

0

0

0

0

Instruments dérivés de transaction

17 563

 

 

 

 

17 563

Autres passifs financiers à la juste valeur par résultat

0

612

4 999

0

0

5 611

Instruments dérivés de couverture

0

1 457

53 337

27 544

0

82 338

Dettes envers les établissements de crédit

672 969

539 223

1 281 359

394 235

0

2 887 786

Dettes envers la clientèle

5 015 551

146 236

270 516

72 119

24 287

5 528 709

Dettes représentées par un titre

233 916

180 462

424 926

81 634

34

920 971

Ecarts de réévaluation des portefeuilles couverts en taux

0

 

 

 

 

0

Dettes subordonnées

0

996

3 492

8 174

7 356

20 018

Passifs financiers par échéance

5 939 999

868 986

2 038 629

583 706

31 677

9 462 996

Engagements de financement donnés

484 794

197 319

35 274

2 226

0

719 613

Engagements de garantie donnés

69 541

36 169

503 080

2 757 278

0

3 366 068

 

Note 8. – Avantages au personnel.

Sauf information contraire, les notes explicatives sont présentées en milliers d’euros.

 

8.1. Charges de personnel :

 

 

Exercice 2011

Exercice 2010

Salaires et traitements

-62 411

-60 472

Charges des régimes à prestations et cotisations définies

-9 115

-8 253

Autres charges sociales et fiscales

-31 572

-29 697

Intéressement et participation

-6 091

-7 729

        Total des charges de personnel

-109 189

-106 151

 

L’effectif moyen du personnel en activité au cours de l'exercice, ventilé par catégories professionnelles est le suivant : 527 cadres et 1 148 non cadres, soit un total de 1 675 personnes.

 

8.2. Engagements sociaux. — Le Groupe Banque Populaire Atlantique accorde à ses salariés différents types d’avantages sociaux :

— Le régime de retraite des Banques Populaires, géré par la Caisse Autonome de Retraite des Banques Populaires (CAR), concerne les prestations de retraite issues de la fermeture du régime de retraite bancaire au 31 décembre 1993.

— Retraites et assimilés : indemnités de fin de carrière et avantages accordés aux retraités ;

— Autres : bonification pour médailles d’honneur du travail et autres avantages à long terme.

Le 1er janvier 2010, la CARBP est devenue une Institution de Gestion de Retraite Supplémentaire qui assure la gestion administrative des engagements de retraite issus de la retraite bancaire. Les encours sont externalisés auprès d’un assureur. Cette externalisation n’a pas eu d’impact pour la Banque Populaire Atlantique.

— Engagements au 31 décembre 2011 :

 

 

Retraite

IFC

Médailles

Total

Engagement brut

30 293

16 969

4 948

 

Actif en couverture

8 964

7 492

 

 

Engagement net

21 329

9 477

4 948

35 754

Provision de passif

21 328

9 475

4 948

35 752

Taux actualisation

3,63 %

3,30 %

3,20 %

 

Taux de rendement brut des actifs

4,48 %

2,42 %

 

 

 

— Engagements au 31 décembre 2010 :

 

 

Retraite

IFC

Médailles

Total

Engagement brut

30 468

16 396

4 656

 

Actif en couverture

8 618

7 072

 

 

Engagement net

21 850

9 324

4 656

35 831

Provision de passif

21 850

9 324

4 656

35 831

Taux actualisation

3,60 %

3,46 %

3,24 %

 

Taux de rendement brut des actifs

5,46 %

2,42 %

 

 

 

Les tables de mortalité utilisées sont :

– TF00/02 pour les IFC, médailles et autres avantages ;

– TGH TGF 05 CARBP.

Au 31 décembre 2011, les actifs de couverture du régime de retraite de la CARBP sont répartis à hauteur de 61,1 % en obligations, 32 % en actions, et 6,7 % en actifs monétaires. Les rendements attendus des actifs du régime sont calculés en pondérant le rendement anticipé sur chacune des catégories d’actifs par leur poids respectif dans la juste valeur des actifs.

 

Note 9. – Engagements.

Sauf information contraire, les notes explicatives sont présentées en milliers d’euros.

 

9.1. Engagements de financement et de garantie. — Le montant communiqué est la valeur nominale de l’engagement donné.

— Engagements de financement :

 

 

31/12/2011

31/12/2010

Engagements de financement donnés en faveur

719 613

722 541

    Des établissements de crédit

766

483

    De la clientèle

718 847

722 058

        Ouvertures de crédit confirmées

689 514

696 412

        Autres engagements

29 333

25 646

Engagements de financement reçus

405 000

330 000

    D'établissements de crédit

405 000

330 000

 

— Engagements de garantie :

 

 

31/12/2011

31/12/2010

Engagements de garantie donnés

467 526

524 089

    D'ordre des établissements de crédit

3 039

5 966

    D'ordre de la clientèle

464 487

518 123

Engagements de garantie reçus

720 477

698 553

    D'établissements de crédit

720 477

698 553

 

Les engagements de garantie donnés incluent les engagements par signature ainsi que les instruments financiers donnés en garantie.

Les instruments financiers donnés en garantie incluent notamment les créances affectées en garantie dans le cadre des dispositifs de refinancement.

 

9.2. Actifs financiers donnés en garantie. — Au 31 décembre 2011, les créances données en garantie dans le cadre des dispositifs de refinancement incluent plus particulièrement :

— 401 344 K€ de créances mobilisées auprès de la Banque de France dans le cadre du processus TRICP contre 458 051 K€ au 31 décembre 2010 ;

— 245 776 K€ de créances nanties auprès de la SFEF contre 328 501 K€ au 31 décembre 2010 ;

— 1 139 037 K€ de crédits immobiliers auprès de BP Covered Bonds contre 1 535 078 K€ au 31 décembre 2010 ;

— 185 355 K€ de créances données en garantie auprès de la Caisse de refinancement hypothécaire contre 147 085 K€ au 31 décembre 2010 ;

— 304 559 K€ de crédits immobiliers nantis auprès de BPCE SFH ;

— 611 509 K€ de crédits immobiliers nantis auprès de BPCE Home Loans.

 

9.3. Actifs financiers reçus en garantie et dont l’entité peut disposer. — Le Groupe Banque Populaire Atlantique n’a pas comptabilisé de montants d’actifs reçus en garantie et enregistrés à l’actif du bilan dans le cadre de contrats de garantie financière assortis d’un droit de réutilisation.

 

Note 10. – Transactions avec les parties liées.

10.1. Transactions avec les sociétés consolidées. — Les transactions réalisées au cours de l’exercice et les encours existants en fin de période entre les sociétés du groupe consolidées par intégration globale sont totalement éliminés en consolidation.

La liste des filiales consolidées par intégration globale est communiquée dans le périmètre de consolidation du groupe (cf. note 13).

 

 

31/12/2011

31/12/2010

 

Banque Populaire Atlantique

Entités consolidées

Banque Populaire Atlantique

Entités consolidées

Crédits 

 

 

 

 

Autres actifs financiers

269 317

55 630

186 820

21 909

        Total des actifs avec entités consolidées

269 317

55 630

186 820

21 909

Dettes

 

 

 

 

Autres passifs financiers

55 633

269 161

21 910

186 048

Autres passifs

 

 

 

 

        Total des passifs avec entités consolidées

55 633

269 161

21 910

186 048

Intérêts, produits et charges assimilées

5 505

-5 370

3 643

-3 667

Commissions

161

-99

162

-113

        Total du PNB réalisé avec les entités consolidées

5 666

-5 469

3 805

-3 780

Engagements donnés

 

771 500

 

814 701

Engagements reçus

771 500

 

814 701

 

Engagements sur instruments financiers à terme

40 000

40 000

40 000

40 000

        Total des engagements avec les entités liées

811 500

811 500

854 701

854 701

 

10.2. Transactions avec les dirigeants. — Le montant des rémunérations allouées au titre de l’exercice aux membres des organes d’administration et de direction à raison de leurs fonctions ne peut être fourni car cette information permettrait d’identifier un membre déterminé de ces organes (art R.123-198, 1er alinéa du Code de commerce).

Le montant global des prêts et garanties accordé aux dirigeants mandataires sociaux s’élève à 268 768 K€ au 31 décembre 2011 et concerne essentiellement la Caisse de Crédit Maritime Mutuel Atlantique.

 

Note 11. – Modalités d’élaboration des données pro forma.

11.1. Principes d’élaboration. — Les différents principes sont décrits dans la note 2.

 

11.2. Méthodes comptables et périmètre. — Les principes et méthodes comptables utilisés pour l’élaboration des données pro forma sont ceux retenus par le groupe pour l’élaboration de ses comptes consolidés décrits aux notes 3 et 4 de la présente annexe.

Le périmètre de consolidation pro forma reprend les entités consolidées par le groupe au cours de l’exercice 2010. Il a été complété par l’intégration des sociétés de caution mutuelle selon les principes décrits dans la note 3.

 

11.3. Impact sur les capitaux propres consolidés :

— Au 1er janvier 2010 :

 

 

Capital et primes liées

Réserves consolidées

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres

Résultat net part du groupe

Total capitaux propres part du groupe

Capitaux propres part des minoritaires

Total capitaux propres consolidés

 

Capital

Primes

 

Variation de juste valeur des instruments

 

 

 

 

 

 

 

 

Actifs financiers disponibles à la vente

Instruments dérivés de couverture

 

 

 

 

Capitaux propres consolidés au 31 décembre 2009 avant affectation - en normes françaises

339 171

195 391

320 882

0

0

31 691

887 135

0

887 135

Affectation du résultat de l'exercice 2009

 

 

21 404

 

 

-31 691

-10 287

 

-10 287

Capitaux propres consolidés au 1er janvier 2010 après affectation - en normes françaises

339 171

195 391

342 286

0

0

0

876 848

 

876 848

Annulation du Fonds pour Risques Bancaires Généraux (FRBG)

 

 

149 942

 

 

 

149 942

 

149 942

Coût amorti

 

 

-3 615

 

 

 

-3 615

 

-3 615

Dépréciation risque de crédit

 

 

-20 183

 

 

 

-20 183

 

-20 183

Valorisation en juste valeur de certains instruments financiers

 

 

 

 

 

 

 

 

 

    Juste valeur par résultat

 

 

-15 424

 

 

 

-15 424

 

-15 424

    Juste valeur des actifs financiers disponibles à la vente

 

 

2 290

134 285

 

 

136 575

 

136 575

    Couverture de flux de trésorerie

 

 

 

 

-18 491

 

-18 491

 

-18 491

    Couverture de juste valeur

 

 

-1 208

 

 

 

-1 208

 

-1 208

Autres impacts (dont impôts différés) (1)

1 363

 

15 031

-2 605

6 366

 

20 155

 

20 155

Capitaux propres consolidés au 1er janvier 2010 - en normes IFRS applicables en 2010

340 534

195 391

469 119

131 680

-12 125

0

1 124 599

0

1 124 599

(1) Dont impact SCM 1 751 K€.

 

— Au 31 décembre 2010

 

 

Capital et primes liées

Réserves consolidées

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres

Résultat net part du groupe

Total capitaux propres part du groupe

Capitaux propres part des minoritaires

Total capitaux propres consolidés

 

Capital

Primes

 

Variation de juste valeur des instruments

 

 

 

 

 

 

 

 

Actifs financiers disponibles à la vente

Instruments dérivés de couverture

 

 

 

 

Capitaux propres consolidés au 31 décembre 2010 - en normes françaises

364 150

195 391

329 594

 

 

43 027

932 162

 

932 162

Annulation du Fonds pour Risques Bancaires Généraux (FRBG)

 

 

149 942

 

 

3 072

153 014

 

153 014

Coût amorti

 

 

-20

 

 

20

0

 

0

Dépréciation risque de crédit

 

 

-3 621

 

 

3 621

0

 

0

Valorisation en juste valeur de certains instruments financiers

 

 

 

 

 

 

 

 

 

    Juste valeur par résultat

 

 

-13 762

 

 

27 157

13 395

 

13 395

    Juste valeur des actifs financiers disponibles à la vente

 

 

2 290

132 543

 

349

135 182

 

135 182

    Couverture de flux de trésorerie

 

 

 

 

-17 715

 

-17 715

 

-17 715

    Couverture de juste valeur

 

 

-1 208

 

 

-21 701

-22 909

 

-22 909

Autres impacts (dont impôts différés) (1)

1 416

 

7 520

-2 129

6 099

-3 016

9 890

 

9 890

Capitaux propres consolidés au 31 décembre 2010 - en normes IFRS applicables en 2010

365 566

195 391

470 735

130 414

-11 616

52 528

1 203 018

0

1 203 018

(1) Dont impact SCM 1 898 K€.

 

11.4. Bilan consolidé :

— Au 1er janvier 2010 :

 

Au 1er janvier 2010

Données publiées - Présentation IFRS

Intégration SCM

Retraitements IFRS

Données IFRS

Caisse, banques centrales, CCP

95 864

 

 

95 864

Actifs à la juste valeur par le résultat

147 982

236

13 698

161 916

Instruments dérivés de couverture

6 209

 

7 401

13 610

Actifs financiers disponibles à la vente

408 978

-24

136 573

545 527

Prêts et créances sur Établissements de crédit

1 469 433

 

 

1 469 433

Prêts et créances sur la clientèle

7 808 801

1 575

-17 607

7 792 769

Actifs financ. détenus jusqu'à l'échéance

 

 

 

 

Actifs d'impôts courant

1 810

35

 

1 845

Actifs d'impôts différés

22 356

 

8 965

31 321

Comptes de régul et actifs divers

111 369

950

-6 417

105 902

Participations dans les mises en équivalence

2 273

 

 

2 273

Immeubles de placement

741

 

 

741

Immobilisations corporelles

73 050

 

 

73 050

Immobilisations incorporelles

1 696

 

 

1 696

Ecart d'acquisition

 

 

 

 

        Total actif

10 150 562

2 772

142 613

10 295 947

 

Au 1er janvier 2010

Données publiées - Présentation IFRS

Intégration SCM

Retraitements IFRS

Données IFRS

Banques centrales, CCP

 

 

 

 

Passifs financiers à la JV par résultat

48 763

 

21 089

69 852

Instruments dérivés de couverture

194

 

33 116

33 310

Dettes envers les Établissements de crédit

2 717 315

-613

5 241

2 721 943

Dettes envers la clientèle

4 633 661

 

-3 041

4 630 620

Dettes représentées par un titre

1 406 843

-16 026

-413

1 390 404

Ecart de rééval. des PTF couv en tx

 

 

 

 

Passifs d'impôt courant

286

 

 

286

Passifs d'impôts différés

9 437

 

-9 437

0

Compte de régul et passifs divers

229 944

3 417

 

233 361

Dettes / actifs destinés à être cédés

 

 

 

 

Provisions techniques des contrats d'assurance

 

 

 

 

Provisions pour Risques et Charges

201 373

2 513

-149 942

53 944

Dettes subordonnées

15 612

 

11 730

27 342

Capitaux propres part du groupe

887 134

13 481

234 270

1 134 885

    Dont réserves recyclables

 

 

120 607

120 607

        Dont réserves recyclables brutes

 

 

115 794

115 794

        Dont réserves recyclables - ID

 

 

4 813

4 813

Intérêts minoritaires

 

 

 

 

            Total passif

10 150 562

2 772

142 613

10 295 947

 

— Au 31 décembre 2010 :

 

Au 31 décembre 2010

Données publiées - Présentation IFRS

Intégration SCM

Retraitements IFRS

Données IFRS

Caisse, banques centrales, CCP

126 707

 

 

126 707

Actifs à la juste valeur par le résultat

170 075

 

12 757

182 832

Instruments dérivés de couverture

10 030

 

8 895

18 925

Actifs financiers disponibles à la vente

480 265

-24

135 180

615 421

Prêts et créances sur Établissements de crédit

1 452 870

 

 

1 452 870

Prêts et créances sur la clientèle

8 048 232

2 174

15 542

8 065 948

Actifs financ. détenus jusqu'à l'échéance

 

 

 

 

Actifs d'impôts courant

2 021

 

 

2 021

Actifs d'impôts différés

29 176

 

-3 384

25 792

Comptes de régul et actifs divers

115 190

1 653

-4 159

112 684

Participations dans les mises en équivalence

2 601

 

 

2 601

Immeubles de placement

607

 

 

607

Immobilisations corporelles

73 306

 

 

73 306

Immobilisations incorporelles

1 783

 

 

1 783

Ecart d'acquisition

 

 

 

 

        Total actif

10 512 863

3 803

164 831

10 681 497

 

Au 31 décembre 2010

Données publiées - Présentation IFRS

Intégration SCM

Retraitements IFRS

Données IFRS

Banques centrales, CCP

 

 

 

 

Passifs financiers à la JV par résultat

39 753

 

14 809

54 562

Instruments dérivés de couverture

125

 

56 115

56 240

Dettes envers les Établissements de crédit

2 537 291

-556

7 133

2 543 868

Dettes envers la clientèle

5 016 385

 

115

5 016 500

Dettes représentées par un titre

1 501 753

-15 907

493

1 486 339

Ecart de rééval. des PTF couv en tx

 

 

 

 

Passifs d'impôt courant

1 865

90

 

1 955

Passifs d'impôts différés

11 380

 

-11 380

0

Compte de régul et passifs divers

241 782

3 291

8

245 081

Dettes / actifs destinés à être cédés

 

 

 

 

Provisions techniques des contrats d'assurance

 

 

 

 

Provisions pour Risques et Charges

219 416

2 526

-171 420

50 522

Dettes subordonnées

10 952

 

12 461

23 413

Capitaux propres part du groupe

932 161

14 359

256 497

1 203 017

    Dont réserves recyclables

 

 

119 850

119 850

        Dont réserves recyclables brutes

 

 

114 829

114 829

        Dont réserves recyclables - ID

 

 

5 021

5 021

Intérêts minoritaires

 

 

 

 

        Total passif

10 512 863

3 803

164 831

10 681 497

 

11.5. Compte de résultat :

— Au 31 décembre 2010 :

 

Année 2010

Données publiées - Présentation IFRS

Intégration SCM

Retraitements IFRS

Autres

Données IFRS

Intérêts et produits assimilés

405 947

160

-962

0

405 145

Intérêts et charges assimilés

-235 869

312

4 975

15

-230 567

Commissions (produits)

142 493

1 781

0

0

144 274

Commissions (charges)

-21 686

0

0

0

-21 686

Gains /pertes nets/IF en JV par résultat

272

0

1 785

0

2 057

Gains ou pertes sur actifs AFS

8 966

0

780

-9 037

709

Produits des autres activités

8 128

-111

0

230

8 247

Charges des autres activités

-10 892

111

0

0

-10 781

Produit net bancaire

297 359

2 253

6 578

-8 792

297 398

Charges générales d'exploitation

-172 609

278

0

-230

-172 561

Dotations aux amortissements et aux provisions sur immobilisations incorporelles et corporelles

-7 923

0

0

0

-7 923

Résultat Brut d’Exploitation

116 827

2 531

6 578

-9 022

116 914

Coût du risque

-38 206

-1 967

2 845

0

-37 328

Résultat Net d’Exploitation

78 621

564

9 423

-9 022

79 586

QP dans le résultat des entreprises MEE

-198

 

0

0

-198

Gains ou pertes sur autres actifs

-9 157

0

0

9 037

-120

Variation des écarts d'acquisition

0

0

0

0

0

Résultat avant impôts

69 266

564

9 423

15

79 268

Impôts sur le résultat

-23 487

-151

-3 102

0

-26 740

Dotations / Reprises au FRBG

-2 752

 

3 072

-320

 

Intérêts minoritaires

0

 

0

0

0

Résultat Net de l'exercice - part groupe

43 027

93

9 393

15

52 528

 

Note 12. – Périmètre de consolidation.

12.1. Evolution du périmètre de consolidation au cours de l’exercice 2011. — Les sociétés de caution mutuelle (SCM) accordant statutairement l’exclusivité de leur cautionnement à la Banque Populaire Atlantique ont été intégrées dans le périmètre de consolidation du Groupe Banque Populaire Atlantique.

En effet, elles répondent à la définition de l’entité ad hoc au sens des normes IFRS ; du fait de l’exclusivité de leur cautionnement, mais aussi car elles bénéficient de la garantie de liquidité et la solvabilité de la Banque Populaire Atlantique avec laquelle elles sont agréées collectivement en application de l’article R. 515-1 du Code monétaire et financier.

Par ailleurs, en application du §1001 du règlement CRC n°99-07, les SCM peuvent être incluses dans l’entité des consolidante des Banques Populaires, correspondant à une subdivision de l’entité consolidante du Groupe BPCE. En effet, les SCM sont des sociétés financières, affiliées directement à l’organe central et peuvent à ce titre être considérées comme une entité consolidante au sens du règlement susvisé.

 

12.2. Périmètre de consolidation au 31 décembre 2011. — Les sociétés dont la contribution aux états financiers consolidés n’est pas significative n’ont pas vocation à entrer dans le périmètre de consolidation. Le caractère significatif est apprécié au niveau des entités consolidées selon le principe de la significativité ascendante. Selon ce principe, toute entité incluse dans un périmètre de niveau inférieur est incluse dans les périmètres de consolidation de niveaux supérieurs, même si elle n’est pas significative pour ceux-ci.

 

Établissements

Nationalité F/E

En % contrôle

En % intérêt

Contribution au résultat consolidé part du Groupe

Méthode de consolidation MEE/IP/IG

Entité mère (Établissements de crédit) :

 

 

 

 

 

    BP Atlantique

F

NS

NS

42 192

NS

    Caisse Crédit Maritime Atlantique

F

NS

NS

2 330

NS

    SOCAMA Atlantique

F

NS

NS

-1

NS

    SOCAMI Atlantique

F

NS

NS

-7

NS

Filiales (Établissements à caractère financier) :

 

 

 

 

 

    EURL Atlantique Plus

F

100

100

27

IG

    SAS Ludovic de Besse

F

100

100

-331

IG

    SA Portzamparc

F

23,53

23,53

-45

MEE

 

Les participations suivantes ont été exclues du périmètre de consolidation en raison de leur caractère non significatif.

 

Établissements

Activité

Nationalité

En % contrôle

En % intérêt

 

 

F/E

 

 

SA Atlantique Gérance

société de gestion SCPI

F

99,99

99,99

SA Ouest Croissance

Société de capital risque

F

40,54

40,54

SAS Ouest Croissance Gestion

Société de gestion SCR

F

35,57

35,57

EURL SAVA

Activité de marchands de biens

F

100

100

SAS BPAPI

Société holding immobilière

F

100

100

SCI Coûtan

Société civile immobilière

F

100

100

SCI Anjou Vendée

Société civile immobilière

F

100

100

SCI Lilas Brasserie

Société civile immobilière

F

23,53

23,53

 

Note 13. – Autres informations.

Honoraires des commissaires aux comptes :

 

 

KPMG

Fiduciaire Audit Conseil

Deloitte et Associés

 

31/12/2011

31/12/2010

31/12/2011

31/12/2010

31/12/2011

31/12/2010

 

Montant HT

Montant HT

Montant HT

Commissariat aux comptes, certification, examen des comptes individuels et consolidés

79

72

58

51

88

72

        Total

79

72

58

51

88

72

 

VII. — Rapport des commissaires aux comptes sur les comptes consolidés.

Exercice clos le 31 décembre 2011.

Mesdames, Messieurs les sociétaires ;

 

En exécution de la mission qui nous a été confiée par vos Assemblées générales, nous vous présentons notre rapport relatif à l'exercice clos le 31 décembre 2011 sur :

— le contrôle des comptes consolidés de la Banque Populaire Atlantique, tels qu'ils sont joints au présent rapport ;

— la justification de nos appréciations ;

— la vérification spécifique prévue par la loi.

Les comptes consolidés ont été arrêtés par votre Conseil d’administration. Il nous appartient, sur la base de notre audit, d'exprimer une opinion sur ces comptes. Ces comptes ont été préparés pour la première fois conformément au référentiel IFRS tel qu’adopté dans l’Union européenne. Ils comprennent à titre comparatif les données relatives à l’exercice 2010 retraitées selon les mêmes règles.

 

I. Opinion sur les comptes consolidés. — Nous avons effectué notre audit selon les normes d’exercice professionnel applicables en France ; ces normes requièrent la mise en oeuvre de diligences permettant d'obtenir l'assurance raisonnable que les comptes consolidés ne comportent pas d'anomalies significatives. Un audit consiste à vérifier, par sondages ou au moyen d’autres méthodes de sélection, les éléments justifiant des montants et informations figurant dans les comptes consolidés. Il consiste également à apprécier les principes comptables suivis, les estimations significatives retenues et la présentation d’ensemble des comptes. Nous estimons que les éléments que nous avons collectés sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion.

Nous certifions que les comptes consolidés de l’exercice sont, au regard du référentiel IFRS tel qu’adopté dans l’Union européenne, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du patrimoine, de la situation financière ainsi que du résultat de l’ensemble constitué par les personnes et entités comprises dans la consolidation.

 

II. Justification des appréciations. — Les estimations comptables concourant à la préparation des états financiers au 31 décembre 2011 ont été réalisées dans un environnement incertain, lié à la crise des finances publiques de certains pays de la zone euro et en particulier de la Grèce, qui est accompagnée d’une crise économique et d’une crise de liquidité, qui rend difficile l’appréhension des perspectives économiques. C’est dans ce contexte que, en application des dispositions de l’article L.823-9 du Code de commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à votre connaissance les éléments suivants :

— Estimations comptables :

– Provisionnement des risques de crédit : Comme indiqué dans la note 4.1.7 de l’annexe aux comptes consolidés, votre Groupe constitue des dépréciations et des provisions pour couvrir les risques de crédit inhérents à ses activités. Dans le cadre de notre appréciation des estimations significatives retenues pour l'arrêté des comptes, nous avons examiné le dispositif de contrôle relatif au suivi des risques de crédit et de contrepartie, à l’appréciation des risques de non recouvrement et à leur couverture par des dépréciations et provisions sur base individuelle et collective.

– Dépréciations relatives aux actifs financiers disponibles à la vente : Votre Groupe comptabilise des dépréciations sur des actifs disponibles à la vente (note 4.1.7 de l’annexe) :

– pour les instruments de capitaux propres lorsqu’il existe une indication objective de baisse prolongée ou de baisse significative de la valeur de ces actifs ;

– pour les instruments de dette lorsqu’il existe un risque de contrepartie avéré.

Nous avons examiné le dispositif de contrôle relatif à l’identification d’indices de perte de valeur, la valorisation des lignes les plus significatives, ainsi que les estimations ayant conduit, le cas échéant, à la couverture des pertes de valeur par des dépréciations.

– Valorisation et dépréciation des autres instruments financiers : Votre Groupe détient des positions sur titres et sur autres instruments financiers. La note 4.1 de l’annexe aux comptes consolidés exposent les règles et méthodes comptables relatives aux titres et instruments financiers. Nous avons examiné le dispositif de contrôle relatif au classement comptable et à la détermination des paramètres utilisés pour la valorisation de ces positions. Nous avons vérifié le caractère approprié des méthodes comptables retenues par le Groupe et des informations fournies dans les notes de l’annexe et nous nous sommes assurés de leur correcte application.

– Provisionnement des engagements sociaux : Votre Groupe constitue des provisions pour couvrir ses engagements sociaux. Nous avons examiné la méthodologie d’évaluation de ces engagements ainsi que les hypothèses et paramètres utilisés et nous avons vérifié le caractère approprié de l’information fournie dans les notes 4.10 et 8.2 de l’annexe.

– Provisionnement des produits d’épargne logement : Votre Groupe constitue une provision pour couvrir le risque de conséquences potentiellement défavorables des engagements liés aux comptes et plans d’épargne-logement. Nous avons examiné la méthodologie d’évaluation de cette provision et nous avons vérifié le caractère approprié de l’information fournie dans les notes 4.5 et 5.16 de l’annexe.

Dans le cadre de nos appréciations, nous nous sommes assurés du caractère raisonnable de ces estimations.

Les appréciations ainsi portées s'inscrivent dans le cadre de notre démarche d'audit des comptes consolidés, pris dans leur ensemble, et ont donc contribué à la formation de notre opinion exprimée dans la première partie de ce rapport.

 

III. Vérification spécifique. — Nous avons également procédé, conformément aux normes d’exercice professionnel applicables en France, à la vérification spécifique prévue par la loi des informations relatives au groupe données dans le rapport de gestion.

Nous n'avons pas d'observation à formuler sur leur sincérité et leur concordance avec les comptes consolidés.

 

Nantes, Angers et Saint-Herblain, le 8 mars 2012.

 

Les Commissaires aux Comptes :

KPMG Audit, Département de KPMG SA :

Fidaco, Fiduciaire Audit Conseil :

Deloitte et Associés :

Franck Noël, Associé ;

Sébastien Vialatte, Associé ;

Anne Blanche, Associée.

 

 

1203184

02/05/2012 : Publications périodiques (74C)

Société : Banque populaire Atlantique
Catégorie 2 : Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles) (74C_N2)
Numéro d'affaire : 2034
Texte de l'annonce :

1202034

2 mai 2012BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRES Bulletin n°53


Publications périodiques
____________________

Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles)
____________________



 

 

BANQUE POPULAIRE ATLANTIQUE 

Société anonyme coopérative de banque populaire régie par les articles 512-2

et suivants du Code monétaire et financier et l'ensemble des textes relatifs aux

banques populaires et aux établissements de crédit

Siège social: 1, rue Françoise Sagan, Saint Herblain, 44919 Nantes Cedex 9

857 500 227 R.C.S. Nantes. 

Situation au 31 Mars 2012

(En milliers d'Euros) 

Actif

Montant

Caisse, banques centrales, CCP

77 535

Créances sur les Etablissements de Crédit

955 387

Opérations avec la clientèle

7 150 309

Obligations et Autres Titres à revenu fixe

379 764

Actions et Autres Titres à revenu variable

9 236

Participations et autres titres détenus à long terme

493 478

Parts dans les Entreprises liées

4 652

Crédit-bail et Location avec Option d'Achat

342 339

Location simple

19 312

Immobilisations incorporelles

1 149

Immobilisations corporelles

58 993

Autres actifs

49 671

Comptes de Régularisation

89 772

    Total actif

9 631 597

  

Passif

Montant

Dettes envers les Etablissements de Crédit

2 433 767

Opérations avec la clientèle

5 014 191

Dettes représentées par un titre

788 989

Autres passifs

20 332

Comptes de Régularisation

253 227

Provisions

61 066

Fonds pour Risques Bancaires Généraux

154 396

Capitaux propres hors FRBG (+/-)

905 629

    Capital souscrit

403 002

    Primes d'émission

191 499

    Réserves

287 508

    Provisions réglementées et Subventions d'investissement

10 110

    Report à nouveau (+/-)

13 510

        Total passif

9 631 597

  

Hors-bilan

Montant

Engagements donnés :

 

    Engagements de financement

582 601

    Engagements de garantie

391 846

    Engagements sur titres

5

Engagements reçus :

 

    Engagements de financement

400 000

    Engagements de garantie

1 406 894

    Engagements sur titres

5

 

 

1202034

01/02/2012 : Publications périodiques (74C)

Société : Banque populaire Atlantique
Catégorie 2 : Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles) (74C_N2)
Numéro d'affaire : 179
Texte de l'annonce :

1200179

1 février 2012BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRES Bulletin n°14


Publications périodiques
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Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles)
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BANQUE POPULAIRE ATLANTIQUE

 

Société anonyme coopérative de banque populaire régie par les articles 512-2 et suivants du Code monétaire et financier

et l'ensemble des textes relatifs aux banques populaires et aux établissements de crédit.

Siège social : 1, rue Françoise Sagan, Saint Herblain, 44919 Nantes Cedex 9.

857 500 227 R.C.S. Nantes.

 

Situation au 31 décembre 2011.

(En milliers d’euros.)

 

Actif

Montant

Caisse, banques centrales, CCP

105 803

Créances sur les Établissements de Crédit

1 446 793

Opérations avec la clientèle

7 137 413

Obligations et Autres Titres à revenu fixe

381 288

Actions et Autres Titres à revenu variable

10 448

Participations et autres titres détenus à long terme

449 500

Parts dans les Entreprises liées

4 652

Crédit-bail et Location avec Option d'Achat

341 561

Location simple

20 866

Immobilisations incorporelles

1 222

Immobilisations corporelles

58 642

Autres actifs

48 571

Comptes de Régularisation

89 144

        Total actif

10 095 903

 

Passif

Montant

Dettes envers les Établissements de Crédit

2 813 958

Opérations avec la clientèle

4 961 300

Dettes représentées par un titre

939 348

Autres passifs

23 821

Comptes de Régularisation

237 209

Provisions

60 182

Fonds pour Risques Bancaires Généraux

154 396

Capitaux propres hors FRBG (±)

905 689

    Capital souscrit

403 002

    Primes d'émission

191 499

    Réserves

287 508

    Provisions réglementées et Subventions d'investissement

10 171

    Report à nouveau (±)

13 510

        Total passif

10 095 903

 

Hors-bilan

Montant

Engagements donnés :

 

    Engagements de financement

647 575

    Engagements de garantie

430 176

    Engagements sur titres

52

Engagements reçus :

 

    Engagements de financement

370 000

    Engagements de garantie

1 426 045

    Engagements sur titres

52

 

 

 

1200179

04/11/2011 : Publications périodiques (74C)

Société : Banque populaire Atlantique
Catégorie 2 : Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles) (74C_N2)
Numéro d'affaire : 6172
Texte de l'annonce :

1106172

4 novembre 2011BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRES Bulletin n°132


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Société anonyme coopérative de banque populaire régie par les articles 512-2 et suivants du Code monétaire et financier et l'ensemble des textes relatifs aux banques populaires et aux établissements de crédit.

Siège social : 1, rue Françoise Sagan, Saint Herblain, 44919 Nantes Cedex 9.

857 500 227 R.C.S. Nantes.

 

Situation au 30 Septembre 2011.

(En milliers d’euros.)

 

Actif

Montant

Caisse, banques centrales, CCP

115 796

Créances sur les Établissements de Crédit

1 225 797

Opérations avec la clientèle

7 065 903

Obligations et Autres Titres à revenu fixe

383 211

Actions et Autres Titres à revenu variable

10 432

Participations et autres titres détenus à long terme

447 998

Parts dans les Entreprises liées

4 720

Crédit-bail et Location avec Option d'Achat

352 816

Location simple

24 281

Immobilisations incorporelles

1 310

Immobilisations corporelles

58 717

Autres actifs

52 340

Comptes de Régularisation

83 849

        Total actif

9 827 171

 

Passif

Montant

Dettes envers les Établissements de Crédit

2 622 555

Opérations avec la clientèle

4 769 895

Dettes représentées par un titre

1 108 367

Autres passifs

23 677

Comptes de Régularisation

255 010

Provisions

63 914

Fonds pour Risques Bancaires Généraux

153 286

Capitaux propres hors FRBG (±)

830 467

    Capital souscrit

328 002

    Primes d'émission

191 499

    Réserves

287 508

    Provisions réglementées et Subventions d'investissement

9 949

    Report à nouveau (±)

13 510

        Total passif

9 827 171

 

Hors-bilan

Montant

Engagements donnés :

 

    Engagements de financement

594 408

    Engagements de garantie

429 011

    Engagements sur titres

147

Engagements reçus :

 

    Engagements de financement

315 000

    Engagements de garantie

1 435 936

    Engagements sur titres

147

 

 

 

1106172

05/08/2011 : Publications périodiques (74C)

Société : Banque populaire Atlantique
Catégorie 2 : Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles) (74C_N2)
Numéro d'affaire : 5083
Texte de l'annonce :

1105083

5 août 2011BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRES Bulletin n°93


Publications périodiques
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Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles)
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BANQUE POPULAIRE ATLANTIQUE

 

Société anonyme coopérative de banque populaire régie par les articles 512-2 et suivants du Code monétaire et financier et l'ensemble des textes relatifs aux banques populaires et aux établissements de crédit.

Siège social : 1, rue Françoise Sagan, Saint Herblain, 44919 Nantes Cedex 9.

857 500 227 R.C.S. Nantes.

 

Situation au 30 juin 2011.

(En milliers d’euros.)

 

Actif

Montant

Caisse, banques centrales, CCP

162 553

Créances sur les Établissements de Crédit

1 078 002

Opérations avec la clientèle

7 019 822

Obligations et Autres Titres à revenu fixe

383 191

Actions et Autres Titres à revenu variable

11 082

Participations et autres titres détenus à long terme

446 398

Parts dans les Entreprises liées

4 652

Crédit-bail et Location avec Option d'Achat

359 821

Location simple

25 757

Immobilisations incorporelles

1 390

Immobilisations corporelles

58 924

Autres actifs

49 319

Comptes de Régularisation

80 730

        Total actif

9 681 641

 

Passif

Montant

Dettes envers les Établissements de Crédit

2 470 160

Opérations avec la clientèle

4 606 863

Dettes représentées par un titre

1 282 197

Autres passifs

29 485

Comptes de Régularisation

245 174

Provisions

64 063

Fonds pour Risques Bancaires Généraux

153 454

Capitaux propres hors FRBG (±)

830 246

    Capital souscrit

328 002

    Primes d'émission

191 499

    Réserves

287 508

    Provisions réglementées et Subventions d'investissement

9 727

    Report à nouveau (±)

13 510

        Total passif

9 681 641

 

Hors-bilan

Montant

Engagements donnés :

 

    Engagements de financement

622 606

    Engagements de garantie

433 275

    Engagements sur titres

49

Engagements reçus :

 

    Engagements de financement

307 000

    Engagements de garantie

1 451 953

    Engagements sur titres

49

 

 

 

1105083

01/06/2011 : Publications périodiques (74B)

Société : Banque populaire Atlantique
Catégorie 2 : Sociétés commerciales et industrielles (Comptes annuels) (74B_N2)
Numéro d'affaire : 2781
Texte de l'annonce :

1102781

1 juin 2011BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRES Bulletin n°65


Publications périodiques
____________________

Sociétés commerciales et industrielles (Comptes annuels)
____________________



 

 

BANQUE POPULAIRE ATLANTIQUE 

Société anonyme coopérative de banque populaire régie par les articles 512-2

et suivants du Code monétaire et financier et l'ensemble des textes relatifs aux

banques populaires et aux établissements de crédit.

Siège social: 1, rue Françoise Sagan, Saint Herblain, 44919 Nantes Cedex 9.

857 500 227 R.C.S. Nantes.

(Exercice 2010.)

Documents comptables annuels approuvés par l'Assemblée Générale du 19 avril 2011.

 

 

A. — Comptes individuels annuels

 

I. — Bilan au 31 décembre 2010.

(En milliers d’euros.)

 

Actif

Note

31/12/2010

31/12/2009

Caisse, banques centrales, CCP

 

114 265

85 091

Effets Publics et valeurs assimilées

3.3

0

0

Créances sur les Etablissements de Crédits

3.1

994 741

850 365

Opérations avec la clientèle

3.2

6 982 191

6 725 608

Obligations et Autres titres à revenu fixe

3.3

701 304

852 004

Actions et Autres titres à revenu variable

3.3

9 142

9 950

Participations et autres titres détenus à long terme

3.4

440 356

343 319

Parts dans les Entreprises liées

3.4

4 652

19 822

Crédit-bail et Location avec Option d'Achat

3.5

353 331

373 414

Location simple

3.5

32 154

45 414

Immobilisations incorporelles

3.6

1 442

1 330

Immobilisations corporelles

3.6

59 580

59 546

Capital souscrit non versé

 

0

0

Actions propres

 

0

0

Comptes de négociation et de règlement

 

 

 

Autres actifs

3.8

44 679

44 042

Comptes de régularisation

3.9

75 181

68 721

    Total actif

 

9 813 018

9 478 625

 

 

Passif

Note

31/12/2010

31/12/2009

Banques centrales, CCP

 

0

0

Dettes envers les établissements de crédit

3.1

2 512 922

2 648 737

Opérations avec la clientèle

3.2

4 499 340

4 157 439

Dettes représentées par un titre

3.7

1 511 238

1 427 014

Autres passifs

3.8

21 634

22 047

Comptes de régularisation

3.9

209 717

195 237

Comptes de négociation et de règlement

 

 

 

Provisions pour risques et charges

3.10

65 364

51 328

Dettes subordonnées

3.11

1 002

4 505

Fonds pour risques bancaires généraux

3.12

150 896

145 396

Capitaux propres hors FRBG

3.13

840 905

826 921

    Capital souscrit

 

328 002

328 002

    Primes d'émission

 

191 499

191 499

    Réserves

 

264 405

232 245

    Ecarts de réévaluation

 

0

0

    Provisions réglementées et subventions d'investissement

 

9 284

8 174

    Report à nouveau (+/-)

 

6 234

23 794

    Résultat de l'exercice (+/-)

 

41 481

43 206

        Total passif

 

9 813 018

9 478 625

 

 

Hors bilan

Code poste

31/12/2010

31/12/2009

Engagements donnés :

 

 

 

    Engagements de financement

4.1

644 042

568 794

    Engagements de garantie

4.1

484 302

524 613

    Engagements sur titres

 

39

234

Engagements reçus :

 

 

 

    Engagements de financement

4.1

300 000

0

    Engagements de garantie

4.1

1 465 070

1 462 715

    Engagements sur titres

 

39

234

 

 

II. — Compte de résultats publiable.

(En milliers d'euros.)

 

 

Note

31/12/2010

31/12/2009

+ Intérêts et produits assimilés

5.1

357 458

370 855

- Intérêts et charges assimilées

5.1

-224 936

-260 002

+ Produits sur opérations de crédit-bail et assimilées

5.2

149 653

148 579

- Charges sur opérations de crédit-bail et assimilées

5.2

-136 689

-130 699

+ Produits sur opérations de location simple

5.2

20 925

23 570

- Charges sur opérations de location simple

5.2

-18 362

-20 697

+ Revenus des titres à revenu variable

5.3

4 056

17 673

+ Commission (produits)

5.4

130 901

127 097

- Commission (charges)

5.4

-20 038

-18 006

+/- Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation

5.5

265

193

+/- Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et +/- assimilés

5.6

-62

1 392

+ Autres produits d'exploitation bancaire

5.7

2 520

2 358

- Autres charges d'exploitation bancaire

5.7

-4 063

-1 517

    Produit net bancaire

 

261 629

260 795

- Charges générales d'exploitation

5.8

-154 091

-153 587

- Dotations aux amortissements et aux provisions sur immobilisations corporelles et incorporelles

 

-6 952

-7 242

    Résultat brut d'exploitation

 

100 586

99 967

+/- Coût du risque

5.9

-33 335

-29 012

    Résultat d'exploitation

 

67 251

70 955

+/- Gains ou pertes sur actifs immobilisés

5.10

-570

-1 951

    Résultat courant avant impôt

 

66 681

69 003

+/- Résultat exceptionnel

5.11

2 580

13

- Impôt sur les bénéfices

 

-21 168

-17 924

+/- Dotations / reprises de FRBG et provisions réglementées

 

-6 610

-7 886

    Résultat net

 

41 481

43 206

 

 

III. — Annexe aux comptes sociaux.

 

Note 1. – Cadre général.

 

1.1. Le Groupe BPCE. — Le Groupe BPCE comprend le réseau des Banques Populaires, le réseau des Caisses d'Epargne, l’organe central BPCE et ses filiales.

 

 

Les deux réseaux Banques Populaires et Caisses d’Epargne. — Le Groupe BPCE est un groupe coopératif dont les sociétaires sont propriétaires des deux réseaux de banque de proximité : les 20 Banques Populaires et les 17 Caisses d’Epargne. Chacun des deux réseaux est détenteur à parité de BPCE, l’organe central du groupe.

 

Le réseau des Banques Populaires comprend les Banques Populaires et les sociétés de caution mutuelle leur accordant statutairement l'exclusivité de leur cautionnement.

 

Le réseau des Caisses d'Epargne comprend les Caisses d'Epargne et de Prévoyance, les sociétés locales d'épargne et la Fédération Nationale des Caisses d'Epargne.

 

Les Banques Populaires sont détenues à hauteur de 80 % par leurs sociétaires et de 20 % par Natixis via les certificats coopératifs d’investissement (CCI).

 

Le capital des Caisses d’Epargne est détenu à hauteur de 80 % par les sociétés locales d’épargne (SLE) et de 20 % par Natixis via les CCI. Au niveau local, les SLE sont des entités à statut coopératif dont le capital variable est détenu par les coopérateurs. Elles ont pour objet d'animer le sociétariat dans le cadre des orientations générales de la Caisse d'Epargne à laquelle elles sont affiliées et elles ne peuvent pas effectuer d’opérations de banque.

 

BPCE. — Organe central au sens de la Loi bancaire et établissement de crédit agréé comme banque, BPCE a été créé par la Loi n° 2009-715 du 18 juin 2009. BPCE est constitué sous forme de société anonyme à directoire et conseil de surveillance dont le capital est détenu à parité par les 17 Caisses d’Epargne et les 20 Banques Populaires. L'Etat est détenteur d'actions de préférence sans droit de vote.

 

Les missions de BPCE s'inscrivent dans la continuité des principes coopératifs des Banques Populaires et des Caisses d'Epargne.

 

BPCE est notamment chargé d'assurer la représentation des affiliés auprès des autorités de tutelle, de définir la gamme des produits et des services commercialisés, d'organiser la garantie des déposants, d'agréer les dirigeants et de veiller au bon fonctionnement des établissements du Groupe.

 

En qualité de holding, BPCE exerce les activités de tête de Groupe et détient les filiales communes aux deux réseaux dans le domaine de la banque de détail, de la banque de financement et des services financiers et leurs structures de production. Il détermine aussi la stratégie et la politique de développement du Groupe.

 

Les principales filiales de BPCE sont organisées autour de trois grands pôles :

 

– Natixis, structure cotée détenu à 72 %, qui réunit la Banque de financement et d’investissement, l’épargne et les services financiers ;

 

– la Banque Commerciale et Assurance (dont le Crédit Foncier, la Banque Palatine et BPCE International et Outre Mer (anciennement Financière Océor)) ;

 

– les filiales et participations financières (dont Foncia).

 

Parallèlement, dans le domaine des activités financières, BPCE a notamment pour missions d'assurer la centralisation des excédents de ressources et de réaliser toutes les opérations financières utiles au développement et au refinancement du Groupe, charge à lui de sélectionner l'opérateur de ces missions le plus efficace dans l'intérêt du Groupe. Il offre par ailleurs des services à caractère bancaire aux entités du Groupe.

 

 

1.2. Mécanisme de garantie. — Le système de garantie et de solidarité a pour objet, conformément à l'article L.512-107 6 du Code monétaire et financier, de garantir la liquidité et la solvabilité du Groupe et des établissements affiliés à BPCE, ainsi que d'organiser la solidarité financière au sein des réseaux des Banques Populaires et des Caisses d'Epargne.

 

BPCE est chargé de prendre toutes mesures nécessaires pour organiser la garantie de solvabilité du Groupe ainsi que de chacun des réseaux, notamment en mettant en oeuvre les mécanismes appropriés de solidarité interne du Groupe et en créant un fonds de garantie commun aux deux réseaux dont il détermine les règles de fonctionnement, les modalités de déclenchement en complément des fonds des deux réseaux déjà existants ainsi que les contributions des établissements affiliés pour sa dotation et sa reconstitution.

 

BPCE gère ainsi le Fonds Réseau Banques Populaires, le Fonds Réseau Caisses d'Epargne et de Prévoyance et met en place le Fonds de Garantie Mutuel.

 

Le Fonds Réseau Banques Populaires est constitué d’un dépôt de 450 millions d’euros effectué par les Banques dans les livres de BPCE sous la forme d'un compte à terme d'une durée de dix ans et indéfiniment renouvelable.

 

Le Fonds Réseau Caisses d'Epargne et de Prévoyance fait l'objet d'un dépôt (450 millions d’euros) effectué par les Caisses dans les livres de BPCE sous la forme d'un compte à terme d'une durée de dix ans et indéfiniment renouvelable.

 

Le Fonds de Garantie Mutuel est constitué des dépôts effectués par les Banques Populaires et les Caisses d’Epargne dans les livres de BPCE sous la forme de comptes à terme d'une durée de dix ans et indéfiniment renouvelables. Le montant des dépôts est de 103 millions d’euros au 31 décembre 2010 et le fonds sera abondé chaque année à hauteur de 5 % de la contribution des Banques Populaires, des Caisses d’Epargne et de leurs filiales aux résultats consolidés du Groupe.

 

Le montant total des dépôts effectués auprès de BPCE au titre du Fonds Réseau Banques Populaires, du Fonds Réseau Caisses d'Epargne et de Prévoyance et du Fonds de Garantie Mutuel ne pourra être inférieur à 0,15 % et ne pourra excéder 0,3 % de la somme des Actifs Pondérés du Groupe.

 

La constitution par une Banque Populaire ou une Caisse d'Epargne d'un dépôt donne lieu à l'affectation au fonds pour risques bancaires généraux de cet établissement d'un montant identifié équivalent, exclusivement au titre du système de garantie et de solidarité.

 

Les Sociétés de caution mutuelle accordant statutairement l'exclusivité de leur cautionnement à une Banque Populaire bénéficient de la garantie de liquidité et de solvabilité de cette dernière avec laquelle elles sont agréées collectivement en application de l'article R.515-1 du Code monétaire et financier.

 

La liquidité et la solvabilité des Caisses de crédit maritime mutuel sont garanties au premier niveau pour chaque Caisse considérée, par la Banque Populaire qui en est l'actionnaire de référence et l'opératrice au titre de l'adossement technique et fonctionnel de la Caisse à la Banque Populaire d'adossement.

 

Le Directoire de BPCE a tout pouvoir pour mobiliser les ressources des différents contributeurs sans délai et selon l’ordre convenu, sur la base d’autorisations préalables délivrées à BPCE par les contributeurs.

 

 

1.3. Evénements significatifs :

 

Rationalisation de l’organisation du Groupe BPCE. — Prévu dès la constitution du Groupe BPCE le 31 juillet 2009, le projet de fusion-absorption de BP Participations et de CE Participations avec BPCE a été approuvé le 3 juin 2010 par le conseil de surveillance de BPCE et les conseils d’administration des holdings de participation et réalisé le 5 août 2010, à l’issue des assemblées générales des trois sociétés.

 

Un certain nombre d’opérations se sont par ailleurs déroulées parallèlement à la fusion-absorption des holdings par BPCE :

 

— Mise en oeuvre d’un mécanisme de protection des activités de Compte Propre de CE Participations : Un mécanisme de protection spécifique a été mis en place afin de conserver certaines expositions économiques au niveau des Caisses d’Epargne. Cette garantie accordée par les Caisses d’Epargne porte sur les activités de compte propre en gestion extinctive de l’ancienne CNCE. Elle prend la forme de contrats d’échange de flux (Total Return Swaps - TRS) conclus par la SAS TRITON, détenue à 100 % par les Caisses d’Epargne, avec BPCE depuis la fusion-absorption de CE Participations et échangeant la performance du portefeuille contre une rémunération fixe.

 

— Augmentation de capital de BP Participations : L’Assemblée Générale Extraordinaire de BP Participations réunie le 30 juin 2010 a approuvé une augmentation de capital en numéraire (avec droit préférentiel de souscription) d’un montant de 7 102 milliers d’euros souscrite en juillet 2010 par la Banque Populaire Atlantique à hauteur de 311 milliers d’euros.

 

— Détourage de Nexity ainsi que de GCE SEM, GCE Habitat et Erixel : Le 5 août 2010, préalablement à son absorption par BPCE, CE Participations a apporté ses participations dans Nexity (40,82 %), GCE SEM (100 %), GCE Habitat (100%) et Erixel (99,25 %) à une holding dédiée, CE Holding Promotion. Cette opération d’apport a été suivie d’une attribution gratuite des actions de CE Holding Promotion aux Caisses d’Epargne.

 

— Augmentation de capital de BPCE : Le 5 août 2010, BPCE a procédé à une augmentation de capital en numéraire de 965 312 milliers d’euros réservée aux Banques Populaires, dont 42 243 milliers d’euros pour la Banque Populaire Atlantique.

 

— Fusion-absorption de BP Participations et CE Participations par BPCE : Le 5 août 2010, les deux holdings de participations (CE Participations et BP Participations) ont fait l’objet d’une fusion-absorption par BPCE, opération rétroactive au 1er janvier 2010.

 

Cette opération a été rémunérée par des actions ordinaires A (pour les Caisses d’Epargne) et B (pour les Banques Populaires) et a constitué pour la Banque Populaire Atlantique en un échange de titres dont les impacts au compte de résultat (plus ou moins-value d’échange) sont présentés en Gains et Pertes sur Actifs Immobilisés 

 

Augmentation de capital de BPCE. — En août 2010, à l’issue des opérations de fusion, BPCE a procédé à une augmentation de capital en numéraire de 1 807 M€ souscrite à parité par les Banques Populaires et les Caisses d’Epargne, dont 39 531 milliers d’euros pour la Banque Populaire Atlantique.

 

Remboursement de l’Etat. — Au cours du second semestre 2010, le Groupe BPCE a remboursé une partie des fonds propres qui avaient été apportés par l’Etat à l’occasion de la création du nouveau groupe :

 

60 % des actions de préférence détenues par l’Etat ont été rachetées, soit 1 200 millions d’euros début août et 600 millions d’euros à l’issue de la cession de la SMC en septembre 2010 ;

 

Un complément de 1 300 millions d’euros de titres super subordonnés a fait l’objet d’un remboursement, portant à 75 % la part des titres super subordonnés souscrits par l’Etat et remboursés.

 

Création de la Fondation d’entreprise Banque Populaire Atlantique. — La Banque Populaire Atlantique a créé sa fondation d’entreprise le 09 janvier 2010. Elle est destinée à soutenir des actions d’intérêt général vers les associations, les personnes physiques ou morales dans les domaines suivant : humanitaire, social, éducatif, environnemental, culturel régional et sauvegarde du patrimoine. Fondateur unique, la Banque Populaire s’est engagée à doter la fondation d’un montant de 1 850 milliers d’euros étalé sur 5 ans.

 

 

1.4. Evénements postérieurs à la clôture. — Néant.

 

 

Note 2. – Principes et méthodes comptables.

 

 

2.1. Méthodes d'évaluation et de présentation appliquées. — Les comptes individuels annuels de la Banque Populaire Atlantique sont établis et présentés conformément aux règles définies par BPCE dans le respect des règlements du Comité de la réglementation comptable (CRC) et du Comité de la réglementation bancaire et financière (CRBF). Par application du Règlement n°91-01 du CRBF, la présentation des états financiers est conforme aux dispositions des règlements n° 2000-03 et n° 2005-04 du Comité de la Réglementation Comptable relatif aux documents de synthèse individuels.

 

 

2.2. Changements de méthodes comptables et changements d’estimation. — Le Règlement CRC n° 2009-03 relatif au traitement comptable des commissions et frais liés à l'octroi ou à l'acquisition d'un concours s’applique depuis le 1er janvier 2010. Les commissions et coûts relevant du périmètre d'application du règlement doivent désormais faire l'objet d'un étalement sur la durée de vie effective du crédit. Ce changement de méthode a eu un impact négatif de 2 340 milliers d’euros sur les capitaux propres de la Banque Populaire Atlantique au 1er janvier 2010.

 

Les autres textes adoptés par le Comité de la Réglementation Comptable et d’application obligatoire en 2010 n’ont pas d’impact significatif sur les comptes individuels de la Banque Populaire Atlantique.

 

La Banque Populaire Atlantique n’anticipe pas l’application des textes adoptés par le Comité de la Réglementation Comptable lorsqu’elle est optionnelle, sauf mention spécifique.

 

En 2009, dans le cadre de la création du Groupe BPCE, des travaux d’harmonisation des principes comptables des groupes Banque Populaire et Caisse d’Epargne ont été menés. Ces travaux se sont poursuivis au cours de l’exercice 2010 et se sont traduits de la façon suivante :

 

— Harmonisation des modèles de calcul des engagements sur les contrats d’épargne logement : un modèle de taux commun à l’ensemble du Groupe a été mis en oeuvre au cours de la période Ce changement d’estimation s’est traduit par un impact positif de 895 milliers d’euros comptabilisé en marge nette d’intérêt. Les travaux d'harmonisation du modèle comportemental se poursuivront jusqu'en 2011 ;

 

— Harmonisation des méthodes de dépréciation du risque de crédit : depuis le 1er janvier 2010, et à l’instar de l’ensemble des Banques Populaires, la Banque Populaire Atlantique enregistre une provision pour risque de crédit, constituée sur le périmètre des engagements non douteux pour lesquels il est possible d’anticiper un risque de défaillance et de pertes à l’échéance (provisions sur base de portefeuilles). Ces provisions sont déterminées grâce à un modèle de calcul commun aux Banques Populaires et aux Caisses d’Epargne et défini autour de paramètres et de classes de risques bâlois. Ce changement de méthode s’est traduit par un impact négatif de 16 562 milliers d’euros sur les capitaux propres de la Banque Populaire Atlantique au 1er janvier 2010.

 

 

2.3. Principes comptables et méthodes d'évaluation. — Les comptes de l’exercice sont présentés sous une forme identique à celle de l’exercice précédent. Les conventions comptables générales ont été appliquées dans le respect du principe de prudence, conformément aux hypothèses de base :

 

— Continuité de l’exploitation,

 

— Permanence des méthodes comptables d’un exercice à l’autre,

 

— Indépendance des exercices,

 

et conformément aux règles générales d’établissement et de présentation des comptes annuels.

 

La méthode retenue pour l’évaluation des éléments inscrits en comptabilité est la méthode du coût historique. Sauf information contraire, les postes du bilan, du compte de résultats et les notes annexes qui s’y rapportent sont présentés en milliers d’euros, nets d'amortissements, de provisions et de corrections de valeur.

 

Les principales méthodes utilisées sont les suivantes :

 

 

2.3.1. Opérations en devises. — Les résultats sur opérations de change sont déterminés conformément au règlement n 89-01 du Comité de la Réglementation Bancaire et Financière modifié par les règlements n° 90-01 et n° 95-04.

 

Les créances, les dettes et les engagements hors-bilan libellés en devises sont évalués au cours de change à la clôture de l'exercice. Les gains et pertes de change latents et définitifs sont enregistrés en compte de résultat. Les produits et les charges payés ou perçus sont enregistrés au cours du jour de la transaction.

 

Les immobilisations et titres de participation en devises financés en euros restent valorisés au coût d’acquisition.

 

Les opérations de change au comptant non dénouées sont valorisées au cours de clôture de l'exercice.

 

Les reports et déports sur les contrats de change à terme de couverture sont étalés prorata temporis en compte de résultat. Les autres contrats de change et les instruments financiers à terme en devises sont évalués au prix du marché. Les contrats de change à terme sec ou couverts par des instruments à terme sont réévalués au cours du terme restant à courir.

 

 

2.3.2. Opérations avec les établissements de crédit et la clientèle. — Les créances sur les établissements de crédit recouvrent l’ensemble des créances détenues au titre d’opérations bancaires sur des établissements de crédit à l’exception de celles matérialisées par un titre. Elles comprennent les valeurs reçues en pension, quel que soit le support, et les créances se rapportant à des pensions livrées sur titres. Elles sont ventilées entre créances à vue et créances à terme. Les créances sur les établissements de crédit sont inscrites au bilan à leur valeur nominale ou leur coût d'acquisition pour les rachats de créances, augmentés des intérêts courus non échus et nette des dépréciations constituées au titre du risque de crédit.

 

Les créances sur la clientèle comprennent les concours distribués aux agents économiques autres que les établissements de crédit, à l’exception de ceux matérialisés par un titre, les valeurs reçues en pension et les créances se rapportant à des pensions livrées sur titres. Elles sont ventilées en créances commerciales, comptes ordinaires débiteurs et autres concours à la clientèle. Les crédits à la clientèle émis sont inscrits au bilan à leur valeur nominale ou leur coût d'acquisition pour les rachats de créances, augmentés des intérêts courus non échus et nette des dépréciations constituées au titre du risque de crédit. Les commissions et coûts marginaux de transaction qui font l’objet d’un étalement sont intégrés à l’encours de crédit concerné.

 

Les dettes envers les établissements de crédit sont présentées selon leur durée initiale (à vue ou à terme) et les dettes envers la clientèle sont présentées selon leur nature (comptes d’épargne à régime spécial et autres dépôts pour la clientèle). Sont incluses, en fonction de leur contrepartie, les opérations de pension matérialisées par des titres ou des valeurs. Les intérêts courus sont enregistrés en dettes rattachées.

 

Les garanties reçues sont enregistrées en comptabilité en hors bilan. Elles font l'objet de réévaluations périodiques. La valeur comptable de l'ensemble des garanties prises sur un même crédit est limitée à l'encours de ce crédit.

 

Créances restructurées. — Les créances restructurées sont des créances détenues auprès de contreparties présentant des difficultés financières telles que l’établissement de crédit est amené à modifier les caractéristiques initiales (durée, taux d’intérêt) afin de permettre aux contreparties d’honorer le paiement des échéances.

 

Le volume des crédits restructurés accordés à des conditions hors marché n’est pas significatif et n’a donc pas donné lieu à information dans l’annexe.

 

Créances douteuses. — Les créances douteuses sont constituées de l'ensemble des encours échus et non échus, garantis ou non, dus par les débiteurs dont un concours au moins présente un risque de crédit avéré, identifié de manière individuelle. Un risque est avéré dès lors qu'il est probable que l'établissement ne percevra pas tout ou partie des sommes dues au titre des engagements souscrits par la contrepartie, nonobstant l'existence de garantie ou de caution.

 

L'identification en encours douteux est effectuée conformément aux dispositions du règlement n° 2002-03 du Comité de la Réglementation Comptable relatif au traitement comptable du risque de crédit, modifié par le règlement CRC n° 2005-03 du 25 novembre 2005, notamment en cas de créances impayées depuis plus de trois mois et six mois en matière immobilière et pour les créances sur les collectivités territoriales.

 

Un encours douteux compromis est un encours douteux dont les perspectives de recouvrement sont fortement dégradées et pour lequel un passage en perte à terme est envisagé. Les créances déchues de leur terme, les contrats de crédit bail résiliés, les concours à durée indéterminée dont la clôture a été notifiée sont présumés devoir être inscrits en douteux compromis. L’existence de garanties couvrant la quasi-totalité des risques et les conditions d’évolution de la créance douteuse doivent être prises en considération pour qualifier un encours douteux de compromis et pour quantifier la dépréciation. Un an après sa classification en encours douteux, un encours douteux est présumé être compromis sauf si le passage en perte à terme n’est pas envisagé. Le classement d’un encours douteux en douteux compromis n’entraîne pas le classement par « contagion » dans cette dernière catégorie des autres encours et engagements douteux relatifs à la contrepartie concernée.

 

Les intérêts courus et ou échus non perçus sur créances douteuses sont comptabilisés en produits d'exploitation bancaire et dépréciés à due concurrence. Lorsque la créance est qualifiée de compromise les intérêts courus non encaissés ne sont plus comptabilisés.

 

Plus généralement, les créances douteuses sont réinscrites en encours sains quand les règlements reprennent de façon régulière pour les montants correspondant aux échéances contractuelles, et lorsque la contrepartie ne présente plus de risque de défaillance.

 

Opérations de pension. — Les opérations de pension livrée sont comptabilisées conformément aux dispositions du règlement n° 89-07 du CRBF complété par l'instruction n° 94-06 de la Commission bancaire.

 

Les éléments d'actif mis en pension sont maintenus au bilan du cédant, qui enregistre au passif le montant encaissé, représentatif de sa dette à l'égard du cessionnaire. Le cessionnaire enregistre à l'actif le montant versé représentatif de sa créance à l'égard du cédant. Lors des arrêtés comptables, les actifs mis en pension, ainsi que la dette à l'égard du cessionnaire ou la créance sur le cédant, sont évalués selon les règles propres à chacune de ces opérations.

 

Dépréciation. — Les créances, dont le recouvrement est devenu incertain, donnent lieu à la constitution de dépréciations, inscrites en déduction de l’actif, destinées à couvrir le risque de perte. Les dépréciations sont calculées créance par créance en tenant compte de la valeur actuelle des garanties reçues. Elles sont déterminées sur la base de l'analyse du risque et des garanties disponibles. Les dépréciations couvrent au minimum les intérêts non encaissés sur encours douteux.

 

Les dépréciations pour pertes probables avérées couvrent l'ensemble des pertes prévisionnelles, calculées par différence entre les capitaux restant dus et les flux prévisionnels actualisés selon le taux effectif.

 

Les dotations et les reprises de dépréciation constatées pour risque de non recouvrement sont enregistrées en «Coût du risque» à l’exception des dépréciations relatives aux intérêts sur créances douteuses présentées, comme les intérêts ainsi dépréciés, en « Intérêts et produits assimilés ». La reprise de la dépréciation liée au seul passage du temps est enregistrée en « Intérêts et assimilés ».

 

Quand le risque de crédit est identifié, non pas sur base individuelle, mais sur la base d’un portefeuille d’encours présentant des caractéristiques de risques similaires et pour lequel les informations disponibles permettent d’anticiper un risque de défaillance et de pertes à l’échéance, il est constaté sous forme de provision au passif.

 

Les créances irrécouvrables sont inscrites en pertes et les dépréciations correspondantes font l'objet d'une reprise.

 

 

2.3.3. Opérations de crédit-bail et de locations simples. — L’avis du Comité d’urgence du CNC n° 2006-C dispose que les immobilisations destinées à une activité de crédit-bail mobilier, immobilier, de location avec option d’achat et de location simple sont enregistrées à l’actif du bilan du bailleur. Pour cette catégorie d’actifs, par dérogation aux règles du PCG sur la comptabilisation des actifs, c’est la notion de propriété juridique qui s’applique et non celle de contrôle. Les immobilisations sont enregistrées pour leur valeur d’entrée et la ventilation des actifs par composants ne s’applique pas chez le bailleur lorsque les charges d’entretien/remplacement incombent contractuellement au crédit preneur. En cas de rupture de contrat, l’approche par composant s’applique de manière prospective.

 

En application de ce même avis, la Banque Populaire Atlantique a opté pour l’amortissement des biens sur la durée normale d’utilisation (amortissement linéaire / dégressif).

 

Les loyers impayés sont identifiés, comptabilisées et provisionnées conformément au règlement CRC n° 2002-03 relatif au risque de crédit.

 

En application du règlement CRC n°2009-03, les commissions et coûts marginaux de transaction font l’objet d’un étalement sur la durée du bail.

 

 

2.3.4. Titres. — Le terme « titres » recouvre les titres du marché interbancaire, les bons du Trésor et les autres titres de créances négociables, les obligations et les autres valeurs mobilières dites à revenu fixe (c’est-à-dire à rendement non aléatoire), les actions et les autres titres à revenu variable.

 

Les opérations sur titres sont régies au plan comptable par deux textes principaux :

 

— le règlement CRC n° 2005-01, modifiant le règlement CRBF n° 90-01 du 23 février 1990 et complété par l’instruction n° 94-07 de la Commission bancaire, qui définit les règles générales de comptabilisation et de valorisation des titres,

 

— le règlement du CRBF n° 89-07, complété de l’instruction n° 94-06 de la Commission bancaire, qui définit les règles relatives à des opérations particulières de cession comme les cessions temporaires de titres.

 

Les titres sont classés dans les catégories suivantes : titres de participation et parts dans les entreprises liées, autres titres détenus à long terme, titres d’investissement, titres de l’activité de portefeuille, titres de placement et titres de transaction.

 

Pour les titres de transaction, de placement, d’investissement ainsi que de l’activité de portefeuille, les risques de défaillance avérés de la contrepartie dont les impacts peuvent être isolés font l’objet de dépréciations. Les mouvements de dépréciations sont inscrits en coût du risque.

 

Titres de transaction. — Au 31 décembre 2010, la Banque Populaire Atlantique ne détient pas de titres de transaction

 

Titres de placement. — Sont considérés comme des titres de placement, les titres qui ne sont inscrits dans aucune autre catégorie.

 

Les titres de placement sont enregistrés pour leur prix d’acquisition frais exclus.

 

Le cas échéant, pour les titres à revenu fixe, les intérêts courus sont constatés dans des comptes rattachés en contrepartie du compte de résultat au poste "Intérêts et produits assimilés".

 

La différence éventuelle entre le prix d'acquisition et la valeur de remboursement (prime ou décote) des titres à revenu fixe est rapportée au compte de résultat sur la durée résiduelle du titre en utilisant la méthode actuarielle.

 

Les titres de placement sont évalués au plus bas de leur prix d'acquisition ou de leur prix de marché. Pour les parts d’OPCVM et de FCP, les valeurs de marché correspondent aux valeurs liquidatives disponibles dans le contexte de marché en vigueur à la date d’arrêté.

 

Les moins-values latentes font l'objet d'une dépréciation qui peut être appréciée par ensembles homogènes de titres, sans compensation avec les plus values constatées sur les autres catégories de titres.

 

Les gains, provenant des éventuels instruments de couverture, au sens de l’article 4 du règlement n° 88-02 du CRB, sont pris en compte pour le calcul des dépréciations. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées.

 

Les plus et moins-values de cession réalisées sur les titres de placement, ainsi que les dotations et reprises de dépréciations sont enregistrées dans la rubrique « Gains/Pertes sur opérations de placement et assimilés ».

 

Titres d’investissement. — Ce sont des titres à revenu fixe assortis d’une échéance fixe qui ont été acquis ou reclassés de la catégorie « Titres de transaction » ou de la catégorie « Titres de placement » avec l’intention manifeste et la capacité de les détenir jusqu’à l’échéance. Les titres ne doivent pas être soumis à une contrainte existante, juridique ou autre, qui serait susceptible de remettre en cause l’intention de détention jusqu’à l’échéance des titres. Le classement en titres d’investissement ne fait pas obstacle à leur désignation comme éléments couverts contre le risque de taux d’intérêt.

 

Les titres d’investissement sont enregistrés pour leur prix d’acquisition, frais exclus. Lorsqu'ils proviennent du portefeuille de placement, ils sont inscrits à leur prix d'acquisition et les dépréciations antérieurement constituées sont reprises sur la durée de vie résiduelle des titres concernés.

 

L'écart entre le prix d'acquisition et la valeur de remboursement des titres, ainsi que les intérêts courus attachés à ces derniers, sont enregistrés selon les mêmes règles que celles applicables aux titres de placement à revenu fixe.

 

Ils peuvent faire l'objet d'une dépréciation s'il existe une forte probabilité que l'établissement ne conserve pas les titres jusqu'à l'échéance en raison de circonstances nouvelles, ou s’il existe des risques de défaillance de l’émetteur des titres. Les plus values latentes ne sont pas comptabilisées.

 

Les titres d’investissement ne peuvent pas, sauf exception, faire l’objet de vente ou de transfert dans une autre catégorie de titres.

 

Les titres de transaction ou de placement à revenus fixes, reclassés vers la catégorie titres d’investissement par application des dispositions du Règlement CRC n° 2008-17 peuvent toutefois être cédés lorsque le marché sur lequel ils sont échangés redevient actif.

 

Titres de l’activité de portefeuille. — Au 31 décembre 2010, la Banque Populaire Atlantique ne détient pas de titres de l’activité de portefeuille.

 

Titres de participation et parts dans les entreprises liées. — Relèvent de cette catégorie les titres dont la possession durable est estimée utile à l’activité de l’entreprise car elle permet notamment d’exercer une influence notable sur les organes d’administration des sociétés émettrices ou d’en assurer le contrôle.

 

Les titres de participation et parts dans les entreprises liées sont enregistrés pour leur prix d’acquisition frais inclus si les montants sont significatifs.

 

A la clôture de l'exercice, ils sont individuellement évalués au plus bas de leur valeur d’acquisition ou de leur valeur d’utilité. La valeur d’utilité est appréciée notamment au regard de critères tels que le caractère stratégique, la volonté de soutien ou de conservation, le cours de bourse, l’actif net comptable, l’actif net réévalué, des éléments prévisionnels. Les moins values latentes, calculées par lignes de titres, font l’objet d’une dépréciation sans compensation avec les plus values latentes constatées. Les plus values latentes ne sont pas comptabilisées.

 

Les titres enregistrés parmi les titres de participation et parts dans les entreprises liées ne peuvent être transférés vers une autre catégorie comptable.

 

Autres titres détenus à long terme. — Ce sont des titres acquis afin de favoriser le développement de relations professionnelles durables en créant un lien privilégié avec l'entreprise émettrice mais sans influence dans la gestion de l'entreprise dont les titres sont détenus en raison du faible pourcentage des droits de vote qu'ils représentent.

 

Les autres titres détenus à long terme sont enregistrés pour leur prix d’acquisition, frais exclus.

 

Ils figurent au bilan au plus bas de leur coût historique ou de leur valeur d'utilité. Cette dernière, pour les titres cotés ou non, correspond à ce que l'entreprise accepterait de décaisser pour obtenir ces titres si elle avait à les acquérir compte tenu de son objectif de détention. Les moins-values latentes font obligatoirement l'objet d’une dépréciation. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées.

 

Les titres enregistrés parmi les autres titres détenus à long terme ne peuvent être transférés vers une autre catégorie comptable.

 

 

2.3.5. Immobilisations incorporelles et corporelles. — Les règles de comptabilisation des immobilisations sont définies par :

 

— Le règlement CRC n° 2004-06 relatif la comptabilisation et à l’évaluation des actifs et,

 

— Le règlement CRC n° 2002-10 relatif à l’amortissement et à la dépréciation des actifs.

 

Immobilisations incorporelles. — Une immobilisation incorporelle est un actif non monétaire sans substance physique. Les immobilisations incorporelles sont inscrites pour leur coût d’acquisition qui comprend le prix d’achat et les frais accessoires. Elles sont amorties selon leur durée probable d’utilisation.

 

Les logiciels sont amortis sur une durée maximum de 3 ans.

 

Les fonds de commerce ne sont pas amortis mais font l’objet, le cas échéant, de dépréciations.

 

Les droits au bail sont amortis de manière linéaire sur la durée de vie résiduelle du bail et font l’objet de dépréciations si nécessaire par rapport à la valeur de marché.

 

Immobilisations corporelles. — Une immobilisation corporelle est un actif physique détenu, soit pour être utilisé dans la production ou la fourniture de biens ou de services, soit pour être loué à des tiers, soit à des fins de gestion interne et dont l'entité attend qu'il soit utilisé au-delà de l'exercice en cours.

 

Les constructions étant des actifs composés de plusieurs éléments ayant des utilisations différentes dès l’origine, chaque élément est comptabilisé séparément à sa valeur d’acquisition et un plan d’amortissement propre à chacun des composants est retenu.

 

Le montant amortissable est la valeur brute sous déduction de la valeur résiduelle lorsque cette dernière est mesurable, significative et durable. Les principaux composants des constructions sont amortis selon la durée de consommation des avantages économiques attendus, soit en général la durée de vie du bien :

 

Composants

Durée d’utilité

Terrain

NA

Façades non destructibles

NA

Façades/couverture / étanchéité

15-30 ans

Fondations / ossatures

20- 40 ans

Ravalement

10-20 ans

Equipements techniques

10-30 ans

Aménagements techniques

10-30 ans

Aménagements intérieurs

8-30 ans

 

 

Les autres immobilisations corporelles sont inscrites à leur coût d’acquisition, à leur coût de production ou à leur coût réévalué. Le coût des immobilisations libellé en devises est converti en euros au cours du jour de l’opération. Les biens sont amortis selon la durée de consommation des avantages économiques attendus, soit en général la durée de vie du bien.

 

Le cas échéant, les immobilisations peuvent faire l’objet d’une dépréciation.

 

Les immeubles de placement constituent des immobilisations hors exploitation et sont comptabilisés suivant la méthode des composants.

 

 

2.3.6. Dettes représentées par un titre. — Les dettes représentées par un titre sont présentées selon la nature de leur support : bons de caisse, titres du marché interbancaire et titres de créances négociables, titres obligataires et assimilés, à l’exclusion des titres subordonnés qui sont classés sur une ligne spécifique au passif.

 

Les intérêts courus non échus attachés à ces titres sont portés dans un compte de dettes rattachées en contrepartie du compte de résultat.

 

Les frais d’émission sont pris en charge dans la totalité de l’exercice ou étalés sur la durée de vie des emprunts correspondants. Les primes d’émission et de remboursement sont étalées sur la durée de la vie de l’emprunt par le biais d’un compte de charge à répartir. Les intérêts courus à verser relatifs à ces dettes sont portés en compte de dettes rattachées en contrepartie du compte de résultat.

 

 

2.3.7. Dettes subordonnées. — Les dettes subordonnées regroupent les fonds provenant de l’émission de titres ou d’emprunts subordonnés, à durée déterminée ou à durée indéterminée, et les dépôts de garantie à caractère mutuel. Le remboursement en cas de liquidation du débiteur n’est possible qu’après désintéressement des autres créanciers.

 

Les intérêts courus à verser attachés aux dettes subordonnées sont portés dans un compte de dettes rattachées en contrepartie du compte de résultat.

 

 

2.3.8. Provisions. — Ce poste recouvre les provisions destinées à couvrir des risques et des charges non directement liés à des opérations bancaires au sens de l'article L311-1 du Code monétaire et financier et des opérations connexes définies à l'article L311-2 de ce même code, nettement précisés quant à leur objet, et dont le montant ou l'échéance ne peuvent être fixés de façon précise. Conformément aux dispositions du règlement CRC n° 2000-06, la constitution de telles provisions est subordonnée à l’existence d’une obligation envers un tiers à la clôture et à l’absence de contrepartie équivalente attendue de ce tiers.

 

Il recouvre en outre les provisions destinées à couvrir des risques et des charges liés à des opérations bancaires au sens de l'article L311-1 du Code monétaire et financier et des opérations connexes définies à l'article L311-2 de ce même code que des évènements survenus ou en cours rendant probables, nettement précisés quant à leur objet mais dont la réalisation est incertaine.

 

Il comprend notamment une provision pour engagements sociaux et une provision épargne logement.

 

— Engagements sociaux : Les avantages versés au personnel sont comptabilisés en application de la Recommandation n° 2003-R-01 du Conseil National de la Comptabilité. Ils sont classés en 4 catégories :

 

— Avantages à court terme : Les avantages à court terme recouvrent principalement les salaires, congés annuels, intéressement, participation, primes payés dans les douze mois de la clôture de l’exercice et se rattachant à cet exercice. Ils sont comptabilisés en charge de l’exercice y compris pour les montants restant dus à la clôture.

 

— Avantages à long terme : Les avantages à long terme sont des avantages généralement liés à l’ancienneté, versés à des salariés en activité et payés au-delà de douze mois de la clôture de l’exercice; il s’agit en particulier des primes pour médaille du travail.

 

Ces engagements font l’objet d’une provision correspondant à la valeur des engagements à la clôture.

 

Ces derniers sont évalués selon une méthode actuarielle tenant compte d’hypothèses démographiques et financières telles que l’âge, l’ancienneté, la probabilité de présence à la date d’attribution de l’avantage et le taux d’actualisation. Ce calcul opère une répartition de la charge dans le temps en fonction de la période d’activité des membres du personnel (méthode des unités de crédits projetées).

 

— Indemnités de fin de contrat de travail : Il s’agit des indemnités accordées aux salariés lors de la résiliation de leur contrat de travail avant le départ en retraite, que ce soit en cas de licenciement ou d’acceptation d’un plan de départ volontaire. Les indemnités de fin de contrat de travail font l’objet d’une provision. Celles qui sont versées plus de douze mois après la date de clôture donnent lieu à actualisation.

 

— Avantages postérieurs à l’emploi : Les avantages au personnel postérieurs à l’emploi recouvrent les indemnités de départ en retraite, les retraites et avantages aux retraités.

 

Ces avantages peuvent être classés en deux catégories : les régimes à cotisations définies (non représentatifs d’un engagement à provisionner pour l’entreprise) et les régimes à prestations définies (représentatifs d’un engagement à la charge de l’entreprise et donnant lieu à évaluation et provisionnement).

 

Les engagements sociaux qui ne sont pas couverts par des cotisations passées en charge et versées à des fonds de retraite ou d’assurance sont provisionnés au passif du bilan.

 

La méthode d’évaluation utilisée est identique à celle décrite pour les avantages à long terme.

 

La comptabilisation des engagements tient compte de la valeur des actifs constitués en couverture des engagements et des éléments actuariels non-reconnus.

 

Les écarts actuariels des avantages postérieurs à l’emploi, représentatifs des différences liées aux hypothèses de calcul (départs anticipés, taux d’actualisation, etc.) ou constatées entre les hypothèses actuarielles et les calculs réels (rendement des actifs de couverture, etc.) sont amortis selon la règle dite du corridor, c’est-à-dire pour la partie qui excède une variation de plus ou moins 10 % des engagements ou des actifs.

 

La charge annuelle au titre des régimes à prestations définies comprend le coût des services rendus de l’année, le coût financier lié à l’actualisation des engagements, les rendements attendus des actifs de couverture et éventuellement l’amortissement des éléments non reconnus.

 

Provisions épargne logement. — Les comptes épargne logement (CEL) et les plans épargne logement (PEL) sont des produits d’épargne proposés aux particuliers dont les caractéristiques sont définies par la loi de 1965 sur l’épargne logement et les décrets pris en application de cette loi.

 

Le régime d’épargne logement génère des engagements de deux natures pour les établissements qui commercialisent ces produits :

 

– l’engagement de devoir, dans le futur, accorder à la clientèle des crédits à un taux déterminé fixé à l’ouverture du contrat pour les PEL ou à un taux fonction de la phase d’épargne pour les contrats CEL ;

 

– l’engagement de devoir rémunérer l’épargne dans le futur à un taux fixé à l’ouverture du contrat pour une durée indéterminée pour les PEL ou à un taux fixé chaque semestre en fonction d’une formule d’indexation fixée par la loi pour les contrats de CEL.

 

Les engagements présentant des conséquences potentiellement défavorables sont évalués pour chacune des générations de plans d’épargne logement d’une part et pour l’ensemble des comptes épargne logement d’autre part.

 

Les risques attachés à ces engagements sont couverts par une provision dont le montant est déterminé par l’actualisation des résultats futurs dégagés sur les encours en risques :

 

– l’encours d’épargne en risque correspond au niveau d’épargne futur incertain des plans existant à la date de calcul de la provision. Il est estimé statistiquement en tenant compte du comportement des souscripteurs épargnants, pour chaque période future, par différence entre les encours d’épargne probables et les encours d’épargne minimum attendus ;

 

– l’encours de crédits en risque correspond aux encours de crédits déjà réalisés mais non encore échus à la date de calcul et des crédits futurs estimés statistiquement en tenant compte du comportement de la clientèle et des droits acquis et projetés attachés aux comptes et plans d’épargne logement.

 

Les résultats des périodes futures sur la phase d’épargne sont déterminés, pour une génération considérée, par différence entre le taux réglementé offert et la rémunération attendue pour un produit d’épargne concurrent.

 

Les résultats des périodes futures sur la phase de crédit sont déterminés par différence entre le taux fixé à l’ouverture du contrat pour les PEL ou à un taux fonction de la phase d’épargne pour les contrats de CEL, et le taux anticipé des prêts à l’habitat non réglementés.

 

Lorsque la somme algébrique de la mesure des engagements futurs sur la phase d’épargne et sur la phase de crédit d’une même génération de contrats traduit une situation potentiellement défavorable, une provision est constituée, sans compensation entre les générations. Les engagements sont estimés par application de la méthode Monte-Carlo pour traduire l’incertitude sur les évolutions potentielles des taux d’intérêt et leurs conséquences sur les comportements futurs modélisés des clients et sur les encours en risque.

 

La provision est inscrite au passif du bilan et les variations sont enregistrées en produit net bancaire.

 

 

2.3.9. Fonds pour risques bancaires généraux. — Ces fonds sont destinés à couvrir les risques inhérents aux activités de l’entité, conformément aux conditions requises par l'article 3 du règlement n° 90-02 du CRBF et par l'instruction n° 86-05 modifiée de la Commission bancaire.

 

Ils comprennent également les montants dotés au Fonds Régional de Solidarité et aux fonds constitués dans le cadre du mécanisme de garantie (cf. §1.2).

 

 

2.3.10. Instruments financiers à terme. — Les opérations de couverture et de marché sur des instruments financiers à terme de taux d’intérêt, de change ou d'actions sont enregistrées conformément aux dispositions des règlements n°88-02 et 90-15 du CRBF modifiés et de l’instruction 94-04 modifiée par l’instruction 2003-03 de la Commission bancaire.

 

Les engagements relatifs à ces opérations sont inscrits dans les comptes de hors bilan pour la valeur nominale des contrats. A la date de clôture, le montant de ces engagements représente le volume des opérations non dénouées à la clôture.

 

Les principes comptables appliqués diffèrent selon la nature des instruments et les intentions des opérateurs à l'origine.

 

Opérations fermes. — Les contrats d'échange de taux et assimilés (accords de taux futurs, garantie de taux plancher et plafond) sont classés selon le critère de l'intention initiale dans les catégories suivantes :

 

— Micro-couverture (couverture affectée) ;

 

— Macro-couverture (gestion globale de bilan) ;

 

— Positions spéculatives/positions ouvertes isolées ;

 

— Gestion spécialisée d’un portefeuille de transaction.

 

Les montants perçus ou payés concernant les deux premières catégories sont comptabilisés prorata temporis dans le compte de résultat.

 

Les charges et produits d’instruments utilisés à titre de couverture d’un élément ou d’un ensemble d’éléments homogènes sont enregistrés en résultat de manière symétrique à la prise en compte des produits et charges sur les éléments couverts. Les éléments de résultat de l’instrument de couverture sont comptabilisés dans le même poste que les produits et charges concernant les éléments couverts en « intérêts et produits ou charges assimilés ». Le poste « gains ou pertes sur opérations de portefeuille de négociation » est utilisé lorsque les éléments couverts sont inclus dans le portefeuille de négociation.

 

Les charges et produits relatifs aux instruments financiers à terme ayant pour objet de couvrir et de gérer un risque global de taux sont inscrits prorata temporis en compte de résultat au poste « intérêts et produits ou charges assimilées ». Les gains et les pertes latents ne sont pas enregistrés.

 

Les charges et les produits relatifs à certains contrats constituant des positions ouvertes isolées sont enregistrés dans les résultats au dénouement des contrats ou prorata temporis selon la nature de l’instrument. Les pertes latentes éventuelles, constatées par rapport à la valeur de marché, font l’objet d’une provision pour risques et charges. La détermination de cette valeur est fonction de la nature des marchés concernés (organisés et assimilés ou de gré à gré). Sur les marchés organisés, les instruments bénéficient d’une cotation permanente et d’une liquidité suffisante pour justifier leur valorisation au prix de marché. Les plus values latentes ne sont pas enregistrées.

 

Les contrats relevant de la gestion spécialisée sont valorisés selon les méthodes du coût de remplacement ou obligataire après prise en compte d’une décote pour tenir compte du risque de contrepartie et de la valeur actualisée des frais de gestion futurs. Les variations de valeur d’un arrêté comptable à l’autre sont inscrites immédiatement en compte de résultat au poste « gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation ».

 

Les soultes de résiliation ou d'assignation sont comptabilisées comme suit :

 

Pour les opérations classées en gestion spécialisée ou en position ouverte isolée, les soultes sont rapportées immédiatement en compte de résultat ;

 

Pour les opérations de micro-couverture et de macro-couverture, les soultes sont soit amorties sur la durée de vie résiduelle de l'élément anciennement couvert soit rapportées immédiatement en compte de résultat.

 

Opérations conditionnelles. — Le montant notionnel de l'instrument sous-jacent sur lequel porte l'option ou le contrat à terme est enregistré en distinguant les contrats de couverture des contrats négociés dans le cadre d'opérations de marché.

 

Pour les opérations sur options de taux d’intérêt, de change ou sur actions, les primes payées ou encaissées sont enregistrées en compte d'attente. A la clôture de l'exercice, ces options font l'objet d'une valorisation portée en compte de résultat dans le cas de produits cotés sur un marché organisé ou assimilé. Pour les marchés de gré à gré, seules les moins-values font l’objet d’une provision et les plus values latentes ne sont pas enregistrées. Lors de la revente, du rachat, de l'exercice ou à l'expiration, les primes sont enregistrées immédiatement en compte de résultat.

 

Pour les opérations de couverture, les produits et charges sont rapportés de manière symétrique à ceux afférents à l'élément couvert. Les instruments conditionnels vendeurs ne sont pas éligibles au classement en macro-couverture.

 

Les marchés de gré à gré peuvent être assimilés à des marchés organisés lorsque les établissements qui jouent le rôle de mainteneurs de marchés garantissent des cotations permanentes dans des fourchettes réalistes ou lorsque des cotations de l’instrument financier sous-jacent s’effectuent elles-mêmes sur un marché organisé. Dans le cas des contrats d'échange de taux d'intérêt ou de devises, la valeur de marché est déterminée en fonction du prix calculé en actualisant aux taux d'intérêt du marché les flux futurs et en tenant compte des risques de contrepartie et de la valeur actualisée des frais de gestion futurs. Les variations de valeurs des options non cotées sont déterminées selon un calcul mathématique.

 

 

2.3.11. Intérêts et assimilés – Commissions. — Les intérêts et les commissions assimilables par nature à des intérêts sont enregistrés en compte de résultat prorata temporis.

 

Les commissions et coûts liés à l'octroi ou à l'acquisition d'un concours sont notamment assimilés à des compléments d’intérêts et sont étalés sur la durée de vie effective du crédit au prorata du capital restant dû.

 

Les autres commissions sont enregistrées selon la nature de la prestation :

 

— Commissions rémunérant une prestation instantanée : enregistrement lors de l’achèvement des prestations.

 

— Commissions rémunérant une prestation continue ou discontinue avec plusieurs échéances successives échelonnées : enregistrement au fur et à mesure de l’exécution de la prestation.

 

 

2.3.12. Revenus des titres à revenu variable. — Les dividendes sont comptabilisés dès que leur paiement a été décidé par l’organe compétent. Ils sont enregistrés en « Revenus des titres à revenu variable ».

 

Les revenus d'obligations ou des titres de créances négociables sont comptabilisés pour la partie courue dans l'exercice.

 

 

2.3.13. Impôt sur les bénéfices. — La charge d’impôt figurant au compte de résultat correspond à l’impôt sur les sociétés dû au titre de l’exercice ainsi qu’à la provision pour impôts sur les GIE fiscaux.

 

Les réseaux Caisses d’Epargne et Banques Populaires bénéficient depuis l’exercice 2010 des dispositions de l’article 91 de la loi de finance rectificative pour 2008, qui étend le mécanisme de l’intégration fiscale aux réseaux bancaires mutualistes.

 

La Banque Populaire Atlantique a signé avec BPCE, société mère intégrante, une convention d’intégration fiscale qui lui assure de constater dans ses comptes la dette d’impôt dont elle aurait été redevable en l’absence d’intégration fiscale mutualiste.

 

 

Note 3. – Informations sur le bilan.

 

 

Sauf information contraire, les notes explicatives sur les postes du bilan sont présentées en milliers d’euros, nettes d'amortissements et de dépréciations.

 

3.1. Opérations interbancaires :

 

Actif

31/12/2010

31/12/2009

Créances à vue

28 323

214 902

Comptes ordinaires

28 323

214 902

Valeurs non imputées

6 507

1 017

Créances à terme

954 910

631 514

Comptes et prêts à terme

954 252

630 856

Prêts subordonnés et participatifs

658

658

Créances rattachées

5 002

2 932

    Total

994 741

850 365

 

 

Les créances sur opérations avec le réseau se décomposent en 28 277 milliers d'euros à vue et 773 445 milliers d'euros à terme.

 

La centralisation à la Caisse des dépôts et consignations de la collecte du Livret A et du LDD représente 83 372 milliers d'euros au 31 décembre 2010.

 

Passif

31/12/2010

31/12/2009

Dettes à vue

9 433

60 880

Comptes ordinaires créditeurs

9 433

10 880

Comptes et emprunts au jour le jour

0

50 000

Dettes à terme

2 469 970

2 556 471

Comptes et emprunts à terme

2 469 970

2 436 471

Valeurs et titres donnés en pension à terme

0

120 000

Dettes rattachées

33 518

31 385

    Total

2 512 922

2 648 737

 

 

Les dettes sur opérations avec le réseau se décomposent en 2 509 milliers d'euros à vue et 1 420 487 milliers d'euros à terme.

 

3.2. Opérations avec la clientèle :

 

3.2.1. Opérations avec la clientèle :

 

— Créances sur la clientèle :

 

Actif

31/12/2010

31/12/2009

Comptes ordinaires débiteurs

279 041

262 115

Créances commerciales

95 813

86 948

Autres concours à la clientèle

6 438 506

6 225 172

    Crédits à l'exportation

3 639

3 295

    Crédits de trésorerie et de consommation

367 877

375 511

    Crédits à l'équipement

2 330 333

2 247 241

    Crédits à l'habitat

3 646 268

3 491 448

    Autres crédits à la clientèle

89 471

106 624

    Prêts subordonnés

918

1 053

Créances rattachées

29 540

31 761

Créances douteuses

288 956

243 179

Dépréciations des créances sur la clientèle

-149 667

-123 565

        Total

6 982 191

6 725 608

 

 

— Dettes vis-à-vis de la clientèle :

 

Passif

31/12/2010

31/12/2009

Comptes d'épargne à régime spécial

1 975 386

1 930 103

Livret A

205 955

154 057

PEL / CEL

622 140

630 111

Autres comptes d'épargne à régime spécial

1 147 291

1 145 935

Autres comptes et emprunts auprès de la clientèle (1)

2 464 099

2 174 625

Autres sommes dues

13 533

14 540

Dettes rattachées

46 322

38 170

    Total

4 499 340

4 157 439

 

 

(1) Détail des comptes et emprunts auprès de la clientèle :

 

 

31/12/2010

31/12/2009

A vue

A terme

Total

A vue

A terme

Total

Comptes ordinaires créditeurs

1 499 536

////

1 499 536

1 484 506

////

1 484 506

Emprunts auprès de la clientèle financière

0

208 579

208 579

0

208 579

208 579

Autres comptes et emprunts

0

755 984

755 984

0

481 540

481 540

    Total

1 499 536

964 563

2 464 099

1 484 506

690 119

2 174 625

 

 

3.2.2. Répartition des encours de crédit par agent économique :

 

(En milliers d'euros)

Créances

saines

Créances douteuses

Dont créances douteuses

compromises

Brut

Dépréciation

individuelle

Brut

Dépréciation

individuelle

Société non financières

2 766 611

158 789

-86 684

78 535

-65 055

Entrepreneurs individuels

548 206

81 075

-40 947

39 153

-32 780

Particuliers

3 501 479

48 930

-22 036

32 145

-21 126

Administrations privées

26 768

0

 

 

 

    Total au 31 décembre 2010

6 843 064

288 794

-149 667

149 833

-118 961

    Total au 31 décembre 2009

6 605 994

250 037

-129 362

135 372

-107 084

 

 

3.3. Effets publics, obligations, actions, autres titres à revenu fixe et variable :

 

 

3.3.1. Portefeuille titres :

 

 

31/12/2010

31/12/2009

Placement

Investissement

Total

Placement

Investissement

Total

Obligations et autres titres à revenu fixe

612 183

89 121

701 304

756 223

95 781

852 004

Valeurs brutes :

 

 

 

 

 

 

    Cotes

464

22 097

22 561

405

12 181

12 586

    Dépréciations

-20

-328

-348

-18

-587

-605

    Créances rattachées

1 739

297

2 035

16

293

309

Valeurs brutes :

 

 

 

 

 

 

    Non cotes

610 000

70 400

680 400

754 000

87 400

841 400

    Dépréciations

0

-3 547

-3 547

0

-4 064

-4 064

    Créances rattachées

0

202

202

1 820

558

2 378

    Actions et autres titres à revenu variable

9 142

0

9 142

9 949

0

9 949

Montants bruts :

 

 

 

 

 

 

    Cotes

5 322

///

5 322

5 287

///

5 287

    Dépréciations

-1 846

///

-1 846

-1 395

///

-1 395

Non cotes :

 

 

 

 

 

 

    Montants bruts

6 329

///

6 329

6 624

///

6 624

    Dépréciations

-664

///

-664

-567

///

-567

        Total

621 325

89 121

710 446

766 172

95 781

861 953

 

 

3.3.2    Reclassements d’actifs. — La Banque Populaire Atlantique n’a pas opéré de reclassements d’actif en application des dispositions du règlement CRC n° 2008-17 du 10 décembre 2008 afférent aux transferts de titres hors de la catégorie « Titres de transaction » et hors de la catégorie « Titres de placement ».

 

 

3.4. Participations, parts dans les entreprises liées, autres titres détenus à long terme :

 

 

3.4.1. Evolution des participations, parts dans les entreprises liées et autres titres détenus à long terme :

 

 

01/01/2010

Augmentation

Diminution

Autres

variations

31/12/2010

Valeurs brutes

371 350

82 408

-402

-8 222

445 134

    Participations et autres titres détenus à long terme

351 353

82 405

-402

6 944

440 300

    Parts dans les entreprises liées

19 933

0

0

-15 166

4 767

    Parts dans les SCI

64

3

 

 

67

Dépréciations

-8 209

-12

8 097

-1

-125

    Participations et autres titres à long terme

-8 098

-5

8 094

0

-9

    Parts dans les entreprises liées

-111

-7

3

-1

-116

Immobilisations financières nettes

363 141

82 396

7 695

-8 220

445 009

 

 

3.4.2. Tableau des filiales et participations :

 

Les montants sont exprimés en milliers d’euros.

 

 

Capital  

Capitaux propres autres que le capital y compris FRBG

Quote-part capital détenue en %

Valeur comptable des titres détenus

CA HT ou PNB du dernier exercice écoulé

Résultats  

Dividendes encaissés au cours de l'exercice

Observations  

Brute

Nette

A. renseignements détaillés sur chaque titre dont la valeur excède 1 % du capital de la société astreinte à la publication :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

1. Filiales détenues à + de 50 %

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Atlantique plus

4 227

2 359

100,00%

4 227

4 227

1 708

1 661

2 500

(1)

2. Participations détenues entre 10 et 50 %

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Crédit maritime atlantique

65 229

8 968

20,31%

13 896

13 896

26 199

1 823

413

(2)

SCR Ouest Croissance

79 256

23 227

40,54%

40 328

40 328

4 159

1 486

0

(2)

3. Autres participations < à 10 %

 

 

 

 

 

 

 

 

 

BPCE

563 732

22 467 604

1,81%

368 004

368 004

305 002

891 026

6

(1)

Informatique banque populaire

89 733

-10 747

4,13%

3 709

3 709

253 944

-478

0

(2)

BP développement

396 664

154 936

1,04%

5 561

5 561

12 654

2 089

0

(2)

B. renseignements globaux sur les autres titres dont la valeur n'excède pas 1 % du capital de la société astreinte à la publication :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Filiales françaises

 

 

 

540

425

 

 

570

 

Filiales étrangères

 

 

 

0

0

 

 

0

 

Participations dans les sociétés françaises

 

 

 

8 866

8 856

 

 

121

 

Participations dans les sociétés étrangères

 

 

 

2

2

 

 

0

 

Dont participations dans les sociétés cotées

 

 

 

 

 

 

 

 

 

(1) Le capital, les capitaux propres, le PNB ou le CA, le résultat sont des chiffres 2010.

(2) Le capital, les capitaux propres, le PNB ou le CA, le résultat sont des chiffres 2009.

 

 

3.5. Opérations de crédit-bail et location simple :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2010

31/12/2009

Mobilier

Location

simple

Total

Mobilier

Location

simple

Total

Immobilisations

355 230

32 212

387 442

375 849

46 378

422 227

Biens temporairement non loués

131

0

131

78

0

78

Créances douteuses

6 359

2 152

8 511

5 163

1 695

6 858

Dépréciations immobilisations et créances

-8 390

-2 209

-10 599

-7 677

-2 658

-10 335

Créances rattachées

0

0

0

2

0

2

    Total

353 330

32 155

385 485

373 415

45 415

418 830

 

 

3.6. Immobilisations incorporelles et corporelles :

 

3.6.1. Immobilisations incorporelles :

 

 

01/01/2010

Augmentation

Diminution

Autres

mouvements

31/12/2010

Valeurs brutes

7 317

625

0

0

7 942

    Droits au bail et fonds commerciaux

4 681

485

0

0

5 166

    Logiciels

2 636

140

0

0

2 776

Amortissements et dépréciations

-5 987

-495

0

-19

-6 501

    Droits au bail et fonds commerciaux

-3 704

-256

0

0

-3 960

    Logiciels

-2 283

-239

0

-19

-2 541

        Total valeurs nettes

1 330

130

0

-19

1 442

 

 

3.6.2. Immobilisations corporelles :

 

 

01/01/2010

Augmentation

Diminution

Autres mouvements

31/12/2010

Valeurs brutes

130 476

6 674

-2 393

0

134 756

Immobilisations corporelles d'exploitation

129 213

6 674

-2 393

0

133 494

    Terrains

5 660

0

-2

0

5 658

    Constructions

44 324

0

-15

0

44 309

    Parts de SCI

319

800

0

0

1 119

    Autres

78 910

5 874

-2 376

0

82 408

Immobilisations hors exploitation

1 262

0

0

0

1 262

Amortissements et dépréciations

-70 805

-6 449

2 193

17

-75 044

Immobilisations corporelles d'exploitation

-70 280

-6 401

2 193

83

-74 405

    Constructions

-15 316

-1 642

8

0

-16 950

    Autres

-54 964

-4 759

2 185

83

-57 455

Immobilisations hors exploitation

-525

-48

0

-66

-639

        Total valeurs nettes

59 546

218

-200

17

59 580

 

 

3.7. Dettes représentées par un titre :

 

 

31/12/2010

31/12/2009

Bons de caisse et bons d'épargne

1 499

733

Titres du marché interbancaire et de créances négociables

1 503 224

1 418 532

Dettes rattachées

6 514

7 749

    Total

1 511 238

1 427 014

 

 

3.8. Autres actifs et autres passifs :

 

 

31/12/2010

31/12/2009

Actif

Passif

Actif

Passif

Primes sur instruments conditionnels achetés et vendus

10 030

125

6 209

194

Dettes sur titres empruntés et autres dettes de titres

////

1 233

////

2 196

Autres débiteurs divers, autres créditeurs divers

34 649

20 277

37 833

19 658

    Total

44 679

21 635

44 042

22 047

 

 

3.9. Comptes de régularisation :

 

 

31/12/2010

31/12/2009

Actif

Passif

Actif

Passif

Charges et produits constatés d'avance

11 753

97 332

8 735

90 777

Produits à recevoir/Charges à payer

32 563

46 676

27 851

47 515

Valeurs à l'encaissement

13 377

25 893

10 812

21 012

Autres

17 488

39 816

21 323

35 935

    Total

75 181

209 717

68 721

195 237

 

 

3.10. Provisions :

 

3.10.1. Tableau de variations des provisions :

 

 

01/01/2010

Dotations

Reprises utilisées

Autre

31/12/2010

Provisions pour risques de contrepartie

2 439

769

-2 802

16 562

16 968

Provisions pour engagements sociaux

35 277

757

-808

0

35 226

Provisions pour PEL/CEL

11 458

0

-1 587

0

9 871

Autres provisions pour risques

2 154

2 060

-914

0

3 300

    Immobilisations financières

0

200

0

0

200

    Provisions pour impôts

191

944

-114

0

1 021

    Autres

1 963

916

-800

0

2 079

        Total

51 328

3 586

-6 111

16 562

65 365

 

 

3.10.2. Provisions et dépréciations constituées en couverture du risque de contrepartie :

 

 

01/01/2010

Dotations

Reprises

Autres

31/12/2010

Dépréciations inscrites en déduction des éléments d'actifs

133 955

58 849

-32 452

0

160 352

    Dépréciations sur créances sur la clientèle

129 641

57 268

-29 635

0

157 274

    Dépréciations sur autres créances

4 314

1 581

-2 817

0

3 078

Provisions pour risques de contrepartie inscrites au passif

2 439

769

-2 802

16 562

16 968

    Provisions sur engagements hors bilan

2 439

769

-2 193

0

1 015

    Provisions pour risque de contrepartie clientèle

0

0

-609

16 562

15 953

        Total

136 394

59 618

-35 254

16 562

177 320

 

 

3.10.3. Provisions pour engagements sociaux.

 

— Avantages postérieurs à l'emploi à prestations définies et avantages à long terme :

 

Les engagements de la Banque Populaire Atlantique couverts par provisions sont les suivants :

 

– Le régime de retraite des Banques Populaires géré par la Caisse Autonome de Retraite des Banques Populaires (CAR) concerne les prestations de retraite issues de la fermeture du régime de retraite bancaire au 31 décembre 1993.

 

– Retraites et assimilés : indemnités de fin de carrière et avantages accordés aux retraités,

 

– Autres : bonification pour médailles d'honneur du travail et autres avantages à long terme.

 

Ces engagements sont calculés conformément aux dispositions de la Recommandation n° 2003-R-01 du Conseil national de la comptabilité.

 

 

Retraite

IFC

Médailles

Total

Engagement brut

30 140

15 764

4 455

 

Actif en couverture

8 618

6 515

 

 

Engagement net

21 522

9 249

4 455

35 227

Provision de passif

21 522

9 249

4 455

35 227

Taux actualisation

3,60%

3,32%

3,24%

 

Taux de rendement brut des actifs

5,46%

2,42%

 

 

 

 

Le 1er janvier 2010, la CARBP devenue une Institution de Gestion de Retraite Supplémentaire qui assure la gestion administrative des engagements de retraite issus de la retraite bancaire. Les encours sont externalisés auprès d’un assureur. Cette externalisation n’a pas eu d’impact pour la Banque Populaire Atlantique.

 

Les modalités de calcul des engagements sur IFC et médailles ont été adaptées pour intégrer les conséquences du rallongement de l’âge de départ à la retraite, de nouvelles règles de turn-over ainsi qu’une stratification des hypothèses d’évolution de salaires en fonction des âges.

 

3.11. Dettes subordonnées :

 

 

31/12/2010

31/12/2009

Dettes subordonnées à durée déterminée

1 000

4 500

Dettes rattachées

2

5

    Total

1 002

4 505

 

 

3.12. Fonds pour risques bancaires généraux :

 

 

31/12/2009

Augmentation

Diminution

31/12/2010

Fonds pour Risques Bancaires Généraux

145 396

5 500

0

150 896

 

 

Au 31 décembre 2010, les Fonds pour risques bancaires généraux incluent notamment 24 660 milliers d'euros affectés au Fond Réseau Banque Populaire, 2 810 milliers d'euros affectés au Fonds de Garantie Mutuelle et 12 883 milliers d'euros affectés au Fonds Régional de Solidarité.

 

3.13. Capitaux propres :

 

 

Capital

Primes

d'émission

Réserves/

autres

Résultat

Total capitaux

propres hors

FRBG

Total au 31 décembre 2008

278 002

191 499

228 398

45 718

743 617

Mouvements de l'exercice

50 000

0

35 815

-2 512

83 303

Total au 31 décembre 2009

328 002

191 499

264 213

43 206

826 921

Variation de capital

0

 

 

 

0

Résultat de la période

 

 

33 502

7 979

41 481

Distribution de dividendes

 

 

 

-9 704

-9 704

Impact changement méthodes comptables

 

 

-18 901

 

-18 901

Autres mouvements

 

 

1 109

 

1 109

    Total au 31 décembre 2010

328 002

191 499

279 923

41 481

840 906

 

 

Le capital social de la Banque Populaire Atlantique s’élève à 328 002 milliers d’euros et est composé pour 262 402 milliers d’euros de parts sociales de nominal 17 euros détenues par les sociétaires et une SAS – structure de portage en miroir des sociétaires - et pour 65 600 milliers d’euros de certificats coopératifs d'investissement détenus par Natixis (CCI).

 

Les changements de méthodes de la période se sont traduits par un impact négatif de 18 902 milliers d’euros sur les capitaux propres de la Banque Populaire Atlantique dont

 

16 562 milliers d’euros au titre de la comptabilisation au 1er janvier 2010 de provisions collectives au titre du risque de crédit

 

2 340 milliers d’euros au titre de la mise en oeuvre au 1er janvier 2010 du CRC 2009-03 relatif au traitement comptable des commissions et frais liés à l’octroi ou à l’acquisition d’un concours.

 

 

3.14. Durée résiduelle des emplois et ressources. — Les emplois et ressources à terme définis sont présentés selon la durée restant à courir avec créances et dettes rattachées.

 

 

Moins de

3 mois

De 3 mois

à 1 an

De 1 an à

5 ans

Plus de 5

ans

Indéterminé

31/12/2010

Total des emplois

709 844

686 316

3 040 864

3 582 705

172 461

8 192 190

Créances sur les établissements de crédit

231 098

34 023

489 000

28 328

172 461

954 910

Opérations avec la clientèle

478 687

567 093

2 412 980

3 075 559

0

6 534 319

Obligations et autres titres à revenu fixe

59

85 200

138 884

478 818

0

702 961

    Total des ressources

1 007 793

1 128 076

2 810 704

674 604

17 465

5 638 642

Dettes envers les établissements de crédit

220 000

385 638

1 322 559

541 773

0

2 469 970

Opérations avec la clientèle

455 388

189 626

937 939

62 531

17 465

1 662 949

Dettes représentées par un titre

331 405

552 812

550 206

70 300

0

1 504 723

Dettes subordonnées

1 000

0

0

0

0

1 000

 

 

Note 4. – Informations sur le hors bilan et opérations assimilées.

 

 

4.1. Engagements reçus et donnés :

 

4.1.1. Engagements de financement :

 

 

31/12/2010

31/12/2009

Engagements de financement donnés

 

 

    En faveur des établissements de crédit

0

0

    En faveur de la clientèle

644 042

568 794

        Ouverture de crédits documentaires

8 316

4 709

        Autres ouvertures de crédits confirmés

610 322

542 607

        Autres engagements

25 404

21 478

            Total des engagements de financement donnés

644 042

568 794

Engagements de financement reçus

 

 

    D'établissements de crédit

300 000

0

    De la clientèle

0

0

            Total des engagements de financement reçus

300 000

0

 

 

4.1.2. Engagements de garantie :

 

 

31/12/2010

31/12/2009

Engagements de garantie donnés :

 

 

    D'ordre d'établissements de crédit

5 966

6 065

        Confirmation d'ouverture de crédits documentaires

5 966

6 065

    D'ordre de la clientèle

478 336

518 547

        Cautions immobilières

30 712

30 723

        Cautions administratives et fiscales

71 608

78 747

        Autres cautions et avals donnés

279 810

325 249

        Autres garanties données

96 206

83 828

            Total des engagements de garantie donnés

484 302

524 612

    Engagements de garantie reçus d'établissements de crédit

1 465 070

1 462 715

            Total des engagements de garantie reçus

1 949 372

1 987 327

 

 

Au 31 décembre 2010, les créances données en garantie dans le cadre des dispositifs de refinancement incluent plus particulièrement :

 

— 428 051 milliers d’euros de créances mobilisées auprès de la Banque Centrale Européenne dans le cadre du processus TRICP contre 585 205 milliers d’euros au 31 décembre 2009,

 

— 328 501 milliers d’euros de créances nanties auprès de la SFEF contre 320 891 milliers d’euros au 31 décembre 2009,

 

— 1 535 078 milliers d’euros de crédits immobiliers nantis auprès de BP Covered Bonds contre 1 375 409 milliers d’euros au 31 décembre 2009,

 

— 147 085 milliers d’euros de créances données en garantie auprès de la Caisse de refinancement hypothécaire contre 130 620 milliers d’euros au 31 décembre 2009.

 

 

4.2. Opérations sur instruments financiers à terme :

 

4.2.1. Instruments financiers et opérations de change à terme :

 

 

31/12/2010

31/12/2009

Couverture

Autres

opérations

Total

Juste

valeur

Couverture

Autres

opérations

Total

Juste

valeur

Opérations fermes

 

 

 

 

 

 

 

 

Opérations de gré à gré

 

 

 

 

 

 

 

 

    Swaps de taux d'intérêt

2 852 805

0

2 852 805

-46 963

2 399 277

0

2 399 277

-28 789

    Autres contrats à terme

167 284

0

167 284

0

65 154

0

65 154

0

    Total opérations fermes

3 020 089

0

3 020 089

-46 963

2 464 431

0

2 464 431

-28 789

Opérations conditionnelles

 

 

 

 

 

 

 

 

Opérations de gré à gré

 

 

 

 

 

 

 

 

    Options de taux d'intérêt

562 698

0

562 698

7 487

1 030 242

0

1 030 242

3 341

    Total opérations conditionnelles

562 698

0

562 698

7 487

1 030 242

0

1 030 242

3 341

    Total instruments financiers et change à terme

3 582 787

0

3 582 787

-39 476

3 494 673

0

3 494 673

-25 448

 

 

Les montants nominaux des contrats recensés dans ce tableau ne constituent qu’une indication de volume de l’activité de la Banque Populaire Atlantique sur les marchés d’instruments financiers à la clôture de l’exercice et ne reflètent pas les risques de marché attachés à ces instruments.

 

Les engagements sur instruments de taux d’intérêt négociés sur des marchés de gré à gré portent essentiellement sur des swaps de taux et FRA pour les opérations à terme ferme, et sur des contrats de garantie de taux pour les opérations conditionnelles

 

Les engagements sur instruments de cours de change négociés sur des marchés de gré à gré portent essentiellement sur des opérations de change à terme.

 

4.2.2. Ventilation par type de portefeuille des instruments financiers de taux d’intérêt négociés sur un marché de gré à gré :

 

 

31/12/2010

31/12/2009

Micro

couverture

Macro

couverture

Total

Micro

couverture

Macro

couverture

Total

Opérations fermes

912 055

1 940 750

2 852 805

613 527

1 785 750

2 399 277

Swaps de taux d'intérêt

912 055

1 940 750

2 852 805

613 527

1 785 750

2 399 277

Opérations conditionnelles

290 422

272 276

562 698

491 194

539 048

1 030 242

Options de taux d'intérêt

290 422

272 276

562 698

491 194

539 048

1 030 242

    Total

1 202 477

2 213 026

3 415 503

1 104 721

2 324 798

3 429 519

 

 

Il n’y a pas eu de transferts d’opérations vers un autre portefeuille au cours de l’exercice.

 

 

Note 5. – Informations sur le compte de résultat.

 

5.1. Intérêts, produits et charges assimilés :

 

 

Exercice 2010

Exercice 2009

Produits

Charges

Net

Produits

Charges

Net

Opérations avec les établissements de crédit

35 136

-66 633

-31 497

33 522

-79 961

-46 439

Opérations avec la clientèle

284 773

-78 020

206 753

284 213

-80 316

203 897

Obligations et autres titres à revenu fixe

12 489

-21 278

-8 789

19 576

-34 180

-14 604

Dettes subordonnées

34

-32

2

694

-87

607

Autres (*)

25 028

-58 971

-33 943

32 849

-65 455

-32 606

    Total

357 458

-224 936

132 522

370 854

-259 999

110 853

(*) Dont - 34 711 milliers d’euros au titre des opérations de couverture

 

 

Les produits d'intérêts sur opérations avec les établissements de crédit comprennent la rémunération des fonds du Livret A et du LDD centralisés à la Caisse des dépôts et consignations ainsi que les LEP.

 

L’évolution de la provision épargne logement est présentée en opérations avec la clientèle.

 

La reprise de la provision épargne logement s’élève à 1 587 milliers d’euros pour l’exercice 2010, contre une dotation de 3 758 milliers d’euros pour l’exercice 2009.

 

5.2. Produits et charge sur opérations de crédit-bail et locations assimilées :

 

 

Exercice 2010

Exercice 2009

Produits

Charges

Net

Produits

Charges

Net

Opérations de crédit-bail et location financière

 

 

 

 

 

 

    Loyers

141 668

/////////

141 668

143 491

/////////

143 491

    Résultats de cession

4 397

-15 071

-10 674

3 216

-11 699

-8 483

    Dépréciation

2 115

-1 429

686

1 021

-2 738

-1 717

    Amortissement

/////////

-119 629

-119 629

/////////

-115 885

-115 885

    Autres produits et charges

1 472

-560

82

851

-377

474

 

149 652

-136 689

12 963

148 579

-130 699

17 880

Opérations de location simple :

 

 

 

 

 

 

    Loyers

18 517

/////////

18 517

21 529

/////////

21 529

    Résultats de cession

1 693

-1 490

203

1 490

-1 323

167

    Dépréciation

702

-152

550

529

-726

-197

    Amortissement

/////////

-16 718

-16 718

/////////

-18 646

-18 646

    Autres produits et charges

14

-2

0

22

-3

19

 

20 926

-18 362

2 564

23 570

-20 698

2 872

        Total

170 578

-155 051

15 527

172 149

-151 397

20 752

 

 

5.3. Revenus des titres à revenu variable :

 

 

Exercice 2010

Exercice 2009

Actions et autres titres à revenu variable

31

32

Participations et autres titres détenus à long terme

0

0

Parts dans les entreprises liées

4 024

17 642

    Total

4 056

17 674

 

 

5.4. Commissions :

 

 

Exercice 2010

Exercice 2009

Produits

Charges

Net

Produits

Charges

Net

Opérations de trésorerie et interbancaire

453

-507

-54

457

-112

345

Opérations avec la clientèle

73 596

-103

73 493

73 277

-124

73 153

Opérations sur titres

3 515

-139

3 376

3 499

-75

3 424

Moyens de paiement

35 160

-17 482

17 678

32 853

-16 116

16 737

Opérations de change

275

0

275

275

0

275

Engagements hors-bilan

6 871

-1 060

5 811

6 834

-838

5 996

Prestations de services financiers

9 883

-748

9 135

9 273

-742

8 531

Activités de conseil

1 147

0

1 147

629

0

629

    Total

130 901

-20 038

110 863

127 097

-18 007

109 090

 

 

5.5. Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation :

 

 

Exercice 2010

Exercice 2009

Titres de transaction

0

-61

Opérations de change

259

254

Instruments financiers à terme

6

0

    Total

265

193

 

 

5.6. Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés :

 

 

Exercice 2010

Exercice 2009

Placement

Total

Placement

Total

Dépréciations

-550

-550

1 024

1 024

    Dotations

-746

-746

-60

-60

    Reprise

196

196

1 084

1 084

Résultat de cession

488

488

367

367

        Total

-62

-62

1 391

1 391

 

 

5.7. Autres produits et charges d'exploitation bancaire :

 

 

Exercice 2010

Exercice 2009

Produits

Charges

Total

Produits

Charges

Total

Quote-part d'opérations faites en commun

0

-346

-346

0

-537

-537

Refacturations de charges et produits bancaires

138

0

138

0

0

0

Autres activités diverses

265

0

265

277

0

277

Autres produits et charges accessoires

2 118

-3 717

-1 599

2 081

-981

1 100

    Total

2 520

-4 063

-1 542

2 358

-1 517

840

 

 

5.8. Charges générales d'exploitation :

 

 

Exercice 2010

Exercice 2009

Frais de personnel :

 

 

    Salaires et traitements

-52 699

-52 484

    Charges de retraite et assimilées (1)

-7 832

-7 701

    Autres charges sociales

-20 651

-20 226

    Intéressement des salariés

-3 381

-3 885

    Participation des salariés

-4 148

-4 321

    Impôts et taxes liés aux rémunérations

-5 337

-5 424

        Total des frais de personnel

-94 048

-94 041

Autres charges d'exploitation

 

 

    Impôts et taxes

-6 052

-5 536

    Autres charges générales d'exploitation

-53 993

-54 010

        Total des autres charges d'exploitation

-60 045

-59 546

        Total

-154 091

-153 587

(1) Incluant les dotations, utilisations et reprises de provisions pour engagements sociaux (note 3.10.3)

 

 

L’effectif moyen du personnel en activité au cours de l'exercice, ventilé par catégories professionnelles est le suivant : 443 cadres et 1 015 non cadres, soit un total de 1 458 salariés.

 

Le montant des rémunérations allouées au titre de l'exercice aux membres des organes d'administration et de direction à raison de leurs fonctions ne peut être fourni car cette information permettrait d’identifier un membre déterminé de ces organes (Article R123-198, 1er alinéa, du Code de Commerce).

 

5.9. Coût du risque :

 

 

Exercice 2010

Exercice 2009

Dotations

Reprises

nettes

Pertes

non

couvertes

Récupérations

sur créances

amorties

Total

Dotations

Reprises

nettes

Pertes

non

couvertes

Récupérations

sur créances

amorties

Total

Dépréciations d'actifs :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Interbancaires

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

Clientèle

-57 177

22 037

-451

254

-35 337

-50 981

22 435

-1 399

539

-29 406

Titres et débiteurs divers

-32

0

0

0

-32

-1

0

0

0

-1

Provisions :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Engagements hors-bilan

-769

894

 

 

125

-427

942

 

 

515

Provisions pour risque clientèle

-1

1 910

 

 

1 909

-1 000

880

 

 

-120

    Total

-57 979

24 841

-451

254

-33 335

-52 409

24 257

-1 399

539

-29 012

 

 

5.10. Gains ou pertes sur actifs immobilisés :

 

 

Exercice 2010

Exercice 2009

Participations et autres titres à long terme

Titres d'investissement

Immobilisations corporelles et incorporelles

Total

Participations et autres titres à long terme

Titres d'investissement

Immobilisations corporelles et incorporelles

Total

Dépréciations

8 085

776

/////////

8 861

-7 974

776

/////////

-7 198

    Dotations

-10

0

/////////

-10

-8 000

0

/////////

-8 000

    Reprises

8 095

776

/////////

8 871

26

776

/////////

802

Résultat de cession

-8 275

0

-191

-8 466

4 639

0

608

5 247

Autres éléments

-965

 

 

-965

 

 

 

 

    Total

-1 155

776

-191

-570

-3 335

776

608

-1 951

 

 

5.11. Résultat exceptionnel. — Les charges et produits exceptionnels se caractérisent par leur nature inhabituelle et le fait qu'ils ne s'inscrivent pas dans le cadre des activités ordinaires de la Banque Populaire Atlantique. Ils concernent principalement :

 

 

Exercice 2010

Exercice 2009

Produits exceptionnels

2 860

449

    Reprise de provisions pour restructuration

0

449

    Récupération impôts et taxes années antérieures suite contentieux fiscal

2 860

0

Charges exceptionnelles

280

436

    Subvention Socama Atlantique

280

425

    Autres éléments

 

11

 

 

5.12. Charge d’impôt société :

 

 

Exercice 2010

Exercice 2009

Impôt courant

22 212

20 425

Impôt différé Ptz

-1 558

-1 464

Autres

-316

-710

Provision impôts différés passif

830

-327

    Total

21 168

17 924

 

 

Note 6. – Autres informations.

 

 

6.1. Consolidation. — En application de l’article 1er du règlement n° 99-07 du Comité de la réglementation comptable, la Banque Populaire Atlantique établit des comptes consolidés conformes au référentiel comptable français.

 

Ses comptes individuels sont intégrés dans les comptes consolidés du Groupe BPCE.

 

 

6.2. Honoraires des Commissaires aux comptes. — Les honoraires versés aux Commissaires aux Comptes sont exclusivement attachés à leur mission de certification et d’audit des comptes.

 

Ils s’élèvent à 147 milliers d’euros en 2010 contre 145 milliers d’euros en 2009.

 

Ils sont répartis à parts égales entre les trois cabinets désignés pour ces missions : KPMG Audit, Deloitte et Associés, Fiduciaire Audit Conseil.

 

 

6.3. Implantations dans les pays non coopératifs. — L’article L. 511-45 du code monétaire et financier et l’arrêté du ministre de l’économie du 6 octobre 2009 imposent aux établissements de crédit de publier en annexe à leurs comptes annuels des informations sur leurs implantations et leurs activités dans les Etats ou territoires qui n'ont pas conclu avec la France de convention d'assistance administrative en vue de lutter contre la fraude et l'évasion fiscales permettant l'accès aux renseignements bancaires.

 

Ces obligations s’inscrivent dans le contexte mondial de lutte contre les territoires non fiscalement coopératifs, issu des différents travaux et sommets de l’OCDE, mais participent également à la prévention du blanchiment des capitaux et du financement du terrorisme.

 

Le Groupe BPCE, dès sa constitution, a adopté une attitude prudente, en informant régulièrement les établissements de ses réseaux des mises à jour des listes de territoires que l’OCDE a considéré comme insuffisamment coopératif en matière d’échange d’informations en matière fiscale et des conséquences que l’implantation dans de tels territoires pouvait avoir. Parallèlement, des listes de ces territoires ont été intégrées, pour partie, dans les progiciels utilisés aux fins de prévention du blanchiment de capitaux, et ce en vue d’appliquer une vigilance appropriée aux opérations avec ces Etats et territoires (mise en oeuvre du décret n°2009-874 du 16 juillet 2009). Au niveau central, un recensement des implantations et activités du Groupe dans ces territoires a été réalisé aux fins d’informations des instances de direction.

 

Au 31 décembre 2010, la Banque Populaire Atlantique n'a pas recensé d'implantation et n'exerce pas d'activité dans les territoires non fiscalement coopératifs.

 

 

6.4. Rapport de gestion. — Le rapport de gestion est tenu à la disposition du public au siège social de la Banque Populaire Atlantique

 

 

IV. — Rapport des commissaires aux comptes sur les comptes annuels.

(Exercice clos le 31 décembre 2010.)

 

Aux sociétaires,

 

Banque Populaire Atlantique

 

1, rue Françoise Sagan - Saint Herblain

 

 

Mesdames, Messieurs,

 

En exécution de la mission qui nous a été confiée par vos Assemblées générales, nous vous présentons notre rapport relatif à l’exercice clos le 31 décembre 2010, sur :

 

— le contrôle des comptes annuels de la Banque Populaire Atlantique tels qu’ils sont joints au présent rapport ;

 

— la justification de nos appréciations ;

 

— les vérifications et informations spécifiques prévues par la loi.

 

Les comptes annuels ont été arrêtés par le Conseil d’administration. Il nous appartient, sur la base de notre audit, d’exprimer une opinion sur ces comptes.

 

 

1. Opinion sur les comptes annuels. — Nous avons effectué notre audit selon les normes d’exercice professionnel applicables en France ; ces normes requièrent la mise en oeuvre de diligences permettant d'obtenir l'assurance raisonnable que les comptes annuels ne comportent pas d'anomalies significatives. Un audit consiste à vérifier, par sondages ou au moyen d’autres méthodes de sélection, les éléments justifiant des montants et informations figurant dans les comptes annuels. Il consiste également à apprécier les principes comptables suivis, les estimations significatives retenues et la présentation d'ensemble des comptes. Nous estimons que les éléments que nous avons collectés sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion.

 

Nous certifions que les comptes annuels sont, au regard des règles et principes comptables français, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du résultat des opérations de l'exercice écoulé ainsi que de la situation financière et du patrimoine de la Banque à la fin de cet exercice.

 

Sans remettre en cause l’opinion exprimée ci-dessus, nous attirons votre attention sur la note 2.2 de l’annexe relative aux changements de méthode comptable portant sur :

 

— L’application du Règlement CRC n° 2009-03 relatif au traitement comptable des commissions et frais liés à l'octroi ou à l'acquisition d'un concours ;

 

— La comptabilisation de provisions pour risque de crédit, constituées sur le périmètre des engagements non douteux (provisions sur base de portefeuilles).

 

 

2. Justification des appréciations. — En application des dispositions de l’article L.823-9 du Code de commerce relative à la justification de nos appréciations, nous portons à votre connaissance les éléments suivants :

 

— Changements de méthode comptable : Dans le cadre de notre appréciation des règles et principes comptables suivis par votre Banque, nous nous sommes assurés du bien-fondé des changements de méthode comptable mentionnés ci-dessus et de la présentation qui en est faite.

 

— Estimations comptables :

 

– Provisionnement des risques de crédit : Comme indiqué dans les notes 2.3.2 de l’annexe aux comptes annuels, votre Banque Populaire constitue des dépréciations et des provisions pour couvrir les risques de crédit inhérents à ses activités. Dans le cadre de notre appréciation des estimations significatives retenues pour l'arrêté des comptes, nous avons examiné le dispositif de contrôle relatif au suivi des risques de crédit et de contrepartie, à l’appréciation des risques de non recouvrement et à leur couverture à l’actif par des dépréciations déterminées sur base individuelle, et au passif, par des provisions destinées à couvrir des risques clientèle non affectés.

 

– Valorisation des titres de participations, parts dans les entreprises liées et autres titres détenus à long terme : Les titres de participation, parts dans les entreprises liées et autres titres détenus à long terme par votre Banque Populaire sont évalués à leur valeur d'utilité selon les modalités décrites dans la note 2.3.4. de l'annexe. Dans le cadre de notre appréciation de ces estimations, nous avons examiné les éléments ayant conduit à la détermination des valeurs d'utilité pour les principales lignes du portefeuille.

 

– Valorisation des titres et des instruments financiers : Votre Banque Populaire détient des positions sur titres et instruments financiers. Les notes 2.3.4 et 2.3.10 de l'annexe exposent les règles et méthodes comptables relatives aux titres et instruments financiers. Nous avons examiné le dispositif de contrôle relatif au classement comptable et à la détermination des paramètres utilisés pour la valorisation de ces positions. Nous avons vérifié le caractère approprié des méthodes comptables retenues par votre Banque Populaire et des informations fournies dans les notes de l’annexe et nous nous sommes assurés de leur correcte application.

 

– Provisionnement des engagements sociaux : Votre Banque Populaire constitue des provisions pour couvrir ses engagements sociaux. Nous avons examiné la méthodologie d’évaluation de ces engagements ainsi que les hypothèses et paramètres utilisés et nous avons vérifié le caractère approprié de l’information fournie dans les notes 2.3.8 et 3.10.3 de l’annexe.

 

– Provisionnement des produits d’épargne logement : Votre Banque Populaire constitue une provision pour couvrir le risque de conséquences potentiellement défavorables des engagements liés aux comptes et plans d’épargne-logement. Nous avons examiné la méthodologie d’évaluation de cette provision et nous avons vérifié le caractère approprié de l’information fournie dans les notes 2.3.8 et 5.1 de l’annexe.

 

Les appréciations ainsi portées s'inscrivent dans le cadre de notre démarche d'audit des comptes annuels, pris dans leur ensemble, et ont donc contribué à la formation de notre opinion exprimée dans la première partie de ce rapport.

 

 

3. Vérifications et informations spécifiques. — Nous avons également procédé, conformément aux normes d’exercice professionnel applicables en France, aux vérifications spécifiques prévues par la loi.

 

Nous n'avons pas d'observation à formuler sur la sincérité et la concordance avec les comptes annuels des informations données dans le rapport de gestion du Conseil d’administration et dans les documents adressés aux sociétaires sur la situation financière et les comptes annuels.

 

En application de la loi, nous nous sommes assurés que les diverses informations relatives aux prises de participation et de contrôle vous ont été communiquées dans le rapport de gestion.

 

 

Nantes, Angers et Saint-Herblain, le 4 avril 2011

 

Les Commissaires aux Comptes :

KPMG Audit Département de KPMG S.A. :

Fidacofiduciaire Audit Conseil :

Deloitte et Associés:

Franck Noël ;

Sébastien Vialatte ;

Anne Blanche ;

Associé,

Associé,

Associée.

 

 

B. — Comptes consolidés.

 

Bilan consolidé.

(En milliers d’euros.)

 

Actif

Note

31/12/2010

31/12/2009

Opérations interbancaires et assimilées

4.1

970 577

811 296

Opérations avec la clientèle

4.2

7 755 851

7 466 125

Opérations de crédit-bail et assimilées

4.3

412 183

442 295

Obligations, Actions, Autres titres à revenu fixe et variable

4.4

710 449

864 268

Placement des entreprises d'assurance

 

0

0

Participations, Parts dans les entreprises liées, Autres titres détenus à long terme

4.5

431 928

349 706

Immobilisations corporelles et incorporelles

4.6

75 458

75 128

Ecart d'acquisition

 

0

0

Comptes de négociation et de règlement

 

0

0

Autres comptes de régularisation et actifs divers

4.7

156 417

141 744

    Total actif

 

10 512 863

10 150 562

 

 

Passif

Note

31/12/2010

31/12/2009

Opérations interbancaires et assimilées

4.1

2 537 291

2 717 315

Opérations avec la clientèle

4.2

5 050 838

4 667 974

Dettes représentées par un titre

4.8

1 507 053

1 421 293

Provisions techniques des entreprises d'assurance

 

0

0

Comptes de négociation et de règlement

 

0

0

Autres comptes de régularisation et passifs divers

4.9

255 194

239 903

Ecarts d'acquisition

 

0

0

Provisions pour Risques et Charges

4.10

68 478

53 187

Dettes subordonnées

4.11

10 952

15 612

Fonds pour risques bancaires généraux (FRBG)

4.12

150 896

148 144

Intérêts minoritaires

 

0

0

Capitaux propres parts du groupe (hors FRBG)

4.13

932 161

887 134

    Capital souscrit

 

364 150

339 171

    Primes d'émission

 

195 391

195 391

    Réserves consolidées et autres (+/-)

 

329 593

320 881

    Résultat de l'exercice (+/-)

 

43 027

31 691

        Total passif

 

10 512 863

10 150 562

 

 

Hors-bilan

Note

31/12/2010

31/12/2009

Engagements donnés :

 

 

 

    Engagements donnés de l'activité bancaire

 

1 246 669

1 186 940

        Engagements de financement

5.1

722 541

620 558

        Engagements de garantie

5.1

524 089

566 148

        Engagements sur titres

 

39

234

    Engagements donnés de l'activité d'assurance

 

 

 

Engagements reçus :

 

 

 

    Engagements reçus de l'activité bancaire

 

1 843 293

1 492 688

        Engagements de financement

5.1

330 000

0

        Engagements de garantie

5.1

1 513 254

1 492 454

        Engagements sur titres

 

39

234

    Engagements reçus de l'activité d'assurance

 

 

 

 

 

II. — Compte de résultats consolidé publiable.

(En milliers d’euros.)

 

 

Note

31/12/2010

31/12/2009

+ Intérêts et produits assimilés

6.1

405 947

421 746

- Intérêts et charges assimilés

6.1

-235 869

-272 956

+ Revenus des titres à revenu variable

6.2

1 267

8 575

+ Commissions nettes

 

120 807

119 143

+ Commission (produits)

6.3

142 380

138 725

- Commission (charges)

6.3

-21 573

-19 582

+/- Résultat du portefeuille de négociation

6.4

272

192

+/- Résultat du portefeuille de placement

6.5

-62

1 391

Autres produits nets d'exploitation bancaire

 

-2 993

-5 529

+ Autres produits d'exploitation bancaire

6.6

7 828

8 779

- Autres charges d'exploitation bancaire

6.6

-10 821

-14 308

+/- Marge brute des activités d'assurance

 

0

0

+/- Produits nets des autres activités

 

300

313

    Produit net bancaire

 

289 669

272 875

- Charges générales d'exploitation

6.7

-172 099

-172 847

- Dotations aux amortissements et aux provisions sur immobilisations corporelles et incorporelles

 

-7 994

-8 239

    Résultat brut d'exploitation

 

109 576

91 789

+/- Coût du risque

6.8

-38 982

-31 837

Résultat d'exploitation

 

70 594

59 952

+/- Quote-part dans le résultat net des entreprises mises en équivalence

6.9

-198

-639

+/- Gains ou pertes sur actifs immobilisés

6.10

-620

-2 441

    Résultat courant avant impôt

 

69 776

56 872

+/- Résultat exceptionnel

6.11

-510

-1 200

- Impôt sur les bénéfices

 

-23 487

-17 281

- Dotations aux amortissements des écarts d'acquisition

 

0

0

+/- Dotations / reprises des fonds pour risques bancaires généraux

 

-2 752

-6 700

- Intérêts minoritaires

 

0

0

    Résultat net - part du groupe

 

43 027

31 691

 

 

III. — Annexe aux comptes consolidés.

 

Note 1. – Cadre général.

 

 

Le Groupe BPCE. — Le Groupe BPCE comprend le réseau des Banques Populaires, le réseau des Caisses d'Epargne, l’organe central BPCE et ses filiales.

 

 

Les deux réseaux Banques Populaires et Caisses d’Epargne. — Le Groupe BPCE est un groupe coopératif dont les sociétaires sont propriétaires des deux réseaux de banque de proximité : les 20 Banques Populaires et les 17 Caisses d’Epargne. Chacun des deux réseaux est détenteur à parité de BPCE, l’organe central du groupe.

 

Le réseau des Banques Populaires comprend les Banques Populaires et les sociétés de caution mutuelle leur accordant statutairement l'exclusivité de leur cautionnement.

 

Le réseau des Caisses d'Epargne comprend les Caisses d'Epargne et de Prévoyance, les sociétés locales d'épargne et la Fédération Nationale des Caisses d'Epargne.

 

Les Banques Populaires sont détenues à hauteur de 80 % par leurs sociétaires et de 20 % par Natixis via les certificats coopératifs d’investissement (CCI).

 

Le capital des Caisses d’Epargne est détenu à hauteur de 80 % par les sociétés locales d’épargne (SLE) et de 20 % par Natixis via les CCI. Au niveau local, les SLE sont des entités à statut coopératif dont le capital variable est détenu par les coopérateurs. Elles ont pour objet d'animer le sociétariat dans le cadre des orientations générales de la Caisse d'Epargne à laquelle elles sont affiliées et elles ne peuvent pas effectuer d’opérations de banque.

 

BPCE. — Organe central au sens de la Loi bancaire et établissement de crédit agréé comme banque, BPCE a été créé par la Loi n° 2009-715 du 18 juin 2009. BPCE est constitué sous forme de société anonyme à directoire et conseil de surveillance dont le capital est détenu à parité par les 17 Caisses d’Epargne et les 20 Banques Populaires. L'Etat est détenteur d'actions de préférence sans droit de vote.

 

Les missions de BPCE s'inscrivent dans la continuité des principes coopératifs des Banques Populaires et des Caisses d'Epargne.

 

BPCE est notamment chargé d'assurer la représentation des affiliés auprès des autorités de tutelle, de définir la gamme des produits et des services commercialisés, d'organiser la garantie des déposants, d'agréer les dirigeants et de veiller au bon fonctionnement des établissements du Groupe.

 

En qualité de holding, BPCE exerce les activités de tête de Groupe et détient les filiales communes aux deux réseaux dans le domaine de la banque de détail, de la banque de financement et des services financiers et leurs structures de production. Il détermine aussi la stratégie et la politique de développement du Groupe.

 

Les principales filiales de BPCE sont organisées autour de trois grands pôles :

 

— Natixis, structure cotée détenu à 72 %, qui réunit la Banque de financement et d’investissement, l’épargne et les services financiers ;

 

— la Banque Commerciale et Assurance (dont le Crédit Foncier, la Banque Palatine et BPCE International et Outre Mer (anciennement Financière Océor)) ;

 

— les filiales et participations financières (dont Foncia).

 

Parallèlement, dans le domaine des activités financières, BPCE a notamment pour missions d'assurer la centralisation des excédents de ressources et de réaliser toutes les opérations financières utiles au développement et au refinancement du Groupe, charge à lui de sélectionner l'opérateur de ces missions le plus efficace dans l'intérêt du Groupe. Il offre par ailleurs des services à caractère bancaire aux entités du Groupe.

 

1.2. Mécanisme de garantie. — Le système de garantie et de solidarité a pour objet, conformément à l'article L.512-107 6 du Code monétaire et financier, de garantir la liquidité et la solvabilité du Groupe et des établissements affiliés à BPCE, ainsi que d'organiser la solidarité financière au sein des réseaux des Banques Populaires et des Caisses d'Epargne.

 

BPCE est chargé de prendre toutes mesures nécessaires pour organiser la garantie de solvabilité du Groupe ainsi que de chacun des réseaux, notamment en mettant en oeuvre les mécanismes appropriés de solidarité interne du Groupe et en créant un fonds de garantie commun aux deux réseaux dont il détermine les règles de fonctionnement, les modalités de déclenchement en complément des fonds des deux réseaux déjà existants ainsi que les contributions des établissements affiliés pour sa dotation et sa reconstitution.

 

BPCE gère ainsi le Fonds Réseau Banques Populaires, le Fonds Réseau Caisses d'Epargne et de Prévoyance et met en place le Fonds de Garantie Mutuel.

 

Le Fonds Réseau Banques Populaires est constitué d’un dépôt de 450 millions d’euros effectué par les Banques dans les livres de BPCE sous la forme d'un compte à terme d'une durée de dix ans et indéfiniment renouvelable.

 

Le Fonds Réseau Caisses d'Epargne et de Prévoyance fait l'objet d'un dépôt (450 millions d’euros) effectué par les Caisses dans les livres de BPCE sous la forme d'un compte à terme d'une durée de dix ans et indéfiniment renouvelable.

 

Le Fonds de Garantie Mutuel est constitué des dépôts effectués par les Banques Populaires et les Caisses d’Epargne dans les livres de BPCE sous la forme de comptes à terme d'une durée de dix ans et indéfiniment renouvelables. Le montant des dépôts est de 103 millions d’euros au 31 décembre 2010 et le fonds sera abondé chaque année à hauteur de 5 % de la contribution des Banques Populaires, des Caisses d’Epargne et de leurs filiales aux résultats consolidés du Groupe.

 

Le montant total des dépôts effectués auprès de BPCE au titre du Fonds Réseau Banques Populaires, du Fonds Réseau Caisses d'Epargne et de Prévoyance et du Fonds de Garantie Mutuel ne pourra être inférieur à 0,15 % et ne pourra excéder 0,3 % de la somme des Actifs Pondérés du Groupe.

 

La constitution par une Banque Populaire ou une Caisse d'Epargne d'un dépôt donne lieu à l'affectation au fonds pour risques bancaires généraux de cet établissement d'un montant identifié équivalent, exclusivement au titre du système de garantie et de solidarité.

 

Les Sociétés de caution mutuelle accordant statutairement l'exclusivité de leur cautionnement à une Banque Populaire bénéficient de la garantie de liquidité et de solvabilité de cette dernière avec laquelle elles sont agréées collectivement en application de l'article R.515-1 du Code monétaire et financier.

 

La liquidité et la solvabilité des Caisses de crédit maritime mutuel sont garanties au premier niveau pour chaque Caisse considérée, par la Banque Populaire qui en est l'actionnaire de référence et l'opératrice au titre de l'adossement technique et fonctionnel de la Caisse à la Banque Populaire d'adossement.

 

Le Directoire de BPCE a tout pouvoir pour mobiliser les ressources des différents contributeurs sans délai et selon l’ordre convenu, sur la base d’autorisations préalables délivrées à BPCE par les contributeurs.

 

 

1.3. Evénements significatifs.

 

Rationalisation de l’organisation du Groupe BPCE. — Prévu dès la constitution du Groupe BPCE le 31 juillet 2009, le projet de fusion-absorption de BP Participations et de CE Participations avec BPCE a été approuvé le 3 juin 2010 par le conseil de surveillance de BPCE et les conseils d’administration des holdings de participation et réalisé le 5 août 2010, à l’issue des assemblées générales des trois sociétés.

 

Un certain nombre d’opérations se sont par ailleurs déroulées parallèlement à la fusion-absorption des holdings par BPCE :

 

— Mise en oeuvre d’un mécanisme de protection des activités de Compte Propre de CE Participations : Un mécanisme de protection spécifique a été mis en place afin de conserver certaines expositions économiques au niveau des Caisses d’Epargne. Cette garantie accordée par les Caisses d’Epargne porte sur les activités de compte propre en gestion extinctive de l’ancienne CNCE. Elle prend la forme de contrats d’échange de flux (Total Return Swaps - TRS) conclus par la SAS TRITON, détenue à 100 % par les Caisses d’Epargne, avec BPCE depuis la fusion-absorption de CE Participations et échangeant la performance du portefeuille contre une rémunération fixe.

 

— Augmentation de capital de BP Participations : L’Assemblée Générale Extraordinaire de BP Participations réunie le 30 juin 2010 a approuvé une augmentation de capital en numéraire (avec droit préférentiel de souscription) d’un montant de 7 102 milliers d’euros souscrite en juillet 2010 par la Banque Populaire Atlantique à hauteur de 311 milliers d’euros.

 

— Détourage de Nexity ainsi que de GCE SEM, GCE Habitat et Erixel : Le 5 août 2010, préalablement à son absorption par BPCE, CE Participations a apporté ses participations dans Nexity (40,82 %), GCE SEM (100 %), GCE Habitat (100%) et Erixel (99,25 %) à une holding dédiée, CE Holding Promotion. Cette opération d’apport a été suivie d’une attribution gratuite des actions de CE Holding Promotion aux Caisses d’Epargne.

 

— Augmentation de capital de BPCE : Le 5 août 2010, BPCE a procédé à une augmentation de capital en numéraire de 965 312 milliers d’euros réservée aux Banques Populaires, dont 42 243 milliers d’euros pour la Banque Populaire Atlantique.

 

— Fusion-absorption de BP Participations et CE Participations par BPCE : Le 5 août 2010, les deux holdings de participations (CE Participations et BP Participations) ont fait l’objet d’une fusion-absorption par BPCE, opération rétroactive au 1er janvier 2010.

 

Cette opération a été rémunérée par des actions ordinaires A (pour les Caisses d’Epargne) et B (pour les Banques Populaires) et a constitué pour la Banque Populaire Atlantique en un échange de titres dont les impacts au compte de résultat (plus ou moins-value d’échange) sont présentés en Gains et Pertes sur Actifs Immobilisés 

 

Augmentation de capital de BPCE. — En août 2010, à l’issue des opérations de fusion, BPCE a procédé à une augmentation de capital en numéraire de 1 807 M€ souscrite à parité par les Banques Populaires et les Caisses d’Epargne, dont 39 531 milliers d’euros pour la Banque Populaire Atlantique.

 

Remboursement de l’Etat. — Au cours du second semestre 2010, le Groupe BPCE a remboursé une partie des fonds propres qui avaient été apportés par l’Etat à l’occasion de la création du nouveau groupe :

 

— 60 % des actions de préférence détenues par l’Etat ont été rachetées, soit 1 200 millions d’euros début août et 600 millions d’euros à l’issue de la cession de la SMC en septembre 2010 ;

 

— Un complément de 1 300 millions d’euros de titres super subordonnés a fait l’objet d’un remboursement, portant à 75 % la part des titres super subordonnés souscrits par l’Etat et remboursés.

 

Création de la Fondation d’entreprise Banque Populaire Atlantique. — La Banque Populaire Atlantique a créé sa fondation d’entreprise le 09 janvier 2010. Elle est destinée à soutenir des actions d’intérêt général vers les associations, les personnes physiques ou morales dans les domaines suivant : humanitaire, social, éducatif, environnemental, culturel régional et sauvegarde du patrimoine. Fondateur unique, la Banque Populaire s’est engagée à doter la fondation d’un montant de 1 850 milliers d’euros étalé sur 5 ans.

 

1.4. Evénements postérieurs à la clôture. — Néant.

 

 

Note 2. – Principes et méthodes de consolidation.

 

 

2.1. Principes généraux. — Les comptes consolidés du Groupe sont établis et présentés conformément aux règles définies par BPCE dans le respect des règlements du Comité de la réglementation comptable (CRC) et du Comité de la réglementation bancaire et financière (CRBF), notamment le règlement du CRC n° 99-07 modifié relatif aux règles de consolidation.

 

Les principes comptables et les règles d’évaluation spécifiques aux activités non bancaires sont maintenus dans les comptes consolidés du Groupe.

 

Sauf information contraire, les postes du bilan et les notes annexes qui s’y rapportent sont présentés en milliers d’euros, nets d’amortissements et de dépréciations.

 

2.2. Périmètre de consolidation et méthodes de consolidation. — Les états financiers consolidés incluent les comptes de la Banque Populaire Atlantique et de toutes les filiales et participations contrôlées ou sous influence notable. La note 7 détaille le périmètre de consolidation du Groupe.

 

— Intégration globale : Les entreprises sous le contrôle exclusif de la Banque Populaire Atlantique et dont l’activité se situe dans le prolongement des activités bancaires ou financières ou relève d’activités connexes comme l’assurance, les sociétés foncières et de promotion immobilière, les services informatiques sont consolidées par intégration globale.

 

Le contrôle exclusif est le pouvoir de diriger les politiques financière et opérationnelle d’une entreprise et résulte soit de la détention directe ou indirecte de la majorité des droits de vote, soit de la désignation de la majorité des membres des organes de direction ou du droit d’exercer une influence dominante en vertu d’un contrat de gestion ou de clauses statutaires.

 

— Mise en équivalence : Les entreprises dans lesquelles le groupe détient une influence notable sont mises en équivalence. L’influence notable est présumée dès lors que l’entité consolidante détient au moins 20 % des droits de vote.

 

Pour ces entreprises, la différence entre la quote-part des capitaux propres y compris le résultat de l’exercice et la valeur comptable des titres détenus est enregistrée à l’actif du bilan dans le poste "Participations, parts dans les entreprises liées" et au passif du bilan dans les réserves consolidées.

 

 

2.3. Présentation des états financiers et date de clôture. — L'ensemble des sociétés consolidées clôturent leurs comptes au 31 décembre.

 

2.4. Règles de consolidation :

 

2..4.1. Harmonisation des méthodes comptables : Les états financiers des entreprises consolidées sont retraitées selon les normes d’enregistrement, d’évaluation et de présentation du Groupe détaillées en note 3 afin de présenter des comptes consolidés homogènes.

 

2.4.2. Retraitements de consolidation : Certaines méthodes d’évaluation s’appliquent à l’élaboration des comptes consolidés par dérogation aux méthodes applicables aux comptes individuels. Elles concernent notamment les retraitements suivants :

 

— Opérations de crédit-bail et de location avec option d’achat : Lorsque l’établissement est en position de bailleur, les opérations de crédit-bail et assimilées sont inscrites à l’actif du bilan au poste « Opérations de crédit-bail et assimilées ».

 

Ces encours sont inscrits dans les comptes consolidés selon la comptabilité financière qui se substitue aux encours sociaux déterminés selon une conception patrimoniale.

 

La réserve latente, constituée par la différence entre l’amortissement comptable et l’amortissement financier du capital investi, est inscrite dans les réserves consolidées pour son montant net d'impôt différé calculé selon la méthode globale.

 

Les loyers sont ventilés entre amortissements financiers et intérêts. Les indemnités de résiliation sont enregistrées au niveau des intérêts et produits assimilés.

 

Pour les opérations de crédit-bail et assimilées, les encours financiers sont déclassés dès lors qu’ils présentent un impayé de plus de trois mois (mobilier) ou six mois (immobilier). Le principe de contagion de l’ensemble des contrats de crédit-bail est également appliqué dans la comptabilité financière des entités concernées dès lors qu’un contrat de crédit-bail est inscrit en créances douteuses.

 

— Bien loués en crédit-bail ou assimilés : Le Groupe Banque Populaire Atlantique ne retraite pas les biens pris en location ou en crédit-bail et assimilées au motif de leur faible significativité.

 

— Ecritures passées en application de la législation fiscale : Les provisions réglementées passées pour la seule application de législations fiscales sont reprises dans les comptes consolidés par les comptes de réserves et de résultat.

 

— Impôts : L'impôt sur les bénéfices comprend en sus de l'impôt exigible :

 

– les impôts différés provenant des écritures de consolidation, des décalages temporaires entre la prise en compte d’un résultat comptable et d’un résultat fiscal et des déficits fiscaux reportables des entreprises comprises dans le périmètre de consolidation,

 

– les impôts latents provenant des écarts entre les valeurs comptables et fiscales d’éléments de bilan.

 

Le Groupe Banque Populaire Atlantique a appliqué la méthode du report variable pour déterminer le montant des impôts différés. Le taux d'impôt pris en compte pour le calcul des impôts différés est de 34.43%.

 

Tous les décalages ont été retenus quelque soit la date de récupération ou d'exigibilité.

 

La compensation des actifs et passifs d’impôt différé s’effectue dans le cadre d’une même entité fiscale.

 

Les montants totaux des impositions différées dégagées au bilan et au compte de résultat sont portés en informations complémentaires.

 

 

2.4.3. Elimination des opérations réciproques. — Les créances, les dettes et les engagements réciproques ainsi que les charges et produits réciproques d’importance significative sont éliminés dans leur totalité pour les entreprises intégrées de manière globale.

 

Les dividendes intra-groupes et les plus-values d’opérations de cession interne sont neutralisés en totalité.

 

 

2.4.4.. Ecarts d’acquisition. — L'écart d’acquisition est la différence entre le coût d’acquisition des titres et l’évaluation des actifs, passifs et éléments de hors-bilan de l’entreprise acquise.

 

Les écarts d’évaluation sont la différence entre la valeur d’utilité réestimée dans le bilan consolidé des actifs, passifs et éléments de hors-bilan de l’entreprise acquise et la valeur comptable de ces éléments.

 

Le coût d’acquisition des titres est égal à la rémunération remise au vendeur majorée de tous les coûts directement imputables à l’acquisition. Ces coûts directs (droits d’enregistrement, honoraires..) sont déterminés nets de l’économie d’impôt.

 

Les écarts positifs non significatifs font l’objet d’un amortissement sur un an.

 

Aucune acquisition de sociétés consolidées n’a été réalisée sur l’exercice.

 

 

Note 3. – Principes et méthodes comptables.

 

 

3.1. Changements de méthodes comptables et changements d’estimation. — Le Règlement CRC n° 2009-03 relatif au traitement comptable des commissions et frais liés à l'octroi ou à l'acquisition d'un concours s’applique depuis le 1er janvier 2010. Les commissions et coûts relevant du périmètre d'application du règlement doivent désormais faire l'objet d'un étalement sur la durée de vie effective du crédit. Ce changement de méthode a eu un impact négatif de 2 358 milliers d’euros (net d’impôts différés) sur les capitaux propres du groupe au 1er janvier 2010.

 

Les autres textes adoptés par le Comité de la Réglementation Comptable et d’application obligatoire en 2010 n’ont pas d’impact significatif sur les comptes consolidés du groupe.

 

Le groupe n’anticipe pas l’application des textes adoptés par le Comité de la Réglementation Comptable lorsqu’elle est optionnelle, sauf mention spécifique.

 

En 2009, dans le cadre de la création du Groupe BPCE, des travaux d’harmonisation des principes comptables des groupes Banque Populaire et Caisse d’Epargne ont été menés. Ces travaux se sont poursuivis au cours de l’exercice 2010 et se sont traduits de la façon suivante :

 

– Harmonisation des modèles de calcul des engagements sur les contrats d’épargne logement : un modèle de taux commun à l’ensemble du Groupe a été mis en oeuvre au cours de la période. Ce changement d’estimation s’est traduit par un impact de 948 milliers d’euros comptabilisé en marge nette d’intérêt. Les travaux d'harmonisation du modèle comportemental se poursuivront jusqu'en 2011 ;

 

– Harmonisation des méthodes de dépréciation du risque de crédit : depuis le 1er janvier 2010, et à l’instar de l’ensemble des Banques Populaires, l’établissement enregistre une provision pour risque de crédit, constituée sur le périmètre des engagements non douteux pour lesquels il est possible d’anticiper un risque de défaillance et de pertes à l’échéance (provisions sur base de portefeuilles). Ces provisions sont déterminées grâce à un modèle de calcul commun aux Banques Populaires et aux Caisses d’Epargne et défini autour de paramètres et de classes de risques bâlois. Ce changement de méthode s’est traduit par un impact de 10 860 milliers d’euros (net d’impôts différés) sur les capitaux propres du groupe au 1er janvier 2010.

 

 

3.2. Principes comptables et méthodes d'évaluation. — Les comptes de l’exercice sont présentés sous une forme identique à celle de l’exercice précédent. Les conventions comptables générales ont été appliquées dans le respect du principe de prudence, conformément aux hypothèses de base :

 

– Continuité de l’exploitation,

 

– Permanence des méthodes comptables d’un exercice à l’autre,

 

– Indépendance des exercices

 

et conformément aux règles générales d’établissement et de présentation des comptes consolidés.

 

La méthode retenue pour l’évaluation des éléments inscrits en comptabilité est la méthode du coût historique et tous les postes du bilan sont présentés, le cas échéant, nets d'amortissements, de provisions et de corrections de valeur.

 

Les principales méthodes utilisées sont les suivantes

 

3.2.1. Opérations en devises : Les résultats sur opérations de change sont déterminés conformément au règlement n° 89-01 du Comité de la Réglementation Bancaire et Financière modifié par les règlements n° 90-01 et n° 95-04.

 

Les créances, les dettes et les engagements hors-bilan libellés en devises sont évalués au cours de change à la clôture de l'exercice. Les gains et pertes de change latents et définitifs sont enregistrés en compte de résultat. Les produits et les charges payés ou perçus sont enregistrés au cours du jour de la transaction.

 

Les immobilisations et titres de participation en devises financés en euros restent valorisés au coût d’acquisition.

 

Les opérations de change au comptant non dénouées sont valorisées au cours de clôture de l'exercice.

 

Les reports et déports sur les contrats de change à terme de couverture sont étalés prorata temporis en compte de résultat. Les autres contrats de change et les instruments financiers à terme en devises sont évalués au prix du marché. Les contrats de change à terme sec ou couverts par des instruments à terme sont réévalués au cours du terme restant à courir.

 

3.2.2. Opérations avec les établissements de crédit et la clientèle : Les créances sur les établissements de crédit recouvrent l’ensemble des créances détenues au titre d’opérations bancaires à l’exception de celles matérialisées par un titre. Elles comprennent les valeurs reçues en pension, quel que soit le support, et les créances se rapportant à des pensions livrées sur titres. Elles sont ventilées entre créances à vue et créances à terme. Les créances sur les établissements de crédit sont inscrites au bilan à leur valeur nominale ou leur coût d'acquisition pour les rachats de créances, augmentés des intérêts courus non échus et nette des dépréciations constituées au titre du risque de crédit.

 

Les créances sur la clientèle comprennent les concours distribués aux agents économiques autres que les établissements de crédit, à l’exception de ceux matérialisés par un titre, les valeurs reçues en pension et les créances se rapportant à des pensions livrées sur titres. Elles sont ventilées en créances commerciales, comptes ordinaires débiteurs et autres concours à la clientèle. Les crédits à la clientèle émis sont inscrits au bilan à leur valeur nominale ou leur coût d'acquisition pour les rachats de créances, augmentés des intérêts courus non échus et nette des dépréciations constituées au titre du risque de crédit. Les commissions et coûts marginaux de transaction qui font l’objet d’un étalement sont intégrés à l’encours de crédit concerné.

 

Les dettes envers les établissements de crédit sont présentées selon leur durée initiale (à vue ou à terme) et les dettes envers la clientèle sont présentées selon leur nature (comptes d’épargne à régime spécial et autres dépôts pour la clientèle). Sont incluses, en fonction de leur contrepartie, les opérations de pension matérialisées par des titres ou des valeurs. Les intérêts courus sont enregistrés en dettes rattachées.

 

Les garanties reçues sont enregistrées en comptabilité en hors bilan. Elles font l'objet de réévaluations périodiques. La valeur comptable de l'ensemble des garanties prises sur un même crédit est limitée à l'encours de ce crédit.

 

— Créances restructurées : Les créances restructurées sont des créances détenues auprès de contreparties présentant des difficultés financières telles que l’établissement de crédit est amené à modifier les caractéristiques initiales (durée, taux d’intérêt) afin de permettre aux contreparties d’honorer le paiement des échéances.

 

Le volume des crédits restructurés accordés à des conditions hors marché n’est pas significatif et n’a donc pas donné lieu à information dans l’annexe.

 

— Créances douteuses : Les créances douteuses sont constituées de l'ensemble des encours échus et non échus, garantis ou non, dus par les débiteurs dont un concours au moins présente un risque de crédit avéré, identifié de manière individuelle. Un risque est avéré dès lors qu'il est probable que l'établissement ne percevra pas tout ou partie des sommes dues au titre des engagements souscrits par la contrepartie, nonobstant l'existence de garanties ou de cautions.

 

L'identification en encours douteux est effectuée conformément aux dispositions du règlement n° 2002-03 du Comité de la Réglementation Comptable relatif au traitement comptable du risque de crédit, modifié par le règlement CRC n° 2005-03 du 25 novembre 2005, notamment en cas de créances impayées depuis plus de trois mois et six mois en matière immobilière et pour les créances sur les collectivités territoriales.

 

Un encours douteux compromis est un encours douteux dont les perspectives de recouvrement sont fortement dégradées et pour lequel un passage en perte à terme est envisagé. Les créances déchues de leur terme, les contrats de crédit bail résiliés, les concours à durée indéterminée dont la clôture a été notifiée sont présumés devoir être inscrits en douteux compromis. L’existence de garanties couvrant la quasi-totalité des risques et les conditions d’évolution de la créance douteuse doivent être prises en considération pour qualifier un encours douteux de compromis et pour quantifier la dépréciation. Un an après sa classification en encours douteux, un encours douteux est présumé être compromis sauf si le passage en perte à terme n’est pas envisagé. Le classement d’un encours douteux en douteux compromis n’entraîne pas le classement par « contagion » dans cette dernière catégorie des autres encours et engagements douteux relatifs à la contrepartie concernée.

 

Les intérêts courus et ou échus non perçus sur créances douteuses sont comptabilisés en produits d'exploitation bancaire et dépréciés à due concurrence. Lorsque la créance est qualifiée de compromise les intérêts courus non encaissés ne sont plus comptabilisés.

 

Plus généralement, les créances douteuses sont réinscrites en encours sains quand les règlements reprennent de façon régulière pour les montants correspondant aux échéances contractuelles, et lorsque la contrepartie ne présente plus de risque de défaillance.

 

— Opérations de pension : Les opérations de pension livrée sont comptabilisées conformément aux dispositions du règlement n° 89-07 du Comité de la Réglementation Bancaire et Financière complété par l'instruction n° 94-06 de la Commission bancaire.

 

Les éléments d'actif mis en pension sont maintenus au bilan du cédant, qui enregistre au passif le montant encaissé représentatif de sa dette à l'égard du cessionnaire. Le cessionnaire enregistre à l'actif le montant versé représentatif de sa créance à l'égard du cédant. Lors des arrêtés comptables, les actifs mis en pension, ainsi que la dette à l'égard du cessionnaire ou la créance sur le cédant, sont évalués selon les règles propres à chacune de ces opérations.

 

— Dépréciation : Les créances, dont le recouvrement est devenu incertain, donnent lieu à la constitution de dépréciations, inscrites en déduction de l’actif, destinées à couvrir le risque de perte. Les dépréciations sont calculées créance par créance en tenant compte de la valeur actuelle des garanties reçues. Elles sont déterminées sur la base de l'analyse du risque et des garanties disponibles. Les dépréciations couvrent au minimum les intérêts non encaissés sur encours douteux.

 

Les dépréciations pour pertes probables avérées couvrent l'ensemble des pertes prévisionnelles calculées par différence entre les capitaux restant dus et les flux prévisionnels actualisés selon le taux effectif.

 

Les dotations et les reprises de dépréciation constatées pour risque de non recouvrement sont enregistrées en « Coût du risque » à l’exception des dépréciations relatives aux intérêts sur créances douteuses présentées, comme les intérêts ainsi dépréciés, en « Intérêts et produits assimilés ». La reprise de la dépréciation liée au seul passage du temps est enregistrée en « Intérêts et assimilés ».

 

Quand le risque de crédit est identifié, non pas sur base individuelle, mais sur la base d’un portefeuille d’encours présentant des caractéristiques de risques similaires et pour lequel les informations disponibles permettent d’anticiper un risque de défaillance et de pertes à l’échéance, il est constaté sous forme de provision au passif.

 

Les créances irrécouvrables sont inscrites en pertes et les dépréciations correspondantes font l'objet d'une reprise.

 

3.2.3. Titres : Le terme « titres » recouvre les titres du marché interbancaire, les bons du Trésor et les autres titres de créances négociables, les obligations et les autres valeurs mobilières dites à revenu fixe (c’est-à-dire à rendement non aléatoire), les actions et les autres titres à revenu variable.

 

Les opérations sur titres sont régies au plan comptable par deux textes principaux :

 

– le règlement CRC n° 2005-01, modifiant le règlement CRBF n° 90-01 du 23 février 1990 et complété par l’instruction n° 94-07 de la Commission bancaire, qui définit les règles générales de comptabilisation et de valorisation des titres,

 

– le règlement du CRBF n° 89-07, complété de l’instruction n° 94-06 de la Commission bancaire, qui définit les règles relatives à des opérations particulières de cession comme les cessions temporaires de titres.

 

Les titres sont classés dans les catégories suivantes : titres de participation et parts dans les entreprises liées, autres titres détenus à long terme, titres d’investissement, titres de l’activité de portefeuille, titres de placement et titres de transaction.

 

Pour les titres de transaction, de placement, d’investissement ainsi que de l’activité de portefeuille, les risques de défaillance avérés de la contrepartie dont les impacts peuvent être isolés font l’objet de dépréciations. Les mouvements de dépréciation sont inscrits en coût du risque.

 

 

Titres de transaction. — Au 31 décembre 2010, le Groupe Banque Populaire Atlantique ne détient pas de titres de transaction

 

— Titres de placement : Sont considérés comme des titres de placement, les titres qui ne sont inscrits dans aucune autre catégorie.

 

Les titres de placement sont enregistrés pour leur prix d’acquisition frais exclus.

 

Le cas échéant, pour les titres à revenu fixe, les intérêts courus sont constatés dans des comptes rattachés en contrepartie du compte de résultat au poste « Intérêts et produits assimilés ».

 

La différence éventuelle entre le prix d'acquisition et la valeur de remboursement (prime ou décote) des titres à revenu fixe est rapportée au compte de résultat sur la durée résiduelle du titre en utilisant la méthode actuarielle.

 

Les titres de placement sont évalués au plus bas de leur prix d'acquisition ou de leur prix de marché. Pour les parts d’OPCVM et de FCP, les valeurs de marché correspondent aux valeurs liquidatives disponibles dans le contexte de marché en vigueur à la date d’arrêté.

 

Les moins-values latentes font l'objet d'une dépréciation qui peut être appréciée par ensembles homogènes de titres, sans compensation avec les plus values constatées sur les autres catégories de titres.

 

Les gains, provenant des éventuels instruments de couverture, au sens de l’article 4 du règlement n° 88-02 du CRB, sont pris en compte pour le calcul des dépréciations. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées.

 

Les plus et moins-values de cession réalisées sur les titres de placement, ainsi que les dotations et reprises de dépréciations sont enregistrées dans la rubrique « Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés ».

 

— Titres d’investissement : Ce sont des titres à revenu fixe assortis d’une échéance fixe qui ont été acquis ou reclassés de la catégorie « Titres de transaction » ou de la catégorie « Titres de placement » avec l’intention manifeste et la capacité de les détenir jusqu’à l’échéance. Ces titres ne doivent pas être soumis à une contrainte existante, juridique ou autre, qui serait susceptible de remettre en cause l’intention de détention jusqu’à l’échéance des titres. Le classement en titres d’investissement ne fait pas obstacle à leur désignation comme éléments couverts contre le risque de taux d’intérêt.

 

Les titres d’investissement sont enregistrés pour leur prix d’acquisition, frais exclus. Lorsqu'ils proviennent du portefeuille de placement, ils sont inscrits à leur prix d'acquisition et les dépréciations antérieurement constituées sont reprises sur la durée de vie résiduelle des titres concernés.

 

L'écart entre le prix d'acquisition et la valeur de remboursement des titres, ainsi que les intérêts courus attachés à ces derniers sont enregistrés selon les mêmes règles que celles applicables aux titres de placement à revenu fixe.

 

Ils peuvent faire l'objet d'une dépréciation s'il existe une forte probabilité que l'établissement ne conserve pas les titres jusqu'à l'échéance en raison de circonstances nouvelles. Les plus values latentes ne sont pas comptabilisées.

 

Les titres d’investissement ne peuvent sauf exceptions pas faire l’objet de vente ou de transfert dans une autre catégorie de titres.

 

Les titres de transaction ou de placement à revenu fixe, reclassés vers la catégorie titres d’investissement par application des dispositions du règlement CRC n° 2008-17 peuvent toutefois être cédés lorsque le marché sur lequel ils sont échangés redevient actif.

 

— Titres de l’activité de portefeuille : Au 31 décembre 2010, le Groupe Banque Populaire Atlantique ne détient pas de titres de l’activité de portefeuille

 

— Titres de participation et parts dans les entreprises liées : Relèvent de cette catégorie les titres dont la possession durable est estimée utile à l’activité de l’entreprise car elle permet notamment d’exercer une influence notable sur les organes d’administration des sociétés émettrices ou d’en assurer le contrôle.

 

Les titres de participation et parts dans les entreprises liées sont enregistrés pour leur prix d’acquisition frais inclus si les montants sont significatifs.

 

A la clôture de l'exercice, ils sont individuellement évalués au plus bas de leur valeur d’acquisition ou de leur valeur d’utilité. La valeur d’utilité est appréciée notamment au regard de critères tels que le caractère stratégique, la volonté de soutien ou de conservation, le cours de bourse, l’actif net comptable, l’actif net réévalué, des éléments prévisionnels. Les moins-values latentes, calculées par lignes de titres, font l’objet d’une dépréciation sans compensation avec les plus-values latentes constatées. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées.

 

Les titres enregistrés parmi les titres de participation et parts dans les entreprises liées ne peuvent être transférés vers une autre catégorie comptable.

 

— Autres titres détenus à long terme : Ce sont des titres acquis afin de favoriser le développement de relations professionnelles durables en créant un lien privilégié avec l'entreprise émettrice mais sans influence dans la gestion de l'entreprise dont les titres sont détenus en raison du faible pourcentage des droits de vote qu'ils représentent.

 

Les autres titres détenus à long terme sont enregistrés pour leur prix d’acquisition, frais exclus.

 

Ils figurent au bilan au plus bas de leur coût historique ou de leur valeur d'utilité. Cette dernière, pour les titres cotés ou non, correspond à ce que l'entreprise accepterait de décaisser pour obtenir ces titres si elle avait à les acquérir compte tenu de son objectif de détention. Les moins-values latentes font obligatoirement l'objet d’une dépréciation. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées.

 

Les titres enregistrés parmi les autres titres détenus à long terme ne peuvent être transférés vers une autre catégorie comptable.

 

 

3.2.4. Immobilisations incorporelles et corporelles :

 

Les règles de comptabilisation des immobilisations sont définies par :

 

– le règlement CRC n° 2004-06 relatif la comptabilisation et à l’évaluation des actifs et,

 

– le règlement CRC n° 2002-10 relatif à l’amortissement et à la dépréciation des actifs.

 

— Immobilisations incorporelles : Une immobilisation incorporelle est un actif non monétaire sans substance physique. Les immobilisations incorporelles sont inscrites pour leur coût d’acquisition qui comprend le prix d’achat et les frais accessoires. Elles sont amorties selon leur durée probable d’utilisation.

 

Les logiciels sont amortis sur une durée maximum de 3 ans.

 

Les fonds de commerce ne sont pas amortis mais font l’objet, le cas échéant, de dépréciations.

 

Les droits au bail sont amortis de manière linéaire sur la durée de vie résiduelle du bail et font l’objet de dépréciations si nécessaire par rapport à la valeur de marché.

 

— Immobilisations corporelles : Une immobilisation corporelle est un actif physique détenu, soit pour être utilisé dans la production ou la fourniture de biens ou de services, soit pour être loué à des tiers, soit à des fins de gestion interne et dont l'entité attend qu'il soit utilisé au-delà de l'exercice en cours.

 

Les constructions étant des actifs composés de plusieurs éléments ayant des utilisations différentes dès l’origine, chaque élément est comptabilisé séparément à sa valeur d’acquisition et un plan d’amortissement propre à chacun des composants est retenu.

 

Le montant amortissable est la valeur brute sous déduction de la valeur résiduelle lorsque cette dernière est mesurable, significative et durable. Les principaux composants des constructions sont amortis selon la durée de consommation des avantages économiques attendus, soit en général la durée de vie du bien :

 

Composants

Durée d’utilité

Terrain

NA

Façades non destructibles

NA

Façades/couverture / étanchéité

15-40 ans

Fondations / ossatures

20- 60 ans

Ravalement

10-20 ans

Equipements techniques

10-30 ans

Aménagements techniques

10-30 ans

Aménagements intérieurs

8-30 ans

 

 

Les autres immobilisations corporelles sont inscrites à leur coût d’acquisition, à leur coût de production ou à leur coût réévalué. Le coût des immobilisations libellé en devises est converti en euros au cours du jour de l’opération. Les biens sont amortis selon la durée de consommation des avantages économiques attendus, soit en général la durée de vie du bien.

 

Le cas échéant, les immobilisations peuvent faire l’objet d’une dépréciation.

 

Les immeubles de placement constituent des immobilisations hors exploitation et sont comptabilisés suivant la méthode des composants.

 

 

3.2.5. Dettes représentées par un titre. — Les dettes représentées par un titre sont présentées selon la nature de leur support : bons de caisse, titres du marché interbancaire et titres de créances négociables, titres obligataires et assimilés, à l’exclusion des titres subordonnés qui sont classés sur une ligne spécifique au passif.

 

Les intérêts courus non échus attachés à ces titres sont portés dans un compte de dettes rattachées en contrepartie du compte de résultat.

 

Les frais d’émission sont pris en charge dans la totalité de l’exercice ou étalés sur la durée de vie des emprunts correspondants. Les primes d’émission et de remboursement sont étalées sur la durée de la vie de l’emprunt par le biais d’un compte de charge à répartir. Les intérêts courus à verser relatifs à ces dettes sont portés en compte de dettes rattachées en contrepartie du compte de résultat.

 

 

3.2.6. Dettes subordonnées. — Les dettes subordonnées regroupent les fonds provenant de l’émission de titres ou d’emprunts subordonnés, à durée déterminée ou à durée indéterminée et les dépôts de garantie à caractère mutuel. Le remboursement en cas de liquidation du débiteur n’est possible qu’après désintéressement des autres créanciers.

 

Les intérêts courus à verser attachés aux dettes subordonnées sont portés dans un compte de dettes rattachées en contrepartie du compte de résultat.

 

 

3.2.7. Provisions. — Ce poste recouvre les provisions destinées à couvrir des risques et des charges non directement liés à des opérations bancaires au sens de l'article L311-1 du Code monétaire et financier et des opérations connexes définies à l'article L311-2 de ce même code, nettement précisés quant à leur objet, et dont le montant ou l'échéance ne peuvent être fixés de façon précise. Conformément aux dispositions du règlement CRC n° 2000-06, la constitution de telles provisions est subordonnée à l’existence d’une obligation envers un tiers à la clôture et à l’absence de contrepartie équivalente attendue de ce tiers.

 

Il recouvre en outre les provisions destinées à couvrir des risques et des charges liés à des opérations bancaires au sens de l'article L311-1 du Code monétaire et financier et des opérations connexes définies à l'article L311-2 de ce même code que des évènements survenus ou en cours rendant probables, nettement précisés quant à leur objet mais dont la réalisation est incertaine.

 

Il comprend notamment une provision pour engagements sociaux, et une provision épargne logement.

 

 

Engagements sociaux. — Les avantages versés au personnel sont comptabilisés en application de la Recommandation n° 2003-R-01 du Conseil National de la Comptabilité. Ils sont classés en 4 catégories :

 

— Avantages à court terme : Les avantages à court terme recouvrent principalement les salaires, congés annuels, intéressement, participation, primes payés dans les douze mois de la clôture de l’exercice et se rattachant à cet exercice. Ils sont comptabilisés en charge de l’exercice y compris pour les montants restant dus à la clôture.

 

— Avantages à long terme : Les avantages à long terme sont des avantages généralement liés à l’ancienneté, versés à des salariés en activité et payés au-delà de douze mois de la clôture de l’exercice; il s’agit en particulier des primes pour médaille du travail.

 

Ces engagements font l’objet d’une provision correspondant à la valeur des engagements à la clôture.

 

Ces derniers sont évalués selon une méthode actuarielle tenant compte d’hypothèses démographiques et financières telles que l’âge, l’ancienneté, la probabilité de présence à la date d’attribution de l’avantage et le taux d’actualisation. Ce calcul opère une répartition de la charge dans le temps en fonction de la période d’activité des membres du personnel (méthode des unités de crédits projetées).

 

— Indemnités de fin de contrat de travail : Il s’agit des indemnités accordées aux salariés lors de la résiliation de leur contrat de travail avant le départ en retraite, que ce soit en cas de licenciement ou d’acceptation d’un plan de départ volontaire. Les indemnités de fin de contrat de travail font l’objet d’une provision. Celles qui sont versées plus de douze mois après la date de clôture donnent lieu à actualisation.

 

— Avantages postérieurs à l’emploi : Les avantages au personnel postérieurs à l’emploi recouvrent les indemnités de départ en retraite, les retraites et avantages aux retraités.

 

Ces avantages peuvent être classés en deux catégories : les régimes à cotisations définies (non représentatifs d’un engagement à provisionner pour l’entreprise) et les régimes à prestations définies (représentatifs d’un engagement à la charge de l’entreprise et donnant lieu à évaluation et provisionnement).

 

Les engagements sociaux qui ne sont pas couverts par des cotisations passées en charge et versées à des fonds de retraite ou d’assurance sont provisionnés au passif du bilan.

 

La méthode d’évaluation utilisée est identique à celle décrite pour les avantages à long terme.

 

La comptabilisation des engagements tient compte de la valeur des actifs constitués en couverture des engagements et des éléments actuariels non-reconnus.

 

Les écarts actuariels des avantages postérieurs à l’emploi, représentatifs des différences liées aux hypothèses de calcul (départs anticipés, taux d’actualisation, etc.) ou constatées entre les hypothèses actuarielles et les calculs réels (rendement des actifs de couverture, etc.) sont amortis selon la règle dite du corridor, c’est-à-dire pour la partie qui excède une variation de plus ou moins 10 % des engagements ou des actifs.

 

La charge annuelle au titre des régimes à prestations définies comprend le coût des services rendus de l’année, le coût financier lié à l’actualisation des engagements, les rendements attendus des actifs de couverture et éventuellement l’amortissement des éléments non reconnus.

 

 

Provisions épargne logement. — Les comptes épargne logement (CEL) et les plans épargne logement (PEL) sont des produits d’épargne proposés aux particuliers dont les caractéristiques sont définies par la loi de 1965 sur l’épargne logement et les décrets pris en application de cette loi.

 

Le régime d’épargne logement génère des engagements de deux natures pour les établissements qui commercialisent ces produits :

 

– l’engagement de devoir, dans le futur, accorder à la clientèle des crédits à un taux déterminé fixé à l’ouverture du contrat pour les PEL ou à un taux fonction de la phase d’épargne pour les contrats CEL ;

 

– l’engagement de devoir rémunérer l’épargne dans le futur à un taux fixé à l’ouverture du contrat pour une durée indéterminée pour les PEL ou à un taux fixé chaque semestre en fonction d’une formule d’indexation fixée par la loi pour les contrats de CEL.

 

Les engagements présentant des conséquences potentiellement défavorables sont évalués pour chacune des générations de plans d’épargne logement d’une part et pour l’ensemble des comptes épargne logement d’autre part.

 

Les risques attachés à ces engagements sont couverts par une provision dont le montant est déterminé par l’actualisation des résultats futurs dégagés sur les encours en risques :

 

– l’encours d’épargne en risque correspond au niveau d’épargne futur incertain des plans existant à la date de calcul de la provision. Il est estimé statistiquement en tenant compte du comportement des souscripteurs épargnants, pour chaque période future, par différence entre les encours d’épargne probables et les encours d’épargne minimum attendus ;

 

– l’encours de crédits en risque correspond aux encours de crédits déjà réalisés mais non encore échus à la date de calcul et des crédits futurs estimés statistiquement en tenant compte du comportement de la clientèle et des droits acquis et projetés attachés aux comptes et plans d’épargne logement.

 

Les résultats des périodes futures sur la phase d’épargne sont déterminés, pour une génération considérée, par différence entre le taux réglementé offert et la rémunération attendue pour un produit d’épargne concurrent.

 

Les résultats des périodes futures sur la phase de crédit sont déterminés par différence entre le taux fixé à l’ouverture du contrat pour les PEL ou à un taux fonction de la phase d’épargne pour les contrats de CEL et le taux anticipé des prêts à l’habitat non réglementés.

 

Lorsque la somme algébrique de la mesure des engagements futurs sur la phase d’épargne et sur la phase de crédit d’une même génération de contrats traduit une situation potentiellement défavorable, une provision est constituée, sans compensation entre les générations. Les engagements sont estimés par application de la méthode Monte-Carlo pour traduire l’incertitude sur les évolutions potentielles des taux d’intérêt et leurs conséquences sur les comportements futurs modélisés des clients et sur les encours en risque.

 

La provision est inscrite au passif du bilan et les variations sont enregistrées en produit net bancaire.

 

 

3.2.8. Fonds pour risques bancaires généraux. — Ces fonds sont destinés à couvrir les risques inhérents aux activités de l’entité, conformément aux conditions requises par l'article 3 du règlement n° 90-02 du CRBF et par l'instruction n° 86-05 modifiée de la Commission bancaire.

 

Ils comprennent également les montants dotés au Fonds Régional de Solidarité et aux fonds constitués dans le cadre du mécanisme de garantie (cf. §1.2).

 

 

3.2.9. Instruments financiers à terme. — Les opérations de couverture et de marché sur des instruments financiers à terme de taux d’intérêt, de change ou d'actions sont enregistrées conformément aux dispositions des règlements n° 88-02 et 90-15 du CRBF modifiés et de l’instruction n° 94-04 modifiée par l’instruction n° 2003-03 de la Commission bancaire.

 

Les engagements relatifs à ces opérations sont inscrits dans les comptes de hors bilan pour la valeur nominale des contrats. A la date de clôture, le montant de ces engagements représente le volume des opérations non dénouées à la clôture.

 

Les principes comptables appliqués diffèrent selon la nature des instruments et les intentions des opérateurs à l'origine.

 

 

Opérations fermes. — Les contrats d'échange de taux et assimilés (accords de taux futurs, garantie de taux plancher et plafond) sont classés selon le critère de l'intention initiale dans les catégories suivantes :

 

– micro-couverture (couverture affectée) ;

 

– macro-couverture (gestion globale de bilan) ;

 

 

– positions spéculatives / positions ouvertes isolées ;

 

– gestion spécialisée d’un portefeuille de transaction.

 

Les montants perçus ou payés concernant les deux premières catégories sont comptabilisés prorata temporis dans le compte de résultat.

 

Les charges et produits d’instruments utilisés à titre de couverture d’un élément ou d’un ensemble d’éléments homogènes sont enregistrés en résultat de manière symétrique à la prise en compte des produits et charges sur les éléments couverts. Les éléments de résultat de l’instrument de couverture sont comptabilisés dans le même poste que les produits et charges concernant les éléments couverts en « Intérêts et produits assimilés » et « Intérêts et charges assimilées ». Le poste « Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation » est utilisé lorsque les éléments couverts sont inclus dans le portefeuille de négociation.

 

Les charges et produits relatifs aux instruments financiers à terme ayant pour objet de couvrir et de gérer un risque global de taux sont inscrits prorata temporis en compte de résultat aux postes « Intérêts et produits assimilés » et « Intérêts et charges assimilées ». Les gains et les pertes latents ne sont pas enregistrés.

 

Les charges et produits relatifs à certains contrats constituant des positions ouvertes isolées sont enregistrés dans les résultats au dénouement des contrats ou prorata temporis selon la nature de l’instrument. Les pertes latentes éventuelles, constatées par rapport à la valeur de marché, font l’objet d’une provision. La détermination de cette valeur est fonction de la nature des marchés concernés (organisés et assimilés ou de gré à gré). Sur les marchés organisés, les instruments bénéficient d’une cotation permanente et d’une liquidité suffisante pour justifier leur valorisation au prix de marché. Les plus-values latentes ne sont pas enregistrées.

 

Les contrats relevant de la gestion spécialisée sont valorisés selon les méthodes du coût de remplacement ou obligataire après prise en compte d’une décote pour tenir compte du risque de contrepartie et de la valeur actualisée des frais de gestion futurs. Les variations de valeur d’un arrêté comptable à l’autre sont inscrites immédiatement en compte de résultat au poste « Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation ».

 

Les soultes de résiliation ou d'assignation sont comptabilisées comme suit :

 

Pour les opérations classées en gestion spécialisée ou en position ouverte isolée, les soultes sont rapportées immédiatement en compte de résultat ;

 

Pour les opérations de micro-couverture et de macro-couverture, les soultes sont soit amorties sur la durée de vie résiduelle de l'élément anciennement couvert soit rapportées immédiatement en compte de résultat.

 

 

Opérations conditionnelles. — Le montant notionnel de l'instrument sous-jacent sur lequel porte l'option ou le contrat à terme est enregistré en distinguant les contrats de couverture des contrats négociés dans le cadre d'opérations de marché.

 

Pour les opérations sur options de taux d’intérêt, de change ou sur actions, les primes payées ou encaissées sont enregistrées en compte d'attente. A la clôture de l'exercice, ces options font l'objet d'une valorisation portée en compte de résultat dans le cas de produits cotés sur un marché organisé ou assimilé. Pour les marchés de gré à gré, seules les moins-values font l’objet d’une provision et les plus-values latentes ne sont pas enregistrées. Lors de la revente, du rachat, de l'exercice ou à l'expiration, les primes sont enregistrées immédiatement en compte de résultat.

 

Pour les opérations de couverture, les produits et charges sont rapportés de manière symétrique à ceux afférents à l'élément couvert. Les instruments conditionnels vendeurs ne sont pas éligibles au classement en macro-couverture.

 

Les marchés de gré à gré peuvent être assimilés à des marchés organisés lorsque les établissements qui jouent le rôle de mainteneurs de marchés garantissent des cotations permanentes dans des fourchettes réalistes ou lorsque des cotations de l’instrument financier sous-jacent s’effectuent elles-mêmes sur un marché organisé. Dans le cas des contrats d'échange de taux d'intérêt ou de devises, la valeur de marché est déterminée en fonction du prix calculé en actualisant aux taux d'intérêt du marché les flux futurs et en tenant compte des risques de contrepartie et de la valeur actualisée des frais de gestion futurs. Les variations de valeurs des options non cotées sont déterminées selon un calcul mathématique.

 

 

3.2.10. Intérêts et assimilés – Commissions. — Les intérêts et les commissions assimilables par nature à des intérêts sont enregistrés en compte de résultat prorata temporis.

 

Les commissions et coûts liées à l'octroi ou à l'acquisition d'un concours sont notamment assimilés à des compléments d’intérêts et sont étalés sur la durée de vie effective du crédit au prorata du capital restant dû.

 

Les autres commissions sont enregistrées selon la nature de la prestation :

 

– Commissions rémunérant une prestation instantanée : enregistrement lors de l’achèvement des prestations ;

 

– Commissions rémunérant une prestation continue ou discontinue avec plusieurs échéances successives échelonnées : enregistrement au fur et à mesure de l’exécution de la prestation.

 

 

3.2.11. Revenus des portefeuilles titres. — Les dividendes sont comptabilisés dès que leur paiement a été décidé par l’organe compétent. Ils sont enregistrés en « Revenus des titres à revenu variable ».

 

Les revenus d'obligations ou des titres de créances négociables sont comptabilisés pour la partie courue dans l'exercice.

 

 

3.2.12. Impôt sur les bénéfices. — La charge d’impôt figurant au compte de résultat correspond à l’impôt sur les sociétés dû au titre de l’exercice et ainsi qu’à la provision pour impôts sur les GIE fiscaux.

 

Les réseaux Caisses d’Epargne et Banques Populaires bénéficient depuis l’exercice 2010 des dispositions de l’article 91 de la loi de finance rectificative pour 2008, qui étend le mécanisme de l’intégration fiscale aux réseaux bancaires mutualistes.

 

La Banque Populaire Atlantique a signé avec sa mère intégrante une convention d’intégration fiscale qui lui assure de constater dans ses comptes la dette d’impôt dont elle aurait été redevable en l’absence d’intégration fiscale mutualiste.

 

 

Note 4. – Informations sur le bilan.

 

 

4.1. Opérations interbancaires :

 

— Créances sur les établissements de crédit :

 

Actif

31/12/2010

31/12/2009

Caisses, banques centrales

126 707

95 864

Créances sur les établissements de crédit

843 870

715 432

    Créances à vue

35 011

168 573

        Comptes ordinaires

35 011

168 573

    Valeurs non imputées

6 507

1 017

    Créances à terme

799 106

543 700

Comptes et prêts à terme

798 448

543 042

Prêts subordonnés et participatifs

658

658

    Créances rattachées

3 246

2 143

    Dépréciations des créances interbancaires

0

-1

            Total

970 577

811 296

 

 

Les créances sur opérations avec le réseau se décomposent en 34 905 milliers d'euros à vue et 501 701 milliers d'euros à terme.

 

La centralisation à la Caisse des dépôts et consignations de la collecte du Livret A et du LDD représente 91 378 milliers d'euros au 31 décembre 2010.

 

— Dettes vis-à-vis des établissements de crédit :

 

Passif

31/12/2010

31/12/2009

Dettes à vue

28 060

100 925

    Comptes ordinaires créditeurs

28 060

50 868

    Comptes et emprunts au jour le jour

0

50 057

    Valeurs et titres donnés en pension au jour le jour

0

0

    Autres sommes dues

0

0

Dettes à terme

2 474 040

2 583 643

    Comptes et emprunts à terme

2 474 040

2 446 643

    Valeurs et titres donnés en pension à terme

0

137 000

Dettes rattachées

35 191

32 746

        Total

2 537 291

2 717 314

 

 

Les dettes sur opérations avec le réseau se décomposent en 3 022 milliers d'euros à vue et 1 422 444 milliers d'euros à terme.

 

4.2. Opérations avec la clientèle :

 

4.2.1. Opérations avec la clientèle :

 

— Créances sur la clientèle :

 

Actif

31/12/2010

31/12/2009

Comptes ordinaires débiteurs

306 150

294 062

Créances commerciales

109 530

98 500

Autres concours à la clientèle

7 127 490

6 870 079

    Crédits à l'exportation

3 639

3 295

    Crédits de trésorerie et de consommation

407 235

415 733

    Crédits à l'équipement

2 753 245

2 645 330

    Crédits à l'habitat

3 872 625

3 697 414

    Autres crédits à la clientèle

89 471

106 624

    Prêts subordonnés

1 275

1 683

Créances rattachées

34 080

36 405

Créances douteuses

356 349

318 186

Dépréciation des créances sur la clientèle

-177 748

-151 107

        Total

7 755 851

7 466 125

 

 

— Dettes vis-à-vis de la clientèle :

 

Passif

31/12/2010

31/12/2009

Comptes d'épargne à régime spécial

2 205 988

2 155 732

    Livret A

221 296

166 321

    PEL / CEL

689 708

695 152

    Autres comptes d'épargne à régime spécial

1 294 984

1 294 259

Autres comptes et emprunts auprès de la clientèle

2 772 889

2 448 119

    Comptes ordinaires créditeurs

1 646 840

1 613 242

    Emprunts auprès de la clientèle financière

208 579

208 579

    Autres comptes et emprunts

917 470

626 298

Dépôts de garantie

148

211

Autres sommes dues

14 399

15 476

Dettes rattachées

57 414

48 436

        Total

5 050 838

4 667 974

 

 

4.2.2. Répartition des encours de crédit et crédit-bail par agent économique :

 

(En milliers d'euros)

Créances

saines

Créances douteuses

Dont créances douteuses

compromises

Brut

Dépréciation

individuelle

Brut

Dépréciation

individuelle

Sociétés non financières (dont crédit-bail)

3 584 986

234 010

-124 050

118 683

-97 875

Entrepreneurs individuels

657 223

93 602

-45 625

48 408

-37 294

Particuliers

3 697 213

57 609

-25 371

38 154

-24 323

Administrations privées

29 123

31

-30

30

-30

Administrations publiques et Sécurité Sociale

0

0

0

0

0

Autres

7 533

1 955

-172

142

-64

    Total au 31 décembre 2010

7 976 078

387 207

-195 248

205 418

-159 586

    Total au 31 décembre 2009

7 728 141

348 367

-168 088

157 808

-130 559

 

 

4.3. Opérations de crédit-bail et assimilées :

 

 

31/12/2010

31/12/2009

Mobilier

Location

financière

Total

Mobilier

Location

financière

Total

Encours clientèle

359 552

38 873

398 425

376 434

52 299

428 733

Biens temporairement non loués

238

 

238

359

 

359

Encours douteux

28 868

2 152

31 020

28 486

1 695

30 181

Dépréciation

-12 765

-4 735

-17 500

-12 191

-4 789

-16 980

Créances rattachées

 

 

 

2

 

2

    Total

375 893

36 290

412 183

393 090

49 205

442 295

 

 

4.4. Effets publics, obligations, actions, autres titres à revenu fixe et variable :

 

4.4.1. Portefeuille titres :

 

 

31/12/2010

31/12/2009

Placement

Investissement

Total

Placement

Investissement

Total

Obligations et autres titres à revenu fixe

612 184

89 121

701 305

758 538

95 781

854 319

Valeurs brutes :

 

 

 

 

 

 

    Cotés

465

22 097

22 562

405

12 181

12 586

    Dépréciations

-20

-328

-348

-18

-587

-605

    Créances rattachées

1 739

297

2 035

16

293

309

Valeurs brutes :

 

 

 

 

 

 

    Non cotés

610 000

70 400

680 400

756 302

87 400

843 702

    Dépréciations

0

-3 547

-3 547

0

-4 064

-4 064

    Créances rattachées

0

202

202

1 833

558

2 391

Actions et autres titres à revenu variable

9 144

0

9 144

9 949

///////

9 949

Montants bruts

 

 

 

 

 

 

    Cotés

5 322

///

5 322

5 287

///////

5 287

    Dépréciations

-1 846

///

-1 846

-1 395

///////

-1 395

Montants bruts

 

 

 

 

 

 

    Non cotés

6 331

///

6 331

6 624

///////

6 624

    Dépréciations

-664

///

-664

-567

///////

-567

        Total

621 328

89 121

710 449

768 487

95 781

864 268

 

 

4.4.2. Reclassements d’actifs : Le Groupe Banque Populaire Atlantique n’a pas opéré de reclassements d’actif en application des dispositions du règlement CRC n° 2008-17 du 10 décembre 2008 afférent aux transferts de titres hors de la catégorie « Titres de transaction » et hors de la catégorie « Titres de placement ».

 

4.5. Participations, parts dans les entreprises liées :

 

4.5.1. Participations, parts dans les entreprises liées :

 

 

31/12/2010

31/12/2009

Immobilisations financières brutes

430 990

357 058

    Dépréciations

-1 663

-9 625

Immobilisations financières nettes

429 327

347 433

    Participations mises en équivalence

2 601

2 273

        Total

431 928

349 706

 

 

4.5.2. Evolution des immobilisations financières :

 

 

31/12/2009

Augmentations

Diminutions

Autres variations

31/12/2010

Valeurs brutes :

 

 

 

 

 

    Participations et autres titres détenus à long terme

356 424

82 710

-559

-8 149

430 426

    Parts dans les entreprises liées

634

 

 

-70

564

        Sous-total

357 058

82 710

-559

-8 219

430 990

Dépréciations

 

 

 

 

 

    Participations et autres titres à long terme

-9 514

-127

8 094

 

-1 547

    Parts dans les entreprises liées

-111

-7

3

-1

-116

        Sous-total

-9 625

-134

8 097

-1

-1 663

    Participations mises en équivalence

2 273

 

 

328

2 601

            Total

349 706

82 576

7 538

-7 892

431 928

 

 

4.6. Immobilisations incorporelles et corporelles :

 

 

31/12/2010

31/12/2009

Valeurs

brutes

Amortissements et

dépréciations

Valeurs

nettes

Valeurs

brutes

Amortissements et

dépréciations

Valeurs

nettes

Immobilisations d'exploitation :

 

 

 

 

 

 

Immobilisations incorporelles

8 949

-7 166

1 783

8 279

-6 583

1 696

    Droits au bail et fonds commerciaux

5 511

-4 001

1 510

4 983

-3 745

1 238

    Logiciels

3 438

-3 165

273

3 296

-2 838

458

    Autres

 

 

 

 

 

 

Immobilisations corporelles

156 550

-83 482

73 068

151 337

-78 647

72 690

    Terrains

6 394

 

6 394

6 218

 

6 218

    Constructions

55 464

-20 000

35 464

54 754

-18 005

36 749

    Parts de SCI

2 878

 

2 878

2 078

 

2 078

    Autres

91 814

-63 482

28 332

88 287

-60 642

27 645

        Total

165 499

-90 648

74 851

159 616

-85 230

74 386

Immobilisations hors exploitation

1 458

-851

608

1 458

-717

742

        Total

166 957

-91 499

75 458

161 074

-85 947

75 128

 

 

4.7. Comptes de régularisation et autres actifs :

 

 

31/12/2010

31/12/2009

Autres actifs et emplois divers

79 876

73 158

    Primes sur instruments conditionnels achetés

10 030

6 209

    Impôts différés actifs

29 176

22 356

    Débiteurs divers

40 670

44 593

Comptes de régularisation

76 541

68 586

    Comptes d'encaissement

13 841

11 117

    Charges constatées d'avance

11 356

3 934

    Autres comptes de régularisation

51 344

53 535

        Total

156 417

141 744

 

 

4.8. Dettes représentées par un titre :

 

 

31/12/2010

31/12/2009

Bons de caisse et bons d'épargne

1 955

1 015

Titres du marché interbancaire

108 300

93 300

Titres de créances négociables

1 390 324

1 319 282

Dettes rattachées

6 474

7 696

    Total

1 507 053

1 421 293

 

 

4.9. Comptes de régularisation et autres passifs :

 

 

31/12/2010

31/12/2009

Autres passifs

36 737

35 081

    Primes sur instruments conditionnels vendus

125

194

    Impôts différés passifs

11 380

9 437

    Créditeurs divers

25 232

25 450

Comptes de régularisation

218 457

204 822

    Comptes d'encaissement

28 718

22 971

    Produits constatés d'avance (1)

98 865

92 519

    Charges à payer

48 773

50 102

    Autres comptes de régularisation (2)

42 101

39 230

        Total

255 194

239 903

 

 

4.10. Provisions :

 

4.10.1. Tableau de variations des provisions :

 

 

01/01/2010

Dotations

Utilisations et reprises

Autres

31/12/2010

Provisions pour risques de contrepartie

2 913

4 390

-4 351

16 561

19 513

Provisions pour engagements sociaux

35 815

757

-808

66

35 830

Provisions pour PEL/CEL

12 496

208

-1 848

 

10 856

Autres provisions pour risques

1 963

1 116

-800

 

2 279

    Immobilisations financières

 

200

 

 

200

    Provisions pour impôts

 

 

 

 

 

    Autres

1 963

916

-800

 

2 079

        Total

53 187

6 471

-7 807

16 627

68 478

 

 

4.10.2. Provisions et dépréciations constituées en couverture du risque de contrepartie :

 

 

31/12/2009

Dotations

Reprises

Autres

31/12/2010

Dépréciations inscrites en déduction des éléments d'actifs

168 143

66 154

-38 963

0

195 334

Dépréciations sur créances sur la clientèle et crédit bail

168 143

66 154

-38 963

0

195 334

Provisions inscrites au passif risque clientèle

2 913

4 390

-4 351

16 562

19 514

    Total

171 056

70 544

-43 314

16 562

214 848

 

 

4.10.3. Provisions pour engagements sociaux :

 

— Avantages postérieurs à l'emploi à prestations définies et avantages à long terme :

 

Les engagements du Groupe Banque Populaire Atlantique concernent les régimes suivants :

 

– Le régime de retraite des Banques Populaires géré par la Caisse Autonome de Retraite des Banques Populaires (CAR) concerne les prestations de retraite issues de la fermeture du régime de retraite bancaire au 31 décembre 1993 ;

 

– Retraites et assimilés : indemnités de fin de carrière et avantages accordés aux retraités ;

 

– Autres : bonification pour médailles d'honneur du travail et autres avantages à long terme.

 

Ces engagements sont calculés conformément aux dispositions de la Recommandation n° 2003-R-01 du Conseil national de la comptabilité.

 

 

Retraite

IFC

Médailles

Total

Engagement brut

30 468

16 396

4 656

 

Actif en couverture

8 618

7 072

 

 

Engagement net

21 850

9 324

4 656

35 831

Provision de passif

21 850

9 324

4 656

35 831

Taux actualisation

3,60%

3,32%

3,24%

 

Taux de rendement brut des actifs

5,46%

2,42%

 

 

 

 

Le 1er janvier 2010, la CARBP devenue une Institution de Gestion de Retraite Supplémentaire qui assure la gestion administrative des engagements de retraite issus de la retraite bancaire. Les encours sont externalisés auprès d’un assureur. Cette externalisation n’a pas eu d’impact pour la Banque Populaire Atlantique.

 

Les modalités de calcul des engagements sur IFC et médailles ont été adaptées pour intégrer les conséquences du rallongement de l’âge de départ à la retraite, de nouvelles règles de turn-over ainsi qu’une stratification des hypothèses d’évolution de salaires en fonction des âges.

 

4.11. Dettes subordonnées :

 

 

31/12/2010

31/12/2009

Dettes subordonnées à durée déterminée

1 000

4 500

Dépôts de garantie à caractère mutuel

9 950

11 107

Dettes rattachées

2

5

    Total

10 952

15 612

 

 

4.12. Fonds pour risques bancaires généraux :

 

 

31/12/2009

Augmentation

Diminution

31/12/2010

Fonds pour Risques Bancaires Généraux

148 144

5 500

2 748

150 896

 

 

Au 31 décembre 2010, les Fonds pour risques bancaires généraux incluent notamment 24 660 milliers d'euros affectés au Fond Réseau Banque Populaire, 2 810 milliers d'euros affectés au Fonds de Garantie Mutuelle et 12 883 milliers d'euros affectés au Fonds Régional de Solidarité.

 

4.13. Capitaux propres :

 

 

Capital

Primes

d'émission

Réserves

consolidées et

autres

Capitaux

propres

(hors FRBG)

FRBG

Capitaux

propres

Capitaux propres

 

 

 

 

 

 

Au 31/12/08 avant affectation

297 006

195 391

290 015

782 412

141 444

923 856

Résultat au 31-12-08

 

 

41 010

41 010

 

41 010

Distribution

 

 

-957

-957

 

-957

Capitaux propres au 31/12/08 (après affectation)

297 006

195 391

330 068

822 465

141 444

963 909

Augmentation de capital

55 016

0

0

55 016

0

55 016

Dotation nette au FRBG

 

 

 

0

6 700

6 700

Autres variations

-12 851

0

-9 186

-22 037

0

-22 037

Capitaux propres au 31/12/2009 avant affectation

339 171

195 391

320 882

855 444

148 144

1 003 588

Résultat de la période

 

 

31 691

31 691

 

31 691

Distribution

 

 

-10 287

-10 287

 

-10 287

Capitaux propres au 31/12/2009 (après affectation)

339 171

195 391

342 286

876 848

148 144

1 024 992

Augmentation de capital

24 979

0

0

24 979

0

24 979

Ecart de conversion

0

0

0

0

 

0

Changements de méthode

0

0

-13 218

-13 218

 

-13 218

Dotation nette au FRBG

 

 

 

0

2 752

2 752

Autres variations

0

0

526

526

0

526

Capitaux propres au 31/12/2010 avant résultats

364 150

195 391

329 594

889 135

150 896

1 040 031

Résultat de la période

 

 

43 027

43 027

 

43 027

Capitaux propres au 31/12/2010

364 150

195 391

372 621

932 162

150 896

1 083 058

 

 

Le capital social de la Banque Populaire Atlantique s’élève à 328 002 milliers d’euros et est composé pour 262 402 milliers d’euros de parts sociales de nominal 17 euros détenues par les sociétaires et une SAS – structure de portage en miroir des sociétaires - et pour 65 600 milliers d’euros de certificats coopératifs d'investissement détenus par Natixis (CCI).

 

Les changements de méthodes de la période se sont traduits par un impact négatif de 13 218 milliers d’euros sur les capitaux propres du Groupe Banque Populaire Atlantique dont

 

10 860 milliers d’euros au titre de la comptabilisation au 1er janvier 2010 de provisions collectives au titre du risque de crédit

 

2 358 milliers d’euros au titre de la mise en oeuvre au 1er janvier 2010 du CRC 2009-03 relatif au traitement comptable des commissions et frais liés à l’octroi ou à l’acquisition d’un concours.

 

 

 4.14. Durée résiduelle des emplois et ressources. — Les emplois et ressources à terme définis sont présentés selon la durée restant à courir avec créances et dettes rattachées.

 

 

Moins de

3 mois

De 3 mois

à 1 an

De 1 an à

5 ans

Plus de 5

ans

Indéterminé

31/12/10

Créances sur établissements de crédit

239 567

9 034

351 026

34 467

172 461

806 555

Opérations avec la clientèle

596 389

648 425

2 701 969

3 361 198

0

7 307 981

Opérations de crédit-bail et de locations assimilées

32 999

84 711

275 137

28 325

0

421 172

Obligations et autres titres à revenu fixe

59

85 200

138 884

478 818

0

702 961

    Total des emplois

869 014

827 370

3 467 016

3 902 808

172 461

9 238 669

Dettes envers établissements de crédit

224 874

385 674

1 218 646

649 569

0

2 478 763

Opérations avec la clientèle

803 214

240 660

1 066 722

86 800

17 465

2 214 862

Dettes représentées par un titre

331 718

553 007

678 989

94 569

0

1 658 283

Dettes subordonnés

1 000

0

0

0

9 950

10 950

    Total des ressources

1 360 806

1 179 342

2 964 357

830 938

27 415

6 362 859

 

 

Note 5. – Informations sur le hors bilan et opérations assimilées.

 

 

5.1. Engagements reçus et donnés :

 

5.1.1. Engagements de financement :

 

En milliers d'euros

31/12/2010

31/12/2009

Engagements de financement donnés

 

 

    En faveur des établissements de crédit

483

372

    En faveur de la clientèle

722 058

620 186

        Ouverture de crédits documentaires

8 349

4 709

        Autres ouvertures de crédits confirmés

688 063

593 999

        Autres engagements

25 646

21 478

            Total des engagements de financement donnés

722 541

620 558

Engagements de financement reçus

 

 

    D'établissements de crédit

330 000

 

            Total des engagements de financement reçus

330 000

 

 

 

5.1.2. Engagements de garantie :

 

En milliers d'euros

31/12/2010

31/12/2009

Engagements de garantie donnés

 

 

    D'ordre d'établissements de crédit

5 966

6 065

        Confirmation d'ouverture de crédits documentaires

5 966

6 065

        D'ordre de la clientèle

518 123

560 083

    Cautions immobilières

30 866

30 877

    Cautions administratives et fiscales

82 134

89 318

    Autres cautions et avals donnés

292 823

338 403

    Autres garanties données

112 300

101 485

            Total des engagements de garantie donnés

524 089

566 148

Engagements de garantie reçus d'établissements de crédit

1 513 254

1 492 454

            Total des engagements de garantie reçus

1 513 254

1 492 454

 

 

5.1.3. Autres engagements ne figurant pas au hors bilan : Au 31 décembre 2010, les créances données en garantie dans le cadre des dispositifs de refinancement incluent plus particulièrement :

 

– 428 051 milliers d’euros de créances mobilisées auprès de la Banque Centrale Européenne dans le cadre du processus TRICP contre 585 205 milliers d’euros au 31 décembre 2009,

 

– 328 501 milliers d’euros de créances nanties auprès de la SFEF contre 320 891 milliers d’euros au 31 décembre 2009,

 

– 1 535 078 milliers d’euros de crédits immobiliers nantis auprès de BP Covered Bonds contre 1 375 409 milliers d’euros au 31 décembre 2009,

 

– 147 085 milliers d’euros de créances données en garantie auprès de la Caisse de refinancement hypothécaire contre 130 620 milliers d’euros au 31 décembre 2009.

 

 

5.2. Opérations sur instruments financiers à terme :

 

5.2.1. Instruments financiers et opérations de change à terme :

 

 

31/12/10

31/12/09

Couverture

Juste

valeur

Couverture

Juste valeur

Opérations fermes

 

 

 

 

    Opérations de gré à gré

 

 

 

 

        Swaps de taux d'intérêt

2 812 805

-48 898

2 359 277

-30 349

    Autres contrats de change

170 802

-50

65 154

 

            Total opérations fermes

2 983 607

-48 948

2 424 431

-30 349

Opérations conditionnelles

 

 

 

 

    Opérations de gré à gré

 

 

 

 

        Options de taux d'intérêt

562 698

7 487

1 030 242

3 341

            Total opérations conditionnelles

562 698

7 487

1 030 242

3 341

            Total instruments financiers et change à terme

3 546 305

-41 461

3 454 673

-27 008

 

 

Les montants nominaux des contrats recensés dans ce tableau ne constituent qu’une indication de volume de l’activité du Groupe Banque Populaire Atlantique sur les marchés d’instruments financiers à la clôture de l’exercice et ne reflètent pas les risques de marché attachés à ces instruments.

 

Les engagements sur instruments de taux d’intérêt négociés sur des marchés de gré à gré portent essentiellement sur des swaps de taux et FRA pour les opérations à terme ferme, et sur des contrats de garantie de taux pour les opérations conditionnelles

 

Les engagements sur instruments de cours de change négociés sur des marchés de gré à gré portent essentiellement sur des opérations de change à terme.

 

5.2.2. Ventilation par type de portefeuille des instruments financiers de taux d’intérêt négociés sur un marché de gré à gré :

 

 

31/12/2010

31/12/2009

Micro

couverture

Macro

couverture

Total

Micro

couverture

Macro

couverture

Total

Opérations fermes

892 055

1 920 750

2 812 805

593 527

1 765 750

2 359 277

Swaps de taux d'intérêt

892 055

1 920 750

2 812 805

593 527

1 765 750

2 359 277

Opérations conditionnelles

290 422

272 276

562 698

491 194

539 048

1 030 242

Options de taux

290 422

272 276

562 698

491 194

539 048

1 030 242

    Total

1 182 477

2 193 026

3 375 503

1 084 721

2 304 798

3 389 519

 

 

Il n’y a pas eu de transferts d’opérations vers un autre portefeuille au cours de l’exercice.

 

 

Note 6. – Informations sur le compte de résultat.

 

6.1. Intérêts, produits et charges assimilés :

 

 

Exercice 2010

Exercice 2009

Produits

Charges

Net

Produits

Charges

Net

Opérations avec les établissements de crédit

31 838

-67 103

-35 265

29 390

-81 144

-51 754

Opérations avec la clientèle

317 810

-88 767

229 043

318 175

-92 569

225 606

Obligations et autres titres à revenu fixe

12 523

-21 186

-8 663

20 271

-34 116

-13 845

Autres (*)

43 776

-58 813

-15 037

53 910

-65 127

-11 217

    Total

405 947

-235 869

170 078

421 746

-272 956

148 790

(*) Dont - 34 711 milliers d’euros au titre des opérations de -couverture pour l’année 2010

 

 

Les produits d'intérêts sur opérations avec les établissements de crédit comprennent la rémunération des fonds du Livret A et du LDD centralisés à la Caisse des dépôts et consignations ainsi que les LEP.

 

L’évolution de la provision épargne logement est présentée en opérations avec la clientèle.

 

La reprise de la provision épargne logement s’élève à 1 640 milliers d’euros pour l’exercice 2010, contre une dotation de 4 092 milliers d’euros pour l’exercice 2009.

 

6.2. Revenus des titres à revenu variable :

 

 

Exercice 2010

Exercice 2009

Actions et autres titres à revenu variable

32

32

Parts dans les entreprises liées

1 235

8 543

    Total

1 267

8 575

 

 

6.3. Commissions :

 

 

Exercice 2010

Exercice 2009

Produits

Charges

Net

Produits

Charges

Net

Opérations de trésorerie et interbancaire

495

-514

-19

572

-115

457

Opérations avec la clientèle

80 772

-112

80 660

81 123

-130

80 993

Opérations sur titres

3 670

-139

3 531

3 633

-75

3 558

Opérations sur moyens de paiement

38 295

-18 745

19 550

35 548

-17 446

18 102

Opérations de change

307

-12

295

295

 

295

Engagements hors-bilan

7 337

-1 211

6 126

7 316

-998

6 318

Prestations de services financiers

10 354

-840

9 514

9 609

-818

8 791

Activités de conseil

1 150

 

1 150

629

 

629

    Total

142 380

-21 573

120 807

138 725

-19 582

119 143

 

 

6.4. Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation :

 

 

Exercice 2010

Exercice 2009

Titres de transaction

 

-61

Opérations de change

266

253

Instruments financiers à terme

6

 

    Total

272

192

 

 

6.5. Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés :

 

 

Exercice 2010

Exercice 2009

Placement

Total

Placement

Total

Dépréciations

-550

-550

1 024

1 024

    Dotations

-746

-746

-60

-60

    Reprises

196

196

1 084

1 084

Résultat de cession

488

488

367

367

Autres éléments

 

 

 

 

        Total

-62

-62

1 391

1 391

 

 

6.6. Autres produits et charges d'exploitation bancaire :

 

 

Exercice 2010

Exercice 2009

Produits

Charges

Total

Produits

Charges

Total

Quote-part d'opérations faites en commun

 

-346

-346

 

-537

-537

Refacturations de charges et produits bancaires

87

 

87

128

 

128

Opérations de crédit-bail et location financière

 

 

 

 

 

 

    Résultats de cession

623

-2 435

-1 812

379

-2 010

-1 631

    Dépréciations

4 078

-3 097

981

5 073

-10 109

-5 036

    Autres produits et charges

644

-562

82

704

-380

324

        Sous-total

5 432

-6 440

-1 008

6 284

-13 036

-6 752

Autres produits et charges accessoires

2 396

-4 381

-1 985

2 495

-1 272

1 223

        Sous-total

2 396

-4 381

-1 985

2 495

-1 272

1 223

        Total

7 828

-10 821

-2 993

8 779

-14 308

-5 529

 

 

6.7. Charges générales d'exploitation :

 

 

Exercice 2010

Exercice 2009

Frais de personnel :

 

 

    Salaires et traitements

-60 174

-59 690

    Charges de retraite et assimilées (1)

-8 551

-8 400

    Autres charges sociales

-23 472

-22 739

    Intéressement des salariés

-3 381

-3 964

    Participation des salariés

-4 348

-4 466

    Impôts et taxes liés aux rémunérations

-6 225

-6 488

        Total des frais de personnel

-106 151

-105 747

Autres charges d'exploitation

 

 

    Impôts et taxes

-3 357

-6 123

    Autres charges générales d'exploitation

-62 591

-60 977

        Total des autres charges d'exploitation

-65 948

-67 100

        Total

-172 099

-172 847

(1) incluant les dotations, utilisations et reprises de provisions pour engagements sociaux (note 4.11.3)

 

 

L’effectif moyen du personnel en activité au cours de l'exercice, ventilé par catégories professionnelles est le suivant : 517 cadres et 1 159 non cadres, soit un total de 1 676 personnes.

 

Le montant des rémunérations allouées au titre de l'exercice aux membres des organes d'administration et de direction à raison de leurs fonctions ne peut être fourni car cette information permettrait d’identifier un membre déterminé de ces organes (Article R123-198, 1er alinéa, du Code de Commerce).

 

6.8. Coût du risque :

 

 

Exercice 2010

Exercice 2009

Dotations

Reprises

nettes

Pertes

non

couvertes

Récupérations

sur créances

amorties

Total

Dotations

Reprises

nettes

Pertes

non

couvertes

Récupérations

sur créances

amorties

Total

Dépréciations :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Clientèle

-62 966

24 282

-537

309

-38 912

-57 824

25 509

-1 433

616

-33 132

Titres et débiteurs divers

-32

 

 

 

-32

-1

 

 

 

-1

 

-62 998

24 282

-537

309

-38 944

-57 825

25 509

-1 433

616

-33 133

Provisions :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Engagements hors-bilan

-769

1 275

/////////

/////////

506

-427

1 843

/////////

/////////

1 416

Provisions pour risques clientèle

-3 622

3 078

/////////

/////////

-544

-1 000

880

/////////

/////////

-120

Autres*

 

 

/////////

/////////

 

 

 

/////////

/////////

 

 

-4 391

4 353

/////////

/////////

-38

-1 427

2 723

/////////

/////////

1 296

Total

-67 389

28 635

-537

309

-38 982

-59 252

28 232

-1 433

616

-31 837

 

 

6.9. Quote-part dans le résultat net des entreprises mises en équivalence :

 

 

Exercice 2010

Exercice 2009

Valeur

Résultat

Valeur

Résultat

Sociétés financières

2 601

-198

2 273

-639

    Total

2 601

-198

2 273

-639

 

 

6.10. Gains ou pertes sur actifs immobilisés :

 

 

Exercice 2010

Exercice 2009

Participations

et autres

titres à long

terme

Titres

d'investissement

Immobilisations

corporelles et

incorporelles

Total

Participations

et autres

titres à long

terme

Titres

d'investissement

Immobilisations

corporelles et

incorporelles

Total

Dépréciations

 

 

 

 

 

 

 

 

    Dotations

-332

 

/////////

-332

-8 000

 

/////////

-8 000

    Reprises

8 095

776

/////////

8 871

63

776

/////////

839

Résultat de cession

-9 039

 

-120

-9 159

3 436

 

1 284

4 720

        Total

-1 276

776

-120

-620

-4 501

776

1 284

-2 441

 

 

6.11. Résultat exceptionnel. — Les charges et produits exceptionnels se caractérisent par leur nature inhabituelle et le fait qu'ils ne s'inscrivent pas dans le cadre des activités ordinaires du Groupe. Ils concernent principalement en 2010 :

 

 

Exercice 2010

Exercice 2009

Produits exceptionnels

 

 

    Autres produits

 

449

Charges exceptionnelles

 

 

    Charges/restructurations

-230

-1 224

    Subvention SOCAMA Atlantique

-280

-425

        Total

-510

-1 200

  

 

6.12. Impôt sur les bénéfices. — Les entités consolidées du Groupe Banque Populaire Atlantique sont membres du groupe fiscal constitué par BPCE.

 

6.12.1. Analyse des actifs et passifs d’impôts différés par nature :

 

 

Exercice 2010

Exercice 2009

Décalages temporaires :

 

 

Impôts différés actifs :

 

 

    Provisions pour retraite

31 174

31 575

    Provision Epargne logement

10 856

12 496

    Participation des salariés

4 148

4 320

    Provisions non déduites

335

400

    Prêt à taux zéro

0

113

    Effet temps sur provisions douteux

6 634

4 629

    Organic

1 050

1 049

    QP société de personnes

1 432

430

    Autres éléments

6 432

7 787

    Coût amorti des crédits

3 897

0

    Provisions collectives

18 405

0

        Total impôts différés actifs

84 363

62 799

Impôts différés passifs :

 

 

    Amortissements

-119

-119

    Gie fiscaux

-2 965

-624

    Autres éléments

-158

-158

        Total impôts différés passifs

-3 242

-901

Autres décalages :

 

 

Impôts différés actifs :

 

 

    Autres éléments

0

1 754

        Total impôts différés actifs

0

1 754

Impôts différés passifs :

 

 

    Réserve latente crédit bail

-26 698

-23 465

    Titres en sursis d'imposition

-26 765

-26 765

        Total impôts différés passifs

-53 463

-50 230

Impôts différés actifs comptabilisés (1)

29 176

22 356

Impôts différés passifs comptabilisés(1)

-11 380

-9 437

(1) Les impôts différés sont calculés en appliquant à la source de décalage les taux d’impôts applicables par nature d’opération.

 

 

6.12.2.. Charge d’impôt société :

 

 

31/12/2010

31/12/2009

Impôts comptes individuels

22 254

19 263

    Impôt courant

23 298

22 094

    Impôt différé Ptz

-1 558

-1 464

    Autres

-316

-710

    Provision impôts différés passif

830

-657

Impôts - retraitements consolidation

1 233

-1 982

    Impôt différé actif

120

-183

    Impôt différé passif

1 113

-1 799

        Total

23 487

17 281

 

 

6.12.3. Honoraires des commissaires aux comptes :

 

 

KPMG

Fiduciaire audit conseil

Deloitte et associés

31/12/2010

31/12/2009

31/12/2010

31/12/2009

31/12/2010

31/12/2009

Montant HT

Montant HT

Montant HT

Commissariat aux comptes, certification, examen des comptes individuels et consolidés

72

71

51

50

72

71

    Total

72

71

51

50

72

71

 

 

 Note 7. – Périmètre de consolidation.

 

 

7.1. Périmètre de consolidation :

 

Etablissements

Nationalité

F/E

% Contrôle

% Intérêt

Contribution au

résultat consolidé

part du Groupe

Méthode de

consolidation

MEE/IP/IG

Entité mère (Ets de crédit)

 

 

 

 

 

BP Atlantique

F

NS

NS

40 945

NS

Caisse Crédit Maritime Atlantique

F

NS

NS

2 475

NS

Filiales (Ets à caractère financier)

 

 

 

 

 

Eurl Atlantique Plus

F

100

100

11

 

SAS Ludovic de Besse

F

100

100

-206

 

SA Portzamparc

F

23,53

23,53

-198

 

 

 

Les participations suivantes ont été exclues du périmètre de consolidation en raison de leur caractère non significatif.

 

Etablissements

Activité

Nationalité F/E

% Contrôle

% Intérêt

SA Atlantique Gérance

Société de Gestion SCPI

F

99,99

99,99

SA Ouest Croissance

Société de Capital risque

F

40,54

40,54

SAS Ouest Croissance Gestion

Société de Gestion SCR

F

35,57

35,57

EURL Sava

Activité de Marchands de Biens

F

100

100

SAS Sapi

Société Holding Immobilière

F

100

100

SCI Coutan

Société Civilise Immobilière

F

100

100

SCI Anjou Vendée

Société Civilise Immobilière

F

100

100

SCI Lilas Brasserie

Société Civilise Immobilière

F

23,53

23,53

 

 

7.2. Evolutions du périmètre de consolidation. — Il n’y a pas eu d’évolution du périmètre de consolidation sur l’exercice.

 

 

IV. — Rapport des commissaires aux comptes

sur les comptes consolides.

(Exercice clos le 31 décembre 2010.)

 

Aux sociétaires,

 

Banque Populaire Atlantique

 

1, rue Françoise Sagan - Saint Herblain

 

Mesdames, Messieurs,

 

En exécution de la mission qui nous a été confiée par vos Assemblées générales, nous vous présentons notre rapport relatif à l’exercice clos le 31 décembre 2010, sur :

 

— Le contrôle des comptes consolidés de la Banque Populaire Atlantique tels qu’ils sont joints au présent rapport ;

 

— La justification de nos appréciations ;

 

— La vérification spécifique prévue par la loi.

 

Les comptes consolidés ont été arrêtés par le Conseil d’administration. Il nous appartient, sur la base de notre audit, d’exprimer une opinion sur ces comptes.

 

 

1. Opinion sur les comptes consolidés. — Nous avons effectué notre audit selon les normes d’exercice professionnel applicables en France ; ces normes requièrent la mise en oeuvre de diligences permettant d'obtenir l'assurance raisonnable que les comptes consolidés ne comportent pas d'anomalies significatives. Un audit consiste à vérifier, par sondages ou au moyen d’autres méthodes de sélection, les éléments justifiant des montants et informations figurant dans les comptes consolidés. Il consiste également à apprécier les principes comptables suivis, les estimations significatives retenues et la présentation d'ensemble des comptes. Nous estimons que les éléments que nous avons collectés sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion.

 

Nous certifions que les comptes consolidés sont, au regard des règles et principes comptables français, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du patrimoine, de la situation financière ainsi que du résultat de l’ensemble constitué par les personnes et entités comprises dans la consolidation.

 

Sans remettre en cause l’opinion exprimée ci-dessus, nous attirons votre attention sur la note 3.1 de l’annexe relative aux changements de méthode comptable portant sur :

 

— L’application du Règlement CRC n° 2009-03 relatif au traitement comptable des commissions et frais liés à l'octroi ou à l'acquisition d'un concours ;

 

— La comptabilisation de provisions pour risque de crédit, constituées sur le périmètre des engagements non douteux (provisions sur base de portefeuilles).

 

 

2. Justification des appréciations. — En application des dispositions de l’article L.823-9 du Code de commerce relative à la justification de nos appréciations, nous portons à votre connaissance les éléments suivants :

 

— Changements de méthode comptable : Dans le cadre de notre appréciation des règles et principes comptables suivis par votre Groupe, nous nous sommes assurés du bien-fondé des changements de méthode comptable mentionnés ci-dessus et de la présentation qui en est faite.

 

— Estimations comptables :

 

– Provisionnement des risques de crédit : Comme indiqué dans la note 3.2.2 de l’annexe aux comptes consolidés, votre Groupe constitue des dépréciations et des provisions pour couvrir les risques de crédit inhérents à ses activités. Dans le cadre de notre appréciation des estimations significatives retenues pour l'arrêté des comptes, nous avons examiné le dispositif de contrôle relatif au suivi des risques de crédit et de contrepartie, à l’appréciation des risques de non recouvrement et à leur couverture à l’actif par des dépréciations déterminées sur base individuelle, et au passif, par des provisions destinées à couvrir des risques clientèle non affectés.

 

– Valorisation des titres de participations, parts dans les entreprises liées et autres titres détenus à long terme : Les titres de participation, parts dans les entreprises liées et autres titres détenus à long terme par votre Groupe sont évalués à leur valeur d'utilité selon les modalités décrites dans la note 3.2.3 de l'annexe aux comptes consolidés. Dans le cadre de notre appréciation de ces estimations, nous avons examiné les éléments ayant conduit à la détermination des valeurs d'utilité pour les principales lignes du portefeuille.

 

– Valorisation des titres et des instruments financiers : Votre Groupe détient des positions sur titres et instruments financiers. Les notes 3.2.3 et 3.2.9 de l'annexe aux comptes consolidés exposent les règles et méthodes comptables relatives aux titres et instruments financiers. Nous avons examiné le dispositif de contrôle relatif au classement comptable et à la détermination des paramètres utilisés pour la valorisation de ces positions. Nous avons vérifié le caractère approprié des méthodes comptables retenues par le Groupe et des informations fournies dans les notes de l’annexe et nous nous sommes assurés de leur correcte application.

 

– Provisionnement des engagements sociaux : Votre Groupe constitue des provisions pour couvrir ses engagements sociaux. Nous avons examiné la méthodologie d’évaluation de ces engagements ainsi que les hypothèses et paramètres utilisés et nous avons vérifié le caractère approprié de l’information fournie dans les notes 3.2.7 et 4.10.3 de l’annexe.

 

– Provisionnement des produits d’épargne logement : Votre Groupe constitue une provision pour couvrir le risque de conséquences potentiellement défavorables des engagements liés aux comptes et plans d’épargne-logement. Nous avons examiné la méthodologie d’évaluation de cette provision et nous avons vérifié le caractère approprié de l’information fournie dans les notes 3.2.7 et 6.1 de l’annexe.

 

Les appréciations ainsi portées s'inscrivent dans le cadre de notre démarche d'audit des comptes consolidés, pris dans leur ensemble, et ont donc contribué à la formation de notre opinion exprimée dans la première partie de ce rapport.

 

 

3. Vérification spécifique. — Nous avons également procédé, conformément aux normes d’exercice professionnel applicables en France, à la vérification spécifique prévue par la loi des informations relatives au Groupe données dans le rapport de gestion.

 

Nous n'avons pas d'observation à formuler sur leur sincérité et leur concordance avec les comptes consolidés.

 

Nantes, Angers et Saint-Herblain, le 4 avril 2011

 

 

Les Commissaires aux Comptes :

KPMG Audit Département de KPMG S.A. :

Fidacofiduciaire Audit Conseil :

Deloitte et Associés:

Franck Noël ;

Sébastien Vialatte ;

Anne Blanche ;

Associé,

Associé,

Associée.

 

 

 

 

1102781

04/05/2011 : Publications périodiques (74C)

Société : Banque populaire Atlantique
Catégorie 2 : Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles) (74C_N2)
Numéro d'affaire : 1834
Texte de l'annonce :

1101834

4 mai 2011BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRES Bulletin n°53


Publications périodiques
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Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles)
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BANQUE POPULAIRE ATLANTIQUE  

Société anonyme coopérative de banque populaire régie par les articles 512-2

et suivants du Code monétaire et financier et l'ensemble des textes relatifs aux

banques populaires et aux établissements de crédit.

Siège social: 1, rue Françoise Sagan, Saint Herblain, 44919 Nantes Cedex 9.

857 500 227 R.C.S. Nantes.

 

 

Situation au 31 Mars 2011.

(En milliers d'euros.)

 

Actif

Montant

Caisse, banques centrales, CCP

95 079

Créances sur les Etablissements de Crédit

1 387 743

Opérations avec la clientèle

6 969 089

Obligations et Autres Titres à revenu fixe

388 409

Actions et Autres Titres à revenu variable

9 401

Participations et autres titres détenus à long terme

440 272

Parts dans les Entreprises liées

4 652

Crédit-bail et Location avec Option d'Achat

344 220

Location simple

28 840

Immobilisations incorporelles

1 488

Immobilisations corporelles

59 068

Autres actifs

44 233

Comptes de Régularisation

65 760

    Total actif

9 838 253

 

 

Passif

Montant

Dettes envers les Etablissements de Crédit

2 576 222

Opérations avec la clientèle

4 518 166

Dettes représentées par un titre

1 441 279

Autres passifs

24 764

Comptes de Régularisation

262 844

Provisions

62 307

Fonds pour Risques Bancaires Généraux

153 025

Capitaux propres hors FRBG (+/-)

799 646

    Capital souscrit

328 002

    Primes d'émission

191 499

    Réserves

264 405

    Provisions réglementées et Subventions d'investissement

9 506

    Report à nouveau (+/-)

6 234

        Total passif

9 838 253

 

 

Hors-bilan

Montant

Engagements donnés :

 

    Engagements de financement

634 460

    Engagements de garantie

479 826

    Engagements sur titres

36 090

Engagements reçus :

 

    Engagements de financement

300 000

    Engagements de garantie

1 465 869

    Engagements sur titres

1 090

 

 

1101834

02/02/2011 : Publications périodiques (74C)

Société : Banque populaire Atlantique
Catégorie 2 : Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles) (74C_N2)
Numéro d'affaire : 197
Texte de l'annonce :

1100197

2 février 2011BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRES Bulletin n°14


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BANQUE POPULAIRE ATLANTIQUE  

Société anonyme coopérative de banque populaire régie par les articles 512-2

et suivants du Code monétaire et financier et l'ensemble des textes relatifs aux

banques populaires et aux établissements de crédit.

Siège social: 1, rue Françoise Sagan, Saint Herblain, 44919 Nantes Cedex 9.

857 500 227 R.C.S. Nantes. 

Situation au 31 Décembre 2010.

(En milliers d'Euros.) 

Actif

Montant

Caisse, banques centrales, CCP

114 265

Créances sur les Etablissements de Crédit

994 741

Opérations avec la clientèle

6 982 191

Obligations et Autres Titres à revenu fixe

701 304

Actions et Autres Titres à revenu variable

9 142

Participations et autres titres détenus à long terme

440 356

Parts dans les Entreprises liées

4 652

Crédit-bail et Location avec Option d'Achat

353 331

Location simple

32 154

Immobilisations incorporelles

1 442

Immobilisations corporelles

59 580

Autres actifs

44 679

Comptes de Régularisation

75 181

    Total actif

9 813 018

  

Passif

Montant

Dettes envers les Etablissements de Crédit

2 512 922

Opérations avec la clientèle

4 499 340

Dettes représentées par un titre

1 511 238

Autres passifs

21 634

Comptes de Régularisation

251 198

Provisions

65 364

Dettes subordonnées

1 002

Fonds pour Risques Bancaires Généraux

150 896

Capitaux propres hors FRBG (+/-)

799 424

    Capital souscrit

328 002

    Primes d'émission

191 499

    Réserves

264 405

    Provisions réglementées et Subventions d'investissement

9 284

    Report à nouveau (+/-)

6 234

        Total passif

9 813 018

  

Hors-bilan

Montant

Engagements donnés :

 

    Engagements de financement

644 042

    Engagements de garantie

484 302

    Engagements sur titres

39

Engagements reçus :

 

    Engagements de financement

300 000

    Engagements de garantie

1 465 070

    Engagements sur titres

39

 

 

1100197

08/11/2010 : Publications périodiques (74C)

Société : Banque populaire Atlantique
Catégorie 2 : Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles) (74C_N2)
Numéro d'affaire : 5850
Texte de l'annonce :

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8 novembre 2010BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRES Bulletin n°134


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Siège social : 1, rue Françoise Sagan, Saint Herblain, 44919 Nantes Cedex 9.

857 500 227 R.C.S. Nantes. 

Situation au 30 septembre 2010.

(En milliers d’euros.) 

Actif

Montant

Caisse, banques centrales, CCP

155 701

Créances sur les établissements de crédit

1 500 014

Opérations avec la clientèle

6 869 190

Obligations et autres titres à revenu fixe

850 466

Actions et autres titres à revenu variable

9 684

Participations et autres titres détenus à long terme

440 345

Parts dans les entreprises liées

4 657

Crédit-bail et location avec option d'achat

371 492

Location simple

35 956

Immobilisations incorporelles

1 631

Immobilisations corporelles

59 156

Autres actifs

46 117

Comptes de régularisation

72 245

        Total actif

10 416 654

 

Passif

Montant

Dettes envers les établissements de crédit

3 122 806

Opérations avec la clientèle

4 443 805

Dettes représentées par un titre

1 556 813

Autres passifs

19 079

Comptes de régularisation

255 193

Provisions

49 699

Dettes subordonnées

1 002

Fonds pour Risques Bancaires Généraux

150 666

Capitaux propres hors FRBG (+/-)

817 592

    Capital souscrit

328 002

    Primes d'émission

191 499

    Réserves

264 405

    Provisions réglementées et subventions d'investissement

9 101

    Report à nouveau (+/-)

24 585

        Total passif

10 416 654

 

Hors-bilan

Montant

Engagements donnés :

 

    Engagements de financement

596 281

    Engagements de garantie

493 717

    Engagements sur titres

24

Engagements reçus :

 

    Engagements de financement

304 000

    Engagements de garantie

1 455 853

    Engagements sur titres

24

 

 

 

1005850

30/07/2010 : Publications périodiques (74C)

Société : Banque populaire Atlantique
Catégorie 2 : Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles) (74C_N2)
Numéro d'affaire : 4659
Texte de l'annonce :

1004659

30 juillet 2010BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRES Bulletin n°91


Publications périodiques
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BANQUE POPULAIRE ATLANTIQUE  

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Siège social : 1, rue Françoise Sagan, Saint Herblain, 44919 Nantes Cedex 9.

857 500 227 R.C.S. Nantes.

 

 

Situation au 30 juin 2010.

(En milliers d’euros.) 

Actif

Montant

Caisse, banques centrales, CCP

141 897

Créances sur les Établissements de Crédit

1 242 908

Opérations avec la clientèle

6 874 735

Obligations et Autres Titres à revenu fixe

849 994

Actions et Autres Titres à revenu variable

9 376

Participations et autres titres détenus à long terme

358 707

Parts dans les Entreprises liées

4 721

Crédit-bail et Location avec Option d'Achat

378 194

Location simple

39 628

Immobilisations incorporelles

1 405

Immobilisations corporelles

58 905

Autres actifs

42 530

Comptes de Régularisation

66 179

        Total actif

10 069 180

 

Passif

Montant

Dettes envers les Établissements de Crédit

2 937 822

Opérations avec la clientèle

4 283 893

Dettes représentées par un titre

1 568 424

Autres passifs

18 346

Comptes de Régularisation

239 103

Provisions

49 682

Dettes subordonnées

4 505

Fonds pour Risques Bancaires Généraux

149 570

Capitaux propres hors FRBG (±)

817 834

    Capital souscrit

328 002

    Primes d'émission

191 499

    Réserves

264 405

    Provisions réglementées et Subventions d'investissement

8 792

    Report à nouveau (±)

25 136

        Total passif

10 069 180

 

Hors-bilan

Montant

Engagements donnés :

 

    Engagements de financement

679 023

    Engagements de garantie

511 550

    Engagements sur titres

84

Engagements reçus :

 

    Engagements de financement

305 250

    Engagements de garantie

1 470 111

    Engagements sur titres

84

 

 

 

 

 

1004659

21/05/2010 : Publications périodiques (74B)

Société : Banque populaire Atlantique
Catégorie 2 : Sociétés commerciales et industrielles (Comptes annuels) (74B_N2)
Numéro d'affaire : 2444
Texte de l'annonce :

1002444

21 mai 2010BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRES Bulletin n°61


Publications périodiques
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Sociétés commerciales et industrielles (Comptes annuels)
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BANQUE POPULAIRE ATLANTIQUE  

Société anonyme coopérative de banque populaire régie par les articles 512-2 et suivants du Code monétaire et financier et l'ensemble des textes relatifs aux banques populaires et aux établissements de crédit.

Siège social : 1, rue Françoise Sagan, Saint Herblain, 44919 Nantes Cedex 9.

857 500 227 R.C.S. Nantes.

 

Documents comptables annuels approuvés par l'Assemblée Générale du 27 avril 2010. 

A. — Comptes individuels au 31 décembre 2009 .

 

I. — Bilan.

(En milliers d’euros.) 

Actif

Note

31/12/2009

31/12/2008

Caisse, banques centrales, CCP

 

85 091

89 729

Effets Publics et valeurs assimilées

3.3

0

0

Créances sur les Établissements de Crédits

3.1

850 365

928 411

Opérations avec la clientèle

3.2

6 725 608

6 417 978

Obligations et Autres titres à revenu fixe

3.3

852004

1 069 325

Actions et Autres titres à revenu variable

3.3

9 950

6 893

Participations et autres titres détenus à long terme

3.4

343 319

333 818

Parts dans les Entreprises liées

3.4

19 822

25 579

Crédit-bail et Location avec Option d'Achat

3.5

373 414

396 158

Location simple

3.5

45 414

54 811

Immobilisations incorporelles

3.6

1 330

1 361

Immobilisations corporelles

3.6

59 546

62 207

Capital souscrit non versé

 

0

0

Actions propres

 

0

0

Comptes de négociation et de règlement

 

 

 

Autres actifs

3.8

44 042

49 725

Comptes de régularisation

3.9

68 721

89 427

        Total actif

 

9 478 625

9 525 422

 

Passif

Note

31/12/2009

31/12/2008

Banques centrales, CCP

 

0

0

Dettes envers les établissements de crédit

3.1

2 648 737

2 405 298

Opérations avec la clientèle

3.2

4 157 439

3 919 403

Dettes représentées par un titre

3.7

1 427 014

2 058 195

Autres passifs

3.8

22 047

25 238

Comptes de régularisation

3.9

195 237

180 052

Comptes de négociation et de règlement

 

 

 

Provisions pour risques et charges

3.10

51 328

50 399

Dettes subordonnées

3.11

4 505

4 525

Fonds pour risques bancaires généraux

3.12

145 396

138 696

Capitaux propres hors FRBG

3.13

826 921

743 617

    Capital souscrit

 

328 002

278 002

    Primes d'émission

 

191 499

191 499

    Réserves

 

232 245

194 959

    Ecarts de réévaluation

 

0

0

    Provisions réglementées et subventions d'investissement

 

8 174

6 988

    Report à nouveau (±)

 

23 794

26 451

    Résultat de l'exercice (±)

 

43 206

45 718

        Total passif

 

9 478 625

9 525 422

 

Hors bilan

Note

31/12/2009

31/12/2008

Engagements donnés :

 

 

 

    Engagements de financement

4.1

568 794

602 376

    Engagements de garantie

4.1

524 613

541 763

    Engagements sur titres

 

234

10 060

Engagements reçus :

 

 

 

    Engagements de financement

4.1

0

0

    Engagements de garantie

4.1

1 462 715

1 465 334

    Engagements sur titres

 

234

60

 

II. — Compte de résultats publiable.

(En milliers d’euros.)

 

 

Note

Exercice N 1

Exercice N-1 2

Intérêts et produits assimilés

5.1

370 855

411 532

Intérêts et charges assimilées

5.1

-260 002

-303 618

Produits sur opérations de crédit-bail et assimilées

5.2

148 579

139 737

Charges sur opérations de crédit-bail et assimilées

5.2

-130 699

-122 026

Produits sur opérations de location simple

5.2

23 570

25 029

Charges sur opérations de location simple

5.2

-20 697

-21 431

Revenus des titres à revenu variable

5.2

17 673

20 464

Commission (produits)

5.4

127 097

122 676

Commission (charges)

5.4

-18 006

-16 314

Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation

5.5

193

298

Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés

5.6

1 392

-1 922

Autres produits d'exploitation bancaire

5.7

2 358

2 170

Autres charges d'exploitation bancaire

5.7

-1 517

-1 024

Produit net bancaire

 

260 795

255 570

Charges générales d'exploitation

5.8

-153 587

-155 767

Dotations aux amortissements et aux provisions sur immobilisations corporelles et incorporelles

 

-7 242

-7 328

Résultat brut d'exploitation

 

99 967

92 475

Coût du risque

5.9

-29 012

-14 519

Résultat d'exploitation

 

70 955

77 955

Gains ou pertes sur actifs immobilisés

5.10

-1 951

5 164

Résultat courant avant impôt

 

69 003

83 119

Résultat exceptionnel

5.11

13

-1 619

Impôt sur les bénéfices

 

-17 924

-19 456

Dotations / reprises de FRBG et provisions réglementées

 

-7 886

-16 326

Résultat net

 

43 206

45 718

 

III. — Annexe aux comptes individuels.

 

Note 1. — Cadre général.

 

1.1. Le Groupe BPCE. — Le Groupe BPCE a officiellement vu le jour le 31 juillet 2009. Il comprend le réseau des Banques Populaires, le réseau des Caisses d'Épargne, l’organe central BPCE et ses filiales, BP Participations (anciennement BFBP) et ses filiales, CE Participations (anciennement CNCE) et ses filiales.

— Les deux réseaux Banques Populaires et Caisses d’Épargne : Le Groupe présente un fort caractère coopératif avec des sociétaires propriétaires des deux réseaux de banque de proximité : les 20 Banques Populaires et les 17 Caisses d’Épargne. Chacun des deux réseaux est détenteur à parité de l’organe central du groupe appelé BPCE.

Le réseau des Banques Populaires comprend les Banques Populaires, les sociétés de caution mutuelle leur accordant statutairement l'exclusivité de leur cautionnement et la société de participations du réseau des Banques Populaires.

Le réseau des Caisses d'Épargne comprend les Caisses d'Épargne et de Prévoyance, les sociétés locales d'épargne, la Fédération Nationale des Caisses d'Épargne et la société de participations du réseau des Caisses d'épargne.

Les Banques Populaires sont détenues à hauteur de 80% par leurs sociétaires et de 20% par Natixis via les certificats coopératifs d’investissement (CCI).

Les Caisses d’Épargne sont détenues à hauteur de 80% par les sociétés locales d’épargne (SLE) et de 20% par Natixis via les CCI. Au niveau local, les sociétés locales d'épargne à statut coopératif, dont le capital variable est détenu par les coopérateurs, ont pour objet, dans le cadre des orientations générales de la Caisse d'Épargne à laquelle elles sont affiliées, d'animer le sociétariat. Elles ne peuvent pas effectuer des opérations de banque.

— BPCE : Le nouvel organe central, dénommé BPCE, a été créé par la loi n° 2009-715 du 18 juin 2009. Il se substitue aux deux organes centraux existants, la Banque Fédérale des Banques Populaires (BFBP) et la Caisse Nationale des Caisses d’Épargne (CNCE). Sa constitution a été réalisée par voie d’apports partiels d’actifs soumis au régime des scissions, effectués par la BFBP d’une part et la CNCE d’autre part. L'État est détenteur d'actions de préférence sans droit de vote.

Organe central au sens de la Loi bancaire et établissement de crédit agréé comme banque, BPCE est constituée sous forme de société anonyme à Directoire et conseil de surveillance dont le capital est détenu à parité par les 17 Caisses d’Épargne et les 20 Banques Populaires depuis le 31 juillet 2009. Il détient les filiales communes aux deux réseaux dans le domaine de la banque de détail, de la banque de financement et des services financiers et leurs structures de production.

Les principales filiales de BPCE sont :

– Natixis, détenu à 72%, regroupant les activités de marché et de services financiers ;

– GCE Covered Bonds, programme de Covered bonds des Caisses d’Épargne ;

– BP Covered Bonds, programme de Covered bonds des Banques Populaires ;

– Financière Océor, banque du développement régional et l’outre-mer et international ;

– Banque BCP (France) et Banque BCP (Luxembourg), banques commerciales issues de la fusion d’établissements financiers portugais ;

– Société Marseillaise de Crédit (SMC), banque commerciale régionale ;

– BCI et BICEC et BIAT, banques commerciales basées respectivement au Congo, au Cameroun et en Tunisie ;

– CNP Assurances (services à la personne) et GCE Assurances (assurance IARD) ;

– GCE Technologies, centre informatique des Caisses d’Épargne ;

– i-BP, plate-forme informatique unique des Banques Populaires.

Les missions de BPCE s'inscrivent dans la continuité des principes coopératifs des Banques Populaires et des Caisses d'Épargne.

BPCE est notamment chargée d'assurer la représentation des affiliés auprès des autorités de tutelle, de définir la gamme des produits et des services commercialisés, d'organiser la garantie des déposants, d'agréer les dirigeants et de veiller au bon fonctionnement des établissements du Groupe.

En qualité de holding, BPCE exerce les activités de tête de Groupe. Elle détient et gère les participations dans les filiales. Elle détermine aussi la stratégie et la politique de développement du Groupe.

Parallèlement, dans le domaine des activités financières, BPCE a notamment pour missions d'assurer la centralisation des excédents de ressources et de réaliser toutes les opérations financières utiles au développement et au refinancement du Groupe, charge à elle de sélectionner l'opérateur de ces missions le plus efficace dans l'intérêt du Groupe. Elle offre par ailleurs des services à caractère bancaire aux entités du Groupe.

— BP Participations et CE Participations : Les deux réseaux Banques Populaires et Caisses d’Épargne détiennent également respectivement 100% de leur ancien organe central :

– la BFBP pour les Banques Populaires renommée Banques Populaires Participations (BP Participations) ;

– et la CNCE pour les Caisses d’Épargne renommée Caisses d’Épargne Participations (CE Participations).

BP Participations et CE Participations détiennent les actifs n’ayant pas été apportés à BPCE. Ces holdings sont des sociétés financières agréées en tant qu’établissement de crédit et affiliées à BPCE.

Le fonctionnement des holdings de participations repose sur une gouvernance claire et homogène et sur un contrôle étroit de BPCE. Les deux holdings de participations ont pour objet limité, spécifique et exclusif de gérer et contrôler leurs participations respectives, leur activité de compte propre et d’assurer la continuité des opérations de crédit au sens de l’article L. 311-1 du Code monétaire et financier contracté par BFBP et CNCE qui n’ont pas été transmises à BPCE dans le cadre de l’apport des actifs.

Les filiales du pôle immobilier des deux anciens groupes (notamment le Crédit Foncier de France, Nexity, Foncia, MeilleurTaux) ainsi que les autres participations des deux anciens organes centraux (notamment Banca Carige, Banque Palatine et MABanque) sont conservées par BP Participations et CE Participations.

 

1.2. Mécanisme de garantie. — Le système de garantie et de solidarité a pour objet, conformément à l'article L. 512-107 6° du Code monétaire et financier, de garantir la liquidité et la solvabilité du Groupe et des établissements affiliés à BPCE, ainsi que d'organiser la solidarité financière au sein des réseaux des Banques populaires et des Caisses d'épargne et de prévoyance.

BPCE est chargée de prendre toutes mesures nécessaires pour organiser la garantie de solvabilité du Groupe ainsi que de chacun des réseaux, notamment en mettant en oeuvre les mécanismes appropriés de solidarité interne du Groupe et en créant un fonds de garantie commun aux deux réseaux dont il détermine les règles de fonctionnement, les modalités de déclenchement en complément des fonds des deux réseaux déjà existants ainsi que les contributions des établissements affiliés pour sa dotation et sa reconstitution.

BPCE gère ainsi le Fonds Réseau Banques Populaires, le Fonds Réseau Caisses d'Épargne et de Prévoyance et met en place le nouveau Fonds de Garantie Mutuel.

Le Fonds Réseau Banques Populaires correspond au montant du fonds de garantie constitué par l’ancien groupe Banque Populaire en contrepartie d’un FRBG (450  M€). Il fait l'objet d'un dépôt effectué par BP Participations dans les livres de BPCE sous la forme d'un compte à terme d'une durée de dix ans et indéfiniment renouvelable.

Le Fonds Réseau Caisses d'Épargne et de Prévoyance fait l'objet d'un dépôt (450  M€) effectué par CE Participations dans les livres de BPCE sous la forme d'un compte à terme d'une durée de dix ans et indéfiniment renouvelable. Ce dépôt est lui-même déposé par les Caisses d’Épargne auprès de CE Participations.

Le Fonds de Garantie Mutuel est constitué des dépôts effectués par les Banques Populaires et les Caisses d’Épargne dans les livres de BPCE sous la forme de comptes à terme d'une durée de dix ans et indéfiniment renouvelables. Le montant initial des dépôts est au total de 20  M€ (10  M€ par les Banques Populaires et 10  M€ par les Caisses d’Épargne). Par la suite, le fonds sera abondé chaque année à hauteur de 5% de la contribution des Banques Populaires, des Caisses d’Épargne et de leurs filiales – à l’exception des holdings de participations et de leurs filiales respectives – aux résultats consolidés du Groupe dans la limite de 0,3% des risques pondérés du Groupe (RWA). Cette contribution sera répartie au prorata du capital de BPCE, selon la même clef de répartition décrite ci-dessus.

Le montant total des dépôts effectués auprès de BPCE au titre du Fonds Réseau Banques Populaires, du Fonds Réseau Caisses d'Épargne et de Prévoyance et du Fonds de Garantie Mutuel ne pourra être inférieur à 0,15% de la somme du montant des Actifs Pondérés du Groupe.

La constitution par une Banque Populaire ou une Caisse d'Épargne d'un dépôt donne lieu à l'affectation au fonds pour risques bancaires généraux de cet établissement d'un montant identifié équivalent, exclusivement au titre du système de garantie et de solidarité.

Les modalités de mise en jeu du système de garantie reposent sur le niveau de priorité suivant :

— Chaque bénéficiaire doit d'abord s'appuyer sur ses fonds propres : BPCE peut requérir l'intervention des Banques Populaires et les Caisses d’Épargne au titre du système de garantie et de solvabilité, en appliquant les clefs de répartition des contributions et ce avant d’impacter les trois fonds.

Si l’établissement défaillant appartient à un des deux réseaux (Caisses d’Épargne et leurs filiales ayant le statut d’établissement de crédit et affiliées à BPCE d’une part, Banques Populaires et leurs filiales ayant le statut d’établissement de crédit et affiliées à BPCE d’autre part), le montant prélevé :

– est imputé en priorité sur le fonds de garantie de ce réseau, c’est-à-dire sur le dépôt à terme au nom de la holding correspondante, jusqu’à épuisement de ce dépôt ;

– lorsque ce dépôt est épuisé, les maisons-mères du réseau correspondant (Banques Populaires ou Caisses d’Épargne) sont appelées dans la limite de leurs capacités contributives ;

– lorsque leurs capacités contributives sont épuisées, le montant prélevé est imputé sur le fonds commun, c’est à dire sur les dépôts à terme dans les livres de BPCE au nom de toutes les maisons-mères ;

– si le fonds commun est épuisé, le montant résiduel éventuel est imputé sur le fonds de garantie de l’autre réseau, c’est-à-dire sur le dépôt à terme de l’autre holding ;

– si le fonds de garantie de l’autre réseau est à son tour épuisé, les maisons-mères de cet autre réseau sont appelées dans la limite de leurs capacités contributives.

Si l’établissement défaillant est BPCE ou une de ses filiales, le montant prélevé :

– est imputé en priorité sur le fonds commun, c’est-à-dire sur les dépôts à terme inscrits dans les livres de BPCE au nom des maisons-mères jusqu’à épuisement ;

– puis il est fait appel symétriquement aux deux fonds de garantie des réseaux, c’est-à-dire aux dépôts à terme des deux holdings ;

– si ces deux fonds sont épuisés, les maisons-mères sont appelées dans les limites de leurs capacités contributives.

L'intervention du Fonds Réseau Banques Populaires, du Fonds Réseau Caisses d'Épargne et de Prévoyance et/ou du Fonds de Garantie Mutuel ou, plus généralement, toute mise à disposition de fonds au titre du système de garantie et de solidarité en faveur d'un bénéficiaire prendra la forme d'une subvention ou de tout autre mode d'intervention pouvant se révéler plus approprié.

Les sociétés de caution mutuelle accordant statutairement l'exclusivité de leur cautionnement à une Banque Populaire bénéficient de la garantie de liquidité et de solvabilité de cette dernière avec laquelle elles sont agréées collectivement en application de l'article R. 515-1 du Code monétaire et financier.

La liquidité et la solvabilité des Caisses de Crédit Maritime Mutuel sont garanties au premier niveau pour chaque Caisse considérée par la Banque Populaire qui en est l'actionnaire de référence et l'opératrice au titre de l'adossement technique et fonctionnel de la Caisse à la Banque Populaire.

Le Directoire de BPCE a tous pouvoirs pour mobiliser les ressources des différents contributeurs sans délai et selon l’ordre convenu, sur la base d’autorisations préalables délivrées à BPCE par les contributeurs.

 

1.3. Evénements significatifs. — Le projet de rapprochement, initié en octobre 2008 par les Groupes Caisse d’Épargne et Banque Populaire, s’est poursuivi au premier semestre 2009, pour se concrétiser par la constitution de la BPCE, deuxième groupe bancaire français.

La Banque Populaire Atlantique a cédé une partie des parts détenues au capital de la société de Bourse Portzamparc. Son taux de participation, directement et indirectement, est ainsi passé de 64,85% au 31 décembre 2008 à 23,53% au 31 décembre 2009.

 

1.4. Evénements postérieurs à la clôture. — Néant.

 

Note 2. — Principes et méthodes comptables.

 

2.1. Méthodes d'évaluation et de présentation appliquées. — Les comptes individuels annuels sont établis et présentés dans le respect des règlements du Comité de la réglementation comptable (CRC) et du Comité de la réglementation bancaire et financière (CRBF).

La présentation des états financiers est conforme aux dispositions du règlement n° 2000-03 du Comité de la Réglementation comptable relatif aux documents de synthèse individuels.

 

2.2. Changements de méthodes comptables. — Aucun changement de méthodes comptables n’a affecté les comptes de l’exercice 2009.

Les textes adoptés par le Comité de la Réglementation comptable et d’application obligatoire en 2009 n’ont pas d’impact significatif sur les comptes individuels de la Banque Populaire Atlantique.

La Banque Populaire Atlantique n’anticipe pas l’application des textes adoptés par le Comité de la Réglementation comptable lorsqu’elle est optionnelle, sauf mention spécifique.

 

2.3. Principes comptables et méthodes d'évaluation. — Les comptes de l’exercice sont présentés sous une forme identique à celle de l’exercice précédent. Les conventions comptables générales ont été appliquées dans le respect du principe de prudence, conformément aux hypothèses de base :

— Continuité de l’exploitation ;

— Permanence des méthodes comptables d’un exercice à l’autre ;

— Indépendance des exercices ;

et conformément aux règles générales d’établissement et de présentation des comptes annuels.

La méthode retenue pour l’évaluation des éléments inscrits en comptabilité est la méthode du coût historique et tous les postes du bilan sont présentés, le cas échéant, nets d'amortissements, de provisions et de corrections de valeur.

 

2.3.1. Opérations en devises. — Les résultats sur opérations de change sont déterminés conformément au règlement n° 89-01 du Comité de la Réglementation bancaire et Financière modifié par les règlements n° 90-01 et n° 95-04.

Les créances, les dettes et les engagements hors-bilan libellés en devises sont évalués au cours de change à la clôture de l'exercice. Les gains et pertes de change latents et définitifs sont enregistrés en compte de résultat. Les produits et les charges payés ou perçus sont enregistrés au cours du jour de la transaction.

Les immobilisations et titres de participation en devises financés en euros restent valorisés au coût d’acquisition.

Les opérations de change au comptant non dénouées sont valorisées au cours de clôture de l'exercice.

Les reports et déports sur les contrats de change à terme de couverture sont étalés prorata temporis en compte de résultat. Les contrats de change à terme sec ou couverts par des instruments à terme sont réévalués au cours du terme restant à courir.

 

2.3.2. Opérations avec les établissements de crédit et la clientèle. — Les créances sur les établissements de crédit recouvrent l’ensemble des créances détenues sur des établissements de crédit au titre d’opérations bancaires à l’exception de celles matérialisées par un titre. Elles comprennent les valeurs reçues en pension, quel que soit le support, et les créances se rapportant à des pensions livrées sur titres. Elles sont ventilées entre créances à vue et créances à terme. Les créances sur les établissements de crédit sont inscrites au bilan à leur valeur nominale ou leur coût d'acquisition pour les rachats de créances, augmentés des intérêts courus non échus et nette des dépréciations constituées au titre du risque de crédit.

Les créances sur la clientèle comprennent les concours distribués aux agents économiques autres que les établissements de crédit, à l’exception de ceux matérialisés par un titre, les valeurs reçues en pension et les créances se rapportant à des pensions livrées sur titres. Elles sont ventilées en créances commerciales, comptes ordinaires débiteurs et autres concours à la clientèle. Les crédits à la clientèle émis sont inscrits au bilan à leur valeur nominale ou leur coût d'acquisition pour les rachats de créances, augmentés des intérêts courus non échus et nette des dépréciations constituées au titre du risque de crédit.

Les dettes envers les établissements de crédit sont présentées selon leur durée initiale (à vue ou à terme) et les dettes envers la clientèle sont présentées selon leur nature (comptes d’épargne à régime spécial et autres dépôts pour la clientèle). Sont incluses, en fonction de leur contrepartie, les opérations de pension matérialisées par des titres ou des valeurs. Les intérêts courus sont enregistrés en dettes rattachées.

Les garanties reçues sont enregistrées en comptabilité en hors bilan. Elles font l'objet de réévaluations périodiques. La valeur comptable de l'ensemble des garanties prises sur un même crédit est limitée à l'encours de ce crédit.

 

— Créances restructurées : Les créances restructurées sont des créances détenues auprès de contreparties présentant des difficultés financières telles que l’établissement de crédit est amené à modifier les caractéristiques initiales (durée, taux) afin de permettre aux contreparties d’honorer le paiement des échéances.

Le volume des crédits restructurés accordés à des conditions hors marché n’est pas significatif et n’a donc pas donné lieu à information dans l’annexe.

 

— Créances douteuses : Les créances douteuses sont constituées de l'ensemble des encours échus et non échus, garantis ou non, dus par les débiteurs dont un concours au moins présente un risque de crédit avéré, identifié de manière individuelle. Un risque est avéré dès lors qu'il est probable que l'établissement ne percevra pas tout ou partie des sommes dues au titre des engagements souscrits par la contrepartie, nonobstant l'existence de garanties ou de cautions.

L'identification en encours douteux est effectuée conformément aux dispositions du règlement n° 2002-03 du Comité de la Réglementation comptable relatif au traitement comptable du risque de crédit, modifié par le règlement CRC n° 2005-03 du 25 novembre 2005, notamment en cas de créances impayées depuis plus de trois mois et six mois en matière immobilière et pour les créances sur les collectivités territoriales.

Un encours douteux compromis est un encours douteux dont les perspectives de recouvrement sont fortement dégradées et pour lequel un passage en perte à terme est envisagé. Les créances déchues de leur terme, les contrats de crédit bail résiliés, les concours à durée indéterminée dont la clôture a été notifiée sont présumés devoir être inscrits en douteux compromis. L’existence de garanties couvrant la quasi-totalité des risques et les conditions d’évolution de la créance douteuse doivent être prises en considération pour qualifier un encours douteux de compromis et pour quantifier la dépréciation. Un an après sa classification en encours douteux, un encours douteux est présumé être compromis sauf si le passage en perte à terme n’est pas envisagé. Le classement d’un encours douteux en douteux compromis n’entraîne pas le classement par « contagion » dans cette dernière catégorie des autres encours et engagements douteux relatifs à la contrepartie concernée.

Les intérêts courus et ou échus non perçus sur créances douteuses sont comptabilisés en produits d'exploitation bancaire et dépréciés à due concurrence. Lorsque la créance est qualifiée de compromise les intérêts courus non encaissés ne sont plus comptabilisés.

Plus généralement, les créances douteuses sont réinscrites en encours sains quand les règlements reprennent de façon régulière pour les montants correspondant aux échéances contractuelles, et lorsque la contrepartie ne présente plus de risque de défaillance.

 

— Opérations de pension : Les opérations de pension livrée sont comptabilisées conformément aux dispositions du règlement n° 89-07 du Comité de la Réglementation bancaire et Financière complété par l'instruction n° 94-06 de la Commission bancaire.

Les éléments d'actif mis en pension sont maintenus au bilan du cédant, qui enregistre au passif le montant encaissé représentatif de sa dette à l'égard du cessionnaire. Le cessionnaire enregistre à l'actif le montant versé représentatif de sa créance à l'égard du cédant. Lors des arrêtés comptables, les actifs mis en pension, ainsi que la dette à l'égard du cessionnaire ou la créance sur le cédant, sont évalués selon les règles propres à chacune de ces opérations.

 

— Dépréciation : Les créances, dont le recouvrement est devenu incertain, donnent lieu à la constitution de dépréciations, inscrites en déduction de l’actif, destinées à couvrir le risque de perte. Les dépréciations sont calculées créance par créance en tenant compte de la valeur actuelle des garanties reçues. Elles sont déterminées sur la base de l'analyse du risque et des garanties disponibles. Les dépréciations couvrent au minimum les intérêts non encaissés sur encours douteux.

Les dépréciations pour pertes probables avérées couvrent l'ensemble des pertes prévisionnelles calculées par différence entre les capitaux restant dus et les flux prévisionnels actualisés selon le taux effectif.

Les dotations et les reprises de dépréciation constatées pour risque de non recouvrement sont enregistrées en « Coût du risque » à l’exception des dépréciations relatives aux intérêts sur créances douteuses présentées, comme les intérêts ainsi dépréciés, en « Intérêts et produits assimilés ». La reprise de la dépréciation liée au seul passage du temps est enregistrée en « Intérêts et assimilés ».

Une provision pour risques est constituée sur le périmètre des engagements non douteux, inscrits au bilan ou hors-bilan, pour lesquels des informations disponibles permettent d’anticiper un risque de défaillance et de pertes à l’échéance.

Les créances irrécouvrables sont inscrites en pertes et les dépréciations correspondantes font l'objet d'une reprise.

 

2.3.3. Opérations de crédit-bail et de location simple. — L‘avis du Comité d’urgence du CNC n° 2006-C dispose que les immobilisations destinées une activité de crédit-bail mobilier, immobilier, de location avec option d’achat et de location simple sont enregistrées à l’actif du bilan du bailleur. Pour cette catégorie d’actifs, par dérogation aux règles du Plan Comptable Général sur la comptabilisation des actifs, c’est la notion de propriété juridique qui s’applique et non celle de contrôle. Les immobilisations sont enregistrées pour leur valeur d’entrée et la ventilation des actifs par composants ne s’applique pas chez le bailleur lorsque les charges d’entretien/remplacement incombent contractuellement au crédit preneur. En cas de rupture de contrat, l’approche par composant s’applique de manière prospective.

En application de ce même avis, la Banque Populaire Atlantique a opté pour l’amortissement des biens sur la durée normale d’utilisation (amortissement linéaire / dégressif).

Les loyers impayés sont identifiés, comptabilisées et provisionnées conformément au règlement CRC n° 2002-03 relatif au risque de crédit.

 

2.3.4. Titres. — Le terme « Titres » recouvre les titres du marché interbancaire, les bons du Trésor et les autres titres de créances négociables, les obligations et les autres valeurs mobilières dites à revenu fixe (c’est-à-dire à rendement non aléatoire), les actions et les autres titres à revenu variable.

Les opérations sur titres sont régies au plan comptable par deux textes principaux :

— le règlement CRC n° 2005-01, modifiant le règlement CRBF n° 90-01 du 23 février 1990 et complété par l’instruction n° 94-07 de la Commission bancaire, qui définit les règles générales de comptabilisation et de valorisation des titres ;

— le règlement du CRBF n° 89-07, complété de l’instruction n° 94-06 de la Commission bancaire, qui définit les règles relatives à des opérations particulières de cession comme les cessions temporaires de titres.

Les titres sont classés dans les catégories suivantes : titres de participation et parts dans les entreprises liées, autres titres détenus à long terme, titres d’investissement, titres de l’activité de portefeuille, titres de placement et titres de transaction.

Pour les titres de transaction, de placement, d’investissement ainsi que de l’activité de portefeuille, les risques de défaillance avérés de la contrepartie dont les impacts peuvent être isolés font l’objet de dépréciations dont les mouvements sont inscrits en coût du risque.

 

— Titres de transaction : Au 31 décembre 2009, la Banque Populaire Atlantique ne détient pas de titres de transaction.

 

— Titres de placement : Sont considérés comme des titres de placement, les titres qui ne sont inscrits dans aucune autre catégorie.

Les titres de placement sont enregistrés pour leur prix d’acquisition frais exclus.

Le cas échéant, pour les titres à revenu fixe, les intérêts courus sont constatés dans des comptes rattachés en contrepartie du compte de résultat au poste « Intérêts et produits assimilés ».

La différence éventuelle entre le prix d'acquisition et la valeur de remboursement (prime ou décote) des titres à revenu fixe est rapportée au compte de résultat sur la durée résiduelle du titre en utilisant la méthode actuarielle.

Les titres de placement sont évalués au plus bas de leur prix d'acquisition ou de leur prix de marché. Pour les parts d’OPCVM et de FCP, les valeurs de marché correspondent aux valeurs liquidatives disponibles dans le contexte de marché en vigueur à la date d’arrêté.

Les moins-values latentes font l'objet d'une dépréciation qui peut être appréciée par ensembles homogènes de titres, sans compensation avec les plus values constatées sur les autres catégories de titres.

Les gains, provenant des éventuels instruments de couverture, au sens de l’article 4 du règlement n 88-02 du CRB, sont pris en compte pour le calcul des dépréciations. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées.

Les plus et moins-values de cession réalisées sur les titres de placement, ainsi que les dotations et reprises de dépréciations sont enregistrées dans la rubrique « Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés ».

 

— Titres d’investissement : Ce sont des titres à revenu fixe assortis d’une échéance fixe qui ont été acquis ou reclassés de la catégorie « Titres de transaction » ou de la catégorie « Titres de placement » avec l’intention manifeste et la capacité de les détenir jusqu’à l’échéance. Ces titres ne doivent pas être soumis à une contrainte existante, juridique ou autre, qui serait susceptible de remettre en cause l’intention de détention jusqu’à l’échéance des titres. Le classement en titres d’investissement ne fait pas obstacle à leur désignation comme éléments couverts contre le risque de taux.

Les titres d’investissement sont enregistrés pour leur prix d’acquisition, frais exclus. Lorsqu'ils proviennent du portefeuille de placement, ils sont inscrits à leur prix d'acquisition et les dépréciations antérieurement constituées sont reprises sur la durée de vie résiduelle des titres concernés.

L'écart entre le prix d'acquisition et la valeur de remboursement des titres, ainsi que les intérêts courus attachés à ces derniers sont enregistrés selon les mêmes règles que celles applicables aux titres de placement à revenu fixe.

Ils peuvent faire l'objet d'une dépréciation s'il existe une forte probabilité que l'établissement ne conserve pas les titres jusqu'à l'échéance en raison de circonstances nouvelles. Les plus values latentes ne sont pas comptabilisées.

Les titres d’investissement ne peuvent sauf exceptions pas faire l’objet de vente ou de transfert dans une autre catégorie de titres.

Les titres de transaction ou de placement à revenu fixe, reclassés vers la catégorie titres d’investissement par application des dispositions du règlement CRC n° 2008-17 peuvent toutefois être cédés lorsque le marché sur lequel ils sont échangés redevient actif.

 

— Titres de l’activité de portefeuille : Au 31 décembre 2009, la Banque Populaire Atlantique ne détient pas de titres de l’activité de portefeuille.

 

— Titres de participation et parts dans les entreprises liées : Relèvent de cette catégorie les titres dont la possession durable est estimée utile à l’activité de l’entreprise car elle permet notamment d’exercer une influence notable sur les organes d’administration des sociétés émettrices ou d’en assurer le contrôle.

Les titres de participation et parts dans les entreprises liées sont enregistrés pour leur prix d’acquisition frais exclus.

A la clôture de l'exercice, ils sont individuellement évalués au plus bas de leur valeur d’acquisition ou de leur valeur d’utilité. La valeur d’utilité est appréciée notamment au regard de critères tels que le caractère stratégique, la volonté de soutien ou de conservation, le cours de bourse, l’actif net comptable, l’actif net réévalué, des éléments prévisionnels. Les moins-values latentes, calculées par lignes de titres, font l’objet d’une dépréciation sans compensation avec les plus-values latentes constatées. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées.

Les titres enregistrés parmi les titres de participation et parts dans les entreprises liées ne peuvent être transférés vers une autre catégorie comptable.

 

— Autres titres détenus à long terme : Ce sont des titres acquis afin de favoriser le développement de relations professionnelles durables en créant un lien privilégié avec l'entreprise émettrice mais sans influence dans la gestion de l'entreprise dont les titres sont détenus en raison du faible pourcentage des droits de vote qu'ils représentent.

Les autres titres détenus à long terme sont enregistrés pour leur prix d’acquisition frais exclus.

Ils figurent au bilan au plus bas de leur coût historique ou de leur valeur d'utilité. Cette dernière, pour les titres cotés ou non, correspond à ce que l'entreprise accepterait de décaisser pour obtenir ces titres si elle avait à les acquérir compte tenu de son objectif de détention. Les moins-values latentes font obligatoirement l'objet d’une dépréciation. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées.

Les titres enregistrés parmi les autres titres détenus à long terme ne peuvent être transférés vers une autre catégorie comptable.

 

2.3.5. Immobilisations incorporelles et corporelles : Les règles de comptabilisation des immobilisations sont définies par :

— le règlement CRC n° 2004-06 relatif la comptabilisation et à l’évaluation des actifs et ;

— le règlement CRC n° 2002-10 relatif à l’amortissement et à la dépréciation des actifs.

 

— Immobilisations incorporelles : Une immobilisation incorporelle est un actif non monétaire sans substance physique. Les immobilisations incorporelles sont inscrites pour leur coût d’acquisition qui comprend le prix d’achat et les frais accessoires. Elles sont amorties selon leur durée probable d’utilisation.

Les logiciels sont amortis sur une durée maximum de 3 ans.

Les fonds de commerce ne sont pas amortis mais font l’objet, le cas échéant, d’une dépréciation.

Les droits au bail sont amortis de manière linéaire sur la durée de vie résiduelle du bail et font l’objet, le cas échéant, d’une dépréciation par rapport à la valeur de marché.

 

— Immobilisations corporelles : Une immobilisation corporelle est un actif physique détenu, soit pour être utilisé dans la production ou la fourniture de biens ou de services, soit pour être loué à des tiers, soit à des fins de gestion interne et dont l'entité attend qu'il soit utilisé au-delà de l'exercice en cours.

Les constructions étant des actifs composés de plusieurs éléments ayant des utilisations différentes dès l’origine, chaque élément est comptabilisé séparément à sa valeur d’acquisition et un plan d’amortissement propre à chacun des composants est retenu.

Le montant amortissable est la valeur brute sous déduction de la valeur résiduelle lorsque cette dernière est mesurable, significative et durable. Les principaux composants des constructions sont amortis selon la durée de consommation des avantages économiques attendus, soit en général la durée de vie du bien :

 

Composants

Durée d’utilité

Terrain

NA

Façades non destructibles

NA

Façades/couverture / étanchéité

15-30 ans

Fondations / ossatures

20- 40 ans

Ravalement

10-20 ans

Equipements techniques

10-30 ans

Aménagements techniques

10-30 ans

Aménagements intérieurs

8-30 ans

 

Les autres immobilisations corporelles sont inscrites à leur coût d’acquisition, à leur coût de production ou à leur coût réévalué. Le coût des immobilisations libellé en devises est converti en euros au cours du jour de l’opération. Les biens sont amortis selon la durée de consommation des avantages économiques attendus, soit en général la durée de vie du bien.

Le cas échéant, les immobilisations peuvent faire l’objet d’une dépréciation.

Les immeubles de placement constituent des immobilisations hors exploitation et sont comptabilisés suivant la méthode des composants.

 

2.3.6. Dettes représentées par un titre. — Les dettes représentées par un titre sont présentées selon la nature de leur support : bons de caisse, titres du marché interbancaire et titres de créances négociables, titres obligataires et assimilés, à l’exclusion des titres subordonnés qui sont classés sur une ligne spécifique au passif.

Les intérêts courus non échus attachés à ces titres sont portés dans un compte de dettes rattachées en contrepartie du compte de résultat.

Les frais d’émission sont pris en charge dans la totalité de l’exercice ou étalés sur la durée de vie des emprunts correspondants. Les primes d’émission et de remboursement sont étalées sur la durée de la vie de l’emprunt par le biais d’un compte de charge à répartir. Les intérêts courus à verser relatifs à ces dettes sont portés en compte de dettes rattachées en contrepartie du compte de résultat.

 

2.3.7. Dettes subordonnées. — Les dettes subordonnées regroupent les fonds provenant de l’émission de titres ou d’emprunts subordonnés, à durée déterminée ou à durée indéterminée et les dépôts de garantie à caractère mutuel. Le remboursement en cas de liquidation du débiteur n’est possible qu’après désintéressement des autres créanciers.

Les intérêts courus à verser attachés aux dettes subordonnées sont portés dans un compte de dettes rattachées en contrepartie du compte de résultat.

 

2.3.8. Provisions. — Ce poste recouvre les provisions destinées à couvrir des risques et des charges non directement liés à des opérations bancaires au sens de l'article L. 311-1 du Code monétaire et financier et des opérations connexes définies à l'article L. 311-2 de ce même code, nettement précisés quant à leur objet, et dont le montant ou l'échéance ne peuvent être fixés de façon précise. Conformément aux dispositions du règlement CRC n° 2000-06, la constitution de telles provisions est subordonnée à l’existence d’une obligation envers un tiers à la clôture et à l’absence de contrepartie équivalente attendue de ce tiers.

Il recouvre en outre les provisions destinées à couvrir des risques et des charges liés à des opérations bancaires au sens de l'article L. 311-1 du Code monétaire et financier et des opérations connexes définies à l'article L. 311-2 de ce même code que des évènements survenus ou en cours rendant probables, nettement précisés quant à leur objet mais dont la réalisation est incertaine.

Il comprend notamment une provision pour engagements sociaux, et une provision épargne logement.

 

2.3.8.1. Engagements sociaux. — Les avantages versés au personnel sont comptabilisés en application de la Recommandation n° 2003-R-01 du Conseil national de la comptabilité. Ils sont constitués de :

— Avantages à long terme : Les avantages à long terme sont des avantages généralement liés à l’ancienneté, versés à des salariés en activité et payés au-delà de douze mois de la clôture de l’exercice; il s’agit en particulier des primes pour médaille du travail.

Ces engagements font l’objet d’une provision correspondant à la valeur des engagements à la clôture.

Les engagements sont évalués selon une méthode actuarielle tenant compte d’hypothèses démographiques et financières telles que l’âge, l’ancienneté, la probabilité de présence à la date d’attribution de l’avantage et le taux d’actualisation. Ce calcul opère une répartition de la charge dans le temps en fonction de la période d’activité des membres du personnel (méthode des unités de crédits projetées).

— Indemnités de fin de contrat de travail : Il s’agit des indemnités accordées aux salariés lors de la résiliation de leur contrat de travail avant le départ en retraite, que ce soit en cas de licenciement ou d’acceptation d’un plan de départ volontaire. Les indemnités de fin de contrat de travail font l’objet d’une provision. Celles qui sont versées plus de douze mois après la date de clôture donnent lieu à actualisation.

— Avantages postérieurs à l’emploi : Les avantages au personnel postérieurs à l’emploi recouvrent les indemnités de départ en retraite, les retraites et avantages aux retraités.

Ces avantages peuvent être classés en deux catégories : les régimes à cotisations définies (non représentatifs d’un engagement à provisionner pour l’entreprise) et les régimes à prestations définies (représentatifs d’un engagement à la charge de l’entreprise et donnant lieu à évaluation et provisionnement).

Les engagements sociaux du Groupe qui ne sont pas couverts par des cotisations passées en charge et versées à des fonds de retraite ou d’assurance sont provisionnés au passif du bilan.

La méthode d’évaluation utilisée est identique à celle décrite pour les avantages à long terme.

La comptabilisation des engagements tient compte de la valeur des actifs constitués en couverture des engagements et des éléments actuariels non-reconnus.

Les écarts actuariels des avantages postérieurs à l’emploi, représentatifs des différences liées aux hypothèses de calcul (départs anticipés, taux d’actualisation, etc.) ou constatées entre les hypothèses actuarielles et les calculs réels (rendement des actifs de couverture, etc.) sont amortis selon la règle dite du corridor, c’est-à-dire pour la partie qui excède une variation de plus ou moins 10% des engagements ou des actifs.

La charge annuelle au titre des régimes à prestations définies comprend le coût des services rendus de l’année, le coût financier lié à l’actualisation des engagements, les rendements attendus des actifs de couverture et éventuellement l’amortissement des éléments non reconnus.

 

2.3.8.2. Épargne logement. — Les comptes épargne logement (CEL) et les plans épargne logement (PEL) sont des produits d’épargne proposés aux particuliers dont les caractéristiques sont définies par la loi de 1965 sur l’épargne logement et les décrets pris en application de cette loi.

Le régime d’épargne logement génère des engagements de deux natures pour les établissements qui commercialisent ces produits :

— l’engagement de devoir, dans le futur, accorder à la clientèle des crédits à un taux déterminé fixé à l’ouverture du contrat pour les PEL ou à un taux fonction de la phase d’épargne pour les contrats CEL ;

— l’engagement de devoir rémunérer l’épargne dans le futur à un taux fixé à l’ouverture du contrat pour une durée indéterminée pour les PEL ou à un taux fixé chaque semestre en fonction d’une formule d’indexation fixée par la loi pour les contrats de CEL.

Les engagements présentant des conséquences potentiellement défavorables pour le Groupe sont évalués pour chacune des générations de plans d’épargne logement d’une part et pour l’ensemble des comptes épargne logement d’autre part.

Les risques attachés à ces engagements sont couverts par une provision dont le montant est déterminé par l’actualisation des résultats futurs dégagés sur les encours en risques :

— l’encours d’épargne en risque correspond au niveau d’épargne futur incertain des plans existant à la date de calcul de la provision. Il est estimé statistiquement en tenant compte du comportement des souscripteurs épargnants, pour chaque période future, par différence entre les encours d’épargne probables et les encours d’épargne minimum attendus ;

— l’encours de crédits en risque correspond aux encours de crédits déjà réalisés mais non encore échus à la date de calcul et des crédits futurs estimés statistiquement en tenant compte du comportement de la clientèle et des droits acquis et projetés attachés aux comptes et plans d’épargne logement.

Les résultats des périodes futures sur la phase d’épargne sont déterminés, pour une génération considérée, par différence entre le taux réglementé offert et la rémunération attendue pour un produit d’épargne concurrent.

Les résultats des périodes futures sur la phase de crédit sont déterminés par différence entre le taux fixé à l’ouverture du contrat pour les PEL ou à un taux fonction de la phase d’épargne pour les contrats de CEL et le taux anticipé des prêts à l’habitat non réglementés.

Lorsque la somme algébrique de la mesure des engagements futurs sur la phase d’épargne et sur la phase de crédit d’une même génération de contrats traduit une situation potentiellement défavorable pour le Groupe, une provision est constituée, sans compensation entre les générations. Les engagements sont estimés par application de la méthode Monte-Carlo pour traduire l’incertitude sur les évolutions potentielles des taux et leurs conséquences sur les comportements futurs modélisés des clients et sur les encours en risque.

La provision est inscrite au passif du bilan et les variations sont enregistrées en produit net bancaire.

 

2.3.9. Fonds pour risques bancaires généraux. — Ces fonds sont destinés à couvrir les risques inhérents aux activités de l’entité, conformément aux conditions requises par l'article 3 du règlement n° 90-02 du CRBF et par l'instruction n° 86-05 modifiée de la Commission bancaire.

Ils comprennent également les montants dotés au Fonds Régional de Solidarité.

 

2.3.10. Instruments financiers à terme. — Les opérations de couverture et de marché sur des instruments financiers à terme de taux, de change ou d'actions sont enregistrées conformément aux dispositions des règlements n° 88-02 et 90-15 du CRBF modifiés et de l’instruction n° 94-04 modifiée par l’instruction n° 2003-03 de la Commission bancaire.

Les engagements relatifs à ces opérations sont inscrits dans les comptes de hors bilan pour la valeur nominale des contrats. A la date de clôture, le montant de ces engagements représente le volume des opérations non dénouées à la clôture.

Les principes comptables appliqués diffèrent selon la nature des instruments et les intentions des opérateurs à l'origine.

 

— Opérations fermes : Les contrats d'échange de taux et assimilés (accords de taux futurs, garantie de taux plancher et plafond) sont classés selon le critère de l'intention initiale dans les catégories suivantes :

– micro-couverture (couverture affectée) ;

– macro-couverture (gestion globale de bilan) ;

– positions spéculatives/positions ouvertes isolées ;

– gestion spécialisée d’un portefeuille de transaction.

Les montants perçus ou payés concernant les deux premières catégories sont comptabilisés prorata temporis dans le compte de résultat.

Les charges et produits sur instruments utilisés en couverture d’un élément ou d’un ensemble d’éléments homogènes sont enregistrés en résultat de manière symétrique à la prise en compte des produits et charges sur les éléments couverts. Les éléments de résultat de l’instrument de couverture sont comptabilisés dans le même poste que les produits et charges concernant les éléments couverts en « Intérêts et produits assimilés » et « Intérêts et charges assimilées ». Le poste « Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation » est utilisé lorsque les éléments couverts sont inclus dans le portefeuille de négociation.

Les charges et produits relatifs aux instruments financiers à terme ayant pour objet de couvrir et de gérer un risque global de taux sont inscrits prorata temporis en compte de résultat aux postes « Intérêts et produits assimilés » et « Intérêts et charges assimilées ». Les gains et les pertes latents ne sont pas enregistrés.

Les charges et produits relatifs à certains contrats constituant des positions ouvertes isolées sont enregistrés dans les résultats au dénouement des contrats ou prorata temporis selon la nature de l’instrument. Les pertes latentes éventuelles, constatées par rapport à la valeur de marché, font l’objet d’une provision pour risques et charges. La détermination de cette valeur est fonction de la nature des marchés concernés (organisés et assimilés ou de gré à gré). Sur les marchés organisés, les instruments bénéficient d’une cotation permanente et d’une liquidité suffisante pour justifier leur valorisation au prix de marché. Les plus-values latentes ne sont pas enregistrées.

Les contrats relevant de la gestion spécialisée sont valorisés selon les méthodes du coût de remplacement ou obligataire après prise en compte d’une décote pour tenir compte du risque de contrepartie et de la valeur actualisée des frais de gestion futurs. Les variations de valeur d’un arrêté comptable à l’autre sont inscrites immédiatement en compte de résultat au poste « Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation ».

Les soultes constatées lors de la résiliation ou de l'assignation de contrats d’échange de taux sont comptabilisées comme suit :

– Pour les opérations classées en gestion spécialisée ou en position ouverte isolée, les soultes sont rapportées immédiatement en compte de résultat ;

– Pour les opérations de micro-couverture et de macro-couverture, les soultes sont, en règle générale, amorties sur la durée de vie résiduelle de l'élément anciennement couvert.

 

— Opérations conditionnelles : Le montant notionnel de l'instrument sous-jacent sur lequel porte l'option ou le contrat à terme est enregistré en distinguant les contrats de couverture des contrats négociés dans le cadre d'opérations de marché.

Pour les opérations sur options de taux, de change ou sur actions, les primes payées ou encaissées sont enregistrées en compte d'attente. A la clôture de l'exercice, ces options font l'objet d'une valorisation portée en compte de résultat dans le cas de produits cotés sur un marché organisé ou assimilé. Pour les marchés de gré à gré, seules les moins-values font l’objet d’une provision et les plus-values latentes ne sont pas enregistrées. Lors de la revente, du rachat, de l'exercice ou à l'expiration, les primes sont enregistrées immédiatement en compte de résultat.

Pour les opérations de couverture, les produits et charges sont rapportés de manière symétrique à ceux afférents à l'élément couvert. Les instruments conditionnels vendeurs ne sont pas éligibles au classement en macro-couverture.

Les marchés de gré à gré peuvent être assimilés à des marchés organisés lorsque les établissements qui jouent le rôle de mainteneurs de marchés garantissent des cotations permanentes dans des fourchettes réalistes ou lorsque des cotations de l’instrument financier sous-jacent s’effectuent elles-mêmes sur un marché organisé. Dans le cas des contrats d'échange de taux d'intérêt ou de devises, la valeur de marché est déterminée en fonction du prix calculé en actualisant aux taux d'intérêt du marché les flux futurs et en tenant compte des risques de contrepartie et de la valeur actualisée des frais de gestion futurs. Les variations de valeurs des options non cotées sont déterminées selon un calcul mathématique.

 

2.3.11. Intérêts et assimilés – Commissions. — Les intérêts et les commissions assimilables par nature à des intérêts sont enregistrés en compte de résultat prorata temporis.

Les autres commissions sont enregistrées selon la nature de la prestation :

— Commissions rémunérant une prestation instantanée : enregistrement à l’achèvement des prestations ;

— Commissions rémunérant une prestation continue ou discontinue avec plusieurs échéances successives échelonnées : enregistrement au fur et à mesure de l’exécution de la prestation.

 

2.3.12. Revenus des portefeuilles titres. — Les dividendes sont comptabilisés dès que leur paiement a été décidé par l’organe compétent. Ils sont enregistrés en « Revenus des titres à revenu variable ».

Les revenus d'obligations ou des titres de créances négociables sont comptabilisés pour la partie courue dans l'exercice.

 

2.3.13. Impôt sur les bénéfices. — La charge d’impôt figurant au compte de résultat correspond à l’impôt sur les sociétés dû au titre de l’exercice et ainsi qu’à la provision pour impôts sur les GIE fiscaux.

Les réseaux des Caisses d’Épargne et des Banques Populaires ont par ailleurs décidé pour l’exercice 2009 de bénéficier des dispositions de l’article 91 de la loi de finance rectificative pour 2008, qui étend le mécanisme de l’intégration fiscale aux réseaux bancaires.

La Banque Populaire Atlantique a signé avec sa mère intégrante une convention d’intégration fiscale qui lui assure de constater dans ses comptes la dette d’impôt dont elle aurait été redevable en l’absence d’intégration fiscale mutualiste.

 

Note 3. — Informations sur les postes du bilan.

 

Sauf information contraire, les notes explicatives sur les postes du bilan sont présentées nettes d'amortissements et de dépréciations et les montants sont exprimés en milliers d’euros.

 

3.1. Opérations interbancaires :

 

Actif

31/12/2009

31/12/2008

Créances à vue (1)

214 902

80 215

    Comptes ordinaires

214 902

80 215

Créances à terme (1)

631 514

843 012

    Comptes et prêts à terme

630 856

842 354

    Prêts subordonnés et participatifs

658

658

Valeurs non imputées

1 017

848

Créances rattachées

2 932

4 336

        Total

850 365

928 411

 

Passif

31/12/2009

31/12/2008

Dettes à vue (1)

60 880

11 792

    Comptes ordinaires créditeurs

10 880

11 792

    Comptes et emprunts au jour le jour

50 000

0

Dettes à terme (1)

2 556 471

2 358 192

    Comptes et emprunts à terme

2 436 471

2005 026

    Valeurs et titres donnés en pension à terme

120 000

353 166

Autres sommes dues

12 314

11 238

Dettes rattachées

19 071

24 077

        Total

2 648 737

2 405 298

(1) Opération avec le réseau inclus.

 

3.2. Opérations avec la clientèle :

3.2.1. Opérations avec la clientèle :

— Créances sur la clientèle :

 

Actif

31/12/2009

31/12/2008

Comptes ordinaires débiteurs

262 115

265 142

Créances commerciales

86 948

119 244

Autres concours à la clientèle

6 225 172

5 912 530

    Crédits à l'exportation

3 295

2 782

    Crédits de trésorerie et de consommation

375 511

357 560

    Crédits à l'équipement

2 247 241

2 154 215

    Crédits à l'habitat

3 491 448

3 271 473

    Autres crédits à la clientèle

106 624

125 713

    Valeurs et titres reçus en pension

0

0

    Prêts subordonnés

1 053

787

Créances rattachées

31 761

27 407

Créances douteuses nettes de dépréciation

119 614

93 654

        Total

6 725 608

6 417 978

 

— Dettes vis-à-vis de la clientèle :

 

Passif

31/12/2009

31/12/2008

Comptes d'épargne à régime spécial

1 930 103

1 854 283

    Livret A

154 057

0

    PEL / CEL

630 111

677 920

    Autres comptes d'épargne à régime spécial

1 145 935

1 176 363

Autres comptes et emprunts auprès de la clientèle (1)

2 174 625

2 007 167

Dépôts de garantie

0

0

Autres sommes dues

14 540

4 690

Dettes rattachées

38 170

53 262

        Total

4 157 439

3 919 403

 

(1) Détail des comptes et emprunts auprès de la clientèle :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2009

31/12/2008

 

A vue

A terme

Total

A vue

A terme

Total

Comptes ordinaires créditeurs

1 484 506

 

1 484 506

1 397 074

 

1 397 074

Emprunts auprès de la clientèle financière

0

208 579

208 579

0

27 784

27 784

Autres comptes et emprunts

0

481 540

481 540

0

582 309

582 309

        Total

1 484 506

690 119

2 174 625

1 397 074

610 093

2 007 167

 

3.2.2. Répartition des encours de crédit par agent économique :

 

(En milliers d’euros)

Créances saines

Créances douteuses

Dont créances douteuses compromises

 

 

Brut

Dépréciation

Brut

Dépréciation

Société non financières

2 648 182

134 056

-83 162

81 169

-70 217

Entrepreneurs individuels

545 489

69 210

-27 747

26 465

-19 510

Particuliers

3 360 281

46 746

-18 428

27 713

-17 332

Administrations privées

30 538

25

-25

25

-25

Administrations publiques et Sécurité Sociale

14 472

 

 

 

 

Autres

7 032

 

 

 

 

        Total au 31 décembre 2009

6 605 994

250 037

-129 362

135 372

-107 084

        Total au 31 décembre 2008

6 324 324

207 580

-113 239

128 984

-97 171

 

3.3. Effets publics, obligations, actions, autres titres à revenu fixe et variable :

 

 

31/12/2009

31/12/2008

 

Placement

Investissement

Total

Placement

Investissement

Total

Obligations et autres titres à revenu fixe

756 223

95 781

852004

961 104

108 222

1 069 326

    Valeurs brutes :

 

 

 

 

 

 

        Cotés

405

12 181

12 586

405

12 192

12 597

    Dépréciations

-18

-587

-605

-73

-847

-920

    Créances rattachées

16

293

309

33

275

308

    Valeurs brutes :

 

 

 

 

 

 

        Non cotés

754 000

87 400

841 400

954 000

100 052

1 054 052

    Dépréciations

0

-4 064

-4 064

0

-4 581

-4 581

    Créances rattachées

1 820

558

2 378

6 739

1 131

7 870

Actions et autres titres à revenu variable

9 949

0

9 949

6 893

0

6 893

    Montants bruts :

 

 

 

 

 

 

        Cotés

5 287

 

5 287

5 180

 

5 180

    Dépréciations

-1 395

 

-1 395

-2 133

 

-2 133

    Montants bruts :

 

 

 

 

 

 

        Non cotés

6 624

 

6 624

4 644

 

4 644

    Dépréciations

-567

 

-567

-798

 

-798

            Total

766 172

95 223

861 953

967 997

107 091

1 076 219

 

3.4. Participations, parts dans les entreprises liées, autres titres détenus à long terme :

3.4.1. Evolution des participations, parts dans les entreprises liées et autres titres détenus à long terme.

 

(En milliers d’euros)

31/12/2008

Augmentation

Diminution

Autres variations

31/12/2009

Valeurs brutes

359 632

26 011

-14 626

333

371 350

    Participations et autres titres détenus à long terme

333 858

19 243

-2 081

333

351 353

    Parts dans les entreprises liées

25 705

6 768

-12 540

0

19 933

    Parts dans les SCI

69

 

-5

 

64

Dépréciations

-235

-8 000

27

-1

-8 209

    Participations et autres titres à long terme

-109

-8 000

11

0

-8 098

    Parts dans les entreprises liées

-126

0

16

-1

-111

    Immobilisations financières nettes

359 397

18 011

-14 599

332

363 141

 

3.4.2. Tableau des filiales et participations (montants en milliers d’euros) :

 

 

Capital

Capitaux propres autres que le capital y compris FRBG

Quote-part capital détenue (En %)

Valeur comptable des titres détenus

CA HT ou PNB du dernier exercice écoulé

Résultats

Dividendes encaissés au cours de l'exercice

Observations

 

 

 

 

Brute

Nette

 

 

 

 

A. Renseignements détaillés sur chaque titre dont la valeur excède 1% du capital de la société astreinte à la publication :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

1. Filiales détenues à + de 50% :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

    Atlantique Plus

4 227

3 197

100,00%

4 227

4 227

1 454

2 089

0

(1 )

2. Participations détenues entre 10 et 50% :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

    Crédit Maritime Atlantique

60 213

7 450

21,30%

13 896

13 896

24 688

1 666

100

(2)

    SCR Ouest Croissance

65 801

21 763

40,53%

40 328

40 328

8 955

7 029

1 953

(2)

3. Autres participations < à 10% :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

    BPCE

ND

ND

1,75%

286 226

286 226

ND

ND

7 408

 

    BP Participations

ND

ND

4,36%

7 977

0

ND

ND

0

 

    Informatique Banque Populaire

89 733

-7 479

4,13%

3 709

3 709

232 659

1 120

0

(2)

    BP Développement

396 664

152 847

1,04%

5 561

5 561

6 712

-3 023

0

(2)

B. Renseignements globaux sur les autres titres dont la valeur n'excède pas 1% du capital de la société astreinte à la publication :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

    Filiales françaises

 

 

 

1 810

1 699

 

 

7 595

 

    Filiales étrangères

 

 

 

0

0

 

 

0

 

    Participations dans les sociétés françaises

 

 

 

7 614

7 493

 

 

586

 

    Participations dans les sociétés étrangères

 

 

 

2

2

 

 

0

 

        Dont participations dans les sociétés cotées

 

 

 

 

 

 

 

 

 

(1) Le capital, les capitaux propres, le PNB ou le CA, le résultat sont des chiffres 2009.

(2) Le capital, les capitaux propres, le PNB ou le CA, le résultat sont des chiffres 2008.

 

3.4.3. Evènements significatifs relatifs aux participations et parts dans les entreprises liées :

— Création de BPCE : Les participations détenues dans BPCE et BP Participations sont inscrites sur la ligne « Titres de participation » pour une valeur brute respective de 285 427  K€ et 7 977  K€ au 31 décembre 2009 contre une valeur brute de la participation détenue dans la Banque Fédérale des Banques Populaires de 285 713  K€ au 31 décembre 2008.

Le 31 juillet 2009, après la réalisation d’apports en numéraire et d’apports partiels d’actifs en vue de la constitution de la BPCE, la BFBP - devenue BP Participations - et la CNCE – devenue CE Participations – ont respectivement transmis les titres BPCE reçus en rémunération aux Banques Populaires et aux Caisses d’Épargne afin que les deux réseaux détiennent conjointement le capital du nouvel organe central.

Les titres BPCE ont été attribués à la Banque Populaire proportionnellement à sa quote-part de détention dans le capital de la BFBP, devenue BP Participations.

— Valorisation de la participation détenue dans BPCE et BP Participations : Les travaux de valorisation réalisés dans le contexte de l’arrêté des comptes de l’exercice 2009 se sont traduits par une dépréciation de 7 977  K€ des titres BP Participations. Cette dépréciation est inscrite en gains et pertes sur actifs immobilisés.

— Cession partielle de Portzamparc SA : La plus value de cession correspondante est inscrite en gain et pertes sur actifs immobilisés pour un montant de 4 405  K€.

 

3.5. Opérations de crédit-bail et location simple :

 

 

31/12/2009

31/12/2008

 

Mobilier

Location financière

Total

Mobilier

Location financière

Total

Encours clientèle

375 849

46 378

422 227

397 040

55 600

452 640

Biens temporairement non loués

78

0

78

40

0

40

Encours douteux nets

814

23

837

687

1

688

Dépréciation

-3 328

-986

-4 314

-1 611

-789

-2 400

Créances rattachées

2

0

2

2

0

2

        Total

373 414

45 414

418 828

396 158

54 811

450 969

 

3.6. Immobilisations incorporelles et corporelles :

3.6.1. Immobilisations incorporelles :

 

 

Valeur brute 31/12/2008

Augmentation

Diminution

Valeur brute 31/12/2009

Valeurs brutes

6 912

424

-19

7 317

    Droits au bail et fonds commerciaux

4 700

0

-19

4 681

    Logiciels

2 212

424

0

2 636

Amortissements et dépréciations

-5 551

-455

19

-5 987

    Droits au bail et fonds commerciaux

-3 484

-239

19

-3 704

    Logiciels

-2 067

-216

0

-2 283

        Total valeurs nettes

1 361

-31

0

1 330

 

3.6.2. Immobilisations corporelles :

 

 

Valeur brute 31/12/2008

Augmentation

Diminution

Valeur brute 31/12/2009

Valeurs brutes

127 764

4 267

-1 555

130 476

    Immobilisations corporelles d'exploitation

126 589

4 157

-1 533

129 213

        Terrains

5 239

435

-14

5 660

        Constructions

44 805

0

-481

44 324

        Parts de SCI

319

0

0

319

        Autres

76 226

3 722

-1 038

78 910

    Immobilisations hors exploitation

1 175

110

-22

1 263

Amortissements et dépréciations

-65 556

-6 787

1 412

-70 931

    Immobilisations corporelles d'exploitation

-64 940

-6 731

1 391

-70 280

        Terrains

0

0

0

0

        Constructions

-14 022

-1 698

404

-15 316

        Autres

-50 918

-5 033

987

-54 964

    Immobilisations hors exploitation

-616

-56

21

-651

            Total valeurs nettes

62 207

-2 520

-143

59 546

 

3.7. Dettes représentées par un titre :

 

 

2009

2008

Bons de caisse et bons d'épargne

733

153

Titres du marché interbancaire

93 300

80 000

Titres de créances négociables

1 325 232

1 959 705

Dettes rattachées

7 749

18 337

        Total

1 427 014

2 058 195

 

3.8. Autres actifs et autres passifs :

 

 

31/12/2009

31/12/2008

 

Actif

Passif

Actif

Passif

Primes sur instruments conditionnels achetés et vendus

6 209

194

10 047

187

Dettes sur titres empruntés et autres dettes de titres

 

2 196

 

3 091

Autres débiteurs divers, autres créditeurs divers

37 833

19 658

39 678

21 960

        Total

44 042

22 047

49 725

25 238

 

3.9. Comptes de régularisation :

 

 

31/12/2009

31/12/2008

 

Actif

Passif

Actif

Passif

Charges et produits constatés d'avance

8 735

90 775

4 496

89 117

Produits à recevoir/Charges à payer

27 851

47 515

41 330

44 567

Valeurs à l'encaissement

10 812

21 012

13 583

17 801

Autres

21 323

35 935

30 019

28 567

        Total

68 721

195 237

89 427

180 052

 

3.10. Provisions pour risques et charges :

3.10.1. Tableau de variations des provisions pour risques et charges :

 

 

31/12/2008

Dotations

Utilisations

Reprises

31/12/2009

Provisions pour risques de contrepartie

3 559

1 427

0

-2 547

2 439

Provisions pour engagements sociaux

35 448

355

-367

-159

35 277

Provisions pour PEL/CEL

7 699

3 759

0

0

11 458

Autres provisions pour risques

3 243

511

0

-1 600

2 154

    Provisions pour impôts

519

0

0

-328

191

    Autres

2 724

511

0

-1 272

1 963

Provisions exceptionnelles

449

0

0

-449

0

Provisions pour restructurations exceptionnelles

449

0

0

-449

0

        Total

50 398

6 052

-367

-4 755

51 328

 

3.10.2. Provisions et dépréciations constituées en couverture de risques de contrepartie :

 

 

31/12/2008

Dotations

Utilisations

Reprises

31/12/2009

Dépréciations inscrites en déduction des éléments d'actifs

124 359

62 592

-10 627

-27 529

148 795

Dépréciations sur créances sur la clientèle

113 293

51 068

-10 627

-24 093

129 641

Dépréciations sur titres

8 666

8 060

 

-1 887

14 839

Dépréciations sur immobilisations crédit bail

2 400

3 464

 

-1 549

4 315

Provisions inscrites au passif risque clientèle

3 559

1 427

0

-2 547

2 439

        Total

127 918

64 019

-10 627

-30 076

151 234

 

3.10.3. Provisions pour engagements sociaux. — Les engagements sociaux de la Banque Populaire Atlantique couverts par provision sont les suivants :

— Régime de retraite des banques populaires géré par la Caisse Autonome de Retraite des Banques Populaires (CAR) qui concerne les prestations de retraite issues de la fermeture du régime de retraite bancaire au 31 décembre 1993 ;

— Autres régimes complémentaires de retraite ;

— Indemnités de fin de carrière ;

— Médailles d'honneur du travail.

Ces engagements sont calculés conformément aux dispositions de la Recommandation n° 2003-R-01 du Conseil national de la comptabilité.

 

 

Retraite

IFC

Médailles

Total

Engagement brut

30 163

15 847

4 060

 

Actif en couverture

8 196

6 598

 

 

Engagement net

21 967

9 249

4 060

35 277

Provision de passif

21 967

9 249

4 060

35 277

Taux actualisation

3,82%

3,41%

3,41%

 

Taux de rendement brut des actifs

3,40%

2,89%

 

 

 

3.10.4. Autres provisions pour risques :

— Schéma d’attribution gratuite d’actions (SAGA) : L’assemblée générale extraordinaire des actionnaires de Natixis qui s’est tenue le 24 mai 2007 a autorisé le Directoire à procéder à l’attribution d’actions aux collaborateurs des trois groupes (Banque Populaire, Caisse d’Épargne et Natixis).

Le 12 novembre 2007, chaque collaborateur bénéficiaire s’est ainsi vu doté, par le Directoire, de droits non négociables permettant l’attribution d’actions Natixis, à l’issue d’une période de deux ans. Initialement fixé à 60, le nombre d’actions attribuées à chaque salarié a été porté à 93, afin de tenir compte des effets de l’opération d’augmentation de capital réalisée le 30 septembre 2008 par Natixis.

Chaque entité a constaté dans ses comptes une charge correspondant à la quote-part attribuée in fine à ses propres salariés refacturée par Natixis à l’issue de la période d’acquisition.

Au 31 décembre 2009, le montant constaté à ce titre s’élève à 1 535  K€. La provision constituée pour couvrir cette charge a été reprise à cette occasion.

 

3.11. Dettes subordonnées :

 

 

31/12/2009

31/12/2008

Dettes subordonnées à durée déterminée

4 500

4 500

Dettes rattachées

5

25

        Total

4 505

4 525

 

3.12. Fonds pour risques bancaires généraux :

 

 

2008

Augmentation

Diminution

Autres variation

2009

Fonds Régionaux de Solidarité

40 353

 

 

-438

39 915

Fonds pour Risques Bancaires Généraux

98 343

6 700

 

 

105 043

Fonds solidarité

 

 

 

438

438

        Total

138 696

6 700

0

0

145 396

 

3.13. Capitaux propres :

 

 

Capital

Primes d'émission

Provision Réglem.

Réserves

Capitaux propres hors FRBG

FRBG

Capitaux propres

Capitaux propres au 31 décembre 2007 avant affectation

278 002

191 499

4 763

188 817

663 081

124 595

787 676

Résultat au 31 décembre 2007 avant distribution

0

0

0

44 508

44 508

0

44 508

Distribution

0

0

0

-11 915

-11 915

0

-11 915

Capitaux propres au 31 décembre 2007 après affectation

278 002

191 499

4 763

221 410

695 674

124 595

820 269

Augmentation de capital

0

0

0

0

0

0

0

Dotation nette aux provisions réglementées

0

0

2 225

0

2 225

0

2 225

Dotation nette au FRBG

0

0

0

0

0

14 101

14 101

Autres variations

0

0

0

0

0

0

0

Capitaux propres au 31 décembre 2008 avant affectation

278 002

191 499

6 988

221 410

697 899

138 696

836 595

Résultat au 31 décembre 2008 avant distribution

0

0

0

45 718

45 718

0

45 718

Distribution

0

0

0

-11 089

-11 089

0

-11 089

Capitaux propres au 31 décembre 2008 après affectation

278 002

191 499

6 988

256 039

732 528

138 696

871 224

Augmentation de capital

50 000

0

0

0

50 000

0

50 000

Dotation nette aux provisions réglementées

0

0

1 186

0

1 186

0

1 186

Dotation nette au FRBG

0

0

0

0

0

6 700

6 700

Capitaux propres au 31 décembre 2009 avant résultats

328 002

191 499

8 174

256 039

783 714

145 396

929 110

Résultat au 31 décembre 2009 avant distribution

 

 

 

43 206

43 206

 

43 206

Capitaux propres au 31 décembre 2009 après résultats

328 002

191 499

8 174

299 245

826 920

145 396

972 316

 

Le capital social de Banque Populaire Atlantique s’élève à 328 002  K€ et est composé pour 262 402 K€ de parts sociales de nominal 17 € détenues par les sociétaires et une SAS – structure de portage en miroir des sociétaires - et pour 65 600  K€ de certificats coopératifs d'investissement détenus par Natixis (CCI).

Une augmentation de capital, par souscription en numéraire, d’un montant de 50 000  K€ a été réalisée aux termes d’une délibération du Conseil d’administration du 27 octobre 2009, par l’émission au pair :

— De 2 352 941 parts sociales nouvelles de 17 € de valeur nominale chacune ;

— De 588 235 CCI nouveaux de 17 € de valeur nominale chacun.

 

3.14. Durée résiduelle des emplois et ressources. — Les emplois et ressources à terme définis sont présentés selon la durée restant à courir hors créances et dettes rattachées. Les créances douteuses ainsi que les créances et dettes à vue et assimilées sont également exclues de cette ventilation.

 

 

Moins de 3 mois

De 3 mois à 1 an

De 1 an à 5 ans

Plus de 5 ans

Indéterminé

31/12/2009

        Total des emplois

626 034

815 799

2 780 971

3 570 148

0

7 792 952

Créances sur les établissements de crédit

133 257

79 529

418 089

640

0

631 515

Opérations avec la clientèle

492 777

574 270

2 263 888

2 981 185

0

6 312 120

Obligations et autres titres à revenu fixe

0

162 000

98 994

588 323

0

849 317

        Total des ressources

890 680

1 153 938

2 358 179

955 968

19 220

5 377 985

Dettes envers les établissements de crédit

155 000

516 270

1 157 678

727 523

0

2 556 471

Opérations avec la clientèle

385 320

131 290

812 774

49 145

19 220

1 397 749

Dettes représentées par un titre

350 360

502 878

386 727

179 300

0

1 419 265

Dettes subordonnées

0

3 500

1 000

0

0

4 500

 

Note 4. — Informations sur les postes du hors bilan et opérations assimilées.

 

4.1. Engagements reçus et donnés :

4.1.1. Engagements de financement :

 

 

31/12/2009

31/12/2008

Engagements de financement donnés :

 

 

    En faveur de la clientèle

568 794

602 375

        Ouverture de crédits documentaires

4 709

6 742

        Autres ouvertures de crédits confirmés

542 607

576 930

        Autres engagements

21 478

18 703

        Total des Engagements de financement donnés

568 794

602 375

 

4.1.2. Engagements de garantie :

 

 

31/12/2009

31/12/2008

Engagements de garantie donnés :

 

 

    D'ordre d'établissements de crédit

6 065

2 485

        Confirmation d'ouverture de crédits documentaires

6 065

2 485

    D'ordre de la clientèle

518 547

539 278

        Cautions immobilières

30 723

24 524

        Cautions administratives et fiscales

78 747

85 182

        Autres cautions et avals donnés

325 249

327 905

        Autres garanties données

83 828

101 667

            Total des Engagements de garantie donnés

524 612

541 763

Engagements de garantie reçus d'établissements de crédit

1 462 715

1 465 334

            Total des Engagements de garantie reçus

1 987 327

2 007 097

 

Au 31 décembre 2009, les créances données en garantie dans le cadre des dispositifs de refinancement incluent plus particulièrement :

— 585 205  K€ de créances mobilisées auprès de la Banque Centrale Européenne dans le cadre du processus TRICP contre 426 568  K€ au 31 décembre 2008 ;

— 320 891  K€ de créances nanties auprès de la SFEF contre 42 744  K€ au 31 décembre 2008 ;

— 1 375 409  K€ de crédits immobiliers cautionnés auprès de BP Covered Bonds contre 1 200 378  K€ au 31 décembre 2008 ;

— 130 620  K€ de créances données en garantie auprès de la Caisse de refinancement hypothécaire contre 112 000  K€ au 31 décembre 2008.

 

4.2. Opérations sur instruments financiers à terme :

4.2.1. Engagements sur instruments financiers et change à terme :

 

 

31/12/2009

31/12/2008

 

Couverture

Autres opérations

Total

Juste valeur

Couverture

Autres opérations

Total

Juste valeur

Opérations fermes :

 

 

 

 

 

 

 

 

    Opérations de gré à gré :

 

 

 

 

 

 

 

 

        Swaps de taux

2 399 277

0

2 399 277

-28 789

1 904 875

0

1 904 875

-25 586

        Autres contrats de change

65 154

0

65 154

0

71 015

0

71 015

0

            Total opérations fermes

2 464 431

0

2 464 431

-28 789

1 975 890

0

1 975 890

-25 586

Opérations conditionnelles :

 

 

 

 

 

 

 

 

    Opérations sur marchés organisés :

 

 

 

 

 

 

 

 

        Options de change

0

0

0

0

0

431

431

0

    Opérations de gré à gré :

 

 

 

 

 

 

 

 

        Options de taux

1 030 242

0

1 030 242

3 341

2 258 790

0

2 258 790

-5 790

            Total opérations conditionnelles

1 030 242

0

1 030 242

3 341

2 258 790

431

2 259 221

-5 790

            Total

3 494 673

0

3 494 673

-25 448

4 234 680

431

4 235 111

-31 376

 

Les montants nominaux des contrats recensés dans ce tableau ne constituent qu’une indication de volume de l’activité de la Banque Populaire Atlantique sur les marchés d’instruments financiers à la clôture de l’exercice et ne reflètent pas les risques de marché attachés à ces instruments.

Les engagements sur instruments de taux d’intérêt négociés sur des marchés de gré à gré portent essentiellement sur des swaps de taux et FRA pour les opérations à terme ferme et sur des contrats de garantie de taux pour les opérations conditionnelles

Les engagements sur instruments de cours de change négociés sur des marchés de gré à gré portent essentiellement sur des opérations de change à terme.

 

4.2.2. Ventilation par type de portefeuille des instruments financiers de taux d’intérêt négociés sur un marché de gré à gré :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2009

31/12/2008

 

Micro couverture

Macro couverture

Total

Micro couverture

Macro couverture

Total

Opérations fermes

613 527

1 785 750

2 399 277

467 667

1 437 208

1 904 875

    Swaps de taux

613 527

1 785 750

2 399 277

467 667

1 437 208

1 904 875

Opérations conditionnelles

491 194

539 048

1 030 242

485 720

1 773 070

2 258 790

    Options de taux achetées

245 597

538 191

783 788

243 660

1 771 269

2 014 929

    Options de taux vendues

245 597

857

246 454

242 060

1 801

243 861

Options de taux

491 194

539 048

1 030 242

485 720

1 773 070

2 258 790

        Total

1 104 721

2 324 798

3 429 519

953 387

3 210 278

4 163 665

 

Note 5. — Informations sur le compte de résultat.

 

5.1. Intérêts, produits et charges assimilés :

 

 

31/12/2009

31/12/2008

 

Charges

Produits

Net

Charges

Produits

Net

Opérations avec les établissements de crédit

-79 961

33 522

-46 439

-71 150

32 261

-38 889

Opérations avec la clientèle

-80 316

284 213

203 897

-88 595

293 389

204 794

Obligations et autres titres à revenu fixe

-34 180

19 576

-14 604

-86 165

12 235

-73 930

Dettes subordonnées

-87

694

607

-224

72

-152

Autres (*)

-65 455

32 849

-32 606

-57 485

73 576

16 091

        Total

-260 002

370 855

110 853

-303 618

411 532

107 914

 

La provision épargne logement est présentée en charges ou produits d’intérêts sur opérations avec la clientèle. En 2009, la Banque Populaire Atlantique a doté une provision de 3 758  K€ contre une reprise nette de provision de 2 427  K€ au titre de l’exercice 2008.

 

5.2. Produits et charge sur opérations de crédit-bail et locations assimilées :

 

 

31/12/2009

31/12/2008

 

Charges

Produits

Net

Charges

Produits

Net

Opérations de crédit-bail et location financière :

 

 

 

 

 

 

    Loyers

 

143 491

143 491

 

134 137

134 137

    Résultats de cession

-11 699

3 216

-8 483

-8 496

3 491

-5 005

    Dépréciation

-2 738

1 021

-1 717

-1 198

843

-355

    Amortissement

-115 885

 

-115 885

-111 292

 

-111 292

    Autres produits et charges

-377

851

474

-1 039

1 266

227

 

-130 699

148 579

17 880

-122 025

139 737

17 712

Opérations de location financière :

 

 

 

 

 

 

    Loyers

 

21 529

21 529

 

22 729

22 729

    Résultats de cession

-1 323

1 490

167

-664

2 026

1 362

    Dépréciation

-726

529

-197

-485

232

-253

    Amortissement

-18 646

 

-18 646

-20 282

 

-20 282

    Autres produits et charges

-3

22

19

0

42

42

 

-20 698

23 570

2 872

-21 431

25 029

3 598

        Total

-151 397

172 149

20 752

-143 456

164 766

21 310

 

5.3. Revenus des titres à revenu variable :

 

 

31/12/2009

31/12/2008

Actions et autres titres à revenu variable

32

92

Participation et parts dans les entreprises liées

17 642

20 371

        Total

17 674

20 463

 

5.4. Commissions :

 

 

31/12/2009

31/12/2008

 

Charges

Produits

Net

Charges

Produits

Net

Opérations de trésorerie et interbancaire

-112

457

345

-228

515

287

Opérations avec la clientèle

-124

73 277

73 153

-107

71 566

71 459

Opérations sur titres

-75

3 499

3 424

-108

3 762

3 654

Opérations sur moyens de paiement

-16 116

32 853

16 737

-14 610

30 966

16 356

Opérations de change

0

275

275

0

310

310

Engagements hors-bilan

-838

6 834

5 996

-570

6 421

5 851

Prestations de services financiers

-742

9 273

8 531

-692

8 403

7 711

Activités de conseil

0

629

629

0

732

732

Autres commissions

0

0

0

0

0

0

        Total

-18 006

127 097

109 090

-16 314

122 676

106 360

 

5.5. Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation :

 

 

31/12/2009

31/12/2008

Titres de transaction

-61

0

Opérations de change

254

298

        Total

193

298

 

5.6. Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés :

 

 

31/12/2009

31/12/2008

 

Placement

Total

Placement

Total

Dépréciations

1 024

1 024

-6 739

-6 739

    Dotations

-60

-60

-6 769

-6 769

    Reprises

1 084

1 084

30

30

Résultat de cession

367

367

4 817

4 817

        Total

1 391

1 391

-1 922

-1 922

 

5.7. Autres produits et charges d'exploitation bancaire :

 

 

31/12/2009

31/12/2008

 

Charges

Produits

Total

Charges

Produits

Total

Quote-part d'opérations faites en commun

-537

0

-537

-524

0

-524

Autres activités diverses

0

277

277

0

263

263

Autres produits et charges accessoires

-980

2 081

1 100

-500

1 907

1 407

        Total

-1 517

2 358

840

-1 024

2 170

1 146

 

5.8. Charges générales d'exploitation :

 

 

31/12/2009

31/12/2008

Frais de personnel :

 

 

    Salaires et traitements

-52 484

-52 500

    Charges de retraite et assimilées (1)

-7 701

-6 950

    Autres charges sociales

-20 226

-19 913

    Intéressement des salariés

-3 885

-4 444

    Participation des salariés

-4 321

-4 572

    Impôts et taxes liés aux rémunérations

-5 424

-4 671

        Total des frais de personnel

-94 041

-93 050

Autres charges d'exploitation :

 

 

    Impôts et taxes

-5 536

-5 107

    Autres charges générales d'exploitation

-54 010

-57 610

        Total des autres charges d'exploitation

-59 546

-62 717

        Total

-153 587

-155 767

(1) Incluant les dotations, utilisations et reprises de provisions pour engagements sociaux (note 3.10.3).

 

L’effectif moyen du personnel en activité au cours de l'exercice, ventilé par catégories professionnelles est le suivant : 432 cadres et 1 072 non cadres, soit un total de 1 504 personnes.

 

5.9. Coût du risque :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2009

31/12/2008

 

Dotations

Reprises

Pertes non couvertes

Récupérations sur créances amorties

Total

Dotations

Reprises

Pertes non couvertes

Récupérations sur créances amorties

Total

Dépréciations d'actifs :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

    Clientèle

-50 981

22 435

-1 399

539

-29 406

-37 924

25 340

-1 425

476

-13 533

Provisions :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

0

    Engagements hors-bilan

-427

942

 

 

515

-1 270

687

 

 

-583

    Risque clientèle

-1 000

880

 

 

-120

-1 339

936

 

 

-403

        Total coût du risque

-52 408

24 257

-1 399

539

-29 011

-40 533

26 963

-1 425

476

-14 519

 

5.10. Gains ou pertes sur actifs immobilisés :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2009

31/12/2008

 

Participations et autres titres à long terme

Titres investissement

Immobilisations corporelles et incorporelles

Total

Participations et autres titres à long terme

Titres investissement

Immobilisations corporelles et incorporelles

Total

Dotations aux dépréciations

-8 000

0

 

-8 000

-36

0

 

-36

Reprises de dépréciations (1)

26

776

 

802

144

389

 

533

Résultat de cession

4 639

0

608

5 247

4 716

0

-50

4 666

        Total

-3 335

776

608

-1 951

4 824

389

-50

5 163

(1) Comprend essentiellement les reprises de dépréciation sur les titres ayant fait l’objet d’un déclassement de titres de placement vers les titres d’investissement sur l’exercice 2008 et ce, en application des dispositions du règlement CRC 2008-17.

 

5.11. Résultat exceptionnel :

 

 

31/12/2009

31/12/2008

Produits et charges exceptionnelles (nettes de provisions) :

 

 

    Dont :

 

 

        Reprise de provisions pour restructuration

449

 

Autres éléments

-436

-1 619

            Total

13

-1 619

 

Note 6. — Autres informations.

 

6.1. Proposition d’affectation des résultats de l’exercice 2009 (en euros et centimes d’€) :

 

Résultat net

43 206 370,20

Report à nouveau

23 794 217,91

A affecter

67 000 588,11

Affectation :

 

    Réserve légale

2 160 318,51

    Intérêts statutaires aux parts sociales

7 389 050,00

    Intérêts Certificats coopératifs d'investissement

2 315 307,60

    Autres réserves

30 000 000,00

    Report à nouveau

25 135 912,00

 

67 000 588,11

 

6.2. Consolidation. — En application de l’article 1er du règlement n° 99-07 du Comité de la réglementation comptable, la Banque Populaire Atlantique établit des comptes consolidés conformes au référentiel comptable français.

Ses comptes individuels sont intégrés dans les comptes consolidés du Groupe BPCE.

 

6.3. Implantations dans les pays non coopératifs. — L’article L. 511-45 du code monétaire et financier et l’arrêté du ministre de l’économie du 6 octobre 2009 imposent aux établissements de crédit de publier en annexe à leurs comptes annuels des informations sur leurs implantations et leurs activités dans les Etats ou territoires qui n'ont pas conclu avec la France de convention d'assistance administrative en vue de lutter contre la fraude et l'évasion fiscales permettant l'accès aux renseignements bancaires.

Ces obligations s’inscrivent dans le contexte mondial de lutte contre les territoires non fiscalement coopératifs, issu des différents travaux et sommets de l’OCDE, mais participent également à la prévention du blanchiment des capitaux et du financement du terrorisme.

Le Groupe BPCE, dès sa constitution, a adopté une attitude prudente, en informant régulièrement les établissements de ses réseaux des mises à jour des listes de territoires que l’OCDE a considéré comme insuffisamment coopératif en matière d’échange d’informations en matière fiscale et des conséquences que l’implantation dans de tels territoires pouvait avoir. Parallèlement, des listes de ces territoires ont été intégrées, pour partie, dans les progiciels utilisés aux fins de prévention du blanchiment de capitaux, et ce en vue d’appliquer une vigilance appropriée aux opérations avec ces Etats et territoires (mise en oeuvre du décret n°2009-874 du 16 juillet 2009). Au niveau central, un recensement des implantations et activités du Groupe dans ces territoires a été réalisé aux fins d’informations des instances de direction.

Au 31 décembre 2009, la Banque Populaire Atlantique n'a pas recensé d'implantation et n'exerce pas d'activité dans les territoires non fiscalement coopératifs.

 

6.4. Rapport de gestion. — Le rapport de gestion est tenu à la disposition du public au siège social de la Banque Populaire Atlantique.

 

IV. — Rapport des commissaires aux comptes sur les comptes annuels.

Exercice clos le 31 décembre 2009.

 

Aux Actionnaires ;

En exécution de la mission qui nous a été confiée par votre assemblée générale, nous vous présentons notre rapport relatif à l'exercice clos le 31 décembre 2009, sur :

— le contrôle des comptes annuels de la société BANQUE POPULAIRE ATLANTIQUE, tels qu'ils sont joints au présent rapport ;

— la justification de nos appréciations ;

— les vérifications et informations spécifiques prévues par la loi.

Les comptes annuels ont été arrêtés par le conseil d’administration. Il nous appartient, sur la base de notre audit, d'exprimer une opinion sur ces comptes.

 

I. Opinion sur les comptes annuels. — Nous avons effectué notre audit selon les normes d’exercice professionnel applicables en France; ces normes requièrent la mise en oeuvre de diligences permettant d'obtenir l'assurance raisonnable que les comptes annuels ne comportent pas d'anomalies significatives. Un audit consiste à vérifier, par sondages ou au moyen d’autres méthodes de sélection, les éléments justifiant des montants et informations figurant dans les comptes annuels. Il consiste également à apprécier les principes comptables suivis, les estimations significatives retenues et la présentation d'ensemble des comptes. Nous estimons que les éléments que nous avons collectés sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion.

Nous certifions que les comptes annuels sont, au regard des règles et principes comptables français, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du résultat des opérations de l'exercice écoulé ainsi que de la situation financière et du patrimoine de la société à la fin de cet exercice.

 

II. Justification des appréciations. — Les estimations comptables concourant à la préparation des états financiers au 31 décembre 2009 ont été réalisées dans un contexte de crise financière et économique qui perdure depuis 2008. C'est dans ce contexte que, en application des dispositions de l’article L. 823-9 du Code de commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à votre connaissance les éléments suivants :

— Estimations comptables :

– Evaluation des risques de crédit : Comme indiqué dans la note 2.3.2 de l’annexe aux comptes annuels, votre Banque Populaire constitue des dépréciations et des provisions pour couvrir les risques de crédit inhérents à ses activités. Dans le cadre de notre appréciation des estimations significatives retenues pour l'arrêté des comptes, nous avons examiné le dispositif de contrôle relatif au suivi des risques de crédit et de contrepartie, à l’appréciation des risques de non recouvrement et à leur couverture à l’actif par des dépréciations déterminées sur base individuelle, et au passif, par des provisions destinées à couvrir des risques clientèle non affectés.

– Valorisation des titres de participations, parts dans les entreprises liées et autres titres détenus à long terme : Les titres de participation, parts dans les entreprises liées et autres titres détenus à long terme par votre Banque Populaire sont évalués à leur valeur d'utilité selon les modalités décrites dans la note 2.3.4 de l'annexe. Dans le cadre de notre appréciation de ces estimations, nous avons examiné les éléments ayant conduit à la détermination des valeurs d'utilité pour les principales lignes du portefeuille. La note 3.4.3 précise notamment l’approche qui a été retenue pour la valorisation des titres BP Participation.

– Valorisation des titres et des instruments financiers : Votre Banque Populaire détient des positions sur titres et instruments financiers. Les notes 2.3.4 et 2.3.10 de l'annexe expose les règles et méthodes comptables relatives aux titres et instruments financiers. Nous avons examiné le dispositif de contrôle relatif au classement comptable et à la détermination des paramètres utilisés pour la valorisation de ces positions dans le contexte décrit ci-dessus. Nous avons vérifié le caractère approprié des méthodes comptables retenues par la société et des informations fournies dans les notes annexes et nous nous sommes assurés de leur correcte application.

– Provisionnement des engagements sociaux : Votre Banque Populaire constitue des provisions pour couvrir ses engagements sociaux. Nous avons examiné la méthodologie d’évaluation de ces engagements ainsi que les hypothèses et paramètres utilisés et nous avons vérifié le caractère approprié de l’information fournie dans la note 2.3.8.1 de l’annexe.

– Provisionnement des produits d’épargne logement : Votre Banque Populaire constitue une provision pour couvrir le risque de conséquences potentiellement défavorables des engagements liés aux comptes et plans d’épargne-logement. Nous avons examiné la méthodologie d’évaluation de cette provision et nous avons vérifié le caractère approprié de l’information fournie dans les notes 2.3.8.2 et 5.1 de l’annexe.

Les appréciations ainsi portées s'inscrivent dans le cadre de notre démarche d'audit des comptes annuels, pris dans leur ensemble, et ont donc contribué à la formation de notre opinion exprimée dans la première partie de ce rapport.

 

III. Vérifications et informations spécifiques. — Nous avons également procédé, conformément aux normes d’exercice professionnel applicables en France, aux vérifications spécifiques prévues par la loi.

Nous n’avons pas d’observation à formuler sur la sincérité et la concordance avec les comptes annuels des informations données dans le rapport de gestion du conseil d’administration et dans les documents adressés aux sociétaires sur la situation financière et les comptes annuels.

 

Nantes, Angers et Saint Herblain, le 9 avril 2010.

Les Commissaires aux Comptes :

 

KPMG Audit, Département KPMG SA :

Fiduciaire Audit Conseil :

Deloitte et Associé :

Franck Noël,

Michel Raguin,

Anne Blanche,

Associé ;

Associé ;

Associée.

 

B. — Bilan consolidé publiable.

 

I. — Bilan.

(En milliers d’euros.)

 

Actif

Note

31/12/2009

31/12/2008

Opérations interbancaires et assimilées

4.1

811 296

906 695

Opérations avec la clientèle

4.2

7 466 125

7 163 059

Opérations de crédit-bail et assimilées

4.3

442 295

479 661

Obligations, Actions, Autres titres à revenu fixe et variable

4.4

864 268

1 077 979

Placement des entreprises d'assurance

 

0

0

Participations, Parts dans les entreprises liées, Autres titres détenus à long terme

4.5

349 706

347 413

Immobilisations corporelles et incorporelles

4.6

75 128

79 315

Ecart d'acquisition

 

0

0

Comptes de négociation et de règlement

 

0

0

Autres comptes de régularisation et actifs divers

4.7

141 744

184 439

        Total actif

 

10 150 562

10 238 561

 

Passif

Note

31/12/2009

31/12/2008

Opérations interbancaires et assimilées

4.1

2 717 315

2 471 054

Opérations avec la clientèle

4.2

4 667 974

4 416 434

Dettes représentées par un titre

4.8

1 421 293

2 054 861

Provisions techniques des entreprises d'assurance

 

0

0

Comptes de négociation et de règlement

 

0

0

Autres comptes de régularisation et passifs divers

4.9

239 903

250 717

Ecarts d'acquisition

 

0

0

Provisions pour Risques et Charges

4.10

53 187

55 126

Dettes subordonnées

4.11

15 612

16 174

Fonds pour risques bancaires généraux (FRBG)

4.12

148 144

141 444

Intérêts minoritaires

 

0

9 330

Capitaux propres parts du groupe (hors FRBG)

4.13

887 134

823 421

    Capital souscrit

 

339 171

297 006

    Primes d'émission

 

195 391

195 391

    Réserves consolidées et autres (±)

 

320 881

290 014

    Résultat de l'exercice (±)

 

31 691

41 010

        Total passif

 

10 150 562

10 238 561

 

Hors-bilan

Note

31/12/2009

31/12/2008

Engagements donnés :

 

 

 

    Engagements donnés de l'activité bancaire

 

1 186 940

1 248 344

        Engagements de financement

5.1

620 558

655 072

        Engagements de garantie

5.1

566 148

582 543

        Engagements sur titres

 

234

10 729

    Engagements donnés de l'activité d'assurance

 

 

 

Engagements reçus :

 

 

 

    Engagements reçus de l'activité bancaire

 

1 492 688

1 500 723

        Engagements de financement

5.1

0

0

        Engagements de garantie

5.1

1 492 454

1 500 654

        Engagements sur titres

 

234

69

    Engagements reçus de l'activité d'assurance

 

 

 

 

II. — Compte de résultats consolidé publiable.

(En milliers d’euros.)

 

 

Note

31/12/2009

31/12/2008

Intérêts et produits assimilés

6.1

421 746

462 036

Intérêts et charges assimilés

6.1

-272 956

-317 291

Revenus des titres à revenu variable

6.2

8 575

16 978

Commissions nettes

 

119 143

123 837

Commission (produits)

6.3

138 725

143 099

Commission (charges)

6.3

-19 582

-19 262

Résultat du portefeuille de négociation

6.4

192

280

Résultat du portefeuille de placement

6.5

1 391

-3 241

Autres produits nets d'exploitation bancaire

 

-5 529

-2 287

Autres produits d'exploitation bancaire

6.6

8 779

4 572

Autres charges d'exploitation bancaire

6.6

-14 308

-6 859

Marge brute des activités d'assurance

 

0

0

Produits nets des autres activités

 

313

301

Produit net bancaire

 

272 875

280 613

Charges générales d'exploitation

6.7

-172 847

-183 683

Dotations aux amortissements et aux provisions sur immobilisations corporelles et incorporelles

 

-8 239

-8 506

Résultat brut d'exploitation

 

91 789

88 424

Coût du risque

6.8

-31 837

-17 163

Résultat d'exploitation

 

59 952

71 261

Quote-part dans le résultat net des entreprises mises en équivalence

6.9

-639

0

Gains ou pertes sur actifs immobilisés

6.10

-2 441

5 788

Résultat courant avant impôt

 

56 872

77 049

Résultat exceptionnel

6.11

-1 200

-2 966

Impôt sur les bénéfices

 

-17 281

-20 059

Dotations aux amortissements des écarts d'acquisition

 

0

0

Dotations / reprises des fonds pour risques bancaires généraux

 

-6 700

-14 101

Intérêts minoritaires

 

0

1 087

Résultat net - part du groupe

 

31 691

41 010

 

III. — Annexe aux comptes consolidés.

 

Note 1. — Cadre général.

 

1.1. Le Groupe BPCE. — Le Groupe BPCE a officiellement vu le jour le 31 juillet 2009. Il comprend le réseau des Banques Populaires, le réseau des Caisses d'Épargne, l’organe central BPCE et ses filiales, BP Participations (anciennement BFBP) et ses filiales, CE Participations (anciennement CNCE) et ses filiales.

— Les deux réseaux Banques Populaires et Caisses d’Épargne : Le Groupe BPCE est un groupe coopératif avec des sociétaires propriétaires des deux réseaux de banque de proximité : les 20 Banques Populaires et les 17 Caisses d’Épargne. Chacun des deux réseaux est détenteur à parité de l’organe central du groupe appelé BPCE.

Le réseau des Banques Populaires comprend les Banques Populaires, les sociétés de caution mutuelle leur accordant statutairement l'exclusivité de leur cautionnement et la société de participations du réseau des Banques Populaires.

Le réseau des Caisses d'Épargne comprend les Caisses d'Épargne et de Prévoyance, les sociétés locales d'épargne, la Fédération Nationale des Caisses d'Épargne et la société de participations du réseau des Caisses d'épargne.

Les Banques Populaires sont détenues à hauteur de 80% par leurs sociétaires et de 20% par Natixis via les certificats coopératifs d’investissement (CCI).

Le capital des Caisses d’Épargne est détenu à hauteur de 80% par les sociétés locales d’épargne (SLE) et de 20% par Natixis via les CCI. Au niveau local, les sociétés locales d'épargne à statut coopératif dont le capital variable est détenu par les coopérateurs ont pour objet, dans le cadre des orientations générales de la Caisse d'Épargne à laquelle elles sont affiliées, d'animer le sociétariat. Elles ne peuvent pas effectuer des opérations de banque.

— BPCE : Le nouvel organe central, dénommé BPCE, a été créé par la loi n° 2009-715 du 18 juin 2009. Il se substitue aux deux organes centraux existants, la Banque Fédérale des Banques Populaires (BFBP) et la Caisse Nationale des Caisses d’Épargne (CNCE). Sa constitution a été réalisée par voie d’apports partiels d’actifs soumis au régime des scissions, effectués par la BFBP d’une part et la CNCE d’autre part. L'État est détenteur d'actions de préférence sans droit de vote.

Organe central au sens de la Loi bancaire et établissement de crédit agréé comme banque, BPCE est constituée sous forme de société anonyme à Directoire et conseil de surveillance dont le capital est détenu à parité par les 17 Caisses d’Épargne et les 20 Banques Populaires depuis le 31 juillet 2009. Il détient les filiales communes aux deux réseaux dans le domaine de la banque de détail, de la banque de financement et des services financiers et leurs structures de production.

Les principales filiales de BPCE sont :

– Natixis, détenu à 72%, regroupant les activités de marché et de services financiers ;

– GCE Covered Bonds, programme de Covered bonds des Caisses d’Épargne ;

– BP Covered Bonds, programme de Covered bonds des Banques Populaires ;

– Financière Océor, banque du développement régional et l’outre-mer et international ;

– Banque BCP (France) et Banque BCP (Luxembourg), banques commerciales issues de la fusion d’établissements financiers portugais ;

– Société Marseillaise de Crédit (SMC), banque commerciale régionale ;

– BCI et BICEC et BIAT, banques commerciales basées respectivement au Congo, au Cameroun et en Tunisie ;

– CNP Assurances (services à la personne) et GCE Assurances (assurance IARD) ;

– GCE Technologies, centre informatique des Caisses d’Épargne ;

– i-BP, plate-forme informatique unique des Banques Populaires.

Les missions de BPCE s'inscrivent dans la continuité des principes coopératifs des Banques Populaires et des Caisses d'Épargne.

BPCE est notamment chargée d'assurer la représentation des affiliés auprès des autorités de tutelle, de définir la gamme des produits et des services commercialisés, d'organiser la garantie des déposants, d'agréer les dirigeants et de veiller au bon fonctionnement des établissements du Groupe.

En qualité de holding, BPCE exerce les activités de tête de Groupe. Elle détient et gère les participations dans les filiales. Elle détermine aussi la stratégie et la politique de développement du Groupe.

Parallèlement, dans le domaine des activités financières, BPCE a notamment pour missions d'assurer la centralisation des excédents de ressources et de réaliser toutes les opérations financières utiles au développement et au refinancement du Groupe, charge à elle de sélectionner l'opérateur de ces missions le plus efficace dans l'intérêt du Groupe. Elle offre par ailleurs des services à caractère bancaire aux entités du Groupe.

— BP Participations et CE Participations : Les deux réseaux Banques Populaires et Caisses d’Épargne détiennent respectivement également 100% de leur ancien organe central :

– la BFBP pour les Banques Populaires, renommée Banques Populaires Participations (BP Participations) ;

– et la CNCE pour les Caisses d’Épargne, renommée Caisses d’Épargne Participations (CE Participations).

BP Participations et CE Participations détiennent les actifs n’ayant pas été apportés à BPCE. Ces holdings sont des sociétés financières agréées en tant qu’établissement de crédit et affiliées à BPCE.

Les deux holdings de participations ont pour objet limité, spécifique et exclusif de gérer et contrôler leurs participations respectives, leur activité de compte propre et d’assurer la continuité des opérations de crédit au sens de l’article L. 311-1 du Code monétaire et financier contractées par BFBP et CNCE qui n’ont pas été transmises à BPCE dans le cadre de l’apport des actifs.

Les filiales du pôle immobilier des deux anciens groupes (notamment le Crédit Foncier de France, Nexity, Foncia, MeilleurTaux) ainsi que les autres participations des deux anciens organes centraux (notamment Banca Carige, Banque Palatine et MABanque) sont conservées par BP Participations et CE Participations.

 

1.2. Mécanisme de garantie. — Le système de garantie et de solidarité a pour objet, conformément à l'article L. 512-107 6 du Code monétaire et financier, de garantir la liquidité et la solvabilité du Groupe et des établissements affiliés à BPCE, ainsi que d'organiser la solidarité financière au sein des réseaux des Banques Populaires et des Caisses d'Épargne.

BPCE est chargée de prendre toutes mesures nécessaires pour organiser la garantie de solvabilité du Groupe ainsi que de chacun des réseaux, notamment en mettant en oeuvre les mécanismes appropriés de solidarité interne du Groupe et en créant un fonds de garantie commun aux deux réseaux dont il détermine les règles de fonctionnement, les modalités de déclenchement en complément des deux fonds des deux réseaux déjà existants ainsi que les contributions des établissements affiliés pour sa dotation et sa reconstitution.

BPCE gère le Fonds Réseau Banques Populaires, le Fonds Réseau Caisses d'Épargne et de Prévoyance et met en place le nouveau Fonds de Garantie Mutuel.

Le Fonds Réseau Banques Populaires correspond au montant du fonds de garantie constitué par l’ancien groupe Banque Populaire en contrepartie d’un FRBG (450  M€). Il fait l'objet d'un dépôt effectué par BP Participations dans les livres de BPCE sous la forme d'un compte à terme d'une durée de dix ans et indéfiniment renouvelable.

Le Fonds Réseau Caisses d'Épargne et de Prévoyance fait l'objet d'un dépôt (450  M€) effectué par CE Participations dans les livres de BPCE sous la forme d'un compte à terme d'une durée de dix ans et indéfiniment renouvelable. Ce dépôt est lui-même déposé par les Caisses d’Épargne auprès de CE Participations.

Le Fonds de Garantie Mutuel est constitué des dépôts effectués par les Banques Populaires et les Caisses d’Épargne dans les livres de BPCE sous la forme de comptes à terme d'une durée de dix ans et indéfiniment renouvelables. Le montant initial des dépôts est au total de 20  M€ (10  M€ par les Banques Populaires et 10  M€ par les Caisses d’Épargne). Par la suite, le fonds sera abondé chaque année à hauteur de 5% de la contribution des Banques Populaires, des Caisses d’Épargne et de leurs filiales – à l’exception des holdings de participations et de leurs filiales respectives – aux résultats consolidés du Groupe dans la limite de 0,3% des risques pondérés du Groupe (RWA). Cette contribution sera répartie au prorata du capital de BPCE, selon la même clef de répartition décrite ci-dessus.

Le montant total des dépôts effectués auprès de BPCE au titre du Fonds Réseau Banques Populaires, du Fonds Réseau Caisses d'Épargne et de Prévoyance et du Fonds de Garantie Mutuel ne pourra être inférieur à 0,15% de la somme du montant des Actifs Pondérés du Groupe.

La constitution par une Banque Populaire ou une Caisse d'Épargne d'un dépôt donne lieu à l'affectation au fonds pour risques bancaires généraux de cet établissement d'un montant identifié équivalent, exclusivement au titre du système de garantie et de solidarité.

Les modalités de mise en jeu du système de garantie reposent sur le niveau de priorité suivant :

— Chaque bénéficiaire doit d'abord s'appuyer sur ses fonds propres : BPCE peut requérir l'intervention des Banques Populaires et les Caisses d’Épargne au titre du système de garantie et de solvabilité, en appliquant les clefs de répartition des contributions et ce avant d’impacter les trois fonds.

Si l’établissement défaillant appartient à un des deux réseaux (Caisses d’Épargne et leurs filiales ayant le statut d’établissement de crédit et affiliées à BPCE d’une part, Banques Populaires et leurs filiales ayant le statut d’établissement de crédit et affiliées à BPCE d’autre part), le montant prélevé :

– est imputé en priorité sur le fonds de garantie de ce réseau, c’est-à-dire sur le dépôt à terme au nom de la holding correspondante, jusqu’à épuisement de ce dépôt ;

– lorsque ce dépôt est épuisé, les maisons-mères du réseau correspondant (Banques Populaires ou Caisses d’Épargne) sont appelées dans la limite de leurs capacités contributives ;

– lorsque leurs capacités contributives sont épuisées, le montant prélevé est imputé sur le fonds commun, c’est à dire sur les dépôts à terme dans les livres de BPCE au nom de toutes les maisons-mères ;

– si le fonds commun est épuisé, le montant résiduel éventuel est imputé sur le fonds de garantie de l’autre réseau, c’est-à-dire sur le dépôt à terme de l’autre holding ;

– si le fonds de garantie de l’autre réseau est à son tour épuisé, les maisons-mères de cet autre réseau sont appelées dans la limite de leurs capacités contributives.

Si l’établissement défaillant est BPCE ou une de ses filiales, le montant prélevé :

– est imputé en priorité sur le fonds commun, c’est-à-dire sur les dépôts à terme inscrits dans les livres de BPCE au nom des maisons-mères jusqu’à épuisement ;

– puis il est fait appel symétriquement aux deux fonds de garantie des réseaux, c’est-à-dire aux dépôts à terme des deux holdings ;

– si ces deux fonds sont épuisés, les maisons-mères sont appelées dans les limites de leurs capacités contributives.

L'intervention du Fonds Réseau Banques Populaires, du Fonds Réseau Caisses d'Épargne et de Prévoyance et/ou du Fonds de Garantie Mutuel ou, plus généralement, toute mise à disposition de fonds au titre du système de garantie et de solidarité en faveur d'un bénéficiaire prendra la forme d'une subvention ou de tout autre mode d'intervention pouvant se révéler plus approprié.

La liquidité et la solvabilité des Caisses de Crédit Maritime Mutuel sont garanties au premier niveau pour chaque Caisse considérée par la Banque Populaire qui en est l'actionnaire de référence et l'opératrice au titre de l'adossement technique et fonctionnel de la Caisse à la Banque Populaire.

Le Directoire de BPCE a tout pouvoir pour mobiliser les ressources des différents contributeurs sans délai et selon l’ordre convenu, sur la base d’autorisations préalables délivrées à BPCE par les contributeurs.

 

1.3. Evénements significatifs. — Le projet de rapprochement, initié en octobre 2008 par les Groupes Caisse d’Épargne et Banque Populaire, s’est poursuivi au premier semestre 2009, pour se concrétiser par la constitution de la BPCE, deuxième groupe bancaire français.

La Banque Populaire Atlantique a cédé une partie des parts détenues au capital de la société de Bourse Portzamparc. Son taux de participation, directement et indirectement, est ainsi passé de 64,85% au 31 décembre 2008 à 23,53% au 31 décembre 2009.

 

1.4. Evénements postérieurs à la clôture. — Néant.

 

Note 2. — Principes et méthodes de consolidation.

 

2.1. Principes généraux. — Les comptes consolidés du Groupe sont établis et présentés dans le respect des règlements du Comité de la réglementation comptable (CRC) et du Comité de la réglementation bancaire et financière (CRBF), notamment le règlement du CRC n° 99-07 modifié relatif aux règles de consolidation.

Le Groupe n’anticipe pas l’application du règlement n° 2009-09 afférent à l'actualisation du règlement n° 99-07 relatif aux comptes consolidés.

Les principes comptables et les règles d’évaluation spécifiques aux activités non bancaires sont maintenus dans les comptes consolidés du Groupe.

Sauf information contraire, les postes du bilan et les notes annexes qui s’y rapportent sont présentés nets d'amortissements et de dépréciations.

 

2.2. Périmètre de consolidation et méthodes de consolidation. — Les états financiers consolidés incluent les comptes de la Banque Populaire Atlantique et de toutes les filiales et participations contrôlées ou sous influence notable dont la consolidation revêt un caractère significatif. La note 7 détaille le périmètre de consolidation du Groupe.

— Intégration globale : Les entreprises sous le contrôle exclusif de la Banque Populaire Atlantique et dont l’activité se situe dans le prolongement des activités bancaires ou financières ou relève d’activités connexes comme l’assurance, les sociétés foncières et de promotion immobilière, les services informatiques sont consolidées par intégration globale.

Le contrôle exclusif est le pouvoir de diriger les politiques financière et opérationnelle d’une entreprise et résulte soit de la détention directe ou indirecte de la majorité des droits de vote, soit de la désignation de la majorité des membres des organes de direction ou du droit d’exercer une influence dominante en vertu d’un contrat de gestion ou de clauses statutaires.

— Mise en équivalence : Les entreprises dans lesquelles le groupe détient une influence notable sont mises en équivalence. L’influence notable est présumée dès lors que l’entité consolidante détient au moins 20% des droits de vote.

Pour ces entreprises, la différence entre la quote-part des capitaux propres y compris le résultat de l’exercice et la valeur comptable des titres détenus est enregistrée à l’actif du bilan dans le poste « Participations, parts dans les entreprises liées » et au passif du bilan dans les réserves consolidées.

 

2.3. Présentation des états financiers et date de clôture. — L'ensemble des sociétés consolidées clôturent leurs comptes au 31 décembre.

 

2.4. Règles de consolidation :

2.4.1. Harmonisation des méthodes comptables. — Les états financiers des entreprises consolidées sont retraitées selon les normes d’enregistrement, d’évaluation et de présentation du Groupe détaillées en note 3 afin de présenter des comptes consolidés homogènes.

 

2.4.2. Retraitements de consolidation. — Certaines méthodes d’évaluation s’appliquent à l’élaboration des comptes consolidés par dérogation aux méthodes applicables aux comptes individuels. Elles concernent notamment les retraitements suivants :

— Opérations de crédit-bail et de location avec option d’achat : Lorsque l’établissement est en position de bailleur, les opérations de crédit-bail et assimilées sont inscrites à l’actif du bilan au poste « Opérations de crédit-bail et assimilées ».

Ces encours sont inscrits dans les comptes consolidés selon la comptabilité financière qui se substitue aux encours sociaux déterminés selon une conception patrimoniale.

La réserve latente, constituée par la différence entre l’amortissement comptable et l’amortissement financier du capital investi, est inscrite dans les réserves consolidées pour son montant net d'impôt différé calculé selon la méthode globale.

Les loyers sont ventilés entre amortissements financiers et intérêts. Les indemnités de résiliation sont enregistrées au niveau des intérêts et produits assimilés.

Pour les opérations de crédit-bail et assimilées, les encours financiers sont déclassés dès lors qu’ils présentent un impayé de plus de trois mois (mobilier) ou six mois (immobilier). Le principe de contagion de l’ensemble des contrats de crédit-bail est également appliqué dans la comptabilité financière des entités concernées dès lors qu’un contrat de crédit-bail est inscrit en créances douteuses.

— Bien loués en crédit-bail ou assimilés : Le Groupe Banque Populaire Atlantique ne retraite pas les biens pris en location ou en crédit bail et assimilées au motif de leur faible significativité.

— Ecritures passées en application de la législation fiscale : Les provisions réglementées passées pour la seule application de législations fiscales sont reprises dans les comptes consolidés par les comptes de réserves et de résultat.

— Impôts : L’impôt sur les bénéfices comprend en sus de l'impôt exigible :

– les impôts différés provenant des écritures de consolidation, des décalages temporaires entre la prise en compte d’un résultat comptable et d’un résultat fiscal et des déficits fiscaux reportables des entreprises comprises dans le périmètre de consolidation ;

– les impôts latents provenant des écarts entre les valeurs comptables et fiscales d’éléments de bilan.

Le Groupe Banque Populaire Atlantique a appliqué la méthode du report variable pour déterminer le montant des impôts différés. Le taux d'impôt pris en compte pour le calcul des impôts différés est de 34,43%.

Tous les décalages ont été retenus quelque soit la date de récupération ou d'exigibilité.

La compensation des actifs et passifs d’impôt différé s’effectue dans le cadre d’une même entité fiscale.

Les montants totaux des impositions différées dégagées au bilan et au compte de résultat sont portés en informations complémentaires.

Le solde net d’impôt différé figure à l’actif ou au passif du bilan en compte de régularisation.

 

2.4.3. Elimination des opérations réciproques. — Les créances, les dettes et les engagements réciproques ainsi que les charges et produits réciproques d’importance significative sont éliminés dans leur totalité pour les entreprises intégrées de manière globale.

Les dividendes intra-groupe et les plus-values d’opérations de cession interne sont neutralisés en totalité.

 

2.4.4. Ecarts d’acquisition. — L'écart d’acquisition est la différence entre le coût d’acquisition des titres et l’évaluation des actifs, passifs et éléments de hors-bilan de l’entreprise acquise.

Les écarts d’évaluation sont la différence entre la valeur d’utilité réestimée dans le bilan consolidé des actifs, passifs et éléments de hors-bilan de l’entreprise acquise et la valeur comptable de ces éléments.

Le coût d’acquisition des titres est égal à la rémunération remise au vendeur majorée de tous les coûts directement imputables à l’acquisition. Ces coûts directs (droits d’enregistrement, honoraires..) sont déterminés nets de l’économie d’impôt

Les écarts positifs non significatifs font l'objet d'un amortissement sur un an.

Aucune acquisition de sociétés consolidées n’a été réalisée sur l’exercice.

 

Note 3. — Principes et méthodes comptables.

 

3.1. Changements de méthodes comptables. — Aucun changement de méthodes comptables n’a affecté les comptes de l’exercice 2009.

Les textes adoptés par le Comité de la Réglementation comptable et d’application obligatoire en 2009 n’ont pas d’impact significatif sur les comptes consolidés du Groupe.

Le Groupe n’anticipe pas l’application des textes adoptés par le Comité de la Réglementation comptable lorsqu’elle est optionnelle, sauf mention spécifique.

 

3.2. Comparabilité des comptes. — Le passage d’une consolidation par intégration globale à une mise en équivalence de notre filiale Portzamparc SA peut fausser la comparaison de certains postes du bilan ou du compte de résultat.

Les postes significativement impactés se limitent cependant aux éléments constitutifs du Résultat Brut d’Exploitation :

 

 

31/12/2009

31/12/2008 pro forma

31/12/2008

Evolutions pro forma

Evolutions réelles

PNB

272 875

273 387

280 613

-0,15%

-2,76%

Charges générales exploitation et amortissements

181 086

182 637

192 189

-0,85%

-5,78%

RBE

91 789

90 750

88 424

+1,14%

+3,81%

 

3.3. Principes comptables et méthodes d'évaluation. — Les comptes de l’exercice sont présentés sous une forme identique à celle de l’exercice précédent. Les conventions comptables générales ont été appliquées dans le respect du principe de prudence, conformément aux hypothèses de base :

— Continuité de l’exploitation ;

— Permanence des méthodes comptables d’un exercice à l’autre ;

— Indépendance des exercices.

La méthode retenue pour l’évaluation des éléments inscrits en comptabilité est la méthode du coût historique et tous les postes du bilan sont présentés, le cas échéant, nets d'amortissements, de provisions et de corrections de valeur.

 

3.3.1. Opérations en devises. — Les résultats sur opérations de change sont déterminés conformément au règlement n° 89-01 du Comité de la Réglementation bancaire et Financière modifié par les règlements n° 90-01 et n° 95-04.

Les créances, les dettes et les engagements hors-bilan libellés en devises sont évalués au cours de change à la clôture de l'exercice. Les gains et pertes de change latents et définitifs sont enregistrés en compte de résultat. Les produits et les charges payés ou perçus sont enregistrés au cours du jour de la transaction.

Les immobilisations et titres de participation en devises financés en euros restent valorisés au coût d’acquisition.

Les opérations de change au comptant non dénouées sont valorisées au cours de clôture de l'exercice.

Les reports et déports sur les contrats de change à terme de couverture sont étalés prorata temporis en compte de résultat. Les contrats de change à terme sec ou couverts par des instruments à terme sont réévalués au cours du terme restant à courir.

 

3.3.2. Opérations avec les établissements de crédit et la clientèle. — Les créances sur les établissements de crédit recouvrent l’ensemble des créances détenues sur des établissements de crédit au titre d’opérations bancaires à l’exception de celles matérialisées par un titre. Elles comprennent les valeurs reçues en pension, quel que soit le support, et les créances se rapportant à des pensions livrées sur titres. Elles sont ventilées entre créances à vue et créances à terme. Les créances sur les établissements de crédit sont inscrites au bilan à leur valeur nominale ou leur coût d'acquisition pour les rachats de créances, augmentés des intérêts courus non échus et nette des dépréciations constituées au titre du risque de crédit.

Les créances sur la clientèle comprennent les concours distribués aux agents économiques autres que les établissements de crédit, à l’exception de ceux matérialisés par un titre, les valeurs reçues en pension et les créances se rapportant à des pensions livrées sur titres. Elles sont ventilées en créances commerciales, comptes ordinaires débiteurs et autres concours à la clientèle. Les crédits à la clientèle émis sont inscrits au bilan à leur valeur nominale ou leur coût d'acquisition pour les rachats de créances, augmentés des intérêts courus non échus et nette des dépréciations constituées au titre du risque de crédit.

Les dettes envers les établissements de crédit sont présentées selon leur durée initiale (à vue ou à terme) et les dettes envers la clientèle sont présentées selon leur nature (comptes d’épargne à régime spécial et autres dépôts pour la clientèle). Sont incluses, en fonction de leur contrepartie, les opérations de pension matérialisées par des titres ou des valeurs. Les intérêts courus sont enregistrés en dettes rattachées.

Les garanties reçues sont enregistrées en comptabilité en hors bilan. Elles font l'objet de réévaluations périodiques. La valeur comptable de l'ensemble des garanties prises sur un même crédit est limitée à l'encours de ce crédit.

— Créances restructurées : Les créances restructurées sont des créances détenues auprès de contreparties présentant des difficultés financières telles que l’établissement de crédit est amené à modifier les caractéristiques initiales (durée, taux) afin de permettre aux contreparties d’honorer le paiement des échéances.

Le volume des crédits restructurés accordés à des conditions hors marché n’est pas significatif et n’a donc pas donné lieu à information dans l’annexe.

— Créances douteuses : Les créances douteuses sont constituées de l'ensemble des encours échus et non échus, garantis ou non, dus par les débiteurs dont un concours au moins présente un risque de crédit avéré, identifié de manière individuelle. Un risque est avéré dès lors qu'il est probable que l'établissement ne percevra pas tout ou partie des sommes dues au titre des engagements souscrits par la contrepartie, nonobstant l'existence de garanties ou de cautions.

L'identification en encours douteux est effectuée conformément aux dispositions du règlement n° 2002-03 du Comité de la Réglementation comptable relatif au traitement comptable du risque de crédit, modifié par le règlement CRC n° 2005-03 du 25 novembre 2005, notamment en cas de créances impayées depuis plus de trois mois et six mois en matière immobilière et pour les créances sur les collectivités territoriales.

Un encours douteux compromis est un encours douteux dont les perspectives de recouvrement sont fortement dégradées et pour lequel un passage en perte à terme est envisagé. Les créances déchues de leur terme, les contrats de crédit bail résiliés, les concours à durée indéterminée dont la clôture a été notifiée sont présumés devoir être inscrits en douteux compromis. L’existence de garanties couvrant la quasi-totalité des risques et les conditions d’évolution de la créance douteuse doivent être prises en considération pour qualifier un encours douteux de compromis et pour quantifier la dépréciation. Un an après sa classification en encours douteux, un encours douteux est présumé être compromis sauf si le passage en perte à terme n’est pas envisagé. Le classement d’un encours douteux en douteux compromis n’entraîne pas le classement par « contagion » dans cette dernière catégorie des autres encours et engagements douteux relatifs à la contrepartie concernée.

Les intérêts courus et ou échus non perçus sur créances douteuses sont comptabilisés en produits d'exploitation bancaire et dépréciés à due concurrence. Lorsque la créance est qualifiée de compromise les intérêts courus non encaissés ne sont plus comptabilisés.

Plus généralement, les créances douteuses sont réinscrites en encours sains quand les règlements reprennent de façon régulière pour les montants correspondant aux échéances contractuelles, et lorsque la contrepartie ne présente plus de risque de défaillance.

— Opérations de pension : Les opérations de pension livrée sont comptabilisées conformément aux dispositions du règlement n° 89-07 du Comité de la Réglementation bancaire et Financière complété par l'instruction n° 94-06 de la Commission bancaire.

Les éléments d'actif mis en pension sont maintenus au bilan du cédant, qui enregistre au passif le montant encaissé représentatif de sa dette à l'égard du cessionnaire. Le cessionnaire enregistre à l'actif le montant versé représentatif de sa créance à l'égard du cédant. Lors des arrêtés comptables, les actifs mis en pension, ainsi que la dette à l'égard du cessionnaire ou la créance sur le cédant, sont évalués selon les règles propres à chacune de ces opérations.

— Dépréciation : Les créances, dont le recouvrement est devenu incertain, donnent lieu à la constitution de dépréciations, inscrites en déduction de l’actif, destinées à couvrir le risque de perte. Les dépréciations sont calculées créance par créance en tenant compte de la valeur actuelle des garanties reçues. Elles sont déterminées sur la base de l'analyse du risque et des garanties disponibles. Les dépréciations couvrent au minimum les intérêts non encaissés sur encours douteux.

Les dépréciations pour pertes probables avérées couvrent l'ensemble des pertes prévisionnelles calculées par différence entre les capitaux restant dus et les flux prévisionnels actualisés selon le taux effectif.

Les dotations et les reprises de dépréciation constatées pour risque de non recouvrement sont enregistrées en « Coût du risque » à l’exception des dépréciations relatives aux intérêts sur créances douteuses présentées, comme les intérêts ainsi dépréciés, en « Intérêts et produits assimilés ». La reprise de la dépréciation liée au seul passage du temps est enregistrée en « Intérêts et assimilés ».

Une provision pour risques est constituée sur le périmètre des engagements non douteux, inscrits au bilan ou hors-bilan, pour lesquels des informations disponibles permettent d’anticiper un risque de défaillance et de pertes à l’échéance.

Les créances irrécouvrables sont inscrites en pertes et les dépréciations correspondantes font l'objet d'une reprise.

 

3.3.3. Titres. — Le terme « Titres » recouvre les titres du marché interbancaire, les bons du Trésor et les autres titres de créances négociables, les obligations et les autres valeurs mobilières dites à revenu fixe (c’est-à-dire à rendement non aléatoire), les actions et les autres titres à revenu variable.

Les opérations sur titres sont régies au plan comptable par deux textes principaux :

— le règlement CRC n° 2005-01, modifiant le règlement CRBF n° 90-01 du 23 février 1990 et complété par l’instruction n° 94-07 de la Commission bancaire, qui définit les règles générales de comptabilisation et de valorisation des titres ;

— le règlement du CRBF n° 89-07, complété de l’instruction n° 94-06 de la Commission bancaire, qui définit les règles relatives à des opérations particulières de cession comme les cessions temporaires de titres.

Les titres sont classés dans les catégories suivantes : titres de participation et parts dans les entreprises liées, autres titres détenus à long terme, titres d’investissement, titres de l’activité de portefeuille, titres de placement et titres de transaction.

Pour les titres de transaction, de placement, d’investissement ainsi que de l’activité de portefeuille, les risques de défaillance avérés de la contrepartie dont les impacts peuvent être isolés font l’objet de dépréciations dont les mouvements sont inscrits en coût du risque.

— Titres de transaction : Au 31 décembre 2009, le Groupe Banque Populaire Atlantique ne détient pas de titres de transaction.

— Titres de placement : Sont considérés comme des titres de placement, les titres qui ne sont inscrits dans aucune autre catégorie.

Les titres de placement sont enregistrés pour leur prix d’acquisition frais exclus.

Le cas échéant, pour les titres à revenu fixe, les intérêts courus sont constatés dans des comptes rattachés en contrepartie du compte de résultat au poste « Intérêts et produits assimilés ».

La différence éventuelle entre le prix d'acquisition et la valeur de remboursement (prime ou décote) des titres à revenu fixe est rapportée au compte de résultat sur la durée résiduelle du titre en utilisant la méthode actuarielle.

Les titres de placement sont évalués au plus bas de leur prix d'acquisition ou de leur prix de marché. Pour les parts d’OPCVM et de FCP, les valeurs de marché correspondent aux valeurs liquidatives disponibles dans le contexte de marché en vigueur à la date d’arrêté.

Les moins-values latentes font l'objet d'une dépréciation qui peut être appréciée par ensembles homogènes de titres, sans compensation avec les plus values constatées sur les autres catégories de titres.

Les gains, provenant des éventuels instruments de couverture, au sens de l’article 4 du règlement n° 88-02 du CRB, sont pris en compte pour le calcul des dépréciations. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées ;

Les plus et moins-values de cession réalisées sur les titres de placement, ainsi que les dotations et reprises de dépréciations sont enregistrées dans la rubrique « Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés ».

— Titres d’investissement : Ce sont des titres à revenu fixe assortis d’une échéance fixe qui ont été acquis ou reclassés de la catégorie « Titres de transaction » ou de la catégorie « Titres de placement » avec l’intention manifeste et la capacité de les détenir jusqu’à l’échéance. Ces titres ne doivent pas être soumis à une contrainte existante, juridique ou autre, qui serait susceptible de remettre en cause l’intention de détention jusqu’à l’échéance des titres. Le classement en titres d’investissement ne fait pas obstacle à leur désignation comme éléments couverts contre le risque de taux.

Les titres d’investissement sont enregistrés pour leur prix d’acquisition, frais exclus. Lorsqu'ils proviennent du portefeuille de placement, ils sont inscrits à leur prix d'acquisition et les dépréciations antérieurement constituées sont reprises sur la durée de vie résiduelle des titres concernés.

L'écart entre le prix d'acquisition et la valeur de remboursement des titres, ainsi que les intérêts courus attachés à ces derniers sont enregistrés selon les mêmes règles que celles applicables aux titres de placement à revenu fixe.

Ils peuvent faire l'objet d'une dépréciation s'il existe une forte probabilité que l'établissement ne conserve pas les titres jusqu'à l'échéance en raison de circonstances nouvelles. Les plus values latentes ne sont pas comptabilisées.

Les titres d’investissement ne peuvent sauf exceptions pas faire l’objet de vente ou de transfert dans une autre catégorie de titres.

Les titres de transaction ou de placement à revenu fixe, reclassés vers la catégorie titres d’investissement par application des dispositions du règlement CRC n° 2008-17 peuvent toutefois être cédés lorsque le marché sur lequel ils sont échangés redevient actif.

— Titres de l’activité de portefeuille : Au 31 décembre 2009, le Groupe Banque Populaire Atlantique ne détient pas de titres de l’activité de portefeuille.

— Titres de participation et parts dans les entreprises liées : Relèvent de cette catégorie les titres dont la possession durable est estimée utile à l’activité de l’entreprise car elle permet notamment d’exercer une influence notable sur les organes d’administration des sociétés émettrices ou d’en assurer le contrôle.

Les titres de participation et parts dans les entreprises liées sont enregistrés pour leur prix d’acquisition frais exclus.

A la clôture de l'exercice, ils sont individuellement évalués au plus bas de leur valeur d’acquisition ou de leur valeur d’utilité. La valeur d’utilité est appréciée notamment au regard de critères tels que le caractère stratégique, la volonté de soutien ou de conservation, le cours de bourse, l’actif net comptable, l’actif net réévalué, des éléments prévisionnels. Les moins-values latentes, calculées par lignes de titres, font l’objet d’une dépréciation sans compensation avec les plus-values latentes constatées. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées.

Les titres enregistrés parmi les titres de participation et parts dans les entreprises liées ne peuvent être transférés vers une autre catégorie comptable.

— Autres titres détenus à long terme : Ce sont des titres acquis afin de favoriser le développement de relations professionnelles durables en créant un lien privilégié avec l'entreprise émettrice mais sans influence dans la gestion de l'entreprise dont les titres sont détenus en raison du faible pourcentage des droits de vote qu'ils représentent.

Les autres titres détenus à long terme sont enregistrés pour leur prix d’acquisition frais exclus.

Ils figurent au bilan au plus bas de leur coût historique ou de leur valeur d'utilité. Cette dernière, pour les titres cotés ou non, correspond à ce que l'entreprise accepterait de décaisser pour obtenir ces titres si elle avait à les acquérir compte tenu de son objectif de détention. Les moins-values latentes font obligatoirement l'objet d’une dépréciation. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées.

Les titres enregistrés parmi les autres titres détenus à long terme ne peuvent être transférés vers une autre catégorie comptable.

 

3.3.4. Immobilisations incorporelles et corporelles. — Les règles de comptabilisation des immobilisations sont définies par :

— le règlement CRC n° 2004-06 relatif la comptabilisation et à l’évaluation des actifs et ;

— le règlement CRC n° 2002-10 relatif à l’amortissement et à la dépréciation des actifs.

 

— Immobilisations incorporelles : Une immobilisation incorporelle est un actif non monétaire sans substance physique. Les immobilisations incorporelles sont inscrites pour leur coût d’acquisition qui comprend le prix d’achat et les frais accessoires. Elles sont amorties selon leur durée probable d’utilisation.

Les logiciels sont amortis sur une durée maximum de 3 ans.

Les fonds de commerce ne sont pas amortis mais font l’objet, le cas échéant, d’une dépréciation.

Les droits au bail sont amortis de manière linéaire sur la durée de vie résiduelle du bail et font l’objet, le cas échéant, d’une dépréciation par rapport à la valeur de marché.

 

— Immobilisations corporelles : Une immobilisation corporelle est un actif physique détenu, soit pour être utilisé dans la production ou la fourniture de biens ou de services, soit pour être loué à des tiers, soit à des fins de gestion interne et dont l'entité attend qu'il soit utilisé au-delà de l'exercice en cours.

Les constructions étant des actifs composés de plusieurs éléments ayant des utilisations différentes dès l’origine, chaque élément est comptabilisé séparément à sa valeur d’acquisition et un plan d’amortissement propre à chacun des composants est retenu.

Le montant amortissable est la valeur brute sous déduction de la valeur résiduelle lorsque cette dernière est mesurable, significative et durable. Les principaux composants des constructions sont amortis selon la durée de consommation des avantages économiques attendus, soit en général la durée de vie du bien :

 

Composants

Durée d’utilité

Terrain

NA

Façades non destructibles

NA

Façades/couverture / étanchéité

15-40 ans

Fondations / ossatures

20- 60 ans

Ravalement

10-20 ans

Equipements techniques

10-30 ans

Aménagements techniques

10-30 ans

Aménagements intérieurs

8-30 ans

 

Les autres immobilisations corporelles sont inscrites à leur coût d’acquisition, à leur coût de production ou à leur coût réévalué. Le coût des immobilisations libellé en devises est converti en euros au cours du jour de l’opération. Les biens sont amortis selon la durée de consommation des avantages économiques attendus, soit en général la durée de vie du bien.

Le cas échéant, les immobilisations peuvent faire l’objet d’une dépréciation.

Les immeubles de placement constituent des immobilisations hors exploitation et sont comptabilisés suivant la méthode des composants.

 

3.3.5. Dettes représentées par un titre. — Les dettes représentées par un titre sont présentées selon la nature de leur support : bons de caisse, titres du marché interbancaire et titres de créances négociables, titres obligataires et assimilés, à l’exclusion des titres subordonnés qui sont classés sur une ligne spécifique au passif.

Les intérêts courus non échus attachés à ces titres sont portés dans un compte de dettes rattachées en contrepartie du compte de résultat.

Les frais d’émission sont pris en charge dans la totalité de l’exercice ou étalés sur la durée de vie des emprunts correspondants. Les primes d’émission et de remboursement sont étalées sur la durée de la vie de l’emprunt par le biais d’un compte de charge à répartir. Les intérêts courus à verser relatifs à ces dettes sont portés en compte de dettes rattachées en contrepartie du compte de résultat.

 

3.3.6. Dettes subordonnées. — Les dettes subordonnées regroupent les fonds provenant de l’émission de titres ou d’emprunts subordonnés, à durée déterminée ou à durée indéterminée et les dépôts de garantie à caractère mutuel. Le remboursement en cas de liquidation du débiteur n’est possible qu’après désintéressement des autres créanciers.

Les intérêts courus à verser attachés aux dettes subordonnées sont portés dans un compte de dettes rattachées en contrepartie du compte de résultat.

 

3.3.7. Provisions. — Ce poste recouvre les provisions destinées à couvrir des risques et des charges non directement liés à des opérations bancaires au sens de l'article L. 311-1 du Code monétaire et financier et des opérations connexes définies à l'article L. 311-2 de ce même code, nettement précisés quant à leur objet, et dont le montant ou l'échéance ne peuvent être fixés de façon précise. Conformément aux dispositions du règlement CRC n° 2000-06, la constitution de telles provisions est subordonnée à l’existence d’une obligation envers un tiers à la clôture et à l’absence de contrepartie équivalente attendue de ce tiers.

Il recouvre en outre les provisions destinées à couvrir des risques et des charges liés à des opérations bancaires au sens de l'article L. 311-1 du Code monétaire et financier et des opérations connexes définies à l'article L. 311-2 de ce même code que des évènements survenus ou en cours rendant probables, nettement précisés quant à leur objet mais dont la réalisation est incertaine.

Il comprend notamment une provision pour engagements sociaux, et une provision épargne logement.

— Engagements sociaux : Les avantages versés au personnel sont comptabilisés en application de la Recommandation n° 2003-R-01 du Conseil national de la comptabilité. Ils sont constitués de :

– Avantages à long terme : Les avantages à long terme sont des avantages généralement liés à l’ancienneté, versés à des salariés en activité et payés au-delà de douze mois de la clôture de l’exercice; il s’agit en particulier des primes pour médaille du travail.

Ces engagements font l’objet d’une provision correspondant à la valeur des engagements à la clôture.

Les engagements sont évalués selon une méthode actuarielle tenant compte d’hypothèses démographiques et financières telles que l’âge, l’ancienneté, la probabilité de présence à la date d’attribution de l’avantage et le taux d’actualisation. Ce calcul opère une répartition de la charge dans le temps en fonction de la période d’activité des membres du personnel (méthode des unités de crédits projetées).

– Indemnités de fin de contrat de travail : Il s’agit des indemnités accordées aux salariés lors de la résiliation de leur contrat de travail avant le départ en retraite, que ce soit en cas de licenciement ou d’acceptation d’un plan de départ volontaire. Les indemnités de fin de contrat de travail font l’objet d’une provision. Celles qui sont versées plus de douze mois après la date de clôture donnent lieu à actualisation.

– Avantages postérieurs à l’emploi : Les avantages au personnel postérieurs à l’emploi recouvrent les indemnités de départ en retraite, les retraites et avantages aux retraités.

Ces avantages peuvent être classés en deux catégories : les régimes à cotisations définies (non représentatifs d’un engagement à provisionner pour l’entreprise) et les régimes à prestations définies (représentatifs d’un engagement à la charge de l’entreprise et donnant lieu à évaluation et provisionnement).

Les engagements sociaux du Groupe qui ne sont pas couverts par des cotisations passées en charge et versées à des fonds de retraite ou d’assurance sont provisionnés au passif du bilan.

La méthode d’évaluation utilisée est identique à celle décrite pour les avantages à long terme.

La comptabilisation des engagements tient compte de la valeur des actifs constitués en couverture des engagements et des éléments actuariels non-reconnus.

Les écarts actuariels des avantages postérieurs à l’emploi, représentatifs des différences liées aux hypothèses de calcul (départs anticipés, taux d’actualisation, etc.) ou constatées entre les hypothèses actuarielles et les calculs réels (rendement des actifs de couverture, etc.) sont amortis selon la règle dite du corridor, c’est-à-dire pour la partie qui excède une variation de plus ou moins 10% des engagements ou des actifs.

La charge annuelle au titre des régimes à prestations définies comprend le coût des services rendus de l’année, le coût financier lié à l’actualisation des engagements, les rendements attendus des actifs de couverture et éventuellement l’amortissement des éléments non reconnus.

– Provisions épargne logement : Les comptes épargne logement (CEL) et les plans épargne logement (PEL) sont des produits d’épargne proposés aux particuliers dont les caractéristiques sont définies par la loi de 1965 sur l’épargne logement et les décrets pris en application de cette loi.

Le régime d’épargne logement génère des engagements de deux natures pour les établissements qui commercialisent ces produits :

– l’engagement de devoir, dans le futur, accorder à la clientèle des crédits à un taux déterminé fixé à l’ouverture du contrat pour les PEL ou à un taux fonction de la phase d’épargne pour les contrats CEL ;

– l’engagement de devoir rémunérer l’épargne dans le futur à un taux fixé à l’ouverture du contrat pour une durée indéterminée pour les PEL ou à un taux fixé chaque semestre en fonction d’une formule d’indexation fixée par la loi pour les contrats de CEL.

Les engagements présentant des conséquences potentiellement défavorables pour le Groupe sont évalués pour chacune des générations de plans d’épargne logement d’une part et pour l’ensemble des comptes épargne logement d’autre part.

Les risques attachés à ces engagements sont couverts par une provision dont le montant est déterminé par l’actualisation des résultats futurs dégagés sur les encours en risques :

– l’encours d’épargne en risque correspond au niveau d’épargne futur incertain des plans existant à la date de calcul de la provision. Il est estimé statistiquement en tenant compte du comportement des souscripteurs épargnants, pour chaque période future, par différence entre les encours d’épargne probables et les encours d’épargne minimum attendus ;

– l’encours de crédits en risque correspond aux encours de crédits déjà réalisés mais non encore échus à la date de calcul et des crédits futurs estimés statistiquement en tenant compte du comportement de la clientèle et des droits acquis et projetés attachés aux comptes et plans d’épargne logement.

Les résultats des périodes futures sur la phase d’épargne sont déterminés, pour une génération considérée, par différence entre le taux réglementé offert et la rémunération attendue pour un produit d’épargne concurrent.

Les résultats des périodes futures sur la phase de crédit sont déterminés par différence entre le taux fixé à l’ouverture du contrat pour les PEL ou à un taux fonction de la phase d’épargne pour les contrats de CEL et le taux anticipé des prêts à l’habitat non réglementés.

Lorsque la somme algébrique de la mesure des engagements futurs sur la phase d’épargne et sur la phase de crédit d’une même génération de contrats traduit une situation potentiellement défavorable pour le Groupe, une provision est constituée, sans compensation entre les générations. Les engagements sont estimés par application de la méthode Monte-Carlo pour traduire l’incertitude sur les évolutions potentielles des taux et leurs conséquences sur les comportements futurs modélisés des clients et sur les encours en risque.

La provision est inscrite au passif du bilan et les variations sont enregistrées en produit net bancaire.

 

3.3.8. Fonds pour risques bancaires généraux. — Ces fonds sont destinés à couvrir les risques inhérents aux activités de l’entité, conformément aux conditions requises par l'article 3 du règlement n° 90-02 du CRBF et par l'instruction n° 86-05 modifiée de la Commission bancaire.

Ils comprennent également les montants dotés au Fonds Régional de Solidarité.

 

3.3.9. Instruments financiers à terme. — Les opérations de couverture et de marché sur des instruments financiers à terme de taux, de change ou d'actions sont enregistrées conformément aux dispositions des règlements n° 88-02 et 90-15 du CRBF modifiés et de l’instruction n° 94-04 modifiée par l’instruction n° 2003-03 de la Commission bancaire.

Les engagements relatifs à ces opérations sont inscrits dans les comptes de hors bilan pour la valeur nominale des contrats. A la date de clôture, le montant de ces engagements représente le volume des opérations non dénouées à la clôture.

Les principes comptables appliqués diffèrent selon la nature des instruments et les intentions des opérateurs à l'origine.

— Opérations fermes : Les contrats d'échange de taux et assimilés (accords de taux futurs, garantie de taux plancher et plafond) sont classés selon le critère de l'intention initiale dans les catégories suivantes :

– micro-couverture (couverture affectée) ;

– macro-couverture (gestion globale de bilan) ;

– positions spéculatives/positions ouvertes isolées ;

– gestion spécialisée d’un portefeuille de transaction.

Les montants perçus ou payés concernant les deux premières catégories sont comptabilisés prorata temporis dans le compte de résultat.

Les charges et produits sur instruments utilisés en couverture d’un élément ou d’un ensemble d’éléments homogènes sont enregistrés en résultat de manière symétrique à la prise en compte des produits et charges sur les éléments couverts. Les éléments de résultat de l’instrument de couverture sont comptabilisés dans le même poste que les produits et charges concernant les éléments couverts en « Intérêts et produits assimilés » et « Intérêts et charges assimilées ». Le poste « Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation » est utilisé lorsque les éléments couverts sont inclus dans le portefeuille de négociation.

Les charges et produits relatifs aux instruments financiers à terme ayant pour objet de couvrir et de gérer un risque global de taux sont inscrits prorata temporis en compte de résultat aux postes « Intérêts et produits assimilés » et « Intérêts et charges assimilées ». Les gains et les pertes latents ne sont pas enregistrés.

Les charges et produits relatifs à certains contrats constituant des positions ouvertes isolées sont enregistrés dans les résultats au dénouement des contrats ou prorata temporis selon la nature de l’instrument. Les pertes latentes éventuelles, constatées par rapport à la valeur de marché, font l’objet d’une provision pour risques et charges. La détermination de cette valeur est fonction de la nature des marchés concernés (organisés et assimilés ou de gré à gré). Sur les marchés organisés, les instruments bénéficient d’une cotation permanente et d’une liquidité suffisante pour justifier leur valorisation au prix de marché. Les plus-values latentes ne sont pas enregistrées.

Les contrats relevant de la gestion spécialisée sont valorisés selon les méthodes du coût de remplacement ou obligataire après prise en compte d’une décote pour tenir compte du risque de contrepartie et de la valeur actualisée des frais de gestion futurs. Les variations de valeur d’un arrêté comptable à l’autre sont inscrites immédiatement en compte de résultat au poste « Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation ».

Les soultes constatées lors de la résiliation ou de l'assignation de contrats d’échange de taux sont comptabilisées comme suit :

– Pour les opérations classées en gestion spécialisée ou en position ouverte isolée, les soultes sont rapportées immédiatement en compte de résultat ;

– Pour les opérations de micro-couverture et de macro-couverture, les soultes sont, en règle générale, amorties sur la durée de vie résiduelle de l'élément anciennement couvert.

 

— Opérations conditionnelles : Le montant notionnel de l'instrument sous-jacent sur lequel porte l'option ou le contrat à terme est enregistré en distinguant les contrats de couverture des contrats négociés dans le cadre d'opérations de marché.

Pour les opérations sur options de taux, de change ou sur actions, les primes payées ou encaissées sont enregistrées en compte d'attente. A la clôture de l'exercice, ces options font l'objet d'une valorisation portée en compte de résultat dans le cas de produits cotés sur un marché organisé ou assimilé. Pour les marchés de gré à gré, seules les moins-values font l’objet d’une provision et les plus-values latentes ne sont pas enregistrées. Lors de la revente, du rachat, de l'exercice ou à l'expiration, les primes sont enregistrées immédiatement en compte de résultat.

Pour les opérations de couverture, les produits et charges sont rapportés de manière symétrique à ceux afférents à l'élément couvert. Les instruments conditionnels vendeurs ne sont pas éligibles au classement en macro-couverture.

Les marchés de gré à gré peuvent être assimilés à des marchés organisés lorsque les établissements qui jouent le rôle de mainteneurs de marchés garantissent des cotations permanentes dans des fourchettes réalistes ou lorsque des cotations de l’instrument financier sous-jacent s’effectuent elles-mêmes sur un marché organisé. Dans le cas des contrats d'échange de taux d'intérêt ou de devises, la valeur de marché est déterminée en fonction du prix calculé en actualisant aux taux d'intérêt du marché les flux futurs et en tenant compte des risques de contrepartie et de la valeur actualisée des frais de gestion futurs. Les variations de valeurs des options non cotées sont déterminées selon un calcul mathématique.

 

3.3.10. Intérêts et assimilés – Commissions. — Les intérêts et les commissions assimilables par nature à des intérêts sont enregistrés en compte de résultat prorata temporis.

Les autres commissions sont enregistrées selon la nature de la prestation :

— Commissions rémunérant une prestation instantanée : enregistrement à l’achèvement des prestations ;

— Commissions rémunérant une prestation continue ou discontinue avec plusieurs échéances successives échelonnées : enregistrement au fur et à mesure de l’exécution de la prestation.

 

3.3.11. Revenus des portefeuilles titres. — Les dividendes sont comptabilisés dès que leur paiement a été décidé par l’organe compétent. Ils sont enregistrés en « Revenus des titres à revenu variable ».

Les revenus d'obligations ou des titres de créances négociables sont comptabilisés pour la partie courue dans l'exercice.

 

3.3.12. Impôt sur les bénéfices. — La charge d’impôt figurant au compte de résultat correspond à l’impôt sur les sociétés dû au titre de l’exercice et ainsi qu’à la provision pour impôts sur les GIE fiscaux.

Les réseaux des Caisses d’Épargne et des Banques Populaires ont par ailleurs décidé pour l’exercice 2009 de bénéficier des dispositions de l’article 91 de la loi de finance rectificative pour 2008, qui étend le mécanisme de l’intégration fiscale aux réseaux bancaires.

La Banque Populaire Atlantique a signé avec sa mère intégrante une convention d’intégration fiscale qui lui assure de constater dans ses comptes la dette d’impôt dont elle aurait été redevable en l’absence d’intégration fiscale mutualiste.

 

Note 4. — Informations sur les postes du bilan.

 

Sauf information contraire, les notes explicatives sur les postes du bilan sont présentées nettes d'amortissements et de dépréciations et les montants sont exprimés en milliers d’euros.

 

4.1. Opérations interbancaires :

— Créances sur les établissements de crédit :

 

Actif

31/12/2009

31/12/2008

Caisse, banques centrales

95 864

99 927

Effets publics et valeurs assimilées

0

5 948

Créances sur les établissements de crédit

715 432

800 820

    Créances saines à vue

236 450

210 382

    Créances saines à terme

475 824

587 292

    Créances saines

712 273

797 674

    Créances douteuses nettes

-1

-1

    Valeurs non imputées

1 017

868

    Créances rattachées

2 143

2 279

        Total

811 296

906 695

 

— Dettes vis-à-vis des établissements de crédit :

 

 

31/12/2009

31/12/2008

Banques centrales

0

0

Comptes et emprunts

2 684 569

2 434 299

    A vue

100 926

36 102

    A terme

2 583 643

2 398 197

Autres sommes dues

13 519

12 649

Dettes rattachées

19 227

24 106

        Total

2 717 315

2 471 054

 

4.2. Opérations avec la clientèle :

4.2.1. Opérations avec la clientèle :

— Créances sur la clientèle :

 

 

31/12/2009

31/12/2008

Comptes ordinaires débiteurs

294 062

303 523

Créances commerciales

98 500

134 905

Autres concours à la clientèle (1)

6 870 079

6 555 307

Créances rattachées et valeurs non imputées

36 405

32 721

Créances douteuses nettes

167 079

136 603

        Total

7 466 125

7 163 059

 

(1) Les autres concours à la clientèle se décomposent de la façon suivante :

 

 

31/12/2009

31/12/2008

Crédits à l'exportation

3 295

2 782

Crédits de trésorerie et de consommation

415 733

401 271

Crédits à l'équipement

2 645 330

2 553 312

Crédits à l'habitat

3 697 414

3 470 728

Autres crédits à la clientèle

106 624

125 713

Prêts subordonnés

1 683

1 501

        Total

6 870 079

6 555 307

 

— Dettes vis-à-vis de la clientèle :

 

 

31/12/2009

31/12/2008

Comptes et emprunts

4 603 851

4 346 892

    A vue

2 940 251

2 699 727

    A terme

1 663 600

1 647 165

Dépôts de garantie

211

212

Autres sommes dues

12 565

5 175

Dettes rattachées

51 347

64 155

        Total

4 667 974

4 416 434

 

4.2.2. Répartition des encours de crédit et crédit bail par agent économique :

 

(En milliers d’euros)

Créances saines

Créances douteuses

Dont créances douteuses compromises

 

 

Brut

Dépréciation

Brut

Dépréciation

Société non financières

3 537 134

199 474

-109 803

91 719

-81 806

Entrepreneurs individuels

677 016

89 039

-35 028

33 626

-26 671

Particuliers

3 456 709

59 812

-23 226

32 432

-22 051

Administrations privées

33 267

42

-31

31

-31

Administrations publiques et Sécurité Sociale

14 453

 

 

 

 

Autres

9 562

 

 

 

 

        Total au 31 décembre 2009

7 728 141

348 367

-168 088

157 808

-130 559

        Total au 31 décembre 2008

7 497 556

264 326

-119 163

138 185

-100 139

 

4.3. Opérations de crédit-bail et assimilées :

 

 

31/12/2009

31/12/2008

 

Mobilier

Location financière

Total

Mobilier

Location financière

Total

Encours clientèle

376 434

52 299

428 733

407 851

62 947

470 798

Biens temporairement non loués

359

0

359

300

0

300

Dépréciations

-7 842

-3 117

-10 959

-3 732

-2 192

-5 924

Encours douteux nets

24 137

23

24 160

13 797

688

14 485

Créances rattachées

2

0

2

2

0

2

        Total

393 090

49 205

442 295

418 218

61 443

479 661

 

4.4. Effets publics, obligations, actions, autres titres à revenu fixe et variable :

 

 

31/12/2009

31/12/2008

 

Transaction

Placement

Investissement

Total

Transaction

Placement

Investissement

Total

Obligations et autres titres à revenu fixe

0

758 538

95 781

854 319

0

962 799

108 222

1 071 021

    Valeurs brutes :

 

 

 

 

 

 

 

 

        Côtés

0

405

12 181

12 586

0

405

12 192

12 597

    Dépréciations

0

-18

-587

-605

0

-73

-847

-920

    Créances rattachées

 

16

293

309

 

33

275

308

    Valeurs brutes :

 

 

 

 

 

 

 

 

        Non côtés

0

756 302

87 400

843 702

0

955 705

100 052

1 055 757

    Dépréciations

0

0

-4 064

-4 064

0

-10

-4 581

-4 591

    Créances rattachées

 

1 833

558

2 391

 

6 739

1 131

7 870

Actions et autres titres à revenu variable

0

9 949

 

9 949

65

6 893

 

6 958

    Valeurs brutes :

 

 

 

 

 

 

 

 

        Côtés

0

5 287

 

5 287

65

5 180

 

5 245

    Dépréciations

0

-1 395

 

-1 395

0

-2 133

 

-2 133

    Valeurs brutes :

 

 

 

 

 

 

 

 

        Non côtés

0

6 624

 

6 624

65

4 644

 

4 709

    Dépréciations

0

-567

 

-567

0

-798

 

-798

        Total

0

768 487

95 781

864 268

65

969 692

108 222

1 077 979

 

4.5. Participations, parts dans les entreprises liées :

4.5.1. Participations, parts dans les entreprises liées :

 

 

31/12/2009

31/12/2008

Immobilisations financières brutes

357 058

349 107

Dépréciations

-9 625

-1 694

Immobilisations financières nettes

347 433

347 413

Participations mises en équivalence

2 273

0

        Total

349 706

347 413

 

4.5.2. Evolution des immobilisations financières :

 

 

31/12/2008

Augmentations

Diminutions

Autres variations

31/12/2009

Valeurs brutes :

 

 

 

 

 

    Participations et autres titres détenus à long terme

341 463

21 286

-4 829

-1 560

356 360

    Parts dans les entreprises liées

6 089

70

0

-5 525

634

    Parts de sociétés civiles immobilières

1 555

0

-5

-1 486

64

        Sous-total

349 107

21 356

-4 834

-8 571

357 058

Dépréciations :

 

 

 

 

 

    Participations et autres titres à long terme

-1 568

-8 000

48

6

-9 514

    Parts dans les entreprises liées

-126

0

16

-1

-111

    Parts de sociétés civiles immobilières

0

0

0

0

0

        Sous-total

-1 694

-8 000

64

5

-9 625

Participations mises en équivalence

0

 

 

2 273

2 273

        Total

347 413

13 356

-4 770

-6 293

349 706

 

4.5.3. Evènements significatifs relatifs aux participations et parts dans les entreprises liées :

— Création de BPCE : Les participations détenues dans BPCE et BP Participations sont inscrites sur la ligne « Titres de participation » pour une valeur brute respective de 285 427  K€ et 7 977  K€ au 31 décembre 2009 contre une valeur brute de la participation détenue dans la Banque Fédérale des Banques Populaires de 285 713  K€ au 31 décembre 2008.

Le 31 juillet 2009, après la réalisation d’apports en numéraire et d’apports partiels d’actifs en vue de la constitution de la BPCE, la BFBP - devenue BP Participations - et la CNCE – devenue CE Participations – ont respectivement transmis les titres BPCE reçus en rémunération aux Banques Populaires et aux Caisses d’Épargne afin que les deux réseaux détiennent conjointement le capital du nouvel organe central.

Les titres BPCE ont été attribués à la Banque Populaire proportionnellement à sa quote-part de détention dans le capital de la BFBP, devenue BP Participations.

— Valorisation de la participation détenue dans BPCE et BP Participations : Les travaux de valorisation réalisés dans le contexte de l’arrêté des comptes de l’exercice 2009 se sont traduits par une dépréciation de 7 977  K€ des titres BP Participations. Cette dépréciation est inscrite en gains et pertes sur actifs immobilisés.

 

4.6. Immobilisations incorporelles et corporelles :

 

 

31/12/2009

31/12/2008

 

Valeurs brutes

Amortissements et dépréciations

Valeurs nettes

Valeurs brutes

Amortissements et dépréciations

Valeurs nettes

Immobilisations d'exploitation

 

 

 

 

 

 

Immobilisations incorporelles

8 279

-6 583

1 696

10 199

-6 694

3 505

    Droits au bail et fonds commerciaux

4 983

-3 745

1 238

6 834

-3 753

3 081

    Logiciels

3 296

-2 838

458

3 330

-2 941

389

    Autres

0

0

0

35

0

35

Immobilisations corporelles

151 337

-78 713

72 624

149 489

-74 433

75 056

    Terrains

6 218

0

6 218

6 020

0

6 020

    Constructions

54 754

-18 071

36 683

52 502

-16 704

35 798

    Parts de SCI

2 078

0

2 078

2 078

0

2 078

    Autres

88 287

-60 642

27 645

88 889

-57 729

31 160

        Total

159 616

-85 296

74 320

159 688

-81 127

78 561

Immobilisations hors exploitation

1 458

-650

808

1 370

-616

754

        Total

161 074

-85 946

75 128

161 058

-81 743

79 315

 

4.7. Comptes de régularisation et autres actifs :

 

 

31/12/2009

31/12/2008

Autres actifs et emplois divers

67 963

85 401

    Comptes de règlement sur opérations sur titres

0

5 322

    Primes sur instruments conditionnels achetés

6 209

10 047

    Impôts différés actifs

22 356

22 238

    Débiteurs divers

39 398

47 794

    Débiteurs divers

39 398

47 712

    Créances douteuses nettes

0

14

    Créances rattachées

0

68

Comptes de régularisation

73 781

99 038

    Comptes d'encaissement

11 117

15 494

    Charges constatées d'avance

3 934

4 204

    Autres comptes de régularisation

58 730

79 340

    Produits à recevoir

29 539

50 446

    Primes d'émission restant à étaler

4 839

1 178

    Autres charges à répartir

15

24

    Autres comptes de régularisation

24 337

27 692

        Total

141 744

184 439

 

4.8. Dettes représentées par un titre :

 

 

31/12/2009

31/12/2008

Bons de caisse et bons d'épargne

1 015

540

Titres du marché interbancaire

93 300

80 000

Titres de créances négociables

1 319 282

1 956 055

    Dont : - souscrits par des établissements de crédit

892 200

1 101 500

    Dont : - souscrits par la clientèle financière

327 000

489 450

    Dont : - souscrits par la clientèle

100 082

365 105

Dettes rattachées

7 696

18 266

        Total

1 421 293

2 054 861

 

4.9. Comptes de régularisation et autres passifs :

 

 

31/12/2009

31/12/2008

Autres passifs

35 081

62 754

    Comptes de règlement sur opérations sur titres

0

19 810

    Primes sur instruments conditionnels vendus

194

187

    Impôts différés passifs

9 437

11 736

    Dettes de titres

0

763

    Créditeurs divers

25 450

30 269

    Versement restant à effectuer sur titres non libérés

2 196

3 091

    Créditeurs divers

23 254

27 167

Comptes de régularisation

204 822

187 964

    Comptes d'encaissement

22 971

17 801

    Comptes d'ajustement

0

2

    Produits constatés d'avance

92 519

91 158

    Charges à payer

50 102

49 914

    Autres comptes de régularisation

39 230

29 089

        Total

239 903

250 717

 

4.10. Provisions :

4.10.1. Tableau de variations des provisions pour risques et charges :

 

 

31/12/2008

Dotations

Utilisations et reprises

Variation de périmètre

Autres

31/12/2009

Provisions pour risques de contrepartie

5 521

1 427

-2 723

-586

-726

2 913

    Provisions sur engagements hors bilan

3 029

427

-1 843

0

0

1 613

    Provisions pour litiges clientèle

1 311

0

0

-586

-725

0

    Autres provisions clientèle

1 181

1 000

-880

0

-1

1 300

Provisions pour engagements sociaux

36 585

355

-526

-555

-44

35 815

    CAR

22 336

0

-159

0

24

22 201

    Indemnités de fin de carrière

9 828

0

0

-441

-75

9 312

    Médailles du travail

4 358

355

-366

-114

7

4 240

    FCR

63

0

-1

0

0

62

Provisions pour PEL/CEL

8 403

4 270

-177

0

0

12 496

Autres provisions pour risques

3 468

511

-2 403

-339

726

1 963

    Provisions pour impôts

519

0

-519

0

0

0

    Autres provisions d'exploitation

3 279

511

-2 214

-339

726

1 963

Provisions exceptionnelles

1 149

0

-449

-700

0

0

    Provisions pour restructurations

1 149

0

-449

-700

0

0

        Total

55 126

6 563

-6 278

-2 180

-44

53 187

 

4.10.2. Provisions et dépréciations constituées en couverture de risques de contrepartie :

 

 

31/12/2008

Dotations

Utilisations

Reprises

Variation périmètre

31/12/2009

Dépréciations inscrites en déduction des éléments d'actifs

153 354

76 078

-13 983

-31 053

 

184 396

    Dépréciations sur créances sur la clientèle

137 348

57 911

-13 983

-24 093

 

157 183

    Dépréciations sur titres

10 082

8 060

0

-1 887

 

16 255

    Dépréciations sur immobilisations crédit bail

5 924

10 107

0

-5 073

 

10 958

Provisions inscrites au passif risque clientèle

5 520

1 427

-901

-2 547

-586

2 913

        Total

158 874

77 505

-14 884

-33 600

-586

187 309

 

4.10.3. Provisions pour engagements sociaux. — Les engagements sociaux du Groupe Banque Populaire Atlantique couverts par provision sont les suivants :

— Pour la Banque Populaire Atlantique, régime de retraite des banques populaires géré par la Caisse Autonome de Retraite des Banques Populaires (CAR) qui concerne les prestations de retraite issues de la fermeture du régime de retraite bancaire au 31 décembre 1993 ;

— Autres régimes complémentaires de retraite ;

— Indemnités de fin de carrière ;

— Médailles d'honneur du travail.

Ces engagements sont calculés conformément aux dispositions de la Recommandation n° 2003-R-01 du Conseil national de la comptabilité.

 

 

Retraite

IFC

Médailles

Total

Engagement brut

30 459

16 449

4 239

 

Actif en couverture

8 196

7 137

 

 

Engagement net

22 263

9 312

4 239

35 815

Provision de passif

22 263

9 312

4 239

35 815

Taux actualisation

3,82%

3,41%

3,41%

 

Taux de rendement brut des actifs

3,40%

2,89%

 

 

 

— Schéma d’attribution gratuite d’actions (SAGA) : L’assemblée générale extraordinaire des actionnaires de Natixis qui s’est tenue le 24 mai 2007 a autorisé le Directoire à procéder à l’attribution d’actions aux collaborateurs des trois groupes (Banque Populaire, Caisse d’Épargne et Natixis).

Le 12 novembre 2007, chaque collaborateur bénéficiaire s’est ainsi vu doté, par le Directoire, de droits non négociables permettant l’attribution d’actions Natixis, à l’issue d’une période de deux ans. Initialement fixé à 60, le nombre d’actions attribuées à chaque salarié a été porté à 93, afin de tenir compte des effets de l’opération d’augmentation de capital réalisée le 30 septembre 2008 par Natixis.

Chaque entité a constaté dans ses comptes une charge correspondant à la quote-part attribuée in fine à ses propres salariés refacturée par Natixis à l’issue de la période d’acquisition.

Au 31 décembre 2009, le montant constaté à ce titre s’élève à 1 750  K€. La provision constituée pour couvrir cette charge a été reprise à cette occasion.

 

4.11. Dettes subordonnées :

 

 

31/12/2009

31/12/2008

Dettes subordonnées à durée déterminée

4 500

4 500

Dépôts de garantie à caractère mutuel

11 107

11 649

Dettes rattachées

5

25

        Total

15 612

16 174

 

4.12. Fonds pour risques bancaires généraux :

 

 

31/12/2008

Augmentation

Diminution

Autres variations

31/12/2009

Fonds Régionaux de Solidarité

101 091

6 700

0

0

107 791

Fonds pour Risques Bancaires Généraux

40 353

0

0

-438

39 915

Fonds solidarité

 

 

 

438

438

        Total

141 444

6 700

0

0

148 144

 

4.13. Capitaux propres :

 

 

Capital

Primes d'émission

Réserves consolidées et autres

Capitaux propres (hors FRBG)

FRBG

Capitaux propres

Capitaux propres au 31 décembre 2007 avant affectation

296 990

191 499

252 103

740 592

127 333

867 925

Résultat au 31 décembre 2007

 

 

54 123

54 123

 

54 123

Distribution

 

 

-11 936

-11 936

 

-11 936

Capitaux propres au 31 décembre 2007 (après affectation)

296 990

191 499

294 290

782 779

127 333

910 112

Augmentation de capital

3 350

0

0

3 350

0

3 350

Ecart de conversion

0

0

0

0

 

0

Changements de méthode

0

0

0

0

 

0

Dotation nette au FRBG

 

 

 

0

14 101

14 101

Autres variations

-3 334

3 892

-4 275

-3 717

10

-3 707

Capitaux propres au 31 décembre 2008 avant affectation

297 006

195 391

290 015

782 412

141 444

923 856

Résultat de la période

 

 

41 010

41 010

 

41 010

Distribution

 

 

-957

-957

 

-957

Capitaux propres au 31 décembre 2008 (après affectation)

297 006

195 391

330 068

822 465

141 444

963 909

Augmentation de capital

55 016

0

0

55 016

0

55 016

Ecart de conversion

0

0

0

0

 

0

Changements de méthode

0

0

0

0

 

0

Dotation nette au FRBG

 

 

 

0

6 700

6 700

Autres variations

-12 851

0

-9 186

-22 037

0

-22 037

Capitaux propres au 31 décembre 2009 avant résultats

339 171

195 391

320 882

855 444

148 144

1 003 588

Résultat de la période

 

 

31 691

31 691

 

31 691

Capitaux propres au 31 décembre 2009

339 171

195 391

352 573

887 135

148 144

1 035 279

 

4.14. Durée résiduelle des emplois et ressources :

 

 

Moins de 3 mois

De 3 mois à 1 an

De 1 an à 5 ans

Plus de 5 ans

Indéterminé

31/12/2009

        Total des emplois

672 395

897 021

2 884 187

3 842 418

0

8 296 021

Créances sur les établissements de crédit

133 308

83 398

253 980

5 139

0

475 825

Opérations avec la clientèle

539 087

651 623

2 531 213

3 246 656

0

6 968 579

Obligations et autres titres à revenu fixe

0

162 000

98 994

590 623

0

851 617

        Total des ressources

818 693

1 268 035

2 517 174

1 042 206

19 220

5 665 328

Dettes envers les établissements de crédit

34 891

604 707

1 157 980

786 066

0

2 583 644

Opérations avec la clientèle

433 324

162 904

971 352

76 840

19 220

1 663 640

Dettes représentées par un titre

350 478

496 924

386 842

179 300

0

1 413 544

Dettes subordonnées

0

3 500

1 000

0

0

4 500

 

Note 5. — Informations sur les postes du hors bilan et opérations assimilées.

 

5.1. Engagements reçus et donnés :

5.1.1. Engagements de financement :

 

 

31/12/2009

31/12/2008

Engagements de financement donnés

 

 

    En faveur des établissements de crédit

372

380

    En faveur de la clientèle

620 186

654 692

        Ouverture de crédits documentaires

4 709

6 742

        Autres ouvertures de crédits confirmés

593 999

629 247

        Autres engagements

21 478

18 703

            Total des Engagements de financement donnés

620 558

655 072

 

5.1.2. Engagements de garantie :

 

 

31/12/2009

31/12/2008

Engagements de garantie donnés

 

 

    D'ordre d'établissements de crédit

6 065

2 485

        Confirmation d'ouverture de crédits documentaires

6 065

2 485

    D'ordre de la clientèle

560 083

580 058

        Cautions immobilières

30 877

24 708

        Cautions administratives et fiscales

89 318

97 272

        Autres cautions et avals donnés

338 403

337 770

        Autres garanties données

101 485

120 308

            Total des Engagements de garantie donnés

566 148

582 543

Engagements de garantie reçus d'établissements de crédit

1 492 454

1 500 654

            Total des Engagements de garantie donnés

1 492 454

1 500 654

 

5.1.3. Autres engagements ne figurant pas au hors bilan. — Au 31 décembre 2009, les créances données en garantie dans le cadre des dispositifs de refinancement incluent plus particulièrement :

— 602 205  K€ de créances mobilisées auprès de la Banque de France dans le cadre du processus TRICP contre 426 568  K€ au 31 décembre 2008 ;

— 320 891  K€ de créances nanties auprès de la SFEF contre 42 744  K€ au 31 décembre 2008 ;

— 1 375 409  K€ de crédits immobiliers cautionnés auprès de BP Covered Bonds contre 1 200 378  K€ au 31 décembre 2008 ;

— 130 620  K€ de créances données en garantie auprès de la Caisse de refinancement hypothécaire contre 112 000  K€ au 31 décembre 2008.

 

5.2. Opérations sur instruments financiers à terme :

5.2.1. Engagements sur instruments financiers et change à terme. — Les montants nominaux des contrats recensés dans ce tableau ne constituent qu’une indication de volume de l’activité du Groupe Banque Populaire Atlantique sur les marchés d’instruments financiers à la clôture de l’exercice et ne reflètent pas les risques de marché attachés à ces instruments.

Les engagements sur instruments de taux d’intérêt négociés sur des marchés de gré à gré portent essentiellement sur des swaps de taux et FRA pour les opérations à terme ferme et sur des contrats de garantie de taux pour les opérations conditionnelles.

Les engagements sur instruments de cours de change négociés sur des marchés de gré à gré portent essentiellement sur des opérations de change à terme.

 

5.2.2. Ventilation par type de portefeuille des instruments financiers de taux d’intérêt négociés sur un marché de gré à gré :

 

 

31/12/2009

31/12/2008

 

Couverture

Autres opérations

Total

Juste Valeur

Couverture

Autres opérations

Total

Juste valeur

Opérations fermes :

 

 

 

 

 

 

 

 

    Opérations de gré à gré :

 

 

 

 

 

 

 

 

        Swaps de taux

2 359 277

0

2 359 277

-30 349

1 884 875

0

1 884 875

-26 587

        Autres contrats de change

65 154

0

65 154

0

71 015

0

71 015

0

        Autres contrats à terme

0

0

0

 

0

0

0

 

            Total opérations fermes

2 424 431

0

2 424 431

-30 349

1 955 890

0

1 955 890

-26 587

Opérations conditionnelles :

 

 

 

 

 

 

 

 

    Opérations sur marchés organisés :

 

 

 

 

 

 

 

 

        Options de change

0

0

0

 

0

431

431

0

    Opérations de gré à gré :

 

 

 

 

 

 

 

 

        Options de taux

1 030 242

0

1 030 242

3 341

2 258 790

0

2 258 790

-5 790

            Total opérations conditionnelles

1 030 242

0

1 030 242

3 341

2 258 790

431

2 259 221

-5 790

            Total instruments financiers et change à terme

3 454 673

0

3 454 673

-27 008

4 214 680

431

4 215 111

-32 377

 

Note 6. — Informations sur le compte de résultat.

 

6.1. Intérêts, produits et charges assimilés :

 

 

31/12/2009

31/12/2008

 

Charges

Produits

Net

Charges

Produits

Net

Opérations avec les établissements de crédit

-81 144

29 390

-51 754

-73 267

25 694

-47 573

Opérations avec la clientèle

-92 569

318 178

225 609

-101 626

328 807

227 181

Obligations et autres titres à revenu fixe

-34 116

20 271

-13 845

-85 397

12 619

-72 778

Autres (*)

-65 127

53 907

-11 220

-57 001

94 909

37 908

    Opérations de macro-couverture

-65 127

32 038

-33 089

-57 001

73 198

16 197

    Opérations de crédit-bail

0

21 869

21 869

0

21 711

21 711

        Total

-272 956

421 746

148 790

-317 291

462 036

144 745

 

La provision épargne logement est présentée en charges ou produits d’intérêts sur opérations avec la clientèle. En 2009, le Groupe Banque Populaire Atlantique a doté une provision de 4 092  K€ contre une reprise nette de 2 594  K€ au titre de l’exercice 2008).

 

6.2. Revenus des titres à revenu variable :

 

 

31/12/2009

31/12/2008

Actions et autres titres à revenu variable

32

92

Parts dans les entreprises liées

8 543

16 886

        Total

8 575

16 978

 

6.3. Commissions :

 

 

31/12/2009

31/12/2008

 

Charges

Produits

Net

Charges

Produits

Net

Opérations de trésorerie et interbancaire

-115

572

457

-256

578

322

Opérations avec la clientèle

-130

81 123

80 993

-110

79 648

79 538

Opérations sur titres

-75

3 633

3 558

-1 102

9 703

8 601

Opérations sur moyens de paiement

-17 446

35 548

18 102

-16 286

34 265

17 979

Opérations de change

0

295

295

-3

320

317

Engagements hors-bilan

-998

7 316

6 318

-675

7 168

6 493

Prestations de services financiers

-818

9 609

8 791

-830

9 471

8 641

Activités de conseil

0

629

629

0

1 946

1 946

        Total

-19 582

138 725

119 143

-19 262

143 099

123 837

 

6.4. Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation :

 

 

31/12/2009

31/12/2008

Titres de transaction

-61

-27

Opérations de change

253

307

        Total

192

280

 

6.5. Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés :

 

 

31/12/2009

31/12/2008

Dépréciations :

 

 

    Dotations

-60

-6 779

    Reprises

1 084

261

Résultat de cession

367

3 277

    Moins-values de cession

0

-1 540

    Plus-values de cession

367

4 817

        Total

1 391

-3 241

 

6.6. Autres produits et charges d'exploitation bancaire :

 

 

31/12/2009

31/12/2008

 

Charges

Produits

Total

Charges

Produits

Total

Opérations de crédit-bail et location financière

 

 

 

 

 

 

    Résultats de cession

-2 010

379

-1 631

-1 271

546

-725

    Dépréciations

-10 109

5 073

-5 036

-2 861

1 477

-1 384

    Autres produits et charges

-380

704

324

-1 039

637

-402

 

-12 499

6 156

-6 343

-5 171

2 660

-2 511

Autres produits et charges accessoires

-1 272

2 495

1 223

-1 165

1 912

747

Quote-part d'opérations faites en commun

-537

0

-537

-523

0

-523

Refacturations de charges et produits bancaires

0

128

128

0

0

0

 

-1 809

2 623

814

-1 688

1 912

224

        Total

-14 308

8 779

-5 529

-6 859

4 572

-2 287

 

6.7. Charges générales d'exploitation :

 

 

31/12/2009

31/12/2008

Frais de personnel :

 

 

    Salaires et traitements

-59 690

-62 938

    Charges de retraite et assimilées (1)

-8 400

-8 170

    Autres charges sociales

-22 739

-23 944

    Intéressement des salariés

-3 964

-4 444

    Participation des salariés

-4 466

-4 780

    Impôts et taxes liés aux rémunérations

-6 488

-5 519

        Total « Frais de personnel »

-105 747

-109 795

Autres charges d'exploitation :

 

 

    Impôts et taxes

-6 123

-5 865

    Autres charges générales d'exploitation

-60 977

-68 023

        Total « Autres charges d'exploitation »

-67 100

-73 888

        Total

-172 847

-183 683

(1) Incluant les dotations, utilisations et reprises de provisions pour engagements sociaux.

 

L’effectif moyen du personnel en activité au cours de l'exercice, ventilé par catégories professionnelles est le suivant : 499 cadres et 1 218 non cadres, soit un total de 1 717 personnes.

 

6.8. Coût du risque :

 

 

31/12/2009

31/12/2008

 

Dotations

Reprises nettes

Pertes non couvertes

Récupérations sur créances amorties

Net

Dotations

Reprises nettes

Pertes non couvertes

Récupérations sur créances amorties

Net

Dépréciations :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

    Clientèle

-57 824

25 509

-1 433

616

-33 132

-43 635

28 666

-1 451

528

-15 892

    Titres et débiteurs divers

-1

0

0

0

-1

-23

-167

0

54

-136

 

-57 825

25 509

-1 433

616

-33 133

-43 658

28 499

-1 451

582

-16 028

Provisions :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

    Engagements hors-bilan

-427

1 843

 

 

1 416

-1 893

1 158

 

 

-735

    Provisions pour risques clientèle

-1 000

880

 

 

-120

-1 639

1 239

 

 

-400

 

-1 427

2 723

 

 

1 296

-3 532

2 397

 

 

-1 135

        Total

-59 252

28 232

-1 433

616

-31 837

-47 190

30 896

-1 451

582

-17 163

 

6.9. Quote-part dans le résultat net des entreprises mises en équivalence :

 

 

31/12/2009

31/12/2008

 

Valeur

Résultat

Valeur

Résultat

Sociétés financières

2 273

-639

0

0

        Total

2 273

-639

0

0

 

6.10. Gains ou pertes sur actifs immobilisés :

 

 

31/12/2009

31/12/2008

 

Participations et autres titres à long terme

Titres d'investissement

Immobilisations corporelles et incorporelles

Total

Participations et autres titres à long terme

Titres d'investissement

Immobilisations corporelles et incorporelles

Total

Dépréciations

-7 937

776

 

-7 161

 

 

 

 

    Dotations

-8 000

0

 

-8 000

-43

0

 

-43

    Reprises

63

776

 

839

144

389

 

533

Résultat de cession

3 436

0

1 284

4 720

4 716

0

582

5 298

    Moins-values de cession

-59

0

-368

-427

-75

0

-64

-139

    Plus-values de cession

3 495

0

1 652

5 147

4 791

0

646

5 437

        Total

-4 501

776

1 284

-2 441

4 817

389

582

5 788

 

6.11. Résultat exceptionnel :

 

 

31/12/2009

31/12/2008

Produits et charges exceptionnelles :

 

 

    Dont :

 

 

        Charges / restructurations

-1 224

-1 180

        Autres charges

-425

-386

        Dotations / provisions exceptionnelles

 

-700

        Reprises / provisions exceptionnelles

449

 

            Total

-1 200

-2 966

 

6.12. Impôt sur les bénéfices. — La Banque Populaire Atlantique est membre du groupe fiscal constitué par BP participations.

— Analyse des actifs et passifs d’impôts différés par nature :

 

 

31/12/2009

31/12/2008

Décalages temporaires :

 

 

    Impôts différés actifs :

 

 

        Provisions pour retraite

31 575

32 294

        Provision Épargne logement

12 496

8 403

        Participation des salariés

4 320

4 572

        Provisions non déduites

400

1 037

        Prêt à taux zéro

113

228

        Effet temps sur provisions douteux

4 629

3 677

        Organic

1 049

1 100

        QP société de personnes

430

444

        Autres éléments

7 787

9 382

            Total source impôts différés actifs

62 799

61 137

    Impôts différés passifs :

 

 

        Amortissements

-119

-303

        GIE fiscaux

-624

-941

        Autres éléments

-158

-158

            Total source impôts différés passifs

-901

-1 402

Autres décalages :

 

 

    Impôts différés actifs :

 

 

        Autres éléments

1 754

3 507

            Total source impôts différés actifs

1 754

3 507

    Impôts différés passifs :

 

 

        Réserve latente crédit bail

-23 465

-28 691

        Titres en sursis d'imposition

-26 765

-26 765

            Total source impôts différés passifs

-50 230

-55 456

Impôts différés actifs comptabilisés (1)

22 356

22 238

Impôts différés passifs comptabilisés (1)

-9 437

-11 644

(1) Les impôts différés sont calculés en appliquant à la source de décalage les taux d’impôts applicables par nature d’opération.

 

Note 7. — Périmètre de consolidation.

 

7.1. Périmètre de consolidation :

 

Établissements

Nationalité F/E

En % contrôle

En % intérêt

Contribution au résultat consolidé part du Groupe

Méthode de consolidation MEE/IP/IG

Entité mère (Établissements de crédit) :

 

 

 

 

 

    BP Atlantique

F

NS

NS

30 843

NS

    Caisse Crédit Maritime Atlantique

F

NS

NS

1 109

NS

Filiales (Ets à caractère financier) :

 

 

 

 

 

    EURL Atlantique Plus

F

100

100

689

 IG

    SAS Ludovic De Besse

F

100

100

-311

IG

    SA Portzamparc

F

23,53

23,53

-639

MEE

 

Les participations suivantes ont été exclues du périmètre de consolidation en raison de leur caractère non significatif :

 

Établissements

Activité

Nationalité F/E

En % contrôle

En % intérêt

SA Atlantique Gérance

société de gestion SCPI

F

99,99

99,99

SA Ouest Croissance

Société de capital risque

F

40,53

40,53

SAS Ouest Croissance Gestion

Société de gestion SCR

F

38,91

38,91

EURL SAVA

Activité de marchands de biens

F

100

100

SAS SAPI

Société holding immobilière

F

100

100

SCI Coûtan

Société civile immobilière

F

100

100

SCI Anjou Vendée

Société civile immobilière

F

100

100

SCI Lilas Brasserie

Société civile immobilière

F

23,53

23,53

 

7.2. Evolutions du périmètre de consolidation. — Suite à la cession partielle de la société de Bourse Portzamparc en janvier 2009, le taux de contrôle de la Banque Populaire Atlantique est passé de 64,85% à 23,53%. De fait, cette société, consolidée par intégration globale au 31 décembre 2008, devient consolidée par mise en équivalence au 31 décembre 2009.

Les principaux impacts de cette évolution sont précisés dans le point 3.2.

 

IV. – Rapport des commissaires aux comptes sur les comptes consolidés.

Exercice clos le 31 décembre 2009.

 

Mesdames, Messieurs ;

En exécution de la mission qui nous a été confiée par vos Assemblées Générales, nous vous présentons notre rapport relatif à l’exercice clos le 31 décembre 2009 sur :

— le contrôle des comptes consolidés de la Banque Populaire Atlantique, tels qu’ils sont joints au présent rapport ;

— la justification de nos appréciations ;

— la vérification spécifique prévue par la loi.

Les comptes consolidés ont été arrêtés par votre Conseil d’administration. Il nous appartient, sur la base de notre audit, d'exprimer une opinion sur ces comptes.

 

I. Opinion sur les comptes consolidés. — Nous avons effectué notre audit selon les normes d’exercice professionnel applicables en France ; ces normes requièrent la mise en oeuvre de diligences permettant d'obtenir l'assurance raisonnable que les comptes consolidés ne comportent pas d'anomalies significatives. Un audit consiste à vérifier, par sondages ou au moyen d’autres méthodes de sélection, les éléments justifiant des montants et informations figurant dans les comptes consolidés. Il consiste également à apprécier les principes comptables suivis, les estimations significatives retenues et la présentation d'ensemble des comptes. Nous estimons que les éléments que nous avons collectés sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion.

Nous certifions que les comptes consolidés de l’exercice sont, au regard des règles et principes comptables français, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du patrimoine, de la situation financière ainsi que du résultat de l'ensemble constitué par les personnes et entités comprises dans la consolidation.

 

II. Justification des appréciations. — Les estimations comptables concourant à la préparation des états financiers au 31 décembre 2009 ont été réalisées dans un contexte de crise financière et économique qui perdure depuis 2008. C'est dans ce contexte que, en application des dispositions de l’article L. 823-9 du Code de commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à votre connaissance les éléments suivants :

— Estimations comptables :

– Evaluation des risques de crédit : Comme indiqué dans la note 3.3.2 de l’annexe aux comptes consolidés, votre Groupe constitue des dépréciations et des provisions pour couvrir les risques de crédit inhérents à ses activités. Dans le cadre de notre appréciation des estimations significatives retenues pour l'arrêté des comptes, nous avons examiné le dispositif de contrôle relatif au suivi des risques de crédit et de contrepartie, à l’appréciation des risques de non recouvrement et à leur couverture à l’actif par des dépréciations déterminées sur base individuelle, et au passif, par des provisions destinées à couvrir des risques clientèle non affectés.

– Valorisation des titres de participations, parts dans les entreprises liées et autres titres détenus à long terme : Les titres de participation, parts dans les entreprises liées et autres titres détenus à long terme par votre Groupe sont évalués à leur valeur d'utilité selon les modalités décrites dans la note 3.3.3 de l'annexe. Dans le cadre de notre appréciation de ces estimations, nous avons examiné les éléments ayant conduit à la détermination des valeurs d'utilité pour les principales lignes du portefeuille. La note 4.5.3 de l’annexe précise notamment l'approche qui a été retenue pour la valorisation des titres BP Participations.

– Valorisation des titres et des instruments financiers : Votre Groupe détient des positions sur titres et instruments financiers. Les notes 3.3.3 et 3.3.9 de l'annexe expose les règles et méthodes comptables relatives aux titres et instruments financiers. Nous avons examiné le dispositif de contrôle relatif au classement comptable et à la détermination des paramètres utilisés pour la valorisation de ces positions dans le contexte décrit ci-dessus. Nous avons vérifié le caractère approprié des méthodes comptables retenues par le Groupe et des informations fournies dans les notes annexes et nous nous sommes assurés de leur correcte application.

– Provisionnement des engagements sociaux : Votre Groupe constitue des provisions pour couvrir ses engagements sociaux. Nous avons examiné la méthodologie d’évaluation de ces engagements ainsi que les hypothèses et paramètres utilisés et nous avons vérifié le caractère approprié de l’information fournie dans les notes 3.3.7 et 4.10.3 de l’annexe.

– Provisionnement des produits d’épargne logement : Votre Groupe constitue une provision pour couvrir le risque de conséquences potentiellement défavorables des engagements liés aux comptes et plans d’épargne-logement. Nous avons examiné la méthodologie d’évaluation de cette provision et nous avons vérifié le caractère approprié de l’information fournie dans les notes 3.3.7 et 6.1 de l’annexe.

Les appréciations ainsi portées s'inscrivent dans le cadre de notre démarche d'audit des comptes annuels, pris dans leur ensemble, et ont donc contribué à la formation de notre opinion exprimée dans la première partie de ce rapport.

 

III. Vérification spécifique. — Nous avons également procédé, conformément aux normes d’exercice professionnel applicables en France, à la vérification spécifique prévue par la loi des informations relatives au groupe données dans le rapport de gestion.

Nous n'avons pas d'observation à formuler sur leur sincérité et leur concordance avec les comptes consolidés.

 

Nantes, Angers et Saint Herblain, le 9 avril 2010.

Les Commissaires aux Comptes :

 

KPMG Audit, Département KPMG SA :

Fidaco, Fiduciaire Audit Conseil :

Deloitte&Associé :

Franck Noël,

Michel Raguin,

Anne Blanche,

Associé ;

Associé ;

Associée.

 

 

 

1002444

05/05/2010 : Publications périodiques (74C)

Société : Banque populaire Atlantique
Catégorie 2 : Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles) (74C_N2)
Numéro d'affaire : 1823
Texte de l'annonce :

1001823

5 mai 2010BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRES Bulletin n°54


Publications périodiques
____________________

Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles)
____________________



BANQUE POPULAIRE ATLANTIQUE

 

Société anonyme coopérative de banque populaire régie par les articles 512-2 et suivants du Code monétaire et financier et l'ensemble des textes relatifs aux banques populaires et aux établissements de crédit.

Siège social : 1, rue Françoise Sagan, Saint Herblain, 44919 Nantes Cedex 9.

857 500 227 R.C.S. Nantes.

 

Situation au 31 mars 2010.

(En milliers d’euros.) 

Actif

Montant

Caisse, banques centrales, CCP

67 863

Créances sur les Établissements de Crédit

808 006

Opérations avec la clientèle

6 824 730

Obligations et Autres Titres à revenu fixe

852 004

Actions et Autres Titres à revenu variable

9 897

Participations et autres titres détenus à long terme

357 229

Parts dans les Entreprises liées

5 921

Crédit-bail et Location avec Option d'Achat

369 118

Location simple

43 779

Immobilisations incorporelles

1 324

Immobilisations corporelles

59 543

Autres actifs

42 520

Comptes de Régularisation

61 991

        Total actif

9 503 925

 

Passif

Montant

Dettes envers les Établissements de Crédit

2 646 617

Opérations avec la clientèle

4 125 026

Dettes représentées par un titre

1 473 322

Autres passifs

20 963

Comptes de Régularisation

252 077

Provisions

49 381

Dettes subordonnées

4 505

Fonds pour Risques Bancaires Généraux

148 016

Capitaux propres hors FRBG (+/-)

784 018

    Capital souscrit

328 002

    Primes d'émission

191 499

    Réserves

232 245

    Provisions réglementées et Subventions d'investissement

8 478

    Report à nouveau (+/-)

23 794

        Total passif

9 503 925

 

Hors-bilan

Montant

Engagements donnés :

 

    Engagements de financement

611 193

    Engagements de garantie

531 875

    Engagements sur titres

120

Engagements reçus :

 

    Engagements de financement

10 000

    Engagements de garantie

1 468 708

    Engagements sur titres

120

 

 

1001823

03/02/2010 : Publications périodiques (74C)

Société : Banque populaire Atlantique
Catégorie 2 : Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles) (74C_N2)
Numéro d'affaire : 180
Texte de l'annonce :

1000180

3 février 2010BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRES Bulletin n°15


Publications périodiques
____________________

Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles)
____________________



 

BANQUE POPULAIRE ATLANTIQUE

Société anonyme coopérative de banque populaire régie par les articles 512-2 et suivants

du Code monétaire et financier et l'ensemble des textes relatifs aux

banques populaires et aux établissements de crédit

Siège social: 1, rue Françoise Sagan, Saint Herblain, 44919 Nantes Cedex 9.

857 500 227 R.C.S. Nantes.

 

Situation au 31 décembre 2009.

(En milliers d'euros).

Actif

Montant

Caisse, banques centrales, CCP

85 091

Créances sur les Etablissements de Crédit

850 365

Opérations avec la clientèle

6 725 609

Obligations et Autres Titres à revenu fixe

852 003

Actions et Autres Titres à revenu variable

9 950

Participations et autres titres détenus à long terme

350 867

Parts dans les Entreprises liées

19 822

Crédit-bail et Location avec Option d'Achat

373 196

Location simple

45 632

Immobilisations incorporelles

1 330

Immobilisations corporelles

59 546

Autres actifs

43 624

Comptes de Régularisation

68 742

        Total actif

9 485 777

 

Passif

Montant

Dettes envers les Etablissements de Crédit

2 648 737

Opérations avec la clientèle

4 157 439

Dettes représentées par un titre

1 427 014

Autres passifs

21 958

Comptes de Régularisation

237 885

Provisions

51 328

Dettes subordonnées

4 506

Fonds pour Risques Bancaires Généraux

153 196

Capitaux propres hors FRBG (+/-)

783 714

    Capital souscrit

328 002

    Primes d'émission

191 499

    Réserves

232 245

    Provisions réglementées et Subventions d'investissement

8 174

    Report à nouveau (+/-)

23 794

        Total passif

9 485 777

 

Hors-bilan

Montant

Engagements donnés :

 

    Engagements de financement

568 794

    Engagements de garantie

524 613

    Engagements sur titres

234

Engagements reçus :

 

    Engagements de financement

510 933

    Engagements de garantie

1 462 715

    Engagements sur titres

234

 

 

1000180

06/11/2009 : Publications périodiques (74C)

Société : Banque populaire Atlantique
Catégorie 2 : Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles) (74C_N2)
Numéro d'affaire : 7799
Texte de l'annonce :

0907799

6 novembre 2009BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRES Bulletin n°133


Publications périodiques
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Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles)
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BANQUE POPULAIRE ATLANTIQUE 

Société anonyme coopérative de banque populaire régie par les articles 512-2

et suivants du Code monétaire et financier et l'ensemble des textes relatifs aux

banques populaires et aux établissements de crédit

Siège social: 1, rue Françoise Sagan, Saint Herblain

44919 Nantes Cedex 9

857 500 227 R.C.S. Nantes. 

Situation au 30 Septembre 2009

(En milliers d'Euros) 

Actif

Montant

Caisse, banques centrales, CCP

100 084

Créances sur les Etablissements de Crédit

844 095

Opérations avec la clientèle

6 599 094

Obligations et Autres Titres à revenu fixe

859 671

Actions et Autres Titres à revenu variable

9 953

Participations et autres titres détenus à long terme

348 683

Parts dans les Entreprises liées

23 371

Crédit-bail et Location avec Option d'Achat

376 052

Location simple

45 245

Immobilisations incorporelles

1 594

Immobilisations corporelles

59 443

Autres actifs

46 324

Comptes de Régularisation

88 369

    Total actif

9 401 978

 

Passif

Montant

Dettes envers les Etablissements de Crédit

2 565 350

Opérations avec la clientèle

4 130 068

Dettes représentées par un titre

1 497 296

Autres passifs

23 785

Comptes de Régularisation

242 729

Provisions

53 706

Dettes subordonnées

4 506

Fonds pour Risques Bancaires Généraux

151 120

Capitaux propres hors FRBG (+/-)

733 418

    Capital souscrit

278 002

    Primes d'émission

191 499

    Réserves

232 245

    Provisions réglementées et Subventions d'investissement

7 878

    Report à nouveau (+/-)

23 794

        Total passif

9 401 978

 

Hors-bilan

Montant

Engagements donnés

 

    Engagements de financement

468 657

    Engagements de garantie

540 308

    Engagements sur titres

125

Engagements reçus

 

    Engagements de financement

434 453

    Engagements de garantie

1 450 699

    Engagements sur titres

125

 

 

0907799

10/08/2009 : Publications périodiques (74C)

Société : Banque populaire Atlantique
Catégorie 2 : Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles) (74C_N2)
Numéro d'affaire : 6514
Texte de l'annonce :

0906514

10 août 2009BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRES Bulletin n°95


Publications périodiques
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Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles)
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BANQUE POPULAIRE ATLANTIQUE  

Société anonyme coopérative de banque populaire régie par les articles 512-2

et suivants du Code monétaire et financier et l'ensemble des textes relatifs aux

banques populaires et aux établissements de crédit.

Siège social : 1, rue Françoise Sagan, Saint Herblain, 44919 Nantes Cedex 9.

857 500 227 R.C.S. Nantes.

 

 

Situation au 30 Juin 2009.

(En milliers d'euros.) 

Actif

Montant

Caisse, banques centrales, CCP

37 956

Créances sur les établissements de crédit

960 839

Opérations avec la clientèle

6 532 661

Obligations et autres titres à revenu fixe

860 024

Actions et autres titres à revenu variable

7 220

Participations et autres titres détenus à long terme

348 490

Parts dans les entreprises liées

23 371

Crédit-bail et location avec option d'achat

390 359

Location simple

49 228

Immobilisations incorporelles

1 539

Immobilisations corporelles

60 374

Autres actifs

39 822

Comptes de Régularisation

84 037

    Total actif

9 395 920

  

Passif

Montant

Dettes envers les établissements de crédit

2 649 619

Opérations avec la clientèle

4 051 318

Dettes représentées par un titre

1 511 686

Autres passifs

25 215

Comptes de régularisation

218 712

Provisions

52 690

Dettes subordonnées

4 508

Fonds pour risques bancaires généraux

148 531

Capitaux propres hors FRBG (+/-)

733 641

    Capital souscrit

278 002

    Primes d'émission

191 499

    Réserves

232 245

    Provisions réglementées et Subventions d'investissement

8 101

    Report à nouveau (+/-)

23 794

        Total passif

9 395 920

  

Hors-bilan

Montant

Engagements donnés :

 

    Engagements de financement

526 630

    Engagements de garantie

542 868

    Engagements sur titres

131

Engagements reçus :

 

    Engagements de financement

116 022

    Engagements de garantie

1 449 592

    Engagements sur titres

131

 

 

0906514

13/05/2009 : Publications périodiques (74C)

Société : Banque populaire Atlantique
Catégorie 2 : Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles) (74C_N2)
Numéro d'affaire : 2944
Texte de l'annonce :

0902944

13 mai 2009BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRES Bulletin n°57


Publications périodiques
____________________

Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles)
____________________



 

 

BANQUE POPULAIRE ATLANTIQUE  

Société anonyme coopérative de banque populaire régie par les articles 512-2

et suivants du Code monétaire et financier et l'ensemble des textes relatifs aux

banques populaires et aux établissements de crédit

Siège social: 1, rue Françoise Sagan, Saint Herblain, 44919 Nantes Cedex 9.

857 500 227 R.C.S. Nantes. 

 

Situation au 31 mars 2009.

(En milliers d'euros.)

 

Actif

Montant

Caisse, banques centrales, CCP

98 481

Créances sur les Etablissements de Crédit

854 014

Opérations avec la clientèle

6 489 390

Obligations et Autres Titres à revenu fixe

861 510

Actions et Autres Titres à revenu variable

6 711

Participations et autres titres détenus à long terme

333 354

Parts dans les Entreprises liées

23 305

Crédit-bail et Location avec Option d'Achat

389 662

Location simple

53 843

Immobilisations incorporelles

1 477

Immobilisations corporelles

61 358

Autres actifs

44 916

Comptes de Régularisation

74 809

    Total actif

9 292 830

 

 

Passif

Montant

Dettes envers les Etablissements de Crédit

2 680 980

Opérations avec la clientèle

3 895 965

Dettes représentées par un titre

1 540 689

Autres passifs

32 540

Comptes de Régularisation

210 483

Provisions

51 722

Dettes subordonnées

4 512

Fonds pour Risques Bancaires Généraux

142 855

Capitaux propres hors FRBG (+/-)

733 084

    Capital souscrit

278 002

    Primes d'émission

191 499

    Réserves

232 245

    Provisions réglementées et Subventions d'investissement

7 544

    Report à nouveau (+/-)

23 794

        Total passif

9 292 830

 

 

Hors-bilan

Montant

Engagements donnés

 

    Engagements de financement

573 380

    Engagements de garantie

546 999

    Engagements sur titres

152

Engagements reçus

 

    Engagements de garantie

1 456 649

    Engagements sur titres

152

 

0902944

11/05/2009 : Publications périodiques (74B)

Société : Banque populaire Atlantique
Catégorie 2 : Sociétés commerciales et industrielles (Comptes annuels) (74B_N2)
Numéro d'affaire : 2546
Texte de l'annonce :

0902546

11 mai 2009BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRES Bulletin n°56


Publications périodiques
____________________

Sociétés commerciales et industrielles (Comptes annuels)
____________________



 

 

BANQUE POPULAIRE ATLANTIQUE 

Société anonyme coopérative de banque populaire régie par les articles 512-2

et suivants du Code monétaire et financier et l'ensemble des textes relatifs aux

banques populaires et aux établissements de crédit.

Siège social : 1, rue Françoise Sagan, Saint Herblain, 44919 Nantes Cedex 9.

857 500 227 R.C.S. Nantes.

 

Documents comptables annuels approuvés par l'Assemblée Générale du 30 mars 2009.

 

A. — Comptes individuels.

 

I. — Bilan.

(En milliers d’euros.)

 

Actif

Code poste

Exercice N

Exercice N-1

Caisse, banques centrales, CCP

10

89 729

107 996

Effets publics et valeurs assimilées

20

 

 

Créances sur les établissements de crédit

30

928 411

540 546

Opérations avec la clientèle

48

6 417 978

5 854 625

Obligations et Autres Titres à revenu fixe

60

1 069 325

120 152

Actions et Autres titres à revenu variable

70

6 893

214 207

Participations et autres titres détenus à long terme

91

333 818

253 970

Parts dans les entreprises liées

100

25 579

22 168

Crédit-bail et location avec option d'achat

110

396 158

316 062

Location simple

120

54 811

50 041

Immobilisations incorporelles

130

1 361

1 473

Immobilisations corporelles

140

62 207

62 560

Capital souscrit non versé

150

 

 

Actions propres

160

 

 

Comptes de négociation et de règlement

165

 

 

Autres actifs

170

49 725

63 630

Comptes de Régularisation

180

89 428

117 996

    Total actif

L98

9 525 423

7 725 426

 

 

Passif

Code poste

Exercice N

Exercice N-1

Banques centrales, CCP

300

 

 

Dettes envers les établissements de crédit

310

2 405 298

1 033 767

Opérations avec la Clientèle

348

3 919 403

3 642 912

Dettes représentées par un titre

350

2 058 195

1 938 814

Autres passifs

360

25 238

19 755

Comptes de Régularisation

370

180 052

200 290

Comptes de négociation et de règlement

375

 

 

Provisions

380

50 399

53 178

Dettes subordonnées

430

4 525

4 527

Fonds pour Risques Bancaires Généraux

420

138 696

124 595

Capitaux propres hors FRBG (+/-)

435

743 617

707 588

    Capital souscrit

440

278 002

278 002

    Primes d'émission

450

191 499

191 499

    Réserves

460

194 959

166 734

    Ecarts de Réévaluation

470

 

 

    Provisions réglementées et Subventions d'investissement

475

6 988

4 763

    Report à nouveau (+/-)

480

26 451

22 083

    Résultat de l'exercice (+/-)

490

45 718

44 508

        Total passif

L99

9 525 423

7 725 426

 

 

Hors-bilan

Code poste

Exercice N

Exercice N-1

Engagements donnés :

 

 

 

    Engagements de financement

615

602 376

626 732

    Engagements de garantie

635

541 763

427 813

    Engagements sur titres

655

10 060

342

Engagements reçus :

 

 

 

    Engagements de financement

705

 

 

    Engagements de garantie

715

1 465 334

1 422 834

    Engagements sur titres

735

60

3 342

 

II. — Compte résultat.

(En milliers d’euros.)

 

 

Code poste

Exercice N

Exercice N-1

+ Intérêts et produits assimilés

500

411 531

336 541

- Intérêts et charges assimilées

505

303 618

220 416

+ Produits sur opérations de crédit-bail et assimilées

510

139 737

113 841

- Charges sur opérations de crédit-bail et assimilées

515

122 026

100 612

+ Produits sur opérations de location simple

520

25 029

22 134

- Charges sur opérations de location simple

525

21 431

19 136

+ Revenus des titres à revenu variable

530

20 464

19 644

+ Commission (produits)

540

122 676

120 436

- Commissions (charges)

545

16 314

17 857

+/- Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation

550

298

309

+/- Gains ou pertes sur opérations de portefeuilles de placement et assimilés

555

-1 922

-1 521

+ Autres produits d'exploitation bancaire

560

2 170

2 035

- Autres charges d'exploitation bancaire

565

1 024

1 003

    Produit net bancaire

600

255 570

254 395

- Charges générales d'exploitation

605

155 767

154 892

- Dotations aux amortissements et aux dépréciations sur

610

7 328

7 329

Immobilisations incorporelles et corporelles

 

 

 

    Résultat brut d'exploitation

620

92 475

92 174

+/- Coût du risque

625

-14 520

-15 224

    Résultat d'exploitation

630

77 955

76 950

+/- Gains ou pertes sur actifs immobilisés

640

5 164

2 425

    Résultat courant avant impôt

650

83 119

79 375

+/- Résultat exceptionnel

655

-1 619

-1 883

- Impôt sur les bénéfices

660

19 456

16 671

+/- Dotations/reprises de FRBG et provisions réglementées

665

-16 326

-16 313

    Résultat net

690

45 718

44 508

 

III. — Annexe aux comptes individuels au 31 décembre 2008.

 

Règles et principes généraux.

 

Principes généraux. — Les états financiers de la Banque Populaire Atlantique sont établis conformément aux principes comptables généralement admis en France et aux règlements du Comité de la Réglementation Comptable, notamment le règlement CRC 2000-03 relatif à la présentation des états financiers à l’exception du règlement CRC 2008-15 relatif au traitement comptable des plans d’options d’achat ou de souscription d’actions et des plans d’attribution d’actions gratuites aux employés dans la mesure où la charge relative à l’attribution gratuite d’action (SAGA) avait déjà été entièrement constatée en 2007, antérieurement à la publication du règlement.

Les états financiers sont présentés en milliers d’euros avec un comparatif sur deux exercices, 31 décembre 2008 et 31 décembre 2007.

 

Rapport de gestion. — Le rapport de gestion est tenu à la disposition du public au siège social de la Banque Populaire Atlantique.

 

Faits significatifs. — Dans le cadre du rapprochement entre le Groupe Banque Populaire et HSBC, la Banque Populaire Atlantique a souscrit à l’augmentation de capital de la Banque Fédérale des Banques Populaires pour 65 millions d’euros.

La crise financière a donné lieu à des opérations de trésorerie significatives pour faire face d’une part à la crise de liquidité sur les marchés, d’autre part à la forte volatilité des taux et indices. La Banque Populaire Atlantique a ainsi participé aux émissions de la structure dédiée de refinancement (Banques Populaires Covered Bond) créée par la Banque Fédérale des Populaires. Ces opérations dites « auto souscrites » augmentent à l’actif les titres de placement et au passif les emprunts à terme réalisés par ce biais pour près de 1 milliard d’euros. Elle a également procédé à des opérations de reclassement de titres selon le règlement CRC 2008-17. Ces opérations sont décrites ci-après dans le paragraphe « opérations sur titres – portefeuille de placement ».

 

Garantie de liquidité et de solvabilité. — Le système de garantie de liquidité et de solvabilité du réseau des Banques Populaires est organisé par une décision de caractère général de la Banque Fédérale des Banques populaires prise en sa qualité d’organe central, en application des articles L. 511-30, L. 511-31 et L. 512-12 du Code monétaire et financier et à laquelle font expressément référence les statuts des Banques Populaires (art. 1er).

Le réseau des Banques populaires comprend les Banques Populaires, les sociétés de caution mutuelle leur accordant l’exclusivité de leur cautionnement et la Banque Fédérale des Banques populaires.

Ce système de garantie repose sur l’intégralité des fonds propres des établissements du réseau par un mécanisme de solidarité interne.

La Banque fédérale met en oeuvre la solidarité du réseau en appelant auprès des Banques populaires les concours financiers nécessaires, dans la limite de leurs fonds propres. Les fonds propres de la Banque fédérale répondent, en dernier ressort, de la liquidité et de la solvabilité des Banques populaires.

En tant que la Banque Fédérale bénéficie du système de garantie, les Banques populaires sont tenues de lui apporter leur soutien financier, notamment pour lui permettre, en tant que de besoin, d’assumer ses obligations d’organe central à l’égard d’établissements de crédit affiliés à la Banque Fédérale des Banques populaires, mais ne faisant pas partie du réseau des Banques populaires. Natixis fait l’objet d’une convention de double affiliation auprès de la Banque Fédérale mais également auprès de la Caisse Nationale des Caisses d’Epargne.

Dans le cadre de ce mécanisme de solidarité interne, est instituée une première ligne de solidarité. Celle-ci est constituée, d’une part, par le fonds de solidarité fédéral, partie intégrante du fonds pour risques bancaires généraux de la Banque Fédérale. D’autre part, par les fonds régionaux de solidarité, parties intégrantes des fonds pour risques bancaires généraux des Banques Populaires. Ces fonds régionaux sont alimentés chaque année, à hauteur de 10 % du bénéfice net réalisé par les Banques Populaires avant toute dotation au fonds pour risques bancaires généraux et impôt, ledit montant étant minoré du taux de l’impôt sur les sociétés. Les Banques populaires ne peuvent disposer de ces fonds sans l’autorisation de la Banque Fédérale.

Dans le cadre d’une convention d’agrément collectif, chaque Banque Populaire garantit la liquidité et la solvabilité des sociétés de caution mutuelle qui lui accordent l’exclusivité de leur cautionnement.

Dans le cadre de l’affiliation du Crédit maritime mutuel, dont la Banque fédérale est l’organe central aux termes de l’article L. 512-69 du Code monétaire et financier, la liquidité et la solvabilité des Caisses de crédit maritime mutuel sont garanties au premier niveau par leurs Banques populaires d’adossement.

Il est rappelé, en outre, que les établissements du réseau des Banques populaires sont adhérents du Fonds de Garantie des Dépôts institué par la loi et auquel adhèrent tous les établissements de crédit agréés en France.

 

Principes comptables et méthodes d’évaluation.

 

Présentation. — Les informations chiffrées de l'annexe sont présentées en milliers d’Euros (k€) sauf indication contraire.

 

Changements de méthode comptable intervenus sur l’exercice :

— Il n’y a pas eu de changements de méthode comptable sur l’exercice.

 

Informations relatives à l’actif.

 

Opérations avec les établissements de crédits et la clientèle

— Crédit aux établissements de crédit et à la clientèle : Les créances sur les établissements de crédit recouvrent l’ensemble des créances, y compris les créances subordonnées, détenues au titre d’opérations bancaires sur les établissements de crédit à l’exception de celles matérialisées par un titre. Elles comprennent également les valeurs reçues en pension, quel que soit le support de l’opération, et les créances se rapportant à des pensions livrées sur titres.

Les opérations avec la clientèle sont ventilées en créances commerciales, comptes ordinaires débiteurs et autres concours à la clientèle.

L’ensemble des prêts est enregistré au bilan à leur valeur nominale y compris les concours à taux bas et les prêts restructurés, à l’exception des rachats de créances clientèle enregistrés à leur coût d’acquisition.

— Créances douteuses : L'identification en encours douteux est effectuée conformément aux dispositions du règlement n° 2002-03 du Comité de la Réglementation Comptable, notamment en cas de créances impayées depuis plus de trois mois, six mois en matière immobilière. Pour les collectivités locales le délai réglementaire de neuf mois a été ramené à six mois. Cette identification s’applique aux découverts en application du nouvel article 3 bis du règlement 2002-03 modifié par le règlement 2007-06

La classification d’une créance en encours douteux entraîne le transfert de l’encours total des créances sur une même contrepartie, même si l'analyse du risque ne conduit pas à provisionner le risque en capital.

Au sein des créances douteuses, une catégorie spécifique est identifiée, dénommée « créances douteuses compromises », pour lesquelles l’un des faits générateurs suivants s’est produit : déchéance du terme, restructurations pour lesquelles le débiteur transféré en encours sain connaît un nouvel impayé, résiliation du contrat de crédit-bail ou créances classées en douteux depuis plus d’un an dès lors qu’un passage à perte est envisagé. Pour ces créances douteuses compromises, les intérêts courus ou échus non encaissés ne sont plus enregistrés.

Les intérêts constatés au 31 décembre 2003 continuent d’être repris sur les exercices ouverts à compter du 1er janvier 2004.

Les créances, dont le recouvrement est devenu incertain, donnent lieu à la constitution de dépréciations, en déduction de l’actif, destinées à couvrir le risque de perte. Les dépréciations sont calculées après analyse individuelle des dossiers, en tenant compte des garanties et déterminées selon une fréquence au moins trimestrielle et sur la base de l'analyse du risque et des garanties disponibles. Les dépréciations couvrent au minimum les intérêts non encaissés sur encours douteux. Elles sont calculées de manière actuarielle sur la base des flux futurs attendus sur chacun des contrats actualisés au taux d’intérêt effectif d’origine, ce dernier correspondant au taux contractuel.

Les dotations nettes de reprises des dépréciations, les créances passées en perte sur l'exercice, les récupérations sur créances amorties ainsi que l’effet lié au passage du temps de la dépréciation des créances douteuses et compromises constituent la charge du risque sur opérations de crédit en ligne ‘coût du risque’ au compte de résultat, à l’exception des dépréciations relatives aux intérêts sur créances douteuses présentées, comme les intérêts ainsi dépréciés, en « intérêts et produits assimilés » . La reprise de la dépréciation liée au seul passage du temps est enregistrée en « intérêts et produits assimilés ».

Pour les crédits aux professionnels de l’immobilier, le déclassement en créances douteuses est opéré opération par opération sur la base de critères prenant en compte les perspectives de sortie, la capacité des associés à apporter des fonds propres ainsi que leur solvabilité. Les intérêts sur créances douteuses sont intégralement dépréciés et le prêt est provisionné en fonction des garanties reçues, du revenu locatif futur, du prix de sortie du projet comparé au marché et de la solvabilité des parties prenantes.

Le volume des crédits restructurés accordés à des conditions hors marché n’est pas significatif et n’a donc pas donné lieu à information dans l’annexe.

— Opérations de crédit-bail bailleur : La Banque Populaire Atlantique exerce en direct une activité de crédit-bail mobilier, de location avec option d’achat et de location simple.

Les immobilisations destinées à la location sont enregistrées à l’actif du bilan à leur valeur d’entrée.

Les biens mobiliers et immobiliers sont amortis selon les durées usuelles pour les matériels concernés.

Le niveau d’amortissement est compris entre le minimum linéaire et le maximum dégressif.

Les premiers loyers majorés donnent lieu à réétalement sur la durée résiduelle des contrats.

Conformément au communiqué de presse du CNC du 6 décembre 2005, la banque a maintenu les traitements en cours en matière de durée et de mode d’amortissement.

Les créances douteuses sont identifiées, comptabilisées et dépréciées conformément au règlement CRC 2002-03 relatif au risque de crédit.

 

Opérations sur titres.

 

Les portefeuilles de titres de transaction, de placement, d'investissement et d’activité de portefeuille suivent les règles d'évaluation du règlement 90-01 modifié par le règlement CRC 2005-01, CRC 2008-07 et CRC 2008-17 du Comité de la Réglementation Bancaire et Financière.

Ces portefeuilles apparaissent dans les postes « effets publics et valeurs assimilés » lorsque l'émetteur est l'État, « obligations et autres titres à revenu fixe » et « actions et autres titres à revenu variable » dans les autres cas.

Au 31 décembre 2008, la banque ne détient pas de titres de transaction.

— Portefeuille de placement : Les moins-values latentes font l'objet d'une dépréciation estimée à partir du cours de bourse le plus récent pour les titres cotés ou de la valeur probable de négociation pour les titres non cotés. Ces dépréciations sont évaluées de manière individuelle. La différence entre le prix d'acquisition et la valeur de remboursement d'un titre à revenu fixe est rapportée au compte de résultat sur la durée de vie résiduelle du titre selon la méthode actuarielle.

Lorsque des titres à revenu fixe présentent un risque de contrepartie, une dépréciation est enregistrée en « Coût du risque ».

La dotation et reprises sur dépréciations (hors risque de contrepartie) et les plus ou moins-values de cession de titres de placement sont portées au poste du compte de résultat « Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés ».

En cas de cession de titre à revenu fixe, les reprises de dépréciation constituée au titre du risque de contrepartie figurent également dans ce poste.

En application des dispositions du règlement CRC2008-17, et en raison des circonstances exceptionnelles liées à la crise financière actuelle, la banque a procédé au reclassement de 56 371 milliers d’euros de titres vers la catégorie « titres d’investissement » (valeur nette comptable en date de sortie).

Après leur reclassement, les titres concernés ont impacté le compte de résultat de l’exercice 2008 à hauteur de 389 milliers d’euros. (Reprise de provision sur la durée restant à courir)

En l’absence de reclassement l’impact sur le compte de résultat aurait été de 9 060 milliers d’euros (moins value potentielle sur titres de placement). Ces titres, dont la détention est prévue jusqu’à l’échéance, sont garantis en capital et le risque de contrepartie est inexistant au 31 décembre 2008.

— Portefeuille d’investissement : Ce sont des titres à revenu fixe que la société a acquis avec l'intention et les moyens de les détenir jusqu’à l’échéance. Ils font l’objet d'un financement spécifique (notamment les accords de refinancement, les emprunts subordonnés et les comptes à terme) et pour certains bénéficient d'une couverture adéquate en matière de risque de taux (essentiellement des contrats d’échange de taux dont le marché est liquide). Le reclassement éventuel en titres de placement s’opère à la valeur comptable à la date du déclassement déterminée selon les règles de la catégorie d’origine. En cas de cession anticipée, les plus et moins-values de cession sont comptabilisés au poste du compte de résultat « Gains ou pertes sur actifs immobilisés ».

Ces titres à revenu fixe font l'objet d'un étalement de la surcote/décote par rapport à la valeur de remboursement sur la durée résiduelle selon la méthode actuarielle.

Conformément aux informations demandées à l’article 1er du règlement CRC 2004.16 du 23 novembre 2004, le montant des moins values latentes relatives au portefeuille d’investissement s’élève à 14 880 milliers d’euros au 31 décembre 2008. Les dépréciations constatées sur ces titres et restant à reprendre s’élèvent à 5 427 milliers d’euros.

— Portefeuille de titres de l’activité de portefeuille : Ces titres sont acquis dans le but d'en retirer, à plus ou moins long terme, une rentabilité récurrente sous la forme de plus values de cession. Ils sont comptabilisés à leur coût d'acquisition frais exclus. Ces titres sont évalués au plus bas du coût historique ou de la valeur d’utilité. Les moins-values latentes font l’objet de dépréciations déterminées sans compensation avec les plus-values latentes sur une même ligne de titres.

Ces titres figurent à l’actif du bilan au poste « Actions et autres titres à revenus variables ».

Les dotations et reprises de dépréciations comme les plus et moins-values de cessions sont portées au compte de résultats « Gains ou pertes sur opérations de portefeuille de placement et assimilés ».

— Titres de participation et autres titres détenus à long terme : Les titres de participation et autres titres détenus à long terme sont comptabilisés à leur coût d'acquisition hors frais puis sont estimés à leur valeur d'utilité déterminée de manière individuelle à la clôture des comptes.

La valeur d'utilité fait référence à différents critères comme le cours moyen de bourse pour les titres cotés, les capitaux propres corrigés pour les titres non cotés.

Les moins-values latentes font l'objet d'une dépréciation. Les plus values latentes ne sont pas enregistrées. Les frais accessoires à l'achat et à la vente sont enregistrés en charges d'exploitation.

Les plus ou moins-values de cession et les dépréciations sont inscrites en poste « gains ou pertes sur actifs immobilisés ».

Le portefeuille de titres de participation est essentiellement constitué des titres de l’organe central du Groupe Banque Populaire, la BFBP (Banque Fédérale des Banques Populaires). La valeur d’utilité du titre BFBP est déterminée à partir de son actif net réévalué qui intègre le fonds fédéral de solidarité et la valorisation (sur la base de la valeur d’utilité) du portefeuille-titres. La BFBP détient des participations, notamment dans le groupe Natixis détenu à 35,78%, le groupe Foncia, détenu à 97% et spécialisé dans l’activité de gestion immobilière (transaction, administration de biens…), dans des groupes bancaires en Europe de l’est (VBI et DZ Bank) et en Afrique sub-saharienne (BICEC et BCI). Depuis le 1er juillet 2008, suite au rachat par le Groupe Banque Populaire de banques régionales à HSBC, la BFBP détient à 100% la Société Marseillaise de Crédit et à 49% Banque Chaix, Banque Dupuy, de Parseval, Banque Marze, Banque Pelletier, Banque de Savoie et Crédit Commercial du Sud-Ouest, le reste du capital étant détenu par les Banques Populaires régionales de rattachement.

 

Immobilisations corporelles et incorporelles.

 

Le CRC a émis un règlement (CRC 2002-10) applicable aux comptes individuels à partir du 1er janvier 2005 autant pour les immobilisations corporelles qu’incorporelles et le règlement 2004-06 sur la définition et l’évaluation des actifs s’applique également à compter du 1er janvier 2005.

Les encours bruts sont ventilés en composant. La décomposition en composants est fondée sur l’existence de durées d’utilisation différentes entre chacun des éléments distincts constituant un même bien.

Les coûts d’emprunt, les droits de mutation, honoraires, et frais d’actes ne rentrent pas dans la détermination de la valeur brute des immobilisations.

Les durées d’utilité retenues par la Banque Populaire Atlantique sont les suivantes :

 

Composants

Durée d’utilité

Terrain

NA

Façades non destructibles

NA

Façades/couverture / étanchéité

15-30 ans

Fondations / ossatures

20- 40 ans

Ravalement

10-20 ans

Equipements techniques

10-30 ans

Aménagements techniques

10-30 ans

Aménagements intérieurs

8-30 ans

 

Les composants sont amortis sur la base de leur valeur brute diminuée de la valeur résiduelle et sur leur durée d’utilisation. La valeur résiduelle est définie comme la valeur actuelle de l’actif à la fin de sa durée probable d’utilisation. La valeur résiduelle des composants autres que le terrain et les façades non destructibles sont réputées nulles.

Les immobilisations d’exploitation présentant un indice objectif de dépréciation sont dépréciées, les dotations sont alors enregistrées en « dotations aux amortissements et provisions sur immobilisations corporelles et incorporelles ».

Les biens mobiliers ne font pas l’objet de l’approche par composant, ils sont amortis selon les durées d’utilisation présentées ci-dessous :

 

Biens

Durée d’utilité

Matériel de sécurité

5 – 10 ans

Matériel divers et informatiques

3 – 6.66 ans

Mobilier de bureaux

10 ans

Matériel de transport

3 – 5 ans

 

— Immobilisations hors exploitation : La méthode des composants est également appliquée aux immeubles de placement

— Immobilisations incorporelles : Les immobilisations incorporelles sont évaluées au coût.

Les droits au bail sont amortis de manière linéaire sur une durée de 9 ans correspondant à la durée du bail et font l’objet de dépréciation si nécessaire par rapport à la valeur de marché.

Les fonds de commerce ne sont pas amortis mais font l’objet de dépréciation.

Les logiciels acquis sont respectivement amortis sur une durée de 1 à 3 ans. Les frais de développement sont comptabilisés en charges.

 

Informations relatives au passif.

 

Dettes représentées par un titre et dettes subordonnées. — Ces postes regroupent notamment les emprunts obligataires et les titres de créances négociables émis ainsi que les prêts sur titres subordonnés émis par la Banque Fédérale des Banques Populaires.

Les frais d'émission sont étalés sur la durée de vie des emprunts correspondants.

Les primes d'émission et de remboursement sont étalées sur la durée de la vie de l'emprunt par le biais d'un compte de charges à répartir.

Les intérêts courus à verser relatifs à ces dettes sont portés en compte de dettes rattachées en contrepartie de compte de résultats.

 

Provisions pour risques et charges :

— Provisions pour impôts : Seuls les décalages suivants donnent lieu à la comptabilisation d’une provision pour impôts :

– Quote part de résultat des GIE fiscaux : les déficits actuels des GIE fiscaux doivent s’équilibrer avec les bénéfices futurs, l’économie d’impôt réalisée lors de la phase déficitaire n’étant que temporaire ;

– Majoration du bénéfice imposable, à compter du 1er janvier 2005 liée à la mesure fiscale de répartition sur cinq ans de l’approche par composant (art 237, septies I du CGI).

— Provisions pour passifs sociaux : Ils sont provisionnés conformément à la recommandation 2003 R 01 du Conseil national de la Comptabilité

– La provision comptabilisée au bilan correspond :

– À la valeur actuarielle des engagements de retraite et prestations assimilées relatifs au personnel en activité ;

– Minorée de la valeur de marché des actifs venant en couverture des engagements ;

– Minorée ou majorée des écarts actuariels résultant :

– Des écarts d’expérience liés aux variables démographiques ;

– Des évolutions des hypothèses actuarielles (taux d’actualisation, taux de sortie, taux de progression des salaires) ;

– Des différences constatées entre le rendement réel et le rendement attendu des plans d’actifs en couverture.

Les principales hypothèses actuarielles retenues au 31 décembre 2008 sont les suivantes :

– Pour le complément de pension bancaire CAR, le taux d’actualisation retenu est de 3,82% et le rendement attendu des actifs de 4,30% ; le taux d’inflation retenu est de 1,8%.

– Pour les indemnités de fin de carrière, le taux d’actualisation retenu est de 3,62% et le taux de rendement attendu de 3,51% ;

– Pour les médailles du travail, le taux d’actualisation est de 3,54%.

Le taux d’actualisation utilisé est issu de la courbe OAT sans marge de crédit supplémentaire.

La méthode du corridor est appliquée pour les engagements de retraite et assimilés.

La valorisation des indemnités de fin de carrière a été impactée successivement par l’arrêté ministériel du 18 juillet 2005, et par les lois de financement de la Sécurité Sociale de 2007 et de 2008.

Dans le cadre de l’arrêté ministériel du 18 juillet 2005, un accord de branche a été signé en 2005 permettant les départs avant 65 ans à l’initiative de l’employeur en exonération de charges sociales pour les départs intervenant avant le 31 décembre 2009.

La loi de financement de la sécurité sociale pour 2007 prévoit qu’après le 1er janvier 2014 les départs volontaires avant 65 ans seront chargés, la mise à la retraite avant 65 ans étant interdite. L’effet financier induit par la loi a eu pour conséquence une augmentation de l’engagement au 31 décembre 2006 non intégrée dans les comptes 2006 la loi ayant été adoptée en fin d’année. Cette revalorisation est qualifiée de changement de régime et son étalement calculé sur le montant de l’engagement au 31 décembre 2006 n’intervient qu’à partir de 2007.

La loi de financement de la sécurité sociale pour 2008 supprime le dispositif transitoire qui était prévu par la loi de 2007 pour la période entre le 1er janvier 2010 et le 1er janvier 2014. La mise à la retraite avant 65 ans avec accord du salarié n’est plus possible à compter du 1er janvier 2010, s’agissant de départs volontaires avant 65 ans ils seront chargés. Par ailleurs, une nouvelle contribution est mise en place sur les indemnités versées pour les départs avant ou après 65 ans (25% du montant pour celles versées du 11 octobre 2007au 31 décembre 2008 puis 50% au-delà). Cette revalorisation est qualifiée de changement de régime et son étalement calculé sur le montant de l’engagement au 31 décembre 2007 n’intervient qu’à partir de 2008.

Ces changements de régime font l’objet d’un étalement dans la mesure où ils sont relatifs à des droits non acquis. L’étalement est réalisé de manière linéaire sur la durée résiduelle de vie active moyenne (durée d’acquisition des droits) qui est de 17 années.

— Provisions au titre de l’attribution d’action gratuite de Natixis aux salariés (SAGA) : Dans le cadre du schéma d’attribution gratuite d’actions (SAGA) autorisés par les Assemblées Générales de Natixis du 17 novembre 2006 et du 24 mai 2007, les salariés de la Banque Populaire ont reçu en 2007 un droit à recevoir 60 actions au bout d’un délai de deux ans (période d’acquisition). Au terme de ce délai, les titres attribués au salarié devront être conservés par ce dernier deux ans avant de devenir disponibles (période de conservation).

L’acquisition des titres destinés à être attribués aux salariés de la Banque Populaire Atlantique sera facturée par Natixis en novembre 2009 lors de l’attribution des titres. Au 31 décembre 2007, elle a fait l’objet d’un provisionnement intégral en charges de personnel pour un montant de 1,6 millions d’euros sur la base du prix d’acquisition des titres par Natixis et tenant compte d’un taux de turn over.

— Provisions épargne-logement : En application de l’avis 2006-02 du CNC, les risques relatifs aux comptes et plans épargne logement ont fait l’objet à compter du 1er janvier 2007 d’une évaluation ainsi que d’un provisionnement.

Les risques couverts sont de deux natures :

– Le risque de consentir des crédits futurs à un taux réglementé inférieur aux conditions de marché ;

– Le risque de rémunérer l’épargne collectée à des conditions désavantageuses par rapport aux conditions de marché futures.

Ces deux risques sont évalués de manière prospective, jusqu’à l’extinction des encours d’épargne portés au bilan, d’où la nécessité de modéliser l’évolution des encours actuels (collecte et conversion de crédit) sur la base d’hypothèses de taux futurs et de comportement de la clientèle.

Le modèle retenu est celui qui s’applique au niveau du Groupe Banque Populaire pour l’établissement des comptes consolidés. Il procède d’une démarche en trois étapes :

Première étape : Génération de 10 000 chemins de taux par simulation de Monte Carlo. Le processus utilisé est un processus d’Ornstein-Uhlenbeck avec retour à la moyenne. Cette méthode intègre une matrice de corrélation entre les différents index fondée sur un historique de 10 ans glissants ; le niveau cible du retour à la moyenne pour chacun des index étant déterminé à partir des prévisions à long terme des économistes du Groupe, également appliquées dans la gestion de bilan.

Deuxième étape : Modélisation des écoulements des encours sur chaque chemin de taux simulés à partir d’un profil attendu représentant la tendance moyenne historique des encours de chaque génération en intégrant une sensibilité du comportement de la clientèle, tant en décollecte qu’en conversion en crédit, en fonction de l’écart entre les taux réglementés et les taux du marché (chemins de taux simulés),

Troisième étape : Le calcul de la provision finale résulte de la moyenne des différences constatées sur chacun des chemins entre les flux établis sur la base des taux réglementés (épargne hors prime d’état ou crédit) et ceux calculés à partir des taux de marché futurs déterminés par le modèle sur chaque année d’écoulement pour des produits équivalents ; ces différences sont actualisées avec la courbe zero-coupon moyenne des douze derniers mois déduite des taux swaps. Les taux de référence (taux de marché) sont déterminés pour la phase épargne, en utilisant comme produit équivalent les comptes à terme progressifs Fidélis, diffusés dans le réseau Banque Populaire et pour la phase crédit future, en appliquant le principe de tarification du Groupe pour des prêts habitats ayant la même duration que les prêts PEL (TxSwap + spread de liquidité).

Seules les moins values nettes par génération de taux sont provisionnées, les plus-values nettes n’étant pas retenues. Enfin, chacune des 10 000 provisions est calculée déduction faite des flux relatifs à l’encours considéré comme insensible à l’évolution des taux. Par prudence, ce profil sans risque est plafonné au niveau constaté lors de la dixième année de vie de chaque génération, puis est écoulé linéairement sur les vingt années suivantes.

Les risques sur Comptes Épargne Logement (CEL) sont obtenus selon une méthode analogue, à l’aide d’hypothèses de transformation distinctes. Toutefois, seul le risque de transformation en crédit est provisionné, la rémunération de la phase épargne étant révisable et indexée sur les taux de marché. La valeur future des taux de crédits CEL est déterminée par le modèle à partir de la formule réglementaire.

Enfin, la provision totale intègre la différence constatée, sur les stocks de prêts PEL et CEL en vie à la date de calcul, entre les flux futurs actualisés d’une part au taux de marché de l’année de mise en place de ces crédits et d’autre part au taux réglementé consenti au client. Cette différence est reprise ensuite actuariellement sur la durée de vie des prêts concernés.

Dans la mesure où l’évolution au cours du dernier mois de l’exercice de la moyenne du taux de référence (taux CMS 5) qui sert de base au calcul de la provision demeure inférieure à + ou - 0,05% (5 point de base), le montant de la provision est celui déterminé sur la base des données du mois précédent la clôture de l’exercice.

 

Fonds pour Risques Bancaires Généraux (FRBG) et provisions réglementées. — Le FRBG enregistre les montants que la Banque Populaire Atlantique décide d’affecter à la couverture de risques à caractère général. Il comprend également les montants dotés au Fonds Régional de Solidarité ainsi que les provisions pour investissements. La provision pour investissement s ‘élève à 6 988 milliers d’euros après dotation de 2 225 milliers d’euros sur l’exercice.

 

Capitaux propres. — Les CCI émis par la Banque Populaire Atlantique en application des articles 19 sexdecies à 19 duovicies de la loi n° 47.1775 du 10 septembre 1947 portant statut de la coopération sont exclusivement souscrits et libérés par Natixis détenue à parité par le Groupe Banque Populaire et le Groupe Caisse d’Epargne.

Les titulaires de CCI disposent d’un droit sur l’actif net dans la proportion du capital qu’ils représentent. Selon les termes du protocole signé le 6 juin 2006 entre les deux Groupes, les CCI détenus par Natixis représentent 20% du capital social de la banque. Lors des nouvelles augmentations de capital par émission de parts sociales, cette proportion sera maintenue par l’émission au nominal dans le même temps de nouveaux CCI souscrits par Natixis.

Les CCI sont des valeurs mobilières représentatives d’une part du capital de la banque, émises pour la durée de la banque et dépourvues de droit de vote. Les CCI ne peuvent représenter plus de la moitié du capital social atteint à la clôture de l’exercice précédent. Ils sont librement négociables, toutefois la cession des CCI devra être agréée préalablement par le Conseil d’Administration de la Banque Populaire.

La rémunération des CCI doit être au moins égale à celle versée aux parts sociales. Elle est décidée par l’assemblée générale en fonction des résultats de l’exercice. Son paiement, pour tout ou partie, peut être fait en numéraire ou en CCI.

 

Informations relatives au hors bilan.

 

Hors bilan - Instruments financiers à terme fermes et conditionnels. — Les risques encourus sur ces opérations font l'objet d'un système permanent de mesure de résultats et de positions, de surveillance et de contrôle permanent avec des limites déterminées par la Direction Générale.

 

— Instruments fermes de taux : Les contrats sont enregistrés en hors-bilan pour leur valeur nominale.

En application des règlements 90-15 et 92-04 du CRBF, les contrats d'échange de taux et assimilés (accords de taux futurs, garantie de taux plancher et plafond) sont classés selon le critère de l'intention initiale dans les catégories suivantes :

– Micro-couverture (couverture affectée) ;

– Macro-couverture (gestion globale de bilan) ;

– Positions spéculatives ;

– Gestion spécialisée d’un portefeuille de transaction.

Les deux premières catégories sont assimilées, au niveau du compte de résultat, à des opérations de prêts ou d'emprunts et les montants perçus ou payés sont incorporés prorata temporis dans le compte de résultat.

Les charges et produits d’instruments utilisés à titre de couverture d’un élément ou d’un ensemble d’éléments homogènes sont enregistrés en résultat de manière symétrique à la prise en compte des produits et charges sur les éléments couverts. Les éléments de résultat de l’instrument de couverture sont comptabilisés dans le même poste que les produits et charges sur les éléments couverts en « intérêts et produits ou charges assimilés ». Le poste « gains ou pertes sur opérations de portefeuille de négociation » est utilisé lorsque les éléments couverts sont inclus dans le portefeuille de négociation.

Les charges et produits relatifs aux instruments financiers à terme ayant pour objet de couvrir et de gérer un risque global de taux sont inscrits prorata temporis en compte de résultat au poste « intérêts et produits ou charges assimilées ».

Les contrats en position ouverte isolée font l’objet d’une provision en cas de moins-values latentes. Les plus values latentes ne sont pas enregistrées.

Les contrats portés en gestion spécialisée sont valorisés selon les méthodes du coût de remplacement ou obligataire après prise en compte d’une décote pour tenir compte du risque de contrepartie et de la valeur actualisée des frais de gestion futurs. Les variations de valeur d’un arrêté comptable à l’autre sont inscrites immédiatement en compte de résultat au poste « gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation ».

Les soultes constatées lors de la résiliation ou l’assignation de contrats d'échange de taux sont rapportées immédiatement en compte de résultat. Si les montants sont significatifs, elles sont étalées prorata temporis sur la durée résiduelle du nouveau contrat en cas de remplacement ou sur la durée résiduelle de l’ancien contrat en cas de non remplacement.

 

— Instruments conditionnels : Le montant notionnel de l'instrument sous-jacent sur lequel porte l'option ou le contrat à terme est enregistré en distinguant les contrats de couverture des contrats négociés dans le cadre d'opérations de marché.

Pour les opérations sur options de taux, de change ou sur actions, les primes payées ou encaissées sont enregistrées en compte d'attente. A la clôture de l'exercice, les options sur les opérations ouvertes isolées font l'objet d'une valorisation portée en compte de résultat dans le cas de produits cotés sur un marché organisé ou assimilé. Pour les marchés de gré à gré, seules les décotes font l’objet d’une provision et les plus- values latentes ne sont pas enregistrées. Lors de la revente, du rachat, de l'exercice ou à l'expiration, les primes sont enregistrées immédiatement en compte de résultat.

Pour les opérations de couverture, les produits et charges sont rapportés de manière symétrique à ceux afférents à l'élément couvert. Les instruments conditionnels vendeurs ne sont pas éligibles au classement en macro-couverture.

— Instruments de change :

– Les opérations de change au comptant non dénouées sont valorisées au cours de clôture de l'exercice ;

– Les reports et déports sur les contrats de change à terme de couverture sont étalés prorata temporis en compte de résultat. Les autres contrats de change et les instruments financiers à terme en devises sont évalués au prix du marché.

Les swaps cambistes s’enregistrent comme des opérations couplées d’achats et de ventes à terme de devises.

Les swaps financiers de devises sont assujettis aux dispositions du règlement 90-15 modifié du CRBF.

La Banque Populaire Atlantique ne supporte pas de risque de change significatif.

Elle ne détient que des opérations de macro et de micro couverture au 31 décembre 2008.

 

Hors bilan - Garanties financières assorties d’un droit de réutilisation en l’absence de défaillance du propriétaire. — Au 31 décembre 2008, la Banque Populaire Atlantique n’a conclu aucun contrat de garantie financière assortie d’un droit de réutilisation en application de l’ordonnance 2005-171 du 24 février 2005 et de l’avis du CNC 2006-1.

 

— Fiducie : Au 31 décembre 2008, la Banque Populaire Atlantique n’a conclu aucun contrat de fiducie en application de la loi 2007-211 du 19 février 2007 et de l’avis du CNC 2008-03.

— Engagements de la Banque Populaire donnant lieu à mise en garantie d’actifs : Dans le cadre des dispositions prises par l’Etat pour faciliter le financement de l’économie, la Banque Populaire a bénéficié d’un emprunt de la SFEF pour un montant de 27,8 millions d’euros, emprunt garanti par un nantissement de portefeuille de créances résultant de prêts d’équipements ou immobiliers. Au 31 décembre 2008, le montant du portefeuille de créances nanties au profit de la SFEF s’élève à 42,7 millions d’euros.

Au titre des mobilisations auprès de la Caisse de Refinancement de l’Habitat (CRH), la Banque Populaire a nanti un portefeuille de créances résultant de prêts acquéreurs au logement garantis, soit par une hypothèque de premier rang, soit par une sûreté immobilière conférant une garantie équivalente. Au 31 décembre 2008, le montant du portefeuille de créances nanties au profit de la CRH s’élève à 112 millions d’euros.

Au titre de l’émission de covered bonds par BP covered bonds, structure dédiée créée en 2007 destinée à réaliser des opérations de refinancement de crédits immobiliers pour le compte des banques du Groupe Banque Populaire, la Banque Populaire a nanti un portefeuille de créances résultant de prêts acquéreurs au logement de grande qualité et assortis de solides sûretés parmi lesquelles l’hypothèque, le privilège de prêteurs de deniers et la garantie des sociétés de caution mutuelle. Au 31 décembre 2008, le montant du portefeuille de créances nanties au profit de BP covered bonds s’élève à 1 200 millions d’euros.

 

Informations relatives au compte de résultat et opérations diverses.

 

— Intérêts et assimilés, commissions : Les intérêts et les commissions assimilables par nature à des intérêts sont enregistrés en compte de résultat prorata temporis. Les autres commissions non assimilées à des intérêts sont enregistrées selon la nature de la prestation.

– Commissions rémunérant une prestation instantanée : enregistrement lors de l’achèvement des prestations ;

– Commissions rémunérant une prestation continue ou discontinue avec plusieurs échéances successives échelonnées : enregistrement au fur et à mesure de l’exécution de la prestation.

— Revenus des titres : Les dividendes sont comptabilisés dès que leur paiement a fait l’objet d’une résolution d’Assemblée Générale. Ils sont enregistrés en « Revenus des titres à revenu variable ».

Les revenus d'obligations ou des titres de créances négociables sont comptabilisés pour la partie courue dans l'exercice.

— Charges générales d’exploitation - frais de personnel : Les frais de personnel comprennent non seulement les salaires et traitements mais aussi les avantages au personnel tels que les charges de retraite (partie relative aux régimes à cotisations définies).

La charge annuelle relative aux régimes à prestations définies comprend :

– Les droits supplémentaires acquis par l’ensemble des salariés ;

– Le coût financier (effet d’actualisation) ;

– Le rendement brut des actifs de couverture ;

– L’amortissement des écarts actuariels (application de la méthode dite du corridor) et des coûts des services passés.

Le volume d’heures acquises et non utilisées par les salariés de la Banque Populaire pour le droit individuel de formation est de 106 375 h.

— Résultat exceptionnel : Les produits et charges exceptionnels sont déterminés en fonction du caractère significatif de leur montant, de leur degré d'anormalité par rapport à l'activité courante et de la faible probabilité de récurrence des événements concernés. Ils comprennent notamment les frais d’accompagnement à la migration informatique de la Caisse de Crédit Maritime Atlantique adossée à notre Banque Populaire sur le système d’information du Groupe Banque Populaire et qui s’élèvent à 1 229 milliers d’euros.

— Impôts sur les bénéfices : La charge d'impôt figurant au compte de résultat correspond essentiellement à l'impôt sur les sociétés exigible dû au titre de l'exercice au taux de 34,43%.

 

Proposition d'affectation des résultats de l'exercice 2008.

(En euros et centimes d’euros.)

 

Résultat net

45 718 490,48

Report à nouveau débiteur

26 450 508,90

    A affecter

72 168 999,38

Affectation

 

Réserve légale

2 285 924,52

Intérêts statutaires aux parts sociales

7 785 539,84

intérêts Certificats Coopératifs d’investissement

3 303 317,11

Autres réserves

35 000 000,00

Report à nouveau

23 794 217,91

 

Annexes relatives à l’actif.

 

Annexe 1. – Banque centrale, CCP, effets publics et créances interbancaires.

 

(En milliers d'euros)

2008

2007

Caisse, banques centrales, CCP

89 728

107 996

Effets publics et valeurs assimilées

0

0

Créances sur les établissements de crédit

928 410

540 546

    A vue

80 215

51 418

    A terme

843 012

481 905

    Créances douteuses nettes

-1

0

    Valeurs non imputées

848

4 319

    Créances rattachées

4 336

2 904

        Total

1 018 138

648 542

 

Annexe 2. – Ventilation par durée restant à courir.

 

(En milliers d'euros)

< 3 mois

3 mois <D< 1 an

1 an <D< 5 ans

> 5 ans

non ventilés

Total

Actif

 

 

 

 

 

 

Créances sur établissements de crédit

428 502

31 458

383 050

2

 

843 012

Créances sur la clientèle

531 474

540 828

2 184 688

2 774 784

 

6 031 774

Obligations et autres titres à revenu fixe

420 152

285 700

46 592

314 205

 

1 066 649

    Total

1 380 128

857 986

2 614 330

3 088 991

0

7 941 435

Passif

 

 

 

 

 

 

Dettes sur établissements de crédit

70 422

423 112

1 130 658

734 000

 

2 358 192

Dettes sur la clientèle

691 807

232 215

366 916

67 273

19 294

1 377 505

Dettes représentées par un titre

1 431 552

179 703

209 603

219 000

 

2 039 858

Emprunts subordonnés

 

 

4 500

 

 

4 500

    Total

2 193 781

835 030

1 711 677

1 020 273

19 294

5 780 055

 

Annexe 3. – Opérations avec la clientèle – Actif.

 

(En milliers d'euros)

2008

2007

Comptes ordinaires débiteurs

265 142

246 776

Créances commerciales

119 244

136 903

Autres concours à la clientèle

5 912 530

5 368 864

Créances rattachées et valeurs non imputées

27 407

24 648

Créances douteuses nettes

93 654

77 434

Total

6 417 977

5 854 625

 

Annexe 4. – Ventilation des encours par agents économiques.

 

(En milliers d'euros)

2008

 

Etablissement de crédit

Sociétés non financières

Entreprises individuels

Particuliers

Administrations privées

Administrations publiques et sécurité Sociale

Autres

Total

Opérations sur Etablissements de crédit

928 410

 

 

 

 

 

 

928 410

Opérations sur clientèle et crédit bail

 

 

 

 

 

 

 

 

    Encours sains

 

2 602 471

548 375

3 115 551

29 400

21 072

7 455

6 324 324

    Créances douteuses non compromis

 

32 453

31 251

14 892

0

0

0

78 596

    Dépréciations Créances douteuses non compromis

 

-9 398

-5 832

-838

0

0

0

-16 068

    Créances douteuses compromis

 

84 904

21 100

22 980

0

0

0

128 984

    Dépréciations Créances douteuses compromis

 

-64 978

-15 783

-16 410

 

 

0

-97 171

Dont:

 

 

 

 

 

 

 

 

    Créances subordonnées

0

0

0

0

0

0

0

0

    Créances douteuses sur crédit bail

0

5 048

0

0

0

0

0

5 048

    Dépréciations créances douteuses sur crédit bail

0

-4 360

0

0

0

0

0

-4 360

Opérations sur titres (1)

 

 

 

 

 

 

 

 

    Créances sur titres à revenu fixe

581 626

0

0

0

0

0

0

581 626

 

 

(En milliers d'euros)

2007

 

Etablissement de crédit

Sociétés non financières

Entreprises individuels

Particuliers

Administrations privées

Administrations publiques et sécurité Sociale

Autres

Total

Opérations sur Etablissements de crédit

540 546

 

 

 

 

 

 

540 546

Opérations sur clientèle et crédit bail

 

 

 

 

 

 

 

 

    Encours sains

 

2 412 444

539 403

2 759 846

29 509

15 495

20 494

5 777 191

    Créances douteuses non compromis

 

38 691

12 291

16 916

24

83

3 950

71 955

    Dépréciations Créances douteuses non compromis

 

-12 723

-2 990

-1 328

-12

0

0

-17 053

    Créances douteuses compromis

 

62 326

32 292

19 416

0

0

3 750

117 784

    Dépréciations Créances douteuses compromis

 

-53 026

-22 403

-14 796

 

 

-4 489

-94 714

Dont:

 

 

 

 

 

 

 

 

    Créances subordonnées

0

460

0

0

0

0

0

460

    Créances douteuses sur crédit bail

0

4 853

0

0

0

0

0

4 853

    Dépréciations créances douteuses sur crédit bail

0

-4 316

0

0

0

0

0

-4 316

Opérations sur titres [1]

 

 

 

 

 

 

 

 

    Créances sur titres à revenu fixe

120 147

0

0

0

0

0

0

120 147

(1) Hors prêts et emprunts de titres.

 

Annexe 5. – Détail des autres concours à la clientèle.

 

(En milliers d'euros)

2008

2007

Crédits à l'exportation

2 782

2 480

Crédits de trésorerie et de consommation

357 560

322 313

Crédits à l'équipement

2 154 215

2 008 970

Crédits à l'habitat

3 271 473

2 886 341

Autres crédits à la clientèle

125 713

148 300

Prêts subordonnés

787

460

    Total

5 912 530

5 368 864

 

Annexe 6. – Couverture des encours douteux.

 

(En milliers d'euros)

2008

2007

 

Valeurs brutes

Dépréciations

Valeurs nettes

Taux de couverture

Valeurs brutes

Dépréciations

Valeurs nettes

Taux de couverture

Opérations interbancaires

0

0

0

 

0

0

0

 

Opérations avec la clientèle et crédit-bail

207 580

-113 239

94 341

54%

189 739

-111 767

77 972

59%

    Douteux

78 596

-16 068

62 528

 

71 955

-17 053

54 902

 

    Douteux compromis

128 984

-97 171

31 813

 

117 784

-94 714

23 070

 

Portefeuille titres et débiteurs divers

54

-54

0

100%

54

-54

0

100%

    Douteux

54

-54

0

 

54

-54

0

 

    Douteux compromis

0

0

0

 

0

0

0

 

        Total des encours douteux

207 634

-113 293

94 341

54%

189 793

-111 821

77 972

59%

    Douteux

78 650

-16 122

62 528

20%

72 009

-17 107

54 902

24%

    Douteux compromis

128 984

-97 171

31 813

75%

117 784

-94 714

23 070

80%

 

Annexe 7. – Portefeuille titres.

 

(En milliers d'euros)

2008

2007

 

Transaction

Placement

Investissement

Total

Transaction

Placement

Investissement

Total

Obligations et assimilés

 

 

 

 

 

 

 

 

    Valeurs brutes

0

961 178

113 648

1 074 826

0

65 679

56 174

121 853

    Dépréciations

0

-73

-5 427

-5 500

0

-1 702

0

-1 702

Valeurs nettes

0

961 105

108 221

1 069 326

0

63 977

56 174

120 151

Actions et assimilés

 

 

 

 

 

 

 

 

    Montants bruts

0

9 824

 

9 824

0

214 587

 

214 587

    Dépréciations

0

-2 931

 

-2 931

0

-380

 

-380

Valeurs nettes

0

6 893

 

6 893

0

214 207

 

214 207

        Total

0

967 998

108 221

1 076 219

0

278 184

56 174

334 358

 

Annexe 8. – Participations, parts dans entreprises liées et autres titres détenus à long terme.

 

(En milliers d'euros)

2008

2007

Immobilisations financières brutes

359 632

276 481

Dépréciations

-235

-343

    Total

359 397

276 138

 

Annexe 9. – Evolution des titres de participation et assimilés.

 

(En milliers d'euros)

2007

Augmentations

Diminutions

Conversion

Autres variations

2008

Valeurs brutes

 

 

 

 

 

 

Participations et autres titres détenus à long terme

254 118

82 735

-2 062

0

-933

333 858

Parts dans les entreprises liées

22 294

4 000

-589

0

0

25 705

Parts de sociétés civiles immobilières

69

0

0

0

0

69

    Sous-total

276 481

86 735

-2 651

0

-933

359 632

Dépréciations

 

 

 

 

 

 

Participations et autres titres à long terme

-217

-36

144

0

0

-109

Parts dans les entreprises liées

-126

0

0

0

0

-126

    Sous-total

-343

-36

144

0

0

-235

Immobilisations financières nettes

276 138

86 699

-2 507

0

-933

359 397

 

Annexe 10. – Immobilisations corporelles et incorporelles.

 

(En milliers d'euros)

2008

2007

 

Valeurs brutes

Amortissements

Valeurs nettes

Valeurs brutes

Amortissements

Valeurs nettes

Immobilisations d'exploitation

 

 

 

 

 

 

Immobilisations incorporelles

6 912

-5 551

1 361

6 632

-5 159

1 473

Immobilisations corporelles

126 589

-64 941

61 648

121 050

-59 095

61 955

    Total

133 501

-70 492

63 009

127 682

-64 254

63 428

Immobilisations hors exploitation

1 175

-616

559

1 175

-570

605

    Total

134 676

-71 108

63 568

128 857

-64 824

64 033

 

Annexe 11. – Evolution des immobilisations d’exploitation et hors exploitation.

 

(En milliers d'euros)

2007

Augmentations

Diminutions

Autres

2008

Valeurs brutes

 

 

 

 

 

Immobilisations incorporelles d'exploitation

 

 

 

 

 

Droits au bail et fonds commerciaux

4 490

239

-29

0

4 700

Logiciels

2 142

72

-2

0

2 212

 

6 632

311

-31

0

6 912

Immobilisations corporelles d'exploitation

 

 

 

 

 

Terrains

5 239

0

0

0

5 239

Constructions

42 246

2 559

0

0

44 805

Parts de SCI

319

0

0

0

319

Autres

73 246

7 156

-1 072

-3 104

76 226

 

121 050

9 715

-1 072

-3 104

126 589

Immobilisations hors exploitation

1 175

0

0

0

1 175

Amortissements et dépréciations

 

 

 

 

 

Immobilisations incorporelles d'exploitation

 

 

 

 

 

Droits au bail et fonds commerciaux

-3 208

-304

28

0

-3 484

Logiciels

-1 951

-118

2

0

-2 067

 

-5 159

-422

30

0

-5 551

Immobilisations corporelles d'exploitation

 

 

 

 

 

Constructions

-12 319

-1 703

0

0

-14 022

Autres

-46 776

-5 156

1 014

0

-50 918

 

-59 095

-6 859

1 014

0

-64 940

Immobilisations hors exploitation

-570

-46

0

-1

-616

 

Annexe 12. – Autres actifs et emplois divers.

 

(En milliers d'euros)

2008

2007

Instruments conditionnels achetés

10 047

16 264

Débiteurs divers

39 678

46 834

Créances rattachées

0

532

    Total

49 725

63 630

 

Annexe 13. – Comptes de régularisation – Actif.

 

(En milliers d'euros)

2008

2007

Comptes d'encaissement

13 583

49 990

Comptes d'ajustement

0

2

Charges constatées d'avance

3 294

469

Produits à recevoir

41 330

35 326

Primes d'émission restant à étaler

1 178

151

Autres charges à répartir

24

74

Autres comptes de régularisation

25 449

28 399

Siège et succursales

4 570

3 585

    Total

89 428

117 996

 

Annexes relatives au passif.

 

Annexe 14. – Banque centrale, CCP, et dettes sur établissement de crédit.

 

(En milliers d'euros)

2008

2007

Banques centrales, CCP

0

0

Comptes et emprunts

 

 

    A vue

11 792

243 271

    A terme

2 358 192

758 770

Autres sommes dues

11 238

22 101

Dettes rattachées

24 077

9 625

        Total

2 405 299

1 033 767

 

Annexe 15. – Opérations avec la clientèle – Passif.

 

(En milliers d'euros)

2008

2007

Comptes et emprunts

 

 

    A vue

2 483 945

2 348 605

    A terme

1 377 505

1 222 573

Autres sommes dues

4 589

8 612

Dettes rattachées

53 363

63 122

        Total

3 919 402

3 642 912

 

Annexe 16. – Dettes représentées par un titre.

 

(En milliers d'euros)

2008

2007

Bons de caisse et bons d'épargne

153

1 232

Titres du marché interbancaire

80 000

0

Titres de créances négociables

1 959 705

1 919 569

Dont :

 

 

    - souscrits par des établissements de crédit

1 104 600

1 231 176

    - souscrits par la clientèle financière

490 000

295 990

    - souscrits par la clientèle

365 105

392 403

Dettes rattachées

18 337

18 012

        Total

2 058 195

1 938 813

 

Annexe 17. – Comptes de régularisation – Passif.

 

(En milliers d'euros)

2008

2007

Comptes d'encaissement

17 801

64 406

Comptes d'ajustement

0

27

Produits constatés d'avance

89 117

72 643

Charges à payer

44 567

43 502

Autres comptes de régularisation

28 567

19 712

    Total

180 052

200 290

 

Annexe 18. – Provisions de passif.

 

(En milliers d'euros)

2007

Augmentations

Diminutions

Autres

2008

Provisions pour risques de contrepartie

 

 

 

 

 

Provisions sur engagements hors bilan

1 071

1 270

-687

0

1 654

Provisions pour litiges clientèle

604

158

-37

0

725

Autres provisions clientèle

898

1 180

-898

0

1 180

 

2 573

2 608

-1 622

0

3 559

Provisions pour engagements sociaux

 

 

 

 

 

CAR

22 282

0

-218

0

22 064

Indemnités de fin de carrière

9 249

0

0

0

9 249

Médailles du travail

4 071

361

-360

0

4 072

FCR

586

0

-523

0

63

 

36 188

361

-1 101

0

35 448

Provisions pour charges futures d'exploitation

 

 

 

 

 

Provisions pour impôts et taxes

939

10

-430

0

519

Autres provisions d'exploitation

2 036

 

-179

866

2 723

 

2 975

10

-609

866

3 242

Provision pour épargne réglementée

10 127

318

-2 745

 

7 700

Provisions exceptionnelles

 

 

 

 

 

Provisions pour restructurations informatiques

0

0

0

0

0

Provisions pour restructurations exceptionnelles

449

0

0

0

449

Autres provisions exceptionnelles

866

0

0

-866

0

 

1 315

0

0

-866

449

        Total

53 178

3 297

-6 077

0

50 398

 

Annexe 19. – Fonds pour risques bancaires généraux.

 

En milliers d'euros

2007

Augmentation

Diminution

2008

Fonds pour Risques Bancaires Généraux

89 468

8 875

0

98 343

Fonds Régionaux de Solidarité

35 127

5 226

0

40 353

    Total

124 595

14 101

0

138 696

 

Annexe 20. – Capitaux propres sociaux.

 

(En milliers d'euros)

Capital

Primes d'émission

Provisions réglementaires & subventions inv.

Ecart de réévaluation

Réserves

Capitaux propres hors FRBG

FRBG

Capitaux propres

Capitaux propres

 

 

 

 

 

 

 

 

Au 31 décembre 2006 avant affectation

278 002

191 499

3 338

0

168 488

641 327

109 707

751 034

Résultat au 31 décembre 2006

 

 

 

 

40 358

40 358

 

40 358

Distribution

 

 

 

 

-6 115

-6 115

 

-6 115

Capitaux propres

 

 

 

 

 

 

 

 

Au 31 décembre 2006 après affectation

278 002

191 499

3 338

0

202 731

675 570

109 707

785 277

Augmentation de capital

0

0

0

0

0

0

 

0

Ecart de conversion

 

 

 

 

 

0

0

0

Changements de méthode

0

0

0

0

-13 914

-13 914

 

-13 914

Dotation nette aux provisions réglementées

 

 

1 425

 

 

1 425

 

1 425

Dotation nette au FRBG

 

 

 

 

 

0

14 888

14 888

Autres variations

0

0

0

0

0

0

0

0

Capitaux propres

278 002

191 499

4 763

0

188 817

663 081

124 595

787 676

Au 31 décembre 2007 avant affectation

 

 

 

 

 

 

 

 

Résultat au 31 décembre 2007

 

 

 

 

44 508

44 508

 

44 508

Distribution

 

 

 

 

-11 915

-11 915

 

-11 915

Capitaux propres

 

 

 

 

 

 

 

 

Au 31 décembre 2007 après affectation

278 002

191 499

4 763

0

221 410

695 674

124 595

820 269

Augmentation de capital

0

0

0

0

0

0

 

0

Ecart de conversion

 

 

 

 

 

0

0

0

Changements de méthode

 

 

 

 

0

0

 

0

Dotation nette aux provisions réglementées

 

 

2 225

 

 

2 225

 

2 225

Dotation nette au FRBG

 

 

 

 

 

0

14 101

14 101

Autres variations

0

0

0

0

0

0

0

0

Capitaux propres

278 002

191 499

6 988

0

221 410

697 899

138 696

836 595

Au 31 décembre 2008 avant résultats

 

 

 

 

 

 

 

 

Résultat au 31 décembre 2008 avant distribution

 

 

 

 

45 718

45 718

 

45 718

Capitaux propres

 

 

 

 

 

 

 

 

Au 31 décembre 2008 après résultats

278 002

191 499

6 988

0

267 128

743 617

138 696

882 313

 

Annexe 21. – Autres passifs.

 

En milliers d'euros

2008

2007

Instruments conditionnels vendus

187

65

Versement restant à effectuer sur titres non libérés

3 091

782

Créditeurs divers

21 960

18 908

    Total

25 238

19 755

 

Annexes relatives au hors bilan.

 

Annexe 22. – Engagement de financement.

 

(En milliers d'euros)

2008

2007

Engagements de financement donnés

 

 

Aux établissements de crédit

0

0

A la clientèle

602 375

626 731

    Ouverture de crédits documentaires

6 742

4 361

    Autres ouvertures de crédits confirmés

576 930

605 924

    Autres engagements

18 703

16 446

        Total des engagements de financement donnés

602 375

626 731

Engagements de financement reçus

0

0

        Total des engagements de financement reçus

0

0

 

Annexe 23. – Engagement de garantie.

 

(En milliers d'euros)

2 008

2 007

Engagements de garantie donnés

 

 

D'ordre d'établissements de crédit

2 485

118 850

    Confirmation d'ouverture de crédits documentaires

2 485

3 137

    Autres garanties

0

115 713

D'ordre de la clientèle

539 278

308 962

    Cautions immobilières

24 524

26 205

    Cautions administratives et fiscales

85 182

82 827

    Autres cautions et avals donnés

327 905

104 103

    Autres garanties données

101 667

95 827

        Total des engagements de garantie donnés

541 763

427 812

Engagements de garantie reçus d'établissements de crédit

1 465 334

1 424 480

 

Annexe 24. – Opérations sur instruments financiers à terme.

 

En milliers d'euros

notionnel et juste valeur

2008

2007

 

Couverture

Autres opérations

Total

Juste valeur

Couverture

Autres opérations

Total

Juste valeur

Opérations fermes

 

 

 

 

 

 

 

 

Opérations de gré à gré

 

 

 

 

 

 

 

 

Swaps de taux

1 904 875

0

1 904 875

-25 586

1 307 880

0

1 307 880

784

 

1 904 875

0

1 904 875

-25 586

1 307 880

0

1 307 880

784

Contrats de change à terme

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres contrats de change

 

 

 

 

 

 

 

 

    A recevoir

35 521

0

35 521

90

27 552

0

27 552

245

    A livrer

35 494

0

35 494

-90

27 533

0

27 533

-245

 

71 015

0

71 015

0

55 085

0

55 085

0

        Total opérations fermes

1 975 890

0

1 975 890

-25 586

1 362 965

0

1 362 965

784

Opérations conditionnelles

 

 

 

 

 

 

 

 

Opérations sur marchés organisés

 

 

 

 

 

 

 

 

Options de change

 

 

 

 

 

 

 

 

- Achetées

0

216

216

0

0

0

0

0

- Vendues

0

215

215

0

0

0

0

0

 

0

431

431

0

0

0

0

0

Opérations de gré à gré

 

 

 

 

 

 

 

 

Options de taux

 

 

 

 

 

 

 

 

    Achetées

2 014 929

0

2 014 929

-8 895

1 893 680

0

1 893 680

30 768

    Vendues

243 861

0

243 861

3 105

90 513

0

90 513

-43

 

2 258 790

0

2 258 790

-5 790

1 984 193

0

1 984 193

30 725

        Total opérations conditionnelles

2 258 790

431

2 259 221

-5 790

1 984 193

0

1 984 193

30 725

        Total instruments financiers et change à terme

4 234 680

431

4 235 111

-31 376

3 347 158

0

3 347 158

31 509

 

Annexe 25. – Ventilation des équivalents risques pondérés.

 

(En milliers d'euros)

2008

2007

 

Administrations

Etablissements de crédit OCDE

Autres contreparties

Total

Administrations

Etablissements de crédit OCDE

Autres contreparties

Total

Risques de crédits non pondérés

 

 

 

 

 

 

 

 

Avant compensation

18 213

9 111

1 448

28 772

334

24 294

824

25 452

Effets de la compensation et de la

0

0

0

0

0

0

0

0

Collaterisation

 

 

 

 

 

 

 

 

Risques de crédits non pondérés

 

 

 

 

 

 

 

 

Après compensation

18 213

9 111

1 448

28 772

334

24 294

824

25 452

Pondération

0%

20%

50%

 

0%

20%

50%

 

Equivalents risques de crédit pondérés

0

1 822

724

2 546

0

4 859

412

5 271

 

Annexes relatives au compte de résultat et opérations diverses.

 

Annexe 26. – Revenus des titres à revenu variable.

 

(En milliers d'euros)

2008

2007

Dividendes reçus sur titres de placement

92

11

Dividendes reçus sur titres de participation et assimilés

20 371

19 633

    Total

20 463

19 644

 

Annexe 27. – Commissions.

 

(En milliers d'euros)

2008

2007

 

Charges

Produits

Net

Charges

Produits

Net

Opérations de trésorerie et interbancaire

-228

515

287

-83

473

390

Opérations sur moyens de paiement

-14 610

30 966

16 356

-15 362

29 784

14 422

Opérations avec la clientèle

-107

71 566

71 459

-108

67 286

67 178

Opérations sur titres

-108

3 762

3 654

0

4 574

4 574

Opérations de change

0

310

310

-812

1 129

317

Engagements hors-bilan

-570

6 421

5 851

-643

6 299

5 656

Prestations de services financiers

-692

8 403

7 711

-849

10 040

9 191

Activités de conseil

0

732

732

0

850

850

    Total

-16 315

122 675

106 360

-17 857

120 435

102 578

 

Annexe 28. – Charges générales d’exploitation.

 

(En milliers d'euros)

2008

2007

Frais de personnel

 

 

Salaires et traitements

-52 500

-51 731

Charges de retraite et assimilées

-6 950

-7 000

Autres charges sociales

-19 913

-17 697

Intéressement des salariés

-4 444

-8 814

Participation des salariés

-4 572

-4 451

Impôts et taxes liés aux rémunérations

-4 671

-4 396

    Total 'Frais de personnel'

-93 050

-94 089

Autres charges d'exploitation

 

 

Impôts et taxes

-5 107

-4 542

Autres charges générales d'exploitation

-57 601

-56 262

    Total « Autres charges d'exploitation »

-62 708

-60 804

    Total

-155 758

-154 893

 

Annexe 29. – Informations relatives au personnel.

 

Effectifs moyen du personnel en activité (ventilé par catégories socioprofessionnelles) :

 

Effectif

31/12/2008

Effectif moyen du personnel en activité

1 541

    Techniciens

1 115

    Cadres

426

 

Annexe 30. – Coût du risque.

 

(En milliers d'euros)

2008

2007

 

Dépréciation et provisions

Reprises nettes de dépréciation et provisions

Pertes non couvertes par provision

Récupération Sur créances amorties

Net

Dépréciation et provisions

Reprises nettes de dépréciation et provisions

Pertes non couvertes par provision

Récup sur créances amorties

Net

Dépréciations

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Encours sur la clientèle

-37 924

25 340

-1 425

476

-13 533

-36 433

24 604

-1 769

478

-13 120

Titres et débiteurs divers

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

 

-37 924

25 340

-1 425

476

-13 533

-36 433

24 604

-1 769

478

-13 120

Provisions

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Engagements hors-bilan

-1 270

687

 

 

-583

-1 053

1

 

 

-1 052

Provisions générales

-1 339

936

 

 

-403

-1 009

1

 

 

-1 008

Provisions risques-pays

0

0

 

 

0

0

0

 

 

0

 

-2 609

1 623

 

 

-986

-2 062

2

 

 

-2 060

    Total coût du risque

-40 533

26 963

-1 425

476

-14 519

-38 495

24 606

-1 769

478

-15 180

 

Annexe 31. – Résultat sur actifs immobilisés

 

(En milliers d'euros)

2008

2007

 

Participations et autres titres à long terme

Titres d'investissement

Immobilisations corporelles et incorporelles

Total

Participations et autres titres à long terme

Titres d'investissement

Immobilisations corporelles et incorporelles

Total

Dépréciations

-36

0

 

-36

-28

0

 

-28

Reprises de dépréciations

144

389

 

533

209

0

 

209

Moins-values de cession

-75

0

-58

-133

-158

0

-351

-509

Plus-values de cession

4 791

0

8

4 799

936

0

1 817

2 753

    Total

4 824

389

-50

5 163

959

0

1 466

2 425

 

Annexe 32. – Résultat exceptionnel.

 

(En milliers d'euros)

2008

2007

Produits et charges exceptionnelles (nettes de provisions)

 

 

Dont :

 

 

    Charges de fusions

 

-115

    Charges sur autres restructurations

 

-69

    Autres éléments

-1 619

-1 699

        Total

-1 619

-1 883

 

IV. — Rapport des Commissaires aux Comptes sur les comptes annuels.

 

Exercice clos le 31 décembre 2008.

 

 

Mesdames, Messieurs,

En exécution de la mission qui nous a été confiée par vos assemblées générales, nous vous présentons notre rapport relatif à l'exercice clos le 31 décembre 2008, sur :

 

— Le contrôle des comptes annuels de la société BANQUE POPULAIRE ATLANTIQUE, tels qu'ils sont joints au présent rapport;

— La justification de nos appréciations ;

— Les vérifications et informations spécifiques prévues par la loi.

Les comptes annuels ont été arrêtés par le conseil d'administration. Il nous appartient, sur la base de notre audit, d'exprimer une opinion sur ces comptes.

 

I. Opinion sur les comptes annuels. — Nous avons effectué notre audit selon les normes d’exercice professionnel applicables en France; ces normes requièrent la mise en oeuvre de diligences permettant d'obtenir l'assurance raisonnable que les comptes annuels ne comportent pas d'anomalies significatives. Un audit consiste à vérifier, par sondages ou au moyen d’autres méthodes de sélection, les éléments justifiant des montants et informations figurant dans les comptes annuels. Il consiste également à apprécier les principes comptables suivis, les estimations significatives retenues et la présentation d'ensemble des comptes. Nous estimons que les éléments que nous avons collectés sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion.

Nous certifions que les comptes annuels sont, au regard des règles et principes comptables français, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du résultat des opérations de l'exercice écoulé ainsi que de la situation financière et du patrimoine de la société à la fin de cet exercice.

 

II. Justification des appréciations. — Les estimations comptables concourant à la préparation des états financiers au 31 décembre 2008 ont été réalisées dans un contexte de forte volatilité des marchés et d’une difficulté certaine à appréhender les perspectives économiques. C’est dans ce contexte incertain que conformément aux dispositions de l’article L. 823-9 du Code de commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à votre connaissance les éléments suivants :

— Estimations comptables :

– La Banque Populaire Atlantique constitue des provisions pour couvrir les risques de crédit inhérents à ses activités tel que décrit en note « Principes comptables et méthodes d’évaluation » de l’annexe. Dans le cadre de notre appréciation des estimations significatives retenues pour l’arrêté des comptes, nous avons examiné le dispositif de contrôle relatif au suivi des risques de crédit, à l’appréciation de risques de non-recouvrement et à leur couverture par des provisions spécifiques ou des provisions de passif pour les risques liés au hors-bilan.

– Les modes d'évaluation des actifs et passifs financiers sont exposés dans la note « Principes comptables et méthodes d'évaluation » de l'annexe. Dans le cadre de notre appréciation de ces estimations, nous avons examiné les éléments ayant conduit à la détermination des valeurs retenues pour les principaux actifs financiers.

– La Banque Populaire Atlantique a procédé au reclassement de titres de la catégorie « titres de placement » vers la catégorie « titres d’investissement » en application des dispositions du règlement CRC 2008-17 décrit dans la note « Opérations sur titres » de l’annexe. Dans le cadre de notre appréciation de ces estimations, nous avons examiné les éléments ayant permis ce reclassement.

– La Banque Populaire Atlantique constitue une provision pour couvrir le risque de déséquilibre du contrat Epargne Logement (note « Principes comptables et méthodes d'évaluation »). Nous avons revu le processus mis en oeuvre par la Direction pour déterminer le montant de cette provision qui a été établie selon une méthodologie commune au Groupe Banque Populaire.

Les appréciations ainsi portées s’inscrivent dans le cadre de notre démarche d’audit des comptes annuels, pris dans leur ensemble, et ont donc contribué à la formation de notre opinion exprimée dans la première partie de ce rapport.

 

III. Vérifications et informations spécifiques. — Nous avons également procédé aux vérifications spécifiques prévues par la loi.

Nous n'avons pas d'observation à formuler sur la sincérité et la concordance avec les comptes annuels des informations données dans le rapport de gestion du Conseil d'Administration et dans les documents adressés aux sociétaires sur la situation financière et les comptes annuels.

 

 

Nantes, Angers et Saint-Herblain, le 13 mars 2009.

 

Les Commissaires aux Comptes.

 

 

KPMG Audit :

Fiduciaire Audit Conseil :

Deloitte & Associés :

Département KPMG SA 

 

 

 

 

 

Franck NOEL;

Michel RAGUIN;

Anne BLANCHE;

Associé;

Associé;

Associée.

 

 

B. — Bilan consolidé.

(En milliers d'euros.)

 

Actif

Exercice N1

Exercice N-1

Opérations interbancaires et assimilées

906 695

562 889

Opérations avec la Clientèle

7 163 059

6 543 656

Opérations de crédit-bail et assimilées

479 661

396 905

Obligations, Actions, Autres Titres à revenu fixe et variable

1 077 979

338 960

Placement des entreprises d'assurance

 

 

Participations, Parts dans les entreprises liées, Autres Titres détenus à long terme

347 413

262 661

Immobilisations corporelles et incorporelles

79 315

77 805

Ecart d'acquisition

 

 

Comptes de négociation et de règlement

 

 

Autres comptes de régularisation et actifs divers

184 439

236 417

    Total actif

10 238 561

8 419 293

 

 

Passif

Exercice N1

Exercice N - 1

Opérations interbancaires et assimilées

2 471 054

1 080 135

Opérations avec la Clientèle

4 416 434

4 131 543

Dettes représentées par un titre

2 054 861

1 915 752

Provisions techniques des entreprises d'assurance

 

 

Comptes de négociation et de règlement

 

 

Autres comptes de régularisation et passifs divers

250 717

283 419

Ecarts d'acquisition

 

 

Provisions

55 126

57 144

Dettes subordonnées

16 174

16 730

Fonds pour risques bancaires généraux (FRBG)

141 444

127 333

Intérêts minoritaires

9 330

12 522

Capitaux propres part du groupe (hors FRBG)

823 421

794 715

    Capital souscrit

297 006

296 990

    Primes d'émission

195 391

191 499

    Réserves consolidées et autres (+/-)

290 014

252 103

    Résultat de l'exercice (+/-)

41 010

54 123

        Total passif

10 238 561

8 419 293

 

 

Hors-bilan

Exercice n1

Exercice n - 1

Engagements donnés :

 

 

    Engagements données de l'activité bancaire

1 248 344

1 170 683

    Engagements de financement

655 072

698 196

    Engagements de garantie

582 543

470 236

    Engagements sur titres

10 729

2 251

    Engagements donnés de l'activité d'assurance

 

 

Engagements reçus :

 

 

    Engagements reçus de l'activité bancaire

1 500 723

1 462 543

    Engagements de financement

 

3 000

    Engagements de garantie

1 500 654

1 456 191

    Engagements sur titres

69

3 352

    Engagements reçus de l'activité d'assurance

 

 

 

 

 

Compte de résultats consolidé.

(En milliers d'euros.)

 

 

Exercice N1

Exercice N-1

+ Intérêts et produits assimilés

462 036

384 579

- Intérêts et charges assimilées

317 291

233 198

+ Revenus des titres à revenu variable

16 978

18 346

+ Commission (produits)

143 099

140 447

- Commissions (charges)

19 262

21 039

+/- Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation

280

340

+/- Gains ou pertes sur opérations de portefeuilles de placement et assimilés

-3 241

-1 752

+ Autres produits d'exploitation bancaire

4 572

6 590

- Autres charges d'exploitation bancaire

6 859

6 829

+/- Marge brute des activités d'assurance

 

 

+/- Produits nets des autres activités

301

296

    Produit net bancaire

280 613

287 780

- Charges générales d'exploitation

183 683

183 440

- Dotations aux amortissements et aux dépréciations sur immobilisation Incorporelles et corporelles

8 506

8 426

    Résultat brut d'exploitation

88 424

95 914

+/- Coût du risque

-17 163

-17 614

    Résultat d'exploitation

71 261

78 300

+/- Quote-part dans le résultat net des entreprises mises en équivalence

 

 

+/- Gains ou pertes sur actifs immobilisés

5 788

18 558

    Résultat courant avant impôt

77 049

96 858

+/- Résultat exceptionnel

-2 966

-2 488

- Impôt sur les bénéfices

20 059

19 611

- Dotations aux amortissements des écarts d'acquisition

 

 

+/- Dotations/reprises des fonds pour risques bancaires généraux

-14 101

-14 767

- Intérêts minoritaires

-1 087

5 869

    Résultat net - part du groupe

41 010

54 123

Résultat par action

 

 

Résultat dilué par action

 

 

 

 

III. — Annexe aux comptes consolidés au 31 décembre 2008.

 

Règles et principes généraux.

 

Principes généraux. — Les états financiers du Groupe Banque Populaire Atlantique sont établis conformément aux principes comptables généralement admis en France et aux règlements du Comité de la Réglementation Comptable (CRC), notamment :

— Le règlement CRC 2000-03 relatif à la présentation des états financiers ;

— Le règlement CRC 1999-07relatif à l’établissement des comptes consolidés ;

— Le règlement CRC 2000-04 relatif aux documents de synthèse consolidés. 

à l’exception du règlement CRC 2008-15 relatif au traitement comptable des plans d’options d’achat ou de souscription d’actions et des plans d’attribution d’actions gratuites aux employés dans la mesure où la charge relative à l’attribution gratuite d’action (SAGA) avait déjà été entièrement constatée en 2007, antérieurement à la publication du règlement.

Les états financiers sont présentés en milliers d’euros avec un comparatif sur deux exercices, 31 décembre 2008 et 31 décembre 2007.

 

Rapport de gestion. — Le rapport de gestion est tenu à la disposition du public au siège social de la Banque Populaire Atlantique.

 

Faits significatifs. — Dans le cadre du rapprochement entre le Groupe Banque Populaire et HSBC, la Banque Populaire Atlantique a souscrit à l’augmentation de capital de la Banque Fédérale des Banques Populaires pour 65 millions d’euros.

La crise financière a donné lieu à des opérations de trésorerie significatives pour faire face d’une part à la crise de liquidité sur les marchés, d’autre part à la forte volatilité des taux et indices. La Banque Populaire Atlantique a ainsi participé aux émissions de la structure dédiée de refinancement (Banques Populaires Covered Bond) créée par la Banque Fédérale des Populaires. Ces opérations dites « auto souscrites » augmentent à l’actif les titres de placement et au passif les emprunts à terme réalisés par ce biais pour près de 1 milliard d’euros. Elle a également procédé à des opérations de reclassement de titres selon le règlement CRC 2008-17. Ces opérations sont décrites ci-après dans le paragraphe « opérations sur titres – portefeuille de placement ».

Par ailleurs, la Caisse de Crédit Maritime Morbihan-Loire Atlantique et celle de Vendée ont fusionné pour donner naissance à la Caisse de Crédit Maritime Atlantique. En date du 22 novembre, la Caisse de Crédit Maritime Atlantique a migré sur la plate forme informatique IBP.

 

Périmètre de consolidation. — Le périmètre est inchangé par rapport à l’exercice précédent.

Les sociétés consolidées clôturent leurs comptes au 31 décembre. Les comptes ont fait l’objet de retraitement d’homogénéité pour l’application des normes de consolidation définies par le Groupe des Banques Populaires. Les opérations inter-entreprises sont éliminées.

 

Le périmètre s’établit comme suit :

 

 

Nationalité

F / E

% Contrôle

% d'intérêt

Contribution au Résultat consolidé Part du Groupe

Méthode de consolidation

MEE/IP/IG

Entité mère (Etablissement de crédit)

 

 

 

 

 

    Banque Atlantique société mère

F

NS

NS

41 989

NS

    Caisse Crédit Maritime Atlantique

F

NS

NS

1 750

NS

Filiales (Ets à caractère financier)

 

 

 

 

 

    SA PORTZAMPARC Sté de Bourse

F

64,85

64.85

-2 005

IG

    EURL Atlantique plus sté holding

F

100

100

22

IG

    SAS Ludovic de Besse

F

100

100

-746

IG

 

Les participations suivantes ont été exclues du périmètre de consolidation en raison de leur caractère non significatif :

 

 

% de contrôle

% d'intérêt

SA Atlantique GERANCE Société de gestion de SCPI

99,99

99,99

SCI Lilas brasserie société civile immobilière

64,85

64,85

SA « OUEST CROISSANCE » Société de Capital Risque

40,53

40,53

SARL « SAVA » Activité de marchands de biens

100

100

SCI Anjou Vendée société civile immobilière

99,92

99,92

 

Garantie de liquidité et de solvabilité. — Le système de garantie de liquidité et de solvabilité du réseau des Banques populaires est organisé par une décision de caractère général de la Banque fédérale des Banques populaires prise en sa qualité d’organe central, en application des articles L. 511-30, L. 511-31 et L. 512-12 du Code monétaire et financier et à laquelle font expressément référence les statuts des Banques populaires (art. 1er).

Le réseau des Banques populaires comprend les Banques populaires, les sociétés de caution mutuelle leur accordant l’exclusivité de leur cautionnement et la Banque fédérale des Banques populaires.

Ce système de garantie repose sur l’intégralité des fonds propres des établissements du réseau par un mécanisme de solidarité interne.

La Banque fédérale met en oeuvre la solidarité du réseau en appelant auprès des Banques populaires les concours financiers nécessaires, dans la limite de leurs fonds propres. Les fonds propres de la Banque fédérale répondent, en dernier ressort, de la liquidité et de la solvabilité des Banques populaires.

En tant que la Banque fédérale bénéficie du système de garantie, les Banques populaires sont tenues de lui apporter leur soutien financier, notamment pour lui permettre, en tant que de besoin, d’assumer ses obligations d’organe central à l’égard d’établissements de crédit affiliés à la Banque fédérale des Banques populaires, mais ne faisant pas partie du réseau des Banques populaires. Ainsi le 2 avril 2007 la Banque Fédérale a signé, conjointement avec la Caisse Nationale des Caisses d’Epargne, une convention de double affiliation avec Natixis, à la suite de l'agrément donné le 30 mars 2007 par le Comité des Etablissements de Crédit et des Entreprises d'Investissement.

Dans le cadre de ce mécanisme de solidarité interne, est instituée une première ligne de solidarité. Celle-ci est constituée, d’une part, par le fonds de solidarité fédéral, partie intégrante du fonds pour risques bancaires généraux de la Banque fédérale. D’autre part, par les fonds régionaux de solidarité, parties intégrantes des fonds pour risques bancaires généraux des Banques populaires. Ces fonds régionaux sont alimentés chaque année, à hauteur de 10 % du bénéfice net réalisé par les Banques populaires avant toute dotation au fonds pour risques bancaires généraux et impôt, ledit montant étant minoré du taux de l’impôt sur les sociétés. Les Banques populaires ne peuvent disposer de ces fonds sans l’autorisation de la Banque fédérale.

Dans le cadre d’une convention d’agrément collectif, chaque Banque populaire garantit la liquidité et la solvabilité des sociétés de caution mutuelle qui lui accordent l’exclusivité de leur cautionnement.

Dans le cadre de l’affiliation du Crédit maritime mutuel, dont la Banque fédérale est l’organe central aux termes de l’article L. 512-69 du Code monétaire et financier, la liquidité et la solvabilité des Caisses de crédit maritime mutuel sont garanties au premier niveau par leurs Banques populaires d’adossement.

Il est rappelé, en outre, que les établissements du réseau des Banques populaires sont adhérents du Fonds de Garantie des Dépôts institué par la loi et auquel adhèrent tous les établissements de crédit agréés en France.

 

Principes comptables et méthodes d’évaluation.

 

Présentation. — Les informations chiffrées de l'annexe sont présentées en milliers d’Euros (m€) sauf indication contraire.

 

Changements de méthode comptable intervenus sur l’exercice :

— Il n’y a pas eu de changements de méthode comptable sur l’exercice.

 

1.1. Opérations avec les établissements de crédits et la clientèle :

— Crédit aux établissements de crédit et à la clientèle : Les créances sur les établissements de crédit recouvrent l’ensemble des créances, y compris les créances subordonnées, détenues au titre d’opérations bancaires sur les établissements de crédit à l’exception de celles matérialisées par un titre. Elles comprennent également les valeurs reçues en pension, quel que soit le support de l’opération, et les créances se rapportant à des pensions livrées sur titres.

Les opérations avec la clientèle sont ventilées en créances commerciales, comptes ordinaires débiteurs et autres concours à la clientèle.

L’ensemble des prêts est enregistré au bilan à leur valeur nominale y compris les concours à taux bas et les prêts restructurés, à l’exception des rachats de créances clientèle enregistrés à leur coût d’acquisition.

— Créances douteuses : L'identification en encours douteux est effectuée conformément aux dispositions du règlement n° 2002-03 du Comité de la Réglementation Comptable, notamment en cas de créances impayées depuis plus de trois mois, six mois en matière immobilière. Pour les collectivités locales le délai réglementaire de neuf mois a été ramené à six mois. Cette identification s’applique aux découverts en application du nouvel article 3 bis du règlement 2002-03 modifié par le règlement 2007-06.

La classification d’une créance en encours douteux entraîne le transfert de l’encours total des créances sur une même contrepartie, même si l'analyse du risque ne conduit pas à provisionner le risque en capital.

Au sein des créances douteuses, une catégorie spécifique est identifiée, dénommée « créances douteuses compromises », pour lesquelles l’un des faits générateurs suivants s’est produit : déchéance du terme, restructurations pour lesquelles le débiteur transféré en encours sain connaît un nouvel impayé, résiliation du contrat de crédit-bail ou créances classées en douteux depuis plus d’un an dès lors qu’un passage à perte est envisagé. Pour ces créances douteuses compromises, les intérêts courus ou échus non encaissés ne sont plus enregistrés.

Les intérêts constatés au 31 décembre 2003 continuent d’être repris sur les exercices ouverts à compter du 1er janvier 2004.

Les créances, dont le recouvrement est devenu incertain, donnent lieu à la constitution de dépréciations, en déduction de l’actif, destinées à couvrir le risque de perte. Les dépréciations sont calculées après analyse individuelle des dossiers, en tenant compte des garanties et déterminées selon une fréquence au moins trimestrielle et sur la base de l'analyse du risque et des garanties disponibles. Les dépréciations couvrent au minimum les intérêts non encaissés sur encours douteux. Elles sont calculées de manière actuarielle sur la base des flux futurs attendus sur chacun des contrats actualisés au taux d’intérêt effectif d’origine, ce dernier correspondant au taux contractuel.

Les dotations nettes de reprises des dépréciations, les créances passées en perte sur l'exercice, les récupérations sur créances amorties ainsi que l’effet lié au passage du temps de la dépréciation des créances douteuses et compromises constituent la charge du risque sur opérations de crédit en ligne « coût du risque » au compte de résultat, à l’exception des dépréciations relatives aux intérêts sur créances douteuses présentées, comme les intérêts ainsi dépréciés, en « intérêts et produits assimilés » . La reprise de la dépréciation liée au seul passage du temps est enregistrée en « intérêts et produits assimilés ».

Pour les crédits aux professionnels de l’immobilier, le déclassement en créances douteuses est opéré opération par opération sur la base de critères prenant en compte les perspectives de sortie, la capacité des associés à apporter des fonds propres ainsi que leur solvabilité. Les intérêts sur créances douteuses sont intégralement dépréciés et le prêt est provisionné en fonction des garanties reçues, du revenu locatif futur, du prix de sortie du projet comparé au marché et de la solvabilité des parties prenantes.

Le volume des crédits restructurés accordés à des conditions hors marché n’est pas significatif et n’a donc pas donné lieu à information dans l’annexe.

 

— Opérations de crédit-bail bailleur : Le Groupe Banque Populaire Atlantique exerce en direct une activité de crédit-bail mobilier, immobilier, de location avec option d’achat et de location simple. Ces opérations sont inscrites à l’actif du bilan d’après la comptabilité dite financière. La réserve latente est inscrite dans les réserves consolidées pour son montant net d’impôt différé calculé selon la méthode globale.

Les premiers loyers majorés donnent lieu à réétalement sur la durée résiduelle des contrats.

Les créances douteuses sont identifiées, comptabilisées et dépréciées conformément au règlement CRC 2002-03 relatif au risque de crédit.

 

Analyse des variations de réserve latente :

 

 

2007

2008

Réserve latente début d'exercice A

30 863

30 801

Amortissements comptables B

109 335

131 574

Amortissements financiers réescomptés C

-112 615

-135 826

Dotation brute à la Rés. Latente D = B – C

-3 280

-4 252

Impact des cessions E

2 258

3 160

Impact provisions s/dossiers douteux F

1 202

-777

Ajust. Divers G

-242

-243

Reserve latente brute

30 801

28 689

A + D + E + F + G

 

 

Impôt Différé Passif : IS au taux normal

-10 266

-9 562

Impôt Différé Passif : majorations exceptionnelles (10%+3,3%)

-339

-316

Reserve latente nette d'IDP

20 196

18 811

 

1.2. Opérations sur titres. — Les portefeuilles de titres de transaction, de placement, d'investissement et d’activité de portefeuille suivent les règles d'évaluation du règlement 90-01 modifié par le règlement CRC 2005-01, CRC 2008-07 et CRC 2008-17 du Comité de la Réglementation Bancaire et Financière.

Ces portefeuilles apparaissent dans les postes « effets publics et valeurs assimilés » lorsque l'émetteur est l'État, « obligations et autres titres à revenu fixe » et « actions et autres titres à revenu variable » dans les autres cas.

Au 31 décembre 2008, le Groupe Banque Populaire Atlantique ne détient pas de titres de transaction.

— Portefeuille de placement : Les moins-values latentes font l'objet d'une dépréciation estimée à partir du cours de bourse le plus récent pour les titres cotés ou de la valeur probable de négociation pour les titres non cotés. Ces dépréciations sont évaluées de manière individuelle. La différence entre le prix d'acquisition et la valeur de remboursement d'un titre à revenu fixe est rapportée au compte de résultat sur la durée de vie résiduelle du titre selon la méthode actuarielle en fonction de la nature des titres.

Lorsque des titres à revenu fixe présentent un risque de contrepartie, une dépréciation est enregistrée en « Coût du risque ».

Les dotations et reprises sur dépréciations (hors risque de contrepartie) et les plus ou moins-values de cession de titres de placement sont portées au poste du compte de résultat « Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés ».

En cas de cession de titre à revenu fixe, les reprises de dépréciation constituée au titre du risque de contrepartie figurent également dans ce poste.

En application des dispositions du règlement CRC2008-17, et en raison des circonstances exceptionnelles liées à la crise financière actuelle, le Groupe a procédé au reclassement de 56 371 milliers d’euros de titres vers la catégorie « titres d’investissement » (valeur nette comptable en date de sortie).

Après leur reclassement, les titres concernés ont impacté le compte de résultat de l’exercice 2008 à hauteur de 389 milliers d’euros. (Reprise de provision sur la durée restant à courir)

En l’absence de reclassement l’impact sur le compte de résultat aurait été de 9 060 milliers d’euros (moins value potentielle sur titres de placement). Ces titres, dont la détention est prévue jusqu’à l’échéance, sont garantis en capital et le risque de contrepartie est inexistant au 31 décembre 2008.

— Portefeuille d’investissement : Ce sont des titres à revenu fixe que la société a acquis avec l'intention et les moyens de les détenir jusqu’à l’échéance. Ils font l’objet d'un financement spécifique (notamment les accords de refinancement, les emprunts subordonnés et les comptes à terme) et pour certains bénéficient d'une couverture adéquate en matière de risque de taux (essentiellement des contrats d’échange de taux dont le marché est liquide). Le reclassement éventuel en titres de placement s’opère à la valeur comptable à la date du déclassement déterminée selon les règles de la catégorie d’origine. En cas de cession anticipée, les plus et moins-values de cession sont comptabilisés au poste du compte de résultat « Gains ou pertes sur actifs immobilisés ».

Ces titres à revenu fixe font l'objet d'un étalement de la surcote/décote par rapport à la valeur de remboursement sur la durée résiduelle selon la méthode actuarielle.

Conformément aux informations demandées à l’article 1er du règlement CRC 2004.16 du 23 novembre 2004, le montant des moins values latentes relatives au portefeuille d’investissement s’élève à 14 880 milliers d’euros au 31 décembre 2008. Les dépréciations constatées sur ces titres et restant à reprendre s’élèvent à 5 427 milliers d’euros.

— Portefeuille de titres de l’activité de portefeuille : Ces titres sont acquis dans le but d'en retirer, à plus ou moins long terme, une rentabilité récurrente sous la forme de plus values de cession. Ils sont comptabilisés à leur coût d'acquisition frais exclus. Ces titres sont évalués au plus bas du coût historique ou de la valeur d’utilité. Les moins-values latentes font l’objet de dépréciations déterminées sans compensation avec les plus-values latentes sur une même ligne de titres.

Ces titres figurent à l’actif du bilan au poste « Actions et autres titres à revenus variables ».

Les dotations et reprises de dépréciations comme les plus et moins-values de cessions sont portées au compte de résultats « Gains ou pertes sur opérations de portefeuille de placement et assimilés ».

— Titres de participation et autres titres détenus à long terme :

Les titres de participation et autres titres détenus à long terme sont comptabilisés à leur coût d'acquisition hors frais puis sont estimés à leur valeur d'utilité déterminée de manière individuelle à la clôture des comptes.

La valeur d'utilité fait référence à différents critères comme le cours moyen de bourse pour les titres cotés, les capitaux propres corrigés pour les titres non cotés.

 

Les moins-values latentes font l'objet d'une dépréciation. Les plus values latentes ne sont pas enregistrées. Les frais accessoires à l'achat et à la vente sont enregistrés en charges d'exploitation.

Les plus ou moins-values de cession et les dépréciations sont inscrites en poste « gains ou pertes sur actifs immobilisés ».

Le portefeuille de titres de participation est essentiellement constitué des titres de l’organe central du Groupe Banque Populaire, la BFBP (Banque Fédérale des Banques Populaires). La valeur d’utilité du titre BFBP est déterminée à partir de son actif net réévalué qui intègre le fonds fédéral de solidarité et la valorisation (sur la base de la valeur d’utilité) du portefeuille-titres. La BFBP détient des participations, notamment dans le groupe Natixis détenu à 35,78%, le groupe Foncia, détenu à 97% et spécialisé dans l’activité de gestion immobilière (transaction, administration de biens…), dans des groupes bancaires en Europe de l’est (VBI et DZ Bank) et en Afrique sub-saharienne (BICEC et BCI). Depuis le 1er juillet 2008, suite au rachat par le Groupe Banque Populaire de banques régionales à HSBC, la BFBP détient à 100% la Société Marseillaise de Crédit et à 49% Banque Chaix, Banque Dupuy, de Parseval, Banque Marze, Banque Pelletier, Banque de Savoie et Crédit Commercial du Sud-Ouest, le reste du capital étant détenu par les Banques Populaires régionales de rattachement.

— Différence de première consolidation – écart d’acquisition : Les différences de première consolidation et les écarts d’acquisition constitués par l’écart positif entre le prix d’acquisition des titres d’une participation consolidée et la quote part de situation nette correspondante, sont amortis intégralement dès l’exercice d’acquisition.

 

1.3. Immobilisations corporelles et incorporelles. — Le CRC a émis un règlement (CRC 2002-10) applicable aux comptes individuels à partir du 1er janvier 2005 autant pour les immobilisations corporelles qu’incorporelles et le règlement 2004-06 sur la définition et l’évaluation des actifs s’applique également à compter du 1er janvier 2005.

Les encours bruts sont ventilés en composant, la décomposition en composants est fondée sur l’existence de durées d’utilisation différentes entre chacun des éléments distincts constituant un même bien.

Les coûts d’emprunt ne rentrent pas dans la détermination de la valeur brute des immobilisations.

Les biens immobiliers acquis par un contrat de crédit bail ou assimilé sont retraités afin de les faire apparaître à l’actif du bilan comme s’ils avaient été acquis à crédit. Ils font l’objet d’un plan d’amortissement. En contrepartie, une dette figure au passif du bilan.

Les écarts de réévaluation légale sont maintenus au passif du bilan.

 

Les durées d’utilité retenues par le Groupe Banque Populaire Atlantique sont les suivantes :

 

Composants

Durée d’utilité

Terrain

NA

Façades non destructibles

NA

Façades/couverture / étanchéité

15-40 ans

Fondations / ossatures

20- 60 ans

Ravalement

10-20 ans

Equipements techniques

10-30 ans

Aménagements techniques

10-30 ans

Aménagements intérieurs

8-30 ans

 

Les composants sont amortis sur la base de leur valeur brute diminuée de la valeur résiduelle et sur leur durée d’utilisation. La valeur résiduelle est définie comme la valeur actuelle de l’actif à la fin de sa durée probable d’utilisation. La valeur résiduelle des composants autres que le terrain et les façades non destructibles sont réputées nulles.

Les immobilisations d’exploitation présentant un indice objectif de dépréciation sont dépréciées, les dotations sont alors enregistrées en « dotations aux amortissements et provisions sur immobilisations corporelles et incorporelles ».

 

Les biens mobiliers ne font pas l’objet de l’approche par composant, ils sont amortis selon les durées d’utilisation présentées ci-dessous :

 

Biens

Durée d’utilité

Matériel de sécurité

5 – 10 ans

Matériel divers et informatiques

3 – 6.66 ans

Mobilier de bureaux

10 ans

Matériel de transport

3 – 6 ans

 

— Immobilisations hors exploitation : La méthode des composants est également appliquée aux immeubles de placement.

— Immobilisations incorporelles : Les immobilisations incorporelles sont évaluées au coût.

Les droits au bail sont amortis de manière linéaire sur une durée de 9 ans correspondant à la durée du bail et font l’objet de dépréciation si nécessaire par rapport à la valeur de marché.

Les fonds de commerce ne sont pas amortis mais font l’objet de dépréciation.

Les logiciels acquis sont respectivement amortis sur une durée de 1 à 3 ans. Les frais de développement sont comptabilisés en charges.

 

2. – Informations relatives au passif.

 

2.1. Dettes représentées par un titre et dettes subordonnées. — Ces postes regroupent notamment les emprunts obligataires et les titres de créances négociables émis ainsi que les prêts sur titres subordonnés émis par la Banque Fédérale des Banques Populaires.

Les frais d'émission sont étalés sur la durée de vie des emprunts correspondants.

Les primes d'émission et de remboursement sont étalées sur la durée de la vie de l'emprunt par le biais d'un compte de charges à répartir.

Les intérêts courus à verser relatifs à ces dettes sont portés en compte de dettes rattachées en contrepartie de compte de résultats.

 

2.2. Provisions pour risques et charges :

— Provisions pour impôts : Les décalages suivants ont donné lieu à la comptabilisation d’une provision pour impôts dans les comptes individuels :

– Quote part de résultat des GIE fiscaux : les déficits actuels des GIE fiscaux doivent s’équilibrer avec les bénéfices futurs, l’économie d’impôt réalisée lors de la phase déficitaire n’étant que temporaire ;

– Majoration du bénéfice imposable, à compter du 1er janvier 2005 liée à la mesure fiscale de répartition sur cinq ans de l’approche par composant (art 237, septies I du CGI).

Les comptes consolidés comprennent également l’ensemble des impôts différés actifs liés aux décalages temporaires d’imposition. Conformément aux recommandations du CNC, le taux de l’impôt comprend la contribution sociale de 3.3% sur les bénéfices. Les réductions progressives de l’imposition des plus values à long terme génèrent des diminutions de la charge différée.

 

— Passifs sociaux provisionnés conformément à la recommandation 2003 R 01 du Conseil national de la Comptabilité.

La provision comptabilisée au bilan correspond :

– À la valeur actuarielle des engagements de retraite et prestations assimilées relatifs au personnel en activité ;

– Minorée de la valeur de marché des actifs venant en couverture des engagements ;

– Minorée ou majorée des écarts actuariels résultant :

- Des écarts d’expérience liés aux variables démographiques ;

- Des évolutions des hypothèses actuarielles (taux d’actualisation, taux de sortie, taux de progression des salaires) ;

- Des différences constatées entre le rendement réel et le rendement attendu des plans d’actifs en couverture ;

La méthode du corridor est appliquée pour les engagements de retraite et assimilés.

La valorisation des indemnités de fin de carrière a été impactée successivement par l’arrêté ministériel du 18 juillet 2005, et par les lois de financement de la Sécurité Sociale de 2007 et de 2008.

Dans le cadre de l’arrêté ministériel du 18 juillet 2005, un accord de branche a été signé en 2005 permettant les départs avant 65 ans à l’initiative de l’employeur en exonération de charges sociales pour les départs intervenant avant le 31 décembre 2009.

La loi de financement de la sécurité sociale pour 2007 prévoit qu’après le 1er janvier 2014 les départs volontaires avant 65 ans seront chargés, la mise à la retraite avant 65 ans étant interdite. L’effet financier induit par la loi a eu pour conséquence une augmentation de l’engagement au 31 décembre 2006 non intégrée dans les comptes 2006 la loi ayant été adoptée en fin d’année. Cette revalorisation est qualifiée de changement de régime et son étalement calculé sur le montant de l’engagement au 31 décembre 2006 n’intervient qu’à partir de 2007.

La loi de financement de la sécurité sociale pour 2008 supprime le dispositif transitoire qui était prévu par la loi de 2007 pour la période entre le 1er janvier 2010 et le 1er janvier 2014. La mise à la retraite avant 65 ans avec accord du salarié n’est plus possible à compter du 1er janvier 2010, s’agissant de départs volontaires avant 65 ans ils seront chargés. Par ailleurs, une nouvelle contribution est mise en place sur les indemnités versées pour les départs avant ou après 65 ans (25% du montant pour celles versées du 11 octobre 2007au 31 décembre 2008 puis 50% au-delà). Cette revalorisation est qualifiée de changement de régime et son étalement calculé sur le montant de l’engagement au 31 décembre 2007 n’intervient qu’à partir de 2008.

Ces changements de régime font l’objet d’un étalement dans la mesure où ils sont relatifs à des droits non acquis. L’étalement est réalisé de manière linéaire sur la durée résiduelle de vie active moyenne (durée d’acquisition des droits) qui est de 17 années.

 

— Provisions au titre de l’attribution d’action gratuite de Natixis aux salariés (SAGA) : Dans le cadre du schéma d’attribution gratuite d’actions (SAGA) autorisés par les Assemblées Générales de Natixis du 17 novembre 2006 et du 24 mai 2007, les salariés de la Banque Populaire ont reçu en 2007 un droit à recevoir 60 actions au bout d’un délai de deux ans (période d’acquisition). Au terme de ce délai, les titres attribués au salarié devront être conservés par ce dernier deux ans avant de devenir disponibles (période de conservation).

L’acquisition des titres destinés à être attribués aux salariés du Groupe Banque Populaire Atlantique sera facturée par Natixis en novembre 2009 lors de l’attribution des titres. Au 31 décembre 2007, elle a fait l’objet d’un provisionnement intégral en charges de personnel pour un montant de 1.9 millions d’euros sur la base du prix d’acquisition des titres par Natixis et tenant compte d’un taux de turn over.

 

— Provisions épargne-logement : En application de l’avis 2006-02 du CNC, les risques relatifs aux comptes et plans épargne logement ont fait l’objet à compter du 1er janvier 2007 d’une évaluation ainsi que d’un provisionnement.

Les risques couverts sont de deux natures :

– Le risque de consentir des crédits futurs à un taux réglementé inférieur aux conditions de marché ;

– Le risque de rémunérer l’épargne collectée à des conditions désavantageuses par rapport aux conditions de marché futures.

Ces deux risques sont évalués de manière prospective, jusqu’à l’extinction des encours d’épargne portés au bilan, d’où la nécessité de modéliser l’évolution des encours actuels (collecte et conversion de crédit) sur la base d’hypothèses de taux futurs et de comportement de la clientèle.

Le modèle retenu est celui qui s’applique au niveau du Groupe Banque Populaire pour l’établissement des comptes consolidés. Il procède d’une démarche en trois étapes :

Première étape : Génération de 10 000 chemins de taux par simulation de Monte Carlo. Le processus utilisé est un processus d’Ornstein-Uhlenbeck avec retour à la moyenne. Cette méthode intègre une matrice de corrélation entre les différents index fondée sur un historique de 10 ans glissants ; le niveau cible du retour à la moyenne pour chacun des index étant déterminé à partir des prévisions à long terme des économistes du Groupe, également appliquées dans la gestion de bilan.

Deuxième étape : Modélisation des écoulements des encours sur chaque chemin de taux simulés à partir d’un profil attendu représentant la tendance moyenne historique des encours de chaque génération en intégrant une sensibilité du comportement de la clientèle, tant en décollecte qu’en conversion en crédit, en fonction de l’écart entre les taux réglementés et les taux du marché (chemins de taux simulés),

Troisième étape : Le calcul de la provision finale résulte de la moyenne des différences constatées sur chacun des chemins entre les flux établis sur la base des taux réglementés (épargne hors prime d’état ou crédit) et ceux calculés à partir des taux de marché futurs déterminés par le modèle sur chaque année d’écoulement pour des produits équivalents ; ces différences sont actualisées avec la courbe zéro-coupon moyenne des douze derniers mois déduite des taux swaps. Les taux de référence (taux de marché) sont déterminés pour la phase épargne, en utilisant comme produit équivalent les comptes à terme progressifs Fidélis, diffusés dans le réseau Banque Populaire et pour la phase crédit future, en appliquant le principe de tarification du Groupe pour des prêts habitats ayant la même duration que les prêts PEL (TxSwap + spread de liquidité).

Seules les moins values nettes par génération de taux sont provisionnées, les plus-values nettes n’étant pas retenues. Enfin, chacune des 10 000 provisions est calculée déduction faite des flux relatifs à l’encours considéré comme insensible à l’évolution des taux. Par prudence, ce profil sans risque est plafonné au niveau constaté lors de la dixième année de vie de chaque génération, puis est écoulé linéairement sur les vingt années suivantes.

Les risques sur Comptes Épargne Logement (CEL) sont obtenus selon une méthode analogue, à l’aide d’hypothèses de transformation distinctes. Toutefois, seul le risque de transformation en crédit est provisionné, la rémunération de la phase épargne étant révisable et indexée sur les taux de marché. La valeur future des taux de crédits CEL est déterminée par le modèle à partir de la formule réglementaire.

Enfin, la provision totale intègre la différence constatée, sur les stocks de prêts PEL et CEL en vie à la date de calcul, entre les flux futurs actualisés d’une part au taux de marché de l’année de mise en place de ces crédits et d’autre part au taux réglementé consenti au client. Cette différence est reprise ensuite actuariellement sur la durée de vie des prêts concernés.

— Provisions réglementées : Les provisions réglementées constatées dans les comptes individuels sont neutralisés au niveau des comptes consolidés.

 

2.3. Fonds pour Risques Bancaires Généraux (FRBG). — Le FRBG enregistre les montants que le Groupe Banque Populaire Atlantique décide d’affecter à la couverture de risques à caractère général. Il comprend également les montants dotés au Fonds Régional de Solidarité.

 

2.4. Capitaux propres. — Les CCI émis par la Banque Populaire Atlantique en application des articles 19 sexdecies à 19 duovicies de la loi n° 47.1775 du 10 septembre 1947 portant statut de la coopération sont exclusivement souscrits et libérés par Natixis détenue à parité par le Groupe Banque Populaire et le Groupe Caisse d’Epargne.

Les titulaires de CCI disposent d’un droit sur l’actif net dans la proportion du capital qu’ils représentent. Selon les termes du protocole signé le 6 juin 2006 entre les deux Groupes, les CCI détenus par Natixis représentent 20% du capital social de la banque. Lors des nouvelles augmentations de capital par émission de parts sociales, cette proportion sera maintenue par l’émission au nominal dans le même temps de nouveaux CCI souscrits par Natixis.

Les CCI sont des valeurs mobilières représentatives d’une part du capital de la banque, émises pour la durée de la banque et dépourvues de droit de vote. Les CCI ne peuvent représenter plus de la moitié du capital social atteint à la clôture de l’exercice précédent. Ils sont librement négociables, toutefois la cession des CCI devra être agréée préalablement par le Conseil d’administration de la Banque Populaire.

La rémunération des CCI doit être au moins égale à celle versée aux parts sociales. Elle est décidée par l’assemblée générale en fonction des résultats de l’exercice. Son paiement, pour tout ou partie, peut être fait en numéraire ou en CCI.

 

3. – Informations relatives au hors bilan.

 

Hors bilan - Instruments financiers à terme fermes et conditionnels. — Les risques encourus sur ces opérations font l'objet d'un système permanent de mesure de résultats et de positions, de surveillance et de contrôle permanent avec des limites déterminées par la Direction Générale.

 

— Instruments fermes de taux : Les contrats sont enregistrés en hors-bilan pour leur valeur nominale.

En application des règlements 90-15 et 92-04 du CRBF, les contrats d'échange de taux et assimilés (accords de taux futurs, garantie de taux plancher et plafond) sont classés selon le critère de l'intention initiale dans les catégories suivantes :

– Micro-couverture (couverture affectée) ;

– Macro-couverture (gestion globale de bilan) ;

– Positions spéculatives ;

– Gestion spécialisée d’un portefeuille de transaction.

Les deux premières catégories sont assimilées, au niveau du compte de résultat, à des opérations de prêts ou d'emprunts et les montants perçus ou payés sont incorporés prorata temporis dans le compte de résultat.

Les charges et produits d’instruments utilisés à titre de couverture d’un élément ou d’un ensemble d’éléments homogènes sont enregistrés en résultat de manière symétrique à la prise en compte des produits et charges sur les éléments couverts. Les éléments de résultat de l’instrument de couverture sont comptabilisés dans le même poste que les produits et charges sur les éléments couverts en « intérêts et produits ou charges assimilés ». Le poste « gains ou pertes sur opérations de portefeuille de négociation » est utilisé lorsque les éléments couverts sont inclus dans le portefeuille de négociation.

Les charges et produits relatifs aux instruments financiers à terme ayant pour objet de couvrir et de gérer un risque global de taux sont inscrits prorata temporis en compte de résultat au poste « intérêts et produits ou charges assimilées ».

Les contrats en position ouverte isolée font l’objet d’une provision en cas de moins-values latentes. Les plus values latentes ne sont pas enregistrées.

Les contrats portés en gestion spécialisée sont valorisés selon les méthodes du coût de remplacement ou obligataire après prise en compte d’une décote pour tenir compte du risque de contrepartie et de la valeur actualisée des frais de gestion futurs. Les variations de valeur d’un arrêté comptable à l’autre sont inscrites immédiatement en compte de résultat au poste « gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation ».

Les soultes constatées lors de la résiliation ou l’assignation de contrats d'échange de taux sont rapportées immédiatement en compte de résultat. Si les montants sont significatifs, elles sont étalées prorata temporis sur la durée résiduelle du nouveau contrat en cas de remplacement ou sur la durée résiduelle de l’ancien contrat en cas de non remplacement.

 

— Instruments conditionnels : Le montant notionnel de l'instrument sous-jacent sur lequel porte l'option ou le contrat à terme est enregistré en distinguant les contrats de couverture des contrats négociés dans le cadre d'opérations de marché.

Pour les opérations sur options de taux, de change ou sur actions, les primes payées ou encaissées sont enregistrées en compte d'attente. A la clôture de l'exercice, les options sur les opérations ouvertes isolées font l'objet d'une valorisation portée en compte de résultat dans le cas de produits cotés sur un marché organisé ou assimilé. Pour les marchés de gré à gré, seules les décotes font l’objet d’une provision et les plus- values latentes ne sont pas enregistrées. Lors de la revente, du rachat, de l'exercice ou à l'expiration, les primes sont enregistrées immédiatement en compte de résultat.

Pour les opérations de couverture, les produits et charges sont rapportés de manière symétrique à ceux afférents à l'élément couvert. Les instruments conditionnels vendeurs ne sont pas éligibles au classement en macro-couverture.

— Instruments de change :

– Les opérations de change au comptant non dénouées sont valorisées au cours de clôture de l'exercice ;

– Les reports et déports sur les contrats de change à terme de couverture sont étalés prorata temporis en compte de résultat. Les autres contrats de change et les instruments financiers à terme en devises sont évalués au prix du marché.

Les swaps cambistes s’enregistrent comme des opérations couplées d’achats et de ventes à terme de devises.

Les swaps financiers de devises sont assujettis aux dispositions du règlement 90-15 modifié du CRBF.

Le Groupe Banque Populaire Atlantique ne détient que des opérations de macro et de micro couverture au 31 décembre 2008.

 

Hors bilan - Garanties financières assorties d’un droit de réutilisation en l’absence de défaillance du propriétaire. — Au 31 décembre 2008, le Groupe Banque Populaire Atlantique n’a conclu aucun contrat de garantie financière assortie d’un droit de réutilisation en application de l’ordonnance 2005-171 du 24 février 2005 et de l’avis du CNC 2006-1.

 

Fiducie. — Au 31 décembre 2008, le Groupe Banque Populaire Atlantique n’a conclu aucun contrat de fiducie en application de la loi 2007-211 du 19 février 2007 et de l’avis du CNC 2008-03.

— Engagements donnant lieu à mise en garantie d’actifs : Dans le cadre des dispositions prises par l’Etat pour faciliter le financement de l’économie, le Groupe Banque Populaire a bénéficié d’un emprunt de la SFEF pour un montant de 27.8 millions d’euros, emprunt garanti par un nantissement de portefeuille de créances résultant de prêts d’équipements ou immobiliers. Au 31 décembre 2008, le montant du portefeuille de créances nanties au profit de la SFEF s’élève à 42.7 millions d’euros.

Au titre des mobilisations auprès de la Caisse de Refinancement de l’Habitat (CRH), le Groupe Banque Populaire a nanti un portefeuille de créances résultant de prêts acquéreurs au logement garantis, soit par une hypothèque de premier rang, soit par une sûreté immobilière conférant une garantie équivalente. Au 31 décembre 2008, le montant du portefeuille de créances nanties au profit de la CRH s’élève à 112 millions d’euros.

Au titre de l’émission de covered bonds par BP covered bonds, structure dédiée crée en 2007 destinée à réaliser des opérations de refinancement de crédits immobiliers pour le compte des banques du Groupe Banque Populaire, le Groupe Banque Populaire a nanti un portefeuille de créances résultant de prêts acquéreurs au logement de grande qualité et assortis de solides sûretés parmi lesquelles l’hypothèque, le privilège de prêteurs de deniers et la garantie des sociétés de caution mutuelle. Au 31 décembre 2008, le montant du portefeuille de créances nanties au profit de BP covered bonds s’élève à 1 200 millions d’euros.

 

4. – Informations relatives au compte de résultat et opérations diverses.

 

4.1. Intérêts et assimilés, commissions. — Les intérêts et les commissions assimilables par nature à des intérêts sont enregistrés en compte de résultat prorata temporis. Les autres commissions non assimilées à des intérêts sont enregistrées selon la nature de la prestation :

– Commissions rémunérant une prestation instantanée : enregistrement lors de l’achèvement des prestations ;

– Commissions rémunérant une prestation continue ou discontinue avec plusieurs échéances successives échelonnées : enregistrement au fur et à mesure de l’exécution de la prestation.

 

4.2 Revenus des titres

Les dividendes sont comptabilisés dès que leur paiement a fait l’objet d’une résolution d’Assemblée Générale. Ils sont enregistrés en « Revenus des titres à revenu variable ».

Les revenus d'obligations ou des titres de créances négociables sont comptabilisés pour la partie courue dans l'exercice.

 

4.3 Charges générales d’exploitation - frais de personnel

Les frais de personnel comprennent non seulement les salaires et traitements mais aussi les avantages au personnel tels que les charges de retraite (partie relative aux régimes à prestations définies).

La charge annuelle relative aux régimes à prestations définies comprend :

Les droits supplémentaires acquis par l’ensemble des salariés ;

Le coût financier (effet d’actualisation) ;

Le rendement brut des actifs de couverture ;

L’amortissement des écarts actuariels (application de la méthode dite du corridor) et des coûts des services passés.

 

4.4. Résultat exceptionnel. — Les produits et charges exceptionnels sont déterminés en fonction du caractère significatif de leur montant, de leur degré d'anormalité par rapport à l'activité courante et de la faible probabilité de récurrence des événements concernés.

 

4.5. Impôts sur les bénéfices. — La charge d'impôt figurant au compte de résultat se décompose en :

– Impôt sur les sociétés constatés dans les comptes individuels = 20 129 milliers d’euros ;

– Retraitements des impôts différés réalisés dans les comptes consolidés = - 70 d’euros.

 

Annexes relatives à l’actif.

 

Annexe 1. – Banque centrale, CCP, effets publics et créances interbancaires :

 

(En milliers d'euros)

2008

2007

Caisse, banques centrales, CCP

99 927

118 417

Effets publics et valeurs assimilées

5 948

5 938

Créances sur les établissements de crédit

800 820

438 534

    A vue

210 382

85 553

    A terme

587 292

346 282

    Créances douteuses nettes

-1

0

    Valeurs non imputées

868

4 319

    Créances rattachées

2 279

2 380

        Total

906 695

562 889

 

Annexe 2. – Ventilation par durée restant à courir.

 

(En milliers d'euros)

< 3 mois

3 mois <D< 1 an

1 an <D< 5 ans

> 5 ans

non ventilés

Total

Actif :

 

 

 

 

 

 

Créances sur établissements de crédit

217 782

1 458

368 050

2

0

587 292

Créances sur la clientèle

576 577

620 104

2 454 384

3 039 147

0

6 690 212

Créances de crédit-bail

32 446

91 564

320 439

26 649

0

471 098

Obligations et autres titres à revenu fixe

420 152

285 700

46 592

315 218

0

1 067 662

    Total

1 246 957

998 826

3 189 465

3 381 016

0

8 816 264

 

Annexe 3. – Opérations avec la clientèle – Actif.

 

(En milliers d’euros)

2008

2007

Comptes ordinaires débiteurs

303 523

275 617

Créances commerciales

134 905

150 264

Autres concours à la clientèle

6 555 307

5 985 301

Créances rattachées et valeurs non imputées

32 721

29 057

Créances douteuses nettes

136 603

103 417

    Total

7 163 059

6 543 656

 

Annexe 4. –Ventilation des encours par agents économiques.

 

(En milliers d'euros)

2008

 

Etablissement de crédit

Sociétés non financières

Entreprises Individuels

Particuliers

Administrations privées

Administrations publiques et Sécurité Sociale

Autres

Total

Opérations sur Etablissements de crédit

906 695

 

 

 

 

 

 

906 695

Opérations sur clientèle et crédit bail

 

 

 

 

 

 

 

 

    Encours sains

 

3 475 869

663 862

3 294 370

32 560

21 675

9 219

7 497 556

    Créances douteuses non compromis

 

62 497

38 638

26 331

0

0

0

127 466

    Dépréciations Créances douteuses non compromis

 

-11 560

-6 157

-1 342

0

0

0

-19 058

    Créances douteuses compromis

 

107 702

24 733

28 606

0

0

0

161 040

    Dépréciations Créances douteuses compromis

 

-82 719

-19 416

-22 035

 

 

0

-124 170

Dont:

 

 

 

 

 

 

 

 

    Créances subordonnées

0

0

0

0

0

0

0

0

    Créances douteuses sur crédit bail

0

18 971

0

0

0

0

0

18 971

    Dépréciations créances douteuses sur crédit bail

0

-10 284

0

0

0

0

0

-10 284

Opérations sur titres (1)

 

 

 

 

 

 

 

 

    Créances sur titres à revenu fixe

581 626

0

0

0

0

0

0

581 626

 

 

(En milliers d'euros)

2007

 

Ets de crédit

Sociétés non financières

Entreprises individuels

Particuliers

Administrations privées

Administrations publiques et Sécurité Sociale

Autres

Total

Opérations sur Etablissements de crédit

438 534

 

 

 

 

 

 

438 534

Opérations sur clientèle et crédit bail

 

 

 

 

 

 

 

 

    Encours sains

 

3 112 119

683 770

2 955 708

32 894

22 540

21 305

6 828 336

    Créances douteuses non compromis

 

48 502

15 981

21 994

31

108

5 136

91 752

    Dépréciations Créances douteuses non compromis

 

-13 719

-3 455

-1 535

-14

0

0

-18 722

    Créances douteuses compromis

 

81 899

44 931

27 016

 

 

5 218

159 064

    Dépréciations Créances douteuses compromis

 

-67 743

-30 622

-20 224

 

 

-6 136

-124 725

Dont:

 

 

 

 

 

 

 

 

    Créances subordonnées

0

1 179

0

0

0

0

489

1 668

    Créances sur crédit bail

 

349 326

23 859

14 912

0

0

0

388 097

    Créances douteuses sur crédit bail

0

12 806

0

0

0

0

0

12 806

    Dépréciations créances douteuses sur crédit bail

0

-8 855

0

0

0

0

0

-8 855

Opérations sur titres (1)

 

 

 

 

 

 

 

 

    Créances sur titres à revenu fixe

124 055

20 072

0

0

0

0

0

144 127

(1) Hors prêts et emprunts sur titres.

 

Annexe 5. – Détail des autres concours à la clientèle.

 

(En milliers d'euros)

2008

2007

Crédits à l'exportation

2 782

2 480

Crédits de trésorerie et de consommation

401 271

388 396

Crédits à l'équipement

2 553 312

2 369 536

Crédits à l'habitat

3 470 728

3 074 921

Autres crédits à la clientèle

125 713

148 300

Valeurs reçues en pension

0

0

Titres reçus en pension

0

0

Prêts subordonnés

1 501

1 668

    Total

6 555 307

5 985 301

 

Annexe 6. – Couverture des encours douteux.

 

(En milliers d'euros)

2008

2007

 

Valeurs brutes

Dépréciations

Valeurs nettes

Taux de couverture

Valeurs brutes

Dépréciations

Valeurs nettes

Taux de couverture

Opérations avec la clientèle et crédit-bail

288 497

-143 218

145 279

49,64%

250 816

-143 447

107 369

57,19%

    Douteux

127 466

-19 058

108 408

 

91 752

-18 722

73 030

 

    Douteux compromis

161 031

-124 160

36 871

 

159 064

-124 725

34 339

 

Portefeuille titres et débiteurs divers

156

-142

14

91,03%

152

-140

12

92,11%

    Douteux

156

-142

14

 

152

-140

12

 

    Douteux compromis

0

0

0

 

0

0

0

 

        Total des encours douteux

288 653

-143 360

145 293

49,67%

250 968

-143 587

107 381

57,21%

    Douteux

127 622

-19 200

108 422

15,04%

91 904

-18 862

73 042

20,52%

    Douteux compromis

161 031

-124 160

36 871

77,10%

159 064

-124 725

34 339

78,41%

 

Annexe 7. – Portefeuille titres.

 

(En milliers d'euros)

2008

2007

 

Transaction

Placement

Investissement

Total

Transaction

Place ment

Investissement

Total

Obligations et assimilés

 

 

 

 

 

 

 

 

    Valeurs brutes

0

962 197

113 648

1 075 845

0

65 698

56 174

121 872

    Dépréciations

0

-73

-5 427

-5 500

0

-1 702

0

-1 702

Valeurs nettes

0

962 124

108 221

1 070 345

0

63 996

56 174

120 170

Actions et assimilés

 

 

 

 

 

 

 

 

    Montants bruts

65

10 510

 

10 575

522

218 879

 

219 401

    Dépréciations

0

-2 941

 

-2 941

0

-611

 

-611

Valeurs nettes

65

7 569

 

7 634

522

218 268

 

218 790

    Total

65

969 693

108 221

1 077 979

522

282 264

56 174

338 960

 

Annexe 8. – Participations, parts dans les entreprises liées et autres titres détenus à long terme.

 

(En milliers d'euros)

2008

2007

Immobilisations financières brutes

349 107

266 099

Dépréciations

-1 694

-3 438

Immobilisations financières nettes

347 413

262 661

 

Annexe 9. – Evolution des titres de participation et assimilés.

 

(En milliers d'euros)

2007

Augmentations

Diminutions

Autres variations

2008

Valeurs brutes

 

 

 

 

 

Participations et autres titres détenus à long terme

263 405

82 788

-3 797

-933

341 463

Parts dans les entreprises liées

1 275

5 403

-589

0

6 089

Parts de sociétés civiles immobilières

1 419

0

0

136

1 555

    Sous-total

266 099

88 191

-4 386

-797

349 107

Dépréciations

 

 

 

 

 

Participations et autres titres à long terme

-3 312

-44

144

1 644

-1 568

Parts dans les entreprises liées

-126

0

0

0

-126

Parts de sociétés civiles immobilières

0

0

0

0

0

    Sous-total

-3 438

-44

144

1 644

-1 694

Immobilisations financières nettes

262 661

88 147

-4 242

847

347 413

 

Annexe 10. – Immobilisations corporelles et incorporelles

 

(En milliers d'euros)

2008

2007

 

Valeurs brutes

Amortissements

Dépréciations

Valeurs nettes

Valeurs brutes

Amortissements

Dépréciations

Valeurs nettes

Immobilisations d'exploitation

 

 

 

 

 

 

 

 

Immobilisations incorporelles

10 199

-6 478

-216

3 505

9 825

-6 131

-236

3 458

Immobilisations corporelles

149 489

-75 040

0

74 449

141 776

-68 195

0

73 581

    Total

159 688

-81 518

-216

77 954

151 601

-74 326

-236

77 039

Immobilisations hors exploitation

1 370

-9

0

1 361

1 370

-604

0

766

Immobilisations données en location

0

0

0

0

0

0

0

0

Simple non financière

 

 

 

 

 

 

 

 

    Total

161 058

-81 527

-216

79 315

152 971

-74 930

-236

77 805

 

Annexe 11. – Evolution des immobilisations d’exploitation et hors exploitation.

 

(En milliers d'euros)

2007

Augmentations

Diminutions

Autres

2008

Valeurs brutes

 

 

 

 

 

Immobilisations incorporelles d'exploitation

 

 

 

 

 

    Droits au bail et fonds commerciaux

6 624

239

-29

0

6 834

    Logiciels

3 201

292

-164

1

3 330

    Autres

0

35

0

0

35

 

9 825

566

-193

1

10 199

Immobilisations corporelles d'exploitation

 

 

 

 

 

    Terrains

6 020

0

0

0

6 020

    Constructions

49 897

2 604

0

1

52 502

    Parts de SCI

2 078

0

0

0

2 078

    Autres

83 781

10 029

-1 817

-3 104

88 889

 

141 776

12 633

-1 817

-3 103

149 489

Immobilisations hors exploitation

1 370

0

0

0

1 370

Amortissements et dépréciations

 

 

 

 

 

Immobilisations incorporelles d'exploitation

 

 

 

 

 

    Droits au bail et fonds commerciaux

-3 494

-320

61

-1

-3 754

    Logiciels

-2 873

-231

163

0

-2 941

 

-6 367

-551

224

0

-6 694

Immobilisations corporelles d'exploitation

 

 

 

 

 

    Terrains

0

0

0

0

0

    Constructions

-14 675

-1 978

0

-1

-16 654

    Autres

-53 520

-5 946

1 738

-1

-57 729

 

-68 195

-7 924

1 738

-3

-74 383

Immobilisations hors exploitation

-604

-31

 

-31

-666

 

Annexe 12. – Autres actifs et emplois divers.

 

(En milliers d'euros)

2008

2007

Instruments conditionnels achetés

10 047

16 264

Règlement d'opérations sur titres

5 322

8 517

Impôts différés actifs

22 238

22 940

Autres stocks et emplois divers

0

66

Débiteurs divers

47 712

59 168

Créances douteuses nettes

14

12

Créances rattachées

68

570

    Total

85 401

107 537

 

Annexe 13. – Comptes de régularisation –Actif.

 

(En milliers d'euros)

2008

2007

Comptes d'encaissement

15 494

54 693

Charges constatées d'avance

4 204

853

Produits à recevoir

50 446

37 346

Primes d'émission restant à étaler

1 178

151

Autres charges à répartir

24

74

Autres comptes de régularisation

27 692

35 761

    Total

99 038

128 880

 

Annexes relatives au passif :

 

Annexe 14. – Banque centrale, CCP et dettes sur établissements de crédit.

 

(En milliers d'euros)

2008

2007

Comptes et emprunts

 

 

    A vue

36 102

267 188

    A terme

2 398 197

779 146

Autres sommes dues

12 649

23 817

Dettes rattachées

24 106

9 984

        Total

2 471 054

1 080 135

 

Annexe 15. – Ventilation par durée restant à courir

 

(En milliers d'euros)

< 3 mois

3 mois <D< 1 an

1 an <D< 5 ans

> 5 ans

Non ventilés

Total

Passif :

 

 

 

 

 

 

Dettes sur établissements de crédit

103 881

393 112

1 115 658

734 000

0

2 346 651

Dettes sur la clientèle

782 521

281 050

464 074

100 225

19 294

1 647 165

Dettes représentées par un titre

1 431 939

179 703

209 603

219 000

0

2 040 245

Emprunts subordonnés

 

 

4 500

 

 

4 500

    Total

2 318 340

853 865

1 793 835

1 053 225

19 294

6 038 561

 

Annexe 16. – Opérations avec la clientèle - Passif.

 

(En milliers d'euros)

2008

2007

Comptes et emprunts

 

 

    A vue

2 699 727

2 554 892

    A terme

1 647 165

1 500 040

Dépôts de garantie

212

258

Autres sommes dues

5 175

8 976

Dettes rattachées

64 155

67 377

        Total

4 416 434

4 131 543

 

Annexe 17. – Dettes représentées par un titre

 

(En milliers d'euros)

2008

2007

Bons de caisse et bons d'épargne

540

1 897

Titres du marché interbancaire

80 000

0

Titres de créances négociables

1 956 055

1 895 889

Dont : - souscrits par des établissements de crédit

1 101 500

1 231 176

    - souscrits par la clientèle financière

489 450

292 110

     - souscrits par la clientèle

365 105

372 603

Dettes rattachées

18 266

17 966

        Total

2 054 861

1 915 752

 

Annexe 18. – Provisions de passif.

 

(En milliers d'euros)

2007

Augmentations

Diminutions

Autres

2008

Provisions pour risques de contrepartie

 

 

 

 

 

    Provisions sur engagements hors bilan

2 188

1 893

-1 158

106

3 029

    Provisions pour litiges clientèle

1 193

458

-340

0

1 311

    Autres provisions clientèle

908

1 180

-898

-9

1 181

 

4 289

3 531

-2 396

97

5 521

Provisions pour engagements sociaux

 

 

 

 

 

    Car

22 471

0

-218

83

22 336

    Indemnités de fin de carrière

9 558

232

0

38

9 828

    Médailles du travail

4 459

433

-360

-174

4 358

    FCR

586

0

-523

0

63

 

37 074

665

-1 101

-53

36 585

Provisions pour charges futures d'exploitation

 

 

 

 

 

    Provisions pour impôts et taxes

664

10

-297

-230

147

    Autres provisions d'exploitation

2 670

0

-334

985

3 321

Provision pour épargne réglementée

10 997

639

-3 233

0

8 403

Provisions exceptionnelles

 

 

 

 

 

    Provisions pour restructurations exceptionnelles

449

700

0

0

1 149

    Autres provisions exceptionnelles

1 001

0

0

-1 001

0

 

1 450

700

0

-1 001

1 149

        Total

57 144

5 545

-7 361

-202

55 126

 

Annexe 19. – Fonds pour risques bancaires généraux.

 

(En milliers d'euros)

2007

Augmentation

Diminution

Autres

2008

Fonds pour risques bancaires généraux

92 206

8 875

0

10

101 091

Fonds régionaux de solidarité

35 127

5 226

0

 

40 353

    Total

127 333

14 101

0

10

141 444

 

Annexe 20. – Capitaux propres consolidés.

 

(En milliers d'euros)

Capital

Primes d'émission

Réserves consolidées et autres

Capitaux propres (hors FRBG)

FRBG

Capitaux propres

Capitaux propres

 

 

 

 

 

 

Au 31 décembre 2006 avant affectation

319 671

191 499

192 738

703 908

112 566

816 474

Résultat au 31 décembre 2006

 

 

44 861

44 861

 

44 861

Distribution

 

 

-6 785

-6 785

 

-6 785

Capitaux propres au 31 décembre 2006 après affectation

319 671

191 499

230 814

741 984

112 566

854 550

Augmentation de capital

1 790

0

0

1 790

0

1 790

Ecart de conversion

0

0

0

0

 

0

Changements de méthode

0

0

-10 423

-10 423

 

-10 423

Dotation nette au FRBG

 

 

 

 

14 767

14 767

Autres variations

-24 471

0

31 710

7 239

0

7 239

Capitaux propres au 31 décembre 2007 avant affectation

296 990

191 499

252 103

740 591

127 333

867 924

Résultat au 31 décembre 2007

 

 

54 123

54 123

 

54 123

Distribution

 

 

-11 936

-11 936

 

-11 936

Capitaux propres au 31 décembre 2007 après affectation

296 990

191 499

294 290

782 778

127 333

910 111

Augmentation de capital

3 350

0

0

3 350

0

3 350

Ecart de conversion

0

0

0

0

 

0

Changements de méthode

0

0

0

0

 

0

Dotation nette au FRBG

 

 

 

 

14 101

14 101

Autres variations

-3 334

3 892

-4 275

-3 717

10

-3 707

Capitaux propres au 31 décembre 2008 avant résultats

297 006

195 391

290 014

782 411

141 444

923 855

Résultat au 31 décembre 2008

 

 

41 010

41 010

 

41 010

Capitaux propres au 31 décembre 2008 après résultat

297 006

195 391

331 024

823 421

141 444

964 865

 

Annexe 21. – Autres passifs.

 

(En milliers d'euros)

2008

2007

Instruments conditionnels vendus

187

65

Règlement d'opérations sur titres

19 810

30 291

Impôts différés passifs

11 736

12 643

Dettes de titres

763

0

Versement restant à effectuer sur titres non libérés

3 091

782

Créditeurs divers

27 167

28 220

    Total

62 754

72 001

 

Annexe 22. – Comptes de régularisation – Passif.

 

(En milliers d'euros)

2008

2007

Comptes d'encaissement

17 801

67 946

Comptes d'ajustement

2

31

Gains potentiels sur contrats de couverture dénoués

0

4

Produits constatés d'avance

91 158

74 625

Charges à payer

49 914

46 634

Autres comptes de régularisation

29 089

22 179

    Total

187 964

211 419

 

Informations relatives au hors-bilan.

 

Annexe 23. – Engagements de financement.

 

(En milliers d'euros)

2008

2007

Engagements de financement donnés

 

 

Aux établissements de crédit

380

2 135

A la clientèle

654 692

696 061

    Ouverture de crédits documentaires

6 742

4 539

    Autres ouvertures de crédits confirmés

629 247

675 076

    Autres engagements

18 703

16 446

        Total des engagements de financement donnés

655 072

698 196

Engagements de financement reçus

 

 

D'établissements de crédit

0

3 000

        Total des engagements de financement reçus

0

3 000

 

Annexe 24. – Engagements de garantie.

 

(En milliers d'euros)

2008

2007

Engagements de garantie donnés :

 

 

D'ordre d'établissements de crédit

2 485

122 233

    Confirmation d'ouverture de crédits documentaires

2 485

3 137

    Autres garanties

0

119 096

D'ordre de la clientèle :

580 058

348 003

    Cautions immobilières

24 708

26 889

    Cautions administratives et fiscales

97 272

85 809

    Autres cautions et avals donnés

337 770

118 858

    Autres garanties données

120 308

116 447

        Total des engagements de garantie donnés

582 543

470 236

Engagements de garantie reçus d'établissements de crédit

1 500 654

1 456 191

 

Annexe 25. – Opérations sur instruments financiers à terme.

 

(En milliers d'euros)

2008

2007

 

Couverture

Autres opérations

Total

Juste valeur

Couverture

Autres opérations

Total

Juste Valeur

Notionnel et juste valeur

 

 

 

 

 

 

 

 

Opérations fermes

 

 

 

 

 

 

 

 

Opérations de gré à gré

 

 

 

 

 

 

 

 

Swaps de taux

1 884 875

0

1 884 875

-26 587

1 307 880

0

1 307 880

784

 

1 884 875

0

1 884 875

-26 587

1 307 880

0

1 307 880

784

Contrats de change à terme

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres contrats de change

 

 

 

 

 

 

 

 

    A recevoir

35 521

0

35 521

90

27 552

0

27 552

245

    A livrer

35 494

0

35 494

-90

27 533

0

27 533

-245

 

71 015

0

71 015

0

55 085

0

55 085

0

        Total opérations fermes

1 955 890

0

1 955 890

-26 587

1 362 965

0

1 362 965

784

Opérations conditionnelles

 

 

 

 

 

 

 

 

Opérations sur marchés organisés

 

 

 

 

 

 

 

 

Options de change

 

 

 

 

 

 

 

 

    Achetées

0

216

216

0

0

0

0

 

    Vendues

0

215

215

0

0

0

0

 

Opérations de gré à gré

 

 

 

 

 

 

 

 

Options de taux

 

 

 

 

 

 

 

 

    Achetées

2 014 929

0

2 014 929

-8 895

1 893 680

0

1 893 680

30 768

    Vendues

243 861

0

243 861

3 105

90 513

0

90 513

-43

 

2 258 790

0

2 258 790

-5 790

1 984 193

0

1 984 193

30 725

        Total opérations conditionnelles

2 258 790

431

2 259 221

-5 790

1 984 193

0

1 984 193

30 725

        Total instruments financiers et change à terme

4 214 680

431

4 215 111

-32 377

3 347 158

0

3 347 158

-31 509

 

Annexe 26. – Ventilation des équivalents risques pondérés.

 

(En milliers d'euros)

2008

2007

 

Administrations et établissements du réseau

Etablissement de crédit OCDE

Autres contre parties

Total

Administrations et établissements du réseau

Ets de crédit OCDE

Autres contre parties

Total

Risques de crédits non pondérés

 

 

 

 

 

 

 

 

Avant compensation

17 112

9 111

1 448

27 671

334

24 294

824

25 452

Effets de la compensation et de la collatérisation

0

0

0

0

0

0

0

0

Risques de crédits non pondérés

 

 

 

 

 

 

 

 

Après compensation

17 112

9 111

1 448

27 671

334

24 294

824

25 452

Pondération

0%

20%

50%

 

0%

20%

50%

 

Equivalents risques de crédit pondérés

0

1 822

724

2 546

0

4 859

412

5 271

 

Annexes relatives au compte de résultat.

 

Annexe 27. – Revenus des titres à revenu variable.

 

(En milliers d'euros)

2008

2007

Dividendes reçus sur titres de placement

92

11

Dividendes reçus sur titres de participation et assimilés

16 886

18 335

    Total

16 978

18 346

 

Annexe 28. – Commissions.

 

(En milliers d'euros)

2008

2007

 

Charges

Produits

Net

Charges

Produits

Net

Opérations de trésorerie et interbancaire

-256

578

322

-93

511

418

Opérations sur moyens de paiement

-16 286

34 265

17 979

-16 808

32 462

15 654

Opérations avec la clientèle

-110

79 648

79 538

-108

74 158

74 050

Opérations sur titres

-1 102

9 703

8 601

-1 547

12 360

10 813

Opérations de change

-3

320

317

-852

1 139

287

Engagements hors-bilan

-675

7 168

6 493

-643

6 301

5 658

Prestations de services financiers

-830

9 471

8 641

-988

11 358

10 370

Activités de conseil

0

1 946

1 946

0

2 158

2 158

    Total

-19 262

143 099

123 837

-21 039

140 447

119 408

 

Annexe 29. – Charges générales d’exploitation.

 

(En milliers d'euros)

2008

2007

Frais de personnel

 

 

Salaires et traitements

-62 938

-62 691

Charges de retraite et assimilées

-8 170

-7 764

Autres charges sociales

-23 944

-22 014

Intéressement des salariés

-4 444

-8 839

Participation des salariés

-4 780

-4 635

Impôts et taxes liés aux rémunérations

-5 519

-5 209

    Total « Frais de personnel »

-109 795

-111 152

Autres charges d'exploitation

 

 

Impôts et taxes

-5 865

-5 584

Autres charges générales d'exploitation

-68 023

-66 704

    Total « Autres charges d'exploitation »

-73 888

-72 288

    Total

-183 683

-183 440

 

Annexe 30. – Informations relatives au personnel.

 

Effectifs moyen du personnel en activité (ventilé par catégories socioprofessionnelles) :

 

Effectif

31/12/2008

Effectif moyen du personnel en activité

1 853

    Techniciens

1 319

    Cadres

534

 

Annexe 31. – Coût du risque.

 

(En milliers d'euros)

2008

2007

 

Dépréciations et provisions

Reprises nettes de dépréciations et provisions

Pertes non couvertes par dépréciations et provisions

Récupération sur créances amorties

Net

Dépréciations et provisions

Reprises nettes de dépréciations et provisions

Pertes non couvertes par dépréciations et provisions

Récupération sur créances amorties

Net

Dépréciations

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

    Encours sur la clientèle

-43 635

28 666

-1 451

528

-15 892

-40 799

26 598

-1 891

506

-15 586

    Titres et débiteurs divers

-23

-167

0

54

-136

-12

5

0

0

-7

 

-43 658

28 499

-1 451

582

-16 028

-40 811

26 603

-1 891

506

-15 593

Provisions

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

    Engagements hors-bilan

-1 893

1 158

 

 

-735

-1 800

182

 

 

-1 618

    Provisions générales

-1 639

1 239

 

 

-400

-1 010

607

 

 

-403

 

-3 532

2 397

 

 

-1 135

-2 810

789

 

 

-2 021

        Total coût du risque

-47 190

30 896

-1 451

582

-17 163

-43 621

27 392

-1 891

506

-17 614

 

Annexe 32. – Résultat sur actifs immobilisés

 

(En milliers d'euros)

2008

2007

 

Participations et autres titres à long terme

Titres d'investissement

Immobilisations corporelles et incorporelles

Total

Participations et autres titres à long terme

Titres d'investissement

Immobilisations corporelles et incorporelles

Total

Dépréciations

-43

0

 

-43

-28

0

 

-28

Reprises de dépréciations

144

389

 

533

209

0

 

209

Moins-values de cession

-75

0

-64

-139

-1 665

0

-359

-2 024

Plus-values de cession

4 791

0

646

5 437

18 551

0

1 850

20 401

    Total

4 817

389

582

5 788

17 067

0

1 491

18 558

 

Annexe 33. – résultat exceptionnel.

 

(En milliers d'euros)

2008

2007

Produits et charges exceptionnelles (nettes de provisions)

 

 

Dont :

 

 

    Charges / migration informatique

-1 880

-654

    Autres charges

-386

-833

    Dotations / provisions except

-700

-1 001

    Reprises / Provisions Except

 

 

        Total

-2 966

-2 488

 

Annexe 34. – Tableau des impôts différés.

 

 

Bilan

31/12/2007

Autres

Compte de résultat 2008 Dotation

Reprise

Bilan au

31/12/2008

Sur décalages temporaires dans

 

 

 

 

 

Les comptes sociaux

464

330

0

133

661

Impôts différés passif :

 

 

 

 

 

    Cladel bail

405

 

 

103

302

    Amortissement immobilisations par composant

59

86

 

30

115

    Autres impôts différés passif

 

244

 

 

244

Sur retraitements spécifiques de consolidation

-10 977

0

-1 740

-1 671

-11 046

Impôts différés passif :

11 847

 

0

772

11 075

    Crédit bail bailleur -tx dt commun

10 266

 

 

704

9 562

    Impôts différés passif/titres en sursis d'imposition

1 204

 

 

44

1 160

    Contribution exceptionnelle /retr. Ci dessus

377

 

 

24

353

Impôts différés actif :

-22 824

0

-1 740

-2 443

-22 121

    Impôt différé actif/provisions à caractère social

-12 844

0

-227

-258

-12 813

    Impôt différé actif/effet temps douteux

-1 183

 

-68

-22

-1 229

    Impôt différé actif/prêts à taux zéro

-50

 

-26

 

-76

    Impôt différé actif/étalement commissions

-3 761

 

 

-634

-3 127

    Impôt différé actif/épargne logement

-3 666

 

 

-865

-2 801

    Autres impôts différés actif

-733

 

-1 364

-606

-1 491

    Contribution exceptionnelle /retr. Ci dessus

-587

 

-55

-58

-584

 

 

IV. — Rapport des commissaires aux comptes sur les comptes consolidés.

 

Exercice clos le 31 décembre 2008.

 

Mesdames, Messieurs,

En exécution de la mission qui nous a été confiée par vos Assemblées Générales, nous vous présentons notre rapport relatif à l’exercice clos le 31 décembre 2008 sur :

 

— Le contrôle des comptes consolidés de la Banque Populaire Atlantique, tels qu’ils sont joints au présent rapport ;

— La justification de nos appréciations ;

— La vérification spécifique prévue par la loi.

 

Les comptes consolidés ont été arrêtés par votre Conseil d'Administration. Il nous appartient, sur la base de notre audit, d'exprimer une opinion sur ces comptes.

I. Opinion sur les comptes consolidés. — Nous avons effectué notre audit selon les normes d’exercice professionnel applicables en France ; ces normes requièrent la mise en oeuvre de diligences permettant d'obtenir l'assurance raisonnable que les comptes consolidés ne comportent pas d'anomalies significatives. Un audit consiste à vérifier, par sondages ou au moyen d’autres méthodes de sélection, les éléments justifiant des montants et informations figurant dans les comptes consolidés. Il consiste également à apprécier les principes comptables suivis, les estimations significatives retenues et la présentation d'ensemble des comptes. Nous estimons que les éléments que nous avons collectés sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion.

Nous certifions que les comptes consolidés de l’exercice sont, au regard des règles et principes comptables français, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du patrimoine, de la situation financière ainsi que du résultat de l'ensemble constitué par les personnes et entités comprises dans la consolidation.

 

II. Justification des appréciations. — Les estimations comptables concourant à la préparation des états financiers au 31 décembre 2008 ont été réalisées dans un contexte de forte volatilité des marchés et d’une difficulté certaine à appréhender les perspectives économiques. C’est dans ce contexte incertain que, conformément aux dispositions de l’article L. 823-9 du Code de commerce, nous portons à votre connaissance nos propres appréciations.

— Estimations comptables :

– Le Groupe Banque Populaire Atlantique constitue des provisions pour couvrir les risques de crédit inhérents à ses activités tel que décrit en note « Principes comptables et méthodes d’évaluation » de l’annexe. Dans le cadre de notre appréciation des estimations significatives retenues pour l’arrêté des comptes et sur la base des éléments disponibles à ce jour, nous avons examiné le dispositif de contrôle relatif au suivi des risques de crédit, à l’appréciation des risques de non-recouvrement et à leur couverture par des provisions spécifiques à l'actif du bilan et par des provisions de passif pour les risques liés au hors bilan.

– Les modes d'évaluation des actifs et passifs financiers sont exposés dans la note « Principes comptables et méthodes d'évaluation » de l'annexe. Dans le cadre de notre appréciation de ces estimations, nous avons examiné les éléments ayant conduit à la détermination des valeurs retenues pour les principaux actifs financiers.

– Le Groupe Banque Populaire Atlantique a procédé au reclassement de titres de la catégorie « titres de placement » vers la catégorie « titres d’investissement » en application des dispositions du règlement CRC 2008-17 décrit dans la note « Opérations sur titres » de l’annexe. Dans le cadre de notre appréciation de ces estimations, nous avons examiné les éléments ayant permis ce reclassement.

– Le Groupe Banque Populaire Atlantique constitue une provision pour couvrir le risque de déséquilibre du contrat Epargne Logement (note « Principes comptables et méthodes d'évaluation »). Nous avons revu le processus mis en oeuvre par la Direction pour déterminer le montant de cette provision qui a été établie selon une méthodologie commune au Groupe Banque Populaire.

– Les appréciations ainsi portées s'inscrivent dans le cadre de notre démarche d'audit des comptes consolidés, pris dans leur ensemble, et ont donc contribué à la formation de notre opinion exprimée dans la première partie de ce rapport.

 

III. Vérification spécifique. — Nous avons également procédé à la vérification spécifique prévue par la loi des informations données dans le rapport sur la gestion du groupe.

Nous n'avons pas d'observation à formuler sur leur sincérité et leur concordance avec les comptes consolidés.

 

 

Nantes, Angers et Saint-Herblain, le 13 mars 2009.

 

Les Commissaires aux Comptes.

 

 

KPMG Audit :

Fiduciaire Audit Conseil :

Deloitte & Associés :

Département KPMG SA 

 

 

 

 

 

Franck NOEL;

Michel RAGUIN;

Anne BLANCHE;

Associé;

Associé;

Associée.

 

 

0902546

11/02/2009 : Publications périodiques (74C)

Société : Banque populaire Atlantique
Catégorie 2 : Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles) (74C_N2)
Numéro d'affaire : 497
Texte de l'annonce :

0900497

11 février 2009BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRES Bulletin n°18


Publications périodiques
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Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles)
____________________



 

BANQUE POPULAIRE ATLANTIQUE

Société anonyme coopérative de banque populaire régie par les articles 512-2

et suivants du Code monétaire et financier et l'ensemble des textes relatifs aux

banques populaires et aux établissements de crédit.

Siège social: 1, rue Françoise Sagan, Saint Herblain, 44919 Nantes Cedex 9.

857 500 227 R.C.S. Nantes.

 

Situation au 31 décembre 2008.

(En milliers d'euros).

Actif

Montant

Caisse, banques centrales, CCP

89 729

Créances sur les Etablissements de Crédit

928 411

Opérations avec la clientèle

6 417 978

Obligations et Autres Titres à revenu fixe

1 069 325

Actions et Autres Titres à revenu variable

6 893

Participations et autres titres détenus à long terme

333 750

Parts dans les Entreprises liées

25 647

Crédit-bail et Location avec Option d'Achat

396 158

Location simple

54 811

Immobilisations incorporelles

1 361

Immobilisations corporelles

62 207

Autres actifs

49 126

Comptes de Régularisation

89 427

        Total actif

9 524 823

 

Passif

Montant

Dettes envers les Etablissements de Crédit

2 405 298

Opérations avec la clientèle

3 919 403

Dettes représentées par un titre

2 058 195

Autres passifs

25 238

Comptes de Régularisation

225 720

Provisions

50 399

Dettes subordonnées

4 525

Fonds pour Risques Bancaires Généraux

138 146

Capitaux propres hors FRBG (+/-)

697 899

    Capital souscrit

278 002

    Primes d'émission

191 499

    Réserves

194 959

    Provisions réglementées et Subventions d'investissement

6 988

    Report à nouveau (+/-)

26 451

        Total passif

9 524 823

 

Hors-bilan

Montant

Engagements donnés :

 

    Engagements de financement

602 718

    Engagements de garantie

541 762

    Engagements sur titres

10 060

Engagements reçus :

 

    Engagements de garantie

1 465 334

    Engagements sur titres

60

 

 

0900497

07/11/2008 : Publications périodiques (74C)

Société : Banque populaire Atlantique
Catégorie 2 : Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles) (74C_N2)
Numéro d'affaire : 13895
Texte de l'annonce :

0813895

7 novembre 2008BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRES Bulletin n°135


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BANQUE POPULAIRE ATLANTIQUE 

Société anonyme coopérative de banque populaire régie par les articles 512-2 et suivants du Code monétaire

et financier et l'ensemble des textes relatifs aux banques populaires et aux établissements de crédit

Siège social : 1, rue Françoise Sagan, Saint Herblain, 44919 Nantes Cedex 9.

857 500 227 R.C.S. Nantes. 

Situation au 30 septembre 2008.

(En milliers d’euros.) 

Actif

Montant

Caisse, banques centrales, CCP

105 156

Créances sur les établissements de crédit

512 485

Opérations avec la clientèle

6 232 915

Obligations et autres titres à revenu fixe

109 004

Actions et autres titres à revenu variable

6 762

Participations et autres titres détenus à long terme

334 084

Parts dans les entreprises liées

22 237

Crédit-bail et location avec option d'achat

394 264

Location simple

54 393

Immobilisations incorporelles

1 167

Immobilisations corporelles

62 760

Autres actifs

83 139

Comptes de Régularisation

127 638

        Total actif

8 046 004

 

Passif

Montant

Dettes envers les établissements de crédit

874 048

Opérations avec la clientèle

3 763 708

Dettes représentées par un titre

2 232 832

Autres passifs

23 957

Comptes de régularisation

264 310

Provisions

52 446

Dettes subordonnées

4 529

Fonds pour risques bancaires généraux

132 831

Capitaux propres hors FRBG (+/-)

697 342

    Capital souscrit

278 002

    Primes d'émission

191 499

    Réserves

194 959

    Provisions réglementées et subventions d'investissement

6 432

    Report à nouveau (+/-)

26 451

        Total passif

8 046 004

 

Hors-bilan

Montant

Engagements donnés :

 

    Engagements de financement

619 700

    Engagements de garantie

503 777

    Engagements sur titres

65 623

Engagements reçus :

 

    Engagements de garantie

1 455 422

    Engagements sur titres

423

 

 

0813895

13/08/2008 : Publications périodiques (74C)

Société : Banque populaire Atlantique
Catégorie 2 : Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles) (74C_N2)
Numéro d'affaire : 11767
Texte de l'annonce :

0811767

13 août 2008BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRES Bulletin n°98


Publications périodiques
____________________

Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles)
____________________



 

 

BANQUE POPULAIRE ATLANTIQUE

 

Société anonyme coopérative de banque populaire régie par les articles 512-2

et suivants du Code monétaire et financier et l'ensemble des textes relatifs aux

banques populaires et aux établissements de crédit

Siège social: 1, rue Françoise Sagan, Saint Herblain, 44919 Nantes Cedex 9.

857 500 227 R.C.S. Nantes.

 

Situation au 30 Juin 2008.

(En milliers d'euros.) 

Actif

Montant

Caisse, banques centrales, CCP

98 895

Créances sur les Etablissements de Crédit

577 471

Opérations avec la clientèle

6 069 422

Obligations et Autres Titres à revenu fixe

110 589

Actions et Autres Titres à revenu variable

70 050

Participations et autres titres détenus à long terme

274 652

Parts dans les Entreprises liées

22 237

Crédit-bail et Location avec Option d'Achat

374 326

Location simple

54 984

Immobilisations incorporelles

1 115

Immobilisations corporelles

63 479

Autres actifs

74 148

Comptes de Régularisation

97 668

    Total actif

7 889 036

 

Passif

Montant

Dettes envers les Etablissements de Crédit

1 017 739

Opérations avec la clientèle

3 638 574

Dettes représentées par un titre

2 100 367

Autres passifs

22 810

Comptes de Régularisation

224 253

Provisions

54 182

Dettes subordonnées

4 528

Fonds pour Risques Bancaires Généraux

130 209

Capitaux propres hors FRBG (+/-)

696 373

    Capital souscrit

278 002

    Primes d'émission

191 499

    Réserves

194 959

    Provisions réglementées et Subventions d'investissement

5 463

    Report à nouveau (+/-)

26 451

        Total passif

7 889 036

 

Hors-bilan

Montant

Engagements donnés :

 

    Engagements de financement

611 628

    Engagements de garantie

511 662

    Engagements sur titres

183

Engagements reçus :

 

    Engagements de garantie

1 436 272

    Engagements sur titres

183

 

 

0811767

04/06/2008 : Publications périodiques (74B)

Société : Banque populaire Atlantique
Catégorie 2 : Sociétés commerciales et industrielles (Comptes annuels) (74B_N2)
Numéro d'affaire : 7645
Texte de l'annonce :

0807645

4 juin 2008BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRES Bulletin n°68


Publications périodiques
____________________

Sociétés commerciales et industrielles (Comptes annuels)
____________________



BANQUE POPULAIRE ATLANTIQUE

 

Société anonyme coopérative de banque populaire régie par les articles 512-2

et suivants du Code monétaire et financier et l'ensemble des textes relatifs aux

banques populaires et aux établissements de crédit.

Siège social : 1, rue Françoise Sagan, Saint Herblain, 44919 Nantes Cedex 9.

857 500 227 R.C.S. Nantes.

 

Documents comptables annuels approuvés par l'Assemblée Générale du 28 avril 2008. 

 

A. — Comptes individuels.  

I. — Bilan au 31 décembre 2007.

(En euros.) 

Actif

Code poste

Exercice N

Exercice N-1

Caisse, banques centrales, CCP

10

107 995 894,07

92 616 069,38

Effets Publics et valeurs assimilées

20

 

 

Créances sur les Etablissements de Crédits

30

540 546 487,68

537 245 150,26

Opérations avec la clientèle

48

5 854 624 958,82

5 164 514 078,71

Obligations et Autres titres à revenu fixe

60

120 151 449,13

139 974 260,63

Actions et Autres titres à revenu variable

70

214 206 859,76

2 950 235,77

Participations et autres titres détenus à long terme

91

253 970 401,02

203 240 612,25

Parts dans les Entreprises liées

100

22 168 392,67

22 168 392,67

Crédit-bail et Location avec Option d'Achat

110

316 061 968,44

241 327 077,60

Location simple

120

50 041 360,53

43 993 610,11

Immobilisations incorporelles

130

1 472 830,67

1 533 991,95

Immobilisations corporelles

140

62 560 126,12

62 086 445,38

Capital souscrit non versé

150

 

0,00

Actions propres

160

 

0,00

Comptes de négociation et de règlement

165

 

0,00

Autres actifs

170

63 630 162,66

45 597 816,72

Comptes de régularisation

180

117 995 549,55

75 721 967,03

    Total actif

L98

7 725 426 441,12

6 632 969 708,46

 

 

Passif

Code poste

Exercice N

Exercice N-1

Banques centrales, CCP

300

0,00

0,00

Dettes envers les établissements de crédit

310

1 033 767 130,70

668 555 467,94

Opérations avec la clientèle

348

3 642 911 628,35

3 553 498 405,23

Dettes représentées par un titre

350

1 938 813 952,56

1 440 219 007,42

Autres passifs

360

19 755 370,40

17 395 228,29

Comptes de régularisation

370

200 289 526,29

116 930 626,99

Comptes de négociation et de règlement

375

0,00

0,00

Provisions pour risques et charges

380

53 178 464,09

40 456 608,85

Dettes subordonnées

430

4 526 881,56

4 521 424,72

Fonds pour risques bancaires généraux

420

124 595 097,78

109 707 369,84

Capitaux propres hors FRBG

435

707 588 389,39

681 685 569,18

    Capital souscrit

440

278 001 935,00

278 001 935,00

    Primes d'émission

450

191 499 053,28

191 499 053,28

    Réserves

460

166 733 744,87

156 715 819,93

    Ecarts de réévaluation

470

0,00

0,00

    Provisions réglementées et subventions d'investissement

475

4 762 713,00

3 337 838,00

    Report à nouveau (+/-)

480

22 082 994,02

11 772 424,18

    Résultat de l'exercice (+/-)

490

44 507 949,22

40 358 498,79

        Total passif

L99

7 725 426 441,12

6 632 969 708,46

 

 

Hors bilan

Code poste

Exercice N

Exercice N-1

Engagements donnés :

 

 

 

    Engagements de financement

615

626 731 656,89

607 800 430,37

    Engagements de garantie

635

427 812 679,25

373 339 915,85

    Engagements sur titres

655

342 232,05

1 551 634,15

Engagements reçus :

 

 

 

    Engagements de financement

705

0,00

0,00

    Engagements de garantie

715

1 422 833 552,19

1 297 233 467,17

    Engagements sur titres

735

3 342 232,05

1 551 634,15

 

 

II. — Compte de résultats.

(En euros.) 

 

Code poste

Exercice N

Exercice N-1

+ Intérêts et produits assimilés

500

336 540 532,03

258 139 122,76

- Intérêts et charges assimilées

505

-220 416 379,70

-143 088 114,17

+ Produits sur opérations de crédit-bail et assimilées

510

113 840 872,22

100 180 546,28

- Charges sur opérations de crédit-bail et assimilées

515

-100 611 644,30

-87 896 558,30

+ Produits sur opérations de location simple

520

22 134 009,01

20 106 713,34

Charges sur opérations de location simple

525

-19 135 687,23

-17 024 431,52

+ Revenus des titres à revenu variable

530

19 643 635,11

9 835 624,36

+ Commission (produits)

540

120 436 182,15

111 766 558,13

Commission (charges)

545

-17 857 210,47

-18 352 107,73

+/- Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation

550

309 190,66

276 244,83

+/- Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés

555

-1 520 971,29

4 079 129,61

+ Autres produits d'exploitation bancaire

560

2 035 295,75

2 070 674,97

- Autres charges d'exploitation bancaire

565

-1 002 585,78

-971 835,64

- Produit net bancaire

600

254 395 238,16

239 121 566,92

- Charges générales d'exploitation

605

-154 892 381,83

-146 444 562,05

- Dotations aux amortissements & provisions s/immo corporelles & incoporelles

610

-7 328 987,11

-7 670 692,64

- Résultat brut d'exploitation

620

92 173 869,22

85 006 312,23

+/- Coût du risque

625

-15 224 095,19

-15 525 822,45

- Résultat d'exploitation

630

76 949 774,03

69 480 489,78

+/- Gains ou pertes sur actifs immobilisés

640

2 425 271,95

808 450,07

- Résultat courant avant impôt

650

79 375 045,98

70 288 939,85

+/- Résultat exceptionnel

655

-1 882 945,98

-532 893,12

- Impôt sur les bénéfices

660

-16 671 547,84

-18 727 224,65

+/- Dotations / reprises de FRBG et provisions réglementées

675

-16 312 602,94

-10 670 323,29

Résultat net

690

44 507 949,22

40 358 498,79

 

 

III. — Annexe aux comptes individuels au 31 décembre 2007.

 

Règles et principes généraux.

 

Principes généraux. — Les états financiers de la Banque Populaire Atlantique sont établis conformément aux principes comptables généralement admis en France et aux règlements du Comité de la Réglementation Comptable, notamment le règlement CRC 2000-03 relatif à la présentation des états financiers.

Les états financiers sont présentés en milliers d’euros avec un comparatif sur deux exercices, 31 décembre 2007 et 31 décembre 2006.

 

Rapport de gestion. — Le rapport de gestion est tenu à la disposition du public au siège social de la Banque Populaire Atlantique.

 

Faits significatifs. — Dans le cadre du rapprochement entre le Groupe Banque Populaire et Foncia, la Banque Populaire Atlantique a souscrit à l’augmentation de capital de la Banque Fédérale des Banques Populaires pour 43 millions d’euros.

 

Garantie de liquidité et de solvabilité. — Le système de garantie de liquidité et de solvabilité du réseau des Banques populaires est organisé par une décision de caractère général de la Banque fédérale des Banques populaires prise en sa qualité d’organe central, en application des articles L. 511-30, L. 511-31 et L. 512-12 du Code monétaire et financier et à laquelle font expressément référence les statuts des Banques populaires (art. 1er).

Le réseau des Banques populaires comprend les Banques populaires, les sociétés de caution mutuelle leur accordant l’exclusivité de leur cautionnement et la Banque fédérale des Banques populaires.

Ce système de garantie repose sur l’intégralité des fonds propres des établissements du réseau par un mécanisme de solidarité interne.

La Banque fédérale met en oeuvre la solidarité du réseau en appelant auprès des Banques populaires les concours financiers nécessaires, dans la limite de leurs fonds propres. Les fonds propres de la Banque fédérale répondent, en dernier ressort, de la liquidité et de la solvabilité des Banques populaires.

En tant que la Banque fédérale bénéficie du système de garantie, les Banques populaires sont tenues de lui apporter leur soutien financier, notamment pour lui permettre, en tant que de besoin, d’assumer ses obligations d’organe central à l’égard d’établissements de crédit affiliés à la Banque fédérale des Banques populaires, mais ne faisant pas partie du réseau des Banques populaires. Ainsi le 2 avril 2007 la Banque Fédérale a signé, conjointement avec la Caisse Nationale des Caisses d’Epargne, une convention de double affiliation avec Natixis, à la suite de l'agrément donné le 30 mars 2007 par le Comité des Etablissements de Crédit et des Entreprises d'Investissement.

Dans le cadre de ce mécanisme de solidarité interne, est instituée une première ligne de solidarité. Celle-ci est constituée, d’une part, par le fonds de solidarité fédéral, partie intégrante du fonds pour risques bancaires généraux de la Banque fédérale. D’autre part, par les fonds régionaux de solidarité, parties intégrantes des fonds pour risques bancaires généraux des Banques populaires. Ces fonds régionaux sont alimentés chaque année, à hauteur de 10 % du bénéfice net réalisé par les Banques populaires avant toute dotation au fonds pour risques bancaires généraux et impôt, ledit montant étant minoré du taux de l’impôt sur les sociétés. Les Banques populaires ne peuvent disposer de ces fonds sans l’autorisation de la Banque fédérale.

Dans le cadre d’une convention d’agrément collectif, chaque Banque populaire garantit la liquidité et la solvabilité des sociétés de caution mutuelle qui lui accordent l’exclusivité de leur cautionnement.

Dans le cadre de l’affiliation du Crédit maritime mutuel, dont la Banque fédérale est l’organe central aux termes de l’article L. 512-69 du Code monétaire et financier, la liquidité et la solvabilité des Caisses de crédit maritime mutuel sont garanties au premier niveau par leurs Banques populaires d’adossement.

Il est rappelé, en outre, que les établissements du réseau des Banques populaires sont adhérents du Fonds de Garantie des Dépôts institué par la loi et auquel adhèrent tous les établissements de crédit agréés en France.

 

Principes comptables et méthodes d’évaluation

 

Présentation. — Les informations chiffrées de l'annexe sont présentées en milliers d’Euros (K€) sauf indication contraire.

 

Changements de méthode comptable intervenus sur l’exercice :

— En application de l’avis 2006-02 du CNC, les risques relatifs aux comptes et plans épargne logement ont fait l’objet à compter du 1er janvier 2007 d’une évaluation ainsi que d’un provisionnement. Au 1er janvier, l’impact de ce changement de méthode sur les capitaux propres s’élève à 14 541 milliers d’euros

— En application de l’avis 2007-B du Comité d’urgence du CNC relatif à la comptabilisation du crédit d’impôt dans le cadre du dispositif du prêt à taux zéro suite au nouveau régime de financement par l’Etat, un changement de méthode par capitaux propres a été constaté pour un montant de 627 milliers d’euros.

— L’application du règlement 2005-01 sur les titres a eu pour effet le transfert d’un portefeuille de titres d’investissement à titre de placement pour 6 000 milliers d’euros sans conséquences sur les capitaux propres.

— En application de l’article 3 bis du règlement n° 2002-03 modifié du Comité de la Réglementation Comptable suite à l’avis 2006-16 du CNC, l’identification des créances douteuses s’applique aux découverts non autorisés A ce titre, le transfert d’encours sains à douteux s’élève à 24 822 milliers d’euros au 1er janvier 2007. Cette évolution réglementaire ne s’est pas traduite par la constatation de nouvelles dépréciations sur les encours par prélèvement sur capitaux propres, tant sur les découverts que sur les créances déclassées par contagion. En effet, l’obligation réglementaire de déclassement en douteux de ces créances n’a pas eu d’impact sur l’appréciation du risque par la Banque Populaire sur les encours concernés au 31/12/06 et donc dans le bilan d’ouverture 2007.

 

Informations relatives à l’actif

 

Opérations avec les établissements de crédits et la clientèle :

— Crédit aux établissements de crédit et à la clientèle : Les créances sur les établissements de crédit recouvrent l’ensemble des créances, y compris les créances subordonnées, détenues au titre d’opérations bancaires sur les établissements de crédit à l’exception de celles matérialisées par un titre. Elles comprennent également les valeurs reçues en pension, quel que soit le support de l’opération, et les créances se rapportant à des pensions livrées sur titres.

Les opérations avec la clientèle sont ventilées en créances commerciales, comptes ordinaires débiteurs et autres concours à la clientèle.

L’ensemble des prêts est enregistré au bilan à leur valeur nominale y compris les concours à taux bas et les prêts restructurés, à l’exception des rachats de créances clientèle enregistrés à leur coût d’acquisition.

— Créances douteuses : L'identification en encours douteux est effectuée conformément aux dispositions du règlement n° 2002-03 du Comité de la Réglementation Comptable, notamment en cas de créances impayées depuis plus de trois mois, six mois en matière immobilière. Pour les collectivités locales le délai réglementaire de neuf mois a été ramené à six mois. Depuis le 1er janvier 2007, cette identification s’applique aux découverts en application du nouvel article 3 bis du règlement 2002-03.

La classification d’une créance en encours douteux entraîne le transfert de l’encours total des créances sur une même contrepartie, même si l'analyse du risque ne conduit pas à provisionner le risque en capital.

Au sein des créances douteuses, une catégorie spécifique est identifiée, dénommée « créances douteuses compromises », pour lesquelles l’un des faits générateurs suivants s’est produit : déchéance du terme, restructurations pour lesquelles le débiteur transféré en encours sain connaît un nouvel impayé, résiliation du contrat de crédit-bail ou créances classées en douteux depuis plus d’un an dès lors qu’un passage à perte est envisagé. Pour ces créances douteuses compromises, les intérêts courus ou échus non encaissés ne sont plus enregistrés.

Les intérêts constatés au 31/12/2003 continuent d’être repris sur les exercices ouverts à compter du 01/01/2004.

Les créances, dont le recouvrement est devenu incertain, donnent lieu à la constitution de dépréciations, en déduction de l’actif, destinées à couvrir le risque de perte. Les dépréciations sont calculées après analyse individuelle des dossiers, en tenant compte des garanties et déterminées selon une fréquence au moins trimestrielle et sur la base de l'analyse du risque et des garanties disponibles. Les dépréciations couvrent au minimum les intérêts non encaissés sur encours douteux. Elles sont calculées de manière actuarielle sur la base des flux futurs attendus sur chacun des contrats actualisés au taux d’intérêt effectif d’origine, ce dernier correspondant au taux contractuel.

Les dotations nettes de reprises des dépréciations, les créances passées en perte sur l'exercice, les récupérations sur créances amorties ainsi que l’effet lié au passage du temps de la dépréciation des créances douteuses et compromises constituent la charge du risque sur opérations de crédit en ligne ‘coût du risque’ au compte de résultat, à l’exception des dépréciations relatives aux intérêts sur créances douteuses présentées, comme les intérêts ainsi dépréciés, en « intérêts et produits assimilés » . La reprise de la dépréciation liée au seul passage du temps est enregistrée en « intérêts et produits assimilés ».

Pour les crédits aux professionnels de l’immobilier, le déclassement en créances douteuses est opéré opération par opération sur la base de critères prenant en compte les perspectives de sortie, la capacité des associés à apporter des fonds propres ainsi que leur solvabilité. Les intérêts sur créances douteuses sont intégralement dépréciés et le prêt est provisionné en fonction des garanties reçues, du revenu locatif futur, du prix de sortie du projet comparé au marché et de la solvabilité des parties prenantes.

Le volume des crédits restructurés accordés à des conditions hors marché n’est pas significatif et n’a donc pas donné lieu à information dans l’annexe.

— Opérations de crédit-bail bailleur : La Banque Populaire Atlantique exerce en direct une activité de crédit-bail mobilier, de location avec option d’achat et de location simple.

Les immobilisations destinées à la location sont enregistrées à l’actif du bilan à leur valeur d’entrée.

Les biens mobiliers et immobiliers sont amortis selon les durées usuelles pour les matériels concernés.

Le niveau d’amortissement est compris entre le minimum linéaire et le maximum dégressif.

Les premiers loyers majorés donnent lieu à réétalement sur la durée résiduelle des contrats.

Conformément au communiqué de presse du CNC du 6 décembre 2005, la banque a maintenu les traitements en cours en matière de durée et de mode d’amortissement.

Les créances douteuses sont identifiées, comptabilisées et dépréciées conformément au règlement CRC 2002-03 relatif au risque de crédit.

 

Opérations sur titres.

Les portefeuilles de titres de transaction, de placement, d'investissement et d’activité de portefeuille suivent les règles d'évaluation du règlement 90-01 modifié par le règlement CRC 2005-01 du Comité de la Réglementation Bancaire et Financière.

Ces portefeuilles apparaissent dans les postes "effets publics et valeurs assimilés" lorsque l'émetteur est l'État, "obligations et autres titres à revenu fixe" et "actions et autres titres à revenu variable" dans les autres cas.

Au 31 décembre 2007, la banque ne détient pas de titres de transaction.

— Portefeuille de placement : Les moins-values latentes font l'objet d'une dépréciation estimée à partir du cours de bourse le plus récent pour les titres cotés ou de la valeur probable de négociation pour les titres non cotés. Ces dépréciations sont évaluées de manière individuelle. La différence entre le prix d'acquisition et la valeur de remboursement d'un titre à revenu fixe est rapportée au compte de résultat sur la durée de vie résiduelle du titre selon la méthode actuarielle.

Les dotations et reprises sur dépréciations et les plus ou moins-values de cession de titres de placement sont portées au poste du compte de résultat "Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés".

— Portefeuille de titres de l’activité de portefeuille : Ces titres sont acquis dans le but d'en retirer, à plus ou moins long terme, une rentabilité récurrente sous la forme de plus values de cession. Ils sont comptabilisés à leur coût d'acquisition frais exclus. Ces titres sont évalués au plus bas du coût historique ou de la valeur d’utilité. Les moins-values latentes font l’objet de dépréciations déterminées sans compensation avec les plus-values latentes sur une même ligne de titres.

Ces titres figurent à l’actif du bilan au poste « Actions et autres titres à revenus variables ».

Les dotations et reprises de dépréciations comme les plus et moins-values de cessions sont portées au compte de résultats “Gains ou pertes sur opérations de portefeuille de placement et assimilés”.

— Titres de participation et autres titres détenus à long terme : Les titres de participation et autres titres détenus à long terme sont comptabilisés à leur coût d'acquisition hors frais puis sont estimés à leur valeur d'utilité déterminée de manière individuelle à la clôture des comptes.

La valeur d'utilité fait référence à différents critères comme le cours moyen de bourse pour les titres cotés, les capitaux propres corrigés pour les titres non cotés.

Les moins-values latentes font l'objet d'une dépréciation. Les plus values latentes ne sont pas enregistrées. Les frais accessoires à l'achat et à la vente sont enregistrés en charges d'exploitation.

Les plus ou moins-values de cession et les dépréciations sont inscrites en poste "gains ou pertes sur actifs immobilisés".

 

Immobilisations corporelles et incorporelles.

 

Le CRC a émis un règlement (CRC 2002-10) applicable aux comptes individuels à partir du 01/01/2005 autant pour les immobilisations corporelles qu’incorporelles et le règlement 2004-06 sur la définition et l’évaluation des actifs s’applique également à compter du 01 janvier 2005.

Les encours bruts sont ventilés en composant. La décomposition en composants est fondée sur l’existence de durées d’utilisation différentes entre chacun des éléments distincts constituant un même bien.

Les coûts d’emprunt, les droits de mutation, honoraires, et frais d’actes ne rentrent pas dans la détermination de la valeur brute des immobilisations.

Les durées d’utilité retenues par la Banque Populaire Atlantique sont les suivantes :

 

Composants

Durée d’utilité

Terrain

NA

Façades non destructibles

NA

Façades/couverture / étanchéité

15-30 ans

Fondations / ossatures

20- 40 ans

Ravalement

10-20 ans

Equipements techniques

10-30 ans

Aménagements techniques

10-30 ans

Aménagements intérieurs

8-30 ans

 

Les composants sont amortis sur la base de leur valeur brute diminuée de la valeur résiduelle et sur leur durée d’utilisation. La valeur résiduelle est définie comme la valeur actuelle de l’actif à la fin de sa durée probable d’utilisation. La valeur résiduelle des composants autres que le terrain et les façades non destructibles sont réputées nulles.

Les immobilisations d’exploitation présentant un indice objectif de dépréciation sont dépréciées, les dotations sont alors enregistrées en « dotations aux amortissements et provisions sur immobilisations corporelles et incorporelles ».

Les biens mobiliers ne font pas l’objet de l’approche par composant, ils sont amortis selon les durées d’utilisation présentées ci-dessous :

 

Biens

Durée d’utilité

Matériel de sécurité

5 – 10 ans

Matériel divers et informatiques

3 – 6.66 ans

Mobilier de bureaux

10 ans

Matériel de transport

3 – 5 ans

 

— Immobilisations hors exploitation : La méthode des composants est également appliquée aux immeubles de placement

— Immobilisations incorporelles : Les immobilisations incorporelles sont évaluées au coût.

Les droits au bail sont amortis de manière linéaire sur une durée de 9 ans correspondant à la durée du bail et font l’objet de dépréciation si nécessaire par rapport à la valeur de marché.

Les fonds de commerce ne sont pas amortis mais font l’objet de dépréciation.

Les logiciels acquis sont respectivement amortis sur une durée de 1 à 3 ans. Les frais de développement sont comptabilisés en charges.

 

Informations relatives au passif.

 

Dettes représentées par un titre et dettes subordonnées. — Ces postes regroupent notamment les emprunts obligataires et les titres de créances négociables émis ainsi que les prêts sur titres subordonnés émis par la Banque Fédérale des Banques Populaires.

Les frais d'émission sont étalés sur la durée de vie des emprunts correspondants.

Les primes d'émission et de remboursement sont étalées sur la durée de la vie de l'emprunt par le biais d'un compte de charges à répartir.

Les intérêts courus à verser relatifs à ces dettes sont portés en compte de dettes rattachées en contrepartie de compte de résultats.

 

Provisions pour risques et charges :

— Provisions pour impôts : Seuls les décalages suivants donnent lieu à la comptabilisation d’une provision pour impôts :

– Quote-part de résultat des GIE fiscaux : les déficits actuels des GIE fiscaux doivent s’équilibrer avec les bénéfices futurs, l’économie d’impôt réalisée lors de la phase déficitaire n’étant que temporaire ;

– Majoration du bénéfice imposable, à compter du 1er janvier 2005 liée à la mesure fiscale de répartition sur cinq ans de l’approche par composant (art 237, septies I du CGI)

— Provisions pour passifs sociaux : Ils sont provisionnés conformément à la recommandation 2003 R 01 du Conseil national de la Comptabilité

La provision comptabilisée au bilan correspond :

– À la valeur actuarielle des engagements de retraite et prestations assimilées relatifs au personnel en activité ;

– Minorée de la valeur de marché des actifs venant en couverture des engagements ;

– Minorée ou majorée des écarts actuariels résultant :

- Des écarts d’expérience liés aux variables démographiques

- Des évolutions des hypothèses actuarielles (taux d’actualisation, taux de sortie, taux de progression des salaires)

- Des différences constatées entre le rendement réel et le rendement attendu des plans d’actifs en couverture.

Les principales hypothèses actuarielles retenues au 31 décembre 2007 sont les suivantes :

– Pour le complément de pension bancaire CAR, le taux d’actualisation retenu est de 4,46% et le rendement attendu des actifs de 6,10% ; le taux d’inflation retenu est de 2%.

– Pour les indemnités de fin de carrière, le taux d’actualisation retenu est de 4,32% et le taux de rendement attendu de 4,71% ;

– Pour les médailles du travail, le taux d’actualisation est de 4,17% ;

La méthode du corridor est appliquée pour les engagements de retraite et assimilés.

La valorisation des indemnités de fin de carrière a été impactée successivement par l’arrêté ministériel du 18 juillet 2005, et par les lois de financement de la Sécurité Sociale de 2007 et de 2008.

Dans le cadre de l’arrêté ministériel du 18 juillet 2005, un accord de branche a été signé en 2005 permettant les départs avant 65 ans à l’initiative de l’employeur en exonération de charges sociales pour les départs intervenant avant le 31 décembre 2009.

La loi de financement de la sécurité sociale pour 2007 prévoit qu’après le 1er janvier 2014 les départs volontaires avant 65 ans seront chargés, la mise à la retraite avant 65 ans étant interdite. L’effet financier induit par la loi a eu pour conséquence une augmentation de l’engagement au 31 décembre 2006 non intégrée dans les comptes 2006 la loi ayant été adoptée en fin d’année. Cette revalorisation est qualifiée de changement de régime et son étalement calculé sur le montant de l’engagement au 31 décembre 2006 n’intervient qu’à partir de 2007.

La loi de financement de la sécurité sociale pour 2008 supprime le dispositif transitoire qui était prévu par la loi de 2007 pour la période entre le 1er janvier 2010 et le 1er janvier 2014. La mise à la retraite avant 65 ans avec accord du salarié n’est plus possible à compter du 1er janvier 2010, s’agissant de départs volontaires avant 65 ans ils seront chargés. Par ailleurs, une nouvelle contribution est mise en place sur les indemnités versées pour les départs avant ou après 65 ans (25% du montant pour celles versées du 11 octobre 2007au 31 décembre 2008 puis 50% au-delà). Cette revalorisation est qualifiée de changement de régime et son étalement calculé sur le montant de l’engagement au 31 décembre 2007 n’intervient qu’à partir de 2008.

Ces changements de régime font l’objet d’un étalement dans la mesure où ils sont relatifs à des droits non acquis. L’étalement est réalisé de manière linéaire sur la durée résiduelle de vie active moyenne (durée d’acquisition des droits) qui est de 14 années.

— Provisions au titre de l’attribution d’action gratuite de Natixis aux salariés (SAGA) : Les assemblées générales de Natixis du 17 novembre 2006 et du 24 mai 2007, ont fixé le cadre de l’attribution d’actions gratuites Natixis à ses salariés ainsi qu'aux salariés du Groupe Banque Populaire et du Groupe Caisse d’Epargne. Le schéma d’attribution gratuite d’actions (SAGA) s’appuie sur deux textes de loi récents qui permettent aux salariés de devenir actionnaire de leur entreprise sans effort financier et d’être ainsi associés plus étroitement à son développement.

Le 12 novembre 2007, le Directoire de Natixis a adopté les modalités de l’attribution dans le respect des conditions fixées par la loi et relatives aux périodes d’acquisition et de détention. Dans ce cadre, les salariés de la Banque Populaire Atlantique ont reçu un droit à recevoir 60 actions au bout d’un délai de deux ans (période d’acquisition). Au terme de ce délai, les titres attribués au salarié devront être conservés par ce dernier deux ans avant de devenir disponibles (période de conservation).

L’acquisition des titres destinés à être attribués aux salariés de la Banque Populaire Atlantique sera facturée par Natixis en novembre 2009 lors de l’attribution des titres. Au 31 décembre 2007, elle a fait l’objet d’un provisionnement intégral en charges de personnel pour un montant de 1.6 millions d’euros sur la base du prix d’acquisition des titres par Natixis et tenant compte d’un taux de turn over.

— Provisions épargne-logement : En application de l’avis 2006-02 du CNC, les risques relatifs aux comptes et plans épargne logement ont fait l’objet à compter du 1er janvier 2007 d’une évaluation ainsi que d’un provisionnement.

Les risques couverts sont de deux natures :

– le risque de consentir des crédits futurs à un taux réglementé inférieur aux conditions de marché ;

– le risque de rémunérer l’épargne collectée à des conditions désavantageuses par rapport aux conditions de marché futures.

Ces deux risques sont évalués de manière prospective, jusqu’à l’extinction des encours d’épargne portés au bilan, d’où la nécessité de modéliser l’évolution des encours actuels (collecte et conversion de crédit) sur la base d’hypothèses de taux futurs et de comportement de la clientèle.

Le modèle retenu est celui qui s’applique au niveau du Groupe Banque Populaire pour l’établissement des comptes consolidés. Il procède d’une démarche en trois étapes :

1ère étape : Génération de 10 000 chemins de taux par simulation de Monte Carlo. Le processus utilisé est un processus d’Ornstein-Uhlenbeck avec retour à la moyenne. Cette méthode intègre une matrice de corrélation entre les différents index fondée sur un historique de 10 ans glissants ; le niveau cible du retour à la moyenne pour chacun des index étant déterminé à partir des prévisions à long terme des économistes du Groupe, également appliquées dans la gestion de bilan.

2ème étape : Modélisation des écoulements des encours sur chaque chemin de taux simulés à partir d’un profil attendu représentant la tendance moyenne historique des encours de chaque génération en intégrant une sensibilité du comportement de la clientèle, tant en décollecte qu’en conversion en crédit, en fonction de l’écart entre les taux réglementés et les taux du marché (chemins de taux simulés),

3ème étape : Le calcul de la provision finale résulte de la moyenne des différences constatées sur chacun des chemins entre les flux établis sur la base des taux réglementés (épargne hors prime d’état ou crédit) et ceux calculés à partir des taux de marché futurs déterminés par le modèle sur chaque année d’écoulement pour des produits équivalents ; ces différences sont actualisées avec la courbe zéro-coupon moyenne des douze derniers mois déduite des taux swaps. Les taux de référence (taux de marché) sont déterminés pour la phase épargne, en utilisant comme produit équivalent les comptes à terme progressifs Fidélis, diffusés dans le réseau Banque Populaire et pour la phase crédit future, en appliquant le principe de tarification du Groupe pour des prêts habitats ayant la même duration que les prêts PEL (TxSwap + spread de liquidité).

Seules les moins values nettes par génération de taux sont provisionnées, les plus-values nettes n’étant pas retenues. Enfin, chacune des 10 000 provisions est calculée déduction faite des flux relatifs à l’encours considéré comme insensible à l’évolution des taux. Par prudence, ce profil sans risque est plafonné au niveau constaté lors de la dixième année de vie de chaque génération, puis est écoulé linéairement sur les vingt années suivantes.

Les risques sur Comptes Épargne Logement (CEL) sont obtenus selon une méthode analogue, à l’aide d’hypothèses de transformation distinctes. Toutefois, seul le risque de transformation en crédit est provisionné, la rémunération de la phase épargne étant révisable et indexée sur les taux de marché. La valeur future des taux de crédits CEL est déterminée par le modèle à partir de la formule réglementaire.

Enfin, la provision totale intègre la différence constatée, sur les stocks de prêts PEL et CEL en vie à la date de calcul, entre les flux futurs actualisés d’une part au taux de marché de l’année de mise en place de ces crédits et d’autre part au taux réglementé consenti au client. Cette différence est reprise ensuite actuariellement sur la durée de vie des prêts concernés.

 

Fonds pour Risques Bancaires Généraux (FRBG) et provisions réglementées. — Le FRBG enregistre les montants que la Banque Populaire Atlantique décide d’affecter à la couverture de risques à caractère général. Il comprend également les montants dotés au Fonds Régional de Solidarité ainsi que les provisions pour investissements. La provision pour investissement s ‘élève à 4 763 milliers d’euros après dotation de 1 425 milliers d’euros sur l’exercice.

 

Capitaux propres. — Les CCI émis par la Banque Populaire Atlantique en application des articles 19 sexdecies à 19 duovicies de la loi n° 47.1775 du 10 septembre 1947 portant statut de la coopération sont exclusivement souscrits et libérés par Natixis détenue à parité par le Groupe Banque Populaire et le Groupe Caisse d’Epargne.

Les titulaires de CCI disposent d’un droit sur l’actif net dans la proportion du capital qu’ils représentent. Selon les termes du protocole signé le 6 juin 2006 entre les deux Groupes, les CCI détenus par Natixis représentent 20% du capital social de la banque. Lors des nouvelles augmentations de capital par émission de parts sociales, cette proportion sera maintenue par l’émission au nominal dans le même temps de nouveaux CCI souscrits par Natixis.

Les CCI sont des valeurs mobilières représentatives d’une part du capital de la banque, émises pour la durée de la banque et dépourvues de droit de vote. Les CCI ne peuvent représenter plus de la moitié du capital social atteint à la clôture de l’exercice précédent. Ils sont librement négociables, toutefois la cession des CCI devra être agréée préalablement par le Conseil d’administration de la Banque Populaire.

La rémunération des CCI doit être au moins égale à celle versée aux parts sociales. Elle est décidée par l’assemblée générale en fonction des résultats de l’exercice. Son paiement, pour tout ou partie, peut être fait en numéraire ou en CCI.

 

Informations relatives au hors bilan.

 

Hors bilan - Instruments financiers à terme fermes et conditionnels. — Les risques encourus sur ces opérations font l'objet d'un système permanent de mesure de résultats et de positions, de surveillance et de contrôle permanent avec des limites déterminées par la Direction Générale.

 

— Instruments fermes de taux : Les contrats sont enregistrés en hors-bilan pour leur valeur nominale.

En application des règlements 90-15 et 92-04 du CRBF, les contrats d'échange de taux et assimilés (accords de taux futurs, garantie de taux plancher et plafond) sont classés selon le critère de l'intention initiale dans les catégories suivantes :

– Micro-couverture (couverture affectée)

– Macro-couverture (gestion globale de bilan)

– Positions spéculatives

– Gestion spécialisée d’un portefeuille de transaction

Les deux premières catégories sont assimilées, au niveau du compte de résultat, à des opérations de prêts ou d'emprunts et les montants perçus ou payés sont incorporés prorata temporis dans le compte de résultat.

Les charges et produits d’instruments utilisés à titre de couverture d’un élément ou d’un ensemble d’éléments homogènes sont enregistrés en résultat de manière symétrique à la prise en compte des produits et charges sur les éléments couverts. Les éléments de résultat de l’instrument de couverture sont comptabilisés dans le même poste que les produits et charges sur les éléments couverts en "intérêts et produits ou charges assimilés". Le poste " gains ou pertes sur opérations de portefeuille de négociation " est utilisé lorsque les éléments couverts sont inclus dans le portefeuille de négociation.

Les charges et produits relatifs aux instruments financiers à terme ayant pour objet de couvrir et de gérer un risque global de taux sont inscrits prorata temporis en compte de résultat au poste "intérêts et produits ou charges assimilées".

Les contrats en position ouverte isolée font l’objet d’une provision en cas de moins-values latentes. Les plus values latentes ne sont pas enregistrées.

Les contrats portés en gestion spécialisée sont valorisés selon les méthodes du coût de remplacement ou obligataire après prise en compte d’une décote pour tenir compte du risque de contrepartie et de la valeur actualisée des frais de gestion futurs. Les variations de valeur d’un arrêté comptable à l’autre sont inscrites immédiatement en compte de résultat au poste "gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation".

Les soultes constatées lors de la résiliation ou l’assignation de contrats d'échange de taux sont rapportées immédiatement en compte de résultat. Si les montants sont significatifs, elles sont étalées prorata temporis sur la durée résiduelle du nouveau contrat en cas de remplacement ou sur la durée résiduelle de l’ancien contrat en cas de non remplacement.

— Instruments conditionnels : Le montant notionnel de l'instrument sous-jacent sur lequel porte l'option ou le contrat à terme est enregistré en distinguant les contrats de couverture des contrats négociés dans le cadre d'opérations de marché.

Pour les opérations sur options de taux, de change ou sur actions, les primes payées ou encaissées sont enregistrées en compte d'attente. A la clôture de l'exercice, les options sur les opérations ouvertes isolées font l'objet d'une valorisation portée en compte de résultat dans le cas de produits cotés sur un marché organisé ou assimilé. Pour les marchés de gré à gré, seules les décotes font l’objet d’une provision et les plus- values latentes ne sont pas enregistrées. Lors de la revente, du rachat, de l'exercice ou à l'expiration, les primes sont enregistrées immédiatement en compte de résultat.

Pour les opérations de couverture, les produits et charges sont rapportés de manière symétrique à ceux afférents à l'élément couvert. Les instruments conditionnels vendeurs ne sont pas éligibles au classement en macro-couverture.

— Instruments de change : Les opérations de change au comptant non dénouées sont valorisées au cours de clôture de l'exercice.

Les reports et déports sur les contrats de change à terme de couverture sont étalés prorata temporis en compte de résultat. Les autres contrats de change et les instruments financiers à terme en devises sont évalués au prix du marché.

Les swaps cambistes s’enregistrent comme des opérations couplées d’achats et de ventes à terme de devises.

Les swaps financiers de devises sont assujettis aux dispositions du règlement 90-15 modifié du CRBF.

La Banque Populaire Atlantique ne supporte pas de risque de change significatif.

Elle ne détient que des opérations de macro et de micro couverture au 31/12/2007.

 

Hors bilan - Garanties financières assorties d’un droit de réutilisation en l’absence de défaillance du propriétaire. — Au 31 décembre 2007, la Banque Populaire Atlantique n’a conclu aucun contrat de garantie financière assortie d’un droit de réutilisation en application de l’ordonnance 2005-171 du 24 février 2005 et de l’avis du CNC 2006-1.

— Engagements ne faisant pas l’objet d’une inscription en hors bilan : Au titre des mobilisations auprès de la Caisse de Refinancement de l’Habitat (CRH), la Banque Populaire Atlantique a nanti un portefeuille de créances résultant de prêts acquéreurs au logement garantis, soit par une hypothèque de premier rang, soit par une sûreté immobilière conférant une garantie équivalente. Au 31 décembre 2007, le montant du portefeuille de créances nanties au profit de la CRH s’élève à 144 millions d’euros.

 

Informations relatives au compte de résultat et opérations diverses

 

— Intérêts et assimilés, commissions : Les intérêts et les commissions assimilables par nature à des intérêts sont enregistrés en compte de résultat prorata temporis. Les autres commissions non assimilées à des intérêts sont enregistrées selon la nature de la prestation.

– Commissions rémunérant une prestation instantanée : enregistrement lors de l’achèvement des prestations.

– Commissions rémunérant une prestation continue ou discontinue avec plusieurs échéances successives échelonnées : enregistrement au fur et à mesure de l’exécution de la prestation.

— Revenus des titres : Les dividendes sont comptabilisés dès que leur paiement a fait l’objet d’une résolution d’Assemblée Générale. Ils sont enregistrés en "Revenus des titres à revenu variable".

Les revenus d'obligations ou des titres de créances négociables sont comptabilisés pour la partie courue dans l'exercice.

— Charges générales d’exploitation - frais de personnel : les frais de personnel comprennent non seulement les salaires et traitements mais aussi les avantages au personnel tels que les charges de retraite (partie relative aux régimes à prestations définies).

La charge annuelle relative aux régimes à prestations définies comprend :

– Les droits supplémentaires acquis par l’ensemble des salariés ;

– Le coût financier (effet d’actualisation) ;

– Le rendement brut des actifs de couverture ;

– L’amortissement des écarts actuariels (application de la méthode dite du corridor) et des coûts des services passés.

– Le volume d’heures acquises et non utilisées par les salariés de la Banque Populaire pour le droit individuel de formation est de 113 983 h.

— Résultat exceptionnel : Les produits et charges exceptionnels sont déterminés en fonction du caractère significatif de leur montant, de leur degré d'anormalité par rapport à l'activité courante et de la faible probabilité de récurrence des événements concernés.

— Impôts sur les bénéfices : La charge d'impôt figurant au compte de résultat correspond essentiellement à l'impôt sur les sociétés exigible dû au titre de l'exercice au taux de 34.43%.

 

 

Proposition d'affectation des résultats de l'exercice 2007.

(En Euros et centimes d’Euros)

Résultat net

44 507 949.22

Report à nouveau débiteur

22 082 994.02

    A affecter

66 590 943.24

Affectation :

 

Réserve légale

2 225 397.46

Intérêts statutaires aux parts sociales

7 794 067.02

intérêts Certificats Coopératifs d’investissement

4 120 969.86

Autres réserves

26 000 000.00

Report à nouveau

26 450 508.90

 

Annexes relatives à l’actif.

 

Annexe 1. – Banque centrale, CCP, effets publics et créances interbancaires. 

(En milliers d'euros)

2007

2006

Caisse, banques centrales, CCP

107 996

92 616

Effets publics et valeurs assimilées

0

0

Créances sur les établissements de crédit

540 546

537 245

    A vue

51 418

99 547

    A terme

481 905

430 252

    Créances douteuses nettes

0

0

    Dépréciations pour risques pays affectées

0

0

    Valeurs non imputées

4 319

5 037

    Créances rattachées

3 071

2 409

        Total

648 542

629 861

 

Annexe 2. – Ventilation par durée restant à courir.

 

(En milliers d'euros)

< 3 mois

3 mois <D< 1 an

1 an <D< 5 ans

> 5 ans

Non ventilés

Total

Actif :

 

 

 

 

 

 

Créances sur établissements de crédit

323 533

23 710

132 650

2 012

 

481 905

Créances sur la clientèle

534 514

498 971

2 043 723

2 428 559

 

5 505 767

Obligations et autres titres à revenu fixe

0

8 000

53 067

59 328

 

120 395

Passif :

 

 

 

 

 

 

Dettes sur établissements de crédit

45 158

320 112

135 166

258 334

 

758 770

Dettes sur la clientèle

593 997

156 899

349 872

99 292

22 513

1 222 573

Dettes représentées par un titre

1 055 044

593 341

103 416

169 000

 

1 920 801

Emprunts subordonnés

 

 

4 500

 

 

4 500

    Total

2 581 657

1 681 180

3 093 747

3 036 517

22 513

10 415 614

 

Annexe 3. – Opérations avec la clientèle – Actif.

 

(En milliers d'euros)

2007

2006

Comptes ordinaires débiteurs

246 776

190 448

Créances commerciales

136 903

191 188

Autres concours à la clientèle

5 368 864

4 713 810

Créances rattachées et valeurs non imputées

24 648

24 262

Créances douteuses nettes

77 434

44 806

Dépréciations pour risques pays affectées

0

0

    Total

5 854 625

5 164 514

 

  

Annexe 4. – Ventilation des encours par agents économiques. 

(En milliers d'euros)

2007

Etablissements de crédit

Sociétés non financières

Entrepreneurs individuels

Particuliers

Administrations privées

Admi. publiques et Sécurité Sociale

Autres

Total

Opérations sur Etablissements de crédit

540 546

 

 

 

 

 

 

540 546

Opérations sur clientèle et crédit bail

 

 

 

 

 

 

 

 

    Encours sains

 

2 412 444

539 403

2 759 846

29 509

15 495

20 494

5 777 191

    Créances douteuses non compromis

 

38 691

12 291

16 916

24

83

3 950

71 955

    Dépréciations Créances douteuses non compromis

 

-12 723

-2 990

-1 328

-12

0

0

-17 053

    Créances douteuses compromis

 

62 326

32 292

19 416

0

0

3 750

117 784

    Dépréciations Créances douteuses compromis

 

-53 026

-22 403

-14 796

 

 

-4 489

-94 714

Dont :

 

 

 

 

 

 

 

 

    Créances subordonnées

0

460

0

0

0

0

0

460

    Créances douteuses sur crédit bail

0

4 853

0

0

0

0

0

4 853

    Dépréciations créances douteuses sur crédit bail

0

-4 316

0

0

0

0

0

-4 316

Opérations sur titres (1)

 

 

 

 

 

 

 

 

    Créances sur titres à revenu fixe

120 147

0

0

0

0

0

0

120 147

 

 

(En milliers d'euros)

2006

Etablissements de crédit

Sociétés non financières

Entrepreneurs individuels

Particuliers

Administrations privées

Admi. publiques et Sécurité Sociale

Autres

Total

Opérations sur Etablissements de crédit

537 245

 

 

 

 

 

 

537 245

Opérations sur clientèle et crédit bail

 

 

 

 

 

 

 

 

    Encours sains

 

2 179 828

541 076

2 346 811

28 260

14 651

9 084

5 119 710

    Créances douteuses non compromis

 

25 650

11 901

7 961

 

 

141

45 652

    Dépréciations Créances douteuses non compromis

 

-9 996

-4 174

-2 994

 

 

-252

-17 416

    Créances douteuses compromis

 

61 389

27 802

18 597

 

 

329

110 155

    Dépréciations Créances douteuses compromis

 

-51 047

-21 313

-15 287

 

 

-1 289

-93 462

Dont :

 

 

 

 

 

 

 

 

    Créances subordonnées

0

452

0

0

0

0

0

452

    Créances douteuses sur crédit bail

0

5 072

0

0

0

0

0

5 072

    Dépréciations créances douteuses sur crédit bail

0

-4 949

0

0

0

0

0

-4 949

Opérations sur titres (1)

 

 

 

 

 

 

 

 

    Créances sur titres à revenu fixe

139 975

0

0

0

0

0

0

139 975

(1) Hors prêts et emprunts de titres.

 

Annexe 5. – Détail des autres concours à la clientèle.

 

(En milliers d'euros)

2007

2006

Crédits à l'exportation

2 480

4 026

Crédits de trésorerie et de consommation

322 313

304 684

Crédits à l'équipement

2 008 970

1 834 458

Crédits à l'habitat

2 886 341

2 462 273

Autres crédits à la clientèle

148 300

107 917

Valeurs reçues en pension

0

0

Titres reçus en pension

0

0

Prêts subordonnés

460

452

    Total

5 368 864

4 713 810

 

Annexe 6. – Couverture des encours douteux. 

(En milliers d'euros)

2007

2006

Valeurs

brutes

Dépréciations

Valeurs

nettes

Taux de

couverture

Valeurs

brutes

Dépréciations

Valeurs

nettes

Taux de

couverture

Opérations interbancaires

0

0

0

 

0

0

0

 

    Douteux

0

0

0

 

0

0

0

 

    Douteux compromis

0

0

0

 

0

0

0

 

Opérations avec la clientèle et crédit-bail

189 739

-111 767

77 972

59%

155 807

-110 878

44 929

70%

    Douteux

71 955

-17 053

54 902

 

45 652

-17 416

28 236

 

    Douteux compromis

117 784

-94 714

23 070

 

110 155

-93 462

16 693

 

Portefeuille titres et débiteurs divers

54

-54

0

100%

54

-54

0

100%

    Douteux

54

-54

0

 

54

-54

0

 

    Douteux compromis

0

0

0

 

0

0

0

 

    Total des encours douteux

189 793

-111 821

77 972

59%

155 861

-110 932

44 929

71%

    Douteux

72 009

-17 107

54 902

24%

45 706

-17 470

28 236

38%

    Douteux compromis

117 784

-94 714

23 070

80%

110 155

-93 462

16 693

85%

 

Annexe 7. – Portefeuille titres.

 

(En milliers d'euros)

2007

2006

Transaction

Placement

Investissement

Total

Transaction

Placement

Investissement

Total

Obligations et assimilés :

 

 

 

 

 

 

 

 

Valeurs brutes

0

65 679

56 174

121 853

0

67 857

72 394

140 251

Dépréciations

0

-1 702

0

-1 702

0

-276

0

-276

Valeurs nettes

0

63 977

56 174

120 151

0

67 581

72 394

139 975

Actions et assimilés :

 

 

 

 

 

 

 

 

Montants bruts

0

214 587

 

214 587

0

3 244

 

3 244

Dépréciations

0

-380

 

-380

0

-294

 

-294

Valeurs nettes

0

214 207

 

214 207

0

2 950

 

2 950

    Total

0

278 184

56 174

334 358

0

70 531

72 394

142 925

 

 

Annexe 8. – Participations, parts dans entreprises liées et autres titres détenus à long terme.

 

(En milliers d'euros)

2007

2006

Immobilisations financières brutes

276 481

225 933

Dépréciations

-343

-524

Immobilisations financières nettes

276 138

225 409

Ecarts de conversion

0

0

Créances rattachées et autres

0

0

    Total

276 138

225 409

 

Annexe 9. – Evolution des titres de participation et assimilés.

 

En milliers d'euros

2006

Augmentations

Diminutions

Con- version

Autres variations

2007

Valeurs brutes :

 

 

 

 

 

 

Participations et autres titres détenus à long terme

203 570

51 161

-612

0

-1

254 118

Parts dans les entreprises liées

22 294

0

0

0

0

22 294

Parts de sociétés civiles immobilières

69

0

0

0

0

69

    Sous-total

225 933

51 161

-612

0

-1

276 481

Dépréciations :

 

 

 

 

 

 

Participations et autres titres à long terme

-398

-28

209

0

0

-217

Parts dans les entreprises liées

-126

0

0

0

0

-126

Parts de sociétés civiles immobilières

0

0

0

0

0

0

    Sous-total

-524

-28

209

0

0

-343

Immobilisations financières nettes

225 409

51 133

-403

0

-1

276 138

 

Annexe 10. – Immobilisations corporelles et incorporelles.

 

En milliers d'euros

2007

2006

Valeurs brutes

Amortissements

Dépréciations

Valeurs nettes

Valeurs brutes

Amortissements

Dépréciations

Valeurs nettes

Immobilisations d'exploitation

 

 

 

 

 

 

 

 

Immobilisations incorporelles

6 632

-5 159

0

1 473

6 232

-4 698

0

1 534

Immobilisations corporelles

121 050

-59 095

0

61 955

115 736

-54 301

0

61 435

    Total

127 682

-64 254

0

63 428

121 967

-58 999

0

62 969

Immobilisations hors exploitation

1 175

-570

0

605

1 175

-524

0

651

    Total

128 857

-64 824

0

64 033

123 142

-59 523

0

63 620

 

Annexe 11. – Evolution des immobilisations d’exploitation et hors exploitation.

 

(En milliers d'euros)

2006

Augmentations

Diminutions

Autres

2007

Valeurs brutes :

 

 

 

 

 

Immobilisations incorporelles d'exploitation :

 

 

 

 

 

Droits au bail et fonds commerciaux

4 238

252

0

0

4 490

Logiciels

1 993

149

0

0

2 142

Autres

0

 

0

0

0

 

6 231

401

0

0

6 632

Immobilisations corporelles d'exploitation :

 

 

 

 

 

Terrains

5 275

0

-36

0

5 239

Constructions

42 369

200

-323

0

42 246

Parts de SCI

319

0

0

0

319

Autres

67 773

12 862

-7 389

0

73 246

 

115 736

13 062

-7 748

0

121 050

Immobilisations hors exploitation

1 175

0

0

0

1 175

Amortissements et dépréciations :

 

 

 

 

 

Immobilisations incorporelles d'exploitation

 

 

 

 

 

Droits au bail et fonds commerciaux

-2 898

-310

0

0

-3 208

Logiciels

-1 800

-151

0

0

-1 951

Autres

0

0

0

0

0

 

-4 698

-461

0

0

-5 159

Immobilisations corporelles d'exploitation :

 

 

 

 

 

Terrains

0

0

0

0

0

Constructions

-10 753

-1 671

105

0

-12 319

Autres

-43 548

-5 150

1 922

0

-46 776

 

-54 301

-6 821

2 027

0

-59 095

Immobilisations hors exploitation

-524

-46

 

 

-570

 

Annexe 12. – Autres actifs et emplois divers.

 

(En milliers d'euros)

2007

2006

Instruments conditionnels achetés

16 264

15 008

Débiteurs divers

46 834

30 149

Créances rattachées

532

441

    Total

63 630

45 598

 

Annexe 13. – Comptes de régularisation – Actif.

 

(En milliers d'euros)

2007

2006

Comptes d'encaissement

49 990

12 594

Comptes d'ajustement

2

42

Charges constatées d'avance

469

755

Produits à recevoir

35 326

21 625

Primes d'émission restant à étaler

151

217

Autres charges à répartir

74

125

Comptes de liaison succursales

3 585

2 728

Autres comptes de régularisation

28 399

37 636

    Total

117 996

75 722

 

Annexes relatives au passif.

 

Annexe 14. – Banque centrale, CCP, et dettes sur établissement de crédit.

 

En milliers d'euros

2007

2006

Banques centrales, CCP

0

0

Comptes et emprunts

 

 

    A vue

243 271

6 526

    A terme

758 770

634 087

Autres sommes dues

22 101

22 036

Dettes rattachées

9 625

5 907

        Total

1 033 767

668 556

 

Annexe 15. – Opérations avec la clientèle – Passif.

 

(En milliers d'euros)

2007

2006

Comptes et emprunts

 

 

    A vue

2 348 605

2 323 933

    A terme

1 222 573

1 165 436

Dépôts de garantie

0

0

Autres sommes dues

8 612

3 617

Dettes rattachées

63 122

60 511

    Total

3 642 912

3 553 497

 

Annexe 16. – Dettes représentées par un titre.

 

(En milliers d'euros)

2007

2006

Bons de caisse et bons d'épargne

1 232

717

Titres du marché interbancaire

0

0

Titres de créances négociables

1 919 569

1 428 924

Dont :

 

 

    Souscrits par des établissements de crédit

1 231 176

1 164 155

    Souscrits par la clientèle financière

295 990

14 990

    Souscrits par la clientèle

392 403

249 779

Obligations émises

0

0

Autres dettes représentées par un titre

0

0

Dettes rattachées

18 012

10 579

        Total

1 938 813

1 440 220

 

Annexe 17. – Provisions de passif.

 

(En milliers d'euros)

2006

Augmentations

Diminutions

Autres

2007

Provisions pour risques de contrepartie :

 

 

 

 

 

Provisions sur engagements hors bilan

19

1 053

-1

0

1 071

Provisions pour litiges clientèle

492

112

0

0

604

Autres provisions clientèle

1

898

 

-1

898

 

512

2 063

-1

-1

2 573

Provisions pour engagements sociaux :

 

 

 

 

 

Car

22 620

0

-338

0

22 282

Indemnités de fin de carrière

9 249

0

0

0

9 249

Médailles du travail

4 256

82

-267

0

4 071

FCR

571

15

0

0

586

Autres

0

 

 

 

0

 

36 696

97

-605

0

36 188

Provisions pour charges futures d'exploitation :

 

 

 

 

 

Provisions pour impôts et taxes

1 630

28

-719

 

939

Autres provisions d'exploitation

1 170

1 926

-1 060

 

2 036

 

2 800

1 954

-1 779

0

2 975

Provisions pour épargne réglementée

0

0

-4 414

14 541

10 127

Provisions exceptionnelles :

 

 

 

 

 

Provisions pour restructurations exceptionnelles

449

0

0

0

449

Autres provisions exceptionnelles

0

866

0

0

866

 

449

866

0

0

1 315

    Total

40 457

4 980

-6 799

14 540

53 178

 

Annexe 18. – Fonds pour risques bancaires généraux.

 

En milliers d'euros

2006

Augmentation

Diminution

Autres variations

2007

Fonds Régionaux de Solidarité

79 596

9 855

 

17

89 468

Fonds pour Risques Bancaires Généraux

30 111

5 033

 

-17

35 127

    Total

109 707

14 888

0

0

124 595

 

Annexe 19. – Capitaux propres sociaux.

 

(En milliers d'euros)

Capital

Primes d'émission

Prov. Réglem. & subv. Inv.

Ecart de rééval.

Réserves

Capitaux propres hors FRBG

Frbg

Capitaux propres

Capitaux propres

 

 

 

 

 

 

 

 

Au 31 décembre 2005 avant affectation

163 264

52 076

2 164

0

149 871

367 375

100 210

467 585

Résultat au 31 décembre 2005

0

0

0

0

36 758

36 758

0

36 758

Distribution

0

0

0

0

-5 058

-5 058

0

-5 058

Capitaux propres

 

 

 

 

 

 

 

 

Au 31 décembre 2005 après affectation

163 264

52 076

2 164

0

181 571

399 075

100 210

499 285

Augmentation de capital

114 738

139 423

0

0

-13 083

241 078

0

241 078

Ecart de conversion

0

0

0

0

0

0

0

0

Changements de méthode

0

0

0

0

0

0

0

0

Dotation nette aux provisions réglementées

0

0

1 174

0

0

1 174

0

1 174

Dotation nette au FRBG

0

0

0

0

0

0

9 497

9 497

Autres variations

0

0

0

0

0

0

0

0

Capitaux propres

278 002

191 499

3 338

0

168 488

641 327

109 707

751 034

Au 31 décembre 2006 avant affectation

 

 

 

 

 

 

 

 

Résultat au 31 décembre 06 avant distribution

0

0

0

0

40 358

40 358

0

40 358

Distribution

0

0

0

0

-6 116

-6 116

0

-6 116

Capitaux propres

 

 

 

 

 

 

 

 

Au 31 décembre 2006 après affectation

278 002

191 499

3 338

0

202 730

675 569

109 707

785 276

Augmentation de capital

0

0

0

0

0

0

0

0

Ecart de conversion

0

0

0

0

0

0

0

0

Changements de méthode

0

0

0

0

-13 914

-13 914

0

-13 914

Dotation nette aux provisions réglementées

0

0

1 425

0

0

1 425

0

1 425

Dotation nette au FRBG

0

0

0

0

0

0

14 888

14 888

Capitaux propres

278 002

191 499

4 763

0

188 816

663 080

124 595

787 675

Au 31 décembre 2007 avant résultats

 

 

 

 

 

 

 

 

Résultat au 31 décembre 2007 avant distribution

 

 

 

 

44 508

44 508

 

44 508

Capitaux propres

 

 

 

 

 

 

 

 

Au 31 décembre 2007 après résultats

278 002

191 499

4 763

0

233 324

707 588

124 595

832 183

 

Annexe 20. – Autres passifs.

 

(En milliers d'euros)

2007

2006

Instruments conditionnels vendus

65

4

Versement restant à effectuer sur titres non libérés

782

1 587

Créditeurs divers

18 908

15 804

Total

19 755

17 395

 

Annexe 21. – Comptes de régularisation – Passif.

 

(En milliers d'euros)

2007

2006

Comptes d'encaissement

64 406

1 855

Comptes d'ajustement

27

31

Produits constatés d'avance

72 643

61 088

Charges à payer

43 502

37 900

Autres comptes de régularisation

19 712

16 057

    Total

200 290

116 931

 

Annexes relatives au hors bilan

 

Annexe 22. – Engagement de financement.

 

(En milliers d'euros)

2007

2006

Engagements de financement donnés

 

 

Aux établissements de crédit

0

0

A la clientèle

626 731

607 801

    Ouverture de crédits documentaires

4 361

6 879

    Autres ouvertures de crédits confirmés

605 924

586 564

    Autres engagements

16 446

14 358

        Total des engagements de financement donnés

626 731

607 801

Engagements de financement reçus

0

0

        Total des engagements de financement reçus

0

0

 

 

Annexe 23 – Engagement de garantie

 

En milliers d'euros

2007

2006

Engagements de garantie donnés

 

 

D'ordre d'établissements de crédit

118 850

6 019

    Confirmation d'ouverture de crédits documentaires

3 137

6 019

    Autres garanties

115 713

0

D'ordre de la clientèle

308 962

367 321

    Cautions immobilières

26 205

14 818

    Cautions administratives et fiscales

82 827

72 399

    Autres cautions et avals donnés

104 103

196 835

    Autres garanties données

95 827

83 269

        Total des engagements de garantie donnés

427 812

373 340

Engagements de garantie reçus d'établissements de crédit

1 424 480

1 297 233

 

Annexe 24. – Opérations sur instruments financiers à terme.

 

En milliers d'euros notionnel et juste valeur

2007

2006

Couverture

Autres opérations

Total

Juste Valeur

Couverture

Autres opérations

Total

Juste Valeur

Opérations fermes

 

 

 

 

 

 

 

 

Opérations sur marchés organisés

 

 

 

 

 

 

 

 

Opérations de gré à gré

 

 

 

 

 

 

 

 

Swaps de taux

1 307 880

0

1 307 880

784

876 273

0

876 273

875

 

1 307 880

0

1 307 880

784

876 273

0

876 273

875

Contrats de change à terme

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres contrats de change

 

 

 

 

 

 

 

 

    A recevoir

27 552

0

27 552

245

34 868

0

34 868

233

    A livrer

27 533

0

27 533

-245

34 846

0

34 846

-233

 

55 085

0

55 085

0

69 714

0

69 714

0

    Total opérations fermes

1 362 965

0

1 362 965

784

945 987

0

945 987

875

Opérations conditionnelles

 

 

 

 

 

 

 

 

Opérations sur marchés organisés

 

 

 

 

 

 

 

 

 

0

0

0

0

0

0

0

0

Opérations de gré à gré

 

 

 

 

 

 

 

 

Options de taux

 

 

 

 

 

 

 

 

    Achetées

1 893 680

0

1 893 680

30 768

1 054 502

0

1 054 502

28 174

    Vendues

90 513

0

90 513

-43

13 596

0

13 596

-32

 

1 984 193

0

1 984 193

30 725

1 068 098

0

1 068 098

28 142

    Total opérations conditionnelles

1 984 193

0

1 984 193

30 725

1 068 098

0

1 068 098

28 142

    Total instruments financiers et change à terme

3 347 158

0

3 347 158

31 509

2 014 085

0

2 014 085

29 017

 

Annexe 25. – Ventilation des équivalents risques pondérés.

 

(En milliers d'euros)

2007

 

 

 

2006

 

 

 

Administrations Ets réseau

Ets de crédit OCDE

Autres contre- parties

Total

Administrations Ets réseau

Ets de crédit OCDE

Autres contre- parties

Total

Risques de crédits non pondérés

 

 

 

 

 

 

 

 

Avant compensation

15 108

24 294

824

25 452

0

31 501

731

32 232

Effets de la compensation et de la

0

0

0

 

0

0

0

-2 568

Collaterisation

 

 

 

 

 

 

 

 

Risques de crédits non pondérés

 

 

 

 

 

 

 

 

Après compensation

15 108

24 294

824

25 452

0

31 501

731

29 664

Pondération

0%

20%

50%

 

0%

20%

50%

 

Equivalents risques de crédit pondérés

0

4 859

412

5 271

0

5 787

366

6 152

 

Annexes relatives au compte de résultat et opérations diverses

 

Annexe 26. – Revenus des titres à revenu variable.

 

(En milliers d'euros)

2007

2006

Dividendes reçus sur titres de placement

11

124

Dividendes reçus sur titres de l'activité de portefeuille

0

0

Dividendes reçus sur titres de participation et assimilés

19 633

9 711

    Total

19 644

9 835

 

Annexe 27. – Commissions.

 

En milliers d'euros

2007

2006

 

Charges

Produits

Net

Charges

Produits

Net

Opérations de trésorerie et interbancaire

-83

473

390

-106

475

369

Opérations sur moyens de paiement

-15 362

29 784

14 422

-16 086

28 077

11 991

Opérations avec la clientèle

-108

67 286

67 178

-87

60 302

60 215

Opérations sur titres

0

4 574

4 574

-1

6 426

6 425

Opérations de change

-812

1 129

317

-238

674

436

Engagements hors-bilan

-643

6 299

5 656

-632

5 158

4 526

Prestations de services financiers

-849

10 040

9 191

-1 203

10 099

8 896

Activités de conseil

0

850

850

0

542

542

    Total

-17 857

120 435

102 578

-18 353

111 753

93 400

 

Annexe 28. – Charges générales d’exploitation.

 

(En milliers d'euros)

2007

2006

Frais de personnel

 

 

Salaires et traitements

-51 731

-49 155

Charges de retraite et assimilées

-7 000

-5 948

Autres charges sociales

-17 697

-18 076

Intéressement des salariés

-8 814

-5 651

Participation des salariés

-4 451

-4 036

Impôts et taxes liés aux rémunérations

-4 396

-4 263

    Total 'Frais de personnel'

-94 089

-87 129

Autres charges d'exploitation

 

 

Impôts et taxes

-4 542

-4 485

Autres charges générales d'exploitation

-56 262

-54 832

    Total 'Autres charges d'exploitation'

-60 804

-59 317

    Total

-154 893

-146 446

 

Annexe 29. – Informations relatives au personnel.

 

Effectifs moyen du personnel en activité (ventilé par catégories socioprofessionnelles) :

 

Effectif

31/12/2007

Effectif moyen du personnel en activité

1 521

    Techniciens

1 119

    Cadres

402

 

Annexe 30. – Coût du risque.

 

(En milliers d'euros)

2007

2006

Dépréciations et provisionnements

Reprises nettes de dépréciations et provisions

Pertes non couvertes par dépréciations et provisions

Récupérations sur créances amorties

Net

Dépréciations et provisionnements

Reprises nettes de dépréciations et provisions

Pertes non couvertes par dépréciations et provisions

Récupérations sur créances amorties

Net

Dépréciations :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Encours interbancaires

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

Encours sur la clientèle

-36 433

24 604

-1 769

478

-13 120

-39 112

22 576

-1 086

451

-17 171

Titres et débiteurs divers

0

0

0

0

0

0

1

0

0

1

 

-36 433

24 604

-1 769

478

-13 120

-39 112

22 577

-1 086

451

-17 170

Provisions :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Engagements hors-bilan

-1 053

1

 

 

-1 052

-19

460

 

 

441

Provisions générales

-1 009

1

 

 

-1 008

-116

1 320

 

 

1 204

Provisions risques-pays

0

0

 

 

0

0

0

 

 

0

 

-2 062

2

 

 

-2 060

-135

1 780

 

 

1 645

    Total coût du risque

-38 495

24 606

-1 769

478

-15 180

-39 247

24 357

-1 086

451

-15 525

 

Annexe 31. – Résultat sur actifs immobilisés.

 

(En milliers d'euros)

2007

2006

Participations et autres titres à long terme

Titres d'investissement

Immobilisations corporelles et incorporelles

Total

Participations et autres titres à long terme

Titres d'investissement

Immobilisations corporelles et incorporelles

Total

Dépréciations

-28

0

 

-28

-69

0

 

-69

Reprises de dépréciations

209

0

 

209

107

0

 

107

Moins-values de cession

-158

0

-351

-509

-93

0

-1 014

-1 107

Plus-values de cession

936

0

1 817

2 753

59

0

1 818

1 877

    Total

959

0

1 466

2 425

4

0

804

808

 

Annexe 32. – Résultat exceptionnel.

 

(En milliers d'euros)

2007

2006

Produits et charges exceptionnelles (nettes de provisions)

-1 883

-551

Dont :

 

 

    Charges de fusions

-115

 

    Charges sur autres restructurations

-69

-221

    Autres éléments

-1 699

-330

    Dotations aux provisions exceptionnelles

0

18

Dont :

 

 

    Autres provisions pour restructuration

 

18

        Total

-1 883

-533

  

IV. — Rapport général des commissaires aux comptes.

 

Exercice clos le 31 décembre 2007.

 

 

Mesdames, Messieurs,

 

En exécution de la mission qui nous a été confiée par vos assemblées générales, nous vous présentons notre rapport relatif à l'exercice clos le 31 décembre 2007, sur :

— Le contrôle des comptes annuels de la société BANQUE POPULAIRE ATLANTIQUE, tels qu'ils sont joints au présent rapport,

— La justification de nos appréciations,

— Les vérifications spécifiques et les informations prévues par la loi.

Les comptes annuels ont été arrêtés par le conseil d'administration. Il nous appartient, sur la base de notre audit, d'exprimer une opinion sur ces comptes.

 

1. Opinion sur les comptes annuels. — Nous avons effectué notre audit selon les normes professionnelles applicables en France ; ces normes requièrent la mise en oeuvre de diligences permettant d'obtenir l'assurance raisonnable que les comptes annuels ne comportent pas d'anomalies significatives. Un audit consiste à examiner, par sondages, les éléments probants justifiant les données contenues dans ces comptes. Il consiste également à apprécier les principes comptables suivis et les estimations significatives retenues pour l'arrêté des comptes et à apprécier leur présentation d'ensemble. Nous estimons que nos contrôles fournissent une base raisonnable à l'opinion exprimée ci-après.

Nous certifions que les comptes annuels sont, au regard des règles et principes comptables français, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du résultat des opérations de l'exercice écoulé ainsi que de la situation financière et du patrimoine de la banque à la fin de cet exercice.

Sans remettre en cause l'opinion exprimée ci-dessus, nous attirons votre attention sur la note « Principes comptables et méthodes d’évaluation » de l'annexe qui expose les changements de règles et méthodes comptables suivants intervenus sur l’exercice :

— Le provisionnement des risques relatifs aux comptes et plans épargne-logement, en application de l’avis 2006-02 du CNC,

— La comptabilisation du crédit d’impôt dans le cadre du dispositif du prêt à taux zéro, en application de l’avis 2007-B du Comité d’urgence du CNC,

— Le transfert d’encours sains à douteux effectué en application de l’article 3 bis du règlement 2002-03 modifié du Comité de la Réglementation Comptable,

— Le transfert d’un portefeuille de titres d’investissement en titres de placement en application du règlement 2005-01 du Comité de la Réglementation Comptable.

 

2. Justification des appréciations. — En application des dispositions de l’article L. 823-9 du Code de commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à votre connaissance les éléments suivants :

— Changements de méthodes comptables : Comme mentionné dans la première partie du présent rapport, la note « Principes comptables et méthodes d’évaluation » de l’annexe expose les changements de méthodes comptables intervenus au cours de l’exercice.

Dans le cadre de notre appréciation des règles et principes comptables suivis par votre banque, nous nous sommes assurés du bien-fondé de ces changements et de la présentation qui en est faite dans l’annexe.

— Estimations comptables : La Banque Populaire Atlantique constitue des provisions pour couvrir les risques de crédit inhérents à ses activités tel que décrit en note "Principes comptables et méthodes d'évaluation" de l’annexe. Dans le cadre de notre appréciation des estimations significatives retenues pour l’arrêté des comptes, nous avons examiné le dispositif de contrôle relatif au suivi des risques de crédit, à l’appréciation des risques de non-recouvrement et à leur couverture par des provisions spécifiques ou des provisions de passif pour les risques liés au hors-bilan.

Les titres de participation et autres titres détenus à long terme sont évalués à leur valeur d’utilité en retenant une approche multicritère comme indiqué dans la note "Principes comptables et méthodes d'évaluation" de l’annexe. Dans le cadre de notre appréciation de ces estimations, nous avons examiné les éléments ayant conduit à la détermination des valeurs d’utilité pour les principales lignes en portefeuille.

Les appréciations ainsi portées s’inscrivent dans le cadre de notre démarche d’audit des comptes annuels, pris dans leur ensemble, et ont donc contribué à la formation de notre opinion, exprimée dans la première partie de ce rapport.

 

3. Vérifications et informations spécifiques. — Nous avons également procédé, conformément aux normes professionnelles applicables en France, aux vérifications spécifiques prévues par la loi.

Nous n'avons pas d'observation à formuler sur leur sincérité et la concordance avec les comptes annuels des informations données dans le rapport de gestion du conseil d'administration et dans les documents adressés aux sociétaires sur la situation financière et les comptes annuels.

 

Nantes, Angers et Saint-Herblain, le 11 avril 2008

Les Commissaires aux Comptes :

  

KPMG Audit Département de KPMG S.A. :

Audit Exaequofiduciaire Audit Conseil :

Deloitte et Associés :

Franck noël

Michel Raguin

Anne Blanche

 

 

 

B. — Comptes consolidés.  

I. — Bilan consolidé.

(En milliers d'euros.) 

Actif

Code poste

Exercice N

Exercice N-1

Opérations interbancaires et assimilées

200

562 889

619 124

Opérations avec la clientèle

205

6 543 656

5 779 661

Opérations de crédit-bail et assimilées

210

396 905

316 183

Obligations, Actions, Autres titres à revenu fixe et variable

215

338 960

144 910

Placement des entreprises d'assurance

220

 

 

Participations, Parts dans les entreprises liées, Autres titres détenus à long terme

225

262 661

212 166

Immobilisations corporelles et incorporelles

230

77 805

76 041

Ecart d'acquisition

235

 

 

Comptes de négociation et de règlement

237

 

 

Autres comptes de régularisation et actifs divers

240

236 417

173 220

    Total actif

L98

8 419 293

7 321 305

 

 

Passif

Code poste

Exercice N

Exercice N-1

Opérations interbancaires et assimilées

500

1 080 135

732 443

Opérations avec la clientèle

505

4 131 543

4 020 195

Dettes représentées par un titre

510

1 915 752

1 437 829

Provisions techniques des entreprises d'assurance

515

 

 

Comptes de négociation et de règlement

517

 

 

Autres comptes de régularisation et passifs divers

520

283 419

200 535

Ecarts d'acquisition

525

 

 

Provisions pour Risques et Charges

530

57 144

42 819

Dettes subordonnées

535

16 730

18 238

Fonds pour risques bancaires généraux (FRBG)

540

127 333

112 566

Intérêts minoritaires

545

12 522

7 911

Capitaux propres parts du groupe (hors FRBG)

550

794 715

748 769

    Capital souscrit

555

296 990

319 671

    Primes d'émission

560

191 499

191 499

    Réserves consolidées et autres (+/-)

5 656

252 103

192 738

    Résultat de l'exercice (+/-)

570

54 123

44 861

        Total passif

L99

8 419 293

7 321 305

 

 

Hors-bilan

Code poste

Exercice N

Exercice N-1

Engagements donnes :

 

 

 

Engagements donnés de l'activité bancaire

800

1 170 683

1 054 050

    Engagements de financement

810

698 196

642 874

    Engagements de garantie

820

470 236

408 155

    Engagements sur titres

830

2 251

3 021

Engagements donnés de l'activité d'assurance

840

 

 

Engagements reçus

 

 

 

Engagements reçus de l'activité bancaire

850

1 462 543

1 325 903

    Engagements de financement

860

3 000

 

    Engagements de garantie

870

1 456 191

1 324 347

    Engagements sur titres

880

3 352

1 556

Engagements reçus de l'activité d'assurance

890

 

 

 

 

II. — Compte de résultats consolidé.

(En milliers d'euros.) 

 

Code poste

Exercice N

Exercice N-1

+ Intérêts et produits assimilés

500

384 579

302 719

- Intérêts et charges assimilés

505

-233 198

-155 337

+ Revenus des titres à revenu variable

530

18 346

8 946

+ Commissions nettes

 

119 408

109 336

+ Commission (produits)

540

140 447

130 858

- Commission (charges)

545

-21 039

-21 522

+/- Résultat du portefeuille de négociation

550

340

316

+/- Résultat du portefeuille de placement

555

-1 752

4 079

- Autres produits nets d'exploitation bancaire

 

-239

-1 098

+ Autres produits d'exploitation bancaire

560

6 590

5 083

- Autres charges d'exploitation bancaire

565

-6 829

-6 181

+/- Marge brute des activités d'assurance

570

 

 

+/- produits nets des autres activités

580

296

255

    Produit net bancaire

600

287 780

269 216

- Charges générales d'exploitation

605

-183 440

-173 581

- Dotations aux amortissements et aux provisions sur immo. corporelles & incoporelles

610

-8 426

-8 627

    Résultat brut d'exploitation

620

95 914

87 008

+/- Coût du risque

625

-17 614

-18 975

Résultat d'exploitation

630

78 300

68 033

+/- Quote-part dans le résultat net des entreprises mises en équivalence

635

 

 

+/- Gains ou pertes sur actifs immobilisés

640

18 558

13 395

    Résultat courant avant impôt

650

96 858

81 428

+/- Résultat exceptionnel

655

-2 488

-660

- Impôt sur les bénéfices

660

-19 611

-18 969

- Dotations aux amortissements des écarts d'acquisition

670

 

 

+/- Dotations / reprises des fonds pour risques bancaires généraux

675

-14 767

-12 631

- Intérêts minoritaires

680

-5 869

-4 307

    Résultat net - part du groupe

690

54 123

44 861

Résultat par action

693

 

 

Résultat dilué par action

695

 

 

 

 

III. — Annexe aux comptes consolidés au 31 décembre 2007.

 

Règles et principes généraux.

 

Principes généraux. — Les états financiers du Groupe Banque Populaire Atlantique sont établis conformément aux principes comptables généralement admis en France et aux règlements du Comité de la Réglementation Comptable (CRC), notamment :

— Le règlement CRC 2000-03 relatif à la présentation des états financiers.

— Le règlement CRC 1999-07relatif à l’établissement des comptes consolidés

— Le règlement CRC 2000-04 relatif aux documents de synthèse consolidés.

Les états financiers sont présentés en milliers d’euros avec un comparatif sur deux exercices, 31 décembre 2007 et 31 décembre 2006.

 

Faits significatifs. — Dans le cadre du rapprochement entre le Groupe Banque Populaire et Foncia, la Banque Populaire Atlantique a souscrit à l’augmentation de capital de la Banque Fédérale des Banques Populaires pour 43 millions d’euros

 

Périmètre de consolidation. — Le périmètre est inchangé par rapport à l’exercice précédent.

Les sociétés consolidées clôturent leurs comptes au 31 décembre. Les comptes ont fait l’objet de retraitement d’homogénéité pour l’application des normes de consolidation définies par le Groupe des Banques Populaires. Les opérations inter-entreprises sont éliminées.

 

Le périmètre s’établit comme suit :

 

 

Nationalité

F / E

% Contrôle

% d'intérêt

Contribution au Résultat consolidé Part du Groupe

Méthode de consolidation

MEE/IP/IG

Entité mère (Ets de crédit)

 

 

 

 

 

    BP atlantique société mère

F

NS

NS

42 286

NS

    Caisse crédit martime morbihan/la

F

NS

NS

907

NS

    Caisse crédit martime Vendée

F

NS

NS

1 035

NS

Filiales (Ets à caractère financier)

 

 

 

 

 

    SA PORTZAMPARC Sté de Bourse

F

64,85

64.85

10 829

IG

    Eurl atlantique plus Sté holding

F

100

100

19

IG

    Sas Ludovic de Besse

F

100

100

-953

IG

 

Les participations suivantes ont été exclues du périmètre de consolidation en raison de leur caractère non significatif :

 

 

%

de contrôle

%

d'intérêt

SA Portzamparc Gestion Société de gestion de FCP

74,74

74,74

SA Atlantique Gérance Société de gestion de SCPI

99,99

99,99

SCI lilas Brasserie Société Civile Immobilière

64,85

64,85

SA « Ouest Croissance » Société de Capital Risque

40,53

40,53

SARL « SAVA » Activité de marchands de biens

100

100

SCI Anjou Vendée société civile immobilière

99,92

99,92

 

Garantie de liquidité et de solvabilité. — Le système de garantie de liquidité et de solvabilité du réseau des Banques populaires est organisé par une décision de caractère général de la Banque fédérale des Banques populaires prise en sa qualité d’organe central, en application des articles L. 511-30, L. 511-31 et L. 512-12 du Code monétaire et financier et à laquelle font expressément référence les statuts des Banques populaires (art. 1er).

Le réseau des Banques populaires comprend les Banques populaires, les sociétés de caution mutuelle leur accordant l’exclusivité de leur cautionnement et la Banque fédérale des Banques populaires.

Ce système de garantie repose sur l’intégralité des fonds propres des établissements du réseau par un mécanisme de solidarité interne.

La Banque fédérale met en oeuvre la solidarité du réseau en appelant auprès des Banques populaires les concours financiers nécessaires, dans la limite de leurs fonds propres. Les fonds propres de la Banque fédérale répondent, en dernier ressort, de la liquidité et de la solvabilité des Banques populaires.

En tant que la Banque fédérale bénéficie du système de garantie, les Banques populaires sont tenues de lui apporter leur soutien financier, notamment pour lui permettre, en tant que de besoin, d’assumer ses obligations d’organe central à l’égard d’établissements de crédit affiliés à la Banque fédérale des Banques populaires, mais ne faisant pas partie du réseau des Banques populaires. Ainsi le 2 avril 2007 la Banque Fédérale a signé, conjointement avec la Caisse Nationale des Caisses d’Epargne, une convention de double affiliation avec Natixis, à la suite de l'agrément donné le 30 mars 2007 par le Comité des Etablissements de Crédit et des Entreprises d'Investissement.

Dans le cadre de ce mécanisme de solidarité interne, est instituée une première ligne de solidarité. Celle-ci est constituée, d’une part, par le fonds de solidarité fédéral, partie intégrante du fonds pour risques bancaires généraux de la Banque fédérale. D’autre part, par les fonds régionaux de solidarité, parties intégrantes des fonds pour risques bancaires généraux des Banques populaires. Ces fonds régionaux sont alimentés chaque année, à hauteur de 10 % du bénéfice net réalisé par les Banques populaires avant toute dotation au fonds pour risques bancaires généraux et impôt, ledit montant étant minoré du taux de l’impôt sur les sociétés. Les Banques populaires ne peuvent disposer de ces fonds sans l’autorisation de la Banque fédérale.

Dans le cadre d’une convention d’agrément collectif, chaque Banque populaire garantit la liquidité et la solvabilité des sociétés de caution mutuelle qui lui accordent l’exclusivité de leur cautionnement.

Dans le cadre de l’affiliation du Crédit maritime mutuel, dont la Banque fédérale est l’organe central aux termes de l’article L. 512-69 du Code monétaire et financier, la liquidité et la solvabilité des Caisses de crédit maritime mutuel sont garanties au premier niveau par leurs Banques populaires d’adossement.

Il est rappelé, en outre, que les établissements du réseau des Banques populaires sont adhérents du Fonds de Garantie des Dépôts institué par la loi et auquel adhèrent tous les établissements de crédit agréés en France.

 

Principes comptables et méthodes d’évaluation.

 

Présentation. — Les informations chiffrées de l'annexe sont présentées en milliers d’Euros (K€) sauf indication contraire.

 

Changements de méthode comptable intervenus sur l’exercice :

— En application de l’avis 2006-02 du CNC, les risques relatifs aux comptes et plans épargne logement ont fait l’objet à compter du 1er janvier 2007 d’une évaluation ainsi que d’un provisionnement. Au 1er janvier, l’impact de ce changement de méthode sur les capitaux propres s’élève à 10 420 milliers d’euros.

— L’application du règlement 2005-01 sur les titres a eu pour effet le transfert d’un portefeuille de titres d’investissement à titre de placement pour 6 000 milliers d’euros sans conséquences sur les capitaux propres.

— En application de l’article 3 bis du règlement n° 2002-03 modifié du Comité de la Réglementation Comptable suite à l’avis 2006-16 du CNC, l’identification des créances douteuses s’applique aux découverts non autorisés. L’impact sur les dépréciations tant sur ces encours que sur les créances déclassées par contagions n’est pas significatif sur le résultat du Groupe.

 

1.1. Opérations avec les établissements de crédits et la clientèle.

— Crédit aux établissements de crédit et à la clientèle : Les créances sur les établissements de crédit recouvrent l’ensemble des créances, y compris les créances subordonnées, détenues au titre d’opérations bancaires sur les établissements de crédit à l’exception de celles matérialisées par un titre. Elles comprennent également les valeurs reçues en pension, quel que soit le support de l’opération, et les créances se rapportant à des pensions livrées sur titres.

Les opérations avec la clientèle sont ventilées en créances commerciales, comptes ordinaires débiteurs et autres concours à la clientèle.

L’ensemble des prêts est enregistré au bilan à leur valeur nominale y compris les concours à taux bas et les prêts restructurés, à l’exception des rachats de créances clientèle enregistrés à leur coût d’acquisition.

— Créances douteuses : L'identification en encours douteux est effectuée conformément aux dispositions du règlement n° 2002-03 du Comité de la Réglementation Comptable, notamment en cas de créances impayées depuis plus de trois mois, six mois en matière immobilière. Pour les collectivités locales le délai réglementaire de neuf mois a été ramené à six mois. Depuis le 1er janvier 2007, cette identification s’applique aux découverts en application du nouvel article 3 bis du règlement 2002-03.

La classification d’une créance en encours douteux entraîne le transfert de l’encours total des créances sur une même contrepartie, même si l'analyse du risque ne conduit pas à provisionner le risque en capital.

Au sein des créances douteuses, une catégorie spécifique est identifiée, dénommée « créances douteuses compromises », pour lesquelles l’un des faits générateurs suivants s’est produit : déchéance du terme, restructurations pour lesquelles le débiteur transféré en encours sain connaît un nouvel impayé, résiliation du contrat de crédit-bail ou créances classées en douteux depuis plus d’un an dès lors qu’un passage à perte est envisagé, conformément à l’avis du comité d’Urgence du CNC du 18 décembre 2003. Pour ces créances douteuses compromises, les intérêts courus ou échus non encaissés ne sont plus enregistrés.

Les intérêts constatés au 31 décembre 2003 continuent d’être repris sur les exercices ouverts à compter du 01/01/2004.

Les créances, dont le recouvrement est devenu incertain, donnent lieu à la constitution de dépréciations, en déduction de l’actif, destinées à couvrir le risque de perte. Les dépréciations sont calculées après analyse individuelle des dossiers, en tenant compte des garanties et déterminées selon une fréquence au moins trimestrielle et sur la base de l'analyse du risque et des garanties disponibles. Les dépréciations couvrent au minimum les intérêts non encaissés sur encours douteux. Elles sont calculées de manière actuarielle sur la base des flux futurs attendus sur chacun des contrats actualisés au taux d’intérêt effectif d’origine, ce dernier correspondant au taux contractuel.

Les dotations nettes de reprises des dépréciations, les créances passées en perte sur l'exercice, les récupérations sur créances amorties ainsi que l’effet lié au passage du temps de la dépréciation des créances douteuses et compromises constituent la charge du risque sur opérations de crédit en ligne ‘coût du risque’ au compte de résultat, à l’exception des dépréciations relatives aux intérêts sur créances douteuses présentées, comme les intérêts ainsi dépréciés, en « intérêts et produits assimilés » . La reprise de la dépréciation liée au seul passage du temps est enregistrée en « intérêts et produits assimilés ».

Pour les crédits aux professionnels de l’immobilier, le déclassement en créances douteuses est opéré opération par opération sur la base de critères prenant en compte les perspectives de sortie, la capacité des associés à apporter des fonds propres ainsi que leur solvabilité. Les intérêts sur créances douteuses sont intégralement dépréciés et le prêt est provisionné en fonction des garanties reçues, du revenu locatif futur, du prix de sortie du projet comparé au marché et de la solvabilité des parties prenantes.

Le volume des crédits restructurés accordés à des conditions hors marché n’est pas significatif et n’a donc pas donné lieu à information dans l’annexe.

 

— Opérations de crédit-bail bailleur : Le Groupe Banque Populaire Atlantique exerce en direct une activité de crédit-bail mobilier, immobilier, de location avec option d’achat et de location simple. Ces opérations sont inscrites à l’actif du bilan d’après la comptabilité dite financière. La réserve latente est inscrite dans les réserves consolidées pour son montant net d’impôt différé calculé selon la méthode globale.

Les premiers loyers majorés donnent lieu à réétalement sur la durée résiduelle des contrats.

Les créances douteuses sont identifiées, comptabilisées et dépréciées conformément au règlement CRC 2002-03 relatif au risque de crédit.

 

Analyse des variations de réserve latente :

 

 

2006

2007

Réserve latente début d'exercice A

33 260

30 863

Amortissements comptables B

96 067

109 335

Amortissements financiers réescomptés C

-97 849

-112 615

Dotation brute à la Rés. Latente D = B – C

-1 782

-3 280

Impact des cessions E

-383

2 258

Impact provisions s/dossiers douteux F

31

1 202

Ajust. Divers G

-263

-242

Reserve latente brute

30 863

30 801

A + D + E + F + G

 

 

Impôt Différé Passif : IS au taux normal

-10 287

-10 266

Impôt Différé Passif : majorations exceptionnelles (10%+3,3%)

-339

-339

Reserve latente nette d'IDP

20 237

20 196

 

1.2. Opérations sur titres. — Les portefeuilles de titres de transaction, de placement, d'investissement et d’activité de portefeuille suivent les règles d'évaluation du règlement 90-01 modifié par le règlement CRC 2005-01 du Comité de la Réglementation Bancaire et Financière.

Ces portefeuilles apparaissent dans les postes "effets publics et valeurs assimilés" lorsque l'émetteur est l'État, « obligations et autres titres à revenu fixe » et « actions et autres titres à revenu variable » dans les autres cas.

Au 31 décembre 2007, le Groupe Banque Populaire Atlantique ne détient pas de titres de transaction.

 

— Portefeuille de placement :

Les moins-values latentes font l'objet d'une dépréciation estimée à partir du cours de bourse le plus récent pour les titres cotés ou de la valeur probable de négociation pour les titres non cotés. Ces dépréciations sont évaluées de manière individuelle. La différence entre le prix d'acquisition et la valeur de remboursement d'un titre à revenu fixe est rapportée au compte de résultat sur la durée de vie résiduelle du titre selon la méthode actuarielle en fonction de la nature des titres.

Les dotations et reprises sur dépréciations et les plus ou moins-values de cession de titres de placement sont portées au poste du compte de résultat « Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés ».

— Portefeuille de titres de l’activité de portefeuille : Ces titres sont acquis dans le but d'en retirer, à plus ou moins long terme, une rentabilité récurrente sous la forme de plus values de cession. Ils sont comptabilisés à leur coût d'acquisition frais exclus. Ces titres sont évalués au plus bas du coût historique ou de la valeur d’utilité. Les moins-values latentes font l’objet de dépréciations déterminées sans compensation avec les plus-values latentes sur une même ligne de titres.

Ces titres figurent à l’actif du bilan au poste « Actions et autres titres à revenus variables ».

Les dotations et reprises de dépréciations comme les plus et moins-values de cessions sont portées au compte de résultats « Gains ou pertes sur opérations de portefeuille de placement et assimilés ».

— Titres de participation et autres titres détenus à long terme

Les titres de participation et autres titres détenus à long terme sont comptabilisés à leur coût d'acquisition hors frais puis sont estimés à leur valeur d'utilité déterminée de manière individuelle à la clôture des comptes.

La valeur d'utilité fait référence à différents critères comme le cours moyen de bourse pour les titres cotés, les capitaux propres corrigés pour les titres non cotés.

Les moins-values latentes font l'objet d'une dépréciation. Les plus values latentes ne sont pas enregistrées. Les frais accessoires à l'achat et à la vente sont enregistrés en charges d'exploitation.

Les plus ou moins-values de cession et les dépréciations sont inscrites en poste "gains ou pertes sur actifs immobilisés".

— Différence de première consolidation – écart d’acquisition : Les différences de première consolidation et les écarts d’acquisition constitués par l’écart positif entre le prix d’acquisition des titres d’une participation consolidée et la quote-part de situation nette correspondante, sont amortis intégralement dès l’exercice d’acquisition.

 

1.3. Immobilisations corporelles et incorporelles. — Le CRC a émis un règlement (CRC 2002-10) applicable aux comptes individuels à partir du 01/01/2005 autant pour les immobilisations corporelles qu’incorporelles et le règlement 2004-06 sur la définition et l’évaluation des actifs s’applique également à compter du 01 janvier 2005.

Les encours bruts sont ventilés en composant, la décomposition en composants est fondée sur l’existence de durées d’utilisation différentes entre chacun des éléments distincts constituant un même bien.

Les coûts d’emprunt ne rentrent pas dans la détermination de la valeur brute des immobilisations.

Les biens immobiliers acquis par un contrat de crédit bail ou assimilé sont retraités afin de les faire apparaître à l’actif du bilan comme s’ils avaient été acquis à crédit. Ils font l’objet d’un plan d’amortissement. En contrepartie, une dette figure au passif du bilan.

Les écarts de réévaluation légale sont maintenus au passif du bilan.

Les durées d’utilité retenues par le Groupe Banque Populaire Atlantique sont les suivantes :

 

Composants

Durée d’utilité

Terrain

NA

Façades non destructibles

NA

Façades/couverture / étanchéité

15-40 ans

Fondations / ossatures

20- 60 ans

Ravalement

10-20 ans

Equipements techniques

10-30 ans

Aménagements techniques

10-30 ans

Aménagements intérieurs

8-30 ans

 

Les composants sont amortis sur la base de leur valeur brute diminuée de la valeur résiduelle et sur leur durée d’utilisation. La valeur résiduelle est définie comme la valeur actuelle de l’actif à la fin de sa durée probable d’utilisation. La valeur résiduelle des composants autres que le terrain et les façades non destructibles sont réputées nulles.

Les immobilisations d’exploitation présentant un indice objectif de dépréciation sont dépréciées, les dotations sont alors enregistrées en « dotations aux amortissements et provisions sur immobilisations corporelles et incorporelles ».

Les biens mobiliers ne font pas l’objet de l’approche par composant, ils sont amortis selon les durées d’utilisation présentées ci-dessous :

 

Biens

Durée d’utilité

Matériel de sécurité

5 – 10 ans

Matériel divers et informatiques

3 – 6.66 ans

Mobilier de bureaux

10 ans

Matériel de transport

3 – 6 ans

 

— Immobilisations hors exploitation : La méthode des composants est également appliquée aux immeubles de placement

 

— Immobilisations incorporelles : Les immobilisations incorporelles sont évaluées au coût.

Les droits au bail sont amortis de manière linéaire sur une durée de 9 ans correspondant à la durée du bail et font l’objet de dépréciation si nécessaire par rapport à la valeur de marché.

Les fonds de commerce ne sont pas amortis mais font l’objet de dépréciation.

Les logiciels acquis sont respectivement amortis sur une durée de 1 à 3 ans. Les frais de développement sont comptabilisés en charges.

 

2. – Informations relatives au passif.

 

2.1. Dettes représentées par un titre et dettes subordonnées. — Ces postes regroupent notamment les emprunts obligataires et les titres de créances négociables émis ainsi que les prêts sur titres subordonnés émis par la Banque Fédérale des Banques Populaires.

Les frais d'émission sont étalés sur la durée de vie des emprunts correspondants.

Les primes d'émission et de remboursement sont étalées sur la durée de la vie de l'emprunt par le biais d'un compte de charges à répartir.

Les intérêts courus à verser relatifs à ces dettes sont portés en compte de dettes rattachées en contrepartie de compte de résultats.

 

2.2. Provisions pour risques et charges :

— Provisions pour impôts : Les décalages suivants ont donné lieu à la comptabilisation d’une provision pour impôts dans les comptes individuels :

– Quote-part de résultat des GIE fiscaux : les déficits actuels des GIE fiscaux doivent s’équilibrer avec les bénéfices futurs, l’économie d’impôt réalisée lors de la phase déficitaire n’étant que temporaire ;

– Majoration du bénéfice imposable, à compter du 1er janvier 2005 liée à la mesure fiscale de répartition sur cinq ans de l’approche par composant (art 237, septies I du CGI)

Les comptes consolidés comprennent également l’ensemble des impôts différés actifs liés aux décalages temporaires d’imposition. Conformément aux recommandations du CNC, le taux de l’impôt comprend la contribution sociale de 3.3% sur les bénéfices. Les réductions progressives de l’imposition des plus values à long terme génèrent des diminutions de la charge différée.

 

— Passifs sociaux provisionnés conformément à la recommandation 2003 R 01 du Conseil national de la Comptabilité

La provision comptabilisée au bilan correspond :

– À la valeur actuarielle des engagements de retraite et prestations assimilées relatifs au personnel en activité ;

– Minorée de la valeur de marché des actifs venant en couverture des engagements ;

– Minorée ou majorée des écarts actuariels résultant :

- Des écarts d’expérience liés aux variables démographiques

- Des évolutions des hypothèses actuarielles (taux d’actualisation, taux de sortie, taux de progression des salaires)

- Des différences constatées entre le rendement réel et le rendement attendu des plans d’actifs en couverture.

La méthode du corridor est appliquée pour les engagements de retraite et assimilés.

La valorisation des indemnités de fin de carrière a été impactée successivement par l’arrêté ministériel du 18 juillet 2005, et par les lois de financement de la Sécurité Sociale de 2007 et de 2008.

Dans le cadre de l’arrêté ministériel du 18 juillet 2005, un accord de branche a été signé en 2005 permettant les départs avant 65 ans à l’initiative de l’employeur en exonération de charges sociales pour les départs intervenant avant le 31 décembre 2009.

La loi de financement de la sécurité sociale pour 2007 prévoit qu’après le 1er janvier 2014 les départs volontaires avant 65 ans seront chargés, la mise à la retraite avant 65 ans étant interdite. L’effet financier induit par la loi a eu pour conséquence une augmentation de l’engagement au 31 décembre 06 non intégrée dans les comptes 2006 la loi ayant été adoptée en fin d’année. Cette revalorisation est qualifiée de changement de régime et son étalement calculé sur le montant de l’engagement au 31 décembre 2006 n’intervient qu’à partir de 2007.

La loi de financement de la sécurité sociale pour 2008 supprime le dispositif transitoire qui était prévu par la loi de 2007 pour la période entre le 1er janvier 2010 et le 1er janvier 2014. La mise à la retraite avant 65 ans avec accord du salarié n’est plus possible à compter du 1er janvier 2010, s’agissant de départs volontaires avant 65 ans ils seront chargés. Par ailleurs, une nouvelle contribution est mise en place sur les indemnités versées pour les départs avant ou après 65 ans (25% du montant pour celles versées du 11 octobre 2007au 31 décembre 08 puis 50% au-delà). Cette revalorisation est qualifiée de changement de régime et son étalement calculé sur le montant de l’engagement au 31 décembre 2007 n’intervient qu’à partir de 2008.

Ces changements de régime font l’objet d’un étalement dans la mesure où ils sont relatifs à des droits non acquis. L’étalement est réalisé de manière linéaire sur la durée résiduelle de vie active moyenne (durée d’acquisition des droits) qui est de 14 années.

 

— Provisions au titre de l’attribution d’action gratuite de Natixis aux salariés (SAGA) : Les assemblées générales de Natixis du 17 novembre 2006 et du 24 mai 2007, ont fixé le cadre de l’attribution d’actions gratuites Natixis à ses salariés ainsi qu'aux salariés du Groupe Banque Populaire et du Groupe Caisse d’Epargne. Le schéma d’attribution gratuite d’actions (SAGA) s’appuie sur deux textes de loi récents qui permettent aux salariés de devenir actionnaire de leur entreprise sans effort financier et d’être ainsi associés plus étroitement à son développement.

Le 12 novembre 2007, le Directoire de Natixis a adopté les modalités de l’attribution dans le respect des conditions fixées par la loi et relatives aux périodes d’acquisition et de détention. Dans ce cadre, les salariés du Groupe Banque Populaire Atlantique ont reçu un droit à recevoir 60 actions au bout d’un délai de deux ans (période d’acquisition). Au terme de ce délai, les titres attribués au salarié devront être conservés par ce dernier deux ans avant de devenir disponibles (période de conservation).

L’acquisition des titres destinés à être attribués aux salariés du Groupe Banque Populaire Atlantique sera facturée par Natixis en novembre 2009 lors de l’attribution des titres. Au 31 décembre 2007, elle a fait l’objet d’un provisionnement intégral en charges de personnel pour un montant de 1.9 millions d’euros sur la base du prix d’acquisition des titres par Natixis et tenant compte d’un taux de turn-over.

 

— Provisions épargne-logement : En application de l’avis 2006-02 du CNC, les risques relatifs aux comptes et plans épargne logement ont fait l’objet à compter du 1er janvier 2007 d’une évaluation ainsi que d’un provisionnement.

Les risques couverts sont de deux nature :

– le risque de consentir des crédits futurs à un taux réglementé inférieur aux conditions de marché ;

– le risque de rémunérer l’épargne collectée à des conditions désavantageuses par rapport aux conditions de marché futures.

Ces deux risques sont évalués de manière prospective, jusqu’à l’extinction des encours d’épargne portés au bilan, d’où la nécessité de modéliser l’évolution des encours actuels (collecte et conversion de crédit) sur la base d’hypothèses de taux futurs et de comportement de la clientèle.

Le modèle retenu est celui qui s’applique au niveau du Groupe Banque Populaire pour l’établissement des comptes consolidés. Il procède d’une démarche en trois étapes :

1ère étape : Génération de 10 000 chemins de taux par simulation de Monte Carlo. Le processus utilisé est un processus d’Ornstein-Uhlenbeck avec retour à la moyenne. Cette méthode intègre une matrice de corrélation entre les différents index fondée sur un historique de 10 ans glissants ; le niveau cible du retour à la moyenne pour chacun des index étant déterminé à partir des prévisions à long terme des économistes du Groupe, également appliquées dans la gestion de bilan.

2ème étape : Modélisation des écoulements des encours sur chaque chemin de taux simulés à partir d’un profil attendu représentant la tendance moyenne historique des encours de chaque génération en intégrant une sensibilité du comportement de la clientèle, tant en décollecte qu’en conversion en crédit, en fonction de l’écart entre les taux réglementés et les taux du marché (chemins de taux simulés),

3ème étape : Le calcul de la provision finale résulte de la moyenne des différences constatées sur chacun des chemins entre les flux établis sur la base des taux réglementés (épargne hors prime d’état ou crédit) et ceux calculés à partir des taux de marché futurs déterminés par le modèle sur chaque année d’écoulement pour des produits équivalents ; ces différences sont actualisées avec la courbe zero-coupon moyenne des douze derniers mois déduite des taux swaps. Les taux de référence (taux de marché) sont déterminés pour la phase épargne, en utilisant comme produit équivalent les comptes à terme progressifs Fidélis, diffusés dans le réseau Banque Populaire et pour la phase crédit future, en appliquant le principe de tarification du Groupe pour des prêts habitats ayant la même duration que les prêts PEL (TxSwap + spread de liquidité).

Seules les moins values nettes par génération de taux sont provisionnées, les plus-values nettes n’étant pas retenues. Enfin, chacune des 10 000 provisions est calculée déduction faite des flux relatifs à l’encours considéré comme insensible à l’évolution des taux. Par prudence, ce profil sans risque est plafonné au niveau constaté lors de la dixième année de vie de chaque génération, puis est écoulé linéairement sur les vingt années suivantes.

Les risques sur Comptes Épargne Logement (CEL) sont obtenus selon une méthode analogue, à l’aide d’hypothèses de transformation distinctes. Toutefois, seul le risque de transformation en crédit est provisionné, la rémunération de la phase épargne étant révisable et indexée sur les taux de marché. La valeur future des taux de crédits CEL est déterminée par le modèle à partir de la formule réglementaire.

Enfin, la provision totale intègre la différence constatée, sur les stocks de prêts PEL et CEL en vie à la date de calcul, entre les flux futurs actualisés d’une part au taux de marché de l’année de mise en place de ces crédits et d’autre part au taux réglementé consenti au client. Cette différence est reprise ensuite actuariellement sur la durée de vie des prêts concernés.

 

— Provisions réglementées : Les provisions réglementées constatées dans les comptes individuels sont neutralisés au niveau des comptes consolidés.

 

2.3. Fonds pour Risques Bancaires Généraux (FRBG). — Le FRBG enregistre les montants que le Groupe Banque Populaire Atlantique décide d’affecter à la couverture de risques à caractère général. Il comprend également les montants dotés au Fonds Régional de Solidarité.

 

2.4. Capitaux propres. — Les CCI émis par la Banque Populaire Atlantique en application des articles 19 sexdecies à 19 duovicies de la loi n° 47.1775 du 10 septembre 1947 portant statut de la coopération sont exclusivement souscrits et libérés par Natixis détenue à parité par le Groupe Banque Populaire et le Groupe Caisse d’Epargne.

Les titulaires de CCI disposent d’un droit sur l’actif net dans la proportion du capital qu’ils représentent. Selon les termes du protocole signé le 6 juin 2006 entre les deux Groupes, les CCI détenus par Natixis représentent 20% du capital social de la banque. Lors des nouvelles augmentations de capital par émission de parts sociales, cette proportion sera maintenue par l’émission au nominal dans le même temps de nouveaux CCI souscrits par Natixis.

Les CCI sont des valeurs mobilières représentatives d’une part du capital de la banque, émises pour la durée de la banque et dépourvues de droit de vote. Les CCI ne peuvent représenter plus de la moitié du capital social atteint à la clôture de l’exercice précédent. Ils sont librement négociables, toutefois la cession des CCI devra être agréée préalablement par le Conseil d’administration de la Banque Populaire.

La rémunération des CCI doit être au moins égale à celle versée aux parts sociales. Elle est décidée par l’assemblée générale en fonction des résultats de l’exercice. Son paiement, pour tout ou partie, peut être fait en numéraire ou en CCI.

 

3. – Informations relatives au hors bilan.

 

Hors bilan - Instruments financiers à terme fermes et conditionnels. — Les risques encourus sur ces opérations font l'objet d'un système permanent de mesure de résultats et de positions, de surveillance et de contrôle permanent avec des limites déterminées par la Direction Générale.

 

— Instruments fermes de taux : Les contrats sont enregistrés en hors-bilan pour leur valeur nominale.

En application des règlements 90-15 et 92-04 du CRBF, les contrats d'échange de taux et assimilés (accords de taux futurs, garantie de taux plancher et plafond) sont classés selon le critère de l'intention initiale dans les catégories suivantes :

– Micro-couverture (couverture affectée)

– Macro-couverture (gestion globale de bilan)

– Positions spéculatives

– Gestion spécialisée d’un portefeuille de transaction

Les deux premières catégories sont assimilées, au niveau du compte de résultat, à des opérations de prêts ou d'emprunts et les montants perçus ou payés sont incorporés prorata temporis dans le compte de résultat.

Les charges et produits d’instruments utilisés à titre de couverture d’un élément ou d’un ensemble d’éléments homogènes sont enregistrés en résultat de manière symétrique à la prise en compte des produits et charges sur les éléments couverts. Les éléments de résultat de l’instrument de couverture sont comptabilisés dans le même poste que les produits et charges sur les éléments couverts en "intérêts et produits ou charges assimilés". Le poste “gains ou pertes sur opérations de portefeuille de négociation” est utilisé lorsque les éléments couverts sont inclus dans le portefeuille de négociation.

Les charges et produits relatifs aux instruments financiers à terme ayant pour objet de couvrir et de gérer un risque global de taux sont inscrits prorata temporis en compte de résultat au poste "intérêts et produits ou charges assimilées".

Les contrats en position ouverte isolée font l’objet d’une provision en cas de moins-values latentes. Les plus values latentes ne sont pas enregistrées.

Les contrats portés en gestion spécialisée sont valorisés selon les méthodes du coût de remplacement ou obligataire après prise en compte d’une décote pour tenir compte du risque de contrepartie et de la valeur actualisée des frais de gestion futurs. Les variations de valeur d’un arrêté comptable à l’autre sont inscrites immédiatement en compte de résultat au poste "gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation".

Les soultes constatées lors de la résiliation ou l’assignation de contrats d'échange de taux sont rapportées immédiatement en compte de résultat. Si les montants sont significatifs, elles sont étalées prorata temporis sur la durée résiduelle du nouveau contrat en cas de remplacement ou sur la durée résiduelle de l’ancien contrat en cas de non remplacement.

— Instruments conditionnels : Le montant notionnel de l'instrument sous-jacent sur lequel porte l'option ou le contrat à terme est enregistré en distinguant les contrats de couverture des contrats négociés dans le cadre d'opérations de marché.

Pour les opérations sur options de taux, de change ou sur actions, les primes payées ou encaissées sont enregistrées en compte d'attente. A la clôture de l'exercice, les options sur les opérations ouvertes isolées font l'objet d'une valorisation portée en compte de résultat dans le cas de produits cotés sur un marché organisé ou assimilé. Pour les marchés de gré à gré, seules les décotes font l’objet d’une provision et les plus- values latentes ne sont pas enregistrées. Lors de la revente, du rachat, de l'exercice ou à l'expiration, les primes sont enregistrées immédiatement en compte de résultat.

Pour les opérations de couverture, les produits et charges sont rapportés de manière symétrique à ceux afférents à l'élément couvert. Les instruments conditionnels vendeurs ne sont pas éligibles au classement en macro-couverture.

— Instruments de change : Les opérations de change au comptant non dénouées sont valorisées au cours de clôture de l'exercice.

Les reports et déports sur les contrats de change à terme de couverture sont étalés prorata temporis en compte de résultat. Les autres contrats de change et les instruments financiers à terme en devises sont évalués au prix du marché.

Les swaps cambistes s’enregistrent comme des opérations couplées d’achats et de ventes à terme de devises.

Les swaps financiers de devises sont assujettis aux dispositions du règlement 90-15 modifié du CRBF.

Le Groupe Banque Populaire Atlantique ne détient que des opérations de macro et de micro couverture au 31/12/2007.

 

Hors bilan - Garanties financières assorties d’un droit de réutilisation en l’absence de défaillance du propriétaire. — Au 31 décembre 2007, le Groupe Banque Populaire Atlantique n’a conclu aucun contrat de garantie financière assortie d’un droit de réutilisation en application de l’ordonnance 2005-171 du 24 février 2005 et de l’avis du CNC 2006-1.

 

— Engagements ne faisant pas l’objet d’une inscription en hors bilan : Au titre des mobilisations auprès de la Caisse de Refinancement de l’Habitat (CRH), le Groupe Banque Populaire Atlantique a nanti un portefeuille de créances résultant de prêts acquéreurs au logement garantis, soit par une hypothèque de premier rang, soit par une sûreté immobilière conférant une garantie équivalente. Au 31 décembre 2007, le montant du portefeuille de créances nanties au profit de la CRH s’élève à 144 millions d’euros.

 

4. – Informations relatives au compte de résultat et opérations diverses.

 

4.1. Intérêts et assimilés, commissions. — Les intérêts et les commissions assimilables par nature à des intérêts sont enregistrés en compte de résultat prorata temporis. Les autres commissions non assimilées à des intérêts sont enregistrées selon la nature de la prestation.

— Commissions rémunérant une prestation instantanée : enregistrement lors de l’achèvement des prestations.

— Commissions rémunérant une prestation continue ou discontinue avec plusieurs échéances successives échelonnées : enregistrement au fur et à mesure de l’exécution de la prestation.

 

4.2. Revenus des titres. — Les dividendes sont comptabilisés dès que leur paiement a fait l’objet d’une résolution d’Assemblée Générale. Ils sont enregistrés en « Revenus des titres à revenu variable ».

Les revenus d'obligations ou des titres de créances négociables sont comptabilisés pour la partie courue dans l'exercice.

 

4.3. Charges générales d’exploitation - frais de personnel. — Les frais de personnel comprennent non seulement les salaires et traitements mais aussi les avantages au personnel tels que les charges de retraite (partie relative aux régimes à prestations définies).

La charge annuelle relative aux régimes à prestations définies comprend :

— Les droits supplémentaires acquis par l’ensemble des salariés ;

— Le coût financier (effet d’actualisation) ;

— Le rendement brut des actifs de couverture ;

L’amortissement des écarts actuariels (application de la méthode dite du corridor) et des coûts des services passés.

 

4.4. Résultat exceptionnel. — Les produits et charges exceptionnels sont déterminés en fonction du caractère significatif de leur montant, de leur degré d'anormalité par rapport à l'activité courante et de la faible probabilité de récurrence des événements concernés.

 

4.5. Impôts sur les bénéfices. — La charge d'impôt figurant au compte de résultat se décompose en :

— Impôt sur les sociétés constatés dans les comptes individuels = 17 751 milliers d’euros

— Retraitements des impôts différés réalisés dans les comptes consolidés = 1 860 milliers d’euros.

 

Annexes relatives à l’actif.

 

 

Annexe 1. – Banque centrale, CCP, effets publics et créances interbancaires.

 

 

2007

2006

Caisse, CCP, banques centrales

118 417

102 588

Effets publics et valeurs assimilées

5 938

3 983

Créances sur Ets de crédit

438 534

512 553

    A vue

85 553

150 491

    A terme

346 282

354 272

    Valeurs non imputées

4 319

5 037

    Créances rattachées

2 380

2 753

Opérations interbancaires et assimilées

562 889

619 124

 

Annexe 2. – Ventilation par durée restant à courir.

 

(En milliers d'euros)

<= 3 mois

3mois<D<=1an

1an<D<=5 ans

>5ans

Total

Emplois

 

 

 

 

 

Créances sur établissements de crédit

184 695

26 599

135 246

5 667

352 207

Créances sur la clientèle

576 623

578 661

2 307 650

2 672 631

6 135 565

Créances de crédit-bail

29 411

80 147

271 353

19 992

400 903

Obligations et autres titres à rev. Fixe

15 890

13 000

53 067

38 438

120 395

    Total emplois

806 619

698 407

2 767 316

2 736 728

7 009 070

 

Annexe 3. – Opérations avec la clientèle – Actif.

 

 

2007

2006

Comptes ordinaires débiteurs

275 617

220 502

Créances commerciales

150 264

209 429

Autres concours à la clientèle

5 985 301

5 257 370

Créances ratt. Et valeurs non imputées

29 057

29 988

Créances douteuses nettes

103 417

62 372

Provisions pour risques pays affecté

 

 

Opérations avec la clientèle

6 543 656

5 779 661

 

Annexe 4. –Ventilation des encours par agents économiques.

 

(En milliers d'euros)

2007

Etablissements de crédit

Sociétés non financières

Entrepreneurs individuels

Particuliers

Administrations privées

Admi. publiques et Sécurité Sociale

Autres

Total

Opérations sur Etablissements de crédit

438 534

 

 

 

 

 

 

438 534

Opérations sur clientèle et crédit bail

 

 

 

 

 

 

 

 

    Encours sains

 

3 112 119

683 770

2 955 708

32 894

22 540

21 305

6 828 336

    Créances douteuses non compromis

 

48 502

15 981

21 994

31

108

5 136

91 752

    Dépréciations Créances douteuses non compromis

 

-13 719

-3 455

-1 535

-14

0

0

-18 722

    Créances douteuses compromis

 

81 899

44 931

27 016

 

 

5 218

159 064

    Dépréciations Créances douteuses compromis

 

-67 743

-30 622

-20 224

 

 

-6 136

-124 725

Dont :

 

 

 

 

 

 

 

 

    Créances subordonnées

0

1 179

0

0

0

0

489

1 668

    Créances sur crédit bail

 

349 326

23 859

14 912

0

0

0

388 097

    Créances douteuses sur crédit bail

0

12 806

0

0

0

0

0

12 806

    Dépréciations créances douteuses sur crédit bail

0

-8 855

0

0

0

0

0

-8 855

Opérations sur titres [1]

 

 

 

 

 

 

 

 

    Créances sur titres à revenu fixe

124 055

20 072

0

0

0

0

0

144 127

(1) Hors prêts et emprunts sur titres.

 

 

(En milliers d'euros)

2006

Etablissements de crédit

Sociétés non financières

Entrepreneurs individuels

Particuliers

Administrations privées

Admi. publiques et Sécurité Sociale

Autres

Total

Opérations sur Etablissements de crédit

512 553

 

 

 

 

 

 

512 553

Opérations sur clientèle et crédit bail

 

 

 

 

 

 

 

 

    Encours sains

 

2 792 596

673 713

2 503 537

30 680

16 265

11 726

6 028 517

    Créances douteuses non compromis

 

32 690

15 451

10 335

 

 

183

58 658

    Dépréciations Créances douteuses non compromis

 

-11 811

-4 931

-3 537

 

 

-298

-20 578

    Créances douteuses compromis

 

84 890

40 122

26 837

 

 

474

152 323

    Dépréciations Créances douteuses compromis

 

-70 643

-29 494

-21 155

 

 

-1 783

-123 076

Dont :

 

 

 

 

 

 

 

 

    Créances subordonnées

0

1 581

0

0

0

0

485

2 066

    Créances sur crédit bail

 

274 834

19 254

12 034

0

0

0

306 122

    Créances douteuses sur crédit bail

0

15 284

0

0

0

0

0

15 284

    Dépréciations créances douteuses sur crédit bail

0

-10 329

0

0

0

0

0

-10 329

Opérations sur titres [1]

 

 

 

 

 

 

 

 

    Créances sur titres à revenu fixe

143 234

0

0

0

0

0

0

143 234

(1) Hors prêts et emprunts sur titres.

 

Annexe 5. – Détail des autres concours à la clientèle.

 

 

2007

2006

Crédits à l'export

2 480

4 026

Crédits de trésorerie et de consommation

388 396

374 420

Crédits d'équipement

2 369 536

2 158 200

Crédits habitat

3 074 921

2 610 741

Autres crédits

148 300

107 917

Prêts subordonnés

1 668

2 066

    Total

5 985 301

5 257 370

 

Annexe 6. – Couverture des encours douteux.

 

 

2007

2006

 

Valeurs brutes

Dépréciations

Valeurs nettes

Taux de couverture

Valeurs brutes

Dépréciations

Valeurs nettes

Taux de couverture

Clientèle et crédit bail

250 816

-143 447

107 369

57,19%

210 981

-143 654

67 327

68,09%

    Douteux

91 752

-18 722

73 030

 

58 658

-20 578

38 080

 

    Douteux compromis

159 064

-124 725

34 339

 

152 323

-123 076

29 247

 

Portefeuille titres et débiteurs divers

152

-140

12

92,11%

192

-176

16

91,67%

    Douteux

152

-140

12

 

192

-176

16

 

    Douteux compromis

 

 

 

 

 

 

 

 

    Total

250 968

-143 587

107 381

57,21%

211 173

-143 830

67 343

68,11%

    Douteux

91 904

-18 862

73 042

20,52%

58 850

-20 754

38 096

35,27%

    Douteux compromis

159 064

-124 725

34 339

78,41%

152 323

-123 076

29 247

80,80%

 

Annexe 7. – Portefeuille titres.

 

 

2007

2006

 

Transaction

Placement

Invest.

Total

Transaction

Placement

Invest.

Total

Obligations et autres titres à revenu fixe

 

 

 

 

 

 

 

 

Montants bruts

 

65 698

56 174

121 872

 

67 857

72 394

140 251

Provisions pour dépréciation

 

-1 702

 

-1 702

 

-276

 

-276

Valeurs nettes

 

63 996

56 174

120 170

 

67 581

72 394

139 975

Actions et autres titres à revenu variable

 

 

 

 

 

 

 

 

Montants bruts

522

218 879

 

219 401

522

4 707

 

5 229

Provisions pour dépréciation

 

-611

 

-611

 

-294

 

-294

Valeurs nettes

522

218 268

 

218 790

522

4 413

 

4 935

    Total

522

282 264

56 174

338 960

522

71 994

72 394

144 910

 

Annexe 8. – Participations, parts dans les entreprises liées et autres titres détenus à long terme.

 

(En milliers d'euros)

2007

2006

Immobilisations financières brutes

266 099

215 785

Provisions pour dépréciation

-3 438

-3 619

Immobilisations financières nettes

262 661

212 166

 

Annexe 9. – Evolution des titres de participation et assimilés.

 

 

2006

Augmentations

Diminutions

Conversion

Autres variations

2007

Montants bruts

 

 

 

 

 

 

Participations et autres titres à long terme

213 995

51 170

-1 761

 

1

263 405

Parts dans les entreprises liées

1 275

1

 

 

-1

1 275

Parts de sociétés civiles immobilières

515

 

 

 

904

1 419

    Total montants bruts

215 785

51 171

-1 761

0

904

266 099

Provisions pour dépréciation

 

 

 

 

 

 

Participations et autres titres à long terme

-3 493

-28

209

 

 

-3 312

Parts dans les entreprises liées

-126

 

 

 

 

-126

Parts de sociétés civiles immobilières

 

 

 

 

 

 

    Total provisions

-3 619

-28

209

0

0

-3 438

Participations nettes

212 166

51 143

-1 552

0

904

262 661

 

Annexe 10. – Immobilisations corporelles et incorporelles.

 

(En milliers d'euros)

2007

2006

 

Brut.

Amort.

Prov.

NET

Brut.

Amort.

Prov.

NET

Immobilisations d'exploitation :

 

 

 

 

 

 

 

 

Immobilisations incorporelles

9 825

-6 131

-236

3 458

9 348

-5 590

-293

3 465

Immobilisations corporelles

141 776

-68 195

 

73 581

134 650

-63 440

 

71 210

    Total

151 601

-74 326

-236

77 039

143 998

-69 030

-293

74 675

Immobilisations hors exploitation :

 

 

 

 

 

 

 

 

Immobilisations incorporelles

 

 

 

 

 

 

 

 

Immobilisations corporelles

1 370

-604

 

766

1 370

-4

 

1 366

    Total

1 370

-604

0

766

1 370

-4

 

1 366

    Total immobilisations corporelles et incorporelles

152 971

-74 930

-236

77 805

145 368

-69 034

-293

76 041

 

Annexe 11. – Evolution des immobilisations d’exploitation et hors exploitation.

 

(En milliers d'euros)

2006

Augment.

Dimin.

Autres variations

2007

Valeurs brutes :

 

 

 

 

 

Immobilisations incorporelles Exploitation :

 

 

 

 

 

Droit au bail

3 764

252

 

 

4 016

Autres

2 608

 

 

 

2 608

Logiciels

2 976

233

-8

 

3 201

 

9 348

485

-8

0

9 825

Immobilisations corporelles Exploitation :

 

 

 

 

 

Immobilisations - corp. En cours

692

9 433

-5 371

 

4 754

Terrain

6 075

 

-55

 

6 020

Construction

50 168

238

-509

0

49 897

Immobilisations - parts de SCI d'exploitation

2 078

 

 

 

2 078

Immobilisations - corp. D'exploit. - autres

75 637

6 006

-2 615

-1

79 027

 

134 650

15 677

-8 550

-1

141 776

Immobilisations Hors exploitation

1 370

0

0

0

1 370

Amortissements et dépréciation :

 

 

 

 

 

Immobilisations incorporelles Exploitation :

 

 

 

 

 

Droit au bail et fonds commerciaux

-3 238

-313

57

 

-3 494

Logiciels

-2 645

-236

8

 

-2 873

    Sous-total

-5 883

-549

65

0

-6 367

Immobilisations corporelles Exploitation :

 

 

 

 

 

Construction

-12 911

-1 946

181

1

-14 675

Immobilisations - Amortissements / immos expl. - autres

-49 993

-5 928

2 400

1

-53 520

 

-62 904

-7 874

2 581

2

-68 195

Immobilisations Hors exploitation

-536

-62

 

-6

-604

 

Annexe 12. – Autres actifs et emplois divers.

 

(En milliers d'euros)

2007

2006

Instruments conditionnels achetés

16 264

15 008

Règlement d'opérations sur titres

8 517

4 961

Impôts différés actif

22 940

19 960

Autres stocks et emplois divers

66

57

Débiteurs divers

59 168

40 400

Créances douteuses nettes

12

16

Créances rattachées

570

473

    Total autres actifs

107 537

80 875

 

Annexe 13. – Comptes de régularisation –Actif.

 

En milliers d'euros

2007

2006

Comptes d'encaissement

54 693

20 367

Comptes d'ajustement

2

42

Charges constatées d'avance

853

1 151

Produits à recevoir

37 346

23 372

Primes d'émission restant à étaler

151

217

Autres charges à répartir

74

125

Autres comptes de régularisation

35 761

47 071

    Total comptes de régularisation actifs

128 880

92 345

 

Annexes relatives au passif.

 

Annexe 14. – Banque centrale, CCP et dettes sur établissements de crédit.

 

(En milliers d'euros)

2007

2006

Banques centrales, CCP

 

 

Comptes et emprunts :

 

 

    A vue

267 188

38 144

    A terme

779 146

663 959

Autres sommes dues

23 817

24 317

Dettes rattachées

9 984

6 023

        Total interbancaire passif

1 080 135

732 443

 

Annexe 15. – Opérations avec la clientèle – Passif.

 

(En milliers d'euros)

2007

2006

Comptes et emprunts :

 

 

    A vue

2 554 892

2 521 327

    A terme

1 500 040

1 429 842

Dépôts de garantie

258

251

Autres sommes dues

8 976

4 747

Dettes rattachées

67 377

64 028

        Total comptes créditeurs de la clientèle

4 131 543

4 020 195

 

Annexe 16. –Dettes représentées par un titre.

 

(En milliers d'euros)

2007

2006

Bons de caisse et bons d'épargne

1 897

1 510

Titres du marché interbancaire

 

 

Titres de créances négociables

1 895 889

1 425 694

Dont : - souscrits par établissements de crédit

1 231 176

1 164 155

    Souscrits par la clientèle financière

292 110

11 600

    Souscrits par la clientèle

372 603

249 939

Dettes rattachées

17 966

10 625

        Total dettes représentées par un titre

1 915 752

1 437 829

 

Annexe 17. – Provisions de passif.

 

(En milliers d'euros)

2006

Augment.

Dimin.

Autres variations

2007

Provisions pour risques de contrepartie

 

 

 

 

 

Provisions sur engagements hors-bilan

569

1 800

-182

1

2 188

Provisions pour litiges clientèle

1 341

113

-261

 

1 193

Autres provisions clientèle

356

898

-345

-1

908

 

2 266

2 811

-788

0

4 289

Provisions pour risques de dépréciation :

 

 

 

 

 

Car

22 824

0

-338

-15

22 471

Indemnités de fin de carrière

9 441

39

0

78

9 558

Médailles du travail

4 579

158

-267

-11

4 459

FCR

571

15

0

0

586

Autres

0

 

 

 

0

 

37 415

212

-605

52

37 074

Provisions pour charges futures d'exploitation :

 

 

 

 

 

Charges d'impôts et taxes

996

28

-590

230

664

Autres provisions pour frais généraux futurs

1 693

2 160

-6 195

16 009

13 667

 

2 689

2 188

-6 785

16 239

14 331

Provisions exceptionnelles :

 

 

 

 

 

Provisions pour restructurations exceptionnelles

449

 

 

 

449

Autres provisions exceptionnelles

 

1 001

 

 

1 001

 

449

1 001

0

0

1 450

    Total provisions pour risques et charges

42 819

6 212

-8 178

16 291

57 144

 

Annexe 18 – Fonds pour risques bancaires généraux.

 

(En milliers d'euros)

2006

Augment.

Dimin.

Autres variations

2007

Fonds Régionaux de Solidarité

30 814

5 033

-201

-519

35 127

Fonds pour Risques Bancaires Généraux

81 752

9 935

 

519

92 206

    Total

112 566

14 968

-201

0

127 333

 

Annexe 19. – Capitaux propres consolidés.

 

(En milliers d'euros)

Capital

Primes d'émission

Réserves

Capitaux propres hors FRBG

Frbg

Capitaux propres

Capitaux propres au 31 décembre 05 avant affectation

209 161

52 076

207 822

469 059

99 936

568 995

Résultat au 31 décembre 05

 

 

35 572

35 572

 

35 572

Distribution

 

 

-6 319

-6 319

 

-6 319

Capitaux propres au 31 décembre 2005 après affectation

209 161

52 076

237 075

498 312

99 936

598 248

Augmentation de capital

110 491

139 423

-13 083

236 831

 

236 831

Ecart de conversion

 

 

 

0

0

0

Changements de méthode

 

 

0

0

 

0

Variations de périmètre

0

 

0

0

 

0

Dotation nette au FRBG

 

 

 

0

12 631

12 631

Autres variations

19

0

-31 254

-31 235

-1

-31 236

Capitaux propres au 31 décembre 06 avant affectation

319 671

191 499

192 738

703 908

112 566

816 474

Résultat au 31 décembre 06

 

 

44 861

44 861

 

44 861

Distribution

 

 

-6 785

-6 785

 

-6 785

Capitaux propres au 31 décembre 06 après affectation

319 671

191 499

230 814

741 984

112 566

854 550

Augmentation de capital

1 790

 

 

1 790

 

1 790

Ecart de conversion

 

 

 

0

 

0

Changements de méthode

 

 

 

0

 

0

Variations de périmètre

 

 

 

0

 

0

Dotation nette au FRBG

 

 

 

0

14 767

14 767

Autres variations

-24 471

 

21 289

-3 182

 

-3 182

Capitaux propres Au 31 décembre 07 avant résultats

296 990

191 499

252 103

740 592

127 333

867 925

Résultat au 31 décembre 07

 

 

54 123

54 123

 

54 123

Capitaux propres au 31 décembre 07 après résultats et avant distribution 2007

296 990

191 499

306 226

794 715

127 333

922 048

 

Annexe 20. – Autres passifs.

 

(En milliers d'euros)

2007

2006

Instruments conditionnels vendus

65

4

Règlement d'opérations sur titres

30 291

27 324

Impôts différés passifs

12 643

12 750

Dettes de titres

 

1

Versement restant à effectuer sur titres non libérés

782

1 587

Créditeurs divers

28 220

23 167

    Total autres passifs

72 001

64 833

 

Annexe 21. – Comptes de régularisation – Passif.

 

(En milliers d'euros)

2007

2006

Comptes d'encaissement

67 946

5 870

Comptes d'ajustement

31

31

D'instruments financiers à terme dénoués

4

5

Produits constatées d'avance

74 625

63 390

Charges à payer

46 634

40 439

Autres comptes de régularisation

22 179

25 966

    Total comptes de régularisation passifs

211 419

135 701

 

Informations relatives au hors-bilan.

 

Annexe 22. – Engagements de financement.

 

 

2007

2006

Engagements de financement donnés :

 

 

Aux établissements de crédit

2 135

106

A la clientèle

 

 

    Ouverture de crédits documentaires

4 539

7 216

    Autres ouvertures de crédits confirmés

675 076

621 107

    Autres engagements

16 446

14 358

    Engagements donnés douteux

0

87

        Total engagements de financement donnés

698 196

642 874

Engagements reçus :

 

 

D'établissements de crédit

3 000

0

De la clientèle

0

0

        Total engagements de financements reçus

3 000

0

 

Annexe 23. – Engagements de garantie.

 

(En milliers d'euros)

2007

2006

Engagements donnés

 

 

D'ordre d'établissements de crédit

 

 

    Confirmation d'ouverture de crédits documentaires

3 137

6 019

    Autres garanties

119 096

2 967

D'ordre de la clientèle

 

 

    Cautions immobilières

26 889

15 757

    Cautions administratives et fiscales

85 809

76 145

    Autres cautions et avals donnés

118 858

209 603

    Autres garanties

112 030

96 345

    Douteux

4 417

1 319

        Total engagements de garantie donnés

470 236

408 155

Engagements reçus d'établissements de crédit

1 456 191

1 324 347

 

Annexe 24. – Opérations sur instruments financiers à terme.

 

En milliers d'euros

Notionnel et juste valeur

2007

2006

Couverture

Total

Juste

Valeur

Couverture

Total

Juste

Valeur

Opérations fermes :

 

 

 

 

 

 

Opérations sur marchés organisés

 

 

 

 

 

 

Opérations de gré à gré

 

 

 

 

 

 

Swaps de taux

1 307 880

1 307 880

784

876 273

876 273

875

 

1 307 880

1 307 880

784

876 273

876 273

875

Contrats de change à terme

 

 

 

 

 

 

Autres contrats de change

 

 

 

 

 

 

    A recevoir

27 552

27 552

245

34 868

34 868

233

    A livrer

27 533

27 533

-245

34 846

34 846

-233

 

55 085

55 085

0

69 714

69 714

0

    Total opérations fermes

1 362 965

1 362 965

784

945 987

945 987

875

Opérations conditionnelles :

 

 

 

 

 

 

Opérations sur marchés organisés

 

 

 

 

 

 

 

0

0

0

0

0

0

Opérations de gré à gré

 

 

 

 

 

 

Options de taux

 

 

 

 

 

 

    Achetées

1 893 680

1 893 680

30 768

1 054 502

1 054 502

28 174

    Vendues

90 513

90 513

-43

13 596

13 596

-32

 

1 984 193

1 984 193

30 725

1 068 098

1 068 098

28 142

    Total opérations conditionnelles

1 984 193

1 984 193

30 725

1 068 098

1 068 098

28 142

    Total instruments financiers et change à terme

3 347 158

3 347 158

31 509

2 014 085

2 014 085

29 017

 

Annexe 25. – Ventilation des équivalents risques pondérés.

 

(En milliers d’euros)

2007

2006

Administrations

Ets de crédit OCDE

Autres contre-parties

Total

Administrations

Ets de crédit OCDE

Autres contre-parties

Total

Risques de crédits non pondérés

 

 

 

 

 

 

 

 

Avant compensation

15 108

24 294

824

40 226

0

31 501

731

32 232

Effets de la compensation et de la

0

0

0

0

0

-2 568

0

-2 568

Collaterisation

 

 

 

 

 

 

 

 

Risques de crédits non pondérés

 

 

 

 

 

 

 

 

Après compensation

15 108

24 294

824

40 226

0

28 933

731

29 664

Pondération

0%

20%

50%

 

0%

20%

50%

 

Equivalents risques de crédit pondérés

0

4 859

412

5 271

0

5 787

366

6 152

 

Annexes relatives au compte de résultat.

 

Annexe 26. – Revenus des titres à revenu variable.

 

(En milliers d'euros)

2007

2006

Dividendes reçus sur titres de placement

11

124

Dividendes reçus sur titres de participation et assimilés

18 335

8 822

    Total dividendes reçus

18 346

8 946

 

Annexe 27. – Commissions.

 

(En milliers d'euros)

2007

2006

 

Charges

Produits

Net

Charges

Produits

Net

Opérations de trésorerie et interbancaire

-93

511

418

-148

510

362

Opérations sur moyens de paiement

-16 808

32 462

15 654

-17 520

30 759

13 072

Opérations avec la clientèle

-108

74 158

74 050

-87

66 758

66 838

Opérations sur titres

-1 547

12 360

10 813

-1 525

13 771

12 246

Opérations de change

-852

1 139

287

-267

685

418

Engagements hors-bilan

-643

6 301

5 658

-632

5 167

4 535

Prestations de services financiers

-988

11 358

10 370

-1 343

11 308

9 965

Conseil

 

2 158

2 158

 

1 900

1 900

    Total commissions et assimilées

-21 039

140 447

119 408

-21 522

130 858

109 336

 

  

Annexe 28. – Charges générales d’exploitation.

 

(En milliers d'euros)

2007

2006

Frais de personnel

 

 

Salaires et traitement

-62 691

-59 351

Charges de retraite

-7 764

-6 539

Autres charges sociales

-22 014

-22 144

Intéressement des salariés

-8 839

-5 651

Participation des salariés

-4 635

-4 186

Impôts et taxes liés aux rémunérations

-5 209

-5 043

    Total charges de personnel

-111 152

-102 914

Autres charges d'exploitation

 

 

Impôts et taxes

-5 584

-5 580

Autres charges générales d'exploitation

-66 704

-65 087

    Total autres charges générales d'exploitation

-72 288

-70 667

    Total charges générales d'exploitation

-183 440

-173 581

 

Annexe 29. – Informations relatives au personnel.

 

Effectifs moyen du personnel en activité (ventilé par catégories socioprofessionnelles) :

 

Effectif

31/12/2007

Effectif moyen du personnel en activité

1 814

Techniciens

1 322

Cadres

492

 

Annexe 30. – Coût du risque.

 

(En milliers d'euros)

2007

2006

Dépréciations

Reprises nettes de dépréciations

Pertes non couvertes par provision

Récupération sur créances amorties

Net

Dépréciations

Reprises nettes de dépréciations

Pertes non couvertes par provision

Récupération sur créances amorties

Net

Provisions affectées :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Encours sur la clientèle

-40 799

26 598

-1 891

506

-15 586

-44 911

23 551

-1 242

572

-22 030

Titres et débiteurs divers

-12

5

 

 

-7

-4

1

 

 

-3

 

-40 811

26 603

-1 891

506

-15 593

-44 915

23 552

-1 242

572

-22 033

Provisions pour risques et charges :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Engagements hors-bilan

-1 800

182

 

 

-1 618

-481

2 400

 

 

1 919

Provisions générales

-1 010

607

 

 

-403

-294

1 433

 

 

1 139

Provisions risques-pays

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

-2 810

789

0

0

-2 021

-775

3 833

 

 

3 058

    Total coût du risque

-43 621

27 392

-1 891

506

-17 614

-45 690

27 385

-1 242

572

-18 975

 

Annexe 31. – Résultat sur actifs immobilisés.

 

(En milliers d'euros)

2007

2006

Participations et autres titres à LT

Titres investissement

Immobilisations corp. Et incorp.

Total

Participations et autres titres à LT

Titres investissement

Immobilisations corp. Et incorp.

Total

Dotations aux provisions

-28

 

 

-28

-98

 

 

-98

Reprises de provisions

209

 

 

209

207

 

 

207

Moins values de cession

-1 665

 

-359

-2 024

-191

 

-1 017

-1 208

Plus-values de cession

18 551

 

1 850

20 401

12 496

 

1 998

14 494

Résultat sur valeurs immobilisées

17 067

0

1 491

18 558

12 414

 

981

13 395

 

Annexe 32. – résultat exceptionnel.

 

(En milliers d'euros)

2007

2006

Produits et charges exceptionnelles (nettes de provisions)

 

 

Dont :

 

 

    Charges / migration informatique

-654

 

    Charges / fusion

 

-678

    Autres charges

-833

 

    Dotations / provisions except

-1 001

 

    Reprises / Provisions Except

 

18

        Total

-2 488

-660

 

Annexe 33. – Tableau des impôts différés.

 

 

Bilan 31/12/2006

Changement de méthode

Compte de résultat

Bilan au

31/12/2007

 

 

 

2007

Dotation

Reprise

 

Sur décalages temporaires dans les comptes sociaux

593

0

0

129

464

Impôts différés passif :

 

 

 

 

 

Cladel bail

504

 

 

99

405

Amortissement immobilisations par composant

89

 

 

30

59

Sur retraitements spécifiques de Consolidation

-7 533

-5 304

-1 025

-2 885

-10 977

Impôts différés passif :

11 869

 

0

22

11 847

Crédit bail bailleur -tx dt commun

10 287

 

 

21

10 266

Impôts différés passif/titres en sursis d'imposition

1 204

 

 

 

1 204

Contribution exceptionn/retr. Ci dessus

378

 

 

1

377

Impôts différés actif :

-19 402

-5 304

-1 025

-2 907

-22 824

Impôt différé actif/provisions à caractère social

-12 879

 

-250

-285

-12 844

Impôt différé actif/effet temps douteux

-1 199

 

-114

-130

-1 183

Impôt différé actif/prêts à taux zéro

-25

 

-46

-21

-50

Impôt différé actif/étalement commissions

-4 505

 

 

-744

-3 761

Impôt différé actif/épargne logement

 

-5 304

-23

-1 661

-3 666

Autres impôts différés actif

-147

 

-586

 

-733

Contribution exceptionn/retr. Ci dessus

-647

 

-6

-66

-587

 

IV. — Rapport des commissaires aux comptes sur les comptes consolidés.

Exercice clos le 31 décembre 2007.

 

 

Mesdames, Messieurs,

En exécution de la mission qui nous a été confiée par vos Assemblées Générales, nous avons procédé au contrôle des comptes consolidés de la Banque Populaire Atlantique relatifs à l'exercice clos le 31 décembre 2007, tels qu'ils sont joints au présent rapport.

Les comptes consolidés ont été arrêtés par votre Conseil d’Administration. Il nous appartient, sur la base de notre audit, d'exprimer une opinion sur ces comptes.

 

1. Opinion sur les comptes consolidés. — Nous avons effectué notre audit selon les normes professionnelles applicables en France ; ces normes requièrent la mise en oeuvre de diligences permettant d'obtenir l'assurance raisonnable que les comptes consolidés ne comportent pas d'anomalies significatives. Un audit consiste à examiner, par sondages, les éléments probants justifiant les données contenues dans ces comptes. Il consiste également à apprécier les principes comptables suivis et les estimations significatives retenues pour l'arrêté des comptes et à apprécier leur présentation d'ensemble. Nous estimons que nos contrôles fournissent une base raisonnable à l'opinion exprimée ci-après.

Nous certifions que les comptes consolidés sont, au regard des règles et principes comptables français, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du patrimoine, de la situation financière, ainsi que du résultat de l'ensemble constitué par les personnes et entités comprises dans la consolidation.

Sans remettre en cause l'opinion exprimée ci-dessus, nous attirons votre attention sur les changements de méthodes comptables exposés dans la note « Principes comptables des méthodes d’évaluation » de l’annexe et relatifs à :

— L’application de l’avis 2006-02 du CNC sur le provisionnement des risques liés à l’épargne logement,

— L’application du règlement 2005-01 sur les titres

— L’application de l’avis 2006-16 du CNC sur le caractère douteux des découverts.

 

2. Justification des appréciations. — En application des dispositions de l'article L.823-9 du Code de commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à votre connaissance les éléments suivants :

— Changements de méthodes comptables : La note « Changements de méthodes comptables intervenus au cours de l’exercice » de l’annexe aux comptes consolidés expose les changements comptables intervenus au cours de l’exercice. Dans le cadre de notre appréciation des règles et principes comptables suivis par votre banque, nous nous sommes assurés du bien-fondé de ces changements de méthode comptable.

— Estimations comptables : Le Groupe Banque Populaire Atlantique constitue des provisions pour couvrir les risques de crédit inhérents à ses activités tel que décrit en note « Principes comptables et méthodes d’évaluation » de l’annexe. Dans le cadre de notre appréciation des estimations significatives retenues pour l’arrêté des comptes, nous avons examiné le dispositif de contrôle relatif au suivi des risques de crédit, à l’appréciation des risques de non-recouvrement et à leur couverture par des provisions spécifiques ou des provisions de passif pour les risques liés au hors bilan.

— Les titres de participation et autres titres détenus à long terme sont évalués à leur valeur d’utilité en retenant une approche multicritère comme indiqué dans la note « Principes comptables et méthodes d’évaluation » de l’annexe. Dans le cadre de notre appréciation de ces estimations, nous avons examiné les éléments ayant conduit à la détermination des valeurs d’utilité pour les principales lignes du portefeuille.

Les appréciations ainsi portées s'inscrivent dans le cadre de notre démarche d'audit des comptes consolidés, pris dans leur ensemble, et ont donc contribué à la formation de notre opinion exprimée dans la première partie de ce rapport.

 

3. Vérification spécifique. — Nous avons également procédé, conformément aux normes professionnelles applicables en France, à la vérification des informations données dans le rapport sur la gestion du groupe. Nous n'avons pas d'observation à formuler sur leur sincérité et leur concordance avec les comptes consolidés.

 

Nantes, Angers et Saint-Herblain, le 11 avril 2008.

Les Commissaires aux Comptes :

 

 

KPMG Audit Département de KPMG SA :

Fiduciaire audit conseil :

Deloitte & associés :

Franck NOEL ;

Michel RAGUIN ;

Anne BLANCHE.

 

 

0807645

14/05/2008 : Publications périodiques (74C)

Société : Banque populaire Atlantique
Catégorie 2 : Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles) (74C_N2)
Numéro d'affaire : 6135
Texte de l'annonce :

0806135

14 mai 2008BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRES Bulletin n°59


Publications périodiques
____________________

Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles)
____________________



 

 

BANQUE POPULAIRE ATLANTIQUE 

Société anonyme coopérative de banque populaire régie par les articles 512-2

et suivants du Code monétaire et financier et l'ensemble des textes relatifs aux

banques populaires et aux établissements de crédit.

Siège social: 1, rue Françoise Sagan, Saint Herblain, 44919 Nantes Cedex 9.

857 500 227 R.C.S. Nantes. 

Situation au 31 mars 2008.

(En milliers d'euros.) 

Actif

Montant

Caisse, banques centrales, CCP

119 091

Créances sur les Etablissements de Crédit

485 542

Opérations avec la clientèle

5 946 570

Obligations et Autres Titres à revenu fixe

118 866

Actions et Autres Titres à revenu variable

70 181

Participations et autres titres détenus à long terme

254 868

Parts dans les Entreprises liées

22 237

Crédit-bail et Location avec Option d'Achat

341 435

Location simple

54 223

Immobilisations incorporelles

1 296

Immobilisations corporelles

63 284

Autres actifs

69 411

Comptes de Régularisation

85 679

    Total actif

7 632 683

  

Passif

Montant

Dettes envers les Etablissements de Crédit

1 072 496

Opérations avec la clientèle

3 652 478

Dettes représentées par un titre

1 813 809

Autres passifs

18 726

Comptes de Régularisation

227 005

Provisions

52 261

Dettes subordonnées

4 525

Fonds pour Risques Bancaires Généraux

127 952

Capitaux propres hors FRBG (+/-)

663 431

    Capital souscrit

278 002

    Primes d'émission

191 499

    Réserves

166 734

    Provisions réglementées et Subventions d'investissement

5 113

    Report à nouveau (+/-)

22 083

        Total passif

7 632 683

  

Hors-bilan

Montant

Engagements donnés :

 

    Engagements de financement

601 447

    Engagements de garantie

436 489

    Engagements sur titres

601

Engagements reçus :

 

    Engagements de garantie

1 432 668

    Engagements sur titres

201

 

 

0806135

08/02/2008 : Publications périodiques (74C)

Société : Banque populaire Atlantique
Catégorie 2 : Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles) (74C_N2)
Numéro d'affaire : 872
Texte de l'annonce :

0800872

8 février 2008BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRES Bulletin n°17


Publications périodiques
____________________

Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles)
____________________



 

BANQUE POPULAIRE ATLANTIQUE  

Société anonyme coopérative de banque populaire régie par les articles 512-2

et suivants du Code monétaire et financier et l'ensemble des textes relatifs aux

banques populaires et aux établissements de crédit.

Siège social : 1, rue Françoise Sagan, Saint Herblain, 44919 Nantes Cedex 9.

857 500 227 R.C.S. Nantes.

 

 

Situation au 31 décembre 2007.

(En milliers d'euros.) 

Actif

Montant

Caisse, banques centrales, CCP

107 996

Créances sur les Etablissements de Crédit

540 547

Opérations avec la clientèle

5 854 625

Obligations et Autres Titres à revenu fixe

120 152

Actions et Autres Titres à revenu variable

214 207

Participations et autres titres détenus à long terme

253 970

Parts dans les Entreprises liées

22 168

Crédit-bail et Location avec Option d'Achat

316 062

Location simple

50 041

Immobilisations incorporelles

1 473

Immobilisations corporelles

62 560

Autres actifs

63 354

Comptes de Régularisation

118 124

    Total actif

7 725 279

 

 

Passif

Montant

Dettes envers les Etablissements de Crédit

1 033 767

Opérations avec la clientèle

3 642 912

Dettes représentées par un titre

1 938 814

Autres passifs

19 758

Comptes de Régularisation

244 626

Provisions

53 178

Dettes subordonnées

4 527

Fonds pour Risques Bancaires Généraux

124 616

Capitaux propres hors FRBG (+/-)

663 080

    Capital souscrit

278 002

    Primes d'émission

191 499

    Réserves

166 734

    Provisions réglementées et Subventions d'investissement

4 763

    Report à nouveau (+/-)

22 083

        Total passif

7 725 279

 

 

Hors-bilan

Montant

Engagements donnés :

 

    Engagements de financement

626 519

    Engagements de garantie

428 025

    Engagements sur titres

342

Engagements reçus :

 

    Engagements de garantie

1 422 834

    Engagements sur titres

3 342

 

 

 

0800872

12/11/2007 : Publications périodiques (74C)

Société : Banque populaire Atlantique
Catégorie 2 : Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles) (74C_N2)
Numéro d'affaire : 16955
Texte de l'annonce :

0716955

12 novembre 2007BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRES Bulletin n°136


Publications périodiques
____________________

Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles)
____________________



 

 

BANQUE POPULAIRE ATLANTIQUE  

Société anonyme coopérative de banque populaire régie par les articles 512-2 et suivants du Code monétaire

 et financier et l'ensemble des textes relatifs aux banques populaires et aux établissements de crédit.

Siège social : 1, rue Françoise Sagan, Saint Herblain, 44919 Nantes Cedex 9.

857 500 227 R.C.S. Nantes.

 

Situation au 30 septembre 2007.

(En milliers d’euros.) 

Actif

Montant

Caisse, banques centrales, CCP

92 203

Créances sur les établissements de crédit

570 421

Opérations avec la clientèle

5 674 643

Obligations et autres titres à revenu fixe

136 741

Actions et autres titres à revenu variable

2 304

Participations et autres titres détenus à long terme

254 178

Parts dans les entreprises liées

22 096

Crédit-bail et location avec option d'achat

300 816

Location simple

46 402

Immobilisations incorporelles

1 309

Immobilisations corporelles

62 725

Autres actifs

58 825

Comptes de régularisation

101 675

        Total actif

7 324 338

 

Passif

Montant

Dettes envers les établissements de crédit

805 367

Opérations avec la clientèle

3 698 475

Dettes représentées par un titre

1 767 404

Autres passifs

20 329

Comptes de régularisation

196 802

Provisions pour risques et charges

51 937

Dettes subordonnées

4 527

Fonds pour risques bancaires généraux

116 961

Capitaux propres hors FRBG (±)

662 536

    Capital souscrit

278 002

    Primes d'émission

191 499

    Réserves

166 734

    Provisions réglementées et subventions d'investissement

4 218

    Report à nouveau (±)

22 083

        Total passif

7 324 338

 

Hors-bilan

Montant

Engagements donnés :

 

    Engagements de financement

591 377

    Engagements de garantie

429 686

    Engagements sur titres

885

Engagements reçus :

 

    Engagements de garantie

1 406 938

    Engagements sur titres

885

 

 

0716955

08/08/2007 : Publications périodiques (74C)

Société : Banque populaire Atlantique
Catégorie 2 : Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles) (74C_N2)
Numéro d'affaire : 12561
Texte de l'annonce :

0712561

8 août 2007BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRES Bulletin n°95


Publications périodiques
____________________

Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles)
____________________



 

 

BANQUE POPULAIRE ATLANTIQUE  

Société anonyme coopérative de banque populaire régie par les articles 512-2

et suivants du Code monétaire et financier et l'ensemble des textes relatifs aux

banques populaires et aux établissements de crédit.

Siège social: 1, rue Françoise Sagan, Saint Herblain, 44919 Nantes Cedex 9.

857 500 227 R.C.S. Nantes.

Situation au 30 juin 2007.

(En milliers d'euros.) 

Actif

Montant

Caisse, banques centrales, CCP

89 689

Créances sur les Etablissements de Crédit

565 391

Opérations avec la clientèle

5 470 547

Obligations et Autres Titres à revenu fixe

133 660

Actions et Autres Titres à revenu variable

2 519

Participations et autres titres détenus à long terme

210 708

Parts dans les Entreprises liées

22 237

Crédit-bail et Location avec Option d'Achat

287 343

Location simple

46 370

Immobilisations incorporelles

1 216

Immobilisations corporelles

62 299

Autres actifs

49 254

Comptes de Régularisation

103 044

    Total actif

7 044 277

 

 

Passif

Montant

Dettes envers les Etablissements de Crédit

809 068

Opérations avec la clientèle

3 587 178

Dettes représentées par un titre

1 628 611

Autres passifs

22 952

Comptes de Régularisation

162 132

Provisions pour Risques et Charges

52 403

Dettes subordonnées

4 524

Fonds pour Risques Bancaires Généraux

115 167

Capitaux propres hors FRBG (+/-)

662 242

    Capital souscrit

278 002

    Primes d'émission

191 499

    Réserves

166 734

    Provisions réglementées et Subventions d'investissement

3 924

    Report à nouveau (+/-)

22 083

        Total passif

7 044 277

 

 

Hors-bilan

Montant

Engagements donnés

 

    Engagements de financement

610 194

    Engagements de garantie

426 621

    Engagements sur titres

683

Engagements reçus

 

    Engagements de garantie

1 375 230

    Engagements sur titres

683

 

0712561

27/06/2007 : Publications périodiques (74B)

Société : Banque populaire Atlantique
Catégorie 2 : Sociétés commerciales et industrielles (Comptes annuels) (74B_N2)
Numéro d'affaire : 9698
Texte de l'annonce :

0709698

27 juin 2007BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRES Bulletin n°77


Publications périodiques
____________________

Sociétés commerciales et industrielles (Comptes annuels)
____________________



 

 

BANQUE POPULAIRE ATLANTIQUE  

Société coopérative à capital variable loi du 13 mars 1917 et textes subséquents.

Siège social : 1, rue Françoise Sagan, Saint-Herblain, 44919 Nantes Cedex 9.

857 500 227 R.C.S. Lorient.

 

 

Rectificatif à l’avis paru dans le Bulletin des Annonces légales obligatoires du 1er juin 2007.

 

 

Au niveau de la date de l'assemblée générale, il faut lire le "19 avril 2007"  au lieu du "11 avril 2007".

 

 

 

0709698

01/06/2007 : Publications périodiques (74B)

Société : Banque populaire Atlantique
Catégorie 2 : Sociétés commerciales et industrielles (Comptes annuels) (74B_N2)
Numéro d'affaire : 7929
Texte de l'annonce :

0707929

1 juin 2007BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRES Bulletin n°66


Publications périodiques
____________________

Sociétés commerciales et industrielles (Comptes annuels)
____________________



 

 

 

 

BANQUE POPULAIRE ATLANTIQUE

Société coopérative à capital variable loi du 13 mars 1917 et textes subséquents.

Siège social : 1, rue Françoise Sagan, Saint-Herblain, 44919 Nantes Cedex 9.

857 500 227 R.C.S. Lorient.

 

Documents comptables annuels approuvés par l’assemblée générale du 11 avril 2007.
 

A. — Comptes sociaux.

I. — Bilan au 31 décembre 2006.

(En euros.)

Actif

Code poste

Exercice N

Exercice N-1

Caisse, banques centrales, CCP

10

92 616 069,38

80 567 285,07

Effets publics et valeurs assimilées

20

 

0

Créances sur les établissements de crédits

30

537 245 150,26

492 793 985,00

Opérations avec la clientèle

48

5 164 514 078,71

4 461 078 733,29

Obligations et autres titres à revenu fixe

60

139 974 260,63

98 563 012,45

Actions et autres titres à revenu variable

70

2 950 235,77

6 412 811,59

Participations et autres titres détenus à long terme

91

203 240 612,25

118 147 535,11

Parts dans les entreprises liées

100

22 168 392,67

19 131 351,67

Crédit-bail et location avec option d'achat

110

241 327 077,60

198 478 857,16

Location simple

120

43 993 610,11

29 850 779,60

Immobilisations incorporelles

130

1 533 991,95

1 917 084,71

Immobilisations corporelles

140

62 086 445,38

64 347 994,42

Capital souscrit non versé

150

0

0

Actions propres

160

0

0

Comptes de négociation et de règlement

165

0

0

Autres actifs

170

45 597 816,72

25 717 461,71

Comptes de régularisation

180

75 721 967,03

70 200 340,28

Total actif

L98

6 632 969 708,46

5 667 207 232,06

 

Passif

 

Code poste

 

Exercice N

 

Exercice N-1

 

Banques centrales, CCP

300

0

0

Dettes envers les établissements de crédit

310

668 555 467,94

459 489 394,93

Opérations avec la clientèle

348

3 553 498 405,23

3 360 248 095,16

Dettes représentées par un titre

350

1 440 219 007,42

1 160 048 970,86

Autres passifs

360

17 395 228,29

17 575 219,58

Comptes de régularisation

370

116 930 626,99

103 736 923,34

Comptes de négociation et de règlement

375

0

0

Provisions pour risques et charges

380

40 456 608,85

41 993 840,14

Dettes subordonnées

430

4 521 424,72

19 771 192,08

Fonds pour risques bancaires généraux

420

109 707 369,84

100 210 402,87

Capitaux propres hors FRBG

435

681 685 569,18

404 133 193,10

Capital souscrit

440

278 001 935,00

163 264 176,00

Primes d'émission

450

191 499 053,28

52 076 235,20

Réserves

460

156 715 819,93

168 912 472,55

Ecarts de réévaluation

470

0

0

Provisions réglementées et subventions d'investissement

475

3 337 838,00

2 164 481,68

Report à nouveau (+/-)

480

11 772 424,18

-19 041 940,68

Résultat de l'exercice (+/-)

490

40 358 498,79

36 757 768,35

Total passif

L99

6 632 969 708,46

5 667 207 232,06

 

Hors bilan

 

Code poste

 

Exercice N

 

Exercice N-1

 

Engagements donnés :

 

 

 

Engagements de financement

615

607 800 430,37

617 825 998,71

Engagements de garantie

635

373 339 915,85

274 496 293,98

Engagements sur titres

655

1 551 634,15

7 347 884,82

Engagements reçus :

 

 

 

Engagements de financement

705

0

0

Engagements de garantie

715

1 297 233 467,17

1 055 174 743,38

Engagements sur titres

735

1 551 634,15

7 347 884,82

 

 

 

II. — Compte de résultats.

(En euros.) 

 

 

Code poste

 

Exercice N

 

Exercice N-1

 

+ Intérêts et produits assimilés

500

258 139 122,76

225 406 003,85

- Intérêts et charges assimilées

505

-143 088 114,17

-106 608 320,61

+ Produits sur opérations de crédit-bail et assimilées

510

100 180 546,28

107 211 383,85

- Charges sur opérations de crédit-bail et assimilées

515

-87 896 558,30

-90 278 322,99

+ Produits sur opérations de location simple

520

20 106 713,34

19 020 345,07

- Charges sur opérations de location simple

525

-17 024 431,52

-16 144 746,63

+ Revenus des titres à revenu variable

530

9 835 624,36

7 035 981,28

+ Commission (produits)

540

111 766 558,13

101 469 999,62

- Commission (charges)

545

-18 352 107,73

-17 816 006,15

+/- Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation

550

276 244,83

238 131,16

+/- Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés

555

4 079 129,61

736 535,58

+ Autres produits d'exploitation bancaire

560

2 070 674,97

2 334 550,92

- Autres charges d'exploitation bancaire

565

-971 835,64

-987 049,24

Produit net bancaire

600

239 121 566,92

231 618 485,71

- Charges générales d'exploitation

605

-146 444 562,05

-141 990 869,84

- Dotations aux amortissements et aux provisions sur immobilisations corporelles et incorporelles

610

-7 670 692,64

-7 513 336,04

Résultat brut d'exploitation

620

85 006 312,23

82 114 279,83

+/- Coût du risque

625

-15 525 822,45

-18 091 747,69

Résultat d'exploitation

630

69 480 489,78

64 022 532,14

+/- Gains ou pertes sur actifs immobilisés

640

808 450,07

1 370 793,70

Résultat courant avant impôt

650

70 288 939,85

65 393 325,84

+/- Résultat exceptionnel

655

-532 893,12

45 716,66

- Impôt sur les bénéfices

660

-18 727 224,65

-17 608 301,50

+/- Dotations / reprises de FRBG et provisions réglementées

675

-10 670 323,29

-11 072 972,65

Résultat net

690

40 358 498,79

36 757 768,35

 

 III. — Proposition d'affectation des résultats de l'exercice 2006.

(En euros et centimes d’euros.)

Résultat net

40 358 498,79

Report à nouveau débiteur

11 772 424,18

A affecter

52 130 922,97

Affectation :

 

Réserve légale

2 017 924,94

Intérêts statutaires aux parts sociales

6 115 741,01

Autres réserves

8 000 000,00

Report à nouveau

35 997 257,02

 
 

 

IV. — Annexe aux comptes individuels au 31 décembre 2006.

 

Règles et principes généraux.

 

Principes généraux. — Les états financiers de la Banque populaire atlantique sont établis conformément aux principes comptables généralement admis en France et aux règlements du Comité de la réglementation comptable, notamment le règlement CRC 2000-03 relatif à la présentation des états financiers.

La Banque populaire atlantique est consolidée au sein du groupe Banque populaire.

Les états financiers sont présentés en euros avec un comparatif sur deux exercices, 31 décembre 2006 et 31 décembre 2005.

 

Faits significatifs. — L’ancien siège social de Bellevue a été cédé générant une plus value de 0,9 M€.

Issue du rapprochement entre les Banques populaires et les Caisses d’Épargne, Natixis a souscrit des certificats coopératifs d’investissement émis par la Banque populaire atlantique portant ainsi sa participation à 20% du capital de la Banque populaire atlantique. Cette souscription s’élève à 190 M€ dont 139 M€ de prime d’émission.

 

Garantie de liquidité et de solvabilité. — Le système de garantie de liquidité et de solvabilité du réseau des Banques populaires est organisé par une décision de caractère général de la Banque fédérale des Banques populaires prise en sa qualité d’organe central, en application des articles L. 511-30, L. 511-31 et L. 512-12 du Code monétaire et financier et à laquelle font expressément référence les statuts des Banques populaires (art. 1er).

Le réseau des Banques populaires comprend les Banques populaires, les sociétés de caution mutuelle leur accordant l’exclusivité de leur cautionnement et la Banque fédérale des Banques populaires.

Ce système de garantie repose sur l’intégralité des fonds propres des établissements du réseau par un mécanisme de solidarité interne.

La Banque fédérale met en œuvre la solidarité du réseau en appelant auprès des Banques populaires les concours financiers nécessaires, dans la limite de leurs fonds propres. Les fonds propres de la Banque fédérale répondent, en dernier ressort, de la liquidité et de la solvabilité des Banques populaires.

En tant que la Banque fédérale bénéficie du système de garantie, les Banques populaires sont tenues de lui apporter leur soutien financier, notamment pour lui permettre, en tant que de besoin, d’assumer ses obligations d’organe central à l’égard d’établissements de crédit affiliés à la Banque fédérale des Banques populaires, mais ne faisant pas partie du réseau des Banques populaires.

Dans le cadre de ce mécanisme de solidarité interne, est instituée une première ligne de solidarité. Celle-ci est constituée, d’une part, par le fonds de solidarité fédéral, partie intégrante du fonds pour risques bancaires généraux de la Banque fédérale. D’autre part, par les fonds régionaux de solidarité, parties intégrantes des fonds pour risques bancaires généraux des Banques populaires. Ces fonds régionaux sont alimentés chaque année, à hauteur de 10% du bénéfice net réalisé par les Banques populaires avant toute dotation au fonds pour risques bancaires généraux et impôt, ledit montant étant minoré du taux de l’impôt sur les sociétés. Les Banques populaires ne peuvent disposer de ces fonds sans l’autorisation de la Banque fédérale.

Dans le cadre d’une convention d’agrément collectif, chaque Banque populaire garantit la liquidité et la solvabilité des sociétés de caution mutuelle qui lui accordent l’exclusivité de leur cautionnement.

Dans le cadre de l’affiliation du Crédit maritime mutuel, dont la Banque fédérale est l’organe central aux termes de l’article L. 512-69 du Code monétaire et financier, la liquidité et la solvabilité des Caisses de crédit maritime mutuel sont garanties au premier niveau par leurs Banques populaires d’adossement.

Il est rappelé, en outre, que les établissements du réseau des Banques populaires sont adhérents du Fonds de Garantie des Dépôts institué par la loi et auquel adhèrent tous les établissements de crédit agréés en France.

 

Principes comptables et méthodes d’évaluation.

 

Présentation. — Les informations chiffrées de l'annexe sont présentées (en milliers d’euros) (K€) sauf indication contraire.

 

Informations relatives à l’actif.

 

Opérations avec les établissements de crédits et la clientèle :

— Crédit aux établissements de crédit et à la clientèle : Les créances sur les établissements de crédit recouvrent l’ensemble des créances, y compris les créances subordonnées, détenues au titre d’opérations bancaires sur les établissements de crédit à l’exception de celles matérialisées par un titre. Elles comprennent également les valeurs reçues en pension, quel que soit le support de l’opération, et les créances se rapportant à des pensions livrées sur titres.

Les opérations avec la clientèle sont ventilées en créances commerciales, comptes ordinaires débiteurs et autres concours à la clientèle.

L’ensemble des prêts est enregistré au bilan à leur valeur nominale y compris les concours à taux bas et les prêts restructurés, à l’exception des rachats de créances clientèle enregistrés à leur coût d’acquisition.

— Créances douteuses : L'identification en encours douteux est effectuée conformément aux dispositions du règlement n° 2002-03 du Comité de la réglementation comptable, notamment en cas de créances impayées depuis plus de trois mois, six mois en matière immobilière ou de plus de neuf mois pour les collectivités locales.

La classification d’une créance en encours douteux entraîne le transfert de l’encours total des créances sur une même contrepartie, même si l'analyse du risque ne conduit pas à provisionner le risque en capital.

Au sein des créances douteuses, une catégorie spécifique est identifiée, dénommée « créances douteuses compromises », pour lesquelles l’un des faits générateurs suivants s’est produit : déchéance du terme, restructurations pour lesquelles le débiteur transféré en encours sain connaît un nouvel impayé, résiliation du contrat de crédit-bail ou créances classées en douteux depuis plus d’un an dès lors qu’un passage à perte est envisagé, conformément à l’avis du comité d’Urgence du CNC du 18 décembre 2003. Pour ces créances douteuses compromises, les intérêts courus ou échus non encaissés ne sont plus enregistrés.

Les intérêts constatés au 31 décembre 2003 continuent d’être repris sur les exercices ouverts à compter du 1er janvier 2004.

Les créances, dont le recouvrement est devenu incertain, donnent lieu à la constitution de dépréciations, en déduction de l’actif, destinées à couvrir le risque de perte. Les dépréciations sont calculées après analyse individuelle des dossiers, en tenant compte des garanties et déterminées selon une fréquence au moins trimestrielle et sur la base de l'analyse du risque et des garanties disponibles. Les dépréciations couvrent au minimum les intérêts non encaissés sur encours douteux. Elles sont calculées de manière actuarielle sur la base des flux futurs attendus sur chacun des contrats actualisés au taux d’intérêt effectif d’origine, ce dernier correspondant au taux contractuel.

Les dotations nettes de reprises des dépréciations, les créances passées en perte sur l'exercice, les récupérations sur créances amorties ainsi que l’effet lié au passage du temps de la dépréciation des créances douteuses et compromises constituent la charge du risque sur opérations de crédit en ligne « coût du risque » au compte de résultat, à l’exception des dépréciations relatives aux intérêts sur créances douteuses présentées, comme les intérêts ainsi dépréciés, dans le « produit net bancaire ». La reprise de la dépréciation liée au seul passage du temps est enregistrée en « intérêts et produits assimilés ».

Pour les crédits aux professionnels de l’immobilier, le déclassement en créances douteuses est opéré opération par opération sur la base de critères prenant en compte les perspectives de sortie, la capacité des associés à apporter des fonds propres ainsi que leur solvabilité. Les intérêts sur créances douteuses sont intégralement dépréciés et le prêt est provisionné en fonction des garanties reçues, du revenu locatif futur, du prix de sortie du projet comparé au marché et de la solvabilité des parties prenantes.

Le volume des crédits restructurés accordés à des conditions hors marché n’est pas significatif et n’a donc pas donné lieu à information dans l’annexe.

— Opérations de crédit-bail bailleur : La Banque populaire atlantique exerce en direct une activité de crédit-bail mobilier, immobilier, de location avec option d’achat et de location simple.

Les immobilisations destinées à la location sont enregistrées à l’actif du bilan à leur valeur d’entrée.

Les biens mobiliers et immobiliers sont amortis selon les durées usuelles pour les matériels concernés.

Le niveau d’amortissement est compris entre le minimum linéaire et le maximum dégressif.

Les premiers loyers majorés donnent lieu à réétalement sur la durée résiduelle des contrats.

Conformément au communiqué de presse du CNC du 6 décembre 2005, la banque a maintenu les traitements en cours en matière de durée et de mode d’amortissement.

Les créances douteuses sont identifiées, comptabilisées et dépréciées conformément au règlement CRC 2002-03 relatif au risque de crédit.

 

Opérations sur titres.

 

Les portefeuilles de titres de transaction, de placement, d'investissement et d’activité de portefeuille suivent les règles d'évaluation du règlement 90-01 modifié du Comité de la réglementation bancaire et financière.

Ces portefeuilles apparaissent dans les postes « effets publics et valeurs assimilés » lorsque l'émetteur est l'État, « obligations et autres titres à revenu fixe » et « actions et autres titres à revenu variable » dans les autres cas.

Au 31 décembre 2006, la banque ne détient pas de titres de transaction.

— Portefeuille de placement : Les moins-values latentes font l'objet d'une dépréciation estimée à partir du cours de bourse le plus récent pour les titres cotés ou de la valeur probable de négociation pour les titres non cotés. Ces dépréciations sont évaluées de manière individuelle. La différence entre le prix d'acquisition et la valeur de remboursement d'un titre à revenu fixe est rapportée au compte de résultat sur la durée de vie résiduelle du titre selon la méthode actuarielle ou linéaire en fonction de la nature des titres.

Les dotation et reprises sur dépréciations et les plus ou moins-values de cession de titres de placement sont portées au poste du compte de résultat « Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés ».

— Portefeuille d’investissement : Ce sont des titres à revenu fixe que la société a acquis avec l'intention de les détenir de façon durable qui font l'objet, soit d'un financement spécifique (notamment les accords de refinancement, les emprunts subordonnés et les comptes à terme), soit d'une couverture adéquate en matière de risque de taux (essentiellement des contrats d’échange de taux dont le marché est liquide). En cas de rupture de l’adossement, les titres d’investissement sont reclassés en titres de placement à la valeur comptable à la date du déclassement déterminée selon les règles de la catégorie d’origine.

Ces titres à revenu fixe font l'objet d'un étalement de la surcote/décote par rapport à la valeur de remboursement sur la durée résiduelle.

Les titres d’investissement sont acquis avec l’intention d’une détention jusqu’à échéance, toutefois, en cas de cession anticipée, les dotations et reprises sur dépréciations et les plus ou moins-values de cession sont comptabilisés au poste du compte de résultat « Gains ou pertes sur actifs immobilisés ».

Conformément aux informations demandées à l’article 1er du règlement CRC 2004.16 du 23 novembre 2004, le montant des moins values latentes relatives au portefeuille d’investissement est nul au 31 décembre 2006.

— Portefeuille de titres de l’activité de portefeuille : Ces titres sont acquis dans le but d'en retirer, à plus ou moins long terme, une rentabilité récurrente sous la forme de plus values de cession. Ils sont comptabilisés à leur coût d'acquisition frais exclus. Ces titres sont évalués au plus bas du coût historique ou de la valeur d’utilité. Les moins-values latentes font l’objet de dépréciations déterminées sans compensation avec les plus-values latentes sur une même ligne de titres.

Ces titres figurent à l’actif du bilan au poste « Actions et autres titres à revenus variables ».

Les dépréciations comme les plus et moins-values de cessions sont portées au compte de résultats « Gains ou pertes sur opérations de portefeuille de placement et assimilés ».

— Titres de participation et autres titres détenus à long terme : Les titres de participation et autres titres détenus à long terme sont comptabilisés à leur coût d'acquisition hors frais puis sont estimés à leur valeur d'utilité déterminée de manière individuelle à la clôture des comptes.

La valeur d'utilité fait référence à différents critères comme le cours moyen de bourse pour les titres cotés, les capitaux propres corrigés pour les titres non cotés.

Les moins-values latentes font l'objet d'une dépréciation. Les plus values latentes ne sont pas enregistrées. Les frais accessoires à l'achat et à la vente sont enregistrés en charges d'exploitation.

Les plus ou moins-values de cession et les dépréciations sont inscrites en poste « gains ou pertes sur actifs immobilisés ».

 

Immobilisations corporelles et incorporelles.

 

Le CRC a émis un règlement (CRC 2002-10) applicable aux comptes individuels à partir du 1er janvier 2005 autant pour les immobilisations corporelles qu’incorporelles et le règlement 2004-06 sur la définition et l’évaluation des actifs s’applique également à compter du 1er janvier 2005.

Les encours bruts sont ventilés en composant, la décomposition en composants est fondée sur l’existence de durées d’utilisation différentes entre chacun des éléments distincts constituant un même bien.

Les coûts d’emprunt, les droits de mutation, honoraires, et frais d’actes ne rentrent pas dans la détermination de la valeur brute des immobilisations.

Les durées d’utilité retenues par la Banque populaire atlantique sont les suivantes :

 

Composants

Durée d’utilité

Terrain

NA

Façades non destructibles

NA

Façades/couverture / étanchéité

15-30 ans

Fondations / ossatures

20- 40 ans

Ravalement

10-20 ans

Equipements techniques

10-30 ans

Aménagements techniques

10-30 ans

Aménagements intérieurs

8-30 ans

 

Les composants sont amortis sur la base de leur valeur brute diminuée de la valeur résiduelle et sur leur durée d’utilisation. La valeur résiduelle est définie comme la valeur actuelle de l’actif à la fin de sa durée probable d’utilisation. La valeur résiduelle des composants autres que le terrain et les façades non destructibles sont réputées nulles.

Les dépenses pour gros entretien des actifs immobilisés sont constatées sous forme de composants immobilisés.

Les immobilisations d’exploitation présentant un indice objectif de dépréciation sont dépréciées, les dotations sont alors enregistrées en « dotations aux amortissements et provisions sur immobilisations corporelles et incorporelles ».

Les biens mobiliers ne font pas l’objet de l’approche par composant, ils sont amortis selon les durées d’utilisation présentées ci-dessous :

 

Biens

Durée d’utilité

Matériel de sécurité

5 – 10 ans

Matériel divers et informatiques

3 – 6.66 ans

Mobilier de bureaux

10 ans

Matériel de transport

3 – 5 ans

 

— Immobilisations hors exploitation : La méthode des composants est également appliquée aux immeubles de placement.

— Immobilisations incorporelles : Les immobilisations incorporelles sont évaluées au coût de revient.

Les droits au bail sont amortis de manière linéaire sur une durée de 9 ans correspondant à la durée du bail et font l’objet de dépréciation si nécessaire par rapport à la valeur de marché.

Les fonds de commerce ne sont pas amortis mais font l’objet de dépréciation.

Les logiciels acquis sont respectivement amortis sur une durée de 1 à 3 ans. Les frais de développement sont comptabilisés en charges.

 

Dettes représentées par un titre et dettes subordonnées. — Ces postes regroupent notamment les emprunts obligataires et les titres de créances négociables émis ainsi que les prêts sur titres subordonnés émis par la Banque Fédérale des Banques populaires.

Les frais d'émission sont étalés sur la durée de vie des emprunts correspondants.

Les primes d'émission et de remboursement sont étalées sur la durée de la vie de l'emprunt par le biais d'un compte de charges à répartir.

Les intérêts courus à verser relatifs à ces dettes sont portés en compte de dettes rattachées en contrepartie de compte de résultats.

 

Provisions pour risques et charges. — Les provisions pour risques et charges comprennent notamment les provisions sur engagements par signature, les provisions sur litiges, ainsi que les engagements pour passifs sociaux.

— Provisions pour impôts : Seuls les décalages suivants donnent lieu à la comptabilisation d’une provision pour impôts :

– Quote part de résultat des GIE fiscaux : les déficits actuels des GIE fiscaux doivent s’équilibrer avec les bénéfices futurs, l’économie d’impôt réalisée lors de la phase déficitaire n’étant que temporaire ;

– Majoration du bénéfice imposable, à compter du 1er janvier 2005 liée à la mesure fiscale de répartition sur cinq ans de l’approche par composant (art 237, septies I du CGI).

— Passifs sociaux provisionnés conformément à la recommandation 2003 R 1er du Conseil national de la comptabilité : La provision comptabilisée au bilan correspond :

– À la valeur actuarielle des engagements de retraite et prestations assimilées relatifs au personnel en activité ;

– Minorée de la valeur de marché des actifs venant en couverture des engagements ;

– Minorée ou majorée des écarts actuariels résultant :

- Des écarts d’expérience liés aux variables démographiques ;

- Des évolutions des hypothèses actuarielles (taux d’actualisation, taux de sortie, taux de progression des salaires)

- Des différences constatées entre le rendement réel et le rendement attendu des plans d’actifs en couverture.

 

Les principales hypothèses actuarielles retenues au 31 décembre 2006 sont les suivantes :

– Pour le complément de pension bancaire CAR, le taux d’actualisation retenu est de 4,04% et le rendement attendus des actifs de 6,10% ;

– Pour les indemnités de fin de carrière, le taux d’actualisation retenu est de 3,72% et le taux de rendement attendu de 4,90% ;

– Pour les médailles du travail, le taux d’actualisation est de 3,65% ;

 

La méthode du corridor est appliquée pour les engagements de retraite et assimilés.

La loi de financement de la Sécurité Sociale 2007 promulguée le 22 décembre 2006 modifie les conditions de mise à la retraite des salariés âgés de moins de 65 ans. Cette nouvelle mesure impacte les engagements sur les indemnités de fin de carrière versées par la Banque populaire atlantique. Le coût de cette mesure porte cet engagement de 10 506 K€ à 11 552 K€. S’agissant d’un changement de régime, le surcoût de 1 046 K€ sera étalé par résultat, à compter du 1er janvier 2007, sur la durée moyenne restante jusqu’au départ à la retraite des salariés soit 14 ans.

 

Fonds pour risques bancaires généraux (FRBG) et provisions réglementées. — Le FRBG enregistre les montants que la Banque populaire atlantique décide d’affecter à la couverture de risques à caractère général. Il comprend également les montants dotés au Fonds Régional de Solidarité ainsi que les provisions pour investissements. La provision pour investissement s ‘élève à 3 338 K€ après dotation de 1 188 K€ sur l’exercice.

 

Informations relatives au hors bilan.

 

Hors bilan - Instruments financiers à terme fermes et conditionnels. — Les risques encourus sur ces opérations font l'objet d'un système permanent de mesure de résultats et de positions, de surveillance et de contrôle permanent avec des limites déterminées par la direction générale.

 

— Instruments fermes de taux : Les contrats sont enregistrés en hors-bilan pour leur valeur nominale.

En application des règlements 90-15 et 92-04 du CRBF, les contrats d'échange de taux et assimilés (accords de taux futurs, garantie de taux plancher et plafond) sont classés selon le critère de l'intention initiale dans les catégories suivantes :

– micro-couverture (couverture affectée) ;

– macro-couverture (gestion globale de bilan) ;

– positions spéculatives ;

– gestion spécialisée d’un portefeuille de transaction.

Les deux premières catégories sont assimilées, au niveau du compte de résultat, à des opérations de prêts ou d'emprunts et les montants perçus ou payés sont incorporés prorata temporis dans le compte de résultat.

Les charges et produits d’instruments utilisés à titre de couverture d’un élément ou d’un ensemble d’éléments homogènes sont enregistrés en résultat de manière symétrique à la prise en compte des produits et charges sur les éléments couverts. Les éléments de résultat de l’instrument de couverture sont comptabilisés dans le même poste que les produits et charges sur les éléments couverts en « intérêts et produits ou charges assimilés ». Le poste « gains ou pertes sur opérations de portefeuille de négociation » est utilisé lorsque les éléments couverts sont inclus dans le portefeuille de négociation.

Les charges et produits relatifs aux instruments financiers à terme ayant pour objet de couvrir et de gérer un risque global de taux sont inscrits prorata temporis en compte de résultat au poste « intérêts et produits ou charges assimilées ».

Les contrats en position ouverte isolée font l’objet d’une provision en cas de moins-values latentes. Les plus values latentes ne sont pas enregistrées.

Les contrats portés en gestion spécialisée sont valorisés selon les méthodes du coût de remplacement ou obligataire après prise en compte d’une décote pour tenir compte du risque de contrepartie et de la valeur actualisée des frais de gestion futurs. Les variations de valeur d’un arrêté comptable à l’autre sont inscrites immédiatement en compte de résultat au poste « gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation ».

Les soultes constatées lors de la résiliation ou l’assignation de contrats d'échange de taux sont rapportées immédiatement en compte de résultat. Si les montants sont significatifs, elles sont étalées prorata temporis sur la durée résiduelle du nouveau contrat en cas de remplacement ou sur la durée résiduelle de l’ancien contrat en cas de non remplacement.

— Instruments conditionnels : Le montant notionnel de l'instrument sous-jacent sur lequel porte l'option ou le contrat à terme est enregistré en distinguant les contrats de couverture des contrats négociés dans le cadre d'opérations de marché.

Pour les opérations sur options de taux, de change ou sur actions, les primes payées ou encaissées sont enregistrées en compte d'attente. A la clôture de l'exercice, les options sur les opérations ouvertes isolées font l'objet d'une valorisation portée en compte de résultat dans le cas de produits cotés sur un marché organisé ou assimilé. Pour les marchés de gré à gré, seules les décotes font l’objet d’une provision et les plus- values latentes ne sont pas enregistrées. Lors de la revente, du rachat, de l'exercice ou à l'expiration, les primes sont enregistrées immédiatement en compte de résultat.

Pour les opérations de couverture, les produits et charges sont rapportés de manière symétrique à ceux afférents à l'élément couvert. Les instruments conditionnels vendeurs ne sont pas éligibles au classement en macro-couverture.

— Instruments de change : Les opérations de change au comptant non dénouées sont valorisées au cours de clôture de l'exercice.

Les reports et déports sur les contrats de change à terme de couverture sont étalés prorata temporis en compte de résultat. Les autres contrats de change et les instruments financiers à terme en devises sont évalués au prix du marché.

Les swaps cambistes s’enregistrent comme des opérations couplées d’achats et de ventes à terme de devises.

Les swaps financiers de devises sont assujettis aux dispositions du règlement 90-15 modifié du CRBF.

La Banque populaire atlantique ne détient que des opérations de macro et de micro couverture au 31 décembre 2006.

 

Informations relatives au compte de résultat et opérations diverses.

 

Intérêts et assimilés, commissions. — Les intérêts et les commissions assimilables par nature à des intérêts sont enregistrés en compte de résultat prorata temporis. Les autres commissions non assimilées à des intérêts sont enregistrées selon la nature de la prestation.

— commissions rémunérant une prestation instantanée : enregistrement lors de l’achèvement des prestations.

— commissions rémunérant une prestation continue ou discontinue avec plusieurs échéances successives échelonnées : enregistrement au fur et à mesure de l’exécution de la prestation.

 

Revenus des titres. — Les dividendes sont comptabilisés dès que leur paiement a fait l’objet d’une résolution d’assemblée générale. Ils sont enregistrés en « Revenus des titres à revenu variable ».

Les revenus d'obligations ou des titres de créances négociables sont comptabilisés pour la partie courue dans l'exercice.

 

Charges générales d’exploitation - frais de personnel. — les frais de personnel comprennent non seulement les salaires et traitements mais aussi les avantages au personnel tels que les charges de retraite (partie relative aux régimes à prestations définies).

La charge annuelle relative aux régimes à prestations définies comprend :

— Les droits supplémentaires acquis par l’ensemble des salariés ;

— Le coût financier (effet d’actualisation) ;

— Le rendement brut des actifs de couverture ;

— L’amortissement des écarts actuariels (application de la méthode dite du corridor) et des coûts des services passés.

Le volume d’heures acquises et non utilisées par les salariés de la Banque Populaire pour le droit individuel de formation est de 61 543 h.

 

Résultat exceptionnel. — Les produits et charges exceptionnels sont déterminés en fonction du caractère significatif de leur montant, de leur degré d'anormalité par rapport à l'activité courante et de la faible probabilité de récurrence des événements concernés.

 

Impôts sur les bénéfices. — La charge d'impôt figurant au compte de résultat correspond à l'impôt sur les sociétés exigible dû au titre de l'exercice au taux de 34,43%.

 

Annexes relatives à l’actif.

 

Annexe 1. – Banque centrale, CCP, effets publics et créances interbancaires.

 

(En milliers d’euros)

2006

2005

Caisse, banques centrales, CCP

92 616

80 567

Effets publics et valeurs assimilées

0

0

Créances sur les établissements de crédit

537 245

492 795

A vue

99 547

158 700

A terme

430 252

329 438

Créances douteuses nettes

0

0

Dépréciations pour risques pays affectées

0

0

Valeurs non imputées

5 037

1 018

Créances rattachées

2 409

3 639

Total

629 861

573 362

 

Annexe 2. – Ventilation par durée restant à courir.

 

(En milliers d’euros)

 

< 3 mois

 

3 mois <d< 1 an

 

1 an <d< 5 ans

 

> 5 ans

 

Non ventilés

 

Total

 

Actif :

 

 

 

 

 

 

Créances sur établissements de crédit

217 995

65 413

146 386

458

0

430 252

Créances sur la clientèle

540 411

447 546

1 884 948

2 032 093

0

4 904 998

Créances de crédit-bail

25 349

69 935

213 308

12 812

0

321 404

Obligations et autres titres à revenu fixe

3 200

17 031

58 879

59 528

0

138 638

Passif :

 

 

 

 

 

 

Dettes sur établissements de crédit

130 392

127 887

245 658

130 150

0

634 087

Dettes sur la clientèle

521 153

157 285

312 912

152 256

21 830

1 165 436

Dettes représentées par un titre

526 002

521 568

210 871

171 200

0

1 429 641

Emprunts subordonnés

0

0

4 500

0

0

4 500

Total

1 964 502

1 406 665

3 077 462

2 558 497

21 830

9 028 956

 

Annexe 3. – Opérations avec la clientèle – Actif.

 

(En milliers d’euros)

 

2006

 

2005

 

Comptes ordinaires débiteurs

190 448

212 605

Créances commerciales

191 188

154 054

Autres concours à la clientèle

4 713 810

4 031 204

Créances rattachées et valeurs non imputées

24 262

20 781

Créances douteuses nettes

44 806

42 434

Dépréciations pour risques pays affectées

0

 

Total

5 164 514

4 461 078

 

Annexe 4. – Ventilation des encours par agents économiques.

 

(En milliers d’euros)

 

 

2006

 

Etablissements de crédit

 

Sociétés non financières

 

Entrepreneurs individuels

 

Particuliers

 

Administrations privées

 

Administrations publiques et sécurité sociale

 

Autres

 

Total

 

Opérations sur établissements de crédit

537 245

 

 

 

 

 

 

537 245

Opérations sur clientèle et crédit bail

 

 

 

 

 

 

 

 

Encours sains

 

2 179 828

541 076

2 346 811

28 260

14 651

9 084

5 119 710

Créances douteuses non compromis

 

25 650

11 901

7 961

 

 

141

45 652

Dépréciations Créances douteuses non compromis

 

-9 996

-4 174

-2 994

 

 

-252

-17 416

Créances douteuses compromis

 

61 389

27 802

18 597

 

 

329

110 155

Dépréciations Créances douteuses compromis

 

-51 047

-21 313

-15 287

 

 

-1 289

-93 462

Dont:

 

 

 

 

 

 

 

 

Créances subordonnées

0

452

0

0

0

0

0

452

Créances douteuses sur crédit bail

0

5 072

0

0

0

0

0

5 072

Dépréciations créances douteuses sur crédit bail

0

-4 949

0

0

0

0

0

-4 949

Opérations sur titres (1)

 

 

 

 

 

 

 

 

Créances sur titres à revenu fixe

139 975

0

0

0

0

0

0

139 975

 

(En milliers d’euros)

 

 

2005

 

Etablissements de crédit

 

Sociétés non financières

 

Entrepreneurs individuels

 

Particuliers

 

Administrations privées

 

Administrations publiques et sécurité sociale

 

Autres

 

Total

 

Opérations sur Établissements de crédit

492 795

 

 

 

 

 

 

492 795

Opérations sur clientèle et crédit bail

 

 

 

 

 

 

 

 

Encours sains

 

2 033 619

495 193

1 846 019

24 822

152

18 838

4 418 643

Créances douteuses non compromis

 

18 433

9 753

9 540

0

0

68

37 794

Dépréciations Créances douteuses non compromis

 

-10 180

-4 988

-2 881

0

0

-71

-18 120

Créances douteuses compromis

 

54 143

28 649

28 023

0

0

199

111 014

Dépréciations Créances douteuses compromis

 

-49 134

-24 075

-13 905

0

0

-344

-87 458

Dont:

 

 

 

 

 

 

 

 

Créances subordonnées

0

574

0

0

0

0

1 525

2 099

Créances douteuses sur crédit bail

0

5 022

0

0

0

0

0

5 022

Provisions° Créances douteuses sur crédit bail

0

-4 192

0

0

0

0

0

-4 192

Opérations sur titres (1)

 

 

 

 

 

 

 

 

Créances sur titres à revenu fixe

89 547

9 001

0

0

0

0

0

98 548

 

Annexe 5. – Détail des autres concours à la clientèle.

 

(En milliers d’euros)

2006

2005

Crédits à l'exportation

4 026

5 518

Crédits de trésorerie et de consommation

304 684

279 049

Crédits à l'équipement

1 834 458

1 660 239

Crédits à l'habitat

2 462 273

2 036 737

Autres crédits à la clientèle

107 917

47 562

Valeurs reçues en pension

0

0

Titres reçus en pension

0

0

Prêts subordonnés

452

2 099

Total

4 713 810

4 031 204

 

Annexe 6. – Couverture des encours douteux.

 

(En milliers d’euros)

 

 

2006

 

2005

 

Valeurs

 

brutes

 

Dépréciations

 

Valeurs

 

nettes

 

Taux de

 

couverture

 

Valeurs

 

brutes

 

Dépréciations

 

Valeurs

 

nettes

 

Taux de

 

couverture

 

Opérations interbancaires

0

0

0

 

0

0

0

 

Douteux

0

0

0

 

0

0

0

 

Douteux compromis

0

0

0

 

0

0

0

 

Opérations avec la clientèle et crédit-bail

155 807

-110 878

44 929

70%

148 842

-109 733

39 109

74%

Douteux

45 652

-17 416

28 236

 

37 794

-18 120

19 674

 

Douteux compromis

110 155

-93 462

16 693

 

111 048

-91 613

19 435

 

Portefeuille titres et débiteurs divers

54

-54

0

100%

0

0

0

 

Douteux

54

-54

0

 

0

0

0

 

Douteux compromis

0

0

0

 

0

0

0

 

Total des encours douteux

155 861

-110 932

44 929

70%

148 842

-109 733

39 109

74%

Douteux

45 706

-17 470

28 236

38%

37 794

-18 120

19 674

 

Douteux compromis

110 155

-93 462

16 693

84%

111 048

-91 613

19 435

 

 

Annexe 7. – Portefeuille titres.

 

 

(En milliers d’euros)

 

 

 

2006

 

2005

 

Transaction

 

Placement

 

Investissement

 

(annexe 10)

 

Total

 

Transaction

 

Placement

 

Investissement

 

Total

 

Obligations et assimilés

 

 

 

 

 

 

 

 

Valeurs brutes

0

67 857

72 394

140 251

0

23 389

75 281

98 670

Dépréciations

0

-276

0

-276

0

-106

0

-106

Valeurs nettes

0

67 581

72 394

139 975

0

23 283

75 281

98 564

Actions et assimilés

 

 

 

 

 

 

 

 

Montants bruts

0

3 244

 

3 244

0

7 193

 

7 193

Dépréciations

0

-294

 

-294

0

-781

 

-781

Valeurs nettes

0

2 950

 

2 950

0

6 412

 

6 412

Total

0

70 531

72 394

142 925

0

29 695

75 281

104 976

 

Annexe 8. – Participations, parts dans entreprises liées et autres titres détenus à long terme.

 

(En milliers d’euros)

 

2006

 

2005

 

Immobilisations financières brutes

225 933

137 841

Dépréciations

-524

-562

Immobilisations financières nettes

225 409

137 279

Ecarts de conversion

0

0

Créances rattachées et autres

0

0

Total

225 409

137 279

 

Annexe 9. – Evolution des titres de participation et assimilés.

 

(En milliers d’euros)

 

2005

 

Augmentations

 

Diminutions

 

Conversion

 

Autres

 

variations

 

2006

 

Valeurs brutes :

 

 

 

 

 

 

Participations et autres titres détenus à long terme

118 522

87 499

-3 982

0

1 531

203 570

Parts dans les entreprises liées

19 257

3 037

0

0

0

22 294

Parts de sociétés civiles immobilières

62

0

0

0

7

69

Sous-total

137 841

90 536

-3 982

0

1 538

225 933

Dépréciations :

 

 

 

 

 

 

Participations et autres titres à long terme

-436

-68

107

0

-1

-398

Parts dans les entreprises liées

-126

0

0

0

0

-126

Parts de sociétés civiles immobilières

0

0

0

0

0

0

Sous-total

-562

-68

107

0

-1

-524

Immobilisations financières nettes

137 279

90 468

-3 875

0

1 537

225 409

 

Annexe 10. – Immobilisations corporelles et incorporelles.

 

 

(En milliers d’euros)

 

 

 

 

2006

 

2005

 

Valeurs

 

brutes

 

Amortissements

 

Dépréciations

 

Valeurs

 

nettes

 

Valeurs

 

brutes

 

Amortissements

 

Dépréciations

 

Valeurs

 

nettes

 

Immobilisations d'exploitation :

 

 

 

 

 

 

 

 

Immobilisations incorporelles

6 232

-4 698

0

1 534

6 097

-4 181

0

1 916

Immobilisations corporelles

115 736

-54 301

0

61 435

115 018

-51 367

0

63 651

Total

121 967

-58 999

0

62 969

121 115

-55 548

0

65 567

Immobilisations hors exploitation

1 175

-524

0

651

1 175

-476

0

699

Total

123 142

-59 523

0

63 620

122 290

-56 024

0

66 266

 

Annexe 11. – Evolution des immobilisations d’exploitation et hors exploitation.

 

(En milliers d’euros)

 

2005

 

Augmentations

 

Diminutions

 

Autres

 

2006

 

Valeurs brutes :

 

 

 

 

 

Immobilisations incorporelles d'exploitation :

 

 

 

 

 

Droits au bail et fonds commerciaux

4 229

9

0

0

4 238

Logiciels

1 868

125

0

0

1 993

Autres

0

0

0

0

0

 

6 097

134

0

0

6 231

Immobilisations corporelles d'exploitation :

 

 

 

 

 

Terrains

5 085

545

-355

0

5 275

Constructions

42 291

132

-54

0

42 369

Parts de SCI

319

0

0

0

319

Autres

67 323

11 426

-10 976

0

67 773

 

115 018

12 103

-11 385

0

115 736

Immobilisations hors exploitation

1 175

0

0

0

1 175

Amortissements et dépréciations :

 

 

 

 

 

Immobilisations incorporelles d'exploitation :

 

 

 

 

 

Droits au bail et fonds commerciaux

-2 594

-304

0

0

-2 898

Logiciels

-1 587

-213

0

0

-1 800

Autres

0

0

0

0

0

 

-4 181

-517

0

0

-4 698

Immobilisations corporelles d'exploitation :

 

 

 

 

 

Terrains

0

0

0

0

0

Constructions

-9 041

-1 732

20

0

-10 753

Autres

-42 325

-5 375

4 152

0

-43 548

 

-51 366

-7 107

4 172

0

-54 301

Immobilisations hors exploitation

-476

-45

0

-3

-524

 

Annexe 12. – Autres actifs et emplois divers.

 

(En milliers d’euros)

 

2006

 

2005

 

Instruments conditionnels achetés

15 008

2 511

Débiteurs divers

30 149

22 783

Créances rattachées

441

423

Total

45 598

25 717

 

Annexe 13. – Comptes de régularisation – actif.

 

(En milliers d’euros)

 

2006

 

2005

 

Comptes d'encaissement

12 594

13 993

Comptes d'ajustement

42

2

Charges constatées d'avance

755

1 139

Produits à recevoir

21 625

15 003

Primes d'émission restant à étaler

217

293

Autres charges à répartir

125

193

Comptes de liaison succursales

2 728

5 134

Autres comptes de régularisation

37 636

34 443

Total

75 722

70 200

 

Annexes relatives au passif.

 

Annexe 14. – Banque centrale, CCP, et dettes sur établissement de crédit.

 

(En milliers d’euros)

 

2006

 

2005

 

Banques centrales, CCP

0

0

Comptes et emprunts

 

 

A vue

6 526

2 498

A terme

634 087

430 429

Autres sommes dues

22 036

23 613

Dettes rattachées

5 907

2 949

Total

668 556

459 489

 

Annexe 15. – Opérations avec la clientèle – Passif.

 

(En milliers d’euros)

 

2006

 

2005

 

Comptes et emprunts :

 

 

A vue

2 323 933

2 112 549

A terme

1 165 436

1 186 631

Dépôts de garantie

0

0

Autres sommes dues

3 617

1 850

Dettes rattachées

60 511

59 219

Total

3 553 497

3 360 249

 

Annexe 16. – Dettes représentées par un titre.

 

(En milliers d’euros)

 

2006

 

2005

 

Bons de caisse et bons d'épargne

717

1 214

Titres du marché interbancaire

0

0

Titres de créances négociables

1 428 924

1 153 258

Dont :

 

 

Souscrits par des établissements de crédit

1 164 155

862 060

Souscrits par la clientèle financière

14 990

6 575

Souscrits par la clientèle

249 779

284 623

Obligations émises

0

0

Autres dettes représentées par un titre

0

0

Dettes rattachées

10 579

5 576

Total

1 440 220

1 160 048

 

Annexe 17. – Provisions de passif.

 

(En milliers d’euros)

 

2005

 

Augmentations

 

Diminutions

 

Autres

 

2006

 

Provisions pour risques de contrepartie :

 

 

 

 

 

Provisions sur engagements hors bilan

514

19

-460

-54

19

Provisions pour litiges clientèle

1 695

116

-1 319

0

492

Autres provisions clientèle

1

0

0

0

1

 

2 210

135

-1 779

-54

512

Provisions pour engagements sociaux :

 

 

 

 

 

CAR

23 196

0

-576

0

22 620

Indemnités de fin de carrière

9 350

0

-101

0

9 249

Médailles du travail

3 933

323

0

0

4 256

FCR

619

0

-48

0

571

Autres

0

0

0

0

0

 

37 098

323

-725

0

36 696

Provisions pour charges futures d'exploitation :

 

 

 

 

 

Provisions pour impôts et taxes

1 897

111

-378

0

1 630

Autres provisions d'exploitation

322

1 015

-167

0

1 170

 

2 219

1 126

-545

0

2 800

Provisions exceptionnelles :

 

 

 

 

 

Provisions pour restructurations exceptionnelles

449

0

0

0

449

Autres provisions exceptionnelles

18

0

-18

0

0

 

467

0

-18

0

449

Total

41 994

1 584

-3 067

-54

40 457

 

Annexe 18. – Fonds pour risques bancaires généraux.

 

(En milliers d’euros)

 

2005

 

Augmentation

 

Diminution

 

Autres

 

variations

 

2006

 

Fonds régionaux de Solidarité

74 588

4 983

0

25

79 596

Fonds pour Risques Bancaires Généraux

25 622

4 514

0

-25

30 111

Total

100 210

9 497

0

0

109 707

 

Annexe 19. – Capitaux propres sociaux.

 

(En milliers d’euros)

 

Capital

 

Primes

 

d'émission

 

Provisions réglementées

 

et subventions Inv.

 

Ecart de

 

réévaluation

 

Réserves

 

Capitaux

 

propres

 

hors FRBG

 

FRBG

 

Capitaux

 

propres

 

Capitaux propres au 31 décembre 2004 avant affectation

144 578

52 076

1 114

0

172 241

370 009

90 188

460 197

Résultat au 31 décembre 2004

 

 

 

 

33 954

33 954

 

33 954

Distribution

 

 

 

 

-4 506

-4 506

 

-4 506

Capitaux propres au 31 décembre 2004 après affectation

144 578

52 076

1 114

0

201 689

399 457

90 188

489 645

Augmentation de capital

18 686

0

0

0

0

18 686

 

18 686

Ecart de conversion

 

 

 

 

 

0

0

0

Changements de méthode

0

0

0

0

-51 818

-51 818

 

-51 818

Dotation nette aux provisions réglementées

 

 

1 051

 

 

1 051

 

1 051

Dotation nette au FRBG

 

 

 

 

 

0

10 022

10 022

Autres variations

0

0

-1

0

0

-1

0

-1

Capitaux propres au 31 décembre 2005 avant affectation

163 264

52 076

2 164

0

149 871

367 375

100 210

467 585

Résultat au 31 décembre 2005

 

 

 

 

36 758

36 758

 

36 758

Distribution

 

 

 

 

-5 058

-5 058

 

-5 058

Capitaux propres au 31 décembre 2005 après affectation

163 264

52 076

2 164

0

181 571

399 075

100 210

499 285

Augmentation de capital

114 738

139 423

0

0

-13 083

241 078

 

241 078

Ecart de conversion

 

 

 

 

 

0

0

0

Changements de méthode

 

 

 

 

0

0

 

0

Dotation nette aux provisions réglementées

 

 

1 174

 

 

1 174

 

1 174

Dotation nette au FRBG

 

 

 

 

 

0

9 497

9 497

Capitaux propres au 31 décembre 2006 avant résultats

278 002

191 499

3 338

0

168 488

641 327

109 707

751 034

Résultat au 31 décembre 2006 avant distribution

 

 

 

 

40 358

40 358

 

40 358

Capitaux propres au 31 décembre 2006 après résultats

278 002

191 499

3 338

0

208 846

681 685

109 707

791 392

 

Annexe 20. – Autres passifs.

 

(En milliers d’euros)

 

2006

 

2005

 

Instruments conditionnels vendus

4

5

Règlement d'opérations sur titres

0

0

Impôts différés passifs

0

0

Dettes de titres

0

0

Versement restant à effectuer sur titres non libérés

1 587

1 787

Créditeurs divers

15 804

15 784

Subvention d'investissement

0

0

Fonds publics affectés

0

0

Dettes rattachées

0

0

Total

17 395

17 576

 

Annexe 21. – Comptes de régularisation – Passif.

 

(En milliers d’euros)

 

2006

 

2005

 

Comptes d'encaissement

1 855

8 650

Comptes d'ajustement

31

37

Comptes d'écart

0

0

Gains potentiels sur contrats de couverture non dénoués

0

0

Gains potentiels sur contrats de couverture dénoués

0

0

Produits constatés d'avance

61 088

48 963

Charges à payer

37 900

34 497

Autres comptes de régularisation

16 057

11 590

Total

116 931

103 737

 

Annexes relatives au hors bilan.

 

Annexe 22. – Engagement de financement.

 

(En milliers d’euros)

 

2006

 

2005

 

Engagements de financement donnés :

 

 

Aux établissements de crédit

0

0

A la clientèle

607 801

617 826

Ouverture de crédits documentaires

6 879

7 187

Autres ouvertures de crédits confirmés

586 564

600 230

Autres engagements

14 358

10 409

Total des engagements de financement donnés

607 801

617 826

Engagements de financement reçus :

 

 

D'établissements de crédit

0

0

De la clientèle

0

0

Total des engagements de financement reçus

0

0

 

Annexe 23. – Engagement de garantie.

 

(En milliers d’euros)

 

2006

 

2005

 

Engagements de garantie donnés :

 

 

D'ordre d'établissements de crédit

6 019

2 291

Confirmation d'ouverture de crédits documentaires

6 019

2 291

Autres garanties

0

0

D'ordre de la clientèle

367 321

273 065

Cautions immobilières

14 818

19 342

Cautions administratives et fiscales

72 399

76 809

Autres cautions et avals donnés

196 835

97 953

Autres garanties données

83 269

78 961

Total des engagements de garantie donnés

373 340

275 356

Engagements de garantie reçus d'établissements de crédit

1 297 233

1 055 175

 

Annexe 24. – Opérations sur instruments financiers à terme.

 

 

(En milliers d’euros)

 

 

Notionnel et juste valeur

 

 

2006

 

2005

 

Couverture

 

Autres

 

opérations

 

Total

 

Juste

 

valeur

 

Couverture

 

Autres

 

opérations

 

Total

 

Juste

 

valeur

 

Opérations fermes

 

 

 

 

 

 

 

 

Opérations sur marchés organisés

 

 

 

 

 

 

 

 

Opérations de gré à gré

 

 

 

 

 

 

 

 

Swaps de taux

876 273

0

876 273

875

620 333

0

620 333

4 092

 

876 273

0

876 273

875

620 333

0

620 333

4 092

Contrats de change à terme

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres contrats de change

 

 

 

 

 

 

 

 

A recevoir

34 868

0

34 868

233

25 529

0

25 529

473

A livrer

34 846

0

34 846

-233

25 513

0

25 513

-473

 

69 714

0

69 714

0

51 042

0

51 042

0

Total opérations fermes

945 987

0

945 987

875

671 375

0

671 375

4 092

Opérations conditionnelles

 

 

 

 

 

 

 

 

Opérations sur marchés organisés

 

 

 

 

 

 

 

 

 

0

0

0

0

0

0

0

0

Opérations de gré à gré

 

 

 

 

 

 

 

 

Options de taux

 

 

 

 

 

 

 

 

Achetées

1 054 502

0

1 054 502

28 174

367 881

0

367 881

-883

Vendues

13 596

0

13 596

-32

34 451

0

34 451

-48

 

1 068 098

0

1 068 098

28 142

402 332

0

402 332

-931

Total opérations conditionnelles

1 068 098

0

1 068 098

28 142

402 332

0

402 332

-931

Total instruments financiers et change à terme

2 014 085

0

2 014 085

29 017

1 073 707

0

1 073 707

3 161

 

Annexe 25. – Ventilation des équivalents risques de crédit pondérés.

 

(En milliers d’euros)

 

 

2006

 

2005

 

Administrations

 

Ets de

 

crédit

 

OCDE

 

Autres

 

contre parties

 

Total

 

Administrations

 

Ets de

 

crédit

 

OCDE

 

Autres

 

contre-

 

parties

 

Total

 

Risques de crédits non pondérés avant compensation

0

31 501

 

731

32 232

6 453

9 627

558

16 638

Effets de la compensation et de la collatérisation

0

-2 568

0

-2 568

-4 446

-2 905

-26

-7 377

Risques de crédits non pondérés après compensation

0

28 933

731

29 664

2 007

6 722

532

9 261

Pondération

0%

20%

50%

 

0%

20%

50%

 

Equivalents risques de crédit pondérés

0

5 787

366

6 152

0

1 344

266

1 610

 

Annexes relatives au compte de résultat et opérations diverses.

 

Annexe 26. – Revenus des titres à revenu variable.

 

(En milliers d’euros)

 

2006

 

2005

 

Dividendes reçus sur titres de placement

124

82

Dividendes reçus sur titres de l'activité de portefeuille

0

0

Dividendes reçus sur titres de participation et assimilés

9 711

6 954

Total

9 835

7 036

 

Annexe 27. – Commissions.

 

(En milliers d’euros)

 

 

2006

 

2005

 

Charges

 

Produits

 

Net

 

Charges

 

Produits

 

Net

 

Opérations de trésorerie et interbancaire

-106

475

369

-98

398

300

Opérations sur moyens de paiement

-16 086

28 077

11 991

-16 007

26 267

10 260

Opérations avec la clientèle

-87

60 302

60 215

-68

56 734

56 666

Opérations sur titres

-1

6 426

6 425

0

4 627

4 627

Opérations de change

-238

674

436

-437

925

488

Engagements hors-bilan

-632

5 158

4 526

-394

3 807

3 413

Prestations de services financiers

-1 203

10 099

8 896

-812

8 127

7 315

Activités de conseil

0

542

542

0

585

585

Total

-18 353

111 753

93 400

-17 816

101 470

83 654

 

Annexe 28. – Charges générales d’exploitation.

 

(En milliers d’euros)

 

2006

 

2005

 

Frais de personnel :

 

 

Salaires et traitements

-49 155

-48 611

Charges de retraite et assimilées

-5 948

-5 053

Autres charges sociales

-18 076

-17 925

Intéressement des salariés

-5 651

-5 590

Participation des salariés

-4 036

-3 676

Impôts et taxes liés aux rémunérations

-4 263

-3 769

Total 'Frais de personnel'

-87 129

-84 624

Autres charges d'exploitation :

 

 

Impôts et taxes

-4 485

-3 863

Autres charges générales d'exploitation

-54 832

-53 504

Total Autres charges d'exploitation

-59 317

-57 367

Total

-146 446

-141 991

 

Annexe 29. – Informations relatives au personnel.

 

Effectifs moyen du personnel en activité (ventilé par catégories socioprofessionnelles) :

 

Effectif

 

31/12/2006

 

Effectif moyen du personnel en activité

1 516

Techniciens

1 127

Cadres

388

 

Annexe 30. – Coût du risque.

 

(En milliers d’euros)

 

 

2006

 

2005

Dépréciations et provisionnements

 

Reprises

 

nettes

 

de

 

dépréciations

 

et provisions

 

Pertes

 

non

 

couvertes

 

par dépréciations

 

et provisions

 

Récupérations

 

sur

 

créances

 

amorties

 

Net

 

Dépréciations et provisionnements

 

Pertes

 

non

 

couvertes

 

par dépréciations

 

et provisions

 

Pertes

 

non

 

couvertes

 

par

 

provisions

 

Récupérations

 

sur

 

créances

 

amorties

 

Net

 

Dépréciations :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Encours interbancaires

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

Encours sur la clientèle

-39 112

22 576

-1 086

451

-17 171

-39 916

23 600

-1 254

507

-17 063

Titres et débiteurs divers

0

1

0

0

1

0

0

0

0

0

 

-39 112

22 577

-1 086

451

-17 170

-39 916

23 600

-1 254

507

-17 063

Provisions :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Engagements hors-bilan

-19

460

 

 

441

-460

103

 

 

-357

Provisions générales

-116

1 320

 

 

1 204

-731

59

 

 

-672

Provisions risques-pays

0

0

 

 

0

0

0

 

 

0

 

-135

1 780

 

 

1 645

-1 191

162

 

 

-1 029

Total coût du risque

-39 247

24 357

-1 086

451

-15 525

-41 107

23 762

-1 254

507

-18 092

 

Annexe 31. – Résultat sur actifs immobilisés.

 

(En milliers d’euros)

 

2006

 

2005

 

Participations et

 

autres

 

titres à

 

long terme

 

Titres

 

d'investissement

 

Immobilisations

 

corporelles

 

et incorporelles

 

Total

 

Participations et

 

autres

 

titres à

 

long terme

 

Titres

 

d'investissement

 

Immobilisations

 

corporelles

 

et incorporelles

 

Total

 

Dépréciations

-69

0

 

-69

-238

0

 

-238

Reprises de dépréciations

107

0

 

107

0

0

 

0

Moins-values de cession

-93

0

-1 014

-1 107

0

0

-61

-61

Plus-values de cession

59

0

1 818

1 877

1 480

0

189

1 669

Total

4

0

804

808

1 242

0

128

1 370

 

Annexe 32. – Résultat exceptionnel.

 

(En milliers d’euros)

 

2006

 

2005

 

Produits et charges exceptionnelles (nettes de provisions)

-551

45

Dont:

 

 

Charges de fusions

 

-1

Charges sur autres restructurations

-221

46

Contribution au fonds de garantie de place

 

 

Effet des variations de périmètre de la période

 

 

Autres éléments

-330

 

Dotations aux provisions exceptionnelles

18

0

Dont:

 

 

Convergence informatique

 

 

Provisions pour fusions

 

 

Autres provisions pour restructuration

18

 

Autres provisions

 

 

Total

-533

45

 

 

 

V. — Rapport général des commissaires aux comptes.

 

 

Exercice clos le 31 décembre 2006.

Mesdames, Messieurs,

En exécution de la mission qui nous a été confiée par vos assemblées générales, nous vous présentons notre rapport relatif à l'exercice clos le 31 décembre 2006, sur :

— le contrôle des comptes annuels de la Banque populaire atlantique, tels qu'ils sont joints au présent rapport ;

— la justification de nos appréciations ;

— les vérifications spécifiques et les informations prévues par la loi.

Les comptes annuels ont été arrêtés par votre conseil d’administration. Il nous appartient, sur la base de notre audit, d'exprimer une opinion sur ces comptes.

 

1. Opinion sur les comptes annuels. — Nous avons effectué notre audit selon les normes professionnelles applicables en France ; ces normes requièrent la mise en oeuvre de diligences permettant d'obtenir l'assurance raisonnable que les comptes annuels ne comportent pas d'anomalies significatives. Un audit consiste à examiner, par sondages, les éléments probants justifiant les données contenues dans ces comptes. Il consiste également à apprécier les principes comptables suivis et les estimations significatives retenues pour l'arrêté des comptes et à apprécier leur présentation d'ensemble. Nous estimons que nos contrôles fournissent une base raisonnable à l'opinion exprimée ci-après.

Nous certifions que les comptes annuels sont, au regard des règles et principes comptables français, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du résultat des opérations de l'exercice écoulé ainsi que de la situation financière et du patrimoine de la banque à la fin de cet exercice

 

2. Justification des appréciations. — En application des dispositions de l'article L.823-9 du Code de commerce relatives à la justification des appréciations, nous portons à votre connaissance les éléments suivants :

— La Banque populaire atlantique constitue des provisions pour couvrir les risques de crédit inhérents à ses activités tel que décrit en note « Principes comptables et méthodes d'évaluation » de l’annexe. Dans le cadre de notre appréciation des estimations significatives retenues pour l’arrêté des comptes, nous avons examiné le dispositif de contrôle relatif au suivi des risques de crédit, à l’appréciation des risques de non–recouvrement et à leur couverture par des provisions spécifiques ou des provisions de passif pour les risques liés au hors-bilan.

— Les titres de participation et autres titres détenus à long terme sont évalués à leur valeur d’utilité en retenant une approche multicritère comme indiqué dans la note « Principes comptables et méthodes d'évaluation » de l’annexe. Dans le cadre de notre appréciation de ces estimations, nous avons examiné les éléments ayant conduit à la détermination des valeurs d’utilité pour les principales lignes en portefeuille.

Les appréciations ainsi portées s'inscrivent dans le cadre de notre démarche d'audit des comptes annuels, pris dans leur ensemble, et ont donc contribué à la formation de notre opinion exprimée dans la première partie de ce rapport.

 

3. Vérifications et informations spécifiques. — Nous avons également procédé, conformément aux normes professionnelles applicables en France, aux vérifications spécifiques prévues par la loi.

Nous n'avons pas d'observation à formuler sur la sincérité et la concordance avec les comptes annuels des informations données dans le rapport de gestion du conseil d’administration et dans les documents adressés aux sociétaires sur la situation financière et les comptes annuels.

 

Nantes, Angers et Saint Herblain, le 21 mars 2007.

Les commissaires aux comptes :

KPMG Audit, département de KPMG S.A. :

Audit Exaequo, Fiduciaire Audit Conseil :

Deloitte et Associés :

franck noël ;

michel raguin ;

anne blanche.

 

 

 

B. — Comptes consolidés.

 

I. — Bilan consolidé.

(En milliers d’euros.)

Actif

 

Code poste

 

Exercice N

 

Exercice N-1

 

Opérations interbancaires et assimilées

200

619 124

622 887

Opérations avec la clientèle

205

5 779 661

5 021 859

Opérations de crédit-bail et assimilées

210

316 183

261 590

Obligations, actions, autres titres à revenu fixe et variable

215

144 910

107 776

placement des entreprises d'assurance

220

 

 

Participations, parts dans les entreprises liées, autres titres détenus à long terme

225

212 166

128 930

Immobilisations corporelles et incorporelles

230

76 041

78 440

Ecart d'acquisition

235

 

 

Comptes de négociation et de règlement

237

 

 

Autres comptes de régularisation et actifs divers

240

173 220

146 441

Total actif

L98

7 321 305

6 367 923

 

Passif

 

Code poste

 

Exercice N

 

Exercice N-1

 

Opérations interbancaires et assimilées

500

732 443

503 770

Opérations avec la clientèle

505

4 020 195

3 827 955

Dettes représentées par un titre

510

1 437 829

1 161 652

Provisions techniques des entreprises d'assurance

515

 

 

Comptes de négociation et de règlement

517

 

 

Autres comptes de régularisation et passifs divers

520

200 535

185 661

Ecarts d'acquisition

525

 

 

Provisions pour risques et charges

530

42 819

45 159

Dettes subordonnées

535

18 238

34 484

Fonds pour risques bancaires généraux (FRBG)

540

112 566

99 936

Intérêts minoritaires

545

7 911

4 675

Capitaux propres parts du groupe (hors FRBG)

550

748 769

504 631

Capital souscrit

555

319 671

209 161

Primes d'émission

560

191 499

52 076

Réserves consolidées et autres (+/-)

5 656

192 738

207 822

Résultat de l'exercice (+/-)

570

44 861

35 572

Total passif

L99

7 321 305

6 367 923

 

Hors-bilan

 

Code poste

 

Exercice N

 

Exercice N-1

 

Engagements donnés :

 

 

 

Engagements donnés de l'activité bancaire

800

1 054 050

963 969

Engagements de financement

810

642 874

645 357

Engagements de garantie

820

408 155

309 151

Engagements sur titres

830

3 021

9 461

Engagements donnés de l'activité d'assurance

840

 

 

Engagements reçus :

 

 

 

Engagements reçus de l'activité bancaire

850

1 325 903

1 082 271

Engagements de financement

860

 

 

Engagements de garantie

870

1 324 347

1 074 923

Engagements sur titres

880

1 556

7 348

Engagements reçus de l'activité d'assurance

890

 

 

 

 

 

II. — Compte de résultats consolidé publiable.

 

(En milliers d’euros.)

 

 

Code poste

 

Exercice N

 

Exercice N-1

 

+ Intérêts et produits assimilés

500

302 719

268 575

- Intérêts et charges assimilés

505

-155 337

-119 687

+ Revenus des titres à revenu variable

530

8 946

7 660

+ Commission (produits)

540

130 858

118 786

- Commission (charges)

545

-21 522

-19 843

+/- Résultat du portefeuille de négociation

550

316

779

+/- Résultat du portefeuille de placement

555

4 079

811

+ Autres produits d'exploitation bancaire

560

5 083

6 525

- Autres charges d'exploitation bancaire

565

-6 181

-8 144

+/- Marge brute des activités d'assurance

570

 

 

+/- produits nets des autres activités

580

255

238

Produit net bancaire

600

269 216

255 700

- Charges générales d'exploitation

605

-173 581

-167 942

- Dotations aux amortissements et aux provisions sur immobilisations corporelles et incorporelles

610

-8 627

-8 657

Résultat brut d'exploitation

620

87 008

79 101

+/- Coût du risque

625

-18 975

-21 883

Résultat d'exploitation

630

68 033

57 218

+/- Quote-part dans le résultat net des entreprises mises en équivalence

635

 

 

+/- Gains ou pertes sur actifs immobilisés

640

13 395

5 112

Résultat courant avant impôt

650

81 428

62 330

+/- Résultat exceptionnel

655

-660

-900

- Impôt sur les bénéfices

660

-18 969

-15 295

- Dotations aux amortissements des écarts d'acquisition

670

 

 

+/- Dotations / reprises des fonds pour risques bancaires généraux

675

-12 631

-9 138

- Intérêts minoritaires

680

-4 307

-1 425

Résultat net - part du groupe

690

44 861

35 572

Résultat par action

693

 

 

Résultat dilué par action

695

 

 

 

 

 

III. — Annexe aux comptes consolidés au 31 décembre 2006.

 

 

Règles et principes généraux.

 

Principes généraux. — Les états financiers du groupe Banque populaire atlantique sont établis conformément aux principes comptables généralement admis en France et aux règlements du Comité de la réglementation comptable (CRC), notamment :

— le règlement CRC 2000-03 relatif à la présentation des états financiers ;

— le règlement CRC 1999-07relatif à l’établissement des comptes consolidés ;

— le règlement CRC 2000-04 relatif aux documents de synthèse consolidés.

Les états financiers sont présentés (en milliers d’euros) avec un comparatif sur deux exercices, 31 décembre 2006 et 31 décembre 2005.

 

Faits significatifs. — L’ancien siège social de Bellevue a été cédé générant une plus value de 0,9 M€.

Issue du rapprochement entre les Banques populaires et les Caisses d’Épargne, Natixis a souscrit des certificats coopératifs d’investissement émis par la Banque populaire atlantique portant ainsi sa participation à 20% du capital de la Banque populaire atlantique. Cette souscription s’élève à 190 M€ dont 139 M€ de prime d’émission.

 

Périmètre de consolidation. — La SAS Ludovic de Besse, société de portage de parts sociales de la Banque populaire atlantique, entre dans le périmètre du groupe Banque populaire atlantique. Cette filiale d’Atlantique Plus a été créée sur l’exercice dans le cadre de l’émission des certificats coopératifs d’investissement souscrits par Natixis.

Les sociétés consolidées clôturent leurs comptes au 31 décembre. Les comptes ont fait l’objet de retraitement d’homogénéité pour l’application des normes de consolidation définies par le Groupe des Banques populaires. Les opérations inter-entreprises sont éliminées.

 

Le nouveau périmètre s’établit comme suit :

 

 

Nationalité

 

F / E

 

% contrôle

 

% d'intérêt

 

Contribution au résultat consolidé part du Groupe

 

Méthode de consolidation

 

MEE/IP/IG

 

Entité mère (Établissements de crédit) :

 

 

 

 

 

BP Atlantique Société-Mère

F

NS

NS

35 849

NS

Caisse Crédit Maritime Morbihan/La

F

NS

NS

784

NS

Caisse Crédit Maritime Vendée

F

NS

NS

624

NS

Filiales (Ets à caractère financier) :

 

 

 

 

 

SA Portzamparc société de Bourse

F

64,85

64.85

7 945

IG

EURL Atlantique Plus société Holding

F

100

100

-9

IG

SAS Ludovic de Besse

F

100

100

-332

IG

 

Les participations suivantes ont été exclues du périmètre de consolidation en raison de leur caractère non significatif :

 

 

%

 

de contrôle

 

%

 

d'intérêt

 

SA Portzamparc Gestion Société de gestion de FCP

74,74

74,74

SA Atlantique Gérance Société de gestion de SCPI

99,99

99,99

SCI lilas brasserie société civile immobilière

64,85

64,85

SA « Ouest Croissance » Société de Capital Risque

39,64

39,64

SARL « Sava » Activité de marchands de biens

100

100

SCI Anjou Vendée Société Civile Immobilière

99,92

99,92

GIE Gc2i Investissements Gie Informatique

10,8

10,8

 

Garantie de liquidité et de solvabilité. — Le système de garantie de liquidité et de solvabilité du réseau des Banques populaires est organisé par une décision de caractère général de la Banque fédérale des Banques populaires prise en sa qualité d’organe central, en application des articles L. 511-30, L. 511-31 et L. 512-12 du Code monétaire et financier et à laquelle font expressément référence les statuts des Banques populaires (art. 1er).

Le réseau des Banques populaires comprend les Banques populaires, les sociétés de caution mutuelle leur accordant l’exclusivité de leur cautionnement et la Banque fédérale des Banques populaires.

Ce système de garantie repose sur l’intégralité des fonds propres des établissements du réseau par un mécanisme de solidarité interne.

La Banque fédérale met en oeuvre la solidarité du réseau en appelant auprès des Banques populaires les concours financiers nécessaires, dans la limite de leurs fonds propres. Les fonds propres de la Banque fédérale répondent, en dernier ressort, de la liquidité et de la solvabilité des Banques populaires.

En tant que la Banque fédérale bénéficie du système de garantie, les Banques populaires sont tenues de lui apporter leur soutien financier, notamment pour lui permettre, en tant que de besoin, d’assumer ses obligations d’organe central à l’égard d’établissements de crédit affiliés à la Banque fédérale des Banques populaires, mais ne faisant pas partie du réseau des Banques populaires.

Dans le cadre de ce mécanisme de solidarité interne, est instituée une première ligne de solidarité. Celle-ci est constituée, d’une part, par le fonds de solidarité fédéral, partie intégrante du fonds pour risques bancaires généraux de la Banque fédérale. D’autre part, par les fonds régionaux de solidarité, parties intégrantes des fonds pour risques bancaires généraux des Banques populaires. Ces fonds régionaux sont alimentés chaque année, à hauteur de 10% du bénéfice net réalisé par les Banques populaires avant toute dotation au fonds pour risques bancaires généraux et impôt, ledit montant étant minoré du taux de l’impôt sur les sociétés. Les Banques populaires ne peuvent disposer de ces fonds sans l’autorisation de la Banque fédérale.

Dans le cadre d’une convention d’agrément collectif, chaque Banque populaire garantit la liquidité et la solvabilité des sociétés de caution mutuelle qui lui accordent l’exclusivité de leur cautionnement.

Dans le cadre de l’affiliation du Crédit maritime mutuel, dont la Banque fédérale est l’organe central aux termes de l’article L. 512-69 du Code monétaire et financier, la liquidité et la solvabilité des Caisses de crédit maritime mutuel sont garanties au premier niveau par leurs Banques populaires d’adossement.

Il est rappelé, en outre, que les établissements du réseau des Banques populaires sont adhérents du Fonds de Garantie des Dépôts institué par la loi et auquel adhèrent tous les établissements de crédit agréés en France.

 

Principes comptables et méthodes d’évaluation.

 

Présentation. — Les informations chiffrées de l'annexe sont présentées (en milliers d’euros) (K€) sauf indication contraire.

 

1. Informations relatives à l’actif.

 

1.1. Opérations avec les établissements de crédits et la clientèle :

— Crédit aux établissements de crédit et à la clientèle : Les créances sur les établissements de crédit recouvrent l’ensemble des créances, y compris les créances subordonnées, détenues au titre d’opérations bancaires sur les établissements de crédit à l’exception de celles matérialisées par un titre. Elles comprennent également les valeurs reçues en pension, quel que soit le support de l’opération, et les créances se rapportant à des pensions livrées sur titres.

Les opérations avec la clientèle sont ventilées en créances commerciales, comptes ordinaires débiteurs et autres concours à la clientèle.

L’ensemble des prêts est enregistré au bilan à leur valeur nominale y compris les concours à taux bas et les prêts restructurés, à l’exception des rachats de créances clientèle enregistrés à leur coût d’acquisition.

— Créances douteuses : L'identification en encours douteux est effectuée conformément aux dispositions du règlement n° 2002-03 du Comité de la réglementation comptable, notamment en cas de créances impayées depuis plus de trois mois, six mois en matière immobilière ou de plus de neuf mois pour les collectivités locales.

La classification d’une créance en encours douteux entraîne le transfert de l’encours total des créances sur une même contrepartie, même si l'analyse du risque ne conduit pas à provisionner le risque en capital.

Au sein des créances douteuses, une catégorie spécifique est identifiée, dénommée « créances douteuses compromises », pour lesquelles l’un des faits générateurs suivants s’est produit : déchéance du terme, restructurations pour lesquelles le débiteur transféré en encours sain connaît un nouvel impayé, résiliation du contrat de crédit-bail ou créances classées en douteux depuis plus d’un an dès lors qu’un passage à perte est envisagé, conformément à l’avis du comité d’Urgence du CNC du 18 décembre 2003. Pour ces créances douteuses compromises, les intérêts courus ou échus non encaissés ne sont plus enregistrés.

Les intérêts constatés au 31 décembre 2003 continuent d’être repris sur les exercices ouverts à compter du 1er janvier 2004.

Les créances, dont le recouvrement est devenu incertain, donnent lieu à la constitution de dépréciations, en déduction de l’actif, destinées à couvrir le risque de perte. Les dépréciations sont calculées après analyse individuelle des dossiers, en tenant compte des garanties et déterminées selon une fréquence au moins trimestrielle et sur la base de l'analyse du risque et des garanties disponibles. Les dépréciations couvrent au minimum les intérêts non encaissés sur encours douteux. Elles sont calculées de manière actuarielle sur la base des flux futurs attendus sur chacun des contrats actualisés au taux d’intérêt effectif d’origine, ce dernier correspondant au taux contractuel.

Les dotations nettes de reprises des dépréciations, les créances passées en perte sur l'exercice, les récupérations sur créances amorties ainsi que l’effet lié au passage du temps de la dépréciation des créances douteuses et compromises constituent la charge du risque sur opérations de crédit en ligne « coût du risque » au compte de résultat, à l’exception des dépréciations relatives aux intérêts sur créances douteuses présentées, comme les intérêts ainsi dépréciés, dans le « produit net bancaire». La reprise de la dépréciation liée au seul passage du temps est enregistrée en « intérêts et produits assimilés ».

Pour les crédits aux professionnels de l’immobilier, le déclassement en créances douteuses est opéré opération par opération sur la base de critères prenant en compte les perspectives de sortie, la capacité des associés à apporter des fonds propres ainsi que leur solvabilité. Les intérêts sur créances douteuses sont intégralement dépréciés et le prêt est provisionné en fonction des garanties reçues, du revenu locatif futur, du prix de sortie du projet comparé au marché et de la solvabilité des parties prenantes.

Le volume des crédits restructurés accordés à des conditions hors marché n’est pas significatif et n’a donc pas donné lieu à information dans l’annexe.

— Opérations de crédit-bail bailleur : Le groupe Banque populaire atlantique exerce en direct une activité de crédit-bail mobilier, immobilier, de location avec option d’achat et de location simple. Ces opérations sont inscrites à l’actif du bilan d’après la comptabilité dite financière. La réserve latente est inscrite dans les réserves consolidées pour son montant net d’impôt différé calculé selon la méthode globale.

Les premiers loyers majorés donnent lieu à réétalement sur la durée résiduelle des contrats.

Les créances douteuses sont identifiées, comptabilisées et dépréciées conformément au règlement CRC 2002-03 relatif au risque de crédit.

 

Analyse des variations de réserve latente :

 

 

2005

 

2006

 

Réserve latente début d'exercice A

41 320

33 260

Amortissements comptables B

98 058

96 067

Amortissements financiers réescomptés C

-102 768

-97 849

Dotation brute à la réserve latente D = B – C

-4 710

-1 782

Impact des cessions E

-1 839

-383

Impact provisions sur dossiers douteux F

-1 245

31

Ajustements divers G

-266

-263

Réserve latente brute

33 260

30 863

A + D + E + F + G

 

 

Impôt différé passif : IS au taux normal

-11 086

-10 287

Impôt différé passif : majorations exceptionnelles (10%+3,3%)

-366

-339

Réserve latente nette d'IDP

21 808

20 237

 

1.2. Opérations sur titres. — Les portefeuilles de titres de transaction, de placement, d'investissement et d’activité de portefeuille suivent les règles d'évaluation du règlement 90-01 modifié du Comité de la réglementation bancaire et Financière.

Ces portefeuilles apparaissent dans les postes « effets publics et valeurs assimilés » lorsque l'émetteur est l'État, « obligations et autres titres à revenu fixe » et « actions et autres titres à revenu variable » dans les autres cas.

Au 31 décembre 2006, la banque ne détient pas de titres de transaction.

— Portefeuille de placement : Les moins-values latentes font l'objet d'une dépréciation estimée à partir du cours de bourse le plus récent pour les titres cotés ou de la valeur probable de négociation pour les titres non cotés. Ces dépréciations sont évaluées de manière individuelle. La différence entre le prix d'acquisition et la valeur de remboursement d'un titre à revenu fixe est rapportée au compte de résultat sur la durée de vie résiduelle du titre selon la méthode actuarielle ou linéaire en fonction de la nature des titres.

— Les dotations et reprises sur dépréciations et les plus ou moins-values de cession de titres de placement sont portées au poste du compte de résultat « Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés ».

— Portefeuille d’investissement : Ce sont des titres à revenu fixe que la société a acquis avec l'intention de les détenir de façon durable qui font l'objet, soit d'un financement spécifique (notamment les accords de refinancement, les emprunts subordonnés et les comptes à terme), soit d'une couverture adéquate en matière de risque de taux (essentiellement des contrats d’échange de taux dont le marché est liquide). En cas de rupture de l’adossement, les titres d’investissement sont reclassés en titres de placement à la valeur comptable à la date du déclassement déterminée selon les règles de la catégorie d’origine.

Ces titres à revenu fixe font l'objet d'un étalement de la surcote/décote par rapport à la valeur de remboursement sur la durée résiduelle.

Les titres d’investissement sont acquis avec l’intention d’une détention jusqu’à échéance, toutefois, en cas de cession anticipée, les dotations et reprises de provision pour dépréciations et les plus ou moins-values de cession sont comptabilisés au poste du compte de résultat « Gains ou pertes sur actifs immobilisés ».

Conformément aux informations demandées à l’article 1er du règlement CRC 2004.16 du 23 novembre 2004, le montant des moins values latentes relatives au portefeuille d’investissement est nul au 31 décembre 2006.

— Portefeuille de titres de l’activité de portefeuille : Ces titres sont acquis dans le but d'en retirer, à plus ou moins long terme, une rentabilité récurrente sous la forme de plus values de cession. Ils sont comptabilisés à leur coût d'acquisition frais exclus. Ces titres sont évalués au plus bas du coût historique ou de la valeur d’utilité. Les moins-values latentes font l’objet de provisions déterminées sans compensation avec les plus-values latentes sur une même ligne de titres.

Ces titres figurent à l’actif du bilan au poste « Actions et autres titres à revenus variables ».

Les dépréciations comme les plus et moins-values de cessions sont portées au compte de résultats « Gains ou pertes sur opérations de portefeuille de placement et assimilés ».

— Titres de participation et autres titres détenus à long terme : Les titres de participation et autres titres détenus à long terme sont comptabilisés à leur coût d'acquisition hors frais puis sont estimés à leur valeur d'utilité déterminée de manière individuelle à la clôture des comptes.

La valeur d'utilité fait référence à différents critères comme le cours moyen de bourse pour les titres cotés, les capitaux propres corrigés pour les titres non cotés.

Les moins-values latentes font l'objet d'une dépréciation. Les plus values latentes ne sont pas enregistrées. Les frais accessoires à l'achat et à la vente sont enregistrés en charges d'exploitation.

Les plus ou moins-values de cession et les dépréciations sont inscrites en poste « gains ou pertes sur actifs immobilisés ».

— Différence de première consolidation – écart d’acquisition : Les différences de première consolidation et les écarts d’acquisition constitués par l’écart positif entre le prix d’acquisition des titres d’une participation consolidée et la quote part de situation nette correspondante, sont amortis intégralement dès l’exercice d’acquisition.

 

1.3. Immobilisations corporelles et incorporelles. — Le CRC a émis un règlement (CRC 2002-10) applicable aux comptes individuels à partir du 1er janvier 2005 autant pour les immobilisations corporelles qu’incorporelles et le règlement 2004-06 sur la définition et l’évaluation des actifs s’applique également à compter du 1er janvier 2005.

Les encours bruts sont ventilés en composant, la décomposition en composants est fondée sur l’existence de durées d’utilisation différentes entre chacun des éléments distincts constituant un même bien.

Les coûts d’emprunt ne rentrent pas dans la détermination de la valeur brute des immobilisations.

Les biens immobiliers acquis par un contrat de crédit bail ou assimilé sont retraités afin de les faire apparaître à l’actif du bilan comme s’ils avaient été acquis à crédit. Ils font l’objet d’un plan d’amortissement. En contrepartie, une dette figure au passif du bilan.

Les écarts de réévaluation légale sont maintenus au passif du bilan.

 

Les durées d’utilité retenues par le groupe Banque populaire atlantique sont les suivantes :

 

Composants

 

Durée d’utilité

 

Terrain

NA

Façades non destructibles

NA

Façades/couverture / étanchéité

15-40 ans

Fondations / ossatures

20- 60 ans

Ravalement

10-20 ans

Equipements techniques

10-30 ans

Aménagements techniques

10-30 ans

Aménagements intérieurs

8-30 ans

 

 

 

Les composants sont amortis sur la base de leur valeur brute diminuée de la valeur résiduelle et sur leur durée d’utilisation. La valeur résiduelle est définie comme la valeur actuelle de l’actif à la fin de sa durée probable d’utilisation. La valeur résiduelle des composants autres que le terrain et les façades non destructibles sont réputées nulles.

Les dépenses pour gros entretien des actifs immobilisés sont constatées sous forme de composants immobilisés.

Les immobilisations d’exploitation présentant un indice objectif de dépréciation sont dépréciées, les dotations sont alors enregistrées en « dotations aux amortissements et provisions sur immobilisations corporelles et incorporelles ».

Les biens mobiliers ne font pas l’objet de l’approche par composant, ils sont amortis selon les durées d’utilisation présentées ci-dessous :

 

Biens

 

Durée d’utilité

 

Matériel de sécurité

5 – 10 ans

Matériel divers et informatiques

3 – 6.66 ans

Mobilier de bureaux

10 ans

Matériel de transport

3 – 6 ans

 

— Immobilisations hors exploitation : La méthode des composants est également appliquée aux immeubles de placement.

— Immobilisations incorporelles : Les immobilisations incorporelles sont évaluées au coût de revient.

Les droits au bail sont amortis de manière linéaire sur une durée de 9 ans correspondant à la durée du bail et font l’objet de dépréciation si nécessaire par rapport à la valeur de marché.

Les fonds de commerce ne sont pas amortis mais font l’objet de dépréciation.

Les logiciels acquis sont respectivement amortis sur une durée de 1 à 3 ans. Les frais de développement sont comptabilisés en charges.

 

2. – Informations relatives au passif.

 

2.1. Dettes représentées par un titre et dettes subordonnées. — Ces postes regroupent notamment les emprunts obligataires et les titres de créances négociables émis ainsi que les prêts sur titres subordonnés émis par la Banque Fédérale des Banques populaires.

Les frais d'émission sont étalés sur la durée de vie des emprunts correspondants.

Les primes d'émission et de remboursement sont étalées sur la durée de la vie de l'emprunt par le biais d'un compte de charges à répartir.

Les intérêts courus à verser relatifs à ces dettes sont portés en compte de dettes rattachées en contrepartie de

compte de résultats.

 

2.2. Provisions pour risques et charges. — Les provisions pour risques et charges comprennent notamment les provisions sur engagements par signature, les provisions sur litiges, ainsi que les engagements pour passifs sociaux.

— Provisions pour impôts : Les décalages suivants ont donné lieu à la comptabilisation d’une provision pour impôts dans les comptes individuels :

– Quote part de résultat des GIE fiscaux : les déficits actuels des GIE fiscaux doivent s’équilibrer avec les bénéfices futurs, l’économie d’impôt réalisée lors de la phase déficitaire n’étant que temporaire ;

– Majoration du bénéfice imposable, à compter du 1er janvier 2005 liée à la mesure fiscale de répartition sur cinq ans de l’approche par composant (art 237, septies I du CGI).

Les comptes consolidés comprennent également l’ensemble des impôts différés actifs liés aux décalages temporaires d’imposition. Conformément aux recommandations du CNC, le taux de l’impôt comprend la contribution sociale de 3,3% sur les bénéfices. Les réductions progressives de l’imposition des plus values à long terme génèrent des diminutions de la charge différée.

— Passifs sociaux provisionnés conformément à la recommandation 2003 R 1er du Conseil national de la comptabilité :

La provision comptabilisée au bilan correspond :

– À la valeur actuarielle des engagements de retraite et prestations assimilées relatifs au personnel en activité ;

– Minorée de la valeur de marché des actifs venant en couverture des engagements ;

– Minorée ou majorée des écarts actuariels résultant :

- Des écarts d’expérience liés aux variables démographiques ;

- Des évolutions des hypothèses actuarielles (taux d’actualisation, taux de sortie, taux de progression des salaires) ;

- Des différences constatées entre le rendement réel et le rendement attendu des plans d’actifs en couverture.

La méthode du corridor est appliquée pour les engagements de retraite et assimilés.

La loi de financement de la Sécurité sociale 2007 promulguée le 22 décembre 2006 modifie les conditions de mise à la retraite des salariés âgés de moins de 65 ans. Cette nouvelle mesure impacte les engagements sur les indemnités de fin de carrière versées par la Banque populaire atlantique. Le coût de cette mesure porte cet engagement de 10 506 K€ à 11 552 K€. S’agissant d’un changement de régime, le surcoût de 1 046 K€ sera étalé par résultat, à compter du 1er janvier 2007, sur la durée moyenne restante jusqu’au départ à la retraite des salariés soit 14 ans.

— Provisions réglementées : Les provisions réglementées constatées dans les comptes individuels sont neutralisés au niveau des comptes consolidés.

 

2.3. Fonds pour risques bancaires généraux (FRBG). — Le FRBG enregistre les montants que la Banque populaire atlantique décide d’affecter à la couverture de risques à caractère général. Il comprend également les montants dotés au fonds régional de Solidarité.

 

3. – Informations relatives au hors bilan.

 

Hors bilan - Instruments financiers à terme fermes et conditionnels. — Les risques encourus sur ces opérations font l'objet d'un système permanent de mesure de résultats et de positions, de surveillance et de contrôle permanent avec des limites déterminées par la direction générale.

— Instruments fermes de taux : Les contrats sont enregistrés en hors-bilan pour leur valeur nominale.

En application des règlements 90-15 et 92-04 du CRBF, les contrats d'échange de taux et assimilés (accords de taux futurs, garantie de taux plancher et plafond) sont classés selon le critère de l'intention initiale dans les catégories suivantes :

– micro-couverture (couverture affectée) ;

– macro-couverture (gestion globale de bilan) ;

– positions spéculatives ;

– gestion spécialisée d’un portefeuille de transaction.

Les deux premières catégories sont assimilées, au niveau du compte de résultat, à des opérations de prêts ou d'emprunts et les montants perçus ou payés sont incorporés prorata temporis dans le compte de résultat.

Les charges et produits d’instruments utilisés à titre de couverture d’un élément ou d’un ensemble d’éléments homogènes sont enregistrés en résultat de manière symétrique à la prise en compte des produits et charges sur les éléments couverts. Les éléments de résultat de l’instrument de couverture sont comptabilisés dans le même poste que les produits et charges sur les éléments couverts en « intérêts et produits ou charges assimilés ». Le poste « gains ou pertes sur opérations de portefeuille de négociation » est utilisé lorsque les éléments couverts sont inclus dans le portefeuille de négociation.

Les charges et produits relatifs aux instruments financiers à terme ayant pour objet de couvrir et de gérer un risque global de taux sont inscrits prorata temporis en compte de résultat au poste « intérêts et produits ou charges assimilées ».

Les contrats en position ouverte isolée font l’objet d’une provision en cas de moins-values latentes. Les plus values latentes ne sont pas enregistrées.

Les contrats portés en gestion spécialisée sont valorisés selon les méthodes du coût de remplacement ou obligataire après prise en compte d’une décote pour tenir compte du risque de contrepartie et de la valeur actualisée des frais de gestion futurs. Les variations de valeur d’un arrêté comptable à l’autre sont inscrites immédiatement en compte de résultat au poste « gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation ».

Les soultes constatées lors de la résiliation ou l’assignation de contrats d'échange de taux sont rapportées immédiatement en compte de résultat. Si les montants sont significatifs, elles sont étalées prorata temporis sur la durée résiduelle du nouveau contrat en cas de remplacement ou sur la durée résiduelle de l’ancien contrat en cas de non remplacement.

— Instruments conditionnels : Le montant notionnel de l'instrument sous-jacent sur lequel porte l'option ou le contrat à terme est enregistré en distinguant les contrats de couverture des contrats négociés dans le cadre d'opérations de marché.

Pour les opérations sur options de taux, de change ou sur actions, les primes payées ou encaissées sont enregistrées en compte d'attente. A la clôture de l'exercice, les options sur les opérations ouvertes isolées font l'objet d'une valorisation portée en compte de résultat dans le cas de produits cotés sur un marché organisé ou assimilé. Pour les marchés de gré à gré, seules les décotes font l’objet d’une provision et les plus- values latentes ne sont pas enregistrées. Lors de la revente, du rachat, de l'exercice ou à l'expiration, les primes sont enregistrées immédiatement en compte de résultat.

Pour les opérations de couverture, les produits et charges sont rapportés de manière symétrique à ceux afférents à l'élément couvert. Les instruments conditionnels vendeurs ne sont pas éligibles au classement en macro-couverture.

— Instruments de change : Les opérations de change au comptant non dénouées sont valorisées au cours de clôture de l'exercice.

Les reports et déports sur les contrats de change à terme de couverture sont étalés prorata temporis en compte de résultat. Les autres contrats de change et les instruments financiers à terme en devises sont évalués au prix du marché.

Les swaps cambistes s’enregistrent comme des opérations couplées d’achats et de ventes à terme de devises.

Les swaps financiers de devises sont assujettis aux dispositions du règlement 90-15 modifié du CRBF.

La Banque populaire atlantique ne détient que des opérations de macro et de micro couverture au 31 décembre 2006.

 

4. – Informations relatives au compte de résultat et opérations diverses.

 

4.1. Intérêts et assimilés, commissions. — Les intérêts et les commissions assimilables par nature à des intérêts sont enregistrés en compte de résultat prorata temporis. Les autres commissions non assimilées à des intérêts sont enregistrées selon la nature de la prestation.

— commissions rémunérant une prestation instantanée : enregistrement lors de l’achèvement des prestations.

— commissions rémunérant une prestation continue ou discontinue avec plusieurs échéances successives échelonnées : enregistrement au fur et à mesure de l’exécution de la prestation.

 

4.2. Revenus des titres. — Les dividendes sont comptabilisés dès que leur paiement a fait l’objet d’une résolution d’assemblée générale. Ils sont enregistrés en « Revenus des titres à revenu variable ».

Les revenus d'obligations ou des titres de créances négociables sont comptabilisés pour la partie courue dans l'exercice.

 

4.3. Charges générales d’exploitation - frais de personnel. — les frais de personnel comprennent non seulement les salaires et traitements mais aussi les avantages au personnel tels que les charges de retraite (partie relative aux régimes à prestations définies).

La charge annuelle relative aux régimes à prestations définies comprend :

— Les droits supplémentaires acquis par l’ensemble des salariés ;

— Le coût financier (effet d’actualisation) ;

— Le rendement brut des actifs de couverture ;

— L’amortissement des écarts actuariels (application de la méthode dite du corridor) et des coûts des services passés.

 

4.4. Résultat exceptionnel. — Les produits et charges exceptionnels sont déterminés en fonction du caractère significatif de leur montant, de leur degré d'anormalité par rapport à l'activité courante et de la faible probabilité de récurrence des événements concernés.

 

4.5. Impôts sur les bénéfices. — La charge d'impôt figurant au compte de résultat se décompose en :

— Impôt sur les sociétés constatés dans les comptes individuels = 20 707 K€ ;

— Retraitements des impôts différés réalisés dans les comptes consolidés = - 1 738 K€.

 

Annexes.

 

Annexes relatives à l’actif.

 

Annexe 1. – Banque centrale, CCP, effets publics et créances interbancaires.

 

 

2006

 

2005

 

Caisse, CCP, banques centrales

102 588

88 827

Effets publics et valeurs assimilées

3 983

3 990

Créances sur établissements de crédit

512 553

530 070

A vue

150 491

184 209

A terme

354 272

340 579

Créances douteuses nettes

 

 

Provisions risques-pays affectées

 

 

Valeurs non imputées

5 037

1 018

Créances rattachées

2 753

4 264

Opérations interbancaires et assimilées

619 124

622 887

 

Annexe 2. – Ventilation par durée restant à courir.

 

(En milliers d’euros)

 

<= 3 mois

 

3mois<d<=1an

 

1an<d<=5 ans

 

>5ans

 

Total

 

Emplois :

 

 

 

 

 

Créances sur établissements de crédit

135 111

70 403

148 662

4 067

358 243

Créances sur la clientèle

584 743

520 677

2 128 991

2 232 388

5 466 799

Créances de crédit-bail

25 349

69 935

213 308

12 812

321 404

Obligations et autres titres à revenue fixe

3 200

17 032

58 879

59 528

138 639

Total emplois

748 403

678 047

2 549 840

2 308 795

6 274 907

 

Annexe 3. – Opérations avec la clientèle – Actif.

 

 

2006

 

2005

 

Comptes ordinaires débiteurs

220 502

239 393

Créances commerciales

209 429

171 789

Affacturage

 

 

Autres concours à la clientèle

5 257 370

4 520 474

Créances rattachées et valeurs non imputées

29 988

26 666

Créances douteuses nettes

62 372

63 537

Provisions pour risques pays affecté

 

 

Opérations avec la clientèle

5 779 661

5 021 859

 

Annexe 4. –Ventilation des encours par agents économiques.

 

(En milliers d’euros)

 

 

2006

 

Etablissements de crédit

 

Sociétés non financières

 

Entrepreneurs individuels

 

Particuliers

 

Administrations privées

 

Administrations publiques et Sécurité sociale

 

Autres

 

Total

 

Opérations sur établissements de crédit

512 553

 

 

 

 

 

 

512 553

Opérations sur clientèle et crédit bail

 

 

 

 

 

 

 

 

Encours sains

 

2 787 490

673 713

2 503 537

30 680

16 265

11 726

6 023 411

Créances douteuses non compromis

 

32 690

15 451

10 335

 

 

183

58 658

Dépréciations Créances douteuses non compromis

 

-11 811

-4 931

-3 537

 

 

-298

-20 578

Créances douteuses compromis

 

84 890

40 122

26 837

 

 

474

152 323

Dépréciations Créances douteuses compromis

 

-70 643

-29 494

-21 155

 

 

-1 783

-123 076

Dont:

 

 

 

 

 

 

 

 

Créances subordonnées

0

1 581

0

0

0

0

485

2 066

Créances sur crédit bail

 

274 834

19 254

12 034

0

0

0

306 122

Créances douteuses sur crédit bail

0

15 284

0

0

0

0

0

15 284

Dépréciations créances douteuses sur crédit bail

0

-10 329

0

0

0

0

0

-10 329

Opérations sur titres (1)

 

 

 

 

 

 

 

 

Créances sur titres à revenu fixe

143 234

0

0

0

0

0

0

143 234

 

(En milliers d’euros)

 

 

2005

 

Etablissements de crédit

 

Sociétés non financières

 

Entrepreneurs individuels

 

Particuliers

 

Administrations privées

 

Administrations publiques et Sécurité sociale

 

Autres

 

Total

 

Opérations sur Établissements de crédit

89 547

 

 

 

 

 

 

89 547

Opérations sur clientèle et crédit bail

 

 

 

 

 

 

 

 

Encours sains

 

2 156 099

525 017

1 957 201

26 317

161

19 973

4 684 768

Créances douteuses non compromis

 

23 891

12 641

12 365

 

 

88

48 985

Dépréciations Créances douteuses non compromis

 

-9 802

-4 803

-2 774

 

 

-69

-17 447

Créances douteuses compromis

 

76 746

40 609

39 721

 

 

282

157 358

Dépréciations Créances douteuses compromis

 

-66 841

-32 752

-18 916

 

 

-467

-118 977

Dont:

 

 

 

 

 

 

 

 

Créances subordonnées

0

574

0

0

0

0

1 525

2 099

Créances sur crédit bail

0

222 547

17 009

10 630

0

0

0

250 186

Créances douteuses sur crédit bail

0

15 938

0

0

0

0

0

15 938

Dépréciations créances douteuses sur crédit bail

0

-9 556

0

0

0

0

0

-9 556

Opérations sur titres (1)

 

 

 

 

 

 

 

 

Créances sur titres à revenu fixe

89 547

9 001

0

0

0

0

0

98 548

Créances douteuses sur titres

0

0

0

0

0

0

0

0

Dépréciation créances douteuses sur titres

0

0

0

0

0

0

0

0

 

Annexe 5. – Détail des autres concours à la clientèle.

 

 

2006

 

2005

 

Crédits à l'export

4 026

5 518

Crédits de trésorerie et de consommation

374 420

347 640

Crédits d'équipement

2 158 200

1 954 688

Crédits habitat

2 610 741

2 161 168

Autres crédits

107 917

47 562

Valeurs reçues en pension

 

 

Titres reçus en pension

 

 

Prêts subordonnés

2 066

3 898

Total

5 257 370

4 520 474

 

Annexe 6. – Couverture des encours douteux.

 

 

 

2006

 

2005

 

Valeurs brutes

 

Dépréciations

 

Valeurs nettes

 

Taux de couverture

 

Valeurs brutes

 

Dépréciations

 

Valeurs nettes

 

Taux de couverture

 

Encours douteux

 

 

 

 

 

 

 

 

1. Interbancaire

 

 

 

 

 

 

 

 

Douteux

 

 

 

 

 

 

 

 

Douteux compromis

 

 

 

 

 

 

 

 

2. Clientèle et crédit bail

210 981

-143 654

67 327

68,09%

206 343

-136 424

63 537

66,12%

Douteux

58 658

-20 578

38 080

 

48 985

-17 447

31 538

 

Douteux compromis

152 323

-123 076

29 247

 

157 358

-118 977

31 999

 

4. Portefeuille titres et débiteurs divers

192

-176

16

 

134

-119

15

 

Douteux

192

-176

16

 

0

0

0

 

Douteux compromis

 

 

 

 

134

-119

15

 

Total

211 173

-143 830

67 343

 

206 477

-136 543

63 552

 

Douteux

58 850

-20 754

38 096

 

48 985

-17 447

31 538

 

Douteux compromis

152 323

-123 076

29 247

 

157 492

-119 096

32 014

 

 

Annexe 7. – Portefeuille titres.

 

 

 

2006

 

2005

 

Transaction

 

Placement

 

Investissement

 

Total

 

Transaction

 

Placement

 

Investissements

 

Total

 

Obligations et autres titres à revenu fixe

 

 

 

 

 

 

 

 

Montants bruts

 

67 857

72 394

140 251

 

23 389

75 281

98 670

Provisions pour dépréciation

 

-276

 

-276

 

-106

 

-106

Valeurs nettes

 

67 581

72 394

139 975

 

23 283

75 281

98 564

Actions et autres titres à revenu variable

 

 

 

 

 

 

 

 

Montants bruts

522

4 707

 

5 229

691

9 302

 

9 993

Provisions pour dépréciation

 

-294

 

-294

 

-781

 

-781

Valeurs nettes

522

4 413

 

4 935

691

8 521

 

9 212

Total

522

71 994

72 394

144 910

691

31 804

75 281

107 776

 

Annexe 8. – Participations, parts dans les entreprises liées et autres titres détenus à long terme.

 

(En milliers d’euros)

 

2006

 

2005

 

Immobilisations financières brutes

215 785

132 658

Provisions pour dépréciation

-3 619

-3 728

Immobilisations financières nettes

212 166

128 930

 

Annexe 9. – Evolution des titres de participation et assimilés.

 

 

2005

 

Augmentations

 

Diminutions

 

Conversion

 

Autres variations

 

2006

 

Montants bruts

 

 

 

 

 

 

Participations et autres titres à long terme

131 013

87 508

-6 057

 

1 531

213 995

Parts dans les entreprises liées

1 238

37

 

 

 

1 275

Parts de sociétés civiles immobilières

407

 

 

 

108

515

Total montants bruts

132 658

87 545

-6 057

 

1 639

215 785

Provisions pour dépréciation

 

 

 

 

 

 

Participations et autres titres à long terme

-3 602

-97

207

 

-1

-3 493

Parts dans les entreprises liées

-126

 

 

 

 

-126

Parts de sociétés civiles immobilières

 

 

 

 

 

 

Total provisions

-3 728

-97

207

 

-1

-3 619

Participations nettes

128 930

87 448

-5 850

 

1 638

212 166

 

Annexe 10. – Immobilisations corporelles et incorporelles.

 

(En milliers d’euros)

2006

 

2005

 

Brut.

 

Amortissement

 

Provision

 

Net

 

Brut

 

Amortissement

 

Provision

 

Net

 

Immobilisations d'exploitation

 

 

 

 

 

 

 

 

Immobilisations incorporelles

9 348

-5 590

-293

3 465

9 099

-5 006

-237

3 856

Immobilisations corporelles

134 650

-63 440

 

71 210

136 693

-63 475

 

73 218

Total

143 998

-69 030

-293

74 675

145 792

-68 481

-237

77 074

Immobilisations hors exploitation

 

 

 

 

 

 

 

 

Immobilisations incorporelles

 

 

 

 

 

 

 

 

Immobilisations corporelles

1 370

-4

 

1 366

1 370

-478

 

892

Total

1 370

-4

 

1 366

1 370

-478

 

892

Total immobilisations corporelles et incorporelles

145 368

-69 034

-293

76 041

147 162

-68 485

-237

78 440

 

Annexe 11. – Evolution des immobilisations d’exploitation et hors exploitation.

 

(En milliers d’euros)

 

2005

 

Augmentation

 

Diminution

 

Autres variations

 

2006

 

Valeurs brutes :

 

 

 

 

 

Immobilisations incorporelles exploitation :

 

 

 

 

 

Droit au bail

3 755

9

 

 

3 764

Autres

2 608

 

 

 

2 608

Logiciels

2 736

240

 

 

2 976

 

9 099

249

 

 

9 348

Immobilisations corporelles exploitation :

 

 

 

 

 

Immobilisations corporelles en cours

648

6 316

-6 272

 

692

Terrain

5 896

545

-365

-1

6 075

Construction

53 381

647

-3 868

8

50 168

Immobilisations - parts de SCI d'exploitation

10 109

 

 

-8 031

2 078

Immobilisations - corporelles d' d'exploitation - autres

67 307

6 001

-5 046

7 375

75 637

 

137 341

13 509

-15 551

-649

134 650

Immobilisations hors exploitation

1 370

0

0

0

1 370

Amortissements et dépréciation :

 

 

 

 

 

Immobilisations incorporelles exploitation :

 

 

 

 

 

Droit au bail et fonds commerciaux

-2 875

-308

 

-55

-3 238

Logiciels

-2 368

-278

 

1

-2 645

Sous-total

-5 243

-586

0

-54

-5 883

Immobilisations corporelles d’exploitation :

 

 

 

 

 

Construction

-14 718

-2 004

78

3 733

-12 911

Immobilisations - Amortissements / immobilisations exploitation - autres

-48 281

-5 975

4 261

2

-49 993

 

-62 999

-7 979

4 339

3 735

-62 904

Immobilisations hors exploitation

-478

-58

 

 

-536

 

Annexe 12. – Autres actifs et emplois divers.

 

(En milliers d’euros)

 

2006

 

2005

 

Instruments conditionnels achetés

15 008

2 511

Règlement d'opérations sur titres

4 961

8 604

Impôts différés actif

19 960

20 679

Autres stocks et emplois divers

57

67

Débiteurs divers

40 400

35 008

Créances douteuses nettes

16

15

Créances rattachées

473

453

Total autres actifs

80 875

67 337

 

Annexe 13. – Comptes de régularisation –Actif.

 

(En milliers d’euros)

 

2006

 

2005

 

Comptes d'encaissement

20 367

18 529

Comptes d'ajustement

42

2

Charges constatées d'avance

1 151

1 491

Produits à recevoir

23 372

16 971

Primes d'émission restant à étaler

217

293

Autres charges à répartir

125

193

Autres comptes de régularisation

47 071

41 625

Total comptes de régularisation actifs

92 345

79 104

 

Annexes relatives au passif.

 

Annexe 14. – Banque centrale, CCP et dettes sur établissements de crédit.

 

(En milliers d’euros)

 

2006

 

2005

 

Banques centrales, CCP

 

 

Comptes et emprunts :

 

 

A vue

38 144

4 615

A terme

663 959

471 401

Autres sommes dues

24 317

24 355

Dettes rattachées

6 023

3 399

Total interbancaire passif

732 443

503 770

 

Annexe 15. – Opérations avec la clientèle – Passif.

 

(En milliers d’euros)

 

2006

 

2005

 

Comptes et emprunts :

 

 

A vue

2 521 327

2 312 344

A terme

1 429 842

1 450 730

Dépôts de garantie

251

256

Autres sommes dues

4 747

2 542

Dettes rattachées

64 028

62 083

Total comptes créditeurs de la clientèle

4 020 195

3 827 955

 

Annexe 16. –Dettes représentées par un titre.

 

(En milliers d’euros)

 

2006

 

2005

 

Bons de caisse et bons d'épargne

1 510

2 335

Titres du marché interbancaire

 

 

Titres de créances négociables

1 425 694

1 153 658

Dont :

 

 

Souscrits par établissements de crédit

1 164 155

862 060

Souscrits par la clientèle financière

11 600

6 575

Souscrits par la clientèle

249 939

285 023

Obligations émises

 

 

Autres dettes représentées par un titre

 

 

Dettes rattachées

10 625

5 659

Total dettes représentées par un titre

1 437 829

1 161 652

 

Annexe 17. – Provisions de passif.

 

(En milliers d’euros)

 

2005

 

Augment.

 

Diminution

 

Autres variations

 

2006

 

Provisions pour risques de contrepartie :

 

 

 

 

 

Provisions sur engagements hors-bilan

2 542

481

-2 400

-54

569

Provisions pour litiges clientèle

2 479

294

-1 432

 

1 341

Autres provisions clientèle

11

345

 

 

356

 

5 032

1 120

-3 832

-54

2 266

Provisions pour risques de dépréciation :

 

 

 

 

 

CAR

23 401

0

-577

 

22 824

Indemnités de fin de carrière

9 590

16

-101

-64

9 441

Médailles du travail

4 290

323

-34

 

4 579

FCR

619

0

-48

 

571

Mutuelles

0

 

 

 

0

Autres

0

 

 

 

0

 

37 900

339

-760

-64

37 415

Provisions pour charges futures d'exploitation :

 

 

 

 

 

Charges d'impôts et taxes

911

85

 

 

996

Autres provisions pour frais généraux futurs

849

1 118

-274

 

1 693

 

1 760

1 203

-274

0

2 689

Provisions exceptionnelles :

 

 

 

 

 

Provisions pour restructurations exceptionnelles

449

 

 

 

449

Autres provisions exceptionnelles

18

 

-18

 

 

 

467

 

-18

 

449

Total provisions pour risques et charges

45 159

2 662

-4 884

-118

42 819

 

Annexe 18. – Fonds pour risques bancaires généraux.

 

(En milliers d’euros)

 

2005

 

Augmentation

 

Diminution

 

Autres variations

 

2006

 

Fonds régionaux de Solidarité

26 302

4 638

-100

-26

30 814

Fonds pour risques bancaires généraux

73 634

8 263

-170

25

81 752

Total

99 936

12 901

-270

-1

112 566

 

Annexe 19. – Capitaux propres consolidés.

 

(En milliers d’euros)

 

Capital

 

Primes

 

d'émission

 

Réserves

 

Capitaux

 

propres

 

hors FRBG

 

FRBG

 

Capitaux

 

propres

 

Capitaux propres au 31 décembre 2004 avant affectation

144 570

52 076

209 036

405 682

87 188

492 870

Résultat au 31 décembre 2004

 

 

31 283

31 283

 

31 283

Distribution

 

 

-4 506

-4 506

 

-4 506

Capitaux propres au 31 décembre 2004 après affectation

144 570

52 076

235 813

432 459

87 188

519 647

Augmentation de capital

29 366

0

0

29 366

 

29 366

Ecart de conversion

 

 

 

0

0

0

Changements de méthode

 

 

-34 988

-34 988

 

-34 988

Variations de périmètre

35 225

 

6 997

42 222

3 610

45 832

Dotation nette au FRBG

 

 

 

0

9 138

9 138

Autres variations

0

0

0

0

0

0

Capitaux propres au 31 décembre 2005 avant affectation

209 161

52 076

207 822

469 059

99 936

568 995

Résultat au 31 décembre 2005

 

 

35 572

35 572

 

35 572

Distribution

 

 

-6 319

-6 319

 

-6 319

Capitaux propres au 31 décembre 2005 après affectation

209 161

52 076

237 075

498 312

99 936

598 248

Augmentation de capital

110 491

139 423

-13 083

236 831

 

236 831

Ecart de conversion

 

 

 

0

0

0

Changements de méthode

 

 

0

0

 

0

Variations de périmètre

0

 

0

0

0

0

Dotation nette au FRBG

 

 

 

0

12 631

12 631

Autres variations

19

0

-31 254

-31 235

-1

-31 236

Capitaux propres au 31 décembre 2006 avant résultats

319 671

191 499

192 738

703 908

112 566

816 474

Résultat au 31 décembre 2006

 

 

44 861

44 861

 

44 861

Capitaux propres au 31 décembre 2006 après résultats et avant distribution 2006

319 671

191 499

237 599

748 769

112 566

861 335

 

Annexe 20. – Autres passifs.

 

(En milliers d’euros)

 

2006

 

2005

 

Instruments conditionnels vendus

4

5

Règlement d'opérations sur titres

27 324

25 642

Impôts différés passifs

12 750

15 609

Dettes de titres

1

 

Versement restant à effectuer sur titres non libérés

1 587

1 787

Créditeurs divers

23 167

23 349

Total autres passifs

64 833

66 392

 

Annexe 21. – Comptes de régularisation – Passif.

 

(En milliers d’euros)

 

2006

 

2005

 

Comptes d'encaissement

5 870

12 119

Comptes d'ajustement

31

37

Gains potentiels sur contrats de couverture

 

 

D'instruments financiers à terme dénoués

5

7

Produits constatées d'avance

63 390

51 544

Charges à payer

40 439

37 078

Autres comptes de régularisation

25 966

18 484

Total comptes de régularisation passifs

135 701

119 269

 

Informations relatives au hors-bilan.

 

Annexe 22. – Engagements de financement.

 

 

2006

 

2005

 

Engagements de financement donnés :

 

 

Aux établissements de crédit

106

93

A la clientèle

 

 

Ouverture de crédits documentaires

7 216

7 677

Autres ouvertures de crédits confirmés

621 107

627 142

Autres engagements

14 358

10 409

Engagements donnés douteux

87

36

Total engagements de financement donnés

642 874

645 357

Engagements reçus :

 

 

D'établissements de crédit

0

0

De la clientèle

0

0

Total engagements de financements reçus

0

0

 

Annexe 23. – Engagements de garantie.

 

(En milliers d’euros)

 

2006

 

2005

 

Engagements donnés :

 

 

D'ordre d'établissements de crédit :

 

 

Confirmation d'ouverture de crédits documentaires

6 019

2 291

Autres garanties

2 967

3 894

D'ordre de la clientèle :

 

 

Cautions immobilières

15 757

20 453

Cautions administratives et fiscales

76 145

80 905

Autres cautions et avals donnés

209 603

110 067

Autres garanties

96 345

90 530

Douteux

1 319

1 011

Total engagements de garantie donnés

408 155

309 151

Engagements reçus d'établissements de crédit

1 324 347

1 074 923

 

Annexe 24. – Opérations sur instruments financiers à terme.

 

(En milliers d’euros)

 

Notionnel et juste valeur

 

 

2006

 

2005

 

Couverture

 

Total

 

Juste

 

valeur

 

Couverture

 

Total

 

Juste

 

valeur

 

Opérations fermés :

 

 

 

 

 

 

Opérations sur marchés organisés

 

 

 

 

 

 

Opérations de gré à gré

 

 

 

 

 

 

Swaps de taux

876 273

876 273

875

620 333

620 333

1 840

 

876 273

876 273

875

620 333

620 333

1 840

Contrats de change à terme

 

 

 

 

 

 

Autres contrats de change

 

 

 

 

 

 

A recevoir

34 868

34 868

233

25 529

25 529

473

A livrer

34 846

34 846

-233

25 513

25 513

-473

 

69 714

69 714

0

51 042

51 042

0

Total opérations fermes

945 987

945 987

875

671 375

671 375

1 840

Opérations conditionnelles :

 

 

 

 

 

 

Opérations sur marchés organisés

 

 

 

 

 

 

 

0

0

0

0

0

0

Opérations de gré à gré

 

 

 

 

 

 

Options de taux

 

 

 

 

 

 

Achetées

1 054 502

1 054 502

28 174

367 881

367 881

-883

Vendues

13 596

13 596

-32

34 451

34 451

-48

 

1 068 098

1 068 098

28 142

402 332

402 332

-931

Total opérations conditionnelles

1 068 098

1 068 098

28 142

402 332

402 332

-931

Total instruments financiers et change à terme

2 014 085

2 014 085

29 017

1 073 707

1 073 707

909

 

Annexe 25. – Ventilation des équivalents risques de crédit pondérés.

 

(En milliers d’euros)

 

 

2006

 

2005

 

Administrations

 

Ets de

 

crédit

 

OCDE

 

Autres

 

contre-

 

parties

 

Total

 

Administrations

 

Ets de

 

crédit

 

OCDE

 

Autres

 

contre-

 

parties

 

Total

 

Risques de crédits non pondérés avant compensation

0

31 501

731

32 232

6 453

9 627

558

16 638

Effets de la compensation et de la collatérisation

0

-2 568

0

-2 568

-4 446

-2 905

-26

-7 377

Risques de crédits non pondérés après compensation

0

28 933

731

29 664

2 007

6 722

532

9 261

Pondération

0%

20%

50%

//

0%

20%

50%

//

Equivalents risques de crédit pondérés

0

5 787

366

6 152

0

1 344

266

1 610

 

Annexes relatives au compte de résultat.

 

Annexe 26. – Revenus des titres à revenu variable.

 

(En milliers d’euros)

 

2006

 

2005

 

Dividendes reçus sur titres de placement

124

82

Dividendes reçus sur titres de l'activité de portefeuille

 

 

Dividendes reçus sur titres de participation et assimilés

8 822

7 578

Total dividendes reçus

8 946

7 660

 

Annexe 27. – Commissions.

 

En milliers euros

 

 

2006

 

2005

 

Charges

 

Produits

 

Net

 

Charges

 

Produits

 

Net

 

Opérations de trésorerie et interbancaire

-148

510

362

-128

433

305

Opérations sur moyens de paiement

-17 520

30 759

13 072

-17 462

28 959

11 497

Opérations avec la clientèle

-87

66 758

66 838

-69

62 357

62 288

Opérations sur titres

-1 525

13 771

12 246

-346

11 761

11 415

Opérations de change

-267

685

418

-463

937

474

Engagements hors-bilan

-632

5 167

4 535

-389

3 809

3 420

Prestations de services financiers

-1 343

11 308

9 965

-986

9 186

8 200

Conseil

 

1 900

1 900

 

1 344

1 344

Total commissions et assimilées

-21 522

130 858

109 336

-19 843

118 786

98 943

 

Annexe 28. – Charges générales d’exploitation.

 

(En milliers d’euros)

 

2006

 

2005

 

Frais de personnel :

 

 

Salaires et traitement

-59 351

-58 570

Charges de retraite

-6 539

-5 180

Autres charges sociales

-22 144

-21 883

Intéressement des salariés

-5 651

-5 630

Participation des salariés

-4 186

-3 676

Impôts et taxes liés aux rémunérations

-5 043

-4 526

Total charges de personnel

-102 914

-99 465

Autres charges d'exploitation :

 

 

Impôts et taxes

-5 580

-4 534

Autres charges générales d'exploitation

-65 087

-63 943

Total autres charges générales d'exploitation

-70 667

-68 477

Total charges générales d'exploitation

-173 581

-167 942

 

Annexe 29. – Informations relatives au personnel.

 

Effectifs moyen du personnel en activité (ventilé par catégories socioprofessionnelles) :

 

Effectif

31/12/2006

Effectif moyen du personnel en activité

1 809

Techniciens

1 326

Cadres

482

 

Annexe 30. – Coût du risque.

 

(En milliers d’euros)

 

2006

2005

Dépréciations

Reprises nettes de dépréciations

Pertes non couvertes par provision

Récupération sur créances amorties

Net

Dépréciations

Reprises nettes de dépréciations

Pertes non couvertes par provision

Récupération sur créances amorties

Net

Provisions affectées :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Encours sur la clientèle

-44 911

23 551

-1 242

572

-22 030

-43 153

25 096

-1 832

598

-19 291

Titres et débiteurs divers

-4

1

 

 

-3

-22

1

 

 

-21

 

-44 915

23 552

-1 242

572

-22 033

-43 175

25 097

-1 832

598

-19 312

Provisions pour risques et charges :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Engagements hors-bilan

-481

2 400

 

 

1 919

-2 434

165

 

 

-2 269

Provisions générales

-294

1 433

 

 

1 139

-849

547

 

 

-302

Provisions risques-pays

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

-775

3 833

 

 

3 058

-3 283

712

 

 

-2 571

Total coût du risque

-45 690

27 385

-1 242

572

-18 975

-46 458

25 809

-1 832

598

-21 883

 

 

 

Années. exe 31. – Résultat sur actifs immobilisés 

 

(En milliers d’euros)

2006

2005

 

Participations et autres titres a long terme

Immobilisations corporelles et incorporelles

Total

Participations et autres titres a long terme

Immobilisations corporelles et incorporelles

Total

Dotations aux provisions

-98

 

-98

-408

 

-408

Reprises de provisions

207

 

207

 

 

 

Moins values de cession

-191

-1 017

-1 208

-32

-91

-123

Plus-values de cession

12 496

1 998

14 494

5 358

285

5 643

Résultat sur valeurs immobilisées

12 414

981

13 395

4 918

194

5 112

 

 

 

Annexe 32. – Résultat exceptionnel.

 

(En milliers d’euros)

2006

2005

Produits et charges exceptionnelles (nettes de provisions)

 

 

Dont :

 

 

Charges / fusion

-678

 

Charges/ autres restructurations

 

-1 414

Redressements URSAAF

 

 

Autres charges

 

 

Autres PDTS except

 

514

Reprises / Provisions Except

18

 

Total

-660

-900

 

 

 

Annexe 33. – Tableau des impôts différés.

 

 

Bilan

31/12/2005

 

Compte de résultat

2006

Bilan au

31/12/2006

 

 

Dotation

Reprise

Sur décalages temporaires dans les comptes sociaux

944

27

378

593

Impôts différés passif :

 

 

 

 

Cladel bail

882

 

378

504

Amortissement immobilisations par composant

62

27

 

89

Sur retraitements spécifiques de consolidation

-6 380

-532

1 205

-8 117

Impôts différés passif :

14 325

0

2 456

11 869

Crédit bail bailleur -tx dt commun

11 085

 

798

10 287

Impôts différés passif/titres en sursis d'imposition

2 785

 

1 581

1 204

Contribution exceptionn/retr. Ci dessus

455

 

77

378

Impôts différés actif :

-20 705

-532

-1 251

-19 986

Impôt différé actif/provisions à caractère social

-13 041

-35

-197

-12 879

Impôt différé actif/effet temps douteux

-1 336

-21

-158

-1 199

Impôt différé actif/prêts à taux zéro

-171

-452

 

-623

Impôt différé actif/étalement commissions

-5 367

 

-862

-4 505

Autres impôts différés actif

-119

-22

-8

-133

Contribution exceptionn/retr. ci dessus

-671

-2

-26

-647

 

 

 

IV. — Rapport des commissaires aux comptes consolidés.

 

Exercice clos le 31 décembre 2006.

 

En exécution de la mission qui nous a été confiée par vos assemblées générales, nous avons procédé au contrôle des comptes consolidés de la Banque populaire atlantique relatifs à l'exercice clos le 31 décembre 2006, tels qu'ils sont joints au présent rapport.

Les comptes consolidés ont été arrêtés par le conseil d’administration. Il nous appartient, sur la base de notre audit, d'exprimer une opinion sur ces comptes.

 

I. Opinion sur les comptes consolidés. — Nous avons effectué notre audit selon les normes professionnelles applicables en France ; ces normes requièrent la mise en oeuvre de diligences permettant d'obtenir l'assurance raisonnable que les comptes consolidés ne comportent pas d'anomalies significatives. Un audit consiste à examiner, par sondages, les éléments probants justifiant les données contenues dans ces comptes. Il consiste également à apprécier les principes comptables suivis et les estimations significatives retenues pour l'arrêté des comptes et à apprécier leur présentation d'ensemble. Nous estimons que nos contrôles fournissent une base raisonnable à l'opinion exprimée ci-après.

Nous certifions que les comptes consolidés sont, au regard des règles et principes comptables français, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du patrimoine, de la situation financière, ainsi que du résultat de l'ensemble constitué par les personnes et entités comprises dans la consolidation.

 

II. Justification des appréciations. — En application des dispositions de l’article L.823-9 du Code de commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à votre connaissance les éléments suivants :

— Règles et méthodes de consolidation : Les notes de l’annexe des comptes consolidés exposent les règles et méthodes comptables relatives à l’établissement des comptes consolidés de votre Banque. Ces règles et méthodes tiennent compte de la réglementation applicable aux établissements de crédit. Nos travaux ont consisté à vérifier la correcte application de ces règles et méthodes de consolidation.

— Estimations comptables :

– Le groupe Banque populaire atlantique constitue des provisions pour couvrir les risques de crédit inhérents à ses activités tel que décrit en note « Principes comptables et méthodes d’évaluation » de l’annexe. Dans le cadre de notre appréciation des estimations significatives retenues pour l’arrêté des comptes, nous avons examiné le dispositif de contrôle relatif au suivi des risques de crédit, à l’appréciation des risques de non-recouvrement et à leur couverture par des provisions spécifiques ou des provisions de passif pour les risques liés au hors bilan.

– Les titres de participation et autres titres détenus à long terme sont évalués à leur valeur d’utilité en retenant une approche multicritère comme indiqué dans la note « Principes comptables et méthodes d’évaluation » de l’annexe. Dans le cadre de notre appréciation de ces estimations, nous avons examiné les éléments ayant conduit à la détermination des valeurs d’utilité pour les principales lignes du portefeuille.

Les appréciations ainsi portées s’inscrivent dans le cadre de notre démarche d’audit des comptes consolidés pris dans leur ensemble, et ont donc contribué à la formation de notre opinion exprimée dans la première partie de ce rapport.

 

III. Vérifications et informations spécifiques. — Nous avons également procédé à la vérification des informations données dans le rapport sur la gestion du groupe, conformément aux normes professionnelles applicables en France. Nous n'avons pas d'observation à formuler sur leur sincérité et leur concordance avec les comptes consolidés.

 

Nantes, Angers et Saint Herblain, le 21 mars 2007.

Les commissaires aux comptes :

KPMG Audit, département de KPMG S.A. :

Audit Exaequo, Fiduciaire Audit Conseil :

Deloitte et Associés :

Franck Noël ;

Michel Raguin ;

Anne Blanche.

 

 

 

0707929

11/05/2007 : Publications périodiques (74C)

Société : Banque populaire Atlantique
Catégorie 2 : Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles) (74C_N2)
Numéro d'affaire : 6041
Texte de l'annonce :

0706041

11 mai 2007BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRES Bulletin n°57


Publications périodiques
____________________

Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles)
____________________



 

BANQUE POPULAIRE ATLANTIQUE  

Société anonyme coopérative de banque populaire régie par les articles 512-2

et suivants du Code monétaire et financier et l'ensemble des textes relatifs aux

banques populaires et aux établissements de crédit.

Siège social : 1, rue Françoise Sagan, Saint Herblain, 44919 Nantes Cedex 9.

857 500 227 R.C.S. Nantes.     

Situation au 31 mars 2007.

(En milliers d'euros.)

Actif

Montant

Caisse, banques centrales, CCP

84 061

Créances sur les établissements de crédit

548 804

Opérations avec la clientèle

5 283 951

Obligations et autres titres à revenu fixe

136 842

Actions et autres titres à revenu variable

3 105

Participations et autres titres détenus à long terme

204 422

Parts dans les entreprises liées

22 237

Crédit-bail et location avec option d'achat

264 072

Location simple

45 687

Immobilisations incorporelles

1 385

Immobilisations corporelles

62 453

Autres actifs

49 044

Comptes de régularisation

93 312

  Total actif

6 799 375

 

Passif

Montant

Dettes envers les établissements de crédit

746 212

Opérations avec la clientèle

3 505 537

Dettes représentées par un titre

1 550 471

Autres passifs

20 569

Comptes de régularisation

178 344

Provisions pour risques et charges

55 411

Dettes subordonnées

4 522

Fonds pour risques bancaires généraux

111 230

Capitaux propres hors FRBG (+/-)

627 079

  Capital souscrit

278 002

  Primes d'émission

191 499

  Réserves

156 716

  Provisions réglementées et subventions d'investissement

3 631

  Report à nouveau (+/-)

-2 769

    Total passif

6 799 375

 

Hors-bilan

Montant

Engagements donnés :

 

  Engagements de financement

626 253

  Engagements de garantie

378 181

  Engagements sur titres

886

Engagements reçus :

 

  Engagements de garantie

1 335 654

  Engagements sur titres

886

 

0706041

07/02/2007 : Publications périodiques (74C)

Société : Banque populaire Atlantique
Catégorie 2 : Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles) (74C_N2)
Numéro d'affaire : 894
Texte de l'annonce :

0700894

7 février 2007BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRES Bulletin n°17


Publications périodiques
____________________

Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles)
____________________



 

BANQUE POPULAIRE ATLANTIQUE

Société anonyme coopérative de banque populaire régie par les articles 512-2

et suivants du Code monétaire et financier et l'ensemble des textes relatifs aux

banques populaires et aux établissements de crédit

Siège social: 1, rue Françoise Sagan, Saint Herblain, 44919 Nantes cedex 9.

857 500 227 R.C.S. Nantes.

Situation au 31 Décembre 2006.

(En milliers d'Euros).

Actif

Montant

Caisse, banques centrales, CCP

92 616

Créances sur les Etablissements de Crédit

537 245

Opérations avec la clientèle

5 164 267

Obligations et Autres Titres à revenu fixe

139 974

Actions et Autres Titres à revenu variable

2 950

Participations et autres titres détenus à long terme

203 172

Parts dans les Entreprises liées

22 237

Crédit-bail et Location avec Option d'Achat

242 940

Location simple

44 728

Immobilisations incorporelles

1 534

Immobilisations corporelles

62 086

Autres actifs

44 876

Comptes de Régularisation

75 723

    Total actif

6 634 348

 

Passif

Montant

Dettes envers les Etablissements de Crédit

668 555

Opérations avec la clientèle

3 553 499

Dettes représentées par un titre

1 440 219

Autres passifs

17 408

Comptes de Régularisation

157 268

Provisions pour Risques et Charges

40 286

Dettes subordonnées

4 521

Fonds pour Risques Bancaires Généraux

111 265

Capitaux propres hors FRBG (+/-)

641 327

  Capital souscrit

278 002

  Primes d'émission

191 499

  Réserves

156 716

  Provisions réglementées et Subventions d'investissement

3 338

  Report à nouveau (+/-)

11 772

    Total passif

6 634 348

 

Hors-bilan

Montant

Engagements donnés :

 

  Engagements de financement

608 743

  Engagements de garantie

372 869

  Engagements sur titres

1 552

Engagements reçus :

 

  Engagements de garantie

1 297 233

  Engagements sur titres

1 552

 

 

0700894

10/11/2006 : Publications périodiques (74C)

Société : Banque populaire Atlantique
Catégorie 2 : Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles) (74C_N2)
Numéro d'affaire : 16610
Texte de l'annonce :

0616610

10 novembre 2006BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRES Bulletin n°135


Publications périodiques
____________________

Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles)
____________________



 

 

BANQUE POPULAIRE ATLANTIQUE  

Société anonyme coopérative de banque populaire régie par les articles 512-2 et suivants du Code monétaire

et financier et l'ensemble des textes relatifs aux banques populaires et aux établissements de crédit

Siège social: 1, rue Françoise Sagan, Saint Herblain, 44919 Nantes Cedex 9.

857 500 227 R.C.S. Nantes. 

Situation au 30 septembre 2006.

(En milliers d'euros.)

 

Actif

Montant

Caisse, banques centrales, CCP

84 530

Créances sur les Etablissements de Crédit

529 069

Opérations avec la clientèle

4 923 672

Obligations et autres titres a revenu fixe

139 505

Actions et autres titres à revenu variable

5 447

Participations et autres titres détenus à long terme

117 207

Parts dans les entreprises liées

22 241

Crédit-bail et location avec option d'achat

219 729

Location simple

39 341

Immobilisations incorporelles

1 501

Immobilisations corporelles

63 556

Autres actifs

43 593

Comptes de régularisation

92 521

    Total actif

6 281 912

 

 

Passif

Montant

Dettes envers les Etablissements de Crédit

601 736

Opérations avec la clientèle

3 532 504

Dettes représentées par un titre

1 363 535

Autres passifs

22 562

Comptes de Régularisation

149 185

Provisions pour Risques et Charges

41 007

Dettes subordonnées

19 779

Fonds pour Risques Bancaires Généraux

105 612

Capitaux propres hors FRBG (+/-)

445 992

    Capital souscrit

209 319

    Primes d’émission

52 076

    Réserves

169 798

    Provisions réglementées et Subventions d’investissement

3 027

    Report à nouveau (+/-)

11 772

        Total passif

6 281 912

 

 

Hors-bilan

Montant

Engagements donnés :

 

    Engagements de financement

633 259

    Engagements de garantie

336 209

    Engagements sur titres

1 518

Engagements reçus :

 

    Engagements de garantie

1 240 480

    Engagements sur titres

1 518

 

 

0616610

09/08/2006 : Publications périodiques (74C)

Société : Banque populaire Atlantique
Catégorie 2 : Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles) (74C_N2)
Numéro d'affaire : 12820
Texte de l'annonce :

0612820

9 août 2006BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRES Bulletin n°95


Publications périodiques
____________________

Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles)
____________________



 

 

BANQUE POPULAIRE ATLANTIQUE

Société anonyme coopérative de banque populaire régie par les articles 512-2

et suivants du Code monétaire et financier et l'ensemble des textes relatifs aux

banques populaires et aux établissements de crédit.

Siège social: 1, rue Françoise Sagan, Saint Herblain, 44919 Nantes Cedex 9.

857 500 227 R.C.S. Nantes. 

Situation au 30 juin 2006.

(En milliers d'euros.) 

Actif

Montant

Caisse, banques centrales, CCP

83 610

Créances sur les établissements de crédit

413 323

Operations avec la clientèle

4 866 026

Obligations et autres titres à revenu fixe

142 497

Actions et autres titres à revenu variable

5 585

Participations et autres titres détenus à long terme

117 504

Parts dans les entreprises liées

19 241

Crédit-bail et location avec option d'achat

211 737

Location simple

35 516

Immobilisations incorporelles

1 666

Immobilisations corporelles

63 324

Autres actifs

27 674

Comptes de régularisation

82 919

    Total actif

6 070 622

 

Passif

Montant

Dettes envers les établissements de crédit

638 261

Operations avec la clientèle

3 362 730

Dettes représentées par un titre

1 319 179

Autres passifs

20 838

Comptes de régularisation

151 669

Provisions pour risques et charges

40 933

Dettes subordonnées

19 775

Fonds pour risques bancaires généraux

103 988

Capitaux propres hors FRBG (+/-)

413 249

    Capital souscrit

176 864

    Primes d'émission

52 076

    Réserves

169 798

    Provisions réglementées et subventions d'investissement

2 739

    Report à nouveau (+/-)

11 772

        Total passif

6 070 622

 

Hors-bilan

Montant

Engagements donnés 

 

    Engagements de financement

660 423

    Engagements de garantie

326 588

    Engagements sur titres

1 410

Engagements reçus 

 

    Engagements de garantie

1 182 665

    Engagements sur titres

1 045

 

0612820

21/06/2006 : Publications périodiques (74B)

Société : Banque populaire Atlantique
Catégorie 2 : Sociétés commerciales et industrielles (Comptes annuels) (74B_N2)
Numéro d'affaire : 8744
Texte de l'annonce :

0608744

21 juin 2006BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRES Bulletin n°74


Publications périodiques
____________________

Sociétés commerciales et industrielles (Comptes annuels)
____________________



 

BANQUE POPULAIRE ATLANTIQUE 

 

Société coopérative à capital variable loi du 13 mars 1917 et textes subséquents.

Siège social : 1, rue Françoise Sagan, Saint-Herblain, 44919 Nantes Cedex 9.

857 500 227 R.C.S. Lorient.

 

Documents comptables annuels approuvés par l’assemblée générale du 11 avril 2005.   

A.— Comptes sociaux.  

I.— Bilan au 31 décembre 2005.

(En euros.) 

Actif

Code poste

Exercice N

Exercice N-1

Caisse, banques centrales, CCP

010

80 567 285,07

78 527 365,09

Effets publics et valeurs assimilées

020

0,00

0,00

Créances sur les établissements de crédits

030

492 793 985,00

267 170 348,49

Opérations avec la clientèle

048

4 461 078 733,29

4 003 615 760,88

Obligations et autres titres à revenu fixe

060

98 563 012,45

131 827 227,47

Actions et autres titres à revenu variable

070

6 412 811,59

6 943 869,31

Participations et autres titres détenus à long terme

091

118 147 535,11

109 406 903,17

Parts dans les entreprises liées

100

19 131 351,67

4 584 141,09

Crédit-bail et location avec option d'achat

110

198 478 857,16

187 703 508,22

Location simple

120

29 850 779,60

29 318 892,36

Immobilisations incorporelles

130

1 917 084,71

4 480 843,78

Immobilisations corporelles

140

64 347 994,42

54 093 017,24

Capital souscrit non versé

150

0,00

0,00

Actions propres

160

0,00

0,00

Comptes de négociation et de règlement

165

0,00

0,00

Autres actifs

170

25 717 461,71

21 781 835,02

Comptes de régularisation

180

70 200 340,28

57 250 918,98

    Total actif

L98

5 667 207 232,06

4 956 704 631,10

 

Passif

Code poste

Exercice N

Exercice N-1

Banques centrales, CCP

300

0,00

0,00

Dettes envers les établissements de crédit

310

459 489 394,93

149 604 610,41

Opérations avec la clientèle

348

3 360 248 095,16

3 150 235 907,94

Dettes représentées par un titre

350

1 160 048 970,86

1 020 693 456,45

Autres passifs

360

17 575 219,58

21 161 472,21

Comptes de régularisation

370

103 736 923,34

83 877 189,72

Comptes de négociation et de règlement

375

0,00

0,00

Provisions pour risques et charges

380

41 993 840,14

17 213 233,38

Dettes subordonnées

430

19 771 192,08

19 768 792,89

Fonds pour risques bancaires généraux

420

100 210 402,87

90 188 482,34

Capitaux propres hors FRBG

435

404 133 193,10

403 961 485,76

    Capital souscrit

440

163 264 176,00

144 577 680,00

    Primes d'émission

450

52 076 235,20

52 076 235,20

    Réserves

460

168 912 472,55

167 423 220,77

    Ecarts de réévaluation

470

0,00

0,00

    Provisions réglementées et subventions d'investissement

475

2 164 481,68

1 113 429,56

    Report à nouveau (+/-)

480

-19 041 940,68

4 817 379,95

    Résultat de l'exercice (+/-)

490

36 757 768,35

33 953 540,28

        Total passif

L99

5 667 207 232,06

4 956 704 631,10

 

Hors bilan

Code poste

Exercice N

Exercice N-1

Engagements donnés

 

 

 

    Engagements de financement

615

617 825 998,71

475 955 162,45

    Engagements de garantie

635

274 496 293,98

272 419 139,62

    Engagements sur titres

655

7 347 884,82

0,00

Engagements reçus

 

 

 

    Engagements de financement

705

0,00

0,00

    Engagements de garantie

715

1 055 174 743,38

919 809 318,50

    Engagements sur titres

735

7 347 884,82

0,00

 

II.—Compte de résultat.

(En euros.) 

 

Code poste

Exercice N 1

Exercice N-1-2

+ Intérêts et produits assimilés

500

225 406 003,85

211 800 805,57

Intérêts et charges assimilées

505

-106 608 320,61

-96 210 381,01

+ Produits sur opérations de crédit-bail et assimilées

510

107 211 383,85

100 184 338,83

Charges sur opérations de crédit-bail et assimilées

515

-90 278 322,99

-86 765 226,01

+ Produits sur opérations de location simple

520

19 020 345,07

20 853 121,40

Charges sur opérations de location simple

525

-16 144 746,63

-17 447 371,50

+ Revenus des titres à revenu variable

530

7 035 981,28

5 807 616,13

+ Commission (produits)

540

101 469 999,62

99 887 003,10

Commission (charges)

545

-17 816 006,15

-19 056 077,89

+/- Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation

550

238 131,16

258 311,61

+/- Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés

555

736 535,58

-5 080,47

+ Autres produits d'exploitation bancaire

560

2 334 550,92

1 966 816,25

Autres charges d'exploitation bancaire

565

-987 049,24

-998 714,21

    Produit net bancaire

600

231 618 485,71

220 275 161,80

Charges générales d'exploitation

605

-141 990 869,84

-137 129 469,53

Dotations aux amortissements et aux provisions sur immobilisations corporelles et incorporelles

610

-7 513 336,04

-5 533 757,10

Résultat brut d'exploitation

620

82 114 279,83

77 611 935,17

+/- Coût du risque

625

-18 091 747,69

-19 337 449,75

Résultat d'exploitation

630

64 022 532,14

58 274 485,42

+/- Gains ou pertes sur actifs immobilisés

640

1 370 793,70

1 217 946,56

Résultat courant avant impôt

650

65 393 325,84

59 492 431,98

+/- Résultat exceptionnel

655

45 716,66

-652 575,08

Impôt sur les bénéfices

660

-17 608 301,50

-18 697 446,95

+/- Dotations / reprises de FRBG et provisions réglementées

675

-11 072 972,65

-6 188 869,67

Résultat net

690

36 757 768,35

33 953 540,28

 

III. — Annexe aux comptes sociaux au 31 décembre 2005.  

Règles et principes généraux 

Principes généraux. — Les états financiers de la Banque populaire atlantique sont établis conformément aux principes comptables généralement admis en France et aux règlements du Comité de la réglementation comptable, notamment le règlement CRC 2000-03 relatif à la présentation des états financiers.

La Banque populaire atlantique est consolidée au sein du groupe Banque populaire.

Les états financiers sont présentés avec un comparatif sur deux exercices, 31 décembre 2005 et 31 décembre 2004.

 

Faits significatifs. — La Banque a aménagé dans son nouveau siège social (YRIS) le 15 mars 2005.

Dans le cadre de l’adossement du groupe Crédit maritime au groupe des Banques populaires, les Caisses de crédit maritime de Vendée et du Morbihan/Loire-Atlantique sont adossées à la Banque populaire atlantique.

 

Garantie de liquidité et de solvabilité. — Le système de garantie de liquidité et de solvabilité du réseau des banques populaires est organisé par une décision de caractère général de la Banque fédérale des banques populaires, organe central, en application des articles L. 511-30, L. 511-31, L. 511-32 et L. 512-12 du Code monétaire et financier.

Ce système de garantie repose sur l’intégralité des fonds propres des établissements du réseau par un mécanisme de solidarité interne.

La Banque fédérale des banques populaires met en oeuvre la solidarité du réseau en appelant auprès des banques populaires les concours financiers nécessaires, dans la limite de leurs fonds propres. Les fonds propres de la Banque fédérale des banques populaires répondent, en dernier ressort, de la liquidité et de la solvabilité des banques populaires.

Dans le cadre de ce mécanisme de solidarité interne, est instituée une première ligne de solidarité. Celle-ci est constituée, d’une part, par le fonds de solidarité fédéral, partie intégrante du fonds pour risques bancaires généraux de la Banque fédérale des banques populaires. D’autre part, par les fonds régionaux de solidarité, parties intégrantes des fonds pour risques bancaires généraux des banques populaires. Ces fonds régionaux sont alimentés chaque année, à hauteur de 10 % du bénéfice net réalisé par les banques populaires avant toute dotation au fonds pour risques bancaires généraux et impôt, ledit montant étant minoré du taux de l’impôt sur les sociétés. Les banques populaires ne peuvent disposer de ces fonds sans l’autorisation de la Banque fédérale des banques populaires.

Par ailleurs, dans le cadre d’une convention d’agrément collectif, chaque banque populaire garantit la liquidité et la solvabilité des sociétés de caution mutuelle qui lui accordent l’exclusivité de leur cautionnement.

Il est rappelé, en outre, que les établissements du réseau des banques populaires sont adhérents du Fonds de garantie des dépôts institué par la loi et auquel adhèrent tous les établissements de crédit agréés en France.

 

Principes comptables et méthodes d’évaluation 

Changements de méthodes comptables intervenus sur l’exercice 2005 :

— Le règlement 2002-03 du Comité de la réglementation comptable relatif au risque de crédit impose à compter du 1er janvier 2005 de constituer des provisions en valeur actualisée, calculées sur la base des flux futurs attendus sur les encours douteux et douteux compromis. Au 1er janvier, l’impact de ce changement de méthode s’élève à 3 668 milliers d’euros en diminution des capitaux propres.

—Le règlement 2004-06 du Comité de la réglementation comptable relatif à la définition, la comptabilisation et l’évaluation des actifs est appliqué depuis le 1er janvier 2005. Ce texte offre la possibilité d’activer ou de comptabiliser en charges certains frais d’acquisition tels que les frais de mutation, les honoraires ou les frais d’actes mais aussi les frais de développement informatiques. La Banque populaire atlantique opte pour la comptabilisation de ces frais en charge.

— Le règlement 2002-10 du Comité de la réglementation comptable relatif à l’amortissement et la dépréciation des actifs, modifié par le CRC 2003-07 s’applique depuis le 1er janvier 2005. Ce texte impose une comptabilisation par composant des actifs immobiliers et un amortissement selon leur durée d’utilisation. L’impact de ce changement de méthode au 1er janvier 2005 se traduit par une hausse est de 430 milliers d’euros des capitaux propres. Une provision pour impôt futur est enregistrée conformément à l’avis 2005-D du Comité d’urgence du fait de l’étalement sur 5 ans de l’impact fiscal pour un montant de 148 milliers d’euros. Les droits au bail font l’objet, à partir de cet exercice, d’un amortissement sur une durée de 9 ans. L’impact sur les capitaux propres au 1er janvier 2005 est de 2 260 milliers d’euros.

— La Banque populaire atlantique applique depuis le 1er janvier la recommandation 2003-R01 du conseil de la comptabilité relative aux engagements sociaux. Ce texte préconise la comptabilisation au bilan des engagements de retraites et similaires. A ce titre, l’effet de l’application a conduit à prélever 25 625 milliers d’euros en diminution des capitaux propres d’ouverture.

— La Banque a modifié le traitement comptable des commissions perçues sur les cotisations cartes bancaires ainsi que les modalités de constatation des produits relatifs aux commissions d’assurance emprunteur. Conformément aux normes définies par le groupe Banque populaire, la méthode retenue est celle de d’étalement sur la durée de la prestation fournie par la banque L’impact de ce changement de méthode est de 20 338 milliers d’euros en diminution des capitaux propres d’ouverture.

 

Présentation. — Les informations chiffrées de l'annexe sont présentées en milliers d’euros (m€) sauf indication contraire.

 

Informations relatives à l’actif. 

Opérations avec les établissements de crédits et la clientèle :

— Crédit aux établissements de crédit et à la clientèle : Les créances sur les établissements de crédit recouvrent l’ensemble des créances, y compris les créances subordonnées, détenues au titre d’opérations bancaires sur les établissements de crédit à l’exception de celles matérialisées par un titre. Elles comprennent également les valeurs reçues en pension, quel que soit le support de l’opération, et les créances se rapportant à des pensions livrées sur titres.

Les opérations avec la clientèle sont ventilées en créances commerciales, comptes ordinaires débiteurs et autres concours à la clientèle.

L’ensemble des prêts est enregistré au bilan à leur valeur nominale y compris les concours à taux bas et les prêts restructurés, à l’exception des rachats de créances clientèle enregistrés à leur coût d’acquisition.

 

— Créances douteuses : L'identification en encours douteux est effectuée conformément aux dispositions du règlement n° 2002-03 du Comité de la réglementation comptable, notamment en cas de créances impayées depuis plus de trois mois, six mois en matière immobilière ou de plus de neuf mois pour les collectivités locales.

La classification d’une créance en encours douteux entraîne le transfert de l’encours total des créances sur une même contrepartie, même si l'analyse du risque ne conduit pas à provisionner le risque en capital.

Au sein des créances douteuses, une catégorie spécifique est identifiée, dénommée « créances douteuses compromises », pour lesquelles l’un des faits générateurs suivants s’est produit : déchéance du terme, restructurations pour lesquelles le débiteur transféré en encours sain connaît un nouvel impayé, résiliation du contrat de crédit-bail ou créances classées en douteux depuis plus d’un an dès lors qu’un passage à perte est envisagé, conformément à l’avis du comité d’Urgence du CNC du 18 décembre 2003. Pour ces créances douteuses compromises, les intérêts courus ou échus non encaissés ne sont plus enregistrés.

Les intérêts constatés au 31 décembre 2003 continuent d’être repris sur les exercices ouverts à compter du 1er janvier 2004.

Les créances, dont le recouvrement est devenu incertain, donnent lieu à la constitution de provisions, en déduction de l’actif, destinées à couvrir le risque de perte. Les provisions pour dépréciation sont calculées après analyse individuelle des dossiers, en tenant compte des garanties et déterminées selon une fréquence au moins trimestrielle et sur la base de l'analyse du risque et des garanties disponibles. Les provisions couvrent au minimum les intérêts non encaissés sur encours douteux. Depuis, le 1er janvier 2005, ces provisions sont calculées de manière actuarielle sur la base des flux futurs attendus sur chacun des contrats.

Les dotations nettes de reprises des provisions, les créances passées en perte sur l'exercice, les récupérations sur créances amorties ainsi que l’effet lié au passage du temps de la dépréciation des créances douteuses et compromises constituent la charge du risque sur opérations de crédit en ligne « coût du risque » au compte de résultat, à l’exception des dotations aux provisions relatives aux intérêts sur créances douteuses présentées, comme les intérêts ainsi provisionnés, dans le « produit net bancaire ».

Pour les crédits aux professionnels de l’immobilier, le déclassement en créances douteuses est opéré opération par opération sur la base de critères prenant en compte les perspectives de sortie, la capacité des associés à apporter des fonds propres ainsi que leur solvabilité. Les intérêts sur créances douteuses sont intégralement provisionnés et le prêt est provisionné en fonction des garanties reçues, du revenu locatif futur, du prix de sortie du projet comparé au marché et de la solvabilité des parties prenantes.

Le volume des crédits restructurés accordés à des conditions hors marché n’est pas significatif et n’a donc pas donné lieu à information dans l’annexe.

 

Annexe 1. Banque centrale, CCP, effets publics et créances interbancaires. 

(En milliers d'euros)

2005

2004

Caisse, banques centrales, CCP

80 567

78 528

Effets publics et valeurs assimilées

0

0

Créances sur les établissements de crédit

492 795

267 171

    A vue

158 700

30 741

    A terme

329 438

232 966

Créances douteuses nettes

0

1

Provisions pour risques pays affectées

0

0

Valeurs non imputées

1 018

155

Créances rattachées

3 639

3 308

    Total

573 362

345 699

 

Annexe 2. Ventilation par durée restant à courir. 

(En milliers d'euros)

< 3 mois

3 mois <d< 1 an

1 an <d< 5 ans

> 5 ans

Non ventilés

Total à terme

Actif

 

 

 

 

 

 

Créances sur établissements de crédit

176 827

39 249

112 900

462

0

329 438

Créances sur la clientèle

417 236

412 607

1 689 405

1 666 010

0

4 185 258

Créances de crédit-bail

22 871

64 173

169 052

10 024

0

266 120

Obligations et autres titres à revenu fixe

5 000

8 099

56 684

27 236

0

97 019

    Total

621 934

524 128

2 028 041

1 703 732

0

4 877 835

 

Annexe 3. Opérations avec la clientèle - Actif. 

(En milliers d'euros)

2005

2004

Comptes ordinaires débiteurs

212 605

249 570

Créances commerciales

154 054

166 451

Autres concours à la clientèle

4 031 204

3 527 661

Créances rattachées et valeurs non imputées

20 781

20 385

Créances douteuses nettes

42 434

39 550

Provisions pour risques pays affectées

0

 

    Total

4 461 078

4 003 617

 

Annexe 4. Ventilation des encours par agents économiques. 

(En milliers d'euros)  

2005

Etablisse-

ments de crédit

Sociétés non financières

Entrepr. individuels

Particuliers

Administra-

tions privées

Administra-

tions publiques et sécurité sociale

Autres

Total

Opérations sur clientèle et crédit bail :

 

 

 

 

 

 

 

 

    Encours sains

 

2 156 099

525 017

1 957 201

26 317

161

19 973

4 684 768

    Créances douteuses

 

72 592

38 411

37 571

0

0

267

148 842

    Dépréciations créances douteuses

 

-61 648

-30 207

-17 447

0

0

-432

-109 733

Dont:

 

 

 

 

 

 

 

 

    Créances subordonnées

0

574

0

0

0

0

1 525

2 099

    Créances douteuses subordonnées

0

0

0

0

0

0

0

0

    Provisions créances douteuses subordonnées

0

0

0

0

0

0

0

0

    Créances sur crédit bail

0

238 485

17 009

10 630

0

0

0

266 124

    Créances douteuses sur crédit bail

0

5 022

0

0

0

0

0

5 022

    Provisions créances douteuses sur crédit bail

0

-2 983

0

0

0

0

0

-2 983

    Provisions créances sur crédit bail

0

-5 364

0

0

0

0

0

-5 364

Opérations sur titres (1) :

 

 

 

 

 

 

 

 

    Créances sur titres à revenu fixe

89 547

9 001

0

0

0

0

0

98 548

    Créances douteuses sur titres

0

0

0

0

0

0

0

0

    Provisions Créances douteuses sur titres

0

0

0

0

0

0

0

0

(1) Hors prêts et emprunts de titres

 

(En milliers d'euros)  

2004

Etablisse-

ments de crédit

Sociétés non financières

Entrepr. individuels

Particuliers

Administra-

tions privées

Administra-

tions publiques et sécurité sociale

Autres

Total

Opérations sur clientèle et crédit bail :

 

 

 

 

 

 

 

 

    Encours sains

 

1 942 541

547 694

1 690 909

27 518

7 106

7 883

4 223 651

    Créances douteuses

 

47 637

64 655

25 283

0

0

0

137 575

Dépréciations créances douteuses

 

-36 184

-47 956

-16 395

0

0

0

-100 535

Dont:

 

 

 

 

 

 

 

 

    Créances subordonnées

0

408

0

0

0

0

0

408

    Créances douteuses subordonnées

0

46

0

0

0

0

0

46

    Provisions créances douteuses subordonnées

0

0

0

0

0

0

0

0

    Créances sur crédit bail

0

227 926

20 958

13 100

0

0

0

261 984

    Créances douteuses sur crédit bail

0

4 931

0

0

0

0

0

4 931

    Provisions créances douteuses sur crédit bail

0

-2 953

0

0

0

0

0

-2 953

    Provisions créances sur crédit bail

0

-4 488

0

0

0

0

0

-4 488

Opérations sur titres (1) :

 

 

 

 

 

 

 

 

    Créances sur titres à revenu fixe

125 826

6 001

0

0

0

0

0

131 827

    Créances douteuses sur titres

0

0

0

0

0

0

0

0

    Provisions créances douteuses sur titres

0

0

0

0

0

0

0

0

(1) Hors prêts et emprunts de titres

 

Annexe 5. Détail des autres concours à la clientèle. 

 (En milliers d'euros)

 2005

 2004

 Crédits à l'exportation

 5 518

 4 547

 Crédits de trésorerie et de consommation

 279 049

 262 523

Crédits à l'équipement

1 660 239

1 482 536

Crédits à l'habitat

2 036 737

1 750 114

Autres crédits à la clientèle

47 562

25 133

Valeurs reçues en pension

0

0

Titres reçus en pension

0

2 400

Prêts subordonnés

2 099

408

    Total

4 031 204

3 527 661

 

Annexe 6. Couverture des encours douteux. 

(En milliers d'euros)  

2005

2004

Valeurs brutes

Dépréciations

Valeurs nettes

Taux de couverture

Valeurs brutes

Dépréciations

Valeurs nettes

Taux de couverture

Opérations interbancaires

0

0

0

 

0

1

1

 

Opérations avec la clientèle et crédit-bail

148 842

-109 733

39 109

73,72%

137 575

-100 535

37 040

73,08%

Douteux

37 794

-18 120

19 674

47,94%

30 325

-17 068

13 257

56,28%

Douteux compromis

111 048

-91 613

19 435

82,50%

107 250

-83 467

23 783

77,82%

Portefeuille titres et débiteurs divers

0

0

0

 

0

0

0

 

    Total des encours douteux

148 842

-109 733

39 109

73,72%

137 575

-100 535

37 040

73,08%

        Douteux

37 794

-18 120

19 674

47,94%

30 325

-17 068

13 257

56,28%

        Douteux compromis

111 048

-91 613

19 435

82,50%

107 250

-83 467

23 783

77,82%

 

Opérations de crédit-bail bailleur. — La Banque populaire atlantique exerce en direct une activité de crédit-bail mobilier, immobilier, de location avec option d’achat et de location simple.

Les immobilisations destinées à la location sont enregistrées à l’actif du bilan à leur valeur d’entrée.

Les biens mobiliers et immobiliers sont amortis selon les durées usuelles pour les matériels concernés.

Le niveau d’amortissement est compris entre le minimum linéaire et le maximum dégressif.

Conformément au communiqué de presse du CNC du 6 décembre 2005, la banque a maintenu les traitements en cours en matière de durée et de mode d’amortissement.

Les créances douteuses sont identifiées, comptabilisées et provisionnées conformément au règlement CRC 2002-03 relatif au risque de crédit.

 

Opérations sur titres. 

Les portefeuilles de titres de transaction, de placement, d'investissement et d’activité de portefeuille suivent les règles d'évaluation du règlement 90-01 modifié du Comité de la réglementation bancaire et financière.

Ces portefeuilles apparaissent dans les postes « effets publics et valeurs assimilés » lorsque l'émetteur est l'état, « obligations et autres titres à revenu fixe » et « actions et autres titres à revenu variable » dans les autres cas.

Au 31 décembre 2005, la banque ne détient pas de titres de transaction.

— Portefeuille de placement : Les moins-values latentes font l'objet d'une provision pour dépréciation estimée à partir du cours de bourse le plus récent pour les titres cotés ou de la valeur probable de négociation pour les titres non cotés. Ces provisions sont évaluées de manière individuelle. La différence entre le prix d'acquisition et la valeur de remboursement d'un titre à revenu fixe est rapportée au compte de résultat sur la durée de vie résiduelle du titre selon la méthode actuarielle ou linéaire en fonction de la nature des titres.

Les dotations et reprises de provisions pour dépréciation et les plus ou moins-values de cession de titres de placement sont portées au poste du compte de résultat "Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés" .

— Portefeuille d’investissement : Ce sont des titres à revenu fixe que la société a acquis avec l'intention de les détenir de façon durable qui font l'objet, soit d'un financement spécifique (notamment les accords de refinancement, les emprunts subordonnés et les comptes à terme), soit d'une couverture adéquate en matière de risque de taux (essentiellement des contrats d’échange de taux dont le marché est liquide). En cas de rupture de l’adossement, les titres d’investissement sont reclassés en titres de placement à la valeur comptable à la date du déclassement déterminée selon les règles de la catégorie d’origine.

Ces titres à revenu fixe font l'objet d'un étalement de la surcote/décote par rapport à la valeur de remboursement sur la durée résiduelle.

Les titres d’investissement sont acquis avec l’intention d’une détention jusqu’à échéance, toutefois, en cas de cession anticipée, les plus et moins-values de cession sont comptabilisés au poste du compte de résultat "Gains ou pertes sur actifs immobilisés".

Conformément aux informations demandées à l’article 1er du règlement CRC 2004.16 du 23 novembre 2004, le montant des moins values latentes relatives au portefeuille d’investissement est nul au 31 décembre 2005.

— Portefeuille de titres de l’activité de portefeuille : Ces titres sont acquis dans le but d'en retirer, à plus ou moins long terme, une rentabilité récurrente sous la forme de plus values de cession. Ils sont comptabilisés à leur coût d'acquisition frais exclus. Ces titres sont évalués au plus bas du coût historique ou de la valeur d’utilité. Les moins-values latentes font l’objet de provisions déterminées sans compensation avec les plus-values latentes sur une même ligne de titres.

Ces titres figurent à l’actif du bilan au poste « Actions et autres titres à revenus variables ».

Les dotations et reprises de provisions comme les plus et moins-values de cessions sont portées au compte de résultats "Gains ou pertes sur opérations de portefeuille de placement et assimilés".

— Titres de participation et autres titres détenus à long terme : Les titres de participation et autres titres détenus à long terme sont comptabilisés à leur coût d'acquisition hors frais puis sont estimés à leur valeur d'utilité déterminée de manière individuelle à la clôture des comptes.

La valeur d'utilité fait référence à différents critères comme le cours moyen de bourse pour les titres cotés, les capitaux propres corrigés pour les titres non cotés.

Les moins-values latentes font l'objet d'une provision pour dépréciation. Les plus values latentes ne sont pas enregistrées. Les frais accessoires à l'achat et à la vente sont enregistrés en charges d'exploitation.

Les plus ou moins-values de cession et les dotations et reprises de provisions sont inscrites en poste « gains ou pertes sur actifs immobilisés ».

 

Annexe 7. Portefeuille titres. 

(En milliers d'euros)  

2005

2004

Transaction

Placement

Investissement

Total

Transaction

Placement

Investissement

Total

Obligations et assimilés

 

 

 

 

 

 

 

 

Valeurs brutes

0

23 389

75 281

98 670

0

24 778

107 083

131 861

Provisions pour dépréciation

0

-106

0

-106

0

-34

0

-34

    Valeurs nettes

0

23 283

75 281

98 564

0

24 744

107 083

131 827

Actions et assimilés

 

 

 

 

 

 

 

 

Montants bruts

0

7 193

 

7 193

0

7 926

 

7 926

Provisions pour dépréciation

0

-781

 

-781

0

-983

 

-983

    Valeurs nettes

0

6 412

 

6 412

0

6 943

 

6 943

        Total

0

29 695

75 281

104 976

0

31 687

107 083

138 770

 

Annexe 8. Participations, parts dans les entreprises liées et autres titres détenus à long terme. 

(En milliers d'euros)

2005

2004

Immobilisations financières brutes

137 841

114 315

Dépréciations

-562

-324

Immobilisations financières nettes

137 279

113 991

Ecarts de conversion

0

0

Créances rattachées et autres

0

0

    Total

137 279

113 991

 

Annexe 9. Evolution des titres de participation et assimilés. 

(En milliers d'euros)

2004

Augmentations

Diminutions

Autres variations

2005

Valeurs brutes :

 

 

 

 

 

    Participations et autres titres détenus à long terme

109 539

11 929

-2 947

1

118 522

    Parts dans les entreprises liées

4 710

14 585

-38

0

19 257

    Parts de sociétés civiles immobilières

66

0

0

-4

62

        Sous-total

114 315

26 514

-2 985

-3

137 841

Provisions pour dépréciation :

 

 

 

 

 

    Participations et autres titres à long terme

-198

-238

0

0

-436

    Parts dans les entreprises liées

-126

0

0

0

-126

    Parts de sociétés civiles immobilières

0

0

0

0

0

        Sous-total

-324

-238

0

0

-562

            Immobilisations financières nettes

113 991

26 276

-2 985

-3

137 279

 

Immobilisations corporelles et incorporelles 

Le CRC a émis un règlement (CRC 2002-10) applicable aux comptes individuels à partir du 1er janvier 2005 autant pour les immobilisations corporelles qu’incorporelles et le règlement 2004-06 sur la définition et l’évaluation des actifs s’applique également à compter du 1er janvier 2005.

Les encours bruts sont ventilés en composant, la décomposition en composants est fondée sur l’existence de durées d’utilisation différentes entre chacun des éléments distincts constituant un même bien.

Les coûts d’emprunt ne rentrent pas dans la détermination de la valeur brute des immobilisations.

Les durées d’utilité retenues par la Banque populaire atlantique sont les suivantes : 

Composants

Durée d’utilité

Terrain

NA

Façades non destructibles

NA

Façades/couverture / étanchéité

15-30 ans

Fondations / ossatures

20- 40 ans

Ravalement

10-20 ans

Equipements techniques

10-30 ans

Aménagements techniques

10-30 ans

Aménagements intérieurs

8-30 ans

 

Les composants sont amortis sur la base de leur valeur brute diminuée de la valeur résiduelle et sur leur durée d’utilisation. La valeur résiduelle est définie comme la valeur actuelle de l’actif à la fin de sa durée probable d’utilisation. La valeur résiduelle des composants autres que le terrain et les façades non destructibles sont réputées nulles.

Les dépenses pour gros entretien des actifs immobilisés sont constatées sous forme de composants immobilisés.

Les immobilisations d’exploitation présentant un indice objectif de dépréciation sont dépréciées, les dotations sont alors enregistrées en « dotations aux amortissements et provisions pour dépréciations sur immobilisations corporelles et incorporelles ».

Les biens mobiliers ne font pas l’objet de l’approche par composant, ils sont amortis selon les durées d’utilisation présentées ci-dessous : 

Biens

Durée d’utilité

Matériel de sécurité

5 – 10 ans

Matériel divers et informatiques

3 – 6,66 ans

Mobilier de bureaux

10 ans

Matériel de transport

3 – 5 ans

 

— Immobilisations hors exploitation : La méthode des composants est également appliquée aux immeubles de placement

— Immobilisations incorporelles : Les immobilisations incorporelles sont évaluées au coût de revient.

Les droits au bail sont amortis de manière linéaire sur une durée de 9 ans correspondant à la durée du bail et font l’objet de dépréciation si nécessaire par rapport à la valeur de marché.

Les fonds de commerce ne sont pas amortis mais font l’objet de dépréciation.

Les logiciels acquis et développés en interne sont respectivement amortis sur une durée de 1 à 3 ans.

 

Annexe 10. Immobilisations corporelles et incorporelles. 

(En milliers d'euros)

2005

2004

 

Valeurs brutes

Amortissements

Dépréciations

Valeurs nettes

Valeurs brutes

Amortissements

Dépréciations

Valeurs nettes

Immobilisations d'exploitation

 

 

 

 

 

 

 

 

    Immobilisations incorporelles

6 097

-4 181

0

1 916

5 753

-1 272

0

4 481

    Immobilisations corporelles

115 018

-51 367

0

63 651

101 348

-48 016

0

53 332

        Total

121 115

-55 548

0

65 567

107 101

-49 288

0

57 813

Immobilisations hors exploitation

1 175

-476

0

699

1 175

-414

0

761

        Total

122 290

-56 024

0

66 266

108 276

-49 702

0

58 574

 

Annexe 11. Evolution des immobilisations d'exploitation et hors exploitation. 

(En milliers d'euros)

2004

Augmentations

Diminutions

Autres

2005

Valeurs brutes :

 

 

 

 

 

    Immobilisations incorporelles d'exploitation :

 

 

 

 

 

        Droits au bail et fonds commerciaux

3 988

561

0

-320

4 229

        Logiciels

1 765

112

-9

0

1 868

        Autres

0

0

0

0

0

 

5 753

673

-9

-320

6 097

    Immobilisations corporelles d'exploitation :

 

 

 

 

 

        Terrains

5 341

26

-16

-266

5 085

        Constructions

11 444

30 959

-104

-8

42 291

        Parts de SCI

319

0

0

0

319

        Autres

84 244

9 087

-26 008

0

67 323

 

101 348

40 072

-26 128

-274

115 018

    Immobilisations hors exploitation

1 175

0

0

0

1 175

        Amortissements et dépréciations :

 

 

 

 

 

    Immobilisations incorporelles d'exploitation :

 

 

 

 

 

        Droits au bail et fonds commerciaux

0

-333

0

-2 261

-2 594

        Logiciels

-1 272

-324

9

0

-1 587

        Autres

0

0

0

0

0

 

-1 272

-657

9

-2 261

-4 181

    Immobilisations corporelles d'exploitation :

 

 

 

 

 

        Terrains

0

0

0

0

0

        Constructions

-8 079

-1 499

89

448

-9 041

        Autres

-39 937

-5 310

2 922

0

-42 325

 

-48 016

-6 809

3 011

448

-51 366

            Immobilisations hors exploitation

-414

-47

0

-15

-476

 

Annexe 12. Autres actifs et emplois divers. 

(En milliers d'euros)

2005

2004

Instruments conditionnels achetés

2 511

30

Débiteurs divers

22 783

21 373

Créances rattachées

423

379

    Total

25 717

21 782

 

Annexe 13. Comptes de régularisation - Actif. 

(En milliers d'euros)

2005

2004

Comptes d'encaissement

13 993

9 813

Comptes d'ajustement

2

219

Charges constatées d'avance

1 139

912

Produits à recevoir

15 003

16 215

Primes d'émission restant à étaler

293

189

Autres charges à répartir

193

268

Comptes de liaison succursales

5 134

1 928

Autres comptes de régularisation

34 443

27 707

    Total

70 200

57 251

 

Informations relatives au passif

 

Annexe 14. Banque centrale, CCP et dettes sur établissements de crédit. 

(En milliers d'euros)

2005

2004

Banques centrales, CCP

0

0

Comptes et emprunts

 

 

    A vue

2 498

2 745

    A terme

430 429

131 504

Autres sommes dues

23 613

13 416

Dettes rattachées

2 949

1 939

        Total

459 489

149 604

 

Annexe 15. Opérations avec la clientèle - Passif. 

(En milliers d'euros)

2005

2004

Comptes et emprunts

 

 

    A vue

2 112 549

1 905 715

    A terme

1 186 631

1 183 124

Dépôts de garantie

0

0

Autres sommes dues

1 850

2 297

Dettes rattachées

59 219

59 100

        Total

3 360 249

3 150 236

 

Dettes représentées par un titre et dettes subordonnées. — Ces postes regroupent notamment les emprunts obligataires et les titres de créances négociables émis ainsi que les prêts sur titres subordonnés émis par la Banque fédérale des banques populaires.

Les frais d'émission sont étalés sur la durée de vie des emprunts correspondants.

Les primes d'émission et de remboursement sont étalées sur la durée de la vie de l'emprunt par le biais d'un compte de charges à répartir.

Les intérêts courus à verser relatifs à ces dettes sont portés en compte de dettes rattachées en contrepartie de compte de résultats.

 

Annexe 16. Dettes représentées par un titre. 

(En milliers d'euros)

2005

2004

Bons de caisse et bons d'épargne

1 214

1 584

Titres du marché interbancaire

0

0

Titres de créances négociables

1 153 258

1 014 247

Dont :

 

 

    Souscrits par des établissements de crédit

862 060

648 309

    Souscrits par la clientèle financière

6 575

208 500

    Souscrits par la clientèle

284 623

157 438

    Obligations émises

0

0

    Autres dettes représentées par un titre

0

0

    Dettes rattachées

5 576

4 862

        Total

1 160 048

1 020 693

 

Provisions pour risques et charges. — Les provisions pour risques et charges comprennent notamment les provisions sur engagements par signature, les provisions sur litiges, ainsi que les engagements pour passifs sociaux.

— Provisions pour impôts : Seuls les décalages suivants donnent lieu à la comptabilisation d’une provision pour impôts :

– Quote part de résultat des GIE fiscaux : les déficits actuels des GIE fiscaux doivent s’équilibrer avec les bénéfices futurs, l’économie d’impôt réalisée lors de la phase déficitaire n’étant que temporaire ;

– Majoration du bénéfice imposable, à compter du 1er janvier 2005 liée à la mesure fiscale de répartition sur cinq ans de l’approche par composant (art 237 , septies I du CGI) ;

— Passifs sociaux provisionnés conformément à la recommandation 2003 R 01 du Conseil national de la comptabilité.

La provision comptabilisée au bilan correspond :

– À la valeur actuarielle des engagements de retraite et prestations assimilées relatifs au personnel en activité ;

– Minorée de la valeur de marché des actifs venant en couverture des engagements ;

– Minorée ou majorée des écarts actuariels résultant :

 

* Des écarts d’expérience liés aux variables démographiques

* Des évolutions des hypothèses actuarielles (taux d’actualisation, taux de sortie, taux de progression des salaires)

* Des différences constatées entre le rendement réel et le rendement attendu des plans d’actifs en couverture.

     

    Les principales hypothèses actuarielles retenues au 31 décembre 2005 sont les suivantes :

    – Pour le complément de pension bancaire CAR, le taux d’actualisation retenu est de 3,76% et le rendement attendus des actifs de 6% ;

    – Pour les indemnités de fin de carrière, le taux d’actualisation retenu est de 3,60% et le taux de rendement attendu de 4,41% ;

    – Pour les médailles du travail, le taux d’actualisation est de 3,42% ;

     

    La méthode du corridor est appliquée pour les engagements de retraite et assimilés.

    Le complément de pension bancaire CAR a fait l’objet d’une revalorisation résultant de l’accord de branche de février 2005. Le coût pour le Groupe est de 7,9 millions d’euros répartis au prorata de chaque établissement. Analysée comme une variation du coût des services passés, cette hausse s’enregistre en charge de manière immédiate sur 2005.

    La valorisation des indemnités de fin de carrière a été impacté par l’arrêté ministériel du 18 juillet 2005 qui permet à un employeur de mettre à la retraite le salarié sans chargement. Cet impact est analysé comme un changement de régime à amortir sur la durée résiduelle d’acquisition des droits à compter de juillet 2005. Le taux moyen de charges patronales de l’établissement est de 51%.

    La couverture de l’accroissement des engagements sur les indemnités de fin de carrière a fait l’objet d’un versement sur notre contrat d’assurance de 917 milliers d’euros classés en frais généraux de l’exercice.

     

    Fonds pour risques bancaires généraux (FRBG) et provisions réglementées. — Le FRBG enregistre les montants que la Banque populaire atlantique décide d’affecter à la couverture de risques à caractère général. Il comprend également les montants dotés au Fonds régional de solidarité ainsi que les provisions pour investissements. La provision pour investissement s ‘élève à 2 150 milliers d’euros après dotation de 1 050 milliers d’euros sur l’exercice.

     

    Annexe 17. Provisions de passif. 

    (En milliers d'euros)

    2004

    Augmentations

    Diminutions

    Autres

    2005

    Provisions pour risques de contrepartie

     

     

     

     

     

        Provisions sur engagements hors bilan

    607

    460

    -103

    -450

    514

        Provisions pour litiges clientèle

    574

    730

    -58

    449

    1 695

        Autres provisions clientèle

    0

    0

    0

    1

    1

     

    1 181

    1 190

    -161

    0

    2 210

    Provisions pour engagements sociaux

     

     

     

     

     

        CAR

    7 242

    91

    0

    15 863

    23 196

        Indemnités de fin de carrière

    324

    0

    0

    9 026

    9 350

        Médailles du travail

    3 130

    1 088

    -1 021

    736

    3 933

        FCR

    724

    0

    -105

    0

    619

        Autres

    579

    0

    -579

    0

    0

     

    11 999

    1 179

    -1 705

    25 625

    37 098

    Provisions pour charges futures d'exploitation

     

     

     

     

     

        Provisions pour impôts et taxes

    2 624

    162

    -1 037

    148

    1 897

        Autres provisions d'exploitation

    943

    167

    -788

    0

    322

     

    3 567

    329

    -1 825

    148

    2 219

    Provisions exceptionnelles

     

     

     

     

     

        Provisions pour restructurations exceptionnelles

    449

    0

    0

    0

    449

        Autres provisions exceptionnelles

    18

    0

    0

    0

    18

     

    467

    0

    0

    0

    467

            Total

    17 214

    2 698

    -3 691

    25 773

    41 994

     

    Annexe- 18. Fonds pour risques bancaires généraux 

    (En milliers d'euros)

    2004

    Augmentation

    Diminution

    Autres variations

    2005

    Fonds régionaux de solidarité

    68 813

    5 775

    0

    0

    74 588

    Fonds pour risques bancaires généraux

    21 375

    4 247

    0

    0

    25 622

        Total

    90 188

    10 022

    0

    0

    100 210

     

    Annexe 19. Capitaux propres sociaux. 

    (En milliers d'euros)

    Capital

    Primes d'émission

    Provisions réglementées et subventions inv.

    Réserves

    Capitaux propres hors FRBG

    FRBG

    Capitaux propres

    Capitaux propres

     

     

     

     

     

     

     

        Au 31 décembre 2003 avant affectation

    132 162

    52 076

    12

    143 857

    328 107

    85 100

    413 207

        Résultat au 31 décembre 2003

     

     

     

    32 496

    32 496

     

    32 496

        Distribution

     

     

     

    -4 112

    -4 112

     

    -4 112

            Capitaux propres au 31 décembre 2003 après affectation

    132 162

    52 076

    12

    172 241

    356 491

    85 100

    441 591

    Augmentation de capital

    12 416

    0

    0

    0

    12 416

     

    12 416

    Ecart de conversion

     

     

     

     

    0

    0

    0

    Changements de méthode

    0

    0

    0

    0

    0

     

    0

    Dotation nette aux provisions réglementées

     

     

    1 101

     

    1 101

     

    1 101

    Dotation nette au FRBG

     

     

     

     

    0

    5 088

    5 088

    Autres variations

    0

    0

    1

    0

    1

    0

    1

        Capitaux propres au 31 décembre 2004 avant affectation

    144 578

    52 076

    1 114

    172 241

    370 009

    90 188

    460 197

    Résultat au 31 décembre 2004

     

     

     

    33 954

    33 954

     

    33 954

    Distribution

     

     

     

    -4 506

    -4 506

     

    -4 506

    Capitaux propres

     

     

     

     

     

     

     

        Au 31 décembre 2004 après affectation

    144 578

    52 076

    1 114

    201 689

    399 457

    90 188

    489 645

    Augmentation de capital

    18 686

    0

    0

    0

    18 686

     

    18 686

    Ecart de conversion

     

     

     

     

    0

    0

    0

    Changements de méthode

     

     

     

    -51 818

    -51 818

     

    -51 818

    Dotation nette aux prov. Réglementées

     

     

    1 051

     

    1 051

     

    1 051

    Dotation nette au FRBG

     

     

     

     

    0

    10 022

    10 022

    Autres variations

    0

    0

    -1

    0

    -1

    0

    -1

    Capitaux propres au 31 décembre 2005 avant résultats

    163 264

    52 076

    2 164

    149 871

    367 375

    100 210

    467 585

    Résultat au 31 décembre 2005

     

     

     

    36 758

    36 758

     

    36 758

    Capitaux propres au 31 décembre 2005 après résultats et avant distribution 2005

    163 264

    52 076

    2 164

    186 629

    404 133

    100 210

    504 343

     

    Annexe 20. Autres passifs. 

    En milliers d'euros

    2005

    2004

    Instruments conditionnels vendus

    5

    3

    Règlement d'opérations sur titres

    0

    1

    Versement restant à effectuer sur titres non libérés

    1 787

    1 491

    Créditeurs divers

    15 784

    19 666

        Total

    17 576

    21 161

     

    Annexe 21. Comptes de régularisation - Passif. 

    (En milliers d'euros)

    2005

    2004

    Comptes d'encaissement

    8 650

    21 144

    Comptes d'ajustement

    37

    0

    Comptes d'écart

    0

    0

    Gains potentiels sur contrats de couverture non dénoués

    0

    0

    Gains potentiels sur contrats de couverture dénoués

    0

    0

    Produits constatés d'avance

    48 963

    25 513

    Charges à payer

    34 497

    30 909

    Autres comptes de régularisation

    11 590

    6 311

        Total

    103 737

    83 877

     

    Informations relatives au hors bilan 

    Annexe 22. Engagements de financement. 

    (En milliers d'euros)

    2005

    2004

    Engagements de financement donnés :

     

     

        Aux établissements de crédit

    0

    0

        A la clientèle

    617 826

    475 955

        Ouverture de crédits documentaires

    7 187

    4 244

        Autres ouvertures de crédits confirmés

    600 230

    461 464

        Autres engagements

    10 409

    10 247

            Total des engagements de financement donnés

    617 826

    475 955

    Engagements de financement reçus :

     

     

        D'établissements de crédit

    0

    0

        De la clientèle

    0

    0

            Total des engagements de financement reçus

    0

    0

     

    Annexe 23. Engagements de garantie. 

    (En milliers d'euros)

    2005

    2004

    Engagements de garantie donnés

     

     

        D'ordre d'établissements de crédit

    2 291

    5 951

            Confirmation d'ouverture de crédits documentaires

    2 291

    5 951

        Autres garanties

    0

    0

        D'ordre de la clientèle

    273 065

    266 663

            Cautions immobilières

    19 342

    22 123

            Cautions administratives et fiscales

    76 809

    18 961

            Autres cautions et avals donnés

    97 953

    81 018

            Autres garanties données

    78 961

    144 561

                Total des engagements de garantie donnés

    275 356

    272 614

    Engagements de garantie reçus d'établissements de crédit

    1 055 175

    919 809

     

    Hors bilan - Instruments financiers à terme fermes et conditionnels. 

    Les risques encourus sur ces opérations font l'objet d'un système permanent de mesure de résultats et de positions, de surveillance et de contrôle permanent avec des limites déterminées par la direction générale.

    — Instruments fermes de taux : Les contrats sont enregistrés en hors-bilan pour leur valeur nominale.

    En application des règlements 90-15 et 92-04 du CRBF, les contrats d'échange de taux et assimilés (accords de taux futurs, garantie de taux plancher et plafond) sont classés selon le critère de l'intention initiale dans les catégories suivantes :

    – micro-couverture (couverture affectée) ;

    – macro-couverture (gestion globale de bilan) ;

    – positions spéculatives ;

    – gestion spécialisée d’un portefeuille de transaction.

    Les deux premières catégories sont assimilées, au niveau du compte de résultat, à des opérations de prêts ou d'emprunts et les montants perçus ou payés sont incorporés prorata temporis dans le compte de résultat.

    Les charges et produits d’instruments utilisés à titre de couverture d’un élément ou d’un ensemble d’éléments homogènes sont enregistrés en résultat de manière symétrique à la prise en compte des produits et charges sur les éléments couverts. Les éléments de résultat de l’instrument de couverture sont comptabilisés dans le même poste que les produits et charges sur les éléments couverts en "intérêts et produits ou charges assimilés". Le poste "gains ou pertes sur opérations de portefeuille de négociation" est utilisé lorsque les éléments couverts sont inclus dans le portefeuille de négociation.

    Les charges et produits relatifs aux instruments financiers à terme ayant pour objet de couvrir et de gérer un risque global de taux sont inscrits prorata temporis en compte de résultat au poste « intérêts et produits ou charges assimilées ».

    Les contrats en position ouverte isolée font l’objet d’une provision en cas de moins-values latentes. Les plus values latentes ne sont pas enregistrées.

    Les contrats portés en gestion spécialisée sont valorisés selon les méthodes du coût de remplacement ou obligataire après prise en compte d’une décote pour tenir compte du risque de contrepartie et de la valeur actualisée des frais de gestion futurs. Les variations de valeur d’un arrêté comptable à l’autre sont inscrites immédiatement en compte de résultat au poste « gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation ».

    Les soultes constatées lors de la résiliation ou l’assignation de contrats d'échange de taux sont rapportées immédiatement en compte de résultat. Si les montants sont significatifs, elles sont étalées prorata temporis sur la durée résiduelle du nouveau contrat en cas de remplacement ou sur la durée résiduelle de l’ancien contrat en cas de non remplacement.

    La Banque populaire atlantique ne détient que des opérations de macro couverture au 31/12/2005.

    — Instruments conditionnels : Le montant notionnel de l'instrument sous-jacent sur lequel porte l'option ou le contrat à terme est enregistré en distinguant les contrats de couverture des contrats négociés dans le cadre d'opérations de marché.

    Pour les opérations sur options de taux, de change ou sur actions, les primes payées ou encaissées sont enregistrées en compte d'attente. A la clôture de l'exercice, les options sur les opérations ouvertes isolées font l'objet d'une valorisation portée en compte de résultat dans le cas de produits cotés sur un marché organisé ou assimilé. Pour les marchés de gré à gré, seules les décotes font l’objet d’une provision et les plus- values latentes ne sont pas enregistrées. Lors de la revente, du rachat, de l'exercice ou à l'expiration, les primes sont enregistrées immédiatement en compte de résultat.

    Pour les opérations de couverture, les produits et charges sont rapportés de manière symétrique à ceux afférents à l'élément couvert. Les instruments conditionnels vendeurs ne sont pas éligibles au classement en macro-couverture.

    — Instruments de change : Les opérations de change au comptant non dénouées sont valorisées au cours de clôture de l'exercice. Les reports et déports sur les contrats de change à terme de couverture sont étalés prorata temporis en compte de résultat. Les autres contrats de change et les instruments financiers à terme en devises sont évalués au prix du marché.

    Les swaps cambistes s’enregistrent comme des opérations couplées d’achats et de ventes à terme de devises.

    Les swaps financiers de devises sont assujettis aux dispositions du règlement 90-15 modifié du CRBF.

     

    Annexe 24. Opérations sur instruments financiers à terme. 

    Notionnel et juste valeur (en milliers d'euros)  

    2005

    2004

    Couverture

    Total

    Juste valeur

    Couverture

    Total

    Juste valeur

    Opérations fermes

     

     

     

     

     

     

        Opérations sur marchés organisés

     

     

     

     

     

     

     

    0

    0

    0

    0

    0

    0

    Opérations de gré à gré

     

     

     

     

     

     

        Swaps de taux

    620 333

    620 333

    4 092

    307 262

    307 262

    4 154

     

    620 333

    620 333

    4 092

    307 262

    307 262

    4 154

    Contrats de change à terme

     

     

     

     

     

     

        Autres contrats de change

     

     

     

     

     

     

            A recevoir

    25 529

    25 529

    473

    17 912

    17 912

    263

            A livrer

    25 513

    25 513

    -473

    17 897

    17 897

    -263

     

    51 042

    51 042

    0

    35 809

    35 809

    0

                Total opérations fermes

    671 375

    671 375

    4 092

    343 071

    343 071

    4 154

    Opérations conditionnelles

     

     

     

     

     

     

        Opérations sur marchés organisés

     

     

     

     

     

     

     

    0

    0

    0

    0

    0

    0

    Opérations de gré à gré

     

     

     

     

     

     

        Options de taux

     

     

     

     

     

     

            Achetées

    367 881

    367 881

    -883

    39 007

    39 007

    -107

            Vendues

    34 451

    34 451

    -48

    33 509

    33 509

    -819

     

    402 332

    402 332

    -931

    72 516

    72 516

    -926

                Total opérations conditionnelles

    402 332

    402 332

    -931

    72 516

    72 516

    -926

                    Total instruments financiers et change à terme

    1 073 707

    1 073 707

    3 161

    415 587

    415 587

    3 228

     

    Annexe 25. Ventilation des équivalents risques de crédits pondérés. 

    (En milliers d'euros)  

    2005

    2004

    Administra-

    tions

    Etablisse-

    ments de crédit OCDE

    Autres contreparties

    Total

    Administra-

    tions

    Etablisse-

    ments de crédit OCDE

    Autres contre- parties

    Total

    Risques de crédits non pondérés

     

     

     

     

     

     

     

     

    Avant compensation

    6 453

    9 627

    558

    16 638

    0

    12 644

    181

    12 825

    Effets de la compensation et de la

    -4 446

    -2 905

    -26

    -7 377

    0

    -10 766

    0

    -10 766

    Collaterisation

     

     

     

     

     

     

     

     

    Risques de crédits non pondérés

     

     

     

     

     

     

     

     

    Après compensation

    2 007

    6 722

    532

    9 261

    0

    1 878

    181

    2 059

    Pondération

    0%

    20%

    50%

     

    0%

    20%

    50%

     

        Equivalents risques de crédit pondérés

    0

    1 344

    266

    1 610

    0

    376

    91

    466

     

    Informations relatives au compte de résultat et opérations diverses. 

    Intérêts et assimilés, commissions. — Les intérêts et les commissions assimilables par nature à des intérêts sont enregistrés en compte de résultat prorata temporis. Les autres commissions non assimilées à des intérêts sont enregistrées selon la nature de la prestation.

    —commissions rémunérant une prestation instantanée : enregistrement lors de l’achèvement des prestations ;

    — commissions rémunérant une prestation continue ou discontinue avec plusieurs échéances successives échelonnées : enregistrement au fur et à mesure de l’exécution de la prestation.

     

    Annexe 26. Intérêts et assimilés. 

    (En milliers d'euros)  

    2005

    2004

    Charges

    Produits

    Net

    Charges

    Produits

    Net

    Opérations avec les établissements de crédit

    -6 877

    9 585

    2 708

    -5 865

    10 158

    4 293

    Opérations avec la clientèle

    -61 280

    199 349

    138 069

    -59 385

    188 235

    128 850

    Opérations sur obligations et autres titres à revenu fixe

    -26 684

    4 537

    -22 147

    -22 154

    5 460

    -16 694

    Opérations de macro-couverture

    -11 767

    11 935

    168

    -8 806

    7 948

    -858

        Total

    -106 608

    225 406

    118 798

    -96 210

    211 801

    115 591

     

    Revenus des titres. — Les dividendes sont comptabilisés dès que leur paiement a fait l’objet d’une résolution d’assemblée générale. Ils sont enregistrés en « Revenus des titres à revenu variable ».

    Les revenus d'obligations ou des titres de créances négociables sont comptabilisés pour la partie courue dans l'exercice.

     

    Annexe 27. Revenus des titres à revenu variable. 

    (En milliers d'euros)

    2005

    2004

    Dividendes reçus sur titres de placement

    82

    66

    Dividendes reçus sur titres de l'activité de portefeuille

    0

    0

    Dividendes reçus sur titres de participation et assimilés

    6 954

    5 741

        Total

    7 036

    5 807

     

    Ventilation des commissions par catégories d’opérations.

     

    Annexe 28. Commissions. 

    (En milliers d'euros)  

    2005

    2004

    Charges

    Produits

    Net

    Charges

    Produits

    Net

    Opérations de trésorerie et interbancaire

    -98

    398

    300

    -328

    385

    57

    Opérations sur moyens de paiement

    -16 007

    26 267

    10 260

    -17 334

    22 381

    5 047

    Opérations avec la clientèle

    -68

    56 734

    56 666

    41

    60 682

    60 723

    Opérations sur titres

    0

    4 627

    4 627

    0

    3 934

    3 934

    Opérations de change

    -437

    925

    488

    -136

    600

    464

    Engagements hors-bilan

    -394

    3 807

    3 413

    -203

    3 425

    3 222

    Prestations de services financiers

    -812

    8 127

    7 315

    -1 096

    7 874

    6 778

    Activités de conseil

    0

    585

    585

    0

    606

    606

        Total

    -17 816

    101 470

    83 654

    -19 056

    99 887

    80 831

     

    Charges générales d’exploitation - frais de personnel. — les frais de personnel comprennent non seulement les salaires et traitements mais aussi les avantages au personnel tels que les charges de retraite (partie relative aux régimes à prestations définies).

    La charge annuelle relative aux régimes à prestations définies comprend :

    — Les droits supplémentaires acquis par l’ensemble des salariés ;

    — Le coût financier (effet d’actualisation) ;

    —Le rendement brut des actifs de couverture ;

    — L’amortissement des écarts actuariels (application de la méthode dite du corridor) et des coûts des services passés.

    Le volume d’heures acquises et non utilisées par les salariés de la Banque Populaire pour le droit individuel de formation est de 30 430 h.

     

    Annexe 29. Charges générales d'exploitation. 

    (En milliers d'euros)

    2005

    2004

    Frais de personnel :

     

     

        Salaires et traitements

    -48 611

    -46 039

        Charges de retraite et assimilées

    -5 053

    -7 758

        Autres charges sociales

    -17 925

    -16 405

        Intéressement des salariés

    -5 590

    -3 401

        Participation des salariés

    -3 676

    -3 397

        Impôts et taxes liés aux rémunérations

    -3 769

    -3 878

            Total frais de personnel

    -84 624

    -80 878

    Autres charges d'exploitation :

     

     

        Impôts et taxes

    -3 863

    -3 596

        Autres charges générales d'exploitation

    -53 504

    -52 655

            Total autres charges d'exploitation

    -57 367

    -56 251

                Total

    -141 991

    -137 129

     

    Annexe 30. Informations relatives au personnel. 

    Effectif moyen du personnel en activité (ventilé par catégories socioprofessionnelles) : 

    Effectif

    31 décembre 2005

    Effectif moyen du personnel en activité

    1 524

        Techniciens

    1 174

        Cadres

    350

     

    Annexe 31. Coût du risque. 

    (En milliers d'euros) 

    2005

    2004

    Dépréciations

    Reprises nettes de dépréciations

    Pertes non couvertes par provisions

    Récupérations sur créances amorties

    Net

    Dépréciations

    Reprises nettes de dépréciations

    Pertes non couvertes par provisions

    Récupérations sur créances amorties

    Net

    Dépréciations affectées :

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

        Encours sur la clientèle

    -39 916

    23 600

    -1 254

    507

    -17 063

    -38 990

    20 463

    -1 067

    408

    -19 186

        Titres et débiteurs divers

    0

    0

    0

    0

    0

    0

     

    0

    0

    0

     

    -39 916

    23 600

    -1 254

    507

    -17 063

    -38 990

    20 463

    -1 067

    408

    -19 186

    Provisions :

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

        Engagements hors-bilan

    -460

    103

     

     

    -357

    -453

    484

     

     

    31

        Provisions générales

    -731

    59

     

     

    -672

    -223

    41

     

     

    -182

        Provisions risques-pays

    0

    0

     

     

    0

    0

    0

     

     

    0

     

    -1 191

    162

     

     

    -1 029

    -676

    525

     

     

    -151

            Total coût du risque

    -41 107

    23 762

    -1 254

    507

    -18 092

    -39 666

    20 988

    -1 067

    408

    -19 337

     

    Annexe 32. Résultat sur actifs immobilisés. 

    (En milliers d'euros)  

    2005

    2004

    Participations et autres titres à long terme

    Immobilisations corporelles et incorporelles

    Total

    Participations et autres titres à long terme

    Immobilisations corporelles et incorporelles

    Total

    Dépréciations

    -238

     

    -238

    -42

     

    -42

    Reprises de dépréciations

    0

     

    0

    749

     

    749

    Moins-values de cession

    0

    -61

    -61

    -979

    -80

    -1 059

    Plus-values de cession

    1 480

    189

    1 669

    1 367

    203

    1 570

        Total

    1 242

    128

    1 370

    1 095

    123

    1 218

     

    Résultat exceptionnel. — Les produits et charges exceptionnels sont déterminés en fonction du caractère significatif de leur montant, de leur degré d'anormalité par rapport à l'activité courante et de la faible probabilité de récurrence des événements concernés.

     

    Annexe 33. Résultat exceptionnel. 

    (En milliers d'euros)

    2005

    2004

    Produits et charges exceptionnelles (nettes de provisions)

    45

    -653

    Dont:

     

     

        Charges de fusions

    -1

    -176

        Charges sur autres restructurations

    46

    -1 068

        Autres éléments

     

    591

        Dotations aux provisions exceptionnelles

    0

    0

            Total

    45

    -653

     

    Impôts sur les bénéfices. — La charge d'impôt figurant au compte de résultat correspond à l'impôt sur les sociétés exigible dû au titre de l'exercice au taux de 34.93%.

     

    IV. — Proposition d'affectation des résultats de l'exercice 2005.

    (En euros et centimes d’euros.) 

    Résultat net

    36 757 768,35

    Report à nouveau débiteur

    -19 041 940,68

    A affecter

    17 715 827,67

    Affectation :

     

        Réserve légale

    885 791,38

        Intérêts statutaires aux parts sociales

    5 057 612,11

        Report à nouveau

    11 772 424,18

     

    V. —  Rapport général   des commissaires aux comptes de l'exercice clos le 31 décembre 2005.  

    Mesdames, Messieurs,

    En exécution de la mission qui nous a été confiée par vos assemblées générales, nous vous présentons notre rapport relatif à l'exercice clos le 31 décembre 2005, sur :

    — le contrôle des comptes annuels de la Banque populaire atlantique tels qu'ils sont joints au présent rapport ;

    — la justification de nos appréciations ;

    — les vérifications spécifiques et les informations prévues par la loi.

    Les comptes annuels ont été arrêtés par le conseil d’administration. Il nous appartient, sur la base de notre audit, d'exprimer une opinion sur ces comptes.

    I. Opinion sur les comptes annuels. — Nous avons effectué notre audit selon les normes professionnelles applicables en France ; ces normes requièrent la mise en oeuvre de diligences permettant d'obtenir l'assurance raisonnable que les comptes annuels ne comportent pas d'anomalies significatives. Un audit consiste à examiner, par sondages, les éléments probants justifiant les données contenues dans ces comptes. Il consiste également à apprécier les principes comptables suivis et les estimations significatives retenues pour l'arrêté des comptes et à apprécier leur présentation d'ensemble. Nous estimons que nos contrôles fournissent une base raisonnable à l'opinion exprimée ci‑après.

    Nous certifions que les comptes annuels sont, au regard des règles et principes comptables français, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du résultat des opérations de l'exercice écoulé ainsi que de la situation financière et du patrimoine de la banque à la fin de cet exercice.

    Sans remettre en cause l’opinion exprimée ci-dessus, nous attirons votre attention sur les points suivants exposés dans la note « Principes comptables et méthodes d’évaluation » de l’annexe concernant les changements de méthodes comptables intervenus en 2005 :

    — le changement de méthode résultant de l’application à compter du 1er janvier 2005 des dispositions du CRC 2002-03 relatives à la constitution en valeur actualisée des provisions couvrant les pertes attendues sur les encours douteux et douteux compromis ;

    — le changement de méthode résultant de l’application à compter du 1er janvier 2005 du CRC 2004-06 du 23 novembre 2004 relatif à la définition, la comptabilisation et l’évaluation des actifs ;

    — le changement de méthode résultant de l’application à compter du 1er janvier 2005 du CRC 2002-10 portant sur l’amortissement et la dépréciation des actifs ;

    — le changement de méthode résultant de l’application de la recommandation n°2003-R.01 du 1er avril 2003 du Conseil national de la comptabilité relative aux règles de comptabilisation et d’évaluation des engagements de retraite et avantages similaires ;

    — le changement de méthode relatif au traitement comptable des commissions perçues sur les cotisations cartes bancaires ainsi que des commissions d’assurance emprunteur.

     

    II. Justification des appréciations. — En application des dispositions de l'article L.823-9 du Code de commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à votre connaissance les éléments suivants :

    — Changements comptables : Dans le cadre de notre appréciation des règles et principes comptables suivis par votre banque, nous nous sommes assurés du bien-fondé des changements de méthodes comptables mentionnés ci-dessus ainsi que de la présentation qui en a été faite dans l’annexe.

    — Estimations comptables : La Banque populaire atlantique constitue des provisions pour couvrir les risques de crédit inhérents à ses activités tel que décrit en note « Principes comptables et méthodes d’évaluation » de l’annexe.

    Nos travaux ont consisté à examiner le dispositif de contrôle relatif au suivi des risques de crédit, à l’appréciation des risques de non-recouvrement et à leur couverture par des provisions spécifiques ou des provisions de passif pour les risques liés au hors bilan.

    Dans le cadre de nos appréciations, nous nous sommes assurés du caractère raisonnable de ces estimations.

    Les appréciations ainsi portées s'inscrivent dans le cadre de notre démarche d'audit des comptes annuels, pris dans leur ensemble, et ont donc contribué à la formation de notre opinion exprimée dans la première partie de ce rapport.

     

    III. Vérifications et informations spécifiques. — Nous avons également procédé, conformément aux normes professionnelles applicables en France, aux vérifications spécifiques prévues par la loi.

    Nous n'avons pas d’observation à formuler sur la sincérité et la concordance avec les comptes annuels des informations données dans le rapport de gestion du conseil d'administration et dans les documents adressés aux sociétaires sur la situation financière et les comptes annuels.

    En application de la loi, nous nous sommes assurés que les diverses informations relatives aux prises de participation et de contrôle vous ont été communiquées dans le rapport de gestion.

     

    Nantes, Angers et Saint-Herblain, le 24 mars 2006. 

    Les commissaires aux comptes :

    KPMG Audit,

    Exaequo Audit,

    Département de KPMG SA :

    Fiduciaire Audit Conseil :

    Franck Noël ;

    Michel Raguin ;

     

    Deloitte & Associés :

    Gérard Estival ;

    Anne Blanche.

     

    B.— Comptes consolidés. 

    I.— Bilan consolidé.

    (En milliers d’euros) 

    Actif

    Code poste

    Exercice N

    Exercice N-1 

    Exercice n-1 pro forma

    Opérations interbancaires et assimilées

    200

    622 887

    351 161

    431 223

    Opérations avec la clientèle

    205

    5 021 859

    4 001 508

    4 537 770

    Opérations de crédit-bail et assimilées

    210

    261 590

    258 340

    258 340

    Obligations, actions, autres titres à revenu fixe et variable

    215

    107 776

    142 800

    147 705

    Placement des entreprises d'assurance

    220

     

     

     

    Participations, parts dans les entreprises liées, Autres titres détenus à long terme

    225

    128 930

    114 193

    121 219

    Immobilisations corporelles et incorporelles

    230

    78 440

    60 814

    69 981

    Ecart d'acquisition

    235

     

     

     

    Comptes de négociation et de règlement

    237

     

     

     

    Autres comptes de régularisation et actifs divers

    240

    146 441

    93 865

    109 696

        Total actif

    L98

    6 367 923

    5 022 681

    5 675 934

     

    Passif

    Code poste

    Exercice N

    Exercice N-1 

    Exercice n-1 pro forma

    Opérations interbancaires et assimilées

    500

    503 770

    149 628

    247 476

    Opérations avec la clientèle

    505

    3 827 955

    3 152 156

    3 614 622

    Dettes représentées par un titre

    510

    1 161 652

    1 020 693

    1 023 483

    Provisions techniques des entreprises d'assurance

    515

     

     

     

    Comptes de négociation et de règlement

    517

     

     

     

    Autres comptes de régularisation et passifs divers

    520

    185 661

    135 956

    150 851

    Ecarts d'acquisition

    525

     

     

     

    Provisions pour risques et charges

    530

    45 159

    17 076

    17 428

    Dettes subordonnées

    535

    34 484

    19 769

    34 103

    Fonds pour risques bancaires généraux (FRBG)

    540

    99 936

    87 188

    90 798

    Intérêts minoritaires

    545

    4 675

    3 250

    3 250

    Capitaux propres parts du groupe (hors FRBG)

    550

    504 631

    436 965

    493 923

        Capital souscrit

    555

    209 161

    144 570

    193 191

        Primes d'émission

    560

    52 076

    52 076

    52 076

        Réserves consolidées et autres (+/-)

    5656

    207 822

    209 036

    215 008

        Résultat de l'exercice (+/-)

    570

    35 572

    31 283

    33 648

            Total passif

    L99

    6 367 923

    5 022 681

    5 675 934

     

    Hors-bilan

    Code poste

    Exercice N

    Exercice N-1 

    Exercice n-1 pro forma

    Engagements donnés :

     

     

     

     

        Engagements donnés de l'activité bancaire

    800

    963 969

    751 383

    812 854

            Engagements de financement

    810

    645 357

    475 955

    500 353

            Engagements de garantie

    820

    309 151

    272 614

    309 687

            Engagements sur titres

    830

    9 461

    2 814

    2 814

        Engagements donnés de l'activité d'assurance

    840

     

     

     

    Engagements reçus

     

     

     

     

        Engagements reçus de l'activité bancaire

    850

    1 082 271

    919 820

    935 995

            Engagements de financement

    860

     

     

     

            Engagements de garantie

    870

    1 074 923

    919 809

    935 984

            Engagements sur titres

    880

    7 348

    11

    11

        Engagements reçus de l'activité d'assurance

    890

     

     

     

     

    II.—Compte de résultat consolidé.

    (En milliers d’euros.) 

     

    Code poste

    Exercice N 

    Exercice N-1

    Exercice n-1 pro forma

    + Intérêts et produits assimilés

    500

    268 575

    226 934

    257 630

    Intérêts et charges assimilés

    505

    -119 687

    -96 306

    -109 908

    + Revenus des titres à revenu variable

    530

    7 660

    6 444

    6 623

    + Commissions nettes

     

    98 943

    87 085

    95 012

    + Commission (produits)

    540

    118 786

    107 411

    116 040

    Commission (charges)

    545

    -19 843

    -20 326

    -21 028

    +/- Résultat du portefeuille de négociation

    550

    779

    393

    597

    +/- Résultat du portefeuille de placement

    555

    811

    -5

    99

    Autres produits nets d'exploitation bancaire

     

    -1 619

    442

    84

    + Autres produits d'exploitation bancaire

    560

    6 525

    5 381

    5 610

    Autres charges d'exploitation bancaire

    565

    -8 144

    -4 939

    -5 526

    +/- Marge brute des activités d'assurance

    570

     

     

     

    +/- Produits nets des autres activités

    580

    238

    245

    269

        Produit net bancaire

    600

    255 700

    225 232

    250 406

    Charges générales d'exploitation

    605

    -167 942

    -144 786

    -161 522

    Dotations aux amortissements et aux provisions sur immobilisations corporelles et incorporelles

    610

    -8 657

    -5 708

    -6 586

    Résultat brut d'exploitation

    620

    79 101

    74 738

    82 298

    +/- Coût du risque

    625

    -21 883

    -19 258

    -21 551

    Résultat d'exploitation

    630

    57 218

    55 480

    60 747

    +/- Quote-part dans le résultat net des entreprises mises en équivalence

    635

     

     

     

    +/- Gains ou pertes sur actifs immobilisés

    640

    5 112

    1 234

    1 284

    Résultat courant avant impôt

    650

    62 330

    56 714

    62 031

    +/- Résultat exceptionnel

    655

    -900

    -653

    -1 018

    Impôt sur les bénéfices

    660

    -15 295

    -16 502

    -18 017

    Dotations aux amortissements des écarts d'acquisition

    670

     

     

     

    +/- Dotations / reprises des fonds pour risques bancaires généraux

    675

    -9 138

    -8 337

    -9 410

    Intérêts minoritaires

    680

    -1 425

    61

    61

    Résultat net part du groupe

    690

    35 572

    31 283

    33 647

    Résultat par action

    693

     

     

     

    Résultat dilué par action

    695

     

     

     

     

    III. — Annexe aux comptes consolidés au 31 décembre 2005.  

    Règles et principes généraux 

    Principes généraux. — Les états financiers du groupe Banque populaire atlantique sont établis conformément aux principes comptables généralement admis en France et aux règlements du Comité de la réglementation comptable (CRC) , notamment :

    — le règlement CRC 2000-03 relatif à la présentation des états financiers ;

    — le règlement CRC 1999-07 relatif à l’établissement des comptes consolidés ;

    — le règlement CRC 2000-04 relatif aux documents de synthèse consolidés.

    Les états financiers sont présentés en milliers d’euros avec un comparatif sur deux exercices, 31 décembre 2005 et 31 décembre 2004. Afin d’avoir une vision des comptes à périmètre constant, les états financiers présentent une colonne 31 décembre 2004 pro forma.

     

    Faits significatifs. — La Banque a aménagé dans son nouveau siège social (YRIS) le 15 mars 2005.

    Dans le cadre de l’adossement du groupe Crédit maritime au groupe des Banques populaires, les caisses du Crédit maritime du Morbihan/Loire Atlantique et du Crédit maritime de la Vendée sont adossées à la Banque populaire atlantique.

     

    Périmètre de consolidation. — Les caisses du Crédit maritime du Morbihan/Loire Atlantique et du Crédit maritime de la Vendée de sont consolidées au sein du groupe Banque populaire atlantique. Elles constituent, avec la Banque populaire atlantique, l’entité mère du groupe Banque populaire atlantique.

    Le résultat des caisses de Crédit maritime est intégré pour l’ensemble de l’année 2005.

    Les sociétés consolidées clôturent leurs comptes au 31 décembre. Les comptes ont fait l’objet de retraitement d’homogénéité pour l’application des normes de consolidation définies par le groupe des Banques populaires. Les opérations inter-entreprises sont éliminées.

     

    Le nouveau périmètre s’établit comme suit :  

     

    Nationalité F / E

    % contrôle

    % d'intérêt

    Contribution au résultat consolidé part du groupe

    Méthode de consolidation MEE/IP/IG

    Entité mère (établissements de crédit)

     

     

     

     

     

    BP atlantique société mère

    F

    NS

    NS

    31 949

    NS

    Caisse crédit maritime Morbihan/LA

    F

    NS

    NS

    25

    NS

    Caisse Crédit maritime Vendée

    F

    NS

    NS

    967

    NS

    Filiales (établissements à caractère financier)

     

     

     

     

     

    SA Portzamparc Société de Bourse

    F

    64,85

    64.85

    2 628

    IG

    EURL Atlantique Plus société holding

    F

    100

    100

    3

    IG

     

    Les participations suivantes ont été exclues du périmètre de consolidation en raison de leur caractère non significatif : 

     

     

    % de contrôle

    % d'intérêt

    SA Portzamparc Gestion

    Société de gestion de FCP

    74,74

    74,74

    SA Atlantique Gérance

    Société de gestion de SCPI

    99,99

    99,99

    SCI Lilas Brasserie

    Société civile immobilière

    64,85

    64,85

    SA « Ouest Croissance »

    Société de capital risque

    39,64

    39,64

    SARL « Sava »

    Activité de marchands de biens

    100

    100

    SCI Anjou Vendée

    Société civile immobilière

    99,92

    99,92

    GIE GC2I Investissements

    GIE Informatique

    16,5

    16,5

     

    Garantie de liquidité et de solvabilité. — Le système de garantie de liquidité et de solvabilité du réseau des banques populaires est organisé par une décision de caractère général de la Banque fédérale des banques populaires, organe central, en application des articles L. 511-30, L. 511-31, L. 511-32 et L. 512-12 du Code monétaire et financier.

    Ce système de garantie repose sur l’intégralité des fonds propres des établissements du réseau par un mécanisme de solidarité interne.

    La Banque fédérale des banques populaires met en oeuvre la solidarité du réseau en appelant auprès des banques populaires les concours financiers nécessaires, dans la limite de leurs fonds propres. Les fonds propres de la Banque fédérale des banques populaires répondent, en dernier ressort, de la liquidité et de la solvabilité des banques populaires.

    Dans le cadre de ce mécanisme de solidarité interne, est instituée une première ligne de solidarité. Celle-ci est constituée, d’une part, par le fonds de solidarité fédéral, partie intégrante du fonds pour risques bancaires généraux de la Banque fédérale des banques populaires. D’autre part, par les fonds régionaux de solidarité, parties intégrantes des fonds pour risques bancaires généraux des banques populaires. Ces fonds régionaux sont alimentés chaque année, à hauteur de 10 % du bénéfice net réalisé par les banques populaires avant toute dotation au fonds pour risques bancaires généraux et impôt, ledit montant étant minoré du taux de l’impôt sur les sociétés. Les banques populaires ne peuvent disposer de ces fonds sans l’autorisation de la Banque fédérale des banques populaires.

    Par ailleurs, dans le cadre d’une convention d’agrément collectif, chaque banque populaire garantit la liquidité et la solvabilité des sociétés de caution mutuelle qui lui accordent l’exclusivité de leur cautionnement.

    Il est rappelé, en outre, que les établissements du réseau des banques populaires sont adhérents du Fonds de garantie des dépôts institué par la loi et auquel adhèrent tous les établissements de crédit agréés en France.

     

    Principes comptables et méthodes d’évaluation. 

    Changements de méthodes comptables intervenus sur l’exercice 2005 :

    — Le Règlement 2002-03 du Comité de la réglementation comptable relatif au risque de crédit impose à compter du 1er janvier 2005 de constituer des provisions en valeur actualisée, calculées sur la base des flux futurs attendus sur les encours douteux et douteux compromis. Au 1er janvier, l’impact de ce changement de méthode, net de l’impôt différé actif, s’élève à 3 millions d’euros en diminution des capitaux propres.

    — Le Règlement 2004-06 du Comité de la réglementation comptable relatif à la définition, la comptabilisation et l’évaluation des actifs est appliqué depuis le 1er janvier 2005. Ce texte offre la possibilité d’activer ou de comptabiliser en charges certains frais d’acquisition tels que les frais de mutation, les honoraires ou les frais d’actes mais aussi les frais de développement informatiques. Le groupe Banque populaire atlantique opte pour la comptabilisation de ces frais en charge.

    — Le Règlement 2002-10 du Comité de la réglementation comptable relatif à l’amortissement et la dépréciation des actifs, modifié par le CRC 2003-07 s’applique depuis le 1er janvier 2005. Ce texte impose une comptabilisation par composant des actifs immobiliers et un amortissement selon leur durée d’utilisation. L’impact de ce changement de méthode au 1er janvier 2005 se traduit par une hausse de 0.9 millions d’euros des capitaux propres. Une provision pour impôt futur est enregistrée conformément à l’avis 2005-D du comité d’urgence du fait de l’étalement sur 5 ans de l’impact fiscal pour un montant de 0.3 millions d’euros. Les droits aux baux font l’objet, à partir de cet exercice, d’un amortissement sur une durée de 9 ans. L’impact sur les capitaux propres lié à ce changement de méthode est de 2.2 millions d’euros.

    — Le groupe Banque populaire atlantique applique depuis le 1er janvier la recommandation 2003-R01 du conseil de la comptabilité relative aux engagements sociaux. Ce texte préconise la comptabilisation au bilan des engagements de retraites et similaires. A ce titre, l’effet de l’application, net de l’impôt différé actif, a conduit à prélever 17 millions d’euros sur les capitaux propres d’ouverture.

    — Au sein du groupe Banque populaire atlantique, la Banque populaire atlantique a modifié le traitement comptable des commissions perçues sur les cotisations cartes bancaires ainsi que les modalités de constatation des produits relatifs aux commissions d’assurance emprunteur. Conformément aux normes définies par le groupe Banque populaires, la méthode retenue est celle de d’étalement sur la durée de la prestation fournie par la banque L’impact de ce changement de méthode, net de l’impôt différé actif, est de 13 millions d’euros en diminution des capitaux propres d’ouverture.

     

    Présentation :

    — Les informations chiffrées de l'annexe sont présentées en milliers d’euros (m€) sauf indication contraire.

    — Les données 2004 des tableaux comparatifs s’entendent avant évolution de périmètre.

     

    Informations relatives à l’actif 

    3.1. Opérations avec les établissements de crédits et la clientèle :

    — Crédit aux établissements de crédit et à la clientèle : Les créances sur les établissements de crédit recouvrent l’ensemble des créances, y compris les créances subordonnées, détenues au titre d’opérations bancaires sur les établissements de crédit à l’exception de celles matérialisées par un titre. Elles comprennent également les valeurs reçues en pension, quel que soit le support de l’opération, et les créances se rapportant à des pensions livrées sur titres.

    Les opérations avec la clientèle sont ventilées en créances commerciales, comptes ordinaires débiteurs et autres concours à la clientèle.

    L’ensemble des prêts est enregistré au bilan à leur valeur nominale y compris les concours à taux bas et les prêts restructurés, à l’exception des rachats de créances clientèle enregistrés à leur coût d’acquisition.

    — Créances douteuses : L'identification en encours douteux est effectuée conformément aux dispositions du règlement n° 2002-03 du Comité de la réglementation comptable, notamment en cas de créances impayées depuis plus de trois mois, six mois en matière immobilière ou de plus de neuf mois pour les collectivités locales.

    La classification d’une créance en encours douteux entraîne le transfert de l’encours total des créances sur une même contrepartie, même si l'analyse du risque ne conduit pas à provisionner le risque en capital.

    Au sein des créances douteuses, une catégorie spécifique est identifiée, dénommée « créances douteuses compromises », pour lesquelles l’un des faits générateurs suivants s’est produit : déchéance du terme, restructurations pour lesquelles le débiteur transféré en encours sain connaît un nouvel impayé, résiliation du contrat de crédit-bail ou créances classées en douteux depuis plus d’un an dès lors qu’un passage à perte est envisagé, conformément à l’avis du comité d’Urgence du CNC du 18 décembre 2003. Pour ces créances douteuses compromises, les intérêts courus ou échus non encaissés ne sont plus enregistrés.

    Les intérêts constatés au 31 décembre 2003 continuent d’être repris sur les exercices ouverts à compter du 01/01/2004.

    Les créances, dont le recouvrement est devenu incertain, donnent lieu à la constitution de provisions, en déduction de l’actif, destinées à couvrir le risque de perte. Les provisions pour dépréciation sont calculées après analyse individuelle des dossiers, en tenant compte des garanties et déterminées selon une fréquence au moins trimestrielle et sur la base de l'analyse du risque et des garanties disponibles. Les provisions couvrent au minimum les intérêts non encaissés sur encours douteux. Depuis, le 1er janvier 2005, ces provisions sont calculées de manière actuarielle sur la base des flux futurs attendus sur chacun des contrats.

    Les dotations nettes de reprises des provisions, les créances passées en perte sur l'exercice, les récupérations sur créances amorties ainsi que l’effet lié au passage du temps de la dépréciation des créances douteuses et compromises constituent la charge du risque sur opérations de crédit en ligne ‘coût du risque’ au compte de résultat, à l’exception des dotations aux provisions relatives aux intérêts sur créances douteuses présentées, comme les intérêts ainsi provisionnés, dans le « produit net bancaire ».

    Pour les crédits aux professionnels de l’immobilier, le déclassement en créances douteuses est opéré opération par opération sur la base de critères prenant en compte les perspectives de sortie, la capacité des associés à apporter des fonds propres ainsi que leur solvabilité. Les intérêts sur créances douteuses sont intégralement provisionnés et le prêt est provisionné en fonction des garanties reçues, du revenu locatif futur, du prix de sortie du projet comparé au marché et de la solvabilité des parties prenantes.

    Le volume des crédits restructurés accordés à des conditions hors marché n’est pas significatif et n’a donc pas donné lieu à information dans l’annexe.

     

    Annexe 1. Banque centrale, CCP, effets publics et créances interbancaires. 

    (En milliers d'euros)

    2005

    2004

    Caisse, banques centrales, CCP

    88 827

    78 534

    Effets publics et valeurs assimilées

    3 990

    3 990

    Créances sur les établissements de crédit

    530 070

    268 637

        A vue

    184 209

    32 149

        A terme

    340 579

    232 966

    Créances douteuses nettes

    0

    1

    Provisions pour risques pays affectées

    0

    0

    Valeurs non imputées

    1 018

    155

    Créances rattachées

    4 264

    3 366

        Total

    622 887

    351 161

     

    Annexe 2. Ventilation par durée restant à courir. 

    (En milliers d'euros)

    < 3 mois

    3 mois <D< 1 an

    1 an <D< 5 ans

    > 5 ans

    non ventilés

    Total à terme

    Actif

     

     

     

     

     

     

        Créances sur établissements de crédit

    193 425

    40 101

    106 308

    4 725

    0

    344 559

        Créances sur la clientèle

    451 750

    479 218

    1 920 829

    1 840 466

    0

    4 692 263

        Créances de crédit-bail

    22 871

    64 173

    169 052

    10 024

    0

    266 120

        Obligations et autres titres à revenu fixe

    5 000

    8 099

    56 684

    27 236

    0

    97 019

            Total

    673 046

    591 591

    2 252 873

    1 882 451

    0

    5 399 961

     

    Annexe 3. Opérations avec la clientèle - Actif. 

    (En milliers d'euros)

    2005

    2004

    Comptes ordinaires débiteurs

    239 393

    249 845

    Créances commerciales

    171 789

    166 451

    Autres concours à la clientèle

    4 520 474

    3 525 261

    Créances rattachées et valeurs non imputées

    26 666

    20 385

    Créances douteuses nettes

    63 537

    39 566

    Provisions pour risques pays affectées

    0

     

        Total

    5 021 859

    4 001 508

     

    Annexe 4. Ventilation des encours par agents économiques. 

     (En milliers 'euros)

    2005

    Etablisse-

    ments de crédit

    Sociétés non financières

    Entrepr. individuels

    Particuliers

    Administra-

    tions privées

    Administra-

    tions publiques et sécurité sociale

    Autres

    Total

    Opérations sur clientèle et crédit bail

     

     

     

     

     

     

     

     

        Encours sains

     

    2 453 612

    645 935

    2 073 506

    28 482

    1 847

    21 064

    5 224 446

        Créances douteuses

     

    172 847

    13 605

    8 871

    0

    67

    37

    195 427

        Dépréciations Créances douteuses

     

    -125 236

    -7 080

    -4 027

    0

    -67

    -14

    -136 424

    Dont:

     

     

     

     

     

     

     

     

        Créances subordonnées

    0

    2 183

    0

    0

    0

    0

    1 731

    3 914

        Créances douteuses subordonnées

    0

    0

    0

    0

    0

    0

    0

    0

        Provisions créances douteuses subordonnées

    0

    0

    0

    0

    0

    0

    0

    0

        Créances sur crédit bail

    0

    238 485

    17 009

    10 630

    0

    0

    0

    266 124

        Créances douteuses sur crédit bail

    0

    5 022

    0

    0

    0

    0

    0

    5 022

        Provisions créances douteuses sur crédit bail

    0

    -4 192

    0

    0

    0

    0

    0

    -4 192

        Provisions créances sur crédit bail

    0

    -5 364

    0

    0

    0

    0

    0

    -5 364

    Opérations sur titres (1) :

     

     

     

     

     

     

     

     

        Créances sur titres à revenu fixe

    89 563

    9 001

    0

    0

    0

    0

    0

    98 564

        Créances douteuses sur titres

    0

    0

    0

    0

    0

    0

    0

    0

        Provisions créances douteuses sur titres

    0

    0

    0

    0

    0

    0

    0

    0

    (1) Hors prêts et emprunts de titres

     

     (En milliers d'euros)

    2004

    Etablisse-

    ments de crédit

    Sociétés non financières

    Entrepr. individuels

    Particuliers

    Administra-

    tions privées

    Administra-

    tions publiques et sécurité sociale

    Autres

    Total

    Opérations sur clientèle et crédit bail

     

     

     

     

     

     

     

     

        Encours sains

     

    1 942 541

    547 694

    1 690 909

    27 518

    7 106

    7 883

    4 223 651

        Créances douteuses

     

    47 637

    64 655

    25 283

    0

    0

    0

    137 575

        Dépréciations créances douteuses

     

    -36 184

    -47 956

    -16 395

    0

    0

    0

    -100 535

    Dont:

     

     

     

     

     

     

     

     

        Créances subordonnées

    0

    408

    0

    0

    0

    0

    0

    408

        Créances douteuses subordonnées

    0

    46

    0

    0

    0

    0

    0

    46

        Provisions créances douteuses subordonnées

    0

    0

    0

    0

    0

    0

    0

    0

        Créances sur crédit bail

    0

    227 926

    20 958

    13 100

    0

    0

    0

    261 984

        Créances douteuses sur crédit bail

    0

    4 931

    0

    0

    0

    0

    0

    4 931

        Provisions créances douteuses sur crédit bail

    0

    -2 953

    0

    0

    0

    0

    0

    -2 953

        Provisions créances sur crédit bail

    0

    -4 488

    0

    0

    0

    0

    0

    -4 488

    Opérations sur titres (1)

     

     

     

     

     

     

     

     

        Créances sur titres à revenu fixe

    125 826

    6 001

    0

    0

    0

    0

    0

    131 827

        Créances douteuses sur titres

    0

    0

    0

    0

    0

    0

    0

    0

        Provisions créances douteuses sur titres

    0

    0

    0

    0

    0

    0

    0

    0

    (1) Hors prêts et emprunts de titres

     

    Annexe 5. Détail des autres concours à la clientèle. 

    (En milliers d'euros)

    2005

    2004

    Crédits à l'exportation

    5 518

    4 547

    Crédits de trésorerie et de consommation

    347 640

    262 523

    Crédits à l'équipement

    1 954 688

    1 482 536

    Crédits à l'habitat

    2 161 168

    1 750 114

    Autres crédits à la clientèle

    47 562

    25 133

    Valeurs reçues en pension

    0

    0

    Titres reçus en pension

    0

    0

    Prêts subordonnés

    3 898

    408

        Total

    4 520 474

    3 525 261

     

    Annexe 6. Couverture des encours douteux. 

    (En milliers d'euros)  

    2005

    2004

    Valeurs brutes

    Dépréciations

    Valeurs nettes

    Taux de couverture

    Valeurs brutes

    Dépréciations

    Valeurs nettes

    Taux de couverture

    Opérations interbancaires

    0

    0

    0

     

    0

    1

    1

     

    Douteux

    0

    0

    0

     

    0

    0

    0

     

    Douteux compromis

    0

    0

    0

     

    0

    0

    0

     

    Opérations avec la clientèle et crédit-bail

    190 405

    -126 868

    63 537

    66,63%

    165 473

    -101 771

    63 702

    66,46%

    Douteux

    48 985

    -17 447

    31 538

     

    38 361

    -14 440

    23 921

     

    Douteux compromis

    141 420

    -109 421

    31 999

     

    127 112

    -87 331

    39 781

     

    Portefeuille titres et débiteurs divers

    134

    -119

    15

    88,81%

    0

    0

    0

     

    Douteux

    0

    0

    0

     

    0

    0

    0

     

    Douteux compromis

    134

    -119

    15

     

    0

    0

    0

     

        Total des encours douteux

    190 539

    -126 987

    63 552

    66,65%

    165 473

    -101 771

    63 702

    66,46%

            Douteux

    48 985

    -17 447

    31 538

    35,62%

    38 361

    -14 440

    23 921

    33,85%

            Douteux compromis

    141 554

    -109 540

    32 014

    77,38%

    127 112

    -87 331

    39 781

    75,77%

     

    Opérations de crédit-bail bailleur. — Le groupe Banque populaire atlantique exerce en direct une activité de crédit-bail mobilier, immobilier, de location avec option d’achat et de location simple. Ces opérations sont inscrites à l’actif du bilan d’après la comptabilité dite financière. La réserve latente est inscrite dans les réserves consolidées pour son montant net d’impôt différé calculé selon la méthode globale.

    Les créances douteuses sont identifiées, comptabilisées et provisionnées conformément au règlement CRC 2002-03 relatif au risque de crédit.

     

    Analyse des variations de réserve latente : 

     

    2004

    2005

    Réserve latente début d'exercice (A)

    43 659

    41 320

    Amortissements comptables (B)

    97 219

    98 058

    Amortissements financiers réescomptés (C)

    -99 876

    -102 768

        Dotation brute à la résestimation latente (D = B - C)

    -2 747

    -4 710

    Impact des cessions (E)

    524

    -1 839

    Impact provisions sur dossiers douteux (F)

    198

    -1 245

    Ajustements divers (G)

    -314

    -266

        Réserve latente brute (A + D + E + F + G)

    41 320

    33 260

    Impôt différé passif : IS au taux normal

    -13 772

    -11 086

    Impôt différé passif : majorations exceptionnelles (10%+3,3%)

    -455

    -366

        Réserve latente nette d'IDP

    27 093

    21 808

     

    Opérations sur titres 

    Les portefeuilles de titres de transaction, de placement, d'investissement et d’activité de portefeuille suivent les règles d'évaluation du règlement 90-01 modifié du Comité de la réglementation bancaire et financière.

    Ces portefeuilles apparaissent dans les postes « effets publics et valeurs assimilés » lorsque l'émetteur est l'État, « obligations et autres titres à revenu fixe » et « actions et autres titres à revenu variable » dans les autres cas.

    Au 31 décembre 2005, la banque ne détient pas de titres de transaction.

    — Portefeuille de placement : Les moins-values latentes font l'objet d'une provision pour dépréciation estimée à partir du cours de bourse le plus récent pour les titres cotés ou de la valeur probable de négociation pour les titres non cotés. Ces provisions sont évaluées de manière individuelle. La différence entre le prix d'acquisition et la valeur de remboursement d'un titre à revenu fixe est rapportée au compte de résultat sur la durée de vie résiduelle du titre selon la méthode actuarielle ou linéaire en fonction de la nature des titres.

    Les dotations et reprises de provisions pour dépréciation et les plus ou moins-values de cession de titres de placement sont portées au poste du compte de résultat “Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés ».

    — Portefeuille d’investissement : Ce sont des titres à revenu fixe que la société a acquis avec l'intention de les détenir de façon durable qui font l'objet, soit d'un financement spécifique (notamment les accords de refinancement, les emprunts subordonnés et les comptes à terme), soit d'une couverture adéquate en matière de risque de taux (essentiellement des contrats d’échange de taux dont le marché est liquide). En cas de rupture de l’adossement, les titres d’investissement sont reclassés en titres de placement à la valeur comptable à la date du déclassement déterminée selon les règles de la catégorie d’origine.

    Ces titres à revenu fixe font l'objet d'un étalement de la surcote/décote par rapport à la valeur de remboursement sur la durée résiduelle.

    Les titres d’investissement sont acquis avec l’intention d’une détention jusqu’à échéance, toutefois, en cas de cession anticipée, les plus et moins-values de cession sont comptabilisés au poste du compte de résultat « Gains ou pertes sur actifs immobilisés ».

    Conformément aux informations demandées à l’article 1er du règlement CRC 2004.16 du 23 novembre 2004, le montant des moins values latentes relatives au portefeuille d’investissement est nul au 31 décembre 2005.

    — Portefeuille de titres de l’activité de portefeuille : Ces titres sont acquis dans le but d'en retirer, à plus ou moins long terme, une rentabilité récurrente sous la forme de plus values de cession. Ils sont comptabilisés à leur coût d'acquisition frais exclus. Ces titres sont évalués au plus bas du coût historique ou de la valeur d’utilité. Les moins-values latentes font l’objet de provisions déterminées sans compensation avec les plus-values latentes sur une même ligne de titres.

    Ces titres figurent à l’actif du bilan au poste « Actions et autres titres à revenus variables ».

    Les dotations et reprises de provisions comme les plus et moins-values de cessions sont portées au compte de résultats « Gains ou pertes sur opérations de portefeuille de placement et assimilés ».

    — Titres de participation et autres titres détenus à long terme : Les titres de participation et autres titres détenus à long terme sont comptabilisés à leur coût d'acquisition hors frais puis sont estimés à leur valeur d'utilité déterminée de manière individuelle à la clôture des comptes.

    La valeur d'utilité fait référence à différents critères comme le cours moyen de bourse pour les titres cotés, les capitaux propres corrigés pour les titres non cotés.

    Les moins-values latentes font l'objet d'une provision pour dépréciation. Les plus values latentes ne sont pas enregistrées. Les frais accessoires à l'achat et à la vente sont enregistrés en charges d'exploitation.

    Les plus ou moins-values de cession et les dotations et reprises de provisions sont inscrites en poste « Gains ou pertes sur actifs immobilisés ».

    — Différence de première consolidation – écart d’acquisition : Les différences de première consolidation et les écarts d’acquisition constitués par l’écart positif entre le prix d’acquisition des titres d’une participation consolidée et la quote part de situation nette correspondante, sont amortis intégralement dès l’exercice d’acquisition.

     

    Annexe 7. Portefeuille titres. 

    (En milliers d'euros)  

    2005

    2004

    Transaction

    Placement

    Investissement

    Total

    Transaction

    Placement

    Investissement

    Total

    Obligations et assimilés

     

     

     

     

     

     

     

     

        Valeurs brutes

    0

    23 389

    75 281

    98 670

    0

    24 778

    107 083

    131 861

        Provisions pour dépréciation

    0

    -106

    0

    -106

    0

    -34

    0

    -34

        Valeurs nettes

    0

    23 283

    75 281

    98 564

    0

    24 744

    107 083

    131 827

    Actions et assimilés

     

     

     

     

     

     

     

     

        Montants bruts

    691

    9 302

     

    9 993

    1 212

    10 744

     

    11 956

        Provisions pour dépréciation

    0

    -781

     

    -781

    0

    -983

     

    -983

        Valeurs nettes

    691

    8 521

    0

    9 212

    1 212

    9 761

    0

    10 973

            Total

    691

    31 804

    75 281

    107 776

    1 212

    34 505

    107 083

    142 800

     

    Annexe 8. Participations, parts dans les entreprises liées et autres titres détenus à long terme. 

    (En milliers d'euros)

    2005

    2004

    Immobilisations financières brutes

    132 658

    114 623

    Dépréciations

    -3 728

    -430

        Total

    128 930

    114 193

     

    Annexe 9 - Evolution des titre de participation et assimilés. 

    (En milliers d'euros)

    2004

    Augmentations

    Diminutions

    Variations de périmètre

    Autres variations

    2005

    Valeurs brutes :

     

     

     

     

     

     

        Participations et autres titres détenus à long terme

    113 198

    12 219

    -4 390

    9 871

    115

    131 013

        Parts dans les entreprises liées

    1 359

    591

    -38

    5

    -679

    1 238

        Parts de sociétés civiles immobilières

    66

    0

    0

     

    341

    407

            Sous-total

    114 623

    12 810

    -4 428

    9 876

    -223

    132 658

    Provisions pour dépréciation :

     

     

     

     

     

     

        Participations et autres titres à long terme

    -204

    -408

    0

    -2 890

    -100

    -3 602

        Parts dans les entreprises liées

    -226

    0

    0

     

    100

    -126

        Parts de sociétés civiles immobilières

    0

    0

    0

     

    0

    0

            Sous-total

    -430

    -408

    0

    -2 890

    0

    -3 728

     

    114 193

    12 402

    -4 428

    6 986

    -223

    128 930

     

    Immobilisations corporelles et incorporelles. — Le CRC a émis un règlement (CRC 2002-10) applicable aux comptes individuels à partir du 1er janvier 2005 autant pour les immobilisations corporelles qu’incorporelles et le règlement 2004-06 sur la définition et l’évaluation des actifs s’applique également à compter du 1er janvier 2005.

    Les encours bruts sont ventilés en composant, la décomposition en composants est fondée sur l’existence de durées d’utilisation différentes entre chacun des éléments distincts constituant un même bien.

    Les coûts d’emprunt ne rentrent pas dans la détermination de la valeur brute des immobilisations.

    Les biens immobiliers acquis par un contrat de crédit bail ou assimilé sont retraités afin de les faire apparaître à l’actif du bilan comme s’ils avaient été acquis à crédit. Ils font l’objet d’un plan d’amortissement. En contrepartie, une dette figure au passif du bilan.

    Les écarts de réevaluation légale sont maintenus au passif du bilan.

    Les durées d’utilité retenues par la Banque populaire atlantique sont les suivantes : 

    Composants

    Durée d’utilité

    Terrain

    NA

    Façades non destructibles

    NA

    Façades/couverture / étanchéité

    15-40 ans

    Fondations / ossatures

    20- 60 ans

    Ravalement

    10-20 ans

    Equipements techniques

    10-30 ans

    Aménagements techniques

    10-30 ans

    Aménagements intérieurs

    8-30 ans

     

    Les composants sont amortis sur la base de leur valeur brute diminuée de la valeur résiduelle et sur leur durée d’utilisation. La valeur résiduelle est définie comme la valeur actuelle de l’actif à la fin de sa durée probable d’utilisation. La valeur résiduelle des composants autres que le terrain et les façades non destructibles sont réputées nulles.

    Les dépenses pour gros entretien des actifs immobilisés sont constatées sous forme de composants immobilisés.

    Les immobilisations d’exploitation présentant un indice objectif de dépréciation sont dépréciées, les dotations sont alors enregistrées en « dotations aux amortissements et provisions pour dépréciations sur immobilisations corporelles et incorporelles ».

    Les biens mobiliers ne font pas l’objet de l’approche par composant, ils sont amortis selon les durées d’utilisation présentées ci-dessous : 

    Biens

    Durée d’utilité

    Matériel de sécurité

    5 – 10 ans

    Matériel divers et informatiques

    3 – 6.66 ans

    Mobilier de bureaux

    10 ans

    Matériel de transport

    3 – 6 ans

     

    — Immobilisations hors exploitation : La méthode des composants est également appliquée aux immeubles de placement

    — Immobilisations incorporelles : Les immobilisations incorporelles sont évaluées au coût de revient.

    Les droits au bail sont amortis de manière linéaire sur une durée de 9 ans correspondant à la durée du bail et font l’objet de dépréciation si nécessaire par rapport à la valeur de marché.

    Les fonds de commerce ne sont pas amortis mais font l’objet de dépréciation.

    Les logiciels acquis et développés en interne sont respectivement amortis sur une durée de 1 à 3 ans.

     

    Annexe 10. Immobilisations corporelles et incorporelles. 

    (En milliers d'euros)  

    2005

    2004

    Valeurs brutes

    Amortisse-

    ments

    Dépréciations

    Valeurs nettes

    Valeurs brutes

    Amortisse-

    ments

    Dépréciations

    Valeurs nettes

    Immobilisations d'exploitation

     

     

     

     

     

     

     

     

    Immobilisations incorporelles

    9 099

    -5 006

    -237

    3 856

    8 057

    -1 643

    0

    6 414

    Immobilisations corporelles

    136 693

    -63 001

    0

    73 692

    106 810

    -53 171

    0

    53 639

        Total

    145 792

    -68 007

    -237

    77 548

    114 867

    -54 814

    0

    60 053

    Immobilisations hors exploitation

    1 370

    -478

    0

    892

    1 175

    -414

    0

    761

        Total

    147 162

    -68 485

    -237

    78 440

    116 042

    -55 228

    0

    60 814

     

    Annexe 11. Evolution des immobilisations d'exploitation et hors exploitation. 

    (En milliers d'euros)

    2004

    Augmentations

    Diminutions

    Variations de périmètre

    Autres

    2005

    Valeurs brutes :

     

     

     

     

     

     

        Immobilisations incorporelles d'exploitation :

     

     

     

     

     

     

            Droits au bail et fonds commerciaux

    3 303

    711

    0

    61

    -320

    3 755

            Logiciels

    2 146

    218

    -9

    381

    0

    2 736

            Autres

    2 608

    0

    0

     

    0

    2 608

     

    8 057

    929

    -9

     

    -320

    9 099

        Immobilisations corporelles d'exploitation :

     

     

     

     

     

     

            Terrains

    5 341

    26

    -54

    849

    -266

    5 896

            Constructions

    15 179

    30 976

    -297

    4 993

    2 530

    53 381

            Parts de SCI

    319

    0

    0

    9 790

    0

    10 109

            Autres

    85 971

    10 469

    -26 351

     

    -2 782

    67 307

     

    106 810

    41 471

    -26 702

    15 632

    -518

    136 693

    Immobilisations hors exploitation

    1 175

    195

    0

     

    0

    1 370

        Amortissements et dépréciations :

     

     

     

     

     

     

            Immobilisations incorporelles d'exploitation :

     

     

     

     

     

     

            Droits au bail et fonds commerciaux

    -14

    -574

    0

     

    -2 286

    -2 874

            Logiciels

    -1 629

    -390

    9

    -358

    0

    -2 368

            Autres

    0

    0

    0

     

    0

    0

     

    -1 643

    -964

    9

    -358

    -2 286

    -5 242

        Immobilisations corporelles d'exploitation :

     

     

     

     

     

     

            Terrains

    0

    0

    0

     

    0

    0

            Constructions

    -11 814

    -1 747

    371

    -1 345

    -183

    -14 718

            Autres

    -41 357

    -5 897

    3 167

    -5 204

    1 008

    -48 283

     

    -53 171

    -7 644

    3 538

    -6 549

    825

    -63 001

    Immobilisations hors exploitation

    -414

    -47

    0

     

    -17

    -478

     

    Annexe 12. Autres actifs et emplois divers. 

    En milliers d'euros

    2005

    2004

    Instruments conditionnels achetés

    2 511

    30

    Règlement d'opérations sur titres

    8 604

    6 154

    Impôts différés actif

    20 679

    5 145

    Autres stocks et emplois divers

    67

     

    Débiteurs divers

    35 008

    25 436

    Créances douteuses nettes

    15

    0

    Créances rattachées

    453

    379

        Total

    67 337

    37 144

     

    Annexe 13. Comptes de régularisation - Actif. 

    (En milliers d'euros)

    2005

    2004

    Comptes d'encaissement

    18 529

    9 813

    Comptes d'ajustement

    2

    219

    Charges constatées d'avance

    1 491

    1 087

    Produits à recevoir

    16 971

    17 438

    Primes d'émission restant à étaler

    293

    189

    Autres charges à répartir

    193

    268

    Autres comptes de régularisation

    41 625

    27 707

        Total

    79 104

    56 721

     

    Informations relatives au passif. 

    Annexe 14. Banque centrale, CCP et dettes sur établissements de crédit. 

    (En milliers d'euros)

    2005

    2004

    Banques centrales, CCP

    0

    0

    Comptes et emprunts

    0

     

        A vue

    4 615

    2 745

        A terme

    471 401

    131 504

    Autres sommes dues

    24 355

    13 416

    Dettes rattachées

    3 399

    1 963

            Total

    503 770

    149 628

     

    Annexe 15. Opérations avec la clientèle - Passif. 

    (En milliers d'euros)

    2005

    2004

    Comptes et emprunts

     

     

        A vue

    2 312 344

    1 907 635

        A terme

    1 450 730

    1 183 124

    Dépôts de garantie

    256

    0

    Autres sommes dues

    2 542

    2 297

    Dettes rattachées

    62 083

    59 100

            Total

    3 827 955

    3 152 156

     

    Dettes représentées par un titre et dettes subordonnées. — Ces postes regroupent notamment les emprunts obligataires et les titres de créances négociables émis ainsi que les prêts sur titres subordonnés émis par la Banque Fédérale des Banques Populaires.

    Les frais d'émission sont étalés sur la durée de vie des emprunts correspondants.

    Les primes d'émission et de remboursement sont étalées sur la durée de la vie de l'emprunt par le biais d'un compte de charges à répartir.

    Les intérêts courus à verser relatifs à ces dettes sont portés en compte de dettes rattachées en contrepartie de compte de résultats.

     

    Annexe 16. Dettes représentées par un titre. 

    (En milliers d'euros)

    2005

    2004

    Bons de caisse et bons d'épargne

    2 335

    1 584

    Titres du marché interbancaire

    0

    0

    Titres de créances négociables

    1 153 658

    1 014 247

    Dont :

     

     

        Souscrits par des établissements de crédit

    862 060

    648 309

        Souscrits par la clientèle financière

    6 575

    208 500

        Souscrits par la clientèle

    285 023

    157 438

        Obligations émises

    0

    0

        Autres dettes représentées par un titre

    0

    0

        Dettes rattachées

    5 659

    4 862

            Total

    1 161 652

    1 020 693

     

    Provisions pour risques et charges. — Les provisions pour risques et charges comprennent notamment les provisions sur engagements par signature, les provisions sur litiges, ainsi que les engagements pour passifs sociaux.

    — Provisions pour impôts : Les décalages suivants ont donné lieu à la comptabilisation d’une provision pour impôts dans les comptes individuels :

    – Quote part de résultat des GIE fiscaux : les déficits actuels des GIE fiscaux doivent s’équilibrer avec les bénéfices futurs, l’économie d’impôt réalisée lors de la phase déficitaire n’étant que temporaire ;

    – Majoration du bénéfice imposable, à compter du 1er janvier 2005 liée à la mesure fiscale de répartition sur cinq ans de l’approche par composant (art 237 , septies I du CGI).

    Les comptes consolidés comprennent également l’ensemble des impôts différés actifs liés aux décalages temporaires d’imposition. Conformément aux recommandations du CNC, le taux de l’impôt comprend la majoration exceptionnelle de 1995 à laquelle s’ajoute la contribution sociale de 3.3% sur les bénéfices. Les réductions progressives de la majoration exceptionnelle de 1995 et de l’imposition des plus values à long terme génèrent des diminutions de la charge différée.

    — Passifs sociaux provisionnés conformément à la recommandation 2003 R 01 du Conseil national de la comptabilité.

    La provision comptabilisée au bilan correspond :

    – À la valeur actuarielle des engagements de retraite et prestations assimilées relatifs au personnel en activité ;

    – Minorée de la valeur de marché des actifs venant en couverture des engagements ;

    – Minorée ou majorée des écarts actuariels résultant :

     

    * Des écarts d’expérience liés aux variables démographiques ;

    * Des évolutions des hypothèses actuarielles (taux d’actualisation, taux de sortie, taux de progression des salaires) ;

    * Des différences constatées entre le rendement réel et le rendement attendu des plans d’actifs en couverture.

       

      La méthode du corridor est appliquée pour les engagements de retraite et assimilés.

      Le complément de pension bancaire CAR a fait l’objet d’une revalorisation résultant de l’accord de branche de février 2005. Le coût pour le Groupe est de 7,9 millions d’euros répartis au prorata de chaque établissement. Analysée comme une variation du coût des services passés, cette hausse s’enregistre en charge de manière immédiate sur 2005.

      La valorisation des indemnités de fin de carrière a été impacté par l’arrêté ministériel du 18 juillet 2005 qui permet à un employeur de mettre à la retraite le salarié sans chargement. Cet impact est analysé comme un changement de régime à amortir sur la durée résiduelle d’acquisition des droits à compter de juillet 2005. Le taux moyen de charges patronales de l’établissement est de 51%.

      — Provisions réglementées : Les provisions réglementées constatées dans les comptes individuels sont neutralisés au niveau des comptes consolidés.

       

      Fonds pour risques bancaires généraux (FRBG). — Le FRBG enregistre les montants que la Banque populaire atlantique décide d’affecter à la couverture de risques à caractère général. Il comprend également les montants dotés au Fonds régional de solidarité.

       

      Annexe 17. Provisions de passif. 

      (En milliers d'euros)

      2004

      Augmentations

      Diminutions

      Variations de périmètre

      Autres

      2005

      Provisions pour risques de contrepartie :

       

       

       

       

       

       

          Provisions sur engagements hors bilan

      607

      2 434

      -165

      117

      -451

      2 542

          Provisions pour litiges clientèle

      574

      848

      -545

       

      1 602

      2 479

          Autres provisions clientèle

      1 153

      0

      0

      10

      -1 152

      11

       

      2 334

      3 282

      -710

      127

      -1

      5 032

      Provisions pour engagements sociaux :

       

       

       

       

       

       

          CAR

      7 242

      91

      -15

       

      16 083

      23 401

          Indemnités de fin de carrière

      499

      62

      0

       

      9 029

      9 590

          Médailles du travail

      3 130

      1 091

      -1 033

      225

      877

      4 290

          FCR

      724

      0

      -105

       

      0

      619

          Mutuelles

       

      0

      0

       

      0

      0

          Autres

      579

      0

      -579

       

      0

      0

       

      12 174

      1 244

      -1 732

      225

      25 989

      37 900

      Provisions pour risques de dépréciation

       

       

       

       

       

       

       

      0

      0

      0

       

      0

      0

      Provisions pour charges futures d'exploitation :

       

       

       

       

       

       

          Provisions pour impôts et taxes

      758

      162

      -9

       

       

      911

          Autres provisions d'exploitation

      1 343

      352

      -846

       

      0

      849

          Provision pour épargne réglementée

       

       

       

       

       

       

          Provisions exceptionnelles

       

       

       

       

       

       

          Provisions pour restructurations exceptionnelles

      449

      0

      0

       

      0

      449

          Autres provisions exceptionnelles

      18

      0

      0

       

      0

      18

       

      467

      0

      0

      0

      0

      467

              Total

      17 076

      5 040

      -3 297

      352

      25 988

      45 159

       

      Annexe 18. Fonds pour risques bancaires généraux. 

      (En milliers d'euros)

      2004

      Augmentations

      Diminutions

      Variations de périmètre

      Autres variations

      2005

      Fonds régionaux de solidarité

      21 375

      4 323

      0

       

      604

      26 302

      Fonds pour risques bancaires généraux

      65 813

      5 775

      -960

       

      3 006

      73 634

          Total

      87 188

      10 098

      -960

      0

      3 610

      99 936

       

      Annexe 19. Capitaux propres consolidés –part du Groupe. 

      (En milliers d'euros)

      Capital

      Primes d'émission

      Réserves

      Capitaux propres hors FRBG

      FRBG

      Capitaux propres

      Capitaux propres

       

       

       

       

       

       

          Au 31 décembre 2003 avant affectation

      132 154

      52 076

      184 419

      368 649

      78 850

      447 499

          Résultat au 31 décembre 2003

       

       

      28 462

      28 462

       

      28 462

          Distribution

       

       

      -4 112

      - 4 112

       

      - 4 112

              Capitaux propres au 31 décembre 2003 après affectation

      132 154

      52 076

      208 769

      392 999

      78 850

      471 849

      Augmentation de capital

      12 416

      0

      0

      12 416

       

      12 416

      Ecart de conversion

       

       

       

      0

      0

      0

      Changements de méthode

      0

      0

      0

      0

       

      0

      Dotation nette au FRBG

       

       

       

      0

      8 338

      8 338

      Autres variations

      0

      0

      267

      267

      0

      267

          Capitaux propres au 31 décembre 2004 avant affectation

      144 570

      52 076

      209 036

      405 682

      87 188

      492 870

      Résultat au 31 décembre 2004

       

       

      31 283

      31 283

       

      31 283

      Distribution

       

       

      - 4 506

      - 4 506

       

      - 4 506

          Capitaux propres au 31 décembre 2004 après affectation

      144 570

      52 076

      235 813

      432 459

      87 188

      519 647

      Augmentation de capital

      29 366

      0

      0

      29 366

       

      29 366

      Ecart de conversion

       

       

       

      0

      0

      0

      Changements de méthode

       

       

      - 34 988

      - 34 988

       

      - 34 988

      Variations de périmètre

      35 225

       

      6 997

      42 222

      3 610

      45 832

      Dotation nette au FRBG

       

       

       

      0

      9 138

      9 138

      Autres variations

      0

      0

      0

      0

      0

      0

          Capitaux propres au 31 décembre 2005 avant résultats

      209 161

      52 076

      207 822

      469 059

      99 936

      568 995

      Résultat au 31 décembre 2005

       

       

      35 572

      35 572

       

      35 572

          Capitaux propres au 31 décembre 2005 après résultats et avant distribution 2005

      209 161

      52 076

      243 394

      504 631

      99 936

      604 567

       

      Annexe 20. Autres passifs. 

      (En milliers d'euros)

      2005

      2004

      Instruments conditionnels vendus

      5

      3

      Règlement d'opérations sur titres

      25 642

      5 628

      Impôts différés passifs

      15 609

      20 561

      Versement restant à effectuer sur titres non libérés

      1 787

      1 491

      Créditeurs divers

      23 349

      23 484

          Total

      66 392

      51 167

       

      Annexe 21. Comptes de régularisation - Passif. 

      (En milliers d'euros)

      2005

      2004

      Comptes d'encaissement

      12 119

      21 144

      Comptes d'ajustement

      37

      0

      Gains potentiels sur contrats de couverture dénoués

      7

      0

      Produits constatés d'avance

      51 544

      25 529

      Charges à payer

      37 078

      31 388

      Autres comptes de régularisation

      18 484

      6 728

          Total

      119 269

      84 789

       

      Informations relatives au hors bilan. 

      Annexe 22. Engagements de financement. 

      (En milliers d'euros)

      2005

      2004

      Engagements de financement donnés :

       

       

          Aux établissements de crédit

      93

      0

          A la clientèle

      645 264

      475 955

          Ouverture de crédits documentaires

      7 677

      4 244

          Autres ouvertures de crédits confirmés

      627 142

      461 464

          Autres engagements

      10 445

      10 247

              Total des engagements de financement donnés

      645 357

      475 955

      Engagements de financement reçus

       

       

              Total des engagements de financement reçus

      0

      0

       

      Annexe 23. Engagements de garantie. 

      (En milliers d'euros)

      2005

      2004

      Engagements de garantie donnés :

       

       

          D'ordre d'établissements de crédit

      6 185

      5 951

          Confirmation d'ouverture de crédits documentaires

      2 291

      5 951

          Autres garanties

      3 894

       

          D'ordre de la clientèle

      302 966

      266 663

          Cautions immobilières

      20 453

      22 123

          Cautions administratives et fiscales

      80 905

      18 961

          Autres cautions et avals donnés

      110 067

      81 018

          Autres garanties données

      91 541

      144 561

              Total des engagements de garantie donnés

      309 151

      272 614

      Engagements de garantie reçus d'établissements de crédit

      1 074 923

      919 809

       

      Hors bilan - Instruments financiers à terme fermes et conditionnels. 

      Les risques encourus sur ces opérations font l'objet d'un système permanent de mesure de résultats et de positions, de surveillance et de contrôle permanent avec des limites déterminées par la direction générale.

      — Instruments fermes de taux : Les contrats sont enregistrés en hors-bilan pour leur valeur nominale.

      En application des règlements 90-15 et 92-04 du CRBF, les contrats d'échange de taux et assimilés (accords de taux futurs, garantie de taux plancher et plafond) sont classés selon le critère de l'intention initiale dans les catégories suivantes :

      – micro-couverture (couverture affectée) ;

      – macro-couverture (gestion globale de bilan) ;

      – positions spéculatives ;

      – gestion spécialisée d’un portefeuille de transaction.

      Les deux premières catégories sont assimilées, au niveau du compte de résultat, à des opérations de prêts ou d'emprunts et les montants perçus ou payés sont incorporés prorata temporis dans le compte de résultat.

      Les charges et produits d’instruments utilisés à titre de couverture d’un élément ou d’un ensemble d’éléments homogènes sont enregistrés en résultat de manière symétrique à la prise en compte des produits et charges sur les éléments couverts. Les éléments de résultat de l’instrument de couverture sont comptabilisés dans le même poste que les produits et charges sur les éléments couverts en « intérêts et produits ou charges assimilés ». Le poste « gains ou pertes sur opérations de portefeuille de négociation » est utilisé lorsque les éléments couverts sont inclus dans le portefeuille de négociation.

      Les charges et produits relatifs aux instruments financiers à terme ayant pour objet de couvrir et de gérer un risque global de taux sont inscrits prorata temporis en compte de résultat au poste « intérêts et produits ou charges assimilées ».

      Les contrats en position ouverte isolée font l’objet d’une provision en cas de moins-values latentes. Les plus values latentes ne sont pas enregistrées.

      Les contrats portés en gestion spécialisée sont valorisés selon les méthodes du coût de remplacement ou obligataire après prise en compte d’une décote pour tenir compte du risque de contrepartie et de la valeur actualisée des frais de gestion futurs. Les variations de valeur d’un arrêté comptable à l’autre sont inscrites immédiatement en compte de résultat au poste « gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation ».

      Les soultes constatées lors de la résiliation ou l’assignation de contrats d'échange de taux sont rapportées immédiatement en compte de résultat. Si les montants sont significatifs, elles sont étalées prorata temporis sur la durée résiduelle du nouveau contrat en cas de remplacement ou sur la durée résiduelle de l’ancien contrat en cas de non remplacement.

      Le Groupe Banque Populaire Atlantique ne détient que des opérations de macro couverture au 31 décembre 2005.

      — Instruments conditionnels : Le montant notionnel de l'instrument sous-jacent sur lequel porte l'option ou le contrat à terme est enregistré en distinguant les contrats de couverture des contrats négociés dans le cadre d'opérations de marché.

      Pour les opérations sur options de taux, de change ou sur actions, les primes payées ou encaissées sont enregistrées en compte d'attente. A la clôture de l'exercice, les options sur les opérations ouvertes isolées font l'objet d'une valorisation portée en compte de résultat dans le cas de produits cotés sur un marché organisé ou assimilé. Pour les marchés de gré à gré, seules les décotes font l’objet d’une provision et les plus- values latentes ne sont pas enregistrées. Lors de la revente, du rachat, de l'exercice ou à l'expiration, les primes sont enregistrées immédiatement en compte de résultat.

      Pour les opérations de couverture, les produits et charges sont rapportés de manière symétrique à ceux afférents à l'élément couvert. Les instruments conditionnels vendeurs ne sont pas éligibles au classement en macro-couverture.

      — Instruments de change : Les opérations de change au comptant non dénouées sont valorisées au cours de clôture de l'exercice. Les reports et déports sur les contrats de change à terme de couverture sont étalés prorata temporis en compte de résultat. Les autres contrats de change et les instruments financiers à terme en devises sont évalués au prix du marché.

      Les swaps cambistes s’enregistrent comme des opérations couplées d’achats et de ventes à terme de devises.

      Les swaps financiers de devises sont assujettis aux dispositions du règlement 90-15 modifié du CRBF.

       

      Annexe 24. Opérations sur instruments financiers à terme. 

      Notionnel et juste valeur (en milliers d'euros)  

      2005

      2004

      Couverture

      Total

      Juste valeur

      Couverture

      Total

      Juste valeur

      Opérations fermes

       

       

       

       

       

       

          Opérations sur marchés organisés

       

       

       

       

       

       

       

      0

      0

      0

      0

      0

      0

      Opérations de gré à gré :

       

       

       

       

       

       

          Swaps de taux

      620 333

      620 333

      4 092

      307 262

      307 262

      4 154

       

      620 333

      620 333

      4 0920

      307 262

      307 262

      4 154

      Contrats de change à terme

       

       

       

       

       

       

          Autres contrats de change

       

       

       

       

       

       

              A recevoir

      25 529

      25 529

      473

      17 912

      17 912

      263

              A livrer

      25 513

      25 513

      -473

      17 897

      17 897

      -263

       

      51 042

      51 042

      0

      35 809

      35 809

      0

                  Total opérations fermes

      671 375

      671 375

      4 092

      343 071

      343 071

      4 154

      Opérations conditionnelles :

       

       

       

       

       

       

          Opérations de gré à gré

       

       

       

       

       

       

              Options de taux

       

       

       

       

       

       

                  Achetées

      367 881

      367 881

      -883

      39 007

      39 007

      -107

                  Vendues

      34 451

      34 451

      -48

      33 509

      33 509

      -819

       

      402 332

      402 332

      -931

      72 516

      72 516

      -926

                      Total opérations conditionnelles

      402 332

      402 332

      -931

      72 516

      72 516

      -926

                          Total instruments financiers et change à terme

      1 073 707

      1 073 707

      3 161

      415 587

      415 587

      3 228

       

      Annexe 25. Ventilation des équivalents risques de crédits pondérés.

       

      (En milliers d'euros)  

      2005

      2004

      Administra-

      tions

      Etablisse-

      ments de crédit OCDE

      Autres contreparties

      Total

      Administra-

      tions

      Etablisse-

      ments de crédit OCDE

      Autres contreparties

      Total

      Risques de crédits non pondérés

       

       

       

       

       

       

       

       

          Avant compensation

      6 453

      9 627

      558

      16 638

      0

      12 644

      181

      12 825

          Effets de la compensation et de la

      -4 446

      -2 905

      -26

      -7 377

      0

      -10 766

      0

      -10 766

          Collaterisation

       

       

       

       

       

       

       

       

          Risques de crédits non pondérés

       

       

       

       

       

       

       

       

              Après compensation

      2 007

      6 722

      532

      9 261

      0

      1 878

      181

      2 059

      Pondération

      0%

      20%

      50%

       

      0%

      20%

      50%

       

              Equivalents risques de crédit pondérés

      0

      1 344

      266

      1 610

      0

      376

      91

      466

       

      Informations relatives au compte de résultat et opérations diverses. 

      Intérêts et assimilés, commissions. — Les intérêts et les commissions assimilables par nature à des intérêts sont enregistrés en compte de résultat prorata temporis. Les autres commissions non assimilées à des intérêts sont enregistrées selon la nature de la prestation.

      — commissions rémunérant une prestation instantanée : enregistrement lors de l’achèvement des prestations ;

      — commissions rémunérant une prestation continue ou discontinue avec plusieurs échéances successives échelonnées : enregistrement au fur et à mesure de l’exécution de la prestation.

       

      Revenus des titres. — Les dividendes sont comptabilisés dès que leur paiement a fait l’objet d’une résolution d’assemblée générale. Ils sont enregistrés en « Revenus des titres à revenu variable ».

      Les revenus d'obligations ou des titres de créances négociables sont comptabilisés pour la partie courue dans l'exercice.

       

      Annexe 26. Revenus des titres à revenu variable. 

      (En milliers d'euros)

      2005

      2004

      Dividendes reçus sur titres de placement

      82

      66

      Dividendes reçus sur titres de l'activité de portefeuille

      0

      0

      Dividendes reçus sur titres de participation et assimilés

      7 578

      6 378

          Total

      7 660

      6 444

       

      Ventilation des commissions par catégories d’opérations. 

      Annexe 27. Commissions. 

      (En milliers d'euros)  

      2005

      2004

      Charges

      Produits

      Net

      Charges

      Produits

      Net

      Opérations de trésorerie et interbancaire

      -128

      433

      305

      -134

      385

      251

      Opérations sur moyens de paiement

      -17 462

      28 959

      11 497

      -17 680

      24 834

      7 154

      Opérations avec la clientèle

      -69

      62 357

      62 288

      -826

      58 605

      57 779

      Opérations sur titres

      -346

      11 761

      11 415

      -388

      9 638

      9 250

      Opérations de change

      -463

      937

      474

      -136

      601

      465

      Engagements hors-bilan

      -389

      3 809

      3 420

      -203

      3 415

      3 212

      Prestations de services financiers

      -986

      9 186

      8 200

      -959

      8 602

      7 643

      Activités de conseil

      0

      1 344

      1 344

      0

      1 331

      1 331

          Total

      -19 843

      118 786

      98 943

      -20 326

      107 411

      87 085

       

      Charges générales d’exploitation - frais de personnel.— Les frais de personnel comprennent non seulement les salaires et traitements mais aussi les avantages au personnel tels que les charges de retraite (partie relative aux régimes à prestations définies).

      La charge annuelle relative aux régimes à prestations définies comprend :

      — Les droits supplémentaires acquis par l’ensemble des salariés ;

      — Le coût financier (effet d’actualisation) ;

      — Le rendement brut des actifs de couverture ;

      — L’amortissement des écarts actuariels (application de la méthode dite du corridor) et des coûts des services passés.

       

      Annexe 28. Charges générales d'exploitation. 

      (En milliers d'euros)

      2005

      2004

      Frais de personnel :

       

       

          Salaires et traitements

      -58 570

      -48 916

          Charges de retraite et assimilées

      -5 180

      -8 014

          Autres charges sociales

      -21 883

      -17 606

          Intéressement des salariés

      -5 630

      -3 401

          Participation des salariés

      -3 676

      -3 397

          Impôts et taxes liés aux rémunérations

      -4 526

      -3 921

              Total frais de personnel

      -99 465

      -85 255

      Autres charges d'exploitation :

       

       

          Impôts et taxes

      -4 534

      -3 777

          Autres charges générales d'exploitation

      -63 943

      -55 754

              Total autres charges d'exploitation

      -68 477

      -59 531

                  Total

      -167 942

      -144 786

       

      Annexe 29. Informations relatives au personnel. 

      Effectif moyen du personnel en activité (ventilé par catégories socioprofessionnelles) : 

      Effectif

      31 décembre 2005

      Effectif moyen du personnel en activité

      1 807

          Techniciens

      1 367

          Cadres

      440

       

      Annexe 30. Coût du risque. 

      (En milliers d'euros)  

      2005

      2004

      Dépréciations

      Reprises nettes de dépréciations

      Pertes non couvertes par provision

      Récupérations sur créances amorties

      Net

      Dépréciations

      Reprises nettes de dépréciations

      Pertes non couvertes par provision

      Récupérations sur créances amorties

      Net

      Dépréciations affectées :

       

       

       

       

       

       

       

       

       

       

          Encours sur la clientèle

      -43 153

      25 096

      -1 832

      598

      -19 291

      -39 016

      20 536

      -1 067

      408

      -19 139

          Titres et débiteurs divers

      -22

      1

      0

      0

      -21

      -1

      5

      0

      0

      4

       

      -43 175

      25 097

      -1 832

      598

      -19 312

      -39 017

      20 541

      -1 067

      408

      -19 135

      Provisions :

       

       

       

       

       

       

       

       

       

       

          Engagements hors-bilan

      -2 434

      165

       

       

      -2 269

      -453

      483

       

       

      30

          Provisions générales

      -849

      547

       

       

      -302

      -259

      106

       

       

      -153

          Provisions risques-pays

      0

      0

       

       

      0

      0

      0

       

       

      0

       

      -3 283

      712

       

       

      -2 571

      -712

      589

       

       

      -123

              Total coût du risque

      -46 458

      25 809

      -1 832

      598

      -21 883

      -39 729

      21 130

      -1 067

      408

      -19 258

       

      Annexe 31. Résultat sur actifs immobilisés. 

      (En milliers d'euros)  

      2005

      2004

      Participations et autres titres à long terme

      Immobilisations corporelles et incorporelles

      Total

      Participations et autres titres à long terme

      Immobilisations corporelles et incorporelles

      Total

      Dépréciations

      -408

      0

      -408

      -42

       

      -42

      Reprises de dépréciations

      0

      0

      0

      749

       

      749

      Moins-values de cession

      -32

      -91

      -123

      -985

      -80

      -1 065

      Plus-values de cession

      5 358

      285

      5 643

      1 382

      210

      1 592

          Total

      4 918

      194

      5 112

      1 104

      130

      1 234

       

      Résultat exceptionnel. — Les produits et charges exceptionnels sont déterminés en fonction du caractère significatif de leur montant, de leur degré d'anormalité par rapport à l'activité courante et de la faible probabilité de récurrence des événements concernés.

       

      Annexe 32. Résultat exceptionnel. 

      En milliers d'euros

      2005

      2004

      Produits et charges exceptionnelles (nettes de provisions)

      -900

      -653

      Dont:

       

       

          Charges de fusions

      0

      -183

          Charges sur autres restructurations

      -1 414

      -1 068

          Autres éléments

      514

      598

          Dotations aux provisions exceptionnelles

      0

      0

              Total

      -900

      -653

       

      Impôts sur les bénéfices. — La charge d'impôt figurant au compte de résultat se décompose en :

      — impôt sur les sociétés constatés dans les comptes individuels = 18 023 milliers d’euros ;

      — retraitements des impôts différés réalisés dans les comptes consolidés = 2 730 milliers d’euros.

       

      Annexe 33. Tableau des impôts différés. 

       

      Bilan 31 décembre 2004

      Changement de méthode 1 er janvier 2005

      Compte de résultat 2005

      Bilan au 31 décembre 2005  

       

       

       

      Dotation

      Reprise

      Sur décalages temporaires dans les comptes sociaux

      1 833

      148

      0

      1 037

      944

      Impôts différés passif

       

       

       

       

       

      Cladel Bail

      1833

       

       

      951

      882

      Amortissement immobilisations par composant

      0

      148

       

      86

      62

      Sur retraitements spécifiques de consolidation

      13 410

      -17 060

      -353

      2 377

      -6 380

      Impôts différés passif :

      18 579

       

      0

      4 254

      14 325

      Crédit bail bailleur -tx dt commun

      13 771

       

       

      2 686

      11 085

      Impôts différés passif/titres en sursis d'imposition

      4 166

       

       

      1 381

      2 785

      Contribution exceptionn/retr. ci dessus

      642

       

       

      187

      455

      Impôts différés actif :

      -5 169

      -17 060

      -353

      -1 877

      -20 705

          Impôt différé actif/provisions à caractère social

      -4 656

      -8 380

      -11

      -6

      -13 041

          Impôt différé actif/effet temps douteux

      0

      -1 362

      -146

      -172

      -1 336

          Impôt différé actif/prêts à taux zéro

      0

       

      -171

       

      -171

          Impôt différé actif/étalement commissions

      0

      -6 779

       

      -1 412

      -5 367

          Autres impôts différés actif

      -316

       

       

      -197

      -119

          Contribution exceptionn/retr. ci dessus

      -197

      -539

      -25

      -90

      -671

       

      IV. — Rapport des commissaires aux comptes comptes consolides.  

      En exécution de la mission qui nous a été confiée par vos assemblées générales, nous avons procédé au contrôle des comptes consolidés de la Banque populaire atlantique relatifs à l'exercice clos le 31 décembre 2005, tels qu'ils sont joints au présent rapport.

      Les comptes consolidés ont été arrêtés par le conseil d'administration. Il nous appartient, sur la base de notre audit, d'exprimer une opinion sur ces comptes.

       

      I. Opinion sur les comptes consolidés. — Nous avons effectué notre audit selon les normes professionnelles applicables en France ; ces normes requièrent la mise en oeuvre de diligences permettant d'obtenir l'assurance raisonnable que les comptes consolidés ne comportent pas d'anomalies significatives. Un audit consiste à examiner, par sondages, les éléments probants justifiant les données contenues dans ces comptes. Il consiste également à apprécier les principes comptables suivis et les estimations significatives retenues pour l'arrêté des comptes et à apprécier leur présentation d'ensemble. Nous estimons que nos contrôles fournissent une base raisonnable à l'opinion exprimée ci-après.

      Nous certifions que les comptes consolidés sont, au regard des règles et principes comptables français, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du patrimoine, de la situation financière, ainsi que du résultat de l'ensemble constitué par les personnes et entités comprises dans la consolidation.

      Sans remettre en cause l’opinion exprimée ci-dessus, nous attirons votre attention sur les points exposés dans les notes de l’annexe « Règles et principes généraux » concernant l’établissement des comptes consolidés  et  « Principes comptables et méthodes d’évaluation » concernant les changements de méthodes comptables intervenus en 2005 :

      — le périmètre de consolidation incluant depuis le 1er janvier 2005 les Caisses de Crédit Maritime du Morbihan et de la Loire Atlantique, ces deux dernières entités constituant avec la Banque Populaire Atlantique les entités consolidantes ;

      — le changement de méthode résultant de l’application à compter du 1er janvier 2005 des dispositions du CRC 2002-03 relatives à la constitution en valeur actualisée des provisions couvrant les pertes attendues sur les encours douteux et douteux compromis ;

      — le changement de méthode résultant de l’application à compter du 1er janvier 2005 du CRC 2004-06 du 23 novembre 2004 relatif à la définition, la comptabilisation et l’évaluation des actifs ;

      — le changement de méthode résultant de l’application à compter du 1er janvier 2005 du CRC 2002-10 portant sur l’amortissement et la dépréciation des actifs ;

      — le changement de méthode résultant de l’application de la recommandation n°2003-R.01 du 1er avril 2003 du Conseil national de la comptabilité relative aux règles de comptabilisation et d’évaluation des engagements de retraite et avantages similaires ;

      — le changement de méthode relatif au traitement comptable des commissions perçues sur les cotisations cartes bancaires ainsi que des commissions d’assurance emprunteur.

       

      II. Justification des appréciations. — En application des dispositions de l’article L.823-9 du Code de commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à votre connaissance les éléments suivants :

      — Règles et méthodes de consolidation : Les notes de l’annexe des comptes consolidés exposent les règles et méthodes comptables relatives à l’établissement des comptes consolidés de votre banque. Ces règles et méthodes tiennent compte de la réglementation applicable aux établissements de crédit. Nos travaux ont consisté à vérifier la correcte application de ces règles et méthodes de consolidation.

      — Changements comptables : Dans le cadre de notre appréciation des règles et principes comptables suivis par votre banque, nous nous sommes assurés du bien-fondé des changements de méthodes comptables mentionnés ci-dessus ainsi que de la présentation qui en a été faite dans l’annexe.

      — Estimations comptables : La Banque populaire atlantique constitue des provisions pour couvrir les risques de crédit inhérents à ses activités tel que décrit en note « Principes comptables et méthodes d’évaluation » de l’annexe.

      Nos travaux ont consisté à examiner le dispositif de contrôle relatif au suivi des risques de crédit, à l’appréciation des risques de non-recouvrement et à leur couverture par des provisions spécifiques ou des provisions de passif pour les risques liés au hors bilan.

      Dans le cadre de nos appréciations, nous nous sommes assurés du caractère raisonnable de ces estimations.

      Les appréciations ainsi portées s’inscrivent dans le cadre de notre démarche d’audit des comptes consolidés pris dans leur ensemble, et ont donc contribué à la formation de notre opinion exprimée dans la première partie de ce rapport.

       

      III. Vérifications et informations spécifiques. — Par ailleurs, nous avons également procédé à la vérification des informations données dans le rapport sur la gestion du groupe, conformément aux normes professionnelles applicables en France. Nous n'avons pas d'observation à formuler sur leur sincérité et leur concordance avec les comptes consolidés.

       

      Nantes, Angers et Saint-Herblain , le 24 mars 2006. 

      Les commissaires aux comptes :  

      KPMG Audit,

      Exaequo Audit,

      Département de KPMG SA :

      Fiduciaire Audit Conseil :

      Franck Noël ;

      Michel Raguin ;

       

      Deloitte & Associés :

      Gérard Estival ;

      Anne Blanche.

       

       

      0608744

      17/05/2006 : Publications périodiques (74C)

      Société : Banque populaire Atlantique
      Catégorie 2 : Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles) (74C_N2)
      Numéro d'affaire : 6662
      Texte de l'annonce :

      0606662

      17 mai 2006BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRES Bulletin n°59


      Publications périodiques
      ____________________

      Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles)
      ____________________



       

       

      BANQUE POPULAIRE ATLANTIQUE  

      Société anonyme coopérative de banque populaire régie par les articles 512-2 et suivants du Code monétaire et financier et l'ensemble des textes relatifs aux banques populaires et aux établissements de crédit.

      Siège social: 1, rue Françoise Sagan, Saint Herblain, 44919 Nantes Cedex 9.

      857 500 227 R.C.S. Nantes.

      Situation au 31 mars 2006.

      (En milliers d'euros.) 

      Actif

      Montant

      Caisse, banques centrales, CCP

      75 632

      Créances sur les établissements de crédit

      435 488

      Opérations avec la clientèle

      4 702 237

      Obligations et autres titres à revenu fixe

      118 092

      Actions et autres titres à revenu variable

      6 396

      Participations et autres titres détenus à long terme

      117 770

      Parts dans les entreprises liées

      19 241

      Crédit-bail et location avec option d'achat

      203 121

      Location simple

      32 200

      Immobilisations incorporelles

      1 832

      Immobilisations corporelles

      64 110

      Autres actifs

      26 001

      Comptes de régularisation

      76 548

        Total actif

      5 878 668

       

      Passif

      Montant

      Dettes envers les établissements de crédit

      498 294

      Opérations avec la clientèle

      3 286 392

      Dettes représentées par un titre

      1 367 956

      Autres passifs

      20 830

      Comptes de régularisation

      165 671

      Provisions pour risques et charges

      41 211

      Dettes subordonnées

      19 773

      Fonds pour risques bancaires généraux

      102 387

      Capitaux propres hors FRBG (+/-)

      376 154

        Capital souscrit

      171 756

        Primes d'émission

      52 076

        Réserves

      168 912

        Provisions réglementées et subventions d'investissement

      2 452

        Report à nouveau (+/-)

      -19 042

          Total passif

      5 878 668

       

      Hors-bilan

      Montant

      Engagements donnés :

       

        Engagements de financement

      577 306

        Engagements de garantie

      283 208

        Engagements sur titres

      3 069

      Engagements reçus :

       

        Engagements de garantie

      1 113 150

        Engagements sur titres

      3 069

       

      0606662

      20/02/2006 : Publications périodiques (74C)

      Société : Banque populaire Atlantique
      Catégorie 2 : Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles) (74C_N2)
      Numéro d'affaire : 1422
      Texte de l'annonce :

      0601422

      20 février 2006BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRES Bulletin n°22


      Publications périodiques
      ____________________

      Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles)
      ____________________



       

       

      Banque populaire atlantique

      Société anonyme coopérative de banque populaire régie par les articles 512-2 et s. du Code monétaire et financier

      et l’ensemble des textes relatifs aux banques populaires et aux établissements de crédit.

      Siège social : 1, rue Françoise Sagan, St Herblain, 44919 Nantes Cedex 9.

      857 500 227 R.C.S. Nantes.

       Situation au 31 décembre 2005.

      (En milliers d’euros.) 

      Actif

      Montant

      Caisses, banques centrales, CCP    

      80 567

      Créances sur les établissements de crédit    

      493 880

      Opérations avec la clientèle    

      4 452 056

      Obligations et autres titres à revenu fixe    

      98 563

      Actions et autres titres à revenu variable    

      6 277

      Participations et autres titres détenus à long terme    

      118 086

      Parts dans les entreprises liées    

      19 193

      Crédit-bail et location avec option d'achat    

      198 381

      Location simple    

      29 851

      Immobilisations incorporelles    

      1 917

      Immobilisations corporelles    

      64 348

      Autres actifs    

      23 956

      Comptes de régularisation    

      82 642

          Total de l'actif    

      5 669 717

       

      Passif

      Montant

      Dettes envers les établissements de crédit    

      459 169

      Opérations avec la clientèle    

      3 360 138

      Dettes représentées par un titre    

      1 160 049

      Autres passifs    

      18 602

      Comptes de régularisation    

      142 596

      Provisions pour risques et charges    

      41 544

      Dettes subordonnées    

      19 771

      Fonds pour risques bancaires généraux    

      100 444

      Capitaux propres hors FRBG (+/-)    

      367 404

        Capital souscrit    

      163 264

        Primes d'émission    

      52 076

        Réserves    

      168 912

        Provisions réglementées et subventions d'investissement    

      2 164

        Report à nouveau (+/-)    

      -19 012

          Total passif    

      5 669 717

       

      Hors bilan

      Montant

      Engagements donnés :

       

        Engagements de financement    

      617 826

        Engagements de garantie    

      274 496

        Engagements sur titre    

      7 348

      Engagements reçus :

       

        Engagements garantie    

      1 055 487

        Engagements sur titre    

      7 348

       

       

      0601422

      23/11/2005 : PUBLICATIONS PERIODIQUES (74)

      Société : Banque populaire Atlantique
      Siège : 14, boulevard Winston Churchill, 44919 Nantes Cedex 9.
      Catégorie 2 : Sociétés commerciales et industrielles (74_N2)
      Numéro d'affaire : 5973
      Texte de l'annonce :

      BANQUE POPULAIRE ATLANTIQUE

      BANQUE POPULAIRE ATLANTIQUE

      Société anonyme coopérative de Banque populaire régie par les articles 512-2 et suivants du Code monétaire et financier et l'ensemble des textes relatifs aux banques populaires et aux établissements de crédit.
      Siège social  : 14, boulevard Winston Churchill, 44919 Nantes Cedex 9.
      857 500 227 R.C.S. Nantes.

       

      Situation au 30 septembre 2005.
      (En milliers d'euros.)

       

      Actif Montant
      Caisse, banques centrales, C.C.P. 75 864
      Créances sur les établissements de crédit 400 825
      Opérations avec la clientèle 4 389 476
      Obligations et autres titres à revenu fixe 104 222
      Actions et autres titres à revenu variable 6 360
      Participations et autres titres détenus à long terme 115 052
      Parts dans les entreprises liées 18 234
      Crédit-bail et location avec option d'achat 199 093
      Location simple 29 013
      Immobilisations incorporelles 2 347
      Immobilisations corporelles 65 517
      Autres actifs 25 350
      Comptes de régularisation     70 739
            Total actif 5 502 092

       

       

      Passif Montant
      Dettes envers les établissements de crédit 171 665
      Opérations avec la clientèle 3 310 652
      Dettes représentées par un titre 1 328 748
      Autres passifs 22 485
      Comptes de régularisation 128 331
      Provisions pour risques et charges 41 999
      Dettes subordonnées 19 767
      Fonds pour risques bancaires généraux 94 608
      Capitaux propres hors FRBG 383 836
          Capital souscrit 160 420
          Primes d'émission 52 076
          Réserves 168 912
          Provisions réglementées et subventions d'investissement 1 938
          Report à nouveau     490
            Total passif 5 502 092

       

       

      Hors bilan Montant
      Engagements donnés  :  
          Engagements de financement 550 631
          Engagements de garantie 256 100
          Engagements sur titres 1 624
      Engagements reçus  :  
          Engagements de garantie 101 628
          Engagements sur titres 1 624

       


      05973

      19/08/2005 : PUBLICATIONS PÉRIODIQUES (74)

      Société : Banque populaire Atlantique
      Siège : 14, boulevard Winston Churchill, 44919 Nantes Cedex 9.
      Catégorie 2 : sociétés commerciales et industrielles (74_N2)
      Numéro d'affaire : 96122
      Texte de l'annonce :

      BANQUE POPULAIRE ATLANTIQUE

      BANQUE POPULAIRE ATLANTIQUE

      Société anonyme coopérative de Banque populaire régie par les articles 512-2 et suivants du Code monétaire et financier et l'ensemble des textes relatifs aux banques populaires et aux établissements de crédit.
      Siège social : 14, boulevard Winston Churchill, 44919 Nantes Cedex 9.
      857 500 227 R.C.S. Nantes.

      Situation au 30 juin 2005.
      (En milliers d'euros.)

      Actif

      Montant

      Caisse, banques centrales, C.C.P.

      76 067

      Créances sur les établissements de crédit

      260 178

      Opérations avec la clientèle

      4 323 329

      Obligations et autres titres à revenu fixe

      114 895

      Actions et autres titres à revenu variable

      7 066

      Participations et autres titres détenus à long terme

      113 630

      Parts dans les entreprises liées

      18 234

      Crédit-bail et location avec option d'achat

      197 260

      Location simple

      29 540

      Immobilisations incorporelles

      2 374

      Immobilisations corporelles

      63 475

      Autres actifs

      19 925

      Comptes de régularisation

      71 890

      Total actif

      5 297 863

      Passif

      Montant

      Dettes envers les établissements de crédit

      281 639

      Opérations avec la clientèle

      3 202 725

      Dettes représentées par un titre

      1 149 309

      Autres passifs

      17 844

      Comptes de régularisation

      112 554

      Provisions pour risques et charges

      41 847

      Dettes subordonnées

      19 767

      Fonds pour risques bancaires généraux

      92 739

      Capitaux propres hors FRBG (+/–)

      379 439

      Capital souscrit

      156 298

      Primes d'émission

      52 076

      Réserves

      168 912

      Provisions réglementées et subventions d'investissement

      1 663

      Report à nouveau (+/–)

      490

      Total passif

      5 297 863

      Hors bilan

      Montant

      Engagements donnés :

      Engagements de financement

      527 863

      Engagements de garantie

      256 624

      Engagements sur titres

      598

      Engagements reçus :

      Engagements de garantie

      986 246

      Engagements sur titres

      598






      96122

      23/05/2005 : PUBLICATIONS PÉRIODIQUES (74)

      Société : Banque populaire Atlantique
      Siège : 14, boulevard Winston Churchill, 44919 Nantes Cedex 9.
      Catégorie 2 : sociétés commerciales et industrielles (74_N2)
      Numéro d'affaire : 89090
      Texte de l'annonce :

      BANQUE POPULAIRE ATLANTIQUE

      BANQUE POPULAIRE ATLANTIQUE

      Société anonyme coopérative de banque populaire régie par les articles 512-2 et s. du Code monétaire et financier et l'ensemble des textes relatifs aux banques populaires et aux établissements de crédit.
      Siège social : 14, boulevard Winston-Churchill, 44919 Nantes Cedex 9.
      857 500 227 R.C.S. Nantes.

      Situation au 31 mars 2005.
      (En milliers d’euros.)

      Actif

      Montant

      Caisse, banques centrales, C.C.P.

      71 183

      Créances sur les établissements de crédit

      325 060

      Opérations avec la clientèle

      4 134 905

      Obligations et autres titres à revenu fixe

      118 127

      Actions et autres titres à revenu variable

      7 037

      Participations et autres titres détenus à long terme

      109 466

      Parts dans les entreprises liées

      4 842

      Crédit-bail et location avec option d'achat

      187 208

      Location simple

      27 435

      Immobilisations incorporelles

      2 496

      Immobilisations corporelles

      61 382

      Autres actifs

      18 933

      Comptes de régularisation

      81 619

      Total actif

      5 149 693

      Passif

      Montant

      Dettes envers les établissements de crédit

      303 772

      Opérations avec la clientèle

      3 202 226

      Dettes représentées par un titre

      991 579

      Autres passifs

      22 136

      Comptes de régularisation

      125 310

      Provisions pour risques et charges

      46 917

      Dettes subordonnées

      19 768

      Fonds pour risques bancaires généraux

      91 999

      Capitaux propres hors FRBG (+/–)

      345 986

      Capital souscrit

      151 384

      Primes d'émission

      52 076

      Réserves

      167 423

      Provisions réglementées et subventions d'investissement

      1 388

      Report à nouveau (+/–)

      – 26 285

      Total passif

      5 149 693

      Hors bilan

      Montant

      Engagements donnés :

      Engagements de financement

      478 845

      Engagements de garantie

      260 543

      Engagements sur titres

      138

      Engagements reçus :

      Engagements de garantie

      948 991

      Engagements sur titres

      138






      89090

      20/05/2005 : PUBLICATIONS PÉRIODIQUES (74)

      Société : Banque populaire Atlantique
      Siège : 14, boulevard Winston Churchill, 44919 Nantes Cedex 9.
      Catégorie 2 : sociétés commerciales et industrielles (comptes annuels) (74B)
      Numéro d'affaire : 88819
      Texte de l'annonce :

      BANQUE POPULAIRE ATLANTIQUE

      BANQUE POPULAIRE ATLANTIQUE

      Société coopérative à capital variable loi du 13 mars 1917 et textes subséquents.
      Siège social : 1, rue Françoise Sagan, Saint-Herblain (44).
      857 500 227 R.C.S. Lorient.

      Documents comptables annuels approuvés par l’assemblée générale du 11 avril 2005.

      A. — Comptes sociaux.

      I. — Bilan au 31 décembre 2004.
      (En euros.)

      Actif

      2004

      2003

      Caisses, banques centrales, C.C.P.

      78 527 365,09

      34 925 500,38

      Effets publics et valeurs assimilées

      Créances sur les établissements de crédit

      267 170 348,49

      353 760 402,53

      Opérations avec la clientèle

      4 003 615 760,88

      3 574 420 390,52

      Obligations et autres titres à revenu fixe

      131 827 227,47

      146 818 286,92

      Actions et autres titres à revenu variable

      6 943 869,31

      6 972 155,70

      Participations et autres titres détenus à long terme

      109 406 903,17

      103 552 324,09

      Parts dans les entreprises liées

      4 584 141,09

      4 584 141,09

      Crédit-bail et location avec option d’achat

      187 703 508,22

      198 597 157,72

      Location simple

      29 318 892,36

      33 095 772,71

      Immobilisations incorporelles

      4 480 843,78

      4 981 502,32

      Immobilisations corporelles

      54 093 017,24

      31 359 191,93

      Capital souscrit non versé

      Actions propres

      Comptes de négociation et de règlement

      Autres actifs

      21 781 835,02

      20 244 386,59

      Comptes de régularisation

      57 250 918,98

      59 185 587,33

      Total de l’actif

      4 956 704 631,10

      4 572 496 799,83

      Passif

      2004

      2003

      Banques centrales, C.C.P.

      Dettes envers les établissements de crédit

      149 604 610,41

      219 200 791,52

      Opérations avec la clientèle

      3 150 235 907,94

      3 013 391 610,48

      Dettes représentées par un titre

      1 020 693 456,45

      744 867 516,39

      Autres passifs

      21 161 472,21

      18 677 943,52

      Comptes de régularisation

      83 877 189,72

      84 669 832,30

      Comptes de négociation et de règlement

      Provisions pour risques et charges

      17 213 233,38

      20 107 744,64

      Dettes subordonnées

      19 768 792,89

      25 878 586,45

      Fonds pour risques bancaires généraux

      90 188 482,34

      85 100 261,69

      Capitaux propres hors FRBG (+/–)

      403 961 485,76

      360 602 512,84

      Capital souscrit

      144 577 680,00

      132 161 616,00

      Prime d’émission

      52 076 235,20

      52 076 235,20

      Réserves

      167 423 220,77

      139 298 439,05

      Ecarts de réévaluation

      Provisions réglementées et subventions d’investissement

      1 113 429,56

      12 780,54

      Report à nouveau (+/–)

      4 817 379,95

      4 557 807,64

      Résultat de l’exercice (+/–)

      33 953 540,28

      32 495 634,41

      Total du passif

      4 956 704 631,10

      4 572 496 799,83

      Hors bilan

      2004

      2003

      Engagements donnés :

      Engagements de financement

      475 955 162,45

      258 457 081,45

      Engagements de garantie

      272 419 139,62

      247 018 661,97

      Engagements sur titres

      Engagements reçus :

      Engagements de financement

      Engagements de garantie

      919 809 318,50

      762 979 135,07

      Engagements sur titres

      II. — Compte de résultat.
      (En euros.)

      2004

      2003

      Intérêts et produits assimilés

      211 800 805,57

      214 296 715,86

      Intérêts et charges assimilées

      96 210 381,01

      101 145 980,76

      Produits sur opérations de crédit-bail et assimilées

      100 184 338,83

      98 237 608,71

      Charges sur opérations de crédit-bail et assimilées

      86 765 226,01

      84 557 111,36

      Produits sur opérations de location simple

      20 853 121,40

      20 122 386,10

      Charges sur opérations de location simple

      17 447 371,50

      17 785 982,82

      Revenus des titres à revenu variable

      5 807 616,13

      4 392 981,65

      Commissions (produits)

      99 887 003,10

      94 834 749,70

      Commissions (charges)

      19 056 077,89

      18 228 497,39

      Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation

      258 311,61

      232 717,34

      Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés

      – 5 080,47

      636 566,49

      Autres produits d’exploitation bancaire

      1 966 816,25

      2 339 257,80

      Autres charges d’exploitation bancaire

      998 714,21

      1 526 931,42

      Produit net bancaire

      220 275 161,80

      211 848 479,90

      Charges générales d’exploitation

      137 129 469,53

      132 463 475,72

      Dotations aux amortissements et aux provisions sur immobilisations incorporelles et corporelles

      5 533 757,10

      4 742 953,52

      Résultat brut d’exploitation

      77 611 935,17

      74 642 050,66

      Coût du risque

      – 19 337 449,75

      – 14 701 887,59

      Résultat d’exploitation

      58 274 485,42

      59 940 163,07

      Gains ou pertes sur actifs immobilisés

      1 217 946,56

      413 889,80

      Résultat courant avant impôt

      59 492 431,98

      60 354 052,87

      Résultat exceptionnel

      – 652 575,08

      – 11 496 349,82

      Impôt sur les bénéfices

      18 697 446,95

      15 693 652,93

      Dotations/Reprises de fonds pour risques bancaires généraux et provisions réglementées

      – 6 188 869,67

      – 668 715,73

      Résultat net

      33 953 540,28

      32 495 334,39

      III. — Annexe aux documents comptables.

      Règles et méthodes comptables.

      Principes généraux. — Les comptes annuels sont établis selon la réglementation applicable aux établissements de crédit et dans le respect des principes comptables généralement admis en France.
      La Banque populaire Atlantique est consolidée au sein du groupe Banque populaire.
      L’impact de la loi Fillon en matière de médailles du travail, provisionné par étalement en 2003, a fait l’objet sur l’exercice 2004 d’un complément de provision permettant de couvrir l’intégralité de notre engagement. La provision constituée à ce titre au 31 décembre 2004 s’élève à 1 101 M€.

      Faits significatifs. — Dans le cadre de la réorganisation de l’activité patrimoniale de la banque, le fonds de commerce BIP Finances acquis le 1er mars 1996 a été cédé à notre filiale Portzamparc S.A. Le résultat de cession de cette opération n’est pas significatif. La construction du nouveau siège social de la banque, dont la livraison est prévue en mars 2005, est comptabilisée en immobilisations en cours à l’actif du bilan 31 décembre 2004.

      Garantie de liquidité et de solvabilité. — Le système de garantie de liquidité et de solvabilité du réseau des Banques populaires est organisé par une décision de caractère général de la Banque fédérale des Banques populaires, organe central, en application des articles L. 511-30, L. 511-31, L. 511-32 et L. 512-12 du Code monétaire et financier.
      Ce système de garantie repose sur l’intégralité des fonds propres des établissements du réseau par un mécanisme de solidarité interne.
      La Banque fédérale met en oeuvre la solidarité du réseau en appelant auprès des Banques populaires les concours financiers nécessaires, dans la limite de leurs fonds propres. Les fonds propres de la Banque fédérale répondent, en dernier ressort, de la liquidité et de la solvabilité des Banques populaires.
      Dans le cadre de ce mécanisme de solidarité interne, est instituée une première ligne de solidarité. Celle-ci est constituée, d’une part, par le fonds de solidarité fédéral, partie intégrante du fonds pour risques bancaires généraux de la Banque fédérale. D’autre part, par les fonds régionaux de solidarité, parties intégrantes des fonds pour risques bancaires généraux des Banques populaires. Ces fonds régionaux sont alimentés chaque année, à hauteur de 10 % du bénéfice net réalisé par les Banques populaires avant toute dotation au fonds pour risques bancaires généraux et impôt, ledit montant étant minoré du taux de l’impôt sur les sociétés. Les Banques populaires ne peuvent disposer de ces fonds sans l’autorisation de la Banque fédérale.
      Il est rappelé, en outre, que les établissements du réseau des Banques populaires sont adhérents du Fonds de garantie des dépôts institué par la loi et auquel adhèrent tous les établissements de crédit agréés en France. Ce fonds de garantie de place a été créé par la loi du 29 juin 1999. Il gère les mécanismes des dépôts et des investisseurs. D’adhésion obligatoire, il ne se substitue pas mais complète les obligations de garantie des organes centraux à l’égard de leurs affiliés.

      Agrément collectif - Contre garantie globale subordonnée. — La banque garantit la liquidité et la solvabilité des sociétés de caution mutuelle suivantes : Socama Atlantique, Socami Atlantique qui lui accordent l’exclusivité de leur cautionnement et avec lesquelles elle a conclu en 1994 une convention d’agrément collectif. Il en résulte que le respect des normes de gestion édictées par le CRBF notamment les fonds propres est apprécié globalement. La traduction de cette garantie peut prendre notamment la forme, de la part de la banque, de délais de paiement, d’avances rémunérées ou non, d’abandons de créances. L’engagement de liquidité et de solvabilité est de nature réglementaire. Il ne fait pas l’objet d’un enregistrement comptable en raison notamment de la confusion entre garant et créancier.
      La banque contre garantit les sociétés de caution mutuelles ci-dessus à due concurrence des engagements reçus de ces dernières. La mise en œuvre de cette contre garantie est subordonnée à la constatation d’un montant de capital minimum inférieur au minimum réglementaire ou à l’épuisement du fonds de garantie.
      Au 31 décembre 2004, les engagements reçus des SCM s’élèvent à 547 754 M€.

      Présentation. — Les informations chiffrées de l’annexe sont présentées en milliers d’euros (M€) sauf indication contraire.

      Informations relatives à l’actif.

      Ventilation des éléments d’actif par durée restant à courir :

      Actif par durée restant à courir

      Durée restant à courir

      Non ventilé

      Brut

      Provisions

      Total net

      – 3 mois

      3 mois à 1 an

      1 an à 5 ans

      + 5 ans

      Créances sur établissements de crédit à terme

      150 895

      1 539

      77 296

      3 237

      3 221

      236 188

      236 188

      Créances sur la clientèle

      387 468

      387 628

      1 503 451

      1 413 600

      404 563

      4 096 710

      93 094

      4 003 616

      Obligations et autres titres à revenu fixe

      18 049

      21 467

      54 987

      34 938

      2 420

      131 861

      34

      131 827

      Total général

      556 412

      410 634

      1 635 734

      1 451 775

      410 204

      4 464 759

      93 128

      4 371 631

      Pensions reçues (en milliers d’euros)

      Etablissements de crédit

      Clientèle

      Valeurs reçues en pension

      Titres reçus en pension livrée

      2 400

      Crédits sur la clientèle. — Les créances sur la clientèle sont inscrites au bilan à leur valeur nominale. L’identification et la comptabilisation des créances douteuses sont effectuées conformément à la note méthodologique n° 1 des dispositions réglementaires aux états périodiques et au règlement du CRC 2002.03.
      Le principe de contagion est appliqué. « La classification en créances douteuses d’un concours à une personne physique ou morale déterminée entraîne le transfert de l’intégralité des engagements à rencontre de cette personne des rubriques d’encours sains vers les rubriques d’encours douteux nonobstant toutes considérations liées aux garanties individuelles sauf cas exceptionnels dûment justifiés ».
      Les créances sur la clientèle, dont le recouvrement est devenu incertain, font l’objet d’une provision individuelle, en déduction d’actif, destinée à couvrir le risque de perte potentielle, et tenant compte des garanties dont la banque est amenée à bénéficier.
      Les garanties réelles sont retenues dans le calcul du risque : les garanties hypothécaires sont évaluées sur la base d’une valeur de marché à laquelle est appliquée une décote de 50 à 75 % selon le type de bien. Les nantissements sur titres côtés sont estimés à la valeur de marché. Les autres nantissements ne sont pas retenus. Ces garanties sont réestimées au moins une fois par an.
      Le volume des crédits restructurés accordés à des conditions hors marché n’est pas significatif et n’a donc pas donné lieu à information dans l’annexe.
      Des provisions pour risques et charges, constituées au titre d’engagements hors bilan, sont constatées au passif du bilan pour les risques clientèle. Suite à l’alignement des règles fiscales sur les règles comptables, les intérêts courus sur les créances contentieuses ne sont plus comptabilisés. Les intérêts constatés au 31 décembre 2003 seront donc repris sur les exercices ouverts à compter du 1er janvier 2004.

      31/12/04

      31/12/03

      Brut

      Provisions

      Brut

      Provisions

      Créances clientèles :

      Encours douteux

      28 756

      11 417

      30 772

      10 497

      Encours douteux compromis

      103 364

      81 199

      90 703

      72 225

      Intérêts courus contentieux

      478

      478

      615

      615

      Total

      132 598

      93 094

      122 090

      83 337

      Créances/valeurs immobilisées :

      Encours douteux

      1 405

      1 164

      1 394

      1 101

      Encours douteux compromis

      3 483

      2 922

      2 271

      1 936

      Total

      4 888

      4 086

      3 665

      3 037

      Créances sur la clientèle par agents économiques
      (en milliers d’euro)

      Encours bruts

      Dont encours douteux

      Dont encours douteux compromis

      Provisions sur douteux

      Provisions sur douteux compromis

      Encours de la clientèle (bilan)

      4 096 710

      28 756

      103 842

      11 417

      81 677

      Sociétés non financières

      1 757 320

      12 668

      29 991

      6 267

      22 476

      Entrepreneurs individuels

      591 391

      10 649

      54 006

      3 957

      44 000

      Particuliers

      1 703 092

      5 439

      19 844

      1 194

      15 201

      Autres clientèles (1)

      44 907

      Créances crédit-bail

      4 888

      1 405

      3 483

      1 164

      2 922

      Sociétés non financières

      4 888

      1 405

      3 483

      1 164

      2 922

      Entrepreneurs individuels

      Particuliers

      (1) Clientèle financière, sociétés d’assurance et fonds de pension, collectivités locales.

      Immobilisations corporelles et incorporelles. — Les immobilisations figurent au bilan pour leur prix d’acquisition ou d’apport augmenté des réévaluations légales. Elles sont amorties en fonction de leur durée probable d’utilisation.
      Les frais d’acquisition des immobilisations sont imputés dans les charges à répartir incluses dans le poste « Comptes de régularisation ».

      Les acquisitions comprennent essentiellement les avances et acomptes versés pour le nouveau siège social.

      Immobilisations

      Brut comptable 31/12/03

      Acquisitions

      Cessions

      Transf

      Brut comptable 31/12/04

      Cumul amortissements 31/12/03

      Dotations amortissements 2004

      Reprises amortissements 2004

      Transf

      Cumul amortissements 31/12/04

      Provisions

      Net comptable 31/12/04

      Net comptable 31/12/03

      A disposition de la banque :

      Incorporelles

      5 986

      1 109

      1 341

      0

      5 754

      1 004

      268

      0

      0

      1 272

      4 482

      4 982

      Corporelles

      Exploitation

      75 993

      29 035

      3 823

      140

      101 345

      45 512

      5 227

      2 783

      59

      48 015

      53 330

      30 481

      Hors exploitation

      1 330

      0

      16

      – 140

      1 174

      452

      36

      16

      – 59

      413

      761

      878

      Total

      83 309

      30 144

      5 180

      108 273

      46 968

      5 531

      2 799

      49 700

      58 573

      36 341

      Données en crédit-bail et location simple :

      Incorporelles

      2 029

      72

      423

      1 678

      1 909

      176

      479

      1 606

      72

      120

      Corporelles

      495 719

      97 105

      87 529

      505 295

      264 762

      96 955

      74 361

      287 356

      1 752

      216 187

      229 057

      Total

      497 748

      97 177

      87 952

      506 973

      266 671

      97 131

      74 840

      288 962

      1 752

      216 259

      229 177

      Parts dans les entreprises liées, titres de participation et autres titres détenus à long terme. — Ces titres qualifiés d’immobilisations financières, dont la possession durable est estimée utile à l’activité, sont comptabilisés à leur coût d’acquisition hors frais. A l’arrêté des comptes, ils sont estimés à leur valeur d’usage. Celle-ci se définit principalement par l’actif net corrigé, ou par les critères retenus lors de l’acquisition ou éventuellement, pour les titres cotés, par le cours de bourse. En cas de valeur d’usage inférieure à la valeur nette comptable, ces titres font l’objet d’une provision. Les frais accessoires à l’achat et à la vente sont enregistrés en charges d’exploitation. Les plus ou moins-values de cessions sont inscrites en poste « Gains ou pertes sur actifs immobilisés ». Les intérêts et dividendes sont comptabilisés au fur et à mesure de leur encaissement. Les autres titres détenus à long terme acquis dans l’intention de favoriser le développement de relations professionnelles durables sont comptabilisés pour leur coût d’acquisition hors frais.

      Quote-part capital détenue

      2004

      2003

      Valeurs brutes

      Provisions

      Valeurs nettes

      Valeurs brutes

      Provisions

      Valeurs nettes

      Parts dans les entreprises liées

      4 710

      126

      4 584

      4 710

      126

      4 584

      P de Portzamparc S.A.

      64,85 %

      3 542

      3 542

      3 542

      3 542

      Autres participation <1 % du Capital BPAtl

      1 168

      126

      1 042

      1 168

      126

      1 042

      Titres de participation

      105 355

      78

      105 277

      99 217

      75

      99 142

      SCR Ouest Croissance

      39,67 %

      17 523

      17 523

      12 096

      12 096

      BFBP

      4,34 %

      76 981

      76 981

      76 981

      76 981

      IBP

      5,73 %

      3 709

      3 709

      3 709

      3 709

      GIE GC2i Investissements

      22,21 %

      3 624

      3 624

      3 378

      3 378

      Autres sociétés du groupe

      3 518

      78

      3 440

      3 053

      75

      2 978

      Autres titres détenus à long terme

      4 252

      121

      4 131

      5 240

      830

      4 410

      Autres participations

      4 252

      121

      4 131

      5 240

      830

      4 410

      Opérations sur titres. — Les portefeuilles de titres de transaction, de placement et d’investissement suivent les règles d’évaluation du règlement 90-01 du Comité de la réglementation bancaire et financière. Ces portefeuilles apparaissant dans les postes « Effets publics et valeurs assimilées » lorsque l’Emetteur est l’Etat, « Actions et autres titres à revenu variable » et « Obligations et autres titres à revenu fixe » pour les autres Emetteurs.
      Au 31 décembre 2004, la banque ne détient pas de titres de transaction. L’acquisition de ces titres est exceptionnelle.
      Les titres d’investissement font l’objet d’une couverture en taux ou en durée. En cas de rupture de l’adossement, les titres d’investissement sont reclassés en titres de placement.
      Les titres à revenu fixe font l’objet d’un étalement de la surcote/décote sur la durée résiduelle selon la méthode actuarielle. Aucun reclassement n’a été opéré au cours de l’exercice vers ou en provenance de cette catégorie. Aucune provision n’est dotée sur ce portefeuille sauf en cas de risque de contrepartie ou de forte probabilité de cession avant l’échéance. Les revenus d’actions sont enregistrés lors de leur encaissement.

      Les revenus d’obligations et des titres de créances négociables sont comptabilisés pour la partie courue dans l’exercice.

      Valeur brute

      Provisions

      Valeur nette 31/12/04

      Valeur nette 31/12/03

      Titres de transactions :

      Titres de placements :

      Parts OPCVM

      6 466

      973

      5 493

      5 542

      TSDI

      5 497

      5 497

      15 310

      Obligations

      18 842

      34

      18 808

      18 053

      Actions

      1 448

      10

      1 438

      1 430

      32 253

      1 017

      31 236

      40 335

      Titres d’investissements :

      Titres de créances négociables (BMTN)

      99 101

      99 101

      104 737

      Obligations

      6 001

      6 001

      6 001

      105 102

      0

      105 102

      110 738

      Créances rattachées

      2 432

      2 432

      2 717

      Versements restant à effectuer sur titres de placements

      791

      1 577

      Conversion des opérations en devises. — résultats sur opérations de change sont déterminés conformément au règlement 89-01 du Comité de la réglementation bancaire (modifié par les règlements 90-01 et 95-04). Les créances, les dettes et les engagements hors bilan libellés en devises sont évalués au cours de change à la clôture de l’exercice. Les gains et les pertes de change latents et définitifs sont enregistrés en compte de résultat. La Banque populaire Atlantique ne supporte pas de risque de change significatif.

      Crédit bail et location avec option d’achat. — Ce poste comprend les valeurs nettes d’acquisition des biens donnés en location. Les biens sont amortis en respectant les deux bornes suivantes : le mode linéaire est le minimum fiscal à respecter, le mode dégressif est le maximum déductible fiscalement.
      En comptabilité financière, l’amortissement est le remboursement du capital investi et l’encours financier correspond à la valeur en capital des loyers à recevoir. La différence entre l’encours financier et la valeur nette comptable des biens constitue la réserve latente qui se monte à 41 320 M€ avant impôt différé passif.

      Opérations avec le réseau des Banques populaires - Actif :

      Actif

      31/12/04

      31/12/03

      Opérations de trésorerie :

      Comptes à vue

      30 245

      81 397

      Comptes à terme

      132 006

      185 491

      Prêts subordonnés

      Titres

      114 162

      130 309

      Autres titres

      Créances rattachées

      1 804

      2 420

      Total actif

      278 217

      399 617

      Détail des comptes de régularisation - Actif :

      31/12/04

      31/12/03

      Comptes d’encaissement

      9 813

      16 821

      Comptes d’ajustement

      218

      5

      Charges constatées d’avance

      912

      1 358

      Produits à recevoir

      16 215

      10 355

      Charges à répartir

      457

      468

      Comptes de liaison succursales

      1 928

      10 554

      Autres comptes de régularisation

      27 707

      19 625

      Total actif

      57 250

      59 186

      Détail des créances rattachées :

      31/12/04

      31/12/03

      Opérations de trésorerie et interbancaires

      3 272

      5 924

      Opérations avec la clientèle

      17 186

      21 054

      Opérations sur titres et divers

      2 811

      3 114

      Valeurs immobilisées

      43

      55

      Informations relatives au passif.

      Passif par durée restant à courir

      – 3 mois

      3 mois à 1 an

      1 an à 5 ans

      + 5 ans

      Non ventilé

      Total

      Dettes à terme sur les établissements de crédit

      135

      2 281

      84 088

      45 000

      1 940

      133 444

      Dettes à terme sur la clientèle

      443 772

      165 211

      401 868

      160 745

      53 839

      1 225 435

      Dettes représentées par un titre

      689 995

      99 430

      139 007

      87 400

      4 862

      1 020 694

      Total général

      1 133 902

      266 922

      624 963

      293 145

      60 641

      2 379 573

      Mises en pension

      TCN

      Refinancements

      Clientèle non financière

      Clientèle financière

      Marché hypothécaire

      Marché monétaire

      Valeurs données en pension

      45 000

      750

      Titres donnés en pension livrée

      26 500

      Dettes représentées par un titre et dettes subordonnées. — Ces postes regroupent notamment les emprunts obligataires et les titres de créances négociables émis ainsi que les prêts sur titres subordonnés émis par la Banque fédérale des Banques populaires. Les frais d’émission d’emprunts obligataires sont amortis en totalité sur l’exercice d’émission. Les primes de remboursement des obligations sont amorties sur la durée des emprunts correspondants.

      Impôts. — La charge d’impôts figurant au compte de résultat correspond à l’impôt sur les sociétés dû au titre de l’exercice, augmenté de la majoration exceptionnelle de 3 % de 1995 et de la contribution sociale sur les bénéfices 3,3 % de 1999. A cet impôt, s’ajoutent les variations d’impôt différé passif provenant des décalages temporaires entre l’imputation comptable et la prise en compte fiscale, comptabilisées sous forme de provisions pour risques et charges dès lors que la dette future est certaine. Ces impôts différés sont calculés selon la méthode globale et le report variable.

      Tableau des accroissements et allégements de la dette future d’impôt provenant du décalage dans le temps entre le régime fiscal et le traitement comptable des produits ou des charges et non comptabilisés sous forme de provisions pour risques et charges.

      Bilan 31/12/03

      Compte de résultat 2004

      Bilan au 31/12/04

      Dotation

      Reprise

      Impôts différés passif

      5 157

      0

      864

      4 293

      Impôts différés passif/titres en sursis d’imposition

      4 850

      0

      742

      4 108

      Contribution exceptionnelle/retraitée ci-dessus

      307

      0

      122

      185

      Impôts différés actif

      – 5 084

      – 625

      – 672

      – 5 037

      Impôt différé actif/provisions à caractère social

      – 4 006

      – 591

      – 2

      – 4 595

      Autres impôts différés actif

      – 778

      – 34

      – 559

      – 253

      Contribution exceptionnelle retraitée ci-dessus

      – 300

      0

      – 111

      – 189

      L’instauration de la taxe spéciale de 2,5 % sur les réserves spéciales des plus values à long terme (article 39 de la loi de finance rectificative du 30 décembre 2004) générera un coût de 208 m€ qui sera prélevé sur les réserves ordinaires à l’issue de l’assemblée générale statuant sur les comptes de l’exercice 2004.

      Provisions réglementées fonds pour risques bancaire généraux et provisions pour risques et charges :

      31/12/03

      Dotations

      Reprises utilisées

      Reprises disponibles

      31/12/04

      Couverture passifs sociaux

      9 597

      2 402

      11 999

      Risques clients

      1 025

      641

      483

      1 183

      Redressements fiscaux (ou risques fiscaux)

      2 035

      1 902

      115

      18

      Risques sur moyens de paiement

      1 400

      809

      591

      0

      Restructuration

      456

      92

      99

      449

      Impôts différés passif

      3 737

      1 904

      1 833

      Charges liées au personnel

      136

      26

      110

      Charges exploitation bancaire

      1 060

      788

      1 060

      788

      Autres provisions

      642

      236

      41

      837

      Investissements

      0

      1 100

      1 100

      20 088

      5 259

      5 800

      1 230

      18 317

      Le fonds pour risques bancaires généraux enregistre les montants que la banque décide d’affecter à la couverture de risques à caractère général. Après dotation de 5 088 m€, le fonds pour risques bancaire généraux (y compris FRS) s’élève donc au 31 décembre 2004 à 90 188 m€.

      Ventilation des capitaux propres et assimilés

      31/12/04

      31/12/03

      31/12/02

      Après affectation du résultat

      Capital

      144 578

      132 162

      116 680

      Réserve légale

      13 707

      12 009

      10 384

      Réserves statutaires

      150 304

      150 304

      123 804

      Autres réserves

      4 988

      4 988

      4 988

      Réserves spéciales de réévaluation

      122

      122

      122

      Report à nouveau

      32 568

      4 817

      4 558

      Prime de fusion

      52 076

      52 076

      52 076

      Fonds pour risque bancaires généraux

      90 188

      85 100

      84 433

      Total fonds propres

      488 531

      441 578

      397 045

      Titres subordonnés remboursables

      19 745

      25 843

      25 843

      Total fonds propres et assimilés

      508 276

      467 421

      422 888

      Opérations avec le réseau des Banques populaires - Passif :

      Passif

      31/12/04

      31/12/03

      Opérations de trésorerie

      Comptes à vue

      2 705

      5 870

      Comptes et emprunts JJ et à terme

      60 245

      120 275

      Emprunts subordonnés

      19 745

      25 843

      Titres

      315 000

      284 785

      Autres opérations

      3 990

      3 474

      Créances rattachées

      3 172

      3 148

      Total passif

      404 857

      443 395

      Détail des comptes de régularisation - Passif :

      31/12/04

      31/12/03

      Comptes de recouvrement

      21 144

      22 109

      Comptes d’ajustement

      0

      0

      Produits constatés d’avance

      25 513

      28 055

      Charges à payer

      30 909

      27 312

      Comptes de liaison succursales

      6 112

      5 656

      Autres comptes de régularisation

      199

      1 538

      Total passif

      83 877

      84 670

      Détail des dettes rattachées :

      31/12/04

      31/12/03

      Opérations de trésorerie et interbancaires

      1 940

      1 964

      Opérations avec la clientèle

      59 153

      58 630

      Opérations sur titres et divers

      4 809

      4 735

      Informations relatives au hors bilan.

      Evaluation des opérations à terme en devises. — Les opérations à terme en devises concernent uniquement des opérations de couverture, traitées sur des marchés de gré à gré :

      Achats et ventes à terme

      16 388 m€

      Engagements sur instruments financiers à terme. — La Banque effectue de manière habituelle des opérations sur instruments financiers à terme de taux.
      En application des règlements 90-15 et 92-04 du Comité de la réglementation bancaire, les contrats d’échange de taux et assimilés sont classés selon le critère de l’intention initiale dans la catégorie « c » : gestion globale du risque de taux. Aucun contrat ne correspond à la définition des catégories « a », « b » ou « d ».
      Conformément à l’article 43 du règlement 90-15, les charges et les produits sont comptabilisés prorata temporis en compte de résultat. Ils sont enregistrés pour leur montant net sans compensation des contrats entre eux. Les pertes ou les gains latents ne sont pas comptabilisés.
      Les risques encourus sur ces opérations font l’objet d’un système permanent de mesure de résultats et de positions, de surveillance et de contrôle avec des limites déterminées par les dirigeants responsables. Le risque de contrepartie fait l’objet d’un suivi particulier. Il ne porte pas sur la valeur nominale du dérivé mais sur le coût potentiel de remplacement du flux de trésorerie sur les contrats faisant apparaître un gain. En cas de résiliation de contrats d’échange de taux, les soultes constatées sont rapportées immédiatement en compte de résultat.

      Montant notionnel des contrats ventilés par durée résiduelle (opérations de gré à gré - contrats sur taux) :

      (En milliers d’euros)

      Un an et moins

      Plus d’un an à cinq ans inclus

      Plus de cinq ans

      Opérations termes

      50 305

      226 207

      30 750

      Opérations conditionnelles

      544

      71 972

      0

      Risque de crédit sur produits dérives de gré à gré (contrats d’échange de taux) :

      (En milliers d’euros)

      Valeur de remplacement positive

      Equivalent risque de crédit

      Etablissement de crédit

      10 766

      12 739

      Clientèle

      0

      181

      Juste valeur des instruments financiers à terme (opérations de gré à gré - contrats sur taux) :

      (En milliers d’euros)

      Notionnel

      Juste valeur

      Opérations fermes

      307 262

      4 154

      Opérations conditionnelles :

      Options achetées

      39 007

      – 107

      Options vendues

      33 509

      – 819

      Informations relatives au compte de résultat et opérations diverses.

      Ventilation des commissions par catégories d’opérations :

      Commissions

      Charges

      Produits

      Net

      Opérations avec les établissements de crédit

      328

      385

      57

      Opérations avec la clientèle

      – 41

      42 185

      42 226

      Opérations sur titres

      0

      4

      4

      Opérations de change

      136

      600

      464

      Engagement sur titres

      0

      14

      14

      Opérations sur instruments financiers à terme

      0

      0

      0

      Prestations de services pour compte de tiers

      18 633

      56 698

      38 065

      Dont :

      Opérations sur moyens de paiement

      17 334

      22 381

      5 047

      Opérations sur titres pour le compte de la clientèle

      2 277

      2 277

      Activité d’assistance et de conseil

      606

      606

      Total

      19 056

      99 886

      80 830

      Activité en devises. — Les créances et dettes libellées en devises sont évaluées aux cours de change à la clôture de l’exercice. Les gains et les pertes de change, résultant des opérations de conversion sont comptabilisées au compte de résultat.

      Informations relatives au personnel. — Effectif moyen du personnel en activité (ventilé par catégories socioprofessionnelles) :

      Effectif

      31/12/04

      Effectif moyen du personnel en activité

      1 510

      Techniciens

      1 188

      Cadres

      322

      Ventilation des frais de personnel

      Montant

      Salaires et traitements

      46 265

      Charges de retraite

      5 356

      Autres charges sociales

      16 405

      Intéressement des salariés

      3 401

      Participation des salariés

      3 397

      Impôts et taxes sur rémunérations

      3 878

      Total

      78 702

      Rémunération des organes de direction

      31/12/04

      Montant global des rémunérations allouées à :

      L’ensemble des mandataires sociaux

      339

      L’ensemble des membres de direction

      1 066

      Coût du risque :

      Charges

      Produits

      Provisions pour créances douteuses :

      Opérations interbancaires

      0

      0

      Opérations avec la clientèle

      36 934

      19 514

      Opérations sur titres et débiteurs divers

      0

      0

      Autres

      2 056

      949

      Autres provisions pour dépréciation

      0

      0

      Provisions pour risques et charges :

      Opérations du bilan

      0

      Opérations de hors bilan

      676

      525

      Pertes sur créances irrécouvrables :

      Couvertes par des provisions

      7 606

      7 606

      Non couvertes par des provisions

      1 067

      Récupérations sur créances amorties

      408

      Total

      48 339

      29 002

      Solde

      19 337

      Gains ou pertes sur actifs immobilisés. — Ce poste comprend la plus-value de cessions des titres de participation IPO pour 1 018 m€.

      Résultat exceptionnel. — Afin d’assurer une meilleure lisibilité des charges d’exploitation sur la période 2003-2004, les charges résiduelles liées à la fusion et à la migration ont été classées en éléments exceptionnels.

      31/12/04

      31/12/03

      Charges

      Produits

      Charges

      Produits

      Charges échanges FRF/EUR

      37

      376

      Opérations diverses

      809

      1 400

      52

      122

      Charges de fusion

      275

      99

      7 652

      2 966

      Charges de migration

      1 068

      7 198

      Contrôles fiscaux

      1 796

      1 796

      845

      823

      3 948

      3 295

      15 784

      4 287

      Proposition d’affectation des résultats de l’exercice 2004 (en euros et centimes d’euros) :

      Résultat net

      33 953 540,28

      Report à nouveau antérieur

      4 817 379,95

      A affecter

      38 770 920,23

      Affectation :

      Réserve légale

      1 697 677,01

      Intérêts statuaires aux parts sociales

      4 505 604,33

      Report à nouveau

      32 567 638,89

      Le report à nouveau ainsi constitué sera essentiellement utilisé pour le provisionnement intégral des passifs sociaux suite aux changements de méthodes comptables intervenant au 1er janvier 2005 dans le cadre de l’application des normes groupe. Sont concernés les indemnités de fin de carrière et les engagements de retraite.

      Indemnités de fin de carrière. — Les engagements de la Banque populaire envers les membres de son personnel au titre des indemnités de fin de carrière représentent un total de 9 923 m€ (intègre des charges sociales suite mise en application loi Fillon). Ces engagements sont partiellement couverts par des cotisations versées dans le cadre de contrats d’assurance pour un montant actualisé de 4 760 m€ au 31 décembre 2004. Le surcoût engendré par le chargement de ces indemnités fait l’objet d’un provisionnement étalé sur la durée d’activité résiduelle des salariés. La provision constituée à ce titre au 31 décembre 2004 s’élève à 118 m€.

      Médailles du travail. — Les engagements de la Banque populaire envers les membres de son personnel au titre des médailles du travail représentent un total de 3 130 m€.

      Engagements de retraite. — Le calcul des engagements de retraite CAR au 31 décembre 2004 a été déterminé, sur la base des données individuelles mises à jour et en maintenant, pour l’essentiel, les hypothèses retenues précédemment.
      La part non couverte des engagements CAR ainsi que du Fonds complémentaire, qui constitue la dette à la charge de la banque s’établit à 19 663 m€. Compte tenu d’une provision au bilan de 7 242 m€, la part restant à courir s’élève à 12 421 m€.

      IV. — Rapport général des commissaires aux comptes
      sur les comptes clos au 31 décembre 2004.

      En exécution de la mission qui nous a été confiée par vos assemblées générales, nous vous présentons notre rapport relatif à l’exercice clos le 31 décembre 2004, sur :
      — le contrôle des comptes annuels de la société Banque Populaire Atlantique, tels qu’ils sont joints au présent rapport ;
      — la justification de nos appréciations ;
      — les vérifications spécifiques et les informations prévues par la loi.
      Les comptes annuels ont été arrêtés par votre conseil d’administration. Il nous appartient, sur la base de notre audit, d’exprimer une opinion sur ces comptes.

      1. Opinion sur les comptes annuels. — Nous avons effectué notre audit selon les normes professionnelles applicables en France ; ces normes requièrent la mise en œuvre de diligences permettant d’obtenir l’assurance raisonnable que les comptes annuels ne comportent pas d’anomalies significatives. Un audit consiste à examiner, par sondages, les éléments probants justifiant les données contenues dans ces comptes. Il consiste également à apprécier les principes comptables suivis et les estimations significatives retenues pour l’arrêté des comptes et à apprécier leur présentation d’ensemble. Nous estimons que nos contrôles fournissent une base raisonnable à l’opinion exprimée ci-après.
      Nous certifions que les comptes annuels sont, au regard des règles et principes comptables français, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du résultat des opérations de l’exercice écoulé ainsi que de la situation financière et du patrimoine de la société à la fin de cet exercice.

      2. Justification des appréciations. — En application des dispositions de l’article L. 225-235 du Code de commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à votre connaissance les éléments suivants :
      Estimations comptables : La Banque populaire Atlantique constitue des provisions pour couvrir les risques de crédit inhérents à ses activités tel que décrit en note « règles et méthodes comptables : crédits à la clientèle » de l’annexe. Nos travaux ont consisté à examiner le dispositif de contrôle relatif au suivi des risques de crédit, à l’appréciation des risques de non-recouvrement et à leur couverture par des provisions spécifiques ou des provisions de passif pour les risques liés au hors bilan.
      Les appréciations ainsi portées s’inscrivent dans le cadre de notre démarche d’audit des comptes annuels, pris dans leur ensemble, et ont donc contribué à la formation de notre opinion sans réserve, exprimée dans la première partie de ce rapport.

      3. Vérifications et informations spécifiques. — Nous avons également procédé, conformément aux normes professionnelles applicables en France, aux vérifications spécifiques prévues par la loi.
      Nous n’avons pas d’observations à formuler sur la sincérité et la concordance avec les comptes annuels des informations données dans le rapport de gestion du conseil d’administration et dans les documents adressés aux sociétaires sur la situation financière et les comptes annuels.

      Nantes, Angers et Saint-Herblain, le 22 mars 2005.
      Les commissaires aux comptes :
      KPMG Audit,
      Département de KPMG S.A. :
      franck noël ;
      Audit Exaequo
      Fiduciaire Audit Conseil :
      michel raguin ;
      Deloitte et Associés :
      gérard estival ; anne blanche.

      B. — Comptes consolidés.

      I. — Bilan consolidé.
      (En milliers d’euros.)

      Actif

      2004

      2003

      Opérations interbancaires et assimilées

      351 161

      393 996

      Opérations avec la clientèle

      4 001 508

      3 571 589

      Opérations de crédit-bail et assimilées

      258 340

      275 357

      Obligations, actions, autres titres à revenu fixe et variable

      142 800

      155 155

      Placement des entreprises d’assurance

      Participations, parts dans les entreprises liées, autres titres détenus à long terme

      114 193

      109 153

      Immobilisations corporelles et incorporelles

      60 814

      37 178

      Ecart d’acquisition

      Comptes de négociation et de règlement

      Autres comptes de régularisation et actifs divers

      93 865

      96 581

      Total actif

      5 022 681

      4 639 009

      Passif

      2004

      2003

      Opérations interbancaires et assimilées

      149 628

      219 202

      Opérations avec la clientèle

      3 152 156

      3 018 690

      Dettes représentées par un titre

      1 020 693

      744 867

      Provisions techniques des entreprises d’assurance

      Comptes de négociation et de règlement

      Autres comptes de régularisation et passifs divers

      135 956

      133 430

      Ecarts d’acquisition

      Provisions pour risques et charges

      17 076

      18 107

      Dettes subordonnées

      19 769

      25 878

      Fonds pour risques bancaires généraux (FRBG)

      87 188

      78 850

      Intérêts minoritaires

      3 250

      2 874

      Capitaux propres part du groupe (hors FRBG)

      436 965

      397 111

      Capital souscrit

      144 570

      132 154

      Primes d’émission

      52 076

      52 076

      Réserves consolidées et autres (+/–)

      209 036

      184 419

      Résultat de l’exercice (+/–)

      31 283

      28 462

      Total passif

      5 022 681

      4 639 009

      Hors bilan

      2004

      2003

      Engagements donnés :

      Engagements données de l’activité bancaire

      751 383

      508 991

      Engagements de financement

      475 955

      258 457

      Engagements de garantie

      272 614

      247 019

      Engagements sur titres

      2 814

      3 515

      Engagements donnés de l’activité d’assurance

      Engagements reçus :

      Engagements reçus de l’activité bancaire

      919 820

      762 987

      Engagements de financement

      Engagements de garantie

      919 809

      762 979

      Engagements sur titres

      11

      8

      Engagements reçus de l’activité d’assurance

      II. — Compte de résultat consolidé.
      (En milliers d’euros.)

      2004

      2003

      Intérêts et produits assimilés

      226 934

      230 263

      Intérêts et charges assimilées

      96 306

      100 827

      Revenus des titres à revenu variable

      6 444

      4 703

      Commission (produits)

      107 411

      101 553

      Commissions (charges)

      20 326

      19 655

      Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation

      393

      323

      Gains ou pertes sur opérations de portefeuilles de placement et assimilés

      – 5

      636

      Autres produits d’exploitation bancaire

      5 381

      5 750

      Autres charges d’exploitation bancaire

      4 939

      8 951

      Marge brute des activités d’assurance

      Produits nets des autres activités

      245

      512

      Produit net bancaire

      225 232

      214 307

      Charges générales d’exploitation

      144 786

      140 491

      Dotations aux amortissements et aux provisions sur immobilisations incorporelles et corporelles

      5 708

      5 003

      Résultat brut d’exploitation

      74 738

      68 813

      Coût du risque

      – 19 258

      – 15 244

      Résultat d’exploitation

      55 480

      53 569

      Quote-part dans le résultat net des entreprises mises en équivalence

      Gains ou pertes sur actifs immobilisés

      1 234

      480

      Résultat courant avant impôt

      56 714

      54 049

      Résultat exceptionnel

      – 653

      – 11 578

      Impôt sur les bénéfices

      16 502

      13 783

      Dotations aux amortissements des écarts d’acquisition

      Dotations/Reprises des fonds pour risques bancaires généraux

      – 8 337

      – 667

      Intérêts minoritaires

      – 61

      – 441

      Résultat net - Part du groupe

      31 283

      28 462

      Résultat par action

      Résultat dilué par action

      III. — Annexe aux comptes consolidés.

      Règles et méthodes spécifiques aux comptes consolidés -
      Principes généraux.

      Les comptes consolidés du groupe Banque populaire Atlantique sont établis conformément aux dispositions prévues par le règlement 99-07 du CRC.
      La présentation du bilan et du compte de résultat publiables est conforme aux règlements CRC n° 2000-03 et n° 2000-04 qui ont défini les modèles type d’états de synthèse, et à l’Instruction 2000-11 de la Commission bancaire.
      La Banque populaire Atlantique est consolidée au sein du groupe Banque populaire.

      Présentation. — Les informations chiffrées de l’annexe sont données en milliers d’euros (en abrégé : m€) sauf indication contraire.

      Périmètre de consolidation. — Les sociétés incluses dans le périmètre de consolidation sont inchangées par rapport à l’exercice précédent. Le pourcentage de détention de la société Portzamparc est passé de 67,03 % au 31 décembre 2003 à 64,85 % au 31 décembre 2004.

      Nationalité F/E

      %
      contrôle

      %
      d’intérêt

      Contribution au résultat consolidé part du groupe

      Méthode d’intégration MEE/IP/IG

      1. Entreprises à caractère financier :

      1.1. Etablissements de crédit :

      BP Atlantique société-mère

      F

      N.S.

      N.S.

      31 392

      N.S.

      1.2. Etablissements financiers autres qu’établissements de crédit :

      S.A. Portzamparc société de bourse

      F

      64,85

      64,85

      – 113

      I.G.

      S.A.R.L. Atlantique Plus société holding

      F

      100

      100

      4

      I.G.

      Les sociétés consolidées clôturent leurs comptes au 31 décembre. Les comptes ont fait l’objet de retraitements d’homogénéité pour l’application des normes de consolidation définies par le groupe des Banques populaires. Les opérations inter-entreprises sont éliminées.

      Les participations suivantes ont été exclues du périmètre de consolidation en raison de leur caractère non significatif :

      % de contrôle

      % d’intérêt

      S.A. Atlantique Gestion

      Société de gestion de FCP

      99,88

      99,88

      S.A. Atlantique Gérance

      Société de gestion de SCPI

      99,99

      99,99

      S.A. LFI Gestion

      Société de gestion de FCP

      64,85

      64,85

      S.C.I. Lilas Brasserie

      64,85

      64,85

      S.A. « Ouest Croissance »

      Société de capital risque

      39,67

      39,67

      S.A.R.L. « Sava »

      Activité de marchands de biens

      100

      100

      S.C.I. Anjou Vendée

      Société civile immobilière

      99,92

      99,92

      GIE GC2I Investissements

      GIE Informatique

      22,21

      22,21

      Opérations de crédit-bail et assimilées. — Les opérations assimilées comprennent les locations avec option d’achat et les locations financières définies dans l’instruction 91-06 article 4. Ces opérations sont inscrites à l’actif du bilan d’après la comptabilité dite financière. La réserve latente est inscrite dans les réserves consolidées pour son montant net d’impôt différé calculé selon la méthode globale.

      Analyse des variations de la réserve latente :

      2003

      2004

      Réserve latente début d’exercice A

      47 403

      43 659

      Amortissements comptables B

      95 452

      97 219

      Amortissements financiers réescomptés C

      – 95 095

      – 99 876

      Dotation brute à la réserve latente D = B – C

      357

      – 2 747

      Impact des cessions E

      – 3 108

      524

      Impact provisions sur dossiers douteux F

      – 1 115

      198

      Ajustements divers G

      122

      – 314

      Réserve latente brute A + D+ E + F + G

      43 659

      41 320

      Impôt différé passif : IS au taux normal

      – 14 552

      – 13 772

      Impôt différé passif : majorations exceptionnelles (10 % + 3,3 %)

      – 917

      – 455

      Réserve latente nette d’IDP

      28 191

      27 093

      Immobilisations corporelles et incorporelles. — Les biens immobiliers acquis par un contrat de crédit-bail ou assimilé sont retraités afin de les faire apparaître à l’actif du bilan comme s’ils avaient été acquis à crédit.
      Ils font l’objet d’un plan d’amortissement. En contrepartie, une dette figure au passif du bilan.
      Les écarts de réévaluation légale sont maintenus dans les comptes consolidés.

      Différence de première consolidation - Ecart d’acquisition. — Les différences de première consolidation et les écarts d’acquisition constitués par l’écart positif entre le prix d’acquisition des titres d’une participation consolidée et la quote-part de la situation nette correspondante, sont amortis intégralement dès l’exercice d’acquisition.

      Provisions réglementées, FRBG et provisions pour risques et charges. — Le réexamen des provisions pour risques et charges dans le cadre de l’homogénéisation des méthodes d’évaluation au sein du groupe, n’a pas provoqué de retraitement de ces postes.
      Les provisions réglementées constatées dans les comptes individuels sont neutralisées au niveau des comptes consolidés.
      Le fonds pour risques bancaires généraux enregistre les montants que la banque décide d’affecter à la couverture de risques à caractère général. La dotation de 5 088 m€ constatée dans les comptes individuels a été complétée de 3 250 m€ dans les comptes consolidés. Le FRBG (y compris FRS) s’élève donc au 31 décembre 2004 à 87 188 m€ dans les comptes consolidés (contre 90 188 m€ dans les comptes individuels).

      Impôts. — L’impôt sur les bénéfices comprend, en sus de l’impôt exigible, les impôts différés provenant des écritures de consolidation et de retraitement, des décalages temporaires et des déficits fiscaux reportables des entreprises comprises dans le périmètre de consolidation. La méthode du report variable a été retenue. Seuls les décalages temporaires donnant lieu à un paiement réel ou à une économie d’impôt sont pris en compte. Conformément aux recommandations du CNC, le taux de l’impôt comprend la majoration exceptionnelle de 1995 à laquelle s’ajoute la contribution sociale de 3,3 % sur les bénéfices. Les réductions progressives de la majoration exceptionnelle de 1995 et de l’imposition des plus values à long terme génèrent des diminutions de la charge différée d’impôt.

      Bilan 31/12/03

      Compte de résultat 2004

      Bilan au 31/12/04

      Dotation

      Reprise

      Sur décalages temporaires dans les comptes sociaux

      3 737

      0

      1 904

      1 833

      Impôts différés passif :

      Cladel Bail

      3 730

      1 897

      1 833

      CFF PAP

      7

      7

      0

      Sur retraitements spécifiques de consolidation

      15 577

      – 715

      1 452

      13 410

      Impôts différés passif

      20 703

      0

      2 124

      18 579

      Crédit-bail bailleur - tx dt commun

      14 551

      780

      13 771

      Impôts différés passif/titres en sursis d’imposition

      4 924

      758

      4 166

      Contribution exceptionn/retr. ci-dessus

      1 228

      586

      642

      Impôts différés actif

      – 5 126

      – 715

      – 672

      – 5 169

      Impôt différé actif/provisions à caractère social

      – 4 009

      – 649

      – 2

      – 4 656

      Autres impôts différés actif

      – 815

      – 60

      – 559

      – 316

      Contribution exceptionn/retr. ci-dessus

      – 302

      – 6

      – 111

      – 197

      Evolution des fonds propres consolidés.

      2002

      2003

      2004

      Fonds propres consolidés à l’ouverture de l’exercice avant affectation du résultat

      314 809

      461 061

      501 806

      Apport fonds propres BPAV suite fusion

      103 477

      Dividendes versés par la société-mère au titre de l’exercice antérieur

      – 2 623

      – 3 827

      – 4 112

      Fonds propres consolidés BP Atlantique à l’ouverture de l’exercice après affectation du résultat

      415 663

      457 234

      497 694

      Variation de capital

      15 195

      15 482

      12 416

      Variation de périmètre et autres variations

      0

      – 39

      267

      Evolution réserves réévaluation (Part du groupe)

      – 947

      0

      0

      Autres variations

      387

      0

      0

      Variation des fonds propres complémentaires

      0

      0

      – 6 101

      Dotation au fonds pour risques bancaires généraux

      47

      666

      8 338

      Résultat consolidé (Part du groupe)

      30 716

      28 462

      31 283

      Distribution prévue par la société-mère

      – 3 827

      – 4 111

      – 4 505

      IV. — Rapport des commissaires aux comptes
      sur les comptes consolidés.

      En exécution de la mission qui nous a été confiée par vos assemblées générales, nous avons procédé au contrôle des comptes consolidés de la Banque populaire Atlantique relatifs à l’exercice clos le 31 décembre 2004, tels qu’ils sont joints au présent rapport.
      Les comptes consolidés ont été arrêtés par le conseil d’administration. Il nous appartient, sur la base de notre audit, d’exprimer une opinion sur ces comptes.

      I. Opinion sur les comptes consolidés. — Nous avons effectué notre audit selon les normes professionnelles applicables en France ; ces normes requièrent la mise en œuvre de diligences permettant d’obtenir l’assurance raisonnable que les comptes consolidés ne comportent pas d’anomalies significatives. Un audit consiste à examiner, par sondages, les éléments probants justifiant les données contenues dans ces comptes. Il consiste également à apprécier les principes comptables suivis et les estimations significatives retenues pour l’arrêté des comptes et à apprécier leur présentation d’ensemble. Nous estimons que nos contrôles fournissent une base raisonnable à l’opinion exprimée ci-après.
      Nous certifions que les comptes consolidés sont, au regard des règles et principes comptables français, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du patrimoine, de la situation financière, ainsi que du résultat de l’ensemble constitué par les entreprises comprises dans la consolidation.

      II. Justification des appréciations. — En application des dispositions de l’article L. 225-235 du Code de commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à votre connaissance les éléments suivants.
      La note « Règles et méthodes spécifiques aux comptes consolidés - Principes généraux » de l’annexe expose les règles et méthodes comptables relatives à l’établissement des comptes consolidés de votre banque. Ces règles et méthodes tiennent compte de la réglementation applicable aux établissements de crédit. Nous avons vérifié le caractère approprié de ces méthodes comptables et des informations fournies dans les notes de l’annexe.
      Les appréciations ainsi portées s’inscrivent dans le cadre de notre démarche d’audit des comptes consolidés pris dans leur ensemble, et ont donc contribué à la formation de l’opinion sans réserve, exprimée dans la première partie de ce rapport.

      III. Vérifications et informations spécifiques. — Nous avons également procédé à la vérification des informations données dans le rapport sur la gestion du groupe. Nous n’avons pas d’observation à formuler sur leur sincérité et leur concordance avec les comptes consolidés.

      Nantes, Angers et Saint-Herblain, le 22 mars 2005.
      Les commissaires aux comptes :
      KPMG Audit,
      Département de KPMG S.A. :
      franck noël ;
      Audit Exaequo
      Fiduciaire Audit Conseil :
      michel raguin ;
      Deloitte et Associés :
      gérard estival ; anne blanche.

      C. — Rapport de gestion.

      Le rapport de gestion est disponible au siège sur simple demande.






      88819

      02/03/2005 : PUBLICATIONS PÉRIODIQUES (74)

      Société : Banque populaire Atlantique
      Siège : 14, boulevard Winston Churchill, 44919 Nantes Cedex 9.
      Catégorie 2 : sociétés commerciales et industrielles (74_N2)
      Numéro d'affaire : 83351
      Texte de l'annonce :

      BANQUE POPULAIRE ATLANTIQUE

      BANQUE POPULAIRE ATLANTIQUE

      Société anonyme coopérative de banque populaire régie par les articles 512-2 et suivants du Code monétaire et financier et l’ensemble des textes relatifs aux banques populaires et aux établissements de crédit.
      Siège social : 14, boulevard Winston-Churchill, 44919 Nantes Cedex 9.
      857 500 227 R.C.S. Nantes.

      Situation au 31 décembre 2004.
      (En milliers d’euros.)

      Actif

      Montant

      Caisse, banques centrales, C.C.P.

      78 527

      Créances sur les établissements de crédit

      267 170

      Opérations avec la clientèle

      4 004 049

      Obligations et autres titres à revenu fixe

      131 722

      Actions et autres titres à revenu variable

      6 940

      Participations et autres titres détenus à long terme

      109 341

      Parts dans les entreprises liées

      4 650

      Crédit-bail et location avec option d’achat

      187 359

      Location simple

      29 307

      Immobilisations incorporelles

      4 481

      Immobilisations corporelles

      54 093

      Comptes de négociation et de règlement

      —

      Autres actifs

      22 025

      Comptes de régularisation

      57 549

      Total actif

      4 957 213

      Passif

      Montant

      Dettes envers les établissements de crédit

      149 538

      Opérations avec la clientèle

      3 150 350

      Dettes représentées par un titre

      1 020 693

      Autres passifs

      21 578

      Comptes de régularisation

      118 265

      Provisions pour risques et charges

      17 213

      Dettes subordonnées

      19 769

      Fonds pour risques bancaires généraux

      90 900

      Capitaux propres hors FRBG (+/–)

      368 907

      Capital souscrit

      144 578

      Primes d’émission

      52 076

      Réserves

      167 423

      Provisions réglementées et subventions d’investissement

      13

      Report à nouveau (+/–)

      4 817

      Total passif

      4 957 213

      Hors bilan

      Montant

      Engagements donnés :

      Engagements de financement

      492 850

      Engagements de garantie

      288 804

      Engagements reçus :

      Engagements de garantie

      919 809






      83351

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