BANQUE POPULAIRE D'ALSACE (fermée)

Entreprise

BANQUE POPULAIRE D'ALSACE
Etablissement fermé

Informations de l'établissement :
Date de création : 01/01/1900
Siège de l'unité légale : oui
Siret : 77564165700587 / Siren : 775641657 / NIC : 00587
N° de TVA : FR 34 775641657
Effectif : Etablissement non employeur (pas de salarié au cours de l'année de référence et pas d'effectif au 31/12)
Date du dernier traitement de l'établissement dans le répertoire Sirene : 26/04/2016
   
Activité détaillée de l'établissement : (NAFRev2)
Section K : ACTIVITÉS FINANCIÈRES ET D’ASSURANCE
Cette section comprend les activités des services financiers, y compris les activités d’assurance, de réassurance et des caisses de retraite, ainsi que les services financiers de soutien.
Cette section comprend également les activités de détention d’actifs telles que les activités des sociétés holding et des fonds de placement et autres instruments financiers.
64 : Activités des services financiers, hors assurance et caisses de retraite
Cette division comprend les activités de collecte et de redistribution de fonds à des fins autres que le financement de la sécurité sociale obligatoire ou des caisses d’assurance ou de retraite. Les dispositions institutionnelles nationales jouent un rôle important dans le classement interne à cette division.
64.1 : Intermédiation monétaire
Ce groupe comprend la collecte de fonds sous la forme de dépôts transférables, c’est-à-dire des fonds fixes en termes monétaires obtenus au jour le jour, qui proviennent, en dehors des banques centrales, de sources non financières.
64.19 : Autres intermédiations monétaires
64.19Z : Autres intermédiations monétaires
Cette sous-classe comprend :
- la réception de dépôts et/ou de proches substituts de dépôts et l’octroi de crédits ou le prêt de fonds. L’octroi de crédit peut prendre différentes formes (prêts, hypothèques, cartes de crédit, etc.). Ces activités sont généralement effectuées par des institutions monétaires autres que les banques centrales, comme les : • établissements bancaires • caisses d’épargne • caisses de crédit mutuel

Cette sous-classe comprend aussi :
- les activités de virements postaux et des caisses d’épargne postales
- l’octroi de prêts au logement par des institutions spécialisées recevant des dépôts
- les activités se rattachant à l’émission et au paiement de mandats

Cette sous-classe ne comprend pas :
- l’octroi de prêts au logement par des institutions spécialisées ne recevant pas de dépôts (cf. 64.92Z)
- les activités de traitement et de règlement des transactions effectuées par carte de crédit (cf. 66.19B) Produits associés : 64.19.11, 64.19.12, 64.19.21, 64.19.22, 64.19.23, 64.19.24, 64.19.25, 64.19.26, 64.19.29, 64.19.30
Coordonnées de l'établissement :
BANQUE POPULAIRE D'ALSACE
Adresse :
IMMEUBLE LE CONCORDE
4 Quai KLEBER

67000 STRASBOURG
Historique de l'établissement :
27/11/2014 : état administratif
Etat administratif : Fermé
01/01/2008 : activité principale
Activité principale : Autres intermédiations monétaires (NAFRev2 : 64.19Z)
05/02/2007 : caractère employeur
Caractère employeur : Oui
25/12/1996 : caractère employeur
Caractère employeur : Non
25/12/1958 : activité principale
Activité principale : Banques mutualistes (NAF1993 : 65.1D)
Liens de succession de l'établissement :
27/11/2014 : Préccession
Successeur : BANQUE POPULAIRE ALSACE LORRAINE CHAMPAGNE
Continuité économique
13/05/2005 : Succession
Prédécesseur : BANQUE POPULAIRE D'ALSACE
Transfert du siège
Continuité économique
Informations de l'unité légale :
Date de création : 01/01/1958
Dénomination : BANQUE POPULAIRE D'ALSACE
Activité principale : Autres intermédiations monétaires (NAFRev2 : 64.19Z)
Catégorie juridique : Société coopérative de banque populaire
Caractère employeur : Non
Effectif : Etablissement non employeur (pas de salarié au cours de l'année de référence et pas d'effectif au 31/12)
Economie sociale et solidaire : Non
Liste des établissements :
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Marques françaises :
24/08/2000 : +X ALLOPLUS
N° national/d'enregistrement : 3048623
Date de dépôt : 24/08/2000
Lieu de dépôt : STRASBOURG (CENTRE I.N.P.I.)
Date d'expiration : 24/08/2020
Statut : Marque expirée
Type de marque : individuelle
Typologie : marque mixte

Classes de produits et services :
Classification : Nice
  • N° de la classe : 00
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Contrats bancaires, d'épargne, de finances, d'assurances, y compris d'assurance-vie ; polices d'assurances ; imprimés, formulaires, publications et plus généralement produits de l'imprimerie. Aide à la direction des affaires, conseils en organisation et direction des affaires, consultations professionnelles d'affaires, consultations pour la direction des affaires ; informations, investigations, recherches et renseignements d'affaires, expertises en affaires ; gestion des affaires commerciales ; administration commerciale ; publicité ; gestion de fichiers informatiques. Tous services bancaires, monétaires, financiers, immobiliers et d'assurances, notamment par les réseaux de télécommunications (téléphone, réseaux informatiques mondiaux ou réseaux informatiques à accès privé ou réservé, réseaux télématiques), et plus particulièrement analyses financières, courtage en bourse, constitution et investissement de capitaux, placement de fonds, gérance de fortunes, opérations de change, transactions financières, services de cartes de crédit et de débit, épargne, dépôt de valeurs, services de financement, recouvrement de créances, estimations financières (assurances, banques, immobilier), estimations et expertises fiscales, informations financières, bancaires, monétaires et immobilières, informations et consultations en matières d'assurances. Réception, transmission et diffusion de données, de signaux, de messages, de sons et d'images par voie électronique et notamment par les réseaux de télécommunication (mondiaux), communications par terminaux d'ordinateurs, communications radiotéléphoniques mobiles, services de transmission d'informations sur réseaux informatiques mondiaux ou sur réseaux informatiques à accès privé ou réservé, services d'affichage électronique (télécommunications), courrier et messagerie électroniques, services de transmission d'informations par voie télématique et, plus généralement, services de télécommunications ; informations en matière de télécommunications. Elaboration et rédaction de contrats bancaires, d'épargne, de finances, d'assurances et plus généralement élaboration et rédaction de contrats ; services de contentieux ; services d'élaboration (conception et réalisation), d'installation, de mise à jour, de maintenance et de location de logiciels, de progiciels et de bases de données destinés notamment aux domaines d'activités suivants : banque, finances, immobilier et assurances ; conception de systèmes informatiques ; conseils, consultations professionnelles et expertises (sans rapport avec la conduite des affaires) pour l'élaboration, l'installation, la mise en place, la mise à jour et la maintenance de logiciels, de progiciels, de sites informatiques et, plus généralement, conseils, consultations professionnelles et expertises (sans rapport avec la conduite des affaires) dans les domaines de l'informatique, des réseaux de communication électronique et des télécommunications ; services de programmation pour ordinateurs et réseaux informatiques ; location de temps d'accès à un centre serveur de base de données ; création, entretien et mise à jour de sites informatiques pour des tiers ; hébergement de sites informatiques de tiers.
  • N° de la classe : 16
  • N° de la classe : 35
  • N° de la classe : 36
  • N° de la classe : 38
  • N° de la classe : 42

Déposant 1 : BANQUE POPULAIRE D'ALSACE, Société anonyme coopérative
Numéro de SIREN : 775641657
Adresse :
4, Quai Kléber Immeuble Le Concorde
67000 STRASBOURG
FR

Mandataire 1 : CABINET NUSS
Adresse :
10 rue Jacques Kablé
67080 STRASBOURG CEDEX
FR

Evènement 1 :
Type d'évènement : Inscription
Type d'inscription : Changement de dénomination
Référence associée à l'événement : 400356
Date de demande : 27/09/2004
N° de BOPI : 2004-44

Bénéficiare 1 : BANQUE POPULAIRE D ALSACE

Evènement 2 :
Type d'évènement : Inscription
Type d'inscription : Changement de nature juridique;Changement d'adresse
Référence associée à l'événement : 546704
Date de demande : 11/04/2011
N° de BOPI : 2011-19
Date du BOPI : 13/05/2011

Evènement 3 :
Type d'évènement : Publication
N° de BOPI : 2000-40
Date du BOPI : 06/10/2000

Evènement 4 :
Type d'évènement : Enregistrement sans modification
N° de BOPI : 2001-05

Evènement 5 :
Type d'évènement : Renouvellement sans limitation
Référence associée à l'événement : 2462920
Date de demande : 11/02/2011
N° de BOPI : 2011-13
Date du BOPI : 01/04/2011

24/08/2000 : ALLOPLUS
N° national/d'enregistrement : 3048624
Date de dépôt : 24/08/2000
Lieu de dépôt : STRASBOURG (CENTRE I.N.P.I.)
Date d'expiration : 24/08/2020
Statut : Marque expirée
Type de marque : individuelle
Typologie : marque verbale

Classes de produits et services :
Classification : Nice
  • N° de la classe : 00
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Contrats bancaires, d'épargne, de finances, d'assurances, y compris d'assurance-vie ; polices d'assurances ; imprimés, formulaires, publications et plus généralement produits de l'imprimerie. Aide à la direction des affaires, conseils en organisation et direction des affaires, consultations professionnelles d'affaires, consultations pour la direction des affaires ; informations, investigations, recherches et renseignements d'affaires, expertises en affaires ; gestion des affaires commerciales ; administration commerciale ; publicité ; gestion de fichiers informatiques. Tous services bancaires, monétaires, financiers, immobiliers et d'assurances, notamment par les réseaux de télécommunications (téléphone, réseaux informatiques mondiaux ou réseaux informatiques à accès privé ou réservé, réseaux télématiques), et plus particulièrement analyses financières, courtage en bourse, constitution et investissement de capitaux, placement de fonds, gérance de fortunes, opérations de change, transactions financières, services de cartes de crédit et de débit, épargne, dépôt de valeurs, services de financement, recouvrement de créances, estimations financières (assurances, banques, immobilier), estimations et expertises fiscales, informations financières, bancaires, monétaires et immobilières, informations et consultations en matières d'assurances. Réception, transmission et diffusion de données, de signaux, de messages, de sons et d'images par voie électronique et notamment par les réseaux de télécommunication (mondiaux), communications par terminaux d'ordinateurs, communications radiotéléphoniques mobiles, services de transmission d'informations sur réseaux informatiques mondiaux ou sur réseaux informatiques à accès privé ou réservé, services d'affichage électronique (télécommunications), courrier et messagerie électroniques, services de transmission d'informations par voie télématique et, plus généralement, services de télécommunications ; informations en matière de télécommunications. Elaboration et rédaction de contrats bancaires, d'épargne, de finances, d'assurances et plus généralement élaboration et rédaction de contrats ; services de contentieux ; services d'élaboration (conception et réalisation), d'installation, de mise à jour, de maintenance et de location de logiciels, de progiciels et de bases de données destinés notamment aux domaines d'activités suivants : banque, finances, immobilier et assurances ; conception de systèmes informatiques ; conseils, consultations professionnelles et expertises (sans rapport avec la conduite des affaires) pour l'élaboration, l'installation, la mise en place, la mise à jour et la maintenance de logiciels, de progiciels, de sites informatiques et, plus généralement, conseils, consultations professionnelles et expertises (sans rapport avec la conduite des affaires) dans les domaines de l'informatique, des réseaux de communication électronique et des télécommunications ; services de programmation pour ordinateurs et réseaux informatiques ; location de temps d'accès à un centre serveur de base de données ; création, entretien et mise à jour de sites informatiques pour des tiers ; hébergement de sites informatiques de tiers.
  • N° de la classe : 16
  • N° de la classe : 35
  • N° de la classe : 36
  • N° de la classe : 38
  • N° de la classe : 42

Déposant 1 : BANQUE POPULAIRE D'ALSACE, Société anonyme coopérative
Numéro de SIREN : 775641657
Adresse :
4, Quai Kléber Immeuble Le Concorde
67000 STRASBOURG
FR

Mandataire 1 : CABINET NUSS
Adresse :
10 rue Jacques Kablé
67080 STRASBOURG CEDEX
FR

Evènement 1 :
Type d'évènement : Inscription
Type d'inscription : Changement de dénomination
Référence associée à l'événement : 400356
Date de demande : 27/09/2004
N° de BOPI : 2004-44

Bénéficiare 1 : BANQUE POPULAIRE D ALSACE

Evènement 2 :
Type d'évènement : Inscription
Type d'inscription : Changement de nature juridique;Changement d'adresse
Référence associée à l'événement : 546704
Date de demande : 11/04/2011
N° de BOPI : 2011-19
Date du BOPI : 13/05/2011

Evènement 3 :
Type d'évènement : Publication
N° de BOPI : 2000-40
Date du BOPI : 06/10/2000

Evènement 4 :
Type d'évènement : Enregistrement sans modification
N° de BOPI : 2001-05

Evènement 5 :
Type d'évènement : Renouvellement sans limitation
Référence associée à l'événement : 2462919
Date de demande : 11/02/2011
N° de BOPI : 2011-13
Date du BOPI : 01/04/2011

Publications au Bodacc :
15/01/2015 : Radiation

Annonce N°1183
NOJO : BXB15012000238H
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL D'INSTANCE DE STRASBOURG (67)
Radiation d'une personne morale

Numéro d'identification : RCS Strasbourg 775 641 657
Dénomination : BANQUE POPULAIRE D'ALSACE
Forme juridique : SCBFACV
10/10/2014 : Autre achat, apport, attribution

Annonce N°480
NOJO : BXA14280000775M
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL D'INSTANCE DE STRASBOURG (67)
Catégorie de vente : Autre achat, apport, attribution
Oppositions : Art. L. 236-14 du Code de Commerce
Descriptif : BANQUE POPULAIRE D'ALSACE, Société anonyme coopérative de Banque Populaire à capital variable, siège social : 4, quai Kléber, Immeuble Le Concorde, 67000 Strasbourg, 775 641 657 RCS Strasbourg, ORIAS N° 07 001 454 ; avis de projet de fusion ; aux termes d'un acte sous seing privé en date du 29 juillet 2014, la Banque Populaire Lorraine Champagne, Société anonyme coopérative de Banque Populaire à capital variable, régie par les articles L 512-2 et suivants du Code Monétaire et Financier et l'ensemble des textes relatifs aux Banques Populaires et aux Etablissements de Crédit. Société de courtage et intermédiaire en assurances inscrite auprès de l'ORIAS n° 07 005 127. Siège Social : 3, rue François de Curel, 57000 Metz. Immatriculée N° 356 801 571 RCS Metz, et la Banque Populaire d'Alsace, Société anonyme coopérative de Banque Populaire à capital variable, régie par les articles L. 512-2 et suivants du Code monétaire et financier et l'ensemble des textes relatifs aux établissements de crédit et aux banques populaires, dont le siège social est 4, quai Kléber, Immeuble Le Concorde, 67000 Strasbourg, immatriculée n° 775 641 657 RCS Strasbourg, inscrite à l'ORIAS n° 07 001 454, ont établi le projet de leur fusion ; la Banque Populaire d'Alsace serait absorbée par la Banque Populaire Lorraine Champagne. En conséquence, seraient transférés à la Banque Populaire Lorraine Champagne, sous les garanties ordinaires de fait et de droit, et sous réserve de la réalisation des conditions suspensives mentionnées dans le traité de fusion, tous les éléments d'actif et de passif qui constituent le patrimoine de la Banque Populaire d'Alsace, sans exception ni réserve, y compris les éléments d'actif et de passif résultant des opérations qui seraient effectuées jusqu'à la date de réalisation de la fusion, l'universalité de patrimoine de la Banque Populaire d'Alsace devant être dévolue à la Banque Populaire Lorraine Champagne dans l'état où il se trouvera à la date de réalisation de la fusion ; les conditions de la fusion ont été établies sur la base des comptes annuels de la Banque Populaire Lorraine Champagne et de la Banque Populaire d'Alsace clôturés au 31 décembre 2013 et d'une situation comptable intermédiaire au 30 juin 2014 établie respectivement par la Banque Populaire Lorraine Champagne et la Banque Populaire d'Alsace, soit à une date antérieure de moins de trois mois à celle du présent projet de fusion, selon les mêmes méthodes et suivant la même présentation que les comptes de l'exercice clos le 31 décembre 2013 ; la fusion prendrait effet rétroactivement, d'un point de vue comptable et fiscal, le 1er janvier 2014 ; le projet de fusion a été établi sous réserve de son approbation par les Assemblées Générales Extraordinaires des sociétés BANQUE POPULAIRE LORRAINE CHAMPAGNE et BANQUE POPULAIRE D'ALSACE. La fusion deviendrait définitive dès la réalisation de la condition suspensive relative à la décision de l'Autorité de Contrôle Prudentiel et de Résolution (ACPR) concernant le retrait des agréments de la Banque Populaire d'Alsace ; toutes les opérations actives et passives, effectuées par la Banque Populaire d'Alsace depuis la date du 1er janvier 2014 jusqu'au jour de la réalisation définitive de la fusion, seraient prises en charge par la Banque Populaire Lorraine Champagne. La parité de fusion serait de 2 parts sociales de la Banque Populaire Lorraine Champagne pour 1 part sociale de la Banque Populaire d'Alsace ; la Banque Populaire Lorraine Champagne procéderait à une réduction de capital non motivée par des pertes, par diminution de la valeur nominale des parts sociales de la Banque Populaire Lorraine Champagne de huit (8) euros à sept euros cinquante centimes (7,50) par remboursement de cinquante (50) centimes d'euros par part sociale ; en vue de rémunérer l'apport effectué par la Banque Populaire d'Alsace, la Banque Populaire Lorraine Champagne procéderait à une augmentation de son capital social d'un montant de 326 663 670 euros pour le porter de 480 000 000 euros à 806 663 670 euros, par l'émission de 43 555 156 parts nouvelles d'une valeur nominale de 7,50 euros chacune ; il est prévu que ces 43 555 156 parts actions nouvelles porteront jouissance à compter du 1er janvier 2014 et seront entièrement assimilées aux parts anciennes de la Banque Populaire Lorraine Champagne ; l'opération dégagerait une prime de fusion d'un montant de 281 109 888,26 euros ; le projet de fusion a été établi sous la condition suspensive de l'approbation par les assemblées générales extraordinaires des deux sociétés participant à la fusion ; conformément à l'article 236-6 du Code de Commerce, deux exemplaires du projet de fusion ont été déposées : au Greffe du Registre du Commerce et des Sociétés de Metz en date du 6 octobre 2014 pour la Banque Populaire Lorraine Champagne, au Greffe du Registre du Commerce et des Sociétés de Strasbourg en date du 6 octobre 2014 pour la Banque Populaire d'Alsace ; les créanciers des sociétés participant à l'opération de fusion, dont la créance est antérieure à la date de parution du présent avis au Bodacc, peuvent former opposition à cette fusion dans un délai de trente jours à compter de la parution du présent avis

Numéro d'identification : RCS Strasbourg 775 641 657
Dénomination : BANQUE POPULAIRE D'ALSACE
Forme juridique : Société coopérative de banque à forme anonyme et capital variable
Montant du capital : 10671.43 EUR
23/10/2013 : Modifications générales

Annonce N°1758
NOJO : BXB13291000015R
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL D'INSTANCE DE STRASBOURG (67)
Descriptif : modification survenue sur l'administration

Numéro d'identification : RCS Strasbourg 775 641 657
Dénomination : BANQUE POPULAIRE D'ALSACE
Forme juridique : SC de banque à forme anonyme et capital variable

Administration :
président du conseil d'administration : CAHN (Thierry) ; vice-présidents du conseil d'administration : REICHARDT (André), HEIMBURGER (Hélène), née BIETH ; directrice général : JACGLIN (Christine, Monique, Liliane) ; administrateurs : HAAG (Michel), SAUER (Richard), VOUGE (Michel), BINDER (Gérard), GILG (Jean-Claude), ROTH (Christiane) née DANIEL, BENNAGMOUCH (Saloua), BALY (Michel), GIGLINGER (Eliane), commissaires aux comptes titulaires : EINHORN MAZARS ET GUERARD (SAh), KRIEGER (Jean-Marc) ; commissaires aux comptes suppléants : SEGEC AUDIT ET CONSEIL (SELASh), SOGEX (SAh)
31/08/2013 : Modifications générales

Annonce N°1081
NOJO : BXB13239000394Z
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL D'INSTANCE DE STRASBOURG (67)
Descriptif : modification survenue sur l'administration

Numéro d'identification : RCS Strasbourg 775 641 657
Dénomination : BANQUE POPULAIRE D'ALSACE
Forme juridique : Société coopérative de banque à forme anonyme et capital variable

Administration :
président du conseil d'administration : CAHN (Thierry) ; vices-présidents du conseil d'administration : REICHARDT (André), HEIMBURGER (Hélène) née BIETH ; directeur général : JACGLIN (Christine, Monique, Liliane) ; administrateurs : HAAG (Michel), SAUER (Richard), VOUGE (Michel), STEYERT (Bernard), DIRLER (Jean, Pierre), BINDER (Gérard), GILG (Jean, Claude), ROTH (Christiane) née DANIEL, BENNAGHMOUCH (Saloua), BALY (Michel) ; commissaires aux comptes titulaires : EINHORN MAZARS ET GUERARD (SAh), KRIEGER (Jean, Marc) ; commissaires aux comptes suppléants : SEGEC AUDIT ET CONSEIL (SELASh), SOGEX (SAh)
31/12/2012 : Modifications générales

Annonce N°950
NOJO : BXB123610000503
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL D'INSTANCE DE STRASBOURG (67)
Descriptif : modification survenue sur l'administration

Numéro d'identification : RCS Strasbourg 775 641 657
Dénomination : BANQUE POPULAIRE D'ALSACE
Forme juridique : Société anonyme coopérative

Administration :
président du conseil d'administration : CAHN (Thierry) ; vice-présidents du conseil d'administration : REICHARDT (André), HEIMBURGER (Hélène) née BIETH ; directrice générale : JACGLIN (Christine, Monique, Liliane) ; administrateurs : HAAG (Michel), SAUER (Richard), VOUGE (Michel), STEYERT (Bernard), DIRLER (Jean-Pierre), MULLER (Francis), BINDER (Gerard), GILG (Jean-Claude), ROTH (Christiane) née DANIEL, BENNAGHMOUCH (Saloua), BALY (Michel) ; commissaires aux comptes titulaires : EINHORN MAZARS & GUERARD (SA), KRIEGER (Jean-Marc) ; commissaires aux comptes suppléants : SEGEC AUDIT & CONSEIL (SELAS), SOGEX (SA)
19/09/2012 : Modifications générales

Annonce N°813
NOJO : BXB122580000338
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL D'INSTANCE DE STRASBOURG (67)
Descriptif : modification survenue sur l'administration

Numéro d'identification : RCS Strasbourg 775 641 657
Dénomination : BANQUE POPULAIRE D'ALSACE
Forme juridique : Société anonyme coopérative

Administration :
président du conseil d'administration : CAHN (Thierry), vices présidents du conseil d'administration : REICHARDT (André) et HEIMBURGER, née BIETH (Hélène), vice-président délégué : BREVARD (Christian), directeur général : JACGLIN (Christine, Monique, Liliane), administrateurs : HAAG (Michel), SAUER (Richard), VOUGE (Michel), STEYERT (Bernard), DIRLER (Jean, Pierre), MULLER (Francis), BINDER (Gérard), GILG (Jean, Claude), ROTH, née DANIEL (Christiane), BENNAGHMOUCH (Saloua) et BALY (Michel), commissaires aux comptes titulaires : EINHORN MAZARS & GUERARD (SA) et KRIEGER (Jean, Marc), commissaires aux comptes suppléants : SEGEC AUDIT & CONSEIL (SELAS) et SOGEX (SA)
11/08/2011 : Modifications générales

Annonce N°676
NOJO : BXB11220000114K
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL D'INSTANCE DE STRASBOURG (67)
Descriptif : modification survenue sur l'administration

Numéro d'identification : RCS Strasbourg 775 641 657
Dénomination : BANQUE POPULAIRE D'ALSACE
Forme juridique : Société anonyme coopérative

Administration :
président du conseil d'administration : CAHN (Thierry), vice-présidents du conseil d'administration : REICHARDT (André), ROESLER (Pierre), BIETH épouse HEIMBURGER (Hélène), vice-président délégué : BREVARD (Christian), directeur général : JACGLIN (Christine, Monique, Liliane), administrateurs : HAAG (Michel), SAUER (Richard), VOUGE (Michel), STEYERT (Bernard), DIRLER (Jean, Pierre), MULLER (Francis), BINDER (Gérard), GILG (Jean, Claude), DANIEL épouse ROTH (Christiane), commissaires aux comptes titulaire : EINHORN MAZARS & GUERARD (SA), KRIEGER (Jean, Marc), commissaires aux comptes suppléant : SEGEC AUDIT & CONSEIL (SELAS), SOGEX (SA)
11/08/2011 : Modifications générales

Annonce N°677
NOJO : BXB11220000115M
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL D'INSTANCE DE STRASBOURG (67)
Descriptif : modification survenue sur l'administration

Numéro d'identification : RCS Strasbourg 775 641 657
Dénomination : BANQUE POPULAIRE D'ALSACE
Forme juridique : Société anonyme coopérative

Administration :
président du conseil d'administration : CAHN (Thierry), vice-présidents du conseil d'administration : REICHARDT (André), ROESLER (Pierre), BIETH épouse HEIMBURGER (Hélène), vice-président délégué : BREVARD (Christian), directeur général : JACGLIN (Christine, Monique, Liliane), administrateurs : HAAG (Michel), SAUER (Richard), VOUGE (Michel), STEYERT (Bernard), DIRLER (Jean Pierre), MULLER (Francis), BINDER (Gérard), GILG (Jean, Claude), DANIEL épouse ROTH (Christiane), BENNAGHMOUCH (Saloua), BALY (Michel), commissaires aux comptes titulaires : EINHORN MAZARS & GUERARD (SA), KRIEGER (Jean, Marc), commissaires aux comptes suppléant : SEGEC AUDIT & CONSEIL (SELAS), SOGEX (SA)
17/03/2011 : Modifications générales

Annonce N°891
NOJO : BXB11073000071D
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL D'INSTANCE DE STRASBOURG (67)
Descriptif : modification survenue sur l'administration

Numéro d'identification : RCS Strasbourg 775 641 657
Dénomination : BANQUE POPULAIRE D'ALSACE
Forme juridique : Société anonyme coopérative

Administration :
président du conseil d'administration : CAHN (Thierry), vice-président du conseil d'administration : REICHARDT (André), vice-présidents du conseil d'administration : ROESLER (Pierre), BIETH épouse HEIMBURGER (Hélène), vice-président délégué : BREVARD (Christian), directeur général : DIDON (Dominique), administrateurs : HAAG (Michel), SAUER (Richard), VOUGE (Michel), STEYERT (Bernard), DIRLER (Jean, Pierre), MULLER (Francis), BINDER (Gérard), GILG (Jean, Claude), DANIEL épouse ROTH (Christiane), commissaires aux comptes titulaire : EINHORN MAZARS & GUERARD (SA), KRIEGER (Jean, Marc), commissaires aux comptes suppléant : SEGEC AUDIT & CONSEIL (SELAS), SOGEX (SA)
22/12/2009 : Modifications générales

Annonce N°944
NOJO : BXB09351000038Z
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL D'INSTANCE DE STRASBOURG (67)
Descriptif : modification sur l'administration, date d'effet : 07/05/2009

Numéro d'identification : RCS Strasbourg 775 641 657
Dénomination : BANQUE POPULAIRE D'ALSACE
Forme juridique : S.A. coopérative

Administration :
administrateurs partants : BRAND (Jean, Paul) et ROSENSTIEL (Francis)
Montant du capital : 10671,43 euros variable

Siège social :
Adresse :
4 quai Kléber
Immeuble Le Concorde
67000 Strasbourg
17/10/2008 : Modifications générales

Annonce N°1281
NOJO : BXB08288000584Q
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL D'INSTANCE DE STRASBOURG (67)
Descriptif : modification sur l'administration, le 05/05/2008

Numéro d'identification : RCS Strasbourg 775 641 657
Dénomination : BANQUE POPULAIRE D'ALSACE
Forme juridique : S.A.C.

Administration :
nomination d'un administrateur : SERIC -GEIGER (Christa).

Montant du capital : 10671.43 EUR

Siège social :
Adresse :
4 quai Kléber
Immeuble Le Concorde
67000 Strasbourg
Historique de l'unité légale :
27/11/2014 : état administratif
Etat administratif : Cessée
01/01/2008 : activité principale
Activité principale : Autres intermédiations monétaires (NAFRev2 : 64.19Z)
01/01/2004 : dénomination
Dénomination : BANQUE POPULAIRE D'ALSACE
25/12/1991 : activité principale
Activité principale : Banques mutualistes (NAF1993 : 65.1D)
01/01/1991 : dénomination
Dénomination : BANQUE POPULAIRE REG ECONOMIQ STRASBOURG
01/01/1958 : état administratif, dénomination, catégorie juridique, code NIC
Etat administratif : Active
Dénomination : BANQUE POPULAIRE
Catégorie juridique : Société coopérative de banque populaire
Code NIC : 00587
Bulletin des annonces légales et obligtoires (BALO) :
27/10/2014 : Publications périodiques (74C)

Société : Banque populaire d'Alsace
Catégorie 1 : Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles) (74C_N1)
Numéro d'affaire : 4916
Texte de l'annonce :

1404916

27 octobre 2014BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRESBulletin n°129


Publications périodiques
____________________

Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles)
____________________



 

BANQUE POPULAIRE D'ALSACE

Société anonyme coopérative de banque populaire régie par les articles 512-2

et suivants du Code monétaire et financier et l'ensemble des textes relatifs aux

banques populaires et aux établissements de crédit

Siège social: Immeuble Le Concorde, 4, quai Kléber - BP 10401, B.P. 401 R/1, 67000 Strasbourg

775 641 657 R.C.S. Strasbourg.

 

Situation au 30 septembre 2014

(En milliers d'Euros.)

 

Actif

Montant

Caisse, banques centrales, CCP

51 241

Créances sur les Établissements de Crédit

742 974

Opérations avec la clientèle

5 072 027

Obligations et Autres Titres à revenu fixe

757 389

Actions et Autres Titres à revenu variable

5 360

Participations et autres titres détenus à long terme

355 324

Parts dans les Entreprises liées

17 429

Crédit-bail et Location avec Option d'Achat

182 748

Location simple

28 645

Immobilisations incorporelles

486

Immobilisations corporelles

52 386

Autres actifs

40 818

Comptes de Régularisation

40 798

Total actif

7 347 625

 

 

Passif

Montant

Dettes envers les Établissements de Crédit

1 563 253

Opérations avec la clientèle

4 615 003

Dettes représentées par un titre

304 042

Autres passifs

32 335

Comptes de Régularisation

75 292

Provisions

64 192

Dettes subordonnées

40 032

Fonds pour Risques Bancaires Généraux

56 351

Capitaux propres hors FRBG (+/-)

597 125

Capital souscrit

326 463

Primes d'émission

43 297

Réserves

212 164

Report à nouveau (+/-)

15 201

Total passif

7 347 625

 

 

Hors-bilan

Montant

Engagements donnés :

 

Engagements de financement

413 846

Engagements de garantie

254 506

Engagements sur titres

3 201

Engagements reçus :

 

Engagements de financement

350 000

Engagements de garantie

376 512

Engagements sur titres

3 201

 

 

1404916

30/07/2014 : Publications périodiques (74C)

Société : Banque populaire d'Alsace
Catégorie 1 : Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles) (74C_N1)
Numéro d'affaire : 4072
Texte de l'annonce :

1404072

30 juillet 2014BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRESBulletin n°91


Publications périodiques
____________________

Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles)
____________________



 

BANQUE POPULAIRE D'ALSACE

 Société anonyme coopérative de banque populaire régie par les articles 512-2

et suivants du Code monétaire et financier et l'ensemble des textes relatifs aux

banques populaires et aux établissements de crédit

Siège social: Immeuble Le Concorde, 4, quai Kléber - BP 10401, B.P. 401 R/1, 67000 Strasbourg.

775 641 657 R.C.S. Strasbourg.

 Situation au 30 Juin 2014.

(En milliers d'Euros)

 

Actif

Montant

Caisse, Banques Centrales, CCP

44991

Créances sur les Établissements de Crédit

660153

Opérations avec la clientèle

5128574

Obligations et Autres Titres à revenu fixe

756163

Actions et Autres Titres à revenu variable

7142

Participations et autres titres détenus à long terme

355354

Parts dans les Entreprises liées

17429

Crédit-bail et Location avec Option d'Achat

182611

Location Simple

31267

Immobilisations Incorporelles

405

Immobilisations corporelles

53659

Autres Actifs

41027

Comptes de Régularisation

87764

TOTAL ACTIF

7366539

 

Passif

Montant

Dettes envers les Établissements de Crédit

1588020

Opérations avec la clientèle

4562284

Dettes représentées par un titre

304566

Autres Passifs

38416

Comptes de Régularisation

106345

Provisions

64162

Dettes subordonnées

50052

Fonds pour Risques Bancaires Généraux

56467

CAPITAUX PROPRES HORS FRBG (+/-)

596227

Capital souscrit

325565

Primes d'émission

43297

Réserves

212164

Report à nouveau (+/-)

15201

TOTAL PASSIF

7366539

 

Hors-bilan

Montant

Engagements donnés

 

Engagements de financement

431549

Engagements de garantie

261845

Engagements sur titres

3315

Engagements reçus

 

Engagements de financement

345000

Engagements de garantie

391095

Engagements sur titres

3315

 

 

1404072

21/05/2014 : Publications périodiques (74B)

Société : Banque populaire d'Alsace
Catégorie 1 : Sociétés commerciales et industrielles (Comptes annuels) (74B_N1)
Numéro d'affaire : 2246
Texte de l'annonce :

1402246

21 mai 2014BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRESBulletin n°61


Publications périodiques
____________________

Sociétés commerciales et industrielles (Comptes annuels)
____________________



 

BANQUE POPULAIRE D’ALSACE

Société anonyme coopérative de banque populaire régie par les articles 512-2 et suivants du Code monétaire et financier

et l'ensemble des textes relatifs aux banques populaires et aux établissements de crédit.

Siège social: Immeuble Le Concorde, 4, quai Kléber - BP 10401, B.P. 401 R/1, 67000 Strasbourg.

775 641 657 R.C.S. Strasbourg

 

Rapport financier annuel 2013.

Editorial.

 

Madame, Monsieur, cher Sociétaire,

 

Nous avons arrêté les comptes 2013 qui, dans un contexte économique encore fragile, marquent un net redressement grâce à votre confiance et à l’implication de toutes les équipes de la Banque Populaire d’Alsace.

 

En effet, au cours de l’exercice 2013, la Banque Populaire d’Alsace a montré une bonne résistance. Nos résultats commerciaux sont satisfaisants avec une belle progression d’activité tant sur l’évolution de la clientèle que sur nos activités cœur que sont la distribution de crédits, la collecte d’épargne et la distribution de produits d’assurance et de prévoyance et plus largement de produits et services bancaires.

 

Nos résultats financiers s’améliorent et permettent d’afficher un résultat net social de 26,3 millions d’euros.

 

Ces résultats s’inscrivent dans la droite ligne de notre priorité qui est de toujours mieux soutenir l’économie de notre région.

 

C’est dans cet esprit que nous avons récemment décidé d’engager avec les dirigeants de la Banque Populaire de Lorraine Champagne une réflexion visant au rapprochement de nos deux établissements. En effet, le 9 janvier 2014, les Conseils d’administration des deux banques ont approuvé, à l’unanimité, l’ouverture d’une étude d’opportunité et de faisabilité visant à une éventuelle fusion.

 

Dans le cadre de cette opération, nous avons engagé des travaux qui devraient aboutir fin mai à la rédaction d’une étude de faisabilité et à un projet de traité de fusion. Ces deux documents seront soumis à la consultation des instances représentatives du personnel puis à la décision des Conseils d’administration dans le courant de l’été.

 

Ce traité de fusion devra ensuite être approuvé par des Assemblées Générales Extraordinaires qui devraient être convoquées à l’automne. Nous aurons l’occasion de vous solliciter à nouveau à cette occasion.

 

Cette nouvelle banque couvrira un vaste territoire, des rives du Rhin aux portes de la région parisienne, couvrant 3 régions administratives (Alsace, Lorraine, Champagne) et 9 départements. Elle disposera d’une base de 850 000 clients et son capital sera détenu par plus de 300 000 sociétaires.

 

Nous veillerons à ce que le caractère résolument régional de cette nouvelle banque se traduise de la manière la plus concrète possible en Alsace, en Lorraine et en Champagne.

 

En 2014, tout comme dans les années à venir, vous pourrez continuer à compter sur l’ensemble des équipes de la Banque Populaire d’Alsace pour vous accompagner dans vos projets et pour vous proposer les meilleurs services et conseils au quotidien.

 

 

 

A. — Rapport de gestion 2013.

 

1.1. – Présentation de l’établissement.

 

1.1.1. Dénomination, siège social et administratif. — La société a pour dénomination : Banque Populaire d’Alsace :

Le siège social est fixé à :

Immeuble Le Concorde

4 quai Kléber

67000 STRASBOURG.

 

1.1.2. Forme juridique. — La société est une société anonyme coopérative de Banque Populaire à capital variable enregistrée au registre du commerce et des sociétés de Strasbourg sous le numéro B 775 641 657 régie par les articles L.512-2 et suivants du Code monétaire et financier et l’ensemble des textes relatifs aux Banques Populaires, la loi du 10 septembre 1947 portant statut de la coopération, les titres I à IV du livre II du Code de commerce, le chapitre Ier du titre I du livre V et le titre III du code monétaire et financier, les textes pris pour leur application, ainsi que ses statuts.

 

1.1.3. Objet social. — La société a pour objet :

— de faire toutes opérations de banque avec les entreprises commerciales, industrielles, artisanales, agricoles ou libérales, à forme individuelle ou de société, et plus généralement, avec toute autre collectivité ou personne morale, sociétaires ou non, d’apporter son concours à sa clientèle de particuliers, de participer à la réalisation de toutes opérations garanties par une société de caution mutuelle constituée conformément à la section 3 du chapitre V du titre I du livre IV du code monétaire et financier, d’attribuer aux titulaires de comptes ou plans d’épargne-logement tout crédit ou prêt ayant pour objet le financement de leurs projets immobiliers, de recevoir des dépôts de toute personne ou société et, plus généralement, d’effectuer toutes les opérations de banque, visées au titre I du livre III du Code monétaire et financier.

— d’effectuer toutes opérations connexes visées à l’article L.311-2 du Code monétaire et financier, de fournir les services d’investissement prévus aux articles L.321-1 et L.321-2 du Code précité et d’exercer toute autre activité permise aux banques par les dispositions légales et réglementaires. A ce titre, elle peut notamment effectuer toutes opérations de courtage d'assurance et plus généralement d'intermédiation en assurance. Elle peut également exercer l'activité d'intermédiaire ou d'entremise dans le domaine immobilier, conformément à la réglementation en vigueur

— d’effectuer tous investissements immobiliers ou mobiliers nécessaires à l’exercice de ses activités, de souscrire ou d’acquérir pour elle-même tous titres de placements, de prendre toutes participations dans toutes sociétés, tous groupements ou associations, et plus généralement, d’effectuer toutes opérations de quelque nature qu’elles soient, se rattachant directement ou indirectement à l’objet de la Société et susceptibles d’en faciliter le développement ou la réalisation.

 

1.1.4. Date de constitution, durée de vie. — Immatriculée en date du 25 octobre 1946, la durée de la société est fixée à 99 ans, sauf cas de dissolution anticipée ou de prorogation.

 

La Société est immatriculée au registre du commerce et des sociétés de Strasbourg sous le numéro 775 641 657.

 

1.1.5. Exercice social. — L'exercice social a une durée de 12 mois, du 1er janvier au 31 décembre. Les documents juridiques relatifs à la Banque Populaire (statuts, procès-verbaux d'assemblées générales, rapports des contrôleurs légaux) peuvent être consultés au registre du commerce de Strasbourg.

 

1.1.6. Description du Groupe BPCE et de la place de l’établissement au sein du Groupe. — Le Groupe BPCE exerce tous les métiers de la banque et de l’assurance, au plus près des besoins des personnes et des territoires, en s’appuyant sur ses deux grands réseaux coopératifs, Banque Populaire et Caisse d’Epargne, ainsi que sur ses filiales.

 

Avec les 19 Banques Populaires, les 17 Caisses d’Epargne, Natixis, le Crédit Foncier, la Banque Palatine, le Groupe BPCE propose à ses clients une offre complète de produits et de services : solutions d’épargne, de placement, de trésorerie, de financement, d’assurance, d’investissement.

 

La Banque Populaire d’Alsace est affiliée à BPCE. Organe central au sens de la loi bancaire et établissement de crédit agréé comme banque, BPCE est constitué sous forme de SA à Directoire et Conseil de surveillance dont le capital est détenu à hauteur de 50 % par les Banques Populaires. La Banque Populaire d’Alsace en détient 2,26 %.

 

BPCE est notamment chargé d’assurer la représentation des affiliés auprès des autorités de tutelle, d’organiser la garantie des déposants, d’agréer les dirigeants et de veiller au bon fonctionnement des établissements du groupe. Il détermine aussi les orientations stratégiques et coordonne la politique commerciale du groupe dont il garantit la liquidité et la solvabilité. En qualité de holding, BPCE exerce les activités de tête de groupe. Il détient et gère les participations dans les filiales.

 

Parallèlement, dans le domaine des activités financières, BPCE a notamment pour missions d’assurer la centralisation des excédents de ressources des Banques Populaires et de réaliser toutes opérations financières utiles au développement et au refinancement du groupe. Il offre par ailleurs des services à caractère bancaire aux entités du groupe.

 

Organigramme du Groupe BPCE au 31 décembre 2013

 

 

 

1.1.7. Information sur les participations, liste des filiales importantes :

 

(En milliers d'euros)

% Détention (*)

Résultat 2013

Capital

Forme juridique - Activité

Notes

Filiales

 

 

 

 

 

SPGRES (Société de prises de Participations et de Gestion de la Région Economique de Strasbourg)

100%

504

3 727

SARL - Prise de participations

CONSOLIDÉE

Sociétariat banque populaire d'alsace

100%

306

3 500

SAS - Equilibrage sociétariat BP Alsace

CONSOLIDÉE

CIE Européenne De Courtage

100%

-3

8

SARL - Courtage

 

SIPMEA

100%

85

4 760

SA - Gestion immobilière

Résultat provisoire

SIRKA

100%

-51

1

SNC - Marchand de biens - Agent immobilier

 

Principales participations

 

 

 

 

 

BPCE SA

2,26%

-605 301

155 742

 

 

BP DEVELOPPEMENT

1,80%

2 225

456 117

 

 

IBP

4,09%

-2 836

89 733

 

Résultat 2012

(*)Détention directe ou indirecte

 

1.2. Capital social de l’établissement :

1.2.1. Parts sociales et Certificats Coopératifs d’Investissement. — Jusqu’au 6 août 2013, le capital social était divisé en 21 980 000 parts sociales d'une valeur nominale de 15 euros, entièrement libérées et toutes de même catégorie, et en 5 495 000 certificats coopératifs d'investissement (CCI) d'une valeur nominale de 15 euros chacun, détenus en totalité par Natixis, entièrement libérés et tous de même catégorie.

 

Depuis le 6 août 2013, date de réalisation de l’opération de rachat par les Banques Populaires et les Caisses d’Epargne de l’ensemble des CCI détenus par Natixis, le capital de la BP ALSACE est exclusivement composé de parts sociales. Au 31 décembre 2013 le capital social de la BP s'élève à 326 663 670 euros.

 

Evolution et détail du capital social de la Banque Populaire d’Alsace :

 

Au 31 décembre 2013

Montant en milliers d’euros

% En capital

% En droit de vote

Parts sociales détenues par les sociétaires et Sociétariat Banque Populaire d’Alsace

326 664

100%

100%

CCI détenus par Natixis

0

0%

0%

Total

326 664

100%

100%

 

 

Au 31 décembre 2012

Montant en milliers d’euros

% En capital

% En droit de vote

Parts sociales détenues par les sociétaires et Sociétariat Banque Populaire d’Alsace

329 700

80%

100%

CCI détenus par Natixis

82 425

20%

0%

Total

412 125

100%

100%

 

Au 31 décembre 2011

Montant en milliers d’euros

% En capital

% En droit de vote

Parts sociales détenues par les sociétaires et Sociétariat Banque Populaire d’Alsace

299 700

80%

100%

CCI détenus par Natixis

74 925

20%

0%

Total

374 625

100%

100%

 

L’annulation des CCI devrait, à terme, entraîner une modification du processus d’émission via la SAS de portage, dès que le stock de parts sociales détenu à ce jour aura été épuisé.

 

En application de l’article L.512-5 du Code monétaire et financier, aucun sociétaire ne peut disposer dans les assemblées, par lui-même ou par mandataire, au titre des droits de vote attachés aux parts qu’il détient directement et/ou indirectement et aux pouvoirs qui lui sont donnés, de plus de 0,25 % du nombre total de droits de vote attachés aux parts de la société. Cette limitation ne concerne pas le président de l’assemblée émettant un vote en conséquence des procurations reçues conformément à l’obligation légale qui résulte de l’article L.225-106 du Code de commerce. Le nombre de droits de vote détenus directement ou indirectement s’entend notamment de ceux qui sont attachés aux parts qu’un sociétaire détient, à titre personnel, aux parts qui sont détenues par une personne morale qu’il contrôle au sens de l’article L.233-3 du Code de commerce et aux parts assimilées aux parts possédées, telles que définies par les dispositions des articles L.233-7 et suivants dudit Code.

 

1.2.2. Politique d’émission et de rémunération des parts sociales. — Les parts sociales sont obligatoirement nominatives et inscrites en comptes individuels tenus dans les conditions réglementaires.

 

Elles donnent potentiellement droit à un intérêt annuel fixé par l’Assemblée Générale annuelle dans la limite du taux moyen des émissions obligataires du secteur privé portant statut de la coopération (TMO), plafond fixé par la loi du 10 septembre 1947. L’intérêt est calculé proportionnellement au nombre de mois entiers de possession des parts. Par ailleurs le sociétaire participe, dans les conditions fixées par la loi et les statuts, aux assemblées générales et au vote des résolutions.

 

L’Assemblée Générale peut valablement décider une opération d’échange, de regroupement, d’attribution de titres, d’augmentation ou de réduction du capital, de fusion ou autre opération sociale, nonobstant la création de rompus à l’occasion d’une telle opération ; les propriétaires de titres isolés ou en nombre inférieur à celui requis pour participer à l’opération doivent, pour exercer leurs droits, faire leur affaire personnelle du groupement et éventuellement de l’achat ou de la vente des titres ou droits nécessaires.

 

Sont admis comme sociétaires participant ou non aux opérations de banque et aux services de la Banque Populaire toutes personnes physiques ou morales.

 

Les sociétaires ne sont responsables qu’à concurrence du montant nominal des parts qu’ils possèdent.

 

La propriété d’une part emporte de plein droit adhésion aux statuts de la société et aux décisions de l’Assemblée Générale.

 

L'offre au public de parts sociales s'inscrit dans une volonté d'élargir le sociétariat à un plus grand nombre de clients, de rajeunir le sociétariat et de le diversifier. Cette démarche contribue, par ailleurs, à assurer la pérennité du capital social de la société.

 

Intérêts des parts sociales versés au titre des exercices antérieurs :

 

Exercice (en euros)

Taux d'intérêt servi aux parts sociales

Intérêts servis aux parts sociales

Eligible à l'abattement de 40%

Exercice 2010

3,00%

7 709 614,73

6 624 814,58

Exercice 2011

3,00%

8 322 310,09

7 187 121,10

Exercice 2012

2,50%

7 867 513,74

6 903 246,64

 

 

L’intérêt à verser aux parts sociales au titre de l’exercice 2013 proposé à l’approbation de l’Assemblée Générale, est estimé à 8 089 milliers d’euros, correspondant à une rémunération des parts sociales à un taux de 2,50%.

 

Rémunération des certificats coopératifs d’investissement :

 

Exercice (en euros)

Dividende servi par CCI

Dividendes versés aux CCI

Exercice 2010

0,45

2 022 750,00

Exercice 2011

0,45

2 247 750,00

Exercice 2012

0,37

2 033 150,00

 

1.3. Organes d’administration, de direction et de surveillance :

1.3.1. Conseil d’administration :

1.3.1.1. Pouvoirs : Le Conseil d’administration détermine les orientations de l’activité de la société et veille à leur mise en œuvre. Dans les rapports avec les tiers, la société est engagée même par les actes du Conseil d’administration qui ne relèvent pas de l’objet social, à moins qu’elle ne prouve que le tiers savait que l’acte dépassait cet objet ou qu’il ne pouvait l’ignorer compte tenu de ces circonstances, étant exclu que la seule publication des statuts suffise à constituer cette preuve.

 

Le Président du Conseil d'administration d'une Banque Populaire est actuellement, au sens de la loi bancaire, un des deux dirigeants responsables de l'établissement de crédit. Au regard du droit des sociétés, il ne dispose d'aucun pouvoir propre en matière de gestion car il n'est pas le représentant légal de la société. Conjointement avec le Directeur Général, il prépare et soumet au Conseil d'administration la définition de la politique générale et de la stratégie de la banque que le Directeur Général va mettre en œuvre sous le contrôle du Conseil d'administration.

 

Conformément à l’article L.225-108 alinéa 3, les sociétaires, quel que soit le nombre de parts qu’ils possèdent, peuvent poser des questions écrites au Conseil d’administration auquel ce dernier répond au cours de l’assemblée, quelle que soit sa nature. Ce droit ne peut cependant pas être utilisé dans un but étranger à l'intérêt social.

 

Afin de permettre aux salariés de l'entité d'échanger sur les relations de travail, les politiques, les problèmes environnementaux…, deux représentants élus du Collège technicien et cadre sont systématiquement invités à assister aux séances du Conseil d’administration.

 

1.3.1.2. Composition : Les administrateurs sont nommés par l’Assemblée Générale des sociétaires parmi les sociétaires possédant un crédit incontesté.

S’agissant de leur indépendance, la société se réfère au rapport « Coopératives et mutuelles : un gouvernement d’entreprise original », rédigé dans le cadre de l’Institut français des administrateurs en janvier 2006, qui développe les raisons pour lesquelles les administrateurs élus des entreprises coopératives, et donc de la Banque Populaire d’Alsace, correspondent pleinement à la notion d’« administrateurs indépendants » :

« la légitimité et le contrôle d’un dirigeant mutualiste, donc son indépendance, tiennent bien au mandat qu’il exerce par le biais de son élection. Soustraire un administrateur au processus électoral le désolidariserait des intérêts de l’organisation et des sociétaires ;

les administrateurs de coopératives et de mutuelles s’engagent par conviction et non pas par intérêt financier. Ils mobilisent une part importante de leur temps et de leur énergie dans leur responsabilité d’administrateur. Ils sont largement ouverts sur le monde local, associatif et/ou politique.

Ces caractéristiques font d’eux des administrateurs véritablement indépendants, une indépendance qui n’a pas à être remise en cause, mais continuellement confortée par un processus démocratique authentique. »

 

Les administrateurs représentent l’ensemble des sociétaires, ils doivent donc se comporter comme tel dans l'exercice de leur mandat.

 

Ils s’assurent du respect des règles légales relatives au cumul des mandats en matière de sociétés et s’engagent à participer objectivement et avec assiduité aux débats du Conseil. S'agissant des informations non publiques dont ils pourraient avoir connaissance dans l'exercice de leurs mandats, ils sont tenus à une obligation de confidentialité et au respect du secret professionnel.

 

Ils doivent avoir un crédit incontesté et informer le Conseil de toute situation de conflit d'intérêt même potentiel. Plus généralement ils sont tenus à un devoir de loyauté envers la Banque Populaire.

 

La loi du 27 janvier 2011 relative à la représentation équilibrée des femmes et des hommes au sein des Conseils d’administration et de surveillance et à l’égalité professionnelle prévoit la mise en place de proportions minimales de personnes de chaque sexe au sein des organes de gouvernance. Les Banques Populaires tiendront compte de l’émergence nécessaire de candidatures féminines dans le but d’atteindre, au plus tard en 2020, un taux de 40%.

 

Le Conseil d’administration est composé de 13 membres dont le mandat viendra à expiration lors de l’Assemblée Générale ordinaire appelée à statuer :

— en 2014 sur les comptes de l’exercice clos le 31/12/2013 : 1 membre,

— en 2015 sur les comptes de l’exercice clos le 31/12/2014 : 1 membre,

— en 2016 sur les comptes de l’exercice clos le 31/12/2015 : 2 membres,

— en 2017 sur les comptes de l’exercice clos le 31/12/2016 : 4 membres,

— en 2018 sur les comptes de l’exercice clos le 31/12/2017 : 4 membres.

 

Le Conseil d’administration :

Les membres, dont la liste des mandats exercés par ailleurs est fournie au paragraphe 1.12.4, sont :

 

 

Les Représentants du Comité d’entreprise auprès du Conseil d’administration

 

 

 

1.3.1.3. Fonctionnement : Le Conseil d’administration se réunit sur la convocation de son président, aussi souvent que l’intérêt de la société l’exige et au moins six fois par an.

 

En 2013, le Conseil d’administration s’est réuni onze fois aux dates suivantes :

— 24 janvier 2013

— 12 février 2013

— 19 mars 2013

— 11 avril 2013

— 13 mai 2013

— 28 juin 2013

— 2 août 2013

— 25 septembre 2013

— 24 octobre 2013

— 14 novembre 2013

— 12 décembre 2013

 

Les principaux points examinés par le Conseil d’administration ont été les suivants :

— L’arrêté des documents comptables accompagnés du Rapport annuel de gestion,

— L’examen du Bilan social de la société,

— Les orientations générales de la société,

— Le budget annuel de fonctionnement et le budget d’investissements,

— L’évolution des résultats commerciaux et financiers,

— L’acquisition en l’état futur d’achèvement d’un bâtiment de bureaux en vue du transfert du siège social de la société,

— Le lancement d’une étude de faisabilité d’un éventuel rapprochement avec la Banque Populaire de Lorraine-Champagne,

— La mise en œuvre des décisions de BPCE…

 

Ont également été évoqués et ont fait l’objet de délibérations et de décisions les sujets nationaux du Groupe BPCE qui impactent la Banque Populaire d’Alsace :

— La suppression du dispositif d’agrément annuel des Présidents de Conseils d’administration et des Directeurs Généraux de Banque Populaire,

— Les évolutions concernant les censeurs et délégués fédéraux du Groupe,

— La nouvelle méthodologie Standard & Poors / Impact sur les émetteurs du Groupe : autorisation de signature des avenants aux conventions cadre relatives aux programmes BP Covered Bonds et BPCE SFH,

— L’opération de simplification de la structure du Groupe – rachat des CCI – par les Banques Populaires et les Caisses d’Epargne,

— OPEFI – autorisation de participation de la Banque Populaire d’Alsace au GIE BPCE Services Financiers.

 

1.3.1.4. Comités : Pour l’exercice de leurs fonctions par les administrateurs, des comités spécialisés sont constitués au sein du Conseil et composés de trois membres au moins et de cinq au plus. Les membres émettent des avis destinés au Conseil et sont choisis par le Conseil au regard de leur compétence et de leurs expériences professionnelles et sur proposition du Président pour la durée fixée lors de leur nomination.

 

Le Comité des comptes. — Il analyse les comptes ainsi que les documents financiers diffusés par la société à l’occasion de l’arrêté des comptes et en approfondit certains éléments avant qu’ils ne soient présentés au Conseil. Il prend connaissance, pour la partie ayant des conséquences directes sur les comptes de la Banque, des rapports d’inspection de BPCE et de l'ACPR. Il formule un avis sur le choix des Commissaires aux comptes, veille à leur indépendance, examine leur programme d’intervention ainsi que leurs recommandations et les suites données par la Direction générale. Il se réunit au moins quatre fois l’an. Une fois par an, préalablement à la réunion du Conseil d’administration appelé à se prononcer sur les comptes de l’exercice, le comité se réunit en tant que Comité de révision des comptes en présence des Commissaires aux comptes.

 

Le Comité des comptes est composé de quatre administrateurs (dont le Président du comité) siégeant au Comité d’Audit et des Risques, membres permanents. Sont membres invités, le Président du Conseil d’administration, le Directeur Général, le Directeur des Finances, le Directeur de l’Audit Interne, le Directeur des Risques et les Commissaires aux comptes, lors de la révision annuelle des comptes.

 

En 2013, les principaux sujets traités lors des cinq réunions ont été les suivants :

— L’examen trimestriel des comptes et de la situation financière,

— L’examen des conclusions des travaux des Commissaires aux comptes sur les comptes annuels et les arrêtés trimestriels intermédiaires,

— La rentabilité des opérations de crédits au 1er semestre 2013,

— L’atterrissage des résultats 2013 et les prévisions financières de la banque pour 2014-2017,

— L’examen de la situation financière (risque de taux et risque de liquidité).

 

Le Comité d’audit et des risques. — Il assiste le Conseil dans la maîtrise des risques de la Banque sur base sociale et consolidée.

Cette mission comporte trois volets, conformément à la réglementation bancaire :

— L’analyse, au moins deux fois par an, des principales zones de risques (à l’exclusion de ceux relatifs à la véracité des comptes et de l’information financière) et des enseignements tirés de leur surveillance (en application du règlement CRBF n° 97.02, article 39).

— Il examine, en particulier, dans ce cadre, les grandes orientations de la politique de crédit de la Banque (marchés, division unitaire et sectorielle, qualité), les limites de risques et les conditions dans lesquelles elles sont respectées.

— L’examen des résultats du contrôle interne au moins deux fois par an. Il examine en particulier dans ce cadre, les principales conclusions de l’audit interne et les mesures correctrices, ainsi que celles de l’Inspection de BPCE, de l'ACPR et des autres régulateurs.

— L’évaluation du système de contrôle interne et de son efficacité. Il examine, en particulier, dans ce cadre, les rapports annuels préconisés par la réglementation bancaire (règlement 97.02, articles 42 et 43) avant présentation au Conseil.

Le Comité d’audit et des risques est composé de quatre administrateurs, membres permanents. Sont membres invités, le Président du Conseil d’administration, le Directeur Général, le Directeur de l’Audit Interne, le Directeur des Risques, le Secrétaire Général qui assure les fonctions de Directeur de la Conformité et de Responsable de la Conformité et des Services d’Investissements (RCSI), et le Directeur des Finances.

En 2013, il s’est réuni cinq fois. Les principaux sujets traités ont été les suivants :

— L’examen de la synthèse des missions d’audit interne de l’année 2012,

— L’examen des rapports établis au titre des articles 42 et 43 du règlement 97-02 pour l’exercice 2012.

— Le suivi des recommandations d’audit interne,

— Le suivi du plan d’audit 2013,

— L’examen du plan d’audit pluriannuel 2014-2017,

— L’actualisation de la Charte du Système de Contrôle Interne de la Banque Populaire d’Alsace,

— La synthèse du rapport rédigé par le Cabinet SECAFI, à la demande du Comité d’Entreprise, sur les comptes clos au 31 décembre 2012,

— L’examen annuel des résultats des systèmes de mesure des risques financiers et des conditions de respect des limites internes,

— La révision des limites internes de risques financiers,

— L’examen de la synthèse des travaux effectués dans le cadre de la délinquance financière,

— L’application des règles de protection de la clientèle,

— La présentation des rapports de contrôle interne 2011 et 2012 du Responsable de la Conformité des Services d’Investissement à l’AMF,

— Le bilan des travaux en matière de risque de non-conformité,

— La procédure de contrôle des commentaires formulés par la Commission Nationale Informatique et Liberté (CNIL),

— Le contrôle des prestations essentielles externalisées,

— La solvabilité de la banque au 30 juin 2013,

— La présentation du ratio LCR (Liquidity Coverage Ratio) ou ratio de couverture de liquidité,

— Le dispositif Bâle II et la notation du fonds de commerce, le monitoring et l’homologation,

— L’examen des risques opérationnels (Cartographie, Plans de Continuité d’Activité),

— L’activité du Responsable de la Sécurité des Systèmes d’Information en 2012.

 

Le Comité des rémunérations. — Il propose au Conseil toutes questions relatives au statut personnel des mandataires sociaux, notamment leurs conditions de rémunération et de retraite, dans le cadre de la politique du Groupe en ce domaine.

 

En 2013, le Comité des rémunérations s’est réuni deux fois, le 17 janvier et le 19 mars, hors la présence du Président du Conseil d’administration et de la Directrice Générale.

 

Le Comité d’investissements. — Il se réunit au moins une fois par an pour examiner et valider le budget d’investissement de l’année à venir et étudier le budget d’amortissement. Il donne son avis sur les projets d’investissements.

 

En 2013, le Comité d’investissements s’est réuni trois fois les 26 juin, 25 septembre et 14 novembre.

 

Il a notamment examiné l’acquisition en l’état futur d’achèvement d’un bâtiment de bureaux en vue du transfert du siège social de la société.

 

Le Comité du sociétariat. — Le Comité du sociétariat, qui est composé d’administrateurs de la banque, de la Directrice Générale ainsi que du responsable de l’animation du sociétariat, pilote et suit les actions menées dans le cadre du Plan de Mobilisation du Sociétariat. Ce plan a pour vocation de faire la promotion des valeurs coopératives et du sociétariat à la Banque Populaire d’Alsace.

En 2013, le Comité du sociétariat s’est réuni une fois.

 

1.3.1.5. Gestion des conflits d’intérêts : Tout administrateur doit informer le Conseil d’administration de toute situation de conflit d'intérêt même potentiel.

Par ailleurs, conformément aux statuts de la Banque Populaire, les conventions intervenant entre la société et l’un des membres du Conseil d’administration ou le Directeur Général et plus généralement toute personne visée à l’article L.225-38 du Code de commerce sont soumises à la procédure d’autorisation préalable par le Conseil d’administration puis d’approbation a posteriori par l’Assemblée Générale des actionnaires dans les conditions légales et réglementaires.

Les conventions portant sur les opérations courantes et conclues à des conditions normales ne sont pas soumises à cette procédure.

 

1.3.2. Direction générale :

1.3.2.1. Mode de désignation : Le Conseil d’administration nomme, sur proposition du Président, un Directeur Général qui exerce ses fonctions pendant une durée de cinq ans. Le Directeur Général est choisi en dehors du Conseil d’administration. Son mandat est renouvelable.

En application de l’article L.512-107 du Code monétaire et financier, la nomination et le renouvellement du mandat du Directeur Général sont soumis à l’agrément de BPCE.

 

1.3.2.2. Pouvoirs : Le Directeur Général assiste aux réunions du Conseil d’administration.

Le Directeur Général est investi des pouvoirs les plus étendus pour agir en toute circonstance au nom de la Société. Il exerce ses pouvoirs dans la limite de l’objet social et sous réserve de ceux que la loi attribue expressément aux assemblées de sociétaires et au Conseil d’administration. Il est le dirigeant exécutif au sens du droit des sociétés et le second dirigeant responsable au sens de la loi bancaire.

Il représente la société dans ses rapports avec les tiers. La société est engagée même par les actes du Directeur Général qui ne relèvent pas de l’objet social, à moins qu’elle ne prouve que le tiers savait que l’acte dépassait cet objet ou qu’il ne pouvait l’ignorer compte tenu des circonstances, étant exclu que la seule publication des statuts suffise à constituer cette preuve.

Les dispositions des statuts ou les décisions du Conseil d’administration limitant les pouvoirs du Directeur Général sont inopposables aux tiers.

 

1.3.2.3. Le Comité de direction :

Dirigé par Christine JACGLIN, il est composé de :

 

 

1.3.3. Commissaires aux comptes. — Le contrôle des comptes de la société est exercé par au moins deux Commissaires aux comptes, titulaires et deux commissaires suppléants, nommés pour six exercices par l’Assemblée Générale Ordinaire et exerçant leur mission dans les conditions prévues par la loi.

 

Les honoraires des Commissaires aux comptes sont fixés dans les conditions prévues par les dispositions réglementaires.

 

Les Commissaires aux comptes sont investis des fonctions et des pouvoirs que leur confèrent les dispositions légales et réglementaires.

 

Les Commissaires aux comptes sont convoqués à toute assemblée de sociétaires au plus tard lors de la convocation des sociétaires.

 

Les Commissaires aux comptes doivent être convoqués à la réunion du Conseil d’administration au cours de laquelle sont arrêtés les comptes de l’exercice. Ils peuvent être convoqués à toute autre réunion du Conseil d’administration où leur présence paraît opportune.

 

Titulaires

 

Représenté par

Echéance du mandat

1) SARL JEAN-MARC KRIEGER

4 rue de la Montagne68100 MULHOUSE

M Jean-Marc KRIEGER

Assemblée Générale 2015

2) SA MAZARS

20 avenue de la Paix67000 STRASBOURG

M Jean-Brice de TURCKHEIM Mme Anne VEAUTE

Assemblée Générale 2017

SUPPLEANTS

 

Représenté par

Echéance du mandat

1) SAS SOGEX

50 avenue d'Alsace68000 COLMAR

M Philippe COTLEUR

Assemblée Générale 2017

2) SAS SEGEC

Centre d'affaires Strasbourg-Reichstett67116 REICHSTETT

M Christophe MUTSCHLER

Assemblée Générale 2017

 

1.4. Contexte de l’activité :

1.4.1. Environnement économique et financier :

— Conjoncture en 2013 : Sortie de récession en France sans reprise : L’économie mondiale a confirmé plus nettement à partir du deuxième trimestre 2013 son fragile redressement, dans un contexte plutôt désinflationniste, d’apaisement des tensions européennes, de recul progressif de l’aversion au risque et de politiques monétaires toujours très accommodantes de part et d’autre de l’Atlantique. Elle a bénéficié du renforcement régulier de l’économie américaine, du rebond japonais, de la résistance de l’activité chinoise et de la fin de la récession européenne, en dépit de l’essoufflement des pays émergents. Elle n’a pourtant progressé que de 2,8 %, contre 3 % en 2012. L’année 2013 a notamment été le théâtre de la mésentente politique aux Etats-Unis entre Démocrates et Républicains sur les finances publiques, de la recrudescence passagère des tensions financières européennes en mars ou de craintes géopolitiques sur le pétrole en septembre (guerre en Syrie).

 

En France, le PIB a quasi-stagné (+ 0,2 %), tout comme en 2012, avec des évolutions trimestrielles contrastées. Le pouvoir d’achat, qui avait reculé de 1 % en 2012, a progressé très légèrement de 0,3 % en 2013, à la faveur de la forte décrue de l’inflation (0,9 %, contre 2 % en 2012). La consommation des ménages et l’investissement productif sont restés relativement atones. Les dépenses publiques, déjà parmi les plus élevées d’Europe, ont atteint un sommet de 57,1 % du PIB. Traduction de l’important choc fiscal subi depuis 2011, les prélèvements obligatoires se sont alourdis, passant de 43,7 % du PIB en 2011 à 45 % en 2012, puis à 46 % en 2013. Le niveau de performance annuelle de l’économie française a conduit à un nouveau repli de l’emploi salarié marchand. La montée en puissance des emplois aidés a été insuffisante pour interrompre la hausse du taux de chômage (10,5 %, contre 9,8 % en 2012). Cette stagnation économique apparaît pourtant en décalage avec l’amélioration conjoncturelle observée dans la plupart des autres pays européens et surtout avec l’Allemagne au second semestre.

 

Les politiques monétaires sont restées favorables en particulier aux Etats Unis et au Japon. La BCE a encore contribué à renforcer la confiance dans la pérennité de la monnaie unique, en complément des avancées indéniables en matière de gouvernance européenne (Union bancaire, etc.). Elle a abaissé son principal taux directeur le 2 mai à 0,5 %, puis à 0,25 % le 7 novembre, face à la pente déclinante de l’inflation (0,7 % en octobre) et à la réduction de l’excès de liquidité. Son programme de prêts illimités aux banques a par ailleurs été prolongé jusqu’en 2015.

 

Les taux longs américains, allemands et français sont remontés, du fait de l’amorce de resserrement de la politique monétaire quantitative américaine et d’un début de normalisation. En moyenne annuelle, l’OAT 10 ans est demeuré assez bas : 2,2 %, contre 2,5 % en 2012. Les taux longs français ont donc bénéficié d’une prime de risque singulièrement faible, malgré la dégradation de AA+ à AA de la note souveraine de la France par Standard & Poor's le 8 novembre. S’est ajouté l’impact de la réduction du besoin de financement public et de l’engagement pris par la BCE en juillet 2012 de sauvegarde de la monnaie unique. Les marchés boursiers des pays avancés ont connu une nette reprise au second semestre, après avoir stagné au premier, au détriment des places émergentes. Leur remarquable performance a été due à l’amélioration des perspectives économiques de l’OCDE et à la forte atténuation de l’incertitude, visible dans le recul de la volatilité implicite et dans les ventes d’obligations et d’or. Le CAC 40 a augmenté de 18 %, après 15,2 % en 2012, atteignant 4 296 points au 31 décembre 2013, contre 3 641 points fin 2012.

 

— 2013 : une étape importante pour la régulation bancaire : L’année 2013 marque une étape importante dans la refonte des mécanismes de régulation des établissements de crédit, engagée en réponse à la crise financière de 2008. Les travaux ont abouti, en Europe et en France, à des réglementations marquant des évolutions significatives dans plusieurs domaines, qu’il s’agisse de la supervision, de la surveillance prudentielle, des activités de marché, …

 

La réforme Bâle III a été transposée en juin 2013 dans la réglementation européenne, avec l’adoption du règlement CRR (Capital Requirements Regulation) et de la directive CRD IV. La CRR/CRD IV introduit, outre une augmentation des exigences et de la qualité des fonds propres, un renforcement des exigences en termes de liquidité. Son application progressive est prévue à partir du 1er janvier 2014.

 

Dans le prolongement des recommandations du rapport Liikanen en Europe, proposant d’isoler les activités de banque de détail au sein des banques universelles en cantonnant les activités de trading pour compte propre et de market making, le projet de loi de séparation et de régulation des activités bancaires a été définitivement adopté par le Parlement français en juillet 2013 et la loi a été promulguée le 26 juillet 2013. La principale mesure introduite par cette loi est la séparation des activités utiles au financement de l’économie des activités dites spéculatives, l’objectif principal étant de garantir la stabilité financière et la solvabilité des banques à l’égard des déposants.

 

En décembre 2013, l’Union bancaire, qui dessine une nouvelle architecture de la supervision des banques, a franchi une étape décisive avec l’annonce par les ministres des finances européens de l’accord sur la mise en place d’un mécanisme de résolution unique (MRU) pour le traitement des crises bancaires. Cet accord institue le deuxième pilier de l’Union bancaire et complète le dispositif validé fin 2012, dispositif qui établit dès 2014 un mécanisme de supervision unique (MSU) des établissements bancaires, sous l’égide de la BCE. Il est prévu que le MRU soit définitivement adopté par le Parlement européen d’ici mai 2014, pour une application progressive dans la décennie à venir.

 

1.4.2. Faits majeurs de l’exercice :

1.4.2.1. Faits majeurs du Groupe BPCE :

 

Simplification de la structure du Groupe BPCE – Opération YANNE. — L’opération de rachat en vue de leur annulation par les Banques Populaires et les Caisses d’Epargne des certificats coopératifs d’investissement (CCI) détenus par Natixis a été réalisée le 6 août 2013, conformément au calendrier prévu lors du lancement de l’opération en février 2013. A la suite de l’annulation des CCI ainsi rachetés par chacune des Banques Populaires et des Caisses d’Epargne, le capital de ces établissements est maintenant entièrement détenu par leurs sociétaires.

 

Cette opération représente une nouvelle étape dans la construction du Groupe BPCE et comprend, outre le rachat des certificats coopératifs d’investissement, les opérations suivantes :

— le remboursement par Natixis à BPCE du P3CI (6,9 milliards d’euros) mis en place en janvier 2012, ainsi que celui du prêt symétrique mis en place par Natixis au bénéfice de BPCE ;

— la distribution exceptionnelle d’un dividende par Natixis d’environ 2 milliards d’euros à ses actionnaires ;

— le remboursement des titres super subordonnés émis en mars 2012 par BPCE et souscrits par les Banques Populaires et les Caisses d’Epargne pour 2 milliards d’euros avec une soulte de 89 millions d’euros ;

— le remboursement par Natixis à BPCE d’un prêt senior 10 ans (2,3 milliards d’euros) ;

— la réduction du capital de BPCE au bénéfice des Banques Populaires et des Caisses d’Epargne pour 2 milliards d’euros.

 

1.4.2.2. Faits majeurs de la Banque Populaire d’Alsace :

Le développement commercial :

— Les clients : L’évolution du nombre de nos clients actifs particuliers s’inscrit cette année encore dans un rythme satisfaisant avec une progression de 1,7% (+ 2 383 clients).

 

La situation est plus difficile sur le marché des professionnels et des petites entreprises qui enregistre une baisse de 1,7% perdant 243 clients actifs.

 

Le nombre de sociétaires de la banque s’élève à 118 839 à fin décembre 2013, soit une augmentation de 665 sociétaires en un an.

— Les crédits : La production de nouveaux crédits, toutes natures confondues, est supérieure à celle de 2012 et s’élève à 1 084 millions d’euros sur l’année 2013. Les objectifs de production sont atteints ou dépassés sur les crédits immobiliers et professionnels.

 

L’année 2013 est encore marquée par un montant très élevé de remboursements anticipés et conduit à une légère baisse des encours par rapport à l’an passé : à 6 056 millions d’euros, ces encours fléchissent de 1,4% par rapport à 2012.

 

La part de marché des emplois est quasiment stable à 9,3%.

— Les dépôts : En forte progression en 2012, l’année 2013 a connu une évolution plus modeste des encours monétaires qui s’élèvent à la fin de l’exercice à 4 411 millions d’euros (+1,5%).

 

La part de marché des ressources monétaires s’établit dès lors à 9,6%, en légère régression.

 

La collecte d’épargne financière reste globalement inscrite à la baisse (-1,3%). Celle de l’assurance vie progresse néanmoins de 1,9%. L’évolution des ressources financières reste freinée par l’orientation fortement négative des encours d’OPCVM qui baissent encore de 8,5% en 2013.

 

Au total, les ressources s’affichent à 7 833 millions d’euros à fin décembre 2013.

— Rééquilibrage de nos emplois et de nos ressources : Les évolutions inversées des emplois et des ressources permettent encore d’améliorer en 2013 le coefficient d’emplois/ressources. Celui-ci passe de 141% à fin décembre 2012 à 137% à fin décembre 2013.

— Les produits et services : En termes d’équipement des clients, l’activité est satisfaisante sur l’ensemble des marchés : particuliers, professionnels et entreprises.

 

Au titre des évolutions notables, il convient de relever les performances suivantes :

– Cartes bancaires : Le nombre de cartes détenues par les clients particuliers de la Banque Populaire d’Alsace a progressé de 2,4%, portant le stock total à 144 480 unités. En ce qui concerne les professionnels et les entreprises, la progression est plus modeste à 0,6% portant le stock à 16 108 unités.

– Assurances IARD : La commercialisation de nouveaux contrats d’assurances IARD est particulièrement bien orientée : la progression du stock de contrats se monte à 3 076 unités (+7,3%) sur le marché des particuliers et de 337 unités sur les marchés de l’IARD professionnel (+12.6%).

– La banque à distance : Particulièrement bien orientée, la commercialisation des produits de banque à distance (CYBERPLUS et autres produits de banque à distance pour les professionnels) se concrétise par une progression des stocks de 9,4% (+10 616 contrats) sur le marché des particuliers et de 2,5% (+750 contrats) sur le marché des professionnels et entreprises.

 

2013 aura été une année commerciale globalement satisfaisante pour la Banque Populaire d’Alsace.

 

L’actualité financière :

— Faits marquants du Groupe BPCE – Les implications pour la Banque Populaire d’Alsace

Opération de simplification de la structure du Groupe BPCE – Opération « YANNE » : En février 2013, le Groupe BPCE a annoncé une opération de simplification de sa structure au travers notamment du projet de rachat par les Banques Populaires et les Caisses d’Epargne des Certificats Coopératifs d’Investissement (CCI) détenus par Natixis dans le capital de ses maisons mères.

 

Ce projet a été réalisé le 6 août 2013 et s’est accompagné de plusieurs opérations concomitantes affectant le niveau de solvabilité des réseaux notamment :

– le rachat puis l’annulation par les Banques Populaires et les Caisses d’Epargne des CCI souscrits par Natixis, représentant 20 % de leur capital ;

– le remboursement par BPCE SA des titres émis super-subordonnés (TSS) émis début 2012 et souscrits par les Banques Populaires et les Caisses d’Epargne ;

– la remontée additionnelle de BPCE SA vers les Banques Populaires et les Caisses d’Epargne, via une réduction de capital de BPCE.

 

Pour la Banque Populaire d’Alsace, cette opération se matérialise par les effets suivants :

– Rachat des Certificats Coopératifs d’investissement (CCI) : Le montant du rachat des CCI par la Banque Populaire d’Alsace s’élève à 194 525 milliers d’euros. Ce montant est équivalent à la quote-part de la Banque Populaire d’Alsace du prix de revient consolidé des CCI dans les livres de Natixis au 31 décembre 2012, complété du coût portage des CCI du 1er janvier 2013 jusqu’à la réalisation de l’opération.

– Remboursement par BPCE SA des titres émis super-subordonnés (TSS) : Le montant de ce remboursement est de 45 238 milliers d’euros pour la Banque Populaire d’Alsace. A ce titre, en 2013, la Banque a perçu 2 958 milliers d’euros d’intérêts complétés d’une soulte de 2 018 milliers d’euros.

– Réduction de capital BPCE SA : La réduction de capital de BPCE SA diminuera la valeur des titres mais n’a pas d’impact sur le résultat en référentiel français comme en référentiel IFRS. Le nombre de titres est inchangé, leur valeur nominale est réduite.

 

Pour la Banque Populaire d’Alsace, cet aspect représente 45 238 milliers d’euros de réduction de la valeur des titres BPCE détenus.

 

Pour compenser les effets de cette opération sur sa situation de liquidité actuelle et projetée (impasse de liquidité statique), la Banque a souscrit un emprunt long terme de 30 000 milliers d’euros, le solde étant couvert dans le cadre de la gestion globale de la liquidité.

 

En ce qui concerne les effets sur le résultat, on note que le différentiel entre la valeur des CCI dans les livres de la Banque et leur prix de rachat est soumis à la taxe de 3% sur les distributions, soit 565 milliers d’euros.

 

— Le capital social : L’évolution du capital social entre 2012 et 2013 est donnée par le tableau ci-dessous :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Variation

Parts sociales détenues par les sociétaires

325 994

319 542

6 452

Parts sociales détenues par SAS Sociétariat Banque Populaire d’Alsace

670

10 158

-9 488

CCI détenus par Natixis

0

82 425

-82 425

Total Capital social

326 664

412 125

-85 461

 

On note la disparition des CCI détenus par Natixis suite à l’opération de rachat du 6 août 2013, réduisant le capital social de 82 425 milliers d’euros.

 

— Actualité des filiales et participations : La Banque Populaire d’Alsace a renforcé sa participation dans les sociétés SIPMEA (39 milliers d'euros) et IBP INVESTISSEMENT (100 milliers d'euros). Ces opérations portent le total des valeurs comptables des titres détenus par la Banque Populaire d’Alsace à 13 690 milliers d’euros (soit 100 % du capital) pour SIPMEA et à 1 122 milliers d’euros pour IBP INVESTISSEMENT.

 

On rappelle que l’opération de rachat des CCI intervenue le 6 août 2013 a eu pour conséquence le remboursement à hauteur de 45 238 milliers d'euros de capital des titres BPCE sans impact sur le résultat.

 

Au cours de l’exercice 2013, les filiales et participations ont distribué 747 milliers d’euros de dividendes à la Banque Populaire d’Alsace. Les titres BP DEVELOPPEMENT contribuent pour 687 milliers d’euros ; aucun dividende du Groupe BPCE n’a été perçu.

 

Dans le cadre de la convention de subvention avec clause de retour à meilleure fortune, la SOCAMA ALSACE a remboursé un montant de 186 milliers d’euros à la Banque Populaire d’Alsace.

 

Projet d’entreprise :

— Bilan du projet 2010 – 2013 « Planète Bleue 2013 » : Lancé en 2009, le projet d’entreprise « Planète Bleue 2013 », se voulait au service de trois orientations majeures :

– Développer le fonds de commerce de clients actifs

– Améliorer le fonctionnement interne de la banque

– Placer les collaborateurs dans les meilleures conditions de réussite

 

A l’instant du bilan, ces axes de progrès se sont traduits par les faits suivants :

– Pour développer son fonds de commerce, la Banque Populaire d’Alsace a installé durablement la pratique de l’approche globale en s’appuyant sur les outils modernes de CRM (gestion de la relation client). Elle a orienté la conquête de nouveaux clients vers des cibles prioritaires de développement et ouvert une e-agence pour les clients distants. Ces actions auront permis de gagner 11 000 clients particuliers actifs sur la durée du plan.

 

– Pour améliorer son fonctionnement interne, la Banque Populaire d’Alsace a mis en œuvre d’importants programmes de simplifications, plus particulièrement dans ses agences. Celles-ci sont aujourd’hui presque toutes dotées d’un « Libre Service Bancaire » pour élargir le service à la clientèle, mais aussi pour réduire la charge des conseillers d’accueil, qui vont aussi bénéficier de l’externalisation de la gestion des automates. La Banque Populaire d’Alsace progresse vers « l’entreprise numérique » en éliminant le papier dans les agences : les dossiers physiques des clients sont sortis des armoires pour être numérisés, et tous les nouveaux contrats sont désormais accessibles au format numérique, voire pour certains signés électroniquement. L’arrivée de la téléphonie par internet a permis d’améliorer l’accueil téléphonique pour les clients qui connaissent désormais la ligne directe de leur conseiller et ne payent plus d’appels surtaxés. La mise en œuvre d’une démarche qualité a révélé que ses clients sont 82% à se déclarer satisfaits de leur banque.

 

– Au plan des ressources humaines, la Banque Populaire d’Alsace a mis en place un dispositif de GPEC (Gestion Prévisionnelle des Emplois et des Compétences), permettant de mieux anticiper les besoins et adapter la politique de formation. Les métiers commerciaux ont évolué pour offrir une meilleure adéquation entre les attentes de ses clients, de plus en plus fortes, et les compétences des conseillers. Des programmes de formation pour les managers ont été mis en place.

 

Le nouveau projet d’entreprise 2014 – 2017 « Ensemble, changeons la donne »

 

L’année 2013 aura également été l’occasion pour la Banque Populaire d’Alsace de préparer et lancer son nouveau projet d’entreprise : « Ensemble, changeons la donne », qui s’inscrit dans la lignée du projet du Groupe BPCE. Il s’articule autour de 5 orientations :

– Banquier : des banquiers coopératifs, responsables et engagés en Alsace

– Conquête : un esprit de conquête vers des cibles choisies et de qualité

– Rentabilité : des relations clients plus intenses dans une culture de rentabilité et de risque

– Simplicité : une banque simple, réactive et unie, tournée vers l’excellence de la relation clients

– Innovation : une banque plus innovante et en marche vers le digital

 

Ce plan, qui couvrira la période 2014 à 2017, sera l’occasion de déployer des projets innovants préparés et expérimentés en 2013, comme les modèles d’agence « Réseau du Futur », ou encore la signature électronique (qu’elle porte sur des ventes réalisées en face à face ou des ventes à distance), moyen moderne, écologique et favorisant la conformité.

 

1.4.2.3. Modifications de présentation et de méthodes d’évaluation : Les normes et interprétations utilisées et décrites dans les états financiers annuels au 31 décembre 2013 ont été complétées par les normes, amendements et interprétations dont l’application est obligatoire aux exercices ouverts à compter du 1er janvier 2013, et plus particulièrement :

— La norme IFRS 13 intitulée « Évaluation de la juste valeur » adoptée par la Commission européenne le 11 décembre 2012 et applicable de façon obligatoire aux exercices ouverts à compter du 1er janvier 2013.

 

IFRS 13 indique comment mesurer la juste valeur mais ne modifie pas les conditions d'application de la juste valeur. Cette norme est d'application prospective.

 

Les conséquences de cette norme portent essentiellement sur la prise en compte du risque de non-exécution dans la valorisation des passifs financiers dérivés (Debit Valuation Adjustment - DVA).

Au 31/12/2013, la prise en compte de la DVA n'a pas généré d'impact significatif pour le périmètre Banque Populaire d’Alsace.

 

Par ailleurs, les précisions apportées par IFRS 13 ont conduit à faire évoluer les modalités d'évaluation de ses réfactions pour risque de contrepartie (Credit Valuation Adjustment - CVA) sur certains segments de contreparties.

 

Ces évolutions n'ont pas généré d'impact significatif pour le périmètre Banque Populaire d’Alsace.

IFRS 13 requiert également la présentation d'informations supplémentaires dans les notes aux états financiers.

— La norme IAS 19 révisée « Avantages au personnel », applicable à compter du 1er janvier 2013 de façon rétrospective.

 

Celle-ci modifie la méthode de comptabilisation des avantages postérieurs à l’emploi à prestations définies générant ainsi un changement de méthode comptable avec les nouvelles dispositions suivantes :

– comptabilisation de l'intégralité des écarts actuariels en autres éléments de résultat global non recyclables ;

– comptabilisation des changements de régimes immédiatement en résultat ;

– évaluation du rendement des actifs de couverture avec le même taux que celui utilisé pour l'actualisation du passif.

 

En date de première application, soit au 1er janvier 2013, les effets de la première application de la norme IAS 19 révisée sont enregistrés de la façon suivante :

– les écarts de réévaluation sur passifs sociaux non comptabilisés au 1er janvier 2012 par la contrepartie des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres ;

– le coût cumulé des services passés non comptabilisé au 1er janvier 2012 par la contrepartie des réserves consolidées ;

– l’écart de normes impactant le résultat de l’exercice 2012 par la contrepartie des réserves consolidées.

– les variations de provisions correspondant aux écarts de réévaluation générés au cours de l’exercice 2012 selon la norme IAS 19 révisée par la contrepartie des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres.

 

En raison du caractère non significatif de l’impact de la première application de cette norme, l’information financière comparative n’a pas été retraitée.

— L’amendement à la norme IFRS 7 « Informations à fournir: compensation d’actifs financiers et de passifs financiers » : cet amendement introduit de nouvelles dispositions sur la communication d’informations en annexes relatives aux actifs et passifs financiers objets d’une « convention cadre de compensation » ou d’accords similaires. Ces informations sont présentées en note 13 – Compensation d’actifs et passifs financiers des Comptes consolidés annuels.

— L’amendement à la norme IAS 1 « Présentation des états financiers » vise à compléter l’information financière sur l’état du « Résultat net et gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres ». Les gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres doivent être présentés de façon à faire apparaître de façon distincte les éléments qui pourraient faire l’objet d’un recyclage en résultat net de ceux qui ne seront jamais recyclés en résultat net.

 

L’ensemble de ces évolutions est détaillé dans la partie financière du rapport.

 

1.5. Présentation de la stratégie RSE et Profil :

1.5.1. Introduction :

1.5.1.1. Stratégie de responsabilité sociale et environnementale (RSE) : Depuis leurs origines, les Banques Populaires sont des banques coopératives au service de leurs sociétaires. Cela est vrai depuis la création de la première Banque Populaire à Angers en 1878, et plus encore depuis la loi fondatrice des Banques Populaires de 1917. La mission confiée aux Banques Populaires est de servir les artisans et les commerçants qui constituent alors la totalité de leur sociétariat (cette mission sera rapidement étendue aux PME). A partir de 1962, les évolutions réglementaires permettent aux Banques Populaires de s’ouvrir vers les particuliers. Avec la création des ACEF et l’arrivée en 1973 de la Casden Banque Populaire, elles s’ouvrent plus spécifiquement en direction des fonctionnaires et des personnels de l’Education, de la Recherche et de la Culture. En 2002, c’est au tour du Crédit Coopératif, tourné vers les structures de l’Economie Sociale et Solidaire, de rejoindre les Banques Populaires. Riche de toute cette diversité, le réseau Banque Populaire fait vivre au quotidien ses valeurs de Liberté et de Solidarité.

 

La Banque Populaire d’Alsace a constamment su accompagner les évolutions de la société. Cet engagement historique fonde son identité. Ancrage territorial, réponses concrètes aux besoins de l’économie réelle et des clientèles locales, soutien aux acteurs de la vie économique et sociale : le modèle Banque Populaire a fait la preuve de sa pertinence, de son efficacité et de sa capacité de résistance. La responsabilité sociale et environnementale constitue l’expression de cet engagement renouvelé.

 

Depuis plus de 20 ans, la Banque Populaire d’Alsace œuvre à faciliter la prise en compte de la gestion de l’environnement auprès de l’ensemble des parties prenantes alsaciennes.

 

Elle met son savoir faire et ses compétences au service des initiatives d’économies d’énergies et à l’accompagnement de la croissance verte.

 

La Banque Populaire d’Alsace innove en apportant des outils de financement adaptés aux besoins spécifiques des projets d’efficacité énergétique, d’énergies renouvelables, ou de rénovations thermiques des logements.

 

Cette implication s’est traduite au fil du temps par des initiatives connues et reconnues tant au niveau local que national :

— 1ers Prêts à caractère écologique avec PREVair professionnels (1990), un prêt à taux bonifié destiné aux investissements diminuant l’impact d’une activité sur l’environnement

— 1ers PREVair bonifiés particuliers (1997) un prêt à taux bonifié destiné à la rénovation thermique des logements résidentiels

— 1er livret d’épargne écologique volontaire CODEVAir, où l’intégralité des encours collectés sont orientés vers la préservation de l’environnement alsacien et les économies d’énergies

— 1ers PREVair bonifiés à taux 0% en partenariat avec la Région Alsace initiés en 2004 pour le chauffe-eau individuel solaire

— 1er siège HQE du secteur bancaire (siège de Sausheim)

— Membre fondateur du label EFFINERGIE,

— Un comité PREVair (membres externes et indépendants représentant des milieux Entreprises/Associations/Institutionnels)

 

La Banque Populaire d’Alsace s’adosse également à l’engagement de BPCE au Global Compact, dont la signature, intervenue en 2012 vient prolonger l’engagement initié par le réseau des Banques Populaires dès 2003. Ce code de bonne conduite est à ce jour le plus exhaustif et le plus reconnu au plan international. Les références sur lesquelles il s’appuie (ONU, OCDE, OIT…) permettent à la Banque Populaire d’Alsace d’initier, de poursuivre et de développer sa politique développement durable dans le respect des standards internationaux.

 

Le suivi des actions de RSE est assuré par un référent dédié, au sein de la Direction du développement durable. La mise en œuvre des actions repose, de manière plus large, sur l’ensemble des Directions de la Banque Populaire d’Alsace.

 

La Direction Développement Durable a mobilisé ses ressources pour assurer la déclinaison, l’animation et le suivi de ses missions tant en interne, qu’auprès des réseaux et partenaires.

 

L’ambition de l’ensemble des collaborateurs est de devenir une entreprise de référence de la RSE sur son territoire.

 

1.5.1.2. Dialogue avec les parties prenantes : La Banque Populaire d’Alsace mène directement un dialogue permanent et constructif avec les différentes parties prenantes. Son expérience reconnue sur la région Alsace dans le domaine de la finance et du développement durable l’amène à coopérer avec de nombreuses parties prenantes (État, collectivités locales, chambres consulaires…) sur des chantiers sociétaux, sociaux ou environnementaux.

 

Pour les parties prenantes internes ou de marché, ce dialogue se matérialise par des réunions d’échanges ou d’information. Pour les parties prenantes sociétales ou métier, ce dialogue se fait au cas par cas par la consultation de l’expertise de la Banque Populaire d’Alsace sur les questions relatives au développement durable dans le secteur bancaire.

 

1.5.1.3. Méthodologie du reporting RSE : La Banque Populaire d’Alsace s’efforce de fournir une vision sincère et transparente de ses actions et de ses engagements en termes de responsabilité sociale et environnementale (RSE).

 

Une table d’équivalence entre les obligations réglementaires nationales et les standards internationaux RSE est présentée en section 1.5.8.

 

Choix des indicateurs. — La Banque Populaire d’Alsace s’appuie sur un référentiel d’indicateurs RSE élaborés à l’échelle du Groupe BPCE. Ce référentiel RSE couvre les 42 thématiques du Décret du 24 avril 2012 relatif aux obligations de transparence des entreprises en matière sociale et environnementale. Il fait également référence aux indicateurs définis par la Global Reporting Initiative (GRI) et son supplément pour le secteur financier.

 

Le référentiel RSE BPCE a fait l’objet d’une actualisation en 2013, afin de prendre en compte :

— les recommandations exprimées dans le cadre du groupe de travail au sein du Groupe BPCE ;

— les remarques formulées par les Commissaires aux comptes dans le cadre de leur mission de vérification pour l’exercice 2012 ;

— les apports de la version G4 du référentiel GRI ;

— une harmonisation des indicateurs carbone prévus par le bilan des gaz à effet de serre.

 

Le référentiel BPCE a fait l’objet d’un guide utilisateur sur lequel la Banque Populaire s’est appuyée pour la réalisation du chapitre RSE du présent rapport. Elle s’est également basée, pour les données carbone, sur le guide méthodologique ad’hoc fourni par BPCE.

 

Exclusions. — Du fait de l’activité de la Banque Populaire d’Alsace, certaines thématiques relatives au Décret du 24 avril 2012 n’ont pas été jugées pertinentes. C’est le cas pour :

— Les mesures de prévention, de réduction ou de réparation de rejets dans l’air, l’eau et le sol affectant gravement l’environnement : enjeu peu pertinent au regard de notre activité, mais pris en compte dans nos activités de financement, notamment avec l'application des Principes Equateur,

— Les nuisances sonores et autres formes de pollution, et l’utilisation des sols : du fait de ses activités de services, le Groupe BPCE n'est pas concerné par les enjeux relatifs à la prévention des nuisances sonores ainsi qu'à l'emprise aux sols. De par la configuration de ses bureaux et ses locaux commerciaux, souvent à plusieurs étages, son emprise au sol est inférieure à des activités industrielles étendues sur un même plan.

 

Comparabilité :

— Période du reporting : Les données publiées couvrent la période du 1er Janvier 2013 au 31 Décembre 2013.

 

Dans le cas où les données physiques ne sont pas exhaustives, les contributeurs ont procédé à des calculs d’ordre de grandeur pour estimer les données manquantes, à partir de ratios moyens fournis par BPCE.

 

— Périmètre du reporting : En 2013, le périmètre de reporting pour les indicateurs RSE concerne les entités suivantes exclusivement la Banque Populaire d’Alsace.

 

1.5.2. Offre et relation clients :

1.5.2.1. Financement de l’économie et du développement local : La Banque Populaire d’Alsace fait partie des principaux financeurs des entreprises et des structures de l’économie sociale sur la région Alsace. Sa responsabilité est d’être présente aux côtés de ces acteurs pour accompagner les initiatives régionales qui alimentent le dynamisme des territoires. Ainsi, en dépit d’un contexte économique tendu, la Banque Populaire d’Alsace s’est efforcée de poursuivre une politique de financement soutenue.

 

Tableau 1 - Financement de l'économie locale :

 

(Production annuelle en milliers d’euros)

2013

2012

Economie sociale et solidaire

353

230

Particuliers

627 967

535 785

Professionnels et entreprises

334 666

366 890

 

Tableau 2 – Epargne :

 

(Encours en millions d’euros au 31/12/2013)

2013

2012

Epargne

4 398

4 325

 

1.5.2.2. Finance solidaire et investissement responsable : La Banque Populaire d’Alsace propose un livret d’épargne solidaire dénommé CODEVair. Ce livret est labélisé Finansol. Le label Finansol est attribué par un comité d’experts indépendants issus de la société civile. Il distingue les produits d’épargne solidaire des autres produits d’épargne auprès du grand public. C’est un gage de confiance qui garantit le caractère solidaire de l’épargne confiée par les clients.

 

La Banque Populaire d’Alsace assure ainsi la transparence de ce support d’épargne. Elle certifie aux souscripteurs que leur épargne contribue réellement au financement d’activités génératrices d’utilité sociale et/ou environnementale comme la rénovation thermique des logements ou le soutien aux énergies renouvelables.

 

Au-delà de leur activité de financement de l’économie locale, les Banques Populaires proposent différents produits d’investissement socialement responsable (ISR) afin de répondre aux attentes des clients soucieux de l’impact de leurs décisions d’investissement. Il s’agit notamment de la gamme de placements éthiques gérée par Natixis Asset Management, pionnier de l’ISR en France, qui couvre l’ensemble des différentes approches ISR : intégrées, thématiques, éthiques et solidaires. Les labels Finansol et Novethic attribués à certains de ces fonds témoignent de la qualité de cette gamme.

 

Tableau 3 - Fonds ISR et solidaires :

 

(encours au 31/12 des fonds commercialisés par la Banque Populaire d’Alsace en euros)

2013

FRUCTI CAPITAUX RENDEMENT SOLIDAIRE

947 877

CAPITAUX ISR ACTIONS EUROPE

4 885

NATIXIS ES INSER EMPLOI SOLID

202 273

IMPACT ISR OBLIG EURO

392 866

IMPACT ISR PROTECTION 90

17 198

CAPITAUX ISR MIXTE SOLIDAIRE

7 279 151

CAPITAUX ISR CROISSANCE

11 875 653

CAPITAUX ISR RENDEMENT

3 643 018

CAPITAUX ISR MONETAIRE

14 014 813

FRUCTI CAPITAL MIXTE SOLIDAIRE

4 681 117

.MPACT ISR MONETAIRE

17 571 418

IMPACT ISR RENDEMENT SOLID. I

6 260 748

IMPACT ISR PERFORMANCE

1 600 153

IMPACT ISR DYNAMIQUE

233 812

IMPACT ISR CROISSANCE

513 668

IMPACT ISR EQUILIBRE

2 960 414

AVENIR MIXTE SOLIDAIRE

886 269

 

1.5.2.3. Accessibilité et inclusion bancaire :

 

Des agences proches et accessibles. — Les Banques Populaires ont fait du concept de proximité et de leur présence sur l’ensemble du territoire une des clefs de leur réussite. C’est pourquoi la Banque Populaire d’Alsace reste attentive à maintenir une forte présence sur son territoire ; fin 2013, la Banque Populaire comptait ainsi 2 agences en zones rurales et 3 agences en zones urbaines sensibles (ZUS).

 

La Banque Populaire d’Alsace s’attache à rendre ses services accessibles aux personnes en situation de handicap. Le premier engagement est la mise en conformité avec l’obligation légale d’assurer l’accessibilité des lieux publics aux personnes handicapées : à ce jour, 83 % des agences remplissent cette obligation. D’autres travaux d’accessibilité sont programmés pour 2014.

 

Tableau 4 - Réseau d'agences :

 

 

2013

2012

Réseau :

 

 

Nombre d'agences / points de vente / centre d'affaires

97

100

Centres d’affaires

3

3

Accessibilité :

 

 

Nombre d’agences en zone rurale

2

2

Nombre d’agences en zone urbaine sensible (ZUS)

3

3

Agences accessibles aux personnes handicapées (loi handicap 2005)

83%

67%

 

1.5.2.4. Politique qualité et satisfaction client :

Politique qualité. — La Banque Populaire d’Alsace place la satisfaction de ses clients au cœur de sa stratégie. La mesure de la qualité de la relation client ainsi que la mise en œuvre des dispositifs nationaux d’écoute des clients ont été structurés. Les Banques Populaires travaillent sur une enquête nationale de satisfaction client qui interroge tous les 2 mois des clients particuliers et professionnels de l’ensemble des banques régionales. D’autres enquêtes de satisfaction portent sur les clients entreprises et gestion privée. Des enquêtes clients spécifiques à des thèmes précis ont également été réalisées : « Reconnaissance de la fidélité », « Banque facile », « Tarification », « Accompagnement client lors du changement de conseiller » etc.

 

Par ailleurs, les clients de la Banque Populaire d’Alsace sont interrogés systématiquement lors des « moments clés » de leur relation avec la banque : entrée en relation, crédit immobilier, changement de conseiller, réclamation… Des visites et appels mystères sont effectués très régulièrement afin d’évaluer la qualité de service proposée.

 

L’ensemble de ces actions d’écoute des clients servent à construire des plans d’amélioration. La Banque Populaire d’Alsace s’appuie pour ce faire sur un outil déployé au niveau national par le Groupe BPCE, qui permet aux établissements de construire une démarche qualité et de mettre en œuvre leurs plans d’amélioration.

 

Marketing responsable. — Une procédure de validation des nouveaux produits et services bancaires et financiers destinés à la clientèle des deux réseaux a été mise en place par le Groupe BPCE en septembre 2010. Cette procédure vise en particulier à assurer une maîtrise satisfaisante des risques liés à la commercialisation des produits auprès de la clientèle par la prise en compte, tant dans la conception du produit, les documents promotionnels que dans l’acte de vente des produits, des diverses exigences réglementaires en la matière.

 

Elle mobilise les différentes expertises existant au sein du groupe (notamment juridique, finances, risques, systèmes d’information, conformité) dont les contributions, réunies dans le cadre du Comité d’étude et de validation des nouveaux produits groupe (CEVANOP), permettent de valider chaque nouveau produit avant sa mise en marché par les établissements.

 

Un dispositif analogue s’applique également aux processus de vente, notamment de vente à distance, ainsi qu’aux supports commerciaux utilisés de manière courante vis-à-vis de la clientèle.

 

La procédure de validation des nouveaux produits avant leur mise sur le marché (CEVANOP) permet par ailleurs, de répondre au critère de l’article L.225 de la Loi Grenelle 2 sur les mesures engagées en faveur de la santé et de la sécurité des consommateurs. Cela étant, les produits bancaires pour les particuliers ne sont pas vraiment concernés par cet enjeu et la réglementation bancaire est très stricte sur la protection des consommateurs.

 

1.5.3. Relations sociales et conditions de travail :

1.5.3.1. Emploi et formation : Malgré un contexte tendu, la Banque Populaire d’Alsace reste un employeur d’importance en région Alsace, avec 1160 collaborateurs fin 2013, dont 94,6% en CDI.

 

Tableau 5 - Répartition de l’effectif par contrat, statut et sexe :

 

 

2013

2012

Nombre

%

Nombre

%

CDI / CDD :

 

 

 

 

CDI y compris alternance

1 097

94,6%

1 135

94,4%

CDD y compris alternance

63

5,4%

67

5,6%

Total

1 160

100%

1 202

100%

CDI et CDD inscrits au 31 décembre 2013

 

 

 

 

Non cadre / cadre

 

 

 

 

Effectif non cadre

760

65,5%

806

67,1%

Effectif cadre

400

34,5%

396

32,9%

Total

1 160

100%

1 202

100%

CDI inscrits au 31 décembre 2013

 

 

 

 

Femmes / hommes

 

 

 

 

Femmes

679

58,5%

700

58,2%

Hommes

481

41,5%

502

41,8%

Total

1 160

100%

1 202

100%

CDI inscrits au 31 décembre 2013

 

 

 

 

 

Figure 1 - Pyramide des âges (effectif CDI) :

 

 

 

Un enjeu majeur de la Banque Populaire d’Alsace repose sur le rééquilibrage progressif de la pyramide des âges par le remplacement des départs naturels à la retraite d’un nombre significatif de collaborateurs de 55 ans et plus dans les prochaines années.

 

Pour assurer ce remplacement, la Banque Populaire d’Alsace contribue pleinement à la vitalité du bassin de l’emploi des plus jeunes, au travers de la politique qu’elle mène en faveur de l’alternance – contrat d’apprentissage et de professionnalisation – et ses actions de tutorat.

 

Par ailleurs, en 2013, différentes actions ont été entreprises dans le cadre du contrat de génération telles que l’embauche en CDI de 17 alternants ou encore la mise en place de 5 temps partiels de fin de carrière.

 

Tableau 6 - Répartition des embauches :

 

 

2013

2012

Nombre

%

Nombre

%

CDI y compris alternance

39

40,2%

25

30,9%

Dont cadres

3

3,1%

6

7,4%

Dont femmes

20

20,6%

13

16%

Dont jeunes de 18 à 29 ans

36

37,1%

21

25,9%

CDD y compris alternance

58

59,8%

56

69,1%

Total

97

100 %

81

100 %

CDI et CDD inscrits au 31 décembre 2013

 

 

 

 

 

Tableau 7 - Répartition des départs CDI :

 

 

2013

2012

Nombre

%

Nombre

%

Départs en retraite

41

51,9%

26

36,1%

Démission

18

22,8%

14

19,4%

Mutation groupe

2

2,5%

1

1,4%

Licenciement

10

12,7%

14

19,4%

Rupture conventionnelle

5

6,3%

10

13,9%

Rupture période d’essai

1

1,3%

1

1,4%

Autres

2

2,5%

6

8,3%

Total

79

100%

72

100%

 

Au travers d’une politique de formation active et diplomante, la Banque Populaire d’Alsace témoigne de son ambition à garantir à ses salariés employabilité et mobilité, tout au long de leur parcours professionnel. L’offre de formation profite ainsi à leur perfectionnement continu, notamment dans les métiers commerciaux, où la clientèle est en demande de conseils personnalisés de plus en plus pointus.

 

En 2013, le pourcentage de la masse salariale consacré à la formation continue s'élevait 6,72%. La Banque Populaire d’Alsace se situe ainsi au-delà de la moyenne du secteur, autour de 4% (1), et de l’obligation légale de 1,6%. Cela correspond à un volume de 60 249 heures de formation. Parmi ces formations, 85,5% avaient pour objet l’adaptation des salariés à leur poste de travail et le maintien de leur capacité à trouver un emploi et 10,5% le développement des compétences.

 

L’année 2013 a également été marquée par l’ouverture des premières classes virtuelles à l’occasion du lancement de la campagne d’évaluation 2013/2014 des collaborateurs.

 

 

(1) http://www.fbf.fr/web/Internet2010/Content.nsf/DocumentsByIDW/3ACB4716C7126C18C125784500561D20?OpenDocument

 

 

Figure 2 - Répartition des formations selon le domaine

(En volume d’heures sur l’année 2013)

 

 

 

Durant l'année 2013, 756 entretiens qui ont concerné 437 collaborateurs ou managers ont été comptabilisés dans le cadre du dispositif de gestion des carrières.

 

En matière de politique salariale, la Banque Populaire d’Alsace met en œuvre chaque année une procédure d’analyse et de révision des rémunérations individuelles et de leur évolution, qui prend en compte les objectifs partagés avec les collaborateurs.

 

Tableau 8 – Nombre de promotions par sexe et statut :

 

 

Homme

Femme

Non cadres

32

37

Cadres

8

23

Total

40

60

 

Effectifs CDI présents ou partis (y compris CDI d'alternance) au 31/12/2013.

 

1.5.3.2. Diversité : Facteur de performance économique, la Banque Populaire d’Alsace est aussi un vecteur de créativité et de progrès sociétal. Faire évoluer les mentalités, modifier les représentations est au cœur du projet de la Banque Populaire d’Alsace depuis ses origines. Elle en fait aujourd’hui un objectif prioritaire de sa politique de ressources humaines.

 

Egalité homme-femme. — L’égalité professionnelle entre les hommes et les femmes fait l’objet d’une attention particulière à la Banque Populaire d’Alsace car, si 58,5% des effectifs sont des femmes, ces dernières restent moins représentées aux postes d’encadrement et de direction – la représentation des femmes dans l’encadrement s’élève à 34,5%.

 

En matière salariale, le ratio du salaire médian entre les hommes et les femmes est de 27,67%.

 

Tableau 9 - Salaire de base médian de l’effectif CDI par sexe et par statut :

 

 

2013

2012

Salaire médian

Evolution

Salaire médian

Femme non cadre

29 395

0,56%

29 231

Femme cadre

41 109

-1,39%

41 689

Total des femmes

30 578

0,88%

30 312

Homme non cadre

29 450

-0,14%

29 490

Homme cadre

48 215

-1,30%

48 851

Total des hommes

39 041

0,68%

38 776

CDI hors alternance inscrits au 31 décembre 2013

 

 

 

 

Tableau 10 - Ratio H/F sur salaire médian :

 

 

2013

2012

Non cadre

0,19%

0,89%

Cadre

17,29%

17,18%

Total

27,67%

27,92%

CDI hors alternance inscrits au 31 décembre 2013

 

 

 

La tendance est néanmoins à la résorption de ces inégalités, grâce à une politique de recrutement et de gestion des carrières qui promeut la mixité et la représentation équilibrée des hommes et des femmes à tous les niveaux de l’entreprise.

 

Par ailleurs, le 8 mars 2013, à l’occasion de la journée de la femme, 40 femmes cadres managers se sont réunies pour lancer le premier réseau féminin de la Banque Populaire d’Alsace baptisé “Les ACTu’Elles”.

 

Emploi de personnes en situation de handicap

 

La Banque Populaire d’Alsace s’engage au quotidien en faveur de l’insertion professionnelle et du maintien dans l’emploi des personnes en situation de handicap. Grâce à la mobilisation à tous les niveaux de la banque, sous la coordination du référent handicap, le taux d’emploi global de personnes handicapées atteint 4,29% alors qu’il est de l’ordre de 4% en moyenne dans la Branche Banque Populaire.

 

Tableau 11 - Emploi de personnes handicapées

 

 

2013

2012

Emplois directs

 

 

Taux d’emploi direct

4,02%

4,08%

Emplois indirects

 

 

Taux d’emploi indirect

0,27%

0 ,22%

Total

 

 

Taux d’emploi global

4,29%

4,30%

 

Parmi les actions mises en œuvre en 2013 nous pouvons notamment citer : les actions de sensibilisation à destination des managers et des membres du CHSCT, la participation à la campagne AGEFIPH durant la semaine du handicap, le financement de matériel spécifique (appareil auditif, casque, fauteuil ergonomique, aménagement de véhicule…), l’aménagement de postes de travail, le recrutement d’un collaborateur en contrat de professionnalisation.

 

Accompagnement des seniors. — La Banque Populaire d’Alsace accompagne les seniors dans l’évolution de leur carrière professionnelle, sans discrimination relative à l’âge, puis les aide au moment de leur entrée en retraite, au travers de dispositifs spécifiques tels que les formations sur la préparation à la retraite ou le mécénat de compétence.

 

1.5.3.3. Relations sociales et conditions de travail : En concertation avec le CHSCT et les partenaires sociaux, la Banque Populaire d’Alsace s’attache à fournir à l’ensemble de ses collaborateurs des conditions de vie et de santé au travail garantissant la qualité de leur environnement professionnel et la sécurité de leur personne.

 

La moyenne hebdomadaire du temps de travail rapportée à une base annuelle est de 36h30 ou 37h30 selon les services, avec des mesures compensatoires portant sur l’attribution de jours de RTT complémentaires aux collaborateurs.

 

Santé et sécurité :

Tableau 12 - Absentéisme et accidents du travail :

 

 

2013

2012

Taux d’absentéisme

6,70%

6,57%

Nombre d’accidents du travail avec arrêt de travail

16

16

 

Différentes actions de formation sur le thème de la santé et de la sécurité ont été entreprises en 2013 :

— Faire face aux incivilités et aux agressions

— Maîtriser votre stress pour votre bien-être et votre efficacité au quotidien

— Formation des managers & institutions représentatives du personnel sur les risques psychosociaux

 

D’autre part, en 2013, la Direction des Ressources Humaines a ouvert un nouveau portail intranet entièrement consacré à la prévention des risques psychosociaux et accessible à l’ensemble des collaborateurs.

 

Qualité de vie au travail. — La Banque Populaire d’Alsace est soucieuse de l’équilibre entre la vie professionnelle et la vie privée de ses salariés. De manière générale, les collaborateurs ont la possibilité d’exercer leur activité à temps partiel : en 2013, 10,8% des collaborateurs en CDI, dont 92,4% de femmes, ont opté pour un temps partiel. Par ailleurs, elle accompagne ses collaborateurs dans leurs contraintes parentales en leurs proposants divers services et prestations sociales dont, par exemple, une prime pour financer la garde des enfants.

 

Dialogue social. — 100% des collaborateurs sont couverts par une convention collective. 7 accords collectifs ou avenants ont été signés en 2013, dans différents domaines : épargne salariale (participation, intéressement, plan d‘épargne entreprise), assurance santé des collaborateurs, contrat de génération, élections professionnelles.

 

La Banque Populaire d’Alsace est respectueuse du fonctionnement des instances représentatives du personnel et les réunit régulièrement.

 

Tableau 13 – Nombre de réunion avec les représentants du personnel :

 

 

2013

2012

Délégués du personnel

12

12

Comité d’entreprise

16

14

CHSCT

11

9

Commission spécialisées

33

36

Délégués syndicaux

13

17

 

Respect des conventions de l’Organisation Internationale du Travail (OIT). — Dans le cadre de ses activités en France et à l’international la Banque Populaire d’Alsace s’attache au respect des stipulations des conventions de l’OIT :

— Respect de la liberté d’association et du droit de négociation collective

— Elimination des discriminations en matière d’emploi et de profession (cf. partie « diversité » de ce rapport)

 

Dans la cadre de ses activités à l’international, chaque entité du groupe BPCE veille au respect des règles relatives à la liberté d’association et aux conditions de travail.

— Elimination du travail forcé ou obligatoire et abolition effective du travail des enfants

 

Conformément à la signature et aux engagements pris dans le cadre du Global Compact, l’ensemble des entités du Groupe BPCE (dont la banque Populaire d’Alsace) s’interdisent de recourir au travail forcé, au travail obligatoire ou au travail des enfants au sens des conventions de l’Organisation Internationale du Travail, même si la législation locale l’autorise.

 

Par ailleurs, dans le cadre de sa politique d’achats, le Groupe BPCE fait référence à sa politique Développement Durable et à son adhésion au Global Compact ainsi qu’aux textes fondateurs que sont la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme et les conventions internationales de l’Organisation internationale du Travail. Les fournisseurs s’engagent à respecter ces textes dans les pays où ils opèrent, en signant les contrats comportant une clause spécifique s’y référant.

 

1.5.4. Engagement sociétal :

 

Le Sociétariat à la Banque Populaire d’Alsace. — La Banque Populaire d’Alsace a poursuivi, en 2013, le Plan de Mobilisation du Sociétariat qu’elle a engagé depuis maintenant plusieurs années, renforçant ainsi la promotion des valeurs coopératives et du Sociétariat, tant auprès des collaborateurs de la banque, que de ses sociétaires et de ses clients.

 

Au 31 décembre 2013 la banque comptait 118 839 sociétaires, soit 665 sociétaires de plus qu’à fin décembre 2012.

 

Le capital social détenu par l’ensemble de nos sociétaires a progressé de 2% à près de 326 millions d’euros.

 

Les salariés de la Banque Populaire d’Alsace ne détiennent pas de part sociale dans le capital de la banque via un plan d’épargne d’entreprise.

 

Le programme d’animation du sociétariat s’est poursuivi en 2013.

 

Ainsi, 13 réunions de sociétaires se sont tenues durant l’année sur tout le territoire alsacien. Ces réunions, qui ont réuni plus de 1 000 sociétaires, ont été l’occasion pour les participants de découvrir plus avant leur agence, les équipes qui la composent, son activité commerciale et plus largement, l’ensemble des actions sociétales conduites par la Banque Populaire d’Alsace pour promouvoir la coopération et le sociétariat sur son territoire. Toutes ces réunions auront également favorisé les échanges entre sociétaires, dirigeants, administrateurs et collaborateurs de la banque.

 

Enfin, la lettre d’information « Sociétaire », qui rend compte de la vie de la banque, de ses résultats commerciaux et financiers et de ses actions de promotion et de développement du Sociétariat a été publiée deux fois en 2013, avec les extraits de comptes des mois de juillet et de novembre 2013.

 

Le pilotage et le suivi des actions menées dans le cadre de ce Plan de Mobilisation du Sociétariat ont été réalisés au cours d’une réunion du Comité du Sociétariat & RSE en novembre 2013 ; le Comité du sociétariat est présidé par Jean-Claude GILG, administrateur de la banque.

 

La Banque Populaire d'Alsace, une banque coopérative et responsable. — Pour la Banque Populaire d’Alsace, être une banque coopérative et responsable, c’est respecter les intérêts de ses parties prenantes sur le long-terme, c’est faire preuve d’éthique et de transparence vis-à-vis d’elles. Au quotidien, cela peut s’exprimer par des actions concrètes :

— Etre à l’écoute de ses sociétaires et leur donner la parole,

— Renforcer la compétence des administrateurs qui représentent les sociétaires au sein du Conseil d’administration,

— Entretenir une relation privilégiée avec ses sociétaires et ses clients, mais aussi innover pour répondre à leurs besoins,

— Mobiliser ses salariés autour de projets qui ont du sens,

— S’engager aux côtés des associations de son territoire,

— Préserver l’environnement et limiter l’utilisation des ressources naturelles.

 

La Banque Populaire d’Alsace est membre de la Fédération Nationale des Banques Populaires (FNBP), qui est la structure de représentation des intérêts des sociétaires et du réseau Banque Populaire. Dans le cadre de sa Fédération, la Banque Populaire d’Alsace a participé à la mise en place de la politique RSE du réseau Banque Populaire et à la construction d’outils de pilotage.

 

Le dividende coopératif et RSE. — Afin de renforcer sa relation avec ses sociétaires et être plus transparente sur ses missions et sa vision, la Banque Populaire d’Alsace a décidé de vous présenter son Dividende Coopératif.

 

Le Dividende Coopératif & RSE est un outil de mesure et de qualification des actions de responsabilité sociétale menées par la Banque Populaire d’Alsace à destination de ses sociétaires et de ses administrateurs, de ses clients et de la société civile.

 

L’objectif du Dividende Coopératif & RSE de la Banque Populaire d’Alsace est de présenter les actions qui vont au-delà de ses obligations légales. Cela se traduit par la mise en place d’actions d’intérêt général au-delà de ses seuls intérêts commerciaux. Etre responsable, c’est s’interroger sur ses pratiques et innover au service des clients et sociétaires dans le cadre de son métier de banquier. C’est pourquoi, le Dividende Coopératif & RSE exclut les initiatives :

— uniquement réglementaires,

— à finalité commerciale,

— liées au métier de base.

 

Vis-à-vis des sociétaires et de leurs représentants, il regroupe toutes les actions de gouvernance coopérative (hors fonctionnement du Conseil d'administration et en dehors de l’Assemblée Générale statutaire) relevant de la participation et de l’information des sociétaires, de l'information et de la formation des administrateurs et de la sensibilisation des collaborateurs au modèle coopératif Banque Populaire.

 

Vis-à-vis des clients, le Dividende Coopératif & RSE regroupe l'ensemble des actions réalisées par la Banque Populaire d’Alsace avec pour intention première de mettre en œuvre ou d'intégrer les préoccupations sociétales et environnementales dans ses pratiques commerciales, de lutter contre l'exclusion bancaire et d'apporter des réponses différentes, nouvelles ou spécifiques aux besoins de ses clients.

 

A l’égard de la société civile, le Dividende Coopératif & RSE regroupe l’ensemble des moyens alloués aux associations et organisations d’intérêt général du territoire dans le cadre de partenariats non-commerciaux, d’actions de mécénat ou versés à des fondations.

 

Les valorisations qui suivent peuvent représenter différents types de soutien : des subventions ou dépenses directes en euros, des mises à disposition gratuites de locaux, la mobilisation de collaborateurs au service d’initiatives d’intérêt général au-delà de leur métier de base ou encore le manque à gagner par rapport à des conditions bancaires classiques (crédit à taux préférentiels intégrant des préoccupations sociétales ou environnementales). Cette valorisation a été réalisée sous la responsabilité d’un expert de la Banque Populaire d’Alsace à partir de lignes budgétaires clairement définies. Cet outil de valorisation de la RSE des Banques Populaires a été mis en place avec la collaboration de la Fédération Nationale des Banques Populaires et d’un cabinet expert Goodwill Management.

 

En 2013, le dividende coopératif de la Banque Populaire d’Alsace s’est élevé à 1 439 601 euros.

 

1.5.4.1. Mécénat culturel, sportif et de solidarité :

 

La Fondation d’entreprise Banque Populaire. — La Fondation d'entreprise Banque Populaire est l’instrument de mécénat des 19 Banques Populaires. Intégrée à la Fédération Nationale des Banques Populaires, elle a pour objet de soutenir des parcours de vie de jeunes instrumentistes et de jeunes compositeurs de musique classique, de personnes en situation de handicap, et de jeunes artisans d’art. Des jurys composés d'experts, sélectionnent les candidats pour chacun des trois domaines d’intervention et proposent les lauréats au Conseil d’Administration de la Fondation, qui décide de l’attribution des subventions. Le Conseil d'Administration est composé de Présidents et de Directeurs Généraux de Banque Populaire, d’un représentant du personnel et des présidents des jurys. La Fondation d'entreprise Banque Populaire s’engage dans la durée en aidant les lauréats de 1 à 3 ans. Ses actions s’inscrivent dans le respect des valeurs Banque Populaire en les centrant autour de la solidarité et l’envie d’agir. Depuis plus 20 ans, la Fondation d'entreprise Banque Populaire a ainsi accompagné de nombreux jeunes instrumentistes, compositeurs, personnes en situation de handicap et jeunes artisans d’art.

 

A ce titre, notre engagement régional historique auprès de la Fondation d’entreprise Banque Populaire s’est poursuivi. En effet, une nouvelle lauréate alsacienne, Mathilde CAYLOU, artiste verrière, a été primée en 2013 par le jury « Artisanat d’art » ce qui lui a permis de bénéficier d’une aide financière pour démarrer son activité. Trois lauréats alsaciens ont également été primés par le jury « Handicap » pour concrétiser leur projet de vie et financer leurs études. Il s’agit de Fanny KREBS, étudiante en chimie et biochimie de micro-organismes, Carole MAYER, étudiante en droit et de Mélanie KREMER, étudiante en sciences de la vie.

 

Le partenariat avec la voile. — Depuis près de 25 ans, la Banque Populaire mène également une politique de sponsoring dans la voile en étant compétiteur et soutien au développement de ce sport. Cette stratégie originale fait d’elle un acteur impliqué dans toutes les dimensions de la voile, de l’initiation en club à la compétition du plus haut niveau et ce, sur l’ensemble du territoire français. Armateur de voiliers de compétition depuis 1989, partenaire de la Fédération Française de Voile depuis l’an 2000, la Banque Populaire a réaffirmé son engagement dans la voile jusqu’en 2016. Après une année 2012 riche en événements et en émotions comprenant notamment le Trophée Jules Verne, les Jeux Olympiques, la tournée en Méditerranée des Pen Duick et le Vendée Globe, elle confirme ainsi son soutien à un sport, des hommes et des projets qui portent les valeurs de performance, de liberté et de partage.

 

C’est dans le prolongement de cet engagement national que la Banque Populaire d’Alsace est partenaire de la Ligue d’Alsace de Voile depuis de nombreuses années.

 

Les Prix Initiatives Région Alsace. — Parmi les actions emblématiques de mécénat de l’année 2013, nous retrouvons les Prix Initiatives Région Alsace (PIRA) pour leur huitième édition. Les PIRA ont deux objectifs : d’une part récompenser et soutenir, au nom des sociétaires de la banque, des initiatives ou des projets alsaciens et d’autre part, développer une image positive de la Banque Populaire d’Alsace sur son territoire.

 

L’édition 2013 des PIRA a connu un véritable succès. Plus de 270 associations ont présenté un dossier dans les trois catégories suivantes : la solidarité, le patrimoine régional et la préservation de l’environnement.

 

Douze lauréats ont été désignés par plus de 3 700 sociétaires de la banque qui ont voté, soit par internet, soit via une brochure de synthèse, reprenant les différents projets, qui leur a été adressée avec leurs extraits de comptes.

 

Chaque lauréat s’est vu remettre un chèque de 3 000 euros pour mener à bien son projet.

 

Les prix ont été remis par le Président du Conseil d’administration, la Directrice Générale de la banque et les Directeurs de région, lors de trois manifestations, à Mulhouse, Strasbourg et Colmar.

Ont été primés :

Pour la Région Sud Alsace :

Catégorie Solidarité

– Ouvrir la voix à Mulhouse

Catégorie Patrimoine régional

– Chœur de garçons de Mulhouse

Catégorie Environnement

– Association Les Sheds à Kingersheim

Catégorie Coup de cœur

– Association Suicide Ecoute Prévention Intervention à Mulhouse

 

Pour la Région Centre Alsace

Catégorie Solidarité

– Groupe des Aphasiques de Colmar et environs à Niederhergheim

Catégorie Patrimoine régional

– Association Le Schauenberg à Pfaffenheim

Catégorie Environnement

– Association Rhinau Rhin Ried à Rhinau

Catégorie Coup de cœur

Aide aux Parents d’Enfants Handicapés (APEH) à Strasbourg

 

Pour la Région Nord Alsace :

Catégorie Solidarité

– Association REGARD à Strasbourg

Catégorie Patrimoine régional

– Outil en main à Strasbourg

Catégorie Environnement

– Ecurie Rochette Handicap à Schweighouse-sur-Moder

Catégorie Coup de cœur

– FRANCE ADOT 67 (Association pour le Don d’Organes et de Tissus humains) à Hoenheim

 

Depuis de nombreuses années, la Banque Populaire d’Alsace met également à l’honneur et récompense des artisans, agriculteurs et viticulteurs méritants, pour leur performance commerciale, la qualité de leur gestion, leur capacité à innover ou encore à intégrer la préservation de l’environnement dans leur activité : ce sont les prix « Stars & Métiers » et les « Prix de la Dynamique Agricole et Viticole ».

 

La promotion de l’artisanat : Stars & Métiers. — En 2013, les prix « Stars & Métiers » ont décerné des récompenses à 6 artisans alsaciens issus de différents métiers et d’activités variées.

— Catégorie Innovation technologique, les lauréats sont : EMAI Sàrl à Richwiller (68) dirigé par Mario CIANCIO et la Sàrl Euro Technic à Eckbolsheim (67) dirigé par Stéphane SCHWALLER.

— Catégorie Stratégie globale d’innovation, les lauréats sont : Sàrl TANTU à Pfaffenhoffen (67) dirigé par Mustafa TANTU et la Sàrl Le Safran du Château à St Hippolyte dirigée par Hervé BARBISAN.

— Catégorie Management des ressources humaines, Les lauréats sont : Electricité COLOMBA Sàrl à Cernay (68) dirigé par Christophe et Patrick COLOMBA et Sàrl RINNERT à Scherwiller (67) dirigé par Philippe RINNERT.

— Catégorie Dynamique commerciale, les lauréats sont : Cordonnerie Ric et Rac à Mulhouse (68) dirigé par Assunta et Vincent WIRTZ et L’atelier de la Forêt à Zittersheim (67) dirigé par Dominique et Christian DEBAT.

— Dominique et Christian DEBAT sont également désignés « Lauréat régional ».

 

La promotion de l’agriculture et de la viticulture : les Prix de la Dynamique Agricole et Viticole. — Les « Prix de la Dynamique Agricole et Viticole » ont, quant à eux, récompensé 4 lauréats régionaux.

 

Ce prix qui existe depuis 20 ans est unique dans le secteur bancaire. Il récompense des agriculteurs et viticulteurs méritants au niveau départemental et régional. Les meilleurs dossiers concourent également au niveau national dans quatre catégories de prix se répartissant ainsi :

— Création d'entreprise agricole : ce critère prime les meilleurs parcours d'installation ou de création d'activité agricole. Elle s'adresse aux jeunes agriculteurs.

— Agriculture durable : cette catégorie vise à primer une agriculture productive et rentable, tout en préservant l'environnement.

— Valorisation, Innovation et Savoir-faire technique : ce concept concerne les exploitants agricoles qui apportent à leurs produits une valeur ajoutée par une innovation technique améliorant les conditions de production, la performance, la traçabilité et la qualité de produits et de l'environnement.

— Initiative Collective : cette catégorie vise les investissements collectifs réalisés dans le cadre de CUMA, ou les agriculteurs qui sont à l'initiative de la mise en place d'une démarche collective (création d'un GIE, d'un GER…), génératrice de valeur ajoutée et/ou d'emplois agricoles et ruraux.

 

Les lauréats régionaux Prix de la Dynamique Agricole et Viticole 2013 sont :

— Prix de la Dynamique Agricole de la Région Nord Alsace :

Muriel et Florent MEYER, exploitation maraichère à Wintershouse

— Prix de la Dynamique Agricole de la Région Centre Alsace :

Olivier GUTLEBEN, exploitation céréalière et maraichère à Munwiller

— Prix de la Dynamique Agricole de la Région Sud Alsace :

Jean-Louis MONA, Earl de l’Ill, exploitation polyculture à Fislis

— Prix de la Dynamique Viticole :

Luc LEININGER, Domaine LEIPP- LEININGER, viticulteur à Barr

 

Les prix ont été remis aux Lauréats lors de réunions de sociétaires qui se sont tenues aux mois de septembre et octobre 2013.

 

1.5.4.2. Soutien et accompagnement des associations du territoire. — La Banque Populaire d’Alsace, acteur engagé sur son territoire, se mobilise aux côtés des associations qui œuvrent en faveur de l’intérêt général.

Elle a confirmé son engagement aux côtés des créateurs de valeurs issus du monde universitaire et de la recherche, en accompagnant notamment la Fondation pour la Recherche en Chimie de Strasbourg, en encourageant l'internationalisation des formations universitaires dans la Région du Rhin Supérieur en soutenant le Prix Bartholdi qui récompense, entre autres, les étudiants inscrits dans les filières commerciales pour la qualité de leur mémoire de stage à l'étranger, en soutenant les universités populaires alsaciennes qui sont des organismes d'éducation populaires, dont l'objectif est la transmission de savoirs théoriques ou pratiques pour tous.

 

Elle s’engage également auprès d’acteurs du sport professionnel et du sport amateur alsacien.

 

Elle promeut l’entreprenariat au travers de structures spécialisées ou en faisant du mécénat de compétence en mettant à la disposition de créateurs d’entreprises, via les chambres consulaires (Chambre de métiers, CCI, etc.) des formateurs, collaborateurs de son réseau d’agences ou spécialistes et experts du siège.

 

Elle accompagne également l’ADIE (Association pour le Droit à l’Initiative Economique) qui aide des personnes à l'écart du marché du travail et n'ayant pas accès au système bancaire classique à créer leur entreprise et donc leur emploi grâce au microcrédit.

 

Elle soutient des festivals de musique ou d’arts vivants, des musées ou des organisations d’expositions ou d’évènements.

Elle contribue à la rénovation ou à la protection de patrimoine architectural ou naturel.

Elle s’engage en matière de solidarité internationale, notamment via son partenariat avec Médecins Sans Frontière.

Elle soutient également des initiatives ou des événements de promotion de l'environnement et de protection de la nature.

Une grande partie des contributions à ces actions vient alimenter le Dividende Coopératif et RSE.

 

1.5.4.3. Microcrédits : La Banque Populaire d’Alsace a établi des liens privilégiés avec les réseaux d’aide à la création d’entreprise et les organisations économiques en région.

 

En cohérence avec son positionnement, en matière de microfinance, la Banque Populaire d’Alsace oriente de façon privilégiée son action vers le microcrédit professionnel. Ainsi en 2013, elle prolonge son partenariat bancaire avec l’ADIE.

 

En soutenant et en mettant à disposition de l’ADIE des lignes de crédits à conditions avantageuses, la Banque Populaire d’Alsace accompagne une offre de microcrédit à destination de particuliers et d’entrepreneurs dont les moyens sont souvent insuffisants pour obtenir un financement bancaire classique.

 

Les Banques Populaires ont également abondé le Fonds de Prêts d’Honneur pour les Jeunes mis en place par l’ADIE et co-financent avec leur fédération des Agences de Proximité et les Espaces ADIE Conseil. Les Banques Populaires décaissent également en direct des microcrédits avec la garantie de France Active. Enfin les Banques accordent des prêts complémentaires aux Fonds de prêts d’honneur d’Initiative France.

 

Tableau 14 - Microcrédits personnels et professionnels :

 

(production en nombre et en montant)

2013

2012

Montant (k€)

Nombre

Montant (k€)

Nombre

Microcrédits professionnels ADIE

500

100

250

56

 

1.5.4.4. Soutien à la création d’entreprise : La Banque Populaire d’Alsace, fidèle à ses valeurs et à son histoire aux côtés des créateurs d’entreprise, soutient activement l’entrepreneuriat sur son territoire. Elle est un véritable auxiliaire pour les agences régionales de développement dont l’objet est d’offrir un accompagnement tout au long du parcours pour optimiser la réussite du projet de l’entrepreneur.

 

Nos collaborateurs participent tout au long de l’année au bénévolat de compétences en intervenant lors de formations auprès des créateurs d’entreprise. En partenariat avec les Chambres de Commerce et d’Industrie, pas moins de 400 entrepreneurs ont ainsi été soutenus et accompagnés dans cette démarche en 2013.

 

1.5.5. Environnement. — La démarche environnementale de la Banque Populaire comporte deux volets principaux :

 

— Le soutien à la croissance verte : L’impact majeur des banques en matière d’environnement est principalement indirect, à travers les projets qu’elles financent. Consciente de ces enjeux, la Banque Populaire d’Alsace vise à accompagner l’émergence de filières d’entreprises en pointe sur les éco-activités (assainissement de l’eau, recyclage et valorisation énergétique des déchets, dépollution des sites, énergies renouvelables) mais aussi de soutenir l’évolution de certains secteurs vers une politique de mieux-disant environnemental, en particulier les transports, l’agriculture et le bâtiment.

 

— La réduction de l’empreinte environnementale : Outre les impacts indirects de ses activités de financement, la Banque Populaire d’Alsace génère, dans son activité quotidienne, des impacts directs sur l’environnement. En tant que banque disposant d’un réseau commercial, les enjeux portent principalement sur les déplacements, les bâtiments et les consommables : réduire les postes de consommation et améliorer le recyclage en aval sont les objectifs majeurs.

 

Au niveau de son patrimoine, la Banque Populaire d’Alsace a fait construire son site de Sausheim selon des normes du type « Haute Qualité Environnementale » dès 1999.

 

En septembre 2013, le Conseil d’administration a décidé l’acquisition d’un nouvel immeuble place de Haguenau à Strasbourg. Cet immeuble en cours d’acquisition en VEFA au 31 décembre 2013 permettra, à sa livraison prévue fin juin 2015, de regrouper l’ensemble des collaborateurs des services centraux de Strasbourg sur un seul site. Les deux immeubles actuellement occupés seront vendus.

 

Cette opération permettra de réduire de près de 40% les surfaces exploitées, de disposer d’un immeuble construit selon les normes BBC 2005 et de mieux maîtriser l’empreinte écologique de la construction, conformément à notre démarche stratégique orientée Développement Durable.

 

Avec le diagnostic bilan carbone®, la Banque Populaire d’Alsace a fait le choix de hiérarchiser le poids des émissions et d’identifier les marges de manœuvre à court et long terme pour réduire ces émissions.

 

Cette démarche est portée par le responsable développement durable, et s’intègre dans le projet global de la politique RSE de la banque.

 

1.5.5.1. Financement de la croissance verte : Le développement durable devenant un enjeu majeur de notre société, il appelle des solutions bancaires pour y faire face. La Banque Populaire d’Alsace a anticipé très tôt ce mouvement par l’intégration totale de cette dimension dans sa relation client.

 

Aujourd'hui, ses offres aux entreprises et aux particuliers lui permettent de se positionner de façon incontournable sur le marché de l'immobilier durable, des énergies renouvelables et de l'efficacité énergétique.

 

Cette approche de proximité vaut à la Banque Populaire d’Alsace d’être reconnue comme une banque pionnière en matière de développement durable.

 

C’est en 1990, en Alsace, qu’est né le concept PREVair, prêt à taux bonifié destiné au financement des travaux d’économie d’énergie.

 

La Banque Populaire d’Alsace adapte son offre aux contraintes et aux besoins du marché, essayant de répondre le mieux possible à une éthique et une philosophie au service de « l’Ecolonomie » alsacienne. Elle œuvre avec implication à la préservation du cadre de vie de la région.

 

Les solutions aux particuliers. — La Banque Populaire possède une gamme de « prêts écologiques » destinés aux particuliers pour permettre l’amélioration de l’habitat, notamment pour le financement des travaux d’économie d’énergie.

 

Tableau 15 - Crédits verts : stock en montant :

 

 

Encours (K€) 2013

Encours (K€) 2012

Eco-PTZ

11 607

11 383

Prevair (prêt sur ressources LDD)

57 231

65 253

Prevair (sur ressources CODEVAIR)

25 820

28 453

 

Tableau 16 – Epargne : LDD :

 

 

2013

2012

Encours (M€)

Nombre (stock)

Encours (M€)

Nombre (stock)

LDD

238

68 100

204

66 000

Part dédiée à l’environnement

la règlementation de 10% est respectée

NA

la règlementation de 10% est respectée

NA

 

Projets de grande envergure. — Pour les projets de plus grande envergure nécessitant des ressources financières significatives, tels que l’éolien, le biogaz ou la biomasse, la Banque Populaire d’Alsace s’appuie sur le savoir-faire de Natixis qui intervient dans des projets publics comme privés, via ses activités de financements ou de crédit-bail.

 

La Banque Populaire d’Alsace participe à la production d’électricité verte via le fond d’investissement EUROFIDEME 2. Il s’agit d’un fonds d'investissement infrastructure Greenfield géré par la société de gestion Mirova Environment and Infrastructure. EUROFIDEME 2 a pour objectif de financer des projets ou des sociétés du secteur des énergies renouvelables, principalement dans des projets de génération d'énergie dans les secteurs du solaire photovoltaïque, éolien terrestre, hydroélectrique et biomasse.

 

En 2013, les participations prisent par la Banque Populaire d’Alsace au travers des fonds EUROFIDEME ont permis la production de 22313 MWh d’énergie verte (éolien et photovoltaïque), soit l’équivalent d’une réduction de 920 tonnes de CO2 par rapport à la même quantité d’énergie produite à partir d’énergies fossiles.

 

Contribution aux initiatives régionales en faveur de la croissance verte. — La Banque Populaire d’Alsace contribue au développement d’une expertise des éco filières en région qui profite à une dynamique du réseau national des Banques Populaires en valorisant la responsabilité sociale et environnementale. Elle participe activement aux forums régionaux et groupes de travail sur les énergies renouvelables ou la rénovation thermique des bâtiments : écoclusters, clubs d’entreprises, pôle de compétitivité.

 

1.5.5.2. Changement climatique :

Bilan des émissions de gaz à effet de serre. — La Banque Populaire d’Alsace a anticipé la réglementation en produisant dès 2009 son bilan carbone global. Celui-ci dresse l’état des lieux des émissions de gaz à effet de serre (GES) produits au cours d’une année sur l’ensemble de ses activités.

 

La méthode employée passe en revue tous les flux physiques qui concernent l'activité (flux de personnes, d'objets, d'énergie, de matières premières…) et comptabilise les émissions de GES y afférents. Cette approche permet de traduire dans une unité de mesure commune l’ensemble des émissions engendrées.

 

Cette méthode de calcul est un bilan carbone ® sectoriel de l’ADEME (Agence de l'Environnement et de la Maîtrise de l'Energie) dédié à l’activité de banque de réseau, a été développé au sein des Banques Populaires. Tout en gardant la même robustesse de calcul d’émission que l’outil initial, il est concentré sur 50 questions centrales pour la banque. Il peut donc être actualisé annuellement et utilisé comme indicateur de suivi.

 

Grâce à ce bilan, la Banque Populaire d’Alsace dispose désormais de nouveaux indicateurs de suivi précis et notamment ceux relatifs à ses consommations de toute nature.

 

Dans la pratique, il s’agit de traiter plus de 5 000 données, avec pour intérêt d’en faire ressortir les postes les plus émetteurs de gaz à effet de serre.

 

Les postes les plus consommateurs d’énergie et émetteurs de gaz à effet de serre identifiés sont :

— les bâtiments ;

— les services achetés ;

— les transports ;

— l’énergie.

 

Tableau 17 - Emissions de gaz à effet de serre :

 

 

2013

2012

Emissions directes de gaz à effet de serre (scope 1)

950

882

Emissions indirectes de gaz à effet de serre (scope 2)

563

370

 

Le bilan carbone met en lumière les quatre principaux postes émetteurs de CO2, à savoir les déplacements, les consommations d’énergies, les immobilisations (émissions des GES et de l’énergie nécessaire à la fabrication et aux transports des éléments nécessaires aux constructions immobilières) et les intrants (dont services).

 

Ce constat permet à la Banque Populaire d’Alsace d’élaborer et de suivre un plan d’actions. Il en résulte la mise en œuvre d’une politique d’amélioration continue en matière de diminution des émissions de GES.

 

Les pistes d’actions proposées sont relatives au fonctionnement (dématérialisation, optimisation, déplacement…), à une meilleure maîtrise et gestion des consommations d’énergie (audit énergétique, rénovation thermique d’agence…), ainsi qu’à la promotion des comportements d’éco-responsabilité.

 

Cependant, ces diminutions ne sont pas visibles dansle tableau 17. En effet, la tendance haussière des émissions provient du fait qu’un nouvel outil de calcul a été utilisé en 2013.

 

Cet outil a été perfectionné et les méthodes de calculs enrichies avec les nouveaux standards de l’ADEME. Le fait qu’il soit désormais plus complet et qu’il couvre un périmètre plus large induit mécaniquement une hausse des émissions pour cette année de référence.

 

Transports professionnels. — Les transports professionnels sont l’un des postes les plus importants en matière d’émission de gaz à effet de serre et de consommation d’énergie.

 

Ces émissions proviennent principalement des déplacements de personnes, poste sur lequel l’entreprise est la plus sensible.

 

Il s’agit de conjuguer la réduction des émissions sur ce poste tout en maintenant sa présence locale et ses engagements de banque de proximité.

 

Au total, en 2013, les déplacements professionnels en voitures de fonction et de service ont représentés 90 000 litres de carburant. Par ailleurs, le Gramme de CO2 moyen par km (étiquette constructeur) est de 135.

 

La distance cumulée effectuée pour l’ensemble des déplacements commerciaux en voiture personnelle s’établit quand à elle à 1 498 670 km.

 

Dans le cadre des déplacements professionnels, l’entreprise encourage ses salariés à moins utiliser les transports ou encore les encourage à faire l’usage de moyens de transports plus propres. Ainsi :

— Une partie de la flotte de véhicules a été remplacée par des véhicules moins émetteurs de CO2,

— Les collaborateurs sont incités à prendre le train pour les situations le permettant plutôt que le recours à l’avion.

 

Certaines salles de réunion ont été équipées de matériel pour la visioconférence ou téléconférence dans le but d’optimiser les flux de déplacements.

 

Ainsi la banque Populaire d’Alsace a élaboré tout un programme de diffusion de formations au sein de classes virtuelles.

 

Le développement de ces e-formations virtuelles permet d’enrichir le dispositif de formation, tout en limitant les émissions de gaz à effets de serre. L’intérêt de ces outils est de faire intervenir des personnes situées dans différents lieux, sans engendrer de déplacements.

 

1.5.5.3. Utilisation durable des ressources : Les ressources consommées pour les besoins en énergie des agences commerciales et des sites administratifs font l’objet d’une attention toute particulière.

Le fret représente une part assez peu significative des émissions globales de la Banque Populaire d’Alsace, néanmoins des actions de réorganisation de la logistique sont en cours pour atteindre des objectifs de diminution.

La Banque Populaire d’Alsace améliore également son taux de déchets recyclés et travaille sur un abaissement des quantités d’emballages et des consommations de papier en interne.

 

Consommation d’énergie. — Consciente des enjeux inhérents au changement climatique et à une moindre disponibilité énergétique, la Banque Populaire d’Alsace poursuit la mise en œuvre de différentes actions visant :

— à inciter ses collaborateurs à limiter leur consommation d’énergie sur ses principaux sites ;

— à réduire sa consommation d’énergie et améliorer l’efficacité énergétique de ses bâtiments.

 

Tableau 18 - Consommation d'énergie (bâtiments) :

 

 

2013

Consommation totale d’énergie par m² (kWh)

214

 

L’énergie, par sa forte interdépendance avec l’économie, constitue un axe stratégique pour le développement de la démarche interne de maitrise des émissions de gaz à effet de serre.

 

Dans cette optique, le plan de réduction des consommations d’énergies intègre la reconversion de certaines installations de climatisation par des modèles plus performants.

 

En parallèle, un programme est engagé afin de procéder à l’installation de commandes de régulation des appareils de chauffages et de climatisation.

 

Afin d’optimiser l’efficacité énergétique des bâtiments, des travaux d’isolation thermique de l’enveloppe et de modernisation d’équipement de fluides chaud / froid sont envisagés lors des programmations de chantier de rénovations des agences.

 

Consommation de matière première. — La Réduction des consommations de biens et services doit se concevoir dans une démarche interne de sobriété. Une étude détaillée dans les entrants (achats et services) est en cours de formalisation pour identifier les sources potentielles de réduction des consommables.

 

Tableau 19 - Consommation de papier :

 

 

2013

Consommation totale de papier vierge par ETP

140 Kilos

Part de consommation totale de papier recyclé et/ou labellisé FSC ou PEFC par ETP

100%

 

La dématérialisation consiste à numériser les supports papier et les correspondances. Cette piste d’action, déjà bien engagée, permet d’optimiser la consommation de papier de la banque.

 

Une relation dématérialisée économise des matières premières, tout en donnant accès à la même information aux clients et sociétaires.

 

Réduire les émissions du poste immobilisation (bâtiments et mobiliers existants) reste très difficile. L’impact des actions est restreint, les émissions ont déjà eu lieu. Il s’agit d’une part quasi incompressible des émissions. Il faut donc essentiellement envisager des actions à long terme dans le cadre d’une rénovation, d’un remplacement de matériel.

 

Consommation d’eau. — La banque n’a pas à proprement parler un impact important sur les consommations et rejets d’eau hors des usages domestiques. Cependant plusieurs initiatives existent pour réduire la consommation en eau. La consommation d’eau en 2013 s’est élevée 8675 m³.

La Banque Populaire d’Alsace a progressivement supprimé de son parc l’ensemble des climatisations à eaux perdues.

 

Gestion de la biodiversité. — La biodiversité est prise à égale importance que les autres composantes de la politique environnementale de la Banque Populaire d’Alsace. Cependant, contrairement à des facteurs comme le carbone, les travaux d’intégration dans la pratique bancaire sont moins poussés.

 

La Banque Populaire s’intéresse à cette thématique dans le cadre du soutien des projets de protection de la nature par le biais de ses activités de mécénat des Prix Initiatives Région (PIRA), catégorie « Environnement ».

 

Cette thématique est également prise en compte en favorisant les investissements diminuant l’impact des activités sur l’environnement via des financements spécifiques.

 

1.5.5.4. Pollution et gestion des déchets : La Banque Populaire d’Alsace respecte la réglementation relative au recyclage et s’assure de son respect par ses sous-traitants en matière :

— de déchets issus de travaux sur ses bâtiments ;

— de déchets électroniques et électriques (DEEE) ;

— de mobilier de bureau ;

— d’ampoules ;

— de gestion des fluides frigorigènes ;

— de consommables bureautiques (papier, imprimés, cartouches d’encre…). Une partie des cartouches d'encre et de toners utilisées est recyclée dans un circuit mis en place par le fournisseur.

 

Tableau 20 – Déchets :

 

 

2013

Quantité de déchets électriques ou électroniques (D3E) en tonne

1.6

Total de Déchets Industriels banals (DIB) en tonne

58

 

1.5.6. Achats et relations fournisseurs :

Politique achats responsables. — La Banque Populaire d’Alsace s’attache à intégrer des critères sociaux et environnementaux dans ses achats via une politique d'achats responsables.

 

Elle s’engage à introduire d’avantage de critères sociaux et environnementaux tout au long du processus achat.

 

En effet, la Banque Populaire d’Alsace inscrit ses actions en matière d’achats responsables dans le cadre du projet national « Agir ensemble pour des achats responsables », lancé par BPCE en 2012. Cette démarche d’Achats Responsables (AgiR) dans un objectif de performance globale et durable impliquant les entreprises du groupe et les fournisseurs. Celle-ci s’inscrit en cohérence avec les engagements pris par le Groupe BPCE lors de la signature de la Charte "Relations Fournisseur Responsables" en décembre 2010.

 

La première phase de diagnostic de l’existant a permis d’une part, de mesurer le degré de maturité des entreprises du groupe en matière d’achats responsables et d’autre part, d’identifier les risques et opportunités RSE (Responsabilité Sociétale des Entreprises) par catégorie d’achats. Un panel de fournisseurs a également été interrogé et invité à se positionner en matière de RSE.

 

Suite à ce diagnostic, une Politique Achats Responsables a été élaborée par le groupe de travail constitué des Directions Immobilier & Services Généraux, Développement Durable et Ressources Humaines de BPCE et des Départements Conseil et Services aux Adhérents, Achats Immobilier & Moyens Généraux et du service juridique de BPCE Achats.

 

Le déploiement des achats responsables dans le quotidien des achats a pris la forme suivante :

— Dans le processus achats :

La déclinaison de la Politique Achats Responsables a été formalisée dans les différents outils du processus achats par leur adaptation ou par la création de nouveaux documents : dossier de consultation, cahier des charges, questionnaire fournisseur avec outil d’autoévaluation RSE des fournisseurs, grille de réponse de l’offre, grille de prix, grille d’évaluation et de sélection des offres, contrats cadre et de référencement.

— Dans le Plan de Performance Achats :

 

La mise en œuvre de la Politique Achats Responsables est traduite dans les plans d’action achats nationaux et locaux (« Plan Performance Achats ») en 4 leviers :

– Actualiser l’expression du besoin et son impact écologique

– Garantir un coût complet optimal

– Intensifier la coopération avec les fournisseurs

– Recourir aux acteurs de l’économie sociale et solidaire

 

L’objectif est d’intégrer ces leviers dans les actions nationales, régionales et locales des Plans de Performance Achats construits par la Filière Achats : acheteurs de BPCE Achats et des entreprises du groupe.

— Dans la relation fournisseur :

BPCE Achats a souhaité évaluer ses fournisseurs sur leur performance RSE dans le cadre des référencements nationaux. Les nouveaux fournisseurs consultés doivent répondre de leurs engagements RSE via un questionnaire d'auto-évaluation joint au dossier de consultation. Quant aux fournisseurs nationaux déjà référencés, ils doivent remplir ce questionnaire d'auto-évaluation et le mettre à disposition dans la base de documents réglementaires animés par BPCE Achats.

 

Une attention particulière est également portée au bien être des usagers des bâtiments, clients et collaborateurs. Les peintures, moquettes et autres éléments travaux d'ordre esthétique sont choisis en fonctions de leurs faibles émissivités en composés organiques volatils (COV).

 

Achats au secteur adapté et protégé. — La Filière Achats s’est inscrite dans l’ambition de responsabilité sociétale du Groupe BPCE adhérant à la démarche PHARE (Politique Handicap et Achats Responsables). Elle est portée par les filières achats et ressources humaines pour contribuer à l’insertion professionnelle et sociale des personnes fragilisées par un handicap en sous-traitant certaines activités au Secteur Adapté et Protégé (SA&P).

 

Amorcée depuis 2007, la politique d’achats responsables de la Banque Populaire d’Alsace porte aujourd’hui ses fruits. C’était le temps nécessaire pour sensibiliser l’ensemble des acheteurs et responsables budgétaires de la banque pour leur donner le réflexe d’avoir recours au secteur adapté ou protégé pour leurs achats. Sous l’impulsion d’un groupe projet, piloté par la Référente Handicap, les mentalités ont évolué dans le bon sens. En cinq ans, le recours à la sous-traitance avec le secteur adapté ou protégé a réalisé une progression significative, portant le nombre d’unités bénéficiaires de 0,07 en 2007 à 2,48 à fin 2012 pour une grande variété de prestations.

 

En 2013, les achats confiés par la Banque Populaire d’Alsace contribuent à l’insertion professionnelle des personnes en situation de handicap puisqu’ils correspondent à presque 3 Equivalents Temps Plein (ETP).

 

Tableau 21 - Achats au secteur adapté et protégé :

 

 

2013

2012

Montant d'achats auprès du Secteur Adapté et Protégé (estimation 2013)

63 K€

69 K€

Nombre d'Equivalents Temps Plein (ETP) développés auprès du Secteur Adapté et Protégé (estimation 2013)

2.98

2.48

 

En ayant recours aux acteurs de l’Economie Sociale et Solidaire, la démarche PHARE s’inscrit désormais à part entière comme un des leviers du projet AgiR et prend ainsi une nouvelle dimension en faisant partie intégrante d’une Politique Achats Responsables plus globale.

 

Avec cette démarche, la Banque Populaire se fixe pour objectif de continuer à développer de manière significative le recours aux EA et ESAT et d’augmenter ainsi son taux d’emploi indirect de personnes en situation de handicap.

 

1.5.7. Lutte contre la corruption et la fraude. — En 2013, le Groupe BPCE a lancé une démarche de lutte anti-corruption visant à regrouper l’ensemble des dispositifs existants au sein de ses entreprises.

 

Un groupe de travail a réuni, en octobre, l’ensemble des directions concernées à BPCE (Direction de la conformité, Direction de l’Inspection, Direction des Ressources Humaines, Direction Juridique, Direction des Achats, Direction de la Communication) ainsi que Natixis. Cette première réunion a permis de cadrer les livrables attendus et les contributions de chacun. Le programme de travail sur 2014 vise à élaborer, dans un premier temps, une cartographie des dispositifs existants qui relèvent totalement ou partiellement de la lutte contre la corruption.

 

Notamment, dans le cadre du contrôle interne et en application de la Charte Conformité Groupe la Conformité BPCE a mis en place plusieurs dispositifs de contrôle destinés à lutter contre la corruption. Ces dispositifs relèvent de :

 

La Sécurité Financière : lutte contre le blanchiment et le financement du terrorisme et lutte contre la fraude interne et externe. En matière de prévention et de traitement de la fraude interne, une procédure cadre a été validée et les dispositifs applicatifs associés sont en cours de développement. Une demande d’autorisation des traitements a été déposée à cet égard auprès de la CNIL,

 

La Déontologie : procédure de remontée des alertes par les collaborateurs et procédure de déclaration des cadeaux et avantages reçus par les collaborateurs.

 

Table de concordance entre les données RSE produites, obligations réglementaires nationales et standards internationaux :

[Indication : le tableau (facultatif) permet de faire le rapprochement entre la loi NRE, la GRI, le Global Compact, l’article 225]

 

Domaines/référentiels

Correspondance GRI 3.1

Correspondance GRI 4 (2)

Correspondance art. 225 – loi grenelle 2

Correspondance NRE

Global compact

Stratégie :

 

 

 

 

 

Périmètre du rapport

1.8, 3.6, 3.7, 3.8, 3.9, 3.10, 3.12, 3.13

G4-20, G4-21,G4-22,G4-32, G4-33

Art R. 225-105

 

 

Stratégie développement durable

1.2, 4.8, 4.12, 4.13, 4.9

G4-2, G4-56, G4-15, G4-16, G4-45, G4-47

Art. R. 225-105-1-I 2° a)

Art. 148-3.3°

 

 

 

 

Art. R. 225-105-1-I 2° a)

 

 

 

 

 

Art. R. 225-105-1-I 3° b)

 

 

Environnement :

 

 

 

 

 

Matières

EN1/EN2

G4-EN1, G4-EN2

Art. R. 225-105-1-I 2° c)

148-3 1°

7/8/9

Énergie

EN3 à EN7

G4-EN3 à G4-EN7

Art .R. 225-105-1-I 2° c)

148-3 1°

 

Eau

EN8 à EN10

G4-EN8 à G4-EN10

Art. R. 225-105-1-I 2° c)

148-3 1°

 

Biodiversité

EN11/EN12

G4-EN11 G4-EN12

Art. R. 225-105-1-I 2° e)

148-3 2°

 

Émissions, effluents et déchets

EN16 à EN18

G4-EN15 à G4-EN19

Art. R. 225-105-1-I 2° d)

148-3 1°

 

 

EN22

G4-EN23

Art. R. 225-105-1-I 2° b)

148-3 1°

 

Produits et services

FS2/FS11/FS7/FS8

FS2/FS11/FS7/FS8

Art. R. 225-105-1-I 3° d)

 

 

 

EN26

G4-EN27

Art. R. 225-105-1-I 3° d)

 

 

Transport

EN29

G4-EN30

 

148-3 1°

 

Démarche environnementale

 

 

Art. R. 225-105-1-I 2° a)

148-3 5°

7/8/9

Société :

 

 

 

 

 

Communautés

SO1/SO9/SO10

G4-S0/G4-S02

Art. R. 225-105-1-I 3° a)

 

 

 

FS14

FS14

 

 

 

Procédures anti-blanchiment

SO2/SO4

G4-SO3

Art. R. 225-105-1-I 3° d)

 

10

Responsabilité du fait des produits :

 

 

 

 

 

Étiquetage des produits et des services

FS16/FS15

 

Art. R. 225-105-1-I 3° b)

 

8

Marketing responsable

PR1

 

Art. R. 225-105-1-I 3° d)

 

 

Respect des textes

PR9

 

 

148-3 6°

10

Economie :

 

 

 

 

 

Performance économique

EC2

 

 

 

7/8/9

Politique achat

EC5/EC6

 

Art. R. 225 – 105-1-I 3° c)

Art. 148-2.9°

1/2

Impacts économiques indirects

EC7/EC8

 

Art. R. 225-105-1-I 3° a)

 

 

Emploi :

 

 

 

 

 

Emploi et relations sociales

4.14/LA1/LA2

 

Art. R. 225-105-1-I 1° a) et c) et d)

Art. 148-2.1° a)

1/3/4/5/6

Santé et sécurité au travail

LA9

 

Art. R. 225-105-1-I 1° d)

Art. 148-2.1° a) et b)

 

 

LA8/LA7

 

Art. R. 225-105-1-I 1° b) et d)

Art. 148-2.2°

 

Formation et éducation

LA10

 

Art. R. 225-105-1-I 1° e)

Art. 148-2.6°

 

 

LA11

 

Art. R. 225-105-1-I 1°e)

 

 

Diversité et égalité des chances

LA13/LA14

 

Art. R. 225-105-1-I 1°f)

Art. 148-2.3°

 

Droit de l’homme :

 

 

 

 

 

Liberté syndicale et droit de négociation

HR5

 

Art. R. 225-105-1-I 1° g)

Art. 148-2.4°

2/3/4/5

Interdiction du travail des enfants

HR6

 

 

 

 

Abolition du travail forcé ou obligatoire

HR7

 

 

 

 

(2) Pour la réalisation du chapitre 6 du Document de Référence, il a été choisi pour renseigner les 42 thématiques de la loi d’utiliser les indicateurs de Développement Durable normés au niveau international, dits GRI. La Global Reporting Initiative (GRI) a été créé en 1997 par la CERES (Coalition for Envoronmentally Responsible Economies) en partenariat avec le Programme des Nations Unies pour l’Environnement (PNUE). Ce processus international implique des entreprises, des ONG environnementales et sociales, des cabinets comptables, des organisations syndicales et des investisseurs. Elle regroupe plusieurs milliers de participants qui collaborent à l’élaboration de lignes directrices pour le reporting RSE. L’objectif étant de parvenir à un niveau équivalent à celui du reporting financier, fondé sur la comparabilité, la crédibilité, la rigueur et la vérification des données communiquées.

 

1.6. Activité et résultats du Groupe Banque Populaire d’Alsace :

1.6.1. Résultats financiers consolidés :

— L’évolution du résultat net consolidé :

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2013

Exercice 2012

Variation

Evolution

Intérêts et produits assimilés

253 653

277 618

-23 965

-8,6%

Intérêts et charges assimilées

-147 206

-174 761

27 555

-15,8%

Commissions (produits)

97 992

96 656

1 336

1,4%

Commissions (charges)

-16 021

-16 506

485

-2,9%

Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat

13 684

-888

14 572

NS

Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente

2 248

298

1 950

654,4%

Produits des autres activités

10 152

12 983

-2 831

-21,8%

Charges des autres activités

-8 230

-6 817

-1 413

20,7%

Produit net bancaire

206 272

188 583

17 689

9,4%

Charges générales d'exploitation

-127 607

-129 993

2 386

-1,8%

Dotations nettes aux amortissements et aux dépréciations des immobilisations corporelles et incorporelles

-5 863

-5 910

47

-0,8%

Résultat brut d'exploitation

72 802

52 680

20 122

38,2%

Coût du risque

-24 023

-30 868

6 845

-22,2%

Résultat d'exploitation

48 779

21 812

26 967

123,6%

Gains ou pertes sur autres actifs

-288

147

-435

NS

Résultat avant impôts

48 491

21 959

26 532

120,8%

Impôts sur le résultat

-18 196

-7 218

-10 978

152,1%

Résultat net d'impôts des activités arrêtées ou en cours de cession

 

 

 

 

Résultat net

30 295

14 741

15 554

105,5%

Résultat net part du groupe

30 295

14 741

15 554

105,5%

Intérêts minoritaires

0

0

 

 

 

Les faits marquants et les commentaires sur l’évolution des postes du résultat consolidé sont présentés en détail dans les Etats Financiers des comptes consolidés.

 

Des précisions complémentaires sur la justification du résultat consolidé sont données en paragraphe 1.6.5 ci-après.

 

1.6.2. Présentation des secteurs opérationnels. — Conformément à la norme IFRS 8 – Secteurs opérationnels, les informations présentées sont fondées sur le reporting interne utilisé par la Direction Générale pour le pilotage du Groupe Banque Populaire d’Alsace, l’évaluation régulière de ses performances et l’affectation des ressources aux secteurs identifiés.

 

De ce fait, les activités du Groupe Banque Populaire d’Alsace s’inscrivent pleinement dans le secteur Banque commerciale et Assurance du Groupe BPCE

 

1.6.3. Activités et résultats par secteur opérationnel. — Le Groupe Banque Populaire d’Alsace exerçant l’essentiel de ses activités dans un seul secteur opérationnel, les tableaux détaillés ne sont pas produits.

 

1.6.4. Bilan consolidé et variation des capitaux propres :

L’évolution du bilan consolidé (en milliers d’euros) :

 

Actif

31/12/2013

31/12/2012

Variation

Evolution

Caisse, banques centrales

165 190

51 312

113 878

221,9%

Actifs financiers à la juste valeur par le résultat

10 293

9 160

1 133

12,4%

Instruments dérivés de couverture

12 907

17 274

-4 367

-25,3%

Actifs financiers disponibles à la vente

477 863

576 354

-98 491

-17,1%

Prêts et créances sur établissements de crédit

529 916

551 759

-21 843

-4,0%

Prêts et créances sur la clientèle

6 174 437

6 304 982

-130 545

-2,1%

Actifs d'impôts courants

11

3 764

-3 753

-99,7%

Actifs d'impôts différés

16 302

19 265

-2 963

-15,4%

Comptes de régularisation et actifs divers

86 390

42 478

43 912

103,4%

Immobilisations corporelles

56 583

56 223

360

0,6%

Immobilisations incorporelles

443

428

15

3,5%

Ecarts d'acquisition

0

0

 

 

Total de l'actif

7 530 335

7 632 999

-102 664

-1,3%

 

Passif

31/12/2013

31/12/2012

Variation

Evolution

Banques centrales

0

0

 

 

Passifs financiers à la juste valeur par résultat

3 700

16 821

-13 121

-78,0%

Instruments dérivés de couverture

32 337

49 853

-17 516

-35,1%

Dettes envers les établissements de crédit

1 609 070

1 593 291

15 779

1,0%

Dettes envers la clientèle

4 532 225

4 491 185

41 040

0,9%

Dettes représentées par un titre

340 971

353 633

-12 662

-3,6%

Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux

0

0

0

 

Passifs d'impôts courants

638

0

638

NS

Passifs d'impôts différés

2 171

2 168

3

0,1%

Comptes de régularisation et passifs divers

133 178

85 540

47 638

55,7%

Dettes liées aux actifs non courants destinés à être cédés

0

0

0

 

Provisions techniques des contrats d'assurance

0

0

0

 

Provisions

49 377

47 012

2 365

5,0%

Dettes subordonnées

50 286

50 240

46

0,1%

Capitaux propres

776 382

943 256

-166 874

-17,7%

Capitaux propres part du groupe

776 382

943 256

-166 874

-17,7%

Capital et réserves liées

369 948

558 021

-188 073

-33,7%

Réserves consolidées

300 568

295 812

4 756

1,6%

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres

75 571

74 682

889

1,2%

Résultat de l'exercice

30 295

14 741

15 554

105,5%

Intérêts minoritaires

0

0

 

 

Total du passif

7 530 335

7 632 999

-102 664

-1,3%

 

Les faits marquants et les commentaires sur l’évolution des postes du bilan consolidé sont présentés en détail dans les Etats Financiers des comptes consolidés.

 

Des précisions complémentaires sur la justification des capitaux propres consolidés sont données ci-dessous en paragraphe 1.6.5.

 

La contribution par entité et par nature au résultat consolidé et à la situation nette consolidée :

Les contributions au résultat du Groupe Banque Populaire d’Alsace par entités et par nature sont exposées dans le tableau suivant (tableau de passage du résultat et des fonds propres sociaux au résultat et aux fonds propres consolidés) :

 

(En milliers d'euros)

Situation nette 31/12/20112

 

Distributions

Impact

Situation nette 31/12/2013

Chgt de méthode

Variations de capital

Résultat 2013

Situation Nette

Banque Populaire d'Alsace :

 

 

 

 

 

 

 

Situation nette sociale

788 935

 

-197 561

-9 900

26 300

0

607 774

Réserve latente crédit bail

28 045

 

 

 

-2 984

 

25 061

Annulation du FRBG et provisions réglementées

55 157

 

 

 

1 541

 

56 698

Passif sociaux (IAS 19 révisé)

 

-7 424

 

 

240

4 825

-2 359

Variation de juste valeur des titres BPCE

60 212

 

 

 

0

-2

60 210

Variations de juste valeur (hors BPCE)

-214

 

 

 

12 225

2 979

14 990

Impôts différés

16 413

2 556

 

 

-3 441

-2 440

13 088

Elimination intra Groupe

-10 158

 

9 488

 

 

 

-670

Autres retraitements (coût amorti)

1 685

 

 

 

-2 974

 

-1 289

Situation nette consolidée

940 075

-4 868

-188 073

-9 900

30 907

5 362

773 504

SPGRES :

 

 

 

 

 

 

 

Situation nette sociale

4 332

0

0

0

504

0

4 836

Elimination intra Groupe

-3 728

 

 

 

-500

500

-3 728

Situation nette consolidée

604

0

0

0

4

500

1 108

Sociétariat banque populaire d'alsace

 

 

 

 

 

 

 

Situation nette sociale

4 128

0

0

-500

306

0

3 934

Elimination intra Groupe

-3 500

 

 

 

-309

309

-3 500

Situation nette consolidée

628

0

0

-500

-3

309

434

SCM :

 

 

 

 

 

 

 

Situation nette sociale

1 688

0

0

0

-618

0

1 070

Impôts différés

409

 

 

 

5

 

414

Elimination intra Groupe

-148

 

 

 

 

 

-148

Situation nette consolidée

1 949

0

0

0

-613

0

1 336

Total

943 256

-4 868

-188 073

-10 400

30 295

6 171

776 382

 

La contribution au résultat et aux capitaux propres consolidés est essentiellement produite par la Banque Populaire d’Alsace. Seuls les impacts des éléments de cette entité sont commentés ci-après.

 

Le poste « Variation de capital » : La diminution du capital de 197 561 milliers d’euros s’explique essentiellement par les effets de l’opération de rachat des CCI à hauteur de 194 525 milliers d’euros réalisée le 6 août 2013. Le tableau ci-dessous détaille l’ensemble des évolutions.

 

(En milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Variation

Parts sociales détenues par les sociétaires et sas Sociétariat Banque Populaire d’Alsace

326 664

329 700

-3 036

CCI détenus par Natixis

0

82 425

-82 425

Total Capital social

326 664

412 125

-85 461

Primes d'émission et de fusion

43 297

155 396

-112 100

Total Eléments assimilés au capital

369 960

567 521

-197 561

Dont lié à l'opération de rachat des CCI

 

 

-194 525

 

Le crédit bail : Le retraitement du crédit bail (substitution du mode de comptabilisation classique par une comptabilisation dite financière) se traduit par un impact négatif de 2 984 milliers d’euros correspondant à la variation de la réserve latente.

 

Passifs sociaux : impact du changement de méthode IAS 19 R : Les impacts par régime et par origine (changement de méthode et effets de l’exercice) sont donnés dans le tableau ci-dessous :

 

(En milliers d'euros)

Changement de méthode

Impact 2013

31/12/2013

Résultat

Situation Nette

Passif sociaux IAS 19 révisé

-422

240

 

-182

Dont IFC

-750

16

 

-734

Dont FCR

165

2

 

167

Dont CAR

163

222

 

385

ID sur écarts de réévaluation passif sociaux

145

-83

 

62

Hors OCI

-277

157

 

-120

Passif sociaux IAS 19 révisé

-7 002

 

4 825

-2 177

Dont IFC

644

 

2 100

2 744

Dont FCR

-202

 

2 681

2 479

Dont CAR

-7 444

 

45

-7 400

ID sur écarts de réévaluation passif sociaux

2 411

 

-1 662

749

OCI

-4 591

 

3 163

-1 428

Total

-4 868

157

3 163

-1 548

Dont éléments de passifs sociaux

-7 424

240

4 825

-2 359

Dont impôts différés

2 556

-83

-1 662

811

 

Les variations IAS de juste valeur – Principales variations : Un détail supplémentaire est fourni par le tableau ci-dessous :

 

 

Situation nette 31/12/2012

Impact

Situation nette 31/12/2013

Résultat 2013

Situation Nette

Variations de juste valeur titres et IFT

-214

12 225

2 979

14 990

Dont impact titres de placement

400

-95

1 397

1 702

Dont impact titres d'investissement

-1 108

 

170

-938

Dont impact titres de participation

20 867

-30

100

20 937

Dont impact variation juste valeur dérivé incorporé

-11 331

11 310

 

-21

Dont impact juste valeur change à terme

-660

263

 

-397

Dont impact IFT

-8 382

777

1 312

-6 293

Dont opérations de couverture FVH

-125

74

 

-51

Dont opérations de couverture CFH

-2 873

19

1 236

-1 618

Dont swaps traiding

-496

143

 

-353

Dont CAPITAUX traiding

751

427

 

1 178

Dont annulation primes

-5 639

141

49

-5 449

Dont recyclage

0

-27

27

0

 

Les titres de placement :

— Impact situation nette : l’impact sur la situation nette de cette ligne provient essentiellement de l’appréciation des titres BIODISCOVERY 3 à hauteur 1 477 milliers d’euros.

 

Les dérivés incorporés :

— Impact résultat : les principaux éléments expliquant l’impact positif en résultat de 11 310 milliers d’euros sont les suivants :

– Un emprunt Natixis de 50 000 milliers d’euros à échéance 26 janvier 2021 a été restructuré le 28 octobre 2013 pour devenir une opération vanille. Le test quantitatif concernant l’extinction-renégociation a conduit à la décomptabilisation de l’emprunt initial et à la comptabilisation du nouvel emprunt.

 

La décomptabilisation du dérivé incorporé s’est traduite par un résultat positif de 8 576 milliers d’euros correspondant à l’annulation de la juste valeur au 31 décembre 2012. La nouvelle opération, du fait de sa souscription hors conditions de marché, a donné lieu à la constatation d’une surcote de 2 745 milliers amortie sur la durée restant de l’emprunt, dont 67 milliers d’euros ont concernés l’exercice 2013. L’impact global sur le résultat IFRS 2013 est ainsi de 5 898 milliers d’euros.

– L’évolution positive de la valorisation du dérivé incorporé du BMTN avec la Deutsche Bank génère un effet résultat de 2 576 milliers d’euros sur l’exercice 2013 (-781 milliers d’euros au 31 décembre 2013 contre -3 356 milliers d’euros au 31 décembre 2012).

 

Les IFT :

— Impact résultat : compte tenu des relations de couvertures mises en place sur les swaps FVH, les CAP et les emprunts, l’impact résultat de ces éléments est non significatif.

 

L’effet notoire de ce poste est produit par les CAP classés en trading impactant le résultat à hauteur de 427 milliers d’euros.

— Impact situation nette : on relève l’effet des swaps CFH (pour la part efficace) pour un montant de 1 236 milliers d’euros.

 

Elimination intra Groupe : Au titre des retraitements intra Groupe Banque Populaire d’Alsace, il convient de noter l’élimination dans le total des capitaux propres de 9 488 milliers d’euros correspondant à la variation entre le 31 décembre 2012 et le 31 décembre 2013 du stock de parts sociales détenu par la filiale Sociétariat Banque Populaire d’Alsace.

 

1.7. Activité et résultats de la Banque Populaire d’Alsace :

1.7.1. Résultats financiers de l’entité sur base individuelle. — Les commentaires sur les résultats de la Banque Populaire d’Alsace sont faits sur la base du Compte de résultat de gestion ci-dessous (En milliers d'euros) :

 

Compte de résultat de gestion : banque populaire d'alsace

Exercice 2013

Exercice 2012

Variation

Evolution

Produits des comptes débiteurs

20 287

22 346

-2 059

-9,2%

Produits des crédits

197 845

208 562

-10 718

-5,1%

Sous-total intérêts clients

218 132

230 908

-12 777

-5,5%

Produits nets de crédit-bail

12 329

14 279

-1 950

-13,7%

Charges sur ressources clients

-80 584

-90 462

9 878

-10,9%

Solde de trésorerie

-40 480

-52 441

11 961

-22,8%

Gains nets sur titres

718

260

458

176,3%

Autres opérations

3 302

3 796

-493

-13,0%

Marge d'intérêts

113 417

106 340

7 077

6,7%

Total commissions

84 560

85 642

-1 082

-1,3%

Produit net bancaire

197 977

191 982

5 995

3,1%

Charges de personnel

-78 713

-82 104

3 391

-4,1%

Frais divers et amortissements

-54 834

-53 663

-1 171

2,2%

Total Frais généraux et amortissements

-133 547

-135 767

2 220

-1,6%

Résultat brut d'exploitation

64 430

56 215

8 215

14,6%

Coût du risque

-23 093

-30 550

7 457

-24,4%

Résultat d'exploitation

41 337

25 665

15 672

61,1%

Gains et pertes sur actifs immobilisés

1 259

-73

1 332

NS

Résultat courant avant impôt

42 596

25 592

17 005

66,4%

Résultat exceptionnel

5

5

0

0,0%

Dotations nettes au FRBG

-1 541

169

-1 711

NS

Impôt sur les bénéfices

-14 759

-5 726

-9 033

157,8%

Bénéfice

26 300

20 040

6 261

31,2%

 

Le Produit Net Bancaire : A 197 977 milliers d’euros, le produit net bancaire est en hausse de 3,1% (+5 995 milliers d’euros) par rapport à l’année 2012.

 

Pour l’année 2013, la marge d’intérêts s’élève à 113 417 milliers d’euros, en augmentation de 7 077 milliers d’euros (+6,7%) par rapport à l’année 2012.

 

Principales explications : Les produits d’intérêts clientèle sont en baisse de -5,5% (-12 777 milliers d’euros) par rapport à 2012.

 

Les encours des emplois clientèle sont en baisse de 2,2% entre 2013 et 2012. Les évolutions négatives d’encours concernent tous les compartiments (les débiteurs -11,6%, le court terme -4,4%, l’équipement -5,6%, le crédit bail -5,8%, mais aussi les prêts personnels -3,4%), à l’exception des prêts immobiliers qui continuent de progresser (+1,5%).

 

Sur les emplois, la marge d’intérêt est pénalisée par la baisse des encours et par l’écart de rendements entre la production nouvelle et les remboursements par anticipation. Le rendement des encours perd ainsi 0,14 points par rapport à 2012.

 

Enfin, la marge d’intérêts enregistre en 2013 une dotation complémentaire aux amortissements de crédit bail de 2 700 milliers d’euros.

 

Au niveau des ressources clientèle, dans la continuité de la dynamique entamée en 2012, les encours moyens de ressources monétaires à fin décembre 2013 progressent de 5,3% par rapport à 2012. Cette progression provient essentiellement de la hausse des encours sur livrets (+15,3%) et des liquidités. Le coût de ces ressources est en baisse par rapport à 2012, bénéficiant des baisses successives le 1er février et le 1er août du taux du Livret A et de l’ensemble des livrets indexés.

 

Enfin, la marge de trésorerie s’améliore nettement de 11 961 milliers d’euros (-22,8%) par rapport à 2012. Les charges de refinancement baissent de 13 330 milliers d’euros grâce à la réduction des encours des refinancements sur les marchés et à la diminution de leur coût de 0,11 points.

 

Conformément aux décisions visant à la simplification de la gouvernance du Groupe BPCE, les 45 238 milliers d’euros de titres super-subordonnés émis par BPCE et souscrits par la Banque Populaire d’Alsace ont été remboursés début août. Ces titres ont généré 4 976 milliers d’euros de produits (soulte comprise) sur l’exercice 2013.

 

Compte tenu de l’évolution des encours, le coefficient d’emplois/ressources pour décembre 2013 est de 137,3%. Il est ainsi est en baisse de 4,01 points par rapport à décembre 2012 (-4,01 points).

 

Avec un niveau de 84 560 milliers d’euros, les commissions 2013 sont en retrait de 1 082 milliers d’euros par rapport à 2012.

 

Cette baisse s’explique en partie du fait que nous avions bénéficié en mai 2012 du remboursement par le Trésor Public d’une amende de 1 516 milliers d’euros suite à un arrêt de la Cour d’Appel dans l'affaire EIC (échange images chèques).

 

La maîtrise des dépenses : Sur l’exercice 2013, le poste « Frais généraux et amortissements » est en réduction de 2 220 milliers d’euros par rapport à 2012 grâce à la baisse des frais de personnel.

 

Les charges de personnel enregistrent une baisse de 4,1% (-3 391 milliers d’euros). Cette évolution s’explique par la baisse des effectifs payés (-36 ETP) et par l’impact du nouveau dispositif « CICE » (le Crédit d'Impôt pour la Compétitivité et l'Emploi) qui améliore les frais de personnel de 964 milliers d’euros à fin décembre. L’intéressement et la participation sont en hausse de 2% par rapport à 2012.

 

Les frais divers sont quant à eux en augmentation de 2,2% (+1 171 milliers d’euros) par rapport à 2012. Les principaux postes en augmentation sont : les frais informatiques, l’augmentation des frais liés au personnel intérimaire et l’externalisation de l’archivage.

 

Le coefficient d’exploitation s’établit à 67,5% pour l’année 2013, en amélioration de 3,3 points par rapport à 2012.

 

Le coût du risque : Le coût du risque s’établit à 23 093 milliers d’euros pour l’année 2013, en baisse de 7 457 milliers d’euros par rapport à 2012.

 

Le coût du risque intègre 6 208 milliers d’euros de dotations nettes sur les dossiers vifs et 13 396 milliers d’euros sur les dossiers contentieux. Le taux de couverture reste stable à 32,4% sur les encours vifs et 59,3% sur encours contentieux.

 

Globalement, le coût du risque sur l’année a encore été marqué par des entrées en contentieux nombreuses pour les clients particuliers et professionnels.

 

Le coût du risque 2013 enregistre une reprise de provisions collectives à hauteur de 533 milliers d’euros.

 

La Banque a également bénéficié d’une récupération d’une partie de la subvention d’équilibre consentie à la société de cautionnement mutuel SOCAMA dans le cadre de la clause de retour à meilleure fortune. Le montant récupéré en 2013 est de 186 milliers d’euros.

 

Le bénéfice net : Le résultat net pour l’année 2013 s’élève à 26 300 milliers d’euros. Il est supérieur de 6 261 milliers d’euros au résultat net de 2012, après une dotation nette de 1 541 milliers d’euros au Fonds pour risques bancaires généraux (FRBG).

 

L’impôt sur les sociétés dû au titre de l’exercice 2013 s’élève à 14 181 milliers d’euros.

 

Au titre des éléments significatifs de charges non fiscalement déductibles et des dépenses somptuaires, on citera :

 

(En milliers d'euros)

2013

Amortissement excédentaire véhicules de société

48

Dotations au FRBG

2 000

Taxes sur distributions

852

Provisions fiscales

946

 

Au final, le bénéfice net s’élève à 26 300 milliers d’euros.

 

Autres informations : La Banque Populaire d’Alsace n’a pas émis de stock-options et ne contrôle pas de société ayant octroyé des stock-options à leurs mandataires sociaux.

 

1.7.2. Analyse du bilan de l’entité. — Les faits marquants et les commentaires sur l’évolution des postes du bilan de la Banque Populaire d’Alsace sont présentés en détail dans les Etats Financiers des comptes individuels.

 

1.8. Fonds propres et solvabilité :

1.8.1. La gestion des fonds propres :

1.8.1.1. Définition du ratio de solvabilité : Le ratio de solvabilité de l’établissement indique sa capacité à faire face aux risques générés par ses activités. Il met en rapport ses fonds propres et une mesure de ses risques. Ce ratio et les éléments qui le composent font l’objet d’une définition et d’un suivi réglementaire par les autorités de tutelle. Il est généralement présenté par rapport à une limite plancher de 8 % (les fonds propres globaux devant représenter au minimum 8 % des risques pondérés(3)

 

1.8.1.2. Responsabilité en matière de solvabilité : En premier lieu, en tant qu’établissement de crédit, chaque entité est responsable de son niveau de solvabilité, qu’elle doit maintenir au-delà de la norme minimale réglementaire. Chaque établissement dispose à cette fin de différents leviers : émission de parts sociales, mises en réserves lors de l’affectation du résultat annuel, emprunts subordonnés, gestion des exigences.

 

En second lieu, du fait de son affiliation à l’organe central du groupe, sa solvabilité est également garantie par BPCE SA (cf. code monétaire et financier, art. L.511-31). Ainsi, le cas échéant, l’établissement peut bénéficier de la mise en œuvre du système de garantie et de solidarité propre au Groupe BPCE (cf. Code monétaire et financier, art. L.512-107 al. 6), lequel fédère les fonds propres de l’ensemble des établissements des réseaux Banque Populaire et Caisse d’Epargne.

 

1.8.2. La composition des fonds propres. — Les fonds propres globaux de l’établissement sont, selon leur définition réglementaire, constitués de fonds propres de base (Tier 1) et de fonds propres complémentaires (Tier 2) desquels sont déduites les participations dans d’autres établissements bancaires (pour l’essentiel, sa participation au capital de BPCE SA) après franchise. A fin 2013, les fonds propres globaux de l’établissement étaient de 448 631 milliers d’euros.

 

(3) Cf. § « Exigences de fonds propres » en fin de note

 

1.8.2.1. Tier 1 : Les fonds propres Tier 1 de l’établissement sont composés, pour l’essentiel, de son capital social et de ses réserves. Après calculs et déductions, ils se montent, à fin 2013, à 448 631 milliers d’euros.

 

Capital social : Suite à l’opération de rachat des CCI, le capital social de l’établissement est composé à 100 % de parts sociales à fin 2013.

 

Au cours de l’année 2013, le capital social de l’établissement a diminué de 85 461 milliers d’euros, dont 82 425 milliers d’euros liés au rachat de CCI.

 

A fin 2013, 670 milliers d’euros sont portés par la SAS Sociétariat Banque Populaire d’Alsace, filiale de la Banque Populaire d’Alsace.

 

Le capital social et éléments assimilés retenus pour le calcul du ratio de solvabilité s’élèvent ainsi à 369 948 milliers d’euros au 31 décembre 2013, contre 558 444 milliers d’euros au 31 décembre 2012.

 

Réserves : Avant affectation du résultat 2013, les réserves éligibles au ratio de solvabilité, se montent à 321 436 milliers d’euros.

 

1.8.2.2. Tier 2 : A fin 2013, l’établissement ne dispose pas de fonds propres Tier 2 après déductions réglementaires.

1.8.2.3. Déductions : L’établissement est actionnaire de BPCE SA. Le montant des titres détenus (333 758 milliers d’euros en valeur nette comptable) vient en déduction de ses fonds propres au motif qu’un même euro de fonds propres ne peut couvrir des risques dans deux établissements différents. A noter en 2013, les déductions ont été impactées d’une part par la remontée additionnelle de capital de BPCE SA vers les Maisons-Mères au travers d’une réduction du capital de BPCE SA et d’autre part, par le remboursement par BPCE SA des TSS.

 

Les déductions générées par les titres BPCE et celles produites par les autres participations, s’établissent après franchise à 259 399 milliers d’euros.

 

Viennent également en déduction, 48 089 milliers d’euros au titre de la différence négative entre la somme des ajustements de valeur et des dépréciations collectives afférentes aux expositions concernées, et les pertes attendues.

 

1.8.2.4. Circulation des Fonds Propres : Le cas échéant, l’établissement à la possibilité de solliciter BPCE SA pour renforcer ses fonds propres complémentaires (Tier 2), par la mise en place de prêts subordonnés, remboursables (PSR) ou à durée indéterminée (PSDI).

1.8.2.5. Gestion du ratio de l’établissement : Le ratio de solvabilité s’établit à 12,36% au 31 décembre 2013 pour une exigence de 8%.

 

La composition des compartiments des fonds propres et leur évolution sont détaillés ci-après.

1.8.2.6. Tableau de composition des fonds propres :

Fonds propres : Tier 1 et Tier 2 :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Capitaux propres - part du groupe

691 384

859 097

Intérêts minoritaires

 

 

Emissions de Tier 1 hybrides

 

 

Retraitements prudentiels (yc écarts d'acquisitions et immobilisations incorporelles)

-364

-310

Fonds propres de base (Tier 1) avant déduction

691 020

858 787

Fonds propres complémentaires (Tier 2) avant déduction

68 307

77 618

Déductions des fonds propres

-310 696

-350 879

Dont déduction des fonds propres de base

-242 389

-273 261

Dont déduction des fonds propres complémentaires

-68 307

-77 618

Dont déduction du total des fonds propres

 

 

Fonds propres prudentiels

448 631

585 526

 

Fonds propres : détail par compartiment :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Fonds propres de base. Dont :

691 020

858 787

Capital et éléments assimilés

369 948

558 444

Réserves éligibles

321 436

300 653

Autres

0

0

Déductions (autres que les actions propres)

-364

-310

Fonds propres complémentaires. Dont :

68 307

77 618

Fonds propres complémentaires de premier niveau

37 307

36 618

Fonds propres complémentaires de second niveau

31 000

41 000

Déductions

-310 696

-350 879

Des fonds propres de base

-242 389

-273 261

Des fonds propres complémentaires

-68 307

-77 618

Fonds propres pour le calcul du ratio de solvabilité

448 631

585 526

 

1.8.3. Exigences de fonds propres :

1.8.3.1. Définition des différents types de risques : Pour les besoins du calcul réglementaire de solvabilité, trois types de risques doivent être mesurés : les risques de crédit, les risques de marché et les risques opérationnels. Ces risques sont calculés respectivement à partir des encours de crédit, du portefeuille de négociation et du produit net bancaire de l’établissement.

 

En appliquant à ces données des méthodes de calcul réglementaires, on obtient des montants de risques dits « pondérés ». Les fonds propres globaux doivent représenter au minimum 8% du total de ces risques pondérés.

 

A fin 2013, les risques pondérés de l’établissement sont de 3 629 593 milliers d’euros (soit 290 367 milliers d’euros d’exigences de fonds propres).

Le détail figure dans le tableau ci-après.

 

1.8.3.2. Tableau des exigences de fonds propres :

 

(En milliers d'euros)

2013

2012

Exigences de fonds propres au titre du risque de crédit, de contrepartie, de dilution et de règlement-livraison. Dont :

263 500

305 164

Approche standard du risque de crédit

67 642

71 869

Approche notations internes

195 858

233 296

Exigences de fonds propres au titre des risques de marché

0

0

Exigences de fonds propres au titre du risque opérationnel

26 867

25 152

Autres exigences de fonds propres et exigences transitoires

0

0

Exigences de fonds propres

290 367

330 316

 

1.9. Organisation et activité du Contrôle interne :

 

Trois niveaux de contrôle. — Conformément à la réglementation bancaire, aux saines pratiques de gestion et aux normes du Groupe BPCE, le dispositif de contrôle de la Banque Populaire d’Alsace repose sur trois niveaux de contrôle : deux niveaux de contrôle permanent et un niveau de contrôle périodique.

 

Ce dispositif fonctionne en filières, intégrées à l’établissement. Ces filières sont animées par trois directions de l’organe central :

— la direction des Risques Groupe et la direction de la Conformité et de la Sécurité Groupe, en charge du contrôle permanent

— la direction de l’Inspection Générale Groupe, en charge du contrôle périodique.

 

Un lien fonctionnel fort entre l’établissement et l’organe central. — Les fonctions de contrôle permanent et périodique localisées au sein de la banque sont rattachées, dans le cadre de filières de contrôle intégrées par un lien fonctionnel fort, aux directions centrales de contrôle de BPCE correspondantes. Ce lien recouvre en particulier :

— un avis conforme sur les nominations et retraits des responsables des fonctions de contrôle permanent ou périodique dans l’établissement,

— des obligations de reportage, d’information et d’alerte,

— l’édiction de normes par l’organe central consignées dans des chartes,

— la définition ou l’approbation de plans de contrôle.

 

Ces liens ont été formalisés au travers de chartes couvrant chacune des filières. L’ensemble de ce dispositif a été approuvé par le Directoire de BPCE le 7 décembre 2009 et présenté au Comité d’audit du 16 décembre 2009 et au Conseil de surveillance de BPCE. La charte Risques Groupe a été mise à jour en 2013.

 

Une organisation adaptée aux spécificités locales. — Au niveau de l’établissement, la Directrice Générale, en accord avec le Président, définit la structure organisationnelle. Elle répartit responsabilités et moyens de manière optimale pour assurer, conformément aux orientations définies par le Conseil d’administration, la couverture des risques, leur évaluation et leur gestion.

 

La responsabilité du contrôle permanent de premier niveau incombe au premier chef aux directions opérationnelles ou fonctionnelles, les contrôles permanents de deuxième niveau et l’audit interne sont assurés par des directions fonctionnelles centrales indépendantes dont les responsables au sens des articles 7 et 11 du règlement 97-02 modifié sont directement rattachés à l’organe exécutif au sens de l’article 4 du même règlement.

 

1.9.1. Présentation du dispositif de contrôle permanent :

 

Contrôle permanent hiérarchique (niveau 1). — Le contrôle permanent hiérarchique (niveau 1), premier maillon du contrôle interne est assuré par les services opérationnels ou fonctionnels sous la supervision de leur hiérarchie. Ces services sont notamment responsables de :

— la vérification du respect des limites de risques, des procédures de traitement des opérations et de leur conformité ;

— la déclaration des incidents de risques opérationnels constatés et l’élaboration des indicateurs d’activité nécessaires à l’évaluation des risques opérationnels ;

— la justification des soldes comptables résultant des mouvements des comptes concernés par les opérations initiées dans ces services. En fonction des situations et activités et le cas échéant conjointement, ces contrôles de niveau 1 sont réalisés soit par une unité de contrôle ad hoc de type middle office ou entité de contrôle comptable soit par les opérateurs eux-mêmes. Les contrôles de niveau 1 font l’objet d’un reporting formalisé aux directions / fonctions de contrôle permanent concernées.

 

Contrôle permanent par des entités dédiées (niveau 2). — Le contrôle permanent de niveau 2 au sens de l’article 6-a du règlement 97-02 est assuré par des entités dédiées exclusivement à cette fonction que sont la direction des Risques de Crédit, la direction des Risques Opérationnels, la direction des Risques Financiers, la cellule Contrôle Permanent et la direction de la Conformité. D’autres fonctions centrales sont des acteurs essentiels du dispositif de contrôle permanent : en particulier la direction des Finances en charge du contrôle comptable, la direction Juridique, la direction des Opérations en charge de la Sécurité des systèmes d’information, la direction de la Sécurité des Personnes et des Biens et la direction des Ressources humaines pour les aspects touchant à la politique de rémunération.

 

Comité de coordination du contrôle interne. — La Directrice Générale est chargée d’assurer la cohérence et l’efficacité du contrôle permanent. Un Comité de coordination du contrôle interne se réunit trimestriellement sous sa présidence.

 

Ce comité a vocation à traiter l’ensemble des questions relatives à la cohérence et à l’efficacité du dispositif de contrôle interne de l’établissement, ainsi que les résultats issus des travaux de maîtrise des risques et de contrôle interne et des suites qui leur sont données.

 

Il a notamment pour objet :

— d’informer régulièrement l’exécutif sur l’évolution du dispositif de contrôle de l’établissement ;

— de mettre en évidence les zones de risques émergents ou récurrents, qu’elles aient pour origine l’évolution de l’activité, les mutations de l’environnement ou l’état des dispositifs de contrôle ;

— de remonter au niveau de l’exécutif les dysfonctionnements significatifs observés ;

— d’examiner les modalités de mise en œuvre des principales évolutions réglementaires, et leurs éventuelles implications sur le dispositif et les outils de contrôle ;

— de s’assurer de la bonne prise en compte des conclusions des travaux de contrôle, d’examiner les mesures correctrices décidées, de les prioriser et de suivre leur réalisation ;

— de décider des mesures à mettre en place afin de renforcer le niveau de sécurité de l’établissement et d’assurer, en tant que de besoin, la coordination des actions développées par les fonctions de contrôle permanent.

 

Outre la Directrice Générale, participent à ce comité : le directeur de l’Audit, le directeur des Risques et son adjointe, les deux superviseurs de l’Audit, le directeur des Risques de Crédit, le directeur des Risques Opérationnels, le directeur des Risques Financiers, le directeur de la Conformité, le directeur de la Sécurité des Personnes et des Biens, le responsable de la Sécurité des Systèmes d’Information et le responsable de la Révision Comptable.

 

Le dispositif du Groupe BPCE de la gestion et du contrôle permanent des risques et son articulation avec les filières dans les établissements est développé plus précisément dans la partie 1.10 de ce rapport.

 

1.9.2. Présentation du dispositif de contrôle périodique. — Le contrôle périodique est assuré par l’Audit interne sur toutes les activités, y compris le contrôle permanent.

 

Dans le cadre des responsabilités définies par l’article 6-b du règlement 97-02 modifié, l’Audit interne s’assure de la qualité, de l’efficacité, de la cohérence et du bon fonctionnement du dispositif de contrôle permanent et de la maîtrise des risques. Son périmètre d’intervention couvre tous les risques et toutes les activités de l’établissement, y compris celles qui sont externalisées. Il s’étend également à ses filiales.

 

Ses objectifs prioritaires sont d’évaluer et de rendre compte aux organes exécutifs et délibérants de l’établissement :

— de la qualité de la situation financière ;

— du niveau des risques effectivement encourus ;

— de la qualité de l’organisation et de la gestion ;

— de la cohérence, de l’adéquation et du bon fonctionnement des dispositifs d’évaluation et de maîtrise des risques ;

— de la fiabilité et de l’intégrité des informations comptables et des informations de gestion ;

— du respect des lois, des règlements, des règles du Groupe ou de chaque entreprise ;

— de la mise en œuvre effective des recommandations des missions antérieures et des régulateurs.

 

Rattaché en direct à l’exécutif, l’Audit interne exerce ses missions de manière indépendante des directions opérationnelles et de contrôle permanent. Ses modalités de fonctionnement sont précisées dans une charte d’audit Groupe approuvée par le Directoire de BPCE le 7 décembre 2009, qui s’applique à l’établissement, charte elle-même déclinée en normes thématiques (ressources d’audit, audit du réseau commercial, missions, suivi des recommandations, …).

 

Le planning prévisionnel des audits est arrêté en accord avec l’Inspection Générale Groupe. Il est approuvé par l’organe exécutif et communiqué au Comité d’audit et des risques qui a toute latitude pour formuler des recommandations. La direction de l’Audit Interne dispose d’un effectif de 10.6 ETP au 31 décembre 2013.

 

A l’issue de ses investigations, la mission d’audit émet un pré-rapport qui contient notamment ses recommandations et auquel l’entité doit répondre. Chaque recommandation est hiérarchisée en fonction de son importance. Le rapport définitif intègre la réponse des audités à chaque recommandation ; celle-ci inclut des plans d’action et des engagements sur des dates de mise en œuvre. Ce rapport est transmis, outre les responsables de l’unité auditée, aux dirigeants de l’établissement.

 

Les membres du Comité de direction sont responsables de la mise en œuvre des recommandations dans le domaine qui relève de leur compétence. Ils mettent en place des plans d’action adaptés et informent de leur taux d’avancement au moins trimestriellement l’Audit Interne. Celui-ci en assure un reporting régulier au Comité de coordination du contrôle interne, au Comité de direction et au Comité d’audit et des risques.

 

L’Audit interne, en vertu de son devoir d’alerte, peut saisir le Comité d’audit et des risques en cas de non mise en place des actions correctrices.

 

Dans le cadre des responsabilités qui lui sont dévolues, l’Inspection Générale Groupe mène également de façon périodique des missions de contrôle au sein de l’établissement.

 

1.9.3. Gouvernance. — La gouvernance du dispositif de contrôle interne repose sur :

— Le Directeur Général qui définit et met en œuvre les organisations et moyens permettant d’assurer de manière exhaustive et optimale la correcte évaluation et gestion des risques, et de disposer d’un pilotage adapté à la situation financière et à la stratégie de l’établissement et du Groupe BPCE. Il est responsable de la maîtrise au quotidien des risques et en répond devant l’organe délibérant. Il définit la tolérance aux risques au travers d’objectifs généraux en matière de surveillance et gestion des risques, dont la pertinence est régulièrement évaluée ; il assure un suivi régulier de la mise en œuvre des politiques et stratégies définies. Il informe régulièrement le Comité d’audit et des risques et le Conseil d’administration des éléments essentiels et des principaux enseignements tirés de l’analyse et du suivi des risques associés à l’activité et aux résultats de l’établissement.

— Le Conseil d’administration qui veille conformément au dispositif réglementaire à la maîtrise des principaux risques encourus, approuve les principales limites de risque et évalue le dispositif de contrôle interne. À cette fin, le Conseil prend appui sur un Comité d’audit et des risques.

— Le Comité d’audit et des risques qui assiste l’organe délibérant et, dans ce cadre, veille à la qualité de l’information délivrée et plus généralement assure les missions prévues par le règlement 97-02 du 21 février 1997 modifié. Son rôle est ainsi :

– d’examiner l’exposition globale des activités aux risques et de donner un avis sur les limites de risques présentées au Conseil d’administration,

– de porter une appréciation sur la qualité du contrôle interne, notamment la cohérence des systèmes de mesure, de surveillance et de maîtrise des risques, et de proposer, si nécessaire, des actions complémentaires à ce titre,

– d’examiner les rapports des articles 42 et 43 du règlement 97-02,

– de veiller au suivi des conclusions des missions de l’Audit interne, de l’inspection générale et des régulateurs et d’examiner le programme annuel de l’audit,

— Le Comité des comptes qui assiste également l’organe délibérant dans la mesure où il est chargé :

– de vérifier la clarté des informations fournies et de porter une appréciation sur la pertinence des méthodes comptables adoptées pour l’établissement des comptes individuels et consolidés,

– d’émettre un avis sur le choix ou le renouvellement des Commissaires aux comptes de l’établissement et examiner leur programme d’intervention, les résultats de leurs vérifications et leurs recommandations ainsi que toutes les suites données à ces dernières.

 

1.10. Gestion des risques

1.10.1. Le dispositif de gestion des risques :

 

Le dispositif Groupe BPCE. — La fonction Risques assure, entre autres missions, le contrôle permanent des risques. La Direction des Risques veille à l’efficacité du dispositif de maîtrise des risques. Elle assure l’évaluation et la prévention des risques, l’élaboration de la politique risque intégrée aux politiques de gestion des activités opérationnelles et la surveillance permanente des risques.

 

Au sein de l’organe central BPCE, la Direction des Risques Groupe assure la cohérence, l’homogénéité, l’efficacité, et l’exhaustivité de la mesure, de la surveillance et de la maîtrise des risques. Elle est en charge du pilotage consolidé des risques du Groupe.

 

La mission de la Direction des Risques Groupe est conduite de manière indépendante des directions opérationnelles. Ses modalités de fonctionnement notamment en filières sont précisées dans la Charte Risques Groupe approuvée par le Directoire de BPCE le 7 décembre 2009 et mise à jour en 2013. La Direction des Risques de notre établissement lui est rattachée par un lien fonctionnel fort.

 

La Direction des Risques :

Présentation de la direction des Risques. — La Direction des Risques de la Banque Populaire d’Alsace a vocation à participer au contrôle permanent de la banque et de l’ensemble de ses filiales.

 

Les expositions risques indiquées dans la partie ci-après sont calculées sur la totalité du périmètre de consolidation.

 

Principales attributions de la fonction Risques de l’établissement :

La Direction des Risques :

— est force de proposition de la politique des risques de l’établissement, dans le respect de la politique des risques du Groupe (limites, plafonds…),

— identifie les risques et en établit la cartographie,

— contribue à l’élaboration des dispositifs de maîtrise des risques définis dans le cadre des politiques de gestion des activités opérationnelles (limites quantitatives, schéma délégataire, analyse a priori des nouveaux produits ou des nouvelles activités),

— valide et assure le contrôle de second niveau des risques (normes de valorisation des opérations, provisionnement, dispositifs de maîtrise des risques),

— contribue à la définition des normes de contrôle permanent de premier niveau des risques hors conformité et veille à leur bonne application (la définition des normes et méthodes Groupe étant une mission de l’organe central),

— assure la surveillance des risques, notamment la fiabilité du système de détection des dépassements de limites, ainsi que le suivi et le contrôle de leur résolution,

— évalue et contrôle le niveau des risques,

— élabore les reportages risques à destination des instances dirigeantes (organe exécutif et organe délibérant), contribue aux rapports légaux ou réglementaires et alerte l’organe exécutif et le comité d’audit en cas d’incident significatif (art. 17ter du règlement n° 97-02 modifié).

 

Organisation et moyens dédiés. — Le contrôle permanent des risques est assuré au sein de la Banque Populaire d’Alsace par la direction des Risques qui se compose de cinq entités : la Direction des Risques de Crédit, la Direction des Risques Opérationnels, la Direction des Risques Financiers, la Direction de la Sécurité des Biens et des Personnes et enfin, la cellule Contrôle Permanent.

 

Les missions de la Direction des Risques intègrent notamment le pilotage de la mise à jour annuelle de la cartographie des risques opérationnels par les services du siège, réalisée depuis 2012 selon la nouvelle méthodologie élaborée par BPCE, ainsi que l’organisation de contrôles de second niveau.

 

Les outils développés par le Groupe font l’objet d’une utilisation locale. C’est ainsi que le déploiement de l’outil PILCOP de pilotage du contrôle permanent a été poursuivi en 2013.

 

L’effectif total de la Direction des Risques, qui est directement rattachée à la Directrice Générale, est de 17,8 ETP. La réunion régulière du Comité de Coordination du Contrôle Interne permet de renforcer la cohérence de ses actions avec celles de la Direction de l’Audit.

 

Les évolutions intervenues en 2013. — Le pilotage de la Direction des Risques a été renforcé en 2013 avec la nomination d’une Directrice des Risques Adjointe.

Par ailleurs, la plupart des contrôles permanents de second niveau sont désormais assurés par une entité dédiée : la cellule de Contrôle Permanent.

 

Principaux Risques de l’année 2013. — Les risques pondérés de la Banque Populaire d’Alsace au 31 décembre 2013 n’intègrent pas de risques de marché et sont essentiellement constitués de risques de crédit.

 

 

 

1.10.2. Facteurs de risques. — Les facteurs de risques présentés ci-dessous concernent le Groupe BPCE dans son ensemble, y compris la Banque Populaire d’Alsace

 

L’environnement bancaire et financier dans lequel évolue le Groupe BPCE, l’expose à une multitude de risques et le contraint à la mise en œuvre d’une politique de maîtrise et de gestion de ces risques toujours plus exigeante et rigoureuse.

 

Certains des risques auxquels le Groupe BPCE est confronté sont identifiés ci-dessous, étant souligné qu’il ne s’agit pas d’une liste exhaustive de l’ensemble des risques du Groupe BPCE pris dans le cadre de son activité ou en considération de son environnement. Les risques présentés ci-dessous, ainsi que d’autres risques non identifiés à ce jour, ou considérés aujourd’hui comme non significatifs par le Groupe BPCE, pourraient avoir un effet défavorable significatif sur son activité, sa situation financière et/ou ses résultats.

 

Risques lies aux conditions macroéconomiques, à la crise financière et au renforcement des exigences réglementaires. — Des conditions de marché ou économiques défavorables et le renforcement des exigences réglementaires peuvent peser sur le produit net bancaire, la rentabilité et la situation financière du Groupe BPCE :

 

Les activités du Groupe BPCE sont sensibles à l’évolution des marchés financiers et, de manière générale, à l’environnement économique en France, en Europe et dans le reste du monde.

 

Au cours de l’année 2013, la situation économique toujours fragile de la zone euro et la reprise encore modeste de la croissance mondiale au deuxième semestre ont marqué l’environnement économique dans lequel le Groupe BPCE évolue. Malgré quelques signes d’amélioration, des risques importants pèsent toujours sur la croissance mondiale, faute notamment d’une véritable reprise du commerce mondial, et pourraient entrainer des perturbations majeures aussi bien en termes de crédit que de volatilité des marchés. En outre, l’éventuelle résurgence du risque systémique pourrait également avoir des impacts sur les conditions de refinancement de la banque comme sur la liquidité des actifs financiers qu’elle détient.

 

En dehors de cette situation économique encore incertaine, les marchés financiers et bancaires ont été également touchés par d’autres phénomènes significatifs, souvent liés à des événements politiques, tels la crise budgétaire ayant entraîné la fermeture de l’administration fédérale américaine (shutdown) et la crise du plafond de la dette publique américaine pendant près de trois semaines en octobre, la dégradation du rating de la France, la formation d’un nouveau gouvernement en Italie, la crise chypriote et les tensions politiques au Moyen-Orient et en Afrique du Nord, ou les craintes d’un ralentissement de l’économie chinoise.

 

Les perspectives économiques mondiales demeurant toujours incertaines à court et moyen terme, une dégradation économique en Europe et tout particulièrement en France pourrait également avoir des répercussions à la fois en ce qui concerne le coût du risque et la dégradation de la solvabilité du Groupe BPCE.

En cas de forte reprise de l’économie mondiale et de dérapage de l’inflation ou d’événement politique particulier, les banques centrales pourraient décider à tout moment, avec ou sans concertation préalable, de modifier leur politique monétaire et d’ajuster leur politique en matière d’accès à la liquidité, ce qui pourrait entraîner un tarissement potentiellement brutal de la liquidité sur les marchés financiers et de manière générale dans l’économie. Dans ce contexte, de telles évolutions pourraient avoir un impact négatif sur l’environnement dans lequel évoluent les établissements financiers, et en conséquence avoir un effet défavorable sur la situation financière et les résultats du Groupe BPCE.

 

En réponse à la crise financière, les gouvernements (y compris des États où sont implantées les entités du Groupe BPCE) ont adopté ou sont en train de soumettre au processus parlementaire un certain nombre de mesures réglementaires qui sont des changements majeurs par rapport au cadre actuel (réglementation Bâle III (CRD IV / CRR), réglementation Solvabilité 2, Dodd-Frank Wall Street Reform and Consumer Protection Act, Foreign Account Tax Compliance Act, infrastructures de marché européennes (EMIR), MIFID 2, projet français de réforme des banques, Union bancaire européenne…). L’analyse et l’interprétation de ces mesures, qui émanent de sources diverses, peuvent engendrer de nouvelles contraintes pour le Groupe BPCE en vue de se mettre en conformité avec l’ensemble de ces textes.

 

La mise en place et le respect de ces mesures pourraient entraîner :

— un accroissement des exigences en matière de fonds propres et de liquidité ;

— une augmentation structurelle des coûts de refinancement ;

— une augmentation de certains coûts pour le Groupe BPCE (mise en conformité, réorganisation…).

 

L’ampleur de ces mesures (en particulier celles qui sont encore à l’étude ou non finalisées) et leur impact sur la situation des marchés financiers en général, et du Groupe BPCE en particulier, sont encore difficiles à déterminer précisément à ce jour.

 

En outre, un certain nombre de mesures exceptionnelles prises par des gouvernements (mesures de soutien), des banques centrales (abaissement des taux directeurs, opérations d’allocation illimitée de liquidité LTRO et programme illimité d’achat de titres souverains OMT) et des régulateurs afin de remédier à la crise financière, de stabiliser les marchés financiers et de soutenir les institutions financières ont été récemment ou pourraient bientôt être suspendues ou interrompues, ce qui, dans un contexte d’incertitude sur la croissance, pourrait avoir un effet défavorable sur les conditions d’activité des établissements financiers.

 

Risques liés à la structure du Groupe BPCE. — Le 13 novembre 2013, le Groupe BPCE a annoncé un plan stratégique pour la période 2014-2017 qui prévoit un certain nombre d’initiatives, notamment quatre priorités en matière d'investissement : (i) créer un nouveau modèle de relation innovant qui a pour ambition d’offrir aux clients le meilleur des deux mondes, « physique » et « digital »; (ii) changer les modèles de financement : faire du groupe un acteur majeur de l'épargne pour financer nos clients ; (iii) devenir un bancassureur de plein exercice, et (iv) accélérer le rythme de développement du groupe à l'international. Dans le cadre du plan stratégique, le Groupe BPCE a annoncé un certain nombre d’objectifs financiers, qui reposent sur des hypothèses mais qui ne constituent en aucun cas des projections ou des prévisions de résultats escomptés. Les résultats réels du Groupe BPCE sont susceptibles de différer (et pourraient différer considérablement) de ces objectifs pour diverses raisons, y compris la matérialisation d’un ou de plusieurs des facteurs de risque décrits dans la présente section.

 

Facteurs de risque liés au secteur bancaire et aux activités du groupe BPCE.

— Toute augmentation des provisions ou toute perte dépassant le niveau de provisions déjà comptabilisé, pourrait affecter défavorablement les résultats ou la situation financière du Groupe BPCE.

 

Dans le cadre de leurs activités de prêt, les entités du Groupe BPCE constituent périodiquement des provisions pour créances douteuses, qui sont comptabilisées dans son compte de résultat au poste « Coût du risque ». Le niveau global de provisions est établi en fonction de l’historique des pertes, du volume et du type de prêts accordés, des pratiques du marché, des arriérés de prêts, des conditions économiques ou d’autres facteurs reflétant le taux de recouvrement de divers prêts. Bien que les entités du Groupe BPCE s’efforcent de constituer un niveau suffisant de provisions, leurs activités de prêt pourraient le conduire à augmenter à l’avenir ces provisions pour pertes sur prêts en cas d’augmentation des actifs non performants, de détérioration des conditions économiques, entraînant une augmentation des défauts de contrepartie et de faillites, ou pour toute autre raison. Toute hausse significative des provisions pour pertes ou un changement important de l’estimation par le Groupe BPCE du risque de perte propre à son portefeuille de prêts non dépréciés, ou toute évolution des normes comptables IFRS, ainsi que toute survenance de pertes supérieures aux provisions constituées au titre des prêts en question, pourraient avoir un effet défavorable sur les résultats et la situation financière du Groupe BPCE.

— Les événements futurs pourraient être différents des hypothèses retenues par les dirigeants pour établir les états financiers des entités du Groupe BPCE, ce qui pourrait à l’avenir l’exposer à des pertes non anticipées.

 

En application des normes et interprétations IFRS en vigueur à ce jour, les entités du Groupe BPCE doivent utiliser certaines estimations lors de l’établissement de leurs états financiers, notamment des estimations comptables relatives à la détermination des provisions sur les prêts et créances douteuses, des provisions relatives à des litiges potentiels, et de la juste valeur de certains actifs et passifs. Si les valeurs retenues pour ces estimations s’avéraient significativement inexactes, notamment en cas de mouvements de marchés, importants ou imprévus, ou si les méthodes relatives à leur détermination venaient à être modifiées dans le cadre de normes ou interprétations IFRS à venir, le Groupe BPCE s’exposerait, le cas échéant, à des pertes non anticipées.

— Une baisse prolongée des marchés peut réduire la liquidité des actifs et rendre plus difficile leur cession. Une telle situation pourrait engendrer des pertes significatives.

 

Dans certains des métiers du Groupe BPCE, une baisse prolongée du prix des actifs pourrait peser sur le niveau d’activité ou réduire la liquidité sur le marché concerné. Cette situation exposerait le Groupe BPCE à des pertes significatives si celui-ci n’est pas en mesure de solder rapidement ses positions éventuellement perdantes. Cela est particulièrement vrai concernant les actifs qui sont intrinsèquement peu liquides. Certains actifs qui ne sont pas négociés sur une Bourse de valeurs ou sur un marché réglementé, tels que les produits dérivés négociés entre banques, sont généralement valorisés à l’aide de modèles plutôt que sur la base de cours de marché. Compte tenu de la difficulté à suivre l’évolution du prix de ces actifs, le Groupe BPCE pourrait subir des pertes qu’il n’avait pas prévues.

— Des variations de taux d’intérêt pourraient impacter défavorablement le produit net bancaire et les résultats du Groupe BPCE.

 

Le montant des revenus net d’intérêts encaissés par le Groupe BPCE au cours d’une période donnée influe de manière significative sur le produit net bancaire et la rentabilité de cette période. En outre, des changements significatifs dans les spreads de crédit, tels que l’élargissement des écarts observés récemment, peuvent influer sur les résultats d’exploitation du Groupe BPCE. Les taux d’intérêt sont très sensibles à de nombreux facteurs pouvant échapper au contrôle des entités du Groupe BPCE. Les variations des taux d’intérêt du marché peuvent affecter les taux d’intérêt pratiqués sur les actifs productifs d’intérêts, inversement à celles des taux d’intérêt payés sur les passifs portant intérêt. Toute évolution défavorable de la courbe des rendements pourrait entraîner une baisse des revenus d’intérêts nets provenant des activités de prêt. En outre, les hausses des taux d’intérêt des financements à court terme et l’asymétrie des échéances sont susceptibles de nuire à la rentabilité du Groupe BPCE. L’augmentation, des taux d’intérêt ou des spreads de crédit, surtout si ces variations se produisent rapidement, peuvent créer un environnement moins favorable pour certains services bancaires.

— Toute interruption ou défaillance des systèmes informatiques du Groupe BPCE ou de tiers peut entraîner un manque à gagner et engendrer des pertes.

 

Comme la plupart de ses concurrents, le Groupe BPCE dépend étroitement de ses systèmes de communication et d’information, ses activités exigeant de traiter un grand nombre d’opérations de plus en plus complexes. Toute panne, interruption ou défaillance dans ces systèmes pourrait entraîner des erreurs ou des interruptions au niveau des systèmes de gestion de la clientèle, de comptabilité générale, de dépôts, de transactions et/ou de traitement des prêts. Si, par exemple, le Groupe BPCE connaissait une défaillance de ses systèmes d’information, même sur une courte période, il serait incapable de répondre aux besoins de ses clients dans les délais et pourrait ainsi perdre des opportunités de transactions. De même, une panne temporaire des systèmes d’information du Groupe BPCE, en dépit des systèmes de sauvegarde et des plans d’urgence, pourrait avoir comme conséquence des coûts considérables en termes de récupération et de vérification d’information, voire de manque à gagner sur ses activités pour compte propre si, par exemple, une telle panne intervenait lors de la mise en place d’opérations de couverture. L’incapacité des systèmes du Groupe BPCE à s’adapter à un nombre croissant d’opérations pourrait aussi limiter sa capacité à développer ses activités.

 

Le Groupe BPCE est aussi exposé au risque d’une rupture ou d’une défaillance opérationnelle de l’un de ses agents de compensation, marchés des changes, chambres de compensation, dépositaires ou autres intermédiaires financiers ou prestataires extérieurs qu’il utilise pour réaliser ou faciliter ses opérations sur titres. Dans la mesure où l’inter connectivité s’accroît avec ses clients, le Groupe BPCE peut aussi être de plus en plus exposé au risque d’une défaillance opérationnelle des systèmes d’information de ses clients. Le Groupe BPCE ne peut garantir que de telles pannes ou interruptions dans ses systèmes ou dans ceux d’autres parties ne se produiront pas ou, si elles se produisent, qu’elles seront résolues de manière adéquate.

— L'échec ou l'inadéquation des politiques, des procédures et des techniques de gestion des risques du Groupe BPCE est susceptible d'exposer ce dernier à des risques non-identifiés ou non-anticipés et d'entraîner des pertes importantes.

 

Les politiques et procédures de gestion des risques du Groupe BPCE pourraient ne pas être efficaces quant à la limitation de son exposition à tout type d’environnement de marché ou à tout type de risques, y compris aux risques que le Groupe BPCE n’a pas su identifier ou anticiper. Les techniques et les stratégies de gestion des risques utilisées par le Groupe BPCE ne permettent pas non plus de garantir une diminution effective du risque dans toutes les configurations de marché. Ces techniques et ces stratégies peuvent se révéler inefficaces contre certains risques, en particulier ceux que le Groupe BPCE n'a pas précédemment identifiés ou anticipés. Certains des indicateurs et des outils qualitatifs que le Groupe BPCE utilise pour gérer le risque s’appuient sur des observations du comportement passé du marché. Pour quantifier l'exposition au risque, les responsables de la gestion des risques du Groupe BPCE procèdent à une analyse, notamment statistique, de ces observations. Rien ne garantit que ces outils et ces indicateurs soient en mesure de prévoir les futures expositions au risque. Par exemple, ces expositions au risque pourraient découler de facteurs que le Groupe BPCE n’aurait pas suffisamment anticipés ou correctement évalués dans ses modèles statistiques ou en raison de mouvements de marché inattendus et sans précédent. Ceci diminuerait la capacité du Groupe BPCE à gérer ses risques. En conséquence, les pertes subies par le Groupe BPCE pourraient s’avérer supérieures à celles prévisibles au vu de la moyenne historique. Par ailleurs, les modèles quantitatifs du Groupe BPCE ne peuvent intégrer l’ensemble des risques. Certains risques font en effet l’objet d’une analyse plus qualitative qui pourrait s’avérer insuffisante et exposer ainsi le Groupe BPCE à des pertes significatives et imprévues. En outre, quand bien même aucun fait important n’a à ce jour été identifié à cet égard, les systèmes de gestion du risque sont soumis au risque de défaut opérationnel, y compris la fraude.

— Une intensification de la concurrence, à la fois en France, marché où est concentrée une grande partie des entités du Groupe BPCE, et à l’étranger, pourrait peser sur le produit net bancaire et la rentabilité.

 

Les principaux métiers du Groupe BPCE sont tous confrontés à une vive concurrence, que ce soit en France ou dans d’autres parties du monde où il est présent. Le Groupe BPCE est en concurrence avec d’autres entités sur la base d’un certain nombre de facteurs, incluant l’exécution des opérations, les produits et services offerts, l’innovation, la réputation et le prix. Le Groupe BPCE est aussi soumis à une concurrence accrue due à la consolidation du secteur et à l'arrivée des nouveaux entrants. La consolidation a créé un certain nombre d’entreprises, en particulier dans le secteur européen des services financiers, qui, à l'image du Groupe BPCE, ont la capacité d’offrir une large gamme de produits et de services, qui vont de l'assurance, aux prêts et aux dépôts en passant par le courtage, la banque d'investissement et la gestion d'actifs. Si le Groupe BPCE ne parvenait pas à s'adapter au contexte compétitif en France ou sur ses autres principaux marchés en proposant une gamme de produits et de services à la fois attractifs et rentables, il pourrait perdre des parts de marché dans certains métiers importants, ou subir des pertes dans tout ou partie de ses activités. Par ailleurs, tout ralentissement de l’économie mondiale ou des économies dans lesquelles se situent les principaux marchés du Groupe BPCE est susceptible d’accroître la pression concurrentielle, notamment à travers une intensification de la pression sur les prix et une contraction du volume d’activité du Groupe BPCE et de ses concurrents. Pourraient également faire leur entrée sur le marché de nouveaux concurrents plus compétitifs, soumis à une réglementation distincte ou plus souple, ou à d’autres exigences en matière de ratios prudentiels. Ces nouveaux entrants seraient ainsi en mesure de proposer une offre de produits et services plus compétitive. Les avancées technologiques et la croissance du commerce électronique ont permis aux institutions non-dépositaires d’offrir des produits et services qui étaient traditionnellement des produits bancaires, et aux institutions financières et à d’autres sociétés de fournir des solutions financières électroniques et fondées sur Internet, incluant le commerce électronique de titres. Ces nouveaux entrants pourraient exercer des pressions à la baisse sur les prix des produits et services du Groupe BPCE ou affecter la part de marché du Groupe BPCE.

— La solidité financière et le comportement des autres institutions financières et acteurs du marché pourraient avoir un effet défavorable sur le Groupe BPCE.

 

La capacité du Groupe BPCE à effectuer ses opérations pourrait être affectée par la solidité financière des autres institutions financières et acteurs du marché. Les établissements financiers sont étroitement interconnectés, en raison notamment de leurs activités de trading, de compensation, de contrepartie et de financement. La défaillance d’un acteur du secteur, voire de simples rumeurs ou interrogations concernant un ou plusieurs établissements financiers ou l’industrie financière de manière plus générale, ont conduit à une contraction généralisée de la liquidité sur le marché et pourraient à l’avenir conduire à des pertes ou défaillances supplémentaires. Le Groupe BPCE est exposé à de nombreuses contreparties financières l’exposant ainsi à un risque potentiel d’insolvabilité si un ensemble de contreparties ou de clients du Groupe BPCE venait à manquer à ses engagements. Ce risque serait exacerbé si les actifs détenus en garantie par le Groupe BPCE ne pouvaient pas être cédés, ou si leur prix ne permettait pas de couvrir l’intégralité de l’exposition du Groupe BPCE au titre des prêts ou produits dérivés en défaut.

 

En outre, les fraudes ou malversations commises par les acteurs du secteur financier peuvent avoir un effet significatif défavorable sur les institutions financières en raison notamment des interconnexions entre les institutions opérant sur les marchés financiers.

 

Les pertes pouvant résulter des risques susmentionnés pourraient peser de manière significative sur les résultats du Groupe BPCE.

 

1.10.3. Risques de crédit / contrepartie :

 

Définition. — Le risque de crédit est le risque encouru en cas de défaillance d’un débiteur ou d’une contrepartie, ou d’un groupe de débiteurs ou de contreparties ; ce risque peut également se traduire par la perte de valeur de titres émis par la contrepartie défaillante.

 

Le risque de contrepartie se définit comme le risque que la contrepartie d'une opération fasse défaut avant le règlement définitif de l'ensemble des flux de trésorerie liés à l'opération.

 

La filière risque s’assure que toute opération est conforme aux référentiels et procédures en vigueur en matière de contreparties autorisées. Elle propose au comité compétent les inscriptions en Watch List des dossiers de qualité dégradée. La Direction des Risques Groupe prend en charge la Watch List Groupe, en consolidé.

 

Organisation de la sélection des opérations. — Le réseau commercial et la Direction des Engagements de la Banque Populaire d’Alsace prennent les décisions d’octroi de crédit en exerçant des délégations de compétences de crédit attribuées par la Directrice Générale, dans le respect de la politique d’intervention.

 

Les engagements dépassant la limite des délégations de compétences de la Direction des Engagements relèvent de la décision des Comités des Engagements ; le Petit Comité pour les Engagements compris entre 1,5 million d’euros et 3,5 millions d’euros et le Grand Comité pour les Engagements supérieurs à 3,5 millions d’euros. Le Petit Comité est hebdomadaire et est présidé par la Directrice des Crédits, membre du Comité de Direction. Le Grand Comité est présidé par la Directrice Générale. Ce comité qui se réunit chaque semaine rassemble, outre la Directrice Générale, le Directeur Général Adjoint en charge de l’Exploitation, le Directeur Général Adjoint en charge des Crédits, Finances, Logistique et Opérations, la Directrice des Crédits, le Directeur des Risques de Crédit et le Directeur des Engagements.

 

Le Comité des Risques de Crédit Banque valide la politique de l’établissement en matière de risque de crédit, statue sur les plafonds internes et les limites de crédit, valide le cadre délégataire et examine les résultats de la mesure des risques.

 

Le Comité de Surveillance des Douteux a pour mission d’assurer mensuellement le suivi du coût du risque de crédit. Il analyse les engagements dégradés relatifs aux :

— nouveaux risques sur vifs faisant l’objet d’une provision individuelle supérieure à 100 milliers d’euros,

— nouveaux contentieux supérieurs à 150 milliers d’euros.

 

Au niveau de l’Organe Central, la Direction des Risques Groupe réalise pour le Comité des Risques Groupe la mesure et le contrôle du respect des plafonds réglementaires. Le dispositif de plafonds internes des Etablissements, qui se situe à un niveau inférieur aux plafonds réglementaires, est appliqué pour l’ensemble des entités du Groupe. Un dispositif de limites Groupe est également mis en place sur les principales classes d’actifs et sur les principaux groupes de contrepartie dans chaque classe d’actif.

Les dispositifs de plafonds internes et de limites groupe font l’objet de reportages réguliers aux instances.

 

Enfin, une déclinaison sectorielle de la surveillance des risques est organisée, au travers de dispositifs qui se traduisent en préconisations pour les établissements du Groupe, sur certains secteurs sensibles. Plusieurs politiques de risques sont en place (Crédits à l’habitat, prêts à la consommation, LBO, professionnels de l’immobilier).

 

La filière Risques s’assure que toute opération est conforme aux référentiels Groupe et procédures en vigueur en matière de contreparties autorisées. Elle propose au comité compétent les inscriptions en Watch List des dossiers de qualité préoccupante ou dégradée.

 

Cette mission est du ressort de la filière Risques de l’établissement sur son propre périmètre et du ressort de la Direction des Risques Groupe BPCE au niveau consolidé.

La maîtrise des risques de crédit s’appuie sur :

— une évaluation des risques par notation,

— des procédures d’engagement ou de suivi des opérations (conformes au règlement n° 97-02 modifié et à l’arrêté ministériel du 20 février 2007).

 

Politique de notation. — La mesure des risques de crédit et de contrepartie repose sur des systèmes de notation adaptés à chaque typologie de clientèle ou d’opérations, dont la Direction des Risques assume le contrôle de performance.

La notation est un élément fondamental de l’appréciation du risque.

Dans le cadre du contrôle permanent, la Direction des Risques Groupe a mis en œuvre un monitoring central dont l'objectif est de contrôler la qualité des données et la bonne application des normes Groupe en termes de segmentation, de notation, de garanties, de défauts et de pertes.

 

Procédures d’engagement et de suivi des opérations. — La fonction Risques de crédit de l’établissement :

— propose à l’organe exécutif des systèmes délégataires d’engagement des opérations, prenant en compte des niveaux de risque ainsi que les compétences et expériences des équipes

— participe à la fixation des normes de tarification de l’établissement en veillant à la prise en compte du niveau de risque, dans le respect de la norme Groupe

— effectue des analyses contradictoires sur les dossiers de crédit présentés en Comités des Engagements

— analyse les risques de concentration et les risques sectoriels

— contrôle périodiquement les notes et s’assure du respect des limites

— alerte l’organe exécutif et notifie les responsables opérationnels en cas de dépassement d’une limite

— inscrit en Watch-List les dossiers de qualité préoccupante et dégradée

— contrôle la mise en œuvre des mesures de réduction de risques.

 

Le dispositif de surveillance des risques de crédit / contrepartie. — La fonction Risques étant indépendante des filières opérationnelles, elle ne dispose pas de délégation d’octroi de crédit.

 

La Direction des Risques Groupe de BPCE met régulièrement à jour le Référentiel Risques de Crédit qui est appliqué par la filière Risques de crédit.

 

Ce Référentiel Risques de crédit rassemble les normes et bonnes pratiques à décliner dans chacun des établissements du Groupe BPCE et les normes de gestion et de reportage fixées par le Conseil de Surveillance ou le Directoire de BPCE sur proposition du Comité d’Audit et des Risques Groupe (CARG) ou du Comité des Risques Groupe (CRG).

 

Il est un outil de travail pour les intervenants de la filière Risques au sein du Groupe et constitue un élément du dispositif de contrôle permanent des établissements du Groupe.

 

La Banque Populaire d’Alsace est en lien avec la Direction des Risques Groupe qui est en charge de :

— la définition des normes de segmentation risque de la clientèle,

— l’évaluation des risques (définition des concepts),

— l’élaboration des méthodologies, modèles et systèmes de notation du risque (scoring ou systèmes experts),

— la conception et le déploiement des dispositifs de monitoring, des normes et de la qualité des données,

— la réalisation des tests de performance des systèmes de notation (back-testing),

— la réalisation des scenarii de stress de risque de crédit (ceux-ci sont éventuellement complétés de scénarii complémentaires définis en local),

— la validation des normes d’évaluation, de contrôle permanent et de reportage.

 

Par ailleurs, BPCE centralise le suivi des contrôles de la filière Risques.

 

La surveillance des risques porte sur la qualité des données et la qualité des expositions. Elle est pilotée au travers d’indicateurs, pour chaque classe d’actif.

 

Répartition des expositions brutes et des risques pondérés (RWA) de crédit de la Banque Populaire d’Alsace par catégories :

 

(En millions d'euros)

2013

2012

Variation

Exposition brute

RWA

Exposition brute

RWA

Exposition brute

RWA

Souverains

388

11

281

0

107

11

Etablissements

384

22

524

24

-140

-2

Entreprises

2 063

1 910

2 284

2 227

-221

-317

Clientèle détail

4 993

744

4 962

871

31

-127

Total

7 828

2 687

8 051

3 123

-223

-436

 

La diminution des risques pondérés sur l’exercice 2013 est essentiellement due à la baisse des expositions de la banque sur le segment entreprises.

 

Suivi du risque de concentration par contrepartie. — Le suivi des taux de concentration est réalisé à partir des encours bilan et hors bilan.

 

Au 31 décembre 2013, le total des dix plus gros engagements de la banque était de 191 823 milliers d’euros contre 203 283 milliers d’euros à fin 2012.

 

Suivi du risque géographique. — L’exposition géographique des encours de crédit porte essentiellement sur la zone euro et plus particulièrement sur la Région Alsace

 

Technique de réduction des risques :

— Enregistrement et gestion des garanties : La prise en compte des garanties (ou techniques de réduction de risque) constitue un des facteurs importants de diminution de l’exposition de la banque au risque de crédit et de réduction de l’exigence en fonds propres.

 

Les garanties sont généralement recueillies par les commerciaux auprès de leurs clients emprunteurs.

 

Les actes correspondant sont adressés à la direction Satisprêt qui en assure la vérification, la saisie ainsi que la conservation.

 

Des procédures accessibles via l’intranet encadrent, par type de garantie réelle, les différentes actions à conduire pour valoriser, saisir, régulariser, valider ou modifier les suretés concernées. Des contrôles de premier et de second niveau sont effectués sur ces points.

— Fournisseurs de protection : Afin de réduire son exposition au risque de crédit, la Banque Populaire d’Alsace peut avoir recours, sous certains conditions, aux cautions SOCAMA ou BPI pour les prêts aux professionnels ou aux entreprises.

 

Elle sollicite également la CASDEN Banque Populaire pour garantir les prêts consentis aux fonctionnaires de l’éducation Nationale.

 

Simulation de crise relative aux risques de crédit. — La Direction des Risques Groupe prend en charge les simulations de crises relatives au risque de crédit pour les établissements du Groupe BPCE.

 

Les stress tests ont pour objectif de mesurer la sensibilité des différents portefeuilles en termes de pertes attendues, d’actifs pondérés et d’exigences en Fonds Propres à une situation de choc.

 

Sur le risque de crédit, le stress-test interne reprend une méthodologie globalement similaire à celle mise en place pour les stress-tests menés pour les régulateurs, mais avec des hypothèses macro-économiques définies au niveau Groupe et sur un horizon de deux ans.

 

Travaux réalisés en 2013. — En 2013, la Direction des Risques a accru ses contrôles sur les dossiers de crédit décidés en agence. Elle a conduit plusieurs analyses de la qualité des risques portés sur des secteurs d’activité déterminés (Bâtiment et Travaux Publics, Transports et Pharmacies).

 

528 dossiers de crédit de la compétence du grand ou du petit Comité des Engagements ont font l’objet d’une analyse contradictoire au cours de l’exercice.

 

La Direction des Crédits a mis en œuvre un outil d’analyse du risque de crédit par point de vente permettant de mieux définir et de prioriser les actions correctrices à mener.

 

Les formations à l’analyse et à la gestion du risque de crédit ont été renforcées

 

La charte des crédits de la banque a été modifiée pour intégrer les dispositions des politiques Groupe en matières de crédit à l’habitat et de crédit aux professionnels de l’immobilier, et la grille des délégations des décideurs de crédits a été revue.

 

Le Comité de Surveillance des Douteux s’est réuni tous les mois et a notamment vérifié le bon niveau de provisionnement des dossiers douteux vifs les plus importants.

 

Enfin, concernant le dispositif « Bâle II », la Direction de Risques de Crédit a mis en œuvre les plans d’action dédiés à l’homologation en méthode avancée des dispositifs de notation interne des Banques Populaires.

 

1.10.4. Risques de marché :

 

Définition. — Les risques de marché se définissent comme les risques de perte liés aux variations des paramètres de marché.

Les risques de marché se décomposent en trois composantes principales :

— le risque de taux d’intérêt : risque que fait courir au porteur d’une créance ou d’un titre de dette, une variation des taux d’intérêt ; ce risque peut être spécifique à un émetteur particulier ou à une catégorie particulière d’émetteurs dont la qualité de la signature est dégradée (risque de spread de crédit) ;

— le risque de change : risque qui affecte les créances et les titres libellés en devises détenus dans le cadre des activités de marché, du fait des variations du prix de ces devises exprimé en monnaie nationale ;

— le risque de variation de cours : risque de prix sur la position détenue sur un actif financier déterminé, en particulier une action.

 

Organisation du suivi des risques de marché. — Le périmètre concerné par le suivi des risques de marché porte sur l’ensemble des activités de marché, c’est-à-dire les opérations de trésorerie, les activités financières du portefeuille de négociation ainsi que les opérations de placement moyen long terme sur des produits générant des risques de marchés, quel que soit leur classement comptable.

 

Les activités de ce périmètre ne sont pas intégrées à la fonction de gestion de bilan.

Sur ce périmètre, la fonction Risques de marchés de l’établissement assure notamment les missions suivantes, définies dans la charte Risques Groupe :

— l’identification des différents facteurs de risques et l’établissement d’une cartographie des produits et instruments financiers tenue à jour, recensant les risques de marché,

— la mise en œuvre du système de mesure des risques de marché,

— l’instruction des demandes de limites globales et opérationnelles, de la liste des produits de marché autorisés soumises au comité des risques compétent,

— le contrôle des positions, de l’affectation au bon portefeuille des risques et des résultats,

— l’analyse transversale des risques et leur évolution au regard de l’orientation de l’activité arrêtée par les instances dirigeantes et des politiques de gestion des activités opérationnelles,

— le contrôle de la mise en œuvre des plans d’action de réduction de risques.

Ces missions sont menées en lien avec la Direction des Risques Groupe. Cette dernière prend notamment en charge :

— la définition du système de mesure des risques de marché (VaR, Stress tests…),

— l’examen des modèles de valorisation, des indicateurs de gestion en découlant, des politiques de réfaction de résultats,

— l’évaluation des performances de ce système (back-testing),

— la définition du reportage des positions (expositions) et des risques de marché aux différents niveaux du Groupe.

 

Mesure et surveillance des risques de marché. — Les limites sur risques de marché sont celles fixées par le Groupe. Elles sont revues autant que de nécessaire et au moins une fois par an par l’organe exécutif et le Comité d’Audit.

 

Le contrôle des limites est assuré par la Direction des Risques Financiers avec une fréquence au moins mensuelle. Les résultats des contrôles sont communiqués mensuellement à l’exécutif.

 

Pour les contrôles, la Direction des Risques Financiers s’appuie sur des outils fournis par le Groupe et sur des fichiers développés en interne.

 

La Banque Populaire d’Alsace ayant fait le choix de n’avoir aucune opération en compartiment « négociation », la direction des Risques Financiers s’assure du respect de cette règle interne. Les opérations (souscrites avant 2009) qui auraient vocation à y figurer sont gérées de manière extinctive et ont été placées soit en compartiment « clientèle » soit en compartiment « placement MLT ». Elles font l’objet d’un suivi particulier.

 

Pour le compartiment « placement MLT », la Direction des Risques Financiers s’assure que les produits qui y sont logés correspondent à des opérations autorisées par le Groupe.

 

Les limites du sous-compartiment « investissement financier » (encours global, encours action, encours gestion alternative, tous rapportés au fonds de roulement) ont toujours été respectées.

 

Pour le compartiment « clientèle », la Direction des Risques Financiers s’assure que les produits qui y sont logés correspondent aux opérations autorisées par le Groupe.

 

Le dispositif de suivi en risques de marché intègre des indicateurs de risques qualitatifs et quantitatifs. La fréquence de suivi de ces indicateurs varie en fonction du produit financier contrôlé.

 

Les indicateurs qualitatifs sont composés notamment de la liste des produits autorisés et de la Watch List (Le terme Watch List est utilisé pour dénommer la liste des contreparties, fonds et titres sous surveillance).

 

Pour compléter cette surveillance qualitative, le suivi du risque de marché est réalisé au travers du calcul d’indicateurs quantitatifs complémentaires.

 

Dans le cadre de la surveillance de nos risques de marché, la Direction des Risques de BPCE :

— calcule, à fréquence quotidienne une VaR paramétrique 99% à 1 jour sur notre portefeuille de négociation,

— calcule quotidiennement nos sensibilités, par axe de risque.

 

Tableau de VaR. — La VaR est un indicateur de risques extrêmes, qui mesure la perte potentielle maximale conformément aux exigences réglementaires du CRBF 97-02 relatif au contrôle interne.

 

Compartiment (En euros)

Sous-compartiment

Var au31/12/2012

Var au31/03/2013

Var au30/06/2013

Var au30/09/2013

Var au31/12/2013

Evolution de la var entre le 31/12/2012et le 31/12/2013

PMLT

Financier

5 769

4 519

4 588

4 600

2 934

-2 835

 

La VaR a été réduite quasiment de moitié au cours de l’exercice 2013 du fait de l’arrivée à échéance de produits exposés aux variations de marché. Elle représente moins de 0,01% de la valorisation Market to Market du portefeuille sous limite.

 

Simulation de crise relative aux risques de marché. — Le stress testing est une méthode de suivi des risques complémentaires à la VaR ; en effet, si la VaR est assortie d’une probabilité de réalisation (niveau de confiance), elle ne capture pas l’ensemble des risques et doit donc être complétée par un suivi en stress test.

 

Ce dernier consiste à simuler sur le portefeuille de fortes variations des paramètres de marché afin de percevoir la perte, en cas d’occurrence de telles situations.

 

Depuis 2009, la Direction des Risques Groupe s’est attachée à définir et à mettre en œuvre des stress scenarii, en collaboration avec les entités du Groupe.

 

Suite aux crises successives des marchés financiers, le Groupe BPCE a mis en place deux types de Stress Test afin d’améliorer le suivi de l’ensemble des risques pris dans les portefeuilles du Groupe :

— 6 stress « scenarii globaux hypothétiques » ont été définis. Ce sont des scenarii macro-économiques probables définis en collaboration avec les économistes du Groupe. Ils sont calculés à fréquence hebdomadaire. Ces stress portent sur des composantes actions, taux, crédit, change ou matières premières.

— 11 stress « scenarii historiques » ont été définis et sont calculés à fréquence hebdomadaire. Les stress scenarii historiques sont des scenarii ayant été constatés par le passé.

 

Ces deux types de stress sont définis et appliqués de façon commune à l’ensemble du Groupe afin que la Direction des Risques Groupe puisse en réaliser un suivi consolidé.

 

Travaux réalisés en 2013. — Afin de s’assurer que les bonnes pratiques du rapport Lagarde sont mises en application au sein du groupe, des contrôles spécifiques sont suivis par la filière risques. Le suivi des recommandations Lagarde, formalisé sur une grille de contrôles, est remonté trimestriellement à l’organe central BPCE.

 

Des outils spécifiques de mesure et de suivi des positions de change ont été mis en œuvre en 2013.

 

Information financière spécifique. — A fin décembre 2013, la Banque Populaire d’Alsace n’avait aucune position de titrisation, de RMBS ou de CDO.

Son exposition au risque LBO s’élève à 43 177 milliers d’euros au 31 décembre 2013 (contre 54 787 milliers d’euros à fin décembre 2012.

 

1.10.5. Risques de gestion de bilan :

 

Définition. — Les risques structurels de bilan se traduisent par un risque de perte, immédiate ou future, lié aux variations des paramètres monétaires ou financiers et à la structure du bilan sur les activités de portefeuille bancaire, hors opérations pour compte propre.

 

Les risques structurels de bilan ont trois composantes principales :

— le risque de liquidité est le risque pour l’établissement de ne pas pouvoir faire face à ses engagements ou de ne pas pouvoir dénouer ou compenser une position en raison de la situation du marché, dans un délai déterminé et à un coût raisonnable (Arrêté du 5 mai 2009).

 

Le risque de liquidité est associé à l’incapacité de transformer des avoirs illiquides en avoirs liquides.

— le risque de taux d’intérêt global est le risque encouru en cas de variation des taux d'intérêt du fait de l'ensemble des opérations de bilan et de hors bilan, à l'exception, le cas échéant, des opérations soumises aux risques de marché (règlement CRBF 97-02).

— le risque de change est le risque qui affecte les créances et les titres libellés en devises, dû aux variations du prix de ces devises exprimé en monnaie nationale.

 

Organisation du suivi des risques de gestion de bilan. — La fonction Risques financiers assure le contrôle de second niveau des risques structurels de bilan.

 

A ce titre, elle est notamment en charge des missions suivantes :

— l’instruction des demandes de limites ALM internes, en respectant les limites définies au niveau du Groupe,

— la validation des stress scenarii soumis au comité de gestion de bilan,

— la définition des stress scenarii complémentaires aux stress scenarii groupe, le cas échéant,

— le contrôle de la conformité des indicateurs calculés aux normes arrêtées par le comité de gestion de bilan,

— le contrôle du respect des limites à partir des remontées d’informations prescrites,

— le contrôle de la mise en œuvre de plans d’action de réduction de risques.

 

Notre établissement formalise ses contrôles dans un reportage de contrôle des risques de second niveau. Il comprend des données qualitatives sur le dispositif d'encadrement des risques, le respect des limites et le suivi du retour dans les limites si nécessaire, ainsi que l'analyse de l'évolution de bilan et des indicateurs de risques.

 

Ces missions sont menées en lien avec la Direction des Risques Groupes, qui est avec la Finance Groupe, en charge de la définition :

— des conventions d’ALM soumises au comité de gestion de bilan (lois d’écoulement, séparation trading / banking books, définition des instruments admis en couverture des risques de bilan),

— des indicateurs de suivi, des règles et périodicités de reportage au Comité de Gestion Actif Passif,

— des conventions et processus de remontées d’informations,

— des normes de contrôle portant sur la fiabilité des systèmes d'évaluation, sur les procédures de fixation des limites et de gestion des dépassements, sur le suivi des plans d'action,

— du choix du modèle retenu pour l’évaluation des besoins de fonds propres économiques du Groupe concernant les risques structurels de bilan.

 

Suivi et mesure des risques de liquidité et de taux. — Notre établissement est autonome dans sa gestion de bilan, dans le cadre normalisé du Référentiel GAP Groupe, défini par le Comité GAP Groupe et validé par le Comité des Risques Groupe.

 

Les établissements du Groupe BPCE partagent les mêmes indicateurs de gestion, les mêmes modélisations de risques intégrant la spécificité de leurs activités et les mêmes règles de limites permettant une consolidation de leurs risques.

 

Ainsi, les limites suivies par notre établissement sont conformes à celles qui figurent dans le Référentiel Gestion Actif Passif Groupe.

 

L’élaboration de scénarii est nécessaire à la bonne évaluation des risques de taux et de liquidité encourus par l’établissement considéré individuellement, et par le Groupe dans son ensemble.

Afin de permettre la consolidation des informations sur des bases homogènes, il a été convenu de développer des scénarii « Groupe » appliqués par tous les établissements.

 

Au niveau de notre Etablissement. — Le Comité de Gestion Actif Passif traite du risque de liquidité. Le suivi du risque de liquidité et les décisions de financement sont prises par ce comité.

 

Notre Etablissement dispose de plusieurs catégories de ressources permettant le financement de son activité de crédits, notamment :

— L’épargne de nos clients sur les livrets bancaires non centralisés, les plans et comptes d’épargne ainsi que les comptes à terme,

— Les comptes de dépôts de nos clients,

— Les émissions de titres de créances négociables,

— Les refinancements auprès de BPCE,

— Les émissions de parts sociales.

 

Répartition des ressources (au 31 décembre 2013, en millions d’euros) :

 

Epargne et dépôts de la clientèle :

4486

66%

Parts sociales :

326

5%

Ressources de trésorerie :

2001

29%

 

Suivi du risque de liquidité :

Le risque de liquidité en statique est mesuré par 3 types d’indicateurs :

— le coefficient mensuel de liquidité : Calculé mensuellement, le rapport entre les disponibilités à moins d’un mois de la banque et ses exigibilités doit être supérieur à 100%. Cette limite règlementaire a toujours été respectée en 2013.

— l’impasse statique de liquidité calculée sur un horizon de 10 ans : L’impasse de liquidité sur une période (t) est égale au rapport des passifs résiduels sur les actifs résiduels. Elle est calculée en prenant les encours moyens de la période (t), avec un pas mensuel sur la 1ère année et un pas annuel pour les 9 années suivantes. S’agissant d’un ratio d’observation, le seuil donné par l’organe central n’a pas valeur de limite. Néanmoins, ce seuil a toujours été respecté en 2013.

 

Notre établissement s’assure ainsi qu’il équilibre suffisamment ses actifs et passifs sur un horizon à long terme.

— L’encours JJ / semaine : Le montant total des refinancements à court terme de la banque doit être inférieur à une limite interne qui a toujours été respectée en 2013.

Le risque de liquidité en dynamique est mesuré par un indicateur de gap stressé calculé sur un horizon d’1, 2, et 3 mois et soumis à limite. Au cours de l’exercice écoulé, notre établissement a respecté ses limites.

 

Suivi du risque de taux. — Notre établissement calcule :

— Un indicateur réglementaire soumis à limite : l’indicateur Bâle II : Il est utilisé pour la communication financière (benchmark de place) et pour la détermination des fonds propres économiques alloués à la gestion Actif Passif. Compte tenu de la révision des conventions, cet indicateur ne peut être retenu comme un indicateur de gestion même si la limite règlementaire de 20% le concernant doit être respectée. Il est remplacé dans le dispositif d’encadrement ALM par un indicateur de gap statique de taux.

— Deux indicateurs de gestion du risque de taux soumis à limites :

– En statique, un dispositif de limite en impasse de taux fixé.

La position de transformation de l’établissement est mesurée et bornée. L’analyse porte sur les opérations de bilan et de hors bilan en vie à la date d’arrêté, dans le cadre d’une approche statique.

– En dynamique, la sensibilité de la marge d’intérêt (MI) est mesurée sur les deux prochaines années glissantes. Sur cet horizon de gestion est mesurée la sensibilité des résultats de la banque aux aléas de taux en tenant compte des prévisions d’activité.

En 2013, toutes les limites de risque de taux ont été respectées

 

Travaux réalisés en 2013. — La Banque Populaire d’Alsace, en 2013, a mis en œuvre le projet de migration sur FERMAT ALM, le nouvel outil du Groupe BPCE pour la gestion et le suivi des risques ALM.

Une analyse a été menée sur les risques de liquidité et de taux liés à l’activité spécifique de commercialisation de prêts en CHF à la clientèle.

 

1.10.6. Risques opérationnels

 

Définition. — La fonction spécialisée Risques Opérationnels couvre les risques de pertes résultant d’une inadaptation ou d’une défaillance imputable :

— aux procédures

— aux personnels

— aux systèmes internes

— à des évènements extérieurs.

La définition exclut les risques stratégiques.

 

Organisation du suivi des risques opérationnels. — Le dispositif de gestion et de maîtrise des Risques Opérationnels intervient sur l’ensemble des activités comportant des risques opérationnels, y compris les activités externalisées au sens de l’article 4 (q et r) du CRBF 97-02 modifié (prestataires externes ou internes au Groupe).

 

La Direction des Risques Opérationnels de notre établissement s’appuie sur un dispositif décentralisé de correspondants et/ou de managers « métiers » déployés au sein de l’Etablissement. Ils lui sont rattachés fonctionnellement. La Direction des Risques Opérationnels anime ses correspondants risques opérationnels.

 

La Direction des Risques Opérationnels assure le contrôle permanent de second niveau de la filière Risques opérationnels.

Les correspondants ont pour rôle :

— de procéder, en tant qu’experts métier, à l’identification et à la cotation régulière des risques opérationnels susceptibles d’impacter leur périmètre,

— d’alimenter et de produire les informations permettant de renseigner l’outil de gestion des risques opérationnels (incidents, indicateurs, plans d’actions, cartographie),

— de mobiliser les personnes impliquées lors de la survenance d’un incident afin de prendre, au plus tôt, les mesures conservatoires puis de définir ou mettre en œuvre les plans d’actions correctifs nécessaires pour limiter les impacts,

— de limiter la récurrence des incidents au travers de la définition et de la mise en œuvre de plans d’actions préventifs,

— de traiter et gérer les incidents.

 

La fonction Risques Opérationnels de l’établissement, par son action et organisation contribue à la performance financière et à la réduction des pertes, en s’assurant que le dispositif de maîtrise des risques opérationnels est fiable et efficace au sein de l’établissement.

 

Au sein de la Banque Populaire d’Alsace les lignes directrices et règles de gouvernance ont été déclinées de la manière suivante : l’établissement utilise aujourd’hui l’outil PARO afin d’appliquer les méthodologies diffusées par la Direction des Risques Groupe et de collecter les informations nécessaires à la bonne gestion des risques opérationnels.

 

Cet outil permet :

— la collecte et la gestion au quotidien des incidents générant ou susceptibles de générer une perte,

— la mise à jour des cotations des risques dans la cartographie et le suivi des plans d’actions,

— l’identification et l’évaluation au fil de l’eau des risques opérationnels, permettant de définir le profil de risque de la banque.

 

La Banque Populaire d’Alsace dispose également via cet outil d’éléments de reportage, et d’un tableau de bord Risques Opérationnels généré mensuellement sur la base des données collectées.

 

Enfin, dans le cadre du calcul des exigences de fonds propres, le Groupe BPCE applique la méthode standard Bâle II. A ce titre, les reportages réglementaires COREP sont produits.

 

Au 31/12/2013 l’exigence en fonds propres à allouer au titre de la couverture du risque opérationnel est de 26,9 millions d’euros.

 

Les missions de la Direction des Risques Opérationnels de notre établissement sont menées en lien avec la Direction des Risques Groupe qui veille à l’efficacité des dispositifs déployés au sein du Groupe et analyse les principaux risques avérés et potentiels identifiés dans les établissements, notamment lors du comité des Risques opérationnels Groupe.

 

Système de mesure des risques opérationnels

 

Conformément à la Charte Risques Groupe, la fonction « risques opérationnels » est responsable de :

— l’élaboration de dispositifs permettant d’identifier, d’évaluer, de surveiller et de contrôler le risque opérationnel,

— la définition des politiques et des procédures de maîtrise et de contrôle du risque opérationnel,

— la mise en œuvre du dispositif d’évaluation du risque opérationnel,

— la mise en œuvre du système de reportage des risques opérationnels,

— l’identification des risques opérationnels,

— l’élaboration d’une cartographie de ces risques par processus et sa mise à jour, en collaboration avec les métiers concernés dont la conformité,

— la collecte et la consolidation des incidents opérationnels et l’évaluation de leurs impacts, en coordination avec les métiers,

— la mise en œuvre des procédures d’alerte,

— le suivi des plans d’action correcteurs définis et mis en œuvre par les unités opérationnelles concernées en cas d’incident notable ou significatif.

 

Travaux réalisés en 2013. — Cette année, 1 373 incidents ont été recensés pour un montant net cumulé de pertes de 1 521 milliers d'euros (soit 0,77% du PNB).

 

Les flux nets de provisions au titre des risques opérationnels s'élèvent à 3 046 milliers d'euros.

 

Conformément aux normes du Groupe, la cartographie des risques a été mise à jour.

 

Les contrôles de second niveau se sont intensifiés.

 

Le déploiement de l'outil de pilotage du contrôle permanent s'est accéléré avec la mise en œuvre des thèmes mis à notre disposition par BPCE.

 

1.10.7. Risques juridiques / Faits exceptionnels et litiges :

1.10.7.1. Risques juridiques : Les textes de loi et les mesures de réglementation proposés en réponse à la crise financière mondiale pourraient impacter l'activité et les résultats de la Banque Populaire d’Alsace.

 

En effet, des textes législatifs et réglementaires ont été promulgués ou proposés récemment en vue de d'introduire des changements dans le cadre financier mondial (par exemple, la réglementation Bâle III (CRD IV), Foreign Account Tax Compliance Act (FATCA), Infrastructures de marché européennes (EMIR), MiFID 2, réforme des banques françaises, etc.). Même si ces nouvelles mesures ont vocation à éviter une nouvelle crise financière, elles sont susceptibles de modifier radicalement l'environnement dans lequel évoluent la Banque Populaire d’Alsace et plus largement le Groupe BPCE et les autres institutions financières.

 

Voici une liste non exhaustive des nouvelles mesures promulguées ou à l'étude : durcissement des exigences en matière de fonds propres et de liquidité, taxes sur les transactions financières et sur les rémunérations des collaborateurs au-delà de niveaux déterminés, limites imposées aux banques commerciales en termes de types d'activités autorisés (négociation et investissements pour compte propre et participations dans des fonds de capital-investissement et des hedge funds), ou encore nouvelles obligations de cantonnement pour certaines activités, restrictions sur certains types d'activités ou produits financiers comme les produits dérivés, dépréciation ou conversion obligatoire en titres de capital de certains instruments de dette, et création d'organes de réglementation ou accroissement des moyens des organes existants. Parmi ces mesures, certaines n'en sont qu'au stade de proposition et leur contenu sera probablement révisé, notamment pour être conforme au cadre prudentiel national de chaque pays.

 

Le fait de ne pas respecter ces mesures pourrait entraîner des interventions de la part des autorités de réglementation, des amendes, des remontrances de la part du grand public, une dégradation de l'image des banques, la suspension obligatoire des opérations ou, dans le pire des cas, un retrait des agréments. Ces dernières années, le secteur des services financiers a fait l'objet d'une surveillance accrue de la part de divers régulateurs, et a aussi dû s'acquitter de pénalités et d'amendes plus sévères, tendance qui pourrait s'accélérer dans le contexte financier actuel. L'activité et les résultats de la Banque Populaire d’Alsace pourraient être sensiblement amoindris par les politiques et les mesures prises par les autorités de réglementation françaises, d'autres États de l'Union européenne, d'autres États extérieurs à la zone euro et des agences internationales. Ces contraintes pourraient limiter la capacité de la Banque Populaire d’Alsace à développer ses activités ou à en poursuivre certaines. La nature et l'impact de l'évolution future de ces politiques et de ces mesures réglementaires sont imprévisibles et sont hors du contrôle de la société. Ces changements pourraient inclure, mais sans s'y limiter, les aspects suivants :

— les politiques monétaires, de taux d'intérêt et d'autres mesures des banques centrales et des autorités de réglementation ;

— une évolution générale des exigences réglementaires, par exemple des règles prudentielles relatives au cadre d'adéquation des fonds propres, telles que celles actuellement proposées dans le cadre de la réglementation Bâle III ;

— l’évolution des règles et procédures relatives aux contrôles internes ;

— l’évolution de l’environnement concurrentiel et des pratiques de prix ;

— l’évolution de l’environnement en matière de reporting financier ;

— les limites imposées aux rémunérations des collaborateurs ;

— l’expropriation, nationalisation, contrôles des prix, contrôle des changes, confiscation d'actifs et évolution de la législation sur les participations étrangères, et,

— toute évolution négative de la situation politique ou diplomatique engendrant une instabilité sociale ou un contexte juridique incertain, susceptible d’affecter la demande de produits et services proposés par la Banque Populaire d’Alsace.

 

1.10.7.2. Faits exceptionnels et litiges : Au 31 décembre 2013, seule une procédure judiciaire engagée à l’encontre de la Banque Populaire d’Alsace pour un montant de 1 280 milliers d’euros et pendante en appel était susceptible d’avoir des effets significatifs sur sa situation financière. La demande ayant toutefois était jugée irrecevable en première instance et manquant de fondement juridique sérieux, il n’a pas été constitué de provision pour risques et litiges. Cette position est régulièrement réévaluée au regard de l’évolution de la procédure judiciaire en cours.

 

Par ailleurs, plusieurs dizaines de clients ont réalisé en 2009 et 2010, par l’intermédiaire d’une société de conseil présentée par la Banque Populaire d’Alsace, des investissements dans les DOM-TOM afin de bénéficier des avantages fiscaux prévus par le dispositif dit « Girardin Industriel ». Les crédits d’impôt dont ils ont bénéficié à ce titre ont donné lieu à des notifications de redressement de la part de l’Administration Fiscale. En outre, compte tenu de la position adoptée par l’Administration fiscale, les sommes versées par nos clients pour la réalisation de ce même type d’investissements en 2011 n’ont été ni employées ni restituées.

 

Un accompagnement est proposé aux clients qui ont décidé de contester les redressements fiscaux et de poursuivre judiciairement le recouvrement des sommes non investies et non représentées.

 

En fonction du résultat de ces actions, cette affaire est susceptible d’avoir des conséquences financières et commerciales pour la Banque Populaire d’Alsace difficiles à évaluer précisément à ce stade.

 

Ce litige, comme les autres litiges en cours au 31 décembre 2013 susceptibles d'avoir une influence négative sur le patrimoine de la Banque Populaire d’Alsace ont fait l'objet de provisions qui correspondent à la meilleure estimation par la société sur la base des informations dont elle dispose.

 

A l’exception des litiges ou procédures mentionnés ci-dessus, il n’existe actuellement aucune procédure gouvernementale, judiciaire ou d'arbitrage (y compris toute procédure dont la société a connaissance, qui est en suspens ou dont elle est menacée) qui pourrait avoir ou a eu récemment des effets significatifs sur la situation financière ou la rentabilité de la Banque Populaire d’Alsace et/ou du groupe BPCE.

 

1.10.8. Risques de non-conformité. — La fonction Conformité participe au contrôle permanent du Groupe BPCE. Elle est organisée en « filière », entendue comme l’ensemble des fonctions Conformité telles que définies dans la Charte Conformité du Groupe BPCE et disposant de moyens dédiés, dont les entreprises du Groupe sont dotées.

 

La loi fondatrice de BPCE du 18 juin 2009 confie à l’Organe Central une responsabilité en matière d’organisation du contrôle interne dans le cadre de son article 1er qui prévoit notamment que l’Organe Central est chargé :

 

« 7° De définir les principes et conditions d’organisation du dispositif de contrôle interne du Groupe et de chacun des réseaux ainsi que d’assurer le contrôle de l’organisation, de la gestion et de la qualité de la situation financière des établissements affiliés, notamment au travers de contrôles sur place dans le cadre du périmètre d’intervention défini au 4ème alinéa de l’article L.511-31 ; »

 

Dans ce contexte, le périmètre du Groupe BPCE conduit à identifier plusieurs niveaux d’action et de responsabilité complémentaires, au sein de la filière Conformité, aux principes d’organisation spécifiques :

— BPCE en tant qu’Organe Central pour ses activités propres ;

— Ses affiliés et leurs filiales directes ou indirectes ;

— Ses filiales directes ou indirectes.

 

La filière Conformité assure une fonction de contrôle permanent de deuxième niveau qui, en application de l’article 5 a) du règlement n°97-02, est en charge du contrôle de la conformité des opérations et des procédures internes des entreprises du Groupe BPCE aux normes légales, réglementaires, professionnelles ou internes applicables aux activités bancaires financières ou d’assurance, afin :

— de prévenir le risque de non-conformité tel que défini à l’article 4-p du règlement 97/02 du CRBF, comme « le risque de sanctions judiciaire, administrative ou disciplinaire, de perte financière significative ou d’atteinte à la réputation qui nait du non-respect des dispositions propres aux activités bancaires et financières, qu’elles soient de nature législatives ou réglementaires, ou qu’il s’agisse de normes professionnelles ou déontologiques ou d’instructions de l’organe exécutif prises notamment en application des orientations de l’organe délibérant. » ;

— de préserver l’image et la réputation du Groupe BPCE auprès de ses clients, ses collaborateurs et partenaires.

 

Dans ce cadre, la filière Conformité conduit toute action de nature à renforcer la conformité des opérations réalisées au sein des entreprises du Groupe BPCE, de ses affiliés et de ses filiales, dans le respect constant de l’intérêt de ses clients, de ses collaborateurs et de ses partenaires.

 

La filière Conformité est chargée de s’assurer de la cohérence de l’ensemble du contrôle de conformité, sachant que chaque filière opérationnelle ou de contrôle reste responsable de la conformité de ses activités et de ses opérations.

 

La filière Conformité est l’interlocutrice privilégiée de l’Autorité des Marchés Financiers, du pôle commun AMF-ACPR de coordination en matière de contrôle de la commercialisation, de la CNIL et de la DGCCRF. La filière Conformité est associée sur les sujets de sa responsabilité aux échanges avec l’Autorité de Contrôle Prudentiel et de Résolution (ACPR). Enfin, en tant que fonction de contrôle permanent de conformité de second niveau, la filière Conformité entretient des relations étroites avec l’ensemble des fonctions concourant à l’exercice des contrôles internes du Groupe BPCE : Inspection Générale, Direction des Risques, Direction de la Sécurité des Systèmes d’Information, Direction en charge du Contrôle Comptable.

 

1.10.8.1. Sécurité financière (lutte anti blanchiment, lutte contre le financement du terrorisme, lutte contre la fraude) : Ce domaine couvre la prévention et la surveillance de la délinquance financière, notamment la lutte anti-blanchiment, la lutte contre le financement du terrorisme, le respect des embargos et la lutte contre la fraude interne et externe.

 

La connaissance de nos clients, pierre angulaire de cette surveillance, passe par la constitution de dossiers réglementaires clients. Le déploiement au cours de l’année 2012 d’un outil de numérisation de ces dossiers a permis un renforcement du contrôle de premier niveau et une amélioration du taux de complétude et de conformité des dossiers des nouveaux clients. Le chantier de dématérialisation des dossiers en agences lancé au courant de l’année 2013 permet d’étendre ce même suivi à l’ensemble du stock de dossiers et d’envisager la mise en œuvre d’une action de régularisation et de mise à jour de ces derniers.

 

Dans le cadre de l’approche par les risques, un score de vigilance a été attribué à chaque client. La restitution de ce score se fait selon 3 niveaux sous la forme de code couleur dénommé VOR pour «Vert, Orange, Rouge», Vert étant le niveau de risque le moins élevé.

 

L’applicatif de profilage NORKOM utilisé par la Banque Populaire d’Alsace permet ensuite de générer des alertes fondées sur :

— l’évolution du comportement du client ;

— le niveau de risque de blanchiment présenté par ce dernier ;

— le niveau de risque de blanchiment présenté par l’opération concernée.

 

Ces alertes sont traitées, selon une répartition préétablie des scenarii de détection, pour partie par les chargés de clientèle en charge du suivi des comptes concernés et pour partie par les contrôleurs de la cellule Lutte Anti-Blanchiment de la Direction de Conformité. Des contrôles de second niveau du traitement en agence des alertes issues de NORKOM sont effectués par la direction de la Conformité. Ils permettent de veiller à la réactivité du réseau face aux opérations présentant un caractère inhabituel ou semblant dépourvues de justification économique.

 

Les alertes investiguées qui le justifient font l’objet de déclarations de soupçon auprès de la cellule TRACFIN conformément à la règlementation en vigueur.

 

Les deux principaux motifs de déclaration ont été au cours de l’année 2013 la fraude fiscale (qu’il s’agisse d’activité non déclarée, d’abus de bien social, de confusion entre les comptes privés et les comptes professionnels du client) et, d’autre part, le travail dissimulé et les fraudes qui s’y rattachent.

 

Enfin, conformément aux exigences règlementaires, l’ensemble du personnel de la banque suit régulièrement, sous la supervision de la Direction de la Conformité, une formation à la lutte contre le blanchiment et le financement du terrorisme.

 

1.10.8.2. Conformité bancaire : Le Contrôle permanent de la conformité bancaire qui prend largement en compte la nécessaire protection de la clientèle s’articule principalement sur les missions suivantes :

— la veille juridique et le suivi de la mise en œuvre opérationnelle des nouvelles règles et obligations ;

— l’élaboration de la cartographie des risques de non-conformité ;

— le déploiement de contrôles de premier niveau portant sur des problématiques de conformité auprès des Directions opérationnelles ;

— la surveillance globale des risques de non-conformité à travers la centralisation d’informations relatives aux risques avérés de non-conformité, et aux éventuels dysfonctionnements dans la mise en œuvre des obligations de conformité ;

— l’instruction et la validation des nouveaux produits et processus au regard de la réglementation bancaire et financière ;

— le contrôle de la bonne application de la réglementation sur des thèmes définis dans un plan de travail groupe ou interne ;

— le suivi de la conformité des prestations de services essentielles externalisées ;

— le contrôle de la bonne application de la réglementation relative aux Intermédiaires en Opérations de Banque et de Services de Paiement (IOBSP).

 

1.10.8.3. Conformité financière (R.C.S.I.) – Déontologie : Le Contrôle permanent de la conformité financière s’articule principalement autour des missions suivantes :

— le contrôle de l’application et du respect de la réglementation émanant de l’Autorité des Marchés Financiers et des autres dispositions de la réglementation financière relatives à la fourniture des services d’investissement notamment celles concernant le conseil dû aux clients ;

— la mise en œuvre des dispositions liées à la déontologie : prévention des conflits d’intérêt, abus de marché, détention et circulation d’informations privilégiées, surveillance des opérations clientèles et des opérations pour compte propre ;

— le suivi des réclamations clientèles liées aux services d’investissement.

 

1.10.8.4. Conformité Assurance : Le Contrôle permanent de la conformité Assurances s’articule principalement sur les missions suivantes :

— le suivi de l’immatriculation des établissements du Groupe en qualité d’intermédiaires en assurance,

— la surveillance de la bonne commercialisation des produits d’assurances dans le respect des règlementations et des recommandations de l’ACPR notamment la protection de la clientèle ;

— le contrôle de la qualification professionnelle et de la formation des collaborateurs ;

— la validation des produits, documents et supports à destination des commerciaux ainsi que la publicité à destination des clients.

 

1.10.9. Gestion de la continuité d’activité :

1.10.9.1. Dispositif en place : La logistique de la continuité d’activité de la banque repose pour l’essentiel sur la dualité des sièges administratifs (Strasbourg et Sausheim), l’un pouvant se substituer à l’autre.

Le secours informatique est organisé à partir des dispositifs suivants :

La production informatique est répartie sur deux sites « miroirs ».

Les données de l’informatique locale sont sauvegardées et externalisées à des fréquences variables en fonction de la sensibilité.

Un parc de matériel de secours mutualisé est à disposition des établissements du Groupe.

Les délais de rétablissement des traitements et de restitution des données vont de quelques heures à plusieurs jours en fonction de l’urgence.

 

1.10.9.2. Travaux menés en 2013 : La base de données dédiée à la gestion des locaux de repli a été mise à jour.

Le renforcement du dispositif de sécurisation de l’informatique par l’externalisation de la majorité des serveurs locaux a été poursuivi.

Plusieurs exercices avec déplacement des collaborateurs sur les sites de repli ont été effectués.

 

1.11. Evénements post-clôture et perspectives 2014 :

1.11.1. Evénements post-clôture

 

Groupe BPCE. — Conformément à sa stratégie de développement du modèle de bancassurance, le groupe projette de transférer, d’ici la fin du premier trimestre 2014, sa participation dans BPCE Assurances de BPCE SA vers Natixis, via Natixis Assurances. L’opération a été approuvée par le Conseil de surveillance de BPCE et le Conseil d’administration de Natixis qui se sont tenus tous deux le 19 février 2014.

 

Filiale à 60% du groupe, BPCE Assurances, en partenariat avec MACIF et MAIF, développe les activités assurances IARD auprès des clients des Caisses d’Epargne ainsi que l’assurance santé auprès des clients des Caisses d’Epargne et des Banques Populaires. Ce transfert vers Natixis sera réalisé en conservant les accords capitalistiques et de coopération existants avec MAIF et MACIF.

 

S’agissant d’une opération interne au groupe, elle entrainera un reclassement de « Capitaux propres part du groupe » vers les « Participations ne donnant pas le contrôle (intérêts minoritaires) » et sera donc sans impact sur les capitaux propres totaux.

 

Banque Populaire d’Alsace. — Les dirigeants de la Banque Populaire d’Alsace et de la Banque Populaire Lorraine Champagne, agissant d’un commun accord, ont souhaité proposer aux Conseils d’administration de réfléchir au rapprochement des deux établissements afin de créer une Banque Populaire puissante qui serait un acteur bancaire régional performant et reconnu sur ses territoires. La nouvelle banque couvrirait 3 régions administratives (Alsace, Lorraine, Champagne) et 9 départements. Elle disposerait d’une base de 850 000 clients et son capital serait détenu par plus de 300 000 sociétaires.

 

Le 9 janvier 2014, les deux Conseils d'Administration ont approuvé l’ouverture d’une étude d’opportunité et de faisabilité d’une éventuelle fusion.

A la lumière des conclusions de cette étude, il appartiendra aux conseils d’administration des deux banques, en totale responsabilité, après information et consultation des instances représentatives du personnel, de décider de la signature d’un traité de fusion et de la soumission de ce dernier, si possible avant la fin de l’année 2014, à l’approbation des sociétaires de chacune des deux banques réunis en Assemblées Générales Extraordinaires.

 

1.11.2. Perspectives 2014 :

 

Prévisions pour 2014 : Rebond modéré de l’économie française. — En 2014, une normalisation des conditions économiques peut être espérée dans les pays avancés, grâce au renforcement de l'Union Européenne, notamment grâce à l’Union bancaire, et si la conjoncture américaine continue de se renforcer. Cependant, la croissance mondiale, autour de seulement 3,2 %, pourrait pâtir de la poursuite du processus de désendettement privé et public, du ralentissement dans les pays émergents, notamment en Chine (dilemme entre stabilité financière et soutien de l’activité) et de l’hétérogénéité économique des pays européens.

 

Echappant à la déflation, jouissant du renforcement de la cohésion européenne et bénéficiant du regain d’activité domestique en Allemagne, voire en Italie et en Espagne, le PIB français progresserait d’environ 0,8 %. Plusieurs freins expliqueraient ce rythme modeste de rétablissement de la conjoncture : la poursuite nécessaire de l’ajustement décalé des finances publiques, par l’amorce d’une réduction des dépenses publiques ; la fragilité de la situation financière des entreprises ; la perte observable de compétitivité hors prix que traduit le déficit structurel du commerce extérieur. En conséquence, l’investissement productif, seul catalyseur d’une véritable reprise, ne se réanimerait que lentement, en dépit de l’introduction du CICE et du vieillissement du capital. Le pouvoir d’achat des ménages pâtirait encore de la hausse de la pression fiscale et d’un marché de l’emploi toujours dégradé, au moins jusqu’à la mi-2014. Cela entraînerait une baisse mécanique du taux d’épargne, sans pour autant induire une relance de la consommation. L’inflation augmenterait légèrement de 1,2 %, en raison essentiellement de l’impact de la hausse de TVA au 1er janvier.

 

Au-delà du tournant quantitatif de la Fed avec une politique monétaire moins accommodante, les politiques monétaires de part et d’autre de l’Atlantique resteraient toujours orientées de manière à favoriser le processus de maîtrise des comptes publics, dans un univers d’inflation durablement basse. De plus, la BCE chercherait à éviter le risque d’une spirale déflationniste, quitte à utiliser si nécessaire d’autres instruments modifiant alors la taille et la structure de son bilan, pour dynamiser le canal grippé du crédit aux entreprises et pour lutter contre l’augmentation des taux d’intérêt réels, singulièrement dans les pays périphériques. Le marché obligataire pourrait cependant être une source de volatilité, en cas de reprise plus forte que prévu, surtout aux Etats-Unis, ou en cas de baisse des perspectives de croissance en Chine. Le changement d’orientation de la conjoncture des pays avancés, ainsi que l’arrêt progressif de la politique des rachats d’actifs de la Fed maintiendraient les tensions à la hausse sur les taux longs.

 

A partir de novembre 2014, la BCE deviendra le superviseur direct des 130 plus grandes banques européennes, représentant environ 85 % de l’actif bancaire de l’Union monétaire. Avant de prendre ses nouvelles fonctions, la BCE évaluera la qualité du bilan des établissements qu’elle aura à superviser. Cette évaluation recouvrira donc deux volets : un passage en revue de la qualité des actifs au bilan des banques (Asset Quality Review ou AQR) et un nouvel exercice de stress tests dont sera chargée l’EBA.

 

Perspectives pour le Groupe BPCE. — L'année 2013 a vu l’achèvement du plan Ensemble 2010-2013, plan de redressement et de construction du groupe. Le Groupe BPCE est aujourd’hui un grand groupe coopératif, entièrement dédié à ses clients dans les métiers de la banque et de l’assurance. La structure du groupe a été simplifiée et consolidée, le redressement de Natixis est réussi ; la structure financière du groupe a été considérablement renforcée et son profil de risque réduit.

 

En novembre 2013, le Groupe BPCE a présenté son nouveau plan stratégique 2014-2017 : « Grandir autrement », plan de développement et de transformation, construit autour de l’ambition de toujours mieux répondre aux attentes et aux besoins de nos clients, tout en affirmant la dimension coopérative du groupe. Les enjeux de ce nouveau plan stratégique, qui prend place dans un contexte macro-économique contraint et dans un environnement réglementaire en profonde mutation, sont le développement d’un nouveau modèle de relation client « physique » et « digital », le changement des modèles de refinancement, l’accélération de l’internationalisation du groupe, le développement des métiers mondiaux et la stratégie de différenciation, s’appuyant sur la structure coopérative du groupe.

 

Par ailleurs, conformément à son ambition stratégique de faire de l’assurance un axe majeur de son développement en France, le Groupe BPCE a annoncé, le 6 novembre 2013, le projet de regroupement au sein de Natixis de ses activités d’assurance. Au terme de ce projet industriel, Natixis a vocation à devenir le pôle assurance du groupe, au service des clients des Banques Populaires et des Caisses d’Epargne, aussi bien en assurance IARD qu’en assurance de personnes. En ce qui concerne l’assurance IARD, cette stratégie se traduit par le projet d’acquisition par Natixis de la totalité des participations du Groupe BPCE dans BPCE Assurances, soit 60 % du capital de la société.

 

1.12. Eléments complémentaires :

1.12.1. Activités et résultats des principales filiales. — Le résultat 2013 des filiales non consolidées s’établit comme suit :

 

(En milliers d'euros)

2013

Cie européenne de courtage

-3

SIPMEA (*)

85

SIRKA

-51

Total

31

(*) Résultat provisoire

 

1.12.2. Tableau des cinq derniers exercices :

 

(En milliers d'euros)

2009

2010

2011

2012

2013

Capital en fin d'exercice :

 

 

 

 

 

Capital social

286 875

337 125

374 625

412 125

326 664

Nombre de parts sociales émises

15 300 000

17 980 000

19 980 000

21 980 000

21 777 578

Nombre de CCI émis

3 825 000

4 495 000

4 995 000

5 495 000

0

Capitaux propres

650 255

692 328

742 387

788 934

607 774

Operations et résultats de l'exercice :

 

 

 

 

 

Produit net bancaire

193 149

195 392

192 801

191 982

197 977

Résultats avant impôts, participation des

47 464

42 834

40 947

29 434

47 396

Salariés et dotations aux amortissements,

 

 

 

 

 

Dépréciations et provisions

 

 

 

 

 

Impôts sur les bénéfices

10 342

13 158

8 752

6 071

14 181

Participation des salariés due au titre de l'exercice

784

970

555

513

722

Résultats après impôts, participation des salariés et dotations aux amortissements, dépréciations et provisions

29 008

28 240

22 314

20 040

26 300

Résultat porté aux réserves

4 353

4 237

11 497

3 172

17 775

Report à nouveau

22 887

9 909

10 156

17 124

17 560

Répartition aux sociétaires

7 318

7 710

8 322

7 867

8 089

Rémunération des Certificats Coopératifs d'Investissement

1 836

2 023

2 248

2 033

0

Résultat par part sociale et CCI (en euros) :

 

 

 

 

 

Résultats après impôts, participation des

1,90

1,28

1,27

0,83

1,49

Salariés mais avant dotations aux

 

 

 

 

 

Amortissements, dépréciations et provisions

 

 

 

 

 

Résultats après impôts, participation des

1,52

1,26

0,89

0,73

1,21

Salariés et dotations aux amortissements,

 

 

 

 

 

Dépréciations et provisions

 

 

 

 

 

Intérêts versés à chaque part sociale en moyenne

0,48

0,43

0,42

0,36

0,37

Dividendes versés à chaque Certificat Coopératif d'Investissement

0,48

0,45

0,45

0,37

 

Personnel :

 

 

 

 

 

Effectif moyen des salariés employés

1 235

1 207

1 181

1 130

1 079

Pendant l'exercice

 

 

 

 

 

Montant de la masse salariale de l'exercice

46 452

45 991

46 050

46 018

42 640

Montant des sommes versées au titre des avantages sociaux

23 790

24 697

26 491

30 673

27 926

 

1.12.3. Tableau des délégations accordées pour les augmentations de capital et leur utilisation. — La Banque Populaire d’Alsace n’a pas réalisé d’augmentation de capital en 2013. En conséquence, la situation de l’utilisation des délégations est inchangée par rapport à fin 2012.

 

Délégations en cours de validité en matière d'augmentation de capital/

 

Délégation donnée au Conseil d'administration par l'Assemblée Générale Extraordinaire des sociétaires du 03 mai 2011

Au titre de la partie variable du capital social

Modalités

Plafond du capital social

440 000 000,00 Euros

Modalités d'augmentation de capital

émission au nominal de parts sociales nouvelles

 

incorporation de réserves

Durée de la délégation

cinq ans à compter de l'AGE

Au titre de la partie fixe du capital social

Modalités

Plafond du capital social

110 000 000,00 Euros

Modalités d'augmentation de capital

émission au nominal de CCI (*)

incorporation de réserves (*)

Durée de la délégation

cinq ans à compter de l'AGE

 

 

Utilisation de cette délégation au 16 juin 2011

Au titre de la partie variable du capital social

En montant

En nombre

Le Conseil d'administration a décidé d'augmenter le capital de

30 000 000,00 Euros

2 000 000,00 parts sociales

Au titre de la partie fixe du capital social

En montant

En nombre

Le Conseil d'administration a décidé d'augmenter le capital de

7 500 000,00 Euros

500 000,00 CCI

Utilisation de cette délégation au 14 février 2012

 

 

Au titre de la partie variable du capital social

En montant

En nombre

Le Conseil d'administration a décidé d'augmenter le capital de

30 000 000,00 Euros

2 000 000,00 parts sociales

Au titre de la partie fixe du capital social

En montant

En nombre

Le Conseil d'administration a décidé d'augmenter le capital de

7 500 000,00 Euros

500 000,00 CCI

(*) Avec maintien du droit préférentiel de souscription au bénéfice de Natixis

 

1.12.4. Tableau des mandats exercés par les mandataires sociaux :

Les mandats ou fonctions exercés dans d’autres sociétés durant l’exercice 2013

Président :

— Thierry CAHN

– Avocat à la Cour d’appel de Colmar

– Membre du Conseil de Surveillance de BPCE SA

– Membre du Conseil de Surveillance de la SA HOLBA

– Membre du Conseil de Surveillance de Natixis

 

— Hélène HEIMBURGER

– Présidente du Conseil de Surveillance de la SA Financière Heimburger

– Gérante de la SCI La Colombe

– Gérante de la SCI KASTELBERG

– Gérante de la SCI Quai Kléber

– Gérante de la SCI TOVIERE

 

— André REICHARDT

– Néant

 

— Christiane ROTH

– Président Directeur Général de la SAS Les Cotillons d’Alsace

– Président Directeur Général de Colmar Expo SA

– Gérante de la Holding Party Center

– Gérante de la SCI Petite Venise

– Gérante de la SCI Reims

– Gérante de la SCI Les Ecuyers

– Présidente de la CCI de Colmar et du Centre Alsace

– Présidente de l’IUT de Colmar

– Administrateurs

 

— Gérard BINDER

– Néant

 

— Jean-Claude GILG

– Néant

 

— Michel HAAG

– Président du Conseil d'administration de la Brasserie Météor

– Président Directeur Général de la Financière Haag

 

— Richard SAUER

– Président du Conseil de Surveillance de la SA KS Construction

– Président du Directoire de la SA S.P.R. Investissements

 

— Michel BALY

– Président de la SAS société d’exploitation de l’Hôtel Diana

– Président de DIANA AG

– Gérant de la Société en nom collectif HB

– Gérant de la Société en nom collectif HR

– Cogérant de la SARL LE BUGATTI

– Gérant de la SARL LE COLOMBIER

– Gérant de la SCI JTF

 

— Saloua BENNAGHMOUCH

– Néant

 

— Michel VOUGE

– Président d’Honneur de la SAS Scanner et Imagerie Médicale Wilson

 

— Eliane GINGLINGER

– Membre du Comité directeur du Syndicat des Vignerons Indépendants - SYNVIRA

– Administratrice du Conseil Interprofessionnel des Vins d’Alsace – CIVA

– Administratrice des diVINes d’Alsace

 

— Michèle WALTER

– Présidente de la SAS Electrification Industrielle de l’Est

– Gérante de la Holding M2

– Gérante de la SCI HEWAL

 

— Christine JACGLIN

– Administratrice de la Compagnie de Financement Foncier

– Membre du Comité d’Audit de la Compagnie de Financement Foncier

– Administratrice d’i-BP (Informatique Banque Populaire)

– Administratrice d’i-BP d’ALBIANT IT

– Trésorière de la Fédération Nationale des Banques Populaires

– Représentante permanente de la Banque Populaire d’Alsace au Conseil d’administration d’Alsace Court Terme

– Administratrice de BPCE Services Financiers

– Administratrice de Surassur

– Présidente du Comité des Banques d’Alsace de la FBF

– Représentante permanente de la Banque Populaire d’Alsace au Conseil d’administration de Strasbourg Place Financière

 

1.12.5. Décomposition du solde des dettes fournisseurs par date d'échéance. — Pour les 31 décembre des exercices 2012 et 2013, l’échéancier des dettes fournisseurs s’établit comme suit :

 

(En milliers d'euros HT)

Total

Echues

Echéances à moins de 30 jours

Echéances à moins de 60 jours

Echéances à plus de 60 jours

31 décembre 2012

2 867

1 134

372

1 359

2

31 décembre 2013

2 855

881

185

1 786

3

 

Cet échéancier tient compte des créances liées à l’activité de crédit-bail de la Banque Populaire d’Alsace. Cette activité entraine des montants importants dans la colonne des créances échues : pour les dossiers importants, il est d’usage de procéder à des paiements d’acomptes aux fournisseurs, la dette étant soldée au moment du bon à payer donné par le client.

 

On notera également que pour la justification du solde comptable, il y a lieu de tenir compte des avoirs qui seront déduits des factures ultérieures. Les montants en jeu sont respectivement de 166 et 11 milliers d’euros au 31 décembre 2012 et 2013.

 

1.12.6. Projets de résolutions. — L’Assemblée Générale Ordinaire des sociétaires se tiendra le 17 avril 2014. L’ordre du jour et les projets de résolution sont les suivants :

 

AssembléeGénérale Ordinaire.

 

Ordre du jour de l'Assemblée Générale Ordinaire :

— Rapport du Conseil d’administration

— Présentation des comptes et du bilan de l’exercice 2013

— Présentation des comptes et du bilan consolidés de l’exercice 2013

— Rapport des Commissaires aux comptes sur les comptes sociaux, les comptes consolidés de l’exercice 2013 et les rapports spéciaux des Commissaires aux comptes sur les conventions visées à l’article 28 des statuts

— Approbation des comptes de l'exercice 2013 et état du capital au 31 décembre 2013

— Affectation des résultats

— Approbation des comptes consolidés

— Quitus au Conseil d’administration et aux Commissaires aux comptes

— Conventions réglementées

— Renouvellement de mandat d’administrateur

— Consultation sur l’enveloppe globale des rémunérations de toutes natures verses aux dirigeants et catégories de personnel visées à l’article L.511-41-1-B du Code monétaire et financier, au titre de l’exercice clos au 31 décembre 2013

— Pouvoirs à donner en vue d’effectuer les formalités légales

 

Projet de résolutions de l'Assemblée Générale Ordinaire.

 

Première résolution (Approbation des comptes de l'exercice 2013 et état du capital au 31 décembre 2013). — L’Assemblée Générale, après avoir pris connaissance du rapport du Conseil d’administration et du rapport des Commissaires aux comptes, approuve les comptes annuels, à savoir le bilan, le compte de résultat et l’annexe arrêtés au 31 décembre 2013 tels qu’ils lui ont été présentés, lesquels se soldent par un bénéfice net de 26 300 361,85 euros. Elle approuve également les opérations traduites dans ces comptes et résumées dans ces rapports.

 

L’Assemblée Générale constate qu’au 31 décembre 2013, le capital social effectif, c'est-à-dire net des remboursements effectués aux parts sociales, s’élève à 326 663 670 euros, qu’il s’élevait à 412 125 000 euros au 31 décembre 2012 et qu’en conséquence, il a été réduit de 85 461 330 euros au cours de l’exercice dont 82 425 000 euros à la suite de la suppression par voie de rachat des 5 495 000 Certificats Coopératifs d’Investissement (CCI) intervenue le 6 août 2013.

 

Deuxième résolution(Affectation des résultats). — L’Assemblée Générale, sur la proposition du Conseil d’administration, décide d’affecter et de répartir comme suit le bénéfice net de l’exercice 2013 :

 

Bénéfice de l’exercice

26 300 361,85 €

Report à nouveau 2012

17 123 650,10 €

Soit un résultat à affecter de

43 424 011,95 €

En totalité aux comptes :

 

Réserve légale

1 316 000,00 €

Réserve d’investissement

459 000,00 €

Autres réserves

16 000 000,00 €

Intérêts de 2,50 % aux parts sociales soit

8 089 089,40 €

Report à nouveau

17 559 922,55 €

 

L’Assemblée Générale constate que le report à nouveau bénéficiaire s’établit à 17 559 922,55 euros.

 

L’Assemblée Générale fixe pour l'exercice clos le 31 décembre 2013, à 2,50 % l'an l'intérêt servi aux parts sociales.

 

L’Assemblée Générale constate que l’intégralité des distributions effectuées au profit des personnes physiques à compter du 1er janvier 2007 ouvre droit à l’abattement de 40% visé à l'article 158 al. 3 – 2° du Code général des impôts.

 

Conformément à la loi, il est rappelé que les intérêts afférents aux trois exercices précédents ont été les suivants :

 

Exercice

Intérêts versés aux parts sociales

Dividendes versés aux CCI

Eligible à l'abattement de 40%

2010

7 709 614,73 €

2 022 750,00 €

6 624 814,58 €

2011

8 322 310,09 €

2 247 750,00 €

7 187 121,10 €

2012

7 867 513,74 €

2 033 150,00 €

6 903 246,64 €

 

L’Assemblée Générale décide que les intérêts des parts sociales seront payables à partir du 31 mai 2014.

 

Troisième résolution (Approbation des comptes consolidés). — L’Assemblée Générale, après avoir pris connaissance des rapports du Conseil d’administration et des Commissaires aux comptes sur les comptes consolidés, les approuve tels qu’ils y sont présentés.

 

Quatrième résolution (Quitus au Conseil d'administration et aux Commissaires aux comptes). — L’Assemblée Générale donne quitus aux membres du Conseil d’administration et aux Commissaires aux comptes pour l’exercice 2013.

 

Cinquième résolution (Conventions réglementées). — L’Assemblée Générale, après avoir entendu la lecture du rapport spécial des Commissaires aux comptes sur les conventions visées à l’article 28 des statuts, prend acte que les conventions conclues et autorisées se sont poursuivies et approuve chacune d’elles.

 

Sixième résolution (Renouvellement d’un mandat d’administrateur). — L’Assemblée Générale, constatant que le mandat d’administrateur de Monsieur Thierry CAHN vient à expiration ce jour, renouvelle ce mandat pour une nouvelle période qui prendra fin à l’issue de l’Assemblée Générale Ordinaire des sociétaires à tenir dans l’année 2019 pour statuer sur les comptes de l’exercice clos le 31 décembre 2018.

 

Septième résolution (Enveloppe globale des rémunérations versées aux dirigeants et catégories de personnel régulées). — L'Assemblée Générale, statuant aux conditions de quorum et de majorité requises pour les Assemblées Générales Ordinaires, après avoir pris connaissance du rapport du Conseil d’administration, émet un avis favorable sur l’enveloppe globale des rémunérations de toutes natures versées au titre de l’exercice clos le 31 décembre 2013 au Président du Conseil d’administration, au Directeur Général, dirigeants responsables, et aux catégories de personnel visées à l’article L.511-41-1B du Code monétaire et financier, s’élevant à 729 048,70 euros.

 

Huitième résolution (Pouvoirs). — L’Assemblée Générale délègue tous pouvoirs au porteur d’une copie ou d’un extrait des présentes, en vue d’effectuer toutes formalités légales.

 

 

B. — Comptes individuels annuels 2013.

I. — Bilan et hors bilan.

(En milliers d’Euros.)

 

Actif

Notes

31/12/2013

31/12/2012

Caisses, banques centrales

 

165 190

51 312

Effets publics et valeurs assimilées

3.3

0

0

Créances sur les établissements de crédit

3.1

499 386

521 233

Opérations avec la clientèle

3.2

5 914 547

6 013 717

Obligations et autres titres à revenu fixe

3.3

51 641

56 231

Actions et autres titres à revenu variable

3.3

7 424

8 128

Participations et autres titres détenus à long terme

3.4

355 408

450 185

Parts dans les entreprises liées

3.4

17 432

17 395

Opérations de crédit-bail et de locations simples

3.5

220 393

233 599

Immobilisations incorporelles

3.6

444

428

Immobilisations corporelles

3.6

55 063

54 780

Autres actifs

3.8

25 532

27 718

Comptes de régularisation

3.9

82 691

38 659

Total de l'actif

 

7 395 151

7 473 385

 

Hors-bilan

Notes

31/12/2013

31/12/2012

Engagements donnés :

 

 

 

Engagements de financement

4.1

475 860

439 261

Engagements de garantie

4.1

276 107

335 711

Engagements sur titres

 

3 244

2 605

 

Passif

Notes

31/12/2013

31/12/2012

Banques centrales

 

0

0

Dettes envers les établissements de crédit

3.1

1 610 220

1 587 199

Opérations avec la clientèle

3.2

4 536 688

4 494 361

Dettes représentées par un titre

3.7

338 083

347 791

Autres passifs

3.8

34 300

35 633

Comptes de régularisation

3.9

100 452

52 646

Provisions

3.10

60 895

61 625

Dettes subordonnées

3.11

50 042

50 040

Fonds pour risques bancaires généraux (FRBG)

3.12

56 697

55 156

Capitaux propres hors FRBG

3.13

607 774

788 934

Capital souscrit

 

326 664

412 125

Primes d'émission

 

43 297

155 396

Réserves

 

194 389

191 217

Ecart de réévaluation

 

0

0

Provisions réglementées et subventions d'investissement

 

0

0

Report à nouveau

 

17 124

10 156

Résultat de l'exercice (+/-)

 

26 300

20 040

Total du passif

 

7 395 151

7 473 385

 

Hors-bilan

Notes

31/12/2013

31/12/2012

Engagements reçus :

 

 

 

Engagements de financement

4.1

405 000

515 000

Engagements de garantie

4.1

669 030

686 117

Engagements sur titres

 

3 244

2 605

 

II. — Compte de résultat.

 

En milliers d'euros

Notes

Exercice 2013

Exercice 2012

Intérêts et produits assimilés

5.1

246 567

271 588

Intérêts et charges assimilées

5.1

-147 725

-182 165

Produits sur opérations de crédit bail et de locations simples

5.2

110 982

112 784

Charges sur opérations de crédit bail et de locations simples

5.2

-98 653

-98 506

Revenus des titres à revenu variable

5.3

718

241

Commissions (produits)

5.4

97 301

96 244

Commissions (charges)

5.4

-16 104

-16 983

Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation

5.5

1 423

1 353

Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés

5.6

105

1 045

Autres produits d'exploitation bancaire

5.7

6 053

7 483

Autres charges d'exploitation bancaire

5.7

-2 690

-1 102

Produit net bancaire

 

197 977

191 982

Charges générales d'exploitation

5.8

-127 684

-129 857

Dotations aux amortissements et aux dépréciations sur immobilisations incorporelles et corporelles

 

-5 863

-5 910

Résultat brut d'exploitation

 

64 430

56 215

Coût du risque

5.9

-23 093

-30 550

Résultat d'exploitation

 

41 337

25 665

Gains ou pertes sur actifs immobilisés

5.10

1 259

-73

Résultat courant avant impôt

 

42 596

25 592

Résultat exceptionnel

5.11

5

5

Impôt sur les bénéfices

5.12

-14 760

-5 726

Dotations / reprises de FRBG et provisions réglementées

 

-1 541

169

Résultat net

 

26 300

20 040

 

III. — Annexe.

 

Note 1. – Cadre général.

 

1.1. Le Groupe BPCE. — Le Groupe BPCE comprend le réseau Banque Populaire, le réseau Caisse d'Epargne, l’organe central BPCE et ses filiales.

 

 

 

Les deux réseaux Banque Populaire et Caisse d’Epargne. — Le Groupe BPCE est un groupe coopératif dont les sociétaires sont propriétaires des deux réseaux de banque de proximité : les 19 Banques Populaires et les 17 Caisses d’Epargne. Chacun des deux réseaux est détenteur à parité de BPCE, l’organe central du groupe.

 

Le réseau Banque Populaire comprend les Banques Populaires et les sociétés de caution mutuelle leur accordant statutairement l'exclusivité de leur cautionnement.

 

Le réseau Caisse d'Epargne comprend les Caisses d'Epargne et les sociétés locales d'épargne (SLE).

 

Les Banques Populaires sont détenues à hauteur de 100 % par leurs sociétaires.

 

Le capital des Caisses d’Epargne est détenu à hauteur de 100 % par les sociétés locales d’épargne. Au niveau local, les SLE sont des entités à statut coopératif dont le capital variable est détenu par les sociétaires. Elles ont pour objet d'animer le sociétariat dans le cadre des orientations générales de la Caisse d'Epargne à laquelle elles sont affiliées et elles ne peuvent pas effectuer d’opérations de banque.

 

BPCE. — Organe central au sens de la Loi bancaire et établissement de crédit agréé comme banque, BPCE a été créé par la Loi n° 2009-715 du 18 juin 2009. BPCE est constitué sous forme de société anonyme à Directoire et Conseil de surveillance dont le capital est détenu à parité par les 19 Banques Populaires et les 17 Caisses d’Epargne.

 

Les missions de BPCE s'inscrivent dans la continuité des principes coopératifs des Banques Populaires et des Caisses d'Epargne.

 

BPCE est notamment chargé d'assurer la représentation des affiliés auprès des autorités de tutelle, de définir la gamme des produits et des services commercialisés, d'organiser la garantie des déposants, d'agréer les dirigeants et de veiller au bon fonctionnement des établissements du groupe.

 

En qualité de holding, BPCE exerce les activités de tête de groupe et détient les filiales communes aux deux réseaux dans le domaine de la banque de détail, de la banque de financement et des services financiers et leurs structures de production. Il détermine aussi la stratégie et la politique de développement du groupe.

 

Les principales filiales de BPCE sont organisées autour de trois grands pôles :

— Natixis, structure cotée dont le capital est détenu à 71,96 %, qui réunit la Banque de Grande Clientèle, l’Epargne et les Services Financiers Spécialisés ;

— la Banque commerciale et Assurance (dont le Crédit Foncier, la Banque Palatine et BPCE International et Outre-mer) ;

— les filiales et participations financières.

 

Parallèlement, dans le domaine des activités financières, BPCE a notamment pour missions d'assurer la centralisation des excédents de ressources et de réaliser toutes les opérations financières utiles au développement et au refinancement du groupe, charge à lui de sélectionner l'opérateur de ces missions le plus efficace dans l'intérêt du groupe. Il offre par ailleurs des services à caractère bancaire aux entités du groupe.

 

1.2. Mécanisme de garantie. — Le système de garantie et de solidarité a pour objet, conformément à l'article L.512-107 6 du Code monétaire et financier, de garantir la liquidité et la solvabilité du groupe et des établissements affiliés à BPCE, ainsi que d'organiser la solidarité financière au sein des réseaux Banque Populaire et Caisse d'Epargne.

 

BPCE est chargé de prendre toutes mesures nécessaires pour organiser la garantie de solvabilité du groupe ainsi que de chacun des réseaux, notamment en mettant en œuvre les mécanismes appropriés de solidarité interne du groupe et en créant un fonds de garantie commun aux deux réseaux dont il détermine les règles de fonctionnement, les modalités de déclenchement en complément des fonds des deux réseaux déjà existants ainsi que les contributions des établissements affiliés pour sa dotation et sa reconstitution.

 

BPCE gère ainsi le Fonds Réseau Banque Populaire, le Fonds Réseau Caisse d'Epargne et de Prévoyance et le Fonds de Garantie Mutuel.

 

Le Fonds Réseau Banque Populaire est constitué d’un dépôt de 450 millions d’euros effectué par les Banques dans les livres de BPCE sous la forme d'un compte à terme d'une durée de dix ans et indéfiniment renouvelable.

 

Le Fonds Réseau Caisse d'Epargne et de Prévoyance fait l'objet d'un dépôt de 450 millions d’euros, effectué par les Caisses dans les livres de BPCE sous la forme d'un compte à terme d'une durée de dix ans et indéfiniment renouvelable.

 

Le Fonds de Garantie Mutuel est constitué des dépôts effectués par les Banques Populaires et les Caisses d’Epargne dans les livres de BPCE sous la forme de comptes à terme d'une durée de dix ans et indéfiniment renouvelables. Le montant des dépôts par réseau est de 172 millions d’euros au 31 décembre 2013 et le fonds sera abondé chaque année à hauteur de 5 % de la contribution des Banques Populaires, des Caisses d’Epargne et de leurs filiales aux résultats consolidés du groupe.

 

Le montant total des dépôts effectués auprès de BPCE au titre du Fonds Réseau Banques Populaires, du Fonds Réseau Caisses d'Epargne et de Prévoyance et du Fonds de Garantie Mutuel ne pourra être inférieur à 0,15 % et ne pourra excéder 0,3 % de la somme des actifs pondérés du groupe.

 

La constitution par une Banque Populaire ou une Caisse d'Epargne d'un dépôt donne lieu à l'affectation au fonds pour risques bancaires généraux de cet établissement d'un montant identifié équivalent, exclusivement au titre du système de garantie et de solidarité.

 

Les sociétés de caution mutuelle accordant statutairement l'exclusivité de leur cautionnement à une Banque Populaire bénéficient de la garantie de liquidité et de solvabilité de cette dernière avec laquelle elles sont agréées collectivement en application de l'article R.515-1 du Code monétaire et financier.

 

La liquidité et la solvabilité des Caisses de Crédit Maritime Mutuel sont garanties au premier niveau pour chaque Caisse considérée, par la Banque Populaire qui en est l'actionnaire de référence et l'opératrice au titre de l'adossement technique et fonctionnel de la Caisse à la Banque Populaire d'adossement.

 

Le Directoire de BPCE a tout pouvoir pour mobiliser les ressources des différents contributeurs sans délai et selon l’ordre convenu, sur la base d’autorisations préalables délivrées à BPCE par les contributeurs.

 

1.3. Evénements significatifs :

1.3.1. Faits majeurs du groupe BPCE. — Simplification de la structure du groupe BPCE – Opération « YANNE »

L’opération de rachat en vue de leur annulation par les Banques Populaires et les Caisses d’Epargne des certificats coopératifs d’investissement (CCI) détenus par Natixis a été réalisée le 6 août 2013, conformément au calendrier prévu lors du lancement de l’opération en février 2013.

 

A la suite de l’annulation des CCI ainsi rachetés par chacune des Banques Populaires et des Caisses d’Epargne, le capital de ces établissements est maintenant entièrement détenu par leurs sociétaires.

 

Cette opération représente une nouvelle étape dans la construction du Groupe BPCE et comprend, outre le rachat des certificats coopératifs d’investissement, les opérations suivantes :

— le remboursement par Natixis à BPCE du P3CI (6,9 milliards d’euros) mis en place en janvier 2012, ainsi que celui du prêt symétrique mis en place par Natixis au bénéfice de BPCE ;

— la distribution exceptionnelle d’un dividende par Natixis d’environ 2 milliards d’euros à ses actionnaires ;

— le remboursement des titres super subordonnés émis en mars 2012 par BPCE et souscrits par les Banques Populaires et les Caisses d’Epargne pour 2 milliards d’euros avec une soulte de 89 millions d’euros ;

— le remboursement par Natixis à BPCE d’un prêt senior 10 ans (2,3 milliards d’euros) ;

— la réduction du capital de BPCE au bénéfice des Banques Populaires et des Caisses d’Epargne pour 2 milliards d’euros.

 

1.3.2. Faits majeurs de la Banque Populaire d’Alsace. — Faits marquants du Groupe BPCE – Les implications pour la Banque Populaire d’Alsace

 

Opération de simplification de la structure du Groupe BPCE – Opération « YANNE »

 

En février 2013, le Groupe BPCE a annoncé une opération de simplification de sa structure au travers notamment du projet de rachat par les Banques Populaires et les Caisses d’Epargne des Certificats Coopératifs d’Investissement (CCI) détenus par Natixis dans le capital de ses maisons mères.

 

Ce projet a été réalisé le 6 août 2013 et s’est accompagné de plusieurs opérations concomitantes affectant le niveau de solvabilité des réseaux notamment :

— le rachat puis l’annulation par les Banques Populaires et les Caisses d’Epargne des CCI souscrits par Natixis, représentant 20 % de leur capital ;

— le remboursement par BPCE SA des titres émis super-subordonnés (TSS) émis début 2012 et souscrits par les Banques Populaires et les Caisses d’Epargne ;

— la remontée additionnelle de BPCE SA vers les Banques Populaires et les Caisses d’Epargne, via une réduction de capital de BPCE.

 

Pour la Banque Populaire d’Alsace, cette opération se matérialise par les effets suivants :

Rachat des Certificats Coopératifs d’investissement (CCI) :

— Le montant du rachat des CCI par la Banque Populaire d’Alsace s’élève à 194 525 milliers d’euros. Ce montant est équivalent à la quotepart de la Banque Populaire d’Alsace du prix de revient consolidé des CCI dans les livres de Natixis au 31 décembre 2012, complété du coût portage des CCI du 1er janvier 2013 jusqu’à la réalisation de l’opération.

 

Remboursement par BPCE SA des titres émis super-subordonnés (TSS)

— Le montant de ce remboursement est de 45 238 milliers d’euros pour la Banque Populaire d’Alsace. A ce titre, en 2013, la Banque a perçu 2 958 milliers d’intérêts complétés d’une soulte de 2 018 milliers d’euros.

 

Réduction de capital BPCE SA

— La réduction de capital de BPCE SA diminuera la valeur des titres mais n’a pas d’impact résultat en référentiel français comme en référentiel IFRS. Le nombre de titres est inchangé, leur valeur nominale est réduite.

 

Pour la Banque Populaire d’Alsace, cet aspect représente 45 238 milliers d’euros de réduction de la valeur des titres BPCE détenus.

 

Pour compenser les effets de cette opération sur sa situation de liquidité actuelle et projetée (impasse de liquidité statique), la Banque a souscrit un emprunt long terme de 30 000 milliers d’euros, le solde étant couvert dans le cadre de la gestion globale de la liquidité.

 

En ce qui concerne les effets sur le résultat, on note que le différentiel entre la valeur des CCI dans les livres de la Banque et leur prix de rachat est soumis à la taxe de 3% sur les distributions, soit 565 milliers d’euros.

 

Le capital social :

L’évolution du capital social entre 2012 et 2013 est donnée par le tableau ci-dessous :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Variation

Parts sociales détenues par les sociétaires

325 994

319 542

6 452

Parts sociales détenues par SAS Sociétariat Banque Populaire d’Alsace

670

10 158

-9 488

CCI détenus par Natixis

0

82 425

-82 425

Total Capital social

326 664

412 125

-85 461

 

On note la disparition des CCI détenus par Natixis suite à l’opération de rachat du 6 août 2013, réduisant le capital social de 82 425 milliers d’euros.

 

Actualité des filiales et participations : La Banque Populaire d’Alsace a renforcé sa participation dans les sociétés SIPMEA (39 milliers d'euros) et IBP INVESTISSEMENT (100 milliers d'euros). Ces opérations portent le total des valeurs comptables des titres détenus par la Banque Populaire d’Alsace à 13 690 milliers d’euros (soit 100 % du capital) pour SIPMEA et à 1 122 milliers d’euros pour IBP INVESTISSEMENT.

 

On rappelle que l’opération de rachat des CCI intervenue le 6 août 2013 a eu pour conséquence le remboursement à hauteur de 45 238 milliers d'euros de capital des titres BPCE sans impact sur le résultat.

 

Au cours de l’exercice 2013, les filiales et participations ont distribué 747 milliers d’euros de dividendes à la Banque Populaire d’Alsace. Les titres BP DEVELOPPEMENT contribuent pour 687 milliers d’euros ; aucun dividende du Groupe BPCE n’a été perçu.

 

Dans le cadre de la convention de subvention avec clause de retour à meilleure fortune, la SOCAMA ALSACE a remboursé un montant de 186 milliers d’euros à la Banque Populaire d’Alsace.

 

1.4. Evénements postérieurs à la clôture :

 

Groupe BPCE. — Conformément à sa stratégie de développement du modèle de bancassurance, le groupe projette de transférer, d’ici la fin du premier trimestre 2014, sa participation dans BPCE Assurances de BPCE SA vers Natixis, via Natixis Assurances. L’opération a été approuvée par le Conseil de surveillance de BPCE et le conseil d’administration de Natixis qui se sont tenus tous deux le 19 février 2014.

 

Filiale à 60% du groupe, BPCE Assurances, en partenariat avec MACIF et MAIF, développe les activités assurances IARD auprès des clients des Caisses d’Epargne ainsi que l’assurance santé auprès des clients des Caisses d’Epargne et des Banques Populaires. Ce transfert vers Natixis sera réalisé en conservant les accords capitalistiques et de coopération existants avec MAIF et MACIF.

 

S’agissant d’une opération interne au groupe, elle entrainera un reclassement de « Capitaux propres part du groupe » vers les « Participations ne donnant pas le contrôle (intérêts minoritaires) » et sera donc sans impact sur les capitaux propres totaux.

 

Banque Populaire d’Alsace. — Les dirigeants de la Banque Populaire d’Alsace et de la Banque Populaire Lorraine Champagne, agissant d’un commun accord, ont souhaité proposer aux Conseils d’administration de réfléchir au rapprochement des deux établissements afin de créer une Banque Populaire puissante qui serait un acteur bancaire régional performant et reconnu sur ses territoires. La nouvelle banque couvrirait 3 régions administratives (Alsace, Lorraine, Champagne) et 9 départements. Elle disposerait d’une base de 850 000 clients et son capital serait détenu par plus de 300 000 sociétaires.

 

Le 9 janvier 2014, les deux Conseils d'Administration ont approuvé l’ouverture d’une étude d’opportunité et de faisabilité d’une éventuelle fusion.

 

A la lumière des conclusions de cette étude, il appartiendra aux conseils d’administration des deux banques, en totale responsabilité, après information et consultation des instances représentatives du personnel, de décider de la signature d’un traité de fusion et de la soumission de ce dernier, si possible avant la fin de l’année 2014, à l’approbation des sociétaires de chacune des deux banques réunis en Assemblées Générales Extraordinaires.

 

 

Note 2. – Principes et méthodes comptables.

 

2.1. Méthodes d'évaluation et de présentation appliquées. — Les comptes individuels annuels de la Banque Populaire d’Alsace sont établis et présentés conformément aux règles définies par BPCE dans le respect des règlements de l’Autorité des normes comptables (ANC). Par application du règlement n° 91-01 du Comité de la réglementation bancaire et financière (CRBF), la présentation des états financiers est conforme aux dispositions des règlements n° 2000-03 et n° 2005-04 du Comité de la réglementation comptable relatifs aux documents de synthèse individuels.

 

Sauf mention spéciale, les informations financières produites sont exprimées en milliers d’euros.

 

2.2. Changements de méthodes comptables. — Aucun changement de méthodes comptables n’a affecté les comptes de l’exercice 2013.

 

Les textes adoptés par l’Autorité des normes comptables et d’application obligatoire en 2013 n’ont pas d’impact significatif sur les comptes individuels de l’établissement.

 

L’établissement n’anticipe pas l’application des textes adoptés par l’Autorité des normes comptables lorsqu’elle est optionnelle, sauf mention spécifique.

 

2.3. Principes comptables et méthodes d'évaluation. — Les comptes de l’exercice sont présentés sous une forme identique à celle de l’exercice précédent. Les conventions comptables générales ont été appliquées dans le respect du principe de prudence, conformément aux hypothèses de base :

— Continuité de l’exploitation,

— Permanence des méthodes comptables d’un exercice à l’autre,

— Indépendance des exercices,

et conformément aux règles générales d’établissement et de présentation des comptes annuels.

 

La méthode retenue pour l’évaluation des éléments inscrits en comptabilité est la méthode du coût historique et tous les postes du bilan sont présentés, le cas échéant, nets d'amortissements, de provisions et de corrections de valeur.

Les principales méthodes utilisées sont les suivantes :

 

2.3.1. Opérations en devises. — Les résultats sur opérations de change sont déterminés conformément au règlement n° 89-01 du Comité de la réglementation bancaire et financière modifié par les règlements n° 90-01 et n° 95-04.

 

Les créances, les dettes et les engagements hors-bilan libellés en devises sont évalués au cours de change à la clôture de l'exercice. Les gains et pertes de change latents et définitifs sont enregistrés en compte de résultat. Les produits et les charges payés ou perçus sont enregistrés au cours du jour de la transaction.

 

Les immobilisations et titres de participation en devises financés en euros restent valorisés au coût d’acquisition.

 

Les opérations de change au comptant non dénouées sont valorisées au cours de clôture de l'exercice.

 

Les reports et déports sur les contrats de change à terme de couverture sont étalés prorata temporis en compte de résultat. Les autres contrats de change et les instruments financiers à terme en devises sont évalués au prix du marché. Les contrats de change à terme secs ou couverts par des instruments à terme sont réévalués au cours du terme restant à courir. Les swaps cambistes s’enregistrent comme des opérations couplées d’achats au comptant et de ventes à terme de devises. Les swaps financiers de devises sont assujettis aux dispositions du règlement n° 90-15 modifié du CRBF.

 

2.3.2. Opérations avec les établissements de crédit et la clientèle. — Les créances sur les établissements de crédit recouvrent l’ensemble des créances détenues au titre d’opérations bancaires à l’exception de celles matérialisées par un titre. Elles comprennent les valeurs reçues en pension, quel que soit le support, et les créances se rapportant à des pensions livrées sur titres. Elles sont ventilées entre créances à vue et créances à terme. Les créances sur les établissements de crédit sont inscrites au bilan à leur valeur nominale ou à leur coût d'acquisition pour les rachats de créances, augmentés des intérêts courus non échus et nets des dépréciations constituées au titre du risque de crédit.

 

Les créances sur la clientèle comprennent les concours distribués aux agents économiques autres que les établissements de crédit, à l’exception de ceux matérialisés par un titre, les valeurs reçues en pension et les créances se rapportant à des pensions livrées sur titres. Elles sont ventilées en créances commerciales, comptes ordinaires débiteurs et autres concours à la clientèle. Les crédits à la clientèle émis sont inscrits au bilan à leur valeur nominale ou à leur coût d'acquisition pour les rachats de créances, augmentés des intérêts courus non échus et nets des dépréciations constituées au titre du risque de crédit. Les commissions et coûts marginaux de transaction qui font l’objet d’un étalement sont intégrés à l’encours de crédit concerné.

 

Les dettes envers les établissements de crédit sont présentées selon leur durée initiale (à vue ou à terme) et les dettes envers la clientèle sont présentées selon leur nature (comptes d’épargne à régime spécial et autres dépôts de la clientèle). Sont incluses, en fonction de leur contrepartie, les opérations de pension matérialisées par des titres ou des valeurs. Les intérêts courus sont enregistrés en dettes rattachées.

 

Les garanties reçues sont enregistrées en comptabilité en hors bilan. Elles font l'objet de réévaluations périodiques. La valeur comptable de l'ensemble des garanties prises sur un même crédit est limitée à l'encours de ce crédit.

 

Créances restructurées. — Les créances restructurées sont des créances détenues auprès de contreparties présentant des difficultés financières telles que l’établissement de crédit est amené à modifier les caractéristiques initiales (durée, taux d’intérêt) afin de permettre aux contreparties d’honorer le paiement des échéances.

 

Lors de la restructuration, le prêt fait l’objet d’une décote d’un montant égal à l’écart entre l’actualisation des flux contractuels initialement attendus et l’actualisation des flux futurs attendus de capital et d’intérêts issus de la restructuration. Le taux d’actualisation est le taux d’intérêt effectif d’origine pour les prêts à taux fixe ou le dernier taux effectif avant la date de restructuration pour les prêts à taux variable. Le taux effectif correspond au taux contractuel. Cette décote est inscrite, au résultat, en coût du risque et, au bilan, en diminution de l'encours correspondant. Elle est rapportée au compte de résultat, dans la marge d'intérêt, selon un mode actuariel sur la durée du prêt.

 

Une créance restructurée douteuse peut-être reclassée en encours sains lorsque les termes sont respectés. Ces créances reclassées sont spécifiquement identifiées. Lorsque la créance ayant fait l’objet d’une première restructuration présente à nouveau une échéance impayée, quelles qu’aient été les conditions de la restructuration, la créance est déclassée en créance douteuse.

 

La Banque Populaire d’Alsace a suspendu depuis 2005 le calcul de décote sur créances restructurées dans l’attente d’une nouvelle version de la chaîne de prêts permettant de déterminer la décote en fonction des nouvelles modalités selon lesquelles les flux attendus sont actualisés sur la base du taux contractuel d’origine de la créance. De ce fait, les principes comptables applicables aux décotes ne peuvent être appliqués mais leurs montants, non significatifs, induisent des impacts très limités sur les niveaux de marges du compte de résultat en fonction du classement dans lequel se trouvent les créances restructurées.

 

Dans ce contexte, les créances restructurées suivent le même traitement de dépréciation que les autres créances identifiées comme douteuses. La décote n’étant pas individualisée, la dépréciation sur ladite créance est globale.

 

Toutefois, à fin décembre 2013, dans le cadre de la gestion déléguée et externalisée de l’activité « prêts personnels » à Natixis Financement, la comptabilisation de la dépréciation des dossiers restructurés pour cause de surendettement a été activée conformément au CRC 2002-03 modifié (article 6).

 

Créances douteuses. — Les créances douteuses sont constituées de l'ensemble des encours échus et non échus, garantis ou non, dus par les débiteurs dont un concours au moins présente un risque de crédit avéré, identifié de manière individuelle. Un risque est avéré dès lors qu'il est probable que l'établissement ne percevra pas tout ou partie des sommes dues au titre des engagements souscrits par la contrepartie, nonobstant l'existence de garantie ou de caution.

 

L'identification en encours douteux est effectuée conformément aux dispositions du règlement n° 2002-03 du Comité de la Réglementation Comptable relatif au traitement comptable du risque de crédit, modifié par le règlement CRC n° 2005-03 du 25 novembre 2005, notamment en cas de créances impayées depuis plus de trois mois, six mois en matière immobilière et pour les créances sur les collectivités territoriales.

 

Un encours douteux compromis est un encours douteux dont les perspectives de recouvrement sont fortement dégradées et pour lequel un passage en perte à terme est envisagé. Les créances déchues de leur terme, les contrats de crédit bail résiliés, les concours à durée indéterminée dont la clôture a été notifiée sont présumés devoir être inscrits en douteux compromis. L’existence de garanties couvrant la quasi-totalité des risques et les conditions d’évolution de la créance douteuse doivent être prises en considération pour qualifier un encours douteux de compromis et pour quantifier la dépréciation. Un an après sa classification en encours douteux, un encours douteux est présumé être compromis sauf si le passage en perte à terme n’est pas envisagé. Le classement d’un encours douteux en douteux compromis n’entraîne pas le classement par « contagion » dans cette dernière catégorie des autres encours et engagements douteux relatifs à la contrepartie concernée.

 

Les intérêts courus et ou échus non perçus sur créances douteuses sont comptabilisés en produits d'exploitation bancaire et dépréciés à due concurrence. Lorsque la créance est qualifiée de compromise, les intérêts courus non encaissés ne sont plus comptabilisés.

 

Plus généralement, les créances douteuses sont réinscrites en encours sains quand les règlements reprennent de façon régulière pour les montants correspondant aux échéances contractuelles, et lorsque la contrepartie ne présente plus de risque de défaillance.

 

Opérations de pension. — Les opérations de pension livrée sont comptabilisées conformément aux dispositions du règlement n° 89-07 du Comité de la Réglementation Bancaire et Financière complété par l'instruction n° 94-06 de la Commission bancaire.

 

Les éléments d'actif mis en pension sont maintenus au bilan du cédant, qui enregistre au passif le montant encaissé, représentatif de sa dette à l'égard du cessionnaire. Le cessionnaire enregistre à l'actif le montant versé représentatif de sa créance à l'égard du cédant. Lors des arrêtés comptables, les actifs mis en pension, ainsi que la dette à l'égard du cessionnaire ou la créance sur le cédant, sont évalués selon les règles propres à chacune de ces opérations.

 

Dépréciation. — Les créances, dont le recouvrement est devenu incertain, donnent lieu à la constitution de dépréciations, inscrites en déduction de l’actif, destinées à couvrir le risque de perte. Les dépréciations sont calculées créance par créance en tenant compte de la valeur actuelle des garanties reçues. Elles sont déterminées selon une fréquence au moins trimestrielle et sur la base de l'analyse du risque et des garanties disponibles. Les dépréciations couvrent au minimum les intérêts non encaissés sur encours douteux.

 

Les dépréciations pour pertes probables avérées couvrent l'ensemble des pertes prévisionnelles, calculées par différence entre les capitaux restant dus et les flux prévisionnels actualisés selon le taux effectif. Les flux prévisionnels sont déterminés selon les catégories de créances sur la base d’historiques de pertes et/ou à dire d’expert puis sont positionnés dans le temps sur la base d’échéanciers déterminés selon des historiques de recouvrement.

 

Pour les petites créances aux caractéristiques similaires, une estimation statistique peut être retenue.

 

Les dotations et les reprises de dépréciation constatées pour risque de non recouvrement sont enregistrées en « Coût du risque » à l’exception des dépréciations relatives aux intérêts sur créances douteuses présentées, comme les intérêts ainsi dépréciés, en « Intérêts et produits assimilés ». La reprise de la dépréciation liée au seul passage du temps est enregistrée en « Intérêts et assimilés ».

Quand le risque de crédit est identifié, non pas sur base individuelle, mais sur la base d’un portefeuille d’encours présentant des caractéristiques de risques similaires et pour lequel les informations disponibles permettent d’anticiper un risque de défaillance et de pertes à l’échéance, il est constaté sous forme de provision au passif.

 

Les créances irrécouvrables sont inscrites en pertes et les dépréciations correspondantes font l'objet d'une reprise.

 

2.3.3. Opérations de crédit-bail et de locations simples. — La Banque Populaire d’Alsace exerce en direct une activité de crédit-bail mobilier, de location avec option d’achat et de location simple.

 

L’avis du Comité d’urgence du CNC n° 2006-C dispose que les immobilisations destinées à une activité de crédit-bail mobilier, immobilier, de location avec option d’achat et de location simple sont enregistrées à l’actif du bilan du bailleur. Pour cette catégorie d’actifs, par dérogation aux règles du PCG sur la comptabilisation des actifs, c’est la notion de propriété juridique qui s’applique et non celle de contrôle. Les immobilisations sont enregistrées pour leur valeur d’entrée et la ventilation des actifs par composants ne s’applique pas chez le bailleur lorsque les charges d’entretien/remplacement incombent contractuellement au crédit preneur. En cas de rupture de contrat, l’approche par composant s’applique de manière prospective.

 

En application de ce même avis, le crédit bailleur a la possibilité d’amortir les actifs concernés dans ses comptes individuels soit sur la durée du contrat (amortissement financier i.e. égal à la fraction de loyer acquise), soit sur la durée normale d’utilisation du bien (amortissement linéaire/dégressif). Le choix de l’option s’applique à l’ensemble des biens affectés à une même catégorie d’opérations.

 

A la Banque Populaire d’Alsace, les matériels acquis dans le cadre de cette activité sont amortis selon les durées usuelles retenues pour les matériels concernés, soit selon le mode dégressif si les textes l’autorisent, soit selon le mode linéaire dans le cas contraire. Afin de limiter les résultats de cession lorsque les contrats arrivent à échéance, la banque s’efforce, tout en veillant au respect des dispositions fiscales, d’aligner la durée d’amortissement du bien loué sur celle du contrat.

 

En application du règlement CRC n° 2009-03, les commissions et coûts marginaux de transaction qui font l’objet d’un étalement sur la durée du bail sont intégrés à l’encours concerné.

 

Les loyers impayés sont identifiés, comptabilisés et provisionnés conformément au règlement CRC n° 2002-03 relatif au risque de crédit.

 

2.3.4. Titres. — Le terme « titres » recouvre les titres du marché interbancaire, les bons du Trésor et les autres titres de créances négociables, les obligations et les autres valeurs mobilières dites à revenu fixe (c’est-à-dire à rendement non aléatoire), les actions et les autres titres à revenu variable.

 

Les opérations sur titres sont régies au plan comptable par deux textes principaux :

— le règlement n° 90-01 du Comité de la réglementation bancaire et financière (CRBF) relatif à la comptabilisation des opérations sur titres, modifié par le règlement CRBF 95-04 et les règlements n° 2000-02, n° 2002-01, n° 2005-01, n° 2008-07 et n° 2008-17 du Comité de la réglementation comptable ; ce règlement définit les règles générales de comptabilisation et de valorisation des titres.

— le règlement du CRBF n° 89-07, complété de l’instruction n° 94-06 de la Commission bancaire, qui définit les règles relatives à des opérations particulières de cession comme les cessions temporaires de titres.

 

Les titres sont classés dans les catégories suivantes : titres de participation et parts dans les entreprises liées, autres titres détenus à long terme, titres d’investissement, titres de l’activité de portefeuille, titres de placement et titres de transaction.

 

Pour les titres de transaction, de placement, d’investissement ainsi que de l’activité de portefeuille, les risques de défaillance avérés de la contrepartie dont les impacts peuvent être isolés font l’objet de dépréciations. Les mouvements de dépréciations sont inscrits en coût du risque.

 

Titres de transaction. — Il s’agit des titres acquis ou vendus avec l’intention de les revendre ou de les racheter à court terme. Pour être éligible dans cette catégorie, les titres doivent, à la date de comptabilisation initiale, être négociables sur un marché actif et les prix du marché doivent être accessibles et représentatifs de transactions réelles intervenant régulièrement sur le marché dans des conditions de concurrence normale. Il peut s’agir de titres à revenu fixe ou de titres à revenu variable.

 

Les titres de transaction sont enregistrés pour leur prix d’acquisition frais exclus, en incluant le cas échéant les intérêts courus. En cas de vente à découvert, la dette est inscrite au passif pour le prix de vente des titres, frais exclus.

 

A la clôture, ils sont évalués au prix de marché du jour le plus récent : le solde global des différences résultant des variations de cours est porté au compte de résultat. Pour les parts d’OPCVM et de FCP, les valeurs de marché correspondent aux valeurs liquidatives disponibles dans le contexte de marché en vigueur à la date d’arrêté.

 

Les titres enregistrés parmi les titres de transaction ne peuvent, sauf situations exceptionnelles de marché nécessitant un changement de stratégie ou en cas de disparition d’un marché actif pour les titres à revenu fixe, être transférés vers une autre catégorie comptable, et continuent à suivre les règles de présentation et de valorisation des titres de transaction jusqu’à leur sortie de bilan par cession, remboursement intégral, ou passage en pertes.

 

Titres de placement. — Sont considérés comme des titres de placement, les titres qui ne sont inscrits dans aucune autre catégorie.

 

Les titres de placement sont enregistrés pour leur prix d’acquisition frais exclus.

 

Le cas échéant, pour les titres à revenu fixe, les intérêts courus sont constatés dans des comptes rattachés en contrepartie du compte de résultat au poste « Intérêts et produits assimilés ».

 

La différence éventuelle entre le prix d'acquisition et la valeur de remboursement (prime ou décote) des titres à revenu fixe est rapportée au compte de résultat sur la durée résiduelle du titre en utilisant la méthode actuarielle.

 

Les titres de placement sont évalués au plus bas de leur prix d'acquisition ou de leur prix de marché. Pour les parts d’OPCVM et de FCP, les valeurs de marché correspondent aux valeurs liquidatives disponibles dans le contexte de marché en vigueur à la date d’arrêté.

 

Les moins-values latentes font l'objet d'une dépréciation qui peut être appréciée par ensembles homogènes de titres, sans compensation avec les plus-values constatées sur les autres catégories de titres.

 

Les gains, provenant des éventuels instruments de couverture, au sens de l’article 4 du règlement n° 88-02 du CRB, sont pris en compte pour le calcul des dépréciations. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées.

 

Les plus et moins-values de cession réalisées sur les titres de placement, ainsi que les dotations et reprises de dépréciations sont enregistrées dans la rubrique « Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés ».

 

Titres d’investissement. — Ce sont des titres à revenu fixe assortis d’une échéance fixe qui ont été acquis ou reclassés de la catégorie « Titres de transaction » ou de la catégorie « Titres de placement » avec l’intention manifeste et la capacité de les détenir jusqu’à l’échéance. Les titres ne doivent pas être soumis à une contrainte existante, juridique ou autre, qui serait susceptible de remettre en cause l’intention de détention jusqu’à l’échéance des titres. Le classement en titres d’investissement ne fait pas obstacle à leur désignation comme éléments couverts contre le risque de taux d’intérêt.

 

Les titres d’investissement sont enregistrés pour leur prix d’acquisition, frais exclus. Lorsqu'ils proviennent du portefeuille de placement, ils sont inscrits à leur prix d'acquisition et les dépréciations antérieurement constituées sont reprises sur la durée de vie résiduelle des titres concernés.

 

L'écart entre le prix d'acquisition et la valeur de remboursement des titres, ainsi que les intérêts courus attachés à ces derniers, sont enregistrés selon les mêmes règles que celles applicables aux titres de placement à revenu fixe.

 

Ils peuvent faire l'objet d'une dépréciation s'il existe une forte probabilité que l'établissement ne conserve pas les titres jusqu'à l'échéance en raison de circonstances nouvelles, ou s’il existe des risques de défaillance de l’émetteur des titres. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées.

 

Les titres d’investissement ne peuvent pas, sauf exceptions, faire l’objet de vente ou de transfert dans une autre catégorie de titres.

 

Les titres de transaction ou de placement à revenus fixes, reclassés vers la catégorie titres d’investissement, dans le cadre de l’illiquidité des marchés, par application des dispositions du règlement CRC n° 2008-17, peuvent toutefois être cédés lorsque le marché sur lequel ils sont échangés redevient actif.

 

Titres de l’activité de portefeuille. — L'activité de portefeuille consiste à investir avec pour objectif d'en retirer un gain en capital à moyen terme, sans intention d'investir durablement dans le développement du fonds de commerce de l'entreprise émettrice, ni de participer activement à sa gestion opérationnelle. Il ne peut s'agir en principe que de titres à revenu variable. Cette activité doit être exercée de manière significative et permanente dans un cadre structuré procurant une rentabilité récurrente provenant principalement des plus-values de cession réalisées.

 

Les titres de l’activité de portefeuille sont enregistrés pour leur prix d’acquisition, frais exclus.

 

A la clôture de l'exercice, ils figurent au bilan au plus bas de leur coût historique ou de leur valeur d'utilité. Les moins-values latentes font obligatoirement l'objet d’une dépréciation. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées.

 

Les titres enregistrés parmi les titres de l’activité de portefeuille ne peuvent être transférés vers une autre catégorie comptable.

 

Titres de participation et parts dans les entreprises liées. — Relèvent de cette catégorie les titres dont la possession durable est estimée utile à l’activité de l’entreprise car elle permet notamment d’exercer une influence notable sur les organes d’administration des sociétés émettrices ou d’en assurer le contrôle.

 

Les titres de participation et parts dans les entreprises liées sont enregistrés pour leur prix d’acquisition frais inclus.

 

A la clôture de l'exercice, ils sont individuellement évalués au plus bas de leur valeur d’acquisition ou de leur valeur d’utilité. La valeur d’utilité est appréciée notamment au regard de critères tels que le caractère stratégique, la volonté de soutien ou de conservation, le cours de bourse, l’actif net comptable, l’actif net réévalué, des éléments prévisionnels. Les moins-values latentes, calculées par lignes de titres, font l’objet d’une dépréciation sans compensation avec les plus-values latentes constatées. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées.

 

Les titres enregistrés parmi les titres de participation et parts dans les entreprises liées ne peuvent être transférés vers une autre catégorie comptable.

 

Autres titres détenus à long terme. — Ce sont des titres acquis afin de favoriser le développement de relations professionnelles durables en créant un lien privilégié avec l'entreprise émettrice mais sans influence dans la gestion de l'entreprise dont les titres sont détenus en raison du faible pourcentage des droits de vote qu'ils représentent.

 

Les autres titres détenus à long terme sont enregistrés pour leur prix d’acquisition, frais exclus.

 

Ils figurent au bilan au plus bas de leur coût historique ou de leur valeur d'utilité. Cette dernière, pour les titres cotés ou non, correspond à ce que l'entreprise accepterait de décaisser pour obtenir ces titres si elle avait à les acquérir compte tenu de son objectif de détention. Les moins-values latentes font obligatoirement l'objet d’une dépréciation. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées.

 

Les titres enregistrés parmi les autres titres détenus à long terme ne peuvent être transférés vers une autre catégorie comptable.

 

Reclassement d’actifs financiers. — Dans un souci d’harmonisation et de cohérence avec les normes IFRS, le Conseil national de la comptabilité a publié le règlement n° 2008-17 du 10 décembre 2008 modifiant le règlement n° 90-01 du Comité de la réglementation bancaire et financière relatif à la comptabilisation des opérations sur titres. Ce règlement reprend les dispositions de l’avis n° 2008-19 du 8 décembre 2008 relatif aux transferts de titres hors de la catégorie « Titres de transaction » et hors de la catégorie « Titres de placement ».

 

Le reclassement hors de la catégorie « Titres de transaction », vers les catégories « Titres d’investissement » et « Titres de placement » est désormais possible dans les deux cas suivants :

a) dans des situations exceptionnelles de marché nécessitant un changement de stratégie ;

b) lorsque des titres à revenu fixe ne sont plus, postérieurement à leur acquisition, négociables sur un marché actif et si l’établissement a l’intention et la capacité de les détenir dans un avenir prévisible ou jusqu’à leur échéance.

 

Le transfert de la catégorie « Titres de placement » vers la catégorie « Titres d’investissement » est applicable à la date de transfert dans l’une ou l’autre des conditions suivantes :

a) dans des situations exceptionnelles de marché nécessitant un changement de stratégie ;

b) lorsque les titres à revenu fixe ne sont plus négociables sur un marché actif.

 

A noter que le Conseil national de la comptabilité, dans son communiqué du 23 mars 2009, précise que « Les possibilités de transferts de portefeuille, en particulier du portefeuille de titres de placement vers le portefeuille de titres d’investissement telles que prévues par l’article 19 du règlement CRB n° 90-01 avant sa mise à jour par le règlement n° 2008-17 du CRC restent en vigueur et ne sont pas abrogées par ce dernier règlement du CRC.

 

Le règlement n° 2008-17 du CRC prévoyant des possibilités additionnelles de transferts entre portefeuilles, ces nouvelles possibilités de transferts complètent celles précédemment définies, et ce, à compter de la date d’application de ce règlement le 1er juillet 2008 ».

 

Par conséquent, un reclassement du portefeuille de titres de placement vers le portefeuille de titres d’investissement demeure possible sur simple changement d’intention, si au jour du transfert, tous les critères du portefeuille d’investissement sont remplis.

 

La Banque Populaire d’Alsace n’a procédé à aucun reclassement d’actifs financiers en 2013.

 

2.3.5. Immobilisations incorporelles et corporelles. — Les règles de comptabilisation des immobilisations sont définies par :

— le règlement CRC n° 2004-06 relatif la comptabilisation et à l’évaluation des actifs et,

— le règlement CRC n° 2002-10 relatif à l’amortissement et à la dépréciation des actifs.

 

Immobilisations incorporelles. — Une immobilisation incorporelle est un actif non monétaire sans substance physique. Les immobilisations incorporelles sont inscrites pour leur coût d’acquisition qui comprend le prix d’achat et les frais accessoires. Elles sont amorties selon leur durée probable d’utilisation.

 

Les logiciels sont amortis sur une durée maximum 5 ans. La quote-part d’amortissement supplémentaire dont peuvent bénéficier les logiciels en application des dispositions fiscales est inscrite en amortissement dérogatoire. La durée retenue par la Banque Populaire d’Alsace est de 3 ans, sans mise en œuvre des dispositions fiscales d’amortissement dérogatoire.

 

Les fonds de commerce ne sont pas amortis mais font l’objet, le cas échéant, de dépréciations.

 

Les droits au bail sont amortis de manière linéaire sur la durée de vie résiduelle du bail et font l’objet de dépréciations si nécessaire par rapport à la valeur de marché.

 

Immobilisations corporelles. — Une immobilisation corporelle est un actif physique détenu, soit pour être utilisé dans la production ou la fourniture de biens ou de services, soit pour être loué à des tiers, soit à des fins de gestion interne et dont l'entité attend qu'il soit utilisé au-delà de l'exercice en cours.

 

Les constructions étant des actifs composés de plusieurs éléments ayant des utilisations différentes dès l’origine, chaque élément est comptabilisé séparément à sa valeur d’acquisition et un plan d’amortissement propre à chacun des composants est retenu.

 

Le montant amortissable est la valeur brute sous déduction de la valeur résiduelle lorsque cette dernière est mesurable, significative et durable. Les principaux composants des constructions sont amortis selon la durée de consommation des avantages économiques attendus, soit en général la durée de vie du bien :

 

Composants

Durée d’utilité

Terrains

NA

Façades non destructibles

NA

Façades / couverture / étanchéité

30 ans

Fondations / ossatures

40 ans

Equipements techniques

15 ans

Aménagements intérieurs

10 ans

 

Les autres immobilisations corporelles sont inscrites à leur coût d’acquisition, à leur coût de production ou à leur coût réévalué. Le coût des immobilisations libellé en devises est converti en euros au cours du jour de l’opération. Les biens sont amortis selon la durée de consommation des avantages économiques attendus, soit en général la durée de vie du bien :

 

Biens

Durée d’utilité

Machines de bureau prêtées

3 ans

Matériel de bureau

5 ans

Matériel automobile

4 ans

Matériel comptable

5 ans

Matériel informatique

3 ans

Mobilier

10 ans

Installation de sécurité

10 ans

Installation de téléphone

10 ans

Installation de vidéo surveillance

5 ans

Coffres forts

20 ans

 

Le cas échéant, les immobilisations peuvent faire l’objet d’une dépréciation.

 

2.3.6. Dettes représentées par un titre. — Les dettes représentées par un titre sont présentées selon la nature de leur support : bons de caisse, titres du marché interbancaire et titres de créances négociables, titres obligataires et assimilés, à l’exclusion des titres subordonnés qui sont classés sur une ligne spécifique au passif.

 

Les intérêts courus non échus attachés à ces titres sont portés dans un compte de dettes rattachées en contrepartie du compte de résultat.

 

Les frais d’émission sont pris en charge dans la totalité de l’exercice ou étalés sur la durée de vie des emprunts correspondants. Les primes d’émission et de remboursement sont étalées sur la durée de la vie de l’emprunt par le biais d’un compte de charge à répartir.

 

Pour les dettes structurées, en application du principe de prudence, seule la partie certaine de la rémunération ou du principal est comptabilisée. Un gain latent n’est pas enregistré. Une perte latente fait l’objet d’une provision.

 

2.3.7. Dettes subordonnées. — Les dettes subordonnées regroupent les fonds provenant de l’émission de titres ou d’emprunts subordonnés, à durée déterminée ou à durée indéterminée, et les dépôts de garantie à caractère mutuel. Le remboursement en cas de liquidation du débiteur n’est possible qu’après désintéressement des autres créanciers.

 

Les intérêts courus à verser attachés aux dettes subordonnées sont portés dans un compte de dettes rattachées en contrepartie du compte de résultat.

 

2.3.8. Provisions. — Ce poste recouvre les provisions destinées à couvrir des risques et des charges directement liés ou non liés à des opérations bancaires au sens de l'article L.311-1 du Code monétaire et financier et des opérations connexes définies à l'article L311-2 de ce même code, nettement précisées quant à leur objet, et dont le montant ou l'échéance ne peuvent être fixés de façon précise. A moins d’être couverte par un texte spécifique, la constitution de telles provisions est subordonnée à l’existence d’une obligation envers un tiers à la clôture et à l’absence de contrepartie équivalente attendue de ce tiers, conformément aux dispositions du règlement CRC n° 2000-06.

 

Il comprend notamment une provision pour engagements sociaux, une provision pour risques de contrepartie et une provision épargne logement.

 

Engagements sociaux. — Les avantages versés au personnel sont comptabilisés en application de la Recommandation n° 2003-R-01 du Conseil National de la Comptabilité. Ils sont classés en 4 catégories :

 

— Avantages à court terme : Les avantages à court terme recouvrent principalement les salaires, congés annuels, intéressement, participation, primes payés dans les douze mois de la clôture de l’exercice et se rattachant à cet exercice. Ils sont comptabilisés en charge de l’exercice y compris pour les montants restant dus à la clôture.

 

— Avantages à long terme : Les avantages à long terme sont des avantages généralement liés à l’ancienneté, versés à des salariés en activité et payés au-delà de douze mois de la clôture de l’exercice; il s’agit en particulier des primes pour médaille du travail.

 

Ces engagements font l’objet d’une provision correspondant à la valeur des engagements à la clôture.

 

Ces derniers sont évalués selon une méthode actuarielle tenant compte d’hypothèses démographiques et financières telles que l’âge, l’ancienneté, la probabilité de présence à la date d’attribution de l’avantage et le taux d’actualisation. Ce calcul opère une répartition de la charge dans le temps en fonction de la période d’activité des membres du personnel (méthode des unités de crédits projetées).

 

— Indemnités de fin de contrat de travail : Il s’agit des indemnités accordées aux salariés lors de la résiliation de leur contrat de travail avant le départ en retraite, que ce soit en cas de licenciement ou d’acceptation d’un plan de départ volontaire. Les indemnités de fin de contrat de travail font l’objet d’une provision. Celles qui sont versées plus de douze mois après la date de clôture donnent lieu à actualisation.

 

— Avantages postérieurs à l’emploi : Les avantages au personnel postérieurs à l’emploi recouvrent les indemnités de départ en retraite, les retraites et avantages aux retraités.

 

Ces avantages peuvent être classés en deux catégories : les régimes à cotisations définies (non représentatifs d’un engagement à provisionner pour l’entreprise) et les régimes à prestations définies (représentatifs d’un engagement à la charge de l’entreprise et donnant lieu à évaluation et provisionnement).

 

Les engagements sociaux qui ne sont pas couverts par des cotisations passées en charge et versées à des fonds de retraite ou d’assurance sont provisionnés au passif du bilan.

 

La méthode d’évaluation utilisée est identique à celle décrite pour les avantages à long terme.

 

La comptabilisation des engagements tient compte de la valeur des actifs constitués en couverture des engagements et des éléments actuariels non-reconnus.

 

Les écarts actuariels des avantages postérieurs à l’emploi, représentatifs des différences liées aux hypothèses de calcul (départs anticipés, taux d’actualisation, etc.) ou constatées entre les hypothèses actuarielles et les calculs réels (rendement des actifs de couverture, etc.) sont amortis selon la règle dite du corridor, c’est-à-dire pour la partie qui excède une variation de plus ou moins 10 % des engagements ou des actifs.

 

La charge annuelle au titre des régimes à prestations définies comprend le coût des services rendus de l’année, le coût financier lié à l’actualisation des engagements, les rendements attendus des actifs de couverture et éventuellement l’amortissement des éléments non reconnus.

 

Provisions épargne logement. — Les comptes épargne logement (CEL) et les plans épargne logement (PEL) sont des produits d’épargne proposés aux particuliers dont les caractéristiques sont définies par la loi de 1965 sur l’épargne logement et les décrets pris en application de cette loi.

 

Le régime d’épargne logement génère des engagements de deux natures pour les établissements qui commercialisent ces produits :

— l’engagement de devoir, dans le futur, accorder à la clientèle des crédits à un taux déterminé fixé à l’ouverture du contrat pour les PEL ou à un taux fonction de la phase d’épargne pour les contrats CEL ;

— l’engagement de devoir rémunérer l’épargne dans le futur à un taux fixé à l’ouverture du contrat pour une durée indéterminée pour les PEL ou à un taux fixé chaque semestre en fonction d’une formule d’indexation fixée par la loi pour les contrats de CEL.

 

Les engagements présentant des conséquences potentiellement défavorables sont évalués pour chacune des générations de plans d’épargne logement d’une part et pour l’ensemble des comptes épargne logement d’autre part.

 

Les risques attachés à ces engagements sont couverts par une provision dont le montant est déterminé par l’actualisation des résultats futurs dégagés sur les encours en risques :

— l’encours d’épargne en risque correspond au niveau d’épargne futur incertain des plans existant à la date de calcul de la provision. Il est estimé statistiquement en tenant compte du comportement des souscripteurs épargnants, pour chaque période future, par différence entre les encours d’épargne probables et les encours d’épargne minimum attendus ;

— l’encours de crédits en risque correspond aux encours de crédits déjà réalisés mais non encore échus à la date de calcul et des crédits futurs estimés statistiquement en tenant compte du comportement de la clientèle et des droits acquis et projetés attachés aux comptes et plans d’épargne logement.

 

Les résultats des périodes futures sur la phase d’épargne sont déterminés, pour une génération considérée, par différence entre le taux réglementé offert et la rémunération attendue pour un produit d’épargne concurrent.

 

Les résultats des périodes futures sur la phase de crédit sont déterminés par différence entre le taux fixé à l’ouverture du contrat pour les PEL ou à un taux fonction de la phase d’épargne pour les contrats de CEL, et le taux anticipé des prêts à l’habitat non réglementés.

 

Lorsque la somme algébrique de la mesure des engagements futurs sur la phase d’épargne et sur la phase de crédit d’une même génération de contrats traduit une situation potentiellement défavorable, une provision est constituée, sans compensation entre les générations. Les engagements sont estimés par application de la méthode Monte-Carlo pour traduire l’incertitude sur les évolutions potentielles des taux d’intérêt et leurs conséquences sur les comportements futurs modélisés des clients et sur les encours en risque.

 

La provision est inscrite au passif du bilan et les variations sont enregistrées en produit net bancaire.

 

2.3.9. Fonds pour risques bancaires généraux. — Ces fonds sont destinés à couvrir les risques inhérents aux activités de l’entité, conformément aux conditions requises par l'article 3 du règlement n° 90-02 du CRBF et par l'instruction n° 86-05 modifiée de la Commission bancaire.

 

Ils comprennent également les montants dotés au Fonds Régional de Solidarité et aux fonds constitués dans le cadre du mécanisme de garantie (cf. §1.2).

 

2.3.10. Instruments financiers à terme. — Les opérations de couverture et de marché sur des instruments financiers à terme de taux d’intérêt, de change ou d'actions sont enregistrées conformément aux dispositions des règlements n°88-02 et 90-15 du CRBF modifiés et de l’instruction 94-04 modifiée par l’instruction 2003-03 de la Commission bancaire.

 

Les engagements relatifs à ces opérations sont inscrits dans les comptes de hors bilan pour la valeur nominale des contrats. A la date de clôture, le montant de ces engagements représente le volume des opérations non dénouées à la clôture.

 

Les principes comptables appliqués diffèrent selon la nature des instruments et les intentions des opérateurs à l'origine.

 

Opérations fermes. — Les contrats d'échange de taux et assimilés (accords de taux futurs, garantie de taux plancher et plafond) sont classés selon le critère de l'intention initiale dans les catégories suivantes :

— micro-couverture (couverture affectée) ;

— macro-couverture (gestion globale de bilan) ;

— positions spéculatives / positions ouvertes isolées ;

— gestion spécialisée d’un portefeuille de transaction.

 

Les montants perçus ou payés concernant les deux premières catégories sont comptabilisés prorata temporis dans le compte de résultat.

 

Les charges et produits d’instruments utilisés à titre de couverture d’un élément ou d’un ensemble d’éléments homogènes sont enregistrés en résultat de manière symétrique à la prise en compte des produits et charges sur les éléments couverts. Les éléments de résultat de l’instrument de couverture sont comptabilisés dans le même poste que les produits et charges concernant les éléments couverts en « Intérêts et produits assimilés » et « Intérêts et charges assimilées ». Le poste « Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation » est utilisé lorsque les éléments couverts sont inclus dans le portefeuille de négociation.

 

En cas de surcouverture caractérisée, une provision pourra être constituée sur l’instrument de couverture, à hauteur de la quote-part en surcouverture, si l’instrument est en moins-value latente. Dans ce cas, la dotation aux provisions affectera le poste « Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation ».

 

Les charges et produits relatifs aux instruments financiers à terme ayant pour objet de couvrir et de gérer un risque global de taux sont inscrits prorata temporis en compte de résultat au poste « Intérêts et produits assimilés » et « Intérêts et charges assimilées ». Les gains et les pertes latents ne sont pas enregistrés.

 

Les charges et les produits relatifs à certains contrats constituant des positions ouvertes isolées sont enregistrés dans les résultats au dénouement des contrats ou prorata temporis selon la nature de l’instrument.

 

La comptabilisation des plus ou moins values latentes estfonction de la nature des marchés concernés (organisés et assimilés ou de gré à gré).

 

Sur les marchés de gré à gré, les pertes latentes éventuelles, constatées par rapport à la valeur de marché, font l’objet d’une provision. Les plus-values latentes ne sont pas enregistrées.

 

Sur les marchés organisés ou assimilés, les instruments bénéficient d’une cotation permanente et d’une liquidité suffisante pour justifier leur valorisation au prix de marché.

 

Les contrats relevant de la gestion spécialisée sont valorisés selon les méthodes du coût de remplacement ou obligataire après prise en compte d’une décote pour tenir compte du risque de contrepartie et de la valeur actualisée des frais de gestion futurs, si ces ajustements de valorisation sont significatifs. Les dérivés traités avec une contrepartie membre du mécanisme de solidarité du Groupe BPCE (cf. note 1.2.) ne font pas l’objet de ces ajustements de valorisation. Les variations de valeur d’un arrêté comptable à l’autre sont inscrites immédiatement en compte de résultat au poste « Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation ».

 

Les soultes de résiliation ou d'assignation sont comptabilisées comme suit :

— Pour les opérations classées en gestion spécialisée ou en position ouverte isolée, les soultes sont rapportées immédiatement en compte de résultat ;

— Pour les opérations de micro-couverture et de macro-couverture, les soultes sont soit amorties sur la durée de vie résiduelle de l'élément anciennement couvert soit rapportées immédiatement en compte de résultat.

 

Opérations conditionnelles. — Le montant notionnel de l'instrument sous-jacent sur lequel porte l'option ou le contrat à terme est enregistré en distinguant les contrats de couverture des contrats négociés dans le cadre d'opérations de marché.

 

Pour les opérations sur options de taux d’intérêt, de change ou sur actions, les primes payées ou encaissées sont enregistrées en compte d'attente. A la clôture de l'exercice, ces options font l'objet d'une valorisation portée en compte de résultat dans le cas de produits cotés sur un marché organisé ou assimilé. Pour les marchés de gré à gré, seules les moins-values font l’objet d’une provision et les plus-values latentes ne sont pas enregistrées. Lors de la revente, du rachat, de l'exercice ou à l'expiration, les primes sont enregistrées immédiatement en compte de résultat.

 

Pour les opérations de couverture, les produits et charges sont rapportés de manière symétrique à ceux afférents à l'élément couvert. Les instruments conditionnels vendeurs ne sont pas éligibles au classement en macro-couverture.

 

Les marchés de gré à gré peuvent être assimilés à des marchés organisés lorsque les établissements qui jouent le rôle de mainteneurs de marchés garantissent des cotations permanentes dans des fourchettes réalistes ou lorsque des cotations de l’instrument financier sous-jacent s’effectuent elles-mêmes sur un marché organisé. Les variations de valeurs des options non cotées sont déterminées selon un calcul mathématique.

 

2.3.11. Intérêts et assimilés – Commissions. — Les intérêts et les commissions assimilables par nature à des intérêts sont enregistrés en compte de résultat prorata temporis.

 

Les commissions et coûts liées à l'octroi ou à l'acquisition d'un concours sont notamment assimilés à des compléments d’intérêts et sont étalés sur la durée de vie effective du crédit au prorata du capital restant dû.

 

Les autres commissions sont enregistrées selon la nature de la prestation :

— Commissions rémunérant une prestation instantanée : enregistrement lors de l’achèvement des prestations.

— Commissions rémunérant une prestation continue ou discontinue avec plusieurs échéances successives échelonnées : enregistrement au fur et à mesure de l’exécution de la prestation.

 

2.3.12. Revenus des titres à revenu variable. — Les dividendes sont comptabilisés dès que leur paiement a été décidé par l’organe compétent. Ils sont enregistrés en « Revenus des titres à revenu variable ».

 

Les revenus d'obligations ou des titres de créances négociables sont comptabilisés pour la partie courue dans l'exercice. Il en est de même pour les titres super subordonnés à durée indéterminée répondant à la définition d’un instrument de Fonds propres prudentiels « Tier 1 ». Le groupe considère en effet que ces revenus ont le caractère d’intérêts.

 

2.3.13. Impôt sur les bénéfices. — La charge d’impôt figurant au compte de résultat correspond à l’impôt sur les sociétés dû au titre de l’exercice ainsi qu’à la provision pour impôts sur les GIE fiscaux.

 

Les réseaux Caisses d’Epargne et Banques Populaires ont décidé depuis l’exercice 2009 de bénéficier des dispositions de l’article 91 de la Loi de finances rectificative pour 2008, qui étend le mécanisme de l’intégration fiscale aux réseaux bancaires mutualistes. Ce mécanisme s’inspire de l’intégration fiscale ouverte aux mutuelles d’assurance et tient compte de critères d’intégration autres que capitalistiques (le critère usuel étant une détention du capital à partir de 95 %).

 

La Banque Populaires d’Alsace a signé avec sa mère intégrante une convention d’intégration fiscale qui lui assure de constater dans ses comptes la dette d’impôt dont elle aurait été redevable en l’absence d’intégration fiscale mutualiste.

 

 

Note 3. – Informations sur le bilan.

 

Sauf information contraire, les notes explicatives sur les postes du bilan sont présentées nettes d'amortissements et de dépréciations.

 

Certaines informations relatives au risque de crédit requises par le règlement CRC n° 2002-03 relatif au risque de crédit sont présentées dans le rapport de gestion des risques. Elles font partie des comptes certifiés par les commissaires aux comptes.

 

3.1. Opérations interbancaires :

 

Actif

31/12/2013

31/12/2012

Comptes ordinaires

23 984

8 865

Comptes et prêts au jour le jour

0

0

Valeurs et titres reçus en pension au jour le jour

0

0

Valeurs non imputées

0

25

Créances à vue (1)

23 984

8 890

Comptes et prêts à terme

471 420

507 804

Prêts subordonnés et participatifs

0

0

Valeurs et titres reçus en pension à terme

0

0

Créances à terme (1)

471 420

507 804

Créances rattachées (1)

3 982

4 539

Créances douteuses

0

0

Dont créances douteuses compromises

0

0

Dépréciations des créances interbancaires

0

0

Dont dépréciation sur créances douteuses compromises

0

0

Total

499 386

521 233

(1) Opérations avec le réseau incluses

 

Au 31 décembre 2013, les créances sur opérations avec le réseau se décomposent en 23 978 milliers d'euros à vue et 231 059 milliers d'euros à terme, dont 6 737 milliers d’euros au titre de la quote-part de la Banque Populaire d’Alsace dans le montant des dépôts constitutifs du Fonds de Garantie Mutuel, et 17 559 milliers d’euros au titre de la quote-part de la Banque Populaire d’Alsace dans le montant des dépôts constitutifs du Fonds du Réseau Banque Populaire (cf. Note 1.2).

 

La centralisation à la Caisse des dépôts et consignations de la collecte du Livret A et du LDD représente 202 141 milliers d'euros au 31 décembre 2013 contre 174 351 milliers d’euros au 31 décembre 2012.

 

Passif

31/12/2013

31/12/2012

Comptes ordinaires créditeurs

8 038

16 745

Comptes et emprunts au jour le jour

0

0

Valeurs et titres donnés en pension au jour le jour

0

0

Autres sommes dues

1 487

0

Dettes rattachées à vue

1

2 482

Dettes à vue (1)

9 526

19 227

Comptes et emprunts à terme

1 584 251

1 551 812

Valeurs et titres donnés en pension à terme

0

0

Dettes rattachées à terme

16 443

16 160

Dettes à terme (1)

1 600 694

1 567 972

Total

1 610 220

1 587 199

(1) Opérations avec le réseau incluses

 

Les dettes sur opérations avec le réseau se décomposent en 6 510 milliers d'euros à vue et 1 104 707 milliers d'euros à terme au 31 décembre 2013. Elles étaient respectivement de 9 910 milliers d’euros et 1 095 696 milliers d’euros au 31 décembre 2012.

 

3.2. Opérations avec la clientèle :

3.2.1. Opérations avec la clientèle :

— Créances sur la clientèle :

 

Actif (en milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Comptes ordinaires débiteurs

212 852

262 621

Créances commerciales

44 725

50 850

Crédits à l'exportation

2 301

3 094

Crédits de trésorerie et de consommation (*)

272 448

308 079

Crédits à l'équipement (*)

1 702 390

1 803 769

Crédits à l'habitat (*)

3 421 834

3 313 413

Autres crédits à la clientèle

37 803

49 018

Valeurs et titres reçus en pension

0

0

Prêts subordonnés

0

0

Autres

5 559

7 845

Autres concours à la clientèle

5 442 335

5 485 218

Créances rattachées

19 969

21 083

Créances douteuses

349 075

349 418

Dépréciations des créances sur la clientèle

-154 409

-155 473

Total

5 914 547

6 013 717

(*) Dont créances restructurées

36 379

42 247

(*) Dont créances restructurées reclassées en encours sains

1 947

1 314

 

Les créances sur la clientèle éligibles au refinancement de la Banque Centrale ou au Système européen de Banque Centrale se montent à 266 850 milliers d’euros à fin décembre 2013 contre 254 734 milliers d’euros à fin décembre 2012.

 

Dettes vis-à-vis de la clientèle :

 

Passif (en milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Comptes d'épargne à régime spécial

2 057 080

2 033 666

Livret A

296 133

254 334

PEL / CEL

648 159

623 929

Autres comptes d'épargne à régime spécial (*)

1 112 788

1 155 403

Autres comptes et emprunts auprès de la clientèle (1)

2 419 064

2 409 328

Dépôts de garantie

4 130

6 615

Autres sommes dues

2 395

3 505

Dettes rattachées

54 019

41 246

Total

4 536 688

4 494 361

(*) Principalement Livrets hors Livrets A, PEP, LEP, LDD

 

(1) Détail des comptes et emprunts auprès de la clientèle :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

À vue

À terme

Total

À vue

À terme

Total

Comptes ordinaires créditeurs

1 269 976

 

1 269 976

1 165 493

 

1 165 493

Emprunts auprès de la clientèle financière

0

49 224

49 224

0

49 224

49 224

Valeurs et titres donnés en pension livrée

0

0

0

0

0

0

Autres comptes et emprunts

0

1 099 864

1 099 864

0

1 194 611

1 194 611

Total

1 269 976

1 149 088

2 419 064

1 165 493

1 243 835

2 409 328

 

3.2.2. Répartition des encours de crédit par agent économique :

 

(En milliers d'euros)

Créances saines

Créances douteuses

Dont créances douteuses compromises

Brut

Brut

Dépréciation individuelle

Brut

Dépréciation individuelle

Sociétés non financières

2 379 867

214 554

-103 063

126 928

-81 062

Entrepreneurs individuels

331 552

32 598

-12 899

22 280

-11 085

Particuliers

2 936 398

101 916

-38 444

52 699

-29 365

Administrations privées

31 902

7

-3

5

-3

Administrations publiques et sécurité sociale

34 380

0

 

 

 

Autres

5 782

0

 

 

 

Total au 31 décembre 2013

5 719 881

349 075

-154 409

201 912

-121 515

Total au 31 décembre 2012

5 819 772

349 418

-155 473

193 671

-118 440

 

3.3. Effets publics, obligations, actions, autres titres à revenu fixe et variable :

3.3.1. Portefeuille titres :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Transaction

Placement

Investissement

TAP

Total

Transaction

Placement

Investissement

TAP

Total

Valeurs brutes

-

0

0

-

0

-

0

0

-

0

Créances rattachées

-

0

0

-

0

-

0

0

-

0

Dépréciations

-

0

0

-

0

-

0

0

-

0

Effets publics et valeurs assimilées

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

Valeurs brutes

0

10 598

40 000

0

50 598

-

15 119

40 000

-

55 119

Créances rattachées

0

816

570

0

1 386

-

795

570

-

1 365

Dépréciations

0

-343

0

0

-343

-

-253

0

-

-253

Obligations et autres titres à revenu fixe

0

11 071

40 570

0

51 641

0

15 661

40 570

0

56 231

Montants bruts

 

7 749

 

0

7 749

-

8 637

-

0

8 637

Créances rattachées

 

0

 

0

0

-

 

-

 

0

Dépréciations

 

-325

 

0

-325

-

-509

-

0

-509

Actions et autres titres à revenu variable

0

7 424

0

0

7 424

0

8 128

0

0

8 128

Total

0

18 495

40 570

0

59 065

0

23 789

40 570

0

64 359

 

Les moins-values latentes faisant l’objet d’une dépréciation sur les titres de placement s’élèvent à 668 milliers d’euros au 31 décembre 2013 contre 762 milliers d’euros au 31 décembre 2012. Les plus-values latentes sur les titres de placement s’élèvent à 2 143 milliers d’euros au 31 décembre 2013 contre 896 milliers d’euros au 31 décembre 2012.

 

Après étude du risque de contrepartie, aucune dépréciation n’a été constatée au titre du risque de contrepartie sur les titres d'investissement dans nos comptes au 31 décembre 2013 à l’identique du 31 décembre 2012. Les plus-values latentes sur les titres d’investissement s’élèvent à 1 469 milliers d’euros au 31 décembre 2013 contre 2 178 milliers d’euros au 31 décembre 2012. Le montant des moins values latentes relatives au portefeuille d’investissement s’élève à 534 milliers d’euros au 31 décembre 2013 contre 569 milliers d’euros au 31 décembre 2012. La valeur de marché des titres d’investissement s’élève à 40 935 milliers d’euros à fin 2013.

 

La Banque Populaire d’Alsace ne détient dans son portefeuille aucun titre des états européens grecs, italiens, portugais, espagnols, irlandais, hongrois ou chypriotes ni aucune exposition sur des contreparties non-souveraines de ces mêmes états.

 

Obligations et autres titres à revenu fixe :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Transaction

Placement

Investissement

Total

Transaction

Placement

Investissement

Total

Titres cotés

0

74

 

74

0

74

0

74

Titres non cotés

0

10 524

40 000

50 524

0

15 045

40 000

55 045

Titres prêtés

0

0

0

0

0

0

 

0

Titres empruntés

0

0

0

0

0

0

0

0

Dépréciations

 

-343

 

-343

0

-253

0

-253

Créances rattachées

0

816

570

1 386

0

795

570

1 365

Total

0

11 071

40 570

51 641

0

15 661

40 570

56 231

Dont titres subordonnés

0

1 524

 

1 524

0

4 521

0

4 521

 

Parmi les obligations et autres titres à revenu fixe ne figure en 2013, tout comme en 2012, aucun titre émis par des organismes publics.

 

Actions et autres titres à revenu variable :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Transaction

Placement

TAP

Total

Transaction

Placement

TAP

Total

Titres cotés

0

475

0

475

0

475

0

475

Titres non cotés

0

7 274

0

7 274

0

8 162

0

8 162

Dépréciations

0

-325

0

-325

0

-509

0

-509

Total

0

7 424

0

7 424

0

8 128

0

8 128

 

Parmi les actions et autres titres à revenu variable sont enregistrés 7 219 milliers d’euros d’OPCVM au 31 décembre 2013 contre 8 107 milliers d’euros d’OPCVM au 31 décembre 2012 sans pour autant contenir des OPCVM de capitalisation

 

3.3.2. Evolution des titres d’investissement :

 

(En milliers d'euros)

01/01/2013

Achats

Cessions

Remboursements

Transfert de catégorie

Conversion

Décotes / surcotes

Autres variations

31/12/2013

Effets publics

0

0

0

0

0

0

0

0

0

Obligations et autres titres à revenu fixe

40 570

0

0

0

0

0

0

0

40 570

Total

40 570

0

0

0

0

0

0

0

40 570

 

3.3.3. Reclassements d’actifs. — A l’instar de 2012, la Banque Populaire d’Alsace n’a pas opéré en 2013 de reclassements d’actif en application des dispositions du règlement CRC n° 2008-17 du 10 décembre 2008 afférent aux transferts de titres hors de la catégorie « Titres de transaction » et hors de la catégorie « Titres de placement ».

 

3.4. Participations, parts dans les entreprises liées, autres titres détenus à long terme :

3.4.1. Evolution des participations, parts dans les entreprises liées et autres titres détenus à long terme :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2012

Augmentation

Diminution

Conversion

Autres variations

31/12/2013

Participations et autres titres détenus à long terme

448 179

100

-90 577

 

 

357 702

Parts dans les entreprises liées

18 966

39

 

 

 

19 005

Valeurs brutes

467 145

139

-90 577

0

0

376 707

Créances rattachées

3 831

 

 

 

-3 831

0

Participations et autres titres à long terme

-1 825

-511

42

 

 

-2 294

Parts dans les entreprises liées

-1 571

-2

 

 

 

-1 573

Dépréciations

-3 396

-513

42

0

0

-3 867

Total

467 580

-374

-90 535

0

-3 831

372 840

 

Les parts de sociétés civiles immobilières présentées en immobilisations financières s’élèvent à 27 milliers d’euros au 31 décembre 2013 contre 128 milliers d’euros au 31 décembre 2012.

 

Les autres titres détenus à long terme incluent au 31 décembre 2013 les certificats d’association au fonds de garantie des dépôts à hauteur de 1 535 milliers d’euros (sans changement par rapport au 31 décembre 2012).

 

La diminution de la ligne « Participations et autres titres détenus à long terme » provient du remboursement à hauteur de 45 238 milliers d’euros intervenu le 6 août 2013 des titres super-subordonnés à durée indéterminée (TSSDI) émis par BPCE , de la réduction du capital de BPCE par diminution de la valeur nominale de la part de 45 238 milliers d’euros intervenue également le 6 août 2013 et du remboursement de l’avance ACTIPOLIS pour 101 milliers d’euros. La diminution des créances rattachées de 3 831 milliers d’euros correspond aux intérêts courus pour la période du 26 mars 2012 au 31 décembre 2012 pour les titres TSSDI BPCE.

 

Par ailleurs en 2013, la Banque Populaire d’Alsace a renforcé sa participation dans les sociétés SIPMEA et IBP Investissements à hauteur respectivement de 39 milliers d’euros et 100 milliers d’euros.

 

La valeur au 31 décembre 2013 des titres de l’organe central a été déterminée en calculant un actif net réévalué qui intègre la réévaluation des principales filiales de BPCE. Ces dernières sont valorisées à partir de prévisions pluriannuelles actualisées des flux de dividendes attendus (Dividend Discount Model). Les prévisions des flux de dividendes attendus s’appuient sur les plans d’affaires issus des plans stratégiques des entités concernées et sur des paramètres techniques jugés raisonnables. Les contraintes prudentielles applicables aux activités concernées, y compris les principaux effets attendus de Bâle III, ont notamment été prises en considération dans l’exercice de valorisation.

 

L’actif net réévalué de BPCE intègre les actifs incorporels détenus par BPCE SA et les charges de structure de l’organe central.

 

Les travaux de valorisation réalisés dans le contexte de l’arrêté des comptes de l’exercice 2013 ont conduit à retenir une valorisation de 559,18 euros par titre contre 623,39 euros à fin décembre 2012. L’écart de valorisation provient de la réduction de capital dans le cadre de l’opération du 6 août 2013. Partant, les titres BPCE figurant dans la ligne « Participations et autres titres détenus à long terme » pour une valeur brute comptable de 333 758 milliers d’euros contre 378 996 milliers d’euros au 31 décembre 2012, sont valorisés pour un montant de 393 968 milliers d’euros au 31 décembre 2013 contre 439 208 milliers d’euros au 31 décembre 2012.

 

3.4.2. Tableau des filiales et participations (montants en milliers d’euros) :

 

Filiales et participations

(En milliers d'euros)

Capital

Capitaux propres autres que le capital y compris FRBG le cas échéant

Quote-part du capital détenue (en %)

Valeur comptable des titres détenus

 

Prêts et avances consentis par la société et non encore remboursés et TSDI

Montants des cautions et avals donnés par la société

CA HT ou PNB du dernier exercice écoulé

Résultats (bénéfice ou perte du dernier exercice clos)

Dividendes encaissés par la société au cours de l'exercice

Observations

Brute

Nette

A. Renseignements détaillés sur chaque titre dont la valeur brute excède 1 % du capital de la société astreinte à la publication :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

1. Filiales (détenues à plus de 50%) :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

SIPMEA

4 760

 

100,00%

13 690

13 690

 

 

0

553

0

Données 2012

SPGRES

3 727

 

100,00%

3 728

3 728

 

 

0

504

0

 

2. Participations (détenues entre 10 et 50%) :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Néant

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

3. Autres titres (détenues à - 10 %)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

BPCE

155 742

12 835 435

2,26%

333 758

333 758

 

 

-247 405

-605 301

0

 

BP DEVELOPPEMENT

456 117

 

1,80%

11 273

11 273

 

 

21 876

2 225

687

 

IBP

89 733

 

4,09%

3 667

3 667

 

 

296 337

-2 836

0

Données 2012

B. Renseignements globaux sur les autres titres dont la valeur brute n'excède pas un 1 % du capital de la société astreinte à la publication :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Filiales françaises (ensemble)

 

 

 

1 587

15

588

 

 

 

3

 

Filiales étrangères (ensemble)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Participations dans les sociétés françaises

 

 

 

8 953

6 660

70

 

 

 

42

 

Participations dans les sociétés étrangères

 

 

 

50

50

 

 

 

 

15

 

Dont participations dans les sociétés cotées

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

3.4.3. Entreprises dont l’établissement est associé indéfiniment responsable :

 

Dénomination

Siège

Forme juridique

FGFG

 

 

SIRKA

9 rue Konrad Adenauer

SNC

 

68390 SAUSHEIM

 

BPCE ACHATS

12-20 rue Fernand Braudel

GIE

 

75013 PARIS

 

ESTELLE BAIL

37 place du marché Saint Honoré

GIE

 

75001 PARIS

 

I-DATECH

8 rue René LAENNEC

GIE

 

67300 SCHILTIGHEIM

 

NEULLY CONTENTIEUX

20 avenue Georges Pompidou

GIE

 

92300 LEVALLOIS PERRET

 

BPCE SERVICES FINANCIERS

50 avenue Mendes France

GIE

 

75201 PARIS Cedex 13

 

 

3.4.4. Opérations avec les entreprises liées :

 

(En milliers d'euros)

Etablissements de crédit

Autres entreprises

31/12/2013

31/12/2012

Créances

 

588

588

469

Dont subordonnées

 

 

 

 

Dettes

 

25 000

25 000

25 825

Dont subordonnées

 

 

 

 

Engagements donnés

 

 

 

 

Engagements de financement

 

 

 

 

Engagements de garantie

 

 

 

 

Autres engagements donnés

 

 

 

 

Total

 

25 588

25 588

26 294

 

3.5. Opérations de crédit-bail et locations simples :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Immobilier

Mobilier

Location simple

Total

Immobilier

Mobilier

Location simple

Total

Encours clientèle

0

182 841

36 238

219 079

0

191 906

40 861

232 767

Biens temporairement non loués

0

346

35

381

0

347

0

347

Encours douteux

0

1 058

148

1 206

0

833

306

1 139

Dépréciation

0

-273

0

-273

0

-637

-17

-654

Créances rattachées

0

0

0

0

0

0

0

0

Total

0

183 972

36 421

220 393

0

192 449

41 150

233 599

 

La réserve latente correspond à la différence entre les encours financiers des contrats des clients et les valeurs nettes comptables des immobilisations louées. Au 31 décembre 2013, avant impôts différés, elle s’établit à 25 062 milliers d’euros en diminution de 2 984 milliers d’euros par rapport au 31 décembre 2012.

 

3.6. Immobilisations incorporelles et corporelles :

3.6.1. Immobilisations incorporelles :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2012

Augmentation

Diminution

Autres mouvements

31/12/2013

Droits au bail et fonds commerciaux

363

 

 

 

363

Logiciels

880

109

-152

0

837

Autres

251

 

 

 

251

Valeurs brutes

1 494

109

-152

0

1 451

Droits au bail et fonds commerciaux

-245

-39

 

 

-284

Logiciels

-821

-54

152

 

-723

Autres

0

 

 

 

0

Amortissements et dépréciations

-1 066

-93

152

0

-1 007

Total valeurs nettes

428

16

0

0

444

 

3.6.2. Immobilisations corporelles :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2012

Augmentation

Diminution

Autres mouvements

31/12/2013

Terrains

2 534

 

 

 

2 534

Constructions

38 228

301

-150

 

38 379

Parts de SCI

0

 

 

 

0

Equipement, mobilier et autres immobilisations corporelles

83 285

7 487

-9 043

 

81 729

Immobilisations corporelles d'exploitation

124 047

7 788

-9 193

0

122 642

Immobilisations hors exploitation

0

0

0

0

0

Valeurs brutes

124 047

7 788

-9 193

0

122 642

Terrains

0

 

 

 

0

Constructions

-17 014

-806

150

 

-17 670

Parts de SCI

0

 

 

 

0

Autres

-52 253

-4 964

7 308

0

-49 909

Immobilisations corporelles d'exploitation

-69 267

-5 770

7 458

0

-67 579

Immobilisations hors exploitation

0

0

0

 

0

Amortissements et dépréciations

-69 267

-5 770

7 458

0

-67 579

Total valeurs nettes

54 780

2 018

-1 735

0

55 063

 

3.7. Dettes représentées par un titre :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Bons de caisse et bons d'épargne

30

129

Titres du marché interbancaire

288 571

289 817

Titres de créances négociables

42 856

51 006

Emprunts obligataires

0

0

Autres dettes représentées par un titre

0

0

Dettes rattachées

6 626

6 839

Total

338 083

347 791

 

Les primes de remboursement ou d’émission restant à amortir au 31 décembre 2013 s’élèvent respectivement à 2 119 milliers d'euros à l’actif et à 552 milliers d’euros au passif.

 

Le solde non amorti correspond à la différence entre le montant initialement reçu et le prix de remboursement des dettes représentées par un titre.

 

Les titres de créances négociables ont été souscrits à hauteur de 30 000 milliers d’euros par des établissements de crédit et de 12 856 milliers d’euros par la clientèle ordinaire au 31 décembre 2013, contre respectivement 30 000 milliers d’euros et 21 006 milliers d’euros au 31 décembre 2012.

 

3.8. Autres actifs et autres passifs :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Actif

Passif

Actif

Passif

Comptes de règlement sur opérations sur titres

0

0

12

0

Primes sur instruments conditionnels achetés et vendus

5 506

59

5 727

90

Dettes sur titres empruntés et autres dettes de titres

0

1 168

0

2 807

Créances et dettes sociales et fiscales

15 872

28 721

17 417

28 891

Dépôts de garantie versés et reçus

3 378

282

2 238

410

Autres débiteurs divers, autres créditeurs divers

776

4 070

2 324

3 435

Total

25 532

34 300

27 718

35 633

 

3.9. Comptes de régularisation :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Actif

Passif

Actif

Passif

Engagements sur devises

6 266

0

4 166

0

Gains et pertes différés sur instruments financiers à terme de couverture

0

0

0

0

Charges et produits constatés d'avance

5 597

28 935

6 156

32 515

Dont subvention et crédit d'impôt PTZ

 

16 687

 

18 837

Dont impôt différé sur étalement du crédit d'impôt PTZ

3 648

 

3 448

 

Dont charges et produits d'avance sur instruments financiers et refinancements

1 337

1 528

2 219

2 683

Dont commissions assurances emprunteurs

 

2 784

 

3 383

Dont produits opérations crédit bail

 

5 725

 

5 748

Produits à recevoir/Charges à payer

11 931

14 560

11 636

14 858

Dont Produits et Charges sur instruments financiers

3 504

2 769

3 509

2 907

Valeurs à l'encaissement

52 887

53 274

1 264

914

Autres

6 010

3 683

15 437

4 359

Dont opérations devises à régulariser

827

445

3 199

984

Dont prime d'émission à répartir

2 119

 

2 571

 

Dont moyens paiements à recouvrer

23

 

675

 

Total

82 691

100 452

38 659

52 646

 

3.10. Provisions :

3.10.1. Tableau de variations des provisions :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2012

Dotations

Utilisations/reprises

Autres

31/12/2013

Provisions pour risques de contrepartie

15 125

4 159

-3 060

0

16 224

Provisions pour engagements sociaux

34 426

214

-3 946

849

31 543

Provisions pour PEL/CEL

4 375

600

-174

0

4 801

Portefeuille titres et instruments financiers à terme

0

0

0

0

0

Immobilisations financières

0

0

0

0

0

Promotion immobilière

0

0

0

0

0

Provisions pour impôts

3 387

27

-76

0

3 338

Autres

4 194

1 988

-457

-849

4 876

Autres provisions pour risques

7 581

2 015

-533

-849

8 214

Provisions pour restructurations informatiques

0

0

0

0

0

Autres provisions exceptionnelles

118

0

-5

0

113

Provisions exceptionnelles

118

0

-5

0

113

Total

61 625

6 988

-7 717

0

60 895

 

Les provisions pour risques de contrepartie comprennent les provisions pour litiges avec la clientèle et celles constituées sur les engagements par signature et intègrent également les provisions pour risque de crédit constituées sur le périmètre des engagements non douteux pour lesquels il est possible d’anticiper un risque de défaillance et de pertes à l’échéance (provisions sur base de portefeuilles). Elles ont été impactées à la hausse par des dotations nettes de 179 milliers d’euros au titre des engagements par signature et de 1 453 milliers d’euros au titre des litiges avec la clientèle. Par contre, elles ont bénéficié de la variation à la baisse des provisions sur base de portefeuilles pour 533 milliers d’euros.

 

Outre le reclassement à hauteur de 849 milliers d’euros de la provision pour compte épargne temps enregistrée précédemment dans les autres provisions pour risques, les provisions pour engagements sociaux ont été impactées favorablement par la cotisation de 4 000 milliers d’euros versée à un contrat d’assurance de couverture.

 

Les autres provisions pour risques ont été principalement impactées par

— les dotations complémentaires de 865 milliers d’euros au titre des contrôles URSSAF en cours

— les reprises nettes de 272 milliers d’euros portant sur des litiges de nature prud’homale et sur des provisions pour charges de personnel

— la dotation de 1 042 milliers d’euros constituée au titre d’un contrôle fiscal portant sur les exercices 2010 et 2011.

 

Au 31 décembre 2013, les provisions constituées pour les contrôles URSSAF s’élèvent globalement à 3 541 milliers d’euros contre 2 676 milliers d’euros au 31 décembre 2012.

 

3.10.2. Provisions et dépréciations constituées en couverture du risque de contrepartie :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2012

Dotations

Utilisations/reprises

Autres

31/12/2013

Dépréciations sur créances sur la clientèle

155 474

54 164

-55 227

0

154 411

Dépréciations sur autres créances

7 215

2 015

-1 814

0

7 416

Dépréciations inscrites en déduction des éléments d'actifs

162 689

56 179

-57 041

0

161 827

Provisions sur engagements hors bilan (1)

614

313

-133

0

794

Provisions pour risques pays

0

0

0

0

0

Provisions pour risques de contrepartie clientèle (2)

14 511

3 846

-2 927

0

15 430

Autres provisions

0

0

0

0

0

Provisions pour risques de contrepartie inscrites au passif

15 125

4 159

-3 060

0

16 224

Total

177 814

60 338

-60 101

0

178 051

(1) dont risque d’exécution d’engagements par signature

(2) Une provision pour risque est constituée sur le périmètre des engagements non douteux, inscrits au bilan ou au hors-bilan, pour lesquels les informations disponibles permettent d’anticiper un risque de défaillance et de pertes à l’échéance

 

3.10.3. Provisions pour engagements sociaux :

 

Avantages postérieurs à l'emploi à cotisations définies. — Les régimes à cotisations définies concernent les régimes de retraites obligatoires gérés par la sécurité sociale et par les caisses de retraite AGIRC et ARRCO et des régimes sur complémentaires auxquels adhèrent les Banques Populaires. L'engagement de la Banque Populaire d’Alsace est limité au versement des cotisations (9 566 milliers d'euros en 2013).

 

Avantages postérieurs à l'emploi à prestations définies et avantages à long terme. – Les engagements de la Banque Populaire d’Alsace concernent les régimes suivants :

— Le régime de retraite des Banques Populaires géré par la Caisse Autonome de Retraite des Banques Populaires (CAR) concerne les prestations de retraite issues de la fermeture du régime de retraite bancaire au 31 décembre 1993,

— Retraites et assimilés : indemnités de fin de carrière et avantages accordés aux retraités,

— Autres : bonification pour médailles d'honneur du travail et autres avantages à long terme.

 

Ces engagements sont calculés conformément aux dispositions de la Recommandation n° 2003-R-01 du Conseil national de la comptabilité.

 

Analyse des actifs et passifs comptabilisés au bilan :

 

(En milliers d'euros)

Régime CARBP

Retraites

Autres engagements

31/12/2013

Régime CGPCE

Régime CARBP

Retraites

Autres engagements

31/12/2012

Valeur actualisée des engagements financés

40 200

12 114

4 422

56 736

0

42 393

14 400

4 541

61 334

Juste valeur des actifs du régime

-12 112

-10 837

0

-22 949

0

-11 052

-7 618

0

-18 670

Juste valeur des droits à remboursement

 

 

0

0

0

0

0

0

0

Valeur actualisée des engagements non financés

 

 

0

0

0

0

0

0

0

Eléments non encore reconnus : écarts actuariels et coûts des services passés

-4 379

2 019

0

-2 360

0

-7 281

-143

0

-7 424

Solde net au bilan

23 709

3 296

4 422

31 427

0

24 060

6 639

4 541

35 240

Passif

23 709

3 412

4 422

31 543

0

24 060

6 674

4 541

35 275

Actif

 

116

 

116

0

 

35

 

35

 

Analyse de la charge de l'exercice :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Régime CGPCE

Régime CARBP

Retraites

Autres engagements

Total

Régimes CGPCE

Régime CARBP

Retraites

Autres engagements

Total

Coût des services rendus de la période

 

 

580

400

980

 

0

515

317

832

Coût financier

 

1 284

368

95

1 747

0

1 432

420

131

1 983

Rendement attendu des actifs de couverture

 

-502

-178

0

-680

0

-422

-52

0

-474

Rendement attendu des droits à remboursement

 

0

0

0

0

0

0

0

0

0

Ecarts actuariels : amortissement de l'exercice

 

392

0

-328

64

0

226

-121

-595

-490

Coût net des liquidations de l'exercice

 

-1 525

-41

-286

-1 852

0

-1 485

71

-331

-1 745

Coût des services passés

 

0

6

0

6

0

0

6

0

6

Autres

 

0

-75

0

-75

0

0

-173

 

-173

Total

 

-351

660

-119

190

0

-249

666

-478

-61

 

Principales hypothèses actuarielles :

 

En pourcentage

Régime CARBP

Retraites

Autres engagements

31/12/2013

31/12/2012

31/12/2013

31/12/2012

31/12/2013

31/12/2012

Taux d'actualisation

2,98 %

3,00 %

2,66%

2,60%

2,50 %

2,54%

Taux d'inflation

1,90 %

2,00 %

1,90%

2,00%

1,90 %

2,00%

Rendement attendu des actifs de couverture

4,60 %

4,40 %

2,44%

2,44%

 

 

Rendement attendu des droits à remboursement

 

 

 

 

 

 

Duration

14 ans

16 ans

11 ans

10,9 ans

9 ans

9,5 ans

 

Sur l’année 2013 et pour le régime CARBP, sur l’ensemble des – 36 748 milliers d’euros d’écarts actuariels nets générés, - 21 803 milliers d’euros proviennent des écarts liés à la mise à jour du taux d’actualisation et – 14 945 milliers d’euros proviennent des ajustements liés à l’expérience. La quote-part relevant de la Banque Populaire d’Alsace s’établit respectivement à – 1 867 milliers d’euros, - 1 108 milliers d’euros et – 759 milliers d’euros.

 

Au 31 décembre 2013, les actifs de couverture du régime de retraite des Banques Populaires sont répartis à hauteur de 51,44 % en obligations, 39,06 % en actions, 5,00% en fonds de placement ,0 % en actifs immobiliers et 4,76 % en actifs monétaires. Les rendements attendus des actifs du régime sont calculés en pondérant le rendement anticipé sur chacune des catégories d’actifs par leur poids respectif dans la juste valeur des actifs.

 

Les tables de mortalité utilisées sont :

— TF00/02 pour les IFC, les médailles du travail et les autres avantages,

— TGH TGF 05 pour la CARBP.

 

Plan d’options d’achat d’actions. — La Banque Populaire d’Alsace n’a pas émis de stock-options et ne contrôle pas des sociétés ayant octroyé des stock-options à leurs mandataires sociaux.

 

3.10.4. Provisions PEL / CEL :

Encours des dépôts collectés :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Encours collectés au titre des Plans d'épargne logement (PEL)

 

 

Ancienneté de moins de 4 ans

366 023

354 740

Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans

121 116

107 782

Ancienneté de plus de 10 ans

130 343

129 672

Encours collectés au titre des plans épargne logement

617 482

592 194

Encours collectés au titre des comptes épargne logement

30 677

31 735

Total

648 159

623 929

 

Encours des crédits octroyés :

 

En milliers d'euros

31/12/2013

31/12/2012

Encours de crédits octroyés* au titre des plans épargne logement

2 101

2 994

Au titre des comptes épargne logement

6 103

7 317

Total

8 204

10 311

 

Provisions sur engagements liés aux comptes et plans épargne logement (PEL et CEL)

 

En milliers d'euros

31/12/2012

Dotations / reprises nettes

31/12/2013

Provisions constituées au titre des PEL

 

 

 

Ancienneté de moins de 4 ans

504

-337

167

Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans

23

-23

0

Ancienneté de plus de 10 ans

3 376

959

4 335

Provisions constituées au titre des plans épargne logement

3 903

599

4 502

Provisions constituées au titre des comptes épargne logement

510

-140

370

Provisions constituées au titre des crédits PEL

-24

0

-24

Provisions constituées au titre des crédits CEL

-14

-33

-47

Provisions constituées au titre des crédits épargne logement

-38

-33

-71

Total

4 375

426

4 801

 

3.11. Dettes subordonnées :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Dettes subordonnées à durée déterminée

50 000

50 000

Dettes subordonnées à durée indéterminée

0

0

Dettes supersubordonnées à durée indéterminée (*)

0

0

Dépôts de garantie à caractère mutuel

0

0

Dettes rattachées

42

40

Total

50 042

50 040

 

Les emprunts subordonnés sont tous des emprunts en euros émis par BPCE.

 

Ces différents emprunts ne bénéficient d’aucune possibilité de remboursement anticipé et répondent aux mêmes conditions de subordination : en cas de liquidation, ils sont remboursés à un prix égal au pair et leur remboursement n’intervient qu’après désintéressement complet de tous les créanciers, privilégiés ou chirographaires, mais avant le remboursement des prêts participatifs accordés à l’emprunteur, des titres participatifs et des titres super subordonnés émis.

 

Ces emprunts subordonnés, pris en compte dans le calcul des fonds propres prudentiels de la Banque Populaire d’Alsace au titre de l'article 4.d du règlement n° 90-02 du CRBF, ont les caractéristiques suivantes :

 

Montant (En milliers d'euros)

Devise

Date d'émission

Taux

Majoration d'intérêts en points de base (1)

Date d'échéance si non indéterminée

Emprunts supérieurs à 10% du poste :

 

 

 

 

 

10 000

EUR

23/06/2004

 

0,27%

04/08/2014

15 000

EUR

23/05/2006

 

0,18%

22/07/2016

25 000

EUR

25/06/2007

 

0,16%

10/07/2017

(1) au-dessus de l'Euribor 3 mois

 

3.12. Fonds pour risques bancaires généraux :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2012

Augmentation

Diminution

Autres variations

31/12/2013

Fonds pour risques bancaires généraux

28 644

2 000

-459

 

30 185

Fonds Réseau des Banques Populaires (1)

18 357

 

 

-798

17 559

Fonds de garantie mutuel (1)

6 734

 

 

3

6 737

Fonds régionaux de solidarité

1 421

 

 

795

2 216

Total

55 156

2 000

-459

0

56 697

(1) Montants dotés aux fonds constitués dans le cadre du mécanisme de garantie (note 1.2)

 

3.13. Capitaux propres :

 

(En milliers d'euros)

Capital

Primes d'émission

Réserves/ autres

Résultat

Total capitaux propres hors FRBG

Total au 31 décembre 2011

374 625

155 396

212 366

0

742 387

Mouvements de l'exercice

37 500

0

9 047

0

46 547

Total au 31 décembre 2012

412 125

155 396

221 413

0

788 934

Distribution de dividendes

 

 

-9 900

 

-9 900

Rachats des CCI

-82 425

-112 099

 

 

-194 524

Variation de capital

-3 036

 

 

 

-3 036

Résultat de la période

 

 

 

26 300

26 300

Total au 31 décembre 2013

326 664

43 297

211 513

26 300

607 774

 

Le capital social de la Banque Populaire d’Alsace s’élève à 326 664 milliers d’euros et est composé de 21 777 578 parts sociales de nominal 15 euros détenues par les sociétaires et une SAS – structure de portage des sociétaires.

 

En 2013, chacune des Banques Populaires a entièrement racheté les certificats coopératifs d’investissements (CCI), intégralement détenus par Natixis.

 

3.14. Durée résiduelle des emplois et ressources. — Les emplois et ressources à terme définis sont présentés selon la durée restant à courir avec créances et dettes rattachées.

 

(En milliers d'euros)

31/12/2013

Moins de 3 mois

De 3 mois à 1 an

De 1 an à 5 ans

Plus de 5 ans

Indéterminé

Total

Effets publics et valeurs assimilées

0

0

0

0

 

0

Créances sur les établissements de crédit

310 501

140 512

10 704

37 669

0

499 386

Opérations avec la clientèle

535 686

512 357

1 986 730

2 879 774

0

5 914 547

Obligations et autres titres à revenu fixe

1 385

0

48 657

74

1 525

51 641

Opérations de crédit-bail et de locations simples

0

0

0

0

220 393

220 393

Total des emplois

847 572

652 869

2 046 091

2 917 517

221 918

6 685 967

Dettes envers les établissements de crédit

208 995

211 659

921 796

267 770

 

1 610 220

Opérations avec la clientèle

3 141 187

307 811

975 626

112 064

 

4 536 688

Dettes représentées par un titre

7 305

64 207

144 974

121 597

 

338 083

Dettes subordonnées

42

10 000

40 000

0

0

50 042

Total des ressources

3 357 529

593 677

2 082 396

501 431

0

6 535 033

 

Note 4. – Informations sur le hors bilan et opérations assimilées.

 

4.1. Engagements reçus et donnés :

4.1.1. Engagements de financement :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Engagements de financement donnés

 

 

En faveur des établissements de crédit

5 283

2 936

Ouverture de crédits documentaires

7 768

6 680

Autres ouvertures de crédits confirmés

459 805

426 689

Autres engagements

3 004

2 956

En faveur de la clientèle

470 577

436 325

Total des engagements de financement donnés

475 860

439 261

Engagements de financement reçus

 

 

D'établissements de crédit (*)

405 000

515 000

De la clientèle

0

0

Total des engagements de financement reçus

405 000

515 000

(*) dont 405 000 milliers d’euros au titre d’une ligne de crédit consentie par BPCE au 31 décembre 2013 contre 515 000 milliers d’euros au 31 décembre 2012

 

4.1.2. Engagements de garantie :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Engagements de garantie donnés

 

 

Confirmation d'ouverture de crédits documentaires

5 057

7 820

Autres garanties

0

0

D'ordre d'établissements de crédit

5 057

7 820

Cautions immobilières

12 953

25 363

Cautions administratives et fiscales

33 817

34 823

Autres cautions et avals donnés

194 985

240 235

Autres garanties données

29 295

27 470

D'ordre de la clientèle

271 050

327 891

Total des engagements de garantie donnés

276 107

335 711

Engagements de garantie reçus d'établissements de crédit

669 030

686 117

Total des engagements de garantie reçus

669 030

686 117

 

4.1.3. Autres engagements ne figurant pas au hors bilan :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Engagements donnés

Engagements reçus

Engagements donnés

Engagements reçus

Autres valeurs affectées en garantie en faveur d'établissements de crédit

1 379 462

5 238

1 335 211

5 424

Autres valeurs affectées en garantie reçues de la clientèle

864 499

3 981

853 980

3 981

Total

2 243 961

9 219

2 189 191

9 405

 

Au 31 décembre 2013, les créances données en garantie dans le cadre des dispositifs de refinancement incluent plus particulièrement :

— 204 546 milliers d’euros de créances mobilisées auprès de la Banque de France dans le cadre du processus TRICP contre 254 734 milliers d’euros au 31 décembre 2012,

— 78 029 milliers d’euros de créances nanties auprès de la SFEF chiffre identique à celui du 31 décembre 2012,

— 302 258 milliers d’euros de crédits immobiliers nantis auprès de BP Covered Bonds contre 291 120milliers d’euros au 31 décembre 2012,

— 28 013 milliers d’euros de créances apportées en garantie des financements obtenus auprès de la Banque européenne d’investissement (BEI) contre 17 074milliers d’euros au 31 décembre 2012,

— 410 889 milliers d’euros de créances données en garantie auprès de la Caisse de refinancement hypothécaire contre 427 908 milliers d’euros au 31 décembre 2012,

— 371 452 milliers d’euros de crédits immobiliers nantis auprès de BPCE SFH contre 344 375 milliers d’euros au 31 décembre 2012,

— 786 470 milliers d’euros de crédits immobiliers nantis auprès de BPCE Home Loans contre 775 951 milliers d’euros au 31 décembre 2012.

— 62 304 milliers d’euros de créances mobilisées auprès de la BCE pour des crédits immobiliers (EBCE Immobilier) et des crédits corporate (EBCE Corporate) depuis 2013.

 

Au 31 décembre 2013, la Banque Populaire d’Alsace n’a conclu aucun contrat de garantie financière assortie d’un droit de réutilisation en application de l’ordonnance 2005-171 du 24 février 2005 et de l’avis du CNC 2006-10 ni aucun contrat de fiducie en application de la loi 2007-211 du 19 février 2007 et de l’avis du CNC 2008-03.

 

4.2. Opérations sur instruments financiers à terme :

4.2.1. Instruments financiers et opérations de change à terme :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Couverture

Autres opérations

Total

Juste valeur

Couverture

Autres opérations

Total

Juste valeur

Opérations fermes

 

 

 

 

 

 

 

 

Contrats de taux d'intérêt

0

0

0

0

0

0

0

0

Contrats de change

0

0

0

0

0

0

0

0

Autres contrats

0

0

0

0

0

0

0

0

Opérations sur marchés organisés

0

0

0

0

0

0

0

0

Accords de taux futurs (FRA)

0

0

0

0

0

0

0

0

Swaps de taux d'intérêt

973 611

0

973 611

-21 160

962 825

0

962 825

-45 355

Swaps financiers de devises

225 638

0

225 638

5 314

227 496

0

227 496

3 155

Autres contrats à terme

139 117

0

139 117

554

97 088

0

97 088

350

Opérations de gré à gré

1 338 366

0

1 338 366

-15 292

1 287 409

0

1 287 409

-41 850

Total opérations fermes

1 338 366

0

1 338 366

-15 292

1 287 409

0

1 287 409

-41 850

Opérations conditionnelles

 

 

 

 

 

 

 

 

Options de taux d'intérêt

0

0

0

0

0

0

0

0

Options de change

0

0

0

1

0

0

0

1

Autres options

0

0

0

0

0

0

0

0

Opérations sur marchés organisés

0

0

0

0

0

0

0

0

Options de taux d'intérêt

241 400

0

241 400

2 455

269 994

0

269 994

1 610

Options de change

0

0

0

0

0

0

0

0

Autres options

0

0

0

0

0

0

0

0

Opérations de gré à gré

241 400

0

241 400

2 455

269 994

0

269 994

1 610

Total opérations conditionnelles

241 400

0

241 400

2 455

269 994

0

269 994

1 610

Total instruments financiers et de change á terme

1 579 766

0

1 579 766

-12 837

1 557 403

0

1 557 403

-40 240

 

Les montants nominaux des contrats recensés dans ce tableau ne constituent qu’une indication de volume de l’activité de la Banque Populaire d’Alsace sur les marchés d’instruments financiers à la clôture de l’exercice et ne reflètent pas les risques de marché attachés à ces instruments.

 

Les engagements sur instruments de taux d’intérêt négociés sur des marchés de gré à gré portent essentiellement sur des swaps de taux et FRA pour les opérations à terme ferme, et sur des contrats de garantie de taux pour les opérations conditionnelles.

 

Les engagements sur instruments de cours de change négociés sur des marchés de gré à gré portent essentiellement sur des swaps de devises.

 

4.2.2. Ventilation par type de portefeuille des instruments financiers de taux d’intérêt négociés sur un marché de gré à gré :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Micro- couverture

Macro- couverture

Position ouverte isolée

Gestion spécialisée

Total

Micro- couverture

Macro- couverture

Position ouverte isolée

Gestion spécialisée

Total

Accords de taux futurs (FRA)

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

Swaps de taux d'intérêt

312 611

661 000

0

0

973 611

331 825

631 000

0

0

962 825

Swaps financiers de devises

0

225 638

0

0

225 638

0

227 496

0

0

227 496

Autres contrats à terme de taux d'intérêt

0

0

0

0

0

0

0

0

 

0

Opérations fermes

312 611

886 638

0

0

1 199 249

331 825

858 496

0

0

1 190 321

Options de taux d'intérêt

75 774

165 626

0

0

241 400

102 498

167 496

0

0

269 994

Opérations conditionnelles

75 774

165 626

0

0

241 400

102 498

167 496

0

0

269 994

Total

388 385

1 052 264

0

0

1 440 649

434 323

1 025 992

0

0

1 460 315

 

Il n’y a pas eu de transferts d’opérations vers un autre portefeuille au cours de l’exercice 2013.

 

4.2.3. Durée résiduelle des engagements sur instruments financiers à terme :

 

En milliers d'euros

31/12/2013

De 0 à 1 an

De 1 à 5 ans

Plus de 5 ans

Total

Opérations sur marchés organisés

0

0

0

0

Opérations de gré à gré

572 464

556 874

69 910

1 199 248

Opérations fermes

572 464

556 874

69 910

1 199 248

Opérations sur marchés organisés

0

0

 

0

Opérations de gré à gré

98 865

135 764

6 772

241 401

Opérations conditionnelles

98 865

135 764

6 772

241 401

Total

671 329

692 638

76 682

1 440 649

 

4.3. Ventilation du bilan par devise. — Au 31 décembre 2013, les encours au bilan toutes devises confondues hors euros s’élèvent à 323 178 milliers d’euros dont 281 785 milliers d’euros au titre du franc suisse et à l’activité « crédit » y attachée et 32 850 milliers d’euros pour le dollar américain contre respectivement 333 534 milliers d’euros, 297 695 milliers d’euros et 31 917 milliers d’euros au 31 décembre 2012.

Les opérations de change à terme totalisent 139 117 milliers d’euros à fin décembre 2013 contre 97 088 milliers d’euros à fin décembre 2012.

 

Note 5. – Informations sur le compte de résultat.

 

5.1. Intérêts, produits et charges assimilés :

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2013

Exercice 2012

Produits

Charges

Net

Produits

Charges

Net

Opérations avec les établissements de crédit

12 266

-30 534

-18 268

15 053

-44 128

-29 075

Opérations avec la clientèle

220 453

-82 293

138 160

234 315

-93 740

140 575

Obligations et autres titres à revenu fixe

4 607

-12 973

-8 366

7 379

-13 383

-6 004

Dettes subordonnées

0

-202

-202

0

-486

-486

Opérations sur instruments financiers à terme

9 241

-21 723

-12 482

14 841

-30 428

-15 587

Total

246 567

-147 725

98 842

271 588

-182 165

89 423

 

La ligne « Opérations sur instruments financiers à terme » englobe au 31 décembre 2012 une soulte de 3 165 milliers payée pour le netting de trois swaps au titre des opérations de macro-couverture.

 

Les produits d'intérêts sur opérations avec les établissements de crédit comprennent 4 297 milliers d’euros (3 046 milliers d’euros pour l’exercice 2012) au titre de la rémunération des fonds du Livret A, du LDD et du LEP centralisés à la Caisse des dépôts et consignations.

 

Les variations de la provision épargne-logement impactent la ligne des opérations avec la clientèle. Au titre de l’exercice 2013, cette ligne présente une dotation nette de 426 milliers d’euros contre une dotation nette de 677 milliers d’euros pour l’exercice 2012.

 

5.2. Produits et charge sur opérations de crédit-bail et locations assimilées :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Produits

Charges

Net

Produits

Charges

Net

Opérations de crédit-bail et location financière :

      

Loyers

87 024

 

87 024

85 269

 

85 269

Résultats de cession

1 946

-1 478

468

1 778

-1 530

248

Dépréciation

-236

-125

-361

897

-618

279

Amortissement

 

-79 727

-79 727

 

-76 412

-76 412

Autres produits et charges

1 367

-222

1 145

710

-239

471

 

90 101

-81 552

8 549

88 654

-78 799

9 855

Opérations de location simple :

[1]

     

Loyers

18 262

 

18 262

20 309

 

20 309

Résultats de cession

2 226

-118

2 108

2 945

-468

2 477

Dépréciation

295

 

295

510

-17

493

Amortissement

 

-16 982

-16 982

 

-19 220

-19 220

Autres produits et charges

98

-1

97

366

-2

364

 

20 881

-17 101

3 780

24 130

-19 707

4 423

Total

110 982

-98 653

12 329

112 784

-98 506

14 278

 

5.3. Revenus des titres à revenu variable :

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2013

Exercice 2012

Actions et autres titres à revenu variable

16

23

Participations et autres titres détenus à long terme

749

214

Parts dans les entreprises liées

-47

4

Total

718

241

 

Le dividende versé par BP DEVELOPPEMENT est de 687 milliers d’euros sur l’exercice 2013 contre 183 milliers d’euros sur l’exercice 2012. Tout comme en 2012, aucune distribution au titre des parts détenus sur BPCE n’a impacté les comptes de 2013.

 

5.4. Commissions :

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2013

Exercice 2012

Produits

Charges

Net

Produits

Charges

Net

Opérations de trésorerie et interbancaire

118

-221

-103

140

-458

-318

Opérations avec la clientèle

58 405

-33

58 372

55 988

-266

55 722

Opérations sur titres

5 881

0

5 881

6 160

-214

5 946

Moyens de paiement

23 551

-12 676

10 875

24 601

-13 069

11 532

Opérations de change

252

0

252

266

0

266

Engagements hors-bilan

1 614

-407

1 207

2 005

-359

1 646

Prestations de services financiers

7 480

-2 767

4 713

7 084

-2 617

4 467

Activités de conseil

0

0

0

0

0

0

Autres commissions

0

0

0

0

0

0

Total

97 301

-16 104

81 197

96 244

-16 983

79 261

 

5.5. Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation :

 

En milliers d'euros

Exercice 2013

Exercice 2012

Titres de transaction

0

0

Opérations de change

1 376

1 334

Instruments financiers à terme

47

19

Total

1 423

1 353

 

5.6. Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés :

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2013

Exercice 2012

Placement

TAP

Total

Placement

TAP

Total

Dépréciations

 

 

 

 

 

 

Dotations

-131

0

-131

-19

0

-19

Reprises

226

0

226

1 059

0

1 059

Résultat de cession

10

0

10

5

0

5

Autres éléments

0

0

0

0

0

0

Total

105

0

105

1 045

0

1 045

 

5.7. Autres produits et charges d'exploitation bancaire :

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2013

Exercice 2012

Produits

Charges

Total

Produits

Charges

total

Quote-part d'opérations faites en commun

1 074

-1 082

-8

1 022

-702

320

Refacturations de charges et produits bancaires

0

0

0

0

0

0

Activités immobilières

0

0

0

0

0

0

Prestations de services informatiques

0

0

0

0

0

0

Autres activités diverses

144

0

144

151

0

151

Autres produits et charges accessoires

4 835

-1 608

3 227

6 310

-400

5 910

Total

6 053

-2 690

3 363

7 483

-1 102

6 381

 

La ligne « Autres produits et charges accessoires » avait été impactée en 2012 par le remboursement de l’amende « échange images-chèques » pour un montant de 1 516 milliers d’euros. En 2013, cette ligne a enregistré une provision pour litige fiscal de 908 milliers d’euros.

 

5.8. Charges générales d'exploitation :

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2013

Exercice 2012

Salaires et traitements

-43 468

-46 018

Charges de retraite et assimilées (1)

-7 162

-7 082

Autres charges sociales

-16 715

-17 816

Intéressement des salariés

-5 091

-5 186

Participation des salariés

-722

-513

Impôts et taxes liés aux rémunérations

-5 554

-5 490

Total des frais de personnel

-78 712

-82 105

Impôts et taxes

-5 621

-5 678

Autres charges générales d'exploitation

-43 351

-42 074

Total des autres charges d'exploitation

-48 972

-47 752

Total

-127 684

-129 857

(1) incluant les dotations, utilisations et reprises de provisions pour engagements sociaux (note 3.10.3)

 

L’effectif moyen du personnel en activité au cours de l'exercice 2013, ventilé par catégories professionnelles est le suivant : 390 cadres et 689 non cadres, soit un total de 1 079 salariés. Il était au cours de l’exercice 2012 de 1 130 salariés se répartissant entre 395 cadres et 735 non cadres.

 

Le Crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi (CICE) instauré par l’article 66 de la loi 2012-1510 du 29 décembre 2012 est imputé en déduction des frais de personnel dans la ligne « Autres charges sociales ». Son montant s’élève pour 2013 à 964 milliers d’euros.

 

5.9. Coût du risque :

 

En milliers d'euros

Exercice 2013

Exercice 2012

Dotations

Reprises et utilisations

Pertes

Récupérations sur créances amorties

Total

Dotations

Reprises et utilisations

Pertes

Récupérations sur créances amorties

Total

Dépréciations d'actifs :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Interbancaires

0

0

 

0

0

0

0

-893

0

-893

Clientèle

-54 125

33 711

-2 729

1 149

-21 994

-63 222

30 920

-2 699

762

-34 239

Titres et débiteurs divers

0

0

 

0

0

0

0

0

0

0

Provisions :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Engagements hors bilan

-312

133

0

0

-179

-257

2 964

 

0

2 707

Provisions pour risque clientèle

-3 847

2 927

0

0

-920

-386

2 261

 

 

1 875

Autres

0

0

0

0

0

0

 

 

 

0

Total

-58 284

36 771

-2 729

1 149

-23 093

-63 865

36 145

-3 592

762

-30 550

Dont :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Reprises de dépréciations devenues sans objet

 

36 771

 

 

 

 

36 145

 

 

 

Reprises de dépréciations utilisées

 

16 994

 

 

 

 

19 446

 

 

 

Total reprises

 

53 765

 

 

 

 

55 591

 

 

 

Pertes couvertes par des provisions

 

-16 994

 

 

 

 

-19 446

 

 

 

Total reprises nettes

 

36 771

 

 

 

 

36 145

 

 

 

 

5.10. Gains ou pertes sur actifs immobilisés :

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2013

Exercice 2012

Participations et autres titres à long terme

Titres d'investissement

Immobilisations corporelles et incorporelles.

Total

Participations et autres titres à long terme

Titres d'investissement

Immobilisations corporelles et incorporelles.

Total

Dépréciations

-470

0

 

-470

-209

0

 

-209

Dotations

-512

0

 

-512

-274

0

 

-274

Reprises

42

0

 

42

65

0

 

65

Résultat de cession

2 018

0

-289

1 729

-11

0

147

136

Total

1 548

0

-289

1 259

-220

0

147

-73

 

La ligne « Résultat de cession » comprend notamment un produit de 2 018 milliers d’euros, correspondant à la soulte de 4,46% du nominal, dégagé lors du remboursement par BPCE en août 2013 des titres super subordonnés émis par cette dernière en mars 2012. Elle est également impactée par des mises au rebut d’équipements et d’aménagements générant une moins-value de 324 milliers d’euros.

 

5.11. Résultat exceptionnel. — Les charges et produits exceptionnels se caractérisent par leur nature inhabituelle et le fait qu'ils ne s'inscrivent pas dans le cadre des activités ordinaires de l’établissement.

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2013

Exercice 2012

Produits exceptionnels

5

5

Reprises provisions exceptionnelles

5

5

Charges exceptionnelles

0

0

Autres charges exceptionnelles

 

0

 

5.12. Impôt sur les bénéfices. — La Banque Populaire d’Alsace est membre du groupe d’intégration fiscale constitué par BPCE.

L’impôt sur les sociétés acquitté auprès de la tête de groupe, ventilé entre le résultat courant et le résultat exceptionnel, s’analyse ainsi :

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2013

Bases imposables aux taux de

33,33 %

19 %

15 %

Au titre du résultat courant

40 260

 

1

Au titre du résultat exceptionnel

5

 

 

Imputation des déficits

 

 

 

Bases imposables

40 265

0

1

Impôt correspondant

13 421

 

0

+ Contributions 3,3 %

418

 

 

+ Majoration contribution exceptionnelle à 10,7 %

1 436

 

 

- Bénéfice de l'intégration fiscale

-859

 

 

- Déductions au titre des crédits d'impôts

-235

 

 

Impôt comptabilisé

14 181

0

0

Etalement IS PTZ

-200

 

 

Rappel IS intégration fiscale

-25

 

 

Taxe sur les distributions

852

 

 

Provisions pour impôts

-48

 

 

Total

14 760

 

 

 

La créance liée au crédit d’impôt PTZ imputée dans le cadre de la liquidation s’élève à 3 237 milliers d’euros.

 

5.13. Répartition de l'activité. — La Banque Populaire d’Alsace exerce l’essentiel de ses activités dans le secteur de la banque commerciale et assurance.

 

L’analyse géographique des indicateurs sectoriels repose sur le lieu d’enregistrement comptable des activités. La Banque Populaire d’Alsace réalise ses activités en France.

 

Note 6. – Autres informations.

 

6.1. Consolidation. — En application de l’article 1er du règlement n° 99-07 du Comité de la réglementation comptable, la Banque Populaire d’Alsace établit des comptes consolidés conformes au référentiel comptable international.

 

Ses comptes individuels sont intégrés dans les comptes consolidés du Groupe BPCE.

 

6.2. Rémunérations, avances, crédits et engagements :

— Rémunération des dirigeants mandataires sociaux : Les rémunérations versées en 2013 s’élèvent à 525 milliers d’euros contre 500 milliers d’euros en 2012.

— Autres transactions avec les dirigeants mandataires sociaux : Aucun prêt, avance ou garantie n’a été accordé au cours de l’exercice 2013 aux dirigeants mandataires sociaux.

 

6.3. Honoraires des Commissaires aux comptes :

 

Montants en milliers d'euros HTR

Total

Mazars

2013

2012

Variation (%)

2013

2012

Variation (%)

Montant

%

Montant

%

Montant

%

Montant

%

Audit :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Commissariat aux comptes, examen des comptes individuels

193

100,0%

189

100,0%

1,9%

97

100,0%

95

100,0%

2,0%

Autres diligences et prestations directement liés à la mission du commissaire aux comptes

0

0,0%

0

0,0%

 

0

0,0%

0

0,0%

 

Total

193

100,0%

189

100,0%

1,9%

97

100,0%

95

100,0%

2,0%

 

Montants en milliers d'euros HTR

Sarl KRIEGER

2013

2012

Variation (%)

Montant

%

Montant

%

Audit :

 

 

 

 

 

Commissariat aux comptes, examen des comptes individuels

95

100,0%

94

100,0%

1,8%

Autres diligences et prestations directement liés à la mission du commissaire aux comptes

0

0,0%

0

0,0%

 

Total

95

100,0%

94

100,0%

1,8%

 

6.4. Implantations dans les pays non coopératifs. — L’article L. 511-45 du code monétaire et financier et l’arrêté du ministre de l’économie du 6 octobre 2009 imposent aux établissements de crédit de publier en annexe à leurs comptes annuels des informations sur leurs implantations et leurs activités dans les Etats ou territoires qui n'ont pas conclu avec la France de convention d'assistance administrative en vue de lutter contre la fraude et l'évasion fiscales permettant l'accès aux renseignements bancaires.

 

Ces obligations s’inscrivent dans le contexte mondial de lutte contre les territoires non fiscalement coopératifs, issu des différents travaux et sommets de l’OCDE, mais participent également à la prévention du blanchiment des capitaux et du financement du terrorisme.

 

Le Groupe BPCE, dès sa constitution, a adopté une attitude prudente, en informant régulièrement les établissements de ses réseaux des mises à jour des listes de territoires que l’OCDE a considéré comme insuffisamment coopératif en matière d’échange d’informations en matière fiscale et des conséquences que l’implantation dans de tels territoires pouvait avoir. Parallèlement, des listes de ces territoires ont été intégrées, pour partie, dans les progiciels utilisés aux fins de prévention du blanchiment de capitaux, et ce en vue d’appliquer une vigilance appropriée aux opérations avec ces Etats et territoires (mise en œuvre du décret n°2009-874 du 16 juillet 2009). Au niveau central, un recensement des implantations et activités du Groupe dans ces territoires a été réalisé aux fins d’informations des instances de direction.

 

Au 31 décembre 2013, la Banque Populaire d’Alsace n'exerce pas d'activité et n'a pas recensé d'implantation dans les territoires non fiscalement coopératifs.

 

 

IV. — Rapport des commissaires aux comptes sur les comptes annuels.

 

Aux Sociétaires,

 

En exécution de la mission qui nous a été confiée par votre Assemblée Générale, nous vous présentons notre rapport relatif à l'exercice clos le 31 décembre 2013 sur :

— le contrôle des comptes annuels de la société BANQUE POPULAIRE D’ALSACE, tels qu'ils sont joints au présent rapport,

— la justification de nos appréciations,

— les vérifications et informations spécifiques prévues par la loi.

 

Les comptes annuels ont été arrêtés par le Conseil d’administration Il nous appartient, sur la base de notre audit, d'exprimer une opinion sur ces comptes.

 

1. Opinion sur les comptes annuels. — Nous avons effectué notre audit selon les normes d’exercice professionnel applicables en France ; ces normes requièrent la mise en œuvre de diligences permettant d'obtenir l'assurance raisonnable que les comptes annuels ne comportent pas d'anomalies significatives. Un audit consiste à vérifier par sondages ou au moyen d’autres méthodes de sélection, les éléments justifiant des montants et informations figurant dans les comptes annuels. Il consiste également à apprécier les principes comptables suivis, les estimations significatives retenues et la présentation d’ensemble des comptes. Nous estimons que les éléments que nous avons collectés sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion.

 

Nous certifions que les comptes annuels sont, au regard des règles et principes comptables français, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du résultat des opérations de l'exercice écoulé ainsi que de la situation financière et du patrimoine de la société à la fin de cet exercice.

 

2. Justification des appréciations. — En application des dispositions de l’article L.823-9 du Code de commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à votre connaissance les éléments suivants :

Estimations comptables

— Provisionnement des risques de crédit : Comme indiqué dans les notes 2.3.2 et 3.10.2 de l’annexe aux comptes annuels, votre Banque constitue des dépréciations et des provisions pour couvrir les risques de crédit inhérents à ses activités. Dans le cadre de notre appréciation des estimations significatives retenues pour l'arrêté des comptes, nous avons examiné le dispositif de contrôle relatif au suivi des risques de crédit et de contrepartie, à l’appréciation des risques de non recouvrement et à leur couverture à l’actif par des dépréciations déterminées sur base individuelle, et au passif, par des provisions destinées à couvrir des risques clientèle non affectés.

— Valorisation des titres de participations, parts dans les entreprises liées et autres titres détenus à long terme : Les titres de participation, parts dans les entreprises liées et autres titres détenus à long terme par votre Banque sont évalués à leur valeur d'utilité selon les modalités décrites dans la note 2.3.4 de l'annexe. Dans le cadre de notre appréciation de ces estimations, nous avons examiné les éléments ayant conduit à la détermination des valeurs d'utilité pour les principales lignes du portefeuille.

— Valorisation des autres titres et des instruments financiers : Votre Banque détient des positions sur titres et instruments financiers. Les notes 2.3.4 et 2.3.10 de l'annexe exposent les règles et méthodes comptables relatives aux titres et instruments financiers. Nous avons examiné le dispositif de contrôle relatif au classement comptable et à la détermination des paramètres utilisés pour la valorisation de ces positions. Nous avons vérifié le caractère approprié des méthodes comptables retenues par votre Banque et des informations fournies dans les notes de l’annexe et nous nous sommes assurés de leur correcte application.

— Provisionnement des engagements sociaux : Votre Banque constitue des provisions pour couvrir ses engagements sociaux. Nous avons examiné la méthodologie d’évaluation de ces engagements ainsi que les hypothèses et paramètres utilisés et nous avons vérifié le caractère approprié de l’information fournie dans les notes 2.3.8 et 3.10.3 de l’annexe.

— Provisionnement des produits d’épargne logement : Votre Banque constitue une provision pour couvrir le risque de conséquences potentiellement défavorables des engagements liés aux comptes et plans d’épargne-logement. Nous avons examiné la méthodologie d’évaluation de cette provision et nous avons vérifié le caractère approprié de l’information fournie dans les notes 2.3.8 et 3.10.4 de l’annexe.

 

Dans le cadre de nos appréciations, nous nous sommes assurés du caractère raisonnable de ces estimations.

 

Les appréciations ainsi portées s’inscrivent dans le cadre de notre démarche d’audit des comptes annuels, pris dans leur ensemble, et ont donc contribué à la formation de notre opinion exprimée dans la première partie de ce rapport.

 

3. Vérifications et informations spécifiques. — Nous avons également procédé, conformément aux normes d’exercice professionnel applicables en France, aux vérifications spécifiques prévues par la loi.

 

Nous n'avons pas d'observation à formuler sur la sincérité et la concordance avec les comptes annuels des informations données dans le rapport de gestion du conseil d’administration et dans les documents adressés aux actionnaires sur la situation financière et les comptes annuels.

 

Fait à Mulhouse et Strasbourg, le 28 mars 2014.

Les Commissaires aux comptes :

 

 

 

V. — Rapport spécial des commissaires aux comptes sur les conventions réglementées.

Assemblée générale d’approbation des comptes de l’exercice clos le 31/12/2013

 

 

Aux sociétaires,

 

En notre qualité de commissaires aux comptes de votre société, nous vous présentons notre rapport sur les conventions réglementées.

Il nous appartient de vous communiquer, sur la base des informations qui nous ont été données, les caractéristiques et les modalités essentielles des conventions dont nous avons été avisés ou que nous aurions découvertes à l’occasion de notre mission, sans avoir à nous prononcer sur leur utilité et leur bien-fondé ni à rechercher l'existence d’autres conventions. Il vous appartient, selon les termes de l’article R.225-31 du Code de commerce, d'apprécier l'intérêt qui s'attachait à la conclusion de ces conventions en vue de leur approbation.

 

Par ailleurs, il nous appartient, le cas échéant, de vous communiquer les informations prévues à l’article R.225-31 du Code de commerce relatives à l’exécution, au cours de l’exercice écoulé, des conventions déjà approuvées par l’assemblée générale.

 

Nous avons mis en œuvre les diligences que nous avons estimé nécessaires au regard de la doctrine professionnelle de la Compagnie nationale des commissaires aux comptes relative à cette mission. Ces diligences ont consisté à vérifier la concordance des informations qui nous ont été données avec les documents de base dont elles sont issues.

 

Conventions soumises à l’Approbation de l’Assemblée Générale. — En application de l’article L.225-40 du Code de commerce, nous avons été avisés des conventions suivantes qui ont fait l’objet de l’autorisation préalable de votre conseil d'administration.

 

Conventions liées A BPCE :

Personne intéressée :

— Monsieur Thierry CAHN, Président de la BANQUE POPULAIRE D’ALSACE

 

Nature et montant des engagements :

 

1. Programme Banques Populaires Covered Bonds - Avenant à la Convention-Cadre. — Au cours de la séance du 12 février 2013, le Conseil d’administration a approuvé la mise à jour et les modifications de la Convention-Cadre du Programme Banque Populaires Covered Bonds.

Cette modification fait suite à la publication par l’agence de notation Standard and Poor’s de nouveaux critères de notation en mai et novembre 2012 et contraint les parties au Programme Banque Populaires Covered Bonds, dont la Banque Populaire d’Alsace, à en modifier la documentation contractuelle.

Il est précisé que la conclusion de l’Avenant à la Convention-Cadre n’est pas de nature à rompre l’équilibre des engagements de la Banque Populaire d’Alsace sur le plan économique et financier, mais lui permettra de se conformer aux nouveaux critères de notation de Standard and Poor’s afin de maintenir la notation AAA du Programme Banque Populaires Covered Bonds.

 

2. Programme BPCE SFH - Avenant à la Convention-Cadre. — Au cours de la même séance du 12 février 2013, le Conseil d’administration a approuvé la mise à jour et les modifications de la Convention-Cadre du Programme BPCE SFH.

Les changements consistent essentiellement :

— en une adaptation du Programme BPCE SFH pour tenir compte de la publication par l’agence de notation Standard and Poor’s de nouveaux critères de notation en mai et novembre 2012 afin de maintenir la notation AAA du Programme BPCE SFH ;

— en un assouplissement des modalités de modification de la documentation du Programme BPCE SFH pour permettre de modifier le Programme BPCE SFH sans avoir besoin de solliciter les organes délibérants de chaque entité concernée, dont la banque, pour chaque modification.

Il est précisé que la conclusion de l’Avenant à la Convention-Cadre n’est pas de nature à rompre l’équilibre des engagements de la Banque Populaire d’Alsace sur le plan économique et financier, mais le rendra plus flexible et lui permettra de se conformer aux nouveaux critères de notation de Standard and Poor’s et de maintenir ainsi la notation AAA du Programme BPCE SFH.

 

3. Opération de simplification de la structure du groupe BPCE – Autorisation de la signature du projet de Protocole d’accord. — Au cours de sa séance du 13 mai 2013, le Conseil d’administration a donné son autorisation à la signature du projet de Protocole d’accord de l’opération de simplification de la structure du groupe BPCE dont les principales modalités et étapes sont les suivantes :

1) Le rachat par chacune des BP et des CEP de l’ensemble des CCI émis par elles et dont Natixis est le titulaire unique, en numéraire pour un prix global d’environ 12,1 milliards d’euros, auprès de Natixis, suivi de l’annulation des CCI rachetés, entraînant la réduction corrélative du capital de chacune des BP et des CEP ;

2) Le débouclement du P3CI qui consiste à rembourser le P3CI par Natixis, le Prêt Miroir par BPCE et le Prêt TSS par Natixis ;

3) La distribution exceptionnelle par Natixis à ses actionnaires d’un montant de 2 milliards d’euros prélevé sur les postes de primes et/ou de réserves ;

4) Le remboursement par BPCE des TSS, à la valeur nominale augmentée d’une prime de remboursement de 4,46% ;

5) La remontée additionnelle de capital de BPCE à ses actionnaires d’un montant de 2 milliards d’euros par voie de réduction de capital ;

6)Le refinancement de l’Opération à travers l’octroi d’un prêt par Natixis à BPCE d’un montant correspondant à l’excédent de liquidité après prise en compte des distributions et remboursements ci-dessus, et l’augmentation des enveloppes de liquidité dont bénéficient les BP et les CEP de 8,1 milliards d’euros (les BP et les CEP pourraient utiliser tout ou partie de ces enveloppes en empruntant auprès de BPCE dans le cadre des règles en vigueur).

 

4. Opération de simplification de la structure du groupe BPCE – Autorisation de la signature du projet d’Avenant TSS. — Au cours de la même séance du 13 mai 2013, le Conseil d’administration a donné son autorisation à la signature du projet d’Avenant TSS.

L’Avenant TSS, qui s’inscrit dans le projet de Protocole d’Accord, prévoit que BPCE, les BP et les CEP signeront un avenant au contrat d’émission et de souscription des TSS daté du 26 mars 2012 afin de permettre le remboursement des TSS par BPCE aux BP et CEP à la date de réalisation de l’Opération.

 

Conventions déjà approuvées par l’assemblée générale. — En application de l’article R. 225-30 du code de commerce, nous avons été informés que l’exécution des conventions suivantes, déjà approuvées par l’assemblée générale au cours d’exercices antérieurs, s’est poursuivie au cours de l’exercice écoulé.

 

Conventions liées 0 BPCE :

Nature et montant des engagements :

1. Souscription à l’émission d’obligations super subordonnées à durée indéterminée convertibles en action nouvelles de BPCE à émettre par BPCE. — Dans le cadre du renforcement de son ratio de solvabilité, le groupe BPCE a envisagé d’émettre des valeurs mobilières donnant accès au capital de BPCE prenant la forme d’obligations super subordonnées à durée indéterminée convertibles en actions nouvelles de BPCE (les « OCA ») de catégorie A pour un montant nominal d’environ 1 000 000 000 d’euros, qui seraient souscrites par chacune des 17 Caisses d’Epargne et de Prévoyance, et de catégorie B pour un montant nominal d’environ 1 000 000 000 d’euros, qui seraient souscrites par les 19 Banques Populaires ainsi que Cofibred et Segimlor.

Convention autorisée par la séance du Conseil d’administration du 14 février 2012.

Pour la Banque Populaires d’Alsace, l’application de cette convention s’est traduite par une souscription à hauteur de 45 238 milliers d’euros en date du 26 mars 2012. Cette opération s’est débouclée le 6 août 2013 dans le cadre de l’opération YANNE.

Les intérêts comptabilisés sur l’exercice 2013 s’élèvent à 2 958 milliers d’euros. Elle a également produit une plus-value de 2 018 milliers d’euros.

 

2. Cession de créance à titre de garantie à la BEI. — Il est rappelé que la BEI propose des enveloppes globales destinées à financer des secteurs d’activité bien définis. En contrepartie, les banques du Groupe BPCE doivent désormais apporter des garanties à la BEI sous la forme de cessions de créances.

Dans son ensemble le dispositif de financement s’articule autour :

— de contrats de financement signés entre la BEI et BPCE matérialisant les prêts octroyés par la BEI à BPCE

— d’une convention cadre de cession de créances professionnelles entre la BEI et BPCE aux termes de laquelle BPCE s’engage à consentir au profit de la BEI, en garantie des prêts, des cessions de créances éligibles.

— de contrats d’avance intra groupe entre BPCE et les établissements du Groupe par lesquels BPCE leur reprête les prêts initialement octroyés par la BEI pour financer les investissements éligibles aux financements BEI.

 

Dans ce contexte, chaque établissement est appelé à conclure avec BPCE une «convention cadre intra-groupe de garantie financière » aux termes de laquelle il s’engagera à faire des remises en pleine propriété à BPCE de créances éligibles à la garantie des avances qui lui sont consenties. Ces créances éligibles seront utilisées par BPCE pour les besoins des cessions à réaliser au profit de la BEI.

 

Convention autorisée par la séance du Conseil d’administration du 8 novembre 2012.

 

Au 31.12.2013, l’engagement donné par la Banque Populaire d’Alsace s’élève à 28 013 milliers d’euros.

 

3. Mécanisme de contribution à la solvabilité du Groupe BPCE. — Dans le cadre du projet de modification des statuts de BPCE ainsi que de la modification du règlement de garantie et de solidarité du Groupe BPCE, il existe un projet de mise en place d’un mécanisme de contribution à la solvabilité du Groupe.

Ce dispositif permet :

— de mesurer, pour chaque établissement, sa contribution à la solvabilité du Groupe,

— d’organiser un système de bonification / compensation, permettant aux établissements dont la contribution se situe au-delà de l’objectif du Groupe de bénéficier d’une juste compensation, et d’inciter ceux qui sont le plus loin de la cible à s’en rapprocher.

 

Lors de la séance du 06 décembre 2012, le Conseil d’administration :

— a approuvé les termes et conditions du protocole relatif au mécanisme de contribution à la solvabilité du Groupe entre BPCE, les Banques Populaires et les Caisses d’Epargne

— a approuvé et autorisé le principe, les conditions et les modalités de la participation de la Banque Populaire d’Alsace au dit protocole.

 

L’application de cette convention ne concerne pas l’exercice 2013. Elle sera mise en œuvre sur les exercices 2014 et 2015 sur la base des informations respectivement des exercices 2013 et 2014.

4. Convention de rémunération des collatéraux entre BPCE et les Banques populaires. — L’objet de la convention est de déterminer les modalités de calcul et de paiement par BPCE de la commission de mobilisation rémunérant la remise par les Banques Populaires d’actifs éligibles aux opérations de politique monétaire de la Banque centrale européenne.

 

Cette convention détermine les rémunérations des collatéraux centralisés par les Banque Populaires régionales auprès de BPCE.

 

Au 31 décembre 2013, les engagements, leurs utilisations et les produits générés sont synthétisés dans le tableau ci-dessous. Ce tableau récapitule également les charges liées à l’utilisation des collatéraux.

 

Apport de collatéral :

 

Nature

(En milliers d’Euros)

31 décembre 2013

Exercice 2013

Engagement

Encours apporté

Rémunération

TRICP

204 546

164 204

681 522

FCT

786 470

594 534

318 501

 

Utilisation du collatéral :

 

Nature

(En milliers d’Euros)

31 décembre 2013

Exercice 2013

 

Encours utilisé BP Alsace

charges

Enveloppe JJ

 

100 000

 

VF et VSO (*)

 

191 408

 

Ligne de hors-bilan de trésorerie

 

405 000

971

Prêt bonifié (VLTRO)

 

82 500

 

(*) Enveloppe de fonctionnement et enveloppe de sécurité opérationnelle.

 

5. Mise en place d’un programme de titrisation de prêts immobiliers en Euro, par l’émission d’obligations prioritaires et émises par un fonds commun de titrisation spécialement créé à cet effet (le "FCT") - Le "Programme BPCE Home Loans FCT".

 

Dans le cadre de la gestion de ses coefficients de liquidité, le Groupe BPCE a souhaité se doter d’un outil souple destiné à se substituer, en partie, aux émissions auto-détenues des programmes de covered bonds contractuels (BP Covered Bonds et GCE Covered Bonds).

 

La mise en œuvre de ce dispositif se traduit pour les Banques Populaires et les Caisses d’Epargne participantes par la signature d’une Convention de garantie financière et un apport de collatéral éligible (prêts à l’habitat), rémunéré par BPCE.

 

— Convention de garantie financière : Lors de la séance du 16 février 2011, le Conseil d’administration a approuvé et autorisé la conclusion par la Banque Populaire d’Alsace de la Convention de garantie financière en qualité de Fournisseur de Garantie (Collateral Provider).

 

— Avenants aux conventions : Lors de la séance du 15 septembre 2011, le Conseil d’administration a autorisé la conclusion de l’avenant à la Convention de garantie financière.

 

La situation de ce dispositif au 31 décembre 2013 est donnée au point 4) ci-dessus.

 

6. Conventions liées à BP COVERED BONDS :

— Convention cadre de crédit et de garantie financière : Lors de la séance du 28 février 2008, le Conseil d’administration a approuvé et autorisé la conclusion par la Banque Populaire d’Alsace de la Convention-cadre en qualité d’emprunteur et de garant.

 

— Avenants aux conventions : Lors de la séance du 18 juin 2009, le Conseil d’administration a autorisé la conclusion de l’avenant à la Convention-cadre.

 

Les covered bonds autoportés ont été rappelés en septembre 2012. En conséquence, l’engagement sur les covered bonds ne concerne plus que des refinancements sécurisés. L’encours de cet engagement est de 302 258 milliers d’euros au 31 décembre 2013. Aucune rémunération n’est plus perçue sur ce dispositif.

 

7. Mise en place d’un nouvel outil de refinancement BPCE-SFH. — Dans le cadre du projet de loi de régulation bancaire et financière et de l’évolution des programmes de refinancement utilisés dans les Banques Populaires et les Caisses d’Epargne, BPCE a souhaité la création d’une Société de Financement de l’Habitat.

Lors de la séance du 16 septembre 2010, le Conseil d’administration a autorisé la conclusion par la Banque Populaire d’Alsace d’une Convention-cadre de prêt et de garantie financière du Nouveau Programme en qualités d’Emprunteur et de Garant.

Au 31 décembre 2013, l’engagement donné par la Banque Populaire d’Alsace est de 371 452 milliers d’euros.

Sur les collatéraux apportés et utilisés par BPCE, les produits comptabilisés sur l’exercice 2013 sont de 401milliers d’euros.

 

8. Conventions de garantie fiscale liées aux opérations de fusion du 5 août 2010 entre les Banques Populaires et BP Participations. — Conformément aux termes du Protocole de négociation conclu le 24 février 2010, les Banques Populaires ont chacune conclu une convention de garantie fiscale au bénéfice de BP Participations dont les droits et obligations ont été transmis à BPCE par l’effet de la fusion-absorption.

 

Ces garanties fiscales visent à couvrir les risques de remise en cause du droit au report des déficits fiscaux de BP Participations, de la déductibilité fiscale des charges spécifiques et selon le cas, des économies d’impôt correspondantes qui ont été prises en compte dans la valorisation de BP Participations. Ces garanties visent également à couvrir le risque de tout rappel d’impôt au titre d’une période d’imposition ou fraction de période d’imposition antérieure à la date de réalisation de la fusion-absorption de BP Participations par BPCE.

 

Lors de la séance du 1er juin 2010, le Conseil d’administration a autorisé la conclusion de la convention de garantie fiscale.

 

Aucune charge supplémentaire n’a été constatée au cours de l’exercice 2013, la totalité du risque pour la Banque Populaire d’Alsace étant couvert à la fin de l’exercice 2011.

 

Autres conventions :

1. Renonciation aux intérêts des découverts, prêts et subventions aux filiales. — Le Conseil d'Administration du 6 décembre 2000 a décidé de ne pas rémunérer les prêts et avances faites par la banque à ses filiales et sous-filiales.

 

Au titre de l'exercice 2013, aucune filiale ou sous-filiale n’a été concernée par cette convention.

 

2. Conventions d’agrément collectif conclues entre la BANQUE POPULAIRE D’ALSACE et les sociétés de caution mutuelle. — Des conventions d’agrément collectif ont été conclues avec les sociétés de caution mutuelle SOCAMI ALSACE et SOCAMA ALSACE.

 

Par ces conventions, ces sociétés accordent l’exclusivité de leur cautionnement à la BANQUE POPULAIRE D’ALSACE. En contrepartie, elles bénéficient des garanties de liquidité et solvabilité de la part de la Banque.

 

Autre titre de l’exercice 2013, la BANQUE POPULAIRE D’ALSACE a bénéficié d’une récupération sur les subventions versées à la SOCAMA ALSACE à hauteur de 186 milliers d’euros dans le cadre de la clause de retour à meilleure fortune.

 

Fait à Mulhouse et Strasbourg, le 28 mars 2014.

Les Commissaires aux comptes :

 

 

 

C. — Comptes consolidés annuels 2013.

I. — Bilan consolidé.

(En milliers d’Euros.)

 

Actif

Notes

31/12/2013

31/12/2012

Caisse, banques centrales

5.1

165 190

51 312

Actifs financiers à la juste valeur par résultat

5.2.1

10 293

9 160

Instruments dérivés de couverture

5.3

12 907

17 274

Actifs financiers disponibles à la vente

5.4

477 863

576 354

Prêts et créances sur les établissements de crédit

5.6.1

529 916

551 759

Prêts et créances sur la clientèle

5.6.2

6 174 437

6 304 982

Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

5.7

0

0

Actifs d'impôts courants

 

11

3 764

Actifs d'impôts différés

5.9

16 302

19 265

Comptes de régularisation et actifs divers

5.10

86 390

42 478

Immobilisations corporelles

5.11

56 583

56 223

Immobilisations incorporelles

5.11

443

428

Total de l'actif

 

7 530 335

7 632 999

 

Les informations au 31 décembre 2012 n’ont pas été retraitées de l’impact de la norme IAS 19 révisée. Les effets de cette norme sont présentés en note 2.3.

 

Passif

Notes

31/12/2013

31/12/2012

Banques centrales

 

0

0

Passifs financiers à la juste valeur par résultat

5.2.2

3 700

16 821

Instruments dérivés de couverture

5.3

32 337

49 853

Dettes envers les établissements de crédit

5.12.1

1 609 070

1 593 291

Dettes envers la clientèle

5.12.2

4 532 225

4 491 185

Dettes représentées par un titre

5.13

340 971

353 633

Passifs d'impôts courants

 

638

0

Passifs d'impôts différés

5.9

2 171

2 168

Comptes de régularisation et passifs divers

5.14

133 178

85 540

Provisions

5.15

49 377

47 012

Dettes subordonnées

5.16

50 286

50 240

Capitaux propres

 

776 382

943 256

Capitaux propres part du groupe

 

776 382

943 256

Capital et primes liées

 

369 948

558 021

Réserves consolidées

 

300 568

295 812

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres

 

75 571

74 682

Résultat de la période

 

30 295

14 741

Total du passif

 

7 530 335

7 632 999

 

Les informations au 31 décembre 2012 n’ont pas été retraitées de l’impact de la norme IAS 19 révisée. Les effets de cette norme sont présentés en note 2.3.

 

 

II. — Compte de résultat consolidé.

 

(En milliers d'euros)

Notes

Exercice 2013

Exercice 2012

Intérêts et produits assimilés

6.1

253 653

277 618

Intérêts et charges assimilées

6.1

-147 206

-174 761

Commissions (produits)

6.2

97 992

96 656

Commissions (charges)

6.2

-16 021

-16 506

Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat

6.3

13 684

-888

Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente

6.4

2 248

298

Produits des autres activités

6.5

10 152

12 983

Charges des autres activités

6.5

-8 230

-6 817

Produit net bancaire

 

206 272

188 583

Charges générales d'exploitation

6.6

-127 607

-129 993

Dotations nettes aux amortissements et aux dépréciations des immobilisations corporelles et incorporelles

 

-5 863

-5 910

Résultat brut d'exploitation

 

72 802

52 680

Coût du risque

6.7

-24 023

-30 868

Résultat d'exploitation

 

48 779

21 812

Gains ou pertes sur autres actifs

6.8

-288

147

Résultat avant impôts

 

48 491

21 959

Impôts sur le résultat

6.9

-18 196

-7 218

Résultat net

 

30 295

14 741

Participations ne donnant pas le contrôle (intérêts minoritaires)

 

0

0

Résultat net part du groupe

 

30 295

14 741

 

Les informations au 31 décembre 2012 n’ont pas été retraitées de l’impact de la norme IAS 19 révisée. Les effets de cette norme sont présentés en note 2.3.

 

III. — Résultat net, gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2013

Exercice 2012

Résultat net

30 295

14 741

Ecarts de réévaluation sur régime à prestations définies

4 825

 

Effet d'impôt des écarts de réévaluation sur régimes à prestations définies

-1 662

 

Eléments non recyclables en résultat

3 163

 

Ecarts de conversion

0

 

Variations de valeur des actifs financiers disponibles à la vente

1 665

-19 082

Variations de valeur des instruments dérivés de couverture

1 413

-220

Impôts

-761

-2 364

Eléments recyclables en résultat

2 317

-21 666

Quote-part de gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres des entreprises mises en équivalence

0

 

Gains et pertes comptabilises directement en capitaux propres (nets d'impôts)

5 480

-21 666

Résultat net et gains et pertes comptabilises directement en capitaux propres

35 775

-6 925

Part du groupe

35 775

-6 925

Participations ne donnant pas le contrôle (intérêts minoritaires)

0

0

 

Les informations au 31 décembre 2012 n’ont pas été retraitées de l’impact de la norme IAS 19 révisée. Les effets de cette norme sont présentés en note 2.3.

 

IV. — Tableau de variation des capitaux propres.

 

(En milliers d'euros)

Capital et primes liées

Réserves consolidées

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres

Impôts différés

Résultat net part du groupe

Total capitaux propres part du groupe

Capitaux propres part des minoritaires

Total capitaux propres consolidés

Capital

Primes

Réserves liées

Ecart de réévaluation s/passifs sociaux

Variation de juste valeur des instruments

Actifs financiers disponibles à la vente

Instruments dérivés de couverture

Capitaux propres au 01/01/2012

353 319

155 396

193 405

112 481

 

99 048

-3 023

323

 

910 949

 

910 949

Mouvements liés aux relations avec les actionnaires

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Augmentation de capital

49 306

 

 

 

 

 

 

 

 

49 306

 

49 306

Reclassement

 

 

 

 

 

 

 

 

 

0

 

0

Composante en capitaux propres des plans de paiements sur base d'action

 

 

 

 

 

 

 

 

 

0

 

0

Distribution

 

 

 

-10 044

 

 

 

 

 

-10 044

 

-10 044

Effet des fusions

 

 

 

 

 

 

 

 

 

0

 

0

Effet des acquisitions et cessions sur les intérêts minoritaires

 

 

 

 

 

 

 

 

 

0

 

0

Sous-total

49 306

 

0

-10 044

 

0

0

 

0

39 262

0

39 262

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres

 

 

 

 

 

-19 082

-220

-2 364

 

-21 666

0

-21 666

Autres variations

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Résultat

 

 

 

 

 

 

 

 

 

0

 

0

Autres variations

 

 

0

-30

 

 

 

 

 

-30

 

-30

Sous-total

0

 

0

-30

 

0

0

0

0

-30

0

-30

Capitaux propres au 31/12/2012

402 625

155 396

193 405

102 407

0

79 966

-3 243

-2 041

0

928 515

0

928 515

Affectation du résultat de l'exercice 2012

 

 

3 217

11 524

 

 

 

 

 

14 741

 

14 741

Capitaux propres au 01/01/2013

402 625

155 396

196 622

113 931

0

79 966

-3 243

-2 041

0

943 256

0

943 256

Mouvements liés aux relations avec les actionnaires

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Augmentation de capital

6 451

 

 

 

 

 

 

 

 

6 451

 

6 451

Opération YANNE

-82 425

-112 099

 

 

 

 

 

 

 

-194 524

 

-194 524

Distribution

 

 

 

-9 591

 

 

 

 

 

-9 591

 

-9 591

Effet des fusions

 

 

 

 

 

 

 

 

 

0

 

0

Effet des acquisitions et cessions sur les intérêts minoritaires

 

 

 

 

 

 

 

 

 

0

 

0

Sous-total

-75 974

-112 099

0

-9 591

 

0

0

 

0

-197 664

0

-197 664

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres

 

 

 

 

-2 177

1 665

1 413

-12

 

889

0

889

Autres variations

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Résultat

 

 

 

 

 

 

 

 

30 295

30 295

 

30 295

Autres variations

 

 

 

-394

 

 

 

 

 

-394

 

-394

Sous-total

0

 

0

-394

 

0

0

 

30 295

29 901

0

29 901

Capitaux propres au 31/12/2013

326 651

43 297

196 622

103 946

-2 177

81 631

-1 830

-2 053

30 295

776 382

0

776 382

 

 

V. — Tableau des flux de trésorerie.

 

(En milliers d'euros.)

Exercice 2013

Exercice 2012

Résultat avant impôts

48 491

21 959

Dotations nettes aux amortissements des immobilisations corporelles et incorporelles

6 995

6 600

Dépréciation des écarts d'acquisition

0

0

Dotations nettes aux provisions et aux dépréciations

-1 245

-974

Quote-part de résultat des sociétés mises en équivalence

0

0

Pertes nettes/gains nets sur activités d'investissement

-418

-376

Produits/charges des activités de financement

0

486

Autres mouvements

43 322

39 340

Total des éléments non monétaires inclus dans le résultat net avant impôts

48 654

45 076

Flux liés aux opérations avec les établissements de crédit

68 143

-483 534

Flux liés aux opérations avec la clientèle

141 725

583 191

Flux liés aux autres opérations affectant des actifs et passifs financiers

17 460

-71 074

Flux liés aux autres opérations affectant des actifs et passifs non financiers

48

-132 190

Impôts versés

-10 616

-3 291

Augmentation/(Diminution) nette des actifs et passifs provenant des activités opérationnelles

216 760

-106 898

Flux nets de trésorerie générés par l'activité opérationnelle (A)

313 905

-39 863

Flux liés aux actifs financiers et aux participations

44 266

-1 315

Flux liés aux immeubles de placement

-1 348

828

Flux liés aux immobilisations corporelles et incorporelles

-6 449

-5 673

Flux nets de trésorerie liés aux opérations d'investissement (B)

36 469

-6 160

Flux de trésorerie provenant ou à destination des actionnaires

-207 152

27 436

Flux de trésorerie provenant des activités de financement

-7

-2 666

Flux nets de trésorerie liés aux opérations de financement (C)

-207 159

24 770

Effet de la variation des taux de change (D)

 

 

Flux nets de trésorerie et des équivalents de trésorerie (A+B+C+D)

143 215

-21 253

Caisse et banques centrales (solde net des comptes actifs et passifs)

51 312

59 918

Caisse et banques centrales (actif)

51 312

59 918

Banques centrales (passif)

0

0

Opérations à vue avec les établissements de crédit

-10 199

-34

Comptes ordinaires débiteurs

8 865

44 566

Comptes et prêts à vue

0

0

Comptes créditeurs à vue

-21 546

-44 606

Opérations de pension à vue

0

0

Trésorerie à l'ouverture

41 113

59 884

Caisse et banques centrales (solde net des comptes actifs et passifs)

165 190

51 312

Caisse et banques centrales (actif)

165 190

51 312

Banques centrales (passif)

0

0

Opérations à vue avec les établissements de crédit

19 138

-12 681

Comptes ordinaires débiteurs

23 984

8 865

Comptes et prêts à vue

0

0

Comptes créditeurs à vue

-6 333

-21 546

Opérations de pension à vue

0

0

Trésorerie à la clôture

184 328

38 631

Variation de la trésorerie nette

143 215

-21 253

 

Les informations au 31 décembre 2012 n’ont pas été retraitées de l’impact de la norme IAS 19 révisée. Les effets de cette norme sont présentés en note 2.3.

 

VI. — Annexe.

 

Note 1 – Cadre général.

 

1.1. Le Groupe BPCE. — Le Groupe BPCE comprend le réseau Banque Populaire, le réseau Caisse d’Epargne, l’organe central BPCE et ses filiales.

 

 

 

Les deux réseaux Banque Populaire et Caisse d’Epargne. — Le Groupe BPCE est un groupe coopératif dont les sociétaires sont propriétaires des deux réseaux de banque de proximité : les 19 Banques Populaires et les 17 Caisses d’Epargne. Chacun des deux réseaux est détenteur à parité de BPCE, l’organe central du groupe.

 

Le réseau Banque Populaire comprend les Banques Populaires et les sociétés de caution mutuelle leur accordant statutairement l’exclusivité de leur cautionnement.

 

Le réseau Caisse d’Epargne comprend les Caisses et les sociétés locales d’épargne (SLE).

 

Les Banques Populaires sont détenues à hauteur de 100 % par leurs sociétaires.

 

Le capital des Caisse d’Epargne est détenu à hauteur de 100 % par les sociétés locales d’épargne. Au niveau local, les SLE sont des entités à statut coopératif dont le capital variable est détenu par les sociétaires. Elles ont pour objet d’animer le sociétariat dans le cadre des orientations générales de la Caisse d’Epargne à laquelle elles sont affiliées et elles ne peuvent pas effectuer d’opérations de banque.

 

BPCE. — Organe central au sens de la loi bancaire et établissement de crédit agréé comme banque, BPCE a été créé par la loi n° 2009-715 du 18 juin 2009. BPCE est constitué sous forme de société anonyme à Directoire et Conseil de surveillance dont le capital est détenu à parité par les 17 Caisses d’Epargne et les 19 Banques Populaires.

 

Les missions de BPCE s’inscrivent dans la continuité des principes coopératifs des Banques Populaires et des Caisses d’Epargne.

 

BPCE est notamment chargé d’assurer la représentation des affiliés auprès des autorités de tutelle, de définir la gamme des produits et des services commercialisés, d’organiser la garantie des déposants, d’agréer les dirigeants et de veiller au bon fonctionnement des établissements du groupe.

 

En qualité de holding, BPCE exerce les activités de tête de groupe et détient les filiales communes aux deux réseaux dans le domaine de la banque de détail, de la banque de financement et desservices financiers et leurs structures de production. Il détermine aussi la stratégie et la politique de développement du groupe.

 

Les principales filiales de BPCE sont organisées autour de trois grands pôles :

— Natixis, société cotée détenue à 71,96 %, qui réunit la Banque de Grande Clientèle, l’Épargne et les Services Financiers Spécialisés ;

— la Banque commerciale et Assurance (dont le Crédit Foncier, la Banque Palatine et BPCE International et Outre-mer) ;

— les filiales et Participations financières.

 

Parallèlement, dans le domaine des activités financières, BPCE a notamment pour missions d’assurer la centralisation des excédents de ressources et de réaliser toutes les opérations financières utiles au développement et au refinancement du groupe, charge à lui de sélectionner l’opérateur de ces missions le plus efficace dans l’intérêt du groupe. Il offre par ailleurs des services à caractère bancaire aux entités du groupe.

 

1.2. Mécanisme de garantie. — Le système de garantie et de solidarité a pour objet, conformément à l’article L. 512-107-6 du Code monétaire et financier, de garantir la liquidité et la solvabilité du groupe et des établissements affiliés à BPCE, ainsi que d’organiser la solidarité financière au sein des réseaux Banque Populaire et Caisse d’Epargne.

 

BPCE est chargé de prendre toutes mesures nécessaires pour organiser la garantie de solvabilité du groupe ainsi que de chacun des réseaux, notamment en mettant en œuvre les mécanismes appropriés de solidarité interne du groupe et en créant un fonds de garantie commun aux deux réseaux dont il détermine les règles de fonctionnement, les modalités de déclenchement en complément des fonds des deux réseaux déjà existants ainsi que les contributions des établissements affiliés pour sa dotation et sa reconstitution.

 

BPCE gère ainsi le Fonds réseau Banque Populaire, le Fonds réseau Caisse d’Epargne et de Prévoyance et met en place le Fonds de Garantie Mutuel.

 

Le Fonds réseau Banque Populaire est constitué d’un dépôt de 450 millions d’euros effectué par les Banques dans les livres de BPCE sous la forme d'un compte à terme d'une durée de dix ans et indéfiniment renouvelable.

 

Le Fonds réseau Caisse d'Epargne et de Prévoyance fait l'objet d'un dépôt de 450 millions d’euros effectué par les Caisses dans les livres de BPCE sous la forme d'un compte à terme d'une durée de dix ans et indéfiniment renouvelable.

 

Le Fonds de Garantie Mutuel est constitué des dépôts effectués par les Banques Populaires et les Caisses d’Epargne dans les livres de BPCE sous la forme de comptes à terme d’une durée de dix ans et indéfiniment renouvelables. Le montant des dépôts par réseau est de 172 millions d’euros au 31 décembre 2013 et le fonds sera abondé chaque année à hauteur de 5 % de la contribution des Banques Populaires, des Caisses d’Epargne et de leurs filiales aux résultats consolidés du groupe.

 

Le montant total des dépôts effectués auprès de BPCE au titre du Fonds réseau Banque Populaire, du Fonds réseau Caisse d’Epargne et de Prévoyance et du Fonds de Garantie Mutuel ne pourra être inférieur à 0,15 % et ne pourra excéder 0,3 % de la somme des actifs pondérés du groupe.

 

Dans les comptes individuels des établissements, la constitution de dépôts au titre du système de garantie et de solidarité se traduit par l’identification d’un montant équivalent au sein d’une rubrique dédiée des capitaux propres.

 

Les sociétés de caution mutuelle accordant statutairement l'exclusivité de leur cautionnement à une Banque Populaire bénéficient de la garantie de liquidité et de solvabilité de cette dernière avec laquelle elles sont agréées collectivement en application de l'article R.515-1 du Code monétaire et financier.

 

La liquidité et la solvabilité des Caisses de Crédit Maritime Mutuel sont garanties au premier niveau pour chaque caisse considérée, par la Banque Populaire qui en est l'actionnaire de référence et l'opératrice au titre de l'adossement technique et fonctionnel de la caisse à la Banque Populaire d'adossement.

 

Le Directoire de BPCE a tout pouvoir pour mobiliser les ressources des différents contributeurs sans délai et selon l’ordre convenu, sur la base d’autorisations préalables délivrées à BPCE par les contributeurs.

 

1.3. Evénements significatifs :

1.3.2. Faits majeurs du Groupe BPCE :

— Simplification de la structure du groupe BPCE – Opération « YANNE » : L’opération de rachat en vue de leur annulation par les Banques Populaires et les Caisses d’Epargne des certificats coopératifs d’investissement (CCI) détenus par Natixis a été réalisée le 6 août 2013, conformément au calendrier prévu lors du lancement de l’opération en février 2013.

 

A la suite de l’annulation des CCI ainsi rachetés par chacune des Banques Populaires et des Caisses d’Epargne, le capital de ces établissements est maintenant entièrement détenu par leurs sociétaires.

 

Cette opération représente une nouvelle étape dans la construction du Groupe BPCE et comprend, outre le rachat des certificats coopératifs d’investissement, les opérations suivantes :

– le remboursement par Natixis à BPCE du P3CI (6,9 milliards d’euros) mis en place en janvier 2012, ainsi que celui du prêt symétrique mis en place par Natixis au bénéfice de BPCE ;

– la distribution exceptionnelle d’un dividende par Natixis d’environ 2 milliards d’euros à ses actionnaires ;

– le remboursement des titres super subordonnés émis en mars 2012 par BPCE et souscrits par les Banques Populaires et les Caisses d’Epargne pour 2 milliards d’euros avec une soulte de 89 millions d’euros ;

– le remboursement par Natixis à BPCE d’un prêt senior 10 ans (2,3 milliards d’euros) ;

– la réduction du capital de BPCE au bénéfice des Banques Populaires et des Caisses d’Epargne pour 2 milliards d’euros.

 

1.3.3. Faits majeurs du Groupe Banque Populaire d’Alsace :

— Faits marquants du Groupe BPCE – Les implications pour le Groupe Banque Populaire d’Alsace :

Opération de simplification de la structure du Groupe BPCE – Opération « YANNE »

En février 2013, le Groupe BPCE a annoncé une opération de simplification de sa structure au travers notamment du projet de rachat par les Banques Populaires et les Caisses d’Epargne des Certificats Coopératifs d’Investissement (CCI) détenus par Natixis dans le capital de ses maisons mères.

Ce projet a été réalisé le 6 août 2013 et s’est accompagné de plusieurs opérations concomitantes affectant le niveau de solvabilité des réseaux notamment :

– le rachat puis l’annulation par les Banques Populaires et les Caisses d’Epargne des CCI souscrits par Natixis, représentant 20 % de leur capital ;

– le remboursement par BPCE SA des titres émis super-subordonnés (TSS) émis début 2012 et souscrits par les Banques Populaires et les Caisses d’Epargne ;

– la remontée additionnelle de BPCE SA vers les Banques Populaires et les Caisses d’Epargne, via une réduction de capital de BPCE.

 

Pour la Banque Populaire d’Alsace, cette opération se matérialise par les effets suivants :

Rachat des Certificats Coopératifs d’investissement (CCI) :

– Le montant du rachat des CCI par la Banque Populaire d’Alsace s’élève à 194 525 milliers d’euros. Ce montant est équivalent à la quotepart de la Banque Populaire d’Alsace du prix de revient consolidé des CCI dans les livres de Natixis au 31 décembre 2012, complété du coût portage des CCI du 1er janvier 2013 jusqu’à la réalisation de l’opération.

 

Remboursement par BPCE SA des titres émis super-subordonnés (TSS)

– Le montant de ce remboursement est de 45 238 milliers d’euros pour la Banque Populaire d’Alsace. A ce titre, en 2013, la Banque a perçu 2 958 milliers d’intérêts complétés d’une soulte de 2 018 milliers d’euros.

Réduction de capital BPCE SA

– La réduction de capital de BPCE SA diminuera la valeur des titres mais n’a pas d’impact résultat en référentiel français comme en référentiel IFRS. Le nombre de titres est inchangé, leur valeur nominale est réduite.

 

Pour la Banque Populaire d’Alsace, cet aspect représente 45 238 milliers d’euros de réduction de la valeur des titres BPCE détenus.

 

Pour compenser les effets de cette opération sur sa situation de liquidité actuelle et projetée (impasse de liquidité statique), la Banque a souscrit un emprunt long terme de 30 000 milliers d’euros, le solde étant couvert dans le cadre de la gestion globale de la liquidité.

 

En ce qui concerne les effets sur le résultat, on note que le différentiel entre la valeur des CCI dans les livres de la Banque et leur prix de rachat est soumis à la taxe de 3% sur les distributions, soit 565 milliers d’euros.

 

— Le capital social : L’évolution du capital social entre 2012 et 2013 est donnée par le tableau ci-dessous :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Variation

Parts sociales détenues par les sociétaires

325 994

319 542

6 452

Parts sociales détenues par SAS Sociétariat Banque Populaire d’Alsace

670

10 158

-9 488

CCI détenus par Natixis

0

82 425

-82 425

Total Capital social

326 664

412 125

-85 461

 

On note la disparition des CCI détenus par Natixis suite à l’opération de rachat du 6 août 2013, réduisant le capital social de 82 425 milliers d’euros.

 

— Actualité des filiales et participations : La Banque Populaire d’Alsace a renforcé sa participation dans les sociétés SIPMEA (39 milliers d'euros) et IBP INVESTISSEMENT (100 milliers d'euros). Ces opérations portent le total des valeurs comptables des titres détenus par la Banque Populaire d’Alsace à 13 690 milliers d’euros (soit 100 % du capital) pour SIPMEA et à 1 122 milliers d’euros pour IBP INVESTISSEMENT.

 

On rappelle que l’opération de rachat des CCI intervenue le 6 août 2013 a eu pour conséquence le remboursement à hauteur de 45 238 milliers d'euros de capital des titres BPCE sans impact sur le résultat.

 

Au cours de l’exercice 2013, les filiales et participations ont distribué 747 milliers d’euros de dividendes à la Banque Populaire d’Alsace. Les titres BP DEVELOPPEMENT contribuent pour 687 milliers d’euros ; aucun dividende du Groupe BPCE n’a été perçu.

 

Dans le cadre de la convention de subvention avec clause de retour à meilleure fortune, la SOCAMA ALSACE a remboursé un montant de 186 milliers d’euros à la Banque Populaire d’Alsace.

 

1.4. Evénements postérieurs à la clôture :

 

Groupe BPCE. — Conformément à sa stratégie de développement du modèle de bancassurance, le groupe projette de transférer, d’ici la fin du premier trimestre 2014, sa participation dans BPCE Assurances de BPCE SA vers Natixis, via Natixis Assurances. L’opération a été approuvée par le Conseil de surveillance de BPCE et le Conseil d’administration de Natixis qui se sont tenus tous deux le 19 février 2014.

 

Filiale à 60% du groupe, BPCE Assurances, en partenariat avec MACIF et MAIF, développe les activités assurances IARD auprès des clients des Caisses d’Epargne ainsi que l’assurance santé auprès des clients des Caisses d’Epargne et des Banques Populaires. Ce transfert vers Natixis sera réalisé en conservant les accords capitalistiques et de coopération existants avec MAIF et MACIF.

 

S’agissant d’une opération interne au groupe, elle entrainera un reclassement de « Capitaux propres part du groupe » vers les « Participations ne donnant pas le contrôle (intérêts minoritaires) » et sera donc sans impact sur les capitaux propres totaux.

 

Groupe Banque Populaire d’Alsace. — Les dirigeants de la Banque Populaire d’Alsace et de la Banque Populaire Lorraine Champagne, agissant d’un commun accord, ont souhaité proposer aux Conseils d’administration de réfléchir au rapprochement des deux établissements afin de créer une Banque Populaire puissante qui serait un acteur bancaire régional performant et reconnu sur ses territoires. La nouvelle banque couvrirait 3 régions administratives (Alsace, Lorraine, Champagne) et 9 départements. Elle disposerait d’une base de 850 000 clients et son capital serait détenu par plus de 300 000 sociétaires.

 

Le 9 janvier 2014, les deux Conseils d'Administration ont approuvé l’ouverture d’une étude d’opportunité et de faisabilité d’une éventuelle fusion.

 

A la lumière des conclusions de cette étude, il appartiendra aux conseils d’administration des deux banques, en totale responsabilité, après information et consultation des instances représentatives du personnel, de décider de la signature d’un traité de fusion et de la soumission de ce dernier, si possible avant la fin de l’année 2014, à l’approbation des sociétaires de chacune des deux banques réunis en Assemblées Générales Extraordinaires.

 

Note 2. – Normes comptables applicables et comparabilité.

 

2.1. Cadre réglementaire. — Conformément au règlement européen 1606/2002 du 19 juillet 2002 sur l’application des normes comptables internationales, le Groupe Banque Populaire d’Alsace a établi ses comptes consolidés au titre de l’exercice clos le 31 décembre 2013 en conformité avec le référentiel IFRS (International Financial Reporting Standards) tel qu’adopté par l’Union Européenne et applicable à cette date, excluant donc certaines dispositions de la norme IAS 39 concernant la comptabilité de couverture (1).

 

2.2. Référentiel. — Les normes et interprétations utilisées et décrites dans les états financiers annuels au 31 décembre 2013 ont été complétées par les normes, amendements et interprétations dont l’application est obligatoire aux exercices ouverts à compter du 1er janvier 2013, et plus particulièrement :

— La norme IFRS 13 intitulée « Évaluation de la juste valeur » adoptée par la Commission européenne le 11 décembre 2012 et applicable de façon obligatoire aux exercices ouverts à compter du 1er janvier 2013.

 

IFRS 13 indique comment mesurer la juste valeur mais ne modifie pas les conditions d'application de la juste valeur. Cette norme est d'application prospective.

 

Les conséquences de cette norme pour le Groupe Banque Populaire d’Alsace portent essentiellement sur la prise en compte du risque de non-exécution dans la valorisation des passifs financiers dérivés (Debit Valuation Adjustment - DVA -).

 

Au 31/12/2013, la prise en compte de la DVA n'a pas généré d'impact significatif pour le Groupe Banque Populaire d’Alsace.

 

Par ailleurs, les précisions apportées par IFRS 13 ont conduit le Groupe Banque Populaire d’Alsace à faire évoluer les modalités d'évaluation de ses réfactions pour risque de contrepartie (Credit Valuation Adjustment - CVA -) sur certains segments de contreparties.

 

Ces évolutions n'ont pas généré d'impact significatif pour le Groupe Banque Populaire d’Alsace.

 

IFRS 13 requiert également la présentation d'informations supplémentaires dans les notes aux états financiers. Ces informations sont présentées en notes 4.1.6, 5.5 et 14.

 

(1) Ce référentiel est disponible sur le site Internet de la Commission européenne à l’adresse suivante : http://ec.europa.eu/internal_market/accounting/ias_fr.htm#adopted-commission

 

— La norme IAS 19 révisée « Avantages au personnel », applicable à compter du 1er janvier 2013 de façon rétrospective.

Celle-ci modifie la méthode de comptabilisation des avantages postérieurs à l’emploi à prestations définies générant ainsi un changement de méthode comptable avec les nouvelles dispositions suivantes :

– comptabilisation de l'intégralité des écarts actuariels en autres éléments de résultat global non recyclables ;

– comptabilisation des changements de régimes immédiatement en résultat ;

– évaluation du rendement des actifs de couverture avec le même taux que celui utilisé pour l'actualisation du passif.

 

En date de première application, soit au 1er janvier 2013, les effets de la première application de la norme IAS 19 révisée sont enregistrés de la façon suivante :

– les écarts de réévaluation sur passifs sociaux non comptabilisés au 1er janvier 2012 par la contrepartie des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres ;

– le coût cumulé des services passés non comptabilisé au 1er janvier 2012 par la contrepartie des réserves consolidées ;

– l’écart de normes impactant le résultat de l’exercice 2012 par la contrepartie des réserves consolidées. Cet écart est composé des 3 éléments suivants :

- étalement de l’écart actuariel comptabilisé en norme IAS 19 ;

- étalement du changement de régime comptabilisé en norme IAS 19 ;

- écart de taux sur le rendement des actifs comptabilisés.

– les variations de provisions correspondant aux écarts de réévaluation générés au cours de l’exercice 2012 selon la norme IAS 19 révisée par la contrepartie des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres.

 

Les impacts de la première application de la norme IAS 19 révisée sur les états financiers consolidés au 31 décembre 2012 et de l’exercice 2012 sont présentés au paragraphe 2.3.

 

En raison du caractère non significatif de l’impact de la première application de cette norme, l’information financière comparative n’a pas été retraitée.

– L’amendement à la norme IFRS 7 « Informations à fournir: compensation d’actifs financiers et de passifs financiers » : cet amendement introduit de nouvelles dispositions sur la communication d’informations en annexes relatives aux actifs et passifs financiers objets d’une « convention cadre de compensation » ou d’accords similaires. Ces informations sont présentées en note 13 – Compensation d’actifs et passifs financiers.

– L’amendement à la norme IAS 1 « Présentation des états financiers » vise à compléter l’information financière sur l’état du « Résultat net et gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres ». Les gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres doivent être présentés de façon à faire apparaître de façon distincte les éléments qui pourraient faire l’objet d’un recyclage en résultat net de ceux qui ne seront jamais recyclés en résultat net.

 

Les autres normes, amendements et interprétations adoptés par l’Union européenne et d’application obligatoire en 2013 n’ont pas d’impact significatif sur les états financiers du groupe.

 

Le Groupe Banque Populaire d’Alsace n’a pas appliqué par anticipation les textes adoptés par l’Union européenne au 31 décembre 2012 mais non encore entrés en vigueur à cette date : normes IFRS 10 « États financiers consolidés », IFRS 11 « Partenariats » et IFRS 12 « Informations à fournir sur les intérêts détenus dans les autres entités » relatives à la consolidation, adoptées par la Commission européenne le 11 décembre 2012 et applicables de façon obligatoire aux exercices ouverts à compter du 1er janvier 2014. La mise en application de ces normes ne devrait pas impacter le périmètre de consolidation du Groupe Banque Populaire d’Alsace. Cette analyse prend en compte les travaux d’interprétation encore en cours par l’IFRIC sur les activités de promotion immobilière. Une position est attendue courant 2014 pouvant éventuellement remettre en cause la consolidation par intégration proportionnelle des opérations immobilières sous contrôle conjoint

 

2.3. Première application de la norme IAS 19 révisée. — Cette note récapitule les impacts de la première application de la norme IAS 19 révisée sur le bilan consolidé au 31 décembre 2012 et sur le compte de résultat consolidé de l’exercice 2012.

 

Bilan.

 

Actif

(en milliers d'euros)

31/12/2012

Impacts au 01/01/2012

Impacts sur l'exercice 2012

31/12/2012 retraité

Caisse, banques centrales

51 312

 

 

51 312

Actifs financiers à la juste valeur par résultat

9 160

 

 

9 160

Instruments dérivés de couverture

17 274

 

 

17 274

Actifs financiers disponibles à la vente

576 354

 

 

576 354

Prêts et créances sur les établissements de crédit

551 759

 

 

551 759

Prêts et créances sur la clientèle

6 304 982

 

 

6 304 982

Actifs d'impôts courants

3 764

 

 

3 764

Actifs d'impôts différés

19 265

163

213

19 641

Comptes de régularisation et actifs divers

42 478

-36

 

42 442

Actifs non courants destinés à être cédés

0

 

 

0

Immobilisations corporelles

56 223

 

 

56 223

Immobilisations incorporelles

428

 

 

428

Total de l'actif

7 632 999

127

213

7 633 339

 

Passif

(en milliers d'euros)

31/12/2012

Impacts au 01/01/2012

Impacts sur l'exercice 2012

31/12/2012 retraité

Banques centrales

0

 

 

0

Passifs financiers à la juste valeur par résultat

16 821

 

 

16 821

Instruments dérivés de couverture

49 853

 

 

49 853

Dettes envers les établissements de crédit

1 593 291

 

 

1 593 291

Dettes envers la clientèle

4 491 185

 

 

4 491 185

Dettes représentées par un titre

353 633

 

 

353 633

Passifs d'impôts courants

0

 

 

0

Passifs d'impôts différés

2 168

-1 577

-591

0

Comptes de régularisation et passifs divers

85 540

 

 

85 540

Provisions

47 012

5 053

2 335

54 400

Dettes subordonnées

50 240

 

 

50 240

Capitaux propres

943 256

-3 349

-1 531

938 376

Capitaux propres part du groupe

943 256

-3 349

-1 531

938 376

Capital et primes liées

558 021

 

 

558 021

Réserves consolidées

295 812

-346

 

295 466

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres

74 682

-3 003

-1 588

70 091

Résultat de la période

14 741

 

57

14 798

Total du passif

7 632 999

127

213

7 633 339

 

Compte de résultat.

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2012

Impacts 2012

Exercice 2012 retraité

Produit net bancaire

188 583

0

188 583

Charges générales d'exploitation

-129 993

87

-129 906

Dotations nettes aux amortissements et aux dépréciations des immobilisations corporelles et incorporelles

-5 910

 

-5 910

Résultat brut d'exploitation

52 680

87

52 767

Coût du risque

-30 868

 

-30 868

Résultat d'exploitation

21 812

87

21 899

Quote-part du résultat net des entreprises mises en équivalence

0

 

0

Gains ou pertes sur autres actifs

147

 

147

Variations de valeur des écarts d'acquisition

0

 

0

Résultat avant impôts

21 959

87

22 046

Impôts sur le résultat

-7 218

-30

-7 248

Résultat net d'impôts des activités arrêtées ou en cours de cession

0

 

0

Résultat net

14 741

57

14 798

Participations ne donnant pas le contrôle (intérêts minoritaires)

0

 

0

Résultat net part du groupe

14 741

57

14 798

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2012

Impacts 2012

Exercice 2012 retraité

Résultat net

14 741

57

14 798

Ecarts de réévaluation sur régime à prestations définies

 

-7 002

-7 002

Effet d'impôt des écarts de réévaluation sur régimes à prestations définies

 

2 411

2 411

Eléments non recyclables en résultat

0

-4 591

-4 591

Ecarts de conversion

 

 

0

Variations de valeur des actifs financiers disponibles à la vente

-19 082

 

-19 082

Variations de valeur des instruments dérivés de couverture

-220

 

-220

Impôts

-2 364

 

-2 364

Eléments recyclables en résultat

-21 666

0

-21 666

Quote-part de gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres des entreprises mises en équivalence

 

 

0

Gains et pertes comptabilises directement en capitaux propres (nets d'impôts)

-21 666

0

-21 666

Résultat net et gains et pertes comptabilises directement en capitaux propres

-6 925

0

-6 925

Part du groupe

-6 925

 

-6 925

Participations ne donnant pas le contrôle (intérêts minoritaires)

0

 

0

 

2.4. Recours à des estimations. — La préparation des états financiers exige dans certains domaines la formulation d’hypothèses et d’estimations qui comportent des incertitudes quant à leur réalisation dans le futur.

 

Ces estimations utilisant les informations disponibles à la date de clôture font appel à l’exercice du jugement des préparateurs des états financiers.

 

Les résultats futurs définitifs peuvent être différents de ces estimations.

 

Au cas particulier de l’arrêté au 31 décembre 2013, les estimations comptables qui nécessitent la formulation d’hypothèses sont utilisées principalement pour les évaluations suivantes :

— la juste valeur des instruments financiers déterminée sur la base de techniques de valorisation (note 4.1.6) ;

— le montant des dépréciations des actifs financiers, et plus particulièrement les dépréciations durables des actifs financiers disponibles à la vente ainsi que les dépréciations des prêts et créances sur base individuelle ou calculées sur la base de portefeuilles (note 4.1.7) ;

— les provisions enregistrées au passif du bilan et, plus particulièrement, la provision épargne-logement (note 4.5) ;

— les calculs relatifs aux charges liées aux prestations de retraite et avantages sociaux futurs (note 4.10).

— les impôts différés (note 4.11) ;

 

2.5. Présentation des états financiers consolidés et date de clôture. — En l’absence de modèle imposé par le référentiel IFRS, le format des états de synthèse utilisé est conforme au format proposé par la recommandation n° 2013-04 du 7 novembre 2013 de l’Autorité des Normes Comptables.

 

Les comptes consolidés sont établis à partir des comptes au 31 décembre 2013. Les états financiers consolidés du Groupe Banque Populaire d’Alsace au titre de l’exercice clos le 31 décembre 2013 ont été arrêtés par le Conseil d’administration du 7 février 2014. Ils seront soumis à l’approbation de l’Assemblée Générale du 17 avril 2014.

 

Note 3. –Principes et méthodes de consolidation.

 

3.1. Entité consolidante. — L'entité consolidante du groupe est la Banque Populaire d'Alsace. En application du § 1001 du règlement CRC 99-07, les sociétés de caution mutuelle SOCAMA ALSACE et SOCAMI ALSACE sont incluses dans le périmètre de consolidation.

 

3.2. Périmètre de consolidation et méthodes de consolidation

 

3.2.1. Contrôle exercé par le groupe. — Les états financiers consolidés du Groupe Banque Populaire d’Alsace incluent les comptes de toutes les entités dont la consolidation a un impact significatif sur les comptes consolidés du groupe et sur lesquelles l’entité consolidante exerce un contrôle ou une influence notable sur la gestion.

 

Pour apprécier la nature du contrôle exercé par le groupe sur une entité, le périmètre des droits de vote à prendre en considération intègre les droits de vote potentiels dès lors qu’ils sont à tout moment exerçables ou convertibles. Ces droits de vote potentiels peuvent résulter, par exemple, d’options d’achat d’actions ordinaires existantes sur le marché, ou de la conversion d’obligations en actions ordinaires nouvelles, ou encore de bons de souscription d'actions attachés à d'autres instruments financiers. Toutefois, les droits de vote potentiels ne sont pas pris en compte dans la détermination du pourcentage d’intérêt.

 

Contrôle exclusif. — Le contrôle exclusif s’apprécie par le pouvoir de diriger les politiques financières et opérationnelles d’une entreprise et résulte soit de la détention directe ou indirecte de la majorité des droits de vote, soit de la possibilité de désigner ou de révoquer la majorité des membres des organes de direction ou du pouvoir de diriger les politiques financières et opérationnelles en vertu d’un contrat de gestion ou de clauses statutaires.

 

Contrôle conjoint. — Le contrôle conjoint est caractérisé par le partage du contrôle entre un nombre limité d’associés ou d’actionnaires, aucun actionnaire n’étant susceptible d’imposer seul ses décisions aux autres, et l’existence d’un accord contractuel prévoyant les modalités d’exercice du contrôle conjoint, à savoir l’accord unanime des parties participant au contrôle lors des décisions stratégiques.

 

Influence notable. — L’influence notable est le pouvoir de participer aux politiques financières et opérationnelles d’une entreprise sans en détenir le contrôle. La situation d'influence notable est présumée lorsque le groupe détient, directement ou indirectement, au moins 20 % des droits de vote.

 

3.2.2. Méthodes de consolidation. — Les méthodes de consolidation résultent de la nature du contrôle exercé par le groupe sur les entités consolidables.

 

Intégration globale. — Les entreprises sous contrôle exclusif sont consolidées par la méthode de l’intégration globale.

 

Intégration proportionnelle. — Les entreprises que le groupe contrôle conjointement avec un nombre limité de co-investisseurs sont consolidées par la méthode de l’intégration proportionnelle.

 

Mise en équivalence. — Les entreprises sur lesquelles le groupe exerce une influence notable sont consolidées par la méthode de la mise en équivalence.

 

3.3. Cas particulier des entités ad hoc :

 

Cas particulier des entités ad hoc. — Les structures juridiques distinctes, créées spécifiquement pour gérer une opération ou un ensemble d'opérations similaires (entités ad hoc) sont consolidées dès lors qu’elles sont contrôlées en substance par le groupe, et ce, même en l’absence de lien en capital.

 

Le contrôle en substance s’apprécie au regard des critères suivants :

— les activités de l’entité sont menées pour le compte exclusif du groupe, de telle sorte que ce dernier en tire des avantages ;

— le groupe détient le pouvoir de décision et de gestion sur les activités courantes de l’entité ou sur les actifs qui la composent ; de tels pouvoirs peuvent avoir été délégués par la mise en place d’un mécanisme d’autopilotage ;

— le groupe à la capacité de bénéficier de la majorité des avantages de l’entité ;

— le groupe est exposé à la majorité des risques relatifs à l’entité.

 

Sont exclues du périmètre les entités exerçant leur activité dans le cadre d’une relation fiduciaire, avec une gestion pour compte de tiers et dans l’intérêt des différentes parties prenantes. Sont également exclues du périmètre les caisses de retraite et mutuelles des salariés du groupe.

 

3.4. Règles de consolidation. — Les états financiers consolidés sont établis en utilisant des méthodes comptables uniformes pour des transactions similaires dans des circonstances semblables. Les retraitements significatifs nécessaires à l’harmonisation des méthodes d’évaluation des sociétés consolidées sont effectués.

 

3.4.1. Conversion des comptes des entités étrangères. — La devise de présentation des comptes de l’entité consolidante est l’euro.

 

Le bilan des filiales et succursales étrangères dont la monnaie fonctionnelle est différente de l’euro est converti en euros au cours de change en vigueur à la date de clôture de l’exercice. Les postes du compte de résultat sont convertis au cours moyen de la période, valeur approchée du cours de transaction en l’absence de fluctuations significatives.

 

Les écarts de conversion résultent de la différence :

— de valorisation du résultat de l’exercice entre le cours moyen et le cours de clôture ;

— de conversion des capitaux propres (hors résultat) entre le cours historique et le cours de clôture.

 

Ils sont inscrits, pour la part revenant au groupe, dans les capitaux propres dans le poste « Réserves de conversion » et pour la part des tiers dans le poste « Intérêts minoritaires ».

 

Le Groupe Banque Populaire d’Alsace ne possède pas de filiales ni de succursales à l’étranger.

 

3.4.2. Elimination des opérations réciproques. — L’effet des opérations internes au Groupe Banque Populaire d’Alsace sur le bilan et le compte de résultat consolidés a été éliminé. Les dividendes et les plus ou moins-values de cessions d’actifs entre les entreprises intégrées sont également éliminés.

 

Le cas échéant, les moins-values de cession d’actifs qui traduisent une dépréciation effective sont maintenues.

 

3.4.3. Regroupements d’entreprises :

 

Opérations réalisées avant le 1er janvier 2010. — Les regroupements d’entreprises sont comptabilisés selon la méthode de l’acquisition, à l’exception cependant des regroupements impliquant des entités mutuelles et des entités sous contrôle commun, explicitement exclus du champ d’application de la précédente version de la norme IFRS 3.

 

Le coût du regroupement est égal au total de la juste valeur, à la date d’acquisition, des actifs remis, des passifs encourus ou assumés et des instruments de capitaux propres émis pour obtenir le contrôle de la société acquise. Les coûts afférant directement à l’opération entrent dans le coût d’acquisition.

 

Les actifs, passifs et passifs éventuels identifiables des entités acquises sont comptabilisés à leur juste valeur à la date d’acquisition. Cette évaluation initiale peut être affinée dans un délai de 12 mois à compter de la date d’acquisition.

 

L’écart d’acquisition correspondant à la différence entre le coût du regroupement et la part d’intérêt de l’acquéreur dans les actifs, passifs et passifs éventuels à la juste valeur est inscrit à l’actif du bilan de l’acquéreur lorsqu’il est positif et comptabilisé directement en résultat lorsqu’il est négatif.

 

Dans le cas d’une variation du pourcentage d’intérêt du groupe dans une entité déjà contrôlée, l’acquisition complémentaire des titres donne lieu à comptabilisation d’un écart d’acquisition complémentaire, déterminé en comparant le prix d’acquisition des titres et la quote-part d’actif net acquise.

 

Les écarts d’acquisition sont enregistrés dans la monnaie fonctionnelle de l’entreprise acquise et sont convertis au cours de change en vigueur à la date de clôture.

 

A la date d’acquisition, chaque écart est affecté à une ou plusieurs unités génératrices de trésorerie (UGT) susceptibles de retirer des avantages de l’acquisition. Les UGT ont été définies au sein des grands métiers du groupe et constituent le niveau le plus fin utilisé par la direction pour déterminer le retour sur investissement d’une activité.

 

Les écarts d’acquisition positifs font l’objet d’un test de dépréciation au minimum une fois par an et, en tout état de cause, dès l’apparition d’indices objectifs de perte de valeur.

 

Le test de dépréciation consiste à comparer la valeur nette comptable (y compris les écarts d’acquisition) de chaque UGT ou groupe d’UGT à sa valeur recouvrable qui correspond au montant le plus élevé entre la valeur de marché et la valeur d’utilité.

 

La valeur de marché est déterminée comme la juste valeur de la vente nette des coûts de sortie lors d’une transaction réalisée dans des conditions de concurrence normale entre des parties bien informées et consentantes. Cette estimation est fondée sur des informations de marché disponibles en considérant les situations particulières. La valeur d’utilité est calculée selon la méthode la plus appropriée, généralement par actualisation des flux de trésorerie futurs estimés.

 

Lorsque la valeur recouvrable devient inférieure à la valeur comptable, une dépréciation irréversible de l’écart d’acquisition est enregistrée en résultat.

 

Opérations réalisées à compter du 1er janvier 2010. — Les traitements décrits ci-dessus sont modifiés de la façon suivante par les normes IFRS 3 et IAS 27 révisées :

— les regroupements entre entités mutuelles sont désormais inclus dans le champ d’application de la norme IFRS 3 ;

— les coûts directement liés aux regroupements d’entreprises sont désormais comptabilisés dans le résultat de la période ;

— les compléments de prix sont désormais intégrés dans le coût d’acquisition pour leur juste valeur à la date de prise de contrôle, y compris lorsqu’ils présentent un caractère éventuel. Selon le mode de règlement, les compléments sont comptabilisés en contrepartie :

– des capitaux propres et les révisions de prix ultérieures ne donneront lieu à aucun enregistrement ;

– ou des dettes et les révisions ultérieures sont comptabilisées en contrepartie du compte de résultat (dettes financières) ou selon les normes appropriées (autres dettes ne relevant pas de la norme IAS 39).

— en date de prise de contrôle d’une entité, le montant des participations ne donnant pas le contrôle (intérêts minoritaires) peuvent être évalués :

– soit à leur juste valeur (méthode se traduisant par l’affectation d’une fraction de l’écart d’acquisition aux participations ne donnant pas le contrôle (intérêts minoritaires)),

– soit à leur quote-part dans la juste valeur des actifs et passifs identifiables de l’entité acquise (méthode semblable à celle applicable aux opérations antérieures au 31 décembre 2009).

 

Le choix entre ces deux méthodes doit être effectué pour chaque regroupement d’entreprises.

 

Quel que soit le choix retenu lors de la prise de contrôle, les augmentations du pourcentage d’intérêt dans une entité déjà contrôlée seront systématiquement comptabilisées en capitaux propres :

— en date de prise de contrôle d’une entité, l’éventuelle quote-part antérieurement détenue par le groupe doit être réévaluée à la juste valeur en contrepartie du compte de résultat. De fait, en cas d’acquisition par étapes, l’écart d’acquisition est déterminé par référence à la juste valeur à la date de la prise de contrôle,

— lors de la perte de contrôle d’une entreprise consolidée, la quote-part éventuellement conservée par le groupe doit être réévaluée à sa juste valeur en contrepartie du compte de résultat.

 

 

Note 4. –Principes comptables et méthodes d’évaluation.

 

4.1. Actifs et passifs financiers :

4.1.1. Prêts et créances. — Le poste « Prêts et créances » inclut les prêts et créances consentis aux établissements de crédit et à la clientèle ainsi que certains titres non cotés sur un marché actif lorsqu’ils ne sont pas détenus à des fins de transaction (voir note 4.1.2).

Les prêts et créances sont enregistrés initialement à leur juste valeur augmentée des coûts directement liés à l’émission et diminués de produits directement attribuables à l’émission. Lors des arrêtés ultérieurs, ils sont évalués au coût amorti selon la méthode du taux d'intérêt effectif (TIE).

 

Le TIE est le taux qui actualise les flux de trésorerie futurs à la valeur initiale du prêt. Ce taux inclut les décotes, constatées lorsque les prêts sont octroyés à des conditions inférieures aux conditions de marché, ainsi que les produits et coûts de transaction directement liés à l’émission des prêts et analysés comme un ajustement du rendement effectif du prêt. Aucun coût interne n’est pris en compte dans le calcul du coût amorti.

 

Lorsque les prêts sont octroyés à des conditions inférieures aux conditions de marché, une décote correspondant à l’écart entre la valeur nominale du prêt et la somme des flux de trésorerie futurs, actualisés au taux de marché est comptabilisée en diminution de la valeur nominale du prêt. Le taux de marché est le taux qui est pratiqué par la grande majorité des établissements de la place à un moment donné, pour des instruments et des contreparties ayant des caractéristiques similaires.

 

En cas de restructuration suite aux difficultés financières du débiteur, le prêt est considéré comme un encours déprécié au sens d’IAS 39 et fait l’objet d’une décote d’un montant égal à l’écart entre l’actualisation des flux contractuels initialement attendus et l’actualisation des flux futurs attendus de capital et d’intérêt suite à la restructuration. Le taux d’actualisation retenu est le taux d’intérêt effectif initial. Cette décote est inscrite au résultat dans le poste « Coût du risque » et au bilan en diminution de l’encours correspondant. Elle est rapportée au compte de résultat dans la marge d’intérêt selon un mode actuariel sur la durée du prêt. Le prêt restructuré est réinscrit en encours sain sur jugement d'expert lorsqu'il n'y a plus d'incertitude sur la capacité de l'emprunteur à honorer ses engagements.

 

La Banque Populaire d’Alsace a suspendu depuis 2005 le calcul de décote sur créances restructurées dans l’attente d’une nouvelle version de la chaîne de prêts permettant de déterminer la décote en fonction des nouvelles modalités selon lesquelles les flux attendus sont actualisés sur la base du taux contractuel d’origine de la créance. De ce fait, les principes comptables applicables aux décotes ne peuvent être appliqués mais leurs montants, non significatifs, induisent des impacts très limités sur les niveaux de marges du compte de résultat en fonction du classement dans lequel se trouvent les créances restructurées.

 

Dans ce contexte, les créances restructurées suivent le même traitement de dépréciation que les autres créances identifiées comme douteuses. La décote n’étant pas individualisée, la dépréciation sur ladite créance est globale.

 

Toutefois, à fin décembre 2013, dans le cadre de la gestion déléguée et externalisée de l’activité « prêts personnels » à Natixis Financement, la comptabilisation de la dépréciation des dossiers restructurés pour cause de surendettement a été activée conformément au CRC 2002-03 modifié (article 6).

 

Les coûts externes consistent essentiellement en commissions versées à des tiers dans le cadre de la mise en place des prêts. Ils sont essentiellement constitués des commissions versées aux apporteurs d’affaires.

 

Les produits directement attribuables à l’émission des nouveaux prêts sont principalement composés des frais de dossier facturés aux clients, des refacturations de coûts et des commissions d’engagement de financement (s’il est plus probable qu’improbable que le prêt se dénoue). Les commissions perçues sur des engagements de financement qui ne donneront pas lieu à tirage sont étalées de manière linéaire sur la durée de l’engagement.

 

Les charges et produits relatifs à des prêts d’une durée initiale inférieure à un an sont étalés au prorata temporis sans recalcul du TIE. Pour les prêts à taux variable ou révisable, le TIE est recalculé à chaque refixation du taux.

 

4.1.2. Titres. — A l’actif, les titres sont classés selon les quatre catégories définies par la norme IAS 39 :

— actifs financiers à la juste valeur par résultat ;

— actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance ;

— prêts et créances ;

— actifs financiers disponibles à la vente.

 

Actifs et passifs financiers à la juste valeur par résultat. — Cette catégorie comprend :

— les actifs et les passifs financiers détenus à des fins de transaction, c'est-à-dire acquis ou émis dès l’origine avec l’intention de les revendre ou de les racheter à brève échéance ;

— et les actifs et les passifs financiers que le groupe a choisi de comptabiliser dès l’origine à la juste valeur par résultat, en application de l’option offerte par la norme IAS 39.

 

Les conditions d’application de cette option sont décrites dans la note 4.1.4 « Actifs et passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option ».

 

Ces actifs sont évalués à leur juste valeur en date de comptabilisation initiale comme en date d'arrêté. Les variations de juste valeur de la période, les intérêts, dividendes, gains ou pertes de cessions sur ces instruments sont enregistrés dans le poste « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat ».

 

Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance. — Ce portefeuille comprend les titres à revenu fixe ou déterminable et à échéance fixe que le groupe a l’intention et la capacité de détenir jusqu’à leur échéance.

 

La norme IAS 39 interdit, sauf exceptions limitées, une cession ou un transfert de ces titres avant leurs échéances, sous peine d’entraîner le déclassement de l’ensemble du portefeuille au niveau du groupe et d’interdire l’accès à cette catégorie pendant l’exercice en cours et les deux années suivantes. Parmi les exceptions à cette règle, figurent notamment les cas suivants :

— une dégradation importante de la qualité du crédit de l’émetteur ;

— une modification de la réglementation fiscale supprimant ou réduisant de façon significative l’exonération fiscale dont bénéficient les intérêts sur les placements détenus jusqu’à leur échéance ;

— un regroupement d’entreprises majeur ou une sortie majeure (telle que la vente d’un secteur) nécessitant la vente ou le transfert de placements détenus jusqu’à leur échéance pour maintenir la situation existante de l’entité en matière de risque de taux d’intérêt ou sa politique de risque de crédit ;

— un changement des dispositions légales ou réglementaires modifiant de façon significative soit ce qui constitue un placement admissible; soit le montant maximum de certains types de placement, amenant ainsi l’entité à se séparer d’un placement détenu jusqu’à son échéance;

— un renforcement significatif des obligations en matière de capitaux propres qui amène l’entité à se restructurer en vendant des placements détenus jusqu’à leur échéance;

— une augmentation significative de la pondération des risques des placements détenus jusqu’à leur échéance utilisée dans le cadre de la réglementation prudentielle fondée sur les capitaux propres.

 

Dans les cas exceptionnels de cession décrits ci-dessus, le résultat de cession est enregistré dans le poste "Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente".

 

Les opérations de couverture de ces titres contre le risque de taux d’intérêt ne sont pas autorisées. En revanche, les couvertures du risque de change ou de la composante inflation de certains actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance sont autorisées.

 

Les titres détenus jusqu’à l’échéance sont initialement comptabilisés à leur juste valeur, augmentée des coûts de transaction directement attribuable à leur acquisition. Ils sont ensuite valorisés au coût amorti, selon la méthode du TIE, intégrant les primes, décotes et frais d’acquisition s’ils sont significatifs.

 

Prêts et créances. — Le portefeuille de « Prêts et créances » enregistre les actifs financiers non dérivés à revenu fixe ou déterminable qui ne sont pas traités sur un marché actif. Ces actifs ne doivent par ailleurs pas être exposés à un risque de pertes substantielles non lié à la détérioration du risque de crédit.

 

Certains titres peuvent être classés dans cette catégorie lorsqu’ils ne sont pas cotés sur un marché actif. Ils sont initialement comptabilisés à leur juste valeur augmentée des coûts de transaction et diminuée des produits de transaction. Ils suivent dès lors les règles de comptabilisation, d’évaluation et de dépréciation des prêts et créances.

 

Lorsque un actif financier enregistré en prêts et créances est cédé avant son échéance, le résultat de cession est enregistré dans le poste "Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente".

 

Actifs financiers disponibles à la vente. — Cette catégorie comprend les actifs financiers qui ne relèvent pas des portefeuilles précédents.

 

Les actifs financiers disponibles à la vente sont initialement comptabilisés pour leur juste valeur augmentée des frais de transaction.

 

En date d’arrêté, ils sont évalués à leur juste valeur et les variations de juste valeur sont enregistrées en gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres (sauf pour les actifs monétaires en devises, pour lesquels les variations de juste valeur pour la composante change affectent le résultat). Les principes de détermination de la juste valeur sont décrits en note 4.1.6.

 

En cas de cession, ces variations de juste valeur sont transférées en résultat.

 

Les revenus courus ou acquis sur les titres à revenu fixe sont enregistrés dans le poste « Produits d’intérêts et assimilés ». Les revenus des titres à revenu variable sont enregistrés dans le poste « Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente ».

 

Date d’enregistrement des titres. — Les titres sont inscrits au bilan à la date de règlement-livraison.

 

Règles appliquées en cas de cession partielle. — En cas de cession partielle d’une ligne de titres, la méthode « premier entré, premier sorti » est retenue.

 

4.1.3. Instruments de dettes et de capitaux propres émis. — Les instruments financiers émis sont qualifiés d’instruments de dettes ou de capitaux propres selon qu’il existe ou non une obligation contractuelle pour l’émetteur de remettre des liquidités ou un autre actif financier ou encore d’échanger des instruments dans des conditions potentiellement défavorables. Cette obligation doit résulter de clauses et de conditions propres au contrat et pas seulement de contraintes purement économiques.

 

Dettes émises. — Les dettes émises (qui ne sont pas classées comme des passifs financiers évalués en juste valeur par résultat) sont initialement comptabilisées à leur juste valeur diminuée des frais de transaction, et sont évaluées en date de clôture selon la méthode du coût amorti en utilisant la méthode du TIE.

 

Ces instruments sont enregistrés au bilan en dettes envers les établissements de crédit, dettes envers la clientèle et dettes représentées par un titre.

 

Dettes subordonnées. — Les dettes subordonnées se distinguent des créances ou des obligations émises en raison du remboursement qui n’interviendra qu’après le désintéressement de tous les créanciers privilégiés ou chirographaires, mais avant le remboursement des prêts et titres participatifs et des titres super-subordonnés.

 

Les dettes subordonnées que l’émetteur est tenu de rembourser sont classées en dettes et initialement comptabilisées à leur juste valeur diminuée des frais de transaction.

 

Parts sociales. — L’interprétation IFRIC 2, consacrée au traitement des parts sociales et instruments assimilés des entités coopératives, précise les dispositions de la norme IAS 32, en rappelant que le droit contractuel d’un membre de demander le remboursement de ses parts ne crée pas automatiquement une obligation pour l’émetteur. La classification comptable est dès lors déterminée après examen des conditions contractuelles.

 

Selon cette interprétation, les parts de membres sont des capitaux propres si l’entité dispose d’un droit inconditionnel de refuser le remboursement ou s’il existe des dispositions légales ou statutaires interdisant ou limitant fortement le remboursement.

 

En raison des dispositions statutaires existantes, relatives en particulier au niveau de capital minimum, les parts sociales émises par les entités concernées dans le groupe sont classées en capitaux propres.

 

4.1.4. Actifs et passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option. — L’amendement de la norme IAS 39 adopté par l’Union européenne le 15 novembre 2005 permet, lors de la comptabilisation initiale, de désigner des actifs et passifs financiers comme devant être comptabilisés à la juste valeur par résultat, ce choix étant irrévocable.

 

Le respect des conditions fixées par la norme doit être vérifié préalablement à toute inscription d’un instrument en option juste valeur.

 

L’application de cette option est en effet réservée aux situations suivantes :

 

Elimination ou réduction significative d’un décalage de traitement comptable. — L’application de l’option permet d’éliminer les distorsions découlant de règles de valorisation différentes appliquées à des instruments gérés dans le cadre d’une même stratégie.

 

Alignement du traitement comptable sur la gestion et la mesure de performance. — L’option s’applique dans le cas d’un groupe d’actifs et/ou de passifs géré et évalué à la juste valeur, à condition que cette gestion repose sur une politique de gestion des risques ou une stratégie d’investissement documentée et que le reporting interne s’appuie sur une mesure en juste valeur.

 

Ce cas trouve notamment son application dans le cadre des activités de marché exercées par Natixis.

 

Instruments financiers composés comportant un ou plusieurs dérivés incorporés. — Un dérivé incorporé est la composante d’un contrat « hybride », financier ou non, qui répond à la définition d’un produit dérivé. Il doit être extrait du contrat hôte et comptabilisé séparément dès lors que l’instrument hybride n’est pas évalué en juste valeur par résultat et que les caractéristiques économiques et les risques associés du dérivé incorporé ne sont pas étroitement liés au contrat hôte.

 

L’application de l’option juste valeur est possible dans le cas où le dérivé incorporé modifie substantiellement les flux du contrat hôte et que la comptabilisation séparée du dérivé incorporé n’est pas spécifiquement interdite par la norme IAS 39 (exemple d’une option de remboursement incorporée dans un instrument de dette). L’option permet d’évaluer l’instrument à la juste valeur dans son intégralité, ce qui permet de ne pas extraire ni comptabiliser ni évaluer séparément le dérivé incorporé.

 

Ce traitement s’applique en particulier à certaines émissions structurées comportant des dérivés incorporés significatifs.

 

4.1.5. Instruments dérivés et comptabilité de couverture. — Un dérivé est un instrument financier ou un autre contrat qui présente les trois caractéristiques suivantes :

— sa valeur fluctue en fonction de l’évolution d’un taux d’intérêt, du prix d’un instrument financier, du prix d’une marchandise, d’un cours de change, d’un indice de prix ou de cours, d’une notation de crédit ou d’un indice de crédit, ou d’une autre variable, à condition que dans le cas d'une variable non-financière, la variable ne soit pas spécifique à une des parties au contrat (parfois appelée le « sous-jacent ») ;

— il ne requiert aucun placement net initial ou un placement net initial inférieur à celui qui serait nécessaire pour d’autres types de contrats dont on pourrait attendre des réactions similaires aux évolutions des conditions du marché ;

— il est réglé à une date future.

 

Tous les instruments financiers dérivés sont comptabilisés au bilan en date de négociation pour leur juste valeur à l’origine de l’opération. A chaque arrêté comptable, ils sont évalués à leur juste valeur quelle que soit l’intention de gestion qui préside à leur détention (transaction ou couverture).

 

A l’exception des dérivés qualifiés comptablement de couverture de flux de trésorerie ou d’investissement net libellé en devises, les variations de juste valeur sont comptabilisées au compte de résultat de la période.

 

Les instruments financiers dérivés sont classés en deux catégories :

 

Dérivés de transaction. — Les dérivés de transaction sont inscrits au bilan en « Actifs financiers à la juste valeur par résultat » et en « Passifs financiers à la juste valeur par résultat ». Les gains et pertes réalisés et latents sont portés au compte de résultat dans le poste « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat ».

 

Dérivés de couverture. — Afin de pouvoir qualifier comptablement un instrument dérivé d’instrument de couverture, il est nécessaire de documenter la relation de couverture dès l’initiation (stratégie de couverture, nature du risque couvert, désignation et caractéristiques de l’élément couvert et de l’instrument de couverture). Par ailleurs, l’efficacité de la couverture doit être démontrée à l’origine et vérifiée rétrospectivement.

 

Les dérivés conclus dans le cadre de relations de couverture sont désignés en fonction de l’objectif poursuivi.

 

— Couverture de juste valeur : La couverture de juste valeur a pour objectif de réduire le risque de variation de juste valeur d’un actif ou d’un passif du bilan ou d’un engagement ferme (notamment, couverture du risque de taux des actifs et passifs à taux fixe).

 

La réévaluation du dérivé est inscrite en résultat symétriquement à la réévaluation de l’élément couvert, et ce à hauteur du risque couvert. L’éventuelle inefficacité de la couverture est comptabilisée au compte de résultat dans le poste « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat ».

 

Les intérêts courus du dérivé de couverture sont portés au compte de résultat symétriquement aux intérêts courus de l’élément couvert.

 

S’agissant de la couverture d’un actif ou d’un passif identifié, la réévaluation de la composante couverte est présentée au bilan dans le même poste que l’élément couvert.

 

L’inefficacité relative à la valorisation en bi-courbe des dérivés collatéralisés est prise en compte dans les calculs d’efficacité.

 

En cas d’interruption de la relation de couverture (décision de gestion, non-respect des critères d’efficacité ou vente de l’élément couvert avant échéance), le dérivé de couverture est transféré en portefeuille de transaction. Le montant de la réévaluation inscrit au bilan au titre de l’élément couvert est amorti sur la durée de vie résiduelle de la couverture initiale. Si l’élément couvert est vendu avant l’échéance ou remboursé par anticipation, le montant cumulé de la réévaluation est inscrit au compte de résultat de la période.

— Couverture de flux de trésorerie : Les opérations de couverture de flux de trésorerie ont pour objectif la couverture d’éléments exposés aux variations de flux de trésorerie imputables à un risque associé à un élément de bilan ou à une transaction future (couverture du risque de taux sur actifs et passifs à taux variable, couverture de conditions sur des transactions futures (taux fixes futurs, prix futurs, change, etc...)).

 

La partie efficace des variations de juste valeur du dérivé est inscrite sur une ligne spécifique des « Gains ou pertes comptabilisés directement en capitaux propres », la partie inefficace est comptabilisée au compte de résultat dans le poste « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat ».

 

Les intérêts courus du dérivé de couverture sont inscrits sur le poste du compte de résultat « Intérêts et produits assimilés », symétriquement aux intérêts courus de l’élément couvert.

 

Les instruments couverts restent comptabilisés selon les règles applicables à leur catégorie comptable.

 

En cas d’interruption de la relation de couverture (non-respect des critères d’efficacité ou vente du dérivé ou disparition de l’élément couvert), les montants cumulés inscrits en capitaux propres sont transférés au fur et à mesure en résultat lorsque la transaction couverte affecte elle-même le résultat ou rapportés immédiatement en résultat en cas de disparition de l’élément couvert.

 

Cas particuliers de couverture de portefeuilles (macro-couverture) :

— Documentation en couverture de juste valeur : Le Groupe Banque Populaire d’Alsace documente sa macro-couverture du risque de taux d’intérêt en couverture de juste valeur, en appliquant les dispositions de la norme IAS 39 telle qu’adoptée par l’Union européenne (dite carve-out).

 

La version de la norme IAS 39 adoptée par l’Union européenne ne reprend pas certaines dispositions concernant la comptabilité de couverture qui apparaissent incompatibles avec les stratégies de réduction du risque de taux d’intérêt global mises en œuvre par les banques européennes. Le carve-out de l’Union européenne permet en particulier de mettre en œuvre une comptabilité de couverture du risque de taux interbancaire associée aux opérations à taux fixe réalisées avec la clientèle (crédits, comptes d’épargne, dépôts à vue de la clientèle). Les instruments de macro-couverture utilisés par le groupe sont, pour l’essentiel, des swaps de taux simples désignés dès leur mise en place en couverture de juste valeur des ressources et des emplois à taux fixe.

 

Le traitement comptable des dérivés de macro-couverture se fait selon les mêmes principes que ceux décrits précédemment dans le cadre de la micro-couverture de juste valeur.

 

Dans le cas d’une relation de macro-couverture, la réévaluation de la composante couverte est portée globalement dans le poste « Écart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux ».

 

L’efficacité des couvertures est assurée lorsque les dérivés compensent le risque de taux du portefeuille de sous-jacents à taux fixe couverts. L’inefficacité relative à la valorisation en bi-courbe des dérivés collatéralisés est prise en compte.

 

Deux tests d’efficacité sont réalisés :

– un test d’assiette : pour les swaps simples désignés de couverture dès leur mise en place, il est vérifié en date de désignation de la relation de couverture, de manière prospective, puis à chaque arrêté, de manière rétrospective, qu’il n’existe pas de sur-couverture ;

– un test quantitatif : pour les autres swaps, la variation de juste valeur du swap réel doit compenser la variation de juste valeur d’un instrument hypothétique reflétant parfaitement la composante couverte du sous-jacent. Ces tests sont réalisés en date de désignation, de manière prospective, puis à chaque arrêté, de manière rétrospective.

 

En cas d’interruption de la relation de couverture, cet écart est amorti linéairement sur la durée de couverture initiale restant à courir si le sous-jacent couvert n’a pas été décomptabilisé. Il est constaté directement en résultat si les éléments couverts ne figurent plus au bilan. Les dérivés de macro-couverture peuvent notamment être déqualifiés lorsque le nominal des instruments couverts devient inférieur au notionnel des couvertures, du fait notamment des remboursements anticipés des prêts ou des retraits de dépôts.

 

— Couverture d’un investissement net libellé en devises : L’investissement net dans une activité à l’étranger est le montant de la participation de l’entité consolidante dans l’actif net de cette activité.

 

La couverture d’un investissement net libellé en devises a pour objet de protéger l’entité consolidante contre des variations de change d’un investissement dans une entité dont la monnaie fonctionnelle est différente de la monnaie de présentation des comptes consolidés. Ce type de couverture est comptabilisé de la même façon que les couvertures de flux de trésorerie.

 

Les gains ou pertes latents comptabilisés en capitaux propres sont transférés en résultat lors de la cession de tout ou partie de l’investissement net.

 

4.1.6. Détermination de la juste valeur :

 

Principes généraux. — La juste valeur correspond au prix qui serait reçu pour la vente d’un actif ou payé pour le transfert d’un passif lors d’une transaction normale entre des participants de marché à la date d’évaluation.

 

Le Groupe Banque Populaire d’Alsace évalue la juste valeur d’un actif ou d’un passif à l’aide des hypothèses que les intervenants du marché utiliseraient pour fixer le prix de l’actif ou du passif. Parmi ces hypothèses, figurent notamment pour les dérivés, une évaluation du risque de contrepartie (ou CVA – Credit Valuation Adjustement) et du risque de non-exécution (DVA - Debit Valuation Adjustement ou risque de notre propre défaut sur nos opérations de dérivés). Leur évaluation se fonde sur des paramètres historiques.

 

Les valorisations des dérivés traités avec une contrepartie membre du mécanisme de solidarité du Groupe BPCE (cf. note 1.2.) ne font pas l’objet de calcul de CVA ni de DVA.

 

Au 31 décembre 2013, les montants de CVA et de DVA ne sont pas significatifs.

 

Juste valeur en date de comptabilisation initiale. — Pour les transactions conclues par le Groupe Banque Populaire d’Alsace, le prix de négociation des opérations (c’est-à-dire la valeur de la contrepartie versée ou reçue) donne la meilleure évaluation de la juste valeur de l’opération en date de comptabilisation initiale. Si tel n’était pas le cas, le groupe ajusterait le prix de transaction. La comptabilisation de cet ajustement est décrite dans le paragraphe « Comptabilisation de la marge dégagée à l’initiation (Day one profit) ».

 

Hiérarchie de la juste valeur :

— Juste valeur de niveau 1 et notion de marché actif : Pour les instruments financiers, les prix cotés sur un marché actif (« juste valeur de niveau 1 ») constituent l’indication la plus fiable de la juste valeur. Dans la mesure où de tels prix existent, ils doivent être utilisés sans ajustement pour évaluer la juste valeur.

 

Un marché actif est un marché sur lequel ont lieu des transactions sur l’actif ou le passif selon une fréquence et un volume suffisants.

 

La baisse du niveau d’activité du marché peut être révélée par des indicateurs tels que :

– une baisse sensible du marché primaire pour l’actif ou le passif financier concerné (ou pour des instruments similaires) ;

– une baisse significative du volume des transactions ;

– une faible fréquence de mise à jour des cotations ;

– une forte dispersion des prix disponibles dans le temps entre les différents intervenants de marché ;

– une perte de la corrélation avec des indices qui présentaient auparavant une corrélation élevée avec la juste valeur de l’actif ou du passif ;

– une hausse significative des cours ou des primes de risque de liquidité implicites, des rendements ou des indicateurs de performance (par exemple des probabilités de défaut et des espérances de pertes implicites) par rapport à l’estimation que fait le groupe des flux de trésorerie attendus, compte tenu de toutes les données de marché disponibles au sujet du risque de crédit ou du risque de non-exécution relatif à l’actif ou au passif ;

– des écarts très importants entre le prix vendeur (bid) et le prix acheteur (ask) (fourchette très large).

— Instruments valorisés à partir de prix cotés (non ajustés) sur un marché actif (niveau 1) : Il s’agit essentiellement d’actions, d’obligations d’Etat ou de grandes entreprises, de certains dérivés traités sur des marchés organisés (par exemple, des options standards sur indices CAC 40 ou Eurostoxx).

 

Par ailleurs, pour les OPCVM, la juste valeur sera considérée comme de niveau 1 si la valeur liquidative est quotidienne, et s’il s’agit d’une valeur sur laquelle il est possible de passer un ordre.

— Juste valeur de niveau 2 : En cas d’absence de cotation sur un marché actif, la juste valeur peut être déterminée par une méthodologie appropriée, conforme aux méthodes d’évaluation communément admises sur les marchés financiers, favorisant les paramètres de valorisation observables sur les marchés (« juste valeur de niveau 2 »).

Si l’actif ou le passif a une échéance spécifiée (contractuelle), une donnée d’entrée de niveau 2 doit être observable pour la quasi-totalité de la durée de l’actif ou du passif. Les données d’entrée de niveau 2 comprennent notamment :

– les cours sur des marchés, actifs ou non, pour des actifs ou des passifs similaires ;

– les données d’entrée autres que les cours du marché qui sont observables pour l’actif ou le passif, par exemple :

- les taux d’intérêt et les courbes de taux observables aux intervalles usuels,

- les volatilités implicites,

- les « spreads » de crédit ;

– les données d’entrée corroborées par le marché, c’est-à-dire qui sont obtenues principalement à partir de données de marché observables ou corroborées au moyen de telles données, par corrélation ou autrement.

 

Instruments valorisés à partir de modèles reconnus et faisant appel à des paramètres directement ou indirectement observables (niveau 2) :

— Instruments dérivés de niveau 2 : Seront en particulier classés dans cette catégorie :

– les swaps de taux standards ou CMS ;

– les accords de taux futurs (FRA) ;

– les swaptions standards ;

– les caps et floors standards ;

– les achats et ventes à terme de devises liquides ;

– les swaps et options de change sur devises liquides ;

– les dérivés de crédit liquides sur un émetteur particulier (single name) ou sur indices Itraax, Iboxx...

 

Les valorisations de ces instruments s’appuient en effet sur des paramètres observables et sur des modèles reconnus comme des standards de place (méthode d’actualisation des cash flows futurs, technique d’interpolation...).

— Instruments non dérivés de niveau 2 : Certains instruments financiers complexes et/ou d’échéance longue sont valorisés avec un modèle reconnu et utilisent des paramètres de marché calibrés à partir de données observables (telles que les courbes de taux, les nappes de volatilité implicite des options), de données résultant de consensus de marché ou à partir de marchés actifs de gré à gré.

 

Pour l’ensemble de ces instruments, le caractère observable du paramètre a pu être démontré. Au plan méthodologique, l’observabilité des paramètres est fondée sur quatre conditions indissociables :

– le paramètre provient de sources externes (via un contributeur reconnu si possible) ;

– le paramètre est alimenté périodiquement ;

– le paramètre est représentatif de transactions récentes ;

– les caractéristiques du paramètre sont identiques à celles de la transaction.

 

La marge dégagée lors de la négociation de ces instruments financiers est immédiatement comptabilisée en résultat.

 

Figurent notamment en niveau 2 :

– les titres non cotés sur un marché actif dont la juste valeur est déterminée à partir de données de marché observables (ex : utilisation de données de marché issues de sociétés comparables cotées ou méthode de multiple de résultats) ;

– les parts d’OPCVM dont la valeur liquidative n’est pas calculée et communiquée quotidiennement, mais qui fait l’objet de publications régulières ou pour lesquelles on peut observer des transactions récentes;

– les dettes émises valorisées à la juste valeur sur option.

— Juste valeur de niveau 3 : Enfin, s’il n’existe pas suffisamment de données observables sur les marchés, la juste valeur peut être déterminée par une méthodologie de valorisation reposant sur des modèles internes (« juste valeur de niveau 3 ») utilisant des données non observables. Le modèle retenu doit être calibré périodiquement en rapprochant ses résultats des prix de transactions récentes.

— Instruments de gré à gré valorisés à partir de modèles peu répandus ou utilisant une part significative de paramètres non observables (niveau 3) : Lorsque les valorisations obtenues ne peuvent s’appuyer sur des paramètres observables ou sur des modèles reconnus comme des standards de place, la valorisation obtenue sera considérée comme non observable.

 

Les instruments valorisés à partir de modèles spécifiques ou utilisant des paramètres non observables incluent plus particulièrement :

– les actions non cotées, ayant généralement la nature de « participations » : BPCE ;

– des produits structurés action multi-sous-jacents, d’option sur fonds, des produits hybrides de taux, des swaps de titrisation, de dérivés de crédit structurés, de produits optionnels de taux.

 

Transfert entre niveaux de juste valeur. — Au cours de l’exercice 2013, le Groupe Banque Populaire d’Alsace n’a procédé à aucun transfert entre niveau de juste valeur.

 

Comptabilisation de la marge dégagée à l’initiation (« Day on profit »). — La marge dégagée lors de la comptabilisation initiale d’un instrument financier ne peut être reconnue en résultat qu’à la condition que l’instrument financier puisse être évalué de manière fiable dès son initiation. Sont considérés comme respectant cette condition les instruments traités sur un marché actif et les instruments valorisés à partir de modèles reconnus utilisant uniquement des données de marché observables.

 

Dans le cas de certains produits structurés, généralement élaborés pour répondre aux besoins spécifiques de la contrepartie, le modèle de valorisation est alimenté par des paramètres pour partie non observables sur des marchés actifs. Lors de la comptabilisation initiale, le prix de transaction est dans ce cas réputé refléter la valeur de marché et la marge dégagée à l’initiation (Day one profit) est différée et étalée en résultat sur la période anticipée d’inobservabilité des paramètres de valorisation.

 

Lorsque les paramètres de valorisation utilisés deviennent observables ou que la technique de valorisation utilisée évolue vers un modèle reconnu et répandu, la part de la marge neutralisée à l’initiation de l’opération et non encore reconnue est alors comptabilisée en résultat.

 

Dans les cas exceptionnels où la marge dégagée lors de la comptabilisation initiale est négative (Day one loss), la perte est prise immédiatement en résultat, que les paramètres soient observables ou non.

 

Au 31 décembre 2013, le Groupe Banque Populaire d’Alsace n’a aucun « Day one profit » à étaler.

 

Juste valeur des titres BPCE. — La valeur des titres de l’organe central, classées en titres de participation disponibles à la vente, a été déterminée en calculant un actif net réévalué qui intègre la réévaluation des principales filiales de BPCE.

 

Les principales filiales de BPCE sont valorisées à partir de prévisions pluriannuelles actualisées des flux de dividendes attendus (Dividend Discount Model). Les prévisions des flux de dividendes attendus s’appuient sur les plans d’affaires issus des plans stratégiques des entités concernées et sur des paramètres techniques jugés raisonnables. Les contraintes prudentielles applicables aux activités concernées, y compris les principaux effets attendus de Bâle III, ont notamment été prises en considération dans l’exercice de valorisation.

 

L’actif net réévalué de BPCE intègre les actifs incorporels détenus par BPCE et les charges de structure de l’organe central.

 

Cette juste valeur est classée au niveau 3 de la hiérarchie.

 

Au 31 décembre 2013, la valeur nette comptable s’élève à 333 757 milliers d’euros pour les titres BPCE.

 

Juste valeur des instruments financiers comptabilisés au coût amorti. — Pour les instruments financiers qui ne sont pas évalués à la juste valeur au bilan, les calculs de juste valeur sont communiqués à titre d’information, et doivent être interprétés comme étant uniquement des estimations.

 

En effet, dans la majeure partie des cas, les valeurs communiquées n’ont pas vocation à être réalisées, et ne pourraient généralement pas l’être en pratique.

 

Les justes valeurs ainsi calculées l’ont été uniquement pour des besoins d’information en annexe aux états financiers. Ces valeurs ne sont pas des indicateurs utilisés pour les besoins de pilotage des activités de banque commerciale, dont le modèle de gestion est un modèle d’encaissement des flux de trésorerie contractuels.

 

Par conséquent, les hypothèses simplificatrices suivantes ont été retenues :

— Dans un certain nombre de cas, la valeur comptable est jugée représentative de la juste valeur.

 

Il s’agit notamment :

– des actifs et passifs financiers à court terme (dont la durée initiale est inférieure ou égale à un an), dans la mesure où la sensibilité au risque de taux et au risque de crédit est non significative sur la période ;

– des passifs exigibles à vue ;

– des prêts et emprunts à taux variable ;

– des opérations relevant d’un marché réglementé (en particulier, les produits d’épargne réglementés) pour lesquelles les prix sont fixés par les pouvoirs publics.

— Juste valeur du portefeuille de crédits : La juste valeur des crédits est déterminée à partir de modèles internes de valorisation consistant à actualiser les flux futurs recouvrables de capital et d’intérêt sur la durée restant à courir au taux de la production du mois pour les prêts de même catégorie et ayant les mêmes maturités. Les options de remboursement anticipé sont prises en compte sous forme d’un ajustement du profil d’amortissement des prêts.

— Juste valeur des dettes : Pour les dettes à taux fixe envers les établissements de crédit et la clientèle de durée supérieure à un an, la juste valeur est présumée correspondre à la valeur actualisée des flux futurs au taux de marché en vigueur à la date de clôture.

 

4.1.7. Dépréciation des actifs financiers :

 

Dépréciation des titres. — Les titres autres que ceux classés en portefeuille d’actifs financiers à la juste valeur par résultat sont dépréciés individuellement dès lors qu’il existe un indice objectif de dépréciation résultant d’un ou de plusieurs événements générateurs de pertes intervenus après la comptabilisation initiale de l’actif et que ces événements ont un impact sur les flux de trésorerie futurs estimés de l’actif financier qui puisse être estimé de façon fiable.

 

Les règles de dépréciation sont différentes selon que les titres sont des instruments de capitaux propres ou des instruments de dettes.

 

Pour les instruments de capitaux propres, une baisse durable ou une diminution significative de la valeur constituent des indicateurs objectifs de dépréciation.

 

Compte tenu des précisions apportées par l'IFRIC en juillet 2009 et des recommandations des régulateurs boursiers, le groupe a été conduit à réviser les critères qui permettent de caractériser les situations de pertes de valeur pour les instruments de capitaux propres cotés.

 

Une baisse de plus de 50 % ou depuis plus de 36 mois de la valeur d’un titre par rapport à son coût historique caractérise un indicateur objectif de dépréciation durable se traduisant par la constatation d’une dépréciation en résultat.

 

Ces critères de dépréciations sont, par ailleurs, complétés par l'examen ligne à ligne des actifs subissant une baisse de plus de 30 % ou depuis plus de 6 mois de leur valeur par rapport à leur coût historique ou en cas d'événements susceptibles de caractériser un déclin significatif ou prolongé. Une charge de dépréciation est enregistrée au compte de résultat si le groupe estime que la valeur de l’actif ne pourra être recouvrée en totalité.

 

Pour les instruments de capitaux propres non cotés, une analyse qualitative de leur situation est effectuée.

 

La dépréciation des instruments de capitaux propres est irréversible et ne peut être reprise par résultat. Les pertes sont inscrites dans le poste « Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente ». Les gains latents subséquents à une dépréciation sont différés en capitaux propres jusqu’à la cession des titres.

 

Pour les instruments de dettes tels que les obligations ou les titres issus d’une titrisation (ABS, CMBS, RMBS, CDO cash), une dépréciation est constatée lorsqu’il existe un risque de contrepartie avéré.

 

Les indicateurs de dépréciation utilisés pour les titres de dettes sont, quel que soit leur portefeuille de destination, identiques à ceux retenus dans l’appréciation sur base individuelle du risque avéré des prêts et créances. Pour les titres super-subordonnés à durée indéterminée (TSSDI), une attention particulière est également portée lorsque l’émetteur peut, sous certaines conditions, ne pas payer le coupon ou proroger l’émission au-delà de la date de remboursement prévue.

 

La dépréciation des instruments de dettes peut être reprise par résultat en cas d’amélioration de la situation de l’émetteur. Ces dépréciations et reprises sont inscrites dans le poste « Coût du risque ».

 

Dépréciation des prêts et créances. — La norme IAS 39 définit les modalités de calcul et de comptabilisation des pertes de valeur constatées sur les prêts.

 

Une créance est dépréciée si les deux conditions suivantes sont réunies :

— il existe des indices objectifs de dépréciation sur base individuelle ou sur base de portefeuilles : il s’agit « d’événements déclenchant » ou « événements de pertes » qui identifient un risque de contrepartie et qui interviennent après la comptabilisation initiale des prêts concernés. Au niveau individuel, les critères d’appréciation du caractère avéré d’un risque de crédit incluent l’existence d’impayés depuis plus de trois mois (six mois en matière immobilière et neuf mois pour les créances sur les collectivités territoriales) ou, indépendamment de l’existence d’un impayé, l’existence d’un risque avéré de crédit ou de procédures contentieuses

— ces événements entrainent la constatation de pertes avérées (incurred losses)

 

Les dépréciations sont déterminées par différence entre le coût amorti et le montant recouvrable, c’est-à-dire, la valeur actualisée des flux futurs estimés recouvrables en tenant compte de l’effet des garanties. Pour les actifs à court terme (durée inférieure à un an), il n’est pas fait recours à l’actualisation des flux futurs. La dépréciation se détermine de manière globale sans distinction entre intérêts et capital.

 

Les pertes probables relatives aux engagements hors bilan sont prises en compte au travers de provisions comptabilisées au passif du bilan.

 

Deux types de dépréciations sont enregistrés en coût du risque :

– les dépréciations sur base individuelle ;

– les dépréciations sur base de portefeuilles.

 

— Dépréciation sur base individuelle : Elles se calculent sur la base d’échéanciers, déterminés selon les historiques de recouvrement constatés par catégorie de créances. Les garanties sont prises en compte pour déterminer le montant des dépréciations et, lorsqu'une garantie couvre intégralement le risque de défaut, l’encours n’est pas déprécié.

 

— Dépréciation sur base de portefeuilles : Les dépréciations sur base de portefeuilles couvrent les encours non dépréciés au niveau individuel. Conformément à la norme IAS 39, ces derniers sont regroupés dans des portefeuilles de risques homogènes qui sont soumis collectivement à un test de dépréciation.

 

Les encours des Banques Populaires et des Caisses d’Epargne sont regroupés en ensembles homogènes en termes de sensibilité à l’évolution du risque sur la base du système de notation interne du groupe. Les portefeuilles soumis au test de dépréciation sont ceux relatifs aux contreparties dont la notation s’est significativement dégradée depuis l’octroi et qui sont de ce fait considérés comme sensibles. Ces encours font l’objet d’une dépréciation, bien que le risque de crédit ne puisse être individuellement alloué aux différentes contreparties composant ces portefeuilles et dans la mesure où les encours concernés présentent collectivement une indication objective de perte de valeur.

 

Le montant de la dépréciation est déterminé en fonction de données historiques sur les probabilités de défaut à maturité et les pertes attendues, ajustées si nécessaire pour tenir compte des circonstances prévalant à la date de l’arrêté.

 

Cette approche est éventuellement complétée d’une analyse sectorielle ou géographique, reposant généralement sur une appréciation « à dire d’expert » considérant une combinaison de facteurs économiques intrinsèques à la population analysée. La dépréciation sur base de portefeuilles est déterminée sur la base des pertes attendues à maturité sur l’assiette ainsi déterminée.

 

4.1.8. Reclassements d’actifs financiers. — Plusieurs reclassements sont autorisés :

 

— Reclassements autorisés antérieurement aux amendements des normes IAS 39 et IFRS 7 adoptés par l’Union européenne le 15 octobre 2008 : Figurent notamment parmi ces reclassements, les reclassements d’actifs financiers disponibles à la vente vers la catégorie « Actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance ».

 

Tout titre à revenu fixe répondant à la définition des « Titres détenus jusqu’à l’échéance » ayant une maturité définie, peut faire l’objet d’un reclassement dès lors que le groupe modifie son intention de gestion et décide de détenir ce titre jusqu’à son échéance. Le groupe doit par ailleurs avoir la capacité de cette détention jusqu’à maturité.

 

— Reclassements autorisés depuis l’amendement des normes IAS 39 et IFRS 7 adoptés par l’Union européenne le 15 octobre 2008 :

Ce texte définit les modalités des reclassements vers d’autres catégories d’actifs financiers non dérivés à la juste valeur (à l’exception de ceux inscrits en juste valeur sur option) :

– reclassement de titres de transaction vers les catégories « Actifs financiers disponibles à la vente » ou « Actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance »

 

Tout actif financier non dérivé peut faire l’objet d’un reclassement dès lors que le groupe est en mesure de démontrer l’existence de « circonstances rares » ayant motivé ce reclassement. L’IASB a, pour mémoire, qualifié la crise financière du second semestre 2008 de « circonstance rare ».

 

Seuls les titres à revenu fixe ou déterminable peuvent faire l’objet d’un reclassement vers la catégorie « Actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance ». L’établissement doit par ailleurs avoir l’intention et la capacité de détenir ces titres jusqu’à maturité. Les titres inscrits dans cette catégorie ne peuvent être couverts contre le risque de taux d’intérêt.

– reclassement de titres de transaction ou de titres disponibles à la vente vers la catégorie « Prêts et créances »

Tout actif financier non dérivé répondant à la définition de « Prêts et créances » et, en particulier, tout titre à revenu fixe non coté sur un marché actif, peut faire l’objet d’un reclassement dès lors que le groupe modifie son intention de gestion et décide de détenir ce titre sur un futur prévisible ou à maturité. Le groupe doit par ailleurs avoir la capacité de cette détention à moyen ou long terme.

 

Les reclassements sont réalisés à la juste valeur à la date du reclassement, cette valeur devenant le nouveau coût amorti pour les instruments transférés vers des catégories évaluées au coût amorti.

 

Un nouveau « taux d’intérêt effectif » (TIE) est alors calculé à la date du reclassement afin de faire converger ce nouveau coût amorti vers la valeur de remboursement, ce qui revient à considérer que le titre a été reclassé avec une décote.

 

Pour les titres auparavant inscrits parmi les actifs financiers disponibles à la vente, l’étalement de la nouvelle décote sur la durée de vie résiduelle du titre sera généralement compensé par l’amortissement de la perte latente figée en gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres à la date du reclassement et reprise sur base actuarielle au compte de résultat.

 

En cas de dépréciation postérieure à la date de reclassement d'un titre auparavant inscrit parmi les actifs financiers disponibles à la vente, la perte latente figée en gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres à la date du reclassement est reprise immédiatement en compte de résultat.

 

4.1.9. Décomptabilisation d’actifs ou de passifs financiers. — Un actif financier (ou un groupe d'actifs similaires) est décomptabilisé lorsque les droits contractuels aux flux futurs de trésorerie de l’actif ont expiré ou lorsque ces droits contractuels ainsi que la quasi-totalité des risques et avantages liés à la propriété de cet actif ont été transférés à un tiers. Dans pareil cas, tous les droits et obligations éventuellement créés ou conservés lors du transfert sont comptabilisés séparément en actifs et passifs financiers.

 

Lors de la décomptabilisation d’un actif financier, un gain ou une perte de cession est enregistré dans le compte de résultat pour un montant égal à la différence entre la valeur comptable de cet actif et la valeur de la contrepartie reçue.

 

Dans les cas où le groupe n’a ni transféré, ni conservé la quasi-totalité des risques et avantages, mais qu’il a conservé le contrôle de l’actif, ce dernier reste inscrit au bilan dans la mesure de l’implication continue du groupe dans cet actif.

 

Dans les cas où le groupe n’a ni transféré, ni conservé la quasi-totalité des risques et avantages, mais qu’il n’a pas conservé le contrôle de l’actif, ce dernier est décomptabilisé et tous les droits et obligations créés ou conservés lors du transfert sont comptabilisés séparément en actifs et passifs financiers.

 

Si l’ensemble des conditions de décomptabilisation n’est pas réuni, le groupe maintient l’actif à son bilan et enregistre un passif représentant les obligations nées à l’occasion du transfert de l’actif.

 

Un passif financier (ou une partie de passif financier) est décomptabilisé seulement lorsqu’il est éteint, c'est-à-dire lorsque l’obligation précisée au contrat est éteinte, annulée ou arrivée à expiration.

 

Opérations de pension livrée. — Chez le cédant, les titres ne sont pas décomptabilisés. Un passif représentatif de l’engagement de restitution des espèces reçues (titres donnés en pension livrée) est identifié. Cette dette constitue un passif financier enregistré au coût amorti ou à la juste valeur si ce passif a été classé dans la catégorie « Juste valeur sur option ».

 

Chez le cessionnaire, les actifs reçus ne sont pas comptabilisés mais une créance sur le cédant représentative des espèces prêtées est enregistrée. Le montant décaissé à l’actif est inscrit en titres reçus en pension livrée.

 

Lors des arrêtés suivants, les titres continuent à être évalués chez le cédant suivant les règles de leur catégorie d’origine. La créance est valorisée selon les modalités propres à sa catégorie : coût amorti si elle a été classée en « Prêts et créances », ou juste valeur si elle a été classée en juste valeur sur option.

 

Opérations de prêts de titres secs. — Les prêts de titres secs ne peuvent être assimilés à un transfert d’actif financier au sens de la norme IAS 39. Par conséquent, ces opérations ne donnent pas lieu à une décomptabilisation des titres prêtés. Les titres prêtés restent comptabilisés dans leur catégorie comptable d’origine et valorisés conformément à celle-ci. Pour l’emprunteur, les titres empruntés ne sont pas comptabilisés.

 

Opérations de restructuration d’actifs financiers. — Le groupe considère que des opérations de restructuration ayant entraîné des modifications substantielles de l’actif emportent décomptabilisation, dans la mesure où les droits aux flux de trésorerie initiaux ont en substance expiré. Sont notamment considérées comme ayant provoqué des modifications substantielles :

— de restructurations ayant entraîné un changement de la contrepartie, notamment lorsque la nouvelle contrepartie a une qualité de crédit très différente de l’ancienne ;

— de restructurations visant à passer d’une indexation très structurée à une indexation simple, dans la mesure où les deux actifs ne sont pas sujets aux mêmes risques.

 

Opérations de restructuration de passifs financiers. — Une modification substantielle des termes d’un instrument d’emprunt existant doit être comptabilisée comme l’extinction de la dette ancienne et son remplacement par une nouvelle dette. Pour juger du caractère substantiel de la modification, la norme comptable IAS 39 fixe un seuil de 10% sur la base des flux de trésorerie actualisés intégrant les frais et honoraires éventuels : dans le cas où la différence est supérieure ou égale à 10%, tous les coûts ou frais encourus sont comptabilisés en profit ou perte lors de l’extinction de la dette.

 

Le groupe considère que d’autres modifications peuvent par ailleurs être considérées comme substantielles, comme par exemple le changement d’émetteur (même à l’intérieur d’un même groupe) ou le changement de devises.

 

4.2. Immeubles de placement. — Conformément à la norme IAS 40, les immeubles de placement sont des biens immobiliers détenus dans le but d’en retirer des loyers et de valoriser le capital investi.

 

Le traitement comptable des immeubles de placement est identique à celui des immobilisations corporelles (voir note 4.3).

 

La juste valeur des immeubles de placement du groupe est communiquée sur la base des résultats d’expertises régulières sauf cas particulier affectant significativement la valeur du bien.

 

Les biens immobiliers en location simple peuvent avoir une valeur résiduelle venant en déduction de la base amortissable.

 

Les plus ou moins-values de cession d’immeubles de placement sont inscrites en résultat sur la ligne « Produits ou charges nets des autres activités ».

 

4.3. Immobilisations. — Ce poste comprend les immobilisations corporelles d’exploitation, les biens mobiliers acquis en vue de la location simple, les immobilisations acquises en location-financement et les biens mobiliers temporairement non loués dans le cadre d’un contrat de location-financement. Les parts de SCI sont traitées comme des immobilisations corporelles.

 

Conformément aux normes IAS 16 et IAS 38, une immobilisation corporelle ou incorporelle est comptabilisée en tant qu’actif si :

— il est probable que les avantages économiques futurs associés à cet actif iront à l’entreprise,

— le coût de cet actif peut être évalué de manière fiable.

 

Les immobilisations d’exploitation sont enregistrées pour leur coût d’acquisition éventuellement augmenté des frais d’acquisition qui leurs sont directement attribuables. Les logiciels créés, lorsqu’ils remplissent les critères d’immobilisation, sont comptabilisés à leur coût de production, incluant les dépenses externes et les frais de personnel directement affectables au projet.

 

La méthode de comptabilisation des actifs par composants est appliquée à l’ensemble des constructions.

 

Après comptabilisation initiale, les immobilisations sont évaluées à leur coût diminué du cumul des amortissements et des pertes de valeur. La base amortissable tient compte de la valeur résiduelle, lorsque celle-ci est mesurable et significative.

 

Les immobilisations sont amorties en fonction de la durée de consommation des avantages économiques attendus, qui correspond en général à la durée de vie du bien. Lorsqu'un ou plusieurs composants d'une immobilisation ont une utilisation différente ou procurent des avantages économiques différents, ces composants sont amortis sur leur propre durée d'utilité.

 

Les durées d’amortissement suivantes ont été retenues :

 

Composants

Durée d’utilité

Terrains

NA

Façades non destructibles

NA

Façades / couverture / étanchéité

30 ans

Fondations / ossatures

40 ans

Equipements techniques

15 ans

Aménagements intérieurs

10 ans

 

Pour les autres catégories d’immobilisations corporelles, la durée d’utilité retenue par nature de bien est la suivante :

 

Biens

Durée d’utilité

Machines de bureau prêtées

3 ans

Matériel de bureau

5 ans

Matériel automobile

4 ans

Matériel comptable

5 ans

Matériel informatique

3 ans

Mobilier

10 ans

Installation de sécurité

10 ans

Installation de téléphone

10 ans

Installation de vidéo surveillance

5 ans

Coffres forts

20 ans

 

Les immobilisations font l’objet d’un test de dépréciation lorsqu’à la date de clôture d’éventuels indices de pertes de valeur sont identifiés. Dans l’affirmative, la nouvelle valeur recouvrable de l’actif est comparée à la valeur nette comptable de l’immobilisation. En cas de perte de valeur, une dépréciation est constatée en résultat.

 

Cette dépréciation est reprise en cas de modification de la valeur recouvrable ou de disparition des indices de perte de valeur.

 

Le traitement comptable des immobilisations d’exploitation financées au moyen de contrats de location-financement (crédit-bail preneur) est précisé dans la note 4.9.

 

Les actifs donnés en location simple sont présentés à l'actif du bilan parmi les immobilisations corporelles lorsqu'il s'agit de biens mobiliers.

 

4.4. Actifs destinés à être cédés et dettes liées. — En cas de décision de vendre des actifs non courants avec une forte probabilité pour que cette vente intervienne dans les 12 mois, les actifs concernés sont isolés au bilan dans le poste « Actifs non courants destinés à être cédés ». Les passifs qui leur sont éventuellement liés sont également présentés séparément dans un poste dédié « Dettes liées aux actifs non courants destinés à être cédés ».

 

Dès lors qu’ils sont classés dans cette catégorie, les actifs non courants cessent d’être amortis et sont évalués au plus bas de leur valeur comptable ou de leur juste valeur minorée des coûts de la vente. Les instruments financiers restent évalués selon les principes de la norme IAS 39.

 

4.5. Provisions. — Les provisions autres que celles relatives aux engagements sociaux, aux provisions épargne-logement, aux risques d’exécution des engagements par signature et aux contrats d’assurance concernent essentiellement les litiges, amendes, risques fiscaux et restructurations.

 

Les provisions sont des passifs dont l'échéance ou le montant est incertain mais qui peuvent être estimés de manière fiable. Elles correspondent à des obligations actuelles (juridiques ou implicites), résultant d’un événement passé, et pour lesquelles une sortie de ressources sera probablement nécessaire pour les régler.

 

Le montant comptabilisé en provision correspond à la meilleure estimation de la dépense nécessaire au règlement de l’obligation actuelle à la date de clôture.

 

Les provisions sont actualisées dès lors que l'effet d’actualisation est significatif.

 

Les dotations et reprises de provisions sont enregistrées en résultat sur les lignes correspondant à la nature des dépenses futures couvertes.

 

Engagements sur les contrats d’épargne logement. — Les comptes épargne logement (CEL) et les plans épargne-logement (PEL) sont des produits d’épargne proposés aux particuliers dont les caractéristiques sont définies par la loi de 1965 sur l’épargne logement et les décrets pris en application de cette loi.

 

Le régime d’épargne logement génère des engagements de deux natures pour les établissements qui le commercialisent :

— l’engagement de devoir, dans le futur, accorder à la clientèle des crédits à un taux déterminé fixé à l’ouverture du contrat pour les PEL ou à un taux fonction de la phase d’épargne pour les contrats CEL ;

— l’engagement de devoir rémunérer l’épargne dans le futur à un taux fixé à l’ouverture du contrat pour une durée indéterminée pour les PEL ou à un taux fixé chaque semestre en fonction d’une formule d’indexation fixée par la loi pour les contrats de CEL.

 

Les engagements présentant des conséquences potentiellement défavorables sont évalués pour chacune des générations de plans d’épargne-logement, d’une part et pour l’ensemble des comptes épargne logement, d’autre part.

 

Les risques attachés à ces engagements sont couverts par une provision dont le montant est déterminé par l’actualisation des résultats futurs dégagés sur les encours en risques :

— l’encours d’épargne en risque correspond au niveau d’épargne futur incertain des plans existant à la date de calcul de la provision. Il est estimé statistiquement en tenant compte du comportement des souscripteurs épargnants, pour chaque période future, par différence entre les encours d’épargne probables et les encours d’épargne minimum attendus ;

— l’encours de crédits en risque correspond aux encours de crédits déjà réalisés mais non encore échus à la date de calcul et des crédits futurs estimés statistiquement en tenant compte du comportement de la clientèle et des droits acquis et projetés attachés aux comptes et plans d’épargne logement.

 

Les résultats des périodes futures sur la phase d’épargne sont déterminés, pour une génération considérée, par différence entre le taux réglementé offert et la rémunération attendue pour un produit d’épargne concurrent.

 

Les résultats des périodes futures sur la phase de crédit sont déterminés par différence entre le taux fixé à l’ouverture du contrat pour les PEL ou à un taux fonction de la phase d’épargne pour les contrats de CEL et le taux anticipé des prêts à l’habitat non réglementés.

 

Lorsque la somme algébrique de la mesure des engagements futurs sur la phase d’épargne et sur la phase de crédit d’une même génération de contrats traduit une situation potentiellement défavorable pour le groupe, une provision est constituée, sans compensation entre les générations. Les engagements sont estimés par application de la méthode « Monte-Carlo » pour traduire l’incertitude sur les évolutions potentielles des taux et leurs conséquences sur les comportements futurs modélisés des clients et sur les encours en risque.

 

La provision est inscrite au passif du bilan et les variations sont enregistrées en produits et charges d’intérêt.

 

4.6. Produits et charges d’intérêts. — Les produits et charges d’intérêt sont comptabilisés dans le compte de résultat pour tous les instruments financiers évalués au coût amorti en utilisant la méthode du taux d’intérêt effectif.

 

Le taux d’intérêt effectif est le taux qui actualise exactement les décaissements ou encaissements de trésorerie futurs sur la durée de vie prévue de l’instrument financier, de manière à obtenir la valeur comptable nette de l’actif ou du passif financier.

 

Le calcul de ce taux tient compte des coûts et revenus de transaction, des primes et décotes. Les coûts et revenus de transaction faisant partie intégrante du taux effectif du contrat, tels que les frais de dossier ou les commissions d’apporteurs d’affaires, s’assimilent à des compléments d’intérêt.

 

4.7. Commissions sur prestations de services. — Les commissions sont comptabilisées en résultat, en fonction du type des services rendus et du mode de comptabilisation des instruments financiers auxquels le service rendu est rattaché :

— les commissions rémunérant des services continus sont étalées en résultat sur la durée de la prestation rendue (commissions sur moyens de paiement, droits de garde sur titres en dépôts, etc.) ;

— les commissions rémunérant des services ponctuels sont intégralement enregistrées en résultat quand la prestation est réalisée (commissions sur mouvements de fonds, pénalités sur incidents de paiements, etc.) ;

— les commissions rémunérant l’exécution d’un acte important sont intégralement comptabilisées en résultat lors de l’exécution de cet acte.

 

Les commissions faisant partie intégrante du rendement effectif d’un instrument telles que les commissions d’engagements de financement donnés ou les commissions d’octroi de crédits sont comptabilisées et amorties comme un ajustement du rendement effectif du prêt sur la durée de vie estimée de celui-ci. Ces commissions figurent donc parmi les produits d’intérêt et non au poste « Commissions ».

 

Les commissions de fiducie ou d’activité analogue sont celles qui conduisent à détenir ou à placer des actifs au nom des particuliers, de régime de retraite ou d’autres institutions. La fiducie recouvre notamment les activités de gestion d’actif et de conservation pour compte de tiers.

 

4.8. Opérations en devises. — Les règles d’enregistrement comptable dépendent du caractère monétaire ou non monétaire des éléments concourant aux opérations en devises réalisées par le groupe.

 

A la date d'arrêté, les actifs et les passifs monétaires libellés en devises sont convertis au cours de clôture dans la monnaie fonctionnelle de l’entité du groupe au bilan de laquelle ils sont comptabilisés. Les écarts de change résultant de cette conversion sont comptabilisés en résultat. Cette règle comporte toutefois deux exceptions :

— seule la composante de l'écart de change calculée sur le coût amorti des actifs financiers disponibles à la vente est comptabilisée en résultat, le complément est enregistré en capitaux propres ;

— les écarts de change sur les éléments monétaires désignés comme couverture de flux de trésorerie ou faisant partie d'un investissement net dans une entité étrangère sont comptabilisés en capitaux propres.

 

Les actifs non monétaires comptabilisés au coût historique sont évalués au cours de change du jour de la transaction. Les actifs non monétaires comptabilisés à la juste valeur sont évalués au cours de change à la date de clôture. Les écarts de change sur éléments non monétaires sont comptabilisés en résultat si le gain ou la perte sur l'élément non monétaire est enregistré en résultat et en capitaux propres si le gain ou la perte sur l’élément non monétaire est enregistré en capitaux propres.

 

4.9. Opérations de location-financement et assimilées. — Les contrats de location sont analysés selon leur substance et leur réalité financière et relèvent selon le cas d’opérations de location simple ou d’opérations de location financement.

 

4.9.1. Contrats de location financement. — Un contrat de location financement se définit comme un contrat de location ayant en substance pour effet de transférer au preneur les risques et avantages inhérents à la propriété d'un actif. Il s’analyse comme une acquisition d’immobilisation par le locataire financée par un crédit accordé par le bailleur.

 

La norme IAS 17 relative aux contrats de location présente notamment cinq exemples de situations permettent de distinguer un contrat de location-financement d’un contrat de location simple :

— Le contrat transfère la propriété du bien au preneur au terme de la durée de location ;

— Le preneur à l’option d’acheter les biens à un prix suffisamment inférieur à sa juste valeur à l’issue du contrat de telle sorte que l’exercice de l’option est raisonnablement certain dès la mise en place du contrat ;

— La durée du contrat de location couvre la majeure partie de la durée de vie économique de l’actif ;

— A l’initiation du contrat, la valeur actualisée des paiements minimaux s’élève au moins à la quasi-totalité de la juste valeur de l’actif loué ;

— La nature de l’actif est tellement spécifique que seul le preneur peut l’utiliser sans lui apporter de modification majeure.

Par ailleurs, la norme IAS 17 décrit trois indicateurs de situations qui peuvent conduire à un classement en location-financement :

— Si le preneur résilie le contrat de location, les pertes subies par le bailleur suite à la résiliation sont à la charge du preneur (moins-value sur le bien…) ;

— Les profits et les pertes résultant de la variation de la juste valeur de la valeur résiduelle sont à la charge du preneur ;

— Le preneur a la faculté de poursuivre la location pour un loyer sensiblement inférieur au prix de marché.

 

A l'activation du contrat, la créance de location-financement est inscrite au bilan du bailleur pour un montant égal à l'investissement net dans le contrat de location correspondant à la valeur actualisée au taux implicite du contrat des paiements minimaux à recevoir du locataire augmentés de toute valeur résiduelle non garantie revenant au bailleur.

 

Conformément à la norme IAS 17, les valeurs résiduelles non garanties font l’objet d’une révision régulière. Une diminution de la valeur résiduelle estimée non garantie entraîne une modification du profil d’imputation des revenus sur toute la durée du contrat (calcul d’un nouveau plan d’amortissement) et une charge est enregistrée afin de corriger le montant des produits financiers déjà constatés.

 

Les dépréciations sur les opérations de location-financement sont déterminées selon la même méthode que celle décrite pour les prêts et créances.

 

Les revenus des contrats de location-financement correspondant au montant des intérêts sont comptabilisés au compte de résultat au poste « Intérêts et produits assimilés ». Les revenus du contrat de location-financement sont reconnus en résultat par le biais du taux d’intérêt implicite (TII) qui traduit un taux de rentabilité périodique constant sur l’encours d’investissement net du bailleur. Le TII est le taux d’actualisation qui permet de rendre égales :

 

La valeur actualisée des paiements minimaux à recevoir par le bailleur augmentée de la valeur résiduelle non garantie, et

La valeur d’entrée du bien (juste valeur à l’initiation augmentée des coûts directs initiaux c’est-à-dire les coûts encourus spécifiquement par le bailleur pour la mise en place d’un contrat de location).

 

Dans les comptes du locataire, les contrats de crédit-bail et de location avec option d’achat se traduisent par l’acquisition d’une immobilisation financée par emprunt.

 

4.9.2. Contrats de location simple. — Un contrat de location simple est un contrat pour lequel l’essentiel des risques et avantages de l’actif mis en location n’est pas transféré au preneur.

 

Dans les comptes du bailleur, le bien est comptabilisé en immobilisation et est amorti sur la période de location, la base amortissable s’entendant hors valeur résiduelle. Les loyers sont comptabilisés en résultat sur la durée du contrat de location.

 

Le bien n’est pas comptabilisé à l’actif du preneur. Les paiements effectués au titre du contrat sont enregistrés linéairement sur la période de location.

 

4.10. Avantages au personnel. — Le groupe accorde à ses salariés différents types d’avantages classés en quatre catégories :

 

4.10.1. Avantages à court terme. — Les avantages à court terme recouvrent principalement les salaires, congés annuels, intéressement, participation et primes dont le règlement est attendu dans les douze mois de la clôture de l’exercice et se rattachant à cet exercice.

 

Ils sont comptabilisés en charge de l’exercice, y compris pour les montants restant dus à la clôture.

 

4.10.2. Avantages à long terme. — Les avantages à long terme sont des avantages généralement liés à l’ancienneté, versés à des salariés en activité et réglés au-delà de douze mois de la clôture de l’exercice. Il s’agit en particulier des primes pour médaille du travail.

 

Ces engagements font l’objet d’une provision correspondant à la valeur des engagements à la clôture.

 

Ces derniers sont évalués selon une méthode actuarielle tenant compte d’hypothèses démographiques et financières telles que l’âge, l’ancienneté, la probabilité de présence à la date d’attribution de l’avantage et le taux d’actualisation. Ce calcul consiste à répartir la charge dans le temps en fonction de la période d’activité des membres du personnel (méthode des unités de crédits projetées).

 

4.10.3. Indemnités de fin de contrat de travail. — Il s’agit des indemnités accordées aux salariés lors de la résiliation de leur contrat de travail avant le départ en retraite, que ce soit en cas de licenciement ou d’acceptation d’un plan de départ volontaire. Les indemnités de fin de contrat de travail font l’objet d’une provision. Celles qui sont versées plus de douze mois après la date de clôture donnent lieu à actualisation.

 

4.10.4. Avantages postérieurs à l’emploi. — Les avantages au personnel postérieurs à l’emploi recouvrent les indemnités de départ en retraite, les retraites et avantages aux retraités.

 

Ces avantages peuvent être classés en deux catégories : les régimes à cotisations définies (non représentatifs d’un engagement à provisionner pour l’entreprise) et les régimes à prestations définies (représentatifs d’un engagement à la charge de l’entreprise et donnant lieu à évaluation et provisionnement).

 

Les engagements sociaux du groupe qui ne sont pas couverts par des cotisations passées en charges et versées à des fonds de retraite ou d’assurance sont provisionnés au passif du bilan.

 

La méthode d’évaluation utilisée est identique à celle décrite pour les avantages à long terme.

 

La comptabilisation des engagements tient compte de la valeur des actifs constitués en couverture des engagements et des éléments actuariels non reconnus.

 

Les écarts actuariels des avantages postérieurs à l’emploi, représentatifs de changement dans les hypothèses actuarielles et d’ajustements liés à l’expérience sont enregistrés en capitaux propres (autres éléments de résultat global) sans transfert en résultat ultérieur. Les écarts de revalorisation des avantages à long terme sont enregistrés en résultat immédiatement.

 

La charge annuelle au titre des régimes à prestations définies comprend le coût des services rendus de l’année, le coût financier net lié à l’actualisation des engagements et le coût des services passés.

 

Le montant de la provision au passif du bilan correspond au montant de l’engagement net puisqu’il n’existe plus d’éléments non reconnus en IAS 19R.

 

4.11. Impôts différés. — Des impôts différés sont comptabilisés lorsqu’il existe des différences temporelles entre la valeur comptable et la valeur fiscale d'un actif ou d'un passif et quelle que soit la date à laquelle l’impôt deviendra exigible ou récupérable.

 

Le taux d'impôt et les règles fiscales retenus pour le calcul des impôts différés sont ceux résultant des textes fiscaux en vigueur et qui seront applicables lorsque l’impôt deviendra récupérable ou exigible.

 

Les impositions différées sont compensées entre elles au niveau de chaque entité fiscale. L'entité fiscale correspond soit à l'entité elle-même, soit au groupe d'intégration fiscale s'il existe. Les actifs d’impôts différés ne sont pris en compte que s’il est probable que l’entité concernée a une perspective de récupération sur un horizon déterminé.

 

Les impôts différés sont comptabilisés comme un produit ou une charge d’impôt dans le compte de résultat, à l’exception de ceux afférant :

— aux écarts de revalorisation sur les avantages postérieurs à l’emploi,

— aux gains et pertes latents sur les actifs financiers disponibles à la vente,

— aux variations de juste valeur des dérivés désignés en couverture des flux de trésorerie,

pour lesquels les impôts différés correspondants sont enregistrés en gains et pertes latents comptabilisés directement en capitaux propres.

 

Les dettes et créances d’impôts différés ne font pas l’objet d’une actualisation.

 

Note 5. – Notes relatives au bilan.

 

5.1. Caisses, Banques centrale :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Caisses

53 726

39 319

Banques centrales

111 464

11 993

Total caisses, banques centrales

165 190

51 312

 

5.2. Actifs et passifs financiers à la juste valeur par résultat. — Ces actifs et passifs sont constitués des opérations négociées à des fins de transaction, y compris les instruments financiers dérivés, et de certains actifs et passifs que le groupe a choisi de comptabiliser à la juste valeur, dès la date de leur acquisition ou de leur émission, au titre de l’option offerte par la norme IAS 39.

 

5.2.1. Actifs financiers à la juste valeur par résultat :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Transaction

Sur option

Total

Transaction

Sur option

Total

Effets publics et valeurs assimilées

0

0

0

0

0

0

Obligations et autres titres à revenu fixe

0

0

0

0

0

0

Titres à revenu fixe

0

0

0

0

0

0

Actions et autres titres à revenu variable

0

0

0

0

0

0

Prêts aux établissements de crédit

0

0

0

0

0

0

Prêts à la clientèle

0

0

0

0

0

0

Prêts

0

0

0

0

0

0

Opérations de pension

0

0

0

0

0

0

Dérivés de transaction

10 293

-

10 293

9 160

-

9 160

Total des actifs financiers à la juste valeur par résultat

10 293

0

10 293

9 160

0

9 160

 

Au cours de l’exercice 2013, aucun actif financier de transaction n’a été reclassé vers d’autres catégories en application de l’amendement de la norme IAS 39.

 

La juste valeur des actifs financiers est présentée coupon inclus. Le montant du coupon inclus à fin décembre 2013 est de 163 milliers d’euros contre 206 milliers d’euros à fin décembre 2012.

 

La ligne « Dérivés de transaction » est impactée essentiellement à la hausse au 31 décembre 2013 par la valorisation à hauteur de 5 314 milliers d’euros contre 3 155 milliers d’euros l’année précédente des 2 opérations de Cross Currency Swap initiées durant l’année 2011 pour respectivement 85 000 milliers de CHF et 50 000 milliers de CHF. Par contre elle est impactée à la baisse par la valorisation des swaps de trading qui passe de 2 734 milliers d’euros au 31 décembre 2012 à 1 657 milliers d’euros au 31 décembre 2013.

 

 

5.2.2. Passifs financiers à la juste valeur par résultat :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Opérations de pension

0

0

Autres passifs financiers

0

0

Passifs financiers détenus à des fins de transaction

0

0

Dérivés de transaction

3 700

16 821

Comptes à terme et emprunts interbancaires

0

0

Comptes à terme et emprunts à la clientèle

0

0

Dettes représentées par un titre

0

0

Dettes subordonnées

0

0

Opérations de pension

0

0

Autres passifs financiers

0

0

Passifs financiers à la juste valeur sur option

0

0

Total des passifs financiers à la juste valeur par résultat

3 700

16 821

 

La juste valeur des passifs financiers est présentée coupon inclus. Le montant du coupon inclus à fin décembre 2013 est de 243 milliers d’euros contre 295 milliers d’euros à fin décembre 2012.

 

La ligne « Dérivés de transaction » est impactée à la baisse au 31 décembre 2013 par la valorisation des dérivés incorporés pour 11 503 milliers d’euros, la valorisation des swaps de trading pour 1 231 milliers d’euros et des opérations de change à terme client pour 404 milliers d’euros.

 

Un emprunt Natixis de 50 000 milliers d’euros à échéance 26/01/2021 a été restructuré le 28/10/2013 et transformé en une opération vanille. La valorisation du dérivé de cet emprunt était de 8 576 milliers d’euro au 31 décembre 2012.

 

La valorisation du dérivé incorporé du BMTN avec la Deutsche Bank ressort à 781 milliers d’euros au 31 décembre 2013 contre 3 356 milliers d’euros au 31 décembre 2012.

 

5.2.3. Instruments dérivés de transaction. — Le montant notionnel des instruments financiers ne constitue qu’une indication du volume de l’activité et ne reflète pas les risques de marché attachés à ces instruments. Les justes valeurs positives ou négatives représentent la valeur de remplacement de ces instruments. Ces valeurs peuvent fortement fluctuer en fonction de l’évolution des paramètres de marché.

 

(En milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Notionnel

Juste valeur positive

Juste valeur négative

Notionnel

Juste valeur positive

Juste valeur négative

Instruments de taux

82 764

2 500

2 953

100 733

3 770

15 687

Instruments sur actions

0

0

0

0

0

0

Instruments de change

364 755

6 170

302

324 583

3 790

285

Autres instruments

0

0

0

0

0

0

Opérations fermes

447 519

8 670

3 255

425 316

7 560

15 972

Instruments de taux

179 973

1 623

445

206 698

1 600

849

Instruments sur actions

0

0

0

0

0

0

Instruments de change

0

0

0

0

0

0

Autres instruments

0

0

0

0

0

0

Opérations conditionnelles

179 973

1 623

445

206 698

1 600

849

Dérivés de crédit

0

0

0

0

0

0

Total des instruments dérivés de transaction

627 492

10 293

3 700

632 014

9 160

16 821

 

5.3. Instruments dérivés de couverture. — Les dérivés qualifiés de couverture sont ceux qui respectent, dès l’initiation de la relation de couverture et sur toute sa durée, les conditions requises par la norme IAS 39 et notamment la documentation formalisée de l’existence d’une efficacité des relations de couverture entre les instruments dérivés et les éléments couverts, tant de manière prospective que de manière rétrospective.

 

Les couvertures de juste valeur correspondent principalement à des swaps de taux d’intérêt assurant une protection contre les variations de juste valeur des instruments à taux fixe imputables à l’évolution des taux de marché. Ces couvertures transforment des actifs ou passifs à taux fixe en éléments à taux variable. Les couvertures de juste valeur comprennent notamment la couverture de prêts, de titres, de dépôts et de dettes subordonnées à taux fixe.

 

La couverture de juste valeur est également utilisée pour la gestion globale du risque de taux.

 

Les couvertures de flux de trésorerie permettent de figer ou d’encadrer la variabilité des flux de trésorerie liés à des instruments portant intérêt à taux variable.

 

La couverture de flux de trésorerie est également utilisée pour la gestion globale du risque de taux

 

(En milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Notionnel

Juste valeur positive

Juste valeur négative

Notionnel

Juste valeur positive

Juste valeur négative

Taux

865 847

11 630

30 615

837 093

16 415

46 954

Actions

 

 

 

 

 

 

Change

 

 

 

 

 

 

Autres

 

 

 

 

 

 

Opérations fermes

865 847

11 630

30 615

837 093

16 415

46 954

Taux

61 426

1 277

 

63 296

859

 

Actions

 

 

 

 

 

 

Change

 

 

 

 

 

 

Autres

 

 

 

 

 

 

Opérations conditionnelles

61 426

1 277

 

63 296

859

 

Couverture de juste valeur

927 273

12 907

30 615

900 389

17 274

46 954

Taux

25 000

 

1 722

25 000

 

2 899

Change

 

 

 

 

 

 

Opérations fermes

25 000

 

1 722

25 000

 

2 899

Taux

 

 

 

 

 

 

Autres

 

 

 

 

 

 

Opérations conditionnelles

 

 

 

 

 

 

Couverture de flux de trésorerie

25 000

 

1 722

25 000

 

2 899

Dérivés de crédit

 

 

 

 

 

 

Total des instruments dérivés de couverture

952 273

12 907

32 337

925 389

17 274

49 853

 

La juste valeur des instruments de couverture est présentée coupon inclus. Le montant du coupon inclus à fin décembre 2013 est de 3 145 milliers d’euros pour la juste valeur positive et 2 331 milliers d’euros pour la juste valeur négative contre respectivement 3 109 milliers d’euros et 2 419 milliers d’euros à fin décembre 2012.

 

5.4. Actifs financiers disponibles à la vente. — Il s’agit des actifs financiers non dérivés qui n’ont pas été classés dans l’une des autres catégories (« Actifs financiers à la juste valeur », « Actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance » ou « Prêts et créances »).

 

(En milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Effets publics et valeurs assimilées

0

0

Obligations et autres titres à revenu fixe (1)

20 167

73 601

Titres dépréciés

0

0

Titres à revenu fixe

20 167

73 601

Actions et autres titres à revenu variable (2)

462 880

507 435

Prêts

0

0

Montant brut des actifs financiers disponibles à la vente

483 047

581 036

Dépréciation des créances douteuses

0

0

Dépréciation durable sur actions et autres titres à revenu variable

-5 184

-4 682

Total des actifs financiers disponibles à la vente

477 863

576 354

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres sur actifs financiers disponibles à la vente (avant impôt)

81 631

79 966

 

Les actifs financiers disponibles à la vente sont dépréciés en présence d’indices de pertes de valeur lorsque le groupe estime que son investissement pourrait ne pas être recouvré. Comme au 31 décembre 2012, pour les titres à revenu variable cotés, une baisse de plus de 50 % par rapport au coût historique ou une baisse depuis plus de 36 mois constituent des indices de perte de valeur.

 

(1) Les titres suivants sont arrivés à échéance ou ont fait l’objet d’un rachat en 2013 :

— TSDI CNP pour 3 000 milliers d’euros valorisés au 31 décembre 2012 pour 2 955 milliers d’euros,

— TSSDI BPCE pour 45 238 milliers d’euros valorisés pour un montant identique au 31 décembre 2012. Les intérêts courus étaient de 3 831 milliers d’euros au 31 décembre 2012,

— ORA HOTEL DE France pour 1 524 milliers d’euros valorisés pour un montant identique au 31 décembre 2012.

Le rachat des TSSDI BPCE a généré une plus value de 2 018 milliers d’euros en 2013

 

(2) La diminution de ce poste provient essentiellement de la réduction du capital de BPCE par diminution de la valeur nominale de la part, réalisée dans le cadre de l’opération de rachat des CCI du 6 août 2013 (cf. Note 1.3.1). Le montant pour le Groupe Banque Populaire d’Alsace est de 45 238 milliers d’euros.

 

La valorisation des parts BPCE s’élève à 559,18 euros au 31 décembre 2013 contre 623,39 euros au 31 décembre 2012. L’écart provient uniquement de la réduction de capital du 6 août 2013.

 

La valeur des titres de l’organe central a été déterminée en calculant un actif net réévalué qui intègre la réévaluation des principales filiales de BPCE.

 

Les principales filiales de BPCE sont valorisées à partir de prévisions pluriannuelles actualisées des flux de dividendes attendus (Dividend Discount Model). Les prévisions des flux de dividendes attendus s’appuient sur les plans d’affaires issus des plans stratégiques des entités concernées et sur des paramètres techniques jugés raisonnables. Les contraintes prudentielles applicables aux activités concernées, y compris les principaux effets attendus de Bâle III, ont notamment été prises en considération dans l’exercice de valorisation.

L’actif net réévalué de BPCE intègre les actifs incorporels détenus par BPCE SA et les charges de structure de l’organe central.

 

 

5.5. Juste valeur des actifs et passifs financiers :

5.5.1.3 Hiérarchie de la juste valeur des actifs et passifs financiers. — La répartition des instruments financiers par nature de prix ou modèles de valorisation est donnée dans le tableau ci-dessous :

 

En milliers d'euros

31/12/2013

31/12/2012

Cotation sur un marché actif

(Niveau 1)

Techniques de valorisation utilisant des données observables

(Niveau 2)

Techniques de valorisation utilisant des données non observables

(Niveau 3)

Total

Cotation sur un marché actif

(Niveau 1)

Techniques de valorisation utilisant des données observables

(Niveau 2)

Techniques de valorisation utilisant des données non observables

(Niveau 3)

Total

Actifs financiers

 

 

 

 

 

 

 

 

Titres

 

 

 

 

 

 

 

 

Dont titres à revenu fixe

 

 

 

 

-

-

-

-

Dont titres à revenu variable

 

 

 

 

--

-

-

Instruments dérivés

 

 

 

 

 

9 160

 

9 160

Dont dérivés de taux

 

4 123

 

- 

-

-

-

Dont dérivés actions

 

 

 

 

-

-

-

-

Dont dérivés de change

 

6 170

 

6 170

-

-

-

-

Dont dérivés de crédit

 

 

 

 

-

-

-

-

Dont autres

 

 

 

 

-

-

-

-

Autres actifs financiers

 

 

 

 

 

 

 

 

Actifs financiers détenus à des fins de transaction

0

10 293

0

10 293

0

9 160

0

9 160

Titres

 

 

 

 

 

 

 

 

Dont titres à revenu fixe

 

 

 

 

-

-

-

-

Dont titres à revenu variable

 

 

 

 

-

-

-

-

Autres actifs financiers

 

 

 

 

 

 

 

 

Actifs financiers à la juste valeur sur option par résultat

0

0

0

0

0

0

0

0

Dérivés de taux

 

12 907

 

12 907

-

-

-

-

Dérivés actions

 

 

 

 

-

-

-

-

Dérivés de change

 

 

 

 

-

-

-

-

Dérivés de crédit

 

 

 

 

-

-

-

-

Autres

 

 

 

 

-

-

-

-

Instruments dérivés de couverture

0

12 907

0

12 907

0

17 274

 

17 274

Titres de participation

 

54 607

393 968

448 575

 

494 179

 

494 179

Autres titres

380

28 908

 

29 288

342

81 833

 

82 175

Dont titres à revenu fixe

230

19 937

 

20 167

-

-

-

-

Dont titres à revenu variable

150

8 971

 

9 121

-

-

-

-

Autres actifs financiers

 

 

 

 

 

 

 

 

Actifs financiers disponibles à la vente

380

83 515

393 968

477 863

342

576 012

0

576 354

Passifs financiers

 

 

 

 

 

 

 

 

Titres

 

 

 

 

 

 

 

 

Instruments dérivés

 

2 919

781

3 700

 

 

 

 

Dont dérivés de taux

 

2 617

781

3 398

-

--

-

Dont dérivés actions

 

 

 

 

-

-

-

-

Dont dérivés de change

 

302

 

302

-

-

-

-

Dont dérivés de crédit

 

 

 

 

-

-

-

-/

Dont autres

 

 

 

 

-

-

-

-

Autres passifs financiers

 

 

 

 

 

 

 

 

Passifs financiers détenus à des fins de transaction

0

2 919

781

3 700

0

16 821

0

16 821

Titres

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres passifs financiers

 

 

 

 

 

 

 

 

Passifs financiers à la juste valeur sur option par résultat

0

0

0

0

0

0

0

0

Dérivés de taux

 

32 337

 

32 337

-

-

-

-

Dérivés actions

 

 

 

 

-

-

-

-

Dérivés de change

 

 

 

 

-

-

--

Dérivés de crédit

 

 

 

 

-

-

-

-

Autres

 

 

 

 

-

-

-

-

Instruments dérivés de couverture

0

32 337

0

32 337

0

49 853

0

49 853

 

5.5.2. Analyse des actifs et passifs financiers classés en niveau 3 de la hiérarchie de juste valeur :

 

En milliers d'euros

Reclassements

Gains et pertes comptabilisés au cours de la période

Evénements de gestion de la période

Transferts de la période

Autres variations

31/12/2013

Au compte de résultat

en capitaux propres

Achats / Emissions

Ventes / Remboursements

vers une autre catégorie comptable

de et vers un autre niveau

Sur les opérations en vie à la clôture

Sur les opérations échues ou rembours. au cours de la période

Actifs financiers

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Titres

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dont titres à revenu fixe

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dont titres à revenu variable

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Instruments dérivés

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dont dérivés de taux

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dont dérivés actions

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dont dérivés de change

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dont dérivés de crédit

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dont autres

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres actifs financiers

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Actifs financiers détenus à des fins de transaction

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Titres

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dont titres à revenu fixe

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dont titres à revenu variable

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres actifs financiers

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Actifs financiers à la juste valeur sur option par résultat

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dérivés de taux

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dérivés actions

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dérivés de change

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dérivés de crédit

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Instruments dérivés de couverture

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Titres de participation

439 208

 

 

-2

 

-45 238

 

 

 

393 968

Autres titres

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dont titres à revenu fixe

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dont titres à revenu variable

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres actifs financiers

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Actifs financiers disponibles à la vente

439 208

 

 

-2

 

-45 238

 

 

 

393 968

Passifs financiers

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Titres

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Instruments dérivés

3 356

-2 575

 

 

 

 

 

 

 

781

Dont dérivés de taux

3 356

-2 575

 

 

 

 

 

 

 

781

Dont dérivés actions

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dont dérivés de change

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dont dérivés de crédit

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dont autres

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres passifs financiers

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Passifs financiers détenus à des fins de transaction

3 356

-2 575

 

 

 

 

 

 

 

781

Titres

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres passifs financiers

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Passifs financiers à la juste valeur sur option par résultat

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dérivés de taux

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dérivés actions

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dérivés de change

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dérivés de crédit

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Instruments dérivés de couverture

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

5.5.2. Analyse des actifs et passifs financiers classés en niveau 3 de la hiérarchie de juste valeur :

 

 

 

En milliers d'euros

Reclassements

Gains et pertes comptabilisés au cours de la période

Evénements de gestion de la période

Transferts de la période

Autres variations

31/12/2013

Au compte de résultat

en capitaux propres

Achats / Emissions

Ventes / Remboursements

vers une autre catégorie comptable

de et vers un autre niveau

Sur les opérations en vie à la clôture

Sur les opérations échues ou rembours. au cours de la période

Actifs financiers

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Titres

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

                Dont titres à revenu fixe

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

                Dont titres à revenu variable

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Instruments dérivés

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

                Dont dérivés de taux

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

                Dont dérivés actions

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

                Dont dérivés de change

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

                Dont dérivés de crédit

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

                Dont autres

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres actifs financiers

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Actifs financiers détenus à des fins de transaction

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Titres

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

                Dont titres à revenu fixe

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

                Dont titres à revenu variable

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres actifs financiers

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Actifs financiers à la juste valeur sur option par résultat

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

                Dérivés de taux

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

                Dérivés actions

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

                Dérivés de change

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

                Dérivés de crédit

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Instruments dérivés de couverture

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Titres de participation

439 208

 

 

-2

 

-45 238

 

 

 

393 968

Autres titres

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

                Dont titres à revenu fixe

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

                Dont titres à revenu variable

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres actifs financiers

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Actifs financiers disponibles à la vente

439 208

 

 

-2

 

-45 238

 

 

 

393 968

Passifs financiers

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Titres

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Instruments dérivés

3 356

-2 575

 

 

 

 

 

 

 

781

                Dont dérivés de taux

3 356

-2 575

 

 

 

 

 

 

 

781

                Dont dérivés actions

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

                Dont dérivés de change

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

                Dont dérivés de crédit

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

                Dont autres

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres passifs financiers

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Passifs financiers détenus à des fins de transaction

3 356

-2 575

 

 

 

 

 

 

 

781

Titres

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres passifs financiers

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Passifs financiers à la juste valeur sur option par résultat

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

                Dérivés de taux

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

                Dérivés actions

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

                Dérivés de change

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

                Dérivés de crédit

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Instruments dérivés de couverture

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

IFRS 13 apporte des précisions sur les niveaux de hiérarchie de la juste valeur. Ces précisions ont conduit le groupe à réexaminer l’affectation des instruments au sein des trois niveaux. Les changements de niveau relatifs à ces réaffectations figurent dans la colonne « Reclassements ».

 

Au 31 décembre 2013, les instruments financiers évalués selon une technique utilisant des données non observables comprennent plus particulièrement :

— Les titres BPCE pour 393 968 milliers d’euros

— Le dérivé incorporé du BMTN DB SMART pour 781 milliers d’euros

 

Au cours de l’exercice, 2 575 milliers d’euros de pertes ont été comptabilisés au compte de résultat au titre des actifs et passifs financiers classés en niveau 3 au titre d’opérations non dénouées au 31 décembre 2013 et ont impacté le produit net bancaire à due concurrence.

 

Au cours de l’exercice, 2 milliers d’euros de pertes ont été comptabilisés directement en capitaux propres au titre d’actifs financiers classés en niveau 3 au titre d’opérations non dénouées au 31 décembre 2013.

 

5.5.3. Analyse des transferts entre niveaux de la hiérarchie de juste valeur. — Aucun transfert entre niveaux de juste valeur n’a été effectué en 2013

 

5.5.4. Sensibilité de la juste valeur de niveau 3 aux variations des principales hypothèses. — Le principal instrument évalué à la juste valeur de niveau 3 au bilan du Groupe Banque Populaire d’Alsace est sa participation dans l’organe central BPCE.

 

Cette participation est classée en «Actifs financiers disponibles à la vente ».

 

Les modalités d’évaluation de la juste valeur du titre BPCE SA sont décrites dans la note 4.1.6 relative à la détermination de la juste valeur. La méthode de valorisation utilisée est la méthode de l’actif net réévalué, qui intègre la réévaluation des principales filiales de BPCE.

 

Ce modèle de valorisation repose sur des paramètres internes. Le taux de croissance à l’infini et le taux d’actualisation figurent parmi les paramètres les plus significatifs.

 

Une baisse du taux de croissance à l’infini de 0,25% conduirait à une baisse de la juste valeur du titre BPCE de 2 841 milliers d’euros, toutes choses restant égales par ailleurs. Ce montant affecterait négativement les « Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres».

 

Une hausse du taux de croissance à l’infini de 0,25% conduirait à une hausse de la juste valeur du titre BPCE de 3 010 milliers d’euros, toutes choses restant égales par ailleurs. Ce montant affecterait positivement les «Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres».

 

Une baisse du taux d’actualisation de 0,25% conduirait à une hausse de la juste valeur du titre BPCE de 9 010 milliers d’euros, toutes choses restant égales par ailleurs. Ce montant affecterait positivement les « Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres ».

 

Une hausse du taux d’actualisation de 0,25% conduirait à une baisse de la juste valeur du titre BPCE de 8 524 milliers d’euros, toutes choses restant égales par ailleurs. Ce montant affecterait négativement les «Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres ».

 

5.6. Prêts et créances. — Il s’agit des actifs financiers non dérivés à paiement fixe ou déterminable qui ne sont pas traités sur un marché actif. La grande majorité des crédits accordés par le groupe est classée dans cette catégorie.

 

5.6.1. Prêts et créances sur les établissements de crédit :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Prêt et créances sur les établissements de crédit

529 916

551 759

Dépréciations individuelles

0

0

Dépréciations sur base de portefeuilles

0

0

Total des prêts et créances sur les établissements de crédit

529 916

551 759

 

Aucun reclassement vers la catégorie des « Prêts et créances sur les établissements de crédit », en application de l’amendement de la norme IAS 39, n’a été effectué au cours de l’exercice 2013.

 

La juste valeur des prêts et créances sur les établissements de crédit s’élève à 533 107 milliers d’euros au 31 décembre 2013 contre 559 790 milliers d’euros au 31 décembre 2012

 

Décomposition des prêts et créances sains sur les établissements de crédit :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Comptes ordinaires débiteurs

24 011

8 980

Opérations de pension

0

0

Comptes et prêts

475 361

512 235

Opérations de location financement

0

0

Titres assimilés à des prêts et créances

30 544

30 544

Autres prêts et créances sur les établissements de crédit

0

0

Prêts et créances dépréciés

0

0

Total des prêts et créances sur les établissements de crédit

529 916

551 759

 

Les créances sur opérations avec le réseau s’élèvent à 255 020 milliers d’euros au 31 décembre 2013 contre 289 397 milliers d’euros au 31 décembre 2012.

 

Les fonds du Livret A et du LDD centralisés à la Caisse des Dépôts et présentés sur la ligne « Comptes et prêts » s’élèvent à 202 141 milliers d’euros au 31 décembre 2013 contre 174 351 milliers d’euros au 31 décembre 2012

 

5.6.2. Prêts et créances sur la clientèle :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Prêts et créances sur la clientèle

6 349 927

6 481 957

Dépréciations individuelles

-163 581

-164 533

Dépréciations sur base de portefeuilles

-11 909

-12 442

Total des prêts et créances sur la clientèle

6 174 437

6 304 982

 

Aucun reclassement vers la catégorie des « Prêts et créances sur la clientèle », en application de l’amendement de la norme IAS 39, n’a été effectué au cours de l’exercice 2012.

La juste valeur des prêts et créances sur la clientèle s’élève à 6 304 724 milliers d’euros au 31 décembre 2013 contre 6 407 510 milliers d’euros au 31 décembre 2012.

 

Décomposition des prêts et créances sur la clientèle :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Comptes ordinaires débiteurs

219 360

267 478

Prêts à la clientèle financière

0

0

Crédits de trésorerie

273 381

309 006

Crédits à l'équipement

1 734 696

1 854 041

Crédits au logement

3 427 574

3 319 741

Crédits à l'exportation

2 301

3 094

Autres crédits

89 924

109 692

Opérations de pension

0

0

Prêts subordonnés

0

0

Autres concours à la clientèle

5 527 876

5 595 574

Titres assimilés à des prêts et créances

0

0

Autres prêts et créances sur la clientèle

243 881

260 290

Prêts et créances dépréciés

358 810

358 615

Total des prêts et créances sur la clientèle

6 349 927

6 481 957

 

Les encours des créances restructurées du fait de la situation financière du débiteur s’élèvent globalement à 52 072 milliers d’euros au 31 décembre 2013. La quote-part figurant en encours sains est de 38 427 milliers d’euros, celle figurant en prêts et créances dépréciés est de 13 645 milliers d’euros.

 

Les créances sur la clientèle éligibles au refinancement de la Banque Centrale ou au Système européen de Banque Centrale se montent à 266 850 milliers d’euros à fin décembre 2013 contre 254 734 milliers d’euros à fin décembre 2012.

 

5.7. Actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance. — Le Groupe Banque Populaire d’Alsace ne détient aucun actif répondant aux caractéristiques des actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance.

 

5.8. Reclassements d’actifs financiers. — Au cours de l’exercice 2013, le Groupe Banque Populaire d’Alsace n’a procédé à aucun reclassement d’actif financier autorisé en application des amendements des normes IAS 39 et IFRS7.

 

5.9. Impôts courants et impôts différés. — Les impôts différés déterminés sur les différences temporelles reposent sur les sources de comptabilisation détaillées dans le tableau suivant (les actifs d'impôts différés sont signés en positif, les passifs d'impôts différés figurent en négatif) :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Plus-values latentes sur OPCVM

0

1

GIE fiscaux

-3 339

-3 250

Impôt différé sur étalement de crédit d'impôt PTZ

3 648

3 448

Provisions pour passifs sociaux

9 408

10 582

Provisions pour activité d'épargne-logement

1 653

1 507

Coût amorti des crédits

1 992

2 150

CRC 2002,03 effet temps s/provision

4 017

3 849

Provision collective

4 416

4 284

Autres provisions non déductibles

274

234

Réserve latente crédit bail

-8 736

-9 656

Autres sources de différences temporelles

675

763

Impôts différés liés aux décalages temporels

14 008

13 912

Impôts différés liés à l'activation des pertes fiscales reportables

0

0

Juste valeur des instruments financiers dont la variation est inscrite en réserves

-2 171

-2 168

Dépréciation durable

213

199

Annulation des éléments de juste valeur en social

-176

-163

Coût amorti des emprunts

445

-580

Juste valeur des dérivés incorporés

39

3 902

Juste valeur CFH part inefficace

25

-48

Juste valeur FVH

19

66

Juste valeur traiding

1 736

2 057

IAS 19 révisé

63

 

Autres éléments de valorisation du bilan

-70

-80

Impôts différés liés aux modes de valorisation du référentiel IFRS

123

3 185

Impôts différés sur retraitements et éliminations de consolidation

0

0

Impôts différés non constatés

0

0

Impôts différés nets

14 131

17 097

Comptabilisés

 

 

A l'actif du bilan

16 302

19 265

Au passif du bilan

2 171

2 168

 

Au 31 décembre 2013, aucun montant au titre de différences temporelles déductibles, de pertes fiscales et de crédits d’impôt non utilisés pour lesquels aucun actif d’impôt différé n’a été comptabilisé au bilan n’est à relever.

 

5.10. Comptes de régularisation et actifs divers :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Comptes d'encaissement

52 888

1 265

Charges constatées d'avance

1 360

1 965

Dont charges constatées d'avance sur dérivés

651

1 098

Dont charges constatées d'avance sur refinancements

98

378

Produits à recevoir

8 215

8 127

Dont produits à recevoir sur dérivés

0

0

Autres comptes de régularisation

3 901

8 709

Dont opérations devises à régulariser

827

3 199

Dont moyens paiements à recouvrer

23

675

Comptes de régularisation - actif

66 364

20 066

Dépôts de garantie versés

3 378

2 238

Comptes de règlement débiteurs sur opérations sur titres

0

12

Prime d'épargne logement à recevoir de l'état

3 465

4 157

Crédit d'impôt PTZ restant à imputer

4 484

6 758

Créances sociales et fiscales

7 923

6 722

Débiteurs divers

776

2 525

Actifs divers

20 026

22 412

Total des comptes de régularisation et actifs divers

86 390

42 478

 

5.11. Immobilisations :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Valeur brute

Cumul des amortissent et pertes de valeur

Valeur nette

Valeur brute

Cumul des amortissent et pertes de valeur

Valeur nette

Immobilisations corporelles :

 

 

 

 

 

 

Terrains et constructions

40 913

-17 670

23 243

40 762

-17 014

23 748

Biens mobiliers donnés en location

0

0

0

0

0

0

Equipement, mobilier et autres immobilisations corporelles

83 866

-50 526

33 340

84 786

-52 311

32 475

Total des immobilisations corporelles

124 779

-68 196

56 583

125 548

-69 325

56 223

Immobilisations incorporelles :

 

 

 

 

 

 

Droit au bail

363

-284

79

363

-245

118

Logiciels

836

-723

113

880

-821

59

Autres immobilisations incorporelles

251

0

251

251

0

251

Total des immobilisations incorporelles

1 450

-1 007

443

1 494

-1 066

428

 

5.12. Dettes envers les établissements de crédit et la clientèle. — Les dettes, qui ne sont pas classées comme des passifs financiers évalués à la juste valeur par résultat, font l’objet d’une comptabilisation selon la méthode du coût amorti et sont enregistrées au bilan en « Dettes envers les établissements de crédit » ou en « Dettes envers la clientèle ».

 

5.12.1. Dettes envers les établissements de crédit :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Comptes à vue (1)

6 333

21 546

Opérations de pension

0

0

Dettes rattachées (1)

1

372

Dettes à vue envers les établissements de crédit

6 334

21 918

Emprunts et comptes à terme (1)

1 586 309

1 555 585

Opérations de pension

0

0

Dettes rattachées (1)

16 427

15 788

Dettes à termes envers les établissements de crédit

1 602 736

1 571 373

Total des dettes envers les établissements de crédit

1 609 070

1 593 291

(1) Opérations avec le réseau incluses

 

Les dettes sur opérations avec le réseau se décomposent en 3 318 milliers d’euros à vue et 1 102 730 milliers d’euros à terme au 31 décembre 2013. Elles étaient respectivement de 12 229 milliers d’euros et 1 096 746 milliers d’euros au 31 décembre 2012.

 

La juste valeur des dettes envers les établissements de crédit s’élève à 1 636 520 milliers d’euros au 31 décembre 2013 contre 1 555 808 milliers d’euros au 31 décembre 2012.

 

5.12.2. Dettes envers la clientèle :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Comptes ordinaires créditeurs

1 268 690

1 165 496

Livret A

296 133

254 334

Livret Jeune

12 315

12 134

Livret Ordinaire

606 573

679 903

PEL/CEL

648 159

623 929

Livret de développement durable

242 886

211 490

PEP

173 438

175 420

Autres comptes d'épargne à régime spécial

77 575

76 457

Dettes rattachées

0

0

Comptes d'épargne à régime spécial

2 057 079

2 033 667

Dépôts de garantie

4 130

6 615

Autres sommes dues

2 396

3 505

Comptes et emprunts à terme

1 145 964

1 240 666

Dettes rattachées

53 966

41 236

Autres comptes de la clientèle

1 206 456

1 292 022

A vue

0

0

A terme

0

0

Dettes rattachées

0

0

Opérations de pension

0

0

Autres dettes envers la clientèle

0

0

Total des dettes envers la clientèle

4 532 225

4 491 185

 

La juste valeur des dettes envers la clientèle s’élève à 4 508 233 milliers d’euros au 31 décembre 2013 contre 4 563 127 milliers d’euros au 31 décembre 2012.

 

Les comptes et emprunts à terme incluent au 31 décembre 2013 notamment 49 224 milliers d’euros d’emprunts souscrits auprès de la SFEF (Société de Financement de l’Economie Française). L’encours est identique à celui du 31 décembre 2012.

 

5.13. Dettes représentées par un titre. — Les dettes représentées par un titre sont ventilées selon la nature de leur support, à l’exclusion des titres subordonnés classés au poste « Dettes subordonnées ».

 

(En milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Emprunts obligataires

0

0

Titres du marché interbancaire et titres de créances négociables

334 315

346 665

Autres dettes représentées par un titre

30

129

Total

334 345

346 794

Dettes rattachées

6 626

6 839

Total des dettes représentées par un titre

340 971

353 633

 

La juste valeur des dettes représentées par un titre s’élève à 341 984 milliers d’euros au 31 décembre 2013 contre 357 092 milliers d’euros au 31 décembre 2012.

 

5.14. Comptes de régularisation et passifs divers :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Comptes d'encaissement

53 273

913

Produits constatés d'avance

13 425

14 596

Dont produits constatés d'avance sur dérivés

253

357

Dont produits constatés d'avance sur opérations de crédit bail

5 725

5 748

Dont commissions assurances emprunteurs

2 784

3 383

Dont frais de gestion dans la SCM

2 437

2 776

Charges à payer

11 823

11 086

Dont charges à payer sur dérivés

0

0

Autres comptes de régularisation créditeurs

20 455

23 052

Dont subvention et crédit d'impôt PTZ

16 686

18 387

Comptes de régularisation - passif

98 976

49 647

Comptes de règlement créditeurs sur opérations sur titres

1 168

2 807

Créditeurs divers

33 034

33 086

Dont dettes sociales et fiscales

28 085

28 891

Dont dépôts de garantie versés

282

410

Passifs divers

34 202

35 893

Total des comptes de régularisation et passifs divers

133 178

85 540

 

5.15. Provisions. — Les provisions concernent principalement les engagements sociaux, les litiges avec la clientèle, les risques sur les engagements par signature, les charges de personnel et les produits d’épargne logement.

 

(En milliers d'euros)

31/12/2012

Augmentation

Utilisation

Reprises non utilisées

Autres mouvements (1)

31/12/2013

Provisions pour engagements sociaux

35 275

214

-4 184

0

2 607

33 912

Provisions pour activité d'épargne-logement

4 375

600

0

-174

0

4 801

Provisions pour engagements hors bilan

3 672

3 214

-61

-1 398

0

5 427

Provisions pour activités de promotion immobilière

0

0

0

0

0

0

Provisions pour restructurations

0

0

0

0

0

0

Provisions pour litiges

3 559

2 015

-152

-306

0

5 116

Autres

131

0

0

-10

0

121

Autres provisions

11 737

5 829

-213

-1 888

0

15 465

Total des provisions

47 012

6 043

-4 397

-1 888

2 607

49 377

(1) Impact de la première application de la norme IAS 19 révisée.

 

Les provisions pour engagements sociaux sont impactées favorablement par la cotisation de 4 000 milliers d’euros versée à un contrat d’assurance de couverture.

 

Les provisions pour engagements hors bilan comprennent les provisions pour litiges avec la clientèle et celles constituées sur les engagements par signature. Elles ont été impactées à la hausse par des dotations nettes de 302 milliers d’euros au titre des engagements par signature et de 1 453 milliers d’euros au titre des litiges avec la clientèle.

 

Les provisions pour litiges ont été principalement impactées par :

— les dotations complémentaires de 865 milliers d’euros au titre des contrôles URSSAF en cours

— les reprises nettes de 272 milliers d’euros portant sur des litiges de nature prud’homale et sur des provisions pour charges de personnel

— la dotation de 1 042 milliers d’euros constituée au titre d’un contrôle fiscal portant sur les exercices 2010 et 2011.

 

Au 31 décembre 2013, les provisions constituées pour les contrôles URSSAF s’élèvent globalement à 3 541 milliers d’euros contre 2 676 milliers d’euros au 31 décembre 2012.

 

5.15.1. Encours collectés au titre de l’épargne logement :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Encours collectés au titre des Plans d'épargne logement (PEL) ancienneté de moins de 4 ans

366 023

354 740

Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans

121 116

107 782

Ancienneté de plus de 10 ans

130 343

129 672

Encours collectés au titre des plans épargne logement

617 482

592 194

Encours collectés au titre des comptes épargne logement

30 677

31 735

Total des encours collectes au titre de l'épargne-logement

648 159

623 929

 

5.15.2. Encours de crédits octroyés au titre de l’épargne logement :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Encours de crédits octroyés au titre des plans épargne logement

2 101

2 994

Encours de crédits octroyés au titre des comptes épargne logement

6 103

7 317

Total des encours de crédits octroyés au titre de l'épargne-logement

8 204

10 311

 

5.15.3. Provisions constituées au titre de l’épargne logement :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2012

Dotations / reprises

Autres

31/12/2013

Provisions constituées au titre des PEL :

 

 

 

 

Ancienneté de moins de 4 ans

504

-337

0

167

Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans

23

-23

0

0

Ancienneté de plus de 10 ans

3 376

959

0

4 335

Provisions constituées au titre des plans épargne logement

3 903

599

0

4 502

Provisions constituées au titre des comptes épargne logement

510

-140

0

370

Provisions constituées au titre des crédits PEL

-24

0

0

-24

Provisions constituées au titre des crédits CEL

-14

-33

0

-47

Provisions constituées au titre des crédits épargne logement

-38

-33

0

-71

Total des provisions constituées au titre de l'épargne logement

4 375

426

0

4 801

 

5.16. Dettes subordonnées. — Les dettes subordonnées se distinguent des créances ou des obligations émises en raison du remboursement qui n’interviendra qu’après le désintéressement de tous les créanciers privilégiés ou chirographaires.

 

(En milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Dettes subordonnées à durée déterminée

49 830

49 777

Dettes subordonnées à durée indéterminée

0

0

Dettes supersubordonnées à durée indéterminée

0

0

Actions de préférence

0

0

Dépôts de garantie à caractère mutuel

414

423

Total

50 244

50 200

Dettes rattachées

42

40

Réévaluation de la composante couverte

0

0

Total des dettes subordonnées

50 286

50 240

 

La juste valeur des dettes subordonnées s’élève à 50 286 milliers d’euros au 31 décembre 2013 contre 50 240 milliers d’euros au 31 décembre 2012.

 

Evolution des dettes subordonnées au cours de l’exercice :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2012

Emission

Remboursement

Autres mouvements (1)

31/12/2013

Dettes subordonnées à durée déterminée

49 777

 

 

53

49 830

Dettes subordonnées à durée indéterminée

 

 

 

 

 

Dettes super subordonnées à durée indéterminée

 

 

 

 

 

Actions de préférence

 

 

 

 

 

Dépôts de garantie à caractère mutuel

423

48

-57

 

414

Dettes rattachées

40

 

 

2

42

Réévaluation de l composante couverte

 

 

 

 

 

Total

50 240

48

-57

55

50 286

(1) La variation de 53 milliers d’euros représente l’impact du coût amorti sur l’année 2013.

 

Les emprunts subordonnés sont tous des emprunts en euros émis par BPCE.

 

Ces différents emprunts ne bénéficient d’aucune possibilité de remboursement anticipé et répondent aux mêmes conditions de subordination : en cas de liquidation, ils sont remboursés à un prix égal au pair et leur remboursement n’intervient qu’après désintéressement complet de tous les créanciers, privilégiés ou chirographaires, mais avant le remboursement des prêts participatifs accordés à l’emprunteur, des titres participatifs et des titres super subordonnés émis.

 

Ces emprunts subordonnés, pris en compte dans le calcul des fonds propres prudentiels du Groupe Banque Populaire d’Alsace au titre de l'article 4.d du règlement n° 90-02 du CRBF, ont les caractéristiques suivantes :

 

Montant

Devise

Date d'émission

Taux

Majoration d'intérêts en points de base (1)

Date d'échéance si non indéterminée

Emprunts supérieurs à 10% du poste

 

 

 

 

 

10 000

EUR

23/06/2004

 

0,27%

04/08/2014

15 000

EUR

23/05/2006

 

0,18%

22/07/2016

25 000

EUR

25/06/2007

 

0,16%

10/07/2017

(1) au-dessus de l'Euribor 3 mois

 

5.17. Actions ordinaires et instruments de capitaux propres émis :

— Parts sociales et certificats coopératifs d’investissements :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Nombre

Nominal

Capital

Nombre

Nominal

Capital

Parts sociales

 

 

 

 

 

 

Valeur à l'ouverture

21 384

15

320 200

18 595

15

278 394

Augmentation de capital

4 359

15

65 366

8 157

15

122 320

Réduction de capital

-3 928

5

-58 915

-5 368

15

-80 514

Autres variations

 

 

0

 

 

0

Valeur à la clôture

21 815

 

326 651

21 384

 

320 200

Certificats coopératifs d'investissement

 

 

 

 

 

 

Valeur à l'ouverture

5 495

15

82 425

4 995

15

74 925

Augmentation de capital

 

 

0

500

15

7 500

Réduction de capital

-5 495

15

-82 425

 

 

0

Autres variations

 

 

0

 

 

0

Valeur à la clôture

0

 

0

5 495

 

82 425

 

Les sociétés de cautionnement mutuel faisant partie de l’entité consolidante, les informations fournies dans le tableau ci-dessus au titre des parts sociales correspondent à celles de la Banque Populaire d’Alsace, de la SOCAMA ALSACE et de la SOCAMI ALSACE. La valeur unitaire des parts sociales de chacune de ces sociétés n’étant pas uniforme, le nominal retenu dans le tableau correspond à celui de la part sociale de la Banque Populaire d’Alsace.

 

Les certificats coopératifs d’investissements émis par la Banque Populaire d’Alsace (82 425 milliers d’euros au 31 décembre 2012) ont été annulés suite à leur rachat dans le cadre des opérations de simplification du groupe BPCE décrites en note 1.3.1

 

5.18. Variation des gains et pertes directement comptabilisés en capitaux propres :

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2013

Exercice 2012

Ecarts de réévaluation sur régime à prestations définies

4 825

0

Effet d'impôt des écarts de réévaluation sur régimes à prestations définies

-1 662

0

Ecarts de conversion

0

0

Variations de valeur des actifs financiers disponibles à la vente

1 665

-19 082

Variations de valeur de la période affectant les capitaux propres

1 631

-19 016

Variations de valeur de la période rapportée au résultat

34

-66

Variations de valeur des instruments dérivés de couverture

1 413

-220

Impôts

-761

-2 364

Quote-part de gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres des entreprises mises en équivalence

0

0

Gains et pertes comptabilises directement en capitaux propres (nets d'impôts)

5 480

-21 666

Part du groupe

5 480

-21 666

Intérêts minoritaires

0

0

 

(En milliers d'euros)

Brut

Impôt

Net

Brut

Impôt

Net

Ecarts de réévaluation sur régime à prestations définies

4 825

-1 662

3 163

0

0

0

Ecarts de conversion

0

-

0

 

-

 

Variations de valeur des actifs financiers disponibles à la vente

1 665

-274

1 391

-19 082

-2 441

-21 523

Variations de valeur des instruments dérivés de couverture

1 413

-487

926

-220

77

-143

Quote-part de gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres des entreprises mises en équivalence

-

-

0

-

-

0

Total des gains et pertes comptabilises directement en capitaux propres

 

 

5 480

 

 

-21 666

Part du groupe

 

 

5 480

 

 

-21 666

Intérêts minoritaires

 

 

0

 

 

0

 

Au 31 décembre 2013 la variation de juste valeur du titre BPCE est de -2 milliers d’euros contre -22 144 milliers d’euros au 31 décembre 2012.

 

Note 6. –Notes relatives au compte de résultat.

 

6.1. Intérêts, produits et charges assimilés. — Ce poste enregistre les intérêts calculés selon la méthode du taux d’intérêt effectif des actifs et passifs financiers évalués au coût amorti, à savoir les prêts et emprunts sur les opérations interbancaires et sur les opérations clientèle, le portefeuille d’actifs détenus jusqu’à l’échéance, les dettes représentées par un titre et les dettes subordonnées.

 

Il enregistre également les coupons courus et échus des titres à revenu fixe comptabilisés dans le portefeuille d’actifs financiers disponibles à la vente et des dérivés de couverture, étant précisé que les intérêts courus des dérivés de couverture de flux de trésorerie sont portés en compte de résultatsymétriquement aux intérêts courus de l’élément couvert.

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2013

Exercice 2012

Produits

Charges

Net

Produits

Charges

Net

Prêts et créances avec la clientèle

215 436

-81 698

133 738

229 140

-91 531

137 609

Opérations avec la clientèle (hors régime spécial)

215 862

-40 991

174 871

229 817

-44 281

185 536

Prêts et comptes à terme à régime spécial

-426

-40 707

-41 133

-677

-47 250

-47 927

Prêts et créances avec les établissements de crédit

12 489

-32 780

-20 291

17 045

-43 716

-26 671

Opérations de location-financement

10 481

0

10 481

11 246

0

11 246

Dettes représentées par un titre et dettes subordonnées

-

-12 912

-12 912

-

-13 576

-13 576

Instruments dérivés de couverture

7 425

-19 816

-12 391

11 875

-25 910

-14 035

Actifs financiers disponibles à la vente

3 338

0

3 338

4 315

0

4 315

Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

0

0

0

0

0

0

Actifs financiers dépréciés

4 484

0

4 484

3 997

0

3 997

Autres produits et charges d'intérêts

0

0

0

0

-28

-28

Total des produits et charges d'intérêts

253 653

-147 206

106 447

277 618

-174 761

102 857

 

Les variations de la provision épargne-logement impactent la ligne Comptes d’épargne à régime spécial des opérations avec la clientèle. Au titre de l’exercice 2013, cette ligne présente une dotation nette de 426 milliers d’euros contre une dotation nette de 677 milliers d’euros pour l’exercice 2012.

 

Les produits d'intérêts sur opérations avec les établissements de crédit comprennent 4 297 milliers d’euros (3 046 milliers d’euros pour l’exercice 2012) au titre de la rémunération des fonds du Livret A, du LDD et du LEP centralisés à la Caisse des dépôts et consignations.

 

La ligne « Actifs financiers disponibles à la vente » est en diminution suite à l’échéance du titre TSDI CNP (62 milliers d’euros d’intérêt pour l’exercice 2013 contre 158 milliers d’euros pour l’exercice 2012) et du remboursement du TSSDI BPCE dans le cadre de l’opération YANNE (2 958 milliers d’euros pour l’exercice 2013 contre 3 831 milliers d’euros pour l’exercice 2012).

 

6.2. Produits et charges de commissions. — Les commissions sont enregistrées en fonction du type de service rendu et du mode de comptabilisation des instruments financiers auxquels le service rendu est rattaché.

 

Ce poste comprend notamment les commissions rémunérant des services continus (commissions sur moyens de paiement, droits de garde sur titres en dépôts, etc.), des services ponctuels (commissions sur mouvements de fonds, pénalités sur incidents de paiements, etc.), l’exécution d’un acte important ainsi que les commissions afférentes aux activités de fiducie et assimilées, qui conduisent le groupe à détenir ou à placer des actifs au nom de la clientèle.

 

En revanche, les commissions assimilées à des compléments d’intérêt et faisant partie intégrante du taux effectif du contrat figurent dans la marge d’intérêt.

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2013

Exercice 2012

Produits

Charges

Net

Produits

Charges

Net

Opérations interbancaires et de trésorerie

118

-139

-21

132

-195

-63

Opérations avec la clientèle

39 168

-32

39 136

37 070

-266

36 804

Prestation de services financiers

7 786

-946

6 840

5 401

-2 617

2 784

Vente de produits d'assurance vie

19 237

 

19 237

18 627

 

18 627

Moyens de paiement

23 551

-12 676

10 875

26 117

-13 069

13 048

Opérations sur titres

2 732

0

2 732

4 875

0

4 875

Activités de fiducie

3 148

-1 821

1 327

1 742

0

1 742

Opérations sur instruments financiers et de hors-bilan

2 000

-407

1 593

2 426

-359

2 067

Autres commissions

252

0

252

266

0

266

Total des commissions

97 992

-16 021

81 971

96 656

-16 506

80 150

 

Les produits sur activité de fiducie comprennent les droits de garde et les commissions de gestion sur portefeuilles titres de la clientèle et depuis 2013 les commissions de gestion d’OPCVM et de FCC.

 

Les charges sur activité de fiducie comprennent depuis 2013 les facturations en provenance de NATIXIS Eurotitres.

 

La ligne « Opérations avec la clientèle » est impactée à la hausse au 31 décembre 2013 par l’augmentation de 1 489 milliers d’euros des indemnités de remboursement anticipé sur les prêts clients.

 

6.3. Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat. — Ce poste enregistre les gains et pertes des actifs et passifs financiers de transaction, ou comptabilisés sur option à la juste valeur par résultat y compris les intérêts générés par ces instruments.

 

La ligne « Résultat sur opérations de couverture » comprend la réévaluation des dérivés en couverture de juste valeur ainsi que la réévaluation symétrique de l’élément couvert, la contrepartie de la réévaluation en juste valeur du portefeuille macro-couvert et la part inefficace des couvertures de flux de trésorerie.

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2013

Exercice 2012

Résultats sur instruments financiers de transaction

12 214

272

Résultats sur instruments financiers à la juste valeur par résultat sur option

0

0

Résultats sur opérations de couverture

93

-2 494

Inefficacité de la couverture de juste valeur

74

-2 930

Variation de juste valeur de l'instrument de couverture

11 850

-3 173

Variation de juste valeur des éléments couverts attribuables aux risques couverts

-11 776

243

Inefficacité de la couverture de flux de trésorerie

19

436

Inefficacité de la couverture d'investissements nets en devises

0

0

Résultats sur opérations de change

1 377

1 334

Total des gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat

13 684

-888

 

La ligne « Résultats sur instruments financiers de transaction » est impactée à la hausse au 31 décembre 2013 par la variation de valorisation des dérivés incorporés pour 9 382 milliers d’euros.

 

Un emprunt Natixis de 50 000 milliers d’euros à échéance 26/01/2021 a été restructuré le 28/10/2013 et transformé en une opération vanille. La variation de valorisation du dérivé de cet emprunt est de 8 576 milliers d’euro au 31 décembre 2013 contre – 1 435 milliers d’euro au 31 décembre 2012.

 

La ligne « Variation de juste valeur de l’instrument des couverture » englobait au 31 décembre 2012 une soulte de 3 165 milliers d’euros payée pour le netting de trois swaps au titre des opérations de couverture.

 

6.4. Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente. — Ce poste enregistre les dividendes des titres à revenu variable, les résultats de cession des actifs financiers disponibles à la vente et des autres actifs financiers non évalués à la juste valeur, ainsi que les pertes de valeur des titres à revenu variable enregistrées en raison d’une dépréciation durable.

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2013

Exercice 2012

Résultats de cession

2 028

52

Dividendes reçus

722

252

Dépréciation durable des titres à revenu variable

-502

-6

Total des gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente

2 248

298

 

La ligne « Résultat de cession » comprend notamment le profit de 2 018 milliers d’euros, correspondant à la soulte de 4.46% du nominal, dégagé lors du remboursement par BPCE en août 2013 des titres super subordonnés émis par cette dernière en mars 2012.

 

Le dividende versé par BP DEVELOPPEMENT est de 687 milliers d’euros sur l’exercice 2013 contre 183 milliers d’euros sur l’exercice 2012. Les titres détenus sur BPCE n’ont fait l’objet d’aucune distribution en 2013.

 

L’application automatique des indices de pertes de valeur sur titres à revenu variable s’est traduite par une dépréciation supplémentaire de 502 milliers d’euros sur l’exercice 2013.

 

Les titres concernés sont :

— Cie Européenne de courtage : 2 milliers d’euros,

— S.E.M.H.A : 33 milliers d’euros,

— AIRFI : 453 milliers d’euros,

— EUREFI : 13 milliers d’euros.

 

6.5. Produits et charges des autres activités. — Figurent notamment dans ce poste :

— les produits et charges des immeubles de placement (loyers et charges, résultats de cession, amortissements et dépréciations) ;

— les produits et charges liés à l’activité d’assurance (en particulier les primes acquises, les charges de prestation et les variations de provisions techniques des contrats d’assurance) ;

— les produits et charges des opérations de locations opérationnelles ;

— les produits et charges de l’activité de promotion immobilière (chiffre d’affaires, achats consommés).

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2013

Exercice 2012

Produits

Charges

Net

Produits

Charges

Net

Produits et charges des activités d'assurance

0

0

0

0

0

0

Produits et charges sur activités immobilières

0

0

0

0

0

0

Produits et charges sur opérations de location

0

0

0

0

0

0

Produits et charges sur immeubles de placement

0

0

0

0

0

0

Quote-part réalisée sur opérations faites en commun

1 073

-1 083

-10

1 022

-703

319

Charges refacturées et produits rétrocédés

0

0

0

0

0

0

Autres produits et charges divers d'exploitation

9 058

-6 239

2 819

11 961

-6 114

5 847

Dotations et reprises de provisions aux autres produits et charges d'exploitation

21

-908

-887

0

0

0

Autres produits et charges d'exploitation bancaire

10 152

-8 230

1 922

12 983

-6 817

6 166

Total des produits et charges des autres activités

10 152

-8 230

1 922

12 983

-6 817

6 166

 

La ligne « Quote-part réalisée sur opérations faites en communs » intègre la quote-part de résultat reversé à la SEP NFI pour 966 milliers d’euros au 31 décembre 2013 contre 563 milliers d’euros au 31 décembre 2012.

 

Les dotations et reprises de provisions incluent à hauteur de 908 milliers d’euros une provision constituée suite au contrôle fiscal de 2013 sur la TVA sur avis à tiers détenteur et la banque à distance.

 

La ligne « Autres produits et charges divers d’exploitation » a été impactée en 2012 par le remboursement de l’amende « échange images-chèques »pour un montant de 1 516 milliers d’euros.

 

6.6. Charges générales d’exploitation. — Les charges générales d’exploitation comprennent essentiellement les frais de personnel, dont les salaires et traitements nets de refacturation, les charges sociales ainsi que les avantages au personnel (tels que les charges de retraite). Ce poste comprend également l’ensemble des frais administratifs et services extérieurs.

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2013

Exercice 2012

Charges de personnel

-78 475

-82 105

Impôts et taxes

-5 625

-5 684

Services extérieurs

-43 507

-42 204

Autres charges

0

0

Autres frais administratifs

-49 132

-47 888

Total des charges générales d'exploitation

-127 607

-129 993

 

La décomposition des charges de personnel est présentée en note 8.1.

 

Le Crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi (CICE) instauré par l’article 66 de la loi 2012-1510 du 29 décembre 2012 est imputé en déduction des charges de personnel et s’élève à 964 milliers d’euros en 2013.

 

6.7. Coût du risque. — Ce poste enregistre la charge nette des dépréciations constituées au titre du risque de crédit, qu’il s’agisse de dépréciations individuelles ou de dépréciations constituées sur base de portefeuilles de créances homogènes.

 

Il porte aussi bien sur les prêts et créances que sur les titres à revenu fixe supportant un risque avéré de contrepartie. Les pertes liées à d’autres types d’instruments (dérivés ou titres comptabilisés à la juste valeur sur option) constatées suite à la défaillance de la contrepartie figurent également dans ce poste.

 

Coût du risque de la période :

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2013

Exercice 2012

Dotations nettes aux dépréciations et aux provisions

-22 345

-29 098

Récupérations sur créances amorties

1 051

939

Créances irrécouvrables non couvertes par des dépréciations

-2 729

-2 709

Total coût du risque

-24 023

-30 868

 

Coût du risque de la période par nature d'actifs :

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2013

Exercice 2012

Opérations interbancaires

0

0

Opérations avec la clientèle

-22 267

-33 210

Engagement par signature

-1 756

2 342

Total coût du risque

-24 023

-30 868

 

6.8. Gains et pertes sur autres actifs. — Ce poste comprend les résultats de cession des immobilisations corporelles et incorporelles d’exploitation et les plus ou moins-values de cession des titres de participation consolidés.

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2013

Exercice 2012

Gains ou pertes sur cessions d'immobilisations corporelles et incorporelles d'exploitation

-288

147

Gains ou pertes sur cessions des participations consolidées

0

0

Autres

0

0

Total des gains ou pertes sur autres actifs

-288

147

 

Au cours de l’exercice 2013, le Groupe Banque Populaire d’Alsace a procédé à des mises aux rebuts d’aménagements et d’équipements techniques qui ont généré une moins-value de 324 milliers d’euros.

 

6.9. Impôts sur le résultat :

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2013

Exercice 2012

Impôts courants

-15 034

-6 355

Impôts différés

-3 162

-863

Impôts sur le résultat

-18 196

-7 218

 

Rapprochement entre la charge d’impôt comptabilisée et la charge d’impôt théorique :

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2013

Exercice 2012

Résultat net (part du groupe)

30 295

14 741

Variations de valeur des écarts d'acquisition

0

0

Effet des différences permanentes

632

-174

Part des intérêts minoritaires dans les sociétés consolidées

 

 

Déficits

 

 

Impôts

-18 196

-7 218

Résultat comptable avant impôts et variations de valeur des écarts d'acquisition (A)

49 123

21 785

Taux d'imposition de droit commun français (B)

34,43%

34,43%

Charge (produit) d'impôts théorique au taux en vigueur en France (A*B)

16 915

7 501

Effet de la variation des impôts différés non constatés

 

 

Majoration temporaires de l'impôt sur les sociétés

1 355

293

Conséquences de l'évolution du taux d'impôt sur les impôts différés

-440

292

Impôts à taux réduit et activités exonérées

-27

38

Abattement s/contribution exceptionnelle

-25

-25

Etalement IS PTZ

-200

-547

Crédit d'impôt famille, association et apprentissage

-235

-249

Taxe sur les distributions

852

 

Impôts sur exercices antérieurs

-26

-85

Autres éléments (Provisions fiscales)

27

0

Impôts sur le résultat

18 196

7 218

Taux effectif d'impôt (charge d'impôts sur le résultat rapportée au résultat taxable)

37,04%

33,13%

 

Note 7. – Expositions aux risques et ratios réglementaires.

 

Certaines informations relatives à la gestion des risques requises par la norme IFRS 7 sont présentées dans le rapport sur la gestion des risques. Elles font partie intégrante des comptes certifiés par les Commissaires aux comptes.

 

7.1. Gestion du capital et adéquation des fonds propres. — Le groupe est soumis au respect de la réglementation prudentielle française qui transpose en droit français les directives européennes « Adéquation des fonds propres des entreprises d’investissement et des établissements de crédit » et « Conglomérats financiers ».

 

Depuis le 1er janvier 2008, les méthodes de calcul dites « Bâle II » du ratio de solvabilité sont définies par l’arrêté du 20 février 2007 du Ministère de l’Economie, des Finances et de l’Industrie comme le rapport entre les fonds propres prudentiels globaux et la somme :

— des exigences de fonds propres au titre du risque de crédit calculées en utilisant l’approche standard ou l’approche des notations internes selon l’entité du groupe concernée ;

— des exigences de fonds propres au titre de la surveillance prudentielle des risques de marché et du risque opérationnel.

 

Les fonds propres prudentiels sont déterminés conformément au Règlement n° 90-02 du Comité de la réglementation bancaire et financière du 23 février 1990 relatif aux fonds propres.

 

(En milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Capitaux propres - part du groupe

691 384

859 097

Intérêts minoritaires

 

 

Emissions de Tier 1 hybrides

 

 

Retraitements prudentiels (yc écarts d'acquisitions et immobilisations incorporelles)

-364

-310

Fonds propres de base (Tier 1) avant déduction

691 020

858 787

Fonds propres complémentaires (Tier 2) avant déduction

68 307

77 618

Déductions des fonds propres

-310 696

-350 879

Dont déduction des fonds propres de base

-242 389

-273 261

Dont déduction des fonds propres complémentaires

-68 307

-77 618

Dont déduction du total des fonds propres

 

 

Fonds propres prudentiels

448 631

585 526

 

Les fonds propres prudentiels sont répartis en deux catégories auxquelles sont apportées un certain nombre de déductions.

 

Les fonds propres de base (Tier 1) sont déterminés à partir des capitaux propres comptables du groupe, hors gains ou pertes comptabilisés directement en capitaux propres filtrés, augmentés des intérêts minoritaires, des émissions de Tier One hybrides (principalement des dettes subordonnées à durée indéterminée) et déduction faite des écarts d’acquisition et des immobilisations incorporelles.

 

Certains éléments de fonds propres de base sont plafonnés. Notamment, les instruments hybrides, les intérêts minoritaires et les actions de préférence, pris ensemble, ne peuvent représenter plus de 50 % des fonds propres de base.

 

Les fonds propres complémentaires (Tier 2) sont subdivisés en deux niveaux :

— les fonds propres complémentaires de premier niveau correspondent à des dettes subordonnées à durée indéterminée et à certains instruments financiers ;

— les fonds propres complémentaires de deuxième niveau incluent notamment des dettes subordonnées à long terme et certaines actions de préférence. Le montant des dettes subordonnées inclus dans le Tier 2 est progressivement réduit au cours des 5 dernières années restant à courir jusqu’à leur échéance, au rythme de 20% par année.

 

Les fonds propres complémentaires ne sont pris en compte que dans la limite de 100 % du montant des fonds propres de base. Les fonds propres complémentaires de deuxième niveau ne peuvent être retenus que dans la limite de 50 % des fonds propres de base.

 

Les déductions des fonds propres sont principalement composées des éléments de fonds propres (participations et créances subordonnées) dans les entités du secteur bancaire dont le groupe détient plus de 10 % du capital ou les participations du secteur bancaire mises en équivalence. Ces déductions sont imputées à parité entre les fonds propres de base et les fonds propres complémentaires.

 

En application de l’arrêté ministériel du 20 février 2007, le groupe est tenu de respecter en permanence un ratio de solvabilité au moins égal à 8 %.

 

Au cours de l’année 2013, le Groupe Banque Populaire d’Alsace a respecté les ratios prudentiels de solvabilité : ces ratios ont respectivement été de 14,99 et de 12,36 au 30 juin et 31 décembre 2013.

 

7.2. Risque de crédit et risque de contrepartie. — Certaines informations relatives à la gestion des risques requises par la norme IFRS 7 sont également présentées dans le rapport sur la gestion des risques. Elles font partie intégrante des comptes certifiés par les commissaires aux comptes.

 

7.2.1. Mesure et gestion du risque de crédit. — Le risque de crédit se matérialise lorsqu’une contrepartie est dans l’incapacité de faire face à ses obligations et peut se manifester par la migration de la qualité de crédit voire par le défaut de la contrepartie.

 

Les engagements exposés au risque de crédit sont constitués de créances existantes ou potentielles et notamment de prêts, titres de créances ou de propriété ou contrats d’échange de performance, garanties de bonne fin ou engagements confirmés ou non utilisés.

 

Les procédures de gestion et les méthodes d’évaluation des risques de crédit, la concentration des risques, la qualité des actifs financiers sains, l’analyse et la répartition des encours sont communiquées dans le rapport sur la gestion des risques.

 

7.2.2. Exposition globale au risque de crédit et au risque de contrepartie. — Le tableau ci-dessous présente l’exposition de l’ensemble des actifs financiers du Groupe Banque Populaire d’Alsace au risque de crédit. Cette exposition au risque de crédit (déterminée sans tenir compte de l’effet des compensations non comptabilisées et des collatéraux) correspond à la valeur nette comptable des actifs financiers.

 

(En milliers d'euros)

Encours sains

Encours douteux

Dépréciations et provisions

Encours net31/12/2013

Encours sains

Encours douteux

Dépréciations et provisions

Encours net31/12/2012

Actifs financiers à la juste valeur par résultat (hors titres à revenu variable)

10 293

 

 

10 293

9 160

 

 

9 160

Instruments dérivés de couverture

12 907

 

 

12 907

17 274

 

 

17 274

Actifs financiers disponibles à la vente (hors titres à revenu variable)

20 167

0

0

20 167

73 601

0

0

73 601

Opérations interbancaires

529 916

0

0

529 916

551 759

0

0

551 759

Opérations avec la clientèle

5 991 117

358 810

-175 490

6 174 437

6 123 342

358 615

-176 975

6 304 982

Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

0

0

0

0

0

0

0

0

Exposition des engagements au bilan

6 564 400

358 810

-175 490

6 747 720

6 775 136

358 615

-176 975

6 956 776

Garanties financières données

267 613

8 366

 

275 979

324 761

10 819

 

335 580

Engagements par signature

465 088

3 004

-5 427

462 665

436 305

2 956

-3 672

435 589

Exposition des engagements par signature et des garanties financières données

732 701

11 370

-5 427

738 644

761 066

13 775

-3 672

771 169

Exposition globale au risque de crédit

7 297 101

370 180

-180 917

7 486 364

7 536 202

372 390

-180 647

7 727 945

 

Les procédures de gestion et les méthodes d’évaluation des risques de crédit, la concentration des risques, la qualité des actifs financiers sains, l’analyse et la répartition des encours sont communiquées dans le Rapport de gestion.

 

7.2.3. Dépréciations et provisions pour risque de crédit :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2012

Dotations

Reprises non utilisées

Reprises utilisées

Autres variations

31/12/2013

Actifs financiers disponibles à la vente

0

0

0

0

0

0

Opérations interbancaires

0

0

0

0

0

0

Opérations avec la clientèle

176 975

57 526

-41 522

-17 622

133

175 490

Actifs financiers détenus jusqu'à échéance

0

0

0

0

0

0

Autres actifs financiers

0

0

0

0

0

0

Dépréciations déduites de l'actif

176 975

57 526

-41 522

-17 622

133

175 490

Provisions sur engagements hors bilan

3 672

3 214

-1 398

-61

0

5 427

Total des dépréciations et provisions pour risque de crédit

180 647

60 740

-42 920

-17 683

133

180 917

 

7.2.4. Actifs financiers présentant des impayés et instruments de garantie reçus en couverture. — Les actifs présentant des arriérés de paiement sont des actifs financiers sains présentant des incidents de paiement.

 

A titre d’exemple :

— Un instrument de dette peut présenter un arriéré lorsque l’émetteur obligataire ne paie plus son coupon ;

— Un prêt est considéré comme étant en arriéré de paiement si une des échéances ressort comptablement impayée ;

— Un compte ordinaire débiteur déclaré sur la ligne « Prêts et avances » est considéré comme étant en arriéré de paiement si l’autorisation de découvert, en durée ou en montant, est dépassée à la date de l’arrêté.

 

Les montants présentés dans le tableau ci-dessous n’incluent pas les impayés techniques, c’est-à-dire notamment les impayés résultant d’un décalage entre la date de valeur et la date de comptabilisation au compte du client.

 

Les actifs présentant des arriérés de paiement (capital restant dû et intérêts courus pour les crédits et montant total du découvert pour les comptes ordinaires) se répartissent par ancienneté de l’arriéré de la façon suivante :

 

(En milliers d'euros)

Encours non dépréciés présentant des impayés

Encours dépréciés (valeur nette)

Total des encours31/12/2013

< ou = 90 jours

> 90 jours et <=180 jours

> 180 jours et <=1 an

> 1 an

Instruments de dettes

0

0

0

0

0

0

Prêts et avances

71 087

1 586

0

0

196 380

269 503

Autres actifs financiers

0

0

0

0

0

0

Total

71 087

1 586

0

0

196 380

269 503

 

Au 31 décembre 2012, la répartition était la suivante :

 

(En milliers d'euros)

Encours non dépréciés présentant des impayés

Encours dépréciés (valeur nette)

Total des encours31/12/2012

< ou = 90 jours

> 90 jours et <=180 jours

> 180 jours et <=1 an

> 1 an

Instruments de dettes

0

0

0

0

0

0

Prêts et avances

84 419

19 032

10 506

6 842

195 308

316 107

Autres actifs financiers

0

0

0

0

0

0

Total

84 419

19 032

10 506

6 842

195 308

316 107

 

Au 31 décembre 2012, figure dans les « Encours non dépréciés présentant des impayé » pour 52 593 milliers d’euros d’encours douteux.

 

7.2.5. Mécanismes de réduction du risque de crédit : Actifs obtenus par prise de possession de garanties. — Le Groupe Banque Populaire d’Alsace n’a pas obtenu d’actifs par prise de possession de garantie.

 

7.3. Risque de marché. — Le risque de marché représente le risque pouvant engendrer une perte financière due à des mouvements de paramètres de marché, notamment :

— les taux d’intérêt : le risque de taux correspond au risque de variation de juste valeur ou au risque de variation de flux de trésorerie futurs d’un instrument financier du fait de l’évolution des taux d’intérêt ;

— les cours de change ;

— les prix : le risque de prix résulte des variations de prix de marché, qu’elles soient causées par des facteurs propres à l’instrument ou à son émetteur, ou par des facteurs affectant tous les instruments négociés sur le marché. Les titres à revenu variable, les dérivés actions et les instruments financiers dérivés sur matières premières sont soumis à ce risque ;

— et plus généralement, tout paramètre de marché intervenant dans la valorisation des portefeuilles.

 

Les systèmes de mesures et de surveillance des risques de marché sont communiqués dans le rapport sur la gestion des risques.

 

Les informations relatives à la gestion des risques de marché requises par la norme IFRS 7 sont présentées dans la partie 1.10.4 du rapport de gestion.

 

7.4. Risque de taux d’intérêt global et risque de change. — Le risque de taux représente pour la banque l’impact sur ses résultats annuels et sa valeur patrimoniale d’une évolution défavorable des taux d’intérêts. Le risque de change est le risque de voir la rentabilité affectée par les variations du cours de change.

 

Les informations relatives à la gestion du risque de taux d’intérêt et du risque de change requises par la norme IFRS 7, sont présentées dans la partie 1.10.5 du rapport de gestion

 

7.5. Risque de liquidité. — Le risque de liquidité représente pour la banque l’impossibilité de faire face à ses engagements ou à ses échéances à un instant donné.

Les procédures de refinancement et les modalités de gestion du risque de liquidité sont communiquées dans le rapport sur la gestion des risques.

 

Les informations relatives à la gestion du risque de liquidité requises par la norme IFRS 7 sont présentées dans la partie 1.10.5 du rapport de gestion.

 

Echéances des emplois et ressources par durée restant à courir. — Le tableau ci-dessous présente les montants par date d’échéance contractuelle.

 

Les instruments financiers en valeur de marché par résultat relevant du portefeuille de transaction, les actifs financiers disponibles à la vente à revenu variable et les instruments dérivés de couverture sont positionnés dans la colonne « Indéterminé ». En effet, ces instruments financiers sont :

— soit destinés à être cédés ou remboursés avant la date de leur maturité contractuelle ;

— soit destinés à être cédés ou remboursés à une date non déterminable (notamment lorsqu’ils n’ont pas de maturité contractuelle) ;

— soit évalués au bilan pour un montant affecté par des effets de revalorisation.

 

Les intérêts courus non échus sont présentés dans la colonne « inférieur à 3 mois ».

 

(En milliers d'euros)

Moins de 3 mois

De 3 mois à 1 an

De 1 à 5 ans

Plus de 5 ans

Indéterminée

Total

Caisse, banques centrales

165 190

-

-

-

-

165 190

Autres actifs financiers à la juste valeur par résultat

-

-

-

-

10 293

10 293

Instruments dérivés de couverture

-

-

-

-

12 907

12 907

Actifs financiers disponibles à la vente

842

 

17 574

 

459 447

477 863

Prêts et créances sur les établissements de crédit

311 045

140 511

40 691

37 669

 

529 916

Prêts et créances sur la clientèle

541 685

536 448

2 154 437

2 940 332

1 535

6 174 437

Ecarts de réévaluation des portefeuilles couverts en taux

 

-

-

-

-

0

Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

 

 

 

 

 

0

Actifs financiers par échéance

1 018 762

676 959

2 212 702

2 978 001

484 182

7 370 606

Banques centrales

0

--

-

-

0

Autres passifs financiers à la juste valeur par résultat

-

-

-

-

3 700

3 700

Instruments dérivés de couverture

-

-

-

-

32 337

32 337

Dettes envers les établissements de crédit

205 787

211 224

921 170

270 889

 

1 609 070

Dettes envers la clientèle

3 139 847

304 687

975 627

112 064

 

4 532 225

Dettes représentées par un titre

7 305

64 580

149 587

119 499

 

340 971

Ecarts de réévaluation des portefeuilles couverts en taux

 

-

-

-

-

0

Dettes subordonnées

456

10 000

39 830

 

 

50 286

Passifs financiers par échéance

3 353 395

590 491

2 086 214

502 452

36 037

6 568 589

Engagements de financements donnés en faveur des Ets de crédit

 

1 350

3 933

 

 

5 283

Engagements de financements donnés en faveur de la clientèle

256 896

190 662

453

22 565

 

470 576

Engagements de financement donnés

256 896

192 012

4 386

22 565

0

475 859

Engagements de garantie en faveur des Ets de crédit

3 811

1 246

 

 

 

5 057

Engagements de garantie en faveur de la clientèle

11 196

23 684

26 644

79 206

130 192

270 922

Engagements de garanties donnés

15 007

24 930

26 644

79 206

130 192

275 979

 

Note 8. – Avantages au personnel.

 

8.1. Charges de personnel :

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2013

Exercice 2012

Salaires et traitements

-43 468

-46 018

Charges des régimes à prestations et cotisations définies

-6 925

-7 082

Autres charges sociales et fiscales

-22 269

-23 306

Intéressement et participation

-5 813

-5 699

Total des charges de personnel

-78 475

-82 105

 

L’effectif moyen du personnel en activité au cours de l'exercice 2013, ventilé par catégories professionnelles est le suivant : 390 cadres et 689 non cadres, soit un total de 1 079 salariés. Il était au cours de l’exercice 2012 de 1 130 salariés se répartissant entre 395 cadres et 735 non cadres.

 

Le Crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi (CICE) instauré par l’article 66 de la loi 2012-1510 du 29 décembre 2012 est imputé en déduction des frais de personnel dans la ligne « Autres charges sociales ». Son montant s’élève pour 2013 à 964 milliers d’euros.

 

8.2. Engagements sociaux. — Le Groupe Banque Populaire d’Alsace accorde à ses salariés différents types d’avantages sociaux :

— le régime de retraite des Banques Populaires, géré par la Caisse Autonome de Retraite des Banques Populaires (CAR), concerne les prestations de retraite issues de la fermeture du régime de retraite bancaire au 31 décembre 1993 ;

 

Les régimes de retraite gérés par la CARBP sont partiellement couverts par une couverture assurancielle, intervenant d’une part au titre des rentes versées au profit de bénéficiaires ayant dépassé un âge de référence et d’autre part au titre des engagements relatifs à des bénéficiaires d’âge moins élevé.

 

Les rentes des bénéficiaires ayant dépassé cet âge de référence sont gérées dans le cadre de l’actif général retraite de l’organisme assureur. Cet actif général est dédié aux engagements retraite de cet assureur et a une composition adaptée à des échéances de paiement à la fois longues et tendanciellement prévisibles. Sa composition est très majoritairement obligataire afin de permettre à l’assureur de mettre en œuvre la garantie en capital qu’il est contraint de donner sur un actif de ce type. Le pilotage actif/passif sur ce fond est de la responsabilité de l’assureur.

 

Les autres engagements sont gérés dans le cadre d’un fonds diversifié constitutif d’une gestion en unités de compte, c’est-à-dire sans garantie particulière apportée par l’assureur. La gestion en est effectuée selon une allocation stratégique toujours majoritairement tournée vers les produits de taux (60%, dont plus de 80% en obligations d’Etat) mais largement ouverte aux actions (40%). Cette allocation est déterminée de manière à optimiser les performances attendues du portefeuille, sous contrainte d’un niveau de risque piloté et mesuré sur de nombreux critères. Les études actif/passif correspondantes sont reconduites chaque année et présentées au comité de suivi et au comité de gestion des régimes. L’allocation relativement dynamique retenue est permise à la fois par l’horizon d’utilisation des sommes, ainsi que par les mécanismes de régulation propres au pilotage financier du dispositif. Les actifs du fonds n’intègrent pas de produits dérivés.

 

— retraites et assimilés : indemnités de fin de carrière et avantages accordés aux retraités ;

— autres : bonification pour médailles d’honneur du travail et autres avantages à long terme.

 

8.2.1. Analyse des actifs et passifs inscrits au bilan :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Régimes postérieurs à l'emploi à prestations définies

Autres avantages à long terme

Total

Régimes postérieurs à l'emploi à prestations définies

Autres avantages à long terme

Total

Compléments de retraite et autres régimes

Indemnités de fin de carrière

Médailles du travail

Autres avantages

Compléments de retraite et autres régimes

Indemnités de fin de carrière

Médailles du travail

Autres avantages

Dette actuarielle

40 549

11 765

3 359

1 063

56 736

42 845

13 948

3 692

849

61 334

Juste valeur des actifs du régime

12 587

10 363

0

0

22 950

11 503

7 168

0

0

18 671

Juste valeur des droits à remboursement

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

Effet du plafonnement d'actifs

0

0

 

 

0

0

0

 

 

0

Solde net au bilan

27 962

1 402

3 359

1 063

33 786

31 342

6 780

3 692

849

42 663

Engagements sociaux passifs

28 088

1 402

3 359

1 063

33 912

31 342

6 780

3 692

849

42 663

Engagements sociaux actifs

126

0

0

0

126

0

0

0

0

0

 

8.2.2. Variation des montants comptabilisés au bilan :

8.2.2.1. Variation des montants comptabilisés au bilan - Variation de la dette actuarielle :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Régimes postérieurs à l'emploi à prestations définies

Autres avantages à long terme

Total

Régimes postérieurs à l'emploi à prestations définies

Autres avantages à long terme

Total

Compléments de retraite et autres régimes

Indemnités de fin de carrière

Médailles du travail

Autres avantages

Compléments de retraite et autres régimes

Indemnités de fin de carrière

Médailles du travail

Autres avantages

Dette actuarielle en début de période

42 845

13 948

3 692

849

61 334

40 876

12 544

4 280

739

58 439

Coût des services rendus

0

581

186

214

981

0

515

207

110

832

Coût des services passés

0

0

0

0

0

-161

0

0

0

-161

Dont liquidation et réduction de régime

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

Coût financier

1 292

361

95

0

1 748

1 446

407

131

0

1 984

Prestations versées

-1 688

-1 104

-286

0

-3 078

-1 659

-470

-331

0

-2 460

Dont montants payés au titre de liquidation

0

0

0

0

0

-88

0

0

0

-88

Autres

10

29

-328

0

-289

-70

58

-595

0

-607

Dont écarts actuariels sur avantages à long terme

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

Variations comptabilisées en résultat

-386

-133

-333

214

-638

-444

510

-588

110

-412

Ecarts de réévaluation - Hypothèses démographiques

0

-82

-

-

-82

-811

-18

-

-

-829

Ecarts de réévaluation - Hypothèses financières

-1 148

-1 129

-

-

-2 277

3 525

1 083

-

-

4 608

Ecarts de réévaluation - Effets d'expérience

-762

-839

-

-

-1 601

-301

-171

-

-

-472

Variations comptabilisées directement en capitaux propres non recyclables

-1 910

-2 050

-

-

-3 960

2 413

894

-

-

3 307

Ecarts de conversion

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

Variations de périmètre

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

Autres

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

Dette actuarielle calculée en fin de période

40 549

11 765

3 359

1 063

56 736

42 845

13 948

3 692

849

61 334

 

8.2.2.2. Variation des actifs de couverture :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Régimes postérieurs à l'emploi à prestations définies

Autres avantages à long terme

Total

Régimes postérieurs à l'emploi à prestations définies

Autres avantages à long terme

Total

Compléments de retraite et autres régimes

Indemnités de fin de carrière

Médailles du travail

Autres avantages

Compléments de retraite et autres régimes

Indemnités de fin de carrière

Médailles du travail

Autres avantages

Juste valeur des actifs en début de période

11 503

7 168

0

0

18 671

10 320

1 632

0

0

11 952

Produit financier

338

179

0

0

517

364

60

0

0

424

Cotisations reçues

0

4 002

0

0

4 002

161

5 996

0

0

6 157

Versées par l'employeur

0

4 002

0

0

4 002

161

5 996

0

0

6 157

Versées par les bénéficiaires

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

Prestations versées

-183

-1 036

0

0

-1 219

-204

-542

0

0

-746

Dont montants payés au titre de liquidation

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

Autres

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

Dont écarts actuariels sur avantages à long terme

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

Variations comptabilisées en résultat

155

3 145

0

0

3 300

321

5 514

0

0

5 835

Ecarts de réévaluation - Rendement des actifs du régime

815

50

-

-

865

862

22

-

-

884

Variations comptabilisées directement en capitaux propres non recyclables

815

50

0

0

865

862

22

0

0

884

Ecarts de conversion

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

Variations de périmètre

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

Autres

114

0

0

0

114

0

0

0

0

0

Juste valeur des actifs en fin de période

12 587

10 363

0

0

22 950

11 503

7 168

0

0

18 671

 

8.2.2.3. Variation des droits à remboursement : Aucune variation des droits à remboursement n’est à constater.

8.2.2.4. Ecarts de réévaluation sur les régimes postérieurs à l'emploi - Dette actuarielle :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2013

Compléments de retraite et autres régimes

Indemnités de fin de carrière

Total

Ecarts de réévaluation cumulés en début de période

8 185

-790

7 395

Ecarts de réévaluation générés sur l'exercice

-1 910

-2 050

-3 960

Ecarts de réévaluation cumulés en fin de période

6 275

-2 840

3 435

 

8.2.2.5. Ecarts de réévaluation sur les régimes postérieurs à l'emploi - Actifs du régime :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2013

Compléments de retraite et autres régimes

Indemnités de fin de carrière

Total

Ecarts de réévaluation cumulés en début de période

538

-146

392

Dont écarts actuariels

538

-146

392

Dont effet du plafonnement d'actif

0

0

0

Ecarts de réévaluation générés sur l'exercice

815

50

865

Ajustements de plafonnement des actifs

0

0

0

Ecarts de réévaluation cumulés en fin de période

1 353

-96

1 257

Dont écarts actuariels

1 353

-96

1 257

Dont effet du plafonnement d'actif

0

0

0

 

Les rendements des actifs des régimes sont calculés en appliquant le même taux d’actualisation que sur le passif brut. L’écart entre le rendement réel à la clôture et ce produit financier ainsi calculé est un écart de réévaluation enregistré pour les avantages postérieurs à l’emploi en capitaux propres (autres éléments de résultat global).

 

8.2.3. Charge actuarielle des régimes à prestations définies. — Les différentes composantes de la charge constatée au titre des régimes à prestations définies sont comptabilisées dans le poste « Charges de personnel ».

 

(En milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Régimes postérieurs à l'emploi à prestations définies

Autres avantages à long terme

Total

Régimes postérieurs à l'emploi à prestations définies

Autres avantages à long terme

Total

Compléments de retraite et autres régimes

Indemnités de fin de carrière

Médailles du travail

Autres avantages

Compléments de retraite et autres régimes

Indemnités de fin de carrière

Médailles du travail

Autres avantages

Coût des services rendus

0

581

186

214

981

0

515

207

110

832

Coût des services passés

0

0

0

0

0

-161

0

0

0

-161

Coût financier

1 292

361

95

0

1 748

1 446

407

131

0

1 984

Produit financier

-338

-179

0

0

-517

-364

-60

0

0

-424

Prestations versées

-1 505

-68

-286

0

-1 859

-1 455

72

-331

0

-1 714

Cotisations reçues

0

-4 002

0

0

-4 002

-161

-5 996

0

0

-6 157

Ecarts de réévaluation sur avantages à long terme

 

 

0

0

0

 

 

0

0

0

Autres

10

29

-328

0

-289

-70

58

-595

0

-607

Total de la charge de l'exercice

-541

-3 278

-333

214

-3 938

-765

-5 004

-588

110

-6 247

 

8.2.4. Principales hypothèses actuarielles :

 

 

Exercice 2013

Exercice 2012

CGPCE

CAR-BP

CGPCE

CAR-BP

Taux d'actualisation

3,04%

2,98%

2,96%

3,00%

Taux d'inflation

1,90%

1,90%

2,00%

2,00%

Table de mortalité utilisée

TGH05/TGF05

TGH05/TGF05

TGH05/TGF05

TGH05/TGF05

Duration

22 ans

14 ans

23 ans

16 ans

 

Les tables de mortalité utilisées sont :

— TF00/02 pour les IFC, médailles du travail et autres avantages ;

— TGH TGF 05 pour la CARBP

Le taux d’actualisation utilisé est un taux « Euro corporate composite AA ».

 

8.2.5. Sensibilité des engagements aux variations des principales hypothèses. — Au 31 décembre 2013, une baisse de 1 % du taux d’actualisation aurait les impacts suivants sur la dette actuarielle :

— hausse de 16 % au titre du régime de complément de retraite de la Caisse Autonome de Retraite (CAR), soit environ 6 millions d’euros ;

Une hausse de 1 % du taux d’actualisation aurait les impacts suivants sur la dette actuarielle :

— baisse de 12 % au titre du régime CAR, soit environ 5 millions d’euros ;

 

En %

Exercice 2013

Régimes postérieurs à l'emploi à prestations définies

Autres avantages à long terme

CAR

Indemnités de fin de carrière

Médailles du travail

Autres avantages

Variation de+ 1% du taux d'actualisation

-12,49%

-9,89%

-7,19%

 

Variation de -1% du taux d'actualisation

15,69%

11,75%

7,60%

 

Variation de+ 1% du taux d'inflation

15,69%

0,00%

0,00%

 

Variation de -1% du taux d'inflation

-10,93%

0,00%

0,00%

 

Variation de +1% du taux de croissance des salaires et des rentes

sans objet

12,37%

8,05%

 

Variation de -1% du taux de croissance des salaires et des rentes

sans objet

-10,58%

-7,72%

 

 

Millions d'euros - Par régime significatif

CAR

Indemnités de fin de carrière

Médailles du travail

N+1 à N+5

9 499

4 349

1 777

N+6 à N+10

9 810

5 334

1 349

N+11 à N+15

9 708

4 712

1 182

N+16 à N+20

1 284

3 723

1 081

> N+20

26 549

11 265

2 034

 

 

Poids par catégories en %

Juste valeur des actifs

Total(en millions d'euros)

cotés sur un marché actif(en %)

non cotés sur un marché actif(en %)

Trésorerie

4,76%

577

 

 

Actions

39,06%

4 731

100,00%

 

Obligations

51,44%

6 231

100,00%

 

Immobilier

 

0

 

 

Dérivés

 

0

 

 

Fonds de placement

5,00%

573

 

5,00%

Titres adossés à des actifs

 

0

 

 

Titres de créance structurés

 

0

 

 

Total

100%

12 112

 

 

 

8.3. Paiements fondés sur base d’actions :

 

Plans d’options de souscription d’actions. — Le Groupe Banque Populaire d’Alsace n’a pas émis de stock-options et ne contrôle pas des sociétés ayant octroyé des stock-options à leurs mandataires sociaux.

 

Note 9. – Information sectorielle.

 

9.1. Information par secteurs d’activité. — Conformément à la norme IFRS 8 – secteurs opérationnels, les informations présentées sont fondées sur le reporting interne utilisé par la Direction Généralepour le pilotage du Groupe Banque Populaire d’Alsace, l’évaluation régulière de ses performances et l’affectation des ressources aux secteurs identifiés.

 

De ce fait, les activités du Groupe Banque Populaire d’Alsaces’inscrivent pleinement dans le secteur Banque commerciale et Assurance du Groupe BPCE

 

Le Groupe Banque Populaire d’Alsace exerçant l’essentiel de ses activités dans un seul secteur opérationnel, la production de tableaux détaillés n’est pas nécessaire.

 

9.2. Information par zones géographiques. — L’analyse géographique des indicateurs sectoriels repose sur le lieu d’enregistrement comptable des activités. Le Groupe Banque Populaire d’Alsace réalise ses activités en France.

 

Note 10. – Engagements.

 

10.1. Engagements de financement et de garantie. — Le montant communiqué est la valeur nominale de l’engagement donné.

 

Engagements de financement :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Engagements de financement donnés en faveur :

 

 

Des établissements de crédit

5 283

2 936

De la clientèle

470 576

436 325

Ouvertures de crédit confirmées

467 572

433 369

Autres engagements

3 004

2 956

Total des engagements de financement donnés

475 859

439 261

Engagements de financement reçus :

 

 

D'établissements de crédit (*)

405 000

515 000

De la clientèle

0

0

Total des engagements de financement reçus

405 000

515 000

(*) dont 405 000 milliers d’euros au titre d’une ligne de crédit consentie par BPCE au 31 décembre 2013 contre 515 000 milliers d’euros au 31 décembre 2012

 

Engagements de garantie :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Engagements de garantie donnés :

 

 

D'ordre des établissements de crédit

1 384 519

1 343 031

D'ordre de la clientèle

1 135 421

1 181 740

Autres valeurs affectées en garantie

0

0

Total des engagements de garantie donnés

2 519 940

2 524 771

Engagements de garantie reçus :

 

 

D'établissements de crédit

349 909

305 862

De la clientèle

17 053

21 031

Autres valeurs reçues en garantie

0

0

Engagements de garantie reçus

366 962

326 893

 

Les engagements de garantie donnés incluent les engagements par signature ainsi que les instruments financiers donnés en garantie.

 

Les instruments financiers donnés en garantie incluent notamment les créances affectées en garantie dans le cadre des dispositifs de refinancement. Des informations détaillées sur ces instruments et sur les dispositifs concernés sont présentés en note 12.

 

Note 11. –Transactions avec les parties liées.

 

Les parties liées au Groupe Banque Populaire d’Alsace sont les sociétés consolidées, BPCE, les centres informatiques et les principaux dirigeants du groupe.

 

11.1. Transactions avec les sociétés consolidées. — Les transactions réalisées au cours de l’exercice et les encours existants en fin de période entre les sociétés du groupe consolidées par intégration globale sont totalement éliminés en consolidation.

 

La liste des filiales consolidées par intégration globale est communiquée dans le périmètre de consolidation du groupe (cf. Note 15).

Dans ces conditions, sont renseignées ci-après les opérations réciproques avec :

— l’organe central BPCE ;

— les entités contrôlées par les Banques Populaires prises dans leur ensemble.

Pour le Groupe Banque Populaire d’Alsace les entités contrôlées sont :

— BPCE ACHATS

— I-BP

— I-BP INVESTISSEMENTS

 

En milliers d'euros

31/12/2013

31/12/2012

BPCE

Autres

Natixis(1)

BPCE

Autres

Crédits

197 250

244

0

236 269

361

Autres actifs financiers

395 493

4 790

29 390

489 801

4 690

Autres actifs

58

0

0

3 764

0

Total des actifs avec les entités liées

592 801

5 034

29 390

729 834

5 051

Dettes

1 013 821

0

140 898

1 015 378

0

Autres passifs financiers

0

0

49 593

0

0

Autres passifs

689

0

0

0

0

Total des passifs envers les entités liées

1 014 510

0

190 491

1 015 378

0

Intérêts, produits et charges assimilés

-4 430

2

-26 643

-3 309

3

Commissions

0

0

-913

-62

0

Résultat net sur opérations financières

0

0

3 307

0

0

Produits nets des autres activités

0

0

0

0

0

Total du PNB réalisé avec les entités liées

-4 430

2

-24 249

-3 371

3

Engagements donnés

28 013

0

37 970

17 368

0

Engagements reçus

405 000

0

18 472

515 000

0

Engagements sur instruments financiers à terme

0

0

1 137 828

0

0

Total des engagements avec les entités liées

433 013

0

1 194 270

532 368

0

(1) Natixis n’est plus une partie liée suite à l’opération de rachat en vue de leur annulation par les Banques Populaires et les Caisses d’Epargne des CCI détenus par Natixis (note 1.3.1).

 

11.2. Transactions avec les dirigeants. — Les principaux dirigeants concernés sont le Président du Conseil d’Administration et la Directrice Générale de la Banque Populaire d'Alsace.

 

Rémunération des dirigeants mandataires sociaux. — Les rémunérations versées en 2013 s’élèvent à 525 milliers d’euros (500 milliers d’euros en 2012), réparties comme suit entre les différentes catégories fixées au paragraphe 16 de la norme IAS 24 :

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2013

Exercice 2012

Avantages à court terme

416

454

Avantages postérieurs à l’emploi

51

46

Avantages à long terme

58

 

Indemnités de fin de contrat de travail

 

 

Paiements en actions

 

 

Total

525

500

 

Avantages à court terme. — Les avantages à court terme s’élèvent à 416 milliers d’euros au titre de 2013 (contre 454 milliers d’euros au titre de 2012).

Ils comprennent les rémunérations et avantages versés aux dirigeants mandataires sociaux (rémunération de base, rémunération versée au titre du mandat social, avantages en nature, part variable et jetons de présence).

 

Avantages postérieurs à l’emploi. — Les avantages postérieurs à l’emploi incluent les indemnités de fin de mandat et le complément de retraite issu du régime de retraite des dirigeants mandataires sociaux.

 

Avantages à long terme. — Les avantages à long terme comprennent notamment la partie différée de la part variable des dirigeants mandataires sociaux.

 

Paiements sur base d’actions. — Depuis 2009, les dirigeants n’ont bénéficié d’aucune attribution d’options de souscription, d’achat d’actions ou d’attribution d’actions gratuites.

 

Autres transactions avec les dirigeants mandataires sociaux :

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2013

Exercice 2012

Montant global des prêts accordés

 

 

Montant global des garanties accordées

 

 

 

 Note 12. –Actifs financiers transférés, autres actifs financiers donnés en garantie et actifs reçus en garantie dont l’entité peut disposer.

 

12.1. Actifs financiers transférés non intégralement décomptabilisés et autres actifs financiers donnés en garantie :

 

(En milliers d'euros)

Prêts de titres "secs"

Pensions

Actifs cédés ou affectés en garantie

Titrisations

Total

Valeur Nette comptable

Valeur Nette comptable

Valeur Nette comptable

Juste Valeur

Valeur Nette comptable

Juste Valeur

Valeur Nette comptable

Actifs financiers donnés en garantie :

 

 

 

 

 

 

 

Titres détenus à des fins de transaction

 

 

 

 

 

 

 

Instruments dérivés

 

 

 

 

 

 

 

Autres actifs financiers

 

 

 

 

 

 

 

Actifs financiers détenus à des fins de transaction

0

0

0

 

0

0

0

Titres à la juste valeur sur option par résultat

 

 

 

 

 

 

 

Autres actifs financiers

 

 

 

 

 

 

 

Actifs financiers à la juste valeur sur option par résultat

0

0

0

 

0

0

0

Titres disponibles à la vente

 

 

 

 

 

 

 

Autres actifs financiers

 

 

 

 

 

 

 

Actifs financiers disponibles à la vente

0

0

0

 

0

0

0

Prêts et créances sur les établissements de crédit

 

 

 

 

 

 

 

Prêts et créances sur la clientèle

 

 

2 243 961

2 319 414

 

 

2 243 961

Titres assimilés à des prêts et créances sur les établissements de crédit

 

 

 

 

 

 

 

Titres assimilés à des prêts et créances sur la clientèle

 

 

 

 

 

 

 

Prêts et créances

0

0

2 243 961

2 319 414

0

0

2 243 961

Effets publics et assimilés

 

 

 

 

 

 

 

Obligations et autres titres à revenu fixe

 

 

 

 

 

 

 

Actifs détenus jusqu'à l'échéance

0

0

0

 

0

0

0

Total des actifs financiers donnés en garantie

0

0

0

 

0

0

0

Dont actifs financiers transférés non intégralement décomptabilisés

0

0

0

 

0

0

0

Passifs associés :

 

 

 

 

 

 

 

Titres détenus à des fins de transaction

-

 

 

 

 

 

 

Instruments dérivés

-

 

 

 

 

 

 

Autres actifs financiers

-

 

 

 

 

 

 

Actifs financiers détenus à des fins de transaction

-

0

0

 

0

0

0

Titres à la juste valeur sur option par résultat

-

 

 

 

 

 

 

Autres actifs financiers

-

 

 

 

 

 

 

Actifs financiers à la juste valeur sur option par résultat

-

0

0

 

0

0

0

Titres disponibles à la vente

-

 

 

 

 

 

 

Autres actifs financiers

-

 

 

 

 

 

 

Actifs financiers disponibles à la vente

-

0

0

 

0

0

0

Prêts et créances sur les établissements de crédit

-

 

 

 

 

 

 

Prêts et créances sur la clientèle

-

 

20 750

20 750

 

 

20 750

Titres assimilés à des prêts et créances sur les établissements de crédit

-

 

 

 

 

 

 

Titres assimilés à des prêts et créances sur la clientèle

-

 

 

 

 

 

 

Prêts et créances

-

0

20 750

20 750

0

0

20 750

Effets publics et assimilés

-

 

 

 

 

 

 

Obligations et autres titres à revenu fixe

-

 

 

 

 

 

 

Actifs détenus jusqu'à l'échéance

-

0

0

 

0

0

0

Total des passifs associés aux actifs financiers non intégralement décomptabilisés

-

0

0

 

0

0

 

 

Au 31 décembre 2013, les créances données en garantie dans le cadre des dispositifs de refinancement incluent plus particulièrement :

— 204 546 milliers d’euros de créances mobilisées auprès de la Banque de France dans le cadre du processus TRICP contre 254 734 milliers d’euros au 31 décembre 2012,

— 78 029 milliers d’euros de créances nanties auprès de la SFEF chiffre identique à celui du 31 décembre 2012

— 302 258 milliers d’euros de crédits immobiliers nantis auprès de BP Covered Bonds contre 291 120 milliers d’euros au 31 décembre 2012,

— 28 013 milliers d’euros de créances apportées en garantie des financements obtenus auprès de la Banque européenne d’investissement (BEI) contre 17 074 milliers d’euros au 31 décembre 2012,

— 410 889 milliers d’euros de créances données en garantie auprès de la Caisse de refinancement hypothécaire contre 427 908 milliers d’euros au 31 décembre 2012,

— 371 452 milliers d’euros de crédits immobiliers nantis auprès de BPCE SFH contre 344 375 milliers d’euros au 31 décembre 2012,

— 786 470 milliers d’euros de crédits immobiliers nantis auprès de BPCE Home Loans contre 775 951 milliers d’euros au 31 décembre 2012,

— 62 304 milliers d’euros de créances mobilisées auprès de la BCE pour des crédits immobiliers (EBCE Immobilier) et des crédits corporate (EBCE Corporate) depuis 2013.

 

12.1.1. Commentaires sur les actifs financiers transférés : Le Groupe Banque Populaire d’Alsace cède des créances à titre de garantie (articles L. 211-38 ou L. 313-23 et suivants du Code monétaire et financier) dans le cadre de refinancements garantis, notamment auprès de la banque centrale. Ce type de cession à titre de garantie emporte transfert juridique des droits contractuels, et donc « transfert d’actifs » au sens de l’amendement à IFRS 7. Le groupe reste néanmoins exposé à la quasi-totalité des risques et avantages, ce qui se traduit par le maintien des créances au bilan.

 

12.1.2. Commentaires sur les actifs financiers donnés en garantie mais non transférés : Les actifs financiers donnés en garantie mais non transférés sont généralement affectés en garantie sous forme de nantissements. Les principaux dispositifs concernés sont la SFEF, BP Covered Bonds, la Caisse de refinancement hypothécaire, BPCE SFH, BPCE Home Loans.

 

12.1.3. Actifs financiers reçus en garantie dont l'entité peut disposer : Au 31 décembre 2013, le Groupe Banque Populaire d’Alsace n’a conclu aucun contrat de garantie financière assortie d’un droit de réutilisation en application de l’ordonnance 2005-171 du 24 février 2005 et de l’avis du CNC 2006-10 ni aucun contrat de fiducie en application de la loi 2007-211 du 19 février 2007 et de l’avis du CNC 2008-03.

 

12.2. Actifs financiers intégralement décomptabilisés pour lesquels le Groupe conserve une implication continue. — Aucun actif répondant à ces caractéristiques n’est à mentionner.

 

Note 13. –Compensation d’actifs et de passifs financiers.

 

Le Groupe Banque Populaire d’Alsace n’opère pas de compensation d’actifs et de passifs financiers au bilan en application des règles de compensation d’IAS 32.

 

Les actifs et passifs financiers « sous accords de compensation non compensés au bilan » correspondent aux encours d’opérations sous contrats cadres de compensation ou assimilés, mais qui ne satisfont pas aux critères de compensation restrictifs de la norme IAS 32. C’est le cas notamment des opérations pour lesquelles le droit à compenser ne peut être exercé qu’en cas de défaut, d’insolvabilité ou de faillite de l’une ou l’autre des parties au contrat.

 

Pour ces instruments, les colonnes «Actifs associés et instruments financiers reçus en garantie » et « Passifs associés et instruments financiers donnés en garantie » comprennent notamment pour les opérations de dérivés, les justes valeurs de sens inverse avec la même contrepartie.

 

En 2013, aucun appel de marge reçu ou versé en trésorerie n’est à mentionner.

 

Les instruments financiers sous accords de compensation non compensés au bilan sont principalement constitués d’opérations sur instruments dérivés traités de gré à gré.

 

 

13.1. Actifs financiers :

— Actifs financiers sous accords de compensation non compensés au bilan :

 

En milliers d'euros

31/12/2013

31/12/2012

Montant net des actifs financiers présenté au bilan

Passifs financiers associés et instruments financiers reçus en garantie

Appels de marge reçus (cash collatéral)

Exposition nette

Montant net des actifs financiers présenté au bilan

Passifs financiers associés et instruments financiers reçus en garantie

Appels de marge reçus (cash collatéral)

Exposition nette

Dérivés (1)

22 357

17 481

 

4 876

25 398

20 015

 

5 383

Opérations de pension

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres actifs

30 000

30 000

 

 

30 000

30 000

 

 

Total

52 357

47 481

 

4 876

55 398

50 015

 

5 383

(1) Aucune exposition nette avec NATIXIS n’est à relever.

 

La ligne « Autres actifs » correspond à une obligation BNP compensée en cas de défaut par un emprunt BNP du même montant.

 

13.2. Passifs financiers :

— Passifs financiers sous accords de compensation non compensés au bilan :

 

(En milliers d'euros)

Passifs financiers sous accords de compensation non compensés au bilan

31/12/2013

31/12/2012

Montant net des passifs financiers présenté au bilan

Actifs financiers associés et instruments financiers donnés en garantie

Appels de marge versés (cash collatéral)

Exposition nette

Montant net des passifs financiers présenté au bilan

Actifs financiers associés et instruments financiers donnés en garantie

Appels de marge versés (cash collatéral)

Exposition nette

Dérivés (1)

35 173

17 481

 

17 692

54 307

20 015

 

34 292

Opérations de pension

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres passifs

30 000

30 000

 

 

30 000

30 000

 

 

Total

65 173

47 481

 

17 692

84 307

50 015

 

34 292

(1) Dont exposition nette avec NATIXIS de 7 815 milliers d’euros contre 20 971 milliers d’euros au 31 décembre 2012.

 

La ligne « Autres passifs » correspond à un emprunt BNP compensé en cas de défaut par une obligation BNP du même montant.

 

Note 14. – Juste valeur des actifs et passifs financiers au coût amorti.

 

Pour les instruments financiers qui ne sont pas évalués à la juste valeur au bilan, les calculs de juste valeur sont communiqués à titre d’information, et doivent être interprétés comme étant uniquement des estimations.

 

En effet, dans la majeure partie des cas, les valeurs communiquées n’ont pas vocation à être réalisées, et ne pourraient généralement pas l’être en pratique.

 

Les justes valeurs ainsi calculées l’ont été uniquement pour des besoins d’information en annexe aux états financiers. Ces valeurs ne sont pas des indicateurs utilisés pour les besoins de pilotage des activités de banque commerciale, dont le modèle de gestion est un modèle d’encaissement des flux de trésorerie contractuels.

 

Les hypothèses simplificatrices retenues pour évaluer la juste valeur des instruments au coût amorti sont présentées en note 4.1.6.

 

(En milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Juste valeur

Cotation sur un marché actif (niveau 1)

Techniques de valorisation utilisant des données observables (niveau 2)

Techniques de valorisation utilisant des données non observables (niveau 3)

Juste valeur

Actifs financiers au cout amorti :

 

 

 

 

 

Prêts et créances sur les établissements de crédit

533 107

0

297 642

235 465

559 790

Prêts et créances sur la clientèle

6 304 724

0

219 868

6 084 856

6 407 510

Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

0

0

0

0

 

Passifs financiers au cout amorti :

 

 

 

 

 

Dettes envers les établissements de crédit

1 636 520

0

1 636 520

0

1 555 808

Dettes envers la clientèle

4 508 233

0

2 431 572

2 076 661

4 563 127

Dettes représentées par un titre

341 984

0

312 043

29 941

357 092

Dettes subordonnées

50 286

0

49 872

414

50 240

 

Détail des opérations classées en juste valeur niveau 3 :

— Prêts et créances sur les établissements de crédit : concerne la partie centralisée à la Caisse des dépôts et consignation de l’épargne réglementée,

— Prêts et créances sur la clientèle : concerne tous les compartiments exceptés les comptes à vues qui sont classés en niveau 2,

— Dettes envers la clientèle : concerne l’épargne réglementée,

— Dettes représentées par un titre : concerne le contrat hôte du BMTN DB SMART,

— Dettes subordonnées : concerne le fonds de garantie mutuel des SCM.

 

Note 15. – Périmètre de consolidation.

 

15.1. Evolution du périmètre de consolidation au cours de l’exercice 2013. — A fin 2013, le périmètre de consolidation du Groupe Banque Populaire d’Alsace est décrit ci-dessous, sans changement par rapport à fin 2012 :

— La Banque Populaire d’Alsace, société anonyme coopérative à capital variable, en tant qu’entité consolidante,

— La SPGRES, société de gestion de participations, filiale à 100 % de la Banque Populaire d’Alsace, consolidée par intégration globale

— La Sociétariat Banque Populaire d’Alsace, filiale à 100 % de la SPGRES, société de gestion de participations dont l’objet est de réguler le capital social de la Banque Populaire d’Alsace, consolidée par intégration globale,

— Les sociétés de cautionnement mutuel SOCAMA ALSACE et SOCAMI ALSACE qui en application du § 1001 du règlement CRC 99-07 sont incluses dans l’entité consolidante.

 

15.2. Périmètre de consolidation au 31 décembre 2013. — Les sociétés dont la contribution aux états financiers consolidés n’est pas significative n’ont pas vocation à entrer dans le périmètre de consolidation. Le caractère significatif est apprécié au niveau des entités consolidées selon le principe de la significativité ascendante. Selon ce principe, toute entité incluse dans un périmètre de niveau inférieur est incluse dans les périmètres de consolidation de niveaux supérieurs, même si elle n’est pas significative pour ceux-ci.

 

Le périmètre de consolidation est donné au point 15.1.

Les filiales non consolidées sont les suivantes :

 

(En milliers d'euros)

% de détention par la Banque Populaire d’Alsace (*)

2013

Notes

Fonds propres avant affectation

Résultat

SIRKA SNC

100

-50

-51

 

SIPMEA (**)

100

32 157

85

Voir note (1)

EURO Courtage

100

10

-3

Société en liquidation

(*) Détention directe et indirecte

(**) Résultat provisoire

(1) L’examen de l’impact de la consolidation de la SIPMEA a été réalisé en 2011. Considérant l’absence d’activité de cette filiale et une possible absorption à moyen terme, il a été jugée acceptable de maintenir cette entité hors du périmètre.

 

Note 16. – Autres informations.

 

16.1. Honoraires des Commissaires aux comptes :

 

Montants en milliers d'euros

Total

Mazars

2013 (2)

2012 (2)

Variation (%) (3)

2013 (2)

2012 (2)

Variation (%) (3)

Montant

%

Montant

%

Montant

%

Montant

%

Audit :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Commissariat aux comptes, examen des comptes individuels et consolidés (4)

214

100,0%

208

100,0%

2,7%

97

100,0%

95

100,0%

2,0%

Emetteur

193

 

189

 

 

97

 

95

 

 

Filiales intégrés globalement

21

 

19

 

 

0

 

0

 

 

Autres diligences et prestations directement liés à la mission du commissaire aux comptes

0

0,0%

0

0,0%

 

0

0,0%

0

0,0%

 

Emetteur

0

 

0

 

 

0

 

0

 

 

Filiales intégrés globalement

0

 

0

 

 

0

 

0

 

 

Sous-total

214

100,0%

208

100,0%

2,7%

97

100,0%

95

100,0%

2,0%

Prestations rendues par le réseau aux filiales intégrés globalement

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Juridique, fiscal, social

0

 

0

 

 

0

 

0

 

 

Autres

0

 

0

 

 

0

 

0

 

 

Sous-total

0

0,0%

0

0,0%

 

0

0,0%

0

0,0%

 

Total

214

100,0%

208

100,0%

2,7%

97

100,0%

95

100,0%

2,0%

 

Montants en milliers d'euros

KRIEGER

KPMG SEGEC

2013 (2)

2012 (2)

Variation (%) (3)

2013 (2)

2012 (2)

Variation (%) (3)

Montant

%

Montant

%

Montant

%

Montant

%

Audit :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Commissariat aux comptes, examen des comptes individuels et consolidés (4)

106

100,0%

104

100,0%

1,4%

11

100,0%

8

100,0%

26,7%

Emetteur

95

 

94

 

 

0

 

0

 

 

Filiales intégrés globalement

10

 

11

 

 

11

 

8

 

 

Autres diligences et prestations directement liés à la mission du commissaire aux comptes

0

0,0%

0

0,0%

 

0

0,0%

0

0,0%

 

Emetteur

0

 

0

 

 

0

 

0

 

 

Filiales intégrés globalement

0

 

0

 

 

0

 

0

 

 

Sous-total

106

100,0%

104

100,0%

1,4%

11

100,0%

8

100,0%

26,7%

Prestations rendues par le réseau aux filiales intégrés globalement

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Juridique, fiscal, social

0

 

0

 

 

0

 

0

 

 

Autres

0

 

0

 

 

0

 

0

 

 

Sous-total

0

0,0%

0

0,0%

 

0

0,0%

0

0,0%

 

Total

106

100,0%

104

100,0%

1,4%

11

100,0%

8

100,0%

26,7%

 

 

VII. — Déclaration des personnes responsables.

Personne responsable des informations contenues dans le rapport

— Madame Christine JACGLIN, Directrice Générale.

 

 

VIII. — Attestation du responsable.

J’atteste, après avoir pris toute mesure raisonnable à cet effet, que les informations contenues dans le présent rapport sont, à ma connaissance, conformes à la réalité et ne comportent pas d’omission de nature à en altérer la portée.

 

Christine JACGLIN

Directrice générale.

 

IX. — Rapport des Commissaires aux Comptes sur les comptes consolidés.

Aux Sociétaires,

 

En exécution de la mission qui nous a été confiée par votre Assemblée Générale, nous vous présentons notre rapport, relatif à l'exercice clos le 31 décembre 2013, sur :

— le contrôle des comptes consolidés de la société BANQUE POPULAIRE D’ALSACE, tels qu'ils sont joints au présent rapport,

— la justification de nos appréciations,

— la vérification spécifique prévue par la loi.

 

Les comptes consolidés ont été arrêtés par le Conseil d’administration. Il nous appartient, sur la base de notre audit, d'exprimer une opinion sur ces comptes.

 

1. Opinion sur les comptes consolidés. — Nous avons effectué notre audit selon les normes d’exercice professionnel applicables en France ; ces normes requièrent la mise en œuvre de diligences permettant d'obtenir l'assurance raisonnable que les comptes consolidés ne comportent pas d'anomalies significatives. Un audit consiste à vérifier par sondages ou au moyen d’autres méthodes de sélection, les éléments justifiant des montants et informations figurant dans les comptes consolidés. Il consiste également à apprécier les principes comptables suivis, les estimations significatives retenues et la présentation d’ensemble des comptes. Nous estimons que les éléments que nous avons collectés sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion.

 

Nous certifions que les comptes consolidés sont, au regard du référentiel IFRS, tel qu’adopté dans l’Union européenne, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du patrimoine, de la situation financière, ainsi que du résultat de l'ensemble constitué par les personnes et entités comprises dans la consolidation.

 

Sans remettre en cause la conclusion exprimée ci-dessus, nous attirons votre attention sur les notes 2.2 et 2.3 de l’annexe relatives à la première application de la norme IAS 19 révisée.

 

2. Justification des appréciations. — En application des dispositions de l’article L.823-9 du Code de commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à votre connaissance les éléments suivants :

— Méthodes comptables : Comme mentionné dans la première partie du présent rapport, les notes 2.2 et 2.3 de l’annexe exposent le changement de méthode comptable survenu au cours de l’exercice relatif à la comptabilisation des engagements de retraite. Dans le cadre de notre appréciation des principes comptables suivis par votre société, nous nous sommes assurés du bien-fondé de ce changement et de la présentation qui en est faite.

— Estimations comptables :

– Provisionnement des risques de crédit : Comme indiqué dans la note 4.1.7 de l’annexe aux comptes consolidés, votre Groupe constitue des dépréciations pour couvrir les risques de crédit inhérents à ses activités. Dans le cadre de notre appréciation des estimations significatives retenues pour l'arrêté des comptes, nous avons examiné le dispositif de contrôle relatif au suivi des risques de crédit et de contrepartie, à l’appréciation des risques de non recouvrement et à leur couverture par des dépréciations sur base individuelle et collective.

– Dépréciations relatives aux actifs financiers disponibles à la vente : Votre Groupe comptabilise des dépréciations sur des actifs disponibles à la vente (note 4.1.7 de l’annexe) :

- pour les instruments de capitaux propres lorsqu’il existe une indication objective de baisse prolongée ou de baisse significative de la valeur de ces actifs ;

- pour les instruments de dette lorsqu’il existe un risque de contrepartie avéré.

 

Nous avons examiné le dispositif de contrôle relatif à l’identification d’indices de perte de valeur, la valorisation des lignes les plus significatives, ainsi que les estimations ayant conduit, le cas échéant, à la couverture des pertes de valeur par des dépréciations.

– Valorisation et dépréciation des autres instruments financiers : Votre Groupe détient des positions sur d’autres instruments financiers. Les notes 4.1.2 à 4.1.6 de l’annexe aux comptes consolidés exposent les règles et méthodes comptables relatives aux titres et instruments financiers. Nous avons examiné le dispositif de contrôle relatif au classement comptable et à la détermination des paramètres utilisés pour la valorisation de ces positions. Nous avons vérifié le caractère approprié des méthodes comptables retenues par le Groupe et des informations fournies dans les notes de l’annexe et nous nous sommes assurés de leur correcte application.

– Provisionnement des produits d’épargne logement : Votre Groupe constitue une provision pour couvrir le risque de conséquences potentiellement défavorables des engagements liés aux comptes et plans d’épargne-logement. Nous avons examiné la méthodologie d’évaluation de cette provision et nous avons vérifié le caractère approprié de l’information fournie dans les notes 4.5 et 5.15 de l’annexe.

 

Dans le cadre de nos appréciations, nous nous sommes assurés du caractère raisonnable de ces estimations.

 

Les appréciations ainsi portées s’inscrivent dans le cadre de notre démarche d’audit des comptes consolidés, pris dans leur ensemble, et ont donc contribué à la formation de notre opinion exprimée dans la première partie de ce rapport.

 

3. Vérification spécifique. — Nous avons également procédé, conformément aux normes d’exercice professionnel applicables en France, à la vérification spécifique prévue par la loi des informations relatives au groupe données dans le rapport de gestion.

Nous n'avons pas d'observation à formuler sur leur sincérité et leur concordance avec les comptes consolidés.

 

Fait à Mulhouse et Strasbourg, le 28 mars 2014.

Les Commissaires aux comptes :

 

 

 

 

1402246

30/04/2014 : Publications périodiques (74C)

Société : Banque populaire d'Alsace
Catégorie 1 : Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles) (74C_N1)
Numéro d'affaire : 1473
Texte de l'annonce :

1401473

30 avril 2014BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRESBulletin n°52


Publications périodiques
____________________

Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles)
____________________



 BANQUE POPULAIRE D'ALSACE

Société anonyme coopérative de banque populaire régie par les articles 512-2 et suivants du Code monétaire et financier et l'ensemble des textes relatifs aux banques populaires et aux établissements de crédit.
Siège social: Immeuble Le Concorde 4, quai Kléber - BP 10401 B.P. 401 R/1 67000 Strasbourg.
775 641 657 R.C.S. Strasbourg.

 

Situation au 31 Mars 2014.

(En milliers d'Euros).

 

Actif

Montant

Caisse, Banques Centrales, CCP

140 097

Créances sur les Etablissements de Crédit

510 145

Opérations avec la clientèle

5 905 484

Obligations et Autres Titres à revenu fixe

51 883

Actions et Autres Titres à revenu variable

7 149

Participations et autres titres détenus à long terme

355 370

Parts dans les Entreprises liées

17 429

Crédit-bail et Location avec Option d'Achat

182 981

Location Simple

33 471

Immobilisations Incorporelles

441

Immobilisations corporelles

54 036

Autres Actifs

30 433

Comptes de Régularisation

77 391

TOTAL ACTIF

7 366 311

 

Passif

Montant

Dettes envers les Etablissements de Crédit

1 573 122

Opérations avec la clientèle

4 544 074

Dettes représentées par un titre

337 768

Autres Passifs

26 325

Comptes de Régularisation

134 083

Provisions

63 619

Dettes subordonnées

50 047

Fonds pour Risques Bancaires Généraux

56 582

CAPITAUX PROPRES HORS FRBG (+/-)

580 692

Capital souscrit

328 241

Primes d'émission

43 297

Réserves

194 389

Report à nouveau (+/-)

14 765

TOTAL PASSIF

7 366 311

 

Hors-bilan

Montant

Engagements donnés

 

Engagements de financement

431 296

Engagements de garantie

266 786

Engagements sur titres

3 495

Engagements reçus

 

Engagements de financement

330 000

Engagements de garantie

656 626

Engagements sur titres

3 495

 

 

1401473

29/01/2014 : Publications périodiques (74C)

Société : Banque populaire d'Alsace
Catégorie 1 : Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles) (74C_N1)
Numéro d'affaire : 132
Texte de l'annonce :

1400132

29 janvier 2014BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRESBulletin n°13


Publications périodiques
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Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles)
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BANQUE POPULAIRE D'ALSACE

Société anonyme coopérative de banque populaire régie par les articles 512-2

et suivants du Code monétaire et financier et l'ensemble des textes relatifs aux

banques populaires et aux établissements de crédit

Siège social: Immeuble Le Concorde, 4, quai Kléber - BP 10401, B.P. 401 R/1, 67000 Strasbourg

775 641 657 R.C.S. Strasbourg.

 

Situation au 31 Décembre 2013.

(En milliers d'Euros.)

 

Actif

Montant

Caisse, banques centrales, CCP

165 190

Créances sur les Établissements de Crédit

499 386

Opérations avec la clientèle

5 914 547

Obligations et Autres Titres à revenu fixe

51 641

Actions et Autres Titres à revenu variable

7 424

Participations et autres titres détenus à long terme

355 408

Parts dans les Entreprises liées

17 432

Crédit-bail et Location avec Option d'Achat

183 972

Location simple

36 421

Immobilisations incorporelles

443

Immobilisations corporelles

55 063

Autres actifs

25 532

Comptes de Régularisation

82 691

Total actif

7 395 151

 

Passif

Montant

Dettes envers les Établissements de Crédit

1 610 220

Opérations avec la clientèle

4 536 688

Dettes représentées par un titre

338 083

Autres passifs

34 300

Comptes de Régularisation

126 753

Provisions

60 895

Dettes subordonnées

50 042

Fonds pour Risques Bancaires Généraux

56 697

Capitaux propres hors FRBG (+/-)

581 473

Capital souscrit

326 664

Primes d'émission

43 297

Réserves

194 389

Report à nouveau (+/-)

17 124

Total passif

7 395 151

 

Hors-bilan

Montant

Engagements donnés :

 

Engagements de financement

475 860

Engagements de garantie

276 107

Engagements sur titres

3 244

Engagements reçus :

 

Engagements de financement

405 000

Engagements de garantie

669 030

Engagements sur titres

3 244

 

 

 

 

1400132

30/10/2013 : Publications périodiques (74C)

Société : Banque populaire d'Alsace
Catégorie 1 : Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles) (74C_N1)
Numéro d'affaire : 5303
Texte de l'annonce :

1305303

30 octobre 2013BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRESBulletin n°130


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et suivants du Code monétaire et financier et l'ensemble des textes relatifs aux

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Siège social : Immeuble Le Concorde, 4, quai Kléber - BP 10401, B.P. 401 R/1, 67000 Strasbourg

775 641 657 R.C.S. Strasbourg.

 

Situation au 30 Septembre 2013.

(En milliers d'Euros)

 

Actif

Montant

Caisse, banques centrales, CCP

93 855

Créances sur les Etablissements de Crédit

535 378

Opérations avec la clientèle

5 984 884

Obligations et Autres Titres à revenu fixe

53 034

Actions et Autres Titres à revenu variable

7 470

Participations et autres titres détenus à long terme

355 335

Parts dans les Entreprises liées

17 432

Crédit-bail et Location avec Option d'Achat

182 675

Location simple

37 032

Immobilisations incorporelles

449

Immobilisations corporelles

53 049

Autres actifs

26 607

Comptes de Régularisation

41 835

Total actif

7 389 035

 

Passif

Montant

Dettes envers les Etablissements de Crédit

1 639 714

Opérations avec la clientèle

4 539 969

Dettes représentées par un titre

341 402

Autres passifs

34 635

Comptes de Régularisation

77 172

Provisions

66 780

Dettes subordonnées

50 041

Fonds pour Risques Bancaires Généraux

54 812

Capitaux propres hors FRBG (+/-)

584 510

Capital souscrit

329 700

Primes d'émission

43 297

Réserves

194 389

Report à nouveau (+/-)

17 124

Total passif

7 389 035

 

Hors-bilan

Montant

Engagements donnés :

 

Engagements de financement

490 907

Engagements de garantie

300 006

Engagements sur titres

4 260

Engagements reçus :

 

Engagements de financement

470 000

Engagements de garantie

667 650

Engagements sur titres

4 260

 

 

1305303

05/08/2013 : Publications périodiques (74C)

Société : Banque populaire d'Alsace
Catégorie 1 : Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles) (74C_N1)
Numéro d'affaire : 4479
Texte de l'annonce :

1304479

5 août 2013BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRESBulletin n°93


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Siège social: Immeuble Le Concorde, 4, quai Kléber - BP 10401 – B.P. 401 R/1, 67000 Strasbourg.

775 641 657 R.C.S. Strasbourg.

 

Situation au 30 juin 2013.

(En milliers d’euros.)

 

Actif

Montant

Caisse, banques centrales, CCP

39 672

Créances sur les établissements de crédit

596 589

Opérations avec la clientèle

5 957 553

Obligations et autres titres à revenu fixe

52 819

Actions et autres titres à revenu variable

8 246

Participations et autres titres détenus à long terme

447 905

Parts dans les entreprises liées

17 434

Crédit-bail et location avec option d'achat

186 679

Location simple

40 186

Immobilisations incorporelles

473

Immobilisations corporelles

53 549

Autres actifs

22 043

Comptes de régularisation

43 992

Total actif

7 467 140

 

Passif

Montant

Dettes envers les établissements de crédit

1 541 969

Opérations avec la clientèle

4 530 890

Dettes représentées par un titre

339 956

Autres passifs

31 182

Comptes de régularisation

73 332

Provisions

65 811

Dettes subordonnées

50 039

Fonds pour risques bancaires généraux

54 927

Capitaux propres hors FRBG (+/-)

779 034

Capital souscrit

412 125

Primes d'émission

155 396

Réserves

194 389

Report à nouveau (+/-)

17 124

Total passif

7 467 140

 

Hors-bilan

Montant

Engagements donnés :

 

Engagements de financement

541 579

Engagements de garantie

305 768

Engagements sur titres

2 769

Engagements reçus :

 

Engagements de financement

585 000

Engagements de garantie

665 779

Engagements sur titres

2 769

1304479

07/06/2013 : Publications périodiques (74B)

Société : Banque populaire d'Alsace
Catégorie 1 : Sociétés commerciales et industrielles (Comptes annuels) (74B_N1)
Numéro d'affaire : 3050
Texte de l'annonce :

1303050

7 juin 2013BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRESBulletin n°68


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Sociétés commerciales et industrielles (Comptes annuels)
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BANQUE POPULAIRE D'ALSACE

Société anonyme coopérative de banque populaire régie par les articles 512-2

et suivants du Code monétaire et financier et l'ensemble des textes relatifs aux

banques populaires et aux établissements de crédit.

Siège social: Immeuble Le Concorde, 4, quai Kléber - BP 10401, B.P. 401 R/1, 67000 Strasbourg.

775 641 657 R.C.S. Strasbourg.

 

Rapport financier annuel 2012.

Editorial.

Madame, Monsieur, cher Sociétaire ;

 

Dans le prolongement de nos perspectives à fin 2011, l’année 2012 a été le théâtre d’une forte dégradation de la situation économique générale, particulièrement marquée dans notre région.

Le Groupe BPCE se place une fois encore comme le deuxième groupe bancaire en France, par sa part de marché et par ses résultats financiers solides. Le choix d’un modèle économique concentré sur ses métiers cœurs, au service de ses clients - particuliers, professionnels et entreprises - et s’impliquant délibérément dans le financement de tous les pans de l’économie française, se révèle plus que jamais pertinent.

Le Groupe BPCE s’appuie sur deux réseaux de banque commerciale autonomes et complémentaires, les Banques Populaires et les Caisses d’Épargne. Acteur majeur auprès de la grande clientèle, de la gestion de l’épargne et des services financiers spécialisés avec Natixis, le Groupe BPCE compte 8,6 millions de sociétaires, 36 millions de clients et bénéficie d’une large présence en France avec 8 000 agences, et dans le monde avec 117 000 collaborateurs répartis sur plus de 70 pays.

Au cours de l’exercice 2012, la Banque Populaire d’Alsace a montré une solide résistance. Les résultats commerciaux sont satisfaisants avec une progression d’activité, tout particulièrement auprès de nos clients particuliers. Directement lié à notre engagement auprès des acteurs économiques de la région alsacienne, le coût du risque a pesé sur notre résultat qui recule de 10%.

Pour autant, la Banque Populaire d’Alsace a poursuivi tout au long de l’exercice 2012 son action de banque régionale coopérative et poursuivra avec ardeur et engagement ce chemin dans les années à venir...

En 2013, vous pourrez compter, comme chaque année, depuis plus d’un siècle, sur l’ensemble des équipes de la Banque Populaire d’Alsace pour vous accompagner et pour vous proposer les meilleurs services et conseils au quotidien. C’est d’ailleurs dans cet état d’esprit que nous allons engager une réflexion pour faire évoluer notre réseau et l’adapter à vos attentes et aux exigences de demain.

 

 

A. — Rapport de gestion 2012.

1.1. Présentation de l’établissement :

1.1.1. Dénomination, siège social et administratif : La société a pour dénomination : Banque Populaire d’Alsace

Le siège social est fixé à : Immeuble Le Concorde, 4, quai Kléber, 67000 Strasbourg.

 

1.1.2. Forme juridique : La société est une société anonyme coopérative de Banque Populaire à capital variable enregistrée au registre du commerce et des sociétés de Strasbourg sous le numéro B 775 641 657 régie par les articles L.512-2 et suivants du Code monétaire et financier et l’ensemble des textes relatifs aux Banques Populaires, la loi du 10 septembre 1947 portant statut de la coopération, les titres I à IV du livre II du Code de commerce, le chapitre Ier du titre I du livre V et le titre III du Code monétaire et financier, les textes pris pour leur application, ainsi que ses statuts.

 

1.1.3. Objet social : La société a pour objet :

— de faire toutes opérations de banque avec les entreprises commerciales, industrielles, artisanales, agricoles ou libérales, à forme individuelle ou de société, et plus généralement, avec toute autre collectivité ou personne morale, sociétaires ou non, d’apporter son concours à sa clientèle de particuliers, de participer à la réalisation de toutes opérations garanties par une société de caution mutuelle constituée conformément à la section 3 du chapitre V du titre I du livre IV du code monétaire et financier, d’attribuer aux titulaires de comptes ou plans d’épargne-logement tout crédit ou prêt ayant pour objet le financement de leurs projets immobiliers, de recevoir des dépôts de toute personne ou société et, plus généralement, d’effectuer toutes les opérations de banque, visées au titre I du livre III du code monétaire et financier ;

— d’effectuer toutes opérations connexes visées à l’article L.311-2 du Code monétaire et financier, de fournir les services d’investissement prévus aux articles L.321-1 et L.321-2 du Code précité et d’exercer toute autre activité permise aux banques par les dispositions légales et réglementaires. A ce titre, elle peut notamment effectuer toutes opérations de courtage d'assurance et plus généralement d'intermédiation en assurance. Elle peut également exercer l'activité d'intermédiaire ou d'entremise dans le domaine immobilier, conformément à la réglementation en vigueur ;

— d’effectuer tous investissements immobiliers ou mobiliers nécessaires à l’exercice de ses activités, de souscrire ou d’acquérir pour elle-même tous titres de placements, de prendre toutes participations dans toutes sociétés, tous groupements ou associations, et plus généralement, d’effectuer toutes opérations de quelque nature qu’elles soient, se rattachant directement ou indirectement à l’objet de la Société et susceptibles d’en faciliter le développement ou la réalisation.

 

1.1.4. Date de constitution, durée de vie : Immatriculée en date du 25 octobre 1946, la société a une durée de vie fixée à 99 ans, sauf cas de dissolution anticipée ou de prorogation.

 

1.1.5. Exercice social : L'exercice social a une durée de 12 mois du 1er janvier au 31 décembre. Les documents juridiques relatifs à la Banque Populaire (statuts, procès-verbaux d'assemblées générales, rapports des contrôleurs légaux) peuvent être consultés au registre du commerce de Strasbourg.

 

1.1.6. Description du Groupe BPCE et de la place de l’établissement au sein du Groupe : La Banque Populaire d’Alsace est affiliée à BPCE. Organe central au sens de la loi bancaire et établissement de crédit agréé comme banque, BPCE est constitué sous forme de SA à Directoire et Conseil de surveillance dont le capital est détenu à hauteur de 50 % par les Banques Populaires. La Banque Populaire d’Alsace en détient 2,26 %.

BPCE est notamment chargé d’assurer la représentation des affiliés auprès des autorités de tutelle, d’organiser la garantie des déposants, d’agréer les dirigeants et de veiller au bon fonctionnement des établissements du Groupe. Il détermine aussi les orientations stratégiques et coordonne la politique commerciale du Groupe dont il garantit la liquidité et la solvabilité.

En qualité de holding, BPCE exerce les activités de tête de Groupe. Il détient et gère les participations dans les filiales.

Parallèlement, dans le domaine des activités financières, BPCE a notamment pour missions d’assurer la centralisation des excédents de ressources des Banques Populaires et de réaliser toutes opérations financières utiles au développement et au refinancement du Groupe. Il offre par ailleurs des services à caractère bancaire aux entités du Groupe.

 

1.1.7. Information sur les participations, liste des filiales importantes :

 

(En milliers d’euros)

% Détention (*)

Résultat 2012

Capital

Forme juridique - Activité

Notes

Filiales

 

 

 

 

 

SPGRES (Société de prises de Participations et de Gestion de la Région Economique de Strasbourg)

100 %

390

3 727

SARL - Prise de participations

consolidée

Societariat Banque Populaire d'Alsace

100 %

530

3 500

SAS - Equilibrage sociétariat BP Alsace

consolidée

Cie Europeenne De Courtage

100 %

-2

8

SARL - Courtage

 

SIPMEA

99,9 %

607

4 760

SA - Gestion immobilière

Résultat provisoire

SIRKA

100 %

-11

1

SNC - Marchand de biens - Agent immobilier

 

Principales participations

 

 

 

 

 

BPCE

2,26 %

-3 339

467 227

 

 

BP Developpement

1,80 %

48 495

456 117

 

Résultat provisoire

IBP

4,09 %

-2 836

89 733

 

Résultat provisoire

(*) Détention directe ou indirecte.

(**) Résultat provisoire.

 

1.2. Capital social de l’établissement :

1.2.1. Parts sociales et Certificats Coopératifs d’Investissement : Le capital de la société est variable. Il est divisé en parts sociales d’un montant nominal unitaire de 15 euros et en certificats coopératifs d'investissement (CCI) d'une valeur nominale de 15 euros chacun, entièrement libérés et tous de même catégorie.

Le capital social de la Banque Populaire s'élève à 412 125 000 euros au 31 décembre 2012 et est composé de 21 980 000 parts sociales, entièrement souscrites par les sociétaires et une SAS – structure de portage en miroir des sociétaires – et de 5 495 000 CCI détenus en totalité par Natixis.

 

Evolution et détail du capital social de la Banque Populaire d’Alsace :

 

Au 31 décembre 2012

Montant

(en milliers d’euros)

% En capital

% En droit de vote

Parts sociales détenues par les sociétaires et Sociétariat Banque Populaire d’Alsace

329 700

80 %

100 %

CCI détenus par Natixis

82 425

20 %

0 %

Total

412 125

100 %

100 %

 

Au 31 décembre 2011

Montant

(en milliers d’euros)

% en capital

% en droit de vote

Parts sociales détenues par les sociétaires et Sociétariat Banque Populaire d’Alsace

299 700

80 %

100 %

CCI détenus par Natixis

74 925

20 %

0 %

Total

374 625

100 %

100 %

 

Au 31 décembre 2010

Montant

(en milliers d’euros)

% En capital

% En droit de vote

Parts sociales détenues par les sociétaires et Sociétariat Banque Populaire d’Alsace

269 700

80 %

100 %

CCI détenus par Natixis

67 425

20 %

0 %

Total

337 125

100 %

100 %

 

Au 31 décembre 2009

Montant

(en milliers d’euros)

% en capital

% en droit de vote

Parts sociales détenues par les sociétaires et Sociétariat Banque Populaire d’Alsace

229 500

80 %

100 %

CCI détenus par Natixis

57 375

20 %

0 %

Total

286 875

100 %

100 %

 

En application de l’article L.512-5 du Code monétaire et financier, aucun sociétaire ne peut disposer dans les assemblées, par lui-même ou par mandataire, au titre des droits de vote attachés aux parts qu’il détient directement et/ou indirectement et aux pouvoirs qui lui sont donnés, de plus de 0,25 % du nombre total de droits de vote attachés aux parts de la société. Cette limitation ne concerne pas le président de l’assemblée émettant un vote en conséquence des procurations reçues conformément à l’obligation légale qui résulte de l’article L.225-106 du Code de commerce. Le nombre de droits de vote détenus directement ou indirectement s’entend notamment de ceux qui sont attachés aux parts qu’un sociétaire détient, à titre personnel, aux parts qui sont détenues par une personne morale qu’il contrôle au sens de l’article L.233-3 du Code de commerce et aux parts assimilées aux parts possédées, telles que définies par les dispositions des articles L.233-7 et suivants dudit Code.

 

1.2.2. Politique d’émission et de rémunération des parts sociales : Les parts sociales sont nominatives et inscrites en comptes individuels tenus dans les conditions réglementaires.

Elles ne peuvent recevoir qu’un intérêt qui est fixé annuellement par l’assemblée générale, sans que son montant puisse excéder le taux maximum mentionné à l’article 14 de la loi du 10 septembre 1947 portant statut de la coopération.

L’assemblée générale peut valablement décider une opération d’échange, de regroupement, d’attribution de titres, d’augmentation ou de réduction du capital, de fusion ou autre opération sociale, nonobstant la création de rompus à l’occasion d’une telle opération ; les propriétaires de titres isolés ou en nombre inférieur à celui requis pour participer à l’opération doivent, pour exercer leurs droits, faire leur affaire personnelle du groupement et éventuellement de l’achat ou de la vente des titres ou droits nécessaires.

Sont admis comme sociétaires participant ou non aux opérations de banque et aux services de la Banque Populaire toutes personnes physiques ou morales.

Les sociétaires ne sont responsables qu’à concurrence du montant nominal des parts qu’ils possèdent.

La propriété d’une part emporte de plein droit adhésion aux statuts de la Société et aux décisions de l’assemblée générale.

 

Intérêts des parts sociales versés au titre des exercices antérieurs :

 

Exercice (en euros)

Taux d'intérêt servis aux parts sociales

Intérêts servis aux parts sociales

Eligible à l'abattement de 40%

Exercice 2009

3,25 %

7 317 882,99

6 244 205,70

Exercice 2010

3,00 %

7 709 614,73

6 624 814,58

Exercice 2011

3,00 %

8 322 310,09

7 187 121,10

 

L’intérêt à verser aux parts sociales au titre de l’exercice 2012 proposé à l’approbation de l’assemblée générale, est estimé à 7 867 K€, correspondant à une rémunération des parts sociales à un taux de 2,50 %.

 

Rémunération des certificats coopératifs d’investissement :

 

Exercice (en euros)

Dividende servi par CCI

Dividendes versés aux CCI

Exercice 2009

0,48

1 836 000,00

Exercice 2010

0,45

2 022 750,00

Exercice 2011

0,45

2 247 750,00

 

La rémunération au titre de l’exercice 2012 proposée à l’approbation de l’assemblée générale est estimée à 2 033 K€, soit un dividende de 0,37 euro par CCI.

 

1.3. Organes d’administration, de direction et de surveillance :

1.3.1. Conseil d’administration :

1.3.1.1. Pouvoirs : Le conseil d’administration détermine les orientations de l’activité de la société et veille à leur mise en œuvre. Dans les rapports avec les tiers, la société est engagée même par les actes du conseil d’administration qui ne relèvent pas de l’objet social, à moins qu’elle ne prouve que le tiers savait que l’acte dépassait cet objet ou qu’il ne pouvait l’ignorer compte tenu de ces circonstances, étant exclu que la seule publication des statuts suffise à constituer cette preuve.

Le Président du conseil d’administration d'une Banque Populaire est, au sens de la loi bancaire, un des deux dirigeants responsables de l'établissement de crédit. Au regard du droit des sociétés, il ne dispose d'aucun pouvoir propre en matière de gestion car il n'est pas le représentant légal de la société. Conjointement avec le Directeur Général, il prépare et soumet au conseil d’administration la définition de la politique générale et de la stratégie de la banque que le Directeur Général va mettre en œuvre sous le contrôle du conseil d’administration.

Conformément à l’article L.225-108 alinéa 3, les sociétaires, quel que soit le nombre de parts qu’ils possèdent, peuvent poser des questions écrites au conseil d’administration auquel ce dernier répond au cours de l’assemblée, quelle que soit sa nature. Ce droit ne peut cependant pas être utilisé dans un but étranger à l'intérêt social.

Afin de permettre aux salariés de l'entité d'échanger sur les relations de travail, les politiques, les problèmes environnementaux, deux représentants élus du Collège technicien et cadre sont systématiquement invités à assister aux séances du conseil d’administration.

1.3.1.2. Composition : Les administrateurs sont nommés par l’assemblée générale des sociétaires parmi les sociétaires possédant un crédit incontesté.

S’agissant de leur indépendance, la société se réfère au rapport « Coopératives et mutuelles : un gouvernement d’entreprise original », rédigé dans le cadre de l’Institut français des administrateurs en janvier 2006, qui développe les raisons pour lesquelles les administrateurs élus des entreprises coopératives, et donc de la Banque Populaire d’Alsace, correspondent pleinement à la notion d’ »administrateurs indépendants » :

— « la légitimité et le contrôle d’un dirigeant mutualiste, donc son indépendance, tiennent bien au mandat qu’il exerce par le biais de son élection. Soustraire un administrateur au processus électoral le désolidariserait des intérêts de l’organisation et des sociétaires ;

— les administrateurs de coopératives et de mutuelles s’engagent par conviction et non pas par intérêt financier. Ils mobilisent une part importante de leur temps et de leur énergie dans leur responsabilité d’administrateur. Ils sont largement ouverts sur le monde local, associatif et/ou politique.

Ces caractéristiques font d’eux des administrateurs véritablement indépendants, une indépendance qui n’a pas à être remise en cause, mais continuellement confortée par un processus démocratique authentique. »

Les administrateurs représentent l’ensemble des sociétaires, ils doivent donc se comporter comme tel dans l'exercice de leur mandat.

Ils s’assurent du respect des règles légales relatives au cumul des mandats en matière de sociétés et s’engagent à participer objectivement et avec assiduité aux débats du Conseil. S'agissant des informations non publiques dont ils pourraient avoir connaissance dans l'exercice de leurs mandats, ils sont tenus à une obligation de confidentialité et au respect du secret professionnel.

Ils doivent avoir un crédit incontesté et informer le Conseil de toute situation de conflit d'intérêt même potentiel. Plus généralement ils sont tenus à un devoir de loyauté envers la Banque Populaire.

La loi du 27 janvier 2011 relative à la représentation équilibrée des femmes et des hommes au sein des Conseils d’administration et de surveillance et à l’égalité professionnelle prévoit la mise en place de proportions minimales de personnes de chaque sexe au sein des organes de gouvernance. Les Banques Populaires tiendront compte de l’émergence nécessaire de candidatures féminines dans le but d’atteindre, au plus tard en 2020, un taux de 40 %.

Le conseil d’administration :

— Président du conseil d’administration, Thierry CAHN ;

— Directrice Générale, Christine JACGLIN ;

 

Administrateurs :

 

 

Le détail des mandats est donné au paragraphe 1.11.4.

Les Représentants du Comité d’entreprise auprès du conseil d’administration :

 

 

1.3.1.3. Fonctionnement : Le conseil d’administration se réunit sur la convocation de son Président, aussi souvent que l’intérêt de la société l’exige et au moins six fois par an.

En 2012, le conseil d’administration s’est réuni dix fois aux dates suivantes :

— 26 janvier 2012 ;

— 14 février 2012 ;

— 20 mars 2012 ;

— 17 avril 2012 ;

— 15 mai 2012 ;

— 14 juin 2012 ;

— 24 septembre 2012 ;

— 25 octobre 2012 ;

— 08 novembre 2012 ;

— 06 décembre 2012.

Les résultats commerciaux et financiers sont présentés lors de ces réunions.

De même, sont présentés lors de ces séances, les travaux du Comité d’audit et des risques et du Comité des comptes. Le Comité des comptes du 14 février 2012 a acté de l’arrêté annuel des comptes de l’exercice 2011.

Ont également été évoqués et ont fait l’objet de délibérations et de décisions les sujets nationaux du Groupe BPCE qui impactent la Banque Populaire d’Alsace :

— Prêt P3CI conclu entre BPCE et NATIXIS

— Émission par BPCE d’obligations super subordonnées à durée indéterminée convertibles en actions de BPCE, à émettre par BPCE, à souscrire par les Banques Populaires et les Caisses d’Épargne et de Prévoyance.

— Mise en place du programme de titrisation auprès de l’émetteur FCT ORRB1

— Modification des statuts de BPCE

— Mise en place d’un système de bonification/compensation incitant les établissements actionnaires à participer à l’atteinte du ratio de solvabilité cible du Groupe BPCE

— Règlement de solidarité et de garantie des réseaux Banque Populaire et Caisse d’Épargne

— Convention cadre de cession de créances professionnelles signée entre la BEI et BPCE et convention cadre intra-groupe conclue entre BPCE et chaque établissement apporteur de collatéral.

— Dispositif de rémunération des excédents de collecte de parts sociales

1.3.1.4. Comités : Pour l’exercice de leurs fonctions par les administrateurs, des comités spécialisés sont constitués au sein du Conseil et composés de trois membres au moins et de cinq au plus. Les membres émettent des avis destinés au Conseil et sont choisis par le Conseil au regard de leur compétence et de leurs expériences professionnelles et sur proposition du Président pour la durée fixée lors de leur nomination.

 

Le Comité des comptes. — Il analyse les comptes ainsi que les documents financiers diffusés par la Société à l’occasion de l’arrêté des comptes et en approfondit certains éléments avant qu’ils ne soient présentés au Conseil. Il prend connaissance, pour la partie ayant des conséquences directes sur les comptes de la Banque, des rapports d’inspection de BPCE et de l'ACP. Il formule un avis sur le choix des Commissaires aux comptes, veille à leur indépendance, examine leur programme d’intervention ainsi que leurs recommandations et les suites données par la Direction générale. Il se réunit au moins quatre fois l’an. Une fois par an, préalablement à la réunion du conseil d’administration appelé à se prononcer sur les comptes de l’exercice, le comité se réunit en tant que Comité de révision des comptes en présence des Commissaires aux comptes.

Le Comité des comptes est composé de quatre administrateurs, membres permanents. Sont membres invités, le Président du conseil d’administration, le Directeur Général, le Directeur de l’Audit Interne et le Directeur des Risques.

En 2012, le Comité des comptes s’est réuni quatre fois. Les principaux sujets traités lors des réunions ont été les suivants :

— L’examen trimestriel des comptes et de la situation financière ;

— L’examen des conclusions des travaux des Commissaires aux comptes sur les comptes annuels et les arrêtés trimestriels intermédiaires ;

— L’examen de la situation financière (risque de taux et risques de liquidité).

 

Le Comité d’audit et des risques. — Il assiste le Conseil dans la maîtrise des risques de la Banque sur base sociale et consolidée.

Cette mission comporte trois volets, conformément à la réglementation bancaire :

— L’analyse, au moins deux fois par an, des principales zones de risques (à l’exclusion de ceux relatifs à la véracité des comptes et de l’information financière) et des enseignements tirés de leur surveillance (en application du règlement CRBF n° 97.02, article 39).

Il examine, en particulier, dans ce cadre, les grandes orientations de la politique de crédit de la Banque (marchés, division unitaire et sectorielle, qualités), les limites de risques et les conditions dans lesquelles elles sont respectées.

— L’examen des résultats du contrôle interne au moins deux fois par an. Il examine, en particulier dans ce cadre, les principales conclusions de l’audit interne et les mesures correctrices, ainsi que celles de l’Inspection de BPCE, de l'ACP et des autres régulateurs.

— L’évaluation du système de contrôle interne et de son efficacité. Il examine, en particulier, dans ce cadre, les rapports annuels préconisés par la réglementation bancaire (règlement 97.02, art. 42 et 43) avant présentation au Conseil.

Le Comité d’audit et des risques est composé de quatre administrateurs, membres permanents. Sont membres invités, le Président du conseil d’administration, le Directeur Général, le Directeur de l’Audit Interne et le Directeur des Risques.

En 2012, il s’est réuni cinq fois. Les principaux sujets traités ont été les suivants :

— L’examen des résultats des systèmes de mesure des risques financiers et des conditions de respect des limites internes,

— L’examen de la synthèse des missions d’audit interne de l’année 2011 ;

— L’examen des rapports établis au titre des articles 42 et 43 du règlement 97-02 ;

— Le suivi des recommandations d’audit interne et externe ;

— Le suivi du plan d’audit 2012 ;

— L’examen du plan d’audit pluriannuel 2013-2016 ;

— L’examen de la synthèse des travaux des risques de non-conformité avec un point sur la mise en œuvre du Dossier Réglementaire Client ;

— L’examen des risques opérationnels ;

— La rentabilité des opérations de crédit ;

— Le dispositif Bale II et la notation des encours, le projet d’homologation IRBA, la révision des limites de crédit et l’exposition aux opérations de LBO.

 

Le Comité des rémunérations. — Il propose au Conseil toutes questions relatives au statut personnel des mandataires sociaux, notamment leurs conditions de rémunération et de retraite, dans le cadre de la politique du Groupe en ce domaine.

En 2012, le Comité des rémunérations s’est réuni trois fois, le 18 janvier, le 20 mars et le 12 juin, hors la présence du Président du conseil d’administration et du Directeur général.

 

Le Comité d’investissements . — Il se réunit au moins une fois par an pour examiner et valider le budget d’investissement de l’année à venir et étudier le budget d’amortissement. Il donne son avis sur les projets d’investissements.

En 2012, le Comité d’investissements s’est réuni le 8 octobre.

 

Le Comité du sociétariat. — Le Comité du sociétariat, qui est composé d’administrateurs de la banque, de la Directrice Générale ainsi que du responsable de l’animation du sociétariat, pilote et suit les actions menées dans le cadre du Plan de Mobilisation du Sociétariat. Ce plan a pour vocation de faire la promotion des valeurs coopératives et du sociétariat à la Banque Populaire d’Alsace. Il est présidé par Monsieur Jean-Pierre DIRLER, administrateur de la banque.

En 2012, le Comité du sociétariat s’est réuni le 14 juin et le 8 novembre.

1.3.1.5. Gestion des conflits d’intérêts. — Conformément aux statuts de la Banque Populaire, les conventions intervenant entre la société et l’un des membres du conseil d’administration ou le Directeur Général et plus généralement toute personne visée à l’article L.225-38 du Code de commerce sont soumises à la procédure d’autorisation préalable par le conseil d’administration puis d’approbation a posteriori par l’assemblée générale des actionnaires dans les conditions légales et réglementaires.

Les conventions portant sur les opérations courantes et conclues à des conditions normales ne sont pas soumises à cette procédure.

Les conventions suivantes conclues par la Banque Populaire d’Alsace ont été soumises à ces dispositions pendant l’exercice 2012 :

— Convention de souscription par la Banque Populaire d’Alsace d’obligations super subordonnées à durée indéterminée convertibles en actions de BPCE à émettre par BPCE.

— Convention de garantie financière par la Banque Populaire d’Alsace en qualité de Fournisseur de Garantie (Collateral Provider), avec mandat de représentation donné à BPCE, destinée à garantir le remboursement des obligations à émettre par le FCT ORRB 1.

— Convention relative au mécanisme de contribution à la solvabilité cible du Groupe BPCE.

— Convention de rémunération des excédents de collecte de parts sociales conclue entre BPCE, les Banques Populaires et les Caisses d’Épargne.

— Convention cadre intra-groupe conclue entre BPCE et la Banque Populaire d’Alsace apporteur de collatéral dans le cadre de la convention de cession de créances professionnelles signée entre la BEI et BPCE.

 

1.3.2. Direction générale :

1.3.2.1. Mode de désignation : Le conseil d’administration nomme, sur proposition du Président, un Directeur Général qui exerce ses fonctions pendant une durée de cinq ans. Le Directeur Général est choisi en dehors du conseil d’administration. Son mandat est renouvelable.

En application de l’article L.512-107 du Code monétaire et financier, la nomination et le renouvellement du mandat du Directeur Général sont soumis à l’agrément de BPCE.

1.3.2.2. Pouvoirs : Le Directeur Général assiste aux réunions du conseil d’administration.

Le Directeur Général est investi des pouvoirs les plus étendus pour agir en toute circonstance au nom de la Société. Il exerce ses pouvoirs dans la limite de l’objet social et sous réserve de ceux que la loi attribue expressément aux assemblées d’actionnaires et au conseil d’administration. Il est le dirigeant exécutif au sens du droit des sociétés et le second dirigeant responsable au sens de la loi bancaire.

Il représente la société dans ses rapports avec les tiers. La société est engagée même par les actes du Directeur Général qui ne relèvent pas de l’objet social, à moins qu’elle ne prouve que le tiers savait que l’acte dépassait cet objet ou qu’il ne pouvait l’ignorer compte tenu des circonstances, étant exclu que la seule publication des statuts suffise à constituer cette preuve.

Les dispositions des statuts ou les décisions du conseil d’administration limitant les pouvoirs du Directeur Général sont inopposables aux tiers.

1.3.2.3. Le Comité de direction : Dirigé par Christine JACGLIN, il est composé de :

 

 

1.3.3. Commissaires aux comptes : Le contrôle des comptes de la société est exercé par au moins deux Commissaires aux comptes, titulaires et deux commissaires suppléants, désignés et exerçant leur mission dans les conditions prévues par la loi.

Les honoraires des Commissaires aux comptes sont fixés dans les conditions prévues par les dispositions réglementaires.

 

Titulaires

 

Représenté par :

1) SARL Jean-Marc Krieger

4, rue de la Montagne, 68100 MULHOUSE

M Jean-Marc KRIEGER

2) SA Mazars

20, avenue de la Paix, 67000 STRASBOURG

M Jean-Brice de TURCKHEIM Mme Anne VEAUTE

Suppléants

 

Représenté par :

1) SAS Sogex

50, avenue d'Alsace, 68000 COLMAR

M Philippe COTLEUR

2) SAS Segec

Centre d'affaires Strasbourg-Reichstett, 67116 REICHSTETT

M Christophe MUTSCHLER

 

1.4. Contexte de l’activité :

1.4.1. Environnement économique et financier :

— Conjoncture en 2012 : une menace européenne sur l’activité mondiale : La zone euro a encore été en 2012 au centre des préoccupations économiques de la planète, même si deux périodes restent à distinguer nettement : avant et après le 26 juillet, date de l’annonce par la Banque centrale européenne (BCE) de sa volonté explicite de rendre l’euro irréversible. L’Europe est ainsi devenue la principale menace de dérive déflationniste pour l’activité mondiale qui a nettement ralenti. La zone euro est entrée en récession du fait de l’incertitude sur la pérennité de la monnaie unique, d’une stratégie de consolidation budgétaire généralisée plus longue qu’escomptée et de la contraction dangereuse de l’activité dans la plupart des pays européens.

A partir de l’été, la BCE a contribué de façon décisive à sauvegarder l’intégrité de la zone euro. Elle a assuré son rôle de « prêteur en dernier ressort » auprès des Etats emprunteurs en difficulté, à la condition stricte qu’ils demandent officiellement une aide au fonds européen de soutien. Elle a par ailleurs largement refinancé les banques de la zone euro. Elle a abaissé en juillet son principal taux directeur de 25 points de base à 0,75 %. Ces actions efficaces ne pouvaient pas être décidées sans la relance du projet européen : la ratification du traité européen imposant une règle d’or d’équilibre budgétaire ; la validation du Mécanisme européen de stabilité par la Cour constitutionnelle allemande ; le développement du principe d’union bancaire ; l’utilisation effective des mécanismes de solidarité dont l’Europe s’est dotée, avec notamment la restructuration historique de la dette publique grecque consentie par les investisseurs privés.

La France est demeurée dans une position intermédiaire en Europe entre l’Allemagne, qui a vu son activité fortement ralentir à + 0,9 % en 2012, et d’autre pays, en profonde récession, comme l’Espagne (-1,4 %), l’Italie (-2 %), le Portugal (-3 %) ou la Grèce (-6,6 %). Cette résistance s’explique par une moindre dépendance aux échanges mondiaux. Cependant, l’économie n’a toujours pas retrouvé le niveau de produit national et d’emplois d’avant crise. Son déficit de compétitivité est structurel, avec un mouvement amorcé dans l’industrie depuis 2000 (rapport Gallois). Sa conjoncture s’est dégradée à partir de l’été 2011, les moteurs externes et internes faisant conjointement défaut. Son PIB a donc stagné en 2012 à 0,1 %, contre 1,7 % en 2011. Les prélèvements obligatoires ont connu une hausse historique en 2012, pour réduire le déficit public à 4,5 % du PIB. Le cycle d’investissement des entreprises s’est très nettement ralenti, en raison de l’attentisme des acteurs économiques, de la très faible profitabilité des sociétés non financières et de l’alourdissement de la fiscalité. Le nombre de chômeurs a fortement augmenté, dépassant le seuil des trois millions dès août. Les impôts se sont accrus de l’ordre d’un point de revenu des ménages. L’inflation est restée en moyenne à 2%, malgré une nette décélération en décembre (1,3 %). Pour la première fois depuis 1984, le pouvoir d’achat des Français a donc diminué. En conséquence, la consommation, moteur traditionnel de l’économie, a légèrement reculé.

La France a perdu une de ses notations triple A en 2012. Pourtant, les taux longs français, qui ont subi l’impact de la stagnation économique, du retour de l’aversion au risque excessif de déflation et des politiques monétaires ultra-conciliantes, ont atteint des niveaux très bas. Ils ont ainsi joué un rôle de valeur refuge et de diversification, presqu’à l’instar des taux d’intérêt américains ou allemands. L’OAT 10 ans s’est même inscrit légèrement en dessous de 2 % en décembre, contre une moyenne annuelle à 2,52 %. Les marchés boursiers, très corrélés entre eux, ont également connu deux périodes distinctes, baissant fortement au printemps, avant de se redresser à partir de l’été, après l’annonce du changement de cap stratégique de la BCE et la fin perçue du risque européen systémique. Malgré un plus bas à 2950 points le 1er juin, le CAC 40, dont la volatilité a chuté en fin d’année, a progressé de 15,2 % en 2012, pour atteindre 3641 points au 31 décembre.

— Tableau des principaux indicateurs macro-économiques 2012 :

 

Famille

Indicateurs

Référence

Valeur

Taux de variationt/T-1 (2012/2011)

Sources

Données définitives

PIB

PIB Mondial

Annuel en volume

 

2,9 %

Coe-Rexecode

non

 

PIB Zone Euro (6 grands)

 

 

-0,4 %

FERI

 

 

PIB France

 

 

0,1 %

 

 

 

PIB Allemagne

 

 

0,9 %

 

 

 

PIB Grande Bretagne

 

 

-0,2 %

 

 

 

PIB Etats-Unis

 

 

2,3 %

 

 

Taux

EONIA

décembre

0,07 %

-88,9 %

FERI

oui

 

 

annuel

0,23 %

-73,6 %

 

 

 

Euribor 3 mois

décembre

0,19 %

-86,7 %

 

 

 

 

annuel

0,57 %

-59,0 %

 

 

 

OAT 10 ans

décembre

1,99 %

-37,0 %

 

 

 

 

annuel

2,52 %

-23,6 %

 

 

Cac 40

CAC 40

fin de période

3 641

15,2 %

FERI

oui

 

 

moyenne annuelle

3 347

-6,7 %

 

 

 

 

minimum

2 950

6,0 %

 

 

 

 

maximum

3 674

-11,6 %

 

 

Autres indicateurs

Taux d'intérêt directeur (FED)

moyenne annuelle

0,25 %

0,0 %

FERI

oui

 

Parité Euro/Dollar

 

1,28

-7,9 %

 

 

 

— Évolutions récentes et perspectives : Sur le plan réglementaire, l’agenda de l’année 2013 sera, à l’instar des années précédentes, chargé : poursuite de la mise en place d’une union bancaire pour la zone euro, réforme bancaire engagée en France après la présentation le 19 décembre 2012 du projet de loi de séparation et de régulation des activités bancaires, poursuite des discussions au sein des instances européennes sur la mise en œuvre de la directive CRD IV prenant en compte la réforme Bâle III.

— Perspectives pour le groupe BPCE : En 2012, le Groupe BPCE a démontré la résilience de ses résultats et sa capacité à renforcer sa solidité financière.

En 2013, dans un environnement incertain, le Groupe BPCE poursuivra résolument les actions engagées dans le cadre de son plan stratégique « Ensemble 2010 – 2013 » : recentrage, adaptation et transformation de ses métiers cœurs et renforcement continu de sa solidité financière, en poursuivant ses efforts en matière de solvabilité, liquidité et réduction de son profil de risque. C’est donc un groupe transformé et plus solide financièrement, qui aborde l’élaboration de son nouveau plan stratégique pour les années 2014 à 2017.

 

1.4.2. Faits majeurs de l’exercice :

1.4.2.1. Faits majeurs du Groupe BPCE :

— Nouvelle gouvernance du groupe BPCE : Suite à son agrément en qualité de Directeur Général de la BRED Banque Populaire, le Conseil de surveillance, lors de sa réunion du 3 octobre 2012, a pris acte de la démission d’Olivier Klein de son mandat de membre du directoire de BPCE.

Le Conseil de surveillance de BPCE, réuni le 21 novembre 2012 sous la présidence d’Yves Toublanc, a pris acte de la démission de François Pérol, Président du Directoire, et des autres membres du directoire : Nicolas Duhamel, en charge des Finances, Anne Mercier-Gallay, en charge des Ressources humaines et Philippe Queuille, en charge des Opérations et du pilotage de la réorganisation de l'organe central.

Le Conseil de surveillance a ensuite procédé à la nomination de François Pérol en tant que Président du Directoire de BPCE pour un nouveau mandat de quatre ans expirant en 2017, lors de l’assemblée générale approuvant les comptes de l’exercice 2016.

Le Conseil a également, sur proposition de François Pérol, nommé les membres du directoire de BPCE pour ce prochain mandat :

– Jean-Yves Forel, anciennement directeur du pôle Services Financiers Spécialisés de Natixis, a été nommé Directeur Général, membre du directoire en charge du pôle Banque commerciale et Assurance ;

– Daniel Karyotis, anciennement Président du Directoire de la Banque Palatine, a été nommé Directeur Général, membre du directoire en charge des pôles Finances, Risques et Opérations, et ;

– Anne Mercier-Gallay, qui occupait les mêmes responsabilités au sein du précédent directoire, a été nommée Directeur Général, membre du directoire en charge des Ressources Humaines et de la Communication interne Groupe.

Les mandats de François Pérol et Anne Mercier-Gallay ont pris effet le 21 novembre 2012, ceux de Jean-Yves Forel et Daniel Karyotis à compter du 1er décembre 2012

Outre les membres du directoire, le Comité de direction générale du groupe comprend Laurent Mignon, Directeur Général de Natixis, et Marguerite Bérard-Andrieu, Directeur Général Adjoint en charge de la Stratégie, qui prendra également sous sa responsabilité les Affaires juridiques, le Secrétariat général et la Conformité.

— Solvabilité et liquidité : Adaptation du groupe au nouvel environnement : Le Groupe BPCE poursuit son adaptation à l’évolution de l’environnement réglementaire et financier qui a vu les exigences de solvabilité et de liquidité s’accroître.

— Solvabilité renforcée, avant le passage au nouveau cadre réglementaire Bâle III : Au 31 décembre 2012, le ratio de Core Tier 1 Bâle 2.5 (CRD III) s’établit à 10,7 %, soit une progression de 160 points de base par rapport au 31 décembre 2011.

Le renforcement régulier de la solvabilité se poursuit : les fonds propres Core Tier 1, qui s’élèvent à 40,9 milliards d’euros au 31 décembre 2012, ont progressé de 17,6 milliards d’euros depuis la création du Groupe BPCE(1), notamment grâce à la mise en réserve des résultats et à l’émission de parts sociales auprès des sociétaires. Les risques pondérés sont maîtrisés, à 382 milliards d’euros au 31 décembre 2012, en réduction de 6 milliards d’euros sur un an.

(1) Par rapport à un montant de fonds propres Core Tier 1 de 23,3 Md€ au 30 juin 2009, hors apports temporaires en fonds propres de l'Etat.

Le Groupe BPCE confirme l’objectif d’un ratio de Common Equity Tier 1 Bâle III de 9 %(2) en 2013.

(2) Sans mesures transitoires, après retraitement des impôts différés actifs.

— Forte réduction des besoins de liquidité du groupe : La situation de liquidité du groupe poursuit son amélioration grâce à la réduction de son besoin de refinancement de marché.

Le Groupe BPCE s’était fixé pour objectif une réduction de son besoin de liquidité de 25 à 35 milliards d’euros entre fin juin 2011 et fin 2013. Au 31 décembre 2012, cet objectif est atteint avec un an d’avance avec une réduction de 34,6 milliards d’euros du besoin de refinancement de marché. Cette forte réduction du besoin de liquidité repose à la fois sur l’augmentation continue de la collecte de bilan dans les réseaux Banque Populaire et Caisse d’Épargne et sur les politiques de cession d’actifs mises en œuvre, principalement chez Natixis et au Crédit Foncier.

Sur le périmètre Natixis, la GAPC a poursuivi sa politique de cession de ses actifs ; sur un an, 3,6 milliards d’euros d’encours ont été cédés. Les risques pondérés de la GAPC de 12,6 milliards d’euros au 31 décembre 2012 sont en baisse de 18,7 % depuis le 31 décembre 2011. En complément, les cessions d’actifs au sein de la Banque de Grande Clientèle se sont élevées à 2,1 milliards d’euros en 2012.

Dans le cadre de son plan stratégique 2012-2016, le Crédit Foncier a initié fin 2011 des opérations de réduction de la taille de son bilan. Durant l’année 2012, 3,6 milliards d’euros de cessions de titres internationaux et 1,3 milliard d’euros de rachats de passifs liés ont été effectués, avec un impact limité en PNB de 40,5 M€. Par ailleurs, en octobre 2012, le Crédit Foncier a cédé par titrisation un milliard d’encours de crédits immobiliers aux particuliers, représentant 95 000 prêts à taux zéro.

— Opération de rachat portant sur quatre lignes obligataires : BPCE a réalisé le 16 mars une opération de rachat de sa dette senior portant sur quatre lignes dont les échéances sont comprises entre le 27 novembre 2012 et le 29 octobre 2013. Le montant racheté est de 822 M€. Cette opération s’intègre, pour le Groupe BPCE, dans la politique de gestion du profil de sa dette avec une volonté de rallonger la durée moyenne de la dette dans le contexte des nouvelles contraintes réglementaires qui vont s’appliquer aux banques.

— Titres souverains grecs : Le groupe a participé au plan de soutien du secteur privé à l’État grec. Conformément à ce plan, le groupe a échangé le 12 mars 2012, 1 199 M€ de titres de l’État grec contre des nouveaux titres.

L’échange de titres a emporté la décomptabilisation des anciens titres et la comptabilisation des titres reçus en échange à leur juste valeur. Cette opération a généré une perte définitive correspondant à 78 % du nominal des anciens titres (contre 70 % estimés par le groupe lors de l’arrêté de ses comptes annuels à fin décembre 2011). L’impact sur le résultat net part du groupe de l’exercice s’élève à -13 M€.

Au 31 décembre 2012, l’exposition nette(3) du Groupe BPCE aux titres souverains grecs est limitée à 25 M€ la majorité des titres reçus lors de l’échange ayant été cédée au cours du premier semestre.

(3) Expositions directes nettes des établissements de crédit en portefeuille bancaire calculées selon la méthodologie établie par l'ABE en octobre 2012.

— Nouvelles mesures fiscales : La deuxième loi de finances rectificative pour 2012, publiée au Journal Officiel du 17 août 2012, comporte des évolutions fiscales significatives pour les établissements de crédit.

Elle instaure le doublement de la taxe systémique bancaire au titre de l’année 2012, sous forme d’une contribution additionnelle. Pour les années futures et à compter du premier janvier 2013, le taux de la taxe systémique bancaire sera doublé passant, de 0,25 % à 0,50 % des exigences de fonds propres consolidés du groupe.

La loi de finances rectificative prévoit également une augmentation du forfait social sur l’épargne salariale (hausse du taux de 8 % à 20 %, applicable aux rémunérations versées à compter du premier août 2012) et l’instauration d’une taxe de 3 % sur les distributions de dividendes.

Ces nouvelles mesures fiscales ont eu un impact de 175 M€ sur le résultat net part du groupe de l’exercice 2012.

— Restitution de l’amende « échange images-chèques » : En 2008, la Banque Fédérale des Banques Populaires et la Caisse Nationale des Caisses d’Épargne avaient reçu, comme les autres banques de la place, une notification de griefs du Conseil de la concurrence. Il était reproché aux banques d’avoir instauré et fixé en commun le montant de la commission d’échange Images-Chèques, ainsi que des commissions connexes sur le chèque.

Le 20 septembre 2010, l’Autorité de la concurrence a rendu une décision prononçant des sanctions à l’encontre des banques incriminées. L’amende de 90,9 M€ notifiée au Groupe BPCE a été payée au quatrième trimestre 2010.

Les banques incriminées ont interjeté appel. La cour d’appel de Paris a prononcé le 27 février 2012 l’annulation de la décision de l’Autorité de la concurrence et ordonné la restitution des amendes, cette décision étant exécutoire. Le remboursement de l’amende d’un montant de 90,9 M€ a été comptabilisé dans les comptes du Groupe BPCE au cours du premier trimestre 2012.

— Principales évolutions relatives aux participations :

– Banca Carige : BPCE a cédé le 2 janvier 2012 l’intégralité de sa participation dans Banca Carige à sa filiale BPCE IOM. Le taux de détention au 31 décembre 2012 s’élève à 9,98 %, après cession d’actions hors groupe par BPCE IOM.

La participation dans Banca Carige est valorisée au cours de bourse ; une dépréciation durable de 189 M€ a été constatée dans les comptes du 31 décembre 2012.

– Cession de Volksbank International : Le 15 février 2012, le groupe a cédé au groupe bancaire Sberbank sa participation de 24,5 % du capital de Volksbank International (hors Volksbank Romania), qu’il détenait aux côtés de VBAG, DZ Bank et WGZ Bank. Cette opération s’inscrit dans la stratégie du Groupe BPCE de recentrage sur des participations majoritaires dans les zones prioritaires de développement.

Au 31 décembre 2011, cette participation avait été valorisée sur la base des termes de cet accord ; cette cession n’a donc pas d’impact sur les résultats en 2012.

— Émission de Titres Super-Subordonnés : Le 26 mars 2012, BPCE a réalisé une émission de titres super-subordonnés pour un montant de 2 milliards d’euros et souscrite par chaque Banque Populaire et chaque Caisse d’Épargne, à hauteur de sa participation dans le capital de BPCE.

Ces TSSDI ont été structurés pour être éligibles aux fonds propres additionnels de catégorie 1 (Tier 1) dans le cadre de la nouvelle réglementation Bâle 3 (en cours de transposition dans l’Union européenne par le règlement et la 4ème directive relatifs à l'adéquation des fonds propres).

Ces instruments remplissent les 16 critères d’un instrument additionnel de catégorie 1 tel que défini à l’article 49 du projet de règlement. Ils sont notamment convertibles automatiquement en actions ordinaires de BPCE SA en cas de dégradation du ratio fonds propres de base de catégorie 1 (Common Equity Tier 1 - CET 1) ou du ratio fonds propres de base (ratio Tier 1) du Groupe BPCE SA.

1.4.2.2. Faits majeurs de la Banque Populaire d’Alsace :

Le développement commercial :

— Les clients : Malgré un contexte économique dégradé, l’évolution du nombre de nos clients actifs particuliers s’inscrit dans un rythme satisfaisant avec une progression de 1,6 %.

La progression des clients patrimoniaux (+ 4,2 %) est liée aux bonnes performances de la gestion privée et à l’approche globale prudente de nos gestionnaires dans un environnement de marché qui reste sensible.

Sur le marché des professionnels et des petites entreprises la progression est de 1,6 %.

Le nombre de sociétaires de la banque s’élève à 118 174 à fin décembre 2012, soit une augmentation de 2 140 sociétaires en un an.

— Les crédits : La production de nouveaux crédits, bien qu’en recul par rapport à 2011, reste supérieure à l’objectif fixé pour 2012 et s’élève à 908 M€.

Les encours de crédits à fin décembre 2012 régressent légèrement de 1,9 % à 6 142 M€. Cette baisse limitée s’explique essentiellement par la diminution des encours de crédits aux professionnels de l’immobilier et à un rythme soutenu de remboursements anticipés.

La part de marché des emplois s’établit à 9,4 % en légère baisse.

— Les dépôts : L’exercice 2012 a été marqué par une forte augmentation de la collecte d’épargne monétaire notamment sur les livrets d’épargne (+ 28,2 %) en réponse à une ambition forte de la banque dans ce domaine, et sur les dépôts à terme (+ 13,0 %).

La part de marché s’établit à 9,8 %, en progression.

Dans un contexte de marché toujours défavorable, la collecte d’épargne financière s’inscrit en baisse par rapport à 2011 (-14,3 %), notamment sur les OPCVM et sur l’Assurance vie.

Au total, les ressources s’affichent à 7 834 M€ à fin décembre 2012, avec respectivement une évolution de + 10,2 % pour les ressources monétaires et de -1,6 % pour les ressources financières.

— Rééquilibrage de nos emplois et de nos ressources : Le fort développement des ressources monétaires combiné à la stabilisation des encours des emplois induite par une distribution de crédit moins dynamique a permis d’améliorer le coefficient d’emplois/ressources. Celui-ci passe de 159 % à fin décembre 2011 à 141 % à fin décembre 2012.

— Les produits et services : En termes d’équipement des clients, l’activité est satisfaisante sur l’ensemble des marchés : particuliers, professionnels et entreprises.

Au titre des évolutions, il convient de relever les performances suivantes :

– Cartes bancaires :

  • Le nombre de cartes détenues par les clients particuliers de la Banque Populaire d’Alsace a progressé de 2 %, portant le stock total à 141 136 unités. En ce qui concerne les professionnels, le stock de cartes affiche une progression de 1,3 % atteignant 14 103 unités. S’agissant des entreprises le stock de cartes progresse de 4,2 %, portant le stock total à 1 795 cartes.

– Assurances IARD :

  • La commercialisation de nouveaux contrats est également en bonne progression, les stocks atteignant 41 973 unités (+ 5,7 %) pour les particuliers et 2 670 unités pour les professionnels (+ 8,1 %). En 2012, le rythme de commercialisation des produits d’Assurances IARD de la Banque Populaire d’Alsace est un des meilleurs du réseau des Banques Populaires.

– L’ingénierie sociale :

  • Que ce soit sur les contrats d’épargne salariale ou sur les produits de retraite à destination des chefs d’entreprises et de leurs salariés, la progression sur les marchés des professionnels et des entreprises est de 1,6 %, portant le stock total à 11 143 unités.

2012 aura été une année commerciale globalement satisfaisante pour la Banque Populaire d’Alsace.

 

L’actualité financière.

Faits marquants du Groupe BPCE – Les implications pour la Banque Populaire d’Alsace :

— Souscription de Titres Super-Subordonnés : Dans le cadre de l’opération BPCE, la Banque Populaire d’Alsace a souscrit le 26 mars 2012 des titres super-subordonnés à durée indéterminée (TSSDI) émis par BPCE SA à hauteur de 45 238 K€.

— Restitution de l’amende « échange images-chèques » : La Banque Populaire d’Alsace a enregistré au cours de l’exercice 2012 le remboursement par le Trésor Public de sa quote-part de l’amende dite « échange images-chèques ». Le montant porté au crédit de la banque s’élève ainsi à 1 516 K€.

— Nouvelles mesures fiscales : Les mesures adoptées dans la loi de finances rectificative de 2012 ont eu les conséquences suivantes pour la Banque Populaire d’Alsace :

– Doublement de la taxe systémique bancaire : impact de 727 K€ dans le poste « Frais divers et amortissements » ;

– Hausse du forfait social de 8 % à 20 % : impact de 851 K€ dans le poste « Frais de personnel ».

Taxe applicable à compter du 1er août 2012, la Banque Populaire d’Alsace n’est pas concernée en 2012 par l’instauration de la taxe de 3 % sur les distributions de dividendes.

— Gestion de la liquidité :

– Rappel des Covered Bonds auto-souscrits : En septembre 2012, Banque Populaire Covered Bonds exercé le rappel de deux émissions de Covered Bonds auto-souscrites. Pour la Banque Populaire d’Alsace, cette opération de rappel a concerné un nominal de refinancement et de titres de 161 000 K€ et a libéré parallèlement 211 128 K€ de collatéral.

En conséquence, plus aucune créance représentative de titres prêtés ne figure dans les comptes de la Banque Populaire d’Alsace au 31 décembre 2012.

– Participation à l’opération VLTRO : En mars 2012, la Banque Populaire d’Alsace a souscrit un refinancement auprès de BPCE dans le cadre de la participation du Groupe BPCE à l'opération de refinancement à trois ans de la BCE (VLTRO) de décembre 2011. Opération d’une durée maximale de trois ans, BPCE a la possibilité de rembourser par tranche ce refinancement à partir de janvier 2013. Le cas échant, la Banque Populaire d’Alsace remboursera son refinancement selon le même calendrier que BPCE.

— Le capital social :

Conformément à l’autorisation, qui a été donnée au conseil d’administration par l’assemblée générale Extraordinaire du 3 mai 2011, une augmentation de capital, par souscription en numéraire, d’un montant de 37 500 000 euros a été réalisée aux termes d’une délibération du conseil d’administration du 14 février 2012, par l’émission au pair :

– de 2 000 000 parts sociales nouvelles de 15 euros de valeur nominale chacune ;

– de 500 000 CCI nouveaux de 15 euros de valeur nominale chacun.

Au 31 décembre 2012, le stock de parts sociales détenu par la filiale Sociétariat Banque Populaire d’Alsace est de 677 191 parts pour un montant de 10 157 865 euros.

— Actualité des filiales et participations : La Banque Populaire d’Alsace a renforcé sa participation dans les sociétés SIPMEA et IBP INVESTISSEMENT à hauteur respectivement de 245 milliers d'euros et 300 milliers d'euros. Ces opérations portent le total des valeurs comptables des titres détenus par la Banque Populaire d’Alsace à 13 651 K€ (soit 99,88 % du capital) pour SIPMEA et à 1 022 K€ pour IBP INVESTISSEMENT.

Le GIE VULCAIN ENERGIE a procédé à la clôture de liquidation en remboursant 11 milliers d'euros courant 2012.

La Banque Populaire d’Alsace a poursuivi son désinvestissement dans VOLSBANK Baden-Baden – Rastatt et a ainsi demandé le remboursement à hauteur de 361 milliers d'euros de sa participation.

Au cours de l’exercice 2012, les filiales et participations ont distribué 214 K€ de dividendes à la Banque Populaire d’Alsace.

En 2012, deux opérations de fusion concernant les sociétés de caution mutuelle ont été menées à terme. Ainsi la SOCAMA ALSACE a absorbé la SOCAUPROMI et la SOCAMI ALSACE la SOCACEF.

Dans le cadre de la convention d’agrément collectif conclue avec les sociétés de caution mutuelle, la Banque Populaire d’Alsace a versé 893 K€ de subvention à la SOCAMA ALSACE.

 

Le Sociétariat de la Banque Populaire d'Alsace. — En 2012, la Banque Populaire d’Alsace a poursuivi le Plan de Mobilisation du Sociétariat qu’elle a engagé depuis maintenant plusieurs années, renforçant ainsi la promotion des valeurs coopératives et du Sociétariat, tant auprès des collaborateurs de la banque, que de ses sociétaires et de ses clients.

En 2012, 2 140 clients et prospects sont devenus sociétaires de la Banque Populaire d’Alsace. Ainsi, au 31 décembre 2012 la banque comptait 118 174 clients sociétaires.

Le capital social détenu par l’ensemble de nos sociétaires, a progressé de 15 % pour atteindre 319 542 K€.

Les salariés de la Banque Populaire d’Alsace ne détiennent pas de part sociale dans le capital de la banque via un plan d’épargne d’entreprise.

Le programme d’animation du sociétariat s’est poursuivi en 2012.

Ainsi, 20 réunions de sociétaires se sont tenues durant l’année sur toute l’Alsace. Ces réunions, qui ont réuni plus de 2 000 sociétaires, ont été l’occasion pour les participants de découvrir plus avant leur agence, les équipes qui la composent, son activité commerciale et plus largement, l’ensemble des actions sociétales conduites par la Banque Populaire d’Alsace pour promouvoir la coopération et le sociétariat. Toutes ces réunions auront également favorisé les échanges entre sociétaires, dirigeants, administrateurs et collaborateurs de la banque.

Parmi les actions emblématiques de l’année 2012, nous retrouvons les Prix Initiatives Région Alsace (PIRA) pour leur septième édition. Les PIRA ont deux objectifs : d’une part récompenser et soutenir, au nom des sociétaires de la banque, des initiatives ou des projets alsaciens et d’autre part, développer une image positive de la Banque Populaire d’Alsace sur son territoire.

L’édition 2012 des PIRA a connu un véritable succès. Plus de 220 associations ont présenté un dossier dans les trois catégories suivantes : la solidarité, le patrimoine régional et la préservation de l’environnement.

Douze lauréats ont été désignés par plus de 5 000 sociétaires de la banque qui ont voté soit par internet, soit via une brochure de synthèse, reprenant les différents projets, qui leur a été adressée avec leurs extraits de comptes.

Chaque lauréat s’est vu remettre un chèque de 3 000 euros pour mener à bien son projet. Les prix ont été remis par le Président du conseil d’administration, la Directrice Générale de la banque et les Directeurs de région, lors de trois manifestations, à Mulhouse, Strasbourg et Colmar.

Ont été primés :

 

Pour la Région Sud Alsace :

— Catégorie Solidarité :

– Les ateliers de la piste Achille Zavata à Mulhouse ;

— Catégorie Patrimoine régional :

– Amis de la Fondation pour la Mémoire de la Déportation du Haut-Rhin à Willer sur Thur ;

— Catégorie Environnement :

– Via la Ferme à Wittenheim ;

— Catégorie Coup de cœur :

– Association Nationale des Visiteurs de prison à Mulhouse.

 

Pour la Région Centre Alsace :

— Catégorie Solidarité :

– ARSEA - CARAH à Colmar ;

— Catégorie Patrimoine régional :

– Association Groupe Rodolphe à Ungersheim ;

— Catégorie Environnement :

– Association Kerna ùn Sohma à Colmar ;

— Catégorie Coup de cœur :

– FAVEC 68 - Association départementale des conjoints survivants à Colmar ;

 

Pour la Région Nord Alsace :

— Catégorie Solidarité :

– Les P'tits Courageux à Strasbourg ;

— Catégorie Patrimoine régional :

– Mémoire des Images Réanimées d'Alsace (MIRA) à Strasbourg ;

— Catégorie Environnement :

– Les Amis du Jardin Botanique du Col de Saverne à Saverne ;

— Catégorie Coup de cœur :

– MIRA EUROPE - Délégation Alsace à Lingolsheim.

Par ailleurs, notre engagement auprès de la Fondation d’entreprise Banque Populaire s’est poursuivi. En effet, une nouvelle lauréate alsacienne a été primée en 2012 dans la catégorie « handicap » ce qui lui a permis de bénéficier d’une aide financière pour concrétiser son projet de vie. Cette lauréate, c’est Jessica MAURER-SPOERK, une handibasketteuse très prometteuse !

Depuis de nombreuses années, la Banque Populaire d’Alsace met à l’honneur et récompense des artisans, agriculteurs et viticulteurs méritants, pour leur performance commerciale, la qualité de leur gestion, leur capacité à innover ou encore à intégrer la préservation de l’environnement dans leur activité : ce sont les prix « Stars & Métiers » et les « Prix de la Dynamique Agricole et Viticole ».

En 2012, les prix « Stars & Métiers » ont décerné des récompenses à 6 artisans alsaciens issus de différents métiers et d’activités variées.

Ont été primés dans la catégorie Stratégie Globale d'Innovation :

— Benoit MARTIN, Martin Fils SAS (charpente ossature bois) à Neubois ;

— Gérard FREYBURGER, ACMT0 (fabrication de dispositifs médicaux) à Wittelsheim ;

Ont été primés dans la catégorie Dynamique Commerciale :

— Jacques BOCKEL, Sarl Jacques BOCKEL (fabrication et vente de chocolats) à Saverne ;

— Guy MEHR, Audioscope Sarl (production de films) à Ensisheim ;

Ont été primés dans la catégorie Dynamique en Gestion des Ressources Humaines :

— Fabrice ANTZ, Apparence Juste pour soi (coiffure) à Hoenheim ;

— Jean-François ROELLY, A ROELLY Sarl (menuiserie ébénisterie) à Bennwihr-Gare.

Jacques BOCKEL est également désigné « Lauréat régional ».

Les « Prix de la Dynamique Agricole et Viticole » ont, quant à eux, récompensé 4 lauréats régionaux.

Ce prix qui existe depuis 20 ans est unique dans le secteur bancaire. Il récompense des agriculteurs et viticulteurs méritants au niveau départemental et régional. Les meilleurs dossiers concourent également au niveau national dans quatre catégories de prix se répartissant ainsi :

— Création d'entreprise agricole : ce critère prime les meilleurs parcours d'installation ou de création d'activité agricole. Elle s'adresse aux jeunes agriculteurs.

— Agriculture durable : cette catégorie vise à primer une agriculture productive et rentable, tout en préservant l'environnement.

— Valorisation, Innovation et Savoir-faire technique : ce concept concerne les exploitants agricoles qui apportent à leurs produits une valeur ajoutée par une innovation technique améliorant les conditions de production, la performance, la traçabilité et la qualité de produits et de l'environnement.

— Initiative Collective : cette catégorie vise les investissements collectifs réalisés dans le cadre de CUMA, ou les agriculteurs qui sont à l'initiative de la mise en place d'une démarche collective (création d'un GIE, d'un GER…), génératrice de valeur ajoutée et/ou d'emplois agricoles et ruraux.

Les Lauréats Régionaux du Prix de la Dynamique Agricole et Viticole 2012 sont :

— Prix Région Nord Alsace :

– M. SUSSMANN Jean-Christophe à Buswiller : Production de céréales, fruits et légumes ;

— Prix Région Centre Alsace :

– EARL BAPST Frédéric à Matzenheim : Ferme polyculture, élevage et production d'œufs bio ;

— Prix Région Sud Alsace :

– SCEA SCHNEIDER Patrice à Gespitzen : Elevage laitier et culture de céréales

— Prix Spécial « Viticulture » :

– Domaine MADER Jean-Luc à Hunawihr : Vignerons récoltants bio.

Les prix ont été remis aux Lauréats lors de réunions de sociétaires qui se sont tenues aux mois de septembre et octobre 2012.

Dans le prolongement de ces prix régionaux, la ferme de Gérard CLAUDEPIERRE au Bonhomme, spécialisée dans la production laitière et la transformation fromagère, a été récompensée du Prix national des 20 ans du Prix de la Dynamique Agricole.

Enfin, la lettre d’information « Sociétaire », qui rend compte de la vie de la banque, de ses résultats commerciaux et financiers et de ses actions de promotion et de développement du Sociétariat a été publiée deux fois en 2012, avec les extraits de comptes du mois de juillet et ceux du mois de novembre 2012.

Le pilotage et le suivi des actions menées dans le cadre de ce Plan de Mobilisation du Sociétariat ont été réalisés au cours de deux réunions du Comité du Sociétariat, en juin et en novembre 2012 ; le Comité du sociétariat est présidé par Jean-Pierre DIRLER, administrateur de la banque.

 

Le projet d’entreprise « Planète Bleue 2013 ». — Lancé en 2009, le projet d’entreprise de la Banque Populaire d’Alsace se place toujours au service de trois orientations majeures :

— Développer le fonds de commerce de clients actifs ;

— Améliorer le fonctionnement interne de la banque ;

— Placer les collaborateurs dans les meilleures conditions de réussite.

Il a été décidé en 2011 de réaliser des adaptations au projet pour faire face aux évolutions de l’environnement. Plusieurs chantiers ont été concrétisés en 2012. Ainsi, la mise en œuvre d’espaces « Libre Service Bancaire » a été poursuivie afin d’élargir la capacité d’accueil des agences. Aujourd’hui, ce sont 80% des agences qui bénéficient de ce dispositif. La Banque Populaire d’Alsace a travaillé également à offrir une meilleure adéquation entre les attentes de ses clients et les compétences des conseillers, en cohérence avec les cibles prioritaires de développement. Cette approche est passée par une élévation des compétences, grâce à une politique de formation adaptée. Cette gestion des ressources humaines est facilitée par le dispositif de GPEC (Gestion Prévisionnelle des Emplois et des Compétences) qui a été initié en 2012 et qui permettra de mieux anticiper les besoins futurs de la banque. Pour aider les managers commerciaux à animer les équipes et décliner les orientations stratégiques de l’entreprise, une méthode novatrice dans le monde bancaire, le management visuel, a été déployée dans l’ensemble des agences de la banque.

L’amélioration des risques et la réduction des coûts sont des axes prioritaires du projet. Ainsi, la Banque Populaire d’Alsace a modifié sa charte de distribution des crédits pour favoriser un développement plus qualitatif de la production de ses crédits, en adéquation avec les exigences éthiques et réglementaires du métier.

La satisfaction des sociétaires et clients, qui est mesurée désormais chaque année, est également particulièrement observée. Ainsi, pour améliorer la perception par les clients de l’accueil téléphonique, le dispositif de téléphonie a évolué en passant à la TOIP (Téléphonie via internet). La TOIP a permis de mettre en place des numéros d’appel non surtaxés, comme la banque s’y était engagée en 2011, et elle a communiqué à chaque sociétaire ou client la ligne directe de son conseiller.

Enfin, dans la lignée des programmes du Groupe BPCE initiés dans le cadre du projet « Ensemble 2013 », la Banque Populaire d’Alsace progresse vers une entreprise plus tournée vers des solutions modernes et d’actualité, ce que l’on appelle aujourd’hui communément « l’entreprise numérique » : les agences commencent à être vidées des dossiers papier. Nous travaillons à un prototype permettant demain la signature électronique des contrats en agence. Dans le cadre de la banque Multi-Canal, l’e-agence est pleinement opérationnelle. Toujours dans le souci de vous apporter des solutions novatrices qui répondent à vos attentes, nous préparons le déploiement d’un outil de Vente à Distance, via les nouveaux canaux de distribution sur lesquels la banque Multi-Canal s’appuie, ainsi qu’une version plus moderne de notre site internet.

1.4.2.3. Modifications de présentation et de méthodes d’évaluation : Au cours de l’exercice 2012, la Banque Populaire d’Alsace a procédé au reclassement d’un certain nombre de charges entre les postes Commissions et Frais généraux. Le détail de ces reclassements et leurs conséquences chiffrées sont donnés au point 1.6.

En ce qui concerne les méthodes d’évaluation, aucune évolution n’est à signaler pour l’exercice 2012.

 

1.5. Présentation de la stratégie RSE et Profil :

— La Banque Populaire d'Alsace, une banque coopérative et responsable : Pour la Banque Populaire d’Alsace, être une banque coopérative et responsable, c’est respecter les intérêts de ses parties prenantes sur le long-terme, c’est faire preuve d’éthique et de transparence vis-à-vis d’elles. Au quotidien, cela peut s’exprimer par des actions concrètes :

– Etre à l’écoute de ses sociétaires et leur donner la parole.

– Renforcer la compétence des administrateurs qui représentent les sociétaires au sein du conseil d’administration.

– Entretenir une relation privilégiée avec ses sociétaires et ses clients, mais aussi innover pour répondre à leurs besoins.

– Mobiliser ses salariés autour de projets qui ont du sens.

– S’engager aux côtés des associations de son territoire.

– Préserver l’environnement et limiter l’utilisation des ressources naturelles.

La Banque Populaire d’Alsace est membre de la Fédération Nationale des Banques Populaires (FNBP), qui est la structure de représentation des intérêts des sociétaires et du réseau Banque Populaire. Dans le cadre de sa Fédération, la Banque Populaire d’Alsace a participé à la mise en place de la politique RSE du réseau Banque Populaire et à la construction d’outils de pilotage.

 

Afin de renforcer sa relation avec ses sociétaires et être plus transparente sur ses missions et sa vision, la Banque Populaire d’Alsace a décidé de vous présenter son Dividende Coopératif.

Le Dividende Coopératif & RSE (Responsabilité Sociétale des Entreprises) est un outil de mesure et de qualification des actions de responsabilité sociétale menées par la Banque Populaire d’Alsace à destination de ses sociétaires et de ses administrateurs, de ses clients et de la société civile.

L’objectif du Dividende Coopératif & RSE de la Banque Populaire d’Alsace est de présenter les actions qui vont au-delà de ses obligations légales, des actions d’intérêt général non centrées sur ses seuls intérêts commerciaux. Etre responsable, c’est s’interroger sur ses pratiques et innover au service des clients et sociétaires dans le cadre de son métier de banquier. C’est pourquoi, le Dividende Coopératif & RSE exclut les initiatives :

— uniquement réglementaires,

— à finalité commerciale ;

— liées au métier de base.

Vis-à-vis des sociétaires et de leurs représentants, il regroupe toutes les actions de gouvernance coopérative (hors fonctionnement du conseil d’administration et en dehors de l’assemblée générale statutaire) relevant de la participation et de l’information des sociétaires, de l'information et de la formation des administrateurs et de la sensibilisation des collaborateurs au modèle coopératif Banque Populaire.

Vis-à-vis des clients, le Dividende Coopératif & RSE regroupe l'ensemble des actions réalisées par la Banque Populaire d’Alsace avec pour intention première de mettre en œuvre ou d'intégrer les préoccupations sociétales et environnementales dans ses pratiques commerciales, de lutter contre l'exclusion bancaire et d'apporter des réponses différentes, nouvelles ou spécifiques aux besoins de ses clients.

A l’égard de la société civile, le Dividende Coopératif & RSE regroupe l’ensemble des moyens alloués aux associations et organisations d’intérêt général du territoire dans le cadre de partenariats non-commerciaux, d’actions de mécénat ou versés à des fondations.

Les valorisations qui suivent peuvent représenter différents types de soutien : des subventions ou dépenses directes en euros, des mises à disposition gratuites de locaux, la mobilisation de collaborateurs au service d’initiatives d’intérêt général au-delà de leur métier de base ou encore le manque à gagner par rapport à des conditions bancaires classiques (crédit à taux préférentiels intégrant des préoccupations sociétales ou environnementales). Cette valorisation a été réalisée sous la responsabilité d’un expert de la Banque Populaire d’Alsace à partir de lignes budgétaires clairement définies. Cet outil de valorisation de la RSE des Banques Populaires a été mis en place avec la collaboration de la Fédération Nationale des Banques Populaires et d’un cabinet expert Goodwill Management.

En 2012, le dividende coopératif de la Banque Populaire d’Alsace s’est élevé à 858 460 euros.

 

1.6. Activité et résultats du Groupe Banque Populaire d’Alsace :

— Remarque liminaire – Classifications comptables – Adaptation du plan comptable de la Banque Populaire d’Alsace au plan comptable du Groupe BPCE : Dans ses publications normatives du 3 février 2012, le Groupe BPCE communiquait à l’ensemble des établissements des réseaux Banque Populaires et Caisses d’Épargne les instructions suivantes :

Lors de l’élaboration du PCBPCE (plan de compte du Groupe BPCE), issu de la fusion du plan de compte des Caisses d’Épargne (PCCE) et du plan de compte des Banques Populaires (PCBP), des différences d’affectation d’opérations dans le plan de compte ont été constatées entre les réseaux Banques Populaires et Caisses d’Épargne.

Aux fins d’harmonisation, ces écarts ont fait l’objet d’arbitrages par le département des Normes Comptables Groupe en collaboration d’une part avec l’ADICECEI (Association des Directeurs Comptables des Établissements de Crédit et des Établissements d’investissement) et d’autre part le Comité des Directeurs comptables.

Les arbitrages détaillés ci-dessous(4) doivent être pris en compte par les établissements au plus tard le 1er janvier 2013.

(4) Liste non exhaustive, limitée aux modifications impactant la présentation des comptes de la Banque Populaire d'Alsace.

 

Libellé comptes

Plan de compte des Caisses d’Épargne PCCE

Plan de compte des Banques Populaires PCBP

Plan de compte du Groupe BPCE PCBPCE

Sinistres sur cartes bancaires et franchises sur sinistre CB

6082 – Charges sur services financiers/moyens de paiement

6099 – Charges diverses d’exploitation bancaire

6082 – Charges sur moyens de paiement

Transport de fonds

6082 – Charges sur services financiers/moyens de paiement

639 – Autres services extérieurs

6082 – Charges sur moyens de paiement

Maintenance DAB/GAB

639 – Autres services extérieurs

6082 – Charges sur moyens de paiement

639 – Autres services extérieurs

Commissions et frais versés à Natixis (Bourse et OPCVM notamment)

6089 – Autres charges sur prestation de services financiers

639 – Autres services Extérieurs

6089 – Autres charges sur prestation de services financiers

Frais d’entretien, fournitures TPE

639 – Autres services extérieurs

6082 – Charges sur services financiers/moyens de paiement

639 – Autres services extérieurs

 

La Banque Populaire d’Alsace a anticipé l’adoption de ces modifications courant 2012. Les effets sur les soldes intermédiaires de gestion du compte de résultat (Commissions et Frais généraux) sont détaillés ci-dessous, respectivement pour les exercices 2012 et 2011 :

 

Reclassements

2012

2011

De Commissions à Frais généraux

 

 

Entretien matériel chèques

-92,9

-168,1

Entretien caisses automatiques

-38,8

-74,5

Entretien GAB

-647,9

-604,9

Entretien TPE

-711,0

-704,0

De Effet Commissions à Frais généraux

-1 490,6

-1 551,5

De Frais généraux à Effet Commissions

-3 706,7

-3 414,3

Impact net Commissions

-2 216,2

-1 862,8

 

 

 

De Frais généraux à Commissions

 

 

Gestion titres

-1 521,1

-1 562,3

Comptage

-496,7

-125,5

Transport de fonds

-978,5

-950,1

International

-710,5

-776,3

De Effet Frais généraux à Commissions

-3 706,7

-3 414,3

De Commissions à Effet Frais généraux

-1 490,6

-1 551,5

Impact net Frais généraux

2 216,2

1 862,8

 

Dans l’ensemble de la suite du document, les commentaires sur les évolutions des postes Commissions et Frais généraux sont faits au regard de la situation 2011 pro-forma.

1.6.1. Résultats financiers consolidés :

— L’évolution du résultat net consolidé :

 

(En milliers d’euros)

Exercice 2012

Exercice 2011

PRO-FORMA

Exercice 2011

Variation

Evolution

Intérêts et produits assimilés

277 618

290 232

290 232

-12 614

-4,3 %

Intérêts et charges assimilées

-174 761

-184 343

-184 343

9 582

-5,2 %

Commissions (produits)

96 656

100 491

100 491

-3 835

-3,8 %

Commissions (charges)

-16 506

-17 683

-15 820

1 177

-6,7 %

Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat

-888

423

423

-1 311

NS

Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente

298

4 490

4 490

-4 192

-93,4 %

Produits des autres activités

12 983

9 529

9 529

3 454

36,2 %

Charges des autres activités

-6 817

-5 675

-5 675

-1 142

20,1 %

Produit net bancaire

188 583

197 464

199 327

-8 881

-4,5 %

Charges générales d'exploitation

-129 993

-128 889

-130 752

-1 104

0,9 %

Dotations nettes aux amortissements et aux dépréciations des immobilisations corporelles et incorporelles

-5 910

-5 670

-5 670

-240

4,2 %

Résultat brut d'exploitation

52 680

62 905

62 905

-10 225

-16,3 %

Coût du risque

-30 868

-28 916

-28 916

-1 952

6,8 %

Résultat d'exploitation

21 812

33 989

33 989

-12 177

-35,8 %

Gains ou pertes sur autres actifs

147

664

664

-517

-77,9 %

Résultat avant impôts

21 959

34 653

34 653

-12 694

-36,6 %

Impôts sur le résultat

-7 218

-10 295

-10 295

3 077

-29,9 %

Résultat net d'impôts des activités arrêtées ou en cours de cession

 

 

 

 

 

Résultat net

14 741

24 358

24 358

-9 617

-39,5 %

Résultat net part du groupe

14 741

24 358

24 358

-9 617

-39,5 %

Intérêts minoritaires

 

 

 

 

 

 

Les faits marquants et les commentaires sur l’évolution des postes du résultat consolidé sont présentés en détail dans les Etats Financiers des comptes consolidés.

Des précisions complémentaires sur la justification du résultat consolidé sont données en paragraphe 1.6.5 ci-après.

 

1.6.2. Présentation des secteurs opérationnels : Conformément à la norme IFRS 8 – Secteurs opérationnels, les informations présentées sont fondées sur le reporting interne utilisé par la Direction Générale pour le pilotage du Groupe Banque Populaire d’Alsace, l’évaluation régulière de ses performances et l’affectation des ressources aux secteurs identifiés.

De ce fait, les activités du Groupe Banque Populaire d’Alsace s’inscrivent pleinement dans le secteur Banque commerciale et Assurance du Groupe BPCE.

 

1.6.3. Activités et résultats par secteur opérationnel : Le Groupe Banque Populaire d’Alsace exerçant l’essentiel de ses activités dans un seul secteur opérationnel, la production de tableaux détaillés n’est pas nécessaire.

 

1.6.4. Bilan consolidé et variation des capitaux propres : L’évolution du bilan consolidé :

 

Actif (en milliers d’euros)

31/12/2012

31/12/2011

Variation

Evolution

Caisse, banques centrales

51 312

59 918

-8 606

-14,4 %

Actifs financiers à la juste valeur par le résultat

9 160

11 571

-2 411

-20,8 %

Instruments dérivés de couverture

17 274

12 703

4 571

36,0 %

Actifs financiers disponibles à la vente

576 354

547 723

28 631

5,2 %

Prêts et créances sur établissements de crédit

551 759

696 876

-145 117

-20,8 %

Prêts et créances sur la clientèle

6 304 982

6 471 334

-166 352

-2,6 %

Actifs d'impôts courants

3 764

6 659

-2 895

-43,5 %

Actifs d'impôts différés

19 265

20 368

-1 103

-5,4 %

Comptes de régularisation et actifs divers

42 478

52 472

-9 994

-19,0 %

Immobilisations corporelles

56 223

56 316

-93

-0,2 %

Immobilisations incorporelles

428

447

-19

-4,3 %

Ecarts d'acquisition

0

0

 

 

Total de l'actif

7 632 999

7 936 387

-303 388

-3,8 %

 

Passif (en milliers d’euros)

31/12/2012

31/12/2011

Variation

Evolution

Banques centrales

0

0

 

 

Passifs financiers à la juste valeur par résultat

16 821

19 377

-2 556

-13,2 %

Instruments dérivés de couverture

49 853

45 899

3 954

8,6 %

Dettes envers les établissements de crédit

1 593 291

2 225 228

-631 937

-28,4 %

Dettes envers la clientèle

4 491 185

4 168 945

322 240

7,7 %

Dettes représentées par un titre

353 633

367 769

-14 136

-3,8 %

Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux

0

0

0

 

Passifs d'impôts courants

0

45

-45

NS

Passifs d'impôts différés

2 168

0

2 168

NS

Comptes de régularisation et passifs divers

85 540

91 590

-6 050

-6,6 %

Dettes liées aux actifs non courants destinés à être cédés

0

0

0

 

Provisions techniques des contrats d'assurance

0

0

0

 

Provisions

47 012

54 218

-7 206

-13,3 %

Dettes subordonnées

50 240

52 367

-2 127

-4,1 %

Capitaux propres

943 256

910 949

32 307

3,5 %

Capitaux propres part du groupe

943 256

910 949

32 307

3,5 %

Capital et réserves liées

558 021

508 715

49 306

9,7 %

Réserves consolidées

295 812

281 528

14 284

5,1 %

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres

74 682

96 348

-21 666

-22,5 %

Résultat de l'exercice

14 741

24 358

-9 617

-39,5 %

Intérêts minoritaires

0

0

 

 

Total du passif

7 632 999

7 936 387

-303 388

-3,8 %

 

Les faits marquants et les commentaires sur l’évolution des postes du bilan consolidé sont présentés en détail dans les Etats Financiers des comptes consolidés.

Des précisions complémentaires sur la justification des capitaux propres consolidés sont données ci-dessous en paragraphe 1.6.5.

 

1.6.5. La contribution par entité et par nature au résultat consolidé et à la situation nette consolidée : Les contributions au résultat du Groupe Banque Populaire d’Alsace par entités et par nature sont exposées dans le tableau suivant (tableau de passage du résultat et des fonds propres sociaux au résultat et aux fonds propres consolidés) :

 

(En milliers d’euros)

Situation nette 31/12/2011

Variations de capital

Distributions

Impact

Situation nette 31/12/2012

Parts sociales

CCI

Résultat 2012

Situation Nette

Banque populaire d'Alsace

 

 

 

 

 

 

 

Situation nette sociale

741 965

30 000

7 500

-10 570

20 040

0

788 935

Réserve latente crédit bail

31 240

 

 

 

-3 195

 

28 045

Annulation du FRBG

54 903

 

 

 

254

 

55 157

Coût amorti

1 600

 

 

 

85

 

1 685

Variations IAS de juste valeur (hors BPCE)

-2 443

 

 

 

-626

2 855

-214

Variation de juste valeur titres du Groupe BPCE

82 356

 

 

 

 

-22 144

60 212

Impôts différés

20 342

 

 

 

-1 521

-2 408

16 413

Elimination intra Groupe

-21 984

11 826

 

 

 

 

-10 158

Autres retraitements (provision réglementée)

423

 

 

 

-423

 

0

Situation nette consolidée

908 402

41 826

7 500

-10 570

14 614

-21 697

940 075

SPGRES

 

 

 

 

 

 

 

Situation nette sociale

3 942

0

0

0

390

0

4 332

Elimination intra Groupe

-3 728

 

 

 

-370

370

-3 728

Situation nette consolidée

214

0

0

0

20

370

604

Sociétariat Banque Populaire d'Alsace

 

 

 

 

 

 

 

Situation nette sociale

3 967

0

0

-370

530

0

4 128

Elimination intra Groupe

-3 500

 

 

 

-526

526

-3 500

Situation nette consolidée

467

0

0

-370

4

526

628

SCM

 

 

 

 

 

 

 

Situation nette sociale

1 638

-20

0

0

70

0

1 688

Impôts différés

376

 

 

 

33

 

409

Elimination intra Groupe

-148

 

 

 

 

 

-148

Situation nette consolidée

1 866

-20

0

0

103

0

1 949

Total

910 949

41 806

7 500

-10 940

14 741

-20 801

943 256

 

La contribution au résultat et aux capitaux propres consolidés est essentiellement produite par la Banque Populaire d’Alsace. Seuls les impacts des éléments de cette entité sont commentés ci-après.

 

Le crédit bail. — Le retraitement du crédit bail (substitution du mode de comptabilisation classique par une comptabilisation dite financière) se traduit par un impact négatif de 3 195 K€ correspondant à la variation de la réserve latente.

 

Les variations IAS de juste valeur (hors titres BPCE) – Principales variations. — Un détail supplémentaire est fourni par le tableau ci-dessous :

 

 

Situation nette 31/12/2011

Impact

Situation nette 31/12/2012

Résultat 2012

Situation Nette

Variations de juste valeur titres et IFT

-2 443

-626

2 855

-214

Dont impact titres de placement

90

-994

1 304

400

Dont impact titres d'investissement

-2 540

 

1 432

-1 108

Dont impact titres de participation

20 327

214

326

20 867

Dont impact variation juste valeur dérivé incorporé

-13 260

1 929

 

-11 331

Dont impact juste valeur change à terme

752

-1 412

 

-660

Dont impact IFT

-7 812

-363

-207

-8 382

Dont opérations de couverture FVH

 

-79

 

 

Dont opérations de couverture CFH

 

436

-187

 

Dont swaps traiding

 

-52

 

 

Dont CAPITAUX traiding

 

-870

 

 

Dont annulation primes

 

169

13

 

Dont recyclage

 

33

-33

 

 

Les titres de placement :

— Impact résultat : L’impact en charge sur le résultat des titres de placement provient essentiellement de l’annulation des reprises de provisions passées en comptabilité sociale pour un montant de 1 040 K€ (dont 677 K€ pour le titre CNP ASSURANCE et 143 K€ sur trois lignes de BMTN). En effet, en IFRS, ces provisions étant constatées dans les fonds propres, il convient de neutraliser les impacts en résultat.

— Impact situation nette : Parallèlement, ces mêmes titres CNP ASSURANCE et BMTN contribuent à un effet positif sur la situation nette de 1 031 K€.

 

Les titres de participation :

— Impact résultat : Pour les mêmes raisons que sur les titres de placement, l’impact positif sur le résultat s’explique quasi exclusivement par l’annulation des provisions passées en comptabilité sociale pour un montant de 208 K€. La dotation la plus significative de l’exercice concerne le titre AIRFI pour un montant de 266 K€.

— Impact situation nette : On note l’effet positif de l’appréciation des titres BP DEVELOPPEMENT pour un montant de 121 K€.

 

Les dérivés incorporés. — L’impact positif des dérivés incorporés résulte essentiellement de l’évolution de la valorisation du titre DEUTSCHE BANK qui s’est appréciée de 2 059 K€ au cours de l’exercice 2012.

 

Le change à terme. — L’impact sur cette ligne est porté essentiellement par les opérations de cross currency swap initiées en 2011 par la Banque Populaire d’Alsace et destinées à couvrir l’établissement sur l’évolution du change du franc suisse.

La variation de juste valeur au cours de l’exercice 2012 est de -2 157 K€ ; l’annulation de l’écriture d’écart de conversion dans les comptes sociaux s’élève à 773 K€, l’ensemble se soldant par un impact négatif sur le résultat consolidé de 1 384 K€.

 

Les IFT :

— Impct résultat : Compte tenu des relations de couvertures mises en place sur les swaps FVH, les CAP et les emprunts, l’impact résultat de ces éléments est non significatif.

Les effets notoires sur cette ligne sont produits par les CAP classés en trading et ceux des swaps CFH (pour la part de couverture inefficace) : ces impacts sont respectivement de -870 et + 436 K€.

— Impact situation nette : Au titre de l’impact sur la situation nette, on signalera l’impact des swaps CFH (pour la part efficace) pour un montant de -187 K€.

 

Variation de juste valeur des titres du Groupe BPCE. — Les travaux de valorisation de BPCE SA réalisés dans le contexte de l’arrêté des comptes de l’exercice 2012 ont conduit à retenir une valorisation de 623,39 euros par titre contre 654,82 euros à fin décembre 2011.

Partant, les titres BPCE d’une valeur comptable de 378 996 K€ dans les livres de la Banque Populaire d’Alsace voient leur valorisation (estimée à 461 352 K€ à fin décembre 2011) ramenée à 439 208 K€ à fin décembre 2012 et concourent à une variation négative de juste valeur de 22 144 K€.

 

Elimination intra Groupe. — Au titre des retraitements intra Groupe Banque Populaire d’Alsace, il convient de noter l’élimination dans le total des capitaux propres de 11 826 K€ correspondant à la variation entre le 31 décembre 2011 et le 31 décembre 2012 du stock de parts sociales détenu par la filiale Sociétariat Banque Populaire d’Alsace.

 

1.7. Activité et résultats de la Banque Populaire d’Alsace :

1.7.1. Résultats financiers de l’entité sur base individuelle : Les commentaires sur les résultats de la Banque Populaire d’Alsace sont faits sur la base du Compte de résultat de gestion ci-dessous.

 

Compte de résultat de gestion : Banque Populaire d'Alsace (en milliers d’euros)

Exercice 2012

Exercice 2011

PRO-FORMA

Exercice 2011

Variation

Evolution

Produits des comptes débiteurs

22 346

26 349

26 349

-4 003

-15,2 %

Produits des crédits

208 562

209 235

209 235

-673

-0,3 %

Sous-total intérêts clients

230 908

235 584

235 584

-4 676

-2,0 %

Produits nets de crédit-bail

14 279

3 748

3 748

10 531

281,0 %

Charges sur ressources clients

-90 462

-78 137

-78 137

-12 325

15,8 %

Solde de trésorerie

-52 441

-68 282

-68 282

15 841

-23,2 %

Gains nets sur titres

260

6 173

6 173

-5 913

-95,8 %

Autres opérations

3 796

4 443

4 443

-648

-14,6 %

Marge d'intérêts

106 340

103 530

103 530

2 810

2,7 %

Total commissions

85 642

87 424

89 272

-1 782

-2,0 %

Produit net bancaire

191 982

190 953

192 802

1 029

0,5 %

Charges de personnel

-82 104

-82 787

-82 787

683

-0,8 %

Frais divers et amortissements

-53 663

-51 653

-53 502

-2 010

3,9 %

Total Frais généraux et amortissements

-135 767

-134 440

-136 289

-1 327

1,0 %

Résultat brut d'exploitation

56 215

56 513

56 513

-298

-0,5 %

Coût du risque

-30 550

-28 781

-28 781

-1 770

6,1 %

Résultat d'exploitation

25 665

27 732

27 732

-2 068

-7,5 %

Gains et pertes sur actifs immobilisés

-73

38

38

-111

-292,0 %

Résultat courant avant impôt

25 592

27 770

27 770

-2 178

-7,8 %

Résultat exceptionnel

5

5

5

0

0,0 %

Dotations nettes au FRBG

169

-43

-43

212

-497,7 %

Impôt sur les bénéfices

-5 726

-5 418

-5 418

-308

5,7 %

Bénéfice

20 040

22 314

22 314

-2 275

-10,2 %

 

Le Produit Net Bancaire. — Le produit net bancaire 2012 est de 191 982 K€, en progression de 1 029 K€ (+ 0,5 %) par rapport à l’exercice 2011.

La marge d’intérêts 2012 affiche, à 106 340 K€, une progression de 2 810 K€ (+ 2,7 %) par rapport à 2011.

Les produits d’intérêts clientèle sont en baisse de 2,0 % (-4 676 K€) par rapport à 2011. Cet écart est principalement dû à la baisse des encours et à la diminution des index de référence pour les clients débiteurs entreprises (en moyenne sur douze mois, l’EURIBOR a baissé de 58,8 %).

La production brute de crédits a été légèrement supérieure aux prévisions, mais a été amputée de 241 764 K€ de remboursements anticipés. Sur l’exercice 2012, la production nette ressort ainsi à 660 911 K€, en baisse de -17,6 % par rapport à 2011. Ces chiffres s’entendent crédit bail compris.

Entre décembre 2011 et décembre 2012, la baisse des encours de crédit est de 1,9 % (les évolutions négatives d’encours concernent les débiteurs -10,6 %, les prêts à l’équipement -4,9 % et le crédit bail -4,1 %).

La situation est inverse en ce qui concerne les ressources d’épargne et les placements de la clientèle : à la suite des actions commerciales de collecte, les encours moyens de ressources monétaires progressent sensiblement. Les encours des livrets s’accroissent de 178 343 K€ en moyenne annuelle (+ 18,9 %), et de 163 771 K€ sur les ressources à terme (+ 16,4 %). Cette tendance ne touche cependant pas les liquidités.

Enfin, la marge de trésorerie s’améliore de 15 841 K€, soit une baisse de charges de 23,6 % par rapport à 2011. Les charges de refinancement baissent de 16 124 K€ grâce à la réduction des encours moyens de 320 460 K€ et une réduction de leur coût de 0,44 pts. La rémunération des emplois de trésorerie progressent de 3 876 K€, en grande partie grâce à la rémunération des 45 238 K€ de TSSDI BPCE souscrits en mars 2012 (3 831 K€ d’intérêts brut sur l’année) et à la reprise de provision sur les titres de placement (1 040 K€ sur 12 mois).

Au titre des éléments significatifs, on notera :

— Une dotation à la provision épargne logement à hauteur de 677 K€ ;

— Une dotation complémentaire aux amortissements de crédit bail de 3 200 K€.

Avec un niveau de 85 642 K€, les commissions à fin décembre 2012 sont en retrait de 1 782 K€ par rapport à 2011.

Ce recul est lié à la baisse de certaines activités, telles les crédits aux professionnels de l’immobilier ou les mouvements sur les comptes de professionnels, mais aussi à la forte hausse des rémunérations de l’épargne monétaire qui a détourné les épargnants de l’assurance vie et des OPCVM.

 

La maîtrise des dépenses. — Les frais généraux ressortent à de 135 767 K€, en augmentation de 1 327 K€ par rapport à 2011 (+ 1,0 %).

Les principales évolutions :

— Doublement de la taxe systémique bancaire (impact annuel de 727 K€) ;

— Hausse du forfait social de 8 % à 20 % (impact annuel de 851 K€) ;

— Complément de provision de 987 K€ relatif aux contrôles URSSAF de 2006 et 2009.

Compte tenu de ces éléments, le coefficient d’exploitation augmente légèrement à 70,7 % à fin 2012 contre 70,4 % fin 2011. Hors évolution de la taxe systémique et de la hausse du forfait social, le coefficient d’exploitation aurait été en baisse à 69,9 %.

 

Le coût du risque. — Le coût du risque à fin décembre 2012 s’établit à 30 550 K€, en hausse de 6,1 % par rapport à 2011 et compte tenu de l’effet positif de l’évolution des provisions collectives, en reprise de 2 006 K€ sur l’année.

Le coût du risque des dossiers vifs représente 13 086 K€. Celui des dossiers contentieux, limité grâce à 32 340 K€ de récupérations en capital, s’est élevé à 16 221 K€. Il reste impacté par une sinistralité élevée notamment sur les professionnels et les entreprises.

Il intègre également le versement d’une subvention de 893 K€ à la SOCAMA ALSACE.

Compte tenu de ces éléments, le ratio du coût du risque rapporté aux encours de crédits de la Banque Populaire d’Alsace s’établit à 0,45 %.

 

Le bénéfice net. — L’impôt sur les sociétés dû au titre de l’exercice 2012 s’élève à 6 071 K€.

Au titre des éléments significatifs de charges non fiscalement déductibles et des dépenses somptuaires, on citera :

 

(En milliers d’euros)

2012

Amortissement excédentaire véhicules de société

75

Provision charges de personnel

395

Pénalités contrôle SGFGAS (provision)

15

 

Au final, le bénéfice net s’élève à 20 040 K€.

 

Autres informations. — La Banque Populaire d’Alsace n’a pas émis de stock-options et ne contrôle pas de société ayant octroyé des stock-options à leurs mandataires sociaux.

 

1.7.2. Analyse du bilan de l’entité. — Les faits marquants et les commentaires sur l’évolution des postes du bilan de la Banque Populaire d’Alsace sont présentés en détail dans les Etats Financiers des comptes individuels.

 

1.8. Fonds propres et solvabilité :

1.8.1. La gestion des fonds propres :

1.8.1.1. Définition du ratio de solvabilité : Le ratio de solvabilité de l’établissement indique sa capacité à faire face aux risques générés par ses activités. Il met en rapport ses fonds propres prudentiels et une mesure de ses risques. Ce ratio et les éléments qui le composent font l’objet d’une définition et d’un suivi réglementaire par les autorités de tutelle. Il est généralement présenté par rapport à une limite plancher de 8 % (les fonds propres prudentiels devant représenter au minimum 8 % des risques pondérés(5)).

(5) Cf. § " Exigences de fonds propres" en fin de note.

1.8.1.2. Responsabilité en matière de solvabilité : Chaque établissement de crédit membre du Groupe BPCE est responsable de son niveau de solvabilité qu’il doit maintenir au-delà de la norme minimale réglementaire et dispose à cette fin de différents leviers : émission de parts sociales et de CCI, mises en réserves lors de l’affectation du résultat annuel, emprunts subordonnés, gestion de ses risques.

Par ailleurs, du fait de son affiliation à l’organe central du Groupe, sa solvabilité est garantie par BPCE SA (cf. Code monétaire et financier, art. L.511-31). Ainsi, le cas échéant, l’établissement peut bénéficier de la mise en œuvre du système de garantie et de solidarité propre au Groupe BPCE (cf. Code monétaire et financier, art. L.512-107 al. 6), lequel fédère les fonds propres de l’ensemble des établissements des réseaux Banque Populaire et Caisse d’Épargne.

 

1.8.2. La composition des fonds propres : Les fonds propres prudentiels de l’établissement sont, selon leur définition réglementaire, constitués de fonds propres de base (Tier 1) et éventuellement de fonds propres complémentaires (Tier 2), desquels sont opérées certaines déductions dont notamment les participations dans d’autres établissements bancaires (pour l’essentiel, sa participation au capital de BPCE SA).

1.8.2.1. Tier 1 : Les fonds propres Tier 1 de l’établissement sont composés, pour l’essentiel, de son capital social et de ses réserves. Après calculs et déductions, ils se montent, à fin 2012, à 585 526 K€.

 

Capital social. — Le capital social de l’établissement est de nature variable et est composé :

— à 80 % de parts sociales (titres de capital souscrits par des sociétaires pour un montant nominal unitaire de 15 euros par part sociale) ;

— à 20 % de CCI (certificats coopératifs d’investissements). Ces titres de capital sont exclusivement souscrits par Natixis.

Entre fin 2011 et fin 2012, le capital social a évolué globalement de 37 500 K€ sous l’effet d’une augmentation de capital en date du 12 mars 2012. Cette augmentation de capital se compose de :

— 30 000 K€ d’émission de parts sociales ;

— 7 500 K€ de CCI.

A fin 2012, 10 158 K€ sont portés par la Sociétariat Banque Populaire d’Alsace.

Le capital social et éléments assimilés retenus pour le calcul du ratio de solvabilité s’élèvent ainsi à 558 444 K€ au 31 décembre 2012, contre 509 134 K€ au 31 décembre 2011.

 

Réserves. — Avant affectation du résultat 2012, les réserves éligibles au ratio de solvabilité, se montent à 300 653 K€.

1.8.2.2. Tier 2 : A fin 2012, l’établissement ne dispose pas de fonds propres Tier 2 après déductions réglementaires.

1.8.2.3. Déductions : L’établissement est actionnaire de BPCE SA. Le montant des titres détenus (378 996 K€ en valeur nette comptable) vient en déduction de ses fonds propres (après franchise) au motif qu’un même euro de fonds propres ne peut couvrir des risques dans deux établissements différents.

Les déductions générées par les titres BPCE et celles produites par les autres participations, s’établissent après franchise à 332 167 K€.

Viennent également en déduction, 18 712 K€ au titre de la différence négative entre la somme des ajustements de valeur et des dépréciations collectives afférentes aux expositions concernées, et les pertes attendues.

1.8.2.4. Circulation des Fonds Propres : Le cas échéant, l’établissement a la possibilité de solliciter BPCE SA pour renforcer ses fonds propres complémentaires (Tier 2), par la mise en place de prêts subordonnés, remboursables (PSR) ou à durée indéterminée (PSDI).

1.8.2.5. Gestion du ratio de l’établissement : Le ratio de solvabilité s’établit à 14,18 % au 31 décembre 2012 pour une exigence de 8 %.

La composition des compartiments des fonds propres et leur évolution sont détaillés ci-après.

1.8.2.6. Tableau de composition des fonds propres :

— Fonds propres : Tier 1 et Tier 2 :

 

(En millions d’euros)

31/12/2012

31/12/2011

Capitaux propres - part du groupe

859 097

804 065

Intérêts minoritaires

 

 

Émissions de Tier 1 hybrides

 

 

Retraitements prudentiels (yc écarts d'acquisitions et immobilisations incorporelles)

-310

-288

Fonds propres de base (Tier 1) avant déduction

858 787

803 777

Fonds propres complémentaires (Tier 2) avant déduction

77 618

92 855

Déductions des fonds propres

-350 879

-344 487

Dont déduction des fonds propres de base

-273 261

-251 633

Dont déduction des fonds propres complémentaires

-77 618

-92 855

Dont déduction du total des fonds propres

 

 

Fonds propres prudentiels

585 526

552 144

 

Fonds propres : détail par compartiment :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2012

31/12/2011

Fonds propres de base dont :

858 787

803 777

Capital et éléments assimilés

558 444

509 134

Réserves éligibles

300 653

294 931

Autres

0

0

Déductions (autres que les actions propres)

-310

-288

Fonds propres complementaires dont :

77 618

92 855

Fonds propres complémentaires de premier niveau

36 618

46 731

Fonds propres complémentaires de second niveau

41 000

46 124

Deductions

-350 879

-344 487

Des fonds propres de base

-273 261

-251 633

Des fonds propres complémentaires

-77 618

-92 855

Fonds propres pour le calcul du ratio de solvabilite

585 526

552 144

 

1.8.3. Exigences de fonds propres :

1.8.3.1. Définition des différents types de risques : Pour les besoins du calcul réglementaire de solvabilité, trois types de risques doivent être mesurés : les risques de crédit, les risques de marché et les risques opérationnels. Ces risques sont calculés respectivement à partir des encours de crédit, du portefeuille de négociation et du produit net bancaire de l’établissement.

En appliquant à ces données des méthodes de calcul réglementaires, on obtient des montants de risques dits « pondérés ». Les fonds propres globaux doivent représenter au minimum 8 % du total de ces risques pondérés.

A fin 2012, les risques pondérés de l’établissement sont de 4 128 956 K€ (soit 330 316 K€ d’exigences de fonds propres).

Le détail figure dans le tableau ci-après.

1.8.3.2. Tableau des exigences de fonds propres :

 

(En milliers d’euros)

2012

2011

Exigences de fonds propres au titre du risque de crédit, de contrepartie, de dilution et de réglement-livraison dont :

305 164

306 474

Approche standard du risque de crédit

71 869

79 389

Approche notations internes

233 296

227 086

Exigences de fonds propres au titre des risques de marché

0

0

Exigences de fonds propres au titre du risque opérationnel

25 152

23 946

Autres exigences de fonds propres et exigences transitoires

0

0

Exigences de fonds propres

330 316

330 420

 

1.9. Organisation et activité du Contrôle interne :

— Trois niveaux de contrôle : Conformément à la réglementation bancaire, aux saines pratiques de gestion et aux normes du Groupe BPCE, le dispositif de contrôle de la Banque Populaire d’Alsace repose sur trois niveaux de contrôle : deux niveaux de contrôle permanent et un niveau de contrôle périodique.

Ce dispositif fonctionne en filières, intégrées à l’établissement. Ces filières sont animées par trois directions de l’organe central :

– la direction des Risques Groupe et la direction de la Conformité et de la Sécurité Groupe, en charge du contrôle permanent

– la direction de l’Inspection Générale Groupe, en charge du contrôle périodique.

— Un lien fonctionnel fort entre l’établissement et l’organe central : Les fonctions de contrôle permanent et périodique localisées au sein de la banque sont rattachées, dans le cadre de filières de contrôle intégrées par un lien fonctionnel fort, aux directions centrales de contrôle de BPCE correspondantes. Ce lien recouvre en particulier :

– un avis conforme sur les nominations et retraits des responsables des fonctions de contrôle permanent ou périodique dans l’établissement ;

– des obligations de reportage, d’information et d’alerte ;

– l’édiction de normes par l’organe central consignées dans des chartes ;

– la définition ou l’approbation de plans de contrôle.

Ces liens ont été formalisés au travers de chartes couvrant chacune des filières. L’ensemble de ce dispositif a été approuvé par le Directoire de BPCE.

— Une organisation adaptée aux spécificités locales : Au niveau de l’établissement, la Directrice Générale, en accord avec le Président, définit la structure organisationnelle. Elle répartit responsabilités et moyens de manière optimale pour assurer, conformément aux orientations définies par le conseil d’administration, la couverture des risques, leur évaluation et leur gestion.

La responsabilité du contrôle permanent de premier niveau incombe au premier chef aux directions opérationnelles ou fonctionnelles, les contrôles permanents de deuxième niveau et l’audit interne sont assurés par des directions fonctionnelles centrales indépendantes dont les responsables au sens des articles 7 et 11 du règlement 97-02 modifié sont directement rattachés à l’organe exécutif au sens de l’article 4 du même règlement.

 

1.9.1. Présentation du dispositif de contrôle permanent :

1.9.1.1. Coordination du contrôle permanent :

— Contrôle permanent hiérarchique (niveau 1) : Le contrôle permanent hiérarchique (niveau 1), premier maillon du contrôle interne est assuré par les services opérationnels ou fonctionnels sous la supervision de leur hiérarchie. Ces services sont notamment responsables de :

– la vérification du respect des limites de risques, des procédures de traitement des opérations et de leur conformité ;

– la déclaration des incidents de risques opérationnels constatés et de l’élaboration des indicateurs d’activité nécessaires à l’évaluation des risques opérationnels ;

– la justification des soldes comptables résultant des mouvements des comptes concernés par les opérations initiées dans ces services. En fonction des situations et activités et le cas échéant conjointement, ces contrôles de niveau 1 sont réalisés soit par une unité de contrôle ad hoc de type middle office ou entité de contrôle comptable soit par les opérateurs eux-mêmes. Le responsable de la fonction Comptable assure la coordination des contrôles comptables et règlementaires de premier niveau.

— Contrôle permanent par des entités dédiées (niveau 2) : Le contrôle permanent de deuxième niveau au sens de l’article 6-a du règlement 97-02 est assuré par des entités dédiées à cette fonction que sont la direction des Risques de Crédit, la direction des Risques Opérationnels, la direction des Risques Financiers, et la direction de la Conformité. D’autres fonctions centrales sont des acteurs essentiels du dispositif de contrôle permanent : en particulier la direction des Finances en charge de la Révision comptable, la direction Juridique, la direction de la Sécurité des Personnes et des Biens, la direction Informatique en charge de la sécurité des systèmes d’information, la direction des Ressources Humaines pour les aspects touchant à la politique de rémunération.

— Comité de coordination du contrôle interne : La Directrice Générale est chargée d’assurer la cohérence et l’efficacité du contrôle interne. Un Comité de coordination du contrôle interne se réunit trimestriellement sous sa présidence.

Ce comité a vocation à traiter l’ensemble des questions relatives à la cohérence et à l’efficacité du dispositif de contrôle interne de l’établissement et a notamment pour objet :

– d’informer régulièrement l’exécutif sur l’évolution du dispositif de contrôle de l’établissement ;

– d’examiner les modalités de mise en œuvre des principales évolutions réglementaires, et leurs éventuelles implications sur le dispositif et les outils de contrôle ;

– de décider des mesures à mettre en place afin de renforcer le niveau de sécurité de l’établissement et d’assurer, en tant que de besoin, la coordination des actions développées par les fonctions de contrôle permanent.

Outre la Directrice Générale, participent à ce comité, le directeur de l’Audit, le directeur des Risques, les deux superviseurs de l’Audit, le directeur des Risques de Crédit, le directeur des Risques Opérationnels, le directeur des Risques Financiers, le directeur de la Conformité, le directeur de la Sécurité des Personnes et des Biens, le responsable de la Sécurité des Systèmes d’Information et le responsable de la Révision Comptable.

1.9.1.2. Focus sur la filière Risques : Avec le directeur des Risques, l’effectif total de la filière Risques de la Banque Populaire d’Alsace est de 13,5 ETP au 31 décembre 2012. Cette filière veille à l’efficacité et à l’homogénéité du dispositif de maîtrise des risques et à la cohérence du niveau des risques avec les moyens financiers, humains et systèmes de l’établissement et ses objectifs. Les missions menées le sont en lien avec la direction des Risques Groupe.

1.9.1.3. Focus sur la filière Conformité : La direction de la Conformité de la Banque Populaire d’Alsace, dont l’effectif au 31 décembre 2012 est de 8,9 ETP (+ 45,9 % par rapport à 2011), est chargée de s’assurer de la cohérence de l’ensemble des contrôles de conformité des opérations réalisées au sein de la banque, dans le respect constant de l’intérêt de ses clients, de ses collaborateurs et de ses partenaires. Elle mène ses missions en lien avec la direction de la Conformité et de la Sécurité Groupe.

 

1.9.2. Présentation du dispositif de contrôle périodique : Le contrôle périodique est assuré par l’Audit interne sur toutes les activités, y compris le contrôle permanent.

Dans le cadre des responsabilités définies par l’article 6-b du règlement 97-02 modifié, l’Audit interne s’assure de la qualité, de l’efficacité, de la cohérence et du bon fonctionnement du dispositif de contrôle permanent et de la maîtrise des risques. Son périmètre d’intervention couvre tous les risques et toutes les activités de l’établissement, y compris celles qui sont externalisées. Il s’étend également à ses filiales.

Ses objectifs prioritaires sont d’évaluer et de rendre compte aux organes exécutifs et délibérants de l’établissement :

— du niveau des risques effectivement encourus ;

— de la cohérence, de l’adéquation et du bon fonctionnement des dispositifs d’évaluation et de maîtrise des risques ;

— de la fiabilité et de l’intégrité des informations comptables et des informations de gestion ;

— du respect des lois, des règlements, des règles du Groupe ou de chaque entreprise ;

— de la mise en œuvre effective des recommandations des missions antérieures et des régulateurs.

Rattaché en direct à l’exécutif, l’Audit interne exerce ses missions de manière indépendante des directions opérationnelles et de contrôle permanent. Ses modalités de fonctionnement sont précisées dans la charte d’audit Groupe approuvée par le Directoire de BPCE le 7 décembre 2009 qui s’applique à l’établissement.

Le planning prévisionnel des audits est arrêté en accord avec l’Inspection Générale Groupe. Il est approuvé par l’organe exécutif et communiqué au Comité d’audit et des risques qui a toute latitude pour formuler des recommandations. La direction de l’Audit interne dispose d’un effectif de 11,6 ETP (+ 1,8 % par rapport à 2011).

A l’issue de ses investigations, la mission d’audit émet un pré-rapport qui contient éventuellement des recommandations auxquelles les audités doivent répondre. Chaque recommandation est hiérarchisée en fonction de son importance. Le rapport définitif intègre la réponse des audités à chaque recommandation ; celle-ci inclut des plans d’action et des engagements sur des dates de mise en œuvre. Ce rapport est transmis aux responsables de l’unité auditée et aux dirigeants de l’établissement.

Les membres du Comité de direction sont responsables de la mise en œuvre des recommandations dans le domaine qui relève de leur compétence. Ils mettent en place des plans d’action adaptés et informent de leur taux d’avancement au moins trimestriellement l’Audit Interne. Celui-ci en assure un reportage régulier au Comité de coordination du contrôle interne, au Comité de direction et au Comité d’audit et des risques.

L’Audit interne, en vertu de son devoir d’alerte, peut saisir le Comité d’audit et des risques en cas de non mise en place des actions correctrices.

Dans le cadre des responsabilités qui lui sont dévolues, l’Inspection Générale Groupe mène également de façon périodique des missions de contrôle au sein de l’établissement.

 

1.9.3. Gouvernance : La gouvernance du dispositif de contrôle interne repose sur :

— Le Directeur Général qui définit et met en œuvre les organisations et moyens permettant d’assurer de manière exhaustive et optimale la correcte évaluation et gestion des risques, et de disposer d’un pilotage adapté à la situation financière et à la stratégie de l’établissement et du Groupe BPCE. Il est responsable de la maîtrise au quotidien des risques et en répond devant l’organe délibérant. Il définit la tolérance aux risques au travers d’objectifs généraux en matière de surveillance et gestion des risques, dont la pertinence est régulièrement évaluée ; il assure un suivi régulier de la mise en œuvre des politiques et stratégies définies. Il informe régulièrement le Comité d’audit et des risques et le conseil d’administration des éléments essentiels et des principaux enseignements tirés de l’analyse et du suivi des risques associés à l’activité et aux résultats de l’établissement.

— Le conseil d’administration qui veille conformément au dispositif réglementaire à la maîtrise des principaux risques encourus, approuve les principales limites de risque et évalue le dispositif de contrôle interne. À cette fin, le Conseil prend appui sur un Comité d’audit et des risques.

— Le Comité d’audit et des risques qui assiste l’organe délibérant et, dans ce cadre, veille à la qualité de l’information délivrée et plus généralement assure les missions prévues par le règlement 97-02 du 21 février 1997 modifié. Son rôle est ainsi :

– d’examiner l’exposition globale des activités aux risques et de donner un avis sur les limites de risques présentées au conseil d’administration,

– de porter une appréciation sur la qualité du contrôle interne, notamment la cohérence des systèmes de mesure, de surveillance et de maîtrise des risques, et de proposer, si nécessaire, des actions complémentaires à ce titre ;

– d’examiner les rapports des articles 42 et 43 du règlement 97-02,

– de veiller au suivi des conclusions des missions de l’Audit interne, de l’inspection générale et des régulateurs et d’examiner le programme annuel de l’audit ;

Lorsqu’il siège en tant que Comité des comptes, il examine le programme d’intervention des Commissaires aux comptes, les résultats de leurs vérifications, leurs recommandations ainsi que toutes les suites données à ces dernières.

 

1.10. Gestion des risques :

— Présentation de la direction des Risques : Le contrôle permanent des risques est assuré au sein de la Banque Populaire d’Alsace par la direction des Risques, directement rattachée à la Directrice Générale, qui intègre : la direction des Risques de Crédit, la direction des Risques Opérationnels et la direction des Risques Financiers.

Les missions de la direction des Risques intègrent notamment le pilotage de la mise à jour annuelle de la cartographie des risques opérationnels par les services du siège, réalisée en 2012 selon la nouvelle méthodologie élaborée par BPCE, ainsi que l’organisation de contrôles de second niveau.

Les outils développés par le Groupe font l’objet d’une utilisation locale. C’est ainsi que le déploiement de l’outil de pilotage du contrôle permanent a débuté en 2012.

L’effectif total de la filière Risques est de 13,5 ETP (+ 12 % par rapport à 2011). La réunion régulière du Comité de coordination du contrôle interne permet de renforcer la cohérence de ses actions avec celles de la direction de l’Audit.

 

Principales attributions de la fonction Risques de l’établissement. — Au sein de l’établissement, la filière Risques est en charge :

— de participer à l’information des collaborateurs et à leur sensibilisation aux domaines couverts par la fonction risques ;

— d’identifier les risques et d’en établir la cartographie (l’élaboration de la cartographie étant coordonnée par la direction des Risques Groupe) ;

— de valider et d’assurer le contrôle de deuxième niveau des normes et méthodes de valorisation des opérations et de provisionnement des risques ;

— de valider et d’assurer le contrôle de deuxième niveau des dispositifs de maîtrise des risques structurels de bilan ;

— de réaliser le contrôle de deuxième niveau de la qualité des données risques de l’établissement ;

— de contribuer à l’élaboration des dispositifs de maîtrise des risques définis dans le cadre des politiques de gestion des activités opérationnelles (notamment par la mise en place de limites quantitatives, d’un schéma délégataire tenant compte de l’évaluation du risque, et d’une analyse a priori des nouveaux produits ou des nouvelles activités) ;

— de contrôler la bonne application des normes et méthodes de mesure des risques et de la politique risques dans le cadre de l’analyse contradictoire préalable à l’autorisation de prise de risque (instruction des demandes de limites, d’autorisation de nouveaux produits, de nouvelles activités ou d’opérations de croissance externe, ou contre-analyse d’engagement de crédit et d’opérations financières) ;

— de contribuer, en coordination avec les opérationnels, à la définition des normes de contrôle permanent de premier niveau des risques hors conformité et de veiller à leur bonne application (la définition des normes et méthodes Groupe étant une mission de la Direction des Risques Groupe),

— de définir et mettre en œuvre les normes de reportage et de contrôles permanents de deuxième niveau des risques, en y incluant les normes réglementaires applicables aux risques ;

— d’assurer la surveillance des risques, notamment la fiabilité du système de détection des dépassements de limites et le contrôle de leur résolution,

— d’évaluer et de contrôler le niveau des risques à l’échelle de l’établissement (notamment par l’application de stress scenarii),

— de veiller au deuxième niveau, le premier niveau étant à la charge des filières opérationnelles concernées, à la conformité aux normes risques internes des cahiers des charges des systèmes d’information des filières opérationnelles, ainsi que d’assurer le contrôle de deuxième niveau des paramètres risques de ces systèmes,

— d’élaborer le reportage risques à destination des instances dirigeantes, notamment à destination de l’organe exécutif, de l'audit interne et du Comité d’audit et des risques, et de contribuer aux rapports légaux ou réglementaires de l’entreprise aux fins d’informations financières ou prudentielles, notamment au titre des articles 42 et 43 du règlement n° 97-02 modifié ;

— de notifier aux responsables opérationnels et d’alerter l'audit interne et l’organe exécutif en cas de dépassement de limites ou de dégradation notable des résultats ;

— d’informer régulièrement l’organe exécutif, l’organe délibérant, ainsi que de la filière Audit interne, des conditions dans lesquelles les limites sont respectées ;

— d’alerter l’organe exécutif, le Comité d’audit et des risques, la filière Audit interne en cas d’incident dépassant une seuil significatif au sens de l’article 17 ter du règlement n° 97-02 modifié (la direction des Risques alerte l’Audit interne de l’entité et la direction des Risques Groupe alerte l’Inspection Générale BPCE) ;

— de notifier aux responsables opérationnels et d’alerter l’organe exécutif et l’Audit interne si les risques n’ont pas été réduits au niveau requis dans les délais impartis ; l’Audit interne a la charge d’alerter le Comité d’audit et des risques quant à l’absence d’exécution des mesures correctrices conformément à l’article 9.1 du règlement 97-02 ;

— de participer aux travaux préparatoires au calcul du ratio de solvabilité.

 

Principales attributions de la direction des Risques Groupe. — La direction des Risques Groupe veille à l’efficacité et à l’homogénéité du dispositif de maîtrise des risques et à la cohérence du niveau des risques avec les moyens financiers, humains et systèmes du Groupe BPCE et ses objectifs notamment en termes de rating par les agences.

Sa mission est conduite de manière indépendante à celles des directions opérationnelles. Ses modalités de fonctionnement notamment en filières sont précisées dans la charte risques Groupe approuvée par le Directoire de BPCE le 7 décembre 2009. La direction des Risques de l’établissement lui est rattachée par un lien fonctionnel fort.

Les principales attributions de la direction des Risques Groupe sont les suivantes :

— contribuer à l’élaboration de la politique des risques sur base consolidée, instruire le dispositif des plafonds globaux de risques, prendre part au calcul de l’allocation économique des fonds propres, et assurer la conformité de la gestion des portefeuilles avec ce dispositif de limites et d’allocation ;

— accompagner la Direction Générale dans l’identification des risques émergents, des concentrations et autres développements adverses, ainsi que dans l’élaboration de la stratégie ;

— définir et mettre en œuvre les normes et méthodes permettant, sur base consolidée, la mesure des risques, la tenue de la cartographie des risques, l’approbation de la prise de risques, le contrôle et le reportage des risques, ainsi que la conformité aux textes réglementaires relatifs aux risques, en cohérence avec les principes et règles édictés par la réglementation ;

— évaluer et contrôler le niveau du risque à l’échelle du Groupe. Dans ce cadre, ses missions consistent à :

— assurer la surveillance permanente par la détection des dépassements de limites et le suivi de leur résolution, la centralisation et le reportage prospectif des risques sur base consolidée tant interne qu’externe (notamment vers les régulateurs) ;

— assurer la surveillance de deuxième niveau de certains processus d’établissement des résultats de l’entreprise (méthodes de valorisation, de réfactions, de provisionnement, de détermination des niveaux de marché) ;

— piloter le système d’information risques en coordination étroite avec les directions informatiques en définissant les normes à appliquer pour la mesure, le contrôle, le reportage et la maîtrise des risques. La direction des Risques assure un contrôle permanent de deuxième niveau sur la fiabilité des systèmes d’information risques.

 

Comités relevant de la filière Risques. — Au niveau de la Banque Populaire d’Alsace, les comités énumérés ci-dessous relèvent de la filière Risques.

 

Comité des risques de crédit banque. — Il valide la politique de l’établissement en matière de risque de crédit, statue sur les plafonds internes et les limites de crédit, valide le cadre délégataire de l’établissement, examine les expositions importantes et les résultats de la mesure des risques.

 

Comité de surveillance des douteux. — Il a pour mission d’assurer mensuellement le suivi du coût du risque de crédit. Il analyse les engagements dégradés relatifs aux :

— nouveaux risques sur vifs faisant l’objet d’une provision individuelle supérieure à 100 K€,

— nouveaux contentieux supérieurs à 150 K€.

 

Comité Watch List. — Il examine la situation des contreparties placées sous surveillance dans le cadre de la Watch List locale.

 

Comité conformité et risques opérationnels. — Il décide de la mise en œuvre de la politique de maîtrise des risques opérationnels et de non-conformité et s'assure de la pertinence et de l'efficacité du dispositif de maîtrise des risques mis en place. Il suit le niveau des risques, valide et suit les plans d'actions de réduction de leur exposition. Il examine les incidents répertoriés et contrôle le suivi des actions correctrices décidées. Il examine la contribution de la filière Risques au plan des contrôles permanents. Il tient lieu de comité nouveaux produits et processus.

 

Comité de gestion financière. — Il valide la politique de l’établissement en matière de risques financiers, statue sur les plafonds internes et les limites en risque de marché, examine les expositions importantes et les indicateurs des risques.

Outre la Directrice Générale qui en assure la présidence, ces comités sont composés des responsables opérationnels concernés, en fonction de la nature du comité, ainsi que des responsables des fonctions de contrôle interne concernés.

 

1.10.1. Risques de crédit/contrepartie : Au sein de la banque comme du Groupe BPCE, la fonction spécialisée « risques de crédit » recouvre le risque de « défaut » dans l’exécution d’obligations contractuelles : outre le risque de crédit lui-même, le périmètre de cette fonction englobe le risque pays et le risque d’intermédiation.

Le risque de crédit est le risque encouru en cas de défaillance d’un débiteur ou d’une contrepartie, ou d’un groupe de débiteurs ou de contreparties ; ce risque peut également se traduire par la perte de valeur de titres émis par la contrepartie défaillante.

La filière Risques s’assure que toute opération est conforme aux référentiels et procédures en vigueur en matière de contreparties autorisées. Elle propose au comité compétent les inscriptions en Watch List des dossiers de qualité dégradée. Cette mission est du ressort de la filière Risques de l’établissement sur son propre périmètre et du ressort de la direction des Risques Groupe BPCE au niveau consolidé.

1.10.1.1. Organisation du suivi des risques de crédit/contrepartie : La direction des Risques de Crédit contribue à l’élaboration de la politique d’intervention et de délégations de compétences en matière de crédit.

Cette politique intègre les limites internes de crédit de la banque validées par le conseil d’administration.

Les niveaux de délégations sont définis par métier. Pour chaque métier plusieurs niveaux peuvent être définis.

La grille de délégations prévoit également des montants de délégations différenciés par types de risques (découvert, escompte commercial, prêts à la consommation, prêts immobiliers, prêts professionnels) et par types de clients (particuliers, professionnels/entreprises).

Les délégations sont dégressives pour chaque type de concours en fonction de la notation « Bâle II » des clients.

Des interdictions de financements et des limitations de compétences (instauration d'un double regard) s’appliquent lorsque la qualité du client ou les caractéristiques du crédit rendent l'opération plus risquée.

Enfin les délégations de compétences s'appliquent par groupe de contreparties (grappe).

La direction des Risques de Crédit définit également les règles et les procédures de surveillance permanente des risques de crédit vifs (détection, provisionnement, traitement). Elle s’assure de leur bonne application par les entités opérationnelles qui en ont la charge.

Le réseau commercial et la direction des Engagements prennent les décisions d’octroi de crédit en exerçant des délégations de compétences de crédit attribuées par la Directrice Générale, dans le respect de la politique d’intervention.

Les engagements dépassant la limite des délégations de compétences de la direction des Engagements relèvent de la décision des Comités des engagements (le Petit Comité pour les engagements compris entre 1,5 million d’euros et 3,5 M€ et le Grand Comité pour les engagements supérieurs à 3,5 M€. Le Petit Comité est hebdomadaire et est présidé par la directrice des Crédits, membre du Comité de direction. Le Grand Comité est présidé par la Directrice Générale. Ce comité qui se réunit chaque semaine rassemble, outre la Directrice Générale, le directeur de l’Exploitation, le directeur des Crédits, le directeur des Risques de Crédit et le directeur des Engagements.

Le service « SMR » (Surveillance et Maîtrise des Risques) placé sous l’autorité de la directrice des Crédits assure les missions suivantes :

— contrôle de premier niveau des engagements en accompagnement des agences et détection des anomalies ;

— suivi de leur traitement par les agences en animant des Comités risques agences et audit périodiques dédiés à la définition de plans d’action et à leur suivi ;

— prise en charge éventuelle de situations sensibles (mise en place et suivi de solutions de régularisation, restructurations) ;

— propositions de provisionnement de dossiers vifs ;

— suivi des dossiers vifs sous mandat ad hoc ;

— prise en charge des dossiers en médiation ;

— assistance du réseau commercial dans la réalisation des objectifs risques.

La rentabilité des opérations de crédit est analysée mensuellement en Comité barèmes.

Un point sur les risques de crédit est effectué trimestriellement en Comité des risques de crédit banque.

 

Exposition par segment de clientèle : (source : informationnel Banque Populaire d’Alsace au 31 décembre 2012) :

— Engagements de crédits (en millions d’euros) :

 

Segment de clientèle

Engagements

Particuliers

3 061

Professionnels

1 788

Corporate

2 367

Total

7 216

 

Concentration sectorielle : (source : tableau de bord risques de crédit Banques Populaires au 30 septembre 2012) :

— Expositions sectorielles significatives sur le segment corporate :

 

(En millions d’euros)

Immobilier

BTP

Services

Assurancesfinances

Distributiocommerce

Engagements

352,7

169,1

107,4

50,5

124,6

Part des engagements Corporate

14,7 %

7,0 %

4,5 %

2,1 %

5,2 %

 

— Expositions sectorielles significatives sur le segment professionnel :

 

(En millions d’euros)

BTP

Agro-alimentaire

Services

Pharmaciesanté

Tourisme hôtellerie restauration

Engagements

148,6

73,3

142,9

129

102,9

Part des engagements professionnels

8,1 %

4,0 %

7,8 %

7,1 %

5,6 %

 

Les 20 premiers engagements après partage représentent 371 361 K€ soit 5,2 % des engagements sur base des données ci-dessus.

1.10.1.2. Système de mesure des risques de crédit/contrepartie : La maîtrise des risques de crédit requiert une notation des risques et des procédures d’engagement ou de suivi des opérations conformes au titre II du règlement n° 97-02 modifié et à l’arrêté ministériel du 20 février 2007.

Dans ce cadre, la fonction risques de crédit de la banque a en charge les missions suivantes :

— la définition des règles : d’inscription en Watch List, de déclassement en défaut, d’évaluation de la perte, de provisionnement des dossiers en défaut ;

— la définition du processus d’analyse des risques ;

— La définition du dispositif de contrôle permanent de 2ème niveau ;

— l’analyse des risques résiduels ;

— les analyses de risques sectoriels et géographiques ;

— l’analyse des risques de concentration ;

— l’instruction des demandes de limites globales ou opérationnelles ;

— l’analyse contradictoire des propositions d’engagement ;

— la proposition aux comités compétents : des procédures d’engagement des opérations (octroi), en concertation avec les filières opérationnelles concernées, des inscriptions en watch-list des dossiers de qualité dégradée, des inscriptions en défaut des dossiers répondant aux règles prédéfinies ;

— la proposition à l’organe exécutif des systèmes délégataires d’engagement des opérations, qui doivent tenir compte des niveaux de risque ;

— la participation à la fixation des normes de tarification de l’établissement en veillant à la prise en compte du niveau de risque dans les normes de tarification, dans le respect de la norme groupe ;

— le contrôle, à partir de la révision périodique des notes et du respect des limites ;

— l’alerte de l’organe exécutif et délibérant avec notification aux responsables opérationnels en cas de dépassement d’une limite ;

— le contrôle de la mise en œuvre des plans de réduction de risques ;

— le plan de renforcement du dispositif bâlois.

La fonction Risques étant indépendante des filières opérationnelles, elle ne peut faire aucune tâche qui relève de celles-ci. En particulier, elle ne dispose pas de délégation d’octroi de crédit et ne peut assurer l’analyse métier des demandes d’engagement.

La direction des Risques de la banque est en lien avec la direction des Risques Groupe qui est en charge de :

— la définition des normes de segmentation risque de la clientèle ;

— l’évaluation des risques (définition des concepts) ;

— l’élaboration des méthodologies, modèles et systèmes de notation du risque (scoring ou systèmes experts) ;

— la conception et le déploiement des dispositifs de monitoring, des normes et de la qualité des données ;

— la réalisation des tests de performance des systèmes de notation (back-testing) ;

—la réalisation des scenarii de stress de risque de crédit (ceux-ci sont éventuellement complétés de scénarii complémentaires définis en local) ;

— la validation des normes d’évaluation, de contrôle et de reportage.

Par ailleurs, l’organe central réalise des contrôles. La direction des Risques Groupe a mis en place un département dédié au contrôle permanent qui est en charge du pilotage des contrôles permanents de second niveau et de la coordination de la filière Risques

1.10.1.3. Technique de réduction des risques :

— Division des risques (plafonds, limites) : Selon les règles définies par le Groupe BPCE, la Banque Populaire d’Alsace s’est dotée, en fonction de ses caractéristiques propres, de plafonds internes ci-après :

– 40 millions d'euros avant partage de risque ;

– 20 millions d'euros après partage de risque ;

– 10 millions d'euros de risque blanc (c'est-à-dire après valorisation des garanties détenues) ;

– 4 M€ pour les opérations de LBO.

Ces limites s’entendent par groupe de clients liés sur le plan du risque et non par client individuel.

Les groupes dont la note « Bâle II » est supérieure à 10 (12 à partir de fin novembre 2012 suite à l’évolution du moteur de notation NIE Social) voient leurs limites internes ramenées à :

– 8 millions d'euros de risque blanc ;

– 3 M€ pour les opérations de LBO.

Certaines contreparties bénéficient de limites spécifiques. Des mesures limitatives ponctuelles peuvent être décidées en fonction des évolutions constatées.

 

Fournisseurs de protection. — Certains concours octroyés à des professionnels bénéficient d’une caution SOCAMA ou d’une garantie OSEO.

 

Valorisation et gestion des instruments constitutifs de sûretés réelles. — L’établissement dispose d’un outil de revalorisation à l’aide d’indices de ses garanties réelles pour les particuliers et les professionnels.

Les garanties sont généralement recueillies par les commerciaux auprès de leurs clients emprunteurs.

Les actes correspondant sont adressés au service Satisprêt qui en assure la vérification, la saisie ainsi que la conservation.

Des procédures accessibles via l’intranet encadrent, par type de garantie réelle, les différentes actions à conduire pour valoriser, saisir, régulariser, valider ou modifier les suretés concernées.

 

1.10.1.4. Simulation de crise relative aux risques de crédit : Les stress tests ont pour objectif de mesurer la sensibilité des différents portefeuilles en termes de pertes attendues, d’actifs pondérés et d’exigences en fonds propres à une situation de choc.

Des simulations de crises relatives au risque de crédit sont prises en charge pour les établissements au niveau du Groupe BPCE par la direction des Risques Groupe.

1.10.1.5. Travaux réalisés en 2012 : En 2012 la direction des Risques de Crédit a complété le dispositif de prévention et de surveillance des risques de la banque en renforçant ou en mettant en place de nouveaux contrôles permanents dans les domaines suivants :

— respect des règles de grappage des contreparties liées ;

— rapidité de notation des clients corporate ;

— respect des règles de délégation dans le cadre des crédits décidés en agence ;

— mise en cohérence du fichier des délégations de crédit sur l’intranet.

Une animation récurrente du réseau été mise en œuvre chaque trimestre de manière à sensibiliser les commerciaux à la réduction des encours « sensibles ».

Une sélection mensuelle de clients selon différents critères de risques est élaborée par la direction des Risque de Crédit et adressée à la cellule Surveillance et Maîtrise des Risques (SMR) pour analyse et prise en charge.

Deux audits ont par ailleurs été réalisés en autonomie ou en collaboration avec d’autres directions :

— mise en place d’autorisations provisoires via l’applicatif ECAM ;

— prêts accordés aux étudiants ;

La direction des Risques de Crédits a également contribué à la révision des limites internes de crédit de la banque.

408 dossiers de crédit de la compétence du grand ou du petit Comité des engagements ont font l’objet d’une analyse contradictoire en 2012.

Un tableau de bord Risques de Crédit intégrant des indicateurs de risques et un suivi des projets menés par la direction des Risques de Crédit est désormais mis à jour mensuellement sous intranet à destination des membres du Comité de direction.

Enfin, concernant le dispositif « Bâle II », la direction de Risques de Crédit a mis en œuvre les plans d’action dédiés à l’homologation en méthode avancée des dispositifs de notation interne des Banques Populaires.

 

1.10.2. Risques financiers : La fonction spécialisée « Risques financiers » est composée de deux branches : les risques de marché et les risques structurels de bilan.

1.10.2.1. Risques de marché : Les risques de marché se définissent comme les risques de perte liés aux variations des paramètres de marché.

Les risques de marché se décomposent en trois composantes principales :

— le risque de taux d’intérêt : risque que fait courir au porteur d’une créance ou d’un titre de dette, une variation des taux d’intérêt ; ce risque peut être spécifique à un émetteur particulier ou à une catégorie particulière d’émetteurs dont la qualité de la signature est dégradée (risque de spread de crédit) ;

— le risque de change : risque qui affecte les créances et les titres libellés en devises détenus dans le cadre des activités de marché, du fait des variations du prix de ces devises exprimé en monnaie nationale ;

— le risque de variation de cours : risque de prix sur la position détenue sur un actif financier déterminé, en particulier une action.

 

Organisation du suivi des risques de marché. — Le périmètre concerné par le suivi des risques de marché porte sur l’ensemble des activités de marché, c’est-à-dire les opérations de trésorerie, les activités financières du portefeuille de négociation ainsi que les opérations de placement moyen long terme sur des produits générant des risques de marchés, quel que soit leur classement comptable. Les activités de ce périmètre ne sont pas intégrées à la fonction de gestion de bilan. Depuis 2009, la Banque Populaire d’Alsace a fait le choix de n’effectuer aucune opération relevant du compartiment « négociation ». Les opérations (souscrites avant 2009) qui auraient vocation à y figurer sont gérées de manière extinctive et font l’objet d’un suivi particulier.

Sur ce périmètre, la fonction Risques de marché assure les missions suivantes :

— l’identification des différents facteurs de risques et l’établissement d’une cartographie des produits et instruments financiers tenue à jour, recensant les risques de marché (notamment les risques liés aux actions),

— la mise en œuvre du système de mesure des risques de marché défini par le Groupe ;

— l’instruction des éventuelles demandes de limites globales et opérationnelles (autres que celles fixées par le Groupe) soumises au Comité de gestion financière ;

— l’instruction éventuelle de la liste des produits autorisés (autres que ceux fixés par le Groupe) pour les activités générant des risques de marché soumise au Comité de gestion financière ;

— l'instruction des éventuelles demandes d’investissement et des nouveaux produits de marché avec décision par les comités compétents ;

— le contrôle des positions, de l’affectation au bon portefeuille des risques et des résultats à partir d’un reportage produit selon une fréquence régulière et conforme aux normes Groupe ;

— l’analyse transversale des risques et leur évolution au regard de l’orientation de l’activité arrêtée par les instances dirigeantes

— la notification aux responsables opérationnels et l’alerte de l'Audit interne et de l’organe exécutif en cas d’éventuel dépassement de limites ou de dégradation notable des résultats ;

— le contrôle de la mise en œuvre des éventuels plans d’action de réduction de risques.

Ces missions sont menées en lien avec la direction des Risques Groupe qui prend en charge notamment la définition du système de mesure des risques de marché (VaR, stress tests…), l’examen des modèles de valorisation, des indicateurs de gestion en découlant, des politiques de réfaction de résultats, l’évaluation des performances de ce système (back-testing), la définition du reportage des positions (expositions) et des risques de marché aux différents niveaux du Groupe.

 

Système de mesure et de limite des risques de marché. — Les limites sur risques de marché sont celles fixées par le Groupe. Elles sont revues autant que de nécessaire et au moins une fois par an par l’organe exécutif et le Comité d’Audit.

Le contrôle des limites est assuré par la direction des Risques Financiers avec une fréquence au moins mensuelle. Les résultats des contrôles sont communiqués mensuellement à l’exécutif.

Pour les contrôles, la direction des Risques Financiers s’appuie sur des outils fournis par le Groupe (volumétrie du sous-compartiment « investissement financier », listes des produits autorisés, état de reportage FSF, état de reportage watch-list, état de reportage sur les investissements immobiliers hors exploitation) et sur des fichiers développés en interne.

La Banque Populaire d’Alsace ayant fait le choix de n’avoir aucune opération en compartiment « négociation », la direction des Risques Financiers s’assure du respect de cette règle interne. Les opérations (souscrites avant 2009) qui auraient vocation à y figurer sont gérées de manière extinctive et ont été placées soit en compartiment « clientèle » soit en compartiment « placement MLT ». Elles font l’objet d’un suivi particulier.

Pour le compartiment « placement MLT », la direction des Risques Financiers s’assure que les produits qui y sont logés correspondent à des opérations autorisées par le Groupe.

Les limites du sous-compartiment « investissement financier » (encours global, encours action, encours gestion alternative, tous rapportés au fonds de roulement) ont toujours été respectées.

Pour le compartiment « clientèle », la direction des Risques Financiers s’assure que les produits qui y sont logés correspondent aux opérations autorisées par le Groupe.

En synthèse, la banque a mis en place des systèmes et procédures permettant d’appréhender l’ensemble des risques de marché associés à ses activités.

Les limites globales de risque de marché sont fixées et revues, autant que nécessaire et au moins une fois par an, par l’organe exécutif et, le cas échéant, par l’organe délibérant.

Afin de s’assurer que les bonnes pratiques du rapport Lagarde soient mises en application au sein des établissements, des contrôles spécifiques sont suivis par la filière Risques. La direction des Risques Groupe de BPCE diligente régulièrement un suivi des recommandations Lagarde sur la base d’une grille de contrôle élaborée en central.

 

Simulation de crise relative aux risques de marché. — La Direction des Risques Groupe s’attache à définir et mettre en œuvre des stress scenarii, en collaboration avec les différentes entités du Groupe. L’établissement dispose des données relatives aux stress scenarii qui le concernent.

Six stress « scenarii globaux hypothétiques » ont été définis en central et sont calculés à fréquence hebdomadaire. Les composantes de ces stress scenarii peuvent être des composantes actions, taux, crédit, change ou matières premières.

Onze stress « scenarii historiques » ont été définis en central et sont calculés à fréquence hebdomadaire.

 

Travaux réalisés en 2012. — La Banque Populaire d’Alsace a finalisé en 2012 le paramétrage et l’alimentation de l’applicatif SRM, outil du réseau Banque Populaire destiné au suivi des risques de marché.

Les travaux de fiabilisation des données SRM ont par ailleurs été poursuivis.

Par ailleurs, l’outil « Scenarisk » (suivi permanent de la volatilité des opérations de marché) a été installé.

1.10.2.2. Risques de la gestion de bilan : Les risques structurels de bilan se traduisent par un risque de perte, immédiate ou future, lié aux variations des paramètres monétaires ou financiers et à la structure du bilan sur les activités de portefeuille bancaire, hors opérations pour compte propre.

Les risques structurels de bilan se décomposent en trois composantes principales :

— le risque de liquidité : se définit comme le risque pour l’établissement de ne pas pouvoir faire face à ses engagements ou de ne pas pouvoir dénouer ou compenser une position en raison de la situation du marché. Le risque de liquidité est associé à l’incapacité pour une société de transformer des avoirs illiquides en avoirs liquides. Le risque de règlement est rattaché au risque de liquidité conformément au chapitre 5 du titre IV du règlement 97-02 ;

— le risque de taux d’intérêt global : se définit comme le risque encouru en cas de variation des taux d'intérêt du fait de l'ensemble des opérations de bilan et de hors bilan, à l'exception, le cas échéant, des opérations soumises aux risques de marché ;

— le risque de change structurel : se définit comme le risque qui affecte les créances et les titres libellés en devises détenus dans le cadre du portefeuille bancaire ou des participations, du fait des variations du prix de ces devises exprimé en monnaie nationale.

 

Organisation du suivi des risques de la gestion de bilan (liquidité, taux d’intérêt global, change). — La fonction Risques financiers assure le contrôle de deuxième niveau des risques structurels de bilan.

Au sein de la banque, la filière Risques de bilan assure les missions suivantes :

— l’instruction des demandes de limites ALM, en respectant les limites définies au niveau du Groupe ;

— le contrôle de la conformité des indicateurs calculés aux normes arrêtées par le Comité de gestion financière ;

— le contrôle du respect des limites à partir des remontées d’informations prescrites ;

— le contrôle de la mise en œuvre d’éventuels plans d’action de réduction de risques.

La banque formalise ses contrôles dans un reportage de contrôle des risques de deuxième niveau dans lequel figure la qualité du dispositif d'encadrement des risques, le respect des limites et le suivi du retour dans les limites, ainsi que l'analyse de l'évolution de bilan et des indicateurs de risques.

Ces missions sont menées en lien avec la direction des Risques Groupe, qui est en charge, en lien avec la direction Finance Groupe, de la définition des éléments suivants :

— les conventions d’ALM (lois d’écoulement, séparation trading/banking books, définition des instruments admis en couverture des risques de bilan),

— les indicateurs de suivi, les règles et périodicité de reportage ;

— les conventions et processus de remontée d’informations ;

— les normes de contrôle portant sur la fiabilité des systèmes d'évaluation, sur les procédures de fixation des limites et de gestion des dépassements, sur le suivi des plans d'action.

— le modèle retenu pour l’évaluation des besoins de fonds propres économiques du Groupe concernant les risques structurels de bilan.

 

Système de mesure et de limite des risques de la gestion de bilan (liquidité, taux d’intérêt global, change). — La banque est autonome dans sa gestion de bilan dans le cadre normalisé du Référentiel GAP Groupe défini par le Comité GAP Groupe et validé par le Comité des Risques Groupe.

L’élaboration de scénarii est nécessaire à la bonne évaluation des risques de taux et de liquidité encourus par la banque considérée individuellement et par le Groupe dans son ensemble.

Afin de permettre la consolidation des informations sur des bases homogènes, il a été convenu de développer des scénarii « Groupe » appliqués par tous les établissements.

 

Travaux réalisés en 2012. — En 2012, la direction des Risques Financiers a poursuivi l’adaptation des procédures au nouveau référentiel GAP Groupe selon les instructions de BPCE.

 

1.10.3. Information financière spécifique (FSF : titrisation, CDO, RMBS, LBO…) : Conformément aux préconisations du Forum de Stabilité Financière (FSF), la Banque Populaire d’Alsace adresse régulièrement à BPCE un reportage de certaines expositions à risques (CDO, LBO).

A fin décembre 2012, la banque présente une exposition au risque LBO pour un montant de 54 787 K€.

 

1.10.4. Risques opérationnels : La Charte des Risques Groupe définit les risques opérationnels comme les risques de pertes résultant d’une inadaptation ou d’une défaillance imputable aux procédures, aux personnels, aux systèmes internes, à des évènements extérieurs.

La définition exclut les seuls risques stratégiques.

1.10.4.1. Organisation du suivi des risques opérationnels : La fonction Risques opérationnels, par son action et organisation contribue à la performance financière et la réduction des pertes, en s’assurant que le dispositif de maîtrise des risques opérationnels est fiable et efficace au sein de l’établissement.

La direction des Risques Opérationnels rattachée à la direction des Risques assure le suivi et la gestion du dispositif. Cette unité s’appuie sur un réseau de correspondants constitué des responsables des différentes filières de l’établissement.

Chaque trimestre le directeur des Risques opérationnels présente en Comité conformité et risques opérationnels les évolutions concernant son domaine de compétence et propose à l’organe exécutif des arbitrages.

Le directeur des Risques Opérationnels participe aussi au Comité de coordination du contrôle interne.

Une synthèse annuelle est présentée au Comité d’audit et des risques.

Les incidents les plus graves font l’objet de procédures d’alerte et si nécessaire de recommandations.

L’unité participe à la mise en place progressive d’un dispositif de contrôle de deuxième niveau normalisé.

L’établissement utilise aujourd’hui un outil Groupe (PARO) afin d’appliquer les méthodologies diffusées par la direction des Risques Groupe et de collecter les informations nécessaires à la bonne gestion des risques opérationnels.

Cet outil permet :

— l’identification et l’évaluation au fil de l’eau des risques opérationnels, permettant de définir le profil de risque de la Banque Populaire d’Alsace ;

— la collecte et la gestion au quotidien des incidents générant ou susceptibles de générer une perte ;

— la mise à jour des cotations des risques dans la cartographie et le suivi des plans d’actions.

La Banque Populaire d’Alsace dispose également via cet outil d’éléments de reportage.

Enfin, dans le cadre du calcul des exigences de fonds propres, le Groupe BPCE applique, pour le moment, la méthode standard Bâle II. A ce titre, les reportages réglementaires COREP sont produits. Au 31 décembre 2012 l’exigence en fonds propres à allouer au titre de la couverture du risque opérationnel est de 25 M€.

Les missions menées localement en matière de prévention et de surveillance des risques opérationnels le sont en lien avec la direction des Risques Groupe qui veille à l’efficacité des dispositifs déployés au sein du Groupe et analyse les principaux risques avérés et potentiels identifiés dans les établissement, notamment lors du Comité des risques opérationnels Groupe.

1.10.4.2. Système de mesure des risques opérationnels : Grâce à un dispositif centralisé de collecte, la direction des Risques Opérationnels recense et qualifie l’ensemble des incidents subis par la banque.

Les incidents sont évalués à partir du montant de la perte constatée ou du montant provisionné. Si nécessaire, des montants extra comptables sont enregistrés (par exemple si un manque à gagner est constaté). Les montants agrégés permettent notamment d’élaborer des indicateurs.

L’appréciation du niveau de risque de l’établissement est complétée par la cartographie. Cette démarche demande notamment aux experts des différentes filières de coter en fréquence et sinistralité potentielle des risques à faibles occurrences.

Le directeur des Risques Opérationnels veille à l’exhaustivité et la qualité des données collectées. Il assure, auprès de ses correspondants et de leur hiérarchie, le déploiement et la diffusion des méthodologies et des outils du Groupe. Il pilote le dispositif de cartographie, le suivi des indicateurs et des plans d’actions.

Il veille à ce que les différents métiers et fonctions s’engagent et s’inscrivent dans le cadre défini et réalisent chacun concrètement les démarches nécessaires à une plus grande maîtrise de ces risques.

Le responsable risques opérationnels de l’entité s’appuie lui-même sur un réseau de correspondants et/ou de managers internes qui ont pour rôle :

— de procéder à l’identification et à l’évaluation régulière des risques opérationnels susceptibles d’impacter leur périmètre/domaine d’activité ;

— d’alimenter et/ou de produire les informations permettant d’alimenter les bases d’incidents ;

— de mobiliser les personnes impliquées/habilitées lors de la survenance d’un incident afin de prendre au plus tôt les mesures conservatoires ;

— d’éviter ainsi toute amplification des conséquences/impacts des incidents/risques au travers de la définition et de la mise en œuvre de plans d’actions ;

— de traiter et de gérer des incidents/risques (en relation, selon les cas, avec les responsables d’activité et les relais internes).

1.10.4.3. Travaux réalisés en 2012 : Un recensement des contrôles de premier niveau a été effectué.

La cartographie des risques a été mise à jour en utilisant le nouveau référentiel préconisé par le Groupe.

Cette année, 2 055 incidents ont été recensés pour un montant net cumulé de pertes de 1 008 K€.

 

1.10.5. Risques juridiques/Faits exceptionnels et litiges : Dans le cadre normal de ses activités, la Banque Populaire d’Alsace est impliquée dans des actions judiciaires et est soumise à des contrôles fiscaux, réglementaires et administratifs. Elle enregistre une provision chaque fois que le risque en résultant paraît le justifier et que son montant peut être estimé avec une précision suffisante.

Au 31 décembre 2012, seule une procédure engagée à l’encontre de la Banque Populaire d’Alsace pour un montant de 1 280 K€ était susceptible d’avoir des effets significatifs sur sa situation financière. La demande manquant toutefois de fondement juridique sérieux, il n’a pas été constitué pour l’instant de provision pour risque. Cette position est régulièrement réévaluée au regard de l’évolution de la procédure judiciaire en cours.

A l’exception de ce litige, il n’y a eu en 2012 aucune procédure gouvernementale, judiciaire ou d'arbitrage qui pourrait avoir ou a eu récemment des effets significatifs sur la situation financière ou la rentabilité de la Banque Populaire d’Alsace et/ou du Groupe BPCE.

 

1.10.6. Risques de non-conformité : La fonction Conformité participe au contrôle permanent du Groupe BPCE. Elle est organisée en « filière », entendue comme l’ensemble des fonctions Conformité telles que définies dans la Charte Conformité du Groupe BPCE et disposant de moyens dédiés.

La loi 2009-715 du 18 juin 2009 confie à l’Organe Central une responsabilité en matière d’organisation du contrôle interne dans le cadre de son article 1er qui prévoit notamment que l’Organe Central est « chargé » :

De définir les principes et conditions d’organisation du dispositif de contrôle interne du Groupe et de chacun des réseaux ainsi que d’assurer le contrôle de l’organisation, de la gestion et de la qualité de la situation financière des établissements affiliés, notamment au travers de contrôles sur place dans le cadre du périmètre d’intervention défini au 4ème alinéa de l’article L.511-31.

Dans ce contexte, le périmètre du Groupe BPCE conduit à identifier plusieurs niveaux d’action et de responsabilité complémentaires, au sein de la filière Conformité :

— BPCE en tant qu’Organe Central pour ses activités propres ;

— Ses affiliés et leurs filiales directes ou indirectes ;

— Ses filiales directes ou indirectes.

La filière Conformité assure une fonction de contrôle permanent de deuxième niveau qui, en application de l’article 5 a) du règlement n° 97/02, est en charge du contrôle de la conformité des opérations et des procédures internes des entreprises du Groupe BPCE aux normes légales, réglementaires, professionnelles ou internes applicables aux activités bancaires financières ou d’assurance, afin :

— de prévenir le risque de non-conformité tel que défini à l’article 4-p du règlement 97/02 du CRBF, comme « le risque de sanctions judiciaire, administrative ou disciplinaire, de perte financière significative ou d’atteinte à la réputation qui nait du non respect des dispositions propres aux activités bancaires et financières, qu’elles soient de nature législatives ou réglementaires, ou qu’il s’agisse de normes professionnelles ou déontologiques ou d’instructions de l’organe exécutif prises notamment en application des orientations de l’organe délibérant. »

— de préserver l’image et la réputation du Groupe BPCE auprès de ses clients, ses collaborateurs et partenaires.

Dans ce cadre, la filière Conformité conduit toute action de nature à renforcer la conformité des opérations réalisées au sein des entreprises du Groupe BPCE, de ses affiliés et de ses filiales, dans le respect constant de l’intérêt de ses clients, de ses collaborateurs et de ses partenaires.

La filière Conformité est l’interlocutrice privilégiée de l’Autorité des Marchés Financiers, du pôle commun AMF-ACP de coordination en matière de contrôle de la commercialisation, de la CNIL et de la DGCCRF. La filière Conformité est associée sur les sujets de sa responsabilité aux échanges avec l’ACP. Enfin, en tant que fonction de contrôle permanent de conformité de second niveau, la filière Conformité entretient des relations étroites avec l’ensemble des fonctions concourant à l’exercice des contrôles internes du Groupe BPCE : Inspection Générale, Direction des Risques, Direction de la Sécurité des Systèmes d’Information, Direction en charge du Contrôle Comptable.

1.10.6.1. Sécurité financière (lutte anti blanchiment, lutte contre le financement du terrorisme, lutte contre la fraude) : Ce domaine couvre la prévention et la surveillance de la délinquance financière, notamment la lutte anti-blanchiment, la lutte contre le financement du terrorisme, le respect des embargos et la lutte contre la fraude interne et externe.

La connaissance de nos clients, pierre angulaire de cette surveillance, passe par la constitution de dossiers réglementaires clients. Le déploiement au cours de l’année 2012 d’un outil de numérisation de ces dossiers a permis un renforcement du contrôle de premier niveau et une amélioration du taux de complétude des dossiers des nouveaux clients. Le lancement au cours des prochains mois d’un plan de scanérisation des dossiers existant devrait également permettre le renforcement de la complétude des dossiers en stock.

Dans le cadre de l’approche par les risques, un score de vigilance a été attribué à chaque client. La restitution de ce score se fait selon 3 niveaux sous la forme de code couleur dénommé VOR pour « Vert, Orange, Rouge », Vert étant le niveau de risque le moins élevé.

L’applicatif de profilage NORKOM utilisé par la Banque Populaire d’Alsace permet ensuite de générer des alertes fondées sur :

— l’évolution du comportement du client ;

— le niveau de risque de blanchiment présenté par ce dernier ;

— le niveau de risque de blanchiment présenté par l’opération détectée.

Ces alertes sont traitées, selon une répartition préétablie des scenarii de détection, pour moitié par les chargés de clientèle en charge du suivi des comptes concernés et pour moitié par les contrôleurs de la cellule Lutte Anti-Blanchiment de la Direction de Conformité. Des contrôles de second niveau du traitement en agence des alertes issues de NORKOM sont effectués par la direction de la Conformité. Ils permettent de veiller à la réactivité du réseau face aux opérations présentant un caractère inhabituel ou semblant dépourvues de justification économique.

Les alertes investiguées qui le justifient font l’objet de déclarations de soupçon auprès de la cellule TRACFIN conformément à la règlementation en vigueur.

Enfin, conformément aux exigences règlementaires, l’ensemble du personnel de la banque suit régulièrement, sous la supervision de la Direction de la Conformité, une formation à la lutte contre le blanchiment et le financement du terrorisme.

1.10.6.2. Conformité bancaire : Le Contrôle permanent de la conformité bancaire s’articule principalement sur les missions suivantes :

— l’élaboration de la cartographie des risques de non-conformité ;

— le déploiement de contrôles de premier niveau portant sur des problématiques de conformité auprès des Directions opérationnelles ;

— la surveillance globale des risques de non-conformité à travers la centralisation d’informations relatives aux risques avérés de non-conformité, et aux éventuels dysfonctionnements dans la mise en œuvre des obligations de conformité ;

— l’instruction et la validation des nouveaux produits et processus au regard de la réglementation bancaire et financière ;

— le contrôle de la bonne application de la réglementation sur des thèmes définis dans un plan de travail groupe ou interne ;

— le suivi des dispositifs de mise en conformité des prestations de services essentiels externalisés.

1.10.6.3. Conformité financière (R.C.S.I.) – Déontologie : Le Contrôle permanent de la conformité financière porte principalement sur les missions suivantes :

— le contrôle de l’application et du respect de la réglementation émanant de l’Autorité des Marchés Financiers et des autres dispositions de la réglementation financière relatives à la fourniture des services d’investissement ;

— la mise en œuvre des dispositions liées à la déontologie : prévention des conflits d’intérêt, abus de marché, détention et circulation d’informations privilégiées, surveillance des opérations clientèles et des opérations pour compte propre ;

— le suivi des réclamations clientèles liées aux services d’investissement

1.10.6.4. Conformité Assurance : Le Contrôle permanent de la conformité Assurances s’articule principalement sur les missions suivantes :

— le suivi de l’immatriculation des établissements du Groupe en qualité d’intermédiaires en assurance ;

— la surveillance de la bonne commercialisation des produits d’assurances notamment par la mise en œuvre des règlementations et des recommandations de l’ACP ;

— le contrôle de la formation des collaborateurs,

— la validation des documents et supports à destination des commerciaux et les publicités à destination des clients.

1.10.6.5. Risques de non-conformité sociale et environnementale : Le Groupe BPCE s'assure de la bonne prise en compte des critères sociaux et environnementaux dans l'activité bancaire afin d'en minimiser les risques de non-conformité ou de réputation. Ces risques sont analysés et suivis par la Direction développement durable de BPCE, en lien avec la Direction des Risques de BPCE.

 

1.10.7. stion de la continuité d’activité :

1.10.7.1. spositif en place : La logistique de la continuité d’activité de la banque repose pour l’essentiel sur la dualité des sièges administratifs (Strasbourg et Sausheim), l’un pouvant se substituer à l’autre.

Le secours informatique est organisé à partir des dispositifs suivants :

— La production informatique est répartie sur deux sites « miroirs ».

— Les données de l’informatique locale sont sauvegardées et externalisées à des fréquences variables en fonction de la sensibilité.

— Un parc de matériel de secours mutualisé est à disposition des établissements du Groupe.

Les délais de rétablissement des traitements et de restitution des données vont de quelques heures à plusieurs jours en fonction de l’urgence.

1.10.7.2. Travaux menés en 2012 : Le référentiel des besoins et le plan de gestion de crise ont été maintenus en condition opérationnelle.

Le dispositif de sécurisation de l’informatique a été renforcé par l’externalisation de la majorité des serveurs locaux.

Plusieurs exercices avec déplacement des collaborateurs sur les sites de repli ont été effectués.

 

1.11. Evénements post-clôture et perspectives 2013 :

1.11.1. Evénements post-clôture :

— Groupe BPCE : BPCE SA et Natixis ont respectivement présenté à leur Conseil de surveillance et conseil d’administration du 17 février 2013 un projet de simplification significative de la structure du Groupe BPCE.

L’opération envisagée consisterait en un rachat par les Banques Populaires et les Caisses d’Épargne de l’ensemble des certificats coopératifs d’investissement (CCI) qu’elles ont émis et qui sont actuellement intégralement détenus par Natixis. A la suite de l’annulation des CCI ainsi rachetés par chacune des Banques Populaires et des Caisses d’Épargne, le capital des établissements serait entièrement détenu par leurs sociétaires.

La réduction des encours pondérés de Natixis, liés à la détention des CCI, permettrait à cette dernière de reverser une partie de ses fonds propres devenus excédentaires à ses actionnaires en proposant une distribution exceptionnelle de dividendes. Enfin, afin d’assurer une allocation appropriée des ressources au sein du Groupe, BPCE SA rembourserait ses titres super subordonnés souscrits par les Banques Populaires et les Caisses d’Épargne et réduirait le capital de BPCE SA au bénéfice des Banques Populaires et des Caisses d’Épargne.

L’opération sera soumise à l’approbation des conseils des Banques Populaires et des Caisses d’Épargne (actionnaires à parité de BPCE SA), de BPCE SA et de Natixis qui seront appelés à se prononcer, après consultation des instances représentatives du personnel. Cette opération pourrait se réaliser au cours du troisième trimestre 2013.

— Banque Populaire d’Alsace : Aucun évènement postérieur à la clôture connu à ce jour n’est susceptible d’amender les résultats 2012 de la Banque Populaire d’Alsace.

1.11.2. Perspectives 2013 :

— Prévisions pour 2013 : stagnation ou récession limitée en France : La France semble enlisée par l’absence de relais potentiel de croissance. L’enjeu français des réformes structurelles et de la réduction des dépenses publiques pourrait devenir crucial pour l’avenir de la construction européenne et la conservation d’une prime de risque souverain encore relativement faible. La stagnation du PIB français, voire un recul, est envisagé en 2013 du fait surtout du report du cycle d’investissement productif et, dans une moindre mesure, de l’atonie persistante de la consommation. La demande interne demeurerait en effet bridée par l’attentisme et par la hausse importante des prélèvements obligatoires, la consolidation budgétaire passant moins par la diminution des dépenses publiques. En particulier, le pouvoir d’achat des ménages connaîtrait encore une année de contraction, entraînant une baisse mécanique du taux d’épargne, sans pour autant induire une relance de la consommation, du fait de la montée du chômage. D’autres incertitudes existent : l’appréciation éventuelle de l’euro ; le manque de visibilité politique sur le projet européen ; l’émergence toujours possible d’un krach obligataire…

 

1.12. Eléments complémentaires :

1.12.1. Activités et résultats des principales filiales : Le résultat 2012 des filiales non consolidées s’établit comme suit :

 

(En milliers d’euros)

2012

Cie europeenne de courtage

-2

SIPMEA (*)

607

SIRKA

-11

Total

594

(*) Résultat provisoire.

 

1.12.2. Tableau des cinq derniers exercices : Résultats de la Banque Populaire d'Alsace au cours des cinq derniers exercices.

 

(En milliers d’euros)

2008

2009

2010

2011

2012

Capital en fin d'exercice

 

 

 

 

 

Capital social

286 875

286 875

337 125

374 625

412 125

Nombre de parts sociales émises

15 300 000

15 300 000

17 980 000

19 980 000

21 980 000

Nombre de CCI émis

3 825 000

3 825 000

4 495 000

4 995 000

5 495 000

Capitaux propres

631 421

650 255

692 328

742 387

788 934

Opérations et résultats de l'exercice

 

 

 

 

 

Produit net bancaire

195 062

193 149

195 392

192 801

191 982

Résultats avant impôts, participation des salariés et dotations aux amortissements, dépréciations et provisions

51 607

47 464

42 834

40 947

29 434

Impôts sur les bénéfices

11 245

10 342

13 158

8 752

6 071

Participation des salariés due au titre de l'exercice

922

784

970

555

513

Résultats après impôts, participation des salariés et dotations aux amortissements dépréciations et provisions

35 111

29 008

28 240

22 314

20 040

Résultat porté aux réserves

27 173

4 353

4 237

11 497

3 172

Report à nouveau

7 385

22 887

9 909

10 156

17 124

Répartition aux sociétaires

7 995

7 318

7 710

8 322

7 867

Rémunération des Certificats Coopératifs d'Investissement

2 180

1 836

2 023

2 248

2 033

Résultat par part sociale et CCI (en euros)

 

 

 

 

 

Résultats après impôts, participation des salariés mais avant dotations aux

2,06

1,90

1,28

1,27

0,83

Amortissements, dépréciations et provisions Résultats après impôts, participation des Salariés et dotations aux amortissements, Dépréciations et provisions

1,84

1,52

1,26

0,89

0,73

Intérêts versés à chaque part sociale en moyenne

0,52

0,48

0,43

0,42

0,36

Dividendes versés à chaque Certificat Coopératif d'Investissement

0,57

0,48

0,45

0,45

0,37

Personnel

 

 

 

 

 

Effectif moyen des salariés employés pendant l'exercice

1 286

1 235

1 207

1 181

1 130

Montant de la masse salariale de l'exercice

46 454

46 452

45 991

46 050

46 018

Montant des sommes versées au titre des avantages sociaux

24 455

23 790

24 697

26 491

30 673

 

1.12.3. Tableau des délégations accordées pour les augmentations de capital et leur utilisation :

— Délégations en cours de validité en matière d'augmentation de capital : Délégation donnée au conseil d’administration par l'assemblée générale Extraordinaire des sociétaires du 03 mai 2011 :

 

 

 

Modalités

Au titre de la partie variable du capital social

Plafond du capital social

440 000 000,00 euros

 

modalités d'augmentation de capital

émission au nominal de parts sociales nouvelles

 

 

incorporation de réserves

 

durée de la délégation

cinq ans à compter de l'AGE

Au titre de la partie fixe du capital social

 

Modalités

 

plafond du capital social

110 000 000,00 euros

 

modalités d'augmentation de capital

émission au nominal de CCI ¬

 

 

incorporation de réserves ¬

 

durée de la délégation

cinq ans à compter de l'AGE

 

Utilisation de cette délégation au 16 juin 2011 :

 

Au titre de la partie variable du capital social

 

En montant

 

En nombre

 

 

le conseil d’administration a décidé d'augmenter le capital de

30 000 000,00

euros

2 000 000,00

parts sociales

Au titre de la partie fixe du capital social

 

En montant

 

En nombre

 

 

le conseil d’administration a décidé d'augmenter le capital de

7 500 000,00

euros

500 000,00

CCI

 

Utilisation de cette délégation au 14 février 2012 :

 

Au titre de la partie variable du capital social

 

En montant

 

En nombre

 

Ÿ

le conseil d’administration a décidé d'augmenter le capital de

30 000 000,00

euros

2 000 000,00

parts sociales

Au titre de la partie fixe du capital social

 

En montant

 

En nombre

 

 

le conseil d’administration a décidé d'augmenter le capital de

7 500 000,00

euros

500 000,00

CCI

avec maintien du droit préférentiel de souscription au bénéfice de Natixis

 

 

 

 

 

 

1.12.4. Tableau des mandats exercés par les mandataires sociaux : Les mandats ou fonctions exercés dans d’autres sociétés durant l’exercice 2012 :

— Président : Thierry CAHN :

– Avocat à la Cour d’appel de Colmar ;

– Membre du Conseil de Surveillance de BPCE SA ;

– Membre du Conseil de Surveillance de la SA HOLBA ;

– Membre du Conseil de Surveillance de la Banque Palatine.

— Hélène HEIMBURGER :

– Présidente du Conseil de Surveillance de la SA Financière Heimburger ;

–Gérante de la SCI La Colombe ;

– Gérante de la SCI KASTELBERG ;

– Gérante de la SCI Quai Kléber ;

– Gérante de la SCI TOVIERE.

— André REICHARDT : Néant.

— Christiane ROTH :

– Président Directeur Général de la SAS Les Cotillons d’Alsace ;

– Gérante de la Holding Party Center ;

– Gérante de la SCI Petite Venise ;

– Gérante de la SCI Reims ;

–Gérante de la SCI Les Ecuyers.

 

Administrateurs :

— Gérard BINDER : Néant ;

— Jean-Pierre DIRLER : Néant ;

— Jean-Claude GILG :

– Directeur commercial SAS Electricité H. GILG & Cie ;

– Gérant de la SARL GILG & FILS ;

– Gérant de la SCI RJCF.

— Michel HAAG :

– Président du conseil d’administration de la Brasserie Météor ;

– Président Directeur Général de la Financière Haag ;

— Richard SAUER :

– Président du Conseil de Surveillance de la SA KS Construction ;

– Président du Directoire de la SA S.P.R. Investissements ;

– Vice-président de la CAMBTP ;

– Administrateur de la SGAM BTP ;

— Michel BALY :

– Président de la SAS société d’exploitation de l’Hôtel Diana ;

– Président de DIANA AG ;

– Gérant de la Société en nom collectif HB ;

– Gérant de la Société en nom collectif HR ;

– Cogérant de la SARL LE BUGATTI ;

– Gérant de la SARL LE COLOMBIER ;

– Gérant de la SCI JTF ;

– Gérant de LA SARL Hôtel Diana Dauphine ;

– Gérant de la SARL HORIZONS ;

– Gérant de la Société en nom collectif Villa DIANA ;

– Président de la SAS société d’exploitation de l’Hôtel Gutenberg ;

– Gérant de la Société en nom collectif Baly et Compagnie ;

– Gérant de la SARL Hôtel de la Dauphine ;

— Saloua BENNAGHMOUCH :

– Néant ;

— Bernard STEYERT :

– Président Directeur Général de la société SOCOMEC HOLDING ;

– Administrateur de la NSC Guebwiller ;

– Administrateur de la Brasserie Méteor ;

— Michel VOUGE :

– Président d’Honneur de la SAS Scanner et Imagerie Médicale Wilson ;

– Cogérant de la SCM des Docteurs Walter et Vouge ;

– Cogérant de la SCM des Docteurs Ludig et Meyer ;

— Eliane GINGLINGER :

– Présidente du Syndicat des Vignerons Indépendants - SYNVIRA

– Administratrice du Conseil Interprofessionnel des Vins d’Alsace – CIVA

– Administratrice des diVINes d’Alsace

— Christine JACGLIN :

– Administratrice de Natixis Lease ;

– Administratrice de la Compagnie de Financement Foncier ;

– Membre du Comité d’Audit de la Compagnie de Financement Foncier ;

– Administratrice de Natixis Consumer Finance ;

– Administratrice de Natixis Financement ;

– Administratrice d’i-BP (Informatique Banque Populaire) ;

– Administratrice d’i-BP d’ALBIANT IT ;

– Trésorière de la Fédération Nationale des Banques Populaires ;

– Représentante permanente de la Banque Populaire d’Alsace au conseil d’administration d’Alsace Court Terme.

 

1.12.5. Décomposition du solde des dettes fournisseurs par date d'échéance : Pour les 31 décembre des exercices 2011 et 2012, l’échéancier des dettes fournisseurs s’établit comme suit :

 

(En milliers d’euros) HT

Total

Echues

Echéances à moins de 30 jours

Echéances à moins de 60 jours

Echéances à plus de 60 jours

31 décembre 2011

2 699

540

1 948

211

0

31 décembre 2012

2 867

1 134

372

1 359

2

 

Cet échéancier tient compte des créances liées à l’activité de crédit-bail de la Banque Populaire d’Alsace. Cette activité entraine des montants importants dans la colonne des créances échues : pour les dossiers importants, il est d’usage de procéder à des paiements d’acomptes aux fournisseurs, la dette étant soldée au moment du bon à payer donné par le client.

On notera également que pour la justification du solde comptable, il y a lieu de tenir compte des avoirs qui sont déduits des factures ultérieures. Les montants en jeu sont respectivement de 15 et 166 K€ au 31 décembre 2011 et 2012.

1.12.6. Projets de résolutions : L’assemblée générale Ordinaire des sociétaires se tiendra le 13 mai 2013. L’ordre du jour et les projets de résolution sont les suivants :

 

Assemblée Générale Ordinaire :

Ordre du jour :

 

— Rapport du conseil d’administration ;

— Présentation des comptes et du bilan de l’exercice 2012 ;

— Présentation des comptes et du bilan consolidés de l’exercice 2012 ;

— Rapport des Commissaires aux comptes sur les comptes et les comptes consolidés de l’exercice 2012 et rapports spéciaux des Commissaires aux comptes sur les conventions visées à l’article 28 des statuts ;

— Approbation des comptes de l’exercice 2012 et affectation des résultats ;

— Approbation des comptes consolidés ;

— Quitus au conseil d’administration et aux Commissaires aux comptes ;

— Renouvellements de mandat d’administrateurs ;

— Ratification d'un mandat de deux censeurs et nomination d'un administrateur ;

— Montant global de l’indemnité de présence alloue aux administrateurs et aux censeurs ;

— Pouvoirs à donner en vue d’effectuer les formalités légales.

 

Première résolution (Approbation des comptes). — L’assemblée générale, après avoir pris connaissance du rapport du conseil d’administration et du rapport des Commissaires aux comptes, approuve les comptes annuels, à savoir le bilan, le compte de résultat et l’annexe arrêtés au 31 décembre 2012 tels qu’ils lui ont été présentés, lesquels se soldent par un bénéfice net de 20 039 730,44 euros. Elle approuve également les opérations traduites dans ces comptes et résumées dans ces rapports.

L’assemblée générale constate qu’au 31 décembre 2012, le capital social s’élève à 412 125 000 euros, qu’il s’élevait à 374 625 000 euros à la date de clôture de l’exercice précédent et qu’en conséquence, il s’est accru de 37 500 000 euros au cours de l’exercice, dont 7 500 000 euros proviennent de l’émission de 500 000 Certificats Coopératifs d’Investissement (CCI).

 

Deuxième résolution (Affectation des résultats). — L’assemblée générale, sur la proposition du conseil d’administration, décide d’affecter et de répartir comme suit le bénéfice net de l’exercice 2012 :

 

Bénéfice de l’exercice

20 039 730,44 €

Report à nouveau 2011

10 156 344,44 €

Soit un résultat à affecter de

30 196 074,88 €

 

en totalité aux comptes :

 

 

L’assemblée générale constate que le report à nouveau bénéficiaire s’établit à 17 123 650,10 euros.

L’assemblée générale fixe pour l’exercice clos le 31 décembre 2012, à 2,50 % l’an l’intérêt servi aux parts sociales et à 0,37 euro, le dividende distribué pour chaque certificat coopératif d’investissement.

L’assemblée générale constate que l’intégralité des distributions effectuées au profit des personnes physiques à compter du 1er janvier 2007 ouvre droit à l’abattement de 40 % visé à l'article 158 al. 3 - 2° du Code général des impôts.

Conformément à la loi, il est rappelé que les intérêts afférents aux trois exercices précédents ont été les suivants :

 

Exercice

Intérêts versés aux parts sociales

Dividendes versés aux CCI

Eligible à l'abattement de 40%

2009

7 317 882,99 €

1 836 000,00 €

6 244 205,70 €

2010

7 709 614,73 €

2 022 750,00 €

6 624 814,58 €

2011

8 322 310,09 €

2 247 750,00 €

7 187 121,10 €

 

L’assemblée générale décide que les intérêts des parts sociales et les dividendes distribués aux CCI seront payables à partir du 31 mai 2013.

 

Troisième résolution (Approbation des comptes consolidés). — L'assemblée générale, après avoir pris connaissance des rapports du conseil d’administration et des Commissaires aux comptes sur les comptes consolidés, les approuve tels qu'ils y sont présentés.

 

Quatrième résolution (Quitus au conseil d’administration et aux Commissaires aux comptes). — L’assemblée générale donne quitus aux membres du conseil d’administration et aux Commissaires aux comptes pour l’exercice 2012.

 

Cinquième résolution (Conventions réglementées). — L'assemblée générale, après avoir entendu la lecture du rapport spécial des Commissaires aux comptes sur les conventions visées à l'article 28 des statuts, prend acte que les conventions conclues et autorisées se sont poursuivies et approuve chacune d'elles.

 

Sixième résolution (Renouvellement d’un mandat d’Administrateur). — L’assemblée générale, constatant que le mandat d’administrateur de Monsieur Gérard BINDER vient à expiration ce jour, renouvelle ce mandat pour une nouvelle période qui prendra fin à l’issue de l’assemblée générale Ordinaire des sociétaires à tenir dans l’année 2018 pour statuer sur les comptes de l’exercice clos le 31 décembre 2017.

 

Septième résolution (Renouvellement d’un mandat d’Administrateur). — L’assemblée générale, constatant que le mandat d’administrateur de Monsieur Jean-Claude GILG vient à expiration ce jour, renouvelle ce mandat pour une nouvelle période qui prendra fin à l’issue de l’assemblée générale Ordinaire des sociétaires à tenir dans l’année 2018 pour statuer sur les comptes de l’exercice clos le 31 décembre 2017.

 

Huitième résolution (Ratification du mandat d’un censeur et nomination d’un administrateur). — L'assemblée générale ratifie la nomination, faite par le conseil d’administration lors de sa séance du 14 juin 2012, de Madame Eliane GINGLINGER, en qualité de censeur et décide de nommer Madame Eliane GINGLINGER, en qualité de nouvel administrateur, en adjonction aux membres du conseil d’administration actuellement en fonction, pour une période de cinq ans qui prendra fin à l’issue de l’assemblée générale Ordinaire des sociétaires à tenir dans l’année 2018 pour statuer sur les comptes de l’exercice clos le 31 décembre 2017.

 

Neuvième résolution (Ratification du mandat d’un censeur). — L'assemblée générale ratifie la nomination, faite par le conseil d’administration lors de sa séance du 24 janvier 2013, de Madame Michèle WALTER, en qualité de censeur en adjonction aux membres du conseil d’administration actuellement en fonction, pour une période de cinq ans qui prendra fin à l’issue de l’assemblée générale Ordinaire des sociétaires à tenir dans l’année 2018 pour statuer sur les comptes de l’exercice clos le 31 décembre 2017.

 

Dixième résolution (Indemnités de présence). — L’assemblée générale décide de fixer à 103 000 € (cent trois mille euros), hors toutes contributions, charges sociales, impôts ou taxes dus par l’entreprise, l’enveloppe maximale des indemnités de présence allouée à l’ensemble des administrateurs et aux censeurs.

 

Onzième résolution (Pouvoirs).— L’assemblée générale délègue tous pouvoirs au porteur d’une copie ou d’un extrait des présentes, en vue d’effectuer toutes les formalités légales.

 

B. — Comptes individuels annuels 2012.

I. — Bilan et hors bilan.

(En milliers d’euros).

 

Actif

Notes

31/12/2012

31/12/2011

Caisses, banques centrales

 

51 312

59 917

Créances sur les établissements de crédit

3.1

521 233

538 332

Opérations avec la clientèle

3.2

6 013 717

6 135 368

Obligations et autres titres à revenu fixe

3.3

56 231

216 907

Actions et autres titres à revenu variable

3.3

8 128

9 037

Participations et autres titres detenus à long terme

3.4

450 185

401 369

Parts dans les entreprises liées

3.4

17 395

17 182

Opérations de crédit-bail et de locations simples

3.5

233 599

244 983

Immobilisations incorporelles

3.6

428

447

Immobilisations corporelles

3.6

54 780

54 850

Autres actifs

3.8

27 718

30 801

Comptes de régularisation

3.9

38 659

44 427

Total de l'actif

 

7 473 385

7 753 620

 

Hors-bilan

Notes

31/12/2012

31/12/2011

Engagements donnés :

 

 

 

Engagements de financement

4.1

439 261

544 294

Engagements de garantie

4.1

335 711

370 892

Engagements sur titres

 

2 605

3 294

 

Passif

Notes

31/12/2012

31/12/2011

Dettes envers les établissements de crédit

3.1

1 587 199

2 199 945

Opérations avec la clientèle

3.2

4 494 361

4 178 118

Dettes representées par un titre

3.7

347 791

362 914

Autres passifs

3.8

35 633

31 902

Comptes de régularisation

3.9

52 646

60 127

Provisions

3.10

61 625

71 139

Dettes subordonnées

3.11

50 040

52 185

Fonds pour risques bancaires généraux (FRBG)

3.12

55 156

54 903

Capitaux propres (hors FRBG)

3.13

788 934

742 387

Capital souscrit

 

412 125

374 625

Primes d'émission

 

155 396

155 396

Réserves

 

191 217

179 720

Provisions réglementées et subventions d'investissement

 

0

423

Report à nouveau

 

10 156

9 909

Résultat de l'exercice (+/-)

 

20 040

22 314

Total du passif

 

7 473 385

7 753 620

 

Hors-bilan

Notes

31/12/2012

31/12/2011

Engagements reçus :

 

 

 

Engagements de financement

4.1

515 000

405 000

Engagements de garantie

4.1

686 117

735 619

Engagements sur titres

 

2 605

3 294

 

II. — Compte de résultat.

(En milliers d’euros).

 

 

Notes

Exercice 2012

Exercice 2011

Intérêts et produits assimilés

5.1

271 588

278 253

Intérêts et charges assimilées

5.1

-182 165

-185 637

Produits sur opérations de crédit-bail et de locations simples

5.2

112 784

111 762

Charges sur opérations de crédit-bail et de locations simples

5.2

-98 506

-108 014

Revenus des titres à revenu variable

5.3

241

6 093

Commissions (produits)

5.4

96 244

100 036

Commissions (charges)

5.4

-16 983

-16 236

Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation

5.5

1 353

1 616

Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés

5.6

1 045

-544

Autres produits d'exploitation bancaire

5.7

7 483

6 082

Autres charges d'exploitation bancaire

5.7

-1 102

-610

Produit net bancaire

 

191 982

192 801

Charges générales d'exploitation

5.8

-129 857

-130 618

Dotations aux amortissements et aux dépréciations sur immobilisations incorporelles et corporelles

 

-5 910

-5 670

Résultat brut d'exploitation

 

56 215

56 513

Coût du risque

5.9

-30 550

-28 781

Résultat d'exploitation

 

25 665

27 732

Gains ou pertes sur actifs immobilisés

5.10

-73

38

Résultat courant avant impôt

 

25 592

27 770

Résultat exceptionnel

5.11

5

5

Impôt sur les bénéfices

5.12

-5 726

-5 418

Dotations/Reprises de FRBG et provisions réglementées

 

169

-43

Résultat net

 

20 040

22 314

 

III. — Annexe.

Note 1.– Cadre général.

1.1. Le Groupe BPCE. — Le Groupe BPCE comprend le réseau des Banques Populaires, le réseau des Caisses d'Épargne, l’organe central BPCE et ses filiales.

 

 

 

Les deux réseaux Banques Populaires et Caisses d’Épargne. — Le Groupe BPCE est un groupe coopératif dont les sociétaires sont propriétaires des deux réseaux de banque de proximité : les 19 Banques Populaires et les 17 Caisses d’Épargne. Chacun des deux réseaux est détenteur à parité de BPCE, l’organe central du groupe.

Le réseau des Banques Populaires comprend les Banques Populaires et les sociétés de caution mutuelle leur accordant statutairement l'exclusivité de leur cautionnement.

Le réseau des Caisses d'Épargne comprend les Caisses d'Épargne et de Prévoyance, les sociétés locales d'épargne et la Fédération Nationale des Caisses d'Épargne.

Les Banques Populaires sont détenues à hauteur de 80 % par leurs sociétaires et de 20 % par Natixis via les certificats coopératifs d’investissement (CCI).

Le capital des Caisses d’Épargne est détenu à hauteur de 80 % par les sociétés locales d’épargne (SLE) et de 20 % par Natixis via les CCI. Au niveau local, les SLE sont des entités à statut coopératif dont le capital variable est détenu par les coopérateurs. Elles ont pour objet d'animer le sociétariat dans le cadre des orientations générales de la Caisse d'Épargne à laquelle elles sont affiliées et elles ne peuvent pas effectuer d’opérations de banque.

 

BPCE. — Organe central au sens de la Loi bancaire et établissement de crédit agréé comme banque, BPCE a été créé par la Loi n° 2009-715 du 18 juin 2009. BPCE est constitué sous forme de société anonyme à directoire et conseil de surveillance dont le capital est détenu à parité par les 19 Banques Populaires et les 17 Caisses d’Épargne.

Les missions de BPCE s'inscrivent dans la continuité des principes coopératifs des Banques Populaires et des Caisses d'Épargne.

BPCE est notamment chargé d'assurer la représentation des affiliés auprès des autorités de tutelle, de définir la gamme des produits et des services commercialisés, d'organiser la garantie des déposants, d'agréer les dirigeants et de veiller au bon fonctionnement des établissements du groupe.

En qualité de holding, BPCE exerce les activités de tête de groupe et détient les filiales communes aux deux réseaux dans le domaine de la banque de détail, de la banque de financement et des services financiers et leurs structures de production. Il détermine aussi la stratégie et la politique de développement du groupe.

Les principales filiales de BPCE sont organisées autour de trois grands pôles :

— Natixis, structure cotée détenue à 72 %, qui réunit la Banque de financement et d’investissement, l’épargne et les services financiers ;

— la Banque Commerciale et Assurance (dont le Crédit Foncier, la Banque Palatine et BPCE International et Outre-mer (anciennement Financière Océor) ;

— les filiales et participations financières.

Parallèlement, dans le domaine des activités financières, BPCE a notamment pour missions d'assurer la centralisation des excédents de ressources et de réaliser toutes les opérations financières utiles au développement et au refinancement du groupe, charge à lui de sélectionner l'opérateur de ces missions le plus efficace dans l'intérêt du groupe. Il offre par ailleurs des services à caractère bancaire aux entités du groupe.

 

1.2. Mécanisme de garantie. — Le système de garantie et de solidarité a pour objet, conformément à l'article L.512-107 6 du Code monétaire et financier, de garantir la liquidité et la solvabilité du groupe et des établissements affiliés à BPCE, ainsi que d'organiser la solidarité financière au sein des réseaux des Banques Populaires et des Caisses d'Épargne.

BPCE est chargé de prendre toutes mesures nécessaires pour organiser la garantie de solvabilité du groupe ainsi que de chacun des réseaux, notamment en mettant en œuvre les mécanismes appropriés de solidarité interne du groupe et en créant un fonds de garantie commun aux deux réseaux dont il détermine les règles de fonctionnement, les modalités de déclenchement en complément des fonds des deux réseaux déjà existants ainsi que les contributions des établissements affiliés pour sa dotation et sa reconstitution.

BPCE gère ainsi le Fonds Réseau Banques Populaires, le Fonds Réseau Caisses d'Épargne et de Prévoyance et met en place le Fonds de Garantie Mutuel.

Le Fonds Réseau Banques Populaires est constitué d’un dépôt de 450 M€ effectué par les Banques dans les livres de BPCE sous la forme d'un compte à terme d'une durée de dix ans et indéfiniment renouvelable.

Le Fonds Réseau Caisses d'Épargne et de Prévoyance fait l'objet d'un dépôt (450 M€) effectué par les Caisses dans les livres de BPCE sous la forme d'un compte à terme d'une durée de dix ans et indéfiniment renouvelable.

Le Fonds de Garantie Mutuel est constitué des dépôts effectués par les Banques Populaires et les Caisses d’Épargne dans les livres de BPCE sous la forme de comptes à terme d'une durée de dix ans et indéfiniment renouvelables. Le montant des dépôts est de 337 M€ au 31 décembre 2012 et le fonds sera abondé chaque année à hauteur de 5 % de la contribution des Banques Populaires, des Caisses d’Épargne et de leurs filiales aux résultats consolidés du groupe.

Le montant total des dépôts effectués auprès de BPCE au titre du Fonds Réseau Banques Populaires, du Fonds Réseau Caisses d'Épargne et de Prévoyance et du Fonds de Garantie Mutuel ne pourra être inférieur à 0,15 % et ne pourra excéder 0,3 % de la somme des Actifs Pondérés du groupe.

La constitution par une Banque Populaire ou une Caisse d'Épargne d'un dépôt donne lieu à l'affectation au fonds pour risques bancaires généraux de cet établissement d'un montant identifié équivalent, exclusivement au titre du système de garantie et de solidarité.

Les Sociétés de caution mutuelle accordant statutairement l'exclusivité de leur cautionnement à une Banque Populaire bénéficient de la garantie de liquidité et de solvabilité de cette dernière avec laquelle elles sont agréées collectivement en application de l'article R.515-1 du Code monétaire et financier.

La liquidité et la solvabilité des Caisses de crédit maritime mutuel sont garanties au premier niveau pour chaque Caisse considérée, par la Banque Populaire qui en est l'actionnaire de référence et l'opératrice au titre de l'adossement technique et fonctionnel de la Caisse à la Banque Populaire d'adossement.

Le Directoire de BPCE a tout pouvoir pour mobiliser les ressources des différents contributeurs sans délai et selon l’ordre convenu, sur la base d’autorisations préalables délivrées à BPCE par les contributeurs.

 

1.3. Evénements significatifs :

Faits marquants du Groupe BPCE – Les implications pour la Banque Populaire d’Alsace :

— Souscription de Titres Super-Subordonnés : Dans le cadre de l’opération BPCE, la Banque Populaire d’Alsace a souscrit le 26 mars 2012 des titres super-subordonnés à durée indéterminée (TSSDI) émis par BPCE SA à hauteur de 45 238 K€.

— Restitution de l’amende « échange images-chèques » : La Banque Populaire d’Alsace a enregistré au cours de l’exercice 2012 le remboursement par le Trésor Public de sa quote-part de l’amende dite « échange images-chèques ». Le montant porté au crédit de la banque s’élève ainsi à 1 516 K€.

— Nouvelles mesures fiscales : es mesures adoptées dans la loi de finances rectificative de 2012 ont eu les conséquences suivantes pour la Banque Populaire d’Alsace :

– Doublement de la taxe systémique bancaire : impact de 727 K€ dans le poste « Frais divers et amortissements » ;

– Hausse du forfait social de 8 % à 20 % : impact de 851 K€ dans le poste « Frais de personnel ».

Taxe applicable à compter du 1er août 2012, la Banque Populaire d’Alsace n’est pas concernée en 2012 par l’instauration de la taxe de 3 % sur les distributions de dividendes.

 

Gestion de la liquidité :

— Rappel des Covered Bonds auto-souscrits : En septembre 2012, Banque Populaire Covered Bonds exercé le rappel de deux émissions de Covered Bonds auto-souscrites. Pour la Banque Populaire d’Alsace, cette opération de rappel a concerné un nominal de refinancement et de titres de 161 000 K€ et a libéré parallèlement 211 128 K€ de collatéral.

En conséquence, plus aucune créance représentative de titres prêtés ne figure dans les comptes de la Banque Populaire d’Alsace au 31 décembre 2012.

— Participation à l’opération VLTRO : En mars 2012, la Banque Populaire d’Alsace a souscrit un refinancement auprès de BPCE dans le cadre de la participation du Groupe BPCE à l'opération de refinancement à trois ans de la BCE (VLTRO) de décembre 2011. Opération d’une durée maximale de trois ans, BPCE a la possibilité de rembourser par tranche ce refinancement à partir de janvier 2013. Le cas échant, la Banque Populaire d’Alsace remboursera son refinancement selon le même calendrier que BPCE.

 

Le capital social. — Conformément à l’autorisation, qui a été donnée au conseil d’administration par l’assemblée générale Extraordinaire du 3 mai 2011, une augmentation de capital, par souscription en numéraire, d’un montant de 37 500 000 euros a été réalisée aux termes d’une délibération du conseil d’administration du 14 février 2012, par l’émission au pair :

— de 2 000 000 parts sociales nouvelles de 15 euros de valeur nominale chacune ;

— de 500 000 CCI nouveaux de 15 euros de valeur nominale chacun.

Au 31 décembre 2012, le stock de parts sociales détenu par la filiale Sociétariat Banque Populaire d’Alsace est de 677 191 parts pour un montant de 10 157 865 euros.

 

Actualité des filiales et participations. — La Banque Populaire d’Alsace a renforcé sa participation dans les sociétés SIPMEA et IBP INVESTISSEMENT à hauteur respectivement de 245 milliers d'euros et 300 milliers d'euros. Ces opérations portent le total des valeurs comptables des titres détenus par la Banque Populaire d’Alsace à 13 651 K€ (soit 99,88 % du capital) pour SIPMEA et à 1 022 K€ pour IBP INVESTISSEMENT.

Le GIE VULCAIN ENERGIE a procédé à la clôture de liquidation en remboursant 11 milliers d'euros courant 2012.

La Banque Populaire d’Alsace a poursuivi son désinvestissement dans VOLSBANK Baden-Baden – Rastatt et a ainsi demandé le remboursement à hauteur de 361 milliers d'euros de sa participation.

Au cours de l’exercice 2012, les filiales et participations ont distribué 214 K€ de dividendes à la Banque Populaire d’Alsace.

En 2012, deux opérations de fusion concernant les sociétés de caution mutuelle ont été menées à terme. Ainsi la SOCAMA ALSACE a absorbé la SOCAUPROMI et la SOCAMI ALSACE la SOCACEF.

Dans le cadre de la convention d’agrément collectif conclue avec les sociétés de caution mutuelle, la Banque Populaire d’Alsace a versé 893 K€ de subvention à la SOCAMA ALSACE.

 

1.4. Evénements postérieurs à la clôture

— Groupe BPCE : BPCE SA et Natixis ont respectivement présenté à leur Conseil de surveillance et conseil d’administration du 17 février 2013 un projet de simplification significative de la structure du Groupe BPCE.

L’opération envisagée consisterait en un rachat par les Banques Populaires et les Caisses d’Épargne de l’ensemble des certificats coopératifs d’investissement (CCI) qu’elles ont émis et qui sont actuellement intégralement détenus par Natixis. A la suite de l’annulation des CCI ainsi rachetés par chacune des Banques Populaires et des Caisses d’Épargne, le capital des établissements serait entièrement détenu par leurs sociétaires.

La réduction des encours pondérés de Natixis, liés à la détention des CCI, permettrait à cette dernière de reverser une partie de ses fonds propres devenus excédentaires à ses actionnaires en proposant une distribution exceptionnelle de dividendes. Enfin, afin d’assurer une allocation appropriée des ressources au sein du Groupe, BPCE SA rembourserait ses titres super subordonnés souscrits par les Banques Populaires et les Caisses d’Épargne et réduirait le capital de BPCE SA au bénéfice des Banques Populaires et des Caisses d’Épargne.

L’opération sera soumise à l’approbation des conseils des Banques Populaires et des Caisses d’Épargne (actionnaires à parité de BPCE SA), de BPCE SA et de Natixis qui seront appelés à se prononcer, après consultation des instances représentatives du personnel. Cette opération pourrait se réaliser au cours du troisième trimestre 2013.

— Banque Populaire d’Alsace : Aucun évènement postérieur à la clôture connu à ce jour n’est susceptible d’amender les résultats 2012 de la Banque Populaire d’Alsace.

 

Note 2. – Principes et méthodes comptables.

Remarque liminaire – Classifications comptables – Adaptation du plan comptable de la Banque Populaire d’Alsace au plan comptable du Groupe BPCE. — Dans ses publications normatives du 3 février 2012, le Groupe BPCE communiquait à l’ensemble des établissements des réseaux Banque Populaires et Caisses d’Épargne les instructions suivantes :

Lors de l’élaboration du PCBPCE (plan de compte du Groupe BPCE), issu de la fusion du plan de compte des Caisses d’Épargne (PCCE) et du plan de compte des Banques Populaires (PCBP), des différences d’affectation d’opérations dans le plan de compte ont été constatées entre les réseaux Banques Populaires et Caisses d’Épargne.

Aux fins d’harmonisation, ces écarts ont fait l’objet d’arbitrages par le département des Normes Comptables Groupe en collaboration d’une part avec l’ADICECEI (Association des Directeurs Comptables des Établissements de Crédit et des Établissements d’investissement) et d’autre part le Comité des Directeurs Comptables.

Les arbitrages détaillés ci-dessous6 doivent être pris en compte par les établissements au plus tard le 1er janvier 2013.

 

Libellé comptes

Plan de compte des Caisses d’Épargne PCCE

Plan de compte des Banques Populaires PCBP

Plan de compte du Groupe BPCE PCBPCE

Sinistres sur cartes bancaires et franchises sur sinistre CB

6082 – Charges sur services financiers/moyens de paiement

6099 – Charges diverses d’exploitation bancaire

6082 – Charges sur moyens de paiement

Transport de fonds

6082 – Charges sur services financiers/moyens de paiement

639 – Autres services extérieurs

6082 – Charges sur moyens de paiement

Maintenance DAB/GAB

639 – Autres services extérieurs

6082 – Charges sur moyens de paiement

639 – Autres services extérieurs

Commissions et frais versés à Natixis (Bourse et OPCVM notamment)

6089 – Autres charges sur prestation de services financiers

639 – Autres services Extérieurs

6089 – Autres charges sur prestation de services financiers

Frais d’entretien, fournitures TPE

639 – Autres services extérieurs

6082 – Charges sur services financiers/moyens de paiement

639 – Autres services extérieurs

 

La Banque Populaire d’Alsace a anticipé l’adoption de ces modifications courant 2012. Les effets de ces reclassements sont détaillés dans la Note 5 – Informations sur le compte de résultat et concernent les commissions (point 5.4) et les charges générales d’exploitation (point 5.8).

 

2.1. Méthodes d'évaluation et de présentation appliquées. — Les comptes individuels annuels de la Banque Populaire d’Alsace sont établis et présentés conformément aux règles définies par BPCE dans le respect des règlements de l’Autorité des Normes Comptables. Par application du Règlement n° 91-01 du CRBF, la présentation des états financiers est conforme aux dispositions des règlements n° 2000-03 et n° 2005-04 du Comité de la réglementation comptable relatif aux documents de synthèse individuels.

Sauf mention spéciale, les informations financières produites sont exprimées en milliers d’euros.

 

2.2. Changements de méthodes comptables. — Aucun changement de méthodes comptables n’a affecté les comptes de l’exercice 2012.

Les textes adoptés par l’Autorité des Normes Comptables et d’application obligatoire en 2012 n’ont pas d’impact significatif sur les comptes individuels de l’établissement.

L’établissement n’anticipe pas l’application des textes adoptés par l’Autorité des Normes Comptables lorsqu’elle est optionnelle, sauf mention spécifique.

 

2.3. Principes comptables et méthodes d'évaluation. — Les comptes de l’exercice sont présentés sous une forme identique à celle de l’exercice précédent. Les conventions comptables générales ont été appliquées dans le respect du principe de prudence, conformément aux hypothèses de base :

— Continuité de l’exploitation ;

— Permanence des méthodes comptables d’un exercice à l’autre ;

— Indépendance des exercices ;

et conformément aux règles générales d’établissement et de présentation des comptes annuels.

La méthode retenue pour l’évaluation des éléments inscrits en comptabilité est la méthode du coût historique et tous les postes du bilan sont présentés, le cas échéant, nets d'amortissements, de provisions et de corrections de valeur.

Les principales méthodes utilisées sont les suivantes :

2.3.1. Opérations en devises : Les résultats sur opérations de change sont déterminés conformément au règlement n° 89-01 du Comité de la réglementation bancaire et Financière modifié par les règlements n° 90-01 et n° 95-04.

Les créances, les dettes et les engagements hors bilan libellés en devises sont évalués au cours de change à la clôture de l'exercice. Les gains et pertes de change latents et définitifs sont enregistrés en compte de résultat. Les produits et les charges payés ou perçus sont enregistrés au cours du jour de la transaction.

Les immobilisations et titres de participation en devises financés en euros restent valorisés au coût d’acquisition.

Les opérations de change au comptant non dénouées sont valorisées au cours de clôture de l'exercice.

Les reports et déports sur les contrats de change à terme de couverture sont étalés prorata temporis en compte de résultat. Les autres contrats de change et les instruments financiers à terme en devises sont évalués au prix du marché. Les contrats de change à terme sec ou couverts par des instruments à terme sont réévalués au cours du terme restant à courir. Les swaps cambistes s’enregistrent comme des opérations couplées d’achats au comptant et de ventes à terme de devises. Les swaps financiers de devises sont assujettis aux dispositions du règlement n° 90-15 modifié du Comité de la réglementation bancaire et Financière.

2.3.2. Opérations avec les établissements de crédit et la clientèle : Les créances sur les établissements de crédit recouvrent l’ensemble des créances détenues au titre d’opérations bancaires à l’exception de celles matérialisées par un titre. Elles comprennent les valeurs reçues en pension, quel que soit le support, et les créances se rapportant à des pensions livrées sur titres. Elles sont ventilées entre créances à vue et créances à terme. Les créances sur les établissements de crédit sont inscrites au bilan à leur valeur nominale ou leur coût d'acquisition pour les rachats de créances, augmentés des intérêts courus non échus et nette des dépréciations constituées au titre du risque de crédit.

Les créances sur la clientèle comprennent les concours distribués aux agents économiques autres que les établissements de crédit, à l’exception de ceux matérialisés par un titre, les valeurs reçues en pension et les créances se rapportant à des pensions livrées sur titres. Elles sont ventilées en créances commerciales, comptes ordinaires débiteurs et autres concours à la clientèle. Les crédits à la clientèle émis sont inscrits au bilan à leur valeur nominale ou leur coût d'acquisition pour les rachats de créances, augmentés des intérêts courus non échus et nette des dépréciations constituées au titre du risque de crédit. Les commissions et coûts marginaux de transaction qui font l’objet d’un étalement sont intégrés à l’encours de crédit concerné.

Les dettes envers les établissements de crédit sont présentées selon leur durée initiale (à vue ou à terme) et les dettes envers la clientèle sont présentées selon leur nature (comptes d’épargne à régime spécial et autres dépôts pour la clientèle). Sont incluses, en fonction de leur contrepartie, les opérations de pension matérialisées par des titres ou des valeurs. Les intérêts courus sont enregistrés en dettes rattachées.

Les garanties reçues sont enregistrées en comptabilité en hors bilan. Elles font l'objet de réévaluations périodiques. La valeur comptable de l'ensemble des garanties prises sur un même crédit est limitée à l'encours de ce crédit.

 

Créances restructurées. — Les créances restructurées sont des créances détenues auprès de contreparties présentant des difficultés financières telles que l’établissement de crédit est amené à modifier les caractéristiques initiales (durée, taux d’intérêt) afin de permettre aux contreparties d’honorer le paiement des échéances.

Lors de la restructuration, le prêt fait l’objet d’une décote d’un montant égal à l’écart entre l’actualisation des flux contractuels initialement attendus et l’actualisation des flux futurs attendus de capital et d’intérêts issus de la restructuration. Le taux d’actualisation est le taux d’intérêt effectif d’origine pour les prêts à taux fixe ou le dernier taux effectif avant la date de restructuration pour les prêts à taux variable. Le taux effectif correspond au taux contractuel. Cette décote est inscrite au résultat en coût du risque et au bilan en diminution de l'encours correspondant. Elle est rapportée au compte de résultat, dans la marge d'intérêt, selon un mode actuariel sur la durée du prêt.

Une créance restructurée douteuse peut-être reclassée en encours sains lorsque les termes sont respectés. Ces créances reclassées sont spécifiquement identifiées. Lorsque la créance ayant fait l’objet d’une première restructuration présente à nouveau une échéance impayée, quelles qu’aient été les conditions de la restructuration, la créance est déclassée en créance douteuse.

La Banque Populaire d’Alsace a suspendu depuis 2005 le calcul de décote sur créances restructurées dans l’attente d’une nouvelle version de la chaîne de prêts permettant de déterminer la décote en fonction des nouvelles modalités selon lesquelles les flux attendus sont actualisés sur la base du taux contractuel d’origine de la créance. De ce fait, les principes comptables applicables aux décotes ne peuvent être appliqués mais leurs montants, non significatifs, induisent des impacts très limités sur les niveaux de marges du compte de résultat en fonction du classement dans lequel se trouvent les créances restructurées.

Dans ce contexte, les créances restructurées suivent le même traitement de dépréciation que les autres créances identifiées comme douteuses. La décote n’étant pas individualisée, la dépréciation sur ladite créance est globale.

 

Créances douteuses. — Les créances douteuses sont constituées de l'ensemble des encours échus et non échus, garantis ou non, dus par les débiteurs dont un concours au moins présente un risque de crédit avéré, identifié de manière individuelle. Un risque est avéré dès lors qu'il est probable que l'établissement ne percevra pas tout ou partie des sommes dues au titre des engagements souscrits par la contrepartie, nonobstant l'existence de garantie ou de caution.

L'identification en encours douteux est effectuée conformément aux dispositions du règlement n° 2002-03 du Comité de la réglementation comptable relatif au traitement comptable du risque de crédit, modifié par le règlement CRC n° 2005-03 du 25 novembre 2005, notamment en cas de créances impayées depuis plus de trois mois et six mois en matière immobilière et pour les créances sur les collectivités territoriales.

Un encours douteux compromis est un encours douteux dont les perspectives de recouvrement sont fortement dégradées et pour lequel un passage en perte à terme est envisagé. Les créances déchues de leur terme, les contrats de crédit bail résiliés, les concours à durée indéterminée dont la clôture a été notifiée sont présumés devoir être inscrits en douteux compromis. L’existence de garanties couvrant la quasi-totalité des risques et les conditions d’évolution de la créance douteuse doivent être prises en considération pour qualifier un encours douteux de compromis et pour quantifier la dépréciation. Un an après sa classification en encours douteux, un encours douteux est présumé être compromis sauf si le passage en perte à terme n’est pas envisagé. Le classement d’un encours douteux en douteux compromis n’entraîne pas le classement par « contagion » dans cette dernière catégorie des autres encours et engagements douteux relatifs à la contrepartie concernée.

Les intérêts courus et ou échus non perçus sur créances douteuses sont comptabilisés en produits d'exploitation bancaire et dépréciés à due concurrence. Lorsque la créance est qualifiée de compromise les intérêts courus non encaissés ne sont plus comptabilisés.

Plus généralement, les créances douteuses sont réinscrites en encours sains quand les règlements reprennent de façon régulière pour les montants correspondant aux échéances contractuelles, et lorsque la contrepartie ne présente plus de risque de défaillance.

 

Opérations de pension. — Les opérations de pension livrée sont comptabilisées conformément aux dispositions du règlement n° 89-07 du Comité de la réglementation bancaire et Financière complété par l'instruction n° 94-06 de la Commission bancaire.

Les éléments d'actif mis en pension sont maintenus au bilan du cédant, qui enregistre au passif le montant encaissé, représentatif de sa dette à l'égard du cessionnaire. Le cessionnaire enregistre à l'actif le montant versé représentatif de sa créance à l'égard du cédant. Lors des arrêtés comptables, les actifs mis en pension, ainsi que la dette à l'égard du cessionnaire ou la créance sur le cédant, sont évalués selon les règles propres à chacune de ces opérations.

 

Dépréciation. — Les créances, dont le recouvrement est devenu incertain, donnent lieu à la constitution de dépréciations, inscrites en déduction de l’actif, destinées à couvrir le risque de perte. Les dépréciations sont calculées créance par créance en tenant compte de la valeur actuelle des garanties reçues. Elles sont déterminées selon une fréquence au moins trimestrielle et sur la base de l'analyse du risque et des garanties disponibles. Les dépréciations couvrent au minimum les intérêts non encaissés sur encours douteux.

Les dépréciations pour pertes probables avérées couvrent l'ensemble des pertes prévisionnelles, calculées par différence entre les capitaux restant dus et les flux prévisionnels actualisés selon le taux effectif.

Pour les petites créances aux caractéristiques similaires, une estimation statistique peut être retenue.

Les dotations et les reprises de dépréciation constatées pour risque de non recouvrement sont enregistrées en « Coût du risque » à l’exception des dépréciations relatives aux intérêts sur créances douteuses présentées, comme les intérêts ainsi dépréciés, en « Intérêts et produits assimilés ». La reprise de la dépréciation liée au seul passage du temps est enregistrée en « Intérêts et assimilés ».

Quand le risque de crédit est identifié, non pas sur base individuelle, mais sur la base d’un portefeuille d’encours présentant des caractéristiques de risques similaires et pour lequel les informations disponibles permettent d’anticiper un risque de défaillance et de pertes à l’échéance, il est constaté sous forme de provision au passif.

Les créances irrécouvrables sont inscrites en pertes et les dépréciations correspondantes font l'objet d'une reprise.

2.3.3. Opérations de crédit-bail et de locations simples. — La Banque Populaire d’Alsace exerce en direct une activité de crédit-bail mobilier, de location avec option d’achat et de location simple.

L’avis du Comité d’urgence du CNC n° 2006-C dispose que les immobilisations destinées à une activité de crédit-bail mobilier, immobilier, de location avec option d’achat et de location simple sont enregistrées à l’actif du bilan du bailleur. Pour cette catégorie d’actifs, par dérogation aux règles du PCG sur la comptabilisation des actifs, c’est la notion de propriété juridique qui s’applique et non celle de contrôle. Les immobilisations sont enregistrées pour leur valeur d’entrée et la ventilation des actifs par composants ne s’applique pas chez le bailleur lorsque les charges d’entretien/remplacement incombent contractuellement au crédit preneur. En cas de rupture de contrat, l’approche par composant s’applique de manière prospective.

En application de ce même avis, le crédit bailleur a la possibilité d’amortir les actifs concernés dans ses comptes individuels soit sur la durée du contrat (amortissement financier i.e. égal à la fraction de loyer acquise), soit sur la durée normale d’utilisation du bien (amortissement linéaire/dégressif). Le choix de l’option s’applique à l’ensemble des biens affectés à une même catégorie d’opérations.

A la Banque Populaire d’Alsace, les matériels acquis dans le cadre de cette activité sont amortis selon les durées usuelles retenues pour les matériels concernés, soit selon le mode dégressif si les textes l’autorisent, soit selon le mode linéaire dans le cas contraire. Afin de limiter les résultats de cession lorsque les contrats arrivent à échéance, la banque s’efforce, tout en veillant au respect des dispositions fiscales, d’aligner la durée d’amortissement du bien loué sur celle du contrat.

En application du règlement CRC n° 2009-03, les commissions et coûts marginaux de transaction qui font l’objet d’un étalement sur la durée du bail sont intégrés à l’encours concerné.

Les loyers impayés sont identifiés, comptabilisés et provisionnés conformément au règlement CRC n° 2002-03 relatif au risque de crédit.

2.3.4. Titres : Le terme « titres » recouvre les titres du marché interbancaire, les bons du Trésor et les autres titres de créances négociables, les obligations et les autres valeurs mobilières dites à revenu fixe (c’est-à-dire à rendement non aléatoire), les actions et les autres titres à revenu variable.

Les opérations sur titres sont régies au plan comptable par deux textes principaux :

— le règlement CRC n° 2008-17, modifiant le règlement CRBF n° 90-01 du 23 février 1990 et complété par l’instruction n° 94-07 de la Commission bancaire, qui définit les règles générales de comptabilisation et de valorisation des titres ;

— le règlement du CRBF n° 89-07, complété de l’instruction n° 94-06 de la Commission bancaire, qui définit les règles relatives à des opérations particulières de cession comme les cessions temporaires de titres.

Les titres sont classés dans les catégories suivantes : titres de participation et parts dans les entreprises liées, autres titres détenus à long terme, titres d’investissement, titres de l’activité de portefeuille, titres de placement et titres de transaction.

Pour les titres de transaction, de placement, d’investissement ainsi que de l’activité de portefeuille, les risques de défaillance avérés de la contrepartie dont les impacts peuvent être isolés font l’objet de dépréciations. Les mouvements de dépréciations sont inscrits en coût du risque.

 

Titres de transaction. — Il s’agit des titres acquis ou vendus avec l’intention de les revendre ou de les racheter à court terme. Pour être éligible dans cette catégorie, les titres doivent, à la date de comptabilisation initiale, être négociables sur un marché actif et les prix du marché doivent être accessibles et représentatifs de transactions réelles intervenant régulièrement sur le marché dans des conditions de concurrence normale. Il peut s’agir de titres à revenu fixe ou de titres à revenu variable.

Les titres de transaction sont enregistrés pour leur prix d’acquisition frais exclus, en incluant le cas échéant les intérêts courus. En cas de vente à découvert, la dette est inscrite au passif pour le prix de vente des titres, frais exclus.

A la clôture, ils sont évalués au prix de marché du jour le plus récent : le solde global des différences résultant des variations de cours est porté au compte de résultat. Pour les parts d’OPCVM et de FCP, les valeurs de marché correspondent aux valeurs liquidatives disponibles dans le contexte de marché en vigueur à la date d’arrêté.

Les titres enregistrés parmi les titres de transaction ne peuvent, sauf situations exceptionnelles de marché nécessitant un changement de stratégie ou en cas de disparition d’un marché actif pour les titres à revenu fixe, être transférés vers une autre catégorie comptable, et continuent à suivre les règles de présentation et de valorisation des titres de transaction jusqu’à leur sortie de bilan par cession, remboursement intégral, ou passage en pertes.

 

Titres de placement. — Sont considérés comme des titres de placement, les titres qui ne sont inscrits dans aucune autre catégorie.

Les titres de placement sont enregistrés pour leur prix d’acquisition frais exclus.

Le cas échéant, pour les titres à revenu fixe, les intérêts courus sont constatés dans des comptes rattachés en contrepartie du compte de résultat au poste « Intérêts et produits assimilés ».

La différence éventuelle entre le prix d'acquisition et la valeur de remboursement (prime ou décote) des titres à revenu fixe est rapportée au compte de résultat sur la durée résiduelle du titre en utilisant la méthode actuarielle.

Les titres de placement sont évalués au plus bas de leur prix d'acquisition ou de leur prix de marché. Pour les parts d’OPCVM et de FCP, les valeurs de marché correspondent aux valeurs liquidatives disponibles dans le contexte de marché en vigueur à la date d’arrêté.

Les moins-values latentes font l'objet d'une dépréciation qui peut être appréciée par ensembles homogènes de titres, sans compensation avec les plus-values constatées sur les autres catégories de titres.

Les gains, provenant des éventuels instruments de couverture, au sens de l’article 4 du règlement n° 88-02 du CRB, sont pris en compte pour le calcul des dépréciations. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées.

Les plus et moins-values de cession réalisées sur les titres de placement, ainsi que les dotations et reprises de dépréciations sont enregistrées dans la rubrique « Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés ».

 

Titres d’investissement. — Ce sont des titres à revenu fixe assortis d’une échéance fixe qui ont été acquis ou reclassés de la catégorie « Titres de transaction » ou de la catégorie « Titres de placement » avec l’intention manifeste et la capacité de les détenir jusqu’à l’échéance. Les titres ne doivent pas être soumis à une contrainte existante, juridique ou autre, qui serait susceptible de remettre en cause l’intention de détention jusqu’à l’échéance des titres. Le classement en titres d’investissement ne fait pas obstacle à leur désignation comme éléments couverts contre le risque de taux d’intérêt.

Les titres d’investissement sont enregistrés pour leur prix d’acquisition, frais exclus. Lorsqu'ils proviennent du portefeuille de placement, ils sont inscrits à leur prix d'acquisition et les dépréciations antérieurement constituées sont reprises sur la durée de vie résiduelle des titres concernés.

L'écart entre le prix d'acquisition et la valeur de remboursement des titres, ainsi que les intérêts courus attachés à ces derniers, sont enregistrés selon les mêmes règles que celles applicables aux titres de placement à revenu fixe.

Ils peuvent faire l'objet d'une dépréciation s'il existe une forte probabilité que l'établissement ne conserve pas les titres jusqu'à l'échéance en raison de circonstances nouvelles, ou s’il existe des risques de défaillance de l’émetteur des titres. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées.

Les titres d’investissement ne peuvent pas sauf exceptions faire l’objet de vente ou de transfert dans une autre catégorie de titres.

Les titres de transaction ou de placement à revenus fixes, reclassés vers la catégorie titres d’investissement, dans le cadre de l’illiquidité des marchés, par application des dispositions du Règlement CRC n° 2008-17, peuvent toutefois être cédés lorsque le marché sur lequel ils sont échangés redevient actif.

 

Titres de l’activité de portefeuille. — L'activité de portefeuille consiste à investir avec pour objectif d'en retirer un gain en capital à moyen terme, sans intention d'investir durablement dans le développement du fonds de commerce de l'entreprise émettrice, ni de participer activement à sa gestion opérationnelle. Il ne peut s'agir en principe que de titres à revenu variable. Cette activité doit être exercée de manière significative et permanente dans un cadre structuré procurant une rentabilité récurrente provenant principalement des plus-values de cession réalisées.

Les titres de l’activité de portefeuille sont enregistrés pour leur prix d’acquisition, frais exclus.

A la clôture de l'exercice, ils figurent au bilan au plus bas de leur coût historique ou de leur valeur d'utilité. Les moins-values latentes font obligatoirement l'objet d’une dépréciation. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées.

Les titres enregistrés parmi les titres de l’activité de portefeuille ne peuvent être transférés vers une autre catégorie comptable.

 

Titres de participation et parts dans les entreprises liées. — Relèvent de cette catégorie les titres dont la possession durable est estimée utile à l’activité de l’entreprise car elle permet notamment d’exercer une influence notable sur les organes d’administration des sociétés émettrices ou d’en assurer le contrôle.

Les titres de participation et parts dans les entreprises liées sont enregistrés pour leur prix d’acquisition frais inclus.

A la clôture de l'exercice, ils sont individuellement évalués au plus bas de leur valeur d’acquisition ou de leur valeur d’utilité. La valeur d’utilité est appréciée notamment au regard de critères tels que le caractère stratégique, la volonté de soutien ou de conservation, le cours de bourse, l’actif net comptable, l’actif net réévalué, des éléments prévisionnels. Les moins-values latentes, calculées par lignes de titres, font l’objet d’une dépréciation sans compensation avec les plus-values latentes constatées. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées.

Les titres enregistrés parmi les titres de participation et parts dans les entreprises liées ne peuvent être transférés vers une autre catégorie comptable.

 

Autres titres détenus à long terme. — Ce sont des titres acquis afin de favoriser le développement de relations professionnelles durables en créant un lien privilégié avec l'entreprise émettrice mais sans influence dans la gestion de l'entreprise dont les titres sont détenus en raison du faible pourcentage des droits de vote qu'ils représentent.

Les autres titres détenus à long terme sont enregistrés pour leur prix d’acquisition, frais exclus.

Ils figurent au bilan au plus bas de leur coût historique ou de leur valeur d'utilité. Cette dernière, pour les titres cotés ou non, correspond à ce que l'entreprise accepterait de décaisser pour obtenir ces titres si elle avait à les acquérir compte tenu de son objectif de détention. Les moins-values latentes font obligatoirement l'objet d’une dépréciation. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées.

Les titres enregistrés parmi les autres titres détenus à long terme ne peuvent être transférés vers une autre catégorie comptable.

 

Reclassement d’actifs financiers. — Dans un souci d’harmonisation et de cohérence avec les normes IFRS, le Conseil national de la comptabilité a publié le règlement n° 2008-17 du 10 décembre 2008 modifiant le règlement n° 90-01 du Comité de la réglementation bancaire et Financière relatif à la comptabilisation des opérations sur titres. Ce règlement reprend les dispositions de l’avis n° 2008-19 du 8 décembre 2008 relatif aux transferts de titres hors de la catégorie « Titres de transaction » et hors de la catégorie « Titres de placement ».

Le reclassement hors de la catégorie « Titres de transaction », vers les catégories « Titres d’investissement » et « Titres de placement » est désormais possible dans les deux cas suivants :

a) dans des situations exceptionnelles de marché nécessitant un changement de stratégie ;

b) lorsque des titres à revenu fixe ne sont plus, postérieurement à leur acquisition, négociables sur un marché actif et si l’établissement a l’intention et la capacité de les détenir dans un avenir prévisible ou jusqu’à leur échéance.

Le transfert de la catégorie « Titres de placement » vers la catégorie « Titres d’investissement » est applicable à la date de transfert dans l’une ou l’autre des conditions suivantes :

a) dans des situations exceptionnelles de marché nécessitant un changement de stratégie ;

b) lorsque les titres à revenu fixe ne sont plus négociables sur un marché actif.

A noter que le Conseil national de la comptabilité, dans son communiqué du 23 mars 2009, précise que « Les possibilités de transferts de portefeuille, en particulier du portefeuille de titres de placement vers le portefeuille de titres d’investissement telles que prévues par l’article 19 du règlement CRB n° 90-01 avant sa mise à jour par le règlement n° 2008-17 du CRC restent en vigueur et ne sont pas abrogées par ce dernier règlement du CRC.

Le règlement n° 2008-17 du CRC prévoyant des possibilités additionnelles de transferts entre portefeuilles, ces nouvelles possibilités de transferts complètent celles précédemment définies, et ce, à compter de la date d’application de ce règlement le 1er juillet 2008 ».

Par conséquent, un reclassement du portefeuille de titres de placement vers le portefeuille de titres d’investissement demeure possible sur simple changement d’intention, si, au jour du transfert, tous les critères du portefeuille d’investissement sont remplis.

La Banque Populaire d’Alsace n’a procédé à aucun reclassement d’actifs financiers en 2012.

2.3.5. Immobilisations incorporelles et corporelles : Les règles de comptabilisation des immobilisations sont définies par :

— le règlement CRC n° 2004-06 relatif la comptabilisation et à l’évaluation des actifs et ;

— le règlement CRC n° 2002-10 relatif à l’amortissement et à la dépréciation des actifs.

 

Immobilisations incorporelles. — Une immobilisation incorporelle est un actif non monétaire sans substance physique. Les immobilisations incorporelles sont inscrites pour leur coût d’acquisition qui comprend le prix d’achat et les frais accessoires. Elles sont amorties selon leur durée probable d’utilisation.

Les logiciels sont amortis sur une durée maximum 5 ans. La quote-part d’amortissement supplémentaire dont peuvent bénéficier les logiciels en application des dispositions fiscales est inscrite en amortissement dérogatoire. La durée retenue par la Banque Populaire d’Alsace est de 3 ans, sans mise en œuvre des dispositions fiscales d’amortissement dérogatoire.

Les fonds de commerce ne sont pas amortis mais font l’objet, le cas échéant, de dépréciations.

Les droits au bail sont amortis de manière linéaire sur la durée de vie résiduelle du bail et font l’objet de dépréciations si nécessaire par rapport à la valeur de marché.

 

Immobilisations corporelles. — Une immobilisation corporelle est un actif physique détenu, soit pour être utilisé dans la production ou la fourniture de biens ou de services, soit pour être loué à des tiers, soit à des fins de gestion interne et dont l'entité attend qu'il soit utilisé au-delà de l'exercice en cours.

Les constructions étant des actifs composés de plusieurs éléments ayant des utilisations différentes dès l’origine, chaque élément est comptabilisé séparément à sa valeur d’acquisition et un plan d’amortissement propre à chacun des composants est retenu.

Le montant amortissable est la valeur brute sous déduction de la valeur résiduelle lorsque cette dernière est mesurable, significative et durable. Les principaux composants des constructions sont amortis selon la durée de consommation des avantages économiques attendus, soit en général la durée de vie du bien :

 

Composants

Durée d’utilité

Terrains

NA

Façades non destructibles

NA

Façades/couverture/étanchéité

30 ans

Fondations/ossatures

40 ans

Equipements techniques

15 ans

Aménagements intérieurs

10 ans

 

Les autres immobilisations corporelles sont inscrites à leur coût d’acquisition, à leur coût de production ou à leur coût réévalué. Le coût des immobilisations libellé en devises est converti en euros au cours du jour de l’opération. Les biens sont amortis selon la durée de consommation des avantages économiques attendus, soit en général la durée de vie du bien :

 

Biens

Durée d’utilité

Machines de bureau prêtées

3 ans

Matériel de bureau

5 ans

Matériel automobile

4 ans

Matériel comptable

5 ans

Matériel informatique

3 ans

Mobilier

10 ans

Installation de sécurité

10 ans

Installation de téléphone

10 ans

Installation de vidéo surveillance

5 ans

Coffres forts

20 ans

 

Le cas échéant, les immobilisations peuvent faire l’objet d’une dépréciation.

2.3.6. Dettes représentées par un titre : Les dettes représentées par un titre sont présentées selon la nature de leur support : bons de caisse, titres du marché interbancaire et titres de créances négociables, titres obligataires et assimilés, à l’exclusion des titres subordonnés qui sont classés sur une ligne spécifique au passif.

Les intérêts courus non échus attachés à ces titres sont portés dans un compte de dettes rattachées en contrepartie du compte de résultat.

Les frais d’émission sont pris en charge dans la totalité de l’exercice ou étalés sur la durée de vie des emprunts correspondants. Les primes d’émission et de remboursement sont étalées sur la durée de la vie de l’emprunt par le biais d’un compte de charge à répartir.

2.3.7. Dettes subordonnées : Les dettes subordonnées regroupent les fonds provenant de l’émission de titres ou d’emprunts subordonnés, à durée déterminée ou à durée indéterminée, et les dépôts de garantie à caractère mutuel. Le remboursement en cas de liquidation du débiteur n’est possible qu’après désintéressement des autres créanciers.

Les intérêts courus à verser attachés aux dettes subordonnées sont portés dans un compte de dettes rattachées en contrepartie du compte de résultat.

2.3.8. Provisions : Ce poste recouvre les provisions destinées à couvrir des risques et des charges liés ou non liés à des opérations bancaires au sens de l'article L.311-1 du Code monétaire et financier et des opérations connexes définies à l'article L.311-2 de ce même Code, nettement précisés quant à leur objet, et dont le montant ou l'échéance ne peuvent être fixés de façon précise. A moins d’être couverte par un texte spécifique, la constitution de telles provisions est subordonnée à l’existence d’une obligation envers un tiers à la clôture et à l’absence de contrepartie équivalente attendue de ce tiers, conformément aux dispositions du règlement CRC n° 2000-06.

Il comprend notamment une provision pour engagements sociaux, une provision pour risques de contrepartie et une provision épargne logement.

 

Engagements sociaux. — Les avantages versés au personnel sont comptabilisés en application de la Recommandation n° 2003-R-01 du Conseil national de la comptabilité. Ils sont classés en 4 catégories :

— Avantages à court terme : Les avantages à court terme recouvrent principalement les salaires, congés annuels, intéressement, participation, primes payés dans les douze mois de la clôture de l’exercice et se rattachant à cet exercice. Ils sont comptabilisés en charge de l’exercice y compris pour les montants restant dus à la clôture.

— Avantages à long terme : Les avantages à long terme sont des avantages généralement liés à l’ancienneté, versés à des salariés en activité et payés au-delà de douze mois de la clôture de l’exercice; il s’agit en particulier des primes pour médaille du travail.

Ces engagements font l’objet d’une provision correspondant à la valeur des engagements à la clôture.

Ces derniers sont évalués selon une méthode actuarielle tenant compte d’hypothèses démographiques et financières telles que l’âge, l’ancienneté, la probabilité de présence à la date d’attribution de l’avantage et le taux d’actualisation. Ce calcul opère une répartition de la charge dans le temps en fonction de la période d’activité des membres du personnel (méthode des unités de crédits projetées).

— Indemnités de fin de contrat de travail : Il s’agit des indemnités accordées aux salariés lors de la résiliation de leur contrat de travail avant le départ en retraite, que ce soit en cas de licenciement ou d’acceptation d’un plan de départ volontaire. Les indemnités de fin de contrat de travail font l’objet d’une provision. Celles qui sont versées plus de douze mois après la date de clôture donnent lieu à actualisation.

— Avantages postérieurs à l’emploi : Les avantages au personnel postérieurs à l’emploi recouvrent les indemnités de départ en retraite, les retraites et avantages aux retraités.

Ces avantages peuvent être classés en deux catégories : les régimes à cotisations définies (non représentatifs d’un engagement à provisionner pour l’entreprise) et les régimes à prestations définies (représentatifs d’un engagement à la charge de l’entreprise et donnant lieu à évaluation et provisionnement).

Les engagements sociaux qui ne sont pas couverts par des cotisations passées en charge et versées à des fonds de retraite ou d’assurance sont provisionnés au passif du bilan.

La méthode d’évaluation utilisée est identique à celle décrite pour les avantages à long terme.

La comptabilisation des engagements tient compte de la valeur des actifs constitués en couverture des engagements et des éléments actuariels non-reconnus.

Les écarts actuariels des avantages postérieurs à l’emploi, représentatifs des différences liées aux hypothèses de calcul (départs anticipés, taux d’actualisation, etc.) ou constatées entre les hypothèses actuarielles et les calculs réels (rendement des actifs de couverture, etc.) sont amortis selon la règle dite du corridor, c’est-à-dire pour la partie qui excède une variation de plus ou moins 10 % des engagements ou des actifs.

La charge annuelle au titre des régimes à prestations définies comprend le coût des services rendus de l’année, le coût financier lié à l’actualisation des engagements, les rendements attendus des actifs de couverture et éventuellement l’amortissement des éléments non reconnus.

 

Provisions épargne logement. — Les comptes épargne logement (CEL) et les plans épargne logement (PEL) sont des produits d’épargne proposés aux particuliers dont les caractéristiques sont définies par la loi de 1965 sur l’épargne logement et les décrets pris en application de cette loi.

Le régime d’épargne logement génère des engagements de deux natures pour les établissements qui commercialisent ces produits :

— l’engagement de devoir, dans le futur, accorder à la clientèle des crédits à un taux déterminé fixé à l’ouverture du contrat pour les PEL ou à un taux fonction de la phase d’épargne pour les contrats CEL ;

— l’engagement de devoir rémunérer l’épargne dans le futur à un taux fixé à l’ouverture du contrat pour une durée indéterminée pour les PEL ou à un taux fixé chaque semestre en fonction d’une formule d’indexation fixée par la loi pour les contrats de CEL.

Les engagements présentant des conséquences potentiellement défavorables sont évalués pour chacune des générations de plans d’épargne logement d’une part et pour l’ensemble des comptes épargne logement d’autre part.

Les risques attachés à ces engagements sont couverts par une provision dont le montant est déterminé par l’actualisation des résultats futurs dégagés sur les encours en risques :

— l’encours d’épargne en risque correspond au niveau d’épargne futur incertain des plans existant à la date de calcul de la provision. Il est estimé statistiquement en tenant compte du comportement des souscripteurs épargnants, pour chaque période future, par différence entre les encours d’épargne probables et les encours d’épargne minimum attendus ;

— l’encours de crédits en risque correspond aux encours de crédits déjà réalisés mais non encore échus à la date de calcul et des crédits futurs estimés statistiquement en tenant compte du comportement de la clientèle et des droits acquis et projetés attachés aux comptes et plans d’épargne logement.

Les résultats des périodes futures sur la phase d’épargne sont déterminés, pour une génération considérée, par différence entre le taux réglementé offert et la rémunération attendue pour un produit d’épargne concurrent.

Les résultats des périodes futures sur la phase de crédit sont déterminés par différence entre le taux fixé à l’ouverture du contrat pour les PEL ou à un taux fonction de la phase d’épargne pour les contrats de CEL, et le taux anticipé des prêts à l’habitat non réglementés.

Lorsque la somme algébrique de la mesure des engagements futurs sur la phase d’épargne et sur la phase de crédit d’une même génération de contrats traduit une situation potentiellement défavorable, une provision est constituée, sans compensation entre les générations. Les engagements sont estimés par application de la méthode Monte-Carlo pour traduire l’incertitude sur les évolutions potentielles des taux d’intérêt et leurs conséquences sur les comportements futurs modélisés des clients et sur les encours en risque.

La provision est inscrite au passif du bilan et les variations sont enregistrées en produit net bancaire.

2.3.9. Fonds pour risques bancaires généraux. — Ces fonds sont destinés à couvrir les risques inhérents aux activités de l’entité, conformément aux conditions requises par l'article 3 du règlement n° 90-02 du CRBF et par l'instruction n° 86-05 modifiée de la Commission bancaire.

Ils comprennent également les montants dotés au Fonds Régional de Solidarité et aux fonds constitués dans le cadre du mécanisme de garantie (cf. §1.2).

2.3.10. Instruments financiers à terme : Les opérations de couverture et de marché sur des instruments financiers à terme de taux d’intérêt, de change ou d'actions sont enregistrées conformément aux dispositions des règlements n° 88-02 et 90-15 du CRBF modifiés et de l’instruction 94-04 modifiée par l’instruction 2003-03 de la Commission bancaire.

Les engagements relatifs à ces opérations sont inscrits dans les comptes de hors bilan pour la valeur nominale des contrats. A la date de clôture, le montant de ces engagements représente le volume des opérations non dénouées à la clôture.

Les principes comptables appliqués diffèrent selon la nature des instruments et les intentions des opérateurs à l'origine.

 

Opérations fermes. — Les contrats d'échange de taux et assimilés (accords de taux futurs, garantie de taux plancher et plafond) sont classés selon le critère de l'intention initiale dans les catégories suivantes :

— micro-couverture (couverture affectée) ;

— macro-couverture (gestion globale de bilan) ;

— positions spéculatives/positions ouvertes isolées ;

— gestion spécialisée d’un portefeuille de transaction.

Les montants perçus ou payés concernant les deux premières catégories sont comptabilisés prorata temporis dans le compte de résultat.

Les charges et produits d’instruments utilisés à titre de couverture d’un élément ou d’un ensemble d’éléments homogènes sont enregistrés en résultat de manière symétrique à la prise en compte des produits et charges sur les éléments couverts. Les éléments de résultat de l’instrument de couverture sont comptabilisés dans le même poste que les produits et charges concernant les éléments couverts en « Intérêts et produits assimilés » et « Intérêts et charges assimilées ». Le poste « Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation » est utilisé lorsque les éléments couverts sont inclus dans le portefeuille de négociation.

Les charges et produits relatifs aux instruments financiers à terme ayant pour objet de couvrir et de gérer un risque global de taux sont inscrits prorata temporis en compte de résultat au poste « Intérêts et produits assimilés » et « Intérêts et charges assimilées ». Les gains et les pertes latents ne sont pas enregistrés.

Les charges et les produits relatifs à certains contrats constituant des positions ouvertes isolées sont enregistrés dans les résultats au dénouement des contrats ou prorata temporis selon la nature de l’instrument.

La comptabilisation des plus ou moins values latentes est fonction de la nature des marchés concernés (organisés et assimilés ou de gré à gré).

Sur les marchés de gré à gré, les pertes latentes éventuelles, constatées par rapport à la valeur de marché, font l’objet d’une provision. Les plus-values latentes ne sont pas enregistrées.

Sur les marchés organisés ou assimilés, les instruments bénéficient d’une cotation permanente et d’une liquidité suffisante pour justifier leur valorisation au prix de marché.

Les contrats relevant de la gestion spécialisée sont valorisés selon les méthodes du coût de remplacement ou obligataire après prise en compte d’une décote pour tenir compte du risque de contrepartie et de la valeur actualisée des frais de gestion futurs. Les variations de valeur d’un arrêté comptable à l’autre sont inscrites immédiatement en compte de résultat au poste « Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation ».

Les soultes de résiliation ou d'assignation sont comptabilisées comme suit :

— Pour les opérations classées en gestion spécialisée ou en position ouverte isolée, les soultes sont rapportées immédiatement en compte de résultat ;

— Pour les opérations de micro-couverture et de macro-couverture, les soultes sont soit amorties sur la durée de vie résiduelle de l'élément anciennement couvert soit rapportées immédiatement en compte de résultat.

 

Opérations conditionnelles. — Le montant notionnel de l'instrument sous-jacent sur lequel porte l'option ou le contrat à terme est enregistré en distinguant les contrats de couverture des contrats négociés dans le cadre d'opérations de marché.

Pour les opérations sur options de taux d’intérêt, de change ou sur actions, les primes payées ou encaissées sont enregistrées en compte d'attente. A la clôture de l'exercice, ces options font l'objet d'une valorisation portée en compte de résultat dans le cas de produits cotés sur un marché organisé ou assimilé. Pour les marchés de gré à gré, seules les moins-values font l’objet d’une provision et les plus-values latentes ne sont pas enregistrées. Lors de la revente, du rachat, de l'exercice ou à l'expiration, les primes sont enregistrées immédiatement en compte de résultat.

Pour les opérations de couverture, les produits et charges sont rapportés de manière symétrique à ceux afférents à l'élément couvert. Les instruments conditionnels vendeurs ne sont pas éligibles au classement en macro-couverture.

Les marchés de gré à gré peuvent être assimilés à des marchés organisés lorsque les établissements qui jouent le rôle de mainteneurs de marchés garantissent des cotations permanentes dans des fourchettes réalistes ou lorsque des cotations de l’instrument financier sous-jacent s’effectuent elles-mêmes sur un marché organisé. Les variations de valeurs des options non cotées sont déterminées selon un calcul mathématique.

2.3.11. Intérêts et assimilés – Commissions : Les intérêts et les commissions assimilables par nature à des intérêts sont enregistrés en compte de résultat prorata temporis.

Les commissions et coûts liées à l'octroi ou à l'acquisition d'un concours sont notamment assimilés à des compléments d’intérêts et sont étalés sur la durée de vie effective du crédit au prorata du capital restant dû.

Les autres commissions sont enregistrées selon la nature de la prestation :

— Commissions rémunérant une prestation instantanée : enregistrement lors de l’achèvement des prestations.

— Commissions rémunérant une prestation continue ou discontinue avec plusieurs échéances successives échelonnées : enregistrement au fur et à mesure de l’exécution de la prestation.

2.3.12. Revenus des titres à revenu variable : Les dividendes sont comptabilisés dès que leur paiement a été décidé par l’organe compétent. Ils sont enregistrés en « Revenus des titres à revenu variable ».

Les revenus d'obligations ou des titres de créances négociables sont comptabilisés pour la partie courue dans l'exercice. Il en est de même pour les titres super subordonnés à durée indéterminée répondant à la définition d’un instrument de Fonds propres prudentiels « Tier 1 ». Le groupe considère en effet que ces revenus ont le caractère d’intérêts.

2.3.13. Impôt sur les bénéfices : La charge d’impôt figurant au compte de résultat correspond à l’impôt sur les sociétés dû au titre de l’exercice ainsi qu’à la provision pour impôts sur les GIE fiscaux.

Les réseaux Caisses d’Épargne et Banques Populaires bénéficient depuis l’exercice 2010 des dispositions de l’article 91 de la loi de finance rectificative pour 2008, qui étend le mécanisme de l’intégration fiscale aux réseaux bancaires mutualistes.

L’établissement a signé avec sa mère intégrante une convention d’intégration fiscale qui lui assure de constater dans ses comptes la dette d’impôt dont elle aurait été redevable en l’absence d’intégration fiscale mutualiste.

 

Note 3. – Informations sur le bilan.

Sauf information contraire, les notes explicatives sur les postes du bilan sont présentées nettes d'amortissements et de dépréciations.

 

3.1. Opérations interbancaires :

 

Actif (en milliers d’euros)

31/12/2012

31/12/2011

Créances à vue (1)

8 865

44 566

Comptes ordinaires

8 865

44 566

Comptes et prêts au jour le jour

0

0

Valeurs et titres reçus en pension au jour le jour

0

0

Valeurs non imputées

25

488

Créances à terme (1)

507 804

489 893

Comptes et prêts à terme

507 804

489 893

Prêts subordonnés et participatifs

0

0

Valeurs et titres reçus en pension à terme

0

0

Créances rattachées

4 539

3 385

Créances douteuses

0

0

Dont créances douteuses compromises

0

0

Dépréciations des créances interbancaires

0

0

Dont dépréciation sur créances douteuses compromises

0

0

Total

521 233

538 332

(1) Opérations avec le réseau incluses.

 

Au 31 décembre 2012, les créances sur opérations avec le réseau se décomposent en 8 149 milliers d'euros à vue et 280 298 milliers d'euros à terme, dont 6 734 K€ au titre de la quote-part de la Banque Populaire d’Alsace dans le montant des dépôts constitutifs du Fonds de Garantie Mutuel, et 18 357 K€ au titre de la quote-part de la Banque Populaire d’Alsace dans le montant des dépôts constitutifs du Fonds du Réseau Banque Populaire (cf. Note 1.2). Ces mêmes créances étaient au 31 décembre 2011 respectivement de 42 773 K€ et de 355 343 K€.

La centralisation à la Caisse des dépôts et consignations de la collecte du Livret A et du LDD représente 174 351 milliers d'euros au 31 décembre 2012 contre 80 448 K€ au 31 décembre 2011.

 

Passif (en milliers d’euros)

31/12/2012

31/12/2011

Dettes à vue (1)

16 746

17 689

Comptes ordinaires créditeurs

16 745

17 689

Comptes et emprunts au jour le jour

0

0

Valeurs et titres donnés en pension au jour le jour

0

0

Autres sommes dues

2 482

4 206

Dettes à terme (1)

1 551 812

2 160 471

Comptes et emprunts à terme

1 551 812

2 158 171

Valeurs et titres donnés en pension à terme

0

2 300

Dettes rattachées

16 160

17 579

Total

1 587 199

2 199 945

(1) Opérations avec le réseau incluses.

 

Les dettes sur opérations avec le réseau se décomposent en 11 685 milliers d'euros à vue et 1 085 612 milliers d'euros à terme au 31 décembre 2012 intégrant notamment le remboursement anticipé fin décembre 2012 de quatre refinancements avec BPCE à échéance de 2016 pour 140 000 K€. Elles étaient respectivement de 15 706 K€ et 1 611 671 K€ au 31 décembre 2011.

 

3.2. Opérations avec la clientèle :

3.2.1. Opérations avec la clientèle :

— Créances sur la clientèle :

 

Actif (en milliers d’euros)

31/12/2012

31/12/2011

Comptes ordinaires débiteurs

262 621

308 867

Créances commerciales

50 850

51 887

Autres concours à la clientèle

5 477 373

5 564 173

Crédits à l'exportation

3 094

3 620

Crédits de trésorerie et de consommation (*)

308 079

297 071

Crédits à l'équipement (*)

1 803 769

1 916 324

Crédits à l'habitat (*)

3 313 413

3 294 890

Autres crédits à la clientèle

49 018

52 268

Valeurs et titres reçus en pension

0

0

Prêts subordonnés

0

0

Autres

 

 

Valeurs non imputées

7 845

7 031

Créances rattachées

21 083

23 448

Créances douteuses

349 418

326 576

Dépréciations des créances sur la clientèle

-155 473

-146 614

Total

6 013 717

6 135 368

(*) Dont créances restructurées

42 247

45 762

(*) Dont créances restructurées reclassées en encours sains

1 314

2 369

 

Les créances sur la clientèle éligibles au refinancement de la Banque Centrale ou au Système européen de Banque Centrale se montent à 254 734 K€ à fin décembre 2012 contre 260 055 K€ à fin décembre 2011.

— Dettes vis-à-vis de la clientèle :

 

Passif (en milliers d’euros)

31/12/2012

31/12/2011

Comptes d'épargne à régime spécial

2 033 666

1 715 306

Livret A

254 334

145 413

PEL/CEL

623 929

600 109

Autres comptes d'épargne à régime spécial (*)

1 155 403

969 784

Autres comptes et emprunts auprès de la clientèle (1)

2 409 328

2 389 551

Dépôts de garantie

6 615

9 343

Autres sommes dues

3 505

5 223

Dettes rattachées

41 246

58 695

Total

4 494 361

4 178 118

(*) Principalement Livrets hors Livrets A, PEP, LEP, LDD.

 

La baisse de la ligne « Dettes rattachées » à fin décembre 2012 résulte de la capitalisation dans l’année même de l’ensemble des intérêts annuels des comptes d’épargne à régime spécial. Au 31 décembre 2011, le montant des intérêts de l’espèce en attente de versement était de 23 144 K€.

 

(1) Détail des comptes et emprunts auprès de la clientèle :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2012

31/12/2011

A vue

A terme

Total

A vue

A terme

Total

Comptes ordinaires créditeurs

1 165 493

 

1 165 493

1 161 527

 

1 161 527

Emprunts auprès de la clientèle financière

0

49 224

49 224

0

125 542

125 542

Valeurs et titres donnés en pension livrée

0

0

0

0

0

0

Autres comptes et emprunts

0

1 194 611

1 194 611

0

1 102 482

1 102 482

Total

1 165 493

1 243 835

2 409 328

1 161 527

1 228 024

2 389 551

 

3.2.2. Répartition des encours de crédit par agent économique :

 

(En milliers d’euros)

Créances saines

Créances douteuses

Dont créances douteuses compromises

Brut

Dépréciation individuelle

Brut

Dépréciation individuelle

Société non financières

2 554 021

220 265

-107 252

122 308

-80 307

Entrepreneurs individuels

346 794

37 354

-13 387

22 070

-10 879

Particuliers

2 812 493

91 701

-34 780

49 198

-27 200

Administrations privées

39 617

98

-54

95

-54

Administrations publiques et Sécurité Sociale

55 896

 

 

 

 

Autres

10 951

 

 

 

 

Total au 31 décembre 2012

5 819 772

349 418

-155 473

193 671

-118 440

Total au 31 décembre 2011

5 955 406

326 576

-146 614

174 089

-109 094

 

3.3. Effets publics, obligations, actions, autres titres à revenu fixe et variable :

3.3.1. Portefeuille titres :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2012

31/12/2011

Transaction

Placement

Investis-

sement

TAP

Total

Transaction

Placement

Investis-

sement

TAP

Total

Effets publics et valeurs assimilées

0

0

0

 

0

0

0

0

 

0

Valeurs brutes

 

0

0

 

0

 

0

0

 

0

Créances rattachées

 

0

0

 

0

 

0

0

 

0

Dépréciations

 

0

0

 

0

 

0

0

 

0

Obligations et autres titres à revenu fixe

0

15 661

40 570

 

56 231

0

176 289

40 618

 

216 907

Valeurs brutes

 

15 119

40 000

 

55 119

 

176 119

40 045

 

216 164

Créances rattachées

 

795

570

 

1 365

 

1 242

573

 

1 815

Dépréciations

 

-253

0

 

-253

 

-1 072

0

 

-1 072

Actions et autres titres à revenu variable

0

8 128

 

0

8 128

0

9 037

 

0

9 037

Montants bruts

 

8 637

 

0

8 637

 

9 767

 

0

9 767

Créances rattachées

 

 

 

 

0

 

 

 

 

0

Dépréciations

 

-509

 

0

-509

 

-730

 

0

-730

Total

0

23 789

40 570

0

64 359

0

185 326

40 618

0

225 944

 

Les moins-values latentes faisant l’objet d’une dépréciation sur les titres de placement s’élèvent à 762 K€ au 31 décembre 2012 contre 1 802 K€ au 31 décembre 2011. Les plus-values latentes sur les titres de placement s’élèvent à 896 K€ au 31 décembre 2012 contre 629 K€ au 31 décembre 2011.

Après étude du risque de contrepartie, aucune dépréciation n’a été constatée au titre du risque de contrepartie sur les titres d'investissement dans nos comptes au 31 décembre 2012 à l’identique du 31 décembre 2011. Les plus-values latentes sur les titres d’investissement s’élèvent à 2 178 K€ au 31 décembre 2012 contre 1 440 K€ au 31 décembre 2011. Le montant des moins values latentes relatives au portefeuille d’investissement s’élève à 569 K€ au 31 décembre 2012 contre 1 913 K€ au 31 décembre 2011. La valeur de marché des titres d’investissement s’élève à 41 609 K€ à fin 2012.

La Banque Populaire d’Alsace ne détient dans son portefeuille aucun titre des états européens grecs, italiens, portugais, espagnols, irlandais, hongrois ou chypriotes ni aucune exposition sur des contreparties non-souveraines de ces mêmes états.

 

Obligations et autres titres à revenu fixe :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2012

31/12/2011

Transaction

Placement

Investis-

sement

Total

Transaction

Placement

Investis-

sement

Total

Titres cotés

0

74

0

74

0

74

0

74

Titres non cotés

0

15 045

40 000

55 045

0

17 495

40 045

57 540

Titres prêtés

0

0

0

0

0

158 550

0

158 550

Titres empruntés

0

0

0

0

0

0

0

0

Dépréciations

0

-253

0

-253

0

-1 072

0

-1 072

Créances rattachées

0

795

570

1 365

0

1 242

573

1 815

Total

0

15 661

40 570

56 231

0

176 289

40 618

216 907

Dont titres subordonnés

0

4 521

0

4 521

0

4 521

0

4 521

 

Parmi les obligations et autres titres à revenu fixe ne figure en 2012, tout comme en 2011, aucun titre émis par des organismes publics. Les opérations de prêts de titres concernant les souscriptions aux émissions réalisées par Banque Populaire Covered Bonds ayant été dénouées par anticipation en 2012, plus aucune créance représentative de titres prêtés ne figure dans les comptes au 31 décembre 2012.

 

Actions et autres titres à revenu variable :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2012

31/12/2011

Transaction

Placement

TAP

Total

Transaction

Placement

TAP

Total

Titres cotés

 

475

 

475

 

493

 

493

Titres non cotés

 

8 162

 

8 162

 

9 274

 

9 274

Dépréciations

 

-509

 

-509

 

-730

 

-730

Total

0

8 128

0

8 128

0

9 037

0

9 037

 

Parmi les actions et autres titres à revenu variable sont enregistrés 8 107 K€ d’OPCVM au 31 décembre 2012, contre 9 219 K€ d’OPCVM au 31 décembre 2011 sans pour autant contenir des OPCVM de capitalisation

3.3.2. Evolution des titres d’investissement :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2011

Achats

Cessions

Rem-

boursements

Conversion

Décotes/surcotes

Transferts

Autres variations

31/12/2012

Effets publics

0

0

0

0

0

0

0

0

0

Obligations et autres titres à revenu fixe

40 618

0

0

-45

0

0

0

-3

40 570

Total

40 618

0

0

-45

0

0

0

-3

40 570

 

3.3.3. Reclassements d’actifs : A l’instar de 2011, la Banque Populaire d’Alsace n’a pas opéré en 2012 de reclassements d’actif en application des dispositions du règlement CRC n° 2008-17 du 10 décembre 2008 afférent aux transferts de titres hors de la catégorie « Titres de transaction » et hors de la catégorie « Titres de placement ».

 

3.4. Participations, parts dans les entreprises liées, autres titres détenus à long terme :

3.4.1. Evolution des participations, parts dans les entreprises liées et autres titres détenus à long terme :

 

(En milliers d’euros)

01/01/2012

Augmentation

Diminution

Conversion

Autres variations

31/12/2012

Valeurs brutes

421 738

45 923

-516

0

0

467 145

Participations et autres titres détenus à long terme

402 987

45 678

-516

0

30

448 179

Parts dans les entreprises liées

18 751

245

0

0

-30

18 966

Créances rattachées

0

 

 

 

3 831

3 831

Dépréciations

-3 187

-274

65

0

0

-3 396

Participations et autres titres à long terme

-1 618

-272

65

0

0

-1 825

Parts dans les entreprises liées

-1 569

-2

0

0

0

-1 571

Immobilisations financières nettes

418 551

45 649

-451

0

3 831

467 580

 

Les parts de sociétés civiles immobilières présentées en immobilisations financières s’élèvent à 128 K€ au 31 décembre 2012 à l’identique du 31 décembre 2011.

Les autres titres détenus à long terme incluent au 31 décembre 2012 les certificats d’association au fonds de garantie des dépôts à hauteur de 1 535 K€ (sans changement par rapport au 31 décembre 2011) et la souscription à hauteur de 45 238 K€ intervenue le 26 mars 2012 des titres super-subordonnés à durée indéterminée (TSSDI) émis par BPCE (cf. Note 1.3). Ces titres ont donné lieu à constatation d’une créance rattachée de 3 831 K€ correspondant aux intérêts courus pour la période du 26 mars au 31 décembre 2012.

Par ailleurs en 2012, la Banque Populaire d’Alsace a renforcé sa participation dans les sociétés SIPMEA et IBP Investissements à hauteur respectivement de 245 K€ et 300 K€. Elle a également cédé des parts de la VOLKSBANK Baden-Baden à hauteur de 361 K€ et bénéficié, dans le cadre de la clôture de liquidation, de remboursements du GIE VULCAIN pour 11 K€

La valeur au 31 décembre 2012 des titres de l’organe central a été déterminée en calculant un actif net réévalué qui intègre la réévaluation des principales filiales de BPCE. Ces dernières sont valorisées à partir de prévisions pluriannuelles actualisées des flux de dividendes attendus (Dividend Discount Model). Les prévisions des flux de dividendes attendus s’appuient sur les plans d’affaires issus des plans stratégiques des entités concernées et sur des paramètres techniques jugés raisonnables. Les contraintes prudentielles applicables aux activités concernées, y compris les principaux effets attendus de Bâle III, ont notamment été prises en considération dans l’exercice de valorisation.

L’actif net réévalué de BPCE intègre les actifs incorporels détenus par BPCE SA et les charges de structure de l’organe central.

Les travaux de valorisation réalisés dans le contexte de l’arrêté des comptes de l’exercice 2012 ont conduit à retenir une valorisation de 623,39 euros par titre contre 654,82 euros à fin décembre 2011. Partant, les titres BPCE figurant dans la ligne « Participations et autres titres détenus à long terme » pour une valeur brute comptable de 378 996 K€, inchangée depuis 2011, sont valorisés pour un montant de 439 208 K€ au 31 décembre 2012 contre 461 351 K€ au 31 décembre 2011.

3.4.2. Tableau des filiales et participations (montants en milliers d’euros) :

 

Filiales et participations

(En milliers d’euros)

Capital

Capitaux propres autres que le capital y compris FRBG le cas échéant

Quote-part du capital détenue (En %)

Valeur comptable des titres détenus

Prêts et avances consentis par la société et non encore remboursés et TSDI

Montants des cautions et avals donnés par la société

CA HT ou PNB du dernier exercice écoulé

Résultats (bénéfice ou perte du dernier exercice clos)

Dividendes encaissés par la société au cours de l'exercice

Observations

Brute

Nette

A. Renseignements détaillés sur chaque titre dont la valeur brute excède 1% du capital de la société astreinte à la publication

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

1. Filiales (détenues à plus de 50%)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

SIPMEA

4 760

 

99,88 %

13 651

13 651

 

 

0

386

0

Données 2011

SPGRES

3 727

 

100,00 %

3 728

3 728

 

 

0

390

0

 

2. Participations (détenues entre 10 et 50 %)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Néant

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

3. Autres titres (détenues à - 10 %)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

BPCE

467 227

15 129 251

1,87 %

378 996

378 996

49 069

 

-78 229

-3 339

0

 

BP Developpement

456 117

 

1,80 %

11 273

11 273

 

 

ND

11 545

183

Données 2011

IBP

89 733

 

4,09 %

3 667

3 667

 

 

291 365

-2 739

0

Données 2011

B. Renseignements globaux sur les autres titres dont la valeur brute n'excède pas un 1 % du capital de la société astreinte à la publication

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Filiales françaises (ensemble)

 

 

 

1 587

16

469

 

 

 

4

 

Filiales étrangères (ensemble)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Participations dans les sociétés françaises

 

 

 

8 953

7 128

70

 

 

 

8

 

Participations dans les sociétés étrangères

 

 

 

50

50

 

 

 

 

19

 

Dont participations dans les sociétés cotées

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

3.4.3. Entreprises dont l’établissement est associé indéfiniment responsable :

 

Dénomination

Siège

Forme juridique

SIRKA

9, rue Konrad Adenauer

SNC

 

68390 SAUSHEIM

 

BPCE Achats

12-20, rue Fernand Braudel

GIE

 

75013 PARIS

 

Estelle Bail

37, place du Marché Saint-Honoré

GIE

 

75001 PARIS

 

I - Datech

8, rue René LAENNEC

GIE

 

67300 SCHILTIGHEIM

 

Neully Contentieux

20, avenue Georges Pompidou

GIE

 

92300 LEVALLOIS-PERRET

 

 

3.4.4. Opérations avec les entreprises liées :

 

(En milliers d’euros)

Établissements de crédit

Autres entreprises

31/12/2012

31/12/2011

Créances

 

469

469

88

Dont subordonnées

 

 

 

 

Dettes

 

25 825

25 825

25 435

Dont subordonnées

 

 

 

 

Engagements donnés

 

 

 

 

Engagements de financement

 

 

 

 

Engagements de garantie

 

 

 

 

Autres engagements donnés

 

 

 

 

Total

 

26 294

26 294

25 523

 

3.5. Opérations de crédit-bail et locations simples :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2012

31/12/2011

Immobilier

Mobilier

Location simple

Total

Immobilier

Mobilier

Location simple

Total

Encours clientèle

0

191 906

40 861

232 767

0

193 572

48 671

242 243

Biens temporairement non loués

0

347

0

347

0

793

387

1 180

Encours douteux

0

833

306

1 139

0

1 180

526

1 706

Dépréciation

0

-637

-17

-654

0

-146

0

-146

Créances rattachées

0

0

0

0

0

0

0

0

Total

0

192 449

41 150

233 599

0

195 399

49 584

244 983

 

La réserve latente correspond à la différence entre les encours financiers des contrats des clients et les valeurs nettes comptables des immobilisations louées. Au 31 décembre 2012, avant impôts différés, elle s’établit à 28 046 K€ en diminution de 3 195 K€ par rapport au 31 décembre 2011.

 

3.6. Immobilisations incorporelles et corporelles :

3.6.1. Immobilisations incorporelles :

 

(En milliers d’euros)

01/01/2012

Augmentation

Diminution

Autres mouvements

31/12/2012

Valeurs brutes

1 451

73

-30

0

1 494

Droits au bail et fonds commerciaux

393

0

-30

0

363

Logiciels

807

73

0

0

880

Autres

251

0

0

0

251

Amortissements et dépréciations

-1 004

-92

30

0

-1 066

Droits au bail et fonds commerciaux

-234

-41

30

0

-245

Logiciels

-770

-51

0

0

-821

Autres

0

0

0

0

0

Total valeurs nettes

447

-19

0

0

428

 

3.6.2. Immobilisations corporelles :

 

(En milliers d’euros)

01/01/2012

Augmentation

Diminution

Autres mouvements

31/12/2012

Valeurs brutes

118 646

8 042

-2 641

0

124 047

Immobilisations corporelles d'exploitation

118 646

8 042

-2 641

0

124 047

Terrains

2 538

0

-4

0

2 534

Constructions

37 548

705

-25

0

38 228

Equipement, mobilier et autres immobilisations corporelles

78 560

7 337

-2 612

0

83 285

Amortissements et dépréciations

-63 796

-5 817

346

0

-69 267

Immobilisations corporelles d'exploitation

-63 796

-5 817

346

0

-69 267

Terrains

0

0

0

0

0

Constructions

-16 208

-830

24

0

-17 014

Equipement, mobilier et autres immobilisations corporelles

-47 588

-4 987

322

0

-52 253

Total valeurs nettes

54 850

2 225

-2 295

0

54 780

 

3.7. Dettes représentées par un titre :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2012

31/12/2011

Bons de caisse et bons d'épargne

129

285

Titres du marché interbancaire

289 817

253 193

Titres de créances négociables

51 006

103 405

Emprunts obligataires

0

0

Autres dettes représentées par un titre

0

0

Dettes rattachées

6 839

6 031

Total

347 791

362 914

 

Les primes de remboursement ou d’émission restant à amortir au 31 décembre 2012 s’élèvent respectivement à 2 571 milliers d'euros à l’actif et à 1 043 K€ au passif.

Le solde non amorti correspond à la différence entre le montant initialement reçu et le prix de remboursement des dettes représentées par un titre.

Les titres de créances négociables ont été souscrits à hauteur de 30 000 K€ par des établissements de crédit et de 21 006 K€ par la clientèle ordinaire au 31 décembre 2012, contre respectivement 31 600 K€ et 71 805 K€ au 31 décembre 2011.

 

3.8. Autres actifs et autres passifs :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2012

31/12/2011

Actif

Passif

Actif

Passif

Comptes de règlement sur opérations sur titres

12

 

0

6

Primes sur instruments conditionnels achetés et vendus

5 727

90

5 979

159

Dettes sur titres empruntés et autres dettes de titres

 

2 807

 

4 199

Créances et dettes sociales et fiscales

17 417

28 891

22 121

23 936

Dépôts de garantie reçus et versés

2 238

410

1 687

445

Autres débiteurs divers, autres créditeurs divers

2 324

3 435

1 014

3 157

Total

27 718

35 633

30 801

31 902

 

3.9. Comptes de régularisation :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2012

31/12/2011

Actif

Passif

Actif

Passif

Engagements sur devises

4 166

0

3 525

0

Gains et pertes différés sur instruments financiers à terme de couverture

0

0

0

0

Charges et produits constatés d'avance

6 156

32 515

5 991

34 793

Dont subvention et crédit d'impôt PTZ

 

18 387

 

18 965

Dont impôt différé sur étalement du crédit d'impôt PTZ

3 448

 

2 901

 

Dont charges et produits d'avance sur instruments financiers et refinancements

2 219

2 683

2 515

3 200

Dont commissions assurances emprunteurs

 

3 383

 

4 064

Dont produits opérations crédit bail

 

5 748

 

6 216

Produits à recevoir/Charges à payer

11 636

14 858

15 007

15 798

Dont Produits et Charges sur instruments financiers

3 509

2 907

4 654

3 729

Valeurs à l'encaissement

1 264

914

451

2 820

Autres

15 437

4 359

19 453

6 716

Dont opérations devises à régulariser

3 199

984

2 323

477

Dont prime d'émission à répartir

2 571

 

2 941

 

Dont moyens paiements à recouvrer

675

 

5 927

 

Dont avances primes PEL

4 157

 

5 402

 

Total

38 659

52 646

44 427

60 127

 

3.10. Provisions :

3.10.1. Tableau de variations des provisions :

 

(En milliers d’euros)

01/01/2012

Dotations

Utilisations/reprises

Autres

31/12/2012

Provisions pour risques de contrepartie

19 732

643

-5 225

-25

15 125

Provisions pour engagements sociaux

40 660

0

-6 234

0

34 426

Provisions pour PEL/CEL

3 698

863

-186

0

4 375

Autres provisions pour risques

6 927

2 039

-1 410

25

7 581

Portefeuille titres et instruments financiers à terme

0

0

0

0

0

Immobilisations financières

0

0

0

0

0

Promotion immobilière

0

0

0

0

0

Provisions pour impôts

3 251

214

-78

0

3 387

Autres

3 676

1 825

-1 332

25

4 194

Provisions exceptionnelles

122

0

-4

0

118

Provisions pour restructurations informatiques

0

0

0

0

0

Autres provisions exceptionnelles

122

0

-4

0

118

Total

71 139

3 545

-13 059

0

61 625

 

Les provisions pour risques de contrepartie comprennent les provisions pour litiges avec la clientèle et celles constituées sur les engagements par signature et intègrent également les provisions pour risque de crédit constituées sur le périmètre des engagements non douteux pour lesquels il est possible d’anticiper un risque de défaillance et de pertes à l’échéance (provisions sur base de portefeuilles). Elles ont bénéficié de la variation à la baisse des provisions sur les engagements par signature pour 2 706 K€ et des provisions sur base de portefeuilles pour 2 006 K€.

Les provisions pour engagements sociaux ont été impactées favorablement par les cotisations de 6 000 K€ versées à un contrat d’assurance de couverture.

Les autres provisions pour risques ont été principalement impactées par

— les dotations complémentaires de 987 K€ au titre des deux contrôles URSSAF en cours

— les reprises nettes de 617 K€ portant sur des litiges de nature prud’homale et sur des provisions pour charges de personnel

— la dotation de 214 K€ constituée au titre de deux missions de contrôles de la SGFGAS portant sur les prêts à taux zéro.

Au 31 décembre 2012, les provisions constituées pour les contrôles URSSAF s’élèvent globalement à 2 676 K€ contre 1 689 K€ au 31 décembre 2011.

3.10.2. Provisions et dépréciations constituées en couverture du risque de contrepartie :

 

(En milliers d’euros)

01/01/2012

Dotations

Utilisations/reprises

Autres

31/12/2012

Dépréciations inscrites en déduction des éléments d'actifs

155 597

64 891

-57 799

0

162 689

Dépréciations sur créances sur la clientèle

150 462

63 963

-56 548

0

157 877

Dépréciations sur autres créances

5 135

928

-1 251

0

4 812

Provisions pour risques de contrepartie inscrites au passif

19 732

643

-5 225

-25

15 125

Provisions sur engagements hors bilan (1)

3 321

257

-2 964

0

614

Provisions pour risque de contrepartie clientèle (2)

16 411

386

-2 261

-25

14 511

Total

175 329

65 534

-63 024

-25

177 814

(1) Dont risque d’exécution d’engagements par signature.

(2) Une provision pour risque est constituée sur le périmètre des engagements non douteux, inscrits au bilan ou au hors-bilan, pour lesquels les informations disponibles permettent d’anticiper un risque de défaillance et de pertes à l’échéance.

 

3.10.3. Provisions pour engagements sociaux :

— Avantages postérieurs à l'emploi à cotisations définies : Les régimes à cotisations définies concernent les régimes de retraites obligatoires gérés par la sécurité sociale et par les caisses de retraite AGIRC et ARRCO et des régimes sur complémentaires auxquels adhèrent les Banques Populaires. L'engagement de la Banque Populaire d’Alsace est limité au versement des cotisations (9 946 milliers d'euros en 2012).

— Avantages postérieurs à l'emploi à prestations définies et avantages à long terme : Les engagements de la Banque Populaire d’Alsace concernent les régimes suivants :

– Le régime de retraite des Banques Populaires géré par la Caisse Autonome de Retraite des Banques Populaires (CAR) concerne les prestations de retraite issues de la fermeture du régime de retraite bancaire au 31 décembre 1993 ;

– Retraites et assimilés : indemnités de fin de carrière et avantages accordés aux retraités ;

– Autres : bonification pour médailles d'honneur du travail et autres avantages à long terme.

Ces engagements sont calculés conformément aux dispositions de la Recommandation n° 2003-R-01 du Conseil national de la comptabilité.

 

Analyse des actifs et passifs comptabilisés au bilan :

 

(En milliers d’euros)

Régime CARBP

Retraites

Autres engagts

31/12/2012

Régime CARBP

Retraites

Autres engagts

31/12/2011

Valeur actualisée des engagements financés (a)

42 393

14 400

4 541

61 334

40 125

13 295

5 019

58 439

Juste valeur des actifs du régime (b)

-11 052

-7 618

0

-18 670

-9 935

-2 016

0

-11 951

Juste valeur des droits à remboursement (c)

0

0

0

0

0

0

0

0

Valeur actualisée des engagements non financés (d)

0

0

0

0

0

0

0

0

Eléments non encore reconnus : écarts actuariels et coûts des services passés (e)

-7 281

-143

0

-7 424

-5 881

792

0

-5 089

Solde net au bilan (a) - (b) - c) + (d) - (e)

24 060

6 639

4 541

35 240

24 309

12 071

5 019

41 399

Passif

24 060

6 674

4 541

35 275

24 309

12 071

5 019

41 399

Actif

 

35

 

35

0

0

0

0

 

Le 1er janvier 2010, la CARBP est devenue une Institution de Gestion de Retraite Supplémentaire qui assure la gestion administrative des engagements de retraite issus de la retraite bancaire. Les encours sont externalisés auprès d’un assureur. Cette externalisation n’a pas eu d’impact pour la Banque Populaire d’Alsace.

 

Ajustement lié à l’expérience au titre du régime de retraite des Banques Populaires (CARBP). — Les ajustements liés à l’expérience indiquent les variations d’actifs ou de passifs qui ne sont pas liées à des changements d’hypothèses actuarielles.

Sur l’année 2012, sur l’ensemble des 47 386 K€ d’écarts actuariels nets générés, 52 877 K€ proviennent des écarts liés à la mise à jour du taux d’actualisation et -5 491 K€ proviennent des ajustements liés à l’expérience. La quote-part relevant de la Banque Populaire d’Alsace s’établit respectivement à 2 407 K€, 2 686 K€ et -279 K€.

Au 31 décembre 2012, les actifs de couverture du régime de retraite des Banques Populaires sont répartis à hauteur de 61,40 % en obligations, 35,80 % en actions, 0 % en actifs immobiliers et 2,80 % en actifs monétaires. Les rendements attendus des actifs du régime sont calculés en pondérant le rendement anticipé sur chacune des catégories d’actifs par leur poids respectif dans la juste valeur des actifs.

 

Analyse de la charge de l'exercice :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2012

31/12/2011

Régime CARBP

Retraites

Autres engagements

Total

Régime CARBP

Retraites

Autres engagements

Total

Coût des services rendus de la période

0

515

317

832

0

534

305

839

Coût financier

1 432

420

131

1 983

1 323

450

136

1 909

Rendement attendu des actifs de couverture

-422

-52

0

-474

-465

-1

0

-466

Rendement attendu des droits à remboursement

0

0

0

0

0

0

0

0

Ecarts actuariels : amortissement de l'exercice

226

-121

-595

-490

0

59

-76

-17

Coût net des liquidations de l'exercice

-1 485

71

-331

-1 745

-1 469

186

-337

-1 620

Coût des services passés

0

6

0

6

0

26

0

26

Autres

0

-173

 

-173

0

87

0

87

Total

-249

666

-478

-61

-611

1 341

28

758

 

Principales hypothèses actuarielles :

 

(En pourcentage)

Régime CARBP

Retraites

Autres engagements

31/12/2012

31/12/2011

31/12/2012

31/12/2011

31/12/2012

31/12/2011

Taux d'actualisation

3,00 %

3,63 %

2,60 %

3,20 %

2,54 %

3,02 %

Rendement attendu des actifs de couverture

4,40 %

4,50 %

2,44 %

2,44 %

 

 

Rendement attendu des droits à remboursement

 

 

 

 

 

 

 

Les tables de mortalité utilisées sont :

— TF00/02 pour les IFC, les médailles du travail et les autres avantages ;

— TGH TGF 05 pour la CARBP.

 

Plan d’options d’achat d’actions. — La Banque Populaire d’Alsace n’a pas émis de stock-options et ne contrôle pas des sociétés ayant octroyé des stock-options à leurs mandataires sociaux.

 

3.10.4. Provisions PEL/CEL :

— Encours des dépôts collectés :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2012

31/12/2011

Encours collectés au titre des Plans d'épargne logement (PEL) :

 

 

Ancienneté de moins de 4 ans

354 740

47 088

Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans

107 782

443 670

Ancienneté de plus de 10 ans

129 672

76 062

Encours collectés au titre des plans épargne logement

592 194

566 820

Encours collectés au titre des comptes épargne logement

31 735

33 289

Total

623 929

600 109

 

— Encours des crédits octroyés :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2012

31/12/2011

Encours de crédits octoyés :

 

 

Au titre des plans épargne logement

2 994

3 695

Au titre des comptes épargne logement

7 317

7 656

Total

10 311

11 351

 

— Provisions sur engagements liés aux comptes et plans épargne logement (PEL et CEL) :

 

(En milliers d’euros)

01/01/2012

Dotations/reprises nettes

31/12/2012

Provisions constituées au titre des PEL :

 

 

 

Ancienneté de moins de 4 ans

0

504

504

Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans

0

23

23

Ancienneté de plus de 10 ans

3 040

336

3 376

Provisions constituées au titre des plans épargne logement

3 040

863

3 903

Provisions constituées au titre des comptes épargne logement

581

-71

510

Provisions constituées au titre des crédits PEL

-15

-9

-24

Provisions constituées au titre des crédits CEL

92

-106

-14

Provisions constituées au titre des crédits épargne logement

77

-115

-38

Total

3 698

677

4 375

 

3.11. Dettes subordonnées :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2012

31/12/2011

Dettes subordonnées à durée déterminée

50 000

52 000

Dettes subordonnées à durée indéterminée

0

0

Dépôts de garantie à caractère mutuel

0

0

Dettes rattachées

40

185

Total

50 040

52 185

 

Les emprunts subordonnés sont tous des emprunts en euros émis par BPCE.

Ces différents emprunts ne bénéficient d’aucune possibilité de remboursement anticipé et répondent aux mêmes conditions de subordination : en cas de liquidation, ils sont remboursés à un prix égal au pair et leur remboursement n’intervient qu’après désintéressement complet de tous les créanciers, privilégiés ou chirographaires, mais avant le remboursement des prêts participatifs accordés à l’emprunteur, des titres participatifs et des titres super subordonnés émis.

Ces emprunts subordonnés, pris en compte dans le calcul des fonds propres prudentiels de la Banque Populaire d’Alsace au titre de l'article 4.d du règlement n° 90-02 du CRBF, ont les caractéristiques suivantes :

 

Montant (en milliers d’euros)

Devise

Date d'émission

Taux

Majoration d'intérêts en points de base (1)

Date d'échéance si non indéterminée

Emprunts supèrieurs à 10% du poste

 

 

 

 

 

10 000

Eur

23/06/2004

 

0,27 %

04/08/2014

15 000

Eur

23/05/2006

 

0,18 %

22/07/2016

25 000

Eur

25/06/2007

 

0,16 %

10/07/2017

(1) Au-dessus de l'EURIBOR 3 mois.

 

3.12. Fonds pour risques bancaires généraux :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2011

Augmentation

Diminution

Autres variations

31/12/2012

Fonds pour Risques Bancaires Généraux

28 391

422

-169

 

28 644

Fonds Réseau des Banques Populaires (1)

19 885

 

 

-1 528

18 357

Fonds de garantie mutuel (1)

4 799

 

 

1 935

6 734

Fonds régionaux de solidarité

1 828

 

 

-407

1 421

Total

54 903

422

-169

0

55 156

(1) Montants dotés aux fonds constitués dans le cadre du mécanisme de garantie (note 1.2).

 

3.13. Capitaux propres :

 

(En milliers d’euros)

Capital

Primes d'émission

Réserves/

autres

Résultat

Total capitaux propres hors FRBG

Total au 31 décembre 2010 après affectation

337 125

155 396

190 075

 

682 596

Mouvements de l'exercice

37 500

 

22 291

 

59 791

Total au 31 décembre 2011

374 625

155 396

212 366

0

742 387

Variation de capital

37 500

 

 

 

37 500

Résultat de la période

 

 

 

20 040

20 040

Distribution de dividendes

 

 

-10 570

 

-10 570

Autres mouvements

 

 

-423

 

-423

Total au 31 décembre 2012

412 125

155 396

201 373

20 040

788 934

 

Le capital social de la Banque Populaire d’Alsace s’élève à 412 125 K€ et est composé pour 329 700 K€ de 21 980 000 parts sociales de nominal 15 euros détenues par les sociétaires et une SAS – structure de portage en miroir des sociétaires - et pour 82 425 K€ de certificats coopératifs d'investissement détenus par Natixis (CCI).

Une augmentation de capital, par souscription en numéraire, d’un montant de 37 500 K€ a été réalisée aux termes d’une délibération du conseil d’administration du 14 février 2012, par l’émission au pair :

— de 2 000 000 parts sociales nouvelles de 15 euros de valeur nominale chacune ;

— de 500 000 CCI nouveaux de 15 euros de valeur nominale chacun.

Les CCI émis par la Banque Populaire d’Alsace en application des articles 19 sexdecies à 19 duovicies de la loi n° 47.1775 du 10 septembre 1947 portant statut de la coopération sont exclusivement souscrits et libérés par Natixis détenue par BPCE.

Les titulaires de CCI disposent d’un droit sur l’actif net dans la proportion du capital qu’ils représentent. Les CCI détenus par Natixis représentent 20 % du capital social de la banque.

Lors des nouvelles augmentations de capital par émission de parts sociales, cette proportion sera maintenue par l’émission au nominal dans le même temps de nouveaux CCI souscrits par Natixis.

Les CCI sont des valeurs mobilières représentatives d’une part du capital de la banque, émises pour la durée de la banque et dépourvues de droit de vote. Les CCI ne peuvent représenter plus de la moitié du capital social atteint à la clôture de l’exercice précédent. Ils sont librement négociables, toutefois la cession des CCI devra être agréée préalablement par le conseil d’administration de la Banque Populaire d’Alsace.

La rémunération des CCI correspond à un montant global défini indépendamment du nombre de CCI émis et doit être au moins égale à celle versée aux parts sociales. Elle est décidée par l’assemblée générale en fonction des résultats de l’exercice. Son paiement, pour tout ou partie, peut être fait en numéraire ou en CCI.

 

3.14. Durée résiduelle des emplois et ressources . — Les emplois et ressources à terme définis sont présentés selon la durée restant à courir avec créances et dettes rattachées.

 

(En milliers d’euros)

Moins de 3 mois

De 3 mois à 1 an

De 1 an à 5 ans

Plus de 5 ans

Indé-

terminé

31/12/2012

Total des emplois

897 487

641 305

2 129 296

2 921 568

235 124

6 824 780

Effets publics et valeurs assimilées

0

0

0

0

0

0

Créances sur les établissements de crédit

282 351

123 270

70 480

45 132

0

521 233

Opérations avec la clientèle

613 772

518 035

2 010 027

2 871 883

0

6 013 717

Obligations et autres titres à revenu fixe

1 364

0

48 789

4 553

1 525

56 231

Opérations de crédit-bail et de locations simples

0

0

0

0

233 599

233 599

Total des ressources

3 186 507

400 454

2 398 921

493 509

0

6 479 391

Dettes envers les établissements de crédit

258 962

88 992

968 763

270 482

0

1 587 199

Opérations avec la clientèle

2 916 436

306 113

1 169 385

102 427

0

4 494 361

Dettes représentées par un titre

11 069

5 349

210 773

120 600

0

347 791

Dettes subordonnées

40

0

50 000

0

0

50 040

 

Note 4. – Informations sur le hors-bilan et opérations assimilées.

4.1. Engagements reçus et donnés :

4.1.1. Engagements de financement :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2012

31/12/2011

Engagements de financement donnés :

 

 

En faveur des établissements de crédit

2 936

8 781

En faveur de la clientèle

436 325

535 513

Ouverture de crédits documentaires

6 680

9 413

Autres ouvertures de crédits confirmés

426 689

525 233

Autres engagements

2 956

867

Total des engagements de financement donnés

439 261

544 294

Engagements de financement reçus :

 

 

D'établissements de crédit (*)

515 000

405 000

De la clientèle

0

0

Total des engagements de financement reçus

515 000

405 000

(*) Dont 515 000 K€ au titre d’une ligne de crédit consentie par BPCE au 31 décembre 2012 contre 405 000 K€ au 31 décembre 2011.

 

4.1.2. Engagements de garantie :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2012

31/12/2011

Engagements de garantie donnés :

 

 

D'ordre d'établissements de crédit

7 820

3 339

Confirmation d'ouverture de crédits documentaires

7 820

3 339

Autres garanties

0

0

D'ordre de la clientèle

327 891

367 553

Cautions immobilières

25 363

32 895

Cautions administratives et fiscales

34 823

29 766

Autres cautions et avals donnés

240 235

242 369

Autres garanties données

27 470

62 523

Total des engagements de garantie donnés

335 711

370 892

Engagements de garantie reçus d'établissements de crédit

686 117

735 619

Total des engagements de garantie reçus

686 117

735 619

 

4.1.3. Autres engagements ne figurant pas au hors bilan :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2012

31/12/2011

Engagements donnés

Engagements reçus

Engagements donnés

Engagements reçus

Autres valeurs affectées en garantie en faveur d'établissements de crédit

1 335 211

5 424

1 313 693

4 531

Autres valeurs affectées en garantie reçues de la clientèle

853 980

3 981

1 005 675

56

Total

2 189 191

9 405

2 319 368

4 587

 

Au 31 décembre 2012, les créances données en garantie dans le cadre des dispositifs de refinancement incluent plus particulièrement :

— 254 734 K€ de créances mobilisées auprès de la Banque de France dans le cadre du processus TRICP contre 260 055 K€ au 31 décembre 2011 ;

— 78 029 K€ de créances nanties auprès de la SFEF contre 208 590 K€ au 31 décembre 2011 ;

— 291 120 K€ de crédits immobiliers nantis auprès de BP Covered Bonds contre 513 882 K€ au 31 décembre 2011 ;

— 17 074 K€ de créances apportées en garantie des financements obtenus auprès de la Banque européenne d’investissement (BEI) contre 0 K€ au 31 décembre 2011 ;

— 427 908 K€ de créances données en garantie auprès de la Caisse de refinancement hypothécaire contre 369 376 K€ au 31 décembre 2011 ;

— 344 375 K€ de crédits immobiliers nantis auprès de BPCE SFH contre 170 380 K€ au 31 décembre 2011,

— 775 951 K€ de crédits immobiliers nantis auprès de BPCE Home Loans contre 797 085 K€ au 31 décembre 2011.

Au 31 décembre 2012, la Banque Populaire d’Alsace n’a conclu aucun contrat de garantie financière assortie d’un droit de réutilisation en application de l’ordonnance 2005-171 du 24 février 2005 et de l’avis du CNC 2006-10 ni aucun contrat de fiducie en application de la loi 2007-211 du 19 février 2007 et de l’avis du CNC 2008-03.

 

4.2. Opérations sur instruments financiers à terme :

4.2.1. Instruments financiers et opérations de change à terme :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2012

31/12/2011

Couverture

Autres opérations

Total

Juste valeur

Couverture

Autres opérations

Total

Juste valeur

Opérations fermes

 

 

 

 

 

 

 

 

Opérations sur marchés organisés

0

0

0

0

0

0

0

0

Contrats de taux d'intérêt

0

0

0

0

0

0

0

0

Contrats de change

0

0

0

0

0

0

0

0

Autres contrats

0

0

0

0

0

0

0

0

Opérations de gré à gré

1 287 409

0

1 287 409

-41 850

1 425 549

0

1 425 549

-44 377

Accords de taux futurs (FRA)

0

0

0

0

0

0

0

0

Swaps de taux d'intérêt

962 825

0

962 825

-45 355

1 112 523

0

1 112 523

-48 654

Swaps financiers de devises

227 496

0

227 496

3 155

226 723

0

226 723

5 312

Autres contrats à terme

97 088

0

97 088

350

86 303

0

86 303

-1 035

Total opérations fermes

1 287 409

0

1 287 409

-41 850

1 425 549

0

1 425 549

-44 377

Opérations conditionnelles

 

 

 

 

 

 

 

 

Opérations sur marchés organisés

0

0

0

0

0

0

0

0

Options de taux d'intérêt

0

0

0

0

0

0

0

0

Options de change

0

0

0

0

0

0

0

0

Autres options

0

0

0

0

0

0

0

0

Opérations de gré à gré

269 994

0

269 994

1 610

294 191

0

294 191

3 376

Options de taux d'intérêt

269 994

0

269 994

1 610

286 858

0

286 858

3 376

Options de change

0

0

0

0

7 333

0

7 333

0

Autres options

0

0

0

0

0

0

0

0

Total opérations conditionnelles

269 994

0

269 994

1 610

294 191

0

294 191

3 376

Total instruments financiers et change à terme

1 557 403

0

1 557 403

-40 240

1 719 740

0

1 719 740

-41 001

 

Les montants nominaux des contrats recensés dans ce tableau ne constituent qu’une indication de volume de l’activité de la Banque Populaire d’Alsacesur les marchés d’instruments financiers à la clôture de l’exercice et ne reflètent pas les risques de marché attachés à ces instruments.

Les engagements sur instruments de taux d’intérêt négociés sur des marchés de gré à gré portent essentiellement sur des swaps de taux et FRA pour les opérations à terme ferme, et sur des contrats de garantie de taux pour les opérations conditionnelles.

Les engagements sur instruments de cours de change négociés sur des marchés de gré à gré portent essentiellement sur des swaps de devises.

La Banque Populaire d’Alsace a procédé fin décembre 2012 à la résiliation anticipée de trois contrats de swaps de macro-couverture emprunteur taux fixe/prêteur taux variable d’un montant notionnel total de 100 000 K€. Le netting de ces contrats à échéance 2013 a donné lieu à versement d’une soulte de 3 165 K€.

 

4.2.2. Ventilation par type de portefeuille des instruments financiers de taux d’intérêt négociés sur un marché de gré à gré :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2012

31/12/2011

Micro couverture

Macro couverture

Position ouverte isolée

Gestion spécialisée

Total

Micro couverture

Macro couverture

Position ouverte isolée

Gestion spécialisée

Total

Opérations fermes

331 825

858 496

0

0

1 190 321

370 123

969 123

0

0

1 339 246

Accords de taux futurs (FRA)

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

Swaps de taux d'intérêt

331 825

631 000

0

0

962 825

370 123

742 400

0

0

1 112 523

Swaps financiers de devises

0

227 496

0

0

227 496

0

226 723

0

0

226 723

Autres contrats à terme de taux d'intérêt

0

0

0

 

0

0

0

0

 

0

Opérations conditionnelles

102 498

167 496

0

0

269 994

117 816

169 042

0

0

286 858

Options de taux d'intérêt

102 498

167 496

0

0

269 994

117 816

169 042

0

0

286 858

Total

434 323

1 025 992

0

0

1 460 315

487 939

1 138 165

0

0

1 626 104

 

Il n’y a pas eu de transferts d’opérations vers un autre portefeuille au cours de l’exercice 2012.

 

4.2.3. Durée résiduelle des engagements sur instruments financiers à terme :

 

(En milliers d’euros)

De 0 à 1 an

De 1 à 5 ans

Plus de 5 ans

31/12/2012

Opérations fermes

152 391

963 884

74 046

1 190 321

Opérations sur marchés organisés

 

 

 

0

Opérations de gré à gré

152 391

963 884

74 046

1 190 321

Opérations conditionnelles

33 307

222 459

14 228

269 994

Opérations sur marchés organisés

 

 

 

0

Opérations de gré à gré

33 307

222 459

14 228

269 994

Total

185 698

1 186 343

88 274

1 460 315

 

4.3. Ventilation du bilan par devise. — Au 31 décembre 2012, les encours au bilan toutes devises confondues hors euros s’élèvent à 333 534 K€ dont 297 695 K€ au titre du franc suisse et à l’activité « crédit » y attachée et 31 917 K€ pour le dollar américain contre respectivement 343 308 K€, 299 563 K€ et 39 469 K€ au 31 décembre 2011.

Les opérations de change à terme totalisent 97 088 K€ à fin décembre 2012 contre 86 303 K€ à fin décembre 2011.

 

Note 5. – Informations sur le compte de résultat.

5.1. Intérêts, produits et charges assimilés :

 

(En milliers d’euros)

Exercice 2012

Exercice 2011

Produits

Charges

Net

Produits

Charges

Net

Opérations avec les établissements de crédit

15 053

-44 128

-29 075

12 996

-62 194

-49 198

Opérations avec la clientèle

234 315

-93 740

140 575

241 782

-84 805

156 977

Obligations et autres titres à revenu fixe

7 379

-13 383

-6 004

6 381

-12 026

-5 645

Dettes subordonnées

0

-486

-486

0

-836

-836

Opérations sur instruments financiers à terme (*)

14 841

-30 428

-15 587

17 094

-25 776

-8 682

Total

271 588

-182 165

89 423

278 253

-185 637

92 616

(*) Dont 18 913 K€ de charges nettes englobant la soulte de 3 165 milliers payée pour le netting de trois swaps au titre des opérations de macro-couverture pour l’exercice 2012 contre 11 202 K€ de charges nettes pour l’exercice 2011.

 

Les produits d'intérêts sur opérations avec les établissements de crédit comprennent 3 117 K€ (1 675 K€ pour l’exercice 2011) au titre de la rémunération des fonds du Livret A, du LDD et du LEP centralisés à la Caisse des dépôts et consignations.

Les variations de la provision épargne-logement impactent la ligne des opérations avec la clientèle. Au titre de l’exercice 2012, cette ligne présente une dotation nette de 677 K€ contre une reprise nette de 1 756 K€ pour l’exercice 2011.

 

5.2. Produits et charge sur opérations de crédit-bail et locations assimilées !

 

(En milliers d’euros)

Exercice 2012

Exercice 2011

Produits

Charges

Net

Produits

Charges

Net

Opérations de crédit-bail et location financière

 

 

 

 

 

 

Loyers

85 269

 

85 269

82 698

 

82 698

Résultats de cession

1 778

-1 530

248

1 647

-1 683

-36

Dépréciation

897

-618

279

121

-144

-23

Amortissement

 

-76 412

-76 412

 

-81 709

-81 709

Autres produits et charges

710

-239

471

1 282

-213

1 069

 

88 654

-78 799

9 855

85 748

-83 749

1 999

Opérations de location simple

 

 

 

 

 

 

Loyers

20 309

 

20 309

23 232

 

23 232

Résultats de cession

2 945

-468

2 477

2 391

-218

2 173

Dépréciation

510

-17

493

348

0

348

Amortissement

 

-19 220

-19 220

 

-24 044

-24 044

Autres produits et charges

366

-2

364

43

-3

40

 

24 130

-19 707

4 423

26 014

-24 265

1 749

Total

112 784

-98 506

14 278

111 762

-108 014

3 748

 

5.3. Revenus des titres à revenu variable :

 

(En milliers d’euros)

Exercice 2012

Exercice 2011

Actions et autres titres à revenu variable

23

58

Participations et autres titres détenus à long terme

214

686

Parts dans les entreprises liées

4

5 349

Total

241

6 093

 

Aucune distribution du groupe BPCE ni versement de dividendes des filiales ont impacté les comptes de 2012. Ils étaient respectivement de 7 K€ et de 5 453 K€ en 2011.

 

5.4. Commissions :

 

(En milliers d’euros)

Exercice 2012

Exercice 2011

Produits

Charges

Net

Produits

Charges

Net

Opérations de trésorerie et interbancaire

140

-458

-318

140

-690

-550

Opérations avec la clientèle

55 988

-266

55 722

58 653

-8

58 645

Opérations sur titres

6 160

-214

5 946

7 118

-809

6 309

Moyens de paiement

24 601

-13 069

11 532

28 059

-13 930

14 129

Opérations de change

266

0

266

271

0

271

Engagements hors-bilan

2 005

-359

1 646

1 421

-330

1 091

Prestations de services financiers

7 084

-2 617

4 467

4 374

-469

3 905

Activités de conseil

0

0

0

0

0

0

Autres commissions

0

0

0

0

0

0

Total

96 244

-16 983

79 261

100 036

-16 236

83 800

 

Suite à l’adoption par la Banque Populaire d’Alsace dès 2012 du nouveau plan de compte harmonisé entre les réseaux Banques Populaires et Caisses d’Épargne, des reclassements entre les charges générales d’exploitation (point 5.8) et les charges de commissions ont été opérés, impactant ces dernières à la hausse pour un montant net de 2 216 K€. L’impact aurait été de 1 863 K€ sur l’exercice 2011.

Sont concernés par cette harmonisation du plan de compte :

— les charges d’entretien et de maintenance des caisses automatiques, des GAB, des TPE et du matériel « chèques » affectées dorénavant dans la ligne « Autres charges générales d’exploitation » en lieu et place des charges de commissions sur moyens de paiement. Leur montant est de 1 491 K€ au 31 décembre 2012 et aurait été de 1 552 K€ au 31 décembre 2011

— les prestations de service liées à la gestion des titres, aux opérations à l’International, aux transports de fonds et au comptage imputées dorénavant dans la ligne appropriée des charges de commissions en lieu et place de la ligne « Autres charges générales d’exploitation ». Leur montant est de 3 707 K€ au 31 décembre 2012 et aurait été de 3 414 K€ au 31 décembre 2011.

 

5.5. Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation :

 

(En milliers d’euros)

Exercice 2012

Exercice 2011

Titres de transaction

0

0

Opérations de change

1 334

1 536

Instruments financiers à terme

19

80

Total

1 353

1 616

 

5.6. Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés :

 

(En milliers d’euros)

Exercice 2012

Exercice 2011

Placement

TAP

Total

Placement

TAP

Total

Dépréciations

1 040

0

1 040

-289

0

-289

Dotations

-19

0

-19

-867

0

-867

Reprises

1 059

0

1 059

578

0

578

Résultat de cession

5

0

5

-255

0

-255

Autres éléments

0

0

0

0

0

0

Total

1 045

0

1 045

-544

0

-544

 

5.7. Autres produits et charges d'exploitation bancaire :

 

(En milliers d’euros)

Exercice 2012

Exercice 2011

Produits

Charges

Total

Produits

Charges

Total

Quote-part d'opérations faites en commun

1 022

-702

320

1 140

-218

922

Refacturations de charges et produits bancaires

0

0

0

0

0

0

Activités immobilères

0

0

0

0

0

0

Prestations de services informatiques

0

0

0

0

0

0

Autres activités diverses

151

0

151

170

0

170

Autres produits et charges accessoires

6 310

-400

5 910

4 772

-392

4 380

Total

7 483

-1 102

6 381

6 082

-610

5 472

 

La ligne « Autres produits et charges accessoires » a été impactée en 2012 par le remboursement de l’amende « échange images-chèques » pour un montant de 1 516 K€. A l’origine, lors de sa notification, une charge de même montant avait été enregistrée sur cette ligne dans les comptes de l’exercice 2010.

 

5.8. Charges générales d'exploitation :

 

(En milliers d’euros)

Exercice 2012

Exercice 2011

Frais de personnel

 

 

Salaires et traitements

-46 018

-46 050

Charges de retraite et assimilées (1)

-7 082

-7 847

Autres charges sociales

-17 816

-17 980

Intéressement des salariés

-5 186

-5 217

Participation des salariés

-513

-555

Impôts et taxes liés aux rémunérations

-5 490

-5 138

Total des frais de personnel

-82 105

-82 787

Autres charges d'exploitation

 

 

Impôts et taxes

-5 678

-4 944

Autres charges générales d'exploitation

-42 074

-42 887

Total des autres charges d'exploitation

-47 752

-47 831

Total

-129 857

-130 618

(1) Incluant les dotations, utilisations et reprises de provisions pour engagements sociaux (note 3.10.3).

 

L’effectif moyen du personnel en activité au cours de l'exercice, ventilé par catégories professionnelles est le suivant : 395 cadres et 735 non cadres, soit un total de 1 130 salariés.

Le doublement de la taxe systémique bancaire instaurée par la deuxième loi de finances rectificative pour 2012 a contribué à une augmentation de 774 K€ de la ligne « Impôts et taxes »

Suite à l’adoption par la Banque Populaire d’Alsace dès 2012 du nouveau plan de compte harmonisé entre les réseaux Banques Populaires et Caisses d’Épargne, des reclassements entre les charges de commissions (point 5.4) et les charges générales d’exploitation ont été opérés, impactant ces dernières à la baisse pour un montant net de 2 216 K€. L’impact aurait été de 1 863 K€ sur l’exercice 2011.

Sont concernés par cette harmonisation du plan de compte :

— les charges d’entretien et de maintenance des caisses automatiques, des GAB, des TPE et du matériel « chèques » affectées dorénavant dans la ligne « Autres charges générales d’exploitation » en lieu et place des charges de commissions sur moyens de paiement. Leur montant est de 1 491 K€ au 31 décembre 2012 et aurait été de 1 552 K€ au 31 décembre 2011

— les prestations de service liées à la gestion des titres, aux opérations à l’International, aux transports de fonds et au comptage imputées dorénavant dans la ligne appropriée des charges de commissions en lieu et place de la ligne « Autres charges générales d’exploitation ». Leur montant est de 3 707 K€ au 31 décembre 2012 et aurait été de 3 414 K€ au 31 décembre 2011.

 

5.9. Coût du risque :

 

(En milliers d’euros)

Exercice 2012

Exercice 2011

Dotations

Reprises nettes

Pertes non couvertes

Récupérations sur créances amorties

Total

Dotations

Reprises nettes

Pertes non couvertes

Récupérations sur créances amorties

Total

Dépréciations d'actifs

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Interbancaires

0

0

-893

0

-893

0

0

-1 298

13

-1 285

Clientèle

-63 222

30 920

-2 699

762

-34 239

-66 103

35 925

-2 591

627

-32 142

Titres et débiteurs divers

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

Provisions

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Engagements hors-bilan

-257

2 964

 

 

2 707

-1 089

1 168

 

 

79

Provisions pour risque clientèle

-386

2 261

 

 

1 875

-179

4 746

 

 

4 567

Autres

0

0

 

 

0

0

0

 

 

0

Total

-63 865

36 145

-3 592

762

-30 550

-67 371

41 839

-3 889

640

-28 781

Dont :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Reprises de dépréciations devenues sans objet

 

36 145

 

 

 

 

41 839

 

 

 

Reprises de dépréciations utilisées

 

19 446

 

 

 

 

11 786

 

 

 

Total reprises

 

55 591

 

 

 

 

53 625

 

 

 

Pertes couvertes par des provisions

 

-19 446

 

 

 

 

-11 786

 

 

 

Total reprises nettes

 

36 145

 

 

 

 

41 839

 

 

 

 

5.10. Gains ou pertes sur actifs immobilisés :

 

(En milliers d’euros)

Exercice 2012

Exercice 2011

Participations et autres titres à long terme

Titres d'investis-

sement

Immobilisations corporelles et incorporelles

Total

Participations et autres titres à long terme

Titres d'investis-

sement

Immobilisations corporelles et incorporelles

Total

Dépréciations

-209

0

 

-209

127

0

 

127

Dotations

-274

0

 

-274

-787

0

 

-787

Reprises

65

0

 

65

914

0

 

914

Provision pour risques

0

 

 

0

94

 

 

94

Résultat de cession

-11

0

147

136

-754

0

571

-183

Total

-220

0

147

-73

-533

0

571

38

 

5.11. Résultat exceptionnel. — Les charges et produits exceptionnels se caractérisent par leur nature inhabituelle et le fait qu'ils ne s'inscrivent pas dans le cadre des activités ordinaires de l’établissement. Ils concernent principalement en 2012 :

 

(En milliers d’euros)

Exercice 2012

Exercice 2011

Produits exceptionnels

5

5

Reprises provisions exceptionnelles

5

5

Charges exceptionnelles

0

0

Autres charges exceptionnelles

0

0

Total

5

5

 

5.12. Impôt sur les bénéfices. — La Banque Populaire d’Alsace est membre du groupe d’intégration fiscale constitué par BPCE.

L’impôt sur les sociétés acquitté auprès de la tête de groupe, ventilé entre le résultat courant et le résultat exceptionnel, s’analyse ainsi :

 

Bases imposables aux taux de (En milliers d’euros)

33,33 %

15,00 %

Au titre du résultat courant

17 549

 

Au titre du résultat exceptionnel

5

 

 

17 554

0

Imputations des déficits

 

 

Bases imposables

17 554

 

Impôt correspondant

5 851

 

Contributions provisoire supplémentaire 5 %

293

 

Contributions 3,3 %

168

 

Impôt lié à l'intégration fiscale

9

 

Déductions au titre des crédits d'impôts

-250

 

Impôt comptabilisé

6 071

0

Rappel IS hors intégation fiscale

66

 

Etalement IS PTZ

-547

 

Provisions pour impôts

136

 

Total

5 726

0

 

La créance liée au crédit d’impôt PTZ imputée dans le cadre de la liquidation s’élève à 3 544 K€.

 

5.13. Répartition de l'activité. — La Banque Populaire d’Alsace exerce l’essentiel de ses activités dans le secteur de la banque commerciale et assurance.

L’analyse géographique des indicateurs sectoriels repose sur le lieu d’enregistrement comptable des activités. La Banque Populaire d’Alsace réalise ses activités en France.

 

Note 6. – Autres informations.

6.1. Consolidation. — En application de l’article 1er du règlement n° 99-07 du Comité de la réglementation comptable, la Banque Populaire d’Alsace établit des comptes consolidés conformes au référentiel comptable international.

Ses comptes individuels sont intégrés dans les comptes consolidés du Groupe BPCE.

 

6.2. Rémunérations, avances, crédits et engagements :

— Rémunération des dirigeants mandataires sociaux : Les rémunérations versées en 2012 s’élèvent à 500 K€ contre 971 K€ en 2011.

— Autres transactions avec les dirigeants mandataires sociaux : Aucun prêt, avance ou garantie n’a été accordé au cours de l’exercice 2012 aux dirigeants mandataires sociaux.

 

6.3. Honoraires des commissaires aux comptes :

 

(En milliers d’euros)

Mazars

Cabinet KRIEGER

Exercice 2012

Exercice 2011

Exercice 2012

Exercice 2011

Montant (HT)

%

Montant (HT)

%

Montant (HT)

%

Montant (HT)

%

Audit :

 

 

 

 

 

 

 

 

Commissariat aux comptes, certification, examen des comptes individuels et consolidés

76

100 %

76

88 %

76

98 %

76

93 %

Autres diligences et prestations directement liées à la mission du commissaires aux comptes

 

 

10

12 %

2

2 %

6

7 %

Total

76

 

86

 

77

 

82

 

 

6.4. Implantations dans les pays non coopératifs. — L’article L.511-45 du Code monétaire et financier et l’arrêté du ministre de l’économie du 6 octobre 2009 imposent aux établissements de crédit de publier en annexe à leurs comptes annuels des informations sur leurs implantations et leurs activités dans les Etats ou territoires qui n'ont pas conclu avec la France de convention d'assistance administrative en vue de lutter contre la fraude et l'évasion fiscales permettant l'accès aux renseignements bancaires.

Ces obligations s’inscrivent dans le contexte mondial de lutte contre les territoires non fiscalement coopératifs, issu des différents travaux et sommets de l’OCDE, mais participent également à la prévention du blanchiment des capitaux et du financement du terrorisme.

Le Groupe BPCE, dès sa constitution, a adopté une attitude prudente, en informant régulièrement les établissements de ses réseaux des mises à jour des listes de territoires que l’OCDE a considéré comme insuffisamment coopératif en matière d’échange d’informations en matière fiscale et des conséquences que l’implantation dans de tels territoires pouvait avoir. Parallèlement, des listes de ces territoires ont été intégrées, pour partie, dans les progiciels utilisés aux fins de prévention du blanchiment de capitaux, et ce en vue d’appliquer une vigilance appropriée aux opérations avec ces Etats et territoires (mise en œuvre du décret n°2009-874 du 16 juillet 2009). Au niveau central, un recensement des implantations et activités du Groupe dans ces territoires a été réalisé aux fins d’informations des instances de direction.

Au 31 décembre 2012, la Banque Populaire d’Alsace n'exerce pas d'activité et n'a pas recensé d'implantation dans les territoires non fiscalement coopératifs.

 

IV. — Rapport des commissaires aux comptes sur les comptes annuels.

Aux Sociétaires ;

 

En exécution de la mission qui nous a été confiée par votre assemblée générale, nous vous présentons notre rapport relatif à l'exercice clos le 31 décembre 2012 sur :

— le contrôle des comptes annuels de la société BANQUE POPULAIRE D’ALSACE, tels qu'ils sont joints au présent rapport ;

— la justification de nos appréciations,

— les vérifications et informations spécifiques prévues par la loi.

Les comptes annuels ont été arrêtés par le conseil d’administration Il nous appartient, sur la base de notre audit, d'exprimer une opinion sur ces comptes.

 

I. Opinion sur les comptes annuels. — Nous avons effectué notre audit selon les normes d’exercice professionnel applicables en France ; ces normes requièrent la mise en œuvre de diligences permettant d'obtenir l'assurance raisonnable que les comptes annuels ne comportent pas d'anomalies significatives. Un audit consiste à vérifier par sondages ou au moyen d’autres méthodes de sélection, les éléments justifiant des montants et informations figurant dans les comptes annuels. Il consiste également à apprécier les principes comptables suivis, les estimations significatives retenues et la présentation d’ensemble des comptes. Nous estimons que les éléments que nous avons collectés sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion.

Nous certifions que les comptes annuels sont, au regard des règles et principes comptables français, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du résultat des opérations de l'exercice écoulé ainsi que de la situation financière et du patrimoine de la société à la fin de cet exercice.

 

II. Justification des appréciations. — En application des dispositions de l’article L.823-9 du Code de commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à votre connaissance les éléments suivants :

— Estimations comptables :

– Provisionnement des risques de crédit : Comme indiqué dans les notes 2.3.2 et 3.10.2 de l’annexe aux comptes annuels, votre Banque constitue des dépréciations et des provisions pour couvrir les risques de crédit inhérents à ses activités. Dans le cadre de notre appréciation des estimations significatives retenues pour l'arrêté des comptes, nous avons examiné le dispositif de contrôle relatif au suivi des risques de crédit et de contrepartie, à l’appréciation des risques de non recouvrement et à leur couverture à l’actif par des dépréciations déterminées sur base individuelle, et au passif, par des provisions destinées à couvrir des risques clientèle non affectés.

– Valorisation des titres de participations, parts dans les entreprises liées et autres titres détenus à long terme : Les titres de participation, parts dans les entreprises liées et autres titres détenus à long terme par votre Banque sont évalués à leur valeur d'utilité selon les modalités décrites dans la note 2.3.4 de l'annexe. Dans le cadre de notre appréciation de ces estimations, nous avons examiné les éléments ayant conduit à la détermination des valeurs d'utilité pour les principales lignes du portefeuille.

– Valorisation des autres titres et des instruments financiers : Votre Banque détient des positions sur titres et instruments financiers. Les notes 2.3.4 et 2.3.10 de l'annexe exposent les règles et méthodes comptables relatives aux titres et instruments financiers. Nous avons examiné le dispositif de contrôle relatif au classement comptable et à la détermination des paramètres utilisés pour la valorisation de ces positions. Nous avons vérifié le caractère approprié des méthodes comptables retenues par votre Banque et des informations fournies dans les notes de l’annexe et nous nous sommes assurés de leur correcte application.

– Provisionnement des engagements sociaux : Votre Banque constitue des provisions pour couvrir ses engagements sociaux. Nous avons examiné la méthodologie d’évaluation de ces engagements ainsi que les hypothèses et paramètres utilisés et nous avons vérifié le caractère approprié de l’information fournie dans les notes 2.3.8 et 3.10.3 de l’annexe.

– Provisionnement des produits d’épargne logement : Votre Banque constitue une provision pour couvrir le risque de conséquences potentiellement défavorables des engagements liés aux comptes et plans d’épargne-logement. Nous avons examiné la méthodologie d’évaluation de cette provision et nous avons vérifié le caractère approprié de l’information fournie dans la ou les notes 2.3.8 et 3.10.4 de l’annexe.

Dans le cadre de nos appréciations, nous nous sommes assurés du caractère raisonnable de ces estimations.

Les appréciations ainsi portées s’inscrivent dans le cadre de notre démarche d’audit des comptes annuels, pris dans leur ensemble, et ont donc contribué à la formation de notre opinion exprimée dans la première partie de ce rapport.

 

III. Vérifications et informations spécifiques. — Nous avons également procédé, conformément aux normes d’exercice professionnel applicables en France, aux vérifications spécifiques prévues par la loi.

Nous n'avons pas d'observation à formuler sur la sincérité et la concordance avec les comptes annuels des informations données dans le rapport de gestion du conseil d’administration et dans les documents adressés aux actionnaires sur la situation financière et les comptes annuels

 

Fait à Mulhouse et Strasbourg, le 22 avril 2013.

 

Les commissaires aux comptes :

 

V. — Rapport spécial des commissaires aux comptes sur les conventions réglementées.

Assemblée générale d’approbation des comptes de l’exercice clos le 31/12/2012.

Aux sociétaires ;

 

En notre qualité de commissaires aux comptes de votre société, nous vous présentons notre rapport sur les conventions réglementées.

Il nous appartient de vous communiquer, sur la base des informations qui nous ont été données, les caractéristiques et les modalités essentielles des conventions dont nous avons été avisés ou que nous aurions découvertes à l’occasion de notre mission, sans avoir à nous prononcer sur leur utilité et leur bien-fondé ni à rechercher l'existence d’autres conventions. Il vous appartient, selon les termes de l’article R.225-31 du Code de commerce, d'apprécier l'intérêt qui s'attachait à la conclusion de ces conventions en vue de leur approbation.

Par ailleurs, il nous appartient, le cas échéant, de vous communiquer les informations prévues à l’article R.225-31 du Code de commerce relatives à l’exécution, au cours de l’exercice écoulé, des conventions déjà approuvées par l’assemblée générale.

Nous avons mis en œuvre les diligences que nous avons estimé nécessaires au regard de la doctrine professionnelle de la Compagnie nationale des commissaires aux comptes relative à cette mission. Ces diligences ont consisté à vérifier la concordance des informations qui nous ont été données avec les documents de base dont elles sont issues.

 

Conventions soumises a l’approbation de l’assemblee générale. — En application de l’article L.225-40 du Code de commerce, nous avons été avisés des conventions suivantes qui ont fait l’objet de l’autorisation préalable de votre conseil d’administration.

 

Conventions liées à BPCE :

— Personne intéressée : Monsieur Thierry CAHN, Président de la Banque Populaire d’Alsace ;

— Nature et montant des engagements :

1. Souscription à l’émission d’obligations super subordonnées à durée indéterminée convertibles en action nouvelles de BPCE à émettre par BPCE : Dans le cadre du renforcement de son ratio de solvabilité, le groupe BPCE a envisagé d’émettre des valeurs mobilières donnant accès au capital de BPCE prenant la forme d’obligations super subordonnées à durée indéterminée convertibles en actions nouvelles de BPCE (les « OCA ») de catégorie A pour un montant nominal d’environ 1.000.000.000 d’euros, qui seraient souscrites par chacune des 17 Caisses d’Épargne et de Prévoyance, et de catégorie B pour un montant nominal d’environ 1.000.000.000 d’euros, qui seraient souscrites par les 19 Banques Populaires ainsi que Cofibred et Segimlor.

Lors de la séance du 14 février 2012, le conseil d’administration a autorisé :

– la souscription par la Banque Populaire d’Alsace d’un nombre d’obligations super subordonnées à durée indéterminée convertibles en actions nouvelles de catégorie B de BPCE à émettre par BPCE pour un montant correspondant à la quote-part d’actions B de BPCE détenue par la Banque Populaire d’Alsace (hors prise en compte des Actionnaires Minoritaires tel que ce terme est défini dans les statuts de BPCE)

– la conclusion d’un contrat de souscription entre la Banque Populaire d’Alsace, BPCE, les autres Banques Populaires et les Caisses d’Épargne et de Prévoyance, auquel seront attachés les termes et conditions des valeurs mobilières donnant accès au capital de BPCE émises au profit des Caisses d’Épargne et de Prévoyance et des Banques Populaires.

Il est précisé que ce contrat de souscription comporterait également des engagements de la part des Caisses d’Épargne et des Banques Populaires nécessaires dans le cadre des émissions, notamment celui d’accepter toute modification des termes des OCA dans l’hypothèse où tout ou partie des termes des OCA ne serait plus conforme à la réglementation CRD IV, afin que les OCA continuent à pouvoir être incluses dans les fonds propres de base de BPCE et celui de faire en sorte de toujours détenir un nombre d’OCA reflétant leur participation au capital de BPCE, notamment à la suite d’une augmentation de capital (hors prise en compte des Actionnaires Minoritaires – tel que ce terme est défini dans les statuts de BPCE – pour ce qui concerne les Banques Populaires).

Pour la Banque Populaires d’Alsace, l’application de cette convention s’est traduite par une souscription à hauteur de 45 238 167 euros en date du 26 mars 2012.

Les intérêts comptabilisés sur l’exercice 2012 s’élèvent à 3 830 991 euros.

2. Cession de créance à titre de garantie à la BEI : Il est rappelé que la BEI propose des enveloppes globales destinées à financer des secteurs d’activité bien définis. En contrepartie, les banques du Groupe BPCE doivent désormais apporter des garanties à la BEI sous la forme de cessions de créances.

Dans son ensemble le dispositif de financement s’articule autour :

– de contrats de financement signés entre la BEI et BPCE matérialisant les prêts octroyés par la BEI à BPCE

– d’une convention cadre de cession de créances professionnelles entre la BEI et BPCE aux termes de laquelle BPCE s’engage à consentir au profit de la BEI, en garantie des prêts, des cessions de créances éligibles.

– de contrats d’avance intra groupe entre BPCE et les établissements du Groupe par lesquels BPCE leur reprête les prêts initialement octroyés par la BEI pour financer les investissements éligibles aux financements BEI.

Dans ce contexte, chaque établissement est appelé à conclure avec BPCE une « convention cadre intra-groupe de garantie financière » aux termes de laquelle il s’engagera à faire des remises en pleine propriété à BPCE de créances éligibles à la garantie des avances qui lui sont consenties. Ces créances éligibles seront utilisées par BPCE pour les besoins des cessions à réaliser au profit de la BEI.

Lors de la séance du 08 novembre 2012, le conseil d’administration a autorisé :

– le principe de la participation au dispositif défini par la convention cadre de cession de créances professionnelles conclue entre la BEI et BPCE ainsi que par la convention cadre intragroupe conclue entre BPCE et chaque établissement apporteur de collatéral ;

– la conclusion de la convention cadre intra-groupe entre BPCE et la Banque Populaire d’Alsace en contrepartie des prêts consenties par la BEI ;

Au 31/12/2012, l’engagement donné par la Banque Populaire d’Alsace s’élève à 17 074 361 euros.

3. Convention de rémunération des excédents de collecte de parts sociales : Il est rappelé que dans le cadre de la régulation bancaire, chaque établissement s’est vu imposer la nécessité de renforcer significativement sa solvabilité.

Un des leviers particulièrement puissant dont dispose le Groupe est constitué par la collecte de parts sociales par les réseaux à condition qu’il ne conduise pas à des taux de distribution trop élevés pour les établissements. Fort de ce constat, BPCE a fixé un schéma de rémunération pour ceux des établissements dont la collecte de parts sociales dépasserait les objectifs fixés pour 2012. Ainsi le montant des parts sociales collectées au dessus de la trajectoire 2012 sera ventilé à raison de 50 % à affecter à la couverture additionnelle des risques pondérés pour la contrainte de solvabilité et de 50 % qui seront rémunérés à un taux de 8 % fixé en cohérence avec la hiérarchie de rémunération des fonds propres du Groupe.

L’ensemble de ce dispositif fait l’objet d’une convention à laquelle participent toutes les Banques Populaires et toutes les Caisses d’Épargne.

Lors de la séance du 08 novembre 2012, le conseil d’administration a autorisé la Banque Populaire d’Alsace à participer au dispositif de rémunération des excédents de collecte de parts sociales entre BPCE, les Banques Populaires et les Caisses d’Épargne et de Prévoyance.

Au 31 décembre 2012, l’excédent constaté de collecte de parts sociales s’élève à 16 127 948 euros et a fait l’objet d’une rémunération de 645 118 euros.

L’effet de cette convention se termine au 31 décembre 2012.

4. Mécanisme de contribution à la solvabilité du Groupe BPCE : Dans le cadre du projet de modification des statuts de BPCE ainsi que de la modification du règlement de garantie et de solidarité du Groupe BPCE, il existe un projet de mise en place d’un mécanisme de contribution à la solvabilité du Groupe.

Ce dispositif permet :

– de mesurer, pour chaque établissement, sa contribution à la solvabilité du Groupe ;

– d’organiser un système de bonification/compensation, permettant aux établissements dont la contribution se situe au-delà de l’objectif du Groupe de bénéficier d’une juste compensation, et d’inciter ceux qui sont le plus loin de la cible à s’en rapprocher.

Lors de la séance du 06 décembre 2012, le conseil d’administration :

– la approuvé les termes et conditions du protocole relatif au mécanisme de contribution à la solvabilité du Groupe entre BPCE, les Banques Populaires et les Caisses d’Épargne

– a approuvé et autorisé le principe, les conditions et les modalités de la participation de la Banque Populaire d’Alsace audit protocole.

Cette convention n’a pas eu d’impacts dans les comptes de la Banque Populaire d’Alsace au cours de l’exercice 2012.

 

Conventions deja approuvées par l’Assemblée générale. — En application de l’article R.225-30 du Code de commerce, nous avons été informés que l’exécution des conventions suivantes, déjà approuvées par l’assemblée générale au cours d’exercices antérieurs, s’est poursuivie au cours de l’exercice écoulé.

 

Conventions liées à BPCE :

1. Convention de rémunération des collatéraux entre BPCE et les Banques populaires : L’objet de la convention est de déterminer les modalités de calcul et de paiement par BPCE de la commission de mobilisation rémunérant la remise par les Banques Populaires d’actifs éligibles aux opérations de politique monétaire de la Banque centrale européenne.

Cette convention détermine les rémunérations des collatéraux centralisés par les Banque Populaires régionales auprès de BPCE.

Au 31 décembre 2012, les engagements, leurs utilisations et les produits générés sont synthétisés dans le tableau ci-dessous. Ce tableau récapitule également les charges liées à l’utilisation des collatéraux.

 

Apport de collatéral

 

 

 

 

 

 

 

En milliers d'euros

31 décembre 2012

Exercice 2012

Nature

Engagement

Encours apporté

Rémunération

TRICP

254 734

171 355

4 154

Covered Bonds auto-portés (rappelés en 09/2012)

0

0

FCT

775 951

536 740

 

 

 

 

Utilisation du collatéral

 

 

 

 

 

 

 

En milliers d'euros

31 décembre 2012

Exercice 2012

Nature

 

Encours utilisé

BP Alsace

Charges

Enveloppe JJ

 

80 000

3 001

VF et VSO (*)

 

196 527

Ligne de hors-bilan de trésorerie

 

345 000

Prêt bonifié (VLTRO)

 

150 000

(*) Enveloppe de fonctionnement et enveloppe de sécurité opérationnelle.

 

Mise en place d’un programme de titrisation de prêts immobiliers en Euro, par l’émission d’obligations prioritaires et émises par un fonds commun de titrisation spécialement créé à cet effet (le « FCT ») - Le « Programme BPCE Home Loans FCT ».

Dans le cadre de la gestion de ses coefficients de liquidité, le Groupe BPCE a souhaité se doter d’un outil souple destiné à se substituer, en partie, aux émissions auto-détenues des programmes de covered bonds contractuels (BP Covered Bonds et GCE Covered Bonds).

La mise en oeuvre de ce dispositif se traduit pour les Banques Populaires et les Caisses d’Épargne participantes par la signature d’une Convention de garantie financière et un apport de collatéral éligible (prêts à l’habitat), rémunéré par BPCE.

 

Convention de garantie financière. — Lors de la séance du 16 février 2011, le conseil d’administration a approuvé et autorisé la conclusion par la Banque Populaire d’Alsace de la Convention de garantie financière en qualité de Fournisseur de Garantie (Collateral Provider).

 

Avenants aux conventions. — Lors de la séance du 15 septembre 2011, le conseil d’administration a autorisé la conclusion de l’avenant à la Convention de garantie financière.

L’impact de cette convention dans les comptes de la Banque Populaire d’Alsace au cours de l’exercice 2012 est indiqué dans le tableau joint à la convention précédente.

3. Conventions liées à BP COVERED BONDS.

Convention cadre de crédit et de garantie financière. — Lors de la séance du 28 février 2008, le conseil d’administration a approuvé et autorisé la conclusion par la Banque Populaire d’Alsace de la Convention-cadre en qualité d’emprunteur et de garant.

 

Avenants aux conventions. — Lors de la séance du 18 juin 2009, le conseil d’administration a autorisé la conclusion de l’avenant à la Convention-cadre.

Les covered bonds auto-portés ont été rappelés en septembre 2012. En conséquence, l’engagement sur les covered bonds ne concerne plus que des refinancements sécurisés. L’encours de cet engagement est de 291 120 257 euros au 31 décembre 2012.

4. Mise en place d’un nouvel outil de refinancement BPCE-SFH : Dans le cadre du projet de loi de régulation bancaire et financière et de l’évolution des programmes de refinancement utilisés dans les Banques Populaires et les Caisses d’Épargne, BPCE a souhaité la création d’une Société de Financement de l’Habitat.

Lors de la séance du 16 septembre 2010, le conseil d’administration a autorisé la conclusion par la Banque Populaire d’Alsace d’une Convention-cadre de prêt et de garantie financière du Nouveau Programme en qualités d’Emprunteur et de Garant.

Au 31 décembre 2012, l’engagement donné par la Banque Populaire d’Alsace est de 344 375 299 euros.

Sur les collatéraux apportés et utilisés par BPCE, les produits comptabilisés sur l’exercice 2012 sont de 254 873 euros.

5. Conventions de garantie fiscale liées aux opérations de fusion du 5 août 2010 entre les Banques Populaires et BP Participations : Conformément aux termes du Protocole de négociation conclu le 24 février 2010, les Banques Populaires ont chacune conclu une convention de garantie fiscale au bénéfice de BP Participations dont les droits et obligations ont été transmis à BPCE par l’effet de la fusion-absorption.

Ces garanties fiscales visent à couvrir les risques de remise en cause du droit au report des déficits fiscaux de BP Participations, de la déductibilité fiscale des charges spécifiques et selon le cas, des économies d’impôt correspondantes qui ont été prises en compte dans la valorisation de BP Participations. Ces garanties visent également à couvrir le risque de tout rappel d’impôt au titre d’une période d’imposition ou fraction de période d’imposition antérieure à la date de réalisation de la fusion-absorption de BP Participations par BPCE.

Lors de la séance du 1er  juin 2010, le conseil d’administration a autorisé la conclusion de la convention de garantie fiscale.

Cette convention n’a pas eu d’impacts dans les comptes de la Banque Populaire d’Alsace au cours de l’exercice 2012.

 

Autres conventions :

1. Renonciation aux intérêts des découverts, prêts et subventions aux filiales : Le conseil d’administration du 6 décembre 2000 a décidé de ne pas rémunérer les prêts et avances faites par la banque à ses filiales et sous-filiales.

Au titre de l'exercice 2012, aucune filiale ou sous-filiale n’a été concernée par cette convention.

2. Conventions d’agrément collectif conclues entre la BANQUE POPULAIRE D’ALSACE et les sociétés de caution mutuelle : Des conventions d’agrément collectif ont été conclues avec les sociétés de caution mutuelle : SOCAMI ALSACE, SOCAMA ALSACE, SOCAUPROMI, SOCACEF.

Par ces conventions, ces sociétés accordent l’exclusivité de leur cautionnement à la BANQUE POPULAIRE D’ALSACE. En contrepartie, elles bénéficient des garanties de liquidité et solvabilité de la part de la Banque.

La BANQUE POPULAIRE D’ALSACE s’est engagée à verser au titre de l’exercice 2012 avec clause de retour à meilleure fortune une subvention de 892.807,48 euros au bénéfice de SOCAMA ALSACE.

Par ailleurs, la BANQUE POPULAIRE D’ALSACE a renoncé à la facturation des frais de gestion à hauteur de 39 396,84 euros.

 

Fait à Mulhouse et Strasbourg, le 22 avril 2013.

 

Les commissaires aux comptes :

 

C. — Comptes consolidés annuels 2012.

I. —Bilan consolidé.

(En milliers d’euros).

 

Actif

Notes

31 décembre 2012

31 décembre 2011

Caisse, banques centrales

 

51 312

59 918

Actifs financiers à la juste valeur par résultat

5.1.1

9 160

11 571

Instruments dérivés de couverture

5.2

17 274

12 703

Actifs financiers disponibles à la vente

5.3

576 354

547 723

Prêts et créances sur les établissements de crédit

5.5.1

551 759

696 876

Prêts et créances sur la clientèle

5.5.2

6 304 982

6 471 334

Actifs d'impôts courants

 

3 764

6 659

Actifs d'impôts différés

5.8

19 265

20 368

Comptes de régularisation et actifs divers

5.9

42 478

52 472

Immeubles de placement

5.13

295

0

Immobilisations corporelles

5.14

55 928

56 316

Immobilisations incorporelles

5.14

428

447

Total de l'actif

 

7 632 999

7 936 387

 

Passif

Notes

31 décembre 2012

31 décembre 2011

Passifs financiers à la juste valeur par résultat

5.1.2

16 821

19 377

Instruments dérivés de couverture

5.2

49 853

45 899

Dettes envers les établissements de crédit

5.15.1

1 593 291

2 225 228

Dettes envers la clientèle

5.15.2

4 491 185

4 168 945

Dettes représentées par un titre

5.16

353 633

367 769

Passifs d'impôts courants

5.8

0

45

Passifs d'impôts différés

5.8

2 168

0

Comptes de régularisation et passifs divers

5.17

85 540

91 590

Provisions

5.19

47 012

54 218

Dettes subordonnées

5.20

50 240

52 367

Capitaux propres

 

943 256

910 949

Capitaux propres part du groupe

 

943 256

910 949

Capital et primes liées

 

558 021

508 715

Réserves consolidées

 

295 812

281 528

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres

 

74 682

96 348

Résultat de la période

 

14 741

24 358

Intérêts minoritaires

 

0

0

Total du passif

 

7 632 999

7 936 387

 

II. — Compte de résultat consolidé.

(En milliers d’euros).

 

 

Notes

Exercice 2012

Exercice 2011

Intérêts et produits assimilés

6.1

277 618

290 232

Intérêts et charges assimilées

6.1

-174 761

-184 343

Commissions (produits)

6.2

96 656

100 491

Commissions (charges)

6.2

-16 506

-15 820

Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat

6.3

-888

423

Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente

6.4

298

4 490

Produits des autres activités

6.5

12 983

9 529

Charges des autres activités

6.5

-6 817

-5 675

Produit net bancaire

 

188 583

199 327

Charges générales d'exploitation

6.6

-129 993

-130 752

Dotations nettes aux amortissements et aux dépréciations des immobilisations corporelles et incorporelles

 

-5 910

-5 670

Résultat brut d'exploitation

 

52 680

62 905

Coût du risque

6.7

-30 868

-28 916

Résultat d'exploitation

 

21 812

33 989

Gains ou pertes sur autres actifs

6.9

147

664

Résultat avant impôts

 

21 959

34 653

Impôts sur le résultat

6.11

-7 218

-10 295

Résultat net

 

14 741

24 358

Intérêts minoritaires

 

0

0

Résultat net part du groupe

 

14 741

24 358

 

III. —Résultat net, gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres.

(En milliers d’euros).

 

 

Notes

Exercice 2012

Exercice 2011

Résultat net

 

14 741

24 358

Ecarts de conversion

 

0

0

Variations de valeur des actifs financiers disponibles à la vente

 

-19 082

-56 485

Variations de valeur de la période affectant les capitaux propres

 

-19 036

-57 648

Variations de valeur de la période rapportée au résultat

 

-46

1 163

Variations de valeur des instruments dérivés de couverture

 

-220

-43

Variations de valeur de la période affectant les capitaux propres

 

-253

-159

Variation de valeur de la période rapportée au résultat

 

33

116

Ecarts actuariels sur régimes à prestations définies

 

0

0

Quote part de gains et pertes latents comptabilisés directement en capitaux propres des entreprises mises en équivalence

 

0

0

Impôts

5.8

-2 364

1 010

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres (nets d'impôt)

 

-21 666

-55 518

Résultat net et gains et pertes comptabilisés directement capitaux propres

 

-6 925

-31 160

Part du groupe

 

-6 925

-31 160

Intérêts minoritaires

 

0

0

 

IV. — Tableau de variation des capitaux propres.

(En milliers d’euros).

 

 

Capital et primes liées

Titres super-subordonnés à durée indéterminée

Réserves consolidées

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres

Résultat net part du groupe

Total capitaux propres part du groupe

Capitaux propres part des minoritaires

Totalcapitaux propres consolidés

Capital

Primes

Réserves liées

Réserves de conversion

Variation de juste valeur des instruments

Actifs financiers disponibles à la vente

Instruments dérivés de couverture

Impôts différés

Capitaux propres au 1er  janvier 2011

331 694

155 396

181 928

 

107 921

 

155 533

-2 980

-687

 

928 805

 

928 805

Mouvements liés aux relations avec les actionnaires

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Augmentation de capital

21 625

 

 

 

 

 

 

 

 

 

21 625

 

21 625

Reclassement

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

0

 

0

Composante en capitaux propres des plans de paiements sur base d'action

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

0

 

0

Distribution

 

 

 

 

-8 755

 

 

 

 

 

-8 755

 

-8 755

Effet des fusions

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

0

 

0

Effet des acquisitions et cessions sur les intérêts minoritaires

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

0

 

0

Sous-total

21 625

 

0

0

-8 755

0

0

0

0

0

12 870

0

12 870

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Variations des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres rapportées au résultat

 

 

 

 

 

 

-56 485

-43

1 010

 

-55 518

 

-55 518

Autres variations

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

0

 

0

Sous-total

0

 

0

0

0

0

-56 485

-43

1 010

0

-55 518

0

-55 518

Autres variations

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Résultat

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

0

 

0

Autres variations

 

 

-39

 

473

 

 

 

 

 

434

 

434

Sous-total

0

 

-39

0

473

0

0

0

0

0

434

0

434

Capitaux propres au 31 décembre 2011

353 319

 

181 889

0

99 639

0

99 048

-3 023

323

0

886 591

0

886 591

Affectation du résultat de l'exercice 2011

 

 

11 516

 

12 842

 

 

 

 

 

24 358

 

24 358

Capitaux propres au 1er janvier 2012

353 319

 

193 405

0

112 481

0

99 048

-3 023

323

0

910 949

0

910 949

Mouvements liés aux relations avec les actionnaires

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Augmentation de capital

49 306

 

 

 

 

 

 

 

 

 

49 306

 

49 306

Reclassement

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

0

 

0

Distribution

 

 

 

 

-10 044

 

 

 

 

 

-10 044

 

-10 044

Effet des fusions

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

0

 

0

Effet des acquisitions et cessions sur les intérêts minoritaires

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

0

 

0

Sous-total

49 306

 

0

0

-10 044

0

0

0

0

0

39 262

0

39 262

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Variations des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres rapportées au résultat

 

 

 

 

 

 

-19 082

-220

-2 364

 

-21 666

 

-21 666

Autres variations

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

0

 

0

Sous-total

0

 

0

0

0

0

-19 082

-220

-2 364

0

-21 666

0

-21 666

Autres variations

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Résultat

 

 

 

 

 

 

 

 

 

14 741

14 741

 

14 741

Autres variations

 

 

 

 

-30

 

 

 

 

 

-30

 

-30

Sous-total

0

 

0

0

-30

0

0

0

0

14 741

14 711

0

14 711

Capitaux propres au 31 décembre 2012

402 625

 

193 405

0

102 407

0

79 966

-3 243

-2 041

14 741

943 256

0

943 256

 

V. —Tableau des flux de trésorerie.

(En milliers d’euros).

 

 

Exercice 2012

Exercice 2011

Résultat avant impôts

21 959

34 653

Dotations nettes aux amortissements des immobilisations corporelles et incorporelles

6 600

5 670

Dépréciation des écarts d'acquisition

0

0

Dotations nettes aux provisions et aux dépréciations

-974

8 389

Quote-part de résultat des sociétés mises en équivalence

0

0

Pertes nettes/gains nets sur activités d'investissement

-376

-5 411

Produits/charges des activités de financement

486

836

Autres mouvements

36 187

-7 776

Total des éléments non monétaires inclus dans le résultat net avant impôts

41 923

1 708

Flux liés aux opérations avec les établissements de crédit

-482 848

-275 835

Flux liés aux opérations avec la clientèle

585 658

296 595

Flux liés aux autres opérations affectant des actifs et passifs financiers

-71 074

26 995

Flux liés aux autres opérations affectant des actifs et passifs non financiers

-132 190

-132 111

Impôts versés

-3 291

-16 474

Augmentation/(Diminution) nette des actifs et passifs provenant des activités opérationnelles

-103 745

-100 830

Flux nets de trésorerie générés par l'activité opérationnelle (A)

-39 863

-64 469

Flux liés aux actifs financiers et aux participations

-1 315

4 662

Flux liés aux immeubles de placement

828

0

Flux liés aux immobilisations corporelles et incorporelles

-5 673

-7 339

Flux nets de trésorerie liés aux opérations d'investissement (B)

-6 160

-2 677

Flux de trésorerie provenant ou à destination des actionnaires

27 436

28 304

Flux de trésorerie provenant des activités de financement

-2 666

-3 953

Flux nets de trésorerie liés aux opérations de financement (C)

24 770

24 351

Effet de la variation des taux de change (D)

 

 

Flux nets de trésorerie et des équivalents de trésorerie (A + B + C + D)

-21 253

-42 795

Caisse et banques centrales (solde net des comptes actifs et passifs)

59 918

53 070

Caisse et banques centrales (actif)

59 918

53 070

Banques centrales (passif)

0

0

Opérations à vue avec les établissements de crédit (solde net des comptes actifs et passifs)

-34

49 609

Comptes ordinaires débiteurs

44 566

70 585

Comptes et prêts à vue

0

0

Comptes créditeurs à vue

-44 600

-20 976

Opérations de pension à vue

0

0

Trésorerie à l'ouverture

59 884

102 679

Caisse et banques centrales (solde net des comptes actifs et passifs)

51 312

59 918

Caisse et banques centrales (actif)

51 312

59 918

Banques centrales (passif)

0

0

Opérations à vue avec les établissements de crédit (solde net des comptes actifs et passifs)

-12 681

-34

Comptes ordinaires débiteurs

8 865

44 566

Comptes et prêts à vue

0

0

Comptes créditeurs à vue

-21 546

-44 600

Opérations de pension à vue

0

0

Trésorerie à la clôture

38 631

59 884

Variation de la trésorerie nette

-21 253

-42 795

 

VI. — Annexe.

Note 1. – Cadre général.

1.1. Le Groupe BPCE. — Le Groupe BPCE comprend le réseau des Banques Populaires, le réseau des Caisses d'Épargne, l’organe central BPCE et ses filiales.

 

 

 

Les deux réseaux Banques Populaires et Caisses d’Épargne. — Le Groupe BPCE est un groupe coopératif dont les sociétaires sont propriétaires des deux réseaux de banque de proximité : les 19 Banques Populaires et les 17 Caisses d’Épargne. Chacun des deux réseaux est détenteur à parité de BPCE, l’organe central du groupe.

Le réseau des Banques Populaires comprend les Banques Populaires et les sociétés de caution mutuelle leur accordant statutairement l'exclusivité de leur cautionnement.

Le réseau des Caisses d'Épargne comprend les Caisses d'Épargne et de Prévoyance, les sociétés locales d'épargne et la Fédération Nationale des Caisses d'Épargne.

Les Banques Populaires sont détenues à hauteur de 80 % par leurs sociétaires et de 20 % par Natixis via les certificats coopératifs d’investissement (CCI).

Le capital des Caisses d’Épargne est détenu à hauteur de 80 % par les sociétés locales d’épargne (SLE) et de 20 % par Natixis via les CCI. Au niveau local, les SLE sont des entités à statut coopératif dont le capital variable est détenu par les sociétaires. Elles ont pour objet d'animer le sociétariat dans le cadre des orientations générales de la Caisse d'Épargne à laquelle elles sont affiliées et elles ne peuvent pas effectuer d’opérations de banque.

 

BPCE. — Organe central au sens de la Loi bancaire et établissement de crédit agréé comme banque, BPCE a été créé par la Loi n° 2009-715 du 18 juin 2009. BPCE est constitué sous forme de société anonyme à Directoire et Conseil de surveillance dont le capital est détenu à parité par les 17 Caisses d’Épargne et les 19 Banques Populaires.

Les missions de BPCE s'inscrivent dans la continuité des principes coopératifs des Banques Populaires et des Caisses d'Épargne.

BPCE est notamment chargé d'assurer la représentation des affiliés auprès des autorités de tutelle, de définir la gamme des produits et des services commercialisés, d'organiser la garantie des déposants, d'agréer les dirigeants et de veiller au bon fonctionnement des établissements du groupe.

En qualité de holding, BPCE exerce les activités de tête de groupe et détient les filiales communes aux deux réseaux dans le domaine de la banque de détail, de la banque de financement et des services financiers et leurs structures de production. Il détermine aussi la stratégie et la politique de développement du groupe.

Les principales filiales de BPCE sont organisées autour de trois grands pôles :

— Natixis, structure cotée détenue à 72 %, qui réunit la Banque de financement et d’investissement, l’épargne et les services financiers ;

— la Banque Commerciale et Assurance (dont le Crédit Foncier, la Banque Palatine et BPCE International et Outre-mer (anciennement Financière Océor) ;

— les filiales et participations financières.

Parallèlement, dans le domaine des activités financières, BPCE a notamment pour missions d'assurer la centralisation des excédents de ressources et de réaliser toutes les opérations financières utiles au développement et au refinancement du groupe, charge à lui de sélectionner l'opérateur de ces missions le plus efficace dans l'intérêt du groupe. Il offre par ailleurs des services à caractère bancaire aux entités du groupe.

 

1.2. Mécanisme de garantie. — Le système de garantie et de solidarité a pour objet, conformément à l'article L.512-107 6 du Code monétaire et financier, de garantir la liquidité et la solvabilité du Groupe et des établissements affiliés à BPCE, ainsi que d'organiser la solidarité financière au sein des réseaux des Banques Populaires et des Caisses d'Épargne.

BPCE est chargé de prendre toutes mesures nécessaires pour organiser la garantie de solvabilité du Groupe ainsi que de chacun des réseaux, notamment en mettant en œuvre les mécanismes appropriés de solidarité interne du Groupe et en créant un fonds de garantie commun aux deux réseaux dont il détermine les règles de fonctionnement, les modalités de déclenchement en complément des fonds des deux réseaux déjà existants ainsi que les contributions des établissements affiliés pour sa dotation et sa reconstitution.

BPCE gère ainsi le Fonds Réseau Banques Populaires, le Fonds Réseau Caisses d'Épargne et de Prévoyance et met en place le Fonds de Garantie Mutuel.

Le Fonds Réseau Banques Populaires est constitué d’un dépôt de 450 M€ effectué par les Banques dans les livres de BPCE sous la forme d'un compte à terme d'une durée de dix ans et indéfiniment renouvelable.

Le Fonds Réseau Caisses d'Épargne et de Prévoyance fait l'objet d'un dépôt de 450 M€ effectué par les Caisses dans les livres de BPCE sous la forme d'un compte à terme d'une durée de dix ans et indéfiniment renouvelable.

Le Fonds de Garantie Mutuel est constitué des dépôts effectués par les Banques Populaires et les Caisses d’Épargne dans les livres de BPCE sous la forme de comptes à terme d'une durée de dix ans et indéfiniment renouvelables. Le montant des dépôts est de 337 M€ au 31 décembre 2012 et le fonds sera abondé chaque année à hauteur de 5 % de la contribution des Banques Populaires, des Caisses d’Épargne et de leurs filiales aux résultats consolidés du groupe.

Le montant total des dépôts effectués auprès de BPCE au titre du Fonds Réseau Banques Populaires, du Fonds Réseau Caisses d'Épargne et de Prévoyance et du Fonds de Garantie Mutuel ne pourra être inférieur à 0,15 % et ne pourra excéder 0,3 % de la somme des Actifs Pondérés du Groupe.

Dans les comptes individuels des établissements, la constitution de dépôts au titre du système de garantie et de solidarité se traduit par l’identification d'un montant équivalent au sein d’une rubrique dédiée des capitaux propres.

Les Sociétés de caution mutuelle accordant statutairement l'exclusivité de leur cautionnement à une Banque populaire bénéficient de la garantie de liquidité et de solvabilité de cette dernière avec laquelle elles sont agréées collectivement en application de l'article R.515-1 du Code monétaire et financier.

La liquidité et la solvabilité des Caisses de crédit maritime mutuel sont garanties au premier niveau pour chaque Caisse considérée, par la Banque Populaire qui en est l'actionnaire de référence et l'opératrice au titre de l'adossement technique et fonctionnel de la Caisse à la Banque Populaire d'adossement.

Le Directoire de BPCE a tout pouvoir pour mobiliser les ressources des différents contributeurs sans délai et selon l’ordre convenu, sur la base d’autorisations préalables délivrées à BPCE par les contributeurs.

 

1.3. Evénements significatifs :

Faits marquants du Groupe BPCE – Les implications pour la Banque Populaire d’Alsace :

— Souscription de Titres Super-Subordonnés : Dans le cadre de l’opération BPCE, la Banque Populaire d’Alsace a souscrit le 26 mars 2012 des titres super-subordonnés à durée indéterminée (TSSDI) émis par BPCE SA à hauteur de 45 238 K€.

— Restitution de l’amende « échange images-chèques » : La Banque Populaire d’Alsace a enregistré au cours de l’exercice 2012 le remboursement par le Trésor Public de sa quote-part de l’amende dite « échange images-chèques ». Le montant porté au crédit de la banque s’élève ainsi à 1 516 K€.

— Nouvelles mesures fiscales : Les mesures adoptées dans la loi de finances rectificative de 2012 ont eu les conséquences suivantes pour la Banque Populaire d’Alsace :

– Doublement de la taxe systémique bancaire : impact de 727 K€ dans le poste « Frais divers et amortissements » ;

– Hausse du forfait social de 8 % à 20 % : impact de 851 K€ dans le poste « Frais de personnel ».

Taxe applicable à compter du 1er août 2012, la Banque Populaire d’Alsace n’est pas concernée en 2012 par l’instauration de la taxe de 3 % sur les distributions de dividendes.

 

Gestion de la liquidité :

— Rappel des Covered Bonds auto-souscrits : En septembre 2012, Banque Populaire Covered Bonds exercé le rappel de deux émissions de Covered Bonds auto-souscrites. Pour la Banque Populaire d’Alsace, cette opération de rappel a concerné un nominal de refinancement et de titres de 161 000 K€ et a libéré parallèlement 211 128 K€ de collatéral.

En conséquence, plus aucune créance représentative de titres prêtés ne figure dans les comptes de la Banque Populaire d’Alsace au 31 décembre 2012.

— Participation à l’opération VLTRO : En mars 2012, la Banque Populaire d’Alsace a souscrit un refinancement auprès de BPCE dans le cadre de la participation du Groupe BPCE à l'opération de refinancement à trois ans de la BCE (VLTRO) de décembre 2011. Opération d’une durée maximale de trois ans, BPCE a la possibilité de rembourser par tranche ce refinancement à partir de janvier 2013. Le cas échant, la Banque Populaire d’Alsace remboursera son refinancement selon le même calendrier que BPCE.

 

Le capital social. — Conformément à l’autorisation, qui a été donnée au conseil d’administration par l’assemblée générale Extraordinaire du 3 mai 2011, une augmentation de capital, par souscription en numéraire, d’un montant de 37 500 000 euros a été réalisée aux termes d’une délibération du conseil d’administration du 14 février 2012, par l’émission au pair :

— de 2 000 000 parts sociales nouvelles de 15 euros de valeur nominale chacune ;

— de 500 000 CCI nouveaux de 15 euros de valeur nominale chacun.

Au 31 décembre 2012, le stock de parts sociales détenu par la filiale Sociétariat Banque Populaire d’Alsace est de 677 191 parts pour un montant de 10 157 865 euros.

 

Actualité des filiales et participations. — La Banque Populaire d’Alsace a renforcé sa participation dans les sociétés SIPMEA et IBP INVESTISSEMENT à hauteur respectivement de 245 milliers d'euros et 300 milliers d'euros. Ces opérations portent le total des valeurs comptables des titres détenus par la Banque Populaire d’Alsace à 13 651 K€ (soit 99,88 % du capital) pour SIPMEA et à 1 022 K€ pour IBP INVESTISSEMENT.

Le GIE VULCAIN ENERGIE a procédé à la clôture de liquidation en remboursant 11 milliers d'euros courant 2012.

La Banque Populaire d’Alsace a poursuivi son désinvestissement dans VOLSBANK Baden-Baden – Rastatt et a ainsi demandé le remboursement à hauteur de 361 milliers d'euros de sa participation.

Au cours de l’exercice 2012, les filiales et participations ont distribué 214 K€ de dividendes à la Banque Populaire d’Alsace.

En 2012, deux opérations de fusion concernant les sociétés de caution mutuelle ont été menées à terme. Ainsi la SOCAMA ALSACE a absorbé la SOCAUPROMI et la SOCAMI ALSACE la SOCACEF.

Dans le cadre de la convention d’agrément collectif conclue avec les sociétés de caution mutuelle, la Banque Populaire d’Alsace a versé 893 K€ de subvention à la SOCAMA ALSACE.

 

1.4. Evénements postérieurs à la clôture :

— Groupe BPCE : BPCE SA et Natixis ont respectivement présenté à leur Conseil de surveillance et conseil d’administration du 17 février 2013 un projet de simplification significative de la structure du Groupe BPCE.

L’opération envisagée consisterait en un rachat par les Banques Populaires et les Caisses d’Épargne de l’ensemble des certificats coopératifs d’investissement (CCI) qu’elles ont émis et qui sont actuellement intégralement détenus par Natixis. A la suite de l’annulation des CCI ainsi rachetés par chacune des Banques Populaires et des Caisses d’Épargne, le capital des établissements serait entièrement détenu par leurs sociétaires.

La réduction des encours pondérés de Natixis, liés à la détention des CCI, permettrait à cette dernière de reverser une partie de ses fonds propres devenus excédentaires à ses actionnaires en proposant une distribution exceptionnelle de dividendes. Enfin, afin d’assurer une allocation appropriée des ressources au sein du Groupe, BPCE SA rembourserait ses titres super subordonnés souscrits par les Banques Populaires et les Caisses d’Épargne et réduirait le capital de BPCE SA au bénéfice des Banques Populaires et des Caisses d’Épargne.

L’opération sera soumise à l’approbation des conseils des Banques Populaires et des Caisses d’Épargne (actionnaires à parité de BPCE SA), de BPCE SA et de Natixis qui seront appelés à se prononcer, après consultation des instances représentatives du personnel. Cette opération pourrait se réaliser au cours du troisième trimestre 2013.

— Groupe Banque Populaire d’Alsace : Aucun évènement postérieur à la clôture connu à ce jour n’est susceptible d’amender les résultats 2012 du Groupe Banque Populaire d’Alsace.

 

Note 2. – Normes comptables applicables et comparabilité.

2.1. Cadre réglementaire. — Conformément au règlement européen 1606/2002 du 19 juillet 2002 sur l’application des normes comptables internationales, le Groupe Banque Populaire d’Alsace a établi ses comptes consolidés au titre de l’exercice clos le 31 décembre 2012 en conformité avec le référentiel IFRS (International Financial Reporting Standards) tel qu’adopté par l’Union européenne et applicable à cette date, excluant donc certaines dispositions de la norme IAS 39 concernant la comptabilité de couverture(7).

 

(7) Ce référentiel est disponible sur le site Internet de la Commission européenne à l'adresse suivante : http://ec.europa.eu/internationalmarket/accounting/ias.fr.htm#adopted-commission.

 

2.2. Référentiel. — Les normes et interprétations utilisées et décrites dans les états financiers annuels au 31 décembre 2011 ont été complétées par les normes, amendements et interprétations dont l’application est obligatoire aux exercices ouverts à compter du 1er janvier 2012, et plus particulièrement les deux amendements à la norme IFRS 7, « Instruments financiers : informations à fournir » relatif aux informations à fournir sur les transferts d’actifs financiers et « Amélioration des informations à fournir sur les instruments financiers » relatif aux garanties reçues.

Les autres normes, amendements et interprétations adoptés par l’Union européenne et d’application obligatoire en 2012 n’ont pas d’impact significatif sur les états financiers du groupe.

Le Groupe Banque Populaire d’Alsace n’a pas appliqué par anticipation les textes adoptés par l’Union européenne au 31 décembre 2012 mais non encore entrés en vigueur à cette date :

— Amendement à la norme IAS 1 « Présentation des états financiers » adopté par la Commission européenne le 5 juin 2012 et applicable de façon obligatoire aux exercices ouverts à compter du 1er juillet 2012. Cet amendement vise à enrichir l’information financière sur l’état du « Résultat net et gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres ». Les gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres devront être présentés de façon à faire apparaître de façon distincte les éléments qui pourraient faire l’objet d’un recyclage en résultat net de ceux qui ne seront jamais recyclés en résultat net.

— Amendement à la norme IAS 19 « Avantages du personnel » adopté par la Commission européenne le 5 juin 2012 et applicable de façon obligatoire aux exercices ouverts à compter du 1er janvier 2013 de façon rétrospective. Cet amendement apporte des modifications sur la comptabilisation et la présentation des engagements de retraite et assimilés notamment concernant les écarts actuariels qui seront reconnus immédiatement et en totalité en capitaux propres, les coûts des services passés qui seront comptabilisés immédiatement en résultat et le rendement attendu de l’actif de couverture qui sera remplacé par un produit financier déterminé en appliquant le taux d’actualisation utilisé pour le passif brut.

Pour l’ensemble des Banques Populaires, le montant avant impôts de ces éléments non encore reconnus, déterminé au 31 décembre 2012, est mentionné dans la note 8.2 et s’élève à 473 687 K€. Le montant de ces éléments non encore reconnus au 1er janvier 2012, s’élèvent à 478 599 K€.

Pour le Groupe Banque Populaire d’Alsace, ces montants sont respectivement de 7 423 et 5 089 K€.

— Norme IFRS 13 intitulée « Évaluation de la juste valeur » adoptée par la Commission européenne le 11 décembre 2012 et applicable de façon obligatoire aux exercices ouverts à compter du 1er janvier 2013. IFRS 13 indique comment mesurer la juste valeur mais ne modifie pas les conditions d’application de la juste valeur. Cette norme est d’application prospective.

Les impacts liés à l’application de ces normes sur les comptes consolidés du groupe sont en cours de détermination.

 

2.3. Recours à des estimations. — La préparation des états financiers exige dans certains domaines la formulation d’hypothèses et d’estimations qui comportent des incertitudes quant à leur réalisation dans le futur.

Ces estimations utilisant les informations disponibles à la date de clôture font appel à l’exercice du jugement des préparateurs des états financiers.

Les résultats futurs définitifs peuvent être différents de ces estimations.

Au cas particulier de l’arrêté au 31 décembre 2012, les estimations comptables qui nécessitent la formulation d’hypothèses sont utilisées principalement pour les évaluations suivantes :

— la juste valeur des instruments financiers déterminée sur la base de techniques de valorisation (note 4.1.6) ;

— le montant des dépréciations des actifs financiers, et plus particulièrement les dépréciations durables des actifs financiers disponibles à la vente des prêts et créances ainsi que les dépréciations sur base individuelle ou calculées sur la base de portefeuilles (note 4.1.7) ;

— les provisions enregistrées au passif du bilan et, plus particulièrement, la provision épargne logement (note 4.5) ;

— les calculs relatifs aux charges liées aux prestations de retraite et avantages sociaux futurs (note 4.10).

— les impôts différés (note 4.11) ;

 

2.4. Présentation des états financiers consolidés et date de clôture. — En l’absence de modèle imposé par le référentiel IFRS, le format des états de synthèse utilisé est conforme au format proposé par la Recommandation n° 2009 R 04 du 2 juillet 2009 du Conseil national de la comptabilité.

Les comptes consolidés sont établis à partir des comptes au 31 décembre 2012. Les états financiers consolidés du Groupe Banque Populaire d’Alsace au titre de l’exercice clos le 31 décembre 2012 ont été arrêtés par le conseil d’administration du 12 février 2013. Ils seront soumis à l’approbation de l’assemblée générale du 13 mai 2013.

 

Note 3. – Principes et méthodes de consolidation.

3.1. Entité consolidante . — L'entité consolidante du groupe est la Banque Populaire d'Alsace. En application du § 1001 du règlement CRC 99-07, les sociétés de caution mutuelle SOCAMA ALSACE et SOCAMI ALSACE sont incluses dans le périmètre de consolidation.

 

3.2. Périmètre de consolidation et méthodes de consolidation :

3.2.1. Contrôle exercé par le groupe : Les états financiers consolidés du Groupe Banque Populaire d’Alsace incluent les comptes de toutes les entités dont la consolidation a un impact significatif sur les comptes consolidés du groupe et sur lesquelles l’entité consolidante exerce un contrôle ou une influence notable sur la gestion.

Pour apprécier la nature du contrôle exercé par le groupe sur une entité, le périmètre des droits de vote à prendre en considération intègre les droits de vote potentiels dès lors qu’ils sont à tout moment exerçables ou convertibles. Ces droits de vote potentiels peuvent résulter, par exemple, d’options d’achat d’actions ordinaires existantes sur le marché, ou de la conversion d’obligations en actions ordinaires nouvelles, ou encore de bons de souscription d'actions attachés à d'autres instruments financiers. Toutefois, les droits de vote potentiels ne sont pas pris en compte dans la détermination du pourcentage d’intérêt.

— Contrôle exclusif : Le contrôle exclusif s’apprécie par le pouvoir de diriger les politiques financières et opérationnelles d’une entreprise et résulte soit de la détention directe ou indirecte de la majorité des droits de vote, soit de la possibilité de désigner ou de révoquer la majorité des membres des organes de direction ou du pouvoir de diriger les politiques financières et opérationnelles en vertu d’un contrat de gestion ou de clauses statutaires.

— Contrôle conjoint : Le contrôle conjoint est caractérisé par le partage du contrôle entre un nombre limité d’associés ou d’actionnaires, aucun actionnaire n’étant susceptible d’imposer seul ses décisions aux autres, et l’existence d’un accord contractuel prévoyant les modalités d’exercice du contrôle conjoint, à savoir l’accord unanime des parties participant au contrôle lors des décisions stratégiques.

— Influence notable : L’influence notable est le pouvoir de participer aux politiques financières et opérationnelles d’une entreprise sans en détenir le contrôle. La situation d'influence notable est présumée lorsque le groupe détient, directement ou indirectement, au moins 20 % des droits de vote.

3.2.2. Méthodes de consolidation : Les méthodes de consolidation résultent de la nature du contrôle exercé par le groupe sur les entités consolidables.

— Intégration globale : Les entreprises sous contrôle exclusif sont consolidées par la méthode de l’intégration globale.

— Intégration proportionnelle : Les entreprises que le groupe contrôle conjointement avec un nombre limité de co-investisseurs sont consolidées par la méthode de l’intégration proportionnelle.

— Mise en équivalence : Les entreprises sur lesquelles le groupe exerce une influence notable sont consolidées par la méthode de la mise en équivalence.

 

3.3. Cas particulier des entités ad hoc :

— Cas particulier des entités ad hoc : Les structures juridiques distinctes, créées spécifiquement pour gérer une opération ou un ensemble d'opérations similaires (entités ad hoc) sont consolidées dès lors qu’elles sont contrôlées en substance par le groupe, et ce, même en l’absence de lien en capital.

Le contrôle en substance s’apprécie au regard des critères suivants :

– les activités de l’entité sont menées pour le compte exclusif du groupe, de telle sorte que ce dernier en tire des avantages ;

– le groupe détient le pouvoir de décision et de gestion sur les activités courantes de l’entité ou sur les actifs qui la composent ; de tels pouvoirs peuvent avoir été délégués par la mise en place d’un mécanisme d’autopilotage ;

– le groupe a la capacité de bénéficier de la majorité des avantages de l’entité ;

– le groupe est exposé à la majorité des risques relatifs à l’entité.

Sont exclues du périmètre les entités exerçant leur activité dans le cadre d’une relation fiduciaire, avec une gestion pour compte de tiers et dans l’intérêt des différentes parties prenantes. Sont également exclues du périmètre les caisses de retraite et mutuelles des salariés du groupe.

 

3.4. Règles de consolidation. — Les états financiers consolidés sont établis en utilisant des méthodes comptables uniformes pour des transactions similaires dans des circonstances semblables. Les retraitements significatifs nécessaires à l’harmonisation des méthodes d’évaluation des sociétés consolidées sont effectués.

3.4.1. Conversion des comptes des entités étrangères : La devise de présentation des comptes de l’entité consolidante est l’euro.

Le bilan des filiales et succursales étrangères dont la monnaie fonctionnelle est différente de l’euro est converti en euros au cours de change en vigueur à la date de clôture de l’exercice. Les postes du compte de résultat sont convertis au cours moyen de la période, valeur approchée du cours de transaction en l’absence de fluctuations significatives.

Les écarts de conversion résultent de la différence :

— de valorisation du résultat de l’exercice entre le cours moyen et le cours de clôture ;

— de conversion des capitaux propres (hors résultat) entre le cours historique et le cours de clôture.

Ils sont inscrits, pour la part revenant au groupe, dans les capitaux propres dans le poste « Réserves de conversion » et pour la part des tiers dans le poste « Intérêts minoritaires ».

Le Groupe Banque Populaire d’Alsace ne possède pas de filiales ni de succursales à l’étranger.

3.4.2. Elimination des opérations réciproques : L’effet des opérations internes au Groupe Banque Populaire d’Alsace sur le bilan et le compte de résultat consolidés a été éliminé. Les dividendes et les plus ou moins-values de cessions d’actifs entre les entreprises intégrées sont également éliminés.

Le cas échéant, les moins-values de cession d’actifs qui traduisent une dépréciation effective sont maintenues.

3.4.3. Regroupements d’entreprises :

— Opérations réalisées avant le 1er janvier 2010 : Les regroupements d’entreprises sont comptabilisés selon la méthode de l’acquisition, à l’exception cependant des regroupements impliquant des entités mutuelles et des entités sous contrôle commun, explicitement exclus du champ d’application de la précédente version de la norme IFRS 3.

Le coût du regroupement est égal au total de la juste valeur, à la date d’acquisition, des actifs remis, des passifs encourus ou assumés et des instruments de capitaux propres émis pour obtenir le contrôle de la société acquise. Les coûts afférant directement à l’opération entrent dans le coût d’acquisition.

Les actifs, passifs et passifs éventuels identifiables des entités acquises sont comptabilisés à leur juste valeur à la date d’acquisition. Cette évaluation initiale peut être affinée dans un délai de 12 mois à compter de la date d’acquisition.

L’écart d’acquisition correspondant à la différence entre le coût du regroupement et la part d’intérêt de l’acquéreur dans les actifs, passifs et passifs éventuels à la juste valeur est inscrit à l’actif du bilan de l’acquéreur lorsqu’il est positif et comptabilisé directement en résultat lorsqu’il est négatif.

Dans le cas d’une augmentation du pourcentage d’intérêt du groupe dans une entité déjà contrôlée, l’acquisition complémentaire des titres donne lieu à comptabilisation d’un écart d’acquisition complémentaire, déterminé en comparant le prix d’acquisition des titres et la quote-part d’actif net acquise.

Les écarts d’acquisition sont enregistrés dans la monnaie fonctionnelle de l’entreprise acquise et sont convertis au cours de change en vigueur à la date de clôture.

A la date d’acquisition, chaque écart est affecté à une ou plusieurs unités génératrices de trésorerie (UGT) susceptibles de retirer des avantages de l’acquisition. Les UGT ont été définies au sein des grands métiers du groupe et constituent le niveau le plus fin utilisé par la direction pour déterminer le retour sur investissement d’une activité.

Les écarts d’acquisition positifs font l’objet d’un test de dépréciation au minimum une fois par an et, en tout état de cause, dès l’apparition d’indices objectifs de perte de valeur.

Le test de dépréciation consiste à comparer la valeur nette comptable (y compris les écarts d’acquisition) de chaque UGT ou groupe d’UGT à sa valeur recouvrable qui correspond au montant le plus élevé entre la valeur de marché et la valeur d’utilité.

La valeur de marché est déterminée comme la juste valeur de la vente nette des coûts de sortie lors d’une transaction réalisée dans des conditions de concurrence normale entre des parties bien informées et consentantes. Cette estimation est fondée sur des informations de marché disponibles en considérant les situations particulières. La valeur d’utilité est calculée selon la méthode la plus appropriée, généralement par actualisation des flux futurs estimés.

Lorsque la valeur recouvrable devient inférieure à la valeur comptable, une dépréciation irréversible de l’écart d’acquisition est enregistrée en résultat.

— Opérations réalisées à compter du 1er janvier 2010 : Les traitements décrits ci-dessus sont modifiés de la façon suivante par les normes IFRS 3 et IAS 27 révisées :

– les regroupements entre entités mutuelles sont désormais inclus dans le champ d’application de la norme IFRS 3 ;

– les coûts directement liés aux regroupements d’entreprises sont désormais comptabilisés dans le résultat de la période ;

– les compléments de prix sont désormais intégrés dans le coût d’acquisition pour leur juste valeur à la date de prise de contrôle, y compris lorsqu’ils présentent un caractère éventuel. Selon le mode de règlement, les compléments sont comptabilisés en contrepartie :

  • des capitaux propres et les révisions de prix ultérieures ne donneront lieu à aucun enregistrement ;
  • ou des dettes et les révisions ultérieures sont comptabilisées en contrepartie du compte de résultat (dettes financières) ou selon les normes appropriées (autres dettes ne relevant pas de la norme IAS 39).

– en date de prise de contrôle d’une entité, les intérêts minoritaires peuvent être évalués :

  • Soit à leur juste valeur (méthode se traduisant par l’affectation d’une fraction de l’écart d’acquisition aux intérêts minoritaires) ;
  • Soit à leur quote-part dans la juste valeur des actifs et passifs identifiables de l’entité acquise (méthode semblable à celle applicable aux opérations antérieures au 31 décembre 2009).

Le choix entre ces deux méthodes devant être effectué pour chaque regroupement d’entreprises.

Quel que soit le choix retenu lors de la prise de contrôle, les augmentations du pourcentage d’intérêt dans une entité déjà contrôlée seront systématiquement comptabilisées en capitaux propres.

– en date de prise de contrôle d’une entité, l’éventuelle quote-part antérieurement détenue par le groupe doit être réévaluée à la juste valeur en contrepartie du compte de résultat. De fait, en cas d’acquisition par étape, l’écart d’acquisition est déterminé par référence à la juste valeur à la date de la prise de contrôle.

– lors de la perte de contrôle d’une entreprise consolidée, la quote-part éventuellement conservée par le groupe doit être réévaluée à sa juste valeur en contrepartie du compte de résultat.

 

Note 4. – Principes comptables et méthodes d’évaluation.

4.1. Actifs et passifs financiers :

4.1.1. Prêts et créances : Le poste « Prêts et créances » inclut les prêts et créances consentis aux établissements de crédit et à la clientèle ainsi que certains titres non cotés sur un marché actif lorsqu’ils ne sont pas détenus à des fins de transaction (voir note 4.1.2).

Les prêts et créances sont enregistrés initialement à leur juste valeur augmentée des coûts directement liés à l’émission et diminués de produits directement attribuables à l’émission. Lors des arrêtés ultérieurs, ils sont évalués au coût amorti selon la méthode du taux d'intérêt effectif (TIE).

Le TIE est le taux qui actualise les flux de trésorerie futurs à la valeur initiale du prêt. Ce taux inclut les décotes, constatées lorsque les prêts sont octroyés à des conditions inférieures aux conditions de marché, ainsi que les produits et coûts de transaction directement liés à l’émission des prêts et analysés comme un ajustement du rendement effectif du prêt.

Lorsque les prêts sont octroyés à des conditions inférieures aux conditions de marché, une décote correspondant à l’écart entre la valeur nominale du prêt et la somme des flux de trésorerie futurs, actualisés au taux de marché est comptabilisée en diminution de la valeur nominale du prêt. Le taux de marché est le taux qui est pratiqué par la grande majorité des établissements de la place à un moment donné, pour des instruments et des contreparties ayant des caractéristiques similaires.

En cas de restructuration suite aux difficultés financières du débiteur, le prêt fait l’objet d’une décote d’un montant égal à l’écart entre l’actualisation des flux contractuels initialement attendus et l’actualisation des flux futurs attendus de capital et d’intérêt suite à la restructuration. Le taux d’actualisation retenu est le taux d’intérêt effectif initial. Cette décote est inscrite au résultat dans le poste « Coût du risque » et au bilan en diminution de l’encours correspondant. Elle est rapportée au compte de résultat dans la marge d’intérêt selon un mode actuariel sur la durée du prêt.

La Banque Populaire d’Alsace a suspendu depuis 2005 le calcul de décote sur créances restructurées dans l’attente d’une nouvelle version de la chaîne de prêts permettant de déterminer la décote en fonction des nouvelles modalités selon lesquelles les flux attendus sont actualisés sur la base du taux contractuel d’origine de la créance. De ce fait, les principes comptables applicables aux décotes ne peuvent être appliqués mais leurs montants, non significatifs, induisent des impacts très limités sur les niveaux de marges du compte de résultat en fonction du classement dans lequel se trouvent les créances restructurées.

Dans ce contexte, les créances restructurées suivent le même traitement de dépréciation que les autres créances identifiées comme douteuses. La décote n’étant pas individualisée, la dépréciation sur ladite créance est globale.

Les coûts externes retenus dans le calcul du TIE consistent essentiellement en commissions versées à des tiers dans le cadre de la mise en place des prêts. Ils sont essentiellement constitués des commissions versées aux apporteurs d’affaires.

Les produits directement attribuables à l’émission des nouveaux prêts sont principalement composés des frais de dossier facturés aux clients, des refacturations de coûts et des commissions d’engagement de financement (s’il est plus probable qu’improbable que le prêt se dénoue). Les commissions perçues sur des engagements de financement qui ne donneront pas lieu à tirage sont étalées de manière linéaire sur la durée de l’engagement.

Les charges et produits relatifs à des prêts d’une durée initiale inférieure à un an sont étalés au prorata temporis sans recalcul du TIE. Pour les prêts à taux variable ou révisable, le TIE est recalculé à chaque refixation du taux.

4.1.2. Titres : A l’actif, les titres sont classés selon les quatre catégories définies par la norme IAS 39 :

— actifs financiers à la juste valeur par résultat ;

— actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance ;

— prêts et créances ;

— actifs financiers disponibles à la vente.

 

Actifs et passifs financiers à la juste valeur par résultat. — Cette catégorie comprend :

— les actifs et les passifs financiers détenus à des fins de transaction, c'est-à-dire acquis ou émis dès l’origine avec l’intention de les revendre ou de les racheter à brève échéance ;

— et les actifs et les passifs financiers que le groupe a choisi de comptabiliser dès l’origine à la juste valeur par résultat, en application de l’option offerte par la norme IAS 39.

— Les conditions d’application de cette option sont décrites dans la note 4.1.4 « Actifs et passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option ».

La juste valeur initiale des titres classés dans cette catégorie est déterminée par application du cours offert à l’achat (cours bid). En date d’arrêté comptable, ces actifs sont évalués à leur juste valeur et les variations de juste valeur de la période sont enregistrées dans le poste « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat ».

 

Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance. — Ce portefeuille comprend les titres à revenu fixe ou déterminable et à échéance fixe que le groupe a l’intention et la capacité de détenir jusqu’à leur échéance.

La norme IAS 39 interdit, sauf exceptions limitées, une cession ou un transfert de ces titres avant échéance, sous peine d’entraîner le déclassement de l’ensemble du portefeuille au niveau du groupe et d’interdire l’accès à cette catégorie pendant l’exercice en cours et les deux années suivantes. Parmi les exceptions à cette règle, figurent notamment les cas suivants :

— une dégradation importante de la qualité du crédit de l’émetteur ;

— une modification de la réglementation fiscale supprimant ou réduisant de façon significative l’exonération fiscale dont bénéficient les intérêts sur les placements détenus jusqu’à leur échéance ;

— le regroupement d’entreprises majeur ou une sortie majeure (telle que la vente d’un secteur) nécessitant la vente ou le transfert de placements détenus jusqu’à leur échéance pour maintenir la situation existante de l’entité en matière de risque de taux d’intérêt ou sa politique de risque de crédit ;

— un changement des dispositions légales ou réglementaires modifiant de façon significative soit ce qui constitue un placement admissible; soit le montant maximum de certains types de placement, amenant ainsi l’entité à se séparer d’un placement détenu jusqu’à son échéance ;

— un renforcement significatif des obligations en matière de capitaux propres qui amène l’entité à se restructurer en vendant des placements détenus jusqu’à leur échéance ;

— une augmentation significative de la pondération des risques des placements détenus jusqu’à leur échéance utilisée dans le cadre de la réglementation prudentielle fondée sur les capitaux propres.

Dans les cas exceptionnels de cession décrits ci-dessus, le résultat de cession est enregistré dans le poste « Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente ».

Les opérations de couverture de ces titres contre le risque de taux d’intérêt ne sont pas autorisées.

Les titres détenus jusqu’à l’échéance sont initialement comptabilisés à leur juste valeur, augmentée des coûts de transaction directement attribuable à leur acquisition. Ils sont ensuite valorisés au coût amorti, selon la méthode du TIE, intégrant les primes, décotes et frais d’acquisition s’ils sont significatifs.

 

Prêts et créances. — Le portefeuille de « Prêts et créances » enregistre les actifs financiers non dérivés à revenu fixe ou déterminable qui ne sont pas traités sur un marché actif. Ces actifs ne doivent par ailleurs pas être exposés à un risque de pertes substantielles non lié à la détérioration du risque de crédit.

Certains titres peuvent être classés dans cette catégorie lorsqu’ils ne sont pas cotés sur un marché actif. Ils sont initialement comptabilisés à leur juste valeur augmentée des coûts de transaction et diminuée des produits de transaction. Ils suivent dès lors les règles de comptabilisation, d’évaluation et de dépréciation des prêts et créances.

Lorsque un actif financier enregistré en prêts et créances est cédé avant son échéance, le résultat de cession est enregistré dans le poste « Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente ».

 

Actifs financiers disponibles à la vente. — Cette catégorie comprend les actifs financiers qui ne relèvent pas des portefeuilles précédents.

Les actifs financiers disponibles à la vente sont initialement comptabilisés pour leur juste valeur augmentée des frais de transaction.

En date d’arrêté, ils sont évalués à leur juste valeur et les variations de juste valeur sont enregistrées en gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres (sauf pour les actifs monétaires en devises, pour lesquels les variations de juste valeur pour la composante change affectent le résultat). Les principes de détermination de la juste valeur sont décrits en note 4.1.6.

En cas de cession, ces variations de juste valeur sont transférées en résultat.

Les revenus courus ou acquis sur les titres à revenu fixe sont enregistrés dans le poste « Produits d’intérêts et assimilés ». Les revenus des titres à revenu variable sont enregistrés dans le poste « Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente ».

 

Date d’enregistrement des titres. — Les titres sont inscrits au bilan à la date de règlement-livraison.

 

Règles appliquées en cas de cession partielle. — En cas de cession partielle d’une ligne de titres, la méthode « premier entré, premier sorti » est retenue.

4.1.3. Instruments de dettes et de capitaux propres émis. — Les instruments financiers émis sont qualifiés d’instruments de dettes ou de capitaux propres selon qu’il existe ou non une obligation contractuelle pour l’émetteur de remettre des liquidités ou un autre actif financier ou encore d’échanger des instruments dans des conditions potentiellement défavorables. Cette obligation doit résulter de clauses et de conditions propres au contrat et pas seulement de contraintes purement économiques.

— Dettes émises : Les dettes émises (qui ne sont pas classées comme des passifs financiers évalués en juste valeur par résultat) sont initialement comptabilisées à leur juste valeur diminuée des frais de transaction, et sont évaluées en date de clôture selon la méthode du coût amorti en utilisant la méthode du TIE.

Ces instruments sont enregistrés au bilan en dettes envers les établissements de crédit, dettes envers la clientèle et dettes représentées par un titre.

— Dettes subordonnées : Les dettes subordonnées se distinguent des créances ou des obligations émises en raison du remboursement qui n’interviendra qu’après le désintéressement de tous les créanciers privilégiés ou chirographaires, mais avant le remboursement des prêts et titres participatifs et des titres super-subordonnés.

Les dettes subordonnées que l’émetteur est tenu de rembourser sont classées en dettes et initialement comptabilisées à leur juste valeur diminuée des frais de transaction.

— Parts sociales : L’interprétation IFRIC 2, consacrée au traitement des parts sociales et instruments assimilés des entités coopératives, précise les dispositions de la norme IAS 32, en rappelant que le droit contractuel d’un membre de demander le remboursement de ses parts ne crée pas automatiquement une obligation pour l’émetteur. La classification comptable est dès lors déterminée après examen des conditions contractuelles.

Selon cette interprétation, les parts de membres sont des capitaux propres si l’entité dispose d’un droit inconditionnel de refuser le remboursement ou s’il existe des dispositions légales ou statutaires interdisant ou limitant fortement le remboursement.

En raison des dispositions statutaires existantes, relatives en particulier au niveau de capital minimum, les parts sociales émises par les entités concernées dans le groupe sont classées en capitaux propres.

4.1.4. Actifs et passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option : L’amendement de la norme IAS 39 adopté par l’Union européenne le 15 novembre 2005 permet, lors de la comptabilisation initiale, de désigner des actifs et passifs financiers comme devant être comptabilisés à la juste valeur par résultat, ce choix étant irrévocable.

Le respect des conditions fixées par la norme doit être vérifié préalablement à toute inscription d’un instrument en option juste valeur.

L’application de cette option est en effet réservée aux situations suivantes :

— Elimination ou réduction significative d’un décalage de traitement comptable : L’application de l’option permet d’éliminer les distorsions découlant de règles de valorisation différentes appliquées à des instruments gérés dans le cadre d’une même stratégie.

— Alignement du traitement comptable sur la gestion et la mesure de performance : L’option s’applique dans le cas d’un groupe d’actifs et/ou de passifs géré et évalué à la juste valeur, à condition que cette gestion repose sur une politique de gestion des risques ou une stratégie d’investissement documentée et que le reporting interne s’appuie sur une mesure en juste valeur.

Ce cas trouve notamment à s’appliquer dans le cadre des activités de marché exercées par Natixis.

— Instruments financiers composés comportant un ou plusieurs dérivés incorporés : Un dérivé incorporé est la composante d’un contrat « hybride », financier ou non, qui répond à la définition d’un produit dérivé. Il doit être extrait du contrat hôte et comptabilisé séparément dès lors que l’instrument hybride n’est pas évalué en juste valeur par résultat et que les caractéristiques économiques et les risques associés du dérivé incorporé ne sont pas étroitement liés au contrat hôte.

L’application de l’option juste valeur est possible dans le cas où le dérivé incorporé modifie substantiellement les flux du contrat hôte et que la comptabilisation séparée du dérivé incorporé n’est pas spécifiquement interdite par la norme IAS 39 (exemple d’une option de remboursement incorporée dans un instrument de dette). L’option permet d’évaluer l’instrument à la juste valeur dans son intégralité, ce qui permet de ne pas extraire ni comptabiliser ni évaluer séparément le dérivé incorporé.

Ce traitement s’applique en particulier à certaines émissions structurées comportant des dérivés incorporés significatifs.

4.1.5. Instruments dérivés et comptabilité de couverture : Un dérivé est un instrument financier ou un autre contrat qui présente les trois caractéristiques suivantes :

— sa valeur fluctue en fonction de l’évolution d’un taux d’intérêt, du prix d’un instrument financier, du prix d’une marchandise, d’un cours de change, d’un indice de prix ou de cours, d’une notation de crédit ou d’un indice de crédit, ou d’une autre variable, à condition que dans le cas d'une variable non-financière, la variable ne soit pas spécifique à une des parties au contrat (parfois appelée le « sous-jacent ») ;

— il ne requiert aucun placement net initial ou un placement net initial inférieur à celui qui serait nécessaire pour d’autres types de contrats dont on pourrait attendre des réactions similaires aux évolutions des conditions du marché ;

— il est réglé à une date future.

Tous les instruments financiers dérivés sont comptabilisés au bilan en date de négociation pour leur juste valeur à l’origine de l’opération. A chaque arrêté comptable, ils sont évalués à leur juste valeur quelle que soit l’intention de gestion qui préside à leur détention (transaction ou couverture).

A l’exception des dérivés qualifiés comptablement de couverture de flux de trésorerie ou d’investissement net libellé en devises, les variations de juste valeur sont comptabilisées au compte de résultat de la période.

Les instruments financiers dérivés sont classés en deux catégories :

— Dérivés de transaction : Les dérivés de transaction sont inscrits au bilan en « Actifs financiers à la juste valeur par résultat » et en « Passifs financiers à la juste valeur par résultat ». Les gains et pertes réalisés et latents sont portés au compte de résultat dans le poste « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat ».

— Dérivés de couverture : Afin de pouvoir qualifier comptablement un instrument dérivé d’instrument de couverture, il est nécessaire de documenter la relation de couverture dès l’initiation (stratégie de couverture, nature du risque couvert, désignation et caractéristiques de l’élément couvert et de l’instrument de couverture). Par ailleurs, l’efficacité de la couverture doit être démontrée à l’origine et vérifiée rétrospectivement.

Les dérivés conclus dans le cadre de relations de couverture sont désignés en fonction de l’objectif poursuivi.

 

Couverture de juste valeur. — La couverture de juste valeur a pour objectif de réduire le risque de variation de juste valeur d’un actif ou d’un passif du bilan ou d’un engagement ferme (notamment, couverture du risque de taux des actifs et passifs à taux fixe).

La réévaluation du dérivé est inscrite en résultat symétriquement à la réévaluation de l’élément couvert, et ce à hauteur du risque couvert. L’éventuelle inefficacité de la couverture est comptabilisée au compte de résultat dans le poste « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat ».

Les intérêts courus du dérivé de couverture sont portés au compte de résultat symétriquement aux intérêts courus de l’élément couvert.

S’agissant de la couverture d’un actif ou d’un passif identifié, la réévaluation de la composante couverte est présentée au bilan dans le même poste que l’élément couvert.

En cas d’interruption de la relation de couverture (décision de gestion, non-respect des critères d’efficacité ou vente de l’élément couvert avant échéance), le dérivé de couverture est transféré en portefeuille de transaction. Le montant de la réévaluation inscrit au bilan au titre de l’élément couvert est amorti sur la durée de vie résiduelle de la couverture initiale. Si l’élément couvert est vendu avant l’échéance ou remboursé par anticipation, le montant cumulé de la réévaluation est inscrit au compte de résultat de la période.

 

Couverture de flux de trésorerie. — Les opérations de couverture de flux de trésorerie ont pour objectif la couverture d’éléments exposés aux variations de flux de trésorerie imputables à un risque associé à un élément de bilan ou à une transaction future (couverture du risque de taux sur actifs et passifs à taux variable, couverture de conditions sur des transactions futures (taux fixes futurs, prix futurs, change, etc...).

La partie efficace des variations de juste valeur du dérivé est inscrite sur une ligne spécifique des gains ou pertes comptabilisés directement en capitaux propres, la partie inefficace est comptabilisée au compte de résultat dans le poste « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat ».

Les intérêts courus du dérivé de couverture sont inscrits sur le poste du compte de résultat « Intérêts et produits assimilés », symétriquement aux intérêts courus de l’élément couvert.

Les instruments couverts restent comptabilisés selon les règles applicables à leur catégorie comptable.

En cas d’interruption de la relation de couverture (non-respect des critères d’efficacité ou vente du dérivé ou disparition de l’élément couvert), les montants cumulés inscrits en capitaux propres sont transférés au fur et à mesure en résultat lorsque la transaction couverte affecte elle-même le résultat ou rapportés immédiatement en résultat en cas de disparition de l’élément couvert.

 

Cas particuliers de couverture de portefeuilles (macro-couverture) :

— Documentation en couverture de juste valeur : Le Groupe Banque Populaire d’Alsace documente sa macro-couverture en couverture de juste valeur, en appliquant les dispositions de la norme IAS 39 telle qu’adoptée par l’Union européenne (dite carve-out).

La version de la norme IAS 39 adoptée par l’Union européenne ne reprend pas certaines dispositions concernant la comptabilité de couverture qui apparaissent incompatibles avec les stratégies de réduction du risque de taux d’intérêt global mises en œuvre par les banques européennes. Le carve-out de l’Union européenne permet en particulier de mettre en œuvre une comptabilité de couverture du risque de taux interbancaire associé aux opérations à taux fixe réalisées avec la clientèle (crédits, comptes d’épargne, dépôts à vue de la clientèle). Les instruments de macro-couverture utilisés par le groupe sont, pour l’essentiel, des swaps de taux simples désignés dès leur mise en place en couverture de juste valeur des ressources et des emplois à taux fixe.

Le traitement comptable des dérivés de macro-couverture se fait selon les mêmes principes que ceux décrits précédemment dans le cadre de la micro-couverture de juste valeur.

Dans le cas d’une relation de macro-couverture, la réévaluation de la composante couverte est portée globalement dans le poste « Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux ».

L’efficacité des couvertures est assurée lorsque les dérivés compensent le risque de taux du portefeuille de sous-jacents à taux fixe couverts.

Deux tests d’efficacité sont réalisés :

– un test d’assiette: pour les swaps simples désignés de couverture dès leur mise en place, il est vérifié en date de désignation de la relation de couverture, de manière prospective, puis à chaque arrêté, de manière rétrospective, qu’il n’existe pas de sur-couverture ;

– un test quantitatif : pour les autres swaps, la variation de juste valeur du swap réel doit compenser la variation de juste valeur d’un instrument hypothétique reflétant parfaitement la composante couverte du sous-jacent. Ces tests sont réalisés en date de désignation, de manière prospective, puis à chaque arrêté, de manière rétrospective.

En cas d’interruption de la relation de couverture, cet écart est amorti linéairement sur la durée de couverture initiale restant à courir si le sous-jacent couvert n’a pas été décomptabilisé. Il est constaté directement en résultat si les éléments couverts ne figurent plus au bilan. Les dérivés de macro-couverture peuvent notamment être déqualifiés lorsque le nominal des instruments couverts devient inférieur au notionel des couvertures, du fait notamment des remboursements anticipés des prêts ou des retraits de dépôts.

 

Couverture d’un investissement net libellé en devises. — L’investissement net dans une activité à l’étranger est le montant de la participation de l’entité consolidante dans l’actif net de cette activité.

La couverture d’un investissement net libellé en devises a pour objet de protéger l’entité consolidante contre des variations de change d’un investissement dans une entité dont la monnaie fonctionnelle est différente de la monnaie de présentation des comptes consolidés. Ce type de couverture est comptabilisé de la même façon que les couvertures de flux de trésorerie.

Les gains ou pertes latents comptabilisés en capitaux propres sont transférés en résultat lors de la cession de tout ou partie de l’investissement net.

4.1.6. Détermination de la juste valeur :

— Principes généraux : La juste valeur correspond au montant pour lequel un actif peut être échangé ou un passif éteint, entre parties bien informées, consentantes et agissant dans des conditions de concurrence normales. Lors de sa comptabilisation initiale, la juste valeur d’un instrument financier est normalement égale au prix de négociation, soit la valeur de la contrepartie versée ou reçue.

Pour les instruments financiers, les prix cotés sur un marché actif constituent la meilleure indication de la juste valeur. Les entités doivent privilégier les cotations sur des marchés actifs lorsque celles-ci existent.

En cas d’absence de cotation, la juste valeur peut être déterminée par une méthodologie appropriée, conforme aux méthodes d’évaluation communément admises sur les marchés financiers, favorisant les paramètres de valorisation observables sur les marchés aux données spécifiques à l’entité.

Enfin, s’il n’existe pas suffisamment de données observables sur les marchés, la juste valeur peut être déterminée par une méthodologie de valorisation reposant sur des modèles internes. Le modèle retenu doit être calibré périodiquement en rapprochant ses résultats des prix de transactions récentes.

— Instruments valorisés à partir de prix cotés (non ajustés) sur un marché actif (niveau 1) : Il s’agit notamment des titres cotés et des dérivés sur marchés organisés, comme les futures et les options, qui se situent dans des zones de liquidité pouvant être démontrées comme telles (marché actif). L’ensemble des transactions négociées par Natixis sur des marchés organisés entre dans cette catégorie.

Un marché est considéré comme actif si les cours sont aisément et régulièrement disponibles auprès d’une Bourse, d’un courtier, d’un négociateur, d’un service d’évaluation des prix ou d’une agence réglementaire, et que ces prix représentent des transactions réelles et intervenant régulièrement sur le marché dans des conditions de concurrence normales.

L’absence de marché actif et de données observables peut être documentée à partir des critères suivants :

– baisse significative du volume des transactions et du niveau d’activité sur le marché ;

– grandes difficultés pour obtenir des cotations ;

– nombre réduit de contributeurs ou pas de contribution des principaux acteurs du marché ;

– forte dispersion des prix disponibles dans le temps entre les différents intervenants de marché ;

– prix éloignés de la valeur intrinsèque de l’actif et/ou écarts importants entre le bid et le ask (large fourchette de cotation).

Ces critères doivent être adaptés aux caractéristiques des actifs visés et ils peuvent être complétés de tout élément de preuve complémentaire visant à démontrer que l’actif n’est plus coté sur un marché actif. En l’absence de transactions récentes, cette démonstration nécessite en tout état de cause un recours au jugement.

 

Instruments de gré à gré valorisés à partir de modèles reconnus et faisant appel à des paramètres directement ou indirectement observables (niveau 2) :

— Instruments simples : Un certain nombre de produits, en particulier les dérivés de gré à gré, swaps de taux standard, accords de taux futurs, caps, floors et options simples sont valorisés à partir de modèle de valorisation. Les valorisations obtenues peuvent s’appuyer sur des paramètres observables et sur des modèles reconnus comme des standards de place (méthode d’actualisation des cash flows futurs, technique d’interpolation) pour l’instrument financier concerné.

Pour ces instruments, le caractère répandu des modèles et le caractère observable des paramètres ont été documentés.

— Instruments complexes : Certains instruments financiers complexes, et/ou d’échéance longue sont valorisés avec un modèle interne reconnu et utilisant des paramètres de marché calibrés à partir de données observables telles que les courbes de taux, les nappes de volatilité implicite des options, de données résultant de consensus de marché ou à partir de marchés actifs de gré à gré.

Pour l’ensemble de ces instruments, le caractère observable du paramètre a pu être démontré. Au plan méthodologique, l’observabilité des paramètres est fondée sur quatre conditions indissociables :

– le paramètre provient de sources externes (via un contributeur reconnu si possible) ;

– le paramètre est alimenté périodiquement ;

– le paramètre est représentatif de transactions récentes ;

– les caractéristiques du paramètre sont identiques à celles de la transaction.

La marge dégagée lors de la négociation de ces instruments financiers est immédiatement comptabilisée en résultat.

La juste valeur des instruments issue de modèles de valorisation est ajustée afin de tenir compte des risques de contrepartie, de modèle, et de paramètre.

Figurent notamment en niveau 2 :

— essentiellement les dérivés simples de gré à gré ;

— les titres non cotés sur un marché actif dont la juste valeur est déterminée sur la base de données de marché observables : ex : utilisation de données de marché issues de sociétés comparables cotées ou méthode de multiple de résultats ;

— les parts d’OPCVM dont la valeur liquidative n’est pas calculée et communiquée quotidiennement mais qui fait l’objet de publications régulières ou pour lesquelles on peut observer des transactions récentes;

 

Instruments de gré à gré valorisés à partir de modèles peu répandus ou utilisant une part significative de paramètres non observables (niveau 3). — Lorsque les valorisations obtenues ne peuvent s’appuyer sur des paramètres observables ou sur des modèles reconnus comme des standards de place, la valorisation obtenue sera considérée comme non observable.

Les instruments valorisés à partir de modèles spécifiques ou utilisant des paramètres non observables incluent plus particulièrement :

— des produits structurés action multi-sous-jacents, d’option sur fonds, des produits hybrides de taux, de swaps de titrisation, de dérivés de crédit structurés, de produits optionnels de taux ;

— la plupart des instruments issus de titrisations : les tranches de titrisation pour lesquelles il n’existe pas de prix coté sur un marché actif. Ces instruments sont fréquemment valorisés sur la base de prix contributeurs (structureurs par exemple).

 

Cas particuliers :

— Juste valeur des instruments financiers comptabilisés au coût amorti : Pour les instruments financiers qui ne sont pas évalués à la juste valeur au bilan, les calculs de juste valeur communiqués représentent la meilleure estimation à la date d’arrêté et sont fondés sur des modèles tenant compte d’un certain nombre d’hypothèses.

Dans un certain nombre de cas, la valeur comptable est jugée représentative de la juste valeur. Il s’agit notamment :

– des actifs et passifs à taux variable pour lesquels les changements d’intérêt n’ont pas d’incidence notable sur la juste valeur, dans la mesure toutefois où la sensibilité au risque de crédit est non significative sur la période ;

– des actifs et passifs financiers à court terme (dont la durée initiale est inférieure ou égale à un an), dans la mesure où la sensibilité au risque de taux et au risque de crédit est non significative sur la période ;

– des passifs exigibles à vue ;

– des opérations relevant d’un marché réglementé (en particulier, les produits d’épargne réglementée) pour lesquelles les prix sont fixés par les pouvoirs publics.

— Juste valeur du portefeuille de crédits : La juste valeur des crédits est déterminée à partir de modèles internes de valorisation consistant à actualiser les flux futurs recouvrables de capital et d’intérêt sur la durée restant à courir au taux de la production du mois pour les prêts de même catégorie et ayant les mêmes maturités. Les options de remboursement anticipé sont prises en compte sous forme d’un ajustement du profil d’amortissement des prêts.

— Juste valeur des dettes : Pour les dettes à taux fixe envers les établissements de crédit et la clientèle de durée supérieure à un an, la juste valeur est présumée correspondre à la valeur actualisée des flux futurs au taux de marché en vigueur à la date de clôture.

4.1.7. Dépréciation des actifs financiers :

— Dépréciation des titres : Les titres autres que ceux classés en portefeuille d’actifs financiers à la juste valeur par résultat sont dépréciés individuellement dès lors qu’il existe un indice objectif de dépréciation résultant d’un ou de plusieurs événements générateurs de pertes intervenus après la comptabilisation initiale de l’actif et que ces événements ont un impact sur les flux de trésorerie futurs estimés de l’actif financier qui puisse être estimé de façon fiable.

Les règles de dépréciation sont différentes selon que les titres sont des instruments de capitaux propres ou des instruments de dettes.

Pour les instruments de capitaux propres, une baisse durable ou une diminution significative de la valeur constituent des indicateurs objectifs de dépréciation.

Compte tenu des précisions apportées par l'IFRIC en juillet 2009 et des recommandations des régulateurs boursiers, le groupe a été conduit à réviser les critères qui permettent de caractériser les situations de pertes de valeur pour les instruments de capitaux propres cotés.

Une baisse de plus de 50% ou depuis plus de 36 mois de la valeur d'un titre par rapport à son coût historique caractérise désormais un indicateur objectif de dépréciation durable se traduisant par la constatation d’une dépréciation en résultat.

Ces critères de dépréciations sont, par ailleurs, complétés par l'examen ligne à ligne des actifs subissant une baisse de plus de 30% ou depuis plus de 6 mois de leur valeur par rapport à leur coût historique ou en cas d'événements susceptibles de caractériser un déclin significatif ou prolongé. Si le groupe estime que la valeur de l’actif ne pourra être recouvrée en totalité une charge de dépréciation est enregistrée dans ce cas au compte de résultat.

Pour les instruments de capitaux propres non cotés, une analyse qualitative de leur situation est effectuée.

La dépréciation des instruments de capitaux propres est irréversible et ne peut être reprise par résultat. Les pertes sont inscrites dans le poste « Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente ». Les gains latents subséquents à une dépréciation sont différés en capitaux propres jusqu’à la cession des titres.

Pour les instruments de dettes tels que les obligations ou les titres issus d’une titrisation (ABS, CMBS, RMBS, CDO cash), une dépréciation est constatée lorsqu’il existe un risque de contrepartie avéré.

Les indicateurs de dépréciation utilisés pour les titres de dettes sont, quel que soit leur portefeuille de destination, identiques à ceux retenus dans l’appréciation sur base individuelle du risque avéré des prêts et créances. Pour les TSSDI, une attention particulière est également portée lorsque l’émetteur peut, sous certaines conditions, ne pas payer le coupon ou proroger l’émission au-delà de la date de remboursement prévue.

La dépréciation des instruments de dettes peut être reprise par résultat en cas d’amélioration de la situation de l’émetteur. Ces dépréciations et reprises sont inscrites dans le poste « Coût du risque ».

— Dépréciation des prêts et créances : La norme IAS 39 définit les modalités de calcul et de comptabilisation des pertes de valeur constatées sur les prêts.

Une créance est dépréciée si les deux conditions suivantes sont réunies :

– il existe des indices objectifs de dépréciation sur base individuelle ou sur base de portefeuilles : il s’agit « d’événements déclenchant » ou « événements de pertes » qui identifient un risque de contrepartie et qui interviennent après la comptabilisation initiale des prêts concernés. Au niveau individuel, les critères d’appréciation du caractère avéré d’un risque de crédit incluent l’existence d’impayés depuis plus de trois mois (six mois en matière immobilière et neuf mois pour les créances sur les collectivités territoriales) ou, indépendamment de l’existence d’un impayé, l’existence d’un risque avéré de crédit ou de procédures contentieuses

– ces événements entrainent la constatation de pertes avérées (incurred losses)

Les dépréciations sont déterminées par différence entre le coût amorti et le montant recouvrable, c’est-à-dire, la valeur actualisée des flux futurs estimés recouvrables en tenant compte de l’effet des garanties. Pour les actifs à court terme (durée inférieure à un an), il n’est pas fait recours à l’actualisation des flux futurs. La dépréciation se détermine de manière globale sans distinction entre intérêts et capital.

Les pertes probables relatives aux engagements hors bilan sont prises en compte au travers de provisions comptabilisées au passif du bilan.

Deux types de dépréciations sont enregistrés en coût du risque :

— les dépréciations sur base individuelle ;

— les dépréciations sur base de portefeuilles.

 

Dépréciation sur base individuelle. — Elles se calculent sur la base d’échéanciers, déterminés selon les historiques de recouvrement constatés par catégorie de créances. Les garanties sont prises en compte pour déterminer le montant des dépréciations et, lorsqu'une garantie couvre intégralement le risque de défaut, l’encours n’est pas déprécié.

 

Dépréciation sur base de portefeuilles. — Les dépréciations sur base de portefeuilles couvrent les encours non dépréciés au niveau individuel. Conformément à la norme IAS 39, ces derniers sont regroupés dans des portefeuilles de risques homogènes qui sont soumis collectivement à un test de dépréciation.

Les encours des Banques Populaires et des Caisses d’Épargne sont regroupés en ensembles homogènes en termes de sensibilité à l’évolution du risque sur la base du système de notation interne du groupe. Les portefeuilles soumis au test de dépréciation sont ceux relatifs aux contreparties dont la notation s’est significativement dégradée depuis l’octroi et qui sont de ce fait considérés comme sensibles. Ces encours font l’objet d’une dépréciation, bien que le risque de crédit ne puisse être individuellement alloué aux différentes contreparties composant ces portefeuilles et dans la mesure où les encours concernés présentent collectivement une indication objective de perte de valeur.

Le montant de la dépréciation est déterminé en fonction de données historiques sur les probabilités de défaut à maturité et les pertes attendues, ajustées si nécessaire pour tenir compte des circonstances prévalant à la date de l’arrêté.

Cette approche est éventuellement complétée d’une analyse sectorielle ou géographique, reposant généralement sur une appréciation « à dire d’expert » considérant une combinaison de facteurs économiques intrinsèques à la population analysée. La dépréciation sur base de portefeuilles est déterminée sur la base des pertes attendues à maturité sur l’assiette ainsi déterminée.

4.1.8. Reclassements d’actifs financiers : Plusieurs reclassements sont autorisés :

— Reclassements autorisés antérieurement aux amendements des normes IAS 39 et IFRS 7 adoptés par l’Union européenne le 15 octobre 2008 : Figurent notamment parmi ces reclassements, les reclassements de titres disponibles à la vente vers la catégorie « Titres détenus jusqu’à l’échéance » : Tout titre à revenu fixe répondant à la définition des « Titres détenus jusqu’à l’échéance » ayant une maturité définie, peut faire l’objet d’un reclassement dès lors que le groupe modifie son intention de gestion et décide de détenir ce titre jusqu’à son échéance. Le groupe doit par ailleurs avoir la capacité de cette détention jusqu’à maturité.

— Reclassements autorisés depuis l’amendement des normes IAS 39 et IFRS 7 adoptés par l’Union européenne le 15 octobre 2008 : Ce texte défini les modalités des reclassements vers d’autres catégories d’actifs financiers non dérivés à la juste valeur (à l’exception de ceux inscrits en juste valeur sur option) :

– reclassement de titres de transaction vers les catégories « Actifs financiers disponibles à la vente » ou « Actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance » : Tout actif financier non dérivé peut faire l’objet d’un reclassement dès lors que le groupe est en mesure de démontrer l’existence de « circonstances rares » ayant motivé ce reclassement. L’IASB a, pour mémoire, qualifié la crise financière du second semestre 2008 de « circonstance rare ».

Seuls les titres à revenu fixe ou déterminable peuvent faire l’objet d’un reclassement vers la catégorie « Actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance ». L’établissement doit par ailleurs avoir l’intention et la capacité de détenir ces titres jusqu’à maturité. Les titres inscrits dans cette catégorie ne peuvent être couverts contre le risque de taux d’intérêt

– reclassement de titres de transaction ou de titres disponibles à la vente vers la catégorie « Prêts et créances » : Tout actif financier non dérivé répondant à la définition de « Prêts et créances » et, en particulier, tout titre à revenu fixe non coté sur un marché actif, peut faire l’objet d’un reclassement dès lors que le groupe modifie son intention de gestion et décide de détenir ce titre sur un futur prévisible ou à maturité. Le groupe doit par ailleurs avoir la capacité de cette détention à moyen ou long terme.

Les reclassements sont réalisés à la juste valeur à la date du reclassement, cette valeur devenant le nouveau coût amorti pour les instruments transférés vers des catégories évaluées au coût amorti.

Un nouveau TIE est alors calculé à la date du reclassement afin de faire converger ce nouveau coût amorti vers la valeur de remboursement, ce qui revient à considérer que le titre a été reclassé avec une décote.

Pour les titres auparavant inscrits parmi les actifs financiers disponibles à la vente, l’étalement de la nouvelle décote sur la durée de vie résiduelle du titre sera généralement compensé par l’amortissement de la perte latente figée en gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres à la date du reclassement et reprise sur base actuarielle au compte de résultat.

En cas de dépréciation postérieure à la date de reclassement d'un titre auparavant inscrits parmi les actifs financiers disponibles à la vente, la perte latente figée en gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres à la date du reclassement est reprise immédiatement en compte de résultat.

4.1.9. Décomptabilisation d’actifs ou de passifs financiers : Un actif financier (ou un groupe d'actifs similaires) est décomptabilisé lorsque les droits contractuels aux flux futurs de trésorerie de l’actif ont expiré ou lorsque ces droits contractuels ainsi que la quasi-totalité des risques et avantages liés à la propriété de cet actif ont été transférés à un tiers. Dans pareil cas, tous les droits et obligations éventuellement créés ou conservés lors du transfert sont comptabilisés séparément en actifs et passifs financiers.

Lors de la décomptabilisation d’un actif financier, un gain ou une perte de cession est enregistré dans le compte de résultat pour un montant égal à la différence entre la valeur comptable de cet actif et la valeur de la contrepartie reçue.

Dans les cas où le groupe n’a ni transféré, ni conservé la quasi-totalité des risques et avantages, mais qu’il a conservé le contrôle de l’actif, ce dernier reste inscrit au bilan dans la mesure de l’implication continue du groupe dans cet actif.

Dans les cas où le groupe n’a ni transféré, ni conservé la quasi-totalité des risques et avantages, mais qu’il n’a pas conservé le contrôle de l’actif, ce dernier est décomptabilisé et tous les droits et obligations créés ou conservés lors du transfert sont comptabilisé séparément en actifs et passifs financiers.

Si l’ensemble des conditions de décomptabilisation n’est pas réuni, le groupe maintient l’actif à son bilan et enregistre un passif représentant les obligations nées à l’occasion du transfert de l’actif.

Un passif financier (ou une partie de passif financier) est décomptabilisé seulement lorsqu’il est éteint, c'est-à-dire lorsque l’obligation précisée au contrat est éteinte, annulée ou arrivée à expiration.

 

Opérations de pension livrée. — Chez le cédant, les titres ne sont pas décomptabilisés. Un passif représentatif de l’engagement de restitution des espèces reçues (titres donnés en pension livrée) est identifié. Cette dette constitue un passif financier enregistré au coût amorti et non à la juste valeur.

Chez le cessionnaire, les actifs reçus ne sont pas comptabilisés mais une créance sur le cédant représentative des espèces prêtées est enregistrée. Le montant décaissé à l’actif est inscrit en titres reçus en pension livrée.

Lors des arrêtés suivants, les titres continuent à être évalués chez le cédant suivant les règles de leur catégorie d’origine. La créance est valorisée à son nominal dans la catégorie « Prêts et créances ».

 

Opérations de prêts de titres secs. — Les prêts de titres ne peuvent être assimilés à un transfert d’actif financier au sens de la norme IAS 39. Par conséquent, ces opérations ne donnent pas lieu à une décomptabilisation des titres prêtés. Les titres prêtés restent comptabilisés dans leur catégorie comptable d’origine et valorisés conformément à celle-ci. Pour l’emprunteur, les titres empruntés ne sont pas comptabilisés.

 

Opérations de restructuration d’actifs financiers. — Le groupe considère que des opérations de restructuration ayant entraîné des modifications substantielles de l’actif emportent décomptabilisation, dans la mesure où les droits aux flux de trésorerie initiaux ont en substance expiré. Tel serait notamment le cas :

— de restructurations ayant entraîné un changement de la contrepartie, notamment lorsque la nouvelle contrepartie a une qualité de crédit très différente de l’ancienne ;

— de restructurations visant à passer d’une indexation très structurée à une indexation simple, dans la mesure où les deux actifs ne sont pas sujets aux mêmes risques.

 

Opérations de restructuration de passifs financiers. — Une modification substantielle des termes d’un instrument d’emprunt existant doit être comptabilisée comme l’extinction de la dette ancienne et son remplacement par une nouvelle dette. Pour juger du caractère substantiel de la modification, la norme comptable IAS 39 fixe un seuil de 10% sur la base des flux de trésorerie actualisés intégrant les frais et honoraires éventuels : dans le cas où la différence est supérieure ou égale à 10%, tous les coûts ou frais encourus sont comptabilisés en profit ou perte lors de l’extinction de la dette.

Le groupe considère que d’autres modifications peuvent par ailleurs être considérées comme substantielles, comme par exemple le changement d’émetteur (même à l’intérieur d’un même groupe) ou le changement de devises.

 

4.2. Immeubles de placement. — Conformément à la norme IAS 40, les immeubles de placement sont des biens immobiliers détenus dans le but d’en retirer des loyers et de valoriser le capital investi.

Le traitement comptable des immeubles de placement est identique à celui des immobilisations corporelles (voir note 4.3)

La juste valeur des immeubles de placement du groupe est communiquée sur la base des résultats d’expertises régulières sauf cas particulier affectant significativement la valeur du bien.

Les biens immobiliers en location simple peuvent avoir une valeur résiduelle venant en déduction de la base amortissable.

Les plus ou moins-values de cession d’immeubles de placement sont inscrites en résultat sur la ligne « Produits ou charges nets des autres activités ».

 

4.3. Immobilisations. — Ce poste comprend les immobilisations corporelles d’exploitation, les biens mobiliers acquis en vue de la location simple, les immobilisations acquises en location financement et les biens mobiliers temporairement non loués dans le cadre d’un contrat de location financement. Les parts de SCI sont traitées comme des immobilisations corporelles.

Conformément aux normes IAS 16 et IAS 38, une immobilisation corporelle ou incorporelle est comptabilisée en tant qu’actif si :

— il est probable que les avantages économiques futurs associés à cet actif iront à l’entreprise ;

— le coût de cet actif peut être évalué de manière fiable.

Les immobilisations d’exploitation sont enregistrées pour leur coût d’acquisition éventuellement augmenté des frais d’acquisition qui leurs sont directement attribuables. Les logiciels créés, lorsqu’ils remplissent les critères d’immobilisation, sont comptabilisés à leur coût de production, incluant les dépenses externes et les frais de personnel directement affectables au projet.

La méthode de comptabilisation des actifs par composants est appliquée à l’ensemble des constructions.

Après comptabilisation initiale, les immobilisations sont évaluées à leur coût diminué du cumul des amortissements et des pertes de valeur. La base amortissable tient compte de la valeur résiduelle, lorsque celle-ci est mesurable et significative.

Les immobilisations sont amorties en fonction de la durée de consommation des avantages économiques attendus, qui correspond en général à la durée de vie du bien. Lorsqu'un ou plusieurs composants d'une immobilisation ont une utilisation différente ou procurent des avantages économiques différents, ces composants sont amortis sur leur propre durée d'utilité.

Les durées d’amortissement suivantes ont été retenues :

 

Composants

Durée d’utilité

Terrains

NA

Façades non destructibles

NA

Façades/couverture/étanchéité

30 ans

Fondations/ossatures

40 ans

Equipements techniques

15 ans

Aménagements intérieurs

10 ans

 

Pour les autres catégories d’immobilisations corporelles, la durée d’utilité retenue par nature de bien est la suivante :

 

Biens

Durée d’utilité

Machines de bureau prêtées

3 ans

Matériel de bureau

5 ans

Matériel automobile

4 ans

Matériel comptable

5 ans

Matériel informatique

3 ans

Mobilier

10 ans

Installation de sécurité

10 ans

Installation de téléphone

10 ans

Installation de vidéo surveillance

5 ans

Coffres forts

20 ans

 

Les immobilisations font l’objet d’un test de dépréciation lorsqu’à la date de clôture d’éventuels indices de pertes de valeur sont identifiés. Dans l’affirmative, la nouvelle valeur recouvrable de l’actif est comparée à la valeur nette comptable de l’immobilisation. En cas de perte de valeur, une dépréciation est constatée en résultat.

Cette dépréciation est reprise en cas de modification de la valeur recouvrable ou de disparition des indices de perte de valeur.

Le traitement comptable des immobilisations d’exploitation financées au moyen de contrats de location financement (crédit-bail preneur) est précisé au paragraphe 4.9.

Les actifs donnés en location simple sont présentés à l'actif du bilan parmi les immobilisations corporelles lorsqu'il s'agit de biens mobiliers.

 

4.4. Actifs destinés à être cédés et dettes liées. — En cas de décision de vendre des actifs non courants avec une forte probabilité pour que cette vente intervienne dans les 12 mois, les actifs concernés sont isolés au bilan dans le poste « Actifs non courants destinés à être cédés ». Les passifs qui leur sont éventuellement liés sont également présentés séparément dans un poste dédié « Dettes liées aux actifs non courants destinés à être cédés ».

Dès lors qu’ils sont classés dans cette catégorie, les actifs non courants cessent d’être amortis et sont évalués au plus bas de leur valeur comptable ou de leur juste valeur minorée des coûts de la vente. Les instruments financiers restent évalués selon les principes de la norme IAS 39.

 

4.5. Provisions. — Les provisions autres que celles relatives aux engagements sociaux, aux provisions épargne logement, aux risques d’exécution des engagements par signature et aux contrats d’assurance concernent essentiellement les litiges, amendes, risques fiscaux et restructurations.

Les provisions sont des passifs dont l'échéance ou le montant est incertain mais qui peuvent être estimés de manière fiable. Elles correspondent à des obligations actuelles (juridiques ou implicites), résultant d’un événement passé, et pour lesquelles une sortie de ressources sera probablement nécessaire pour les régler.

Le montant comptabilisé en provision correspond à la meilleure estimation de la dépense nécessaire au règlement de l’obligation actuelle à la date de clôture.

Les provisions sont actualisées dès lors que l'effet d’actualisation est significatif.

Les dotations et reprises de provisions sont enregistrées en résultat sur les lignes correspondant à la nature des dépenses futures couvertes.

 

Engagements sur les contrats d’épargne logement. — Les comptes épargne logement (CEL) et les plans épargne logement (PEL) sont des produits d’épargne proposés aux particuliers dont les caractéristiques sont définies par la loi de 1965 sur l’épargne logement et les décrets pris en application de cette loi.

Le régime d’épargne logement génère des engagements de deux natures pour les établissements qui le commercialisent :

— l’engagement de devoir, dans le futur, accorder à la clientèle des crédits à un taux déterminé fixé à l’ouverture du contrat pour les PEL ou à un taux fonction de la phase d’épargne pour les contrats CEL ;

— l’engagement de devoir rémunérer l’épargne dans le futur à un taux fixé à l’ouverture du contrat pour une durée indéterminée pour les PEL ou à un taux fixé chaque semestre en fonction d’une formule d’indexation fixée par la loi pour les contrats de CEL.

Les engagements présentant des conséquences potentiellement défavorables sont évalués pour chacune des générations de plans d’épargne logement, d’une part et pour l’ensemble des comptes épargne logement, d’autre part.

Les risques attachés à ces engagements sont couverts par une provision dont le montant est déterminé par l’actualisation des résultats futurs dégagés sur les encours en risques :

— l’encours d’épargne en risque correspond au niveau d’épargne futur incertain des plans existant à la date de calcul de la provision. Il est estimé statistiquement en tenant compte du comportement des souscripteurs épargnants, pour chaque période future, par différence entre les encours d’épargne probables et les encours d’épargne minimum attendus ;

— l’encours de crédits en risque correspond aux encours de crédits déjà réalisés mais non encore échus à la date de calcul et des crédits futurs estimés statistiquement en tenant compte du comportement de la clientèle et des droits acquis et projetés attachés aux comptes et plans d’épargne logement.

Les résultats des périodes futures sur la phase d’épargne sont déterminés, pour une génération considérée, par différence entre le taux réglementé offert et la rémunération attendue pour un produit d’épargne concurrent.

Les résultats des périodes futures sur la phase de crédit sont déterminés par différence entre le taux fixé à l’ouverture du contrat pour les PEL ou à un taux fonction de la phase d’épargne pour les contrats de CEL et le taux anticipé des prêts à l’habitat non réglementés.

Lorsque la somme algébrique de la mesure des engagements futurs sur la phase d’épargne et sur la phase de crédit d’une même génération de contrats traduit une situation potentiellement défavorable pour le groupe, une provision est constituée, sans compensation entre les générations. Les engagements sont estimés par application de la méthode « Monte-Carlo » pour traduire l’incertitude sur les évolutions potentielles des taux et leurs conséquences sur les comportements futurs modélisés des clients et sur les encours en risque.

La provision est inscrite au passif du bilan et les variations sont enregistrées dans la marge d’intérêt.

 

4.6. Produits et charges d’intérêts. — Les produits et charges d’intérêt sont comptabilisés dans le compte de résultat pour tous les instruments financiers évalués au coût amorti en utilisant la méthode du taux d’intérêt effectif.

Le taux d’intérêt effectif est le taux qui actualise exactement les décaissements ou encaissements de trésorerie futurs sur la durée de vie prévue de l’instrument financier, de manière à obtenir la valeur comptable nette de l’actif ou du passif financier.

Le calcul de ce taux tient compte des coûts et revenus de transaction, des primes et décotes. Les coûts et revenus de transaction faisant partie intégrante du taux effectif du contrat, tels les frais de dossier ou les commissions d’apporteurs d’affaires, s’assimilent à des compléments d’intérêt.

 

4.7. Commissions sur prestations de services. — Les commissions sont comptabilisées en résultat, en fonction du type des services rendus et du mode de comptabilisation des instruments financiers auxquels le service rendu est rattaché :

— les commissions rémunérant des services continus sont étalées en résultat sur la durée de la prestation rendue (commissions sur moyens de paiement, droits de garde sur titres en dépôts, etc.) ;

— les commissions rémunérant des services ponctuels sont intégralement enregistrées en résultat quand la prestation est réalisée (commissions sur mouvements de fonds, pénalités sur incidents de paiements, etc.) ;

— les commissions rémunérant l’exécution d’un acte important sont intégralement comptabilisées en résultat lors de l’exécution de cet acte.

Les commissions faisant partie intégrante du rendement effectif d’un instrument telles que les commissions d’engagements de financement donnés ou les commissions d’octroi de crédits sont comptabilisées et amorties comme un ajustement du rendement effectif du prêt sur la durée de vie estimée de celui-ci. Ces commissions figurent donc parmi les produits d’intérêt et non au poste « Commissions ».

Les commissions de fiducie ou d’activité analogue sont celles qui conduisent à détenir ou à placer des actifs au nom des particuliers, de régime de retraite ou d’autres institutions. La fiducie recouvre notamment les activités de gestion d’actif et de conservation pour compte de tiers.

 

4.8. Opérations en devises. — Les règles d’enregistrement comptable dépendent du caractère monétaire ou non monétaire des éléments concourant aux opérations en devises réalisées par le groupe.

A la date d'arrêté, les actifs et les passifs monétaires libellés en devises sont convertis au cours de clôture dans la monnaie fonctionnelle de l’entité du groupe au bilan de laquelle ils sont comptabilisés. Les écarts de change résultant de cette conversion sont comptabilisés en résultat. Cette règle comporte toutefois deux exceptions :

— seule la composante de l'écart de change calculée sur le coût amorti des actifs financiers disponibles à la vente est comptabilisée en résultat, le complément est enregistré en capitaux propres ;

— les écarts de change sur les éléments monétaires désignés comme couverture de flux de trésorerie ou faisant partie d'un investissement net dans une entité étrangère sont comptabilisés en capitaux propres.

Les actifs non monétaires comptabilisés au coût historique sont évalués au cours de change du jour de la transaction. Les actifs non monétaires comptabilisés à la juste valeur sont évalués au cours de change à la date de clôture. Les écarts de change sur éléments non monétaires sont comptabilisés en résultat si le gain ou la perte sur l'élément non monétaire est enregistré en résultat et en capitaux propres si le gain ou la perte sur l’élément non monétaire est enregistré en capitaux propres.

 

4.9. Opérations de location-financement et assimilées . — Les contrats de location sont analysés selon leur substance et leur réalité financière et relèvent selon le cas d’opérations de location simple ou d’opérations de location – financement.

4.9.1 Contrats de location – financement : Un contrat de location – financement se définit comme un contrat de location ayant en substance pour effet de transférer au preneur les risques et avantages inhérents à la propriété d'un actif. Il s’analyse comme une acquisition d’immobilisation par le locataire financée par un crédit accordé par le bailleur.

La norme IAS 17 relative aux contrats de location présente notamment cinq exemples de situations permettent de distinguer un contrat de location financement d’un contrat de location simple :

— Le contrat transfère la propriété du bien au preneur au terme de la durée de location ;

— Le preneur a l’option d’acheter les biens à un prix suffisamment inférieur à sa juste valeur à l’issue du contrat de telle sorte que l’exercice de l’option est raisonnablement certain dès la mise en place du contrat ;

— La durée du contrat de location couvre la majeure partie de la durée de vie économique de l’actif ;

— A l’initiation du contrat, la valeur actualisée des paiements minimaux s’élève au moins à la quasi-totalité de la juste valeur de l’actif loué ;

— La nature de l’actif est tellement spécifique que seul le preneur peut l’utiliser sans lui apporter de modification majeure.

Par ailleurs, la norme IAS 17 décrit trois indicateurs de situations qui peuvent conduire à un classement en location financement :

— Si le preneur résilie le contrat de location, les pertes subies par le bailleur suite à la résiliation sont à la charge du preneur (moins-value sur le bien…) ;

— Les profits et les pertes résultant de la variation de la juste valeur de la valeur résiduelle sont à la charge du preneur ;

— Le preneur a la faculté de poursuivre la location pour un loyer sensiblement inférieur au prix de marché.

A l'activation du contrat, la créance de location financement est inscrite au bilan du bailleur pour un montant égal à l'investissement net dans le contrat de location correspondant à la valeur actualisée au taux implicite du contrat des paiements minimaux à recevoir du locataire augmentés de toute valeur résiduelle non garantie revenant au bailleur.

Conformément à la norme IAS 17, les valeurs résiduelles non garanties font l’objet d’une révision régulière. Une diminution de la valeur résiduelle estimée non garantie entraîne une modification du profil d’imputation des revenus sur toute la durée du contrat (calcul d’un nouveau plan d’amortissement) et une charge est enregistrée afin de corriger le montant des produits financiers déjà constatés.

Les dépréciations sur les opérations de location financement sont déterminées selon la même méthode que celle décrite pour les prê

Les revenus des contrats de location financement correspondant au montant des intérêts sont comptabilisés au compte de résultat au poste « Intérêts et produits assimilés ». Les revenus du contrat de location financement sont reconnus en résultat par le biais du taux d’intérêt implicite (TII) qui traduit un taux de rentabilité périodique constant sur l’encours d’investissement net du bailleur. Le TII est le taux d’actualisation qui permet de rendre égales :

— La valeur actualisée des paiements minimaux à recevoir par le bailleur augmentée de la valeur résiduelle non garantie, et

— La valeur d’entrée du bien (juste valeur à l’initiation augmentée des coûts directs initiaux c’est-à-dire les coûts encourus spécifiquement par le bailleur pour la mise en place d’un contrat de location).

Dans les comptes du locataire, les contrats de crédit-bail et de location avec option d’achat se traduisent par l’acquisition d’une immobilisation financée par emprunt.

4.9.2. Contrats de location simple : Un contrat de location simple est un contrat pour lequel l’essentiel des risques et avantages de l’actif mis en location n’est pas transféré au preneur.

Dans les comptes du bailleur, le bien est comptabilisé en immobilisation et est amorti sur la période de location, la base amortissable s’entendant hors valeur résiduelle. Les loyers sont comptabilisés en résultat sur la durée du contrat de location.

Le bien n’est pas comptabilisé à l’actif du preneur. Les paiements effectués au titre du contrat sont enregistrés linéairement sur la période de location.

 

4.10. Avantages au personnel. — Le groupe accorde à ses salariés différents types d’avantages classés en quatre catégories :

4.10.1. Avantages à court terme : Les avantages à court terme recouvrent principalement les salaires, congés annuels, intéressement, participation et primes payés dans les douze mois de la clôture de l’exercice et se rattachant à cet exercice.

Ils sont comptabilisés en charge de l’exercice, y compris pour les montants restant dus à la clôture.

4.10.2. Avantages à long terme : Les avantages à long terme sont des avantages généralement liés à l’ancienneté, versés à des salariés en activité et payés au-delà de douze mois de la clôture de l’exercice. Il s’agit en particulier des primes pour médaille du travail.

Ces engagements font l’objet d’une provision correspondant à la valeur des engagements à la clôture.

Ces derniers sont évalués selon une méthode actuarielle tenant compte d’hypothèses démographiques et financières telles que l’âge, l’ancienneté, la probabilité de présence à la date d’attribution de l’avantage et le taux d’actualisation. Ce calcul opère une répartition de la charge dans le temps en fonction de la période d’activité des membres du personnel (méthode des unités de crédits projetées).

4.10.3. Indemnités de fin de contrat de travail : Il s’agit des indemnités accordées aux salariés lors de la résiliation de leur contrat de travail avant le départ en retraite, que ce soit en cas de licenciement ou d’acceptation d’un plan de départ volontaire. Les indemnités de fin de contrat de travail font l’objet d’une provision. Celles qui sont versées plus de douze mois après la date de clôture donnent lieu à actualisation.

4.10.4. Avantages postérieurs à l’emploi : Les avantages au personnel postérieurs à l’emploi recouvrent les indemnités de départ en retraite, les retraites et avantages aux retraités.

Ces avantages peuvent être classés en deux catégories : les régimes à cotisations définies (non représentatifs d’un engagement à provisionner pour l’entreprise) et les régimes à prestations définies (représentatifs d’un engagement à la charge de l’entreprise et donnant lieu à évaluation et provisionnement).

Les engagements sociaux du groupe qui ne sont pas couverts par des cotisations passées en charges et versées à des fonds de retraite ou d’assurance sont provisionnés au passif du bilan.

La méthode d’évaluation utilisée est identique à celle décrite pour les avantages à long terme.

La comptabilisation des engagements tient compte de la valeur des actifs constitués en couverture des engagements et des éléments actuariels non reconnus.

Les écarts actuariels des avantages postérieurs à l’emploi, représentatifs des différences liées aux hypothèses de calcul (départs anticipés, taux d’actualisation, etc.) ou constatées entre les hypothèses actuarielles et les calculs réels (rendement des actifs de couverture, etc.) sont amortis selon la règle dite du « corridor », c’est-à-dire pour la partie qui excède une variation de plus ou moins 10 % des engagements ou des actifs.

La charge annuelle au titre des régimes à prestations définies comprend le coût des services rendus de l’année, le coût financier lié à l’actualisation des engagements, les rendements attendus des actifs de couverture et éventuellement l’amortissement des éléments non reconnus.

 

4.11. Impôts différés. — Des impôts différés sont comptabilisés lorsqu’il existe des différences temporelles entre la valeur comptable et la valeur fiscale d'un actif ou d'un passif et quelle que soit la date à laquelle l’impôt deviendra exigible ou récupérable.

Le taux d'impôt et les règles fiscales retenus pour le calcul des impôts différés sont ceux résultant des textes fiscaux en vigueur et qui seront applicables lorsque l’impôt deviendra récupérable ou exigible.

Les impositions différées sont compensées entre elles au niveau de chaque entité fiscale. L'entité fiscale correspond soit à l'entité elle-même, soit au groupe d'intégration fiscale s'il existe. Les actifs d’impôts différés ne sont pris en compte que s’il est probable que l’entité concernée a une perspective de récupération sur un horizon déterminé.

Les impôts différés sont comptabilisés comme un produit ou une charge d’impôt dans le compte de résultat, à l’exception de ceux afférant :

— aux gains et pertes latents sur les actifs financiers disponibles à la vente ;

— et aux variations de juste valeur des dérivés désignés en couverture des flux de trésorerie ;

— pour lesquels les impôts différés correspondants sont enregistrés en gains et pertes latents comptabilisés directement en capitaux propres.

Le calcul des impôts différés ne fait pas l’objet d’une actualisation.

 

Note 5. – Notes relatives au bilan.

5.1. Actifs et passifs financiers à la juste valeur par résultat. — Ces actifs et passifs sont constitués des opérations négociées à des fins de transaction, y compris les instruments financiers dérivés, et de certains actifs et passifs que le groupe a choisi de comptabiliser à la juste valeur, dès la date de leur acquisition ou de leur émission, au titre de l’option offerte par la norme IAS 39.

5.1.1. Actifs financiers à la juste valeur par résultat :

 

(En milliers d’euros)

31 décembre 2012

31 décembre 2011

Transaction

Sur option

Total

Transaction

Sur option

Total

Effets publics et valeurs assimilées

0

0

0

0

0

0

Obligations et autres titres à revenu fixe

0

0

0

0

0

0

Titres à revenu fixe

0

0

0

0

0

0

Actions et autres titres à revenu variable

0

0

0

0

0

0

Prêts aux établissements de crédit

0

0

0

0

0

0

Prêts à la clientèle

0

0

0

0

0

0

Prêts

0

0

0

0

0

0

Opérations de pension

0

0

0

0

0

0

Dérivés de transaction

9 160

 

9 160

11 571

 

11 571

Total des actifs financiers à la juste valeur par résultat

9 160

0

9 160

11 571

0

11 571

 

Au cours de l’exercice 2012, aucun actif financier de transaction n’a été reclassé vers d’autres catégories en application de l’amendement de la norme IAS 39.

Au 31 décembre 2012 la juste valeur des actifs financiers est présentée coupon inclus alors qu’elle était affichée « pied de coupon » au 31 décembre 2011. Le montant du coupon inclus à fin décembre 2012 est de 206 K€ ; il aurait été de 635 K€ au 31 décembre 2011.

La ligne « Dérivés de transaction » est impactée essentiellement à la baisse au 31 décembre 2012 par la valorisation à hauteur de 3 155 K€ contre 5 312 K€ l’année précédente des 2 opérations de Cross Currency Swap initiées durant l’année 2011 pour respectivement 85 000 milliers de CHF et 50 000 milliers de CHF.

5.1.2. Passifs financiers à la juste valeur par résultat :

 

(En milliers d’euros)

31 décembre 2012

31 décembre 2011

Opérations de pension

0

0

Autres passifs financiers

0

0

Passifs financiers détenus à des fins de transaction

0

0

Dérivés de transaction

16 821

19 377

Comptes à terme et emprunts interbancaires

0

0

Comptes à terme et emprunts à la clientèle

0

0

Dettes représentées par un titre

0

0

Dettes subordonnées

0

0

Opérations de pension

0

0

Autres passifs financiers

0

0

Passifs financiers à la juste valeur sur option

0

0

Total des passifs financiers à la juste valeur par résultat

16 821

19 377

 

Au 31 décembre 2012 la juste valeur des passifs financiers est présentée coupon inclus alors qu’elle était affichée « pied de coupon » au 31 décembre 2011. Le montant du coupon inclus à fin décembre 2012 est de 295 K€ ; il aurait été de 160 K€ au 31 décembre 2011.

Les valorisations globales à la baisse au 31 décembre 2012 des dérivés incorporés pour 2 058 K€ et des opérations de change à terme pour 1 423 K€ conjuguées à celles à la hausse des swaps de trading pour 764 K€ expliquent pour l’essentiel l’évolution de la ligne « Dérivés de transaction » entre le 31 décembre 2011 et le 31 décembre 2012

5.1.3. Instruments dérivés de transaction : Le montant notionnel des instruments financiers ne constitue qu’une indication du volume de l’activité et ne reflète pas les risques de marché attachés à ces instruments. Les justes valeurs positives ou négatives représentent la valeur de remplacement de ces instruments. Ces valeurs peuvent fortement fluctuer en fonction de l’évolution des paramètres de marché.

 

(En milliers d’euros)

31 décembre 2012

31 décembre 2011

Notionnel

Juste valeur positive

Juste valeur négative

Notionnel

Juste valeur positive

Juste valeur négative

Instruments de taux

100 733

3 770

15 687

144 904

3 279

16 983

Instruments sur actions

0

0

0

0

0

0

Instruments de change

324 583

3 790

285

313 026

5 985

1 708

Autres instruments

0

0

0

0

0

0

Opérations fermes

425 316

7 560

15 972

457 930

9 264

18 691

Instruments de taux

206 698

1 600

849

222 016

2 284

663

Instruments sur actions

0

0

0

0

0

0

Instruments de change

0

0

0

7 334

23

23

Autres instruments

0

0

0

0

0

0

Opérations conditionnelles

206 698

1 600

849

229 350

2 307

686

Dérivés de crédit

0

0

0

0

0

0

Total des instruments dérivés de transaction

632 014

9 160

16 821

687 280

11 571

19 377

 

5.2. Instruments dérivés de couverture. — Les dérivés qualifiés de couverture sont ceux qui respectent, dès l’initiation de la relation de couverture et sur toute sa durée, les conditions requises par la norme IAS 39 et notamment la documentation formalisée de l’existence d’une efficacité des relations de couverture entre les instruments dérivés et les éléments couverts, tant de manière prospective que de manière rétrospective.

Les couvertures de juste valeur correspondent principalement à des swaps de taux d’intérêt assurant une protection contre les variations de juste valeur des instruments à taux fixe imputables à l’évolution des taux de marché. Ces couvertures transforment des actifs ou passifs à taux fixe en éléments à taux variable. Les couvertures de juste valeur comprennent notamment la couverture de prêts, de titres, de dépôts et de dettes subordonnées à taux fixe.

La couverture de juste valeur est également utilisée pour la gestion globale du risque de taux.

Les couvertures de flux de trésorerie permettent de figer ou d’encadrer la variabilité des flux de trésorerie liés à des instruments portant intérêt à taux variable.

La couverture de flux de trésorerie est également utilisée pour la gestion globale du risque de taux :

 

(En milliers d’euros)

31 décembre 2012

31 décembre 2011

Notionnel

Juste valeur positive

Juste valeur négative

Notionnel

Juste valeur positive

Juste valeur négative

Taux

837 093

16 415

46 954

942 619

10 949

42 777

Actions

 

 

 

 

 

 

Change

 

 

 

 

 

 

Autres

 

 

 

 

 

 

Opérations fermes

837 093

16 415

46 954

942 619

10 949

42 777

Taux

63 296

859

 

64 841

1 754

 

Actions

 

 

 

 

 

 

Change

 

 

 

 

 

 

Autres

 

 

 

 

 

 

Opérations conditionnelles

63 296

859

 

64 841

1 754

 

Couverture de juste valeur

900 389

17 274

46 954

1 007 460

12 703

42 777

Taux

25 000

 

2 899

25 000

 

3 122

Change

 

 

 

 

 

 

Opérations fermes

25 000

 

2 899

25 000

 

3 122

Taux

 

 

 

 

 

 

Autres

 

 

 

 

 

 

Opérations conditionnelles

 

 

 

 

 

 

Couverture de flux de trésorerie

25 000

 

2 899

25 000

 

3 122

Dérivés de crédit

 

 

 

 

 

 

Total des instruments dérivés de couverture

925 389

17 274

49 853

1 032 460

12 703

45 899

 

Au 31 décembre 2012 la juste valeur des instruments de couverture est présentée coupon inclus alors qu’elle était affichée « pied de coupon » au 31 décembre 2011. Le montant du coupon inclus à fin décembre 2012 est de 3 109 K€ dans la juste valeur positive et de 2 419 K€ dans la juste valeur négative; il aurait été respectivement de 2 506 K€ et de 2 064 K€ au 31 décembre 2011.

La Banque Populaire d’Alsace a procédé fin décembre 2012 à la résiliation anticipée de trois contrats de swaps affectés à la couverture de prêts d’un montant notionnel total de 100 000 K€. Le netting de ces contrats à échéance 2013 a donné lieu à versement d’une soulte de 3 165 K€. Ces contrats présentaient fin décembre 2011 une juste valeur négative globale de 4 781 K€.

 

5.3. Actifs financiers disponibles à la vente. — Il s’agit des actifs financiers non dérivés qui n’ont pas été classés dans l’une des autres catégories (actifs financiers à la juste valeur, actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance ou prêts et créances).

 

(En milliers d’euros)

31 décembre 2012

31 décembre 2011

Effets publics et valeurs assimilées

0

0

Obligations et autres titres à revenu fixe

73 601

22 438

Titres dépréciés

0

0

Titres à revenu fixe

73 601

22 438

Actions et autres titres à revenu variable

507 435

530 019

Prêts aux établissements de crédit

0

0

Prêts à la clientèle

0

0

Prêts

0

0

Montant brut des actifs financiers disponibles à la vente

581 036

552 457

Dépréciation des créances douteuses

0

0

Dépréciation durable sur actions et autres titres à revenu variable

-4 682

-4 734

Total des actifs financiers disponibles à la vente

576 354

547 723

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres sur actifs financiers disponibles à la vente (avant impôt)

79 966

99 048

 

Les actifs financiers disponibles à la vente sont dépréciés en présence d’indices de pertes de valeur lorsque le groupe estime que son investissement pourrait ne pas être recouvré. Comme au 31 décembre 2011, pour les titres à revenu variable cotés, une baisse de plus de 50 % par rapport au coût historique ou une baisse depuis plus de 36 mois constituent des indices de perte de valeur.

La valeur des titres de l’organe central a été déterminée en calculant un actif net réévalué qui intègre la réévaluation des principales filiales de BPCE.

Les principales filiales de BPCE sont valorisées à partir de prévisions pluriannuelles actualisées des flux de dividendes attendus (Dividend Discount Model). Les prévisions des flux de dividendes attendus s’appuient sur les plans d’affaires issus des plans stratégiques des entités concernées et sur des paramètres techniques jugés raisonnables. Les contraintes prudentielles applicables aux activités concernées, y compris les principaux effets attendus de Bâle III, ont notamment été prises en considération dans l’exercice de valorisation.

L’actif net réévalué de BPCE intègre les actifs incorporels détenus par BPCE SA et les charges de structure de l’organe central.

Les travaux de valorisation réalisés dans le contexte de l’arrêté des comptes de l’exercice 2012 ont conduit à retenir une valorisation de 623,39 euros par titre contre 654,82 euros à fin décembre 2011. Partant, les titres BPCE d’une valeur nette comptable de 378 996 K€, inchangée depuis 2011, figurent dans la ligne « Actions et autres titres à revenu variable » pour un montant valorisé de 439 208 K€ au 31 décembre 2012 contre 461 351 K€ au 31 décembre 2011.

 

5.4. Juste valeur des actifs et passifs financiers :

5.4.1. Hiérarchie de la juste valeur des actifs et passifs financiers : La répartition des instruments financiers par nature de prix ou modèles de valorisation est donnée dans le tableau ci-dessous :

 

(En milliers d’euros)

31 décembre 2012

Cotation sur un marché actif (niveau 1)

Techniques de valorisation utilisant des données observables(niveau 2)

Techniques de valorisation utilisant des données non observables(niveau 3)

Total

Actifs financiers

 

 

 

 

Titres

0

0

0

0

Instruments dérivés

0

9 160

0

9 160

Autres actifs financiers

0

0

0

0

Actifs financiers détenus à des fins de transaction

0

9 160

0

9 160

Titres

0

0

0

0

Autres actifs financiers

0

0

0

0

Actifs financiers à la juste valeur sur option par résultat

0

0

0

0

Titres

342

576 012

0

576 354

Autres actifs financiers

0

0

0

0

Actifs financiers disponibles à la vente

342

576 012

0

576 354

Instruments dérivés de couverture

0

17 274

0

17 274

Passifs financiers

 

 

 

 

Titres

0

0

0

0

Instruments dérivés

0

16 821

0

16 821

Autres passifs financiers

0

0

0

0

Passifs financiers détenus à des fins de transaction

0

16 821

0

16 821

Titres

0

0

0

0

Autres passifs financiers

0

0

0

0

Passifs financiers à la juste valeur sur option par résultat

0

0

0

0

Instruments dérivés de couverture

0

49 853

0

49 853

 

Au 31 décembre 2010, la répartition était la suivante :

 

(En milliers d’euros)

31 décembre 2011

Cotation sur un marché actif (niveau 1)

Techniques de valorisation utilisant des données observables(niveau 2)

Techniques de valorisation utilisant des données non observables(niveau 3)

Total

Actifs financiers

 

 

 

 

Titres

0

0

0

0

Instruments dérivés

0

11 571

0

11 571

Autres actifs financiers

0

0

0

0

Actifs financiers détenus à des fins de transaction

0

11 571

0

11 571

Titres

0

0

0

0

Autres actifs financiers

0

0

0

0

Actifs financiers à la juste valeur sur option par résultat

0

0

0

0

Titres

236

547 487

0

547 723

Autres actifs financiers

0

0

0

0

Actifs financiers disponibles à la vente

236

547 487

0

547 723

Instruments dérivés de couverture

0

12 703

0

12 703

Passifs financiers

 

 

 

 

Titres

0

0

0

0

Instruments dérivés

0

19 377

0

19 377

Autres passifs financiers

0

0

0

0

Passifs financiers détenus à des fins de transaction

0

19 377

0

19 377

Titres

0

0

0

0

Autres passifs financiers

0

0

0

0

Passifs financiers à la juste valeur sur option par résultat

0

0

0

0

Instruments dérivés de couverture

0

45 889

0

45 889

 

5.4.2. Analyse des actifs et passifs financiers classés en niveau 3 de la hiérarchie de juste valeur : Au 31 décembre 2012, le Groupe Banque Populaire d’Alsace ne détient aucun instrument financier évalué selon des techniques de valorisation utilisant des données non observables. Aucun reclassement vers les niveaux 1 et 2 n’a été opéré au cours de l’exercice.

 

5.5. Prêts et créances. — Il s’agit des actifs financiers non dérivés à paiement fixe ou déterminable qui ne sont pas traités sur un marché actif. La grande majorité des crédits accordés par le groupe est classée dans cette catégorie.

5.5.1. Prêts et créances sur les établissements de crédit :

 

(En milliers d’euros)

31 décembre 2012

31 décembre 2011

Prêt et créances sur les établissements de crédit

551 759

696 876

Dépréciations individuelles

0

0

Dépréciations sur base de portefeuilles

0

0

Total des prêts et créances sur les établissements de crédit

551 759

696 876

 

Aucun reclassement vers la catégorie des « Prêts et créances sur les établissements de crédit », en application de l’amendement de la norme IAS 39, n’a été effectué au cours de l’exercice 2012.

La juste valeur des prêts et créances sur les établissements de crédit s’élève à 559 790 K€ au 31 décembre 2012 (703 718 K€ au 31 décembre 2011).

 

Décomposition des prêts et créances sains sur les établissements de crédit :

 

(En milliers d’euros)

31 décembre 2012

31 décembre 2011

Comptes ordinaires débiteurs (1)

8 980

44 577

Opérations de pension

0

0

Comptes et prêts (1)

512 235

493 749

Opérations de location financement

0

0

Prêts subordonnés et prêts participatifs

0

0

Titres assimilés à des prêts et créances (1)

30 544

158 550

Prêts et créances dépréciés

0

0

Total des prêts et créances sur les établissements de crédit

551 759

696 876

(1) Opérations avec le réseau incluses.

 

Les créances sur opérations avec le réseau s’élèvent à 288 430 K€ au 31 décembre 2012 contre 556 666 K€ au 31 décembre 2011.

Les fonds du Livret A et du LDD centralisés à la Caisse des Dépôts et présentés sur la ligne « Comptes ordinaires débiteurs » s’élèvent à 174 351 K€ au 31 décembre 2012 contre 80 448 K€ au 31 décembre 2011.

5.5.2. Prêts et créances sur la clientèle :

 

(En milliers d’euros)

31 décembre 2012

31 décembre 2011

Prêts et créances sur la clientèle

6 481 957

6 643 476

Dépréciations individuelles

-164 533

-157 694

Dépréciations sur base de portefeuilles

-12 442

-14 448

Total des prêts et créances sur la clientèle

6 304 982

6 471 334

 

Aucun reclassement vers la catégorie des « Prêts et créances sur la clientèle », en application de l’amendement de la norme IAS 39, n’a été effectué au cours de l’exercice 2012.

La juste valeur des prêts et créances sur la clientèle s’élève à 6 407 510 K€ au 31 décembre 2012 contre 6 551 526 K€ au 31 décembre 2011.

 

Décomposition des prêts et créances sur la clientèle :

 

(En milliers d’euros)

31 décembre 2012

31 décembre 2011

Comptes ordinaires débiteurs

267 478

316 329

Prêts à la clientèle financière

0

0

Crédits de trésorerie

309 006

297 938

Crédits à l'équipement

1 854 041

1 965 751

Crédits au logement

3 319 741

3 301 026

Crédits à l'exportation

3 094

3 620

Autres crédits

109 692

113 255

Opérations de pension

0

0

Prêts subordonnés

0

0

Autres concours à la clientèle

5 595 574

5 681 590

Titres assimilés à des prêts et créances

0

33 041

Autres prêts et créances sur la clientèle

260 290

275 251

Prêts et créances dépréciés

358 615

337 265

Total des prêts et créances sur la clientèle

6 481 957

6 643 476

 

5.6. Reclassements d’actifs financiers. — Au cours de l’exercice 2012, le Groupe Banque Populaire d’Alsace n’a procédé à aucun reclassement d’actif financier autorisé en application des amendements des normes IAS 39 et IFRS7.

 

5.7. Actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance. — Le Groupe Banque Populaire d’Alsace ne détient aucun actif répondant aux caractéristiques des actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance.

 

5.8. Impôts courants et impôts différés :

— Analyse des actifs et passifs d’impôts différés par nature :Les impôts différés déterminés sur les différences temporelles reposent sur les sources de comptabilisation détaillées dans le tableau suivant (les actifs d'impôts différés sont signés en positif, les passifs d'impôts différés figurent en négatif) :

 

(En milliers d’euros)

31 décembre 2012

31 décembre 2011

Plus-values latentes sur OPCVM

1

1

GIE fiscaux

-3 250

-3 162

Impôt différé sur étalement de crédit d'impôt PTZ

3 448

2 901

Provisions pour passifs sociaux

10 582

12 558

Provisions pour activité d'épargne-logement

1 507

1 274

Coût amorti des crédits

2 150

2 482

CRC 2002,03 effet temps s/provision

3 849

3 629

Provision collective

4 284

4 974

Autres provisions non déductibles

234

433

Réserve latente crédit bail

-9 656

-10 756

Autres sources de différences temporelles

763

858

Impôts différés liés aux décalages temporels

13 912

15 192

Impôts différés liés à l'activation des pertes fiscales reportables

0

0

Juste valeur des instruments financiers dont la variation est inscrite en réserves

-2 168

323

Dépréciation durable

199

1 311

Annulation des éléments de juste valeur en social

-163

-1 718

Coût amorti des emprunts

-580

-545

Juste valeur des dérivés incorporés

3 902

4 565

Juste valeur CFH part inefficace

-48

103

Juste valeur FVH

66

38

Juste valeur traiding

2 057

1 313

Autres éléments de valorisation du bilan

-80

-69

Impôts différés liés aux modes de valorisation du référentiel IFRS

3 185

5 321

Impôts différés sur retraitements et éliminations de consolidation

0

-145

Impôts différés non constatés

0

0

Impôts differes nets

17 097

20 368

Comptabilisés

 

 

A l'actif du bilan

19 265

20 368

Au passif du bilan

2 168

0

 

Au 31 décembre 2012, aucun montant au titre de différences temporelles déductibles, de pertes fiscales et de crédits d’impôt non utilisés pour lesquels aucun actif d’impôt différé n’a été comptabilisé au bilan n’est à relever.

— Analyse des impôts différés comptabilisés directement en capitaux propres au cours de l’exercice :

 

(En millions d’euros)

Exercice 2012

Exercice 2011

Brut

Impôt

Net d'impôt

Brut

Impôt

Net d'impôt

Ecarts de conversion

 

 

0

 

 

0

Variations de valeur des actifs financiers disponibles à la vente

-19 082

-2 441

-21 523

-56 485

995

-55 490

Variations de valeur des instruments dérivés de couverture

-220

77

-143

-43

15

-28

Ecarts actuariels sur régimes à prestations définies

 

 

0

 

 

0

Quote part de gains et pertes latents comptabilisés directement en capitaux propres des entreprises mises en équivalence

 

 

0

 

 

0

Total des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres

-19 302

-2 364

-21 666

-56 528

1 010

-55 518

Part du groupe

-19 302

-2 364

-21 666

-56 528

1 010

-55 518

Intérêts minoritaires

0

0

0

0

0

0

 

5.9. Comptes de régularisation et actifs divers :

 

(En milliers d’euros)

31 décembre 2012

31 décembre 2011

Comptes d'encaissement

1 265

451

Charges constatées d'avance

1 965

2 353

Dont charges constatées d'avance sur dérivés

1 098

942

Dont charges constatées d'avance sur refinancements

378

837

Produits à recevoir

8 127

15 006

Dont produits à recevoir sur dérivés

0

4 654

Autres comptes de régularisation

8 709

11 097

Dont opérations devises à régulariser

3 199

2 323

Dont moyens paiements à recouvrer

675

5 927

Comptes de régularisation - actif

20 066

28 907

Dépôts de garantie versés

2 238

1 687

Comptes de règlement débiteurs sur opérations sur titres

12

0

Prime d'épargne logement à recevoir de l'état

4 157

5 402

Crédit d'impôt PTZ restant à imputer

6 758

8 335

Créances sociales et fiscales

6 722

7 067

Débiteurs divers

2 525

1 074

Actifs divers

22 412

23 565

Total des comptes de régularisation et actifs divers

42 478

52 472

 

5.10. Immobilisations :

 

(En milliers d’euros)

31 décembre 2012

31 décembre 2011

Valeur brute

Cumul des amortis-

semts et pertes de valeur

Valeur nette

Valeur brute

Cumul des amortis-

semts et pertes de valeur

Valeur nette

Immobilisations corporelles :

 

 

 

 

 

 

Terrains et constructions

40 762

-17 014

23 748

40 086

-16 207

23 879

Biens mobiliers donnés en location

0

0

0

0

0

0

Equipement, mobilier et autres immobilisations corporelles

84 786

-52 311

32 475

81 249

-48 812

32 437

Total des immobilisations corporelles

125 548

-69 325

56 223

121 335

-65 019

56 316

Immobilisations incorporelles

 

 

 

 

 

 

Droit au bail

363

-245

118

393

-234

159

Logiciels

880

-821

59

807

-770

37

Autres immobilisations incorporelles

251

0

251

251

0

251

Total des immobilisations incorporelles

1 494

-1 066

428

1 451

-1 004

447

 

5.11. Dettes envers les établissements de crédit et la clientèle. — Les dettes, qui ne sont pas classées comme des passifs financiers évalués à la juste valeur par résultat, font l’objet d’une comptabilisation selon la méthode du coût amorti et sont enregistrées au bilan en « Dettes envers les établissements de crédit » ou en « Dettes envers la clientèle ».

5.11.1. Dettes envers les établissements de crédit :

 

(En milliers d’euros)

31 décembre 2012

31 décembre 2011

Comptes à vue (1)

21 546

44 589

Opérations de pension

0

0

Dettes rattachées

372

23

Dettes à vue envers les établissements de crédit

21 918

44 612

Emprunts et comptes à terme (1)

1 555 585

2 160 759

Opérations de pension (1) (2)

0

2 300

Dettes rattachées

15 788

17 557

Dettes à termes envers les établissements de crédit

1 571 373

2 180 616

Total des dettes envers les établissements de crédit

1 593 291

2 225 228

(1) Opérations avec le réseau incluses.

(2) Les actifs cédés en 2012 dans le cadre de la pension sont des titres Banque Populaire Covered Bonds pour 2 450 K€.

 

Les dettes sur opérations avec le réseau s’élèvent à 1 103 389 K€ au 31 décembre 2012 et intègrent notamment le remboursement anticipé fin décembre 2012 de quatre refinancements avec BPCE à échéance de 2016 pour 140 000 K€. Ces mêmes dettes étaient de 1 624 503 K€ au 31 décembre 2011.

La juste valeur des dettes envers les établissements de crédit s’élève à 1 555 808 K€ au 31 décembre 2012 contre 2 441 441 K€ au 31 décembre 2011.

5.11.2. Dettes envers la clientèle :

 

(En milliers d’euros)

31 décembre 2012

31 décembre 2011

Comptes ordinaires créditeurs

1 165 496

1 155 135

Livret A

254 334

145 413

Livret jeune

12 134

11 556

Livret ordinaire

679 903

552 129

PEL/CEL

623 929

600 109

Livret de développement durable

211 490

163 711

PEP

175 420

168 184

Autres comptes d'épargne à régime spécial

76 457

74 204

Dettes rattachées

0

23 144

Comptes d'épargne à régime spécial

2 033 667

1 738 450

Dépôts de garantie

6 615

9 343

Autres sommes dues

3 505

5 223

Comptes et emprunts à terme

1 240 666

1 225 299

Dettes rattachées

41 236

35 495

Autres comptes de la clientèle

1 292 022

1 275 360

A vue

0

0

A terme

0

0

Dettes rattachées

0

0

Opérations de pension

0

0

Autres dettes envers la clientèle

0

0

Total des dettes envers la clientèle

4 491 185

4 168 945

 

Les comptes à terme incluent au 31 décembre 2012 notamment 49 224 K€ d’emprunts souscrits auprès de la SFEF (Société de Financement de l’Economie Française) contre 125 542 K€ au 31 décembre 2011.

La baisse de la ligne « Dettes rattachées » des comptes d’épargne à régime spécial à fin décembre 2012 résulte de la capitalisation dans l’année même de l’ensemble des intérêts annuels des comptes de l’espèce.

La juste valeur des dettes envers la clientèle s’élève à 4 563 127 K€ au 31 décembre 2012. Elle était de 4 243 285 K€ au 31 décembre 2011.

 

5.12. Dettes représentées par un titre. — Les dettes représentées par un titre sont ventilées selon la nature de leur support, à l’exclusion des titres subordonnés classés au poste « Dettes subordonnées ».

 

(En milliers d’euros)

31 décembre 2012

31 décembre 2011

Emprunts obligataires

0

0

Titres du marché interbancaire et titres de créances négociables

346 665

361 454

Autres dettes représentées par un titre

129

285

Total

346 794

361 739

Dettes rattachées

6 839

6 030

Total des dettes représentées par un titre

353 633

367 769

 

La juste valeur des dettes représentées par un titre s’élève à 357 092 K€ au 31 décembre 2012 contre 374 101 K€ au 31 décembre 2011.

 

5.13. Comptes de régularisation et passifs divers :

 

(En milliers d’euros)

31 décembre 2012

31 décembre 2011

Comptes d'encaissement

913

2 820

Produits constatés d'avance

14 596

16 173

Dont produits constatés d'avance sur dérivés

357

458

Dont produits constatés d'avance sur opérations de crédit bail

5 748

6 216

Dont commissions assurances emprunteurs

3 383

4 064

Dont frais de gestion dans la SCM

2 776

3 039

Charges à payer

11 086

14 538

Dont charges à payer sur dérivés

0

3 729

Autres comptes de régularisation créditeurs

23 052

25 666

Dont subvention et crédit d'impôt PTZ

18 387

18 965

Comptes de régularisation - passif

49 647

59 197

Comptes de règlement créditeurs sur opérations sur titres

2 807

4 204

Créditeurs divers

33 086

28 189

Dont dettes sociales et fiscales

28 891

23 936

Dont dépots de garantie versés

410

445

Passifs divers

35 893

32 393

Total des comptes de régularisation et passifs divers

85 540

91 590

 

5.14. Provisions. — Les provisions concernent principalement les engagements sociaux, les litiges avec la clientèle, les risques sur les engagements par signature, les charges de personnel et les produits d’épargne logement.

 

(En milliers d’euros)

31 décembre 2011

Dotations

Utilisation

(En milliers d’euros)

31 décembre 2011

31 décembre 2012

Provisions pour engagements sociaux

41 399

110

-6 234

0

0

35 275

Provisions pour activité d'épargne-logement

3 698

863

-186

0

0

4 375

Provisions pour engagements hors-bilan

6 041

1 220

0

-3 564

-25

3 672

Provisions pour activités de promotion immobilière

0

0

0

0

0

0

Provisions pour restructurations

0

0

0

0

0

0

Provisions pour litiges

2 937

1 929

-1 332

0

25

3 559

Autres

143

0

0

-12

0

131

Autres provisions

12 819

4 012

-1 518

-3 576

0

11 737

Total des provisions

54 218

4 122

-7 752

-3 576

0

47 012

 

5.14.1. Encours collectés au titre de l’épargne logement :

 

(En milliers d’euros)

31 décembre 2012

31 décembre 2011

Encours collectés au titre des Plans d'épargne logement (PEL) :

 

 

Ancienneté de moins de 4 ans

354 740

47 088

Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans

107 782

443 670

Ancienneté de plus de 10 ans

129 672

76 062

Encours collectés au titre des plans épargne logement

592 194

566 820

Encours collectés au titre des comptes épargne logement

31 735

33 289

Total des encours collectés au titre de l'épargne logement

623 929

600 109

 

5.14.2. Encours de crédits octroyés au titre de l’épargne logement :

 

(En milliers d’euros)

31 décembre 2012

31 décembre 2011

Encours de crédits octroyés au titre des plans épargne logement

2 994

3 695

Encours de crédits octroyés au titre des comptes épargne logement

7 317

7 656

Total des encours de crédits octroyés au titre de l'épargne logement

10 311

11 351

 

5.14.3. Provisions constituées au titre de l’épargne logement :

 

(En milliers d’euros)

31 décembre 2011

Dotations/Reprises nettes

Autres

31 décembre 2012

Provisions constituées au titre des PEL :

 

 

 

 

Ancienneté de moins de 4 ans

0

504

 

504

Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans

0

23

 

23

Ancienneté de plus de 10 ans

3 040

336

 

3 376

Provisions constituées au titre des plans épargne logement

3 040

863

0

3 903

Provisions constituées au titre des comptes épargne logement

581

-71

0

510

Provisions constituées au titre des crédits PEL

-15

-9

 

-24

Provisions constituées au titre des crédits CEL

92

-106

 

-14

Provisions constituées au titre des crédits épargne logement

77

-115

0

-38

Total des provisions constituées au titre de l'épargne logement

3 698

677

0

4 375

 

5.15. Dettes subordonnées. — Les dettes subordonnées se distinguent des créances ou des obligations émises en raison du remboursement qui n’interviendra qu’après le désintéressement de tous les créanciers privilégiés ou chirographaires.

 

(En milliers d’euros)

31 décembre 2012

31 décembre 2011

Dettes subordonnées à durée déterminée

49 777

51 724

Dettes subordonnées à durée indéterminée

0

0

Dettes supersubordonnées à durée indéterminée

0

0

Actions de préférence

0

0

Dépôts de garantie à caractère mutuel

423

458

Total

50 200

52 182

Dettes rattachées

40

185

Réévaluation de la composante couverte

0

0

Total des dettes subordonnées

50 240

52 367

 

La juste valeur des dettes subordonnées s’élève à 50 240 K€ au 31 décembre 2012 contre 52 367 K€ au 31 décembre 2011.

 

Evolution des dettes subordonnées au cours de l’exercice :

 

(En milliers d’euros)

31 décembre 2011

Émission

Remboursemt

Autres mouvements

31 décembre 2012

Dettes subordonnées à durée déterminée

51 724

 

-2 000

53

49 777

Dettes subordonnées à durée indéterminée

 

 

 

 

 

Dettes supersubordonnées à durée indéterminée

 

 

 

 

 

Actions de préférence

 

 

 

 

 

Dépôts de garantie à caractère mutuel

458

 

-35

 

423

Total

52 182

 

-2 035

53

50 200

 

Les emprunts subordonnés sont tous des emprunts en euros émis par BPCE.

Ces différents emprunts ne bénéficient d’aucune possibilité de remboursement anticipé et répondent aux mêmes conditions de subordination : en cas de liquidation, ils sont remboursés à un prix égal au pair et leur remboursement n’intervient qu’après désintéressement complet de tous les créanciers, privilégiés ou chirographaires, mais avant le remboursement des prêts participatifs accordés à l’emprunteur, des titres participatifs et des titres super subordonnés émis.

Ces emprunts subordonnés, pris en compte dans le calcul des fonds propres prudentiels de la Banque Populaire d’Alsace au titre de l'article 4.d du règlement n° 90-02 du CRBF, ont les caractéristiques suivantes :

 

Montant (en milliers d’euros)

Devise

Date d'émission

Taux

Majoration d'intérêts en points de base (1)

Date d'échéance si non indéterminée

Emprunts supèrieurs à 10 % du poste

 

 

 

 

 

10 000

Eur

23/06/2004

 

0,27 %

04/08/2014

15 000

Eur

23/05/2006

 

0,18 %

22/07/2016

25 000

Eur

25/06/2007

 

0,16 %

10/07/2017

(1) Au-dessus de l'EURIBOR 3 mois.

 

5.16. Actions ordinaires et instruments de capitaux propres émis :

— Parts sociales et certificats coopératifs d’investissements :

 

(En milliers d’euros)

31 décembre 2012

31 décembre 2011

Nombre

Nominal

Capital

Nombre

Nominal

Capital

Parts sociales

 

 

 

 

 

 

Valeur à l'ouverture

18 595

15

278 394

17 653

15

264 269

Augmentation de capital

8 157

15

122 320

5 473

15

82 094

Réduction de capital

-5 368

15

-80 514

-4 531

15

-67 969

Autres variations

 

 

 

 

 

0

Valeur à la clôture

21 384

 

320 200

18 595

 

278 394

Certificats coopératifs d'investissement

 

 

 

 

 

 

Valeur à l'ouverture

4 995

15

74 925

4 495

15

67 425

Augmentation de capital

500

15

7 500

500

15

7 500

Réduction de capital

 

 

0

 

 

0

Autres variations

 

 

0

 

 

0

Valeur à la clôture

5 495

 

82 425

4 995

 

74 925

 

Les sociétés de cautionnement mutuel faisant partie de l’entité consolidante, les informations fournies dans le tableau ci-dessus au titre des parts sociales correspondent à celles de la Banque Populaire d’Alsace, de la SOCAMA ALSACE et de la SOCAMI ALSACE. La valeur unitaire des parts sociales de chacune de ces sociétés n’étant pas uniforme, le nominal retenu dans le tableau correspond à celui de la part sociale de la Banque Populaire d’Alsace.

Une augmentation de capital, par souscription en numéraire, d’un montant de 37 500 K€ a été réalisée par la Banque Populaire d’Alsace aux termes d’une délibération du conseil d’administration du 14 février 2012, par l’émission au pair :

— de 2 000 000 parts sociales nouvelles de 15 euros de valeur nominale chacune ;

— de 500 000 CCI nouveaux de 15 euros de valeur nominale chacun.

 

Note 6. – Notes relatives au compte de résultat.

6.1. Intérêts, produits et charges assimilés. — Ce poste enregistre les intérêts calculés selon la méthode du taux d’intérêt effectif des actifs et passifs financiers évalués au coût amorti, à savoir les prêts et emprunts sur les opérations interbancaires et sur les opérations clientèle, le portefeuille d’actifs détenus jusqu’à l’échéance, les dettes représentées par un titre et les dettes subordonnées.

Il enregistre également les coupons courus et échus des titres à revenu fixe comptabilisés dans le portefeuille d’actifs financiers disponibles à la vente et des dérivés de couverture, étant précisé que les intérêts courus des dérivés de couverture de flux de trésorerie sont portés en compte de résultatsymétriquement aux intérêts courus de l’élément couvert.

 

(En milliers d’euros)

Exercice 2012

Exercice 2011

Produits

Charges

Net

Produits

Charges

Net

Prêts et créances avec la clientèle

229 140

-91 531

137 609

237 547

-84 403

153 144

Opérations avec la clientèle (hors régime spécial)

229 817

-44 281

185 536

235 790

-43 566

192 224

Prêts et comptes à terme à régime spécial

-677

-47 250

-47 927

1 757

-40 837

-39 080

Prêts et créances avec les établissements de crédit

17 045

-43 716

-26 671

18 693

-62 647

-43 954

Opérations de location-financement

11 246

0

11 246

12 910

-3

12 907

Dettes représentées par un titre et dettes subordonnées

0

-13 576

-13 576

-574

-11 441

-12 015

Instruments dérivés de couverture

11 875

-25 910

-14 035

17 251

-25 848

-8 597

Actifs financiers disponibles à la vente

4 315

0

4 315

520

0

520

Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

0

0

0

0

0

0

Actifs financiers dépréciés

3 997

0

3 997

3 885

0

3 885

Autres produits et charges d'intérêts

0

-28

-28

0

-1

-1

Total des produits et charges d'intérêts

277 618

-174 761

102 857

290 232

-184 343

105 889

 

Les variations de la provision épargne-logement impactent la ligne Comptes d’épargne à régime spécial des opérations avec la clientèle. Au titre de l’exercice 2012, cette ligne présente une dotation nette de 677 K€ contre une reprise nette de 1 756 K€ pour l’exercice 2011.

Les produits d'intérêts sur opérations avec les établissements de crédit comprennent 3 117 K€ (1 675 K€ pour l’exercice 2011) au titre de la rémunération des fonds du Livret A, du LDD et du LEP centralisés à la Caisse des dépôts et consignations.

 

6.2. Produits et charges de commissions. — Les commissions sont enregistrées en fonction du type de service rendu et du mode de comptabilisation des instruments financiers auxquels le service rendu est rattaché.

Ce poste comprend notamment les commissions rémunérant des services continus (commissions sur moyens de paiement, droits de garde sur titres en dépôts, etc.), des services ponctuels (commissions sur mouvements de fonds, pénalités sur incidents de paiements, etc.), l’exécution d’un acte important ainsi que les commissions afférentes aux activités de fiducie et assimilées, qui conduisent le groupe à détenir ou à placer des actifs au nom de la clientèle.

En revanche, les commissions assimilées à des compléments d’intérêt et faisant partie intégrante du taux effectif du contrat figurent dans la marge d’intérêt.

 

(En milliers d’euros)

Exercice 2012

Exercice 2011

Produits

Charges

Net

Produits

Charges

Net

Opérations interbancaires et de trésorerie

132

-195

-63

140

-146

-6

Opérations avec la clientèle

37 070

-266

36 804

47 511

-137

47 374

Prestation de services financiers

5 401

-2 617

2 784

4 374

-469

3 905

Vente de produits d'assurance vie

18 627

 

18 627

10 633

 

10 633

Moyens de paiement

26 117

-13 069

13 048

28 059

-13 929

14 130

Opérations sur titres

4 875

0

4 875

3 231

-809

2 422

Activités de fiducie

1 742

0

1 742

4 397

0

4 397

Opérations sur instruments financiers et de hors-bilan

2 426

-359

2 067

1 875

-330

1 545

Autres commissions

266

0

266

271

0

271

Total des commissions

96 656

-16 506

80 150

100 491

-15 820

84 671

 

Suite à l’adoption par la Banque Populaire d’Alsace dès 2012 du nouveau plan de compte harmonisé entre les réseaux Banques Populaires et Caisses d’Épargne, des reclassements entre les charges générales d’exploitation (point 6.6) et les charges de commissions ont été opérés, impactant ces dernières à la hausse pour un montant net de 2 216 K€. L’impact aurait été de 1 863 K€ sur l’exercice 2011.

Sont concernés par cette harmonisation du plan de compte :

— les charges d’entretien et de maintenance des caisses automatiques, des GAB, des TPE et du matériel « chèques » affectées dorénavant dans la ligne « Autres charges générales d’exploitation » en lieu et place des charges de commissions sur moyens de paiement. Leur montant est de 1 491 K€ au 31 décembre 2012 et aurait été de 1 552 K€ au 31 décembre 2011

— les prestations de service liées à la gestion des titres, aux opérations à l’International, aux transports de fonds et au comptage imputées dorénavant dans la ligne appropriée des charges de commissions en lieu et place de la ligne « Autres charges générales d’exploitation ». Leur montant est de 3 707 K€ au 31 décembre 2012 et aurait été de 3 414 K€ au 31 décembre 2011.

 

6.3. Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat. — Ce poste enregistre les gains et pertes des actifs et passifs financiers de transaction, ou comptabilisés sur option à la juste valeur par résultat y compris les intérêts générés par ces instruments.

La ligne « Résultat sur opérations de couverture » comprend la réévaluation des dérivés en couverture de juste valeur ainsi que la réévaluation symétrique de l’élément couvert, la contrepartie de la réévaluation en juste valeur du portefeuille macro-couvert et la part inefficace des couvertures de flux de trésorerie.

 

(En milliers d’euros)

31 décembre 2012

31 décembre 2011

Résultats sur instruments financiers de transaction

272

781

Résultats sur instruments financiers à la juste valeur par résultat sur option

0

0

Résultats sur opérations de couverture

-2 494

-1 894

Inefficacité de la couverture de juste valeur

-2 930

-1 641

Variation de juste valeur de l'instrument de couverture

-3 173

-13 234

Variation de juste valeur des éléments couverts attribuables aux risques couverts

243

11 593

Inefficacité de la couverture de flux de trésorerie

436

-253

Inefficacité de la couverture d'investissements nets en devises

0

0

Résultats sur opérations de change

1 334

1 536

Total des gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat

-888

423

 

6.4. Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente. — Ce poste enregistre les dividendes des titres à revenu variable, les résultats de cession des actifs financiers disponibles à la vente et des autres actifs financiers non évalués à la juste valeur, ainsi que les pertes de valeur des titres à revenu variable enregistrées en raison d’une dépréciation durable.

 

(En milliers d’euros)

Exercice 2012

Exercice 2011

Résultats de cession

52

255

Dividendes reçus

252

5 653

Dépréciation durable des titres à revenu variable

-6

-1 418

Total des gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente

298

4 490

 

Aucune distribution du groupe BPCE ni versement de dividendes des filiales ont impacté les comptes de 2012. Ils étaient respectivement de 7 K€ et de 5 453 K€ en 2011.

 

6.5. Produits et charges des autres activités. — Figurent notamment dans ce poste :

— les produits et charges des immeubles de placement (loyers et charges, résultats de cession, amortissements et dépréciations) ;

— les produits et charges liés à l’activité d’assurance (en particulier les primes acquises, les charges de prestation et les variations de provisions techniques des contrats d’assurance) ;

— les produits et charges des opérations de locations opérationnelles ;

— les produits et charges de l’activité de promotion immobilière (chiffre d’affaires, achats consommés).

 

(En milliers d’euros)

Exercice 2012

Exercice 2011

Produits

Charges

Net

Produits

Charges

Net

Produits et charges des activités d'assurance

0

0

0

0

0

0

Produits et charges sur activités immobilières

0

0

0

0

0

0

Produits et charges sur opérations de location

0

0

0

0

0

0

Produits et charges sur immeubles de placement

0

0

0

0

0

0

Quote-part réalisée sur opérations faites en commun

1 022

-703

319

1 140

-218

922

Charges refacturées et produits rétrocédés

0

0

0

0

0

0

Autres produits et charges divers d'exploitation

11 961

-6 114

5 847

8 389

-5 457

2 932

Dotations et reprises de provisions aux autres produits et charges d'exploitation

0

0

0

0

0

0

Autres produits et charges d'exploitation bancaire

12 983

-6 817

6 166

9 529

-5 675

3 854

Total des produits et charges des autres activités

12 983

-6 817

6 166

9 529

-5 675

3 854

 

6.6. Charges générales d’exploitation. — Les charges générales d’exploitation comprennent essentiellement les frais de personnel, dont les salaires et traitements nets de refacturation, les charges sociales ainsi que les avantages au personnel (tels que les charges de retraite). Ce poste comprend également l’ensemble des frais administratifs et services extérieurs.

 

(En milliers d’euros)

31 décembre 2012

31 décembre 2011

Charges de personnel

-82 105

-82 788

Impôts et taxes

-5 684

-4 947

Services extérieurs

-42 204

-43 017

Autres charges

0

0

Autres frais administratifs

-47 888

-47 964

Total des charges générales d'exploitation

-129 993

-130 752

 

La décomposition des charges de personnel est présentée en note 8.1.

Le doublement de la taxe systémique bancaire instaurée par la deuxième loi de finances rectificative pour 2012 a contribué à une augmentation de 774 K€ de la ligne « Impôts et taxes »

Suite à l’adoption par la Banque Populaire d’Alsace dès 2012 du nouveau plan de compte harmonisé entre les réseaux Banques Populaires et Caisses d’Épargne, des reclassements entre les charges de commissions (point 6.2) et les charges générales d’exploitation ont été opérés, impactant ces dernières à la baisse pour un montant net de 2 216 K€. L’impact aurait été de 1 863 K€ sur l’exercice 2011.

Sont concernés par cette harmonisation du plan de compte :

— les charges d’entretien et de maintenance des caisses automatiques, des GAB, des TPE et du matériel « chèques » affectées dorénavant dans la ligne « Autres charges générales d’exploitation » en lieu et place des charges de commissions sur moyens de paiement. Leur montant est de 1 491 K€ au 31 décembre 2012 et aurait été de 1 552 K€ au 31 décembre 2011

— les prestations de service liées à la gestion des titres, aux opérations à l’International, aux transports de fonds et au comptage imputées dorénavant dans la ligne appropriée des charges de commissions en lieu et place de la ligne « Autres charges générales d’exploitation ». Leur montant est de 3 707 K€ au 31 décembre 2012 et aurait été de 3 414 K€ au 31 décembre 2011.

 

6.7. Coût du risque. — Ce poste enregistre la charge nette des dépréciations constituées au titre du risque de crédit, qu’il s’agisse de dépréciations individuelles ou de dépréciations constituées sur base de portefeuilles de créances homogènes.

Il porte aussi bien sur les prêts et créances que sur les titres à revenu fixe supportant un risque avéré de contrepartie. Les pertes liées à d’autres types d’instruments (dérivés ou titres comptabilisés à la juste valeur sur option) constatées suite à la défaillance de la contrepartie figurent également dans ce poste.

 

(En milliers d’euros)

Dotations

Reprises nettes

Pertes sur créances non couvertes

Récupérations sur créances amorties

Exercice 2012

Opérations interbancaires

 

 

 

 

 

Opérations avec la clientèle

-65 218

33 778

-2 709

939

-33 210

Autres actifs financiers

 

 

 

 

 

Engagement par signature

-1 220

3 562

 

 

2 342

Total coût du risque 2012

-66 438

37 340

-2 709

939

-30 868

 

(En milliers d’euros)

Dotations

Reprises nettes

Pertes sur créances non couvertes

Récupérations sur créances amorties

Exercice 2011

Opérations interbancaires

 

 

 

 

 

Opérations avec la clientèle

-68 061

39 132

-2 651

662

-30 918

Autres actifs financiers

 

 

 

 

 

Engagement par signature

-1 545

3 547

 

 

2 002

Total coût du risque 2011

-69 606

42 679

-2 651

662

-28 916

 

6.8. Quote-part dans le résultat net des entreprises mises en équivalence. — Aucune entreprise mise en équivalence ne figure dans le périmètre du Groupe Banque Populaire d’Alsace.

 

6.9. Gains et pertes sur autres actifs. — Ce poste comprend les résultats de cession des immobilisations corporelles et incorporelles d’exploitation et les plus ou moins-values de cession des titres de participation consolidés.

 

(En milliers d’euros)

31 décembre 2012

31 décembre 2011

Gains ou pertes sur cessions d'immobilisations corporelles et incorporelles d'exploitation

147

570

Gains ou pertes sur cessions des participations consolidées

0

94

Autres

0

0

Total des gains ou pertes sur autres actifs

147

664

 

6.10. Variations de valeur des écarts d’acquisition. — Il n’a pas été constaté d’écarts d’acquisition dans les comptes du Groupe Banque Populaire d’Alsace.

 

6.11. Impôts sur le résultat :

 

(En milliers d’euros)

Exercice 2012

Exercice 2011

Impôts courants

-6 355

-6 152

Impôts différés

-863

-4 143

Impôts sur le résultat

-7 218

-10 295

 

Rapprochement entre la charge d’impôt comptabilisée et la charge d’impôt théorique :

 

(En milliers d’euros)

Exercice 2012

Exercice 2011

Résultat net (part du groupe)

14 741

24 358

Variations de valeur des écarts d'acquisition

0

0

Effet des différences permanentes

-174

-2 358

Part des intérêts minoritaires dans les sociétés consolidées

 

0

Déficits

 

0

Impôts

-7 218

-10 295

Résultat comptable avant impôts et variations de valeur des écarts d'acquisition (A)

21 785

32 295

Taux d'imposition de droit commun français (B)

34,43 %

34,43 %

Charge (produit) d'impôts théorique au taux en vigueur en France (A*B)

7 501

11 120

Effet de la variation des impôts différés non constatés

 

 

Majoration temporaires de l'impôt sur les sociétés

293

318

Conséquences de l'évolution du taux d'impôt sur les impôts différés

292

-148

Impôts à taux réduit et activités exonérées

38

4

Abattement s/contribution exceptionnelle

-25

-25

Etalement IS PTZ

-547

-660

Crédit d'impôt famille, association et apprentissage

-249

-176

Impôts sur exercices antérieurs

-85

-119

Autres éléments

0

-19

Impôts sur le résultat

7 218

10 295

Taux effectif d'impôt (charge d'impôts sur le résultat rapportée au résultat taxable)

33,13 %

31,88 %

 

Note 7. – Expositions aux risques et ratios réglementaires.

Certaines informations relatives à la gestion des risques requises par la norme IFRS 7 sont présentées dans le rapport sur la gestion des risques. Elles font partie intégrante des comptes certifiés par les Commissaires aux comptes.

 

7.1. Gestion du capital et adéquation des fonds propres. — Le groupe est soumis au respect de la réglementation prudentielle française qui transpose en droit français les directives européennes « Adéquation des fonds propres des entreprises d’investissement et des établissements de crédit » et « Conglomérats financiers ».

Depuis le 1er janvier 2008, les méthodes de calcul dites « Bâle II » du ratio de solvabilité sont définies par l’arrêté du 20 février 2007 du Ministère de l’Economie, des Finances et de l’Industrie comme le rapport entre les fonds propres prudentiels globaux et la somme :

— des exigences de fonds propres au titre du risque de crédit calculées en utilisant l’approche standard ou l’approche des notations internes selon l’entité du groupe concernée ;

— des exigences de fonds propres au titre de la surveillance prudentielle des risques de marché et du risque opérationnel.

Les fonds propres prudentiels sont déterminés conformément au Règlement n° 90-02 du Comité de la réglementation bancaire et financière du 23 février 1990 relatif aux fonds propres.

 

(En milliers d’euros)

31 décembre 2012

31 décembre 2011

Capitaux propres - part du groupe

859 097

804 065

Intérêts minoritaires

 

 

Émissions de Tier 1 hybrides

 

 

Retraitements prudentiels (yc écarts d'acquisitions et immobilisations incorporelles)

-310

-288

Fonds propres de base (Tier 1) avant déduction

858 787

803 777

Fonds propres complémentaires (Tier 2) avant déduction

77 618

92 855

Déductions des fonds propres

-350 879

-344 487

Dont déduction des fonds propres de base

-273 261

-251 633

Dont déduction des fonds propres complémentaires

-77 618

-92 855

Dont déduction du total des fonds propres

 

 

Fonds propres prudentiels

585 526

552 144

 

Les fonds propres prudentiels sont répartis en deux catégories auxquelles sont apportées un certain nombre de déductions.

Les fonds propres de base (Tier 1) sont déterminés à partir des capitaux propres comptables du groupe, hors gains ou pertes comptabilisés directement en capitaux propres filtrés, augmentés des intérêts minoritaires, des émissions de Tier One hybrides (principalement des dettes subordonnées à durée indéterminée) et déduction faite des écarts d’acquisition et des immobilisations incorporelles.

Certains éléments de fonds propres de base sont plafonnés. Notamment, les instruments hybrides, les intérêts minoritaires et les actions de préférence, pris ensemble, ne peuvent représenter plus de 50 % des fonds propres de base.

Les fonds propres complémentaires (Tier 2) sont subdivisés en deux niveaux :

— les fonds propres complémentaires de premier niveau correspondent à des dettes subordonnées à durée indéterminée et à certains instruments financiers ;

— les fonds propres complémentaires de deuxième niveau incluent notamment des dettes subordonnées à long terme et certaines actions de préférence. Le montant des dettes subordonnées inclus dans le Tier 2 est progressivement réduit au cours des 5 dernières années restant à courir jusqu’à leur échéance, au rythme de 20 % par année.

Les fonds propres complémentaires ne sont pris en compte que dans la limite de 100 % du montant des fonds propres de base. Les fonds propres complémentaires de deuxième niveau ne peuvent être retenus que dans la limite de 50 % des fonds propres de base.

Les déductions des fonds propres sont principalement composées des éléments de fonds propres (participations et créances subordonnées) dans les entités du secteur bancaire dont le groupe détient plus de 10 % du capital ou les participations du secteur bancaire mises en équivalence. Ces déductions sont imputées à parité entre les fonds propres de base et les fonds propres complémentaires.

En application de l’arrêté ministériel du 20 février 2007, le groupe est tenu de respecter en permanence un ratio de solvabilité au moins égal à 8 %.

Au cours de l’année 2012, le Groupe Banque Populaire d’Alsace a respecté les ratios prudentiels de solvabilité : ces ratios ont respectivement été de 13,79 et de 14,18 au 30 juin et 31 décembre 2012.

 

7.2. Risque de crédit et risque de contrepartie. — Les informations relatives à la gestion du risque de crédit requises par la norme IFRS 7 sont présentées dans la partie 1.10.1 du Rapport de gestion

7.2.1. Mesure et gestion du risque de crédit : Le risque de crédit se matérialise lorsqu’une contrepartie est dans l’incapacité de faire face à ses obligations et il peut se manifester par la migration de la qualité de crédit voire par le défaut de la contrepartie.

Les engagements exposés au risque de crédit sont constitués de créances existantes ou potentielles et notamment de prêts, titres de créances ou de propriété ou contrats d’échange de performance, garanties de bonne fin ou engagements confirmés ou non utilisés.

Les procédures de gestion et les méthodes d’évaluation des risques de crédit, la concentration des risques, la qualité des actifs financiers sains, l’analyse et la répartition des encours sont communiquées dans le rapport sur la gestion des risques.

7.2.2. Exposition globale au risque de crédit et au risque de contrepartie : Le tableau ci-dessous présente l’exposition de l’ensemble des actifs financiers du Groupe Banque Populaire d’Alsace au risque de crédit. Cette exposition au risque de crédit (déterminée sans tenir compte de l’effet des compensations non comptabilisées et des collatéraux) correspond à la valeur nette comptable des actifs financiers.

 

(En milliers d’euros)

Encours net31/12/2012

Encours net31/12/2011

Actifs financiers à la juste valeur par résultat (hors titres à revenu variable)

9 160

11 571

Instruments dérivés de couverture

17 274

12 703

Actifs financiers disponibles à la vente (hors titres à revenu variable)

73 601

22 437

Opérations interbancaires

551 759

696 876

Opérations avec la clientèle

6 304 982

6 471 334

Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

0

0

Exposition des engagements au bilan

6 956 776

7 214 921

Garanties financières données

335 580

370 761

Engagements par signature

435 589

540 217

Exposition des engagements par signature et des garanties financières données

771 169

910 978

Exposition globale au risque de crédit

7 727 945

8 125 899

 

Les procédures de gestion et les méthodes d’évaluation des risques de crédit, la concentration des risques, la qualité des actifs financiers sains, l’analyse et la répartition des encours sont communiquées dans le Rapport de gestion.

7.2.3. Dépréciations et provisions pour risque de crédit :

 

(En milliers d’euros)

31 décembre 2011

Dotations

Reprises non utilisées

Reprises utilisées

Autres variations (1)

31 décembre 2012

Actifs financiers disponibles à la vente

0

0

0

0

0

0

Opérations interbancaires

0

0

0

0

0

0

Opérations avec la clientèle

172 142

65 218

-36 565

-21 401

-2 419

176 975

Actifs financiers détenus jusqu'à échéance

0

0

0

0

0

0

Autres actifs financiers

0

0

0

0

0

0

Dépréciations déduites de l'actif

172 142

65 218

-36 565

-21 401

-2 419

176 975

Exposition des engagements par signature et des garanties financières données

6 041

1 220

-3 563

0

-26

3 672

Total des dépréciations et provisions pour risque de crédit

178 183

66 438

-40 128

-21 401

-2 445

180 647

(1) Impact de la désactualisation comptabilisé en PNB et non en coût du risque.

 

7.2.4. Actifs financiers présentant des impayés et instruments de garantie reçus en couverture : Les actifs présentant des arriérés de paiement sont des actifs financiers sains présentant des incidents de paiement.

A titre d’exemple :

— un instrument de dette peut présenter un arriéré lorsque l’émetteur obligataire ne paie plus son coupon ;

— un prêt est considéré comme étant en arriéré de paiement si une des échéances ressort comptablement impayée ;

— un compte ordinaire débiteur déclaré sur la ligne « Prêts et créances » est considéré comme étant en arriéré de paiement si l’autorisation de découvert, en durée ou en montant, est dépassée à la date de l’arrêté.

Les montants présentés dans le tableau ci-dessous n’incluent pas les impayés techniques, c’est-à-dire notamment les impayés résultant d’un décalage entre la date de valeur et la date de comptabilisation au compte du client.

Les actifs présentant des arriérés de paiement (capital restant dû et intérêts courus pour les crédits et montant total du découvert pour les comptes ordinaires) se répartissent par ancienneté de l’arriéré de la façon suivante :

 

(En milliers d’euros)

Encours non dépréciés présentant des impayés

Encours dépréciés (valeur nette)

Total des encours

31/12/2012

Instruments de garantie couvrant ces encours

< ou = 90 jours

> 90 jours et <= 180 jours

> 180 jours et <= 1 an

> 1 an

Instruments de dettes

0

0

0

0

0

0

0

Prêts et avances

84 419

19 032

10 506

6 842

195 308

316 107

0

Autres actifs financiers

0

0

0

0

 

0

0

Total

84 419

19 032

10 506

6 842

195 308

316 107

0

 

Au 31 décembre 2011, la répartition était la suivante :

 

(En milliers d’euros)

Encours non dépréciés présentant des impayés

Encours dépréciés (valeur nette)

Total des encours

31/12/2011

Instruments de garantie couvrant ces encours

< ou = 90 jours

> 90 jours et <= 180 jours

> 180 jours et <= 1 an

> 1 an

Instruments de dettes

0

0

0

0

0

0

0

Prêts et avances

79 268

17 530

9 050

6 142

181 772

293 762

0

Autres actifs financiers

0

0

0

0

 

0

0

Total

79 268

17 530

9 050

6 142

181 772

293 762

0

 

Le Groupe Banque Populaire d’Alsace ne détient pas d’instruments de garantie couvrant les arriérés de paiement ou les actifs dépréciés.

7.2.5. Prêts et créances restructurés : Le tableau suivant recense la valeur comptable des prêts et créances restructurés (renégociation suite à des difficultés financières du débiteur) figurant en encours sains :

 

(En milliers d’euros)

31 décembre 2012

31 décembre 2011

Actifs financiers disponibles à la vente

0

0

Prêts et créances sur les établissements de crédit

0

0

Prêts et créances sur la clientèle

43 678

48 264

Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

0

0

Total des créances restructurées (*)

43 678

48 264

(*) Créances restructurées incluses.

(*) Créances rattachées incluses.

 

7.2.6. Mécanismes de réduction du risque de crédit : Actifs obtenus par prise de possession de garanties : Le Groupe Banque Populaire d’Alsace n’a pas obtenu d’actifs par prise de possession de garantie.

 

7.3. Risque de marché. — Le risque de marché représente le risque pouvant engendrer une perte financière due à des mouvements de paramètres de marché, notamment :

— les taux d’intérêt : le risque de taux correspond au risque de variation de juste valeur ou au risque de variation de flux de trésorerie futurs d’un instrument financier du fait de l’évolution des taux d’intérêt ;

— les cours de change ;

— les prix : le risque de prix résulte des variations de prix de marché, qu’elles soient causées par des facteurs propres à l’instrument ou à son émetteur, ou par des facteurs affectant tous les instruments négociés sur le marché. Les titres à revenu variable, les dérivés actions et les instruments financiers dérivés sur matières premières sont soumis à ce risque ;

— et plus généralement, tout paramètre de marché intervenant dans la valorisation des portefeuilles.

Les systèmes de mesures et de surveillance des risques de marché sont communiqués dans le rapport sur la gestion des risques.

Les informations relatives à la gestion des risques de marché requises par la norme IFRS 7 sont présentées dans la partie 1.10.2.1 du rapport de gestion.

 

7.4. Risque de taux d’intérêt global et risque de change. — Le risque de taux représente pour la banque l’impact sur ses résultats annuels et sa valeur patrimoniale d’une évolution défavorable des taux d’intérêts. Le risque de change est le risque de voir la rentabilité affectée par les variations du cours de change.

Les informations relatives à la gestion du risque de taux d’intérêt et du risque de change requises par la norme IFRS 7, sont présentées dans la partie 1.10.2.2 du rapport de gestion

 

7.5. Risque de liquidité. — Le risque de liquidité représente pour la banque l’impossibilité de faire face à ses engagements ou à ses échéances à un instant donné.

Les procédures de refinancement et les modalités de gestion du risque de liquidité sont communiquées dans le rapport sur la gestion des risques.

Les informations relatives à la gestion du risque de liquidité requises par la norme IFRS 7 sont présentées dans la partie 1.10.2.2 du rapport de gestion.

 

Echéances des emplois et ressources par durée restant à courir :

 

(En milliers d’euros)

Moins de 3 mois

De 3 mois à 1 an

De 1 à 5 ans

Plus de 5 ans

Indé-

terminée

Total

Caisse, banques centrales

51 312

 

 

 

 

51 312

Autres actifs financiers à la juste valeur par résultat

9 160

 

 

 

 

9 160

Instruments dérivés de couverture

 

 

14 434

2 840

 

17 274

Actifs financiers disponibles à la vente

4 651

 

64 268

2 955

504 480

576 354

Prêts et créances sur les établissements de crédit

282 894

123 270

100 480

45 115

 

551 759

Prêts et créances sur la clientèle

617 781

536 898

2 223 944

2 924 824

1 535

6 304 982

Ecarts de réévaluation des portefeuilles couverts en taux

 

 

 

 

 

0

Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

 

 

 

 

 

0

Actifs financiers par échéance

965 798

660 168

2 403 126

2 975 734

506 015

7 510 841

Banques centrales

 

 

 

 

 

0

Autres passifs financiers à la juste valeur par résultat

16 821

 

 

 

 

16 821

Instruments dérivés de couverture

 

1 792

38 741

9 320

 

49 853

Dettes envers les établissements de crédit

261 284

88 992

971 570

271 445

 

1 593 291

Dettes envers la clientèle

2 916 429

301 788

1 170 541

102 427

 

4 491 185

Dettes représentées par un titre

11 069

5 349

207 124

130 091

 

353 633

Ecarts de réévaluation des portefeuilles couverts en taux

 

 

 

 

 

0

Dettes subordonnées

463

 

49 777

 

 

50 240

Passifs financiers par échéance

3 206 066

397 921

2 437 753

513 283

0

6 555 023

Engagements de financements donnés en faveur des ets de crédit

150

1

2 785

 

 

2 936

Engagements de financements donnés en faveur de la clientèle

260 501

157 455

1 079

17 290

 

436 325

Engagements de financement donnés

260 651

157 456

3 864

17 290

0

439 261

Engagements de garantie en faveur des éts de crédit

 

 

 

 

7 820

7 820

Engagements de garantie en faveur de la clientèle

13 632

36 956

38 527

91 830

146 815

327 760

Engagements de garanties donnés

13 632

36 956

38 527

91 830

154 635

335 580

 

Note 8. – Avantages au personnel.

8.1. Charges de personnel :

 

(En milliers d’euros)

Exercice 2012

Exercice 2011

Salaires et traitements

-46 018

-46 050

Dont charge représentée par des paiements sur base d'actions

0

0

Charges des régimes à prestations et cotisations définies

-7 082

-7 848

Autres charges sociales et fiscales

-23 306

-23 118

Intéressement et participation

-5 699

-5 772

Total des charges de personnel

-82 105

-82 788

 

L’effectif moyen du personnel en activité au cours de l'exercice, ventilé par catégories professionnelles est le suivant : 395 cadres et 735 non cadres, soit un total de 1 130 salariés.

 

8.2. Engagements sociaux. — Le Groupe Banque Populaire d’Alsace accorde à ses salariés différents types d’avantages sociaux :

— Le régime de retraite des Banques Populaires, géré par la Caisse Autonome de Retraite des Banques Populaires (CAR), concerne les prestations de retraite issues de la fermeture du régime de retraite bancaire au 31 décembre 1993.

— Retraites et assimilés : indemnités de fin de carrière et avantages accordés aux retraités ;

— Autres : bonification pour médailles d’honneur du travail et autres avantages à long terme.

8.2.1. Analyse des actifs et passifs inscrits au bilan :

 

(En milliers d’euros)

31 décembre 2012

31 décembre 2011

Régimes CARBP

Retraites

Autres engagemnts

Total

Régimes CARBP

Retraites

Autres engagemnts

Total

Valeur actualisée des engagements financés

42 393

14 400

4 541

61 334

40 125

13 295

5 019

58 439

Juste valeur des actifs du régime

-11 052

-7 618

 

-18 670

-9 935

-2 016

 

-11 951

Juste valeur des droits à remboursement

 

 

 

 

 

 

 

 

Valeur actualisée des engagements non financés

 

 

 

 

 

 

 

 

Ecarts actuariels non reconnus

-7 281

360

 

-6 921

-5 881

1 301

 

-4 580

Coûts des services passés non reconnus

 

-503

 

-503

 

-509

 

-509

Solde net au bilan

24 060

6 639

4 541

35 240

24 309

12 071

5 019

41 399

Engagements sociaux passifs

24 060

6 674

4 541

35 275

24 309

12 071

5 019

41 399

Engagements sociaux actifs

 

35

 

35

 

 

 

 

 

Le 1er janvier 2010, la CARBP est devenue une Institution de Gestion de Retraite Supplémentaire qui assure la gestion administrative des engagements de retraite issus de la retraite bancaire. Les encours sont externalisés auprès d’un assureur. Cette externalisation n’a pas eu d’impact pour la Banque Populaire d’Alsace.

8.2.2. Variation des montants comptabilisés au bilan :

 

(En milliers d’euros)

31 décembre 2012

31 décembre 2011

Régimes CARBP

Retraites

Autres engagemnts

Total

Régimes CARBP

Retraites

Autres engagemnts

Total

Dette actuarielle en début de période

40 125

13 295

5 019

58 439

38 290

13 541

4 991

56 822

Coût des services rendus

 

515

317

832

 

534

306

840

Coût financier

1 432

420

131

1 983

1 323

449

136

1 908

Prestations versées

-1 571

-534

-331

-2 436

-1 543

-750

-337

-2 630

Ecarts actuariels

2 407

876

-595

2 688

2 055

-577

-77

1 401

Coûts des services passés

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres (écarts de conversion, variations de période)

 

-173

 

-173

 

98

 

98

Dette actuarielle en fin de période

42 393

14 399

4 541

61 333

40 125

13 295

5 019

58 439

Juste valeur des actifs en début de période

-9 935

-2 016

 

-11 951

-10 340

-867

 

-11 207

Rendement attendu des actifs

-422

-52

 

-474

-465

-1

 

-466

Cotisations reçues

 

-6 157

 

-6 157

 

-2 060

 

-2 060

Prestations versées

85

665

 

750

74

935

 

1 009

Ecarts actuariels de l'exercice

-780

-58

 

-838

796

-12

 

784

Autres (écarts de conversion, variations de période)

 

 

 

 

 

-11

 

-11

Juste valeur des actifs en fin de période

-11 052

-7 618

 

-18 670

-9 935

-2 016

 

-11 951

Juste valeur des droits à remboursement en début de période

 

 

 

 

 

 

 

 

Rendement attendu des droits à remboursement

 

 

 

 

 

 

 

 

Cotisations versées ou reçues

 

 

 

 

 

 

 

 

Prestations versées

 

 

 

 

 

 

 

 

Ecarts actuariels de l'exercice

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres (écarts de conversion, variations de période)

 

 

 

 

 

 

 

 

Juste valeur des droits à remboursement en fin de période

 

 

 

 

 

 

 

 

Solde net des engagements

31 341

6 781

4 541

42 663

30 190

11 279

5 019

46 488

Ecarts actuariels non reconnus

-7 281

360

 

-6 921

-5 881

1 301

 

-4 580

Coûts des services passés non reconnus

 

-502

 

-502

 

-509

 

-509

Solde net au bilan

24 060

6 639

4 541

35 240

24 309

12 071

5 019

41 399

 

Au 31 décembre 2012, les actifs de couverture du régime de retraite des Banques Populaires sont répartis à hauteur de 61,40 % en obligations, 35,80 % en actions, 0 % en actifs immobiliers et 2,80 % en actifs monétaires. Les rendements attendus des actifs du régime sont calculés en pondérant le rendement anticipé sur chacune des catégories d’actifs par leur poids respectif dans la juste valeur des actifs.

La provision globale pour le régime de la CAR-BP au 31 décembre 2012 est de 473 687 K€. En IAS 19 révisé, à la même date, le montant de la provision pour ce régime serait de 617 041 K€. L’impact de cette norme sur le montant comptabilisé de la provision au 31 décembre 2012 est de 143 354 K€ ventilés entre 3 composantes :

— 115 776 milliers d'euros au titre du solde des écarts actuariels à l’ouverture au 1er janvier 2012 ;

— -3 208 milliers d'euros au titre de la modification de la charge nette de provision par résultat ;

— 30 786 milliers d'euros au titre de l’imputation des écarts actuariels de l’exercice 2012 en capitaux propres (autres éléments de résultat global).

Pour la Banque Populaire d’Alsace, la provision pour le régime de la CAR au 31 décembre 2012 est de 24 060 K€ et serait en IAS 19 révisé de 31 341 K€, soit un impact total de 7 281 K€ décliné selon les trois composantes citées ci-dessus, respectivement 5 880 K€, - 163 K€ et 1 564 K€.

8.2.3. Charge actuarielle des régimes à prestations définies : Les différentes composantes de la charge constatée au titre des régimes à prestations définies sont comptabilisées dans le poste « Charges de personnel ».

 

(En milliers d’euros)

Exercice 2012

Exercice 2011

Régimes CARBP

Retraites

Autres engagemnts

Total

Régimes CARBP

Retraites

Autres engagemnts

Total

Coût des services rendus

 

515

317

832

 

534

305

839

Coût financier

1 432

420

131

1 983

1 323

450

136

1 909

Rendement attendu des actifs de couverture

-422

-52

 

-474

-465

-1

 

-466

Rendement attendu des droits à remboursement

 

 

 

 

 

 

 

 

Ecarts actuariels

226

-121

-595

-490

 

59

-76

-17

Coûts des services passés

 

6

 

6

 

26

 

26

Autres

-1 485

-102

-331

-1 918

-1 469

273

-337

-1 533

Total des charges des régimes à prestations définies

-249

666

-478

-61

-611

1 341

28

758

 

8.2.4. Principales hypothèses actuarielles :

 

(En pourcentage)

31 décembre 2012

31 décembre 2011

CARBP

Retraites

Autres engagemnts

CAR

Retraites

Autres engagemnts

Taux d'actualisation

3,00 %

2,60 %

2,54 %

3,63 %

3,20 %

3,02 %

Rendement attendu des actifs des régimes

4,40 %

2,44 %

 

4,50 %

2,44 %

 

Rendement attendu des droits à remboursement

 

 

 

 

 

 

 

Les tables de mortalité utilisées sont :

— TF00/02 pour les IFC, les médailles du travail et les autres avantages ;

— TGH TGF 05 pour la CARBP.

8.2.5. Sensibilité des engagements aux variations des principales hypothèses :

 

 

Impact

(en milliers d’euros)

Impact En %

Actualisation+1

-5 463

-12,9 %

Actualisation-1

6 901

16,3 %

 

8.3. Paiements fondés sur base d’actions :

— Plans d’options de souscription d’actions : Le Groupe Banque Populaire d’Alsace n’a pas émis de stock-options et ne contrôle pas des sociétés ayant octroyé des stock-options à leurs mandataires sociaux.

 

Note 9. – Information sectorielle.

Information par secteurs d’activité. — Conformément à la norme IFRS 8 – secteurs opérationnels, les informations présentées sont fondées sur le reporting interne utilisé par la Direction Généralepour le pilotage du Groupe Banque Populaire d’Alsace, l’évaluation régulière de ses performances et l’affectation des ressources aux secteurs identifiés.

De ce fait, les activités du Groupe Banque Populaire d’Alsaces’inscrivent pleinement dans le secteur Banque commerciale et Assurance du Groupe BPCE.

Le Groupe Banque Populaire d’Alsace exerçant l’essentiel de ses activités dans un seul secteur opérationnel, la production de tableaux détaillés n’est pas nécessaire.

 

Information par zones géographiques. — L’analyse géographique des indicateurs sectoriels repose sur le lieu d’enregistrement comptable des activités. Le Groupe Banque Populaire d’Alsace réalise ses activités en France.

 

Note 10. – Engagements.

10.1. Engagements de financement et de garantie. — Le montant communiqué est la valeur nominale de l’engagement donné.

 

Engagements de financement :

 

(En milliers d’euros)

Exercice 2012

Exercice 2011

Engagements de financement donnés en faveur

439 261

544 294

Des établissements de crédit

2 936

8 781

De la clientèle

436 325

535 513

Ouvertures de crédit documentaire

6 680

9 413

Ouvertures de crédit confirmées

426 689

525 233

Autres engagements

2 956

867

Engagements de financement reçus

515 000

405 000

D'établissements de crédit (*)

515 000

405 000

De la clientèle

0

0

(*) Dont 515 000 K€ au titre d’une ligne de crédit consentie par BPCE au 31 décembre 2012 contre 405 000 K€ au 31 décembre 2011.

 

Engagements de garantie :

 

(En milliers d’euros)

31 décembre 2012

31 décembre 2011

Engagements de garantie donnés

2 524 771

2 690 129

D'ordre des établissements de crédit

1 343 031

1 317 032

Confirmation d'ouverture de crédits documentaires

7 820

3 339

Autres valeurs affectées en garantie

1 335 211

1 313 693

D'ordre de la clientèle

1 181 740

1 373 097

Cautions immobilières

25 363

32 895

Cautions administratives et fiscales

34 823

29 766

Atres cautions et avals donnés

240 235

242 369

Autres garanties données

27 339

62 392

Autres valeurs affectées en garantie

853 980

1 005 675

Engagements de garantie reçus

326 893

319 257

D'établissements de crédit

305 862

301 972

De la clientèle

21 031

17 285

 

10.2. Actifs financiers donnés en garantie. — Le tableau suivant recense, par nature, la valeur comptable des actifs financiers donnés en garantie de passifs ou de passifs éventuels, tels que les titres remis en pension livrée et les valeurs données en pension non livrée, enregistrés dans les différentes catégories comptables.

 

(En milliers d’euros)

31 décembre 2012

31 décembre 2011

Instruments de capitaux propres

0

2 450

Instruments de dettes

0

0

Prêts et avances

2 189 191

2 319 368

Autres actifs financiers

0

0

Total

2 189 191

2 321 818

 

Au 31 décembre 2012, les créances données en garantie dans le cadre des dispositifs de refinancement incluent plus particulièrement :

— 254 734 K€ de créances mobilisées auprès de la Banque de France dans le cadre du processus TRICP contre 260 055 K€ au 31 décembre 2011 ;

— 78 029 K€ de créances nanties auprès de la SFEF contre 208 590 K€ au 31 décembre 2011 ;

— 291 120 K€ de crédits immobiliers nantis auprès de BP Covered Bonds contre 513 882 K€ au 31 décembre 2011 ;

— 17 074 K€ de créances apportées en garantie des financements obtenus auprès de la Banque européenne d’investissement (BEI) contre 0 K€ au 31 décembre 2011 ;

— 427 908 K€ de créances données en garantie auprès de la Caisse de refinancement hypothécaire contre 369 376 K€ au 31 décembre 2011 ;

— 344 375 K€ de crédits immobiliers nantis auprès de BPCE SFH contre 170 380 K€ au 31 décembre 2011 ;

— 775 951 K€ de crédits immobiliers nantis auprès de BPCE Home Loans contre 797 085 K€ au 31 décembre 2011.

 

10.3. Actifs financiers reçus en garantie et dont l’entité peut disposer. — Au 31 décembre 2012, le Groupe Banque Populaire d’Alsace n’a conclu aucun contrat de garantie financière assortie d’un droit de réutilisation en application de l’ordonnance 2005-171 du 24 février 2005 et de l’avis du CNC 2006-10 ni aucun contrat de fiducie en application de la loi 2007-211 du 19 février 2007 et de l’avis du CNC 2008-03.

 

Note 11. –Transactions avec les parties liées.

Les parties liées au Groupe Banque Populaire d’Alsace sont les sociétés consolidées, BPCE, Natixis, les centres informatiques et les principaux dirigeants du groupe.

 

11.1. Transactions avec les sociétés consolidées. — Les transactions réalisées au cours de l’exercice et les encours existants en fin de période entre les sociétés du groupe consolidées par intégration globale sont totalement éliminés en consolidation.

La liste des filiales consolidées par intégration globale est communiquée dans le périmètre de consolidation du groupe (cf. Note 13).

Dans ces conditions, sont renseignées ci-après les opérations réciproques avec :

— les entités qui exercent une influence notable sur le groupe, à savoir Natixis qui détient 20 % du capital de la Banque Populaire d’Alsace au travers des certificats coopératifs d’investissement (entités exerçant un contrôle conjoint ou une influence notable) ;

— l’organe central BPCE ;

— les entités contrôlées par les Banques Populaires prises dans leur ensemble.

 

(En millions d’euros)

31 décembre 2012

31 décembre 2011

Natixis

BPCE

Autres

Natixis

BPCE

Autres

Crédits

0

236 269

361

12 563

337 799

477

Autres actifs financiers

29 390

489 801

4 690

26 137

462 877

4 390

Autres actifs

0

3 764

0

4 149

6 659

0

Total des actifs avec les entités liées

29 390

729 834

5 051

42 849

807 335

4 867

Dettes

140 898

1 015 378

0

465 016

1 248 914

0

Autres passifs financiers

49 593

0

0

38 649

0

0

Autres passifs

0

0

0

2 806

54

0

Total des passifs envers les entités liées

190 491

1 015 378

0

506 471

1 248 968

0

Intérêts, produits et charges assimilés

-26 643

-3 309

3

-30 104

-17 054

23

Commissions

-913

-62

0

0

-265

0

Résultat net sur opérations financières

3 307

0

0

770

7

0

Produits nets des autres activités

0

0

0

0

0

0

Total du PNB réalisé avec les entités liées

-24 249

-3 371

3

-29 334

-17 312

23

Engagements donnés

37 970

17 368

0

62 309

0

0

Engagements reçus

18 472

515 000

0

19 837

405 000

0

Engagements sur instruments financiers à terme

1 137 828

0

0

1 264 976

0

0

Total des engagements avec les entités liées

1 194 270

532 368

0

1 347 122

405 000

0

 

11.2. Transactions avec les dirigeants. — Les principaux dirigeants concernés sont le Président du conseil d’administration et la Directrice Générale de la Banque Populaire d'Alsace.

 

Rémunération des dirigeants mandataires sociaux. — Les rémunérations versées en 2012 s’élèvent à 500 K€ (971 K€ en 2011), réparties comme suit entre les différentes catégories fixées au paragraphe 16 de la norme IAS 24 :

 

(En milliers d’euros)

Exercice 2012

Exercice 2011

Avantages à court terme

454

545

Avantages postérieurs à l’emploi

46

426

Avantages à long terme

 

 

Indemnités de fin de contrat de travail

 

 

Paiements en actions

 

 

Total

500

971

 

Les avantages à court terme comprennent les rémunérations et avantages versés aux dirigeants mandataires sociaux (rémunération de base, rémunération versée au titre du mandat social, avantages en nature, part variable et jetons de présence).

Les avantages postérieurs à l’emploi incluent les indemnités de fin de mandat et le complément de retraite issu du régime de retraite des dirigeants mandataires sociaux.

 

Autres transactions avec les dirigeants mandataires sociaux. — Aucun prêt, avance ou garantie n’a été accordé au cours de l’exercice 2012 aux dirigeants mandataires sociaux.

 

Note 12. – Modalités d’élaboration des données pro forma.

12.1. Principes d’élaboration. — Dans ses publications normatives du 3 février 2012, le Groupe BPCE communiquait à l’ensemble des établissements des réseaux Banque Populaires et Caisses d’Épargne les instructions suivantes :

Lors de l’élaboration du PCBPCE (plan de compte du Groupe BPCE), issu de la fusion du plan de compte des Caisses d’Épargne (PCCE) et du plan de compte des Banques Populaires (PCBP), des différences d’affectation d’opérations dans le plan de compte ont été constatées entre les réseaux Banques Populaires et Caisses d’Épargne.

Aux fins d’harmonisation, ces écarts ont fait l’objet d’arbitrages par le département des Normes Comptables Groupe en collaboration d’une part avec l’ADICECEI (Association des Directeurs Comptables des Établissements de Crédit et des Établissements d’investissement) et d’autre part le Comité des Directeurs Comptables.

Les arbitrages détaillés ci-dessous8 doivent être pris en compte par les établissements au plus tard le 1er janvier 2013.

 

Libellé comptes

Plan de compte des Caisses d’Épargne PCCE

Plan de compte des Banques Populaires PCBP

Plan de compte du Groupe BPCE PCBPCE

Sinistres sur cartes bancaires et franchises sur sinistre CB

6082 – Charges sur services financiers/moyens de paiement

6099 – Charges diverses d’exploitation bancaire

6082 – Charges sur moyens de paiement

Transport de fonds

6082 – Charges sur services financiers/moyens de paiement

639 – Autres services extérieurs

6082 – Charges sur moyens de paiement

Maintenance DAB/GAB

639 – Autres services extérieurs

6082 – Charges sur moyens de paiement

639 – Autres services extérieurs

Commissions et frais versés à Natixis (Bourse et OPCVM notamment)

6089 – Autres charges sur prestation de services financiers

639 – Autres services Extérieurs

6089 – Autres charges sur prestation de services financiers

Frais d’entretien, fournitures TPE

639 – Autres services extérieurs

6082 – Charges sur services financiers/moyens de paiement

639 – Autres services extérieurs

 

La Banque Populaire d’Alsace a anticipé l’adoption de ces modifications courant 2012. Les effets de ces reclassements sont détaillés dans la Note 6 – Informations sur le compte de résultat et concernent les commissions (point 6.2) et les charges générales d’exploitation (point 6.6).

 

12.2. Méthodes comptables et périmètre. — La mise en œuvre du plan de compte unifié pour les Banques Populaires et les Caisses d’Épargne ne remet pas en cause l’élaboration de ses comptes consolidés tels que décrits aux notes 3 et 4 de la présente annexe. Les effets chiffrés des reclassements effectués sont décrits dans le chapitre 12.3 ci-dessous.

Dans le Groupe Banque Populaire d’Alsace, ces impacts sont limités à la seule Banque Populaire d’Alsace.

 

12.3. Retraitements. — Les effets des reclassements sont les suivants :

 

En milliers d'euros

Reclassements

2012

2011

De Commissions à Frais généraux

 

 

Entretien matériel chèques

-92,9

-168,1

Entretien caisses automatiques

-38,8

-74,5

Entretien GAB

-647,9

-604,9

Entretien TPE

-711,0

-704,0

De Effet Commissions à Frais généraux

-1 490,6

-1 551,5

De Frais généraux à Effet Commissions

-3 706,7

-3 414,3

Impact net Commissions

-2 216,2

-1 862,8

 

 

 

De Frais généraux à Commissions

 

 

Gestion titres

-1 521,1

-1 562,3

Comptage

-496,7

-125,5

Transport de fonds

-978,5

-950,1

International

-710,5

-776,3

De Effet Frais généraux à Commissions

-3 706,7

-3 414,3

De Commissions à Effet Frais généraux

-1 490,6

-1 551,5

Impact net Frais généraux

2 216,2

1 862,8

 

12.4. Compte de résultat proforma :

 

(En milliers d’euros)

Exercice 2012

Exercice 2011

PRO-FORMA

Exercice 2011

Intérêts et produits assimilés

277 618

290 232

290 232

Intérêts et charges assimilées

-174 761

-184 343

-184 343

Commissions (produits)

96 656

100 491

100 491

Commissions (charges)

-16 506

-17 683

-15 820

Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat

-888

423

423

Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente

298

4 490

4 490

Produits des autres activités

12 983

9 529

9 529

Charges des autres activités

-6 817

-5 675

-5 675

Produit net bancaire

188 583

197 464

199 327

Charges générales d'exploitation

-129 993

-128 889

-130 752

Dotations nettes aux amortissements et aux dépréciations des immobilisations corporelles et incorporelles

-5 910

-5 670

-5 670

Résultat brut d'exploitation

52 680

62 905

62 905

Coût du risque

-30 868

-28 916

-28 916

Résultat d'exploitation

21 812

33 989

33 989

Gains ou pertes sur autres actifs

147

664

664

Résultat avant impôts

21 959

34 653

34 653

Impôts sur le résultat

-7 218

-10 295

-10 295

Résultat net d'impôts des activités arrêtées ou en cours de cession

 

 

 

Résultat net

14 741

24 358

24 358

Résultat net part du groupe

14 741

24 358

24 358

Intérêts minoritaires

 

 

 

 

Note 13. – Périmètre de consolidation.

13.1. Evolution du périmètre de consolidation au cours de l’exercice 2012. — En 2012, deux opérations de fusion concernant les sociétés de caution mutuelle ont été menées à terme. Ainsi la SOCAMA ALSACE a absorbé la SOCAUPROMI et la SOCAMI ALSACE la SOCACEF. Les impacts financiers de ces restructurations ne sont pas significatifs.

A l’issue de ces opérations, le périmètre de consolidation statutaire du Groupe comprend les entités suivantes :

— La Banque Populaire d’Alsace, société anonyme coopérative à capital variable, en tant qu’entité consolidante ;

— La SPGRES, société de gestion de participations, filiale à 100 % de la Banque Populaire d’Alsace, consolidée par intégration globale

— La Sociétariat Banque Populaire d’Alsace, filiale à 100 % de la SPGRES, société de gestion de participations dont l’objet est de réguler le capital social de la Banque Populaire d’Alsace, consolidée par intégration globale ;

— Les sociétés de cautionnement mutuel SOCAMA ALSACE et SOCAMI ALSACE qui en application du § 1001 du règlement CRC 99-07 sont incluses dans l’entité consolidante.

 

13.2. Périmètre de consolidation au 31 décembre 2012. — Les sociétés dont la contribution aux états financiers consolidés n’est pas significative n’ont pas vocation à entrer dans le périmètre de consolidation. Le caractère significatif est apprécié au niveau des entités consolidées selon le principe de la significativité ascendante. Selon ce principe, toute entité incluse dans un périmètre de niveau inférieur est incluse dans les périmètres de consolidation de niveaux supérieurs, même si elle n’est pas significative pour ceux-ci.

Le périmètre de consolidation est donné au point 13.1.

Les filiales non consolidées sont les suivantes :

 

(En milliers d’euros)

% de détention par la Banque Populaire d’Alsace (*)

2012

Fonds propres avant affectation

Résultat

Notes

SIRKA SNC

100

-10

-11

 

SIPMEA (**)

99,9

32 127

607

Voir note (1)

Euro Courtage

100

14

-2

Reprise de l'activité prévue par la Banque

(*) Détention directe et indirecte.

(**) Résultat provisoire.

(1) L’examen de l’impact de la consolidation de la SIPMEA a été réalisé. Considérant l’absence d’activité de cette filiale et une possible absorption à moyen terme, il a été jugée acceptable de maintenir cette entité hors du périmètre. .

 

Note 14. – Autres informations.

14.1. Honoraires des commissaires aux comptes :

 

(En milliers d’euros)

Mazars

Cabinet KRIEGER

Exercice 2012

Exercice 2011

Exercice 2012

Exercice 2011

Montant (HT)

%

Montant (HT)

%

Montant (HT)

%

Montant (HT)

%

Audit :

 

 

 

 

 

 

 

 

Commissariat aux comptes, certification, examen des comptes individuels et consolidés

 

 

 

 

 

 

 

 

Emetteur

76

100 %

76

88 %

76

88 %

76

84 %

Filiales intégrées globalement

 

 

 

 

9

10 %

8

9 %

Autres diligences et prestations directement liées à la mission du commissaires aux comptes

 

 

 

 

 

 

 

 

Emetteur

 

 

10

12%

2

2 %

6

7 %

Filiales intégrées globalement

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres prestations rendues par les réseaux aux filiales intégrées globalement

 

 

 

 

 

 

 

 

Total

76

 

86

 

86

 

90

 

 

Personne responsable des informations contenues dans le rapport :

Madame Christine JACGLIN, Directrice Générale.

 

VII. — Attestation du responsable.

J’atteste, après avoir pris toute mesure raisonnable à cet effet, que les informations contenues dans le présent rapport sont, à ma connaissance, conformes à la réalité et ne comportent pas d’omission de nature à en altérer la portée.

 

Christine JACGLIN,

Directrice générale.

 

VIII. — Rapport des commissaires aux comptes sur les comptes consolidés.

Aux Sociétaires ;

 

En exécution de la mission qui nous a été confiée par votre assemblée générale, nous vous présentons notre rapport, relatif à l'exercice clos le 31 décembre 2012, sur :

— le contrôle des comptes consolidés de la société BANQUE POPULAIRE D’ALSACE, tels qu'ils sont joints au présent rapport ;

— la justification de nos appréciations,

— la vérification spécifique prévue par la loi.

Les comptes consolidés ont été arrêtés par le conseil d’administration. Il nous appartient, sur la base de notre audit, d'exprimer une opinion sur ces comptes.

 

I. Opinion sur les comptes consolidés. — Nous avons effectué notre audit selon les normes d’exercice professionnel applicables en France ; ces normes requièrent la mise en oeuvre de diligences permettant d'obtenir l'assurance raisonnable que les comptes consolidés ne comportent pas d'anomalies significatives. Un audit consiste à vérifier par sondages ou au moyen d’autres méthodes de sélection, les éléments justifiant des montants et informations figurant dans les comptes consolidés. Il consiste également à apprécier les principes comptables suivis, les estimations significatives retenues et la présentation d’ensemble des comptes. Nous estimons que les éléments que nous avons collectés sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion.

Nous certifions que les comptes consolidés sont, au regard du référentiel IFRS, tel qu’adopté dans l’Union européenne, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du patrimoine, de la situation financière, ainsi que du résultat de l'ensemble constitué par les personnes et entités comprises dans la consolidation.

 

II. Justification des appréciations. — En application des dispositions de l’article L.823-9 du Code de commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à votre connaissance les éléments suivants :

— Estimations comptables :

– Provisionnement des risques de crédit : Comme indiqué dans la note 4.1.7 de l’annexe aux comptes consolidés, votre Groupe constitue des dépréciations pour couvrir les risques de crédit inhérents à ses activités. Dans le cadre de notre appréciation des estimations significatives retenues pour l'arrêté des comptes, nous avons examiné le dispositif de contrôle relatif au suivi des risques de crédit et de contrepartie, à l’appréciation des risques de non recouvrement et à leur couverture par des dépréciations sur base individuelle et collective.

– Dépréciations relatives aux actifs financiers disponibles à la vente : Votre Groupe comptabilise des dépréciations sur des actifs disponibles à la vente (note 4.1.7 de l’annexe) :

  • pour les instruments de capitaux propres lorsqu’il existe une indication objective de baisse prolongée ou de baisse significative de la valeur de ces actifs ;
  • pour les instruments de dette lorsqu’il existe un risque de contrepartie avéré.

Nous avons examiné le dispositif de contrôle relatif à l’identification d’indices de perte de valeur, la valorisation des lignes les plus significatives, ainsi que les estimations ayant conduit, le cas échéant, à la couverture des pertes de valeur par des dépréciations.

— Valorisation et dépréciation des autres instruments financiers : Votre Groupe détient des positions sur d’autres instruments financiers. Les notes 4.1.2 à 4.1.6 de l’annexe aux comptes consolidés exposent les règles et méthodes comptables relatives aux titres et instruments financiers. Nous avons examiné le dispositif de contrôle relatif au classement comptable et à la détermination des paramètres utilisés pour la valorisation de ces positions. Nous avons vérifié le caractère approprié des méthodes comptables retenues par le Groupe et des informations fournies dans les notes de l’annexe et nous nous sommes assurés de leur correcte application.

– Provisionnement des engagements sociaux : Votre Groupe constitue des provisions pour couvrir ses engagements sociaux. Nous avons examiné la méthodologie d’évaluation de ces engagements ainsi que les hypothèses et paramètres utilisés et nous avons vérifié le caractère approprié de l’information fournie dans la ou les notes 4.10 et 8 de l’annexe.

– Provisionnement des produits d’épargne logement : Votre Groupe constitue une provision pour couvrir le risque de conséquences potentiellement défavorables des engagements liés aux comptes et plans d’épargne-logement. Nous avons examiné la méthodologie d’évaluation de cette provision et nous avons vérifié le caractère approprié de l’information fournie dans la ou les notes 4.5 et 5.14 de l’annexe.

Dans le cadre de nos appréciations, nous nous sommes assurés du caractère raisonnable de ces estimations.

Les appréciations ainsi portées s’inscrivent dans le cadre de notre démarche d’audit des comptes consolidés, pris dans leur ensemble, et ont donc contribué à la formation de notre opinion exprimée dans la première partie de ce rapport.

 

III. Vérification spécifique. — Nous avons également procédé, conformément aux normes d’exercice professionnel applicables en France, à la vérification spécifique prévue par la loi des informations relatives au groupe données dans le rapport de gestion.

Nous n'avons pas d'observation à formuler sur leur sincérité et leur concordance avec les comptes consolidés.

 

Fait à Mulhouse et Strasbourg, le 22 avril 2013.

 

Les commissaires aux comptes :

 

 

1303050

01/05/2013 : Publications périodiques (74C)

Société : Banque populaire d'Alsace
Catégorie 1 : Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles) (74C_N1)
Numéro d'affaire : 1782
Texte de l'annonce :

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1er et 2 mai 2013BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRESBulletin n°52


Publications périodiques
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Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles)
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BANQUE POPULAIRE D'ALSACE

Société anonyme coopérative de banque populaire régie par les articles 512-2

et suivants du Code monétaire et financier et l'ensemble des textes relatifs aux

banques populaires et aux établissements de crédit

Siège social: Immeuble Le Concorde, 4, quai Kléber - BP 10401, B.P. 401 R/1, 67000 Strasbourg

775 641 657 R.C.S. Strasbourg.

Situation au 31 Mars 2013.

(En milliers d'Euros.)

Actif

Montant

Caisse, banques centrales, CCP

48 740

Créances sur les Etablissements de Crédit

620 381

Opérations avec la clientèle

5 965 615

Obligations et Autres Titres à revenu fixe

56 543

Actions et Autres Titres à revenu variable

8 237

Participations et autres titres détenus à long terme

446 416

Parts dans les Entreprises liées

17 395

Crédit-bail et Location avec Option d'Achat

189 301

Location simple

39 695

Immobilisations incorporelles

404

Immobilisations corporelles

53 539

Autres actifs

25 200

Comptes de Régularisation

35 475

Total actif

7 506 941

 

Passif

Montant

Dettes envers les Etablissements de Crédit

1 548 894

Opérations avec la clientèle

4 544 091

Dettes représentées par un titre

342 639

Autres passifs

34 351

Comptes de Régularisation

101 000

Provisions

61 993

Dettes subordonnées

50 038

Fonds pour Risques Bancaires Généraux

55 041

Capitaux propres hors FRBG (+/-)

768 894

Capital souscrit

412 125

Primes d'émission

155 396

Réserves

191 217

Report à nouveau (+/-)

10 156

Total passif

7 506 941

 

Hors-bilan

Montant

Engagements donnés :

 

Engagements de financement

486 972

Engagements de garantie

315 522

Engagements sur titres

3 106

Engagements reçus :

 

Engagements de financement

450 000

Engagements de garantie

670 490

Engagements sur titres

3 106

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30/01/2013 : Publications périodiques (74C)

Société : Banque populaire d'Alsace
Catégorie 2 : Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles) (74C_N2)
Numéro d'affaire : 152
Texte de l'annonce :

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30 janvier 2013BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRES Bulletin n°13


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775 641 657 R.C.S. Strasbourg. 

Situation au 31 Décembre 2012.

(En milliers d'Euros.) 

Actif

Montant

Caisse, banques centrales, CCP

51 312

Créances sur les Etablissements de Crédit

521 233

Opérations avec la clientèle

6 013 717

Obligations et Autres Titres à revenu fixe

56 231

Actions et Autres Titres à revenu variable

8 128

Participations et autres titres détenus à long terme

450 185

Parts dans les Entreprises liées

17 395

Crédit-bail et Location avec Option d'Achat

192 449

Location simple

41 150

Immobilisations incorporelles

428

Immobilisations corporelles

54 780

Autres actifs

27 718

Comptes de Régularisation

38 659

    Total actif

7 473 385

  

Passif

Montant

Dettes envers les Etablissements de Crédit

1 587 199

Opérations avec la clientèle

4 494 361

Dettes représentées par un titre

347 791

Autres passifs

35 633

Comptes de Régularisation

72 686

Provisions

61 625

Dettes subordonnées

50 040

Fonds pour Risques Bancaires Généraux

55 156

Capitaux propres hors FRBG (+/-)

768 894

    Capital souscrit

412 125

    Primes d'émission

155 396

    Réserves

191 217

    Report à nouveau (+/-)

10 156

        Total passif

7 473 385

  

Hors-bilan

Montant

Engagements donnés :

 

    Engagements de financement

439 261

    Engagements de garantie

335 711

    Engagements sur titres

2 605

Engagements reçus :

 

    Engagements de financement

515 000

    Engagements de garantie

686 117

    Engagements sur titres

2 605

 

 

1300152

31/10/2012 : Publications périodiques (74C)

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Catégorie 2 : Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles) (74C_N2)
Numéro d'affaire : 6189
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31 octobre 2012BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRES Bulletin n°131


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 et suivants du Code monétaire et financier et l'ensemble des textes relatifs aux banques populaires

et aux établissements de crédit.

Siège social: Immeuble Le Concorde, 4, quai Kléber - BP 10401 B.P. 401 R/1 67000 Strasbourg.

775 641 657 R.C.S. Strasbourg.

 

Situation au 30 septembre 2012 .

(En milliers d'euros.) 

Actif

Montant

Caisse, banques centrales, CCP

45 700

Créances sur les établissements de crédit

569 267

Opérations avec la clientèle

6 064 361

Obligations et autres titres à revenu fixe

55 995

Actions et autres titres à revenu variable

8 870

Participations et autres titres détenus à long terme

449 002

Parts dans les entreprises liées

17 425

Crédit-bail et location avec option d'achat

191 137

Location simple

43 353

Immobilisations incorporelles

436

Immobilisations corporelles

52 798

Autres actifs

25 631

Comptes de régularisation

49 898

    Total actif

7 573 873

 

Passif

Montant

Dettes envers les établissements de crédit

1 725 429

Opérations avec la clientèle

4 436 613

Dettes représentées par un titre

364 575

Autres passifs

30 524

Comptes de régularisation

71 462

Provisions

70 107

Dettes subordonnées

51 070

Fonds pour risques bancaires généraux

55 093

Capitaux propres hors FRBG (+/-)

769 000

    Capital souscrit

412 125

    Primes d'émission

155 396

    Réserves

191 217

    Provisions réglementées et subventions d'investissement

106

    Report à nouveau (+/-)

10 156

        Total passif

7 573 873

 

Hors-bilan

Montant

Engagements donnés

 

    Engagements de financement

459 529

    Engagements de garantie

352 127

    Engagements sur titres

3 079

Engagements reçus

 

    Engagements de financement

440 500

    Engagements de garantie

693 569

    Engagements sur titres

3 079

 

 

1206189

30/07/2012 : Publications périodiques (74C)

Société : Banque populaire d'Alsace
Catégorie 2 : Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles) (74C_N2)
Numéro d'affaire : 5191
Texte de l'annonce :

1205191

30 juillet 2012BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRES Bulletin n°91


Publications périodiques
____________________

Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles)
____________________



 

 

BANQUE POPULAIRE D'ALSACE 

Société anonyme coopérative de banque populaire régie par les articles 512-2 et suivants du Code monétaire et financier et l'ensemble des textes relatifs aux banques populaires et aux établissements de crédit.

Siège social : Immeuble Le Concorde, 4, quai Kléber, BP 10401, BP 401 R/1, 67000 Strasbourg.

775 641 657 R.C.S. Strasbourg. 

Situation au 30 Juin 2012.

(En milliers d’euros.) 

Actif

Montant

Caisse, banques centrales, CCP

38 742

Créances sur les Établissements de Crédit

700 730

Opérations avec la clientèle

6 110 792

Obligations et Autres Titres à revenu fixe

216 801

Actions et Autres Titres à revenu variable

8 841

Participations et autres titres détenus à long terme

448 027

Parts dans les Entreprises liées

17 393

Crédit-bail et Location avec Option d'Achat

191 106

Location simple

45 578

Immobilisations incorporelles

441

Immobilisations corporelles

53 370

Autres actifs

20 988

Comptes de Régularisation

47 268

        Total actif

7 900 077

 

Passif

Montant

Dettes envers les Établissements de Crédit

2 128 870

Opérations avec la clientèle

4 367 777

Dettes représentées par un titre

363 673

Autres passifs

27 279

Comptes de Régularisation

65 905

Provisions

70 202

Dettes subordonnées

52 098

Fonds pour Risques Bancaires Généraux

55 029

Capitaux propres hors FRBG (+/-)

769 244

    Capital souscrit

412 125

    Primes d'émission

155 396

    Réserves

191 217

    Provisions réglementées et Subventions d'investissement

350

    Report à nouveau (+/-)

10 156

        Total passif

7 900 077

 

Hors-bilan

Montant

Engagements donnés :

 

    Engagements de financement

483 185

    Engagements de garantie

363 377

    Engagements sur titres

3 253

Engagements reçus :

 

    Engagements de financement

321 000

    Engagements de garantie

709 480

    Engagements sur titres

3 253

 

 

1205191

11/05/2012 : Publications périodiques (74B)

Société : Banque populaire d'Alsace
Catégorie 2 : Sociétés commerciales et industrielles (Comptes annuels) (74B_N2)
Numéro d'affaire : 2418
Texte de l'annonce :

1202418

11 mai 2012BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRES Bulletin n°57


Publications périodiques
____________________

Sociétés commerciales et industrielles (Comptes annuels)
____________________



 

 

BANQUE POPULAIRE D’ALSACE

Société anonyme coopérative à capital variable.

Siège social : Immeuble Le Concorde - 4, quai Kléber, 67000 Strasbourg.

775 641 657 R.C.S. Strasbourg.

 

 

A. — Rapport financier annuel 2011.

 

Editorial

 

Chers Sociétaires,

Au terme d’une année contrastée, marquée par un contexte économique et financier délicat, nous sommes fiers d’avoir continué à remplir avec détermination notre mission de banque coopérative régionale au service de l’économie et des ménages alsaciens.

En 2011, notre bonne dynamique commerciale nous a permis d’enregistrer de francs succès.

Nous avons, une nouvelle fois, fait preuve d’une bonne maîtrise de nos frais généraux.

Toutefois, notre fort engagement vis-à-vis du marché alsacien et particulièrement du monde de l’entreprise, dont notre banque est un partenaire privilégié, s’est traduit, sous l’effet de la persistance de la crise financière et de ses conséquences sur l’économie régionale, par une augmentation considérable du coût du risque.

Au final, notre résultat net s’élève à 22,3 millions d’euros, en repli de 21% par rapport à l’exercice 2010.

Compte tenu des fortes contraintes de l’exercice, ce résultat est honorable et nous permettra, si vous en décidez ainsi lors de l’Assemblée Générale du 17 avril 2012, de servir un intérêt aux parts sociales de 3%.

Notre projet d’entreprise « Planète Bleue 2012 » a été prolongé dans ses grands axes jusqu’en 2013, pour être mis en adéquation avec celui du Groupe BPCE ; Groupe BPCE qui a montré sa solidité et justifié de sa création en juillet 2009.

En synthèse, la Banque Populaire d’Alsace a démontré, face à la crise, sa grande capacité de résistance et la pertinence du modèle de banque coopérative régionale, pour l’avenir. Elle le doit à votre fidélité, soyez-en remerciés, ainsi qu’à l’engagement permanent de ses collaborateurs pour vous fournir les meilleurs conseils et services au quotidien.

En 2012, ces efforts seront poursuivis à votre service et plus largement à celui de l’économie alsacienne.

 

Merci pour votre confiance….

 

 

Président du Conseil d'Administration :

Directrice Générale :

Thierry Cahn ;

Christine Jacglin.

 

 

I. — Rapport de gestion

 

1.1. Présentation de l’établissement :

1.1.1. Dénomination, siège social et administratif. — La société a pour dénomination : Banque Populaire d’Alsace.

Le siège social est fixé à :

Immeuble Le Concorde

4 quai Kléber,

67000 Strasbourg.

 

1.1.2. Forme juridique. — La société est une société anonyme coopérative de Banque Populaire à capital variable enregistrée au registre du commerce et des sociétés de Strasbourg sous le numéro B 775 641 657 régie par les articles L. 512-2 et suivants du code monétaire et financier et l’ensemble des textes relatifs aux Banques Populaires, la loi du 10 septembre 1947 portant statut de la coopération, les titres I à IV du livre II du code de commerce, le chapitre Ier du titre I du livre V et le titre III du code monétaire et financier, les textes pris pour leur application, ainsi que ses statuts.

 

1.1.3. Objet social. — La société a pour objet :

— de faire toutes opérations de banque avec les entreprises commerciales, industrielles, artisanales, agricoles ou libérales, à forme individuelle ou de société, et plus généralement, avec toute autre collectivité ou personne morale, sociétaires ou non, d’apporter son concours à sa clientèle de particuliers, de participer à la réalisation de toutes opérations garanties par une société de caution mutuelle constituée conformément à la section 3 du chapitre V du titre I du livre IV du code monétaire et financier, d’attribuer aux titulaires de comptes ou plans d’épargne-logement tout crédit ou prêt ayant pour objet le financement de leurs projets immobiliers, de recevoir des dépôts de toute personne ou société et, plus généralement, d’effectuer toutes les opérations de banque, visées au titre I du livre III du code monétaire et financier.

— d’effectuer toutes opérations connexes visées à l’article L. 311-2 du code monétaire et financier, de fournir les services d’investissement prévus aux articles L. 321-1 et L. 321-2 du code précité et d’exercer toute autre activité permise aux banques par les dispositions légales et réglementaires. A ce titre, elle peut notamment effectuer toutes opérations de courtage d'assurance et plus généralement d'intermédiation en assurance.

— d’effectuer tous investissements immobiliers ou mobiliers nécessaires à l’exercice de ses activités, de souscrire ou d’acquérir pour elle-même tous titres de placements, de prendre toutes participations dans toutes sociétés, tous groupements ou associations, et plus généralement, d’effectuer toutes opérations de quelque nature qu’elles soient, se rattachant directement ou indirectement à l’objet de la Société et susceptibles d’en faciliter le développement ou la réalisation.

 

1.1.4. Date de constitution, durée de vie. — Immatriculée en date du 25 octobre 1946, la société a une durée de vie fixée à 99 ans, sauf cas de dissolution anticipée ou de prorogation.

La société est immatriculée au registre du commerce et des sociétés de Strasbourg sous le numéro B 775 641 657.

 

1.1.5. Exercice social. — L'exercice social a une durée de 12 mois du 1er janvier au 31 décembre. Les documents juridiques relatifs à la Banque Populaire (statuts, procès-verbaux d'assemblées générales, rapports des contrôleurs légaux) peuvent être consultés au Registre du Commerce de Strasbourg.

 

1.1.6. Description du Groupe BPCE et de la place de l’établissement au sein du Groupe. — La Banque Populaire d’Alsace est affiliée à BPCE. Organe central au sens de la loi bancaire et établissement de crédit agréé comme banque, BPCE est constituée sous forme de SA à Directoire et Conseil de surveillance dont le capital est détenu à hauteur de 50% par les Banques Populaires. La Banque Populaire d’Alsace en détient 2,26%.

BPCE est notamment chargée d’assurer la représentation des affiliés auprès des autorités de tutelle, d’organiser la garantie des déposants, d’agréer les dirigeants et de veiller au bon fonctionnement des établissements du Groupe. Elle détermine aussi les orientations stratégiques et coordonne la politique commerciale du Groupe dont elle garantie la liquidité et la solvabilité.

En qualité de holding, BPCE exerce les activités de tête de Groupe. Elle détient et gère les participations dans les filiales.

Parallèlement, dans le domaine des activités financières, BPCE a notamment pour missions d’assurer la centralisation des excédents de ressources des Banques Populaires et de réaliser toutes opérations financières utiles au développement et au refinancement du Groupe. Elle offre par ailleurs des services à caractère bancaire aux entités du Groupe.

 

1.1.7. Information sur les participations, liste des filiales importantes :

 

(En milliers d'euros)

% Détention (*)

Résultat 2011

Capital

Forme juridique - Activité

Notes

Filiales :

 

 

 

 

 

SPGRES (Société de Prises de Participations de la Région Economique de Strasbourg)

100%

-88

3 727

SARL - Prise de participations

Consolidée

Sociétariat Banque Populaire d'Alsace

100%

395

3 500

SAS - Equilibrage sociétariat BP Alsace

Consolidée

CIE européenne de courtage

100%

-2

8

SARL - Courtage

 

Immobilière Concorde

100%

-2

 

SARL - Marchand de biens

Liquidée le 22/06/2011

SIPMEA

99%

386

4 760

SA - Gestion immobilière

 

SIRKA

100%

-19

1

SNC - Marchand de biens - Agent immobilier

 

TURENNE

100%

-1

251

SCI - Achats et locations de biens immobiliers

Liquidée le 22/06/2011

Principales participations

 

 

 

 

 

BPCE SA

2,26%

7 123

467 227

 

 

BP Développement

1,80%

ND

456 117

 

 

IBP

4,09%

ND

89 733

 

 

(*) Détention directe ou indirecte

 

1.2. Capital social de l’établissement :

1.2.1. Parts sociales et Certificats Coopératifs d’Investissement. — Le capital de la société est variable. Il est divisé en parts sociales d’un montant nominal unitaire de 15 euros et en certificats coopératifs d'investissement (CCI) d'une valeur nominale de 15 euros chacun, entièrement libérés et tous de même catégorie.

Le capital social de la Banque Populaire s'élève à 374 625 000 euros au 31 décembre 2011 et est composé de 19 980 000 parts sociales, entièrement souscrites par les sociétaires et une SAS – structure de portage en miroir des sociétaires – et de 4 995 000 CCI détenus en totalité par Natixis.

 

Evolution et détail du capital social de la Banque Populaire d’Alsace :

 

Au 31 décembre 2011

Montant en milliers d’euros

% En capital

% En droit de vote

Parts sociales détenues par les sociétaires et Sociétariat Banque Populaire d’Alsace

299 700

80%

100%

CCI détenus par Natixis

74 925

20%

0%

    Total

374 625

100%

100%

 

 

Au 31 décembre 2010

Montant en milliers d’euros

% en capital

% en droit de vote

Parts sociales détenues par les sociétaires et Sociétariat Banque Populaire d’Alsace

269 700

80%

100%

CCI détenus par Natixis

67 425

20%

0%

    Total

337 125

100%

100%

 

 

Au 31 décembre 2009

Montant en milliers d’euros

% en capital

% en droit de vote

Parts sociales détenues par les sociétaires et Sociétariat Banque Populaire d’Alsace

229 500

80%

100%

CCI détenus par Natixis

57 375

20%

0%

    Total

286 875

100%

100%

 

1.2.2. Politique d’émission et de rémunération des parts sociales. — Les parts sociales sont nominatives et inscrites en comptes individuels tenus dans les conditions réglementaires.

Elles ne peuvent recevoir qu’un intérêt qui est fixé annuellement par l’Assemblée Générale, sans que son montant puisse excéder le taux maximum mentionné à l’article 14 de la loi du 10 septembre 1947 portant statut de la coopération.

L’Assemblée Générale peut valablement décider une opération d’échange, de regroupement, d’attribution de titres, d’augmentation ou de réduction du capital, de fusion ou autre opération sociale, nonobstant la création de rompus à l’occasion d’une telle opération ; les propriétaires de titres isolés ou en nombre inférieur à celui requis pour participer à l’opération doivent, pour exercer leurs droits, faire leur affaire personnelle du groupement et éventuellement de l’achat ou de la vente des titres ou droits nécessaires.

Sont admis comme sociétaires participant ou non aux opérations de banque et aux services de la Banque Populaire toutes personnes physiques ou morales.

Les sociétaires ne sont responsables qu’à concurrence du montant nominal des parts qu’ils possèdent.

La propriété d’une part emporte de plein droit adhésion aux statuts de la Société et aux décisions de l’Assemblée Générale.

 

Intérêts des parts sociales versés au titre des exercices antérieurs :

 

(En euros)

Taux d'intérêt servi aux parts sociales

Intérêts servis aux parts sociales

Eligible à l'abattement de 40%

Exercice 2008

4,00%

7 995 238,75

6 970 307,15

Exercice 2009

3,25%

7 317 882,99

6 244 205,70

Exercice 2010

3,00%

7 709 614,73

6 624 814,58

 

 

L’intérêt à verser aux parts sociales au titre de l’exercice 2011 proposé à l’approbation de l’Assemblée Générale, est estimé à 8 322 milliers d’euros, correspondant à une rémunération des parts sociales à un taux de 3%.

 

Rémunération des certificats coopératifs d’investissement :

 

(En euros)

Dividende servi par CCI

Dividendes versés aux CCI

Exercice 2008

0,57

2 180 250,00

Exercice 2009

0,48

1 836 000,00

Exercice 2010

0,45

2 022 750,00

 

La rémunération au titre de l’exercice 2011 proposée à l’approbation de l’Assemblée Générale est estimée à 2 248 milliers d’euros, soit un dividende de 0,45 euro par CCI.

 

1.3. Organes d’administration, de direction et de surveillance :

1.3.1. Conseil d’administration :

1.3.1.1. Pouvoirs : Le Conseil d’administration détermine les orientations de l’activité de la société et veille à leur mise en oeuvre. Dans les rapports avec les tiers, la société est engagée même par les actes du Conseil d’administration qui ne relèvent pas de l’objet social, à moins qu’elle ne prouve que le tiers savait que l’acte dépassait cet objet ou qu’il ne pouvait l’ignorer compte tenu de ces circonstances, étant exclu que la seule publication des statuts suffise à constituer cette preuve.

Le Président du Conseil d'administration d'une Banque Populaire est, au sens de la loi bancaire, un des deux dirigeants responsables de l'établissement de crédit. Au regard du droit des sociétés, il ne dispose d'aucun pouvoir propre en matière de gestion car il n'est pas le représentant légal de la société. Conjointement avec le Directeur Général, il prépare et soumet au Conseil d'administration la définition de la politique générale et de la stratégie de la banque que le Directeur Général va mettre en oeuvre sous le contrôle du Conseil d'administration.

Conformément à l’article L. 225-108 alinéa 3, les sociétaires, quel que soit le nombre de parts qu’ils possèdent, peuvent poser des questions écrites au Conseil d’administration auquel ce dernier répond au cours de l’assemblée, quelle que soit sa nature. Ce droit ne peut cependant pas être utilisé dans un but étranger à l'intérêt social.

Les questions écrites sont recevables à partir du jour de la convocation de l'assemblée. Conformément à l’article R. 225-84 du code de commerce, elles doivent être accompagnées d'une attestation d'inscription soit dans les comptes de titres nominatifs tenus par la société, soit dans les comptes de titres au porteur tenus par l'intermédiaire habilité.

Les questions doivent être envoyées au siège social, soit par lettre recommandée avec demande d'avis de réception adressée au Président du Conseil d’administration, soit par voie de communication électronique à l'adresse indiquée dans la convocation, au plus tard le quatrième jour ouvré précédant la date de l'Assemblée Générale.

 

1.3.1.2. Composition : Les administrateurs sont nommés par l’Assemblée Générale des sociétaires parmi les sociétaires possédant un crédit incontesté.

S’agissant de leur indépendance, la société se réfère au rapport « Coopératives et mutuelles : un gouvernement d’entreprise original », rédigé dans le cadre de l’Institut français des administrateurs en janvier 2006, qui développe les raisons pour lesquelles les administrateurs élus des entreprises coopératives, et donc de la Banque Populaire d’Alsace, correspondent pleinement à la notion d’« administrateurs indépendants » :

– « la légitimité et le contrôle d’un dirigeant mutualiste, donc son indépendance, tiennent bien au mandat qu’il exerce par le biais de son élection. Soustraire un administrateur au processus électoral le désolidariserait des intérêts de l’organisation et des sociétaires ;

– les administrateurs de coopératives et de mutuelles s’engagent par conviction et non pas par intérêt financier. Ils mobilisent une part importante de leur temps et de leur énergie dans leur responsabilité d’administrateur. Ils sont largement ouverts sur le monde local, associatif et/ou politique. »

Ces caractéristiques font d’eux des administrateurs véritablement indépendants, une indépendance qui n’a pas à être remise en cause, mais continuellement confortée par un processus démocratique authentique.

Les administrateurs représentent l’ensemble des sociétaires, ils doivent donc se comporter comme tel dans l'exercice de leur mandat.

Ils s’assurent du respect des règles légales relatives au cumul des mandats en matière de sociétés et s’engagent à participer objectivement et avec assiduité aux débats du Conseil. S'agissant des informations non publiques dont ils pourraient avoir connaissance dans l'exercice de leurs mandats, ils sont tenus à une obligation de confidentialité et au respect du secret professionnel.

Ils doivent avoir un crédit incontesté et informer le conseil de toute situation de conflit d'intérêt même potentiel. Plus généralement ils sont tenus à un devoir de loyauté envers la Banque Populaire.

La loi du 27 janvier 2011 relative à la représentation équilibrée des femmes et des hommes au sein des Conseils d’administration et de surveillance et à l’égalité professionnelle prévoit la mise en place de proportions minimales de personnes de chaque sexe au sein des organes de gouvernance. Les Banques Populaires tiendront compte de l’émergence nécessaire de candidatures féminines dans le but d’atteindre, au plus tard en 2020, un taux de 40%.

 

— Le Conseil d’administration :

Président du Conseil d’administration, Thierry CAHN

Directrice Générale, Christine JACGLIN

 

— Administrateurs :

 

Thierry CAHN

Président du Conseil d’administration

Avocat à la Cour d’appel de Colmar

Christian BREVARD

Vice-président délégué

Président de l’Institut Européen Entreprises et Propriétés Intellectuelles

Hélène HEIMBURGER

Vice-présidente

Président du Conseil de Surveillance de la SA Financière Heimburger

André REICHARDT

Vice-président

Sénateur

1er Vice-président du Conseil Régional d’Alsace

Christiane ROTH

Secrétaire

Président Directeur Général de la SAS Les Cotillons d’Alsace

Gérard BINDER

Administrateur Professeur des Universités

Jean-Pierre DIRLER

Administrateur

Propriétaire viticulteur en retraite

Jean-Claude GILG

Administrateur

Directeur commercial de la SAS Electricité H. GILG & Cie

Michel HAAG

Administrateur

Président du Conseil d’administration de la Brasserie Météor

Francis MULLER

Administrateur

Président Directeur Général d’IMG - Cardinale Développement

Richard SAUER

Administrateur

Président du Conseil de Surveillance de la SA KS Construction

Bernard STEYERT

Administrateur

Président Directeur Général Socomec Holding

Michel VOUGE

Administrateur

Médecin spécialiste en radiologie

Michel BALY

Administrateur

Chef d’entreprise, dirigeant un groupe hôtelier

Saloua BENNAGHMOUCH

Administratrice

Maître de Conférences

 

 

Le détail des mandats est donné au paragraphe 1.11.4.

 

— Les Représentants du Comité d’entreprise auprès du Conseil d’administration

 

Collège des cadres

Dominique SCHITTLY

Elyane HENNINGER

Collège des techniciens

Sylvain ROMY

Christian NURRY

 

1.3.1.3. Fonctionnement : Le Conseil d’administration se réunit sur la convocation de son Président, aussi souvent que l’intérêt de la société l’exige et au moins six fois par an.

En 2011, le Conseil d’administration s’est réuni sept fois aux dates suivantes :

— Jeudi 27 janvier 2011

— Mercredi 16 février 2011

— Mardi 3 mai 2011

— Jeudi 16 juin 2011

— Jeudi 15 septembre 2011

— Jeudi 10 novembre 2011

— Vendredi 2 décembre 2011

Les résultats commerciaux et financiers sont présentés à chaque réunion. Le plan d’action commercial et les prévisions financières de l’exercice à venir sont évoqués généralement lors de l’une des dernières sessions de l’année en cours (le 10 novembre 2011 pour les prévisions 2012).

Sont également présentés lors de chaque séance les travaux du Comité d’audit et des risques et du Comité des comptes. Le Comité des comptes du 14 février 2011 a acté de l’arrêté annuel des comptes de l’exercice 2010.

Ont également été évoqués et ont fait l’objet de délibérations les sujets nationaux du Groupe BPCE qui impactent la Banque Populaire d’Alsace :

— Délibération et adoption du principe de la participation de la Banque Populaire d’Alsace au programme de titrisation BPCE Home Loans

— Déclassement d’une convention réglementée d’intégration fiscale entre BPCE et la Banque Populaire d’Alsace

— Délibération sur la protection sociale des dirigeants

— Délibération sur les nouveaux ratios de liquidité introduits dans le contexte Bâle III

 

1.3.1.4. Comités : Pour l’exercice de leurs fonctions par les administrateurs, des comités spécialisés sont constitués au sein du Conseil et composés de trois membres au moins et de cinq au plus. Les membres émettent des avis destinés au Conseil et sont désignés par le Conseil sur proposition du Président pour la durée fixée lors de leur nomination.

 

— Le Comité des comptes : Il analyse les comptes ainsi que les documents financiers diffusés par la société à l’occasion des arrêtés des comptes trimestriels et en approfondit certains éléments avant qu’ils ne soient présentés au Conseil. Il prend connaissance, pour la partie ayant des conséquences directes sur les comptes de la Banque, des rapports d’inspection de la BPCE et de l'ACP. Il formule un avis sur le choix des Commissaires aux comptes, veille à leur indépendance, examine leur programme d’intervention ainsi que leurs recommandations et les suites données par la Direction générale. Il se réunit au moins deux fois l’an en présence des Commissaires aux comptes. Une fois par an, trois jours ouvrés au moins avant la réunion du Conseil d’administration appelé à se prononcer sur les comptes de l’exercice, le comité se réunit en tant que comité de révision des comptes en présence des Commissaires aux comptes.

Le Comité des comptes est composé de trois administrateurs, membres permanents. Sont membres invités, le Président du Conseil d’administration, le Directeur Général, le Directeur de l’Audit Interne et le Directeur des Risques.

En 2011, il s’est réuni quatre fois. Les principaux sujets traités ont été les suivants :

– L’examen des résultats des travaux sur les risques comptables,

– L’examen trimestriel des comptes et de la situation financière,

– L’examen des conclusions des travaux des Commissaires aux comptes sur les comptes annuels.

 

— Le Comité d’audit et des risques : Il assiste le Conseil dans la maîtrise des risques de la Banque sur base sociale et consolidée. Il porte une appréciation sur la qualité du contrôle interne, notamment la cohérence des systèmes de mesure, de surveillance et de maîtrise des risques sur base consolidée. Il propose, s’il le juge utile, des actions complémentaires à ce titre.

Cette mission comporte trois volets, conformément à la réglementation bancaire :

– L’analyse, au moins deux fois par an, des principales zones de risques et des enseignements tirés de leur surveillance (en application du règlement CRBF n° 97-02, article 39). Il examine, en particulier, dans ce cadre, les grandes orientations de la politique de crédit de la Banque (marchés, division unitaire et sectorielle, qualités), les limites de risques et les conditions dans lesquelles elles sont respectées.

– L’examen des résultats du contrôle interne au moins deux fois par an. Il examine, en particulier dans ce cadre, les principales conclusions des missions de l’Audit Interne et les mesures correctrices, ainsi que celles de l’Inspection de BPCE, de l'ACP et des autres régulateurs.

– L’évaluation du système de contrôle interne et de son efficacité. Il examine, en particulier, dans ce cadre, les rapports annuels préconisés par la réglementation bancaire (règlement 97-02, art. 42 et 43).

Le Comité d’audit et des risques est composé de trois administrateurs, membres permanents. Sont membres invités, le Président du Conseil d’administration, le Directeur Général, le Directeur de l’Audit Interne et le Directeur des Risques.

En 2011, il s’est réuni quatre fois. Les principaux sujets traités ont été les suivants :

– L’examen des résultats des systèmes de mesure des risques financiers et des conditions de respect des limites,

– L’examen de la synthèse des missions d’audit interne de l’année 2010,

– L’examen des rapports établis au titre des articles 42 et 43 du règlement 97-02,

– Le suivi des recommandations d’audit interne,

– L’examen de la synthèse des travaux de la direction de la conformité et de la direction juridique et contentieux,

– L’examen du plan d’action lié à la cartographie des risques de non-conformité,

– L’examen du plan d’audit pluriannuel 2012-2015,

 

— Le Comité des rémunérations : Il propose au Conseil toutes questions relatives au statut personnel des mandataires sociaux et du personnel régulé, notamment leurs conditions de rémunération et de retraite, dans le cadre de la politique du Groupe en ce domaine.

En 2011, le Comité des rémunérations s’est réuni une seule fois, le 8 avril.

 

1.3.1.5. Gestion des conflits d’intérêts : Conformément aux statuts de la Banque Populaire, les conventions intervenant entre la société et l’un des membres du Conseil d’administration ou le Directeur Général et plus généralement toute personne visée à l’article L. 225-38 du Code de commerce sont soumises à la procédure d’autorisation préalable par le Conseil d’administration puis d’approbation a posteriori par l’Assemblée Générale des actionnaires dans les conditions légales et réglementaires.

Les conventions portant sur les opérations courantes et conclues à des conditions normales ne sont pas soumises à cette procédure.

 

1.3.2. Direction générale :

1.3.2.1. Mode de désignation : Le Conseil d’administration nomme, sur proposition du Président, un Directeur Général qui exerce ses fonctions pendant une durée de cinq ans. Le Directeur Général est choisi en dehors du Conseil d’administration. Son mandat est renouvelable.

En application de l’article L. 512-107 du Code monétaire et financier, la nomination et le renouvellement du mandat du Directeur Général sont soumis à l’agrément de BPCE.

 

1.3.2.2. Pouvoirs : Le Directeur Général assiste aux réunions du Conseil d’administration.

Le Directeur Général est investi des pouvoirs les plus étendus pour agir en toute circonstance au nom de la Société. Il exerce ses pouvoirs dans la limite de l’objet social et sous réserve de ceux que la loi attribue expressément aux assemblées d’actionnaires et au Conseil d’administration. Il est le dirigeant exécutif au sens du droit des sociétés et le second dirigeant responsable au sens de la loi bancaire.

Il représente la société dans ses rapports avec les tiers. La société est engagée même par les actes du Directeur Général qui ne relèvent pas de l’objet social, à moins qu’elle ne prouve que le tiers savait que l’acte dépassait cet objet ou qu’il ne pouvait l’ignorer compte tenu des circonstances, étant exclu que la seule publication des statuts suffise à constituer cette preuve.

Les dispositions des statuts ou les décisions du Conseil d’administration limitant les pouvoirs du Directeur Général sont inopposables aux tiers.

 

1.3.2.3. Le Comité de Direction :

Dirigé par Christine JACGLIN, il est composé de :

 

Daniel BRAUN

Directeur Général adjoint

Directeur de l’Organisation Générale

Pascal WETTLE

Directeur Général adjoint

Directeur de l’Exploitation

Bernard RAMAIN

Secrétaire Général

Directeur des Ressources Humaines

Catherine HABERSETZER

Directeur Financier

Pierre FINCKER

Directeur des Risques

Didier VASSEUR

Directeur Crédits et International

Marc BECQUART

Directeur de l’Audit Interne

 

 

1.3.3. Commissaires aux comptes. — Le contrôle des comptes de la société est exercé par au moins deux Commissaires aux comptes, titulaires et deux commissaires suppléants, désignés et exerçant leur mission dans les conditions prévues par la loi.

Les honoraires des Commissaires aux comptes sont fixés dans les conditions prévues par les dispositions réglementaires.

 

Titulaires

 

Représenté par :

1) Jean-Marc Krieger

4 rue de la Montagne 68100 Mulhouse

M Jean-Marc Krieger

2) MAZARS

20, avenue de la Paix 67000 Strasbourg

M Jean-Brice de Turckheim

Mme Anne Veaute

 

Suppléants

 

Représenté par :

1) SOGEX

50 avenue d'Alsace68000 Colmar

M Philippe Cotleur

2) SEGEC

Centre d'affaires Strasbourg-Reichstett 67116 Reichstett

M Christophe Mutschler

 

1.4. Contexte de l’activité :

1.4.1. Environnement économique et financier :

— Conjoncture en 2011 : une année de chocs multiples : Des chocs économiques majeurs se sont multipliés au cours de 2011, qu’ils soient d’origine naturelle (séisme japonais), politique (printemps arabe) ou financière (fragilisation du secteur bancaire via la crise de la dette européenne, baisse des bourses). Cependant, le plus marquant restera probablement celui de l’intensification de la crise des dettes souveraines européennes, avec la contagion des primes de risque à l’Espagne et à l’Italie, voire à la France. Le risque de fragmentation de la zone euro s’est renforcé, du fait de la menace désormais avérée de la sortie brutale d’un pays comme la Grèce.

Deux périodes doivent pourtant être distinguées. Avant le 1er août 2011, l’inquiétude portait davantage sur le risque inflationniste, lié à la montée des prix du pétrole. Durant cette période, il subsistait encore l’espoir que la reprise économique, amorcée en 2009, puisse se prolonger. Après le 1er août, le risque ultime est progressivement redevenu en Europe celui de la déflation et de l’émergence d’un processus de rationnement du crédit. Le climat de défiance généralisée a fini par gagner l’économie réelle. L’Europe est entrée en légère récession au 4e trimestre, tandis que l’économie américaine paradoxalement rebondissait. Par ailleurs, le commerce mondial a stagné depuis le printemps. En conséquence, les pays émergents ont presque tous ralenti. La croissance mondiale a ainsi décéléré en 2011 vers 3,6 %, contre 4,9 % en 2010 et une moyenne annuelle de 3,3 % de 1973 à 2007.

En France, malgré une contraction aux 2e et 4e trimestre, la progression du PIB a été de 1,6 % en 2011, contre 1,4 % en 2010 et -2,6 % en 2009, année de la plus forte récession d’après-guerre. Ce niveau positif est dû à l’acquis exceptionnel de croissance, obtenu au 1er trimestre (0,9 %), et au rebond technique du 3e trimestre (0,4 %). Le redressement de l’investissement productif et l’arrêt du déstockage des entreprises ont expliqué cette performance sur la première partie de l’année, avant de se tasser. La consommation a très faiblement tiré l’activité, face notamment à la réduction d’environ 1,4 point de PIB du déficit structurel des administrations publiques. Le taux d’épargne des ménages a nettement augmenté à 16,6 %, dans un climat de confiance dégradé. Après une hausse régulière depuis 2010, un mouvement de repli de l’emploi salarié marchand s’est engagé, à partir de l’été 2011, avec le recul du travail temporaire. Le taux de chômage métropolitain a atteint 9,4 % en fin d’année, contre 9,1 % au 2e trimestre 2011. En outre, compte tenu de la hausse des prix énergétiques, l’inflation moyenne a atteint 2,1 % en 2011, contre 1,5 % en 2010.

Les marchés financiers ont également connu deux périodes distinctes. Ils ont d’abord plutôt bien résisté, avant de pâtir de la réapparition de l’aversion au risque extrême de déflation et de connaître une très forte volatilité. Le CAC 40 a perdu environ 17 % en 2011 et plus de 30 % entre début juillet et le point bas du 22 septembre, à moins de 2800 points. De même, les taux longs ont d’abord connu une phase de hausse jusqu’en avril. Puis, surtout à partir de l’été, les rendements publics de bonne signature se sont très rapidement repliés. Les obligations américaines et allemandes, voire françaises jusqu’à la mi-octobre, ont donc joué, tout comme l’or ou le franc suisse, le rôle de valeur refuge. La contrepartie a été la flambée des primes de risque sur les emprunts des Etats jugés impécunieux, qu’ils soient a priori solvables ou non. Face au risque de perte du triple A (dégradation effective par S&P en janvier 2012), la contagion a même gagné la France à partir d’octobre mais de manière encore très modérée. L’OAT 10 ans a fini l’année vers 3,1 %, après avoir atteint 3,7 % le 25 novembre.

En opposition avec l’attitude accommodante de la Réserve fédérale américaine, la BCE a d’abord durci deux fois de suite son principal taux directeur de 25 points de base, en avril, puis en juillet, pour aboutir à 1,5 %. Après l’été, la politique monétaire a été largement assouplie avec deux baisses de son principal taux directeur, pour retrouver son plancher historique de 1 %. De même, la BCE n’a pas cessé d’exercer une stratégie implicite progressivement plus poussée de « prêteur en dernier ressort », pour sauver l’intégrité de la zone euro, chaque fois que le risque de fragmentation menaçait de devenir une réalité. Son action a surtout consisté à apporter à profusion de la liquidité à faible coût aux banques, pour compenser l’assèchement du marché interbancaire. Elle s’est aussi engagée dans un soutien significatif aux dettes européennes.

 

— Tableau des principaux indicateurs macro-économiques 2011 :

 

Famille

Indicateurs

Référence

Valeur

Taux de variation/T-1 (2011/2010)

Sources

Données définitives

PIB

PIB Mondial

Annuel en volume

nd

3,60%

Coe-Rexecode

non

 

PIB Zone Euro (6 grands)

 

 

1,70%

FERI

 

 

PIB France

 

 

1,60%

 

 

 

PIB Allemagne

 

 

3%

 

 

 

PIB Grande Bretagne

 

 

0,90%

 

 

 

PIB Etats-Unis

 

 

1,80%

 

 

Taux

EONIA

décembre

0,63%

nd

FERI

oui

 

 

annuel

0,87%

 

 

 

 

Euribor 3 mois

décembre

1,43%

 

 

 

 

 

annuel

1,39%

 

 

 

 

OAT 10 ans

décembre

3,16%

 

 

 

 

 

annuel

3,30%

 

 

 

CAC 40

CAC 40

fin de période

3 160

-17%

FERI

oui

 

 

moyenne annuelle

3 595

-4,1%

 

 

 

 

minimum

2 782

nd

 

 

 

 

maximum

4 157

nd

 

 

Autres indicateurs

Taux d'intérêt directeur (FED)

moyenne annuelle

0,25%

nd

FERI

oui

 

Parité Euro/Dollar

 

1,39

 

 

 

 

1.4.2. Faits majeurs de l’exercice :

1.4.2.1. Faits majeurs du Groupe BPCE :

— Remboursement intégral de l’Etat : Au cours du mois de mars 2011, BPCE a racheté 1,2 milliard d’euros d’actions de préférence et a procédé au rachat de 1 milliard d’euros de titres super subordonnés (TSS) détenus par la Société de Prise de Participation de l’État (SPPE), filiale à 100 % de l’État.

A l’issue de ces deux opérations, BPCE a intégralement remboursé l’État.

 

— Mise en oeuvre du plan stratégique : poursuite du recentrage du Groupe BPCE sur ses métiers coeurs : Le Groupe BPCE a cédé le 15 juin ses participations dans Eurosic via Nexity (32,1 %) et la Banque Palatine (20,1 %) à Batipart, Covea et ACM Vie.

Le 26 juillet, le Groupe a finalisé la cession de sa participation dans Foncia au consortium regroupant Bridgepoint et Eurazeo. BPCE a réinvesti aux côtés du consortium à hauteur de 18 % dans le véhicule de reprise de Foncia et a souscrit à des obligations remboursables en actions émises par ce dernier pour un montant de 100 millions d’euros.

Ces opérations s’inscrivent dans le cadre de la poursuite de la mise en oeuvre du plan stratégique Ensemble 2010-2013, qui vise notamment à recentrer l’immobilier sur les seules activités de financement.

Ces deux opérations ont un impact global légèrement positif sur le compte de résultat du Groupe et conduisent à une libération de fonds propres Core Tier 1 de l’ordre de 1,1 milliard d’euros, soit l’équivalent d’environ 30 points de base.

 

— Renforcement de la gestion de la liquidité et du refinancement :

– Création d’un pool commun de refinancement entre BPCE et Natixis : Dans un contexte marqué par l’instabilité des marchés, une raréfaction de la liquidité en Europe et une concurrence accrue entre les acteurs, la gestion de la liquidité constitue un enjeu majeur pour l’ensemble des établissements bancaires.

Dès l’été 2010, les équipes de BPCE, de Natixis et du Crédit Foncier de France ont donc lancé un projet d’envergure, « Stratégie liquidité », visant à sécuriser et optimiser l’accès à la liquidité pour l’ensemble du Groupe et de ses métiers. En mai 2011, un pool commun de refinancement entre BPCE et Natixis a été créé ; les équipes de trésorerie et de gestion du collatéral banques centrales de BPCE et de Natixis ont été regroupées en juin 2011 et sont désormais placées sous un management unique en charge de la gestion des deux signatures BPCE et Natixis.

– Succès de l’émission inaugurale de BPCE SFH : BPCE SFH (la nouvelle société de financement de l’habitat du Groupe BPCE) a réalisé le 3 mai 2011 son émission inaugurale pour un montant de 2 milliards d’euros. Il s’agissait de la première émission « benchmark » d'OH (Obligations de Financement de l'Habitat) sur le marché euro.

Le Groupe BPCE est désormais présent sur le marché des obligations sécurisées à travers BPCE SFH, son émetteur d’obligations de financement de l’habitat (OH) et la Compagnie de Financement Foncier, son émetteur d’obligations foncières (OF).

 

— Développement de la banque de détail à l’international : En juillet 2011, BPCE International et Outre-mer (BPCE IOM) a finalisé l’opération de prise de participation majoritaire de 75% dans la Banque Malgache de l'Océan Indien (BMOI) et, avec le Crédit Coopératif, l’opération de reprise de la participation détenue par la Banque Centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO) dans la Banque Nationale de Développement Agricole du Mali (BNDA).

Ces opérations s’inscrivent dans la stratégie de développement de la banque de détail à l’international du Groupe BPCE qui s’appuie sur un réseau de banques régionales de proximité.

 

— Gouvernance : Le Conseil de surveillance de BPCE du 15 décembre a nommé comme président, à partir du 2 janvier 2012, Yves Toublanc (président du Conseil d’orientation et de surveillance de la Caisse d’Epargne Rhône-Alpes), en remplacement de Philippe Dupont qui reste membre du Conseil de surveillance. Stève Gentili (président de la BRED – Banque Populaire) est nommé vice-président du Conseil de surveillance.

Ces nominations s’inscrivent dans les règles de gouvernance définies lors de la création de BPCE le 31 juillet 2009. La durée des mandats d’Yves Toublanc et de Stève Gentili est de deux ans.

 

1.4.2.2. Faits majeurs de la Banque Populaire d’Alsace :

— Le développement commercial :

– Les clients : Dans un contexte restant difficile, si la conquête de nouveaux clients actifs particuliers est proche de celle de 2010, il convient de souligner l’évolution favorable de 1,57% du stock, qui est la meilleure performance du réseau Banque Populaire en la matière.

La progression du nombre de clients patrimoniaux reste satisfaisante à 3,79% par rapport à 2010 et ce malgré les niveaux médiocres des marchés financiers.

La meilleure performance enregistrée est celle du marché des professionnels avec une conquête en hausse de 8,36% et un nombre total de clients professionnels en progression de 4,70%. Dans ce segment, l’amélioration de la qualité du fonds de commerce de la banque s’appuie sur les professionnels établis, cible prioritaire pour le réseau Banque Populaire.

Quant au sociétariat, il s’est renforcé de 3 694 sociétaires en un an, permettant d’atteindre les 116 034 clients-sociétaires en fin d’année.

Globalement l’orientation du développement de la clientèle est bonne mais des efforts sont à poursuivre dans la conquête de clients particuliers.

– Les crédits : La production de nouveaux crédits à 1 121 millions d’euros reste supérieure à l’objectif fixé malgré le recul enregistré par rapport à 2010.

En raison des montants importants de remboursements par anticipation, nos encours de crédits à fin décembre 2011 progressent légèrement de 0,86% à 6 260 millions d’euros et la part de marché se tasse à 9,81% en baisse de 0,36 point.

– Les dépôts : S’agissant des ressources, la collecte d’épargne financière s’inscrit en très nette baisse par rapport à 2010 (-32,2%) notamment en raison de la baisse des indicateurs de marché et une nette décélération de la collecte d’assurance vie. Sur la fin de l’exercice 2011, la collecte monétaire enregistre de belles évolutions notamment sur les livrets d’épargne (+9,3%) et les dépôts à terme (+11,2%).

Au total, les ressources s’affichent à 7 487 millions d’euros à fin décembre 2011, avec respectivement une évolution de + 5,4% pour les ressources monétaires et de -11,5% pour les ressources financières. La part de marché régresse de 0,34 point à 9,31%.

– Les produits et services : En termes d’équipement de nos clients, l’activité est satisfaisante sur les marchés des particuliers et des professionnels et plus nuancée sur le marché des entreprises.

Au titre des évolutions notoires, on relèvera les performances suivantes :

- Cartes bancaires : Le nombre de cartes détenues par nos clients particuliers a progressé de 3,4%, portant le stock total à 138 428 unités. En ce qui concerne les professionnels, le stock de cartes affiche une progression de 5,7% atteignant 13 919 unités.

- Assurances IARD : La commercialisation de nouveaux contrats est également en bonne progression, les stocks atteignant 39 697 unités (+9,8%) pour les particuliers et 2 469 unités pour les professionnels (+23,1%).

- L’ingénierie sociale : Que ce soit sur les contrats d’épargne salariale ou sur les produits de retraite à destination des chefs d’entreprises et de leurs salariés, la progression sur les marchés des professionnels et des entreprises est de 4,1%, portant le stock total à 10 967 unités.

Globalement, 2011 aura été une bonne année commerciale pour la Banque Populaire d’Alsace.

 

L’actualité financière :

– Faits marquants du Groupe BPCE – Les implications pour la Banque Populaire d’Alsace

Adhésion au contrat cadre du nouvel outil de refinancement BPCE – SFH

La Banque Populaire d’Alsace a signé en date du 19 avril 2011 la Convention-cadre de prêt et de garantie financière du nouvel outil de refinancement BPCE – SFH.

Au 31 décembre 2011, l’engagement donné en garantie par la banque est de 170 380 milliers d’euros.

– Publication des comptes consolidés aux normes IFRS

Pour la situation du 31 décembre 2011, la Banque Populaire d’Alsace, ainsi que toutes les autres Banques Populaires régionales, publie pour la première fois ses comptes consolidés selon les normes IFRS.

C’est la nécessité d’un langage commun à tous les établissements du Groupe BPCE, et donc notamment à toutes les Banques Populaires régionales et à toutes les Caisses d’Epargne, qui a rendu cette évolution incontournable :

- Cohérence et efficacité du pilotage Groupe (« un langage commun ») :

. La mesure efficace de la performance au sein d’un groupe suppose de disposer d’un référentiel commun partagé.

- Convergence des intérêts des établissements et du Groupe

. Compte tenu des différences en matière de traitement comptable, les choix des établissements en matière de pilotage peuvent parfois se trouver en contradiction avec le pilotage et la communication financière du Groupe.

- Nécessité d’un référentiel IFRS pour les Banques Populaires

. Pour répondre aux objectifs fixés, il est indispensable que le référentiel IFRS devienne la référence pour le pilotage de l’activité des Banques Populaires

Les états du Groupe Banque Populaire d’Alsace établis selon ce référentiel sont présentés et commentés dans l’annexe « Comptes consolidés annuels 2011 ».

Une information synthétique est donnée dans le chapitre 1.5.

 

– Le capital social : Conformément à l’autorisation, qui a été donnée au Conseil d’administration par l’Assemblée Générale Extraordinaire du 3 mai 2011, une augmentation de capital, par souscription en numéraire, d’un montant de 37 500 000 euros a été réalisée aux termes d’une délibération du Conseil d’administration du 16 juin 2011, par l’émission au pair :

- de 2 000 000 parts sociales nouvelles de 15 euros de valeur nominale chacune,

- de 500 000 CCI nouveaux de 15 euros de valeur nominale chacun.

Au 31 décembre 2011, le stock de parts sociales détenu par la filiale Sociétariat Banque Populaire d’Alsace est de 1 465 620 parts pour un montant de 21 984 300 euros.

 

– Actualité des filiales et participations : La Banque Populaire d’Alsace a renforcé sa participation dans les sociétés SIPMEA et BP DEVELOPPEMENT à hauteur respectivement de 316 milliers d'euros et 15 milliers d'euros. Elle est également entrée dans le capital de la société POLE FUNERAIRE PUBLIC DE STRASBOURG pour 25 milliers d’euros. Ces opérations portent le total des valeurs comptables des titres détenus par la Banque Populaire d’Alsace à 13 406 milliers d’euros (soit 99.11% du capital) pour SIPMEA et à 11 275 milliers d’euros pour BP DEVELOPPEMENT.

Dans le cadre de la convention d’agrément collectif conclue avec les sociétés de caution mutuelle, la Banque Populaire d’Alsace a versé 1 298 milliers d’euros de subvention à la SOCAMA ALSACE.

La Banque Populaire d’Alsace a poursuivi la restructuration de son pôle immobilier conduisant à la dissolution des sociétés TURENNE et IMMOBILIERE CONCORDE. Le GIE SPRING RAIN a été également dissout et le GIE VULCAIN ENERGIE a entamé son processus de liquidation en remboursant 334 milliers d'euros courant 2011.

La Banque Populaire d’Alsace a demandé le remboursement à hauteur de 100 milliers d'euros de sa participation détenue au sein de la VOLSBANK Baden-Baden – Rastatt.

Au cours de l’exercice 2011, les filiales et participations ont distribué 6 026 milliers d’euros de dividendes à la Banque Populaire d’Alsace, dont 7 milliers d’euros proviennent des titres BPCE.

 

— Le Sociétariat de la Banque Populaire d'Alsace : En 2011, la Banque Populaire d’Alsace a maintenu son engagement dans l’animation de son Sociétariat en poursuivant son Plan de Mobilisation du Sociétariat. Ce plan vise à promouvoir les valeurs du sociétariat et du modèle coopératif, tant auprès des collaborateurs de la banque, que de ses sociétaires et de ses clients.

En 2011, près de 3 700 clients et prospects sont devenus sociétaires de la Banque Populaire d’Alsace. Ainsi, au 31 décembre 2011 la banque comptait plus de 116 000 clients sociétaires. Le capital social détenu par l’ensemble de nos sociétaires, a progressé de 5,36% à plus de 277,7 millions d’euros.

Les salariés de la Banque Populaire d’Alsace ne détiennent pas de part sociale dans le capital de la banque via un plan d’épargne d’entreprise.

Le programme d’animation du sociétariat s’est poursuivi en 2011.

Ainsi, 20 réunions de sociétaires se sont tenues en Alsace, regroupant près de 2 200 sociétaires au total. Ces réunions ont été l’occasion pour eux de découvrir plus avant leur agence, les équipes qui la composent, son activité commerciale et plus largement, l’ensemble des actions sociétales conduites par la Banque Populaire d’Alsace pour promouvoir la coopération et le sociétariat. Toutes ces réunions ont également favorisé les échanges entre sociétaires et collaborateurs de la banque.

Parmi les actions phares de l’année 2011, nous retrouvons les Prix Initiatives Région Alsace (PIRA) pour leur sixième édition. Les PIRA ont deux objectifs : d’une part récompenser et soutenir, au nom des sociétaires de la banque, des initiatives ou des projets alsaciens et d’autre part, développer une image positive de la Banque Populaire d’Alsace sur son territoire.

L’édition 2011 des PIRA a connu un véritable succès. Plus de 240 associations ont présenté un dossier dans les trois catégories suivantes : la solidarité, le patrimoine régional et la préservation de l’environnement.

Douze lauréats ont été désignés par plus de 5 400 sociétaires de la banque qui ont voté soit par internet, soit via une brochure de synthèse reprenant les différents projets qui leur a été adressée avec leurs extraits de comptes.

Chaque lauréat s’est vu remettre un chèque de 3 000 euros pour mener à bien son projet.

Les prix ont été remis par le Président du Conseil d’administration, la Directrice Générale de la banque et les Directeurs de région commerciale, lors de trois manifestations, à Mulhouse, Strasbourg et Colmar.

Par ailleurs, notre engagement auprès de la Fondation d’entreprise Banque Populaire s’est poursuivi. En effet, 3 nouveaux lauréats alsaciens ont été primés en 2011 et ont pu ainsi bénéficier d’une aide financière pour concrétiser leurs projets.

Depuis de nombreuses années, la Banque Populaire d’Alsace met à l’honneur et récompense des artisans, agriculteurs et viticulteurs méritants, pour leur performance commerciale, la qualité de leur gestion, leur capacité à innover ou encore à intégrer la préservation de l’environnement dans leur activité : ce sont les prix « Stars & Métiers » et les « Prix de la Dynamique Agricole et Viticole ».

En 2011, les prix « Stars & Métiers » ont décerné des récompenses à 7 artisans alsaciens issus de différents métiers et d’activités variées, comme la métallerie tôlerie, le chauffage sanitaire, la rénovation et l’entretien de sols, la pâtisserie chocolaterie, la menuiserie couverture, l’impression numérique, etc.

Les « Prix de la Dynamique Agricole et Viticole » ont, quant à eux, récompensé 5 lauréats régionaux.

Enfin, la lettre d’information « Sociétaire », qui rend compte de la vie de la banque, de ses résultats commerciaux et financiers et de ses actions de promotion et de développement du Sociétariat, a été publiée deux fois en 2011, en août et en décembre.

Le pilotage et le suivi des actions menées dans le cadre de ce Plan de Mobilisation du Sociétariat ont été réalisés au cours de deux réunions du Comité du Sociétariat, en juin et en novembre 2011 ; le Comité du Sociétariat est présidé par Jean-Pierre DIRLER, administrateur de la banque.

 

— Le projet d’entreprise « Planète Bleue 2013 » : Lancé en 2009, notre projet d’entreprise a vu ses plans d’actions se poursuivre en 2011, au service de trois orientations majeures :

– Développer notre fonds de commerce de clients actifs

– Améliorer notre fonctionnement interne

– Placer les collaborateurs dans les meilleures conditions de réussite

Ainsi, le CRM (Gestion de la Relation Clients) est maintenant bien ancré dans nos méthodes commerciales et permet à nos conseillers d’avoir davantage de pro-activité pour accompagner nos clients. Près de la moitié de nos agences a été rénovée pour élargir notre capacité d’accueil dans des espaces de Libre Service Bancaire. La majorité des conseillers de clientèle a été formée via une école de vente à l’approche globale des besoins du client. L’Ecole de Management de la Banque Populaire d’Alsace a réuni en deux promotions 80 cadres du réseau commercial et du siège, visant à leur donner plus d’aisance managériale. La mesure permanente de la satisfaction de nos clients nous permet d’améliorer sans cesse notre qualité d’accueil et de service.

Les évolutions de l’environnement nous poussent à réaliser des adaptations à notre projet. Une attention prioritaire est portée à l’amélioration de nos risques et à la réduction de nos coûts. Concernant la stratégie commerciale, nous affinons nos cibles prioritaires de développement. Nous travaillons à trouver la meilleure adéquation entre les compétences du conseiller et les attentes du client. La transformation de nos agences sera menée à terme. Concernant la gestion des ressources humaines, nous construisons un dispositif de GPEC (Gestion Prévisionnelle des Emplois et Compétences) pour mieux anticiper les besoins futurs de la banque et nous sommes en train de revisiter notre politique de formation pour favoriser les évolutions.

Enfin, afin d’être en harmonie avec le projet du Groupe BPCE « Ensemble 2013 » notre projet a été prolongé jusqu’à fin 2013 et marque son adhésion aux programmes du Groupe, en mettant en oeuvre les dispositifs de la banque Multi-Canal, tels que l’e-agence ou encore la Vente à Distance, ainsi que les innovations du concept de l’Entreprise Numérique.

 

1.4.2.3. Modifications de présentation et de méthodes d’évaluation : Aucune modification de présentation ou de méthode d’évaluation n’est à signaler pour l’exercice 2011.

 

1.5. Activité et résultats du Groupe Banque Populaire d’Alsace :

— Remarque liminaire – 1ière publication des comptes consolidés aux normes IFRS : Au 31 décembre 2011, le Groupe Banque Populaire d’Alsace publie pour la première fois des comptes consolidés aux normes IFRS.

Les données comparatives de l’exercice 2010 ont été élaborées par retraitement des soldes au 31 décembre 2009 complétés des impacts des opérations de l’exercice 2010.

La première application des normes IFRS a fait l'objet d'une revue par les Commissaires aux comptes concluant sur la conformité des comptes consolidés de la Banque Populaire d'Alsace.

 

 

 

 

En conséquence, la présentation des comptes consolidés répond au référentiel IFRS (International Financial Reporting Standards) tel qu’adopté par l’Union Européenne et applicable au 31 décembre 2011, excluant donc certaines dispositions de la norme IAS 39 concernant la comptabilité de couverture (1)

________________________

(1) Ce référentiel est disponible sur le site Internet de la Commission européenne à l’adresse suivante : http://ec.europa.eu/internal_market/accounting/ias_fr.htm#adopted-commission

 

Le périmètre de consolidation statutaire du Groupe Banque Populaire d’Alsace comprend les entités suivantes :

– La Banque Populaire d’Alsace, société anonyme coopérative à capital variable, en tant qu’entité consolidante,

– La SPGRES, société de gestion de participations, filiale à 100 % de la Banque Populaire d’Alsace, consolidée par intégration globale

– La Sociétariat Banque Populaire d’Alsace, filiale à 100 % de la SPGRES, société de gestion de participations dont l’objet est de réguler le capital social de la Banque Populaire d’Alsace, consolidée par intégration globale,

– Les sociétés de cautionnement mutuel SOCAMA ALSACE, SOCAMI ALSACE, SOCACEF et SOCAUPROMI, qui en application du § 1001 du règlement CRC 99-07 sont incluses dans l’entité consolidante.

 

1.5.1. Résultats financiers consolidés. — L’évolution du résultat net consolidé :

Groupe Banque Populaire d'Alsace :

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2011

Exercice 2010

Variation

Evolution

Intérêts et produits assimilés

290 232

283 824

6 408

2,3%

Intérêts et charges assimilées

-184 343

-185 475

1 132

-0,6%

Commissions (produits)

100 491

99 654

837

0,8%

Commissions (charges)

-15 820

-15 105

-715

4,7%

Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat

423

1 681

-1 258

-74,8%

Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente

4 490

2 874

1 616

56,2%

Produits des autres activités

9 529

11 959

-2 430

-20,3%

Charges des autres activités

-5 675

-9 504

3 829

-40,3%

Produit net bancaire

199 327

189 908

9 419

5,0%

Charges générales d'exploitation

-130 752

-128 637

-2 115

1,6%

Dotations nettes aux amortissements et aux dépréciations des immobilisations corporelles et incorporelles

-5 670

-5 973

303

-5,1%

Résultat brut d'exploitation

62 905

55 298

7 607

13,8%

Coût du risque

-28 916

-19 663

-9 253

47,1%

Résultat d'exploitation

33 989

35 635

-1 646

-4,6%

Quote-part du résultat net des entreprises mises en équivalence

 

 

 

 

Gains ou pertes sur autres actifs

664

338

326

96,4%

Variations de valeur des écarts d'acquisition

 

 

 

 

Résultat avant impôts

34 653

35 973

-1 320

-3,7%

Impôts sur le résultat

-10 295

-11 059

764

-6,9%

Résultat net d'impôts des activités arrêtées ou en cours de cession

 

 

 

 

Résultat net

24 358

24 914

-556

-2,2%

Résultat net part du groupe

24 358

24 914

-556

-2,2%

Intérêts minoritaires

0

0

 

 

 

Les faits marquants et les commentaires sur l’évolution des postes du résultat consolidé sont présentés en détail dans les Etats Financiers des comptes consolidés.

Des précisions complémentaires sur la justification du résultat consolidé sont données en paragraphe 1.5.5 ci-après.

 

1.5.2. Présentation des secteurs opérationnels. — Conformément à la norme IFRS 8 – secteurs opérationnels, les informations présentées sont fondées sur le reporting interne utilisé par la Direction Générale pour le pilotage du Groupe Banque Populaire d’Alsace, l’évaluation régulière de ses performances et l’affectation des ressources aux secteurs identifiés.

De ce fait, les activités du Groupe Banque Populaire d’Alsace s’inscrivent pleinement dans le secteur Banque commerciale et Assurance du Groupe BPCE

 

1.5.3. Activités et résultats par secteur opérationnel. — Le Groupe Banque Populaire d’Alsace exerçant l’essentiel de ses activités dans un seul secteur opérationnel, la production de tableaux détaillés n’est pas nécessaire.

 

1.5.4. Bilan consolidé et variation des capitaux propres :

— L’évolution du bilan consolidé (en milliers d’euros) :

 

Actif

31/12/2011

31/12/2010

Variation

Evolution

Caisse, banques centrales

59 918

53 070

6 848

12,9%

Actifs financiers à la juste valeur par le résultat

11 571

6 668

4 903

73,5%

Instruments dérivés de couverture

12 703

9 202

3 501

38,0%

Actifs financiers disponibles à la vente

547 723

609 133

-61 410

-10,1%

Prêts et créances sur établissements de crédit

696 876

1 014 137

-317 261

-31,3%

Prêts et créances sur la clientèle

6 471 334

6 432 664

38 670

0,6%

Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux

0

0

 

 

Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

0

0

 

 

Actifs d'impôts courants

6 659

178

6 481

NS

Actifs d'impôts différés

20 368

22 406

-2 038

-9,1%

Comptes de régularisation et actifs divers

52 472

54 376

-1 904

-3,5%

Actifs non courants destinés à être cédés

0

0

 

 

Participation aux bénéfices différée

 

 

 

 

Participations dans les entreprises mises en équivalence

0

0

 

 

Immeubles de placement

0

0

 

 

Immobilisations corporelles

56 316

54 069

2 247

4,2%

Immobilisations incorporelles

447

531

-84

-15,8%

Ecarts d'acquisition

0

0

 

 

    Total de l'actif

7 936 387

8 256 434

-320 047

-3,9%

 

 

Passif

31/12/2011

31/12/2010

Variation

Evolution

Banques centrales

0

0

 

 

Passifs financiers à la juste valeur par résultat

19 377

21 839

-2 462

-11,3%

Instruments dérivés de couverture

45 899

29 050

16 849

58,0%

Dettes envers les établissements de crédit

2 225 228

2 734 631

-509 403

-18,6%

Dettes envers la clientèle

4 168 945

3 967 186

201 759

5,1%

Dettes représentées par un titre

367 769

338 844

28 925

8,5%

Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux

0

0

 

 

Passifs d'impôts courants

45

3 155

-3 110

-98,6%

Passifs d'impôts différés

0

0

 

 

Comptes de régularisation et passifs divers

91 590

118 718

-27 128

-22,9%

Dettes liées aux actifs non courants destinés à être cédés

0

0

 

 

Provisions techniques des contrats d'assurance

0

0

 

 

Provisions

54 218

58 775

-4 557

-7,8%

Dettes subordonnées

52 367

55 431

-3 064

-5,5%

Capitaux propres

910 949

928 805

-17 856

-1,9%

    Capitaux propres part du groupe

910 949

928 805

-17 856

-1,9%

    Capital et réserves liées

690 604

664 781

25 823

3,9%

    Réserves consolidées

99 639

87 244

12 395

14,2%

    Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres

96 348

151 866

-55 518

-36,6%

    Résultat de l'exercice

24 358

24 914

-556

-2,2%

    Intérêts minoritaires

0

0

 

 

        Total du passif

7 936 387

8 256 434

-320 047

-3,9%

 

Les faits marquants et les commentaires sur l’évolution des postes du bilan consolidé sont présentés en détail dans les Etats Financiers des comptes consolidés.

Des précisions complémentaires sur la justification des capitaux propres consolidés sont données ci-dessous en paragraphe 1.5.5.

 

1.5.5. La contribution par entité et par nature au résultat consolidé et à la situation nette consolidée. — Les contributions au résultat du Groupe Banque Populaire d’Alsace par entités et par nature sont exposées dans le tableau suivant (tableau de passage du résultat et des fonds propres sociaux au résultat et aux fonds propres consolidés) :

 

(En milliers d'euros)

Situation nette 31/12/2010

Variations de capital

Distributions

Impact

Situation nette 31/12/2011

 

 

Parts sociales

CCI

 

Résultat 2011

Situation Nette

 

Banque populaire d'alsace

 

 

 

 

 

 

 

Situation nette sociale

691 884

30 000

7 500

-9 733

22 314

0

741 965

Réserve latente crédit bail

23 700

 

 

 

7 540

 

31 240

Annulation du FRBG

54 838

 

 

 

65

 

54 903

Coût amorti

858

 

 

 

742

 

1 600

Variations IAS de juste valeur (hors BPCE)

3 476

 

 

 

-976

-7 028

-4 528

Variation de juste valeur titres du Groupe BPCE

133 941

 

 

 

 

-49 500

84 441

Impôts différés

23 650

 

 

 

-4 753

1 445

20 342

Elimination intra Groupe

-6 100

-15 884

 

450

-450

 

-21 984

Autres retraitements (provision réglementée)

445

 

 

 

-22

 

423

Situation nette consolidée

926 692

14 116

7 500

-9 283

24 460

-55 083

908 402

SPGRES :

 

 

 

 

 

 

 

Situation nette sociale

4 481

0

0

0

-88

0

4 392

Elimination intra Groupe

-4 178

 

 

 

 

 

-4 178

Situation nette consolidée

303

0

0

0

-88

0

214

Sociétariat Banque Populaire d'Alsace :

 

 

 

 

 

 

 

Situation nette sociale

3 572

0

0

0

395

0

3 967

Elimination intra Groupe

-3 500

 

 

 

-528

528

-3 500

Situation nette consolidée

72

0

0

0

-133

528

467

SCM :

 

 

 

 

 

 

 

Situation nette sociale

1 431

9

 

0

198

0

1 638

Impôts différés

455

 

 

 

-79

 

376

Elimination intra Groupe

-148

 

 

 

 

 

-148

Situation nette consolidée

1 738

9

0

0

119

0

1 866

        Total

928 805

14 125

7 500

-9 283

24 358

-54 555

910 949

 

La contribution au résultat et aux capitaux propres consolidés est essentiellement produite par la Banque Populaire d’Alsace. Seuls les impacts des éléments de cette entité sont commentés ci-après.

 

— Le crédit bail : Le retraitement du crédit bail (substitution du mode de comptabilisation classique par une comptabilisation dite financière) se traduit par un impact positif de 7 540 milliers d’euros correspondant à la variation de la réserve latente.

 

— Les variations IAS de juste valeur (hors titres BPCE) – Principales variations :

Un détail supplémentaire est fourni par le tableau ci-dessous :

 

 

Situation nette 31/12/2010

Impact

Situation nette 31/12/2010

 

 

Résultat 2011

Situation Nette

 

Variations de juste valeur titres et IFT

3 476

-976

-7 028

-4 528

Dont impact titres de placement

-420

647

-698

-471

Dont impact titres d'investissement

-2 688

 

148

-2 540

Dont impact titres de participation

23 954

-546

-6 435

16 973

Dont impact variation juste valeur dérivé incorporé

-14 313

1 052

 

-13 261

Dont impact juste valeur change à terme

7

704

 

711

Dont impact IFT

-3 064

-2 833

-43

-5 940

Dont opérations de couverture FVH

 

-1 641

 

 

Dont opérations de couverture CFH

 

-253

73

 

Dont swaps traiding

 

147

 

 

Dont CAPITAUX traiding

 

-1 202

 

 

Dont recyclage

 

116

-116

 

 

— Les titres de placement :

– Impact résultat : Après annulation des provisions passées en comptabilité sociale pour un montant de 289 milliers d’euros, l’impact sur la ligne titres de placement provient principalement de la variation positive de la dépréciation durable suite à la cession des titres ALCATEL (+ 190 milliers d’euros) et BIOSPHERE (+ 139 milliers d’euros).

– Impact situation nette : L’impact négatif est produit essentiellement par la dépréciation des titres CNP ASSURANCE et BIODISCOVERY à hauteur respectivement de 655 et 115 milliers d’euros.

— Les titres de participation :

– Impact résultat : Après annulation des provisions passées en comptabilité sociale pour un montant de 127 milliers d’euros, l’impact sur la ligne titres de participation provient de la variation négative des dépréciations durables pour un montant de 1 295 milliers d’euros. Ces dégradations sont compensées par une reprise de 891 milliers d’euros suite à la liquidation du GIE SPRING RAIN.

– Impact situation nette : L’effet est produit essentiellement par les titres SIPMEA (- 7 170 milliers d’euros). La variation négative provient de la distribution d’un dividende en 2011, la juste valeur au 31 décembre 2011 (17 456 milliers d’euros) correspondant à la quote-part des capitaux propres.

Les titres AIRFI contribuent à réduire cette variation par un effet positif de 662 milliers d’euros : cet impact est exclusivement du au passage de la dépréciation des titres constatée en situation nette, vers le poste dépréciation durable impactant le résultat (voir ci-dessus).

— Les dérivés incorporés : L’impact positif des dérivés incorporés résulte essentiellement du titre DEUTSCHE BANK : la variation de la valorisation de ce titre au cours de l’exercice s’est appréciée de 2 562 milliers d’euros. Le total du poste est dégradé par la variation négative de la valorisation d’un emprunt NATIXIS à hauteur de 1 972 milliers d’euros.

— Le change à terme : L’impact sur cette ligne est porté essentiellement par les opérations de cross currency swap initiées en 2011 par la Banque Populaire d’Alsace. Ces opérations sont destinées à couvrir l’établissement sur l’évolution du change du franc suisse.

La variation de juste valeur au 31 décembre 2011 est de 5 312 milliers d’euros ; l’annulation de l’écriture d’écart de conversion dans les comptes sociaux s’élève à -4 611 milliers d’euros, soit un impact positif sur le résultat consolidé de 701 milliers d’euros.

— Les IFT :

– Opérations de couverture classées en FVH : L’impact est essentiellement justifié par l’écart de 1 600 milliers d’euros entre les éléments couverts et les éléments de couverture des opérations FVH. Il est introduit par un changement de méthode de documentation du test d’efficacité intervenu en 2011 (documentation des couvertures FVH dit en portfolio hedge). Cet écart ne sera constaté qu’une fois, les éléments couverts et les éléments de couverture s’ajustant dès lors.

– CAP classés en trading : Il s’agit des CAP hors relations de couverture : au global les variations négative des valorisations de ces lignes représentent 1 047 milliers d’euros.

 

— Variation de juste valeur des titres du Groupe BPCE : Les travaux de valorisation de BPCE SA réalisés dans le contexte de l’arrêté des comptes de l’exercice 2011 ont conduit à retenir une valorisation de 654,82 euros par titre contre 725,03 euros à fin décembre 2010. Partant, les titres BPCE d’une valeur comptable de 378 996 milliers d’euros voient leur valorisation estimée à 510 818 milliers d’euros à fin décembre 2010 ramenée à 461 352 milliers d’euros à fin décembre 2011 et concourent à une variation négative de juste valeur de 49 466 milliers d’euros.

 

— Elimination intra Groupe : Au titre des retraitements intra Groupe Banque Populaire d’Alsace, il convient de noter l’élimination dans le total des capitaux propres de 15 884 milliers d’euros correspondant à l’augmentation entre le 31 décembre 2010 et le 31 décembre 2011 du stock de parts sociales détenu par la filiale Sociétariat Banque Populaire d’Alsace.

 

1.6. Activité et résultats de la Banque Populaire d’Alsace :

1.6.1. Résultats financiers de l’entité sur base individuelle. — Les commentaires sur les résultats de la Banque Populaire d’Alsace sont faits sur la base du Compte de résultat de gestion ci-dessous (en milliers d’euros).

 

Compte de résultat de gestion : Banque Populaire d'Alsace

Exercice 2011

Exercice 2010

Variation

Evolution

Sous-total intérêts clients

235 584

229 417

6 167

2,7%

Produits nets de crédit-bail

3 748

15 058

-11 310

-75,1%

Charges sur ressources clients

-78 137

-70 264

-7 873

11,2%

Solde de trésorerie

-68 282

-75 387

7 105

-9,4%

Gains nets sur titres

6 173

5 250

923

17,6%

Autres opérations

4 443

5 173

-730

-14,1%

Marge d'intérêts

103 530

109 248

-5 718

-5,2%

    Total commissions

89 272

86 143

3 130

3,6%

Produit net bancaire

192 802

195 391

-2 589

-1,3%

Charges de personnel

-82 787

-81 385

-1 402

1,7%

Frais divers et amortissements

-53 502

-51 826

-1 675

3,2%

    Total Frais généraux et amortissements

-136 289

-133 211

-3 078

2,3%

Résultat brut d'exploitation

56 513

62 180

-5 667

-9,1%

Coût du risque

-28 781

-19 909

-8 872

44,6%

Résultat d'exploitation

27 732

42 271

-14 539

-34,4%

Gains et pertes sur actifs immobilisés

38

-1 829

1 866

-102,1%

Résultat courant avant impôt

27 770

40 443

-12 673

-31,3%

Résultat exceptionnel

5

5

0

-0,1%

Dotations nettes au FRBG

-43

-307

265

-86,1%

Impôt sur les bénéfices

-5 418

-11 901

6 483

-54,5%

    Bénéfice

22 314

28 240

-5 925

-21,0%

 

— Le Produit Net Bancaire : Le produit net bancaire 2011 est de 192 802 milliers d’euros, en retrait de 2 589 milliers d’euros (- 1,3%) par rapport à l’exercice 2010.

La marge d’intérêts 2011 affiche, à 103 530 milliers d’euros, un recul de 5 718 milliers d’euros (- 5,2%) par rapport à 2010.

1 121 millions d’euros de nouveaux crédits ont été distribués en 2011. L’exercice écoulé est marqué par un montant important de remboursements anticipés. L’encours de crédits (hors débiteurs) est en hausse de 4,7% : + 6,5% en immobilier, + 5,2% en crédit bail, + 2,2% en équipement et + 3,1% en prêts personnels. L’encours débiteur est en baisse de 4,7%. Le rendement des emplois est de 3,78%, en baisse de 0,09% par rapport à 2010.

L’encours de ressources monétaires enregistre une hausse de 6,5 % : liquidités + 3,7%, livrets + 7%, épargne logement + 5%, ressources à terme + 12,6%. Cette hausse de l’encours s’accompagne d’une forte hausse de son coût : coût moyen de 2,07%, en hausse de 0,12% par rapport à 2010. La hausse des charges s’élève à 13,2%, soit 9 296 milliers d’euros de plus qu’en 2010.

Les charges de trésorerie, en baisse de 7 105 milliers d’euros, ont bénéficié de la baisse de 10 696 milliers d’euros des charges au titre des swaps de couverture de taux. Les titres de placement ont enregistré une dotation aux provisions globale de 289 milliers d’euros.

La marge d’intérêts a bénéficié de plusieurs produits exceptionnels :

– Reprise de 1 756 milliers d’euros au titre de la provision épargne logement,

– Reversement du résultat de la trésorerie centrale de BPCE pour un montant de 1 340 milliers d’euros,

– Perception de 6 026 milliers d’euros de dividendes en provenance de nos filiales et participations.

Avec un niveau de 89 272 milliers d’euros, les commissions 2011 progressent de 3 129 milliers d’euros (+ 3,6%).

 

— La maîtrise des dépenses : Les frais généraux de 136 289 milliers d’euros sont en progression de 2,3%, avec une augmentation des frais divers de personnel et des frais liés à la redevance BPCE et à la centrale informatique i-BP.

Le coefficient d’exploitation s’établit à 70,7% à fin décembre 2011 contre 68,2% à fin décembre 2010.

 

— Le coût du risque : Le coût du risque à fin décembre s’établit à 28 781 milliers d’euros, en hausse de 44,6% par rapport à 2010.

L’année 2011 a été marquée par des provisionnements importants sur quelques gros dossiers vifs, corporate et affaires immobilières. Au total, les dotations nettes aux provisions et pertes directes nettes sur dossiers contentieux s’élèvent à 16 775 milliers d’euros et les dotations nettes aux provisions sur dossiers vifs à 15 052 milliers d’euros.

Il comprend également le versement d’une subvention de 1 298 milliers d’euros à la SOCAMA ALSACE.

Le coût du risque a bénéficié d’une reprise de provisions collectives de 2 689 milliers d’euros et d’une reprise de provision sur litige pour 1 642 milliers d’euros. Avec un cumul sur l’année de 42 066 milliers d’euros, les récupérations ont enregistré en 2011 une forte progression de 10 935 milliers d’euros, soit + 35% par rapport à l’exercice 2010.

Compte tenu de ces éléments, la part du coût du risque dans les encours de crédits de la Banque Populaire d’Alsace est de 0,44%.

 

— Gains et pertes sur actifs immobilisés : Le poste « gains et pertes sur actifs immobilisés » enregistre pour 571 milliers d’euros de plus-values nettes sur cessions de biens immobiliers dont 532 milliers résultant notamment de la vente de locaux à Schiltigheim. Cet impact positif est toutefois presque totalement annulé par le résultat net négatif de 533 milliers d’euros consécutif au provisionnement de plusieurs participations.

 

— Le bénéfice net : L’impôt sur les sociétés dû au titre de l’exercice s’élève à 6 905 milliers d’euros. Cet impôt est complété d’un rappel au titre des exercices contrôlés d’un montant de 1 847 milliers d’euros couvert par une reprise de provision fiscale à due concurrence.

Au titre des éléments significatifs de charges non fiscalement déductibles et des dépenses somptuaires, on citera :

 

(En milliers d'euros)

2011

Amortissement excédentaire véhicules de société

101

Provision charges de personnel

645

Liquidation GIE fiscal SPRING RAIN

674

Contrôle fiscal BP Participation (solde)

3

 

Au final, le bénéfice net s’élève à 22 314 milliers d’euros.

 

— Autres informations : La Banque Populaire d’Alsace n’a pas émis de stock-options et ne contrôle pas de société ayant octroyé des stock-options à leurs mandataires sociaux.

 

1.6.2. Analyse du bilan de l’entité. — Les faits marquants et les commentaires sur l’évolution des postes du bilan de la Banque Populaire d’Alsace sont présentés en détail dans les Etats Financiers des comptes individuels.

 

1.7. Fonds propres et solvabilité :

Remarque liminaire – 1er calcul du ratio de solvabilité aux normes IFRS

Dans la logique du passage aux normes IFRS pour la publication des comptes consolidés au 31 décembre 2011, le Groupe Banque Populaire d’Alsace produit le ratio prudentiel Bâle II (ratio de solvabilité) en conformité avec ces mêmes normes.

Les principales évolutions par rapport aux normes françaises sont synthétisées ci-après.

— Sur le numérateur :

Titres – Valeurs mobilières – IFT :

– En normes françaises : ces actifs sont comptabilisés à leur valeur nominale. En cas de moins-value latente, il y a enregistrement d'une provision ; en cas de plus-value, en respect du principe de prudence, aucune plus-value latente n’est comptabilisée.

– En normes IFRS : les actifs sont revalorisés à leur juste valeur (en principe la valeur de marché) à chaque arrêté, sans distinction entre plus et moins-value (il s’agit d’une approche économique).

Les opérations qui impactent les capitaux propres sont celles qui sont classées au regard des normes IFRS en :

– AFS (Available For Sale = titres disponibles à la vente), ou

– CFH (Cash Flow Edge = couvertures de flux de trésorerie).

Pour les opérations répondant à ces caractéristiques, les plus ou moins-values (écart à la valeur de marché) impactent les capitaux propres.

D'un point de vue prudentiel, pour le calcul des fonds propres, des dispositifs d’ajustement (dits « filtres prudentiels ») ont été définis, en particulier pour ne pas inclure dans le noyau dur de nos fonds propres l'intégralité de ces plus-values latentes. En résumé :

– Pour les opérations classées en AFS – Instruments à revenu fixe : neutralisation des plus et moins-values

– Pour les opérations classées en AFS – Instruments de capitaux propres (titres de participation) :

- Maintien des moins-values dans les fonds propres

- Plus-values neutralisées dans les fonds propres de base, puis reprises à hauteur de 45% dans les fonds propres complémentaires.

– Pour les opérations classées en CFH : neutralisation des plus et moins-values

FRBG (Fonds pour risques bancaires généraux) :

Cette réserve, intégrée dans les fonds propres de base au regard des normes françaises, n’est plus reconnue dans les normes IFRS.

— Sur le dénominateur : Pour ce qui est des exigences en fonds propres liées aux opérations citées ci-dessus :

– Jusqu'à l’arrêté intermédiaire du 30 juin 2011, elles étaient calculées sur la base de leurs encours comptable (normes françaises),

– A partir de 2012 (et de façon optionnelle au 31 décembre 2011), elles sont calculées sur la base de leur valeur de marché (normes IFRS).

 

1.7.1. La gestion des fonds propres :

1.7.1.1. Définition du ratio de solvabilité : Le ratio de solvabilité de l’établissement indique sa capacité à faire face aux risques générés par ses activités. Il met en rapport ses fonds propres et une mesure de ses risques. Ce ratio et les éléments qui le composent font l’objet d’une définition et d’un suivi réglementaire par les autorités de tutelle. Il est généralement présenté par rapport à une limite plancher de 8 % (les fonds propres globaux devant représenter au minimum 8 % des risques pondérés (2)

1.7.1.2. Responsabilité en matière de solvabilité : Chaque établissement de crédit membre du Groupe BPCE est responsable de son niveau de solvabilité qu’il doit maintenir au-delà de la norme minimale réglementaire et dispose à cette fin de différents leviers : émission de parts sociales et de CCI, mises en réserves lors de l’affectation du résultat annuel, emprunts subordonnés, gestion de ses risques.

Par ailleurs, du fait de son affiliation à l’organe central du Groupe, sa solvabilité est également garantie par BPCE SA (cf. Code monétaire et financier, art. L511-31). Ainsi, le cas échéant, l’établissement peut bénéficier de la mise en oeuvre du système de garantie et de solidarité propre au Groupe BPCE (cf. Code monétaire et financier, art. L512-107 al. 6), lequel fédère les fonds propres de l’ensemble des établissements des réseaux Banque Populaire et Caisse d’Epargne.

1.7.2. La composition des fonds propres. — Les fonds propres globaux de l’établissement sont, selon leur définition réglementaire, constitués de fonds propres de base (Tier 1) et éventuellement de fonds propres complémentaires (Tier 2), desquels sont déduits des participations dans d’autres établissements bancaires (pour l’essentiel, sa participation au capital de BPCE SA). A fin 2011, les fonds propres globaux de l’établissement sont de 552 144 milliers d’euros.

1.7.2.1. Tier 1 : Les fonds propres Tier 1 de l’établissement sont composés, pour l’essentiel, de son capital social et de ses réserves. Après calculs et déductions, ils se montent, à fin 2011, à 552 144 milliers d’euros.

 

— Capital social : Le capital social de l’établissement est de nature variable et est composé :

– à 80 % de parts sociales (titres de capital souscrits par des sociétaires pour un montant nominal unitaire de 15 euros par part sociale),

– à 20 % de CCI (certificats coopératifs d’investissements). Ces titres de capital sont exclusivement souscrits par Natixis.

Entre fin 2010 et fin 2011, le capital social a évolué globalement de 37 500 milliers d’euros sous l’effet d’une augmentation de capital en date du 1er juillet. Cette augmentation de capital se compose de :

– 30 000 milliers d’euros d’émission de parts sociales,

– 7 500 milliers d’euros de CCI.

A fin 2011, 21 984 milliers d’euros sont portés par la Sociétariat Banque Populaire d’Alsace.

Le capital social retenu pour le calcul du ratio de solvabilité s’élève ainsi à 509 134 milliers d’euros au 31 décembre 2011, contre 487 426 milliers d’euros au 31 décembre 2010.

____________________________

(2) Cf. § « Exigences de fonds propres » en fin de note

 

— Réserves : Avant affectation du résultat 2011, les réserves de l’établissement, y compris le report à nouveau, se montent à 281 143 milliers d’euros.

 

1.7.2.2. Tier 2 : A fin 2011, l’établissement ne dispose pas de fonds propres Tier 2.

Les fonds propres complémentaires d’un montant de 92 855 milliers d’euros (composés pour l’essentiel de 46 307 milliers d’euros de réintégration de 45% des plus values latentes sur titres de participations, et de 46 124 milliers d’euros de TSR) sont neutralisés par la déduction réglementaire de 50% du montant des titres de participations, soit 145 634 milliers d’euros (voir tableau ci-dessous).

L’excédent négatif (fonds propres complémentaires après déduction de 50% des participations) vient ensuite grever les fonds propres Tier 1 (52 780 milliers d’euros en 2011).

 

1.7.2.3. Déductions : L’établissement est actionnaire de BPCE SA. Le montant des titres détenus (378 996 milliers d’euros en valeur nette comptable) vient en déduction de ses fonds propres au motif qu’un même euro de fonds propres ne peut couvrir des risques dans deux établissements différents.

Les déductions générées par les titres BPCE et celles produites par les autres participations, s’établissent après franchise à 291 269 milliers d’euros.

Viennent également en déduction, 53 218 milliers d’euros au titre de la différence négative entre la somme des ajustements de valeur et des dépréciations collectives afférentes aux expositions concernées, et les pertes attendues.

 

1.7.2.4. Circulation des Fonds Propres : Le cas échéant, l’établissement à la possibilité de solliciter BPCE SA pour renforcer ses fonds propres complémentaires (Tier 2), par la mise en place de prêts subordonnés, remboursables (PSR) ou à durée indéterminée (PSDI).

 

1.7.2.5. Gestion du ratio de l’établissement : Le ratio de solvabilité s’établit à 13,37% au 31 décembre 2011 pour une exigence de 8%.

La composition des compartiments des fonds propres et leur évolution sont détaillés ci-après.

 

1.7.2.6. Tableau de composition des fonds propres :

— Fonds propres : Tier 1 et Tier 2 :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2011

31/12/2010

Fonds propres de base

803 777

791 237

Déduction de 50% participations sur Etablissement de crédit

-145 634

-149 302

Autres déductions (Pertes attendues - provisions)

-53 218

-51 476

Déduction du report négatif du Tier 2

-52 780

-99 478

Tier 1

552 144

490 980

Fonds propres complémentaires

92 855

49 824

Déduction de 50% participations sur Etablissement de crédit

-145 634

-149 302

    Total (1)

-52 780

-99 478

Tier 2 si Total 1) supérieur à 0

0

0

A déduire du Tier 1 si Total 1) inférieur à 0

-52 780

-99 478

Tier 1

552 144

490 980

Tier 2

0

0

Fonds propres éligibles au calcul du ratio de solvabilité

552 144

490 980

 

NB : la présentation des données au 31 décembre 2010 est faite selon les normes prudentielles françaises applicables à cette date ; les chiffres de l’exercice 2011 sont données au regard des normes IFRS. Les données 2010 ne sont donc pas des chiffres pro forma.

 

— Fonds propres : détail par compartiment :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2011

31/12/2010

Fonds propres de base. Dont :

803 777

791 237

    Capital et éléments assimilés

509 134

487 426

    Réserves éligibles

294 931

249 300

    Autres

0

54 838

    Déductions (autres que les actions propres)

-288

-327

Fonds propres complémentaires. Dont :

92 855

49 824

    Fonds propres complémentaires de premier niveau

46 731

49 400

    Fonds propres complémentaires de second niveau

46 124

424

Déductions

-344 487

-350 081

    Des fonds propres de base

-251 633

-298 605

    Des fonds propres complémentaires

-92 855

-51 476

Fonds propres pour le calcul du ratio de solvabilité

552 144

490 980

 

NB : la présentation des données au 31 décembre 2010 est faite selon les normes prudentielles françaises applicables à cette date ; les chiffres de l’exercice 2011 sont donnés au regard des normes IFRS. Les données 2010 ne sont donc pas des chiffres pro forma.

 

1.7.3. Exigences de fonds propres :

1.7.3.1. Définition des différents types de risques : Pour les besoins du calcul réglementaire de solvabilité, trois types de risques doivent être mesurés : les risques de crédit, les risques de marché et les risques opérationnels. Ces risques sont calculés respectivement à partir des encours de crédit, du portefeuille de négociation et du produit net bancaire de l’établissement.

En appliquant à ces données des méthodes de calcul réglementaires, on obtient des montants de risques dits « pondérés ». Les fonds propres globaux doivent représenter au minimum 8% du total de ces risques pondérés.

A fin 2011, les risques pondérés de l’établissement étaient de 4 130 256 milliers d’euros (soit 330 420 milliers d’euros d’exigences de fonds propres).

Le détail figure dans le tableau ci-après.

 

1.7.3.2. Tableau des exigences de fonds propres :

 

(En milliers d'euros)

2011

2010

Exigences de fonds propres au titre du risque de crédit, de contrepartie, de dilution et de règlement-livraison. Dont :

306 474

318 284

    Approche standard du risque de crédit

79 389

93 980

    Approche notations internes

227 086

224 304

Exigences de fonds propres au titre des risques de marché

0

0

Exigences de fonds propres au titre du risque opérationnel

23 946

23 433

Autres exigences de fonds propres et exigences transitoires

0

0

Exigences de fonds propres

330 420

341 717

 

1.8. Organisation et activité du Contrôle interne :

— Trois niveaux de contrôle : Conformément à la réglementation bancaire, aux saines pratiques de gestion et aux normes du Groupe BPCE, le dispositif de contrôle de la Banque Populaire d’Alsace repose sur trois niveaux de contrôle : deux niveaux de contrôle permanent et un niveau de contrôle périodique.

Ce dispositif fonctionne en filières, intégrées à l’établissement. Ces filières sont animées par trois directions de l’organe central :

– la direction des Risques Groupe et la direction de la Conformité et de la Sécurité Groupe, en charge du contrôle permanent

– la direction de l’Inspection Générale Groupe, en charge du contrôle périodique.

 

— Un lien fonctionnel fort entre l’établissement et l’organe central : Les fonctions de contrôle permanent et périodique localisées au sein de la banque sont rattachées, dans le cadre de filières de contrôle intégrées par un lien fonctionnel fort, aux directions centrales de contrôle de BPCE correspondantes. Ce lien recouvre en particulier :

– un avis conforme sur les nominations et retraits des responsables des fonctions de contrôle permanent ou périodique dans l’établissement,

– des obligations de reportage, d’information et d’alerte,

– l’édiction de normes par l’organe central consignées dans des chartes,

– la définition ou l’approbation de plans de contrôle.

Ces liens ont été formalisés au travers de chartes couvrant chacune des filières. L’ensemble de ce dispositif a été approuvé par le Directoire de BPCE.

 

— Une organisation adaptée aux spécificités locales : Au niveau de l’établissement, le Directeur Général, en accord avec le Président, définit la structure organisationnelle. Il répartit responsabilités et moyens de manière optimale pour assurer, conformément aux orientations définies par le Conseil d’administration, la couverture des risques, leur évaluation et leur gestion.

La responsabilité du contrôle permanent de premier niveau incombe au premier chef aux directions opérationnelles ou fonctionnelles, les contrôles permanents de deuxième niveau et l’audit interne sont assurés par des Directions fonctionnelles centrales indépendantes dont les responsables au sens des articles 7 et 11 du règlement 97-02 modifié sont directement rattachés à l’organe exécutif au sens de l’article 4 du même règlement.

Conformément à l’article 11 alinéa 3 de ce règlement, il est admis que le responsable du contrôle de la conformité puisse être rattaché au directeur des Risques.

 

1.8.1. Présentation du dispositif de contrôle permanent :

1.8.1.1. Coordination du contrôle permanent :

— Contrôle permanent hiérarchique (niveau 1) : Le contrôle permanent hiérarchique (niveau 1), premier maillon du contrôle interne est assuré par les services opérationnels ou fonctionnels sous la supervision de leur hiérarchie. Ces services sont notamment responsables de :

– la vérification du respect des limites de risques, des procédures de traitement des opérations et de leur conformité,

– la déclaration des incidents de risques opérationnels constatés et de l’élaboration des indicateurs d’activité nécessaires à l’évaluation des risques opérationnels,

– la justification des soldes comptables résultant des mouvements des comptes concernés par les opérations initiées dans ces services. En fonction des situations et activités et le cas échéant conjointement, ces contrôles de niveau 1 sont réalisés soit par une unité de contrôle ad hoc de type middle office ou entité de contrôle comptable soit par les opérateurs eux-mêmes. Le responsable de la fonction Comptable assure la coordination des contrôles comptables et règlementaires de premier niveau.

 

— Contrôle permanent par des entités dédiées (niveau 2) : Le contrôle permanent de deuxième niveau au sens de l’article 6-a du règlement 97-02 est assuré par des entités dédiées à cette fonction que sont la direction des Risques de Crédit, la direction des Risques Opérationnels, la direction des Risques Financiers et la direction de la Conformité. D’autres fonctions centrales sont des acteurs essentiels du dispositif de contrôle permanent : en particulier la direction Financière en charge du contrôle comptable, la direction Juridique, la direction Informatique en charge de la sécurité des systèmes d’information, la direction des Ressources Humaines pour les aspects touchant à la politique de rémunération.

 

— Comité de coordination du contrôle interne : Le Directeur Général est chargé d’assurer la cohérence et l’efficacité du contrôle interne. Un Comité de coordination du contrôle interne se réunit trimestriellement sous sa présidence.

Ce comité a vocation à traiter l’ensemble des questions relatives à la cohérence et à l’efficacité du dispositif de contrôle interne de l’établissement et a notamment pour objet :

– d’informer régulièrement l’exécutif sur l’évolution du dispositif de contrôle de l’établissement,

– d’examiner les modalités de mise en oeuvre des principales évolutions réglementaires, et leurs éventuelles implications sur le dispositif et les outils de contrôle,

– de décider des mesures à mettre en place afin de renforcer le niveau de sécurité de l’établissement et d’assurer, en tant que de besoin, la coordination des actions développées par les fonctions de contrôle permanent.

Outre le Directeur Général, participent à ce comité, le directeur de l’Audit, le directeur des Risques, les deux superviseurs de l’Audit, le directeur des Risques de Crédit, le directeur des Risques Opérationnels, le directeur des Risques Financiers, le directeur de la Conformité, le responsable de la Sécurité des Systèmes d’Information et le responsable du Contrôle Comptable.

 

1.8.1.2. Focus sur la filière Risques : L’effectif total des directions de risques Financiers, Opérationnels et de Crédit de la Banque Populaire d’Alsace est de 11,8 ETP au 31 décembre 2011. Ces directions veillent à l’efficacité et à l’homogénéité du dispositif de maîtrise des risques et à la cohérence du niveau des risques avec les moyens financiers, humains et systèmes de l’établissement et ses objectifs. Les missions menées le sont en lien avec la direction des Risques Groupe.

 

1.8.1.3. Focus sur la filière Conformité : La direction de la Conformité de la Banque Populaire d’Alsace, dont l’effectif au 31 décembre 2011 est de 6,1 ETP, est chargée de s’assurer de la cohérence de l’ensemble des contrôles de conformité des opérations réalisées au sein de la banque, dans le respect constant de l’intérêt de ses clients, de ses collaborateurs et de ses partenaires. Elle mène ses missions en lien avec la direction de la Conformité et de la Sécurité Groupe.

 

1.8.1.3. Présentation du dispositif de contrôle périodique : Le contrôle périodique est assuré par l’Audit interne sur toutes les activités, y compris le contrôle permanent.

Dans le cadre des responsabilités définies par l’article 6-b du règlement 97-02 modifié, l’Audit interne s’assure de la qualité, l’efficacité, la cohérence et le bon fonctionnement du dispositif de contrôle permanent et de la maîtrise des risques. Son périmètre d’intervention couvre tous les risques et toutes les activités de l’établissement, y compris celles qui sont externalisées. Il s’étend également, le cas échéant, à ses filiales.

Ses objectifs prioritaires sont d’évaluer et de rendre compte aux organes exécutifs et délibérants de l’établissement :

– du niveau des risques effectivement encourus,

– de la cohérence, de l’adéquation et du bon fonctionnement des dispositifs d’évaluation et de maîtrise des risques,

– de la fiabilité et de l’intégrité des informations comptables et des informations de gestion,

– du respect des lois, des règlements, des règles du Groupe ou de chaque entreprise,

– de la mise en oeuvre effective des recommandations des missions antérieures et des régulateurs.

Rattaché en direct à l’exécutif, l’Audit interne exerce ses missions de manière indépendante des directions opérationnelles et de contrôle permanent. Ses modalités de fonctionnement sont précisées dans la charte d’audit Groupe approuvée par le Directoire de BPCE le 7 décembre 2009 et s’applique à l’établissement.

Le planning prévisionnel des audits est arrêté en accord avec l’Inspection Générale Groupe. Il est approuvé par l’organe exécutif et communiqué au Comité d’audit et des risques qui a toute latitude pour formuler des recommandations. La direction de l’Audit interne dispose d’un effectif de 11,8 ETP.

A l’issue de ses investigations, la mission d’audit émet un pré-rapport qui contient éventuellement des recommandations auxquelles les audités doivent répondre. Chaque recommandation est hiérarchisée en fonction de son importance. Le rapport définitif intègre la réponse des audités à chaque recommandation ; celle-ci inclut des plans d’action et des engagements sur des dates de mise en oeuvre. Ce rapport est transmis aux responsables de l’unité auditée et aux dirigeants de l’établissement.

Le management opérationnel est responsable de la mise en oeuvre des recommandations. Il met en place des plans d’action adaptés et informe de leur taux d’avancement au moins trimestriellement l’Audit Interne. Celui-ci en assure un reportage régulier au Comité de coordination du contrôle interne, au Comité de direction et au Comité d’audit et des risques.

L’Audit interne, en vertu de son devoir d’alerte, peut saisir le Comité d’audit et des risques en cas de non mise en place des actions correctrices.

Dans le cadre des responsabilités qui lui sont dévolues, l’Inspection Générale Groupe mène également de façon périodique des missions de contrôle au sein de l’établissement.

 

1.8.3. Gouvernance. — La gouvernance du dispositif de contrôle interne repose sur :

— Le Directeur Général qui définit et met en oeuvre les organisations et moyens permettant d’assurer de manière exhaustive et optimale la correcte évaluation et gestion des risques, et de disposer d’un pilotage adapté à la situation financière et à la stratégie de l’établissement et du Groupe BPCE. Il est responsable de la maîtrise au quotidien des risques et en répond devant l’organe délibérant. Il définit la tolérance aux risques au travers d’objectifs généraux en matière de surveillance et gestion des risques, dont la pertinence est régulièrement évaluée ; il assure un suivi régulier de la mise en oeuvre des politiques et stratégies définies. Il informe régulièrement le Comité d’audit et des risques et le Conseil d’administration des éléments essentiels et des principaux enseignements tirés de l’analyse et du suivi des risques associés à l’activité et aux résultats de l’établissement.

— Le Conseil d’administration qui veille conformément au dispositif réglementaire à la maîtrise des principaux risques encourus, approuve les principales limites de risque et évalue le dispositif de contrôle interne. À cette fin, le Conseil prend appui sur un Comité d’audit et des risques.

— Le Comité d’audit et des risques qui assiste l’organe délibérant et, dans ce cadre, veille à la qualité de l’information délivrée et plus généralement assure les missions prévues par le règlement 97-02 du 21 février 1997 modifié. Son rôle est ainsi :

– d’émettre un avis et d’examiner le programme d’intervention des Commissaires aux comptes, les résultats de leurs vérifications et leurs recommandations ainsi que toutes les suites données à ces dernières,

– d’examiner l’exposition globale des activités aux risques et de donner un avis sur les limites de risques présentées au Conseil d’administration,

– de porter une appréciation sur la qualité du contrôle interne, notamment la cohérence des systèmes de mesure, de surveillance et de maîtrise des risques, et de proposer, si nécessaire, des actions complémentaires à ce titre,

– d’examiner les rapports des articles 42 et 43 du règlement 97-02,

– de veiller au suivi des conclusions des missions de l’Audit interne, de l’inspection générale et des régulateurs et d’examiner le programme annuel de l’audit.

 

1.9. Gestion des risques :

— Présentation de la direction des Risques : Le contrôle permanent des risques est assuré au sein de la Banque Populaire d’Alsace par la direction des Risques qui se compose de cinq entités : la direction des Risques de Crédit, la direction des Risques Opérationnels, la direction des Risques Financiers, la direction de la Conformité et la direction de la Sécurité des Biens et des Personnes. Cette dernière entité a intégré la direction des Risques en 2011.

L’effectif total de la direction des Risques, qui est directement rattachée à la Directrice Générale, est de 19,9 ETP. La réunion régulière du Comité de coordination du contrôle interne permet de renforcer la cohérence de ses actions avec celles de la direction de l’Audit.

 

— Principales attributions de la fonction Risques de l’établissement : Au sein de l’établissement, la filière Risques est en charge :

– de participer à l’information des collaborateurs et à leur sensibilisation aux domaines couverts par la fonction risques,

– d’identifier les risques et d’en établir la cartographie (l’élaboration de la cartographie étant coordonnée par la direction des Risques Groupe),

– de valider et assurer le contrôle de deuxième niveau des normes et méthodes de valorisation des opérations et de provisionnement des risques,

– de valider et d’assurer le contrôle de deuxième niveau des dispositifs de maîtrise des risques structurels de bilan,

– de réaliser le contrôle de deuxième niveau de la qualité des données risques de l’établissement,

– de contribuer à l’élaboration des dispositifs de maîtrise des risques définis dans le cadre des politiques de gestion des activités opérationnelles (notamment par la mise en place de limites quantitatives, d’un schéma délégataire tenant compte de l’évaluation du risque, et d’une analyse a priori des nouveaux produits ou des nouvelles activités),

– de contrôler la bonne application des normes et méthodes de mesure des risques et de la politique risques dans le cadre de l’analyse contradictoire préalable à l’autorisation de prise de risque (instruction des demandes de limites, d’autorisation de nouveaux produits, de nouvelles activités ou d’opérations de croissance externe, ou contre-analyse d’engagement de crédit et d’opérations financières),

– de contribuer, en coordination avec les opérationnels, à la définition des normes de contrôle permanent de premier niveau des risques hors conformité et de veiller à leur bonne application (la définition des normes et méthodes Groupe étant une mission de la Direction des Risques Groupe),

– de définir et mettre en oeuvre les normes de reportage et de contrôles permanents de deuxième niveau des risques, en y incluant les normes réglementaires applicables aux risques,

– d’assurer la surveillance des risques, notamment la fiabilité du système de détection des dépassements de limites et le contrôle de leur résolution,

– d’évaluer et contrôler le niveau des risques à l’échelle de l’établissement (notamment par l’application de stress scenarii),

– de veiller au deuxième niveau, le premier niveau étant à la charge des filières opérationnelles concernées, à la conformité aux normes risques internes des cahiers des charges des systèmes d’information des filières opérationnelles, ainsi que d’assurer le contrôle de deuxième niveau des paramètres risques de ces systèmes,

– d’élaborer le reportage risques à destination des instances dirigeantes, notamment à destination de l’organe exécutif, de l'audit interne et du Comité d’audit et des risques, et contribuer aux rapports légaux ou réglementaires de l’entreprise aux fins d’informations financières ou prudentielles, notamment au titre des articles 42 et 43 du règlement n° 97-02 modifié,

– de notifier aux responsables opérationnels et d’alerter l'audit interne et l’organe exécutif en cas de dépassement de limites ou de dégradation notable des résultats,

– d’informer régulièrement l’organe exécutif, l’organe délibérant, ainsi que de la filière Audit interne, des conditions dans lesquelles les limites sont respectées,

– d’alerter l’organe exécutif, le Comité d’audit et des risques, la filière Audit interne en cas d’incident dépassant une seuil significatif au sens de l’article 17ter du règlement n° 97-02 modifié (la direction des Risques alerte l’audit interne de l’entité et la direction des Risques Groupe alerte l’Inspection Générale BPCE),

– de notifier aux responsables opérationnels et d’alerter l’organe exécutif et l’audit interne si les risques n’ont pas été réduits au niveau requis dans les délais impartis ; l’audit interne a la charge d’alerter le Comité d’audit et des risques quant à l’absence d’exécution des mesures correctrices conformément à l’article 9.1 du règlement 97-02,

– de participer aux travaux préparatoires au calcul du ratio de solvabilité.

 

— Principales attributions de la direction des Risques Groupe : La direction des Risques Groupe veille à l’efficacité et à l’homogénéité du dispositif de maîtrise des risques et à la cohérence du niveau des risques avec les moyens financiers, humains et systèmes du Groupe BPCE et ses objectifs notamment en termes de rating par les agences.

Sa mission est conduite de manière indépendante à celles des directions opérationnelles. Ses modalités de fonctionnement notamment en filières sont précisées dans la charte risques Groupe approuvée par le Directoire de BPCE le 7 décembre 2009. La direction des Risques de l’établissement lui est rattachée par un lien fonctionnel fort.

Les principales attributions de la direction des Risques Groupe sont les suivantes :

– contribuer à l’élaboration de la politique des risques sur base consolidée, instruire le dispositif des plafonds globaux de risques, prendre part au calcul de l’allocation économique des fonds propres, et assurer la conformité de la gestion des portefeuilles avec ce dispositif de limites et d’allocation ;

– accompagner la Direction Générale dans l’identification des risques émergents, des concentrations et autres développements adverses, ainsi que dans l’élaboration de la stratégie ;

– définir et mettre en oeuvre les normes et méthodes permettant, sur base consolidée, la mesure des risques, la tenue de la cartographie des risques, l’approbation de la prise de risques, le contrôle et le reportage des risques, ainsi que la conformité aux textes réglementaires relatifs aux risques, en cohérence avec les principes et règles édictés par la réglementation ;

– évaluer et contrôler le niveau du risque à l’échelle du Groupe. Dans ce cadre, ses missions consistent à :

– assurer la surveillance permanente par la détection des dépassements de limites et le suivi de leur résolution, la centralisation et le reportage prospectif des risques sur base consolidée tant interne qu’externe (notamment vers les régulateurs) ;

– assurer la surveillance de deuxième niveau de certains processus d’établissement des résultats de l’entreprise (méthodes de valorisation, de réfactions, de provisionnement, de détermination des niveaux de marché) ;

– piloter le système d’information risques en coordination étroite avec les directions informatiques en définissant les normes à appliquer pour la mesure, le contrôle, le reportage et la maîtrise des risques. La direction des Risques assure un contrôle permanent de deuxième niveau sur la fiabilité des systèmes d’information risques.

 

— Comités relevant de la filière Risques : Au niveau de la Banque Populaire d’Alsace, les comités énumérés ci-dessous relèvent de la filière Risques.

 

— Comité des risques de crédit banque : Il valide la politique de l’établissement en matière de risque de crédit, statue sur les plafonds internes et les limites de crédit, valide le cadre délégataire de l’établissement, examine les expositions importantes et les résultats de la mesure des risques.

 

— Comité de surveillance des douteux : Il a pour mission d’assurer mensuellement le suivi du coût du risque de crédit. Il analyse les engagements dégradés relatifs aux :

– nouveaux risques sur vifs faisant l’objet d’une provision individuelle supérieure à 100 milliers d’euros,

– nouveaux contentieux supérieurs à 150 milliers d’euros.

 

— Comité conformité et risques opérationnels : Il décide de la mise en oeuvre de la politique de maîtrise des risques opérationnels et de non-conformité et s'assure de la pertinence et de l'efficacité du dispositif de maîtrise des risques mis en place. Il suit le niveau des risques, valide et suit les plans d'actions de réduction de leur exposition. Il examine les incidents répertoriés et contrôle le suivi des actions correctrices décidées. Il examine la contribution de la filière Risques au plan des contrôles permanents. Il tient lieu de comité nouveaux produits et processus.

 

— Comité de gestion financière : Il valide la politique de l’établissement en matière de risques financiers, statue sur les plafonds internes et les limites en risque de marché, examine les expositions importantes et les indicateurs des risques.

Outre la Directrice Générale qui en assure la présidence, ces comités sont composés des responsables opérationnels concernés, en fonction de la nature du comité, ainsi que des responsables des fonctions de contrôle interne concernés.

 

1.9.1. Risques de crédit / contrepartie. — Au sein de l’établissement comme du Groupe BPCE, la fonction spécialisée « risques de crédit » recouvre le risque de « défaut » dans l’exécution d’obligations contractuelles : outre le risque de crédit lui-même, le périmètre de cette fonction englobe le risque pays et le risque d’intermédiation.

Le risque de crédit est le risque encouru en cas de défaillance d’un débiteur ou d’une contrepartie, ou d’un groupe de débiteurs ou de contreparties ; ce risque peut également se traduire par la perte de valeur de titres émis par la contrepartie défaillante.

La filière Risques s’assure que toute opération est conforme aux référentiels et procédures en vigueur en matière de contreparties autorisées. Elle propose au comité compétent les inscriptions en Watch List des dossiers de qualité dégradée. Cette mission est du ressort de la filière Risques de l’établissement sur son propre périmètre et du ressort de la direction des Risques Groupe BPCE au niveau consolidé.

 

1.9.1.1. Organisation du suivi des risques de crédit / contrepartie. — La direction des Risques de Crédit contribue à l’élaboration de la politique d’intervention et de délégations de compétences en matière de crédit.

Cette politique intègre les limites internes de crédit de la banque validées par le Conseil d’administration.

Les niveaux de délégations sont définis par métier. Pour chaque métier plusieurs niveaux peuvent être définis.

La grille de délégations prévoit également des montants de délégations différenciés par types de risques (découvert, escompte commercial, prêts à la consommation, prêts immobiliers, prêts professionnels) et par types de clients (particuliers, professionnels/entreprises).

Les délégations sont dégressives pour chaque type de concours en fonction de la notation « Bâle II » des clients.

Des interdictions de financements et des limitations de compétences (instauration d'un double regard) s’appliquent lorsque la qualité du client ou les caractéristiques du crédit rendent l'opération plus risquée.

Enfin les délégations de compétences s'appliquent par groupe de contreparties (grappe).

La direction des Risques de Crédit définit également les règles et les procédures de surveillance permanente des risques de crédit vifs (détection, provisionnement, traitement). Elle s’assure de leur bonne application par les entités opérationnelles qui en ont la charge.

Le réseau commercial et la direction des Engagements prennent les décisions d’octroi de crédit en exerçant des délégations de compétences de crédit attribuées par la Directrice Générale, dans le respect de la politique d’intervention.

Les engagements dépassant la limite des délégations de compétences de la direction des Engagements relèvent de la décision des Comités des engagements (le Petit Comité pour les engagements compris entre 1,5 million d’euros et 3,5 millions d’euros et le Grand Comité pour les engagements supérieurs à 3,5 millions d’euros. Le Petit Comité est présidé par le directeur des Crédits, membre du Comité de direction. Le Grand Comité est présidé par la Directrice Générale. Ce comité qui se réunit chaque semaine rassemble, outre la Directrice Générale, le directeur de l’Exploitation, le directeur des Crédits, le directeur des Risques de Crédit et le directeur des Engagements.

Depuis le 1er avril 2009, le service « SMR » (surveillance et maîtrise du risque) a remplacé les trois directions des Risques Région qui étaient intégrées au réseau commercial. SMR est placé sous l’autorité du directeur des Crédits. Ses missions sont :

– le contrôle de premier niveau des engagements en accompagnement des agences (détection des anomalies),

– le suivi de leur traitement par les agences en animant des Comités risques agences et audit périodiques dédiés à la définition de plans d’action et à leur suivi,

– l’éventuelle prise en charge de situations sensibles (mise en place et suivi de solutions de régularisation, restructurations),

– les propositions de provisionnement de dossiers vifs,

– le suivi des dossiers vifs sous mandat ad hoc,

– la prise en charge des dossiers en médiation,

– l’assistance du réseau commercial dans la réalisation des objectifs risques.

Un point sur les risques de crédit est effectué trimestriellement en Comité des risques de crédit banque.

Au 31 décembre 2011, les engagements de crédit de la Banque Populaire d’Alsace sont les suivants (source : Risques BPCE) (en millions d'euros) :

 

Segment de clientèle

Engagements

Particuliers

2 997

Professionnels

1 850

Corporate

2 608

    Total

7 455

 

Les 10 plus gros engagements représentent 257 778 milliers d’euros (source : présentation Comité des risques de crédit banque du 22 février 2012) soit 3,46% des engagements sur base des données ci-dessus.

 

1.9.1.2. Système de mesure des risques de crédit / contrepartie : La maîtrise des risques de crédit requiert une notation des risques et des procédures d’engagement ou de suivi des opérations conformes au titre II du règlement n° 97-02 modifié et à l’arrêté ministériel du 20 février 2007.

Dans ce cadre, la fonction risque de crédit de la banque a en charge les missions suivantes :

– la définition des règles : d’inscription en watch-list, de déclassement en défaut, d’évaluation de la perte, de provisionnement des dossiers en défaut,

– la définition du processus d’analyse des risques,

– l’analyse des risques résiduels,

– les analyses de risques sectoriels et géographiques,

– l’analyse des risques de concentration,

– l’instruction des demandes de limites globales ou opérationnelles,

– l’analyse contradictoire des propositions d’engagement,

– la proposition aux comités compétents : des procédures d’engagement des opérations (octroi), en concertation avec les filières opérationnelles concernées, des inscriptions en watch-list des dossiers de qualité dégradée, des inscriptions en défaut des dossiers répondant aux règles prédéfinies,

– la proposition à l’organe exécutif des systèmes délégataires d’engagement des opérations, qui doivent tenir compte des niveaux de risque,

– la participation à la fixation des normes de tarification de l’établissement en veillant à la prise en compte du niveau de risque dans les normes de tarification, dans le respect de la norme groupe,

– le contrôle, à partir de la révision périodique des notes et du respect des limites,

– l’alerte de l’organe exécutif et délibérant avec notification aux responsables opérationnels en cas de dépassement d’une limite,

– le contrôle de la mise en oeuvre des plans de réduction de risques.

La fonction Risques étant indépendante des filières opérationnelles, elle ne peut faire aucune tâche qui relève de celles-ci. En particulier, elle ne dispose pas de délégation d’octroi de crédit et ne peut assurer l’analyse métier des demandes d’engagement.

La direction des Risques de la banque est en lien avec la direction des Risques Groupe qui est en charge de :

– la définition des normes de segmentation risque de la clientèle

– l’évaluation des risques (définition des concepts)

– l’élaboration des méthodologies, modèles et systèmes de notation du risque (scoring ou systèmes experts)

– la conception et le déploiement des dispositifs de monitoring, des normes et de la qualité des données

– la réalisation des tests de performance des systèmes de notation (back-testing),

– la réalisation des scenarii de stress de risque de crédit (ceux-ci sont éventuellement complétés de scénarii complémentaires définis en local)

– la validation des normes d’évaluation, de contrôle et de reportage.

Par ailleurs, l’organe central réalise des contrôles. La direction des Risques Groupe s’est récemment dotée d’un responsable de contrôle permanent en charge du pilotage des contrôles permanents et de la coordination de la filière Risques.

 

1.9.1.3. Technique de réduction des risques :

— Division des risques (plafonds, limites) : Selon les règles définies par le Groupe BPCE, la Banque Populaire d’Alsace s’est dotée, en fonction de ses caractéristiques propres, de plafonds internes ci-après :

– 40 millions d'euros avant partage de risque

– 20 millions d'euros après partage de risque

– 10 millions d'euros de risque blanc (c'est-à-dire après valorisation des garanties détenues)

– 4 millions d’euros pour les opérations de LBO.

Ces limites s’entendent par groupe de clients liés sur le plan du risque et non par client individuel.

Les groupes dont la note « Bâle II » est supérieure à 10 voient leurs limites internes ramenées à :

– 8 millions d'euros de risque blanc

– 3 millions d’euros pour les opérations de LBO

Certaines contreparties bénéficient de limites spécifiques. Des mesures limitatives ponctuelles peuvent être décidées en fonction des évolutions constatées.

 

— Valorisation et gestion des instruments constitutifs de sûretés réelles : L’établissement dispose d’un outil de revalorisation à l’aide d’indices de ses garanties réelles pour les particuliers et les professionnels.

Les garanties sont généralement recueillies par les commerciaux auprès de leurs clients emprunteurs.

Les actes correspondant sont adressés à la direction de la Réalisation qui en assure la vérification, la saisie ainsi que la conservation.

Des procédures accessibles via l’intranet encadrent, par type de garantie réelle, les différentes actions à conduire pour valoriser, saisir, régulariser, valider ou modifier les suretés concernées.

 

1.9.1.4. Simulation de crise relative aux risques de crédit : Les stress tests ont pour objectif de mesurer la sensibilité des différents portefeuilles en termes de pertes attendues, d’actifs pondérés et d’Exigences en Fonds Propres à une situation de choc.

Des simulations de crises relatives au risque de crédit sont prises en charge pour les établissements au niveau du Groupe BPCE par la Direction des Risques Groupe.

 

1.9.1.5. Travaux réalisés en 2011 : En 2011 la direction des Risques de Crédit à complété le dispositif de prévention et de surveillance des risques de la Banque en mettant en place de nouveaux contrôles permanents dans les domaines suivants :

– Respect des délégations de crédit sur les prêts garantis par la SOCAMA

– Respect des règles d’attribution sur les crédits d’équipements

– Surveillance des clients objets de rejets de chèques

– Renouvellement et cadrage des autorisations sur compte de Promotion Immobilière

– Recensement de clients particuliers ou professionnels « sensibles »

Une sélection mensuelle de clients selon différents critères de risques est à présent élaborée par la direction des Risque de Crédit et adressée à la cellule Surveillance et Maîtrise des Risques (SMR) pour analyse et prise en charge.

Le traitement des provisions sur clients douteux a fait l’objet d’un aménagement au terme duquel les clients particuliers et professionnels douteux dont les engagements sont inférieurs à 100 milliers d’euros font l’objet depuis le mois de juin 2011 d’un provisionnement statistique s’appuyant sur le risque de perte pour la banque en cas de défaillance.

Un nouvel outil de détection et de traitement des situations de clients à risque « PILOT » a commencé à être déployé en 2011 par SMR. La direction des Risques de Crédit a apporté une large contribution à cet important projet.

Plusieurs audits ont par ailleurs été réalisés en autonomie ou en collaboration avec d’autres directions :

– Sur les crédits In Fine

– Sur les prêts en Francs Suisses

La direction des Risques de Crédits a également largement contribué à la révision des limites internes de crédit de la banque.

Enfin, concernant le dispositif « Bâle II », la direction de Risques de Crédit a mis en oeuvre les plans d’action dédiés à l’homologation en méthode avancée du dispositif de notation interne des clients corporate.

 

1.9.2. Risques financiers. — La fonction spécialisée « Risques financiers » est composée de deux branches : les risques de marché et les risques structurels de bilan.

 

1.9.2.1. Risques de marché : Les risques de marché se définissent comme les risques de perte liés aux variations des paramètres de marché.

Les risques de marché se décomposent en trois composantes principales :

– le risque de taux d’intérêt : risque que fait courir au porteur d’une créance ou d’un titre de dette, une variation des taux d’intérêt ; ce risque peut être spécifique à un émetteur particulier ou à une catégorie particulière d’émetteurs dont la qualité de la signature est dégradée (risque de spread de crédit) ;

– le risque de change : risque qui affecte les créances et les titres libellés en devises détenus dans le cadre des activités de marché, du fait des variations du prix de ces devises exprimé en monnaie nationale ;

– le risque de variation de cours : risque de prix sur la position détenue sur un actif financier déterminé, en particulier une action.

 

— Organisation du suivi des risques de marché : Le périmètre concerné par le suivi des risques de marché porte sur l’ensemble des activités de marché, c’est-à-dire les opérations de trésorerie, les activités financières du portefeuille de négociation ainsi que les opérations de placement moyen long terme sur des produits générant des risques de marchés, quel que soit leur classement comptable. Les activités de ce périmètre ne sont pas intégrées à la fonction de gestion de bilan. Depuis 2009, la Banque Populaire d’Alsace a fait le choix de n’effectuer aucune opération relevant du compartiment « négociation ». Les opérations (souscrites avant 2009) qui auraient vocation à y figurer sont gérées de manière extinctive et font l’objet d’un suivi particulier.

Sur ce périmètre, la fonction Risques de marché assure les missions suivantes :

– l’identification des différents facteurs de risques et l’établissement d’une cartographie des produits et instruments financiers tenue à jour, recensant les risques de marché (notamment les risques liés aux actions),

– la mise en oeuvre du système de mesure des risques de marché défini par le Groupe,

– l’instruction des éventuelles demandes de limites globales et opérationnelles (autres que celles fixées par le Groupe) soumises au Comité de gestion financière,

– l’instruction éventuelle de la liste des produits autorisés (autres que ceux fixés par le Groupe) pour les activités générant des risques de marché soumise au Comité de gestion financière,

– l'instruction des éventuelles demandes d’investissement et des nouveaux produits de marché avec décision par les comités compétents,

– le contrôle des positions, de l’affectation au bon portefeuille des risques et des résultats à partir d’un reportage produit selon une fréquence régulière et conforme aux normes Groupe,

– la notification aux responsables opérationnels et l’alerte de l'Audit interne et de l’organe exécutif en cas d’éventuel dépassement de limites ou de dégradation notable des résultats,

– le contrôle de la mise en oeuvre des éventuels plans d’action de réduction de risques.

Ces missions sont menées en lien avec la direction des Risques Groupe qui prend en charge notamment la définition du système de mesure des risques de marché (VaR, stress tests…), l’examen des modèles de valorisation, des indicateurs de gestion en découlant, des politiques de réfaction de résultats, l’évaluation des performances de ce système (back-testing), la définition du reportage des positions (expositions) et des risques de marché aux différents niveaux du Groupe.

 

— Système de mesure et de limite des risques de marché : Le système de limites sur risques de marché est celui du Groupe.

Le contrôle des limites est assuré par la direction des Risques Financiers avec une fréquence au moins mensuelle. Les résultats des contrôles sont communiqués mensuellement à l’exécutif.

Pour les contrôles, la direction des Risques Financiers s’appuie sur des outils fournis par le Groupe (volumétrie du sous-compartiment « portefeuille MLT », listes des produits autorisés, état de reportage FSF, état de reportage watch-list, état de reportage sur les investissements immobiliers hors exploitation) et sur des fichiers développés en interne.

La Banque Populaire d’Alsace ayant fait le choix de n’avoir aucune opération en compartiment « négociation », la direction des Risques Financiers s’assure du respect de cette règle interne. Les opérations (souscrites avant 2009) qui auraient vocation à y figurer sont gérées de manière extinctive et ont été placées soit en compartiment « clientèle » soit en compartiment « portefeuille MLT ». Elles font l’objet d’un suivi particulier.

Pour le compartiment « fonds propres », la direction des Risques Financiers s’assure que les produits qui y sont logés correspondent à des opérations autorisées par le Groupe.

Les limites du sous-compartiment « investissement financier » (encours global, encours action, encours gestion alternative, tous rapportés au fonds de roulement) ont toujours été respectées.

Pour le compartiment « clientèle », la direction des Risques Financiers s’assure que les produits qui y sont logés correspondent aux opérations autorisées par le Groupe.

En synthèse, la banque a mis en place des systèmes et procédures permettant d’appréhender l’ensemble des risques de marché associés à ses activités.

Les limites globales de risque de marché sont fixées et revues, autant que nécessaire et au moins une fois par an, par l’organe exécutif et, le cas échéant, par l’organe délibérant.

Afin de s’assurer que les bonnes pratiques du rapport Lagarde soient mises en application au sein des établissements, des contrôles spécifiques sont suivis par la filière Risques. La direction des Risques Groupe de BPCE diligente régulièrement un suivi des recommandations Lagarde sur la base d’une grille de contrôle élaborée en central.

 

— Simulation de crise relative aux risques de marché : Depuis 2009, la Direction des Risques Groupe s’est attachée à définir et mettre en oeuvre des stress scenarii, en collaboration avec les différentes entités du Groupe. L’établissement dispose des données relatives aux stress scenarii qui le concernent.

Six stress « scenarii globaux hypothétiques » ont été définis en central et sont calculés à fréquence hebdomadaire. Les composantes de ces stress scenarii peuvent être des composantes actions, taux, crédit, change ou matières premières.

Onze stress « scenarii historiques » ont été définis en central et sont calculés à fréquence hebdomadaire.

 

— Travaux réalisés en 2011 : La Banque Populaire d’Alsace a poursuivi en 2011 le paramétrage et l’alimentation de l’applicatif SRM, outil du réseau Banque Populaire destiné au suivi des risques de marché.

Des travaux de fiabilisation des données SRM ont par ailleurs été entrepris.

 

— Risques de la gestion de bilan : Les risques structurels de bilan se traduisent par un risque de perte, immédiate ou future, lié aux variations des paramètres monétaires ou financiers et à la structure du bilan sur les activités de portefeuille bancaire, hors opérations pour compte propre.

Les risques structurels de bilan se décomposent en trois composantes principales :

– le risque de liquidité : se définit comme le risque pour l’établissement de ne pas pouvoir faire face à ses engagements ou de ne pas pouvoir dénouer ou compenser une position en raison de la situation du marché. Le risque de liquidité est associé à l’incapacité pour une société de transformer des avoirs illiquides en avoirs liquides. Le risque de règlement est rattaché au risque de liquidité conformément au chapitre 5 du titre IV du règlement 97-02,

– le risque de taux d’intérêt global : se définit comme le risque encouru en cas de variation des taux d'intérêt du fait de l'ensemble des opérations de bilan et de hors bilan, à l'exception, le cas échéant, des opérations soumises aux risques de marché,

– le risque de change structurel : se définit comme le risque qui affecte les créances et les titres libellés en devises détenus dans le cadre du portefeuille bancaire ou des participations, du fait des variations du prix de ces devises exprimé en monnaie nationale.

 

— Organisation du suivi des risques de la gestion de bilan (liquidité, taux d’intérêt global, change) : La fonction Risques financiers assure le contrôle de deuxième niveau des risques structurels de bilan.

Au sein de la banque, la filière Risques de bilan assure les missions suivantes :

– l’instruction des demandes de limites ALM, en respectant les limites définies au niveau du Groupe,

– le contrôle de la conformité des indicateurs calculés aux normes arrêtées par le Comité de gestion financière,

– le contrôle du respect des limites à partir des remontées d’informations prescrites,

– le contrôle de la mise en oeuvre d’éventuels plans d’action de réduction de risques.

L’établissement formalise ses contrôles dans un reportage de contrôle des risques de deuxième niveau dans lequel figure la qualité du dispositif d'encadrement des risques, le respect des limites et le suivi du retour dans les limites, ainsi que l'analyse de l'évolution de bilan et des indicateurs de risques.

Ces missions sont menées en lien avec la direction des Risques Groupe, qui est en charge, en lien avec la direction Finance Groupe, de la définition des éléments suivants :

– les conventions d’ALM soumises au Comité de gestion de bilan (lois d’écoulement, séparation trading / banking books, définition des instruments admis en couverture des risques de bilan),

– les indicateurs de suivi, les règles et périodicité de reportage au Comité de gestion de bilan,

– les conventions et processus de remontée d’informations,

– les normes de contrôle portant sur la fiabilité des systèmes d'évaluation, sur les procédures de fixation des limites et de gestion des dépassements, sur le suivi des plans d'action.

– le modèle retenu pour l’évaluation des besoins de fonds propres économiques du Groupe concernant les risques structurels de bilan.

 

— Système de mesure et de limite des risques de la gestion de bilan (liquidité, taux d’intérêt global, change) : La banque est autonome dans sa gestion de bilan dans le cadre normalisé du Référentiel GAP Groupe défini par le Comité GAP Groupe et validé par le Comité des Risques Groupe.

Ainsi les Établissements partagent les mêmes indicateurs de gestion, les mêmes modélisations de risques intégrant la spécificité de leurs activités et les mêmes règles de limites permettant une consolidation de leurs risques.

Les limites suivies par l’établissement sont conformes à celles qui figurent dans le Référentiel Gestion Actif-Passif Groupe.

L’élaboration de scénarii est nécessaire à la bonne évaluation des risques de taux et de liquidité encourus par l’établissement considéré individuellement, et par le Groupe dans son ensemble.

Afin de permettre la consolidation des informations sur des bases homogènes, il a été convenu de développer des scénarii « Groupe » appliqués par tous les établissements.

 

— Travaux réalisés en 2011 : En 2011, la direction des Risques Financiers a poursuivi l’adaptation des procédures au nouveau référentiel GAP Groupe selon les instructions de l’organe central.

Des travaux visant à améliorer le suivi de la liquidité en devises ont par ailleurs été entrepris.

 

1.9.3. Information financière spécifique (FSF : titrisation, CDO, RMBS, LBO…). — Conformément aux préconisations du Forum de Stabilité Financière (FSF), la Banque Populaire d’Alsace adresse trimestriellement à BPCE un reportage de certaines expositions à risques (CDO, LBO).

 

1.9.4. Risques opérationnels. — La Charte des Risques Groupe définit les risques opérationnels comme les risques de pertes résultant d’une inadaptation ou d’une défaillance imputable aux procédures, aux personnels, aux systèmes internes, à des évènements extérieurs.

La définition exclut les seuls risques stratégiques.

 

1.9.4.1. Organisation du suivi des risques opérationnels : La fonction Risques opérationnels, par son action et organisation contribue à la performance financière et la réduction des pertes, en s’assurant que le dispositif de maîtrise des risques opérationnels est fiable et efficace au sein de l’établissement.

La direction des Risques Opérationnels rattachée à la direction des Risques assure le suivi et la gestion du dispositif. Cette unité s’appuie sur un réseau de correspondants constitué des responsables des différentes filières de l’établissement.

Chaque trimestre le directeur des Risques opérationnels présente en Comité Conformité et Risques Opérationnels les principaux événements et évolutions concernant son domaine de compétence et propose à l’organe exécutif des arbitrages.

Le directeur des Risques Opérationnels participe aussi aux Comité de coordination du contrôle interne.

Une synthèse annuelle est présentée au Comité d’audit et des risques.

Les incidents les plus graves font l’objet de procédures d’alerte et si nécessaire de recommandations.

L’unité participe à la mise en place progressive d’un dispositif de contrôle de deuxième niveau normalisé.

L’établissement utilise aujourd’hui l’outil PARO afin d’appliquer les méthodologies diffusées par la direction des Risques Groupe et de collecter les informations nécessaires à la bonne gestion des risques opérationnels.

Cet outil permet :

– l’identification et l’évaluation au fil de l’eau des risques opérationnels, permettant de définir le profil de risque de la Banque Populaire d’Alsace,

– la collecte et la gestion au quotidien des incidents générant ou susceptibles de générer une perte,

– la mise à jour des cotations des risques dans la cartographie et le suivi des plans d’actions (action programmée en 2012).

La Banque Populaire d’Alsace dispose également via cet outil d’éléments de reportage.

Enfin, dans le cadre du calcul des exigences de fonds propres, le Groupe BPCE applique, pour le moment, la méthode standard Bâle II. A ce titre, les reportages réglementaires COREP sont produits. Au 31/12/2011 l’exigence en fonds propres à allouer au titre de la couverture du risque opérationnel est de 23 millions d’euros.

Les missions menées localement en matière de prévention et de surveillance des risques opérationnels le sont en lien avec la direction des Risques Groupe qui veille à l’efficacité des dispositifs déployés au sein du Groupe et analyse les principaux risques avérés et potentiels identifiés dans les établissement, notamment lors du Comité des Risques opérationnels Groupe.

 

1.9.4.2. Système de mesure des risques opérationnels : Grâce à un dispositif centralisé de collecte, la direction des Risques Opérationnels recense et qualifie l’ensemble des incidents subis par la banque.

Les incidents sont évalués à partir du montant de la perte constatée ou du montant provisionné. Si nécessaire, des montants extra comptables sont enregistrés (par exemple si un manque à gagner est constaté). Les montants agrégés permettent notamment d’élaborer des indicateurs.

L’appréciation du niveau de risque de l’établissement est complétée par la cartographie. Cette démarche demande notamment aux experts des différentes filières de coter en fréquence et sinistralité potentielle des risques à faibles occurrences.

Le directeur des Risques Opérationnels veille à l’exhaustivité et la qualité des données collectées. Il assure, auprès de ses correspondants et de leur hiérarchie, le déploiement et la diffusion des méthodologies et des outils du Groupe. Il pilote le dispositif de cartographie, le suivi des indicateurs et des plans d’actions.

Il veille à ce que les différents métiers et fonctions s’engagent et s’inscrivent dans le cadre défini et réalisent chacun concrètement les démarches nécessaires à une plus grande maîtrise de ces risques.

Le responsable risques opérationnels de l’entité s’appuie lui-même sur un réseau de correspondants et/ou de managers internes qui ont pour rôle :

– de procéder à l’identification et à l’évaluation régulière des risques opérationnels susceptibles d’impacter leur périmètre / domaine d’activité,

– d’alimenter et/ou de produire les informations permettant d’alimenter les bases d’incidents,

– de mobiliser les personnes impliquées/habilitées lors de la survenance d’un incident afin de prendre au plus tôt les mesures conservatoires,

– d’éviter ainsi toute amplification des conséquences/impacts des incidents/risques au travers de la définition et de la mise en oeuvre de plans d’actions,

– de traiter et de gérer des incidents/risques (en relation, selon les cas, avec les responsables d’activité et les relais internes).

 

1.9.4.3. Travaux réalisés en 2011 : Durant l’année 2011, a été entamée une campagne de recensement et de normalisation des contrôles de premier niveau pour toutes les filières de la banque.

A des fins de consolidation au sein du Groupe, un nouveau référentiel des risques a été instauré. Sa mise en oeuvre a nécessité la conversion des bases de données relatives aux risques opérationnels.

Cette année, 2 224 incidents ont été recensés pour un montant net cumulé de pertes de 1 197 milliers d’euros.

 

1.9.5. Risques juridiques / Faits exceptionnels et litiges. — Dans le cadre normal de ses activités, la Banque Populaire d’Alsace est impliquée dans des actions judiciaires et est soumise à des contrôles fiscaux, réglementaires et administratifs. Elle enregistre une provision chaque fois que le risque en résultant paraît le justifier et que son montant peut être estimé avec une précision suffisante.

Il n’existe pas à ce jour de procédures judiciaires ou d’arbitrage susceptibles d’avoir ou ayant eu au cours des 12 derniers mois des effets significatifs sur la situation financière de la Banque Populaire d’Alsace.

 

1.9.6. Risques de non-conformité. — La fonction Conformité participe au contrôle permanent du Groupe BPCE. Elle est organisée en « filière », entendue comme l’ensemble des fonctions Conformité telles que définies dans la Charte Conformité du Groupe BPCE et disposant de moyens dédiés.

La loi 2009-715 du 18 juin 2009 confie à l’Organe Central une responsabilité en matière d’organisation du contrôle interne dans le cadre de son article 1er qui prévoit notamment que l’Organe Central est « chargé » :

De définir les principes et conditions d’organisation du dispositif de contrôle interne du Groupe et de chacun des réseaux ainsi que d’assurer le contrôle de l’organisation, de la gestion et de la qualité de la situation financière des établissements affiliés, notamment au travers de contrôles sur place dans le cadre du périmètre d’intervention défini au 4ème alinéa de l’article L 511-31.

Dans ce contexte, le périmètre du Groupe BPCE conduit à identifier plusieurs niveaux d’action et de responsabilité complémentaires, au sein de la filière Conformité :

– BPCE en tant qu’Organe Central pour ses activités propres,

– Ses affiliés et leurs filiales directes ou indirectes,

– Ses filiales directes ou indirectes.

La filière Conformité assure une fonction de contrôle permanent de deuxième niveau qui, en application de l’article 5 a) du règlement n°97/02, est en charge du contrôle de la conformité des opérations et des procédures internes des entreprises du Groupe BPCE aux normes légales, réglementaires, professionnelles ou internes applicables aux activités bancaires financières ou d’assurance, afin :

– de prévenir le risque de non-conformité tel que défini à l’article 4-p du règlement 97/02 du CRBF, comme « le risque de sanctions judiciaire, administrative ou disciplinaire, de perte financière significative ou d’atteinte à la réputation qui nait du non respect des dispositions propres aux activités bancaires et financières, qu’elles soient de nature législatives ou réglementaires, ou qu’il s’agisse de normes professionnelles ou déontologiques ou d’instructions de l’organe exécutif prises notamment en application des orientations de l’organe délibérant. »

– de préserver l’image et la réputation du Groupe BPCE auprès de ses clients, ses collaborateurs et partenaires.

Dans ce cadre, la filière Conformité conduit toute action de nature à renforcer la conformité des opérations réalisées au sein des entreprises du Groupe BPCE, de ses affiliés et de ses filiales, dans le respect constant de l’intérêt de ses clients, de ses collaborateurs et de ses partenaires.

 

1.9.6.1. Sécurité financière (lutte anti blanchiment, lutte contre le financement du terrorisme, lutte contre la fraude) : Ce domaine couvre la prévention et la surveillance de la délinquance financière, notamment la lutte anti-blanchiment, la lutte contre le financement du terrorisme, le respect des embargos et la lutte contre la fraude interne et externe.

En la matière, la Banque Populaire d’Alsace utilise l’applicatif de profilage NORKOM qui permet de générer des alertes fondées sur :

– l’évolution du comportement du client

– le niveau de risque de blanchiment présenté par chaque client,

– le niveau de risque de blanchiment présenté par l’opération détectée.

Dans le cadre de l’approche par les risques, un score de vigilance a été attribué à chaque client. Les alertes diffusées par l’applicatif NORKOM sont segmentées en trois niveaux de risque. La restitution de ce score se fait sous la forme de code couleur dénommé VOR pour «Vert, Orange, Rouge», Vert étant le niveau de risque le moins élevé.

Une action spécifique a été menée pour s’assurer de la complétude des dossiers réglementaires des clients cotés rouges. Des procédures et des contrôles ont par ailleurs été mis en place pour veiller à la complétude des dossiers réglementaires pour toutes les nouvelles entrées en relation.

Des contrôles de deuxième niveau du traitement en agence des alertes issues de NORKOM sont effectués par la direction de la Conformité. Ils ont permis de constater une meilleure réactivité du réseau commercial face aux opérations présentant un caractère inhabituel ou semblant dépourvues de justification économique. D’autre part, deux typologies de soupçons ont été principalement identifiées à savoir d’une part, la fraude fiscale (qu’il s’agisse d’activité non déclarée, d’abus de bien social, de confusion entre les comptes privés et les comptes professionnels du client) et, d’autre part, le recyclage de fonds issus d’activités illicites (prostitution, financement du terrorisme…)

Le cas échéant, des déclarations de soupçon sont effectuées auprès de la cellule TRACFIN.

 

1.9.6.2. Conformité bancaire : Le périmètre concerné porte sur la vérification du respect de l’ensemble des réglementations bancaires et financières, la diffusion des normes ainsi que la mise en oeuvre des processus d’agrément des nouveaux produits conçus et distribués par l’établissement.

Une nouvelle cotation de la macro cartographie des risques de non-conformité a été réalisée en 2011. La plupart des points sensibles ont fait l’objet de la réalisation de plans d’actions idoines.

 

1.9.6.3. Conformité financière (R.C.S.I.) – Déontologie : Ce domaine couvre le respect de la déontologie des activités financières, telle que définie par le règlement général de l’AMF ainsi que, de manière plus large, la prévention des conflits d’intérêts, le respect de la primauté des intérêts du client, le respect des règles de place et des normes professionnelles des métiers bancaires et financiers, et enfin les règlements et normes internes en matière de déontologie. Il comprend la responsabilité du contrôle des services d’investissement.

Des contrôles ont été effectués en 2011 relatifs à la mise en oeuvre de la directive MIF et au respect de la réglementation édictée par l’Autorité des Marchés Financiers.

Aucun conflit d’intérêt avéré n’a été enregistré.

 

1.9.6.4. Conformité Assurance : Les audits menés en 2011 dans le domaine de l’assurance ont révélé des anomalies en matière de complétude des dossiers clients. Ce point fera l’objet de contrôles complémentaires en 2012.

 

1.9.7. Gestion de la continuité d’activité :

1.9.7.1. Dispositif en place : La logistique de la continuité d’activité de la banque repose pour l’essentiel sur la dualité des sièges administratifs (Strasbourg et Sausheim), l’un pouvant se substituer à l’autre.

Le secours informatique est organisé à partir des dispositifs suivants :

La production informatique est répartie sur deux sites « miroirs ».

Les données de l’informatique locale sont sauvegardées et externalisées à des fréquences variables en fonction de la sensibilité.

Un parc de matériel de secours mutualisé est à disposition des établissements du Groupe.

Les délais de rétablissement des traitements et de restitution des données vont de quelques heures à plusieurs jours en fonction de l’urgence.

 

1.9.7.2. Travaux menés en 2011 : Une révision complète du référentiel des existants et des besoins a été entamée en 2011.

Le plan de gestion de crise a été maintenu en condition opérationnelle.

Plusieurs exercices ont été effectués.

 

1.10. Evénements post-clôture et perspectives 2012 :

1.10.1. Evénements post-clôture. — Aucun évènement significatif connu à ce jour n’est susceptible d’amender les résultats 2011.

 

1.10.2. Perspectives 2012 :

— Prévisions pour 2012 : une récession modérée et temporaire : L’hypothèse d’une amélioration rapide de la gouvernance européenne est essentielle pour réduire l’incertitude, redonner de la confiance aux investisseurs et limiter la période d’attentisme en 2012. Cependant, même en cas de maintien de l’intégrité de la zone euro, les perspectives économiques sont entourées de fortes incertitudes. De plus, le mouvement de désendettement à la fois privé et public, amorcé en 2009, devrait continuer de peser relativement longtemps sur la croissance. Il est désormais devenu très probable que le PIB français connaisse une contraction au moins faible en 2012. Tout dépendra de l’impact sur l’activité du processus d’assainissement budgétaire supplémentaire, de l’ampleur du ralentissement du crédit et de la résilience de l’investissement des entreprises, face à un taux de marge historiquement bas et à la dégradation des débouchés, tant intérieurs qu’extérieurs.

 

1.11. Eléments complémentaires :

1.11.1. Activités et résultats des principales filiales. — Le résultat des filiales pour l’exercice 2011 s’établit comme suit :

 

(En milliers d'euros)

2011

CIE EUROPEENNE DE COURTAGE

-2

IMMOBILIERE CONCORDE

-2

SIPMEA

386

SIRKA

-19

TURENNE

-1

    Total

362

 

Les sociétés IMMOBILIERE CONCORDE et TURENNE ont été liquidées le 22 juin 2011.

 

1.11.2. Tableau des cinq derniers exercices :

 

(En milliers d'euros)

2007

2008

2009

2010

2011

Capital en fin d'exercice

 

 

 

 

 

    Capital social

231 563

286 875

286 875

337 125

374 625

    Nombre de parts sociales émises

12 350 000

15 300 000

15 300 000

17 980 000

19 980 000

    Nombre de CCI émis

3 087 500

3 825 000

3 825 000

4 495 000

4 995 000

    Capitaux propres

549 967

631 421

650 255

692 328

742 387

Operations et résultats de l'exercice

 

 

 

 

 

    Produit net bancaire

197 908

195 062

193 149

195 392

192 801

    Résultats avant impôts, participation des

49 744

51 607

47 464

42 834

40 947

    Salariés et dotations aux amortissements,

 

 

 

 

 

    Dépréciations et provisions

 

 

 

 

 

    Impôts sur les bénéfices

12 218

11 245

10 342

13 158

8 752

    Participation des salariés due au titre de l'exercice

918

922

784

970

555

    Résultats après impôts, participation des

35 015

35 111

29 008

28 240

22 314

    Salariés et dotations aux amortissements,

 

 

 

 

 

    Dépréciations et provisions

 

 

 

 

 

    Résultat porté aux réserves

27 109

27 173

4 353

4 237

11 497

    Report à nouveau

9 623

7 385

22 887

9 909

10 156

    Répartition aux sociétaires

6 538

7 995

7 318

7 710

8 322

    Rémunération des Certificats Coopératifs d'Investissement

2 717

2 180

1 836

2 023

2 248

Résultat par part sociale et CCI (en euros) :

 

 

 

 

 

    Résultats après impôts, participation des

2,37

2,06

1,90

1,28

1,27

    Salariés mais avant dotations aux

 

 

 

 

 

    Amortissements, dépréciations et provisions

 

 

 

 

 

    Résultats après impôts, participation des

2,27

1,84

1,52

1,26

0,89

    Salariés et dotations aux amortissements,

 

 

 

 

 

    Dépréciations et provisions

 

 

 

 

 

    Intérêts versés à chaque part sociale en moyenne

0,53

0,52

0,48

0,43

0,42

    Dividendes versés à chaque Certificat Coopératif d'Investissement

0,88

0,57

0,48

0,45

0,45

Personnel :

 

 

 

 

 

    Effectif moyen des salariés employés

1 343

1 286

1 235

1 207

1 181

    Pendant l'exercice

 

 

 

 

 

    Montant de la masse salariale de l'exercice

45 180

46 454

46 452

45 991

46 050

    Montant des sommes versées au titre des avantages sociaux

22 366

24 455

23 790

24 697

26 491

 

Le capital social se décompose comme suit : 299 700 000 euros de parts sociales et 74 925 000 euros de CCI pour un total de 374 625 000 euros

Pour les CCI, le taux de rémunération est de 1,34% par rapport aux capitaux apportés (74,9 millions en nominal augmenté de 93,3 millions en prime d'émission, soit 168,2 millions d'euros)

 

1.11.3. Tableau des délégations accordées pour les augmentations de capital et leur utilisation :

 

 

Délégation donnée au Conseil d'administration par l'Assemblée Générale Extraordinaire des sociétaires du 03 mai 2011

Au titre de la partie variable du capital social

Modalités

    Plafond du capital social

440 000 000,00 Euros

    Modalités d'augmentation de capital

émission au nominal de parts sociales nouvelles

 

incorporation de réserves

    Durée de la délégation

cinq ans à compter de l'AGE

Au titre de la partie fixe du capital social

Modalités

    Plafond du capital social

110 000 000,00 Euros

    Modalités d'augmentation de capital

(*) émission au nominal de CCI

 

(*) incorporation de réserves

    Durée de la délégation

cinq ans à compter de l'AGE

 

 

 

 

Utilisation de cette délégation au 31 décembre 2011

 

En montant

En nombre

Au titre de la partie variable du capital social :

 

 

    Le Conseil d'administration a décidé d'augmenter le capital de

30 000 000,00 Euros

2 000 000 parts sociales

Au titre de la partie fixe du capital social :

 

 

    Le Conseil d'administration a décidé d'augmenter le capital de

7 500 000,00 Euros

500 000 CCI

(*) Avec maintien du droit préférentiel de souscription au bénéfice de Natixis

 

1.11.4. Tableau des mandats exercés par les mandataires sociaux. — Les mandats ou fonctions exercés dans d’autres sociétés durant l’exercice 2011 :

Président

— Thierry CAHN

Avocat à la Cour d’appel de Colmar

Membre du Conseil de Surveillance de BPCE SA

Membre du Conseil de Surveillance de la SA HOLBA

Membre du Conseil de Surveillance de la Banque Palatine

— Christian BREVARD

Néant

— Hélène HEIMBURGER

Présidente du Conseil de Surveillance de la SA Financière Heimburger

Gérante de la SCI La Colombe

Gérante de la SCI KASTELBERG

Gérante de la SCI Quai Kléber

Gérante de la SCI TOVIERE

— André REICHARDT

Néant

— Christiane ROTH

Président Directeur Général de la SAS Les Cotillons d’Alsace

Gérante de la Holding Party Center

Gérante de la SCI Petite Venise

Gérante de la SCI Reims

Gérante de la SCI Les Ecuyers

Administrateurs

— Gérard BINDER

Néant

— Jean-Pierre DIRLER

Néant

— Jean-Claude GILG

Directeur commercial SAS Electricité H. GILG & Cie

Gérant de la SARL GILG & FILS

Gérant de la SCI RJCF

— Michel HAAG

Président du Conseil d'administration de la Brasserie Météor

Président Directeur Général de la Financière Haag

— Francis MULLER

Président Directeur Général d’IMG SAS, Cardinale Developpement SAS

Gérant de la société civile Financière Francis Muller

Administrateur de Financière CPI SA

Gérant de la SARL M&M

— Richard SAUER

Président du Conseil de Surveillance de la SA KS Construction

Président du Directoire de la SA S.P.R. Investissements

Vice-président de la CAMBTP

Administrateur de la SGAM BTP

— Michel BALY

Président de la SAS société d’exploitation de l’Hôtel Diana

Président de DIANA AG

Gérant de la Société en nom collectif HB

Gérant de la Société en nom collectif HR

Cogérant de la SARL LE BUGATTI

Gérant de la SARL LE COLOMBIER

Gérant de la SCI JTF

Gérant de LA SARL Hôtel Diana Dauphine

Gérant de la SARL HORIZONS

Gérant de la Société en nom collectif Villa DIANA

Président de la SAS société d’exploitation de l’Hôtel Gutenberg

Gérant de la Société en nom collectif Baly et Compagnie

Gérant de la SARL Hôtel de la Dauphine

— Saloua BENNAGHMOUCH

Néant

— Bernard STEYERT

Président Directeur Général de la société SOCOMEC HOLDING

Administrateur de la NSC Guebwiller

Administrateur de la Brasserie Méteor

— Michel VOUGE

Président d’Honneur de la SAS Scanner et Imagerie Médicale Wilson

Cogérant de la SCM des Docteurs Walter et Vouge

Cogérant de la SCM des Docteurs Ludig et Meyer

Cogérant de la société SIMSE, SELARL de médecins

Cogérant de la SCI ALCIONS 142

— Christine JACGLIN

Administratrice de Natixis Lease

Administratrice de la Compagnie de Financement Foncier

Membre du Comité d’Audit de la Compagnie de Financement Foncier

Administratrice de Natixis Consumer Finance

Administratrice de Natixis Financement

Administratrice d’i-BP (Informatique Banque Populaire)

Administratrice d’i-BP d’ALBIAN IT

Représentante permanente de la Banque Populaire d’Alsace au Conseil d’administration d’Alsace Court Terme

 

1.11.5. Décomposition du solde des dettes fournisseurs par date d'échéance. — Pour les 31 décembre des exercices 2010 et 2011, l’échéancier des dettes fournisseurs s’établit comme suit :

 

(En milliers d'euros HT)

Total

Echues

Echéances à moins de 30 jours

Echéances à moins de 60 jours

Echéances à plus de 60 jours

31 décembre 2010

3 479

279

2 241

942

17

31 décembre 2011

2 699

540

1 948

211

0

 

Cet échéancier tient compte des créances liées à l’activité de crédit-bail de la Banque Populaire d’Alsace. Cette activité entraine des montants importants dans la colonne des créances échues : pour les dossiers importants, il est d’usage de procéder à des paiements d’acomptes aux fournisseurs, la dette étant soldée au moment du bon à payer donné par le client.

On notera également que pour la justification du solde comptable, il y a lieu de tenir compte des avoirs qui sont déduits des factures ultérieures. Les montants en jeu sont respectivement de 83 et 15 milliers d’euros au 31 décembre 2010 et 2011.

 

1.11.6. Projets de résolutions. — Les résolutions de l’Assemblée Générale des sociétaires du 17 avril 2012 seront présentées à l’occasion d’une Assemblée Générale Mixte :

L’Assemblée Générale Ordinaire aura à se prononcer, comme traditionnellement, sur l’approbation des comptes, l’affectation des résultats, le renouvellement d’un certain nombre d’Administrateurs et le montant global de l’indemnité de présence allouée aux Administrateurs.

L’Assemblée Générale Extraordinaire se prononcera sur le changement de la rédaction de plusieurs articles des statuts, afin de permettre :

L’extension de l’objet social aux activités d’intermédiaire dans le domaine immobilier,

La convocation des sociétaires par voie électronique,

De préciser le délai de convocation en cas de deuxième convocation,

La transmission du vote par un site Internet sécurisé.

 

Assemblée Générale Ordinaire.

 

Ordre du jour de l’Assemblée Générale Ordinaire du 17 avril 2012 :

— Rapport du Conseil d’administration

— Présentation des comptes et du bilan de l’exercice 2011

— Présentation des comptes et du bilan consolidés de l’exercice 2011

— Rapport des Commissaires aux comptes sur les comptes et les comptes consolidés de l’exercice 2011 et rapports spéciaux des Commissaires aux comptes sur les conventions visées à l’article 28 des statuts

— Approbation des comptes de l’exercice 2011 et affectation des résultats

— Approbation des comptes consolidés

— Quitus au Conseil d’administration et aux Commissaires aux comptes

— Renouvellement de mandats d’Administrateurs

— Montant global de l’indemnité de présence allouée aux Administrateurs

— Pouvoirs à donner en vue d’effectuer les formalités légales

 

Première résolution (Approbation des comptes). — L’Assemblée Générale, après avoir pris connaissance du rapport du Conseil d’administration et du rapport des Commissaires aux comptes, approuve les comptes annuels, à savoir le bilan, le compte de résultat et l’annexe arrêtés au 31 décembre 2011 tels qu’ils lui ont été présentés, lesquels se soldent par un bénéfice net de 22 314 276,49 euros. Elle approuve également les opérations traduites dans ces comptes et résumées dans ces rapports.

L’Assemblée Générale constate qu’au 31 décembre 2011, le capital social s’élève à 374 625 000 euros, qu’il s’élevait à 337 125 000 euros à la date de clôture de l’exercice précédent et qu’en conséquence, il s’est accru de 37 500 000 euros au cours de l’exercice, dont 7 500 000 euros proviennent de l’émission de 500 000 Certificats Coopératifs d’Investissement (CCI).

 

Deuxième résolution (Affectation des résultats). — L’Assemblée Générale, sur la proposition du Conseil d’administration, décide d’affecter et de répartir comme suit le bénéfice net de l’exercice 2011 :

 

Bénéfice de l’exercice

22 314 276,49 €

Report à nouveau 2010

9 909 128,04 €

Soit un résultat à affecter de

32 223 404,53 €

en totalité aux comptes :

 

    Réserve légale

1 116 000,00 €

    Réserve d’investissement

381 000,00€

    Autres réserves

10 000 000,00 €

    Intérêts de 3 % aux parts sociales soit

8 322 310,09 €

    Dividendes de 0,45 € par CCI soit

2 247 750,00 €

    Report à nouveau

10 156 344,44 €

 

L’Assemblée Générale constate que le report à nouveau bénéficiaire s’établit à 10 156 344,44 €.

L’Assemblée Générale fixe pour l’exercice clos le 31 décembre 2011, à 3 % l’an l’intérêt servi aux parts sociales et à 0,45 €, le dividende distribué pour chaque certificat coopératif d’investissement.

L’Assemblée Générale constate que l’intégralité des distributions effectuées au profit des personnes physiques à compter du 1er janvier 2007 ouvre droit à l’abattement de 40% visé à l'article 158 al. 3 – 2° du code général des impôts.

Conformément à la loi, il est rappelé que les intérêts afférents aux trois exercices précédents ont été les suivants :

 

Exercice

Intérêts versés aux parts sociales

Dividendes versés aux CCI

Eligible à l'abattement de 40%

2008

7 995 238,75 €

2 180 250,00 €

6 970 307,15 €

2009

7 317 882,99 €

1 836 000,00 €

6 244 205,70 €

2010

7 709 614,73 €

2 022 750,00 €

6 624 814,58 €

 

L’Assemblée Générale décide que les intérêts des parts sociales et les dividendes distribués aux CCI seront payables à partir du 31 mai 2012.

 

Troisième résolution (Approbation des comptes consolidés). — L'Assemblée Générale, après avoir pris connaissance des rapports du Conseil d'administration et des Commissaires aux comptes sur les comptes consolidés, les approuve tels qu'ils y sont présentés.

 

Quatrième résolution (Quitus au Conseil d’administration et aux Commissaires aux comptes). — L’Assemblée Générale donne quitus aux membres du Conseil d’administration et aux Commissaires aux comptes pour l’exercice 2011.

 

Cinquième résolution (Conventions réglementées). — L'Assemblée Générale, après avoir entendu la lecture du rapport spécial des Commissaires aux Comptes sur les conventions visées à l'article 28 des statuts, prend acte que les conventions conclues et autorisées se sont poursuivies et approuve chacune d'elles.

 

Sixième résolution (Renouvellement d’un mandat d’Administrateur). — L’Assemblée Générale, constatant que le mandat d’Administrateur de Madame Hélène HEIMBURGER vient à expiration ce jour, renouvelle ce mandat pour une nouvelle période qui prendra fin à l’issue de l’Assemblée Générale Ordinaire des sociétaires à tenir dans l’année 2017 pour statuer sur les comptes de l’exercice clos le 31 décembre 2016.

 

Septième résolution (Renouvellement d’un mandat d’Administrateur). — L’Assemblée Générale, constatant que le mandat d’Administrateur de Monsieur Michel VOUGE vient à expiration ce jour, renouvelle ce mandat pour une nouvelle période qui prendra fin à l’issue de l’Assemblée Générale Ordinaire des sociétaires à tenir dans l’année 2017 pour statuer sur les comptes de l’exercice clos le 31 décembre 2016.

 

Huitième résolution (Renouvellement d’un mandat d’Administrateur). — L’Assemblée Générale, constatant que le mandat d’Administrateur de Monsieur André REICHARDT vient à expiration ce jour, renouvelle ce mandat pour une nouvelle période qui prendra fin à l’issue de l’Assemblée Générale Ordinaire des sociétaires à tenir dans l’année 2017 pour statuer sur les comptes de l’exercice clos le 31 décembre 2016.

 

Neuvième résolution (Renouvellement d’un mandat d’Administrateur). — L’Assemblée Générale, constatant que le mandat d’Administrateur de Monsieur Francis MULLER vient à expiration ce jour, renouvelle ce mandat pour une nouvelle période qui prendra fin à l’issue de l’Assemblée Générale Ordinaire des sociétaires à tenir dans l’année 2017 pour statuer sur les comptes de l’exercice clos le 31 décembre 2016.

 

Dixième résolution (Renouvellement d’un mandat d’Administrateur). — L’Assemblée Générale, constatant que le mandat d’Administrateur de Monsieur Bernard STEYERT vient à expiration ce jour, renouvelle ce mandat pour une nouvelle période qui prendra fin à l’issue de l’Assemblée Générale Ordinaire des sociétaires à tenir dans l’année 2017 pour statuer sur les comptes de l’exercice clos le 31 décembre 2016.

 

Onzième résolution (Indemnité de présence). — L’Assemblée Générale décide de fixer à 102 000 € (cent deux mille euros) l’enveloppe maximale des indemnités de présence allouée à l’ensemble des Administrateurs.

 

Douzième résolution (Pouvoirs). — L’Assemblée Générale délègue tous pouvoirs au porteur d’une copie ou d’un extrait des présentes, en vue d’effectuer toutes les formalités légales.

 

Assemblée Générale Extraordinaire.

 

Ordre du jour de l’Assemblée Générale Extraordinaire du 17 avril 2012 :

— Modification des statuts.

— Pouvoirs en vue d’effectuer les formalités légales.

 

Première résolution (Modification des statuts). — L’Assemblée Générale Extraordinaire, après avoir pris connaissance du rapport du Conseil d’administration, décide d’intégrer les modifications consécutives à l’extension de l’objet social aux activités d’intermédiaire dans le domaine immobilier, à la convocation des sociétaires par voie électronique, au délai de convocation en cas de deuxième convocation et à la transmission du vote par un site Internet sécurisé et de modifier le texte des articles 3, 30 et 32 des statuts tel qu’annexé aux présentes.

 

ANNEXE : Modification des statuts

 

Rédaction actuelle

Nouvelle rédaction

Article 3 : Objet social I … II - La Société (...) Réglementaires. A ce titre, elle peut notamment effectuer toutes opérations de courtage d'assurance et plus généralement d'intermédiation en assurance. III …

Article 3 : Objet social I … II - La Société (...) réglementaires. A ce titre, elle peut notamment effectuer toutes opérations de courtage d'assurance et plus généralement d'intermédiation en assurance. Elle peut également exercer l'activité d'intermédiaire ou d'entremise dans le domaine immobilier, conformément à la réglementation en vigueur. III …

Article 30: Convocations – Réunions Les Assemblées (…) sociétaire. Les réunions ont lieu soit au siège social, soit dans tout autre lieu précisé dans la convocation. Le délai entre l’envoi de la lettre de convocation et la date de l’assemblée est de quinze jours au moins.

Article 30: Convocations – Réunions Les Assemblées (…) sociétaire. Les convocations pourront également être faites par voie électronique lorsque le sociétaire aura donné son accord par écrit. Les réunions ont lieu soit au siège social, soit dans tout autre lieu précisé dans la convocation. Le délai entre l’envoi de la lettre de convocation et la date de l’assemblée est de quinze jours au moins sur première convocation et de 10 jours au moins sur deuxième convocation.

Article 32 : Accès aux assemblées - Représentation – Quorum (…) Les sociétaires peuvent, dans les conditions fixées par les lois et les règlements, adresser leur formule de procuration et de vote par correspondance, concernant toute Assemblée Générale, soit sous forme papier, soit sur décision du Conseil d’administration publiée dans la convocation, par télétransmission. Le Conseil d’administration peut également décider que les sociétaires peuvent participer et voter à toute Assemblée Générale par visioconférence ou télétransmission dans les conditions fixées par la réglementation.

Article 32 : Accès aux assemblées - Représentation - Quorum (…) Les sociétaires peuvent, dans les conditions fixées par les lois et les règlements, adresser leur formule de procuration et de vote par correspondance, concernant toute Assemblée Générale, soit sous forme papier, soit sur décision du Conseil d’administration publiée dans la convocation, par télétransmission sur le site internet spécialement aménagé à cet effet, avec signature électronique sécurisée ou résultant d'un autre procédé fiable d'identification répondant aux conditions fixées par la réglementation, à savoir l'usage d'un procédé fiable d'identification garantissant le lien de la signature avec le formulaire et pouvant notamment consister en l'usage d'un identifiant et d'un mot de passe. Le Conseil d’administration peut également décider que les sociétaires peuvent participer et voter à toute Assemblée Générale par visioconférence ou télétransmission dans les conditions fixées par la réglementation.

 

 

B. — Comptes individuels annuels 2011.

 

I. — Bilan et hors bilan.

(En milliers d’euros.)

 

Actif

Notes

31/12/2011

31/12/2010

Caisses, banques centrales

 

59 917

53 070

Créances sur les établissements de crédit

3.1

538 332

536 141

Operations avec la clientèle

3.2

6 135 368

6 108 374

Obligations et autres titres a revenu fixe

3.3

216 907

563 085

Actions et autres titres a revenu variable

3.3

9 037

10 034

Participations et autres titres détenus a long terme

3.4

401 369

402 537

Parts dans les entreprises liées

3.4

17 182

17 124

Operations de crédit-bail et de locations simples

3.5

244 983

236 078

Immobilisations incorporelles

3.6

447

531

Immobilisations corporelles

3.6

54 850

52 835

Autres actifs

3.8

30 801

26 166

Comptes de régularisation

3.9

44 427

37 865

    Total de l'actif

 

7 753 620

8 043 840

 

 

Hors bilan

Notes

31/12/2011

31/12/2010

Engagements donnés

 

 

 

    Engagements de financement

4.1

544 294

653 371

    Engagements de garantie

4.1

370 892

477 272

    Engagements sur titres

 

3 294

3 552

 

 

Passif

Notes

31/12/2011

31/12/2010

Dettes envers les établissements de crédit

3.1

2 199 945

2 732 745

Operations avec la clientèle

3.2

4 178 118

3 970 341

Dettes représentées par un titre

3.7

362 914

334 511

Autres passifs

3.8

31 902

36 432

Comptes de régularisation

3.9

60 127

86 478

Provisions

3.10

71 139

80 896

Dettes subordonnées

3.11

52 185

55 271

Fonds pour risques bancaires généraux (FRBG)

3.12

54 903

54 838

Capitaux propres hors FRBG

3.13

742 387

692 328

    Capital souscrit

 

374 625

337 125

    Primes d'émission

 

155 396

155 396

    Réserves

 

179 720

175 483

    Provisions réglementées et subventions d'investissement

 

423

445

    Report à nouveau

 

9 909

-4 361

    Résultat de l'exercice (+/-)

 

22 314

28 240

        Total du passif

 

7 753 620

8 043 840

 

 

Hors bilan

Notes

31/12/2011

31/12/2010

Engagements reçus

 

 

 

    Engagements de financement

4.1

405 000

563 742

    Engagements de garantie

4.1

735 619

750 446

    Engagements sur titres

 

3 294

3 552

 

 

II. — Compte de résultat.

(En milliers d'euros)

 

 

Notes

Exercice 2011

Exercice 2010

Intérêts et produits assimilés

5.1

278 253

270 876

Intérêts et charges assimilées

5.1

-185 637

-185 691

Produits sur opérations de crédit-bail et de locations simples

5.2

111 762

109 559

Charges sur opérations de crédit-bail et de locations simples

5.2

-108 014

-94 500

Revenus des titres à revenu variable

5.3

6 093

5 205

Commissions (produits)

5.4

100 036

99 187

Commissions (charges)

5.4

-16 236

-15 332

Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation

5.5

1 616

2 162

Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés

5.6

-544

1 413

Autres produits d'exploitation bancaire

5.7

6 082

5 698

Autres charges d'exploitation bancaire

5.7

-610

-3 185

    Produit net bancaire

 

192 801

195 392

Charges générales d'exploitation

5.8

-130 618

-127 219

Dotations aux amortissements et aux dépréciations sur immobilisations incorporelles et corporelles

 

-5 670

-5 983

    Résultat brut d'exploitation

 

56 513

62 190

Coût du risque

5.9

-28 781

-19 909

Résultat d'exploitation

 

27 732

42 281

Gains ou pertes sur actifs immobilisés

5.10

38

-1 829

    Résultat courant avant impôt

 

27 770

40 452

Résultat exceptionnel

5.11

5

-4

Impôt sur les bénéfices

5.12

-5 418

-11 901

Dotations / Reprises de FRBG et provisions réglementées

 

-43

-307

    Résultat net

 

22 314

28 240

 

 

III. — Notes annexes aux comptes individuels annuels.

 

Note 1. – Cadre général.

 

Le Groupe BPCE

Le Groupe BPCE comprend le réseau des Banques Populaires, le réseau des Caisses d'Epargne, l’organe central BPCE et ses filiales.

 

— Les deux réseaux Banques Populaires et Caisses d’Epargne : Le Groupe BPCE est un groupe coopératif dont les sociétaires sont propriétaires des deux réseaux de banque de proximité : les 19 Banques Populaires et les 17 Caisses d’Epargne. Chacun des deux réseaux est détenteur à parité de BPCE, l’organe central du groupe.

Le réseau des Banques Populaires comprend les Banques Populaires et les sociétés de caution mutuelle leur accordant statutairement l'exclusivité de leur cautionnement.

Le réseau des Caisses d'Epargne comprend les Caisses d'Epargne et de Prévoyance, les sociétés locales d'épargne et la Fédération Nationale des Caisses d'Epargne.

Les Banques Populaires sont détenues à hauteur de 80 % par leurs sociétaires et de 20 % par Natixis via les certificats coopératifs d’investissement (CCI).

Le capital des Caisses d’Epargne est détenu à hauteur de 80 % par les sociétés locales d’épargne (SLE) et de 20 % par Natixis via les CCI. Au niveau local, les SLE sont des entités à statut coopératif dont le capital variable est détenu par les coopérateurs. Elles ont pour objet d'animer le sociétariat dans le cadre des orientations générales de la Caisse d'Epargne à laquelle elles sont affiliées et elles ne peuvent pas effectuer d’opérations de banque.

 

— BPCE : Organe central au sens de la Loi bancaire et établissement de crédit agréé comme banque, BPCE a été créé par la Loi n° 2009-715 du 18 juin 2009. BPCE est constitué sous forme de société anonyme à Directoire et Conseil de surveillance dont le capital est détenu à parité par les 19 Banques Populaires et les 17 Caisses d’Epargne.

Les missions de BPCE s'inscrivent dans la continuité des principes coopératifs des Banques Populaires et des Caisses d'Epargne.

BPCE est notamment chargé d'assurer la représentation des affiliés auprès des autorités de tutelle, de définir la gamme des produits et des services commercialisés, d'organiser la garantie des déposants, d'agréer les dirigeants et de veiller au bon fonctionnement des établissements du groupe.

En qualité de holding, BPCE exerce les activités de tête de groupe et détient les filiales communes aux deux réseaux dans le domaine de la banque de détail, de la banque de financement et des services financiers et leurs structures de production. Il détermine aussi la stratégie et la politique de développement du groupe.

Les principales filiales de BPCE sont organisées autour de trois grands pôles :

– Natixis, structure cotée détenue à 72 %, qui réunit la Banque de financement et d’investissement, l’épargne et les services financiers ;

– la Banque Commerciale et Assurance (dont le Crédit Foncier, la Banque Palatine et BPCE International et Outre Mer (anciennement Financière Océor)) ;

– les filiales et participations financières.

Parallèlement, dans le domaine des activités financières, BPCE a notamment pour missions d'assurer la centralisation des excédents de ressources et de réaliser toutes les opérations financières utiles au développement et au refinancement du groupe, charge à lui de sélectionner l'opérateur de ces missions le plus efficace dans l'intérêt du groupe. Il offre par ailleurs des services à caractère bancaire aux entités du groupe.

 

1.2. Mécanisme de garantie. — Le système de garantie et de solidarité a pour objet, conformément à l'article L.512-107 6 du Code monétaire et financier, de garantir la liquidité et la solvabilité du Groupe et des établissements affiliés à BPCE, ainsi que d'organiser la solidarité financière au sein des réseaux des Banques Populaires et des Caisses d'Epargne.

BPCE est chargé de prendre toutes mesures nécessaires pour organiser la garantie de solvabilité du Groupe ainsi que de chacun des réseaux, notamment en mettant en oeuvre les mécanismes appropriés de solidarité interne du Groupe et en créant un fonds de garantie commun aux deux réseaux dont il détermine les règles de fonctionnement, les modalités de déclenchement en complément des fonds des deux réseaux déjà existants ainsi que les contributions des établissements affiliés pour sa dotation et sa reconstitution.

BPCE gère ainsi le Fonds Réseau Banques Populaires, le Fonds Réseau Caisses d'Epargne et de Prévoyance et met en place le Fonds de Garantie Mutuel.

Le Fonds Réseau Banques Populaires est constitué d’un dépôt de 450 millions d’euros effectué par les Banques dans les livres de BPCE sous la forme d'un compte à terme d'une durée de dix ans et indéfiniment renouvelable.

Le Fonds Réseau Caisses d'Epargne et de Prévoyance fait l'objet d'un dépôt (450 millions d’euros) effectué par les Caisses dans les livres de BPCE sous la forme d'un compte à terme d'une durée de dix ans et indéfiniment renouvelable.

Le Fonds de Garantie Mutuel est constitué des dépôts effectués par les Banques Populaires et les Caisses d’Epargne dans les livres de BPCE sous la forme de comptes à terme d'une durée de dix ans et indéfiniment renouvelables. Le montant des dépôts est de 217 millions d’euros au 31 décembre 2011 et le fonds sera abondé chaque année à hauteur de 5 % de la contribution des Banques Populaires, des Caisses d’Epargne et de leurs filiales aux résultats consolidés du groupe.

Le montant total des dépôts effectués auprès de BPCE au titre du Fonds Réseau Banques Populaires, du Fonds Réseau Caisses d'Epargne et de Prévoyance et du Fonds de Garantie Mutuel ne pourra être inférieur à 0,15 % et ne pourra excéder 0,3 % de la somme des Actifs Pondérés du groupe.

La constitution par une Banque Populaire ou une Caisse d'Epargne d'un dépôt donne lieu à l'affectation au fonds pour risques bancaires généraux de cet établissement d'un montant identifié équivalent, exclusivement au titre du système de garantie et de solidarité.

Les Sociétés de caution mutuelle accordant statutairement l'exclusivité de leur cautionnement à une Banque Populaire bénéficient de la garantie de liquidité et de solvabilité de cette dernière avec laquelle elles sont agréées collectivement en application de l'article R.515-1 du Code monétaire et financier.

La liquidité et la solvabilité des Caisses de crédit maritime mutuel sont garanties au premier niveau pour chaque Caisse considérée, par la Banque Populaire qui en est l'actionnaire de référence et l'opératrice au titre de l'adossement technique et fonctionnel de la Caisse à la Banque Populaire d'adossement.

Le Directoire de BPCE a tout pouvoir pour mobiliser les ressources des différents contributeurs sans délai et selon l’ordre convenu, sur la base d’autorisations préalables délivrées à BPCE par les contributeurs.

 

1.3. Evénements significatifs :

— Remboursement intégral de l’Etat : Au cour du mois de mars 2011, le Groupe BPCE a racheté 1,2 milliard d’euros d’actions de préférence et a procédé au rachat de 1 milliard d’euros de titres supersubordonnés (TSS) détenus par la Société de Prise de Participation de l’État (SPPE), filiale à 100 % de l’État.

A l’issue de ces deux opérations, le Groupe BPCE a intégralement remboursé l’État.

 

— Mise en oeuvre du plan stratégique : poursuite du recentrage du Groupe BPCE sur ses métiers coeurs : Le Groupe BPCE a cédé le 15 juin ses participations dans Eurosic via Nexity (32,1 %) et la Banque Palatine (20,1 %) à Batipart, Covea et ACM Vie.

Le 26 juillet, le Groupe a finalisé la cession de sa participation dans Foncia au consortium regroupant Bridgepoint et Eurazeo. BPCE a réinvesti aux côtés du consortium à hauteur de 18 % dans le véhicule de reprise de Foncia et a souscrit à des obligations remboursables en actions émises par ce dernier pour un montant de 100 millions d’euros.

Ces opérations s’inscrivent dans le cadre de la poursuite de la mise en oeuvre du plan stratégique Ensemble 2010-2013, qui vise notamment à recentrer l’immobilier sur les seules activités de financement.

Ces deux opérations ont un impact global légèrement positif sur le compte de résultat du Groupe et conduisent à une libération de fonds propres Core Tier 1 de l’ordre de 1,1 milliard d’euros, soit l’équivalent de 25 points de base.

 

— Renforcement de la gestion de la liquidité et du refinancement :

– Création d’un pool commun de refinancement entre BPCE et Natixis : Dans un contexte marqué par l’instabilité des marchés, une raréfaction de la liquidité en Europe et une concurrence accrue entre les acteurs, la gestion de la liquidité constitue un enjeu majeur pour l’ensemble des établissements bancaires.

Dès l’été 2010, les équipes de BPCE, de Natixis et du Crédit Foncier de France ont donc lancé un projet d’envergure,

« Stratégie liquidité », visant à sécuriser et optimiser l’accès à la liquidité pour l’ensemble du Groupe et de ses métiers. En mai 2011, un pool commun de refinancement entre BPCE et Natixis a été créé ; les équipes de trésorerie et de gestion du collatéral banque centrale de BPCE et de Natixis ont été regroupées au sein de Natixis en juin 2011 et sont désormais placées sous un management unique.

– Succès de l’émission inaugurale de BPCE SFH : BPCE SFH (la nouvelle société de financement de l’habitat du Groupe BPCE) a réalisé le 4 mai 2011 son émission inaugurale pour un montant de 2 milliards d’euros. Il s’agissait de la première émission « benchmark » d'OH (Obligations de Financement de l'Habitat) sur le marché euro.

Le Groupe BPCE est désormais présent sur le marché des obligations sécurisées à travers BPCE SFH, son émetteur d’obligations de financement de l’habitat (OH) et la Compagnie de Financement Foncier, son émetteur d’obligations foncières (OF).

 

— Développement de la banque de détail à l’international : En juillet 2011, BPCE International et Outre-mer (BPCE IOM) a finalisé l’opération de prise de participation majoritaire de 75% dans la Banque Malgache de l'Océan Indien (BMOI) et avec le Crédit Coopératif, l’opération de reprise de la participation détenue par la Banque Centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO) dans la Banque Nationale de Développement Agricole du Mali (BNDA).

Ces opérations s’inscrivent dans la lignée de la stratégie de développement de la banque de détail à l’international du Groupe BPCE qui s’appuie sur un réseau de banques régionales de proximité.

 

— Gouvernance : Le Conseil de surveillance de BPCE du 15 décembre a nommé comme président, à partir du 2 janvier 2012, Yves Toublanc (président du Conseil d’orientation et de surveillance de la Caisse d’Epargne Rhône-Alpes), en remplacement de Philippe Dupont qui reste membre du Conseil de surveillance. Stève Gentili (président de la BRED – Banque Populaire) est nommé vice-président du Conseil de surveillance.

Ces nominations s’inscrivent dans les règles de gouvernance définies lors de la création de BPCE le 31 juillet 2009. La durée des mandats d’Yves Toublanc et de Stève Gentili est de deux ans.

 

1.4. Evénements postérieurs à la clôture. — Aucun évènement postérieur à la clôture connu à ce jour n’est susceptible d’amender les résultats 2011.

 

Note 2. – Principes et méthodes comptables.

 

2.1. Méthodes d'évaluation et de présentation appliquées. — Les comptes individuels annuels de la Banque Populaire d’Alsace sont établis et présentés conformément aux règles définies par BPCE dans le respect des règlements de l’Autorité des Normes Comptables. Par application du Règlement n° 91-01 du CRBF, la présentation des états financiers est conforme aux dispositions des règlements n° 2000-03 et n° 2005-04 du Comité de la Réglementation Comptable relatif aux documents de synthèse individuels.

Sauf mention spéciale, les informations financières produites sont exprimées en milliers d’euros.

 

2.2. Changements de méthodes comptables. — Aucun changement de méthodes comptables n’a affecté les comptes de l’exercice 2011

Les textes adoptés par l’Autorité des Normes Comptables et d’application obligatoire en 2011 n’ont pas d’impact significatif sur les comptes individuels de l’établissement.

L’établissement n’anticipe pas l’application des textes adoptés par l’Autorité des Normes Comptables lorsqu’elle est optionnelle, sauf mention spécifique.

 

2.3. Principes comptables et méthodes d'évaluation. — Les comptes de l’exercice sont présentés sous une forme identique à celle de l’exercice précédent. Les conventions comptables générales ont été appliquées dans le respect du principe de prudence, conformément aux hypothèses de base :

— Continuité de l’exploitation,

— Permanence des méthodes comptables d’un exercice à l’autre,

— Indépendance des exercices,

et conformément aux règles générales d’établissement et de présentation des comptes annuels.

 

La méthode retenue pour l’évaluation des éléments inscrits en comptabilité est la méthode du coût historique et tous les postes du bilan sont présentés, le cas échéant, nets d'amortissements, de provisions et de corrections de valeur.

Les principales méthodes utilisées sont les suivantes :

 

2.3.1. Opérations en devises. — Les résultats sur opérations de change sont déterminés conformément au règlement n° 89-01 du Comité de la Réglementation Bancaire et Financière modifié par les règlements n° 90-01 et n° 95-04.

Les créances, les dettes et les engagements hors-bilan libellés en devises sont évalués au cours de change à la clôture de l'exercice. Les gains et pertes de change latents et définitifs sont enregistrés en compte de résultat. Les produits et les charges payés ou perçus sont enregistrés au cours du jour de la transaction.

Les immobilisations et titres de participation en devises financés en euros restent valorisés au coût d’acquisition.

Les opérations de change au comptant non dénouées sont valorisées au cours de clôture de l'exercice.

Les reports et déports sur les contrats de change à terme de couverture sont étalés prorata temporis en compte de résultat. Les autres contrats de change et les instruments financiers à terme en devises sont évalués au prix du marché. Les contrats de change à terme sec ou couverts par des instruments à terme sont réévalués au cours du terme restant à courir. Les swaps cambistes s’enregistrent comme des opérations couplées d’achats et de ventes à terme de devises. Les swaps financiers de devises sont assujettis aux dispositions du règlement n° 90-15 modifié du Comité de la Réglementation Bancaire et Financière.

 

2.3.2. Opérations avec les établissements de crédit et la clientèle. — Les créances sur les établissements de crédit recouvrent l’ensemble des créances détenues au titre d’opérations bancaires à l’exception de celles matérialisées par un titre. Elles comprennent les valeurs reçues en pension, quel que soit le support, et les créances se rapportant à des pensions livrées sur titres. Elles sont ventilées entre créances à vue et créances à terme. Les créances sur les établissements de crédit sont inscrites au bilan à leur valeur nominale ou leur coût d'acquisition pour les rachats de créances, augmentés des intérêts courus non échus et nette des dépréciations constituées au titre du risque de crédit.

Les créances sur la clientèle comprennent les concours distribués aux agents économiques autres que les établissements de crédit, à l’exception de ceux matérialisés par un titre, les valeurs reçues en pension et les créances se rapportant à des pensions livrées sur titres. Elles sont ventilées en créances commerciales, comptes ordinaires débiteurs et autres concours à la clientèle. Les crédits à la clientèle émis sont inscrits au bilan à leur valeur nominale ou leur coût d'acquisition pour les rachats de créances, augmentés des intérêts courus non échus et nette des dépréciations constituées au titre du risque de crédit. Les commissions et coûts marginaux de transaction qui font l’objet d’un étalement sont intégrés à l’encours de crédit concerné.

Les dettes envers les établissements de crédit sont présentées selon leur durée initiale (à vue ou à terme) et les dettes envers la clientèle sont présentées selon leur nature (comptes d’épargne à régime spécial et autres dépôts pour la clientèle). Sont incluses, en fonction de leur contrepartie, les opérations de pension matérialisées par des titres ou des valeurs. Les intérêts courus sont enregistrés en dettes rattachées.

Les garanties reçues sont enregistrées en comptabilité en hors bilan. Elles font l'objet de réévaluations périodiques. La valeur comptable de l'ensemble des garanties prises sur un même crédit est limitée à l'encours de ce crédit.

 

— Créances restructurées : Les créances restructurées sont des créances détenues auprès de contreparties présentant des difficultés financières telles que l’établissement de crédit est amené à modifier les caractéristiques initiales (durée, taux d’intérêt) afin de permettre aux contreparties d’honorer le paiement des échéances.

 

Lors de la restructuration, le prêt fait l’objet d’une décote d’un montant égal à l’écart entre l’actualisation des flux contractuels initialement attendus et l’actualisation des flux futurs attendus de capital et d’intérêts issus de la restructuration. Le taux d’actualisation est le taux d’intérêt effectif d’origine pour les prêts à taux fixe ou le dernier taux effectif avant la date de restructuration pour les prêts à taux variable. Le taux effectif correspond au taux contractuel. Cette décote est inscrite au résultat en coût du risque et au bilan en diminution de l'encours correspondant. Elle est rapportée au compte de résultat, dans la marge d'intérêt, selon un mode actuariel sur la durée du prêt.

Une créance restructurée douteuse peut-être reclassée en encours sains lorsque les termes sont respectés. Ces créances reclassées sont spécifiquement identifiées. Lorsque la créance ayant fait l’objet d’une première restructuration présente à nouveau une échéance impayée, quelles qu’aient été les conditions de la restructuration, la créance est déclassée en créance douteuse.

La Banque Populaire d’Alsace a suspendu depuis 2005 le calcul de décote sur créances restructurées dans l’attente d’une nouvelle version de la chaîne de prêts permettant de déterminer la décote en fonction des nouvelles modalités selon lesquelles les flux attendus sont actualisés sur la base du taux contractuel d’origine de la créance. De ce fait, les principes comptables applicables aux décotes ne peuvent être appliqués mais leurs montants, non significatifs, induisent des impacts très limités sur les niveaux de marges du compte de résultat en fonction du classement dans lequel se trouvent les créances restructurées.

Dans ce contexte, les créances restructurées suivent le même traitement de dépréciation que les autres créances identifiées comme douteuses. La décote n’étant pas individualisée, la dépréciation sur ladite créance est globale.

 

— Créances douteuses : Les créances douteuses sont constituées de l'ensemble des encours échus et non échus, garantis ou non, dus par les débiteurs dont un concours au moins présente un risque de crédit avéré, identifié de manière individuelle. Un risque est avéré dès lors qu'il est probable que l'établissement ne percevra pas tout ou partie des sommes dues au titre des engagements souscrits par la contrepartie, nonobstant l'existence de garantie ou de caution.

L'identification en encours douteux est effectuée conformément aux dispositions du règlement n° 2002-03 du Comité de la Réglementation Comptable relatif au traitement comptable du risque de crédit, modifié par le règlement CRC n° 2005-03 du 25 novembre 2005, notamment en cas de créances impayées depuis plus de trois mois et six mois en matière immobilière et pour les créances sur les collectivités territoriales.

Un encours douteux compromis est un encours douteux dont les perspectives de recouvrement sont fortement dégradées et pour lequel un passage en perte à terme est envisagé. Les créances déchues de leur terme, les contrats de crédit bail résiliés, les concours à durée indéterminée dont la clôture a été notifiée sont présumés devoir être inscrits en douteux compromis. L’existence de garanties couvrant la quasi-totalité des risques et les conditions d’évolution de la créance douteuse doivent être prises en considération pour qualifier un encours douteux de compromis et pour quantifier la dépréciation. Un an après sa classification en encours douteux, un encours douteux est présumé être compromis sauf si le passage en perte à terme n’est pas envisagé. Le classement d’un encours douteux en douteux compromis n’entraîne pas le classement par « contagion » dans cette dernière catégorie des autres encours et engagements douteux relatifs à la contrepartie concernée.

Les intérêts courus et ou échus non perçus sur créances douteuses sont comptabilisés en produits d'exploitation bancaire et dépréciés à due concurrence. Lorsque la créance est qualifiée de compromise les intérêts courus non encaissés ne sont plus comptabilisés.

Plus généralement, les créances douteuses sont réinscrites en encours sains quand les règlements reprennent de façon régulière pour les montants correspondant aux échéances contractuelles, et lorsque la contrepartie ne présente plus de risque de défaillance.

 

— Opérations de pension : Les opérations de pension livrée sont comptabilisées conformément aux dispositions du règlement n° 89-07 du Comité de la Réglementation Bancaire et Financière complété par l'instruction n° 94-06 de la Commission bancaire.

Les éléments d'actif mis en pension sont maintenus au bilan du cédant, qui enregistre au passif le montant encaissé, représentatif de sa dette à l'égard du cessionnaire. Le cessionnaire enregistre à l'actif le montant versé représentatif de sa créance à l'égard du cédant. Lors des arrêtés comptables, les actifs mis en pension, ainsi que la dette à l'égard du cessionnaire ou la créance sur le cédant, sont évalués selon les règles propres à chacune de ces opérations.

 

— Dépréciation : Les créances, dont le recouvrement est devenu incertain, donnent lieu à la constitution de dépréciations, inscrites en déduction de l’actif, destinées à couvrir le risque de perte. Les dépréciations sont calculées créance par créance en tenant compte de la valeur actuelle des garanties reçues. Elles sont déterminées selon une fréquence au moins trimestrielle et sur la base de l'analyse du risque et des garanties disponibles. Les dépréciations couvrent au minimum les intérêts non encaissés sur encours douteux.

Les dépréciations pour pertes probables avérées couvrent l'ensemble des pertes prévisionnelles, calculées par différence entre les capitaux restant dus et les flux prévisionnels actualisés selon le taux effectif.

Pour les petites créances aux caractéristiques similaires, une estimation statistique peut être retenue.

Les dotations et les reprises de dépréciation constatées pour risque de non recouvrement sont enregistrées en « Coût du risque » à l’exception des dépréciations relatives aux intérêts sur créances douteuses présentées, comme les intérêts ainsi dépréciés, en « Intérêts et produits assimilés ». La reprise de la dépréciation liée au seul passage du temps est enregistrée en « Intérêts et assimilés ».

Les créances irrécouvrables sont inscrites en pertes et les dépréciations correspondantes font l'objet d'une reprise.

 

2.3.3. Opérations de crédit-bail et de locations simples. — La Banque Populaire d’Alsace exerce en direct une activité de crédit-bail mobilier, de location avec option d’achat et de location simple.

L’avis du Comité d’urgence du CNC n° 2006-C dispose que les immobilisations destinées à une activité de crédit-bail mobilier, immobilier, de location avec option d’achat et de location simple sont enregistrées à l’actif du bilan du bailleur. Pour cette catégorie d’actifs, par dérogation aux règles du PCG sur la comptabilisation des actifs, c’est la notion de propriété juridique qui s’applique et non celle de contrôle. Les immobilisations sont enregistrées pour leur valeur d’entrée et la ventilation des actifs par composants ne s’applique pas chez le bailleur lorsque les charges d’entretien/remplacement incombent contractuellement au crédit preneur. En cas de rupture de contrat, l’approche par composant s’applique de manière prospective.

En application de ce même avis, le crédit bailleur a la possibilité d’amortir les actifs concernés dans ses comptes individuels soit sur la durée du contrat (amortissement financier i.e. égal à la fraction de loyer acquise), soit sur la durée normale d’utilisation du bien (amortissement linéaire/dégressif). Le choix de l’option s’applique à l’ensemble des biens affectés à une même catégorie d’opérations.

A la Banque Populaire d’Alsace, les matériels acquis dans le cadre de cette activité sont amortis selon les durées usuelles retenues pour les matériels concernés, soit selon le mode dégressif si les textes l’autorisent, soit selon le mode linéaire dans le cas contraire. Afin de limiter les résultats de cession lorsque les contrats arrivent à échéance, la banque s’efforce, tout en veillant au respect des dispositions fiscales, d’aligner la durée d’amortissement du bien loué sur celle du contrat.

En application du règlement CRC n° 2009-03, les commissions et coûts marginaux de transaction qui font l’objet d’un étalement sur la durée du bail sont intégrés à l’encours concerné.

Les loyers impayés sont identifiés, comptabilisés et provisionnés conformément au règlement CRC n° 2002-03 relatif au risque de crédit.

 

2.3.4. Titres. — Le terme « titres » recouvre les titres du marché interbancaire, les bons du Trésor et les autres titres de créances négociables, les obligations et les autres valeurs mobilières dites à revenu fixe (c’est-à-dire à rendement non aléatoire), les actions et les autres titres à revenu variable.

Les opérations sur titres sont régies au plan comptable par deux textes principaux :

– le règlement CRC n° 2008-17, modifiant le règlement CRBF n° 90-01 du 23 février 1990 et complété par l’instruction n° 94-07 de la Commission bancaire, qui définit les règles générales de comptabilisation et de valorisation des titres,

– le règlement du CRBF n° 89-07, complété de l’instruction n° 94-06 de la Commission bancaire, qui définit les règles relatives à des opérations particulières de cession comme les cessions temporaires de titres.

Les titres sont classés dans les catégories suivantes : titres de participation et parts dans les entreprises liées, autres titres détenus à long terme, titres d’investissement, titres de l’activité de portefeuille, titres de placement et titres de transaction.

Pour les titres de transaction, de placement, d’investissement ainsi que de l’activité de portefeuille, les risques de défaillance avérés de la contrepartie dont les impacts peuvent être isolés font l’objet de dépréciations. Les mouvements de dépréciations sont inscrits en coût du risque.

 

— Titres de transaction : Il s’agit des titres acquis ou vendus avec l’intention de les revendre ou de les racheter à court terme. Pour être éligible dans cette catégorie, les titres doivent, à la date de comptabilisation initiale, être négociables sur un marché actif et les prix du marché doivent être accessibles et représentatifs de transactions réelles intervenant régulièrement sur le marché dans des conditions de concurrence normale. Il peut s’agir de titres à revenu fixe ou de titres à revenu variable.

Les titres de transaction sont enregistrés pour leur prix d’acquisition frais exclus, en incluant le cas échéant les intérêts courus. En cas de vente à découvert, la dette est inscrite au passif pour le prix de vente des titres, frais exclus.

A la clôture, ils sont évalués au prix de marché du jour le plus récent : le solde global des différences résultant des variations de cours est porté au compte de résultat. Pour les parts d’OPCVM et de FCP, les valeurs de marché correspondent aux valeurs liquidatives disponibles dans le contexte de marché en vigueur à la date d’arrêté.

Les titres enregistrés parmi les titres de transaction ne peuvent, sauf situations exceptionnelles de marché nécessitant un changement de stratégie ou en cas de disparition d’un marché actif pour les titres à revenu fixe, être transférés vers une autre catégorie comptable, et continuent à suivre les règles de présentation et de valorisation des titres de transaction jusqu’à leur sortie de bilan par cession, remboursement intégral, ou passage en pertes.

 

— Titres de placement : Sont considérés comme des titres de placement, les titres qui ne sont inscrits dans aucune autre catégorie.

Les titres de placement sont enregistrés pour leur prix d’acquisition frais exclus.

Le cas échéant, pour les titres à revenu fixe, les intérêts courus sont constatés dans des comptes rattachés en contrepartie du compte de résultat au poste « Intérêts et produits assimilés ».

La différence éventuelle entre le prix d'acquisition et la valeur de remboursement (prime ou décote) des titres à revenu fixe est rapportée au compte de résultat sur la durée résiduelle du titre en utilisant la méthode actuarielle.

Les titres de placement sont évalués au plus bas de leur prix d'acquisition ou de leur prix de marché. Pour les parts d’OPCVM et de FCP, les valeurs de marché correspondent aux valeurs liquidatives disponibles dans le contexte de marché en vigueur à la date d’arrêté.

Les moins-values latentes font l'objet d'une dépréciation qui peut être appréciée par ensembles homogènes de titres, sans compensation avec les plus values constatées sur les autres catégories de titres.

Les gains, provenant des éventuels instruments de couverture, au sens de l’article 4 du règlement n° 88-02 du CRB, sont pris en compte pour le calcul des dépréciations. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées.

Les plus et moins-values de cession réalisées sur les titres de placement, ainsi que les dotations et reprises de dépréciations sont enregistrées dans la rubrique « Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés ».

 

— Titres d’investissement : Ce sont des titres à revenu fixe assortis d’une échéance fixe qui ont été acquis ou reclassés de la catégorie « Titres de transaction » ou de la catégorie « Titres de placement » avec l’intention manifeste et la capacité de les détenir jusqu’à l’échéance. Les titres ne doivent pas être soumis à une contrainte existante, juridique ou autre, qui serait susceptible de remettre en cause l’intention de détention jusqu’à l’échéance des titres. Le classement en titres d’investissement ne fait pas obstacle à leur désignation comme éléments couverts contre le risque de taux d’intérêt.

Les titres d’investissement sont enregistrés pour leur prix d’acquisition, frais exclus. Lorsqu'ils proviennent du portefeuille de placement, ils sont inscrits à leur prix d'acquisition et les dépréciations antérieurement constituées sont reprises sur la durée de vie résiduelle des titres concernés.

L'écart entre le prix d'acquisition et la valeur de remboursement des titres, ainsi que les intérêts courus attachés à ces derniers, sont enregistrés selon les mêmes règles que celles applicables aux titres de placement à revenu fixe.

Ils peuvent faire l'objet d'une dépréciation s'il existe une forte probabilité que l'établissement ne conserve pas les titres jusqu'à l'échéance en raison de circonstances nouvelles, ou s’il existe des risques de défaillance de l’émetteur des titres. Les plus values latentes ne sont pas comptabilisées.

Les titres d’investissement ne peuvent pas sauf exceptions faire l’objet de vente ou de transfert dans une autre catégorie de titres.

Les titres de transaction ou de placement à revenus fixes, reclassés vers la catégorie titres d’investissement, dans le cadre de l’illiquidité des marchés, par application des dispositions du Règlement CRC n° 2008-17, peuvent toutefois être cédés lorsque le marché sur lequel ils sont échangés redevient actif.

 

— Titres de l’activité de portefeuille : L'activité de portefeuille consiste à investir avec pour objectif d'en retirer un gain en capital à moyen terme, sans intention d'investir durablement dans le développement du fonds de commerce de l'entreprise émettrice, ni de participer activement à sa gestion opérationnelle. Il ne peut s'agir en principe que de titres à revenu variable. Cette activité doit être exercée de manière significative et permanente dans un cadre structuré procurant une rentabilité récurrente provenant principalement des plus-values de cession réalisées.

Les titres de l’activité de portefeuille sont enregistrés pour leur prix d’acquisition, frais exclus.

A la clôture de l'exercice, ils figurent au bilan au plus bas de leur coût historique ou de leur valeur d'utilité. Les moins-values latentes font obligatoirement l'objet d’une dépréciation. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées.

Les titres enregistrés parmi les titres de l’activité de portefeuille ne peuvent être transférés vers une autre catégorie comptable.

 

— Titres de participation et parts dans les entreprises liées : Relèvent de cette catégorie les titres dont la possession durable est estimée utile à l’activité de l’entreprise car elle permet notamment d’exercer une influence notable sur les organes d’administration des sociétés émettrices ou d’en assurer le contrôle.

Les titres de participation et parts dans les entreprises liées sont enregistrés pour leur prix d’acquisition frais inclus.

A la clôture de l'exercice, ils sont individuellement évalués au plus bas de leur valeur d’acquisition ou de leur valeur d’utilité. La valeur d’utilité est appréciée notamment au regard de critères tels que le caractère stratégique, la volonté de soutien ou de conservation, le cours de bourse, l’actif net comptable, l’actif net réévalué, des éléments prévisionnels. Les moins values latentes, calculées par lignes de titres, font l’objet d’une dépréciation sans compensation avec les plus values latentes constatées. Les plus values latentes ne sont pas comptabilisées.

Les titres enregistrés parmi les titres de participation et parts dans les entreprises liées ne peuvent être transférés vers une autre catégorie comptable.

 

— Autres titres détenus à long terme : Ce sont des titres acquis afin de favoriser le développement de relations professionnelles durables en créant un lien privilégié avec l'entreprise émettrice mais sans influence dans la gestion de l'entreprise dont les titres sont détenus en raison du faible pourcentage des droits de vote qu'ils représentent.

Les autres titres détenus à long terme sont enregistrés pour leur prix d’acquisition, frais exclus.

Ils figurent au bilan au plus bas de leur coût historique ou de leur valeur d'utilité. Cette dernière, pour les titres cotés ou non, correspond à ce que l'entreprise accepterait de décaisser pour obtenir ces titres si elle avait à les acquérir compte tenu de son objectif de détention. Les moins-values latentes font obligatoirement l'objet d’une dépréciation. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées.

Les titres enregistrés parmi les autres titres détenus à long terme ne peuvent être transférés vers une autre catégorie comptable.

 

— Reclassement d’actifs financiers : Dans un souci d’harmonisation et de cohérence avec les normes IFRS, le Conseil National de la Comptabilité a publié le règlement n° 2008-17 du 10 décembre 2008 modifiant le règlement n° 90-01 du Comité de la Réglementation Bancaire et Financière relatif à la comptabilisation des opérations sur titres. Ce règlement reprend les dispositions de l’avis n° 2008-19 du 8 décembre 2008 relatif aux transferts de titres hors de la catégorie « Titres de transaction » et hors de la catégorie « Titres de placement ».

Le reclassement hors de la catégorie « Titres de transaction », vers les catégories « Titres d’investissement » et « Titres de placement » est désormais possible dans les deux cas suivants :

a) dans des situations exceptionnelles de marché nécessitant un changement de stratégie ;

b) lorsque des titres à revenu fixe ne sont plus, postérieurement à leur acquisition, négociables sur un marché actif et si l’établissement a l’intention et la capacité de les détenir dans un avenir prévisible ou jusqu’à leur échéance.

Le transfert de la catégorie « Titres de placement » vers la catégorie « Titres d’investissement » est applicable à la date de transfert dans l’une ou l’autre des conditions suivantes :

a) dans des situations exceptionnelles de marché nécessitant un changement de stratégie ;

b) lorsque les titres à revenu fixe ne sont plus négociables sur un marché actif.

La Banque Populaire d’Alsace n’a procédé à aucun reclassement d’actifs financiers en 2011.

 

2.3.5. Immobilisations incorporelles et corporelles. — Les règles de comptabilisation des immobilisations sont définies par :

– le règlement CRC n° 2004-06 relatif la comptabilisation et à l’évaluation des actifs et,

– le règlement CRC n° 2002-10 relatif à l’amortissement et à la dépréciation des actifs.

 

— Immobilisations incorporelles : Une immobilisation incorporelle est un actif non monétaire sans substance physique. Les immobilisations incorporelles sont inscrites pour leur coût d’acquisition qui comprend le prix d’achat et les frais accessoires. Elles sont amorties selon leur durée probable d’utilisation.

Les logiciels sont amortis sur une durée maximum 5 ans. La quote-part d’amortissement supplémentaire dont peuvent bénéficier les logiciels en application des dispositions fiscales est inscrite en amortissement dérogatoire. . La durée retenue par la Banque Populaire d’Alsace est de 3 ans, sans mise en oeuvre des dispositions fiscales d’amortissement dérogatoire.

Les fonds de commerce ne sont pas amortis mais font l’objet, le cas échéant, de dépréciations.

Les droits au bail sont amortis de manière linéaire sur la durée de vie résiduelle du bail et font l’objet de dépréciations si nécessaire par rapport à la valeur de marché.

 

— Immobilisations corporelles : Une immobilisation corporelle est un actif physique détenu, soit pour être utilisé dans la production ou la fourniture de biens ou de services, soit pour être loué à des tiers, soit à des fins de gestion interne et dont l'entité attend qu'il soit utilisé au-delà de l'exercice en cours.

Les constructions étant des actifs composés de plusieurs éléments ayant des utilisations différentes dès l’origine, chaque élément est comptabilisé séparément à sa valeur d’acquisition et un plan d’amortissement propre à chacun des composants est retenu.

Le montant amortissable est la valeur brute sous déduction de la valeur résiduelle lorsque cette dernière est mesurable, significative et durable. Les principaux composants des constructions sont amortis selon la durée de consommation des avantages économiques attendus, soit en général la durée de vie du bien :

 

Composants

Durée d’utilité

Terrains

NA

Façades non destructibles

NA

Façades / couverture / étanchéité

30 ans

Fondations / ossatures

40 ans

Equipements techniques

15 ans

Aménagements intérieurs

10 ans

 

Les autres immobilisations corporelles sont inscrites à leur coût d’acquisition, à leur coût de production ou à leur coût réévalué. Le coût des immobilisations libellé en devises est converti en euros au cours du jour de l’opération. Les biens sont amortis selon la durée de consommation des avantages économiques attendus, soit en général la durée de vie du bien :

 

Biens

Durée d’utilité

Machines de bureau prêtées

3 ans

Matériel de bureau

5 ans

Matériel automobile

4 ans

Matériel comptable

5 ans

Matériel informatique

3 ans

Mobilier

10 ans

Installation de sécurité

10 ans

Installation de téléphone

10 ans

Installation de vidéo surveillance

5 ans

Coffres forts

20 ans

 

Le cas échéant, les immobilisations peuvent faire l’objet d’une dépréciation.

Les immeubles de placement constituent des immobilisations hors exploitation et sont comptabilisés suivant la méthode des composants.

 

2.3.6. Dettes représentées par un titre. — Les dettes représentées par un titre sont présentées selon la nature de leur support : bons de caisse, titres du marché interbancaire et titres de créances négociables, titres obligataires et assimilés, à l’exclusion des titres subordonnés qui sont classés sur une ligne spécifique au passif.

Les intérêts courus non échus attachés à ces titres sont portés dans un compte de dettes rattachées en contrepartie du compte de résultat.

Les frais d’émission sont pris en charge dans la totalité de l’exercice ou étalés sur la durée de vie des emprunts correspondants. Les primes d’émission et de remboursement sont étalées sur la durée de la vie de l’emprunt par le biais d’un compte de charge à répartir.

 

2.3.7. Dettes subordonnées. — Les dettes subordonnées regroupent les fonds provenant de l’émission de titres ou d’emprunts subordonnés, à durée déterminée ou à durée indéterminée, et les dépôts de garantie à caractère mutuel. Le remboursement en cas de liquidation du débiteur n’est possible qu’après désintéressement des autres créanciers.

Les intérêts courus à verser attachés aux dettes subordonnées sont portés dans un compte de dettes rattachées en contrepartie du compte de résultat.

 

2.3.8. Provisions. — Ce poste recouvre les provisions destinées à couvrir des risques et des charges non directement liés à des opérations bancaires au sens de l'article L311-1 du Code monétaire et financier et des opérations connexes définies à l'article L311-2 de ce même code, nettement précisés quant à leur objet, et dont le montant ou l'échéance ne peuvent être fixés de façon précise. Conformément aux dispositions du règlement CRC n° 2000-06, la constitution de telles provisions est subordonnée à l’existence d’une obligation envers un tiers à la clôture et à l’absence de contrepartie équivalente attendue de ce tiers.

Il recouvre en outre les provisions destinées à couvrir des risques et des charges liés à des opérations bancaires au sens de l'article L311-1 du Code monétaire et financier et des opérations connexes définies à l'article L311-2 de ce même code que des évènements survenus ou en cours rendant probables, nettement précisés quant à leur objet mais dont la réalisation est incertaine.

Il comprend notamment une provision pour engagements sociaux, une provision pour risques de contrepartie et une provision épargne logement.

 

— Engagements sociaux : Les avantages versés au personnel sont comptabilisés en application de la Recommandation n° 2003-R-01 du Conseil National de la Comptabilité. Ils sont classés en 4 catégories :

– Avantages à court terme : Les avantages à court terme recouvrent principalement les salaires, congés annuels, intéressement, participation, primes payés dans les douze mois de la clôture de l’exercice et se rattachant à cet exercice. Ils sont comptabilisés en charge de l’exercice y compris pour les montants restant dus à la clôture.

– Avantages à long terme : Les avantages à long terme sont des avantages généralement liés à l’ancienneté, versés à des salariés en activité et payés au-delà de douze mois de la clôture de l’exercice; il s’agit en particulier des primes pour médaille du travail.

Ces engagements font l’objet d’une provision correspondant à la valeur des engagements à la clôture.

Ces derniers sont évalués selon une méthode actuarielle tenant compte d’hypothèses démographiques et financières telles que l’âge, l’ancienneté, la probabilité de présence à la date d’attribution de l’avantage et le taux d’actualisation. Ce calcul opère une répartition de la charge dans le temps en fonction de la période d’activité des membres du personnel (méthode des unités de crédits projetées).

– Indemnités de fin de contrat de travail : Il s’agit des indemnités accordées aux salariés lors de la résiliation de leur contrat de travail avant le départ en retraite, que ce soit en cas de licenciement ou d’acceptation d’un plan de départ volontaire. Les indemnités de fin de contrat de travail font l’objet d’une provision. Celles qui sont versées plus de douze mois après la date de clôture donnent lieu à actualisation.

– Avantages postérieurs à l’emploi : Les avantages au personnel postérieurs à l’emploi recouvrent les indemnités de départ en retraite, les retraites et avantages aux retraités.

Ces avantages peuvent être classés en deux catégories : les régimes à cotisations définies (non représentatifs d’un engagement à provisionner pour l’entreprise) et les régimes à prestations définies (représentatifs d’un engagement à la charge de l’entreprise et donnant lieu à évaluation et provisionnement).

Les engagements sociaux qui ne sont pas couverts par des cotisations passées en charge et versées à des fonds de retraite ou d’assurance sont provisionnés au passif du bilan.

La méthode d’évaluation utilisée est identique à celle décrite pour les avantages à long terme.

La comptabilisation des engagements tient compte de la valeur des actifs constitués en couverture des engagements et des éléments actuariels non-reconnus.

Les écarts actuariels des avantages postérieurs à l’emploi, représentatifs des différences liées aux hypothèses de calcul (départs anticipés, taux d’actualisation, etc.) ou constatées entre les hypothèses actuarielles et les calculs réels (rendement des actifs de couverture, etc.) sont amortis selon la règle dite du corridor, c’est-à-dire pour la partie qui excède une variation de plus ou moins 10 % des engagements ou des actifs.

La charge annuelle au titre des régimes à prestations définies comprend le coût des services rendus de l’année, le coût financier lié à l’actualisation des engagements, les rendements attendus des actifs de couverture et éventuellement l’amortissement des éléments non reconnus.

 

— Provisions épargne logement : Les comptes épargne logement (CEL) et les plans épargne logement (PEL) sont des produits d’épargne proposés aux particuliers dont les caractéristiques sont définies par la loi de 1965 sur l’épargne logement et les décrets pris en application de cette loi.

Le régime d’épargne logement génère des engagements de deux natures pour les établissements qui commercialisent ces produits :

– l’engagement de devoir, dans le futur, accorder à la clientèle des crédits à un taux déterminé fixé à l’ouverture du contrat pour les PEL ou à un taux fonction de la phase d’épargne pour les contrats CEL ;

– l’engagement de devoir rémunérer l’épargne dans le futur à un taux fixé à l’ouverture du contrat pour une durée indéterminée pour les PEL ou à un taux fixé chaque semestre en fonction d’une formule d’indexation fixée par la loi pour les contrats de CEL.

Les engagements présentant des conséquences potentiellement défavorables sont évalués pour chacune des générations de plans d’épargne logement d’une part et pour l’ensemble des comptes épargne logement d’autre part.

Les risques attachés à ces engagements sont couverts par une provision dont le montant est déterminé par l’actualisation des résultats futurs dégagés sur les encours en risques :

– l’encours d’épargne en risque correspond au niveau d’épargne futur incertain des plans existant à la date de calcul de la provision. Il est estimé statistiquement en tenant compte du comportement des souscripteurs épargnants, pour chaque période future, par différence entre les encours d’épargne probables et les encours d’épargne minimum attendus ;

– l’encours de crédits en risque correspond aux encours de crédits déjà réalisés mais non encore échus à la date de calcul et des crédits futurs estimés statistiquement en tenant compte du comportement de la clientèle et des droits acquis et projetés attachés aux comptes et plans d’épargne logement.

Les résultats des périodes futures sur la phase d’épargne sont déterminés, pour une génération considérée, par différence entre le taux réglementé offert et la rémunération attendue pour un produit d’épargne concurrent.

Les résultats des périodes futures sur la phase de crédit sont déterminés par différence entre le taux fixé à l’ouverture du contrat pour les PEL ou à un taux fonction de la phase d’épargne pour les contrats de CEL, et le taux anticipé des prêts à l’habitat non réglementés.

Lorsque la somme algébrique de la mesure des engagements futurs sur la phase d’épargne et sur la phase de crédit d’une même génération de contrats traduit une situation potentiellement défavorable, une provision est constituée, sans compensation entre les générations. Les engagements sont estimés par application de la méthode Monte-Carlo pour traduire l’incertitude sur les évolutions potentielles des taux d’intérêt et leurs conséquences sur les comportements futurs modélisés des clients et sur les encours en risque.

La provision est inscrite au passif du bilan et les variations sont enregistrées en produit net bancaire.

 

2.3.9. Fonds pour risques bancaires généraux. — Ces fonds sont destinés à couvrir les risques inhérents aux activités de l’entité, conformément aux conditions requises par l'article 3 du règlement n° 90-02 du CRBF et par l'instruction n° 86-05 modifiée de la Commission bancaire.

Ils comprennent également les montants dotés au Fonds Régional de Solidarité et aux fonds constitués dans le cadre du mécanisme de garantie (cf. §1.2).

 

2.3.10. Instruments financiers à terme. — Les opérations de couverture et de marché sur des instruments financiers à terme de taux d’intérêt, de change ou d'actions sont enregistrées conformément aux dispositions des règlements n°88-02 et 90-15 du CRBF modifiés et de l’instruction 94-04 modifiée par l’instruction 2003-03 de la Commission bancaire.

Les engagements relatifs à ces opérations sont inscrits dans les comptes de hors bilan pour la valeur nominale des contrats. A la date de clôture, le montant de ces engagements représente le volume des opérations non dénouées à la clôture.

Les principes comptables appliqués diffèrent selon la nature des instruments et les intentions des opérateurs à l'origine.

 

— Opérations fermes : Les contrats d'échange de taux et assimilés (accords de taux futurs, garantie de taux plancher et plafond) sont classés selon le critère de l'intention initiale dans les catégories suivantes :

– micro-couverture (couverture affectée) ;

– macro-couverture (gestion globale de bilan) ;

– positions spéculatives / positions ouvertes isolées ;

– gestion spécialisée d’un portefeuille de transaction.

Les montants perçus ou payés concernant les deux premières catégories sont comptabilisés prorata temporis dans le compte de résultat.

Les charges et produits d’instruments utilisés à titre de couverture d’un élément ou d’un ensemble d’éléments homogènes sont enregistrés en résultat de manière symétrique à la prise en compte des produits et charges sur les éléments couverts. Les éléments de résultat de l’instrument de couverture sont comptabilisés dans le même poste que les produits et charges concernant les éléments couverts en « Intérêts et produits assimilés » et « Intérêts et charges assimilées ». Le poste « Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation » est utilisé lorsque les éléments couverts sont inclus dans le portefeuille de négociation.

Les charges et produits relatifs aux instruments financiers à terme ayant pour objet de couvrir et de gérer un risque global de taux sont inscrits prorata temporis en compte de résultat au poste « Intérêts et produits assimilés » et « Intérêts et charges assimilées ». Les gains et les pertes latents ne sont pas enregistrés.

Les charges et les produits relatifs à certains contrats constituant des positions ouvertes isolées sont enregistrés dans les résultats au dénouement des contrats ou prorata temporis selon la nature de l’instrument. Les pertes latentes éventuelles, constatées par rapport à la valeur de marché, font l’objet d’une provision. La détermination de cette valeur est fonction de la nature des marchés concernés (organisés et assimilés ou de gré à gré). Sur les marchés organisés, les instruments bénéficient d’une cotation permanente et d’une liquidité suffisante pour justifier leur valorisation au prix de marché. Les plus values latentes ne sont pas enregistrées.

Les contrats relevant de la gestion spécialisée sont valorisés selon les méthodes du coût de remplacement ou obligataire après prise en compte d’une décote pour tenir compte du risque de contrepartie et de la valeur actualisée des frais de gestion futurs. Les variations de valeur d’un arrêté comptable à l’autre sont inscrites immédiatement en compte de résultat au poste « Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation ».

Les soultes de résiliation ou d'assignation sont comptabilisées comme suit :

Pour les opérations classées en gestion spécialisée ou en position ouverte isolée, les soultes sont rapportées immédiatement en compte de résultat ;

Pour les opérations de micro-couverture et de macro-couverture, les soultes sont soit amorties sur la durée de vie résiduelle de l'élément anciennement couvert soit rapportées immédiatement en compte de résultat.

 

— Opérations conditionnelles : Le montant notionnel de l'instrument sous-jacent sur lequel porte l'option ou le contrat à terme est enregistré en distinguant les contrats de couverture des contrats négociés dans le cadre d'opérations de marché.

Pour les opérations sur options de taux d’intérêt, de change ou sur actions, les primes payées ou encaissées sont enregistrées en compte d'attente. A la clôture de l'exercice, ces options font l'objet d'une valorisation portée en compte de résultat dans le cas de produits cotés sur un marché organisé ou assimilé. Pour les marchés de gré à gré, seules les moins-values font l’objet d’une provision et les plus values latentes ne sont pas enregistrées. Lors de la revente, du rachat, de l'exercice ou à l'expiration, les primes sont enregistrées immédiatement en compte de résultat.

Pour les opérations de couverture, les produits et charges sont rapportés de manière symétrique à ceux afférents à l'élément couvert. Les instruments conditionnels vendeurs ne sont pas éligibles au classement en macro-couverture.

Les marchés de gré à gré peuvent être assimilés à des marchés organisés lorsque les établissements qui jouent le rôle de mainteneurs de marchés garantissent des cotations permanentes dans des fourchettes réalistes ou lorsque des cotations de l’instrument financier sous-jacent s’effectuent elles-mêmes sur un marché organisé. Les variations de valeurs des options non cotées sont déterminées selon un calcul mathématique.

 

2.3.11. Intérêts et assimilés – Commissions. — Les intérêts et les commissions assimilables par nature à des intérêts sont enregistrés en compte de résultat prorata temporis.

Les commissions et coûts liées à l'octroi ou à l'acquisition d'un concours sont notamment assimilés à des compléments d’intérêts et sont étalés sur la durée de vie effective du crédit au prorata du capital restant dû.

Les autres commissions sont enregistrées selon la nature de la prestation :

– Commissions rémunérant une prestation instantanée : enregistrement lors de l’achèvement des prestations.

– Commissions rémunérant une prestation continue ou discontinue avec plusieurs échéances successives échelonnées : enregistrement au fur et à mesure de l’exécution de la prestation.

 

2.3.12. Revenus des titres à revenu variable. — Les dividendes sont comptabilisés dès que leur paiement a été décidé par l’organe compétent. Ils sont enregistrés en « Revenus des titres à revenu variable ».

Les revenus d'obligations ou des titres de créances négociables sont comptabilisés pour la partie courue dans l'exercice.

 

2.3.13. Impôt sur les bénéfices. — La charge d’impôt figurant au compte de résultat correspond à l’impôt sur les sociétés dû au titre de l’exercice ainsi qu’à la provision pour impôts sur les GIE fiscaux.

Les réseaux Caisses d’Epargne et Banques Populaires bénéficient depuis l’exercice 2010 des dispositions de l’article 91 de la loi de finance rectificative pour 2008, qui étend le mécanisme de l’intégration fiscale aux réseaux bancaires mutualistes.

L’établissement a signé avec sa mère intégrante une convention d’intégration fiscale qui lui assure de constater dans ses comptes la dette d’impôt dont elle aurait été redevable en l’absence d’intégration fiscale mutualiste.

 

Note 3. – Informations sur le bilan.

 

Sauf information contraire, les notes explicatives sur les postes du bilan sont présentées nettes d'amortissements et de dépréciations.

 

3.1. Opérations interbancaires (en milliers d'euros) :

 

Actif

31/12/2011

31/12/2010

Créances à vue (1)

44 566

70 585

    Comptes ordinaires

44 566

70 585

    Comptes et prêts au jour le jour

0

0

    Valeurs et titres reçus en pension au jour le jour

0

0

Valeurs non imputées

488

30

Créances à terme (1)

489 893

462 847

    Comptes et prêts à terme

489 893

462 847

    Prêts subordonnés et participatifs

0

0

    Valeurs et titres reçus en pension à terme

0

0

Créances rattachées

3 385

2 679

Créances douteuses

0

0

    Dont créances douteuses compromises

0

0

Dépréciations des créances interbancaires

0

0

    Dont dépréciation sur créances douteuses compromises

0

0

        Total

538 332

536 141

(1) Opérations avec le réseau incluses

 

Au 31 décembre 2011, les créances sur opérations avec le réseau se décomposent en 42 773 milliers d'euros à vue et 355 343 milliers d'euros à terme, dont 4 799 milliers d’euros au titre de la quote-part de la Banque Populaire d’Alsace dans le montant des dépôts constitutifs du Fonds de Garantie Mutuel, et 19 885 milliers d’euros au titre de la quote-part de la Banque Populaire d’Alsace dans le montant des dépôts constitutifs du Fonds du réseau Banque Populaire (cf. Note 1.2). Ces mêmes créances étaient au 31 décembre 2010 respectivement de 70 162 milliers d’euros et de 360 771 milliers d’euros.

La centralisation à la Caisse des dépôts et consignations de la collecte du Livret A et du LDD représente 80 448 milliers d'euros au 31 décembre 2011 contre 44 314 milliers d’euros au 31 décembre 2010.

 

Passif

31/12/2011

31/12/2010

Dettes à vue (1)

17 689

16 229

    Comptes ordinaires créditeurs

17 689

16 229

    Comptes et emprunts au jour le jour

0

0

    Valeurs et titres donnés en pension au jour le jour

0

0

Autres sommes dues

4 206

5 410

Dettes à terme (1)

2 160 471

2 691 285

    Comptes et emprunts à terme

2 158 171

2 691 285

    Valeurs et titres donnés en pension à terme (2)

2 300

0

Dettes rattachées

17 579

19 821

        Total

2 199 945

2 732 745

(1) Opérations avec le réseau incluses

(2) Les actifs cédés dans le cadre de la pension sont des titres Banque Populaire Covered Bonds pour 2 450 milliers d’euros

 

Les dettes sur opérations avec le réseau se décomposent en 15 706 milliers d'euros à vue et 1 611 671 milliers d'euros à terme au 31 décembre 2011. Elles étaient respectivement de 12 932 milliers d’euros et 1 885 785 milliers d’euros au 31 décembre 2010.

 

3.2. Opérations avec la clientèle :

3.2.1. Opérations avec la clientèle :

— Créances sur la clientèle (en milliers d'euros) :

 

Actif

31/12/2011

31/12/2010

Comptes ordinaires débiteurs

308 867

322 838

Créances commerciales

51 887

48 949

Autres concours à la clientèle

5 564 173

5 525 865

    Crédits à l'exportation

3 620

1 202

    Crédits de trésorerie et de consommation (*)

297 071

284 901

    Crédits à l'équipement (*)

1 916 324

1 933 005

    Crédits à l'habitat (*)

3 294 890

3 253 639

    Autres crédits à la clientèle

52 268

53 118

    Valeurs et titres reçus en pension

0

0

    Prêts subordonnés

0

0

    Autres

 

 

Valeurs non imputées

7 031

6 947

Créances rattachées

23 448

25 590

Créances douteuses

326 576

310 319

Dépréciations des créances sur la clientèle

-146 614

-132 134

        Total

6 135 368

6 108 374

(*) Dont créances restructurées

45 762

46 190

(*) Dont créances restructurées reclassées en encours sains

2 369

1 358

 

Les créances sur la clientèle éligibles au refinancement de la Banque Centrale ou au Système européen de Banque Centrale se montent à 260 055 milliers d’euros

 

— Dettes vis-à-vis de la clientèle (en milliers d'euros) :

 

Passif

31/12/2011

31/12/2010

Comptes d'épargne à régime spécial

1 715 306

1 611 637

    Livret A

145 413

89 153

    PEL / CEL

600 109

576 979

Autres comptes d'épargne à régime spécial (*)

969 784

945 505

Autres comptes et emprunts auprès de la clientèle (1)

2 389 551

2 296 440

Dépôts de garantie

9 343

8 485

Autres sommes dues

5 223

3 433

Dettes rattachées

58 695

50 346

        Total

4 178 118

3 970 341

(*) Principalement Livrets hors Livrets A, PEP, LEP, LDD

 

(1) Détail des comptes et emprunts auprès de la clientèle :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2011

31/12/2010

 

A vue

A terme

Total

A vue

A terme

Total

Comptes ordinaires créditeurs

1 161 527

 

1 161 527

1 174 468

 

1 174 468

Emprunts auprès de la clientèle financière

0

125 542

125 542

0

176 173

176 173

Valeurs et titres donnés en pension livrée

0

0

0

0

0

0

Autres comptes et emprunts

0

1 102 482

1 102 482

0

945 799

945 799

    Total

1 161 527

1 228 024

2 389 551

1 174 468

1 121 972

2 296 440

 

3.2.2. Répartition des encours de crédit par agent économique :

 

(En milliers d'euros)

Créances saines

Créances douteuses

Dont créances douteuses compromises

 

 

Brut

Dépréciation individuelle

Brut

Dépréciation individuelle

Société non financières

2 722 862

207 377

-102 942

111 181

-75 387

Entrepreneurs individuels

376 894

32 395

-12 099

19 935

-10 047

Particuliers

2 748 343

86 696

-31 516

42 943

-23 632

Administrations privées

41 350

108

-57

30

-28

Administrations publiques et Sécurité Sociale

57 588

 

 

 

 

Autres

8 369

 

 

 

 

    Total au 31 décembre 2011

5 955 406

326 576

-146 614

174 089

-109 094

    Total au 31 décembre 2010

5 930 189

310 319

-132 134

152 933

-95 280

 

3.3. Effets publics, obligations, actions, autres titres à revenu fixe et variable :

3.3.1. Portefeuille titres :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2011

31/12/2010

 

Transaction

Placement

Investissement

TAP

Total

Transaction

Placement

Investissement

TAP

Total

Effets publics et valeurs assimilées

0

0

0

///

0

0

0

0

///

0

    Valeurs brutes

///

0

0

///

0

///

0

0

///

0

    Créances rattachées

///

0

0

///

0

///

0

0

///

0

    Dépréciations

///

0

0

///

0

///

0

0

///

0

Obligations et autres titres à revenu fixe

0

176 289

40 618

///

216 907

0

496 114

66 971

///

563 085

    Valeurs brutes (1)

///

176 119

40 045

///

216 164

///

494 796

66 278

///

561 074

    Créances rattachées

///

1 242

573

///

1 815

///

1 979

693

///

2 672

    Dépréciations

///

-1 072

0

///

-1 072

///

-661

0

///

-661

Actions et autres titres à revenu variable

0

9 037

///

0

9 037

0

10 034

///

0

10 034

    Montants bruts

///

9 767

///

0

9 767

///

10 886

///

0

10 886

    Créances rattachées

///

 

///

 

0

///

 

///

 

0

    Dépréciations

///

-730

///

0

-730

///

-852

///

0

-852

    Total

0

185 326

40 618

0

225 944

0

506 148

66 971

0

573 119

(1) Dont titres Banque Populaire Covered Bonds pour 2 450 milliers d’euros cédés dans le cadre de la pension

 

Les moins-values latentes faisant l’objet d’une dépréciation sur les titres de placement s’élèvent à 1 802 milliers d’euros au 31 décembre 2011 contre 1 513 milliers d’euros au 31 décembre 2010. Les plus-values latentes sur les titres de placement s’élèvent à 629 milliers d’euros au 31 décembre 2011 tout comme au 31 décembre 2010.

Après étude du risque de contrepartie, aucune dépréciation n’a été constatée au titre du risque de contrepartie sur les titres d'investissement dans nos comptes au 31 décembre 2011 à l’identique du 31 décembre 2010. Les plus-values latentes sur les titres d’investissement s’élèvent à 1 440 milliers d’euros au 31 décembre 2011 contre 349 milliers d’euros au 31 décembre 2010. Le montant des moins values latentes relatives au portefeuille d’investissement s’élève à 1 913 milliers d’euros au 31 décembre 2011 contre 2 048 milliers d’euros au 31 décembre 2010.

La Banque Populaire d’Alsace ne détient dans son portefeuille aucun titre des états européens grecs, italiens, portugais, espagnols et irlandais ni aucune exposition sur des contreparties non-souveraines de ces mêmes états.

 

— Obligations et autres titres à revenu fixe :

 

En milliers d'euros

31/12/2011

31/12/2010

 

Transaction

Placement

Investissement

Total

Transaction

Placement

Investissement

Total

Titres cotés

0

74

0

74

0

74

0

74

Titres non cotés

0

17 495

40 045

57 540

0

16 722

66 278

83 000

Titres prêtés

0

158 550

0

158 550

0

478 000

0

478 000

Titres empruntés

0

0

0

0

0

0

0

0

Dépréciations

0

-1 072

0

-1 072

0

-661

0

-661

Créances rattachées

0

1 242

573

1 815

0

1 979

693

2 672

    Total

0

176 289

40 618

216 907

0

496 114

66 971

563 085

Dont titres subordonnés

0

4 521

0

4 521

0

6 197

0

6 197

 

Parmi les obligations et autres titres à revenu fixe ne figure en 2011, tout comme en 2010, aucun titre émis par des organismes publics. Le montant des créances représentatives des titres prêtés s’élève à 158 550 milliers d’euros (en diminution de 319 450 milliers d’euros par rapport à 2010) et concerne entièrement les souscriptions aux émissions réalisées par Banque Populaire Covered Bonds.

 

— Actions et autres titres à revenu variable :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2011

31/12/2010

 

Transaction

Placement

TAP

Total

Transaction

Placement

TAP

Total

Titres cotés

 

493

 

493

 

690

 

690

Titres non cotés

 

9 274

 

9 274

 

10 196

 

10 196

Dépréciations

 

-730

 

-730

 

-852

 

-852

    Total

0

9 037

0

9 037

0

10 034

0

10 034

 

Parmi les actions et autres titres à revenu variable sont enregistrés 9 219 milliers d’euros d’OPCVM au 31 décembre 2011, contre 10 141 milliers d’euros d’OPCVM au 31 décembre 2010 sans pour autant contenir des OPCVM de capitalisation

 

3.3.2. Evolution des titres d’investissement :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2010

Achats

Cessions

Remboursements

Conversion

Décotes / surcotes

Transferts

Autres variations

31/12/2011

Effets publics

0

0

0

0

0

0

0

0

0

Obligations et autres titres à revenu fixe

66 971

0

0

-26 233

0

0

0

-120

40 618

    Total

66 971

0

0

-26 233

0

0

0

-120

40 618

 

La Banque Populaire d’Alsace a enregistré en octobre 2011 l’échéance de la dernière tranche de 25 000 milliers d’euros de CDO–Collateralised Debt Obligation- ARIA ainsi que l’amortissement final d’une obligation à hauteur de 1 233 milliers d’euros.

 

3.3.3. Reclassements d’actifs. — A l’instar de 2010, la Banque Populaire d’Alsace n’a pas opéré en 2011 de reclassements d’actif en application des dispositions du règlement CRC n° 2008-17 du 10 décembre 2008 afférent aux transferts de titres hors de la catégorie « Titres de transaction » et hors de la catégorie « Titres de placement ».

 

3.4. Participations, parts dans les entreprises liées, autres titres détenus à long terme :

3.4.1. Evolution des participations, parts dans les entreprises liées et autres titres détenus à long terme :

 

(En milliers d'euros)

01/01/2011

Augmentation

Diminution

Conversion

Autres variations

31/12/2011

Valeurs brutes

422 975

356

-1 256

0

-337

421 738

    Participations et autres titres détenus à long terme

402 746

40

-997

0

-337

401 452

    ADLT - certificat d'association du fonds de garantie de place

1 535

 

 

 

 

1 535

    Parts dans les entreprises liées

18 694

316

-259

0

0

18 751

Dépréciations

-3 314

-787

914

0

0

-3 187

    Participations et autres titres à long terme

-1 744

-785

911

0

0

-1 618

    Parts dans les entreprises liées

-1 570

-2

3

0

0

-1 569

Immobilisations financières nettes

419 661

-431

-342

0

-337

418 551

 

Les parts de sociétés civiles immobilières présentées en immobilisations financières s’élèvent à 128 milliers d’euros au 31 décembre 2011 à l’identique du 31 décembre 2010.

En 2011, la Banque Populaire d’Alsace a renforcé sa participation dans les sociétés SIPMEA et BP Développement à hauteur respectivement de 316 milliers d’euros et 15 milliers d’euros et est entrée pour 25 milliers d’euros dans le capital de la SEM POLE FUNERAIRE PUBLIC DE STRASBOURG. Elle a également cédé des parts de la VOLKSBANK Baden-Baden à hauteur de 100 milliers d’euros et bénéficié de remboursements du GIE VULCAIN pour 334 milliers d’euros. Par ailleurs, la liquidation pour 891 milliers d’euros du GIE SPRING RAIN a dégagé une moins-value de 674 milliers d’euros entièrement couverte par la reprise de la provision constituée à fin décembre 2010. Enfin, les sociétés SCI TURENNE et IMMOBILIERE CONCORDE, filiales à 100% et 99,90% de la Banque Populaire d’Alsace ont été dissoutes, impactant les encours pour 259 milliers d’euros et générant une plus-value de 18 milliers d’euros.

 

Tableau des filiales et participations (montants en milliers d’euros)

 

Filiales et participations en milliers d'euros

Capital

Capitaux propres autres que le capital y compris FRBG le cas échéant

Quote-part du capital détenue (en %)

Valeur comptable des titres détenus

Prêts et avances consentis par la société et non encore remboursés et TSDI

Montants des cautions et avals donnés par la société

CA HT ou PNB du dernier exercice écoulé

Résultats (bénéfice ou perte du dernier exercice clos)

Dividendes encaissés par la société au cours de l'exercice

Observations

 

 

 

 

Brute

Nette

 

 

 

 

 

 

A. Renseignements détaillés sur chaque titre dont la valeur brute excède 1 % du capital de la société astreinte à la publication

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

1. Filiales (détenues à plus de 50%)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

SIPMEA

4 760

 

99,11%

13 406

13 406

 

 

3

-415

5 003

Données 2010

SPGRES

3 727

 

100,00%

3 728

3 728

 

 

0

-88

450

 

2. Participations (détenues entre 10 et 50%)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Néant

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

3. Autres titres (détenues à - 10 %)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

BPCE

467 227

18 468 029

2,26%

378 996

378 996

 

 

836 872

7 123

7

 

BP Developpement

456 117

 

1,80%

11 275

11 275

 

 

ND

37 635

629

Données 2010

IBP

89 733

 

4,09%

3 667

3 667

 

 

274 220

-3 568

0

Données 2010

B. Renseignements globaux sur les autres titres dont la valeur brute n'excède pas un 1 % du capital de la société astreinte à la publication

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Filiales françaises (ensemble)

 

 

 

1 617

48

88

 

 

 

 

 

Filiales étrangères (ensemble)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Participations dans les sociétés françaises

 

 

 

8 635

7 017

 

 

 

 

7

 

Participations dans les sociétés étrangères

 

 

 

414

414

 

 

 

 

19

 

Dont participations dans les sociétés cotées

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

3.4.3. Entreprises dont l’établissement est associé indéfiniment responsable :

 

Dénomination

Siège

Forme juridique

SIRKA

9 rue Konrad Adenauer 68390 Sausheim

SNC

 

3.4.4. Opérations avec les entreprises liées :

 

(En milliers d'euros)

Etablissements de crédit

Autres entreprises

31/12/2011

31/12/2010

Créances

 

88

88

178

    Dont subordonnées

 

 

 

 

Dettes

 

25 435

25 435

30 448

    Dont subordonnées

 

 

 

 

Engagements donnés

 

 

 

 

    Engagements de financement

 

 

 

 

    Engagements de garantie

 

 

 

 

    Autres engagements donnés

 

 

 

 

            Total

 

25 523

25 523

30 626

 

3.5. Opérations de crédit-bail et locations simples :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2011

31/12/2010

 

Immobilier

Mobilier

Location simple

Total

Immobilier

Mobilier

Location simple

Total

Biens loués à la clientèle

0

193 572

48 671

242 243

0

175 432

57 503

232 935

Biens temporairement non loués

0

793

387

1 180

0

657

408

1 065

Encours douteux

0

1 180

526

1 706

0

1 134

1 010

2 144

Dépréciation

0

-146

0

-146

0

-44

-22

-66

Créances rattachées

0

0

0

0

0

0

0

0

    Total

0

195 399

49 584

244 983

0

177 179

58 899

236 078

 

La réserve latente correspond à la différence entre les encours financiers des contrats des clients et les valeurs nettes comptables des immobilisations louées. Au 31 décembre 2011, avant impôts différés, elle s’établit à 31 241 milliers d’euros en augmentation de 7 542 milliers d’euros par rapport au 31 décembre 2010.

 

3.6. Immobilisations incorporelles et corporelles :

3.6.1. Immobilisations incorporelles :

 

(En milliers d'euros)

01/01/2011

Augmentation

Diminution

Autres mouvements

31/12/2011

Valeurs brutes

1 836

0

-385

0

1 451

    Droits au bail et fonds commerciaux

778

0

-385

0

393

    Logiciels

807

0

0

0

807

    Autres

251

0

0

0

251

Amortissements et dépréciations

-1 305

-84

385

0

-1 004

    Droits au bail et fonds commerciaux

-574

-45

385

0

-234

    Logiciels

-731

-39

0

0

-770

    Autres

0

0

0

0

0

        Total valeurs nettes

531

-84

0

0

447

 

3.6.2. Immobilisations corporelles :

 

(En milliers d'euros)

01/01/2011

Augmentation

Diminution

Autres mouvements

31/12/2011

Valeurs brutes

115 543

7 829

-4 726

0

118 646

Immobilisations corporelles d'exploitation

114 751

7 689

-4 716

0

117 724

    Terrains

2 538

0

0

0

2 538

    Constructions

93 009

5 431

-656

 

97 784

    Parts de SCI

0

0

0

0

0

    Autres

19 204

2 258

-4 060

0

17 402

Immobilisations hors exploitation

792

140

-10

0

922

Amortissements et dépréciations

-62 708

-5 586

4 498

0

-63 796

Immobilisations corporelles d'exploitation

-62 241

-5 532

4 492

0

-63 281

    Terrains

0

0

0

0

0

    Constructions

-48 377

-4 304

536

0

-52 145

    Parts de SCI

0

0

0

0

0

    Autres

-13 864

-1 228

3 956

0

-11 136

Immobilisations hors exploitation

-467

-54

6

0

-515

        Total valeurs nettes

52 835

2 243

-228

0

54 850

 

3.7. Dettes représentées par un titre :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2011

31/12/2010

Bons de caisse et bons d'épargne

285

385

Titres du marché interbancaire

253 193

109 000

Titres de créances négociables

103 405

220 761

Emprunts obligataires

0

0

Autres dettes représentées par un titre

0

0

Dettes rattachées

6 031

4 365

    Total

362 914

334 511

 

Les primes de remboursement ou d’émission restant à amortir s’élèvent respectivement à 2 941 milliers d'euros à l’actif et à 1 408 milliers d’euros au passif.

Le solde non amorti correspond à la différence entre le montant initialement reçu et le prix de remboursement des dettes représentées par un titre.

Les titres de créances négociables ont été souscrits à hauteur de 31 600 milliers d’euros par des établissements de crédit et de 71 805 milliers d’euros par la clientèle ordinaire au 31 décembre 2011, contre respectivement 120 050 milliers d’euros et 100 711 milliers d’euros au 31 décembre 2010.

 

3.8. Autres actifs et autres passifs :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2011

31/12/2010

 

Actif

Passif

Actif

Passif

Comptes de règlement sur opérations sur titres

0

6

0

0

Primes sur instruments conditionnels achetés et vendus

5 979

159

5 841

175

Dettes sur titres empruntés et autres dettes de titres

////

4 199

////

5 723

Créances et dettes sociales et fiscales

22 121

23 936

14 563

25 639

Dépôts de garantie reçus et versés

1 687

445

1 617

465

Autres débiteurs divers, autres créditeurs divers

1 014

3 157

4 145

4 430

    Total

30 801

31 902

26 166

36 432

 

3.9. Comptes de régularisation :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2011

31/12/2010

 

Actif

Passif

Actif

Passif

Engagements sur devises

3 525

0

0

3 051

Gains et pertes différés sur instruments financiers à terme de couverture

0

0

0

0

Charges et produits constatés d'avance

5 991

34 793

6 460

33 645

    Dont subvention et crédit d'impôt PTZ

 

18 965

 

17 234

    Dont impôt différé sur étalement du crédit d'impôt PTZ

2 901

 

2 241

 

    Dont charges et produits d'avance sur instruments financiers et refinancements

2 515

3 200

3 583

3 516

    Dont commissions assurances emprunteurs

 

4 064

 

4 833

    Dont produits opérations crédit bail

 

6 216

 

5 764

Produits à recevoir/Charges à payer

15 007

15 798

15 408

19 812

    Dont Produits et Charges sur instruments financiers

4 654

3 729

5 860

5 947

Valeurs à l'encaissement

451

2 820

542

22 523

Autres

19 453

6 716

15 455

7 447

    Dont opérations devises à régulariser

2 323

477

2 756

499

    Dont prime d'émission à répartir

2 941

 

472

 

    Dont moyens paiements à recouvrer

5 927

 

3 259

 

    Dont avances primes PEL

5 402

 

6 498

 

        Total

44 427

60 127

37 865

86 478

 

3.10. Provisions :

3.10.1. Tableau de variations des provisions :

 

(En milliers d'euros)

01/01/2011

Dotations

Utilisations / reprises

Autres

31/12/2011

Provisions pour risques de contrepartie

24 379

1 268

-5 915

0

19 732

Provisions pour engagements sociaux

42 060

5

-1 405

0

40 660

Provisions pour PEL/CEL

5 455

349

-2 106

0

3 698

Autres provisions pour risques

8 875

1 302

-3 250

0

6 927

    Portefeuille titres et instruments financiers à terme

0

0

0

0

0

    Immobilisations financières

0

0

0

0

0

    Promotion immobilière

0

0

0

0

0

    Provisions pour impôts

5 818

3

-2 570

0

3 251

    Autres

3 057

1 299

-680

0

3 676

Provisions exceptionnelles

127

0

-5

0

122

    Provisions pour restructurations informatiques

0

0

0

0

0

    Autres provisions exceptionnelles

127

0

-5

0

122

        Total

80 896

2 924

-12 681

0

71 139

 

Les provisions pour risques de contrepartie comprennent les provisions pour litiges avec la clientèle et celles constituées sur les engagements par signature et intègrent également les provisions pour risque de crédit constituées sur le périmètre des engagements non douteux pour lesquels il est possible d’anticiper un risque de défaillance et de pertes à l’échéance (provisions sur base de portefeuilles). Elles ont bénéficié de l’évolution favorable de 2 litiges importants pour 1 601 milliers d’euros et de la variation à la baisse des provisions sur base de portefeuilles pour 2 689 milliers d’euros.

Les autres provisions pour risques ont été principalement impactées par

– les dotations nettes de 965 milliers d’euros portant sur des litiges de nature prud’homale et sur des provisions pour charges de personnel

– les utilisations liées au contrôle fiscal sur les exercices 2006 à 2008 en contrepartie des montants réglés à l’Administration fiscale pour 1 988 milliers d’euros et à celui dont a fait l’objet BP Participations (garantie de passif accordée par les Banques Populaires) pour 94 milliers d’euros

– les reprises nettes de 690 milliers d’euros au titre des GIE fiscaux.

Au 31 décembre 2011, les provisions constituées pour les contrôles URSSAF s’élèvent globalement à 1 689 milliers d’euros à l’identique du 31 décembre 2010.

 

3.10.2. Provisions et dépréciations constituées en couverture du risque de contrepartie :

 

(En milliers d'euros)

01/01/2011

Dotations

Utilisations / reprises

Autres

31/12/2011

Dépréciations inscrites en déduction des éléments d'actifs

142 147

69 027

-55 577

0

155 597

    Dépréciations sur créances sur la clientèle

137 254

67 230

-54 022

0

150 462

    Dépréciations sur autres créances

4 893

1 797

-1 555

0

5 135

Provisions pour risques de contrepartie inscrites au passif

24 379

1 268

-5 915

0

19 732

    Provisions sur engagements hors bilan (1)

3 400

1 089

-1 168

0

3 321

    Provisions pour risque de contrepartie clientèle (2)

20 979

179

-4 747

0

16 411

    Total

166 526

70 295

-61 492

0

175 329

(1) Dont risque d’exécution d’engagements par signature

(2) Une provision pour risque est constituée sur le périmètre des engagements non douteux, inscrits au bilan ou au hors-bilan, pour lesquels les informations disponibles permettent d’anticiper un risque de défaillance et de pertes à l’échéance.

 

3.10.3. Provisions pour engagements sociaux :

— Avantages postérieurs à l'emploi à cotisations définies : Les régimes à cotisations définies concernent les régimes de retraites obligatoires gérés par la sécurité sociale et par les caisses de retraite AGIRC et ARRCO et des régimes sur complémentaires auxquels adhèrent les Banques Populaires. L'engagement de la Banque Populaire d’Alsace est limité au versement des cotisations (10 053 milliers d'euros en 2011).

 

— Avantages postérieurs à l'emploi à prestations définies et avantages à long terme : Les engagements de la Banque Populaire d’Alsace concernent les régimes suivants :

– Le régime de retraite des Banques Populaires géré par la Caisse Autonome de Retraite des Banques Populaires (CAR) concerne les prestations de retraite issues de la fermeture du régime de retraite bancaire au 31 décembre 1993,

– Retraites et assimilés : indemnités de fin de carrière et avantages accordés aux retraités,

– Autres : bonification pour médailles d'honneur du travail et autres avantages à long terme.

Ces engagements sont calculés conformément aux dispositions de la Recommandation n° 2003-R-01 du Conseil national de la comptabilité.

 

— Analyse des actifs et passifs comptabilisés au bilan :

 

(En milliers d'euros)

Régime CARBP

Retraites

Autres engagts

31/12/2011

Régime CARBP

Retraites

Autres engagts

31/12/2010

Valeur actualisée des engagements financés (a)

40 125

13 295

4 280

57 700

38 290

13 541

4 347

56 178

Juste valeur des actifs du régime (b)

-9 935

-2 016

0

-11 951

-10 340

-867

0

-11 207

Juste valeur des droits à remboursement (c)

0

0

0

0

0

0

0

0

Valeur actualisée des engagements non financés (d)

0

0

0

0

0

0

0

0

Eléments non encore reconnus (e)

-5 881

792

0

-5 089

-3 029

118

0

-2 911

Solde net au bilan (a) - (b) - c) + (d) - (e)

24 309

12 071

4 280

40 660

24 921

12 792

4 347

42 060

Passif

24 309

12 071

4 280

40 660

24 921

12 792

4 347

42 060

Actif

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le 1er janvier 2010, la CARBP est devenue une Institution de Gestion de Retraite Supplémentaire qui assure la gestion administrative des engagements de retraite issus de la retraite bancaire. Les encours sont externalisés auprès d’un assureur. Cette externalisation n’a pas eu d’impact pour la Banque Populaire d’Alsace.

 

— Ajustement lié à l’expérience au titre du régime de retraite des Banques Populaires (CARBP) : Les ajustements liés à l’expérience indiquent les variations d’actifs ou de passifs qui ne sont pas liées à des changements d’hypothèses actuarielles.

Sur l’année 2011, sur l’ensemble des 40 460 milliers d’euros d’écarts actuariels générés, 36 231 milliers d’euros proviennent des écarts liés à la mise à jour du taux d’actualisation et 4 229 milliers d’euros proviennent des ajustements liés à l’expérience. La quote-part relevant de la Banque Populaire d’Alsace s’établit respectivement à 2 055 milliers d’euros, 1 840 milliers d’euros et 215 milliers d’euros.

Au 31 décembre 2011, les actifs de couverture du régime de retraite des Banques Populaires sont répartis à hauteur de 61,10% en obligations, 32,00% en actions, 0% en actifs immobiliers, 6,70% en actifs monétaires et 0,20% en autres actifs. Les rendements attendus des actifs du régime sont calculés en pondérant le rendement anticipé sur chacune des catégories d’actifs par leur poids respectif dans la juste valeur des actifs.

 

— Analyse de la charge de l'exercice :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2011

31/12/2010

 

Régime CARBP

Retraites

Autres engagts

Total

Régime CARBP

Retraites

Autres engagements

Total

Coût des services rendus de la période

0

534

210

744

0

565

193

758

Coût financier

1 323

450

136

1 909

1 466

498

136

2 100

Rendement attendu des actifs de couverture

-465

-1

0

-466

-563

-18

0

-581

Rendement attendu des droits à remboursement

0

0

0

0

0

0

0

0

Ecarts actuariels : amortissement de l'exercice

0

59

-76

-17

0

49

230

279

Coût net des liquidations de l'exercice

-1 469

184

-337

-1 622

-1 425

70

-434

-1 789

Coût des services passés

0

25

0

25

0

28

0

28

Autres

0

-1 973

0

-1 973

0

-293

0

-293

    Total

-611

-722

-67

-1 400

-522

899

125

502

 

— Principales hypothèses actuarielles :

 

En pourcentage

Régime CARBP

Retraites

Autres engagements

 

31/12/2011

31/12/2010

31/12/2011

31/12/2010

31/12/2011

31/12/2010

Taux d'actualisation

3,63%

3,61%

3,20%

3,32%

3,02%

3,09%

Rendement attendu des actifs de couverture

4,50%

5,50%

2,44

2,44%

 

 

Rendement attendu des droits à remboursement

 

 

 

 

 

 

 

Les tables de mortalité utilisées sont :

– TF00/02 pour les IFC, médailles et autres avantages,

– TGH TGF 05 pour CARBP.

 

— Plan d’options d’achat d’actions : La Banque Populaire d’Alsace n’a pas émis de stock-options et ne contrôle pas des sociétés ayant octroyé des stock-options à leurs mandataires sociaux.

 

3.10.4. Provisions PEL / CEL :

— Encours des dépôts collectés

 

(En milliers d'euros)

31/12/2011

31/12/2010

Encours collectés au titre des Plans d'épargne logement (PEL)

 

 

    Ancienneté de moins de 4 ans

47 088

335 555

    Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans

443 670

122 046

    Ancienneté de plus de 10 ans

76 062

86 271

Encours collectés au titre des plans épargne logement

566 820

543 872

Encours collectés au titre des comptes épargne logement

33 289

33 107

        Total

600 109

576 979

 

— Encours des crédits octroyés :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2011

31/12/2010

Encours de crédits octroyés* au titre des plans épargne logement

3 695

4 528

    Au titre des comptes épargne logement

7 656

8 276

        Total

11 351

12 804

 

— Provisions sur engagements liés aux comptes et plans épargne logement (PEL et CEL) :

 

(En milliers d'euros)

01/01/2011

Dotations / reprises nettes

31/12/2011

Provisions constituées au titre des PEL

 

 

 

    Ancienneté de moins de 4 ans

463

-463

0

    Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans

869

-869

0

    Ancienneté de plus de 10 ans

3 347

-307

3 040

Provisions constituées au titre des plans épargne logement

4 679

-1 639

3 040

Provisions constituées au titre des comptes épargne logement

628

-47

581

Provisions constituées au titre des crédits PEL

-11

-4

-15

Provisions constituées au titre des crédits CEL

159

-67

92

Provisions constituées au titre des crédits épargne logement

148

-71

77

        Total

5 455

-1 757

3 698

 

3.11. Dettes subordonnées :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2011

31/12/2010

Dettes subordonnées à durée déterminée

52 000

55 000

Dettes subordonnées à durée indéterminée

0

0

Dépôts de garantie à caractère mutuel

0

0

Dettes rattachées

185

271

    Total

52 185

55 271

 

Les emprunts subordonnés sont tous des emprunts en euros émis par BPCE.

Ces différents emprunts ne bénéficient d’aucune possibilité de remboursement anticipé et répondent aux mêmes conditions de subordination : en cas de liquidation, ils sont remboursés à un prix égal au pair et leur remboursement n’intervient qu’après désintéressement complet de tous les créanciers, privilégiés ou chirographaires, mais avant le remboursement des prêts participatifs accordés à l’emprunteur, des titres participatifs et des titres super subordonnés émis.

Ces emprunts subordonnés, pris en compte dans le calcul des fonds propres prudentiels de la Banque Populaire d’Alsace au titre de l'article 4.d du règlement n° 90-02 du CRBF, ont les caractéristiques suivantes (en milliers d'euros) :

 

Montant

Devise

Date d'émission

Prix d'émission

Taux

Majoration d'intérêts en points de base (1)

Date d'option de remboursement ou de majoration d'intérêts

Cas de paiement obligatoire

Date d'échéance si non indéterminée

Emprunts inférieurs à 10% du poste

 

 

 

 

 

 

 

 

    1 000

EUR

18/06/2002

 

 

0,47%

 

 

23/07/2012

    1 000

EUR

18/10/2002

 

 

0,48%

 

 

25/11/2012

Emprunts supérieurs à 10% du poste

 

 

 

 

 

 

 

 

    10 000

EUR

23/06/2004

 

 

0,27%

 

 

04/08/2014

    15 000

EUR

23/05/2006

 

 

0,18%

 

 

22/07/2016

    25 000

EUR

25/06/2007

 

 

0,16%

 

 

10/07/2017

(1) au-dessus de l'Euribor 3 mois.

 

3.12. Fonds pour risques bancaires généraux :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2010

Augmentation

Diminution

Autres variations

31/12/2011

Fonds pour Risques Bancaires Généraux

28 326

445

-380

0

28 391

Fonds Réseau des Banques Populaires (1)

20 090

 

 

-205

19 885

Fonds de garantie mutuel (1)

2 289

 

 

2 510

4 799

Fonds régionaux de solidarité

4 133

 

 

-2 305

1 828

    Total

54 838

445

-380

0

54 903

(1) Montants dotés aux fonds constitués dans le cadre du mécanisme de garantie (note 1.2)

 

3.13. Capitaux propres :

 

(En milliers d'euros)

Capital

Primes d'émission

Réserves/ autres

Résultat

Total capitaux propres hors FRBG

Total au 31 décembre 2009 après affectation

286 875

155 396

198 830

 

641 101

Mouvements de l'exercice

50 250

 

977

 

51 227

    Total au 31 décembre 2010

337 125

155 396

199 807

0

692 328

Variation de capital

37 500

 

 

 

37 500

Résultat de la période

 

 

 

22 314

22 314

Distribution de dividendes

 

 

-9 733

 

-9 733

Autres mouvements

 

 

-22

 

-22

    Total au 31 décembre 2011

374 625

155 396

190 052

22 314

742 387

 

Le capital social de la Banque Populaire d’Alsace s’élève à 374 625 milliers d’euros et est composé pour 299 700 milliers d’euros de 19 980 000 parts sociales de nominal 15 euros détenues par les sociétaires et une SAS – structure de portage en miroir des sociétaires - et pour 74 925 milliers d’euros de certificats coopératifs d'investissement détenus par Natixis (CCI).

Une augmentation de capital, par souscription en numéraire, d’un montant de 37 500 milliers d’euros a été réalisée aux termes d’une délibération du Conseil d’administration du 16 juin 2011, par l’émission au pair :

– de 2 000 000 parts sociales nouvelles de 15 euros de valeur nominale chacune,

– de 500 000 CCI nouveaux de 15 euros de valeur nominale chacun.

Les CCI émis par la Banque Populaire d’Alsace en application des articles 19 sexdecies à 19 duovicies de la loi n° 47.1775 du 10 septembre 1947 portant statut de la coopération sont exclusivement souscrits et libérés par Natixis détenue par BPCE.

Les titulaires de CCI disposent d’un droit sur l’actif net dans la proportion du capital qu’ils représentent. Les CCI détenus par Natixis représentent 20% du capital social de la banque.

Lors des nouvelles augmentations de capital par émission de parts sociales, cette proportion sera maintenue par l’émission au nominal dans le même temps de nouveaux CCI souscrits par Natixis.

Les CCI sont des valeurs mobilières représentatives d’une part du capital de la banque, émises pour la durée de la banque et dépourvues de droit de vote. Les CCI ne peuvent représenter plus de la moitié du capital social atteint à la clôture de l’exercice précédent. Ils sont librement négociables, toutefois la cession des CCI devra être agréée préalablement par le Conseil d’administration de la Banque Populaire d’Alsace.

La rémunération des CCI correspond à un montant global défini indépendamment du nombre de CCI émis et doit être au moins égale à celle versée aux parts sociales. Elle est décidée par l’Assemblée Générale en fonction des résultats de l’exercice. Son paiement, pour tout ou partie, peut être fait en numéraire ou en CCI.

 

3.14. Durée résiduelle des emplois et ressources. — Les emplois et ressources à terme définis sont présentés selon la durée restant à courir avec créances et dettes rattachées.

 

(En milliers d'euros)

Moins de 3 mois

De 3 mois à 1 an

De 1 an à 5 ans

Plus de 5 ans

Indéterminé

31/12/2011

Total des emplois

907 559

651 992

2 155 569

3 171 439

249 031

7 135 590

Effets publics et valeurs assimilées

0

0

0

0

0

0

Créances sur les établissements de crédit

243 313

130 510

135 573

28 936

0

538 332

Opérations avec la clientèle

662 386

521 482

1 885 996

3 065 504

0

6 135 368

Obligations et autres titres à revenu fixe

1 860

0

134 000

76 999

4 048

216 907

Opérations de crédit-bail et de locations simples

0

0

0

0

244 983

244 983

    Total des ressources

3 153 724

940 271

2 162 095

524 132

12 940

6 793 162

Dettes envers les établissements de crédit

308 030

509 951

1 090 531

291 433

0

2 199 945

Opérations avec la clientèle

2 787 500

423 414

880 165

74 099

12 940

4 178 118

Dettes représentées par un titre

58 009

4 906

166 399

133 600

0

362 914

Dettes subordonnées

185

2 000

25 000

25 000

0

52 185

 

Note 4. – Informations sur le hors bilan et opérations assimilées.

 

4.1. Engagements reçus et donnés :

4.1.1. Engagements de financement :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2011

31/12/2010

Engagements de financement donnés

 

 

En faveur des établissements de crédit

8 781

18 792

En faveur de la clientèle

535 513

634 579

Ouverture de crédits documentaires

9 413

9 713

Autres ouvertures de crédits confirmés

525 233

623 743

Autres engagements

867

1 123

    Total des engagements de financement donnés

544 294

653 371

Engagements de financement reçus

 

 

D'établissements de crédit (*)

405 000

563 742

De la clientèle

0

0

    Total des engagements de financement reçus

405 000

563 742

(*) Dont 405 000 milliers d’euros au titre d’une ligne de crédit consentie par BPCE au 31 décembre 2011 contre 560 000 milliers d’euros au 31 décembre 2010

 

4.1.2. Engagements de garantie :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2011

31/12/2010

Engagements de garantie donnés

 

 

D'ordre d'établissements de crédit

3 339

4 792

    Confirmation d'ouverture de crédits documentaires

3 339

4 792

    Autres garanties

0

0

D'ordre de la clientèle

367 553

472 480

    Cautions immobilières

32 895

41 869

    Cautions administratives et fiscales

29 766

32 414

    Autres cautions et avals donnés

242 369

328 547

    Autres garanties données

62 523

69 650

        Total des engagements de garantie donnés

370 892

477 272

Engagements de garantie reçus d'établissements de crédit

735 619

750 446

        Total des engagements de garantie reçus

735 619

750 446

 

4.1.3. Autres engagements ne figurant pas au hors bilan :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2011

31/12/2010

 

Engagements donnés

Engagements reçus

Engagements donnés

Engagements reçus

Autres valeurs affectées en garantie en faveur d'établissements de crédit

1 313 693

 

1 528 414

 

Autres valeurs affectées en garantie reçues de la clientèle

1 005 675

4 587

277 440

3 302

    Total

2 319 368

4 587

1 805 854

3 302

 

Au 31 décembre 2011, les créances données en garantie dans le cadre des dispositifs de refinancement incluent plus particulièrement :

— 260 055 milliers d’euros de créances mobilisées auprès de la Banque de France dans le cadre du processus TRICP contre 326 056 milliers d’euros au 31 décembre 2010,

— 208 590 milliers d’euros de créances nanties auprès de la SFEF contre 277 440 milliers d’euros au 31 décembre 2010,

— 513 882 milliers d’euros de crédits immobiliers nantis auprès de BP Covered Bonds contre 1 037 317 milliers d’euros au 31 décembre 2010,

— 369 376 milliers d’euros de créances données en garantie auprès de la Caisse de refinancement hypothécaire contre 165 041 milliers d’euros au 31 décembre 2010,

— 170 380 milliers d’euros de crédits immobiliers nantis auprès de BPCE SFH,

— 797 085 milliers d’euros de crédits immobiliers nantis auprès de BPCE Home Loans.

Au 31 décembre 2011, la Banque Populaire d’Alsace n’a conclu aucun contrat de garantie financière assortie d’un droit de réutilisation en application de l’ordonnance 2005-171 du 24 février 2005 et de l’avis du CNC 2006-10 ni aucun contrat de fiducie en application de la loi 2007-211 du 19 février 2007 et de l’avis du CNC 2008-03.

 

4.2. Opérations sur instruments financiers à terme :

4.2.1. Instruments financiers et opérations de change à terme :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2011

31/12/2010

 

Couverture

Autres opérations

Total

Juste valeur

Couverture

Autres opérations

Total

Juste valeur

Opérations fermes

 

 

 

 

 

 

 

 

Opérations sur marchés organisés

0

0

0

0

0

0

0

0

    Contrats de taux d'intérêt

0

0

0

0

0

0

0

0

    Contrats de change

0

0

0

0

0

0

0

0

    Autres contrats

0

0

0

0

0

0

0

0

Opérations de gré à gré

1 425 549

0

1 425 549

-31 117

1 357 615

0

1 357 615

-25 872

    Accords de taux futurs (FRA)

0

0

0

0

0

0

0

0

    Swaps de taux d'intérêt

1 112 523

0

1 112 523

-35 394

1 203 282

0

1 203 282

-22 869

    Swaps financiers de devises

226 723

0

226 723

5 312

0

0

0

0

    Autres contrats à terme

86 303

0

86 303

-1 035

154 333

0

154 333

-3 003

    Total opérations fermes

1 425 549

0

1 425 549

-31 117

1 357 615

0

1 357 615

-25 872

Opérations conditionnelles

 

 

 

 

 

 

 

 

Opérations sur marchés organisés

0

0

0

0

0

0

0

0

    Options de taux d'intérêt

0

0

0

0

0

0

0

0

    Options de change

0

0

0

0

0

0

0

0

    Autres options

0

0

0

0

0

0

0

0

Opérations de gré à gré

294 191

0

294 191

3 376

332 193

0

332 193

5 165

    Options de taux d'intérêt

286 858

0

286 858

3 376

320 765

0

320 765

5 165

    Options de change

7 333

0

7 333

0

11 428

0

11 428

0

    Autres options

0

0

0

0

0

0

0

0

        Total opérations conditionnelles

294 191

0

294 191

3 376

332 193

0

332 193

5 165

        Total instruments financiers et change à terme

1 719 740

0

1 719 740

-27 741

1 689 808

0

1 689 808

-20 707

 

Les montants nominaux des contrats recensés dans ce tableau ne constituent qu’une indication de volume de l’activité de la Banque Populaire d’Alsace sur les marchés d’instruments financiers à la clôture de l’exercice et ne reflètent pas les risques de marché attachés à ces instruments.

Les engagements sur instruments de taux d’intérêt négociés sur des marchés de gré à gré portent essentiellement sur des swaps de taux et FRA pour les opérations à terme ferme, et sur des contrats de garantie de taux pour les opérations conditionnelles.

Les engagements sur instruments de cours de change négociés sur des marchés de gré à gré portent essentiellement sur des options de change.

 

4.2.2. Ventilation par type de portefeuille des instruments financiers de taux d’intérêt négociés sur un marché de gré à gré :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2011

31/12/2010

 

Micro couverture

Macro couverture

Position ouverte isolée

Gestion spécialisée

Total

Micro couverture

Macro couverture

Position ouverte isolée

Gestion spécialisée

Total

Opérations fermes

370 123

858 067

0

0

1 228 190

401 482

801 800

0

0

1 203 282

Accords de taux futurs (FRA)

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

Swaps de taux d'intérêt

370 123

742 400

0

0

1 112 523

401 482

801 800

0

0

1 203 282

Swaps financiers de devises

0

115 667

0

0

115 667

0

0

0

0

0

Autres contrats à terme de taux d'intérêt

0

0

0

/////////

0

0

0

0

/////////

0

Opérations conditionnelles

117 816

169 042

0

0

286 858

167 765

153 000

0

0

320 765

Options de taux d'intérêt

117 816

169 042

0

0

286 858

167 765

153 000

0

0

320 765

    Total

487 939

1 027 109

0

0

1 515 048

569 247

954 800

0

0

1 524 047

 

Il n’y a pas eu de transferts d’opérations vers un autre portefeuille au cours de l’exercice 2011.

 

4.2.3. Durée résiduelle des engagements sur instruments financiers à terme :

 

(En milliers d'euros)

De 0 à 1 an

De 1 à 5 ans

Plus de 5 ans

31/12/2011

Opérations fermes

233 533

812 208

182 449

1 228 190

Opérations sur marchés organisés

 

 

 

0

Opérations de gré à gré

233 533

812 208

182 449

1 228 190

Opérations conditionnelles

21 398

147 642

117 818

286 858

Opérations sur marchés organisés

 

 

 

0

Opérations de gré à gré

21 398

147 642

117 818

286 858

    Total

254 931

959 850

300 267

1 515 048

 

4.3. Ventilation du bilan par devise. — Au 31 décembre 2011, les encours de prêts à la clientèle en franc suisse s’élèvent à 292 318 milliers d’euros et les encours de change à terme totalisent 86 304 milliers d'euros contre respectivement 272 181 milliers d’euros et 154 333 milliers d’euros au 31 décembre 2010.

 

Note 5. – Informations sur le compte de résultat.

 

5.1. Intérêts, produits et charges assimilés :

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2011

Exercice 2010

 

Produits

Charges

Net

Produits

Charges

Net

Opérations avec les établissements de crédit

12 996

-62 194

-49 198

10 359

-63 863

-53 504

Opérations avec la clientèle

241 782

-84 805

156 977

234 107

-76 165

157 942

Obligations et autres titres à revenu fixe

6 381

-12 026

-5 645

10 625

-9 641

984

Dettes subordonnées

0

-836

-836

0

-867

-867

Opérations sur instruments financiers à terme (*)

17 094

-25 776

-8 682

15 785

-35 155

-19 370

    Total

278 253

-185 637

92 616

270 876

-185 691

85 185

(*) Dont 11 202 milliers d’euros de charges nettes au titre des opérations de macro-couverture pour l’exercice 2011 contre 22 364 milliers d’euros de charges nettes pour l’exercice 2010.

 

Les produits d'intérêts sur opérations avec les établissements de crédit comprennent 1 463 milliers d’euros (834 milliers d’euros pour l’exercice 2010) au titre de la rémunération des fonds du Livret A et du LDD centralisés à la Caisse des dépôts et consignations.

Les variations de la provision épargne-logement impactent la ligne des opérations avec la clientèle. Au titre de l’exercice 2011, cette ligne présente une reprise nette de 1 756 milliers d’euros contre une reprise nette de 246 milliers d’euros pour l’exercice 2010.

 

5.2. Produits et charge sur opérations de crédit-bail et locations assimilées :

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2011

Exercice 2010

 

Produits

Charges

Net

Produits

Charges

Net

Opérations de crédit-bail et location financière

 

 

 

 

 

 

    Loyers

82 698

/////////

82 698

76 024

/////////

76 024

    Résultats de cession

1 647

-1 683

-36

1 508

-2 304

-796

    Dépréciation

121

-144

-23

237

-38

199

    Amortissement

/////////

-81 709

-81 709

/////////

-66 092

-66 092

    Autres produits et charges

1 282

-213

1 069

1 930

-204

1 726

 

85 748

-83 749

1 999

79 699

-68 638

11 061

Opérations de location simple

 

 

 

 

 

 

    Loyers

23 232

/////////

23 232

26 377

/////////

26 377

    Résultats de cession

2 391

-218

2 173

3 121

-467

2 654

    Dépréciation

348

0

348

-143

-22

-165

    Amortissement

/////////

-24 044

-24 044

/////////

-25 371

-25 371

    Autres produits et charges

43

-3

40

505

-2

503

 

26 014

-24 265

1 749

29 860

-25 862

3 998

        Total

111 762

(108 014

3 748

109 559

-94 500

15 059

 

5.3. Revenus des titres à revenu variable :

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2011

Exercice 2010

Actions et autres titres à revenu variable

58

56

Participations et autres titres détenus à long terme

686

81

Parts dans les entreprises liées

5 349

5 068

    Total

6 093

5 205

 

Les dividendes versés par les filiales se sont élevés à 5 453 milliers d’euros en 2011 contre 5 071 milliers d’euros en 2010. Les distributions du Groupe BPCE ont généré un produit de 7 milliers d’euros en 2011 contre 6 milliers d’euros en 2010.

 

5.4. Commissions :

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2011

Exercice 2010

 

Produits

Charges

Net

Produits

Charges

Net

Opérations de trésorerie et interbancaire

140

-690

-550

305

-514

-209

Opérations avec la clientèle

61 193

-8

61 185

60 064

-5

60 059

Opérations sur titres

4 578

-809

3 769

4 306

-75

4 231

Moyens de paiement

28 059

-13 930

14 129

28 355

-13 950

14 405

Opérations de change

271

0

271

270

0

270

Engagements hors-bilan

1 421

-330

1 091

1 604

-282

1 322

Prestations de services financiers

4 374

-469

3 905

4 283

-506

3 777

Activités de conseil

0

0

0

0

0

0

Autres commissions

0

0

0

0

0

0

    Total

100 036

-16 236

83 800

99 187

-15 332

83 855

 

5.5. Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation :

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2011

Exercice 2010

Titres de transaction

0

0

Opérations de change

1 536

2 116

Instruments financiers à terme

80

46

    Total

1 616

2 162

 

5.6. Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés :

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2011

Exercice 2010

 

Placement

TAP

Total

Placement

TAP

Total

Dépréciations

-289

0

-289

873

0

873

    Dotations

-867

0

-867

-16

0

-16

    Reprises

578

0

578

889

0

889

Résultat de cession

-255

0

-255

540

0

540

Autres éléments

0

0

0

0

0

0

        Total

-544

0

-544

1 413

0

1 413

 

La ligne « Résultat de cession » a notamment été impactée en 2011 par les distributions de 99 milliers d’euros auxquelles a procédé le FCPR SPEF et par la cession de 3 lignes de titres dégageant une moins-value de 360 milliers partiellement couverte par la reprise des provisions constituées sur ces actifs à fin décembre 2010 (305 milliers d’euros).

 

 

 

 

 

 

5.7. Autres produits et charges d'exploitation bancaire :

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2011

Exercice 2010

 

Produits

Charges

Total

Produits

Charges

Total

Quote-part d'opérations faites en commun

1 140

-218

922

1 171

-463

708

Refacturations de charges et produits bancaires

0

0

0

0

0

0

Activités immobilières

0

0

0

0

0

0

Prestations de services informatiques

0

0

0

0

0

0

Autres activités diverses

170

0

170

182

0

182

Autres produits et charges accessoires

4 772

-392

4 380

4 345

-2 722

1 623

    Total

6 082

-610

5 472

5 698

-3 185

2 513

 

5.8. Charges générales d'exploitation :

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2011

Exercice 2010

Frais de personnel :

 

 

    Salaires et traitements

-46 787

-46 044

    Charges de retraite et assimilées (1)

-7 847

-7 701

    Autres charges sociales

-17 243

-16 668

    Intéressement des salariés

-5 217

-5 654

    Participation des salariés

-555

-970

    Impôts et taxes liés aux rémunérations

-5 138

-4 339

        Total des frais de personnel

-82 787

-81 376

Autres charges d'exploitation :

 

 

    Impôts et taxes

-4 944

-3 572

    Autres charges générales d'exploitation

-42 887

-42 271

        Total des autres charges d'exploitation

-47 831

-45 843

        Total

-130 618

-127 219

(1) Incluant les dotations, utilisations et reprises de provisions pour engagements sociaux (note 3.10.3)

 

L’effectif moyen du personnel en activité au cours de l'exercice, ventilé par catégories professionnelles est le suivant : 395 cadres et 786 non cadres, soit un total de 1 181 salariés.

 

5.9. Coût du risque :

 

En milliers d'euros

Exercice 2011

Exercice 2010

 

Dotations

Reprises nettes

Pertes non couvertes

Récupérations sur créances amorties

Total

Dotations

Reprises nettes

Pertes non couvertes

Récupérations sur créances amorties

Total

Dépréciations d'actifs :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Interbancaires

0

0

-1 298

13

-1 285

0

0

-1 196

17

-1 179

Clientèle

-66 103

35 925

-2 591

627

-32 142

-56 509

35 135

-1 260

754

-21 880

Titres et débiteurs divers

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

Provisions :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Engagements hors-bilan

-1 089

1 168

/////////

/////////

79

-1 507

1 663

/////////

/////////

156

Provisions pour risque clientèle

-179

4 746

/////////

/////////

4 567

-855

3 849

/////////

/////////

2 994

Autres

0

0

/////////

/////////

0

0

0

/////////

/////////

0

    Total

-67 371

41 839

-3 889

640

-28 781

-58 871

40 647

-2 456

771

-19 909

Dont :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

    Reprises de dépréciations devenues sans objet

 

41 839

 

 

 

 

40 647

 

 

 

    Reprises de dépréciations utilisées

 

11 786

 

 

 

 

10 286

 

 

 

    Total reprises

 

53 625

 

 

 

 

50 933

 

 

 

Pertes couvertes par des provisions

 

-11 786

 

 

 

 

-10 286

 

 

 

    Total reprises nettes

 

41 839

 

 

 

 

40 647

 

 

 

 

5.10. Gains ou pertes sur actifs immobilisés :

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2011

Exercice 2010

 

Participations et autres titres à long terme

Titres d'investissement

Immobilisations corporelles et incorporelles

Total

Participations et autres titres à long terme

Titres d'investissement

Immobilisations corporelles et incorporelles

Total

Dépréciations

127

0

 

127

7 020

0

/////////

7 020

Dotations

-787

0

 

-787

-1 189

0

/////////

-1 189

Reprises

914

0

 

914

8 209

0

/////////

8 209

Provision pour risques

94

0

 

94

-94

0

/////////

-94

Résultat de cession

-754

0

571

-183

-9 187

0

432

-8 755

    Total

-533

0

571

38

-2 261

0

432

-1 829

 

La ligne « Résultat de cession » comprend notamment la moins-value de 674 milliers d’euros résultant de la liquidation du GIE SPRING RAIN et le solde résiduel de 94 milliers d’euros versé au titre de la garantie de passif accordée à BP Participations. Ces 2 montants avaient été provisionnés intégralement au 31 décembre 2010. Elle est par ailleurs impactée positivement par la plus-value de 532 milliers d’euros dégagée sur la cession d’un bien immobilier.

 

5.11. Résultat exceptionnel. — Les charges et produits exceptionnels se caractérisent par leur nature inhabituelle et le fait qu'ils ne s'inscrivent pas dans le cadre des activités ordinaires de l’établissement. Ils concernent principalement en 2011 :

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2011

Exercice 2010

Produits exceptionnels

5

5

Reprises provisions exceptionnelles

5

5

Charges exceptionnelles

0

-9

Autres charges exceptionnelles

0

-9

    Total

5

-4

 

5.12. Impôt sur les bénéfices. — La Banque Populaire d’Alsace est membre du groupe d’intégration fiscale constitué par BPCE.

L’impôt sur les sociétés acquitté auprès de la tête de groupe, ventilé entre le résultat courant et le résultat exceptionnel, s’analyse ainsi (en milliers d'euros) :

 

Bases imposables aux taux de

33,33%

15,00%

Au titre du résultat courant

19 916

25

Au titre du résultat exceptionnel

 

 

 

19 916

25

Imputations des déficits

 

 

Bases imposables

19 916

25

Impôt correspondant

6 639

4

+ Contribution provisoire supplémentaire 5,0%

332

 

+ Contributions 3,3%

194

 

- Déductions au titre des crédits d'impôts

-176

 

- Bénéfice de l'intégration fiscale

-88

 

Impôt dû au titre de l'exercice

6 904

 

Etalement IS PTZ

-660

 

Rappel IS Cladel bail

12

 

Rappel IS Contrôle fiscal 2009

1 847

 

Régularisations relatives à l'intégration fiscale N-1

-118

 

Impôt comptabilisé

7 985

 

Provisions pour impôts

-2 567

 

    Total

5 418

0

 

La créance liée au crédit d’impôt PTZ imputée dans le cadre de la liquidation s’élève à 3 663 milliers d’euros.

 

5.13. Répartition de l'activité. — La Banque Populaire d’Alsace exerce l’essentiel de ses activités dans le secteur de la banque commerciale et assurance.

L’analyse géographique des indicateurs sectoriels repose sur le lieu d’enregistrement comptable des activités. La Banque Populaire d’Alsace réalise ses activités en France.

 

Note 6. – Autres informations.

 

6.1. Consolidation. — En application de l’article 1er du règlement n° 99-07 du Comité de la réglementation comptable, la Banque Populaire d’Alsace établit des comptes consolidés conformes au référentiel comptable international.

Ses comptes individuels sont intégrés dans les comptes consolidés du Groupe BPCE.

 

6.2. Rémunérations, avances, crédits et engagements :

— Rémunération des dirigeants mandataires sociaux : Les rémunérations versées en 2011 s’élèvent à 971 milliers d’euros contre 522 milliers d’euros en 2010.

 

— Autres transactions avec les dirigeants mandataires sociaux : Aucun prêt, avance ou garantie n’a été accordé au cours de l’exercice 2011 aux dirigeants mandataires sociaux.

 

6.3. Honoraires des Commissaires aux comptes :

 

(En milliers d'euros)

Mazars

Cabinet KRIEGER

 

Exercice 2011

Exercice 2010

Exercice 2011

Exercice 2010

 

Montant (HT)

%

Montant (HT)

%

Montant (HT)

%

Montant (HT)

%

Audit :

 

 

 

 

 

 

 

 

Commissariat aux comptes, certification, examen des comptes individuels et consolidés

76

88%

74

100%

84

93%

82

98%

Autres diligences et prestations directement liées à la mission des commissaires aux comptes

10

12%

0

 

6

7%

2

2%

    Total

86

 

74

 

90

 

84

 

 

6.4. Implantations dans les pays non coopératifs. — L’article L. 511-45 du code monétaire et financier et l’arrêté du ministre de l’économie du 6 octobre 2009 imposent aux établissements de crédit de publier en annexe à leurs comptes annuels des informations sur leurs implantations et leurs activités dans les Etats ou territoires qui n'ont pas conclu avec la France de convention d'assistance administrative en vue de lutter contre la fraude et l'évasion fiscales permettant l'accès aux renseignements bancaires.

Ces obligations s’inscrivent dans le contexte mondial de lutte contre les territoires non fiscalement coopératifs, issu des différents travaux et sommets de l’OCDE, mais participent également à la prévention du blanchiment des capitaux et du financement du terrorisme.

Le Groupe BPCE, dès sa constitution, a adopté une attitude prudente, en informant régulièrement les établissements de ses réseaux des mises à jour des listes de territoires que l’OCDE a considéré comme insuffisamment coopératif en matière d’échange d’informations en matière fiscale et des conséquences que l’implantation dans de tels territoires pouvait avoir. Parallèlement, des listes de ces territoires ont été intégrées, pour partie, dans les progiciels utilisés aux fins de prévention du blanchiment de capitaux, et ce en vue d’appliquer une vigilance appropriée aux opérations avec ces Etats et territoires (mise en oeuvre du décret n°2009-874 du 16 juillet 2009). Au niveau central, un recensement des implantations et activités du Groupe dans ces territoires a été réalisé aux fins d’informations des instances de direction.

Au 31 décembre 2011, la Banque Populaire d’Alsace n'exerce pas d'activité et n'a pas recensé d'implantation dans les territoires non fiscalement coopératifs.

 

 

IV. — Rapport des commissaires aux comptes sur les comptes annuels.

(Exercice clos le 31 décembre 2011.)

 

Aux Sociétaires,

En exécution de la mission qui nous a été confiée par votre Assemblée Générale, nous vous présentons notre rapport relatif à l'exercice clos le 31 décembre 2011 sur :

— le contrôle des comptes annuels de la société BANQUE POPULAIRE D’ALSACE, tels qu'ils sont joints au présent rapport,

— la justification de nos appréciations,

— les vérifications et informations spécifiques prévues par la loi.

Les comptes annuels ont été arrêtés par le Conseil d’administration Il nous appartient, sur la base de notre audit, d'exprimer une opinion sur ces comptes.

 

1. Opinion sur les comptes annuels. — Nous avons effectué notre audit selon les normes d’exercice professionnel applicables en France ; ces normes requièrent la mise en oeuvre de diligences permettant d'obtenir l'assurance raisonnable que les comptes annuels ne comportent pas d'anomalies significatives. Un audit consiste à vérifier par sondages ou au moyen d’autres méthodes de sélection, les éléments justifiant des montants et informations figurant dans les comptes annuels. Il consiste également à apprécier les principes comptables suivis, les estimations significatives retenues et la présentation d’ensemble des comptes. Nous estimons que les éléments que nous avons collectés sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion.

Nous certifions que les comptes annuels sont, au regard des règles et principes comptables français, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du résultat des opérations de l'exercice écoulé ainsi que de la situation financière et du patrimoine de la société à la fin de cet exercice.

 

2. Justification des appréciations. — Les estimations comptables concourant à la préparation des états financiers au 31 décembre 2011 ont été réalisées dans un environnement incertain, lié à la crise des finances publiques de certains pays de la zone euro et en particulier de la Grèce, qui est accompagnée d’une crise économique et d’une crise de liquidité, qui rend difficile l’appréhension des perspectives économiques. C’est dans ce contexte que, en application des dispositions de l’article L. 823-9 du Code de commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à votre connaissance les éléments suivants :

— Estimations comptables :

– Provisionnement des risques de crédit : Comme indiqué dans les notes 2.3.2 et 3.10 de l’annexe aux comptes annuels, votre Banque constitue des dépréciations et des provisions pour couvrir les risques de crédit inhérents à ses activités. Dans le cadre de notre appréciation des estimations significatives retenues pour l'arrêté des comptes, nous avons examiné le dispositif de contrôle relatif au suivi des risques de crédit et de contrepartie, à l’appréciation des risques de non recouvrement et à leur couverture à l’actif par des dépréciations déterminées sur base individuelle, et au passif, par des provisions destinées à couvrir des risques clientèle non affectés.

– Valorisation des titres de participations, parts dans les entreprises liées et autres titres détenus à long terme : Les titres de participation, parts dans les entreprises liées et autres titres détenus à long terme par votre Banque sont évalués à leur valeur d'utilité selon les modalités décrites dans la note 2.3.4 de l'annexe. Dans le cadre de notre appréciation de ces estimations, nous avons examiné les éléments ayant conduit à la détermination des valeurs d'utilité pour les principales lignes du portefeuille.

– Valorisation des autres titres et des instruments financiers : Votre Banque détient des positions sur titres et instruments financiers. Les notes 2.3.4 et 2.3.10 de l'annexe exposent les règles et méthodes comptables relatives aux titres et instruments financiers. Nous avons examiné le dispositif de contrôle relatif au classement comptable et à la détermination des paramètres utilisés pour la valorisation de ces positions. Nous avons vérifié le caractère approprié des méthodes comptables retenues par votre Banque et des informations fournies dans les notes de l’annexe et nous nous sommes assurés de leur correcte application.

Dans le cadre de nos appréciations, nous nous sommes assurés du caractère raisonnable de ces estimations.

Les appréciations ainsi portées s’inscrivent dans le cadre de notre démarche d’audit des comptes annuels, pris dans leur ensemble, et ont donc contribué à la formation de notre opinion exprimée dans la première partie de ce rapport.

 

3. Vérifications et informations spécifiques. — Nous avons également procédé, conformément aux normes d’exercice professionnel applicables en France, aux vérifications spécifiques prévues par la loi.

Nous n'avons pas d'observation à formuler sur la sincérité et la concordance avec les comptes annuels des informations données dans le rapport de gestion du conseil d’administration et dans les documents adressés aux actionnaires sur la situation financière et les comptes annuels.

 

Fait à Mulhouse et Strasbourg, le 30 mars 2012.

Les Commissaires aux comptes :

 

Jean-Marc Krieger Sarl :

Mazars :

Jean-Marc Krieger ;

Jean-Brice de Turckheim ;

Anne Veaute.

 

 

IV. — Rapport spécial des commissaires aux comptes sur les conventions réglementées.

 

Assemblée générale d’approbation des comptes

de l’exercice clos le 31 décembre 2011.

 

 

Aux sociétaires,

En notre qualité de commissaires aux comptes de votre société, nous vous présentons notre rapport sur les conventions réglementées.

Il nous appartient de vous communiquer, sur la base des informations qui nous ont été données, les caractéristiques et les modalités essentielles des conventions dont nous avons été avisés ou que nous aurions découvertes à l’occasion de notre mission, sans avoir à nous prononcer sur leur utilité et leur bien-fondé ni à rechercher l'existence d’autres conventions. Il vous appartient, selon les termes de l’article R. 225-31 du code de commerce, d'apprécier l'intérêt qui s'attachait à la conclusion de ces conventions en vue de leur approbation.

Par ailleurs, il nous appartient, le cas échéant, de vous communiquer les informations prévues à l’article R. 225-31 du code de commerce relatives à l’exécution, au cours de l’exercice écoulé, des conventions déjà approuvées par l’assemblée générale.

Nous avons mis en oeuvre les diligences que nous avons estimé nécessaires au regard de la doctrine professionnelle de la Compagnie nationale des commissaires aux comptes relative à cette mission. Ces diligences ont consisté à vérifier la concordance des informations qui nous ont été données avec les documents de base dont elles sont issues.

 

Conventions soumises a l’Approbation de l’Assemblée Générale

 

En application de l’article L. 225-40 du code de commerce, nous avons été avisés des conventions suivantes qui ont fait l’objet de l’autorisation préalable de votre conseil d'administration.

 

1. Mise en place d’un nouvel outil de refinancement BPCE – SFH

Personne intéressée :

Monsieur Thierry CAHN, Président de la BANQUE POPULAIRE D’ALSACE

Nature et montant des engagements

Ayant été préalablement exposé que :

– la Banque Populaire d'Alsace participe actuellement à un programme d’obligations dites « sécurisées » organisé autour de l’émetteur BP Covered Bonds et mis en place le 31 mars 2008 (le Programme Existant)

– pour prendre en compte la création prochaine, par une loi en cours de préparation (la Loi), d’un cadre légal pour l’émission des obligations sécurisées, le groupe BPCE (le Groupe) envisage de mettre en place un nouvel émetteur (l’Émetteur) et un nouveau programme d’émission (le Nouveau Programme)

– le Programme Existant entrera en gestion extinctive à compter de la mise en place du Nouveau Programme

– les grands principes du Nouveau Programme sont :

- l’utilisation d’un Émetteur, « société de financement de l’habitat » dont l’objet sera celui fixé par la Loi. Il est constitué sous forme de société anonyme à conseil d’administration, qui sera agréée en tant que société financière par l’Autorité de Contrôle Prudentiel ;

- l’émission par l’Émetteur d’obligations dite obligations à l’habitat (les OH) bénéficiant d’un privilège spécifique prévu par la Loi. Le cas échéant, l’Émetteur pourra recourir à d’autres types de ressources, bénéficiant ou non du privilège mentionné ci-dessus (ensemble avec les OH, les Ressources) ;

– le prêt par l’Émetteur du produit des Ressources au bénéfice des membres du Groupe participant au Programme et de BPCE (les Participants) ; et

– la constitution de sûretés portant sur certains actifs figurant à leur bilan, ou reçus d’entités ne participant pas directement au Nouveau Programme, au bénéfice de l’Émetteur.

– L’Émetteur pourra également acquérir auprès des Emprunteurs, tous types d’actifs et entrer dans toutes opérations prévues ou autorisées par les lois et règlements qui seront applicables aux sociétés de financement de l’habitat.

La BANQUE POPULAIRE D’ALSACE a signé en date du 19 avril 2011 la Convention-cadre de prêt et de garantie financière du Nouveau Programme (la Convention-Cadre) en qualité d’Emprunteur et de Garant.

– La Convention-Cadre a trois objets principaux :

- définir les conditions auxquelles l’Émetteur prêtera des fonds aux Participants. À cet égard, il est précisé que le montant maximal pouvant être prêté à tout moment aux Emprunteurs est de 50 milliards d’euros (ou l’équivalent en devises étrangères). La mise à disposition des fonds se fera sous forme de prêts (les Prêts) après émission d’avis de tirage individuel et collectif émis à l’attention de l’Émetteur, par l’intermédiaire de BPCE, à des échéances, pour une durée et à des conditions financières fixées en fonction des demandes exprimées par les Emprunteurs, sous réserve que de telles conditions soient compatibles avec les conditions de marché alors applicables. Les fonds ainsi prêtés par l’Émetteur feront l’objet d’un remboursement par les Emprunteurs selon leurs conditions propres ;

- définir les conditions auxquelles les Participants fourniront des sûretés à l’Émetteur pour garantie du remboursement de l’ensemble des montants prêtés. Ces sûretés (les Sûretés) consistent en (i) des remises en garantie (sans transfert de propriété au moment de la constitution) portant principalement sur des prêts immobiliers consentis par les Garants dans le cadre de leurs activités ou reçus d’entité ne participant pas directement au Nouveau Programme et répondant à certains critères d’éligibilité (les Actifs Éligibles) ainsi que (ii) le cas échéant, des remises en pleine propriété d’espèces, constituées en application du régime dit des « garanties financières », conformément aux dispositions des articles L. 211-36 et L. 211-38 et suivants du Code monétaire et financier. Les actifs remis en garantie garantiront toutes les obligations financières au titre de la Convention-Cadre, tant celles du constituant concerné que celles des autres Participants et de BPCE. Tout Emprunteur demandant une mise à disposition des fonds (à l’exception de BPCE) devra apporter, préalablement à cette mise à disposition, un montant minimum d’Actifs Éligibles qui sera fonction (i) du montant des fonds empruntés par chaque Emprunteur et (ii) d’un niveau de rehaussement de crédit minimal à atteindre et apprécié au niveau du Programme pour satisfaire les obligations légales et règlementaires de l’Émetteur et les tests des agences notant le Nouveau Programme ou les Ressources.

Toutefois, chaque Garant pourra choisir d’apporter un montant d’Actifs Éligibles supérieur et devra en tout état de cause s’engager à remettre en garantie la totalité de son portefeuille d’Actifs Éligibles pour le cas où les Actifs Éligibles fournis par les Emprunteurs ne seraient plus suffisants à garantir leurs engagements au titre de la Convention-Cadre. Ainsi, chaque Garant pourra être amené à remettre en garantie la totalité de ses Actifs Éligibles disponibles, y compris pour garantir les obligations des autres Participants au titre de la Convention-Cadre. BPCE pourra également constituer des Sûretés sur des actifs figurant à son bilan (dans la mesure où la Loi et les règlements applicables l’autoriseront) ou reçus d’entités ne participant pas directement au Nouveau Programme ;

– prévoir les conditions dans lesquelles BPCE agira au nom et pour le compte des Participants pour les besoins de la Convention-Cadre (le Mandat). Au titre du Mandat, BPCE sera notamment autorisé par chaque Participant à :

- assurer la représentation générale des Participants à l’égard de l’Émetteur ;

- émettre les avis de tirage individuels et collectifs des Emprunteurs au nom et pour le compte de ces derniers ;

- accepter les termes et conditions définitifs des Prêts et contresigner tout document nécessaire à cette acceptation au nom et pour le compte des Emprunteurs ;

- sélectionner les Actifs Éligibles à remettre en garantie par les Garants au sein de leurs portefeuilles respectifs d’actifs disponibles et effectuer cette remise en garantie, ainsi que toute substitution, retrait ou demande de mainlevée, au nom et pour le compte de ces derniers, en signant toute attestation identification des Actifs Éligibles concernés ou tout autre document nécessaire à cet effet ; et

- convenir d’un avenant, une modification, une altération de ou un ajout à la Convention-Cadre ou tout document du Programme, et signer tout avenant et document nécessaire à cet effet au nom et pour le compte des Participants , étant précisé que dans le seul cas où l’avenant, la modification, l’altération ou l’ajout envisagé affecte significativement et défavorablement les intérêts des Participants ou ajoute de manière significative aux engagements et autres obligations à la charge des Participants, une approbation préalable des Participants devra être obtenue (par BPCE, de manière séparée).

La Convention-Cadre et les documents du Programme pourront toujours être modifiés, altérés ou faire l’objet d’un ajout par BPCE sans l’accord préalable des Participants pour

– résoudre toute ambigüité, omission, défaut ou incohérence ;

– refléter ou mettre en oeuvre le transfert des droits de l’une quelconque des parties à son successeur ; ou

– se conformer à toutes obligations légales ou règlementaires applicables.

Au 31.12.2011, l’engagement donné par la BANQUE POPULAIRE D’ALSACE est de 170 380 374 euros, et les produits comptabilisés sont de 61 805 euros.

(Convention autorisée par Conseil d'Administration en date du 16.09.2010)

 

2. Mise en place d’un programme de titrisation de prêts immobiliers en Euro, par l’émission d’obligations prioritaires et émises par un fonds commun de titrisation spécialement créé à cet effet (le "FCT") - Le "Programme BPCE Home Loans FCT".

Personne intéressée

Monsieur Thierry CAHN, Président de la BANQUE POPULAIRE D’ALSACE

Nature et montant des engagements

Ayant été préalablement exposé que :

– Le Groupe BPCE a pour projet de mettre en place un programme de titrisation de prêts immobiliers en Euro, détenus par les 20 Banques Populaires et les 17 Caisses d'Épargne et de Prévoyance qui font partie du Groupe sur leur clientèle, par l’émission d’obligations prioritaires notées AAA par les agences de notation, garanties par les actifs détenus par les 20 Banques Populaires et les 17 Caisses d'Épargne et de Prévoyance, et émises par un fonds commun de titrisation spécialement créé à cet effet (le "FCT") - Le "Programme BPCE Home Loans FCT".

– Ce programme permettra d’augmenter et de diversifier les sources de liquidité du Groupe et notamment d’accroître les réserves de liquidité à court terme mobilisables aux opérations de refinancement de l’Eurosystème, ce qui permettra de sécuriser l’ensemble du refinancement du Groupe.

La BANQUE POPULAIRE D’ALSACE a signé en date du 24.03.2011 la convention de garantie financière en qualité de Fournisseur de Garantie (Collateral Provider).

La Convention de Garantie Financière :

– décrit les conditions dans lesquelles un Fournisseur de Garantie (Collateral Provider) peut adhérer ou est exclu du champ de la Garantie Financière ; ces conditions reposent sur des critères objectifs tenant à la situation juridique ou financière d'un ou plusieurs Fournisseurs de Garantie ;

– contient les critères selon lesquels les Créances à l’Habitat peuvent faire l'objet de la Garantie Financière ; ces critères étant définis en collaboration avec les agences de notation de façon à obtenir une notation AAA des Obligations (Notes) ;

– contient des engagements des Fournisseurs de Garantie (Collateral Provider) relatifs aux Créances à l’Habitat faisant l'objet de la Garantie Financière ; ces engagements sont essentiellement relatifs aux modalités de gestion et de recouvrement des Créances à l’Habitat ;

– décrit les conditions de sélection des Créances à l’Habitat entrant effectivement dans le champ de la Garantie ; cette sélection est effectuée par une entité du Groupe dûment mandatée à cet effet au sein de la Convention de Garantie Financière (initialement cette entité sera BPCE SA), de façon à optimiser le portefeuille de Créances à l’Habitat faisant l'objet de la Garantie Financière et ainsi la notation AAA des Obligations (Notes) ;

– prévoit les conditions de rémunération de chaque Fournisseur de Garantie (Collateral Provider), étant entendu que cette rémunération s'effectue à des conditions normales de marché et en tenant compte des spécificités du Groupe ;

– prévoit les conditions et les cas dans lesquels la Garantie Financière peut être mise en oeuvre ;

– prévoit les conditions dans lesquelles chaque Fournisseur de Garantie (Collateral Provider) mandate une ou plusieurs entités aux fins d'exercer, au nom et pour le compte du Fournisseur de Garantie (Collateral Provider) concerné, l'ensemble de ses droits et obligations au titre de la Convention de Garantie Financière et afin d’agir dans le cadre du Programme BPCE Home Loans FCT au nom et pour le compte de chaque Fournisseur de Garantie (Collateral Provider) ;

– la Convention de Garantie Financière est régie par le droit français et toute contestation y afférente relève de la juridiction des tribunaux compétents du ressort de la Cour d’appel de Paris.

(Convention autorisée par Conseil d'Administration en date du 16.02.2011)

 

3. Signature de l’avenant à la convention de garantie financière du 24.03.2011 Titrisation de prêts immobiliers "Programme BPCE Home Loans FCT".

Personne intéressée

Monsieur Thierry CAHN, Président de la BANQUE POPULAIRE D’ALSACE

Nature et montant des engagements

Ayant préalablement rappelé les principes sur lesquels repose ce programme de titrisation, le présent avenant propose :

– Au fur et à mesure des besoins, le Fonds Commun de Titrisation (FCT) procèderait à une ou plusieurs émissions d'obligations seniors AAA échelonnées en tranches de différentes maturités, dans le cadre d’une nouvelle enveloppe d’un montant maximal de 50 milliards d’euros ; ces obligations étant intégralement souscrites par BPCE et immédiatement imputées sur le pool 3G (Gestion Globale des Garanties) ouvert au nom de BPCE auprès de la Banque de France, ce qui reviendrait à disposer d’une réserve de liquidité compte tenu du droit d’obtenir de façon rapide et sûre de la liquidité auprès de l'Eurosystème en cas de besoin.

– Si le programme complémentaire atteint le montant maximum d’émissions, cela impliquerait la mise en garantie d’un montant de collatéral compris entre 57 et 60 milliards d’euros compte tenu des niveaux actuels de surcollatéralisation exigés par les agences de notation pour obtenir la note AAA.

La BANQUE POPULAIRE D’ALSACE a signé en date du 21.10.2011 l’avenant à la convention de garantie financière du 24.03.2011.

Au 31.12.2011, l’engagement donné par la BANQUE POPULAIRE D’ALSACE est de 797 084 755 euros, les produits comptabilisés sont de 495 644 euros.

(Convention autorisée par Conseil d'Administration en date du 15.09.2011)

 

Conventions déjà approuvées par l’Assemblée Générale.

 

En application de l’article R. 225-30 du code de commerce, nous avons été informés que l’exécution des conventions suivantes, déjà approuvées par l’assemblée générale au cours d’exercices antérieurs, s’est poursuivie au cours de l’exercice écoulé.

 

1. Garantie sur les passifs fiscaux de BP Participations

Personne intéressée

Monsieur Thierry CAHN, Président de la BANQUE POPULAIRE D’ALSACE

Nature et montant des engagements

Dans le cadre du Protocole d’Accord arrêtant l’ensemble des termes et conditions de l’opération U2 signé en date du 03 juin 2010 et autorisé par Conseil d’administration en date du 1er juin 2010, la BANQUE POPULAIRE D’ALSACE a signé en date du 03 juin 2010 une Convention de Garantie Fiscale par laquelle les Banques Populaires consentent une solidarité fiscale à BP Participations, les droits et obligations de BP Participations au titre de cette convention de garantie ayant vocation à être transmis à BPCE par l’effet de la fusion de BP Participations.

A ce titre, la BANQUE POPULAIRE D’ALSACE a enregistré une charge de 97 124 euros au cours de l’exercice.

 

2. Dépôt de garantie auprès du Fonds Réseau Banques Populaires

Personne intéressée

Monsieur Thierry CAHN, Président de la BANQUE POPULAIRE D’ALSACE

Nature et montant des engagements

Le Protocole d’Accord arrêtant l’ensemble des termes et conditions de l’opération U2 signé en date du 03 juin 2010 et autorisé par Conseil d’administration en date du 1er juin 2010 prévoyait notamment la mise en place chez BP Participations d’un dépôt de garantie de 450 millions d’euros, de manière symétrique à celui qui existe au niveau de CE Participations.

A l’issue de l’opération U2, ce dépôt de garantie dénommé Fonds Réseau Banques Populaires a été repris par BPCE.

La BANQUE POPULAIRE D’ALSACE avait mis en place en date du 29 juillet 2010 chez BP Participations un dépôt de garantie d’un montant de20 090 000,00 euros.

Le solde au 31 décembre 2011 de ce dépôt de garantie s’élève à 19 884 811 euros au titre de la Banque Populaire d’Alsace.

 

3. Signature de l’Avenant Cautions Intra-groupe à la Convention-cadre de crédit et de garantie financière du 14 décembre 2007 avec BPCE

Personne intéressée

Monsieur Thierry CAHN, Président de la BANQUE POPULAIRE D’ALSACE

Nature et montant des engagements

La BANQUE POPULAIRE D’ALSACE a signé en date du 13 novembre 2009 l’Avenant Cautions Intra-groupe à la Convention-cadre du 14 décembre 2007 qui concerne les Banques Populaires participant au Programme mis en place par BANQUES POPULAIRES COVERED BONDS (BPCB).

L’objet de ce Programme est d’émettre des obligations dites sécurisées sur les marchés financiers en vue d’accorder aux Banques Populaires participant au Programme, et le cas échéant, à la BANQUE FEDERALE DES BANQUES POPULAIRES des avances à partir des fonds ainsi levés, au titre de la Convention-cadre.

Aux termes de la Convention-cadre, les Banques Populaires concernées, en qualité de garants, s’engagent à remettre en garantie à BPCB des actifs éligibles constitués principalement de prêts immobiliers, garantis par des sûretés (les Sûretés de Prêt Immobilier) et d’actifs de substitution devant répondre à certaines caractéristiques, dans le cadre des dispositions des articles L.211-36 et suivants du Code monétaire et financier.

L’objet de l’Avenant Cautions Intra-groupe est d’ajouter de nouveaux intervenants, à savoir la BANQUE MONETAIRE ET FINANCIERE et la COMPAGNIE EUROPEENNE DE GARANTIES ET CAUTIONS, comme apporteurs de Sûretés de Prêt Immobilier.

Au 31/12/2011, l’engagement donné par la BANQUE POPULAIRE D’ALSACE à ce titre se monte à 513 881 557 euros, les produits comptabilisés sont de 144 483 euros.

 

4. Renonciation aux intérêts des découverts, prêts et subventions aux filiales

Le Conseil d'Administration du 6 décembre 2000 a décidé de ne pas rémunérer les prêts et avances faites par la banque à ses filiales et sous-filiales.

Au titre de l'exercice 2011, aucune filiale ou sous-filiale n’a été concernée par cette convention.

 

5. Conventions d’agrément collectif conclues entre la BANQUE POPULAIRE D’ALSACE et les sociétés de caution mutuelle

Des conventions d’agrément collectif ont été conclues avec les sociétés de caution mutuelle : SOCAMI ALSACE, SOCAMA ALSACE, SOCAUPROMI, SOCACEF.

Par ces conventions, ces sociétés accordent l’exclusivité de leur cautionnement à la BANQUE POPULAIRE D’ALSACE. En contrepartie, elles bénéficient des garanties de liquidité et solvabilité de la part de la Banque.

La BANQUE POPULAIRE D’ALSACE s’est engagée à verser au titre de l’exercice 2011 avec clause de retour à meilleure fortune une subvention de 1 298 167 euros au bénéfice de SOCAMA ALSACE.

Par ailleurs, la BANQUE POPULAIRE D’ALSACE a renoncé à la facturation des frais de gestion à hauteur de 48 066 euros.

 

Déclassement d’une convention réglementée.

 

Par délibération en date du 16 février 2011, votre conseil d’Administration a décidé, suite à l’évolution de la jurisprudence, de requalifier en convention courante conclue à des conditions normales la convention d’intégration fiscale conclue entre BPCE et BPA en date du 31 décembre 2009.

 

Fait à Mulhouse et Strasbourg, le 30 mars 2012.

Les Commissaires aux comptes :

 

Jean-Marc Krieger Sarl :

Mazars :

Jean-Marc Krieger ;

Jean-Brice de Turckheim ;

Anne Veaute.

 

 

C. — Comptes consolidés annuels 2011.

 

I. — Bilan consolidé.

(En milliers d’euros.)

 

Actif

Notes

31/12/2011

31/12/2010

Caisse, banques centrales

 

59 918

53 070

Actifs financiers à la juste valeur par le résultat

5.1.1

11 571

6 668

Instruments dérivés de couverture

5.2

12 703

9 202

Actifs financiers disponibles à la vente

5.3

547 723

609 133

Prêts et créances sur établissements de crédit

5.5.1

696 876

1 014 137

Prêts et créances sur la clientèle

5.5.2

6 471 334

6 432 664

Actifs d'impôts courants

 

6 659

178

Actifs d'impôts différés

5.8

20 368

22 406

Comptes de régularisation et actifs divers

5.9

52 472

54 376

Immobilisations corporelles

5.10

56 316

54 069

Immobilisations incorporelles

5.10

447

531

    Total de l'actif

 

7 936 387

8 256 434

 

 

Passif

Notes

31/12/2011

31/12/2010

Passifs financiers à la juste valeur par résultat

5.1.2

19 377

21 839

Instruments dérivés de couverture

5.2

45 899

29 050

Dettes envers les établissements de crédit

5.11.1

2 225 228

2 734 631

Dettes envers la clientèle

5.11.2

4 168 945

3 967 186

Dettes représentées par un titre

5.12

367 769

338 844

Passifs d'impôts courants

 

45

3 155

Comptes de régularisation et passifs divers

5.13

91 590

118 718

Provisions

5.14

54 218

58 775

Dettes subordonnées

5.15

52 367

55 431

Capitaux propres

 

910 949

928 805

Capitaux propres part du groupe

 

910 949

928 805

    Capital et réserves liées

 

690 604

664 781

    Réserves consolidées

 

99 639

87 244

    Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres

 

96 348

151 866

    Résultat de l'exercice

 

24 358

24 914

        Total du passif

 

7 936 387

8 256 434

 

 

II. — Compte de résultat consolidé.

(En milliers d'euros.)

 

 

Notes

Exercice 2011

Exercice 2010

Intérêts et produits assimilés

6.1

290 232

283 824

Intérêts et charges assimilées

6.1

-184 343

-185 475

Commissions (produits)

6.2

100 491

99 654

Commissions (charges)

6.2

-15 820

-15 105

Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat

6.3

423

1 681

Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente

6.4

4 490

2 874

Produits des autres activités

6.5

9 529

11 959

Charges des autres activités

6.5

-5 675

-9 504

    Produit net bancaire

 

199 327

189 908

Charges générales d'exploitation

6.6

-130 752

-128 637

Dotations nettes aux amortissements et aux dépréciations des immobilisations corporelles et incorporelles

 

-5 670

-5 973

    Résultat brut d'exploitation

 

62 905

55 298

Coût du risque

6.7

-28 916

-19 663

Résultat d'exploitation

 

33 989

35 635

Gains ou pertes sur autres actifs

6.9

664

338

    Résultat avant impôts

 

34 653

35 973

Impôts sur le résultat

6.11

-10 295

-11 059

    Résultat net

 

24 358

24 914

Résultat net part du groupe

 

24 358

24 914

Intérêts minoritaires

 

0

0

 

III. — Résultat net, gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres.

 

(En milliers d'euros)

Notes

Exercice 2011

Exercice 2010

Résultat net

 

24 358

24 914

Ecarts de conversion

 

 

 

Variations de valeur des actifs financiers disponibles à la vente

 

-56 485

-1 969

Variations de valeur de la période affectant les capitaux propres

 

-57 648

-3 687

Variations de valeur de la période rapportée au résultat

 

1 163

1 718

Variations de valeur des instruments dérivés de couverture

 

-43

155

Variations de valeur de la période affectant les capitaux propres

 

-159

39

Variations de valeur de la période rapportée au résultat

 

116

116

Ecarts actuariels sur régimes à prestations définies

 

0

0

Quote-part de gains et pertes latents comptabilisés directement en capitaux propres des entreprises mises en équivalence

 

0

0

Impôts

5.8

1 010

-531

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres (nets d'impôt)

 

-55 518

-2 345

Résultat net et gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres

 

-31 160

22 569

Part du groupe

 

-31 160

22 569

Intérêts minoritaires

 

0

0

 

 

IV. — Tableau de variation des capitaux propres

 

(En milliers d'euros)

Capital et primes liées

Réserves consolidées

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres

Impôts différés

Résultat net part du groupe

Total capitaux propres part du groupe

Capitaux propres part des minoritaires

Total capitaux propres consolidés

 

Capital

Primes

Réserves liées

 

Variation de juste valeur des instruments

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Actifs financiers disponibles à la vente

Instruments dérivés de couverture

 

 

 

 

 

Capitaux propres au 01/01/2010

278 666

155 396

173 045

74 310

157 502

-3 135

-156

27 293

862 921

 

862 921

Mouvements liés aux relations avec les actionnaires

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Augmentation de capital

53 028

 

 

 

 

 

 

 

53 028

 

53 028

Reclassement

 

 

 

 

 

 

 

 

0

 

0

Composante en capitaux propres des plans de paiements sur base d'action

 

 

 

 

 

 

 

 

0

 

0

Distribution

 

 

 

 

 

 

 

-8 598

-8 598

 

-8 598

Effet des fusions

 

 

 

 

 

 

 

 

0

 

0

Effet des acquisitions et cessions sur les intérêts minoritaires

 

 

 

 

 

 

 

 

0

 

0

    Sous-total

53 028

 

0

0

0

0

 

-8 598

44 430

0

44 430

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres

 

 

 

 

-1 969

155

-531

 

-2 345

0

-2 345

Autres variations

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Résultat

 

 

4 646

14 049

 

 

 

-18 695

0

 

0

Autres variations

 

 

 

-1 115

 

 

 

 

-1 115

 

-1 115

    Sous-total

0

 

4 646

12 934

0

0

0

-18 695

-1 115

0

-1 115

Capitaux propres au 31/12/2010

331 694

155 396

177 691

87 244

155 533

-2 980

-687

0

903 891

0

903 891

Affectation du résultat de l'exercice 2010

 

 

4 237

20 677

 

 

 

 

24 914

 

24 914

Capitaux propres au 01/01/2011

331 694

155 396

181 928

107 921

155 533

-2 980

-687

0

928 805

0

928 805

Mouvements liés aux relations avec les actionnaires

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Augmentation de capital

21 625

 

 

 

 

 

 

 

21 625

 

21 625

Reclassement

 

 

 

 

 

 

 

 

0

 

0

Distribution

 

 

 

-8 755

 

 

 

 

-8 755

 

-8 755

Effet des fusions

 

 

 

 

 

 

 

 

0

 

0

Effet des acquisitions et cessions sur les intérêts minoritaires

 

 

 

 

 

 

 

 

0

 

0

    Sous-total

21 625

 

0

-8 755

0

0

 

0

12 870

0

12 870

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres

 

 

 

 

-56 485

-43

1 010

 

-55 518

0

-55 518

Autres variations

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Résultat

 

 

 

 

 

 

 

24 358

24 358

 

24 358

Autres variations

 

 

-39

473

 

 

 

 

434

 

434

    Sous-total

0

 

-39

473

0

0

 

24 358

24 792

0

24 792

Capitaux propres au 31/12/2011

353 319

155 396

181 889

99 639

99 048

-3 023

323

24 358

910 949

0

910 949

 

 

V. — Tableau des flux de trésorerie

(En milliers d'euros)

 

 

 

2011

2010

Résultat avant impôts

A0

34 653

35 973

+/- Dotations nettes aux amortissements des immobilisations corporelles et incorporelles

A1

5 670

5 973

- Dépréciation des écarts d'acquisition

A2

0

0

+/- Dotations nettes aux provisions

A3

13 132

8 633

+/- Quote-part de résultat liée aux sociétés mises en équivalence

A4

0

0

+/- Perte nette/gain net des activités d'investissement

A5

-7 910

-6 027

+/- (Produits)/ charges des activités de financement

A6

836

867

+/- Autres mouvements (ou flux sans décaissement de trésorerie)

A7

-6 270

32 572

    Total des éléments non monétaires inclus dans le résultat net avant impôts et des autres ajustements

 

5 458

42 018

+/- Flux liés aux opérations avec les établissements de crédit

A8

-277 288

122 720

+/- Flux liés aux opérations avec la clientèle

A9

288 538

-147 226

+/- Flux liés aux autres opérations affectant des actifs et passifs financiers

A10

26 503

116 826

+/- Flux liés aux autres opérations affectant des actifs et passifs non financiers

A11

-131 276

-132 559

Impôts versés

A12

-17 621

-6 038

Diminution (augmentation) nette des actifs et passifs provenant des activités opérationnelles

 

-111 144

-46 277

    Total flux net de trésorerie génère par l'activité opérationnelle (a)

 

-71 033

31 714

+/- Flux liés aux actifs financiers et aux participations

B1

5 775

-88 973

+/- Flux liés aux immeubles de placement

B2

0

286

+/- Flux liés aux immobilisations corporelles et incorporelles

B3

-2 396

-1 838

Total flux net de trésorerie lie aux opérations d'investissement (b)

 

3 379

-90 525

+/- Flux de trésorerie provenant ou à destination des actionnaires

C1

28 754

41 511

+/- Autres flux nets de trésorerie provenant des activités de financement

C2

-3 900

-24 619

    Total flux net de trésorerie lie aux opérations de financement (c)

 

24 854

16 892

Effet de la variation des taux de change sur la trésorerie et équivalent de trésorerie (d)

D1

0

0

Augmentation (diminution) nette de la trésorerie et des équivalents de trésorerie (A+B+C+D)

 

-42 800

-41 919

Caisses et banques centrales

 

 

 

Caisse et banques centrales (actif)

 

53 070

52 498

Banques centrales (passif)

 

0

0

Opérations à vue avec les établissements de crédit

 

 

 

Comptes ordinaires débiteurs

 

70 585

122 857

Comptes et prêts à vue

 

0

0

Comptes créditeurs à vue

 

-20 976

-30 757

Opérations de pension à vue

 

0

0

Trésorerie et équivalents de trésorerie à l'ouverture

 

102 679

144 598

Caisses et banques centrales

 

 

 

Caisse et banques centrales (actif)

 

59 918

53 070

Banques centrales (passif)

 

0

0

Opérations à vue avec les établissements de crédit

 

 

 

Comptes ordinaires débiteurs

 

44 566

70 585

Comptes et prêts à vue

 

0

0

Comptes créditeurs à vue

 

-44 605

-20 976

Opérations de pension à vue

 

0

0

Trésorerie et équivalents de trésorerie à la clôture

 

59 879

102 679

Variation de la trésorerie nette

 

-42 800

-41 919

 

VI. — Notes annexes aux comptes consolides annuels.

 

Note 1 – Cadre général.

 

1.1. Le Groupe BPCE. — Le Groupe BPCE comprend le réseau des Banques Populaires, le réseau des Caisses d'Epargne, l’organe central BPCE et ses filiales.

 

— Les deux réseaux Banques Populaires et Caisses d’Epargne : Le Groupe BPCE est un groupe coopératif dont les sociétaires sont propriétaires des deux réseaux de banque de proximité : les 19 Banques Populaires et les 17 Caisses d’Epargne. Chacun des deux réseaux est détenteur à parité de BPCE, l’organe central du groupe.

Le réseau des Banques Populaires comprend les Banques Populaires et les sociétés de caution mutuelle leur accordant statutairement l'exclusivité de leur cautionnement.

Le réseau des Caisses d'Epargne comprend les Caisses d'Epargne et de Prévoyance, les sociétés locales d'épargne et la Fédération Nationale des Caisses d'Epargne.

Les Banques Populaires sont détenues à hauteur de 80 % par leurs sociétaires et de 20 % par Natixis via les certificats coopératifs d’investissement (CCI).

Le capital des Caisses d’Epargne est détenu à hauteur de 80 % par les sociétés locales d’épargne (SLE) et de 20 % par Natixis via les CCI. Au niveau local, les SLE sont des entités à statut coopératif dont le capital variable est détenu par les coopérateurs. Elles ont pour objet d'animer le sociétariat dans le cadre des orientations générales de la Caisse d'Epargne à laquelle elles sont affiliées et elles ne peuvent pas effectuer d’opérations de banque.

 

— BPCE : Organe central au sens de la Loi bancaire et établissement de crédit agréé comme banque, BPCE a été créé par la Loi n° 2009-715 du 18 juin 2009. BPCE est constitué sous forme de société anonyme à Directoire et Conseil de surveillance dont le capital est détenu à parité par les 17 Caisses d’Epargne et les 19 Banques Populaires.

Les missions de BPCE s'inscrivent dans la continuité des principes coopératifs des Banques Populaires et des Caisses d'Epargne.

BPCE est notamment chargé d'assurer la représentation des affiliés auprès des autorités de tutelle, de définir la gamme des produits et des services commercialisés, d'organiser la garantie des déposants, d'agréer les dirigeants et de veiller au bon fonctionnement des établissements du groupe.

En qualité de holding, BPCE exerce les activités de tête de groupe et détient les filiales communes aux deux réseaux dans le domaine de la banque de détail, de la banque de financement et des services financiers et leurs structures de production. Il détermine aussi la stratégie et la politique de développement du groupe.

Les principales filiales de BPCE sont organisées autour de trois grands pôles :

– Natixis, structure cotée détenue à 72 %, qui réunit la Banque de financement et d’investissement, l’épargne et les services financiers ;

– la Banque Commerciale et Assurance (dont le Crédit Foncier, la Banque Palatine et BPCE International et Outre Mer (anciennement Financière Océor)) ;

– les filiales et participations financières.

Parallèlement, dans le domaine des activités financières, BPCE a notamment pour missions d'assurer la centralisation des excédents de ressources et de réaliser toutes les opérations financières utiles au développement et au refinancement du groupe, charge à lui de sélectionner l'opérateur de ces missions le plus efficace dans l'intérêt du groupe. Il offre par ailleurs des services à caractère bancaire aux entités du groupe.

 

1.2. Mécanisme de garantie. — Le système de garantie et de solidarité a pour objet, conformément à l'article L.512-107 6 du Code monétaire et financier, de garantir la liquidité et la solvabilité du Groupe et des établissements affiliés à BPCE, ainsi que d'organiser la solidarité financière au sein des réseaux des Banques Populaires et des Caisses d'Epargne.

BPCE est chargé de prendre toutes mesures nécessaires pour organiser la garantie de solvabilité du Groupe ainsi que de chacun des réseaux, notamment en mettant en oeuvre les mécanismes appropriés de solidarité interne du Groupe et en créant un fonds de garantie commun aux deux réseaux dont il détermine les règles de fonctionnement, les modalités de déclenchement en complément des fonds des deux réseaux déjà existants ainsi que les contributions des établissements affiliés pour sa dotation et sa reconstitution.

BPCE gère ainsi le Fonds Réseau Banques Populaires, le Fonds Réseau Caisses d'Epargne et de Prévoyance et met en place le Fonds de Garantie Mutuel.

Le Fonds Réseau Banques Populaires est constitué d’un dépôt de 450 millions d’euros effectué par les Banques dans les livres de BPCE sous la forme d'un compte à terme d'une durée de dix ans et indéfiniment renouvelable.

Le Fonds Réseau Caisses d'Epargne et de Prévoyance fait l'objet d'un dépôt de 450 millions d’euros effectué par les Caisses dans les livres de BPCE sous la forme d'un compte à terme d'une durée de dix ans et indéfiniment renouvelable.

Le Fonds de Garantie Mutuel est constitué des dépôts effectués par les Banques Populaires et les Caisses d’Epargne dans les livres de BPCE sous la forme de comptes à terme d'une durée de dix ans et indéfiniment renouvelables. Le montant des dépôts est de 217 millions d’euros au 31 décembre 2011 et le fonds sera abondé chaque année à hauteur de 5 % de la contribution des Banques Populaires, des Caisses d’Epargne et de leurs filiales aux résultats consolidés du groupe.

Le montant total des dépôts effectués auprès de BPCE au titre du Fonds Réseau Banques Populaires, du Fonds Réseau Caisses d'Epargne et de Prévoyance et du Fonds de Garantie Mutuel ne pourra être inférieur à 0,15 % et ne pourra excéder 0,3 % de la somme des Actifs Pondérés du groupe.

Dans les comptes individuels des établissements, la constitution de dépôts au titre du système de garantie et de solidarité se traduit par l’identification d'un montant équivalent au sein d’une rubrique dédiée des capitaux propres.

Les Sociétés de caution mutuelle accordant statutairement l'exclusivité de leur cautionnement à une Banque populaire bénéficient de la garantie de liquidité et de solvabilité de cette dernière avec laquelle elles sont agréées collectivement en application de l'article R.515-1 du Code monétaire et financier.

La liquidité et la solvabilité des Caisses de crédit maritime mutuel sont garanties au premier niveau pour chaque Caisse considérée, par la Banque Populaire qui en est l'actionnaire de référence et l'opératrice au titre de l'adossement technique et fonctionnel de la Caisse à la Banque Populaire d'adossement

Le Directoire de BPCE a tout pouvoir pour mobiliser les ressources des différents contributeurs sans délai et selon l’ordre convenu, sur la base d’autorisations préalables délivrées à BPCE par les contributeurs.

 

1.3. Evénements significatifs :

 

— Remboursement intégral de l’Etat : Au cour du mois de mars 2011, le Groupe BPCE a racheté 1,2 milliard d’euros d’actions de préférence et a procédé au rachat de 1 milliard d’euros de titres supersubordonnés (TSS) détenus par la Société de Prise de Participation de l’État (SPPE), filiale à 100 % de l’État.

A l’issue de ces deux opérations, le Groupe BPCE a intégralement remboursé l’État.

 

— Mise en oeuvre du plan stratégique : poursuite du recentrage du Groupe BPCE sur ses métiers coeurs : Le Groupe BPCE a cédé le 15 juin ses participations dans Eurosic via Nexity (32,1 %) et la Banque Palatine (20,1 %) à Batipart, Covea et ACM Vie.

Le 26 juillet, le Groupe a finalisé la cession de sa participation dans Foncia au consortium regroupant Bridgepoint et Eurazeo. BPCE a réinvesti aux côtés du consortium à hauteur de 18 % dans le véhicule de reprise de Foncia et a souscrit à des obligations remboursables en actions émises par ce dernier pour un montant de 100 millions d’euros.

Ces opérations s’inscrivent dans le cadre de la poursuite de la mise en oeuvre du plan stratégique Ensemble 2010-2013, qui vise notamment à recentrer l’immobilier sur les seules activités de financement.

Ces deux opérations ont un impact global légèrement positif sur le compte de résultat du Groupe et conduisent à une libération de fonds propres Core Tier 1 de l’ordre de 1,1 milliard d’euros, soit l’équivalent de 25 points de base.

 

— Renforcement de la gestion de la liquidité et du refinancement :

– Création d’un pool commun de refinancement entre BPCE et Natixis : Dans un contexte marqué par l’instabilité des marchés, une raréfaction de la liquidité en Europe et une concurrence accrue entre les acteurs, la gestion de la liquidité constitue un enjeu majeur pour l’ensemble des établissements bancaires.

Dès l’été 2010, les équipes de BPCE, de Natixis et du Crédit Foncier de France ont donc lancé un projet d’envergure,

« Stratégie liquidité », visant à sécuriser et optimiser l’accès à la liquidité pour l’ensemble du Groupe et de ses métiers. En mai 2011, un pool commun de refinancement entre BPCE et Natixis a été créé ; les équipes de trésorerie et de gestion du collatéral banque centrale de BPCE et de Natixis ont été regroupées au sein de Natixis en juin 2011 et sont désormais placées sous un management unique.

– Succès de l’émission inaugurale de BPCE SFH : BPCE SFH (la nouvelle société de financement de l’habitat du Groupe BPCE) a réalisé le 4 mai 2011 son émission inaugurale pour un montant de 2 milliards d’euros. Il s’agissait de la première émission « benchmark » d'OH (Obligations de Financement de l'Habitat) sur le marché euro.

Le Groupe BPCE est désormais présent sur le marché des obligations sécurisées à travers BPCE SFH, son émetteur d’obligations de financement de l’habitat (OH) et la Compagnie de Financement Foncier, son émetteur d’obligations foncières (OF).

 

— Développement de la banque de détail à l’international : En juillet 2011, BPCE International et Outre-mer (BPCE IOM) a finalisé l’opération de prise de participation majoritaire de 75% dans la Banque Malgache de l'Océan Indien (BMOI) et avec le Crédit Coopératif, l’opération de reprise de la participation détenue par la Banque Centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO) dans la Banque Nationale de Développement Agricole du Mali (BNDA).

Ces opérations s’inscrivent dans la lignée de la stratégie de développement de la banque de détail à l’international du Groupe BPCE qui s’appuie sur un réseau de banques régionales de proximité.

 

— Gouvernance : Le Conseil de surveillance de BPCE du 15 décembre a nommé comme président, à partir du 2 janvier 2012, Yves Toublanc (président du Conseil d’orientation et de surveillance de la Caisse d’Epargne Rhône-Alpes), en remplacement de Philippe Dupont qui reste membre du Conseil de surveillance. Stève Gentili (président de la BRED – Banque Populaire) est nommé vice-président du Conseil de surveillance.

Ces nominations s’inscrivent dans les règles de gouvernance définies lors de la création de BPCE le 31 juillet 2009. La durée des mandats d’Yves Toublanc et de Stève Gentili est de deux ans.

 

1.4. Evénements postérieurs à la clôture. — Aucun évènement postérieur à la clôture connu à ce jour n’est susceptible d’amender les résultats 2011.

1.5. 1ière publication des comptes consolidés aux normes IFRS. — Au 31 décembre 2011, le Groupe Banque Populaire d’Alsace publie pour la première fois des comptes consolidés aux normes IFRS.

Les données comparatives de l’exercice 2010 ont été élaborées par retraitement des soldes au 31 décembre 2009 complétés des impacts des opérations de l’exercice 2010.

La première application des normes IFRS a fait l'objet d'une revue par les Commissaires aux comptes concluant sur la conformité des comptes consolidés du Groupe Banque Populaire d'Alsace.

La définition du périmètre de consolidation au 31 décembre 2011, les modalités d’élaboration des données pro forma, les retraitements effectués sont détaillés dans les notes 12 et 13 du présent document.

 

Note 2. – Normes comptables applicables et comparabilité.

 

2.1. Cadre réglementaire. — Conformément au règlement européen 1606/2002 du 19 juillet 2002 sur l’application des normes comptables internationales, le Groupe Banque Populaire d’Alsace a établi ses comptes consolidés au titre de l’exercice clos le 31 décembre 2011 en conformité avec le référentiel IFRS (International Financial Reporting Standards) tel qu’adopté par l’Union Européenne et applicable à cette date, excluant donc certaines dispositions de la norme IAS 39 concernant la comptabilité de couverture (1).

 

2.2. Référentiel. — Les normes et interprétations utilisées et décrites dans les états financiers annuels au 31 décembre 2010 ont été complétées par les normes, amendements et interprétations dont l’application est obligatoire aux exercices ouverts à compter du 1er janvier 2011, et plus particulièrement les amendements à IAS 24 – Informations relatives aux parties liées et les amendements à IFRIC 14 "IAS 19 - Le plafonnement de l'actif au titre des régimes à prestations définies, les exigences de financement minimal et leur interaction".

Les autres normes, amendements et interprétations adoptés par l’Union Européenne et d’application obligatoire en 2011 n’ont pas d’impact significatif sur les états financiers du groupe.

Enfin, le groupe n’anticipe pas l’application de normes, amendements et interprétations adoptés par l’Union Européenne lorsque ce choix relève d’une option, sauf mention spécifique.

Il n’est toutefois pas attendu d’impact significatif de l’application de ces normes sur les comptes consolidés du Groupe.

Le groupe a par ailleurs mis en place des groupes de travail afin d’évaluer les enjeux et impacts financiers et organisationnels des normes IFRS 9 et IFRS 10, 11 et 12.

__________________________

(1) Ce référentiel est disponible sur le site Internet de la Commission européenne à l’adresse suivante : http://ec.europa.eu/internal_market/accounting/ias_fr.htm#adopted-commission

 

2.3. Recours à des estimations. — La préparation des états financiers exige dans certains domaines la formulation d’hypothèses et d’estimations qui comportent des incertitudes quant à leur réalisation dans le futur.

Ces estimations utilisant les informations disponibles à la date de clôture font appel à l’exercice du jugement des préparateurs des états financiers.

Les résultats futurs définitifs peuvent être différents de ces estimations.

Au cas particulier de l’arrêté au 31 décembre 2011, les estimations comptables qui nécessitent la formulation d’hypothèses sont utilisées principalement pour les évaluations suivantes :

— la juste valeur des instruments financiers déterminée sur la base de techniques de valorisation (note 4.1.6) ;

— le montant des dépréciations des actifs financiers, et plus particulièrement les dépréciations durables des actifs financiers disponibles à la vente ainsi que les dépréciations sur base individuelle ou calculées sur la base de portefeuilles (note 4.1.7) ;

— les provisions enregistrées au passif du bilan et, plus particulièrement, la provision épargne logement (note 4.5) ;

— les calculs relatifs aux charges liées aux prestations de retraite et avantages sociaux futurs (note 4.10).

— les impôts différés (note 4.11).

 

2.4. Présentation des états financiers consolidés et date de clôture. — En l’absence de modèle imposé par le référentiel IFRS, le format des états de synthèse utilisé est conforme au format proposé par la Recommandation no 2009 R 04 du 2 juillet 2009 du Conseil national de la comptabilité.

Les comptes consolidés sont établis à partir des comptes au 31 décembre 2011. Les états financiers consolidés du Groupe Banque Populaire d’Alsace au titre de l’exercice clos le 31 décembre 2011 ont été arrêtés par le Conseil d’administration du 14 février 2012. Ils seront soumis à l’approbation de l’Assemblée Générale du 17 avril 2012.

 

Note 3. – Principes et méthodes de consolidation.

 

3.1. Périmètre de consolidation et méthodes de consolidation :

3.1.1. Contrôle exercé par le groupe. — Les états financiers consolidés du Groupe Banque Populaire d’Alsace incluent les comptes de toutes les entités dont la consolidation a un impact significatif sur les comptes consolidés du groupe et sur lesquelles l’entité consolidante exerce un contrôle ou une influence notable sur la gestion.

Pour apprécier la nature du contrôle exercé par le groupe sur une entité, le périmètre des droits de vote à prendre en considération intègre les droits de vote potentiels dès lors qu’ils sont à tout moment exerçables ou convertibles. Ces droits de vote potentiels peuvent résulter, par exemple, d’options d’achat d’actions ordinaires existantes sur le marché, ou de la conversion d’obligations en actions ordinaires nouvelles, ou encore de bons de souscription d'actions attachés à d'autres instruments financiers. Toutefois, les droits de vote potentiels ne sont pas pris en compte dans la détermination du pourcentage d’intérêt.

 

— Contrôle exclusif : Le contrôle exclusif s’apprécie par le pouvoir de diriger les politiques financières et opérationnelles d’une entreprise et résulte soit de la détention directe ou indirecte de la majorité des droits de vote, soit de la possibilité de désigner ou de révoquer la majorité des membres des organes de direction ou du pouvoir de diriger les politiques financières et opérationnelles en vertu d’un contrat de gestion ou de clauses statutaires.

 

— Contrôle conjoint : Le contrôle conjoint est caractérisé par le partage du contrôle entre un nombre limité d’associés ou d’actionnaires, aucun actionnaire n’étant susceptible d’imposer seul ses décisions aux autres, et l’existence d’un accord contractuel prévoyant les modalités d’exercice du contrôle conjoint, à savoir l’accord unanime des parties participant au contrôle lors des décisions stratégiques.

 

— Influence notable : L’influence notable est le pouvoir de participer aux politiques financières et opérationnelles d’une entreprise sans en détenir le contrôle. La situation d'influence notable est présumée lorsque le groupe détient, directement ou indirectement, au moins 20 % des droits de vote.

 

3.1.2. Méthodes de consolidation. — Les méthodes de consolidation résultent de la nature du contrôle exercé par le groupe sur les entités consolidables.

 

— Intégration globale : Les entreprises sous contrôle exclusif sont consolidées par la méthode de l’intégration globale.

 

— Intégration proportionnelle : Les entreprises que le groupe contrôle conjointement avec un nombre limité de co-investisseurs sont consolidées par la méthode de l’intégration proportionnelle.

 

— Mise en équivalence : Les entreprises sur lesquelles le groupe exerce une influence notable sont consolidées par la méthode de la mise en équivalence.

 

3.2. Cas particulier des entités ad hoc. — Les structures juridiques distinctes, créées spécifiquement pour gérer une opération ou un ensemble d'opérations similaires (entités ad hoc) sont consolidées dès lors qu’elles sont contrôlées en substance par le groupe, et ce, même en l’absence de lien en capital.

Le contrôle en substance s’apprécie au regard des critères suivants :

— les activités de l’entité sont menées pour le compte exclusif du groupe, de telle sorte que ce dernier en tire des avantages ;

— le groupe détient le pouvoir de décision et de gestion sur les activités courantes de l’entité ou sur les actifs qui la composent ; de tels pouvoirs peuvent avoir été délégués par la mise en place d’un mécanisme d’autopilotage ;

— le groupe a la capacité de bénéficier de la majorité des avantages de l’entité ;

— le groupe est exposé à la majorité des risques relatifs à l’entité.

Sont exclues du périmètre les entités exerçant leur activité dans le cadre d’une relation fiduciaire, avec une gestion pour compte de tiers et dans l’intérêt des différentes parties prenantes. Sont également exclues du périmètre les caisses de retraite et mutuelles des salariés du groupe.

 

— Cas particulier des activités de capital-investissement : Les normes IAS 28 et IAS 31, traitant des participations dans les entreprises associées et les co-entreprises, reconnaissent les spécificités de l’activité de capital-investissement. Elles autorisent les sociétés exerçant cette activité à ne pas mettre en équivalence leurs participations dont le taux de détention est compris entre 20 % et 50 %, dès lors que ces participations sont classées dans le poste « Actifs financiers à la juste valeur par résultat ».

 

3.3. Règles de consolidation. — Les états financiers consolidés sont établis en utilisant des méthodes comptables uniformes pour des transactions similaires dans des circonstances semblables. Les retraitements significatifs nécessaires à l’harmonisation des méthodes d’évaluation des sociétés consolidées sont effectués

 

3.3.1. Entité consolidante. — L'entité consolidante du groupe est la Banque Populaire d'Alsace. En application du § 1001 du règlement CRC 99-07, les sociétés de caution mutuelle (SOCAMA ALSACE, SOCAMI ALSACE, SOCACEF et SOCAUPROMI) sont incluses dans l'entité consolidante.

 

3.3.2. Conversion des comptes des entités étrangères. — La devise de présentation des comptes de l’entité consolidante est l’euro.

Le bilan des filiales et succursales étrangères dont la monnaie fonctionnelle est différente de l’euro est converti en euros au cours de change en vigueur à la date de clôture de l’exercice. Les postes du compte de résultat sont convertis au cours moyen de la période, valeur approchée du cours de transaction en l’absence de fluctuations significatives.

Les écarts de conversion résultent de la différence :

— de valorisation du résultat de l’exercice entre le cours moyen et le cours de clôture

— de conversion des capitaux propres (hors résultat) entre le cours historique et le cours de clôture.

Ils sont inscrits, pour la part revenant au groupe, dans les capitaux propres dans le poste « Réserves de conversion » et pour la part des tiers dans le poste « Intérêts minoritaires ».

Le Groupe Banque Populaire d’Alsace ne possède pas de filiales ni de succursales à l’étranger.

 

3.3.3. Elimination des opérations réciproques. — L’effet des opérations internes au Groupe Banque Populaire d’Alsace sur le bilan et le compte de résultat consolidés a été éliminé. Les dividendes et les plus ou moins-values de cessions d’actifs entre les entreprises intégrées sont également éliminés. Le cas échéant, les moins-values qui traduisent une dépréciation effective sont maintenues.

 

3.3.4. Regroupements d’entreprises :

— Opérations réalisées avant le 1er janvier 2010 : Les regroupements d’entreprises sont comptabilisés selon la méthode de l’acquisition, à l’exception cependant des regroupements impliquant des entités mutuelles et des entités sous contrôle commun, explicitement exclus du champ d’application de la précédente version de la norme IFRS 3.

Le coût du regroupement est égal au total de la juste valeur, à la date d’acquisition, des actifs remis, des passifs encourus ou assumés et des instruments de capitaux propres émis pour obtenir le contrôle de la société acquise. Les coûts afférant directement à l’opération entrent dans le coût d’acquisition.

Les actifs, passifs et passifs éventuels identifiables des entités acquises sont comptabilisés à leur juste valeur à la date d’acquisition. Cette évaluation initiale peut être affinée dans un délai de 12 mois à compter de la date d’acquisition.

L’écart d’acquisition correspondant à la différence entre le coût du regroupement et la part d’intérêt de l’acquéreur dans les actifs, passifs et passifs éventuels à la juste valeur est inscrit à l’actif du bilan de l’acquéreur lorsqu’il est positif et comptabilisé directement en résultat lorsqu’il est négatif.

Dans le cas d’une augmentation du pourcentage d’intérêt du groupe dans une entité déjà contrôlée, l’acquisition complémentaire des titres donne lieu à comptabilisation d’un écart d’acquisition complémentaire, déterminé en comparant le prix d’acquisition des titres et la quote-part d’actif net acquise.

Les écarts d’acquisition sont enregistrés dans la monnaie fonctionnelle de l’entreprise acquise et sont convertis au cours de change en vigueur à la date de clôture.

A la date d’acquisition, chaque écart est affecté à une ou plusieurs unités génératrices de trésorerie (UGT) susceptibles de retirer des avantages de l’acquisition. Les UGT ont été définies au sein des grands métiers du groupe et constituent le niveau le plus fin utilisé par la direction pour déterminer le retour sur investissement d’une activité.

Les écarts d’acquisition positifs font l’objet d’un test de dépréciation au minimum une fois par an et, en tout état de cause, dès l’apparition d’indices objectifs de perte de valeur.

Le test de dépréciation consiste à comparer la valeur nette comptable (y compris les écarts d’acquisition) de chaque UGT ou groupe d’UGT à sa valeur recouvrable qui correspond au montant le plus élevé entre la valeur de marché et la valeur d’utilité.

La valeur de marché est déterminée comme la juste valeur de la vente nette des coûts de sortie lors d’une transaction réalisée dans des conditions de concurrence normale entre des parties bien informées et consentantes. Cette estimation est déterminée sur la base des informations de marché disponibles en considérant les situations particulières. La valeur d’utilité est calculée selon la méthode la plus appropriée, généralement par actualisation des flux futurs estimés.

Lorsque la valeur recouvrable devient inférieure à la valeur comptable, une dépréciation irréversible de l’écart d’acquisition est enregistrée en résultat.

 

— Opérations réalisées à compter du 1er janvier 2010 : Les traitements décrits ci-dessus sont modifiés de la façon suivante par les normes IFRS 3 et IAS 27 révisées :

– Les regroupements entre entités mutuelles sont désormais inclus dans le champ d’application de la norme IFRS 3 ;

– Les coûts directement liés aux regroupements d’entreprises sont désormais comptabilisés dans le résultat de la période ;

– Les compléments de prix sont désormais intégrés dans le coût d’acquisition pour leur juste valeur à la date de prise de contrôle, y compris lorsqu’ils présentent un caractère éventuel. Selon le mode de règlement, les compléments sont comptabilisés en contrepartie :

- des capitaux propres et les révisions de prix ultérieures ne donneront lieu à aucun enregistrement ;

- ou des dettes et les révisions ultérieures sont comptabilisées en contrepartie du compte de résultat (dettes financières) ou selon les normes appropriées (autres dettes ne relevant pas de la norme IAS 39).

– En date de prise de contrôle d’une entité, les intérêts minoritaires peuvent être évalués :

- Soit à leur juste valeur (méthode se traduisant par l’affectation d’une fraction de l’écart d’acquisition aux intérêts minoritaires) ;

- Soit à leur quote-part dans la juste valeur des actifs et passifs identifiables de l’entité acquise (méthode semblable à celle applicable aux opérations antérieures au 31 décembre 2009).

Le choix entre ces deux méthodes devant être effectué pour chaque regroupement d’entreprises.

Quelque soit le choix retenu lors de la prise de contrôle, les augmentations du pourcentage d’intérêt dans une entité déjà contrôlée seront systématiquement comptabilisées en capitaux propres.

– En date de prise de contrôle d’une entité, l’éventuelle quote-part antérieurement détenue par le groupe doit être réévaluée à la juste valeur en contrepartie du compte de résultat. De fait, en cas d’acquisition par étape, l’écart d’acquisition est déterminé par référence à la juste valeur à la date de la prise de contrôle.

– Lors de la perte de contrôle d’une entreprise consolidée, la quote-part éventuellement conservée par le groupe doit être réévaluée à sa juste valeur en contrepartie du compte de résultat.

 

Note 4. – Principes comptables et méthodes d’évaluation.

 

4.1. Actifs et passifs financiers :

4.1.1. Prêts et créances. — Le poste « Prêts et créances » inclut les prêts et créances consentis aux établissements de crédit et à la clientèle ainsi que certains titres non cotés sur un marché actif lorsqu’ils ne sont pas détenus à des fins de transaction (voir note 4.1.2).

Les prêts et créances sont enregistrés initialement à leur juste valeur augmentée des coûts directement liés à l’émission et diminués de produits directement attribuables à l’émission. Lors des arrêtés ultérieurs, ils sont évalués au coût amorti selon la méthode du taux d'intérêt effectif (TIE).

Le TIE est le taux qui actualise les flux de trésorerie futurs à la juste valeur initiale du prêt. Ce taux inclut les décotes, constatées lorsque les prêts sont octroyés à des conditions inférieures aux conditions de marché, ainsi que les produits et coûts de transaction directement liés à l’émission des prêts et analysés comme un ajustement du rendement effectif du prêt.

Lorsque les prêts sont octroyés à des conditions inférieures aux conditions de marché, une décote correspondant à l’écart entre la valeur nominale du prêt et la somme des flux de trésorerie futurs, actualisés au taux de marché est comptabilisée en diminution de la valeur nominale du prêt. Le taux de marché est le taux qui est pratiqué par la grande majorité des établissements de la place à un moment donné, pour des instruments et des contreparties ayant des caractéristiques similaires.

En cas de restructuration suite aux difficultés financières du débiteur, le prêt fait l’objet d’une décote d’un montant égal à l’écart entre l’actualisation des flux contractuels initialement attendus et l’actualisation des flux futurs attendus de capital et d’intérêt suite à la restructuration. Le taux d’actualisation retenu est le taux d’intérêt effectif initial. Cette décote est inscrite au résultat dans le poste « Coût du risque » et au bilan en diminution de l’encours correspondant. Elle est rapportée au compte de résultat dans la marge d’intérêt selon un mode actuariel sur la durée du prêt.

La Banque Populaire d’Alsace a suspendu depuis 2005 le calcul de décote sur créances restructurées dans l’attente d’une nouvelle version de la chaîne de prêts permettant de déterminer la décote en fonction des nouvelles modalités selon lesquelles les flux attendus sont actualisés sur la base du taux contractuel d’origine de la créance. De ce fait, les principes comptables applicables aux décotes ne peuvent être appliqués mais leurs montants, non significatifs, induisent des impacts très limités sur les niveaux de marges du compte de résultat en fonction du classement dans lequel se trouvent les créances restructurées.

Dans ce contexte, les créances restructurées suivent le même traitement de dépréciation que les autres créances identifiées comme douteuses. La décote n’étant pas individualisée, la dépréciation sur ladite créance est globale.

Les coûts externes retenus dans le calcul du TIE consistent essentiellement en commissions versées à des tiers dans le cadre de la mise en place des prêts. Ils sont essentiellement constitués des commissions versées aux apporteurs d’affaires.

Les produits directement attribuables à l’émission des nouveaux prêts sont principalement composés des frais de dossier facturés aux clients.

 

4.1.2. Titres. — A l’actif, les titres sont classés selon les quatre catégories définies par la norme IAS 39 :

– actifs financiers à la juste valeur par résultat ;

– actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance ;

– prêts et créances ;

– actifs financiers disponibles à la vente.

 

— Actifs et passifs financiers à la juste valeur par résultat :

Cette catégorie comprend :

– les actifs et les passifs financiers détenus à des fins de transaction, c'est-à-dire acquis ou émis dès l’origine avec l’intention de les revendre ou de les racheter à brève échéance ;

– et les actifs et les passifs financiers que le groupe a choisi de comptabiliser dès l’origine à la juste valeur par résultat, en application de l’option offerte par la norme IAS 39.

Les conditions d’application de cette option sont décrites dans la note 4.1.4 « Actifs et passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option ».

La juste valeur initiale des titres classés dans cette catégorie est déterminée par application du cours offert à l’achat (cours bid). En date d’arrêté comptable, ces actifs sont évalués à leur juste valeur et les variations de juste valeur de la période sont enregistrées dans le poste « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat ».

 

— Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance : Ce portefeuille comprend les titres à revenu fixe ou déterminable et à échéance fixe que le groupe a l’intention et la capacité de détenir jusqu’à leur échéance.

La norme IAS 39 interdit, sauf exceptions limitées, une cession ou un transfert de ces titres avant échéance, sous peine d’entraîner le déclassement de l’ensemble du portefeuille au niveau du groupe et d’interdire l’accès à cette catégorie pendant deux ans. Parmi les exceptions à cette règle, figurent notamment les cas suivants :

– une dégradation importante de la qualité du crédit de l’émetteur ;

– une modification de la réglementation fiscale supprimant ou réduisant de façon significative l’exonération fiscale dont bénéficient les intérêts sur les placements détenus jusqu’à leur échéance ;

– le regroupement d’entreprises majeur ou une sortie majeure (telle que la vente d’un secteur) nécessitant la vente ou le transfert de placements détenus jusqu’à leur échéance pour maintenir la situation existante de l’entité en matière de risque de taux d’intérêt ou sa politique de risque de crédit ;

– un changement des dispositions légales ou réglementaires modifiant de façon significative soit ce qui constitue un placement admissible; soit le montant maximum de certains types de placement, amenant ainsi l’entité à se séparer d’un placement détenu jusqu’à son échéance;

– un renforcement significatif des obligations en matière de capitaux propres qui amène l’entité à se restructurer en vendant des placements détenus jusqu’à leur échéance;

– une augmentation significative de la pondération des risques des placements détenus jusqu’à leur échéance utilisée dans le cadre de la réglementation prudentielle fondée sur les capitaux propres.

Dans les cas exceptionnels de cession décrits ci-dessus, le résultat de cession est enregistré dans le poste "Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente".

Les opérations de couverture de ces titres contre le risque de taux d’intérêt ne sont pas autorisées.

Les titres détenus jusqu’à l’échéance sont initialement comptabilisés à leur juste valeur, frais de transaction inclus. Ils sont ensuite valorisés au coût amorti, selon la méthode du TIE, intégrant les primes, décotes et frais d’acquisition s’ils sont significatifs.

 

— Prêts et créances : Le portefeuille de « Prêts et créances » enregistre les actifs financiers non dérivés à revenu fixe ou déterminable qui ne sont pas traités sur un marché actif. Ces actifs ne doivent par ailleurs pas être exposés à un risque de pertes substantielles non lié à la détérioration du risque de crédit.

Certains titres peuvent être classés dans cette catégorie lorsqu’ils ne sont pas cotés sur un marché actif. Ils sont initialement comptabilisés à leur juste valeur, qui correspond au nominal augmenté des coûts de transaction et diminué de la décote et des produits de transaction. Ils suivent dès lors les règles de comptabilisation, d’évaluation et de dépréciation des prêts et créances.

Lorsque un actif financier enregistré en prêts et créances est cédé avant son échéance, le résultat de cession est enregistré dans le poste "Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente".

 

— Actifs financiers disponibles à la vente : Cette catégorie comprend les titres qui ne relèvent pas des portefeuilles précédents.

Les titres disponibles à la vente sont initialement comptabilisés pour leur prix d’acquisition, frais de transaction inclus.

En date d’arrêté, ils sont évalués à leur juste valeur et les variations de juste valeur sont enregistrées en gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres (sauf pour les titres monétaires en devises, pour lesquels les variations de juste valeur pour la composante change affectent le résultat). Les principes de détermination de la juste valeur sont décrits en note 4.1.6.

En cas de cession, ces variations de juste valeur sont transférées en résultat.

Les revenus courus ou acquis sur les titres à revenu fixe sont enregistrés dans le poste « Produits d’intérêts et assimilés ». Les revenus des titres à revenu variable sont enregistrés dans le poste « Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente ».

 

— Date d’enregistrement des titres : Les titres sont inscrits au bilan à la date de règlement-livraison.

 

— Règles appliquées en cas de cession partielle : En cas de cession partielle d’une ligne de titres, la méthode « premier entré, premier sorti » est retenue.

 

4.1.3. Instruments de dettes et de capitaux propres émis. — Les instruments financiers émis sont qualifiés d’instruments de dettes ou de capitaux propres selon qu’il existe ou non une obligation contractuelle pour l’émetteur de remettre des liquidités ou un autre actif financier ou encore d’échanger des instruments dans des conditions potentiellement défavorables. Cette obligation doit résulter de clauses et de conditions propres au contrat et pas seulement de contraintes purement économiques.

 

— Dettes émises : Les dettes émises (qui ne sont pas classées comme des passifs financiers évalués en juste valeur par résultat) sont initialement comptabilisées à leur valeur d’émission, comprenant les frais de transaction, et sont évaluées en date de clôture selon la méthode du coût amorti en utilisant la méthode du TIE.

Ces instruments sont enregistrés au bilan en dettes envers les établissements de crédit, dettes envers la clientèle et dettes représentées par un titre.

 

— Dettes subordonnées : Les dettes subordonnées se distinguent des créances ou des obligations émises en raison du remboursement qui n’interviendra qu’après le désintéressement de tous les créanciers privilégiés ou chirographaires, mais avant le remboursement des prêts et titres participatifs et des titres super-subordonnés.

Elles sont valorisées selon la méthode du coût amorti.

 

— Parts sociales : L’interprétation IFRIC 2, consacrée au traitement des parts sociales et instruments assimilés des entités coopératives, précise les dispositions de la norme IAS 32, en rappelant que le droit contractuel d’un membre de demander le remboursement de ses parts ne crée pas automatiquement une obligation pour l’émetteur. La classification comptable est dès lors déterminée après examen des conditions contractuelles.

Selon cette interprétation, les parts de membres sont des capitaux propres si l’entité dispose d’un droit inconditionnel de refuser le remboursement ou s’il existe des dispositions légales ou statutaires interdisant ou limitant fortement le remboursement.

En raison des dispositions statutaires existantes, relatives en particulier au niveau de capital minimum, les parts sociales émises par les entités concernées dans le groupe sont considérées comme des capitaux propres.

 

4.1.4. Actifs et passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option. — L’amendement de la norme IAS 39 adopté par l’Union européenne le 15 novembre 2005 permet, lors de la comptabilisation initiale, de désigner des actifs et passifs financiers comme devant être comptabilisés à la juste valeur par résultat, ce choix étant irrévocable.

Le respect des conditions fixées par la norme doit être vérifié préalablement à toute inscription d’un instrument en option juste valeur.

L’application de cette option est en effet réservée aux situations suivantes :

 

— Elimination ou réduction significative d’un décalage de traitement comptable : L’application de l’option permet d’éliminer les distorsions découlant de règles de valorisation différentes appliquées à des instruments gérés dans le cadre d’une même stratégie. Ce traitement s’applique notamment à certains prêts structurés consentis aux collectivités locales.

 

— Alignement du traitement comptable sur la gestion et la mesure de performance : L’option s’applique dans le cas d’un groupe d’actifs et/ou de passifs géré et évalué à la juste valeur, à condition que cette gestion repose sur une politique de gestion des risques ou une stratégie d’investissement documentée et que le reporting interne s’appuie sur une mesure en juste valeur.

Ce cas trouve notamment à s’appliquer dans le cadre des activités de marché exercées par Natixis.

 

— Instruments financiers composés comportant un ou plusieurs dérivés incorporés : Un dérivé incorporé est la composante d’un contrat « hybride », financier ou non, qui répond à la définition d’un produit dérivé. Il doit être extrait du contrat hôte et comptabilisé séparément dès lors que l’instrument hybride n’est pas évalué en juste valeur par résultat et que les caractéristiques économiques et les risques associés du dérivé incorporé ne sont pas étroitement liés au contrat hôte.

L’application de l’option juste valeur est possible dans le cas où le dérivé incorporé modifie substantiellement les flux du contrat hôte et que la comptabilisation séparée du dérivé incorporé n’est pas spécifiquement interdite par la norme IAS 39 (exemple d’une option de remboursement incorporée dans un instrument de dette). L’option permet d’évaluer l’instrument à la juste valeur dans son intégralité, ce qui permet de ne pas extraire ni comptabiliser ni évaluer séparément le dérivé incorporé.

Ce traitement s’applique en particulier à certaines émissions structurées comportant des dérivés incorporés significatifs.

 

4.1.5. Instruments dérivés et comptabilité de couverture. — Un dérivé est un instrument financier ou un autre contrat qui présente les trois caractéristiques suivantes :

– sa valeur fluctue en fonction de l’évolution d’un taux d’intérêt, du prix d’un instrument financier, du prix d’une marchandise, d’un cours de change, d’un indice de prix ou de cours, d’une notation de crédit ou d’un indice de crédit, ou d’une autre variable, à condition que dans le cas d'une variable non-financière, la variable ne soit pas spécifique à une des parties au contrat (parfois appelée le « sous-jacent ») ;

– il ne requiert aucun placement net initial ou un placement net initial inférieur à celui qui serait nécessaire pour d’autres types de contrats dont on pourrait attendre des réactions similaires aux évolutions des conditions du marché ;

– il est réglé à une date future.

Tous les instruments financiers dérivés sont comptabilisés au bilan en date de négociation pour leur juste valeur à l’origine de l’opération. A chaque arrêté comptable, ils sont évalués à leur juste valeur quelle que soit l’intention de gestion qui préside à leur détention (transaction ou couverture).

A l’exception des dérivés qualifiés comptablement de couverture de flux de trésorerie ou d’investissement net libellé en devises, les variations de juste valeur sont comptabilisées au compte de résultat de la période.

Les instruments financiers dérivés sont classés en deux catégories :

 

— Dérivés de transaction : Les dérivés de transaction sont inscrits au bilan en « Actifs financiers à la juste valeur par résultat » et en « Passifs financiers à la juste valeur par résultat ». Les gains et pertes réalisés et latents sont portés au compte de résultat dans le poste « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat ».

 

— Dérivés de couverture : Afin de pouvoir qualifier comptablement un instrument dérivé d’instrument de couverture, il est nécessaire de documenter la relation de couverture dès l’initiation (stratégie de couverture, nature du risque couvert, désignation et caractéristiques de l’élément couvert et de l’instrument de couverture). Par ailleurs, l’efficacité de la couverture doit être démontrée à l’origine et vérifiée rétrospectivement.

Les dérivés conclus dans le cadre de relations de couverture sont désignés en fonction de l’objectif poursuivi.

– Couverture de juste valeur : La couverture de juste valeur a pour objectif de réduire le risque de variation de juste valeur d’un actif ou d’un passif du bilan ou d’un engagement ferme (notamment, couverture du risque de taux des actifs et passifs à taux fixe).

La réévaluation du dérivé est inscrite en résultat symétriquement à la réévaluation de l’élément couvert, et ce à hauteur du risque couvert. L’éventuelle inefficacité de la couverture est comptabilisée au compte de résultat dans le poste « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat ».

Les intérêts courus du dérivé de couverture sont portés au compte de résultat symétriquement aux intérêts courus de l’élément couvert.

S’agissant de la couverture d’un actif ou d’un passif identifié, la réévaluation de la composante couverte est présentée au bilan dans le même poste que l’élément couvert.

En cas d’interruption de la relation de couverture (décision de gestion, non respect des critères d’efficacité ou vente de l’élément couvert avant échéance), le dérivé de couverture est transféré en portefeuille de transaction. Le montant de la réévaluation inscrit au bilan au titre de l’élément couvert est amorti sur la période restant à courir par rapport à la durée de vie résiduelle de la couverture initiale. Si l’élément couvert est vendu avant l’échéance ou remboursé par anticipation, le montant cumulé de la réévaluation est inscrit au compte de résultat de la période.

– Couverture de flux de trésorerie : Les opérations de couverture de flux de trésorerie ont pour objectif la couverture d’éléments exposés aux variations de flux de trésorerie imputables à un risque associé à un élément de bilan ou à une transaction future (couverture du risque de taux sur actifs et passifs à taux variable, couverture de conditions sur des transactions futures (taux fixes futurs, prix futurs, change, etc...).

La partie efficace des variations de juste valeur du dérivé est inscrite sur une ligne spécifique des gains ou pertes comptabilisés directement en capitaux propres, la partie inefficace est comptabilisée au compte de résultat dans le poste « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat ».

Les intérêts courus du dérivé de couverture sont portés au compte de résultat dans la marge d’intérêt, symétriquement aux intérêts courus de l’élément couvert.

Les instruments couverts restent comptabilisés selon les règles applicables à leur catégorie comptable.

En cas d’interruption de la relation de couverture (non respect des critères d’efficacité ou vente du dérivé ou disparition de l’élément couvert), les montants cumulés inscrits en capitaux propres sont transférés au fur et à mesure en résultat lorsque la transaction couverte affecte elle-même le résultat ou rapportés immédiatement en résultat en cas de disparition de l’élément couvert.

– Cas particuliers de couverture de portefeuilles (macro-couverture) :

Documentation en couverture de juste valeur : Certains établissements du groupe documentent leur macro-couverture en couverture de juste valeur, en appliquant les dispositions de la norme IAS 39 telle qu’adoptée par l’Union européenne (dite carve-out).

La version de la norme IAS 39 adoptée par l’Union européenne ne reprend pas certaines dispositions concernant la comptabilité de couverture qui apparaissent incompatibles avec les stratégies de réduction du risque de taux d’intérêt global mises en oeuvre par les banques européennes. Le carve-out de l’Union européenne permet en particulier de mettre en oeuvre une comptabilité de couverture du risque de taux interbancaire associé aux opérations à taux fixe réalisées avec la clientèle (crédits, comptes d’épargne, dépôts à vue de la clientèle). Les instruments de macro-couverture utilisés par le groupe sont, pour l’essentiel, des swaps de taux simples désignés dès leur mise en place en couverture de juste valeur des ressources et des emplois à taux fixe.

Le traitement comptable des dérivés de macro-couverture se fait selon les mêmes principes que ceux décrits précédemment dans le cadre de la micro-couverture de juste valeur.

Dans le cas d’une relation de macro-couverture, la réévaluation de la composante couverte est portée globalement dans le poste « Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux ».

L’efficacité des couvertures est assurée lorsque les dérivés compensent le risque de taux du portefeuille de sous-jacents à taux fixe couverts.

Deux tests d’efficacité sont réalisés :

- un test d’assiette: pour les swaps simples désignés de couverture dès leur mise en place, il est vérifié en date de désignation de la relation de couverture, de manière prospective, puis à chaque arrêté, de manière rétrospective, qu’il n’existe pas de sur-couverture ;

- un test quantitatif : pour les autres swaps, la variation de juste valeur du swap réel doit compenser la variation de juste valeur d’un swap hypothétique reflétant parfaitement la composante couverte du sous-jacent. Ces tests sont réalisés en date de désignation, de manière prospective, puis à chaque arrêté, de manière rétrospective.

En cas d’interruption de la relation de couverture, cet écart est amorti linéairement sur la durée de couverture initiale restant à courir si le sous-jacent couvert n’a pas été décomptabilisé. Il est constaté directement en résultat si les éléments couverts ne figurent plus au bilan. Les dérivés de macro-couverture peuvent notamment être déqualifiés lorsque le nominal des instruments couverts devient inférieur au nominal des couvertures, du fait notamment des remboursements anticipés des prêts ou des retraits de dépôts.

– Couverture d’un investissement net libellé en devises : L’investissement net dans une activité à l’étranger est le montant de la participation de l’entité consolidante dans l’actif net de cette activité.

La couverture d’un investissement net libellé en devises a pour objet de se protéger contre des variations de change d’un investissement dans une entité dont la monnaie fonctionnelle est différente de la monnaie de présentation des comptes consolidés. Ce type de couverture est comptabilisé de la même façon que les couvertures de flux de trésorerie.

Les gains ou pertes latents comptabilisés en capitaux propres sont transférés en résultat lors de la cession de tout ou partie de l’investissement net.

 

4.1.6. Détermination de la juste valeur :

— Principes généraux : Les actifs et passifs financiers à la juste valeur par résultat et les actifs financiers disponibles à la vente sont comptabilisés à la juste valeur en date de clôture. La juste valeur correspond au montant pour lequel un actif peut être échangé ou un passif éteint, entre parties bien informées, consentantes et agissant dans des conditions de concurrence normales. Lors de sa comptabilisation initiale, la juste valeur d’un instrument financier est normalement égale au prix de négociation, soit la valeur de la contrepartie versée ou reçue.

Pour les instruments financiers, les prix cotés sur un marché actif constituent la meilleure indication de la juste valeur. Les entités doivent privilégier les cotations sur des marchés actifs lorsque celles-ci existent.

En cas d’absence de cotation, la juste valeur peut être déterminée par une méthodologie appropriée, conforme aux méthodes d’évaluation communément admises sur les marchés financiers, favorisant les paramètres de valorisation observables sur les marchés aux données spécifiques à l’entité.

Enfin, s’il n’existe pas suffisamment de données observables sur les marchés, la juste valeur peut être déterminée par une méthodologie de valorisation reposant sur des modèles internes. Le modèle retenu doit être calibré périodiquement en rapprochant ses résultats des prix de transactions récentes.

 

— Instruments valorisés à partir de prix cotés (non ajustés) sur un marché actif (niveau 1) : Il s’agit notamment des titres cotés et des dérivés sur marchés organisés, comme les futures et les options, qui se situent dans des zones de liquidité pouvant être démontrées comme telles (marché actif). L’ensemble des transactions négociées par Natixis sur des marchés listés entre dans cette catégorie.

Un marché est considéré comme actif si les cours sont aisément et régulièrement disponibles auprès d’une Bourse, d’un courtier, d’un négociateur, d’un service d’évaluation des prix ou d’une agence réglementaire, et que ces prix représentent des transactions réelles et intervenant régulièrement sur le marché dans des conditions de concurrence normales.

L’absence de marché actif et de données observables peut être documentée à partir des critères suivants :

– baisse significative du volume des transactions et du niveau d’activité sur le marché ;

– grandes difficultés pour obtenir des cotations ;

– nombre réduit de contributeurs ou pas de contribution des principaux acteurs du marché ;

– forte dispersion des prix disponibles dans le temps entre les différents intervenants de marché ;

– prix éloignés de la valeur intrinsèque de l’actif et/ou écarts importants entre le bid et le ask (large fourchette de cotation).

Ces critères doivent être adaptés aux caractéristiques des actifs visés et ils peuvent être complétés de tout élément de preuve complémentaire visant à démontrer que l’actif n’est plus coté sur un marché actif. En l’absence de transactions récentes, cette démonstration nécessite en tout état de cause un recours au jugement.

 

— Instruments de gré à gré valorisés à partir de modèles reconnus et faisant appel à des paramètres directement ou indirectement observables (niveau 2) :

– Instruments simples : Un certain nombre de produits, en particulier les dérivés de gré à gré, swaps de taux standard, accords de taux futurs, caps, floors et options simples sont valorisés à partir de modèle de valorisation. Les valorisations obtenues peuvent s’appuyer sur des paramètres observables et sur des modèles reconnus comme des standards de place (méthode d’actualisation du cash flow futur, technique d’interpolation) pour l’instrument financier concerné.

Pour ces instruments, le caractère répandu des modèles et le caractère observable des paramètres ont été documentés.

 

– Instruments complexes : Certains instruments financiers complexes, et/ou d’échéance longue sont valorisés avec un modèle interne reconnu et utilisant des paramètres de marché calibrés à partir de données observables telles que les courbes de taux, les nappes de volatilité implicite des options, de données résultant de consensus de marché ou à partir de marchés actifs de gré à gré.

Pour l’ensemble de ces instruments, le caractère observable du paramètre a pu être démontré. Au plan méthodologique, l’observabilité des paramètres est basée sur quatre conditions indissociables :

- le paramètre provient de sources externes (via un contributeur reconnu si possible) ;

- le paramètre est alimenté périodiquement ;

- le paramètre est représentatif de transactions récentes ;

- les caractéristiques du paramètre sont identiques à celles de la transaction.

La marge dégagée lors de la négociation de ces instruments financiers est immédiatement comptabilisée en résultat.

La juste valeur des instruments issue de modèles de valorisation est ajustée afin de tenir compte des risques de contrepartie, de modèle, et de paramètre.

Figurent notamment en niveau 2 :

- essentiellement les dérivés simples de gré à gré ;

- les titres non cotés sur un marché actif dont la juste valeur est déterminée sur la base de données de marché observables : ex : utilisation de données de marché issues de sociétés comparables cotées ou méthode de multiple de résultats ;

- les parts d’OPCVM dont la valeur liquidative n’est pas calculée et communiquée quotidiennement mais qui fait l’objet de publications régulières ou pour lesquelles on peut observer des transactions récentes;

 

— Instruments de gré à gré valorisés à partir de modèles peu répandus ou utilisant une part significative de paramètres non observables (niveau 3) : Lorsque les valorisations obtenues ne peuvent s’appuyer sur des paramètres observables ou sur des modèles reconnus comme des standards de place, la valorisation obtenue sera considérée comme non observable.

Les instruments valorisés à partir de modèles spécifiques ou utilisant des paramètres non observables incluent plus particulièrement :

– des produits structurés action multi-sous-jacents, d’option sur fonds, de produits hybrides de taux, de swaps de titrisation, de dérivés de crédit structurés, de produits optionnels de taux ;

– la plupart des instruments issus de titrisations : les tranches de titrisation pour lesquelles il n’existe pas de prix coté sur un marché actif. Ces instruments sont fréquemment valorisés sur la base de prix contributeurs (structureurs par exemple).

 

— Cas particuliers :

– Juste valeur des instruments financiers comptabilisés au coût amorti : Pour les instruments financiers qui ne sont pas évalués à la juste valeur au bilan, les calculs effectués représentent la meilleure estimation à la date d’arrêté et sont basés sur des modèles tenant compte d’un certain nombre d’hypothèses.

Dans un certain nombre de cas, la valeur comptable est jugée représentative de la valeur de marché. Il s’agit notamment :

- des actifs et passifs à taux variable pour lesquels les changements d’intérêt n’ont pas d’incidence notable sur la juste valeur, dans la mesure toutefois où la sensibilité au risque de crédit est non significative sur la période ;

- des actifs et passifs financiers à court terme (dont la durée initiale est inférieure ou égale à un an), dans la mesure où la sensibilité au risque de taux et au risque de crédit est non significative sur la période ;

- des passifs exigibles à vue ;

- des opérations relevant d’un marché réglementé (en particulier, les produits d’épargne réglementée) pour lesquelles les prix sont fixés par les pouvoirs publics.

– Juste valeur du portefeuille de crédits : La juste valeur des crédits est déterminée sur la base de modèles internes de valorisation consistant à actualiser les flux futurs recouvrables de capital et d’intérêt sur la durée restant à courir au taux de la production du mois pour les prêts de même catégorie et ayant les mêmes maturités. Les options de remboursement anticipé sont prises en compte sous forme d’un ajustement du profil d’amortissement des prêts.

– Juste valeur des dettes : Pour les dettes à taux fixe envers les établissements de crédit et la clientèle de durée supérieure à un an, la juste valeur est présumée correspondre à la valeur actualisée des flux futurs au taux de marché en vigueur à la date de clôture.

 

4.1.7. Dépréciation des actifs financiers :

— Dépréciation des titres : Les titres autres que ceux classés en portefeuille d’actifs financiers à la juste valeur par résultat sont dépréciés individuellement dès lors qu’il existe un indice objectif de dépréciation résultant d’un ou de plusieurs événements générateurs de pertes intervenus après la comptabilisation initiale de l’actif et que ces événements ont un impact sur les flux de trésorerie futurs estimés de l’actif financier qui puisse être estimé de façon fiable.

Les règles de dépréciation sont différentes selon que les titres sont des instruments de capitaux propres ou des instruments de dettes.

Pour les instruments de capitaux propres, une baisse durable ou une diminution significative de la valeur constituent des indicateurs objectifs de dépréciation.

Compte tenu des précisions apportées par l'IFRIC en juillet 2009 et des recommandations des régulateurs boursiers, le groupe a été conduit à réviser les critères qui permettent de caractériser les situations de pertes de valeur pour les instruments de capitaux propres cotés.

Une baisse de plus de 50 % ou depuis plus de 36 mois de la valeur d'un titre par rapport à son coût historique caractérise désormais une situation de dépréciation durable se traduisant par la constatation d'une charge.

Ces critères de dépréciations sont, par ailleurs, complétés par l'examen ligne à ligne des actifs subissant une baisse de plus de 30 % ou depuis plus de 6 mois de leur valeur par rapport à leur coût historique ou en cas d'événements susceptibles de caractériser un déclin significatif ou prolongé. Si le groupe estime que la valeur de l’actif ne pourra être recouvrée en totalité une charge de dépréciation est enregistrée dans ce cas au compte de résultat.

Pour les instruments de capitaux propres non cotés, une analyse qualitative de leur situation est effectuée sur la base des méthodes de valorisation décrites dans la note 4.1.6.

La dépréciation des instruments de capitaux propres est irréversible et ne peut être reprise par résultat. Les pertes sont inscrites dans le poste « Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente ». Les gains latents subséquents à une dépréciation sont différés en capitaux propres jusqu’à la cession des titres.

Pour les instruments de dettes tels que les obligations ou les titres issus d’une titrisation (ABS, CMBS, RMBS, CDO cash), une dépréciation est constatée lorsqu’il existe un risque de contrepartie avéré.

Les indicateurs de dépréciation utilisés pour les titres de dettes sont, quel que soit leur portefeuille de destination, identiques à ceux retenus dans l’appréciation sur base individuelle du risque avéré des prêts et créances. Pour les TSSDI, une attention particulière est également portée lorsque l’émetteur peut, sous certaines conditions, ne pas payer le coupon ou proroger l’émission au-delà de la date de remboursement prévue.

La dépréciation des instruments de dettes peut être reprise par résultat en cas d’amélioration de la situation de l’émetteur. Ces dépréciations et reprises sont inscrites dans le poste « Coût du risque ».

 

— Dépréciation des prêts et créances : La norme IAS 39 définit les modalités de calcul et de comptabilisation des pertes de valeur constatées sur les prêts.

Une créance est dépréciée si les deux conditions suivantes sont réunies :

– il existe des indices objectifs de dépréciation sur base individuelle ou sur base de portefeuilles : il s’agit « d’événements déclenchant » ou « événements de pertes » qui identifient un risque de contrepartie et qui interviennent après la comptabilisation initiale des prêts concernés. Au niveau individuel, les critères d’appréciation du caractère avéré d’un risque de crédit incluent l’existence d’impayés depuis plus de trois mois (six mois en matière immobilière et neuf mois pour les créances sur les collectivités territoriales) ou, indépendamment de l’existence d’un impayé, l’existence d’un risque avéré de crédit ou de procédures contentieuses

– ces événements génèrent des pertes avérées (incurred losses) sur le montant des flux de trésorerie futurs estimés des prêts et la mesure de ces pertes doit être fiable.

Les dépréciations sont déterminées par différence entre le coût amorti et le montant recouvrable, c’est-à-dire, la valeur actualisée des flux futurs estimés recouvrables en tenant compte de l’effet des garanties. Pour les actifs à court terme (durée inférieure à un an), il n’est pas fait recours à l’actualisation des flux futurs. La dépréciation se détermine de manière globale sans distinction entre intérêts et capital.

Les pertes probables relatives aux engagements hors bilan sont prises en compte au travers de provisions comptabilisées au passif du bilan.

Deux types de dépréciations sont enregistrés en coût du risque :

– les dépréciations sur base individuelle ;

– les dépréciations sur base de portefeuilles.

 

– Dépréciation sur base individuelle : Elles se calculent sur la base d’échéanciers, déterminés selon les historiques de recouvrement constatés par catégorie de créances. Les garanties sont prises en compte pour déterminer le montant des dépréciations et, lorsqu'une garantie couvre intégralement le risque de défaut, l’encours n’est pas déprécié.

 

– Dépréciation sur base de portefeuilles : Les dépréciations sur base de portefeuilles couvrent les encours non dépréciés au niveau individuel. Conformément à la norme IAS 39, ces derniers sont regroupés dans des portefeuilles de risques homogènes qui sont soumis collectivement à un test de dépréciation.

Les encours des Banques Populaires et des Caisses d’Epargne sont regroupés en ensembles homogènes en termes de sensibilité à l’évolution du risque sur la base du système de notation interne du groupe. Les portefeuilles soumis au test de dépréciation sont ceux relatifs aux contreparties dont la notation s’est significativement dégradée depuis l’octroi et qui sont de ce fait considérés comme sensibles. Ces encours font l’objet d’une dépréciation, bien que le risque de crédit ne puisse être individuellement alloué aux différentes contreparties composant ces portefeuilles et dans la mesure où les encours concernés présentent collectivement une indication objective de perte de valeur.

Le montant de la dépréciation est déterminé en fonction de données historiques sur les probabilités de défaut à maturité et les pertes attendues, ajustées si nécessaire pour tenir compte des circonstances prévalant à la date de l’arrêté.

Cette approche est éventuellement complétée d’une analyse sectorielle ou géographique, reposant généralement sur une appréciation « à dire d’expert » considérant une combinaison de facteurs économiques intrinsèques à la population analysée. La dépréciation sur base de portefeuilles est déterminée sur la base des pertes attendues à maturité sur l’assiette ainsi déterminée.

 

4.1.8. Reclassements d’actifs financiers. — Plusieurs reclassements sont autorisés :

— Reclassement antérieurs aux amendements des normes IAS 39 et IFRS 7 adoptés par l’Union européenne le 15 octobre 2008 : Figurent notamment parmi ces reclassements, les reclassements de titres disponibles à la vente vers la catégorie « Titres détenus jusqu’à l’échéance » :

Tout titre à revenu fixe répondant à la définition des « Titres détenus jusqu’à l’échéance » ayant une maturité définie, peut faire l’objet d’un reclassement dès lors que le groupe modifie son intention de gestion et décide de détenir ce titre jusqu’à son échéance. Le groupe doit par ailleurs avoir la capacité de cette détention jusqu’à maturité.

 

— Reclassement autorisés depuis l’amendement des normes IAS 39 et IFRS 7 adoptés par l’Union européenne le 15 octobre 2008 : Ce texte défini les modalités des reclassements vers d’autres catégories d’actifs financiers non dérivés à la juste valeur (à l’exception de ceux inscrits en juste valeur sur option) :

– reclassement de titres de transaction vers les catégories « Actifs financiers disponibles à la vente » ou « Actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance »

Tout actif financier non dérivé peut faire l’objet d’un reclassement dès lors que le groupe est en mesure de démontrer l’existence de « circonstances rares » ayant motivé ce reclassement. L’IASB a, pour mémoire, qualifié la crise financière du second semestre 2008 de « circonstance rare ».

Seuls les titres à revenu fixe ou déterminable peuvent faire l’objet d’un reclassement vers la catégorie « Actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance ». L’établissement doit par ailleurs avoir l’intention et la capacité de détenir ces titres jusqu’à maturité. Les titres inscrits dans cette catégorie ne peuvent être couverts contre le risque de taux d’intérêt

– reclassement de titres de transaction ou de titres disponibles à la vente vers la catégorie « Prêts et créances »

Tout actif financier non dérivé répondant à la définition de « Prêts et créances » et, en particulier, tout titre à revenu fixe non coté sur un marché actif, peut faire l’objet d’un reclassement dès lors que le groupe modifie son intention de gestion et décide de détenir ce titre sur un futur prévisible ou à maturité. Le groupe doit par ailleurs avoir la capacité de cette détention à moyen ou long terme.

Les reclassements sont réalisés à la juste valeur à la date du reclassement, cette valeur devenant le nouveau coût amorti pour les instruments transférés vers des catégories évaluées au coût amorti.

Un nouveau TIE est alors calculé à la date du reclassement afin de faire converger ce nouveau coût amorti vers la valeur de remboursement, ce qui revient à considérer que le titre a été reclassé avec une décote.

Pour les titres auparavant inscrits parmi les actifs financiers disponibles à la vente, l’étalement de la nouvelle décote sur la durée de vie résiduelle du titre sera généralement compensé par l’amortissement de la perte latente figée en gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres à la date du reclassement et reprise sur base actuarielle au compte de résultat.

 

En cas de dépréciation postérieure à la date de reclassement d'un titre auparavant inscrits parmi les actifs financiers disponibles à la vente, la perte latente figée en gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres à la date du reclassement est reprise immédiatement en compte de résultat.

 

4.1.9. Décomptabilisation d’actifs ou de passifs financiers. — Un actif financier (ou un groupe d'actifs similaires) est décomptabilisé lorsque les droits contractuels aux flux futurs de trésorerie de l’actif ont expiré ou lorsque ces droits contractuels ainsi que la quasi-totalité des risques et avantages liés à la propriété de cet actif ont été transférés à un tiers.

Dès lors, un actif ou un passif représentant les droits et obligations créés ou conservés à l’occasion du transfert de l’actif ou du groupe d'actifs est enregistré distinctement.

Lors de la décomptabilisation d’un actif financier dans son intégralité, un gain ou une perte de cession est enregistré dans le compte de résultat pour un montant égal à la différence entre la valeur comptable de cet actif et la valeur de la contrepartie reçue.

Si le contrôle de l’actif financier est maintenu, ce dernier reste inscrit au bilan dans la mesure de l’implication continue du groupe dans cet actif.

Si l’ensemble des conditions de décomptabilisation n’est pas réuni, le groupe maintient l’actif à son bilan et enregistre un passif représentant les obligations nées à l’occasion du transfert de l’actif.

Un passif financier (ou une partie de passif financier) est décomptabilisé seulement lorsqu’il est éteint, c'est-à-dire lorsque l’obligation précisée au contrat est éteinte, annulée ou arrivée à expiration.

 

— Opérations de pension livrée : Chez le cédant, les titres ne sont pas décomptabilisés. Un passif représentatif de l’engagement de restitution des espèces reçues (titres donnés en pension livrée) est identifié. Cette dette constitue un passif financier enregistré au coût amorti et non à la juste valeur.

Chez le cessionnaire, les actifs reçus ne sont pas comptabilisés mais une créance sur le cédant représentative des espèces prêtées est enregistrée. Le montant décaissé à l’actif est inscrit en titres reçus en pension livrée.

Lors des arrêtés suivants, les titres continuent à être évalués chez le cédant suivant les règles de leur catégorie d’origine. La créance est valorisée à son nominal dans la catégorie « Prêts et créances ».

 

— Opérations de prêts de titres : Les prêts de titres ne peuvent être assimilés à un transfert d’actif financier au sens du référentiel IFRS. Par conséquent, ces opérations ne donnent pas lieu à une décomptabilisation des titres prêtés. Les titres prêtés restent comptabilisés dans leur catégorie comptable d’origine et valorisés conformément à celle-ci. Pour l’emprunteur, les titres empruntés ne sont pas comptabilisés.

 

4.2. Immeubles de placement. — Conformément à la norme IAS 40, les immeubles de placement sont des biens immobiliers détenus dans le but d’en retirer des loyers et de valoriser le capital investi.

Le traitement comptable des immeubles de placement est identique à celui des immobilisations corporelles (voir note 4.3).

La juste valeur des immeubles de placement du groupe est communiquée sur la base des résultats d’expertises régulières sauf cas particulier affectant significativement la valeur du bien.

Les biens immobiliers en location simple peuvent avoir une valeur résiduelle venant en déduction de la base amortissable.

Les plus ou moins-values de cession d’immeubles de placement sont inscrites en résultat sur la ligne « Produits ou charges nets des autres activités ».

 

4.3. Immobilisations. — Ce poste comprend les immobilisations corporelles d’exploitation, les biens mobiliers acquis en vue de la location simple, les immobilisations acquises en location financement et les biens mobiliers temporairement non loués dans le cadre d’un contrat de location financement. Les parts de SCI sont traitées comme des immobilisations corporelles.

Conformément aux normes IAS 16 et IAS 38, une immobilisation corporelle ou incorporelle est comptabilisée en tant qu’actif si :

– il est probable que les avantages économiques futurs associés à cet actif iront à l’entreprise,

– le coût de cet actif peut être évalué de manière fiable.

Les immobilisations d’exploitation sont enregistrées pour leur coût d’acquisition éventuellement augmenté des frais d’acquisition qui leurs sont directement attribuables. Les logiciels créés, lorsqu’ils remplissent les critères d’immobilisation, sont comptabilisés à leur coût de production, incluant les dépenses externes et les frais de personnel directement affectables au projet.

La méthode de comptabilisation des actifs par composants est appliquée à l’ensemble des constructions.

Après comptabilisation initiale, les immobilisations sont évaluées à leur coût diminué du cumul des amortissements et des pertes de valeur. La base amortissable tient compte de la valeur résiduelle, lorsque celle-ci est mesurable et significative.

Les immobilisations sont amorties en fonction de la durée de consommation des avantages économiques attendus, qui correspond en général à la durée de vie du bien. Lorsqu'un ou plusieurs composants d'une immobilisation ont une utilisation différente ou procurent des avantages économiques différents, ces composants sont amortis sur leur propre durée d'utilité.

Les durées d’amortissement suivantes ont été retenues :

 

Composants

Durée d’utilité

Terrains

NA

Façades non destructibles

NA

Façades / couverture / étanchéité

30 ans

Fondations / ossatures

40 ans

Equipements techniques

15 ans

Aménagements intérieurs

10 ans

 

Pour les autres catégories d’immobilisations corporelles, la durée d’utilité retenue par nature de bien est la suivante :

 

Biens

Durée d’utilité

Machines de bureau prêtées

3 ans

Matériel de bureau

5 ans

Matériel automobile

4 ans

Matériel comptable

5 ans

Matériel informatique

3 ans

Mobilier

10 ans

Installation de sécurité

10 ans

Installation de téléphone

10 ans

Installation de vidéo surveillance

5 ans

Coffres forts

20 ans

 

Les immobilisations font l’objet d’un test de dépréciation lorsqu’à la date de clôture d’éventuels indices de pertes de valeur sont identifiés. Dans l’affirmative, la nouvelle valeur recouvrable de l’actif est comparée à la valeur nette comptable de l’immobilisation. En cas de perte de valeur, une dépréciation est constatée en résultat.

Cette dépréciation est reprise en cas de modification de la valeur recouvrable ou de disparition des indices de perte de valeur.

Le traitement comptable des immobilisations d’exploitation financées au moyen de contrats de location financement (crédit-bail preneur) est précisé au paragraphe 4.9.

Les actifs donnés en location simple sont présentés à l'actif du bilan parmi les immobilisations corporelles lorsqu'il s'agit de biens mobiliers.

 

4.4. Actifs destinés à être cédés et dettes liées. — En cas de décision de vendre des actifs non courants avec une forte probabilité pour que cette vente intervienne dans les 12 mois, les actifs concernés sont isolés au bilan dans le poste « Actifs non courants destinés à être cédés ». Les passifs qui leur sont éventuellement liés sont également présentés séparément dans un poste dédié « Dettes liées aux actifs non courants destinés à être cédés ».

Dès lors qu’ils sont classés dans cette catégorie, les actifs non courants cessent d’être amortis et sont évalués au plus bas de leur valeur comptable ou de leur juste valeur minorée des coûts de la vente. Les instruments financiers restent évalués selon les principes de la norme IAS 39.

 

4.5. Provisions. — Les provisions autres que celles relatives aux engagements sociaux, aux provisions épargne logement, aux risques d’exécution des engagements par signature et aux contrats d’assurance concernent essentiellement les litiges, amendes, risques fiscaux et restructurations.

Les provisions sont des passifs dont l'échéance ou le montant est incertain mais qui peuvent être estimés de manière fiable. Elles correspondent à des obligations actuelles (juridiques ou implicites), résultant d’un événement passé, et pour lesquelles une sortie de ressources sera probablement nécessaire pour les régler.

Le montant comptabilisé en provision correspond à la meilleure estimation de la dépense nécessaire au règlement de l’obligation actuelle à la date de clôture.

Les provisions sont actualisées dès lors que l'effet d’actualisation est significatif.

Les dotations et reprises de provisions sont enregistrées en résultat sur les lignes correspondant à la nature des dépenses futures couvertes.

 

— Engagements sur les contrats d’épargne logement : Les comptes épargne logement (CEL) et les plans épargne logement (PEL) sont des produits d’épargne proposés aux particuliers dont les caractéristiques sont définies par la loi de 1965 sur l’épargne logement et les décrets pris en application de cette loi.

Le régime d’épargne logement génère des engagements de deux natures pour les établissements qui le commercialisent :

– l’engagement de devoir, dans le futur, accorder à la clientèle des crédits à un taux déterminé fixé à l’ouverture du contrat pour les PEL ou à un taux fonction de la phase d’épargne pour les contrats CEL ;

– l’engagement de devoir rémunérer l’épargne dans le futur à un taux fixé à l’ouverture du contrat pour une durée indéterminée pour les PEL ou à un taux fixé chaque semestre en fonction d’une formule d’indexation fixée par la loi pour les contrats de CEL.

Les engagements présentant des conséquences potentiellement défavorables sont évalués pour chacune des générations de plans d’épargne logement, d’une part et pour l’ensemble des comptes épargne logement, d’autre part.

Les risques attachés à ces engagements sont couverts par une provision dont le montant est déterminé par l’actualisation des résultats futurs dégagés sur les encours en risques :

– l’encours d’épargne en risque correspond au niveau d’épargne futur incertain des plans existant à la date de calcul de la provision. Il est estimé statistiquement en tenant compte du comportement des souscripteurs épargnants, pour chaque période future, par différence entre les encours d’épargne probables et les encours d’épargne minimum attendus ;

– l’encours de crédits en risque correspond aux encours de crédits déjà réalisés mais non encore échus à la date de calcul et des crédits futurs estimés statistiquement en tenant compte du comportement de la clientèle et des droits acquis et projetés attachés aux comptes et plans d’épargne logement.

Les résultats des périodes futures sur la phase d’épargne sont déterminés, pour une génération considérée, par différence entre le taux réglementé offert et la rémunération attendue pour un produit d’épargne concurrent.

Les résultats des périodes futures sur la phase de crédit sont déterminés par différence entre le taux fixé à l’ouverture du contrat pour les PEL ou à un taux fonction de la phase d’épargne pour les contrats de CEL et le taux anticipé des prêts à l’habitat non réglementés.

Lorsque la somme algébrique de la mesure des engagements futurs sur la phase d’épargne et sur la phase de crédit d’une même génération de contrats traduit une situation potentiellement défavorable pour le groupe, une provision est constituée, sans compensation entre les générations. Les engagements sont estimés par application de la méthode « Monte-Carlo » pour traduire l’incertitude sur les évolutions potentielles des taux et leurs conséquences sur les comportements futurs modélisés des clients et sur les encours en risque.

La provision est inscrite au passif du bilan et les variations sont enregistrées dans la marge d’intérêt.

 

4.6. Produits et charges d’intérêts. — Les produits et charges d’intérêt sont comptabilisés dans le compte de résultat pour tous les instruments financiers évalués au coût amorti en utilisant la méthode du taux d’intérêt effectif.

Le taux d’intérêt effectif est le taux qui actualise exactement les décaissements ou encaissements de trésorerie futurs sur la durée de vie prévue de l’instrument financier, de manière à obtenir la valeur comptable nette de l’actif ou du passif financier.

Le calcul de ce taux tient compte des coûts et revenus de transaction, des primes et décotes. Les coûts et revenus de transaction faisant partie intégrante du taux effectif du contrat, tels les frais de dossier ou les commissions apporteurs d’affaires, s’assimilent à des compléments d’intérêt.

 

4.7. Commissions sur prestations de services. — Les commissions sont comptabilisées en résultat, en fonction du type des services rendus et du mode de comptabilisation des instruments financiers auxquels le service rendu est rattaché :

— les commissions rémunérant des services continus sont étalées en résultat sur la durée de la prestation rendue (commissions sur moyens de paiement, droits de garde sur titres en dépôts, etc.) ;

— les commissions rémunérant des services ponctuels sont intégralement enregistrées en résultat quand la prestation est réalisée (commissions sur mouvements de fonds, pénalités sur incidents de paiements, etc.) ;

— les commissions rémunérant l’exécution d’un acte important sont intégralement comptabilisées en résultat lors de l’exécution de cet acte.

Les commissions faisant partie intégrante du rendement effectif d’un instrument telles que les commissions d’engagements de financement donnés ou les commissions d’octroi de crédits sont comptabilisées et amorties comme un ajustement du rendement effectif du prêt sur la durée de vie estimée de celui-ci. Ces commissions figurent donc parmi les produits d’intérêt et non au poste « Commissions ».

Les commissions de fiducie ou d’activité analogue sont celles qui conduisent à détenir ou à placer des actifs au nom des particuliers, de régime de retraite ou d’autres institutions. La fiducie recouvre notamment les activités de gestion d’actif et de conservation pour compte de tiers.

 

4.8. Opérations en devises. — Les règles d’enregistrement comptable dépendent du caractère monétaire ou non monétaire des éléments concourant aux opérations en devises réalisées par le groupe.

A la date d'arrêté, les actifs et les passifs monétaires libellés en devises sont convertis au cours de clôture dans la monnaie fonctionnelle de l’entité du groupe au bilan de laquelle ils sont comptabilisés. Les écarts de change résultant de cette conversion sont comptabilisés en résultat. Cette règle comporte toutefois deux exceptions :

— seule la composante de l'écart de change calculée sur le coût amorti des actifs financiers disponibles à la vente est comptabilisée en résultat, le complément est enregistré en capitaux propres ;

— les écarts de change sur les éléments monétaires désignés comme couverture de flux de trésorerie ou faisant partie d'un investissement net dans une entité étrangère sont comptabilisés en capitaux propres.

Les actifs non monétaires comptabilisés au coût historique sont évalués au cours de change du jour de la transaction. Les actifs non monétaires comptabilisés à la juste valeur sont évalués au cours de change à la date de clôture. Les écarts de change sur éléments non monétaires sont comptabilisés en résultat si le gain ou la perte sur l'élément non monétaire est enregistré en résultat et en capitaux propres si le gain ou la perte sur l’élément non monétaire est enregistré en capitaux propres.

 

4.9. Opérations de location-financement et assimilées. — Les contrats de location sont analysés selon leur substance et leur réalité financière et relèvent selon le cas d’opérations de location simple ou d’opérations de location – financement.

 

4.9.1. Contrats de location – financement. — Un contrat de location – financement se définit comme un contrat de location ayant en substance pour effet de transférer au preneur les risques et avantages inhérents à la propriété d'un actif. Il s’analyse comme une acquisition d’immobilisation par le locataire financée par un crédit accordé par le bailleur.

La norme IAS 17 relative aux contrats de location présente notamment cinq exemples de situations permettent de distinguer un contrat de location financement d’un contrat de location simple :

– Le contrat transfère la propriété du bien au preneur au terme de la durée de location ;

– Le preneur a l’option d’acheter les biens à un prix suffisamment inférieur à sa juste valeur à l’issue du contrat de telle sorte que l’exercice de l’option est raisonnablement certain dès la mise en place du contrat ;

– La durée du contrat de location couvre la majeure partie de la durée de vie économique de l’actif ;

– A l’initiation du contrat, la valeur actualisée des paiements minimaux s’élève au moins à la quasi-totalité de la juste valeur de l’actif loué ;

– La nature de l’actif est tellement spécifique que seul le preneur peut l’utiliser sans lui apporter de modification majeure.

Par ailleurs, la norme IAS 17 décrit trois indicateurs de situations qui peuvent conduire à un classement en location financement :

– Si le preneur résilie le contrat de location, les pertes subies par le bailleur suite à la résiliation sont à la charge du preneur (moins value sur le bien…) ;

– Les profits et les pertes résultant de la variation de la juste valeur de la valeur résiduelle sont à la charge du preneur ;

– Le preneur a la faculté de poursuivre la location pour un loyer sensiblement inférieur au prix de marché.

A l'activation du contrat, la créance de location financement est inscrite au bilan du bailleur pour un montant égal à l'investissement net dans le contrat de location correspondant à la valeur actualisée au taux implicite du contrat des paiements minimaux à recevoir du locataire augmentés de toute valeur résiduelle non garantie revenant au bailleur.

Conformément à la norme IAS 17, les valeurs résiduelles non garanties font l’objet d’une révision régulière. Une diminution de la valeur résiduelle estimée non garantie entraîne une modification du profil d’imputation des revenus sur toute la durée du contrat (calcul d’un nouveau plan d’amortissement). La part de variation au titre des périodes échues est enregistrée en résultat et la part de variation au titre des périodes à venir est constatée par le biais d’une modification du taux d’intérêt implicite.

Les dépréciations sur les opérations de location financement sont déterminées selon la même méthode que celle décrite pour les prêts et créances.

Les revenus des contrats de location financement correspondant au montant des intérêts sont comptabilisés au compte de résultat au poste « Intérêts et produits assimilés ». Les revenus du contrat de location financement sont reconnus en résultat par le biais du taux d’intérêt implicite (TII) qui traduit un taux de rentabilité périodique constant sur l’encours d’investissement net du bailleur. Le TII est le taux d’actualisation qui permet de rendre égales :

– La valeur actualisée des paiements minimaux à recevoir par le bailleur augmentée de la valeur résiduelle non garantie, et

– La valeur d’entrée du bien (juste valeur à l’initiation augmentée des coûts directs initiaux c’est-à-dire les coûts encourus spécifiquement par le bailleur pour la mise en place d’un contrat de location).

Dans les comptes du locataire, les contrats de crédit-bail et de location avec option d’achat se traduisent par l’acquisition d’une immobilisation financée par emprunt.

 

4.9.2. Contrats de location simple. — Un contrat de location simple est un contrat pour lequel l’essentiel des risques et avantages de l’actif mis en location n’est pas transféré au preneur.

Dans les comptes du bailleur, le bien est comptabilisé en immobilisation et est amorti sur la période de location, la base amortissable s’entendant hors valeur résiduelle. Les loyers sont comptabilisés en résultat sur la durée du contrat de location.

Le bien n’est pas comptabilisé à l’actif du preneur. Les paiements effectués au titre du contrat sont enregistrés linéairement sur la période de location.

 

4.10. Avantages au personnel. — Le groupe accorde à ses salariés différents types d’avantages classés en quatre catégories :

 

4.10.1. Avantages à court terme. — Les avantages à court terme recouvrent principalement les salaires, congés annuels, intéressement, participation et primes payés dans les douze mois de la clôture de l’exercice et se rattachant à cet exercice.

Ils sont comptabilisés en charge de l’exercice, y compris pour les montants restant dus à la clôture.

 

4.10.2. Avantages à long terme. — Les avantages à long terme sont des avantages généralement liés à l’ancienneté, versés à des salariés en activité et payés au-delà de douze mois de la clôture de l’exercice. Il s’agit en particulier des primes pour médaille du travail.

Ces engagements font l’objet d’une provision correspondant à la valeur des engagements à la clôture.

Ces derniers sont évalués selon une méthode actuarielle tenant compte d’hypothèses démographiques et financières telles que l’âge, l’ancienneté, la probabilité de présence à la date d’attribution de l’avantage et le taux d’actualisation. Ce calcul opère une répartition de la charge dans le temps en fonction de la période d’activité des membres du personnel (méthode des unités de crédits projetées).

 

4.10.3. Indemnités de fin de contrat de travail. — Il s’agit des indemnités accordées aux salariés lors de la résiliation de leur contrat de travail avant le départ en retraite, que ce soit en cas de licenciement ou d’acceptation d’un plan de départ volontaire. Les indemnités de fin de contrat de travail font l’objet d’une provision. Celles qui sont versées plus de douze mois après la date de clôture donnent lieu à actualisation.

 

4.10.4. Avantages postérieurs à l’emploi. — Les avantages au personnel postérieurs à l’emploi recouvrent les indemnités de départ en retraite, les retraites et avantages aux retraités.

Ces avantages peuvent être classés en deux catégories : les régimes à cotisations définies (non représentatifs d’un engagement à provisionner pour l’entreprise) et les régimes à prestations définies (représentatifs d’un engagement à la charge de l’entreprise et donnant lieu à évaluation et provisionnement).

Les engagements sociaux du groupe qui ne sont pas couverts par des cotisations passées en charges et versées à des fonds de retraite ou d’assurance sont provisionnés au passif du bilan.

La méthode d’évaluation utilisée est identique à celle décrite pour les avantages à long terme.

La comptabilisation des engagements tient compte de la valeur des actifs constitués en couverture des engagements et des éléments actuariels non reconnus.

Les écarts actuariels des avantages postérieurs à l’emploi, représentatifs des différences liées aux hypothèses de calcul (départs anticipés, taux d’actualisation, etc.) ou constatées entre les hypothèses actuarielles et les calculs réels (rendement des actifs de couverture, etc.) sont amortis selon la règle dite du « corridor », c’est-à-dire pour la partie qui excède une variation de plus ou moins 10 % des engagements ou des actifs.

La charge annuelle au titre des régimes à prestations définies comprend le coût des services rendus de l’année, le coût financier lié à l’actualisation des engagements, les rendements attendus des actifs de couverture et éventuellement l’amortissement des éléments non reconnus.

 

4.11. Impôts différés. — Des impôts différés sont comptabilisés lorsqu’il existe des différences temporelles entre la valeur comptable et la valeur fiscale d'un actif ou d'un passif et quelle que soit la date à laquelle l’impôt deviendra exigible ou récupérable.

Le taux d'impôt et les règles fiscales retenus pour le calcul des impôts différés sont ceux résultant des textes fiscaux en vigueur et qui seront applicables lorsque l’impôt deviendra récupérable ou exigible.

Les impositions différées sont compensées entre elles au niveau de chaque entité fiscale. L'entité fiscale correspond soit à l'entité elle-même, soit au groupe d'intégration fiscale s'il existe. Les actifs d’impôts différés ne sont pris en compte que s’il est probable que l’entité concernée a une perspective de récupération sur un horizon déterminé.

Les impôts différés sont comptabilisés comme un produit ou une charge d’impôt dans le compte de résultat, à l’exception de ceux afférant :

– aux gains et pertes latents sur les actifs financiers disponibles à la vente,

– et aux variations de juste valeur des dérivés désignés en couverture des flux de trésorerie,

pour lesquels les impôts différés correspondants sont enregistrés en gains et pertes latents comptabilisés directement en capitaux propres.

Le calcul des impôts différés ne fait pas l’objet d’une actualisation.

 

Note 5. – Notes relatives au bilan.

 

5.1. Actifs et passifs financiers à la juste valeur par résultat. — Ces actifs et passifs sont constitués des opérations négociées à des fins de transaction, y compris les instruments financiers dérivés, et de certains actifs et passifs que le groupe a choisi de comptabiliser à la juste valeur, dès la date de leur acquisition ou de leur émission, au titre de l’option offerte par la norme IAS 39.

 

5.1.1. Actifs financiers à la juste valeur par résultat :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2011

31/12/2010

 

Transaction

Sur option

Total

Transaction

Sur option

Total

Effets publics et valeurs assimilées

0

0

0

0

0

0

Obligations et autres titres à revenu fixe

0

0

0

0

0

0

Titres à revenu fixe

0

0

0

0

0

0

Actions et autres titres à revenu variable

0

0

0

0

0

0

Prêts aux établissements de crédit

0

0

0

0

0

0

Prêts à la clientèle

0

0

0

0

0

0

Prêts

0

0

0

0

0

0

Opérations de pension

 

0

0

 

0

0

Dérivés de transaction

11 571

0

11 571

6 668

0

6 668

    Total des actifs financiers à la juste valeur par résultat

11 571

0

11 571

6 668

0

6 668

 

Au cours de l’exercice 2011, aucun actif financier de transaction n’a été reclassé vers d’autres catégories en application de l’amendement de la norme IAS 39.

La ligne « Dérivés de transaction » est impactée essentiellement au 31 décembre 2011 par la valorisation à hauteur de 5 312 milliers d’euros de 2 opérations de Cross Currency Swap initiées durant l’année pour respectivement 85 000 milliers de CHF et 50 000 milliers de CHF.

 

5.1.2. Passifs financiers à la juste valeur par résultat :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2011

31/12/2010

Opérations de pension

0

0

Autres passifs financiers

0

0

Passifs financiers détenus à des fins de transaction

0

0

Dérivés de transaction

19 377

21 839

Comptes à terme et emprunts interbancaires

0

0

Comptes à terme et emprunts à la clientèle

0

0

Dettes représentées par un titre

0

0

Dettes subordonnées

0

0

Opérations de pension

0

0

Passifs financiers à la juste valeur sur option

0

0

    Total des passifs financiers à la juste valeur par résultat

19 377

21 839

 

Les valorisations globales à la baisse au 31 décembre 2011 des dérivés incorporés pour 1 016 milliers d’euros et des opérations de change à terme pour 2 270 milliers d’euros conjuguées à celles à la hausse des swaps de trading pour 787 milliers d’euros expliquent pour l’essentiel l’évolution de la ligne « Dérivés de transaction » entre le 31 décembre 2010 et le 31 décembre 2011

 

5.1.3. Instruments dérivés de transaction. — Le montant notionnel des instruments financiers ne constitue qu’une indication du volume de l’activité et ne reflète pas les risques de marché attachés à ces instruments. Les justes valeurs positives ou négatives représentent la valeur de remplacement de ces instruments. Ces valeurs peuvent fortement fluctuer en fonction de l’évolution des paramètres de marché.

 

(En milliers d'euros)

31/12/2011

31/12/2010

 

Notionnel

Juste valeur positive

Juste valeur négative

Notionnel

Juste valeur positive

Juste valeur négative

Opérations fermes

457 930

9 264

18 691

301 339

3 349

21 189

    Instruments de taux

144 904

3 279

16 983

147 006

2 374

17 211

    Instruments sur actions

 

 

 

 

 

 

    Instruments de change

313 026

5 985

1 708

154 333

975

3 978

    Autres instruments

0

0

0

0

0

0

Opérations conditionnelles

229 350

2 307

686

283 393

3 319

650

    Instruments de taux

222 016

2 284

663

271 965

3 297

628

    Instruments sur actions

 

 

 

 

 

 

    Instruments de change

7 334

23

23

11 428

22

22

    

0

0

0

0

0

0

Dérivés de crédit

0

0

0

0

0

0

        Total

687 280

11 571

19 377

584 732

6 668

21 839

 

5.2. Instruments dérivés de couverture. — Les dérivés qualifiés de couverture sont ceux qui respectent, dès l’initiation de la relation de couverture et sur toute sa durée, les conditions requises par la norme IAS 39 et notamment la documentation formalisée de l’existence d’une efficacité des relations de couverture entre les instruments dérivés et les éléments couverts, tant de manière prospective que de manière rétrospective.

Les couvertures de juste valeur correspondent principalement à des swaps de taux d’intérêt assurant une protection contre les variations de juste valeur des instruments à taux fixe imputables à l’évolution des taux de marché. Ces couvertures transforment des actifs ou passifs à taux fixe en éléments à taux variable. Les couvertures de juste valeur comprennent notamment la couverture de prêts, de titres, de dépôts et de dettes subordonnées à taux fixe.

La couverture de juste valeur est également utilisée pour la gestion globale du risque de taux

Les couvertures de flux de trésorerie permettent de figer ou d’encadrer la variabilité des flux de trésorerie liés à des instruments portant intérêt à taux variable.

La couverture de flux de trésorerie est également utilisée pour la gestion globale du risque de taux.

 

(En milliers d'euros)

31/12/2011

31/12/2010

 

Notionnel

Juste valeur positive

Juste valeur négative

Notionnel

Juste valeur positive

Juste valeur négative

Instruments de taux

942 619

10 949

42 777

1 031 276

6 705

26 108

Instruments de change

0

0

0

0

0

0

Autres instruments

0

0

0

0

0

0

Opérations fermes

942 619

10 949

42 777

1 031 276

6 705

26 108

    Instruments de taux

64 841

1 754

0

48 800

2 497

0

    Instruments de change

0

0

0

0

0

0

    Autres instruments

0

0

0

0

0

0

Opérations conditionnelles

64 841

1 754

0

48 800

2 497

0

Couverture de juste valeur

1 007 460

12 703

42 777

1 080 076

9 202

26 108

    Instruments de taux

25 000

0

3 122

25 000

0

2 942

    Instruments de change

0

0

0

0

0

0

    Autres instruments

0

0

0

0

0

0

Opérations fermes

25 000

0

3 122

25 000

0

2 942

    Instruments de taux

0

0

0

0

0

0

    Instruments de change

0

0

0

0

0

0

    Autres instruments

0

0

0

0

0

0

Opérations conditionnelles

0

0

0

0

0

0

Couverture de flux de trésorerie

25 000

0

3 122

25 000

0

2 942

Dérivés de crédit

 

0

0

 

0

0

        Total des instruments dérivés de couverture

1 032 460

12 703

45 899

1 105 076

9 202

29 050

 

5.3. Actifs financiers disponibles à la vente. — Il s’agit des actifs financiers non dérivés qui n’ont pas été classés dans l’une des autres catégories (actifs financiers à la juste valeur, actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance ou prêts et créances).

 

(En milliers d'euros)

31/12/2011

31/12/2010

Effets publics et valeurs assimilées

0

0

Obligations et autres titres à revenu fixe

22 438

25 088

Titres à revenu fixe

22 438

25 088

Actions et autres titres à revenu variable

523 869

584 675

Prêts aux établissements de crédit

0

0

Prêts à la clientèle

0

0

Prêts

0

0

Actifs dépréciés

6 152

3 952

Montant brut des actifs financiers disponibles à la vente

552 459

613 715

Dépréciation des titres à revenu fixe

0

0

Dépréciation durable sur actions et autres titres à revenu variable

-4 736

-4 582

    Total des actifs financiers disponibles à la vente

547 723

609 133

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres sur actifs financiers disponibles à la vente (avant impôt)

99 048

155 533

 

Les actifs financiers disponibles à la vente sont dépréciés en présence d’indices de pertes de valeur lorsque le groupe estime que son investissement pourrait ne pas être recouvré. Comme au 31 décembre 2010, pour les titres à revenu variable cotés, une baisse de plus de 50 % par rapport au coût historique ou une baisse depuis plus de 36 mois constituent des indices de perte de valeur.

Les travaux de valorisation de BPCE SA réalisés dans le contexte de l’arrêté des comptes de l’exercice 2011 ont conduit à retenir une valorisation de 654,82 euros par titre contre 725,03 euros à fin décembre 2010. Partant, les titres BPCE d’une valeur nette comptable de 378 996 milliers d’euros figurent dans la ligne « Actions et autres titres à revenu variable » pour un montant valorisé de 461 350 milliers d’euros au 31 décembre 2011 contre 510 818 milliers d’euros au 31 décembre 2010.

 

5.4. Juste valeur des actifs et passifs financiers :

5.4.1. Hiérarchie de la juste valeur des actifs et passifs financiers. — La répartition des instruments financiers par nature de prix ou modèles de valorisation est donnée dans le tableau ci-dessous :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2011

 

Cotation sur un marché actif (niveau 1)

Techniques de valorisation utilisant des données observables (niveau 2)

Techniques de valorisation utilisant des données non observables (niveau 3)

Total

Actifs financiers :

 

 

 

 

    Titres

 

 

 

0

    Instruments dérivés

 

11 571

 

11 571

    Autres actifs financiers

 

 

 

0

Actifs financiers détenus à des fins de transaction

 

11 571

 

11 571

    Titres

 

 

 

0

    Autres actifs financiers

 

 

 

0

Actifs financiers à la juste valeur sur option par résultat

 

 

 

0

Instruments dérivés de couverture

 

12 703

 

12 703

    Titres

236

547 487

 

547 723

    Autres actifs financiers

 

 

 

0

Actifs financiers disponibles à la vente

236

547 487

 

547 723

Passifs financiers :

 

 

 

 

    Titres

 

 

 

0

    Instruments dérivés

 

19 377

 

19 377

    Autres passifs financiers

 

 

 

0

Passifs financiers détenus à des fins de transaction

 

19 377

 

19 377

Instruments dérivés de couverture

 

45 889

 

45 889

    Titres

 

 

 

 

    Autres passifs financiers

 

 

 

 

Passifs financiers à la juste valeur sur option par résultat

 

 

 

0

 

Au 31 décembre 2010, la répartition était la suivante :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2010

 

Cotation sur un marché actif (niveau 1)

Techniques de valorisation utilisant des données observables (niveau 2)

Techniques de valorisation utilisant des données non observables (niveau 3)

Total

Actifs financiers

 

 

 

 

    Titres

 

 

 

0

    Instruments dérivés

 

6 668

 

6 668

    Autres actifs financiers

 

 

 

0

Actifs financiers détenus à des fins de transaction

 

6 668

 

6 668

    Titres

 

 

 

0

    Autres actifs financiers

 

 

 

0

Actifs financiers à la juste valeur sur option par résultat

 

 

 

0

Instruments dérivés de couverture

 

9 202

 

9 202

    Titres

298

608 835

 

609 133

    Autres actifs financiers

 

 

 

0

Actifs financiers disponibles à la vente

298

608 835

 

609 133

Passifs financiers

 

 

 

 

    Titres

 

 

 

0

    Instruments dérivés

 

21 839

 

21 839

    Autres passifs financiers

 

 

 

0

Passifs financiers détenus à des fins de transaction

 

21 839

 

21 839

Instruments dérivés de couverture

 

29 050

 

29 050

    Titres

 

 

 

0

    Autres passifs financiers

 

 

 

0

Passifs financiers à la juste valeur sur option par résultat

 

 

 

0

 

5.4.2. Analyse des actifs et passifs financiers classés en niveau 3 de la hiérarchie de juste valeur. — Au 31 décembre 2011, le Groupe Banque Populaire d’Alsace ne détient aucun instrument financier évalué selon des techniques de valorisation utilisant des données non observables. Aucun reclassement vers les niveaux 1 et 2 n’a été opéré au cours de l’exercice.

 

5.5. Prêts et créances. — Il s’agit des actifs financiers non dérivés à paiement fixe ou déterminable qui ne sont pas traités sur un marché actif. La grande majorité des crédits accordés par le groupe est classée dans cette catégorie.

 

5.5.1. Prêts et créances sur les établissements de crédit :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2011

31/12/2010

Prêts et créances sur les établissements de crédit

696 876

1 014 137

Dépréciations individuelles

0

0

Dépréciations sur base de portefeuilles

0

0

    Total des prêts et créances sur les établissements de crédit

696 876

1 014 137

 

La juste valeur des prêts et créances sur les établissements de crédit s’élève à 703 718 milliers d’euros au 31 décembre 2011 (973 306 milliers d’euros au 31 décembre 2010).

 

— Décomposition des prêts et créances sains sur les établissements de crédit :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2011

31/12/2010

Comptes ordinaires débiteurs (1)

44 566

70 585

Opérations de pension

0

0

Comptes et prêts (1)

489 892

462 847

Opérations de location financement

0

0

Titres assimilés à des prêts et créances (1)

158 550

478 000

Valeur non imputée

488

30

Créances rattachées

3 380

2 675

    Total des prêts et créances sains sur les établissements de crédit

696 876

1 014 137

(1) Opérations avec le réseau incluses

 

Les créances sur opérations avec le réseau s’élèvent à 556 666 milliers d’euros au 31 décembre 2011 contre 908 933 milliers d’euros au 31 décembre 2010.

Les fonds du Livret A et du LDD centralisés à la Caisse des Dépôts et présentés sur la ligne « Comptes et prêts » s’élèvent à 80 448 milliers d’euros au 31 décembre 2011 contre 44 314 milliers d’euros au 31 décembre 2010.

Aucun reclassement vers la catégorie « Titres assimilés à des prêts et créances » n’a été effectué au cours de l’exercice 2011.

 

5.5.2. Prêts et créances sur la clientèle :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2011

31/12/2010

Prêts et créances sur la clientèle

6 643 476

6 592 967

Dépréciations individuelles

-157 694

-143 166

Dépréciations sur base de portefeuilles

-14 448

-17 137

    Total des prêts et créances sur la clientèle

6 471 334

6 432 664

 

La juste valeur des prêts et créances sur la clientèle s’élève à 6 551 526 milliers d’euros au 31 décembre 2011 contre 6 443 773 milliers d’euros au 31 décembre 2010.

 

— Décomposition des prêts et créances sur la clientèle :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2011

31/12/2010

Prêts et créances sains

6 306 211

6 270 521

Dépréciations sur base de portefeuilles

-14 448

-17 137

Dépréciations individuelles

-2 201

-1 551

    Prêts et créances sains nets

6 289 562

6 251 833

Prêts et créances en défaut

337 265

322 446

Dépréciations individuelles

-155 493

-141 615

    Prêts et créances en défaut nets

181 772

180 831

        Total des prêts et créances sur la clientèle

6 471 334

6 432 664

 

— Décomposition des prêts et créances sains sur la clientèle :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2011

31/12/2010

Comptes ordinaires débiteurs

308 868

322 482

Crédits de trésorerie et de consommation

297 071

284 901

Crédits à l'équipement

1 959 101

1 959 831

Crédits au logement

3 293 090

3 251 071

Crédits à l'exportation

3 620

1 202

Autres crédits

52 268

53 118

Créances commerciales

51 887

48 949

Opérations de pension

0

0

    Autres concours à la clientèle

5 657 037

5 599 072

Titres assimilés à des prêts et créances

34 030

57 813

Opérations de location-financement

275 251

257 951

Opérations d'affacturage

0

0

Valeurs non imputées

7 031

6 947

Créances rattachées

23 994

26 256

        Total des prêts et créances sains sur la clientèle

6 306 211

6 270 521

 

— Encours de location financement :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2011

31/12/2010

 

Location simple

CB Mobilier

Total

Location simple

CB Mobilier

Total

Encours sains avec la clientèle

65 078

210 173

275 251

72 480

185 471

257 951

Encours en défaut net

527

1 180

1 707

1 009

1 133

2 142

    Encours en défaut

1 581

3 974

5 555

3 050

4 212

7 262

    Dépréciation des encours en défaut

-1 054

-2 794

-3 848

-2 041

-3 079

-5 120

        Total

65 605

211 353

276 958

73 489

186 604

260 093

 

5.6. Reclassements d’actifs financiers. — Au cours de l’exercice 2011, le Groupe Banque Populaire d’Alsace n’a procédé à aucun reclassement d’actif financier autorisé en application des amendements des normes IAS 39 et IFRS7.

 

5.7. Actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance. — Le Groupe Banque Populaire d’Alsace ne détient aucun actif répondant aux caractéristiques des actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance.

 

5.8. Impôts courants et impôts différés :

— Analyse des actifs et passifs d’impôts différés par nature : Les impôts différés déterminés sur les différences temporelles reposent sur les sources de comptabilisation détaillées dans le tableau suivant (les actifs d'impôts différés sont signés en positif, les passifs d'impôts différés figurent en négatif) :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2011

31/12/2010

Plus-values latentes sur OPCVM

1

1

GIE fiscaux

-3 162

-3 793

Impôt différé sur étalement de crédit d'impôt PTZ

2 901

2 241

Provisions pour passifs sociaux

12 558

12 984

Provisions pour activité d'épargne-logement

1 274

1 879

Coût amorti des crédits

2 482

2 757

CRC 2002.03 effet temps s/provision

3 629

3 193

Provisions sur base de portefeuilles

4 974

5 900

Autres provisions non déductibles

433

291

Réserve latente de crédit bail

-10 756

-8 160

Autres sources de différences temporelles

858

1 037

Impôts différés liés aux décalages temporels générés par l'application des règles fiscales

15 192

18 330

Impôts différés liés à l'activation des pertes fiscales reportables

0

0

Juste valeur des instruments financiers dont la variation est inscrite en réserves

323

-687

Dépréciation durable

1 311

1 289

Annulation provision sur titre en french

-1 718

-1 662

Coût amorti des emprunts

-545

-295

Juste valeur des dérivés incorporés

4 565

4 928

Juste valeur CFH part inefficace

103

15

Juste valeur FVH

38

-527

Juste valeur traiding

1 313

1 197

Autres éléments de valorisation du bilan

-69

-29

Impôts différés liés aux modes de valorisation du référentiel IFRS

5 321

4 229

Impôts différés sur retraitements et éliminations de consolidation

-145

-153

Impôts différés non constatés

0

0

Impôts différés nets

20 368

22 406

Comptabilisés :

 

 

A l'actif du bilan

20 368

22 406

Au passif du bilan

0

0

 

Au 31 décembre 2011, aucun montant au titre de différences temporelles déductibles, de pertes fiscales et de crédits d’impôt non utilisés pour lesquels aucun actif d’impôt différé n’a été comptabilisé au bilan n’est à relever.

 

— Analyse des impôts différés comptabilisés directement en capitaux propres au cours de l’exercice :

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2011

Exercice 2010

 

Brut

Impôt

Net d'impôt

Brut

Impôt

Net d'impôt

Ecarts de conversion

0

 

0

0

 

0

Variations de valeur des actifs financiers disponibles à la vente

-56 485

995

-55 490

-1 969

-478

-2 447

Variations de valeur des instruments dérivés de couverture

-43

15

-28

155

-53

102

Ecarts actuariels sur régimes à prestations définies

 

 

0

 

 

0

Quote-part de gains et pertes latents comptabilisés directement en capitaux propres des entreprises mises en équivalence

0

 

0

0

 

0

    Total des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres

-56 528

1 010

-55 518

-1 814

-531

-2 345

Part du groupe

-56 528

1 010

-55 518

-1 814

-531

-2 345

Intérêts minoritaires

0

0

0

0

0

0

 

5.9. Comptes de régularisation et actifs divers :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2011

31/12/2010

Comptes d'encaissement

451

542

Charges constatées d'avance

2 353

3 676

    Dont charges d'avance sur dérivés

942

1 329

    Dont charges d'avance sur refinancements

837

1 710

Produits à recevoir

15 006

15 287

    Dont Produits à recevoir sur dérivés

4 654

5 860

Autres comptes de régularisation

16 499

14 982

    Dont opérations devises à régulariser

2 323

2 756

    Dont moyens paiements à recouvrer

5 927

3 259

    Dont avances primes PEL

5 402

6 498

Comptes de régularisation - actif

34 309

34 487

Dépôts de garantie versés

1 687

1 617

Comptes de règlement débiteurs sur opérations sur titres

0

0

Créances sociales et fiscales

15 404

14 551

Débiteurs divers

1 072

3 721

Actifs divers

18 163

19 889

        Total des comptes de régularisation et actifs divers

52 472

54 376

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

5.10. Immobilisations :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2011

31/12/2010

 

Valeur brute

Cumul des amortissements et pertes de valeur

Valeur nette

Valeur brute

Cumul des amortissements et pertes de valeur

Valeur nette

Immobilisations corporelles :

 

 

 

 

 

 

Terrains et constructions

101 243

-52 659

48 584

96 340

-48 845

47 495

Biens mobiliers donnés en location

0

0

0

0

0

0

Equipement, mobilier et autres immobilisations corporelles

20 092

-12 360

7 732

21 585

-15 011

6 574

    Total des immobilisations corporelles

121 335

-65 019

56 316

117 925

-63 856

54 069

Immobilisations incorporelles :

 

 

 

 

 

 

Droit au bail

393

-234

159

552

-348

204

Logiciels

807

-770

37

807

-731

76

Autres immobilisations incorporelles

251

0

251

477

-226

251

    Total des immobilisations incorporelles

1 451

-1 004

447

1 836

-1 305

531

 

5.11. Dettes envers les établissements de crédit et la clientèle. — Les dettes, qui ne sont pas classées comme des passifs financiers évalués à la juste valeur par résultat, font l’objet d’une comptabilisation selon la méthode du coût amorti et sont enregistrées au bilan en « Dettes envers les établissements de crédit » ou en « Dettes envers la clientèle ».

 

5.11.1. Dettes envers les établissements de crédit :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2011

31/12/2010

Comptes à vue (1)

40 383

15 565

Autres sommes dues

4 206

5 410

Dettes rattachées

23

3

    Dettes à vue envers les établissements de crédit

44 612

20 978

Emprunts et comptes à terme (1)

2 160 759

2 693 845

Opérations de pension (1) (2)

2 300

0

Dettes rattachées

17 557

19 808

    Dettes à terme envers les établissements de crédit

2 180 616

2 713 653

        Total des dettes envers les établissements de crédit

2 225 228

2 734 631

(1) Opération avec le réseau incluses

(2) Les actifs cédés dans le cadre de la pension sont des titres Banque Populaire Covered Bonds pour 2 450 milliers d’euros

 

Les dettes sur opérations avec le réseau s’élèvent à 1 624 503 milliers d’euros au 31 décembre 2011 contre 1 892 978 milliers d’euros au 31 décembre 2010.

La juste valeur des dettes envers les établissements de crédit s’élève à 2 441 441 milliers d’euros au 31 décembre 2011. Elle était de 2 776 009 milliers d’euros au 31 décembre 2010.

 

5.11.2. Dettes envers la clientèle :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2011

31/12/2010

Comptes ordinaires créditeurs

1 155 135

1 174 492

Livret A

145 413

89 153

PEL / CEL

600 109

576 979

Autres comptes d'épargne à régime spécial

969 784

945 502

Dettes rattachées

23 144

19 608

    Comptes d'épargne à régime spécial

1 738 450

1 631 245

Comptes et emprunts à vue

0

0

Comptes et emprunts à terme

1 225 299

1 118 832

Dettes rattachées

35 495

30 699

    Autres comptes de la clientèle

1 260 794

1 149 531

Autres sommes dues

5 223

3 433

Dépôts de garantie

9 343

8 485

    Autres dettes envers la clientèle

14 566

11 918

        Total des dettes envers la clientèle

4 168 945

3 967 186

 

Les comptes à terme incluent notamment 125 542 milliers d’euros d’emprunts souscrits auprès de la SFEF (Société de Financement de l’Economie Française).

La juste valeur des dettes envers la clientèle s’élève à 4 243 285 milliers d’euros au 31 décembre 2011 contre 4 071 016 milliers d’euros au 31 décembre 2010.

 

5.12. Dettes représentées par un titre. — Les dettes représentées par un titre sont ventilées selon la nature de leur support, à l’exclusion des titres subordonnés classés au poste « Dettes subordonnées ».

 

(En milliers d'euros)

31/12/2011

31/12/2010

Emprunts obligataires

0

0

Titres du marché interbancaire et Titres de créances négociables

361 454

334 094

Autres dettes représentées par un titre

285

385

    Total

361 739

334 479

Dettes rattachées

6 030

4 365

    Total des dettes représentées par un titre

367 769

338 844

 

La juste valeur des dettes représentées par un titre s’élève à 374 101 milliers d’euros au 31 décembre 2011. Elle était de 347 261 milliers d’euros au 31 décembre 2010.

 

5.13. Comptes de régularisation et passifs divers :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2011

31/12/2010

Comptes d'encaissement

2 820

22 523

Produits constatés d'avance

35 138

33 375

    Dont subvention et crédit d'impôt PTZ

18 965

17 234

    Dont produits constatés d'avance sur dérivés

357

123

    Dont produits constatés d'avance sur opérations crédit bail

6 216

5 764

    Dont commissions assurances emprunteurs

4 064

4 833

Charges à payer

14 538

19 924

    Dont charges à payer sur dérivés

3 729

5 947

Autres comptes de régularisation créditeurs

7 352

8 083

Comptes de régularisation - passif

59 848

83 905

Comptes de règlement créditeurs sur opérations sur titres

4 199

5 723

Créditeurs divers

27 543

29 090

    Dont dettes sociales et fiscales

23 936

25 639

    Dont dépôts de garantie versés

445

465

Passifs divers

31 742

34 813

        Total des comptes de régularisation et passifs divers

91 590

118 718

 

5.14. Provisions. — Les provisions concernent principalement les engagements sociaux, les litiges avec la clientèle, les risques sur les engagements par signature, les charges de personnel et les produits d’épargne logement.

 

(En milliers d'euros)

31/12/2010

Dotations

Reprises / utilisations

Autres mouvements

31/12/2011

Provisions pour engagements sociaux

42 060

5

-1 405

0

40 660

Provisions pour activité d'épargne-logement

5 455

349

-2 106

0

3 698

Provisions pour engagements hors bilan

4 201

1 366

-1 490

0

4 077

Provisions pour activités de promotion immobilière

0

0

0

0

0

Provisions pour charges de personnel

2 895

1 299

-562

0

3 632

Provisions pour litiges

3 842

179

-2 057

0

1 964

Autres

322

0

-135

0

187

Autres provisions

16 715

3 193

-6 350

0

13 558

    Total des provisions

58 775

3 198

-7 755

0

54 218

 

5.14.1. Encours collectés au titre de l’épargne logement :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2011

31/12/2010

Encours collectés au titre des Plans d'épargne logement (PEL)

 

 

    Ancienneté de moins de 4 ans

47 088

335 555

    Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans

443 670

122 046

    Ancienneté de plus de 10 ans

76 062

86 271

Encours collectés au titre des plans épargne logement

566 820

543 872

Encours collectés au titre des comptes épargne logement

33 289

33 107

        Total des encours collectés au titre de l'épargne logement

600 109

576 979

 

5.14.2. Encours de crédits octroyés au titre de l’épargne logement :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2011

31/12/2010

Encours de crédits octroyés au titre des plans épargne logement

3 695

4 528

Encours de crédits octroyés au titre des comptes épargne logement

7 656

8 276

    Total des encours de crédits octroyés au titre de l'épargne logement

11 351

12 804

 

5.14.3. Provisions constituées au titre de l’épargne logement :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2010

Dotations/Reprises nettes

31/12/2011

Provisions constituées au titre des plans d'épargne logement

 

 

0

    Ancienneté de moins de 4 ans

463

-463

0

    Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans

869

-869

0

    Ancienneté de plus de 10 ans

3 347

-307

3 040

Provisions constituées au titre des plans épargne logement

4 679

-1 639

3 040

Provisions constituées au titre des comptes épargne logement

628

-47

581

Provisions constituées au titre des crédits PEL

-11

-4

-15

Provisions constituées au titre des crédits CEL

159

-67

92

Provisions constituées au titre des crédits épargne logement

148

-71

77

        Total des provisions constituées au titre de l'épargne logement

5 455

-1 757

3 698

 

5.15. Dettes subordonnées. — Les dettes subordonnées se distinguent des créances ou des obligations émises en raison du remboursement qui n’interviendra qu’après le désintéressement de tous les créanciers privilégiés ou chirographaires.

 

(En milliers d'euros)

31/12/2011

31/12/2010

Dettes subordonnées à durée déterminée

51 724

54 671

Dettes subordonnées à durée indéterminée

0

0

Dettes supersubordonnées à durée indéterminée

0

0

Actions de préférence

0

0

Dépôts de garantie à caractère mutuel

458

489

    Total

52 182

55 160

Dettes rattachées

185

271

Réévaluation de la composante couverte

 

 

    Total des dettes subordonnées

52 367

55 431

 

La juste valeur des dettes subordonnées s’élève à 52 367 milliers d’euros au 31 décembre 2011 contre 55 450 milliers d’euros au 31 décembre 2010.

 

— Evolution des dettes subordonnées au cours de l’exercice :

 

(En milliers d'euros)

01/01/2011

Emission

Remboursement

Conversion

Variation de périmètre

Autres

31/12/2011

Dettes subordonnées à durée déterminée

54 671

0

-3 000

0

0

53

51 724

Dettes subordonnées à durée indéterminée

0

0

0

0

0

0

0

Dettes supersubordonnées à durée indéterminée

0

0

0

0

0

0

0

Actions de préférence

0

0

0

0

0

0

0

Dépôts de garantie à caractère mutuel

489

33

-64

0

0

 

458

    Total

55 160

33

-3 064

0

0

53

52 182

 

Les emprunts subordonnés à durée déterminée sont tous des emprunts en euros émis par BPCE.

Ces différents emprunts ne bénéficient d’aucune possibilité de remboursement anticipé et répondent aux mêmes conditions de subordination : en cas de liquidation, ils sont remboursés à un prix égal au pair et leur remboursement n’intervient qu’après désintéressement complet de tous les créanciers, privilégiés ou chirographaires, mais avant le remboursement des prêts participatifs accordés à l’emprunteur, des titres participatifs et des titres super subordonnés émis.

Ces emprunts subordonnés, pris en compte dans le calcul des fonds propres prudentiels de la Banque Populaire d’Alsace au titre de l'article 4.d du règlement n° 90-02 du CRBF, ont les caractéristiques suivantes :

 

 

 

 

 

 

Montant

Devise

Date d'émission

Prix d'émission

Taux

Majoration d'intérêts en points de base (1)

Date d'option de remboursement ou de majoration d'intérêts

Cas de paiement obligatoire

Date d'échéance si non indéterminée

Emprunts inférieurs à 10% du poste

 

 

 

 

 

 

 

 

    1 000

EUR

18/06/2002

 

 

0,47%

 

 

23/07/2012

    1 000

EUR

18/10/2002

 

 

0,48%

 

 

25/11/2012

Emprunts supérieurs à     10% du poste

 

 

 

 

 

 

 

 

    10 000

EUR

23/06/2004

 

 

0,27%

 

 

04/08/2014

    15 000

EUR

23/05/2006

 

 

0,18%

 

 

22/07/2016

    25 000

EUR

25/06/2007

 

 

0,16%

 

 

10/07/2017

(1) Au-dessus de l'Euribor 3 mois

 

5.16. Actions ordinaires et instruments de capitaux propres émis :

— Parts sociales et certificats coopératifs d’investissements :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2011

31/12/2010

 

Nombre

Nominal

Capital

Nombre

Nominal

Capital

Parts sociales :

 

 

 

 

 

 

    Valeur à l'ouverture

17 653

15

264 269

14 786

15

221 291

    Augmentation de capital

5 473

15

82 094

7 656

15

114 820

    Réduction de capital

-4 531

15

-67 969

-4 789

15

-71 842

    Autres variations

 

 

 

 

 

 

    Valeur à la clôture

18 595

 

278 394

17 653

 

264 269

Certificats coopératifs d'investissement :

 

 

 

 

 

 

    Valeur à l'ouverture

4 495

15

67 425

3 825

15

57 375

    Augmentation de capital

500

15

7 500

670

15

10 050

    Réduction de capital

 

 

 

 

 

 

    Autres variations

 

 

 

 

 

 

    Valeur à la clôture

4 995

 

74 925

4 495

 

67 425

 

Les sociétés de cautionnement mutuel faisant partie de l’entité consolidante, les informations fournies dans le tableau ci-dessus au titre des parts sociales correspondent à celles de la Banque Populaire d’Alsace, de la SOCAMA ALSACE, de la SOCAMI ALSACE, de la SOCACEF et de la SOCAUPROMI. La valeur unitaire des parts sociales de chacune de ces sociétés n’étant pas uniforme, le nominal retenu dans le tableau correspond à celui de la part sociale de la Banque Populaire d’Alsace.

 

Note 6. – Notes relatives au compte de résultat.

 

6.1. Intérêts, produits et charges assimilés. — Ce poste enregistre les intérêts calculés selon la méthode du taux d’intérêt effectif des actifs et passifs financiers évalués au coût amorti, à savoir les prêts et emprunts sur les opérations interbancaires et sur les opérations clientèle, le portefeuille d’actifs détenus jusqu’à l’échéance, les dettes représentées par un titre et les dettes subordonnées.

Il enregistre également les coupons courus et échus des titres à revenu fixe comptabilisés dans le portefeuille d’actifs financiers disponibles à la vente et des dérivés de couverture, étant précisé que les intérêts courus des dérivés de couverture de flux de trésorerie sont portés en compte de résultat symétriquement aux intérêts courus de l’élément couvert.

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2011

Exercice 2010

 

Produits

Charges

Nets

Produits

Charges

Nets

Opérations avec la clientèle

237 896

-84 747

153 149

231 508

-76 121

155 387

    Opérations avec la clientèle (hors régime spécial)

235 790

-43 566

192 224

231 218

-40 200

191 018

    Comptes d'épargne à régime spécial

2 106

-41 181

-39 075

290

-35 921

-35 631

Opérations avec les établissements de crédit

12 976

-62 304

-49 328

10 350

-63 924

-53 574

Opérations de location-financement

12 910

-3

12 907

13 584

-384

13 200

Dettes représentées par un titre et dettes subordonnées

-574

-11 441

-12 015

-380

-9 764

-10 144

Instruments dérivés de couverture

17 251

-25 848

-8 597

16 446

-35 282

-18 836

Actifs financiers disponibles à la vente

520

 

520

545

 

545

Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

0

 

0

 

 

0

Actifs financiers dépréciés

3 885

 

3 885

2 601

 

2 601

Autres produits et charges d'intérêts

5 368

 

5 368

9 170

 

9 170

        Total des produits et charges d'intérêts

290 232

-184 343

105 889

283 824

-185 475

98 349

 

Les variations de la provision épargne-logement impactent la ligne Comptes d’épargne à régime spécial des opérations avec la clientèle. Au titre de l’exercice 2011, cette ligne présente une reprise nette de 1 756 milliers d’euros contre une reprise nette de 246 milliers d’euros pour l’exercice 2010.

Les produits d'intérêts sur opérations avec les établissements de crédit comprennent 1 463 milliers d’euros (834 milliers d’euros pour l’exercice 2010) au titre de la rémunération des fonds du Livret A et du LDD centralisés à la Caisse des dépôts et consignations.

 

6.2. Produits et charges de commissions. — Les commissions sont enregistrées en fonction du type de service rendu et du mode de comptabilisation des instruments financiers auxquels le service rendu est rattaché.

Ce poste comprend notamment les commissions rémunérant des services continus (commissions sur moyens de paiement, droits de garde sur titres en dépôts, etc.), des services ponctuels (commissions sur mouvements de fonds, pénalités sur incidents de paiements, etc.), l’exécution d’un acte important ainsi que les commissions afférentes aux activités de fiducie et assimilées, qui conduisent le groupe à détenir ou à placer des actifs au nom de la clientèle.

En revanche, les commissions assimilées à des compléments d’intérêt et faisant partie intégrante du taux effectif du contrat figurent dans la marge d’intérêt.

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2011

Exercice 2010

 

Produits

Charges

Nets

Produits

Charges

Nets

Opérations interbancaires et de trésorerie

140

-146

-6

305

-134

171

Opérations avec la clientèle

47 511

-137

47 374

46 401

-158

46 243

Prestations de services financiers

4 374

-469

3 905

4 283

-506

3 777

Vente de produits d'assurance vie

10 633

/////

10 633

10 542

/////

10 542

Opérations sur moyens de paiement

28 059

-13 929

14 130

28 355

-13 950

14 405

Opérations sur titres

3 231

-809

2 422

3 013

-75

2 938

Activités de fiducie

4 397

0

4 397

4 414

0

4 414

Opérations sur instruments financiers et de hors bilan

1 875

-330

1 545

2 071

-282

1 789

Autres commissions

271

0

271

270

0

270

    Total des commissions

100 491

-15 820

84 671

99 654

-15 105

84 549

 

6.3. Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat. — Ce poste enregistre les gains et pertes des actifs et passifs financiers de transaction, ou comptabilisés sur option à la juste valeur par résultat y compris les intérêts générés par ces instruments.

La ligne « Résultat sur opérations de couverture » comprend la réévaluation des dérivés en couverture de juste valeur ainsi que la réévaluation symétrique de l’élément couvert, la contrepartie de la réévaluation en juste valeur du portefeuille macro-couvert et la part inefficace des couvertures de flux de trésorerie.

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2011

Exercice 2010

Résultat sur instruments financiers de transaction

781

-97

Résultat sur instruments financiers à la juste valeur par résultat sur option

0

0

Résultats sur opérations de couverture

-1 894

-339

    Inefficacité de la couverture de juste valeur

 

 

        Variation de juste valeur de l'instrument de couverture

-13 234

7 033

        Variation de juste valeur des éléments couverts attribuables aux risques couverts

11 593

-7 408

    Inefficacité de la couverture de flux de trésorerie

-253

36

    Inefficacité de la couverture d'investissements nets en devises

 

 

Résultats sur opérations de change

1 536

2 117

        Total des gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat

423

1 681

 

6.4. Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente. — Ce poste enregistre les dividendes des titres à revenu variable, les résultats de cession des actifs financiers disponibles à la vente et des autres actifs financiers non évalués à la juste valeur, ainsi que les pertes de valeur des titres à revenu variable enregistrées en raison d’une dépréciation durable.

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2011

Exercice 2010

Résultats de cession

80

-533

Plus value

1 212

546

Moins value

-1 132

-1 079

Dividendes reçus

5 653

4 592

Dépréciation durable des titres à revenu variable

-1 243

-1 185

    Total des gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente

4 490

2 874

 

Les dividendes versés par la société SIPMEA se sont élevés à 5 003 milliers d’euros en 2011 contre 4 205 milliers d’euros en 2010. Les distributions du Groupe BPCE ont généré un produit de 7 milliers d’euros en 2011 contre 6 milliers d’euros en 2010.

 

6.5. Produits et charges des autres activités. — Figurent notamment dans ce poste :

— les produits et charges des immeubles de placement (loyers et charges, résultats de cession, amortissements et dépréciations) ;

— les produits et charges liés à l’activité d’assurance (en particulier les primes acquises, les charges de prestation et les variations de provisions techniques des contrats d’assurance) ;

— les produits et charges des opérations de locations opérationnelles ;

— les produits et charges de l’activité de promotion immobilière (chiffre d’affaires, achats consommés).

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2011

Exercice 2010

 

Produits

Charges

Nets

Produits

Charges

Nets

Produits et charges des activités d'assurance

0

0

0

0

0

0

Produits et charges des activités immobilières

0

0

0

0

0

0

Produits et charges sur opérations de location

3 447

-5 064

-1 617

4 869

-6 302

-1 433

Quote-part réalisée sur opérations faites en commun

1 140

-218

922

1 171

-463

708

Charges refacturées et produits rétrocédés

0

 

0

0

 

0

Autres produits et charges divers d'exploitation

4 942

-393

4 549

5 919

-2 739

3 180

Dotations et reprises de provisions aux autres produits et charges d'exploitation

0

 

0

0

 

0

Autres produits et charges d'exploitation bancaire

6 082

-611

5 471

7 090

-3 202

3 888

    Total des produits et charges des autres activités

9 529

-5 675

3 854

11 959

-9 504

2 455

 

6.6. Charges générales d’exploitation. — Les charges générales d’exploitation comprennent essentiellement les frais de personnel, dont les salaires et traitements nets de refacturation, les charges sociales ainsi que les avantages au personnel (tels que les charges de retraite). Ce poste comprend également l’ensemble des frais administratifs et services extérieurs.

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2011

Exercice 2010

Charges de personnel

-82 788

-81 384

Impôts et taxes

-4 947

-3 574

Services extérieurs

-43 043

-42 500

Autres

26

-1 179

Autres frais administratifs

-47 964

-47 253

    Total des charges générales d'exploitation

-130 752

-128 637

 

La décomposition des charges de personnel est présentée en note 8.1.

 

6.7. Coût du risque. — Ce poste enregistre la charge nette des dépréciations constituées au titre du risque de crédit, qu’il s’agisse de dépréciations individuelles ou de dépréciations constituées sur base de portefeuilles de créances homogènes.

Il porte aussi bien sur les prêts et créances que sur les titres à revenu fixe supportant un risque avéré de contrepartie. Les pertes liées à d’autres types d’instruments (dérivés ou titres comptabilisés à la juste valeur sur option) constatées suite à la défaillance de la contrepartie figurent également dans ce poste.

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2011

 

Dotations

Reprises nettes

Pertes sur créances non couvertes

Récupérations sur créances amorties

Total

Prêts et créances interbancaires

0

0

0

0

0

Prêts et créances avec la clientèle

-68 240

41 189

-2 651

662

-29 040

Autres actifs financiers

0

0

 

 

0

Engagements par signature

-1 366

1 490

 

 

124

    Coût du risque

-69 606

42 679

-2 651

662

-28 916

 

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2010

 

Dotations

Reprises nettes

Pertes sur créances non couvertes

Récupérations sur créances amorties

Total

Prêts et créances interbancaires

0

0

0

0

0

Prêts et créances avec la clientèle

-58 688

39 346

-1 263

814

-19 791

Autres actifs financiers

0

0

 

 

0

Engagements par signature

-1 740

1 868

 

 

128

    Coût du risque

-60 428

41 214

-1 263

814

-19 663

 

6.8. Quote-part dans le résultat net des entreprises mises en équivalence. — Aucune entreprise mise en équivalence ne figure dans le périmètre du Groupe Banque Populaire d’Alsace.

 

6.9. Gains et pertes sur autres actifs. — Ce poste comprend les résultats de cession des immobilisations corporelles et incorporelles d’exploitation et les plus ou moins-values de cession des titres de participation consolidés.

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2011

Exercice 2010

Gains ou pertes sur cessions d'immobilisations corporelles et incorporelles d'exploitation

570

432

Gains ou pertes sur cessions des participations consolidées

 

 

Autres

94

-94

    Total des gains ou pertes sur autres actifs

664

338

 

6.10. Variations de valeur des écarts d’acquisition. — Il n’a pas été constaté d’écarts d’acquisition dans les comptes du Groupe Banque Populaire d’Alsace.

 

6.11. Impôts sur le résultat :

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2011

Exercice 2010

Impôts courants

-6 152

-12 056

Impôts différés

-4 143

997

Impôts sur le résultat

-10 295

-11 059

 

— Rapprochement entre la charge d’impôt comptabilisée et la charge d’impôt théorique :

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2011

Exercice 2010

Résultat net (part du groupe)

24 358

24 914

Effet des différences permanentes

-2 358

398

Part des intérêts minoritaires dans les sociétés consolidées

0

0

Déficits

0

614

Impôts

-10 295

-11 059

Résultat comptable avant impôts et variations de valeur des écarts d'acquisition (A)

32 295

35 757

Taux d'imposition de droit commun français (B)

34,43%

34,43%

Charge (produit) d'impôts théorique au taux en vigueur en France (A*B)

11 120

12 312

Effet de la variation des impôts différés non constatés

 

 

Majoration temporaire de l'impôt sur les sociétés

318

 

Conséquences de l'évolution du taux d'impôt sur les impôts différés

-148

 

Abattement s/contribution exceptionnelle

-25

-25

Impôts à taux réduit et activités exonérées

4

11

Etalement IS PTZ

-660

-635

Crédits d'impôts famille, association et apprentissage

-176

-135

Impôts sur exercices antérieurs

-119

-12

Autres éléments

-19

-457

Impôts sur le résultat

10 295

11 059

Taux effectif d'impôt (charge d'impôts sur le résultat rapportée au résultat taxable)

31,88%

30,93%

 

Note 7. – Expositions aux risques et ratios réglementaires.

 

Certaines informations relatives à la gestion des risques requises par la norme IFRS 7 sont présentées dans le rapport sur la gestion des risques. Elles font partie intégrante des comptes certifiés par les Commissaires aux comptes.

 

7.1. Gestion du capital et adéquation des fonds propres. — Le groupe est soumis au respect de la réglementation prudentielle française qui transpose en droit français les directives européennes « Adéquation des fonds propres des entreprises d’investissement et des établissements de crédit » et « Conglomérats financiers ».

Depuis le 1er janvier 2008, les méthodes de calcul dites « Bâle II » du ratio de solvabilité sont définies par l’arrêté du 20 février 2007 du Ministère de l’Economie, des Finances et de l’Industrie comme le rapport entre les fonds propres prudentiels globaux et la somme :

– des exigences de fonds propres au titre du risque de crédit calculées en utilisant l’approche standard ou l’approche des notations internes selon l’entité du groupe concernée ;

– des exigences de fonds propres au titre de la surveillance prudentielle des risques de marché et du risque opérationnel.

Les fonds propres prudentiels sont déterminés conformément au Règlement n° 90-02 du Comité de la réglementation bancaire et financière du 23 février 1990 relatif aux fonds propres.

 

(En milliers d'euros)

31/12/2011

31/12/2010

Capitaux propres part du groupe

804 065

791 564

Intérêts minoritaires

0

0

Emissions de Tier One hybrides

0

0

Déductions (y compris écarts d'acquisitions et immobilisations incorporelles)

-288

-327

Fonds propres de base (Tier One) avant déduction

803 777

791 237

Fonds propres complémentaires (Tier 2) avant déduction

92 855

49 824

Déductions des fonds propres

-344 487

-350 081

    Dont déduction des fonds propres de base

-251 633

-298 605

    Dont déduction des fonds propres complémentaires

-92 855

-51 476

    Dont déduction du total des fonds propres

0

0

Fonds propres prudentiels

552 144

490 980

 

Les fonds propres prudentiels sont répartis en deux catégories auxquelles sont apportées un certain nombre de déductions.

Les fonds propres de base (Tier 1) sont déterminés à partir des capitaux propres comptables du groupe, hors gains ou pertes comptabilisés directement en capitaux propres filtrés, augmentés des intérêts minoritaires, des émissions de Tier One hybrides (principalement des dettes subordonnées à durée indéterminée) et déduction faite des écarts d’acquisition et des immobilisations incorporelles.

Certains éléments de fonds propres de base sont plafonnés. Notamment, les instruments hybrides, les intérêts minoritaires et les actions de préférence, pris ensemble, ne peuvent représenter plus de 50 % des fonds propres de base.

Les fonds propres complémentaires (Tier 2) sont subdivisés en deux niveaux :

– les fonds propres complémentaires de premier niveau correspondent à des dettes subordonnées à durée indéterminée et à certains instruments financiers ;

– les fonds propres complémentaires de deuxième niveau incluent notamment des dettes subordonnées à long terme et certaines actions de préférence. Le montant des dettes subordonnées inclus dans le Tier 2 est progressivement réduit au cours des 5 dernières années restant à courir jusqu’à leur échéance, au rythme de 20% par année.

Les fonds propres complémentaires ne sont pris en compte que dans la limite de 100 % du montant des fonds propres de base. Les fonds propres complémentaires de deuxième niveau ne peuvent être retenus que dans la limite de 50 % des fonds propres de base.

Les déductions des fonds propres sont principalement composées des éléments de fonds propres (participations et créances subordonnées) dans les entités du secteur bancaire dont le groupe détient plus de 10 % du capital ou les participations du secteur bancaire mises en équivalence. Ces déductions sont imputées à parité entre les fonds propres de base et les fonds propres complémentaires.

En application de l’arrêté ministériel du 20 février 2007, le groupe est tenu de respecter en permanence un ratio de solvabilité au moins égal à 8 %.

Au cours de l’année 2011, le Groupe Banque Populaire d’Alsace a respecté les ratios prudentiels de solvabilité : ces ratios ont respectivement été de 10,98 et de 13,37 au 30 juin et 31 décembre 2011.

 

7.2. Risque de crédit et risque de contrepartie. — Les informations relatives à la gestion du risque de crédit requises par la norme IFRS 7 sont présentées dans la partie 1.9.1 du rapport de gestion

 

7.2.1. Mesure et gestion du risque de crédit. — Le risque de crédit se matérialise lorsqu’une contrepartie est dans l’incapacité de faire face à ses obligations et il peut se manifester par la migration de la qualité de crédit voire par le défaut de la contrepartie.

Les engagements exposés au risque de crédit sont constitués de créances existantes ou potentielles et notamment de prêts, titres de créances ou de propriété ou contrats d’échange de performance, garanties de bonne fin ou engagements confirmés ou non utilisés.

Les procédures de gestion et les méthodes d’évaluation des risques de crédit, la concentration des risques, la qualité des actifs financiers sains, l’analyse et la répartition des encours sont communiquées dans le rapport sur la gestion des risques.

 

7.2.2. Exposition globale au risque de crédit et au risque de contrepartie. — Le tableau ci-dessous présente l’exposition de l’ensemble des actifs financiers du Groupe Banque Populaire d’Alsace au risque de crédit. Cette exposition au risque de crédit (déterminée sans tenir compte de l’effet des compensations non comptabilisées et des collatéraux) correspond à la valeur nette comptable des actifs financiers.

 

(En milliers d'euros)

Encours net 31/12/2011

Encours net 31/12/2010

Actifs financiers à la juste valeur par résultat (hors titres à revenu variable)

11 571

6 668

Instruments dérivés de couverture

12 703

9 202

Actifs financiers disponibles à la vente (hors titres à revenu variable)

22 437

25 088

Opérations interbancaires

696 876

1 014 137

Opérations avec la clientèle

6 471 334

6 432 664

Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

0

0

Exposition des engagements au bilan

7 214 921

7 487 759

Garanties financières données

334 487

443 917

Engagements de prêt

543 427

652 249

Autres engagements

2 322 662

1 809 406

Engagements et garanties financières en défaut

37 141

34 348

Provisions pour engagements par signature

-4 077

-4 201

Exposition des engagements par signature et des garanties financières données

3 233 640

2 935 719

Exposition globale au risque de crédit

10 448 561

10 423 478

 

Les procédures de gestion et les méthodes d’évaluation des risques de crédit, la concentration des risques, la qualité des actifs financiers sains, l’analyse et la répartition des encours sont communiquées dans le Rapport de gestion.

 

7.2.3. Dépréciations et provisions pour risque de crédit :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2010

Dotations

Reprises / utilisations

Autres variations (1)

31/12/2011

Actifs financiers disponibles à la vente

0

0

0

0

0

Opérations interbancaires

0

0

0

0

0

Opérations avec la clientèle

160 303

71 457

-55 897

-3 721

172 142

Actifs financiers détenus jusqu'à échéance

0

0

0

0

0

Autres actifs financiers

0

0

0

0

0

Dépréciations déduites de l'actif

160 303

71 457

-55 897

-3 721

172 142

Provisions sur litiges clients

3 842

179

-2 057

 

1 964

Provisions sur engagements par signature

4 201

1 366

-1 490

 

4 077

    Total des dépréciations et provisions pour risque de crédit

168 346

73 002

-59 444

-3 721

178 183

(1) Impact de la désactualisation comptabilisé en PNB et non en coût du risque

 

7.2.4. Actifs financiers présentant des impayés et instruments de garantie reçus en couverture. — Les actifs présentant des arriérés de paiement sont des actifs financiers sains présentant des incidents de paiement.

A titre d’exemple :

— un instrument de dette peut présenter un arriéré lorsque l’émetteur obligataire ne paie plus son coupon ;

— un prêt est considéré comme étant en arriéré de paiement si une des échéances ressort comptablement impayée ;

— un compte ordinaire débiteur déclaré sur la ligne « Prêts et créances » est considéré comme étant en arriéré de paiement si l’autorisation de découvert, en durée ou en montant, est dépassée à la date de l’arrêté.

Les montants présentés dans le tableau ci-dessous n’incluent pas les impayés techniques, c’est-à-dire notamment les impayés résultant d’un décalage entre la date de valeur et la date de comptabilisation au compte du client.

Les actifs présentant des arriérés de paiement (capital restant dû et intérêts courus pour les crédits et montant total du découvert pour les comptes ordinaires) se répartissent par ancienneté de l’arriéré de la façon suivante :

 

(En milliers d'euros)

Encours non dépréciés présentant des impayés

Encours dépréciés (valeur nette)

Total des encours 31/12/2011

 

<= 90 jours

> 90 jrs<= 180jrs

> 180 jrs <= 1 an

> 1 an

 

 

Instruments de dettes

0

0

0

0

0

0

Prêts et avances

79 268

17 530

9 050

6 142

179 571

111 990

Autres actifs financiers

0

0

0

0

 

0

    Total

79 268

17 530

9 050

6 142

179 571

111 990

 

Au 31 décembre 2010, la répartition était la suivante :

 

(En milliers d'euros)

Encours non dépréciés présentant des impayés

Encours dépréciés (valeur nette)

Total des encours 31/21/2010

 

<= 90 jours

> 90 jrs<= 180jrs

> 180 jrs <= 1 an

> 1 an

 

 

Instruments de dettes

0

0

0

0

0

0

Prêts et avances

80 240

22 712

14 038

5 481

179 280

122 471

Autres actifs financiers

0

0

0

0

 

0

    Total

80 240

22 712

14 038

5 481

179 280

122 471

 

— Prêts et créances restructurés : Le tableau suivant recense la valeur comptable des prêts et créances restructurés (renégociation suite à des difficultés financières du débiteur) figurant en encours sains :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2011

31/12/2010

Actifs financiers disponibles à la vente

0

0

Prêts et créances sur les établissements de crédit

0

0

Prêts et créances sur la clientèle

48 264

47 681

Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

0

0

    Total des prêts et créances restructurés (*)

48 264

47 681

 

7.2.5. Mécanismes de réduction du risque de crédit : Actifs obtenus par prise de possession de garanties. — Le Groupe Banque Populaire d’Alsace n’a pas obtenu d’actifs par prise de possession de garantie.

 

7.3. Risque de marché. — Le risque de marché représente le risque pouvant engendrer une perte financière due à des mouvements de paramètres de marché, notamment :

— les taux d’intérêt : le risque de taux correspond au risque de variation de juste valeur ou au risque de variation de flux de trésorerie futurs d’un instrument financier du fait de l’évolution des taux d’intérêt ;

— les cours de change ;

— les prix : le risque de prix résulte des variations de prix de marché, qu’elles soient causées par des facteurs propres à l’instrument ou à son émetteur, ou par des facteurs affectant tous les instruments négociés sur le marché. Les titres à revenu variable, les dérivés actions et les instruments financiers dérivés sur matières premières sont soumis à ce risque ;

— et plus généralement, tout paramètre de marché intervenant dans la valorisation des portefeuilles.

Les systèmes de mesures et de surveillance des risques de marché sont communiqués dans le rapport sur la gestion des risques.

Les informations relatives à la gestion des risques de marché requises par la norme IFRS 7 sont présentées dans la partie 1.9.2.1 du rapport de gestion.

 

7.4. Risque de taux d’intérêt global et risque de change. — Le risque de taux représente pour la banque l’impact sur ses résultats annuels et sa valeur patrimoniale d’une évolution défavorable des taux d’intérêts. Le risque de change est le risque de voir la rentabilité affectée par les variations du cours de change.

Les informations relatives à la gestion du risque de taux d’intérêt et du risque de change requises par la norme IFRS 7, sont présentées dans la partie 1.9.2.2 du rapport de gestion

 

7.5. Risque de liquidité. — Le risque de liquidité représente pour la banque l’impossibilité de faire face à ses engagements ou à ses échéances à un instant donné.

Les procédures de refinancement et les modalités de gestion du risque de liquidité sont communiquées dans le rapport sur la gestion des risques.

Les informations relatives à la gestion du risque de liquidité requises par la norme IFRS 7 sont présentées dans la partie 1.9.2.2 du rapport de gestion.

 

 

 

 

 

Echéances des emplois et ressources par durée restant à courir :

 

(En milliers d'euros)

Moins de 3 mois

De 3 mois à 1 an

De 1 à 5 ans

Plus de 5 ans

Indéterminée

Total

Caisse, banques centrales

59 918

0

0

0

0

59 918

Instruments dérivés de transaction

11 571

////

////

////

////

11 571

Autres actifs financiers à la juste valeur par résultat

0

0

0

0

0

0

Instruments dérivés de couverture

0

110

6 607

5 986

0

12 703

Actifs financiers disponibles à la vente

1 268

0

11 566

7 956

526 933

547 723

Prêts et créances sur les établissements de crédit

243 299

130 513

226 578

96 486

0

696 876

Prêts et créances sur la clientèle

682 822

521 411

2 311 378

2 954 188

1 535

6 471 334

Ecarts de réévaluation des portefeuilles couverts en taux

0

////

////

////

////

0

Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

0

0

0

0

0

0

Actifs financiers par échéance

998 878

652 034

2 556 129

3 064 616

528 468

7 800 125

Banques centrales

0

0

0

0

0

0

Instruments dérivés de transaction

19 377

////

////

////

////

19 377

Autres passifs financiers à la juste valeur par résultat

0

0

0

0

0

0

Instruments dérivés de couverture

0

806

31 123

13 970

0

45 899

Dettes envers les établissements de crédit

330 728

510 061

1 093 360

291 079

0

2 225 228

Dettes envers la clientèle

2 797 230

407 033

882 064

82 618

0

4 168 945

Dettes représentées par un titre

58 008

4 906

169 215

135 640

0

367 769

Ecarts de réévaluation des portefeuilles couverts en taux

0

////

////

////

////

0

Dettes subordonnées

216

2 000

25 064

25 087

0

52 367

Passifs financiers par échéance

3 205 559

924 806

2 200 826

548 394

0

6 879 585

Engagements de financements donnés en faveur des établissements de crédit

8 781

 

 

 

 

8 781

Engagements de financements donnés en faveur de la clientèle

318 508

202 414

2 832

11 759

 

535 513

Engagements de financement donnés

327 289

202 414

2 832

11 759

0

544 294

Engagements de garantie en faveur des établissements de crédit

 

 

 

 

3 339

3 339

Engagements de garantie en faveur de la clientèle

14 274

32 751

66 968

103 992

149 437

367 422

Engagements de garantie donnés

14 274

32 751

66 968

103 992

152 776

370 761

 

Note 8. – Avantages au personnel.

 

8.1. Charges de personnel :

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2011

Exercice 2010

Salaires et traitements

-46 787

-46 052

    Dont charge représentée par des paiements base d'actions

0

0

Charges de retraite et assimilées

-7 848

-7 701

Autres charges sociales et fiscales

-22 381

-21 007

Intéressement et participation

-5 772

-6 624

        Total des charges de personnel

-82 788

-81 384

 

L’effectif moyen du personnel en activité au cours de l'exercice, ventilé par catégories professionnelles est le suivant : 395 cadres et 786 non cadres, soit un total de 1 181 salariés.

 

8.2. Engagements sociaux. — Le Groupe Banque Populaire d’Alsace accorde à ses salariés différents types d’avantages sociaux :

— Le régime de retraite des Banques Populaires, géré par la Caisse Autonome de Retraite des Banques Populaires (CAR), concerne les prestations de retraite issues de la fermeture du régime de retraite bancaire au 31 décembre 1993.

— Retraites et assimilés : indemnités de fin de carrière et avantages accordés aux retraités ;

— Autres : bonification pour médailles d’honneur du travail et autres avantages à long terme.

 

8.2.1. Analyse des actifs et passifs inscrits au bilan :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2011

31/12/2010

 

Régime CARBP

Retraites

Autres engagement

Total

Régime CARBP

Retraites

Autres engagement

Total

Valeur actualisée des engagements financés

40 125

13 295

4 280

57 700

38 290

13 541

4 347

56 178

Juste valeur des actifs du régime

-9 935

-2 016

0

-11 951

-10 340

-867

0

-11 207

Juste valeur des droits à remboursement

0

0

0

0

0

0

0

0

Valeur actualisée des engagements non financés

0

0

0

0

0

0

0

0

Eléments non encore reconnus

-5 881

792

0

-5 089

-3 029

118

0

-2 911

Solde net au bilan

24 309

12 071

4 280

40 660

24 921

12 792

4 347

42 060

Engagements sociaux passifs

24 309

12 071

4 280

40 660

24 921

12 792

4 347

42 060

Engagements sociaux actifs

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le 1er janvier 2010, la CARBP est devenue une Institution de Gestion de Retraite Supplémentaire qui assure la gestion administrative des engagements de retraite issus de la retraite bancaire. Les encours sont externalisés auprès d’un assureur. Cette externalisation n’a pas eu d’impact pour la Banque Populaire d’Alsace

 

8.2.2. Variation des montants comptabilisés au bilan :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2011

31/12/2010

 

Régime CARBP

Retraites

Autres engagement

Total

Régime CARBP

Retraites

Autres engagement

Total

Dette actuarielle en début de période

38 290

13 541

4 347

56 178

39 050

14 476

4 222

57 748

Coût des services rendus

0

534

210

744

0

565

193

758

Coût financier

1 323

450

136

1 909

1 466

498

136

2 100

Prestations versées

-1 543

-750

 

-2 293

-1 506

-1 106

 

-2 612

Ecarts actuariels

2 055

-520

-76

1 459

-720

-834

230

-1 324

Coûts des services passés

0

25

-337

-312

 

28

-434

-406

Autres (écarts de conversion, variations de période)

0

15

 

15

 

-86

 

-86

Dette actuarielle en fin de période

40 125

13 295

4 280

57 700

38 290

13 541

4 347

56 178

Juste valeur des actifs en début de période

-10 340

-867

0

-11 207

-10 241

-1 799

0

-12 040

Rendement attendu des actifs

-465

-1

 

-466

-563

-18

 

-581

Cotisations reçues

 

-2 060

 

-2 060

 

-293

 

-293

Prestations versées

74

935

 

1 009

80

1 176

 

1 256

Ecarts actuariels de l'exercice

796

-12

 

784

384

9

 

393

Autres (écarts de conversion, variations de période)

0

-11

 

-11

 

58

 

58

Juste valeur des actifs en fin de période

-9 935

-2 016

0

-11 951

-10 340

-867

0

-11 207

Juste valeur des droits à remboursement en début de période

0

0

0

0

0

0

0

0

Rendement attendu des droits à remboursement

 

 

 

 

 

 

 

 

Cotisations versées ou reçues

 

 

 

 

 

 

 

 

Prestations versées

 

 

 

 

 

 

 

 

Ecarts actuariels de l'exercice

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres (écarts de conversion, variations de période)

 

 

 

 

 

 

 

 

Juste valeur des droits à remboursement en fin de période

0

0

0

0

0

0

0

0

Solde net des engagements

30 190

11 279

4 280

45 749

27 950

12 674

4 347

44 971

Ecarts actuariels non reconnus

-5 881

1 301

 

 

-3 029

653

 

 

Coûts des services passés non reconnus

 

-509

 

-509

 

-534

 

-534

Solde net au bilan

24 309

12 071

4 280

45 240

24 921

12 793

4 347

44 437

 

Au 31 décembre 2011, les actifs de couverture du régime de retraite des Banques Populaires sont répartis à hauteur de 61,10% en obligations, 32,00% en actions, 0% en actifs immobiliers, 6,70% en actifs monétaires et 0,20% en autres actifs. Les rendements attendus des actifs du régime sont calculés en pondérant le rendement anticipé sur chacune des catégories d’actifs par leur poids respectif dans la juste valeur des actifs.

 

— Ajustement lié à l’expérience au titre du régime de retraite des Banques Populaires (CARBP) : Les ajustements liés à l’expérience indiquent les variations d’actifs ou de passifs qui ne sont pas liées à des changements d’hypothèses actuarielles.

Sur l’année 2011, sur l’ensemble des 40 460 milliers d’euros d’écarts actuariels générés, 36 231 milliers d’euros proviennent des écarts liés à la mise à jour du taux d’actualisation et 4 229 milliers d’euros proviennent des ajustements liés à l’expérience. La quote-part relevant de la Banque Populaire d’Alsace s’établit respectivement à 2 055 milliers d’euros, 1 840 milliers d’euros et 215 milliers d’euros.

 

— Charge actuarielle des régimes à prestations définies : Les différentes composantes de la charge constatée au titre des régimes à prestations définies sont comptabilisées dans le poste « Charges de personnel ».

 

(En milliers d'euros)

31/12/2011

31/10/2010

 

Régime CARBP

Retraites

Autres engagement

Total

Régime CARBP

Retraites

Autres engagement

Total

Coût des services rendus

0

534

210

744

0

565

193

758

Coût financier

1 323

450

136

1 909

1 466

498

136

2 100

Rendement attendu des actifs de couverture

-465

-1

0

-466

-563

-18

0

-581

Rendement attendu des droits à remboursement

0

0

0

0

0

0

0

0

Ecarts actuariels: amortissement de l'exercice

0

59

-76

-17

0

49

230

279

Coût des liquidations de l'exercice

-1 469

184

-337

-1 622

-1 425

70

-434

-1 789

Coût des services passés

0

25

0

25

0

28

0

28

Autres

0

-1 973

0

-1 973

0

-293

0

-293

    Total des charges des régimes à prestations définies

-611

-722

-67

-1 400

-522

899

125

502

 

8.2.4. Principales hypothèses actuarielles :

 

En pourcentage

31/12/2011

31/12/2010

 

Régime CARBP

Retraites

Autres engagements

Régime CARBP

Retraites

Autres engagements

Taux d'actualisation

3,63%

3,20%

3,02%

3,61%

3,32%

3,09%

Rendement attendu des actifs de couverture

4,50%

2,44%

 

5,50%

2,44%

 

Rendement attendu des droits à remboursement

 

 

 

 

 

 

Tables de mortalité

TGH TGF 05

TF00/02

TF00/02

TGH TGF 05

TF00/02

TF00/02

 

8.2.5. Sensibilité des engagements aux variations des principales hypothèses :

 

 

Impact

(en milliers d'euros)

Impact en %

Actualisation+1%

-5 056

-12.6%

Actualisation-1%

6 361

15.9%

 

 

8.3. Paiements fondés sur base d’actions :

— Plans d’options de souscription d’actions : Le Groupe Banque Populaire d’Alsace n’a pas émis de stock-options et ne contrôle pas des sociétés ayant octroyé des stock-options à leurs mandataires sociaux.

 

Note 9. – Information sectorielle.

 

— Information par secteurs d’activité : Conformément à la norme IFRS 8 – secteurs opérationnels, les informations présentées sont fondées sur le reporting interne utilisé par la Direction Générale pour le pilotage du Groupe Banque Populaire d’Alsace, l’évaluation régulière de ses performances et l’affectation des ressources aux secteurs identifiés.

De ce fait, les activités du Groupe Banque Populaire d’Alsace s’inscrivent pleinement dans le secteur Banque commerciale et Assurance du Groupe BPCE

Le Groupe Banque Populaire d’Alsace exerçant l’essentiel de ses activités dans un seul secteur opérationnel, la production de tableaux détaillés n’est pas nécessaire.

 

— Information par zones géographiques : L’analyse géographique des indicateurs sectoriels repose sur le lieu d’enregistrement comptable des activités. Le Groupe Banque Populaire d’Alsace réalise ses activités en France.

 

Note 10. – Engagements.

 

10.1. Engagements de financement et de garantie. — Le montant communiqué est la valeur nominale de l’engagement donné.

 

— Engagements de financement :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2011

31/12/2010

Engagements de financement donnés en faveur

544 294

653 371

Des établissements de crédit

8 781

18 792

De la clientèle

535 513

634 579

    Ouvertures de crédits documentaires

9 413

9 713

    Ouvertures de crédit confirmées

525 233

623 743

    Autres engagements

867

1 123

Engagements de financement reçus

405 000

563 742

D'établissements de crédit (*)

405 000

563 742

De la clientèle

0

0

(*) Dont 405 000 milliers d’euros au titre d’une ligne de crédit consentie par BPCE au 31 décembre 2011 contre 560 000 milliers d’euros au 31 décembre 2010

 

— Engagements de garantie :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2011

31/12/2010

Engagements de garantie donnés

370 761

477 142

    D'ordre des établissements de crédit

3 339

4 792

    D'ordre de la clientèle

367 422

472 350

Engagements de garantie reçus

301 972

289 485

    D'établissements de crédit

301 972

289 485

    De la clientèle

0

0

 

10.2. Actifs financiers donnés en garantie. — Le tableau suivant recense, par nature, la valeur comptable des actifs financiers donnés en garantie de passifs ou de passifs éventuels, tels que les titres remis en pension livrée et les valeurs données en pension non livrée, enregistrés dans les différentes catégories comptables.

 

(En milliers d'euros)

31/12/2011

31/12/2010

Instruments de capitaux propres

2 450

0

Instruments de dettes

0

0

Prêts et avances

2 319 368

1 805 854

Autres

0

0

    Total

2 321 818

1 805 854

 

La ligne « Instruments de capitaux propres » recensent la valeur des titres donnés en garantie (Titres BP Covered Bonds) dans le cadre d’une opération de pension livrée réalisée en 2011.

Au 31 décembre 2011, les créances données en garantie dans le cadre des dispositifs de refinancement incluent plus particulièrement :

— 260 055 milliers d’euros de créances mobilisées auprès de la Banque de France dans le cadre du processus TRICP contre 326 056 milliers d’euros au 31 décembre 2010,

— 208 590 milliers d’euros de créances nanties auprès de la SFEF contre 277 440 milliers d’euros au 31 décembre 2010,

— 513 882 milliers d’euros de crédits immobiliers nantis auprès de BP Covered Bonds contre 1 037 317 milliers d’euros au 31 décembre 2010,

— 369 376 milliers d’euros de créances données en garantie auprès de la Caisse de refinancement hypothécaire contre 165 041 milliers d’euros au 31 décembre 2010,

— 170 380 milliers d’euros de crédits immobiliers nantis auprès de BPCE SFH,

— 797 085 milliers d’euros de crédits immobiliers nantis auprès de BPCE Home Loans.

 

10.3. Actifs financiers reçus en garantie et dont l’entité peut disposer. — Au 31 décembre 2011, le Groupe Banque Populaire d’Alsace n’a conclu aucun contrat de garantie financière assortie d’un droit de réutilisation en application de l’ordonnance 2005-171 du 24 février 2005 et de l’avis du CNC 2006-10 ni aucun contrat de fiducie en application de la loi 2007-211 du 19 février 2007 et de l’avis du CNC 2008-03.

 

Note 11. –Transactions avec les parties liées.

 

Les parties liées au Groupe Banque Populaire d’Alsace sont les sociétés consolidées, BPCE, Natixis, les centres informatiques et les principaux dirigeants du groupe.

 

11.1. Transactions avec les sociétés consolidées. — Les transactions réalisées au cours de l’exercice et les encours existants en fin de période entre les sociétés du groupe consolidées par intégration globale sont totalement éliminés en consolidation.

La liste des filiales consolidées par intégration globale est communiquée dans le périmètre de consolidation du groupe (cf. note 13).

Dans ces conditions, sont renseignées ci-après les opérations réciproques avec :

— les entités qui exercent une influence notable sur le groupe, à savoir Natixis qui détient 20% du capital de la Banque Populaire d’Alsace au travers des certificats coopératifs d’investissement (entités exerçant un contrôle conjoint ou une influence notable) ;

— l’organe central BPCE ;

— les entités contrôlées par les Banques Populaires prises dans leur ensemble.

 

(En milliers d'euros)

31/12/2011

31/12/2010

 

Entités exerçant un contrôle conjoint ou une influence notable

Co-entreprises

Entreprises associées

Entités exerçant un contrôle conjoint ou une influence notable

Co-entreprises

Entreprises associées

Crédits

350 838

 

 

387 205

 

 

Autres actifs financiers

499 860

 

 

534 368

 

 

Autres actifs

4 149

 

 

5 200

 

 

    Total des actifs avec les entités liées

854 847

0

0

926 773

0

0

Dettes

1 661 061

 

 

1 908 822

 

 

Autres passifs financiers

100 870

 

 

181 944

 

 

Autres passifs

2 860

 

 

4 960

 

 

    Total des passifs envers les entités liées

1 764 791

0

0

2 095 726

0

0

Intérêts, produits et charges assimilés

-36 291

 

 

-38 729

 

 

Commissions

-270

 

 

-180

 

 

Résultat net sur opérations financières

-9 246

 

 

-15 781

 

 

Produits nets des autres activités

-24 897

 

 

-31 129

 

 

    Total du PNB réalisé avec les entités liées

-70 704

0

0

-85 819

0

0

Engagements donnés

62 309

 

 

114 424

 

 

Engagements reçus

424 837

 

 

591 811

 

 

Engagements sur instruments financiers à terme

 

 

 

 

 

 

    Total des engagements avec les entités liées

487 146

0

0

706 235

0

0

 

11.2. Transactions avec les dirigeants. — Les principaux dirigeants sont les Membres du Conseil d’Administration et la Direction Générale de la Banque Populaire d'Alsace.

 

— Rémunération des dirigeants mandataires sociaux : Les rémunérations versées en 2011 s’élèvent à 971 milliers d’euros (522 milliers d’euros en 2010), réparties comme suit entre les différentes catégories fixées au paragraphe 16 de la norme IAS 24 :

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2011

Exercice 2010

Avantages à court terme

545

475

Avantages postérieurs à l’emploi

426

24

Avantages à long terme

 

23

Indemnités de fin de contrat de travail

 

 

Paiements en actions

 

 

    Total

971

522

 

Les avantages à court terme comprennent les rémunérations et avantages versés aux dirigeants mandataires sociaux (rémunération de base, rémunération versée au titre du mandat social, avantages en nature, part variable et jetons de présence).

Les avantages postérieurs à l’emploi incluent les indemnités de fin de mandat et le complément de retraite issu du régime de retraite des dirigeants mandataires sociaux.

 

— Autres transactions avec les dirigeants mandataires sociaux : Aucun prêt, avance ou garantie n’a été accordé au cours de l’exercice 2011 aux dirigeants mandataires sociaux.

 

Note 12. –Modalités d’élaboration des données pro forma.

 

12.1. Principes d’élaboration. — La méthode définie par le Groupe BPCE a conduit à mener en local des travaux dits de FTA (First Time Application).

La première application des normes IFRS a fait l'objet d'une revue par les Commissaires aux comptes de l’ensemble des points concernés par les différences entre les normes françaises et internationales. Cette revue a conclu à la conformité de l’application des normes et a validé les données chiffrées des comptes pro forma.

Les grands principes qui sous tendent ces travaux sont les suivants :

— Etablissement de comptes pro forma :

 

 

 

 

— Principales étapes des travaux :

– Identification du périmètre de consolidation

– Identification des retraitements à réaliser en local, concernant notamment :

- Les actifs et passifs financiers

- Les dérivés, la documentation et la comptabilité de couverture

- Les impôts différés

– Etablissement des comptes d’ouverture pro forma en normes IFRS

L’ensemble de ces points a donné lieu à la rédaction des notes méthodologiques relatant les prises de positions sur des points spécifiques, notamment en ce qui concerne la définition du périmètre de consolidation et du maintien en immeubles d’exploitation de l’ensemble des biens immobiliers.

 

— Normes applicables - Conformité des travaux :

Les travaux menés ont été confrontés aux normes applicables suivantes :

 

Identification des retraitements en local

Normes correspondantes

Immeubles de placement : classement et évaluation

IAS 40, IAS 16

Instruments financiers – AFS

IAS 39

Instruments financiers – instruments dérivés

IAS 39

Impôts différés

IAS 12

 

12.2. Méthodes comptables et périmètre. — Les principes et méthodes comptables utilisés sont ceux décrits aux notes 3 et 4 de la présente annexe.

Le périmètre de consolidation statutaire du Groupe Banque Populaire d’Alsace comprend les entités suivantes :

— La Banque Populaire d’Alsace, société anonyme coopérative à capital variable, en tant qu’entité consolidante,

— La SPGRES, société de gestion de participations, filiale à 100 % de la Banque Populaire d’Alsace, consolidée par intégration globale

— La Sociétariat Banque Populaire d’Alsace, filiale à 100 % de la SPGRES, société de gestion de participations dont l’objet est de réguler le capital social de la Banque Populaire d’Alsace, consolidée par intégration globale,

— Les sociétés de cautionnement mutuel SOCAMA ALSACE, SOCAMI ALSACE, SOCACEF et SOCAUPROMI, qui en application du § 1001 du règlement CRC 99-07 sont incluses dans l’entité consolidante.

 

12.3. Retraitements. — Les principes suivants ont été retenus pour l’élaboration des données pro forma consolidées :

 

— Périmètre de consolidation – Filiales non consolidées : Le périmètre de consolidation est défini au point 12.2. Les sociétés de cautionnement mutuel intègrent le périmètre.

Les filiales non consolidées sont les suivantes :

 

(En milliers d'euros)

% de détention par la Banque Populaire d’Alsace (*)

2011

Observations

 

 

Fonds propres avant affectation

Résultat

 

SIRKA SNC

100

-18

-19

 

SIPMEA

99

31 520

386

Voir note (1)

EURO COURTAGE

100

15

-2

Reprise de l'activité par la Banque prévue

IMMOBILIERE CONCORDE

100

10

-2

Liquidée le 22.06.2011

SCI 2 RUE DE TURENNE

100

268

-1

Liquidée le 22.06.2011

(*) Détention directe et indirecte

(1) L’examen de l’impact de la consolidation de la SIPMEA a été réalisé. Considérant l’absence d’activité de cette filiale et une possible absorption à moyen terme, il a été jugée acceptable de maintenir cette entité hors du périmètre.

 

Immeubles de placement : au vu de la très faible significativité de ce périmètre, le classement de biens en immeubles de placement n’a pas été retenu

 

Actifs et passifs financiers : l’ensemble des actifs et passifs financiers ont fait l’objet d’un examen et des travaux de valorisation ont été menés. De même, les documentations des relations couverture ont été validées.

 

Impôts différés : conformément à IAS 12, les impôts différés ont été calculés selon la méthode dite de l’approche par le bilan

 

12.4. Compte de résultat pro forma. — L’application des normes IFRS et l’intégration des sociétés de cautionnement a nécessité les travaux suivants :

– Reclassement ligne à ligne d’un certain nombre d’encours : à titre d’exemple, on citera l’intégration de la ligne crédit bail (ligne présente dans le bilan publiable en normes françaises) dans les encours de prêts et créances sur la clientèle (la ligne crédit bail n’existant pas dans la présentation publiable en normes IFRS),

– Intégration des encours et résultat SCM,

– Retraitements en conformité des normes IFRS (à titre d’exemple, on citera la détermination de la juste valeur des titres et instruments financiers)

La synthèse chiffrée de ces travaux sur le bilan et le compte de résultat 2010 est la suivante :

 

— Bilan ACTIF :

 

Reclassement

Retraitement

Actif publiable

Présentation et chiffres aux normes françaises

(En milliers d'euros)

Actif publiable

Présentation aux normes IFRS Chiffres aux normes françaises

(En milliers d'euros)

Intégration SCM

Retraitement IFRS

Actif IFRS

Opérations interbancaires et assimilées

589 211

Caisses, Banques Centrales

53 070

 

 

53 070

Opérations avec la clientèle

6 108 018

Actifs à la juste valeur par résultat

 

 

6 668

6 668

Opérations de crédit-bail et assimilées

259 776

Instruments dérivés de couverture

5 841

 

3 361

9 202

Obligations, actions et autres titres

573 120

Actifs financiers disponibles à la vente

452 527

-148

156 754

609 133

Participations et autres immobilisations financière

415 886

Prêts et créances sur établis.

1 014 141

-4

 

1 014 137

Immobilisations corporelles et incorporelles

53 366

Prêts et créances sur la clientèle

6 425 039

504

7 121

6 432 664

Ecarts d'acquisition

 

Actifs d'impôts courants

-6

95

89

178

Comptes de régularisation et divers

82 987

Actifs d'impôts différés

21 662

 

744

22 406

 

 

Comptes de régul. et actifs divers

55 490

-99

-1 015

54 376

 

 

Immeubles de placement

324

 

 

324

 

 

Immobilisations corporelles

53 745

 

-324

53 421

 

 

Immobilisations incorporelles

531

 

324

855

    Total actif

8 082 364

    Total actif

8 082 364

348

173 722

8 256 434

 

— Bilan PASSIF :

 

Reclassement

Retraitement

Passif publiable

Présentation et chiffres aux normes françaises

(En milliers d'euros)

Passif publiable

Présentation aux normes IFRS Chiffres aux normes françaises

(En milliers d'euros)

Intégration SCM

Retraitement IFRS

Passif IFRS

Opérations interbancaires et assimilées

2 737 971

Banques centrales, CCP

 

 

 

 

Opérations avec la clientèle

3 966 449

Passifs financiers à la JV par résultat

 

 

21 839

21 839

Dettes représentées par un titre

334 511

Instruments dérivés de couverture

175

 

28 875

29 050

Comptes de régularisation et divers

126 782

Dettes envers les Ets de crédit

2 737 971

-5 900

2 560

2 734 631

Provisions pour risques et charges

76 956

Dettes envers la clientèle

3 966 449

 

737

3 967 186

Dettes subordonnées

55 271

Dettes représentées par un titre

334 511

 

4 333

338 844

Fonds pour Risques Bancaires Généraux

54 838

Passifs d'impôt courant

3 137

 

18

3 155

Capitaux propres part du Groupe

729 586

Passifs d'impôts différés

3 940

 

-3 940

 

 

 

Compte de régul et passifs divers

121 408

3 642

-6 332

118 718

 

 

Provisions pour risques & charges

129 916

834

-71 975

58 775

 

 

Dettes subordonnées

55 271

 

160

55 431

 

 

Capitaux propres part du groupe

729 586

1 772

197 447

928 805

    Total passif

8 082 364

    Total passif

8 082 364

348

173 722

8 256 434

 

— Résultat :

 

Reclassement

Retraitement

Résultat publiable

Présentation et chiffres aux normes françaises

(En milliers d'euros)

Résultat publiable

Présentation aux normes IFRS Chiffres aux normes françaises

(En milliers d'euros)

Intégration SCM

Retraitement IFRS

Résultat IFRS

Intérêts et produits assimilés

284 462

Intérêts et produits assimilés

284 462

-9

-629

283 824

Intérêts et charges assimilées

-185 741

Intérêts et charges assimilées

-186 125

26

624

-185 475

Revenu des titres à revenu variable

4 592

Commissions produits

99 187

467

 

99 654

Commissions produits

99 187

Commissions charges

-15 332

 

227

-15 105

Commissions charges

-15 332

Gains ou pertes nets sur instrum. financ.

2 163

 

-482

1 681

Résultat du portefeuille de négociation

2 163

Gains ou pertes sur actifs AFS

3 686

 

-812

2 874

Résultat du portefeuille de placement

1 412

Produits des autres activités

10 567

 

1 392

11 959

Autres produits d'exploitation

10 385

Charges des autres activités

-9 534

 

30

-9 504

Autres charges d'exploitation

-9 871

 

 

 

 

 

Produits nets des autres activités

182

 

 

 

 

 

Produit net bancaire

191 439

Produit net bancaire

189 074

484

350

189 908

Charges générales d'exploitation

-127 238

Charges générales d'exploitation

-127 238

-24

-1 375

-128 637

Dotations aux amortissements et provisions sur immobilisations

-5 983

Dotations aux amort. et aux prov. sur immob. incorp. et corp.

-5 936

 

-37

-5 973

Résultat brut d'exploitation

58 218

Résultat brut d'exploitation

55 900

460

-1 062

55 298

Coût du risque

-19 908

Coût du risque

-19 908

245

 

-19 663

Résultat d'exploitation

38 310

Résultat d'exploitation

35 992

705

-1 062

35 635

Résultat sur actifs immobilisés

-1 980

Gains ou pertes sur autres actifs

338

 

 

338

Résultat courant avant impôt

36 330

Résultat courant avant impôt

36 330

705

-1 062

35 973

Résultat exceptionnel

 

 

 

 

 

 

Impôt sur les bénéfices

-11 444

Impôts sur le résultat

-11 444

 

385

-11 059

Dotations / Reprises au FRBG

-323

Dotations / Reprises au FRBG

-323

39

284

 

Intérêts minoritaires

 

Intérêts minoritaires

 

 

 

 

Résultat net - part du groupe

24 563

Résultat net - part du Groupe

24 563

744

-393

24 914

 

Note 13. – Périmètre de consolidation.

 

13.1. Evolution du périmètre de consolidation au cours de l’exercice 2011. — Comme indiqué en Note 12, le Groupe Banque Populaire d’Alsace publie pour la première fois des comptes consolidés aux normes IFRS.

Au regard de ces normes, le réseau des Banques Populaires accordant statutairement l'exclusivité de leur cautionnement aux sociétés de cautionnement mutuel de leur périmètre, les entités suivantes ont été intégrées dans le périmètre du Groupe Banque Populaire d’Alsace :

— SOCAMA ALSACE,

— SOCAMI ALSACE,

— SOCACEF,

— SOCAUPROMI.

 

13.2. Périmètre de consolidation au 31 décembre 2011. — Les sociétés dont la contribution aux états financiers consolidés n’est pas significative n’ont pas vocation à entrer dans le périmètre de consolidation. Le caractère significatif est apprécié au niveau des entités consolidées selon le principe de la significativité ascendante. Selon ce principe, toute entité incluse dans un périmètre de niveau inférieur est incluse dans les périmètres de consolidation de niveaux supérieurs, même si elle n’est pas significative pour ceux-ci.

Les principes qui ont guidés à la définition du périmètre de consolidation sont exposés aux points 12.2 et 12.3.

 

Note 14. – Autres informations.

 

14.1. Honoraires des Commissaires aux comptes :

 

(En milliers d'euros)

Mazars

Cabinet KRIEGER

 

Exercice 2011

Exercice 2010

Exercice 2011

Exercice 2010

 

Montant (HT)

%

Montant (HT)

%

Montant (HT)

%

Montant (HT)

%

Audit :

 

 

 

 

 

 

 

 

Commissariat aux comptes, certification, examen des comptes individuels et consolidés

76

88%

74

100%

84

93%

82

98%

Autres diligences et prestations directement liées à la mission des commissaires aux comptes

10

12%

0

 

6

7%

2

2%

    Total

86

 

74

 

90

 

84

 

 

VII. — Déclaration des personnes responsables.

 

Personne responsable des informations contenues dans le rapport.

 

— Madame Christine JACGLIN, Directrice Générale.

 

Attestation du responsable.

 

J’atteste, après avoir pris toute mesure raisonnable à cet effet, que les informations contenues dans le présent rapport sont, à ma connaissance, conformes à la réalité et ne comportent pas d’omission de nature à en altérer la portée.

 

Christine JACGLIN,

Directrice Générale.

 

 

VIII. — Rapport des commissaires aux comptes sur les comptes consolidés.

(Exercice clos le 31 décembre 2011.)

 

Aux Sociétaires,

En exécution de la mission qui nous a été confiée par votre Assemblée Générale, nous vous présentons notre rapport, relatif à l'exercice clos le 31 décembre 2011, sur :

— le contrôle des comptes consolidés de la société BANQUE POPULAIRE D’ALSACE, tels qu'ils sont joints au présent rapport,

— la justification de nos appréciations,

— la vérification spécifique prévue par la loi.

Les comptes consolidés ont été arrêtés par le Conseil d’administration. Il nous appartient, sur la base de notre audit, d'exprimer une opinion sur ces comptes.

Ces comptes ont été préparés pour la première fois conformément au référentiel IFRS tel qu’adopté dans l’Union européenne. Ils comprennent à titre comparatif les données relatives à l’exercice 2010 retraitées selon les mêmes règles.

 

1. Opinion sur les comptes consolidés. — Nous avons effectué notre audit selon les normes d’exercice professionnel applicables en France ; ces normes requièrent la mise en oeuvre de diligences permettant d'obtenir l'assurance raisonnable que les comptes consolidés ne comportent pas d'anomalies significatives. Un audit consiste à vérifier par sondages ou au moyen d’autres méthodes de sélection, les éléments justifiant des montants et informations figurant dans les comptes consolidés. Il consiste également à apprécier les principes comptables suivis, les estimations significatives retenues et la présentation d’ensemble des comptes. Nous estimons que les éléments que nous avons collectés sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion.

Nous certifions que les comptes consolidés sont, au regard du référentiel IFRS, tel qu’adopté dans l’Union européenne, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du patrimoine, de la situation financière, ainsi que du résultat de l'ensemble constitué par les personnes et entités comprises dans la consolidation.

 

2. Justification des appréciations. — Les estimations comptables concourant à la préparation des états financiers au 31 décembre 2011 ont été réalisées dans un environnement incertain, lié à la crise des finances publiques de certains pays de la zone euro et en particulier de la Grèce, qui est accompagnée d’une crise économique et d’une crise de liquidité, qui rend difficile l’appréhension des perspectives économiques. C’est dans ce contexte que, en application des dispositions de l’article L. 823-9 du Code de commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à votre connaissance les éléments suivants :

— Règles et méthodes comptables :

Dans le cadre de notre appréciation des règles et principes comptables suivis par votre société, nous nous sommes assurés du bien-fondé du changement de référentiel comptable mentionné ci-dessus et de la présentation qui en a été faite.

— Estimations comptables :

– Provisionnement des risques de crédit : Comme indiqué dans la note 4.1.7 de l’annexe aux comptes consolidés, votre Groupe constitue des dépréciations pour couvrir les risques de crédit inhérents à ses activités. Dans le cadre de notre appréciation des estimations significatives retenues pour l'arrêté des comptes, nous avons examiné le dispositif de contrôle relatif au suivi des risques de crédit et de contrepartie, à l’appréciation des risques de non recouvrement et à leur couverture par des dépréciations sur base individuelle et collective.

– Dépréciations relatives aux actifs financiers disponibles à la vente : Votre Groupe comptabilise des dépréciations sur des actifs disponibles à la vente (note 4.1.7 de l’annexe) :

- pour les instruments de capitaux propres lorsqu’il existe une indication objective de baisse prolongée ou de baisse significative de la valeur de ces actifs ;

- pour les instruments de dette lorsqu’il existe un risque de contrepartie avéré.

Nous avons examiné le dispositif de contrôle relatif à l’identification d’indices de perte de valeur, la valorisation des lignes les plus significatives, ainsi que les estimations ayant conduit, le cas échéant, à la couverture des pertes de valeur par des dépréciations.

– Valorisation et dépréciation des autres instruments financiers : Votre Groupe détient des positions sur d’autres instruments financiers. Les notes 4.1.5 et 4.1.6 de l’annexe aux comptes consolidés exposent les règles et méthodes comptables relatives aux titres et instruments financiers. Nous avons examiné le dispositif de contrôle relatif au classement comptable et à la détermination des paramètres utilisés pour la valorisation de ces positions. Nous avons vérifié le caractère approprié des méthodes comptables retenues par le Groupe et des informations fournies dans les notes de l’annexe et nous nous sommes assurés de leur correcte application.

Dans le cadre de nos appréciations, nous nous sommes assurés du caractère raisonnable de ces estimations.

Les appréciations ainsi portées s’inscrivent dans le cadre de notre démarche d’audit des comptes consolidés, pris dans leur ensemble, et ont donc contribué à la formation de notre opinion exprimée dans la première partie de ce rapport.

 

3. Vérification spécifique. — Nous avons également procédé, conformément aux normes d’exercice professionnel applicables en France, à la vérification spécifique prévue par la loi des informations relatives au groupe données dans le rapport de gestion.

Nous n'avons pas d'observation à formuler sur leur sincérité et leur concordance avec les comptes consolidés.

 

Fait à Mulhouse et Strasbourg, le 30 mars 2012.

Les Commissaires aux comptes :

 

Jean-Marc Krieger Sarl :

Mazars :

Jean-Marc Krieger ;

Jean-Brice de Turckheim ;

Anne Veaute.

 

 

1202418

02/05/2012 : Publications périodiques (74C)

Société : Banque populaire d'Alsace
Catégorie 2 : Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles) (74C_N2)
Numéro d'affaire : 2037
Texte de l'annonce :

1202037

2 mai 2012BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRES Bulletin n°53


Publications périodiques
____________________

Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles)
____________________



 

 

BANQUE POPULAIRE D'ALSACE 

Société anonyme coopérative de banque populaire régie par les articles 512-2

et suivants du Code monétaire et financier et l'ensemble des textes relatifs aux

banques populaires et aux établissements de crédit

Siège social: Immeuble Le Concorde, 4, quai Kléber - BP 10401, B.P. 401 R/1, 67000 Strasbourg

775 641 657 R.C.S. Strasbourg. 

Situation au 31 Mars 2012.

(En milliers d'Euros.) 

Actif

Montant

Caisse, banques centrales, CCP

46 741

Créances sur les Etablissements de Crédit

759 159

Opérations avec la clientèle

6 140 869

Obligations et Autres Titres à revenu fixe

217 603

Actions et Autres Titres à revenu variable

8 864

Participations et autres titres détenus à long terme

446 565

Parts dans les Entreprises liées

17 228

Crédit-bail et Location avec Option d'Achat

192 775

Location simple

46 949

Immobilisations incorporelles

426

Immobilisations corporelles

53 547

Autres actifs

25 758

Comptes de Régularisation

45 480

    Total actif

8 001 964

  

Passif

Montant

Dettes envers les Etablissements de Crédit

2 303 533

Opérations avec la clientèle

4 276 032

Dettes représentées par un titre

372 115

Autres passifs

27 018

Comptes de Régularisation

89 775

Provisions

68 842

Dettes subordonnées

52 147

Fonds pour Risques Bancaires Généraux

54 966

Capitaux propres hors FRBG (+/-)

757 536

    Capital souscrit

412 125

    Primes d'émission

155 396

    Réserves

179 720

    Provisions réglementées et Subventions d'investissement

386

    Report à nouveau (+/-)

9 909

        Total passif

8 001 964

  

Hors-bilan

Montant

Engagements donnés :

 

    Engagements de financement

514 584

    Engagements de garantie

373 008

    Engagements sur titres

5 971

Engagements reçus :

 

    Engagements de financement

315 000

    Engagements de garantie

718 254

    Engagements sur titres

5 971

 

 

1202037

01/02/2012 : Publications périodiques (74C)

Société : Banque populaire d'Alsace
Catégorie 2 : Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles) (74C_N2)
Numéro d'affaire : 182
Texte de l'annonce :

1200182

1 février 2012BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRES Bulletin n°14


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Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles)
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BANQUE POPULAIRE D'ALSACE

Société anonyme coopérative de banque populaire régie par les articles 512-2 et suivants du Code monétaire

et financier et l'ensemble des textes relatifs aux banques populaires et aux établissements de crédit.

Siège social : Immeuble Le Concorde, 4, quai Kléber, BP 10401, BP 401 R/1, 67000 Strasbourg.

775 641 657 R.C.S. Strasbourg.

 

Situation au 31 Décembre 2011.

(En milliers d’euros).

Actif

Montant

Caisse, banques centrales, CCP

59 917

Créances sur les Établissements de Crédit

538 332

Opérations avec la clientèle

6 135 368

Obligations et Autres Titres à revenu fixe

216 907

Actions et Autres Titres à revenu variable

9 037

Participations et autres titres détenus à long terme

401 369

Parts dans les Entreprises liées

17 182

Crédit-bail et Location avec Option d'Achat

195 399

Location simple

49 584

Immobilisations incorporelles

447

Immobilisations corporelles

54 850

Autres actifs

30 801

Comptes de Régularisation

44 427

        Total actif

7 753 620

 

Passif

Montant

Dettes envers les Établissements de Crédit

2 199 945

Opérations avec la clientèle

4 178 118

Dettes représentées par un titre

362 914

Autres passifs

31 902

Comptes de Régularisation

82 441

Provisions

71 139

Dettes subordonnées

52 185

Fonds pour Risques Bancaires Généraux

54 903

Capitaux propres hors FRBG (±)

720 073

    Capital souscrit

374 625

    Primes d'émission

155 396

    Réserves

179 720

    Provisions réglementées et Subventions d'investissement

423

    Report à nouveau (±)

9 909

        Total passif

7 753 620

 

Hors-bilan

Montant

Engagements donnés 

 

    Engagements de financement

544 294

    Engagements de garantie

370 892

    Engagements sur titres

3 294

Engagements reçus :

 

    Engagements de financement

405 000

    Engagements de garantie

735 619

    Engagements sur titres

3 294

 

 

1200182

04/11/2011 : Publications périodiques (74C)

Société : Banque populaire d'Alsace
Catégorie 2 : Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles) (74C_N2)
Numéro d'affaire : 6171
Texte de l'annonce :

1106171

4 novembre 2011BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRES Bulletin n°132


Publications périodiques
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BANQUE POPULAIRE D'ALSACE

Société anonyme coopérative de banque populaire régie par les articles 512-2 et suivants du Code monétaire et financier et l'ensemble des textes relatifs aux banques populaires et aux établissements de crédit.

Siège social : Immeuble Le Concorde, 4, quai Kléber, BP 10401, BP 401 R/1, 67000 Strasbourg.

775 641 657 R.C.S. Strasbourg.

 

 

Situation au 30 Septembre 2011.

(En milliers d’euros.)

 

Actif

Montant

Caisse, banques centrales, CCP

47 882

Créances sur les Établissements de Crédit

568 691

Opérations avec la clientèle

6 137 487

Obligations et Autres Titres à revenu fixe

243 678

Actions et Autres Titres à revenu variable

9 514

Participations et autres titres détenus à long terme

401 264

Parts dans les Entreprises liées

17 026

Crédit-bail et Location avec Option d'Achat

196 125

Location simple

50 551

Immobilisations incorporelles

454

Immobilisations corporelles

49 514

Autres actifs

29 523

Comptes de Régularisation

45 820

        Total actif

7 797 529

 

Passif

Montant

Dettes envers les Établissements de Crédit

2 330 083

Opérations avec la clientèle

4 072 658

Dettes représentées par un titre

366 847

Autres passifs

29 224

Comptes de Régularisation

94 747

Provisions

76 818

Dettes subordonnées

52 188

Fonds pour Risques Bancaires Généraux

54 886

Capitaux propres hors FRBG (±)

720 078

    Capital souscrit

374 625

    Primes d'émission

155 396

    Réserves

179 720

    Provisions réglementées et Subventions d'investissement

428

    Report à nouveau (±)

9 909

        Total passif

7 797 529

 

Hors-bilan

Montant

Engagements donnés :

 

    Engagements de financement

516 274

    Engagements de garantie

441 221

    Engagements sur titres

3 466

Engagements reçus :

 

    Engagements de financement

445 500

    Engagements de garantie

743 250

    Engagements sur titres

3 466

 

 

 

1106171

05/08/2011 : Publications périodiques (74C)

Société : Banque populaire d'Alsace
Catégorie 2 : Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles) (74C_N2)
Numéro d'affaire : 5082
Texte de l'annonce :

1105082

5 août 2011BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRES Bulletin n°93


Publications périodiques
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BANQUE POPULAIRE D'ALSACE

 

Société anonyme coopérative de banque populaire régie par les articles 512-2 et suivants du Code monétaire et financier et l'ensemble des textes relatifs aux banques populaires et aux établissements de crédit.

Siège social : Immeuble Le Concorde, 4, quai Kléber, BP 10401, BP 401 R/1, 67000 Strasbourg.

775 641 657 R.C.S. Strasbourg.

 

Situation au 30 juin 2011.

(En milliers d’euros.)

 

Actif

Montant

Caisse, banques centrales, CCP

48 030

Créances sur les Établissements de Crédit

567 664

Opérations avec la clientèle

6 192 663

Obligations et Autres Titres à revenu fixe

243 120

Actions et Autres Titres à revenu variable

9 670

Participations et autres titres détenus à long terme

401 475

Parts dans les Entreprises liées

16 919

Crédit-bail et Location avec Option d'Achat

192 378

Location simple

52 680

Immobilisations incorporelles

480

Immobilisations corporelles

50 514

Autres actifs

24 219

Comptes de Régularisation

44 448

        Total actif

7 844 260

 

Passif

Montant

Dettes envers les Établissements de Crédit

2 439 169

Opérations avec la clientèle

4 084 305

Dettes représentées par un titre

333 061

Autres passifs

28 440

Comptes de Régularisation

91 951

Provisions

77 725

Dettes subordonnées

52 155

Fonds pour Risques Bancaires Généraux

54 870

Capitaux propres hors FRBG (±)

682 584

    Capital souscrit

337 125

    Primes d'émission

155 396

    Réserves

179 720

    Provisions réglementées et Subventions d'investissement

434

    Report à nouveau (±)

9 909

        Total passif

7 844 260

 

Hors-bilan

Montant

Engagements donnés :

 

    Engagements de financement

596 936

    Engagements de garantie

445 951

    Engagements sur titres

4 132

Engagements reçus :

 

    Engagements de financement

594 500

    Engagements de garantie

750 354

    Engagements sur titres

4 132

 

 

 

1105082

17/06/2011 : Publications périodiques (74B)

Société : Banque populaire d'Alsace
Catégorie 2 : Sociétés commerciales et industrielles (Comptes annuels) (74B_N2)
Numéro d'affaire : 3763
Texte de l'annonce :

1103763

17 juin 2011BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRES Bulletin n°72


Publications périodiques
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Sociétés commerciales et industrielles (Comptes annuels)
____________________



 

 

BANQUE POPULAIRE D'ALSACE 

Société anonyme coopérative de banque populaire régie par les articles 512-2 et suivants du code monétaire et financier

et l’ensemble des textes relatifs aux banques populaire et aux établissements de crédit.

Siège social : Immeuble Le Concorde, 4, quai Kléber, 67000 Strasbourg.

775 641 657 R.C.S. Strasbourg.

 

 

A. — Rapport financier annuel 2010.

 

Editorial

 

L’année 2010 a marqué un tournant pour la Banque Populaire d'Alsace.

Après les exercices 2008 et 2009 fortement chahutés par la crise, la situation reste difficile et compliquée, particulièrement sur le sujet du coût du risque de crédit qui pèse lourdement sur le résultat de notre Maison.

Toutefois, le nombre de nos clients actifs particuliers et professionnels affiche une progression significative et de façon générale, notre activité commerciale sur l’ensemble de l’année a atteint des niveaux satisfaisants, notamment en matière de crédits.

Dans un contexte économique peu favorable, nos résultats financiers illustrent la bonne gestion des différents postes de recettes et de dépenses et restent satisfaisants, bien qu’en retrait par rapport à 2009, avec un bénéfice net honorable.

Cette année a vu également le début d’un mouvement de simplification de nos modes de fonctionnement dans les agences et les services du siège. Ce mouvement, mis en oeuvre dans le cadre de notre Projet d'Entreprise, accompagne harmonieusement le projet d’entreprise du Groupe BPCE : Ensemble 2013.

Globalement les bons résultats de la Banque Populaire d’Alsace sont le fruit de l'implication et du travail de toutes les équipes. En effet, ce sont les hommes et les femmes de l'entreprise agissant individuellement et collectivement qui ont fait progresser la banque en 2010 comme ils le font depuis sa création. Ces grandes capacités humaines donnent confiance dans l’avenir.

Ainsi, la Banque Populaire d’Alsace a su faire face et continue de bien remplir sa mission.

En 2011, nous maintiendrons notre implication à un niveau élevé dans tous les domaines, commerciaux, financiers, organisationnels et humains. Nous confirmerons notre engagement au service de nos sociétaires et clients et plus généralement au service de notre région.

 

Merci pour votre confiance.

 

 

Directeur Général :

Président du Conseil d'Administration :

Dominique Didon ;

Thierry Cahn.

 

 

I. — Rapport de gestion.

 

1.1. Présentation de l’établissement :

1.1.1. Dénomination, siège social et administratif. — La société a pour dénomination : Banque Populaire d’Alsace.

Le siège social est fixé à :

Immeuble Le Concorde

4 quai Kléber

67000 STRASBOURG.

 

1.1.2. Forme juridique. — La société est une société anonyme coopérative de Banque Populaire à capital variable régie par les articles L. 512-2 et suivants du Code monétaire et financier et l’ensemble des textes relatifs aux Banques Populaires, la loi du 10 septembre 1947 portant statut de la coopération, les titres I à IV du livre II du Code de commerce, le chapitre Ier du titre I du livre V et le titre III du Code monétaire et financier, les textes pris pour leur application, ainsi que par ses statuts.

 

1.1.3. Objet social. — La Société a pour objet :

— de faire toutes opérations de banque avec les entreprises commerciales, industrielles, artisanales, agricoles ou libérales, à forme individuelle ou de société, et plus généralement, avec toute autre collectivité ou personne morale, sociétaires ou non, d’apporter son concours à sa clientèle de particuliers, de participer à la réalisation de toutes opérations garanties par une société de caution mutuelle constituée conformément à la section 3 du chapitre V du titre I du livre IV du Code monétaire et financier, d’attribuer aux titulaires de comptes ou plans d’épargne-logement tout crédit ou prêt ayant pour objet le financement de leurs projets immobiliers, de recevoir des dépôts de toute personne ou société et, plus généralement, d’effectuer toutes les opérations de banque, visées au titre I du livre III du Code monétaire et financier.

— d’effectuer toutes opérations connexes visées à l’article L. 311-2 du Code monétaire et financier, de fournir les services d’investissement prévus aux articles L. 321-1 et L. 321-2 du code précité et d’exercer toute autre activité permise aux banques par les dispositions légales et réglementaires. A ce titre, elle peut notamment effectuer toutes opérations de courtage d'assurance et plus généralement d'intermédiation en assurance.

— d’effectuer tous investissements immobiliers ou mobiliers nécessaires à l’exercice de ses activités, de souscrire ou d’acquérir pour elle-même tous titres de placements, de prendre toutes participations dans toutes sociétés, tous groupements ou associations, et plus généralement, d’effectuer toutes opérations de quelque nature qu’elles soient, se rattachant directement ou indirectement à l’objet de la Société et susceptibles d’en faciliter le développement ou la réalisation.

 

1.1.4. Date de constitution, durée de vie. — Immatriculée en date du 25 octobre 1946, la société a une durée de vie fixée à 99 ans, sauf cas de dissolution anticipée ou de prorogation.

La Société est immatriculée au greffe du Registre du Commerce de Strasbourg sous le numéro B 775 641 657

 

1.1.5. Exercice social. — L'exercice social a une durée de 12 mois du premier janvier au 31 décembre. Les documents juridiques relatifs à la Banque Populaire (statuts, procès-verbaux d'Assemblées Générales, rapports des contrôleurs légaux) peuvent être consultés au greffe du Registre du Commerce de Strasbourg.

 

1.1.6. Description du Groupe BPCE et de la place de l’établissement au sein du Groupe. — La Banque Populaire d’Alsace est affiliée à BPCE. Organe central au sens de la loi bancaire et établissement de crédit agréé comme banque, BPCE est constituée sous forme de société anonyme à Directoire et Conseil de surveillance dont le capital est détenu à hauteur de 41,44% par les Banques Populaires. La Banque Populaire d’Alsace en détient 1,87 %.

BPCE est notamment chargée d’assurer la représentation des affiliés auprès des autorités de tutelle, d’organiser la garantie des déposants, d’agréer les dirigeants et de veiller au bon fonctionnement des établissements du Groupe. Elle détermine aussi les orientations stratégiques et coordonne la politique commerciale du Groupe dont elle garantie la liquidité et la solvabilité.

En qualité de holding, BPCE exerce les activités de tête de Groupe. Elle détient et gère les participations dans les filiales.

Parallèlement, dans le domaine des activités financières, BPCE a notamment pour missions d’assurer la centralisation des excédents de ressources des Banques Populaires et de réaliser toutes opérations financières utiles au développement et au refinancement du Groupe. Elle offre par ailleurs des services à caractère bancaire aux entités du Groupe.

 

1.1.7. Information sur les participations, liste des filiales importantes :

 

(En milliers d'euros)

% Détention (*)

Résultat 2010

Capital

Forme juridique - Activité

Notes

Filiales :

 

 

 

 

 

SPGRES (Société de Prises de Participations de la Région Economique de Strasbourg)

100%

530

3 727

SARL - Prise de participations

Consolidée

Sociétariat banque populaire d'alsace

100%

500

3 500

SAS - Equilibrage sociétariat BP Alsace

Consolidée

CIE EUROPEENNE DE COURTAGE

100%

-2

8

SARL - Courtage

 

IMMOBILIERE CONCORDE

100%

-2

 

SARL - Marchand de biens

Dissoute le 26/11/2010

VIEUX MARCHE AUX VINS

100%

0

 

SCI - Achats et locations de biens immobiliers

Liquidée le 19/07/2010

SIPMEA

98%

-415

4 760

SA - Gestion immobilière

 

SIRKA

100%

-90

1

SNC - Marchand de biens - Agent immobilier

 

TURENNE

100%

20

251

SCI - Achats et locations de biens immobiliers

 

RESTOPAL

100%

-1

 

SCI - Achats et locations de biens immobiliers

Liquidée le 19/07/2010

Principales participations :

 

 

 

 

 

BPCE

1,87%

891 026

563 732

 

 

BP DEVELOPPEMENT

2,07%

396 664

589 235

 

 

IBP

4,09%

ND

89 733

 

 

(*)Détention directe ou indirecte

 

1.2. Capital social de l’établissement :

1.2.1. Parts sociales et Certificats Coopératifs d’Investissement. — Le capital de la société est variable. Il est divisé en parts sociales d’un montant nominal unitaire de 15 euros et en certificats coopératifs d'investissement (CCI) d'une valeur nominale de 15 euros chacun, entièrement libérés et tous de même catégorie.

Le capital social de la Banque Populaire s'élève à 337 125 000 euros au 31 décembre 2010 et est composé de 17 980 000 parts sociales, entièrement souscrites par les sociétaires et une SAS – structure de portage en miroir des sociétaires – et de 4 495 000 CCI détenus en totalité par Natixis.

 

Evolution et détail du capital social de la BP :

 

Au 31 décembre 2010

(Montant en milliers d’euros)

% En capital

% En droit de vote

Parts sociales détenues par les sociétaires et Sociétariat Banque Populaire d’Alsace

269 700

80%

100%

CCI détenus par Natixis

67 425

20%

0%

    Total

337 125

100%

100%

 

 

Au 31 décembre 2009

(Montant en milliers d’euros)

% En capital

% En droit de vote

Parts sociales détenues par les sociétaires et Sociétariat Banque Populaire d’Alsace

229 500

80%

100%

CCI détenus par Natixis

57 375

20%

0%

    Total

286 875

100%

100%

 

 

Au 31 décembre 2008

(Montant en milliers d’euros)

% En capital

% En droit de vote

Parts sociales détenues par les sociétaires et Sociétariat Banque Populaire d’Alsace

229 500

80%

100%

CCI détenus par Natixis

57 375

20%

0%

    Total

286 875

100%

100%

 

1.2.2. Politique d’émission et de rémunération des parts sociales. — Les parts sociales sont nominatives et inscrites en comptes individuels tenus dans les conditions réglementaires.

Elles ne peuvent recevoir qu’un intérêt qui est fixé annuellement par l’Assemblée Générale, sans que son montant puisse excéder le taux maximum mentionné à l’article 14 de la loi du 10 septembre 1947 portant statut de la coopération.

L’Assemblée Générale peut valablement décider une opération d’échange, de regroupement, d’attribution de titres, d’augmentation ou de réduction du capital, de fusion ou autre opération sociale, nonobstant la création de rompus à l’occasion d’une telle opération ; les propriétaires de titres isolés ou en nombre inférieur à celui requis pour participer à l’opération doivent, pour exercer leurs droits, faire leur affaire personnelle du groupement et éventuellement de l’achat ou de la vente des titres ou droits nécessaires.

Sont admises comme sociétaires participant ou non aux opérations de banque et aux services de la Banque Populaire toutes personnes physiques ou morales.

Les sociétaires ne sont responsables qu’à concurrence du montant nominal des parts qu’ils possèdent.

La propriété d’une part emporte de plein droit adhésion aux statuts de la Société et aux décisions de l’Assemblée Générale.

 

Intérêts des parts sociales versés au titre des exercices antérieurs:

 

(En euros)

Taux d'intérêt servi aux parts sociales

Intérêts servis aux parts sociales

Eligible à l'abattement de 40%

Exercice 2007

3,75%

6 537 904,43

5 849 767,19

Exercice 2008

4,00%

7 995 238,75

6 970 307,15

Exercice 2009

3,25%

7 317 882,99

6 244 205,70

 

L’intérêt à verser aux parts sociales au titre de l’exercice 2010 proposé à l’approbation de l’Assemblée Générale, est estimé à 7 710 milliers d’euros, correspondant à une rémunération des parts sociales à un taux de 3%.

 

Rémunération des certificats coopératifs d’investissement :

 

(En euros)

Dividende servi par CCI

Dividendes versés aux CCI

Exercice 2007

0,88

2 717 000,00

Exercice 2008

0,57

2 180 250,00

Exercice 2009

0,48

1 836 000,00

 

La rémunération au titre de l’exercice 2010 proposée à l’approbation de l’Assemblée Générale est estimée à 2 023 milliers d’euros, soit un dividende de 0,45 euro par CCI.

 

1.3. Organes d’administration, de direction et de surveillance :

1.3.1. Conseil d’administration :

— Président du Conseil d’administration, Thierry CAHN

— Directeur Général, Dominique DIDON

 

— Administrateurs :

 

Thierry CAHN

Président du Conseil d’administration

Avocat à la Cour d’appel de Colmar

Christian BREVARD

Vice-président délégué Président de Bruker Biospin SAS

Hélène HEIMBURGER

Vice-présidente Président du Conseil de Surveillance de la SA Financière Heimburger

André REICHARDT

Vice-président 1er Vice-président du Conseil Régional d’Alsace

Pierre ROESLER

Vice-président Directeur Administratif et Financier de DIFFWAY Sarl

Christiane ROTH

Secrétaire Président Directeur Général de la SAS Les Cotillons d’Alsace

Gérard BINDER

Administrateur Professeur des Universités

Jean-Pierre DIRLER

Administrateur Propriétaire viticulteur en retraite

Jean-Claude GILG

Administrateur Directeur commercial de la SAS Electricité H. GILG et Cie

Michel HAAG

Administrateur Président du Conseil d’administration de la Brasserie Météor

Francis MULLER

Administrateur Président Directeur Général d’IMG - Cardinale Développement

Richard SAUER

Administrateur Président du Conseil de Surveillance de la SA KS Construction

Bernard STEYERT

Administrateur Président du Groupe Socomec

Michel VOUGE

Administrateur Médecin spécialiste en radiologie

 

— Censeurs :

 

Michel BALY

Censeur

Chef d’entreprise, dirigeant un groupe hôtelier

Saloua BENNAGHMOUCH

Censeur

Maître de Conférences

 

— Les Représentants du Comité d’entreprise auprès du Conseil d’administration :

 

Collège des cadres

Dominique SCHITTLY

Elyane HENNINGER

Collège des techniciens

Sylvain ROMY

Christian NURRY

 

1.3.2. Fonctionnement. — Le Conseil d’administration se réunit sur la convocation de son Président, aussi souvent que l’intérêt de la société l’exige et au moins six fois par an.

En 2010, le Conseil d’administration s’est réuni six fois aux dates suivantes :

— Mardi 26 janvier 2010

— Jeudi 18 février 2010

— Mardi 27 avril 2010

— Mardi 1 juin 2010

— Jeudi 16 septembre 2010

— Jeudi 25 novembre 2010

Les résultats commerciaux et financiers sont présentés à chaque réunion. Le plan d’action commercial et les prévisions financières de l’exercice à venir sont évoqués généralement lors de la dernière session de l’année en cours (le 25 novembre 2010 pour les prévisions 2011).

Sont également présentés lors de chaque séance les travaux du Comité d’audit et des Risques et du Comité des Comptes. Le Comité des Comptes du 15 février 2010 a acté de l’arrêté annuel des comptes de l’exercice 2009.

Ont également été évoqués et ont fait l’objet de délibérations les sujets nationaux du Groupe BPCE qui impactent la Banque Populaire d’Alsace :

— Protocole d’Accord nous liant à BPCE dans le cadre de l’Opération de fusion absorption de BP Participations et CE Participations par BPCE (opération U2)

— Garantie sur les passifs fiscaux de BP Participations

— Dépôt de garantie auprès de BP Participations

— Signature de l’Avenant Cautions Intra-groupe à la Convention-cadre de crédit et de garantie financière du 14 décembre 2007 avec BPCE

— Délibération sur le projet de nouvel outil de refinancement BPCE – SFH

 

1.3.2.1. Comités : Pour l’exercice de leurs fonctions par les administrateurs, des comités spécialisés sont constitués au sein du Conseil et composés de trois membres au moins et de cinq au plus. Les membres émettent des avis destinés au Conseil et sont désignés par le Conseil sur proposition du Président pour la durée fixée lors de leur nomination.

 

— Le Comité des comptes : Il analyse les comptes ainsi que les documents financiers diffusés par la société à l’occasion de l’arrêté des comptes et en approfondit certains éléments avant qu’ils ne soient présentés au Conseil. Il prend connaissance, pour la partie ayant des conséquences directes sur les comptes de la Banque, des rapports d’inspection de la BPCE et de l'ACP. Il examine le programme d’intervention des commissaires aux comptes ainsi que leurs recommandations et les suites données par la Direction générale. Il se réunit au moins quatre fois l’an. Une fois par an, trois jours ouvrés au moins avant la réunion du Conseil d’administration appelé à se prononcer sur les comptes de l’exercice, le comité se réunit en tant que comité de révision des comptes en présence des commissaires aux comptes.

 

— Le Comité d’audit et des risques : Il assiste le Conseil dans la maîtrise de ses risques sur base sociale et consolidée.

Cette mission comporte trois volets, conformément à la réglementation bancaire :

– L’analyse, au moins deux fois par an, des principales zones de risques et des enseignements tirés de leur surveillance (en application du règlement CRBF n° 97-02, article 39). Il examine, en particulier, dans ce cadre, les grandes orientations de la politique de crédit de la Banque (marchés, division unitaire et sectorielle, qualités), les limites de risques et les conditions dans lesquelles elles sont respectées.

– L’examen des résultats du contrôle interne au moins deux fois par an. Il examine, en particulier dans ce cadre, les principales conclusions de l’Audit interne et les mesures correctrices, ainsi que celles de l’Inspection de la BPCE, de l'ACP et des autres régulateurs.

– L’évaluation du système de contrôle interne et de son efficacité. Il examine, en particulier, dans ce cadre, les rapports annuels préconisés par la réglementation bancaire (règlement 97-02, art. 42 et 43).

 

— Le Comité des rémunérations : Il propose au Conseil toutes questions relatives au statut personnel des mandataires sociaux, notamment leurs conditions de rémunération et de retraite, dans le cadre de la politique du Groupe en ce domaine.

 

1.3.2.2. Gestion des conflits d’intérêts : Conformément aux statuts de la Banque Populaire, les conventions intervenant entre la société et l’un des membres du Conseil d’administration ou le Directeur Général et plus généralement toute personne visée à l’article L. 225-38 du Code de commerce sont soumises à la procédure d’autorisation préalable par le Conseil d’administration puis d’approbation a posteriori par l’Assemblée Générale des actionnaires dans les conditions légales et réglementaires.

Les conventions portant sur les opérations courantes et conclues à des conditions normales ne sont pas soumises à cette procédure.

 

1.3.3. Direction générale :

1.3.3.1. Mode de désignation : Le Conseil d’administration nomme, sur proposition du Président, un Directeur Général qui exerce ses fonctions pendant une durée de cinq ans. Le Directeur Général est choisi en dehors du Conseil d’administration. Son mandat est renouvelable.

En application de l’article L. 512-107 du Code monétaire et financier, la nomination et le renouvellement du mandat du Directeur Général sont soumis à l’agrément de BPCE.

 

1.3.3.2. Pouvoirs : Le Directeur Général assiste aux réunions du Conseil d’administration.

Le Directeur Général est investi des pouvoirs les plus étendus pour agir en toute circonstance au nom de la Société. Il exerce ses pouvoirs dans la limite de l’objet social et sous réserve de ceux que la loi attribue expressément aux assemblées d’actionnaires et au Conseil d’administration.

Il représente la société dans ses rapports avec les tiers. La société est engagée même par les actes du Directeur Général qui ne relèvent pas de l’objet social, à moins qu’elle ne prouve que le tiers savait que l’acte dépassait cet objet ou qu’il ne pouvait l’ignorer compte tenu des circonstances, étant exclu que la seule publication des statuts suffise à constituer cette preuve.

Les dispositions des statuts ou les décisions du Conseil d’administration limitant les pouvoirs du Directeur Général sont inopposables aux tiers.

 

1.3.3.3. Le Comité de Direction :

Dirigé par Dominique DIDON, il est composé de :

 

Daniel Braun

Directeur Général adjoint

Directeur de l’Organisation Générale

Pascal Wettlé

Directeur Général adjoint

Directeur de l’Exploitation

Bernard Ramain

Secrétaire Général

Directeur des Ressources Humaines

Catherine Habersetzer

Directeur Financier

Pierre Fincker

Directeur des Risques

Didier Vasseur

Directeur Crédits et International

 

1.3.4. Commissaires aux comptes. — Le contrôle des comptes de la société est exercé par au moins deux commissaires aux comptes, titulaires et deux commissaires suppléants, désignés et exerçant leur mission dans les conditions prévues par la loi.

Les honoraires des commissaires aux comptes sont fixés dans les conditions prévues par les dispositions réglementaires.

 

Titulaires

 

Représentée par :

1) Jean-Marc Krieger

4 rue de la Montagne68100 MULHOUSE

M Jean-Marc Krieger

2) MAZARS

20 avenue de la Paix67000 STRASBOURG

M Jean-Brice De Turckheim

 

 

Suppléants

 

Représentée par :

1) SOGEX

50 avenue d'Alsace68000 COLMAR

M Philippe Cotleur

2) SEGEC

Centre d'affaires Strasbourg-Reichstett67116 Reichstett

M Christophe Mutschler

 

1.4. Contexte de l’activité :

1.4.1. Environnement économique et financier :

— Conjoncture en 2010 : une reprise fragile et des craintes durables : Après la pire récession d’après-guerre en 2008-2009, l’économie mondiale s’est nettement redressée en 2010, pour rejoindre un taux de croissance de 4,7%, proche de ceux de 2006 et de 2007, contre -0,9% en 2009. Cette performance recouvre de grandes divergences car la phase de rebond a été très inégale selon les zones économiques : impressionnante au Brésil (7,7%) et en Asie émergente (9%), surtout en Chine (10,2%), en nette accélération aux Etats-Unis (2,8%), voire au Japon (4,3%), mais décevante en Europe (1,9%), sauf en Allemagne (3,5%) et dans les pays du nord. Certains pays d’Europe sont demeurés sous contrainte forte d’ajustement budgétaire, à l’exemple de la Grèce (-4%) et de l’Irlande (-1,7%). L’ampleur de la récession a laissé des traces profondes et durables, notamment en matière de dette publique, de chômage élevé et de capacités de production inutilisées.

La France a poursuivi sa croissance amorcée au printemps 2009 sans pour autant retrouver le terrain perdu durant la récession. Le PIB a progressé d’environ 1,6% en 2010, contre -2,5% en 2009. Ce rythme a été porté par une consommation des ménages à nouveau soutenue (1,5%), par l’investissement productif (3,1%) et par la reconstitution des stocks des entreprises. Cependant, l’activité a continué de pâtir d’une compétitivité extérieure toujours fragile. Le taux de chômage, qui a atteint 9,3% en 2010, contre 9,1% en 2009, s’est accru en moyenne sur l’année mais a légèrement reculé à partir du deuxième trimestre. L’inflation a augmenté modérément, surtout du fait d’une hausse d’environ 30% des prix du pétrole en 2010. En moyenne annuelle, elle s’est située à 1,5%, contre 0,1% en 2009. Enfin, le déficit public est resté élevé à 7,6% du PIB, comme en 2009. La dette publique s’est donc creusée à 82,8% du PIB, contre 78,1% en 2009.

L’année 2010 a notamment été marquée par deux épisodes majeurs d’incertitudes, entraînant ainsi une forte volatilité de l’euro face au dollar, des taux longs publics et du CAC 40. Le premier a concerné la crise des dettes souveraines européennes, qui s’est intensifiée avec la Grèce à partir du printemps. Elle menaçait de s’étendre au Portugal et à l’Espagne, voire à l’Italie, à la France et au Royaume-Uni, en raison du manque de réactivité des autorités politiques et de la déficience des mécanismes européens de solidarité. Elle a été la première crise de survie de l’euro. Elle s’est apaisée grâce à la mise en place d’un plan historique d’urgence, en concertation avec le FMI, d'un montant de 750 milliards d'euros, et surtout grâce à l’attitude de la BCE de prêteur temporaire en dernier ressort. Le second épisode a concerné, durant la période estivale, la crainte d’une déflation rampante à la japonaise aux Etats-Unis. Ceci a conduit la Réserve fédérale à annoncer une intensification de sa politique monétaire quantitative ultra-accommodante de monétisation de la dette publique. L’euro, tout comme le yen, en ont été les victimes collatérales, le dollar apparaissant alors comme une arme de protectionnisme déguisé contre la déflation, peut-être au service d’une stratégie implicite de soutien de l’activité.

Face à la fragilité du contexte économique, la BCE a globalement poursuivi sa politique monétaire très accommodante, avec un taux directeur inchangé à 1% et le maintien des refinancements illimités à taux fixe sur le marché interbancaire. L’OAT 10 ans, qui était autour de 3,5% en début 2010, s’est affaissé vers 2,5% au cours de l’été, avant de revenir vers 3,4% en fin d’année. Ce recul estival est historique : il s’explique par le retour de l’aversion au risque extrême de déflation aux Etats-Unis et par l’intensification des arbitrages de capitaux au détriment des dettes publiques des pays d’Europe du Sud. Les cours boursiers ont été très volatiles au gré des épisodes de défiance, en dépit d’une conjoncture américaine et européenne finalement meilleure qu’initialement projetée et de bons résultats des sociétés. Le CAC 40 a légèrement diminué de 3,3% en 2010 : il est passé de 3936 points fin décembre 2009 à 3805 points fin 2010.

 

Tableau des principaux indicateurs macro-économiques 2010 :

 

Famille

Indicateurs

Référence 2010

Valeur

Taux de variation t/T-1 (2010/2009)

Sources

Données définitives

PIB

PIB Mondial

Annuel en volume

nd

4,70%

Coe-Rexecode

Non

 

PIB Zone Euro (6 grands)

 

 

1,90%

Datastream

 

 

PIB France

 

 

1,60%

 

 

 

PIB Allemagne

 

 

3,50%

 

 

 

PIB Grande Bretagne

 

 

1,70%

 

 

 

PIB Etats-Unis

 

 

2,80%

 

 

Taux

EONIA (moyenne décembre)

décembre

0,50

nd

Datastream

Oui

 

EONIA (moyenne annuelle)

annuel

0,44

 

 

 

 

Euribor 3 mois

décembre

1,02

 

 

 

 

Euribor 3 mois

annuel

0,81

 

 

 

 

OAT 10 ans

décembre

3,33

 

 

 

 

OAT 10 ans

annuel

3,10

 

 

 

CAC 40

CAC 40

fin de période

3 805

-3,30%

Datastream

Oui

 

 

moyenne annuelle

3 750

12,10%

 

 

 

 

minimum

3 331

nd

 

 

 

 

maximum

4 065

nd

 

 

Autres indicateurs

Taux d'intérêt directeur (FED)

moyenne annuelle

0,25

nd

Datastream

Oui

 

Parité Euro/Dollar

 

1,33

 

 

 

 

NB : Nous vous précisons que Datastream est un fournisseur de données économiques qui puise notamment dans l'INSEE, la BDF, les comptabilités nationales des différents pays étrangers.

 

1.4.2. Faits majeurs de l’exercice :

1.4.2.1. Faits majeurs du Groupe BPCE :

— Simplification de la structure faîtière du Groupe BPCE : Prévu dès la constitution du Groupe BPCE le 31 juillet 2009, le projet de fusion absorption de BP Participations et de CE Participations avec BPCE a été approuvé le 3 juin 2010 par le Conseil de surveillance de BPCE et les Conseils d’administration des holdings de participation et réalisé le 5 août 2010, à l’issue des Assemblées Générales des trois sociétés.

 

Préalablement à l’opération, les participations détenues par CE Participations dans Nexity (40,82 %), GCE SEM (100 %), GCE Habitat (100 %) et Erixel (99,25 %) ont été apportées à une holding dédiée dénommée CE Holding Promotion. D’autres étapes ont complété le dispositif, notamment la mise en oeuvre d’un mécanisme de protection des activités de compte propre de CE Participations.

A l’issue de ces opérations, BPCE a procédé à une augmentation de capital en numéraire de 1,8 milliard d’euros souscrite à parité par les Banques Populaires et les Caisses d’Epargne.

 

— Recentrage du groupe sur ses métiers coeur et vente d’actifs devenus non stratégiques : Le Groupe BPCE se recentre ainsi sur ses métiers coeur en optimisant leur organisation :

– le Groupe organise son pôle à l’international : Financière Océor a adopté en juin la dénomination sociale BPCE International et Outre-mer (BPCE IOM) et regroupe désormais la plus grande partie des actifs détenus par le Groupe dans les départements et territoires d’outre-mer, en Europe et en Afrique (au Maghreb et au sud du Sahara) ;

– il rassemble ses activités de crédit-bail : Natixis, à travers sa filiale Natixis Lease, a finalisé le 31 décembre 2010 l’acquisition de 99,91 % du capital de Cicobail auprès du Crédit Foncier de France, de la Banque Palatine et d’Eurosic ;

– il se dote d’un GIE pour fédérer les achats de ses entreprises : GCE Achats devient BPCE Achats en juillet 2010 et ouvre ses activités aux Banques Populaires et à Natixis ;

– il réduit son profil de risque, en organisant des opérations de cession très significatives de portefeuilles de la gestion active des portefeuilles cantonnés ou GAPC de Natixis.

Au titre de la vente d’actifs non stratégiques, Natixis réalise en octobre 2010, à la suite des accords annoncés le 5 juillet dernier, la cession effective à un fonds conseillé par AXA Private Equity de la majeure partie de ses activités de gestion privée pour compte propre en France, pour un prix global de 507 millions d’euros.

Par ailleurs, BPCE a finalisé en septembre la cession de la Société Marseillaise de Crédit (SMC) au Crédit du Nord, pour un montant de 872 millions d’euros. Au plan financier, cette vente se traduit par une libération de fonds propres Core Tier One de l’ordre de 700 millions d’euros.

 

— Renforcement de la solidité financière du Groupe BPCE : Au cours du second semestre 2010, le Groupe BPCE a remboursé une partie des fonds propres qui avaient été apportés par l’Etat à l’occasion de la création du nouveau groupe :

– 60 % des actions de préférence détenues par l’Etat ont été rachetées, soit 1,2 milliard d’euros début août et 0,6 milliard d’euros à l’issue de la cession de la SMC en septembre 2010 ;

– Un complément de 1,3 milliard d’euros de titres super subordonnés a fait l’objet d’un remboursement, portant à 75 % la part des titres super subordonnés souscrits par l’Etat et remboursés.

 

1.4.2.2. Faits majeurs de la Banque Populaire d’Alsace :

— Le développement commercial :

– Les clients : Au 31 décembre 2010, la Banque Populaire d’Alsace totalise 304 982 clients, dont 257 463 clients particuliers et 47 519 clients professionnels.

Quant au sociétariat, il s’est renforcé de 6 303 sociétaires en un an, nous permettant d’atteindre les 112 340 clients-sociétaires en fin d’année.

– Les crédits : La production de nouveaux prêts, qui s’élève à 1 405 millions d’euros à fin 2010, contribue à la progression de 6,8% de l’encours moyen des crédits qui atteint 6 207 millions d’euros en fin d’année.

Ce niveau de production est supérieur aux objectifs que nous nous étions fixés et confirme l’engagement de la Banque Populaire d’Alsace au service de l’économie alsacienne. Forte de ses valeurs coopératives, elle est plus que jamais ancrée dans sa région ; elle oeuvre au plus près des besoins de ses clients et les accompagne, au quotidien, dans leurs projets personnels ou professionnels.

Ainsi, la Banque Populaire d’Alsace confirme sa position sur le marché des crédits en Alsace avec plus de 10% de part de marché.

La production de crédit-bail, quant à elle s’élève à près de 106 millions de crédits distribués, en progression de 9,2% par rapport à l’exercice 2009.

– Les dépôts : L’encours moyen des dépôts, toutes catégories confondues, s’élève à 8 003 millions d’euros à fin décembre 2010, en progression de 3,8%.

Dans le détail, les ressources financières progressent de 3,7%, ce qui porte leur encours moyen mensuel à 4 261 millions d’euros.

L’encours moyen mensuel des ressources monétaires, quant à lui, atteint 3 742 millions d’euros en progression de 4,0%.

Ainsi, la Banque Populaire d’Alsace préserve un bon niveau de part de marché avec 9,7% des dépôts monétaires.

– Les produits et services : En 2010, la commercialisation de produits et de services s’est bien développée.

S’agissant des cartes bancaires, le nombre de cartes détenues par nos clients particuliers a progressé de 3,7% portant le stock total à 133 862 unités. Sur le marché des professionnels et des entreprises, le stock a progressé de 7,3% pour atteindre 14 860 cartes.

Le nombre de contrats d’assurances auto et habitation est également en progression de 4,9% par rapport à 2009, portant le portefeuille de contrats clients particuliers de la banque à 32 058.

Le portefeuille de contrats de prévoyance de la banque a très légèrement régressé de 0,7% en 2010 avec 12 745 contrats détenus par nos clients particuliers en fin d’année.

L’ingénierie sociale, que ce soit sur des contrats d’épargne salariale ou en produits de retraite à destination des chefs d’entreprises et de leurs salariés, est en progression de 8,3% portant le nombre des contrats détenus en portefeuille par la Banque Populaire d’Alsace à 10 531 à fin 2010.

 

— L’actualité financière :

Faits marquants du Groupe BPCE – Les implications pour la Banque Populaire d’Alsace :

– Augmentation de capital de BP Participations : L’Assemblée Générale Extraordinaire de BP Participations réunie le 30 juin 2010 a approuvé une augmentation de capital en numéraire (avec droit préférentiel de souscription) d’un montant de 7 102 milliers d’euros souscrite en juillet 2010 par la Banque Populaire d’Alsace à hauteur de 321 milliers d’euros.

– Augmentations de capital de BPCE : Le 5 août 2010, BPCE a procédé à une augmentation de capital en numéraire dite de rééquilibrage de 965 312 milliers d’euros réservée aux Banques Populaires, dont 43 669 milliers d’euros pour notre établissement.

Le 23 août 2010, à l’issue des opérations de fusion, BPCE a procédé à une augmentation de capital prudentielle en numéraire de 1 806 685 milliers d’euros souscrite à parité par les Banques Populaires et les Caisses d’Epargne, dont 40 865 milliers d’euros pour notre établissement.

– Changements de méthode : Le Règlement CRC n° 2009-03 relatif au traitement comptable des commissions et frais liés à l'octroi ou à l'acquisition d'un concours s’applique depuis le 1er janvier 2010. Les commissions et coûts relevant du périmètre d'application du règlement doivent désormais faire l'objet d'un étalement sur la durée de vie effective du crédit. Ce changement de méthode a eu un impact négatif de 7 786 milliers d’euros sur les capitaux propres de l’établissement au 1er janvier 2010.

En 2009, des travaux d’harmonisation des principes comptables des Groupes Banque Populaire et Caisse d’Epargne ont été menés dans le cadre de la création du Groupe BPCE. Ces travaux se sont poursuivis au cours de l’exercice 2010 et se sont traduits de la façon suivante :

- Harmonisation des modèles de calcul des engagements sur les contrats d’épargne logement : un modèle de taux commun à l’ensemble du Groupe a été mis en oeuvre au cours de la période et s’est traduit par un impact positif de 178 milliers d’euros comptabilisé en marge nette d’intérêt. Les travaux d'harmonisation du modèle comportemental se poursuivront jusqu'en 2011 ;

- Harmonisation des méthodologies de calcul et des règles de présentation des dépréciations sur base de portefeuilles : un modèle de calcul commun aux Banques Populaires et aux Caisses d’Epargne et défini autour de paramètres et de classes de risques bâlois a été mis en oeuvre au cours de la période et s’est traduit par un impact négatif de 19 462 milliers d’euros sur les capitaux propres de l’établissement au 1er janvier 2010.

– Le capital social : Conformément à l’autorisation, qui a été donnée au Conseil d’administration par l’Assemblée Générale Extraordinaire du 7 mai 2009, une augmentation de capital, par souscription en numéraire, d’un montant de 50 250 000 euros a été réalisée aux termes d’une délibération du Conseil d’administration du 26 janvier 2010, par l’émission au pair :

- de 2 680 000 parts sociales nouvelles de 15 euros de valeur nominale chacune,

- de 670 000 CCI nouveaux de 15 euros de valeur nominale chacun.

Au 31 décembre 2010, le stock de parts sociales détenu par la filiale Sociétariat Banque Populaire d’Alsace est de 406 676 parts pour un montant de 6 100 140 euros.

– Actualité des filiales et participations : La Banque Populaire d’Alsace a renforcé sa participation dans les sociétés IBP Investissement et SIPMEA à hauteur respectivement de 690 milliers d'euros et 218 milliers d'euros. Elle est également entrée dans le capital de la société LOCUSEM pour 230 milliers d’euros.

Ces opérations portent le total des valeurs comptables des titres détenus par la Banque Populaire d’Alsace à 722 milliers d’euros (soit 2,14% du capital) pour IBP Investissement, et à 13 090 milliers d’euros (soit 98,08% du capital) pour la SIPMEA.

En 2010, les SOCAMA Bas-Rhin et SOCAMA Haut-Rhin ont été fusionnées en une nouvelle entité dénommée SOCAMA Alsace.

Dans le cadre de la convention d’agrément collectif conclue avec les sociétés de caution mutuelle, la Banque Populaire d’Alsace a versé 1 196 milliers d’euros de subvention à ces SCM.

La Banque Populaire d’Alsace a poursuivi la restructuration de son pôle immobilier conduisant à la dissolution des SCI RESTOPAL et Vieux Marché aux Vins

Au cours de l’exercice 2010, les filiales et participations ont distribué 5 139 milliers d’euros de dividendes à la Banque Populaire d’Alsace, dont seuls 6 milliers d’euros proviennent des titres BPCE.

 

— Le Sociétariat de la Banque Populaire d'Alsace : En 2010, la Banque Populaire d’Alsace a poursuivi le déploiement de son Plan de Mobilisation du Sociétariat. Ce plan vise à promouvoir les valeurs du sociétariat et du modèle coopératif, tant auprès des collaborateurs de la banque, que de ses sociétaires et clients.

En 2010, plus de 6 300 clients et prospects sont devenus sociétaires de la Banque Populaire d’Alsace. Ainsi, en fin d’année, son sociétariat comptait plus de 112 000 membres.

La part de capital social détenue par l’ensemble de nos sociétaires a progressé de 19,5% à près de 263,6 millions d’euros.

Les salariés de la Banque Populaire d’Alsace ne détiennent pas de part sociale dans le capital de la banque via un plan d’épargne entreprise.

Le programme d’animation du sociétariat s’est poursuivi en 2010.

Ainsi, 20 réunions de sociétaires se sont tenues courant de l’année du nord au sud de l’Alsace, regroupant plus de 1 800 sociétaires au total. Ces réunions ont été l’occasion pour eux de découvrir plus avant leurs agences, les équipes qui la composent, leur activité commerciale et plus largement, l’ensemble des actions sociétales conduites par la Banque Populaire d’Alsace pour promouvoir la coopération et le sociétariat. Toutes ces réunions ont également favorisé les échanges entre sociétaires et collaborateurs de la banque.

Parmi les actions phares de l’année 2010, nous retrouvons les Prix Initiatives Région Alsace (PIRA) pour leur cinquième édition. Une édition anniversaire. Les PIRA ont deux objectifs : d’une part, récompenser et soutenir, au nom des sociétaires de la banque, des initiatives ou des projets alsaciens et d’autre part, développer une image positive de la Banque Populaire d’Alsace sur son territoire.

L’édition 2010 des PIRA a connu un très grand succès. Plus de 250 associations ont présenté un dossier dans les trois catégories suivantes : la solidarité, le patrimoine régional et la préservation de l’environnement.

Douze lauréats ont été désignés par un panel de sociétaires de la banque qui ont voté soit par internet, soit par courrier.

Chaque lauréat s’est vu remettre un chèque de 3 000 euros pour mener à bien son projet.

Les prix ont été remis par le Président du Conseil d’administration, le Directeur Général de la banque et les Directeurs de région commerciale, lors de trois manifestations, à Mulhouse, Colmar et Strasbourg.

Par ailleurs, notre engagement auprès de la Fondation d’entreprise Banque Populaire ne s’est pas démenti. En effet, 5 nouveaux lauréats alsaciens ont été primés en 2010 et ont pu ainsi bénéficier d’une bourse pour concrétiser leurs projets.

Depuis de nombreuses années, la Banque Populaire d’Alsace met à l’honneur et récompense des artisans, agriculteurs et viticulteurs méritants, pour leur performance commerciale, la qualité de leur gestion, leur capacité à innover ou à intégrer la préservation de l’environnement dans leur activité : ce sont les prix « Stars & Métiers » et les « Prix de la Dynamique Agricole et Viticole ».

En 2010, les prix « Stars & Métiers » ont décerné des récompenses à 7 artisans alsaciens issus de métiers très variés.

Les « Prix de la Dynamique Agricole et Viticole » ont, quant à eux, récompensé 4 lauréats régionaux.

Enfin, la lettre d’information « Sociétaire », qui rend compte de la vie de la banque, de ses résultats commerciaux et financiers et de ses actions de promotion et de développement du Sociétariat a été publiée deux fois en 2010.

 

— Le projet d’entreprise « Planète Bleue 2012 » : En février 2009, la Banque Populaire d’Alsace a lancé son projet d’entreprise intitulé « Planète Bleue 2012 ». Ce projet comporte trois grandes orientations de progrès pour la Banque Populaire d’Alsace.

La première est de rendre la banque plus ardente commercialement pour conquérir et fidéliser des clients actifs et ainsi développer son fonds de commerce.

La seconde est d'améliorer son fonctionnement interne pour viser un bon niveau d'efficacité opérationnelle dans tous les compartiments de l'entreprise.

La troisième est de créer de meilleures conditions de réussite et d'épanouissement professionnel pour tous les collaborateurs de la banque.

Ces orientations nous permettent de servir au mieux notre mission, qui est de fournir à nos sociétaires et clients les meilleurs conseils et services de banque et d'assurance, et aussi en tant qu’entreprise citoyenne et coopérative, de favoriser le développement économique, social et culturel de notre région.

Ce projet s’est poursuivi et de nombreuses actions ont vu le jour en 2010. Ainsi, nous avons lancé un programme de transformation de nos agences pour améliorer notre capacité d’accueil et disposer de temps commercial pour mieux servir nos clients. Nous avons également entrepris des chantiers en vue de simplifier nos procédés, à l'aide de la méthode Lean et de répartir différemment les tâches entre le siège et le réseau. Ainsi est né Satisprêt, une nouvelle manière de traiter les crédits. Nous misons aussi beaucoup sur le développement des compétences et des savoir-faire, au travers des Ecoles de vente et de l'Ecole de Management de la Banque Populaire d’Alsace. Enfin, nous avons commencé à mesurer la satisfaction perçue par nos clients, grâce à des enquêtes dont les enseignements nous permettront d'améliorer la qualité de service que nous leur rendons, de les satisfaire d’avantage et ainsi de les fidéliser.

 

1.4.2.3. Modifications de présentation et de méthodes d’évaluation : Aucune modification de présentation ou de méthode d’évaluation n’est à signaler pour l’exercice 2010.

 

1.5. Activité et résultat du Groupe Banque Populaire d’Alsace :

1.5.1. Résultats financiers consolidés. — Les contributions au résultat du Groupe Banque Populaire d’Alsace par les différentes entités et les retraitements sont exposées dans le tableau suivant :

 

(En milliers d'euros)

Résultats sociaux 2010

Retrait. Liés à la conso.

Neutr. Intra groupe

Exercice 2010 consolidé

 

BPALS

SPGRES

SAS

Total

 

 

 

Intérêts et produits assimilés

375 313

2

36

375 351

-90 851

-38

284 462

Intérêts et charges assimilées

-277 156

 

-86

-277 242

91 463

38

-185 741

Revenu des titres à revenu variable

5 204

728

556

6 488

 

-1 896

4 592

Commissions nettes

83 855

 

 

83 855

 

 

83 855

Résultat du portefeuille de négociation

2 163

 

 

2 163

 

 

2 163

Résultat du portefeuille de placement

1 412

 

 

1 412

 

 

1 412

Autres produits nets d'exploitation

4 415

 

 

4 415

-3 901

 

514

Marge brute des sociétés d'assurance

 

 

 

0

 

 

0

Produits nets des autres activités

182

 

 

182

 

 

182

    Produit net bancaire

195 388

730

506

196 624

-3 289

-1 896

191 439

Charges générales d'exploitation

-127 216

-11

-6

-127 233

-5

 

-127 238

Dotations aux amortissements et provisions sur immobilisations

-5 983

 

 

-5 983

 

 

-5 983

Résultat brut d'exploitation

62 189

719

500

63 408

-3 294

-1 896

58 218

Coût du risque

-19 908

 

 

-19 908

 

 

-19 908

    Résultat d'exploitation

42 281

719

500

43 500

-3 294

-1 896

38 310

Résultat des sociétés en équivalence

 

 

 

0

 

 

0

Résultat sur actifs immobilisés

-1 828

-152

 

-1 980

 

 

-1 980

    Résultat courant avant impôt

40 453

567

500

41 520

-3 294

-1 896

36 330

Résultat exceptionnel

-5

 

 

-5

5

 

0

Impôt sur les bénéfices

-11 901

-37

 

-11 938

494

 

-11 444

Amortissement des écarts d'acquisition

 

 

 

0

 

 

0

Dotations / Reprises au FRBG

-307

 

 

-307

-16

 

-323

Intérêts minoritaires

 

 

 

0

 

 

0

    Résultat net - part du groupe

28 240

530

500

29 270

-2 811

-1 896

24 563

 

Les contributions au résultat consolidé par les entités SPGRES et Sociétariat Banque Populaire d’Alsace ne sont pas significatives.

— Au titre des retraitements faits en conformité des normes de présentation des comptes consolidés, on citera :

— Le retraitement du crédit bail (substitution du mode de comptabilisation classique par une comptabilisation dite financière),

— La prise en compte des impôts différés,

— L’annulation des provisions réglementées,

— La neutralisation des produits et charges intra Groupe

Les faits marquants et les commentaires sur l’évolution des postes du résultat consolidé sont présentés en détail dans les Etats Financiers des comptes consolidés.

 

1.5.2. Présentation des secteurs opérationnels. — Le Groupe Banque Populaire d’Alsace exerce l’essentiel de ses activités dans le secteur de la Banque commerciale et Assurance.

 

1.5.3. Activités et résultats par secteur opérationnel. — Le Groupe Banque Populaire d’Alsace exerçant l’essentiel de ses activités dans un seul secteur opérationnel, la production de tableaux détaillés n’est pas nécessaire.

 

1.5.4. Bilan consolidé et variation des capitaux propres. — Les contributions au bilan du Groupe Banque Populaire d’Alsace par les différentes entités et les retraitements sont exposés dans le tableau suivant :

 

(En milliers d'euros)

Bilan : Actif 2010

Retrait. Liés à la conso.

Neutr. Intra groupe

Exercice 2010 consolidé

 

BPALS

SPGRES

SAS

Total

 

 

 

Opérations interbancaires et assimilées

589 211

383

3 508

593 102

 

-3 891

589 211

Opérations avec la clientèle

6 108 374

 

0

6 108 374

 

-356

6 108 018

Opérations de crédit-bail et assimilées

236 077

 

0

236 077

23 699

 

259 776

Obligations, actions et autres titres

573 120

 

0

573 120

 

 

573 120

Placement des entreprises d'assurance

 

 

 

0

 

 

0

Participations et autres immobilisations financières

419 660

3 593

6 100

429 353

 

-13 467

415 886

Immobilisations corporelles et incorporelles

53 366

 

0

53 366

 

 

53 366

Ecarts d'acquisition

 

 

 

0

 

 

0

Comptes de régularisation et divers

64 032

505

0

64 537

19 421

-971

82 987

    Total actif

8 043 840

4 481

9 608

8 057 929

43 120

-18 685

8 082 364

 

 

(En milliers d'euros)

Bilan : passif 2010

Retrait. Liés à la conso.

Neutr. Intra groupe

Exercice 2010 consolidé

 

BPALS

SPGRES

SAS

Total

 

 

 

Opérations interbancaires et assimilées

2 732 745

 

5 582

2 738 327

 

-356

2 737 971

Opérations avec la clientèle

3 970 340

 

0

3 970 340

 

-3 891

3 966 449

Dettes représentées par un titre

334 511

 

0

334 511

 

 

334 511

Provisions techniques d'assurance

 

 

 

0

 

 

0

Comptes de régularisation et divers

122 910

 

454

123 364

3 939

-521

126 782

Ecarts d'acquisition

 

 

 

0

 

 

0

Provisions pour risques et charges

81 341

0

0

81 341

-4 385

 

76 956

Dettes subordonnées

55 271

 

0

55 271

 

 

55 271

Fonds pour Risques Bancaires Généraux

54 838

 

 

54 838

 

 

54 838

Intérêts minoritaires

 

 

 

0

 

 

0

Capitaux propres part du Groupe (hors FRBG)

691 884

4 481

3 572

699 937

43 566

-13 917

729 586

    Capital souscrit

337 125

3 727

3 500

344 352

 

-13 327

331 025

    Primes d'émission

155 396

53

 

155 449

 

-53

155 396

    Réserves consolidées et autres

171 123

171

-428

170 866

46 377

1 359

218 602

    Résultat de l'exercice

28 240

530

500

29 270

-2 811

-1 896

24 563

        Total passif

8 043 840

4 481

9 608

8 057 929

43 120

-18 685

8 082 364

 

Les contributions à l’actif et au passif consolidés par les entités SPGRES et Sociétariat Banque Populaire d’Alsace ne sont pas significatives.

Au titre des retraitements faits en conformité des normes de présentation des comptes consolidés, on citera :

— Le retraitement du crédit bail (substitution du mode de comptabilisation classique par une comptabilisation dite financière),

— La présentation des impôts différés,

— L’annulation des provisions réglementées,

— La neutralisation des opérations intra Groupe

Les faits marquants et les commentaires sur l’évolution des postes du bilan consolidé sont présentés en détail dans les Etats Financiers des comptes consolidés.

L’évolution des fonds propres consolidés est présentée et commentée dans le chapitre 4.14 des Etats Financiers des comptes consolidés.

 

1.6. Activité et résultat de la Banque Populaire d’Alsace :

1.6.1. Résultats financiers de l’entité sur base individuelle. — Les commentaires sur les résultats de la Banque Populaire d’Alsace sont faits sur la base du Compte de résultat de gestion ci-dessous (en milliers d’euros).

 

Compte de résultat de gestion : Banque Populaire d’Alsace

Exercice 2010

Exercice 2009

Variation

Evolution

Sous-total intérêt clients

229 417

234 822

-5 405

-2,3%

Produits nets de crédit-bail

15 059

15 859

-800

-5,0%

Charges sur ressources clients

-70 264

-85 940

15 676

-18,2%

Solde de trésorerie

-75 612

-72 938

-2 674

3,7%

Gains nets sur titres

5 250

10 258

-5 008

-48,8%

Autres opérations

5 173

4 452

722

16,2%

Marges d’intérêts

109 024

106 513

2 510

2,4%

    Total commissions

86 368

86 636

-268

-0,3%

Produit net bancaire

195 392

193 149

2 242

1,2%

Charges de personnel

-81 376

-80 614

-762

0,9%

Frais divers et amortissements

-51 826

-51 629

-197

0,4%

    Total frais généraux et amortissements

-133 202

-132 243

-959

0,7%

Résultat brut d’exploitation

62 190

60 906

1 284

2,1%

Coût du risque

-19 909

-19 492

-417

2,1%

Résultat brut d’exploitation

42 281

41 414

867

2,1%

Gains et pertes sur actifs immobilisés

-1 829

-8 571

6 743

-78,7%

Résultat courant avant impôt

40 452

32 843

7 609

23,2%

Résultat exceptionnel

-4

301

-306

-101,5%

Dotations nettes au FRBG

-307

7 341

-7 648

-104,2%

Impôt sur les bénéfices

-11 901

-11 477

-424

3,7%

    Bénéfices

28 240

29 008

-768

-2,6%

 

— Le Produit Net Bancaire : L’année 2010 a été marquée par un contexte de taux bas, favorable au coût des ressources clientèle et de trésorerie, mais défavorable aux produits des crédits clientèle et au coût des produits de couverture à la hausse des taux.

Ce contexte de taux bas a ainsi permis de faire baisser de 18%, soit 15 676 milliers d’euros, les charges sur les ressources clientèle.

Le coût de la trésorerie a progressé de 2 674 milliers d’euros soit + 3,7%. Sous l’effet de la hausse du coefficient d’emplois, l’encours des ressources de trésorerie a progressé de 165 868 milliers d’euros, soit + 6%, avec cependant une baisse du coût de 3,21% à 2,65%.

A l’inverse, l’encours des emplois de trésorerie a baissé de 213 132 milliers d’euros, soit 16%, avec une chute de rendement de 2,06% à 1,77%.

L’économie nette de 3 218 milliers d’euros a été consommée par une hausse de 6 704 milliers d’euros des charges sur les swaps de couverture.

La marge d’intérêts de trésorerie a cependant bénéficié de produits exceptionnels sur la cession de deux OPCVM, du netting d’un swap et de reprises de provisions sur des titres de placement, pour un total de 1 717 milliers d’euros.

Le coût des ressources de trésorerie est de 2,65% en moyenne annuelle, celui des ressources clientèle de 1,94%.

La marge d’intérêts de l’exercice comprend par ailleurs 5 071 milliers d’euros versés par les filiales de la Banque Populaire d’Alsace. La marge d’intérêts s’élève au final à 109 024 milliers d’euros, en hausse de 2,4% par rapport à l’exercice 2009.

Du point de vue commercial, la perception des commissions a été particulièrement bien orientée dans l’activité de distribution de crédits (montant de la distribution de crédits en progression de 6,4% par rapport à 2009, les commissions afférentes progressent de 816 milliers d’euros, soit + 19,7% entre les deux exercices), et dans l’activité monétique (commissions en progression de 1 271 milliers d’euros, soit + 12,3% par rapport à 2009).

Le total des commissions ressort à 86 368 milliers d’euros en très légère baisse de 0,3% par rapport à l’exercice 2009. Il supporte deux éléments exceptionnels négatifs :

– La comptabilisation de notre allocation au Groupe BPCE redevable d’une amende sur la facturation jugée anticoncurrentielle des chèques, pour un montant de 1 515 milliers d’euros

– Le provisionnement de la cotisation exceptionnelle au fonds de garantie des dépôts au titre des exercices 2011 et 2012 de 631 milliers d’euros.

Le total de la marge d’intérêt et des commissions constitue le Produit Net Bancaire, qui s’établit à 195 392 milliers d’euros, en progression de 1,2% par rapport à 2009.

Le coefficient d’emplois se situe à 165,8% à fin décembre 2010, contre 160,4% il y a un an.

 

— La maîtrise des dépenses : Les frais généraux et amortissements progressent de 0,7% en 2010, avec respectivement une augmentation de 0,9% pour les frais de personnel qui totalisent 81 376 milliers d’euros, et de 0,4% pour les frais divers et amortissements qui terminent l’exercice à 51 826 milliers d’euros.

Les charges de personnel ont bénéficié d’une reprise de provision au titre du contrôle URSSAF 2003/2005 de 704 milliers d’euros et d’un remboursement de taxe sur les salaires de 614 milliers d’euros suite à un dégrèvement de TVA sur cartes bancaires.

Les frais divers et amortissements sont fortement impactés par une progression de 1 316 milliers d’euros des charges IBP.

Au total, le poste frais généraux et amortissements ressort à 133 202 milliers d’euros.

Compte tenu des évolutions du Produit Net Bancaire et des frais généraux et amortissements, le coefficient d’exploitation s’établit en amélioration à 68,2%, contre 68,5% en 2009.

 

— Le coût du risque : La conjoncture est restée difficile en 2010. Les encours transférés au contentieux ont progressé de 17,5%, touchant plus particulièrement la clientèle des entreprises, relativement épargnée en 2008 et 2009. Les récupérations sur les créances contentieuses ont cependant été bonnes, en progression de 11%. Le coût du risque reste finalement stable entre 2009 (19 492 milliers d’euros) et 2010 (19 909 milliers d’euros). L’exercice 2010 bénéficie d’une reprise de provisions au titre des dépréciations sur base de portefeuilles de 2 324 milliers d’euros.

La part du coût du risque dans les encours de crédits est de 0,36% et continue de se situer en-dessous de la moyenne de 0,41% des Banques Populaires.

 

— Gains et pertes sur actifs immobilisés : Le poste « Gains et pertes sur actifs immobilisés », d’un montant global négatif de 1 829 milliers d’euros, est notamment composé des éléments suivants :

– Constitution d’une provision de 891 milliers d’euros sur les titres du GIE fiscal Spring Rain

– Une charge de 790 milliers d’euros au titre de notre part dans le contrôle fiscal BP Participation

– Moins-value de 280 milliers d’euros suite à des mises au rebut d’immobilisations

– Constatation d’une plus-value sur la revente du bâtiment Mulhouse Grand Rex de 727 milliers d’euros.

 

— Le bénéfice net : L’impôt sur les sociétés dû au titre de l’exercice s’élève à 13 158 milliers d’euros.

Au titre des éléments significatifs de charges non fiscalement déductibles et des dépenses somptuaires, on citera :

 

(En euros)

2010

Amortissement excédentaire véhicules de société

106 714,43

Amende facturation images chèques Groupe BPCE : notre quote-part

1 515 476,17

Contrôle fiscal BP Participation

789 819,16

 

Au final, le bénéfice net s’élève à 28 240 milliers d’euros, en baisse de 2,6% par rapport à l’exercice 2009.

 

— Affectation du résultat 2010 :

L’affectation suivante du résultat 2010 est proposée à l’Assemblée Générale Ordinaire du 3 mai 2011 :

 

(En euros)

2010

Bénéfice de l’exercice

28 239 529,61

Report à nouveau 2009 après changements de méthode (1)

-4 361 036,84

Résultat à affecter :

23 878 492,77

 

 

Affectation :

 

    Réserve légale

1 412 000,00

    Réserve d’investissement

138 000,00

    Autres réserves

2 687 000,00

    Intérêts de 3,00% aux parts sociales, soit

7 709 614,73

    Dividendes de 0,45 € par CCI, soit

2 022 750,00

    Report à nouveau

9 909 128,04

 

(1) Le report à nouveau 2009 a été grevé des effets de deux changements de méthode :

 

Report à nouveau 2009 avant changements de méthode

22 886 671,86

Règlement CRC n° 2009-03 relatif au traitement comptable des commissions et frais liés à l'octroi ou à l'acquisition d'un concours

-7 785 818,70

Harmonisation des méthodologies de calcul et des règles de présentation des dépréciations sur base de portefeuilles

-19 461 890,00

Report à nouveau 2009 après changements de méthode

-4 361 036,84

 

— Autres informations : La Banque Populaire d’Alsace n’a pas émis de stock-options et ne contrôle pas des sociétés ayant octroyé des stock-options à leurs mandataires sociaux.

 

1.6.2. Présentation des branches d’activité. — Cf. Paragraphe 1.5.2

 

1. 6.3. Activités et résultats de l’entité par branche d’activité. — Cf. Paragraphe 1.5.3

 

1.6.4. Analyse du bilan de l’entité. — Les faits marquants et les commentaires sur l’évolution des postes du bilan de la Banque Populaire d’Alsace sont présentés en détail dans les Etats Financiers des comptes individuels.

 

1.7. Fonds propres et solvabilité :

1.7.1. La gestion des fonds propres :

1.7.1.1. Définition du ratio de solvabilité : Le ratio de solvabilité de l’établissement indique sa capacité à faire face aux risques générés par ses activités. Il met en rapport ses fonds propres et une mesure de ses risques. Ce ratio et les éléments qui le composent font l’objet d’une définition et d’un suivi réglementaire par les autorités de tutelle. Il est généralement présenté par rapport à une limite plancher de 8 % (les fonds propres globaux devant représenter au minimum 8 % des risques pondérés (1).

1.7.1.2. Responsabilité en matière de solvabilité : En premier lieu, en tant qu’établissement de crédit, chaque entité est responsable de son niveau de solvabilité, qu’elle doit maintenir au-delà de la norme minimale réglementaire. Chaque établissement dispose à cette fin de différents leviers : émission de parts sociales et de CCI, mises en réserves lors de l’affectation du résultat annuel, emprunts subordonnés, gestion des exigences.

En second lieu, du fait de son affiliation à l’organe central du groupe, sa solvabilité est également garantie par BPCE SA (cf. Code monétaire et financier, art. L511-31). Ainsi, le cas échéant, l’établissement peut bénéficier de la mise en oeuvre du système de garantie et de solidarité propre au Groupe BPCE (cf. Code monétaire et financier, art. L512-107 al. 6), lequel fédère les fonds propres de l’ensemble des établissements des réseaux Banque Populaire et Caisse d’Epargne.

___________________________

(1) Cf. § « exigences de fonds propres » en fin de note.

 

1.7.2. La composition des fonds propres. — Les fonds propres globaux de l’établissement sont, selon leur définition réglementaire, constitués de fonds propres de base (Tier 1) et éventuellement de fonds propres complémentaires (Tier 2), desquels sont déduits des participations dans d’autres établissements bancaires (pour l’essentiel, sa participation au capital de BPCE SA). A fin 2010, les fonds propres globaux de l’établissement sont de 490 980 milliers d’euros.

1.7.2.1. Tier 1 : Les fonds propres Tier 1 de l’établissement sont composés, pour l’essentiel, de son capital social et de ses réserves. Après calculs et déductions, ils se montent, à fin 2010, à 490 980 milliers d’euros.

— Capital social : Entre fin 2009 et fin 2010, le capital social a évolué globalement de 52 859 milliers d’euros notamment sous les deux effets suivants :

– une augmentation de capital de la Banque Populaire d’Alsace par émission de parts sociales et de CCI pour un montant total de 50 250 milliers d’euros

– la diminution du nombre de parts portées par Sociétariat Banque Populaire d’Alsace pour un montant de 2 750 milliers d’euros.

Le capital social retenu pour le calcul du ratio de solvabilité s’élève ainsi à 487 426 milliers d’euros au 31 décembre 2010, contre 434 567 milliers d’euros au 31 décembre 2009.

— Réserves : Avant affectation du résultat 2010, les réserves de l’établissement, y compris le report à nouveau, se montent à 233 726 milliers d’euros, en diminution de 3 010 milliers d’euros par rapport à fin 2009, suite aux changements de méthode intervenus en 2010.

1.7.2.2. Tier 2 : A fin 2010, l’établissement ne dispose pas de fonds propres Tier 2.

Les fonds propres complémentaires d’un montant de 49 824 milliers d’euros (constitués de prêts subordonnés accordés par BPCE SA à hauteur de 49 400 milliers d’euros après pondération) sont neutralisés par la déduction réglementaire de 50% du montant des titres de participations (voir ci-dessous).

L’excédent négatif (fonds propres complémentaires après déduction de 50 % des participations) vient ensuite grever les fonds propres Tier 1 (99 478 milliers d’euros en 2010).

1.7.2.3. Déductions : L’établissement est actionnaire de BPCE SA. Le montant des titres détenus (378 996 milliers d’euros en valeur nette comptable) vient en déduction de ses fonds propres au motif qu’un même euro de fonds propres ne peut couvrir des risques dans deux établissements différents.

Les déductions générées par les titres BPCE et celles produites par les autres participations, s’établissent après franchise à 298 605 milliers d’euros (dont 294 890 milliers d’euros pour les seuls titres BPCE). Ce poste enregistre une progression de 80 561 milliers d’euros, dont 80 554 milliers d’euros sont la conséquence en 2010 des opérations d’augmentation de capital de BPCE.

Viennent également en déduction, 51 476 milliers d’euros au titre de la différence négative entre la somme des ajustements de valeur et des dépréciations collectives afférentes aux expositions concernées, et les pertes attendues.

1.7.2.4. Circulation des Fonds Propres : Le cas échéant, l’établissement a la possibilité de solliciter BPCE SA pour renforcer ses fonds propres complémentaires (Tier 2), par la mise en place de prêts subordonnés, remboursables (PSR) ou à durée indéterminée (PSDI).

1.7.2.5. Gestion du ratio de l’établissement : Le ratio de solvabilité s’établit à 11,49 % au 31 décembre 2010 pour une exigence de 8%.

La composition des compartiments des fonds propres et leur évolution sont détaillés ci-après.

1.7.2.6. Tableau de composition des fonds propres :

— Fonds propres : Tier 1 et Tier 2 :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2010

31/12/2009

Fonds propres de base

791 237

743 692

Déduction de 50% participations sur Etablissement de crédit

-149 302

-109 022

Autres déductions (Pertes attendues – provisions)

-51 476

-50 495

Déduction du report négatif du Tier 2

-99 478

-51 503

Tier 1

490 980

532 673

Fonds propres complémentaires

49 824

57 519

Déduction de 50% participations sur Etablissement de crédit

-149 302

-109 022

    Total (1)

-99 478

-51 503

Tier 2 si total (1) supérieur à 0

0

0

A déduire du Tier si Total (1) inférieur à 0

-99 478

-51 503

Tier 1

490 980

532 673

Tier 2

0

0

Fonds propres éligibles au calcul du ratio de solvabilité

490 980

532 673

 

Fonds propres : détail par compartiment

 

(En milliers d'euros)

31/12/2010

31/12/2009

Fonds propres de base.

791 237

743 692

Dont :

 

 

    Capital et éléments assimilés

487 426

434 567

    Réserves éligibles

249 300

254 875

    Autres

54 838

54 554

    Déductions (autres que les actions propres)

-327

-304

Fonds propres complémentaires.

49 824

57 519

Dont :

 

 

    TSR

49 400

57 095

    Autres

424

424

    Déduction des participations

-298 605

-218 044

        Total des autres déductions

-51 476

-50 495

Fonds propres pour le calcul du ratio de solvabilité

490 980

532 673

 

1.7.3. Exigences de fonds propres :

1.7.3.1. Définition des différents types de risques : Pour les besoins du calcul réglementaire de solvabilité, trois types de risques doivent être mesurés : les risques de crédit, les risques de marché et les risques opérationnels. Ces risques sont calculés respectivement à partir des encours de crédit, du portefeuille de négociation et du produit net bancaire de l’établissement.

En appliquant à ces données des méthodes de calcul réglementaires, on obtient des montants de risques dits « pondérés ». Les fonds propres globaux doivent représenter au minimum 8% du total de ces risques pondérés.

A fin 2010, les risques pondérés de l’établissement étaient de 4 271 461 milliers d’euros (soit 341 717 milliers d’euros d’exigences de fonds propres).

Le détail figure dans le tableau ci-après.

 

1.7.3.2. Tableau des exigences :

 

(En milliers d'euros)

2010

2009

Exigences de fonds propres au titre du risque de crédit, de contrepartie, de dilution et de règlement-livraison.

318 284

320 007

Dont :

 

 

    Approche standard du risque de crédit

93 980

79 792

    Approche notations internes

224 304

240 214

Exigences de fonds propres au titre des risques de marché

0

0

Exigences de fonds propres au titre du risque opérationnel

23 433

23 428

Autres exigences de fonds propres et exigences transitoires

0

5 041

Exigences de fonds propres

341 717

348 476

 

1.8. Organisation et activité du Contrôle interne :

— Trois niveaux de contrôle : Conformément à la réglementation bancaire, aux saines pratiques de gestion et aux normes du Groupe BPCE, le dispositif de contrôle de la Banque Populaire d’Alsace repose sur trois niveaux de contrôle : deux niveaux de contrôle permanent et un niveau de contrôle périodique.

Ce dispositif fonctionne en filières, intégrées à l’établissement. Ces filières sont animées par trois directions de l’organe central :

– la direction des Risques Groupe et la direction de la Conformité et de la Sécurité Groupe, en charge du contrôle permanent

– la direction de l’Inspection Générale Groupe, en charge du contrôle périodique.

 

— Un lien fonctionnel fort entre l’établissement et l’organe central : Les fonctions de contrôle permanent et périodique localisées au sein de la banque sont rattachées, dans le cadre de filières de contrôle intégrées par un lien fonctionnel fort, aux directions centrales de contrôle de BPCE correspondantes. Ce lien recouvre en particulier :

– un avis conforme sur les nominations et retraits des responsables des fonctions de contrôle permanent ou périodique dans l’établissement,

– des obligations de reportage, d’information et d’alerte,

– l’édiction de normes par l’organe central consignées dans des chartes,

– la définition ou l’approbation de plans de contrôle.

Ces liens ont été formalisés au travers de chartes couvrant chacune des filières. L’ensemble de ce dispositif a été approuvé par le Directoire de BPCE le 7 décembre 2009 et présenté au Comité d’audit du 16 décembre 2009 et au Conseil de surveillance de BPCE.

 

— Une organisation adaptée aux spécificités locales : Au niveau de l’établissement, le Directeur Général, en accord avec le Président, définit la structure organisationnelle. Il répartit responsabilités et moyens de manière optimale pour assurer, conformément aux orientations définies par le Conseil d’administration, la couverture des risques, leur évaluation et leur gestion.

La responsabilité du contrôle permanent de premier niveau incombe au premier chef aux directions opérationnelles ou fonctionnelles, les contrôles permanents de deuxième niveau et l’audit interne sont assurés par des Directions fonctionnelles centrales indépendantes dont les responsables au sens des articles 7 et 11 du règlement 97-02 modifié sont directement rattachés à l’organe exécutif au sens de l’article 4 du même règlement.

Conformément à l’article 11 alinéa 3 de ce règlement, il est admis que le responsable du contrôle de la conformité puisse être rattaché au directeur des Risques.

 

1.8.1. Présentation du dispositif de contrôle permanent :

1.8.1.1. Coordination du contrôle permanent :

— Contrôle permanent hiérarchique (niveau 1) : Le contrôle permanent hiérarchique (niveau 1), premier maillon du contrôle interne est assuré par les services opérationnels ou fonctionnels sous la supervision de leur hiérarchie. Ces services sont notamment responsables de :

– la vérification du respect des limites de risques, des procédures de traitement des opérations et de leur conformité,

– la déclaration des incidents de risques opérationnels constatés et de l’élaboration des indicateurs d’activité nécessaires à l’évaluation des risques opérationnels,

– la justification des soldes comptables résultant des mouvements des comptes concernés par les opérations initiées dans ces services. En fonction des situations et activités et le cas échéant conjointement, ces contrôles de niveau 1 sont réalisés soit par une unité de contrôle ad hoc de type middle office ou entité de contrôle comptable soit par les opérateurs eux-mêmes.

 

— Contrôle permanent par des entités dédiées (niveau 2) : Le contrôle permanent de second niveau au sens de l’article 6-a du règlement 97-02 est assuré par des entités dédiées à cette fonction que sont la direction des Risques de Crédit, la direction des Risques Opérationnels, la direction des Risques Financiers et la direction de la Conformité. D’autres fonctions centrales sont des acteurs essentiels du dispositif de contrôle permanent : en particulier la direction Financière en charge du contrôle comptable, la direction Juridique, la direction Informatique en charge de la Sécurité des systèmes d’information, la direction des Ressources Humaines pour les aspects touchant à la politique de rémunération.

 

— Comité de coordination du contrôle interne : Le Directeur Général est chargé d’assurer la cohérence et l’efficacité du contrôle interne. Un Comité de coordination du contrôle interne se réunit trimestriellement sous sa présidence.

Ce Comité a vocation à traiter l’ensemble des questions relatives à la cohérence et à l’efficacité du dispositif de contrôle interne de l’établissement et a notamment pour objet :

– d’informer régulièrement l’exécutif sur l’évolution du dispositif de contrôle de l’établissement,

– d’examiner les modalités de mise en oeuvre des principales évolutions réglementaires, et leurs éventuelles implications sur le dispositif et les outils de contrôle,

– de décider des mesures à mettre en place afin de renforcer le niveau de sécurité de l’établissement et d’assurer, en tant que de besoin, la coordination des actions développées par les fonctions de contrôle permanent.

Outre le Directeur Général, participent à ce Comité, le directeur de l’Audit, le directeur des Risques, le directeur de l’Audit Siège, le directeur de l’Audit Réseau, le directeur des Risques de Crédit, le directeur des Risques Opérationnels, le directeur des Risques Financiers, le directeur de la Conformité, le responsable de la Sécurité des Systèmes d’Information et le responsable du Contrôle Comptable.

 

1.8.1.2. Focus sur la filière Risques : Au sein de l’établissement, la filière Risques veille à l’efficacité et à l’homogénéité du dispositif de maîtrise des risques et à la cohérence du niveau des risques avec les moyens financiers, humains et systèmes de l’établissement et ses objectifs. Ces missions sont menées en lien avec la direction des Risques Groupe qui suit ces aspects d’un point de vue consolidé.

1.8.1.3. Focus sur la filière Conformité : La filière Conformité est chargée de s’assurer de la cohérence de l’ensemble du contrôle de conformité des opérations réalisées au sein de la banque, dans le respect constant de l’intérêt de ses clients, de ses collaborateurs et de ses partenaires, sachant que chaque filière opérationnelle ou de contrôle reste responsable de la conformité de ses activités et de ses opérations.

La filière Conformité mène ses missions en lien avec la direction de la Conformité et de la Sécurité Groupe. Elle est l’interlocutrice privilégiée de l’Autorité des Marchés Financiers, du pôle commun AMF-ACP de coordination en matière de contrôle de la commercialisation, de la CNIL et de la DGCCRF. La filière Conformité est associée sur les sujets de sa responsabilité aux échanges avec l’ACP.

 

1.8.2. Présentation du dispositif de contrôle périodique. — Le contrôle périodique est assuré par l’Audit interne sur toutes les activités, y compris le contrôle permanent.

Dans le cadre des responsabilités définies par l’article 6-b du règlement 97-02 modifié, l’Audit interne s’assure de la qualité, l’efficacité, la cohérence et le bon fonctionnement du dispositif de contrôle permanent et de la maîtrise des risques. Son périmètre d’intervention couvre tous les risques et toutes les activités de l’établissement, y compris celles qui sont externalisées. Il s’étend également, le cas échéant, à ses filiales.

Ses objectifs prioritaires sont d’évaluer et de rendre compte aux organes exécutif et délibérant de l’établissement :

— du niveau des risques effectivement encourus,

— de la cohérence, de l’adéquation et du bon fonctionnement des dispositifs d’évaluation et de maîtrise des risques,

— de la fiabilité et de l’intégrité des informations comptables et des informations de gestion,

— du respect des lois, des règlements, des règles du Groupe ou de chaque entreprise,

— de la mise en oeuvre effective des recommandations des missions antérieures et des régulateurs.

Rattaché en direct à l’exécutif, l’Audit interne exerce ses missions de manière indépendante des directions opérationnelles et de contrôle permanent. Ses modalités de fonctionnement, sont précisées dans une charte d’audit Groupe approuvée par le Directoire de BPCE le 7 décembre 2009 qui s’applique à l’établissement.

Le planning prévisionnel des audits est arrêté en accord avec l’Inspection Générale Groupe. Il est approuvé par l’organe exécutif et communiqué au Comité d’audit et des risques qui a toute latitude pour formuler des recommandations.

A l’issue de ses investigations la mission d’audit émet un pré-rapport qui contient notamment ses recommandations et auquel l’entité doit répondre. Chaque recommandation est hiérarchisée en fonction de son importance. Le rapport définitif intègre la réponse des audités à chaque recommandation ; celle-ci inclut des plans d’action et des engagements sur des dates de mise en oeuvre. Ce rapport est transmis aux responsables de l’unité auditée et aux dirigeants de l’établissement.

Le management opérationnel est responsable de la mise en oeuvre des recommandations. Il met en place des plans d’action adaptés et informe de leur taux d’avancement au moins semestriellement l’Audit Interne. Celui-ci en assure un reportage régulier au Comité de coordination du contrôle interne et au Comité d’audit et des risques.

L’Audit interne, en vertu de son devoir d’alerte, peut saisir le Comité d’audit et des risques en cas de non mise en place des actions correctrices.

Dans le cadre des responsabilités qui lui sont dévolues, l’Inspection Générale Groupe mène également de façon périodique des missions de contrôle au sein de l’établissement.

 

1.8.3. Gouvernance. — La gouvernance du dispositif de contrôle interne repose sur :

— Le Directeur Général qui définit et met en oeuvre les organisations et moyens permettant d’assurer de manière exhaustive et optimale la correcte évaluation et gestion des risques, et de disposer d’un pilotage adapté à la situation financière et à la stratégie de l’établissement et du Groupe BPCE. Il est responsable de la maîtrise au quotidien des risques et en répond devant l’organe délibérant. Il définit la tolérance aux risques au travers d’objectifs généraux en matière de surveillance et gestion des risques, dont la pertinence est régulièrement évaluée ; il assure un suivi régulier de la mise en oeuvre des politiques et stratégies définies. Il informe régulièrement le Comité d’audit et des risques et le Conseil d’administration des éléments essentiels et des principaux enseignements tirés de l’analyse et du suivi des risques associés à l’activité et aux résultats de l’établissement.

— Le Conseil d’administration qui veille conformément au dispositif réglementaire à la maîtrise des principaux risques encourus, approuve les principales limites de risque et évalue le dispositif de contrôle interne. À cette fin, le conseil prend appui sur un Comité d’audit et des risques.

— Le Comité d’audit et des risques qui assiste l’organe délibérant et, dans ce cadre, veille à la qualité de l’information délivrée et plus généralement assure les missions prévues par le règlement 97-02 du 21 février 1997 modifié. Son rôle est ainsi :

– d’émettre un avis et d’examiner le programme d’intervention des commissaires aux comptes, les résultats de leurs vérifications et leurs recommandations ainsi que toutes les suites données à ces dernières,

– d’examiner l’exposition globale des activités aux risques et de donner un avis sur les limites de risques présentées au conseil de surveillance,

– de porter une appréciation sur la qualité du contrôle interne, notamment la cohérence des systèmes de mesure, de surveillance et de maîtrise des risques, et de proposer, si nécessaire, des actions complémentaires à ce titre,

– d’examiner les rapports des articles 42 et 43 du règlement 97-02,

– de veiller au suivi des conclusions des missions de l’Audit interne, de l’inspection générale et des régulateurs et d’examiner le programme annuel de l’audit.

 

1.9. Gestion des risques :

— Présentation de la direction des Risques : Le contrôle permanent des risques est assuré au sein de la Banque Populaire d’Alsace par la direction des Risques qui se compose de quatre entités : la direction des Risques de Crédit, la direction des Risques Opérationnels, la direction des Risques Financiers et la direction de la Conformité.

La direction des Risques a accueilli en 2010 un nouveau collaborateur chargé du contrôle permanent des risques opérationnels et des risques de non-conformité. Son effectif total est de 15,8 ETP et elle est directement rattachée au Directeur Général. La réunion régulière du Comité de coordination du contrôle interne permet de renforcer la cohérence de ses actions avec celles de l’Audit interne.

 

— Principales attributions de la fonction Risques de l’établissement : Au sein de l’établissement, la filière Risques est en charge :

– de participer à l’information des collaborateurs et à leur sensibilisation aux domaines couverts par la fonction risques,

– d’identifier les risques et d’en établir la cartographie, (l’élaboration de la cartographie étant coordonnée par la direction des Risques Groupe),

– de valider et d’assurer le contrôle de second niveau des normes et méthodes de valorisation des opérations et de provisionnement des risques,

– de valider et d’assurer le contrôle de second niveau des dispositifs de maîtrise des risques structurels de bilan,

– de réaliser le contrôle de second niveau de la qualité des données risques de l’établissement,

– de contribuer à l’élaboration des dispositifs de maîtrise des risques définis dans le cadre des politiques de gestion des activités opérationnelles (notamment par la mise en place de limites quantitatives, d’un schéma délégataire tenant compte de l’évaluation du risque, et d’une analyse a priori des nouveaux produits ou des nouvelles activités),

– de contrôler la bonne application des normes et méthodes de mesure des risques et de la politique risques dans le cadre de l’analyse contradictoire préalable à l’autorisation de prise de risque (instruction des demandes de limites, d’autorisation de nouveaux produits, de nouvelles activités ou d’opérations de croissance externe, ou contre-analyse d’engagement de crédit et d’opérations financières),

– de contribuer, en coordination avec les opérationnels, à la définition des normes de contrôle permanent de premier niveau des risques et de veiller à leur bonne application (la définition des normes et méthodes Groupe étant une mission de la direction des Risques Groupe),

– de définir et mettre en oeuvre les normes de reportage et de contrôles permanents de second niveau des risques, en y incluant les normes réglementaires applicables aux risques,

– d’assurer la surveillance des risques, notamment la fiabilité du système de détection des dépassements de limites et le contrôle de leur résolution,

– d’évaluer et contrôler le niveau des risques à l’échelle de l’établissement,

– de veiller au second niveau, le premier niveau étant à la charge des filières opérationnelles concernées, à la conformité aux normes risques internes des cahiers des charges des systèmes d’information des filières opérationnelles, ainsi que d’assurer le contrôle de second niveau des paramètres risques de ces systèmes,

– d’élaborer le reportage risques à destination des instances dirigeantes, notamment à destination de l’organe exécutif, de l'Audit interne et du Comité d’audit et des risques, et contribuer aux rapports légaux ou réglementaires de l’entreprise aux fins d’informations financières ou prudentielles, notamment au titre des articles 42 et 43 du règlement n° 97-02 modifié,

– de la notification aux responsables opérationnels et de l’alerte de l'Audit interne et de l’organe exécutif en cas de dépassement de limites ou de dégradation notable des résultats,

– de l’information régulière de l’organe exécutif, de l’organe délibérant, ainsi que de la filière Audit interne, des conditions dans lesquelles les limites sont respectées,

– de l’alerte de l’organe exécutif, du Comité d’audit et des risques, et de la filière Audit interne en cas d’incident dépassant un seuil significatif au sens de l’article 17ter du règlement n° 97-02 modifié (la direction des Risques alerte l’Audit interne de l’entité et la direction des Risques Groupe alerte l’Inspection Générale BPCE),

– de la notification aux responsables opérationnels et de l’alerte de l’organe exécutif et de l’Audit interne si les risques n’ont pas été réduits au niveau requis dans les délais impartis ; l’Audit interne a la charge d’alerter le Comité d’audit et des risques quant à l’absence d’exécution des mesures correctrices conformément à l’article 9.1 du règlement 97-02,

– de participer aux travaux préparatoires au calcul du ratio de solvabilité.

 

— Principales attributions de la direction des Risques Groupe : La direction des Risques Groupe veille à l’efficacité et à l’homogénéité du dispositif de maîtrise des risques et à la cohérence du niveau des risques avec les moyens financiers, humains et systèmes du Groupe BPCE et ses objectifs notamment en termes de notation par les agences.

Sa mission est conduite de manière indépendante à celles des directions opérationnelles. Ses modalités de fonctionnement, notamment en filières, sont précisées dans la charte risques groupe approuvée par le Directoire de BPCE le 7 décembre 2009. La direction des Risques de l’établissement lui est rattachée par un lien fonctionnel fort.

Les principales attributions de la direction des Risques Groupe sont les suivantes :

– contribuer à l’élaboration de la politique des risques sur base consolidée, instruire le dispositif des plafonds globaux de risques, prendre part au calcul de l’allocation économique des fonds propres, et assurer la conformité de la gestion des portefeuilles avec ce dispositif de limites et d’allocation ;

– accompagner la Direction Générale dans l’identification des risques émergents, des concentrations et autres développements adverses, ainsi que dans l’élaboration de la stratégie ;

– définir et mettre en oeuvre les normes et méthodes permettant, sur base consolidée, la mesure des risques, la tenue de la cartographie des risques, l’approbation de la prise de risques, le contrôle et le reportage des risques, ainsi que la conformité aux textes réglementaires relatifs aux risques, en cohérence avec les principes et règles édictés par la réglementation ;

– évaluer et contrôler le niveau du risque à l’échelle du groupe. Dans ce cadre, ses missions consistent à :

- assurer la surveillance permanente par la détection des dépassements de limites et le suivi de leur résolution, la centralisation et le reportage prospectif des risques sur base consolidée tant interne qu’externe (notamment vers les régulateurs) ;

- assurer la surveillance de second niveau de certains processus d’établissement des résultats de l’entreprise (méthodes de valorisation, de réfaction, de provisionnement, de détermination des niveaux de marché) ;

- piloter le système d’information risques en coordination étroite avec les directions informatiques en définissant les normes à appliquer pour la mesure, le contrôle, le reportage et la maîtrise des risques. La direction des Risques assure un contrôle permanent de second niveau sur la fiabilité des systèmes d’information risques.

 

— Comités relevant de la filière Risques : Au niveau de la Banque Populaire d’Alsace, les comités énumérés ci-dessous relèvent de la filière Risques.

 

— Comité des risques de crédit banque : Il valide la politique de l’établissement en matière de risque de crédit, statue sur les plafonds internes et les limites de crédit, valide le cadre délégataire de l’établissement, examine les expositions importantes et les résultats de la mesure des risques.

 

— Comité de surveillance des douteux : Il a pour mission d’assurer mensuellement le suivi du coût du risque de crédit. Il analyse les engagements dégradés relatifs aux :

– nouveaux risques sur vifs faisant l’objet d’une provision individuelle supérieure à 100 milliers d’euros,

– nouveaux contentieux supérieurs à 150 milliers d’euros.

 

— Comité conformité et risques opérationnels : Il décide de la mise en oeuvre de la politique de maîtrise des risques opérationnels et de non-conformité, et s'assure de la pertinence et de l'efficacité du dispositif de maîtrise des risques mis en place. Il suit le niveau des risques, valide et suit les plans d'actions de réduction de leur exposition. Il examine les incidents répertoriés et contrôle le suivi des actions correctrices décidées. Il examine la contribution de la filière Risques au plan des contrôles permanents. Il tient lieu de Comité nouveaux produits et processus.

 

— Comité de gestion financière : Il valide la politique de l’établissement en matière de risques financiers, statue sur les plafonds internes et les limites en risque de marché, examine les expositions importantes et les indicateurs des risques.

Outre le Directeur Général qui en assure la présidence, ces comités sont composés des responsables opérationnels concernés, en fonction de la nature du comité, ainsi que des responsables des fonctions de contrôle interne concernés.

 

1.9.1. Risques de crédit / contrepartie. — Au sein de l’établissement comme du groupe BPCE, la fonction spécialisée « risques de crédit » recouvre le risque de « défaut » dans l’exécution d’obligations contractuelles : outre le risque de crédit lui-même, le périmètre de cette fonction englobe le risque pays et le risque d’intermédiation.

Le risque de crédit est le risque encouru en cas de défaillance d’un débiteur ou d’une contrepartie, ou d’un groupe de débiteurs ou de contreparties ; ce risque peut également se traduire par la perte de valeur de titres émis par la contrepartie défaillante.

La filière risque s’assure que toute opération est conforme aux référentiels et procédures en vigueur en matière de contreparties autorisées. Elle propose au comité compétent les inscriptions en watch-list des dossiers de qualité dégradée.

Cette mission est du ressort de la filière Risques de l’établissement sur son propre périmètre et du ressort de la direction des Risques Groupe BPCE au niveau consolidé.

 

1.9.1.1. Organisation du suivi des risques de crédit / contrepartie : La direction des Risques de Crédit contribue à l’élaboration de la politique d’intervention et de délégations de compétences en matière de crédit.

Cette politique intègre les limites internes de crédit de la banque validées par le Conseil d’administration.

Les niveaux de délégations sont définis par métier. Pour chaque métier plusieurs niveaux peuvent être définis.

La grille de délégations prévoit également des montants de délégations différenciés par types de risques (découvert, escompte commercial, prêts à la consommation, prêts immobiliers, prêts professionnels) et par types de clients (particuliers, professionnels/entreprises).

Les délégations sont dégressives pour chaque type de concours en fonction de la notation « Bâle II » des clients.

Des interdictions de financements et des limitations de compétences (instauration d'un double regard) s’appliquent lorsque la qualité du client ou les caractéristiques du crédit rendent l'opération plus risquée.

Enfin les délégations de compétences s'appliquent par groupe de contreparties (grappe).

La direction des Risques de Crédit définit également les règles et les procédures de surveillance permanente des risques de crédit vifs (détection, provisionnement, traitement). Elle s’assure de leur bonne application par les entités opérationnelles qui en ont la charge.

Le réseau commercial et la direction des Engagements prennent les décisions d’octroi de crédit en exerçant des délégations de compétences de crédit attribuées par le Directeur Général, dans le respect de la politique d’intervention.

Les engagements dépassant la limite des délégations de compétences de la direction des Engagements relèvent de la décision des comités des engagements : le Petit Comité pour les engagements compris entre 1,5 millions d’euros et 3,5 millions d’euros et le Grand Comité pour les engagements supérieurs à 3,5 millions d’euros. Le Petit Comité est présidé par le directeur Crédits et International, membre du Comité de direction. Le Grand Comité est présidé par le Directeur Général. Ce comité qui se réunit chaque semaine rassemble, outre le Directeur Général, le directeur de l’Exploitation, le directeur Crédits et International, le directeur des Risques de Crédit et le directeur des Engagements.

Depuis le 1er avril 2009, le service « SMR » (surveillance et maîtrise du risque) a remplacé les trois directions des Risques Région qui étaient intégrées au réseau commercial. SMR est placé sous l’autorité du directeur Crédits et International. Ses missions sont :

– le contrôle de premier niveau des engagements en accompagnement des agences (détection des anomalies),

– le suivi de leur traitement par les agences en animant des Comités risques agences et audit périodiques dédiés à la définition de plans d’action et à leur suivi,

– l’éventuelle prise en charge de situations sensibles (mise en place et suivi de solutions de régularisation, restructurations),

– les propositions de provisionnement de dossiers vifs,

– le suivi des dossiers vifs sous mandat ad hoc,

– la prise en charge des dossiers en médiation,

– l’assistance du réseau dans la réalisation des objectifs risques.

Un point sur les risques de crédit est effectué trimestriellement en Comité des risques de crédit banque.

Au 31 décembre 2010, les engagements de crédit de la Banque Populaire d’Alsace sont les suivants (source : tableau de bord risques de crédit Banques Populaires au 31/12/2010) (en millions d'euros) :

 

Segment de clientèle

Engagements

Particuliers

2 963

Corporate

2 952

Professionnels

1 730

    Total

7 645

 

Les dix plus importants engagements de la banque en fin d’exercice 2010 représentent 306 millions d’euros soit 4,0% des engagements totaux.

 

1.9.1.2. Système de mesure des risques de crédit / contrepartie : La maîtrise des risques de crédit requiert une notation des risques et des procédures d’engagement ou de suivi des opérations conformes au titre II du règlement n° 97-02 modifié et à l’arrêté ministériel du 20 février 2007.

Dans ce cadre, la fonction risque de crédit de la banque a en charge les missions suivantes :

– la définition des règles : d’inscription en watch-list, de déclassement en défaut, d’évaluation de la perte, de provisionnement des dossiers en défaut,

– la définition du processus d’analyse des risques,

– l’analyse des risques résiduels,

– les analyses de risques sectoriels et géographiques,

– l’analyse des risques de concentration,

– l’instruction des demandes de limites globales ou opérationnelles,

– l’analyse contradictoire des propositions d’engagement,

– la proposition aux comités compétents : des procédures d’engagement des opérations (octroi), en concertation avec les filières opérationnelles concernées, des inscriptions en watch-list des dossiers de qualité dégradée, des inscriptions en défaut des dossiers répondant aux règles prédéfinies,

– la proposition à l’organe exécutif des systèmes délégataires d’engagement des opérations, qui doivent tenir compte des niveaux de risque,

– la participation à la fixation des normes de tarification de l’établissement en veillant à la prise en compte du niveau de risque dans les normes de tarification, dans le respect de la norme groupe,

– le contrôle, à partir de la révision périodique des notes et du respect des limites,

– l’alerte de l’organe exécutif et délibérant avec notification aux responsables opérationnels en cas de dépassement d’une limite,

– le contrôle de la mise en oeuvre des plans de réduction de risques.

La fonction Risques étant indépendante des filières opérationnelles, elle ne peut remplir aucune tâche qui relève de celles-ci. En particulier, elle ne dispose pas de délégation d’octroi de crédit et ne peut assurer l’analyse métier des demandes d’engagement.

L’établissement est en lien avec la direction des Risques Groupe qui est en charge de :

– la définition des normes de segmentation risque de la clientèle,

– l’évaluation des risques (définition des concepts),

– l’élaboration des méthodologies, modèles et systèmes de notation du risque (scoring ou systèmes experts),

– les tests de performance des systèmes de notation (back-testing),

– les scenarii de stress de risque de crédit (ceux-ci sont éventuellement complétés de scénarii complémentaires définis en local),

– la validation des normes d’évaluation, de contrôle et de reportage.

Par ailleurs, l’organe central réalise des contrôles.

 

1.9.1.3. Technique de réduction des risques :

— Division des risques (plafonds, limites) : Selon les règles définies par le Groupe BPCE, la Banque Populaire d’Alsace s’est dotée, en fonction de ses caractéristiques propres, des plafonds internes ci-dessous :

– 40 millions d’euros avant partage

– 20 millions d’euros après partage

– 10 millions d’euros de risque blanc (c’est à dire après valorisation des garanties détenues).

– Une limite spécifique de 5 millions d’euros après partage existe pour les financements de LBO.

Les encours sur professionnels de l’immobilier suivis par la direction des Affaires Immobilières font l’objet d’une limite de 30 millions d’euros après partage

Certaines contreparties bénéficient de limites spécifiques. Des mesures limitatives ponctuelles peuvent être décidées en fonction des évolutions constatées.

 

— Valorisation et gestion des instruments constitutifs de sûretés réelles : L’établissement dispose d’un outil de revalorisation à l’aide d’indices de ses garanties réelles pour les particuliers et les professionnels.

Les garanties sont généralement recueillies par les commerciaux auprès de leurs clients emprunteurs.

Les actes correspondant sont adressés à la direction de la Réalisation qui en assure la vérification, la saisie ainsi que la conservation.

Des procédures accessibles via l’intranet encadrent, par type de garantie réelle, les différentes actions à conduire pour valoriser, saisir, régulariser, valider ou modifier les suretés concernées.

 

1.9.1.4. Simulation de crise relative aux risques de crédit : Des simulations de crises ont été réalisées en 2010 de manière centralisée par BPCE. Elles ont notamment consisté à simuler l’impact sur le ratio de solvabilité (COREP) au 31 décembre 2010 de la banque de deux scenarii :

– dégradation des taux de défaut, sur six secteurs d’activité considérés comme pouvant être prioritairement impactés par la crise actuelle

– dégradation de la conjoncture économique

Dans les deux cas, le minimum réglementaire du ratio COREP est respecté.

 

1.9.1.5. Travaux réalisés en 2010 : En 2010, la direction des Risques de Crédit a complété le dispositif de prévention et de surveillance du risque de crédit de la banque en mettant en place de nouveaux contrôles permanents dans les domaines suivants :

– octroi de plusieurs prêts personnels sur 3 mois,

– escompte intra groupe,

– grappage des groupes faisant l’objet d’un dossier Comité des Engagements,

– attribution des prêts étudiants,

– escompte d’effets télétransmis et mobilisations Dailly,

– prêts relais à échéance.

Plusieurs études ont par ailleurs été réalisées, en autonomie ou en collaboration avec d’autres directions :

– évolution du ratio de solvabilité,

– modification des pratiques de provisionnement,

– fiabilisation des refinancements auprès de la Caisse de Refinancement Hypothécaire,

– amélioration des circuits de décision de crédit,

– nouvel applicatif informatique VCC (vente de crédits à la consommation),

– intégration du coût du risque et du coût de la rémunération des fonds propres dans nos barèmes de crédit.

Enfin, la direction des Risques de Crédit a procédé à la mise à jour de son dossier Bâle II dans la perspective de l’homologation en méthode avancée (IRBA) du dispositif de notation interne des clients corporate du réseau des Banques Populaires.

 

1.9.2. Risques financiers. — La fonction spécialisée « Risques financiers » est composée de deux branches : les risques de marché et les risques structurels de bilan.

 

1.9.2.1. Risques de marché : Les risques de marché se définissent comme les risques de perte liés aux variations des paramètres de marché.

Les risques de marché se décomposent en trois composantes principales :

– le risque de taux d’intérêt : risque que fait courir au porteur d’une créance ou d’un titre de dette, une variation des taux d’intérêt ; ce risque peut être spécifique à un émetteur particulier ou à une catégorie particulière d’émetteurs dont la qualité de la signature est dégradée (risque de spread de crédit) ;

– le risque de change : risque qui affecte les créances et les titres libellés en devises détenus dans le cadre des activités de marché, du fait des variations du prix de ces devises exprimé en monnaie nationale ;

– le risque de variation de cours : risque de prix sur la position détenue sur un actif financier déterminé, en particulier une action.

 

— Organisation du suivi des risques de marché : Le périmètre concerné par le suivi des risques de marché porte sur l’ensemble des activités de marché, c’est-à-dire les opérations de trésorerie, ainsi que les opérations de placement des fonds propres disponibles dans le cadre d’une politique de moyen long terme sur des produits générant des risques de marchés, quel que soit leur classement comptable. Les activités de ce périmètre ne sont pas intégrées à la fonction de gestion de bilan. Depuis 2009, la Banque Populaire d’Alsace a fait le choix de n’effectuer aucune opération relevant du compartiment pour compte propre. Les opérations (souscrites avant 2009) qui auraient vocation à y figurer sont gérées de manière extinctive et font l’objet d’un suivi particulier.

Sur ce périmètre, la fonction Risques de marché assure les missions suivantes :

– l’identification des différents facteurs de risques et l’établissement d’une cartographie des produits et instruments financiers tenue à jour, recensant les risques de marché (notamment les risques liés aux actions),

– la mise en oeuvre du système de mesure des risques de marché défini par le Groupe,

– l’instruction des éventuelles demandes de limites globales et opérationnelles (autres que celles fixées par le Groupe) soumises au Comité de gestion financière,

– l’instruction éventuelle de la liste des produits autorisés (autres que ceux fixés par le Groupe) pour les activités générant des risques de marché soumise au Comité de gestion financière,

– l'instruction des éventuelles demandes d’investissement et des nouveaux produits de marché avec décision par les comités compétents,

– le contrôle des positions, de l’affectation au bon portefeuille des risques et des résultats à partir d’un reportage produit selon une fréquence régulière et conforme aux normes Groupe,

– la notification aux responsables opérationnels et l’alerte de l'Audit interne et de l’organe exécutif en cas d’éventuel dépassement de limites ou de dégradation notable des résultats,

– le contrôle de la mise en oeuvre des éventuels plans d’action de réduction de risques.

Ces missions sont menées en lien avec la direction des Risques Groupe qui prend en charge notamment la définition du système de mesure des risques de marché (VaR, stress tests…), l’examen des modèles de valorisation, des indicateurs de gestion en découlant, des politiques de réfaction de résultats, l’évaluation des performances de ce système (back-testing), la définition du reportage des positions (expositions) et des risques de marché aux différents niveaux du groupe.

 

— Système de mesure et de limite des risques de marché : Le système de limites sur risques de marché est celui du Groupe.

Le contrôle des limites est assuré par la direction des Risques Financiers avec une fréquence au moins mensuelle. Les résultats des contrôles sont communiqués mensuellement à l’exécutif.

Pour les contrôles, la direction des Risques Financiers s’appuie sur des outils fournis par le Groupe (volumétrie du sous-compartiment fonds propres, listes des produits autorisés, état de reportage FSF, état de reportage watch-list, état de reportage sur les investissements immobiliers hors exploitation) et sur des fichiers développés en interne.

La Banque Populaire d’Alsace ayant fait le choix de n’avoir aucune opération en compartiment « compte propre », la direction des Risques Financiers s’assure du respect de cette règle interne. Les opérations (souscrites avant 2009) qui auraient vocation à y figurer sont gérées de manière extinctive et ont été placées soit en compartiment « clientèle » soit en compartiment « fonds propres ». Elles font l’objet d’un suivi particulier.

Pour le compartiment « fonds propres », la direction des Risques Financiers s’assure que les produits qui y sont logés correspondent à des opérations autorisées par le Groupe.

Les limites du sous-compartiment « investissement financier » (encours global, encours action, encours gestion alternative, tous rapportés au fonds de roulement) ont toujours été respectées.

Pour le compartiment « clientèle », la direction des Risques Financiers s’assure que les produits qui y sont logés correspondent aux opérations autorisées par le Groupe.

En synthèse, la banque a mis en place des systèmes et procédures permettant d’appréhender l’ensemble des risques de marché associés à ses activités.

 

— Simulation de crise relative aux risques de marché : Depuis 2009, la direction des Risques Groupe s’est attachée à définir et mettre en oeuvre des stress scenarii, en collaboration avec les différentes entités du groupe. La Banque Populaire d’Alsace dispose des données relatives aux stress scenarii qui la concernent.

 

— Travaux réalisés en 2010 : La Banque Populaire d’Alsace a entamé en 2010 le paramétrage et l’alimentation de l’applicatif SRM, outil du Réseau des Banques Populaires destiné au suivi des risques de marché. La direction des Risques Financiers a par ailleurs adapté ses procédures au nouveau référentiel Risques de Marché Groupe selon les instructions de l’organe central.

Plusieurs nouveaux reportages à destination de BPCE ont par ailleurs été mis en place :

– titres de capital investissement

– volumétrie du compartiment fonds propres

– opérations en watch-list

 

1.9.2.2. Risques de la gestion de bilan : Les risques structurels de bilan se traduisent par un risque de perte, immédiate ou future, lié aux variations des paramètres monétaires ou financiers et à la structure du bilan sur les activités de portefeuille bancaire, hors opérations pour compte propre.

Les risques structurels de bilan se décomposent en trois composantes principales :

– le risque de liquidité : se définit comme le risque pour l’établissement de ne pas pouvoir faire face à ses engagements ou de ne pas pouvoir dénouer ou compenser une position en raison de la situation du marché. Le risque de liquidité est associé à l’incapacité pour une société de transformer des avoirs illiquides en avoirs liquides. Le risque de règlement est rattaché au risque de liquidité conformément au chapitre 5 du titre IV du règlement 97-02.

– le risque de taux d’intérêt global : se définit comme le risque encouru en cas de variation des taux d'intérêt du fait de l'ensemble des opérations de bilan et de hors bilan, à l'exception, le cas échéant, des opérations soumises aux risques de marché.

– le risque de change structurel : se définit comme le risque qui affecte les créances et les titres libellés en devises détenus dans le cadre du portefeuille bancaire ou des participations, du fait des variations du prix de ces devises exprimé en monnaie nationale.

 

— Organisation du suivi des risques de la gestion de bilan (liquidité, taux d’intérêt global, change) : La fonction Risques financiers assure le contrôle de second niveau des risques structurels de bilan.

Au sein de la banque, la filière risque de bilan assure les missions suivantes :

– l’instruction des demandes de limites ALM, en respectant les limites définies au niveau du Groupe,

– le contrôle de la conformité des indicateurs calculés aux normes arrêtées par le Comité de gestion financière,

– le contrôle du respect des limites à partir des remontées d’informations prescrites,

– le contrôle de la mise en oeuvre d’éventuels plans d’action de réduction de risques.

Les contrôles sont formalisés dans un reportage dans lequel figurent la qualité du dispositif d'encadrement de risques, le respect des limites et le suivi du retour dans les limites, ainsi que l'analyse de l'évolution de bilan et des indicateurs de risques.

Ces missions sont menées en lien avec la direction des Risques Groupe, qui est en charge des aspects suivants :

– les conventions d’ALM soumises au Comité de gestion de bilan (lois d’écoulement, séparation trading / banking books, définition des instruments admis en couverture des risques de bilan),

– les indicateurs de suivi, les règles et périodicité de reportage au Comité de gestion de bilan,

– les conventions et processus de remontée d’informations,

– les normes de contrôle portant sur la fiabilité des systèmes d'évaluation, sur les procédures de fixation des limites et de gestion des dépassements, sur le suivi des plans d'action.

– le modèle retenu pour l’évaluation des besoins de fonds propres économiques du Groupe concernant les risques structurels de bilan.

 

— Système de mesure et de limite des risques de la gestion de bilan (liquidité, taux d’intérêt global, change) : La banque est autonome dans sa gestion du bilan dans le cadre normalisé du Référentiel Gestion Actif Passif (GAP) Groupe défini par le Comité GAP Groupe et validé par le Comité des risques Groupe.

Ainsi les établissements du Groupe BPCE partagent les mêmes indicateurs de gestion, les mêmes modélisations de risques intégrant la spécificité de leurs activités et les mêmes règles de limites permettant une consolidation de leurs risques.

Les limites suivies par la banque sont conformes à celles qui figurent dans le Référentiel GAP Groupe.

L’élaboration de scénarii est nécessaire à la bonne évaluation des risques de taux et de liquidité encourus par un établissement considéré individuellement, et par le Groupe dans son ensemble.

Afin de permettre la consolidation des informations sur des bases homogènes, il a été convenu de développer des scénarii « Groupe » appliqués par tous les établissements.

 

— Travaux réalisés en 2010 : En 2010, la direction des Risques de Crédit a adapté ses procédures au nouveau référentiel GAP Groupe selon les instructions de l’organe central.

Un nouveau reportage hebdomadaire à destination de BPCE de suivi d’une des limites de risque de liquidité a par ailleurs été mis en place.

 

1.9.3. Information financière spécifique (FSF : titrisation, CDO, RMBS, LBO…). — Conformément aux préconisations du Forum de Stabilité Financière (FSF), la Banque Populaire d’Alsace adresse trimestriellement à BPCE un reportage de certaines expositions à risques (CDO, LBO).

 

1.9.4. Risques opérationnels. — La Charte des Risques Groupe définit les risques opérationnels comme les risques de pertes résultant d’une inadaptation ou d’une défaillance imputable aux procédures, aux personnels, aux systèmes internes, à des évènements extérieurs.

La définition exclut les seuls risques stratégiques.

 

1.9.4.1. Organisation du suivi des risques opérationnels : La fonction « Risques opérationnels » par son action et son organisation, contribue à la performance financière et la réduction des pertes, en s’assurant que le dispositif de maîtrise des risques est fiable et efficace au sein de l’établissement.

La direction des Risques Opérationnels rattachée à la direction des Risques assure le suivi et la gestion du dispositif. Cette unité s’appuie sur un réseau de correspondants constitué des responsables des différentes filières de l’établissement.

Chaque trimestre la Direction Générale préside le Comité conformité et risques opérationnels au cours duquel le directeur des Risques opérationnels présente les principaux événements et évolutions concernant son domaine de compétence et propose à l’organe exécutif des arbitrages.

Le directeur des Risques Opérationnels participe aussi aux Comité de coordination du contrôle interne.

Un tableau de bord quantitatif est communiqué chaque mois au Comité de direction.

Une synthèse annuelle est présentée au Comité d’audit et des risques.

Les incidents les plus graves font l’objet de procédures d’alerte et si nécessaire de recommandations.

L’unité participe à la mise en place progressive d’un dispositif de contrôle de second niveau normalisé.

La Banque Populaire d’Alsace utilise aujourd’hui l’outil ORIX afin d’appliquer les méthodologies diffusées par la direction des Risques Groupe et de collecter les informations nécessaires à la bonne gestion des risques opérationnels.

Cet outil permet :

– d’évaluer les risques issus des référentiels du Groupe, afin de définir le profil de risque de l’établissement, dans le cadre d’une cartographie unique,

– de gérer la collecte des incidents générant ou susceptibles de générer une perte,

– de contribuer à la remontée des alertes pour les incidents supérieurs à 150 milliers d’euros et des incidents significatifs dans le cadre de l’article 17 ter du Règlement 97-02.

Dans le cadre du calcul des exigences de fonds propres, le Groupe BPCE applique, pour le moment, la méthode standard Bâle II.

Les missions menées localement en matière de risque opérationnel le sont en lien avec le département Risques Opérationnels de la direction des Risques Groupe qui veille à l’efficacité des dispositifs déployés au sein du Groupe et analyse les principaux risques avérés et potentiels identifiés dans les établissements, notamment lors du Comité des risques opérationnels Groupe.

 

1.9.4.2. Système de mesure des risques opérationnels : Grâce à un dispositif centralisé de collecte, la direction des Risques Opérationnels recense et qualifie l’ensemble des incidents dont est victime l’établissement.

Les incidents sont évalués à partir du montant de la perte constatée ou du montant provisionné. Si nécessaire, des montants extra comptables sont enregistrés (par exemple si un manque à gagner est constaté). Les montants agrégés permettent notamment d’élaborer des indicateurs.

L’appréciation du niveau de risque de l’établissement est complétée par la cartographie. Cette démarche demande notamment aux experts des différentes filières de coter en fréquence et sinistralité potentielle des risques à faibles occurrences.

Le directeur des Risques Opérationnels veille à l’exhaustivité et la qualité des données collectées. Il assure, auprès de ses correspondants et de leur hiérarchie, le déploiement et la diffusion des méthodologies et des outils du Groupe. Il pilote le dispositif de cartographie, le suivi des indicateurs et des plans d’actions.

Il veille à ce que les différents métiers et fonctions s’engagent et s’inscrivent dans le cadre défini et réalisent chacun concrètement les démarches nécessaires à une plus grande maîtrise de ces risques;

Le responsable risques opérationnels de l’entité s’appuie lui-même sur un réseau de correspondants et/ou de managers internes qui ont pour rôle :

– de procéder à l’identification et à l’évaluation régulière des risques opérationnels susceptibles d’impacter leur périmètre / domaine d’activité,

– d’alimenter et/ou de produire les informations permettant d’alimenter les bases d’incidents,

– de mobiliser les personnes impliquées/habilitées lors de la survenance d’un incident afin de prendre au plus tôt les mesures conservatoires,

– d’éviter ainsi toute amplification des conséquences/impacts des incidents/risques au travers de la définition et de la mise en oeuvre de plans d’actions,

– de traiter et de gérer des incidents/risques (en relation, selon les cas, avec les responsables d’activité et les relais internes).

 

1.9.4.3. Travaux réalisés en 2010 : Une nouvelle version de la cartographie des risques a été entreprise en 2010 à partir d’un référentiel fourni par BPCE.

Par ailleurs, plus de 1 900 incidents ont été recensés sur l’année.

 

1.9.5. Risques juridiques / Faits exceptionnels et litiges. — Dans le cadre normal de ses activités, la Banque Populaire d’Alsace est impliquée dans des actions judiciaires et est soumise à des contrôles fiscaux, réglementaires et administratifs. Elle enregistre une provision chaque fois que le risque en résultant paraît le justifier et que son montant peut être estimé avec une précision suffisante.

Il n’existe pas à ce jour de procédures judiciaires ou d’arbitrage susceptibles d’avoir ou ayant eu au cours des 12 derniers mois des effets significatifs sur la situation financière de la Banque Populaire d’Alsace.

 

1.9.6. Risques de non-conformité. — La fonction Conformité participe au contrôle permanent du Groupe BPCE. Elle est organisée en filière, entendue comme l’ensemble des fonctions Conformité telles que définies dans la Charte Conformité du Groupe BPCE et disposant de moyens dédiés.

La loi 2009-715 du 18 juin 2009 confie à l’Organe Central une responsabilité en matière d’organisation du contrôle interne dans le cadre de son article 1er qui prévoit notamment que l’Organe Central est « chargé » :

De définir les principes et conditions d’organisation du dispositif de contrôle interne du Groupe et de chacun des réseaux ainsi que d’assurer le contrôle de l’organisation, de la gestion et de la qualité de la situation financière des établissements affiliés, notamment au travers de contrôles sur place dans le cadre du périmètre d’intervention défini au 4ème alinéa de l’article L 511-31 ;

Dans ce contexte, le périmètre du Groupe BPCE conduit à identifier plusieurs niveaux d’action et de responsabilité complémentaires, au sein de la filière Conformité:

– BPCE en tant qu’Organe Central pour ses activités propres ;

– Ses affiliés et leurs filiales directes ou indirectes ;

– Ses filiales directes ou indirectes.

La filière Conformité assure une fonction de contrôle permanent de second niveau qui, en application de l’article 5 a) du règlement n°97-02, est en charge du contrôle de la conformité des opérations et des procédures internes des entreprises du Groupe BPCE aux normes légales, réglementaires, professionnelles ou internes applicables aux activités bancaires financières ou d’assurance, afin :

– de prévenir le risque de non-conformité tel que défini à l’article 4 p) du règlement 97-02 du CRBF, comme « le risque de sanction judiciaire, administrative ou disciplinaire, de perte financière significative ou d’atteinte à la réputation qui nait du non respect des dispositions propres aux activités bancaires et financières, qu’elles soient de nature législatives ou réglementaires, ou qu’il s’agisse de normes professionnelles ou déontologiques ou d’instructions de l’organe exécutif prises notamment en application des orientations de l’organe délibérant. »

– de préserver l’image et la réputation du Groupe BPCE auprès de ses clients, ses collaborateurs et partenaires.

Dans ce cadre, la filière Conformité conduit toute action de nature à renforcer la conformité des opérations réalisées au sein des entreprises du Groupe BPCE, de ses affiliés et de ses filiales, dans le respect constant de l’intérêt de ses clients, de ses collaborateurs et de ses partenaires.

 

1.9.6.1. Sécurité financière (lutte anti blanchiment, lutte contre le financement du terrorisme, lutte contre la fraude) : Ce domaine couvre la prévention et la surveillance de la délinquance financière, notamment la lutte anti-blanchiment, la lutte contre le financement du terrorisme, le respect des embargos et la lutte contre la fraude interne et externe.

En la matière, le déploiement de l’applicatif de profilage NORKOM a été poursuivi. Cet outil permet des analyses plus efficientes, en générant des alertes fondées sur :

– l’évolution du comportement du client

– le niveau de risque de blanchiment présenté par chaque client,

– le niveau de risque de blanchiment présenté par l’opération détectée.

Des contrôles de second niveau du traitement en agence des alertes issues dudit outil de profilage sont effectués par la direction de la Conformité.

Le cas échéant, des déclarations de soupçon sont effectuées auprès de la cellule TRACFIN.

 

1.9.6.2. Conformité bancaire : Le périmètre concerné porte sur la vérification du respect de l’ensemble des réglementations bancaires et financières, la diffusion des normes ainsi que la mise en oeuvre des processus d’agrément des nouveaux produits conçus et distribués par l’établissement.

Une nouvelle cotation de la macro cartographie des risques de non-conformité a été réalisée en 2010. La plupart des points sensibles ont fait l’objet de la réalisation de plans d’actions idoines.

 

1.9.6.3. Conformité financière (R.C.S.I.) – Déontologie : Ce domaine couvre le respect de la déontologie des activités financières, telle que définie par le règlement général de l’AMF ainsi que, de manière plus large, la prévention des conflits d’intérêts, le respect de la primauté des intérêts du client, le respect des règles de place et des normes professionnelles des métiers bancaires et financiers, et enfin les règlements et normes internes en matière de déontologie. Il comprend la responsabilité du contrôle des services d’investissement.

Les contrôles effectués intégrant la mise en oeuvre de la Directive MIF n’ont révélé aucune anomalie majeure.

Des contrôles thématiques ont permis de dresser un état des lieux du respect de la réglementation édictée par l’Autorité des Marchés Financiers.

Aucun conflit d’intérêt avéré n’a été enregistré.

 

1.9.7. Gestion de la continuité d’activité :

1.9.7.1. Dispositif en place : La logistique de la continuité d’activité de la banque repose pour l’essentiel sur la dualité des sièges administratifs (Strasbourg et Sausheim), l’un pouvant se substituer à l’autre.

Des mesures spécifiques sont prévues en cas de pandémie.

Le secours informatique est organisé à partir des dispositifs suivants :

– La production informatique est répartie sur deux sites « miroirs ».

– Les données de l’informatique locale sont sauvegardées et externalisées à des fréquences variables en fonction de la sensibilité.

– Un parc de matériel de secours mutualisé est à disposition des établissements du Groupe.

Les délais de rétablissement des traitements et de restitution des données vont de quelques heures à plusieurs jours en fonction de l’urgence.

 

1.9.7.2. Travaux menés en 2010 : Une révision complète du référentiel des existants et des besoins a été entamée en 2010.

Le plan de gestion de crise a été maintenu en condition opérationnelle.

Plusieurs exercices ont été effectués.

 

1.10. Evénements post-clôture et perspectives 2011 :

1.10.1. Evénements post-clôture. — Aucun évènement significatif connu à ce jour n’est susceptible d’amender les résultats 2010.

 

1.10.2. Perspectives 2011 :

— Environnement macro-économique : une reprise faible et contrainte : Après un rebond technique, l’activité des pays développés pourrait ralentir en 2011, en raison de l’épuisement naturel des facteurs de relance, qu’il s’agisse de la reconstitution mécanique des stocks des entreprises ou des plans budgétaires de soutien. Cependant, cette consolidation devrait naturellement assurer une croissance plus solide et plus autonome. Elle engendrerait normalement une reprise molle et risquée mais sans rechute, ni déflation. Celle-ci serait en effet durablement contrainte par un processus long de désendettement à la fois public et privé.

La phase actuelle se situe dans une période traditionnellement délicate du cycle où la demande privée doit prendre le relais de la demande publique, pour conduire enfin à un processus entretenu de croissance. Pourtant, la réactivité des autorités politiques et monétaires, tout comme les fondamentaux économiques, diminuent d’autant plus l’occurrence d’une rechute en récession, que les corrections dans les dépenses en capital des entreprises et des ménages ont en grande partie été déjà faites. De même, le rééquilibrage des comptes publics, dont l’impact négatif est estimé en 2011 à environ un point de PIB pour l’Europe (1,2 point pour la France), serait accompagné par le maintien de politiques monétaires longtemps accommodantes, qui ne se durciraient donc que très graduellement en l’absence de tensions inflationnistes.

La France connaîtrait en 2011 une croissance du PIB autour de 1,6%, comme en 2010. Les taux à 3 mois se situeraient en moyenne annuelle à 1,2% en 2011. L’OAT 10 ans se maintiendrait autour de 3,5%, voire remonterait progressivement vers 3,8% en fin 2011, un niveau plus cohérent avec le cycle d’activité.

 

— Un Groupe BPCE résolument engagé dans la poursuite de ses objectifs stratégiques : Dans ce contexte, le Groupe reste mobilisé sur ses objectifs définis dans son plan stratégique Ensemble 2010 – 2013, notamment :

– le renforcement de sa solidité financière : le Groupe maintient son objectif de remboursement intégral des fonds propres apportés par l’Etat sur la durée du plan, notamment grâce à la mise en réserves de résultats ;

– la poursuite des actions commerciales ambitieuses et innovantes des réseaux centrées sur les clients :

- dans le cadre de la conquête et de l’accompagnement dans la durée des clients pour les Banques Populaires,

- dans le cadre de « client au coeur » pour les Caisses d’Epargne ;

- le renforcement des synergies entre Natixis et les réseaux.

 

1.11. Eléments complémentaires :

1.11.1. Activités et résultats des principales filiales. — Le résultat des filiales pour l’exercice 2010 s’établit comme suit :

 

(En milliers d'euros)

2010

CIE EUROPEENNE DE COURTAGE

-2

IMMOBILIERE CONCORDE

-2

VIEUX MARCHE AUX VINS

0

SIPMEA

-415

SIRKA

-90

TURENNE

20

RESTOPAL

-1

    Total

-490

 

Les SCI RESTOPAL et Vieux Marché aux Vins ont été liquidées le 19 juillet 2010 ; l’Immobilière Concorde a été dissoute le 26 novembre 2010.

 

1.11.2. Informations sociales et environnementales. — La loi n° 2010-788 du 12 juillet 2010 portant engagement national pour l’environnement (Grenelle II) a élargi le champ de l’obligation d’informer sur la manière dont une société prend en compte les conséquences sociales et environnementales de son activité dans le rapport de gestion (code de commerce art. L 225-102-1). En effet, seules étaient concernées par cette obligation les sociétés dont les titres sont admis aux négociations sur un marché réglementé. Ces obligations d’information extra-financière concerneront également à partir des exercices ouverts à compter du 1er janvier 2011 les sociétés anonymes, dont le total ou le chiffre d’affaires et le nombre de salariés excèdent des seuils qui seront fixés par décret en Conseil d’Etat

 

 

 

 

 

 

 

 

1.11.3. Tableau des cinq derniers exercices :

 

(En milliers d'euros)

Résultats de la banque populaire d'alsace au cours des cinq derniers exercices

Résultats consolidés

 

2006

2007

2008

2009

2010

2006

2007

2008

2009

2010

Capital en fin d'exercice :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Capital social

206 250

231 563

286 875

286 875

(*) 337 125

196 644

225 738

258 860

278 025

331 025

Nombre de parts sociales émises

11 000 000

12 350 000

15 300 000

15 300 000

17 980 000

10 359 625

11 961 717

13 432 307

14 710 015

17 573 324

Nombre de CCI émis

2 750 000

3 087 500

3 825 000

3 825 000

4 495 000

2 750 000

3 087 500

3 825 000

3 825 000

4 495 000

Capitaux propres

505 107

549 967

631 421

650 255

692 328

537 920

583 653

641 705

678 928

729 586

Operations et résultats de l'exercice :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Produit net bancaire

190 088

197 908

195 062

193 149

195 392

197 301

202 210

195 325

189 320

191 439

Résultats avant impôts, participation des salaries et dotations aux amortissements, dépréciations et provisions

47 833

49 744

51 607

47 464

42 834

55 255

55 704

53 851

43 123

38 139

Impôts sur les bénéfices

12 526

12 218

11 245

10 342

13 158

12 318

14 465

13 894

9 012

11 444

Participation des salariés due au titre de l'exercice

674

918

922

784

970

674

918

922

784

970

Résultats après impôts, participation des salariés et dotations aux amortissements, dépréciations et provisions

30 686

35 015

35 111

29 008

28 240

37 783

36 284

31 872

27 798

24 563

Résultat porté aux réserves

4 604

27 109

27 173

4 353

4 237

 

 

 

 

 

Report à nouveau

20 764

9 623

7 385

22 887

9 909

 

 

 

 

 

Répartition aux sociétaires

5 465

6 538

7 995

7 318

7 710

 

 

 

 

 

Rémunération des Certificats Coopératifs d'Investissement

 

2 717

2 180

1 836

2 023

 

 

 

 

 

Résultat par part sociale et CCI (en euros) :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Résultats après impôts, participation des

3,15

(**) 2,37

(**) 2,06

(**) 1,90

(**) 1,28

 

 

 

 

 

Salariés mais avant dotations aux amortissements, dépréciations et provisions

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Résultats après impôts, participation des Salariés et dotations aux amortissements, dépréciations et provisions

2,79

(**) 2,27

(**) 1,84

(**) 1,52

(**) 1,26

 

 

 

 

 

Intérêts versés à chaque part sociale en moyenne

0,50

0,53

0,52

0,48

0,43

 

 

 

 

 

Dividendes versés à chaque Certificat Coopératif d'Investissement

 

0,88

0,57

0,48

(***) 0,45

 

 

 

 

 

Personnel :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Effectif moyen des salariés employés pendant l'exercice

1 369

1 343

1 286

1 235

1 207

1 369

1 343

1 286

1 235

1 207

Montant de la masse salariale de l'exercice

44 829

45 180

46 454

46 452

45 991

44 829

45 180

46 454

46 452

45 991

Montant des sommes versées au titre des avantages sociaux

22 495

22 366

24 455

23 790

24 697

22 495

22 366

24 455

23 790

24 697

(*) Le capital social se décompose comme suit : 269 700 000 euros de parts sociales et 67 425 000 euros de CCI pour un total de 337 125 000 euros

(**) A partir de 2007, les CCI sont inclus dans le dénominateur du résultat par part sociale et CCI

(***) Pour les CCI, le taux de rémunération est de 1,26% par rapport aux capitaux apportés (67,4 millions en nominal augmenté de 93,3 millions en prime d'émission, soit 160,7 millions d'euros)

(****) La définition du calcul de l'effectif moyen a été modifiée en 2010. Les données historiques ont été retraitées selon la nouvelle norme.

 

1.11.4. Tableau des délégations accordées pour les augmentations de capital et leur utilisation :

— Délégations en cours de validité en matière d'augmentation de capital :

 

 

Délégation donnée au Conseil d'administration par l'Assemblée Générale Extraordinaire des sociétaires du 7 mai 2009.

Au titre de la partie variable du capital social :

 

    Plafond du capital social

320 000 000,00 €

    Modalités d'augmentation de capital

Emission au nominal de parts sociales nouvelles

 

Incorporation de réserves

    Durée de la délégation

Cinq ans à compter de l'AGE

Au titre de la partie fixe du capital social :

 

    Plafond du capital social

80 000 000,00 €

    Modalités d'augmentation de capital

(*) Emission au nominal de CCI

 

(*) Incorporation de réserves

    Durée de la délégation

Cinq ans à compter de l'AGE

 

 

 

Utilisation de cette délégation au 26 janvier 2010

 

En montant

En nombre

Au titre de la partie variable du capital social :

 

 

    Le Conseil d'administration a décidé d'augmenter le capital de

40 200 000,00 €

2 680 000,00 parts sociales

Au titre de la partie fixe du capital social :

 

 

    Le Conseil d'administration a décidé d'augmenter le capital de

10 050 000,00 €

670 000,00 CCI

(*) Avec maintien du droit préférentiel de souscription au bénéfice de Natixis

 

1.11.5. Observations éventuelles formulées par le comité d’entreprise ayant trait à la situation économique et sociale de l’entreprise. — Les résultats commerciaux et financiers de la Banque Populaire d'Alsace ont été présentés au Comité d'entreprise le 17 février 2011.

 

1.11.6. Tableau des mandats exercés par les mandataires sociaux. — Les mandats ou fonctions exercés dans d’autres sociétés durant l’exercice 2010 :

 

Président

— Thierry CAHN :

Avocat à la Cour d’appel de Colmar

Membre du Conseil d’administration de BP Participations

Membre du Conseil de Surveillance de la BPCE

Membre du Conseil de Surveillance de la SA MOBA

Membre du Conseil de Surveillance de la Banque Palatine

— Christian BREVARD :

Président de Bruker Biospin SAS

Gérant de Bruker Daltonique

Président du Conseil d’administration de la SA Natixis Securities

Administrateur de Natixis Bleichroeder INC

Administrateur de Pramex

Membre de l’Académie des Technologies

— Hélène HEIMBURGER

Président du Conseil de Surveillance de la SA Financière Heimburger

— André REICHARDT :

Sénateur :

1er Vice-président du Conseil Régional d'Alsace

Président d’Alsace International

Administrateur de SODIV SA

— Pierre ROESLER :

Directeur Administratif et Financier de DIFFWAY Sarl

Vice-président du Conseil d’administration de la SA d’HLM Somco Mulhouse

Administrateur de Somangest Vesigest SA

Administrateur de MNR Group SA

Président de APHEE

 

Secrétaire :

— Christiane ROTH

Président Directeur Général de la SAS Les Cotillons d’Alsace

Gérante de la Holding Party Center

 

Administrateurs :

— Gérard BINDER

Professeur des universités

— Jean-Pierre DIRLER

Propriétaire viticulteur en retraite

— Jean-Claude GILG

Directeur commercial SAS Electricité H. GILG & Cie

Gérant de GILG & FILS

— Michel HAAG

Président du Conseil d'administration de la Brasserie Météor

Président Directeur Général de la Financière Haag

— Francis MULLER

Président Directeur Général d’IMG SAS, Cardinale Developpement SAS

Gérant de la société civile Financière Francis Muller

Administrateur de Financière CPI SA

Gérant de la SARL M&M

— Richard SAUER

Président du Conseil de Surveillance de la SA KS Construction

Président du Directoire de la SA S.P.R. Investissements

— Michel BALY

Chef d’entreprise, dirigeant un groupe hôtelier

— Saloua BENNAGHMOUCH

Maître de Conférences

— Bernard STEYERT

Président du Groupe Socomec

Administrateur de la NSC Guebwiller

Administrateur de la Brasserie Météor

— Michel VOUGE

Médecin spécialiste en radiologie

Président d’Honneur de la SAS Scanner et Imagerie Médicale Wilson87

 

Directeur Général

— Dominique DIDON

Vice-président du Conseil d’administration de Natixis Lease

Administrateur de Natixis Private Equity

Administrateur de Natixis Financement

Administrateur d’i-BP (Informatique Banque Populaire)

Administrateur de Banque Populaire Développement

Administrateur de la Fondation d’Entreprise Groupe Banque Populaire

Administrateur de CAR-IPBP

Représentant permanent de la Banque Populaire d’Alsace au Conseil d’administration de la SICAV Alsace Court Terme

 

1.11.7. Décomposition du solde des dettes fournisseurs par date d'échéance. — Pour les 31 décembre des exercices 2009 et 2010, l’échéancier des dettes fournisseurs s’établit comme suit :

 

(En milliers d'euros HT)

Total

Echues

Echéances à moins de 30 jours

Echéances à moins de 60 jours

Echéances à plus de 60 jours

31 décembre 2009

2 097

350

402

1 180

164

31 décembre 2010

3 479

303

1 046

2 113

17

 

Cet échéancier tient compte des créances liées à l’activité de crédit-bail de la Banque Populaire d’Alsace. Cette activité entraine des montants importants dans la colonne des créances échues : pour les dossiers importants, il est d’usage de procéder à des paiements d’acomptes aux fournisseurs, la dette étant soldée au moment de bon à payer donné par le client.

On notera également que pour la justification du solde comptable, il y a lieu de tenir compte des avoirs qui sont déduits des factures ultérieures. Les montants en jeu sont respectivement de 75 et 79 milliers d’euros au 31 décembre 2009 et 2010.

 

1.11.8. Projets de résolutions. — Les résolutions de l’Assemblée Générale des sociétaires du 3 mai 2011 seront présentées à l’occasion d’une Assemblée Générale Mixte :

L’Assemblée Générale Ordinaire aura à se prononcer, comme traditionnellement, sur l’approbation des comptes, l’affectation des résultats, le renouvellement d’un certain nombre d’administrateurs et de trois Commissaires aux comptes.

L’Assemblée Générale Extraordinaire se prononcera sur le changement de la rédaction d’un article des statuts ainsi que sur une nouvelle délégation à donner au Conseil d’administration pour l’augmentation du plafond du capital social.

 

Assemblée générale ordinaire.

 

Ordre du jour de l’Assemblée Générale Ordinaire du 3 mai 2011

— Rapport du Conseil d’administration

— Présentation des comptes et du bilan de l’exercice 2010

— Rapport des Commissaires aux comptes sur les comptes de l’exercice 2010 et Rapports Spéciaux des Commissaires aux comptes sur les conventions visées à l’article 28

— Approbation des comptes de l’exercice 2010 et affectation des résultats

— Quitus au Conseil d’administration et aux Commissaires aux comptes

— Renouvellement et nomination de mandats d’Administrateurs

— Renouvellement de mandats de Commissaires aux comptes

— Pouvoirs en vue d’effectuer les formalités légales

 

Première résolution (Approbation des comptes). — L'Assemblée Générale, après avoir pris connaissance du rapport du Conseil d’administration et du rapport des Commissaires aux comptes, approuve les comptes annuels, à savoir le bilan, le compte de résultat et l’annexe arrêtés au 31 décembre 2010 tels qu’ils lui ont été présentés, lesquels se soldent par un bénéfice net de 28 239 529,61 euros. Elle approuve également les opérations traduites dans ces comptes et résumées dans ces rapports.

L’Assemblée Générale constate qu’au 31 décembre 2010, le capital social s’élève à 337 125 000 €, qu’il s’élevait à 286 875 000 € à la date de clôture de l’exercice précédent et qu’en conséquence, il s’est accru de 50 250 000 € au cours de l’exercice, dont 10 050 000 € proviennent de l’émission de 670 000 Certificats Coopératifs d’Investissement (CCI).

 

Deuxième résolution (Affectation des résultats). — L’Assemblée Générale, sur la proposition du Conseil d’administration, décide d’affecter et de répartir comme suit le bénéfice net de l’exercice 2010, diminué du report déficitaire :

 

Bénéfice de l’exercice

28 239 529,61 €

Report à nouveau 2009 après changement de méthode

-4 361 036,84 €

Soit un résultat à affecter de

23 878 492,77 €

en totalité aux comptes :

 

    Réserve légale

1 412 000,00 €

    Réserve d’investissement

138 000,00 €

    Autres réserves

2 687 000,00 €

    Intérêts de 3 % aux parts sociales soit

7 709 614,73 €

    Dividendes de 0,45 € par CCI soit

2 022 750,00 €

    Report à nouveau

9 909 128,04 €

 

L’Assemblée Générale constate que le report à nouveau bénéficiaire s’établit à 9 909 128,04 € ; celui-ci est destiné à permettre la transposition en 2011 d’une nouvelle vague de dispositions dans le droit comptable français.

L’Assemblée Générale fixe pour l’exercice clos le 31 décembre 2010, à 3 % l’an l’intérêt servi aux parts sociales et à 0,45 €, le dividende distribué pour chaque certificat coopératif d’investissement.

L’Assemblée Générale constate que l’intégralité des distributions effectuées au profit des personnes physiques à compter du 1er janvier 2007 ouvre droit à l’abattement de 40% visé à l'article 158 al. 3 – 2° du code général des impôts.

Conformément à la loi, il est rappelé que les intérêts afférents aux trois exercices précédents ont été les suivants :

 

Exercice

Intérêts versés aux parts sociales

Dividendes versés aux CCI

Eligible à l'abattement de 40%

2007

6 537 904,43 €

2 717 000,00 €

5 849 767,19 €

2008

7 995 238,75 €

2 180 250,00 €

6 970 307,15 €

2009

7 317 882,99 €

1 836 000,00 €

6 244 205,70 €

 

L’Assemblée Générale décide que les intérêts des parts sociales et les dividendes distribués aux CCI seront payables à partir du 31 mai 2011.

 

Troisième résolution (Approbation des comptes consolidés). L'Assemblée Générale, après avoir pris connaissance des rapports du Conseil d'administration et des Commissaires aux comptes sur les comptes consolidés, les approuve tels qu'ils y sont présentés.

 

Quatrième résolution (Quitus au Conseil d’administration et aux Commissaires aux comptes).   L’Assemblée Générale donne quitus aux membres du Conseil d’administration et aux Commissaires aux comptes pour l’exercice 2010.

 

Cinquième résolution (Conventions réglementées). L'Assemblée Générale, après avoir entendu la lecture du rapport spécial des Commissaires aux Comptes sur les conventions visées à l'article 28 des statuts, prend acte que les conventions conclues et autorisées se sont poursuivies et approuve chacune d'elles.

 

Sixième résolution (Renouvellement d’un mandat d’administrateur).   L’Assemblée Générale, constatant que le mandat d’administrateur de Madame Christiane ROTH vient à expiration ce jour, renouvelle ce mandat pour une nouvelle période qui prendra fin à l’issue de l’Assemblée Générale Ordinaire des sociétaires à tenir dans l’année 2016 pour statuer sur les comptes de l’exercice clos le 31 décembre 2015.

 

Septième résolution (Ratification d’un censeur - nomination d’un administrateur).   L'Assemblée Générale ratifie la nomination, faite par le Conseil d’administration lors de sa séance du 16/09/2010, de Madame Saloua BENNAGHMOUCH, en qualité de censeur et décide de nommer Madame Saloua BENNAGHMOUCH, en qualité de nouvel administrateur, mettant ainsi fin à son mandat de censeur, en adjonction aux membres du Conseil d'administration actuellement en fonction, pour une période de cinq ans qui prendra fin à l'issue de l'Assemblée Générale Ordinaire des sociétaires à tenir dans l'année 2016 pour statuer sur les comptes de l'exercice clos le 31 décembre 2015.

 

Huitième résolution (Ratification d’un censeur - nomination d’un administrateur).   L'Assemblée Générale ratifie la nomination, faite par le Conseil d’administration lors de sa séance du 16/09/2010, de Monsieur Michel BALY, en qualité de censeur et décide de nommer Monsieur Michel BALY, en qualité de nouvel administrateur, mettant ainsi fin à son mandat de censeur, en adjonction aux membres du Conseil d'administration actuellement en fonction, pour une période de cinq ans qui prendra fin à l'issue de l'Assemblée Générale Ordinaire des sociétaires à tenir dans l'année 2016 pour statuer sur les comptes de l'exercice clos le 31 décembre 2015.

 

Neuvième résolution (Mandat des Commissaires aux comptes). L’Assemblée Générale prend acte de l’arrivée à expiration lors de la présente Assemblée des mandats de MAZARS, Commissaire aux comptes titulaire et de SEGEC et SOGEX, Commissaires aux comptes suppléants.

L’Assemblée Générale décide de nommer pour une période de six exercices, soit jusqu’à l’issue de la réunion de l’Assemblée Générale Ordinaire appelée à statuer sur les comptes de l'exercice clos le 31 décembre 2016, MAZARS* représentée par M. Jean-Brice de TURCKHEIM à la fonction de Commissaire aux comptes titulaire et aux fonctions de Commissaires aux comptes suppléants, SEGEC (*) représentée par M. Christophe MUTSCHLER et SOGEX (*) représentée par M. Philippe COTLEUR.

 

(*) Sous la condition suspensive de l’agrément par l’Autorité de Contrôle Prudentiel.

 

Dixième résolution (Pouvoirs). — L’Assemblée Générale délègue tous pouvoirs au porteur d’une copie ou d’un extrait des présentes, en vue d’effectuer toutes les formalités légales.

 

Assemblée générale extraordinaire.

Le rapport du Conseil d’administration sur l’augmentation de capital.

 

Le capital social de la Banque Populaire d’Alsace s’établit au 31 décembre 2010 à 337 125 000 euros, dont 269 700 000 euros de parts sociales et 67 425 000 euros de Certificats Coopératifs d’Investissement. La délégation en cours prévoit un capital social limité à 320 000 000 euros en parts sociales et 80 000 000 euros en Certificats Coopératifs d’Investissement. Le Conseil d’administration de la Banque Populaire d’Alsace vous propose de fixer un nouveau plafond porté à 550 000 000 euros, qui se décompose en 440 000 000 euros en parts sociales et 110 000 000 euros en Certificats Coopératifs d’Investissement.

 

1. Montant maximum du capital social. — Le montant maximum du capital social ainsi que ses modalités d’augmentation sont statutairement fixés par l’Assemblée Générale Extraordinaire sur rapport du Conseil d’administration et après autorisation de BPCE.

 

Le Conseil d’administration de la Banque Populaire d’Alsace vous propose de fixer le montant maximum du capital social à 550 000 000 euros, soit 440 000 000 euros pour la partie variable (parts sociales) et 110 000 000 euros pour la partie fixe (CCI, représentant 20 % de l’ensemble) ainsi que les modalités d’augmentation respectives.

Ce seront les objets des deuxième et troisième résolutions de notre Assemblée Générale Extraordinaire.

 

2. Augmentation de capital réservée aux salariés. — Selon des dispositions du Code de commerce, lors de toute décision d’augmentation de capital par apport en numéraire, l’Assemblée Générale Extraordinaire doit se prononcer sur un projet de résolution tendant à la réalisation d’une augmentation de capital dans les conditions prévues par le Code du travail à son article L 3332-18, c’est-à dire en faveur des salariés de la société.

Aussi, conformément à la loi, le Conseil d’administration vous présente une quatrième résolution tendant à l’autoriser à procéder, dans un délai maximum de vingt six mois à compter du jour de l’Assemblée, à une augmentation de capital d’un montant maximum de 2 200 000 euros réservée aux salariés.

Toutefois, comme pour des résolutions similaires dans le passé, considérant la politique d’actionnariat salarié déjà mise en place au niveau du réseau des Banques Populaires via Natixis, véhicule coté, dont les titres sont proposés à l’ensemble des collaborateurs de notre Groupe, votre Conseil n’entend pas agréer ce projet de résolution et invite les sociétaires à se prononcer contre.

 

Ordre du jour de l’Assemblée Générale Extraordinaire du 3 mai 2011 :

— Modification des statuts.

— Fixation à 440 000 000 € conformément à l’article 8 des statuts de la société le montant maximum de la partie variable du capital social.

— Autorisation d’augmenter le capital d’un montant maximum de 30 000 000 € en une ou plusieurs fois, par voie d’émission au nominal de CCI, avec maintien du droit préférentiel de souscription au bénéfice des porteurs de CCI aux fins de maintien du rapport initial CCI/capital.

— Délégation à donner au Conseil d’administration d’augmenter le capital d’un montant maximum de 2 200 000 € par l’émission de parts sociales nouvelles de numéraire réservée aux salariés de la société en application des dispositions de l’article L 3332-18 du Code du travail. Le Conseil n’agrée pas ce projet de résolution qu’il est légalement obligé de présenter aux sociétaires relativement au principe d’une augmentation de capital réservée aux salariés, et ce, pour les raisons exposées dans son rapport. Ce refus d’agrément entrainera automatiquement un décompte des pouvoirs « en blanc» parmi les votes défavorables au projet de résolution par application de l’article L. 225-39 du Code de commerce.

— Pouvoirs en vue d’effectuer les formalités légales.

 

Premi è re résolution (Modification des statuts). — L’Assemblée Générale Extraordinaire, après avoir pris connaissance du rapport du Conseil d’administration, décide d’intégrer la référence à l’article L 512-108 du Code monétaire et financier dans les statuts et de modifier le texte de l’article 1er des statuts tel qu’annexé aux présentes.

 

Deuxième résolution (Augmentation de capital – parts sociales). — L’Assemblée Générale Extraordinaire, après avoir pris connaissance du rapport du Conseil d’administration, fixe, conformément à l’article 8 des statuts de la société, à 440 000 000 € le montant maximum de la partie variable du capital social dans la limite duquel le capital peut varier à la hausse par émission de parts sociales nouvelles et donne tous pouvoirs au Conseil d’administration pour, avec l’autorisation préalable de BPCE, porter la partie variable du capital social à ce montant maximum en une ou plusieurs fois, selon les modalités et dans les délais qu’il jugera opportun.

Ces augmentations de capital pourront se faire, soit par émission de parts sociales nouvelles en numéraire, soit par incorporation de réserves dans les conditions et limites fixées par la réglementation propre aux Banques Populaires, ces opérations pouvant être réalisées par élévation de la valeur nominale des parts sociales ou par emploi simultané et combiné de ces divers procédés.

Cette autorisation est valable pour une durée de cinq ans à compter de la présente Assemblée. Elle prive d’effet toute autorisation antérieure ayant le même objet.

 

Troisième résolution (Augmentation de capital – CCI). — L’Assemblée Générale Extraordinaire, après avoir pris connaissance du rapport du Conseil d’administration et des Commissaires aux comptes, et sous la condition suspensive de l’approbation de la deuxième résolution, autorise le Conseil d’administration, a augmenter le capital social en une ou plusieurs fois, dans la limite d’un montant maximum de 30 000 000 € pour le porter à un plafond de 110 000 000 €, soit par voie d’émission au nominal de CCI, avec maintien du droit préférentiel de souscription au bénéfice des porteurs de CCI et à souscrire en numéraire, soit par incorporation de réserves au bénéfice des porteurs de CCI, aux fins de maintien du rapport initial CCI/capital.

L’Assemblée Générale donne tous pouvoirs au Conseil d’administration, dans le cadre du plafond global ci-dessus mentionné, pour arrêter les modalités et conditions de l’augmentation ou des augmentations de capital par émissions de CCI avec maintien du droit préférentiel de souscription au bénéfice des porteurs de CCI ou par incorporation de réserves, et, notamment pour fixer les dates de jouissance des titres, d’ouverture et de clôture des souscriptions, constater la réalisation de l’augmentation de capital.

 

Quatrième résolution (Augmentation de capital réservée aux salariés). — L’Assemblée Générale Extraordinaire, après avoir pris connaissance du rapport du Conseil d’administration, décide, en application des dispositions de l’article L 225-129-6 du Code de commerce, de réserver aux salariés de la société une augmentation de capital en numéraire aux conditions prévues à l’article L 3332-18 du Code du travail.

En cas d’adoption de la présente résolution, l’Assemblée décide d’autoriser le Conseil d’administration à procéder, dans un délai maximum de 26 mois, à compter de ce jour, à une augmentation de capital d’un montant maximum de 2 200 000 € qui sera réservée aux salariés de la société dans le cadre d’un plan d’épargne entreprise et réalisée conformément aux dispositions de l’article L 3332-18 du Code du travail et à fixer les autres modalités de l’augmentation.

 

Cinquième résolution (Pouvoirs). — L’Assemblée Générale Extraordinaire donne tous pouvoirs au porteur d’une copie ou d’un extrait du procès-verbal constatant les présentes décisions, à l’effet d’accomplir toutes les formalités requises.

 

Annexe. — Modification des statuts :

 

Rédaction actuelle

Nouvelle rédaction

Article 1: Forme de la société

Article 1: Forme de la société

Alinéa 2 :

Alinéa 2 :

La Société est, en outre, soumise aux décisions de caractère général et notamment à celle relative au système de garantie du réseau des Banques Populaires, édictées par BPCE dans le cadre des compétences dévolues à cette dernière par les articles L. 511-30, L. 511-31, L. 511-32, L. 512-12 et L.512-106, L.512-107, du Code monétaire et financier.

La Société est, en outre, soumise aux décisions de caractère général et notamment à celle relative au système de garantie du réseau des Banques Populaires, édictées par BPCE dans le cadre des compétences dévolues à cette dernière par les articles L. 511-30, L. 511-31, L. 511-32, L. 512-12, L.512-106, L.512-107 et L 512-108, du Code monétaire et financier.

 

 

B. — Comptes individuels annuels 2010

 

I. — Bilan et hors bilan.

(En milliers d'euros.)

 

Actif

Notes

31/12/2010

31/12/2009

Caisses, banques centrales

 

53 070

52 498

Créances sur les établissements de crédit

3.1

536 141

534 548

Operations avec la clientèle

3.2

6 108 374

5 705 976

Obligations et autres titres a revenu fixe

3.3

563 085

683 883

Actions et autres titres a revenu variable

3.3

10 034

11 615

Participations et autres titres détenus a long terme

3.4

402 537

319 211

Parts dans les entreprises liées

3.4

17 124

17 589

Operations de crédit-bail et de locations simples

3.5

236 078

231 538

Immobilisations incorporelles

3.6

531

566

Immobilisations corporelles

3.6

52 835

54 311

Autres actifs

3.9

26 166

28 232

Comptes de régularisation

3.9

37 865

33 948

    Total de l'actif

 

8 043 840

7 673 915

 

 

Hors bilan

Notes

31/12/2010

31/12/2009

Engagements donnés :

 

 

 

    Engagements de financement

4.1

653 371

649 784

    Engagements de garantie

4.1

477 272

527 703

    Engagements sur titres

 

3 552

3 772

 

 

Passif

Notes

31/12/2010

31/12/2009

Dettes envers les établissements de crédit

3.1

2 732 745

2 589 034

Operations avec la clientèle

3.2

3 970 341

3 893 854

Dettes représentées par un titre

3.7

334 511

222 258

Autres passifs

3.9

36 432

38 551

Comptes de régularisation

3.9

86 478

80 498

Provisions

3.10

80 896

66 043

Dettes subordonnées

3.11

55 271

78 907

Fonds pour risques bancaires généraux (FRBG)

3.12

54 838

54 515

Capitaux propres hors FRBG

3.13

692 328

650 255

    Capital souscrit

 

337 125

286 875

    Primes d'émission

 

155 396

155 396

    Réserves

 

175 483

171 130

    Provisions réglementées et subventions d'investissement

 

445

461

    Report à nouveau

 

-4 361

7 385

    Résultat de l'exercice (+/-)

 

28 240

29 008

        Total du passif

 

8 043 840

7 673 915

 

 

 

 

Hors bilan

Notes

31/12/2010

31/12/2009

Engagements reçus :

 

 

 

    Engagements de financement

4.1

563 742

0

    Engagements de garantie

4.1

750 446

667 862

    Engagements sur titres

 

3 552

3 772

 

 

II. — Compte de résultat.

(En milliers d'euros.)

 

 

Notes

Exercice 2010

Exercice 2009

Intérêts et produits assimilés

5.1

270 876

291 582

Intérêts et charges assimilées

5.1

-185 691

-214 260

Produits sur opérations de crédit-bail et de locations simples

5.2

109 559

108 830

Charges sur opérations de crédit-bail et de locations simples

5.2

-94 500

-92 971

Revenus des titres à revenu variable

5.3

5 205

10 264

Commissions (produits)

5.4

99 187

95 969

Commissions (charges)

5.4

-15 332

-14 024

Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation

5.5

2 162

2 736

Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés

5.6

1 413

343

Autres produits d'exploitation bancaire

5.7

5 698

5 573

Autres charges d'exploitation bancaire

5.7

-3 185

-893

    Produit net bancaire

 

195 392

193 149

Charges générales d'exploitation

5.8

-127 219

-126 372

Dotations aux amortissements et aux dépréciations sur immobilisations incorporelles et corporelles

 

-5 983

-5 871

    Résultat brut d'exploitation

 

62 190

60 906

Coût du risque

5.9

-19 909

-19 492

Résultat d'exploitation

 

42 281

41 414

Gains ou pertes sur actifs immobilisés

5.10

-1 829

-8 571

    Résultat courant avant impôt

 

40 452

32 843

Résultat exceptionnel

5.11

-4

301

Impôt sur les bénéfices

5.12

-11 901

-11 477

Dotations / Reprises de FRBG et provisions réglementées

 

-307

7 341

    Résultat net

 

28 240

29 008

 

 

III. — Notes annexes aux comptes individuels annuels.

 

Note 1. – Cadre général.

1.1. Le Groupe BPCE. — Le Groupe BPCE comprend le réseau des Banques Populaires, le réseau des Caisses d'Epargne, l’organe central BPCE et ses filiales.

 

 

 

— Les deux réseaux Banques Populaires et Caisses d’Epargne : Le Groupe BPCE est un groupe coopératif dont les sociétaires sont propriétaires des deux réseaux de banque de proximité : les 20 Banques Populaires et les 17 Caisses d’Epargne. Chacun des deux réseaux est détenteur à parité de BPCE, l’organe central du groupe.

Le réseau des Banques Populaires comprend les Banques Populaires et les sociétés de caution mutuelle leur accordant statutairement l'exclusivité de leur cautionnement.

Le réseau des Caisses d'Epargne comprend les Caisses d'Epargne et de Prévoyance, les sociétés locales d'épargne et la Fédération Nationale des Caisses d'Epargne.

Les Banques Populaires sont détenues à hauteur de 80 % par leurs sociétaires et de 20 % par Natixis via les certificats coopératifs d’investissement (CCI).

Le capital des Caisses d’Epargne est détenu à hauteur de 80 % par les sociétés locales d’épargne (SLE) et de 20 % par Natixis via les CCI. Au niveau local, les SLE sont des entités à statut coopératif dont le capital variable est détenu par les coopérateurs. Elles ont pour objet d'animer le sociétariat dans le cadre des orientations générales de la Caisse d'Epargne à laquelle elles sont affiliées et elles ne peuvent pas effectuer d’opérations de banque.

 

— BPCE : Organe central au sens de la Loi bancaire et établissement de crédit agréé comme banque, BPCE a été créé par la Loi n° 2009-715 du 18 juin 2009. BPCE est constitué sous forme de société anonyme à Directoire et Conseil de surveillance dont le capital est détenu à parité par les 17 Caisses d’Epargne et les 20 Banques Populaires. L'Etat est détenteur d'actions de préférence sans droit de vote.

Les missions de BPCE s'inscrivent dans la continuité des principes coopératifs des Banques Populaires et des Caisses d'Epargne.

BPCE est notamment chargé d'assurer la représentation des affiliés auprès des autorités de tutelle, de définir la gamme des produits et des services commercialisés, d'organiser la garantie des déposants, d'agréer les dirigeants et de veiller au bon fonctionnement des établissements du Groupe.

En qualité de holding, BPCE exerce les activités de tête de Groupe et détient les filiales communes aux deux réseaux dans le domaine de la banque de détail, de la banque de financement et des services financiers et leurs structures de production. Elle détermine aussi la stratégie et la politique de développement du Groupe.

Les principales filiales de BPCE sont organisées autour de trois grands pôles :

– Natixis, structure cotée détenu à 72 %, qui réunit la Banque de financement et d’investissement, l’épargne et les services financiers ;

– la Banque Commerciale et Assurance (le Crédit Foncier, la Banque Palatine et BPCE International et Outre Mer (anciennement Financière Océor)) ;

– les filiales et participations financières (dont Foncia).

Parallèlement, dans le domaine des activités financières, BPCE a notamment pour missions d'assurer la centralisation des excédents de ressources et de réaliser toutes les opérations financières utiles au développement et au refinancement du Groupe, charge à elle de sélectionner l'opérateur de ces missions le plus efficace dans l'intérêt du Groupe. Elle offre par ailleurs des services à caractère bancaire aux entités du Groupe.

 

1.2. Mécanisme de garantie. — Le système de garantie et de solidarité a pour objet, conformément à l'article L.512-107 6 du Code monétaire et financier, de garantir la liquidité et la solvabilité du Groupe et des établissements affiliés à BPCE, ainsi que d'organiser la solidarité financière au sein des réseaux des Banques Populaires et des Caisses d'Epargne.

BPCE est chargée de prendre toutes mesures nécessaires pour organiser la garantie de solvabilité du Groupe ainsi que de chacun des réseaux, notamment en mettant en oeuvre les mécanismes appropriés de solidarité interne du Groupe et en créant un fonds de garantie commun aux deux réseaux dont il détermine les règles de fonctionnement, les modalités de déclenchement en complément des fonds des deux réseaux déjà existants ainsi que les contributions des établissements affiliés pour sa dotation et sa reconstitution.

BPCE gère ainsi le Fonds Réseau Banques Populaires, le Fonds Réseau Caisses d'Epargne et de Prévoyance et met en place le Fonds de Garantie Mutuel.

Le Fonds Réseau Banques Populaires est constitué d’un dépôt de 450 millions d’euros effectué par les Banques dans les livres de BPCE sous la forme d'un compte à terme d'une durée de dix ans et indéfiniment renouvelable.

Le Fonds Réseau Caisses d'Epargne et de Prévoyance fait l'objet d'un dépôt (450 millions d’euros) effectué par les Caisses dans les livres de BPCE sous la forme d'un compte à terme d'une durée de dix ans et indéfiniment renouvelable.

Le Fonds de Garantie Mutuel est constitué des dépôts effectués par les Banques Populaires et les Caisses d’Epargne dans les livres de BPCE sous la forme de comptes à terme d'une durée de dix ans et indéfiniment renouvelables. Le montant des dépôts est de 103 millions d’euros au 31 décembre 2010 et le fonds sera abondé chaque année à hauteur de 5 % de la contribution des Banques Populaires, des Caisses d’Epargne et de leurs filiales aux résultats consolidés du Groupe.

Le montant total des dépôts effectués auprès de BPCE au titre du Fonds Réseau Banques Populaires, du Fonds Réseau Caisses d'Epargne et de Prévoyance et du Fonds de Garantie Mutuel ne pourra être inférieur à 0,15 % et ne pourra excéder 0,3 % de la somme des Actifs Pondérés du Groupe.

La constitution par une Banque Populaire ou une Caisse d'Epargne d'un dépôt donne lieu à l'affectation au fonds pour risques bancaires généraux de cet établissement d'un montant identifié équivalent, exclusivement au titre du système de garantie et de solidarité.

Les Sociétés de caution mutuelle accordant statutairement l'exclusivité de leur cautionnement à une Banque Populaire bénéficient de la garantie de liquidité et de solvabilité de cette dernière avec laquelle elles sont agréées collectivement en application de l'article R.515-1 du Code monétaire et financier.

La liquidité et la solvabilité des Caisses de crédit maritime mutuel sont garanties au premier niveau pour chaque Caisse considérée, par la Banque Populaire qui en est l'actionnaire de référence et l'opératrice au titre de l'adossement technique et fonctionnel de la Caisse à la Banque Populaire d'adossement.

Le Directoire de BPCE a tout pouvoir pour mobiliser les ressources des différents contributeurs sans délai et selon l’ordre convenu, sur la base d’autorisations préalables délivrées à BPCE par les contributeurs.

 

1.3. Evénements significatifs :

— Rationalisation de l’organisation du Groupe BPCE : Prévu dès la constitution du Groupe BPCE le 31 juillet 2009, le projet de fusion-absorption de BP Participations et de CE Participations avec BPCE a été approuvé le 3 juin 2010 par le Conseil de surveillance de BPCE et les conseils d’administration des holdings de participation et réalisé le 5 août 2010, à l’issue des assemblées générales des trois sociétés.

Un certain nombre d’opérations se sont par ailleurs déroulées parallèlement à la fusion-absorption des holdings par BPCE :

 

– Mise en oeuvre d’un mécanisme de protection des activités de Compte Propre de CE Participations : Un mécanisme de protection spécifique a été mis en place afin de conserver certaines expositions économiques au niveau des Caisses d’Epargne. Cette garantie accordée par les Caisses d’Epargne porte sur les activités de compte propre en gestion extinctive de l’ancienne CNCE. Elle prend la forme de contrats d’échange de flux (Total Return Swaps - TRS) conclus par la SAS TRITON, détenue à 100 % par les Caisses d’Epargne, avec BPCE depuis la fusion-absorption de CE Participations et échangeant la performance du portefeuille contre une rémunération fixe.

– Augmentation de capital de BP Participations : L’Assemblée Générale Extraordinaire de BP Participations réunie le 30 juin 2010 a approuvé une augmentation de capital en numéraire (avec droit préférentiel de souscription) d’un montant de 7 102 milliers d’euros souscrite en juillet 2010 par la Banque Populaire d’Alsace à hauteur de 321 milliers d’euros.

– Détourage de Nexity ainsi que de GCE SEM, GCE Habitat et Erixel : Le 5 août 2010, préalablement à son absorption par BPCE, CE Participations a apporté ses participations dans Nexity (40,82 %), GCE SEM (100 %), GCE Habitat (100%) et Erixel (99,25 %) à une holding dédiée, CE Holding Promotion. Cette opération d’apport a été suivie d’une attribution gratuite des actions de CE Holding Promotion aux Caisses d’Epargne.

– Augmentation de capital de BPCE : Le 5 août 2010, BPCE a procédé à une augmentation de capital en numéraire de 965 312 milliers d’euros réservée aux Banques Populaires, dont 43 669 milliers d’euros pour l’établissement.

– Fusion-absorption de BP Participations et CE Participations par BPCE : Le 5 août 2010, les deux holdings de participations (CE Participations et BP Participations) ont fait l’objet d’une fusion-absorption par BPCE, opération rétroactive au 1er janvier 2010.

Cette opération a été rémunérée par des actions ordinaires A (pour les Caisses d’Epargne) et B (pour les Banques Populaires) et a constitué pour l’établissement en un échange de titres dont les impacts au compte de résultat (plus ou moins-value d’échange) sont présentés en Gains et Pertes sur Actifs Immobilisés.

 

— Augmentation de capital de BPCE : En août 2010, à l’issue des opérations de fusion, BPCE a procédé à une augmentation de capital en numéraire de 1 807 M€ souscrite à parité par les Banques Populaires et les Caisses d’Epargne, dont 40 865 milliers d’euros pour l’établissement.

 

— Remboursement de l’Etat : Au cours du second semestre 2010, le Groupe BPCE a remboursé une partie des fonds propres qui avaient été apportés par l’Etat à l’occasion de la création du nouveau groupe :

– 60 % des actions de préférence détenues par l’Etat ont été rachetées, soit 1 200 millions d’euros début août et 600 millions d’euros à l’issue de la cession de la SMC en septembre 2010 ;

– Un complément de 1 300 millions d’euros de titres super subordonnés a fait l’objet d’un remboursement, portant à 75 % la part des titres super subordonnés souscrits par l’Etat et remboursés.

 

1.4. Evénements postérieurs à la clôture. — Aucun évènement significatif connu à ce jour n’est susceptible d’amender les résultats 2010.

 

Note 2. – Principes et méthodes comptables.

 

2.1. Méthodes d'évaluation et de présentation appliquées. — Les comptes individuels annuels de la Banque Populaire d’Alsace sont établis et présentés conformément aux règles définies par BPCE dans le respect des règlements du Comité de la réglementation comptable (CRC) et du Comité de la réglementation bancaire et financière (CRBF). Par application du Règlement n° 91-01 du CRBF, la présentation des états financiers est conforme aux dispositions des règlements n° 2000-03 et n° 2005-04 du Comité de la Réglementation Comptable relatif aux documents de synthèse individuels.

Sauf mention spéciale, les informations financières produites sont exprimées en milliers d’euros.

 

2.2. Changements de méthodes comptables. — Le Règlement CRC n° 2009-03 relatif au traitement comptable des commissions et frais liés à l'octroi ou à l'acquisition d'un concours s’applique depuis le 1er janvier 2010. Les commissions et coûts relevant du périmètre d'application du règlement doivent désormais faire l'objet d'un étalement sur la durée de vie effective du crédit. Ce changement de méthode a eu un impact négatif de 7 786 milliers d’euros sur les capitaux propres de l’établissement au 1er janvier 2010.

Les autres textes adoptés par le Comité de la Réglementation Comptable et d’application obligatoire en 2010 n’ont pas d’impact significatif sur les comptes individuels de l’établissement.

L’établissement n’anticipe pas l’application des textes adoptés par le Comité de la Réglementation Comptable lorsqu’elle est optionnelle, sauf mention spécifique.

En 2009, dans le cadre de la création du Groupe BPCE, des travaux d’harmonisation des principes comptables des groupes Banque Populaire et Caisse d’Epargne ont été menés. Ces travaux se sont poursuivis au cours de l’exercice 2010 et se sont traduits de la façon suivante :

— Harmonisation des modèles de calcul des engagements sur les contrats d’épargne logement : un modèle de taux commun à l’ensemble du Groupe a été mis en oeuvre au cours de la période et s’est traduit par un impact positif de 178 milliers d’euros comptabilisé en marge nette d’intérêt. Les travaux d'harmonisation du modèle comportemental se poursuivront jusqu'en 2011 ;

— Harmonisation des méthodes de dépréciation du risque de crédit : depuis le 1er janvier 2010, et à l’instar de l’ensemble des Banques Populaires, l’établissement enregistre une provision pour risque de crédit, constituée sur le périmètre des engagements non douteux pour lesquels il est possible d’anticiper un risque de défaillance et de pertes à l’échéance (provisions sur base de portefeuilles). Ces provisions sont déterminées grâce à un modèle de calcul commun aux Banques Populaires et aux Caisses d’Epargne et défini autour de paramètres et de classes de risques bâlois. Ce changement de méthode s’est traduit par un impact négatif de 19 462 milliers d’euros sur les capitaux propres de l’établissement au 1er janvier 2010.

 

2.3. Principes comptables et méthodes d'évaluation. — Les comptes de l’exercice sont présentés sous une forme identique à celle de l’exercice précédent. Les conventions comptables générales ont été appliquées dans le respect du principe de prudence, conformément aux hypothèses de base :

— Continuité de l’exploitation,

— Permanence des méthodes comptables d’un exercice à l’autre,

— Indépendance des exercices,

et conformément aux règles générales d’établissement et de présentation des comptes annuels.

La méthode retenue pour l’évaluation des éléments inscrits en comptabilité est la méthode du coût historique et tous les postes du bilan sont présentés, le cas échéant, nets d'amortissements, de provisions et de corrections de valeur.

Les principales méthodes utilisées sont les suivantes :

 

2.3.1. Opérations en devises. — Les résultats sur opérations de change sont déterminés conformément au règlement n° 89-01 du Comité de la Réglementation Bancaire et Financière modifié par les règlements n° 90-01 et n° 95-04.

Les créances, les dettes et les engagements hors-bilan libellés en devises sont évalués au cours de change à la clôture de l'exercice. Les gains et pertes de change latents et définitifs sont enregistrés en compte de résultat. Les produits et les charges payés ou perçus sont enregistrés au cours du jour de la transaction.

Les immobilisations et titres de participation en devises financés en euros restent valorisés au coût d’acquisition.

Les opérations de change au comptant non dénouées sont valorisées au cours de clôture de l'exercice.

Les reports et déports sur les contrats de change à terme de couverture sont étalés prorata temporis en compte de résultat. Les autres contrats de change et les instruments financiers à terme en devises sont évalués au prix du marché. Les contrats de change à terme sec ou couverts par des instruments à terme sont réévalués au cours du terme restant à courir. Les swaps cambistes s’enregistrent comme des opérations couplées d’achats et de ventes à terme de devises. Les swaps financiers de devises sont assujettis aux dispositions du règlement 90-15 modifié du CRBF.

 

2.3.2. Opérations avec les établissements de crédit et la clientèle. — Les créances sur les établissements de crédit recouvrent l’ensemble des créances détenues au titre d’opérations bancaires sur des établissements de crédit à l’exception de celles matérialisées par un titre. Elles comprennent les valeurs reçues en pension, quel que soit le support, et les créances se rapportant à des pensions livrées sur titres. Elles sont ventilées entre créances à vue et créances à terme. Les créances sur les établissements de crédit sont inscrites au bilan à leur valeur nominale ou leur coût d'acquisition pour les rachats de créances, augmentés des intérêts courus non échus et nette des dépréciations constituées au titre du risque de crédit.

Les créances sur la clientèle comprennent les concours distribués aux agents économiques autres que les établissements de crédit, à l’exception de ceux matérialisés par un titre, les valeurs reçues en pension et les créances se rapportant à des pensions livrées sur titres. Elles sont ventilées en créances commerciales, comptes ordinaires débiteurs et autres concours à la clientèle. Les crédits à la clientèle émis sont inscrits au bilan à leur valeur nominale ou leur coût d'acquisition pour les rachats de créances, augmentés des intérêts courus non échus et nette des dépréciations constituées au titre du risque de crédit. Les commissions et coûts marginaux de transaction qui font l’objet d’un étalement sont intégrés à l’encours de crédit concerné.

Les dettes envers les établissements de crédit sont présentées selon leur durée initiale (à vue ou à terme) et les dettes envers la clientèle sont présentées selon leur nature (comptes d’épargne à régime spécial et autres dépôts pour la clientèle). Sont incluses, en fonction de leur contrepartie, les opérations de pension matérialisées par des titres ou des valeurs. Les intérêts courus sont enregistrés en dettes rattachées.

Les garanties reçues sont enregistrées en comptabilité en hors bilan. Elles font l'objet de réévaluations périodiques. La valeur comptable de l'ensemble des garanties prises sur un même crédit est limitée à l'encours de ce crédit.

 

— Créances restructurées : Les créances restructurées sont des créances détenues auprès de contreparties présentant des difficultés financières telles que l’établissement de crédit est amené à modifier les caractéristiques initiales (durée, taux d’intérêt) afin de permettre aux contreparties d’honorer le paiement des échéances.

Lors de la restructuration, le prêt fait l’objet d’une décote d’un montant égal à l’écart entre l’actualisation des flux contractuels initialement attendus et l’actualisation des flux futurs attendus de capital et d’intérêts issus de la restructuration. Le taux d’actualisation est le taux d’intérêt effectif d’origine pour les prêts à taux fixe ou le dernier taux effectif avant la date de restructuration pour les prêts à taux variable. Le taux effectif correspond au taux contractuel. Cette décote est inscrite au résultat en coût du risque et au bilan en diminution de l'encours correspondant. Elle est rapportée au compte de résultat, dans la marge d'intérêt, selon un mode actuariel sur la durée du prêt.

Une créance restructurée douteuse peut-être reclassée en encours sains lorsque les termes sont respectés. Ces créances reclassées sont spécifiquement identifiées. Lorsque la créance ayant fait l’objet d’une première restructuration présente à nouveau une échéance impayée, quelles qu’aient été les conditions de la restructuration, la créance est déclassée en créance douteuse.

La Banque Populaire d’Alsace a suspendu depuis 2005 le calcul de décote sur créances restructurées dans l’attente d’une nouvelle version de la chaîne de prêts permettant de déterminer la décote en fonction des nouvelles modalités selon lesquelles les flux attendus sont actualisés sur la base du taux contractuel d’origine de la créance. De ce fait, les principes comptables applicables aux décotes ne peuvent être appliqués mais leurs montants, non significatifs, induisent des impacts très limités sur les niveaux de marges du compte de résultat en fonction du classement dans lequel se trouvent les créances restructurées.

Dans ce contexte, les créances restructurées suivent le même traitement de dépréciation que les autres créances identifiées comme douteuses. La décote n’étant pas individualisée, la dépréciation sur ladite créance est globale.

 

— Créances douteuses : Les créances douteuses sont constituées de l'ensemble des encours échus et non échus, garantis ou non, dus par les débiteurs dont un concours au moins présente un risque de crédit avéré, identifié de manière individuelle. Un risque est avéré dès lors qu'il est probable que l'établissement ne percevra pas tout ou partie des sommes dues au titre des engagements souscrits par la contrepartie, nonobstant l'existence de garantie ou de caution.

L'identification en encours douteux est effectuée conformément aux dispositions du règlement n° 2002-03 du Comité de la Réglementation Comptable relatif au traitement comptable du risque de crédit, modifié par le règlement CRC n° 2005-03 du 25 novembre 2005, notamment en cas de créances impayées depuis plus de trois mois et six mois en matière immobilière et pour les créances sur les collectivités territoriales.

Un encours douteux compromis est un encours douteux dont les perspectives de recouvrement sont fortement dégradées et pour lequel un passage en perte à terme est envisagé. Les créances déchues de leur terme, les contrats de crédit bail résiliés, les concours à durée indéterminée dont la clôture a été notifiée sont présumés devoir être inscrits en douteux compromis. L’existence de garanties couvrant la quasi-totalité des risques et les conditions d’évolution de la créance douteuse doivent être prises en considération pour qualifier un encours douteux de compromis et pour quantifier la dépréciation. Un an après sa classification en encours douteux, un encours douteux est présumé être compromis sauf si le passage en perte à terme n’est pas envisagé. Le classement d’un encours douteux en douteux compromis n’entraîne pas le classement par « contagion » dans cette dernière catégorie des autres encours et engagements douteux relatifs à la contrepartie concernée.

Les intérêts courus et ou échus non perçus sur créances douteuses sont comptabilisés en produits d'exploitation bancaire et dépréciés à due concurrence. Lorsque la créance est qualifiée de compromise les intérêts courus non encaissés ne sont plus comptabilisés.

Plus généralement, les créances douteuses sont réinscrites en encours sains quand les règlements reprennent de façon régulière pour les montants correspondant aux échéances contractuelles, et lorsque la contrepartie ne présente plus de risque de défaillance.

 

— Opérations de pension : Les opérations de pension livrée sont comptabilisées conformément aux dispositions du règlement n° 89-07 du CRBF complété par l'instruction n° 94-06 de la Commission bancaire.

Les éléments d'actif mis en pension sont maintenus au bilan du cédant, qui enregistre au passif le montant encaissé, représentatif de sa dette à l'égard du cessionnaire. Le cessionnaire enregistre à l'actif le montant versé représentatif de sa créance à l'égard du cédant. Lors des arrêtés comptables, les actifs mis en pension, ainsi que la dette à l'égard du cessionnaire ou la créance sur le cédant, sont évalués selon les règles propres à chacune de ces opérations.

 

— Dépréciation : Les créances, dont le recouvrement est devenu incertain, donnent lieu à la constitution de dépréciations, inscrites en déduction de l’actif, destinées à couvrir le risque de perte. Les dépréciations sont calculées créance par créance en tenant compte de la valeur actuelle des garanties reçues. Elles sont déterminées selon une fréquence au moins trimestrielle et sur la base de l'analyse du risque et des garanties disponibles. Les dépréciations couvrent au minimum les intérêts non encaissés sur encours douteux.

Les dépréciations pour pertes probables avérées couvrent l'ensemble des pertes prévisionnelles, calculées par différence entre les capitaux restant dus et les flux prévisionnels actualisés selon le taux effectif.

Pour les petites créances aux caractéristiques similaires, une estimation statistique peut être retenue.

Les dotations et les reprises de dépréciation constatées pour risque de non recouvrement sont enregistrées en « Coût du risque » à l’exception des dépréciations relatives aux intérêts sur créances douteuses présentées, comme les intérêts ainsi dépréciés, en « Intérêts et produits assimilés ». La reprise de la dépréciation liée au seul passage du temps est enregistrée en « Intérêts et assimilés ».

Les créances irrécouvrables sont inscrites en pertes et les dépréciations correspondantes font l'objet d'une reprise.

 

2.3.3. Opérations de crédit-bail et de locations simples. — La Banque Populaire d’Alsace exerce en direct une activité de crédit-bail mobilier, de location avec option d’achat et de location simple.

L‘avis du Comité d’urgence du CNC n° 2006-C dispose que les immobilisations destinées une activité de crédit-bail mobilier, immobilier, de location avec option d’achat et de location simple sont enregistrées à l’actif du bilan du bailleur. Pour cette catégorie d’actifs, par dérogation aux règles du PCG sur la comptabilisation des actifs, c’est la notion de propriété juridique qui s’applique et non celle de contrôle. Les immobilisations sont enregistrées pour leur valeur d’entrée et la ventilation des actifs par composants ne s’applique pas chez le bailleur lorsque les charges d’entretien/remplacement incombent contractuellement au crédit preneur. En cas de rupture de contrat, l’approche par composant s’applique de manière prospective.

En application de ce même avis, le crédit bailleur a la possibilité d’amortir les actifs concernés dans ses comptes individuels soit sur la durée du contrat (amortissement financier i.e. égal à la fraction de loyer acquise), soit sur la durée normale d’utilisation du bien (amortissement linéaire/dégressif). Le choix de l’option s’applique à l’ensemble des biens affectés à une même catégorie d’opérations.

A la Banque Populaire d’Alsace, les matériels acquis dans le cadre de cette activité sont amortis selon les durées usuelles retenues pour les matériels concernés, soit selon le mode dégressif si les textes l’autorisent, soit selon le mode linéaire dans le cas contraire. Afin de limiter les résultats de cession lorsque les contrats arrivent à échéance, la banque s’efforce, tout en veillant au respect des dispositions fiscales, d’aligner la durée d’amortissement du bien loué sur celle du contrat.

En application du règlement CRC n° 2009-03, les commissions et coûts marginaux de transaction qui font l’objet d’un étalement sur la durée du bail sont intégrés à l’encours concerné.

Les loyers impayés sont identifiés, comptabilisées et provisionnées conformément au règlement CRC n° 2002-03 relatif au risque de crédit.

 

2.3.4. Titres. — Le terme « titres » recouvre les titres du marché interbancaire, les bons du Trésor et les autres titres de créances négociables, les obligations et les autres valeurs mobilières dites à revenu fixe (c’est-à-dire à rendement non aléatoire), les actions et les autres titres à revenu variable.

Les opérations sur titres sont régies au plan comptable par deux textes principaux :

– le règlement CRC n° 2005-01, modifiant le règlement CRBF n° 90-01 du 23 février 1990 et complété par l’instruction n° 94-07 de la Commission bancaire, qui définit les règles générales de comptabilisation et de valorisation des titres,

– le règlement du CRBF n° 89-07, complété de l’instruction n° 94-06 de la Commission bancaire, qui définit les règles relatives à des opérations particulières de cession comme les cessions temporaires de titres.

Les titres sont classés dans les catégories suivantes : titres de participation et parts dans les entreprises liées, autres titres détenus à long terme, titres d’investissement, titres de l’activité de portefeuille, titres de placement et titres de transaction,

Pour les titres de transaction, de placement, d’investissement ainsi que de l’activité de portefeuille, les risques de défaillance avérés de la contrepartie dont les impacts peuvent être isolés font l’objet de dépréciations dont les mouvements sont inscrits en coût du risque.

 

— Titres de transaction : Il s’agit des titres acquis ou vendus avec l’intention de les revendre ou de les racheter à court terme. Pour être éligible dans cette catégorie, les titres doivent, à la date de comptabilisation initiale, être négociables sur un marché actif et les prix du marché doivent être accessibles et représentatifs de transactions réelles intervenant régulièrement sur le marché dans des conditions de concurrence normale. Il peut s’agir de titres à revenu fixe ou de titres à revenu variable.

Les titres de transaction sont enregistrés pour leur prix d’acquisition frais exclus, en incluant le cas échéant les intérêts courus. En cas de vente à découvert, la dette est inscrite au passif pour le prix de vente des titres, frais exclus.

A la clôture, ils sont évalués au prix de marché du jour le plus récent : le solde global des différences résultant des variations de cours est porté au compte de résultat. Pour les parts d’OPCVM et de FCP, les valeurs de marché correspondent aux valeurs liquidatives disponibles dans le contexte de marché en vigueur à la date d’arrêté.

Les titres enregistrés parmi les titres de transaction ne peuvent, sauf situations exceptionnelles de marché nécessitant un changement de stratégie ou en cas de disparition d’un marché actif pour les titres à revenu fixe, être transférés vers une autre catégorie comptable, et continuent à suivre les règles de présentation et de valorisation des titres de transaction jusqu’à leur sortie de bilan par cession, remboursement intégral, ou passage en pertes.

 

— Titres de placement : Sont considérés comme des titres de placement, les titres qui ne sont inscrits dans aucune autre catégorie.

Les titres de placement sont enregistrés pour leur prix d’acquisition frais exclus.

Le cas échéant, pour les titres à revenu fixe, les intérêts courus sont constatés dans des comptes rattachés en contrepartie du compte de résultat au poste "Intérêts et produits assimilés".

La différence éventuelle entre le prix d'acquisition et la valeur de remboursement (prime ou décote) des titres à revenu fixe est rapportée au compte de résultat sur la durée résiduelle du titre en utilisant la méthode actuarielle.

Les titres de placement sont évalués au plus bas de leur prix d'acquisition ou de leur prix de marché. Pour les parts d’OPCVM et de FCP, les valeurs de marché correspondent aux valeurs liquidatives disponibles dans le contexte de marché en vigueur à la date d’arrêté.

Les moins-values latentes font l'objet d'une dépréciation qui peut être appréciée par ensembles homogènes de titres, sans compensation avec les plus values constatées sur les autres catégories de titres.

Les gains, provenant des éventuels instruments de couverture, au sens de l’article 4 du règlement n° 88-02 du CRB, sont pris en compte pour le calcul des dépréciations. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées,

Les plus et moins-values de cession réalisées sur les titres de placement, ainsi que les dotations et reprises de dépréciations sont enregistrées dans la rubrique « Gains/Pertes sur opérations de placement et assimilés ».

 

— Titres d’investissement : Ce sont des titres à revenu fixe assortis d’une échéance fixe qui ont été acquis ou reclassés de la catégorie « Titres de transaction » ou de la catégorie « Titres de placement » avec l’intention manifeste et la capacité de les détenir jusqu’à l’échéance. Les titres ne doivent pas être soumis à une contrainte existante, juridique ou autre, qui serait susceptible de remettre en cause l’intention de détention jusqu’à l’échéance des titres. Le classement en titres d’investissement ne fait pas obstacle à leur désignation comme éléments couverts contre le risque de taux d’intérêt.

Les titres d’investissement sont enregistrés pour leur prix d’acquisition, frais exclus. Lorsqu'ils proviennent du portefeuille de placement, ils sont inscrits à leur prix d'acquisition et les dépréciations antérieurement constituées sont reprises sur la durée de vie résiduelle des titres concernés.

L'écart entre le prix d'acquisition et la valeur de remboursement des titres, ainsi que les intérêts courus attachés à ces derniers sont enregistrés selon les mêmes règles que celles applicables aux titres de placement à revenu fixe.

Ils peuvent faire l'objet d'une dépréciation s'il existe une forte probabilité que l'établissement ne conserve pas les titres jusqu'à l'échéance en raison de circonstances nouvelles, ou s’il existe des risques de défaillance de l’émetteur des titres. Les plus values latentes ne sont pas comptabilisées.

Les titres d’investissement ne peuvent sauf exceptions pas faire l’objet de vente ou de transfert dans une autre catégorie de titres.

Les titres de transaction ou de placement à revenus fixes, reclassés vers la catégorie titres d’investissement par application des dispositions du Règlement CRC n° 2008-17 peuvent toutefois être cédés lorsque le marché sur lequel ils sont échangés redevient actif.

 

— Titres de l’activité de portefeuille : L'activité de portefeuille consiste à investir avec pour objectif d'en retirer un gain en capital à moyen terme, sans intention d'investir durablement dans le développement du fonds de commerce de l'entreprise émettrice ni de participer activement à sa gestion opérationnelle. Il ne peut s'agir en principe que de titres à revenu variable. Cette activité doit être exercée de manière significative et permanente dans un cadre structuré procurant une rentabilité récurrente provenant principalement des plus-values de cession réalisées.

Les titres de l’activité de portefeuille sont enregistrés pour leur prix d’acquisition, frais exclus.

A la clôture de l'exercice, ils figurent au bilan au plus bas de leur coût historique ou de leur valeur d'utilité. Les moins-values latentes font obligatoirement l'objet d’une dépréciation. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées.

Les titres enregistrés parmi les titres de l’activité de portefeuille ne peuvent être transférés vers une autre catégorie comptable.

 

— Titres de participation et parts dans les entreprises liées : Relèvent de cette catégorie les titres dont la possession durable est estimée utile à l’activité de l’entreprise car elle permet notamment d’exercer une influence notable sur les organes d’administration des sociétés émettrices ou d’en assurer le contrôle.

Les titres de participation et parts dans les entreprises liées sont enregistrés pour leur prix d’acquisition frais inclus.

A la clôture de l'exercice, ils sont individuellement évalués au plus bas de leur valeur d’acquisition ou de leur valeur d’utilité. La valeur d’utilité est appréciée notamment au regard de critères tels que le caractère stratégique, la volonté de soutien ou de conservation, le cours de bourse, l’actif net comptable, l’actif net réévalué, des éléments prévisionnels. Les moins values latentes, calculées par lignes de titres, font l’objet d’une dépréciation sans compensation avec les plus values latentes constatées. Les plus values latentes ne sont pas comptabilisées.

Les titres enregistrés parmi les titres de participation et parts dans les entreprises liées ne peuvent être transférés vers une autre catégorie comptable.

 

— Autres titres détenus à long terme : Ce sont des titres acquis afin de favoriser le développement de relations professionnelles durables en créant un lien privilégié avec l'entreprise émettrice mais sans influence dans la gestion de l'entreprise dont les titres sont détenus en raison du faible pourcentage des droits de vote qu'ils représentent.

Les autres titres détenus à long terme sont enregistrés pour leur prix d’acquisition, frais exclus.

Ils figurent au bilan au plus bas de leur coût historique ou de leur valeur d'utilité. Cette dernière, pour les titres cotés ou non, correspond à ce que l'entreprise accepterait de décaisser pour obtenir ces titres si elle avait à les acquérir compte tenu de son objectif de détention. Les moins-values latentes font obligatoirement l'objet d’une dépréciation. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées.

Les titres enregistrés parmi les autres titres détenus à long terme ne peuvent être transférés vers une autre catégorie comptable.

 

— Reclassement d’actifs financiers : Dans un souci d’harmonisation et de cohérence avec les normes IFRS, le Conseil National de la Comptabilité a publié le règlement n° 2008-17 du 10 décembre 2008 modifiant le règlement n° 90-01 du Comité de la Réglementation Bancaire relatif à la comptabilisation des opérations sur titres. Ce règlement reprend les dispositions de l’avis n° 2008-19 du 8 décembre 2008 relatif aux transferts de titres hors de la catégorie « titres de transaction » et hors de la catégorie « titres de placement ».

Le reclassement hors de la catégorie « Titres de transaction », vers les catégories « Titres d’investissement » et « Titres de placement » est désormais possible dans les deux cas suivants :

a) dans des situations exceptionnelles de marché nécessitant un changement de stratégie ;

b) lorsque des titres à revenu fixe ne sont plus, postérieurement à leur acquisition, négociables sur un marché actif et si l’établissement a l’intention et la capacité de les détenir dans un avenir prévisible ou jusqu’à leur échéance.

Le transfert de la catégorie « Titres de placement » vers la catégorie « Titres d’investissement » est applicable à la date de transfert dans l’une ou l’autre des conditions suivantes :

a) dans des situations exceptionnelles de marché nécessitant un changement de stratégie

b) lorsque les titres à revenu fixe ne sont plus négociables sur un marché actif.

La Banque Populaire d’Alsace n’a procédé à aucun reclassement d’actifs financiers en 2010.

 

2.3.5. Immobilisations incorporelles et corporelles. — Les règles de comptabilisation des immobilisations sont définies par :

– le règlement CRC n° 2004-06 relatif la comptabilisation et à l’évaluation des actifs et,

– le règlement CRC n° 2002-10 relatif à l’amortissement et à la dépréciation des actifs,

 

— Immobilisations incorporelles : Une immobilisation incorporelle est un actif non monétaire sans substance physique. Les immobilisations incorporelles sont inscrites pour leur coût d’acquisition qui comprend le prix d’achat et les frais accessoires. Elles sont amorties selon leur durée probable d’utilisation.

Les logiciels sont amortis sur une durée maximum 5 ans. La quote-part d’amortissement supplémentaire dont peuvent bénéficier les logiciels en application des dispositions fiscales est inscrite en amortissement dérogatoire. La durée retenue par la Banque Populaire d’Alsace est de 3 ans, sans mise en oeuvre des dispositions fiscales d’amortissement dérogatoire.

Les droits au bail sont amortis de manière linéaire sur la durée de vie résiduelle du bail et font l’objet de dépréciations si nécessaire par rapport à la valeur de marché.

 

— Immobilisations corporelles : Une immobilisation corporelle est un actif physique détenu, soit pour être utilisé dans la production ou la fourniture de biens ou de services, soit pour être loué à des tiers, soit à des fins de gestion interne et dont l'entité attend qu'il soit utilisé au-delà de l'exercice en cours.

Les constructions étant des actifs composés de plusieurs éléments ayant des utilisations différentes dès l’origine, chaque élément est comptabilisé séparément à sa valeur d’acquisition et un plan d’amortissement propre à chacun des composants est retenu.

Le montant amortissable est la valeur brute sous déduction de la valeur résiduelle lorsque cette dernière est mesurable, significative et durable. Les principaux composants des constructions sont amortis selon la durée de consommation des avantages économiques attendus, soit en général la durée de vie du bien :

 

Composants

Durée d’utilité

Terrains

NA

Façades non destructibles

NA

Façades / couverture / étanchéité

30 ans

Fondations / ossatures

40 ans

Equipements techniques

15 ans

Aménagements intérieurs

10 ans

 

Les autres immobilisations corporelles sont inscrites à leur coût d’acquisition, à leur coût de production ou à leur coût réévalué. Le coût des immobilisations libellé en devises est converti en euros au cours du jour de l’opération. Les biens sont amortis selon la durée de consommation des avantages économiques attendus, soit en général la durée de vie du bien :

 

Biens

Durée d’utilité

Machines de bureau prêtées

3 ans

Matériel de bureau

5 ans

Matériel automobile

4 ans

Matériel comptable

5 ans

Matériel informatique

3 ans

Mobilier

10 ans

Installation de sécurité

10 ans

Installation de téléphone

10 ans

Installation de vidéo surveillance

5 ans

Coffres forts

20 ans

 

Le cas échéant, les immobilisations peuvent faire l’objet d’une dépréciation.

Les immeubles de placement constituent des immobilisations hors exploitation et sont comptabilisés suivant la méthode des composants.

 

2.3.6. Dettes représentées par un titre. — Les dettes représentées par un titre sont présentées selon la nature de leur support : bons de caisse, titres du marché interbancaire et titres de créances négociables, titres obligataires et assimilés, à l’exclusion des titres subordonnés qui sont classés sur une ligne spécifique au passif.

Les intérêts courus non échus attachés à ces titres sont portés dans un compte de dettes rattachées en contrepartie du compte de résultat.

Les frais d’émission sont pris en charge dans la totalité de l’exercice ou étalés sur la durée de vie des emprunts correspondants. Les primes d’émission et de remboursement sont étalées sur la durée de la vie de l’emprunt par le biais d’un compte de charge à répartir. Les intérêts courus à verser relatifs à ces dettes sont portés en compte de dettes rattachées en contrepartie du compte de résultat.

 

2.3.7. Dettes subordonnées. — Les dettes subordonnées regroupent les fonds provenant de l’émission de titres ou d’emprunts subordonnés, à durée déterminée ou à durée indéterminée, et les dépôts de garantie à caractère mutuel. Le remboursement en cas de liquidation du débiteur n’est possible qu’après désintéressement des autres créanciers.

Les intérêts courus à verser attachés aux dettes subordonnées sont portés dans un compte de dettes rattachées en contrepartie du compte de résultat.

 

2.3.8. Provisions. — Ce poste recouvre les provisions destinées à couvrir des risques et des charges non directement liés à des opérations bancaires au sens de l'article L311-1 du Code monétaire et financier et des opérations connexes définies à l'article L311-2 de ce même code, nettement précisés quant à leur objet, et dont le montant ou l'échéance ne peuvent être fixés de façon précise. Conformément aux dispositions du règlement CRC n° 2000-06, la constitution de telles provisions est subordonnée à l’existence d’une obligation envers un tiers à la clôture et à l’absence de contrepartie équivalente attendue de ce tiers.

Il recouvre en outre les provisions destinées à couvrir des risques et des charges liés à des opérations bancaires au sens de l'article L311-1 du Code monétaire et financier et des opérations connexes définies à l'article L311-2 de ce même code que des évènements survenus ou en cours rendant probables, nettement précisés quant à leur objet mais dont la réalisation est incertaine.

Il comprend notamment une provision pour engagements sociaux, une provision pour risques de contrepartie et une provision épargne logement.

 

— Engagements sociaux : Les avantages versés au personnel sont comptabilisés en application de la Recommandation n° 2003-R-01 du Conseil National de la Comptabilité. Ils sont classés en 4 catégories :

– Avantages à court terme : Les avantages à court terme recouvrent principalement les salaires, congés annuels, intéressement, participation, primes payés dans les douze mois de la clôture de l’exercice et se rattachant à cet exercice. Ils sont comptabilisés en charge de l’exercice y compris pour les montants restant dus à la clôture.

– Avantages à long terme : Les avantages à long terme sont des avantages généralement liés à l’ancienneté, versés à des salariés en activité et payés au-delà de douze mois de la clôture de l’exercice; il s’agit en particulier des primes pour médaille du travail.

Ces engagements font l’objet d’une provision correspondant à la valeur des engagements à la clôture.

Ces derniers sont évalués selon une méthode actuarielle tenant compte d’hypothèses démographiques et financières telles que l’âge, l’ancienneté, la probabilité de présence à la date d’attribution de l’avantage et le taux d’actualisation. Ce calcul opère une répartition de la charge dans le temps en fonction de la période d’activité des membres du personnel (méthode des unités de crédits projetées).

– Indemnités de fin de contrat de travail : Il s’agit des indemnités accordées aux salariés lors de la résiliation de leur contrat de travail avant le départ en retraite, que ce soit en cas de licenciement ou d’acceptation d’un plan de départ volontaire. Les indemnités de fin de contrat de travail font l’objet d’une provision. Celles qui sont versées plus de douze mois après la date de clôture donnent lieu à actualisation.

– Avantages postérieurs à l’emploi : Les avantages au personnel postérieurs à l’emploi recouvrent les indemnités de départ en retraite, les retraites et avantages aux retraités.

Ces avantages peuvent être classés en deux catégories : les régimes à cotisations définies (non représentatifs d’un engagement à provisionner pour l’entreprise) et les régimes à prestations définies (représentatifs d’un engagement à la charge de l’entreprise et donnant lieu à évaluation et provisionnement).

Les engagements sociaux du Groupe qui ne sont pas couverts par des cotisations passées en charge et versées à des fonds de retraite ou d’assurance sont provisionnés au passif du bilan.

La méthode d’évaluation utilisée est identique à celle décrite pour les avantages à long terme.

La comptabilisation des engagements tient compte de la valeur des actifs constitués en couverture des engagements et des éléments actuariels non-reconnus.

Les écarts actuariels des avantages postérieurs à l’emploi, représentatifs des différences liées aux hypothèses de calcul (départs anticipés, taux d’actualisation, etc.) ou constatées entre les hypothèses actuarielles et les calculs réels (rendement des actifs de couverture, etc.) sont amortis selon la règle dite du corridor, c’est-à-dire pour la partie qui excède une variation de plus ou moins 10 % des engagements ou des actifs.

La charge annuelle au titre des régimes à prestations définies comprend le coût des services rendus de l’année, le coût financier lié à l’actualisation des engagements, les rendements attendus des actifs de couverture et éventuellement l’amortissement des éléments non reconnus.

 

— Provisions épargne logement : Les comptes épargne logement (CEL) et les plans épargne logement (PEL) sont des produits d’épargne proposés aux particuliers dont les caractéristiques sont définies par la loi de 1965 sur l’épargne logement et les décrets pris en application de cette loi.

Le régime d’épargne logement génère des engagements de deux natures pour les établissements qui commercialisent ces produits :

– l’engagement de devoir, dans le futur, accorder à la clientèle des crédits à un taux déterminé fixé à l’ouverture du contrat pour les PEL ou à un taux fonction de la phase d’épargne pour les contrats CEL ;

– l’engagement de devoir rémunérer l’épargne dans le futur à un taux fixé à l’ouverture du contrat pour une durée indéterminée pour les PEL ou à un taux fixé chaque semestre en fonction d’une formule d’indexation fixée par la loi pour les contrats de CEL.

 

Les engagements présentant des conséquences potentiellement défavorables pour le Groupe sont évalués pour chacune des générations de plans d’épargne logement d’une part et pour l’ensemble des comptes épargne logement d’autre part.

 

Les risques attachés à ces engagements sont couverts par une provision dont le montant est déterminé par l’actualisation des résultats futurs dégagés sur les encours en risques :

– l’encours d’épargne en risque correspond au niveau d’épargne futur incertain des plans existant à la date de calcul de la provision. Il est estimé statistiquement en tenant compte du comportement des souscripteurs épargnants, pour chaque période future, par différence entre les encours d’épargne probables et les encours d’épargne minimum attendus ;

– l’encours de crédits en risque correspond aux encours de crédits déjà réalisés mais non encore échus à la date de calcul et des crédits futurs estimés statistiquement en tenant compte du comportement de la clientèle et des droits acquis et projetés attachés aux comptes et plans d’épargne logement.

Les résultats des périodes futures sur la phase d’épargne sont déterminés, pour une génération considérée, par différence entre le taux réglementé offert et la rémunération attendue pour un produit d’épargne concurrent.

Les résultats des périodes futures sur la phase de crédit sont déterminés par différence entre le taux fixé à l’ouverture du contrat pour les PEL ou à un taux fonction de la phase d’épargne pour les contrats de CEL, et le taux anticipé des prêts à l’habitat non réglementés.

Lorsque la somme algébrique de la mesure des engagements futurs sur la phase d’épargne et sur la phase de crédit d’une même génération de contrats traduit une situation potentiellement défavorable pour le Groupe, une provision est constituée, sans compensation entre les générations. Les engagements sont estimés par application de la méthode Monte-Carlo pour traduire l’incertitude sur les évolutions potentielles des taux d’intérêt et leurs conséquences sur les comportements futurs modélisés des clients et sur les encours en risque.

La provision est inscrite au passif du bilan et les variations sont enregistrées en produit net bancaire.

 

2.3.9. Fonds pour risques bancaires généraux. — Ces fonds sont destinés à couvrir les risques inhérents aux activités de l’entité, conformément aux conditions requises par l'article 3 du règlement n° 90-02 du CRBF et par l'instruction n° 86-05 modifiée de la Commission bancaire.

Ils comprennent également les montants dotés au Fonds Régional de Solidarité et aux fonds constitués dans le cadre du mécanisme de garantie (note 1.2) ainsi que les provisions pour investissements.

 

2.3.10. Instruments financiers à terme. — Les opérations de couverture et de marché sur des instruments financiers à terme de taux d’intérêt, de change ou d'actions sont enregistrées conformément aux dispositions des règlements n°88-02 et 90-15 du CRBF modifiés et de l’instruction 94-04 modifiée par l’instruction 2003-03 de la Commission bancaire.

Les engagements relatifs à ces opérations sont inscrits dans les comptes de hors bilan pour la valeur nominale des contrats. A la date de clôture, le montant de ces engagements représente le volume des opérations non dénouées à la clôture.

Les principes comptables appliqués diffèrent selon la nature des instruments et les intentions des opérateurs à l'origine.

 

— Opérations fermes : Les contrats d'échange de taux et assimilés (accords de taux futurs, garantie de taux plancher et plafond) sont classés selon le critère de l'intention initiale dans les catégories suivantes :

– micro-couverture (couverture affectée)

– macro-couverture (gestion globale de bilan)

– positions spéculatives/positions ouvertes isolées

– gestion spécialisée d’un portefeuille de transaction

Les montants perçus ou payés concernant les deux premières catégories sont comptabilisés prorata temporis dans le compte de résultat.

Les charges et produits d’instruments utilisés à titre de couverture d’un élément ou d’un ensemble d’éléments homogènes sont enregistrés en résultat de manière symétrique à la prise en compte des produits et charges sur les éléments couverts. Les éléments de résultat de l’instrument de couverture sont comptabilisés dans le même poste que les produits et charges concernant les éléments couverts en « intérêts et produits ou charges assimilés ». Le poste « gains ou pertes sur opérations de portefeuille de négociation » est utilisé lorsque les éléments couverts sont inclus dans le portefeuille de négociation.

Les charges et produits relatifs aux instruments financiers à terme ayant pour objet de couvrir et de gérer un risque global de taux sont inscrits prorata temporis en compte de résultat au poste « intérêts et produits ou charges assimilées ». Les gains et les pertes latents ne sont pas enregistrés.

Les charges et les produits relatifs à certains contrats constituant des positions ouvertes isolées sont enregistrés dans les résultats au dénouement des contrats ou prorata temporis selon la nature de l’instrument. Les pertes latentes éventuelles, constatées par rapport à la valeur de marché, font l’objet d’une provision pour risques et charges. La détermination de cette valeur est fonction de la nature des marchés concernés (organisés et assimilés ou de gré à gré). Sur les marchés organisés, les instruments bénéficient d’une cotation permanente et d’une liquidité suffisante pour justifier leur valorisation au prix de marché. Les plus values latentes ne sont pas enregistrées.

Les contrats relevant de la gestion spécialisée sont valorisés selon les méthodes du coût de remplacement ou obligataire après prise en compte d’une décote pour tenir compte du risque de contrepartie et de la valeur actualisée des frais de gestion futurs. Les variations de valeur d’un arrêté comptable à l’autre sont inscrites immédiatement en compte de résultat au poste « gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation ».

Les soultes de résiliation ou d'assignation sont comptabilisées comme suit :

– Pour les opérations classées en gestion spécialisée ou en position ouverte isolée, les soultes sont rapportées immédiatement en compte de résultat.

– Pour les opérations de micro-couverture et de macro-couverture, les soultes sont soit amorties sur la durée de vie résiduelle de l'élément anciennement couvert soit rapportées immédiatement en compte de résultat.

 

— Opérations conditionnelles : Le montant notionnel de l'instrument sous-jacent sur lequel porte l'option ou le contrat à terme est enregistré en distinguant les contrats de couverture des contrats négociés dans le cadre d'opérations de marché.

Pour les opérations sur options de taux d’intérêt, de change ou sur actions, les primes payées ou encaissées sont enregistrées en compte d'attente. A la clôture de l'exercice, ces options font l'objet d'une valorisation portée en compte de résultat dans le cas de produits cotés sur un marché organisé ou assimilé. Pour les marchés de gré à gré, seules les moins-values font l’objet d’une provision et les plus values latentes ne sont pas enregistrées. Lors de la revente, du rachat, de l'exercice ou à l'expiration, les primes sont enregistrées immédiatement en compte de résultat.

Pour les opérations de couverture, les produits et charges sont rapportés de manière symétrique à ceux afférents à l'élément couvert. Les instruments conditionnels vendeurs ne sont pas éligibles au classement en macro-couverture.

Les marchés de gré à gré peuvent être assimilés à des marchés organisés lorsque les établissements qui jouent le rôle de mainteneurs de marchés garantissent des cotations permanentes dans des fourchettes réalistes ou lorsque des cotations de l’instrument financier sous-jacent s’effectuent elles-mêmes sur un marché organisé. Dans le cas des contrats d'échange de taux d'intérêt ou de devises, la valeur de marché est déterminée en fonction du prix calculé en actualisant aux taux d'intérêt du marché les flux futurs et en tenant compte des risques de contrepartie et de la valeur actualisée des frais de gestion futurs. Les variations de valeurs des options non cotées sont déterminées selon un calcul mathématique.

 

2.3.11. Intérêts et assimilés – Commissions. — Les intérêts et les commissions assimilables par nature à des intérêts sont enregistrés en compte de résultat prorata temporis.

Les commissions et coûts liées à l'octroi ou à l'acquisition d'un concours sont notamment assimilés à des compléments d’intérêts et sont étalés sur la durée de vie effective du crédit au prorata du capital restant dû.

Les autres commissions sont enregistrées selon la nature de la prestation :

– Commissions rémunérant une prestation instantanée : enregistrement lors de l’achèvement des prestations.

– Commissions rémunérant une prestation continue ou discontinue avec plusieurs échéances successives échelonnées : enregistrement au fur et à mesure de l’exécution de la prestation.

 

2.3.12. Revenus des titres à revenu variable. — Les dividendes sont comptabilisés dès que leur paiement a été décidé par l’organe compétent. Ils sont enregistrés en « Revenus des titres à revenu variable ».

Les revenus d'obligations ou des titres de créances négociables sont comptabilisés pour la partie courue dans l'exercice.

 

2.3.13. Impôt sur les bénéfices. — La charge d’impôt figurant au compte de résultat correspond à l’impôt sur les sociétés dû au titre de l’exercice ainsi qu’à la provision pour impôts sur les GIE fiscaux.

Les réseaux Caisses d’Epargne et Banques Populaires bénéficient depuis l’exercice 2010 des dispositions de l’article 91 de la loi de finance rectificative pour 2008, qui étend le mécanisme de l’intégration fiscale aux réseaux bancaires.

L’établissement a signé avec sa mère intégrante une convention d’intégration fiscale qui lui assure de constater dans ses comptes la dette d’impôt dont elle aurait été redevable en l’absence d’intégration fiscale mutualiste.

 

Note 3. Informations sur le bilan.

 

Sauf information contraire, les notes explicatives sur les postes du bilan sont présentées nettes d'amortissements et de dépréciations.

 

3.1. Opérations interbancaires (en milliers d'euros) :

 

Actif

31/12/2010

31/12/2009

Créances à vue (1)

70 585

157 066

    Comptes ordinaires

70 585

157 066

    Comptes et prêts au jour le jour

0

0

    Valeurs et titres reçus en pension au jour le jour

0

0

Valeurs non imputées

30

20

Créances à terme (1)

462 847

374 534

    Comptes et prêts à terme

462 847

374 534

    Prêts subordonnés et participatifs

0

0

    Valeurs et titres reçus en pension à terme

0

0

Créances rattachées

2 679

2 928

Créances douteuses

0

0

    Dont créances douteuses compromises

0

0

Dépréciations des créances interbancaires

0

0

    Dont dépréciation sur créances douteuses compromises

0

0

        Total

536 141

534 548

(1) Opérations avec le réseau incluses

 

Au 31 décembre 2010, les créances sur opérations avec le réseau se décomposent en 70 162 milliers d'euros à vue et 360 771 milliers d'euros à terme, dont 2 289 milliers d’euros au titre de la quote-part de la Banque Populaire d’Alsace dans le montant des dépôts constitutifs du Fonds de Garantie Mutuel, et 20 090 milliers d’euros au titre de la quote-part de la Banque Populaire d’Alsace dans le montant des dépôts constitutifs du Fonds du Réseau Banque Populaire (cf. Note 1.2). Ces mêmes créances étaient au 31 décembre 2009 respectivement de 74 385 milliers d’euros et de 372 031 milliers d’euros.

La centralisation à la Caisse des dépôts et consignations de la collecte du Livret A et du LDD représente 44 314 milliers d'euros au 31 décembre 2010 contre 34 210 milliers d’euros au 31 décembre 2009

 

Passif

31/12/2010

31/12/2009

Dettes à vue (1)

16 229

24 844

    Comptes ordinaires créditeurs

16 229

24 844

    Comptes et emprunts au jour le jour

0

0

    Valeurs et titres donnés en pension au jour le jour

0

0

Autres sommes dues

5 410

3 692

Dettes à terme (1)

2 691 285

2 540 848

    Comptes et emprunts à terme

2 691 285

2 540 848

    Valeurs et titres donnés en pension à terme

0

0

Dettes rattachées

19 821

19 650

        Total

2 732 745

2 589 034

(1) Opérations avec le réseau incluses

 

Les dettes sur opérations avec le réseau se décomposent en 12 932 milliers d'euros à vue et 1 885 785 milliers d'euros à terme au 31 décembre 2010. Elles étaient respectivement de 13 342 milliers d’euros et 1 720 348 milliers d’euros au 31 décembre 2009.

 

3.2. Opérations avec la clientèle :

3.2.1. Opérations avec la clientèle :

— Créances sur la clientèle (en milliers d'euros) :

 

Actif

31/12/2010

31/12/2009

Comptes ordinaires débiteurs

322 838

290 600

Créances commerciales

48 949

62 588

Autres concours à la clientèle

5 525 865

5 187 818

    Crédits à l'exportation

1 202

2 076

    Crédits de trésorerie et de consommation (*)

284 901

279 650

    Crédits à l'équipement (*)

1 933 005

1 919 428

    Crédits à l'habitat (*)

3 253 639

2 986 664

    Autres crédits à la clientèle

53 118

0

    Valeurs et titres reçus en pension

0

0

    Prêts subordonnés

0

0

    Autres

 

 

Créances rattachées

32 537

35 121

Créances douteuses

310 319

253 496

Dépréciations des créances sur la clientèle

-132 134

-123 647

        Total

6 108 374

5 705 976

(*) Dont créances restructurées

47 548

40 988

 

— Dettes vis-à-vis de la clientèle (en milliers d'euros) :

 

Passif

31/12/2010

31/12/2009

Comptes d'épargne à régime spécial

1 611 637

1 578 258

    Livret A

89 153

65 110

    PEL / CEL

576 979

553 713

    Autres comptes d'épargne à régime spécial (*)

945 505

959 435

Autres comptes et emprunts auprès de la clientèle (1)

2 296 440

2 250 845

Dépôts de garantie

8 485

8 077

Autres sommes dues

3 433

4 258

Dettes rattachées

50 346

52 416

        Total

3 970 341

3 893 854

(*) Principalement Livrets hors Livrets A, PEP, LEP, LDD

 

(1) Détail des comptes et emprunts auprès de la clientèle :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2010

31/12/2009

 

A vue

A terme

Total

A vue

A terme

Total

Comptes ordinaires créditeurs

1 174 468

////

1 174 468

1 151 132

////

1 151 132

Emprunts auprès de la clientèle financière

0

176 173

176 173

0

176 173

176 173

Valeurs et titres donnés en pension livrée

0

0

0

0

0

0

Autres comptes et emprunts

0

945 799

945 799

0

923 540

923 540

    Total

1 174 468

1 121 972

2 296 440

1 151 132

1 099 713

2 250 845

 

3.2.2. Répartition des encours de crédit par agent économique :

 

(En milliers d'euros)

Créances saines

Créances douteuses

Dont créances douteuses compromises

 

 

Brut

Dépréciation individuelle

Brut

Dépréciation individuelle

Société non financières

2 760 083

190 427

-87 924

91 179

-61 463

Entrepreneurs individuels

370 224

35 637

-12 661

18 915

-10 016

Particuliers

2 668 854

84 172

-31 490

42 763

-23 744

Administrations privées

43 548

83

-59

76

-57

Administrations publiques et Sécurité Sociale

79 357

 

 

 

 

Autres

8 123

 

 

 

 

    Total au 31 décembre 2010

5 930 189

310 319

-132 134

152 933

-95 280

    Total au 31 décembre 2009

5 576 127

253 496

-123 647

127 304

-92 853

 

3.3. Effets publics, obligations, actions, autres titres à revenu fixe et variable :

3.3.1. Portefeuille titres :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2010

31/12/2009

 

Transaction

Placement

Investissement

TAP

Total

Transaction

Placement

Investissement

TAP

Total

Effets publics et valeurs assimilées

0

0

0

///

0

0

0

0

///

0

    Valeurs brutes

///

0

0

///

0

///

0

0

///

0

    Créances rattachées

///

0

0

///

0

///

0

0

///

0

    Dépréciations

///

0

0

///

0

///

0

0

///

0

Obligations et autres titres à revenu fixe

0

496 114

66 971

///

563 085

0

565 700

118 183

///

683 883

    Valeurs brutes

///

494 796

66 278

///

561 074

///

565 296

117 453

///

682 749

    Créances rattachées

///

1 979

693

///

2 672

///

1 790

730

///

2 520

    Dépréciations

///

-661

0

///

-661

///

-1 386

0

///

-1 386

Actions et autres titres à revenu variable

0

10 034

///

0

10 034

0

11 615

///

0

11 615

    Montants bruts

///

10 886

///

0

10 886

///

12 615

///

0

12 615

    Créances rattachées

///

 

///

 

0

///

 

///

 

0

    Dépréciations

///

-852

///

0

-852

///

-1 000

///

0

-1 000

    Total

0

506 148

66 971

0

573 119

0

577 315

118 183

0

695 498

 

Les moins-values latentes faisant l’objet d’une dépréciation sur les titres de placement s’élèvent à 1 513 milliers d’euros au 31 décembre 2010 contre 2 386 milliers d’euros au 31 décembre 2009. Les plus-values latentes sur les titres de placement s’élèvent à 629 milliers d’euros au 31 décembre 2010 contre 869 milliers d’euros au 31 décembre 2009.

Après étude du risque de contrepartie, aucune dépréciation n’a été constatée au titre du risque de contrepartie sur les titres d'investissement dans nos comptes au 31 décembre 2010 à l’identique du 31 décembre 2009. Les plus-values latentes sur les titres d’investissement s’élèvent à 349 milliers d’euros au 31 décembre 2010 contre 1 millier d’euros au 31 décembre 2009. Le montant des moins values latentes relatives au portefeuille d’investissement s’élève à 2 048 milliers d’euros au 31 décembre 2010 contre 3 617 milliers d’euros au 31 décembre 2009.

 

— Obligations et autres titres à revenu fixe :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2010

31/12/2009

 

Transaction

Placement

Investissement

Total

Transaction

Placement

Investissement

Total

Titres cotés

0

74

0

74

0

74

0

74

Titres non cotés

0

16 722

66 278

83 000

0

22 222

117 453

139 675

Titres prêtés

0

478 000

0

478 000

0

543 000

0

543 000

Titres empruntés

0

0

0

0

0

0

0

0

Dépréciations

0

-661

0

-661

0

-1 386

0

-1 386

Créances rattachées

0

1 979

693

2 672

0

1 790

730

2 520

    Total

0

496 114

66 971

563 085

0

565 700

118 183

683 883

Dont titres subordonnés

0

6 197

0

6 197

0

11 697

0

11 697

 

Parmi les obligations et autres titres à revenu fixe ne figure en 2010, tout comme en 2009, aucun titre émis par des organismes publics. Le montant des créances représentatives des titres prêtés s’élève à 478 000 milliers d’euros (en diminution de 65 000 milliers d’euros par rapport à 2009) et concerne entièrement les souscriptions aux émissions réalisées par Banque Populaire Covered Bonds.

 

— Actions et autres titres à revenu variable :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2010

31/12/2009

 

Transaction

Placement

TAP

Total

Transaction

Placement

TAP

Total

Titres cotés

 

690

 

690

 

690

 

690

Titres non cotés

 

10 196

 

10 196

 

11 925

 

11 925

Dépréciations

 

-852

 

-852

 

-1 000

 

-1 000

    Total

0

10 034

0

10 034

0

11 615

0

11 615

 

Parmi les actions et autres titres à revenu variable sont enregistrés 10 141 milliers d’euros d’OPCVM au 31 décembre 2010, contre 11 870 milliers d’euros d’OPCVM au 31 décembre 2009 sans pour autant contenir des OPCVM de capitalisation.

 

3.3.2. Evolution des titres d’investissement :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2009

Achats

Cessions

Remboursements

Conversion

Décotes / surcotes

Transferts

Autres variations

31/12/2010

Effets publics

0

0

0

0

0

0

0

0

0

Obligations et autres titres à revenu fixe

118 183

0

0

-51 175

0

0

0

-37

66 971

    Total

118 183

0

0

-51 175

0

0

0

-37

66 971

 

L’établissement a enregistré en 2010 l’échéance d’un BMTN de 50 000 milliers d’euros ainsi que l’amortissement d’une obligation à hauteur de 1 175 milliers d’euros.

 

3.3.3. Reclassements d’actifs. — A l’instar de 2009, la Banque Populaire d’Alsace n’a pas opéré en 2010 de reclassements d’actif en application des dispositions du règlement CRC n° 2008-17 du 10 décembre 2008 afférent aux transferts de titres hors de la catégorie « Titres de transaction » et hors de la catégorie « Titres de placement ».

 

3.4. Participations, parts dans les entreprises liées, autres titres détenus à long terme :

3.4.1. Evolution des participations, parts dans les entreprises liées et autres titres détenus à long terme :

 

(En milliers d'euros)

01/01/2010

Augmentation

Diminution

Conversion

Autres variations

31/12/2010

Valeurs brutes

346 963

85 998

-9 703

0

-283

422 975

    Participations et autres titres détenus à long terme

326 667

85 780

-9 701

0

 

402 746

    ADLT - certificat d'association du fonds de garantie de place

1 535

 

 

 

 

1 535

    Parts dans les entreprises liées

18 761

218

-2

0

-283

18 694

Dépréciations

-10 334

-1 189

8 209

0

0

-3 314

    Participations et autres titres à long terme

-8 991

-959

8 206

0

0

-1 744

    Parts dans les entreprises liées

-1 343

-230

3

0

0

-1 570

    Créances rattachés

171

 

 

 

-171

0

Immobilisations financières nettes

336 800

84 809

-1 494

0

-454

419 661

 

Les parts de sociétés civiles immobilières présentées en immobilisations financières brutes s’élèvent à 128 milliers d’euros au 31 décembre 2010 à l’identique du 31 décembre 2009.

En 2010, la Banque Populaire d’Alsace a renforcé sa participation dans les sociétés SIPMEA et IBP Investissements à hauteur respectivement de 218 milliers d’euros et 690 milliers d’euros et a souscrit pour 230 milliers d’euros à l’augmentation de capital de la SAEM LOCUSEM.

En outre, l’année 2010 a vu également la naissance de la SOCAMA ALSACE. Elle résulte de la fusion de la SOCAMA du Bas-Rhin et de celle du Haut-Rhin. Par ailleurs, les sociétés RESTOPAL et SCI VIEUX MARCHE, filiales à 100% et 99% de la Banque Populaire d’Alsace ont été dissoutes et leur liquidation a généré respectivement une moins-value de 1 millier d’euros et un boni de 7 milliers d’euros.

 

Fusion-absorption de BP Participations par BPCE : Dans le cadre de la constitution en juillet 2009 du Groupe BPCE et du nouvel organe central des réseaux des Banques Populaires et des Caisses d’Epargne et de Prévoyance, il avait été prévu que les actifs conservés par BP Participations et CE Participations pourraient être transférés à terme à BPCE.

Dans ce contexte, BP Participations et CE Participations ont conclu le 24 février 2010 un protocole de négociation définissant les grandes lignes envisagées de simplification des structures du Groupe à travers la fusion absorption de BP Participations et CE Participations par BPCE.

Ce projet de rapprochement a fait l’objet d’un protocole d’accord conclu le 3 juin 2010 entre BPCE, BP Participations, CE Participations, l’ensemble des Banques Populaires et l’ensemble des Caisses d’Epargne.

Conformément aux principes constitutifs du Groupe BPCE, la structure de l’opération retenue permet le maintien d’une détention paritaire (en capital et droits de vote) de BPCE par les Banques Populaires et les Caisses d’Epargne et, au sein de chacun des deux réseaux, le maintien de la clef de répartition de la détention du capital de BPCE.

A l’issue de ces opérations, marquée par le vote des résolutions proposées à l’Assemblée Générale Extraordinaire du 5 août 2010, BPCE détient en direct les participations détenues à ce jour par BP Participations et CE Participations.

 

Effets de la fusion-absorption sur les titres BPCE et BP Participations :

Les différentes variations intervenues sur ces 2 titres durant l’année 2010 ont été les suivantes :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2009

Augmentation de capital

Cession

Effets de la fusion

31/12/2010

Titres BP Participations

8 205

321

-986

-7 540

0

Titres BPCE

294 457

84 534

0

5

378 996

Valeur brute

302 662

84 855

0

-7 535

378 996

 

La participation détenue dans BPCE est inscrite sur la ligne « Titres de participation » pour un montant brut de 378 996 milliers d’euros au 31 décembre 2010 contre une valeur brute globale des participations détenues dans BPCE et BP Participations de 302 662 milliers d’euros au 31 décembre 2009.

Les différentes opérations réalisées dans ce cadre ont dégagé globalement une moins value sur les titres BP Participations de 8 493 milliers d’euros, comptabilisée en « Gains et pertes sur actifs immobilisés ». Son impact est diminué par la reprise de provision constituée à hauteur de 8 205 milliers d’euros à fin décembre 2009.

 

3.4.2. Tableau des filiales et participations (montants en milliers d’euros) :

 

Filiales et participations (en milliers d'euros)

Capital

Capitaux propres autres que le capital y compris FRBG le cas échéant

Quote-part du capital détenue (en %)

Valeur comptable des titres détenus

Prêts et avances consentis par la société et non encore remboursés et TSDI

Montants des cautions et avals donnés par la société

CA HT ou PNB du dernier exercice écoulé

Résultats (bénéfice ou perte du dernier exercice clos)

Dividendes encaissés par la société au cours de l'exercice

Observations

 

 

 

 

Brute

Nette

 

 

 

 

 

 

A. Renseignements détaillés sur chaque titre dont la valeur brute excède 1 % du capital de la société astreinte à la publication :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

1. Filiales (détenues à plus de 50%)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

SIPMEA

4 760

 

98,08%

13 090

13 090

 

 

3

-415

4 205

 

SPGRES

3 727

 

100,00%

3 728

3 728

 

 

0

530

630

 

2. Participations (détenues entre 10 et 50%)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Néant

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

3. Autres titres (détenues à - 10 %)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

BPCE

563 732

22 467 604

1,87%

378 996

378 996

 

 

305 002

891 026

6

 

BP DEVELOPPEMENT

396 664

589 235

2,07%

11 260

11 260

 

 

ND

37 635

0

 

IBP

89 733

78 986

4,09%

3 667

3 667

 

 

253 945

-478

0

Données 2009

B. Renseignements globaux sur les autres titres dont la valeur brute n'excède pas un 1 % du capital de la société astreinte à la publication :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Filiales françaises (ensemble)

 

 

 

1 876

306

178

 

 

 

232

 

Filiales étrangères (ensemble)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Participations dans les sociétés françaises

 

 

 

9 842

8 098

70

 

 

 

47

 

Participations dans les sociétés étrangères

 

 

 

516

516

 

 

 

 

19

 

Dont participations dans les sociétés cotées

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

3.4.3. Entreprises dont l’établissement est associé indéfiniment responsable :

 

Dénomination

Siège

Forme juridique

Société Immobilière de la Rue Konrad Adenauer - SIRKA

9 rue Konrad Adenauer - 68390 Sausheim

SNC

2 rue de Turenne

5/7 rue du 22 novembre - 67000 Strasbourg

SCI

 

3.4.4. Opérations avec les entreprises liées :

 

(En milliers d'euros)

Etablissements de crédit

Autres entreprises

31/12/2010

31/12/2009

Créances

 

178

178

846

    Dont subordonnées

 

 

 

 

Dettes

 

30 448

30 448

975

    Dont subordonnées

 

 

 

 

Engagements donnés

 

 

 

 

    Engagements de financement

 

 

 

 

    Engagements de garantie

 

 

 

 

Autres engagements donnés

 

 

 

56

        Total

 

30 626

30 626

1 821

 

La ligne « Dettes » inclut notamment au 31 décembre 2010 le placement des excédents de trésorerie dégagés par SIPMEA à la suite des cessions de son parc immobilier.

 

3.5. Opérations de crédit-bail et locations simples :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2010

31/12/2009

 

Immobilier

Mobilier

Location simple

Total

Immobilier

Mobilier

Location simple

Total

Encours clientèle

0

175 432

57 503

232 935

0

160 873

67 436

228 309

Biens temporairement non loués

0

657

408

1 065

0

1 065

0

1 065

Encours douteux nets

0

1 134

1 010

2 144

0

1 551

635

2 186

Dépréciation

0

-44

-22

-66

0

-20

-2

-22

Créances rattachées

0

0

0

0

0

0

0

0

    Total

0

177 179

58 899

236 078

0

163 469

68 069

231 538

 

La réserve latente correspond à la différence entre les encours financiers des contrats des clients et les valeurs nettes comptables des immobilisations louées. Au 31 décembre 2010, avant impôts différés, elle s’établit à 23 699 milliers d’euros en diminution de 3 290 milliers d’euros par rapport au 31 décembre 2009.

 

3.6. Immobilisations incorporelles et corporelles :

3.6.1. Immobilisations incorporelles :

 

(En milliers d'euros)

01/01/2010

Augmentation

Diminution

Autres mouvements

31/12/2010

Valeurs brutes

1 741

95

0

0

1 836

    Droits au bail et fonds commerciaux

778

0

0

0

778

    Logiciels

712

95

0

0

807

    Autres

251

0

0

0

251

Amortissements et dépréciations

-1 175

-130

0

0

-1 305

    Droits au bail et fonds commerciaux

-516

-58

0

0

-574

    Logiciels

-659

-72

0

0

-731

    Autres

0

0

0

0

0

        Total valeurs nettes

566

-35

0

0

531

 

3.6.2. Immobilisations corporelles :

 

(En milliers d'euros)

01/01/2010

Augmentation

Diminution

Autres mouvements

31/12/2010

Valeurs brutes

113 369

3 940

-2 526

760

115 543

Immobilisations corporelles d'exploitation

112 577

3 940

-2 526

760

114 751

    Terrains

2 538

0

0

0

2 538

    Constructions

91 963

2 241

-1 195

0

93 009

    Parts de SCI

0

0

0

0

0

    Autres

18 076

1 699

-1 331

760

19 204

Immobilisations hors exploitation

792

0

0

0

792

Amortissements et dépréciations

-59 058

-5 853

2 203

0

-62 708

Immobilisations corporelles d'exploitation

-58 638

-5 806

2 203

0

-62 241

    Terrains

0

0

0

0

0

    Constructions

-45 048

-4 458

1 129

0

-48 377

    Parts de SCI

0

0

0

0

0

    Autres

-13 590

-1 348

1 074

0

-13 864

Immobilisations hors exploitation

-420

-47

0

0

-467

        Total valeurs nettes

54 311

-1 913

-323

760

52 835

 

 

3.7. Dettes représentées par un titre :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2010

31/12/2009

Bons de caisse et bons d'épargne

385

397

Titres du marché interbancaire

109 000

79 000

Titres de créances négociables

220 761

138 682

Emprunts obligataires

0

0

Autres dettes représentées par un titre

0

0

Dettes rattachées

4 365

4 179

    Total

334 511

222 258

 

Les primes de remboursement ou d’émission restant à amortir s’élèvent respectivement à 472 milliers d'euros à l’actif et à 1 850 milliers d’euros au passif.

Le solde non amorti correspond à la différence entre le montant initialement reçu et le prix de remboursement des dettes représentées par un titre.

Les titres de créances négociables ont été souscrits à hauteur de 120 050 milliers d’euros par des établissements de crédit et de 100 711 milliers d’euros par la clientèle ordinaire au 31 décembre 2010, contre respectivement 62 200 milliers d’euros et 76 482 milliers d’euros au 31 décembre 2009.

 

3.8. Autres actifs et autres passifs :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2010

31/12/2009

 

Actif

Passif

Actif

Passif

Comptes de règlement sur opérations sur titres

0

 

4

 

Primes sur instruments conditionnels achetés et vendus

5 841

175

6 000

164

Dettes sur titres empruntés et autres dettes de titres

////

5 723

////

9 142

Créances et dettes sociales et fiscales

14 563

25 639

19 127

25 544

Dépôts de garantie reçus et versés

1 617

465

1 656

481

Autres débiteurs divers, autres créditeurs divers

4 145

4 430

1 445

3 220

    Total

26 166

36 432

28 232

38 551

 

3.9. Comptes de régularisation :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2010

31/12/2009

 

Actif

Passif

Actif

Passif

Engagements sur devises

0

3 051

107

0

Gains et pertes différés sur instruments financiers à terme de couverture

0

0

0

0

Charges et produits constatés d'avance

4 219

33 645

5 326

29 094

    Dont subvention et crédit d'impôt PTZ

 

17 234

 

14 216

    Dont commissions assurances emprunteurs

 

4 833

 

5 723

    Dont produits opérations crédit bail

 

5 764

 

6 049

Produits à recevoir/Charges à payer

15 408

19 812

11 799

25 509

    Dont Produits et Charges sur instruments financiers

5 860

5 947

4 213

6 813

Valeurs à l'encaissement

542

22 523

324

20 330

Autres

17 696

7 447

16 392

5 565

    Dont opérations devises à régulariser

2 225

 

3 125

 

    Dont impôt différé sur étalement du crédit d'impôt PTZ

2 241

 

1 606

 

    Dont prime d'émission à répartir

472

 

623

 

    Dont moyens paiements à recouvrer

2 506

 

1 566

 

    Dont avances primes PEL

6 498

 

7 539

 

        Total

37 865

86 478

33 948

80 498

 

3.10. Provisions :

3.10.1. Tableau de variations des provisions :

 

(En milliers d'euros)

01/01/2010

Dotations

Utilisations / reprises

Autres

31/12/2010

Provisions pour risques de contrepartie

8 067

2 362

-5 512

19 462

24 379

Provisions pour engagements sociaux

41 559

1 023

-522

0

42 060

Provisions pour PEL/CEL

5 701

44

-290

0

5 455

Autres provisions pour risques

10 585

776

-2 486

0

8 875

    Portefeuille titres et instruments financiers à terme

0

0

0

0

0

    Immobilisations financières

0

0

0

0

0

    Promotion immobilière

0

0

0

0

0

    Provisions pour impôts

6 435

132

-749

0

5 818

    Autres

4 150

644

-1 737

0

3 057

Provisions exceptionnelles

131

0

-4

0

127

Provisions pour restructurations informatiques

0

0

0

0

0

Autres provisions exceptionnelles

131

0

-4

0

127

        Total

66 043

4 205

-8 814

19 462

80 896

 

Les provisions pour risques de contrepartie comprennent les provisions pour litiges avec la clientèle et celles constituées sur les engagements par signature. Elles intègrent également depuis 2010, suite aux travaux d’harmonisation engagés dans le Groupe BPCE, les provisions pour risque de crédit constituées sur le périmètre des engagements non douteux pour lesquels il est possible d’anticiper un risque de défaillance et de pertes à l’échéance (provisions sur base de portefeuilles).

Les autres provisions pour risques ont été principalement impactées par

— Les dotations découlant du contrôle URSSAF sur les exercices 2007 et 2008 à hauteur de 497 milliers d’euros et du contrôle fiscal dont a fait l’objet BP Participations ( garantie de passif accordée par les Banques populaires) pour 94 milliers d’euros

— Les reprises liées au contrôle URSSAF sur les exercices 2003 à 2005 pour 704 milliers d’euros et au contrôle fiscal sur les exercices 2006 à 2008 dont les conséquences financières définitives sont revues à la baisse de 500 milliers d’euros

— Les utilisations de 410 milliers d’euros au titre du dossier CNASEA avec pour contrepartie l’imputation à due concurrence en minoration des produits d’intérêts du montant de la réfaction pour les années 2000 à 2003 et de 623 milliers d’euros pour le contrôle URSSAF des années 2003 à 2005 en contrepartie du règlement du même montant, effectué à cet organisme et imputé en charges de personnel, au titre du protocole d’accord conclu au niveau national sur les avantages bancaires.

Au 31 décembre 2010, les provisions constituées pour le contrôle fiscal s’élèvent à 2 032 milliers d’euros et à 1 689 milliers d’euros globalement pour les contrôles URSSAF.

 

3.10.2. Provisions et dépréciations constituées en couverture de risques :

 

(En milliers d'euros)

01/01/2010

Dotations

Utilisations / reprises

Autres

31/12/2010

Dépréciations inscrites en déduction des éléments d'actifs

143 317

59 915

-61 085

0

142 147

    Dépréciations sur créances sur la clientèle

130 575

58 649

-51 970

0

137 254

    Dépréciations sur autres créances

12 742

1 266

-9 115

0

4 893

Provisions pour risques inscrites au passif

66 043

4 205

-8 814

19 462

80 896

    Provisions sur engagements hors bilan (1)

3 556

1 507

-1 663

0

3 400

    Provisions pour risque de contrepartie clientèle (2)

4 511

855

-3 849

19 462

20 979

    Autres provisions

57 976

1 843

-3 302

0

56 517

        Total

209 360

64 120

-69 899

19 462

223 043

(1) Dont risque d’exécution d’engagements par signature

(2) Une provision pour risque est constituée sur le périmètre des engagements non douteux, inscrits au bilan ou au hors bilan, pour lesquels les informations disponibles permettent d’anticiper un risque de défaillance et de pertes à l’échéance.

 

3.10.3. Provisions pour engagements sociaux :

— Avantages postérieurs à l'emploi à cotisations définies : Les régimes à cotisations définies concernent les régimes de retraites obligatoires gérés par la sécurité sociale et par les caisses de retraite AGIRC et ARRCO et des régimes sur complémentaires auxquels adhèrent les Banques Populaires. L'engagement de la Banque Populaire d’Alsace est limité au versement des cotisations (9 788 milliers d'euros en 2010).

 

— Avantages postérieurs à l'emploi à prestations définies et avantages à long terme :

Les engagements de la Banque Populaire concernent les régimes suivants :

– Le régime de retraite des Banques Populaires géré par la Caisse Autonome de Retraite des Banques Populaires (CAR) concerne les prestations de retraite issues de la fermeture du régime de retraite bancaire au 31 décembre 1993,

– Retraites et assimilés : indemnités de fin de carrière et avantages accordés aux retraités,

– Autres : bonification pour médailles d'honneur du travail et autres avantages à long terme.

Ces engagements sont calculés conformément aux dispositions de la Recommandation n° 2003-R-01 du Conseil national de la comptabilité.

 

— Analyse des actifs et passifs comptabilisés au bilan :

 

(En milliers d'euros)

Régime CARBP

Retraites

Autres engagts

31/12/2010

Régime CARBP

Retraites

Autres engagts

31/12/2009

Valeur actualisée des engagements financés (a)

38 290

13 541

4 347

56 178

39 050

14 476

4 222

57 748

Juste valeur des actifs du régime (b)

-10 340

-867

0

-11 207

-10 241

-1 799

0

-12 040

Juste valeur des droits à remboursement (c)

0

0

0

0

0

0

0

0

Valeur actualisée des engagements non financés (d)

0

0

0

0

0

0

0

0

Eléments non encore reconnus (e)

-3 029

118

0

-2 911

-3 366

-783

0

-4 149

Solde net au bilan (a) - (b) - c) + (d) - (e)

24 921

12 792

4 347

42 060

25 443

11 894

4 222

41 559

Passif

24 921

12 792

4 347

42 060

25 443

11 894

4 222

41 559

Actif

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

La CARBP était au 31 décembre 2009 une Institution de Retraite Supplémentaire. Son statut a changé au 1er janvier 2010 pour devenir une Institution de Gestion de Retraite Supplémentaire qui assure la gestion administrative des engagements de retraite issus de la retraite bancaire. Les encours sont externalisés auprès d’un assureur. Cette externalisation n’a pas d’impact pour la Banque Populaire d’Alsace

 

— Ajustement lié à l’expérience au titre du régime de retraite des Banques Populaires (CARBP) : Les ajustements liés à l’expérience indiquent les variations d’actifs ou de passifs qui ne sont pas liées à des changements d’hypothèses actuarielles.

Sur l’année 2010, sur l’ensemble des 14 171 milliers d’euros d’écarts actuariels générés globalement au titre de ce régime, 5 138 milliers d’euros proviennent des écarts liés à la mise à jour du taux d’actualisation et 9 033 milliers d’euros proviennent des ajustements liés à l’expérience. La quote-part relevant de la Banque populaire d’Alsace s’établit respectivement à 720 milliers d’euros, 261 milliers d’euros et 459 milliers d’euros.

Au 31 décembre 2010, les actifs de couverture du régime de retraite des Banques Populaires sont répartis à hauteur de 57,90% en obligations, 35,20% en actions, 0% en actifs immobiliers, 6,30% en actifs monétaires et 0,60% en autres actifs. Les rendements attendus des actifs du régime sont calculés en pondérant le rendement anticipé sur chacune des catégories d’actifs par leur poids respectif dans la juste valeur des actifs.

 

— Analyse de la charge de l'exercice :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2010

31/12/2009

 

Régime CARBP

Retraites

Autres engagements

Total

Régime CARBP

Retraites

Autres engagements

Total

Coût des services rendus de la période

0

565

193

758

0

576

196

772

Coût financier

1 466

498

136

2 100

1 459

531

146

2 136

Rendement attendu des actifs de couverture

-563

-18

0

-581

-311

-38

0

-349

Rendement attendu des droits à remboursement

0

0

0

0

0

0

0

0

Ecarts actuariels : amortissement de l'exercice

0

49

230

279

130

41

-36

135

Coût des services passés

0

28

0

28

0

6

0

6

Autres

0

19

0

19

0

73

0

73

    Total

903

1 141

559

2 603

1 278

1 189

306

2 773

 

— Principales hypothèses actuarielles :

 

(En pourcentage)

Régime CARBP

Retraites

Autres engagements

 

31/12/2010

31/12/2009

31/12/2010

31/12/2009

31/12/2010

31/12/2009

Taux d'actualisation

3,61%

3,92%

3,32%

3,41%

3,09%

3,26%

Rendement attendu des actifs de couverture

5,50%

3,40%

2,44%

2,93%

 

 

Rendement attendu des droits à remboursement

 

 

 

 

 

 

 

Les tables de mortalité utilisées sont :

– TF00/02 pour les IFC, médailles et autres avantages,

– TGH TGF 05 pour CARBP.

 

— Plan d’options d’achat d’actions : La Banque Populaire d’Alsace n’a pas émis de stock-options et ne contrôle pas des sociétés ayant octroyé des stock-options à leurs mandataires sociaux.

 

3.10.4. Provisions PEL / CEL :

— Encours des dépôts collectés :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2010

31/12/2009

Encours collectés au titre des Plans d'épargne logement (PEL)

 

 

    Ancienneté de moins de 4 ans

295 839

265 752

    Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans

151 971

156 998

    Ancienneté de plus de 10 ans

96 062

96 769

Encours collectés au titre des plans épargne logement

543 872

519 519

Encours collectés au titre des comptes épargne logement

33 107

34 194

        Total

576 979

553 713

 

— Encours des crédits octroyés :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2010

31/12/2009

Encours de crédits octroyés

 

 

    Au titre des plans épargne logement

4 528

5 997

    Au titre des comptes épargne logement

8 276

9 238

        Total

12 804

15 235

 

— Provisions sur engagements liés aux comptes et plans épargne logement (PEL et CEL) :

 

(En milliers d'euros)

01/01/2010

Dotations / reprises nettes

31/12/2010

Provisions constituées au titre des PEL

 

 

 

    Ancienneté de moins de 4 ans

113

89

202

    Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans

1 664

-579

1 085

    Ancienneté de plus de 10 ans

3 011

381

3 392

Provisions constituées au titre des plans épargne logement

4 788

-109

4 679

Provisions constituées au titre des comptes épargne logement

592

36

628

Provisions constituées au titre des crédits PEL

19

-30

-11

Provisions constituées au titre des crédits CEL

302

-143

159

Provisions constituées au titre des crédits épargne logement

321

-173

148

        Total

5 701

-246

5 455

 

3.11. Dettes subordonnées :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2010

31/12/2009

Dettes subordonnées à durée déterminée

55 000

78 473

Dettes subordonnées à durée indéterminée

0

0

Dépôts de garantie à caractère mutuel

0

0

Dettes rattachées

271

434

    Total

55 271

78 907

 

Les emprunts subordonnés sont tous des emprunts en euros émis par BPCE.

Ces différents emprunts ne bénéficient d’aucune possibilité de remboursement anticipé et répondent aux mêmes conditions de subordination : en cas de liquidation, ils sont remboursés à un prix égal au pair et leur remboursement n’intervient qu’après désintéressement complet de tous les créanciers, privilégiés ou chirographaires, mais avant le remboursement des prêts participatifs accordés à l’emprunteur, des titres participatifs et des titres super subordonnés émis.

Ces emprunts subordonnés, pris en compte dans le calcul des fonds propres prudentiels de la Banque Populaire d’Alsace au titre de l'article 4.d du règlement n° 90-02 du CRBF, ont les caractéristiques suivantes :

 

(Montant en milliers d'euros)

Devise

Date d'émission

Prix d'émission

Taux

Majoration d'intérêts en points de base (1)

Date d'option de remboursement ou de majoration d'intérêts

Cas de paiement obligatoire

Emprunts inférieurs à 10% du poste

 

 

 

 

 

 

 

    3 000

EUR

01/02/2001

 

5,58%

 

 

 

    1 000

EUR

18/06/2002

 

 

0,47%

 

 

    1 000

EUR

18/10/2002

 

 

0,48%

 

 

Emprunts supérieurs à 10% du poste

 

 

 

 

 

 

 

    10 000

EUR

23/06/2004

 

 

0,27%

 

 

    15 000

EUR

23/05/2006

 

 

0,18%

 

 

    25 000

EUR

25/06/2007

 

 

0,16%

 

 

(1) au-dessus de l'Euribor 3 mois

 

3.12. Fonds pour risques bancaires généraux :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2009

Augmentation

Diminution

Autres variations

31/12/2010

Fonds pour Risques Bancaires Généraux

28 003

461

-138

 

28 326

Fonds Réseau des Banques Populaires (1)

 

 

 

20 090

20 090

Fonds de garantie mutuel (1)

452

 

 

1 837

2 289

Fonds régionaux de solidarité

26 060

 

 

-21 927

4 133

    Total

54 515

461

-138

0

54 838

(1) Montants dotés aux fonds constitués dans le cadre du mécanisme de garantie (note 1.2)

 

3.13. Capitaux propres :

 

(En milliers d'euros)

Capital

Primes d'émission

Réserves/ autres

Résultat

Total capitaux propres hors FRBG

Au 31 décembre 2008 après affectation

286 875

155 396

178 974

 

621 245

Mouvements de l'exercice

 

 

29 010

 

29 010

Au 31 décembre 2009

286 875

155 396

207 984

0

650 255

Variation de capital

50 250

 

 

 

50 250

Résultat de la période

 

 

 

28 240

28 240

Distribution de dividendes

 

 

-9 154

 

-9 154

Autres mouvements (1)

 

 

-27 263

 

-27 263

    Total au 31 décembre 2010

337 125

155 396

171 567

28 240

692 328

 

(1) Les changements de méthodes de la période se sont traduits par un impact négatif de 27 248 milliers d’euros sur les capitaux propres de l’établissement dont :

– 19 462 milliers d’euros au titre de la comptabilisation au 1er janvier 2010 de provisions collectives au titre du risque de crédit

– 7 786 milliers d’euros au titre de la mise en oeuvre au 1er janvier 2010 du CRC 2009-03 relatif au traitement comptable des commissions et frais liés à l’octroi ou à l’acquisition d’un concours.

Le capital social de la Banque Populaire d’Alsace s’élève à 337 125 milliers d’euros et est composé pour 269 700 milliers d’euros de 17 980 000 parts sociales de nominal 15 euros détenues par les sociétaires et une SAS – structure de portage en miroir des sociétaires - et pour 67 425 milliers d’euros de certificats coopératifs d'investissement détenus par Natixis (CCI).

Une augmentation de capital, par souscription en numéraire, d’un montant de 50 250 milliers d’euros a été réalisée aux termes d’une délibération du Conseil d’administration du 26 janvier 2010, par l’émission au pair :

– de 2 680 000 parts sociales nouvelles de 15 euros de valeur nominale chacune,

– de 670 000 CCI nouveaux de 15 euros de valeur nominale chacun.

Les CCI émis par la Banque Populaire d’Alsace en application des articles 19 sexdecies à 19 duovicies de la loi n° 47.1775 du 10 septembre 1947 portant statut de la coopération sont exclusivement souscrits et libérés par Natixis détenue par BPCE.

Les titulaires de CCI disposent d’un droit sur l’actif net dans la proportion du capital qu’ils représentent. Les CCI détenus par Natixis représentent 20% du capital social de la banque.

Lors des nouvelles augmentations de capital par émission de parts sociales, cette proportion sera maintenue par l’émission au nominal dans le même temps de nouveaux CCI souscrits par Natixis.

Les CCI sont des valeurs mobilières représentatives d’une part du capital de la banque, émises pour la durée de la banque et dépourvues de droit de vote. Les CCI ne peuvent représenter plus de la moitié du capital social atteint à la clôture de l’exercice précédent. Ils sont librement négociables, toutefois la cession des CCI devra être agréée préalablement par le Conseil d’administration de la Banque Populaire d’Alsace.

La rémunération des CCI correspond à un montant global défini indépendamment du nombre de CCI émis et doit être au moins égale à celle versée aux parts sociales. Elle est décidée par l’Assemblée Générale en fonction des résultats de l’exercice. Son paiement, pour tout ou partie, peut être fait en numéraire ou en CCI.

 

3.14. Durée résiduelle des emplois et ressources. — Les emplois et ressources à terme définis sont présentés selon la durée restant à courir avec créances et dettes rattachées.

 

(En milliers d'euros)

Moins de 3 mois

De 3 mois à 1 an

De 1 an à 5 ans

Plus de 5 ans

Indéterminé

31/12/2010

Total des emplois

539 844

1 033 768

2 036 098

3 187 099

239 353

7 036 162

Effets publics et valeurs assimilées

0

0

0

0

0

0

Créances sur les établissements de crédit

154 334

82 559

200 832

27 793

0

465 518

Opérations avec la clientèle

317 838

511 976

1 832 333

3 109 334

0

5 771 481

Obligations et autres titres à revenu fixe

67 672

439 233

2 933

49 972

3 275

563 085

Opérations de crédit-bail et de locations simples

0

0

0

0

236 078

236 078

    Total des ressources

857 209

931 615

2 090 396

1 101 761

12 081

4 993 062

Dettes envers les établissements de crédit

237 128

583 443

959 531

930 991

0

2 711 093

Opérations avec la clientèle

483 966

269 705

1 048 665

77 770

12 081

1 892 187

Dettes représentées par un titre

132 844

78 467

70 200

53 000

0

334 511

Dettes subordonnées

3 271

0

12 000

40 000

0

55 271

 

Note 4. – Informations sur le hors bilan et opérations assimilées.

 

4.1. Engagements reçus et donnés :

4.1.1. Engagements de financement :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2010

31/12/2009

Engagements de financement donnés

 

 

    En faveur des établissements de crédit

18 792

20 452

    En faveur de la clientèle

634 579

629 332

        Ouverture de crédits documentaires

9 713

18 380

        Autres ouvertures de crédits confirmés

623 743

610 019

        Autres engagements

1 123

933

            Total des engagements de financement donnés

653 371

649 784

Engagements de financement reçus

 

 

    D'établissements de crédit (*)

563 742

0

    De la clientèle

0

0

            Total des engagements de financement reçus

563 742

0

(*) Dont 560 000 milliers d’euros au titre d’une ligne de crédit consentie par BPCE

 

4.1.2. Engagements de garantie :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2010

31/12/2009

Engagements de garantie donnés

 

 

    D'ordre d'établissements de crédit

4 792

12 607

        Confirmation d'ouverture de crédits documentaires

4 792

12 607

        Autres garanties

0

0

    'ordre de la clientèle

472 480

515 096

        Cautions immobilières

41 869

27 829

        Cautions administratives et fiscales

32 414

34 588

        Autres cautions et avals donnés

328 547

400 152

        Autres garanties données

69 650

52 527

            Total des engagements de garantie donnés

477 272

527 703

Engagements de garantie reçus d'établissements de crédit

750 446

667 862

            Total des engagements de garantie reçus

750 446

667 862

 

4.1.3. Autres engagements ne figurant pas au hors bilan :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2010

31/12/2009

 

Engagements donnés

Engagements reçus

Engagements donnés

Engagements reçus

Autres valeurs affectées en garantie en faveur d'établissements de crédit

1 528 414

 

1 324 990

 

Autres valeurs affectées en garantie reçues de la clientèle

277 440

3 302

280 190

2 123

    Total

1 805 854

3 302

1 605 180

2 123

 

Au 31 décembre 2010, les créances données en garantie dans le cadre des dispositifs de refinancement incluent plus particulièrement :

— 326 056 milliers d’euros de créances mobilisées auprès de la Banque de France dans le cadre du processus TRICP contre 434 105 milliers d’euros au 31 décembre 2009,

— 277 440 milliers d’euros de créances nanties auprès de la SFEF contre 280 190 milliers d’euros au 31 décembre 2009,

— 1 037 317 milliers d’euros de crédits immobiliers cautionnés auprès de BP Covered Bonds contre 768 408 milliers d’euros au 31 décembre 2009,

— 165 041 milliers d’euros de créances données en garantie auprès de la Caisse de Refinancement Hypothécaire contre 122 477 milliers d’euros au 31 décembre 2009.

Au 31 décembre 2010, la Banque Populaire d’Alsace n’a conclu aucun contrat de garantie financière assortie d’un droit de réutilisation en application de l’ordonnance 2005-171 du 24 février 2005 et de l’avis du CNC 2006-10 ni aucun contrat de fiducie en application de la loi 2007-211 du 19 février 2007 et de l’avis du CNC 2008-03.

 

4.2. Opérations sur instruments financiers à terme :

— Engagements sur instruments financiers et change à terme :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2010

31/12/2009

 

Couverture

Autres opérations

Total

Juste valeur

Couverture

Autres opérations

Total

Juste valeur

Opérations fermes

 

 

 

 

 

 

 

 

Opérations sur marchés organisés

0

0

0

0

0

0

0

0

    Contrats de taux d'intérêt

0

0

0

0

0

0

0

0

    Contrats de change

0

0

0

0

0

0

0

0

    Autres contrats

0

0

0

0

0

0

0

0

Opérations de gré à gré

1 278 947

0

1 278 947

-25 872

1 188 034

0

1 188 034

-29 618

    Accords de taux futurs (FRA)

0

0

0

0

0

0

0

0

    Swaps de taux d'intérêt

1 203 282

0

1 203 282

-22 869

1 133 167

0

1 133 167

-29 734

    Swaps financiers de devises

0

0

0

0

0

0

0

0

    Autres contrats à terme

75 665

0

75 665

-3 003

54 867

0

54 867

116

    Total opérations fermes

1 278 947

0

1 278 947

-25 872

1 188 034

0

1 188 034

-29 618

Opérations conditionnelles

 

 

 

 

 

 

 

 

Opérations sur marchés organisés

0

0

0

0

0

0

0

0

    Options de taux d'intérêt

0

0

0

0

0

0

0

0

    Options de change

0

0

0

0

0

0

0

0

    Autres options

0

0

0

0

0

0

0

0

Opérations de gré à gré

332 193

0

332 193

5 165

345 974

0

345 974

5 692

    Options de taux d'intérêt

320 765

0

320 765

5 165

345 412

0

345 412

5 692

    Options de change

11 428

0

11 428

0

562

0

562

0

    Autres options

0

0

0

0

0

0

0

0

    Total opérations conditionnelles

332 193

0

332 193

5 165

345 974

0

345 974

5 692

    Total instruments financiers et change à terme

1 611 140

0

1 611 140

-20 707

1 534 008

0

1 534 008

-23 926

 

Les montants nominaux des contrats recensés dans ce tableau ne constituent qu’une indication de volume de l’activité de la Banque Populaire d’Alsace sur les marchés d’instruments financiers à la clôture de l’exercice et ne reflètent pas les risques de marché attachés à ces instruments.

Les engagements sur instruments de taux d’intérêt négociés sur des marchés de gré à gré portent essentiellement sur des swaps de taux et FRA pour les opérations à terme ferme, et sur des contrats de garantie de taux pour les opérations conditionnelles.

La Banque Populaire d’Alsace a procédé en 2010 à la résiliation d’un contrat de swap de macro-couverture emprunteur taux variable/prêteur taux fixe d’un montant notionnel de 10 000 milliers d’euros. Cette opération de netting a généré une plus-value de 541 milliers d’euros.

Les engagements sur instruments de cours de change négociés sur des marchés de gré à gré portent essentiellement sur des options de change.

 

4.2.2. Ventilation par type de portefeuille des instruments financiers de taux d’intérêt négociés sur un marché de gré à gré :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2010

31/12/2009

 

Micro couverture

Macro couverture

Position ouverte isolée

Gestion spécialisée

Total

Micro couverture

Macro couverture

Position ouverte isolée

Gestion spécialisée

Total

Opérations fermes

401 482

801 800

0

0

1 203 282

359 967

773 200

0

0

1 133 167

Accords de taux futurs (FRA)

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

Swaps de taux d'intérêt

401 482

801 800

0

0

1 203 282

359 967

773 200

0

0

1 133 167

Swaps financiers de devises

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

Autres contrats à terme de taux d'intérêt

0

0

0

/////////

0

0

0

0

/////////

0

Opérations conditionnelles

167 765

153 000

0

0

320 765

192 412

153 000

0

0

345 412

Options de taux d'intérêt

167 765

153 000

0

0

320 765

192 412

153 000

0

0

345 412

    Total

569 247

954 800

0

0

1 524 047

552 379

926 200

0

0

1 478 579

 

Il n’y a pas eu de transferts d’opérations vers un autre portefeuille au cours de l’exercice 2010.

 

4.2.3. Durée résiduelle des engagements sur instruments financiers à terme :

 

(En milliers d'euros)

De 0 à 1 an

De 1 à 5 ans

Plus de 5 ans

31/12/2010

Opérations fermes

582 768

393 035

227 479

1 203 282

    Opérations sur marchés organisés

 

 

 

0

    Opérations de gré à gré

582 768

393 035

227 479

1 203 282

Opérations conditionnelles

58 118

158 879

103 768

320 765

    Opérations sur marchés organisés

 

 

 

0

    Opérations de gré à gré

58 118

158 879

103 768

320 765

        Total

640 886

551 914

331 247

1 524 047

 

4.3. Ventilation du bilan par devise. — Au 31 décembre 2010, les encours de prêts à la clientèle en Franc Suisse s’élèvent à 272 181 milliers d’euros et les encours de change à terme totalisent 154 333 milliers d'euros contre respectivement 200 135 milliers d’euros et 54 867 milliers d’euros au 31 décembre 2009.

 

 

 

Note 5. – Informations sur le compte de résultat.

 

5.1. Intérêts, produits et charges assimilés :

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2010

Exercice 2009

 

Produits

Charges

Net

Produits

Charges

Net

Opérations avec les établissements de crédit

10 359

-63 863

-53 504

9 774

-76 200

-66 426

Opérations avec la clientèle

234 107

-76 165

157 942

240 141

-88 921

151 220

Obligations et autres titres à revenu fixe

10 625

-9 641

984

17 767

-9 516

8 251

Dettes subordonnées

0

-867

-867

675

-2 063

-1 388

Opérations sur instruments financiers à terme (*)

15 785

-35 155

-19 370

23 225

-37 560

-14 335

    Total

270 876

-185 691

85 185

291 582

-214 260

77 322

(*) Dont 22 364 milliers d’euros de charges nettes au titre des opérations de macro-couverture pour l’exercice 2010 contre 13 019 milliers d’euros de charges nettes pour l’exercice 2009.

 

Les produits d'intérêts sur prêts et créances avec les établissements de crédit comprennent 834 milliers d’euros (409 milliers d’euros au titre de l’exercice 2009) au titre de la rémunération des fonds du Livret A et du LDD centralisés à la Caisse des dépôts et consignations.

Les variations de la provision épargne-logement impactent la ligne des opérations avec la clientèle. Au titre de l’exercice 2010, cette ligne présente une reprise nette de 246 milliers d’euros, incluant l’impact positif de 178 milliers d’euros résultant des travaux d’harmonisation des modèles de calcul entre les groupes Banques populaires et Caisses d’Epargne , contre une dotation nette de 2 304 milliers d’euros pour l’exercice 2009.

 

5.2. Produits et charge sur opérations de crédit-bail et locations assimilées :

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2010

Exercice 2009

 

Produits

Charges

Net

Produits

Charges

Net

Opérations de crédit-bail et location financière :

 

 

 

 

 

 

    Loyers

76 024

/////////

76 024

71 053

/////////

71 053

    Résultats de cession

1 508

-2 304

-796

1 370

-1 883

-513

    Dépréciation

237

-38

199

1 746

-20

1 726

    Amortissement

/////////

-66 092

-66 092

/////////

-63 015

-63 015

    Autres produits et charges

1 930

-204

1 726

1 359

-422

937

 

79 699

-68 638

11 061

75 528

-65 340

10 188

Opérations de location simple :

 

 

 

 

 

 

    Loyers

26 377

/////////

26 377

27 723

/////////

27 723

    Résultats de cession

3 121

-467

2 654

2 418

-1 033

1 385

    Dépréciation

-143

-22

-165

1 400

0

1 400

    Amortissement

/////////

-25 371

-25 371

/////////

-26 583

-26 583

    Autres produits et charges

505

-2

503

1 761

-15

1 746

 

29 860

-25 862

3 998

33 302

-27 631

5 671

        Total

109 559

-94 500

15 059

108 830

-92 971

15 859

 

5.3. Revenus des titres à revenu variable :

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2010

Exercice 2009

Actions et autres titres à revenu variable

56

72

Participations et autres titres détenus à long terme

81

7 881

Parts dans les entreprises liées

5 068

2 311

    Total

5 205

10 264

 

Les dividendes versés par les filiales se sont élevés à 5 071 milliers d’euros en 2010 contre 2 327 milliers d’euros en 2009. Les distributions du Groupe BPCE ont généré un produit de 6 milliers d’euros en 2010 contre 7 659 milliers d’euros en 2009.

 

5.4. Commissions :

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2010

Exercice 2009

 

Produits

Charges

Net

Produits

Charges

Net

Opérations de trésorerie et interbancaire

305

-514

-209

318

-137

181

Opérations avec la clientèle

60 064

-5

60 059

58 988

590

59 578

Opérations sur titres

4 306

-75

4 231

4 316

-50

4 266

Moyens de paiement

28 355

-13 950

14 405

26 408

-13 799

12 609

Opérations de change

270

0

270

240

0

240

Engagements hors-bilan

1 604

-282

1 322

1 675

-236

1 439

Prestations de services financiers

4 283

-506

3 777

4 024

-392

3 632

Activités de conseil

0

0

0

0

0

0

Autres commissions

0

0

0

0

0

0

    Total

99 187

-15 332

83 855

95 969

-14 024

81 945

 

5.5. Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation :

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2010

Exercice 2009

Titres de transaction

0

0

Opérations de change

2 116

1 424

Instruments financiers à terme

46

1 312

    Total

2 162

2 736

 

5.6. Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés :

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2010

Exercice 2009

 

Placement

TAP

Total

Placement

TAP

Total

Dépréciations

873

0

873

278

0

278

Dotations

-16

0

-16

-366

0

-366

Reprises

889

0

889

644

0

644

Résultat de cession

540

0

540

65

0

65

Autres éléments

0

0

0

0

0

0

    Total

1 413

0

1 413

343

0

343

 

La ligne « Résultat de cession » a été impactée en 2010 par la cession de 2 lignes d’OPCVM dégageant une plus-value de 299 milliers d’euros et par les distributions de 239 milliers d’euros auxquelles a procédé le FCPR SPEF.

 

5.7. Autres produits et charges d'exploitation bancaire :

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2010

Exercice 2009

 

Produits

Charges

Total

Produits

Charges

Total

Quote-part d'opérations faites en commun

1 171

-463

708

659

-474

185

Refacturations de charges et produits bancaires

0

0

0

0

0

0

Activités immobilières

0

0

0

0

0

0

Prestations de services informatiques

0

0

0

0

0

0

Autres activités diverses

182

0

182

153

0

153

Autres produits et charges accessoires

4 345

-2 722

1 623

4 761

-419

4 342

    Total

5 698

-3 185

2 513

5 573

-893

4 680

 

Dans la ligne « Autres produits et charges accessoires », les charges de l’année 2010 sont en forte augmentation du fait de 2 évènements exceptionnels :

La cotisation exceptionnelle d’un montant global de 270 millions d’euros au Fonds de garantie des dépôts instaurée par l’arrêté ministériel du 29 septembre 2010 et due par les différents adhérents. Bien qu’appelée par tranche de 90 millions d’euros en 2010, 2011 et 2012, elle est enregistrée pour sa totalité dans les charges 2010. La quote-part revenant à la Banque Populaire d’Alsace est de 947 milliers d’euros

L’amende de l’autorité de la concurrence du 20 septembre 2010 au titre de la commission interbancaire sur les chèques échangés en France appliquée de janvier 2002 à juillet 2007. D’un montant global de près de 91 millions d’euros pour le Groupe BPCE, cette amende impacte les comptes de la Banque Populaire d’Alsace pour 1 515 milliers d’euros.

 

5.8. Charges générales d'exploitation :

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2010

Exercice 2009

Frais de personnel :

 

 

    Salaires et traitements

-46 044

-45 525

    Charges de retraite et assimilées (1)

-7 701

-7 889

    Autres charges sociales

-16 668

-16 293

    Intéressement des salariés

-5 654

-5 384

    Participation des salariés

-970

-784

    Impôts et taxes liés aux rémunérations

-4 339

-4 739

        Total des frais de personnel

-81 376

-80 614

Autres charges d'exploitation :

 

 

    Impôts et taxes

-3 572

-3 614

    Autres charges générales d'exploitation

-42 271

-42 144

        Total des autres charges d'exploitation

-45 843

-45 758

        Total

-127 219

-126 372

(1) incluant les dotations, utilisations et reprises de provisions pour engagements sociaux (note 3.10.3)

 

L’effectif moyen du personnel en activité au cours de l'exercice, ventilé par catégories professionnelles est le suivant : 394 cadres et 813 non cadres, soit un total de 1207 salariés.

Les informations sur les rémunérations, avantages et engagements des membres des organes d’administration et de direction ne sont pas fournies dans l’annexe puisqu’elles permettent d’identifier la situation d’un membre déterminé de ces organes (Article R123-198, 1er alinéa, du Code de Commerce).

 

5.9. Coût du risque :

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2010

Exercice 2009

 

Dotations

Reprises nettes

Pertes non couvertes

Récupérations sur créances amorties

Total

Dotations

Reprises nettes

Pertes non couvertes

Récupérations sur créances amorties

Total

Dépréciations d'actifs :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Interbancaires

0

0

-1 196

17

-1 179

0

0

0

14

14

Clientèle

-56 509

35 135

-1 260

754

-21 880

-50 720

32 255

-1 068

388

-19 145

Titres et débiteurs divers

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

Provisions :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Engagements hors-bilan

-1 507

1 663

/////////

/////////

156

-2 150

1 615

/////////

/////////

-535

Provisions pour risque clientèle

-855

3 849

/////////

/////////

2 994

-993

1 167

/////////

/////////

174

Autres

0

0

/////////

/////////

0

0

0

/////////

/////////

0

Total

-58 871

40 647

-2 456

771

-19 909

-53 863

35 037

-1 068

402

-19 492

 

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

Dont:

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

    Reprises de dépréciations devenues sans objet

 

40 647

 

 

 

 

35 037

 

 

 

    Reprises de dépréciations utilisées

 

10 286

 

 

 

 

14 107

 

 

 

    Total reprises

 

50 933

 

 

 

 

49 144

 

 

 

-Pertes couvertes par des provisions

 

-10 286

 

 

 

 

-14 107

 

 

 

    Total reprises nettes

 

40 647

 

 

 

 

35 037

 

 

 

 

5.10. Gains ou pertes sur actifs immobilisés :

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2010

Exercice 2009

 

Participations et autres titres à long terme

Titres d'investissement

Immobilisations corporelles et incorporelles

Total

Participations et autres titres à long terme

Titres d'investissement

Immobilisations corporelles et incorporelles

Total

Dépréciations

7 020

0

/////////

7 020

-7 995

0

/////////

-7 995

    Dotations

-1 189

0

/////////

-1 189

-8 223

0

/////////

-8 223

    Reprises

8 209

0

/////////

8 209

228

0

/////////

228

Provision pour risques

-94

0

/////////

-94

0

0

/////////

0

Résultat de cession

-9 187

0

432

-8 755

47

-2 684

2 061

-576

    Total

-2 261

0

432

-1 829

-7 948

-2 684

2 061

-8 571

 

Dans le cadre de la fusion-absorption de BP Participations par BPCE intervenue le 5 août 2010 rétroactivement au 1er janvier 2010, l’opération d’échange des titres BP Participations détenus par BP Alsace a généré en ligne « Résultat de cession » une moins-value brute d’échange de 7 536 milliers d’euros. Au préalable, des cessions de ce même titre réalisées avec d’autres Banques Populaires ont dégagé sur cette même ligne une moins-value brute de 957 milliers d’euros. Compte tenu de la reprise de provision constituée à fin décembre 2009 à hauteur de 8 205 milliers d’euros, l’’impact net de ces opérations se traduit dans les comptes 2010 par une moins-value de 288 milliers d’euros.

Par ailleurs, la mise en jeu de la garantie de passif accordée par les Banques Populaires à BP Participations au titre du contrôle fiscal dont a fait l’objet cette dernière a impacté négativement ce poste à hauteur de 790 milliers d’euros.

 

5.11. Résultat exceptionnel. — Les charges et produits exceptionnels se caractérisent par leur nature inhabituelle et le fait qu'ils ne s'inscrivent pas dans le cadre des activités ordinaires de l’établissement. Ils concernent principalement en 2010 :

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2010

Exercice 2009

Produits exceptionnels

5

1 090

    Reprises provisions exceptionnelles

5

1 090

Charges exceptionnelles

-9

-789

    Autres charges exceptionnelles

-9

-789

        Total

-4

301

 

5.12. Impôt sur les bénéfices. — La Banque Populaire d’Alsace est membre du groupe d’intégration fiscale constitué par BPCE.

L’impôt sur les sociétés acquitté auprès de la tête de groupe, ventilé entre le résultat courant et le résultat exceptionnel, s’analyse ainsi (en milliers d'euros) :

 

Bases imposables aux taux de

33,33%

15,00%

Au titre du résultat courant

38 643

77

Au titre du résultat exceptionnel

 

 

 

38 643

77

Imputations des déficits

 

 

Bases imposables

38 643

77

Impôt correspondant

12 881

11

+ Contributions 3,3%

400

 

- Déductions au titre des crédits d'impôts

-135

 

Impôt dû au titre de l'exercice

13 157

 

Etalement IS PTZ

-635

 

Rappel IS Cladel bail

8

 

Régularisations relatives à l'intégration fiscale

-12

 

Impôt comptabilisé

12 518

 

Provisions pour impôts

-617

 

    Total

11 901

 

 

La créance liée au crédit d’impôt PTZ imputée dans le cadre de la liquidation s’élève à 3 363 milliers d’euros.

 

5.13. Répartition de l'activité. — La Banque populaire d’Alsace exerce l’essentiel de ses activités dans le secteur de la banque commerciale et assurance.

L’analyse géographique des indicateurs sectoriels repose sur le lieu d’enregistrement comptable des activités. La Banque Populaire d’Alsace réalise ses activités en France.

 

Note 6. – Autres informations.

 

6.1. Consolidation. — En application de l’article 1er du règlement n° 99-07 du Comité de la réglementation comptable, la Banque Populaire d’Alsace établit des comptes consolidés conformes au référentiel comptable français.

Ses comptes individuels sont intégrés dans les comptes consolidés du Groupe BPCE.

 

6.2. Honoraires des Commissaires aux comptes :

 

(En milliers d'euros)

MAZARS

JM KRIEGER

 

Exercice 2010

Exercice 2009

Exercice 2010

Exercice 2009

 

Montant (HT)

%

Montant (HT)

%

Montant (HT)

%

Montant (HT)

%

Audit

 

 

 

 

 

 

 

 

Commissariat aux comptes, certification, examen des comptes individuels et consolidés

79

100%

84

100%

76

97%

75

100%

Autres diligences et prestations directement liées à la mission du commissaires aux comptes

 

 

 

 

2

3%

 

 

    Total

79

100%

84

100%

78

100%

75

100%

 

6.3. Implantations dans les pays non coopératifs. — L’article L. 511-45 du code monétaire et financier et l’arrêté du ministre de l’économie du 6 octobre 2009 imposent aux établissements de crédit de publier en annexe à leurs comptes annuels des informations sur leurs implantations et leurs activités dans les Etats ou territoires qui n'ont pas conclu avec la France de convention d'assistance administrative en vue de lutter contre la fraude et l'évasion fiscales permettant l'accès aux renseignements bancaires.

Ces obligations s’inscrivent dans le contexte mondial de lutte contre les territoires non fiscalement coopératifs, issu des différents travaux et sommets de l’OCDE, mais participent également à la prévention du blanchiment des capitaux et du financement du terrorisme.

Le Groupe BPCE, dès sa constitution, a adopté une attitude prudente, en informant régulièrement les établissements de ses réseaux des mises à jour des listes de territoires que l’OCDE a considéré comme insuffisamment coopératif en matière d’échange d’informations en matière fiscale et des conséquences que l’implantation dans de tels territoires pouvait avoir. Parallèlement, des listes de ces territoires ont été intégrées, pour partie, dans les progiciels utilisés aux fins de prévention du blanchiment de capitaux, et ce en vue d’appliquer une vigilance appropriée aux opérations avec ces Etats et territoires (mise en oeuvre du décret n°2009-874 du 16 juillet 2009). Au niveau central, un recensement des implantations et activités du Groupe dans ces territoires a été réalisé aux fins d’informations des instances de direction.

Au 31 décembre 2010, la Banque Populaire d’Alsace n'exerce pas d'activité et n'a pas recensé d'implantation dans les territoires non fiscalement coopératifs.

 

 

IV. — Rapport des Commissaires aux Comptes sur les comptes annuels.

 

Aux sociétaires,

En exécution de la mission qui nous a été confiée par votre Assemblée Générale, nous vous présentons notre rapport relatif à l'exercice clos le 31 décembre 2010, sur :

— Le contrôle des comptes annuels de la Banque Populaire d’Alsace, tels qu'ils sont joints au présent rapport,

— La justification de nos appréciations,

— Les vérifications et informations spécifiques prévues par la loi.

Les comptes annuels ont été arrêtés par le Conseil d’Administration. Il nous appartient, sur la base de notre audit, d'exprimer une opinion sur ces comptes.

 

1. Opinion sur les comptes annuels. — Nous avons effectué notre audit selon les normes d’exercice professionnel applicables en France ; ces normes requièrent la mise en oeuvre de diligences permettant d'obtenir l'assurance raisonnable que les comptes annuels ne comportent pas d'anomalies significatives. Un audit consiste à vérifier par sondages ou au moyen d’autres méthodes de sélection, les éléments justifiant des montants et informations figurant dans les comptes annuels. Il consiste également à apprécier les principes comptables suivis, les estimations significatives retenues et la présentation d’ensemble des comptes. Nous estimons que les éléments que nous avons collectés sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion.

Nous certifions que les comptes annuels sont, au regard des règles et principes comptables français, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du résultat des opérations de l'exercice écoulé ainsi que de la situation financière et du patrimoine de la société à la fin de cet exercice.

Sans remettre en cause l’opinion exprimée ci-dessus, nous attirons votre attention sur la note 2.2. de l’annexe relative aux changements de méthode comptable portant sur :

– l’application du Règlement CRC n° 2009-03 relatif au traitement comptable des commissions et frais liés à l'octroi ou à l'acquisition d'un concours ;

– la comptabilisation de provisions pour risque de crédit, constituées sur le périmètre des engagements non douteux (provisions sur base de portefeuilles).

 

2. Justification des appréciations. — En application des dispositions de l’article L.823-9 du Code de commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à votre connaissance les éléments suivants :

— Changements comptables : Dans le cadre de notre appréciation des règles et principes comptables suivis par votre société, nous nous sommes assurés du bien-fondé des changements de méthodes comptables mentionnés ci-dessus et de la présentation qui en a été faite.

— Estimations comptables :

– Votre Banque constitue des dépréciations pour couvrir les risques de crédit inhérents à ses activités (note 2.3.2. de l’annexe).

Dans le cadre de notre appréciation des estimations significatives retenues pour l’arrêté des comptes, nous avons examiné le dispositif de contrôle relatif au suivi des risques de crédit et de contrepartie, à l’appréciation des risques de non recouvrement et à leur couverture par des dépréciations déterminées sur base individuelle à l’actif du bilan, et au passif, des provisions de passif destinées à couvrir des risques clientèle non affectés.

– Votre Banque expose dans les notes 2.3.4. et 2.3.10. de l’annexe les règles et méthodes comptables relatives aux titres et instruments financiers.

Nous avons examiné les dispositifs de contrôle relatif au classement comptable et à la détermination des paramètres utilisés pour la valorisation de ces positions dans le contexte décrit ci-dessus. Nous avons vérifié le caractère approprié des méthodes comptables retenues par la société et des informations fournies dans les notes de l’annexe et nous nous sommes assurés de leur correcte application.

– Les titres de participation, parts dans les entreprises liées et autres titres détenus à long terme détenus par votre Banque sont évalués à leur valeur d’utilité selon les modalités décrites dans la note 2.3.4. de l’annexe.

Dans le cadre de notre appréciation de ces estimations, nous avons examiné les éléments ayant conduit à la détermination des valeurs d’utilité pour les principales lignes du portefeuille.

Dans le cadre de nos appréciations, nous nous sommes assurés du caractère raisonnable de ces estimations.

Les appréciations ainsi portées s’inscrivent dans le cadre de notre démarche d’audit des comptes annuels, pris dans leur ensemble, et ont donc contribué à la formation de notre opinion exprimée dans la première partie de ce rapport.

 

3. Vérifications et informations spécifiques. — Nous avons également procédé, conformément aux normes d’exercice professionnel applicables en France, aux vérifications spécifiques prévues par la loi.

Nous n'avons pas d'observation à formuler sur la sincérité et la concordance avec les comptes annuels des informations données dans le rapport de gestion du Conseil d’Administration et dans les documents adressés aux sociétaires sur la situation financière et les comptes annuels.

 

Fait à Mulhouse et Strasbourg, le 4 avril 2011.

Les commissaires aux comptes :

 

Jean-Marc Krieger Sàrl :

Mazars :

Jean-Marc KRIEGER ;

Jean-Brice de TURCKHEIM ;

Anne VEAUTE.

 

 

 

V. — Rapport spécial des commissaires aux comptes sur les conventions réglementées.

 

Assemblée générale d’approbation des comptes

de l’exercice clos le 31/12/2010

 

 

Aux sociétaires,

 

En notre qualité de commissaires aux comptes de votre société, nous vous présentons notre rapport sur les conventions réglementées.

Il nous appartient de vous communiquer, sur la base des informations qui nous ont été données, les caractéristiques et les modalités essentielles des conventions dont nous avons été avisés ou que nous aurions découvertes à l’occasion de notre mission, sans avoir à nous prononcer sur leur utilité et leur bien-fondé ni à rechercher l'existence d’autres conventions. Il vous appartient, selon les termes de l’article R.225-31 du code de commerce, d'apprécier l'intérêt qui s'attachait à la conclusion de ces conventions en vue de leur approbation.

Par ailleurs, il nous appartient, le cas échéant, de vous communiquer les informations prévues à l’article R.225-31 du code de commerce relatives à l’exécution, au cours de l’exercice écoulé, des conventions déjà approuvées par l’assemblée générale.

Nous avons mis en oeuvre les diligences que nous avons estimé nécessaires au regard de la doctrine professionnelle de la Compagnie nationale des commissaires aux comptes relative à cette mission. Ces diligences ont consisté à vérifier la concordance des informations qui nous ont été données avec les documents de base dont elles sont issues.

 

Conventions soumises a l’approbation de l’assemblée générale.

 

En application de l’article L.225-40 du code de commerce, nous avons été avisés des conventions suivantes qui ont fait l’objet de l’autorisation préalable de votre conseil d'administration.

 

1. Signature du Protocole d’Accord arrêtant l’ensemble des termes et conditions du schéma sur lequel BPCE, CE Participations, BP Participations, les CEP et les BP ont souhaité s’accorder de manière définitive en vue de parvenir à la réalisation de l’Opération de fusion absorption de BP Participations et CE Participations par BPCE et des opérations de restructuration attachées (opération U2).

Personne intéressée

Monsieur Thierry CAHN, Président de la BANQUE POPULAIRE D’ALSACE

Nature et montant des engagements

Ayant été préalablement exposé que :

– dans le cadre de la constitution du groupe BPCE (le « Groupe BPCE ») et du nouvel organe central des réseaux des Banques Populaires (les « BP ») et des Caisses d’Épargne et de Prévoyance (les « CEP ») par voie d’apport partiel d’actif par les sociétés CE Participations et BP Participations à BPCE tel que réalisé le 31 juillet 2009, il a été prévu que les actifs de CE Participations et BP Participations non transférés à BPCE pourraient l’être à terme et que la structure initiale du Groupe BPCE présenterait en tout état de cause un statut temporaire.

– le 24 février 2010, BPCE, BP Participations et CE Participations ont conclu un protocole de négociation (le « Protocole de Négociation ») définissant les grandes lignes envisagées de simplification des structures du Groupe BPCE à travers la fusion absorption de BP Participations et CE Participations par BPCE (respectivement la « Fusion Absorption de BP Participations », la « Fusion Absorption de CE Participations » et, ensemble, les « Fusions »), afin de permettre une détention directe par BPCE des participations détenues à ce jour par BP Participations et CE Participations, précédée de la réalisation d’un certain nombre d’opérations de restructuration (l’ « Opération U2»).

– conformément aux principes constitutifs du Groupe BPCE, la structure de l’Opération U2 retenue permettrait le maintien d’une détention paritaire (en capital et droits de vote) de BPCE entre les actionnaires de catégorie A et les actionnaires de catégorie B et, au sein de chacune des deux catégories, le maintien de la clef de répartition actuelle de la détention du capital de BPCE.

La BANQUE POPULAIRE D’ALSACE a signé en date du 03 juin 2010 un Protocole d’Accord arrêtant les termes et conditions du schéma sur lequel BPCE, BP Participations, CE Participations, les CEP et les BP ont souhaité s’accorder de manière définitive en vue de parvenir à la réalisation de l’Opération U2 laquelle était prévue le 5 août 2010.

 

Le Protocole prévoit notamment les engagements suivants à la charge des Banques Populaires :

– Engagement de voter (i) au sein de l’Assemblée Générale Extraordinaire de BP Participations qui se tiendrait le 30 juin 2010, en faveur des résolutions relatives à (x) la modification des statuts de BP Participations aux fins de supprimer la procédure de préemption et (y) à l’Augmentation de Capital BP Participations, (ii) au sein des Assemblées Générales Extraordinaires de BP Participations et BPCE qui se tiendraient le 5 août 2010 en faveur du projet de Fusion, (iii) au sein de l’Assemblée Générale Extraordinaire de BPCE qui se tiendrait le 5 août 2010 (a) en faveur de l’augmentation de capital avec droit préférentiel de souscription de BPCE à titre irréductible et à titre réductible [et (b) en faveur de l’augmentation de capital de BPCE réservée à l’État (en actions de préférence)] ;

Il est rappelé qu’après les Fusions, il sera maintenu, au niveau de BPCE, des fonds de garantie spécifiques séparés pour chacun des réseaux Banques Populaires et Caisse d’Épargne.

L’Opération U2 nécessitera l’adaptation du règlement du système de solidarité et de garantie des BP et des CEP. Le règlement du système de solidarité figure en annexe du Protocole d’Accord (le « Règlement du Système de Solidarité »).

 

– Engagement de souscrire à l’Augmentation de Capital BP Participations (i) à titre irréductible pour la totalité de ses droits préférentiels de souscription et (ii) à titre réductible afin de permettre la souscription de l’intégralité des actions non souscrites par les actionnaires de BP Participations autres que les BP,

La BANQUE POPULAIRE D’ALSACE a ainsi souscrit en date du 08/07/2010 à l’augmentation de capital de BP Participations :

- à titre irréductible à 6.405.732 actions ordinaires de catégorie A nouvelles à la valeur nominale soit 0,05 euro chacune, soit un montant total de 320.287 euros

- à titre réductible à 19.532 actions ordinaires de catégorie A nouvelles à la valeur nominale soit 0,05 euro chacune, soit un montant total de 977 euros

 

– Engagement de procéder, préalablement à la Fusion, aux acquisitions ou aux cessions d’actions BP Participations nécessaires aux fins d’éviter l’apparition de rompus à l’occasion de la fusion,

La BANQUE POPULAIRE D’ALSACE a ainsi cédé en date du 27/07/2010 :

- 571.289 actions BP Participations à BP des Alpes au prix unitaire de 0,05 euro, soit un montant total de 28.564 euros

- 5.899 actions BP Participations à BP des Bourgogne Franche Comté au prix unitaire de 0,05 euro, soit un montant total de 295 euros

 

– Engagement de souscrire à l’Augmentation de Capital Réservée de BPCE,

La BANQUE POPULAIRE D’ALSACE a ainsi souscrit en date du 05/08/2010 à l’augmentation de capital réservée de BPCE à 60.231 actions ordinaires de catégorie B nouvelles de valeur nominale 15 euros chacune au prix unitaire de 725,03 euros dont 710,03 euros de prime d’émission, soit un montant total de 43.669.282 euros.

 

– Engagement de souscrire à l’Augmentation de Capital Prudentielle de BPCE,

La BANQUE POPULAIRE D’ALSACE a ainsi souscrit en date du 06/08/2010 à l’augmentation de capital prudentielle de BPCE :

- à titre irréductible à 56.362 actions ordinaires de catégorie B nouvelles de valeur nominale 15 euros chacune au prix unitaire de 725,03 euros dont 710,03 euros de prime d’émission, soit un montant total de 40.864.141 euros.

- à titre réductible à 1 action ordinaire de catégorie B nouvelle de valeur nominale 15 euros chacune au prix unitaire de 725,03 euros dont 710,03 euros de prime d’émission, soit un montant total de 725 euros.

– Engagement de mettre en place le Dépôt de Garantie et de signer la documentation contractuelle y afférente,

Le montant des engagements de la BANQUE POPULAIRE D’ALSACE à ce titre est indiqué ci-après.

(Convention autorisée par Conseil d'Administration en date du 01.06.2010)

 

2. Garantie sur les passifs fiscaux de BP Participations

Personne intéressée

Monsieur Thierry CAHN, Président de la BANQUE POPULAIRE D’ALSACE

Nature et montant des engagements

Dans le cadre du Protocole d’Accord arrêtant l’ensemble des termes et conditions de l’opération U2 précisée ci-avant, la BANQUE POPULAIRE D’ALSACE a signé en date du 03 juin 2010 une Convention de Garantie Fiscale par laquelle les Banques Populaires consentent une solidarité fiscale à BP Participations, les droits et obligations de BP Participations au titre de cette convention de garantie ayant vocation à être transmis à BPCE par l’effet de la fusion de BP Participations.

A ce titre, la Banque Populaire d’Alsace a enregistré une charge de 789.819 euros au cours de l’exercice.

(Convention autorisée par Conseil d'Administration en date du 01.06.2010)

 

3. Dépôt de garantie auprès de BP Participations

Personne intéressée

Monsieur Thierry CAHN, Président de la BANQUE POPULAIRE D’ALSACE

Nature et montant des engagements

Le Protocole d’Accord arrêtant l’ensemble des termes et conditions de l’opération U2 précisée ci-avant prévoit notamment la mise en place chez BP Participations d’un dépôt de garantie de 450 millions d’euros, de manière symétrique à celui qui existe au niveau de CE Participations.

La Banque Populaire d’Alsace a mis en place en date du 29 juillet 2010 chez BP Participations un dépôt de garantie d’un montant de 20.090.000 euros.

(Convention autorisée par Conseil d'Administration en date du 01.06.2010)

 

Conventions déjà approuvées par l’assemblée générale.

 

En application de l’article R. 225-30 du code de commerce, nous avons été informés que l’exécution des conventions suivantes, déjà approuvées par l’assemblée générale au cours d’exercices antérieurs, s’est poursuivie au cours de l’exercice écoulé.

 

1. Signature de l’Avenant Cautions Intra-groupe à la Convention-cadre de crédit et de garantie financière du 14 décembre 2007 avec BPCE.

La BANQUE POPULAIRE D’ALSACE a signé en date du 13 novembre 2009 l’Avenant Cautions Intra-groupe à la Convention-cadre du 14 décembre 2007 qui concerne les Banques Populaires participant au Programme mis en place par BANQUES POPULAIRES COVERED BONDS (BPCB).

L’objet de ce Programme est d’émettre des obligations dites sécurisées sur les marchés financiers en vue d’accorder aux Banques Populaires participant au Programme, et le cas échéant, à la BANQUE FEDERALE DES BANQUES POPULAIRES des avances à partir des fonds ainsi levés, au titre de la Convention-cadre.

Aux termes de la Convention-cadre, les Banques Populaires concernées, en qualité de garants, s’engagent à remettre en garantie à BPCB des actifs éligibles constitués principalement de prêts immobiliers, garantis par des sûretés (les Sûretés de Prêt Immobilier) et d’actifs de substitution devant répondre à certaines caractéristiques, dans le cadre des dispositions des articles L.211-36 et suivants du Code monétaire et financier.

L’objet de l’Avenant Cautions Intra-groupe est d’ajouter de nouveaux intervenants, à savoir la BANQUE MONETAIRE ET FINANCIERE et la COMPAGNIE EUROPEENNE DE GARANTIES ET CAUTIONS, comme apporteurs de Sûretés de Prêt Immobilier.

Au 31/12/2010, l’engagement donné par la BANQUE POPULAIRE D’ALSACE à ce titre se monte à 1.037.317.448 euros.

 

2. Renonciation aux intérêts des découverts, prêts et subventions aux filiales

Le Conseil d'Administration du 6 décembre 2000 a décidé de ne pas rémunérer les prêts et avances faites par la banque à ses filiales et sous-filiales.

Au titre de l'exercice 2010, le montant global des agios calculés mais non réclamés concerne la SCI RESTOPAL pour un montant de 21 euros.

 

3. Conventions d’agrément collectif conclues entre la BANQUE POPULAIRE D’ALSACE et les sociétés de caution mutuelle

Des conventions d’agrément collectif ont été conclues avec les sociétés de caution mutuelle :

– SOCAMI ALSACE

– SOCAMA ALSACE (issue de la fusion de SOCAMA 67 et SOCAMA 68)

– SOCAUPROMI

– SOCACEF

Par ces conventions, ces sociétés accordent l’exclusivité de leur cautionnement à la BANQUE POPULAIRE D’ALSACE. En contrepartie, elles bénéficient des garanties de liquidité et solvabilité de la part de la Banque.

A ce titre, la BANQUE POPULAIRE D’ALSACE a versé au cours de l’exercice des subventions avec clause de retour à meilleure fortune pour les montants suivants :

 

Date

Organisme bénéficiaire

Montant (en euros)

30/09/2010

SOCAMA 67

880 698,43

19/10/2010

SOCAMA 68

171 746,15

31/12/2010

SOCAMA Alsace

143 601,46

    Total

 

1 196 046,04

 

Fait à Mulhouse et Strasbourg, le 4 avril 2011.

Les commissaires aux comptes :

 

Jean-Marc Krieger Sàrl :

Mazars :

Jean-Marc KRIEGER ;

Jean-Brice de TURCKHEIM ;

Anne VEAUTE.

 

 

 

 

 

 

VI. — Rapport des Commissaires aux Comptes sur l’augmentation

de capital par émission de certificats coopératifs d’investissement

avec délégation au Conseil d'Administration

 

 

Assemblée Générale Mixte du 3 mai 2011(Troisième résolution)

 

Mesdames, Messieurs,

 

En notre qualité de commissaire aux comptes de votre société, et en exécution de la mission prévue par l’article 19 vicies de la loi n°47-1775 du 10 septembre 1947, nous vous présentons notre rapport sur le projet d’émission de certificats coopératifs d’investissement (CCI) avec délégation au Conseil d’Administration, opération sur laquelle vous êtes appelés à vous prononcer aux termes de la 3ème résolution.

Il vous est proposé d’autoriser à augmenter le capital social, en une ou plusieurs fois, dans la limite d’un montant maximal de 30 000 000 euros, soit par voie d’émission au nominal de CCI, à souscrire en numéraire, avec maintien du droit préférentiel de souscription au bénéfice des porteurs de CCI soit par incorporation de réserves au bénéfice des porteurs de CCI, aux fins de maintenir le rapport initial CCI / parts sociales.

Votre Conseil d’Administration vous propose, sur la base de son rapport, de lui déléguer le soin d’arrêter les modalités de cette opération.

Nous avons mis en oeuvre les diligences que nous avons estimé nécessaires au regard de la doctrine professionnelle de la Compagnie nationale des commissaires aux comptes, relative à cette mission. Ces diligences ont consisté à vérifier le contenu du rapport de l’organe compétent relatif à cette opération et les modalités de détermination du prix d'émission des titres de capital à émettre.

Sous réserve de l'examen ultérieur des conditions de l'augmentation de capital proposée, nous n'avons pas d'observation à formuler sur les modalités de détermination du prix d'émission des titres de capital à émettre données dans le rapport du Conseil d’Administration.

Le montant du prix d'émission n'étant pas fixé, nous n'exprimons pas d'avis sur les conditions définitives dans lesquelles l'augmentation de capital sera réalisée

Nous établirons un rapport complémentaire lors de la réalisation de l’augmentation de capital par votre Conseil d’administration.

 

 

Fait à Mulhouse et Strasbourg, le 4 avril 2011.

Les commissaires aux comptes :

 

Jean-Marc Krieger Sàrl :

Mazars :

Jean-Marc KRIEGER ;

Jean-Brice de TURCKHEIM ;

Anne VEAUTE.

 

 

VII. — Rapport des Commissaires aux Comptes sur

l’augmentation de capital, avec suppression du droit préférentiel de souscription,

réservée aux salariés du plan d’épargne d’entreprise.

 

Assemblée Générale Mixte du 3 mai 2011.

(Quatrième résolution)

 

Mesdames, Messieurs,

 

En notre qualité de commissaires aux comptes de votre société, et en exécution de la mission prévue par l'article L. 225-135 du Code de commerce, nous vous présentons notre rapport sur la proposition de délégation au conseil d’administration de la compétence pour décider une augmentation de capital, avec suppression du droit préférentiel de souscription pour un montant maximum de 2 200 000 euros, et réservée aux salariés de votre société, opération sur laquelle vous êtes appelés à vous prononcer.

Cette augmentation de capital est soumise à votre approbation en application des dispositions des articles L. 225-129-6 du Code de commerce et L. 3332-18 à L. 3332-24 du Code du travail.

Votre conseil d’administration vous propose, sur la base de son rapport, de lui déléguer pour une durée de 26 mois, la compétence pour décider une augmentation de capital et de renoncer à votre droit préférentiel de souscription aux titres de capital à émettre. Le cas échéant, il lui appartiendra de fixer les conditions définitives d’émission de cette opération.

Il appartient à votre conseil d’administration d'établir un rapport conformément aux articles R. 225-113 et R. 225-114 du Code de commerce. Il nous appartient de donner notre avis sur la sincérité des informations chiffrées tirées des comptes, sur la proposition de suppression du droit préférentiel de souscription et certaines autres informations concernant l’émission, données dans ce rapport.

Nous avons mis en oeuvre les diligences que nous avons estimé nécessaires au regard de la doctrine professionnelle de la Compagnie nationale des commissaires aux comptes, relative à cette mission. Ces diligences ont consisté à vérifier le contenu du rapport du conseil d’administration relatif à cette opération et les modalités de détermination du prix d'émission des titres de capital à émettre.

Sous réserve de l'examen ultérieur des conditions de l'augmentation de capital qui serait décidée nous n'avons pas d'observation à formuler sur les modalités de détermination du prix d'émission des titres de capital à émettre données dans le rapport du conseil d'administration.

Le montant du prix d'émission des titres de capital à émettre n'étant pas fixé, nous n'exprimons pas d'avis sur les conditions définitives dans lesquelles l'augmentation de capital serait réalisée et, par voie de conséquence, sur la proposition de suppression du droit préférentiel de souscription qui vous est faite.

Conformément à l'article R. 225-116 du Code de commerce, nous établirons un rapport complémentaire, le cas échéant, lors de l’usage de cette autorisation par votre conseil d’administration.

 

Fait à Mulhouse et Strasbourg, le 4 avril 2011.

Les commissaires aux comptes :

 

Jean-Marc Krieger Sàrl :

Mazars :

Jean-Marc KRIEGER ;

Jean-Brice de TURCKHEIM ;

Anne VEAUTE.

 

 

 

 

B. — Comptes consolidés annuels 2010  

I. — Bilan et hors bilan consolidés

(En milliers d'euros.)

 

Actif

Notes

31/12/2010

31/12/2009

Operations interbancaires et assimilées

4.1

589 211

587 048

Operations avec la clientèle

4.2

6 108 018

5 705 176

Operations de crédit-bail et assimilées

4.3

259 776

258 526

Obligations et autres titres a revenu fixe

4.4

563 085

683 883

Actions et autres titres a revenu variable

4.4

10 035

11 615

Placement des entreprises d'assurance

 

0

0

Participations, parts dans les entreprises liées

4.5

415 886

333 178

Immobilisations corporelles et incorporelles

4.6

53 366

54 877

Ecarts d'acquisition

4.7

0

0

Comptes de régularisation et autres actifs

4.8

82 987

71 882

    Total de l'actif

 

8 082 364

7 706 185

 

 

Hors bilan

Notes

31/12/2010

31/12/2009

Engagements donnés :

 

 

 

    Engagements de financement

5.1

653 371

649 784

    Engagements de garantie

5.1

477 272

527 703

    Engagements sur titres

 

3 552

3 772

    Engagements d'assurance donnés

 

0

0

 

 

Passif

Notes

31/12/2010

31/12/2009

Operations interbancaires et assimilées

4.1

2 737 971

2 596 875

Operations avec la clientèle

4.2

3 966 449

3 889 609

Dettes représentées par un titre

4.9

334 511

222 258

Provisions techniques d'assurance

 

0

0

Comptes de régularisation et passifs divers

4.10

126 782

123 108

Ecarts d'acquisition

4.7

0

0

Provisions

4.11

76 956

61 985

Dettes subordonnées

4.12

55 271

78 907

Fonds pour risques bancaires généraux

4.13

54 838

54 515

Intérêts minoritaires

4.14

0

0

Capitaux propres part du groupe

4.14

729 586

678 928

    Capital souscrit

 

331 025

278 025

    Primes d'émission

 

155 396

155 396

    Réserves consolidées et autres

 

218 602

217 709

    Résultat de l'exercice

 

24 563

27 798

        Total du passif

 

8 082 364

7 706 185

 

 

Hors bilan

Notes

31/12/2010

31/12/2009

Engagements reçus :

 

 

 

    Engagements de financement

5.1

563 742

0

    Engagements de garantie

5.1

750 446

667 862

    Engagements sur titres

 

3 552

3 772

    Engagements d'assurances reçus

 

0

0

 

 

II. — Compte de résultat consolidé.

(En milliers d'euros.)

 

 

Notes

Exercice 2010

Exercice 2009

Intérêts et produits assimilés

6.1

284 462

306 614

Intérêts et charges assimilées

6.1

-185 741

-214 279

Revenus des titres à revenu variable

6.2

4 592

10 106

Commissions nettes

6.3

83 855

81 942

Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation

6.4

2 163

2 735

Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés

6.5

1 412

343

Autres produits d'exploitation bancaire nets

6.6

514

1 706

Marges brutes des sociétés d'assurance

 

0

0

Produits nets des autres activités

 

182

153

    Produit net bancaire

 

191 439

189 320

Charges générales d'exploitation

6.7

-127 238

-126 082

Dotations aux amortissements et aux dépréciations sur immobilisations incorporelles et corporelles

 

-5 983

-5 871

    Résultat brut d'exploitation

 

58 218

57 367

Coût du risque

6.8

-19 908

-19 493

Résultat d'exploitation

 

38 310

37 874

Quote-part dans le résultat net des entreprises mises en équivalence

6.9

0

0

Gains ou pertes sur actifs immobilisés

6.10

-1 980

-8 407

    Résultat courant avant impôt

 

36 330

29 467

Résultat exceptionnel

6.11

0

0

Impôts sur le résultat

6.12

-11 444

-9 012

Dotations aux amortissements des écarts d'acquisition

 

0

0

Dotations et reprises de FRBG

 

-323

7 343

Intérêts minoritaires

 

0

0

    Résultat net part du groupe

 

24 563

27 798

 

 

III. — Notes annexes aux comptes consolides annuels.

 

Note 1. – Cadre général.

 

1.1. Le Groupe BPCE. — Le Groupe BPCE comprend le réseau des Banques Populaires, le réseau des Caisses d'Epargne, l’organe central BPCE et ses filiales.

 

 

 

— Les deux réseaux Banques Populaires et Caisses d’Epargne : Le Groupe BPCE est un groupe coopératif dont les sociétaires sont propriétaires des deux réseaux de banque de proximité : les 20 Banques Populaires et les 17 Caisses d’Epargne. Chacun des deux réseaux est détenteur à parité de BPCE, l’organe central du groupe.

Le réseau des Banques Populaires comprend les Banques Populaires et les sociétés de caution mutuelle leur accordant statutairement l'exclusivité de leur cautionnement.

Le réseau des Caisses d'Epargne comprend les Caisses d'Epargne et de Prévoyance, les sociétés locales d'épargne et la Fédération Nationale des Caisses d'Epargne.

Les Banques Populaires sont détenues à hauteur de 80 % par leurs sociétaires et de 20 % par Natixis via les certificats coopératifs d’investissement (CCI).

Le capital des Caisses d’Epargne est détenu à hauteur de 80 % par les sociétés locales d’épargne (SLE) et de 20 % par Natixis via les CCI. Au niveau local, les SLE sont des entités à statut coopératif dont le capital variable est détenu par les coopérateurs. Elles ont pour objet d'animer le sociétariat dans le cadre des orientations générales de la Caisse d'Epargne à laquelle elles sont affiliées et elles ne peuvent pas effectuer d’opérations de banque.

 

— BPCE : Organe central au sens de la Loi bancaire et établissement de crédit agréé comme banque, BPCE a été créé par la Loi n° 2009-715 du 18 juin 2009. BPCE est constitué sous forme de société anonyme à Directoire et Conseil de surveillance dont le capital est détenu à parité par les 17 Caisses d’Epargne et les 20 Banques Populaires. L'Etat est détenteur d'actions de préférence sans droit de vote.

Les missions de BPCE s'inscrivent dans la continuité des principes coopératifs des Banques Populaires et des Caisses d'Epargne.

BPCE est notamment chargé d'assurer la représentation des affiliés auprès des autorités de tutelle, de définir la gamme des produits et des services commercialisés, d'organiser la garantie des déposants, d'agréer les dirigeants et de veiller au bon fonctionnement des établissements du Groupe.

En qualité de holding, BPCE exerce les activités de tête de Groupe et détient les filiales communes aux deux réseaux dans le domaine de la banque de détail, de la banque de financement et des services financiers et leurs structures de production. Il détermine aussi la stratégie et la politique de développement du Groupe.

Les principales filiales de BPCE sont organisées autour de trois grands pôles :

– Natixis, structure cotée détenu à 72 %, qui réunit la Banque de financement et d’investissement, l’épargne et les services financiers ;

– la Banque Commerciale et Assurance (dont le Crédit Foncier, la Banque Palatine et BPCE International et Outre Mer (anciennement Financière Océor)) ;

– les filiales et participations financières (dont Foncia).

Parallèlement, dans le domaine des activités financières, BPCE a notamment pour missions d'assurer la centralisation des excédents de ressources et de réaliser toutes les opérations financières utiles au développement et au refinancement du Groupe, charge à lui de sélectionner l'opérateur de ces missions le plus efficace dans l'intérêt du Groupe. Il offre par ailleurs des services à caractère bancaire aux entités du Groupe.

 

1.2. Mécanisme de garantie. — Le système de garantie et de solidarité a pour objet, conformément à l'article L.512-107 6 du Code monétaire et financier, de garantir la liquidité et la solvabilité du Groupe et des établissements affiliés à BPCE, ainsi que d'organiser la solidarité financière au sein des réseaux des Banques Populaires et des Caisses d'Epargne.

BPCE est chargé de prendre toutes mesures nécessaires pour organiser la garantie de solvabilité du Groupe ainsi que de chacun des réseaux, notamment en mettant en oeuvre les mécanismes appropriés de solidarité interne du Groupe et en créant un fonds de garantie commun aux deux réseaux dont il détermine les règles de fonctionnement, les modalités de déclenchement en complément des fonds des deux réseaux déjà existants ainsi que les contributions des établissements affiliés pour sa dotation et sa reconstitution.

BPCE gère ainsi le Fonds Réseau Banques Populaires, le Fonds Réseau Caisses d'Epargne et de Prévoyance et met en place le Fonds de Garantie Mutuel.

Le Fonds Réseau Banques Populaires est constitué d’un dépôt de 450 millions d’euros effectué par les Banques dans les livres de BPCE sous la forme d'un compte à terme d'une durée de dix ans et indéfiniment renouvelable.

Le Fonds Réseau Caisses d'Epargne et de Prévoyance fait l'objet d'un dépôt (450 millions d’euros) effectué par les Caisses dans les livres de BPCE sous la forme d'un compte à terme d'une durée de dix ans et indéfiniment renouvelable.

Le Fonds de Garantie Mutuel est constitué des dépôts effectués par les Banques Populaires et les Caisses d’Epargne dans les livres de BPCE sous la forme de comptes à terme d'une durée de dix ans et indéfiniment renouvelables. Le montant des dépôts est de 103 millions d’euros au 31 décembre 2010 et le fonds sera abondé chaque année à hauteur de 5 % de la contribution des Banques Populaires, des Caisses d’Epargne et de leurs filiales aux résultats consolidés du Groupe.

Le montant total des dépôts effectués auprès de BPCE au titre du Fonds Réseau Banques Populaires, du Fonds Réseau Caisses d'Epargne et de Prévoyance et du Fonds de Garantie Mutuel ne pourra être inférieur à 0,15 % et ne pourra excéder 0,3 % de la somme des Actifs Pondérés du Groupe.

La constitution par une Banque Populaire ou une Caisse d'Epargne d'un dépôt donne lieu à l'affectation au fonds pour risques bancaires généraux de cet établissement d'un montant identifié équivalent, exclusivement au titre du système de garantie et de solidarité.

Les Sociétés de caution mutuelle accordant statutairement l'exclusivité de leur cautionnement à une Banque Populaire bénéficient de la garantie de liquidité et de solvabilité de cette dernière avec laquelle elles sont agréées collectivement en application de l'article R.515-1 du Code monétaire et financier.

La liquidité et la solvabilité des Caisses de crédit maritime mutuel sont garanties au premier niveau pour chaque Caisse considérée, par la Banque Populaire qui en est l'actionnaire de référence et l'opératrice au titre de l'adossement technique et fonctionnel de la Caisse à la Banque Populaire d'adossement.

Le Directoire de BPCE a tout pouvoir pour mobiliser les ressources des différents contributeurs sans délai et selon l’ordre convenu, sur la base d’autorisations préalables délivrées à BPCE par les contributeurs.

 

1.3. Evénements significatifs :

— Rationalisation de l’organisation du Groupe BPCE : Prévu dès la constitution du Groupe BPCE le 31 juillet 2009, le projet de fusion-absorption de BP Participations et de CE Participations avec BPCE a été approuvé le 3 juin 2010 par le Conseil de surveillance de BPCE et les conseils d’administration des holdings de participation et réalisé le 5 août 2010, à l’issue des assemblées générales des trois sociétés.

Un certain nombre d’opérations se sont par ailleurs déroulées parallèlement à la fusion-absorption des holdings par BPCE :

– Mise en oeuvre d’un mécanisme de protection des activités de Compte Propre de CE Participations : Un mécanisme de protection spécifique a été mis en place afin de conserver certaines expositions économiques au niveau des Caisses d’Epargne. Cette garantie accordée par les Caisses d’Epargne porte sur les activités de compte propre en gestion extinctive de l’ancienne CNCE. Elle prend la forme de contrats d’échange de flux (Total Return Swaps - TRS) conclus par la SAS TRITON, détenue à 100 % par les Caisses d’Epargne, avec BPCE depuis la fusion-absorption de CE Participations et échangeant la performance du portefeuille contre une rémunération fixe.

– Augmentation de capital de BP Participations : L’Assemblée Générale Extraordinaire de BP Participations réunie le 30 juin 2010 a approuvé une augmentation de capital en numéraire (avec droit préférentiel de souscription) d’un montant de 7 102 milliers d’euros souscrite en juillet 2010 par la Banque Populaire d’Alsace à hauteur de 321 milliers d’euros.

– Détourage de Nexity ainsi que de GCE SEM, GCE Habitat et Erixel : Le 5 août 2010, préalablement à son absorption par BPCE, CE Participations a apporté ses participations dans Nexity (40,82 %), GCE SEM (100 %), GCE Habitat (100%) et Erixel (99,25 %) à une holding dédiée, CE Holding Promotion. Cette opération d’apport a été suivie d’une attribution gratuite des actions de CE Holding Promotion aux Caisses d’Epargne.

– Augmentation de capital de BPCE : Le 5 août 2010, BPCE a procédé à une augmentation de capital en numéraire de 965 312 milliers d’euros réservée aux Banques Populaires, dont 43 669 milliers d’euros pour l’établissement.

– Fusion-absorption de BP Participations et CE Participations par BPCE : Le 5 août 2010, les deux holdings de participations (CE Participations et BP Participations) ont fait l’objet d’une fusion-absorption par BPCE, opération rétroactive au 1er janvier 2010.

Cette opération a été rémunérée par des actions ordinaires A (pour les Caisses d’Epargne) et B (pour les Banques Populaires) et a constitué pour l’établissement en un échange de titres dont les impacts au compte de résultat (plus ou moins-value d’échange) sont présentés en Gains et Pertes sur Actifs Immobilisés.

 

— Augmentation de capital de BPCE : En août 2010, à l’issue des opérations de fusion, BPCE a procédé à une augmentation de capital en numéraire de 1 807 M€ souscrite à parité par les Banques Populaires et les Caisses d’Epargne, dont 40 865 milliers d’euros pour l’établissement.

 

— Remboursement de l’Etat : Au cours du second semestre 2010, le Groupe BPCE a remboursé une partie des fonds propres qui avaient été apportés par l’Etat à l’occasion de la création du nouveau groupe :

– 60 % des actions de préférence détenues par l’Etat ont été rachetées, soit 1 200 millions d’euros début août et 600 millions d’euros à l’issue de la cession de la SMC en septembre 2010 ;

– Un complément de 1 300 millions d’euros de titres super subordonnés a fait l’objet d’un remboursement, portant à 75 % la part des titres super subordonnés souscrits par l’Etat et remboursés.

1.4. Evénements postérieurs à la clôture. — Aucun évènement significatif connu à ce jour n’est susceptible d’amender les résultats 2010.

 

Note 2. – Principes et méthodes de consolidation.

 

2.1. Principes généraux. — Les comptes consolidés du Groupe sont établis et présentés conformément aux règles définies par BPCE dans le respect des règlements du Comité de la réglementation comptable (CRC) et du Comité de la réglementation bancaire et financière (CRBF), notamment le règlement du CRC n° 99-07 modifié relatif aux règles de consolidation.

Les principes comptables et les règles d’évaluation spécifiques aux activités non bancaires sont maintenus dans les comptes consolidés du Groupe.

Sauf information contraire, les postes du bilan et les notes annexes qui s’y rapportent sont présentés nets d'amortissements et de dépréciations.

 

2.2. Périmètre de consolidation et méthodes de consolidation. — Les états financiers consolidés incluent les comptes des entités suivantes :

– Banque Populaire d’Alsace, société anonyme coopérative à capital variable

– SPGRES, société de gestion de participations

– Sociétariat Banque Populaire d’Alsace, société de gestion de participation

La note 7.1 détaille le périmètre de consolidation du Groupe.

 

— Intégration globale : Les entreprises sous le contrôle exclusif de la Banque Populaire d’Alsace et dont l’activité se situe dans le prolongement des activités bancaires ou financières ou relève d’activités connexes comme l’assurance, les sociétés foncières et de promotion immobilière, les services informatiques sont consolidées par intégration globale.

Le contrôle exclusif est le pouvoir de diriger les politiques financière et opérationnelle d’une entreprise et résulte soit de la détention directe ou indirecte de la majorité des droits de vote, soit de la désignation de la majorité des membres des organes de direction ou du droit d’exercer une influence dominante en vertu d’un contrat de gestion ou de clauses statutaires.

 

— Intégration proportionnelle : Les entreprises contrôlées de manière conjointe sont consolidées par intégration proportionnelle. Le contrôle conjoint est le partage du contrôle d’une entreprise exploitée en commun par un nombre limité d’associés ou d’actionnaires de sorte que la politique financière et opérationnelle résulte de leur accord.

 

— Mise en équivalence : Les entreprises dans lesquelles le groupe détient une influence notable sont mises en équivalence. L’influence notable est présumée dès lors que l’entité consolidante détient au moins 20 % des droits de vote.

Pour ces entreprises, la différence entre la quote-part des capitaux propres y compris le résultat de l’exercice et la valeur comptable des titres détenus est enregistrée à l’actif du bilan dans le poste "Participations, parts dans les entreprises liées" et au passif du bilan dans les réserves consolidées.

 

2.3. Présentation des états financiers et date de clôture. — L'ensemble des sociétés consolidées clôturent leurs comptes au 31 décembre

 

2.4. Règles de consolidation :

2.4.1. Harmonisation des méthodes comptables. — Les états financiers des entreprises consolidées sont retraitées selon les normes d’enregistrement, d’évaluation et de présentation du Groupe détaillées en note 3 afin de présenter des comptes consolidés homogènes.

 

2.4.2. Retraitements de consolidation.

Certaines méthodes d’évaluation s’appliquent à l’élaboration des comptes consolidés par dérogation aux méthodes applicables aux comptes individuels. Elles concernent notamment les retraitements suivants :

— Opérations de crédit-bail et de location avec option d’achat : Lorsque l’établissement est en position de bailleur, les opérations de crédit-bail et assimilées sont inscrites à l’actif du bilan au poste « Opérations de crédit-bail et assimilées

Ces encours sont inscrits dans les comptes consolidés selon la comptabilité financière qui se substitue aux encours sociaux déterminés selon une conception patrimoniale.

La réserve latente, constituée par la différence entre l’amortissement comptable et l’amortissement financier du capital investi, est inscrite dans les réserves consolidées pour son montant net d'impôt différé calculé selon la méthode globale.

Les loyers sont ventilés entre amortissements financiers et intérêts. Les indemnités de résiliation sont enregistrées au niveau des intérêts et produits assimilés.

Pour les opérations de crédit-bail et assimilées, les encours financiers sont déclassés dès lors qu’ils présentent un impayé de plus de trois mois (mobilier) ou six mois (immobilier). Le principe de contagion de l’ensemble des contrats de crédit-bail est également appliqué dans la comptabilité financière des entités concernées dès lors qu’un contrat de crédit-bail est inscrit en créances douteuses.

Les immeubles donnés en crédit-bail font l’objet d’un provisionnement lorsque leur valeur comptable est supérieure à leur valeur estimée de marché et lorsqu’il existe un risque probable ou certain que l’immeuble, objet du contrat, demeure, à terme, la propriété du crédit bailleur.

 

— Bien loués en crédit-bail ou assimilés : Les immobilisations acquises par un contrat de crédit-bail ou assimilé ne sont pas retraitées du fait de leurs montants peu significatifs et de leurs impacts très limités aussi bien au bilan qu’au compte de résultat.

 

— Ecritures passées en application de la législation fiscale : Les provisions réglementées passées pour la seule application de législations fiscales sont reprises dans les comptes consolidés par les comptes de réserves et de résultat.

Dans le cas d’un amortissement dérogatoire enregistré en comptabilité individuelle, un retraitement est effectué en consolidation pour les éliminer par les réserves pour le stock à l’ouverture de l’exercice et par le résultat pour le flux de l’année.

 

— Impôts :

L'impôt sur les bénéfices comprend en sus de l'impôt exigible :

– les impôts différés provenant des écritures de consolidation, des décalages temporaires entre la prise en compte d’un résultat comptable et d’un résultat fiscal et des déficits fiscaux reportables des entreprises comprises dans le périmètre de consolidation,

– les impôts latents provenant des écarts entre les valeurs comptables et fiscales d’éléments de bilan.

La décomposition de l’impôt sur les bénéfices est donnée dans le tableau 6.12.1

Le Groupe Banque Populaire d’Alsace a appliqué la méthode du report variable pour déterminer le montant des impôts différés. Le taux d'impôt pris en compte pour le calcul des impôts différés est de 34.43%.

Tous les décalages ont été retenus quelque soit la date de récupération ou d'exigibilité.

Les montants totaux des impositions différées dégagées au bilan et au compte de résultat sont portés en informations complémentaires. Le tableau 6.12.2 détaille les différentes sources d’impôts différés prises en compte.

L'ensemble des établissements du Groupe Banque Populaire d’Alsace ont signé avec leur mère intégrante une convention d'intégration fiscale.

En fonction du principe de prudence, le Groupe Banque Populaire d’Alsace ne constate pas d’impôts différés actifs sur les déficits fiscaux reportables.

Le Groupe Banque Populaire d’Alsace n’utilise pas d’échéancier.

Les impôts différés figurant dans les comptes de régularisation au bilan s’élèvent respectivement à 19 421 milliers d’euros à l’actif et 3 940 milliers d’euros au passif.

 

2.4.3. Conversion des comptes des entités étrangères. — Le périmètre de consolidation du Groupe Banque Populaire d’Alsace ne comprend aucune succursale ou filiale étrangère.

 

2.4.4. Elimination des opérations réciproques. — Les créances, les dettes et les engagements réciproques ainsi que les charges et produits réciproques d’importance significative sont éliminés dans leur totalité pour les entreprises intégrées de manière globale. Pour les entreprises intégrées de manière proportionnelle, l’élimination se fait dans la limite du pourcentage d’intégration de l’entreprise contrôlée conjointement.

Les dividendes intra-groupe et les plus-values d’opérations de cession interne sont neutralisés en totalité.

 

2.4.5. Ecarts d’acquisition. — L'écart d’acquisition est la différence entre le coût d’acquisition des titres et l’évaluation des actifs, passifs et éléments de hors-bilan de l’entreprise acquise.

Les écarts d’évaluation sont la différence entre la valeur d’utilité réestimée dans le bilan consolidé des actifs, passifs et éléments de hors-bilan de l’entreprise acquise et la valeur comptable de ces éléments.

Il n’a pas été constaté d’écarts d’acquisition dans les comptes du Groupe Banque Populaire d’Alsace.

 

Note 3. – Principes et méthodes comptables.

 

3.1. Changements de méthodes comptables. — Le Règlement CRC n° 2009-03 relatif au traitement comptable des commissions et frais liés à l'octroi ou à l'acquisition d'un concours s’applique depuis le 1er janvier 2010. Les commissions et coûts relevant du périmètre d'application du règlement doivent désormais faire l'objet d'un étalement sur la durée de vie effective du crédit. Ce changement de méthode a eu un impact négatif de 5 105 milliers d’euros (net d’impôts différés) sur les capitaux propres du groupe au 1er janvier 2010.

Les autres textes adoptés par le Comité de la Réglementation Comptable et d’application obligatoire en 2010 n’ont pas d’impact significatif sur les comptes consolidés du groupe.

Le groupe n’anticipe pas l’application des textes adoptés par le Comité de la Réglementation Comptable lorsqu’elle est optionnelle, sauf mention spécifique.

En 2009, dans le cadre de la création du Groupe BPCE, des travaux d’harmonisation des principes comptables des groupes Banque Populaire et Caisse d’Epargne ont été menés. Ces travaux se sont poursuivis au cours de l’exercice 2010 et se sont traduits de la façon suivante :

– Harmonisation des modèles de calcul des engagements sur les contrats d’épargne logement : un modèle de taux commun à l’ensemble du Groupe a été mis en oeuvre au cours de la période et s’est traduit par un impact positif de 178 milliers d’euros comptabilisé en marge nette d’intérêt. Les travaux d'harmonisation du modèle comportemental se poursuivront jusqu'en 2011 ;

– Harmonisation des méthodes de dépréciation du risque de crédit : depuis le 1er janvier 2010, et à l’instar de l’ensemble des Banques Populaires, l’établissement enregistre une provision pour risque de crédit, constituée sur le périmètre des engagements non douteux pour lesquels il est possible d’anticiper un risque de défaillance et de pertes à l’échéance (provisions sur base de portefeuilles). Ces provisions sont déterminées grâce à un modèle de calcul commun aux Banques Populaires et aux Caisses d’Epargne et défini autour de paramètres et de classes de risques bâlois. Ce changement de méthode s’est traduit par un impact négatif de 12 760 milliers d’euros (net d’impôts différés) sur les capitaux propres du groupe au 1er janvier 2010.

 

3.2. Comparabilité des comptes. — La mise en oeuvre des changements et d’harmonisation des méthodes exposés sous le point 3.1 n’ont pas donné lieu à une production de donnés pro forma pour l’exercice 2009.

 

3.3. Principes comptables et méthodes d'évaluation. — Les comptes de l’exercice sont présentés sous une forme identique à celle de l’exercice précédent. Les conventions comptables générales ont été appliquées dans le respect du principe de prudence, conformément aux hypothèses de base :

— Continuité de l’exploitation,

— Permanence des méthodes comptables d’un exercice à l’autre,

— Indépendance des exercices

et conformément aux règles générales d’établissement et de présentation des comptes annuels.

La méthode retenue pour l’évaluation des éléments inscrits en comptabilité est la méthode du coût historique et tous les postes du bilan sont présentés, le cas échéant, nets d'amortissements, de provisions et de corrections de valeur.

Les principales méthodes utilisées sont les suivantes

 

3.3.1. Opérations en devises. — Les résultats sur opérations de change sont déterminés conformément au règlement n° 89-01 du Comité de la Réglementation Bancaire et Financière modifié par les règlements n° 90-01 et n° 95-04.

Les créances, les dettes et les engagements hors-bilan libellés en devises sont évalués au cours de change à la clôture de l'exercice. Les gains et pertes de change latents et définitifs sont enregistrés en compte de résultat. Les produits et les charges payés ou perçus sont enregistrés au cours du jour de la transaction.

Les immobilisations et titres de participation en devises financés en euros restent valorisés au coût d’acquisition.

Les opérations de change au comptant non dénouées sont valorisées au cours de clôture de l'exercice.

Les reports et déports sur les contrats de change à terme de couverture sont étalés prorata temporis en compte de résultat. Les autres contrats de change et les instruments financiers à terme en devises sont évalués au prix du marché. Les contrats de change à terme sec ou couverts par des instruments à terme sont réévalués au cours du terme restant à courir. Les swaps cambistes s’enregistrent comme des opérations couplées d’achats et de ventes à terme de devises. Les swaps financiers de devises sont assujettis aux dispositions du règlement n° 90-15 modifié du Comité de la Réglementation Bancaire et Financière.

 

3.3.2. Opérations avec les établissements de crédit et la clientèle. — Les créances sur les établissements de crédit recouvrent l’ensemble des créances détenues au titre d’opérations bancaires à l’exception de celles matérialisées par un titre. Elles comprennent les valeurs reçues en pension, quel que soit le support, et les créances se rapportant à des pensions livrées sur titres. Elles sont ventilées entre créances à vue et créances à terme. Les créances sur les établissements de crédit sont inscrites au bilan à leur valeur nominale ou leur coût d'acquisition pour les rachats de créances, augmentés des intérêts courus non échus et nette des dépréciations constituées au titre du risque de crédit.

Les créances sur la clientèle comprennent les concours distribués aux agents économiques autres que les établissements de crédit, à l’exception de ceux matérialisés par un titre, les valeurs reçues en pension et les créances se rapportant à des pensions livrées sur titres. Elles sont ventilées en créances commerciales, comptes ordinaires débiteurs et autres concours à la clientèle. Les crédits à la clientèle émis sont inscrits au bilan à leur valeur nominale ou leur coût d'acquisition pour les rachats de créances, augmentés des intérêts courus non échus et nette des dépréciations constituées au titre du risque de crédit. Les commissions et coûts marginaux de transaction qui font l’objet d’un étalement sont intégrés à l’encours de crédit concerné.

Les dettes envers les établissements de crédit sont présentées selon leur durée initiale (à vue ou à terme) et les dettes envers la clientèle sont présentées selon leur nature (comptes d’épargne à régime spécial et autres dépôts pour la clientèle). Sont incluses, en fonction de leur contrepartie, les opérations de pension matérialisées par des titres ou des valeurs. Les intérêts courus sont enregistrés en dettes rattachées.

Les garanties reçues sont enregistrées en comptabilité en hors bilan. Elles font l'objet de réévaluations périodiques. La valeur comptable de l'ensemble des garanties prises sur un même crédit est limitée à l'encours de ce crédit.

 

— Créances restructurées : Les créances restructurées sont des créances détenues auprès de contreparties présentant des difficultés financières telles que l’établissement de crédit est amené à modifier les caractéristiques initiales (durée, taux d’intérêt) afin de permettre aux contreparties d’honorer le paiement des échéances.

Lors de la restructuration, le prêt fait l’objet d’une décote d’un montant égal à l’écart entre l’actualisation des flux contractuels initialement attendus et l’actualisation des flux futurs attendus de capital et d’intérêts issus de la restructuration. Le taux d’actualisation est le taux d’intérêt effectif d’origine pour les prêts à taux fixe ou le dernier taux effectif avant la date de restructuration pour les prêts à taux variable. Le taux effectif correspond au taux contractuel. Cette décote est inscrite au résultat en coût du risque et au bilan en diminution de l'encours correspondant. Elle est rapportée au compte de résultat, dans la marge d'intérêt, selon un mode actuariel sur la durée du prêt.

Une créance restructurée douteuse peut-être reclassée en encours sains lorsque les termes sont respectés. Ces créances reclassées sont spécifiquement identifiées. Lorsque la créance ayant fait l’objet d’une première restructuration présente à nouveau une échéance impayée, quelles qu’aient été les conditions de la restructuration, la créance est déclassée en créances douteuses.

Le Groupe Banque Populaire d’Alsace a suspendu depuis 2005 le calcul de décote sur créances restructurées dans l’attente d’une nouvelle version de la chaîne de prêts permettant de déterminer la décote en fonction des nouvelles modalités selon lesquelles les flux attendus sont actualisés sur la base du taux contractuel d’origine de la créance. De ce fait les principes comptables applicables aux décotes ne peuvent être appliqués mais leurs montants, non significatifs, induisent des impacts très limités sur les niveaux de marges du compte de résultat en fonction du classement dans lequel se trouvent les créances restructurées.

Dans ce contexte, les créances restructurées suivent le même traitement de dépréciation que les autres créances identifiées comme douteuses. La décote n’étant pas individualisée, la dépréciation sur la dite créance est globale.

 

— Créances douteuses : Les créances douteuses sont constituées de l'ensemble des encours échus et non échus, garantis ou non, dus par les débiteurs dont un concours au moins présente un risque de crédit avéré, identifié de manière individuelle. Un risque est avéré dès lors qu'il est probable que l'établissement ne percevra pas tout ou partie des sommes dues au titre des engagements souscrits par la contrepartie, nonobstant l'existence de garanties ou de cautions.

L'identification en encours douteux est effectuée conformément aux dispositions du règlement n° 2002-03 du Comité de la Réglementation Comptable relatif au traitement comptable du risque de crédit, modifié par le règlement CRC n° 2005-03 du 25 novembre 2005, notamment en cas de créances impayées depuis plus de trois mois et six mois en matière immobilière et pour les créances sur les collectivités territoriales.

Un encours douteux compromis est un encours douteux dont les perspectives de recouvrement sont fortement dégradées et pour lequel un passage en perte à terme est envisagé. Les créances déchues de leur terme, les contrats de crédit bail résiliés, les concours à durée indéterminée dont la clôture a été notifiée sont présumés devoir être inscrits en douteux compromis. L’existence de garanties couvrant la quasi-totalité des risques et les conditions d’évolution de la créance douteuse doivent être prises en considération pour qualifier un encours douteux de compromis et pour quantifier la dépréciation. Un an après sa classification en encours douteux, un encours douteux est présumé être compromis sauf si le passage en perte à terme n’est pas envisagé. Le classement d’un encours douteux en douteux compromis n’entraîne pas le classement par « contagion » dans cette dernière catégorie des autres encours et engagements douteux relatifs à la contrepartie concernée.

Les intérêts courus et ou échus non perçus sur créances douteuses sont comptabilisés en produits d'exploitation bancaire et dépréciés à due concurrence. Lorsque la créance est qualifiée de compromise les intérêts courus non encaissés ne sont plus comptabilisés.

Plus généralement, les créances douteuses sont réinscrites en encours sains quand les règlements reprennent de façon régulière pour les montants correspondant aux échéances contractuelles, et lorsque la contrepartie ne présente plus de risque de défaillance.

 

— Opérations de pension : Les opérations de pension livrée sont comptabilisées conformément aux dispositions du règlement n° 89-07 du Comité de la Réglementation Bancaire et Financière complété par l'instruction n° 94-06 de la Commission bancaire.

Les éléments d'actif mis en pension sont maintenus au bilan du cédant, qui enregistre au passif le montant encaissé représentatif de sa dette à l'égard du cessionnaire. Le cessionnaire enregistre à l'actif le montant versé représentatif de sa créance à l'égard du cédant. Lors des arrêtés comptables, les actifs mis en pension, ainsi que la dette à l'égard du cessionnaire ou la créance sur le cédant, sont évalués selon les règles propres à chacune de ces opérations.

 

— Dépréciation : Les créances, dont le recouvrement est devenu incertain, donnent lieu à la constitution de dépréciations, inscrites en déduction de l’actif, destinées à couvrir le risque de perte. Les dépréciations sont calculées créance par créance en tenant compte de la valeur actuelle des garanties reçues. Elles sont déterminées selon une fréquence au moins trimestrielle et sur la base de l'analyse du risque et des garanties disponibles. Les dépréciations couvrent au minimum les intérêts non encaissés sur encours douteux.

Les dépréciations pour pertes probables avérées couvrent l'ensemble des pertes prévisionnelles calculées par différence entre les capitaux restant dus et les flux prévisionnels actualisés selon le taux effectif.

Pour les petites créances aux caractéristiques similaires, une estimation statistique peut être retenue.

Les dotations et les reprises de dépréciation constatées pour risque de non recouvrement sont enregistrées en « Coût du risque » à l’exception des dépréciations relatives aux intérêts sur créances douteuses présentées, comme les intérêts ainsi dépréciés, en « Intérêts et produits assimilés ». La reprise de la dépréciation liée au seul passage du temps est enregistrée en « Intérêts et assimilés ».

Quand le risque de crédit est identifié, non pas sur base individuelle, mais sur la base d’un portefeuille d’encours présentant des caractéristiques de risques similaires et pour lequel les informations disponibles permettent d’anticiper un risque de défaillance et de pertes à l’échéance, il est constaté sous forme de provision au passif.

Les créances irrécouvrables sont inscrites en pertes et les dépréciations correspondantes font l'objet d'une reprise.

 

3.3.3. Titres. — Le terme « titres » recouvre les titres du marché interbancaire, les bons du Trésor et les autres titres de créances négociables, les obligations et les autres valeurs mobilières dites à revenu fixe (c’est-à-dire à rendement non aléatoire), les actions et les autres titres à revenu variable.

Les opérations sur titres sont régies au plan comptable par deux textes principaux :

– le règlement CRC n° 2005-01, modifiant le règlement CRBF n° 90-01 du 23 février 1990 et complété par l’instruction n° 94-07 de la Commission bancaire, qui définit les règles générales de comptabilisation et de valorisation des titres,

– le règlement du CRBF n° 89-07, complété de l’instruction n° 94-06 de la Commission bancaire, qui définit les règles relatives à des opérations particulières de cession comme les cessions temporaires de titres.

Les titres sont classés dans les catégories suivantes : titres de participation et parts dans les entreprises liées, autres titres détenus à long terme, titres d’investissement, titres de l’activité de portefeuille, titres de placement et titres de transaction.

Pour les titres de transaction, de placement, d’investissement ainsi que de l’activité de portefeuille, les risques de défaillance avérés de la contrepartie dont les impacts peuvent être isolés font l’objet de dépréciations. Les mouvements de dépréciation sont inscrits en coût du risque.

 

— Titres de transaction : Il s’agit des titres acquis ou vendus avec l’intention de les revendre ou de les racheter à court terme. Pour être éligible dans cette catégorie, les titres doivent, à la date de comptabilisation initiale, être négociables sur un marché actif et les prix du marché doivent être accessibles et représentatifs de transactions réelles intervenant régulièrement sur le marché dans des conditions de concurrence normale. Il peut s’agir de titres à revenu fixe ou de titres à revenu variable.

Les titres de transaction sont enregistrés pour leur prix d’acquisition frais exclus, en incluant le cas échéant les intérêts courus. En cas de vente à découvert, la dette est inscrite au passif pour le prix de vente des titres, frais exclus.

A la clôture, ils sont évalués au prix de marché du jour le plus récent : le solde global des différences résultant des variations de cours est porté au compte de résultat. Pour les parts d’OPCVM et de FCP, les valeurs de marché correspondent aux valeurs liquidatives disponibles dans le contexte de marché en vigueur à la date d’arrêté.

Les titres enregistrés parmi les titres de transaction ne peuvent, sauf situations exceptionnelles de marché nécessitant un changement de stratégie ou en cas de disparition d’un marché actif pour les titres à revenu fixe, être transférés vers une autre catégorie comptable, et continuent à suivre les règles de présentation et de valorisation des titres de transaction jusqu’à leur sortie de bilan par cession, remboursement intégral, ou passage en pertes.

 

— Titres de placement : Sont considérés comme des titres de placement, les titres qui ne sont inscrits dans aucune autre catégorie.

Les titres de placement sont enregistrés pour leur prix d’acquisition frais exclus.

 

Le cas échéant, pour les titres à revenu fixe, les intérêts courus sont constatés dans des comptes rattachés en contrepartie du compte de résultat au poste « Intérêts et produits assimilés ».

La différence éventuelle entre le prix d'acquisition et la valeur de remboursement (prime ou décote) des titres à revenu fixe est rapportée au compte de résultat sur la durée résiduelle du titre en utilisant la méthode actuarielle.

Les titres de placement sont évalués au plus bas de leur prix d'acquisition ou de leur prix de marché. Pour les parts d’OPCVM et de FCP, les valeurs de marché correspondent aux valeurs liquidatives disponibles dans le contexte de marché en vigueur à la date d’arrêté.

Les moins-values latentes font l'objet d'une dépréciation qui peut être appréciée par ensembles homogènes de titres, sans compensation avec les plus values constatées sur les autres catégories de titres.

Les gains, provenant des éventuels instruments de couverture, au sens de l’article 4 du règlement n° 88-02 du CRB, sont pris en compte pour le calcul des dépréciations. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées.

Les plus et moins-values de cession réalisées sur les titres de placement, ainsi que les dotations et reprises de dépréciations sont enregistrées dans la rubrique « Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés ».

 

— Titres d’investissement : Ce sont des titres à revenu fixe assortis d’une échéance fixe qui ont été acquis ou reclassés de la catégorie « Titres de transaction » ou de la catégorie « Titres de placement » avec l’intention manifeste et la capacité de les détenir jusqu’à l’échéance. Ces titres ne doivent pas être soumis à une contrainte existante, juridique ou autre, qui serait susceptible de remettre en cause l’intention de détention jusqu’à l’échéance des titres. Le classement en titres d’investissement ne fait pas obstacle à leur désignation comme éléments couverts contre le risque de taux d’intérêt.

Les titres d’investissement sont enregistrés pour leur prix d’acquisition, frais exclus. Lorsqu'ils proviennent du portefeuille de placement, ils sont inscrits à leur prix d'acquisition et les dépréciations antérieurement constituées sont reprises sur la durée de vie résiduelle des titres concernés.

L'écart entre le prix d'acquisition et la valeur de remboursement des titres, ainsi que les intérêts courus attachés à ces derniers sont enregistrés selon les mêmes règles que celles applicables aux titres de placement à revenu fixe.

Ils peuvent faire l'objet d'une dépréciation s'il existe une forte probabilité que l'établissement ne conserve pas les titres jusqu'à l'échéance en raison de circonstances nouvelles. Les plus values latentes ne sont pas comptabilisées.

Les titres d’investissement ne peuvent sauf exceptions pas faire l’objet de vente ou de transfert dans une autre catégorie de titres.

Les titres de transaction ou de placement à revenu fixe, reclassés vers la catégorie titres d’investissement par application des dispositions du règlement CRC n° 2008-17 peuvent toutefois être cédés lorsque le marché sur lequel ils sont échangés redevient actif.

 

— Titres de l’activité de portefeuille : L'activité de portefeuille consiste à investir avec pour objectif d'en retirer un gain en capital à moyen terme, sans intention d'investir durablement dans le développement du fonds de commerce de l'entreprise émettrice ni de participer activement à sa gestion opérationnelle. Il ne peut s'agir en principe que de titres à revenu variable. Cette activité doit être exercée de manière significative et permanente dans un cadre structuré procurant une rentabilité récurrente provenant principalement des plus-values de cession réalisées.

Les titres de l’activité de portefeuille sont enregistrés pour leur prix d’acquisition, frais exclus.

A la clôture de l'exercice, ils figurent au bilan au plus bas de leur coût historique ou de leur valeur d'utilité. Les moins-values latentes font obligatoirement l'objet d’une dépréciation. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées.

Les titres enregistrés parmi les titres de l’activité de portefeuille ne peuvent être transférés vers une autre catégorie comptable.

 

— Titres de participation et parts dans les entreprises liées : Relèvent de cette catégorie les titres dont la possession durable est estimée utile à l’activité de l’entreprise car elle permet notamment d’exercer une influence notable sur les organes d’administration des sociétés émettrices ou d’en assurer le contrôle.

Les titres de participation et parts dans les entreprises liées sont enregistrés pour leur prix d’acquisition frais inclus.

A la clôture de l'exercice, ils sont individuellement évalués au plus bas de leur valeur d’acquisition ou de leur valeur d’utilité. La valeur d’utilité est appréciée notamment au regard de critères tels que le caractère stratégique, la volonté de soutien ou de conservation, le cours de bourse, l’actif net comptable, l’actif net réévalué, des éléments prévisionnels. Les moins-values latentes, calculées par lignes de titres, font l’objet d’une dépréciation sans compensation avec les plus-values latentes constatées. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées.

Les titres enregistrés parmi les titres de participation et parts dans les entreprises liées ne peuvent être transférés vers une autre catégorie comptable.

 

— Autres titres détenus à long terme : Ce sont des titres acquis afin de favoriser le développement de relations professionnelles durables en créant un lien privilégié avec l'entreprise émettrice mais sans influence dans la gestion de l'entreprise dont les titres sont détenus en raison du faible pourcentage des droits de vote qu'ils représentent.

Les autres titres détenus à long terme sont enregistrés pour leur prix d’acquisition, frais exclus.

Ils figurent au bilan au plus bas de leur coût historique ou de leur valeur d'utilité. Cette dernière, pour les titres cotés ou non, correspond à ce que l'entreprise accepterait de décaisser pour obtenir ces titres si elle avait à les acquérir compte tenu de son objectif de détention. Les moins-values latentes font obligatoirement l'objet d’une dépréciation. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées.

Les titres enregistrés parmi les autres titres détenus à long terme ne peuvent être transférés vers une autre catégorie comptable.

 

— Reclassement d’actifs financiers : Dans un souci d’harmonisation et de cohérence avec les normes IFRS, le Conseil National de la Comptabilité a publié le règlement n° 2008-17 du 10 décembre 2008 modifiant le règlement n° 90-01 du Comité de la Réglementation Bancaire relatif à la comptabilisation des opérations sur titres. Ce règlement reprend les dispositions de l’avis n° 2008-19 du 8 décembre 2008 relatif aux transferts de titres hors de la catégorie « Titres de transaction » et hors de la catégorie « Titres de placement ».

Le reclassement hors de la catégorie « Titres de transaction », vers les catégories « Titres d’investissement » et « Titres de placement » est désormais possible dans les deux cas suivants :

a) dans des situations exceptionnelles de marché nécessitant un changement de stratégie ;

b) lorsque des titres à revenu fixe ne sont plus, postérieurement à leur acquisition, négociables sur un marché actif et si le Groupe a l’intention et la capacité de les détenir dans un avenir prévisible ou jusqu’à leur échéance.

Le transfert de la catégorie « Titres de placement » vers la catégorie « Titres d’investissement » est applicable à la date de transfert dans l’une ou l’autre des conditions suivantes :

a) dans des situations exceptionnelles de marché nécessitant un changement de stratégie ;

b) lorsque les titres à revenu fixe ne sont plus négociables sur un marché actif.

Le Groupe Banque Populaire d’Alsace n’a procédé à aucun reclassement d’actifs financiers en 2010

 

3.3.4. Immobilisations incorporelles et corporelles. — Les règles de comptabilisation des immobilisations sont définies par :

– le règlement CRC n° 2004-06 relatif la comptabilisation et à l’évaluation des actifs et,

– le règlement CRC n° 2002-10 relatif à l’amortissement et à la dépréciation des actifs.

 

— Immobilisations incorporelles : Une immobilisation incorporelle est un actif non monétaire sans substance physique. Les immobilisations incorporelles sont inscrites pour leur coût d’acquisition qui comprend le prix d’achat et les frais accessoires. Elles sont amorties selon leur durée probable d’utilisation.

Les logiciels sont amortis sur une durée maximum 5 ans. La quote-part d’amortissement supplémentaire dont peuvent bénéficier les logiciels en application des dispositions fiscales est inscrite en amortissement dérogatoire. La durée retenue par le Groupe Banque Populaire d’Alsace est de 3 ans, sans mise en oeuvre des dispositions fiscales d’amortissement dérogatoire.

Les droits au bail sont amortis de manière linéaire sur la durée de vie résiduelle du bail et font l’objet de dépréciations si nécessaire par rapport à la valeur de marché.

 

— Immobilisations corporelles : Une immobilisation corporelle est un actif physique détenu, soit pour être utilisé dans la production ou la fourniture de biens ou de services, soit pour être loué à des tiers, soit à des fins de gestion interne et dont l'entité attend qu'il soit utilisé au-delà de l'exercice en cours.

Les constructions étant des actifs composés de plusieurs éléments ayant des utilisations différentes dès l’origine, chaque élément est comptabilisé séparément à sa valeur d’acquisition et un plan d’amortissement propre à chacun des composants est retenu.

Le montant amortissable est la valeur brute sous déduction de la valeur résiduelle lorsque cette dernière est mesurable, significative et durable. Les principaux composants des constructions sont amortis selon la durée de consommation des avantages économiques attendus, soit en général la durée de vie du bien :

 

Composants

Durée d’utilité

Terrain

NA

Façades non destructibles

NA

Façades/couverture / étanchéité

30 ans

Fondations / ossatures

40 ans

Equipements techniques

15 ans

Aménagements intérieurs

10 ans

 

Les autres immobilisations corporelles sont inscrites à leur coût d’acquisition, à leur coût de production ou à leur coût réévalué. Le coût des immobilisations libellé en devises est converti en euros au cours du jour de l’opération. Les biens sont amortis selon la durée de consommation des avantages économiques attendus, soit en général la durée de vie du bien :

 

Biens

Durée d’utilité

Machines de bureau prêtées

3 ans

Matériel de bureau

5 ans

Matériel automobile

4 ans

Matériel comptable

5 ans

Matériel informatique

3 ans

Mobilier

10 ans

Installation de sécurité

10 ans

Installation de téléphone

10 ans

Installation de vidéo surveillance

5 ans

Coffres forts

20 ans

 

Le cas échéant, les immobilisations peuvent faire l’objet d’une dépréciation.

Les immeubles de placement constituent des immobilisations hors exploitation et sont comptabilisés suivant la méthode des composants.

 

3.3.5. Dettes représentées par un titre. — Les dettes représentées par un titre sont présentées selon la nature de leur support : bons de caisse, titres du marché interbancaire et titres de créances négociables, titres obligataires et assimilés, à l’exclusion des titres subordonnés qui sont classés sur une ligne spécifique au passif.

Les intérêts courus non échus attachés à ces titres sont portés dans un compte de dettes rattachées en contrepartie du compte de résultat.

Les frais d’émission sont pris en charge dans la totalité de l’exercice ou étalés sur la durée de vie des emprunts correspondants. Les primes d’émission et de remboursement sont étalées sur la durée de la vie de l’emprunt par le biais d’un compte de charge à répartir. Les intérêts courus à verser relatifs à ces dettes sont portés en compte de dettes rattachées en contrepartie du compte de résultat.

 

3.3.6. Dettes subordonnées. — Les dettes subordonnées regroupent les fonds provenant de l’émission de titres ou d’emprunts subordonnés, à durée déterminée ou à durée indéterminée et les dépôts de garantie à caractère mutuel. Le remboursement en cas de liquidation du débiteur n’est possible qu’après désintéressement des autres créanciers.

Les intérêts courus à verser attachés aux dettes subordonnées sont portés dans un compte de dettes rattachées en contrepartie du compte de résultat.

 

3.3.7. Provisions. — Ce poste recouvre les provisions destinées à couvrir des risques et des charges non directement liés à des opérations bancaires au sens de l'article L311-1 du Code monétaire et financier et des opérations connexes définies à l'article L311-2 de ce même code, nettement précisés quant à leur objet, et dont le montant ou l'échéance ne peuvent être fixés de façon précise. Conformément aux dispositions du règlement CRC n° 2000-06, la constitution de telles provisions est subordonnée à l’existence d’une obligation envers un tiers à la clôture et à l’absence de contrepartie équivalente attendue de ce tiers.

Il recouvre en outre les provisions destinées à couvrir des risques et des charges liés à des opérations bancaires au sens de l'article L311-1 du Code monétaire et financier et des opérations connexes définies à l'article L311-2 de ce même code que des évènements survenus ou en cours rendant probables, nettement précisés quant à leur objet mais dont la réalisation est incertaine.

Il comprend notamment une provision pour engagements sociaux, une provision pour risques de contrepartie et une provision épargne logement.

 

— Engagements sociaux : Les avantages versés au personnel sont comptabilisés en application de la Recommandation n° 2003-R-01 du Conseil National de la Comptabilité. Ils sont classés en 4 catégories :

– Avantages à court terme : Les avantages à court terme recouvrent principalement les salaires, congés annuels, intéressement, participation, primes payés dans les douze mois de la clôture de l’exercice et se rattachant à cet exercice. Ils sont comptabilisés en charge de l’exercice y compris pour les montants restant dus à la clôture.

– Avantages à long terme : Les avantages à long terme sont des avantages généralement liés à l’ancienneté, versés à des salariés en activité et payés au-delà de douze mois de la clôture de l’exercice; il s’agit en particulier des primes pour médaille du travail.

Ces engagements font l’objet d’une provision correspondant à la valeur des engagements à la clôture.

Ces derniers sont évalués selon une méthode actuarielle tenant compte d’hypothèses démographiques et financières telles que l’âge, l’ancienneté, la probabilité de présence à la date d’attribution de l’avantage et le taux d’actualisation. Ce calcul opère une répartition de la charge dans le temps en fonction de la période d’activité des membres du personnel (méthode des unités de crédits projetées).

– Indemnités de fin de contrat de travail : Il s’agit des indemnités accordées aux salariés lors de la résiliation de leur contrat de travail avant le départ en retraite, que ce soit en cas de licenciement ou d’acceptation d’un plan de départ volontaire. Les indemnités de fin de contrat de travail font l’objet d’une provision. Celles qui sont versées plus de douze mois après la date de clôture donnent lieu à actualisation.

– Avantages postérieurs à l’emploi : Les avantages au personnel postérieurs à l’emploi recouvrent les indemnités de départ en retraite, les retraites et avantages aux retraités.

Ces avantages peuvent être classés en deux catégories : les régimes à cotisations définies (non représentatifs d’un engagement à provisionner pour l’entreprise) et les régimes à prestations définies (représentatifs d’un engagement à la charge de l’entreprise et donnant lieu à évaluation et provisionnement).

Les engagements sociaux qui ne sont pas couverts par des cotisations passées en charge et versées à des fonds de retraite ou d’assurance sont provisionnés au passif du bilan.

La méthode d’évaluation utilisée est identique à celle décrite pour les avantages à long terme.

La comptabilisation des engagements tient compte de la valeur des actifs constitués en couverture des engagements et des éléments actuariels non-reconnus.

Les écarts actuariels des avantages postérieurs à l’emploi, représentatifs des différences liées aux hypothèses de calcul (départs anticipés, taux d’actualisation, etc.) ou constatées entre les hypothèses actuarielles et les calculs réels (rendement des actifs de couverture, etc.) sont amortis selon la règle dite du corridor, c’est-à-dire pour la partie qui excède une variation de plus ou moins 10 % des engagements ou des actifs.

La charge annuelle au titre des régimes à prestations définies comprend le coût des services rendus de l’année, le coût financier lié à l’actualisation des engagements, les rendements attendus des actifs de couverture et éventuellement l’amortissement des éléments non reconnus.

 

— Provisions épargne logement : Les comptes épargne logement (CEL) et les plans épargne logement (PEL) sont des produits d’épargne proposés aux particuliers dont les caractéristiques sont définies par la loi de 1965 sur l’épargne logement et les décrets pris en application de cette loi.

Le régime d’épargne logement génère des engagements de deux natures pour les établissements qui commercialisent ces produits :

– l’engagement de devoir, dans le futur, accorder à la clientèle des crédits à un taux déterminé fixé à l’ouverture du contrat pour les PEL ou à un taux fonction de la phase d’épargne pour les contrats CEL ;

– l’engagement de devoir rémunérer l’épargne dans le futur à un taux fixé à l’ouverture du contrat pour une durée indéterminée pour les PEL ou à un taux fixé chaque semestre en fonction d’une formule d’indexation fixée par la loi pour les contrats de CEL.

Les engagements présentant des conséquences potentiellement défavorables sont évalués pour chacune des générations de plans d’épargne logement d’une part et pour l’ensemble des comptes épargne logement d’autre part.

Les risques attachés à ces engagements sont couverts par une provision dont le montant est déterminé par l’actualisation des résultats futurs dégagés sur les encours en risques :

– l’encours d’épargne en risque correspond au niveau d’épargne futur incertain des plans existant à la date de calcul de la provision. Il est estimé statistiquement en tenant compte du comportement des souscripteurs épargnants, pour chaque période future, par différence entre les encours d’épargne probables et les encours d’épargne minimum attendus ;

– l’encours de crédits en risque correspond aux encours de crédits déjà réalisés mais non encore échus à la date de calcul et des crédits futurs estimés statistiquement en tenant compte du comportement de la clientèle et des droits acquis et projetés attachés aux comptes et plans d’épargne logement.

Les résultats des périodes futures sur la phase d’épargne sont déterminés, pour une génération considérée, par différence entre le taux réglementé offert et la rémunération attendue pour un produit d’épargne concurrent.

Les résultats des périodes futures sur la phase de crédit sont déterminés par différence entre le taux fixé à l’ouverture du contrat pour les PEL ou à un taux fonction de la phase d’épargne pour les contrats de CEL et le taux anticipé des prêts à l’habitat non réglementés.

Lorsque la somme algébrique de la mesure des engagements futurs sur la phase d’épargne et sur la phase de crédit d’une même génération de contrats traduit une situation potentiellement défavorable, une provision est constituée, sans compensation entre les générations. Les engagements sont estimés par application de la méthode Monte-Carlo pour traduire l’incertitude sur les évolutions potentielles des taux d’intérêt et leurs conséquences sur les comportements futurs modélisés des clients et sur les encours en risque.

La provision est inscrite au passif du bilan et les variations sont enregistrées en produit net bancaire.

 

3.3.8. Fonds pour risques bancaires généraux. — Ces fonds sont destinés à couvrir les risques inhérents aux activités de l’entité, conformément aux conditions requises par l'article 3 du règlement n° 90-02 du CRBF et par l'instruction n° 86-05 modifiée de la Commission bancaire.

Ils comprennent également les montants dotés au Fonds Régional de Solidarité et aux fonds constitués dans le cadre du mécanisme de garantie (note 1.2) ainsi que les provisions pour investissements.

 

3.3.9. Instruments financiers à terme. — Les opérations de couverture et de marché sur des instruments financiers à terme de taux d’intérêt, de change ou d'actions sont enregistrées conformément aux dispositions des règlements n° 88-02 et 90-15 du CRBF modifiés et de l’instruction n° 94-04 modifiée par l’instruction n° 2003-03 de la Commission bancaire.

Les engagements relatifs à ces opérations sont inscrits dans les comptes de hors bilan pour la valeur nominale des contrats. A la date de clôture, le montant de ces engagements représente le volume des opérations non dénouées à la clôture.

Les principes comptables appliqués diffèrent selon la nature des instruments et les intentions des opérateurs à l'origine.

 

— Opérations fermes : Les contrats d'échange de taux et assimilés (accords de taux futurs, garantie de taux plancher et plafond) sont classés selon le critère de l'intention initiale dans les catégories suivantes :

– Micro-couverture (couverture affectée) ;

– Macro-couverture (gestion globale de bilan) ;

– Positions spéculatives / positions ouvertes isolées ;

– Gestion spécialisée d’un portefeuille de transaction.

Les montants perçus ou payés concernant les deux premières catégories sont comptabilisés prorata temporis dans le compte de résultat.

Les charges et produits d’instruments utilisés à titre de couverture d’un élément ou d’un ensemble d’éléments homogènes sont enregistrés en résultat de manière symétrique à la prise en compte des produits et charges sur les éléments couverts. Les éléments de résultat de l’instrument de couverture sont comptabilisés dans le même poste que les produits et charges concernant les éléments couverts en « Intérêts et produits assimilés » et « Intérêts et charges assimilées ». Le poste « Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation » est utilisé lorsque les éléments couverts sont inclus dans le portefeuille de négociation.

Les charges et produits relatifs aux instruments financiers à terme ayant pour objet de couvrir et de gérer un risque global de taux sont inscrits prorata temporis en compte de résultat aux postes « Intérêts et produits assimilés » et « Intérêts et charges assimilées ». Les gains et les pertes latents ne sont pas enregistrés.

Les charges et produits relatifs à certains contrats constituant des positions ouvertes isolées sont enregistrés dans les résultats au dénouement des contrats ou prorata temporis selon la nature de l’instrument. Les pertes latentes éventuelles, constatées par rapport à la valeur de marché, font l’objet d’une provision. La détermination de cette valeur est fonction de la nature des marchés concernés (organisés et assimilés ou de gré à gré). Sur les marchés organisés, les instruments bénéficient d’une cotation permanente et d’une liquidité suffisante pour justifier leur valorisation au prix de marché. Les plus-values latentes ne sont pas enregistrées.

Les contrats relevant de la gestion spécialisée sont valorisés selon les méthodes du coût de remplacement ou obligataire après prise en compte d’une décote pour tenir compte du risque de contrepartie et de la valeur actualisée des frais de gestion futurs. Les variations de valeur d’un arrêté comptable à l’autre sont inscrites immédiatement en compte de résultat au poste « Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation ».

Les soultes de résiliation ou d'assignation sont comptabilisées comme suit :

– Pour les opérations classées en gestion spécialisée ou en position ouverte isolée, les soultes sont rapportées immédiatement en compte de résultat ;

– Pour les opérations de micro-couverture et de macro-couverture, les soultes sont soit amorties sur la durée de vie résiduelle de l'élément anciennement couvert soit rapportées immédiatement en compte de résultat.

 

— Opérations conditionnelles : Le montant notionnel de l'instrument sous-jacent sur lequel porte l'option ou le contrat à terme est enregistré en distinguant les contrats de couverture des contrats négociés dans le cadre d'opérations de marché.

Pour les opérations sur options de taux d’intérêt, de change ou sur actions, les primes payées ou encaissées sont enregistrées en compte d'attente. A la clôture de l'exercice, ces options font l'objet d'une valorisation portée en compte de résultat dans le cas de produits cotés sur un marché organisé ou assimilé. Pour les marchés de gré à gré, seules les moins-values font l’objet d’une provision et les plus-values latentes ne sont pas enregistrées. Lors de la revente, du rachat, de l'exercice ou à l'expiration, les primes sont enregistrées immédiatement en compte de résultat.

Pour les opérations de couverture, les produits et charges sont rapportés de manière symétrique à ceux afférents à l'élément couvert. Les instruments conditionnels vendeurs ne sont pas éligibles au classement en macro-couverture.

Les marchés de gré à gré peuvent être assimilés à des marchés organisés lorsque les établissements qui jouent le rôle de mainteneurs de marchés garantissent des cotations permanentes dans des fourchettes réalistes ou lorsque des cotations de l’instrument financier sous-jacent s’effectuent elles-mêmes sur un marché organisé. Dans le cas des contrats d'échange de taux d'intérêt ou de devises, la valeur de marché est déterminée en fonction du prix calculé en actualisant aux taux d'intérêt du marché les flux futurs et en tenant compte des risques de contrepartie et de la valeur actualisée des frais de gestion futurs. Les variations de valeurs des options non cotées sont déterminées selon un calcul mathématique.

 

3.3.10. Intérêts et assimilés – Commissions. — Les intérêts et les commissions assimilables par nature à des intérêts sont enregistrés en compte de résultat prorata temporis.

Les commissions et coûts liées à l'octroi ou à l'acquisition d'un concours sont notamment assimilés à des compléments d’intérêts et sont étalés sur la durée de vie effective du crédit au prorata du capital restant dû.

Les autres commissions sont enregistrées selon la nature de la prestation :

– Commissions rémunérant une prestation instantanée : enregistrement lors de l’achèvement des prestations ;

– Commissions rémunérant une prestation continue ou discontinue avec plusieurs échéances successives échelonnées : enregistrement au fur et à mesure de l’exécution de la prestation.

 

3.3.11. Revenus des portefeuilles titres. — Les dividendes sont comptabilisés dès que leur paiement a été décidé par l’organe compétent. Ils sont enregistrés en « Revenus des titres à revenu variable ».

Les revenus d'obligations ou des titres de créances négociables sont comptabilisés pour la partie courue dans l'exercice.

 

3.3.12. Impôt sur les bénéfices. — La charge d’impôt figurant au compte de résultat correspond à l’impôt sur les sociétés dû au titre de l’exercice et ainsi qu’à la provision pour impôts sur les GIE fiscaux.

Les réseaux Caisses d’Epargne et Banques Populaires bénéficient depuis l’exercice 2010 des dispositions de l’article 91 de la loi de finance rectificative pour 2008, qui étend le mécanisme de l’intégration fiscale aux réseaux bancaires mutualistes.

La Banque Populaire d’Alsace ainsi que ses filiales consolidées ont signé avec leur mère intégrante une convention d'intégration fiscale qui leur assure que la somme des contributions à l'impôt d'ensemble du Groupe BPCE n'excède pas le montant de l'impôt que la Banque Populaire d’Alsace aurait acquitté auprès du Trésor, notamment en qualité de société mère intégrante du groupe qu'elle aurait pu former avec ses filiales consolidées en l'absence des options BPCE.

 

Note 4. – Informations sur le bilan.

 

4.1. Opérations interbancaires :

— Créances sur les établissements de crédit (en milliers d'euros) :

 

Actif

31/12/2010

31/12/2009

Caisses, banques centrales

53 070

52 498

Effets publics et valeurs assimilées

0

0

Créances sur les établissements de crédit

536 141

534 550

    Créances à vue (1)

70 585

157 068

        Comptes ordinaires

70 585

157 068

        Comptes et prêts au jour le jour

0

0

        Valeurs et titres reçus en pension au jour le jour

0

0

    Valeurs non imputées

30

20

    Créances à terme (1)

462 847

374 534

        Comptes et prêts à terme

462 847

374 534

        Prêts subordonnés et participatifs

0

0

        Valeurs et titres reçus en pension à terme

0

0

    Créances rattachées

2 679

2 928

    Créances douteuses

0

0

    Dépréciations des créances interbancaires

0

0

            Total

589 211

587 048

(1) Opérations avec le réseau incluses

 

Au 31 décembre 2010, les créances sur opérations avec le réseau se décomposent en 70 162 milliers d'euros à vue et 360 771 milliers d'euros à terme, dont 2 289 milliers d’euros au titre de la quote-part de la Banque Populaire d’Alsace dans le montant des dépôts constitutifs du Fonds de Garantie Mutuel, et 20 090 milliers d’euros au titre de la quote-part de la Banque Populaire d’Alsace dans le montant des dépôts constitutifs du Fonds du Réseau Banque Populaire (cf. Note 1.2). Ces mêmes créances étaient au 31 décembre 2009 respectivement de 74 385 milliers d’euros et de 372 031 milliers d’euros.

La centralisation à la Caisse des dépôts et consignations de la collecte du Livret A et du LDD représente 44 314 milliers d'euros au 31 décembre 2010 contre 34 210 milliers d’euros au 31 décembre 2009

 

— Dettes vis-à-vis des établissements de crédit (en milliers d'euros) :

 

Passif

31/12/2010

31/12/2009

Banques centrales

0

0

Comptes et emprunts

2 712 740

2 573 533

    Dette à vue (1)

21 455

32 685

        Comptes ordinaires créditeurs

21 455

32 685

        Comptes et emprunts au jour le jour

0

0

        Valeurs et titres donnés en pension au jour le jour

0

0

    Dettes à terme (1)

2 691 285

2 540 848

        Comptes et emprunts à terme

2 691 285

2 540 848

        Valeurs et titres donnés en pension à terme

0

0

Autres sommes dues

5 410

3 692

Dettes rattachées

19 821

19 650

            Total

2 737 971

2 596 875

(1) Opérations avec le réseau incluses

 

Les dettes sur opérations avec le réseau se décomposent en 12 932 milliers d'euros à vue et 1 885 785 milliers d'euros à terme au 31 décembre 2010. Elles étaient respectivement de 13 342 milliers d’euros et 1 720 348 milliers d’euros au 31 décembre 2009.

 

4.2. Opérations avec la clientèle :

4.2.1. Opérations avec la clientèle :

— Créances sur la clientèle (en milliers d'euros) :

 

Actif

31/12/2010

31/12/2009

Comptes ordinaires débiteurs

322 482

289 800

Créances commerciales

48 949

62 588

Autres concours à la clientèle

5 525 865

5 187 818

    Crédits à l'exportation

1 202

2 076

    Crédits de trésorerie et de consommation (*)

284 901

279 650

    Crédits à l'équipement (*)

1 933 005

1 919 428

    Crédits à l'habitat (*)

3 253 639

2 986 664

    Autres crédits à la clientèle

53 118

0

    Valeurs et titres reçus en pension

0

0

    Prêts subordonnés

0

0

Créances rattachées

32 537

35 121

Créances douteuses

310 319

253 496

Dépréciation des créances sur la clientèle

-132 134

-123 647

Autres

0

0

        Total

6 108 018

5 705 176

(*) Dont créances restructurées

47 548

40 988

 

— Dettes vis-à-vis de la clientèle (en milliers d'euros) :

 

Passif

31/12/2010

31/12/2009

Comptes d'épargne à régime spécial

1 611 637

1 578 258

    Livret A

89 153

65 110

    PEL / CEL

576 979

553 713

    Autres comptes d'épargne à régime spécial (*)

945 505

959 435

Autres comptes et emprunts auprès de la clientèle (1)

2 292 560

2 246 606

    Comptes ordinaires créditeurs

1 174 465

1 151 123

    Emprunts auprès de la clientèle financière

176 173

176 173

    Valeurs et titres donnés en pension livrée

0

0

    Autres comptes et emprunts

941 922

919 310

Dépôts de garantie

8 485

8 077

Autres sommes dues

3 433

4 258

Dettes rattachées

50 334

52 410

        Total

3 966 449

3 889 609

(*) Principalement Livrets hors Livrets A, PEP, LEP, LDD

 

(1) Détail des comptes et emprunts auprès de la clientèle :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2010

31/12/2009

 

A vue

A terme

Total

A vue

A terme

Total

Comptes ordinaires créditeurs

1 174 465

////

1 174 465

1 151 123

////

1 151 123

Emprunts auprès de la clientèle financière

0

176 173

176 173

0

176 173

176 173

Valeurs et titres donnés en pension livrée

0

0

0

0

0

0

Autres comptes et emprunts

0

941 922

941 922

0

919 310

919 310

    Total

1 174 465

1 118 095

2 292 560

1 151 123

1 095 483

2 246 606

 

4.2.2. Répartition des encours de crédit par agent économique :

 

(En milliers d'euros)

Créances saines

Créances douteuses

Dont créances douteuses compromises

 

 

Brut

Dépréciation individuelle

Brut

Dépréciation individuelle

Sociétés non financières

2 760 083

190 427

-87 924

91 179

-61 463

Entrepreneurs individuels

370 224

35 637

-12 661

18 915

-10 016

Particuliers

2 668 854

84 172

-31 490

42 763

-23 744

Administrations privées

43 548

83

-59

76

-57

Administrations publiques et Sécurité Sociale

79 357

 

 

 

 

Autres

8 123

 

 

 

 

    Total au 31 décembre 2010

5 930 189

310 319

-132 134

152 933

-95 280

    Total au 31 décembre 2009

5 576 127

253 496

-123 647

127 304

-92 853

 

4.3. Opérations de crédit-bail et assimilées :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2010

31/12/2009

 

Immobilier

Mobilier

Location simple

Total

Immobilier

Mobilier

Location simple

Total

Encours clientèle

0

185 471

72 480

257 951

0

171 118

83 057

254 175

Biens temporairement non loués

0

1 234

0

1 234

0

2 739

0

2 739

Encours douteux

0

4 212

3 050

7 262

0

6 561

2 554

9 115

Dépréciation

0

-3 862

-2 809

-6 671

0

-5 202

-2 301

-7 503

Créances rattachées

0

0

0

0

0

0

0

0

    Total

0

187 055

72 721

259 776

0

175 216

83 310

258 526

 

4.4. Effets publics, obligations, actions, autres titres à revenu fixe et variable :

4.4.1. Portefeuille titres :

 

En milliers d'euros

31/12/2010

31/12/2009

 

Transaction

Placement

Investissement

TAP

Total

Transaction

Placement

Investissement

TAP

Total

Effets publics et valeurs assimilées

0

0

0

///////

0

0

0

0

///////

0

    Valeurs brutes

///////

0

0

///////

0

///////

0

0

///////

0

    Créances rattachées

///////

0

0

///////

0

///////

0

0

///////

0

    Dépréciations

///////

0

0

///////

0

///////

0

0

///////

0

Obligations et autres titres à revenu fixe

0

496 114

66 971

///////

563 085

0

565 700

118 183

///////

683 883

    Valeurs brutes

///////

494 796

66 278

///////

561 074

///////

565 296

117 453

///////

682 749

    Créances rattachées

///////

1 979

693

///////

2 672

///////

1 790

730

///////

2 520

    Dépréciations

///////

-661

0

///////

-661

///////

-1 386

0

///////

-1 386

Actions et autres titres à revenu variable

0

10 035

///////

0

10 035

0

11 615

///////

0

11 615

    Valeurs brutes

///////

10 887

///////

0

10 887

///////

12 615

///////

0

12 615

    Créances rattachées

///////

 

///////

 

 

///////

 

///////

 

 

    Dépréciations

///////

-852

///////

0

-852

///////

-1 000

///////

0

-1 000

    Total

0

506 149

66 971

0

573 120

0

577 315

118 183

0

695 498

 

 

Les moins-values latentes sur les titres de placement s’élèvent à 1 513 milliers d’euros au 31 décembre 2010 contre 2 386 milliers d’euros au 31 décembre 2009. Les plus-values latentes sur les titres de placement s’élèvent à 629 milliers d’euros au 31 décembre 2010 contre 869 milliers d’euros au 31 décembre 2009.

Après étude du risque de contrepartie, aucune dépréciation n’a été constatée au titre du risque de contrepartie sur les titres d'investissement dans nos comptes au 31 décembre 2010 à l’identique du 31 décembre 2009. Les plus-values latentes sur les titres d’investissement s’élèvent à 349 milliers d’euros au 31 décembre 2010 contre 1 millier d’euros au 31 décembre 2009. Le montant des moins-values latentes relatives au portefeuille d’investissement s’élève à 2 048 milliers d’euros au 31 décembre 2010 contre 3 617 milliers d’euros au 31 décembre 2009.

 

— Obligations et autres titres à revenu fixe :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2010

31/12/2009

 

Transaction

Placement

Investissement

Total

Transaction

Placement

Investissement

Total

Titres cotés

0

74

0

74

0

74

0

74

    Emis par des organismes publics

0

0

0

0

0

0

0

0

    Autres émetteurs

0

0

0

0

0

0

0

0

Titres non cotés

0

16 722

66 278

83 000

0

22 222

117 453

139 675

    Emis par des organismes publics

0

0

0

0

0

0

0

0

    Autres émetteurs

0

0

0

0

0

0

0

0

Titres prêtés

0

478 000

0

478 000

0

543 000

0

543 000

Titres empruntés

0

0

0

0

0

0

0

0

Dépréciations

0

-661

0

-661

0

-1 386

0

-1 386

Créances rattachées

0

1 979

693

2 672

0

1 790

730

2 520

    Total

0

496 114

66 971

563 085

0

565 700

118 183

683 883

Dont titres subordonnés

0

6 197

0

6 197

0

11 697

0

11 697

 

Parmi les obligations et autres titres à revenu fixe ne figure en 2010, tout comme en 2009, aucun titre émis par des organismes publics. Le montant des créances représentatives des titres prêtés s’élève à 478 000 milliers d’euros (en diminution de 65 000 milliers d’euros par rapport à 2009) et concerne entièrement les souscriptions aux émissions réalisées par Banque Populaire Covered Bonds.

 

— Actions et autres titres à revenu variable :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2010

31/12/2009

 

Transaction

Placement

TAP

Total

Transaction

Placement

TAP

Total

Titres cotés

 

690

 

690

 

690

 

690

Titres non cotés

 

10 197

 

10 197

 

11 925

 

11 925

Dépréciations

 

-852

 

-852

 

-1 000

 

-1 000

    Total

0

10 035

0

10 035

0

11 615

0

11 615

 

Parmi les actions et autres titres à revenu variable sont enregistrés 10 141 milliers d’euros d’OPCVM au 31 décembre 2010, contre 11 870 milliers d’euros d’OPCVM au 31 décembre 2009 sans pour autant contenir des OPCVM de capitalisation.

 

4.4.2. Evolution des titres d’investissement :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2009

Achats

Cessions

Remboursements

Conversion

Décote / surcote

Transferts

Autres

31/12/2010

Effets publics

0

0

0

0

0

0

0

0

0

Obligations et autres titres à revenu fixe

118 183

0

0

-51 175

0

0

0

-37

66 971

    Total

118 183

0

0

-51 175

0

0

0

-37

66 971

 

Le groupe Banque Populaire d’Alsace a enregistré en 2010 l’échéance d’un BMTN de 50 000 milliers d’euros ainsi que l’amortissement d’une obligation à hauteur de 1 175 milliers d’euros.

 

4.4.3. Reclassements d’actifs. — A l’instar de 2009, le groupe n’a pas opéré de reclassements d’actif en application des dispositions du règlement CRC n° 2008-17 du 10 décembre 2008 afférent aux transferts de titres hors de la catégorie « Titres de transaction » et hors de la catégorie « Titres de placement ».

 

 

 

 

 4.5. Participations, parts dans les entreprises liées :

4.5.1. Participations, parts dans les entreprises liées :

 

(En milliers d'euros)

Notes

31/12/2010

31/12/2009

Immobilisations financières brutes

4.5.2

420 176

344 258

Dépréciations

4.5.2

-4 290

-11 251

    Immobilisations financières nettes

 

415 886

333 007

Participations mises en équivalence

6.9

0

0

Ecarts de conversion

 

0

0

Créances rattachées et autres

 

0

171

    Total

 

415 886

333 178

 

4.5.2. Evolution des immobilisations financières :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2009

Augmentations

Diminutions

Conversion

Autres variations

31/12/2010

Valeurs brutes :

 

 

 

 

 

 

Participations et autres titres détenus à long terme

327 054

85 780

-9 701

 

 

403 133

ADLT-Certificat d'association du fonds de garantie de place

1 535

 

 

 

 

1 535

Parts dans les entreprises liées

15 669

219

-97

 

-283

15 508

    Sous-total

344 258

85 999

-9 798

0

-283

420 176

Dépréciations :

 

 

 

 

 

 

Participations et autres titres à long terme

-9 133

-1 113

8 206

 

 

-2 040

Parts dans les entreprises liées

-2 118

-230

98

 

 

-2 250

    Sous-total

-11 251

-1 343

8 304

0

0

-4 290

Créances rattachés

171

 

 

 

-171

0

    Total

333 178

84 656

-1 494

0

-454

415 886

 

Les parts de sociétés civiles immobilières présentées en immobilisations financières brutes s’élèvent à 128 milliers d’euros au 31 décembre 2010 à l’identique du 31 décembre 2009.

En 2010, le Groupe Banque Populaire d’Alsace a renforcé sa participation dans les sociétés SIPMEA et i-BP Investissements à hauteur respectivement de 218 milliers d’euros et 690 milliers d’euros et a souscrit pour 230 milliers d’euros à l’augmentation de capital de la SAEM LOCUSEM.

En outre, l’année 2010 a vu également la naissance de la SOCAMA ALSACE. Elle résulte de la fusion de la SOCAMA du Bas-Rhin et de celle du Haut-Rhin. Par ailleurs, les sociétés RESTOPAL et SCI VIEUX MARCHE, filiales à 100% et 99% de la Banque Populaire d’Alsace ont été dissoutes et leur liquidation a généré respectivement une moins-value de 1 millier d’euros et un boni de 7 milliers d’euros.

 

Fusion-absorption de BP Participations par BPCE : Dans le cadre de la constitution en juillet 2009 du Groupe BPCE et du nouvel organe central des réseaux des Banques Populaires et des Caisses d’Epargne et de Prévoyance, il avait été prévu que les actifs conservés par BP Participations et CE Participations pourraient être transférés à terme à BPCE.

Dans ce contexte, BP Participations et CE Participations ont conclu le 24 février 2010 un protocole de négociation définissant les grandes lignes envisagées de simplification des structures du Groupe à travers la fusion absorption de BP Participations et CE Participations par BPCE.

Ce projet de rapprochement a fait l’objet d’un protocole d’accord conclu le 3 juin 2010 entre BPCE, BP Participations, CE Participations, l’ensemble des Banques Populaires et l’ensemble des Caisses d’Epargne.

Conformément aux principes constitutifs du Groupe BPCE, la structure de l’opération retenue permet le maintien d’une détention paritaire (en capital et droits de vote) de BPCE par les Banques Populaires et les Caisses d’Epargne et, au sein de chacun des deux réseaux, le maintien de la clef de répartition de la détention du capital de BPCE.

A l’issue de ces opérations, marquée par le vote des résolutions proposées à l’Assemblée Générale Extraordinaire du 5 août 2010, BPCE détient en direct les participations détenues à ce jour par BP Participations et CE Participations.

 

Effets de la fusion-absorption sur les titres BPCE et BP Participations :

Les différentes variations intervenues sur ces 2 titres durant l’année 2010 ont été les suivantes :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2009

Augmentation de capital

Cession

Effets de la fusion

31/12/2010

Titres BP Participations

8 205

321

-986

-7 540

0

Titres BPCE

294 457

84 534

0

5

378 996

Valeur brute

302 662

84 855

0

-7 535

378 996

 

La participation détenue dans BPCE est inscrite sur la ligne « Titres de participation » pour un montant brut de 378 996 milliers d’euros au 31 décembre 2010 contre une valeur brute globale des participations détenues dans BPCE et BP Participations de 302 662 milliers d’euros au 31 décembre 2009.

Les différentes opérations réalisées dans ce cadre ont dégagé globalement une moins value sur les titres BP Participations de 8 493 milliers d’euros, comptabilisée en « Gains et pertes sur actifs immobilisés ». Son impact est diminué par la reprise de provision constituée à hauteur de 8 205 milliers d’euros à fin décembre 2009.

 

 

 

 

 

4.5.3. Evaluation des participations et autres titres détenus à long terme (en milliers d'euros) :

 

31/12/2010

Sociétés cotées

Sociétés non cotées

Total Valeur nette

Valeur estimative des titres

 

Valeur brute

Dépréciations

Valeur brute

Dépréciations

 

Selon le cours de bourse

Autres méthodes

Participations et autres titres détenus à long terme :

 

 

 

 

 

 

 

    Sur établissements de crédit

0

0

379 628

0

379 628

0

379 628

    Sur autres sociétés à caractère financier

0

0

0

0

0

0

0

    Sur autres sociétés

0

0

23 505

-2 040

21 465

0

24 287

    Autres titres détenus à long terme

0

0

1 535

0

1 535

0

1 535

    Total des participations

0

0

404 668

-2 040

402 628

0

405 450

Valeurs nettes

0

 

402 628

 

///////

///////

///////

Rappel 31/12/2009 :

 

 

 

 

 

 

 

Participations et autres titres détenus à long terme :

 

 

 

 

 

 

 

    Sur établissements de crédit

0

0

303 295

-8 205

295 090

0

293 876

    Sur autres sociétés à caractère financier

0

0

0

0

0

0

0

    Sur autres sociétés

0

0

23 759

-928

22 831

0

28 407

Autres titres détenus à long terme

0

0

1 535

0

1 535

0

0

    Total des participations

0

0

328 589

-9 133

319 456

0

322 283

Valeurs nettes

0

 

319 456

 

///////

///////

///////

 

4.5.4. Opérations avec les entreprises liées :

 

(En milliers d'euros)

Etablissements de crédit

Autres entreprises

00/01/1900

00/01/1900

Créances

 

178

178

775

    Dont subordonnées

 

 

 

 

Dettes

 

30 015

30 015

245

    Dont subordonnées

 

 

 

 

Engagements donnés

 

 

 

 

    Engagements de financement

 

 

 

 

    Engagements de garantie

 

 

 

 

    Autres engagements donnés

 

 

 

 

        Total

 

30 193

30 193

1 020

 

La ligne « Dettes » inclut notamment au 31 décembre 2010 le placement des excédents de trésorerie dégagés par SIPMEA à la suite des cessions de son parc immobilier.

 

4.6. Immobilisations incorporelles et corporelles :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2010

31/12/2009

 

Valeurs brutes

Amortissements et dépréciations

Valeurs nettes

Valeurs brutes

Amortissements et dépréciations

Valeurs nettes

Immobilisations d'exploitation :

 

 

 

 

 

 

Immobilisations incorporelles

1 836

-1 305

531

1 741

-1 175

566

    Droits au bail et fonds commerciaux

778

-574

204

778

-516

262

    Logiciels

807

-731

76

712

-659

53

    Autres

251

0

251

251

0

251

Immobilisations corporelles

114 751

-62 241

52 510

112 577

-58 638

53 939

    Terrains

2 538

0

2 538

2 538

0

2 538

    Constructions

93 009

-48 377

44 632

91 963

-45 048

46 915

    Parts de SCI

0

0

0

0

0

0

    Autres

19 204

-13 864

5 340

18 076

-13 590

4 486

        Total

116 587

-63 546

53 041

114 318

-59 813

54 505

Immobilisations hors exploitation

792

-467

325

792

-420

372

Immobilisations données en location simple non financière

0

0

0

0

0

0

        Total

117 379

-64 013

53 366

115 110

-60 233

54 877

 

Le groupe Banque Populaire d’Alsace ne possède pas d’immobilisations données en location simple non financière

 

4.7. Ecarts d’acquisition :

4.7.1. Ecarts d’acquisition – Actif. — Il n’a pas été constaté d’écarts d’acquisition actifs dans les comptes du Groupe Banque Populaire d’Alsace.

 

4.7.2. Ecarts d’acquisition – Passif. — Il n’a pas été constaté d’écarts d’acquisition passifs dans les comptes du Groupe Banque Populaire d’Alsace.

 

4.8. Comptes de régularisation et autres actifs :

 

(En milliers d'euros)

Notes

31/12/2010

31/12/2009

Autres actifs et emplois divers

 

45 123

37 934

    Comptes de règlement sur opérations sur titres

 

0

4

    Primes sur instruments conditionnels achetés

 

5 841

6 000

    Impôts différés actifs

6.12

19 421

9 537

    Débiteurs divers

 

3 699

1 446

    Dépôt de garantie

 

1 617

1 656

    Créances sociales et fiscales

 

14 545

19 291

Comptes de régularisation

 

37 864

33 948

    Comptes d'encaissement

 

542

324

    Comptes d'ajustement

 

0

107

    Produits à recevoir sur instruments financiers

 

5 860

4 213

    Autres produits à recevoir

 

9 548

7 586

    Charges constatées d'avance

 

4 219

5 326

    Autres comptes de régularisation

 

3 753

1 933

    Impôt différé sur étalement du crédit d'impôt PTZ

 

2 241

1 606

    Primes d'émission restant à étaler

 

472

623

    Opérations devises à régulariser

 

2 225

3 125

    Avances primes PEL

 

6 498

7 539

    Moyens paiements à recouvrer

 

2 506

1 566

        Total

 

82 987

71 882

 

4.9. Dettes représentées par un titre :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2010

31/12/2009

Bons de caisse et bons d'épargne

385

397

Titres du marché interbancaire

109 000

79 000

Titres de créances négociables

220 761

138 682

Obligations émises

0

0

Autres dettes représentées par un titre

0

0

Dettes rattachées

4 365

4 179

    Total

334 511

222 258

 

Les primes de remboursement ou d’émission restant à amortir s’élèvent respectivement à 472 milliers d'euros à l’actif et à 1 850 milliers d’euros au passif.

Le solde non amorti correspond à la différence entre le montant initialement reçu et le prix de remboursement des dettes représentées par un titre.

Les titres de créances négociables ont été souscrits à hauteur de 120 050 milliers d’euros par des établissements de crédit et de 100 711 milliers d’euros par la clientèle ordinaire au 31 décembre 2010, contre respectivement 62 200 milliers d’euros et 76 482 milliers d’euros au 31 décembre 2009.

 

4.10. Comptes de régularisation et autres passifs :

 

(En milliers d'euros)

 

31/12/2010

31/12/2009

Autres passifs

 

40 301

42 608

    Dépôts de garantie

 

465

481

    Primes sur instruments conditionnels vendus

 

175

164

    Impôts différés passifs

6.12

3 940

4 058

    Versement restant à effectuer sur titres non libérés

 

5 723

9 141

    Créditeurs divers

 

4 430

3 220

    Dettes sociales et fiscales

 

25 568

25 544

Comptes de régularisation

 

86 481

80 500

    Comptes d'encaissement

 

22 523

20 330

    Comptes d'ajustement devises

 

3 051

0

    Autres produits constatés d'avance

 

5 814

3 106

    Subvention et crédit d'impôt PTZ

 

17 234

14 216

    Commissions assurances emprunteurs

 

4 833

5 723

    Produits constatés d'avance sur opérations crédit bail

 

5 764

6 049

    Autres charges à payer

 

13 869

18 698

    Charges à payer sur instruments financiers

 

5 947

6 813

    Autres comptes de régularisation

 

7 446

5 565

        Total

 

126 782

123 108

 

4.11. Provisions

Tableau de variations des provisions

 

(En milliers d'euros)

01/01/2010

Dotations

Utilisations et reprises

Conversion

Variation de périmètre

Autres

31/12/2010

Provisions pour risques de contrepartie

8 067

2 362

-5 512

0

0

19 462

24 379

Provisions pour engagements sociaux

41 559

1 023

-522

0

0

0

42 060

Provisions pour PEL/CEL

5 701

44

-290

0

0

0

5 455

Autres provisions pour risques

6 527

644

-2 236

0

0

0

4 935

    Portefeuille titres et instruments financiers à terme

0

0

0

0

0

0

0

    Immobilisations financières

0

0

0

0

0

0

0

    Promotion immobilière

0

0

0

0

0

0

0

    Provisions pour impôts

2 377

0

-499

0

0

0

1 878

    Autres

4 150

644

-1 737

0

0

0

3 057

Provisions exceptionnelles

131

0

-4

0

0

0

127

    Provisions pour restructurations informatiques

0

0

0

 

0

0

0

    Provisions pour restructurations exceptionnelles

0

0

0

0

0

0

0

    Autres provisions exceptionnelles

131

0

-4

0

0

0

127

        Total

61 985

4 073

-8 564

0

0

19 462

76 956

 

Les provisions pour risques de contrepartie comprennent les provisions pour litiges avec la clientèle et celles constituées sur les engagements par signature. Elles intègrent également depuis 2010, suite aux travaux d’harmonisation engagés dans le Groupe BPCE, les provisions pour risque de crédit constituées sur le périmètre des engagements non douteux pour lesquels il est possible d’anticiper un risque de défaillance et de pertes à l’échéance (provisions sur base de portefeuilles).

Les autres provisions pour risques ont été principalement impactées par

– les dotations découlant du contrôle URSSAF sur les exercices 2007 et 2008 à hauteur de 497 milliers d’euros et du contrôle fiscal dont a fait l’objet BP Participations ( garantie de passif accordée par les Banques populaires) pour 94 milliers d’euros

– les reprises liées au contrôle URSSAF sur les exercices 2003 à 2005 pour 704 milliers d’euros et au contrôle fiscal sur les exercices 2006 à 2008 dont les conséquences financières définitives sont revues à la baisse de 500 milliers d’euros

– les utilisations de 410 milliers d’euros au titre du dossier CNASEA avec pour contrepartie l’imputation à due concurrence en minoration des produits d’intérêts du montant de la réfaction pour les années 2000 à 2003 et de 623 milliers d’euros pour le contrôle URSSAF des années 2003 à 2005 en contrepartie du règlement du même montant, effectué à cet organisme et imputé en charges de personnel, au titre du protocole d’accord conclu au niveau national sur les avantages bancaires.

Au 31 décembre 2010, les provisions constituées pour le contrôle fiscal s’élèvent à 2 032 milliers d’euros et à 1 689 milliers d’euros globalement pour les contrôles URSSAF.

 

4.11.2. Provisions et dépréciations constituées en couverture de risques :

 

(En milliers d'euros)

01/01/2010

Dotations

Utilisations / reprises

Autres

31/12/2010

Dépréciations inscrites en déduction des éléments d'actif :

 

 

 

 

 

    Dépréciations des créances sur la clientèle

130 575

58 649

-51 970

 

137 254

    Dépréciations des autres créances

14 211

2 905

-9 762

 

7 354

        Total des dépréciations

144 786

61 554

-61 732

0

144 608

Provisions :

 

 

 

 

 

    Provisions sur engagements hors bilan (1)

3 556

1 507

-1 663

 

3 400

    Provisions pour risques de contrepartie clientèle (2)

4 511

855

-3 849

19 462

20 979

    Autres provisions

53 918

1 711

-3 052

 

52 577

        Total des provisions

61 985

4 073

-8 564

19 462

76 956

        Total

206 771

65 627

-70 296

19 462

221 564

(1) Dont risque d’exécution d’engagements par signature

(2) Une provision pour risque est constituée sur le périmètre des engagements non douteux, inscrits au bilan ou au hors bilan, pour lesquels les informations disponibles permettent d’anticiper un risque de défaillance et de pertes à l’échéance.

 

4.11.3. Provisions pour engagements sociaux :

— Avantages postérieurs à l'emploi à cotisations définies : Les régimes à cotisations définies concernent les régimes de retraites obligatoires gérés par la sécurité sociale et par les caisses de retraite AGIRC et ARRCO et des régimes sur complémentaires auxquels adhèrent les Banques Populaires. L'engagement du Groupe Banque populaire d’Alsace est limité au versement des cotisations (9 788 milliers d'euros en 2010).

 

— Avantages postérieurs à l'emploi à prestations définies et avantages à long terme : Les engagements du Groupe Banque Populaire d’Alsace concernent les régimes suivants :

– Le régime de retraite des Banques Populaires géré par la Caisse Autonome de Retraite des Banques Populaires (CAR) concerne les prestations de retraite issues de la fermeture du régime de retraite bancaire au 31 décembre 1993 ;

– Retraites et assimilés : indemnités de fin de carrière et avantages accordés aux retraités ;

– Autres : bonification pour médailles d'honneur du travail et autres avantages à long terme.

Ces engagements sont calculés conformément aux dispositions de la Recommandation n° 2003-R-01 du Conseil national de la comptabilité.

 

— Analyse des actifs et passifs comptabilisés au bilan :

 

(En milliers d'euros)

Régime CARBP

Retraites

Autres engagts

31/12/2010

Régime CARBP

Retraites

Autres engagts

31/12/2009

Valeur actualisée des engagements financés (a)

38 290

13 541

4 347

56 178

39 050

14 476

4 222

57 748

Juste valeur des actifs du régime (b)

-10 340

-867

0

-11 207

-10 241

-1 799

0

-12 040

Juste valeur des droits à remboursement (c)

0

0

0

0

0

0

0

0

Valeur actualisée des engagements non financés (d)

0

0

0

0

0

0

0

0

Eléments non encore reconnus (e)

-3 029

118

0

-2 911

-3 366

-783

0

-4 149

Solde net au bilan (a) - (b) - c) + (d) - (e)

24 921

12 792

4 347

42 060

25 443

11 894

4 222

41 559

Passif

24 921

12 792

4 347

42 060

25 443

11 894

4 222

41 559

Actif

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le 1er janvier 2010, la CARBP devenue une Institution de Gestion de Retraite Supplémentaire qui assure la gestion administrative des engagements de retraite issus de la retraite bancaire. Les encours sont externalisés auprès d’un assureur. Cette externalisation n’a pas eu d’impact pour le Groupe Banque Populaire d’Alsace.

 

— Ajustements lié à l’expérience au titre du régime de retraite des Banques Populaire (CARBP) : Les ajustements liés à l’expérience indiquent les variations d’actifs ou de passifs qui ne sont pas liées à des changements d’hypothèses actuarielles.

Sur l’année 2010, sur l’ensemble des 14 171 milliers d’euros d’écarts actuariels générés globalement au titre de ce régime, 5 138 milliers d’euros proviennent des écarts liés à la mise à jour du taux d’actualisation et 9 033 milliers d’euros proviennent des ajustements liés à l’expérience. La quote-part relevant du Groupe Banque Populaire d’Alsace s’établit respectivement à 720 milliers d’euros, 261 milliers d’euros et 459 milliers d’euros.

Au 31 décembre 2010, les actifs de couverture du régime de retraite des Banques Populaires sont répartis à hauteur de 57.90 % en obligations, 35.20 % en actions, 0 % en actifs immobiliers, 6.30 % en actifs monétaires et 0.60 % en autres actifs. Les rendements attendus des actifs du régime sont calculés en pondérant le rendement anticipé sur chacune des catégories d’actifs par leur poids respectif dans la juste valeur des actifs.

 

— Analyse de la charge de l'exercice :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2010

31/12/2009

 

Régime CARBP

Retraites

Autres engagements

Total

Régime CARBP

Retraites

Autres engagements

Total

Coût des services rendus de la période

0

565

193

758

0

576

196

772

Coût financier

1 466

498

136

2 100

1 459

531

146

2 136

Rendement attendu des actifs de couverture

-563

-18

0

-581

-311

-38

0

-349

Rendement attendu des droits à remboursement

0

0

0

0

0

0

0

0

Ecarts actuariels : amortissement de l'exercice

0

49

230

279

130

41

-36

135

Coût des services passés

0

28

0

28

0

6

0

6

Autres

0

19

0

19

0

73

0

73

    Total

903

1 141

559

2 603

1 278

1 189

306

2 773

 

— Principales hypothèses actuarielles :

 

En pourcentage

Régime CARBP

Retraites

Autres engagements

 

31/12/2010

31/12/2009

31/12/2010

31/12/2009

31/12/2010

31/12/2009

Taux d'actualisation

3,61%

3,92%

3,32%

3,41%

3,09%

3,26%

Rendement attendu des actifs de couverture

5,50%

3,40%

2,44%

2,93%

 

 

Rendement attendu des droits à remboursement

 

 

 

 

 

 

 

Les tables de mortalité utilisées sont :

– TF00/02 pour les IFC, médailles et autres avantages,

– TGH TGF 05 pour CARBP.

 

— Plan d’options d’achat d’action : Le Groupe Banque Populaire d’Alsace n’a pas émis de stock-options et ne contrôle pas des sociétés ayant octroyé des stock-options à leurs mandataires sociaux.

 

4.11.4. Provisions PEL / CEL :

— Encours des dépôts collectés :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2010

31/12/2009

Encours collectés au titre des Plans d'épargne logement (PEL)

 

 

    Ancienneté de moins de 4 ans

295 839

265 752

    Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans

151 971

156 998

    Ancienneté de plus de 10 ans

96 062

96 769

Encours collectés au titre des plans épargne logement

543 872

519 519

Encours collectés au titre des comptes épargne logement

33 107

34 194

        Total

576 979

553 713

 

— Encours des crédits octroyés :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2010

31/12/2009

Encours de crédits octroyés :

 

 

    Au titre des plans épargne logement

4 528

5 997

    Au titre des comptes épargne logement

8 276

9 238

        Total

12 804

15 235

 

— Provisions sur engagements liés aux comptes et plans épargne logement (PEL et CEL) :

 

(En milliers d'euros)

01/01/2010

Dotations / reprises nettes

31/12/2010

Provisions constituées au titre des PEL

 

 

 

    Ancienneté de moins de 4 ans

113

89

202

    Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans

1 664

-579

1 085

    Ancienneté de plus de 10 ans

3 011

381

3 392

Provisions constituées au titre des plans épargne logement

4 788

-109

4 679

Provisions constituées au titre des comptes épargne logement

592

36

628

Provisions constituées au titre des crédits PEL

19

-30

-11

Provisions constituées au titre des crédits CEL

302

-143

159

Provisions constituées au titre des crédits épargne logement

321

-173

148

        Total

5 701

-246

5 455

 

4.12. Dettes subordonnées :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2010

31/12/2009

Dettes subordonnées à durée déterminée

55 000

78 473

Dettes subordonnées à durée indéterminée

0

0

Dépôts de garantie à caractère mutuel

0

0

Dettes rattachées

271

434

    Total

55 271

78 907

 

Les emprunts subordonnés sont tous des emprunts en euros émis par BPCE.

Ces différents emprunts ne bénéficient d’aucune possibilité de remboursement anticipé et répondent aux mêmes conditions de subordination : en cas de liquidation, ils sont remboursés à un prix égal au pair et leur remboursement n’intervient qu’après désintéressement complet de tous les créanciers, privilégiés ou chirographaires, mais avant le remboursement des prêts participatifs accordés à l’emprunteur, des titres participatifs et des titres super subordonnés émis.

Ces emprunts subordonnés, pris en compte dans le calcul des fonds propres prudentiels du Groupe Banque Populaire d’Alsace au titre de l'article 4.d du règlement n° 90-02 du CRBF, ont les caractéristiques suivantes :

 

Montant

Devise

Date d'émission

Prix d'émission

Taux

Majoration d'intérêts en points de base (1)

Date d'option de remboursement ou de majoration d'intérêts

Cas de paiement obligatoire

Date d'échéance si non indéterminée

Emprunts inférieurs à 10% du poste :

 

 

 

 

 

 

 

 

    3 000

EUR

01/02/2001

 

5,58%

 

 

 

16/02/2011

    1 000

EUR

18/06/2002

 

 

0,47%

 

 

23/07/2012

    1 000

EUR

18/10/2002

 

 

0,48%

 

 

25/11/2012

Emprunts supérieurs à 10% du poste :

 

 

 

 

 

 

 

 

    10 000

EUR

23/06/2004

 

 

0,27%

 

 

04/08/2014

    15 000

EUR

23/05/2006

 

 

0,18%

 

 

22/07/2016

    25 000

EUR

25/06/2007

 

 

0,16%

 

 

10/07/2017

(1) au-dessus de l'Euribor 3 mois

 

4.13. Fonds pour risques bancaires généraux :

 

(En milliers d'euros)

01/01/2010

Augmentation

Diminution

Autres variations

31/12/2010

Fonds Régionaux de Solidarité

26 060

 

 

-21 927

4 133

Fonds Réseau des Banques Populaires (1)

 

 

 

20 090

20 090

Fonds de garantie mutuel (1)

452

 

 

1 837

2 289

Fonds pour Risques Bancaires Généraux

28 003

461

-138

0

28 326

    Total

54 515

461

-138

0

54 838

(1) Montants dotés aux fonds constitués dans le cadre du mécanisme de garantie (note 1.2)

 

4.14. Capitaux propres :

 

(En milliers d'euros)

Capital

Primes d'émission

Réserves consolidées et autres

Capitaux propres (hors FRBG)

Intérêts minoritaires

Capitaux propres au 01/01/2009 (après affectation)

258 860

155 396

217 732

631 988

 

Augmentation de capital

 

 

 

 

 

Distribution

 

 

 

 

 

Ecart de conversion

 

 

 

 

 

Changements de méthode

 

 

 

 

 

Régularisation stock impôt différé

 

 

-23

-23

 

Elimination des titres consolidés

19 165

 

 

19 165

 

Capitaux propres au 31/12/20009 avant résultat de la période

278 025

155 396

217 709

651 130

 

Résultat de la période

 

 

27 798

27 798

 

Capitaux propres au 31/12/2009 (après affectation)

278 025

155 396

245 507

678 928

 

Augmentation de capital

50 250

 

 

50 250

 

Distribution

 

 

-8 598

-8 598

 

Ecart de conversion

 

 

 

 

 

Changements de méthode (1)

 

 

-17 865

-17 865

 

Régularisation stock impôt différé

 

 

8

8

 

Elimination des titres consolidés

2 750

 

-450

2 300

 

Capitaux propres au 31/12/2010 avant résultats

331 025

155 396

218 602

705 023

 

Résultat de la période

 

 

24 563

24 563

 

Capitaux propres au 31/12/2010

331 025

155 396

243 165

729 586

 

 

(1) Les changements de méthodes de la période se sont traduits par un impact négatif de 17 865 milliers d’euros (net d’impôts différés) sur les capitaux propres de l’établissement dont

— 12 760 milliers d’euros au titre de la comptabilisation au 1er janvier 2010 de provisions collectives au titre du risque de crédit

— 5 105 milliers d’euros au titre de la mise en oeuvre au 1er janvier 2010 du CRC 2009-03 relatif au traitement comptable des commissions et frais liés à l’octroi ou à l’acquisition d’un concours.

Le capital social de la Banque Populaire d’Alsace s’élève à 337 125 milliers d’euros et est composé pour 269 700 milliers d’ euros de 17 980 000 parts sociales de nominal 15 euros détenues par les sociétaires et une SAS –structure de portage en miroir des sociétaires- et pour 67 425 milliers d’ euros de certificats coopératifs d'investissement détenus par Natixis (CCI).

Au 31 décembre 2010, 6 100 milliers d’euros correspondant à 406 676 parts sociales sont détenus par la SAS structure de portage incluse dans le périmètre de consolidation. De ce fait, les titres détenus par la SAS sont éliminés dans la présentation consolidée du capital social.

Une augmentation de capital, par souscription en numéraire, d’un montant de 50 250 milliers d’euros a été réalisée aux termes d’une délibération du Conseil d’administration du 26 janvier 2010, par l’émission au pair :

— de 2 680 000 parts sociales nouvelles de 15 euros de valeur nominale chacune,

— de 670 000 CCI nouveaux de 15 euros de valeur nominale chacun.

Les CCI émis par la Banque Populaire d’Alsace en application des articles 19 sexdecies à 19 duovicies de la loi n°47.1775 du 10 septembre 1947 portant statut de la coopération sont exclusivement souscrits et libérés par Natixis détenue par BPCE.

Les titulaires de CCI disposent d’un droit sur l’actif net dans la proportion du capital qu’ils représentent. Les CCI détenus par Natixis représentent 20% du capital social de la banque.

Lors des nouvelles augmentations de capital par émission de parts sociales, cette proportion sera maintenue par l’émission au nominal dans le même temps de nouveaux CCI souscrits par Natixis.

Les CCI sont des valeurs mobilières représentatives d’une part du capital de la banque, émises pour la durée de la banque et dépourvues de droit de vote. Les CCI ne peuvent représenter plus de la moitié du capital social atteint à la clôture de l’exercice précédent. Ils sont librement négociables, toutefois la cession des CCI devra être agréée préalablement par le conseil d’administration de la Banque Populaire d’Alsace.

La rémunération des CCI correspond à un montant global défini indépendamment du nombre de CCI émis et doit être au moins égale à celle versée aux parts sociales. Elle est décidée par l’Assemblée Générale en fonction des résultats de l’exercice. Son paiement, pour tout ou partie, peut être en numéraire ou en CCI.

 

4.15. Durée résiduelle des emplois et ressources. — Les emplois et ressources à terme définis sont présentés selon la durée restant à courir avec créances et dettes rattachées.

 

(En milliers d'euros)

Moins de 3 mois

De 3 mois à 1 an

De 1 an à 5 ans

Plus de 5 ans

Indéterminé

31/12/10

Créances sur établissements de crédit

154 334

82 559

200 832

27 793

0

465 518

Opérations avec la clientèle

317 838

511 976

1 832 333

3 109 334

0

5 771 481

Opérations de crédit-bail et de locations assimilées

27 004

60 354

160 956

11 462

0

259 776

Obligations et autres titres à revenu fixe

67 672

439 233

2 933

49 972

3 275

563 085

    Total des emplois

566 848

1 094 122

2 197 054

3 198 561

3 275

7 059 860

Dettes envers établissements de crédit

237 128

583 443

959 531

930 991

0

2 711 093

Opérations avec la clientèle

483 958

265 825

1 048 665

77 770

12 081

1 888 299

Dettes représentées par un titre

132 844

78 467

70 200

53 000

0

334 511

Dettes subordonnés

3 271

0

12 000

40 000

0

55 271

    Total des ressources

857 201

927 735

2 090 396

1 101 761

12 081

4 989 174

 

Note 5. – Informations sur le hors bilan et opérations assimilées.

 

5.1. Engagements reçus et donnés :

5.1.1. Engagements de financement :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2010

31/12/2009

Engagements de financement donnés

 

 

    En faveur des établissements de crédit

18 792

20 452

    En faveur de la clientèle

634 579

629 332

        Ouverture de crédits documentaires

9 713

18 380

        Autres ouvertures de crédits confirmés

623 743

610 019

        Autres engagements

1 123

933

            Total des engagements de financement donnés

653 371

649 784

Engagements de financement reçus

 

 

    D'établissements de crédit (*)

563 742

0

    De la clientèle

0

0

            Total des engagements de financement reçus

563 742

0

(*) Dont 560 000 milliers d’euros au titre d’une ligne de crédit consentie par BPCE

 

5.1.2. Engagements de garantie :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2010

31/12/2009

Engagements de garantie donnés

 

 

    D'ordre d'établissements de crédit

4 792

12 607

        Confirmation d'ouverture de crédits documentaires

4 792

12 607

        Autres garanties

0

0

    D'ordre de la clientèle

472 480

515 096

        Cautions immobilières

41 869

27 829

        Cautions administratives et fiscales

32 414

34 588

        Autres cautions et avals donnés

328 547

400 152

        Autres garanties données

69 650

52 527

            Total des engagements de garantie donnés

477 272

527 703

Engagements de garantie reçus d'établissements de crédit

750 446

667 862

            Total des engagements de garantie reçus

750 446

667 862

 

5.1.3. Autres engagements ne figurant pas au hors bilan :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2010

31/12/2009

 

Engagements donnés

Engagements reçus

Engagements donnés

Engagements reçus

Autres valeurs affectées en garantie en faveur d'établissements de crédit

1 528 414

 

1 324 990

 

Autres valeurs affectées en garantie reçues de la clientèle

277 440

3 302

280 190

2 123

    Total

1 805 854

3 302

1 605 180

2 123

 

Au 31 décembre 2010, les créances données en garantie dans le cadre des dispositifs de refinancement incluent plus particulièrement :

— 326 056 milliers d’euros de créances mobilisées auprès de la Banque de France dans le cadre du processus TRICP contre 434 105 milliers d’euros au 31 décembre 2009,

— 277 440 milliers d’euros de créances nanties auprès de la SFEF contre 280 190 milliers d’euros au 31 décembre 2009,

— 1 037 317 milliers d’euros de crédits immobiliers cautionnés auprès de BP Covered Bonds contre 768 408 milliers d’euros au 31 décembre 2009,

— 165 041 milliers d’euros de créances données en garantie auprès de la Caisse de refinancement hypothécaire contre 122 477 milliers d’euros au 31 décembre 2009.

Au 31 décembre 2010, le Groupe Banque Populaire d’Alsace n’a conclu aucun contrat de garantie financière assortie d’un droit de réutilisation en application de l’ordonnance 2005-171 du 24 février 2005 et de l’avis du CNC 2006-10 ni aucun contrat de fiducie en application de la loi 2007-211 du 19 février 2007 et de l’avis du CNC 2008-03.

 

5.2. Opérations sur instruments financiers à terme :

5.2.1. Instruments financiers et opérations de change à terme :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2010

31/12/2009

 

Couverture

Autres opérations

Total

Juste valeur

Couverture

Autres opérations

Total

Juste valeur

Opérations fermes

 

 

 

 

 

 

 

 

Opérations sur marchés organisés

0

0

0

0

0

0

0

0

    Contrats de taux d'intérêt

0

0

0

 

0

0

0

 

    Contrats de change

0

0

0

 

0

0

0

 

    Autres contrats

0

0

0

 

0

0

0

 

Opérations de gré à gré

1 278 947

0

1 278 947

-25 872

1 188 034

0

1 188 034

-29 618

    Accords de taux futurs (FRA)

0

0

0

 

0

0

0

 

    Swaps de taux d'intérêt

1 203 282

0

1 203 282

-22 869

1 133 167

0

1 133 167

-29 734

    Autres contrats de change

75 665

0

75 665

-3 003

54 867

0

54 867

116

    Autres contrats à terme

0

0

0

 

0

0

0

 

        Total opérations fermes

1 278 947

0

1 278 947

-25 872

1 188 034

0

1 188 034

-29 618

Opérations conditionnelles

 

 

 

 

 

 

 

 

Opérations sur marchés organisés

 

 

 

 

 

 

 

 

    Options de taux d'intérêt

0

0

0

 

0

0

0

 

    Options de change

0

0

0

 

0

0

0

 

    Autres options

0

0

0

 

0

0

0

 

Opérations de gré à gré

332 193

 

332 193

5 165

345 974

 

345 974

5 692

    Options de taux d'intérêt

320 765

0

320 765

5 165

345 412

0

345 412

5 692

    Options de change

11 428

0

11 428

 

562

0

562

 

    Autres options

0

0

0

 

0

0

0

 

        Total opérations conditionnelles

332 193

0

332 193

5 165

345 974

0

345 974

5 692

        Total instruments financiers et change à terme

1 611 140

0

1 611 140

-20 707

1 534 008

0

1 534 008

-23 926

 

Les montants nominaux des contrats recensés dans ce tableau ne constituent qu’une indication de volume de l’activité du Groupe Banque Populaire d’Alsace sur les marchés d’instruments financiers à la clôture de l’exercice et ne reflètent pas les risques de marché attachés à ces instruments.

Les engagements sur instruments de taux d’intérêt négociés sur des marchés de gré à gré portent essentiellement sur des swaps de taux et FRA pour les opérations à terme ferme et sur des contrats de garantie de taux pour les opérations conditionnelles.

Le Groupe Banque Populaire d’Alsace a procédé en 2010 à la résiliation d’un contrat de swap de macro-couverture emprunteur taux variable/prêteur taux fixe d’un montant notionnel de 10 000 milliers d’euros. Cette opération de netting a généré une plus-value de 541 milliers d’euros.

Les engagements sur instruments de cours de change négociés sur des marchés de gré à gré portent essentiellement sur des options de change.

 

5.2.2. Ventilation par type de portefeuille des instruments financiers de taux d’intérêt négociés sur un marché de gré à gré :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2010

31/12/2009

 

Micro couverture

Macro couverture

Position ouverte isolée

Gestion spécialisée

Total

Micro couverture

Macro couverture

Position ouverte isolée

Gestion spécialisée

Total

Opérations fermes

401 482

801 800

0

0

1 203 282

359 967

773 200

0

0

1 133 167

Accords de taux futurs (FRA)

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

Swaps de taux d'intérêt

401 482

801 800

0

0

1 203 282

359 967

773 200

0

0

1 133 167

Swaps financiers de devises

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

Autres contrats à terme de taux d'intérêt

0

0

0

/////////

0

0

0

0

/////////

0

Opérations conditionnelles

167 765

153 000

0

0

320 765

192 412

153 000

0

0

345 412

Options de taux

167 765

153 000

0

0

320 765

192 412

153 000

0

0

345 412

    Total

569 247

954 800

0

0

1 524 047

552 379

926 200

0

0

1 478 579

 

Il n’y a pas eu de transferts d’opérations vers un autre portefeuille au cours de l’exercice.

 

5.2.3. Durée résiduelle des engagements sur instruments financiers à terme :

 

(En milliers d'euros)

De 0 à 1 an

De 1 à 5 ans

Plus de 5 ans

31/12/2010

Operations sur marches organises

 

 

 

 

    Opérations fermes

 

 

 

 

    Opérations conditionnelles

 

 

 

 

Operations sur marches de gré a gré

640 886

551 914

331 247

1 524 047

    Opérations fermes

582 768

393 035

227 479

1 203 282

    Opérations conditionnelles

58 118

158 879

103 768

320 765

        Total

640 886

551 914

331 247

1 524 047

 

5.3. Ventilation du bilan par devise. — Au 31 décembre 2010, les encours de prêts à la clientèle en Franc Suisse s’élèvent à 272 181 milliers d’euros et les encours de change à terme totalisent 154 333 milliers d’euros contre respectivement 200 135 milliers d’euros et 54 867 milliers d’euros au 31 décembre 2009.

 

Note 6. – Informations sur le compte de résultat.

 

6.1. Intérêts, produits et charges assimilés :

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2010

Exercice 2009

 

Produits

Charges

Net

Produits

Charges

Net

Opérations avec les établissements de crédit

10 359

-63 950

-53 591

9 778

-76 374

-66 596

Opérations avec la clientèle

234 109

-76 127

157 982

240 141

-88 768

151 373

Obligations et autres titres à revenu fixe

10 625

-9 642

983

17 767

-9 516

8 251

Dettes subordonnées

0

-867

-867

675

-2 063

-1 388

Opérations sur instruments financiers à terme (*)

15 785

-35 155

-19 370

23 225

-37 558

-14 333

Opérations de crédit-bail et location simple

13 584

 

13 584

15 028

 

15 028

    Total

284 462

-185 741

98 721

306 614

-214 279

92 335

(*) Dont 22 364 milliers d’euros de charges nettes au titre des opérations de macro-couverture pour l’exercice 2010 contre 13 019 milliers d’euros de charges nettes pour l’exercice 2009.

 

Les produits d'intérêts sur opérations avec les établissements de crédit comprennent 834 milliers d’euros (409 milliers d’euros au titre de l’exercice 2009) au titre de la rémunération des fonds du Livret A et du LDD centralisés à la Caisse des dépôts et consignations.

Les variations de la provision épargne-logement impactent la ligne des opérations avec la clientèle. Au titre de l’exercice 2010 cette ligne présente une reprise nette de 246 milliers d’euros, incluant l’impact positif de 178 milliers d’euros résultant des travaux d’harmonisation des modèles de calcul entre les groupes Banques Populaires et Caisses d’Epargne, contre une dotation nette de 2 304 milliers d’euros pour l’exercice 2009.

 

6.2. Revenus des titres à revenu variable :

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2010

Exercice 2009

Actions et autres titres à revenu variable

56

72

Participations et autres titres détenus à long terme

98

7 923

Parts dans les entreprises liées

4 438

2 111

    Total

4 592

10 106

 

Les dividendes versés par les filiales se sont élevés à 4 441 milliers d’euros en 2010 contre 2 127 milliers d’euros en 2009. Les distributions du Groupe BPCE ont généré un produit de 6 milliers d’euros en 2010 contre 7 659 milliers d’euros en 2009.

 

6.3. Commissions :

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2010

Exercice 2009

 

Produits

Charges

Net

Produits

Charges

Net

Opérations de trésorerie et interbancaire

305

-514

-209

318

-138

180

Opérations avec la clientèle

60 064

-5

60 059

58 987

590

59 577

Opérations sur titres

4 306

-75

4 231

4 316

-50

4 266

Opérations sur moyens de paiement

28 355

-13 950

14 405

26 407

-13 799

12 608

Opérations de change

270

0

270

240

0

240

Engagements hors-bilan

1 604

-282

1 322

1 675

-236

1 439

Prestations de services financiers

4 283

-506

3 777

4 024

-392

3 632

Activités de conseil

0

0

0

0

0

0

    Total

99 187

-15 332

83 855

95 967

-14 025

81 942

 

6.4. Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation :

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2010

Exercice 2009

Titres de transaction

0

0

Opérations de change

2 117

1 424

Instruments financiers à terme

46

1 311

    Total

2 163

2 735

 

6.5. Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés :

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2010

Exercice 2009

 

Placement

TAP

Total

Placement

TAP

Total

Dépréciations

873

0

873

278

0

278

    Dotations

-16

0

-16

-366

0

-366

    Reprises

889

0

889

644

0

644

Résultat de cession

539

0

539

65

0

65

Autres éléments

0

0

0

0

0

0

        Total

1 412

0

1 412

343

0

343

 

La ligne « résultat de cession » a été impactée en 2010 par la cession de 2 lignes d’OPCVM dégageant une plus-value de 299 milliers d’euros et par les distributions de 239 milliers d’euros auxquelles a procédé le FCPR SPEF.

 

6.6. Autres produits et charges d'exploitation bancaire :

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2010

Exercice 2009

 

Produits

Charges

Total

Produits

Charges

Total

Quote-part d'opérations faites en commun

1 171

-463

708

659

-474

185

Refacturations de charges et produits bancaires

0

0

0

0

0

0

Opérations de crédit-bail et location financière

 

 

 

 

 

 

    Résultats de cession

189

-1 001

-812

89

-1 186

-1 097

    Dépréciations

3 595

-2 230

1 365

1 746

-1 159

587

    Autres produits et charges

608

-1 913

-1 305

596

-902

-306

        Sous-total

5 563

-5 607

-44

3 090

-3 721

-631

Opérations de location simple

 

 

 

 

 

 

    Résultats de cession

42

-385

-343

38

-1 380

-1 342

    Dépréciations

380

-1 130

-750

9

-996

-987

    Autres produits et charges

55

-27

28

1 761

-1 437

324

        Sous-total

477

-1 542

-1 065

1 808

-3 813

-2 005

Autres produits et charges accessoires (1)

4 345

-2 722

1 623

4 761

-419

4 342

        Sous-total

4 345

-2 722

1 623

4 761

-419

4 342

        Total

10 385

-9 871

514

9 659

-7 953

1 706

 

(1) Dans la ligne « Autres produits et charges accessoires », les charges de l’année 2010 sont en forte augmentation du fait de 2 évènements exceptionnels :

– La cotisation exceptionnelle d’un montant global de 270 millions d’euros au Fonds de garantie des dépôts instaurée par l’arrêté ministériel du 29 septembre 2010 et due par les différents adhérents. Bien qu’appelée par tranche de 90 millions d’euros en 2010, 2011 et 2012, elle est enregistrée pour sa totalité dans les charges 2010. La quote-part revenant au Groupe Banque Populaire d’Alsace est de 947 milliers d’euros.

– L’amende de l’autorité de la concurrence du 20 septembre 2010 au titre de la commission interbancaire sur les chèques échangés en France appliquée de janvier 2002 à juillet 2007. D’un montant global de près de 91 millions d’euros pour le Groupe BPCE, cette amende impacte les comptes du Groupe Banque Populaire d’Alsace pour 1 515 milliers d’euros.

 

6.7. Charges générales d'exploitation :

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2010

Exercice 2009

Frais de personnel :

 

 

    Salaires et traitements

-46 053

-45 535

    Charges de retraite et assimilées (1)

-7 701

-7 889

    Autres charges sociales

-16 668

-16 293

    Intéressement des salariés

-5 654

-5 384

    Participation des salariés

-970

-784

    Impôts et taxes liés aux rémunérations

-4 339

-4 739

        Total des frais de personnel

-81 385

-80 624

Autres charges d'exploitation :

 

 

    Impôts et taxes

-3 572

-3 614

    Autres charges générales d'exploitation

-42 281

-41 844

        Total des autres charges d'exploitation

-45 854

-45 458

        Total

-127 238

-126 082

(1) incluant les dotations, utilisations et reprises de provisions pour engagements sociaux (note 4.11.3)

 

L’effectif moyen du personnel en activité au cours de l'exercice, ventilé par catégories professionnelles est le suivant : 394 cadres et 813 non cadres, soit un total de 1207 personnes.

Les informations sur les rémunérations, avantages et engagements des membres des organes d’administration et de direction ne sont pas fournies dans l’annexe puisqu’elles permettent d’identifier la situation d’un membre déterminé de ces organes (Article R123-198, 1er alinéa, du Code de Commerce).

 

6.8. Coût du risque :

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2010

Exercice 2009

 

Dotations

Reprises nettes

Pertes non couvertes

Récupérations sur créances amorties

Total

Dotations

Reprises nettes

Pertes non couvertes

Récupérations sur créances amorties

Total

Dépréciations :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Interbancaires

0

0

-1 196

17

-1 179

0

0

0

14

14

Clientèle

-56 508

35 135

-1 260

754

-21 879

-50 719

32 253

-1 068

388

-19 146

Titres et débiteurs divers

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

 

-56 508

35 135

-2 456

771

-23 058

-50 719

32 253

-1 068

402

-19 132

Provisions :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Engagements hors-bilan

-1 507

1 663

/////////

/////////

156

-2 150

1 615

/////////

/////////

-535

Provisions pour risques clientèle

-855

3 849

/////////

/////////

2 994

-993

1 167

/////////

/////////

174

Autres*

0

 

/////////

/////////

 

0

 

/////////

/////////

 

 

-2 362

5 512

/////////

/////////

3 150

-3 143

2 782

/////////

/////////

-361

    Total

-58 870

40 647

-2 456

771

-19 908

-53 862

35 035

-1 068

402

-19 493

Dont:

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

- Reprises de dépréciations devenues sans objet

 

40 647

 

 

 

 

35 035

 

 

 

- Reprises de dépréciations utilisées

 

10 286

 

 

 

 

14 107

 

 

 

- Pertes couvertes par des provisions

 

-10 286

 

 

 

 

-14 107

 

 

 

    Total reprises nettes

 

40 647

 

 

 

 

35 035

 

 

 

 

6.9. Quote-part dans le résultat net des entreprises mises en équivalence. — Les différentes entités composant le Groupe Banque Populaire d’Alsace étant consolidées en appliquant la méthode de l’intégration globale, aucune quote-part de résultat n’a été constatée.

 

6.10. Gains ou pertes sur actifs immobilisés :

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2010

Exercice 2009

 

Participations et autres titres à long terme

Titres d'investissement

Immobilisations corporelles et incorporelles

Total

Participations et autres titres à long terme

Titres d'investissement

Immobilisations corporelles et incorporelles

Total

Dépréciations

6 961

0

 

6 961

-7 970

 

 

-7 970

    Dotations

-1 343

0

/////////

-1 343

-8 223

0

/////////

-8 223

    Reprises

8 304

0

/////////

8 304

253

0

/////////

253

Provision pour risques

-94

 

 

-94

 

 

 

 

Résultat de cession

-9 279

0

432

-8 847

186

-2 684

2 061

-437

    Moins-values de cession

-9 284

0

-305

-9 589

0

-2 684

-34

-2 718

    Plus-values de cession

5

0

737

742

186

0

2 095

2 281

    Total

-2 412

0

432

-1 980

-7 784

-2 684

2 061

-8 407

 

Dans le cadre de la fusion-absorption de BP Participations par BPCE intervenue le 5 août 2010 rétroactivement au 1er janvier 2010, l’opération d’échange des titres BP Participations détenus par BP Alsace a généré en ligne « Résultat de cession » une moins-value brute d’échange de 7 536 milliers d’euros. Au préalable, des cessions de ce même titre réalisées avec d’autres Banques Populaires ont dégagé sur cette même ligne une moins-value brute de 957 milliers d’euros. Compte tenu de la reprise de provision constituée à fin décembre 2009 à hauteur de 8 205 milliers d’euros, l’’impact net de ces opérations se traduit dans les comptes 2010 par une moins-value de 288 milliers d’euros.

Par ailleurs, la mise en jeu de la garantie de passif accordée par les Banques Populaires à BP Participations au titre du contrôle fiscal dont a fait l’objet cette dernière a impacté négativement ce poste à hauteur de 790 milliers d’euros.

 

6.11. Résultat exceptionnel. — Aucun résultat exceptionnel n’a été comptabilisé au cours de l’exercice 2010.

 

6.12. Impôt sur les bénéfices. — Le Groupe Banque Populaire d’Alsace est membre du groupe fiscal constitué par BPCE.

 

6.12.1. Réconciliation entre la charge d’impôts comptabilisée et la charge d’impôts théorique. — La réconciliation entre la charge d’impôts comptabilisée et la charge d’impôts théorique du Groupe est la suivante :

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2010

Exercice 2009

Résultat net (part du groupe)

24 563

27 798

Variations de valeur des écarts d'acquisition

 

 

Part des intérêts minoritaires dans les sociétés consolidées

 

 

Quote-part dans le résultat net des entreprises mises en équivalence

 

 

Impôts

-11 444

-9 012

    Résultat comptable avant impôts et variations de valeur des écarts d'acquisition (A)

36 007

36 810

Taux d'imposition de droit commun français (B)

34,43%

34,43%

    Charge (produit) d'impôts théorique au taux en vigueur en France (A*B)

12 397

12 674

Effet de la variation des impôts différés non constatés

 

 

Effet des différences permanentes

248

-7 204

Impôts à taux réduit et activités exonérées

11

3

Différence de taux d'impôts sur les revenus taxés à l'étranger

 

 

Impôts sur exercices antérieurs, crédits d'impôts et autres impôts

-807

-773

Autres éléments

-405

4 312

    Impôts sur le résultat

11 444

9 012

Taux effectif d'impôt (charge d'impôts sur le résultat rapportée au résultat taxable)

31,78%

24,48%

 

Dans la ligne « Autres éléments » figurent un redressement fiscal et des provisions pour redressement fiscal pour - 454 milliers d’euros en 2010 contre 4 299 milliers d’euros en 2009

 

6.12.2. Analyse des actifs et passifs d’impôts différés par nature :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2010

31/12/2009

Différences temporaires

-1 511

5 271

    Provisions pour retraite

376

690

    Provision épargne logement

-246

2 305

    Provision médaille du travail non déduite

 

 

    Participation des salariés

61

-138

    Plus-values latentes sur OPCVM

-13

1

    Provisions règlementées

16

-2

    Provisions TVA S/OPCVM non déduites

 

 

    CRC 2002-03 (effet tps s/ provisions)

1 828

1 113

    CRC 2009-03 (Coût amorti)

-889

 

    CRC 2002-10 (amortissements)

0

1 092

    Organic

-50

11

    Provisions collectives

-2 325

 

    GIE fiscaux

341

471

    Indemnités PAP

 

 

    Charges à répartir fiscalement déduites

 

 

    Autres éléments

-610

-272

Autres différences

3 289

3 653

    Réserve latente sur crédit-bail et location simple

3 289

3 653

    Décalages bilantiels Long Terme

0

0

    Décalages bilantiels Court Terme

0

0

    Déficits ordinaires et ARD

 

 

        Total des sources brutes d'impôts différés

1 778

8 924

Sources d'impôts différés actifs non retenues par prudence

 

 

        Total des sources nettes d'Impôts différés

1 778

8 924

Impôts différés total comptabilisés

-612

-3 073

    Dont :

 

 

        Impôt différé actif

643

-1 277

        Impôt différé passif

-1 255

-1 796

 

6.13. Répartition de l'activité. — La Banque populaire d’Alsace exerce l’essentiel de ses activités dans le secteur de la banque commerciale et assurance.

L’analyse géographique des indicateurs sectoriels repose sur le lieu d’enregistrement comptable des activités. Le Groupe Banque Populaire d’Alsace réalise ses activités en France.

 

6.14. Honoraires des commissaires aux comptes :

 

(En milliers d'euros)

MAZARS

JM KRIEGER

 

Exercice 2010

Exercice 2009

Exercice 2010

Exercice 2009

 

Montant (HT)

%

Montant (HT)

%

Montant (HT)

%

Montant (HT)

%

Audit

 

 

 

 

 

 

 

 

Commissariat aux comptes, certification, examen des comptes individuels et consolidés

79

100%

84

100%

76

97%

75

100%

Autres diligences et prestations directement liées à la mission du commissaires aux comptes

 

 

 

 

2

3%

 

 

    Total

79

100%

84

100%

78

100%

75

100%

 

Note 7. – Périmètre de consolidation.

 

7.1. Périmètre de consolidation :

7.1.1. Périmètre de consolidation. — Au 31 décembre 2010, le périmètre de la consolidation du Groupe Banque Populaire d’Alsace s’établit comme suit, inchangé par rapport à la situation à la fin de l’exercice précédent :

— Banque Populaire d’Alsace, société anonyme coopérative à capital variable

— SPGRES, société de gestion de participations, filiale à 100 % de la Banque Populaire d’Alsace, consolidée par intégration globale

— Sociétariat Banque Populaire d’Alsace, filiale à 100 % de la SPGRES, société de gestion de participations dont l’objet est de réguler le capital social de la Banque Populaire d’Alsace, consolidée par intégration globale.

 

7.1.2. Délimitation du périmètre de consolidation. — Les entités suivantes ne sont pas consolidées en raison de leur contribution non significative aux résultats consolidés du Groupe Banque Populaire d’Alsace :

 

(En milliers d’euros)

% de détention par la Banque Populaire d’Alsace (*)

2010

 

 

Fonds propres avant affectation

Résultat

Sirka Inc.

100

-89

-90

Sipmea

98

36 227

-415

Euro courtage

100

18

-2

Immobilière concorde

100

12

-2

SCI 2 rue de Turenne

100

268

20

(*) Détention directe et indirecte

 

Les Sociétés de Caution Mutuelle ne sont pas intégrées dans le périmètre de consolidation.

Aucune nouvelle prise de participation n’a été effectuée par la SPGRES au cours de l’exercice 2010.

 

7.2. Evolutions du périmètre de consolidation. — Aucune évolution du périmètre de consolidation n’est intervenue en 2010.

 

 

IV. — Déclaration des personnes responsables.

 

Personne responsable des informations contenues dans le rapport.

 

— Monsieur Dominique DIDON, Directeur Général.

 

Attestation du responsable.

 

J’atteste, après avoir pris toute mesure raisonnable à cet effet, que les informations contenues dans le présent rapport sont, à ma connaissance, conformes à la réalité et ne comportent pas d’omission de nature à en altérer la portée.

 

Dominique DIDON,

Directeur Général.

 

 

V. — Rapport des Commissaires aux Comptes sur les comptes consolidés.

(Exercice clos le 31 décembre 2010.)

 

 

Aux sociétaires,

 

En exécution de la mission qui nous a été confiée par votre Assemblée Générale, nous vous présentons notre rapport relatif à l'exercice clos le 31 décembre 2010 sur :

— le contrôle des comptes consolidés de la Banque Populaire d’Alsace, tels qu'ils sont joints au présent rapport,

— la justification de nos appréciations,

— la vérification spécifique prévue par la loi.

Les comptes consolidés ont été arrêtés par le Conseil d’Administration. Il nous appartient, sur la base de notre audit, d'exprimer une opinion sur ces comptes.

 

1. Opinion sur les comptes consolidés. — Nous avons effectué notre audit selon les normes d’exercice professionnel applicables en France ; ces normes requièrent la mise en oeuvre de diligences permettant d'obtenir l'assurance raisonnable que les comptes consolidés ne comportent pas d'anomalies significatives. Un audit consiste à vérifier par sondages ou au moyen d’autres méthodes de sélection, les éléments justifiant des montants et informations figurant dans les comptes consolidés. Il consiste également à apprécier les principes comptables suivis, les estimations significatives retenues et la présentation d’ensemble des comptes. Nous estimons que les éléments que nous avons collectés sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion.

Nous certifions que les comptes consolidés sont, au regard des règles et principes comptables français réguliers et sincères et donnent une image fidèle du patrimoine, de la situation financière, ainsi que du résultat de l'ensemble, constitué par les personnes et entités comprises dans la consolidation.

Sans remettre en cause l’opinion exprimée ci-dessus, nous attirons votre attention sur la note 3.1. de l’annexe relative aux changements de méthode comptable portant sur :

— L’application du Règlement CRC n° 2009-03 relatif au traitement comptable des commissions et frais liés à l'octroi ou à l'acquisition d'un concours ;

— La comptabilisation de provisions pour risque de crédit, constituées sur le périmètre des engagements non douteux (provisions sur base de portefeuilles).

 

2. Justification des appréciations. — En application des dispositions de l’article L.823-9 du Code de commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à votre connaissance les éléments suivants :

— Règles et méthodes comptables : Dans le cadre de notre appréciation des règles et principes comptables suivis par votre société, nous nous sommes assurés du bien-fondé des changements de méthodes comptables mentionnés ci-dessus et de la présentation qui en a été faite.

— Estimations comptables :

– Votre Banque constitue des dépréciations pour couvrir les risques de crédit inhérents à ses activités (note 3.3.2. de l’annexe).

Dans le cadre de notre appréciation des estimations significatives retenues pour l’arrêté des comptes, nous avons examiné le dispositif de contrôle relatif au suivi des risques de crédit et de contrepartie, à l’appréciation des risques de non recouvrement et à leur couverture par des dépréciations déterminées sur base individuelle à l’actif du bilan, et au passif, des provisions de passif destinées à couvrir des risques clientèle non affectés.

– Votre Banque expose dans les notes 3.3.3. et 3.3.9. de l’annexe les règles et méthodes comptables relatives aux titres et instruments financiers.

Nous avons examiné les dispositifs de contrôle relatif au classement comptable et à la détermination des paramètres utilisés pour la valorisation de ces positions dans le contexte décrit ci-dessus. Nous avons vérifié le caractère approprié des méthodes comptables retenues par la société et des informations fournies dans les notes de l’annexe et nous nous sommes assurés de leur correcte application.

– Les titres de participation, parts dans les entreprises liées et autres titres détenus à long terme détenus par votre Banque sont évalués à leur valeur d’utilité selon les modalités décrites dans la note 3.3.3. de l’annexe.

Dans le cadre de notre appréciation de ces estimations, nous avons examiné les éléments ayant conduit à la détermination des valeurs d’utilité pour les principales lignes du portefeuille.

Dans le cadre de nos appréciations, nous nous sommes assurés du caractère raisonnable de ces estimations.

Les appréciations ainsi portées s’inscrivent dans le cadre de notre démarche d’audit des comptes consolidés, pris dans leur ensemble, et ont donc contribué à la formation de notre opinion exprimée dans la première partie de ce rapport.

 

3. Vérification spécifique. — Nous avons également procédé, conformément aux normes d’exercice professionnel applicables en France, à la vérification spécifique prévue par la loi des informations relatives au groupe données dans le rapport de gestion.

Nous n'avons pas d'observation à formuler sur leur sincérité et leur concordance avec les comptes consolidés.

 

Fait à Mulhouse et Strasbourg, le 4 avril 2011.

Les commissaires aux comptes :

 

Jean-Marc Krieger Sàrl :

Mazars :

Jean-Marc KRIEGER ;

Jean-Brice de TURCKHEIM ;

Anne VEAUTE.

 

 

 

1103763

04/05/2011 : Publications périodiques (74C)

Société : Banque populaire d'Alsace
Catégorie 2 : Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles) (74C_N2)
Numéro d'affaire : 1833
Texte de l'annonce :

1101833

4 mai 2011BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRES Bulletin n°53


Publications périodiques
____________________

Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles)
____________________



 

 

BANQUE POPULAIRE D'ALSACE  

Société anonyme coopérative de banque populaire régie par les articles 512-2

et suivants du Code monétaire et financier et l'ensemble des textes relatifs aux

banques populaires et aux établissements de crédit.

Siège social: Immeuble Le Concorde, 4, quai Kléber - BP 10401, B.P. 401 R/1, 67000 Strasbourg.

775 641 657 R.C.S. Strasbourg.

 

 

Situation au 31 Mars 2011.

(En milliers d'euros.)

 

Actif

Montant

Caisse, banques centrales, CCP

46 726

Créances sur les Etablissements de Crédit

549 124

Opérations avec la clientèle

6 140 326

Obligations et Autres Titres à revenu fixe

245 334

Actions et Autres Titres à revenu variable

9 811

Participations et autres titres détenus à long terme

402 099

Parts dans les Entreprises liées

17 169

Crédit-bail et Location avec Option d'Achat

182 005

Location simple

56 463

Immobilisations incorporelles

536

Immobilisations corporelles

51 842

Autres actifs

23 704

Comptes de Régularisation

41 048

    Total actif

7 766 187

 

 

Passif

Montant

Dettes envers les Etablissements de Crédit

2 360 927

Opérations avec la clientèle

4 025 164

Dettes représentées par un titre

383 363

Autres passifs

31 803

Comptes de Régularisation

115 076

Provisions

78 793

Dettes subordonnées

52 124

Fonds pour Risques Bancaires Généraux

54 854

Capitaux propres hors FRBG (+/-)

664 083

    Capital souscrit

337 125

    Primes d'émission

155 396

    Réserves

175 483

    Provisions réglementées et Subventions d'investissement

440

    Report à nouveau (+/-)

-4 361

        Total passif

7 766 187

 

 

Hors-bilan

Montant

Engagements donnés :

 

    Engagements de financement

631 557

    Engagements de garantie

454 039

    Engagements sur titres

4 404

Engagements reçus :

 

    Engagements de financement

420 000

    Engagements de garantie

749 672

    Engagements sur titres

4 404

 

 

1101833

02/02/2011 : Publications périodiques (74C)

Société : Banque populaire d'Alsace
Catégorie 2 : Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles) (74C_N2)
Numéro d'affaire : 201
Texte de l'annonce :

1100201

2 février 2011BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRES Bulletin n°14


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Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles)
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BANQUE POPULAIRE D'ALSACE

Société anonyme coopérative de banque populaire régie par les articles 512-2

et suivants du Code monétaire et financier et l'ensemble des textes relatifs aux

banques populaires et aux établissements de crédit.

Siège social : Immeuble Le Concorde, 4, quai Kléber - BP 10401, B.P. 401 R/1, 67000 Strasbourg.

775 641 657 R.C.S. Strasbourg.

 

Situation au 31 Décembre 2010.

(En milliers d'euros).

Actif

Montant

Caisse, banques centrales, CCP

53 070

Créances sur les Etablissements de Crédit

536 141

Opérations avec la clientèle

6 108 374

Obligations et Autres Titres à revenu fixe

563 085

Actions et Autres Titres à revenu variable

10 034

Participations et autres titres détenus à long terme

402 537

Parts dans les Entreprises liées

17 124

Crédit-bail et Location avec Option d'Achat

177 179

Location simple

58 899

Immobilisations incorporelles

531

Immobilisations corporelles

52 835

Autres actifs

26 166

Comptes de Régularisation

37 865

        Total actif

8 043 840

 

Passif

Montant

Dettes envers les Etablissements de Crédit

2 732 745

Opérations avec la clientèle

3 970 341

Dettes représentées par un titre

334 511

Autres passifs

36 432

Comptes de Régularisation

114 718

Provisions

80 896

Dettes subordonnées

55 271

Fonds pour Risques Bancaires Généraux

54 838

Capitaux propres hors FRBG (+/-)

664 088

    Capital souscrit

337 125

    Primes d'émission

155 396

    Réserves

175 483

    Provisions réglementées et Subventions d'investissement

445

    Report à nouveau (+/-)

-4 361

        Total passif

8 043 840

 

Hors-bilan

Montant

Engagements donnés :

 

    Engagements de financement

653 371

    Engagements de garantie

477 272

    Engagements sur titres

3 552

Engagements reçus :

 

    Engagements de financement

563 742

    Engagements de garantie

750 446

    Engagements sur titres

3 552

 

 

1100201

08/11/2010 : Publications périodiques (74C)

Société : Banque populaire d'Alsace
Catégorie 2 : Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles) (74C_N2)
Numéro d'affaire : 5853
Texte de l'annonce :

1005853

8 novembre 2010BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRES Bulletin n°134


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BANQUE POPULAIRE D'ALSACE  

Société anonyme coopérative de banque populaire régie par les articles 512-2 et suivants du Code monétaire et financier et l'ensemble des textes relatifs aux banques populaires et aux établissements de crédit.

Siège social : Immeuble Le Concorde, 4, quai Kléber, BP 10401, BP 401 R/1, 67000 Strasbourg.

775 641 657 R.C.S. Strasbourg. 

Situation au 30 septembre 2010.

(En milliers d’euros.) 

Actif

Montant

Caisse, banques centrales, CCP

42 751

Créances sur les établissements de crédit

464 741

Opérations avec la clientèle

6 018 018

Obligations et autres titres à revenu fixe

679 633

Actions et autres titres à revenu variable

10 077

Participations et autres titres détenus à long terme

402 549

Parts dans les entreprises liées

16 906

Crédit-bail et location avec option d'achat

172 159

Location simple

61 277

Immobilisations incorporelles

561

Immobilisations corporelles

51 051

Autres actifs

23 944

Comptes de régularisation

37 264

        Total actif

7 980 931

 

Passif

Montant

Dettes envers les établissements de crédit

2 704 964

Opérations avec la clientèle

3 882 111

Dettes représentées par un titre

396 384

Autres passifs

36 450

Comptes de régularisation

101 695

Provisions

65 791

Dettes subordonnées

55 212

Fonds pour Risques Bancaires Généraux

54 757

Capitaux propres hors FRBG (+/-)

683 567

    Capital souscrit

337 125

    Primes d'émission

155 396

    Réserves

175 483

    Provisions réglementées et subventions d'investissement

462

    Report à nouveau (+/-)

15 101

        Total passif

7 980 931

 

Hors-bilan

Montant

Engagements donnés :

 

    Engagements de financement

625 345

    Engagements de garantie

491 626

    Engagements sur titres

2 673

Engagements reçus :

 

    Engagements de financement

202 000

    Engagements de garantie

725 991

    Engagements sur titres

2 673

 

1005853

30/07/2010 : Publications périodiques (74C)

Société : Banque populaire d'Alsace
Catégorie 2 : Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles) (74C_N2)
Numéro d'affaire : 4667
Texte de l'annonce :

1004667

30 juillet 2010BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRES Bulletin n°91


Publications périodiques
____________________

Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles)
____________________



BANQUE POPULAIRE D'ALSACE  

Société anonyme coopérative de banque populaire régie par les articles 512-2 et suivants du Code monétaire et financier et l'ensemble des textes relatifs aux banques populaires et aux établissements de crédit.

Siège social : Immeuble Le Concorde, 4, quai Kléber, BP 10401, BP 401 R/1, 67000 Strasbourg.

775 641 657 R.C.S. Strasbourg.

 

 

Situation au 30 juin 2010.

(En milliers d’euros.) 

Actif

Montant

Caisse, banques centrales, CCP

44 234

Créances sur les Établissements de Crédit

542 326

Opérations avec la clientèle

5 952 499

Obligations et Autres Titres à revenu fixe

678 616

Actions et Autres Titres à revenu variable

10 091

Participations et autres titres détenus à long terme

318 246

Parts dans les Entreprises liées

16 908

Crédit-bail et Location avec Option d'Achat

166 239

Location simple

63 389

Immobilisations incorporelles

595

Immobilisations corporelles

52 382

Autres actifs

19 226

Comptes de Régularisation

33 583

        Total actif

7 898 334

 

Passif

Montant

Dettes envers les Établissements de Crédit

2 768 242

Opérations avec la clientèle

3 810 582

Dettes représentées par un titre

327 266

Autres passifs

35 013

Comptes de Régularisation

99 425

Provisions

66 501

Dettes subordonnées

55 148

Fonds pour Risques Bancaires Généraux

54 676

Capitaux propres hors FRBG (±)

681 481

    Capital souscrit

337 125

    Primes d'émission

155 396

    Réserves

175 483

    Provisions réglementées et Subventions d'investissement

480

    Report à nouveau (±)

12 997

        Total passif

7 898 334

 

Hors-bilan

Montant

Engagements donnés :

 

    Engagements de financement

837 639

    Engagements de garantie

492 167

    Engagements sur titres

3 312

Engagements reçus :

 

    Engagements de financement

200 000

    Engagements de garantie

707 326

    Engagements sur titres

3 312

 

 

 

1004667

25/06/2010 : Publications périodiques (74B)

Société : Banque populaire d'Alsace
Catégorie 2 : Sociétés commerciales et industrielles (Comptes annuels) (74B_N2)
Numéro d'affaire : 3755
Texte de l'annonce :

1003755

25 juin 2010BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRES Bulletin n°76


Publications périodiques
____________________

Sociétés commerciales et industrielles (Comptes annuels)
____________________



 

 

BANQUE POPULAIRE D'ALSACE  

Société anonyme coopérative de banque populaire régie par les articles 512-2 et suivants du code monétaire et financier

et l’ensemble des textes relatifs aux banques populaire et aux établissements de crédit.

Siège social : Immeuble Le Concorde, 4, quai Kléber, 67000 Strasbourg.

775 641 657 R.C.S. Strasbourg.

 

A. — Comptes sociaux.

 

I. — Bilan au 31 décembre 2009.

(En milliers d’euros).

 

Actif

2009

2008

Caisses, banques centrales

52 498

92 724

Effets publics et valeurs assimilées

0

0

Créances sur les établissements de crédit

534 548

774 555

Opérations avec la clientèle

5 705 976

5 265 678

Obligations et autres titres a revenu fixe

683 883

732 130

Actions et autres titres a revenu variable

11 615

11 992

Participations et autres titres détenus a long terme

319 211

322 061

Parts dans les entreprises liées

17 589

11 311

Opérations de crédit-bail et de locations simples

231 538

235 865

Immobilisations incorporelles

566

684

Immobilisations corporelles

54 311

53 103

Autres actifs

28 232

26 485

Comptes de régularisation

33 948

45 522

        Total de l'actif

7 673 915

7 572 110

 

Hors bilan

2009

2008

Engagements donnés

 

 

    Engagements de financement

649 784

547 886

    Engagements de garantie

527 703

493 321

    Engagements sur titres

3 772

2 061

 

Passif

2009

2008

Banques centrales

0

0

Dettes envers les établissements de crédit

2 589 034

2 754 448

Opérations avec la clientèle

3 893 854

3 577 067

Dettes représentées par un titre

222 258

265 498

Autres passifs

38 551

41 011

Comptes de régularisation

80 498

75 321

Provisions

66 043

65 638

Dettes subordonnées

78 907

99 848

Fonds pour risques bancaires généraux (FRBG)

54 515

61 858

Capitaux propres hors FRBG

650 255

631 421

    Capital souscrit

286 875

286 875

    Primes d'émission

155 396

155 396

    Réserves

171 130

143 957

    Ecart de réévaluation

0

0

    Provisions réglementées et subventions d'investissement

461

459

    Report à nouveau

7 385

9 623

    Résultat de l'exercice (±)

29 008

35 111

        Total du passif

7 673 915

7 572 110

 

Hors bilan

2009

2008

Engagements reçus

 

 

    Engagements de financement

0

19 898

    Engagements de garantie

667 862

564 996

    Engagements sur titres

3 772

2 061

 

 

Certifié conforme, Strasbourg, le 15 février 2010.

 

Le directeur général :

Dominique DIDON.

 

II. —Compte de résultat.

(En milliers d’euros).

 

 

2009

2008

Intérêts et produits assimilés

291 582

341 147

Intérêts et charges assimilées

-214 260

-248 453

Produits sur opérations de crédit-bail et de locations simples

108 830

106 716

Charges sur opérations de crédit-bail et de locations simples

-92 971

-99 244

Revenus des titres à revenu variable

10 264

17 451

Commissions (produits)

95 969

90 042

Commissions (charges)

-14 024

-13 688

Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation

2 736

-761

Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés

343

-1 940

Autres produits d'exploitation bancaire

5 573

4 634

Autres charges d'exploitation bancaire

-893

-842

Produit net bancaire

193 149

195 062

Charges générales d'exploitation

-126 372

-125 551

Dotations aux amortissements et aux dépréciations sur immobilisations incorporelles et corporelles

-5 871

-5 773

Résultat brut d'exploitation

60 906

63 738

Coût du risque

-19 492

-13 595

Résultat d'exploitation

41 414

50 143

Gains ou pertes sur actifs immobilisés

-8 571

-364

Résultat courant avant impôt

32 843

49 779

Résultat exceptionnel

301

-14

Impôt sur les bénéfices

-11 477

-10 167

Dotations/Reprises de FRBG et provisions réglementées

7 341

-4 487

Résultat net

29 008

35 111

 

Certifié conforme, Strasbourg, le 15 février 2010.

 

Le directeur général :

Dominique DIDON.

 

 

III. — Présentation de l’établissement (extrait des statuts de la Banque Populaire d’Alsace).

 

Article 1. Forme de la société. — La société est une société anonyme coopérative de banque populaire à capital variable régie par les articles L. 512-2 et suivants du Code monétaire et financier et l’ensemble des textes relatifs aux Banques Populaires, la loi du 10 septembre 1947 portant statut de la coopération, les titres I à IV du livre II do Code de commerce, le chapitre Ier du titre I du livre V et le titre III du Code monétaire et financier, les textes pris pour leur application, ainsi que les présents statuts.

La société est, en outre, soumise aux décisions de caractère général, et notamment à celle relative au système de garantie du réseau des Banques Populaires, édictées par la Banque Fédérale des Banques Populaires dans le cadre des compétences dévolues à cette dernière par les articles L. 511-30, L. 511-31, L. 511-32, L. 512-11, et L. 512-12 du Code monétaire et financier.

 

Article 2. Dénomination. — La société a pour dénomination : Banque Populaire d’Alsace (société anonyme coopérative de banque populaire à capital variable, régie par les articles L. 512-2 et suivants du Code monétaire et financier et l’ensemble des textes relatifs aux banques populaires et aux établissements de crédit).

 

Article 3. Objet social.

La société a pour objet :

I. – De faire toutes opérations de banque avec des sociétés commerciales, industrielles, artisanales, agricoles ou libérales, à forme individuelle ou de société, et plus généralement, avec toute autre collectivité ou personne morale, sociétaires ou non, d’apporter son concours à sa clientèle de particuliers, de participer à la réalisation de toutes opérations garanties par une société de caution mutuelle constituée conformément à la section 3 du chapitre V du titre I du livre IV du Code monétaire et financier, d’attribuer aux titulaires de comptes ou plan d’épargne-logement tout crédit ou prêt ayant pour objet le financement de leurs projets immobiliers, de recevoir des dépôts de toute personne ou société et plus généralement d’effectuer toutes les opérations de banque, visées au titre I du livre III du Code monétaire et financier.

 

II. – La société peut aussi effectuer toutes opérations connexes visées à l’article L. 311-2 du Code monétaire et financier, fournir les services d’investissement prévus aux articles L. 321-1 et L. 321-2 du Code précité et exercer toute autre activité permise aux banques par les dispositions légales et réglementaires. A ce titre, elle peut notamment effectuer toutes opérations de courtage d’assurance et, plus généralement, d’intermédiation en assurance.

 

III. – La société peut effectuer tous investissements immobiliers ou mobiliers nécessaires à l’exercice de ses activités, souscrire ou acquérir pour elle-même tous titres de placements, prendre toutes participations dans toutes sociétés, tous groupements ou associations, et plus généralement, effectuer toutes opérations de quelque nature qu’elles soient, se rattachant directement ou indirectement à l’objet de la société et susceptibles d’en faciliter le développement ou la réalisation.

 

Article 4. Durée. — La durée de la société est fixée à 99 ans à dater du jour de sa constitution définitive, sauf les cas de dissolution ou de prorogation.

Article 5. Siège social. — Le siège social est fixé à : Immeuble Le Concorde – 4 quai Kléber – 67000 STRASBOURG.

Article 6. Circonscription territoriale. — La circonscription territoriale s’étend à la Région ALSACE.

 

IV. — Le rapport du Conseil d’administration.

 

Conjoncture économique et perspectives.

 

 

La perception de l’année 2009 a beaucoup évolué. Sur les 3 premiers mois, l’économie globale a dû s’ajuster aux conséquences de la faillite de la banque Lehman Brothers aux Etats-Unis à la mi-septembre 2008. Cette rupture de l’environnement financier avait créé une forte incertitude et une chute prononcée de l’activité économique. Elle s’était accompagnée d’une perturbation grave des marchés financiers, notamment sur le marché monétaire puisque les banques ne se prêtaient plus entre elles.

Face à ces risques, les autorités, banques centrales et gouvernements, sont intervenues massivement pour soutenir l’activité et prendre à leur charge le risque qui avait été développé sur les marchés. Cela s’est traduit par une hausse sans précédent des déficits publics.

 

Dans le même temps, les banques centrales des pays développés abaissaient leur taux d’intérêt de référence le plus bas possible afin de soutenir le système bancaire et l’activité économique.

Ce volontarisme s’est traduit par une amélioration des perspectives à partir du printemps 2009. Cependant, cela s’inscrit dans un cadre où le niveau d’activité est très bas, nettement inférieur à celui qui était observé durant les premiers mois de l’année 2008. Ainsi même s’il y la effectivement reprise, la dynamique de l’emploi ne va pas spontanément s’inverser.

C’est cette situation qui préoccupe pour 2010 et incite les gouvernements et les banques centrales à ne pas modifier trop rapidement leurs politiques économiques. Il faut renforcer les perspectives de croissance pour réduire les risques et les fragilités de l’environnement. Les taux d’intérêt sur les obligations d’État sont restés très réduits et stables. L’absence d’inflation et l’engagement des banques centrales à maintenir des taux d’intervention très bas expliquent ce comportement. Cette stabilité relative et l’amélioration même modérée des perspectives ont permis d’inverser la tendance sur les marchés boursiers qui ont retrouvé une allure haussière.

Le premier défi pour 2010 sera de consolider la reprise de la croissance. C’est pour cela que les politiques économiques resteront très accommodantes.

Les taux d’intérêt des banques centrales resteront bas et les politiques budgétaires peu contraignantes. Elles doivent le rester jusqu’à ce que les facteurs habituels du cycle prennent le relais. Tant que cette étape n’est pas franchie, la croissance restera sous sa tendance de long terme. En outre une telle situation est tenable car le risque d’une accélération forte et durable de l’inflation est limité.

 

Cependant, la situation est plus complexe qu’il n’y parait.

Les autorités doivent simultanément maintenir cette stratégie tout en indiquant la façon dont elles réussiront soit à stabiliser les finances publiques soit à reprendre une grande partie de la liquidité mise sur le marché pendant la crise financière. Tout doute sur la volonté des autorités à mettre en oeuvre une telle stratégie sera sanctionné par les investisseurs. L’exemple de la Grèce est en ce début d’année assez typique. Un déséquilibre budgétaire fort, une inquiétude sur le modèle de croissance, une faible crédibilité des autorités budgétaires. Ces facteurs inquiètent les investisseurs qui souhaitent disposer d’une rémunération plus élevée de leur risque.

 

Le deuxième défi portera sur la façon dont les dynamiques des pays émergents et développés vont se combiner. Pour les premiers, la croissance est robuste désormais et les méfaits de la crise sont passés. C’est loin d’être le cas pour les pays développés. Le point d’équilibre de l’économie globale change. Les pays émergents ont été plutôt réactifs et peu directement affectés par la crise financière. Les pays développés sont dans une situation où la dynamique de l’emploi reste réduite et pèse sur les comportements et sur le retour vers une croissance plus robuste. Cette situation pourrait se traduire par une plus forte volatilité des monnaies.

Les pays émergents ont réussi à sortir rapidement de la récession qui a affecté les pays développés. Pour ces derniers, la sortie de crise est longue car cette récession s’est accompagnée d’une crise financière résultant d’un endettement excessif. La résorption de celui-ci sera contraignante et s’inscrira dans le temps.

 

 

Le développement commercial.

 

Les clients et sociétaires. — Au 31 décembre 2009, la Banque Populaire d’Alsace totalise 305 757 clients, dont 259 698 clients particuliers et 46 059 clients professionnels.

Quant au sociétariat, il s’est renforcé de 4 559 sociétaires en un an, nous permettant d’atteindre les 106 037 clients sociétaires en fin d’année.

 

Les crédits. — La production de nouveaux prêts, qui s’élève à 1 318 M€ à fin 2009, contribue à la progression de 7,1% de l’encours moyen des crédits qui atteint un niveau de 5 814 M€ en fin d’année.

 

Ce niveau de production est supérieur aux objectifs que nous nous étions fixés et confirme l’engagement de la Banque Populaire d’Alsace dans la démarche de relance de l’économie initiée par les Pouvoirs Publics en 2009. Forte de ses valeurs coopératives, elle est plus que jamais ancrée dans sa région ; elle oeuvre au plus près des besoins de ses clients et les accompagne au quotidien dans leurs projets personnels ou professionnels. En effet, soutenir l’économie, c’est soutenir ceux qui la font !

Ainsi, la Banque Populaire d’Alsace confirme sa position sur le marché des crédits en Alsace avec plus de 10% de part de marché.

La production de crédit-bail, quant à elle s’élève à près de 97 millions de crédits distribués, en régression de 19,8% par rapport l’exercice 2008.

Pionnière en matière de financements écologiques, la Banque Populaire d’Alsace a également lancé en 2009, suite au « Grenelle de l’Environnement », l’Eco Prêt à Taux Zéro qui permet aux particuliers qui souhaiteraient faire des travaux sur un logement en rénovation ayant un fort impact sur l’efficacité énergétique de leur habitation de bénéficier d’une solution de crédit particulièrement avantageuse.

Ce nouveau prêt vient compléter notre gamme actuelle de prêts PREVair.

 

Les dépôts. — L’encours moyen des dépôts, toutes catégories confondues, s’élève à 7 702 M€ à fin décembre 2009, en progression de 8,8%.

Dans le détail, les ressources financières progressent de 14,5%, ce qui porte leur encours à plus de 4 104 M€.

Les ressources monétaires, quant à elles, atteignent 3 597 M€ en progression de 2,9%.

L’année 2009 a également été marquée par l’intégration du Livret A dans la gamme des livrets d’épargne commercialisés par la banque.

Dans un contexte financier perturbé, la Banque Populaire d’Alsace préserve un bon niveau de parts de marché avec 9,6% des dépôts monétaires en Alsace.

 

Les produits et services. — En 2009, la commercialisation de produits et de services s’est bien développée.

S’agissant des cartes bancaires, le stock de cartes détenues par nos clients particuliers a progressé de 1,8% portant le stock total de cartes à 129 094 unités. Sur le marché des professionnels et des entreprises, le stock a progressé de 0,3% pour atteindre les 13 852 cartes.

Le nombre de contrats d’assurances auto et habitation est également en progression de 6,8% par rapport à 2008, portant le portefeuille de contrats clients particuliers de la banque à 30 573.

La tendance est également à la hausse s’agissant de la prévoyance, puisque plus de 185 200 contrats sont détenus par nos clients. Ainsi, le portefeuille de contrats de prévoyance de la banque a progressé de 2,7% en 2009.

L’ingénierie sociale, que ce soit sur des contrats d’épargne salariale ou en produits de retraite à destination des chefs d’entreprises et de leurs salariés, est en stagnation. Néanmoins, 9 722 contrats sont en portefeuille à fin 2009.

 

 

Le Sociétariat de la Banque Populaire d’Alsace.

 

Poursuivant son engagement coopératif, la Banque Populaire d’Alsace a continué à déployer son Plan de Mobilisation du Sociétariat. Ce plan vise à promouvoir les valeurs du sociétariat et du modèle coopératif, tant auprès des collaborateurs de la banque, que de ses sociétaires et clients.

En 2009, 4 559 clients et prospects sont devenus sociétaires de la Banque Populaire d’Alsace. Ainsi, en fin d’année, son sociétariat comptait plus de 106 000 membres.

Le capital social, quant à lui, détenu par l’ensemble de nos sociétaires, a progressé de 9,5% à plus de 220,6 M€.

Les salariés de la Banque Populaire d’Alsace ne détiennent pas de part sociale dans le capital de la banque via un plan d’épargne d’entreprise.

 

Le programme d’animation du sociétariat s’est poursuivi et densifié en 2009.

Ainsi, 20 réunions de sociétaires se sont tenues pendant l’année du nord au sud de l’Alsace, regroupant plus de 1 600 sociétaires au total. Ces réunions ont été l’occasion pour eux de découvrir plus avant leur agence, les équipes qui la composent, son activité commerciale et plus largement, l’ensemble des actions sociétales conduites par la Banque Populaire d’Alsace pour promouvoir la coopération et le sociétariat. Toutes ces réunions auront également favorisé les échanges entre sociétaires et collaborateurs de la banque.

 

Parmi les actions phares de l’année 2009, nous retrouvons les Prix Initiatives Région Alsace (PIRA) pour leur quatrième édition. Les PIRA ont deux objectifs : d’une part récompenser et soutenir, au nom des sociétaires de la banque, des initiatives ou des projets locaux et d’autre part, développer une image positive de la Banque Populaire d’Alsace sur son territoire.

L’édition 2009 des PIRA a connu un véritable succès. Plus de 264 associations ont présenté un dossier dans les trois catégories suivantes : la solidarité, le patrimoine régional et la préservation de l’environnement.

Douze lauréats ont été désignés par un panel de sociétaires de la banque qui ont voté soit par internet, soit via une brochure de synthèse reprenant les différents projets.

Chaque lauréat s’est vu remettre un chèque de 3 000 € pour mener à bien son projet.

Les prix ont été remis par le Président du Conseil d’administration, le Directeur Général de la banque et les Directeurs de région commerciale, lors de trois manifestations, à Mulhouse, Colmar et Strasbourg.

Par ailleurs, notre engagement auprès de la Fondation d’entreprise Banque Populaire ne s’est pas démenti. En effet, 7 nouveaux lauréats alsaciens ont été primés en 2009 et ont pu ainsi bénéficier d’une bourse pour concrétiser leurs projets.

 

Depuis de nombreuses années, la Banque Populaire d’Alsace met à l’honneur et récompense des artisans, agriculteurs et viticulteurs méritants, pour leur performance commerciale, la qualité de leur gestion, leur capacité à innover ou encore à intégrer la préservation de l’environnement dans leur activité : ce sont les prix « Stars & Métiers » et les « Prix de la Dynamique Agricole et Viticole ».

En 2009, les prix « Stars & Métiers » ont décerné des récompenses à 7 artisans alsaciens issus de métiers très variés. Un dossier a également été récompensé à l’échelle nationale permettant à ce lauréat de faire connaître le dynamisme de son exploitation outre-Alsace.

 

Les « Prix de la Dynamique Agricole et Viticole » ont, quant à eux, récompensé 5 lauréats régionaux.

Enfin, la lettre d’information « Sociétaire », qui rend compte de la vie de la banque, de ses résultats commerciaux et financiers et de ses actions de promotion et de développement du Sociétariat a été publiée trois fois en 2009.

 

La vie de la banque. — En février 2009, la Banque Populaire d’Alsace a lancé son projet d’entreprise intitulé « Planète Bleue 2012 ».

Ce projet comporte trois grandes orientations de progrès pour la Banque Populaire d’Alsace.. — La première est de rendre la banque plus ardente commercialement pour développer son fonds de commerce de clients actifs et fidèles.

La seconde est de transformer son fonctionnement interne pour viser une certaine excellence opérationnelle dans tous les compartiments de l’entreprise.

La troisième est de créer de meilleures conditions de réussite et d’épanouissement professionnel pour tous les collaborateurs de la banque.

Ces orientations nous permettront de servir au mieux notre mission, qui est de fournir à nos sociétaires et clients les meilleurs conseils et services de banque et d’assurance, mais également en tant qu’entreprise citoyenne et coopérative, d’avoir la responsabilité de favoriser le développement économique, social et culturel de notre région.

En 2009, nous avons déployé, à l’appui de nouvelles applications informatiques, un outil de CRM (Customer Relationship Management ou Gestion de la Relation Client). Ce nouvel instrument permet aux équipes commerciales de programmer et d’organiser mieux encore leur activité. Par ailleurs, il permet de mieux traiter les besoins du client en limitant la pression commerciale et les sollicitations multiples. En finalité, cette nouvelle approche de la gestion de la relation de clientèle devrait nous permettre une plus grande efficacité commerciale.

L’année 2009 aura également vu un renforcement de notre politique de gestion des risques conformément aux exigences de notre métier.

Ce renforcement s’est appliqué sur les risques de crédit du fait de la dégradation de la situation économique, sur les risques opérationnels, où nous avons poursuivi la mise en oeuvre de nos Plans de Continuité d’Activité et sur les risques financiers.

D’un point de vue de la conformité, nous avons déployé dans notre réseau un outil de profilage destiné à la lutte contre le blanchiment et contre le financement du terrorisme. Par ailleurs nous avons mis en oeuvre la traçabilité du devoir de conseil et du devoir de mise en garde, conformément à la réglementation de l’Autorité des Marchés Financiers.

Une étude menée par l’Ifop et Viséo Conseil en mai et juin 2008 a permis d’évaluer le service apporté aux clients d’un échantillon représentatif de Banques Populaires régionales, dont la Banque Populaire d’Alsace.

A l’appui de demandes de « clients mystères », utilisant les services de contacts habituels par courrier, courriel et téléphone, la démarche a consisté à apprécier plusieurs critères, parmi lesquels l’accessibilité, la réactivité et la qualité des réponses apportées aux clients. Très bien noté lors de cette évaluation, le Réseau des Banques Populaires a ainsi été élu « Service Client de l’année 2009 », fort d’une qualité de service qui est pour lui une exigence quotidienne.

 

 

Les résultats financiers.

 

Changements de méthode. — Aucun changement de méthode comptable n’a été appliqué en 2009.

 

Le Produit Net Bancaire. — Fin 2009, la marge d’intérêt s’élève à 106 513 K€, en régression de 7,3% par rapport à l’exercice précédent, sous l’effet de l’augmentation, dans un contexte de forte baisse des taux courts, du coût des produits de couverture à la hausse des taux, et de la baisse des dividendes perçus.

A l’inverse, les commissions sont en progression de 8,1% à 86 636 K€, grâce notamment aux commissions perçues sur la distribution de crédits, activité en progression de 6,7% en volume en 2009. Le total de la marge d’intérêt et des commissions constitue le Produit Net Bancaire, qui s’établit à 193 149 K€, en recul de 1% par rapport à 2008.

 

La maîtrise des dépenses. — Les frais généraux et amortissements en 2009 ont été bien maîtrisés, avec une hausse limitée à 0,7%, composée d’une baisse des frais de personnel de 1,3% et une hausse des frais généraux divers de 3,9%.

Les dépenses globales s’établissent à 132 243 K€. Compte tenu des évolutions du PNB et des frais généraux et amortissements, le coefficient d’exploitation s’établit à 68,5%, contre 67,3% en 2008. Les charges à caractère somptuaires enregistrées dans l’exercice se sont élevées à 106 K€.

 

Le coût du risque. — La forte dégradation de la conjoncture économique en 2009 a eu pour impact une augmentation du coût du risque de 43%, l’amenant à 19 492 K€. Le besoin net de provisionnement a progressé de 18% sur les clients vifs et il a plus que doublé sur les clients contentieux, avec une majorité de provisions qui porte sur la clientèle des professionnels.

Les récupérations sur les créances contentieuses se sont fortement ralenties, avec un recul de 21% par rapport à 2008, particulièrement au premier semestre, sous l’effet du fort ralentissement du marché immobilier. Notre coût du risque à 0,35% se maintient cependant à un bon niveau au regard des références du Groupe.

 

Le bénéfice net et les ratios réglementaires. — Le bénéfice net s’élève à 29 008 K€, en recul de 17,4%. Le ratio de solvabilité s’établit à 12,23% pour une exigence de 8% et le ratio de liquidité s’élève à 117% pour une exigence à 100%.

 

Le tableau ci-dessous indique la composition des fonds propres prudentiels :

 

(En milliers d’euros)

2009

2008

Fonds propres de base

743 692

715 705

Dont :

 

 

    Capital

279 171

260 068

    Réserves

377 894

355 299

    Autres

86 627

100 338

    Fonds propres complémentaires

57 519

67 230

Dont :

 

 

    TSR

57 095

66 806

    Autres

424

424

    Déduction des participations

218 045

219 291

        Total des autres déductions

4 085

0

Fonds propres consolidés

579 080

563 644

 

Les exigences de fonds propres prises en compte pour le calcul du ratio de solvabilité sont les suivantes :

 

(En milliers d’euros)

2009

2008

Exigences de fonds propres au titre du risque de crédit, de contrepartie, de dilution et de règlement -livraison

320 007

291 930

Dont :

 

 

    Approche standard du risque de crédit

79 792

65 613

    Approche notations internes

240 214

226 317

Exigences de fonds propres au titre du risque opérationnel

23 428

24 171

Autres exigences de fonds propres et exigences transitoires

5 041

15 802

Exigences de fonds propres

348 476

331 903

 

Aucun événement significatif connu à ce jour n’est susceptible d’amender les résultats 2009.

Les revenus distribués afférents aux trois exercices précédents ainsi que l’abattement pour les sociétaires – personnes physiques - ont été les suivants :

 

Exercice

Intérêts versés aux parts sociales

Dividendes versés aux CCI

Eligible à l'abattement de 40%

2006

5 464 644,84 €

Néant

4 994 995,25 €

2007

6 537 904,43 €

2 717 000,00 €

5 849 767,19 €

2008

7 995 238,75 €

2 180 250,00 €

6 970 307,15 €

 

L’activité des filiales. — Les sociétés SOFIRHIN et HALLES CONCORDE ont été fusionnées à la Banque par Transmission Universelle de Patrimoine, générant ainsi un boni de fusion de 1 285 K€. Par ailleurs, les sociétés GEILER et RESTOPAL ont été mises en liquidation. En 2009, le solde des dividendes remontés des filiales vers la banque s’est élevé à 2 327 K€.

 

Le résultat consolidé. — Depuis le 31 décembre 2007 et conformément à l’avis de la Commission bancaire, obligation nous est faite de présenter des comptes consolidés sur l’ensemble représenté par les entités suivantes :

— Banque Populaire d’Alsace, société anonyme coopérative à capital variable ;

— SPGRES, société de gestion de participations, filiale à 100% de la Banque Populaire d’Alsace ;

— Sociétariat Banque Populaire d’Alsace, filiale à 100% de la SPGRES, société de gestion de participations dont l’objet est de réguler le capital social de la Banque Populaire d’Alsace.

 

Ce périmètre de consolidation est identique à celui de l’exercice 2008 ; il n’y a pas eu de changement de méthode de consolidation (consolidation par intégration globale).

 

Le résultat net consolidé de l’exercice 2009 ressort à 27 798 K€. Par rapport aux soldes intermédiaires de gestion affichés par l’entité consolidante, la Banque Populaire d’Alsace, les montants sont sensiblement équivalents, les retraitements induits par la consolidation (traduction des opérations de crédit-bail en ventes à crédit et élimination des opérations réciproques essentiellement constituées de dividendes) se neutralisant.

Au 31 décembre 2009, le stock de parts sociales détenu par la filiale Sociétariat Banque Populaire d’Alsace est de 589 985 parts pour un montant de 8 849 775 €.

 

Délégations en cours de validité en matière d’augmentation de capital. — Conformément à l’autorisation, qui lui a été donnée par l’Assemblée Générale Extraordinaire du 25 octobre 2006, de procéder à une ou plusieurs augmentations de capital en numéraire, l’utilisation par le Conseil d’administration de cette délégation est la suivante :

 

Délégations en cours de validité en matière d’augmentation de capital :

 

Délégation donnée au conseil d’administration par l’age des sociétaires du 26 octobre 2006 :

 

 

    Au titre de la partie variable du capital social

 

 

        Plafond du capital social

250 000 000,00 €

 

        Modalités d'augmentation de capital

émission au nominal de parts sociales nouvelles

 

 

incorporation de réserves

 

        Durée de la délégation

cinq ans à compter de l'AGE

 

    Au titre de la partie fixe du capital social

 

 

        Plafond du capital social

62 500 000,00 €

 

        Modalités d'augmentation de capital

émission au nominal de CCI (*)

 

 

incorporation de réserves (*)

 

        Durée de la délégation

cinq ans à compter de l'AGE

 

 

 

 

Utilisation de cette délégation au 9 mai 2007 :

 

 

    Au titre de la partie variable du capital social

 

 

    Le Conseil d'administration a décidé d'augmenter le capital de

20 250 000,00 €

1 350 000

    Au titre de la partie fixe du capital social

 

 

            Le Conseil d'administration a décidé d'augmenter le capital de

5 062 500,00 €

337 500

Utilisation de cette délégation au 5 mai 2008 :

 

 

    Au titre de la partie variable du capital social

 

 

            Le Conseil d'administration a décidé d'augmenter le capital de

20 250 000,00 €

1 350 000

    Au titre de la partie fixe du capital social

 

 

            Le Conseil d'administration a décidé d'augmenter le capital de

5 062 500,00 €

337 500

Utilisation de cette délégation au 2 juillet 2008 :

 

 

    Au titre de la partie variable du capital social

 

1 600 000

        Le Conseil d'administration a décidé d'augmenter le capital de

24 000 000,00 €

 

    Au titre de la partie fixe du capital social

 

 

        Le Conseil d'administration a décidé d'augmenter le capital de

6 000 000,00 €

400 000

(*) Avec maintien du droit préférentiel de souscription au bénéfice de Natixis.

 

L’Assemblée Générale Extraordinaire du 7 mai 2009 a fixé le nouveau plafond du capital social à 400 000 000 € qui se décompose en 320 000 000 € de parts sociales et 80 000 000 € de Certificats Coopératifs d’Investissement.

Cette nouvelle délégation répond aux caractéristiques ci-dessous :

 

Délégation donnée au conseil d’administration par l’age des sociétaires du 7 mai 2009 :

 

    Au titre de la partie variable du capital social

 

        Plafond du capital social

320 000 000,00 €

        Modalités d'augmentation de capital

émission au nominal de parts sociales nouvelles

 

incorporation de réserves

        Durée de la délégation

cinq ans à compter de l'AGE

    Au titre de la partie fixe du capital social

 

        Plafond du capital social

80 000 000,00 €

        Modalités d'augmentation de capital

émission au nominal de CCI (*)

    

incorporation de réserves (*)

        Durée de la délégation

cinq ans à compter de l'AGE

(*) Avec maintien du droit préférentiel de souscription au bénéfice de Natixis.

 

Délais de paiement : échéancier factures au 31 décembre 2009. — Les obligations nouvelles relatives à l’information sur les délais de paiement des fournisseurs dans le rapport de gestion concernent toutes les sociétés établissant un rapport de gestion visé à l’article L 232-1 du Code de commerce et dont les comptes annuels sont certifiés par un Commissaire aux comptes. Cette obligation s’applique aux exercices ouverts à compter du 1er janvier 2009.

 

Echéancier établi date facture + 60 jours

Nombre de factures

Montants TTC (en euros)

Factures échues au 31 décembre 2009

4

28 862,44

Factures échues en janvier 2010

41

24 882,46

Factures échues en février 2010

126

240 227,38

Échéances postérieures à février 2010

1

4 350,00

        Total

172

298 322,28

 

— les factures échues au 31 décembre 2009 sont toutes des factures qui nous sont parvenues tardivement,

— la facture avec échéance postérieure au 28 février 2010 fait l’objet d’un accord spécifique avec le prestataire.

 

Certifié conforme, Strasbourg, le 1er avril 2010.

 

Le directeur général :

Dominique DIDON.

 

 

V. — Le rapport du Président du Conseil d’administration.

 

Le fonctionnement et les travaux du Conseil d’administration.

 

 

Le fonctionnement du Conseil d’administration. — L‘Assemblée Générale de la Banque Populaire d’Alsace qui s’est tenue le 7 mai 2009 a renouvelé pour une durée de 5 ans les mandats d’Administrateur de Messieurs Thierry CAHN et Jean-Pierre DIRLER.

Le Conseil d’administration, qui compte quinze membres, conformément aux statuts de la Banque Populaire d’Alsace, s’est réuni à six reprises en 2009.

L’obligation d’assiduité des Administrateurs a été respectée.

Ont pu également assister aux réunions du Conseil, avec voix consultative, les représentants désignés du Comité d’entreprise, le représentant de la Banque Fédérale des Banques Populaires ou BPCE ainsi que le Directeur régional de la Banque de France.

Pour leurs travaux, les Administrateurs ont disposé d’un dossier préparatoire qui leur était adressé préalablement à chaque séance du Conseil.

Les comités spécialisés institués par le Conseil d’administration se sont régulièrement réunis au cours de l’exercice : le Comité d’Audit et des Risques, le Comité des Comptes, cinq fois, le Comité des Rémunérations, une fois, et le Comité du Sociétariat, deux fois.

Ces comités ont présenté leurs conclusions ou recommandations au Conseil d’administration, préparant ainsi ses travaux dans les domaines concernés sans se substituer à son pouvoir de décision.

 

Le contenu des travaux. — Les travaux du Conseil d’administration sont ceux définis par les statuts de la banque et le règlement intérieur du Conseil.

Ils ont été organisés, de façon générale, en quatre parties :

— l’approbation du procès-verbal de la séance précédente,

— la vie de la banque, comprenant les prévisions et les résultats commerciaux et financiers, les acquisitions ou cessions immobilières, les engagements et les participations financières de la banque, les projets de développement et d’organisation, l’évolution du Sociétariat et du capital social,

— la vie du Groupe Banque Populaire, comprenant les choix stratégiques et les résultats du réseau Banque Populaire ainsi que les décisions du Conseil d’administration de la Banque Fédérale des Banques Populaires ou BPCE,

— les questions diverses, concernant principalement les questions d’organisation et de fonctionnement du Conseil.

En complément des sujets cités ci-dessus, le Conseil d’administration s’est prononcé sur :

— la convocation de l’Assemblée Générale mixte et ses travaux préparatoires,

— les limites de crédit de la banque,

— les actions spécifiques d’animation du Sociétariat.

 

 

Le système de contrôle interne.

 

 

Introduction. — Le système de contrôle interne de la Banque Populaire d’Alsace est mis en oeuvre conformément aux lois, décrets et règlements de la réglementation bancaire, aux principes de gouvernance et d’organisation définis au niveau du Groupe BPCE dans les différentes chartes relatives aux filières de conformité, de risques de crédits, de risques opérationnels, de risques financiers et dans la Charte de la Filière Audit Interne pour le contrôle périodique.

Les nouvelles normes prudentielles et comptables respectivement Bâle II et IFRS sont entrées dans la pratique. La Banque Populaire d’Alsace, à l’instar des autres Banques Populaires, fait l’objet de contrôles permanents et périodiques de la part de BPCE.

Elle est également soumise au contrôle des autorités de tutelle comme la Commission Bancaire, l’Autorité des Marchés Financiers et l’Autorité de Contrôle des Assurances et des Mutuelles.

Ce dispositif entre également dans le champ d’investigation des Commissaires aux comptes.

 

Organisation du système de contrôle interne. — Le système de contrôle interne de la Banque Populaire d’Alsace est organisé du premier niveau opérationnel ou fonctionnel à l’échelon le plus élevé.

La Direction Générale de la Banque Populaire d’Alsace veille, dans le respect des chartes précitées, à ce que l’ensemble du dispositif mis en place soit adapté :

— à la nature, au volume et au périmètre des activités traitées,

— à la taille de l’établissement,

— à ses implantations,

— au mode de traitement des opérations (activités externalisées),

— aux risques de différentes natures auxquels il est exposé.

Il s’agit notamment pour la Banque Populaire d’Alsace de s’assurer que les structures en charge des contrôles permanents et périodiques, ainsi que le nombre et la qualification des personnes, les moyens mis à leur disposition, en particulier les outils de suivi et les méthodes d’analyse de risques, sont adaptés.

Par ailleurs, la Banque Populaire d’Alsace met également en place dans ses filiales, les moyens nécessaires pour s’assurer que les dispositifs de contrôle interne qui y sont implantés soient cohérents entre eux ainsi qu’avec celui de la banque, et permettent une mesure, une surveillance et une maîtrise consolidées des risques. Elle met en oeuvre des procédures adéquates pour la production des informations et renseignements utiles aux fins de l’exercice de cette surveillance sur base consolidée.

La Banque Populaire d’Alsace met en oeuvre les moyens nécessaires pour adapter en permanence son système de contrôle interne à des modifications dans le périmètre d’intervention et la nature des risques, ainsi qu’aux évolutions régulières du cadre réglementaire.

 

Les acteurs du contrôle interne. — La séparation du contrôle périodique et du contrôle permanent a conduit la Banque Populaire d’Alsace à organiser son système de contrôle interne autour d’une Direction de l’Audit chargée du contrôle périodique d’une part et d’une Direction des Risques chargée du contrôle permanent d’autre part, la Direction de la Conformité étant rattachée à la Direction des Risques.

Pour assurer leur indépendance, le Directeur de l’Audit et le Directeur des Risques sont chacun directement rattachés au Directeur Général.

Le système de contrôle interne mis en oeuvre à la Banque Populaire d’Alsace repose principalement sur les niveaux de contrôle suivants :

— Le contrôle de premier niveau : Il s’agit de dispositifs de contrôle permanent mis en oeuvre par les unités opérationnelles (siège et agences) sous la supervision de leur hiérarchie. Ces dispositifs sont surveillés par les contrôles de deuxième et de troisième niveaux.

 

— Le contrôle de deuxième niveau : Les principales missions de la fonction de contrôle de second niveau encore appelée contrôle permanent sont la veille réglementaire, l’édiction de normes et procédures de contrôle, la formation et la sensibilisation aux risques, la surveillance et le pilotage des risques, le reportage à l’exécutif et au Conseil d’administration via le Comité d’Audit et des Risques, la participation à la définition des politiques de risques.

 

Le contrôle de second niveau est assuré par :

— La Direction des Risques qui a pour mission de prévenir et de surveiller les risques de crédit, les risques financiers, les risques opérationnels et les risques de conformité dans le respect des Chartes « Risques » Groupe BPCE :

La filière « Conformité » a pour objectif d’assurer la maîtrise des risques de non-conformité aux lois, règlements, normes professionnelles, directives des organes exécutif et délibérant, obligations imposées par les régulateurs. Elle assure par ailleurs la fonction de RCSI (Responsable de la Conformité des Services d’Investissement).

La Direction des Risques Opérationnels assure quant à elle, outre sa mission de prévention et de surveillance des risques, les fonctions de RPCA (Responsable du Plan de Continuité d’Activité) et de RSSI (Responsable de la Sécurité du Système d’Information).

— Le Contrôle Comptable, chargé de veiller à la sécurité comptable et rattaché à la Direction Financière.

 

— Le contrôle de troisième niveau : Le contrôle périodique aussi appelé contrôle de troisième niveau, s’exerce sur toutes les activités – y compris la Direction des Risques-, et sur toutes les entités par voie d’enquêtes et de missions d’audit. Ce contrôle est assuré par la Direction de l’Audit.

Fonction d’évaluation indépendante, objective et universelle, l’audit interne fournit aux dirigeants (Direction Générale, Comité d’Audit et des Risques, Conseil d’administration) une assurance raisonnable sur le bon fonctionnement de la banque au travers de missions périodiques.

Le Directeur de l’Audit assure la cohérence de l’ensemble des entités de contrôle et de surveillance des risques. Il veille ainsi à l’efficacité des dispositifs de contrôle de premier et deuxième niveaux.

Le Directeur de l’Audit rend compte de l’exercice de sa mission au Directeur Général et au Conseil d’administration via le Comité d’Audit et des Risques et le Comité des Comptes.

— Le Conseil d’administration : Le Conseil d’administration veille à la maîtrise des principaux risques encourus par l’établissement et s’assure de la qualité et de la fiabilité du système de contrôle interne, par l’exercice d’un rôle de supervision du dispositif en place en fonction des travaux et compte rendus d’activité qui lui sont présentés. Pour remplir sa mission, le Conseil d’administration de la Banque Populaire d’Alsace a institué un Comité d’Audit et des Risques ainsi qu’un Comité des Comptes.

 

Pour assurer une bonne transversalité du système de contrôle interne, des comités internes de surveillance complètent le dispositif :

— Le Comité d’Audit et des Risques et le Comité des Comptes ont pour mission d’assister le Conseil d’administration dans la maîtrise des risques ; ces comités examinent les résultats des systèmes de mesure des risques et des conditions dans lesquelles les limites fixées sont respectées, évaluent le système de contrôle interne et son efficacité, approuvent le plan d’audit, examinent les rapports ou leurs synthèses produits par l’audit interne, par BPCE, la Commission Bancaire et les autres régulateurs et examinent les comptes trimestriels, semestriels et annuels.

— Le Comité de Coordination des Fonctions de Contrôle a pour mission d’assurer une bonne transversalité des actions et des décisions sur des questions intéressant les domaines des risques et du contrôle périodique en vue d’une couverture optimale de l’ensemble des risques.

— Le Comité des Risques de Crédit Banque examine les résultats de la mesure des risques de crédit de l’établissement et arrête la politique de crédit.

— Le Comité de Surveillance des Douteux analyse les nouveaux engagements de crédit provisionnés, vifs ou contentieux et détecte les anomalies de gestion pour recadrer, améliorer les pratiques et proposer des actions correctives.

— Le Comité de Gestion Financière valide les principes de gestion de bilan (prévisions commerciales, hypothèses de marges, refinancements, etc.), et les opérations à réaliser pour gérer les risques de taux d’intérêt global et de liquidité afin de respecter les principes retenus en matière de gestion de ces risques (notamment en ce qui concerne les limites en encours ou en risques et les délégations opérationnelles fixées par la Direction Générale ou le Conseil d’administration).

— Le Comité Conformité et Risques Opérationnels s’assure de la pertinence et de l’efficacité du dispositif de maîtrise des risques opérationnels et de non-conformité, suit le niveau des risques et valide les plans d’actions de réduction de leur exposition. En outre, il analyse les risques liés aux évolutions significatives des produits commercialisés et des activités, des modes de commercialisation, des cibles de clientèle.

 

Suivi et contrôle des risques. — Les risques auxquels la Banque Populaire d’Alsace est exposée du fait des activités qu’elle exerce, sont classés en catégories de risques et par nature selon le référentiel adopté par le Groupe BPCE :

— Les risques de crédit définis comme le risque de perte dû à l’incapacité des clients, et autres contreparties de faire face à leurs obligations contractuelles de remboursement,

— Les risques financiers recouvrant les risques de marché, de taux d’intérêt global et de liquidité,

— Les risques opérationnels définis comme le risque de perte résultant d’une inadaptation ou d’une défaillance imputable à des procédures, personnels et systèmes internes ou à des événements extérieurs. Les risques d’intermédiation et les risques juridiques sont intégrés aux risques opérationnels.

— Les risques de non-conformité définis comme le risque de sanction judiciaire, administrative ou disciplinaire, de perte financière significative ou d’atteinte à la réputation, qui naît du non-respect de dispositions propres aux activités bancaires et financières, qu’elles soient de nature législative ou réglementaire, ou qu’il s’agisse de normes professionnelles et déontologiques, ou d’instructions de l’organe exécutif prises notamment en application des orientations de l’organe délibérant.

Les nouvelles activités et nouveaux produits propres à la Banque Populaire d’Alsace répondent aux normes du système de contrôle interne et font l’objet d’un avis formalisé par le responsable de la fonction Conformité et d’une rédaction de procédures préalablement à leur mise sur le marché.

Enfin, le dispositif de gestion des risques est régulièrement réévalué en vue d’adapter, en tant que de besoin, stratégie, règles et procédures de l’établissement.

 

Procédures de contrôle interne relatives à l’information comptable et financière. — Les comptes individuels annuels sont établis et présentés dans le respect des règlements du Comité de la Réglementation comptable (CRC) et du Comité de la Réglementation bancaire et Financière (CRBF).

La présentation des états financiers est conforme aux dispositions du règlement n° 2000-03 du Comité de la Réglementation comptable relatif aux documents de synthèse individuels.

En matière d’élaboration et de traitement de l’information financière, les procédures de contrôle interne impliquent plusieurs intervenants.

 

Le Service Comptable. — Placé sous la responsabilité de la Direction Financière, il procède à l’établissement de l’information financière et réalise les contrôles de premier niveau.

— Les outils de traitement des opérations. Le système comptable de la banque s’appuie sur une comptabilité auxiliaire clients qui fait l’objet d’une centralisation quotidienne au sein du module de comptabilité générale. L’architecture comptable s’appuie à la fois sur :

— des applicatifs d’amont qui génèrent des flux comptables résultant de la combinaison de schémas comptables en dur dans les programmes et de tables paramètres garnies par les utilisateurs des différents domaines concernés,

— un interpréteur comptable alimenté par des comptes rendus d’évènements déversés par d’autres chaînes de traitement.

A terme cette architecture sera intégralement couverte par l’interpréteur.

L’organisation de la comptabilité tenue au moyen d’un système informatisé répond aux exigences du règlement CRC 99-03 en garantissant l’existence d’une piste d’audit, la mise en oeuvre d’un dispositif de contrôle périodique du système comptable, la conservation des fichiers au travers des dispositions de sauvegarde et de back up prises par la plate forme informatique i-BP et enfin la tenue d’une comptabilité matière telle que stipulée dans l’article 16 du règlement CRBF 97-02.

— Les autocontrôles : S’agissant d’un système comptable décentralisé, les contrôles comptables de premier niveau sont réalisés par les opérationnels ou intégrés dans les applicatifs lors de la saisie ou de la validation des opérations.

Les différentes unités de la banque assurent le suivi des comptes qui leurs sont affectés et adressent périodiquement des états de rapprochements et de décomposition de soldes au Contrôle comptable.

 

Le Contrôle comptable. — Le dispositif de contrôle comptable consiste dans :

— Le suivi des justifications des comptes réalisés par les services,

— Le suivi de la régularisation des suspens. De fréquence mensuelle, il se traduit notamment par un examen des états de justification des soldes fournis par les agences et les unités du siège en vue de détecter et traiter les suspens anormaux.

— L’exploitation quotidienne d’une matrice de contrôle comptable dans laquelle l’ensemble des comptes € et devises a été paramétré ; cet outil permet de déceler, en tant que de besoin, les anomalies de fonctionnement de comptes tant au niveau de l’évolution des soldes que des écritures comptabilisées.

Tous les trimestres est établi un rapport de révision comptable qui, outre l’exposé du suivi des suspens, traite également une ou plusieurs thématiques de contrôle comptable spécifiquement choisies à la discrétion du service ainsi que l ‘analyse d’une vision synthétique de l’évolution du risque comptable. Ce document est adressé à la Direction Générale, au Directeur Financier et à la Direction de l’Audit, à la Direction des Risques et à la Direction de la Conformité. De plus, le tableau trimestriel de suivi des suspens anormaux est présenté et commenté en Comité de Coordination des Fonctions de Contrôle et en Comité des Comptes.

L’ensemble de ce dispositif permet d’asseoir l’assurance raisonnable d’avoir une bonne maîtrise des comptes internes tant en matière de fonctionnement que d’apurement des suspens.

 

Le Contrôle périodique. — Assuré par la Direction de l’Audit qui agit par voie de missions d’audit planifiées dans le plan d’audit pluriannuel.

 

Le Comité des Comptes. — Afin de s’assurer de la régularité et de la sincérité de l’information comptable, le Conseil d’administration, via son Comité des Comptes procède à l’examen des comptes annuels en présence de la Direction Financière et des Commissaires aux comptes qui présentent les documents financiers diffusés par la banque à l’occasion de cet arrêté de comptes.

Trimestriellement, le Comité des Comptes analyse les comptes dans le cadre d’une revue limitée.

 

Les Commissaires aux comptes. — Une procédure de sélection des Commissaires aux comptes existe dans le cadre de l’appel d’offres en vue de leur nomination.

Les Commissaires aux comptes assurent leur mission à la Banque Populaire d’Alsace sur la base d’un plan d’investigations organisant la répartition des travaux à mener entre eux sur les postes du bilan, hors bilan et du compte de résultat.

Ils ont accès à toute information utile dans tous les domaines de la banque.

Les dispositions nécessaires à assurer leur indépendance ont été prises ; ils ne sont notamment pas en relation de clientèle avec la banque.

Par ailleurs, la conformité aux principes comptables généraux, aux référentiels et méthodes retenus par la banque est assurée par les Commissaires aux comptes.

 

La publication de la documentation financière. — Les documents comptables sont présentés à l’Assemblée Générale accompagnés d’une description des règles, principes comptables et méthodes d’évaluation, ainsi que d’informations complémentaires sur le bilan, le hors bilan et le compte de résultat.

 

Ce rapport est établi à l’initiative de la banque.

 

Certifié conforme, Strasbourg, le 15 février 2010.

 

Le directeur général :

Dominique DIDON.

 

 

 

VI. — Les comptes de l’exercice 2009.

 

Faits marquants.

 

 

Une conjoncture incertaine, un profil de reprise heurté.

2009 : un début d’année marqué par une crise à son paroxysme…

Après une baisse d’activité déjà forte fin 2008, le premier trimestre 2009 se traduit par une profonde récession des économies avancées et une contraction brutale du commerce mondial. Les tensions demeurent aigües sur les marchés financiers, confirmant l’aversion au risque des investisseurs.

Grâce à la mise en oeuvre des plans de relance par les gouvernements, les banques centrales ou le FMI, la sortie de récession se confirme au cours des trimestres suivants. Le fonctionnement des marchés financiers s’est ainsi amélioré, permettant le retour progressif à des conditions normalisées de financement de l’économie réelle.

Les marchés immobiliers semblent également se ressaisir après la violente crise qu’ils ont traversée. Les prix et les volumes de transaction se redressent aux Etats-Unis et au Royaume-Uni. En France, les prix des logements anciens se sont stabilisés au troisième trimestre et les stocks de logements neufs diminuent grâce au rebond des ventes. Enfin, le PIB des économies avancées croît de nouveau, après plusieurs trimestres consécutifs de baisse.

Ces signes d’amélioration restent cependant fragiles, comme le montrent les divergences de perspectives entre pays ou entre secteurs.

Les moteurs de croissance (demande des entreprises, consommation des ménages) peinent à redémarrer, lestés par certains freins (surcapacités de production, croissance du chômage, endettement des ménages).

 

Banalisation du Livret A. — Depuis le 1er janvier 2009, la distribution du Livret A est étendue à tous les établissements bancaires. Au cours de l’année 2009, le taux d’intérêt annuel du Livret A a été révisé trois fois à la baisse pour atteindre 1,25% contre 4% en début d’année.

 

Création du Groupe BPCE. — Le projet de rapprochement, initié en octobre 2008 par les Groupes Caisse d’Épargne et Banque Populaire, s’est poursuivi au premier semestre 2009, sous la conduite de François Pérol, nommé Directeur général de la Banque Fédérale des Banques Populaires (BFBP) et Président du directoire de la Caisse Nationale des Caisses d’Épargne (CNCE), pour se concrétiser au terme d’un calendrier ambitieux.

Les étapes nécessaires à la naissance du deuxième acteur bancaire français se sont ainsi succédées, pour se conclure par l’approbation des assemblées générales extraordinaires de la BFBP, de la CNCE et de BPCE SA le 31 juillet dernier et par la constitution du Groupe BPCE.

Depuis le 3 août 2009, BPCE SA est détenue à parité par les 20 Banques Populaires (18 Banques Populaires régionales, Casden Banque Populaire et Crédit Coopératif) et les 17 Caisses d’Épargne après apport à une société commune des activités de leurs organes centraux et des principaux actifs de la BFBP et de la CNCE.

Le nouveau groupe bénéficie par ailleurs d’un apport en fonds propres de l’État français, avec :

— 4,05 milliards d’euros de titres super subordonnés émis par la CNCE et la BFBP entre le quatrième trimestre 2008 et le deuxième trimestre 2009 et apportés à BPCE SA,

— 3 milliards d’euros d’actions de préférence sans droit de vote émises le 31 juillet 2009 par BPCE SA.

La BFBP et la CNCE se sont transformées en sociétés de participations, baptisées respectivement Banques Populaires Participations (BP Participations) et Caisses d’Épargne Participations (CE Participations).

BP Participations et CE Participations détiennent les actifs n’ayant pas été apportés à BPCE.

 

Autres évolutions de périmètre. — Le Groupe Banque Populaire avait acquis en juillet 2008 sept banques régionales : la Société Marseillaise de Crédit (SMC), la Banque Chaix, la Banque de Savoie, la Banque Marze, la Banque Dupuy de Parseval, le Crédit Commercial du Sud-Ouest et la Banque Pelletier.

Excepté SMC, détenue à 100% par BPCE SA, les banques régionales sont détenues en totalité (depuis le 24 juin 2009) par quatre Banques Populaires.

 

Conclusion des travaux de valorisation des titres de participation BP Participations. — Les conclusions des travaux de valorisation, dans le contexte de l’arrêté des comptes annuels, ont conduit à constater une dépréciation sur les titres de participation BP Participations, détenus par les Banques Populaires.

 

Banque Populaire d’Alsace. — La Banque Populaire d’Alsace a poursuivi sa politique prudente et préventive en matière de liquidité et a, comme en 2008, eu recours à des refinancements adossés à des prêts de la clientèle (CRH, Covered Bonds, BCE, SFEF).

La crise économique qui a marqué l’année 2009 a nécessité une vigilance renforcée et de tous les instants en matière de risques de crédits. Le coût du risque a progressé de 43% sur l’année, sous l’effet d’une dégradation des risques de la clientèle des professionnels et du marché immobilier, notamment haut-rhinois.

Malgré un environnement économique difficile, la distribution globale de crédits de la Banque Populaire d’Alsace a progressé en 2009 de 6,7%, et de 18,8% en crédits immobiliers, grâce à la mise en marché du prêt Duo, prêt à taux fixe pendant la première période, et à taux variable et plafonné à la hausse en seconde période.

Si la baisse très forte des taux courts tout au long de l’année 2009 a allégé de 12,2% les charges de rémunération des ressources de la clientèle, elle a minoré de 38% les produits des comptes débiteurs et a fortement pesé sur le coût des produits de couverture à la hausse des taux.

 

 

Note 1. – Cadre général.

 

 

1.1. Le Groupe BPCE. — Le Groupe BPCE a officiellement vu le jour le 31 juillet 2009.

Il comprend le réseau des Banques Populaires, le réseau des Caisses d’Épargne, l’organe central BPCE et ses filiales, BP Participations (anciennement BFBP) et ses filiales, CE Participations (anciennement CNCE) et ses filiales.

 

Les deux réseaux Banques Populaires et Caisses d’Épargne. — Le Groupe présente un fort caractère coopératif avec des sociétaires propriétaires des deux réseaux de banque de proximité : les 20 Banques Populaires et les 17 Caisses d’Épargne. Chacun des deux réseaux est détenteur à parité de l’organe central du Groupe appelé BPCE.

Le réseau des Banques Populaires comprend les Banques Populaires, les sociétés de caution mutuelle leur accordant statutairement l’exclusivité de leur cautionnement et la société de participations du réseau des Banques Populaires.

Le réseau des Caisses d’Épargne comprend les Caisses d’Épargne et de Prévoyance, les sociétés locales d’épargne, la Fédération Nationale des Caisses d’Épargne et la société de participations du réseau des Caisses d’épargne.

Les Banques Populaires sont détenues à hauteur de 80% par leurs sociétaires et de 20% par Natixis via les Certificats Coopératifs d’Investissement (CCI).

Les Caisses d’Épargne sont détenues à hauteur de 80% par les sociétés locales d’épargne (SLE) et de 20% par Natixis via les CCI. Au niveau local, les sociétés locales d’épargne à statut coopératif, dont le capital variable est détenu par les coopérateurs, ont pour objet, dans le cadre des orientations générales de la Caisse d’Épargne à laquelle elles sont affiliées, d’animer le sociétariat. Elles ne peuvent pas effectuer des opérations de banque.

 

BPCE. — Le nouvel organe central, dénommé BPCE, a été créé par la loi n° 2009-715 du 18 juin 2009. Il se substitue aux deux organes centraux existants, la Banque Fédérale des Banques Populaires (BFBP) et la Caisse Nationale des Caisses d’Épargne (CNCE). Sa constitution a été réalisée par voie d’apports partiels d’actifs soumis au régime des scissions, effectués par la BFBP d’une part et la CNCE d’autre part.

L’État est détenteur d’actions de préférence sans droit de vote.

Organe central au sens de la Loi bancaire et établissement de crédit agréé comme banque, BPCE est constituée sous forme de société anonyme à directoire et conseil de surveillance dont le capital est détenu à parité par les 17 Caisses d’Épargne et les 20 Banques Populaires depuis le 31 juillet 2009. Il détient les filiales communes aux deux réseaux dans le domaine de la banque de détail, de la banque de financement et des services financiers et leurs structures de production.

Les principales filiales de BPCE sont :

— Natixis, détenu à 72%, regroupant les activités de marché et de services financiers,

— GCE Covered Bonds, programme de Covered bonds des Caisses d’Épargne,

— BP Covered Bonds, programme de Covered bonds des Banques Populaires,

— Financière Océor, banque du développement régional et l’outre-mer et international,

— Banque BCP (France) et Banque BCP (Luxembourg), banques commerciales issues de la fusion d’établissements financiers portugais,

— Société Marseillaise de Crédit (SMC), banque commerciale régionale,

— BCI, BICEC et BIAT, banques commerciales basées respectivement au Congo, au Cameroun et en Tunisie,

— CNP Assurances (services à la personne) et GCE Assurances (assurance IARD),

— GCE Technologies, centre informatique des Caisses d’Épargne,

— i-BP, plate-forme informatique unique des Banques Populaires.

Les missions de BPCE s’inscrivent dans la continuité des principes coopératifs des Banques Populaires et des Caisses d’Épargne.

BPCE est notamment chargée d’assurer la représentation des affiliés auprès des autorités de tutelle, de définir la gamme des produits et des services commercialisés, d’organiser la garantie des déposants, d’agréer les dirigeants et de veiller au bon fonctionnement des établissements du Groupe.

 

En qualité de holding, BPCE exerce les activités de tête de Groupe. Elle détient et gère les participations dans les filiales. Elle détermine aussi la stratégie et la politique de développement du Groupe.

Parallèlement, dans le domaine des activités financières, BPCE a notamment pour missions d’assurer la centralisation des excédents de ressources et de réaliser toutes les opérations financières utiles au développement et au refinancement du Groupe, charge à elle de sélectionner l’opérateur de ces missions le plus efficace dans l’intérêt du Groupe. Elle offre par ailleurs des services à caractère bancaire aux entités du Groupe.

 

BP Participations et CE Participations. — Les deux réseaux Banques Populaires et Caisses d’Épargne détiennent également respectivement 100% de leur ancien organe central :

— la BFBP pour les Banques Populaires renommée Banques Populaires Participations (BP Participations),

— et la CNCE pour les Caisses d’Épargne renommée Caisses d’Épargne Participations (CE Participations).

BP Participations et CE Participations détiennent les actifs n’ayant pas été apportés à BPCE. Ces holdings sont des sociétés financières agréées en tant qu’établissement de crédit et affiliées à BPCE.

Le fonctionnement des holdings de participations repose sur une gouvernance claire et homogène et sur un contrôle étroit de BPCE. Les deux holdings de participations ont pour objet limité, spécifique et exclusif de gérer et contrôler leurs participations respectives, leur activité de compte propre et d’assurer la continuité des opérations de crédit au sens de l’article L. 311-1 du Code monétaire et financier contracté par BFBP et CNCE qui n’ont pas été transmises à BPCE dans le cadre de l’apport des actifs.

Les filiales du pôle immobilier des deux anciens groupes (notamment le Crédit Foncier de France, Nexity, Foncia, MeilleurTaux) ainsi que les autres participations des deux anciens organes centraux (notamment Banca Carige, Banque Palatine et MABanque) sont conservées par BP Participations et CE Participations.

 

1.2. Mécanisme de garantie. — Le système de garantie et de solidarité a pour objet, conformément à l’article L 512-107 6° du Code monétaire et financier, de garantir la liquidité et la solvabilité du Groupe et des établissements affiliés à BPCE, ainsi que d’organiser la solidarité financière au sein des réseaux des Banques Populaires et des Caisses d’Épargne et de Prévoyance.

BPCE est chargée de prendre toutes mesures nécessaires pour organiser la garantie de solvabilité du Groupe ainsi que de chacun des réseaux, notamment en mettant en oeuvre les mécanismes appropriés de solidarité interne du Groupe et en créant un fonds de garantie commun aux deux réseaux dont il détermine les règles de fonctionnement, les modalités de déclenchement en complément des fonds des deux réseaux déjà existants ainsi que les contributions des établissements affiliés pour sa dotation et sa reconstitution.

BPCE gère ainsi le Fonds Réseau Banques Populaires, le Fonds Réseau Caisses d’Épargne et de Prévoyance et met en place le nouveau Fonds de Garantie Mutuel.

Le Fonds Réseau Banques Populaires correspond au montant du fonds de garantie constitué par l’ancien Groupe Banque Populaire en contrepartie d’un FRBG (450 M€). Il fait l’objet d’un dépôt effectué par BP Participations dans les livres de BPCE sous la forme d’un compte à terme d’une durée de dix ans et indéfiniment renouvelable.

Le Fonds Réseau Caisses d’Épargne et de Prévoyance fait l’objet d’un dépôt (450 M€) effectué par CE Participations dans les livres de BPCE sous la forme d’un compte à terme d’une durée de dix ans et indéfiniment renouvelable.

Ce dépôt est lui-même déposé par les Caisses d’Épargne auprès de CE Participations.

Le Fonds de Garantie Mutuel est constitué des dépôts effectués par les Banques Populaires et les Caisses d’Épargne dans les livres de BPCE sous la forme de comptes à terme d’une durée de dix ans et indéfiniment renouvelables. Le montant initial des dépôts est au total de 20 M€ (10 M€ par les Banques Populaires et 10 M€ par les Caisses d’Épargne). Par la suite, le fonds sera abondé chaque année à hauteur de 5% de la contribution des Banques Populaires, des Caisses d’Épargne et de leurs filiales – à l’exception des holdings de participations et de leurs filiales respectives – aux résultats consolidés du Groupe dans la limite de 0,3% des risques pondérés du Groupe (RWA). Cette contribution sera répartie au prorata du capital de BPCE, selon la même clef de répartition décrite ci-dessus.

Le montant total des dépôts effectués auprès de BPCE au titre du Fonds Réseau Banques Populaires, du Fonds Réseau Caisses d’Épargne et de Prévoyance et du Fonds de Garantie Mutuel ne pourra être inférieur à 0,15% de la somme du montant des Actifs Pondérés du Groupe.

La constitution par une Banque Populaire ou une Caisse d’Épargne d’un dépôt donne lieu à l’affectation au fonds pour risques bancaires généraux de cet établissement d’un montant identifié équivalent, exclusivement au titre du système de garantie et de solidarité.

 

Les modalités de mise en jeu du système de garantie reposent sur le niveau de priorité suivant :

— Chaque bénéficiaire doit d’abord s’appuyer sur ses fonds propres.

— BPCE peut requérir l’intervention des Banques Populaires et les Caisses d’Épargne au titre du système de garantie et de solvabilité, en appliquant les clefs de répartition des contributions et ce avant d’impacter les trois fonds.

— Si l’établissement défaillant appartient à un des deux réseaux (Caisses d’Épargne et leurs filiales ayant le statut d’établissement de crédit et affiliées à BPCE d’une part, Banques Populaires et leurs filiales ayant le statut d’établissement de crédit et affiliées à BPCE d’autre part), le montant prélevé :

– est imputé en priorité sur le fonds de garantie de ce réseau, c’est-à-dire sur le dépôt à terme au nom de la holding correspondante, jusqu’à épuisement de ce dépôt,

– lorsque ce dépôt est épuisé, les maisons-mères du réseau correspondant (Banques Populaires ou Caisses d’Épargne) sont appelées dans la limite de leurs capacités contributives,

– lorsque leurs capacités contributives sont épuisées, le montant prélevé est imputé sur le fonds commun, c’est à dire sur les dépôts à terme dans les livres de BPCE au nom de toutes les maisons-mères,

– si le fonds commun est épuisé, le montant résiduel éventuel est imputé sur le fonds de garantie de l’autre réseau, c’est-à-dire sur le dépôt à terme de l’autre holding,

– si le fonds de garantie de l’autre réseau est à son tour épuisé, les maisons-mères de cet autre réseau sont appelées dans la limite de leurs capacités contributives.

— Si l’établissement défaillant est BPCE ou une de ses filiales, le montant prélevé :

– est imputé en priorité sur le fonds commun, c’est-à-dire sur les dépôts à terme inscrits dans les livres de BPCE au nom des maisons-mères jusqu’à épuisement,

– puis il est fait appel symétriquement aux deux fonds de garantie des réseaux, c’est-à-dire aux dépôts à terme des deux holdings,

– si ces deux fonds sont épuisés, les maisons-mères sont appelées dans les limites de leurs capacités contributives.

L’intervention du Fonds Réseau Banques Populaires, du Fonds Réseau Caisses d’Épargne et de Prévoyance et/ou du Fonds de Garantie Mutuel ou, plus généralement, toute mise à disposition de fonds au titre du système de garantie et de solidarité en faveur d’un bénéficiaire prendra la forme d’une subvention ou de tout autre mode d’intervention pouvant se révéler plus approprié.

Les sociétés de caution mutuelle accordant statutairement l’exclusivité de leur cautionnement à une Banque Populaire bénéficient de la garantie de liquidité et de solvabilité de cette dernière avec laquelle elles sont agréées collectivement en application de l’article R 515-1 du Code monétaire et financier.

La liquidité et la solvabilité des Caisses de Crédit Maritime Mutuel sont garanties au premier niveau pour chaque Caisse considérée par la Banque Populaire qui en est l’actionnaire de référence et l’opératrice au titre de l’adossement technique et fonctionnel de la Caisse à la Banque Populaire.

Le Directoire de BPCE a tous pouvoirs pour mobiliser les ressources des différents contributeurs sans délai et selon l’ordre convenu, sur la base d’autorisations préalables délivrées à BPCE par les contributeurs.

 

1.3. Evénements postérieurs à la clôture. — Aucun événement significatif connu à ce jour n’est susceptible d’amender les résultats 2009.

 

 

Note 2. – Principes et méthodes comptables.

 

 

2.1. Méthodes d’évaluation et de présentation appliquées. — Les comptes individuels annuels sont établis et présentés dans le respect des règlements du Comité de la réglementation comptable (CRC) et du Comité de la réglementation bancaire et financière (CRBF).

La présentation des états financiers est conforme aux dispositions du règlement n° 2000-03 du Comité de la Réglementation comptable relatif aux documents de synthèse individuels.

Sauf mention spéciale, les informations financières produites sont exprimées en milliers d’euros.

 

2.2. Changements de méthodes comptables. — Aucun changement de méthodes comptables n’a affecté les comptes de l’exercice 2009.

 

2.3. Principes comptables et méthodes d’évaluation. — Les comptes de l’exercice sont présentés sous une forme identique à celle de l’exercice précédent. Les conventions comptables générales ont été appliquées dans le respect du principe de prudence, conformément aux hypothèses de base :

— Continuité de l’exploitation,

— Permanence des méthodes comptables d’un exercice à l’autre,

— Indépendance des exercices, et conformément aux règles générales d’établissement et de présentation des comptes annuels.

La méthode retenue pour l’évaluation des éléments inscrits en comptabilité est la méthode du coût historique et tous les postes du bilan sont présentés, le cas échéant, nets d’amortissements, de provisions et de corrections de valeur.

 

2.3.1. Opérations en devises. — Les résultats sur opérations de change sont déterminés conformément au règlement n° 89-01 du Comité de la Réglementation bancaire et Financière modifié par les règlements n° 90-01 et n° 95-04.

Les créances, les dettes et les engagements hors-bilan libellés en devises sont évalués au cours de change à la clôture de l’exercice. Les gains et pertes de change latents et définitifs sont enregistrés en compte de résultat. Les produits et les charges payés ou perçus sont enregistrés au cours du jour de la transaction.

Les immobilisations et titres de participation en devises financés en euros restent valorisés au coût d’acquisition.

Les opérations de change au comptant non dénouées sont valorisées au cours de clôture de l’exercice.

Les reports et déports sur les contrats de change à terme de couverture sont étalés prorata temporis en compte de résultat. Les autres contrats de change et les instruments financiers à terme en devises sont évalués au prix du marché. Les contrats de change à terme sec ou couverts par des instruments à terme sont réévalués au cours du terme restant à courir. Les swaps cambistes s’enregistrent comme des opérations couplées d’achats et de ventes à terme de devises. Les swaps financiers de devises sont assujettis aux dispositions du règlement n° 90-15 modifié du Comité de la Réglementation bancaire et Financière.

 

2.3.2. Opérations avec les établissements de crédit et la clientèle. — Les créances sur les établissements de crédit recouvrent l’ensemble des créances détenues sur des établissements de crédit au titre d’opérations bancaires à l’exception de celles matérialisées par un titre. Elles comprennent les valeurs reçues en pension, quel que soit le support, et les créances se rapportant à des pensions livrées sur titres.

Elles sont ventilées entre créances à vue et créances à terme. Les créances sur les établissements de crédit sont inscrites au bilan à leur valeur nominale ou leur coût d’acquisition pour les rachats de créances, augmentés des intérêts courus non échus et nette des dépréciations constituées au titre du risque de crédit.

Les créances sur la clientèle comprennent les concours distribués aux agents économiques autres que les établissements de crédit, à l’exception de ceux matérialisés par un titre, les valeurs reçues en pension et les créances se rapportant à des pensions livrées sur titres. Elles sont ventilées en créances commerciales, comptes ordinaires débiteurs et autres concours à la clientèle. Les crédits à la clientèle émis sont inscrits au bilan à leur valeur nominale ou leur coût d’acquisition pour les rachats de créances, augmentés des intérêts courus non échus et nette des dépréciations constituées au titre du risque de crédit.

Les dettes envers les établissements de crédit sont présentées selon leur durée initiale (à vue ou à terme) et les dettes envers la clientèle sont présentées selon leur nature (comptes d’épargne à régime spécial et autres dépôts pour la clientèle). Sont incluses, en fonction de leur contrepartie, les opérations de pension matérialisées par des titres ou des valeurs. Les intérêts courus sont enregistrés en dettes rattachées.

Les garanties reçues sont enregistrées en comptabilité en hors bilan. Elles font l’objet de réévaluations périodiques.

La valeur comptable de l’ensemble des garanties prises sur un même crédit est limitée à l’encours de ce crédit.

 

Créances restructurées. — Les créances restructurées sont des créances détenues auprès de contreparties présentant des difficultés financières telles que l’établissement de crédit est amené à modifier les caractéristiques initiales (durée, taux) afin de permettre aux contreparties d’honorer le paiement des échéances.

Lors de la restructuration, le prêt fait l’objet d’une décote d’un montant égal à l’écart entre l’actualisation des flux contractuels initialement attendus et l’actualisation des flux futurs attendus de capital et d’intérêts issus de la restructuration.

Le taux d’actualisation est le taux d’intérêt effectif d’origine pour les prêts à taux fixe ou le dernier taux effectif avant la date de restructuration pour les prêts à taux variable. Le taux effectif correspond au taux contractuel.

Cette décote est inscrite au résultat en coût du risque et au bilan en diminution de l’encours correspondant. Elle est rapportée au compte de résultat, dans la marge d’intérêt, selon un mode actuariel sur la durée du prêt.

Une créance restructurée douteuse peut-être reclassée en encours sains lorsque les termes sont respectés. Ces créances reclassées sont spécifiquement identifiées.

Lorsque la créance ayant fait l’objet d’une première restructuration présente à nouveau une échéance impayée, quelles qu’aient été les conditions de la restructuration, la créance est déclassée en créances douteuses.

La Banque Populaire d’Alsace a suspendu depuis 2005 le calcul de décote sur créances restructurées dans l’attente d’une nouvelle version de la chaîne de prêts permettant de déterminer la décote en fonction des nouvelles modalités selon lesquelles les flux attendus sont actualisés sur la base du taux contractuel d’origine de la créance. De ce fait, les principes comptables applicables aux décotes ne peuvent être appliqués mais leurs montants, non significatifs, induisent des impacts très limités sur les niveaux de marges du compte de résultat en fonction du classement dans lequel se trouvent les créances restructurées.

Dans ce contexte, les créances restructurées suivent le même traitement de dépréciation que les autres créances identifiées comme douteuses. La décote n’étant pas individualisée, la dépréciation sur ladite créance est globale.

 

Créances douteuses. — Les créances douteuses sont constituées de l’ensemble des encours échus et non échus, garantis ou non, dus par les débiteurs dont un concours au moins présente un risque de crédit avéré, identifié de manière individuelle. Un risque est avéré dès lors qu’il est probable que l’établissement ne percevra pas tout ou partie des sommes dues au titre des engagements souscrits par la contrepartie, nonobstant l’existence de garanties ou de cautions.

L’identification en encours douteux est effectuée conformément aux dispositions du règlement n° 2002-03 du Comité de la Réglementation comptable relatif au traitement comptable du risque de crédit, modifié par le règlement CRC n° 2005-03 du 25 novembre 2005, notamment en cas de créances impayées depuis plus de trois mois et six mois en matière immobilière et pour les créances sur les collectivités territoriales.

Un encours douteux compromis est un encours douteux dont les perspectives de recouvrement sont fortement dégradées et pour lequel un passage en perte à terme est envisagé.

Les créances déchues de leur terme, les contrats de crédit-bail résiliés, les concours à durée indéterminée dont la clôture a été notifiée sont présumés devoir être inscrits en douteux compromis. L’existence de garanties couvrant la quasi-totalité des risques et les conditions d’évolution de la créance douteuse doivent être prises en considération pour qualifier un encours douteux de compromis et pour quantifier la dépréciation. Un an après sa classification en encours douteux, un encours douteux est présumé être compromis sauf si le passage en perte à terme n’est pas envisagé. Le classement d’un encours douteux en douteux compromis n’entraîne pas le classement par « contagion » dans cette dernière catégorie des autres encours et engagements douteux relatifs à la contrepartie concernée.

Les intérêts courus et ou échus non perçus sur créances douteuses sont comptabilisés en produits d’exploitation bancaire et dépréciés à due concurrence. Lorsque la créance est qualifiée de compromise les intérêts courus non encaissés ne sont plus comptabilisés.

Plus généralement, les créances douteuses sont réinscrites en encours sains quand les règlements reprennent de façon régulière pour les montants correspondant aux échéances contractuelles, et lorsque la contrepartie ne présente plus de risque de défaillance.

 

Opérations de pension. — Les opérations de pension livrée sont comptabilisées conformément aux dispositions du règlement n° 89-07 du Comité de la Réglementation bancaire et Financière complété par l’instruction n° 94-06 de la Commission bancaire.

Les éléments d’actif mis en pension sont maintenus au bilan du cédant, qui enregistre au passif le montant encaissé représentatif de sa dette à l’égard du cessionnaire. Le cessionnaire enregistre à l’actif le montant versé représentatif de sa créance à l’égard du cédant. Lors des arrêtés comptables, les actifs mis en pension, ainsi que la dette à l’égard du cessionnaire ou la créance sur le cédant, sont évalués selon les règles propres à chacune de ces opérations.

Dépréciation. — Les créances, dont le recouvrement est devenu incertain, donnent lieu à la constitution de dépréciations, inscrites en déduction de l’actif, destinées à couvrir le risque de perte.

Les dépréciations sont calculées créance par créance en tenant compte de la valeur actuelle des garanties reçues.

Elles sont déterminées selon une fréquence au moins trimestrielle et sur la base de l’analyse du risque et des garanties disponibles. Les dépréciations couvrent au minimum les intérêts non encaissés sur encours douteux.

Les dépréciations pour pertes probables avérées couvrent l’ensemble des pertes prévisionnelles calculées par différence entre les capitaux restant dus et les flux prévisionnels actualisés selon le taux effectif.

Pour les petites créances aux caractéristiques similaires, une estimation statistique peut être retenue.

Les dotations et les reprises de dépréciation constatées pour risque de non recouvrement sont enregistrées en « Coût du risque » à l’exception des dépréciations relatives aux intérêts sur créances douteuses présentées, comme les intérêts ainsi dépréciés, en « Intérêts et produits assimilés ». La reprise de la dépréciation liée au seul passage du temps est enregistrée en « Intérêts et assimilés ».

Les créances irrécouvrables sont inscrites en pertes et les dépréciations correspondantes font l’objet d’une reprise.

 

2.3.3. Opérations de crédit-bail et de location simple. — La Banque Populaire d’Alsace exerce en direct une activité de crédit-bail mobilier, de location avec option d’achat et de location simple.

L‘avis du Comité d’urgence du CNC n° 2006-C dispose que les immobilisations destinées à une activité de crédit-bail mobilier, immobilier, de location avec option d’achat et de location simple sont enregistrées à l’actif du bilan du bailleur. Pour cette catégorie d’actifs, par dérogation aux règles du Plan Comptable Général sur la comptabilisation des actifs, c’est la notion de propriété juridique qui s’applique et non celle de contrôle. Les immobilisations sont enregistrées pour leur valeur d’entrée et la ventilation des actifs par composants ne s’applique pas chez le bailleur lorsque les charges d’entretien/remplacement incombent contractuellement au crédit preneur. En cas de rupture de contrat, l’approche par composant s’applique de manière prospective.

En application de ce même avis, le crédit bailleur a la possibilité d’amortir les actifs concernés dans ses comptes individuels soit sur la durée du contrat (amortissement financier correspondant à la fraction de loyer acquise), soit sur la durée normale d’utilisation du bien (amortissement linéaire / dégressif). Le choix de l’option s’applique à l’ensemble des biens affectés à une même catégorie d’opérations.

A la Banque Populaire d’Alsace, les matériels acquis dans le cadre de cette activité sont amortis selon les durées usuelles retenues pour les matériels concernés, soit selon le mode dégressif si les textes l’autorisent, soit selon le mode linéaire dans le cas contraire. Afin de limiter les résultats de cession lorsque les contrats arrivent à échéance, la banque s’efforce, tout en veillant au respect des dispositions fiscales, d’aligner la durée d’amortissement du bien loué sur celle du contrat.

Les loyers impayés sont identifiés, comptabilisés et provisionnés conformément au règlement CRC n° 2002-03 relatif au risque de crédit.

 

2.3.4. Titres. — Le terme « titres » recouvre les titres du marché interbancaire, les bons du Trésor et les autres titres de créances négociables, les obligations et les autres valeurs mobilières dites à revenu fixe (c’est-à-dire à rendement non aléatoire), les actions et les autres titres à revenu variable.

Les opérations sur titres sont régies au plan comptable par deux textes principaux :

le règlement CRC n° 2005-01, modifiant le règlement CRBF n° 90-01 du 23 février 1990 et complété par l’instruction n° 94-07 de la Commission bancaire, qui définit les règles générales de comptabilisation et de valorisation des titres,

le règlement du CRBF n° 89-07, complété de l’instruction n° 94-06 de la Commission bancaire, qui définit les règles relatives à des opérations particulières de cession comme les cessions temporaires de titres.

Les titres sont classés dans les catégories suivantes : titres de participation et parts dans les entreprises liées, autres titres détenus à long terme, titres d’investissement, titres de l’activité de portefeuille, titres de placement et titres de transaction.

Pour les titres de transaction, de placement, d’investissement ainsi que de l’activité de portefeuille, les risques de défaillance avérés de la contrepartie dont les impacts peuvent être isolés font l’objet de dépréciations dont les mouvements sont inscrits en coût du risque.

 

Titres de transaction. — Il s’agit des titres acquis ou vendus avec l’intention de les revendre ou de les racheter à court terme. Pour être éligibles à cette catégorie, les titres doivent, à la date de comptabilisation initiale, être négociables sur un marché actif et les prix du marché doivent être accessibles et représentatifs de transactions réelles intervenant régulièrement sur le marché dans des conditions de concurrence normale. Il peut s’agir de titres à revenu fixe ou de titres à revenu variable.

Les titres de transaction sont enregistrés pour leur prix d’acquisition frais exclus, en incluant le cas échéant les intérêts courus. En cas de vente à découvert, la dette est inscrite au passif pour le prix de vente des titres, frais exclus. A la clôture, ils sont évalués au prix de marché du jour le plus récent : le solde global des différences résultant des variations de cours est porté au compte de résultat. Pour les parts d’OPCVM et de FCP, les valeurs de marché correspondent aux valeurs liquidatives disponibles dans le contexte de marché en vigueur à la date d’arrêté.

Les titres enregistrés parmi les titres de transaction ne peuvent, sauf situation exceptionnelle de marché nécessitant un changement de stratégie ou en cas de disparition d’un marché actif pour les titres à revenu fixe, être transférés vers une autre catégorie comptable, et continuent à suivre les règles de présentation et de valorisation des titres de transaction jusqu’à leur sortie de bilan par cession, remboursement intégral, ou passage en pertes.

 

Titres de placement. — Sont considérés comme des titres de placement, les titres qui ne sont inscrits dans aucune autre catégorie.

Les titres de placement sont enregistrés pour leur prix d’acquisition frais exclus.

Le cas échéant, pour les titres à revenu fixe, les intérêts courus sont constatés dans des comptes rattachés en contrepartie du compte de résultat au poste « Intérêts et produits assimilés ».

La différence éventuelle entre le prix d’acquisition et la valeur de remboursement (prime ou décote) des titres à revenu fixe est rapportée au compte de résultat sur la durée résiduelle du titre en utilisant la méthode actuarielle.

Les titres de placement sont évalués au plus bas de leur prix d’acquisition ou de leur prix de marché. Pour les parts d’OPCVM et de FCP, les valeurs de marché correspondent aux valeurs liquidatives disponibles dans le contexte de marché en vigueur à la date d’arrêté.

Les moins-values latentes font l’objet d’une dépréciation qui peut être appréciée par ensembles homogènes de titres, sans compensation avec les plus values constatées sur les autres catégories de titres.

Les gains, provenant des éventuels instruments de couverture, au sens de l’article 4 du règlement n° 88-02 du CRB, sont pris en compte pour le calcul des dépréciations. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées.

Les plus et moins-values de cession réalisées sur les titres de placement, ainsi que les dotations et reprises de dépréciations sont enregistrées dans la rubrique « Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés ».

 

Titres d’investissement. — Ce sont des titres à revenu fixe assortis d’une échéance fixe qui ont été acquis ou reclassés de la catégorie « Titres de transaction » ou de la catégorie « Titres de placement » avec l’intention manifeste et la capacité de les détenir jusqu’à l’échéance. Ces titres ne doivent pas être soumis à une contrainte existante, juridique ou autre, qui serait susceptible de remettre en cause l’intention de détention jusqu’à l’échéance des titres. Le classement en titres d’investissement ne fait pas obstacle à leur désignation comme éléments couverts contre le risque de taux.

Les titres d’investissement sont enregistrés pour leur prix d’acquisition, frais exclus. Lorsqu’ils proviennent du portefeuille de placement, ils sont inscrits à leur prix d’acquisition et les dépréciations antérieurement constituées sont reprises sur la durée de vie résiduelle des titres concernés.

L’écart entre le prix d’acquisition et la valeur de remboursement des titres, ainsi que les intérêts courus attachés à ces derniers sont enregistrés selon les mêmes règles que celles applicables aux titres de placement à revenu fixe.

Ils peuvent faire l’objet d’une dépréciation s’il existe une forte probabilité que l’établissement ne conserve pas les titres jusqu’à l’échéance en raison de circonstances nouvelles. Les plus values latentes ne sont pas comptabilisées.

Les titres d’investissement ne peuvent, sauf exceptions, pas faire l’objet de vente ou de transfert dans une autre catégorie de titres. La Banque Populaire d’Alsace a fait jouer l’exception en 2009. Elle a cédé avant l’échéance un titre d’investissement (CDO Aria) en 2009. Cette cession, réalisée conformément à l’article 7 bis du règlement CRC 90-01 modifié et suite à une dégradation importante de la qualité du crédit de l’émetteur, ne remet pas en cause l’intention de la Banque de conserver ses autres titres d’investissement jusqu’à leur échéance.

Les titres de transaction ou de placement à revenu fixe, reclassés vers la catégorie titres d’investissement par application des dispositions du règlement CRC n° 2008-17 peuvent toutefois être cédés lorsque le marché sur lequel ils sont échangés redevient actif.

 

Titres de l’activité de portefeuille. — L’activité de portefeuille consiste à investir avec pour objectif d’en retirer un gain en capital à moyen terme, sans intention d’investir durablement dans le développement du fonds de commerce de l’entreprise émettrice ni de participer activement à sa gestion opérationnelle. Il ne peut s’agir en principe que de titres à revenu variable. Cette activité doit être exercée de manière significative et permanente dans un cadre structuré procurant une rentabilité récurrente provenant principalement des plus-values de cession réalisées. Les titres de l’activité de portefeuille sont enregistrés pour leur prix d’acquisition, frais exclus.

A la clôture de l’exercice, ils figurent au bilan au plus bas de leur coût historique ou de leur valeur d’utilité. Les moins-values latentes font obligatoirement l’objet d’une dépréciation.

Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées.

Les titres enregistrés parmi les titres de l’activité de portefeuille ne peuvent être transférés vers une autre catégorie comptable.

 

Titres de participation et parts dans les entreprises liées. — Relèvent de cette catégorie les titres dont la possession durable est estimée utile à l’activité de l’entreprise car elle permet notamment d’exercer une influence notable sur les organes d’administration des sociétés émettrices ou d’en assurer le contrôle.

Les titres de participation et parts dans les entreprises liées sont enregistrés pour leur prix d’acquisition frais exclus.

A la clôture de l’exercice, ils sont individuellement évalués au plus bas de leur valeur d’acquisition ou de leur valeur d’utilité. La valeur d’utilité est appréciée notamment au regard de critères tels que le caractère stratégique, la volonté de soutien ou de conservation, le cours de bourse, l’actif net comptable, l’actif net réévalué, des éléments prévisionnels.

Les moins-values latentes, calculées par lignes de titres, font l’objet d’une dépréciation sans compensation avec les plus-values latentes constatées. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées. Les titres enregistrés parmi les titres de participation et parts dans les entreprises liées ne peuvent être transférés vers une autre catégorie comptable.

 

Autres titres détenus à long terme. — Ce sont des titres acquis afin de favoriser le développement de relations professionnelles durables en créant un lien privilégié avec l’entreprise émettrice mais sans influence dans la gestion de l’entreprise dont les titres sont détenus en raison du faible pourcentage des droits de vote qu’ils représentent. Les autres titres détenus à long terme sont enregistrés pour leur prix d’acquisition frais inclus. Ils figurent au bilan au plus bas de leur coût historique ou de leur valeur d’utilité. Cette dernière, pour les titres cotés ou non, correspond à ce que l’entreprise accepterait de décaisser pour obtenir ces titres si elle avait à les acquérir compte tenu de son objectif de détention. Les moins-values latentes font obligatoirement l’objet d’une dépréciation. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées. Les titres enregistrés parmi les autres titres détenus à long terme ne peuvent être transférés vers une autre catégorie comptable.

 

Reclassement d’actifs financiers. — Dans un souci d’harmonisation et de cohérence avec les normes IFRS, le Conseil national de la comptabilité a publié le règlement n° 2008-17 du 10 décembre 2008 modifiant le règlement n° 90-01 du Comité de la Réglementation bancaire relatif à la comptabilisation des opérations sur titres.

Ce règlement reprend les dispositions de l’avis n° 2008-19 du 8 décembre 2008 relatif aux transferts de titres hors de la catégorie « Titres de transaction » et hors de la catégorie « Titres de placement ».

Le reclassement hors de la catégorie « Titres de transaction », vers les catégories « Titres d’investissement » et « Titres de placement » est désormais possible dans les deux cas suivants :

dans des situations exceptionnelles de marché nécessitant un changement de stratégie ;

lorsque des titres à revenu fixe ne sont plus, postérieurement à leur acquisition, négociables sur un marché actif et si l’établissement a l’intention et la capacité de les détenir dans un avenir prévisible ou jusqu’à leur échéance.

Le transfert de la catégorie « Titres de placement » vers la catégorie « Titres d’investissement » est applicable à la date de transfert dans l’une ou l’autre des conditions suivantes :

dans des situations exceptionnelles de marché nécessitant un changement de stratégie ;

lorsque les titres à revenu fixe ne sont plus négociables sur un marché actif.

La Banque Populaire d’Alsace n’a procédé à aucun reclassement d’actifs financiers en 2009.

 

2.3.5. Immobilisations incorporelles et corporelles. — Les règles de comptabilisation des immobilisations sont définies par :

— le règlement CRC n° 2004-06 relatif à la comptabilisation et à l’évaluation des actifs et,

— le règlement CRC n° 2002-10 relatif à l’amortissement et à la dépréciation des actifs.

 

Immobilisations incorporelles. — Une immobilisation incorporelle est un actif non monétaire sans substance physique. Les immobilisations incorporelles sont inscrites pour leur coût d’acquisition qui comprend le prix d’achat et les frais accessoires. Elles sont amorties selon leur durée probable d’utilisation.

Les logiciels sont amortis sur une durée maximum de 5 ans.

La quote-part d’amortissement supplémentaire dont peuvent bénéficier les logiciels en application des dispositions fiscales est inscrite en amortissement dérogatoire. La durée retenue par la Banque Populaire d’Alsace est de 3 ans, sans mise en oeuvre des dispositions fiscales d’amortissement dérogatoire.

Les droits au bail sont amortis de manière linéaire sur la durée de vie résiduelle du bail et font l’objet, le cas échéant, d’une dépréciation par rapport à la valeur de marché.

 

Immobilisations corporelles. — Une immobilisation corporelle est un actif physique détenu, soit pour être utilisé dans la production ou la fourniture de biens ou de services, soit pour être loué à des tiers, soit à des fins de gestion interne et dont l’entité attend qu’il soit utilisé au-delà de l’exercice en cours.

Les constructions étant des actifs composés de plusieurs éléments ayant des utilisations différentes dès l’origine, chaque élément est comptabilisé séparément à sa valeur d’acquisition et un plan d’amortissement propre à chacun des composants est retenu.

Le montant amortissable est la valeur brute sous déduction de la valeur résiduelle lorsque cette dernière est mesurable, significative et durable. Les principaux composants des constructions sont amortis selon la durée de consommation des avantages économiques attendus, soit en général la durée de vie du bien :

 

Composants 

Durée d’utilité

Terrains 

NA

Façades non destructibles

NA

Façades / couverture / étanchéité 

30 ans

Fondations / ossatures 

40 ans

Equipements techniques 

15 ans

Aménagements intérieurs 

10 ans

 

Les autres immobilisations corporelles sont inscrites à leur coût d’acquisition, à leur coût de production ou à leur coût réévalué. Le coût des immobilisations libellé en devises est converti en euros au cours du jour de l’opération. Les biens sont amortis selon la durée de consommation des avantages économiques attendus, soit en général la durée de vie du bien :

 

Biens 

Durée d’utilité

Machines de bureau prêtées 

3 ans

Matériel de bureau 

5 ans

Matériel automobile 

4 ans

Matériel comptable 

5 ans

Matériel informatique 

3 ans

Mobilier 

10 ans

Installation de sécurité 

10 ans

Installation de téléphonie 

10 ans

Installation de vidéo surveillance 

5 ans

Coffres forts 

20 ans

 

Le cas échéant, les immobilisations peuvent faire l’objet d’une dépréciation.

Les immeubles de placement constituent des immobilisations hors exploitation et sont comptabilisés suivant la méthode des composants.

 

2.3.6. Dettes représentées par un titre. — Les dettes représentées par un titre sont présentées selon la nature de leur support : bons de caisse, titres du marché interbancaire et titres de créances négociables, titres obligataires et assimilés, à l’exclusion des titres subordonnés qui sont classés sur une ligne spécifique au passif.

Les intérêts courus non échus attachés à ces titres sont portés dans un compte de dettes rattachées en contrepartie du compte de résultat.

Les frais d’émission sont pris en charge dans la totalité de l’exercice ou étalés sur la durée de vie des emprunts correspondants.

Les primes d’émission et de remboursement sont étalées sur la durée de la vie de l’emprunt par le biais d’un compte de charge à répartir. Les intérêts courus à verser relatifs à ces dettes sont portés en compte de dettes rattachées en contrepartie du compte de résultat.

 

2.3.7. Dettes subordonnées. — Les dettes subordonnées regroupent les fonds provenant de l’émission de titres ou d’emprunts subordonnés, à durée déterminée ou à durée indéterminée et les dépôts de garantie à caractère mutuel. Le remboursement en cas de liquidation du débiteur n’est possible qu’après désintéressement des autres créanciers. Les intérêts courus à verser attachés aux dettes subordonnées sont portés dans un compte de dettes rattachées en contrepartie du compte de résultat.

 

2.3.8. Provisions. — Ce poste recouvre les provisions destinées à couvrir des risques et des charges non directement liés à des opérations bancaires au sens de l’article L. 311-1 du Code monétaire et financier et des opérations connexes définies à l’article L. 311-2 de ce même code, nettement précisés quant à leur objet, et dont le montant ou l’échéance ne peuvent être fixés de façon précise. Conformément aux dispositions du règlement CRC n° 2000-06, la constitution de telles provisions est subordonnée à l’existence d’une obligation envers un tiers à la clôture et à l’absence de contrepartie équivalente attendue de ce tiers.

Il recouvre en outre les provisions destinées à couvrir des risques et des charges liés à des opérations bancaires au sens de l’article L. 311-1 du Code monétaire et financier et des opérations connexes définies à l’article L. 311-2 de ce même code que des évènements survenus ou en cours rendant probables, nettement précisés quant à leur objet mais dont la réalisation est incertaine.

Il comprend notamment une provision pour engagements sociaux, une provision pour risques de contrepartie et une provision épargne logement.

 

Engagements sociaux. — Les avantages versés au personnel sont comptabilisés en application de la Recommandation n° 2003-R-01 du Conseil national de la comptabilité. Ils sont classés en 4 catégories :

— Avantages à court terme : Les avantages à court terme recouvrent principalement les salaires, congés annuels, intéressement, participation, primes payés dans les douze mois de la clôture de l’exercice et se rattachant à cet exercice. Ils sont comptabilisés en charge de l’exercice y compris pour les montants restant dus à la clôture.

— Avantages à long terme : Les avantages à long terme sont des avantages généralement liés à l’ancienneté, versés à des salariés en activité et payés au-delà de douze mois de la clôture de l’exercice ; il s’agit en particulier des primes pour médaille du travail.

Ces engagements font l’objet d’une provision correspondant à la valeur des engagements à la clôture.

Les engagements sont évalués selon une méthode actuarielle tenant compte d’hypothèses démographiques et financières telles que l’âge, l’ancienneté, la probabilité de présence à la date d’attribution de l’avantage et le taux d’actualisation. Ce calcul opère une répartition de la charge dans le temps en fonction de la période d’activité des membres du personnel (méthode des unités de crédits projetées).

— Indemnités de fin de contrat de travail : Il s’agit des indemnités accordées aux salariés lors de la résiliation de leur contrat de travail avant le départ en retraite, que ce soit en cas de licenciement ou d’acceptation d’un plan de départ volontaire. Les indemnités de fin de contrat de travail font l’objet d’une provision. Celles qui sont versées plus de douze mois après la date de clôture donnent lieu à actualisation.

— Avantages postérieurs à l’emploi : Les avantages au personnel postérieurs à l’emploi recouvrent les indemnités de départ en retraite, les retraites et avantages aux retraités. Ces avantages peuvent être classés en deux catégories : les régimes à cotisations définies (non représentatifs d’un engagement à provisionner pour l’entreprise) et les régimes à prestations définies (représentatifs d’un engagement à la charge de l’entreprise et donnant lieu à évaluation et provisionnement).

Les engagements sociaux du Groupe qui ne sont pas couverts par des cotisations passées en charge et versées à des fonds de retraite ou d’assurance sont provisionnés au passif du bilan. La méthode d’évaluation utilisée est identique à celle décrite pour les avantages à long terme. La comptabilisation des engagements tient compte de la valeur des actifs constitués en couverture des engagements et des éléments actuariels non-reconnus.

Les écarts actuariels des avantages postérieurs à l’emploi, représentatifs des différences liées aux hypothèses de calcul (départs anticipés, taux d’actualisation, etc.) ou constatées entre les hypothèses actuarielles et les calculs réels (rendement des actifs de couverture, etc.) sont amortis selon la règle dite du corridor, c’est-à-dire pour la partie qui excède une variation de plus ou moins 10% des engagements ou des actifs. La charge annuelle au titre des régimes à prestations définies comprend le coût des services rendus de l’année, le coût financier lié à l’actualisation des engagements, les rendements attendus des actifs de couverture et éventuellement l’amortissement des éléments non reconnus.

 

Provisions épargne logement. — Les Comptes Épargne Logement (CEL) et les Plans Épargne Logement (PEL) sont des produits d’épargne proposés aux particuliers dont les caractéristiques sont définies par la loi de 1965 sur l’épargne logement et les décrets pris en application de cette loi.

Le régime d’épargne logement génère des engagements de deux natures pour les établissements qui commercialisent ces produits :

— l’engagement de devoir, dans le futur, accorder à la clientèle des crédits à un taux déterminé fixé à l’ouverture du contrat pour les PEL ou à un taux fonction de la phase d’épargne pour les contrats CEL ;

— l’engagement de devoir rémunérer l’épargne dans le futur à un taux fixé à l’ouverture du contrat pour une durée indéterminée pour les PEL ou à un taux fixé chaque semestre en fonction d’une formule d’indexation fixée par la loi pour les contrats de CEL.

Les engagements présentant des conséquences potentiellement défavorables pour le Groupe sont évalués pour chacune des générations de Plans d’Épargne Logement d’une part et pour l’ensemble des Comptes Épargne Logement d’autre part.

Les risques attachés à ces engagements sont couverts par une provision dont le montant est déterminé par l’actualisation des résultats futurs dégagés sur les encours en risques :

— l’encours d’épargne en risque correspond au niveau d’épargne futur incertain des plans existant à la date de calcul de la provision. Il est estimé statistiquement en tenant compte du comportement des souscripteurs épargnants, pour chaque période future, par différence entre les encours d’épargne probables et les encours d’épargne minimum attendus ;

— l’encours de crédits en risque correspond aux encours de crédits déjà réalisés mais non encore échus à la date de calcul et des crédits futurs estimés statistiquement en tenant compte du comportement de la clientèle et des droits acquis et projetés attachés aux comptes et plans d’épargne logement.

Les résultats des périodes futures sur la phase d’épargne sont déterminés, pour une génération considérée, par différence entre le taux réglementé offert et la rémunération attendue pour un produit d’épargne concurrent. Les résultats des périodes futures sur la phase de crédit sont déterminés par différence entre le taux fixé à l’ouverture du contrat pour les PEL ou à un taux fonction de la phase d’épargne pour les contrats de CEL et le taux anticipé des prêts à l’habitat non réglementés. Lorsque la somme algébrique de la mesure des engagements futurs sur la phase d’épargne et sur la phase de crédit d’une même génération de contrats traduit une situation potentiellement défavorable pour le Groupe, une provision est constituée, sans compensation entre les générations. Les engagements sont estimés par application de la méthode Monte-Carlo pour traduire l’incertitude sur les évolutions potentielles des taux et leurs conséquences sur les comportements futurs modélisés des clients et sur les encours en risque.

La provision est inscrite au passif du bilan et les variations sont enregistrées en produit net bancaire.

 

2.3.9. Fonds pour risques bancaires généraux. — Ces fonds sont destinés à couvrir les risques inhérents aux activités de l’entité, conformément aux conditions requises par l’article 3 du règlement n° 90-02 du CRBF et par l’instruction n° 86-05 modifiée de la Commission bancaire.

Ils comprennent également les montants dotés au Fonds Régional de Solidarité ainsi que les provisions pour investissement.

 

2.3.10. Capitaux propres. — Les CCI émis par la Banque Populaire d’Alsace en application des articles 19 sexdecies à 19 duovicies de la loi n° 47 1775 du 10 septembre 1947 portant statut de la coopération sont exclusivement souscrits et libérés par Natixis détenue par BPCE. Les titulaires de CCI disposent d’un droit sur l’actif net dans la proportion du capital qu’ils représentent. Les CCI détenus par Natixis représentent 20% du capital social de la banque.

Lors des nouvelles augmentations de capital par émission de parts sociales, cette proportion sera maintenue, lors des nouvelles augmentations de capital par émission de parts sociales, par la souscription, dans le même temps, par NATIXIS de nouveaux CCI.

Les CCI sont des valeurs mobilières représentatives d’une part du capital de la banque, émises pour la durée de la banque et dépourvues de droit de vote. Les CCI ne peuvent représenter plus de la moitié du capital social atteint à la clôture de l’exercice précédent. Ils sont librement négociables, toutefois la cession des CCI devra être agréée préalablement par le Conseil d’administration de la Banque Populaire d’Alsace.

La rémunération des CCI correspond à un montant global défini indépendamment du nombre de CCI émis et doit être au moins égale à celle versée aux parts sociales. Elle est décidée par l’Assemblée Générale en fonction des résultats de l’exercice. Son paiement, pour tout ou partie, peut être fait en numéraire ou en CCI.

 

2.3.11. Instruments financiers à terme. — Les opérations de couverture et de marché sur des instruments financiers à terme de taux, de change ou d’actions sont enregistrées conformément aux dispositions des règlements n° 88-02 et 90-15 du CRBF modifiés et de l’instruction n° 94-04 modifiée par l’instruction n° 2003-03 de la Commission bancaire. Les engagements relatifs à ces opérations sont inscrits dans les comptes de hors bilan pour la valeur nominale des contrats. A la date de clôture, le montant de ces engagements représente le volume des opérations non dénouées à la clôture. Les principes comptables appliqués diffèrent selon la nature des instruments et les intentions des opérateurs à l’origine. Les risques encourus sur ces opérations font l’objet d’un système permanent de mesure de résultats et de positions, de surveillance et de contrôle permanent avec des limites déterminées par la Direction Générale.

 

Opérations fermes. — Les contrats d’échange de taux et assimilés (accords de taux futurs, garantie de taux plancher et plafond) sont classés selon le critère de l’intention initiale dans les catégories suivantes :

— micro-couverture (couverture affectée) ;

— macro-couverture (gestion globale de bilan) ;

— positions spéculatives/positions ouvertes isolées ;

— gestion spécialisée d’un portefeuille de transaction.

Les montants perçus ou payés concernant les deux premières catégories sont comptabilisés prorata temporis dans le compte de résultat.

Les charges et produits sur instruments utilisés en couverture d’un élément ou d’un ensemble d’éléments homogènes sont enregistrés en résultat de manière symétrique à la prise en compte des produits et charges sur les éléments couverts. Les éléments de résultat de l’instrument de couverture sont comptabilisés dans le même poste que les produits et charges concernant les éléments couverts en « Intérêts et produits assimilés » et « Intérêts et charges assimilées ». Le poste « Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation » est utilisé lorsque les éléments couverts sont inclus dans le portefeuille de négociation.

Les charges et produits relatifs aux instruments financiers à terme ayant pour objet de couvrir et de gérer un risque global de taux sont inscrits prorata temporis en compte de résultat aux postes « Intérêts et produits assimilés » et « Intérêts et charges assimilées ». Les gains et les pertes latents ne sont pas enregistrés.

Les charges et produits relatifs à certains contrats constituant des positions ouvertes isolées sont enregistrés dans les résultats au dénouement des contrats ou prorata temporis selon la nature de l’instrument. Les pertes latentes éventuelles, constatées par rapport à la valeur de marché, font l’objet d’une provision pour risques et charges. La détermination de cette valeur est fonction de la nature des marchés concernés (organisés et assimilés ou de gré à gré). Sur les marchés organisés, les instruments bénéficient d’une cotation permanente et d’une liquidité suffisante pour justifier leur valorisation au prix de marché. Les plus-values latentes ne sont pas enregistrées.

Les contrats relevant de la gestion spécialisée sont valorisés selon les méthodes du coût de remplacement ou obligataire après prise en compte d’une décote pour tenir compte du risque de contrepartie et de la valeur actualisée des frais de gestion futurs. Les variations de valeur d’un arrêté comptable à l’autre sont inscrites immédiatement en compte de résultat au poste « Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation ». Les soultes constatées lors de la résiliation ou de l’assignation de contrats d’échange de taux sont comptabilisées comme suit :

— Pour les opérations classées en gestion spécialisée ou en position ouverte isolée, les soultes sont rapportées immédiatement en compte de résultat ;

— Pour les opérations de micro-couverture et de macro-couverture, les soultes sont, en règle générale, amorties sur la durée de vie résiduelle de l’élément anciennement couvert.

La Banque Populaire d’Alsace a procédé en 2009 à la résiliation de quatre contrats de garantie de taux plancher (floor) et de quatre contrats d’échange de taux (swap), et a procédé à la restructuration d’un contrat d’échange de taux structuré en contrat d’échange de taux simple (sans structure).

 

Opérations conditionnelles. — Le montant notionnel de l’instrument sous-jacent sur lequel porte l’option ou le contrat à terme est enregistré en distinguant les contrats de couverture des contrats négociés dans le cadre d’opérations de marché.

Pour les opérations sur options de taux, de change ou sur actions, les primes payées ou encaissées sont enregistrées en compte d’attente. A la clôture de l’exercice, ces options font l’objet d’une valorisation portée en compte de résultat dans le cas de produits cotés sur un marché organisé ou assimilé. Pour les marchés de gré à gré, seules les moins-values font l’objet d’une provision et les plus-values latentes ne sont pas enregistrées. Lors de la revente, du rachat, de l’exercice ou à l’expiration, les primes sont enregistrées immédiatement en compte de résultat. Pour les opérations de couverture, les produits et charges sont rapportés de manière symétrique à ceux afférents à l’élément couvert. Les instruments conditionnels vendeurs ne sont pas éligibles au classement en macro-couverture.

Les marchés de gré à gré peuvent être assimilés à des marchés organisés lorsque les établissements qui jouent le rôle de mainteneurs de marchés garantissent des cotations permanentes dans des fourchettes réalistes ou lorsque des cotations de l’instrument financier sous-jacent s’effectuent elles-mêmes sur un marché organisé. Dans le cas des contrats d’échange de taux d’intérêt ou de devises, la valeur de marché est déterminée en fonction du prix calculé en actualisant aux taux d’intérêt du marché les flux futurs et en tenant compte des risques de contrepartie et de la valeur actualisée des frais de gestion futurs. Les variations de valeurs des options non cotées sont déterminées selon un calcul mathématique.

 

2.3.12. Hors bilan - Garanties financières assorties d’un droit de réutilisation. — Au 31 décembre 2009, la Banque Populaire n’a conclu aucun contrat de garantie financière assortie d’un droit de réutilisation en application de l’ordonnance 2005-171 du 24 février 2005 et de l’avis du CNC 2006-10.

 

2.3.13. Fiducie. — Au 31 décembre 2009, la Banque Populaire d’Alsace n’a conclu aucun contrat de fiducie en application de la loi 2007-211 du 19 février 2007 et de l’avis du CNC 2008-03.

 

2.3.14. Intérêts et assimilés – Commissions. — Les intérêts et les commissions assimilables par nature à des intérêts sont enregistrés en compte de résultat prorata temporis.

Les autres commissions sont enregistrées selon la nature de la prestation :

— Commissions rémunérant une prestation instantanée : enregistrement à l’achèvement des prestations ;

— Commissions rémunérant une prestation continue ou discontinue avec plusieurs échéances successives échelonnées : enregistrement au fur et à mesure de l’exécution de la prestation.

 

2.3.15 Revenus des portefeuilles titres. — Les dividendes sont comptabilisés dès que leur paiement a été décidé par l’organe compétent. Ils sont enregistrés en « Revenus des titres à revenu variable ». Les revenus d’obligations ou des titres de créances négociables sont comptabilisés pour la partie courue dans l’exercice.

 

2.3.16 Impôt sur les bénéfices. — Les comptes de la Banque Populaire d’Alsace ont fait l’objet en 2009 d’un contrôle fiscal portant sur les exercices 2006, 2007 et 2008. La charge d’impôt figurant au compte de résultat correspond à l’impôt sur les sociétés et aux provisions dus au titre de l’exercice et des exercices contrôlés.

Les réseaux des Caisses d’Épargne et des Banques Populaires ont par ailleurs décidé pour l’exercice 2009 de bénéficier des dispositions de l’article 91 de la loi de finance rectificative pour 2008, qui étend le mécanisme de l’intégration fiscale aux réseaux bancaires. La Banque Populaire d’Alsace a signé avec sa mère intégrante une convention d’intégration fiscale qui lui assure de constater dans ses comptes la dette d’impôt dont elle aurait été redevable en l’absence d’intégration fiscale mutualiste.

 

2.4. Informations complémentaires. — Elles figurent dans les tableaux de la page 38 à 59 et concernent le bilan publiable, le hors bilan publiable et le compte de résultat. Les informations sur les rémunérations, avantages et engagements des membres des organes d’administration et de direction ne sont pas fournies dans l’annexe puisqu’elles permettent d’identifier la situation d’un membre déterminé de ces organes.

D’une façon générale, les comptes sociaux et leur annexe sont consultables sur le site www.alsace.banquepopulaire.fr.

 

Certifié conforme, Strasbourg, le 15 février 2010.

 

Le directeur général :

Dominique DIDON.

 

 

Note 3. – Informations sur les postes du bilan.

 

Sauf information contraire, les notes explicatives sur les postes du bilan sont présentées nettes d’amortissements et de dépréciations.

 

3.1. Opérations interbancaires :

 

Actif

31/12/2009

31/12/2008

Créances à vue (1)

157 066

128 561

    Comptes ordinaires

157 066

128 561

    Comptes et prêts au jour le jour

0

0

    Valeurs et titres reçus en pension au jour le jour

0

0

Créances à terme (1)

374 534

640 394

    Comptes et prêts à terme

374 534

640 394

    Prêts financiers

0

0

    Prêts subordonnés et participatifs

0

0

    Valeurs et titres reçus en pension à terme

0

0

Valeurs non imputées

20

32

Créances rattachées

2 928

5 568

Créances douteuses

0

0

    dont créances douteuses compromises

0

0

Dépréciations sur créances douteuses

0

0

    dont dépréciation sur créances douteuses compromises

0

0

        Total

534 548

774 555

(1) Opérations avec le réseau incluses.

 

Les créances sur opérations avec le réseau se décomposent en 74 385 K€ à vue et 372 031 K€ à terme, dont 452 K€ au titre de la quote-part de la Banque Populaire d’Alsace dans le montant initial des dépôts constitutifs du Fonds de Garantie Mutuel (Note 1.2).

La centralisation à la Caisse des dépôts et consignations de la collecte du Livret A et du LDD représente 34 210 K€ au 31 décembre 2009.

 

Passif

31/12/2009

31/12/2008

Dettes à vue (1)

24 844

22 017

    Comptes ordinaires créditeurs

24 844

22 017

    Comptes et emprunts au jour le jour

0

0

    Valeurs et titres donnés en pension au jour le jour

0

0

Dettes à terme (1)

2 540 848

2 703 547

    Comptes et emprunts à terme

2 540 848

2 703 547

    Valeurs et titres donnés en pension à terme

0

0

 

 

 

Autres sommes dues

3 692

4 254

Dettes rattachées

19 650

24 630

        Total

2 589 034

2 754 448

(1) Opérations avec le réseau incluses.

 

Les dettes sur opérations avec le réseau se décomposent en 13 342 K€ à vue et 1 720 348 K€ à terme.

 

3.2. Opérations avec la clientèle :

3.2.1. Opérations avec la clientèle :

— Créances sur la clientèle (en milliers d’euros) :

 

Actif

31/12/2009

31/12/2008

Comptes ordinaires débiteurs

290 600

485 282

Créances commerciales

62 588

77 891

Autres concours à la clientèle

5 187 818

4 545 671

    Crédits à l'exportation

2 076

47

    Crédits de trésorerie et de consommation (*)

279 650

284 410

    Crédits à l'équipement (*)

1 919 428

1 777 198

    Crédits à l'habitat (*)

2 986 664

2 484 016

    Autres crédits à la clientèle

0

0

    Valeurs et titres reçus en pension

0

0

    Prêts subordonnés

0

0

    Autres

 

 

Créances rattachées

35 121

41 349

Créances douteuses

253 496

237 618

Dépréciations des créances douteuses

-123 647

-122 133

        Total

5 705 976

5 265 678

(*) Dont :

 

 

    créances restructurées aux conditions de marché

40 988

32 637

    créances restructurées hors conditions de marché

0

0

    décote nette

0

0

 

— Dettes vis-à-vis de la clientèle (en milliers d’euros) :

 

Passif

31/12/2009

31/12/2008

Comptes d'épargne à régime spécial

1 578 258

1 539 723

    Livret A

65 110

0

    PEL/CEL

553 713

554 383

    Autres comptes d'épargne à régime spécial (*)

959 435

985 340

Autres comptes et emprunts auprès de la clientèle

2 250 845

1 971 041

Dépôts de garantie

8 077

6 275

Autres sommes dues

4 258

3 304

Dettes rattachées

52 416

56 724

        Total

3 893 854

3 577 067

(*) Principalement Livrets hors Livrets A, PEP, LEP, LDD.

 

(1) Détail des comptes et emprunts auprès de la clientèle :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2009

Exercice 2008

 

A vue

A terme

Total

A vue

A terme

Total

Comptes ordinaires créditeurs

1 151 132

 

1 151 132

1 109 201

 

1 109 201

Emprunts auprès de la clientèle financière

0

176 173

176 173

0

22 855

22 855

Valeurs et titres donnés en pension livrée

0

0

0

0

0

0

Autres comptes et emprunts

0

923 540

923 540

0

838 985

838 985

        Total

1 151 132

1 099 713

2 250 845

1 109 201

861 840

1 971 041

 

3.2.2. Répartition des encours de crédit par agent économique :

 

(En milliers d’euros)

Créances saines

Créances douteuses

Dont créances douteuses compromises

 

 

Brut

Dépréciation

Brut

Dépréciation

Société non financières

2 680 584

145 138

-75 151

73 506

-56 693

Entrepreneurs individuels

349 382

31 887

-14 979

17 532

-11 488

Particuliers

2 410 521

76 352

-33 445

36 203

-24 609

Administrations privées

34 250

 

 

 

 

Administrations publiques et Sécurité Sociale

72 411

 

 

 

 

Autres

28 979

119

-72

63

-63

        Total au 31 décembre 2009

5 576 127

253 496

-123 647

127 304

-92 853

        Total au 31 décembre 2008

5 150 193

237 618

-122 133

111 394

-86 711

 

3.3. Effets publics, obligations, actions, autres titres à revenu fixe et variable :

3.3.1. Portefeuille titres :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2009

31/12/2008

 

Transaction

Placement

Investissement

TAP

Total

Transaction

Placement

Investissement

TAP

Total

Effets publics et valeurs assimilées

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

    Valeurs brutes

0

0

0

 

0

0

0

0

 

0

    Créances rattachées

 

0

0

 

0

 

0

0

 

0

    Dépréciations

 

0

0

 

0

 

0

0

 

0

Obligations et autres titres à revenu fixe

0

565 700

118 183

0

683 883

0

569 091

163 039

0

732 130

    Valeurs brutes

0

565 296

117 453

 

682 749

0

565 218

160 595

 

725 813

    Créances rattachées

 

1 790

730

 

2 520

 

5 743

2 444

 

8 187

    Dépréciations

0

-1 386

0

 

-1 386

0

-1 870

0

 

-1 870

Actions et autres titres à revenu variable

0

11 615

0

0

11 615

0

11 992

0

0

11 992

    Montants bruts

0

12 615

 

0

12 615

0

12 787

 

0

12 787

    Créances rattachées

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

    Dépréciations

0

-1 000

 

0

-1 000

0

-795

 

0

-795

        Total

0

577 315

118 183

0

695 498

0

581 083

163 039

0

744 122

 

Les moins-values latentes faisant l’objet d’une dépréciation sur les titres de placement s’élèvent à 2 386 K€ au 31 décembre 2009 contre 2 665 K€ au 31 décembre 2008. Les plus-values latentes sur les titres de placement s’élèvent à 869 K€ au 31 décembre 2009 contre 762 K€ au 31 décembre 2008.

Après étude du risque de contrepartie, aucune dépréciation n’a été constatée au titre du risque de contrepartie sur les titres d’investissement dans nos comptes au 31 décembre 2009 à l’identique du 31 décembre 2008. Les plus-values latentes sur les titres d’investissement s’élèvent à 1 K€ au 31 décembre 2009 contre 2 K€ au 31 décembre 2008. Le montant des moins values latentes relatives au portefeuille d’investissement s’élève à 3 617 K€ au 31 décembre 2009 contre 22 681 K€ au 31 décembre 2008.

 

Obligations et autres titres à revenu fixe :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2009

31/12/2008

 

Transaction

Placement

Investissement

Total

Transaction

Placement

Investissement

Total

Titres cotés

0

74

0

74

0

0

0

0

Titres non cotés

0

22 222

117 453

139 675

0

22 218

160 595

182 813

Titres prêtés

0

543 000

0

543 000

0

543 000

0

543 000

Titres empruntés

0

0

0

0

0

0

0

0

Créances douteuses

0

0

0

0

0

0

0

0

Créances rattachées

0

1 790

730

2 520

0

5 743

2 444

8 187

        Total

0

567 086

118 183

685 269

0

570 961

163 039

734 000

    Dont titres subordonnés

0

11 697

0

11 697

0

11 694

0

11 694

 

Parmi les obligations et autres titres à revenu fixe ne figure aucun titre émis par des organismes publics. Le montant des créances représentatives des titres prêtés s’élève à 543 000 K€, sans changement par rapport à 2008, et concerne entièrement les souscriptions aux émissions réalisées en 2008 par Banque Populaire Covered Bonds.

 

Actions et autres titres à revenu variable :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2009

31/12/2008

 

Transaction

Placement

TAP

Total

Transaction

Placement

TAP

Total

Titres cotés

 

690

 

690

 

690

 

690

Titres non cotés

 

11 925

 

11 925

 

12 097

 

12 097

Créances rattachées

 

 

 

 

 

 

 

 

        Total

0

12 615

0

12 615

0

12 787

0

12 787

 

Parmi les actions et autres titres à revenu variable sont enregistrés 11 925 K€ d’OPCVM au 31 décembre 2009, contre 12 097 K€ au 31 décembre 2008 sans pour autant contenir des OPCVM de capitalisation.

 

3.3.2. Evolution des titres d’investissement :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2008

Achats

Cessions

Remboursement

Conversion

Décote/surcote

Transferts

Autres variations

31/12/2009

Effets publics

0

0

0

0

0

0

0

0

0

Obligations et autres titres à revenu fixe

163 039

0

-15 014

-28 119

0

0

0

-1 723

118 183

        Total

163 039

0

-15 014

-28 119

0

0

0

-1 723

118 183

 

La Banque Populaire d’Alsace a investi en 2004 dans trois tranches de CDO – Collateralised Debt Obligation - ARIA. La tranche de 2 000 K€ a été remboursée intégralement lors de son échéance le 7 octobre 2009 ; la tranche de 15 000 K€ a été vendue par anticipation en date du 4 décembre 2009, au prix de 82,20% du nominal. Le remboursement de la dernière tranche de 25 000 K€ devrait intervenir le 7 octobre 2011.

 

3.3.3. Reclassements d’actifs. — La Banque Populaire d’Alsace n’a pas opéré de reclassements d’actif en application des dispositions du règlement CRC n° 2008-17 du 10 décembre 2008 afférent aux transferts de titres hors de la catégorie « Titres de transaction » et hors de la catégorie « Titres de placement ».

 

3.4. Participations, parts dans les entreprises liées, autres titres détenus à long terme :

3.4.1. Evolution des participations, parts dans les entreprises liées et autres titres détenus à long terme.

 

(En milliers d’euros)

31/12/2008

Augmentation

Diminution

Conversion

Autres variations

31/12/2009

Valeurs brutes

335 308

15 592

-2

0

-3 935

346 963

    Participations et autres titres détenus à long terme

322 654

9 342

-2

0

-3 792

328 202

    Parts dans les entreprises liées

12 654

6 250

0

0

-143

18 761

Dépréciations

-1 936

-8 223

228

0

-403

-10 334

    Participations et autres titres à long terme

-593

-8 221

226

0

-403

-8 991

    Parts dans les entreprises liées

-1 343

-2

2

0

0

-1 343

Créances rattachées

0

0

0

0

171

171

    Participations et autres titres à long terme

0

0

0

0

0

0

    Parts dans les entreprises liées

0

0

0

0

171

171

Immobilisations financières nettes

333 372

7 369

226

0

-4 167

336 800

 

La Banque Populaire d’Alsace a renforcé sa participation dans les sociétés ALSACE CREATION et SIPMEA à hauteur respectivement de 900 K€ et 6 250 K€. Concernant cette dernière, compte tenu de la quote-part de détention du capital, un reclassement de « Participations » à « Parts dans les entreprises liées » a été opéré durant l’exercice 2009 pour le montant détenu à fin décembre 2008, soit 6 905 K€.

En outre, SOFIRHIN, filiale à 100% de la Banque Populaire d’Alsace a fait l’objet d’une transmission universelle du patrimoine générant un transfert de participation pour 1 232 K€ et concomitamment la sortie du titre SOFIRHIN pour 7 049 K€. Par ailleurs, pour se conformer à la préconisation de la Commission Bancaire ainsi qu’à la norme comptable du groupe BPCE, les souscriptions de certificats d’association imposées par les mécanismes de garantie prévu par les règlements du Comité de la Réglementation bancaire et Financière n° 99-06 et 99-15 ont été transférées du poste « Autres Actifs » vers le poste « Autres Titres détenus à long terme » pour un montant de 1 535 K€.

Enfin, les participations détenues dans BPCE et BP Participations sont inscrites sur la ligne « Titres de participation » pour un montant respectif avant dépréciation de 294 457 K€ et 8 205 K€ au 31 décembre 2009 contre une valeur brute de la participation détenue dans la Banque Fédérale des Banques Populaires de 293 876 K€ au 31 décembre 2008.

 

Création de BPCE. — Le 31 juillet 2009, après la réalisation d’apports en numéraire et d’apports partiels d’actifs en vue de la constitution de la BPCE, la BFBP - devenue BP Participations - et la CNCE – devenue CE Participations – ont respectivement transmis les titres BPCE reçus en rémunération aux Banques Populaires et aux Caisses d’Épargne afin que les deux réseaux détiennent conjointement le capital du nouvel organe central. Les titres BPCE ont été attribués à la Banque Populaire d’Alsace proportionnellement à sa quote-part de détention dans le capital de la BFBP, devenue BP Participations. La transmission à l’établissement des titres BPCE rémunérant l’apport en numéraire, soit une quote-part de 6 528 K€, constitue un dividende à concurrence de 343 K€ et une réduction du prix de revient des titres BP Participations de 6 185 K€. La valeur comptable des titres BPCE émis en rémunération de l’apport partiel d’actif et, par différence, celle des actions BP Participations (ex-BFBP), ont été établies en appliquant les principes définis par l’article 115-2 du Code Général des Impôts :

— détermination de la valeur comptable des actions BPCE par application à la valeur comptable des actions ordinaires BP Participations dans les livres des Banques Populaires du rapport existant, à la date de réalisation des apports, entre la valeur des titres BPCE attribués et la valeur des actions ordinaires BP Participations. Les titres BPCE ont été inscrits au bilan de l’établissement pour 287 099 K€ ;

— réduction de la valeur comptable des titres BP Participations à due concurrence ;

— maintien sans modification du prix de revient des actions de préférence BP Participations.

 

(En milliers d’euros)

31/12/2008

Réinvestissemnt des dividendes

Rachat actions BFBP & SAS Ponant

Titres issus des apports en numéraire

Titres issus de l'apport partiel d'actifs

Cessions des actions BPCE de BP Particpations

31/12/2009

Titres BP Participations (ex-BFBP)

293 876

7 315

298

-6 185

-287 099

 

8 205

Titres BPCE

 

 

 

6 528

287 099

830

294 457

Valeur brute

293 876

7 315

298

343

0

830

302 662

 

Valorisation de la participation détenue dans BPCE et BP Participations. — Les travaux de valorisation réalisés dans le contexte de l’arrêté des comptes de l’exercice 2009 se sont traduits par une dépréciation de 8 205 K€ des titres BP Participations. Cette dépréciation est inscrite en « Gains et pertes sur actifs immobilisés ».

 

3.4.2. Tableau des filiales et participations :

 

Filiales et participations

Capital

Capitaux propres autres que le capital y compris FRBG le cas échéant

Quote-part du capital détenue (En %)

Valeur comptable des titres détenus

Prêts et avances consentis par la société et non encore remboursés et TSDI

Montants des cautions et avals donnés par la société

CA HT ou PNB du dernier exercice écoulé

Résultats (bénéfice ou perte du dernier exercice clos)

Dividendes encaissés par la société au cours de l'exercice

Observations

 

 

 

 

Brute

Nette

 

 

 

 

 

 

A. Renseignements détaillés sur chaque titre dont la valeur brute excède 1% du capital de la société astreinte à la publication

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

1. Filiales (détenues à +de 50%)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

    SIPMEA

4 760

 

97,47 %

13 326

13 326

 

 

4 551

68

1 127

 

    SPGRES

3 727

 

100%

3 728

3 728

71

 

0

282

200

 

    SOFIRHIN

 

 

 

 

 

 

 

 

185

1 000

TUP 2009

2. Participations (détenues entre 10 et 50%)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

AIRFI

13 814

 

16,69%

2 300

1 944

 

 

1

 

 

 

3. Autres titres (détenues a -10%)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

    BPCE

486 407

 

2,26 %

294 457

294 457

 

 

333 107

2 684

 

 

    BP PARTICIPATIONS (ex BFBP)

5 326

 

4,52 %

8 205

0

 

 

92 530

-466 106

7 658

 

    BP DEVELOPPEMENT

396 664

 

2,07 %

11 260

11 260

 

 

ND

2 089

 

 

    IBP

89 733

 

4,09%

3 667

3 667

 

 

ND

-478

 

 

B. Renseignements globaux sur les autres titres dont la valeur brute n'excède pas un 1% du capital de la société astreinte à la publication

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Filiales françaises (ensemble)

 

 

 

1 878

534

775

 

 

 

 

 

Filiales étrangères (ensemble)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Participations dans les sociétés françaises

 

 

 

7 799

7 370

 

 

 

 

210

 

Participations dans les sociétés étrangères

 

 

 

514

514

 

 

 

 

 

 

    Dont participations dans les sociétés cotées

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

3.4.3. Opérations avec les entreprises liées :

 

(En milliers d’euros)

Etablissements de crédit

Autres entreprises

31/12/2009

31/12/2008

Créances

 

846

846

205

    Dont subordonnées

 

 

 

 

Dettes

 

975

975

4 868

Dont subordonnées

 

 

 

 

Engagements donnés

 

 

 

 

    Engagements de financement

 

 

 

 

    Engagements de garantie

 

 

 

 

    Autres engagements donnés

 

56

56

56

 

3.5. Opérations de crédit-bail et location simple :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2009

31/12/2008

 

Immobilier

Mobilier

Location simple

Total

Immobilier

Mobilier

Location simple

Total

Encours clientèle

0

160 873

67 436

228 309

0

154 345

79 024

233 369

Biens temporairement non loués

0

1 065

0

1 065

0

1 392

0

1 392

Encours douteux nets

0

1 551

635

2 186

0

791

469

1 260

Dépréciation

0

-20

-2

-22

0

-145

-11

-156

Créances rattachées

0

0

0

0

0

0

0

0

        Total

0

163 469

68 069

231 538

0

156 383

79 482

235 865

 

La réserve latente correspond à la différence entre les encours financiers des contrats des clients et les valeurs nettes comptables des immobilisations louées.

Au 31 décembre 2009, avant impôts différés, elle s’établit à 26 989 K€ en diminution de 3 653 K€ par rapport au 31 décembre 2008.

 

3.6. Immobilisations incorporelles et corporelles :

3.6.1. Immobilisations incorporelles :

 

(En milliers d’euros)

Valeur brute 31/12/2008

Augmentation

Diminution

Autres mouvements

Valeur brute 31/12/2009

Valeurs brutes

1 732

9

0

0

1 741

    Droits au bail et fonds commerciaux

778

0

0

0

778

    Logiciels

703

9

0

0

712

    Autres

251

0

0

0

251

Amortissements et dépréciations

-1 048

-127

0

0

-1 175

    Droits au bail et fonds commerciaux

-444

-72

0

0

-516

    Logiciels

-604

-55

0

0

-659

    Autres

0

0

0

0

0

        Total valeurs nettes

684

-118

0

0

566

 

3.6.2. Immobilisations corporelles :

 

(En milliers d’euros)

Valeur brute

31/12/2008

Augmentation

Diminution

Autres mouvements

Valeur brute

31/12/2009

Valeurs brutes

107 325

7 926

-1 401

-482

113 369

Immobilisations corporelles d'exploitation

106 533

7 926

-1 401

-482

112 577

Terrains

2 629

0

-91

0

2 538

Constructions

85 814

6 894

-745

0

91 963

Parts de SCI

8

0

0

-8

0

Autres

18 082

1 032

-565

-474

18 076

Immobilisations hors exploitation

792

0

0

0

792

Amortissements et dépréciations

-54 222

-5 745

910

0

-59 058

Immobilisations corporelles d'exploitation

-53 849

-5 698

910

0

-58 638

Terrains

0

0

0

0

0

Constructions

-41 087

-4 379

417

0

-45 048

Autres

-12 762

-1 319

493

0

-13 590

Immobilisations hors exploitation

-373

-47

0

0

-420

        Total valeurs nettes

53 103

2 181

-491

-482

54 311

 

3.7. Dettes représentées par un titre :

 

(En milliers d’euros)

2009

2008

Bons de caisse et bons d'épargne

397

1 145

Titres du marché interbancaire

79 000

64 000

Titres de créances négociables (1)

138 682

196 986

Emprunts obligataires

0

0

Autres dettes représentées par un titre

0

0

Dettes rattachées

4 179

3 367

        Total

222 258

265 498

(1) Détail de créances négociables.

 

(En milliers d’euros)

2009

2008

Titres de créances négociables

138 682

196 986

Dont :

 

 

    Souscrits par des établissements de crédit

62 200

85 199

    Souscrits par la clientèle financière

0

0

    Souscrits par la clientèle

76 482

111 787

 

Les primes de remboursement ou d’émission restant à amortir s’élèvent respectivement à 623 K€ à l’actif et à 108 K€ au passif.

Le solde non amorti correspond à la différence entre le montant initialement reçu et le prix de remboursement des dettes représentées par un titre.

 

3.8. Autres actifs et autres passifs :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2009

31/12/2008

 

Actif

Passif

Actif

Passif

Comptes de règlement sur opérations sur titres

4

 

0

17

Primes sur instruments conditionnels achetés et vendus

6 000

164

961

159

Dettes sur titres empruntés et autres dettes de titres

 

9 142

 

11 856

Créances et dettes sociales et fiscales

 

0

 

0

Dépôts de garantie reçus et versés

 

0

 

0

Autres débiteurs divers, autres créditeurs divers

22 228

29 245

25 524

28 979

        Total

28 232

38 551

26 485

41 011

 

Les certificats d’association figurant dans la ligne « Autre débiteurs divers » à l’Actif en 2008 pour 1 535 K€ ont été reclassés en 2009 dans le poste « Participations et autres titres détenus à long terme ».

 

3.9. Comptes de régularisation :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2009

31/12/2008

 

Actif

Passif

Actif

Passif

Engagements sur devises

107

0

0

138

Gains et pertes différés sur contrats de couverture d'instruments financiers

0

0

0

0

Charges et produits constatés d'avance

5 326

29 094

1 774

27 194

Produits à recevoir/Charges à payer

11 799

25 509

20 585

24 152

Valeurs à l'encaissement

324

20 330

774

19 026

Autres

16 392

5 565

22 389

4 811

        Total

33 948

80 498

45 522

75 321

 

3.10 Provisions.

3.10.1. Tableau de variations des provisions :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2008

Dotations

Utilisations/reprises

Autres

31/12/2009

Provisions pour risques de contrepartie

7 707

3 142

-2 782

0

8 067

Provisions pour engagements sociaux

40 958

878

-277

0

41 559

Provisions pour PEL/CEL

3 396

2 636

-331

0

5 701

Autres provisions pour risques

12 356

3 077

-4 848

0

10 585

    Portefeuille titres et instruments financiers à terme

1 567

0

-1 567

0

0

    Immobilisations financières

0

0

0

0

0

    Promotion immobilière

0

0

0

0

0

    Provisions pour impôts

4 661

2 674

-900

0

6 435

    Autres

6 128

403

-2 381

0

4 150

Provisions exceptionnelles

1 221

0

-1 090

0

131

    Provisions pour restructurations informatiques

0

0

0

0

0

    Provisions pour restructurations exceptionnelles

0

0

0

0

0

    Autres provisions exceptionnelles

1 221

0

-1 090

0

131

        Total

65 638

9 733

-9 328

0

66 043

 

Les provisions pour risques de contrepartie comprennent les provisions pour litiges avec la clientèle et celles constituées sur les engagements par signature.

Les autres provisions pour risques ont été principalement impactées par les dotations découlant du contrôle fiscal en cours à hauteur de 2 532 K€ et par les reprises liées à l’opération SAGA (1 262 K€), à la renégociation du swap de trading (1 567 K€), à la TVA sur activité « cartes bancaires » (786 K€) et aux impôts différés des GIE fiscaux et de l’approche par composants (900 K€).

Les provisions exceptionnelles ont fait l’objet d’une part d’une utilisation d’un montant de 764 K€ pour un litige fiscal « TVA Autocasse » avec pour contrepartie l’imputation en charges exceptionnelles du montant redressé par l’Administration fiscale, d’autre part d’une reprise de 326 K€ au titre de la provision constituée fin 2007 pour le reversement de la TVA sur immobilisations dans le cadre de la désoption.

La ligne « Autres » du poste « Autres provisions pour risques » contient notamment une provision à hauteur de 2 519 K€, constituée au titre du contrôle URSSAF des exercices 2003 à 2005.

 

3.10.2. Provisions et dépréciations constituées en couverture de risques de contrepartie :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2008

Dotations

Utilisations/reprises

Autres

31/12/2009

Dépréciations inscrites en déduction des éléments d'actifs

134 654

61 620

-53 360

403

143 317

    Dépréciations sur créances sur la clientèle

129 898

53 011

-52 334

0

130 575

    Dépréciations sur autres créances

4 756

8 609

-1 026

403

12 742

Provisions inscrites au passif

65 638

9 734

-9 329

0

66 043

    Provisions sur engagements hors bilan

3 022

2 149

-1 615

0

3 556

    Provisions pour risques pays

0

0

0

0

0

    Provisions sectorielles

0

0

0

0

0

    Provisions pour risque de contrepartie clientèle

4 685

993

-1 167

0

4 511

    Autres provisions

57 931

6 592

-6 547

0

57 976

        Total

200 292

71 354

-62 689

403

209 360

 

3.10.3. Provisions pour engagements sociaux :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2008

Dotations

Utilisations/reprises

Autres

31/12/2009

CAR

25 628

0

-185

0

25 443

Indemnités de fin de carrière

10 877

878

0

0

11 755

Médailles du travail

4 311

0

-90

0

4 221

FCR

142

0

-2

0

140

Mutuelles

0

0

0

0

0

Autres

0

0

0

0

0

 

40 958

878

-277

0

41 559

 

Avantages postérieurs à l’emploi à cotisations définies. — Les régimes à cotisations définies concernent les régimes de retraites obligatoires gérés par la sécurité sociale et par les caisses de retraite AGIRC et ARRCO et des régimes sur complémentaires auxquels adhèrent les Banques Populaires. L’engagement de la Banque Populaire d’Alsace est limité au versement des cotisations (9 155 K€ en 2009).

 

Avantages postérieurs à l’emploi à prestations définies et avantages à long terme. — Les engagements de la Banque Populaire d’Alsace concernent les régimes suivants : Le régime de retraite des banques populaires géré par la Caisse Autonome de Retraite des Banques Populaires (CAR) concerne les prestations de retraite issues de la fermeture du régime de retraite bancaire au 31 décembre 1993 ;

Retraites et assimilés : indemnités de fin de carrière et avantages accordés aux retraités ;

Autres : bonification pour médailles d’honneur du travail et autres avantages à long terme.

Ces engagements sont calculés conformément aux dispositions de la Recommandation n° 2003-R-01 du Conseil national de la comptabilité.

 

Analyse des actifs et passifs comptabilisés au bilan :

 

(En milliers d’euros)

Régime CARBP

Retraites

Autres engagements

31/12/2009

Régime CARBP

Retraites

Autres engagements

31/12/2008

Valeur actualisée des engagements financés

39 050

14 476

4 222

57 748

39 840

14 208

4 311

58 359

Juste valeur des actifs du régime

-10 241

-1 799

0

-12 040

-9 139

-2 390

0

-11 529

Valeur actualisée des engagements non financés

0

0

0

0

0

0

0

0

Ecarts actuariels non reconnus

-3 366

-269

0

-3 635

-5 073

-279

0

-5 352

Coûts des services passés non reconnus

0

-514

0

-514

0

-520

0

-520

Solde net au bilan

25 443

11 894

4 222

41 559

25 628

11 019

4 311

40 958

Passif

25 443

11 894

4 222

41 559

25 628

11 019

4 311

40 958

Actif

 

 

 

 

 

 

 

 

 

La CARBP est au 31 décembre 2009 une Institution de Retraite Supplémentaire. Son statut change au 1er janvier 2010 pour devenir une Institution de Gestion de Retraite Supplémentaire qui assure la gestion administrative des engagements de retraite issus de la retraite bancaire. Les encours sont externalisés auprès d’un assureur. Cette externalisation n’a pas d’incidence comptable directe pour la Banque Populaire d’Alsace.

 

Ajustements lié à l’expérience au titre du régime de retraite des Banques Populaires (CARBP). — Les ajustements liés à l’expérience indiquent les variations d’actifs ou de passifs qui ne sont pas liées à des changements d’hypothèses actuarielles. Sur l’année 2009, sur l’ensemble des 15 493 K€ écarts actuariels générés globalement au titre de ce régime, 10 105 K€ proviennent des écarts liés à la mise à jour du taux d’actualisation et 5 388 K€ découlent des ajustements liés à l’expérience. La quote-part relevant de la Banque Populaire d’Alsace s’établit respectivement à 787 K€, 513 K€ et 274 K€.

Au 31 décembre 2009, les actifs de couverture du régime de retraite des Banques Populaires sont répartis à hauteur de 52,50% en obligations, 35,32% en actions, 0% en actifs immobiliers et 12,18% en actifs monétaires. Les rendements attendus des actifs du régime sont calculés en pondérant le rendement anticipé sur chacune des catégories d’actifs par leur poids respectif dans la juste valeur des actifs.

 

Analyse de la charge de l’exercice :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2009

31/12/2008

 

Régime CARBP

Retraites

Autres engagements

Total

Régime CARBP

Retraites

Autres engagements

Total

Droits liquidés sur la période

-1 464

210

-396

-1 650

-1 418

-272

-395

-2 085

Droits acquis sur la période

0

576

196

772

0

535

202

737

Coût financier

1 460

532

146

2 138

1 603

585

183

2 371

Rendement attendu des actifs de couverture

-311

-38

0

-349

-438

-110

0

-548

Versement de la période au fonds

0

-524

0

-524

0

-1 460

0

-1 460

Modification de régime comptabilisée sur la période

0

6

0

6

0

6

0

6

Ecarts actuariels : amortissement de l'exercice

130

41

-36

135

0

0

-254

-254

Autres éléments

0

73

0

73

0

130

0

130

        Total

-185

876

-90

601

-253

-586

-264

-1 103

 

Principales hypothèses actuarielles :

 

en pourcentage

Régime CARBP

Retraites

Autres engagements

 

31/12/2009

31/12/2008

31/12/2009

31/12/2008

31/12/2009

31/12/2008

Taux d'actualisation

3,92%

3,82%

3,41%

3,62%

3,26%

3,39%

Rendement attendu des actifs de couverture

5,50%

3,40%

2,93%

3,51%

 

 

Rendement attendu des droits à remboursement

 

 

 

 

 

 

 

Les tables de mortalité utilisées et appliquées en fonction du sexe sont TGH05 et TGF05.

 

Schéma d’attribution gratuite d’actions (SAGA). — L’assemblée Générale Extraordinaire des actionnaires de Natixis qui s’est tenue le 24 mai 2007 a autorisé le directoire à procéder à l’attribution d’actions aux collaborateurs des trois groupes (Banque Populaire, Caisse d’Épargne et Natixis).

Le 12 novembre 2007, chaque collaborateur bénéficiaire s’est ainsi vu doté, par le directoire, de droits non négociables permettant l’attribution d’actions Natixis, à l’issue d’une période de deux ans. Initialement fixé à 60, le nombre d’actions attribuées à chaque salarié a été porté à 93, afin de tenir compte des effets de l’opération d’augmentation de capital réalisée le 30 septembre 2008 par Natixis.

Chaque entité a constaté dans ses comptes une charge correspondant à la quote-part attribuée in fine à ses propres salariés refacturée par Natixis à l’issue de la période d’acquisition.

Au 31 décembre 2009, le montant constaté à ce titre s’élève à 1 292 K€. La provision constituée pour couvrir cette charge a été reprise à cette occasion.

 

3.10.4. Provisions PEL / CEL. — Encours des dépôts collectés :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2009

31/12/2008

Encours collectés au titre des Plans d'épargne logement (PEL)

 

 

    Ancienneté de moins de 4 ans

265 752

220 936

    Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans

156 998

187 603

    Ancienneté de plus de 10 ans

96 769

111 180

Encours collectés au titre des plans épargne - logement

519 519

519 719

Encours collectés au titre des comptes épargne - logement

34 194

34 664

        Total

553 713

554 383

 

Encours des crédits octroyés :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2009

31/12/2008

Encours de crédits octroyés

 

 

    Au titre des plans épargne logement

5 997

5 433

    Au titre des comptes épargne logement

9 238

8 990

        Total

15 235

14 423

 

Provisions sur engagements liés aux comptes et plans épargne logement (PEL et CEL) :

 

(En milliers d’euros)

01/01/2009

Dotations/reprises nettes

31/12/2009

Provisions constituées au titre des PEL

 

 

 

    Ancienneté de moins de 4 ans

7

106

113

    Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans

302

1 362

1 664

    Ancienneté de plus de 10 ans

1 889

1 122

3 011

Provisions constituées au titre des plans épargne logement

2 198

2 590

4 788

Provisions constituées au titre des comptes épargne logement

912

-320

592

Provisions constituées au titre des crédits PEL

29

-10

19

Provisions constituées au titre des crédits CEL

257

45

302

Provisions constituées au titre des crédits épargne logement

286

35

321

        Total

3 396

2 305

5 701

 

3.11. Dettes subordonnées :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2009

31/12/2008

Dettes subordonnées à durée déterminée

78 473

98 558

Dettes subordonnées à durée indéterminée

0

0

Dépôts de garantie à caractère mutuel

0

0

Dettes rattachées

434

1 290

        Total

78 907

99 848

 

Les emprunts subordonnés sont tous des emprunts en euros émis par BPCE.

Les fonds concernés sont les suivants :

 

Montant

Devise

Date d'émission

Taux

Majoration d'intérêts en points de base (1)

Date d'échéance si non indéterminée

Emprunts inférieurs à 10% du poste

 

 

 

 

 

    2 287

Eur

15/12/1997

6,38%

 

09/06/2010

    2 286

Eur

25/02/1998

5,78%

 

06/06/2010

    3 000

Eur

01/02/2001

5,58%

 

16/02/2011

    1 000

Eur

18/06/2002

 

0,47%

23/07/2012

    1 000

Eur

18/10/2002

 

0,48%

25/11/2012

Emprunts supérieurs à 10% du poste

 

 

 

 

 

    18 900

Eur

28/02/2000

 

0,34%

04/05/2010

    10 000

Eur

23/06/2004

 

0,27%

04/08/2014

    15 000

Eur

23/05/2006

 

0,18%

22/07/2016

    25 000

Eur

25/06/2007

 

0,16%

10/07/2017

(1) Au-dessus de l’Euribor 3 mois.

 

Ces différents emprunts ne bénéficient d’aucune possibilité de remboursement anticipé et répondent aux mêmes conditions de subordination : en cas de liquidation, ils sont remboursés à un prix égal au pair et leur remboursement n’intervient qu’après désintéressement complet de tous les créanciers, privilégiés ou chirographaires, mais avant le remboursement des prêts participatifs accordés à l’emprunteur, des titres participatifs et des titres super subordonnés émis.

Ces emprunts subordonnés sont pris en compte dans le calcul des fonds propres prudentiels de l’établissement au titre de l’article 4.d du règlement n° 90-02 du CRBF.

 

3.12. Fonds pour risques bancaires généraux :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2008

Augmentation

Diminution

Autres Variations

31/12/2009

Fonds Régional de Solidarité

26 512

0

0

-452

26 060

Fonds de Garantie Mutuel

0

0

0

452

452

Fonds pour Risques Bancaires Généraux

35 346

459

-7 802

0

28 003

        Total

61 858

459

-7 802

0

54 515

 

3.13. Capitaux propres :

 

(En milliers d’euros)

Capital

Primes d'émission

Provisions réglementées

Réserves

Total capitaux propres hors FRBG

Au 31 décembre 2007 après affectation

231 563

155 396

173

153 580

540 712

Mouvements de l'exercice

55 312

 

286

35 111

90 709

Au 31 décembre 2008 avant distribution

286 875

155 396

459

188 691

631 421

Distribution

 

 

 

-10 176

-10 176

Au 31 décembre 2008 après distribution

286 875

155 396

459

178 515

621 245

Variation de capital

0

 

 

 

0

Changement de méthode

 

 

 

0

0

Dotation nette aux provisions réglementées

 

 

2

 

2

Résultat de l'exercice

 

 

 

29 008

29 008

Au 31 décembre 2009 avant distribution

286 875

155 396

461

207 523

650 255

 

Le capital social de la Banque Populaire d’Alsace s’élève à 286 875 K€ et est composé pour 229 500 K€ de 15 300 000 parts sociales de nominal 15 € détenues par les sociétaires et une SAS – structure de portage en miroir des sociétaires - et pour 57 375 K€ de Certificats Coopératifs d’Investissement détenus par Natixis (CCI).

 

3.14. Durée résiduelle des emplois et ressources. — Les emplois et ressources à terme définis sont présentés selon la durée restant à courir avec créances et dettes rattachées.

 

(En milliers d’euros)

Moins de 3 mois

De 3 mois à 1 an

De 1 an à 5 ans

Plus de 5 ans

Indéterminé

31/12/2009

Total des emplois

887 465

774 289

1 986 611

3 271 242

236 338

7 155 945

Effets publics et valeurs assimilées

 

 

 

 

 

0

Créances sur les établissements de crédit

266 929

70 445

196 253

921

0

534 548

Opérations avec la clientèle

612 666

517 669

1 699 080

2 876 561

0

5 705 976

Obligations et autres titres à revenu fixe

7 870

186 175

91 278

393 760

4 800

683 883

Opérations de crédit-bail et de locations assimilées

0

0

0

0

231 538

231 538

        Total des ressources

2 939 594

626 439

1 950 413

1 267 607

0

6 784 053

Dettes envers les établissements de crédit

350 755

325 999

817 431

1 094 849

0

2 589 034

Opérations avec la clientèle

2 538 078

223 636

1 045 382

86 758

0

3 893 854

Dettes représentées par un titre

50 327

53 331

72 600

46 000

0

222 258

Dettes subordonnées

434

23 473

15 000

40 000

0

78 907

 

Note 4. – Informations sur les postes du hors bilan et opérations assimilées.

 

4.1. Engagements reçus et donnés.

4.1.1. Engagements de financement :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2009

31/12/2008

Engagements de financement donnés

 

 

    En faveur des établissements de crédit

20 452

7 857

    En faveur de la clientèle

629 332

540 029

        Ouverture de crédits documentaires

18 380

7 562

        Autres ouvertures de crédits confirmés

610 019

530 568

        Autres engagements

933

1 899

        Total des engagements de financement donnés

649 784

547 886

Engagements de financement reçus

 

 

    D'établissements de crédit

0

19 898

    De la clientèle

0

0

        Total des engagements de financement reçus

0

19 898

 

4.1.2. Engagements de garantie :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2009

31/12/2008

Engagements de garantie donnés

 

 

D'ordre d'établissements de crédit

12 607

7 282

    Confirmation d'ouverture de crédits documentaires

12 607

7 282

    Autres garanties

0

0

D'ordre de la clientèle

515 096

486 039

    Cautions immobilières

27 829

26 227

    Cautions administratives et fiscales

34 588

35 172

    Autres cautions et avals donnés

400 152

375 311

    Autres garanties données

52 527

49 329

        Total des engagements de garantie donnés

527 703

493 321

Engagements de garantie reçus d'établissements de crédit

667 862

564 996

        Total des engagements de garantie reçus

667 862

564 996

 

4.1.3. Autres engagements ne figurant pas au hors bilan :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2009

31/12/2008

 

Engagements donnés

Engagements reçus

Engagements donnés

Engagements reçus

Autres valeurs affectées en garantie d'établissements de crédit

1 324 990

 

1 123 612

 

Autres valeurs affectées en garantie de la clientèle

280 190

2 123

35 162

2 137

        Total

1 605 180

2 123

1 158 774

2 137

 

Au 31 décembre 2009, les créances données en garantie dans le cadre des dispositifs de refinancement incluent plus particulièrement :

— 434 105 K€ de créances mobilisées auprès de la Banque de France dans le cadre du processus TRICP contre 355 462 K€ au 31 décembre 2008,

— 280 190 K€ de créances nanties auprès de la SFEF contre 35 162 K€ au 31 décembre 2008,

— 768 408 K€ de crédits immobiliers cautionnés auprès de BP Covered Bonds contre 675 849 K€ au 31 décembre 2008,

— 122 477 K€ de créances données en garantie auprès de la Caisse de Refinancement Hypothécaire contre 92 302 K€ au 31 décembre 2008.

 

4.2. Opérations sur instruments financiers à terme :

4.2.1. Engagements sur instruments financiers et change à terme :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2009

31/12/2008

 

Couverture

Autres opérations

Total

Juste valeur

Couverture

Autres opérations

Total

Juste valeur

Opérations fermes

 

 

 

 

 

 

 

 

    Opérations sur marchés organisés

 

 

 

 

 

 

 

 

        Contrats de taux

0

0

0

0

0

0

0

0

        Contrats de change

0

0

0

0

0

0

0

0

        Autres contrats

0

0

0

0

0

0

0

0

    Opérations de gré à gré

 

 

 

 

 

 

 

 

        Accords de taux futurs

0

0

0

0

0

0

0

0

        Swaps de taux

1 133 167

0

1 133 167

-29 734

1 088 235

30 000

1 118 235

-21 053

        Swaps cambistes

0

0

0

0

0

0

0

0

        Swaps financiers de devises

0

0

0

0

0

0

0

0

        Autres contrats de change

54 867

0

54 867

3 147

75 124

0

75 124

-99

        Autres contrats à terme

0

0

0

0

0

0

0

0

        Total opérations fermes

1 188 034

0

1 188 034

-26 587

1 163 359

30 000

1 193 359

-21 152

Opérations conditionnelles

 

 

 

 

 

 

 

 

    Opérations sur marchés organisés

 

 

 

 

 

 

 

 

        Options de taux

0

0

0

0

0

0

0

0

        Options de change

0

0

0

0

0

0

0

0

        Autres options

0

0

0

0

0

0

0

0

    Opérations de gré à gré

 

 

 

 

 

 

 

 

        Options de taux

345 412

0

345 412

3 180

320 308

0

320 308

-3 313

        Options de change

562

0

562

0

8 910

0

8 910

0

        Autres options

0

0

0

0

0

0

0

0

        Total opérations conditionnelles

345 974

0

345 974

3 180

329 218

0

329 218

-3 313

        Total instruments financiers et change à terme

1 534 008

0

1 534 008

-23 407

1 492577

30 000

1 522 577

-24465

 

Les montants nominaux des contrats recensés dans ce tableau ne constituent qu’une indication de volume de l’activité de la Banque Populaire d’Alsace sur les marchés d’instruments financiers à la clôture de l’exercice et ne reflètent pas les risques de marché attachés à ces instruments.

Les engagements sur instruments de taux d’intérêt négociés sur des marchés de gré à gré portent essentiellement sur des swaps de taux pour les opérations à terme ferme et sur des contrats de garantie de taux pour les opérations conditionnelles.

La Banque Populaire d’Alsace a procédé en 2009 à la résiliation de quatre contrats de floor d’un montant notionnel total de 155 000 K€, cette opération générant une plus value de 1 061 K€ , et de quatre contrats de swaps de macro-couverture emprunteur taux variable/prêteur taux fixe d’un montant notionnel total de 85 000 K€, cette opération dégageant une plus-value de 2 115 K€.

Elle a également renégocié un swap de 30 000 K€ classé en position ouverte isolée au 31 décembre 2008 avec constitution d’une provision pour risques et charges à hauteur de 1 567 K€ pour couvrir les pertes latentes.

Du fait de cette renégociation entraînant une modification significative des caractéristiques de cet instrument, ce dernier a été reclassé en opération de couverture avec reprise de la provision antérieurement constituée.

 

4.2.2. Ventilation par type de portefeuille des instruments financiers de taux d’intérêt négociés sur un marché de gré à gré :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2009

31122008

 

Micro couverture

Macro couverture

Position ouverte isolée

Gestion spécialisée

Total

Micro couverture

Macro couverture

Position ouverte isolée

Gestion spécialisée

Total

Opérations fermes

359 967

773 200

0

0

1 133 167

330 778

757 457

30 000

0

1 118 235

Accords de taux futurs

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

Swaps de taux

359 967

773 200

0

0

1 133 167

330 778

757 457

30 000

0

1 118 235

Swaps financiers de devises

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

Autres contrats à terme

0

0

0

 

0

0

0

0

 

0

Opérations conditionnelles

192 412

153 000

0

0

345 412

162 308

158 000

0

0

320 308

    Options de taux achetées

95 773

153 000

0

0

248 773

80 752

158 000

0

0

238 752

    Options de taux vendues

96 639

0

0

0

96 639

81 556

0

0

0

81 556

Options de taux

192 412

153 000

0

0

345 412

162 308

158 000

0

0

320 308

        Total

552 379

926 200

0

0

1 478 579

493 086

915 457

30 000

0

1 438 543

 

4.2.3. Durée résiduelle des engagements sur instruments financiers à terme :

 

(En milliers d’euros)

De 0 à 1 an

De 1 à 5 ans

Plus de 5 ans

31/12/2009

Opérations sur marches organises

 

 

 

 

    Opérations fermes

 

 

 

 

    Opérations conditionnelles

 

 

 

 

Opérations sur marches de gré a gré

215 598

864 805

398 176

1 478 579

    Opérations fermes

146 501

711 009

275 657

1 133 167

    Opérations conditionnelles

69 097

153 796

122 519

345 412

        Total

215 598

864 805

398 176

1 478 579

 

4.3. Ventilation du bilan par devise. — Au 31 décembre 2009, les encours de prêts à la clientèle en Franc Suisse s’élèvent à 200 135 K€ et les encours de change à terme totalisent 54 867 K€ contre respectivement 181 661 K€ et 75 124 K€ au 31 décembre 2008.

 

Note 5. – Informations sur le compte de résultat.

 

5.1. Intérêts, produits et charges assimilés :

 

(En milliers d’euros)

Exercice 2009

Exercice 2008

 

Charges

Produits

Net

Charges

Produits

Net

Opérations avec les établissements de crédit

-76 200

10 449

-65 751

-87 250

21 585

-65 665

Opérations avec la clientèle

-88 921

240 141

151 220

-95 914

256 523

160 609

Obligations et autres titres à revenu fixe

-9 516

17 092

7 576

-15 674

16 349

675

Dettes subordonnées

-2 063

675

-1 388

-5 885

0

-5 885

Autres (*)

-37 560

23 225

-14 335

-43 730

46 690

2 960

        Total

-214 260

291 582

77 322

-248 453

341 147

92 694

(*) Dont 13 019 K€ de charges nettes au titre des opérations de macro-couverture pour l’exercice 2009 contre 2 018 K€ de produits nets pour l’exercice 2008.

 

Les produits d’intérêts sur opérations avec les établissements de crédit comprennent 409 K€ au titre de la rémunération des fonds du Livret A et du LDD centralisés à compter de l’année 2009 à la Caisse des Dépôts et Consignations.

Les variations de la provision épargne-logement impactent la ligne des opérations avec la clientèle. Au titre de l’exercice 2009, cette ligne présente une dotation nette de 2 304 K€ contre une reprise nette de 2 214 K€ au titre de l’exercice 2008.

 

5.2. Produits et charge sur opérations de crédit-bail et locations assimilées :

 

(En milliers d’euros)

Exercice 2009

Exercice 2008

 

Charges

Produits

Net

Charges

Produits

Net

Opérations de crédit-bail et location financière

 

 

 

 

 

 

    Loyers

 

71 053

71 053

 

68 549

68 549

    Résultats de cession

-1 883

1 370

-513

-2 701

1 495

-1 206

    Dépréciation

-20

1 746

1 726

-145

1 616

1 471

    Amortissement

-63 015

 

-63 015

-64 575

 

-64 575

    Autres produits et charges

-422

1 359

937

-276

2 111

1 835

 

-65 340

75 528

10 188

-67 697

73 771

6 074

Opérations de location simple

 

 

 

 

 

 

    Loyers

 

27 723

27 723

 

28 987

28 987

    Résultats de cession

-1 033

2 418

1 385

-444

1 836

1 392

    Dépréciation

0

1 400

1 400

-11

124

113

    Amortissement

-26 583

 

-26 583

-31 092

 

-31 092

    Autres produits et charges

-15

1 761

1 746

0

1 998

1 998

 

-27 631

33 302

5 671

-31 547

32 945

1 398

        Total

-92 971

108 830

15 859

-99 244

106 716

7 472

 

5.3. Revenus des titres à revenu variable :

 

(En milliers d’euros)

Exercice 2009

Exercice 2008

Actions et autres titres à revenu variable

72

168

Participations et autres titres détenus à long terme

7 881

14 702

Parts dans les entreprises liées

2 311

2 581

        Total

10 264

17 451

 

5.4. Commissions :

 

(En milliers d’euros)

Exercice 2009

Exercice 2008

 

Charges

Produits

Net

Charges

Produits

Net

Opérations de trésorerie et interbancaire

-137

318

181

-196

399

203

Opérations avec la clientèle

590

58 988

59 578

-201

55 068

54 867

Opérations sur titres

-50

4 316

4 266

-65

3 928

3 863

Opérations sur moyens de paiement

-13 799

26 408

12 609

-12 541

25 236

12 695

Opérations de change

0

240

240

0

251

251

Engagements hors-bilan

-236

1 675

1 439

-217

1 340

1 123

Prestations de services financiers

-392

4 024

3 632

-468

3 820

3 352

Activités de conseil

0

0

0

0

0

0

Autres commissions

0

0

0

0

0

0

        Total

-14 024

95 969

81 945

-13 688

90 042

76 354

 

5.5. Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation :

 

(En milliers d’euros)

Exercice 2009

Exercice 2008

Titres de transaction

0

0

Opérations de change

1 424

1 495

Instruments financiers à terme

1 312

-2 256

        Total

2 736

-761

 

Suite à la renégociation en 2009 du swap de trading, la provision de 1 567 K€ constituée au 31 décembre 2008 a été reprise à due concurrence en 2009.

 

5.6. Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés :

 

(En milliers d’euros)

Exercice 2009

Exercice 2008

 

Placement

TAP

Total

Placement

TAP

Total

Dépréciations

278

0

278

-1 946

0

-1 946

Dotations

-366

0

-366

-1 959

0

-1 959

Reprises

644

0

644

13

0

13

Moins-values de cession

0

0

0

-10

0

-10

Plus-values de cession

65

0

65

16

0

16

Résultat de cession

65

0

65

6

0

6

Autres éléments

0

0

0

0

0

0

        Total

343

0

343

-1 940

0

-1 940

 

5.7. Autres produits et charges d’exploitation bancaire :

 

(En milliers d’euros)

Exercice 2009

Exercice 2008

 

Charges

Produits

Total

Charges

Produits

Total

Quote-part d'opérations faites en commun

-474

659

185

-464

482

18

Refacturations de charges et produits bancaires

0

0

0

0

0

0

Activités immobilières

0

0

0

0

0

0

Prestations et développement de services informatiques

0

0

0

0

0

0

Autres activités diverses

0

153

153

0

138

138

Autres produits et charges accessoires

-419

4 761

4 342

-378

4 014

3 636

        Total

-893

5 573

4 680

-842

4 634

3 792

 

5.8. Charges générales d’exploitation :

 

(En milliers d’euros)

Exercice 2009

Exercice 2008

Frais de personnel

 

 

Salaires et traitements

-45 316

-47 181

Charges de retraite et assimilées (1)

-7 889

-6 763

Autres charges sociales

-16 502

-16 589

Intéressement des salariés

-5 384

-5 549

Participation des salariés

-784

-922

Impôts et taxes liés aux rémunérations

-4 739

-4 468

        Total des frais de personnel

-80 614

-81 472

Autres charges d'exploitation

 

 

Impôts et taxes

-3 614

-3 184

Autres charges générales d'exploitation

-42 144

-40 895

        Total des autres charges d'exploitation

-45 758

-44 079

        Total

-126 372

-125 551

(1) incluant les dotations, utilisations et reprises de provisions pour engagements sociaux (note 3.10.3).

 

L’effectif moyen du personnel en activité au cours de l’exercice, ventilé par catégories professionnelles est le suivant : 387 cadres et 808 non cadres, soit un total de 1 195 personnes.

 

5.9. Coût du risque :

 

(En milliers d’euros)

Exercice 2009

Exercice 2008

 

Dotations

Reprises nettes

Pertes non couvertes

Récupérations sur créances amorties

Total

Dotations

Reprises nettes

Pertes non couvertes

Récupérations sur créances amorties

Total

Dépréciations d'actifs

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

    Interbancaires

0

0

0

14

14

0

0

-322

24

-298

    Clientèle

-50 720

32 255

-1 068

388

-19 145

-49 126

36 749

-2 053

436

-13 994

    Titres et débiteurs divers

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

Provisions

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

    Engagements hors-bilan

-2 150

1 615

 

 

-535

-250

609

 

 

359

    Provisions pour risque clientèle

-993

1 167

 

 

174

-820

1 158

 

 

338

    Provisions risques-pays

0

0

 

 

0

0

0

 

 

0

        Total coût du risque

-53 863

35 037

-1 068

402

-19 492

-50 196

38 516

-2 375

460

-13 595

Dont :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

    Reprises de dépréciations devenues sans objet

 

35 037

 

 

 

 

38 516

 

 

 

    Reprises de dépréciations utilisées

 

14 107

 

 

 

 

15 827

 

 

 

        Total reprises

 

49 144

 

 

 

 

54 343

 

 

 

    Pertes couvertes par des provisions

 

-14 107

 

 

 

 

-15 827

 

 

 

Reprises nettes

 

35 037

 

 

 

 

38 516

 

 

 

 

5.10. Gains ou pertes sur actifs immobilisés :

 

(En milliers d’euros)

Exercice 2009

Exercice 2008

 

Participations et autres titres à long terme

Titres d'investissement

Immobilisations corporelles et incorporelles

Total

Participations et autres titres à long terme

Titres d'investissement

Immobilisations corporelles et incorporelles

Total

Dotations aux dépréciations

-8 223

0

 

-8 223

-475

0

 

-475

Reprises de dépréciations

228

0

 

228

79

0

 

79

Résultat de cession

47

-2 684

2 061

-576

-59

0

91

32

        Total

-7 948

-2 684

2 061

-8 571

-455

0

91

-364

 

Les dotations sur titres de participations ont notamment été impactées par le provisionnement de la ligne BP Participations à hauteur de 8 205 K€.

La ligne « Résultat de cession » intègre la moins-value de 2 684 K€ résultant de la cession de la tranche CDO ARIA de 15 000 K€, le boni de fusion de 1 285 K€ dégagé lors du transfert universel de patrimoine de SOFIRHIN ainsi que des plus-values de cession d’actifs immobiliers pour 753 K€.

 

5.11. Résultat exceptionnel :

 

(En milliers d’euros)

Exercice 2009

Exercice 2008

Produits exceptionnels

1 090

0

Reprises provisions exceptionnelles

1 090

0

Charges exceptionnelles

-789

-14

Autres charges exceptionnelles

-789

-14

        Total résultat exceptionnel

301

-14

 

Le Résultat exceptionnel a été impacté essentiellement par l’utilisation d’un montant de 764 K€ pour un litige fiscal « TVA Autocasse » avec pour contrepartie l’imputation en charges exceptionnelles du montant redressé par l’Administration fiscale et par la reprise de 326 K€ au titre de la provision constituée fin 2007 pour le reversement de la TVA sur immobilisations dans le cadre de la désoption.

 

5.12. Impôt sur les bénéfices. — La Banque Populaire d’Alsace est membre du groupe fiscal constitué par BP Participations.

L’impôt sur les sociétés acquitté auprès de la tête de groupe, ventilé entre le résultat courant et le résultat exceptionnel, s’analyse ainsi :

 

Bases imposables aux taux de

33,33%

15,00%

0,00%

Au titre du résultat courant

24 635

20

0

Au titre du résultat exceptionnel

 

 

 

 

24 635

20

0

Imputations des déficits

 

 

 

Bases imposables

24 635

20

0

Impôt correspondant

8 212

3

0

+ incidence de la quote part de frais et charges sur le secteur taxable à 0%

 

 

 

+ contributions 3,3%

248

 

 

    déductions au titre des crédits d'impôts

-142

 

 

IS dû au titre de l'exercice

 

 

8 321

Rappel IS exercices contrôlés

 

 

1 988

Etalement IS PTZ

 

 

-606

Impôt comptabilisé

 

 

9 703

Provisions pour retour aux bénéfices des filiales

 

 

 

Provisions pour impôts

 

 

1 774

        Total

 

 

11 477

 

La provision pour impôt constituée au titre du contrôle fiscal des exercices 2006 à 2008 s’élève à 2 357 K€.

 

Note 6. – Autres informations.

 

6.1. Consolidation. — En application de l’article 1er du règlement n° 99-07 du Comité de la réglementation comptable, la Banque Populaire d’Alsace établit des comptes consolidés conformes au référentiel comptable français.

Ses comptes individuels sont intégrés dans les comptes consolidés du Groupe BPCE.

 

6.2. Honoraires des Commissaires aux comptes :

 

(En milliers d’euros)

KRIEGER

MAZARS

 

Montant (HT)

N

%

N-1

Montant (HT)

N

%

N-1

Audit

 

 

 

 

    Commissariat aux comptes, certification, examen des comptes individuels et consolidés

74

0,00%

74

0,00%

    Autres diligences et prestations directement liées à la mission du commissaires aux comptes

0

0,00%

0

0,00%

        Total

74

-16,38%

74

-11,90%

 

 

6.3. Implantations dans les pays non coopératifs. — L’article L. 511-45 du code monétaire et financier et l’arrêté du ministre de l’économie du 6 octobre 2009 imposent aux établissements de crédit de publier en annexe à leurs comptes annuels des informations sur leurs implantations et leurs activités dans les Etats ou territoires qui n’ont pas conclu avec la France de convention d’assistance administrative en vue de lutter contre la fraude et l’évasion fiscales permettant l’accès aux renseignements bancaires.

Ces obligations s’inscrivent dans le contexte mondial de lutte contre les territoires non fiscalement coopératifs, issu des différents travaux et sommets de l’OCDE, mais participent également à la prévention du blanchiment des capitaux et du financement du terrorisme.

Le Groupe BPCE, dès sa constitution, a adopté une attitude prudente, en informant régulièrement les établissements de ses réseaux des mises à jour des listes de territoires que l’OCDE a considéré comme insuffisamment coopératif en matière d’échange d’informations en matière fiscale et des conséquences que l’implantation dans de tels territoires pouvait avoir. Parallèlement, des listes de ces territoires ont été intégrées, pour partie, dans les progiciels utilisés aux fins de prévention du blanchiment de capitaux, et ce en vue d’appliquer une vigilance appropriée aux opérations avec ces Etats et territoires (mise en oeuvre du décret n°200 9-874 du 16 juillet 2009). Au niveau central, un recensement des implantations et activités du Groupe dans ces territoires a été réalisé aux fins d’informations des instances de direction.

Au 31 décembre 2009, la Banque Populaire d’Alsace n’exerce pas d’activité et n’a pas recensé d’implantation dans les territoires non fiscalement coopératifs.

 

Résultats de la Banque Populaire d’Alsace au cours des cinq derniers exercices :

 

(En milliers d’euros)

 

Résultats consolidés

 

2005 (*)

2006

2007

2008

2009

2006

2007

2008

2009

Capital en fin d'exercice

 

 

 

 

 

 

 

 

 

    Capital social

150 893

206 250

231 563

(**) 288 875

(**) 286 875

196 644

225 738

258 860

278 025

    Nombre de parts sociales émises

10 059 544

11 000 000

12 350 000

15 300 000

15 300 000

10 359 625

11 961 717

13 432 307

14 710 015

    Nombre de CCI émis

 

2 750 000

3 087 500

3 825 000

3 825 000

2 750 000

3 087 500

3 825 000

3 825 000

    Capitaux propres

330 430

505 107

549 967

631 421

650 255

537 920

583 653

641 705

678 928

Opérations et résultats de l'exercice

 

 

 

 

 

 

 

 

 

    Produit net bancaire

184 110

190 088

197 908

195 062

193 149

197 301

202 210

195 325

189 320

    Résultats avant impôts, participation des salariés et dotations aux amortissements, dépréciations et provisions

33 738

47 833

49 744

51 607

47 464

55 255

55 704

53 851

43 123

    Impôts sur les bénéfices

13 906

12 526

12 218

11 245

10 342

12 318

14 465

13 894

9 012

    Participation des salariés due au titre de l'exercice

1 236

674

918

922

784

674

918

922

784

    Résultats après impôts, participation des salariés et dotations aux amortissements, dépréciations et provisions

(*) 40 063

30 686

35 015

35 111

29 008

37 783

36 284

31 872

27 798

    Résultat porté aux réserves

6 012

4 604

27 109

27 173

4 353

 

 

 

 

    Report à nouveau

146

20 764

9 623

7 385

22 887

 

 

 

 

    Répartition aux sociétaires

4 885

5 465

6 538

7 995

7 318

 

 

 

 

    Rémunération des Certificats Coopératifs d'Investissement

 

 

2 717

2 180

1 836

 

 

 

 

Résultat par part sociale et CCI (en euros)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

    Résultats après impôts, participation des salariés mais avant dotations aux amortissements, dépréciations et provisions

1,85

3,15

2,37

(***) 2,06

(***) 1,90

 

 

 

 

    Résultats après impôts, participation des salariés et dotations aux amortissements, dépréciations et provisions

3,98

2,79

2,27

(***) 1,84

(***) 1,52

 

 

 

 

    Intérêts versés à chaque part sociale

0,49

0,50

0,53

0,52

0,48

 

 

 

 

    Dividendes versés à chaque Certificat Coopératif d'Investissement

 

 

0,88

0,57

(****) 0,48

 

 

 

 

Personnel

 

 

 

 

 

 

 

 

 

    Effectif moyen des salariés employés pendant l'exercice

1 342

1 253

1 252

1 213

1 184

1 253

1 252

1 213

1 184

    Montant de la masse salariale de l'exercice

46 094

44 829

45 180

46 454

46 452

44 829

45 180

46 454

46 452

    Montant des sommes versées au titre des avantages sociaux

22 256

22 495

22 366

24 455

23 790

22 495

22 366

24 455

23 790

(*) Le résultat de l'exercice 2005 a été exceptionnellement impacté par deux éléments : la réalisation de plus-values sur des cessions immobilières pour un montant de 6,7 M€ et par la transposition en droit comptable français de certaines normes IFRS, ayant exigé une reprise de fonds pour risques bancaires généraux, portant le résultat à 40 M€.

(**) Le capital social se décompose comme suit : 229 500 000 € de parts sociales et 57 375 000 € de CCI pour un total de 286 875 000 €.

(***) A partir de 2007, les CCI sont inclus dans le dénominateur du résultat par part sociale et CCI.

(****) Pour les CCI, le taux de rémunération est de 1,22% par rapport aux capitaux apportés (57,4 millions en nominal augmenté de 93,3 millions en prime d'émission, soit 150,7 M€).

 

 

VII. — Les résolutions de l’Assemblée Générale Ordinaire.

 

Première résolution (Approbation des comptes). — L’Assemblée Générale, après avoir pris connaissance du rapport du Conseil d’administration et du rapport général des Commissaires aux comptes, approuve les comptes annuels, à savoir le bilan, le compte de résultat et l’annexe arrêtés au 31 décembre 2009 tels qu’ils lui ont été présentés, lesquels se soldent par un bénéfice net de 29 007 936,53 €. Elle approuve également les opérations traduites dans ces comptes et résumées dans ces rapports.

L’Assemblée Générale constate qu’au 31 décembre 2009, le capital social s’élève à 286 875 000 €.

 

Deuxième résolution (Affectation des résultats) . — L’Assemblée Générale, sur la proposition du Conseil d’administration, décide d’affecter et de répartir comme suit le bénéfice net de l’exercice 2009, augmenté du report bénéficiaire :

 

Bénéfice de l’exercice

29 007 936,53 €

Report à nouveau 2008

7 385 737,87 €

Soit un résultat à affecter de

36 393 310,40 €

 

En totalité aux comptes :

 

Réserve légale

1 451 000,00 €

Réserve d’investissement

0,00 €

Autres Réserves

2 902 000,00 €

Intérêts de 3,25% aux parts sociales soit

7 317 638,53 €

Dividendes de 0,48 € par CCI soit

1 836 000,00 €

Report à nouveau

22 886 671,86

 

L’Assemblée Générale constate que le report à nouveau bénéficiaire s’établit à 22 886 671,86 € ; celui-ci est destiné à permettre la transposition, en 2010, d’une nouvelle vague de dispositions dans le droit comptable français.

L’Assemblée Générale fixe pour l’exercice clos le 31 décembre 2009, à 3,25% l’an l’intérêt servi aux parts sociales et à 0,48 euro, le dividende distribué pour chaque certificat coopératif d’investissement.

L’Assemblée Générale constate que l’intégralité des distributions effectuées au profit des personnes physiques à compter du 1er janvier 2006 ouvre droit à l’abattement de 40% visé à l’article 76.1 – 1° de la loi 2005 – 1719 du 30 décembre 2005.

Conformément à la loi, il est rappelé que les intérêts afférents aux trois exercices précédents ont été les suivants :

 

Exercice

Intérêts versés aux parts sociales

Dividendes versés aux CCI

Eligible à l'abattement de 40%

2006

5 464 644,84 €

Neant

4 994 995,25 €

2007

6 537 904,43 €

2 717 000,00 €

5 849 767,19 €

2008

7 995 238,75 €

2 180 250,00 €

6 970 307,15 €

 

L’Assemblée Générale décide que les intérêts des parts sociales et les dividendes distribués aux CCI seront payables à partir du 31 mai 2010.

 

Troisième résolution (Approbation des comptes consolidés). — L’Assemblée Générale, après avoir pris connaissance des rapports du Conseil d’administration et des Commissaires aux comptes sur les comptes consolidés, les approuve tels qu’ils y sont présentés.

 

Quatrième résolution (Quitus au Conseil d’administration et aux Commissaires aux comptes). — L’Assemblée Générale donne quitus aux membres du Conseil d’administration et aux Commissaires aux comptes pour l’exercice 2009.

 

Cinquième résolution (Conventions réglementées). — L’Assemblée Générale, après avoir entendu la lecture du rapport spécial des Commissaires aux comptes sur les conventions visées à l’article 28 des statuts, prend acte que les conventions conclues et autorisées se sont poursuivies et les approuve.

 

Sixième résolution (Renouvellement d’un mandat d’Administrateur). — L’Assemblée Générale, constatant que le mandat d’administrateur de Monsieur Michel HAAG vient à expiration ce jour, renouvelle ce mandat pour une nouvelle période qui prendra fin à l’issue de l’Assemblée Générale Ordinaire des sociétaires à tenir dans l’année 2015 pour statuer sur les comptes de l’exercice clos le 31 décembre 2014.

 

Septième résolution (Renouvellement d’un mandat d’Administrateur). — L’Assemblée Générale, constatant que le mandat d’administrateur de Monsieur Richard SAUER vient à expiration ce jour, renouvelle ce mandat pour une nouvelle période qui prendra fin à l’issue de l’Assemblée Générale Ordinaire des sociétaires à tenir dans l’année 2015 pour statuer sur les comptes de l’exercice clos le 31 décembre 2014.

 

Neuvième résolution (Pouvoirs). — L’Assemblée Générale délègue tous pouvoirs au porteur d’une copie ou d’un extrait des présentes, en vue d’effectuer toutes formalités légales.

 

Assemblée Générale Extraordinaire.

 

Le rapport du Président du Conseil d’administration.

Suite aux votes des Assemblées Générales Extraordinaires de la BFBP, de la CNCE et de BPCE, et conformément à la loi du 18 juin 2009, le Groupe BPCE a été constitué en date du 31 juillet 2009.

Les 20 Banques Populaires et les 17 Caisses d’Épargne sont affiliées à ce nouvel organe central BPCE.

En conséquence de cette nouvelle affiliation, la Banque Populaire d’Alsace doit mettre en conformité la rédaction de ses statuts.

C’est l’objet de la résolution proposée à l’Assemblée Générale Extraordinaire de ce jour.

 

VIII. — Les résolutions de l’Assemblée Générale Extraordinaire.

 

Première résolution (Modification des statuts):. — L’Assemblée Générale Extraordinaire, après avoir pris connaissance du rapport du Conseil d’administration, décide d’intégrer les modifications consécutives à la création de BPCE, nouvel organe central des Banques Populaires et des Caisses d’Épargne et de modifier le texte des articles 1, 8, 17, 18, 21, 23, 24, 25 et 36 des statuts tel qu’annexé aux présentes.

 

Deuxième résolution (Pouvoirs). — L’Assemblée Générale Extraordinaire donne tous pouvoirs au porteur d’une copie ou d’un extrait du procès-verbal constatant les présentes décisions, à l’effet d’accomplir toutes les formalités requises.

 

Annexe : texte des articles 1, 8, 17, 18, 21, 23, 24, 25 et 36 des statuts.

 

Rédaction actuelle

Nouvelle rédaction

Article 1 : Forme de la société.

Alinéa 2.

La Société est, en outre, soumise aux décisions de caractère général et notamment à celle relative au système de garantie du réseau des Banques Populaires, édictées par la Banque Fédérale des Banques Populaires dans le cadre des compétences dévolues à cette dernière par les articles L 511-30, L. 511-31, L. 511-32, L. 512-11 et L. 512-12 du code monétaire et financier.

Article 1 : Forme de la société.

Alinéa 2.

La Société est, en outre, soumise aux décisions de caractère général et notamment à celle relative au système de garantie du réseau des Banques Populaires, édictées par BPCE dans le cadre des compétences dévolues à cette dernière par les articles L. 511-30, L. 511-31, L. 511-32, L. 512-12, L. 512-106 et L. 512-107 du code monétaire et financier.

 

Article 8 : Capital social.

Alinéa 1.

Le montant maximum du capital social dans la limite duquel le capital effectif de la Société peut librement varier à la hausse ainsi que ses modalités d’augmentation sont fixées, sur le rapport du Conseil d’administration et après autorisation de la Banque Fédérale des Banques Populaires, par l’Assemblée Générale Extraordinaire.

Alinéas 4 et 5.

Le capital peut être réduit par suite de reprises d’apports résultant de retraits, d’exclusions ou décès de sociétaires, sans toutefois qu’il puisse être réduit conformément à la loi au dessous des trois quarts du capital le plus élevé atteint depuis la constitution de la Société sans l’autorisation préalable de la Banque Fédérale des Banques Populaires, ni au dessous du capital minimum auquel la Société est astreinte en sa qualité d’établissement de crédit.

Le capital social peut également être augmenté, après autorisation de la Banque Fédérale des Banques Populaires, par décision de l’Assemblée Générale Extraordinaire des sociétaires, au moyen de l’émission de Certificats Coopératifs d’Investissement (CCI).

Article 8 : Capital social.

Alinéa 1.

Le montant maximum du capital social dans la limite duquel le capital effectif de la Société peut librement varier à la hausse ainsi que ses modalités d’augmentation sont fixées, sur le rapport du conseil d’administration et après autorisation de BPCE, par l’Assemblée Générale Extraordinaire.

 

 

Alinéas 4 et 5.

Le capital peut être réduit par suite de reprises d’apports résultant de retraits, d’exclusions ou décès de sociétaires, sans toutefois qu’il puisse être réduit conformément à la loi au dessous des trois quarts du capital le plus élevé atteint depuis la constitution de la Société sans l’autorisation préalable de BPCE, ni au dessous du capital minimum auquel la Société est astreinte en sa qualité d’établissement de crédit.

Le capital social peut également être augmenté, après autorisation de BPCE, par décision de l’Assemblée Générale Extraordinaire des sociétaires, au moyen de l’émission de Certificats Coopératifs d’Investissement (CCI).

Article 17 : Bureau du Conseil d’administration.

Alinéa 5.

En application de l’article L. 512-11 du code monétaire et financier, l’élection et le renouvellement du mandat du Président sont soumis à l’agrément de la Banque Fédérale des Banques Populaires.

Article 17 : Bureau du Conseil d’administration.

Alinéa 5.

En application de l’article L. 512-107 du code monétaire et financier, l’élection et le renouvellement du mandat du Président sont soumis à l’agrément de BPCE.

 

Article 18 : Fonctionnement du Conseil.

I. - Convocation.

Alinéa 5.

Un représentant de la Banque Fédérale des Banques Populaires a la faculté d’assister aux réunions du Conseil avec voix consultative.

Article 18 : Fonctionnement du Conseil.

I. - Convocation.

Alinéa 5.

Un représentant de BPCE a la faculté d’assister aux réunions du Conseil avec voix consultative.

 

Article 21 : Pouvoirs du Conseil d’administration.

Il. - Le Conseil d’administration a notamment les pouvoirs suivants.

Alinéa 4.

Il soumet, pour notation, à l’avis du Comité d’audit et des risques Groupe, institué auprès de la Banque Fédérale des Banques Populaires, les ouvertures de crédit qu’il se propose de consentir lorsque ces ouvertures, par leur importance ou par leur durée, dépassent les limites déterminées par ladite Banque Fédérale.

Alinéa 6.

Le Conseil d’administration peut acquérir et aliéner tous immeubles, décider tout investissement immobilier et toute prise ou cession de participation dans toute société ou entreprise dans le respect des prescriptions de caractère général de la Banque Fédérale des Banques Populaires auxquelles fait référence l’article 1 des présents statuts.

Article 21 : Pouvoirs du Conseil d’administration.

Il. - Le Conseil d’administration a notamment les pouvoirs suivants.

Alinéa 4.

Il soumet, pour notation, à l’avis du comité compétent, institué au niveau du Groupe par BPCE, les ouvertures de crédit qu’il se propose de consentir lorsque ces ouvertures, par leur importance ou par leur durée, dépassent les limites déterminées par BPCE.

Alinéa 6.

Le Conseil d’administration peut acquérir et aliéner tous immeubles, décider tout investissement immobilier et toute prise ou cession de participation dans toute société ou entreprise dans le respect des prescriptions de caractère général de BPCE auxquelles fait référence l’article 1 des présents statuts.

 

Article 23 : Direction Générale de la société.

I. - Alinéa 7.

En application de l’article L. 512-11 du code monétaire et financier, la nomination et le renouvellement du mandat du Directeur général sont soumis à l’agrément de la Banque Fédérale des Banques Populaires.

Il. - Le Conseil d’administration ne peut changer de modalité d’exercice de la direction générale sans l’agrément préalable de la Banque Fédérale des Banques Populaires.

Article 23 : Direction Générale de la société.

I. - Alinéa 7.

En application de l’article L. 512-107 du code monétaire et financier, la nomination et le renouvellement du mandat du Directeur général sont soumis à l’agrément de BPCE.

Il. - Le Conseil d’administration ne peut changer de modalité d’exercice de la direction générale sans l’agrément préalable de BPCE.

 

Article 24 : Rémunération de la Présidence et de la Direction Générale.

La rémunération du Président du Conseil d’administration et du Directeur général sont fixées par le Conseil d’administration, après accord de la Banque Fédérale des Banques Populaires.

Article 24 : Rémunération de la Présidence et de la Direction Générale.

La rémunération du Président du Conseil d’administration et du Directeur général sont fixées par le Conseil d’administration, dans le respect des règles édictées par BPCE.

Article 25 : Rémunération des Administrateurs.

Les administrateurs peuvent recevoir, à titre de jetons de présence, une rémunération dont le montant, fixé par l’Assemblée Générale Ordinaire, après accord de la Banque Fédérale des Banques Populaires, reste maintenu jusqu’à décision nouvelle. Le Conseil d’administration répartit ces rémunérations entre ses membres comme il l’entend.

Article 25 : Rémunération des Administrateurs.

Les administrateurs peuvent recevoir, à titre de jetons de présence, une rémunération dont le montant, fixé par l’Assemblée Générale Ordinaire, dans le respect des règles édictées par BPCE, reste maintenu jusqu’à décision nouvelle. Le Conseil d’administration répartit ces rémunérations entre ses membres comme il l’entend.

Article 36 : Assemblée Générale Extraordinaire.

I. L’Assemblée Générale Extraordinaire est seule habilitée, avec l’agrément de la Banque Fédérale des Banques Populaires, à apporter aux présents statuts toutes modifications utiles. Elle ne peut toutefois changer la nature, le caractère, l’objet ni la nationalité de la société, ni augmenter les engagements des sociétaires, sous réserve des opérations résultant d’un échange ou d’un regroupement d’actions régulièrement décidé et effectué.

Article 36 : Assemblée Générale Extraordinaire.

I. L’Assemblée Générale Extraordinaire est seule habilitée, après l’approbation de BPCE, à apporter aux présents statuts toutes modifications utiles. Elle ne peut toutefois changer la nature, le caractère l’objet, ni la nationalité de la société, ni augmenter les engagements des sociétaires, sous réserve des opérations résultant d’un échange ou d’un regroupement d’actions régulièrement décidé et effectué.

 

 

IX. — Rapport des Commissaires aux comptes sur les comptes annuels.

 

 

Aux sociétaires,

En exécution de la mission qui nous a été confiée par votre Assemblée Générale, nous vous présentons notre rapport relatif à l'exercice clos le 31 décembre 2009, sur :

— le contrôle des comptes annuels de la Banque Populaire d’Alsace, tels qu'ils sont joints au présent rapport,

— la justification de nos appréciations,

— les vérifications et informations spécifiques prévues par la loi.

Les comptes annuels ont été arrêtés par le Conseil d'Administration. Il nous appartient, sur la base de notre audit, d'exprimer une opinion sur ces comptes.

 

Opinion sur les comptes annuels. — Nous avons effectué notre audit selon les normes d’exercice professionnel applicables en France ; ces normes requièrent la mise en oeuvre de diligences permettant d'obtenir l'assurance raisonnable que les comptes annuels ne comportent pas d'anomalies significatives. Un audit consiste à vérifier par sondages ou au moyen d’autres méthodes de sélection, les éléments justifiant des montants et informations figurant dans les comptes annuels. Il consiste également à apprécier les principes comptables suivis, les estimations significatives retenues et la présentation d’ensemble des comptes. Nous estimons que les éléments que nous avons collectés sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion.

Nous certifions que les comptes annuels sont, au regard des règles et principes comptables français, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du résultat des opérations de l'exercice écoulé ainsi que de la situation financière et du patrimoine de la société à la fin de cet exercice.

 

Justification des appréciations :

— Les estimations comptables concourant à la préparation des états financiers au 31 décembre 2009 ont été réalisées dans un contexte de forte volatilité des marchés et de difficulté certaine à appréhender les perspectives économiques. C'est dans ce contexte que conformément aux dispositions de l'article L. 823-9 du Code de commerce, nous avons procédé à nos propres appréciations que nous portons à votre connaissance : estimations comptables :Votre Banque constitue des dépréciations pour couvrir les risques de crédit inhérents à ses activités (note 2.3.2. de l’annexe).

Dans le cadre de notre appréciation des estimations significatives retenues pour l’arrêté des comptes, nous avons examiné le dispositif de contrôle relatif au suivi des risques de crédit, à l’appréciation des risques de non recouvrement et à leur couverture par des dépréciations spécifiques à l’actif du bilan et des provisions de passif destinées à couvrir des risques clientèle non affectés.

— Votre Banque expose dans les notes 2.3.4. de l’annexe les méthodes d’évaluation retenues, relatives aux titres de placement et aux titres d’investissement détenus et notamment en ce qui concerne l’appréciation du risque de contrepartie sur le portefeuille d’investissement.

Dans le cadre de notre appréciation de ces estimations, nous avons examiné les éléments ayant conduit à l’évaluation des titres de placement et d’investissement au 31 décembre 2009 et à l’évaluation du risque de contrepartie sur les titres d’investissement.

— Les titres de participation et autres titres détenus à long terme sont évalués à leur valeur d’utilité en retenant une approche multicritère comme indiqué dans la note 2.3.4 de l’annexe.

Dans le cadre de notre appréciation de ces estimations, nous avons examiné les éléments ayant conduit à la détermination des valeurs d’utilité pour les principales lignes du portefeuille.

Les appréciations ainsi portées s’inscrivent dans le cadre de notre démarche d’audit des comptes annuels, pris dans leur ensemble, et ont donc contribué à la formation de notre opinion exprimée dans la première partie de ce rapport.

 

Vérifications et informations spécifiques. — Nous avons également procédé, conformément aux normes d’exercice professionnel applicables en France, aux vérifications spécifiques prévues par la loi.

Nous n'avons pas d'observation à formuler sur la sincérité et la concordance avec les comptes annuels des informations données dans le rapport de gestion du Conseil d'Administration et dans les documents adressés aux sociétaires sur la situation financière et les comptes annuels.

 

Fait à Mulhouse et Strasbourg, le 1er avril 2010.

 

Les commissaires aux comptes :

 

Jean-Marc KRIEGER Sàrl :

Mazars :

Jean-Marc KRIEGER ;

Jean-Brice de TURCKHEIM ; Anne VEAUTE.

 

 

 

X. — Rapport des Commissaires aux comptes sur le rapport du Président du conseil d'administration de la Banque Populaire d’Alsace.

 

 

Aux sociétaires,

En notre qualité de commissaires aux comptes de la Banque Populaire d’Alsace et faisant suite à la demande qui nous a été faite, nous vous présentons notre rapport sur le rapport établi volontairement par le au titre de l'exercice clos le 31 décembre 2009.

Votre président a et soumet l’approbation du conseil d’administration un rapport rendant compte des procédures de contrôle interne et de gestion des risques mises en place au sein de la société et donnant les autres informations relatives notamment au dispositif en matière de gouvernement d’entreprise.

Il nous appartient de vous communiquer les observations qu'appellent de notre part les informations contenues dans le rapport du président, concernant les procédures de contrôle interne et de gestion des risques relatives à l'élaboration et au traitement de l'information comptable et financière.

Nous avons effectué nos travaux conformément aux normes d’exercice professionnel applicables en France.

Les normes d’exercice professionnel requièrent la mise en oeuvre de diligences destinées à apprécier la sincérité des informations concernant les procédures de contrôle interne et de gestion des risques relatives à l'élaboration et au traitement de l'information comptable et financière contenues dans le rapport du président. Ces diligences consistent notamment à :

— prendre connaissance des procédures de contrôle interne et de gestion des risques relatives à l’élaboration et au traitement de l’information comptable et financière sous-tendant les informations présentées dans le rapport du Président ainsi que de la documentation existante ;

— prendre connaissance des travaux ayant permis d'élaborer ces informations et de la documentation existante ;

— déterminer si les déficiences majeures du contrôle interne relatif à l'élaboration et au traitement de l'information comptable et financière que nous aurions relevées dans le cadre de notre mission font l'objet d'une information appropriée dans le rapport du président.

Sur la base de ces travaux, nous n'avons pas d'observation à formuler sur les informations concernant les procédures de contrôle interne et de gestion des risques de la société relatives à l'élaboration et au traitement de l'information comptable et financière contenues dans le rapport du Président du conseil d'administration, établi volontairement.

 

Fait à Mulhouse et Strasbourg, le 1er avril 2010.

 

Les commissaires aux comptes :

 

Jean-Marc KRIEGER Sàrl :

Mazars :

Jean-Marc KRIEGER ;

Jean-Brice de TURCKHEIM ; Anne VEAUTE.

 

 

XI. — Rapport spécial des commissaires aux comptes sur les conventions réglementées.

 

Mesdames, Messieurs,

 

En notre qualité de Commissaires aux comptes de votre société, nous vous présentons notre rapport sur les conventions réglementées dont nous avons été avisés.

 

1. Conventions autorisées au cours de l’exercice. — En application de l’article L. 225-40 du Code de commerce, nous avons été avisés des conventions qui ont fait l’objet de l’autorisation préalable de votre Conseil d'Administration.

Il ne nous appartient pas de rechercher l'existence éventuelle d’autres conventions mais de vous communiquer, sur la base des informations qui nous ont été données, les caractéristiques et les modalités essentielles de celles dont nous avons été avisés, sans avoir à nous prononcer sur leur utilité et leur bien-fondé. Il vous appartient, selon les termes de l'article R 225-31 du Code de commerce, d'apprécier l'intérêt qui s'attachait à la conclusion de ces conventions en vue de leur approbation.

Nous avons mis en oeuvre les diligences que nous avons estimé nécessaires au regard de la doctrine professionnelle de la Compagnie nationale des commissaires aux comptes relative à cette mission. Ces diligences ont consisté à vérifier la concordance des informations qui nous ont été données avec les documents de base dont elles sont issues.

 

 

— Signature de l’Avenant Cautions Intra-groupe à la Convention-cadre de crédit et de garantie financière du 14 décembre 2007 avec BPCE :

Personne intéressée : Monsieur Thierry CAHN, Président de la BANQUE POPULAIRE D’ALSACE.

 

Nature et montant des engagements. — La BANQUE POPULAIRE D’ALSACE a signé en date du 13 novembre 2009 l’Avenant Cautions Intra-groupe à la Convention-cadre du 14 décembre 2007 qui concerne les Banques Populaires participant au Programme mis en place par BANQUES POPULAIRES COVERED BONDS (BPCB).

L’objet de ce Programme est d’émettre des obligations dites sécurisées sur les marchés financiers en vue d’accorder aux Banques Populaires participant au Programme, et le cas échéant, à la BANQUE FEDERALE DES BANQUES POPULAIRES des avances à partir des fonds ainsi levés, au titre de la Convention-cadre.

Aux termes de la Convention-cadre, les Banques Populaires concernées, en qualité de garants, s’engagent à remettre en garantie à BPCB des actifs éligibles constitués principalement de prêts immobiliers, garantis par des sûretés (les Sûretés de Prêt Immobilier) et d’actifs de substitution devant répondre à certaines caractéristiques, dans le cadre des dispositions des articles L 211-36 et suivants du Code monétaire et financier.

L’objet de l’Avenant Cautions Intra-groupe est d’ajouter de nouveaux intervenants, à savoir la BANQUE MONÉTAIRE ET FINANCIÈRE et la COMPAGNIE EUROPEENNE DE GARANTIES ET CAUTIONS, comme apporteurs de Sûretés de Prêt Immobilier.

Au 31 décembre 2009, l’engagement donné par la BANQUE POPULAIRE D’ALSACE à ce titre se monte à 768 408 K€.

(Convention autorisée par Conseil d'Administration en date du 18.06.2009).

 

2. Conventions approuvées au cours d’exercices antérieurs dont l’exécution s’est poursuivie durant l’exercice. — Par ailleurs, en application du Code de commerce, nous avons été informés que l'exécution des conventions suivantes, approuvées au cours d'exercices antérieurs, s'est poursuivie au cours du dernier exercice :

— Renonciation aux intérêts des découverts, prêts et subventions aux filiales : Votre Conseil d'Administration du 6 décembre 2000, a décidé de ne pas rémunérer les prêts et avances faites par la banque à ses filiales et sous-filiales.

Au titre de l'exercice 2009, le montant global des agios calculés mais non réclamés est nul.

— Conventions d’agrément collectif conclues entre la BANQUE POPULAIRE D’ALSACE et les sociétés de caution mutuelle.

 

Des conventions d’agrément collectif ont été conclues avec les sociétés de caution mutuelle :

— SOCAMI ALSACE ;

— SOCAMA 67 ;

— SOCAMA 68 ;

— SOCAUPROMI ;

— SOCACEF.

Par ces conventions, ces sociétés accordent l’exclusivité de leur cautionnement à la BANQUE POPULAIRE D’ALSACE. En contrepartie, elles bénéficient des garanties de liquidité et solvabilité de la part de la Banque.

 

 

La BANQUE POPULAIRE D’ALSACE n’a pas versé de subvention à ce titre au cours de l’exercice 2009.

 

Fait à Mulhouse et Strasbourg, le 1er avril 2010.

 

Les commissaires aux comptes :

 

Jean-Marc KRIEGER Sàrl :

Mazars :

Jean-Marc KRIEGER ;

Jean-Brice de TURCKHEIM ; Anne VEAUTE.

 

 

XII. — Rapport Spécial Complémentaire des commissaires aux comptes sur les conventions réglementées.

 

Mesdames, Messieurs,

En notre qualité de commissaires aux comptes de votre société, nous vous présentons notre rapport complémentaire sur les conventions réglementées dont nous avons été avisés tardivement. Ce rapport complète notre rapport initial émis en date du 1er avril 2010.

 

Conventions autorisées au cours de l’exercice. — En application de l’article L. 225-40 du Code de commerce, nous avons été avisés des conventions qui ont fait l’objet de l’autorisation préalable de votre Conseil d'Administration.

Il ne nous appartient pas de rechercher l'existence éventuelle d’autres conventions mais de vous communiquer, sur la base des informations qui nous ont été données, les caractéristiques et les modalités essentielles de celles dont nous avons été avisés, sans avoir à nous prononcer sur leur utilité et leur bien-fondé. Il vous appartient, selon les termes de l'article R 225-31 du Code de commerce, d'apprécier l'intérêt qui s'attachait à la conclusion de ces conventions en vue de leur approbation.

Nous avons mis en oeuvre les diligences que nous avons estimé nécessaires au regard de la doctrine professionnelle de la Compagnie nationale des commissaires aux comptes relative à cette mission. Ces diligences ont consisté à vérifier la concordance des informations qui nous ont été données avec les documents de base dont elles sont issues.

 

— Convention d’intégration fiscale entre la Banque Populaire d’Alsace et Banques Populaires Participations :

Personne intéressée : Monsieur Thierry CAHN, Président de la BANQUE POPULAIRE D’ALSACE.

 

Nature et montant des engagements. — La BANQUE POPULAIRE D’ALSACE a signé en date du 31 décembre 2009 une convention d’intégration fiscale avec BANQUES POPULAIRES PARTICIPATIONS.

Cette convention prévoit notamment que BANQUES POPULAIRES PARTICIPATIONS (anciennement BFBP) devient la société-mère du groupe intégré et que la BANQUE POPULAIRE D’ALSACE sera tenue de verser à BANQUES POPULAIRES PARTICIPATIONS, à titre de contribution au paiement de l’impôt d’ensemble du groupe intégré pour l’exercice 2009, une somme égale à l’impôt qui aurait grevé son propre résultat et/ou sa plus-value nette à long terme de l’exercice si elle avait été imposable distinctement.

(Convention autorisée par Conseil d'Administration en date du 01.12.2009).

 

— Convention d’intégration fiscale entre la Banque Populaire d’Alsace et BPCE :

Personne intéressée : Monsieur Thierry CAHN, Président de la BANQUE POPULAIRE D’ALSACE.

 

Nature et montant des engagements. — La BANQUE POPULAIRE D’ALSACE a signé en date du 04 janvier 2010 une convention d’intégration fiscale avec BPCE.

Cette convention prévoit notamment que BPCE devient, à compter du 1er janvier 2010 la société-mère du groupe intégré et que la BANQUE POPULAIRE D’ALSACE sera tenue de verser à BPCE, à titre de contribution au paiement de l’impôt d’ensemble du groupe intégré à compter de l’exercice 2010, une somme égale à l’impôt qui aurait grevé son propre résultat et/ou sa plus-value nette à long terme de l’exercice si elle avait été imposable distinctement.

(Convention autorisée par Conseil d'Administration en date du 01.12. 2009).

 

Fait à Mulhouse et Strasbourg, le 1er avril 2010.

 

Les commissaires aux comptes :

 

Jean-Marc KRIEGER Sàrl :

Mazars :

Jean-Marc KRIEGER ;

Jean-Brice de TURCKHEIM ; Anne VEAUTE.

 

 

B. — Comptes consolidés.

 

I. — Bilan consolidé.

 

Actif

31/12/2009

31/12/2008

Opérations interbancaires et assimilées

587 048

867 279

Opérations avec la clientèle

5 705 176

5 265 658

Opérations de crédit-bail et assimilées

258 526

266 432

Obligations, actions, autres titres a revenu fixe et variable

695 498

744 123

Participations, parts dans les entreprises liées

333 178

329 728

Immobilisations corporelles et incorporelles

54 877

53 787

Ecarts d'acquisition

0

0

Comptes de régularisation et autres actifs

71 882

79 203

        Total de l'actif

7 706 185

7 606 210

 

Hors bilan

31/12/2009

31/12/2008

Engagements donnés

 

 

    Engagements de financement

649 784

547 886

    Engagements de garantie

527 703

493 321

    Engagements sur titres

3 772

2 061

 

 

Passif

31/12/2009

31/12/2008

Opérations interbancaires et assimilées

2 596 875

2 782 991

Opérations avec la clientèle

3 889 609

3 572 414

Dettes representées par un titre

222 258

265 497

Comptes de régularisation et passifs divers

123 108

120 854

Ecarts d'acquisition

0

0

Provisions

61 985

61 043

Dettes subordonnées

78 907

99 848

Fonds pour risques bancaires généraux

54 515

61 858

    Intérêts minoritaires

0

0

    Capitaux propres part du groupe

678 928

641 705

    Capital souscrit

278 025

258 860

    Primes d'émission

155 396

155 396

    Réserves consolidées et autres

217 709

195 577

    Résultat de l'exercice

27 798

31 872

        Total du passif

7 706 185

7 606 210

 

Hors bilan

31/12/2009

31/12/2008

Engagements reçus

 

 

    Engagements de financement

0

19 898

    Engagements de garantie

667 862

564 996

    Engagements sur titres

3 772

2 061

 

 

Certifié conforme, Strasbourg, le 15 février 2010.

 

Le directeur général :

Dominique DIDON.

 

II. — Compte de résultat consolidé.

 

(En milliers d’euros)

Notes

Exercice 2009

Exercice 2008

Intérêts et produits assimilés

6.1

306 614

353 530

Intérêts et charges assimilées

6.1

-214 279

-248 696

Revenus des titres à revenu variable

6.2

10 106

14 893

Commissions nettes

6.3

81 942

76 355

Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation

6.4

2 735

-762

Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés

6.5

343

-1 940

Autres produits d'exploitation bancaire nets

6.6

1 706

1 807

Produits nets des autres activités

 

153

138

Produit net bancaire

 

189 320

195 325

Charges générales d'exploitation

6.7

-126 082

-125 632

Dotations aux amortissements et aux dépréciations sur immobilisations incorporelles et corporelles

 

-5 871

-5 773

Résultat brut d'exploitation

 

57 367

63 920

Coût du risque

6.8

-19 493

-13 594

Résultat d'exploitation

 

37 874

50 326

Quote-part dans le résultat net des entreprises mises en équivalence

6.9

0

0

Gains ou pertes sur actifs immobilisés

6.10

-8 407

-358

Résultat courant avant impôt

 

29 467

49 968

Résultat exceptionnel

6.11

0

0

Impôts sur le résultat

6.12

-9 012

-13 894

Dotations aux amortissements des écarts d'acquisition

 

0

0

Dotations et reprises de FRBG

 

7 343

-4 202

Intérêts minoritaires

 

0

0

Résultat net part du groupe

 

27 798

31 872

 

 

 

Certifié conforme, Strasbourg, le 15 février 2010.

 

Le directeur général :

Dominique DIDON.

 

 

III. — Notes annexes aux comptes consolides annuels.

 

Note 1. – Cadre général.

 

1.1. Le Groupe BPCE. — Le Groupe BPCE a officiellement vu le jour le 31 juillet 2009.

Il comprend le réseau des Banques Populaires, le réseau des Caisses d’Épargne, l’organe central BPCE et ses filiales, BP Participations (anciennement BFBP) et ses filiales, CE Participations (anciennement CNCE) et ses filiales.

 

Les deux réseaux Banques Populaires et Caisses d’Épargne. — Le Groupe présente un fort caractère coopératif avec des sociétaires propriétaires des deux réseaux de banque de proximité : les 20 Banques Populaires et les 17 Caisses d’Épargne. Chacun des deux réseaux est détenteur à parité de l’organe central du Groupe appelé BPCE.

Le réseau des Banques Populaires comprend les Banques Populaires, les sociétés de caution mutuelle leur accordant statutairement l’exclusivité de leur cautionnement et la société de participations du réseau des Banques Populaires.

Le réseau des Caisses d’Épargne comprend les Caisses d’Épargne et de Prévoyance, les sociétés locales d’épargne, la Fédération Nationale des Caisses d’Épargne et la société de participations du réseau des Caisses d’épargne.

Les Banques Populaires sont détenues à hauteur de 80% par leurs sociétaires et de 20% par Natixis via les Certificats Coopératifs d’Investissement (CCI).

Les Caisses d’Épargne sont détenues à hauteur de 80% par les sociétés locales d’épargne (SLE) et de 20% par Natixis via les CCI. Au niveau local, les sociétés locales d’épargne à statut coopératif, dont le capital variable est détenu par les coopérateurs, ont pour objet, dans le cadre des orientations générales de la Caisse d’Épargne à laquelle elles sont affiliées, d’animer le sociétariat. Elles ne peuvent pas effectuer des opérations de banque.

 

BPCE. — Le nouvel organe central, dénommé BPCE, a été créé par la loi n° 2009-715 du 18 juin 2009. Il se substitue aux deux organes centraux existants, la Banque Fédérale des Banques Populaires (BFBP) et la Caisse Nationale des Caisses d’Épargne (CNCE). Sa constitution a été réalisée par voie d’apports partiels d’actifs soumis au régime des scissions, effectués par la BFBP d’une part et la CNCE d’autre part.

 

L’État est détenteur d’actions de préférence sans droit de vote.

Organe central au sens de la Loi bancaire et établissement de crédit agréé comme banque, BPCE est constituée sous forme de société anonyme à directoire et conseil de surveillance dont le capital est détenu à parité par les 17 Caisses d’Épargne et les 20 Banques Populaires depuis le 31 juillet 2009. Il détient les filiales communes aux deux réseaux dans le domaine de la banque de détail, de la banque de financement et des services financiers et leurs structures de production.

 

Les principales filiales de BPCE sont :

— Natixis, détenu à 72%, regroupant les activités de marché et de services financiers,

— GCE Covered Bonds, programme de Covered bonds des Caisses d’Épargne,

— BP Covered Bonds, programme de Covered bonds des Banques Populaires,

— Financière Océor, banque du développement régional et l’outre-mer et international,

— Banque BCP (France) et Banque BCP (Luxembourg), banques commerciales issues de la fusion d’établissements financiers portugais,

— Société Marseillaise de Crédit (SMC), banque commerciale régionale,

— BCI, BICEC et BIAT, banques commerciales basées respectivement au Congo, au Cameroun et en Tunisie,

— CNP Assurances (services à la personne) et GCE Assurances (assurance IARD),

— GCE Technologies, centre informatique des Caisses d’Épargne,

— i-BP, plate-forme informatique unique des Banques Populaires.

 

Les missions de BPCE s’inscrivent dans la continuité des principes coopératifs des Banques Populaires et des Caisses d’Épargne.

BPCE est notamment chargée d’assurer la représentation des affiliés auprès des autorités de tutelle, de définir la gamme des produits et des services commercialisés, d’organiser la garantie des déposants, d’agréer les dirigeants et de veiller au bon fonctionnement des établissements du Groupe.

En qualité de holding, BPCE exerce les activités de tête de Groupe. Elle détient et gère les participations dans les filiales. Elle détermine aussi la stratégie et la politique de développement du Groupe.

Parallèlement, dans le domaine des activités financières, BPCE a notamment pour missions d’assurer la centralisation des excédents de ressources et de réaliser toutes les opérations financières utiles au développement et au refinancement du Groupe, charge à elle de sélectionner l’opérateur de ces missions le plus efficace dans l’intérêt du Groupe. Elle offre par ailleurs des services à caractère bancaire aux entités du Groupe.

 

BP Participations et CE Participations. — Les deux réseaux Banques Populaires et Caisses d’Épargne détiennent également respectivement 100% de leur ancien organe central :

— la BFBP pour les Banques Populaires renommée Banques Populaires Participations (BP Participations)

— et la CNCE pour les Caisses d’Épargne renommée Caisses d’Épargne Participations (CE Participations).

 

BP Participations et CE Participations détiennent les actifs n’ayant pas été apportés à BPCE. Ces holdings sont des sociétés financières agréées en tant qu’établissement de crédit et affiliées à BPCE.

Le fonctionnement des holdings de participations repose sur une gouvernance claire et homogène et sur un contrôle étroit de BPCE. Les deux holdings de participations ont pour objet limité, spécifique et exclusif de gérer et contrôler leurs participations respectives, leur activité de compte propre et d’assurer la continuité des opérations de crédit au sens de l’article L. 311-1 du Code monétaire et financier contracté par BFBP et CNCE qui n’ont pas été transmises à BPCE dans le cadre de l’apport des actifs.

Les filiales du pôle immobilier des deux anciens groupes (notamment le Crédit Foncier de France, Nexity, Foncia, MeilleurTaux) ainsi que les autres participations des deux anciens organes centraux (notamment Banca Carige, Banque Palatine et MABanque) sont conservées par BP Participations et CE Participations.

 

1.2. Mécanisme de garantie. — Le système de garantie et de solidarité a pour objet, conformément à l’article L 512-107 6° du Code monétaire et financier, de garantir la liquidité et la solvabilité du Groupe et des établissements affiliés à BPCE, ainsi que d’organiser la solidarité financière au sein des réseaux des Banques Populaires et des Caisses d’Épargne et de Prévoyance.

BPCE est chargée de prendre toutes mesures nécessaires pour organiser la garantie de solvabilité du Groupe ainsi que de chacun des réseaux, notamment en mettant en oeuvre les mécanismes appropriés de solidarité interne du Groupe et en créant un fonds de garantie commun aux deux réseaux dont il détermine les règles de fonctionnement, les modalités de déclenchement en complément des fonds des deux réseaux déjà existants ainsi que les contributions des établissements affiliés pour sa dotation et sa reconstitution.

BPCE gère ainsi le Fonds Réseau Banques Populaires, le Fonds Réseau Caisses d’Épargne et de Prévoyance et met en place le nouveau Fonds de Garantie Mutuel.

Le Fonds Réseau Banques Populaires correspond au montant du fonds de garantie constitué par l’ancien Groupe Banque Populaire en contrepartie d’un FRBG (450 M€). Il fait l’objet d’un dépôt effectué par BP Participations dans les livres de BPCE sous la forme d’un compte à terme d’une durée de dix ans et indéfiniment renouvelable.

Le Fonds Réseau Caisses d’Épargne et de Prévoyance fait l’objet d’un dépôt (450 M€) effectué par CE Participations dans les livres de BPCE sous la forme d’un compte à terme d’une durée de dix ans et indéfiniment renouvelable.

Ce dépôt est lui-même déposé par les Caisses d’Épargne auprès de CE Participations.

 

Le Fonds de Garantie Mutuel est constitué des dépôts effectués par les Banques Populaires et les Caisses d’Épargne dans les livres de BPCE sous la forme de comptes à terme d’une durée de dix ans et indéfiniment renouvelables. Le montant initial des dépôts est au total de 20 M€ (10 M€ par les Banques Populaires et 10 M€ par les Caisses d’Épargne). Par la suite, le fonds sera abondé chaque année à hauteur de 5% de la contribution des Banques Populaires, des Caisses d’Épargne et de leurs filiales – à l’exception des holdings de participations et de leurs filiales respectives – aux résultats consolidés du Groupe dans la limite de 0,3% des risques pondérés du Groupe (RWA). Cette contribution sera répartie au prorata du capital de BPCE, selon la même clef de répartition décrite ci-dessus. Le montant total des dépôts effectués auprès de BPCE au titre du Fonds Réseau Banques Populaires, du Fonds Réseau Caisses d’Épargne et de Prévoyance et du Fonds de Garantie Mutuel ne pourra être inférieur à 0,15% de la somme du montant des Actifs Pondérés du Groupe.

La constitution par une Banque Populaire ou une Caisse d’Épargne d’un dépôt donne lieu à l’affectation au fonds pour risques bancaires généraux de cet établissement d’un montant identifié équivalent, exclusivement au titre du système de garantie et de solidarité.

 

Les modalités de mise en jeu du système de garantie reposent sur le niveau de priorité suivant :

— Chaque bénéficiaire doit d’abord s’appuyer sur ses fonds propres.

— BPCE peut requérir l’intervention des Banques Populaires et les Caisses d’Épargne au titre du système de garantie et de solvabilité, en appliquant les clefs de répartition des contributions et ce avant d’impacter les trois fonds.

— Si l’établissement défaillant appartient à un des deux réseaux (Caisses d’Épargne et leurs filiales ayant le statut d’établissement de crédit et affiliées à BPCE d’une part, Banques Populaires et leurs filiales ayant le statut d’établissement de crédit et affiliées à BPCE d’autre part), le montant prélevé :

– est imputé en priorité sur le fonds de garantie de ce réseau, c’est-à-dire sur le dépôt à terme au nom de la holding correspondante, jusqu’à épuisement de ce dépôt,

– lorsque ce dépôt est épuisé, les maisons-mères du réseau correspondant (Banques Populaires ou Caisses d’Épargne) sont appelées dans la limite de leurs capacités contributives,

– lorsque leurs capacités contributives sont épuisées, le montant prélevé est imputé sur le fonds commun, c’est à dire sur les dépôts à terme dans les livres de BPCE au nom de toutes les maisons-mères,

– si le fonds commun est épuisé, le montant résiduel éventuel est imputé sur le fonds de garantie de l’autre réseau, c’est-à-dire sur le dépôt à terme de l’autre holding,

– si le fonds de garantie de l’autre réseau est à son tour épuisé, les maisons-mères de cet autre réseau sont appelées dans la limite de leurs capacités contributives.

— Si l’établissement défaillant est BPCE ou une de ses filiales, le montant prélevé :

– est imputé en priorité sur le fonds commun, c’est-à-dire sur les dépôts à terme inscrits dans les livres de BPCE au nom des maisons-mères jusqu’à épuisement, - puis il est fait appel symétriquement aux deux fonds de garantie des réseaux, c’est-à-dire aux dépôts à terme des deux holdings,

– si ces deux fonds sont épuisés, les maisons-mères sont appelées dans les limites de leurs capacités contributives.

— L’intervention du Fonds Réseau Banques Populaires, du Fonds Réseau Caisses d’Épargne et de Prévoyance et/ou du Fonds de Garantie Mutuel ou, plus généralement, toute mise à disposition de fonds au titre du système de garantie et de solidarité en faveur d’un bénéficiaire prendra la forme d’une subvention ou de tout autre mode d’intervention pouvant se révéler plus approprié.

Les sociétés de caution mutuelle accordant statutairement l’exclusivité de leur cautionnement à une Banque Populaire bénéficient de la garantie de liquidité et de solvabilité de cette dernière avec laquelle elles sont agréées collectivement en application de l’article R 515-1 du Code monétaire et financier.

La liquidité et la solvabilité des Caisses de Crédit Maritime Mutuel sont garanties au premier niveau pour chaque Caisse considérée par la Banque Populaire qui en est l’actionnaire de référence et l’opératrice au titre de l’adossement technique et fonctionnel de la Caisse à la Banque Populaire.

Le Directoire de BPCE a tous pouvoirs pour mobiliser les ressources des différents contributeurs sans délai et selon l’ordre convenu, sur la base d’autorisations préalables délivrées à BPCE par les contributeurs.

 

1.3. Evénements postérieurs à la clôture. — Aucun événement significatif connu à ce jour n’est susceptible d’amender les résultats 2009.

 

 

Note 2. – Principes et méthodes de consolidation.

 

2.1. Principes généraux. — Les comptes consolidés du Groupe Banque Populaire d’Alsace sont établis et présentés dans le respect des règlements du Comité de la réglementation comptable (CRC) et du Comité de la réglementation bancaire et financière (CRBF), notamment le règlement du CRC n° 99-07 modifié relatif aux règles de consolidation.

Le Groupe Banque Populaire d’Alsace n’anticipe pas l’application du règlement n° 2009-09 afférent à l'actualisation du règlement n° 99-07 relatif aux comptes consolidés.

Les principes comptables et les règles d’évaluation spécifiques aux activités non bancaires sont maintenus dans les comptes consolidés du Groupe Banque Populaire d’Alsace.

Sauf information contraire, les postes du bilan et les notes annexes qui s’y rapportent sont présentés nets d'amortissements et de dépréciations.

 

2.2. Périmètre de consolidation et méthodes de consolidation. — Les états financiers consolidés incluent les comptes des entités suivantes :

— Banque Populaire d’Alsace ;

— SPGRES, société de gestion de participations ;

— Sociétariat Banque Populaire d’Alsace, société de gestion de participations.

 

La note 7.1 détaille le périmètre de consolidation du Groupe Banque Populaire d’Alsace.

Intégration globale. — Les entreprises sous le contrôle exclusif de la Banque Populaire d’Alsace et dont l’activité se situe dans le prolongement des activités bancaires ou financières sont consolidées par intégration globale.

Le contrôle exclusif est le pouvoir de diriger les politiques financière et opérationnelle d’une entreprise et résulte soit de la détention directe ou indirecte de la majorité des droits de vote, soit de la désignation de la majorité des membres des organes de direction ou du droit d’exercer une influence dominante en vertu d’un contrat de gestion ou de clauses statutaires.

 

2.3. Présentation des états financiers et date de clôture. — L'ensemble des sociétés consolidées clôture les comptes au 31 décembre.

2.4. Règles de consolidation :

2.4.1. Retraitements de consolidation. — Certaines méthodes d’évaluation s’appliquent à l’élaboration des comptes consolidés par dérogation aux méthodes applicables aux comptes individuels. Elles concernent notamment les retraitements suivants :

Opérations de crédit-bail et de location avec option d’achat. — Lorsque l’établissement est en position de bailleur, les opérations de crédit-bail et assimilées sont inscrites à l’actif du bilan au poste « Opérations de crédit-bail et assimilées ».

Ces encours sont inscrits dans les comptes consolidés selon la comptabilité financière qui se substitue aux encours sociaux déterminés selon une conception patrimoniale.

La réserve latente, constituée par la différence entre l’amortissement comptable et l’amortissement financier du capital investi, est inscrite dans les réserves consolidées pour son montant net d'impôt différé calculé selon la méthode globale.

Les loyers sont ventilés entre amortissements financiers et intérêts. Les indemnités de résiliation sont enregistrées au niveau des intérêts et produits assimilés.

Pour les opérations de crédit-bail et assimilées, les encours financiers sont déclassés dès lors qu’ils présentent un impayé de plus de trois mois (mobilier) ou six mois (immobilier). Le principe de contagion de l’ensemble des contrats de crédit-bail est également appliqué dans la comptabilité financière des entités concernées dès lors qu’un contrat de crédit-bail est inscrit en créances douteuses.

 

Ecritures passées en application de la législation fiscale. — Les provisions réglementées passées pour la seule application de législations fiscales sont reprises dans les comptes consolidés par les comptes de réserves et de résultat.

Dans le cas d’un amortissement dérogatoire enregistré en comptabilité individuelle, un retraitement est effectué en consolidation pour les éliminer par les réserves pour le stock à l’ouverture de l’exercice et par le résultat pour le flux de l’année.

 

Impôts. — L'impôt sur les bénéfices comprend en sus de l'impôt exigible :

— les impôts différés provenant des écritures de consolidation, des décalages temporaires entre la prise en compte d’un résultat comptable et d’un résultat fiscal et des déficits fiscaux reportables des entreprises comprises dans le périmètre de consolidation,

— les impôts latents provenant des écarts entre les valeurs comptables et fiscales d’éléments de bilan.

 

La décomposition de l’impôt sur les bénéfices est donnée dans le tableau 6.12.1.

Le Groupe Banque Populaire d’Alsace a appliqué la méthode du report variable pour déterminer le montant des impôts différés. Le taux d'impôt pris en compte pour le calcul des impôts différés est de 34,43%.

Tous les décalages ont été retenus quelque soit la date de récupération ou d'exigibilité.

Les montants totaux des impositions différées dégagées au bilan et au compte de résultat sont portés en informations complémentaires. Le tableau 6.12.2 détaille les différentes sources d’impôts différés prises en compte.

 

Les impôts différés figurant dans les comptes de régularisation au bilan s’élèvent respectivement à 9 537 K€ à l’actif et à 4 058 K€ au passif.

 

2.4.2. Elimination des opérations réciproques. — Les créances, les dettes et les engagements réciproques ainsi que les charges et produits réciproques d’importance significative sont éliminés dans leur totalité pour les entreprises intégrées de manière globale. Pour les entreprises intégrées de manière proportionnelle, l’élimination se fait dans la limite du pourcentage d’intégration de l’entreprise contrôlée conjointement.

 

Les dividendes intra-groupe et les plus-values d’opérations de cession interne sont neutralisés en totalité.

 

 

Note 3. – Principes et méthodes comptables.

 

3.1. Changements de méthodes comptables. — Aucun changement de méthodes comptables n’a affecté les comptes de l’exercice 2009.

 

Les textes adoptés par le Comité de la Réglementation comptable et d’application obligatoire en 2009 n’ont pas d’impact significatif sur les comptes consolidés du Groupe Banque Populaire d’Alsace.

 

Le Groupe Banque Populaire d’Alsace n’anticipe pas l’application des textes adoptés par le Comité de la Réglementation comptable lorsqu’elle est optionnelle, sauf mention spécifique.

 

3.2. Principes comptables et méthodes d’évaluation. — Les comptes de l’exercice sont présentés sous une forme identique à celle de l’exercice précédent. Les conventions comptables générales ont été appliquées dans le respect du principe de prudence, conformément aux hypothèses de base :

— Continuité de l’exploitation,

— Permanence des méthodes comptables d’un exercice à l’autre,

— Indépendance des exercices,

et conformément aux règles générales d’établissement et de présentation des comptes annuels.

La méthode retenue pour l’évaluation des éléments inscrits en comptabilité est la méthode du coût historique et tous les postes du bilan sont présentés, le cas échéant, nets d’amortissements, de provisions et de corrections de valeur.

 

3.2.1. Opérations en devises. — Les résultats sur opérations de change sont déterminés conformément au règlement n° 89-01 du Comité de la Réglementation bancaire et Financière modifié par les règlements n° 90-01 et n° 95-04.

Les créances, les dettes et les engagements hors-bilan libellés en devises sont évalués au cours de change à la clôture de l’exercice. Les gains et pertes de change latents et définitifs sont enregistrés en compte de résultat. Les produits et les charges payés ou perçus sont enregistrés au cours du jour de la transaction.

Les immobilisations et titres de participation en devises financés en euros restent valorisés au coût d’acquisition.

Les opérations de change au comptant non dénouées sont valorisées au cours de clôture de l’exercice.

Les reports et déports sur les contrats de change à terme de couverture sont étalés prorata temporis en compte de résultat. Les autres contrats de change et les instruments financiers à terme en devises sont évalués au prix du marché. Les contrats de change à terme sec ou couverts par des instruments à terme sont réévalués au cours du terme restant à courir. Les swaps cambistes s’enregistrent comme des opérations couplées d’achats et de ventes à terme de devises. Les swaps financiers de devises sont assujettis aux dispositions du règlement n° 90-15 modifié du Comité de la Réglementation bancaire et Financière.

 

3.2.2. Opérations avec les établissements de crédit et la clientèle. — Les créances sur les établissements de crédit recouvrent l’ensemble des créances détenues sur des établissements de crédit au titre d’opérations bancaires à l’exception de celles matérialisées par un titre. Elles comprennent les valeurs reçues en pension, quel que soit le support, et les créances se rapportant à des pensions livrées sur titres.

Elles sont ventilées entre créances à vue et créances à terme. Les créances sur les établissements de crédit sont inscrites au bilan à leur valeur nominale ou leur coût d’acquisition pour les rachats de créances, augmentés des intérêts courus non échus et nette des dépréciations constituées au titre du risque de crédit. Les créances sur la clientèle comprennent les concours distribués aux agents économiques autres que les établissements de crédit, à l’exception de ceux matérialisés par un titre, les valeurs reçues en pension et les créances se rapportant à des pensions livrées sur titres. Elles sont ventilées en créances commerciales, comptes ordinaires débiteurs et autres concours à la clientèle. Les crédits à la clientèle émis sont inscrits au bilan à leur valeur nominale ou leur coût d’acquisition pour les rachats de créances, augmentés des intérêts courus non échus et nette des dépréciations constituées au titre du risque de crédit.

Les dettes envers les établissements de crédit sont présentées selon leur durée initiale (à vue ou à terme) et les dettes envers la clientèle sont présentées selon leur nature (comptes d’épargne à régime spécial et autres dépôts pour la clientèle). Sont incluses, en fonction de leur contrepartie, les opérations de pension matérialisées par des titres ou des valeurs. Les intérêts courus sont enregistrés en dettes rattachées.

Les garanties reçues sont enregistrées en comptabilité en hors bilan. Elles font l’objet de réévaluations périodiques.

La valeur comptable de l’ensemble des garanties prises sur un même crédit est limitée à l’encours de ce crédit.

 

Créances restructurées. — Les créances restructurées sont des créances détenues auprès de contreparties présentant des difficultés financières telles que l’établissement de crédit est amené à modifier les caractéristiques initiales (durée, taux) afin de permettre aux contreparties d’honorer le paiement des échéances.

Lors de la restructuration, le prêt fait l’objet d’une décote d’un montant égal à l’écart entre l’actualisation des flux contractuels initialement attendus et l’actualisation des flux futurs attendus de capital et d’intérêts issus de la restructuration.

Le taux d’actualisation est le taux d’intérêt effectif d’origine pour les prêts à taux fixe ou le dernier taux effectif avant la date de restructuration pour les prêts à taux variable. Le taux effectif correspond au taux contractuel. Cette décote est inscrite au résultat en coût du risque et au bilan en diminution de l’encours correspondant. Elle est rapportée au compte de résultat, dans la marge d’intérêt, selon un mode actuariel sur la durée du prêt.

Une créance restructurée douteuse peut-être reclassée en encours sains lorsque les termes sont respectés. Ces créances reclassées sont spécifiquement identifiées.

Lorsque la créance ayant fait l’objet d’une première restructuration présente à nouveau une échéance impayée, quelles qu’aient été les conditions de la restructuration, la créance est déclassée en créances douteuses.

La Banque Populaire d’Alsace a suspendu depuis 2005 le calcul de décote sur créances restructurées dans l’attente d’une nouvelle version de la chaîne de prêts permettant de déterminer la décote en fonction des nouvelles modalités selon lesquelles les flux attendus sont actualisés sur la base du taux contractuel d’origine de la créance. De ce fait, les principes comptables applicables aux décotes ne peuvent être appliqués mais leurs montants, non significatifs, significatifs, induisent des impacts très limités sur les niveaux de marges du compte de résultat en fonction du classement dans lequel se trouvent les créances restructurées.

Dans ce contexte, les créances restructurées suivent le même traitement de dépréciation que les autres créances identifiées comme douteuses. La décote n’étant pas individualisée, la dépréciation sur ladite créance est globale.

 

Créances douteuses. — Les créances douteuses sont constituées de l’ensemble des encours échus et non échus, garantis ou non, dus par les débiteurs dont un concours au moins présente un risque de crédit avéré, identifié de manière individuelle. Un risque est avéré dès lors qu’il est probable que l’établissement ne percevra pas tout ou partie des sommes dues au titre des engagements souscrits par la contrepartie, nonobstant l’existence de garanties ou de cautions.

L’identification en encours douteux est effectuée conformément aux dispositions du règlement n° 2002-03 du Comité de la Réglementation comptable relatif au traitement comptable du risque de crédit, modifié par le règlement CRC n° 2005-03 du 25 novembre 2005, notamment en cas de créances impayées depuis plus de trois mois et six mois en matière immobilière et pour les créances sur les collectivités territoriales.

Un encours douteux compromis est un encours douteux dont les perspectives de recouvrement sont fortement dégradées et pour lequel un passage en perte à terme est envisagé.

Les créances déchues de leur terme, les contrats de crédit-bail résiliés, les concours à durée indéterminée dont la clôture a été notifiée sont présumés devoir être inscrits en douteux compromis. L’existence de garanties couvrant la quasi-totalité des risques et les conditions d’évolution de la créance douteuse doivent être prises en considération pour qualifier un encours douteux de compromis et pour quantifier la dépréciation. Un an après sa classification en encours douteux, un encours douteux est présumé être compromis sauf si le passage en perte à terme n’est pas envisagé. Le classement d’un encours douteux en douteux compromis n’entraîne pas le classement par « contagion » dans cette dernière catégorie des autres encours et engagements douteux relatifs à la contrepartie concernée.

Les intérêts courus et ou échus non perçus sur créances douteuses sont comptabilisés en produits d’exploitation bancaire et dépréciés à due concurrence. Lorsque la créance est qualifiée de compromise les intérêts courus non encaissés ne sont plus comptabilisés.

Plus généralement, les créances douteuses sont réinscrites en encours sains quand les règlements reprennent de façon régulière pour les montants correspondant aux échéances contractuelles, et lorsque la contrepartie ne présente plus de risque de défaillance.

 

Opérations de pension. — Les opérations de pension livrée sont comptabilisées conformément aux dispositions du règlement n° 89-07 du Comité de la Réglementation bancaire et Financière complété par l’instruction n° 94-06 de la Commission bancaire.

Les éléments d’actif mis en pension sont maintenus au bilan du cédant, qui enregistre au passif le montant encaissé représentatif de sa dette à l’égard du cessionnaire. Le cessionnaire enregistre à l’actif le montant versé représentatif de sa créance à l’égard du cédant. Lors des arrêtés comptables, les actifs mis en pension, ainsi que la dette à l’égard du cessionnaire ou la créance sur le cédant, sont évalués selon les règles propres à chacune de ces opérations.

 

Dépréciation. — Les créances, dont le recouvrement est devenu incertain, donnent lieu à la constitution de dépréciations, inscrites en déduction de l’actif, destinées à couvrir le risque de perte.

Les dépréciations sont calculées créance par créance en tenant compte de la valeur actuelle des garanties reçues.

Elles sont déterminées selon une fréquence au moins trimestrielle et sur la base de l’analyse du risque et des garanties disponibles. Les dépréciations couvrent au minimum les intérêts non encaissés sur encours douteux.

Les dépréciations pour pertes probables avérées couvrent l’ensemble des pertes prévisionnelles calculées par différence entre les capitaux restant dus et les flux prévisionnels actualisés selon le taux effectif.

Pour les petites créances aux caractéristiques similaires, une estimation statistique peut être retenue.

Les dotations et les reprises de dépréciation constatées pour risque de non recouvrement sont enregistrées en « Coût du risque » à l’exception des dépréciations relatives aux intérêts sur créances douteuses présentées, comme les intérêts ainsi dépréciés, en « Intérêts et produits assimilés ». La reprise de la dépréciation liée au seul passage du temps est enregistrée en « Intérêts et assimilés ».

Les créances irrécouvrables sont inscrites en pertes et les dépréciations correspondantes font l’objet d’une reprise.

 

3.2.3. Opérations de crédit-bail et de location simple. — La Banque Populaire d’Alsace exerce en direct une activité de crédit-bail mobilier, de location avec option d’achat et de location simple.

L‘avis du Comité d’urgence du CNC n° 2006-C dispose que les immobilisations destinées à une activité de crédit-bail mobilier, immobilier, de location avec option d’achat et de location simple sont enregistrées à l’actif du bilan du bailleur. Pour cette catégorie d’actifs, par dérogation aux règles du Plan Comptable Général sur la comptabilisation des actifs, c’est la notion de propriété juridique qui s’applique et non celle de contrôle. Les immobilisations sont enregistrées pour leur valeur d’entrée et la ventilation des actifs par composants ne s’applique pas chez le bailleur lorsque les charges d’entretien/remplacement incombent contractuellement au crédit preneur. En cas de rupture de contrat, l’approche par composant s’applique de manière prospective.

En application de ce même avis, le crédit bailleur a la possibilité d’amortir les actifs concernés dans ses comptes individuels soit sur la durée du contrat (amortissement financier correspondant à la fraction de loyer acquise), soit sur la durée normale d’utilisation du bien (amortissement linéaire / dégressif). Le choix de l’option s’applique à l’ensemble des biens affectés à une même catégorie d’opérations.

A la Banque Populaire d’Alsace, les matériels acquis dans le cadre de cette activité sont amortis selon les durées usuelles retenues pour les matériels concernés, soit selon le mode dégressif si les textes l’autorisent, soit selon le mode linéaire dans le cas contraire. Afin de limiter les résultats de cession lorsque les contrats arrivent à échéance, la banque s’efforce, tout en veillant au respect des dispositions fiscales, d’aligner la durée d’amortissement du bien loué sur celle du contrat.

Les loyers impayés sont identifiés, comptabilisées et provisionnées conformément au règlement CRC n° 2002-03 relatif au risque de crédit.

 

3.2.4. Titres. — Le terme « titres » recouvre les titres du marché interbancaire, les bons du Trésor et les autres titres de créances négociables, les obligations et les autres valeurs mobilières dites à revenu fixe (c’est-à-dire à rendement non aléatoire), les actions et les autres titres à revenu variable.

Les opérations sur titres sont régies au plan comptable par deux textes principaux :

— le règlement CRC n° 2005-01, modifiant le règlement CRBF n° 90-01 du 23 février 1990 et complété par l’instruction n° 94-07 de la Commission bancaire, qui définit les règles générales de comptabilisation et de valorisation des titres,

— le règlement du CRBF n° 89-07, complété de l’instruction n° 94-06 de la Commission bancaire, qui définit les règles relatives à des opérations particulières de cession comme les cessions temporaires de titres.

 

Les titres sont classés dans les catégories suivantes : titres de participation et parts dans les entreprises liées, autres titres détenus à long terme, titres d’investissement, titres de l’activité de portefeuille, titres de placement et titres de transaction.

Pour les titres de transaction, de placement, d’investissement ainsi que de l’activité de portefeuille, les risques de défaillance avérés de la contrepartie dont les impacts peuvent être isolés font l’objet de dépréciations dont les mouvements sont inscrits en coût du risque.

 

Titres de transaction. — Il s’agit des titres acquis ou vendus avec l’intention de les revendre ou de les racheter à court terme. Pour être éligibles à cette catégorie, les titres doivent, à la date de comptabilisation initiale, être négociables sur un marché actif et les prix du marché doivent être accessibles et représentatifs de transactions réelles intervenant régulièrement sur le marché dans des conditions de concurrence normale. Il peut s’agir de titres à revenu fixe ou de titres à revenu variable.

Les titres de transaction sont enregistrés pour leur prix d’acquisition frais exclus, en incluant le cas échéant les intérêts courus. En cas de vente à découvert, la dette est inscrite au passif pour le prix de vente des titres, frais exclus.

A la clôture, ils sont évalués au prix de marché du jour le plus récent : le solde global des différences résultant des variations de cours est porté au compte de résultat. Pour les parts d’OPCVM et de FCP, les valeurs de marché correspondent aux valeurs liquidatives disponibles dans le contexte de marché en vigueur à la date d’arrêté.

Les titres enregistrés parmi les titres de transaction ne peuvent, sauf situation exceptionnelle de marché nécessitant un changement de stratégie ou en cas de disparition d’un marché actif pour les titres à revenu fixe, être transférés vers une autre catégorie comptable, et continuent à suivre les règles de présentation et de valorisation des titres de transaction jusqu’à leur sortie de bilan par cession, remboursement intégral, ou passage en pertes.

 

Titres de placement. — Sont considérés comme des titres de placement, les titres qui ne sont inscrits dans aucune autre catégorie.

Les titres de placement sont enregistrés pour leur prix d’acquisition frais exclus.

Le cas échéant, pour les titres à revenu fixe, les intérêts courus sont constatés dans des comptes rattachés en contrepartie du compte de résultat au poste « Intérêts et produits assimilés ».

La différence éventuelle entre le prix d’acquisition et la valeur de remboursement (prime ou décote) des titres à revenu fixe est rapportée au compte de résultat sur la durée résiduelle du titre en utilisant la méthode actuarielle.

Les titres de placement sont évalués au plus bas de leur prix d’acquisition ou de leur prix de marché. Pour les parts d’OPCVM et de FCP, les valeurs de marché correspondent aux valeurs liquidatives disponibles dans le contexte de marché en vigueur à la date d’arrêté.

Les moins-values latentes font l’objet d’une dépréciation qui peut être appréciée par ensembles homogènes de titres, sans compensation avec les plus values constatées sur les autres catégories de titres.

Les gains, provenant des éventuels instruments de couverture, au sens de l’article 4 du règlement n° 88-02 du CRB, sont pris en compte pour le calcul des dépréciations. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées.

Les plus et moins-values de cession réalisées sur les titres de placement, ainsi que les dotations et reprises de dépréciations sont enregistrées dans la rubrique « Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés ».

 

Titres d’investissement. — Ce sont des titres à revenu fixe assortis d’une échéance fixe qui ont été acquis ou reclassés de la catégorie « Titres de transaction » ou de la catégorie « Titres de placement » avec l’intention manifeste et la capacité de les détenir jusqu’à l’échéance. Ces titres ne doivent pas être soumis à une contrainte existante, juridique ou autre, qui serait susceptible de remettre en cause l’intention de détention jusqu’à l’échéance des titres. Le classement en titres d’investissement ne fait pas obstacle à leur désignation comme éléments couverts contre le risque de taux.

Les titres d’investissement sont enregistrés pour leur prix d’acquisition, frais exclus. Lorsqu’ils proviennent du portefeuille de placement, ils sont inscrits à leur prix d’acquisition et les dépréciations antérieurement constituées sont reprises sur la durée de vie résiduelle des titres concernés.

L’écart entre le prix d’acquisition et la valeur de remboursement des titres, ainsi que les intérêts courus attachés à ces derniers sont enregistrés selon les mêmes règles que celles applicables aux titres de placement à revenu fixe.

Ils peuvent faire l’objet d’une dépréciation s’il existe une forte probabilité que l’établissement ne conserve pas les titres jusqu’à l’échéance en raison de circonstances nouvelles. Les plus values latentes ne sont pas comptabilisées.

Les titres d’investissement ne peuvent sauf exceptions pas faire l’objet de vente ou de transfert dans une autre catégorie de titres. La Banque Populaire d’Alsace a fait jouer l’exception en 2009. Elle a cédé avant l’échéance un titre d’investissement (CDO Aria) en 2009. Cette cession, réalisée conformément à l’article 7 bis du règlement CRC 90-01 modifié et suite à une dégradation importante de la qualité du crédit de l’émetteur, ne remet pas en cause l’intention de la Banque de conserver ses autres titres d’investissement jusqu’à leur échéance.

Les titres de transaction ou de placement à revenu fixe, reclassés vers la catégorie titres d’investissement par application des dispositions du règlement CRC n° 2008-17 peuvent toutefois être cédés lorsque le marché sur lequel ils sont échangés redevient actif.

 

Titres de l’activité de portefeuille. — L’activité de portefeuille consiste à investir avec pour objectif d’en retirer un gain en capital à moyen terme, sans intention d’investir durablement dans le développement du fonds de commerce de l’entreprise émettrice ni de participer activement à sa gestion opérationnelle. Il ne peut s’agir en principe que de titres à revenu variable. Cette activité doit être exercée de manière significative et permanente dans un cadre structuré procurant une rentabilité récurrente provenant principalement des plus-values de cession réalisées. Les titres de l’activité de portefeuille sont enregistrés pour leur prix d’acquisition, frais exclus.

A la clôture de l’exercice, ils figurent au bilan au plus bas de leur coût historique ou de leur valeur d’utilité. Les moins values latentes font obligatoirement l’objet d’une dépréciation.

Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées.

Les titres enregistrés parmi les titres de l’activité de portefeuille ne peuvent être transférés vers une autre catégorie comptable.

 

Titres de participation et parts dans les entreprises liées. — Relèvent de cette catégorie les titres dont la possession durable est estimée utile à l’activité de l’entreprise car elle permet notamment d’exercer une influence notable sur les organes d’administration des sociétés émettrices ou d’en assurer le contrôle.

Les titres de participation et parts dans les entreprises liées sont enregistrés pour leur prix d’acquisition frais exclus.

A la clôture de l’exercice, ils sont individuellement évalués au plus bas de leur valeur d’acquisition ou de leur valeur d’utilité. La valeur d’utilité est appréciée notamment au regard de critères tels que le caractère stratégique, la volonté de soutien ou de conservation, le cours de bourse, l’actif net comptable, l’actif net réévalué, des éléments prévisionnels.

Les moins-values latentes, calculées par lignes de titres, font l’objet d’une dépréciation sans compensation avec les plus-values latentes constatées. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées. Les titres enregistrés parmi les titres de participation et parts dans les entreprises liées ne peuvent être transférés vers une autre catégorie comptable.

 

Autres titres détenus à long terme. — Ce sont des titres acquis afin de favoriser le développement de relations professionnelles durables en créant un lien privilégié avec l’entreprise émettrice mais sans influence dans la gestion de l’entreprise dont les titres sont détenus en raison du faible pourcentage des droits de vote qu’ils représentent. Les autres titres détenus à long terme sont enregistrés pour leur prix d’acquisition frais inclus. Ils figurent au bilan au plus bas de leur coût historique ou de leur valeur d’utilité. Cette dernière, pour les titres cotés ou non, correspond à ce que l’entreprise accepterait de décaisser pour obtenir ces titres si elle avait à les acquérir compte tenu de son objectif de détention. Les moins-values latentes font obligatoirement l’objet d’une dépréciation. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées. Les titres enregistrés parmi les autres titres détenus à long terme ne peuvent être transférés vers une autre catégorie comptable.

 

Reclassement d’actifs financiers. — Dans un souci d’harmonisation et de cohérence avec les normes IFRS, le Conseil national de la comptabilité a publié le règlement n° 2008-17 du 10 décembre 2008 modifiant le règlement n° 90-01 du Comité de la Réglementation bancaire relatif à la comptabilisation des opérations sur titres.

Ce règlement reprend les dispositions de l’avis n° 2008-19 du 8 décembre 2008 relatif aux transferts de titres hors de la catégorie « Titres de transaction » et hors de la catégorie « Titres de placement ».

Le reclassement hors de la catégorie « Titres de transaction », vers les catégories « Titres d’investissement » et « Titres de placement » est désormais possible dans les deux cas suivants :

a. dans des situations exceptionnelles de marché nécessitant un changement de stratégie ;

b. lorsque des titres à revenu fixe ne sont plus, postérieurement à leur acquisition, négociables sur un marché actif et si l’établissement a l’intention et la capacité de les détenir dans un avenir prévisible ou jusqu’à leur échéance.

 

Le transfert de la catégorie « Titres de placement » vers la catégorie « Titres d’investissement » est applicable à la date de transfert dans l’une ou l’autre des conditions suivantes :

a. dans des situations exceptionnelles de marché nécessitant un changement de stratégie ;

b. lorsque les titres à revenu fixe ne sont plus négociables sur un marché actif.

La Banque Populaire d’Alsace n’a procédé à aucun reclassement d’actifs financiers en 2009.

 

3.2.5. Immobilisations incorporelles et corporelles. — Les règles de comptabilisation des immobilisations sont définies par :

— le règlement CRC n° 2004-06 relatif la comptabilisation et à l’évaluation des actifs et,

— le règlement CRC n° 2002-10 relatif à l’amortissement et à la dépréciation des actifs.

 

Immobilisations incorporelles. — Une immobilisation incorporelle est un actif non monétaire sans substance physique. Les immobilisations incorporelles sont inscrites pour leur coût d’acquisition qui comprend le prix d’achat et les frais accessoires. Elles sont amorties selon leur durée probable d’utilisation.

Les logiciels sont amortis sur une durée maximum de 5 ans. La quote-part d’amortissement supplémentaire dont peuvent bénéficier les logiciels en application des dispositions fiscales est inscrite en amortissement dérogatoire.

La durée retenue par la Banque Populaire d’Alsace est de 3 ans, sans mise en oeuvre des dispositions fiscales d’amortissement dérogatoire.

Les droits au bail sont amortis de manière linéaire sur la durée de vie résiduelle du bail et font l’objet, le cas échéant, d’une dépréciation par rapport à la valeur de marché.

 

Immobilisations corporelles. — Une immobilisation corporelle est un actif physique détenu, soit pour être utilisé dans la production ou la fourniture de biens ou de services, soit pour être loué à des tiers, soit à des fins de gestion interne et dont l’entité attend qu’il soit utilisé au-delà de l’exercice en cours.

Les constructions étant des actifs composés de plusieurs éléments ayant des utilisations différentes dès l’origine, chaque élément est comptabilisé séparément à sa valeur d’acquisition et un plan d’amortissement propre à chacun des composants est retenu.

Le montant amortissable est la valeur brute sous déduction de la valeur résiduelle lorsque cette dernière est mesurable, significative et durable. Les principaux composants des constructions sont amortis selon la durée de consommation des avantages économiques attendus, soit en général la durée de vie du bien :

 

Composants 

Durée d’utilité

Terrains 

NA

Façades non destructibles

NA

Façades / couverture / étanchéité 

30 ans

Fondations / ossatures 

40 ans

Equipements techniques 

15 ans

Aménagements intérieurs 

10 ans

 

Les autres immobilisations corporelles sont inscrites à leur coût d’acquisition, à leur coût de production ou à leur coût réévalué. Le coût des immobilisations libellé en devises est converti en euros au cours du jour de l’opération. Les biens sont amortis selon la durée de consommation des avantages économiques attendus, soit en général la durée de vie du bien :

 

Biens 

Durée d’utilité

Machines de bureau prêtées 

3 ans

Matériel de bureau 

5 ans

Matériel automobile 

4 ans

Matériel comptable 

5 ans

Matériel informatique 

3 ans

Mobilier 

10 ans

Installation de sécurité 

10 ans

Installation de téléphonie 

10 ans

Installation de vidéo surveillance 

5 ans

Coffres forts 

20 ans

 

Le cas échéant, les immobilisations peuvent faire l’objet d’une dépréciation.

Les immeubles de placement constituent des immobilisations hors exploitation et sont comptabilisés suivant la méthode des composants.

 

3.2.6. Dettes représentées par un titre. — Les dettes représentées par un titre sont présentées selon la nature de leur support : bons de caisse, titres du marché interbancaire et titres de créances négociables, titres obligataires et assimilés, à l’exclusion des titres subordonnés qui sont classés sur une ligne spécifique au passif.

Les intérêts courus non échus attachés à ces titres sont portés dans un compte de dettes rattachées en contrepartie du compte de résultat.

Les frais d’émission sont pris en charge dans la totalité de l’exercice ou étalés sur la durée de vie des emprunts correspondants.

Les primes d’émission et de remboursement sont étalées sur la durée de la vie de l’emprunt par le biais d’un compte de charge à répartir. Les intérêts courus à verser relatifs à ces dettes sont portés en compte de dettes rattachées en contrepartie du compte de résultat.

 

3.2.7. Dettes subordonnées. — Les dettes subordonnées regroupent les fonds provenant de l’émission de titres ou d’emprunts subordonnés, à durée déterminée ou à durée indéterminée et les dépôts de garantie à caractère mutuel. Le remboursement en cas de liquidation du débiteur n’est possible qu’après désintéressement des autres créanciers. Les intérêts courus à verser attachés aux dettes subordonnées sont portés dans un compte de dettes rattachées en contrepartie du compte de résultat.

 

3.2.8. Provisions. — Ce poste recouvre les provisions destinées à couvrir des risques et des charges non directement liés à des opérations bancaires au sens de l’article L. 311-1 du Code monétaire et financier et des opérations connexes définies à l’article L. 311-2 de ce même code, nettement précisés quant à leur objet, et dont le montant ou l’échéance ne peuvent être fixés de façon précise. Conformément aux dispositions du règlement CRC n° 2000-06, la constitution de telles provisions est subordonnée à l’existence d’une obligation envers un tiers à la clôture et à l’absence de contrepartie équivalente attendue de ce tiers.

Il recouvre en outre les provisions destinées à couvrir des risques et des charges liés à des opérations bancaires au sens de l’article L. 311-1 du Code monétaire et financier et des opérations connexes définies à l’article L. 311-2 de ce même code que des évènements survenus ou en cours rendant probables, nettement précisés quant à leur objet mais dont la réalisation est incertaine.

Il comprend notamment une provision pour engagements sociaux, une provision pour risques de contrepartie et une provision épargne logement.

 

Engagements sociaux. — Les avantages versés au personnel sont comptabilisés en application de la Recommandation n° 2003-R-01 du Conseil national de la comptabilité. Ils sont classés en 4 catégories :

 

— Avantages à court terme : Les avantages à court terme recouvrent principalement les salaires, congés annuels, intéressement, participation, primes payés dans les douze mois de la clôture de l’exercice et se rattachant à cet exercice. Ils sont comptabilisés en charge de l’exercice y compris pour les montants restant dus à la clôture.

 

— Avantages à long terme : Les avantages à long terme sont des avantages généralement liés à l’ancienneté, versés à des salariés en activité et payés au-delà de douze mois de la clôture de l’exercice ; il s’agit en particulier des primes pour médaille du travail.

Ces engagements font l’objet d’une provision correspondant à la valeur des engagements à la clôture.

Les engagements sont évalués selon une méthode actuarielle tenant compte d’hypothèses démographiques et financières telles que l’âge, l’ancienneté, la probabilité de présence à la date d’attribution de l’avantage et le taux d’actualisation. Ce calcul opère une répartition de la charge dans le temps en fonction de la période d’activité des membres du personnel (méthode des unités de crédits projetées).

 

— Indemnités de fin de contrat de travail : Il s’agit des indemnités accordées aux salariés lors de la résiliation de leur contrat de travail avant le départ en retraite, que ce soit en cas de licenciement ou d’acceptation d’un plan de départ volontaire. Les indemnités de fin de contrat de travail font l’objet d’une provision. Celles qui sont versées plus de douze mois après la date de clôture donnent lieu à actualisation.

 

— Avantages postérieurs à l’emploi : Les avantages au personnel postérieurs à l’emploi recouvrent les indemnités de départ en retraite, les retraites et avantages aux retraités. Ces avantages peuvent être classés en deux catégories : les régimes à cotisations définies (non représentatifs d’un engagement à provisionner pour l’entreprise) et les régimes à prestations définies (représentatifs d’un engagement à la charge de l’entreprise et donnant lieu à évaluation et provisionnement).

 

Les engagements sociaux du Groupe qui ne sont pas couverts par des cotisations passées en charge et versées à des fonds de retraite ou d’assurance sont provisionnés au passif du bilan. La méthode d’évaluation utilisée est identique à celle décrite pour les avantages à long terme. La comptabilisation des engagements tient compte de la valeur des actifs constitués en couverture des engagements et des éléments actuariels non-reconnus.

 

Les écarts actuariels des avantages postérieurs à l’emploi, représentatifs des différences liées aux hypothèses de calcul (départs anticipés, taux d’actualisation, etc.) ou constatées entre les hypothèses actuarielles et les calculs réels (rendement des actifs de couverture, etc.) sont amortis selon la règle dite du corridor, c’est-à-dire pour la partie qui excède une variation de plus ou moins 10% des engagements ou des actifs. La charge annuelle au titre des régimes à prestations définies comprend le coût des services rendus de l’année, le coût financier lié à l’actualisation des engagements, les rendements attendus des actifs de couverture et éventuellement l’amortissement des éléments non reconnus.

 

Provisions épargne logement. — Les Comptes Épargne Logement (CEL) et les Plans Épargne Logement (PEL) sont des produits d’épargne proposés aux particuliers dont les caractéristiques sont définies par la loi de 1965 sur l’épargne logement et les décrets pris en application de cette loi.

Le régime d’épargne logement génère des engagements de deux natures pour les établissements qui commercialisent ces produits :

— l’engagement de devoir, dans le futur, accorder à la clientèle des crédits à un taux déterminé fixé à l’ouverture du contrat pour les PEL ou à un taux fonction de la phase d’épargne pour les contrats CEL ;

— l’engagement de devoir rémunérer l’épargne dans le futur à un taux fixé à l’ouverture du contrat pour une durée indéterminée pour les PEL ou à un taux fixé chaque semestre en fonction d’une formule d’indexation fixée par la loi pour les contrats de CEL.

 

Les engagements présentant des conséquences potentiellement défavorables pour le Groupe sont évalués pour chacune des générations de Plans d’Épargne Logement d’une part et pour l’ensemble des Comptes Épargne Logement d’autre part.

Les risques attachés à ces engagements sont couverts par une provision dont le montant est déterminé par l’actualisation des résultats futurs dégagés sur les encours en risques :

— l’encours d’épargne en risque correspond au niveau d’épargne futur incertain des plans existant à la date de calcul de la provision. Il est estimé statistiquement en tenant compte du comportement des souscripteurs épargnants, pour chaque période future, par différence entre les encours d’épargne probables et les encours d’épargne minimum attendus ;

— l’encours de crédits en risque correspond aux encours de crédits déjà réalisés mais non encore échus à la date de calcul et des crédits futurs estimés statistiquement en tenant compte du comportement de la clientèle et des droits acquis et projetés attachés aux comptes et plans d’épargne logement.

 

Les résultats des périodes futures sur la phase d’épargne sont déterminés, pour une génération considérée, par différence entre le taux réglementé offert et la rémunération attendue pour un produit d’épargne concurrent. Les résultats des périodes futures sur la phase de crédit sont déterminés par différence entre le taux fixé à l’ouverture du contrat pour les PEL ou à un taux fonction de la phase d’épargne pour les contrats de CEL et le taux anticipé des prêts à l’habitat non réglementés. Lorsque la somme algébrique de la mesure des engagements futurs sur la phase d’épargne et sur la phase de crédit d’une même génération de contrats traduit une situation potentiellement défavorable pour le Groupe, une provision est constituée, sans compensation entre les générations. Les engagements sont estimés par application de la méthode Monte-Carlo pour traduire l’incertitude sur les évolutions potentielles des taux et leurs conséquences sur les comportements futurs modélisés des clients et sur les encours en risque.

La provision est inscrite au passif du bilan et les variations sont enregistrées en produit net bancaire.

 

3.2.9. Fonds pour risques bancaires généraux. — Ces fonds sont destinés à couvrir les risques inhérents aux activités de l’entité, conformément aux conditions requises par l’article 3 du règlement n° 90-02 du CRBF et par l’instruction n° 86-05 modifiée de la Commission bancaire.

Ils comprennent également les montants dotés au Fonds Régional de Solidarité ainsi que les provisions pour investissement.

 

3.2.10. Capitaux propres. — Les CCI émis par la Banque Populaire d’Alsace en application des articles 19 sexdecies à 19 duovicies de la loi n° 47 1775 du 10 septembre 1947 portant statut de la coopération sont exclusivement souscrits et libérés par Natixis détenue par BPCE. Les titulaires de CCI disposent d’un droit sur l’actif net dans la proportion du capital qu’ils représentent. Les CCI détenus par Natixis représentent 20% du capital social de la banque.

Lors des nouvelles augmentations de capital par émission de parts sociales, cette proportion sera maintenue par l’émission au nominal dans le même temps de nouveaux CCI souscrits par Natixis.

Les CCI sont des valeurs mobilières représentatives d’une part du capital de la banque, émises pour la durée de la banque et dépourvues de droit de vote. Les CCI ne peuvent représenter plus de la moitié du capital social atteint à la clôture de l’exercice précédent. Ils sont librement négociables, toutefois la cession des CCI devra être agréée préalablement par le Conseil d’administration de la Banque Populaire d’Alsace.

La rémunération des CCI correspond à un montant global défini indépendamment du nombre de CCI émis et doit être au moins égale à celle versée aux parts sociales. Elle est décidée par l’Assemblée Générale en fonction des résultats de l’exercice. Son paiement, pour tout ou partie, peut être fait en numéraire ou en CCI.

 

3.2.11. Instruments financiers à terme. — Les opérations de couverture et de marché sur des instruments financiers à terme de taux, de change ou d’actions sont enregistrées conformément aux dispositions des règlements n° 88-02 et 90-15 du CRBF modifiés et de l’instruction n° 94-04 modifiée par l’instruction n° 2003-03 de la Commission bancaire. Les engagements relatifs à ces opérations sont inscrits dans les comptes de hors bilan pour la valeur nominale des contrats. A la date de clôture, le montant de ces engagements représente le volume des opérations non dénouées à la clôture. Les principes comptables appliqués diffèrent selon la nature des instruments et les intentions des opérateurs à l’origine. Les risques encourus sur ces opérations font l’objet d’un système permanent de mesure de résultats et de positions, de surveillance et de contrôle permanent avec des limites déterminées par la Direction Générale.

 

Opérations fermes. — Les contrats d’échange de taux et assimilés (accords de taux futurs, garantie de taux plancher et plafond) sont classés selon le critère de l’intention initiale dans les catégories suivantes :

— micro-couverture (couverture affectée)

— macro-couverture (gestion globale de bilan)

— positions spéculatives/positions ouvertes isolées

— gestion spécialisée d’un portefeuille de transaction

 

Les montants perçus ou payés concernant les deux premières catégories sont comptabilisés prorata temporis dans le compte de résultat.

Les charges et produits sur instruments utilisés en couverture d’un élément ou d’un ensemble d’éléments homogènes sont enregistrés en résultat de manière symétrique à la prise en compte des produits et charges sur les éléments couverts. Les éléments de résultat de l’instrument de couverture sont comptabilisés dans le même poste que les produits et charges concernant les éléments couverts en « Intérêts et produits assimilés » et « Intérêts et charges assimilées ». Le poste « Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation » est utilisé lorsque les éléments couverts sont inclus dans le portefeuille de négociation.

 

Les charges et produits relatifs aux instruments financiers à terme ayant pour objet de couvrir et de gérer un risque global de taux sont inscrits prorata temporis en compte de résultat aux postes « Intérêts et produits assimilés » et « Intérêts et charges assimilées ». Les gains et les pertes latents ne sont pas enregistrés.

Les charges et produits relatifs à certains contrats constituant des positions ouvertes isolées sont enregistrés dans les résultats au dénouement des contrats ou prorata temporis selon la nature de l’instrument. Les pertes latentes éventuelles, constatées par rapport à la valeur de marché, font l’objet d’une provision pour risques et charges. La détermination de cette valeur est fonction de la nature des marchés concernés (organisés et assimilés ou de gré à gré). Sur les marchés organisés, les instruments bénéficient d’une cotation permanente et d’une liquidité suffisante pour justifier leur valorisation au prix de marché. Les plus-values latentes ne sont pas enregistrées.

 

Les contrats relevant de la gestion spécialisée sont valorisés selon les méthodes du coût de remplacement ou obligataire après prise en compte d’une décote pour tenir compte du risque de contrepartie et de la valeur actualisée des frais de gestion futurs. Les variations de valeur d’un arrêté comptable à l’autre sont inscrites immédiatement en compte de résultat au poste « Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation ». Les soultes constatées lors de la résiliation ou de l’assignation de contrats d’échange de taux sont comptabilisées comme suit :

— Pour les opérations classées en gestion spécialisée ou en position ouverte isolée, les soultes sont rapportées immédiatement en compte de résultat ;

— Pour les opérations de micro-couverture et de macro couverture, les soultes sont, en règle générale, amorties sur la durée de vie résiduelle de l’élément anciennement couvert.

La Banque Populaire d’Alsace a procédé en 2009 à la résiliation de quatre contrats de garantie de taux plancher (floor) et de quatre contrats d’échange de taux (swap), et a procédé à la restructuration d’un contrat d’échange de taux structuré en contrat d’échange de taux simple (sans structure).

 

Opérations conditionnelles. — Le montant notionnel de l’instrument sous-jacent sur lequel porte l’option ou le contrat à terme est enregistré en distinguant les contrats de couverture des contrats négociés dans le cadre d’opérations de marché.

Pour les opérations sur options de taux, de change ou sur actions, les primes payées ou encaissées sont enregistrées en compte d’attente. A la clôture de l’exercice, ces options font l’objet d’une valorisation portée en compte de résultat dans le cas de produits cotés sur un marché organisé ou assimilé. Pour les marchés de gré à gré, seules les moins-values font l’objet d’une provision et les plus-values latentes ne sont pas enregistrées. Lors de la revente, du rachat, de l’exercice ou à l’expiration, les primes sont enregistrées immédiatement en compte de résultat. Pour les opérations de couverture, les produits et charges sont rapportés de manière symétrique à ceux afférents à l’élément couvert. Les instruments conditionnels vendeurs ne sont pas éligibles au classement en macro-couverture.

Les marchés de gré à gré peuvent être assimilés à des marchés organisés lorsque les établissements qui jouent le rôle de mainteneurs de marchés garantissent des cotations permanentes dans des fourchettes réalistes ou lorsque des cotations de l’instrument financier sous-jacent s’effectuent elles-mêmes sur un marché organisé. Dans le cas des contrats d’échange de taux d’intérêt ou de devises, la valeur de marché est déterminée en fonction du prix calculé en actualisant aux taux d’intérêt du marché les flux futurs et en tenant compte des risques de contrepartie et de la valeur actualisée des frais de gestion futurs. Les variations de valeurs des options non cotées sont déterminées selon un calcul mathématique.

 

3.2.12. Hors bilan - Garanties financières assorties d’un droit de réutilisation. — Au 31 décembre 2009, la Banque Populaire n’a conclu aucun contrat de garantie financière assortie d’un droit de réutilisation en application de l’ordonnance 2005-171 du 24 février 2005 et de l’avis du CNC 2006-10.

 

3.2.13. Fiducie. — Au 31 décembre 2009, la Banque Populaire d’Alsace n’a conclu aucun contrat de fiducie en application de la loi 2007-211 du 19 février 2007 et de l’avis du CNC 2008-03.

 

3.2.14. Intérêts et assimilés – Commissions. — Les intérêts et les commissions assimilables par nature à des intérêts sont enregistrés en compte de résultat prorata temporis.

Les autres commissions sont enregistrées selon la nature de la prestation :

— Commissions rémunérant une prestation instantanée : enregistrement à l’achèvement des prestations ;

— Commissions rémunérant une prestation continue ou discontinue avec plusieurs échéances successives échelonnées : enregistrement au fur et à mesure de l’exécution de la prestation.

 

3.2.15. Revenus des portefeuilles titres. — Les dividendes sont comptabilisés dès que leur paiement a été décidé par l’organe compétent. Ils sont enregistrés en « Revenus des titres à revenu variable ». Les revenus d’obligations ou des titres de créances négociables sont comptabilisés pour la partie courue dans l’exercice.

 

3.2.16. Impôt sur les bénéfices. — Les comptes de la Banque Populaire d’Alsace ont fait l’objet en 2009 d’un contrôle fiscal portant sur les exercices 2006, 2007 et 2008. La charge d’impôt figurant au compte de résultat correspond à l’impôt sur les sociétés et aux provisions dus au titre de l’exercice et des exercices contrôlés.

Les réseaux des Caisses d’Épargne et des Banques Populaires ont par ailleurs décidé pour l’exercice 2009 de bénéficier des dispositions de l’article 91 de la loi de finance rectificative pour 2008, qui étend le mécanisme de l’intégration fiscale aux réseaux bancaires. La Banque Populaire d’Alsace a signé avec sa mère intégrante une convention d’intégration fiscale qui lui assure de constater dans ses comptes la dette d’impôt dont elle aurait été redevable en l’absence d’intégration fiscale mutualiste.

 

3.4. Informations complémentaires. — Elles figurent dans les tableaux de la page 25 à 49 et concernent le bilan publiable, le hors bilan publiable et le compte de résultat. Les informations sur les rémunérations, avantages et engagements des membres des organes d’administration et de direction ne sont pas fournies dans l’annexe puisqu’elles permettent d’identifier la situation d’un membre déterminé de ces organes.

D’une façon générale, les comptes consolidés et leur annexe sont consultables sur le site www.alsace.banquepopulaire.fr.

 

Fait à Strasbourg et Mulhouse, le 1er avril 2010.

Certifié conforme.

 

Le directeur général :

Dominique DIDON.

 

 

Note 4. – Informations sur les postes du bilan.

 

4.1. Opérations interbancaires. — Créances sur les établissements de crédit :

 

Actif

Notes

31/12/2009

31/12/2008

Caisse, banques centrales

 

52 498

92 724

Effets publics et valeurs assimilées

4.4

 

 

Créances sur les établissements de crédit

 

534 550

774 555

    Créances saines

(1)

531 602

768 955

    Créances douteuses nettes

 

 

 

    Dépréciations pour risques pays affectées

 

 

 

    Valeurs non imputées

 

20

32

    Créances rattachées

 

2 928

5 568

        Total

 

587 048

867 279

 

(1) Les créances saines sur les établissements de crédit se décomposent de la façon suivante :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2009

31/12/2008

 

A vue

A terme

Total

A vue

A terme

Total

Comptes et prêts

157 068

374 534

531 602

128 561

640 394

768 955

Prêts financiers

 

 

 

 

 

 

Valeurs reçues en pension livrée

 

 

 

 

 

 

Prêts subordonnés

 

 

 

 

 

 

        Total

157 068

374 534

531 602

128 561

640 394

768 955

 

Les créances sur opérations avec le réseau se décomposent en 74 385 K€ à vue et 372 031 K€ à terme dont 452 K€ au titre de la quote-part de la Banque Populaire d’Alsace dans le montant initial des dépôts constitutifs du Fonds de Garantie Mutuel (Note 1.2).

La centralisation à la Caisse des dépôts et consignations de la collecte du Livret A et du LDD représente 34 210 K€ au 31 décembre 2009.

Dettes vis-à-vis des établissements de crédit :

 

(En milliers d’euros)

Notes

31/12/2009

31/12/2008

Banques centrales

 

 

 

Comptes et emprunts

(1)

2 573 533

2 754 107

Autres sommes dues

 

3 692

4 254

Dettes rattachées

 

19 650

24 630

        Total

 

2 596 875

2 782 991

 

(1) Les comptes et emprunts vis-à-vis des établissements de crédit se décomposent de la façon suivante :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2009

31/12/2008

 

A vue

A terme

Total

A vue

A terme

Total

Comptes ordinaires créditeurs

32 685

 

32 685

50 560

 

50 560

Comptes et emprunts

 

2 540 848

2 540 848

 

2 703 547

2 703 547

Valeurs données en pension livrée

 

 

 

 

 

 

        Total

32 685

2 540 848

2 573 533

50 560

2 703 547

2 754 107

 

Les dettes sur opérations avec le réseau se décomposent en 13 342 K€ à vue et 1 720 348 K€ à terme.

 

4.2. Opérations avec la clientèle :

4.2.1. Opérations avec la clientèle. — Créances sur la clientèle :

 

 

Notes

31/12/2009

31/12/2008

Comptes ordinaires débiteurs

 

289 800

485 262

Créances commerciales

 

62 588

77 891

Autres concours à la clientèle

(1)

5 187 818

4 545 671

Créances rattachées et valeurs non imputées

 

35 121

41 349

Créances douteuses nettes

 

129 849

115 485

Dépréciations pour risques pays affectées

 

 

 

Autres

 

 

 

        Total

 

5 705 176

5 265 658

 

(1) Les autres concours à la clientèle se décomposent de la façon suivante :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2009

31/12/2008

Crédits à l'exportation

2 076

47

Crédits de trésorerie et de consommation

279 650

284 410

Crédits à l'équipement

1 919 428

1 777 198

Crédits à l'habitat

2 986 664

2 484 016

Autres crédits à la clientèle

 

 

Valeurs et titres reçue en pension

 

 

Valeurs et titres reçus en pension

 

 

Prêts subordonnés

 

 

        Total

5 187 818

4 545 671

 

Dettes vis-à-vis de la clientèle :

 

(En milliers d’euros)

Notes

31/12/2009

31/12/2008

Comptes et emprunts

-1

3 824 864

3 506 216

Dépôts de garantie

 

8 077

6 275

Autres sommes dues

 

4 258

3 304

Dettes rattachées

 

52 410

56 619

        Total

 

3 889 609

3 572 414

 

(1) Les comptes et emprunts auprès de la clientèle se décomposent de la façon suivante :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2009

31/12/2008

 

A vue

A terme

Total

A vue

A terme

Total

Comptes d'épargne à régime spécial

850 032

728 226

1 578 258

808 257

731 465

1 539 722

    Livret A

65 110

 

65 110

0

 

0

    PEL/CEL

34 194

519 519

553 713

34 664

519 719

554 383

    Autres comptes d'épargne à régime spécial

750 728

208 707

959 435

773 593

211 746

985 339

Comptes et emprunts

1 151 123

919 310

2 070 433

1 108 894

834 745

1 943 639

Emprunts auprès de la clientèle financière

0

176 173

176 173

0

22 855

22 855

Valeurs données en pension livrée

0

0

0

0

0

0

        Total

2 001 155

1 823 709

3 824 864

1 917 151

1 589 065

3 506 216

 

4.2.2. Répartition des encours de crédit par agent économique :

 

(En milliers d’euros)

Créances saines

Créances douteuses

Dont créances douteuses compromises

 

 

Brut

Dépréciation

Brut

Dépréciation

Société non financières

2 679 784

145 138

-75 151

73 506

-56 693

Entrepreneurs individuels

349 382

31 887

-14 979

17 532

-11 488

Particuliers

2 410 521

76 352

-33 445

36 203

-24 609

Administrations privées

34 250

 

 

 

 

Administrations publiques et Sécurité Sociale

72 411

 

 

 

 

Autres

28 979

119

-72

63

-63

        Total au 31 décembre 2009

5 576 127

253 496

-123 647

127 304

-92 853

        Total au 31 décembre 2008

5 150 173

237 618

-122 133

111 394

-86 711

 

4.3. Opérations de crédit-bail et assimilées :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2009

31/12/2008

 

Immobilier

Mobilier

Location simple

Total

Immobilier

Mobilier

Location simple

Total

Encours clientèle

0

171 118

83 057

254 175

0

166 694

96 661

263 355

Biens temporairement non loués

0

2 739

0

2 739

0

3 489

0

3 489

Dépréciations

0

-192

-382

-574

0

-1 118

-479

-1 597

Encours douteux nets

0

1 551

635

2 186

0

791

394

1 185

Créances rattachées

0

0

0

0

0

0

0

0

        Total

0

175 216

83 310

258 526

0

169 856

96 576

266 432

 

4.4. Effets publics, obligations, actions, autres titres à revenu fixe et variable :

4.4.1. Portefeuille titres :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2009

31/12/2008

 

Transaction

Placement

Investissement

TAP

Total

Transaction

Placement

Investissement

TAP

Total

Effets publics et valeurs assimilées

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

    Valeurs brutes

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

    Créances rattachées

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

    Dépréciations

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Obligations et autres titres à revenu fixe

 

565 700

118 183

 

683 883

 

569 092

163 039

 

732 131

    Valeurs brutes

 

565 296

117 453

 

682 749

 

565 218

160 595

 

725 813

    Créances rattachées

 

1 790

730

 

2 520

 

5 743

2 444

 

8 187

    Dépréciations

 

-1 386

 

 

-1 386

 

-1 869

 

 

-1 869

Actions et autres titres à revenu variable

 

11 615

 

 

11 615

 

11 992

 

 

11 992

    Valeurs brutes

 

12 615

 

 

12 615

 

12 787

 

 

12 787

    Créances rattachées

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

    Dépréciations

 

-1 000

 

 

-1 000

 

-795

 

 

-795

        Total

 

577 315

118 183

 

695 498

 

581 084

163 039

 

744 123

 

Obligations et autres titres à revenu fixe :

 

 

31/12/2009

31/12/2008

 

Transaction

Placement

Investissement

Total

Transaction

Placement

Investissement

Total

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Titres cotés

 

74

 

74

 

 

 

 

Titres non cotés

 

22 222

117 453

139 675

 

22 218

160 595

182 813

Titres prêtés

 

543 000

 

543 000

 

543 000

 

543 000

Titres empruntés

 

 

 

 

 

 

 

 

Créances douteuses

 

 

 

 

 

 

 

 

Créances rattachées

 

1 790

730

2 520

 

5 743

2 444

8 187

        Total

 

567 086

118 183

685 269

 

570 961

163 039

734 000

    Dont titres subordonnés

 

11 697

0

11 697

 

11 694

 

11 694

 

Les moins-values latentes faisant l’objet d’une dépréciation sur les titres de placement à revenu fixe s’élèvent à 1 386 K€ au 31 décembre 2009 contre 1 869 K€ au 31 décembre 2008. Les plus-values latentes sur les titres de placement à revenu fixe s’élèvent à 119 K€ au 31 décembre 2009 contre 44 K€ au 31 décembre 2008.

Après étude du risque de contrepartie, aucune dépréciation n’a été constatée au titre du risque de contrepartie sur les titres d'investissement dans nos comptes au 31 décembre 2009 à l’identique du 31 décembre 2008. Les plus-values latentes sur les titres d’investissement s’élèvent à 1 K€ au 31 décembre 2009 contre 2 K€ au 31 décembre 2008. Le montant des moins values latentes relatives au portefeuille d’investissement s’élève à 3 617 K€ au 31 décembre 2009 contre 22 681 K€ au 31 décembre 2008

Parmi les obligations et autres titres à revenu fixe ne figure aucun titre émis par des organismes publics. Le montant des créances représentatives des titres prêtés s’élève à 543 000 K€ sans changement par rapport à 2008 et concerne entièrement les souscriptions aux émissions réalisées en 2008 par Banque Populaire Covered Bonds.

 

Actions et autres titres à revenu variable :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2009

31/12/2008

 

Transaction

Placement

TAP

Total

Transaction

Placement

TAP

Total

Titres cotés

 

690

 

690

 

690

 

690

Titres non cotés

 

11 925

 

11 925

 

12 097

 

12 097

Créances rattachées

 

 

 

 

 

 

 

 

        Total

 

12 615

 

12 615

 

12 787

 

12 787

 

 

Parmi les actions et autres titres à revenu variable sont enregistrés 11 925 K€ d’OPCVM contre 12 097 K€ d’OPCVM sans pour autant contenir des OPCVM de capitalisation.

Sur les titres de placement à revenu variable, les moins-values latentes faisant l’objet d’une dépréciation s’élèvent à 1 000 K€ au 31 décembre 2009 contre 795 K€ au 31 décembre 2008. Les plus-values latentes sur les titres de placement à revenu variable s’élèvent à 750 K€ au 31 décembre 2009 contre 718 K€ au 31 décembre 2008.

 

4.4.2. Evolution des titres d’investissement :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2008

Achats

Cessions

Remboursement

Conversion

Décote/surcote

Transferts

Autres variations

31/12/2009

Effets publics

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Obligations et autres titres à revenu fixe

163 039

0

-15 014

-28 119

0

0

0

-1 723

118 183

        Total

163 039

0

-15 014

-28 119

0

0

0

-1 723

118 183

 

La Banque Populaire d’Alsace a investi en 2004 dans trois tranches de CDO-Collateralised Debt Obligation-ARIA. La tranche de 2 000 K€ a été remboursée intégralement lors de son échéance le 7 octobre 2009 ; la tranche de 15 000 K€ a été vendue par anticipation en date du 4 décembre 2009 au prix de 82,20% du nominal. Le remboursement de la dernière tranche de 25 000 K€ devrait intervenir le 7 octobre 2011.

 

4.4.3. Reclassements d’actifs. — La Banque Populaire d’Alsace n’a pas opéré de reclassement d’actif en application des dispositions du règlement CRC n° 2008-17 du 10 décembre 2008 afférent aux transferts de titres hors de la catégorie « Titres de transaction » et hors de la catégorie « Titres de placement ».

 

4.5. Participations, parts dans les entreprises liées :

4.5.1. Participations, parts dans les entreprises liées :

 

(En milliers d’euros)

Notes

31/12/2009

31/12/2008

Immobilisations financières brutes

4.5.2

344 258

332 605

Dépréciations

4.5.2

-11 251

-2 877

Immobilisations financières nettes

4.5.2

333 007

329 728

Participations mises en équivalence

 

0

0

Ecarts de conversion

 

0

0

Créances rattachées et autres

 

171

0

        Total

 

333 178

329 728

 

4.5.2. Evolution des immobilisations financières :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2008

Augmentations

Diminutions

Conversion

Autres variations

31/12/2009

Valeurs brutes

 

 

 

 

 

 

    Participations et autres titres détenus à long terme

323 043

9 342

-2

0

-3 794

328 589

    Parts dans les entreprises liées

9 562

6 250

 

0

-143

15 669

    Sous-total

332 605

15 592

-2

0

-3 937

344 258

Dépréciations

 

 

 

 

 

 

    Participations et autres titres à long terme

-760

-8 222

250

0

-401

-9 133

    Parts dans les entreprises liées

-2 117

-2

2

0

-1

-2 118

    Sous-total

-2 877

-8 224

252

0

-402

-11 251

        Total

329 728

7 368

250

0

-4 339

333 007

 

La banque Populaire d’Alsace a renforcé sa participation dans les sociétés ALSACE CREATION et SIPMEA à hauteur respectivement de 900 K€ et 6 250 K€. Concernant cette dernière, compte tenu de la quote-part de détention du capital, un reclassement de participations à parts dans les entreprises liées a été opéré durant l’exercice 2009 pour le montant détenu à fin décembre 2008, soit 6 905 K€.

En outre, SOFIRHIN, filiale à 100% de la Banque Populaire d’Alsace a fait l’objet d’une transmission universelle du patrimoine générant un transfert de participation pour 1 232 K€ et concomitamment la sortie du titre SOFIRHIN pour 7 049 K€.

Par ailleurs, pour se conformer à la préconisation de la Commission Bancaire ainsi qu’à la norme comptable du groupe BPCE, les souscriptions de certificats d’association imposées par les mécanismes de garantie prévu par les règlements du Comité de la Réglementation bancaire et Financière n° 99-06 et 99-15 ont été transférées du poste « Autres Actifs » vers le poste « Autres Titres détenus à long terme » pour un montant de 1 535 K€.

 

Enfin, les participations détenues dans BPCE et BP Participations sont inscrites sur la ligne « Titres de participation » pour un montant respectif avant dépréciation de 294 457 K€ et 8 205 K€ au 31 décembre 2009 contre une valeur brute de la participation détenue dans la Banque Fédérale des Banques Populaires de 293 876 K€ au 31 décembre 2008.

 

Création de BPCE. — Le 31 juillet 2009, après la réalisation d’apports en numéraire et d’apports partiels d’actifs en vue de la constitution de la BPCE, la BFBP - devenue BP Participations - et la CNCE – devenue CE Participations – ont respectivement transmis les titres BPCE reçus en rémunération aux Banques Populaires et aux Caisses d’Épargne afin que les deux réseaux détiennent conjointement le capital du nouvel organe central.

 

Les titres BPCE ont été attribués à la Banque Populaire d’Alsace proportionnellement à sa quote-part de détention dans le capital de la BFBP, devenue BP Participations.

 

La transmission à l’établissement des titres BPCE rémunérant l’apport en numéraire, soit une quote-part de 6 528 K€, constitue un dividende à concurrence de 343 K€ et une réduction du prix de revient des titres BP Participations de 6 185 K€.

 

La valeur comptable des titres BPCE émis en rémunération de l’apport partiel d’actif et, par différence, celle des actions BP Participations (ex-BFBP), ont été établies en appliquant les principes définis par l’article 115-2 du Code Général des Impôts :

— détermination de la valeur comptable des actions BPCE par application à la valeur comptable des actions ordinaires BP Participations dans les livres des Banques Populaires du rapport existant, à la date de réalisation des apports, entre la valeur des titres BPCE attribués et la valeur des actions ordinaires BP Participations. Les titres BPCE ont été inscrits au bilan de l’établissement pour 287 099 K€ ;

— réduction de la valeur comptable des titres BP Participations à due concurrence ;

— maintien sans modification du prix de revient des actions de préférence BP Participations.

 

En milliers d’euros

31 décembre 2008

Réinvestissement des dividendes

Rachat actions BFBP à SAS PONANT

Titres issus des apports en numéraire

Titres issus de l’apport partiel d’actifs

Cessions des actions BPCE de BP Participations

31 décembre 2009

Titres BP Participations (ex-BFBP)

293 876

7 315

298

-6 185

-287 099

 

8 205

Titres BPCE

 

 

 

6 528

287 099

830

294 457

Valeur brute

293 876

7 315

298

343

0

830

302 662

 

Valorisation de la participation détenue dans BPCE et BP Participations. — Les travaux de valorisation réalisés dans le contexte de l’arrêté des comptes de l’exercice 2009 se sont traduits par une dépréciation de 8 205 K€ des titres BP Participations. Cette dépréciation est inscrite en « Gains et pertes sur actifs immobilisés »

 

(En milliers d’euros)

31/12/2008

Réinvestissemnt des dividendes

Rachat actions BFBP & SAS Ponant

Titres issus des apports en numéraire

Titres issus de l'apport partiel d'actifs

Cessions des actions BPCE de BP Particpations

31/12/2009

Titres BP Participations (ex-BFBP)

293 876

7 315

298

-6 185

-287 099

 

8 205

Titres BPCE

 

 

 

6 528

287 099

830

294 457

Valeur brute

293 876

7 315

298

343

0

830

302 662

 

4.5.3 Evaluation des participations et autres titres détenus à long terme :

 

(En milliers d’euros)

Sociétés cotées

Sociétés non cotées

 

Valeur estimative des titres

 

Valeur brute

Dépréciations

Valeur brute

Dépréciations

Total Valeur nette

Selon le cours de bourse

Autres méthodes

Participations et autres titres détenus à long terme

 

 

 

 

 

 

 

    Sur établissements de crédit

 

 

303 295

-8 205

295 090

 

295 090

    Sur autres sociétés à caractère financier

 

 

 

 

 

 

 

    Sur autres sociétés

 

 

23 759

-928

22 831

 

22 831

Autres titres détenus à long terme

 

 

1 535

 

1 535

 

1 535

        Total des participations

 

 

328 589

-9 133

319 456

 

319 456

Valeurs nettes

 

319 456

 

 

 

Rappel 31 décembre 2008

 

 

 

 

 

 

 

    Participations et autres titres détenus à long terme

 

 

 

 

 

 

 

        Sur établissements de crédit

 

 

293 876

 

293 876

 

293 876

        Sur autres sociétés à caractère financier

 

 

 

 

 

 

 

        Sur autres sociétés

 

 

29 167

-760

28 407

 

28 407

Autres titres détenus à long terme

 

 

 

 

 

 

 

        Total des participations

 

 

323 043

-760

322 283

 

322 283

Valeurs nettes

 

322 283

 

 

 

 

4.5.4. Opérations avec les entreprises liées :

 

(En milliers d’euros)

Établissements de crédit

Autres entreprises

31/12/2009

31/12/2008

Créances

 

775

775

186

    dont subordonnées

 

 

 

 

Dettes

 

245

245

4 128

    Dont subordonnées

 

 

 

 

Engagements donnés

 

 

 

 

    Engagements de financement

 

 

 

 

    Engagements de garantie

 

 

 

 

 

4.6. Immobilisations incorporelles et corporelles :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2009

31/12/2008

 

Valeurs brutes

Amortissements et dépréciations

Valeurs nettes

Valeurs brutes

Amortissements et dépréciations

Valeurs nettes

Immobilisations d'exploitation

 

 

 

 

 

 

Immobilisations incorporelles

1 741

-1 175

566

1 731

-1 047

684

    Droits au bail et fonds commerciaux

778

-516

262

778

-443

335

    Logiciels

712

-659

53

702

-604

98

    Autres

251

 

251

251

 

251

Immobilisations corporelles

112 577

-58 638

53 939

106 533

-53 849

52 684

    Terrains

2 538

 

2 538

2 629

 

2 629

    Constructions

91 963

-45 048

46 915

85 814

-41 087

44 727

    Parts de SCI

 

 

 

8

 

8

    Autres

18 076

-13 590

4 486

18 082

-12 762

5 320

        Total

114 318

-59 813

54 505

108 264

-54 896

53 368

Immobilisations hors exploitation

792

-420

372

792

-373

419

Immobilisations données en location simple non financière

 

 

 

 

 

 

        Total

115 110

-60 233

54 877

109 056

-55 269

53 787

 

4.7. Ecarts d’acquisition. — Aucun élément d’information n’est à relater dans le cadre des écarts d’acquisition.

 

4.8. Comptes de régularisation et autres actifs :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2009

31/12/2008

Autres actifs et emplois divers

37 934

33 679

    Comptes de règlement sur opérations sur titres

4

 

    Primes sur instruments conditionnels achetés

6 000

961

    Impôts différés actifs

9 537

7 024

    Débiteurs divers

22 393

25 694

Comptes de régularisation

33 948

45 524

    Comptes d'encaissement

324

775

    Comptes d'ajustement

107

 

    Comptes d'écart

 

 

    Pertes potentielles sur contrats de couverture non dénoués

 

 

    Pertes potentielles sur contrats de couverture dénoués

 

 

    Charges constatées d'avance

5 326

1 774

    Autres comptes de régularisation

28 191

42 975

        Total

71 882

79 203

 

Les certificats d’association figurant dans la ligne « Débiteurs divers » à l’actif en 2008 pour 1 535 K€ ont été reclassés en 2009 dans le poste « Participations et autres titres détenus à long terme »

 

4.9. Dettes représentées par un titre :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2009

31/12/2008

Bons de caisse et bons d'épargne

397

1 145

Titres du marché interbancaire

79 000

64 000

Titres de créances négociables

138 682

196 986

Obligations émises

 

 

Autres dettes représentées par un titre

 

 

Dettes rattachées

4 179

3 366

        Total

222 258

265 497

 

Les primes de remboursement ou d’émission restant à amortir s’élèvent respectivement à 623 K€ à l’actif et à 108 K€ au passif.

Le solde non amorti correspond à la différence entre le montant initialement reçu et le prix de remboursement des dettes représentées par un titre.

 

4.10. Comptes de régularisation et autres passifs :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2009

31/12/2008

Autres passifs

42 608

45 607

    Comptes de règlement sur opérations sur titres

 

17

    Primes sur instruments conditionnels vendus

164

159

    Impôts différés passifs

4 058

4 596

    Dettes de titres

 

 

    Créditeurs divers

38 386

40 835

Comptes de régularisation

80 500

75 247

    Comptes d'encaissement

20 330

19 026

    Comptes d'ajustement

 

139

    Comptes d'écart

 

 

    Gains potentiels sur contrats de couverture non dénoués

 

 

    Gains potentiels sur contrats de couverture dénoués

 

 

    Produits constatés d'avance

29 094

27 194

    Charges à payer

25 511

24 153

    Autres comptes de régularisation

5 565

4 735

        Total

123 108

120 854

 

4.11. Provisions :

4.11.1. Tableau de variations des provisions :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2008

Dotations

Utilisations et reprises

Conversion

Variation de périmètre

Autres

31/12/2009

Provisions pour risques de contrepartie

7 707

3 142

-2 782

0

0

0

8 067

Provisions pour engagements sociaux

40 958

878

-277

0

0

0

41 559

Provisions pour PEL/CEL

3 396

2 636

-331

0

0

0

5 701

Autres provisions pour risques

7 761

2 760

-3 994

0

0

0

6 527

    Portefeuille titres et instruments financiers à terme

1 567

0

-1 567

0

0

0

0

    Immobilisations financières

0

0

0

0

0

0

0

    Promotion immobilière

0

0

0

0

0

0

0

    Provisions pour impôts

65

2 357

-45

0

0

0

2 377

    Autres

6 129

403

-2 382

0

0

0

4 150

Provisions exceptionnelles

1 221

0

-1 090

0

0

0

131

    Provisions pour restructurations informatiques

0

0

0

 

0

0

0

    Provisions pour restructurations exceptionnelles

0

0

0

0

0

0

0

    Autres provisions exceptionnelles

1 221

0

-1 090

0

0

0

131

        Total

61 043

9 416

-8 474

0

0

0

61 985

 

4.11.2. Provisions et dépréciations constituées en couverture de risques de contrepartie :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2008

Dotations

Utilisations/ reprises

Autres

31/12/2009

Dépréciations inscrites en déduction des éléments d'actif

 

 

 

 

 

Dépréciations pour créances douteuses

129 898

53 011

-52 333

0

130 576

Dépréciations pour risques de marché

7 139

8 989

-1 852

-65

14 211

Dépréciations pour risques pays

0

0

0

0

 

        Total des dépréciations

137 037

62 000

-54 185

-65

144 787

Provisions

 

 

 

 

 

Provisions sur engagements hors bilan

3 022

2 149

-1 615

0

3 556

Provisions pour risques pays

0

0

0

0

0

Provisions sectorielles

0

0

0

0

0

Provisions pour risques de contrepartie clientèle

4 685

993

-1 167

0

4 511

Autres provisions clientèle

0

0

0

0

0

        Total des provisions

7 707

3 142

-2 782

0

8 067

        Total

144 744

65 142

-56 967

-65

152 854

 

4.11.3. Provisions pour engagements sociaux :

— Avantages postérieurs à l'emploi à cotisations définies : Les régimes à cotisations définies concernent les régimes de retraites obligatoires gérés par la sécurité sociale et par les caisses de retraite AGIRC et ARRCO et des régimes sur complémentaires auxquels adhèrent les Banques Populaires. L'engagement de la Banque Populaire d’Alsace est limité au versement des cotisations (9 155 K€ en 2009).

 

— Avantages postérieurs à l'emploi à prestations définies et avantages à long terme : Les engagements de la Banque Populaire d’Alsace concernent les régimes suivants :

— Le régime de retraite des banques populaires géré par la Caisse Autonome de Retraite des Banques Populaires (CAR) concerne les prestations de retraite issues de la fermeture du régime de retraite bancaire au 31 décembre 1993 ;

— Retraites et assimilés : indemnités de fin de carrière et avantages accordés aux retraités ;

— Autres : bonification pour médailles d'honneur du travail et autres avantages à long terme.

 

Ces engagements sont calculés conformément aux dispositions de la Recommandation n° 2003-R-01 du Conseil national de la comptabilité.

 

— Analyse des actifs et passifs comptabilisés au bilan :

 

(En milliers d’euros)

Régime CARBP

Retraites

Autres engagements

31/12/2009

Régime CARBP

Retraites

Autres engagements

31/12/2008

Valeur actualisée des engagements financés

39 050

14 476

4 222

57 748

39 840

14 208

4 311

58 359

Juste valeur des actifs du régime

-10 241

-1 799

 

-12 040

-9 139

-2 390

 

-11 529

Valeur actualisée des engagements non financés

 

 

 

 

 

 

 

 

Ecarts actuariels non reconnus

-3 366

-269

 

-3 635

-5 073

-279

 

-5 352

Coûts des services passés non reconnus

 

-514

 

-514

 

-520

 

-520

Solde net au bilan

25 443

11 894

4 222

41 559

25 628

11 019

4 311

40 958

Passif

25 443

11 894

4 222

41 559

25 628

11 019

4 311

40 958

Actif

 

 

 

 

 

 

 

 

 

La CARBP est au 31 décembre 2009 une Institution de Retraite Supplémentaire. Son statut change au 1er janvier 2010 pour devenir une Institution de Gestion de Retraite Supplémentaire qui assure la gestion administrative des engagements de retraite issus de la retraite bancaire. Les encours sont externalisés auprès d’un assureur. Cette externalisation n’a pas d’incidence comptable directe pour le Groupe Banque Populaire d’Alsace.

 

— Ajustements lié à l’expérience au titre du régime de retraite des Banques Populaire (CARBP) : Les ajustements liés à l’expérience indiquent les variations d’actifs ou de passifs qui ne sont pas liées à des changements d’hypothèses actuarielles.

Au 31 décembre 2009, les actifs de couverture du régime de retraite des Banques Populaires sont répartis à hauteur de 52,5% en obligations, 35,32% en actions, 0% en actifs immobiliers et 12,18% en actifs monétaires. Les rendements attendus des actifs du régime sont calculés en pondérant le rendement anticipé sur chacune des catégories d’actifs par leur poids respectif dans la juste valeur des actifs.

 

— Analyse de la charge de l'exercice :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2009

31/12/2008

 

Régime CARBP

Retraites

Autres engagements

Total

Régime CARBP

Retraites

Autres engagements

Total

Droits liquidés sur la période

-1 464

210

-396

-1 650

-1 418

-272

-395

-2 085

Droits acquis sur la période

0

576

196

772

0

535

202

737

Coût financier

1 460

532

146

2 138

1 603

585

183

2 371

Rendement attendu des actifs de couverture

-311

-38

0

-349

-438

-110

0

-548

Versement de la période au fonds

0

-524

0

-524

0

-1 460

0

-1 460

Modification de régime comptabilisée sur la période

0

6

0

6

0

6

0

6

Ecarts actuariels : amortissement de l'exercice

130

41

-36

135

0

0

-254

-254

Autres éléments

0

73

0

73

0

130

0

130

 

 

— Principales hypothèses actuarielles :

 

En pourcentage

Régime CARBP

Retraites

Autres engagements

 

31/12/2009

31/12/2008

31/12/2009

31/12/2008

31/12/2009

31/12/2008

Taux d'actualisation

3,92%

3,82%

3,41%

3,62%

3,26%

3,39%

Rendement attendu des actifs de couverture

5,50%

3,40%

2,93%

3,51%

 

 

Rendement attendu des droits à remboursement

 

 

 

 

 

 

 

La table de mortalité utilisée est TGH TGF 05.

 

— Schéma d’attribution gratuite d’actions (SAGA) : L’assemblée générale extraordinaire des actionnaires de Natixis qui s’est tenue le 24 mai 2007 a autorisé le directoire à procéder à l’attribution d’actions aux collaborateurs des trois groupes (Banque Populaire, Caisse d’Épargne et Natixis).

Le 12 novembre 2007, chaque collaborateur bénéficiaire s’est ainsi vu doté, par le directoire, de droits non négociables permettant l’attribution d’actions Natixis, à l’issue d’une période de deux ans. Initialement fixé à 60, le nombre d’actions attribuées à chaque salarié a été porté à 93, afin de tenir compte des effets de l’opération d’augmentation de capital réalisée le 30 septembre 2008 par Natixis.

Chaque entité a constaté dans ses comptes une charge correspondant à la quote-part attribuée in fine à ses propres salariés refacturée par Natixis à l’issue de la période d’acquisition.

Au 31 décembre 2009, le montant constaté à ce titre s’élève à 1 292 K€. La provision constituée pour couvrir cette charge a été reprise à cette occasion.

 

4.11.4. Provisions PEL / CEL :

— Encours des dépôts collectés :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2009

31/12/2008

Encours collectés au titre des Plans d'épargne logement (PEL)

265 752

220 936

    Ancienneté de moins de 4 ans

 

 

    Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans

156 998

187 603

    Ancienneté de plus de 10 ans

96 769

111 180

Encours collectés au titre des plans épargne logement

519 519

519 719

Encours collectés au titre des comptes épargne logement

34 194

34 664

        Total

553 713

554 383

 

— Encours des crédits octroyés :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2009

31/12/2008

Encours de crédits octroyés au titre des plans épargne logement

5 997

5 433

    Au titre des plans épargne logement

 

 

    Au titre des comptes épargne logement

9 238

8 990

        Total

15 235

14 423

 

— Provisions sur engagements liés aux comptes et plans épargne logement (PEL et CEL) :

 

(En milliers d’euros)

01/01/2009

Dotations/ reprises nettes

31/12/2009

Provisions constituées au titre des PEL

7

106

113

    Ancienneté de moins de 4 ans

 

 

 

    Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans

302

1 362

1 664

    Ancienneté de plus de 10 ans

1 889

1 122

3 011

Provisions constituées au titre des plans épargne logement

2 198

2 590

4 788

Provisions constituées au titre des comptes épargne logement

912

-320

592

Provisions constituées au titre des crédits PEL

29

-10

19

Provisions constituées au titre des crédits CEL

257

45

302

Provisions constituées au titre des crédits épargne logement

286

35

321

        Total

3 396

2 305

5 701

 

 

4.12. Dettes subordonnées :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2009

31/12/2008

Dettes subordonnées à durée déterminée

78 473

98 558

Dettes subordonnées à durée indéterminée

 

 

Dépôts de garantie à caractère mutuel

 

 

Dettes rattachées

434

1 290

        Total

78 907

99 848

 

 

Les emprunts subordonnés sont tous des emprunts en euro émis par BPCE.

 

Les fonds concernés sont les suivants :

 

Montant (en milliers d’euros)

Devise

Date d'émission

Taux

Majoration d'intérêts en points de base (1)

Date d'échéance si non indéterminée

Emprunts inférieurs à 10% du poste

 

 

 

 

 

    2 287

Eur

15/12/1997

6,38%

 

09/06/2010

    2 286

Eur

25/02/1998

5,78%

 

06/06/2010

    3 000

Eur

01/02/2001

5,58%

 

16/02/2011

    1 000

Eur

18/06/2002

 

0,47%

23/07/2012

    1 000

Eur

18/10/2002

 

0,48%

25/11/2012

Emprunts supérieurs à 10% du poste

 

 

 

 

 

    18 900

Eur

28/02/2000

 

0,34%

04/05/2010

    10 000

Eur

23/06/2004

 

0,27%

04/08/2014

    15 000

Eur

23/05/2006

 

0,18%

22/07/2016

    25 000

Eur

25/06/2007

 

0,16%

10/07/2017

(1) au-dessus de l'Euribor 3 mois.

 

 

Ces différents emprunts ne bénéficient d’aucune possibilité de remboursement anticipé et répondent aux même conditions de subordination : en cas de liquidation, ils sont remboursés à un prix égal au pair et leur remboursement n’intervient qu’après désintéressement complet de tous les créanciers, privilégiés ou chirographaire, mais avant le remboursement des prêts participatifs accordés à l’emprunteur, des titres participatifs et des titres super subordonnés émis.

Ces emprunts subordonnés sont pris en compte dans le calcul des fonds propres prudentiels de la Banque Populaire d’Alsace au titre de l’article 4.d du règlement n°90-02 du CRBF.

 

4.13. Fonds pour risques bancaires généraux :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2008

Augmentation

Diminution

Autres variations

31/12/2009

Fonds Régional de Solidarité

26 512

 

 

-452

26 060

Fonds de Garantie Mutuel

 

 

 

452

452

Fonds pour Risques Bancaires Généraux

35 346

459

-7 802

 

28 003

        Total

61 858

459

-7 802

 

54 515

 

 

Au 31 décembre 2009, le FRBG a été repris à hauteur de 7 802 K€.

 

4.14. Capitaux propres :

 

(En milliers d’euros)

Capital

Primes d'émission

Réserves consolidées et autres

Capitaux propres (hors FRBG)

Intérêts minoritaires

Capitaux propres au 31 décembre 2007 (après affectation)

225 738

155 396

193 483

574 617

0

Augmentation de capital

55 313

0

0

55 313

0

Ecart de conversion

0

0

0

0

0

Changements de méthode

0

0

0

0

 

Régularisation stock impôt différé

 

 

2 094

2 094

 

Elimination des titres consolidés

-22 191

0

 

-22 191

0

Capitaux propres au 31 décembre 2008 avant affectation

258 860

155 396

195 577

609 833

0

Résultat de la période

 

 

31 872

31 872

0

Distribution

 

 

-9 717

-9 717

0

Capitaux propres au 31 décembre 2008 (après affectation)

258 860

155 396

217 732

631 988

0

Augmentation de capital

0

0

0

0

0

Ecart de conversion

0

0

0

0

0

Changements de méthode

0

0

0

0

 

Régularisation stock impôt différé

 

 

-23

-23

 

Elimination des titres consolidés

19 165

0

 

19 165

0

Résultat de la période

 

 

27 798

27 798

0

Capitaux propres au 31 décembre 2009

278 025

155 396

245 507

678 928

0

 

 

Le capital social de la Banque Populaire d’Alsace s’élève à 286 875 K€ et est composé pour 229 500 K€ de 15 300 000 parts sociales de nominal 15 € détenues par les sociétaires et une SAS – structure de portage en miroir des sociétaires - et pour 57 375 K€ de Certificats Coopératifs d’Investissement détenus par Natixis (CCI).

Au 31 décembre 2009, 8 850 K€ correspondant à 589 985 parts sociales sont détenus par la SAS structure de portage.

Les titres détenus par la SAS sont éliminés dans la présentation consolidée du capital social.

 

4.15. Durée résiduelle des emplois et ressources. — Les emplois et ressources à terme définis sont présentés selon la durée restant à courir avec créances et dettes rattachées.

 

(En milliers d’euros)

moins de 3 mois

de 3 mois à 1 an

de 1 an à 5 ans

plus de 5 ans

indéterminé

31/12/09

Créances sur établissements de crédit

266 931

70 445

196 253

921

 

534 550

Opérations avec la clientèle

611 866

517 669

1 699 080

2 876 561

 

5 705 176

Opérations de crédit-bail et de locations assimilées

28 150

61 068

154 979

14 329

 

258 526

Obligations et autres titres à revenu fixe

7 870

186 175

91 278

393 760

4 799

683 882

        Total des emplois

914 817

835 357

2 141 590

3 285 571

4 799

7 182 134

Dettes envers établissements de crédit

358 596

325 999

817 431

1 094 849

 

2 596 875

Opérations avec la clientèle

2 537 333

220 136

1 045 382

86 758

 

3 889 609

Dettes représentées par un titre

50 327

53 331

72 600

46 000

 

222 258

Dettes subordonnés

434

23 473

15 000

40 000

 

78 907

        Total des ressources

2 946 690

622 939

1 950 413

1 267 607

0

6 787 649

 

 

Note 5. – Informations sur les postes du hors bilan et opérations assimilées.

 

5.1. Engagements reçus et donnés :

5.1.1. Engagements de financement :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2009

31/12/2008

Engagements de financement donnés

 

 

    En faveur des établissements de crédit

20 452

7 857

    En faveur de la clientèle

629 332

540 029

        Ouverture de crédits documentaires

18 380

7 562

        Autres ouvertures de crédits confirmés

610 019

530 568

        Autres engagements

933

1 899

            Total des engagements de financement donnés

649 784

547 886

Engagements de financement reçus

 

 

    D'établissements de crédit

 

19 898

    De la clientèle

 

0

            Total des engagements de financement reçus

 

19 898

 

5.1.2. Engagements de garantie :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2009

31/12/2008

Engagements de garantie donnés

 

 

    D'ordre d'établissements de crédit

12 607

7 282

        Confirmation d'ouverture de crédits documentaires

12 607

7 282

        Autres garanties

 

 

    D'ordre de la clientèle

515 096

486 039

        Cautions immobilières

27 829

26 227

        Cautions administratives et fiscales

34 588

35 172

        Autres cautions et avals donnés

400 152

375 311

        Autres garanties données

52 527

49 329

            Total des engagements de garantie donnés

527 703

493 321

Engagements de garantie reçus d'établissements de crédit

667 862

564 996

            Total des engagements de garantie reçus

667 862

564 996

 

5.1.3. Autres engagements ne figurant pas au hors bilan :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2009

31/12/2008

 

Engagements donnés

Engagements reçus

Engagements donnés

Engagements reçus

Autres valeurs affectées en garantie en faveur d'établissements de crédit

1 324 990

 

1 123 612

 

Autres valeurs affectées en garantie reçues de la clientèle

280 190

2 123

35 162

2 137

        Total

1 605 180

2 123

1 158 774

2 137

 

Au 31 décembre 2009, les créances données en garantie dans le cadre des dispositifs de refinancement incluent plus particulièrement :

— 434 105 K€ de créances mobilisées auprès de la Banque de France dans le cadre du processus TRICP contre 355 462 K€ au 31 décembre 2008,

— 280 190 K€ de créances nanties auprès de la SFEF contre 35 162 K€ au 31 décembre 2008,

— 768 408 K€ de crédits immobiliers cautionnés auprès de BP Covered Bonds contre 675 849 K€ au 31 décembre 2008,

— 122 477 K€ de créances données en garantie auprès de la Caisse de refinancement hypothécaire contre 92 302 K€ au 31 décembre 2008.

 

Aucun autre engagement significatif n'a été donné par la Banque Populaire d’Alsace en garantie de ses propres engagements ou pour le compte de tiers.

 

5.2. Opérations sur instruments financiers à terme :

5.2.1. Engagements sur instruments financiers et change à terme :

 

 

31/12/2009

31/12/2008

 

Couverture

Autres opérations

Total

Couverture

Autres opérations

Total

Opérations fermes

 

 

 

 

 

 

    Opérations sur marchés organisés

 

 

 

 

 

 

        Contrats de taux

 

 

 

 

 

 

        Contrats de change

 

 

 

 

 

 

        Autres contrats

 

 

 

 

 

 

    Opérations de gré à gré

 

 

 

 

 

 

        Accords de taux futurs

 

 

 

 

 

 

        Swaps de taux

1 133 167

 

1 133 167

1 088 235

30 000

1 118 235

        Swaps cambistes

 

 

 

 

 

 

        Swaps financiers de devises

 

 

 

 

 

 

        Autres contrats de change

54 867

 

54 867

75 124

0

75 124

        Autres contrats à terme

 

 

 

 

 

 

            Total opérations fermes

1 188 034

 

1 188 034

1 163 359

30 000

1 193 359

Opérations conditionnelles

 

 

 

 

 

 

    Opérations sur marchés organisés

 

 

 

 

 

 

        Options de taux

 

 

 

 

 

 

    Options de change

 

 

 

 

 

 

        Autres options

 

 

 

 

 

 

    Opérations de gré à gré

 

 

 

 

 

 

        Options de taux

345 412

 

345 412

320 308

 

320 308

        Options de change

562

 

562

8 910

 

8 910

        Autres options

 

 

 

 

 

 

            Total opérations conditionnelles

345 974

 

345 974

329 218

 

329 218

            Total instruments financiers et change à terme

1 534 008

 

1 534 008

1 492 577

30 000

1 522577

 

 

Les montants nominaux des contrats recensés dans ce tableau ne constituent qu’une indication de volume de l’activité du Groupe Banque Populaire d’Alsace sur les marchés d’instruments financiers à la clôture de l’exercice et ne reflètent pas les risques de marché attachés à ces instruments.

Les engagements sur instruments de taux d’intérêt négociés sur des marchés de gré à gré portent essentiellement sur des swaps de taux pour les opérations à terme ferme et sur des contrats de garantie de taux pour les opérations conditionnelles.

Les engagements sur instruments de cours de change négociés sur des marchés de gré à gré portent essentiellement sur des swaps de devises.

La Banque Populaire d’Alsace a procédé en 2009 à la résiliation. — — De quatre contrats de floor d’un montant notionnel total de 155 000 K€, cette opération générant une plus-value de 1 061 K€.

— Et de quatre contrats de swaps de macro-couverture emprunteur taux variable/prêteur taux fixe d’un montant notionnel total de 85 000 K€, cette opération dégageant une plus-value de 2 115 K€.

Elle a également renégocié un swap de 30 000 K€ classé en position ouverte isolée au 31 décembre 2008 avec constitution d’une provision pour risque et charges à hauteur de 1 567 K€ pour couvrir les pertes latentes. Du fait de cette renégociation entraînant une modification significative des caractéristiques de cet instrument, ce dernier a été reclassé en opération de couverture avec reprise de la provision antérieurement constituée.

 

5.2.2. Ventilation par type de portefeuille des instruments financiers de taux d’intérêt négociés sur un marché de gré à gré :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2009

31/12/2008

 

Micro couverture

Macro couverture

Position ouverte isolée

Gestion spécialisée

Total

Micro couverture

Macro couverture

Position ouverte isolée

Gestion spécialisée

Total

Opérations fermes

359 967

773 200

 

 

1 133 167

330 778

757 457

30 000

 

1 118 235

    Accords de taux futurs

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

    Swaps de taux

359 967

773 200

 

 

1 133 167

330 778

757 457

30 000

 

1 118 235

    Swaps financiers de devises

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

    Autres contrats à terme de taux

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

    Opérations conditionnelles

192 412

153 000

 

 

345 412

162 308

158 000

 

 

320 308

    Options de taux

192 412

153 000

 

 

345 412

162 308

158 000

 

 

320 308

        Total

552 379

926 200

 

 

1 478 579

493 086

915 457

30 000

 

1 438 543

 

Il n’y a pas eu de transferts d’opérations vers un autre portefeuille au cours de l’exercice.

 

5.2.3. Durée résiduelle des engagements sur instruments financiers à terme :

 

(En milliers d’euros)

de 0 à 1 an

de 1 à 5 ans

plus de 5 ans

31/12/2009

Opérations sur marches organises

 

 

 

 

    Opérations fermes

 

 

 

 

    Opérations conditionnelles

 

 

 

 

Opérations sur marches de gré a gré

215 598

864 805

398 176

1 478 579

    Opérations fermes

146 501

711 009

275 657

1 133 167

    Opérations conditionnelles

69 097

153 796

122 519

345 412

        Total

215 598

864 805

398 176

1 478 579

 

5.3. Ventilation du bilan par devise. — Au 31 décembre 2009, les encours de prêts à la clientèle en Franc Suisse s’élèvent à 200 135 K€ et les encours de change à terme totalisent 54 867 K€ contre respectivement 181 661 K€ et 75 124 K€ au 31 décembre 2008.

 

Note 6. – Informations sur le compte de résultat.

 

6.1. Intérêts, produits et charges assimilés :

 

(En milliers d’euros)

Exercice 2009

Exercice 2008

 

Charges

Produits

Net

Charges

Produits

Net

Opérations avec les établissements de crédit

-76 374

10 453

-65 921

-87 706

21 585

-66 121

Opérations avec la clientèle

-88 768

240 141

151 373

-95 701

256 522

160 821

Obligations et autres titres à revenu fixe

-11 579

17 767

6 188

-21 559

16 349

-5 210

Autres (*)

-37 558

38 253

695

-43 730

59 074

15 344

        Total

-214 279

306 614

92 335

-248 696

353 530

104 834

(*) Dont 13 019 K€ de charges nettes au titre des opérations de macro-couverture pour l’exercice 2009 contre 2 018 K€ de produits nets pour l’exercice 2008.

 

Les produits d'intérêts sur opérations avec les établissements de crédit comprennent 409 K€ au titre de la rémunération des fonds du Livret A et du LDD centralisés à compter de l’année 2009 à la Caisse des dépôts et consignations.

Les variations de la provision épargne-logement impactent la ligne des opérations avec la clientèle. Au titre de l’exercice 2009 cette ligne présente une dotation nette de 2 304 K€ contre une reprise nette de 2 214 K€ au titre de l’exercice 2008.

 

6.2. Revenus des titres à revenu variable :

 

(En milliers d’euros)

Exercice 2009

Exercice 2008

Actions et autres titres à revenu variable

72

168

Participations et autres titres détenus à long terme

7 923

14 291

Parts dans les entreprises liées

2 111

434

        Total

10 106

14 893

 

6.3. Commissions :

 

(En milliers d’euros)

Exercice 2009

Exercice 2008

 

Charges

Produits

Net

Charges

Produits

Net

Opérations de trésorerie et interbancaire

-138

318

180

-196

399

203

Opérations avec la clientèle

590

58 987

59 577

-201

55 069

54 868

Opérations sur titres

-50

4 316

4 266

-65

3 928

3 863

Opérations sur moyens de paiement

-13 799

26 407

12 608

-12 541

25 236

12 695

Opérations de change

 

240

240

 

251

251

Engagements hors-bilan

-236

1 675

1 439

-217

1 340

1 123

Prestations de services financiers

-392

4 024

3 632

-468

3 820

3 352

Activités de conseil

 

 

 

 

 

 

        Total

-14 025

95 967

81 942

-13 688

90 043

76 355

 

6.4. Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation :

 

(En milliers d’euros)

Exercice 2009

Exercice 2008

Titres de transaction

0

0

Opérations de change

1 424

1 495

Instruments financiers à terme

1 311

-2 257

    Instruments financiers à terme

-256

-690

    Mouvements de provisions

1 567

-1 567

        Total

2 735

-762

 

Suite à la renégociation en 2009 du swap de trading, la provision de 1 567 K€ constituée au 31 décembre 2008 a été reprise à due concurrence en 2009.

 

6.5. Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés :

 

(En milliers d’euros)

Exercice 2009

Exercice 2008

 

Placement

TAP

Total

Placement

TAP

Total

Dépréciations

 

 

 

 

 

 

    Dotations

-366

0

-366

-1 959

0

-1 959

    Reprises

644

0

644

13

0

13

Résultat de cession

65

0

65

6

0

6

Autres éléments

0

0

0

0

0

0

        Total

343

0

343

-1 940

0

-1 940

 

6.6. Autres produits et charges d'exploitation bancaire :

 

(En milliers d’euros)

Exercice 2009

Exercice 2008

 

Charges

Produits

Total

Charges

Produits

Total

Quote-part d'opérations faites en commun

-474

659

185

-463

482

19

Refacturations de charges et produits bancaires

0

0

0

0

0

0

Opérations de crédit-bail et location financière

 

 

 

 

 

 

    Résultats de cession

-1 186

89

-1 097

-824

166

-658

    Dépréciations

-1 159

1 746

587

-1 920

1 616

-304

    Autres produits et charges

-902

596

-306

-1 355

691

-664

    Sous-total

-3 247

2 431

-816

-4 099

2 473

-1 626

Opérations de location simple

 

 

 

 

 

 

    Résultats de cession

-1 380

38

-1 342

-217

49

-168

    Dépréciations

-996

9

-987

-2 022

2

-2 020

    Autres produits et charges

-1 437

1 761

324

-26

1 991

1 965

    Sous-total

-3 813

1 808

-2 005

-2 265

2 042

-223

Autres produits et charges accessoires

-419

4 761

4 342

-377

4 014

3 637

        Total

-7 953

9 659

1 706

-7 204

9 011

1 807

 

6.7. Charges générales d'exploitation :

 

(En milliers d’euros)

Exercice 2009

Exercice 2008

Frais de personnel

 

 

    Salaires et traitements

-45 326

-47 195

    Charges de retraite et assimilées (1)

-7 889

-6 763

    Autres charges sociales

-16 502

-16 589

    Intéressement des salariés

-5 384

-5 549

    Participation des salariés

-784

-922

    Impôts et taxes liés aux rémunérations

-4 739

-4 468

        Total « Frais de personnel »

-80 624

-81 486

Autres charges d'exploitation

 

 

    Impôts et taxes

-3 614

-3 188

    Autres charges générales d'exploitation

-41 844

-40 958

        Total « Autres charges d'exploitation »

-45 458

-44 146

        Total

-126 082

-125 632

(1) incluant les dotations, utilisations et reprises de provisions pour engagements sociaux (note 4.11.3).

 

 

L’effectif moyen du personnel en activité au cours de l'exercice, ventilé par catégories professionnelles est le suivant : 387 cadres et 808 non cadres, soit un total de 1 195 personnes.

 

6.8. Coût du risque :

 

 

Exercice 2009

Exercice 2008

 

Dotations

Reprises nettes

Pertes non couvertes

Récupérations sur créances amorties

Net

Dotations

Reprises nettes

Pertes non couvertes

Récupérations sur créances amorties

Net

Dépréciations

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

    Interbancaires

 

 

 

14

14

 

 

-322

24

-298

    Clientèle

-50 719

32 253

-1 068

388

-19 146

-49 126

36 749

-2 053

436

-13 994

    Titres et débiteurs divers

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

-50 719

32 253

-1 068

402

-19 132

-49 126

36 749

-2 375

460

-14 292

Provisions

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

    Engagements hors-bilan

-2 150

1 615

 

 

-535

-250

610

 

 

360

    Provisions pour risques clientèle

-993

1 167

 

 

174

-820

1 158

 

 

338

    Provisions risques-pays

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

-3 143

2 782

 

 

-361

-1 070

1 768

 

 

698

        Total

-53 862

35 035

-1 068

402

-19 493

-50 196

38 517

-2 375

460

-13 594

dont :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

    Reprises de dépréciations devenues sans objet

 

35 035

 

 

 

 

38 517

 

 

 

    Reprises de dépréciations utilisées

 

14 107

 

 

 

 

15 826

 

 

 

        Total reprises

 

49 142

 

 

 

 

54 343

 

 

 

    Pertes couvertes par des dépréciations

 

-14 107

 

 

 

 

-15 826

 

 

 

Reprises nettes

 

35 035

 

 

 

 

38 517

 

 

 

 

6.9. Quote-part dans le résultat net des entreprises mises en équivalence. — Non applicable.

 

6.10. Gains ou pertes sur actifs immobilisés :

 

(En milliers d’euros)

Exercice 2009

Exercice 2008

 

Participations et autres titres à long terme

Titres d'investissement

Immobilisations corporelles et incorporelles

Total

Participations et autres titres à long terme

Titres d'investissement

Immobilisations corporelles et incorporelles

Total

Dépréciations

 

 

 

 

 

 

 

 

    Dotations

-8 223

 

 

-8 223

-482

 

 

-482

    Reprises

253

 

 

253

90

 

 

90

Résultat de cession

186

-2 684

2 061

-437

-57

 

91

34

        Total

-7 784

-2 684

2 061

-8 407

-449

 

91

-358

 

 

Les dotations sur titres de participations ont notamment été impactées par le provisionnement de la ligne BP Participations à hauteur de 8 205 K€.

La ligne « Résultat de cession » intègre la moins-values de 2 684 K€ résultant de la cession de la tranche CDO ARIA de 15 000 K€, et le boni de fusion de 1 285 K€ dégagé lors de la TUP SOFIRHIN ainsi que des plus-values de cession d’actifs immobiliers pour 753 K€.

 

6.11. Résultat exceptionnel. — Aucun résultat exceptionnel n’a été comptabilisé au cours de l’exercice 2009.

 

6.12. Impôt sur les bénéfices. — Le groupe Banque Populaire d’Alsace est membre du groupe fiscal constitué par BP Participations.

6.12.1. Réconciliation entre la charge d’impôts comptabilisée et la charge d’impôts théorique. — La réconciliation entre la charge d’impôts comptabilisée et la charge d’impôts théorique du Groupe Banque Populaire d’Alsace est la suivante :

 

 

Exercice 2009

Exercice 2008

Résultat groupe de l'exercice (avant partage)

27 798

31 872

Résultat Minoritaire

 

 

Résultat des sociétés mises en équivalence

 

 

Différences permanentes

-11 911

2 812

    Impôt de la période

9 012

13 894

    Réintégration différences permanentes

12 507

5 290

    Déduction différences permanentes

-33 430

-16 372

Déficits de l'exercice reportés en avant

36

 

Déficits antérieurs imputés sur l'exercice

 

 

Résultat fiscal consolidé

15 923

34 684

Taux d'impôt théorique

33,33%

33,33%

Impôt théorique

5 308

11 561

Avoirs fiscaux

 

 

Effets de l'intégration fiscale

 

 

Contribution exceptionnelle

151

359

Impôts sur les sociétés- Taux réduit

3

 

Etalement IS PTZ

-606

-402

Crédit impôt famille, association & apprentissage

-142

-135

Redressement fiscal

4 299

134

Carry-back

 

 

Différences de taux sur filiales étrangères

 

 

Autres

 

2 377

Charge d'impôt de l'exercice

9 013

13 894

Dont :

 

 

    Impôt exigible

12 085

13 269

    Impôt différé

-3 073

6256.12.2

 

La provision pour impôt constituée au titre du contrôle fiscal des exercices 2006 à 2008 s’élève à 2 357 K€.

 

6.12.2. Analyse des actifs et passifs d’impôts différés par nature :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2009

31/12/2008

Décalages temporaires

5 271

1 247

    Provisions pour retraite

690

-840

    Provision Épargne Logement

2 305

-2 214

    Provision médaille du travail non déduite

 

 

    Participation des salariés

-138

4

    Plus-values latentes sur OPCVM

1

-12

    Provisions réglementées

-2

-286

    Provisions TVA S/OPCVM non déduites

 

 

    CRC 2002-03 (effet tps s/provisions)

1 113

139

    Prêt à taux zéro

 

 

    CRC 2002-10 (amortissements)

1 092

1 092

    Organic

11

43

    QP de sociétés de personnes

 

 

    ICNE & Coupons à l'achat antérieurs à 1993

 

 

    GIE fiscaux

471

3 640

    Indemnités PAP

 

 

    Charges à répartir fiscalement déduites

 

 

    Autres éléments

-272

-319

    Autres décalages

3 653

-3 066

    Réserve latente sur crédit-bail et location simple

3 653

-3 066

        ID/ réserve latente brute

3 653

-3 066

        ID/ réserve latente exonérée (SICOMI)

 

 

    Décalages bilantiels Long Terme

0

0

        PV/ titres conso en sursis d'impôt

 

 

        PV/ titres non conso en sursis d'impôt

 

 

    Autres éléments (à expliquer en note)

 

 

    Décalages bilantiels Court Terme

0

0

        Apport d'actifs en régime de faveur

 

 

        Autres éléments (à expliquer en note)

 

 

    Déficits ordinaires et ARD

 

 

        Total des sources brutes d'impôts différés

8 924

-1 819

Sources d'impôts différés actifs non retenues par prudence

 

 

        Total des sources nettes d'Impôts différés

8 924

-1 819

Impôts différés total comptabilisés

-3 073

625

Dont :

 

 

    Impôt différé actif

-1 277

1 101

    Impôt différé passif

-1 796

-476

 

 

Note 7. – Périmètre de consolidation.

 

7.1. Périmètre de consolidation. — Le périmètre de consolidation comporte les entités suivantes :

— Banque Populaire d’Alsace, société anonyme coopérative à capital variable

— SPGRES, société de gestion de participations, filiale à 100% de la Banque Populaire d’Alsace, consolidée par intégration globale

— Sociétariat Banque Populaire d’Alsace, filiale à 100% de la SPGRES, société de gestion de participations dont l’objet est de réguler le capital social de la Banque Populaire d’Alsace, consolidée par intégration globale.

 

Délimitation du périmètre de consolidation. — Les entités suivantes ne sont pas consolidées en raison de leur contribution non significative aux capitaux propres et résultats consolidés de la Banque Populaire d’Alsace :

 

Filiales  

% de détention par la Banque Populaire d'Alsace *  

2008

Fonds propres avant affectation

Résultat

SOFIRHIN

100

9 150

980

SIRKA SNC

100

-47

-48

SIPMEA

97

14 075

68

EUROPEENNE DE COURTAGE

100

249

3

RESTOPAL

100

-2

-3

IMMOBILIÈRE CONCORDE

100

17

-50

SCI GEILER

100

0

0

SCI 2 RUE DE TURENNE

100

248

0

SCI VIEUX MARCHE

100

8

-1

SCI HALLES CONCORDE

100

16

7

(*) Détention directe ou indirecte.

 

NB : les données chiffrées du tableau ci-dessus correspondent aux derniers comptes arrêtés disponibles à ce jour (31 décembre 2008).

Par ailleurs, les SCM (Sociétés de Caution Mutuelle) ne sont pas intégrées dans le périmètre de consolidation.

Aucune nouvelle prise de participation n’a été effectuée par la SPGRES au cours de l’exercice 2009.

On notera que les filiales SPGRES et Sociétariat Banque Populaire d’Alsace ne disposent pas de moyens propres.

 

 

IV. — Rapport des Commissaires aux comptes sur les comptes consolidés.

 

Aux sociétaires,

En exécution de la mission qui nous a été confiée par votre Assemblée Générale, nous vous présentons notre rapport relatif à l'exercice clos le 31 décembre 2009 sur :

— le contrôle des comptes consolidés de la Banque Populaire d’Alsace, tels qu'ils sont joints au présent rapport,

— la justification de nos appréciations,

— la vérification spécifique prévue par la loi.

Les comptes consolidés ont été arrêtés par le Conseil d’Administration. Il nous appartient, sur la base de notre audit, d'exprimer une opinion sur ces comptes.

 

Opinion sur les comptes consolidés. — Nous avons effectué notre audit selon les normes d’exercice professionnel applicables en France ; ces normes requièrent la mise en oeuvre de diligences permettant d'obtenir l'assurance raisonnable que les comptes consolidés ne comportent pas d'anomalies significatives. Un audit consiste à vérifier par sondages ou au moyen d’autres méthodes de sélection, les éléments justifiant des montants et informations figurant dans les comptes consolidés. Il consiste également à apprécier les principes comptables suivis, les estimations significatives retenues et la présentation d’ensemble des comptes. Nous estimons que les éléments que nous avons collectés sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion.

Nous certifions que les comptes consolidés sont, au regard des règles et principes comptables français réguliers et sincères et donnent une image fidèle du patrimoine, de la situation financière, ainsi que du résultat de l'ensemble, constitué par les personnes et entités comprises dans la consolidation.

Justification des appréciations. — Les estimations comptables concourant à la préparation des états financiers au 31 décembre 2009 ont été réalisées dans un contexte de forte volatilité des marchés et de difficulté certaine à appréhender les perspectives économiques. C'est dans ce contexte que conformément aux dispositions de l'article L. 823-9 du Code de commerce, nous avons procédé à nos propres appréciations que nous portons à votre connaissance :

 

Estimations comptables :

— Votre Banque constitue des dépréciations pour couvrir les risques de crédit inhérents à ses activités (note 2.3.2. de l’annexe).

Dans le cadre de notre appréciation des estimations significatives retenues pour l’arrêté des comptes, nous avons examiné le dispositif de contrôle relatif au suivi des risques de crédit, à l’appréciation des risques de non recouvrement et à leur couverture par des dépréciations spécifiques à l’actif du bilan et des provisions de passif destinées à couvrir des risques clientèle non affectés.

— Votre Banque expose dans les notes 2.3.4 de l’annexe les méthodes d’évaluation retenues, relatives aux titres de placement et aux titres d’investissement détenus et notamment en ce qui concerne l’appréciation du risque de contrepartie sur le portefeuille d’investissement.

Dans le cadre de notre appréciation de ces estimations, nous avons examiné les éléments ayant conduit à l’évaluation des titres de placement et d’investissement au 31 décembre 2009 et à l’évaluation du risque de contrepartie sur les titres d’investissement.

— Les titres de participation et autres titres détenus à long terme sont évalués à leur valeur d’utilité en retenant une approche multicritère comme indiqué dans la note 2.3.4 de l’annexe.

Dans le cadre de notre appréciation de ces estimations, nous avons examiné les éléments ayant conduit à la détermination des valeurs d’utilité pour les principales lignes du portefeuille.

Les appréciations ainsi portées s’inscrivent dans le cadre de notre démarche d’audit des comptes consolidés, pris dans leur ensemble, et ont donc contribué à la formation de notre opinion exprimée dans la première partie de ce rapport.

Vérification spécifique

Nous avons également procédé, conformément aux normes d’exercice professionnel applicables en France, à la vérification spécifique prévue par la loi des informations données dans le rapport sur la gestion du groupe.

Nous n'avons pas d'observation à formuler sur leur sincérité et leur concordance avec les comptes consolidés.

 

Fait à Mulhouse et Strasbourg, le 1er avril 2010.

Les commissaires aux comptes :

 

Jean-Marc KRIEGER Sàrl :

Mazars :

Jean-Marc KRIEGER ;

Jean-Brice de TURCKHEIM ; Anne VEAUTE.

 

 

C. — Les organes d’administration et de direction.

 

Le conseil d’administration :

— Président du Conseil d’administration, Thierry CAHN ;

— Directeur Général, Dominique DIDON.

 

Administrateurs :

— Thierry CAHN, Président du Conseil d’administration, Avocat à la Cour d’appel de Colmar ;

— Christian BREVARD, Vice-président délégué, Président du Directoire de Bruker Biospin SA ;

— Hélène HEIMBURGER, Vice-présidente, Président du Conseil de Surveillance de la SA Financière Heimburger ;

— André REICHARDT, Vice-président, Directeur Général de la Chambre de Métiers d’Alsace ;

— Pierre ROESLER, Vice-président, Directeur Administratif et Financier de DIFFWAY Sarl ;

— Christiane ROTH, Secrétaire, Président Directeur Général de la SAS Les Cotillons d’Alsace ;

— Gérard BINDER, Administrateur, Professeur des Universités ;

— Jean-Pierre DIRLER, Administrateur, Propriétaire viticulteur en retraite ;

Jean-Claude GILG, Administrateur, Directeur commercial de la SAS Electricité H. GILG & Cie ;

— Michel HAAG, Administrateur, Président Directeur Général de la Brasserie Météor ;

— Francis MULLER, Administrateur, Président Directeur Général d’IMG - Cardinale Développement ;

— Richard SAUER, Administrateur, Président du Conseil de Surveillance de la SA KS Construction ;

— Christa SERIC-GEIGER, Administrateur, Propriétaire Gérante de Autohaus Geiger GmbH ;

— Bernard STEYERT, Administrateur, Président du Groupe Socomec ;

— Michel VOUGE, Administrateur, Médecin spécialiste en radiologie ;

 

Les Représentants du Comité d’entreprise auprès du Conseil d’administration :

— Collège des cadres :

– Dominique SCHITTLY ;

– Michel SPERONI.

 

— Collège des techniciens :

– Elisabeth BEICK ;

– Jean-Marc WECKNER.

 

Les mandats ou fonctions exercés dans d’autres sociétés durant l’exercice 2009 :

 

Président :

Thierry CAHN :

— Avocat à la Cour d’appel de Colmar ;

— Membre du Conseil d’administration de BP Participations ;

— Membre du Conseil de Surveillance de la BPCE ;

— Membre du Conseil de Surveillance de la SA MOBA ;

— Membre du Conseil de Surveillance de la société FONCIA.

 

Christian BREVARD :

— Président du Directoire de Bruker Biospin SA ;

— Gérant de Bruker Daltonique ;

— Président du Conseil d’administration de la SA Natixis Securities ;

— Administrateur de Natixis Bleichroeder INC ;

— Administrateur de Pramex ;

— Membre de l’Académie des Technologies.

 

Hélène HEIMBURGER :

— Président du Conseil de Surveillance de la SA Financière Heimburger.

 

André REICHARDT :

— Directeur Général de la Chambre de Métiers d’Alsace ;

— Président d’Alsace International ;

— Administrateur de SODIV SA.

 

Pierre ROESLER :

— Directeur Administratif et Financier de DIFFWAY Sarl ;

— Président du Conseil d’administration dela SA d’HLM Somco Mulhouse ;

— Vice-Président du Conseil de Surveillance de Somangest Vesigest SA ;

— Président du Conseil de Surveillance de MNR Group SA ;

 

Secrétaire :

Christiane ROTH :

— Président Directeur Général de la SAS Les Cotillons d’Alsace ;

— Gérante de la Holding Party Center ;

 

Administrateurs :

Gérard BINDER :

— Professeur des universités.

 

Jean-Pierre DIRLER :

— Propriétaire viticulteur en retraite.

 

Jean-Claude GILG :

— Directeur commercial SAS Electricité H. GILG & Cie :

— Gérant de GILG & FILS.

 

Michel HAAG :

— Président Directeur Général de la Brasserie Météor ;

— Président Directeur Général de la Financière Haag.

 

Francis MULLER :

— Président Directeur Général d’IMG SAS, Cardinale Developpement SAS ;

— Gérant de la société civile Financière Francis Muller ;

— Administrateur de Financière CPI SA ;

— Gérant de la SARL M&M.

 

Richard SAUER :

— Président du Conseil de Surveillance de la SA KS Construction ;

— Président du Directoire de la SA S.P.R. Investissements.

 

Christa SERIC-GEIGER :

— Propriétaire Gérante Autohaus Geiger GmbH.

 

Bernard STEYERT :

— Président du Groupe Socomec ;

— Administrateur de la NSC Guebwiller ;

— Administrateur de la Brasserie Météor.

 

Michel VOUGE :

— Médecin spécialiste en radiologie ;

— Président d’Honneur de la SAS Scanner et Imagerie Médicale Wilson87 ;

 

Directeur Général :

Dominique DIDON :

— Vice-Président du Conseil d’administration de Natixis Lease ;

— Administrateur de Natixis Private Equity ;

— Administrateur de Natixis Financement ;

— Administrateur d’i-BP (Informatique Banque Populaire) ;

— Administrateur de Banque Populaire Développement ;

— Administrateur de la Fondation d’Entreprise Groupe Banque Populaire ;

— Administrateur de CAR-IPBP ;

— Représentant permanent de la Banque Populaire d’Alsace au Conseil d’administration de la SICAV Alsace Court Terme.

 

La direction Générale :

— Dominique DIDON, Directeur Général ;

— Daniel BRAUN, Directeur Général adjoint, Directeur de l’Organisation Générale ;

— Pierre-Yves SCHEER, Directeur Général adjoint, Directeur Financier ;

— Pascal WETTLE, Directeur Général adjoint, Directeur de l’Exploitation ;

— Pierre FINCKER, Directeur des Risques ;

— Bernard RAMAIN, Secrétaire Général, Directeur des Ressources Humaines ;

— Didier VASSEUR, Directeur Crédits et International.

 

Certifié conforme.

Strasbourg, le 15 février 2010.

 

Le Directeur général :

Dominique DIDON.

 

 

 

1003755

05/05/2010 : Publications périodiques (74C)

Société : Banque populaire d'Alsace
Catégorie 2 : Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles) (74C_N2)
Numéro d'affaire : 1822
Texte de l'annonce :

1001822

5 mai 2010BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRES Bulletin n°54


Publications périodiques
____________________

Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles)
____________________



 

 

BANQUE POPULAIRE D'ALSACE 

Société anonyme coopérative de banque populaire régie par les articles 512-2 et suivants du Code monétaire et financier  et

l'ensemble des textes relatifs aux banques populaires et aux établissements de crédit.

Siège social: Immeuble Le Concorde, 4, quai Kléber - BP 10401, B.P. 401 R/1, 67000 Strasbourg.

775 641 657 R.C.S. Strasbourg. 

Situation au 31 mars 2010.

(En milliers d’euros.) 

Actif

Montant

Caisse, banques centrales, CCP

42 498

Créances sur les Établissements de Crédit

571 270

Opérations avec la clientèle

5 810 623

Obligations et Autres Titres à revenu fixe

679 235

Actions et Autres Titres à revenu variable

10 117

Participations et autres titres détenus à long terme

318 268

Parts dans les Entreprises liées

17 135

Crédit-bail et Location avec Option d'Achat

163 638

Location simple

65 288

Immobilisations incorporelles

533

Immobilisations corporelles

53 175

Autres actifs

25 382

Comptes de Régularisation

38 319

        Total actif

7 795 481

 

Passif

Montant

Dettes envers les Établissements de Crédit

2 709 007

Opérations avec la clientèle

3 801 362

Dettes représentées par un titre

274 424

Autres passifs

30 455

Comptes de Régularisation

119 331

Provisions

65 876

Dettes subordonnées

78 839

Fonds pour Risques Bancaires Généraux

54 596

Capitaux propres hors FRBG (+/-)

661 591

    Capital souscrit

337 125

    Primes d'émission

155 396

    Réserves

171 130

    Provisions réglementées et Subventions d'investissement

444

    Report à nouveau (+/-)

-2 504

        Total passif

7 795 481

 

Hors-bilan

Montant

Engagements donnés :

 

    Engagements de financement

668 553

    Engagements de garantie

523 428

    Engagements sur titres

3 727

Engagements reçus :

 

    Engagements de garantie

687 518

    Engagements sur titres

3 727

 

 

1001822

03/02/2010 : Publications périodiques (74C)

Société : Banque Populaire d'Alsace
Catégorie 2 : Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles) (74C_N2)
Numéro d'affaire : 179
Texte de l'annonce :

1000179

3 février 2010BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRES Bulletin n°15


Publications périodiques
____________________

Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles)
____________________



 

BANQUE POPULAIRE D'ALSACE

Société anonyme coopérative de banque populaire régie par les articles 512-2 et suivants

du Code monétaire et financier et l'ensemble des textes relatifs aux

banques populaires et aux établissements de crédit.

Siège social: Immeuble Le Concorde, 4, quai Kléber - BP 10401, B.P. 401 R/1, 67000 Strasbourg.

775 641 657 R.C.S. Strasbourg.

 

Situation au 31 décembre 2009.

(En milliers d'euros).

Actif

Montant

Caisse, banques centrales, CCP

52 498

Créances sur les Etablissements de Crédit

534 548

Opérations avec la clientèle

5 705 976

Obligations et Autres Titres à revenu fixe

683 883

Actions et Autres Titres à revenu variable

11 615

Participations et autres titres détenus à long terme

327 013

Parts dans les Entreprises liées

17 589

Crédit-bail et Location avec Option d'Achat

163 469

Location simple

68 069

Immobilisations incorporelles

566

Immobilisations corporelles

54 311

Autres actifs

28 232

Comptes de Régularisation

33 948

        Total actif

7 681 717

 

Passif

Montant

Dettes envers les Etablissements de Crédit

2 589 034

Opérations avec la clientèle

3 893 854

Dettes représentées par un titre

222 258

Autres passifs

38 551

Comptes de Régularisation

109 506

Provisions

66 043

Dettes subordonnées

78 907

Fonds pour Risques Bancaires Généraux

62 317

Capitaux propres hors FRBG (+/-)

621 247

    Capital souscrit

286 875

    Primes d'émission

155 396

    Réserves

171 130

    Provisions réglementées et Subventions d'investissement

461

    Report à nouveau (+/-)

7 385

        Total passif

7 681 717

 

Hors-bilan

Montant

Engagements donnés :

 

    Engagements de financement

649 784

    Engagements de garantie

527 703

    Engagements sur titres

3 772

Engagements reçus :

 

    Engagements de garantie

667 862

    Engagements sur titres

3 772

 

 

1000179

06/11/2009 : Publications périodiques (74C)

Société : Banque populaire d'Alsace
Catégorie 2 : Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles) (74C_N2)
Numéro d'affaire : 7790
Texte de l'annonce :

0907790

6 novembre 2009BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRES Bulletin n°133


Publications périodiques
____________________

Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles)
____________________



 

 

BANQUE POPULAIRE D'ALSACE  

Société anonyme coopérative de banque populaire régie par les articles 512-2

et suivants du Code monétaire et financier et l'ensemble des textes relatifs aux

banques populaires et aux établissements de crédit

Siège social: Immeuble Le Concorde, 4, quai Kléber - BP 10401, B.P. 401 R/1, 67000 Strasbourg

775 641 657 R.C.S. Strasbourg.

Situation au 30 Septembre 2009

(En milliers d'Euros) 

Actif

Montant

Caisse, banques centrales, CCP

69 895

Créances sur les Etablissements de Crédit

635 229

Opérations avec la clientèle

5 576 549

Obligations et Autres Titres à revenu fixe

702 119

Actions et Autres Titres à revenu variable

11 642

Participations et autres titres détenus à long terme

322 690

Parts dans les Entreprises liées

18 293

Crédit-bail et Location avec Option d'Achat

158 184

Location simple

67 416

Immobilisations incorporelles

599

Immobilisations corporelles

51 279

Autres actifs

33 130

Comptes de Régularisation

45 957

    Total actif

7 692 982

 

Passif

Montant

Dettes envers les Etablissements de Crédit

2 602 775

Opérations avec la clientèle

3 816 631

Dettes représentées par un titre

290 171

Autres passifs

32 733

Comptes de Régularisation

117 455

Provisions

64 483

Dettes subordonnées

83 131

Fonds pour Risques Bancaires Généraux

64 357

Capitaux propres hors FRBG (+/-)

621 246

    Capital souscrit

286 875

    Primes d'émission

155 396

    Réserves

171 130

    Provisions réglementées et Subventions d'investissement

460

    Report à nouveau (+/-)

7 385

        Total passif

7 692 982

 

Hors-bilan

Montant

Engagements donnés

 

    Engagements de financement

635 623

    Engagements de garantie

526 859

    Engagements sur titres

5 030

Engagements reçus

 

    Engagements de financement

309 682

    Engagements de garantie

621 090

    Engagements sur titres

5 030

 

 

0907790

10/08/2009 : Publications périodiques (74C)

Société : Banque populaire d'Alsace
Catégorie 2 : Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles) (74C_N2)
Numéro d'affaire : 6508
Texte de l'annonce :

0906508

10 août 2009BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRES Bulletin n°95


Publications périodiques
____________________

Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles)
____________________



 

 

BANQUE POPULAIRE D'ALSACE 

Société anonyme coopérative de banque populaire régie par les articles 512-2

et suivants du Code monétaire et financier et l'ensemble des textes relatifs aux

banques populaires et aux établissements de crédit.

Siège social : Immeuble Le Concorde 4, quai Kléber - BP 10401 B.P. 401 R/1 67000 Strasbourg.

775 641 657 R.C.S. Strasbourg. 

Situation au 30 Juin 2009.

(En milliers d'euros.) 

Actif

Montant

Caisse, Banques centrales, CCP

71 179

Créances sur les établissements de crédit

760 255

Opérations avec la clientèle

5 499 436

Obligations et autres titres à revenu fixe

716 537

Actions et autres titres à revenu variable

11 734

Participations et autres titres détenus à long terme

322 515

Parts dans les entreprises liées

18 291

Crédit-bail et location avec option d'achat

154 051

Location simple

71 683

Immobilisations incorporelles

629

Immobilisations corporelles

52 414

Autres actifs

21 188

Comptes de régularisation

45 242

    Total actif

7 745 154

 

Passif

Montant

Dettes envers les établissements de crédit

2 618 285

Opérations avec la clientèle

3 866 227

Dettes représentées par un titre

291 030

Autres passifs

33 388

Comptes de régularisation

100 272

Provisions

68 246

Dettes subordonnées

83 050

Fonds pour risques bancaires généraux

63 410

Capitaux propres hors FRBG (+/-)

621 246

    Capital souscrit

286 875

    Primes d'émission

155 396

    Réserves

171 130

    Provisions réglementées et subventions d’investissement

460

    Report à nouveau (+/-)

7 385

        Total passif

7 745 154

 

Hors-bilan

Montant

Engagements donnés :

 

    Engagements de financement

574 304

    Engagements de garantie

507 788

    Engagements sur titres

3 034

Engagements reçus :

 

    Engagements de financement

186 636

    Engagements de garantie

574 582

    Engagements sur titres

3 034

 

0906508

17/06/2009 : Publications périodiques (74B)

Société : Banque populaire d'Alsace
Catégorie 2 : Sociétés commerciales et industrielles (Comptes annuels) (74B_N2)
Numéro d'affaire : 4686
Texte de l'annonce :

0904686

17 juin 2009BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRES Bulletin n°72


Publications périodiques
____________________

Sociétés commerciales et industrielles (Comptes annuels)
____________________



 

BANQUE POPULAIRE D'ALSACE

Société anonyme coopérative de banque populaire régie par les articles 512-2

et suivants du code monétaire et financier et l’ensemble des textes relatifs aux banques populaire et aux établissements de crédit.

Siège social : Immeuble Le Concorde, 4, quai Kléber, 67000 Strasbourg.

775 641 657 R.C.S. Strasbourg.

 

A. — Comptes Sociaux.

I. — Bilan au 31 décembre 2008.

(En milliers d'euros).

Actif

2008

2007

Caisse, banques centrales, CCP

92 724

99 873

Effets publics et valeurs assimilées

 

 

Créances sur les établissements de crédit

774 555

603 623

Opérations avec la clientèle

5 265 678

4 899 864

Obligations et autres titres à revenu fixe

732 130

179 082

Actions et autres titres à revenu variable

11 992

4 820

Participations et autres titres détenus à long terme

322 061

245 136

Parts dans les entreprises liées

11 311

11 387

Crédit-bail et location avec option d'achat

156 383

145 745

Location simple

79 482

73 206

Immobilisations incorporelles

684

735

Immobilisations corporelles

53 103

55 571

Capital souscrit non versé

 

 

Actions propres

 

 

Comptes de négociation et de règlement

 

 

Autres actifs

26 485

34 230

Comptes de régularisation

45 522

39 629

    Total actif

7 572 110

6 392 901

 

Passif

2008

2007

Banques centrales, CCP

0

0

Dettes envers les établissements de crédit

2 754 448

1 730 900

Opérations avec la clientèle

3 577 067

3 361 619

Dettes représentées par un titre

265 498

392 487

Autres passifs

41 011

38 150

Comptes de régularisation

75 321

70 649

Comptes de négociation et de règlement

 

 

Provisions pour risques et charges

65 638

70 315

Dettes subordonnées

99 848

121 158

Fonds pour risques bancaires généraux

61 858

57 656

Capitaux propres hors FRBG (+/-)

631 421

549 967

    Capital souscrit

286 875

231 563

    Primes d'émission

155 396

155 396

    Réserves

143 957

116 848

    Ecarts de réévaluation

 

 

    Provisions réglementées et subventions d'investissement

459

173

    Report à nouveau (+/-)

9 623

10 972

    Résultat de l'exercice (+/-)

35 111

35 015

        Total passif

7 572 110

6 392 901

 

Hors-bilan

2008

2007

Engagements donnés :

 

 

    Engagements de financement

547 886

624 917

    Engagements de garantie

493 321

373 589

    Engagements sur titres

2 061

1 927

Engagements reçus :

 

 

    Engagements de financement

19 898

40 000

    Engagements de garantie

564 996

543 058

    Engagements sur titres

2 061

1 927

 

II. — Compte de résultat au 31 décembre 2008.

(En milliers d'euros).

 

2008

2007

+ Intérêts et produits assimilés

341 147

268 769

- Intérêts et charges assimilées

248 453

170 794

+ Produits sur opérations de crédit-bail et assimilées

73 771

71 410

- Charges sur opérations de crédit-bail et assimilées

67 697

67 696

+ Produits sur opérations de location simple

32 945

28 750

- Charges sur opérations de location simple

31 547

28 939

+ Revenus des titres à revenu variable

17 451

17 510

+ Commission (produits)

90 042

89 073

- Commissions (charges)

13 688

12 068

+/- Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation

-761

-1 643

+/- Gains ou pertes sur opérations de portefeuilles de placement et assimilés

-1 940

-2

+ Autres produits d'exploitation bancaire

4 634

4 335

- Autres charges d'exploitation bancaire

842

796

    Produit net bancaire

195 062

197 908

- Charges générales d'exploitation

125 551

127 347

- Dotations aux amortissements et aux provisions sur immobilisations incorporelles et corporelles

5 773

6 132

    Résultat brut d'exploitation

63 738

64 428

+/- Coût du risque

-13 595

-10 734

    Résultat d'exploitation

50 143

53 694

+/- Gains ou pertes sur actifs immobilisés

-364

1 389

    Résultat courant avant impôt

49 779

55 083

+/- Résultat exceptionnel

-14

-355

- Impôt sur les bénéfices

10 167

9 650

+/- Dotations/reprises de FRBG et provisions réglementées

-4 487

-10 063

    Résultat net

35 111

35 015

 

III. — Le rapport du Conseil d’Administration.

— Conjoncture économique et perspectives : L’année 2008 a été une année de rupture.

Rupture lorsque la Réserve Fédérale américaine a accepté qu’une grande banque d’investissement fasse faillite et provoque alors une situation de défiance sur l’ensemble des marchés financiers.

Les désordres qui se sont ensuivis ont obligé les autorités monétaires à servir de contrepartie sur les marchés de capitaux. Les bilans des banques centrales ont alors augmenté dans de fortes proportions. L’incertitude s’est installée et l’aversion au risque a atteint des niveaux élevés. Les actifs risqués ont été très pénalisés et une ruée sur les titres courts et sans risque a été observée.

Rupture économique également lorsque, depuis l’automne, les indicateurs d’activité se sont repliés dans toutes les régions du monde. Les chiffres d’activité ont chuté, en France le PIB a baissé de 1,2 % au 4e trimestre et les échanges internationaux se sont contractés. En 2008, la crise économique est devenue mondiale et les changements de tendance ont été quasiment simultanés dans les grandes zones économiques.

Ces situations ont provoqué de l’inquiétude sur la capacité de l’économie mondiale à retrouver un rythme de croissance satisfaisant. Face à ce doute, les autorités ont adopté des orientations stratégiques volontaristes. Les banques centrales ont fortement réduit le niveau de leurs taux d’intérêt tout en apportant d’importantes liquidités. Les gouvernements ont adopté des plans de soutien de l’activité, qui seront mis en oeuvre en 2009, afin de compenser le manque de demande qui caractérise l’économie mondiale.

2009 sera l’année de la recomposition et de la reconstruction.

La première partie de l’année sera médiocre. La diffusion du choc d’activité sur le reste de l’économie se traduira par une dégradation du marché du travail et un repli de l’investissement productif. La demande adressée aux entreprises restera réduite et le niveau d’activité continuera de se replier. Les politiques monétaires accommodantes, avec des taux d’intérêt inférieurs à 1 % y compris en zone Euro, et les plans de soutien à l’activité provoqueront une stabilisation positive de l’activité sur la fin de l’année.

Il faudra aussi stabiliser les systèmes bancaires et financiers ainsi que le marché immobilier américain pour que le redémarrage de l’activité se prolonge. L’année 2009 se traduira aussi par des rapports de force qui seront différents de ceux constatés avant la crise, notamment entre pays émergents et pays industrialisés. Les années 2009 et 2010 créeront donc les fondements d’un nouveau modèle de croissance.

 

— Le développement commercial :

Les clients et sociétaires : Au 31 décembre 2008, la Banque Populaire d’Alsace totalise plus de 305 000 clients, dont 260 000 clients particuliers et 45 000 clients professionnels.

Quant au sociétariat, il s’est renforcé de plus de 11 000 sociétaires en un an, nous permettant de passer la barre des 100 000 clients-sociétaires en novembre 2008 et d’atteindre les 101 000 clients-sociétaires en fin d’année.

 

Les crédits. — La production de nouveaux crédits atteint 1 255 millions d’euros, contribuant ainsi à la progression de 8,2 % de l’encours moyen des crédits qui s’élève à 5 418 millions d’euros à fin 2008.

Ce niveau de production est conforme aux objectifs que nous nous étions fixés, anticipant le ralentissement de l’activité de crédits après deux exercices exceptionnels d’affilée. C’est la production de prêts d’équipement aux entreprises et aux professionnels qui est plus soutenue que prévue, qui compense la baisse observée sur la production des prêts personnels et des prêts immobiliers.

Ainsi, la Banque Populaire d’Alsace confirme sa position sur le marché des crédits en Alsace avec plus de 10 % de parts de marché.

Enfin, la production de crédit bail s’élève à plus de 120 millions d’euros, en régression de 8 % par rapport à l’exercice 2007 qui avait été une année de production record.

 

Les dépôts. — L’encours moyen des dépôts, toutes catégories de dépôts confondues, s’élève à 7 072 millions d’euros en décembre 2008, en recul de 2,1 %.

Dans le détail, les ressources financières régressent de 3,5 %, ce qui porte leur encours à 3 576 millions d’euros.

Cette régression est directement liée à la crise sur les marchés financiers en 2008.

Les ressources monétaires, quant à elles, atteignent 3 496 millions d’euros en diminution de 0,7 %.

Dans un contexte financier perturbé, la Banque Populaire d’Alsace préserve un bon niveau de parts de marché avec 9,6 % des dépôts monétaires en Alsace.

 

Les produits et services. — En 2008, la commercialisation de produits et services a bien progressé.

Plus de 20 300 nouvelles cartes bancaires ont été distribuées et 4 000 cartes VISA CREODIS de crédit permanent ont également été commercialisées, en progression de 19,6 % sur l’année.

Nous avons poursuivi l’équipement de nos clients en services d’assurance par la vente de 56 300 nouveaux contrats d’assurance IARD, prévoyance et emprunteurs, en progression de 5,8 % en 2008 par rapport aux ventes de 2007.

S’agissant de la prévoyance, près de 5 300 nouveaux contrats ont été souscrits par nos clients particuliers en 2008.

Les services de banque à distance et d’ingénierie des flux, qui permettent de réaliser dans un environnement totalement sécurisé la plupart des opérations bancaires, confirment leurs succès avec plus de 3 500 nouveaux contrats vendus.

De même, l’équipement de nos clients en services d’ingénierie sociale - épargne salariale, produits de retraite des chefs d’entreprises et salariés- a poursuivi son développement. Les ventes de contrats ont progressé de 3,8 %.

 

— Le sociétariat de la Banque Populaire d’Alsace :

Les clients et sociétaires : Poursuivant l’engagement des années précédentes, la Banque Populaire d’Alsace a continué le déploiement de son Plan de Mobilisation du Sociétariat. Ce plan a pour objectif de promouvoir les valeurs coopératives et du sociétariat aussi bien auprès des collaborateurs de la banque, qu’auprès de ses sociétaires et clients, et plus largement à l’ensemble du marché alsacien.

Ainsi, ce sont plus de 11 000 clients et prospects qui sont venus renforcer les rangs de notre sociétariat portant le nombre de nos sociétaires à plus de 101 000 à fin 2008.

La part du capital social, détenue par nos sociétaires, a progressé de 12,3 % à plus de 201,4 millions d’euros.

Les salariés de la Banque Populaire d’Alsace ne détiennent pas de parts sociales dans le capital de la banque via un plan d’épargne entreprise.

L’animation du sociétariat : Le programme d’animation du sociétariat s’est poursuivi et densifié en 2008.

Ainsi, 16 réunions de sociétaires se sont tenues du nord au sud de l’Alsace, regroupant plusieurs centaines de sociétaires. Ces réunions ont été l’occasion pour eux de mieux connaître leurs agences, les équipes qui les composent, l’activité commerciale et plus largement, l’ensemble des actions conduites par la Banque Populaire d’Alsace pour promouvoir la coopération et le sociétariat. Toutes ces réunions ont également favorisé les échanges entre sociétaires et collaborateurs de la banque.

Parmi les actions phares de l’année 2008, s’est trouvée la troisième édition des Prix Initiatives Région Alsace (PIRA). Les PIRA ont deux objectifs : récompenser et soutenir, au nom des sociétaires de la banque, des initiatives ou des projets locaux d’une part, et d’autre part, développer une image positive de la Banque Populaire d’Alsace sur son territoire.

L’édition 2008 des PIRA a connu un très large succès. Plus de 230 associations ont présenté un dossier dans les trois catégories dans lesquelles il est possible de concourir : la solidarité, le patrimoine régional et la préservation de l’environnement.

Douze lauréats ont été désignés par un panel de sociétaires de la banque qui ont voté soit par Internet, soit par courrier.

Chaque lauréat s’est vu remettre un chèque de 4 000 euros pour mener à bien son projet. Les prix ont été remis par le Président du Conseil d’administration, le Directeur Général de la banque et les Directeurs de Région, lors de manifestations, à Mulhouse, Strasbourg et Guebwiller.

Par ailleurs, notre engagement auprès de la Fondation d’entreprise Groupe Banque Populaire ne s’est pas démenti. En effet, 4 nouveaux lauréats alsaciens ont été primés en 2008 et ont pu ainsi bénéficier d’une bourse pour concrétiser leurs projets. Trois jeunes sportifs handicapés et une association oeuvrant pour la préservation et la mise en valeur du patrimoine aquatique en Alsace ont été récompensés.

Parmi les lauréats des Prix Initiatives Région Alsace et les lauréats de la Fondation d’entreprise Groupe Banque Populaire, 25 ont profité de l’opération de communication télévisuelle intitulée « les routes de l’Audace » et diffusée sur France 3 Alsace.

Cette opération qui avait déjà été conduite entre mai et juillet 2007 s’est renouvelée de septembre à décembre 2008. Elle a permis de saluer l’engagement de ces porteurs de projet, leur audace, leur envie d’entreprendre et leur énergie.

Cette campagne de communication a contribué à renforcer notre engagement auprès de ceux qui entreprennent avec audace au service de leur région.

Depuis de nombreuses années, la Banque Populaire d’Alsace met à l’honneur des artisans, agriculteurs et viticulteurs méritants, pour leur performance commerciale, la qualité de leur gestion, leur capacité à innover ou encore à intégrer la préservation de l’environnement dans leur activité, dans le cadre des prix « Stars & Métiers » et des « Prix de la Dynamique Agricole et Viticole ».

L’année 2008 n’a pas échappé à la règle.

Les prix « Stars & Métiers » ont décerné des récompenses à 7 artisans alsaciens issus de métiers très variés.

Les "Prix de la Dynamique Agricole et Viticole" ont récompensé 5 lauréats régionaux. Deux dossiers ont également été récompensés à l’échelle nationale permettant aux lauréats de faire connaître le dynamisme de leurs exploitations outre-Alsace.

Enfin, la lettre d’information « Sociétaire », qui rend compte de la vie de la banque, de ses résultats commerciaux et financiers et de ses actions de promotion et de développement du Sociétariat a été publiée trois fois en 2008.

 

— Les actions internes : En 2008, nous avons poursuivi les actions engagées les années précédentes en vue de réaliser des gains de performance et d’efficacité aussi bien dans nos agences que dans les services centraux.

Les chantiers d’organisation : L’objectif des différents chantiers menés en 2008 était d’atteindre pour l’ensemble de nos activités un niveau de performance égal à celui observé dans la profession et d’améliorer la qualité du service à la clientèle.

Les actions menées ont contribué à optimiser nos processus, en simplifiant notamment les procédures inhérentes au fonctionnement de notre réseau d’agences.

En 2008, nous avons installé de nouveaux applicatifs informatiques, supports des outils de vente de produits et services bancaires et d’instruction de nos dossiers de crédits immobiliers.

Une meilleure ergonomie de nos applicatifs informatiques a permis, là aussi, des gains de productivité.

Enfin, nous nous sommes appliqués à conduire l’ensemble des chantiers réglementaires inhérents à notre profession.

Le renforcement des équipes commerciales : En 2008, nous avons également poursuivi notre programme de mobilité des collaborateurs du Siège vers le Réseau, ceci afin de renforcer les équipes commerciales en agences.

Ce mouvement, qui a été rendu possible grâce aux gains de productivité réalisés ces dernières années dans les services centraux, nous a permis d’améliorer la qualité du service en agence. Les collaborateurs en mobilité ont bénéficié de programmes de formation adaptés aux exigences de leur nouveau métier et facilitant l’acquisition des compétences essentielles à l’exercice de leurs nouvelles fonctions.

Ils étaient ainsi mis dans les meilleures conditions de réussite

 

— Les résultats financiers :

Changements de méthode : En application de l’avis 2008-05 du CNC, la Banque Populaire d’Alsace a modifié le mode de comptabilisation des frais d’acquisition relatifs aux titres de participation et parts dans les entreprises liées. Ils sont désormais rattachés au prix d’acquisition. Ce changement de méthode n’est pas significatif pour les comptes 2008.

Les salariés de la Banque Populaire d’Alsace bénéficient d’un plan d’attribution d’actions gratuites de Natixis mis en place en 2007 et dont le provisionnement intégral en l’absence de dispositions comptables spécifiques a été effectué dans les comptes de 2007. Le règlement CRC 2008-15, publié le 4 décembre

2008 et afférent au traitement comptable de ce type d’opérations, impose pour les plans en cours un étalement de la charge sur la période d’acquisition. L’application de ces nouvelles dispositions, au vu de la recommandation du

CNC 2009-R-01 concernant leur première application, n’a pas d’impact significatif sur les capitaux propres ni sur le résultat de la banque. Ainsi, aucune modification n’a été enregistrée à ce titre dans les comptes au 31 décembre 2008.

Le Produit Net Bancaire : Fin 2008, la marge d’intérêt s’élève à 114,9 millions d’euros en régression de 2,1 % par rapport à l’exercice précédent.

Les commissions sont également en régression de 0,5 % à 80,1 millions d’euros.

Le recul des commissions porte essentiellement sur deux rubriques, l’épargne financière et l’activité de crédits. Ce recul est très directement lié au contexte difficile. Le total de la marge d’intérêt et des commissions constitue le

Produit Net Bancaire qui s’établit à 195,062 millions d’euros en recul de 1,4 % par rapport à 2007.

La maîtrise des dépenses : L’année 2008 se caractérise par une très belle maîtrise des frais généraux. Ceux-ci sont en diminution de 1,6 %, à 131,3 millions d’euros.

Dans ce contexte, les frais de personnel sont en hausse de 1 % alors que les autres frais généraux divers, sont en baisse très sensible de 5,7 %.

Les charges à caractère somptuaires enregistrées dans l’exercice se sont élevées à 0,084 million d’euros.

La baisse des frais généraux permet au coefficient d’exploitation de s’établir en amélioration à 67,3 %, l’amenant dans la moyenne du Groupe Banque Populaire.

Le coût du risque : Le coût du risque s’établit à 13,6 M€ en progression de 27 %.

Cette progression est due à l’amorce d’une montée des risques au dernier trimestre 2008. Toutefois, la bonne gestion du coût du risque, dans un contexte économique difficile est le résultat d’un savoir-faire dans l’activité contentieuse que ce soit dans la détection ou le traitement des situations compromises. Les efforts dans ce domaine sont permanents et se poursuivent quotidiennement.

Le bénéfice net et les ratios réglementaires : Le bénéfice net est en progression de 0,3 % et s’élève à 35,1 millions d’euros à fin 2008. Le ratio de solvabilité s’établit à 9,5 % pour une exigence de 8% et le ratio de liquidité s’élève à 142 % pour une exigence à 100 %. Aucun événement significatif connu à ce jour n’est susceptible d’amender les résultats 2008.

Les revenus distribués afférents aux trois exercices précédents ainsi que l’abattement pour les sociétaires - personnes physiques- ont été les suivants :

 

Exercice

Intérêts versés aux parts sociales

Dividendes versés aux CCI

Eligible à l’abattement de 40 %

2005

4 852 762,72 €

NÉANT

4 470 182,24 €

2006

5 464 644,84 €

NÉANT

4 994 995,25 €

2007

6 537 904,43 €

2 717 000,00 €

5 849 767,19 €

 

L’activité des filiales : La restructuration de SOFIRHIN entamée en 2008 se concrétisera en 2009 ainsi que la liquidation des sociétés GEILER, Compagnie Européenne de Courtage, Halles Concorde, Restopal et Immobilière Concorde. En 2008, le solde des dividendes remontés de nos filiales vers la banque s’est élevé à 2,614 millions d’euros.

 

Le résultat consolidé : Depuis le 31 décembre 2007 et conformément à l’avis de la Commission Bancaire, obligation nous est faite de présenter des comptes consolidés sur l’ensemble représenté par les entités suivantes :

— Banque Populaire d’Alsace, société anonyme coopérative à capital variable ;

— SPGRES, société de gestion de participations, filiale à 100 % de la Banque Populaire d’Alsace ;

— Sociétariat Banque Populaire d’Alsace, filiale à 100 % de la SPGRES, société de gestion de participations dont l’objet est de réguler le capital social de la Banque Populaire d’Alsace.

L’exercice clôturé au 31 décembre 2008 est le deuxième exercice de consolidation au niveau de la Banque Populaire d’Alsace. Le périmètre de consolidation est identique à celui de fin 2007 ; il n’y a pas eu de changement de méthode de consolidation (consolidation par intégration globale).

Le résultat net consolidé de l’exercice 2008 ressort à 31,872 millions d’euros.

Par rapport aux soldes intermédiaires de gestion affichés par l’entité consolidante, la Banque Populaire d’Alsace, les montants sont sensiblement équivalents, les retraitements induits par la consolidation (traduction des opérations de crédit-bail en ventes à crédit et élimination des opérations réciproques essentiellement constituées de dividendes) se neutralisant. Seul le bénéfice net consolidé est en retrait après comptabilisation des impositions différées pour 3,813 millions d’euros.

Au 31 décembre 2008, le stock de parts sociales détenu par la filiale Sociétariat Banque Populaire d’Alsace est de 1 867 693 parts pour un montant de 28 015 395 euros.

Aucun changement de périmètre ou de méthode de consolidation n’est envisagé pour l’exercice 2009.

Délégations en cours de validité en matière d’augmentation de capital : Conformément à l’autorisation, qui lui a été donnée par l’Assemblée Générale Extraordinaire du 25 octobre 2006, de procéder à une ou plusieurs augmentations de capital en numéraire, l’utilisation par le Conseil d’administration de cette délégation est la suivante :

 

Délégation donnée au Conseil d’Administration par l’Assemblée Générale Extraordinaire des sociétaires du 25octobre 2006.

Au titre de la partie variable du capital social

 

    Plafond du capital social

250 000 000,00 €

    Modalités d’augmentation du capital

émission au nominal de parts sociales nouvelles / incorporation de réserves

    Durée de la délégation

cinq ans à compter de l’Assemblée Générale Extraordinaire

Au titre de la partie fixe du capital social

 

    Plafond du capital social

62 500 000,00 €

    Modalités d’augmentation du capital

émission au nominal de Certificat Coopératif d’Investissement / incorporation de réserves (*)

    Durée de la délégation

cinq ans à compter de l’Assemblée Générale Extraordinaire

Utilisation de cette délégation au 9 mai 2007.

Au titre de la partie variable du capital social

 

    Le Conseil d’Administration a décidé d’augmenter le capital de

20 250 000,00 €

Au titre de la partie fixe du capital social

 

    Le Conseil d’Administration a décidé d’augmenter le capital de

5 062 500,00 €

Utilisation de cette délégation au 5 mai 2008.

Au titre de la partie variable du capital social

 

    Le Conseil d’Administration a décidé d’augmenter le capital de

20 250 000,00 €

Au titre de la partie fixe du capital social

 

    Le Conseil d’Administration a décidé d’augmenter le capital de

5 062 500,00 €

Utilisation de cette délégation au 2 juillet 2008.

Au titre de la partie variable du capital social

 

    Le Conseil d’Administration a décidé d’augmenter le capital de

24 000 000,00 €

Au titre de la partie fixe du capital social

 

    Le Conseil d’Administration a décidé d’augmenter le capital de

6 000 000,00 €

(*) Avec maintien du droit préférentiel de souscription au bénéfice de Natixis.

 

Note 1. – Règles et principes généraux.

1. Référentiel comptable. — Les états financiers de la Banque Populaire d’Alsace sont établis conformément aux principes comptables généralement admis en France et aux règlements du Comité de la Réglementation Comptable, notamment le règlement CRC 2000-03 relatif à la présentation des états financiers.

 

2. Présentation des comptes. — Les états financiers sont présentés en milliers d’euros avec un comparatif sur deux exercices, 31 décembre 2008 et 31 décembre 2007.

 

3. Liquidité et solvabilité. — Le système de garantie de liquidité et de solvabilité du réseau des Banques Populaires est organisé par une décision de caractère général de la Banque Fédérale des Banques Populaires prise en sa qualité d’organe central, en application des articles L.511-30, L.511-31 et L.512-12 du Code monétaire et financier et à laquelle font expressément référence les statuts des Banques Populaires (art. 1er).

Le réseau des Banques Populaires comprend les Banques Populaires, les Sociétés de Caution Mutuelle leur accordant l’exclusivité de leur cautionnement et la Banque Fédérale des Banques Populaires.

Ce système de garantie repose sur l’intégralité des fonds propres des établissements du réseau par un mécanisme de solidarité interne. La Banque Fédérale met en oeuvre la solidarité du réseau en appelant auprès des Banques Populaires les concours financiers nécessaires, dans la limite de leurs fonds propres. Les fonds propres de la Banque Fédérale répondent, en dernier ressort, de la liquidité et de la solvabilité des Banques Populaires.

En tant qu’organe central, la Banque Fédérale bénéficie également de garanties. En effet, les Banques Populaires sont tenues de lui apporter leur soutien financier, notamment pour lui permettre, en tant que de besoin, d’assumer ses obligations d’organe central à l’égard d’établissements de crédit affiliés à la Banque Fédérale des Banques Populaires, mais ne faisant pas partie du réseau des Banques Populaires. Natixis fait l’objet d’une convention de double affiliation auprès de la Banque Fédérale mais également auprès de la Caisse Nationale des Caisses d’Epargne.

Dans le cadre de ce mécanisme de solidarité interne, est instituée une première ligne de solidarité. Celle-ci est constituée, d’une part, par le Fonds de Solidarité Fédéral, partie intégrante du Fonds pour Risques Bancaires Généraux de la Banque Fédérale, d’autre part, par les Fonds Régionaux de Solidarité (FRS), parties intégrantes des Fonds pour Risques Bancaires Généraux des Banques Populaires.

Ces fonds régionaux sont alimentés chaque année, à hauteur de 10 % du bénéfice net réalisé par les Banques Populaires avant toute dotation au Fonds pour Risques Bancaires Généraux et impôt, ledit montant étant minoré de la part afférente d’impôt sur les sociétés. Les Banques Populaires ne peuvent disposer de ces fonds sans l’autorisation de la Banque Fédérale.

Ce fonds a été doté de 3,449 millions d’euros au titre de l’exercice 2008. De ce fait, le FRS totalise 26,512 millions d’euros au 31 décembre 2008.

Dans le cadre d’une convention d’agrément collectif, chaque Banque Populaire garantit la liquidité et la solvabilité des Sociétés de Caution Mutuelle qui lui accordent l’exclusivité de leur cautionnement. Dans le cadre de l’affiliation du Crédit Maritime Mutuel, dont la Banque Fédérale est l’organe central aux termes de l’article L.512-69 du Code monétaire et financier, la liquidité et la solvabilité des Caisses de Crédit Maritime Mutuel sont garanties au premier niveau par leurs Banques Populaires d’adossement.

Il est rappelé, en outre, que les établissements du réseau des Banques Populaires sont adhérents du Fonds de Garantie des Dépôts institué par la loi et auquel adhèrent tous les établissements de crédit agréés en France.

 

Note 2. – Principes comptables et méthodes d’évaluation.

1. Changements de méthode sur l’exercice 2008. — En application de l’avis 2008-05 du Conseil National de la Comptabilité (CNC), la Banque Populaire d’Alsace a modifié le mode de comptabilisation des frais d’acquisition relatifs aux titres de participation et parts dans les entreprises liées. Ils sont désormais rattachés au prix d’acquisition. Ce changement de méthode n’est pas significatif pour les comptes 2008.

Les modalités comptables relatives aux attributions gratuites d’actions ont été précisées par l’avis 2008-17 du CNC, avis transposé dans le règlement 2008-15 du Comité de la Règlementation

Comptable (CRC) publié le 4 décembre 2008. Ces modalités s’appliquent aux plans en cours et précisent qu’une provision pour risques et charges doit être constituée par étalement sur la période d’acquisition. Fin 2007, en l’absence de dispositions comptables spécifiques, la charge liée au plan d’attribution d’actions gratuites a été enregistrée pour son montant intégral. L’application des nouvelles dispositions, au vu de la recommandation du CNC 2009-R-01 concernant leur première application, n’a pas d’impact significatif sur les capitaux propres et le résultat de la banque. Ainsi, aucune modification n’a été enregistrée à ce titre dans les comptes au 31 décembre 2008.

 

2. Conversion des opérations en devises. — Les résultats sur opérations de change sont déterminés conformément au règlement 89-01 du Comité de la Réglementation Bancaire et Financière (modifié par les règlements 90-01 et 95-04). Les créances, les dettes et les engagements hors-bilan libellés en devises sont évalués au cours de change à la clôture de l’exercice. Les gains et pertes de change latents et définitifs sont enregistrés en compte de résultat.

Les produits et les charges payés ou perçus sont enregistrés au cours du jour de la transaction.

Les reports et déports sur les contrats de change à terme de couverture sont étalés prorata temporis en compte de résultat. Les autres contrats de change et les instruments financiers à terme en devises sont évalués au prix du marché.

Au 31 décembre 2008, les encours de change à terme totalisent 75,124 millions d’euros contre 67,088 millions d’euros au 31 décembre 2007. Les immobilisations et titres de participation en devises acquis en euros restent valorisés au coût d’acquisition. Les contrats de change à terme sec ou couverts par des instruments à terme sont réévalués au cours du terme restant à courir.

 

3. Bilan – actif :

3.1. Opérations avec les établissements de crédit et la clientèle :

— Crédits aux établissements de crédit et à la clientèle :

Créances saines : Les créances sur les établissements de crédit recouvrent l’ensemble des créances, y compris les créances subordonnées, détenues au titre d’opérations bancaires sur les établissements de crédit à l’exception de celles matérialisées par un titre. Elles comprennent également les valeurs reçues en pension, quel que soit le support de l’opération, et les créances se rapportant à des pensions livrées sur titres.

Les opérations avec la clientèle ventilées en créances commerciales, comptes ordinaires débiteurs et autres concours à la clientèle sont enregistrées au bilan à leur valeur nominale y compris les concours à taux bas et les prêts restructurés, à l’exception des rachats de créances clientèle enregistrés à leur coût d’acquisition.

Créances douteuses : L’identification en encours douteux est effectuée conformément aux dispositions du règlement n° 2002-03 du Comité de la Réglementation Comptable (CRC), notamment en cas de créances impayées depuis plus de trois mois, six mois en matière immobilière. Pour les collectivités locales le délai réglementaire de neuf mois a été ramené à six mois. Cette identification s’applique également aux découverts en application du nouvel article 3 bis du règlement CRC 2002-03 modifié par le règlement CRC 2007-06.

Le déclassement d’une créance en encours douteux entraîne le transfert de l’encours total des créances et engagements sur une même contrepartie, même si l’analyse du risque conduit à ne déprécier que les intérêts enregistrés et non encaissés. Pour ces créances douteuses, les intérêts courus ou échus non perçus sont comptabilisés en appliquant le taux contractuel à la valeur brute mais dépréciés à due concurrence et inscrits en produit net bancaire.

Au sein des créances douteuses, une catégorie spécifique est identifiée, dénommée « créances douteuses compromises », il s’agit des créances pour lesquelles les perspectives de recouvrement sont fortement dégradées et pour lesquelles un passage en perte est envisagé. Le classement en douteux compromis intervient nécessairement lors de la déchéance du terme ou lors de la résiliation du contrat de crédit-bail.

Il est possible de transférer un encours douteux en compromis au bout d’un délai d’un an, mais il ne s’agit pas d’un délai impératif. La règle de la « contagion » ne s’applique pas pour le passage de douteux en douteux compromis. Pour les créances douteuses compromises, les intérêts courus ou échus non encaissés ne sont pas enregistrés.

Les créances, dont le recouvrement est devenu incertain, donnent lieu à la constitution de dépréciations, en déduction de l’actif, destinées à couvrir le risque de perte. Les dépréciations sont calculées après analyse individuelle des dossiers, en tenant compte des garanties et déterminées selon une fréquence au moins trimestrielle et sur la base de l’analyse du risque et des garanties disponibles. Les dépréciations couvrent au minimum les intérêts non encaissés sur encours douteux. Les dépréciations sont calculées de manière actuarielle sur la base des flux futurs attendus sur chacun des contrats actualisés au taux d’intérêt effectif d’origine, ce dernier correspondant au taux contractuel. Les dotations et les reprises de dépréciation constatées pour risque de non recouvrement sont enregistrées en « Coût du risque » à l’exception des dépréciations relatives aux intérêts sur créances douteuses présentées, comme les intérêts ainsi dépréciés, en « Intérêts et produits assimilés ». La reprise de la dépréciation liée au seul passage du temps est également enregistrée en « Intérêts et produits assimilés ».

Les créances passées en perte sur l’exercice ainsi que les récupérations sur créances amorties sont inscrites en ligne « Coût du risque » au compte de résultat pour la partie du capital et en « Intérêts et produits assimilés » pour la partie des intérêts. Les passages en perte font l’objet d’une procédure individualisée pour chaque dossier.

Pour les crédits aux professionnels de l’immobilier, le déclassement en créances douteuses est opéré opération par opération sur la base de critères prenant en compte les perspectives de sortie, la capacité des associés à apporter des fonds propres ainsi que leur solvabilité. Les intérêts sur créances douteuses sont intégralement dépréciés et le capital restant dû est déprécié en fonction des garanties reçues, du revenu locatif futur, du prix de sortie du projet comparé au marché et de la solvabilité des parties prenantes. Lorsque le paiement des échéances initiales d’un crédit devenu douteux a repris de manière régulière, celui-ci peut à nouveau être classé dans la catégorie des créances saines.

Créances restructurées : Lorsque la créance ayant fait l’objet d’une première restructuration présente à nouveau une échéance impayée, quelles qu’aient été les conditions de la restructuration, la créance est déclassée immédiatement en créance douteuse.

A l’inverse une créance douteuse restructurée dont les termes sont respectés est également reclassée en créance saine et spécifiquement identifiée.

La banque a suspendu le calcul de décote sur créances restructurées dans l’attente d’une nouvelle version de la chaîne de prêts. Cette dernière permettra de déterminer la décote en fonction des nouvelles modalités selon lesquelles les flux attendus sont actualisés sur la base du taux contractuel d’origine de la créance.

De fait, les principes comptables applicables aux décotes ne peuvent être appliqués mais leurs montants, non significatifs, induisent des impacts très limités sur les niveaux de marges du compte de résultat en fonction du classement dans lequel se trouvent les créances restructurées.

Dans ce contexte, les créances restructurées suivent le même traitement de dépréciation que les autres créances identifiées comme douteuses. La décote n’étant pas individualisée, la dépréciation sur ladite créance est globale.

 

— Opérations de crédit-bail bailleur : La Banque Populaire d’Alsace exerce en direct une activité de crédit-bail mobilier, de location avec option d’achat et de location simple.

L‘avis 2006-C du Comité d’Urgence du Conseil National de la Comptabilité dispose que les immobilisations destinées à ces activités sont enregistrées à l’actif du bilan du bailleur. Pour cette catégorie d’actifs, par dérogation aux règles du plan comptable général sur la comptabilisation des actifs, les immobilisations sont enregistrées pour leur valeur d’entrée et la ventilation des actifs par composants ne s’applique pas chez le bailleur.

Les matériels acquis dans le cadre de cette activité sont amortis selon les durées usuelles retenues pour les matériels concernés, soit selon le mode dégressif si les textes l’autorisent, soit selon le mode linéaire dans le cas contraire. Afin de limiter les résultats de cession lorsque les contrats arrivent à échéance, la banque s’efforce, tout en veillant au respect des dispositions fiscales, d’aligner la durée d’amortissement du bien loué sur celle du contat.

La réserve latente correspond à la différence entre les encours financiers des contrats des clients et les valeurs nettes comptables des immobilisations louées.

Au 31 décembre 2008, avant impôts différés, elle s’établit à 30,642 millions d’euros en augmentation de 3,067 millions d’euros par rapport au 31 décembre 2007.

Les loyers impayés sont identifiés, comptabilisés et dépréciés conformément au règlement CRC 2002-03 relatif au risque de crédit.

Opérations sur titres : Les portefeuilles de titres de transaction, de placement, d’investissement et d’activité de portefeuille suivent les règles d’évaluation du règlement 90-01 du Comité de la Réglementation Bancaire et Financière modifié par les règlements CRC 2005-01, CRC 2008-07 et CRC 2008-17.

La Banque Populaire d’Alsace n’a procédé à aucun transfert de titres en application des dispositions du règlement CRC 2008-17.

Les portefeuilles apparaissent dans les postes « Effets publics et valeurs assimilées » lorsque l’émetteur est l’État, « Obligations et autres titres à revenu fixe » et « Actions et autres titres à revenu variable » dans les autres cas.

 

— Portefeuille de placement : Les moins-values latentes font l’objet d’une dépréciation estimée à partir du cours de bourse le plus récent pour les titres cotés ou de la valeur probable de négociation pour les titres non cotés.

Ces dépréciations sont évaluées de manière individuelle. La différence entre le prix d’acquisition et la valeur de remboursement d’un titre à revenu fixe est rapportée au compte de résultat sur la durée de vie résiduelle du titre selon la méthode actuarielle.

Lorsque les titres font l’objet d’une couverture, les résultats de cette dernière sont pris en compte pour la détermination des dépréciations.

Les dotations et reprises pour dépréciation (hors risque de contrepartie) et les plus ou moins-values de cession de titres de placement sont portées au poste du compte de résultat « Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés ».

En application des dispositions de l’article 8 du CRB 90-01, la banque a procédé avec effet du 1er janvier 2008 au reclassement de 10 millions d’euros de titres vers la catégorie « Titres d’investissement ».

Après leur reclassement, les titres concernés n’ont pas impacté le compte de résultat de l’exercice 2008. En l’absence de reclassement l’impact sur le compte de résultat aurait été de 1,454 million d’euros (moins value potentielle sur titres de placement). L’évolution significative de l’encours de titres de placement provient de la détention de titres covered bonds à hauteur de 543 millions d’euros, souscrits dans le cadre de 6 émissions réalisées par Banque Populaire Covered Bonds en 2008. Ces souscriptions ont été réalisées dans le but de dégager une capacité de refinancement auprès de la Banque Centrale Européenne, par le biais de la mobilisation de ces titres.

 

— Portefeuille d’investissement : Ce sont des titres à revenu fixe que la société a acquis avec l’intention et les moyens de les détenir jusqu’à l’échéance. Ils font l’objet d’un financement spécifique (notamment les accords de refinancement, les emprunts subordonnés et les comptes et emprunts à terme) et pour certains bénéficient d’une couverture adéquate en matière de risque de taux (essentiellement des contrats d’échange de taux dont le marché est liquide). Le reclassement éventuel en titres de placement, notamment en cas de rupture de l’adossement, s’opère à la valeur comptable à la date du déclassement déterminée selon les règles de la catégorie d’origine. En cas de cession anticipée, les plus et moins-values de cession sont comptabilisées au poste du compte de résultat « Gains ou pertes sur actifs immobilisés ».

Ces titres à revenu fixe font l’objet d’un étalement de la surcote/ décote par rapport à la valeur de remboursement sur la durée résiduelle selon la méthode actuarielle. De même, aucune dépréciation n’est constituée sauf en cas de risque de contrepartie ou de forte probabilité de cession avant l’échéance.

Lorsque des titres à revenu fixe présentent un risque de contrepartie, une dépréciation est enregistrée en « Coût du risque ».

En cas de cession d’un tel titre, les reprises de dépréciations constituées au titre du risque de contrepartie figurent également dans ce poste. Conformément aux informations demandées à l’article 1er du règlement CRC 2004-16 du 23 novembre 2004, le montant des moins values latentes relatives au portefeuille d’investissement s’élève à 22,679 millions d’euros au 31 décembre 2008. Par ailleurs, après étude du risque de contrepartie, la Banque Populaire d’Alsace n’a pas enregistré de dépréciation de son portefeuille d’investissement.

 

— Portefeuille de titres de l’activité de portefeuille : Ces titres sont acquis dans le but d’en retirer, à plus ou moins long terme, une rentabilité récurrente sous la forme de plus values de cession. Ils sont comptabilisés à leur coût d’acquisition frais inclus.

Ces titres sont évalués au plus bas du coût historique ou de la valeur d’utilité. Les moins-values latentes font l’objet de dépréciations déterminées sans compensation avec les plus-values latentes sur une même ligne de titres. Ces titres figurent à l’actif du bilan au poste « Actions et autres titres à revenu variable ».

Les dotations et reprises de dépréciations comme les plus et moins-values de cessions sont portées au poste du compte de résultat « Gains ou pertes sur opérations de portefeuille de placement et assimilés ». Au 31 décembre 2008, comme au 31 décembre 2007, la banque ne porte aucun encours de cette nature dans ses comptes.

 

— Titres de participation et autres titres détenus à long terme : Les titres de participation et autres titres détenus à long terme sont comptabilisés à leur coût d’acquisition frais inclus. Les titres sont estimés à leur valeur d’utilité déterminée de manière individuelle à la clôture des comptes. La valeur d’utilité fait référence à différents critères comme le cours moyen de bourse pour les titres cotés, les capitaux propres corrigés pour les titres non cotés.

Les moins-values latentes font l’objet d’une dépréciation. Les plus values latentes ne sont pas enregistrées. Les plus ou moins-values de cession et les dotations et reprises de dépréciations sont inscrites au poste du compte de résultat « Gains ou pertes sur actifs immobilisés ».

Le portefeuille de titres de participation est essentiellement constitué des titres de l’organe central du Groupe Banque Populaire, la BFBP (Banque Fédérale des Banques Populaires). La valeur d’utilité du titre BFBP est déterminée à partir de son actif net réévalué qui intègre le Fonds Fédéral de Solidarité et la valorisation (sur la base de la valeur d’utilité) du portefeuille titres.

La BFBP détient des participations, notamment dans le groupe Natixis détenu à 35,7782 %, le groupe Foncia, détenu à 97 % et spécialisé dans l’activité de gestion immobilière (transaction, administration de biens…), dans des groupes bancaires en Europe de l’est (VBI et DZ Bank) et en Afrique subsaharienne (BICEC et BCI). Depuis le 1er juillet 2008, suite au rachat par le Groupe Banque Populaire de banques régionales à HSBC, la BFBP détient à 100 % la Société Marseillaise de Crédit et à 49 % les Banque Chaix, Banque Dupuy de Parseval, Banque Marze, Banque Pelletier, Banque de Savoie et Crédit Commercial du Sud-Ouest, le reste du capital étant détenu par les Banques Populaires régionales de rattachement.

 

3.3. Immobilisations corporelles et incorporelles. — Le CRC a émis un règlement (CRC 2002-10) applicable aux comptes individuels à partir du 01/01/2005 autant pour les immobilisations corporelles qu’incorporelles et le règlement 2004-06 sur la définition et l’évaluation des actifs s’applique également à compter du 1er janvier 2005.

 

— Immobilisations corporelles d’exploitation : Pour les biens immobiliers, les encours bruts sont ventilés en composants. La décomposition en composants est fondée sur l’existence de durées d’utilisation différentes entre chacun des éléments distincts constituant un même bien. Les coûts d’emprunt ne rentrent pas dans la détermination de la valeur brute des immobilisations.

 

Les durées d’utilité retenues sont les suivantes :

 

Composants

Durée d’utilité

Terrains

NA

Façades non destructibles

NA

Façades / couverture / étanchéité

30 ans

Fondations / ossatures

40 ans

Equipements techniques

15 ans

Aménagements intérieurs

10 ans

 

Les composants sont amortis selon le mode linéaire ou dégressif sur la base de leur valeur brute diminuée de la valeur résiduelle et sur leur durée d’utilisation. La valeur résiduelle est définie comme la valeur actuelle de l’actif à la fin de sa durée probable d’utilisation. La valeur résiduelle des composants autres que le terrain et les façades non destructibles est réputée nulle.

Les biens mobiliers ne font pas l’objet de l’approche par composant; ils sont amortis selon les durées d’utilisation présentées ci-dessous :

 

Biens

Durée d’utilité

Machines de bureau prêtées

3 ans

Matériel de bureau

5 ans

Matériel automobile

4 ans

Matériel comptable

5 ans

Matériel informatique

3 ans

Mobilier

10 ans

Installation de sécurité

10 ans

Installation de téléphone

10 ans

Installation de vidéo surveillance

5 ans

Coffres forts

20 ans

 

— Immobilisations hors exploitation : La méthode des composants est également appliquée aux immeubles hors exploitation.

 

— Immobilisations incorporelles : Les immobilisations incorporelles sont évaluées au coût historique.

Les droits au bail sont amortis de manière linéaire sur la durée de vie résiduelle du bail et font l’objet de dépréciation si nécessaire par rapport à la valeur de marché. Les logiciels acquis sont respectivement amortis sur une durée de 3 ans.

 

4. Bilan – passif :

4.1. Dettes représentées par un titre et dettes subordonnées. — Ces postes regroupent notamment les emprunts obligataires et les titres de créances négociables émis ainsi que les prêts sur titres subordonnés émis par la Banque Fédérale des Banques Populaires.

Les frais d’émission sont pris en charge en totalité dans l’exercice. Les primes d’émission et de remboursement sont étalées sur la durée de la vie de l’emprunt par le biais d’un compte de charges à répartir.

Les intérêts courus à verser relatifs à ces dettes sont portés en compte de dettes rattachées en contrepartie du compte de résultat.

Les emprunts subordonnés représentant chacun plus de 10 % du total de la ligne sont tous des emprunts en euros émis par la BFBP avec une rémunération indexée sur l’Euribor 3 mois majorée d’une marge. Les fonds concernés sont les suivants :

– Emprunt de 18,900 millions d’euros assorti d’une marge de 0,3350 % à échéance mai 2010 ;

– Emprunt de10,000 millions d’euros assorti d’une marge de 0,2675 % à échéance août 2014 ;

– Emprunt de 15,000 millions d’euros assorti d’une marge de 0,1800% à échéance juillet 2016 ;

– Emprunt de 25,000 millions d’euros assorti d’une marge de 0,1550 % à échéance juillet 2017.

Ces différents emprunts ne bénéficient d’aucune possibilité de remboursement anticipé et répondent aux mêmes conditions de subordination : en cas de liquidation, ils sont remboursés à un prix égal au pair et leur remboursement n’intervient qu’après désintéressement complet de tous les créanciers, privilégiés ou chirographaires, mais avant le remboursement des prêts participatifs accordés à l’emprunteur, des titres participatifs et des titres super subordonnés émis.

 

4.2. Provisions. — Les provisions comprennent les provisions pour litiges, les provisions sur engagements par signature, les provisions pour passifs sociaux, les provisions épargne-logement et les provisions pour impôts différés au titre des décalages donnant lieu à comptabilisation.

 

— Provisions pour impôts :

Seuls les décalages suivants donnent lieu à la comptabilisation d’une provision pour impôts :

– Quote-part de résultat des GIE fiscaux : les déficits actuels des GIE fiscaux doivent s’équilibrer avec les bénéfices futurs, l’économie d’impôt réalisée dans la phase déficitaire n’étant que temporaire ;

– Majoration du bénéfice imposable, à compter du 1er janvier 2005 liée à la mesure fiscale de répartition sur cinq ans de l’approche par composant (art 237, septies I du CGI).

 

— Provisions pour passifs sociaux :

Les passifs sociaux sont provisionnés de manière intégrale conformément à la recommandation 2003 R 01 du Conseil National de la Comptabilité.

Les provisions comptabilisées au bilan correspondent :

– A la valeur actuarielle des engagements de retraite et prestations assimilées relatifs au personnel en activité,

– Minorée de la valeur de marché des actifs venant en couverture des engagements,

– Minorée ou majorée des écarts actuariels résultant :

- Des écarts d’expérience liés aux variables démographiques ;

- Des évolutions des hypothèses actuarielles (taux d’actualisation, taux de sortie, taux de progression des salaires) ;

- Des différences constatées entre le rendement réel et le rendement attendu des plans d’actifs en couverture.

Les principales hypothèses actuarielles retenues au 31 décembre 2008 sont les suivantes :

– Pour le complément de pension bancaire CAR, le taux d’actualisation retenu est de 3,82 % et le rendement attendu des actifs de 4,30 % ; le taux d’inflation retenu est de 1,80 % ;

– Pour les indemnités de fin de carrière, le taux d’actualisation retenu est de 3,62 % et le taux de rendement attendu de 3,51 %;

– Pour les médailles du travail, le taux d’actualisation est de 3,39 %.

Le taux d’actualisation utilisé est issu de la courbe OAT sans marge de crédit supplémentaire.

La méthode du corridor est appliquée pour les engagements de retraite et assimilés.

La valorisation des indemnités de fin de carrière a été impactée successivement par l’arrêté ministériel du 18 juillet 2005, et par les lois de financement de la Sécurité Sociale de 2007 et de 2008. Dans le cadre de l’arrêté ministériel du 18 juillet 2005, un accord de branche a été signé en 2005 permettant les départs avant 65 ans à l’initiative de l’employeur en exonération de charges sociales pour les départs intervenant avant le 31 décembre 2009.

La loi de financement de la Sécurité Sociale pour 2007 prévoit qu’après le 1er janvier 2014 les départs volontaires avant 65 ans seront soumis à charges sociales, la mise à la retraite avant 65 ans étant interdite. L’effet financier induit par la loi a eu pour conséquence une augmentation de l’engagement au 31 décembre 2006 non intégrée dans les comptes 2006, la loi ayant été adoptée en fin d’année. Cette revalorisation est qualifiée de changement de régime et son étalement calculé sur le montant de l’engagement au 31 décembre 2006 n’est intervenu qu’à partir de 2007.

La loi de financement de la Sécurité Sociale pour 2008 supprime le dispositif transitoire qui était prévu par la loi de 2007 pour la période entre le 1er janvier 2010 et le 1er janvier 2014. La mise à la retraite avant 65 ans avec accord du salarié n’est plus possible à compter du 1er janvier 2010, s’agissant de départs volontaires avant 65 ans, ils seront soumis à charges sociales. Par ailleurs, une nouvelle contribution est mise en place sur les indemnités versées pour les départs avant ou après 65 ans (25 % du montant pour celles versées du 11octobre 2007 au 31 décembre 2008 puis 50 % au-delà). Cette revalorisation est qualifiée de changement de régime et son étalement calculé sur le montant de l’engagement au 31 décembre 2007 n’intervient qu’à partir de 2008.

Ces changements de régime font l’objet d’un étalement dans la mesure où ils sont relatifs à des droits non acquis. L’étalement est réalisé de manière linéaire sur la durée résiduelle de vie active moyenne (durée d’acquisition des droits) qui est de 12 années. Le taux moyen de charges patronales de l’établissement est de 50%.

 

— Provisions au titre de l’attribution d’actions gratuites de Natixis aux salariés (SAGA) : Dans le cadre du schéma d’attribution gratuite d’actions (SAGA) autorisé par les Assemblées Générales de Natixis du 17 novembre 2006 et du 24 mai 2007, les salariés de la Banque Populaire d’Alsace ont reçu en 2007 un droit à recevoir 60 actions de Natixis au bout d’un délai de deux ans (période d’acquisition). Au terme de ce délai, les titres attribués aux salariés devront être conservés par ces derniers deux ans avant de devenir disponibles (période de conservation).

Les titres destinés à être attribués aux salariés de la Banque Populaire ont été acquis par Natixis en 2007 et seront facturés en novembre 2009 lors de leur attribution. Le coût avait fait l’objet d’un provisionnement intégral dès l’exercice 2007 pour un montant de 1,368 million d’euros sur la base du prix d’acquisition des titres par Natixis et tenant compte d’un taux de turn over.

La loi de financement de la Sécurité Sociale pour 2008 a instauré une cotisation sociale patronale de 10 % à verser par les entreprises au titre notamment des attributions d’actions gratuites. Due pour celles effectuées à compter du 16 octobre 2007, cette cotisation incluse dans le provisionnement intégral de l’exercice 2007 a été recouvrée en 2008 pour un montant de 0,106 million d’euros avec une reprise de la provision à due concurrence. Ainsi, à fin décembre 2008, la provision SAGA est de 1,262 million d’euros.

 

— Provisions épargne-logement : En application de l’avis 2006-02 du CNC, les risques relatifs aux comptes et plans épargne logement ont fait l’objet à compter du 1er janvier 2007 d’une évaluation ainsi que d’un provisionnement.

Les risques couverts sont de deux natures :

– Le risque de consentir des crédits futurs à un taux réglementé inférieur aux conditions de marché ;

– Le risque de rémunérer l’épargne collectée à des conditions désavantageuses par rapport aux conditions de marché futures.

Ces deux risques sont évalués de manière prospective, jusqu’à l’extinction des encours d’épargne portés au bilan, d’où la nécessité de modéliser l’évolution des encours actuels (collecte et conversion de crédit) sur la base d’hypothèses de taux futurs et de comportement de la clientèle. Le modèle retenu est celui qui s’applique au niveau du Groupe Banque Populaire pour l’établissement des comptes consolidés. Il procède d’une démarche en trois étapes :

Première étape : Génération de 10 000 chemins de taux par simulation de Monte Carlo. Le processus utilisé est un processus d’Ornstein-Uhlenbeck avec retour à la moyenne. Cette méthode intègre une matrice de corrélation entre les différents index fondée sur un historique de 10 ans glissants ; le niveau cible du retour à la moyenne pour chacun des index étant déterminé à partir des prévisions à long terme des économistes du Groupe, également appliquées dans la gestion de bilan.

Deuxième étape : Modélisation des écoulements des encours sur chaque chemin de taux simulés à partir d’un profil attendu représentant la tendance moyenne historique des encours de chaque génération en intégrant une sensibilité du comportement de la clientèle, tant en décollecte qu’en conversion en crédit, en fonction de l’écart entre les taux réglementés et les taux du marché (chemins de taux simulés),

Troisième étape : Le calcul de la provision finale résulte de la moyenne des différences constatées sur chacun des chemins entre les flux établis sur la base des taux réglementés (épargne hors prime d’état ou crédit) et ceux calculés à partir des taux de marché futurs déterminés par le modèle sur chaque année d’écoulement pour des produits équivalents ; ces différences sont actualisées avec la courbe zéro-coupon moyenne des douze derniers mois déduite des taux swaps. Les taux de référence (taux de marché) sont déterminés pour la phase épargne, en utilisant comme produit équivalent les comptes à terme progressifs Fidélis, diffusés dans le réseau Banque Populaire et pour la phase crédit future, en appliquant le principe de tarification du Groupe pour des prêts habitats ayant la même duration que les prêts PEL (TxSwap + spread de liquidité).

Seules les moins values nettes par génération de taux sont provisionnées, les plus-values nettes n’étant pas retenues. Enfin, chacune des 10 000 provisions est calculée déduction faite des flux relatifs à l’encours considéré comme insensible à l’évolution des taux. Par prudence, ce profil sans risque est plafonné au niveau constaté lors de la dixième année de vie de chaque génération, puis est écoulé linéairement sur les vingt années suivantes.

Les risques sur Comptes Épargne Logement (CEL) sont obtenus selon une méthode analogue, à l’aide d’hypothèses de transformation distinctes. Toutefois, seul le risque de transformation en crédit est provisionné, la rémunération de la phase épargne étant révisable et indexée sur les taux de marché. La valeur future des taux de crédits CEL est déterminée par le modèle à partir de la formule réglementaire.

Enfin, la provision totale intègre la différence constatée, sur les stocks de prêts PEL et CEL en vie à la date de calcul, entre les flux futurs actualisés d’une part au taux de marché de l’année de mise en place de ces crédits et d’autre part au taux réglementé consenti au client. Cette différence est reprise ensuite actuariellement sur la durée de vie des prêts concernés.

Dans la mesure où l’évolution au cours du dernier mois de l’exercice de la moyenne du taux de référence (taux CMS 5) qui sert de base au calcul de la provision demeure inférieure à + ou - 0,05 % (5 points de base), le montant de la provision est celui déterminé sur la base des données du mois précédent la clôture de l’exercice.

Sur les bases d’un calcul relevant 544,501 millions d’euros de dépôts et 19,903 millions d’euros de crédits, encours constatés à fin novembre 2008, la provision s’établit à 3,396 millions d’euros au 31 décembre 2008 contre 5,611 millions d’euros au 31 décembre 2007.

 

4.3. Fonds pour Risques Bancaires Généraux (FRBG) et provisions réglementées. — Le FRBG enregistre les montants que la Banque Populaire d’Alsace décide d’affecter à la couverture de risques à caractère général. Il comprend également les montants dotés au Fonds Régional de Solidarité ainsi que les provisions pour investissements (conformément aux principes énoncés Note 1 paragraphe 3). Les provisions réglementées sont dotées pour la seule application de dispositions fiscales.

 

4.4. Capitaux propres. — Les CCI émis par la Banque Populaire d’Alsace en application des articles 19 sexdecies à 19 duovicies de la loi n° 47.1775 du 10 septembre 1947 portant statut de la coopération sont exclusivement souscrits et libérés par Natixis détenue à parité par le Groupe Banque Populaire et par le Groupe Caisse d’Epargne.

Les titulaires de CCI disposent d’un droit sur l’actif net dans la proportion du capital qu’ils représentent. Selon les termes du protocole signé le 6 juin 2006 entre les deux Groupes, les CCI détenus par Natixis représentent 20 % du capital social de la banque.

Lors des nouvelles augmentations de capital par émission de parts sociales, cette proportion sera maintenue par l’émission au nominal dans le même temps de nouveaux CCI souscrits par Natixis.

Les CCI sont des valeurs mobilières représentatives d’une part du capital de la banque, émises pour la durée de la banque et dépourvues de droit de vote. Les CCI ne peuvent représenter plus de la moitié du capital social atteint à la clôture de l’exercice précédent. Ils sont librement négociables, toutefois la cession des CCI devra être agréée préalablement par le Conseil d’administration de la Banque Populaire d’Alsace.

La rémunération des CCI correspond à un montant global défini indépendamment du nombre de CCI émis et doit être au moins égale à celle versée aux parts sociales. Elle est décidée par l’Assemblée Générale en fonction des résultats de l’exercice. Son paiement, pour tout ou partie, peut être fait en numéraire ou en CCI.

 

5. Hors bilan – Instruments financiers à terme fermes et Conditionnels. — Les risques encourus sur ces opérations font l’objet d’un système permanent de mesure de résultats et de positions, de surveillance et de contrôle permanent avec des limites déterminées par la Direction Générale.

— Instruments fermes de taux :

Les contrats sont enregistrés en hors-bilan pour leur valeur nominale.

En application des règlements 90-15 et 92-04 du CRBF, les contrats d’échange de taux et assimilés (accords de taux futurs, garantie de taux plancher et plafond) sont classés selon le critère de l’intention initiale dans les catégories suivantes :

– Micro-couverture (couverture affectée) ;

– Macro-couverture (gestion globale de bilan) ;

– Positions spéculatives ;

– Gestion spécialisée d’un portefeuille de transaction.

Les deux premières catégories sont assimilées, au niveau du compte de résultat, à des opérations de prêts ou d’emprunts et les montants perçus ou payés sont incorporés prorata temporis dans le compte de résultat.

Les charges et produits d’instruments utilisés à titre de couverture d’un élément ou d’un ensemble d’éléments homogènes sont enregistrés en résultat de manière symétrique à la prise en compte des produits et charges sur les éléments couverts. Les éléments de résultat de l’instrument de couverture sont comptabilisés dans les mêmes postes que les produits et charges sur les éléments couverts en « Intérêts et produits ou charges assimilés ».

Le poste « Gains ou pertes sur opérations de portefeuille de négociation » est utilisé lorsque les éléments couverts sont inclus dans le portefeuille de négociation.

Les charges et produits relatifs aux instruments financiers à terme ayant pour objet de couvrir et de gérer un risque global de taux sont inscrits prorata temporis en compte de résultat aux postes « Intérêts et produits ou charges assimilés ».

Les contrats en position ouverte isolée font l’objet d’une provision en cas de moins-values latentes. Les plus values latentes ne sont pas enregistrées.

Les contrats portés en gestion spécialisée sont valorisés selon les méthodes du coût de remplacement ou obligataire après prise en compte d’une décote pour tenir compte du risque de contrepartie et de la valeur actualisée des frais de gestion futurs.

Les variations de valeur d’un arrêté comptable à l’autre sont inscrites immédiatement en compte de résultat au poste "Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation". Les soultes constatées lors de la résiliation ou l’assignation de contrats d’échange de taux sont rapportées immédiatement en compte de résultat.

 

— Instruments conditionnels : Le montant notionnel de l’instrument sous-jacent sur lequel porte l’option ou le contrat à terme est enregistré en distinguant les contrats de couverture des contrats négociés dans le cadre d’opérations de marché.

Pour les opérations sur options de taux, de change ou sur actions, les primes payées ou encaissées sont enregistrées en compte d’attente. A la clôture de l’exercice, ces options font l’objet d’une valorisation portée en compte de résultat dans le cas de produits cotés sur un marché organisé ou assimilé.

Pour les marchés de gré à gré, seules les décotes font l’objet d’une provision et les plus-values latentes ne sont pas enregistrées. Lors de la revente, du rachat, de l’exercice de l’option ou à l’expiration du contrat, les primes sont enregistrées immédiatement en compte de résultat.

Pour les opérations de couverture, les produits et charges sont rapportés de manière symétrique à ceux afférents à l’élément couvert. Les instruments conditionnels vendeurs ne sont pas éligibles au classement en macro-couverture.

 

— Instruments de change : Les opérations de change au comptant non dénouées sont valorisées au cours de clôture de l’exercice.

Les reports et déports sur les contrats de change à terme de couverture sont étalés prorata temporis en compte de résultat. Les autres contrats de change et les instruments financiers à terme en devises sont évalués au prix du marché.

Les swaps cambistes s’enregistrent comme des opérations couplées d’achats et de ventes à terme de devises. Les swaps financiers de devises sont assujettis aux dispositions du règlement 90-15 modifié du CRBF.

 

6. Hors bilan - Garanties financières assorties d’un droit de réutilisation en l’absence de défaillance du propriétaire. — Au 31 décembre 2008, la Banque Populaire n’a conclu aucun contrat de garantie financière assortie d’un droit de réutilisation en application de l’ordonnance 2005-171 du 24 février 2005 et de l’avis du CNC 2006-10.

 

7. Fiducie. — Au 31 décembre 2008, la Banque Populaire d’Alsace n’a conclu aucun contrat de fiducie en application de la loi 2007-211 du 19 février 2007 et de l’avis du CNC 2008-03.

 

8. Engagements de la Banque Populaire d’Alsace donnant lieu à mise en garantie d’actifs. — Dans le cadre des dispositions prises par l’Etat pour faciliter le financement de l’économie, la Banque Populaire d’Alsace a bénéficié d’un emprunt de la SFEF pour un montant de 22,855 millions d’euros, emprunt garanti par un nantissement de portefeuille de créances résultant de prêts dont les objets peuvent être des crédits d’équipement, des prêts immobiliers ou des crédits à la consommation. Au 31 décembre 2008, le montant du portefeuille de créances nanties au profit de la SFEF s’élève à 35,162 millions d’euros.

Au titre des mobilisations auprès de la Caisse de Refinancement de l’Habitat (CRH), la Banque Populaire d’Alsace a nanti un portefeuille de créances résultant de prêts acquéreurs au logement garantis, soit par une hypothèque de premier rang, soit par une sûreté immobilière conférant une garantie équivalente. Au 31 décembre 2008, le montant du portefeuille de créances nanties au profit de la CRH s’élève à 92,302 millions d’euros.

Au titre des émissions de covered bonds par BP Covered Bonds, structure dédiée créée en 2007 destinée à réaliser des opérations de refinancement de crédits immobiliers pour le compte des banques du Groupe Banque Populaire, la Banque Populaire d’Alsace a nanti un portefeuille de créances résultant de prêts acquéreurs au logement de grande qualité et assortis de solides sûretés parmi lesquelles l’hypothèque, le privilège de prêteurs de deniers et la garantie des Sociétés de Caution Mutuelle. Au 31 décembre 2008, le montant du portefeuille de créances nanties au profit de BP Covered Bonds s’élève à 675,849 millions d’euros.

 

9. Compte de résultat :

9.1. Intérêts et assimilés, commissions. — Les intérêts et les commissions assimilables par nature à des intérêts sont enregistrés en compte de résultat prorata temporis.

Les autres commissions non assimilées à des intérêts sont enregistrées selon la nature de la prestation :

— Commissions rémunérant une prestation instantanée : enregistrement lors de l’achèvement des prestations.

— Commissions rémunérant une prestation continue ou discontinue avec plusieurs échéances successives échelonnées : enregistrement au fur et à mesure de l’exécution de la prestation.

 

9.2. Revenus des titres. — Les dividendes sont comptabilisés dès que leur paiement a fait l’objet d’une résolution d’Assemblée Générale. Ils sont enregistrés en « Revenus des titres à revenu variable ».

Les revenus d’obligations ou des titres de créances négociables sont comptabilisés pour la partie courue dans l’exercice.

 

9.3. Charges générales d’exploitation - frais de personnel. — Les frais de personnel comprennent non seulement les salaires et traitements mais aussi les avantages au personnel tels que les charges de retraite (partie relative aux régimes à cotisations définies). La charge annuelle relative aux régimes à cotisations définies comprend :

– Les droits supplémentaires acquis par l’ensemble des salariés ;

– Le coût financier (effet d’actualisation) ;

– Le rendement brut des actifs de couverture ;

– L’amortissement des écarts actuariels (application de la méthode dite du corridor) et des coûts des services passés.

Le volume d’heures acquises et non utilisées par les salariés de la Banque Populaire d’Alsace pour le droit individuel de formation est de 100 014 heures au 31 décembre 2008.

 

9.4. Résultat exceptionnel. — Les produits et charges exceptionnels sont déterminés en fonction du caractère significatif de leur montant, de leur degré d’anormalité par rapport à l’activité courante et de la faible probabilité de récurrence des événements concernés. Aucun élément significatif n’est à considérer pour l’exercice 2008.

 

9.5. Impôts sur les bénéfices. — La charge d’impôt figurant au compte de résultat correspond à l’impôt sur les sociétés exigible dû au titre de l’exercice au taux de 33 1/3 % et tient compte des déductions et réintégrations conformément à la législation fiscale.

 

10. Consolidation. — Les comptes de la Banque Populaire d’Alsace sont intégrés dans les comptes consolidés du Groupe Banque Populaire établis en application des règles définies par l’organe central dans le respect du règlement 99-07 du Comité de la Réglementation Bancaire et Financière. Cette consolidation a été établie selon les normes IAS - IFRS. La Banque Populaire d’Alsace établit également des comptes consolidés en normes françaises, dont le périmètre comprend la société de portage et la SPGRES.

 

11. Rapport de gestion. — Le rapport de gestion est tenu à la disposition du public au siège social sur simple demande.

 

12. Informations complémentaires. — Elles figurent dans les tableaux de la page 29 à 44 et concernent le bilan publiable, le hors bilan publiable, le compte de résultat et les résultats au cours des cinq derniers exercices.

La version complète des informations complémentaires à l’annexe est tenue à la disposition du public au siège social sur simple demande.

Les informations sur les rémunérations, avantages et engagements des membres des organes d’administration et de direction ne sont pas fournies dans l’annexe puisqu’elles permettent d’identifier la situation d’un membre déterminé de ces organes.

D’une façon générale, les comptes sociaux et leur annexe sont consultables sur le site www.alsace.banquepopulaire.fr.

 

Certifié conforme.

 

Fait à Strasbourg et Mulhouse, le 9 avril 2009.

 

Les Commissaires aux comptes :

Le Directeur Général

Einhorn – Mazars & Guerard :

Dominique DIDON ;

Jean-Brice de TURCKHEIM ;

Anne VEAUTE ;

Jean-Marc KRIEGER.

 

— Ventilation par durée restant à courir :

 

(En milliers d'euros)

< 3 mois

3 mois <D

< 1 an

1 an <D

< 5 ans

> 5 ans

non ventilés

Total à terme

Actif :

 

 

 

 

 

 

Créances sur établissements de crédit

672 252

94 285

1 736

714

5 568

774 555

Créances sur la clientèle

762 380

497 103

1 606 581

2 358 265

41 349

5 265 678

Obligations et autres titres à revenu fixe

556 201

21 118

94 609

52 016

8 186

732 130

    Total

1 990 833

612 506

1 702 926

2 410 995

55 103

6 772 363

 

— Créances saines interbancaires :

 

(En milliers d'euros)

2008

2007

A vue

A terme

Total

A vue

A terme

Total

Comptes et prêts

128 561

640 394

768 955

295 768

303 153

598 921

Valeurs reçues en pension livrée

0

0

0

0

0

0

Titres reçus en pension livrée

0

0

0

0

0

0

Valeurs non imputées

32

0

32

24

0

24

Créances rattachées

308

5 260

5 568

1

4 677

4 678

    Total

128 901

645 654

774 555

295 793

307 830

603 623

 

— Opérations avec la clientèle – Actif :

 

(En milliers d'euros)

2008

2007

Comptes ordinaires débiteurs

485 282

432 280

Créances commerciales

77 891

92 036

Autres concours à la clientèle

4 545 671

4 227 821

Créances rattachées et valeurs non imputées

41 349

38 166

Créances douteuses nettes

115 485

109 561

    Total

5 265 678

4 899 864

 

— Ventilation des encours par agents économiques :

 

(En milliers d'euros)

Etablissements de crédit

Sociétés non financières

Entrepreneurs individuels

Particuliers

Administrations privées

Adm. publiques et Sécurité Sociale

Autres

Total

Actif :

 

 

 

 

 

 

 

 

Créances sur établissements de crédit

774 555

 

 

 

 

 

 

774 555

Opérations avec la clientèle

 

 

 

 

 

 

 

 

    Encours sains

 

2 506 619

344 222

2 176 022

94 330

0

28 999

5 150 192

    Créances douteuses

 

132 559

32 678

71 969

0

0

413

237 619

    Dépréciations créances douteuses

 

-75 640

-15 217

-31 128

0

0

-148

-122 133

Opérations sur titres

 

 

 

 

 

 

 

 

    Créances sur titres à revenu fixe

680 128

9 351

0

0

0

0

42 651

732 130

    Créances douteuses sur titres

0

0

0

0

0

0

 

0

    Dépréciations créances douteuses sur titres

0

0

0

0

0

0

 

0

        Total

1 454 683

2 572 889

361 683

2 216 863

94 330

0

71 915

6 772 363

 

— Ventilation des concours sains, douteux, compromis et des dépréciations à la clientèle par zones géographiques :

 

(En milliers d'euros)

France

Europe Occidentale (hors France)

Afrique du Nord et Moyen Orient

Asie et Océanie

Amérique Latine et Caraïbes

Europe Centrale et Orientale

Afrique Sub-saharienne

Amérique du Nord

Total

Créances saines sur la clientèle

5 082 832

60 108

3 973

332

224

864

412

1 447

5 150 192

Créances douteuses sur la clientèle

234 092

2 848

652

14

1

7

4

1

237 619

Dépréciations créances douteuses

-120 714

-1 177

-222

-11

0

-6

-2

-1

-122 133

Sur la clientèle

 

 

 

 

 

 

 

 

 

    Total

5 196 210

61 779

4 403

335

225

865

414

1 447

5 265 678

 

— Ventilation des concours sains, douteux, compromis et des dépréciations a la clientèle par secteurs d'activité :

 

(En milliers d'euros)

Agriculture

Industrie

Construction

Commerce et artisanat

Hôtel - restaurants

Transports

Créances saines sur la clientèle

96 457

161 637

1 630 945

273 274

114 898

30 811

Créances douteuses non compromises

1 952

3 098

46 717

12 151

6 699

371

Créances douteuses compromises

4 167

5 207

16 341

12 918

6 269

933

Dépréciations /créances douteuses

-614

-1 457

-10 220

-4 802

-2 439

-205

Non compromises

 

 

 

 

 

 

Dépréciations /créances douteuses

-3 289

-3 888

-10 545

-10 301

-4 523

-714

Compromises

 

 

 

 

 

 

    Total

98 673

164 597

1 673 238

283 240

120 904

31 196

 

(En milliers d'euros)

Santé et action sociale

Services collectifs, sociaux et personnels

Holdings et diversifiés

Autres catégories

Non ventilé

Total

Créances saines sur la clientèle

122 002

302 094

171 340

2 220 624

26 110

5 150 192

Créances douteuses non compromises

1 623

8 802

2 489

41 840

482

126 224

Créances douteuses compromises

313

6 298

1 685

56 935

328

111 394

Dépréciations /créances douteuses

-455

-4 020

-507

-10 404

-298

-35 421

Non compromises

 

 

 

 

 

 

Dépréciations /créances douteuses

-185

-4 891

-1 014

-47 100

-261

-86 711

Compromises

 

 

 

 

 

 

    Total

123 298

308 283

173 993

2 261 895

26 361

5 265 678

 

— Détail des autres concours à la clientèle :

 

(En milliers d'euros)

2008

2007

Crédits à l'exportation

47

386

Crédits de trésorerie et de consommation

284 410

295 604

Crédits à l'équipement

1 777 198

1 469 980

Crédits à l'habitat

2 484 016

2 461 851

Autres crédits à la clientèle

0

0

    Total

4 545 671

4 227 821

 

— Portefeuille titres :

 

(En milliers d'euros)

2008

Transaction

Placement

Investissement

TAP

Total

Obligations et assimilés :

 

 

 

 

 

    Valeurs brutes

0

570 961

163 039

 

734 000

    Dépréciations

0

-1 870

0

 

-1 870

 

0

569 091

163 039

 

732 130

Actions et assimilés :

 

 

 

 

 

    Montants bruts

0

12 787

 

0

12 787

    Dépréciations

0

-795

 

0

-795

 

0

11 992

 

0

11 992

        Total

0

581 083

163 039

0

744 122

Plus-values latentes titres de placement et TAP

 

762

 

0

762

 

(En milliers d'euros)

2007

Transaction

Placement

Investissement

TAP

Total

Obligations et assimilés :

 

 

 

 

 

    Valeurs brutes

0

33 172

146 046

 

179 218

    Dépréciations

0

-136

0

 

-136

 

0

33 036

146 046

 

179 082

Actions et assimilés :

 

 

 

 

 

    Montants bruts

0

5 403

 

0

5 403

    Dépréciations

0

-583

 

0

-583

 

0

4 820

 

0

4 820

        Total

0

37 856

146 046

0

183 902

Plus-values latentes titres de placement et TAP

 

2 349

 

0

2 349

 

— Obligations et autres titres à revenu fixe :

 

(En milliers d'euros)

2008

2007

Transaction

Placement

Investissement

Total

Transaction

Placement

Investissement

Total

Valeurs brutes :

 

 

 

 

 

 

 

 

Titres cotés

 

 

 

 

 

 

 

 

    Emis par des organismes publics

0

0

0

0

0

0

0

0

    Autres émetteurs

0

0

0

0

0

0

0

0

Titres non cotés

 

 

 

 

 

 

 

 

    Emis par des organismes publics

0

0

0

0

0

0

0

0

    Autres émetteurs

0

22 218

160 595

182 813

0

32 822

144 171

176 993

Titres prêtés

0

543 000

0

543 000

0

0

0

0

Créances douteuses

0

0

0

0

0

0

0

0

Créances rattachées

0

5 743

2 444

8 187

0

350

1 875

2 225

        Total valeurs brutes

0

570 961

163 039

734 000

0

33 172

146 046

179 218

Dont titres subordonnés

0

11 694

0

11 694

0

12 298

0

12 298

Dépréciations :

 

 

 

 

 

 

 

 

Dépréciations sur créances douteuses

0

0

0

0

0

0

0

0

Dépréciations

0

-1 870

0

-1 870

0

-136

0

-136

        Total dépréciations

0

-1 870

0

-1 870

0

-136

0

-136

        Total net

0

569 091

163 039

732 130

0

33 036

146 046

179 082

 

— Actions et autres titres à revenu variable :

 

(En milliers d'euros)

2008

2007

Transaction

Placement

TAP

Total

Transaction

Placement

TAP

Total

Valeurs brutes :

 

 

 

 

 

 

 

 

Titres cotés

 

 

 

 

 

 

 

 

    OPCVM de capitalisation

0

0

 

0

0

0

 

0

    Autres OPCVM

0

0

 

0

0

0

 

0

    Autres titres

0

690

0

690

0

705

0

705

Titres non cotés

 

 

 

 

 

 

 

 

    OPCVM de capitalisation

0

0

 

0

0

0

 

0

    Autres OPCVM

0

12 097

 

12 097

0

4 698

 

4 698

    Autres titres

0

0

0

0

0

0

0

0

Créances rattachées

 

0

 

0

 

0

 

0

        Total valeurs brutes

0

12 787

0

12 787

0

5 403

0

5 403

Dépréciations :

0

0

0

0

0

0

0

0

Sur titres cotés

 

-569

0

-569

 

-490

0

-490

Sur titres non cotés

 

-226

0

-226

 

-93

0

-93

        Total dépréciations

0

-795

0

-795

0

-583

0

-583

        Total

0

11 992

0

11 992

0

4 820

0

4 820

 

— Evolution des titres d'investissement :

 

(En milliers d'euros)

2007

Achats

Cessions

Remboursements

Décote / surcote

Transferts

Reclassement global

Autres variations

2008

Obligations et autres titres à revenu fixe

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Valeurs brutes

146 046

10 000

0

-3 565

0

10 000

0

558

163 039

 

— Relevé des parts dans les entreprises liées, des titres de participation et des titres de l'activité de portefeuille :

 

Noms et sièges (En milliers d'euros)

Capitaux propres

Résultat de l'exercice

Chiffre d'affaires

Dividendes perçus

% Capital détenu

Valeur brute comptable

Début d'exercice

Fin d'exercice

Parts dans les entreprises liées

 

 

 

 

 

 

 

CIE Européenne de courtage

246

3

 

 

99,60

1 586

1 586

5/7, rue du 22 novembre, 67000 Strasbourg

 

 

 

 

 

 

 

SPGRES

4 556

43

117

2 614

100,00

3 728

3 728

5/7, rue du 22 novembre, 67000 Strasbourg

 

 

 

 

 

 

 

Société Financière du Rhin

8 169

980

317

 

100,00

7 049

7 049

9, avenue Konrad Adenauer, 68390 Sausheim

 

 

 

 

 

 

 

Divers

 

 

 

 

 

291

291

    Sous-total parts dans les entreprises liées

 

 

 

 

 

12 654

12 654

Titres de participation

 

 

 

 

 

 

 

BFBP (*)

5 189 200

-106 856

584 802

13 851

4,50

222 026

293 876

SIPMEA (*)

14 424

1 912

4 319

468

81,35

6 842

6 905

Groupe BP

 

 

 

 

 

10 281

15 496

Hors groupe BP

 

 

 

 

 

6 260

6 377

    Sous-total participations

 

 

 

 

 

245 409

322 654

    Total général

 

 

 

 

 

258 063

335 308

 

Noms et sièges (En milliers d'euros)

Dépréciation

Reprises

Fin d'exercice

Valeur nette comptable

Début d'exercice

Dotations

Début d'exercice

Fin d'exercice

Parts dans les entreprises liées

 

 

 

 

 

 

CIE Européenne de courtage

1 265

76

 

1 341

321

245

5/7, rue du 22 novembre 67000 Strasbourg

 

 

 

 

 

 

SPGRES

 

 

 

 

3 728

3 728

5/7, rue du 22 novembre, 67000 Strasbourg

 

 

 

 

 

 

Société Financière du Rhin

 

 

 

 

7 049

7 049

9, avenue Konrad Adenauer, 68390 Sausheim

 

 

 

 

 

 

Divers

2

 

 

2

289

289

    Sous-total parts dans les entreprises liées

1 267

76

 

1 343

11 387

11 311

Titres de participation

 

 

 

 

 

 

BFBP (*)

 

 

 

 

222 026

293 876

SIPMEA (*)

 

 

 

 

6 842

6 905

Groupe BP

26

 

 

26

10 255

15 470

Hors groupe BP

247

399

79

567

6 013

5 810

    Sous-total participations

273

399

79

593

245 136

322 061

    Total général

1 540

475

79

1 936

256 523

333 372

(*) Les capitaux propres, résultat et chiffres d'affaires sont des données du 31 décembre 2007.

 

— Crédit bail - Evolution des immobilisations brutes (En milliers d'euros) :

 

Mouvements sur les opérations de Crédit bail - LOA - Location simple

Valeur brute comptable début d'exercice

Acquisitions

Transferts ITNL ou changement de catégorie

Cessions (ou MEL immo. en cours N - 1)

Valeur brute comptable fin d'exercice

Crédit bail

277 838

79 468

-3 143

57 369

296 794

Location avec option d'achat

3 496

709

 

1 226

2 979

Immobilisations temporairement non louées

2 355

 

5 100

3 821

3 634

Immobilisations en cours

344

6 601

 

3 137

3 808

Créances douteuses

5 972

272

 

 

6 244

    Crédit bail et location avec option d'achat

290 005

87 050

1 957

65 553

313 459

Location simple

132 448

40 937

-1 957

20 736

150 692

Immobilisations en cours

772

4 813

 

5 449

136

Créances douteuses

515

2 267

 

 

2 782

    Location simple

133 735

48 017

-1 957

26 185

153 610

        Total

423 740

135 067

0

91 738

467 069

 

— Crédit bail - Evolution des amortissements et dépréciations comptables (En milliers d'euros) :

 

Mouvements sur les opérations de Crédit bail - L.O.A. - Location simple

Amortissements et dépréciations début d'exercic

Amortissements & dépréciations

Amortissements et dépréciations fin d'exercice

Dotations

Transferts ITNL ou changement de catégorie

Amortissements sur cessions ou dépréciations

Crédit bail

136 072

63 010

-1 426

49 534

148 122

Location avec option d'achat

1 262

664

0

668

1 258

Immobilisations temporairement non louées

1 851

1 043

1 914

2 565

2 243

Immobilisations en cours

0

0

0

0

0

Créances douteuses

5 075

1 919

 

1 541

5 453

    Crédit bail et location avec option d'achat

144 260

66 636

488

54 308

157 076

Location simple

60 104

31 103

-488

18 904

71 815

Créances douteuses

425

2 011

 

123

2 313

    Location simple

60 529

33 114

-488

19 027

74 128

        Total

204 789

99 750

0

73 335

231 204

 

— Crédit bail - Mouvements sur les créances douteuses (En milliers d'euros) :

 

Mouvements sur les créances douteuses

Clients douteux début d'exercice

Clients douteux fin d'exercice

Dépréciations

Début d'exercice

Dotations

Reprises

Fin d'exercice

Dépréciations sur loyers impayés échus

 

 

317

228

86

459

Dépréciations sur indemnités de résiliation

 

 

4 758

1 691

1 455

4 994

    Crédit bail et location avec option d'achat

5 972

6 244

5 075

1 919

1 541

5 453

Dépréciations sur loyers impayés échus

 

 

23

45

18

50

Dépréciations sur indemnités de résiliation

 

 

402

1 966

105

2 263

    Location simple

515

2 782

425

2 011

123

2 313

        Total

6 487

9 026

5 500

3 930

1 664

7 766

 

— Crédit bail - Evolution des immobilisations nettes (En milliers d'euros) :

 

Mouvements sur les opérations de Crédit bail - LOA - Location simple

Valeur brute comptable début d'exercice

Valeur brute comptable fin d'exercice

Amortissements et dépréciations début d'exercice

Amortissements et dépréciations fin d'exercice

Immobilisations nettes 31/12/2007

Immobilisations nettes 31/12/2008

Crédit bail

277 838

296 794

136 072

148 122

141 766

148 672

Location avec option d'achat

3 496

2 979

1 262

1 258

2 234

1 721

Immobilisations temporairement non louées

2 355

3 634

1 851

2 243

504

1 391

Immobilisations en cours

344

3 808

0

0

344

3 808

Créances douteuses

5 972

6 244

5 075

5 453

897

791

    Crédit bail et location avec option d'achat

290 005

313 459

144 260

157 076

145 745

156 383

Location simple

132 448

150 692

60 104

71 815

72 344

78 877

Immobilisations en cours

772

136

0

0

772

136

Créances douteuses

515

2 782

425

2 313

90

469

    Location simple

133 735

153 610

60 529

74 128

73 206

79 482

        Total

423 740

467 069

204 789

231 204

218 951

235 865

 

— Immobilisations corporelles et incorporelles :

 

(En milliers d'euros)

2008

2007

Valeurs brutes

Amortissements

Dépréciations

Valeurs nettes

Valeurs brutes

Amortissements

Dépréciations

Valeurs nettes

Immobilisations d'exploitation

 

 

 

 

 

 

 

 

Immobilisations incorporelles

1 731

-1 047

0

684

1 659

-924

0

735

Immobilisations corporelles

106 533

-53 849

0

52 684

103 561

-48 451

0

55 110

    Total

108 264

-54 896

0

53 368

105 220

-49 375

0

55 845

Immobilisations hors exploitation

792

-373

0

419

787

-326

0

461

    Total

109 056

-55 269

0

53 787

106 007

-49 701

0

56 306

 

— Evolution des immobilisations d'exploitation et hors exploitation :

 

(En milliers d'euros)

2007

Augmentations

Diminutions

Autres

2008

Valeurs brutes :

 

 

 

 

 

Immobilisations incorporelles d'exploitation

 

 

 

 

 

    Droits au bail et fonds commerciaux

778

0

0

0

778

    Logiciels

630

72

0

0

702

    Autres

251

0

0

0

251

 

1 659

72

0

0

1 731

Immobilisations corporelles d'exploitation

 

 

 

 

 

    Terrains

2 629

0

0

0

2 629

    Constructions

83 666

3 472

-1 324

0

85 814

    Parts de SCI

20

0

0

-12

8

    Autres

17 246

2 501

-1 665

0

18 082

 

103 561

5 973

-2 989

-12

106 533

Immobilisations hors exploitation

787

5

0

0

792

Amortissements et dépréciations :

 

 

 

 

 

    Immobilisations incorporelles d'exploitation

 

 

 

 

 

    Droits au bail et fonds commerciaux

-370

-73

0

0

-443

    Logiciels

-554

-50

0

0

-604

    Autres

0

0

0

0

0

 

-924

-123

0

0

-1 047

Immobilisations corporelles d'exploitation

 

 

 

 

 

    Terrains

0

0

0

0

0

    Constructions

-36 865

-4 280

58

0

-41 087

    Autres

-11 586

-1 323

147

0

-12 762

 

-48 451

-5 603

205

0

-53 849

Immobilisations hors exploitation

-326

-47

0

0

-373

Valeurs nettes :

 

 

 

 

 

Immobilisations nettes incorporelles d'exploitation

 

 

 

 

 

    Droits au bail et fonds commerciaux

408

-73

0

0

335

    Logiciels

76

22

0

0

98

    Autres

251

0

0

0

251

 

735

-51

0

0

684

Immobilisations nettes corporelles d'exploitation

 

 

 

 

 

    Terrains

2 629

0

0

0

2 629

    Constructions

46 801

-766

-1 308

0

44 727

    Parts de SCI

20

0

0

-12

8

    Autres

5 660

1 196

-1 536

0

5 320

 

55 110

430

-2 844

-12

52 684

Immobilisations nettes hors exploitation

461

-42

0

0

419

 

— Immobilisations corporelles d'exploitation - ventilation des constructions :

 

(En milliers d'euros)

2008

2007

Valeurs brutes

Amortissements et dépréciations

Valeurs nettes

Valeurs brutes

Amortissements et dépréciations

Valeurs nettes

Constructions :

 

 

 

 

 

 

Façades non destructibles

320

0

320

320

0

320

Façades / couverture / étanchéité

8 315

-5 653

2 662

8 436

-5 379

3 057

Fondations / ossatures

24 334

-8 680

15 654

23 739

-8 112

15 627

Ravalement

0

0

0

0

0

0

Equipements techniques

31 398

-12 535

18 863

30 025

-10 644

19 381

Aménagements intérieurs

21 447

-14 219

7 228

21 146

-12 730

8 416

    Total des constructions

85 814

-41 087

44 727

83 666

-36 865

46 801

 

— Couverture des encours douteux :

 

(En milliers d'euros)

2008

2007

Valeurs brutes

Dépréciations

Valeurs nettes

Taux de couverture

Valeurs brutes

Dépréciations

Valeurs nettes

Taux de couverture

Opérations interbancaires

0

0

0

 

0

0

0

 

Opérations avec la clientèle et crédit-bail

246 644

-129 898

116 746

53%

244 045

-133 497

110 548

55 %

    Douteux

126 224

-35 421

90 803

28%

125 790

-40 608

85 182

32 %

    Douteux compromis

120 420

-94 477

25 943

78%

118 255

-92 889

25 366

79 %

Portefeuille titres et débiteurs divers

0

0

0

 

0

0

0

 

    Douteux

0

0

0

 

0

0

0

 

    Douteux compromis

0

0

0

 

0

0

0

 

        Total des encours douteux

246 644

-129 898

116 746

53%

244 045

-133 497

110 548

55 %

    Douteux

126 224

-35 421

90 803

28%

125 790

-40 608

85 182

32 %

    Douteux compromis

120 420

-94 477

25 943

78%

118 255

-92 889

25 366

79 %

 

— Autres actifs et emplois divers :

 

(En milliers d'euros)

2008

2007

Instruments conditionnels achetés

961

854

Règlement d'opérations sur titres

0

0

Débiteurs divers

25 524

33 045

Créances rattachées

0

331

    Total

26 485

34 230

 

— Comptes de régularisation – Actif :

 

(En milliers d'euros)

2008

2007

Comptes d'encaissement

774

589

Comptes d'ajustement

0

1 473

Charges constatées d'avance

1 774

1 048

Produits à recevoir

20 585

15 608

Primes d'émission restant à étaler

773

0

Autres charges à répartir

121

0

Autres comptes de régularisation

21 495

20 911

    Total

45 522

39 629

 

— Ventilation par durée restant à courir :

 

(En milliers d'euros)

< 3 mois

3 mois <D

< 1 an

1 an <D

< 5 ans

> 5 ans

non ventilés

Total à terme

Passif :

 

 

 

 

 

 

Dettes envers établissements de crédit

574 512

419 169

614 431

1 121 706

24 630

2 754 448

Dettes envers la clientèle

2 517 292

268 314

663 245

71 491

56 725

3 577 067

Dettes représentées par un titre

73 902

49 429

77 800

61 000

3 367

265 498

    Total

3 165 706

736 912

1 355 476

1 254 197

84 722

6 597 013

 

— Détail des ressources interbancaires :

 

(En milliers d'euros)

2008

2007

A vue

A terme

Total

A vue

A terme

Total

Comptes ordinaires créditeurs

22 017

 

22 017

29 515

0

29 515

Comptes et emprunts

0

2 703 547

2 703 547

0

1 664 129

1 664 129

Valeurs données en pension livrée

0

0

0

0

9 880

9 880

Autres sommes dues

4 254

0

4 254

9 887

0

9 887

Dettes rattachées

1 222

23 408

24 630

4 426

13 063

17 489

    Total

27 493

2 726 955

2 754 448

43 828

1 687 072

1 730 900

 

— Opérations avec la clientèle – Passif :

 

(En milliers d'euros)

2008

2007

Comptes et emprunts

3 510 764

3 291 354

    A vue

1 917 459

1 880 475

    A terme

1 593 305

1 410 879

Dépôts de garantie

6 275

5 745

Autres sommes dues

3 304

4 211

Dettes rattachées

56 724

60 309

        Total

3 577 067

3 361 619

 

— Dettes représentées par un titre :

 

(En milliers d'euros)

2008

2007

Bons de caisse et bons d'épargne

1 145

1 002

Titres du marché interbancaire

64 000

0

Titres de créances négociables

196 986

388 660

    Dont : - souscrits par des établissements de crédit

85 199

87 749

    Dont : - souscrits par la clientèle financière

0

7 622

    Dont : - souscrits par la clientèle

111 787

293 289

Obligations émises

0

0

Autres dettes représentées par un titre

0

0

Dettes rattachées

3 367

2 825

        Total

265 498

392 487

 

— Détail des comptes de la clientèle – Passif :

 

(En milliers d'euros)

2008

2007

A vue

A terme

Total

A vue

A terme

Total

Comptes d'épargne à régime spécial

808 258

731 465

1 539 723

798 609

764 994

1 563 603

Comptes et emprunts

1 109 201

838 985

1 948 186

1 081 866

645 885

1 727 751

Emprunts auprès de la clientèle financière

0

22 855

22 855

0

0

0

Valeurs données en pension livrée

0

0

0

0

0

0

    Total

1 917 459

1 593 305

3 510 764

1 880 475

1 410 879

3 291 354

 

— Autres passifs :

 

(En milliers d'euros)

2008

2007

Instruments conditionnels vendus

159

250

Règlement d'opérations sur titres

17

32

Versement restant à effectuer sur titres non libérés

11 856

3 407

Créditeurs divers

28 979

34 461

    Total

41 011

38 150

 

— Comptes de régularisation – Passif :

 

(En milliers d'euros)

2008

2007

Comptes d'encaissement

19 026

17 635

Comptes d'ajustement

138

 

Produits constatés d'avance

27 194

26 922

Charges à payer

24 152

20 211

Autres comptes de régularisation

4 811

5 881

    Total

75 321

70 649

 

— Synthèse des dépréciations et provisions :

 

(En milliers d'euros)

2007

Augmentations

Diminutions

Autres

2008

Dépréciations déduites de l'actif :

 

 

 

 

 

    Dépréciations pour créances douteuses

133 497

53 159

-56 758

 

129 898

    Dépréciations pour risques de marché

2 336

2 589

-169

 

4 756

        Total des dépréciations

135 833

55 748

-56 927

0

134 654

Provisions :

 

 

 

 

 

    Provisions pour risques de contrepartie

8 404

1 070

-1 767

0

7 707

    Provisions pour risques de dépréciation

0

1 567

0

0

1 567

    Provisions pour charges d'exploitation

18 629

1 568

-6 012

0

14 185

    Provisions pour engagements sociaux

42 061

594

-1 697

0

40 958

    Provisions exceptionnelles

1 221

0

0

0

1 221

        Total des provisions

70 315

4 799

-9 476

0

65 638

        Total

 

60 547

-66 403

 

 

        Effet résultat :

 

 

5 856

 

 

 

— Provisions :

 

(En milliers d'euros)

2007

Augmentations

Diminutions

Autres

2008

Provisions pour risques de contrepartie :

 

 

 

 

 

    Provisions sur engagements hors bilan

3 381

250

-609

0

3 022

    Provisions pour risques pays

0

0

0

0

0

    Provisions sectorielles

0

0

0

0

0

    Provisions pour litiges clientèle

5 023

820

-1 158

0

4 685

    Autres provisions clientèle

0

0

0

0

0

 

8 404

1 070

-1 767

0

7 707

Provisions pour risques de dépréciation :

 

 

 

 

 

    Portefeuille titres et instruments financiers à terme

0

1 567

0

0

1 567

    Autres actifs

0

0

0

0

0

 

0

1 567

0

0

1 567

Provisions pour charges futures d'exploitation :

 

 

 

 

 

    Provisions pour impôts et taxes

7 786

155

-3 281

0

4 660

    Autres provisions d'exploitation

10 843

1 413

-2 731

0

9 525

 

18 629

1 568

-6 012

0

14 185

Provisions pour engagements sociaux :

 

 

 

 

 

    CAR

25 882

0

-253

0

25 629

    Indemnités de fin de carrière

10 282

594

0

0

10 876

    Médailles du travail

4 575

0

-264

0

4 311

    FCR

1 322

0

-1 180

0

142

    Mutuelles

0

0

0

0

0

    Autres

0

0

0

0

0

 

42 061

594

-1 697

0

40 958

Provisions exceptionnelles :

 

 

 

 

 

    Provisions pour restructurations informatiques

0

0

0

0

0

    Provisions pour restructurations exceptionnelles

0

0

0

0

0

    Autres provisions exceptionnelles

1 221

0

0

0

1 221

 

1 221

0

0

0

1 221

        Total

70 315

4 799

-9 476

0

65 638

 

— Synthèse des engagements et des provisions :

 

(En millions d'euros)

Compléments de retraite

Indemnités de fin de carrière

Médailles du travail

Autres

Total

Provisions comptabilisées

25 882

10 282

4 575

1 322

42 061

Ecarts actuariels non enregistrés (1)

1 472

-387

0

133

1 218

Changements de régime restant à étaler

0

526

0

0

526

    Engagement total au 1er janvier 2008

27 354

10 421

4 575

1 455

43 805

Droits liquidés sur la période

-1 418

-275

-395

3

-2 085

Droits acquis sur la période

0

535

202

0

737

Coût financier

1 603

568

183

17

2 371

Rendement brut attendu des actifs

-438

-65

0

-45

-548

Variation des frais de gestion

0

0

0

0

0

Versement de la période au fonds

0

-175

0

-1 285

-1 460

Frais sur versements

0

0

0

0

0

Modification de régime comptabilisée sur la période

0

6

0

0

6

Ecarts actuariels enregistrés sur la période

0

0

-254

0

-254

Autres éléments

0

0

0

130

130

    Variation enregistrée dans les « frais de personnel » (2)

-253

594

-264

-1 180

-1 103

Ecart actuariel sur engagements

2 102

692

0

-3

2 791

Ecart actuariel / rendement des actifs

1 498

-144

0

0

1 354

Autres écarts actuariels

0

0

0

-11

-11

    Variation des écarts actuariels non enregistrés (1)

3 600

548

0

-14

4 134

Modification de régime intervenue dans la période

0

0

0

0

0

Autres

0

0

0

0

0

    Coût non encore comptabilisé (1)

0

0

0

0

0

Autres éléments

0

0

0

0

0

Autres variations

0

0

0

0

0

Engagement au 31 décembre 2008

 

 

 

 

 

Provisions comptabilisées

25 629

10 876

4 311

142

40 958

Ecarts actuariels non enregistrés (1)

5 072

161

0

119

5 352

Changements de régime restant à étaler

0

520

0

0

520

    Engagement total au 31 décembre 2008

30 701

11 557

4 311

261

46 830

 

— Capitaux propres sociaux :

 

(En milliers d'euros)

Capital

Primes de fusion et d'émission CCI

Prov. Réglem.

Ecart de rééval.

Réserves et affectation du résultat

Capitaux propres hors FRBG

FRBG

Capitaux propres

Capitaux propres au 31 décembre 2006 avant affectation

206 250

155 396

384

0

112 391

474 421

47 382

521 803

    Résultat au 31 décembre 2006

 

 

 

 

30 686

30 686

 

30 686

Distribution

 

 

 

 

-5 465

-5 465

 

-5 465

Capitaux propres au 31 décembre 2006 après affectation

206 250

155 396

384

0

137 612

499 642

47 382

547 024

Augmentation de capital

25 313

0

0

0

0

25 313

 

25 313

Ecart de conversion

 

 

 

 

 

0

 

0

Changements de méthode

 

 

 

 

-9 792

-9 792

 

-9 792

Dotation nette aux provisions réglementées

 

 

-211

 

 

-211

 

-211

Dotation nette au FRBG

 

 

 

 

 

 

10 274

10 274

Autres variations

0

0

0

0

0

0

0

0

Capitaux propres au 31 décembre 2007 avant affectation

231 563

155 396

173

0

127 820

514 952

57 656

572 608

    Résultat au 31 décembre 2007

 

 

 

 

35 015

35 015

 

35 015

Distribution

 

 

 

 

-9 255

-9 255

 

-9 255

Capitaux propres au 31 décembre 2007 après affectation

231 563

155 396

173

0

153 580

540 712

57 656

598 368

Augmentation de capital

55 313

0

0

0

0

55 313

 

55 313

Ecart de conversion

 

 

 

 

 

0

 

0

Changements de méthode

 

 

 

 

 

 

 

0

Dotation nette aux provisions réglementées

 

 

285

 

 

285

 

285

Dotation nette au FRBG

 

 

 

 

 

 

4 202

4 202

Autres variations

0

0

0

0

0

0

0

0

Capitaux propres au 31 décembre 2008 avant affectation

286 875

155 396

459

0

153 580

596 310

61 858

658 168

    Résultat au 31 décembre 2008

 

 

 

 

35 111

35 111

 

35 111

Distribution

 

 

 

 

-10 176

-10 176

 

-10 176

Capitaux propres au 31 décembre 2008 après affectation

286 875

155 396

459

0

178 515

621 245

61 858

683 103

 

— Affectation du résultat :

 

(En milliers d’euros)

2008

2007

Détermination du résultat à répartir :

 

 

    Bénéfice de l’exercice

35 111

35 015

    Report à nouveau antérieur (*)

9 623

10 972

    Résultat à répartir

44 734

45 987

Affectation du résultat bénéficiaire :

 

 

    Réserve légale

1 756

1 751

    Autres réserves

25 417

25 358

    Intérêts aux parts sociales

7 996

6 538

    Dividendes versés aux CCI

2 180

2 717

    Report à nouveau bénéficiaire

7 385

9 623

    Résultat affecté

44 734

45 987

(*) Après comptabilisation changements de méthode courant 2007.

 

— Engagements de financement :

 

(En milliers d'euros)

2008

2007

Engagements de financement donnés :

 

 

Aux établissements de crédit

7 857

585

A la clientèle

540 029

624 332

    Ouverture de crédits documentaires

7 562

7 384

    Autres ouvertures de crédits confirmés

530 568

615 667

    Autres engagements

1 899

1 281

        Total des engagements de financement donnés

547 886

624 917

Engagements de financement reçus :

 

 

D'établissements de crédit

19 898

40 000

De la clientèle

0

0

        Total des engagements de financement reçus

19 898

40 000

 

— Engagements de garantie :

 

(En milliers d'euros)

2008

2007

Engagements de garantie donnés 

 

 

D'ordre d'établissements de crédit

7 282

9 201

    Confirmation d'ouverture de crédits documentaires

7 282

9 201

    Autres garanties

0

0

D'ordre de la clientèle

486 039

364 388

    Cautions immobilières

26 227

25 128

    Cautions administratives et fiscales

35 172

34 161

    Autres cautions et avals donnés

375 311

250 282

    Autres garanties données

49 329

54 817

        Total des engagements de garantie donnés

493 321

373 589

Engagements de garantie reçus d'établissements de crédit

564 996

543 058

 

— Opérations sur instruments financiers à terme :

 

Notionnel et juste valeur

(En milliers d'euros)

2008

2007

Couverture

Autres opérations

Total

Juste Valeur

Couverture

Autres opérations

Total

Juste Valeur

Opérations fermes :

 

 

 

 

 

 

 

 

Opérations sur marchés organisés

 

 

 

 

 

 

 

 

Opérations de gré à gré

 

 

 

 

 

 

 

 

Accords de taux futurs

0

0

0

0

0

0

0

0

Swaps de taux

1 088 235

30 000

1 118 235

-21 053

799 938

0

799 938

-1 585

Autres contrats à terme

0

0

0

0

0

0

0

0

 

1 088 235

30 000

1 118 235

-21 053

799 938

0

799 938

-1 585

Contrats de change à terme

 

 

 

 

 

 

 

 

Swaps cambistes

 

 

 

 

 

 

 

 

Swaps financiers

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres contrats de change

 

 

 

 

 

 

 

 

    A recevoir

51 864

0

51 864

-189

52 516

0

52 516

1 803

    A livrer

23 260

0

23 260

90

14 572

0

14 572

-408

 

75 124

0

75 124

-99

67 088

0

67 088

1 395

        Total opérations fermes

1 163 359

30 000

1 193 359

-21 152

867 026

0

867 026

-190

Opérations conditionnelles

 

 

 

 

 

 

 

 

Opérations sur marchés organisés

0

0

0

0

0

0

0

0

Opérations de gré à gré

 

 

 

 

 

 

 

 

Options de taux

 

 

 

 

 

 

 

 

    Achetées

238 752

0

238 752

-3 049

134 083

0

134 083

577

    Vendues

81 556

0

81 556

-264

73 380

0

73 380

-446

Options de change

 

 

 

 

 

 

 

 

    Achetées

4 455

0

4 455

0

204

0

204

1

    Vendues

4 455

0

4 455

0

204

0

204

-1

 

329 218

0

329 218

-3 313

207 871

0

207 871

131

        Total opérations conditionnelles

329 218

0

329 218

-3 313

207 871

0

207 871

131

        Total instruments financiers et change à terme

1 492 577

30 000

1 522 577

-24 465

1 074 897

0

1 074 897

-59

 

— Classification par portefeuille :

 

(En milliers d'euros)

2008

Micro couverture

Macro couverture

Position ouverte isolée

Trading

Total

Opérations fermes :

 

 

 

 

 

    Accords de taux futurs

0

0

0

0

0

    Swaps de taux

330 778

757 457

30 000

0

1 118 235

    Swaps de taux et de devises

0

0

0

0

0

    Autres contrats à terme

0

0

0

0

0

 

330 778

757 457

30 000

0

1 118 235

Opérations conditionnelles :

 

 

 

 

 

    Options de taux achetées

80 752

158 000

0

0

238 752

    Options de taux vendues

81 556

0

0

0

81 556

 

162 308

158 000

0

0

320 308

        Total

493 086

915 457

30 000

0

1 438 543

 

(En milliers d'euros)

2007

Micro couverture

Macro couverture

Position ouverte isolée

Trading

Total

Opérations fermes :

 

 

 

 

 

    Accords de taux futurs

0

0

0

0

0

    Swaps de taux

533 081

266 857

0

0

799 938

    Swaps de taux et de devises

0

0

0

0

0

    Autres contrats à terme

0

0

0

0

0

 

533 081

266 857

0

0

799 938

Opérations conditionnelles :

 

 

 

 

 

    Options de taux achetées

71 940

62 143

0

0

134 083

    Options de taux vendues

73 380

0

0

0

73 380

 

145 320

62 143

0

0

207 463

        Total

678 401

329 000

0

0

1 007 401

 

— Montants notionnels par durée résiduelle des contrats sur produits dérivés :

 

(En milliers d'euros)

Un an et moins

Plus d'un an à cinq ans inclus

Plus de cinq ans

Total

Opérations sur les marchés organisés et assimilés

 

 

 

 

Opérations de gré à gré

 

 

 

 

Contrats sur taux

358 677

953 722

126 144

1 438 543

Contrats de change

 

 

 

 

Contrats sur actions

 

 

 

 

 

Selon les critères de ventilation indiqués dans l'avis 98-05 du CNC.

— Opérations réalisées avec les entités du groupe :

 

(En milliers d'euros)

2008

2007

Actif :

 

 

Créances sur établissements de crédit

718 312

540 075

    Dont Natixis

22 658

0

    Dont BFBP

465 364

447 082

    Dont établissements de crédit du réseau

228 777

39 347

    Dont autres établissements de crédit groupe hors réseau

1 513

53 646

    Dont autres établissements de crédit liés

0

0

Créances sur la clientèle

8 989

8 585

    Dont entreprises liées

19

791

    Dont autres entités du groupe

8 970

7 794

Obligations et autres titres à revenu fixe

620 686

80 697

    Dont Natixis

74 437

68 259

    Dont BFBP

546 249

3 862

    Dont autres établissements de crédit groupe hors réseau

0

8 576

Passif :

 

 

Dettes envers établissements de crédit

2 219 022

1 567 764

    Dont Natixis

688 380

418 279

    Dont BFBP

923 220

977 842

    Dont établissements de crédit du réseau

2 697

2 275

    Dont autres établissements de crédit groupe hors réseau

599 906

164 700

    Dont autres établissements de crédit liés

4 819

4 668

Dettes envers la clientèle

8 342

28 631

    Dont entreprises liées

4 652

7 920

    Dont autres entités du groupe

3 690

20 711

Dettes représentées par un titre

55 774

55 244

    Dont Natixis

40 150

40 125

    Dont autres établissements de crédit groupe hors réseau

15 624

15 119

Dettes subordonnées

99 848

119 749

    Dont BFBP

99 848

119 749

Hors-bilan :

 

 

Engagements de financement donnés

7 857

585

Engagements de garantie donnés

278 526

166 187

Engagements sur titres donnés

0

0

 

— Intérêts et assimilés :

 

(En milliers d'euros)

2008

2007

Charges

Produits

Net

Charges

Produits

Net

Opérations avec les établissements de crédit

-87 250

21 585

-65 665

-65 382

15 718

-49 664

Opérations avec la clientèle

-95 914

256 523

160 609

-76 115

230 766

154 651

Opérations sur obligations et autres titres à revenu fixe

-21 559

16 349

-5 210

-16 890

9 381

-7 509

Opérations de macro-couverture

-43 730

46 690

2 960

-12 407

12 904

497

    Total

-248 453

341 147

92 694

-170 794

268 769

97 975

 

Produits et Charges sur opérations de crédit bail et de location simple

 

(En milliers d'euros)

2008

2007

Charges

Produits

Net

Charges

Produits

Net

Opérations de crédit-bail et location financière :

 

 

 

 

 

 

    Loyers

 

68 549

68 549

 

66 309

66 309

    Résultats de cession

-2 701

1 495

-1 206

-3 543

2 093

-1 450

    Dépréciations d'actifs

-145

1 616

1 471

-74

1 464

1 390

    Amortissements

-64 575

 

-64 575

-63 851

 

-63 851

    Autres produits et charges

-276

2 111

1 835

-228

1 544

1 316

 

-67 697

73 771

6 074

-67 696

71 410

3 714

Opérations de location simple :

 

 

 

 

 

 

    Loyers

 

28 987

28 987

 

26 239

26 239

    Résultats de cession

-444

1 836

1 392

-796

2 146

1 350

    Dépréciations d'actifs

-11

124

113

-2

204

202

    Amortissements

-31 092

 

-31 092

-28 141

 

-28 141

    Autres produits et charges

 

1 998

1 998

 

161

161

 

-31 547

32 945

1 398

-28 939

28 750

-189

    Total

-99 244

106 716

7 472

-96 635

100 160

3 525

 

— Commissions :

 

(En milliers d'euros)

2008

2007

Charges

Produits

Net

Charges

Produits

Net

Opérations de trésorerie et interbancaires

-196

399

203

-69

369

300

Opérations sur moyens de paiement

-12 541

25 236

12 695

-13 353

24 344

10 991

Opérations avec la clientèle

-201

55 068

54 867

1 857

54 005

55 862

Opérations sur titres

-65

3 928

3 863

0

5 211

5 211

Opérations de change

0

251

251

0

271

271

Engagements hors-bilan

-217

1 340

1 123

-179

1 269

1 090

Prestations de services financiers

-468

3 820

3 352

-324

3 604

3 280

    Total

-13 688

90 042

76 354

-12 068

89 073

77 005

 

— Charges générales d'exploitation :

 

(En milliers d'euros)

2008

2007

Frais de personnel :

-81 472

-80 642

    Salaires et traitements

-47 181

-46 629

    Charges de retraite et assimilées

-6 763

-7 202

    Autres charges sociales

-16 589

-15 543

    Intéressement des salariés

-5 549

-5 455

    Participation des salariés

-922

-918

    Impôts et taxes liés aux rémunérations

-4 468

-4 895

Autres charges d'exploitation :

-44 079

-46 705

    Impôts et taxes

-3 184

-3 384

    Autres charges d'exploitation

-40 895

-43 321

        Total

-125 551

-127 347

 

— Résultat exceptionnel :

 

(En milliers d'euros)

2008

2007

Charges exceptionnelles

 

 

Charges de fusions

 

 

Charges de migration

 

 

Autres pertes exceptionnelles

-14

-417

Produits exceptionnels

 

 

Reprise provisions exceptionnelles

0

62

    Total

-14

-355

 

— Coût du risque :

 

(En milliers d'euros)

2008

Net

2007

Net

Dotations

Reprises nettes

Pertes non couvertes par dépréciations

Récupérations sur créances amorties

Dotations

Reprises nettes

Pertes non couvertes par dépréciations

Récupérations sur créances amorties

 

Dépréciations affectées :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

    Encours interbancaires

 

 

-322

24

-298

 

 

-358

46

-312

    Encours sur la clientèle

-49 126

36 749

-2 053

436

-13 994

-47 892

38 420

-1 916

619

-10 769

    Titres et débiteurs divers

 

0

 

 

0

 

331

 

 

331

 

-49 126

36 749

-2 375

460

-14 292

-47 892

38 751

-2 274

665

-10 750

Provisions :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

    Engagements hors-bilan

-250

609

 

 

359

-365

816

 

 

451

    Provisions générales

-820

1 158

 

 

338

-771

336

 

 

-435

    Provisions risques-pays

 

 

 

 

0

 

 

 

 

0

 

-1 070

1 767

0

0

697

-1 136

1 152

0

0

16

        Total coût du risque

-50 196

38 516

-2 375

460

-13 595

-49 028

39 903

-2 274

665

-10 734

    Dont :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

    Reprises de dépréciations devenues sans objet

38 516

 

 

 

 

39 903

 

 

 

    Reprises de dépréciations utilisées

15 827

 

 

 

 

13 876

 

 

 

        Total reprises

54 343

 

 

 

 

53 779

 

 

 

    Pertes couvertes par des dépréciations

-15 827

 

 

 

 

-13 876

 

 

 

Reprises nettes

38 516

 

 

 

 

39 903

 

 

 

 

— Résultat au cours des cinq derniers exercices :

 

(En milliers d'euros)

2004

2005

2006

2007

2008

Capital en fin d'exercice :

 

 

 

 

 

    Capital social

153 409

150 893

206 250

231 563

286 875

    Nombre de parts sociales émises

10 227 243

10 059 544

11 000 000

12 350 000

15 300 000

    Nombre de CCI émis

 

 

2 750 000

3 087 500

3 825 000

    Capitaux propres

338 679

330 430

505 107

549 967

631 421

Opérations et résultats de l'exercice :

 

 

 

 

 

    Produit net bancaire

182 288

184 110

190 088

197 908

195 062

    Résultats avant impôts, participation des salariés et dotations aux amortissements, dépréciations et provisions

29 487

33 738

47 833

49 744

51 607

    Impôts sur les bénéfices

8 723

13 906

12 526

12 218

11 245

    Participation des salariés due au titre de l'exercice

276

1 236

674

918

922

    Résultats après impôts, participation des salariés et dotations aux amortissements, dépréciations et provisions

18 504

40 063

30 686

35 015

35 111

    Résultat porté aux réserves

2 949

6 012

4 604

27 109

27 173

    Report à nouveau

11 599

146

20 764

9 623

7 385

    Répartition aux sociétaires

5 091

4 885

5 465

6 538

7 995

    Rémunération des Certificats Coopératifs d'Investissement

 

 

 

2 717

2 180

Résultat par part sociale et CCI (en euros) :

 

 

 

 

 

    Résultats après impôts, participation des salariés mais avant dotations aux amortissements, dépréciations et provisions

2,00

1,85

3,15

2,37

2,06

    Résultats après impôts, participation des salariés et dotations aux amortissements, dépréciations et provisions

1,81

3,98

2,79

2,27

1,84

    Intérêts versés à chaque part sociale

0,50

0,49

0,50

0,53

0,52

    Dividendes versés à chaque CCI

 

 

 

0,88

0,57

Personnel :

 

 

 

 

 

    Effectif moyen des salariés employés pendant l'exercice

1 430

1 342

1 253

1 252

1 213

    Montant de la masse salariale de l'exercice

49 084

46 094

44 829

45 180

46 454

    Montant des sommes versées au titre des avantages sociaux

22 767

22 256

22 495

22 366

24 455

 

— Revenus des titres à revenu variable :

 

(En milliers d'euros)

2008

2007

Dividendes reçus sur titres de placement - actions -

168

127

Dividendes reçus sur titres de l'activité de portefeuille

0

0

Dividendes reçus sur parts dans les entreprises liées

2 581

1 504

Dividendes reçus sur titres de participation

14 702

15 879

    Total

17 451

17 510

 

— Résultat sur portefeuille de placement :

 

(En milliers d'euros)

2008

2007

Placement

TAP

Total

Placement

TAP

Total

Dépréciations

-1 959

0

-1 959

-341

0

-341

Reprises de dépréciations

13

0

13

339

0

339

Moins-values de cession

-10

0

-10

0

0

0

Plus-values de cession

16

0

16

0

0

0

    Total

-1 940

0

-1 940

-2

0

-2

 

IV. — Rapport des Commissaires aux comptes sur les comptes annuels.

Aux sociétaires,

 

En exécution de la mission qui nous a été confiée par votre Assemblée Générale, nous vous présentons notre rapport relatif à l'exercice clos le 31 décembre 2008, sur :

— Le contrôle des comptes annuels de la société Banque Populaire d’Alsace, tels qu'ils sont joints au présent rapport ;

— La justification de nos appréciations ;

— Les vérifications et informations spécifiques prévues par la loi.

Les comptes annuels ont été arrêtés par le Conseil d'Administration. Il nous appartient, sur la base de notre audit, d'exprimer une opinion sur ces comptes.

 

1. Opinion sur les comptes annuels. — Nous avons effectué notre audit selon les normes d’exercice professionnel applicables en France ; ces normes requièrent la mise en oeuvre de diligences permettant d'obtenir l'assurance raisonnable que les comptes annuels ne comportent pas d'anomalies significatives. Un audit consiste à vérifier, par sondages ou au moyen d’autres méthodes de sélection, les éléments justifiant des montants et informations figurant dans les comptes annuels. Il consiste également à apprécier les principes comptables suivis, les estimations significatives retenues et la présentation d'ensemble des comptes. Nous estimons que les éléments que nous avons collectés sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion. Nous certifions que les comptes annuels sont, au regard des règles et principes comptables français, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du résultat des opérations de l'exercice écoulé ainsi que de la situation financière et du patrimoine de la société à la fin de cet exercice.

Sans remettre en cause l’opinion exprimée ci-dessus, et conformément aux dispositions de l’article L.232-6 du Code de commerce, nous attirons votre attention sur la note 2.1 de l’annexe qui expose les conditions de mise en oeuvre, à compter du 1er janvier 2008, des changements de méthodes comptables relatifs à l’application :

– De l’avis 2008-05 du CNC relatif à la comptabilisation des frais d’acquisition de titres ;

– Du règlement CRC n° 2008-15 relatif à l’attribution gratuite d’actions.

 

2. Justification des appréciations. — Les estimations comptables concourant à la préparation des états financiers au 31 décembre 2008 ont été réalisées dans un contexte de forte volatilité des marchés et de difficulté certaine à appréhender les perspectives économiques. C'est dans ce contexte que conformément aux dispositions de l'article L.823-9 du Code de commerce, nous avons procédé à nos propres appréciations que nous portons à votre connaissance : Changements comptables

Dans le cadre de notre appréciation des règles et principes comptables suivis par votre Banque, nous nous sommes assurés du bien-fondé des changements de méthodes comptables mentionnés ci-dessus et de la présentation qui en a été faite.

Estimations comptables :

— Votre Banque expose en préambule à l’annexe et dans les notes 2.3 aux états financiers, le contexte spécifique de la crise financière, ses expositions directes et indirectes et le dispositif mis en place pour les apprécier.

— Nous avons examiné le dispositif de contrôle mis en place relatif au recensement de ces expositions et à leur valorisation ainsi que le caractère approprié de l’information fournie dans les notes mentionnées ci-dessus.

— Votre Banque constitue des dépréciations pour couvrir les risques de crédit inhérents à ses activités (note 2.3.1. de l’annexe).

— Dans le cadre de notre appréciation des estimations significatives retenues pour l’arrêté des comptes, nous avons examiné le dispositif de contrôle relatif au suivi des risques de crédit, à l’appréciation des risques de non recouvrement et à leur couverture par des dépréciations spécifiques à l’actif du bilan et des provisions de passif destinées à couvrir des risques clientèle non affectés.

— Votre Banque expose dans les notes 2.3.2. de l’annexe les méthodes d’évaluation retenues, relatives aux titres de placement et aux titres d’investissement détenus et notamment en ce qui concerne l’appréciation du risque de contrepartie sur le portefeuille d’investissement.

— Dans le cadre de notre appréciation de ces estimations, nous avons examiné les éléments ayant conduit à l’évaluation des titres de placement et d’investissement au 31 décembre 2008 et à l’évaluation du risque de contrepartie sur les titres d’investissement.

— Les titres de participation et autres titres détenus à long terme sont évalués à leur valeur d’utilité en retenant une approche multicritère comme indiqué dans la note 2.3.2 de l’annexe.

Dans le cadre de notre appréciation de ces estimations, nous avons examiné les éléments ayant conduit à la détermination des valeurs d’utilité pour les principales lignes du portefeuille.

Les appréciations ainsi portées s’inscrivent dans le cadre de notre démarche d’audit des comptes annuels, pris dans leur ensemble, et ont donc contribué à la formation de notre opinion exprimée dans la première partie de ce rapport.

 

3. Vérifications et informations spécifiques. — Nous avons également procédé aux vérifications spécifiques prévues par la loi.

 

Nous n'avons pas d'observation à formuler sur la sincérité et la concordance avec les comptes annuels des informations données dans le rapport de gestion du Conseil d’Administration et dans les documents adressés aux sociétaires sur la situation financière et les comptes annuels.

 

Fait à Mulhouse et Strasbourg, le 9 avril 2009.

 

Les Commissaires aux comptes :

Le Directeur Général :

Einhorn – Mazars & Guérard :

Dominique DIDON ;

Jean-Brice de TURCKHEIM ;

Anne VEAUTE ;

Jean-Marc KRIEGER.

 

V. — Rapport des Commissaires aux comptes sur le rapport du Président du Conseil d’Administration de la Banque Populaire d’Alsace.  

Aux sociétaires,

 

En notre qualité de commissaires aux comptes de la Banque Populaire d’Alsace et faisant suite à la demande qui nous a été faite, nous vous présentons notre rapport sur le rapport établi volontairement par le président du Conseil d’Administration au titre de l'exercice clos le 31 décembre 2008.

Votre président a établi et soumet à l’approbation du conseil d’administration un rapport rendant compte des procédures de contrôle interne et de gestion des risques mises en place au sein de la société et donnant les autres informations relatives notamment au dispositif en matière de gouvernement d’entreprise.

Il nous appartient de vous communiquer les observations qu'appellent de notre part les informations contenues dans le rapport du président, concernant les procédures de contrôle interne relatives à l'élaboration et au traitement de l'information comptable et financière.

Nous avons effectué nos travaux conformément aux normes d’exercice professionnel applicables en France.

Les normes d’exercice professionnel requièrent la mise en oeuvre de diligences destinées à apprécier la sincérité des informations concernant les procédures de contrôle interne relatives à l'élaboration et au traitement de l'information comptable et financière contenues dans le rapport du président. Ces diligences consistent notamment à :

— Prendre connaissance des procédures de contrôle interne relatives à l'élaboration et au traitement de l'information comptable et financière sous-tendant les informations présentées dans le rapport du président ainsi que de la documentation existante ;

— Prendre connaissance des travaux ayant permis d'élaborer ces informations et de la documentation existante ;

— Déterminer si les déficiences majeures du contrôle interne relatif à l'élaboration et au traitement de l'information comptable et financière que nous aurions relevées dans le cadre de notre mission font l'objet d'une information appropriée dans le rapport du président.

Sur la base de ces travaux, nous n'avons pas d'observation à formuler sur les informations concernant les procédures de contrôle interne de la société relatives à l'élaboration et au traitement de l'information comptable et financière contenues dans le rapport du président du conseil d'administration, établi volontairement.

 

Fait à Mulhouse et Strasbourg, le 9 avril 2009.

 

Les Commissaires aux comptes :

Le Directeur Général

Einhorn – Mazars & Guerard :

Dominique DIDON ;

Jean-Brice de TURCKHEIM ;

Anne VEAUTE ;

Jean-Marc KRIEGER.

 

VI. — Rapport Spécial des commissaires aux comptes sur les conventions réglementées.

Mesdames, Messieurs,

 

En notre qualité de commissaires aux comptes de votre société, nous vous présentons notre rapport sur les conventions réglementées dont nous avons été avisés.

Il ne nous appartient pas de rechercher l'existence de conventions mais de vous communiquer, sur la base des informations qui nous ont été données, les caractéristiques et les modalités essentielles de celles dont nous avons été avisé, sans avoir à nous prononcer sur leur utilité et leur bien-fondé. Il vous appartient, selon les termes de l'article R.225-31 du Code de commerce, d'apprécier l'intérêt qui s'attachait à la conclusion de ces conventions en vue de leur approbation.

 

1. Conventions autorisées au cours de l’exercice. — Nous vous informons qu'il ne nous a été donné avis d'aucune convention conclue au cours de l’exercice et soumise aux dispositions de l'article L.225-38 du Code de commerce.

 

2. Conventions approuvées au cours d’exercices antérieurs dont l’exécution s’est poursuivie durant l’exercice. — Par ailleurs, en application du Code de commerce, nous avons été informés que l'exécution des conventions suivantes, approuvées au cours d'exercices antérieurs, s'est poursuivie au cours du dernier exercice :

— Renonciation aux intérêts des découverts, prêts et subventions aux filiales : Votre Conseil d'Administration du 6 décembre 2000, a décidé de ne pas rémunérer les prêts et avances faites par la banque à ses filiales et sous-filiales.

 

Au titre de l'exercice 2008, le montant global des agios calculés mais non réclamés représente 550,49 euros et concerne les sociétés suivantes :

 

Société

Montant (en euros)

SCI Halles Concorde

424,23

SCI Restopal

126,26

    Total

550,49

 

Conventions d’agrément collectif conclues entre la Banque Populaire d’Alsace et les sociétés de caution mutuelle des conventions d’agrément collectif ont été conclues avec les sociétés de caution mutuelle :

— SOCAMI ALSACE ;

— SOCAMA 67 ;

— SOCAMA 68 ;

— SOCAUPROMI ;

— SOCACEF.

Par ces conventions, ces sociétés accordent l’exclusivité de leur cautionnement à la Banque Populaire d’Alsace. En contrepartie, elles bénéficient des garanties de liquidité et solvabilité de la part de la Banque.

Dans ce cadre, la Banque Populaire d’Alsace a décidé d’allouer, au titre de l’année 2008, les subventions suivantes :

— SOCAMA 67 : 260 000 € ;

— SOCAMA 68 : 62 000 €.

 

Nous avons mis en oeuvre les diligences que nous avons estimé nécessaires au regard de la doctrine professionnelle de la Compagnie nationale des commissaires aux comptes relative à cette mission. Ces diligences ont consisté à vérifier la concordance des informations qui nous ont été données avec les documents de base dont elles sont issues.

 

Fait à Mulhouse et Strasbourg, le 9 avril 2009.

 

Les Commissaires aux comptes :

Le Directeur Général

Einhorn – Mazars & Guerard :

Dominique DIDON ;

Jean-Brice de TURCKHEIM ;

Anne VEAUTE ;

Jean-Marc KRIEGER.

 

B. — Comptes consolidés.

I. — Bilan consolidé publiable au 31 décembre 2008.

(En milliers d'euros).

Actif

2008

2007

Opérations interbancaires et assimilées

867 279

703 497

Opérations avec la clientèle

5 265 658

4 899 073

Opérations de crédit-bail et assimilées

266 432

246 493

Obligations, actions, autres titres à revenu fixe et variable

744 123

183 902

Placement des entreprises d'assurance

 

 

Participations, parts dans les entreprises liées, autres titres détenus à long terme

329 728

252 881

Immobilisations corporelles et incorporelles

53 787

56 306

Ecart d'acquisition

 

 

Comptes de négociation et de règlement

 

 

Autres comptes de régularisation et actifs divers

79 203

82 769

    Total actif

7 606 210

6 424 921

 

Passif

2008

2007

Opérations interbancaires et assimilées

2 782 991

1 737 188

Opérations avec la clientèle

3 572 414

3 353 698

Dettes représentées par un titre

265 497

392 488

Provisions techniques des entreprises d'assurance

 

 

Comptes de négociation et de règlement

 

 

Autres comptes de régularisation et passifs divers

120 854

116 550

Ecarts d'acquisition

 

 

Provisions

61 043

62 530

Dettes subordonnées

99 848

121 158

Fonds pour risques bancaires généraux (FRBG)

61 858

57 656

Intérêts minoritaires

 

 

Capitaux propres part du groupe Hors FRBG

641 705

583 653

    Capital souscrit

258 860

225 738

    Primes d'émission

155 396

155 396

    Réserves consolidées et autres (+/-)

195 577

166 235

    Résultat de l'exercice (+/-)

31 872

36 284

        Total passif

7 606 210

6 424 921

 

Hors-bilan

2008

2007

Engagements donnés :

 

 

    Engagements donnés de l'activité bancaire

1 043 268

1 000 433

    Engagements de financement

547 886

624 917

    Engagements de garantie

493 321

373 589

    Engagements sur titres

2 061

1 927

    Engagements donnés de l'activité d'assurance

 

 

Engagements reçus :

 

 

    Engagements reçus de l'activité bancaire

586 955

584 985

    Engagements de financement

19 898

40 000

    Engagements de garantie

564 996

543 058

    Engagements sur titres

2 061

1 927

    Engagements reçus de l'activité d'assurance

 

 

 

II. — Compte de résultat.

(En milliers d'euros).

 

2008

2007

+ Intérêts et produits assimilés

353 530

279 352

- Intérêts et charges assimilées

248 696

171 042

+ Revenus des titres à revenu variable

14 893

16 259

+ Commission (produits)

90 043

89 939

- Commissions (charges)

13 688

12 937

+/- Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation

-762

-1 643

+/- Gains ou pertes sur opérations de portefeuilles de placement et assimilés

-1 940

-3

+ Autres produits d'exploitation bancaire

9 011

6 693

- Autres charges d'exploitation bancaire

7 204

4 581

+/- Marge brute des activités d'assurance

 

 

+/- Produits nets des autres activités

138

173

    Produit net bancaire

195 325

202 210

- Charges générales d'exploitation

125 632

127 422

- Dotations aux amortissements et aux provisions sur immobilisations incorporelles et corporelles

5 773

6 132

    Résultat brut d'exploitation

63 920

68 656

+/- Coût du risque

-13 594

-10 535

    Résultat d'exploitation

50 326

58 121

+/- Quote-part dans le résultat net des entreprises mises en équivalence

 

 

+/- Gains ou pertes sur actifs immobilisés

-358

3 194

    Résultat courant avant impôt

49 968

61 315

+/- Résultat exceptionnel

 

-292

- Impôt sur les bénéfices

13 894

14 465

- Dotation aux amortissements des écarts d'acquisition

 

 

+/- Dotations/reprises des fons pour risques bancaires généraux

-4 202

-10 274

- Intérêts minoritaires

 

 

    Résultat net - part du Groupe

31 872

36 284

 

III. — Les comptes consolidés de l’exercice 2008.

Dans le cadre du projet NATIXIS, la Commission Bancaire nous confirmait en septembre 2006 l’obligation d’effectuer une consolidation comptable des structures de portage filiales à 100 % des Banques Populaires et détenant un stock de parts sociales de ces dernières.

L’exercice clôturé au 31 décembre 2008 est le deuxième exercice de consolidation au niveau de la Banque Populaire d’Alsace.

Conformément à l’avis de la Commission Bancaire, obligation nous est faite de présenter des comptes consolidés sur l’ensemble représenté par les entités suivantes :

— Banque Populaire d’Alsace, société anonyme coopérative à capital variable ;

— SPGRES, société de gestion de participations, filiale à 100 % de la Banque Populaire d’Alsace, consolidée par intégration globale ;

— Sociétariat Banque Populaire d’Alsace, filiale à 100 % de la SPGRES, société de gestion de participations dont l’objet est de réguler le capital social de la Banque Populaire d’Alsace, consolidée par intégration globale.

Les comptes consolidés sont établis en normes françaises (CRC 99-07). En respect de ces dispositions, aucun retraitement du FRBG n’a été effectué.

Au 31 décembre 2008, le stock de parts sociales détenu par la filiale Sociétariat Banque Populaire d’Alsace est de 1 867 693 parts pour un montant de 28 015 395 €. Le tableau de variation du capital de la société consolidante est disponible dans les annexes aux comptes sociaux.

 

Changement de méthode. — Les employés de la Banque Populaire d’Alsace bénéficient de 60 actions gratuites de Natixis après 2 ans de période d’acquisition (condition de présence pendant 2 ans) et avec une période de conservation des titres de 2 ans.

Le plan SAGA mis en place en 2007 a conduit à constater une provision de 1,368 million d’euros dans les comptes de la Banque au 31 décembre 2007 et une reprise de 0,106 million d’euros au 31 décembre 2008 (règlement de la cotisation patronale).

Un règlement du CRC (règlement 2008-15 du 4 décembre 2008) modifie les dispositions en vigueur concernant la comptabilisation de la charge liée aux plans d’attribution gratuite d’actions. Désormais, pour tous les plans en cours à la date du règlement, la charge relative au plan doit être étalée sur la période d’acquisition du plan.

L’application de ces nouvelles dispositions, au vu de la recommandation du CNC 2009-R-01 concernant leur première application, n’a pas d’impact significatif sur les capitaux propres et le résultat de la banque. Ainsi, aucune modification n’a été enregistrée à ce titre dans les comptes au 31 décembre 2008.

 

Délimitation du périmètre de consolidation. — Les entités suivantes ne sont pas consolidées en raison de leur contribution non significative aux capitaux propres et résultats consolidés de la Banque Populaire d’Alsace :

 

Filiales

% de détention par la Banque Populaire d’Alsace(*)

2007 (K€)

Fonds propres avant affectation

Résultat

SOFIRHIN

100

8 169

-92

SIRKA SNC

100

-544

-545

SIPMEA

80

14 424

1 912

EURO Courtage

100

246

35

RESTOPAL

100

-2

-3

Immobilière Concorde

100

67

54

SCI Geiler

100

-31

-37

SCI 2 Rue de Turenne

100

249

0

SCI Vieux Marché

100

9

-1

SCI Halles Concorde

100

9

7

(*) Détention directe et indirecte.

 

NB : les données chiffrées du tableau ci-dessus correspondent aux derniers comptes arrêtés disponibles à ce jour (31 décembre 2007).

 

Par ailleurs, les SCM (Sociétés de Caution Mutuelle) ne sont pas intégrées dans le périmètre de consolidation.

Aucune nouvelle prise de participation n’a été effectuée par la SPGRES au cours de l’exercice 2008.

On notera que les filiales SPGRES et Sociétariat Banque Populaire d’Alsace ne disposent pas de moyens propres.

 

IV. — Annexes.

Note 1. – Règles et principes généraux.

1. Référentiel comptable. — Les états financiers de la Banque Populaire d’Alsace sont établis conformément aux principes comptables généralement admis en France et aux règlements du Comité de la Réglementation Comptable, notamment le règlement CRC 2000-03 relatif à la présentation des états financiers.

 

2. Présentation des comptes. — Les états financiers sont présentés en milliers d’euros avec un comparatif sur deux exercices, 31 décembre 2008 et 31 décembre 2007.

 

3. Liquidité et solvabilité. — Le système de garantie de liquidité et de solvabilité du réseau des Banques Populaires est organisé par une décision de caractère général de la Banque Fédérale des Banques Populaires prise en sa qualité d’organe central, en application des articles L.511-30, L.511-31 et L.512-12 du Code monétaire et financier et à laquelle font expressément référence les statuts des Banques Populaires (art. 1er).

Le réseau des Banques Populaires comprend les Banques Populaires, les Sociétés de Caution Mutuelle leur accordant l’exclusivité de leur cautionnement et la Banque Fédérale des Banques Populaires.

Ce système de garantie repose sur l’intégralité des fonds propres des établissements du réseau par un mécanisme de solidarité interne. La Banque Fédérale met en oeuvre la solidarité du réseau en appelant auprès des Banques Populaires les concours financiers nécessaires, dans la limite de leurs fonds propres. Les fonds propres de la Banque Fédérale répondent, en dernier ressort, de la liquidité et de la solvabilité des Banques Populaires.

En tant qu’organe central, la Banque Fédérale bénéficie également de garanties. En effet, les Banques Populaires sont tenues de lui apporter leur soutien financier, notamment pour lui permettre, en tant que de besoin, d’assumer ses obligations d’organe central à l’égard d’établissements de crédit affiliés à la Banque Fédérale des Banques Populaires, mais ne faisant pas partie du réseau des Banques Populaires. Natixis fait l’objet d’une convention de double affiliation auprès de la Banque Fédérale mais également auprès de la Caisse Nationale des Caisses d’Epargne.

Dans le cadre de ce mécanisme de solidarité interne, est instituée une première ligne de solidarité. Celle-ci est constituée, d’une part, par le Fonds de Solidarité Fédéral, partie intégrante du Fonds pour Risques Bancaires Généraux de la Banque Fédérale, d’autre part, par les Fonds Régionaux de Solidarité (FRS), parties intégrantes des Fonds pour Risques Bancaires Généraux des Banques Populaires.

Ces fonds régionaux sont alimentés chaque année, à hauteur de 10 % du bénéfice net réalisé par les Banques Populaires avant toute dotation au Fonds pour Risques Bancaires Généraux et impôt, ledit montant étant minoré de la part afférente d’impôt sur les sociétés. Les Banques Populaires ne peuvent disposer de ces fonds sans l’autorisation de la Banque Fédérale.

Ce fonds a été doté de 3,449 millions d’euros au titre de l’exercice 2008. De ce fait, le FRS totalise 26,512 millions d’euros au 31 décembre 2008.

Dans le cadre d’une convention d’agrément collectif, chaque Banque Populaire garantit la liquidité et la solvabilité des Sociétés de Caution Mutuelle qui lui accordent l’exclusivité de leur cautionnement. Dans le cadre de l’affiliation du Crédit Maritime Mutuel, dont la Banque Fédérale est l’organe central aux termes de l’article L.512-69 du Code monétaire et financier, la liquidité et la solvabilité des Caisses de Crédit Maritime Mutuel sont garanties au premier niveau par leurs Banques Populaires d’adossement.

Il est rappelé, en outre, que les établissements du réseau des Banques Populaires sont adhérents du Fonds de Garantie des Dépôts institué par la loi et auquel adhèrent tous les établissements de crédit agréés en France.

 

Note 2. – Principes comptables et méthodes d’évaluation.

1. Changements de méthode sur l’exercice 2008. — En application de l’avis 2008-05 du Conseil National de la Comptabilité (CNC), la Banque Populaire d’Alsace a modifié le mode de comptabilisation des frais d’acquisition relatifs aux titres de participation et parts dans les entreprises liées. Ils sont désormais rattachés au prix d’acquisition. Ce changement de méthode n’est pas significatif pour les comptes 2008.

Les modalités comptables relatives aux attributions gratuites d’actions ont été précisées par l’avis 2008-17 du CNC, avis transposé dans le règlement 2008-15 du Comité de la Règlementation

Comptable (CRC) publié le 4 décembre 2008. Ces modalités s’appliquent aux plans en cours et précisent qu’une provision pour risques et charges doit être constituée par étalement sur la période d’acquisition. Fin 2007, en l’absence de dispositions comptables spécifiques, la charge liée au plan d’attribution d’actions gratuites a été enregistrée pour son montant intégral. L’application des nouvelles dispositions, au vu de la recommandation du CNC 2009-R-01 concernant leur première application, n’a pas d’impact significatif sur les capitaux propres et le résultat de la banque. Ainsi, aucune modification n’a été enregistrée à ce titre dans les comptes au 31 décembre 2008.

 

2. Conversion des opérations en devises. — Les résultats sur opérations de change sont déterminés conformément au règlement 89-01 du Comité de la Réglementation Bancaire et Financière (modifié par les règlements 90-01 et 95-04). Les créances, les dettes et les engagements hors-bilan libellés en devises sont évalués au cours de change à la clôture de l’exercice. Les gains et pertes de change latents et définitifs sont enregistrés en compte de résultat.

Les produits et les charges payés ou perçus sont enregistrés au cours du jour de la transaction.

Les reports et déports sur les contrats de change à terme de couverture sont étalés prorata temporis en compte de résultat. Les autres contrats de change et les instruments financiers à terme en devises sont évalués au prix du marché.

Au 31 décembre 2008, les encours de change à terme totalisent 75,124 millions d’euros contre 67,088 millions d’euros au 31 décembre 2007. Les immobilisations et titres de participation en devises acquis en euros restent valorisés au coût d’acquisition. Les contrats de change à terme sec ou couverts par des instruments à terme sont réévalués au cours du terme restant à courir.

 

3. Bilan – actif :

3.1. Opérations avec les établissements de crédit et la clientèle :

— Crédits aux établissements de crédit et à la clientèle :

Créances saines : Les créances sur les établissements de crédit recouvrent l’ensemble des créances, y compris les créances subordonnées, détenues au titre d’opérations bancaires sur les établissements de crédit à l’exception de celles matérialisées par un titre. Elles comprennent également les valeurs reçues en pension, quel que soit le support de l’opération, et les créances se rapportant à des pensions livrées sur titres.

Les opérations avec la clientèle ventilées en créances commerciales, comptes ordinaires débiteurs et autres concours à la clientèle sont enregistrées au bilan à leur valeur nominale y compris les concours à taux bas et les prêts restructurés, à l’exception des rachats de créances clientèle enregistrés à leur coût d’acquisition.

Créances douteuses : L’identification en encours douteux est effectuée conformément aux dispositions du règlement n° 2002-03 du Comité de la Réglementation Comptable (CRC), notamment en cas de créances impayées depuis plus de trois mois, six mois en matière immobilière. Pour les collectivités locales le délai réglementaire de neuf mois a été ramené à six mois. Cette identification s’applique également aux découverts en application du nouvel article 3 bis du règlement CRC 2002-03 modifié par le règlement CRC 2007-06.

Le déclassement d’une créance en encours douteux entraîne le transfert de l’encours total des créances et engagements sur une même contrepartie, même si l’analyse du risque conduit à ne déprécier que les intérêts enregistrés et non encaissés. Pour ces créances douteuses, les intérêts courus ou échus non perçus sont comptabilisés en appliquant le taux contractuel à la valeur brute mais dépréciés à due concurrence et inscrits en produit net bancaire.

Au sein des créances douteuses, une catégorie spécifique est identifiée, dénommée « créances douteuses compromises », il s’agit des créances pour lesquelles les perspectives de recouvrement sont fortement dégradées et pour lesquelles un passage en perte est envisagé. Le classement en douteux compromis intervient nécessairement lors de la déchéance du terme ou lors de la résiliation du contrat de crédit-bail.

Il est possible de transférer un encours douteux en compromis au bout d’un délai d’un an, mais il ne s’agit pas d’un délai impératif. La règle de la « contagion » ne s’applique pas pour le passage de douteux en douteux compromis. Pour les créances douteuses compromises, les intérêts courus ou échus non encaissés ne sont pas enregistrés.

Les créances, dont le recouvrement est devenu incertain, donnent lieu à la constitution de dépréciations, en déduction de l’actif, destinées à couvrir le risque de perte. Les dépréciations sont calculées après analyse individuelle des dossiers, en tenant compte des garanties et déterminées selon une fréquence au moins trimestrielle et sur la base de l’analyse du risque et des garanties disponibles. Les dépréciations couvrent au minimum les intérêts non encaissés sur encours douteux. Les dépréciations sont calculées de manière actuarielle sur la base des flux futurs attendus sur chacun des contrats actualisés au taux d’intérêt effectif d’origine, ce dernier correspondant au taux contractuel. Les dotations et les reprises de dépréciation constatées pour risque de non recouvrement sont enregistrées en « Coût du risque » à l’exception des dépréciations relatives aux intérêts sur créances douteuses présentées, comme les intérêts ainsi dépréciés, en « Intérêts et produits assimilés ». La reprise de la dépréciation liée au seul passage du temps est également enregistrée en « Intérêts et produits assimilés ».

Les créances passées en perte sur l’exercice ainsi que les récupérations sur créances amorties sont inscrites en ligne « Coût du risque » au compte de résultat pour la partie du capital et en « Intérêts et produits assimilés » pour la partie des intérêts. Les passages en perte font l’objet d’une procédure individualisée pour chaque dossier.

Pour les crédits aux professionnels de l’immobilier, le déclassement en créances douteuses est opéré opération par opération sur la base de critères prenant en compte les perspectives de sortie, la capacité des associés à apporter des fonds propres ainsi que leur solvabilité. Les intérêts sur créances douteuses sont intégralement dépréciés et le capital restant dû est déprécié en fonction des garanties reçues, du revenu locatif futur, du prix de sortie du projet comparé au marché et de la solvabilité des parties prenantes. Lorsque le paiement des échéances initiales d’un crédit devenu douteux a repris de manière régulière, celui-ci peut à nouveau être classé dans la catégorie des créances saines.

Créances restructurées : Lorsque la créance ayant fait l’objet d’une première restructuration présente à nouveau une échéance impayée, quelles qu’aient été les conditions de la restructuration, la créance est déclassée immédiatement en créance douteuse.

A l’inverse une créance douteuse restructurée dont les termes sont respectés est également reclassée en créance saine et spécifiquement identifiée.

La banque a suspendu le calcul de décote sur créances restructurées dans l’attente d’une nouvelle version de la chaîne de prêts. Cette dernière permettra de déterminer la décote en fonction des nouvelles modalités selon lesquelles les flux attendus sont actualisés sur la base du taux contractuel d’origine de la créance.

De fait, les principes comptables applicables aux décotes ne peuvent être appliqués mais leurs montants, non significatifs, induisent des impacts très limités sur les niveaux de marges du compte de résultat en fonction du classement dans lequel se trouvent les créances restructurées.

Dans ce contexte, les créances restructurées suivent le même traitement de dépréciation que les autres créances identifiées comme douteuses. La décote n’étant pas individualisée, la dépréciation sur ladite créance est globale.

 

— Opérations de crédit-bail bailleur : La Banque Populaire d’Alsace exerce en direct une activité de crédit-bail mobilier, de location avec option d’achat et de location simple.

L‘avis 2006-C du Comité d’Urgence du Conseil National de la Comptabilité dispose que les immobilisations destinées à ces activités sont enregistrées à l’actif du bilan du bailleur. Pour cette catégorie d’actifs, par dérogation aux règles du plan comptable général sur la comptabilisation des actifs, les immobilisations sont enregistrées pour leur valeur d’entrée et la ventilation des actifs par composants ne s’applique pas chez le bailleur.

Les matériels acquis dans le cadre de cette activité sont amortis selon les durées usuelles retenues pour les matériels concernés, soit selon le mode dégressif si les textes l’autorisent, soit selon le mode linéaire dans le cas contraire. Afin de limiter les résultats de cession lorsque les contrats arrivent à échéance, la banque s’efforce, tout en veillant au respect des dispositions fiscales, d’aligner la durée d’amortissement du bien loué sur celle du contat.

La réserve latente correspond à la différence entre les encours financiers des contrats des clients et les valeurs nettes comptables des immobilisations louées.

Au 31 décembre 2008, avant impôts différés, elle s’établit à 30,642 millions d’euros en augmentation de 3,067 millions d’euros par rapport au 31 décembre 2007.

Les loyers impayés sont identifiés, comptabilisés et dépréciés conformément au règlement CRC 2002-03 relatif au risque de crédit.

Opérations sur titres : Les portefeuilles de titres de transaction, de placement, d’investissement et d’activité de portefeuille suivent les règles d’évaluation du règlement 90-01 du Comité de la Réglementation Bancaire et Financière modifié par les règlements CRC 2005-01, CRC 2008-07 et CRC 2008-17.

La Banque Populaire d’Alsace n’a procédé à aucun transfert de titres en application des dispositions du règlement CRC 2008-17.

Les portefeuilles apparaissent dans les postes « Effets publics et valeurs assimilées » lorsque l’émetteur est l’État, « Obligations et autres titres à revenu fixe » et « Actions et autres titres à revenu variable » dans les autres cas.

 

— Portefeuille de placement : Les moins-values latentes font l’objet d’une dépréciation estimée à partir du cours de bourse le plus récent pour les titres cotés ou de la valeur probable de négociation pour les titres non cotés.

Ces dépréciations sont évaluées de manière individuelle. La différence entre le prix d’acquisition et la valeur de remboursement d’un titre à revenu fixe est rapportée au compte de résultat sur la durée de vie résiduelle du titre selon la méthode actuarielle.

Lorsque les titres font l’objet d’une couverture, les résultats de cette dernière sont pris en compte pour la détermination des dépréciations.

Les dotations et reprises pour dépréciation (hors risque de contrepartie) et les plus ou moins-values de cession de titres de placement sont portées au poste du compte de résultat « Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés ».

En application des dispositions de l’article 8 du CRB 90-01, la banque a procédé avec effet du 1er janvier 2008 au reclassement de 10 millions d’euros de titres vers la catégorie « Titres d’investissement ».

Après leur reclassement, les titres concernés n’ont pas impacté le compte de résultat de l’exercice 2008. En l’absence de reclassement l’impact sur le compte de résultat aurait été de 1,454 million d’euros (moins value potentielle sur titres de placement). L’évolution significative de l’encours de titres de placement provient de la détention de titres covered bonds à hauteur de 543 millions d’euros, souscrits dans le cadre de 6 émissions réalisées par Banque Populaire Covered Bonds en 2008. Ces souscriptions ont été réalisées dans le but de dégager une capacité de refinancement auprès de la Banque Centrale Européenne, par le biais de la mobilisation de ces titres.

 

— Portefeuille d’investissement : Ce sont des titres à revenu fixe que la société a acquis avec l’intention et les moyens de les détenir jusqu’à l’échéance. Ils font l’objet d’un financement spécifique (notamment les accords de refinancement, les emprunts subordonnés et les comptes et emprunts à terme) et pour certains bénéficient d’une couverture adéquate en matière de risque de taux (essentiellement des contrats d’échange de taux dont le marché est liquide). Le reclassement éventuel en titres de placement, notamment en cas de rupture de l’adossement, s’opère à la valeur comptable à la date du déclassement déterminée selon les règles de la catégorie d’origine. En cas de cession anticipée, les plus et moins-values de cession sont comptabilisées au poste du compte de résultat « Gains ou pertes sur actifs immobilisés ».

Ces titres à revenu fixe font l’objet d’un étalement de la surcote/ décote par rapport à la valeur de remboursement sur la durée résiduelle selon la méthode actuarielle. De même, aucune dépréciation n’est constituée sauf en cas de risque de contrepartie ou de forte probabilité de cession avant l’échéance.

Lorsque des titres à revenu fixe présentent un risque de contrepartie, une dépréciation est enregistrée en « Coût du risque ».

En cas de cession d’un tel titre, les reprises de dépréciations constituées au titre du risque de contrepartie figurent également dans ce poste. Conformément aux informations demandées à l’article 1er du règlement CRC 2004-16 du 23 novembre 2004, le montant des moins values latentes relatives au portefeuille d’investissement s’élève à 22,679 millions d’euros au 31 décembre 2008. Par ailleurs, après étude du risque de contrepartie, la Banque Populaire d’Alsace n’a pas enregistré de dépréciation de son portefeuille d’investissement.

 

— Portefeuille de titres de l’activité de portefeuille :

Ces titres sont acquis dans le but d’en retirer, à plus ou moins long terme, une rentabilité récurrente sous la forme de plus values de cession. Ils sont comptabilisés à leur coût d’acquisition frais inclus.

Ces titres sont évalués au plus bas du coût historique ou de la valeur d’utilité. Les moins-values latentes font l’objet de dépréciations déterminées sans compensation avec les plus-values latentes sur une même ligne de titres. Ces titres figurent à l’actif du bilan au poste « Actions et autres titres à revenu variable ».

Les dotations et reprises de dépréciations comme les plus et moins-values de cessions sont portées au poste du compte de résultat « Gains ou pertes sur opérations de portefeuille de placement et assimilés ». Au 31 décembre 2008, comme au 31 décembre 2007, la banque ne porte aucun encours de cette nature dans ses comptes.

 

— Titres de participation et autres titres détenus à long terme : Les titres de participation et autres titres détenus à long terme sont comptabilisés à leur coût d’acquisition frais inclus. Les titres sont estimés à leur valeur d’utilité déterminée de manière individuelle à la clôture des comptes. La valeur d’utilité fait référence à différents critères comme le cours moyen de bourse pour les titres cotés, les capitaux propres corrigés pour les titres non cotés.

Les moins-values latentes font l’objet d’une dépréciation. Les plus values latentes ne sont pas enregistrées. Les plus ou moins-values de cession et les dotations et reprises de dépréciations sont inscrites au poste du compte de résultat « Gains ou pertes sur actifs immobilisés ».

Le portefeuille de titres de participation est essentiellement constitué des titres de l’organe central du Groupe Banque Populaire, la BFBP (Banque Fédérale des Banques Populaires). La valeur d’utilité du titre BFBP est déterminée à partir de son actif net réévalué qui intègre le Fonds Fédéral de Solidarité et la valorisation (sur la base de la valeur d’utilité) du portefeuille titres.

La BFBP détient des participations, notamment dans le groupe Natixis détenu à 35,7782 %, le groupe Foncia, détenu à 97 % et spécialisé dans l’activité de gestion immobilière (transaction, administration de biens…), dans des groupes bancaires en Europe de l’est (VBI et DZ Bank) et en Afrique subsaharienne (BICEC et BCI). Depuis le 1er juillet 2008, suite au rachat par le Groupe Banque Populaire de banques régionales à HSBC, la BFBP détient à 100 % la Société Marseillaise de Crédit et à 49 % les Banque Chaix, Banque Dupuy de Parseval, Banque Marze, Banque Pelletier, Banque de Savoie et Crédit Commercial du Sud-Ouest, le reste du capital étant détenu par les Banques Populaires régionales de rattachement.

 

3.3. Immobilisations corporelles et incorporelles. — Le CRC a émis un règlement (CRC 2002-10) applicable aux comptes individuels à partir du 1er janvier 2005 autant pour les immobilisations corporelles qu’incorporelles et le règlement 2004-06 sur la définition et l’évaluation des actifs s’applique également à compter du 1er janvier 2005.

 

— Immobilisations corporelles d’exploitation : Pour les biens immobiliers, les encours bruts sont ventilés en composants. La décomposition en composants est fondée sur l’existence de durées d’utilisation différentes entre chacun des éléments distincts constituant un même bien. Les coûts d’emprunt ne rentrent pas dans la détermination de la valeur brute des immobilisations.

 

Les durées d’utilité retenues sont les suivantes :

 

Composants

Durée d’utilité

Terrains

NA

Façades non destructibles

NA

Façades / couverture / étanchéité

30 ans

Fondations / ossatures

40 ans

Equipements techniques

15 ans

Aménagements intérieurs

10 ans

 

Les composants sont amortis selon le mode linéaire ou dégressif sur la base de leur valeur brute diminuée de la valeur résiduelle et sur leur durée d’utilisation. La valeur résiduelle est définie comme la valeur actuelle de l’actif à la fin de sa durée probable d’utilisation. La valeur résiduelle des composants autres que le terrain et les façades non destructibles est réputée nulle.

Les biens mobiliers ne font pas l’objet de l’approche par composant; ils sont amortis selon les durées d’utilisation présentées ci-dessous :

 

Biens

Durée d’utilité

Machines de bureau prêtées

3 ans

Matériel de bureau

5 ans

Matériel automobile

4 ans

Matériel comptable

5 ans

Matériel informatique

3 ans

Mobilier

10 ans

Installation de sécurité

10 ans

Installation de téléphone

10 ans

Installation de vidéo surveillance

5 ans

Coffres forts

20 ans

 

— Immobilisations hors exploitation : La méthode des composants est également appliquée aux immeubles hors exploitation.

 

— Immobilisations incorporelles : Les immobilisations incorporelles sont évaluées au coût historique.

Les droits au bail sont amortis de manière linéaire sur la durée de vie résiduelle du bail et font l’objet de dépréciation si nécessaire par rapport à la valeur de marché. Les logiciels acquis sont respectivement amortis sur une durée de 3 ans.

 

4. Bilan – passif :

4.1. Dettes représentées par un titre et dettes subordonnées. — Ces postes regroupent notamment les emprunts obligataires et les titres de créances négociables émis ainsi que les prêts sur titres subordonnés émis par la Banque Fédérale des Banques Populaires.

Les frais d’émission sont pris en charge en totalité dans l’exercice. Les primes d’émission et de remboursement sont étalées sur la durée de la vie de l’emprunt par le biais d’un compte de charges à répartir.

Les intérêts courus à verser relatifs à ces dettes sont portés en compte de dettes rattachées en contrepartie du compte de résultat.

Les emprunts subordonnés représentant chacun plus de 10 % du total de la ligne sont tous des emprunts en euros émis par la BFBP avec une rémunération indexée sur l’Euribor 3 mois majorée d’une marge. Les fonds concernés sont les suivants :

– Emprunt de 18,900 millions d’euros assorti d’une marge de 0,3350 % à échéance mai 2010 ;

– Emprunt de10,000 millions d’euros assorti d’une marge de 0,2675 % à échéance août 2014 ;

– Emprunt de 15,000 millions d’euros assorti d’une marge de 0,1800 % à échéance juillet 2016 ;

– Emprunt de 25,000 millions d’euros assorti d’une marge de 0,1550 % à échéance juillet 2017.

Ces différents emprunts ne bénéficient d’aucune possibilité de remboursement anticipé et répondent aux mêmes conditions de subordination : en cas de liquidation, ils sont remboursés à un prix égal au pair et leur remboursement n’intervient qu’après désintéressement complet de tous les créanciers, privilégiés ou chirographaires, mais avant le remboursement des prêts participatifs accordés à l’emprunteur, des titres participatifs et des titres super subordonnés émis.

 

4.2. Provisions. — Les provisions comprennent les provisions pour litiges, les provisions sur engagements par signature, les provisions pour passifs sociaux, les provisions épargne-logement et les provisions pour impôts différés au titre des décalages donnant lieu à comptabilisation.

 

— Provisions pour impôts :

Seuls les décalages suivants donnent lieu à la comptabilisation d’une provision pour impôts :

– Quote-part de résultat des GIE fiscaux : les déficits actuels des GIE fiscaux doivent s’équilibrer avec les bénéfices futurs, l’économie d’impôt réalisée dans la phase déficitaire n’étant que temporaire ;

– Majoration du bénéfice imposable, à compter du 1er janvier 2005 liée à la mesure fiscale de répartition sur cinq ans de l’approche par composant (art 237, septies I du CGI).

 

— Provisions pour passifs sociaux :

Les passifs sociaux sont provisionnés de manière intégrale conformément à la recommandation 2003 R 01 du Conseil National de la Comptabilité.

Les provisions comptabilisées au bilan correspondent :

– A la valeur actuarielle des engagements de retraite et prestations assimilées relatifs au personnel en activité ;

– Minorée de la valeur de marché des actifs venant en couverture des engagements ;

– Minorée ou majorée des écarts actuariels résultant :

- Des écarts d’expérience liés aux variables démographiques ;

- Des évolutions des hypothèses actuarielles (taux d’actualisation, taux de sortie, taux de progression des salaires) ;

- Des différences constatées entre le rendement réel et le rendement attendu des plans d’actifs en couverture.

Les principales hypothèses actuarielles retenues au 31 décembre 2008 sont les suivantes :

– Pour le complément de pension bancaire CAR, le taux d’actualisation retenu est de 3,82 % et le rendement attendu des actifs de 4,30 % ; le taux d’inflation retenu est de 1,80 % ;

– Pour les indemnités de fin de carrière, le taux d’actualisation retenu est de 3,62 % et le taux de rendement attendu de 3,51 % ;

– Pour les médailles du travail, le taux d’actualisation est de 3,39 %.

Le taux d’actualisation utilisé est issu de la courbe OAT sans marge de crédit supplémentaire.

La méthode du corridor est appliquée pour les engagements de retraite et assimilés.

La valorisation des indemnités de fin de carrière a été impactée successivement par l’arrêté ministériel du 18 juillet 2005, et par les lois de financement de la Sécurité Sociale de 2007 et de 2008. Dans le cadre de l’arrêté ministériel du 18 juillet 2005, un accord de branche a été signé en 2005 permettant les départs avant 65 ans à l’initiative de l’employeur en exonération de charges sociales pour les départs intervenant avant le 31 décembre 2009.

La loi de financement de la Sécurité Sociale pour 2007 prévoit qu’après le 1er janvier 2014 les départs volontaires avant 65 ans seront soumis à charges sociales, la mise à la retraite avant 65 ans étant interdite. L’effet financier induit par la loi a eu pour conséquence une augmentation de l’engagement au 31 décembre 2006 non intégrée dans les comptes 2006, la loi ayant été adoptée en fin d’année. Cette revalorisation est qualifiée de changement de régime et son étalement calculé sur le montant de l’engagement au 31 décembre 2006 n’est intervenu qu’à partir de 2007.

La loi de financement de la Sécurité Sociale pour 2008 supprime le dispositif transitoire qui était prévu par la loi de 2007 pour la période entre le 1er janvier 2010 et le 1er janvier 2014. La mise à la retraite avant 65 ans avec accord du salarié n’est plus possible à compter du 1er janvier 2010, s’agissant de départs volontaires avant 65 ans, ils seront soumis à charges sociales. Par ailleurs, une nouvelle contribution est mise en place sur les indemnités versées pour les départs avant ou après 65 ans (25 % du montant pour celles versées du 11 octobre 2007 au 31 décembre 2008 puis 50 % au-delà). Cette revalorisation est qualifiée de changement de régime et son étalement calculé sur le montant de l’engagement au 31 décembre 2007 n’intervient qu’à partir de 2008.

Ces changements de régime font l’objet d’un étalement dans la mesure où ils sont relatifs à des droits non acquis. L’étalement est réalisé de manière linéaire sur la durée résiduelle de vie active moyenne (durée d’acquisition des droits) qui est de 12 années. Le taux moyen de charges patronales de l’établissement est de 50 %.

 

— Provisions au titre de l’attribution d’actions gratuites de Natixis aux salariés (SAGA) : Dans le cadre du schéma d’attribution gratuite d’actions (SAGA) autorisé par les Assemblées Générales de Natixis du 17 novembre 2006 et du 24 mai 2007, les salariés de la Banque Populaire d’Alsace ont reçu en 2007 un droit à recevoir 60 actions de Natixis au bout d’un délai de deux ans (période d’acquisition). Au terme de ce délai, les titres attribués aux salariés devront être conservés par ces derniers deux ans avant de devenir disponibles (période de conservation).

Les titres destinés à être attribués aux salariés de la Banque Populaire ont été acquis par Natixis en 2007 et seront facturés en novembre 2009 lors de leur attribution. Le coût avait fait l’objet d’un provisionnement intégral dès l’exercice 2007 pour un montant de 1,368 million d’euros sur la base du prix d’acquisition des titres par Natixis et tenant compte d’un taux de turn over.

La loi de financement de la Sécurité Sociale pour 2008 a instauré une cotisation sociale patronale de 10 % à verser par les entreprises au titre notamment des attributions d’actions gratuites. Due pour celles effectuées à compter du 16 octobre 2007, cette cotisation incluse dans le provisionnement intégral de l’exercice 2007 a été recouvrée en 2008 pour un montant de 0,106 million d’euros avec une reprise de la provision à due concurrence. Ainsi, à fin décembre 2008, la provision SAGA est de 1,262 million d’euros.

 

— Provisions épargne-logement :

En application de l’avis 2006-02 du CNC, les risques relatifs aux comptes et plans épargne logement ont fait l’objet à compter du 1er janvier 2007 d’une évaluation ainsi que d’un provisionnement.

Les risques couverts sont de deux natures :

– Le risque de consentir des crédits futurs à un taux réglementé inférieur aux conditions de marché ;

– Le risque de rémunérer l’épargne collectée à des conditions désavantageuses par rapport aux conditions de marché futures.

Ces deux risques sont évalués de manière prospective, jusqu’à l’extinction des encours d’épargne portés au bilan, d’où la nécessité de modéliser l’évolution des encours actuels (collecte et conversion de crédit) sur la base d’hypothèses de taux futurs et de comportement de la clientèle. Le modèle retenu est celui qui s’applique au niveau du Groupe Banque Populaire pour l’établissement des comptes consolidés. Il procède d’une démarche en trois étapes :

Première étape : Génération de 10 000 chemins de taux par simulation de Monte Carlo. Le processus utilisé est un processus d’Ornstein- Uhlenbeck avec retour à la moyenne. Cette méthode intègre une matrice de corrélation entre les différents index fondée sur un historique de 10 ans glissants ; le niveau cible du retour à la moyenne pour chacun des index étant déterminé à partir des prévisions à long terme des économistes du Groupe, également appliquées dans la gestion de bilan.

Deuxième étape : Modélisation des écoulements des encours sur chaque chemin de taux simulés à partir d’un profil attendu représentant la tendance moyenne historique des encours de chaque génération en intégrant une sensibilité du comportement de la clientèle, tant en décollecte qu’en conversion en crédit, en fonction de l’écart entre les taux réglementés et les taux du marché (chemins de taux simulés),

Troisième étape : Le calcul de la provision finale résulte de la moyenne des différences constatées sur chacun des chemins entre les flux établis sur la base des taux réglementés (épargne hors prime d’état ou crédit) et ceux calculés à partir des taux de marché futurs déterminés par le modèle sur chaque année d’écoulement pour des produits équivalents ; ces différences sont actualisées avec la courbe zéro-coupon moyenne des douze derniers mois déduite des taux swaps. Les taux de référence (taux de marché) sont déterminés pour la phase épargne, en utilisant comme produit équivalent les comptes à terme progressifs Fidélis, diffusés dans le réseau Banque Populaire et pour la phase crédit future, en appliquant le principe de tarification du Groupe pour des prêts habitats ayant la même duration que les prêts PEL (TxSwap + spread de liquidité).

Seules les moins values nettes par génération de taux sont provisionnées, les plus-values nettes n’étant pas retenues. Enfin, chacune des 10 000 provisions est calculée déduction faite des flux relatifs à l’encours considéré comme insensible à l’évolution des taux. Par prudence, ce profil sans risque est plafonné au niveau constaté lors de la dixième année de vie de chaque génération, puis est écoulé linéairement sur les vingt années suivantes.

Les risques sur Comptes Épargne Logement (CEL) sont obtenus selon une méthode analogue, à l’aide d’hypothèses de transformation distinctes. Toutefois, seul le risque de transformation en crédit est provisionné, la rémunération de la phase épargne étant révisable et indexée sur les taux de marché. La valeur future des taux de crédits CEL est déterminée par le modèle à partir de la formule réglementaire.

Enfin, la provision totale intègre la différence constatée, sur les stocks de prêts PEL et CEL en vie à la date de calcul, entre les flux futurs actualisés d’une part au taux de marché de l’année de mise en place de ces crédits et d’autre part au taux réglementé consenti au client. Cette différence est reprise ensuite actuariellement sur la durée de vie des prêts concernés.

Dans la mesure où l’évolution au cours du dernier mois de l’exercice de la moyenne du taux de référence (taux CMS 5) qui sert de base au calcul de la provision demeure inférieure à + ou - 0,05 % (5 points de base), le montant de la provision est celui déterminé sur la base des données du mois précédent la clôture de l’exercice.

Sur les bases d’un calcul relevant 544,501 millions d’euros de dépôts et 19,903 millions d’euros de crédits, encours constatés à fin novembre 2008, la provision s’établit à 3,396 millions d’euros au 31 décembre 2008 contre 5,611 millions d’euros au 31 décembre 2007.

 

4.3. Fonds pour Risques Bancaires Généraux (FRBG) et provisions réglementées. — Le FRBG enregistre les montants que la Banque Populaire d’Alsace décide d’affecter à la couverture de risques à caractère général. Il comprend également les montants dotés au Fonds Régional de Solidarité ainsi que les provisions pour investissements (conformément aux principes énoncés Note 1 paragraphe 3). Les provisions réglementées sont dotées pour la seule application de dispositions fiscales.

 

4.4. Capitaux propres. — Les CCI émis par la Banque Populaire d’Alsace en application des articles 19 sexdecies à 19 duovicies de la loi n° 47 1775 du 10 septembre 1947 portant statut de la coopération sont exclusivement souscrits et libérés par Natixis détenue à parité par le Groupe Banque Populaire et par le Groupe Caisse d’Epargne.

Les titulaires de CCI disposent d’un droit sur l’actif net dans la proportion du capital qu’ils représentent. Selon les termes du protocole signé le 6 juin 2006 entre les deux Groupes, les CCI détenus par Natixis représentent 20 % du capital social de la banque.

Lors des nouvelles augmentations de capital par émission de parts sociales, cette proportion sera maintenue par l’émission au nominal dans le même temps de nouveaux CCI souscrits par Natixis.

Les CCI sont des valeurs mobilières représentatives d’une part du capital de la banque, émises pour la durée de la banque et dépourvues de droit de vote. Les CCI ne peuvent représenter plus de la moitié du capital social atteint à la clôture de l’exercice précédent. Ils sont librement négociables, toutefois la cession des CCI devra être agréée préalablement par le Conseil d’administration de la Banque Populaire d’Alsace.

La rémunération des CCI correspond à un montant global défini indépendamment du nombre de CCI émis et doit être au moins égale à celle versée aux parts sociales. Elle est décidée par l’Assemblée Générale en fonction des résultats de l’exercice. Son paiement, pour tout ou partie, peut être fait en numéraire ou en CCI.

 

5. Hors bilan – Instruments financiers à terme fermes et Conditionnels. — Les risques encourus sur ces opérations font l’objet d’un système permanent de mesure de résultats et de positions, de surveillance et de contrôle permanent avec des limites déterminées par la Direction Générale.

— Instruments fermes de taux : Les contrats sont enregistrés en hors-bilan pour leur valeur nominale.

En application des règlements 90-15 et 92-04 du CRBF, les contrats d’échange de taux et assimilés (accords de taux futurs, garantie de taux plancher et plafond) sont classés selon le critère de l’intention initiale dans les catégories suivantes :

– Micro-couverture (couverture affectée) ;

– Macro-couverture (gestion globale de bilan) ;

– Positions spéculatives ;

– Gestion spécialisée d’un portefeuille de transaction.

Les deux premières catégories sont assimilées, au niveau du compte de résultat, à des opérations de prêts ou d’emprunts et les montants perçus ou payés sont incorporés prorata temporis dans le compte de résultat.

Les charges et produits d’instruments utilisés à titre de couverture d’un élément ou d’un ensemble d’éléments homogènes sont enregistrés en résultat de manière symétrique à la prise en compte des produits et charges sur les éléments couverts. Les éléments de résultat de l’instrument de couverture sont comptabilisés dans les mêmes postes que les produits et charges sur les éléments couverts en « Intérêts et produits ou charges assimilés ».

Le poste « Gains ou pertes sur opérations de portefeuille de négociation » est utilisé lorsque les éléments couverts sont inclus dans le portefeuille de négociation.

Les charges et produits relatifs aux instruments financiers à terme ayant pour objet de couvrir et de gérer un risque global de taux sont inscrits prorata temporis en compte de résultat aux postes « Intérêts et produits ou charges assimilés ».

Les contrats en position ouverte isolée font l’objet d’une provision en cas de moins-values latentes. Les plus values latentes ne sont pas enregistrées.

Les contrats portés en gestion spécialisée sont valorisés selon les méthodes du coût de remplacement ou obligataire après prise en compte d’une décote pour tenir compte du risque de contrepartie et de la valeur actualisée des frais de gestion futurs.

Les variations de valeur d’un arrêté comptable à l’autre sont inscrites immédiatement en compte de résultat au poste « Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation ». Les soultes constatées lors de la résiliation ou l’assignation de contrats d’échange de taux sont rapportées immédiatement en compte de résultat.

 

— Instruments conditionnels : Le montant notionnel de l’instrument sous-jacent sur lequel porte l’option ou le contrat à terme est enregistré en distinguant les contrats de couverture des contrats négociés dans le cadre d’opérations de marché.

Pour les opérations sur options de taux, de change ou sur actions, les primes payées ou encaissées sont enregistrées en compte d’attente. A la clôture de l’exercice, ces options font l’objet d’une valorisation portée en compte de résultat dans le cas de produits cotés sur un marché organisé ou assimilé.

Pour les marchés de gré à gré, seules les décotes font l’objet d’une provision et les plus-values latentes ne sont pas enregistrées. Lors de la revente, du rachat, de l’exercice de l’option ou à l’expiration du contrat, les primes sont enregistrées immédiatement en compte de résultat.

Pour les opérations de couverture, les produits et charges sont rapportés de manière symétrique à ceux afférents à l’élément couvert. Les instruments conditionnels vendeurs ne sont pas éligibles au classement en macro-couverture.

 

— Instruments de change : Les opérations de change au comptant non dénouées sont valorisées au cours de clôture de l’exercice.

Les reports et déports sur les contrats de change à terme de couverture sont étalés prorata temporis en compte de résultat. Les autres contrats de change et les instruments financiers à terme en devises sont évalués au prix du marché.

Les swaps cambistes s’enregistrent comme des opérations couplées d’achats et de ventes à terme de devises. Les swaps financiers de devises sont assujettis aux dispositions du règlement 90-15 modifié du CRBF.

 

6. Hors bilan - Garanties financières assorties d’un droit de réutilisation en l’absence de défaillance du propriétaire. — Au 31 décembre 2008, la Banque Populaire n’a conclu aucun contrat de garantie financière assortie d’un droit de réutilisation en application de l’ordonnance 2005-171 du 24 février 2005 et de l’avis du CNC 2006-10.

 

7. Fiducie. — Au 31 décembre 2008, la Banque Populaire d’Alsace n’a conclu aucun contrat de fiducie en application de la loi 2007-211 du 19 février 2007 et de l’avis du CNC 2008-03.

 

8. Engagements de la Banque Populaire d’Alsace donnant lieu à mise en garantie d’actifs. — Dans le cadre des dispositions prises par l’Etat pour faciliter le financement de l’économie, la Banque Populaire d’Alsace a bénéficié d’un emprunt de la SFEF pour un montant de 22,855 millions d’euros, emprunt garanti par un nantissement de portefeuille de créances résultant de prêts dont les objets peuvent être des crédits d’équipement, des prêts immobiliers ou des crédits à la consommation. Au 31 décembre 2008, le montant du portefeuille de créances nanties au profit de la SFEF s’élève à 35,162 millions d’euros.

Au titre des mobilisations auprès de la Caisse de Refinancement de l’Habitat (CRH), la Banque Populaire d’Alsace a nanti un portefeuille de créances résultant de prêts acquéreurs au logement garantis, soit par une hypothèque de premier rang, soit par une sûreté immobilière conférant une garantie équivalente. Au 31 décembre 2008, le montant du portefeuille de créances nanties au profit de la CRH s’élève à 92,302 millions d’euros.

Au titre des émissions de covered bonds par BP Covered Bonds, structure dédiée créée en 2007 destinée à réaliser des opérations de refinancement de crédits immobiliers pour le compte des banques du Groupe Banque Populaire, la Banque Populaire d’Alsace a nanti un portefeuille de créances résultant de prêts acquéreurs au logement de grande qualité et assortis de solides sûretés parmi lesquelles l’hypothèque, le privilège de prêteurs de deniers et la garantie des Sociétés de Caution Mutuelle. Au 31 décembre 2008, le montant du portefeuille de créances nanties au profit de BP Covered Bonds s’élève à 675,849 millions d’euros.

 

9. Compte de résultat :

9.1. Intérêts et assimilés, commissions. — Les intérêts et les commissions assimilables par nature à des intérêts sont enregistrés en compte de résultat prorata temporis.

Les autres commissions non assimilées à des intérêts sont enregistrées selon la nature de la prestation :

– Commissions rémunérant une prestation instantanée : enregistrement lors de l’achèvement des prestations ;

– Commissions rémunérant une prestation continue ou discontinue avec plusieurs échéances successives échelonnées : enregistrement au fur et à mesure de l’exécution de la prestation.

 

9.2. Revenus des titres. — Les dividendes sont comptabilisés dès que leur paiement a fait l’objet d’une résolution d’Assemblée Générale. Ils sont enregistrés en « Revenus des titres à revenu variable ».

Les revenus d’obligations ou des titres de créances négociables sont comptabilisés pour la partie courue dans l’exercice.

 

9.3. Charges générales d’exploitation - frais de personnel. — Les frais de personnel comprennent non seulement les salaires et traitements mais aussi les avantages au personnel tels que les charges de retraite (partie relative aux régimes à cotisations définies). La charge annuelle relative aux régimes à cotisations définies comprend :

– Les droits supplémentaires acquis par l’ensemble des salariés ;

– Le coût financier (effet d’actualisation) ;

– Le rendement brut des actifs de couverture ;

– L’amortissement des écarts actuariels (application de la méthode dite du corridor) et des coûts des services passés.

Le volume d’heures acquises et non utilisées par les salariés de la Banque Populaire d’Alsace pour le droit individuel de formation est de 100 014 heures au 31 décembre 2008.

 

9.4. Résultat exceptionnel. — Les produits et charges exceptionnels sont déterminés en fonction du caractère significatif de leur montant, de leur degré d’anormalité par rapport à l’activité courante et de la faible probabilité de récurrence des événements concernés. Aucun élément significatif n’est à considérer pour l’exercice 2008.

 

9.5. Impôts sur les bénéfices. — La charge d’impôt figurant au compte de résultat correspond à l’impôt sur les sociétés exigible dû au titre de l’exercice au taux de 33 1/3 % et tient compte des déductions et réintégrations conformément à la législation fiscale.

 

10. Consolidation. — Les comptes de la Banque Populaire d’Alsace sont intégrés dans les comptes consolidés du Groupe Banque Populaire établis en application des règles définies par l’organe central dans le respect du règlement 99-07 du Comité de la Réglementation Bancaire et Financière. Cette consolidation a été établie selon les normes IAS - IFRS. La Banque Populaire d’Alsace établit également des comptes consolidés en normes françaises, dont le périmètre comprend la société de portage et la SPGRES.

 

11. Rapport de gestion. — Le rapport de gestion est tenu à la disposition du public au siège social sur simple demande.

 

12. Informations complémentaires. — Elles figurent dans les tableaux de la page 29 à 44 et concernent le bilan publiable, le hors bilan publiable, le compte de résultat et les résultats au cours des cinq derniers exercices.

La version complète des informations complémentaires à l’annexe est tenue à la disposition du public au siège social sur simple demande.

Les informations sur les rémunérations, avantages et engagements des membres des organes d’administration et de direction ne sont pas fournies dans l’annexe puisqu’elles permettent d’identifier la situation d’un membre déterminé de ces organes.

D’une façon générale, les comptes sociaux et leur annexe sont consultables sur le site www.alsace.banquepopulaire.fr.

 

Certifié conforme.

 

Fait à Strasbourg et Mulhouse, le 9 avril 2009.

 

Les Commissaires aux comptes :

Le Directeur Général

Einhorn – Mazars & Guérard :

Dominique DIDON ;

Jean-Brice de TURCKHEIM ;

Anne VEAUTE ;

Jean-Marc KRIEGER.

 

— Ventilation par durée restant à courir :

 

(En milliers d'euros)

< 3 mois

3 mois

<D < 1 an

1 an <D

< 5 ans

> 5 ans

Non ventilés

Total à terme

Actif :

 

 

 

 

 

 

Créances sur établissements de crédit

764 910

94 285

1 736

714

5 634

867 279

Créances sur la clientèle

762 360

497 103

1 606 581

2 358 265

41 349

5 265 658

Obligations, actions, autres titres à revenu fixe et variable

556 201

21 118

94 609

52 016

8 187

732 131

    Total

2 083 471

612 506

1 702 926

2 410 995

55 170

6 865 068

 

— Opérations interbancaires et assimilées :

 

(En milliers d'euros)

2008

2007

Caisse, banques centrales, CCP

92 724

99 875

Effets publics et valeurs assimilées

0

0

Créances sur les établissements de crédit

774 555

603 622

    A vue

128 561

295 768

    A terme

640 394

303 153

    Créances douteuses nettes

0

0

    Dépréciations pour risques pays affectées

0

0

    Valeurs non imputées

32

24

    Créances rattachées

5 568

4 677

        Total

867 279

703 497

 

— Créances saines interbancaires :

 

(En milliers d'euros)

2008

2007

A vue

A terme

Total

A vue

A terme

Total

Comptes et prêts

221 219

640 394

861 613

395 553

303 153

698 706

Valeurs reçues en pension livrée

0

0

0

0

0

0

Titres reçus en pension livrée

0

0

0

0

0

0

Valeurs non imputées

32

0

32

24

0

24

Créances rattachées

374

5 260

5 634

1 156

3 611

4 767

    Total

221 625

645 654

867 279

396 733

306 764

703 497

 

— Opérations avec la clientèle – Actif :

 

(En milliers d'euros)

2008

2007

Comptes ordinaires débiteurs

485 262

431 489

Créances commerciales

77 891

92 036

Autres concours à la clientèle

4 545 671

4 227 821

Créances rattachées et valeurs non imputées

41 349

38 166

Créances douteuses nettes

115 485

109 561

    Total

5 265 658

4 899 073

 

— Ventilation des encours par agents économiques :

 

(En milliers d'euros)

Etablissements de crédit

Sociétés non financières

Entrepreneurs individuels

Particuliers

Administrations privées

Adm. Publiques et Sécurité Sociale

Autres

Total

Actif :

 

 

 

 

 

 

 

 

Créances sur établissements de crédit

867 279

 

 

 

 

 

 

867 279

Opérations avec la clientèle 

 

 

 

 

 

 

 

 

    Encours sains

 

2 506 599

344 222

2 176 022

94 330

0

28 999

5 150 172

    Créances douteuses

 

132 559

32 678

71 969

0

0

413

237 619

    Dépréciations créances douteuses

 

-75 640

-15 217

-31 128

0

0

-148

-122 133

Opérations sur titres 

 

 

 

 

 

 

 

 

    Créances sur titres à revenu fixe et variable

680 128

9 352

0

0

0

0

42 651

732 131

    Créances douteuses sur titres

0

0

0

0

0

0

 

0

    Dépréciations créances douteuses sur titres

0

0

0

0

0

0

 

0

        Total

1 547 407

2 572 870

361 683

2 216 863

94 330

0

71 915

6 865 068

 

— Ventilation des concours sains, douteux, compromis et des dépréciations à la clientèle par zones géographiques :

 

(En milliers d'euros)

France

Europe Occidentale (hors France)

Afrique du Nord et Moyen Orient

Asie et Océanie

Amérique Latine et Caraïbes

Europe Centrale et Orientale

Afrique sub-saharienne

Amérique du Nord

Total

Créances saines sur la clientèle

5 082 812

60 108

3 973

332

224

864

412

1 447

5 150 172

Créances douteuses sur la clientèle

234 092

2 848

652

14

1

7

4

1

237 619

Dépréciations créances douteuses

-120 714

-1 177

-222

-11

0

-6

-2

-1

-122 133

Sur la clientèle

 

 

 

 

 

 

 

 

 

    Total

5 196 190

61 779

4 403

335

225

865

414

1 447

5 265 658

 

— Ventilation des concours sains, douteux, compromis et des dépréciations à la clientèle par secteurs d'activité :

 

(En milliers d'euros)

Agriculture

Industrie

Construction

Commerce et artisanat

Hôtel - restaurants

Transports

Créances saines sur la clientèle

96 457

161 637

1 630 945

273 274

114 898

30 811

Créances douteuses non compromises

1 952

3 098

46 717

12 151

6 699

371

Créances douteuses compromises

4 167

5 207

16 341

12 918

6 269

933

Dépréciations /créances douteuses

-614

-1 457

-10 220

-4 802

-2 439

-205

Non compromises

 

 

 

 

 

 

Dépréciations /créances douteuses

-3 289

-3 888

-10 545

-10 301

-4 523

-714

Compromises

 

 

 

 

 

 

    Total

98 673

164 597

1 673 238

283 240

120 904

31 196

 

(En milliers d'euros)

Santé et action sociale

Services collectifs, sociaux et personnels

Holdings et diversifiés

Autres catégories

Non ventilé

Total

Créances saines sur la clientèle

122 002

302 074

171 340

2 220 624

26 110

5 150 172

Créances douteuses non compromises

1 623

8 802

2 489

41 840

482

126 224

Créances douteuses compromises

313

6 298

1 685

56 935

328

111 394

Dépréciations /créances douteuses

-455

-4 020

-507

-10 404

-298

-35 421

Non compromises

 

 

 

 

 

 

Dépréciations /créances douteuses

-185

-4 891

-1 014

-47 100

-261

-86 711

Compromises

 

 

 

 

 

 

    Total

123 298

308 263

173 993

2 261 895

26 361

5 265 658

 

— Détail des autres concours à la clientèle :

 

(En milliers d'euros)

2008

2007

Crédits à l'exportation

47

386

Crédits de trésorerie et de consommation

284 410

295 604

Crédits à l'équipement

1 777 198

1 469 980

Crédits à l'habitat

2 484 016

2 461 851

Autres crédits à la clientèle

0

0

    Total

4 545 671

4 227 821

 

— Opérations de crédit-bail et location simple :

 

(En millions d'euros)

2008

2007

Immobilier

Crédit-bail

Location simple

Total

Immobilier

Crédit-Bail

Location simple

Total

Encours clientèle

0

166 694

96 661

263 355

0

157 710

87 193

244 903

Biens temporairement non loués

0

3 489

0

3 489

0

1 803

0

1 803

Dépréciations

0

-1 118

-479

-1 597

0

-862

-303

-1 165

Encours douteux nets

0

791

394

1 185

0

897

55

952

Créances rattachées

0

0

0

0

0

0

0

0

    Total

0

169 856

96 576

266 432

0

159 548

86 945

246 493

 

— Portefeuille titres :

 

(En milliers d'euros)

2008

Transaction

Placement

Investissement

TAP

Total

Obligations et assimilés

 

 

 

 

 

Valeurs brutes

0

570 961

163 039

 

734 000

Dépréciations

0

-1 869

0

 

-1 869

 

0

569 092

163 039

 

732 131

Actions et assimilés

 

 

 

 

 

Montants bruts

0

12 787

 

0

12 787

Dépréciations

0

-795

 

0

-795

 

0

11 992

 

0

11 992

    Total

0

581 084

163 039

0

744 123

 

(En milliers d'euros)

2007

Transaction

Placement

Investissement

TAP

Total

Obligations et assimilés

 

 

 

 

 

Valeurs brutes

0

33 172

146 046

 

179 218

Dépréciations

0

-136

0

 

-136

 

0

33 036

146 046

 

179 082

Actions et assimilés

 

 

 

 

 

Montants bruts

0

5 403

 

0

5 403

Dépréciations

0

-583

 

0

-583

 

0

4 820

 

0

4 820

    Total

0

37 856

146 046

0

183 902

 

— Obligations et autres titres à revenu fixe :

 

(En milliers d'euros)

2008

2007

Transaction

Placement

Investissement

Total

Transaction

Placement

Investissement

Total

Valeurs brutes

 

 

 

 

 

 

 

 

Titres cotés

 

 

 

 

 

 

 

 

    Emis par des organismes publics

0

0

0

0

0

0

0

0

    Autres émetteurs

0

0

0

0

0

0

0

0

Titres non cotés

 

 

 

 

 

 

 

 

    Emis par des organismes publics

0

0

0

0

0

0

0

0

    Autres émetteurs

0

22 218

160 595

182 813

0

32 822

144 171

176 993

Titres prêtés

 

543 000

 

543 000

 

 

 

0

Créances douteuses

0

0

0

0

0

0

0

0

Créances rattachées

0

5 743

2 444

8 187

0

350

1 875

2 225

        Total valeurs brutes

0

570 961

163 039

734 000

0

33 172

146 046

179 218

Dont titres subordonnés

0

11 694

0

11 694

0

12 298

0

12 298

Dépréciations

 

 

 

 

 

 

 

 

Dépréciations sur créances douteuses

0

0

0

0

0

0

0

0

Dépréciations

0

-1 869

0

-1 869

0

-136

0

-136

        Total dépréciations

0

-1 869

0

-1 869

0

-136

0

-136

        Total net

0

569 092

163 039

732 131

0

33 036

146 046

179 082

 

— Actions et autres titres à revenu variable :

 

(En milliers d'euros)

2008

2007

Transaction

Placement

TAP

Total

Transaction

Placement

TAP

Total

Valeurs brutes :

 

 

 

 

 

 

 

 

Titres cotés

 

 

 

 

 

 

 

 

    OPCVM de capitalisation

0

0

 

0

0

0

 

0

    Autres OPCVM

0

0

 

0

0

0

 

0

    Autres titres

0

690

0

690

0

705

0

705

Titres non cotés

 

 

 

 

 

 

 

0

    OPCVM de capitalisation

0

0

 

0

0

0

 

0

    Autres OPCVM

0

0

 

0

0

0

 

0

    Autres titres

0

12 097

0

12 097

0

4 698

0

4 698

Créances rattachées

 

0

 

0

 

0

 

0

        Total valeurs brutes

0

12 787

0

12 787

0

5 403

0

5 403

Dépréciations :

0

0

0

0

0

0

0

0

Sur titres cotés

 

-569

0

-569

 

-490

0

-490

Sur titres non cotés

 

-226

0

-226

 

-93

0

-93

        Total dépréciations

0

-795

0

-795

0

-583

0

-583

        Total

0

11 992

0

11 992

0

4 820

0

4 820

 

— Evolution des titres d'investissement :

 

(En milliers d'euros)

2007

Achats

Cessions

Remboursements

Décote / surcôte

Transferts

Reclassement global

Autres variations

2008

Obligations et autres titres à revenu fixe

 

 

 

 

 

 

 

 

 

    Valeurs brutes

146 046

10 000

0

-3 565

0

10 000

0

558

163 039

 

— Participations, parts dans les entreprises liées et autres titres détenus à long terme :

 

(En milliers d'euros)

2008

2007

Immobilisations financières brutes

332 605

255 367

Dépréciations

-2 877

-2 486

    Immobilisations financières nettes

329 728

252 881

Participations mises en équivalence

0

0

Ecarts de conversion

0

0

Créances rattachées et autres

0

0

        Total

329 728

252 881

 

— Evolution des titres de participation et assimilés :

 

(En milliers d'euros)

2007

Augmentations

Diminutions

Conversion

Autres variations

2008

Valeurs brutes

 

 

 

 

 

 

Participations et autres titres détenus à long terme

245 677

77 323

-85

 

 

322 915

Parts dans les entreprises liées

9 562

 

 

 

 

9 562

Parts de sociétés civiles immobilières

128

 

 

 

 

128

    Sous-total

255 367

77 323

-85

0

0

332 605

Dépréciations

 

 

 

 

 

 

Participations et autres titres à long terme

-305

-405

78

 

 

-632

Parts dans les entreprises liées

-2 053

-76

12

 

 

-2 117

Parts de sociétés civiles immobilières

-128

 

 

 

 

-128

    Sous-total

-2 486

-481

90

0

0

-2 877

Immobilisations financières nettes

252 881

76 842

5

0

0

329 728

 

— Relevé des parts dans les entreprises liées, des titres de participation et des titres de l'activité de portefeuille :

 

(En milliers d'euros)

% capital détenu

Valeur brute comptable

Dépréciations

Fin d'exercice

Valeur nette comptable

Début d'exercice

Fin d'exercice

Début d'exercice

Dotations

Reprises

Début d'exercice

Fin d'exercice

Noms et sièges

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Parts dans les entreprises liées

 

 

 

 

 

 

 

 

 

CIE Européenne de courtage

99,60

1 586

1 586

1 265

76

 

1 341

321

245

5/7, rue du 22 novembre, 67000 Strasbourg

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Société financière du Rhin

100,00

7 049

7 049

 

 

 

 

7 049

7 049

9, avenue Konrad Adenauer, 68390 Sausheim

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Divers

 

927

927

788

 

12

776

139

151

    Sous-total parts dans les entreprises liées

 

9 562

9 562

2 053

76

12

2 117

7 509

7 445

Titres de participation

 

 

 

 

 

 

 

 

 

BFBP

 

222 026

293 876

 

 

 

 

222 026

293 876

SIPMEA

 

6 842

6 905

 

 

 

 

6 842

6 905

Groupe BP

 

10 281

15 496

26

 

 

26

10 255

15 470

Hors groupe BP

 

6 656

6 766

407

405

78

734

6 249

6 032

    Sous-total participations

 

245 805

323 043

433

405

78

760

245 372

322 283

    Total général

 

255 367

332 605

2 486

481

90

2 877

252 881

329 728

 

— Immobilisations corporelles et incorporelles :

 

(En milliers d'euros)

2008

2007

Valeurs brutes

Amortissements

Dépréciations

Valeurs nettes

Valeurs brutes

Amortissements

Dépréciations

Valeurs nettes

Immobilisations d'exploitation

 

 

 

 

 

 

 

 

Immobilisations incorporelles

1 731

-1 047

0

684

1 659

-924

0

735

Immobilisations corporelles

106 533

-53 849

0

52 684

103 561

-48 451

0

55 110

    Total

108 264

-54 896

0

53 368

105 220

-49 375

0

55 845

Immobilisations hors exploitation

792

-373

0

419

787

-326

0

461

    Total

109 056

-55 269

0

53 787

106 007

-49 701

0

56 306

 

— Evolution des immobilisations d'exploitation et hors exploitation :

 

(En milliers d'euros)

2007

Augmentations

Diminutions

Autres

2008

Valeurs brutes :

 

 

 

 

 

Immobilisations incorporelles d'exploitation

 

 

 

 

 

    Droits au bail et fonds commerciaux

778

0

0

0

778

    Logiciels

630

72

0

0

702

    Autres

251

0

0

0

251

 

1 659

72

0

0

1 731

Immobilisations corporelles d'exploitation

 

 

 

 

 

    Terrains

2 629

0

0

0

2 629

    Constructions

83 666

3 472

-1 324

0

85 814

    Parts de SCI

20

0

0

-12

8

    Autres

17 246

2 501

-1 665

0

18 082

 

103 561

5 973

-2 989

-12

106 533

Immobilisations hors exploitation

787

5

0

0

792

Amortissements et dépréciations :

 

 

 

 

 

Immobilisations incorporelles d'exploitation

 

 

 

 

 

    Droits au bail et fonds commerciaux

-370

-73

0

0

-443

    Logiciels

-554

-50

0

0

-604

    Autres

0

0

0

0

0

 

-924

-123

0

0

-1 047

Immobilisations corporelles d'exploitation

 

 

 

 

 

    Terrains

0

0

0

0

0

    Constructions

-36 865

-4 280

58

0

-41 087

    Autres

-11 586

-1 323

147

0

-12 762

 

-48 451

-5 603

205

0

-53 849

Immobilisations hors exploitation

-326

-47

0

0

-373

Valeurs nettes :

 

 

 

 

 

Immobilisations nettes incorporelles d'exploitation

 

 

 

 

 

    Droits au bail et fonds commerciaux

408

-73

0

0

335

    Logiciels

76

22

0

0

98

    Autres

251

0

0

0

251

 

735

-51

0

0

684

Immobilisations nettes corporelles d'exploitation

 

 

 

 

 

    Terrains

2 629

0

0

0

2 629

    Constructions

46 801

-766

-1 308

0

44 727

    Parts de SCI

20

0

0

-12

8

    Autres

5 660

1 196

-1 536

0

5 320

 

55 110

430

-2 844

-12

52 684

Immobilisations nettes hors exploitation

461

-42

0

0

419

 

— Immobilisations corporelles d'exploitation - ventilation des constructions :

 

(En milliers d'euros)

2008

2007

Valeurs brutes

Amortissements et dépréciations

Valeurs nettes

Valeurs brutes

Amortissements et dépréciations

Valeurs nettes

Constructions :

 

 

 

 

 

 

Façades non destructibles

320

0

320

320

0

320

Façades / couverture / étanchéité

8 315

-5 653

2 662

8 436

-5 379

3 057

Fondations / ossatures

24 334

-8 680

15 654

23 740

-8 113

15 627

Ravalement

0

0

0

0

0

0

Equipements techniques

31 398

-12 535

18 863

30 024

-10 643

19 381

Aménagements intérieurs

21 447

-14 219

7 228

21 146

-12 730

8 416

    Total des constructions

85 814

-41 087

44 727

83 666

-36 865

46 801

 

— Couverture des encours douteux :

 

(En milliers d'euros)

2008

2007

Valeurs brutes

Dépréciations

Valeurs nettes

Taux de couverture

Valeurs brutes

Dépréciations

Valeurs nettes

Taux de couverture

Opérations interbancaires

0

0

0

 

0

0

0

 

Opérations avec la clientèle et crédit-bail

246 569

-129 899

116 670

53%

244 045

-133 497

110 548

55 %

    Douteux

126 224

-35 422

90 802

28%

125 790

-40 608

85 182

32 %

    Douteux compromis

120 345

-94 477

25 868

79%

118 255

-92 889

25 366

79 %

Portefeuille titres et débiteurs divers

0

0

0

 

0

0

0

0 %

    Douteux

0

0

0

 

0

0

0

0 %

    Douteux compromis

0

0

0

 

0

0

0

0 %

        Total des encours douteux

246 569

-129 899

116 670

53%

244 045

-133 497

110 548

55 %

    Douteux

126 224

-35 422

90 802

28%

125 790

-40 608

85 182

32 %

    Douteux compromis

120 345

-94 477

25 868

79%

118 255

-92 889

25 366

79 %

 

— Comptes de régularisation et actifs divers :

 

(En milliers d'euros)

2008

2007

Autres actifs et emplois divers

33 679

43 140

Comptes de régularisation

45 524

39 629

    Total

79 203

82 769

 

— Autres actifs et emplois divers :

 

(En milliers d'euros)

2008

2007

Instruments conditionnels achetés

961

854

Règlement d'opérations sur titres

0

0

Impôts différés actifs

7 024

8 743

Promotion immobilière

0

0

Autres stocks et emplois divers

0

0

Débiteurs divers

25 694

33 212

Créances douteuses nettes

0

0

Créances rattachées

0

331

    Total

33 679

43 140

 

— Comptes de régularisation – Actif :

 

(En milliers d'euros)

2008

2007

Comptes d'encaissement

775

589

Comptes d'ajustement

0

1 473

Comptes d'écart

0

0

Pertes potentielles sur contrats de couverture non dénoués

0

0

Pertes potentielles sur contrats de couverture dénoués

0

0

Charges constatées d'avance

1 774

1 048

Produits à recevoir

20 585

15 608

Primes d'émission restant à étaler

773

0

Autres charges à répartir

121

0

Autres comptes de régularisation

21 496

20 911

    Total

45 524

39 629

 

— Ressources interbancaire et assimilées :

 

(En milliers d'euros)

2008

2007

Banques centrales, CCP

0

0

Comptes et emprunts

 

 

    A vue

50 560

35 803

    A terme

2 703 547

1 674 009

Autres sommes dues

4 254

9 887

Dettes rattachées

24 630

17 489

        Total

2 782 991

1 737 188

 

— Ventilation par durée restant à courir :

 

(En milliers d'euros)

< 3 mois

3 mois

<D< 1 an

1 an <D

< 5 ans

> 5 ans

Non ventilés

Total à terme

Passif :

 

 

 

 

 

 

Dettes envers établissements de crédit

603 054

419 170

614 431

1 121 706

24 630

2 782 991

Dettes envers la clientèle

2 516 985

264 074

663 245

71 491

56 619

3 572 414

Dettes représentées par un titre

73 902

49 429

77 800

61 000

3 366

265 497

    Total

3 193 941

732 673

1 355 476

1 254 197

84 615

6 620 902

 

— Détail des ressources interbancaires :

 

(En milliers d'euros)

2008

2007

A vue

A terme

Total

A vue

A terme

Total

Comptes ordinaires créditeurs

50 560

 

50 560

35 803

0

35 803

Comptes et emprunts

0

2 703 547

2 703 547

0

1 664 129

1 664 129

Valeurs données en pension livrée

0

0

0

0

9 880

9 880

Autres sommes dues

4 254

0

4 254

9 887

0

9 887

Dettes rattachées

222

24 408

24 630

159

17 330

17 489

    Total

55 036

2 727 955

2 782 991

45 849

1 691 339

1 737 188

 

— Opérations avec la clientèle – Passif :

 

(En milliers d'euros)

2008

2007

Comptes et emprunts

3 506 216

3 283 482

    A vue

1 917 151

1 880 353

    A terme

1 589 065

1 403 129

Dépôts de garantie

6 275

5 745

Autres sommes dues

3 304

4 211

Dettes rattachées

56 619

60 260

        Total

3 572 414

3 353 698

 

— Dettes représentées par un titre :

 

(En milliers d'euros)

2008

2007

Bons de caisse et bons d'épargne

1 145

1 002

Titres du marché interbancaire

64 000

0

Titres de créances négociables

196 986

388 661

Dont : - souscrits par des établissements de crédit

85 199

87 749

Dont : - souscrits par la clientèle financière

0

7 622

Dont : - souscrits par la clientèle

111 787

293 290

Obligations émises

0

0

Autres dettes représentées par un titre

0

0

Dettes rattachées

3 366

2 825

    Total

265 497

392 488

 

— Détail des comptes de la clientèle – Passif :

 

(En milliers d'euros)

2008

2007

A vue

A terme

Total

A vue

A terme

Total

Comptes d'épargne à régime spécial

808 257

731 465

1 539 722

798 609

764 994

1 563 603

Comptes et emprunts

1 108 894

834 745

1 943 639

1 081 744

638 135

1 719 879

Emprunts auprès de la clientèle financière

0

22 855

22 855

0

0

0

Valeurs données en pension livrée

0

0

0

0

0

0

    Total

1 917 151

1 589 065

3 506 216

1 880 353

1 403 129

3 283 482

 

— Comptes de régularisation et passifs divers :

 

(En milliers d'euros)

2008

2007

Autres passifs

45 607

45 934

Comptes de régularisation

75 247

70 616

    Total

120 854

116 550

 

— Autres passifs

 

(En milliers d'euros)

2008

2007

Instruments conditionnels vendus

159

250

Règlement d'opérations sur titres

17

32

Impôts différés passifs

4 596

7 785

Dettes de titres

0

0

Versement restant à effectuer sur titres non libérés

11 856

3 407

Créditeurs divers

28 979

34 460

Subvention d'investissement

0

0

Fonds publics affectés

0

0

Dettes rattachées

0

0

    Total

45 607

45 934

 

— Comptes de régularisation – Passif :

 

(En milliers d'euros)

2008

2007

Comptes d'encaissement

19 026

17 635

Comptes d'ajustement

139

0

Comptes d'écart

0

0

Gains potentiels sur contrats de couverture non dénoués

0

0

Gains potentiels sur contrats de couverture dénoués

0

0

Produits constatés d'avance

27 194

26 922

Charges à payer

24 153

20 211

Autres comptes de régularisation

4 735

5 848

    Total

75 247

70 616

 

— Synthèse des dépréciations et provisions :

 

(En milliers d'euros)

2007

Augmentations

Diminutions

Autres

2008

Dépréciations déduites de l'actif :

 

 

 

 

 

    Dépréciations pour créances douteuses

133 497

53 159

-56 758

 

129 898

    Dépréciations pour risques de marché

4 370

3 249

-179

-301

7 139

        Total des dépréciations

137 867

56 408

-56 937

-301

137 037

Provisions :

 

 

 

 

 

    Provisions pour risques de contrepartie

8 404

1 070

-1 767

 

7 707

    Provisions pour risques de dépréciation

0

1 567

 

 

1 567

    Provisions pour charges d'exploitation

10 844

1 476

-2 730

 

9 590

    Provisions pour engagements sociaux

42 061

594

-1 697

 

40 958

    Provisions exceptionnelles

1 221

 

 

 

1 221

        Total des provisions

62 530

4 707

-6 194

0

61 043

        Total

 

61 115

-63 131

 

 

Effet résultat

 

 

2 016

 

 

 

— Provisions :

 

(En milliers d'euros)

2007

Augmentations

Diminutions

Autres

2008

Provisions pour risques de contrepartie :

 

 

 

 

 

    Provisions sur engagements hors bilan

3 381

250

-609

 

3 022

    Provisions pour risques pays

 

 

 

 

0

    Provisions sectorielles

 

 

 

 

0

    Provisions pour litiges clientèle

5 023

820

-1 158

 

4 685

    Autres provisions clientèle

 

 

 

 

0

 

8 404

1 070

-1 767

0

7 707

Provisions pour risques de dépréciation :

 

 

 

 

 

    Promotion immobilière

0

0

0

0

0

    Autres actifs

0

1 567

0

0

1 567

 

0

1 567

0

0

1 567

Provisions pour charges futures d'exploitation :

 

 

 

 

 

    Provisions pour impôts et taxes

0

 

 

 

0

    Autres provisions d'exploitation

10 844

1 476

-2 730

 

9 590

 

10 844

1 476

-2 730

0

9 590

Provisions pour engagements sociaux :

 

 

 

 

 

    CAR

25 882

 

-254

 

25 628

    Indemnités de fin de carrière

10 282

594

 

 

10 876

    Médailles du travail

4 575

 

-263

 

4 312

    FCR

1 322

 

-1 180

 

142

    Mutuelles

0

 

 

 

0

    Autres

0

 

 

 

0

 

42 061

594

-1 697

0

40 958

Provisions exceptionnelles :

 

 

 

 

 

    Provisions pour restructurations informatiques

0

0

0

0

0

    Provisions pour restructurations exceptionnelles

0

0

0

0

0

    Autres provisions exceptionnelles

1 221

0

0

0

1 221

 

1 221

0

0

0

1 221

        Total

62 530

4 707

-6 194

0

61 043

 

— Dettes subordonnées :

 

(En milliers d'euros)

2008

2007

Dettes subordonnées à durée déterminée

98 558

119 749

Dettes subordonnées à durée indéterminée

0

0

Dépôts de garantie à caractère mutuel

0

0

Dettes rattachées

1 290

1 409

    Total

99 848

121 158

 

— Evolution des dettes subordonnées :

 

(En milliers d'euros)

2007

Emissions

Remboursements

Conversion

Autres

2008

Dettes subordonnées à durée déterminée

 

 

 

 

 

 

    Titres subordonnés

0

0

0

0

0

0

    Emprunts subordonnés

119 749

0

-21 191

0

0

98 558

 

119 749

0

-21 191

0

0

98 558

Dettes subordonnées à durée indéterminée

 

 

 

 

 

 

    Titres subordonnés

0

0

0

0

0

0

    Emprunts subordonnés

0

0

0

0

0

0

        Total

119 749

0

-21 191

0

0

98 558

 

— Fonds pour risques bancaires généraux :

 

(En milliers d'euros)

2007

Augmentation

Diminution

Autres Variations

2008

Fonds Régionaux de Solidarité

23 062

3 450

0

0

26 512

Fonds pour Risques Bancaires Généraux

34 594

1 169

-417

0

35 346

    Total

57 656

4 619

-417

0

61 858

 

— Engagements de financement :

 

(En milliers d'euros)

2008

2007

Engagements de financement donnés

 

 

Aux établissements de crédit

7 857

585

A la clientèle

540 029

624 332

    Ouverture de crédits documentaires

7 562

7 384

    Autres ouvertures de crédits confirmés

530 568

615 667

    Autres engagements

1 899

1 281

        Total des engagements de financement donnés

547 886

624 917

Engagements de financement reçus

 

 

D'établissements de crédit

19 898

40 000

De la clientèle

0

0

        Total des engagements de financement reçus

19 898

40 000

 

— Engagements de garantie :

 

(En milliers d'euros)

2008

2007

Engagements de garantie donnés

 

 

D'ordre d'établissements de crédit

7 282

9 201

    Confirmation d'ouverture de crédits documentaires

7 282

9 201

    Autres garanties

0

0

D'ordre de la clientèle

486 039

364 388

    Cautions immobilières

26 227

25 128

    Cautions administratives et fiscales

35 172

34 161

    Autres cautions et avals donnés

375 311

250 282

    Autres garanties données

49 329

54 817

        Total des engagements de garantie donnés

493 321

373 589

Engagements de garantie reçus d'établissements de crédit

564 996

543 058

 

— Intérêts et assimilés :

 

(En milliers d'euros)

2008

2007

Charges

Produits

Net

Charges

Produits

Net

Opérations avec les établissements de crédit

-87 706

21 585

-66 121

-65 809

16 128

-49 681

Opérations avec la clientèle

-95 701

256 522

160 821

-75 936

230 356

154 420

Opérations de crédit-bail (net)

0

12 384

12 384

0

10 583

10 583

Opérations sur obligations et autres titres à revenu fixe

-21 559

16 349

-5 210

-16 890

9 381

-7 509

    Opérations de macro-couverture

-43 730

46 690

2 960

-12 407

12 904

497

        Total

-248 696

353 530

104 834

-171 042

279 352

108 310

 

— Revenus des titres à revenu variable :

 

(En milliers d'euros)

2008

2007

Dividendes reçus sur titres de placement

168

127

Dividendes reçus sur titres de l'activité de portefeuille

0

0

Dividendes reçus sur titres de participation et assimilés

14 725

16 132

    Total

14 893

16 259

 

— Commissions :

 

(En milliers d'euros)

2008

2007

Charges

Produits

Net

Charges

Produits

Net

Opérations de trésorerie et interbancaires

-196

399

203

-69

371

302

Opérations sur moyens de paiement

-12 541

25 236

12 695

-13 353

24 344

10 991

Opérations avec la clientèle

-201

55 069

54 868

988

54 017

55 005

Opérations sur titres

-65

3 928

3 863

0

5 211

5 211

Opérations de change

0

251

251

0

271

271

Engagements hors-bilan

-217

1 340

1 123

-179

1 269

1 090

Prestations de services financiers

-468

3 820

3 352

-324

4 456

4 132

    Total

-13 688

90 043

76 355

-12 937

89 939

77 002

 

— Résultat sur portefeuille de négociation :

 

(En milliers d'euros)

2008

2007

Résultat sur titres de transaction

0

0

Résultat sur opérations de change

1 495

1 059

Résultat sur instruments financiers à terme

-690

-2 702

Mouvements de provisions

-1 567

0

    Total

-762

-1 643

 

— Résultat sur portefeuille de placement :

 

(En milliers d'euros)

2008

2007

Placement

TAP

Total

Placement

TAP

Total

Dépréciations

-1 959

0

-1 959

-341

0

-341

Reprises de dépréciations

13

0

13

338

0

338

Moins-values de cession

-10

0

-10

0

0

0

Plus-values de cession

16

0

16

0

0

0

Autres éléments

0

0

0

0

0

0

    Total

-1 940

0

-1 940

-3

0

-3

 

— Autres résultats d'exploitation bancaire :

 

(En milliers d'euros)

2008

2007

Charges

Produits

Total

Charges

Produits

Total

Opérations de crédit-bail et location financière

 

 

 

 

 

 

Résultats de cession

-824

166

-658

-1 101

246

-855

Provisions pour dépréciations d'actifs

-1 920

1 616

-304

-1 275

1 464

189

Autres produits et charges

-1 355

691

-664

-1 072

576

-496

    Sous-total

-4 099

2 473

-1 626

-3 448

2 286

-1 162

Opérations de location simple

 

 

 

 

 

 

Résultats de cession

-217

49

-168

0

24

24

Provisions pour dépréciations d'actifs

-2 022

2

-2 020

-160

0

-160

Autres produits et charges

-26

1 991

1 965

-177

161

-16

    Sous-total

-2 265

2 042

-223

-337

185

-152

Quote-part d'opérations faites en commun

-463

482

19

-458

418

-40

Refacturations de charges et produits bancaires

0

0

0

0

0

0

Autres produits et charges accessoires

-377

4 014

3 637

-338

3 804

3 466

    Sous-total

-840

4 496

3 656

-796

4 222

3 426

    Total

-7 204

9 011

1 807

-4 581

6 693

2 112

 

— Charges générales d'exploitation :

 

(En milliers d'euros)

2008

2007

Frais de personnel :

81 486

80 658

    Salaires et traitements

47 195

46 645

    Charges de retraite et assimilées

6 763

7 202

    Autres charges sociales

16 589

15 543

    Intéressement des salariés

5 549

5 455

    Participation des salariés

922

918

    Impôts et taxes liés aux rémunérations

4 468

4 895

Autres charges d'exploitation :

44 146

46 764

    Impôts et taxes

3 188

3 387

    Autres charges d'exploitation

40 958

43 377

        Total

125 632

127 422

 

— Résultat sur actifs immobilisés :

 

(En milliers d'euros)

2008

2007

Participations et autres titres à long terme

Titres d'investissement

Immobilisations corporelles et incorporelles

Total

Participations et autres titres à long terme

Titres d'investissement

Immobilisations corporelles et incorporelles

Total

Dépréciations

-482

0

 

-482

-337

0

 

-337

Reprises de dépréciations

90

0

 

90

308

0

 

308

Moins-values de cession

-75

0

-193

-268

-307

0

-72

-379

Plus-values de cession

18

0

284

302

3 133

0

469

3 602

    Total

-449

0

91

-358

2 797

0

397

3 194

 

— Résultat exceptionnel :

 

(En milliers d'euros)

2008

2007

Charges exceptionnelles

 

 

Charges de fusions

 

 

Charges de migration

 

 

Autres pertes exceptionnelles

 

-355

Produits exceptionnels

 

 

Reprise provisions exceptionnelles

 

63

    Total

0

-292

 

— Coût du risque :

 

(En milliers d'euros)

2008

2007

Dotations

Reprises nettes

Pertes non couvertes par dépréciations

Récupérations sur créances amorties

Net

Dotations

Reprises nettes

Pertes non couvertes par dépréciations

Récupérations sur créances amorties

Net

Dépréciations affectées :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

    Encours interbancaires

 

 

-322

24

-298

 

 

-358

46

-312

    Encours sur la clientèle

-49 126

36 749

-2 053

436

-13 994

-47 892

38 420

-1 917

619

-10 770

    Titres et débiteurs divers

 

 

 

 

0

 

331

 

 

331

 

-49 126

36 749

-2 375

460

-14 292

-47 892

38 751

-2 275

665

-10 751

Provisions :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

    Engagements hors-bilan

-250

610

 

 

360

-365

816

 

 

451

    Provisions générales

-820

1 158

 

 

338

-771

536

 

 

-235

    Provisions risques-pays

 

 

 

 

0

 

 

 

 

0

 

-1 070

1 768

0

0

698

-1 136

1 352

0

0

216

        Total coût du risque

-50 196

38 517

-2 375

460

-13 594

-49 028

40 103

-2 275

665

-10 535

Dont:

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Reprises de dépréciations devenues sans objet

 

38 517

 

 

 

 

40 103

 

 

 

Reprises de dépréciations utilisées

 

15 826

 

 

 

 

13 876

 

 

 

        Total reprises

 

54 343

 

 

 

 

53 979

 

 

 

Pertes couvertes par des dépréciations

 

-15 826

 

 

 

 

-13 876

 

 

 

Reprises nettes

 

38 517

 

 

 

 

40 103

 

 

 

 

— Résultat au cours des trois derniers exercices :

 

(En milliers d'euros)

2006

2007

2008

Capital en fin d'exercice :

 

 

 

Capital social

196 644

225 738

258 860

Nombre de parts sociales émises

10 359 625

11 961 717

13 432 307

Nombre de CCI émis

2 750 000

3 087 500

3 825 000

Capitaux propres

537 920

583 653

641 705

Operations et résultats de l'exercice :

 

 

 

Produit net bancaire

197 301

202 210

195 325

Résultats avant impôts, participation des salariés et dotations aux amortissements, dépréciations et provisions

55 255

55 704

53 851

Impôts sur les bénéfices

12 318

14 465

13 894

Participation des salariés due au titre de l'exercice

674

918

922

Résultats après impôts, participation des salariés et dotations aux amortissements, dépréciations et provisions

37 783

36 284

31 872

Résultat porté aux réserves

 

 

 

Report à nouveau

 

 

 

Répartition aux sociétaires

 

 

 

Rémunération des Certificats Coopératifs d'Investissement

 

 

 

Résultat par part sociale et CCI (en euros) :

 

 

 

Résultats après impôts, participation des salariés mais avant dotations aux amortissements, dépréciations et provisions

 

 

 

Résultats après impôts, participation des salariés et dotations aux amortissements, dépréciations et provisions

 

 

 

Intérêts versés à chaque part sociale

 

 

 

Dividendes versés à chaque Certificat Coopératif d'Investissement

 

 

 

Personnel :

 

 

 

Effectif moyen des salariés employés pendant l'exercice

1 253

1 252

1 213

Montant de la masse salariale de l'exercice

44 829

45 180

46 454

Montant des sommes versées au titre des avantages sociaux

22 495

22 366

24 455

 

— Rapprochement entre la charge d'impôt totale comptabilisée et la charge d'impôt théorique :

 

(En milliers d'euros)

2008

2007

Résultat groupe de l'exercice (avant partage)

31 872

36 284

Résultat Minoritaire

0

0

Résultat mise en équivalence

0

0

Différence permanente

2 812

2 710

    Impôt de la période

13 894

14 465

    Réintégration différences permanentes

5 290

13 147

    Déduction différences permanentes

-16 372

-24 902

Déficits de l'ex. reportés en avant

0

0

Déficits antérieurs imputés sur l'ex.

0

0

Résultat fiscal consolidé

34 684

38 994

Taux d'impôt théorique

33,33 %

33,33 %

Impôt théorique

-11 561

-12 997

    Avoirs fiscaux

0

0

    Effets de l'intégration fiscale

0

-34

    Contribution exceptionnelle

-359

-370

    Impôts sur les sociétés - Taux réduit

0

0

    Etalement IS PTZ

402

310

    Crédit impôt famille & association

135

133

    Redressement fiscal

-134

684

    Carry-back

0

0

    Diff. de taux sur fil. étrangères

0

0

    Impact IS retraitement conso & impôt différé

0

-2 191

    Autres (Abandon créance SORGUE)

-2 377

 

    = Charge d'impôt de l'exercice

-13 894

-14 465

Dont :

 

 

- impôt exigible

-13 269

-11 239

- Impôt différé

-625

-3 226

 

— Variation des capitaux propres :

 

Eléments

31/12/2007

Autres

Changement méthode

Augm de capital

Distrib.

Résultat 31/12/08

31/12/2008

Variation 2008/2007

BPA

549 794

 

 

55 313

-9 255

35 111

630 963

81 169

SPGRES

7 069

 

 

 

-2 613

43

4 499

-2 570

Actionnariat BPA

3 350

 

 

 

 

11

3 361

11

SN sociale

560 213

 

 

55 313

-11 868

35 165

638 823

78 610

Retraitements

 

 

 

 

 

 

 

 

Crédit bail

27 576

 

 

 

 

3 066

30 642

3 066

ID

8 743

2 094

 

 

 

-3 813

7 024

-1 719

Provisions règlementées

173

 

 

 

 

286

459

286

Elimination des titres

 

 

 

 

 

 

 

 

BPA

-3 728

 

 

 

 

 

-3 728

0

SPGRES

-3 500

 

 

 

 

 

-3 500

0

Actionnariat BPA

-5 824

 

 

-22 191

 

 

-28 015

-22 191

Elimination des dividendes

 

 

 

 

 

 

 

 

Bpa

 

 

 

 

2 613

-2 613

0

0

Actionnariat BPA

 

 

 

 

219

-219

0

0

    Total

23 440

2 094

0

-22 191

2 832

-3 293

2 882

-20 558

 

 

 

 

 

 

 

0

0

SN consolidée

583 653

2 094

0

33 122

-9 036

31 872

641 705

58 052

 

— Impôt exigible - Impôt différé :

 

 

Impôt exigible

Impôts différés constatés dans les comptes sociaux

Impôts différés constatés en consolidation

Provisions R&C liées à l'IS

Total

Bilan :

 

 

 

 

 

    Créance IS

7 658

 

7 024

 

14 682

    Dette IS

 

4 596

 

 

4 596

Compte de résultat:

-13 207

 

-3 813

3 126

-13 894

 

— Ventilation impôt différé :

 

 

Actif

Passif

Net

Impôts différés sur retraitements de consolidation

 

-10 708

 

Provisions non déductibles

15 895

 

 

PV latente s/OPCVM

5

 

 

Différences temporaires

549

 

 

Autres

1 121

-8

 

Ecart sur taux d'IS

 

170

 

    Total

17 570

-10 546

7 024

 

NB : les autres éléments correspondent essentiellement à l'impôt différé sur les acomptes perçus sur les commissions assurance emprunteur.

 

V. — Rapport des Commissaires aux Comptes sur les comptes consolidés.

Mesdames, Messieurs,

 

En exécution de la mission qui nous a été confiée par votre Assemblée Générale, nous vous présentons notre rapport relatif à l’exercice clos le 31 décembre 2008, sur :

 

— Le contrôle des comptes consolidés de la BANQUE POPULAIRE D’ALSACE, tels qu’ils sont joints au présent rapport ;

— La justification de nos appréciations ;

— La vérification spécifique prévue par la loi.

 

Les comptes consolidés ont été arrêtés par votre Conseil d’Administration. Il nous appartient, sur la base de notre audit, d’exprimer une opinion sur ces comptes.

 

I. Opinion sur les comptes consolidés. — Nous avons effectué notre audit selon les normes d’exercice professionnel applicables en France ; ces normes requièrent la mise en oeuvre de diligences permettant d'obtenir l'assurance raisonnable que les comptes consolidés ne comportent pas d'anomalies significatives. Un audit consiste à vérifier, par sondages ou au moyen d’autres méthodes de sélection, les éléments justifiant des montants et informations figurant dans les comptes consolidés. Il consiste également à apprécier les principes comptables suivis, les estimations significatives retenues et la présentation d’ensemble des comptes. Nous estimons que les éléments que nous avons collectés sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion.

Nous certifions que les comptes consolidés de l’exercice sont, au regard des règles et principes comptables français, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du patrimoine, de la situation financière ainsi que du résultat de l’ensemble constitué par les personnes et entités comprises dans la consolidation.

Sans remettre en cause l’opinion exprimée ci-dessus nous attirons votre attention sur la note 2.1 de l’annexe qui expose les conditions de mise en oeuvre, à compter du 1er janvier 2008, des changements de méthodes comptables relatifs à l’application :

– Du règlement CRC n° 2008-15 relatif à l’attribution gratuite d’actions.

 

II. Justification des appréciations. — Les estimations comptables concourant à la préparation des états financiers au 31 décembre 2008 ont été réalisées dans un contexte de forte volatilité des marchés et de difficulté certaine à appréhender les perspectives économiques. C'est dans ce contexte que conformément aux dispositions de l'article L.823-9 du Code de commerce, nous avons procédé à nos propres appréciations que nous portons à votre connaissance :

Méthodes et changements comptables :

— En introduction de l’annexe aux comptes consolidés, votre Banque expose les règles et méthodes comptables appliquées ainsi que le périmètre de consolidation.

Dans le cadre de notre appréciation des règles et principes comptables suivis par votre Banque, nous nous sommes assurés du bien-fondé des changements de méthodes comptables mentionnés ci-dessus et de la présentation qui en a été faite.

Estimations comptables :

— Votre Banque expose dans ses notes « Faits marquants » et 2.3 aux états financiers, le contexte spécifique de la crise financière, ses expositions directes et indirectes et le dispositif mis en place pour les apprécier.

Nous avons examiné le dispositif de contrôle mis en place relatif au recensement de ces expositions et à leur valorisation ainsi que le caractère approprié de l’information fournie dans les notes mentionnées ci-dessus.

— Votre Banque constitue des dépréciations pour couvrir les risques de crédit inhérents à ses activités (note 2.3.1. de l’annexe).

Dans le cadre de notre appréciation des estimations significatives retenues pour l’arrêté des comptes, nous avons examiné le dispositif de contrôle relatif au suivi des risques de crédit, à l’appréciation des risques de non recouvrement et à leur couverture par des dépréciations spécifiques à l’actif du bilan et des provisions de passif destinées à couvrir des risques clientèle non affectés.

— Votre Banque expose dans les notes 2.3.2. de l’annexe les méthodes d’évaluation retenues, relatives aux titres de placement et aux titres d’investissement détenus et notamment en ce qui concerne l’appréciation du risque de contrepartie sur le portefeuille d’investissement.

Dans le cadre de notre appréciation de ces estimations, nous avons examiné les éléments ayant conduit à la valorisation des titres de placement et d’investissement au 31 décembre 2008 et à l’évaluation du risque de contrepartie sur les titres d’investissement.

— Les titres de participation et autres titres détenus à long terme sont évalués à leur valeur d’utilité en retenant une approche multicritère comme indiqué dans la note 2.3 de l’annexe.

Dans le cadre de notre appréciation de ces estimations, nous avons examiné les éléments ayant conduit à la détermination des valeurs d’utilité pour les principales lignes du portefeuille.

Les appréciations ainsi portées s’inscrivent dans le cadre de notre démarche d’audit des comptes consolidés, pris dans leur ensemble, et ont donc contribué à la formation de notre opinion exprimée dans la première partie de ce rapport.

 

III. Vérification spécifique. — Nous avons également procédé à la vérification spécifique prévue par la loi des informations relatives au groupe données dans le rapport de gestion.

Nous n'avons pas d'observation à formuler sur leur sincérité et leur concordance avec les comptes consolidés.

 

Fait à Mulhouse et Strasbourg, le 9 avril 2009.

 

Les Commissaires aux Comptes :

Le Directeur Général :

Einhorn – Mazars & Guérard :

Dominique DIDON ;

Jean-Brice de TURCKHEIM ;

Anne VEAUTE ;

Jean-Marc KRIEGER.

 

VI. — Rapport des Commissaires aux Comptes sur l’augmentation de capital par émission

de certificats coopératifs d’investissement avec délégation au Conseil d'Administration.

Mesdames, Messieurs,

 

En notre qualité de commissaire aux comptes de votre société, et en exécution de la mission prévue par l’article 19 vicies de la loi n° 47-1775 du 10 septembre 1947, nous vous présentons notre rapport sur le projet d’émission de certificats coopératifs d’investissement (CCI) avec délégation au Conseil d’Administration, opération sur laquelle vous êtes appelés à vous prononcer aux termes de la deuxième résolution.

 

Il vous est proposé d’autoriser à augmenter le capital social, en une ou plusieurs fois, dans la limite d’un montant maximal de 80 000 000 euros, soit par voie d’émission au nominal de CCI, à souscrire en numéraire, avec maintien du droit préférentiel de souscription au bénéfice des porteurs de CCI soit par incorporation de réserves au bénéfice des porteurs de CCI, aux fins de maintenir le rapport initial CCI / parts sociales.

 

Votre Conseil d’Administration vous propose, sur la base de son rapport, de lui déléguer le soin d’arrêter les modalités de cette opération.

 

Nous avons mis en oeuvre les diligences que nous avons estimé nécessaires au regard de la doctrine professionnelle de la Compagnie nationale des commissaires aux comptes, relative à cette mission. Ces diligences ont consisté à vérifier le contenu du rapport de l’organe compétent relatif à cette opération et les modalités de détermination du prix d'émission des titres de capital à émettre.

 

Sous réserve de l'examen ultérieur des conditions de l'augmentation de capital proposée, nous n'avons pas d'observation à formuler sur les modalités de détermination du prix d'émission des titres de capital à émettre données dans le rapport du Conseil d’Administration.

 

Le montant du prix d'émission n'étant pas fixé, nous n'exprimons pas d'avis sur les conditions définitives dans lesquelles l'augmentation de capital sera réalisée.

 

Nous établirons un rapport complémentaire lors de la réalisation de l’augmentation de capital par votre Conseil d’Administration.

 

Fait à Mulhouse et Strasbourg, le 9 avril 2009.

 

Les Commissaires aux Comptes :

Le Directeur Général :

Einhorn – Mazars & Guérard :

Dominique DIDON ;

Jean-Brice de TURCKHEIM ;

Anne VEAUTE ;

Jean-Marc KRIEGER.

 

VII. — Rapport des Commissaires aux Comptes sur l’augmentation de capital, avec suppression du droit préférentiel de souscription,

réservée aux salariés du plan d’épargne d’entreprise.

Mesdames, Messieurs,

 

En notre qualité de commissaires aux comptes de votre société, et en exécution de la mission prévue par l'article L.225-135 du Code de commerce, nous vous présentons notre rapport sur le projet d'augmentation de capital réservée aux salariés de votre société, d’un montant maximal de 1 250 000 euros, opération sur laquelle vous êtes appelés à vous prononcer.

Cette augmentation de capital est soumise à votre approbation en application des dispositions des articles L.225-129-6 du Code de commerce et L.3332-18 à L.3332-24 du Code du travail.

Votre Conseil d'Administration vous propose, sur la base de son rapport, de lui déléguer le pouvoir de fixer les modalités de cette opération et vous propose de supprimer votre droit préférentiel de souscription aux titres de capital à émettre.

Il appartient à votre Conseil d'Administration d'établir un rapport conformément aux articles R.225-113 et R.225-114 du Code de commerce. Il nous appartient de donner notre avis sur la sincérité des informations chiffrées tirées des comptes, sur la proposition de suppression du droit préférentiel de souscription et certaines autres informations concernant l’émission, données dans ce rapport.

Nous avons mis en oeuvre les diligences que nous avons estimé nécessaires au regard de la doctrine professionnelle de la Compagnie nationale des commissaires aux comptes, relative à cette mission. Ces diligences ont consisté à vérifier le contenu du rapport de l’organe compétent relatif à cette opération et les modalités de détermination du prix d'émission des titres de capital à émettre.

Sous réserve de l'examen ultérieur des conditions de l'augmentation de capital proposée, nous n'avons pas d'observation à formuler sur les modalités de détermination du prix d'émission des titres de capital à émettre données dans le rapport du .

Le montant du prix d'émission n'étant pas fixé, nous n'exprimons pas d'avis sur les conditions définitives dans lesquelles l'augmentation de capital sera réalisée et, par voie de conséquence, sur la proposition de suppression du droit préférentiel de souscription qui vous est faite.

Conformément à l'article R.225-116 du Code de commerce, nous établirons un rapport complémentaire lors de la réalisation de l'augmentation de capital par votre Conseil d’Administration.

 

Fait à Mulhouse et Strasbourg, le 9 avril 2009.

 

Les Commissaires aux Comptes :

Le Directeur Général :

Einhorn – Mazars & Guérard :

Dominique DIDON ;

Jean-Brice de TURCKHEIM ;

Anne VEAUTE ;

Jean-Marc KRIEGER.

 

VIII. — Le rapport du Conseil d’Administration sur l’augmentation de capital.

Le capital social de la Banque Populaire d’Alsace s’établit au 31 décembre 2008 à 286 875 000 euros, dont 229 500 000 euros de parts sociales et 57 375 000 euros de Certificats Coopératifs d’Investissement. La délégation en cours prévoit un capital social limité à 250 000 000 euros en parts sociales et 62 500 000 euros en Certificats Coopératifs d’Investissement. Le Conseil d’administration de la Banque Populaire d’Alsace vous propose de fixer un nouveau plafond porté à 400 000 000 euros, qui se décompose en 320 000 000 euros en parts sociales et 80 000 000 euros en Certificats Coopératifs d’Investissement. C’est l’objet des résolutions proposées à cette Assemblée Générale Extraordinaire.

 

1. Montant maximum du capital social. — Le montant maximum du capital social ainsi que ses modalités d’augmentation sont statutairement fixés par l’Assemblée Générale Extraordinaire sur rapport du Conseil d’Administration et après autorisation de la Banque Fédérale des Banques Populaires.

Le Conseil d’Administration de la Banque Populaire d’Alsace vous propose de fixer le montant maximum du capital social à 400 000 000 euros, soit 320 000 000 euros pour la partie variable (parts sociales) et 80 000 000 euros pour la partie fixe (CCI, représentant 20 % de l’ensemble) ainsi que les modalités d’augmentation respectives.

Ce seront les objets des première et deuxième résolutions.

 

2. Augmentation de capital réservée aux salariés. — Selon des dispositions du Code de commerce, lors de toute décision d’augmentation de capital par apport en numéraire, l’Assemblée Générale Extraordinaire doit se prononcer sur un projet de résolution tendant à la réalisation d’une augmentation de capital dans les conditions prévues par le Code du travail, c’est-à dire en faveur des salariés de la société.

Aussi, conformément à la loi, le Conseil d’administration vous présente une troisième résolution tendant à l’autoriser à procéder, dans un délai maximum de vingt six mois à compter du jour de l’assemblée, à une augmentation de capital d’un montant maximum de 1 250 000 euros réservée aux salariés.

Toutefois, comme pour des résolutions similaires dans le passé, considérant la politique d’actionnariat salarié déjà mise en place au niveau du Groupe Banque Populaire via Natixis, véhicule coté, dont les titres sont proposés à l’ensemble des collaborateurs de notre Groupe, votre Conseil n’entend pas agréer ce projet de résolution et invite les sociétaires à se prononcer contre.

 

Certifié conforme.

 

Fait à Strasbourg et Mulhouse, le 9 avril 2009.

 

Les Commissaires aux Comptes :

Le Directeur Général :

Einhorn – Mazars & Guérard :

Dominique DIDON ;

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Anne VEAUTE ;

Jean-Marc KRIEGER.

 

Le Directeur Général,

Dominique DIDON.

 

 

0904686

13/05/2009 : Publications périodiques (74C)

Société : Banque populaire d'Alsace
Catégorie 2 : Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles) (74C_N2)
Numéro d'affaire : 2936
Texte de l'annonce :

0902936

13 mai 2009BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRES Bulletin n°57


Publications périodiques
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Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles)
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BANQUE POPULAIRE D'ALSACE  

Société anonyme coopérative de banque populaire régie par les articles 512-2

et suivants du Code monétaire et financier et l'ensemble des textes relatifs aux

banques populaires et aux établissements de crédit

Siège social: Immeuble Le Concorde, 4, quai Kléber - BP 10401, B.P. 401 R/1, 67000 Strasbourg.

775 641 657 R.C.S. Strasbourg. 

 

Situation au 31 mars 2009.

(En milliers d'euros.)

 

Actif

Montant

Caisse, banques centrales, CCP

87 067

Créances sur les Etablissements de Crédit

525 826

Opérations avec la clientèle

5 307 684

Obligations et Autres Titres à revenu fixe

720 022

Actions et Autres Titres à revenu variable

11 711

Participations et autres titres détenus à long terme

315 183

Parts dans les Entreprises liées

18 287

Crédit-bail et Location avec Option d'Achat

156 923

Location simple

76 100

Immobilisations incorporelles

660

Immobilisations corporelles

52 959

Autres actifs

21 405

Comptes de Régularisation

42 644

    Total actif

7 336 471

 

 

Passif

Montant

Dettes envers les Etablissements de Crédit

2 411 627

Opérations avec la clientèle

3 678 012

Dettes représentées par un titre

276 517

Autres passifs

38 622

Comptes de Régularisation

118 606

Provisions

66 755

Dettes subordonnées

87 444

Fonds pour Risques Bancaires Généraux

62 578

Capitaux propres hors FRBG (+/-)

596 310

    Capital souscrit

286 875

    Primes d'émission

155 396

    Réserves

143 957

    Provisions réglementées et Subventions d'investissement

459

    Report à nouveau (+/-)

9 623

        Total passif

7 336 471

 

 

Hors-bilan

Montant

Engagements donnés :

 

    Engagements de financement

516 072

    Engagements de garantie

499 659

    Engagements sur titres

2 064

Engagements reçus :

 

    Engagements de financement

444 426

    Engagements de garantie

555 275

    Engagements sur titres

2 064

 

0902936

11/02/2009 : Publications périodiques (74C)

Société : Banque populaire d'Alsace
Catégorie 2 : Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles) (74C_N2)
Numéro d'affaire : 501
Texte de l'annonce :

0900501

11 février 2009BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRES Bulletin n°18


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et suivants du Code monétaire et financier et l'ensemble des textes relatifs aux

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Siège social: Immeuble Le Concorde, 4, quai Kléber, BP 10401, B.P. 401 R/1, 67000 Strasbourg.

775 641 657 R.C.S. Strasbourg.

 

Situation au 31 décembre 2008.

(En milliers d'euros).

Actif

Montant

Caisse, banques centrales, CCP

92 724

Créances sur les Etablissements de Crédit

774 555

Opérations avec la clientèle

5 265 678

Obligations et Autres Titres à revenu fixe

732 130

Actions et Autres Titres à revenu variable

11 992

Participations et autres titres détenus à long terme

322 061

Parts dans les Entreprises liées

11 311

Crédit-bail et Location avec Option d'Achat

156 383

Location simple

79 482

Immobilisations incorporelles

684

Immobilisations corporelles

53 103

Autres actifs

26 485

Comptes de Régularisation

45 522

        Total actif

7 572 110

 

Passif

Montant

Dettes envers les Etablissements de Crédit

2 754 448

Opérations avec la clientèle

3 577 067

Dettes représentées par un titre

265 498

Autres passifs

41 011

Comptes de Régularisation

110 432

Provisions

65 638

Dettes subordonnées

99 848

Fonds pour Risques Bancaires Généraux

61 858

Capitaux propres hors FRBG (+/-)

596 310

    Capital souscrit

286 875

    Primes d'émission

155 396

    Réserves

143 957

    Provisions réglementées et Subventions d'investissement

459

    Report à nouveau (+/-)

9 623

        Total passif

7 572 110

 

Hors-bilan

Montant

Engagements donnés :

 

    Engagements de financement

547 886

    Engagements de garantie

493 321

    Engagements sur titres

2 061

Engagements reçus :

 

    Engagements de financement

19 898

    Engagements de garantie

564 996

    Engagements sur titres

2 061

 

 

0900501

07/11/2008 : Publications périodiques (74C)

Société : Banque populaire d'Alsace
Catégorie 2 : Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles) (74C_N2)
Numéro d'affaire : 13923
Texte de l'annonce :

0813923

7 novembre 2008BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRES Bulletin n°135


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 et financier et l'ensemble des textes relatifs aux banques populaires et aux établissements de crédit

Siège social: Immeuble Le Concorde, 4, quai Kléber - BP 10401, B.P. 401 R/1, 67000 Strasbourg

775 641 657 R.C.S. Strasbourg. 

Situation au 30 septembre 2008.

(En milliers d'euros.) 

Actif

Montant

Caisse, banques centrales, CCP

77 982

Créances sur les Etablissements de Crédit

701 530

Opérations avec la clientèle

5 177 745

Obligations et Autres Titres à revenu fixe

188 344

Actions et Autres Titres à revenu variable

12 084

Participations et autres titres détenus à long terme

319 905

Parts dans les Entreprises liées

11 311

Crédit-bail et Location avec Option d'Achat

150 673

Location simple

79 547

Immobilisations incorporelles

725

Immobilisations corporelles

51 112

Autres actifs

45 009

Comptes de Régularisation

45 720

    Total actif

6 861 687

 

Passif

Montant

Dettes envers les Etablissements de Crédit

2 119 676

Opérations avec la clientèle

3 413 820

Dettes représentées par un titre

336 789

Autres passifs

39 562

Comptes de Régularisation

121 562

Provisions

66 388

Dettes subordonnées

107 568

Fonds pour Risques Bancaires Généraux

60 084

Capitaux propres hors FRBG (+/-)

596 238

    Capital souscrit

286 875

    Primes d'émission

155 396

    Réserves

143 957

    Provisions réglementées et Subventions d'investissement

387

    Report à nouveau (+/-)

9 623

        Total passif

6 861 687

 

Hors-bilan

Montant

Engagements donnés :

 

    Engagements de financement

535 832

    Engagements de garantie

435 221

    Engagements sur titres

1 656

Engagements reçus :

 

    Engagements de financement

31 698

    Engagements de garantie

552 263

    Engagements sur titres

1 656

 

 

 

0813923

13/08/2008 : Publications périodiques (74C)

Société : Banque populaire d'Alsace
Catégorie 2 : Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles) (74C_N2)
Numéro d'affaire : 11777
Texte de l'annonce :

0811777

13 août 2008BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRES Bulletin n°98


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Siège social: Immeuble Le Concorde, 4, quai Kléber, BP 10401, B.P. 401 R/1, 67000 Strasbourg

775 641 657 R.C.S. Strasbourg.

  

Situation au 30 juin 2008.

(En milliers d'euros) 

Actif

Montant

Caisse, banques centrales, CCP

96 982

Créances sur les Etablissements de Crédit

514 159

Opérations avec la clientèle

5 105 988

Obligations et Autres Titres à revenu fixe

187 107

Actions et Autres Titres à revenu variable

9 359

Participations et autres titres détenus à long terme

259 960

Parts dans les Entreprises liées

11 311

Crédit-bail et Location avec Option d'Achat

146 628

Location simple

79 199

Immobilisations incorporelles

741

Immobilisations corporelles

53 411

Autres actifs

40 036

Comptes de Régularisation

43 514

Total actif

6 548 395

 

Passif

Montant

Banques centrales, CCP

15 850

Dettes envers les Etablissements de Crédit

1 835 110

Opérations avec la clientèle

3 413 322

Dettes représentées par un titre

338 266

Autres passifs

34 452

Comptes de Régularisation

101 364

Provisions

71 176

Dettes subordonnées

113 466

Fonds pour Risques Bancaires Généraux

59 224

Capitaux propres hors FRBG (+/-)

566 165

    Capital souscrit

256 875

    Primes d'émission

155 396

    Réserves

143 957

    Provisions réglementées et Subventions d'investissement

314

    Report à nouveau (+/-)

9 623

        Total passif

6 548 395

 

Hors-bilan

Montant

Engagements donnés :

 

    Engagements de financement

522 119

    Engagements de garantie

448 186

    Engagements sur titres

1 666

Engagements reçus :

 

    Engagements de financement

9 342

    Engagements de garantie

541 210

    Engagements sur titres

1 666

 

0811777

04/06/2008 : Publications périodiques (74B)

Société : Banque populaire d'Alsace
Catégorie 2 : Sociétés commerciales et industrielles (Comptes annuels) (74B_N2)
Numéro d'affaire : 7696
Texte de l'annonce :

0807696

4 juin 2008BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRES Bulletin n°68


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Sociétés commerciales et industrielles (Comptes annuels)
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BANQUE POPULAIRE D'ALSACE  

Société anonyme coopérative de banque populaire régie par les articles 512-2

et suivants du code monétaire et financier et l’ensemble des textes relatifs aux banques populaire et aux établissements de crédit.

Siège social : Immeuble Le Concorde, 4, quai Kléber, 67000 Strasbourg.

775 641 657 R.C.S. Strasbourg.

 

A. — Comptes Sociaux.  

I. — Bilan au 31 décembre 2007.

(En milliers d'euros.)

Actif

2007

2006

Caisse, banques centrales, CCP

99 873

67 625

Effets publics et valeurs assimilées

 

 

Créances sur les établissements de crédit

603 623

408 937

Opérations avec la clientèle

4 899 864

4 391 702

Obligations et autres titres à revenu fixe

179 082

214 732

Actions et autres titres à revenu variable

4 820

5 271

Participations et autres titres détenus à long terme

245 136

194 015

Parts dans les entreprises liées

11 387

8 877

Crédit-bail et location avec option d'achat

145 745

133 761

Location simple

73 206

57 508

Immobilisations incorporelles

735

749

Immobilisations corporelles

55 571

40 772

Capital souscrit non versé

 

 

Actions propres

 

 

Comptes de négociation et de règlement

 

 

Autres actifs

34 230

29 497

Comptes de régularisation

39 629

63 171

    Total actif

6 392 901

5 616 617

 

Passif

2007

2006

Banques centrales, CCP

0

1 183

Dettes envers les établissements de crédit

1 730 900

1 536 947

Opérations avec la clientèle

3 361 619

3 125 215

Dettes représentées par un titre

392 487

149 582

Autres passifs

38 150

35 240

Comptes de régularisation

70 649

49 788

Comptes de négociation et de règlement

 

 

Provisions pour risques et charges

70 315

67 334

Dettes subordonnées

121 158

98 839

Fonds pour risques bancaires généraux

57 656

47 382

Capitaux propres hors FRBG (+/-)

549 967

505 107

Capital souscrit

231 563

206 250

Primes d'émission

155 396

155 396

Réserves

116 848

112 244

Ecarts de réévaluation

 

 

Provisions réglementées et subventions d'investissement

173

384

Report à nouveau (+/-)

10 972

146

Résultat de l'exercice (+/-)

35 015

30 686

    Total passif

6 392 901

5 616 617

 

Hors-bilan

2007

2006

Engagements donnes :

 

 

Engagements de financement

624 917

594 058

Engagements de garantie

373 589

302 791

Engagements sur titres

1 927

2 965

Engagements reçus :

 

 

Engagements de financement

40 000

 

Engagements de garantie

543 058

464 452

Engagements sur titres

1 927

2 965

 

 

II. — Compte de résultat au 31 décembre 2007.

(En milliers d'euros.)

 

2007

2006

+ Intérêts et produits assimilés

268 769

235 165

- Intérêts et charges assimilées

170 794

135 996

+ Produits sur opérations de crédit-bail et assimilées

71 410

66 029

- Charges sur opérations de crédit-bail et assimilées

67 696

65 251

+ Produits sur opérations de location simple

28 750

25 572

- Charges sur opérations de location simple

28 939

25 854

+ Revenus des titres à revenu variable

17 510

9 578

+ Commission (produits)

89 073

86 532

- Commissions (charges)

12 068

13 985

+/- Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation

-1 643

1 177

+/- Gains ou pertes sur opérations de portefeuilles de placement et assimilés

-2

3 744

+ Autres produits d'exploitation bancaire

4 335

4 556

- Autres charges d'exploitation bancaire

796

1 181

    Produit net bancaire

197 908

190 088

- Charges générales d'exploitation

127 347

126 517

- Dotations aux amortissements et aux provisions sur immobilisat. Incorporelles et corporelles

6 132

5 927

    Résultat brut d'exploitation

64 428

57 643

+/- Coût du risque

-10 734

-9 737

    Résultat d'exploitation

53 694

47 906

+/- Gains ou pertes sur actifs immobilisés

1 389

561

    Résultat courant avant impôt

55 083

48 468

+/- Résultat exceptionnel

-355

-137

- Impôt sur les bénéfices

9 650

11 962

+/- Dotations/reprises de FRBG et provisions réglementées

-10 063

-5 683

    Résultat net

35 015

30 686

 

 

III. — Annexe.

Note 1. – Règles et principes généraux.

1. Référentiel comptable. — Les états financiers de la Banque Populaire d’Alsace sont établis conformément aux principes comptables généralement admis en France et aux règlements du Comité de la Réglementation Comptable, notamment le règlement CRC 2000-03 relatif à la présentation des états financiers.

 

2. Présentation des comptes. — Les états financiers sont présentés en milliers d’euros avec un comparatif sur deux exercices, 31 décembre 2007 et 31 décembre 2006.

 

3. Liquidité et solvabilité. — Le système de garantie de liquidité et de solvabilité du réseau des Banques Populaires est organisé par une décision de caractère général de la Banque Fédérale des Banques Populaires prise en sa qualité d’organe central, en application des articles L. 511-30, L. 511-31 et L. 512-12 du Code monétaire et financier et à laquelle font expressément référence les statuts des Banques Populaires (art. 1er).

Le réseau des Banques Populaires comprend les Banques Populaires, les Sociétés de Caution Mutuelle leur accordant l’exclusivité de leur cautionnement et la Banque Fédérale des Banques Populaires. Ce système de garantie repose sur l’intégralité des fonds propres des établissements du réseau par un mécanisme de solidarité interne.

La Banque Fédérale met en oeuvre la solidarité du réseau en appelant auprès des Banques Populaires les concours financiers nécessaires, dans la limite de leurs fonds propres. Les fonds propres de la Banque Fédérale répondent, en dernier ressort, de la liquidité et de la solvabilité des Banques Populaires.

En tant qu’organe central, la Banque Fédérale bénéficie également de garanties. En effet, les Banques Populaires sont tenues de lui apporter leur soutien financier, notamment pour lui permettre, en tant que de besoin, d’assumer ses obligations d’organe central à l’égard d’établissements de crédit affiliés à la Banque Fédérale des Banques Populaires, mais ne faisant pas partie du réseau des Banques Populaires. Ainsi le 2 avril 2007, la Banque Fédérale a signé conjointement avec la Caisse Nationale des Caisses d’Epargne, une convention de double affiliation avec Natixis, à la suite de l’agrément donné le 30 mars 2007 par le Comité des Etablissements de Crédit et des Entreprises d’Investissement.

Dans le cadre de ce mécanisme de solidarité interne, est instituée une première ligne de solidarité. Celle-ci est constituée, d’une part, par le Fonds de Solidarité Fédéral, partie intégrante du Fonds pour Risques Bancaires Généraux de la Banque Fédérale, d’autre part, par les Fonds Régionaux de Solidarité (FRS), parties intégrantes des Fonds pour Risques Bancaires Généraux des Banques Populaires. Ces fonds régionaux sont alimentés chaque année, à hauteur de 10% du bénéfice net réalisé par les Banques Populaires avant toute dotation au Fonds pour Risques Bancaires Généraux et Impôt, ledit montant étant minoré du taux de l’impôt sur les sociétés. Les Banques Populaires ne peuvent disposer de ces fonds sans l’autorisation de la Banque Fédérale. Ce fonds a été doté de 3,752 millions d’euros au titre de l’exercice 2007. De ce fait, le FRS totalise 23,062 millions d’euros au 31 décembre 2007.

Par ailleurs, dans le cadre d’une convention d’agrément collectif, chaque Banque Populaire garantit la liquidité et la solvabilité des Sociétés de Caution Mutuelle qui lui accordent l’exclusivité de leur cautionnement.

Il est rappelé, en outre, que les établissements du réseau des Banques Populaires sont adhérents du Fonds de Garantie des Dépôts institué par la loi et auquel adhèrent tous les établissements de crédit agréés en France.

 

Note 2. – Principes comptables et méthodes d’évaluation.

1. Changements de méthodes comptables :

— En application de l’avis 2006-02 du CNC, les risques relatifs aux comptes et plans épargne logement ont fait l’objet à compter du 1er janvier 2007 d’une évaluation ainsi que d’un provisionnement. Au 1er janvier, l’impact de ce changement de méthode sur les capitaux propres s’élève à 9,834 millions d’euros ;

— La première application de l’article 3 bis du règlement n° 2002-03 modifié du Comité de la Réglementation Comptable suite à l’avis 2006-16 du CNC relatif au caractère douteux des découverts s’est traduite par un changement de méthode de 0,247 million d’euros qui correspond au provisionnement intégral des intérêts courus non échus des encours nouvellement déclassés au titre des découverts non autorisés ou par application du principe de contagion, et des éventuelles modifications du calcul des décotes sur les créances restructurées (art 6 du règlement n°2002-03) ;

— En application de l’avis 2007-B du Comité d’urgence du CNC relatif à la comptabilisation du crédit d’impôt dans le cadre du dispositif du prêt à taux zéro suite au nouveau régime de financement par l’Etat, un changement de méthode par capitaux propres a été constaté pour un montant de 0,289 million d’euros.

 

2. Conversion des opérations en devises. — Les résultats sur opérations de change sont déterminés conformément au règlement 89.01 du Comité de la Réglementation Bancaire et Financière modifié par les règlements 90.01 et 95.04. Les créances, dettes et engagements hors bilan libellés en devises sont évalués au cours de change à la clôture de l’exercice. Les gains et pertes de change latents et définitifs sont affectés au compte de résultat. Les produits et les charges perçus ou payés sont convertis en euros au cours en vigueur lors de la transaction.

Les reports et déports sur les contrats de change à terme sont inscrits prorata temporis au compte de résultat. Les autres instruments financiers à terme en devises sont évalués au prix du marché.

Au 31 décembre 2007, les encours de change à terme totalisent 67,088 millions euros contre 116,907 millions d’euros au 31 décembre 2006.

Les immobilisations et titres de participation en devises acquis en euros restent valorisés au coût d’acquisition.

Les contrats de change à terme sec ou couverts par des instruments à terme sont réévalués au cours du terme restant à courir.

 

3. Bilan – actif :

3.1. Opérations avec les établissements de crédit et la clientèle. — Opérations de crédit :

Créances saines : Les créances sur les établissements de crédit recouvrent l’ensemble des créances, y compris les créances subordonnées, détenues au titre d’opérations bancaires sur les établissements de crédit à l’exception de celles matérialisées par un titre. Elles comprennent également les valeurs reçues en pension, quel que soit le support de l’opération, et les créances se rapportant à des pensions livrées sur titres.

Les opérations avec la clientèle ventilées entre les créances commerciales, les crédits à moyen et long terme et les comptes ordinaires débiteurs sont inscrites à l’actif du bilan pour leur valeur nominale y compris les concours à taux bas et les prêts restructurés.

Créances douteuses : L’identification en encours douteux est effectuée conformément aux dispositions du règlement 2002-03 du Comité de la Réglementation Comptable, notamment en cas de créances impayées depuis plus de trois mois, six mois en matière immobilière. Pour les collectivités locales le délai réglementaire de neuf mois a été ramené à six mois. Depuis le 1er janvier 2007, cette identification s’applique aux découverts en application du nouvel article 3 bis du règlement 2002-03 modifié par le règlement 2007-06.

Cette évolution réglementaire ne s’est pas traduite par la constatation, via prélèvement sur capitaux propres, de nouvelles dépréciations sur les encours, tant sur ces découverts que sur les créances déclassées par contagion.

En effet, l’obligation réglementaire de déclassement en douteux de ces créances n’a pas eu d’impact sur l’appréciation du risque par la Banque Populaire sur les encours concernés au 31/12/06 et donc dans le bilan d’ouverture 2007. Le transfert d’encours sains à douteux s’élève à 15 millions d’euros au 1er janvier 2007.

L’impact de changement de méthode enregistré par capitaux propres correspond à la dépréciation intégrale des intérêts non échus nouvellement déclassés au titre des découverts non autorisés et corrélativement, par application du principe de contagion (art 16 du règlement n°2002-03).

Le déclassement d’une créance en encours douteux entraîne le transfert de l’encours total des créances et engagements sur une même contrepartie, même si l’analyse du risque conduit à ne déprécier que les intérêts enregistrés et non encaissés. Pour ces créances douteuses, les intérêts courus ou échus non perçus sont comptabilisés en appliquant le taux contractuel à la valeur brute mais dépréciés à due concurrence et inscrits en produit net bancaire.

Au sein des créances douteuses, une catégorie spécifique est identifiée, dénommée «créances douteuses compromises », il s’agit des créances pour lesquelles les perspectives de recouvrement sont fortement dégradées et pour lesquelles un passage en perte est envisagé. Le classement en douteux compromis intervient nécessairement lors de la déchéance du terme ou lors de la résiliation du contrat de crédit bail. Il est possible de transférer un encours douteux en compromis au bout d’un délai d’un an mais il ne s’agit pas d’un délai impératif. La règle de la «contagion» ne s’applique pas pour le passage de douteux en douteux compromis. Pour les créances douteuses compromises, les intérêts courus ou échus non encaissés ne sont pas enregistrés.

Les créances, dont le recouvrement est devenu incertain, donnent lieu à la constitution de dépréciations, en déduction de l’actif, destinées à couvrir le risque de perte. Les dépréciations sont calculées après analyse individuelle des dossiers, en tenant compte des garanties et déterminées selon une fréquence au moins trimestrielle et sur la base de l’analyse du risque et des garanties disponibles. Les dépréciations couvrent au minimum les intérêts non encaissés sur encours douteux.

Les dépréciations sont calculées de manière actuarielle sur la base des flux futurs attendus sur chacun des contrats actualisés au taux d’intérêt effectif d’origine, ce dernier correspondant au taux contractuel. Les dotations et les reprises de dépréciation constatées pour risque de non recouvrement sont enregistrées en «Coût du risque» à l’exception des dépréciations relatives aux intérêts sur créances douteuses présentées, comme les intérêts ainsi dépréciés, en «Intérêts et produits assimilés». La reprise de la dépréciation liée au seul passage du temps est enregistrée en« Intérêts et assimilés ».

Les créances passées en perte sur l’exercice ainsi que les récupérations sur créances amorties sont inscrites en ligne «Coût du risque» au compte de résultat pour la partie du capital et en «Intérêts et produits assimilés» pour la partie des intérêts. Les passages en perte ne font l’objet d’aucune procédure systématique.

Pour les crédits aux professionnels de l’immobilier, le déclassement en créances douteuses est opéré opération par opération sur la base de critères prenant en compte les perspectives de sortie, la capacité des associés à apporter des fonds propres ainsi que leur solvabilité. Les intérêts sur créances douteuses sont intégralement dépréciés et le prêt est déprécié en fonction des garanties reçues, du revenu locatif futur, du prix de sortie du projet comparé au marché et de la solvabilité des parties prenantes.

Lorsque le paiement des échéances initiales d’un crédit devenu douteux a repris de manière régulière, celui-ci peut à nouveau être classé dans la catégorie des créances saines.

Créances restructurées : Lorsque la créance ayant fait l’objet d’une première restructuration présente à nouveau une échéance impayée, quelles qu’aient été les conditions de la restructuration, la créance est immédiatement déclassée en créance douteuse. A l’inverse une créance douteuse restructurée dont les termes sont respectés est également reclassée en créance saine et spécifiquement identifiée.

La banque a suspendu le calcul de décote sur créances restructurées dans l’attente d’une nouvelle version de la chaîne de prêts. Cette dernière permettra de déterminer la décote en fonction des nouvelles modalités selon lesquelles les flux attendus sont actualisés sur la base du taux contractuel d’origine de la créance. De fait, les principes comptables applicables aux décotes ne peuvent être appliqués mais leurs montants, non significatifs, induisent des impacts très limités sur les niveaux de marges du compte de résultat en fonction du classement dans lequel se trouvent les créances restructurées.

Dans ce contexte, les créances restructurées suivent le même traitement de dépréciation que les autres créances identifiées comme douteuses. La décote n’étant pas individualisée, la dépréciation sur ladite créance est globale.

Opérations de crédit bail, location avec option d’achat et location simple. — L‘avis 2006-C du Comité d’Urgence du Conseil National de la Comptabilité dispose que les immobilisations destinées à ces opérations sont enregistrées à l’actif du bilan du bailleur. Pour cette catégorie d’actifs, par dérogation aux règles du plan comptable général sur la comptabilisation des actifs, les immobilisations sont enregistrées pour leur valeur d’entrée et la ventilation des actifs par composants ne s’applique pas chez le bailleur.

Les matériels acquis dans le cadre de cette activité sont amortis selon les durées usuelles retenues pour les matériels concernés, soit selon le mode dégressif si les textes l’autorisent, soit selon le mode linéaire dans le cas contraire.

En matière de crédit bail, la pratique des établissements de crédit admet l’imputation des amortissements dérogatoires parmi les «Charges sur opérations de crédit bail et assimilées» et leur présentation en diminution des actifs correspondants et non en provisions réglementées au passif du bilan. Afin de limiter les résultats de cession lorsque les contrats arrivent à échéance, la banque s’efforce, tout en veillant au respect des dispositions fiscales, d’aligner la durée d’amortissement du bien loué sur celle du contrat.

La réserve latente correspond à la différence entre les encours financiers et les valeurs nettes comptables des immobilisations louées.

Au 31 décembre 2007, avant impôts différés, elle s’établit à 27,575 millions d’euros en augmentation de 5,742 millions d’euros par rapport au 31 décembre 2006. Les loyers impayés sont identifiés, comptabilisés et provisionnés conformément au règlement CRC 2002-03 relatif au risque de crédit.

3.2. Opérations sur titres. — Les portefeuilles de titres de transaction, de placement, d’investissement et d’activité de portefeuille suivent les règles d’évaluation du règlement 90-01 modifié du Comité de la Réglementation Bancaire et Financière.

Ces portefeuilles apparaissent dans les postes «Effets publics et valeurs assimilés» lorsque l’émetteur est l’État, «Obligations et autres titres à revenu fixe» et «Actions et autres titres à revenu variable» dans les autres cas.

Portefeuille de placement. — Les moins-values latentes font l’objet d’une dépréciation estimée à partir du cours de bourse le plus récent pour les titres cotés ou de la valeur probable de négociation pour les titres non cotés. Ces dépréciations sont évaluées de manière individuelle. La différence entre le prix d’acquisition et la valeur de remboursement d’un titre à revenu fixe est rapportée au compte de résultat sur la durée de vie résiduelle du titre selon la méthode actuarielle.

Lorsque les titres font l’objet d’une couverture, les résultats sont pris en compte pour la détermination des dépréciations. Les dotations et reprises pour dépréciation et les plus ou moins-values de cession de titres de placement sont portées au poste du compte de résultat «Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés».

Portefeuille d’investissement. — Ce sont des titres à revenu fixe que la société a acquis avec l’intention de les détenir de façon durable qui font l’objet d’un adossement spécifique notamment au travers d’emprunts à terme, d’emprunts subordonnés et de dettes constituées par des titres. En cas de rupture de l’adossement, les titres d’investissement sont reclassés en titres de placement à la valeur comptable à la date du déclassement déterminée selon les règles de la catégorie d’origine.

Ces titres à revenu fixe font l’objet d’un étalement de la surcote/décote par rapport à la valeur de remboursement sur la durée résiduelle. De même, aucune dépréciation n’est constituée sauf en cas de risque de contrepartie ou de forte probabilité de cession avant l’échéance.

Les titres d’investissement sont acquis avec l’intention d’une détention jusqu’à échéance ; toutefois, en cas de cession anticipée, les plus et moins-values de cession sont comptabilisées au poste du compte de résultat «Gains ou pertes sur actifs immobilisés».

Conformément aux informations demandées à l’article 1er du règlement CRC 2004.16 du 23 novembre 2004, le montant des moins values latentes relatives au portefeuille d’investissement s’élève à 4,275 millions d’euros au 31 décembre 2007.

Titres de participation et autres titres détenus à long terme. — Les titres de participation et autres titres détenus à long terme sont comptabilisés à leur coût d’acquisition hors frais.

Les titres sont estimés à leur valeur d’utilité déterminée de manière individuelle à la clôture des comptes. La valeur d’utilité fait référence à différents critères comme le cours moyen de bourse pour les titres cotés, les capitaux propres corrigés pour les titres non cotés.

Les moins-values latentes font l’objet d’une dépréciation. Les plus values latentes ne sont pas enregistrées.

Les frais accessoires à l’achat et à la vente sont enregistrés en charges d’exploitation.

Les plus ou moins-values de cession et les dotations et reprises de dépréciations sont inscrites en poste «Gains ou pertes sur actifs immobilisés».

La Banque Populaire d’Alsace ne porte pas d’exposition directe au risque de subprime. A titre indirect, elle a résilié par anticipation au deuxième semestre un swap dont la rémunération était conditionnée par la performance d’un panier de fonds monétaires dynamiques. La moins value de 2,274 millions d’euros a été imputée sur le résultat de 2007. Ce même panier de fonds monétaires dynamiques sert d’index pour le calcul du coût d’une ligne de refinancement de 30 millions d’euros encore présente au bilan au 31 décembre. Le coût de ce crédit étant toutefois capé à Euribor 3 mois + 1,10 %, le risque est minime et parfaitement encadré. Enfin, la Banque Populaire d’Alsace détient une participation de 222,026 millions d’euros dans la Banque Fédérale des Banques Populaires, dont certaines filiales subissent la crise des subprimes.

La principale participation de la BFBP est Natixis détenu à 34,66% au même niveau que la CNCE.

Les titres Natixis ne font l’objet d’aucune dépréciation, la baisse du cours de bourse n’étant pas de nature à modifier la valorisation de cette entité détenue à long terme.

Suite à la transmission universelle de patrimoine de la SNC Champion intervenue en janvier 2007, un mali est enregistré en immobilisations incorporelles pour un montant de près de 66 millions d’euros. Ce mali a un sous-jacent constitué exclusivement de titres Natixis. Il n’est pas à déprécier puisque additionné à la valeur totale du portefeuille titres Natixis à la BFBP (principe de fongibilité des titres), le coût unitaire d’acquisition du titre Natixis reste supérieur à la valeur réelle du titre, valeur supérieure au cours de bourse au 31/12/2007.

Par ailleurs, la BFBP porte notamment le Groupe Foncia détenu à 93% spécialisé dans l’activité de gestion immobilière (transaction, administration de biens..), diverses entités en Europe de l’Est (VBI) et en Afrique sub-saharienne (BICEC) et le Groupe CIFG (activité de rehaussement de crédit essentiellement aux Etats -Unis) à 50% à parité avec la CNCE (Caisse Nationale des Caisses d’Epargne) racheté à Natixis fin décembre 2007 pour un euro. Les deux Groupes détiennent la totalité de CIFG.

De plus, le soutien financier des deux Groupes à CIFG est apporté à parité, sous la forme d’une augmentation de capital de 1,3 milliard USD.

3.3. Immobilisations corporelles et incorporelles. — Le CRC a émis un règlement (CRC 2002-10) applicable aux comptes individuels à partir du 01/01/2005 autant pour les immobilisations corporelles qu’incorporelles et le règlement 2004-06 sur la définition et l’évaluation des actifs s’applique également à compter du 1er janvier 2005.

Immobilisations corporelles d’exploitation. — Les encours bruts sont ventilés en composants. La décomposition en composants est fondée sur l’existence de durées d’utilisation différentes entre chacun des éléments distincts constituant un même bien.

Les durées d’utilité retenues par la banque sont les suivantes :

Composants

Durée d’utilité

Terrains

NA

Façades non destructibles

NA

Façades/couverture/étanchéité

30 ans

Fondations / ossatures

40 ans

Equipements techniques

15 ans

Aménagements intérieurs

10 ans

 

 

Les composants sont amortis selon le mode linéaire ou dégressif sur la base de leur valeur brute diminuée de la valeur résiduelle et sur leur durée d’utilisation. La valeur résiduelle est définie comme la valeur actuelle de l’actif à la fin de sa durée probable d’utilisation. La valeur résiduelle des composants autres que les terrains et les façades non destructibles est réputée nulle.

La restructuration du patrimoine immobilier de la Banque Populaire d’Alsace, entamée en 2006, s’est poursuivie avec la dissolution par confusion de patrimoine de la SCI Palestre. Cette restructuration de patrimoine s’est traduite dans les comptes de la banque par une augmentation des postes d’immobilisations et d’amortissements respectivement pour 18, 669 millions d’euros et 5, 429 millions d’euros.

Les biens mobiliers ne font pas l’objet de l’approche par composant ; ils sont amortis suivant le mode linéaire ou dégressif selon les durées d’utilisation présentées ci-dessous :

Biens

Durée d’utilité

Machines de bureau prêtées

3 ans

Matériel de bureau

5 ans

Matériel automobile

4 ans

Matériel comptable

5 ans

Matériel informatique

3 ans

Mobilier

10 ans

 

 

Immobilisations hors exploitation. — La méthode des composants est également appliquée aux immeubles hors exploitation.

Immobilisations incorporelles. — Les immobilisations incorporelles sont évaluées au coût historique.

Les droits au bail sont amortis de manière linéaire sur la durée de vie résiduelle du bail.

Les logiciels acquis sont respectivement amortis sur une durée de 3 ans.

3.4 Gains et pertes sur actifs immobilisés. — Les opérations de dissolutions par confusion de patrimoine ont conduit à constater parmi les plus et moins-values nettes de cession sur immobilisations corporelles un mali de dissolution pour la SCI Palestre de 0,044 million d’euros.

 

4. Bilan – passif :

4.1. Dettes représentées par un titre et dettes subordonnées. — Ces postes regroupent notamment les titres de créances négociables émis par la banque ainsi que les prêts sur titres subordonnés émis par la Banque Fédérale des Banques Populaires. Les primes d’émission sont étalées sur la durée de la vie de l’emprunt par le biais d’un compte de charges à répartir. Les intérêts courus à verser relatifs à ces dettes sont portés en compte de dettes rattachées en contrepartie du compte de résultat.

4.2. Provisions. — Les provisions comprennent les provisions pour litiges, les provisions sur engagements par signature, les provisions pour passifs sociaux, la provision pour médailles du travail et les provisions pour impôts différés au titre des décalages donnant lieu à comptabilisation.

Provisions pour impôts. — Seuls les décalages suivants donnent lieu à la comptabilisation d’une provision pour impôts :

— Quote-part de résultat des GIE fiscaux : les déficits actuels des GIE fiscaux doivent s’équilibrer avec les bénéfices futurs, l’économie d’impôt réalisée lors de la phase déficitaire n’étant que temporaire ;

— Majoration du bénéfice imposable, à compter du 1er janvier 2005 liée à la mesure fiscale de répartition sur cinq ans de l’approche par composant (art 237, septies I du CGI).

Provisions pour passifs sociaux. — Les passifs sociaux sont provisionnés de manière intégrale conformément à la recommandation 2003-R.01 du Conseil National de la Comptabilité.

Les provisions comptabilisées au bilan correspondent :

— à la valeur actuarielle des engagements de retraite et prestations assimilées relatifs au personnel en activité ;

— minorée de la valeur de marché des actifs venant en couverture des engagements ;

— minorée ou majorée des écarts actuariels résultant :

– des écarts d’expérience liés aux variables démographiques ;

– des évolutions des hypothèses actuarielles (taux d’actualisation, taux de sortie, taux de progression des salaires) ;

– des différences constatées entre le rendement réel et le rendement attendu des plans d’actifs en couverture.

Les principales hypothèses actuarielles retenues au 31 décembre 2007 sont les suivantes :

— pour le complément de pension bancaire CAR, le taux d’actualisation retenu est de 4,46% et le rendement attendu des actifs de 6,10% ; le taux d’inflation retenu est de 2% ;

— pour les indemnités de fin de carrière, le taux d’actualisation retenu est de 4,32% et le taux de rendement attendu de 3,51% ;

— pour les médailles du travail, le taux d’actualisation est de 4,17%.

La méthode du corridor est appliquée pour les engagements de retraite et assimilés.

La valorisation des indemnités de fin de carrière a été impactée successivement par l’arrêté ministériel du 18 juillet 2005, et par les lois de financement de la Sécurité Sociale de 2007 et de 2008.

Dans le cadre de l’arrêté ministériel du 18 juillet 2005, un accord de branche a été signé en 2005 permettant les départs avant 65 ans à l’initiative de l’employeur en exonération de charges sociales pour les départs intervenant avant le 31/12/09.

La loi de financement de la Sécurité Sociale pour 2007 prévoit qu’après le 01/01/2014 les départs volontaires avant 65 ans seront chargés, la mise à la retraite avant 65 ans étant interdite. L’effet financier induit par la loi a eu pour conséquence une augmentation de l’engagement au 31/12/06 non intégrée dans les comptes 2006 la loi ayant été adoptée en fin d’année. Cette revalorisation est qualifiée de changement de régime et son étalement calculé sur le montant de l’engagement au 31/12/2006 n’intervient qu’à partir de 2007.

La loi de financement de la Sécurité Sociale pour 2008 supprime le dispositif transitoire qui était prévu par la loi de 2007pour la période entre le 01/01/2010 et le 01/01/2014.

La mise à la retraite avant 65 ans avec accord du salarié n’est plus possible à compter du 01/01/2010, s’agissant de départs volontaires avant 65 ans ils seront chargés. Par ailleurs, une nouvelle contribution est mise en place sur les indemnités versées pour les départs avant ou après 65 ans (25% du montant pour celles versées du 11/10/07au 31/12/08 puis 50% au-delà).

Cette revalorisation est qualifiée de changement de régime et son étalement calculé sur le montant de l’engagement au 31/12/2007 n’intervient qu’à partir de 2008.

Ces changements de régime font l’objet d’un étalement dans la mesure où ils sont relatifs à des droits non acquis. L’étalement est réalisé de manière linéaire sur la durée résiduelle de vie active moyenne (durée d’acquisition des droits). Le taux moyen de charges patronales de l’établissement est de 50%.

Ces engagements sont partiellement couverts par un contrat souscrit auprès d’Assurances Banque Populaire Vie, lequel fait l’objet de paiements ponctuels de cotisations.

Provisions au titre de l’attribution d’actions gratuites de Natixis aux salariés (SAGA). — Les Assemblées Générales de Natixis du 17 novembre 2006 et du 24 mai 2007 ont fixé le cadre de l’attribution d’actions gratuites Natixis à ses salariés ainsi qu’aux salariés du Groupe Banque Populaire et du Groupe Caisse d’Epargne. Le schéma d’attribution gratuite d’actions (SAGA) s’appuie sur deux textes de loi récents qui permettent aux salariés de devenir actionnaires de leur entreprise sans effort financier et d’être ainsi associés plus étroitement à son développement.

Le 12 novembre 2007, le Directoire de Natixis a adopté les modalités de l’attribution dans le respect des conditions fixées par la loi et relatives aux périodes d’acquisition et de détention. Dans ce cadre, les salariés de la Banque Populaire ont reçu un droit à recevoir 60 actions au bout d’un délai de deux ans (période d’acquisition). Au terme de ce délai, les titres attribués au salarié devront être conservés par ce dernier deux ans avant de devenir disponibles (période de conservation).

L’acquisition des titres destinés à être attribués aux salariés de la Banque Populaire sera facturée par Natixis en novembre 2009 lors de l’attribution des titres. Au 31 décembre 2007, elle a fait l’objet d’un provisionnement intégral en charges de personnel pour un montant de 1,368 million d’euros sur la base du prix d’acquisition des titres par Natixis et tenant compte d’un taux de turn over.

Provisions épargne-logement. — En application de l’avis 2006-02 du CNC, les risques relatifs aux comptes et plans épargne logement ont fait l’objet à compter du 1er janvier 2007 d’une évaluation ainsi que d’un provisionnement. Les risques couverts sont de deux natures :

— le risque de consentir des crédits futurs à un taux réglementé inférieur aux conditions de marché ;

— le risque de rémunérer l’épargne collectée à des conditions désavantageuses par rapport aux conditions de marché futures.

Ces deux risques sont évalués de manière prospective, jusqu’à l’extinction des encours d’épargne portés au bilan, d’où la nécessité de modéliser l’évolution des encours actuels (collecte et conversion de crédit) sur la base d’hypothèses de taux futurs et de comportement de la clientèle.

Le modèle retenu est celui qui s’applique au niveau du Groupe Banque Populaire pour l’établissement des comptes consolidés. Il procède d’une démarche en trois étapes :

1ère étape : Génération de 10 000 chemins de taux par simulation de Monte Carlo. Le processus utilisé est un processus d’Ornstein-Uhlenbeck avec retour à la moyenne. Cette méthode intègre une matrice de corrélation entre les différents index fondée sur un historique de 10 ans glissants ; le niveau cible du retour à la moyenne pour chacun des index étant déterminé à partir des prévisions à long terme des économistes du Groupe, également appliquées dans la gestion de bilan.

2e étape : Modélisation des écoulements des encours sur chaque chemin de taux simulés à partir d’un profil attendu représentant la tendance moyenne historique des encours de chaque génération en intégrant une sensibilité du comportement de la clientèle, tant en décollecte qu’en conversion en crédit, en fonction de l’écart entre les taux réglementés et les taux du marché (chemins de taux simulés),

3e étape : Le calcul de la provision finale résulte de la moyenne des différences constatées sur chacun des chemins entre les flux établis sur la base des taux réglementés (épargne hors prime d’état ou crédit) et ceux calculés à partir des taux de marché futurs déterminés par le modèle sur chaque année d’écoulement pour des produits équivalents ; ces différences sont actualisées avec la courbe zéro-coupon moyenne des douze derniers mois déduite des taux swaps. Les taux de référence (taux de marché) sont déterminés pour la phase épargne, en utilisant comme produit équivalent les comptes à terme progressifs Fidélis, diffusés dans le réseau Banque Populaire et pour la phase crédit future, en appliquant le principe de tarification du Groupe pour des prêts habitats ayant la même duration que les prêts PEL (TxSwap + spread de liquidité).

Seules les moins values nettes par génération de taux sont provisionnées, les plus-values nettes n’étant pas retenues. Enfin, chacune des 10 000 provisions est calculée déduction faite des flux relatifs à l’encours considéré comme insensible à l’évolution des taux. Par prudence, ce profil sans risque est plafonné au niveau constaté lors de la dixième année de vie de chaque génération, puis est écoulé linéairement sur les vingt années suivantes.

Les risques sur Comptes Épargne Logement (CEL) sont obtenus selon une méthode analogue, à l’aide d’hypothèses de transformation distinctes. Toutefois, seul le risque de transformation en crédit est provisionné, la rémunération de la phase épargne étant révisable et indexée sur les taux de marché. La valeur future des taux de crédits CEL est déterminée par le modèle à partir de la formule réglementaire.

Enfin, la provision totale intègre la différence constatée, sur les stocks de prêts PEL et CEL en vie à la date de calcul, entre les flux futurs actualisés d’une part au taux de marché de l’année de mise en place de ces crédits et d’autre part au taux réglementé consenti au client. Cette différence est reprise ensuite actuariellement sur la durée de vie des prêts concernés.

Au total, la Banque Populaire d’Alsace a constitué 9,834 millions d’euros de provisions au 1er janvier 2007 au titre de l’épargne-logement, par prélèvement sur le report à nouveau disponible.

Les variations de ce niveau de provision s’enregistrent depuis par le compte de résultat.

Sur les bases d’un calcul relevant 586,827 millions d’euros de dépôts et 12,121 millions d’euros de crédits, encours constatés à fin novembre 2007, la provision s’établit à 5,611 millions d’euros au 31/12/2007.

4.3. Fonds pour risques bancaires généraux et provisions réglementées. — Le FRBG enregistre les montants que la Banque Populaire d’Alsace décide d’affecter à la couverture de risques à caractère général. Il comprend également les montants dotés au Fonds Régional de Solidarité ainsi que les provisions pour investissements (conformément aux principes énoncés Note 1 paragraphe 3). Les provisions réglementées sont dotées pour la seule application de dispositions fiscales.

4.4. Capitaux propres. — Les CCI émis par la Banque Populaire en application des articles 19 sexdecies à 19 duovicies de la loi n° 47.1775 du 10 septembre 1947 portant statut de la coopération sont exclusivement souscrits et libérés par Natixis détenue à parité par le Groupe Banque Populaire et par le Groupe Caisse d’Epargne.

Les titulaires de CCI disposent d’un droit sur l’actif net dans la proportion du capital qu’ils représentent. Selon les termes du protocole signé le 6 juin 2006 entre les deux Groupes, les CCI détenus par Natixis représentent 20% du capital social de la banque. Lors des nouvelles augmentations de capital par émission de parts sociales, cette proportion sera maintenue par l’émission au nominal dans le même temps de nouveaux CCI souscrits par Natixis.

Les CCI sont des valeurs mobilières représentatives d’une partie du capital de la banque, émises pour la durée de la banque et dépourvues de droit de vote. Les CCI ne peuvent représenter plus de la moitié du capital social atteint à la clôture de l’exercice précédent. Ils sont librement négociables, toutefois la cession des CCI devra être agréée préalablement par le Conseil d’administration de la Banque Populaire.

La rémunération des CCI doit être au moins égale à celle versée aux parts sociales. Elle est décidée par l’Assemblée Générale en fonction des résultats de l’exercice. Son paiement, pour tout ou partie, peut être fait en numéraire ou en CCI.

 

5. Hors bilan. — Les risques encourus sur ces opérations font l’objet d’un système permanent de mesure de résultats et de positions, de surveillance et de contrôle permanent avec des limites déterminées par la Direction Générale.

— Instruments fermes de taux : Les contrats sont enregistrés en hors-bilan pour leur valeur nominale. En application des règlements 90-15 et 92-04 du CRBF, les contrats d’échange de taux et assimilés (accords de taux futurs, garantie de taux plancher et plafond) sont classés selon le critère de l’intention initiale dans les catégories suivantes :

– micro-couverture (couverture affectée) ;

– macro-couverture (gestion globale de bilan).

Ces deux catégories sont assimilées, au niveau du compte de résultat, à des opérations de prêts ou d’emprunts et les montants perçus ou payés sont incorporés prorata temporis dans le compte de résultat.

Les charges et produits d’instruments utilisés à titre de couverture d’un élément ou d’un ensemble d’éléments homogènes sont enregistrés en résultat de manière symétrique à la prise en compte des produits et charges sur les éléments couverts. Les éléments de résultat de l’instrument de couverture sont comptabilisés dans le même poste que les produits et charges sur les éléments couverts en "Intérêts et produits ou charges assimilés". Les charges et produits relatifs aux instruments financiers à terme ayant pour objet de couvrir et de gérer un risque global de taux sont inscrits prorata temporis en compte de résultat au poste "Intérêts et produits ou charges assimilées".

Les contrats en position ouverte isolée font l’objet d’une provision en cas de moins-values latentes. Les plus values latentes ne sont pas enregistrées. Les soultes constatées lors de la résiliation ou de l’assignation de contrats d’échange de taux sont rapportées immédiatement en compte de résultat.

— Instruments conditionnels : Le montant notionnel de l’instrument sous-jacent sur lequel porte l’option ou le contrat à terme est enregistré en distinguant les contrats de couverture des contrats négociés dans le cadre d’opérations de marché.

Pour les opérations sur options de taux, de change ou sur actions, les primes payées ou encaissées sont enregistrées en compte d’attente. A la clôture de l’exercice, ces options font l’objet d’une valorisation portée en compte de résultat dans le cas de produits cotés sur un marché organisé ou assimilé. Pour les marchés de gré à gré, seules les décotes font l’objet d’une provision et les plus- values latentes ne sont pas enregistrées. Lors de la revente, du rachat, de l’exercice ou à l’expiration, les primes sont enregistrées immédiatement en compte de résultat.

Pour les opérations de couverture, les produits et charges sont rapportés de manière symétrique à ceux afférents à l’élément couvert. Les instruments conditionnels vendeurs ne sont pas éligibles au classement en macro-couverture.

— Instruments de change : Les opérations de change au comptant non dénouées sont valorisées au cours de clôture de l’exercice. Les reports et déports sur les contrats de change à terme de couverture sont étalés prorata temporis en compte de résultat. Les autres contrats de change et les instruments financiers à terme en devises sont évalués au prix du marché. Les swaps cambistes s’enregistrent comme des opérations couplées d’achats et de ventes à terme de devises. Les swaps financiers de devises sont assujettis aux dispositions du règlement 90-15 modifié du CRBF.

 

6. Hors bilan – Garanties financières assorties d’un droit de réutilisation en l’absence de défaillance du propriétaire. — Au 31 décembre 2007, la Banque Populaire n’a conclu aucun contrat de garantie financière assortie d’un droit de réutilisation en application de l’ordonnance 2005-171 du 24 février 2005 et de l’avis du CNC 2006-10.

 

7. Engagements de la Banque Populaire ne faisant pas l’objet d’une inscription en hors bilan. — Au titre des mobilisations auprès de la Caisse de Refinancement de l’Habitat (CRH), la Banque Populaire a nanti un portefeuille de créances résultant de prêts acquéreurs au logement garantis, soit par une hypothèque de premier rang, soit par une sûreté immobilière conférant une garantie équivalente.

Au 31 décembre 2007, le montant du portefeuille de créances nanties au profit de la CRH s’élève à 14,214 millions d’euros.

 

8. Compte de résultat :

8.1 Intérêts et assimilés, commissions. — Les intérêts et les commissions assimilables par nature à des intérêts sont enregistrés en compte de résultat prorata temporis. Les autres commissions non assimilées à des intérêts sont enregistrées selon la nature de la prestation :

— commissions rémunérant une prestation instantanée : enregistrement lors de l’achèvement des prestations ;

— commissions rémunérant une prestation continue ou discontinue avec plusieurs échéances successives échelonnées : enregistrement au fur et à mesure de l’exécution de la prestation.

8.2. Revenus des titres. — Les dividendes sont comptabilisés dès que leur paiement a fait l’objet d’une résolution d’Assemblée Générale. Ils sont enregistrés en «Revenus des titres à revenu variable». Les revenus d’obligations ou des titres de créances négociables sont comptabilisés pour la partie courue dans l’exercice.

8.3. Charges générales d’exploitation – frais de personnel. — Les frais de personnel comprennent non seulement les salaires et traitements mais aussi les avantages au personnel tels que les charges de retraite (partie relative aux régimes à cotisations définies). La charge annuelle relative aux régimes à cotisations définies comprend :

— les droits supplémentaires acquis par l’ensemble des salariés ;

— le coût financier (effet d’actualisation) ;

— le rendement brut des actifs de couverture ;

— l’amortissement des écarts actuariels (application de la méthode dite du corridor) et des coûts des services passés.

Le volume d’heures acquises et non utilisées par les salariés de la Banque Populaire pour le droit individuel de formation est de 74 824 heures au 31 décembre.

8.4. Résultat exceptionnel. — Les produits et charges exceptionnels sont déterminés en fonction du caractère significatif de leur montant, de leur degré d’anormalité par rapport à l’activité courante et de la faible probabilité de récurrence des événements concernés. On peut notamment citer une provision pour TVA d’un montant de O,355 millions d’euros suite au choix de désoption du Groupe.

8.5. Impôts sur les bénéfices. — La charge d’impôt figurant au compte de résultat correspond à l’impôt sur les sociétés exigible au titre de l’exercice au taux de 33,333%, et tient compte des déductions et réintégrations conformément à la législation fiscale.

 

9. Consolidation. — Les comptes de la Banque Populaire d’Alsace sont intégrés dans les comptes consolidés du Groupe Banque Populaire établis en application des règles définies par l’organe central dans le respect du règlement 99-07 du Comité de la Réglementation Bancaire et Financière. Cette consolidation a été établie selon les normes IAS – IFRS.

Une deuxième consolidation a été réalisée en normes françaises, agrégeant la Banque Populaire d’Alsace et les structures de portage.

 

10. Rapport de gestion. — Le rapport de gestion est tenu à la disposition du public au siège social sur simple demande.

 

11. Informations complémentaires. — Elles figurent dans les tableaux de la page 31 à 46 et concernent le bilan publiable, le hors bilan publiable, le compte de résultat et les résultats au cours des cinq derniers exercices. La version complète des informations complémentaires à l’annexe est tenue à la disposition du public au siège social sur simple demande.

D’une façon générale, les comptes sociaux et leur annexe sont consultables sur le site www.alsace.banquepopulaire.fr

 

Certifié conforme.

 

Strasbourg, le 28 février 2008.

Les commissaires aux comptes :

 

Le Directeur Général

Einhorn-Mazars & Guerard :

Dominique DIDON ;

J.B. DE TURCKHEIM ;

A. VEAUTE ;

J.M. KRIEGER.

 

 

— Ventilation par durée restant à courir :

(En milliers d’euros)

< 3 mois

3 mois <D< 1 an

1 an <D< 5 ans

> 5 ans

non ventilés

Total à terme

Actif

 

 

 

 

 

 

Créances sur établissements de crédit

572 736

21 573

3 611

1 026

4 677

603 623

Créances sur la clientèle

716 571

457 868

1 545 195

2 142 064

38 166

4 899 864

Obligations et autres titres à revenu fixe

0

6 311

117 133

53 413

2 225

179 082

    Total

1 289 307

485 752

1 665 939

2 196 503

45 068

5 682 569

 

 

— Créances saines interbancaires :

(En milliers d’euros)

2007

2006

A vue

A terme

Total

A vue

A terme

Total

Comptes et prêts

295 768

303 153

598 921

249 912

155 748

404 660

Valeurs reçues en pension livrée

0

0

0

0

0

0

Titres reçus en pension livrée

0

0

0

0

0

0

Valeurs non imputées

24

0

24

700

0

700

Créances rattachées

1

4 677

4 678

1

3 576

3 577

    Total

295 793

307 830

603 623

249 613

159 324

408 937

 

 

— Opérations avec la clientèle – Actif :

(En milliers d’euros)

2007

2006

Comptes ordinaires débiteurs

432 280

373 807

Créances commerciales

92 036

99 689

Autres concours à la clientèle

4 227 821

3 778 371

Créances rattachées et valeurs non imputées

38 166

33 509

Créances douteuses nettes

109 561

106 326

    Total

4 899 864

4 391 702

 

 

— Ventilation des encours par agents économiques :

(En milliers d’euros)

Etablisse-ments de crédit

Sociétés non financières

Entrepreneurs individuels

Particuliers

Administrations privées

Adm. Publiques et Sécurité Sociale

Autres

Total

Actif

 

 

 

 

 

 

 

 

Créances sur établissements de crédit

603 623

 

 

 

 

 

 

603 623

Opérations avec la clientèle

 

 

 

 

 

 

 

 

- Encours sains

 

2 264 793

344 096

2 061 690

94 076

0

25 648

4 790 303

- Créances douteuses

 

144 151

29 020

63 988

0

0

399

237 558

- Dépréciations créances douteuses

 

-79 440

-16 031

-32 362

0

0

-164

-127 997

Opérations sur titres

 

 

 

 

 

 

 

 

- Créances sur titres à revenu fixe

119 832

0

0

0

0

0

59 250

179 082

- Créances douteuses sur titres

0

0

0

0

0

0

 

0

- Dépréciations créances douteuses sur titres

0

0

0

0

0

0

 

0

    Total

723 455

2 329 504

357 085

2 093 316

94 076

0

85 133

5 682 569

 

 

— Ventilation des concours sains, douteux, compromis et des dépréciations a la clientèle par zones géographiques :

(En milliers d’euros)

France

Europe Occidentale (hors France)

Afrique du Nord et Moyen Orient

Asie et Océanie

Amérique Latine et Caraïbes

Europe Centrale et Orientale

Afrique sub-saharienne

Amérique du Nord

Total

Créances saines sur la clientèle

4 729 292

53 653

3 432

458

249

911

315

1 993

4 790 303

Créances douteuses sur la clientèle

235 032

1 755

744

13

0

11

1

2

237 558

Dépréciations créances douteuses

-126 694

-1 097

-182

-13

0

-10

0

-1

-127 997

Sur la clientèle

 

 

 

 

 

 

 

 

 

    Total

4 837 630

54 311

3 994

458

249

912

316

1 994

4 899 864

 

 

— Ventilation des concours sains, douteux, compromis et des dépréciations a la clientèle par secteurs d'activité :

(En milliers d’euros)

Agriculture

Industrie

Construction

Commerce et artisanat

Hôtel - restaurants

Transports

Créances saines sur la clientèle

87 625

151 450

1 452 080

252 302

113 156

34 422

Créances douteuses non compromises

5 697

3 361

38 053

21 833

6 882

920

Créances douteuses compromises

2 040

4 015

15 569

13 071

4 958

1 048

Dépréciations /créances douteuses

-2 791

-1 585

-9 370

-6 924

-1 379

-646

Non compromises

 

 

 

 

 

 

Dépréciations /créances douteuses

-1 271

-3 442

-9 324

-10 501

-3 916

-956

Compromises

 

 

 

 

 

 

    Total

91 300

153 799

1 487 008

269 781

119 701

34 788

 

(En milliers d’euros)

Santé et action sociale

Services collectifs, sociaux et personnels

Holdings et diversifiés

Autres catégories

Non ventilé

Total

Créances saines sur la clientèle

121 285

290 708

157 602

2 099 309

30 364

4 790 303

Créances douteuses non compromises

1 616

9 459

3 226

34 630

113

125 790

Créances douteuses compromises

179

5 595

6 849

57 825

619

111 768

Dépréciations /créances douteuses

-582

-4 631

-1 355

-11 331

-14

-40 608

Non compromises

 

 

 

 

 

 

Dépréciations /créances douteuses

-96

-4 641

-3 897

-48 925

-420

-87 389

Compromises

 

 

 

 

 

 

    Total

122 402

296 490

162 425

2 131 508

30 662

4 899 864

 

 

— Détail des autres concours à la clientèle :

(En milliers d’euros)

2007

2006

Crédits à l'exportation

386

650

Crédits de trésorerie et de consommation

295 604

288 334

Crédits à l'équipement

1 469 980

1 294 980

Crédits à l'habitat

2 461 851

2 166 313

Autres crédits à la clientèle

0

28 094

    Total

4 227 821

3 778 371

 

 

— Portefeuille titres :

(En milliers d’euros)

2007

2006

Transaction

Placement

Investissement

TAP

Total

Transaction

Placement

Investissement

TAP

Total

Obligations et assimilés

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Valeurs brutes

0

33 172

146 046

 

179 218

0

48 791

166 514

 

215 305

Dépréciations

0

-136

0

 

-136

0

-573

0

 

-573

 

0

33 036

146 046

 

179 082

0

48 218

166 514

 

214 732

Actions et assimilés

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Montants bruts

0

5 403

 

0

5 403

0

5 745

 

0

5 745

Dépréciations

0

-583

 

0

-583

0

-474

 

0

-474

 

0

4 820

 

0

4 820

0

5 271

 

0

5 271

    Total

0

37 856

146 046

0

183 902

0

53 489

166 514

0

220 003

 

 

— Obligations et autres titres à revenu fixe :

(En milliers d’euros)

2007

2006

Transaction

Placement

Investissement

Total

Transaction

Placement

Investissement

Total

Valeurs brutes :

 

 

 

 

 

 

 

 

Titres cotés

 

 

 

 

 

 

 

 

- Emis par des organismes publics

0

0

0

0

0

0

0

0

- Autres émetteurs

0

8 486

30 045

38 531

0

13 796

34 618

48 414

Titres non cotés

 

 

 

 

 

 

 

 

- Emis par des organismes publics

0

0

0

0

0

0

0

0

- Autres émetteurs

0

24 336

114 126

138 462

0

34 392

129 839

164 231

Créances douteuses

0

0

0

0

0

331

0

331

Créances rattachées

0

350

1 875

2 225

0

271

2 057

2 328

    Total valeurs brutes

0

33 172

146 046

179 218

0

48 791

166 514

215 305

Dont titres subordonnés

0

12 269

0

12 269

0

36 664

0

36 664

Dépréciations :

 

 

 

 

 

 

 

 

Dépréciations sur créances douteuses

0

0

0

0

0

-331

0

-331

Dépréciations

0

-136

0

-136

0

-242

0

-242

    Total dépréciations

0

-136

0

-136

0

-573

0

-573

    Total net

0

33 036

146 046

179 082

0

48 218

166 514

214 732

 

 

— Actions et autres titres à revenu variable :

(En milliers d’euros)

2007

2006

Transaction

Placement

TAP

Total

Transaction

Placement

TAP

Total

Valeurs brutes :

 

 

 

 

 

 

 

 

Titres cotés

 

 

 

 

 

 

 

 

- OPCVM de capitalisation

0

0

 

0

0

0

 

0

- Autres OPCVM

0

0

 

0

0

0

 

0

- Autres titres

0

705

0

705

0

705

0

705

Titres non cotés

 

 

 

 

 

 

 

 

- OPCVM de capitalisation

0

0

 

0

0

0

 

0

- Autres OPCVM

0

0

 

0

0

0

 

0

- Autres titres

0

4 698

0

4 698

0

5 040

0

5 040

Créances rattachées

 

0

 

0

 

0

 

0

    Total valeurs brutes

0

5 403

0

5 403

0

5 745

0

5 745

Dépréciations

0

0

0

0

0

0

0

0

Sur titres cotés

 

-490

0

-490

 

-404

0

-404

Sur titres non cotés

 

-93

0

-93

 

-70

0

-70

    Total dépréciations

0

-583

0

-583

0

-474

0

-474

    Total

0

4 820

0

4 820

0

5 271

0

5 271

 

 

— Evolution des titres d'investissement

(En milliers d’euros)

2006

Achats

Cessions

Rembourse-

ments

Décote / surcote

Transferts

Reclassement

global

Autres

variations

2007

Obligations et autres titres à revenu fixe :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Valeurs brutes

166 514

0

0

-20 278

0

0

0

-190

146 046

 

 

— Relève des parts dans les entreprises liées, des titres de participation et des titres de l'activité de portefeuille :

Noms et sièges (En milliers d’euros)

Valeur brute comptable

Dépréciations

Fin d'exercice

Valeur nette comptable

% Capital détenu

Début d'exercice

Fin d'exercice

Début d'exercice

Dotations

Reprises

Début d'exercice

Fin d'exercice

Parts dans les entreprises liées

 

 

 

 

 

 

 

 

 

CIE européenne de courtage

99,60

1 586

1 586

1 265

 

 

1 265

321

321

5/7 rue du 22 novembre 67000 STRASBOURG

 

 

 

 

 

 

 

 

 

SIPMEA

80,54

2 365

6 842

 

 

 

 

2 365

6 842

8, rue des Pins 68200 MULHOUSE

 

 

 

 

 

 

 

 

 

S.P.G.R.E.S.

100,00

458

3 728

 

 

 

 

458

3 728

5/7 rue du 22 novembre 67000 STRASBOURG

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Ste Financière du Rhin

100,00

7 050

7 049

 

 

 

 

7 050

7 049

9, av.Konrad Adenauer 68390 SAUSHEIM

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Rhapsodie

99,80

761

 

 

 

 

 

761

 

9, av.Konrad Adenauer 68390 SAUSHEIM

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Divers

 

292

290

5

 

4

1

287

289

    Sous-total parts dans les entreprises liées

 

12 512

19 495

1 270

 

4

1 266

11 242

18 229

Titres de participation

 

 

 

 

 

 

 

 

 

B.F.B.P.

 

177 373

222 026

 

 

 

 

177 373

222 026

Groupe BP

 

10 443

10 240

179

26

149

56

10 264

10 184

Hors groupe BP

 

4 231

6 302

218

1

1

218

4 013

6 084

    Sous-total participations

 

192 047

238 568

397

27

150

274

191 650

238 294

    Total général

 

204 559

258 063

1 667

27

154

1 540

202 892

256 523

 

 

— Crédit bail - évolution des immobilisations brutes :

Mouvements sur les opérations

de crédit bail - L.O.A - Location simple (En milliers d'euros)

Valeur brute

comptable

début d'exercice

Acquisitions

Transferts

I.T.N.L. ou

changement

de catégorie

Cessions

(ou M.E.L.

immo. en cours

n - 1)

Valeur brute

comptable

fin d'exercice

Crédit bail

261 605

84 856

-3 386

65 237

277 838

Location avec option d'achat

3 086

1 314

 

904

3 496

Immobilisations temporairement non louées

1 545

 

3 977

3 167

2 355

Immobilisations en cours

197

7 394

 

7 247

344

Créances douteuses

5 916

56

 

 

5 972

    Crédit bail et location avec option d'achat

272 349

93 620

591

76 555

290 005

Location simple

111 396

46 064

-591

24 421

132 448

Immobilisations en cours

0

6 317

 

5 545

772

Créances douteuses

570

 

 

55

515

    Location simple

111 966

52 381

-591

30 021

133 735

    Total

384 315

146 001

0

106 576

423 740

 

 

— Crédit bail – évolution des amortissements et dépréciations comptables :

Mouvements sur les opérations

De Crédit bail - L.O.A. - Location simple

(En milliers d'euros)

Amortissements

et dépréciations

début

d'exercice

Amortissements & dépréciations

Dotations

Transferts ITNL ou changement

de catégorie

Amortissements

sur cessions

ou dépréciations

Amortissements

et dépréciations

fin d'exercice

Crédit bail

131 027

62 595

-1 576

55 974

136 072

Location avec option d'achat

1 127

654

0

519

1 262

Immobilisations temporairement non louées

1 472

679

1 926

2 226

1 851

Immobilisations en cours

0

0

0

0

0

Créances douteuses

4 962

1 276

 

1 163

5 075

    Crédit bail et location avec option d'achat

138 588

65 204

350

59 882

144 260

Location simple

53 988

28 141

-350

21 675

60 104

Créances douteuses

471

158

 

204

425

    Location simple

54 459

28 299

-350

21 879

60 529

    Total

193 047

93 503

0

81 761

204 789

 

 

— Crédit bail – mouvements sur les créances douteuses :

Mouvements sur les créances douteuses

(En milliers d'euros)  

Clients douteux

début d'exercice  

Clients douteux

fin d'exercice

Dépréciations

Début

d'exercice

Dotations

Reprises

Fin

d'exercice

Dépréciations sur loyers impayés échus

 

 

298

155

136

317

Dépréciations sur indemnités de résiliation

 

 

4 664

1 121

1 027

4 758

    Crédit bail et location avec option d'achat

5 916

5 972

4 962

1 276

1 163

5 075

Dépréciations sur loyers impayés échus

 

 

20

18

15

23

Dépréciations sur indemnités de résiliation

 

 

451

140

189

402

    Location simple

570

515

471

158

204

425

    Total

6 486

6 487

5 433

1 434

1 367

5 500

 

 

— Crédit bail – évolution des immobilisations nettes :

Mouvements sur les opérations

De Crédit bail - L.O.A. - Location simple (En milliers d'euros)

Valeur brute

comptable

début d'exercice

Valeur brute

comptable

fin d'exercice

Amortissements

et dépréciations

début

d'exercice

Amortissements

et dépréciations

fin

d'exercice

Immobilisations

nettes

31/12/2006

Immobilisations

nettes

31/12/2007

Crédit bail

261 605

277 838

131 027

136 072

130 578

141 766

Location avec option d'achat

3 086

3 496

1 127

1 262

1 959

2 234

Immobilisations temporairement non louées

1 545

2 355

1 472

1 851

73

504

Immobilisations en cours

197

344

0

0

197

344

Créances douteuses

5 916

5 972

4 962

5 075

954

897

    Crédit bail et location avec option d'achat

272 349

290 005

138 588

144 260

133 761

145 745

Location simple

111 397

132 448

53 988

60 104

57 409

72 344

Immobilisations en cours

0

772

0

0

0

772

Créances douteuses

570

515

471

425

99

90

    Location simple

111 967

133 735

54 459

60 529

57 508

73 206

    Total

384 316

423 740

193 047

204 789

191 269

218 951

 

 

— Immobilisations corporelles et incorporelles :

(En milliers d’euros)

2007

2006

Valeurs

brutes

Amortissements

Dépréciations

Valeurs

nettes

Valeurs

brutes

Amortissements

Dépréciations

Valeurs

nettes

Immobilisations d'exploitation :

 

 

 

 

 

 

 

 

Immobilisations incorporelles

1 659

-924

0

735

2 532

-1 783

0

749

Immobilisations corporelles

103 561

-48 451

0

55 110

86 132

-45 856

0

40 276

    Total

105 220

-49 375

0

55 845

88 664

-47 639

0

41 025

Immobilisations hors exploitation :

787

-326

0

461

774

-278

0

496

    Total

106 007

-49 701

0

56 306

89 438

-47 917

0

41 521

 

 

— Evolution des immobilisations d'exploitation et hors exploitation :

(En milliers d’euros)

2006

Augmentations

Diminutions

Autres

2007

Valeurs brutes :

 

 

 

 

 

Immobilisations incorporelles d'exploitation :

 

 

 

 

 

Droits au bail et fonds commerciaux

748

30

0

0

778

Logiciels

1 533

83

-986

0

630

Autres

251

0

0

0

251

 

2 532

113

-986

0

1 659

Immobilisations corporelles d'exploitation :

 

 

 

 

 

Terrains

2 517

117

-5

0

2 629

Constructions

64 481

5 976

-5 460

18 669

83 666

Parts de SCI

867

0

0

-847

20

Autres

18 267

1 455

-3 408

932

17 246

 

86 132

7 548

-8 873

18 754

103 561

Immobilisations hors exploitation :

774

13

0

0

787

Amortissements et dépréciations :

 

 

 

 

 

Immobilisations incorporelles d'exploitation :

 

 

 

 

 

Droits au bail et fonds commerciaux

-293

-77

0

0

-370

Logiciels

-1 490

-50

986

0

-554

Autres

0

0

0

0

0

 

-1 783

-127

986

0

-924

Immobilisations corporelles d'exploitation :

 

 

 

 

 

Terrains

0

0

0

0

0

Constructions

-33 102

-3 633

5 299

-5 429

-36 865

Autres

-12 754

-2 121

3 289

0

-11 586

 

-45 856

-5 754

8 588

-5 429

-48 451

Immobilisations hors exploitation :

-278

-48

0

0

-326

Valeurs nettes :

 

 

 

 

 

Immobilisations nettes incorporelles d'exploitation :

 

 

 

 

 

Droits au bail et fonds commerciaux

455

-47

0

0

408

Logiciels

43

33

0

0

76

Autres

251

0

0

0

251

 

749

-14

0

0

735

Immobilisations nettes corporelles d'exploitation :

 

 

 

 

 

Terrains

2 517

117

-5

0

2 629

Constructions

31 379

2 343

-161

13 240

46 801

Parts de SCI

867

0

0

-847

20

Autres

5 513

-666

-119

932

5 660

 

40 276

1 794

-285

13 325

55 110

Immobilisations nettes hors exploitation :

496

-35

0

0

461

 

 

— Immobilisations corporelles d'exploitation – ventilation des constructions :

(En milliers d’euros)

2007

2006

Valeurs

brutes

Amortissements et dépréciations

Valeurs

nettes

Valeurs

brutes

Amortissements et dépréciations

Valeurs

nettes

Constructions :

 

 

 

 

 

 

Façades non destructibles

320

0

320

324

0

324

Façades / couverture / étanchéité

8 436

-5 379

3 057

6 399

-4 456

1 943

Fondations / ossatures

23 739

-8 112

15 627

16 523

-7 068

9 455

Ravalement

0

0

0

0

0

0

Equipements techniques

30 024

-10 643

19 381

19 825

-7 153

12 672

Aménagements intérieurs

21 146

-12 730

8 416

21 410

-14 425

6 985

    Total des constructions

83 665

-36 864

46 801

64 481

-33 102

31 379

 

 

— Couverture des encours douteux :

(En milliers d’euros)

2007

2006

Valeurs

brutes

Dépréciations

Valeurs

nettes

Taux de

couverture

Valeurs

brutes

Dépréciations

Valeurs

nettes

Taux de

couverture

Opérations interbancaires :

0

0

0

 

0

0

0

 

Opérations avec la clientèle et crédit-bail :

244 045

-133 497

110 548

55%

247 920

-140 541

107 379

57%

- Douteux

125 790

-40 608

85 182

32%

130 070

-46 211

83 859

36%

- Douteux compromis

118 255

-92 889

25 366

79%

117 850

-94 330

23 520

80%

Portefeuille titres et débiteurs divers :

0

0

0

 

331

-331

0

100%

- Douteux

0

0

0

 

0

0

0

 

- Douteux compromis

0

0

0

 

331

-331

0

100%

    Total des encours douteux

244 045

-133 497

110 548

55%

248 251

-140 872

107 379

57%

- Douteux

125 790

-40 608

85 182

32%

130 070

-46 211

83 859

36%

- Douteux compromis

118 255

-92 889

25 366

79%

118 181

-94 661

23 520

80%

 

 

— Autres actifs et emplois divers :

(En milliers d’euros)

2007

2006

Instruments conditionnels achetés

854

1 164

Règlement d'opérations sur titres

0

19

Débiteurs divers

33 045

28 027

Créances rattachées

331

287

    Total

34 230

29 497

 

 

— Comptes de régularisation – Actif :

(En milliers d’euros)

2007

2006

Comptes d'encaissement

589

215

Comptes d'ajustement

1 473

1 152

Charges constatées d'avance

1 048

639

Produits à recevoir

15 608

17 426

Autres comptes de régularisation

20 911

43 739

    Total

39 629

63 171

 

 

— Ventilation par durée restant à courir :

(En milliers d’euros)

< 3 mois

3 mois <D< 1 an

1 an <D< 5 ans

> 5 ans

non ventilés

Total à terme

Passif

 

 

 

 

 

 

Dettes sur établissements de crédit

302 281

147 255

443 311

820 564

17 489

1 730 900

Dettes sur la clientèle

2 477 724

159 207

551 344

113 035

60 309

3 361 619

Dettes représentées par un titre

250 720

48 954

59 988

30 000

2 825

392 487

    Total

3 030 725

355 416

1 054 643

963 599

80 623

5 485 006

 

 

— Détail des ressources interbancaires :

(En milliers d’euros)

2007

2006

A vue

A terme

Total

A vue

A terme

Total

Comptes ordinaires créditeurs

29 515

 

29 515

12 739

0

12 739

Comptes et emprunts

0

1 664 129

1 664 129

0

1 485 071

1 485 071

Valeurs données en pension livrée

0

9 880

9 880

0

9 829

9 829

Autres sommes dues

9 887

0

9 887

14 501

0

14 501

Dettes rattachées

4 426

13 063

17 489

75

14 732

14 807

    Total

43 828

1 687 072

1 730 900

27 315

1 509 632

1 536 947

 

 

— Opérations avec la clientèle – Passif :

(En milliers d’euros)

2007

2006

Comptes et emprunts

3 291 354

3 058 474

- A vue

1 880 475

1 850 498

- A terme

1 410 879

1 207 976

Dépôts de garantie

5 745

5 238

Autres sommes dues

4 211

5 857

Dettes rattachées

60 309

55 646

    Total

3 361 619

3 125 215

 

 

— Dettes représentées par un titre :

(En milliers d’euros)

2007

2006

Bons de caisse et bons d'épargne

1 002

1 667

Titres du marché interbancaire

0

0

Titres de créances négociables

388 660

146 895

Dont : - souscrits par des établissements de crédit

87 749

67 749

Dont : - souscrits par la clientèle financière

7 622

9 123

Dont : - souscrits par la clientèle

293 289

70 023

Obligations émises

0

0

Autres dettes représentées par un titre

0

0

Dettes rattachées

2 825

1 020

    Total

392 487

149 582

 

 

— Détail des comptes de la clientèle – Passif :

(En milliers d’euros)

2007

2006

A vue

A terme

Total

A vue

A terme

Total

Comptes d'épargne à régime spécial

798 609

764 994

1 563 603

810 491

791 850

1 602 341

Comptes et emprunts

1 081 866

645 885

1 727 751

1 040 007

416 126

1 456 133

Emprunts auprès de la clientèle financière

0

0

0

0

0

0

Valeurs données en pension livrée

0

0

0

0

0

0

 

 

 

 

 

 

0

    Total

1 880 475

1 410 879

3 291 354

1 850 498

1 207 976

3 058 474

 

 

— Autres passifs :

(En milliers d’euros)

2007

2006

Instruments conditionnels vendus

250

372

Règlement d'opérations sur titres

32

0

Versement restant à effectuer sur titres non libérés

3 407

3 760

Créditeurs divers

34 461

31 108

    Total

38 150

35 240

 

 

— Comptes de régularisation – Passif :

(En milliers d’euros)

2007

2006

Comptes d'encaissement

17 635

1 005

Produits constatés d'avance

26 922

25 735

Charges à payer

20 211

17 551

Autres comptes de régularisation

5 881

5 497

    Total

70 649

49 788

 

 

— Synthèse des dépréciations et provisions :

(En milliers d’euros)

2006

Augmentations

Diminutions

Autres

2007

Dépréciations déduites de l'actif :

 

 

 

 

 

Dépréciations pour créances douteuses

140 872

49 326

-56 948

247

133 497

Dépréciations pour risques de marché

2 686

445

-795

0

2 336

    Total des dépréciations

143 558

49 771

-57 743

247

135 833

Provisions :

 

 

 

 

 

Provisions pour risques de contrepartie

8 422

1 135

-1 153

0

8 404

Provisions pour risques de dépréciation

0

0

0

0

0

Provisions pour charges d'exploitation

14 137

2 619

-7 961

9 834

18 629

Provisions pour engagements sociaux

41 682

1 150

-771

0

42 061

Provisions exceptionnelles

3 093

355

-2 227

0

1 221

    Total des provisions

67 334

5 259

-12 112

9 834

70 315

    Total

 

55 030

-69 855

 

 

    Effet résultat :

 

 

14 825

 

 

 

 

— Provisions :

(En milliers d’euros)

2006

Augmentations

Diminutions

Autres

2007

Provisions pour risques de contrepartie :

 

 

 

 

 

Provisions sur engagements hors bilan

3 833

365

-817

0

3 381

Provisions pour risques pays

0

0

0

0

0

Provisions sectorielles

0

0

0

0

0

Provisions pour litiges clientèle

4 589

770

-336

0

5 023

Autres provisions clientèle

0

0

0

0

0

 

8 422

1 135

-1 153

0

8 404

Provisions pour risques de dépréciation :

 

 

 

 

 

Promotion immobilière

0

0

0

0

0

Autres actifs

0

0

0

0

0

 

0

0

0

0

0

Provisions pour charges futures d'exploitation :

 

 

 

 

 

Provisions pour impôts et taxes

10 562

229

-3 372

367

7 786

Autres provisions d'exploitation

3 575

2 390

-6 754

11 632

10 843

 

14 137

2 619

-10 126

11 999

18 629

Provisions pour engagements sociaux :

 

 

 

 

 

CAR

26 377

0

-495

0

25 882

Indemnités de fin de carrière

9 167

1 115

0

0

10 282

Médailles du travail

4 851

0

-276

0

4 575

FCR

1 287

35

0

0

1 322

Mutuelles

0

0

0

0

0

Autres

0

0

0

0

0

 

41 682

1 150

-771

0

42 061

Provisions exceptionnelles :

 

 

 

 

 

Provisions pour restructurations informatiques

0

0

0

0

0

Provisions pour restructurations exceptionnelles

0

0

0

0

0

Autres provisions exceptionnelles

3 093

355

-63

-2 164

1 221

 

3 093

355

-63

-2 164

1 221

    Total

67 334

5 259

-12 113

9 835

70 315

 

 

— Synthèse des engagements et des provisions :

(En millions d’euros)

Compléments de retraite

Indemnités de fin de carrière

Médailles du travail

Autres

Total

Provisions comptabilisées

26 377

9 167

4 851

1 288

41 683

Ecarts actuariels non enregistrés (1)

2 732

1 073

0

-112

3 693

Changements de régime restant à étaler

0

-229

0

0

-229

    Engagement total au 01/01/2007

29 109

10 011

4 851

1 176

45 147

Droits liquidés sur la période

-1 407

440

-304

0

-1 271

Droits acquis sur la période

0

514

209

0

723

Coût financier

1 504

478

166

91

2 239

Rendement brut attendu des actifs

-592

-90

0

0

-682

Variation des frais de gestion

0

0

0

0

0

Versement de la période au fonds

0

-175

0

0

-175

Frais sur versements

0

1

0

0

1

Modification de régime comptabilisée sur la période

0

-53

0

0

-53

Ecarts actuariels enregistrés sur la période

0

0

-347

0

-347

Autres éléments

0

0

0

-56

-56

    Variation enregistrée dans les "frais de personnel" (2)

-495

1 115

-276

35

379

Ecart actuariel sur engagements

-1 365

-1 843

0

391

-2 817

Ecart actuariel / rendement des actifs

105

-27

0

0

78

Autres écarts actuariels

0

0

0

0

0

    Variation des écarts actuariels non enregistrés (1)

-1 260

-1 870

0

391

-2 739

Modification de régime intervenue dans la période

0

702

0

0

702

Autres

0

0

0

0

0

    Coût non encore comptabilisé (1)

0

702

0

0

702

Autres éléments

0

0

0

0

0

    Autres variations

0

0

0

0

0

Engagement au 31/12/2007

 

 

 

 

 

Provisions comptabilisées

25 882

10 282

4 575

1 322

42 061

Ecarts actuariels non enregistrés (1)

1 472

-797

0

279

954

Changements de régime restant à étaler

0

526

0

0

526

    Engagement total au 31/12/2007

27 354

10 011

4 575

1 601

43 541

 

 

— Capitaux propres sociaux :

 

(En milliers d’euros)

Capital

Primes de

fusion et

d'émission

CCI

Prov. Réglem.

Ecart de

rééval.

Réserves

et affectation du

résultat

Capitaux

propres

hors FRBG

FRBG

Capitaux

propres

Capitaux propres

au 31/12/05 avant affectation

150 893

62 119

142

0

77 213

290 367

41 942

332 309

    Résultat au 31/12/05

 

 

 

 

40 063

40 063

 

40 063

Distribution

 

 

 

 

-4 885

-4 885

 

-4 885

    Capitaux propres

au 31/12/05 après affectation

150 893

62 119

142

0

112 391

325 545

41 942

367 487

Augmentation de capital

55 357

0

0

0

0

55 357

 

55 357

Ecart de conversion

 

 

 

 

 

0

 

0

Changements de méthode

 

 

 

 

0

0

 

0

Dotation nette aux provisions réglementées

 

 

242

 

 

242

 

242

Dotation nette au FRBG

 

 

 

 

 

 

5 440

5 440

Autres variations

0

93 277

0

0

0

93 277

0

93 277

Capitaux propres

au 31/12/06 avant affectation

206 250

155 396

384

0

112 391

474 421

47 382

521 803

    Résultat au 31/12/06

 

 

 

 

30 686

30 686

 

30 686

Distribution

 

 

 

 

-5 465

-5 465

 

-5 465

    Capitaux propres

au 31/12/06 après affectation

206 250

155 396

384

0

137 612

499 642

47 382

547 024

Augmentation de capital

25 313

0

0

0

0

25 313

 

25 313

Ecart de conversion

 

 

 

 

 

0

 

0

Changements de méthode

 

 

 

 

-9 792

-9 792

 

-9 792

Dotation nette aux provisions réglementées

 

 

-211

 

 

-211

 

-211

Dotation nette au FRBG

 

 

 

 

 

 

10 274

10 274

Autres variations

0

0

0

0

0

0

0

0

Capitaux propres

au 31/12/07 avant affectation

231 563

155 396

173

0

127 820

514 952

57 656

572 608

    Résultat au 31/12/07

 

 

 

 

35 015

35 015

 

35 015

Distribution

 

 

 

 

-9 255

-9 255

 

-9 255

    Capitaux propres

au 31/12/07 après affectation

231 563

155 396

173

0

153 530

540 712

57 656

598 368

 

 

— Affectation du résultat :

(En milliers d’euros)

2007

2006

Détermination du résultat à répartir :

 

 

Bénéfice de l'exercice

35 015

30 686

Report à nouveau antérieur (*)

10 972

146

Résultat à répartir

45 987

30 833

Affectation du résultat bénéficiaire :

 

 

Réserve légale

1 751

1 535

Autres réserves

25 358

3 069

Intérêts aux parts sociales

6 538

5 465

Dividendes versés aux CCI

2 717

 

Report à nouveau bénéficiaire

9 623

20 764

Résultat affecté

45 987

30 833

(*) après comptabilisation changements de méthode courant 2007

 

 

— Engagements de financement :

(En milliers d’euros)

2007

2006

Engagements de financement donnés :

 

 

Aux établissements de crédit

585

961

A la clientèle

624 332

593 097

- Ouverture de crédits documentaires

7 384

7 303

- Autres ouvertures de crédits confirmés

615 667

583 306

- Autres engagements

1 281

2 488

    Total des engagements de financement donnés

624 917

594 058

Engagements de financement reçus :

 

 

D'établissements de crédit

40 000

0

De la clientèle

0

0

    Total des engagements de financement reçus

40 000

0

 

 

— Engagements de garantie :

(En milliers d’euros)

2007

2006

Engagements de garantie donnés :

 

 

D'ordre d'établissements de crédit

9 201

1 779

- Confirmation d'ouverture de crédits documentaires

9 201

1 779

- Autres garanties

0

0

D'ordre de la clientèle

364 388

301 012

- Cautions immobilières

25 128

22 727

- Cautions administratives et fiscales

34 161

35 058

- Autres cautions et avals donnés

250 282

208 884

- Autres garanties données

54 817

34 343

    Total des engagements de garantie donnés

373 589

302 791

    Engagements de garantie reçus d'établissements de crédit

543 058

464 452

 

 

— Opérations sur instruments financiers à terme :

Notionnel et juste valeur (En milliers d’euros)

2007

2006

Couverture

Autres

opérations

Total

Juste

Valeur

Couverture

Autres

opérations

Total

Juste

Valeur

Opérations fermes :

 

 

 

 

 

 

 

 

Opérations sur marchés organisés :

 

 

 

 

 

 

 

 

Opérations de gré à gré :

 

 

 

 

 

 

 

 

Accords de taux futurs

0

0

0

0

0

0

0

0

Swaps de taux

799 938

0

799 938

-1 585

435 879

0

435 879

-1 163

Autres contrats à terme

0

0

0

0

0

0

0

0

 

799 938

0

799 938

-1 163

435 879

0

435 879

-1 163

Contrats de change à terme :

 

 

 

 

 

 

 

 

Swaps cambistes

 

 

 

 

 

 

 

 

Swaps financiers

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres contrats de change

 

 

 

 

 

 

 

 

- A recevoir

52 516

0

52 516

1 803

101 841

0

101 841

1 050

- A livrer

14 572

0

14 572

-408

15 066

0

15 066

-141

 

67 088

0

67 088

1 395

116 907

0

116 907

909

    Total opérations fermes

867 026

0

867 026

232

552 786

0

552 786

-254

Opérations conditionnelles :

 

 

 

 

 

 

 

 

Opérations sur marchés organisés :

0

0

0

0

0

0

0

0

Opérations de gré à gré :

 

 

 

 

 

 

 

 

Options de taux

 

 

 

 

 

 

 

 

- Achetées

134 083

0

134 083

577

200 752

0

200 752

796

- Vendues

73 380

0

73 380

-446

131 515

0

131 215

-450

Options de change

 

 

 

 

 

 

 

 

- Achetées

204

0

204

1

152

0

152

1

- Vendues

204

0

204

-1

152

0

152

-1

 

207 871

0

207 871

131

332 271

0

332 271

346

    Total opérations conditionnelles

207 871

0

207 871

131

332 271

0

332 271

346

    Total instruments financiers et change à terme

1 074 897

0

1 074 897

363

885 057

0

885 057

92

 

 

— Classification par portefeuille :

(En milliers d’euros)

2007

2006

Micro

couverture

Macro

couverture

Position ouverte

isolée

Trading

Total

Micro

couverture

Macro

couverture

Position ouverte

isolée

Trading

Total

Opérations fermes :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Accords de taux futurs

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

Swaps de taux

533 081

266 857

0

0

799 938

219 406

216 473

0

0

435 879

Swaps de taux et de devises

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

Autres contrats à terme

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

 

533 081

266 857

0

0

799 938

219 406

216 473

0

0

435 879

Opérations conditionnelles :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Options de taux achetées

71 940

62 143

0

0

134 083

128 748

72 004

0

0

200 752

Options de taux vendues

73 380

0

0

0

73 380

131 215

0

0

0

131 215

 

145 320

62 143

0

0

207 463

259 963

72 004

0

0

331 967

    Total

678 401

329 000

0

0

1 007 401

479 369

288 477

0

0

767 846

 

 

— Montants notionnels par durée résiduelle des contrats sur produits dérivés :

(En milliers d'euros)

Un an et moins

Plus d'un an à cinq ans inclus

Plus de cinq ans

Total

Opérations sur les marchés organisés et assimilés

 

 

 

 

Opérations de gré à gré

 

 

 

 

Contrats sur taux

454 119

549 678

3 604

1 007 401

Contrats de change

 

 

 

 

Contrats sur actions

 

 

 

 

 

 

Selon les critères de ventilation indiqués dans l'avis 98-05 du CNC.

 

— Intérêts et assimilés :

(En milliers d’euros)

2007

2006

Charges

Produits

Net

Charges

Produits

Net

Opérations avec les établissements de crédit

-65 382

15 718

-49 664

-44 695

12 061

-32 634

Opérations avec la clientèle

-76 115

230 766

154 651

-68 875

196 851

127 976

Opérations sur obligations et autres titres à revenu fixe

-16 890

9 381

-7 509

-10 942

9 862

-1 080

Opérations de macro-couverture

-12 407

12 904

497

-11 484

16 391

4 907

    Total

-170 794

268 769

97 975

-135 996

235 165

99 169

 

 

— Produits et Charges sur opérations de crédit bail et de location simple :

(En milliers d’euros)

2007

2006

Charges

Produits

Net

Charges

Produits

Net

Opérations de crédit-bail et location financière :

 

 

 

 

 

 

Loyers

 

66 309

66 309

 

62 524

62 524

Résultats de cession

-3 543

2 093

-1 450

-3 187

1 846

-1 341

Dépréciations d'actifs

-74

1 464

1 390

-293

508

215

Amortissements

-63 851

 

-63 851

-61 583

 

-61 583

Autres produits et charges

-228

1 544

1 316

-188

1 151

963

 

-67 696

71 410

3 714

-65 251

66 029

778

Opérations de location simple :

 

 

 

 

 

 

Loyers

 

26 239

26 239

 

23 022

23 022

Résultats de cession

-796

2 146

1 350

-773

2 277

1 504

Dépréciations d'actifs

-2

204

202

 

207

207

Amortissements

-28 141

 

-28 141

-25 081

 

-25 081

Autres produits et charges

 

161

161

 

66

66

 

-28 939

28 750

-189

-25 854

25 572

-282

    Total

-96 635

100 160

3 525

-91 105

91 601

496

 

 

— Commissions :

(En milliers d’euros)

2007

2006

Charges

Produits

Net

Charges

Produits

Net

Opérations de trésorerie et interbancaires

-69

369

300

-83

339

256

Opérations sur moyens de paiement

-13 353

24 344

10 991

-12 744

23 303

10 559

Opérations avec la clientèle

1 857

54 005

55 862

-435

50 567

50 132

Opérations sur titres

0

5 211

5 211

0

5 642

5 642

Opérations de change

0

271

271

0

186

186

Engagements hors-bilan

-179

1 269

1 090

-137

1 108

971

Prestations de services financiers

-324

3 604

3 280

-586

5 387

4 801

    Total

-12 068

89 073

77 005

-13 985

86 532

72 547

 

 

— Charges générales d'exploitation :

(En milliers d’euros)

2007

2006

Frais de personnel :

80 642

78 519

Salaires et traitements

46 629

45 680

Charges de retraite et assimilées

7 202

6 835

Autres charges sociales

15 543

15 854

Intéressement des salariés

5 455

5 165

Participation des salariés

918

674

Impôts et taxes liés aux rémunérations

4 895

4 311

Autres charges d'exploitation :

46 705

47 998

Impôts et taxes

3 384

4 024

Autres charges d'exploitation:

43 321

43 974

    Total

127 347

126 517

 

 

— Résultat exceptionnel :

(En milliers d’euros)

2007

2006

Charges exceptionnelles :

 

 

Charges de fusions

 

 

Charges de migration

 

 

Autres pertes exceptionnelles

-417

-137

Produits exceptionnels :

 

 

Reprise provisions exceptionnelles

62

 

    Total

-355

-137

 

 

— Coût du risque :

(En milliers d’euros)

2007

Dotations

Reprises nettes

Pertes non

couvertes par

dépréciations

Récupérations

sur

créances amorties

Net

Dépréciations affectées :

 

 

 

 

 

Encours interbancaires

 

 

-358

46

-312

Encours sur la clientèle

-47 892

38 420

-1 916

619

-10 769

Titres et débiteurs divers

 

331

 

 

331

 

-47 892

38 751

-2 274

665

-10 750

Provisions :

 

 

 

 

 

Engagements hors-bilan

-365

816

 

 

451

Provisions générales

-771

336

 

 

-435

Provisions risques-pays

 

 

 

 

0

 

-1 136

1 152

0

0

16

    Total coût du risque

-49 028

39 903

-2 274

665

-10 734

Dont:

 

 

 

 

 

- Reprises de dépréciations devenues sans objet

 

39 903

 

 

 

- Reprises de dépréciations utilisées

 

13 876

 

 

 

    Total reprises

 

53 779

 

 

 

- Pertes couvertes par des dépréciations

 

-13 876

 

 

 

    Reprises nettes

 

39 903

 

 

 

 

(En milliers d’euros)

2006

Dotations

Reprises nettes

Pertes non

couvertes par

dépréciations

Récupérations

sur

créances amorties

Net

Dépréciations affectées :

 

 

 

 

 

Encours interbancaires

 

 

-516

40

-476

Encours sur la clientèle

-48 681

40 203

-1 459

635

-9 302

Titres et débiteurs divers

 

1 523

 

 

1 523

 

-48 681

41 726

-1 975

675

-8 255

Provisions :

 

 

 

 

 

Engagements hors-bilan

-1 470

1 471

 

 

1

Provisions générales

-2 376

893

 

 

-1 483

Provisions risques-pays

 

 

 

 

0

 

-3 846

2 364

0

0

-1 482

    Total coût du risque

-52 527

44 090

-1 975

675

-9 737

Dont:

 

 

 

 

 

- Reprises de dépréciations devenues sans objet

 

44 090

 

 

 

- Reprises de dépréciations utilisées

 

15 473

 

 

 

    Total reprises

 

59 563

 

 

 

- Pertes couvertes par des dépréciations

 

-15 473

 

 

 

    Reprises nettes

 

44 090

 

 

 

 

 

Résultat au cours des cinq derniers exercices.

(En milliers d'euros)

2003

2004

2005

2006

2007

Capital en fin d'exercice :

 

 

 

 

 

Capital social

159 672

153 409

150 893

206 250

231 563

Nombre de parts sociales émises

10 644 769

10 227 243

10 059 544

11 000 000

12 350 000

Nombre de CCI émis

 

 

 

2 750 000

3 087 500

Capitaux propres

331 453

338 679

330 430

505 107

549 967

Opérations et résultats de l'exercice :

 

 

 

 

 

Produit net bancaire

184 007

182 288

184 110

190 088

197 908

Résultats avant impôts, participation des salariés et dotations aux amortissements, dépréciations et provisions

33 619

29 487

33 738

47 833

49 744

Impôts sur les bénéfices

5 009

8 723

13 906

12 526

12 218

Participation des salariés due au titre de l'exercice

0

276

1 236

674

918

Résultats après impôts, participation des salariés et dotations aux amortissements, dépréciations et provisions

18 235

18 504

40 063

30 686

35 015

Résultat porté aux réserves

13 218

2 949

6 012

4 604

27 109

Report à nouveau

1 135

11 599

146

20 764

9 623

Répartition aux sociétaires

4 598

5 091

4 885

5 465

6 538

    Rémunération des Certificats Coopératifs d'Investissement

 

 

 

 

2 717

Résultat par part sociale et CCI (en euros) :

 

 

 

 

 

Résultats après impôts, participation des salariés mais avant dotations aux amortissements, dépréciations et provisions

2,69

2,00

1,85

3,15

2,37

Résultats après impôts, participation des salariés et dotations aux amortissements, dépréciations et provisions

1,71

1,81

3,98

2,79

2,27

Intérêts versés à chaque part sociale

0,49

0,50

0,49

0,50

0,53

    Taux de rémunération des Certificats Coopératifs d'Investissement

 

 

 

1,95%

0,88

Personnel :

 

 

 

 

 

Effectif moyen des salariés employés pendant l'exercice

1 391

1 430

1 342

1 253

1 252

Montant de la masse salariale de l'exercice

45 998

49 084

46 094

44 829

45 180

Montant des sommes versées au titre des avantages sociaux

21 100

22 767

22 256

22 495

22 366

 

 

IV. — Rapport des commissaires aux comptes établi en application de l'article L. 225-235 du Code de commerce,sur le rapport du Président du conseil d’administration de la Banque Populaire d’Alsace pour ce qui concerne les procédures de contrôle interne relatives à l'élaboration et au traitement de l'information comptable et financière

 

Exercice clos le 31 décembre 2007.

 

Mesdames, Messieurs,

En notre qualité de commissaires aux comptes de la BANQUE POPULAIRE D’ALSACE et faisant suite à la demande qui nous a été faite, nous vous présentons notre rapport sur le rapport établi par le Président de votre société conformément aux dispositions de l’article L. 225-37 du Code de commerce au titre de l’exercice clos le 31 décembre 2007.

Il appartient au Président de rendre compte, dans son rapport, notamment des conditions de préparation et d’organisation des travaux du Conseil d’administration et des procédures de contrôle interne mises en place au sein de la société.

Il nous appartient de vous communiquer les observations qu’appellent de notre part les informations données dans le rapport du Président, concernant les procédures de contrôle interne relatives à l’élaboration et au traitement de l’information comptable et financière.

Nous avons effectué nos travaux conformément à la norme d’exercice professionnel applicable en France. Celle-ci requiert la mise en oeuvre de diligences destinées à apprécier la sincérité des informations contenues dans le rapport du Président du conseil d’administration concernant les procédures de contrôle interne relatives à l'élaboration et au traitement de l'information comptable et financière.

Ces diligences consistent notamment à :

— prendre connaissance des procédures de contrôle interne relatives à l’élaboration et au traitement de l’information comptable et financière sous-tendant les informations présentées dans le rapport du Président du conseil d’administration ainsi que de la documentation existante ;

— prendre connaissance des travaux ayant permis d’élaborer ces informations et de la documentation existante ;

— déterminer si les déficiences majeures du contrôle interne relatif à l’élaboration et au traitement de l’information comptable et financière que nous aurions relevées dans le cadre de notre mission font l’objet d’une information appropriée dans le rapport du Président du conseil d’administration.

Sur la base de ces travaux, nous n'avons pas d'observation à formuler sur les informations concernant les procédures de contrôle interne de la société relatives à l'élaboration et au traitement de l'information comptable et financière, contenues dans le rapport du Président du conseil d'administration, établi en application des dispositions de l'article L. 225-37 du Code de commerce.

 

Fait à Strasbourg et Mulhouse, le 9 avril 2008.

Les commissaires aux comptes :

 

 

Einhorn-Mazars et Guérard :

Jean-Marc KRIEGER ;

Jean-Brice DE TURCKHEIM ;

 

Anne VEAUTE.

 

 

V. — Rapport Général des commissaires aux comptes.

En exécution de la mission qui nous a été confiée par votre Assemblée Générale, nous vous présentons notre rapport relatif à l'exercice clos le 31 décembre 2007, sur :

— le contrôle des comptes annuels de la société Banque Populaire d’Alsace, tels qu'ils sont joints au présent rapport ;

— la justification de nos appréciations ;

— les vérifications spécifiques et les informations prévues par la loi.

Les comptes annuels ont été arrêtés par le Conseil d’Administration. Il nous appartient, sur la base de notre audit, d'exprimer une opinion sur ces comptes.

 

1. Opinion sur les comptes annuels. — Nous avons effectué notre audit selon les normes professionnelles applicable en France ; ces normes requièrent la mise en oeuvre de diligences permettant d'obtenir l'assurance raisonnable que les comptes annuels ne comportent pas d'anomalies significatives. Un audit consiste à examiner, par sondages, les éléments probants justifiant les données contenues dans ces comptes. Il consiste également à apprécier les principes comptables suivis et les estimations significatives retenues pour l'arrêté des comptes et à apprécier leur présentation d'ensemble. Nous estimons que nos contrôles fournissent une base raisonnable à l'opinion exprimée ci-après.

Nous certifions que les comptes annuels sont, au regard des règles et principes comptables français, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du résultat des opérations de l'exercice écoulé ainsi que de la situation financière et du patrimoine de la société à la fin de cet exercice.

Sans remettre en cause l’opinion exprimée ci-dessus, nous attirons votre attention sur la note 2.1 de l’annexe qui expose les conditions de mise en oeuvre, à compter du 1er janvier 2007, des changements de méthodes comptables relatifs à l’application :

— du règlement CRC n°2002-03 modifié par le règlement CRC n° 2005-03, relatif au classement en douteux des découverts non autorisés ;

— de l’avis n° 2006-02 du CNC relatif à la constitution, dans les comptes sociaux, d’une provision couvrant les pertes attendues liées aux comptes et plans d’épargne logement ;

— de l’avis 2007-B du Comité d’Urgence du CNC relatif à la comptabilisation du crédit d’impôt dans le cadre du dispositif du prêt à taux zéro.

 

2. Justification des appréciations. — En application des dispositions de l'article L. 823-9 du Code de commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à votre connaissance les éléments suivants:

— Méthodes comptables : Dans le cadre de notre appréciation des règles et principes comptables suivis par votre Banque, nous nous sommes assurés du bien-fondé des changements de méthodes comptables mentionnés ci-dessus et de la présentation qui en a été faite.

— Estimations comptables :

– Votre Banque expose dans ses notes 2.3 aux états financiers, le contexte spécifique de la crise financière, ses expositions directes et indirectes et le dispositif mis en place pour les apprécier.

Nous avons examiné le dispositif de contrôle mis en place relatif au recensement de ces expositions et à leur valorisation ainsi que le caractère approprié de l’information fournie dans les notes mentionnées ci-dessus.

– Votre Banque constitue des dépréciations pour couvrir les risques de crédit inhérents à ses activités (note 2.3 de l’annexe).

Dans le cadre de notre appréciation des estimations significatives retenues pour l’arrêté des comptes, nous avons examiné le dispositif de contrôle relatif au suivi des risques de crédit, à l’appréciation des risques de non recouvrement et à leur couverture par des dépréciations spécifiques à l’actif du bilan et des provisions de passif destinées à couvrir des risques clientèle non affectés.

– Les titres de participation et autres titres détenus à long terme sont évalués à leur valeur d’utilité en retenant une approche multicritère comme indiqué dans la note 2.3 de l’annexe.

Dans le cadre de notre appréciation de ces estimations, nous avons examiné les éléments ayant conduit à la détermination des valeurs d’utilité pour les principales lignes du portefeuille.

Les appréciations ainsi portées s’inscrivent dans le cadre de notre démarche d’audit des comptes annuels, pris dans leur ensemble, et ont donc contribué à la formation de notre opinion exprimée dans la première partie de ce rapport.

 

3. Vérifications et informations spécifiques. — Nous avons également procédé, conformément aux normes professionnelles applicables en France, aux vérifications spécifiques prévues par la loi.

Nous n'avons pas d'observation à formuler sur la sincérité et la concordance avec les comptes annuels des informations données dans le rapport de gestion du Conseil d’Administration et dans les documents adressés aux sociétaires sur la situation financière et les comptes annuels.

 

Fait à Strasbourg et Mulhouse, le 9 avril 2008.

Les commissaires aux comptes :

 

 

Einhorn-Mazars et Guérard :

Jean-Marc KRIEGER ;

Jean-Brice DE TURCKHEIM ;

 

Anne VEAUTE.

 

 

VI. — Rapport Spécial des commissaires aux comptes sur les conventions et engagements réglementés.

Mesdames, Messieurs,

En notre qualité de commissaires aux comptes de votre société, nous vous présentons notre rapport sur les conventions et engagements réglementés dont nous avons été avisés.

Il ne nous appartient pas de rechercher l'existence de conventions et engagements mais de vous communiquer, sur la base des informations qui nous ont été données, les caractéristiques et les modalités essentielles de ceux dont nous avons été avisés, sans avoir à nous prononcer sur leur utilité et leur bien-fondé. Il vous appartient, selon les termes de l'article R.225-31 du Code de commerce, d'apprécier l'intérêt qui s'attachait à la conclusion de ces conventions et engagements en vue de leur approbation.

Nous avons effectué nos travaux selon les normes professionnelles applicables en France ; ces normes requièrent la mise en oeuvre de diligences destinées à vérifier la concordance des informations qui nous ont été données avec les documents de base dont elles sont issues.

 

1. Conventions et engagements autorisés au cours de l’exercice. — Nous vous informons qu'il ne nous a été donné avis d'aucune convention ni d’aucun engagement nouveau soumis aux dispositions de l'article L.225-38 du Code de commerce.

 

2. Conventions et engagements approuvés au cours d’exercices antérieurs dont l’exécution s’est poursuivie durant l’exercice. — Par ailleurs, en application de l’article R.225-30 du Code de commerce, nous avons été informés que l'exécution des conventions et engagements suivants, approuvés au cours d'exercices antérieurs, s'est poursuivie au cours du dernier exercice :

— Renonciation aux intérêts des découverts, prêts et subventions aux filiales : Votre Conseil d'Administration du 6 décembre 2000, a décidé de ne pas rémunérer les prêts et avances faites par la banque à ses filiales et sous-filiales.

Au titre de l'exercice 2007, le montant global des agios calculés mais non réclamés représente 559.780,74 euros et concerne les sociétés suivantes :

Société

Montant (en euros)

Immobilière Concorde SARL

4 777,97

SCI Bourse

875,88

SCI Halles Concorde

627,05

SCI Palestre

453 773,26

SCI République

4 937,38

SCI Restopal

68,74

SPGRES SARL

94 720,46

    Total

559 780,74

 

 

— Contrat de location entre la SCI PALESTRE et la Banque Populaire d'Alsace : Le contrat de location du 28 septembre 2001, portant sur le site sis 9 Avenue Konrad Adenauer à Sausheim s’est poursuivi jusqu’au 20/07/2007. A cette date, il a été procédé à une transmission universelle de patrimoine de Palestre à la BPA avec effet au 30/06/2007.

Au cours de l'exercice 2007, votre banque a versé au titre du loyer du 1er semestre, la somme de 507.732,18 euros hors taxes.

— Conventions d’agrément collectif conclues entre la Banque Populaire d’Alsace et les sociétés de caution mutuelle : Des conventions d’agrément collectif ont été conclues avec les sociétés de caution mutuelle :

– SOCAMI ALSACE ;

– SOCAMA 67 ;

– SOCAMA 68 ;

– SOCAUPROMI ;

– SOCACEF.

Par ces conventions, ces sociétés accordent l’exclusivité de leur cautionnement à la Banque Populaire d’Alsace. En contrepartie, elles bénéficient des garanties de liquidité et solvabilité de la part de la Banque.

Dans ce cadre, la Banque Populaire d’Alsace a décidé d’allouer, au titre de l’année 2007, une subvention exceptionnelle d’un montant de 358.000,- euros au profit de la société de caution mutuelle SOCAMA 67.

 

Fait à Mulhouse et Strasbourg, le 9 avril 2008.

Les commissaires aux comptes :

 

 

Einhorn-Mazars et Guérard :

Jean-Marc KRIEGER ;

Jean-Brice DE TURCKHEIM ;

 

Anne VEAUTE.

 

 

B. — Comptes consolidés.

I. — Bilan consolidé publiable au 31 décembre 2007.

(En milliers d'euros.)

Actif

2007

2006

Opérations interbancaires et assimilées

703 497

477 001

Opérations avec la Clientèle

4 899 073

4 388 015

Opérations de crédit-bail et assimilées

246 493

213 070

Obligations, Actions, Autres Titres à revenu fixe et variable

183 902

220 002

Placement des entreprises d'assurance

 

 

Participations, Parts dans les entreprises liées, Autres Titres détenus à long terme

252 881

204 979

Immobilisations corporelles et incorporelles

56 306

41 521

Ecart d'acquisition

 

 

Comptes de négociation et de règlement

 

 

Autres comptes de régularisation et actifs divers

82 769

110 788

    Total actif

6 424 921

5 655 376

 

Passif

2007

2006

Opérations interbancaires et assimilées

1 737 188

1 547 493

Opérations avec la Clientèle

3 353 698

3 121 608

Dettes représentées par un titre

392 488

149 581

Provisions techniques des entreprises d'assurance

 

 

Comptes de négociation et de règlement

 

 

Autres comptes de régularisation et passifs divers

116 550

94 713

Ecarts d'acquisition

 

 

Provisions

62 530

57 840

Dettes subordonnées

121 158

98 839

Fonds pour Risques Bancaires Généraux (FRBG)

57 656

47 382

Intérêts minoritaires

 

 

Capitaux Propres part du groupe Hors FRBG

583 653

537 920

Capital souscrit

225 738

196 644

Primes d'émission

155 396

155 396

Réserves consolidées et autres (+/-)

166 235

148 097

Résultat de l'exercice (+/-)

36 284

37 783

    Total passif

6 424 921

5 655 376

 

Hors-bilan

2007

2006

Engagements donnes

 

 

Engagements donnés de l'activité bancaire

1 000 433

899 814

Engagements de financement

624 917

594 058

Engagements de garantie

373 589

302 791

Engagements sur titres

1 927

2 965

Engagements donnés de l'activité d'assurance

 

 

Engagements reçus

 

 

Engagements reçus de l'activité bancaire

584 985

467 417

Engagements de financement

40 000

 

Engagements de garantie

543 058

464 452

Engagements sur titres

1 927

2 965

Engagements reçus de l'activité d'assurance

 

 

 

 

II. — Compte de résultat consolidé publiable au 31 décembre 2007.

(En milliers d'euros.)

 

2007

2006

+ Intérêts et produits assimilés

279 352

243 229

- Intérêts et charges assimilées

171 042

135 875

+ Revenus des titres à revenu variable

16 259

9 827

+ Commission (produits)

89 939

86 533

- Commissions (charges)

12 937

13 984

+/- Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation

-1 643

1 177

+/- Gains ou pertes sur opérations de portefeuilles de placement et assimilés

-3

3 744

+ Autres produits d'exploitation bancaire

6 693

5 684

- Autres charges d'exploitation bancaire

4 581

3 296

+/- Marge brute des activités d'assurance

 

 

+/- Produits nets des autres activités

173

262

    Produit net bancaire

202 210

197 301

- Charges générales d'exploitation

127 422

126 584

- Dotations aux amortissements et aux provisions sur immobilisat. Incorporelles et corporelles

6 132

5 927

    Résultat brut d'exploitation

68 656

64 790

+/- Coût du risque

-10 535

-9 712

    Résultat d'exploitation

58 121

55 078

+/- Quote-part dans le résultat net des entreprises mises en équivalence

 

 

+/- Gains ou pertes sur actifs immobilisés

3 194

597

    Résultat courant avant impôt

61 315

55 675

+/- Résultat exceptionnel

-292

-134

- Impôt sur les bénéfices

14 465

12 318

- Dotation aux amortissements des écarts d'acquisition

 

 

+/- Dotations/reprises des fons pour risques bancaires généraux

-10 274

-5 440

- Intérêts minoritaires

 

 

    Résultat net - part du groupe

36 284

37 783

 

 

III. — Annexes.

Note 1. – Règles et principes généraux.

1. Référentiel comptable. — Les états financiers de la Banque Populaire d’Alsace sont établis conformément aux principes comptables généralement admis en France et aux règlements du Comité de la Réglementation Comptable, notamment le règlement CRC 2000-03 relatif à la présentation des états financiers.

 

2. Présentation des comptes. — Les états financiers sont présentés en milliers d’euros avec un comparatif sur deux exercices, 31 décembre 2007 et 31 décembre 2006.

 

3. Liquidité et solvabilité. — Le système de garantie de liquidité et de solvabilité du réseau des Banques Populaires est organisé par une décision de caractère général de la Banque Fédérale des Banques Populaires prise en sa qualité d’organe central, en application des articles L. 511-30, L. 511-31 et L. 512-12 du Code monétaire et financier et à laquelle font expressément référence les statuts des Banques Populaires (art. 1er).

Le réseau des Banques Populaires comprend les Banques Populaires, les Sociétés de Caution Mutuelle leur accordant l’exclusivité de leur cautionnement et la Banque Fédérale des Banques Populaires. Ce système de garantie repose sur l’intégralité des fonds propres des établissements du réseau par un mécanisme de solidarité interne.

La Banque Fédérale met en oeuvre la solidarité du réseau en appelant auprès des Banques Populaires les concours financiers nécessaires, dans la limite de leurs fonds propres. Les fonds propres de la Banque Fédérale répondent, en dernier ressort, de la liquidité et de la solvabilité des Banques Populaires.

En tant qu’organe central, la Banque Fédérale bénéficie également de garanties. En effet, les Banques Populaires sont tenues de lui apporter leur soutien financier, notamment pour lui permettre, en tant que de besoin, d’assumer ses obligations d’organe central à l’égard d’établissements de crédit affiliés à la Banque Fédérale des Banques Populaires, mais ne faisant pas partie du réseau des Banques Populaires. Ainsi le 2 avril 2007, la Banque Fédérale a signé conjointement avec la Caisse Nationale des Caisses d’Epargne, une convention de double affiliation avec Natixis, à la suite de l’agrément donné le 30 mars 2007 par le Comité des Etablissements de Crédit et des Entreprises d’Investissement.

Dans le cadre de ce mécanisme de solidarité interne, est instituée une première ligne de solidarité. Celle-ci est constituée, d’une part, par le Fonds de Solidarité Fédéral, partie intégrante du Fonds pour Risques Bancaires Généraux de la Banque Fédérale, d’autre part, par les Fonds Régionaux de Solidarité (FRS), parties intégrantes des Fonds pour Risques Bancaires Généraux des Banques Populaires. Ces fonds régionaux sont alimentés chaque année, à hauteur de 10% du bénéfice net réalisé par les Banques Populaires avant toute dotation au Fonds pour Risques Bancaires Généraux et Impôt, ledit montant étant minoré du taux de l’impôt sur les sociétés. Les Banques Populaires ne peuvent disposer de ces fonds sans l’autorisation de la Banque Fédérale. Ce fonds a été doté de 3,752 millions d’euros au titre de l’exercice 2007. De ce fait, le FRS totalise 23,062 millions d’euros au 31 décembre 2007.

Par ailleurs, dans le cadre d’une convention d’agrément collectif, chaque Banque Populaire garantit la liquidité et la solvabilité des Sociétés de Caution Mutuelle qui lui accordent l’exclusivité de leur cautionnement.

Il est rappelé, en outre, que les établissements du réseau des Banques Populaires sont adhérents du Fonds de Garantie des Dépôts institué par la loi et auquel adhèrent tous les établissements de crédit agréés en France.

 

Note 2. – Principes comptables et méthodes d’évaluation.

1. Changements de méthodes comptables :

— En application de l’avis 2006-02 du CNC, les risques relatifs aux comptes et plans épargne logement ont fait l’objet à compter du 1er janvier 2007 d’une évaluation ainsi que d’un provisionnement. Au 1er janvier, l’impact de ce changement de méthode sur les capitaux propres s’élève à 9,834 millions d’euros.

— La première application de l’article 3 bis du règlement n° 2002-03 modifié du Comité de la Réglementation Comptable suite à l’avis 2006-16 du CNC relatif au caractère douteux des découverts s’est traduite par un changement de méthode de 0,247 million d’euros qui correspond au provisionnement intégral des intérêts courus non échus des encours nouvellement déclassés au titre des découverts non autorisés ou par application du principe de contagion, et des éventuelles modifications du calcul des décotes sur les créances restructurées (art 6 du règlement n°2002-03).

— En application de l’avis 2007-B du Comité d’urgence du CNC relatif à la comptabilisation du crédit d’impôt dans le cadre du dispositif du prêt à taux zéro suite au nouveau régime de financement par l’Etat, un changement de méthode par capitaux propres a été constaté pour un montant de 0,289 million d’euros.

 

2. Conversion des opérations en devises. — Les résultats sur opérations de change sont déterminés conformément au règlement 89.01 du Comité de la Réglementation Bancaire et Financière modifié par les règlements 90.01 et 95.04. Les créances, dettes et engagements hors bilan libellés en devises sont évalués au cours de change à la clôture de l’exercice. Les gains et pertes de change latents et définitifs sont affectés au compte de résultat. Les produits et les charges perçus ou payés sont convertis en euros au cours en vigueur lors de la transaction.

Les reports et déports sur les contrats de change à terme sont inscrits prorata temporis au compte de résultat. Les autres instruments financiers à terme en devises sont évalués au prix du marché.

Au 31 décembre 2007, les encours de change à terme totalisent 67,088 millions euros contre 116,907 millions d’euros au 31 décembre 2006.

Les immobilisations et titres de participation en devises acquis en euros restent valorisés au coût d’acquisition.

Les contrats de change à terme sec ou couverts par des instruments à terme sont réévalués au cours du terme restant à courir.

 

3. Bilan – actif :

3.1. Opérations avec les établissements de crédit et la clientèle. — Opérations de crédit :

Créances saines : Les créances sur les établissements de crédit recouvrent l’ensemble des créances, y compris les créances subordonnées, détenues au titre d’opérations bancaires sur les établissements de crédit à l’exception de celles matérialisées par un titre. Elles comprennent également les valeurs reçues en pension, quel que soit le support de l’opération, et les créances se rapportant à des pensions livrées sur titres.

Les opérations avec la clientèle ventilées entre les créances commerciales, les crédits à moyen et long terme et les comptes ordinaires débiteurs sont inscrites à l’actif du bilan pour leur valeur nominale y compris les concours à taux bas et les prêts restructurés.

Créances douteuses : L’identification en encours douteux est effectuée conformément aux dispositions du règlement 2002-03 du Comité de la Réglementation Comptable, notamment en cas de créances impayées depuis plus de trois mois, six mois en matière immobilière. Pour les collectivités locales le délai réglementaire de neuf mois a été ramené à six mois. Depuis le 1er janvier 2007, cette identification s’applique aux découverts en application du nouvel article 3 bis du règlement 2002-03 modifié par le règlement 2007-06.

Cette évolution réglementaire ne s’est pas traduite par la constatation, via prélèvement sur capitaux propres, de nouvelles dépréciations sur les encours, tant sur ces découverts que sur les créances déclassées par contagion.

En effet, l’obligation réglementaire de déclassement en douteux de ces créances n’a pas eu d’impact sur l’appréciation du risque par la Banque Populaire sur les encours concernés au 31/12/06 et donc dans le bilan d’ouverture 2007. Le transfert d’encours sains à douteux s’élève à 15 millions d’euros au 1er janvier 2007.

L’impact de changement de méthode enregistré par capitaux propres correspond à la dépréciation intégrale des intérêts non échus nouvellement déclassés au titre des découverts non autorisés et corrélativement, par application du principe de contagion (art 16 du règlement n°2002-03).

Le déclassement d’une créance en encours douteux entraîne le transfert de l’encours total des créances et engagements sur une même contrepartie, même si l’analyse du risque conduit à ne déprécier que les intérêts enregistrés et non encaissés. Pour ces créances douteuses, les intérêts courus ou échus non perçus sont comptabilisés en appliquant le taux contractuel à la valeur brute mais dépréciés à due concurrence et inscrits en produit net bancaire.

Au sein des créances douteuses, une catégorie spécifique est identifiée, dénommée «créances douteuses compromises », il s’agit des créances pour lesquelles les perspectives de recouvrement sont fortement dégradées et pour lesquelles un passage en perte est envisagé. Le classement en douteux compromis intervient nécessairement lors de la déchéance du terme ou lors de la résiliation du contrat de crédit bail. Il est possible de transférer un encours douteux en compromis au bout d’un délai d’un an mais il ne s’agit pas d’un délai impératif. La règle de la «contagion» ne s’applique pas pour le passage de douteux en douteux compromis. Pour les créances douteuses compromises, les intérêts courus ou échus non encaissés ne sont pas enregistrés.

Les créances, dont le recouvrement est devenu incertain, donnent lieu à la constitution de dépréciations, en déduction de l’actif, destinées à couvrir le risque de perte. Les dépréciations sont calculées après analyse individuelle des dossiers, en tenant compte des garanties et déterminées selon une fréquence au moins trimestrielle et sur la base de l’analyse du risque et des garanties disponibles. Les dépréciations couvrent au minimum les intérêts non encaissés sur encours douteux.

Les dépréciations sont calculées de manière actuarielle sur la base des flux futurs attendus sur chacun des contrats actualisés au taux d’intérêt effectif d’origine, ce dernier correspondant au taux contractuel. Les dotations et les reprises de dépréciation constatées pour risque de non recouvrement sont enregistrées en «Coût du risque» à l’exception des dépréciations relatives aux intérêts sur créances douteuses présentées, comme les intérêts ainsi dépréciés, en «Intérêts et produits assimilés». La reprise de la dépréciation liée au seul passage du temps est enregistrée en« Intérêts et assimilés ».

Les créances passées en perte sur l’exercice ainsi que les récupérations sur créances amorties sont inscrites en ligne «Coût du risque» au compte de résultat pour la partie du capital et en «Intérêts et produits assimilés» pour la partie des intérêts. Les passages en perte ne font l’objet d’aucune procédure systématique.

Pour les crédits aux professionnels de l’immobilier, le déclassement en créances douteuses est opéré opération par opération sur la base de critères prenant en compte les perspectives de sortie, la capacité des associés à apporter des fonds propres ainsi que leur solvabilité. Les intérêts sur créances douteuses sont intégralement dépréciés et le prêt est déprécié en fonction des garanties reçues, du revenu locatif futur, du prix de sortie du projet comparé au marché et de la solvabilité des parties prenantes.

Lorsque le paiement des échéances initiales d’un crédit devenu douteux a repris de manière régulière, celui-ci peut à nouveau être classé dans la catégorie des créances saines.

Créances restructurées : Lorsque la créance ayant fait l’objet d’une première restructuration présente à nouveau une échéance impayée, quelles qu’aient été les conditions de la restructuration, la créance est immédiatement déclassée en créance douteuse. A l’inverse une créance douteuse restructurée dont les termes sont respectés est également reclassée en créance saine et spécifiquement identifiée.

La banque a suspendu le calcul de décote sur créances restructurées dans l’attente d’une nouvelle version de la chaîne de prêts. Cette dernière permettra de déterminer la décote en fonction des nouvelles modalités selon lesquelles les flux attendus sont actualisés sur la base du taux contractuel d’origine de la créance. De fait, les principes comptables applicables aux décotes ne peuvent être appliqués mais leurs montants, non significatifs, induisent des impacts très limités sur les niveaux de marges du compte de résultat en fonction du classement dans lequel se trouvent les créances restructurées.

Dans ce contexte, les créances restructurées suivent le même traitement de dépréciation que les autres créances identifiées comme douteuses. La décote n’étant pas individualisée, la dépréciation sur ladite créance est globale.

Opérations de crédit bail, location avec option d’achat et location simple. — L‘avis 2006-C du Comité d’Urgence du Conseil National de la Comptabilité dispose que les immobilisations destinées à ces opérations sont enregistrées à l’actif du bilan du bailleur. Pour cette catégorie d’actifs, par dérogation aux règles du plan comptable général sur la comptabilisation des actifs, les immobilisations sont enregistrées pour leur valeur d’entrée et la ventilation des actifs par composants ne s’applique pas chez le bailleur.

Les matériels acquis dans le cadre de cette activité sont amortis selon les durées usuelles retenues pour les matériels concernés, soit selon le mode dégressif si les textes l’autorisent, soit selon le mode linéaire dans le cas contraire.

En matière de crédit bail, la pratique des établissements de crédit admet l’imputation des amortissements dérogatoires parmi les «Charges sur opérations de crédit bail et assimilées» et leur présentation en diminution des actifs correspondants et non en provisions réglementées au passif du bilan. Afin de limiter les résultats de cession lorsque les contrats arrivent à échéance, la banque s’efforce, tout en veillant au respect des dispositions fiscales, d’aligner la durée d’amortissement du bien loué sur celle du contrat.

La réserve latente correspond à la différence entre les encours financiers et les valeurs nettes comptables des immobilisations louées.

Au 31 décembre 2007, avant impôts différés, elle s’établit à 27,575 millions d’euros en augmentation de 5,742 millions d’euros par rapport au 31 décembre 2006. Les loyers impayés sont identifiés, comptabilisés et provisionnés conformément au règlement CRC 2002-03 relatif au risque de crédit.

3.2. Opérations sur titres : Les portefeuilles de titres de transaction, de placement, d’investissement et d’activité de portefeuille suivent les règles d’évaluation du règlement 90-01 modifié du Comité de la Réglementation Bancaire et Financière.

Ces portefeuilles apparaissent dans les postes «Effets publics et valeurs assimilés» lorsque l’émetteur est l’État, «Obligations et autres titres à revenu fixe» et «Actions et autres titres à revenu variable» dans les autres cas.

Portefeuille de placement. — Les moins-values latentes font l’objet d’une dépréciation estimée à partir du cours de bourse le plus récent pour les titres cotés ou de la valeur probable de négociation pour les titres non cotés. Ces dépréciations sont évaluées de manière individuelle. La différence entre le prix d’acquisition et la valeur de remboursement d’un titre à revenu fixe est rapportée au compte de résultat sur la durée de vie résiduelle du titre selon la méthode actuarielle.

Lorsque les titres font l’objet d’une couverture, les résultats sont pris en compte pour la détermination des dépréciations. Les dotations et reprises pour dépréciation et les plus ou moins-values de cession de titres de placement sont portées au poste du compte de résultat «Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés».

Portefeuille d’investissement. — Ce sont des titres à revenu fixe que la société a acquis avec l’intention de les détenir de façon durable qui font l’objet d’un adossement spécifique notamment au travers d’emprunts à terme, d’emprunts subordonnés et de dettes constituées par des titres. En cas de rupture de l’adossement, les titres d’investissement sont reclassés en titres de placement à la valeur comptable à la date du déclassement déterminée selon les règles de la catégorie d’origine.

Ces titres à revenu fixe font l’objet d’un étalement de la surcote/décote par rapport à la valeur de remboursement sur la durée résiduelle. De même, aucune dépréciation n’est constituée sauf en cas de risque de contrepartie ou de forte probabilité de cession avant l’échéance.

Les titres d’investissement sont acquis avec l’intention d’une détention jusqu’à échéance ; toutefois, en cas de cession anticipée, les plus et moins-values de cession sont comptabilisées au poste du compte de résultat «Gains ou pertes sur actifs immobilisés».

Conformément aux informations demandées à l’article 1er du règlement CRC 2004.16 du 23 novembre 2004, le montant des moins values latentes relatives au portefeuille d’investissement s’élève à 4,275 millions d’euros au 31 décembre 2007.

Titres de participation et autres titres détenus à long terme. — Les titres de participation et autres titres détenus à long terme sont comptabilisés à leur coût d’acquisition hors frais.

Les titres sont estimés à leur valeur d’utilité déterminée de manière individuelle à la clôture des comptes. La valeur d’utilité fait référence à différents critères comme le cours moyen de bourse pour les titres cotés, les capitaux propres corrigés pour les titres non cotés.

Les moins-values latentes font l’objet d’une dépréciation. Les plus values latentes ne sont pas enregistrées.

Les frais accessoires à l’achat et à la vente sont enregistrés en charges d’exploitation.

Les plus ou moins-values de cession et les dotations et reprises de dépréciations sont inscrites en poste «Gains ou pertes sur actifs immobilisés».

La Banque Populaire d’Alsace ne porte pas d’exposition directe au risque de subprime. A titre indirect, elle a résilié par anticipation au deuxième semestre un swap dont la rémunération était conditionnée par la performance d’un panier de fonds monétaires dynamiques. La moins value de 2,274 millions d’euros a été imputée sur le résultat de 2007. Ce même panier de fonds monétaires dynamiques sert d’index pour le calcul du coût d’une ligne de refinancement de 30 millions d’euros encore présente au bilan au 31 décembre. Le coût de ce crédit étant toutefois capé à Euribor 3 mois + 1,10 %, le risque est minime et parfaitement encadré. Enfin, la Banque Populaire d’Alsace détient une participation de 222,026 millions d’euros dans la Banque Fédérale des Banques Populaires, dont certaines filiales subissent la crise des subprimes.

La principale participation de la BFBP est Natixis détenu à 34,66% au même niveau que la CNCE.

Les titres Natixis ne font l’objet d’aucune dépréciation, la baisse du cours de bourse n’étant pas de nature à modifier la valorisation de cette entité détenue à long terme.

Suite à la transmission universelle de patrimoine de la SNC Champion intervenue en janvier 2007, un mali est enregistré en immobilisations incorporelles pour un montant de près de 66 millions d’euros. Ce mali a un sous-jacent constitué exclusivement de titres Natixis. Il n’est pas à déprécier puisque additionné à la valeur totale du portefeuille titres Natixis à la BFBP (principe de fongibilité des titres), le coût unitaire d’acquisition du titre Natixis reste supérieur à la valeur réelle du titre, valeur supérieure au cours de bourse au 31/12/2007.

Par ailleurs, la BFBP porte notamment le Groupe Foncia détenu à 93% spécialisé dans l’activité de gestion immobilière (transaction, administration de biens..), diverses entités en Europe de l’Est (VBI) et en Afrique sub-saharienne (BICEC) et le Groupe CIFG (activité de rehaussement de crédit essentiellement aux Etats -Unis) à 50% à parité avec la CNCE (Caisse Nationale des Caisses d’Epargne) racheté à Natixis fin décembre 2007 pour un euro. Les deux Groupes détiennent la totalité de CIFG.

De plus, le soutien financier des deux Groupes à CIFG est apporté à parité, sous la forme d’une augmentation de capital de 1,3 milliard USD.

3.3. Immobilisations corporelles et incorporelles. — Le CRC a émis un règlement (CRC 2002-10) applicable aux comptes individuels à partir du 01/01/2005 autant pour les immobilisations corporelles qu’incorporelles et le règlement 2004-06 sur la définition et l’évaluation des actifs s’applique également à compter du 1er janvier 2005.

Immobilisations corporelles d’exploitation. — Les encours bruts sont ventilés en composants. La décomposition en composants est fondée sur l’existence de durées d’utilisation différentes entre chacun des éléments distincts constituant un même bien.

 

Les durées d’utilité retenues par la banque sont les suivantes :

Composants

Durée d’utilité

Terrains

NA

Façades non destructibles

NA

Façades/couverture/étanchéité

30 ans

Fondations / ossatures

40 ans

Equipements techniques

15 ans

Aménagements intérieurs

10 ans

 

 

Les composants sont amortis selon le mode linéaire ou dégressif sur la base de leur valeur brute diminuée de la valeur résiduelle et sur leur durée d’utilisation. La valeur résiduelle est définie comme la valeur actuelle de l’actif à la fin de sa durée probable d’utilisation. La valeur résiduelle des composants autres que les terrains et les façades non destructibles est réputée nulle.

La restructuration du patrimoine immobilier de la Banque Populaire d’Alsace, entamée en 2006, s’est poursuivie avec la dissolution par confusion de patrimoine de la SCI Palestre. Cette restructuration de patrimoine s’est traduite dans les comptes de la banque par une augmentation des postes d’immobilisations et d’amortissements respectivement pour 18, 669 millions d’euros et 5, 429 millions d’euros.

Les biens mobiliers ne font pas l’objet de l’approche par composant ; ils sont amortis suivant le mode linéaire ou dégressif selon les durées d’utilisation présentées ci-dessous :

Biens

Durée d’utilité

Machines de bureau prêtées

3 ans

Matériel de bureau

5 ans

Matériel automobile

4 ans

Matériel comptable

5 ans

Matériel informatique

3 ans

Mobilier

10 ans

 

 

Immobilisations hors exploitation. — La méthode des composants est également appliquée aux immeubles hors exploitation.

Immobilisations incorporelles. — Les immobilisations incorporelles sont évaluées au coût historique.

Les droits au bail sont amortis de manière linéaire sur la durée de vie résiduelle du bail.

Les logiciels acquis sont respectivement amortis sur une durée de 3 ans.

3.4. Gains et pertes sur actifs immobilisés. — Les opérations de dissolutions par confusion de patrimoine ont conduit à constater parmi les plus et moins-values nettes de cession sur immobilisations corporelles un mali de dissolution pour la SCI Palestre de 0,044 million d’euros.

 

4. Bilan – passif :

4.1. Dettes représentées par un titre et dettes subordonnées. — Ces postes regroupent notamment les titres de créances négociables émis par la banque ainsi que les prêts sur titres subordonnés émis par la Banque Fédérale des Banques Populaires. Les primes d’émission sont étalées sur la durée de la vie de l’emprunt par le biais d’un compte de charges à répartir. Les intérêts courus à verser relatifs à ces dettes sont portés en compte de dettes rattachées en contrepartie du compte de résultat.

4.2. Provisions. — Les provisions comprennent les provisions pour litiges, les provisions sur engagements par signature, les provisions pour passifs sociaux, la provision pour médailles du travail et les provisions pour impôts différés au titre des décalages donnant lieu à comptabilisation.

Provisions pour impôts. — Seuls les décalages suivants donnent lieu à la comptabilisation d’une provision pour impôts :

— Quote-part de résultat des GIE fiscaux : les déficits actuels des GIE fiscaux doivent s’équilibrer avec les bénéfices futurs, l’économie d’impôt réalisée lors de la phase déficitaire n’étant que temporaire ;

— Majoration du bénéfice imposable, à compter du 1er janvier 2005 liée à la mesure fiscale de répartition sur cinq ans de l’approche par composant (art 237, septies I du CGI).

Provisions pour passifs sociaux. — Les passifs sociaux sont provisionnés de manière intégrale conformément à la recommandation 2003-R.01 du Conseil National de la Comptabilité.

Les provisions comptabilisées au bilan correspondent :

— à la valeur actuarielle des engagements de retraite et prestations assimilées relatifs au personnel en activité ;

— minorée de la valeur de marché des actifs venant en couverture des engagements ;

— minorée ou majorée des écarts actuariels résultant :

– des écarts d’expérience liés aux variables démographiques ;

– des évolutions des hypothèses actuarielles (taux d’actualisation, taux de sortie, taux de progression des salaires) ;

– des différences constatées entre le rendement réel et le rendement attendu des plans d’actifs en couverture.

Les principales hypothèses actuarielles retenues au 31 décembre 2007 sont les suivantes :

— pour le complément de pension bancaire CAR, le taux d’actualisation retenu est de 4,46% et le rendement attendu des actifs de 6,10% ; le taux d’inflation retenu est de 2%.

— pour les indemnités de fin de carrière, le taux d’actualisation retenu est de 4,32% et le taux de rendement attendu de 3,51% ;

— pour les médailles du travail, le taux d’actualisation est de 4,17% ;

La méthode du corridor est appliquée pour les engagements de retraite et assimilés.

La valorisation des indemnités de fin de carrière a été impactée successivement par l’arrêté ministériel du 18 juillet 2005, et par les lois de financement de la Sécurité Sociale de 2007 et de 2008.

Dans le cadre de l’arrêté ministériel du 18 juillet 2005, un accord de branche a été signé en 2005 permettant les départs avant 65 ans à l’initiative de l’employeur en exonération de charges sociales pour les départs intervenant avant le 31/12/09.

La loi de financement de la Sécurité Sociale pour 2007 prévoit qu’après le 01/01/2014 les départs volontaires avant 65 ans seront chargés, la mise à la retraite avant 65 ans étant interdite. L’effet financier induit par la loi a eu pour conséquence une augmentation de l’engagement au 31/12/06 non intégrée dans les comptes 2006 la loi ayant été adoptée en fin d’année. Cette revalorisation est qualifiée de changement de régime et son étalement calculé sur le montant de l’engagement au 31/12/2006 n’intervient qu’à partir de 2007.

La loi de financement de la Sécurité Sociale pour 2008 supprime le dispositif transitoire qui était prévu par la loi de 2007pour la période entre le 01/01/2010 et le 01/01/2014.

La mise à la retraite avant 65 ans avec accord du salarié n’est plus possible à compter du 01/01/2010, s’agissant de départs volontaires avant 65 ans ils seront chargés. Par ailleurs, une nouvelle contribution est mise en place sur les indemnités versées pour les départs avant ou après 65 ans (25% du montant pour celles versées du 11/10/07au 31/12/08 puis 50% au-delà).

Cette revalorisation est qualifiée de changement de régime et son étalement calculé sur le montant de l’engagement au 31/12/2007 n’intervient qu’à partir de 2008.

Ces changements de régime font l’objet d’un étalement dans la mesure où ils sont relatifs à des droits non acquis. L’étalement est réalisé de manière linéaire sur la durée résiduelle de vie active moyenne (durée d’acquisition des droits). Le taux moyen de charges patronales de l’établissement est de 50%.

Ces engagements sont partiellement couverts par un contrat souscrit auprès d’Assurances Banque Populaire Vie, lequel fait l’objet de paiements ponctuels de cotisations.

Provisions au titre de l’attribution d’actions gratuites de Natixis aux salariés (SAGA). — Les Assemblées Générales de Natixis du 17 novembre 2006 et du 24 mai 2007 ont fixé le cadre de l’attribution d’actions gratuites Natixis à ses salariés ainsi qu’aux salariés du Groupe Banque Populaire et du Groupe Caisse d’Epargne. Le schéma d’attribution gratuite d’actions (SAGA) s’appuie sur deux textes de loi récents qui permettent aux salariés de devenir actionnaires de leur entreprise sans effort financier et d’être ainsi associés plus étroitement à son développement.

Le 12 novembre 2007, le Directoire de Natixis a adopté les modalités de l’attribution dans le respect des conditions fixées par la loi et relatives aux périodes d’acquisition et de détention. Dans ce cadre, les salariés de la Banque Populaire ont reçu un droit à recevoir 60 actions au bout d’un délai de deux ans (période d’acquisition). Au terme de ce délai, les titres attribués au salarié devront être conservés par ce dernier deux ans avant de devenir disponibles (période de conservation).

L’acquisition des titres destinés à être attribués aux salariés de la Banque Populaire sera facturée par Natixis en novembre 2009 lors de l’attribution des titres. Au 31 décembre 2007, elle a fait l’objet d’un provisionnement intégral en charges de personnel pour un montant de 1,368 million d’euros sur la base du prix d’acquisition des titres par Natixis et tenant compte d’un taux de turn over.

Provisions épargne-logement. — En application de l’avis 2006-02 du CNC, les risques relatifs aux comptes et plans épargne logement ont fait l’objet à compter du 1er janvier 2007 d’une évaluation ainsi que d’un provisionnement. Les risques couverts sont de deux natures :

– le risque de consentir des crédits futurs à un taux réglementé inférieur aux conditions de marché ;

– le risque de rémunérer l’épargne collectée à des conditions désavantageuses par rapport aux conditions de marché futures.

Ces deux risques sont évalués de manière prospective, jusqu’à l’extinction des encours d’épargne portés au bilan, d’où la nécessité de modéliser l’évolution des encours actuels (collecte et conversion de crédit) sur la base d’hypothèses de taux futurs et de comportement de la clientèle.

Le modèle retenu est celui qui s’applique au niveau du Groupe Banque Populaire pour l’établissement des comptes consolidés. Il procède d’une démarche en trois étapes :

1ère étape : Génération de 10 000 chemins de taux par simulation de Monte Carlo. Le processus utilisé est un processus d’Ornstein-Uhlenbeck avec retour à la moyenne. Cette méthode intègre une matrice de corrélation entre les différents index fondée sur un historique de 10 ans glissants ; le niveau cible du retour à la moyenne pour chacun des index étant déterminé à partir des prévisions à long terme des économistes du Groupe, également appliquées dans la gestion de bilan.

2e étape : Modélisation des écoulements des encours sur chaque chemin de taux simulés à partir d’un profil attendu représentant la tendance moyenne historique des encours de chaque génération en intégrant une sensibilité du comportement de la clientèle, tant en décollecte qu’en conversion en crédit, en fonction de l’écart entre les taux réglementés et les taux du marché (chemins de taux simulés),

3e étape : Le calcul de la provision finale résulte de la moyenne des différences constatées sur chacun des chemins entre les flux établis sur la base des taux réglementés (épargne hors prime d’état ou crédit) et ceux calculés à partir des taux de marché futurs déterminés par le modèle sur chaque année d’écoulement pour des produits équivalents ; ces différences sont actualisées avec la courbe zéro-coupon moyenne des douze derniers mois déduite des taux swaps. Les taux de référence (taux de marché) sont déterminés pour la phase épargne, en utilisant comme produit équivalent les comptes à terme progressifs Fidélis, diffusés dans le réseau Banque Populaire et pour la phase crédit future, en appliquant le principe de tarification du Groupe pour des prêts habitats ayant la même duration que les prêts PEL (TxSwap + spread de liquidité).

Seules les moins values nettes par génération de taux sont provisionnées, les plus-values nettes n’étant pas retenues. Enfin, chacune des 10 000 provisions est calculée déduction faite des flux relatifs à l’encours considéré comme insensible à l’évolution des taux. Par prudence, ce profil sans risque est plafonné au niveau constaté lors de la dixième année de vie de chaque génération, puis est écoulé linéairement sur les vingt années suivantes.

Les risques sur Comptes Épargne Logement (CEL) sont obtenus selon une méthode analogue, à l’aide d’hypothèses de transformation distinctes. Toutefois, seul le risque de transformation en crédit est provisionné, la rémunération de la phase épargne étant révisable et indexée sur les taux de marché. La valeur future des taux de crédits CEL est déterminée par le modèle à partir de la formule réglementaire.

Enfin, la provision totale intègre la différence constatée, sur les stocks de prêts PEL et CEL en vie à la date de calcul, entre les flux futurs actualisés d’une part au taux de marché de l’année de mise en place de ces crédits et d’autre part au taux réglementé consenti au client. Cette différence est reprise ensuite actuariellement sur la durée de vie des prêts concernés.

Au total, la Banque Populaire d’Alsace a constitué 9,834 millions d’euros de provisions au 1er janvier 2007 au titre de l’épargne-logement, par prélèvement sur le report à nouveau disponible.

Les variations de ce niveau de provision s’enregistrent depuis par le compte de résultat.

Sur les bases d’un calcul relevant 586,827 millions d’euros de dépôts et 12,121 millions d’euros de crédits, encours constatés à fin novembre 2007, la provision s’établit à 5,611 millions d’euros au 31/12/2007.

4.3. Fonds pour risques bancaires généraux et provisions réglementées. — Le FRBG enregistre les montants que la Banque Populaire d’Alsace décide d’affecter à la couverture de risques à caractère général. Il comprend également les montants dotés au Fonds Régional de Solidarité ainsi que les provisions pour investissements (conformément aux principes énoncés Note 1 paragraphe 3). Les provisions réglementées sont dotées pour la seule application de dispositions fiscales.

4.4. Capitaux propres. — Les CCI émis par la Banque Populaire en application des articles 19 sexdecies à 19 duovicies de la loi n° 47.1775 du 10 septembre 1947 portant statut de la coopération sont exclusivement souscrits et libérés par Natixis détenue à parité par le Groupe Banque Populaire et par le Groupe Caisse d’Epargne.

Les titulaires de CCI disposent d’un droit sur l’actif net dans la proportion du capital qu’ils représentent. Selon les termes du protocole signé le 6 juin 2006 entre les deux Groupes, les CCI détenus par Natixis représentent 20% du capital social de la banque. Lors des nouvelles augmentations de capital par émission de parts sociales, cette proportion sera maintenue par l’émission au nominal dans le même temps de nouveaux CCI souscrits par Natixis.

Les CCI sont des valeurs mobilières représentatives d’une partie du capital de la banque, émises pour la durée de la banque et dépourvues de droit de vote. Les CCI ne peuvent représenter plus de la moitié du capital social atteint à la clôture de l’exercice précédent. Ils sont librement négociables, toutefois la cession des CCI devra être agréée préalablement par le Conseil d’administration de la Banque Populaire.

La rémunération des CCI doit être au moins égale à celle versée aux parts sociales. Elle est décidée par l’Assemblée Générale en fonction des résultats de l’exercice. Son paiement, pour tout ou partie, peut être fait en numéraire ou en CCI.

 

5. Hors bilan. — Les risques encourus sur ces opérations font l’objet d’un système permanent de mesure de résultats et de positions, de surveillance et de contrôle permanent avec des limites déterminées par la Direction Générale.

Instruments fermes de taux. — Les contrats sont enregistrés en hors-bilan pour leur valeur nominale. En application des règlements 90-15 et 92-04 du CRBF, les contrats d’échange de taux et assimilés (accords de taux futurs, garantie de taux plancher et plafond) sont classés selon le critère de l’intention initiale dans les catégories suivantes :

— micro-couverture (couverture affectée) ;

— macro-couverture (gestion globale de bilan).

Ces deux catégories sont assimilées, au niveau du compte de résultat, à des opérations de prêts ou d’emprunts et les montants perçus ou payés sont incorporés prorata temporis dans le compte de résultat.

Les charges et produits d’instruments utilisés à titre de couverture d’un élément ou d’un ensemble d’éléments homogènes sont enregistrés en résultat de manière symétrique à la prise en compte des produits et charges sur les éléments couverts. Les éléments de résultat de l’instrument de couverture sont comptabilisés dans le même poste que les produits et charges sur les éléments couverts en "Intérêts et produits ou charges assimilés". Les charges et produits relatifs aux instruments financiers à terme ayant pour objet de couvrir et de gérer un risque global de taux sont inscrits prorata temporis en compte de résultat au poste "Intérêts et produits ou charges assimilées".

Les contrats en position ouverte isolée font l’objet d’une provision en cas de moins-values latentes. Les plus values latentes ne sont pas enregistrées. Les soultes constatées lors de la résiliation ou de l’assignation de contrats d’échange de taux sont rapportées immédiatement en compte de résultat.

Instruments conditionnels. — Le montant notionnel de l’instrument sous-jacent sur lequel porte l’option ou le contrat à terme est enregistré en distinguant les contrats de couverture des contrats négociés dans le cadre d’opérations de marché.

Pour les opérations sur options de taux, de change ou sur actions, les primes payées ou encaissées sont enregistrées en compte d’attente. A la clôture de l’exercice, ces options font l’objet d’une valorisation portée en compte de résultat dans le cas de produits cotés sur un marché organisé ou assimilé. Pour les marchés de gré à gré, seules les décotes font l’objet d’une provision et les plus- values latentes ne sont pas enregistrées. Lors de la revente, du rachat, de l’exercice ou à l’expiration, les primes sont enregistrées immédiatement en compte de résultat.

Pour les opérations de couverture, les produits et charges sont rapportés de manière symétrique à ceux afférents à l’élément couvert. Les instruments conditionnels vendeurs ne sont pas éligibles au classement en macro-couverture.

Instruments de change. — Les opérations de change au comptant non dénouées sont valorisées au cours de clôture de l’exercice. Les reports et déports sur les contrats de change à terme de couverture sont étalés prorata temporis en compte de résultat. Les autres contrats de change et les instruments financiers à terme en devises sont évalués au prix du marché. Les swaps cambistes s’enregistrent comme des opérations couplées d’achats et de ventes à terme de devises. Les swaps financiers de devises sont assujettis aux dispositions du règlement 90-15 modifié du CRBF.

 

6. Hors bilan – Garanties financières assorties d’un droit de réutilisation en l’absence de défaillance du propriétaire. — Au 31 décembre 2007, la Banque Populaire n’a conclu aucun contrat de garantie financière assortie d’un droit de réutilisation en application de l’ordonnance 2005-171 du 24 février 2005 et de l’avis du CNC 2006-10.

 

7. Engagements de la Banque Populaire ne faisant pas l’objet d’une inscription en hors bilan. — Au titre des mobilisations auprès de la Caisse de Refinancement de l’Habitat (CRH), la Banque Populaire a nanti un portefeuille de créances résultant de prêts acquéreurs au logement garantis, soit par une hypothèque de premier rang, soit par une sûreté immobilière conférant une garantie équivalente.

Au 31 décembre 2007, le montant du portefeuille de créances nanties au profit de la CRH s’élève à 14,214 millions d’euros.

 

8. Compte de résultat :

8.1. Intérêts et assimilés, commissions. — Les intérêts et les commissions assimilables par nature à des intérêts sont enregistrés en compte de résultat prorata temporis. Les autres commissions non assimilées à des intérêts sont enregistrées selon la nature de la prestation :

— commissions rémunérant une prestation instantanée : enregistrement lors de l’achèvement des prestations ;

— commissions rémunérant une prestation continue ou discontinue avec plusieurs échéances successives échelonnées : enregistrement au fur et à mesure de l’exécution de la prestation.

8.2. Revenus des titres. — Les dividendes sont comptabilisés dès que leur paiement a fait l’objet d’une résolution d’Assemblée Générale. Ils sont enregistrés en «Revenus des titres à revenu variable». Les revenus d’obligations ou des titres de créances négociables sont comptabilisés pour la partie courue dans l’exercice.

8.3. Charges générales d’exploitation - frais de personnel. — Les frais de personnel comprennent non seulement les salaires et traitements mais aussi les avantages au personnel tels que les charges de retraite (partie relative aux régimes à cotisations définies). La charge annuelle relative aux régimes à cotisations définies comprend :

— les droits supplémentaires acquis par l’ensemble des salariés ;

— le coût financier (effet d’actualisation) ;

— le rendement brut des actifs de couverture ;

— l’amortissement des écarts actuariels (application de la méthode dite du corridor) et des coûts des services passés.

Le volume d’heures acquises et non utilisées par les salariés de la Banque Populaire pour le droit individuel de formation est de 74 824 heures au 31 décembre.

8.4. Résultat exceptionnel. — Les produits et charges exceptionnels sont déterminés en fonction du caractère significatif de leur montant, de leur degré d’anormalité par rapport à l’activité courante et de la faible probabilité de récurrence des événements concernés. On peut notamment citer une provision pour TVA d’un montant de O,355 millions d’euros suite au choix de désoption du Groupe.

8.5. Impôts sur les bénéfices. — La charge d’impôt figurant au compte de résultat correspond à l’impôt sur les sociétés exigible au titre de l’exercice au taux de 33,333%, et tient compte des déductions et réintégrations conformément à la législation fiscale.

 

9. Consolidation. — Les comptes de la Banque Populaire d’Alsace sont intégrés dans les comptes consolidés du Groupe Banque Populaire établis en application des règles définies par l’organe central dans le respect du règlement 99-07 du Comité de la Réglementation Bancaire et Financière. Cette consolidation a été établie selon les normes IAS – IFRS.

Une deuxième consolidation a été réalisée en normes françaises, agrégeant la Banque Populaire d’Alsace et les structures de portage.

 

10. Rapport de gestion. — Le rapport de gestion est tenu à la disposition du public au siège social sur simple demande.

 

11. Informations complémentaires. — Elles figurent dans les tableaux de la page 31 à 46 et concernent le bilan publiable, le hors bilan publiable, le compte de résultat et les résultats au cours des cinq derniers exercices. La version complète des informations complémentaires à l’annexe est tenue à la disposition du public au siège social sur simple demande.

D’une façon générale, les comptes sociaux et leur annexe sont consultables sur le site www.alsace.banquepopulaire.fr

Dans le cadre du projet NATIXIS, la Commission Bancaire nous confirmait en septembre 2006 l’obligation d’effectuer une consolidation comptable des structures de portage filiales à 100% des Banques Populaires et détenant un stock de parts sociales de ces dernières.

A compter du 31 décembre 2007 et conformément à l’avis de la Commission Bancaire, obligation nous est faite de présenter des comptes consolidés sur l’ensemble représenté par les entités suivantes :

— Banque Populaire d’Alsace, société anonyme coopérative à capital variable ;

— SPGRES, société de gestion de participations, filiale à 100 % de la Banque Populaire d’Alsace, consolidée ;

— par intégration globale ;

— Sociétariat Banque Populaire d’Alsace, filiale à 100 % de la SPGRES, société de gestion de participations dont l’objet est de réguler le capital social de la Banque Populaire d’Alsace, consolidée par intégration globale.

Les comptes consolidés sont établis en normes françaises (CRC 99-07), avec en comparatif, les comptes consolidés au 31 décembre 2006. En respect de ces dispositions, aucun retraitement du FRBG n’a été effectué. Par ailleurs, la provision PEL CEL n’a pas été constatée dans les comptes consolidés pro forma au 31/12/2006 ; elle est intégrée en 2007 via le changement de méthode dans la comptabilité sociale de l’entité consolidante.

Au 31 décembre 2007, le stock de parts sociales détenu par la filiale Sociétariat Banque Populaire d’Alsace est de 388 231 parts pour un montant de 5 824 245,00 euros. Le tableau de variation du capital de la société consolidante est disponible dans les annexes aux comptes sociaux.

Les entités suivantes ne sont pas consolidées en raison de leur contribution non significative aux capitaux propres et résultats consolidés de la Banque Populaire d’Alsace :

Filiales

% de détention par la BPALS (*)

2006 (en milliers d’euros)

Fonds propres avant affectation

Résultat

SOFIRHIN

100

8 261

-18

SIRKA SNC

100

-29

-30

SIPMEA

80

12 860

460

Euro Courtage

100

323

105

Restopal

100

-2

-3

Immobilière Concorde

100

13

-2

SCI Geiler

100

6

-12

SCI 2 rue de turenne

100

249

1

SCI Vieux Marche

100

10

-1

SCI Halles Concorde

100

37

8

(*) Détention directe et indirecte

 

 

NB : les données chiffrées du tableau ci-dessus correspondent aux derniers comptes arrêtés disponibles à ce jour (31/12/2006).

 

Par ailleurs, les SCM (Sociétés de Caution Mutuelle) ne sont pas intégrées dans le périmètre de consolidation. Aucune nouvelle prise de participation n’a été effectuée par la SPGRES au cours de l’exercice 2007.

On notera que les filiales SPGRES et Sociétariat Banque Populaire d’Alsace ne disposent pas de moyens propres.

 

Certifié conforme.

Strasbourg, le 28 février 2008.

Les Commissaires aux comptes :

 

Le Directeur Général

Einhorn-Mazars & Guerard :

Dominique DIDON ;

J.B. DE TURCKHEIM ;

A. VEAUTE ;

J.M. KRIEGER.

 

 

— Ventilation par durée restant à courir :

(En milliers d’euros)

< 3 mois

3 mois <D< 1 an

1 an <D< 5 ans

> 5 ans

non ventilés

Total à terme

Actif

 

 

 

 

 

 

Créances sur établissements de crédit

572 736

21 573

3 611

1 026

104 551

703 497

Créances sur la clientèle

715 780

457 868

1 545 195

2 142 064

38 166

4 899 073

Obligations, actions, autres titres à revenu fixe et variable

0

6 311

117 133

53 413

7 045

183 902

    Total

1 288 516

485 752

1 665 939

2 196 503

149 762

5 786 472

 

 

— Opérations interbancaires et assimilées :

(En milliers d’euros)

2007

2006

Caisse, banques centrales, CCP

99 875

67 626

Effets publics et valeurs assimilées

0

0

Créances sur les établissements de crédit

603 622

409 375

- A vue

295 768

249 351

- A terme

303 153

155 748

- Créances douteuses nettes

0

0

- Dépréciations pour risques pays affectées

0

0

- Valeurs non imputées

24

700

- Créances rattachées

4 677

3 576

    Total

703 497

477 001

 

 

— Créances saines interbancaires :

(En milliers d’euros)

2007

2006

A vue

A terme

Total

A vue

A terme

Total

Comptes et prêts

395 577

303 153

698 730

316 905

155 748

472 653

Valeurs reçues en pension livrée

0

0

0

0

0

0

Titres reçus en pension livrée

0

0

0

0

0

0

Valeurs non imputées

24

0

24

700

0

700

Créances rattachées

66

4 677

4 743

72

3 576

3 648

    Total

395 667

307 830

703 497

317 677

159 324

477 001

 

 

— Opérations avec la clientèle – Actif :

(En milliers d’euros)

2007

2006

Comptes ordinaires débiteurs

431 489

370 120

Créances commerciales

92 036

99 689

Autres concours à la clientèle

4 227 821

3 778 371

Créances rattachées et valeurs non imputées

38 166

33 509

Créances douteuses nettes

109 561

106 326

    Total

4 899 073

4 388 015

 

 

— Ventilation des encours par agents économiques :

(En milliers d’euros)

Etablisse-ments de crédit

Sociétés non financières

Entrepreneurs individuels

Particuliers

Administrations privées

Adm. Publiques et Sécurité Sociale

Autres

Total

Actif

 

 

 

 

 

 

 

 

Créances sur établissements de crédit

703 497

 

 

 

 

 

 

703 497

Opérations avec la clientèle

 

 

 

 

 

 

 

 

- Encours sains

 

2 264 002

344 096

2 061 690

94 076

0

25 648

4 789 512

- Créances douteuses

 

144 151

29 020

63 988

0

0

399

237 558

- Dépréciations créances douteuses

 

-79 440

-16 031

-32 362

0

0

-164

-127 997

Opérations sur titres

 

 

 

 

 

 

 

 

- Créances sur titres à revenu fixe et variable

119 887

0

0

0

0

0

64 015

183 902

- Créances douteuses sur titres

0

0

0

0

0

0

 

0

- Dépréciations créances douteuses sur titres

0

0

0

0

0

0

 

0

    Total

823 384

2 328 713

357 085

2 093 316

94 076

0

89 898

5 786 472

 

 

— Ventilation des concours sains, douteux, compromis et des dépréciations a la clientèle par zones géographiques :

(En milliers d’euros)

France

Europe Occidentale (hors France)

Afrique du Nord et Moyen Orient

Asie et Océanie

Amérique Latine et Caraïbes

Europe Centrale et Orientale

Afrique sub-saharienne

Amérique du Nord

Total

Créances saines sur la clientèle

4 728 501

53 653

3 432

458

249

911

315

1 993

4 789 512

Créances douteuses sur la clientèle

235 032

1 755

744

13

0

11

1

2

237 558

Dépréciations créances douteuses

-126 694

-1 097

-182

-13

0

-10

0

-1

-127 997

Sur la clientèle

 

 

 

 

 

 

 

 

 

    Total

4 836 839

54 311

3 994

458

249

912

316

1 994

4 899 073

 

 

— Ventilation des concours sains, douteux, compromis et des dépréciations a la clientèle par secteurs d'activité :

(En milliers d’euros)

Agriculture

Industrie

Construction

Commerce et artisanat

Hôtel - restaurants

Transports

Créances saines sur la clientèle

87 625

151 450

1 452 080

252 302

113 156

34 422

Créances douteuses non compromises

5 697

3 361

38 053

21 833

6 882

920

Créances douteuses compromises

2 040

4 015

15 569

13 071

4 958

1 048

Dépréciations /créances douteuses

-2 791

-1 585

-9 370

-6 924

-1 379

-646

Non compromises

 

 

 

 

 

 

Dépréciations /créances douteuses

-1 271

-3 442

-9 324

-10 501

-3 916

-956

Compromises

 

 

 

 

 

 

    Total

91 300

153 799

1 487 008

269 781

119 701

34 788

 

(En milliers d’euros)

Santé et action sociale

Services collectifs, sociaux et personnels

Holdings et diversifiés

Autres catégories

Non ventilé

Total

Créances saines sur la clientèle

121 285

290 708

157 602

2 098 518

30 364

4 789 512

Créances douteuses non compromises

1 616

9 459

3 226

34 630

113

125 790

Créances douteuses compromises

179

5 595

6 849

57 825

619

111 768

Dépréciations /créances douteuses

-582

-4 631

-1 355

-11 331

-14

-40 608

Non compromises

 

 

 

 

 

 

Dépréciations /créances douteuses

-96

-4 641

-3 897

-48 925

-420

-87 389

Compromises

 

 

 

 

 

 

    Total

122 402

296 490

162 425

2 130 717

30 662

4 899 073

 

 

— Détail des autres concours à la clientèle :

(En milliers d’euros)

2007

2006

Crédits à l'exportation

386

650

Crédits de trésorerie et de consommation

295 604

288 334

Crédits à l'équipement

1 469 980

1 294 980

Crédits à l'habitat

2 461 851

2 166 313

Autres crédits à la clientèle

0

28 094

    Total

4 227 821

3 778 371

 

 

— Opérations de crédit-bail et location simple :

(En millions d’euros)

2007

2006

Immobilier

Crédit

Bail

Location

simple

Total

Immobilier

Crédit

Bail

Location

simple

Total

Encours clientèle

0

157 710

87 193

244 903

0

145 048

67 730

212 778

Biens temporairement non loués

0

1 803

0

1 803

0

905

0

905

Dépréciations

0

-862

-303

-1 165

0

-1 635

0

-1 635

Encours douteux nets

0

897

55

952

0

954

68

1 022

Créances rattachées

0

0

0

0

0

0

0

0

    Total

0

159 548

86 945

246 493

0

145 272

67 798

213 070

 

 

— Portefeuille titres :

(En milliers d’euros)

2007

Transaction

Placement

Investissement

TAP

Total

Obligations et assimilés

 

 

 

 

 

Valeurs brutes

0

33 172

146 046

 

179 218

Dépréciations

0

-136

0

 

-136

 

0

33 036

146 046

 

179 082

Actions et assimilés

 

 

 

 

 

Montants bruts

0

5 403

 

0

5 403

Dépréciations

0

-583

 

0

-583

 

0

4 820

 

0

4 820

    Total

0

37 856

146 046

0

183 902

 

(En milliers d’euros)

2006

Transaction

Placement

Investissement

TAP

Total

Obligations et assimilés

 

 

 

 

 

Valeurs brutes

0

48 791

166 514

 

215 305

Dépréciations

0

-573

0

 

-573

 

0

48 218

166 514

 

214 732

Actions et assimilés

 

 

 

 

 

Montants bruts

0

5 744

 

0

5 744

Dépréciations

0

-474

 

0

-474

 

0

5 270

 

0

5 270

    Total

0

53 488

166 514

0

220 002

 

 

— Obligations et autres titres à revenu fixe :

(En milliers d’euros)

2007

2006

Transaction

Placement

Investissement

Total

Transaction

Placement

Investissement

Total

Valeurs brutes :

 

 

 

 

 

 

 

 

Titres cotés

 

 

 

 

 

 

 

 

- Emis par des organismes publics

0

0

0

0

0

0

0

0

- Autres émetteurs

0

8 486

30 045

38 531

0

13 796

34 618

48 414

Titres non cotés

 

 

 

 

 

 

 

 

- Emis par des organismes publics

0

0

0

0

0

0

0

0

- Autres émetteurs

0

24 336

114 126

138 462

0

34 392

129 839

164 231

Créances douteuses

0

0

0

0

0

331

0

331

Créances rattachées

0

350

1 875

2 225

0

271

2 057

2 328

    Total valeurs brutes

0

33 172

146 046

179 218

0

48 791

166 514

215 305

Dont titres subordonnés

0

12 269

0

12 269

0

36 664

0

36 664

Dépréciations :

 

 

 

 

 

 

 

 

Dépréciations sur créances douteuses

0

0

0

0

0

-331

0

-331

Dépréciations

0

-136

0

-136

0

-242

0

-242

    Total dépréciations

0

-136

0

-136

0

-573

0

-573

    Total net

0

33 036

146 046

179 082

0

48 218

166 514

214 732

 

 

— Actions et autres titres à revenu variable :

(En milliers d’euros)

2007

2006

Transaction

Placement

TAP

Total

Transaction

Placement

TAP

Total

Valeurs brutes :

 

 

 

 

 

 

 

 

Titres cotés

 

 

 

 

 

 

 

 

- OPCVM de capitalisation

0

0

 

0

0

0

 

0

- Autres OPCVM

0

0

 

0

0

0

 

0

- Autres titres

0

705

0

705

0

704

0

704

Titres non cotés

 

 

 

 

 

 

 

 

- OPCVM de capitalisation

0

0

 

0

0

0

 

0

- Autres OPCVM

0

0

 

0

0

0

 

0

- Autres titres

0

4 698

0

4 698

0

5 040

0

5 040

Créances rattachées

 

0

 

0

 

0

 

0

    Total valeurs brutes

0

5 403

0

5 403

0

5 744

0

5 744

Dépréciations :

0

0

0

0

0

0

0

0

Sur titres cotés

 

-490

0

-490

 

-404

0

-404

Sur titres non cotés

 

-93

0

-93

 

-70

0

-70

    Total dépréciations

0

-583

0

-583

0

-474

0

-474

    Total

0

4 820

0

4 820

0

5 270

0

5 270

 

 

— Evolution des titres d'investissement :

(En milliers d’euros)

2006

Achats

Cessions

Rembourse-

ments

Décote / surcote

Transferts

Reclassement

global

Autres

variations

2007

Obligations et autres titres à revenu fixe :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Valeurs brutes

166 514

0

0

-20 278

0

0

0

-190

146 046

 

 

— Participations, parts dans les entreprises liées et autres titres détenus à long terme :

(En milliers d’euros)

2007

2006

Immobilisations financières brutes

255 367

207 437

Dépréciations

-2 486

-2 458

    Immobilisations financières nettes

252 881

204 979

Participations mises en équivalence

0

0

Ecarts de conversion

0

0

Créances rattachées et autres

0

0

    Total

252 881

204 979

 

 

— Evolution des titres de participation et assimilés :

(En milliers d’euros)

2006

Augmentations

Diminutions

Conversion

Autres

variations

2007

Valeurs brutes :

 

 

 

 

 

 

Participations et autres titres détenus à long terme

194 682

51 455

-460

0

0

245 677

Parts dans les entreprises liées

12 627

0

-3 065

0

0

9 562

Parts de sociétés civiles immobilières

128

0

0

0

0

128

    Sous-total

207 437

51 455

-3 525

0

0

255 367

Dépréciations :

 

 

 

 

 

 

Participations et autres titres à long terme

-398

-186

151

0

0

-433

Parts dans les entreprises liées

-2 060

-151

157

0

1

-2 053

Parts de sociétés civiles immobilières

0

0

0

0

0

0

    Sous-total

-2 458

-337

308

0

1

-2 486

    Immobilisations financières nettes

204 979

51 118

-3 217

0

1

252 881

 

 

— Relevé des parts dans les entreprises liées, des titres de participation et des titres de l'activité de portefeuille :

(En milliers d’euros)  

% Capital détenu

Valeur brute comptable

Dépréciations

Fin d'exercice

Valeur nette comptable

Début d'exercice

Fin d'exercice

Début d'exercice

Dotations

Reprises

Début d'exercice

Fin d'exercice

Noms et sièges

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Parts dans les entreprises liées

 

 

 

 

 

 

 

 

 

CIE européenne de courtage

99,60

1 586

1 586

1 265

 

 

1 265

321

321

5/7 rue du 22 novembre 67000 STRASBOURG

 

 

 

 

 

 

 

 

 

SIPMEA

80,54

4 513

6 842

 

 

 

 

4 513

6 842

8, rue des Pins 68200 MULHOUSE

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Ste Financière du Rhin

100,00

7 050

7 049

 

 

 

 

7 050

7 049

9, av.Konrad Adenauer 68390 SAUSHEIM

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Rhapsodie

99,80

761

 

 

 

 

 

761

 

9, av.Konrad Adenauer 68390 SAUSHEIM

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Divers

 

292

290

5

 

4

1

287

289

    Sous-total parts dans les entreprises liées

 

14 202

15 767

1 270

 

4

1 266

12 932

14 501

Titres de participation

 

 

 

 

 

 

 

 

 

B.F.B.P.

 

177 373

222 026

 

 

 

 

177 373

222 026

Groupe BP

 

10 443

10 240

179

26

149

56

10 264

10 184

Hors groupe BP

 

5 419

7 334

1 009

311

156

1 164

4 410

6 170

    Sous-total participations

 

193 235

239 600

1 188

337

305

1 220

192 047

238 380

    Total général

 

207 437

255 367

2 458

337

309

2 486

204 979

252 881

 

 

— Immobilisations corporelles et incorporelles :

(En milliers d’euros)

2007

2006

Valeurs

brutes

Amortis-

sements

Dépré

ciations

Valeurs

nettes

Valeurs

brutes

Amortis-

sements

Dépré

ciations

Valeurs

nettes

Immobilisations d'exploitation :

 

 

 

 

 

 

 

 

Immobilisations incorporelles

1 659

-924

0

735

2 532

-1 783

0

749

Immobilisations corporelles

103 561

-48 451

0

55 110

86 132

-45 856

0

40 276

    Total

105 220

-49 375

0

55 845

88 664

-47 639

0

41 025

Immobilisations hors exploitation :

787

-326

0

461

774

-278

0

496

    Total

106 007

-49 701

0

56 306

89 438

-47 917

0

41 521

 

 

— Evolution des immobilisations d'exploitation et hors exploitation :

(En milliers d’euros)

2006

Augmen-

tations

Dimi-

nutions

Autres

2007

Valeurs brutes :

 

 

 

 

 

Immobilisations incorporelles d'exploitation :

 

 

 

 

 

Droits au bail et fonds commerciaux

748

30

0

0

778

Logiciels

1 533

83

-986

0

630

Autres

251

0

0

0

251

 

2 532

113

-986

0

1 659

Immobilisations corporelles d'exploitation :

 

 

 

 

 

Terrains

2 517

117

-5

0

2 629

Constructions

64 481

5 976

-5 460

18 669

83 666

Parts de SCI

867

0

0

-847

20

Autres

18 267

1 455

-3 408

932

17 246

 

86 132

7 548

-8 873

18 754

103 561

Immobilisations hors exploitation :

774

13

0

0

787

Amortissements et dépréciations :

 

 

 

 

 

Immobilisations incorporelles d'exploitation :

 

 

 

 

 

Droits au bail et fonds commerciaux

-293

-77

0

0

-370

Logiciels

-1 490

-50

986

0

-554

Autres

0

0

0

0

0

 

-1 783

-127

986

0

-924

Immobilisations corporelles d'exploitation :

 

 

 

 

 

Terrains

0

0

0

0

0

Constructions

-33 102

-3 633

5 299

-5 429

-36 865

Autres

-12 754

-2 121

3 289

0

-11 586

 

-45 856

-5 754

8 588

-5 429

-48 451

Immobilisations hors exploitation :

-278

-48

0

0

-326

Valeurs nettes :

 

 

 

 

 

Immobilisations nettes incorporelles d'exploitation :

 

 

 

 

 

Droits au bail et fonds commerciaux

455

-47

0

0

408

Logiciels

43

33

0

0

76

Autres

251

0

0

0

251

 

749

-14

0

0

735

Immobilisations nettes corporelles d'exploitation :

 

 

 

 

 

Terrains

2 517

117

-5

0

2 629

Constructions

31 379

2 343

-161

13 240

46 801

Parts de SCI

867

0

0

-847

20

Autres

5 513

-666

-119

932

5 660

 

40 276

1 794

-285

13 325

55 110

Immobilisations nettes hors exploitation :

496

-35

0

0

461

 

 

— Immobilisations corporelles d'exploitation – ventilation des constructions :

(En milliers d’euros)

2007

2006

Valeurs

brutes

Amortisse-

ments et dépréciations

Valeurs

nettes

Valeurs

brutes

Amortisse-

ments et dépréciations

Valeurs

nettes

Constructions :

 

 

 

 

 

 

Façades non destructibles

320

0

320

324

0

324

Façades / couverture / étanchéité

8 436

-5 379

3 057

6 399

-4 456

1 943

Fondations / ossatures

23 740

-8 113

15 627

16 523

-7 068

9 455

Ravalement

0

0

0

0

0

0

Equipements techniques

30 024

-10 643

19 381

19 825

-7 153

12 672

Aménagements intérieurs

21 146

-12 730

8 416

21 410

-14 425

6 985

    Total des constructions

83 666

-36 865

46 801

64 481

-33 102

31 379

 

 

— Couverture des encours douteux :

(En milliers d’euros)

2007

2006

Valeurs

brutes

Dépré-

ciations

Valeurs

nettes

Taux de

couverture

Valeurs

brutes

Dépré-

ciations

Valeurs

nettes

Taux de

couverture

Opérations interbancaires :

0

0

0

 

0

0

0

 

Opérations avec la clientèle et crédit-bail :

244 045

-133 497

110 548

55%

247 920

-140 541

107 379

57%

- Douteux

125 790

-40 608

85 182

32%

130 070

-46 211

83 859

36%

- Douteux compromis

118 255

-92 889

25 366

79%

117 850

-94 330

23 520

80%

Portefeuille titres et débiteurs divers :

0

0

0

 

331

-331

0

100%

- Douteux

0

0

0

 

0

0

0

 

- Douteux compromis

0

0

0

 

331

-331

0

100%

    Total des encours douteux

244 045

-133 497

110 548

55%

248 251

-140 872

107 379

57%

- Douteux

125 790

-40 608

85 182

32%

130 070

-46 211

83 859

36%

- Douteux compromis

118 255

-92 889

25 366

79%

118 181

-94 661

23 520

80%

 

 

— Comptes de régularisation et actifs divers :

(En milliers d’euros)

2007

2006

Autres actifs et emplois divers

43 140

47 616

Comptes de régularisation

39 629

63 172

    Total

82 769

110 788

 

 

— Autres actifs et emplois divers :

(En milliers d’euros)

2007

2006

Instruments conditionnels achetés

854

1 164

Règlement d'opérations sur titres

0

19

Impôts différés actifs

8 743

18 291

Promotion immobilière

0

0

Autres stocks et emplois divers

0

0

Débiteurs divers

33 212

27 855

Créances douteuses nettes

0

0

Créances rattachées

331

287

    Total

43 140

47 616

 

 

— Comptes de régularisation – Actif :

(En milliers d’euros)

2007

2006

Comptes d'encaissement

589

216

Comptes d'ajustement

1 473

1 152

Comptes d'écart

0

0

Pertes potentielles sur contrats de couverture non dénoués

0

0

Pertes potentielles sur contrats de couverture dénoués

0

0

Charges constatées d'avance

1 048

639

Produits à recevoir

15 608

17 426

Primes d'émission restant à étaler

0

0

Autres charges à répartir

0

0

Autres comptes de régularisation

20 911

43 739

    Total

39 629

63 172

 

 

— Ressources interbancaire et assimilées :

(En milliers d’euros)

2007

2006

Banques centrales, CCP

0

1 182

Comptes et emprunts

 

 

- A vue

35 803

22 103

- A terme

1 674 009

1 494 900

Autres sommes dues

9 887

14 501

Dettes rattachées

17 489

14 807

    Total

1 737 188

1 547 493

 

 

— Ventilation par durée restant à courir :

(En milliers d’euros)

< 3 mois

3 mois <D< 1 an

1 an <D< 5 ans

> 5 ans

non ventilés

Total à terme

Passif

 

 

 

 

 

 

Dettes sur établissements de crédit

302 281

147 255

443 311

820 564

23 777

1 737 188

Dettes sur la clientèle

2 473 453

155 678

551 344

113 035

60 188

3 353 698

Dettes représentées par un titre

250 720

48 954

59 988

30 000

2 826

392 488

    Total

3 026 454

351 887

1 054 643

963 599

86 791

5 483 374

 

 

— Détail des ressources interbancaires :

(En milliers d’euros)

2007

2006

A vue

A terme

Total

A vue

A terme

Total

Comptes ordinaires créditeurs

35 803

 

35 803

23 285

0

23 285

Comptes et emprunts

0

1 664 129

1 664 129

0

1 485 071

1 485 071

Valeurs données en pension livrée

0

9 880

9 880

0

9 829

9 829

Autres sommes dues

9 887

0

9 887

14 501

0

14 501

Dettes rattachées

4 426

13 063

17 489

75

14 732

14 807

    Total

50 116

1 687 072

1 737 188

37 861

1 509 632

1 547 493

 

 

— Opérations avec la clientèle – Passif :

(En milliers d’euros)

2007

2006

Comptes et emprunts

3 283 482

3 054 983

- A vue

1 880 353

1 850 498

- A terme

1 403 129

1 204 485

Dépôts de garantie

5 745

5 238

Autres sommes dues

4 211

5 857

Dettes rattachées

60 260

55 530

    Total

3 353 698

3 121 608

 

 

— Dettes représentées par un titre :

(En milliers d’euros)

2007

2006

Bons de caisse et bons d'épargne

1 002

1 666

Titres du marché interbancaire

0

0

Titres de créances négociables

388 661

146 895

Dont : - souscrits par des établissements de crédit

87 749

67 749

Dont : - souscrits par la clientèle financière

7 622

9 123

Dont : - souscrits par la clientèle

293 290

70 023

Obligations émises

0

0

Autres dettes représentées par un titre

0

0

Dettes rattachées

2 825

1 020

    Total

392 488

149 581

 

 

— Détail des comptes de la clientèle – Passif :

(En milliers d’euros)

2007

2006

A vue

A terme

Total

A vue

A terme

Total

Comptes d'épargne à régime spécial

798 609

764 994

1 563 603

810 491

791 850

1 602 341

Comptes et emprunts

1 081 744

638 135

1 719 879

1 040 007

412 635

1 452 642

Emprunts auprès de la clientèle financière

0

0

0

0

0

0

Valeurs données en pension livrée

0

0

0

0

0

0

 

 

 

 

 

 

0

    Total

1 880 353

1 403 129

3 283 482

1 850 498

1 204 485

3 054 983

 

 

— Comptes de régularisation et passifs divers :

(En milliers d’euros)

2007

2006

Autres passifs

45 934

44 955

Comptes de régularisation

70 616

49 758

    Total

116 550

94 713

 

 

— Autres passifs :

(En milliers d’euros)

2007

2006

Instruments conditionnels vendus

250

372

Règlement d'opérations sur titres

32

0

Impôts différés passifs

7 785

9 694

Dettes de titres

0

0

Versement restant à effectuer sur titres non libérés

3 407

3 760

Créditeurs divers

34 460

31 129

Subvention d'investissement

0

0

Fonds publics affectés

0

0

Dettes rattachées

0

0

    Total

45 934

44 955

 

 

— Comptes de régularisation – Passif :

(En milliers d’euros)

2007

2006

Comptes d'encaissement

17 635

1 006

Comptes d'ajustement

0

0

Comptes d'écart

0

0

Gains potentiels sur contrats de couverture non dénoués

0

0

Gains potentiels sur contrats de couverture dénoués

0

0

Produits constatés d'avance

26 922

25 735

Charges à payer

20 211

17 551

Autres comptes de régularisation

5 848

5 466

    Total

70 616

49 758

 

 

— Synthèse des dépréciations et provisions :

(En milliers d’euros)

2006

Augmentations

Diminutions

Autres

2007

Dépréciations déduites de l'actif :

 

 

 

 

 

Dépréciations pour créances douteuses

140 872

49 573

-56 948

0

133 497

Dépréciations pour risques de marché

4 809

1 056

-1 495

0

4 370

    Total des dépréciations

145 681

50 629

-58 443

0

137 867

Provisions :

 

 

 

 

 

Provisions pour risques de contrepartie

8 422

1 135

-1 153

0

8 404

Provisions pour risques de dépréciation

0

0

0

0

0

Provisions pour charges d'exploitation

4 643

2 389

-6 022

9 834

10 844

Provisions pour engagements sociaux

41 682

1 150

-771

0

42 061

Provisions exceptionnelles

3 093

355

-2 227

0

1 221

    Total des provisions

57 840

5 029

-10 173

9 834

62 530

    Total

 

55 658

-68 616

 

 

    Effet résultat :

 

 

12 958

 

 

 

 

— Provisions :

(En milliers d’euros)

2006

Augmentations

Diminutions

Autres

2007

Provisions pour risques de contrepartie :

 

 

 

 

 

Provisions sur engagements hors bilan

3 833

365

-817

0

3 381

Provisions pour risques pays

0

0

0

0

0

Provisions sectorielles

0

0

0

0

0

Provisions pour litiges clientèle

4 589

770

-336

0

5 023

Autres provisions clientèle

0

0

0

0

0

 

8 422

1 135

-1 153

0

8 404

Provisions pour risques de dépréciation :

 

 

 

 

 

Promotion immobilière

0

0

0

0

0

Autres actifs

0

0

0

0

0

 

0

0

0

0

0

Provisions pour charges futures d'exploitation :

 

 

 

 

 

Provisions pour impôts et taxes

0

0

0

0

0

Autres provisions d'exploitation

4 643

2 389

-6 022

9 834

10 844

 

4 643

2 389

-6 022

9 834

10 844

Provisions pour engagements sociaux :

 

 

 

 

 

CAR

26 377

0

-495

0

25 882

Indemnités de fin de carrière

9 167

1 115

0

0

10 282

Médailles du travail

4 851

0

-276

0

4 575

FCR

1 287

35

0

0

1 322

Mutuelles

0

0

0

0

0

Autres

0

0

0

0

0

 

41 682

1 150

-771

0

42 061

Provisions exceptionnelles :

 

 

 

 

 

Provisions pour restructurations informatiques

0

0

0

0

0

Provisions pour restructurations exceptionnelles

0

0

0

0

0

Autres provisions exceptionnelles

3 093

355

-2 227

0

1 221

 

3 093

355

-2 227

0

1 221

    Total

57 840

5 029

-10 173

9 834

62 530

 

 

— Dettes subordonnées :

(En milliers d’euros)

2007

2006

Dettes subordonnées à durée déterminée

119 749

97 798

Dettes subordonnées à durée indéterminée

0

0

Dépôts de garantie à caractère mutuel

0

0

Dettes rattachées

1 409

1 041

    Total

121 158

98 839

 

 

— Evolution des dettes subordonnées :

(En milliers d’euros)

2006

Emissions

Rembour-

sements

Conversion

Autres

2007

Dettes subordonnées à durée déterminée :

 

 

 

 

 

 

Titres subordonnés

0

0

0

0

0

0

Emprunts subordonnés

97 798

25 000

-3 049

0

0

119 749

 

97 798

25 000

-3 049

0

0

119 749

Dettes subordonnées à durée indéterminée :

 

 

 

 

 

 

Titres subordonnés

0

0

0

0

0

0

Emprunts subordonnés

0

0

0

0

0

0

 

0

0

0

0

0

0

    Total

97 798

25 000

-3 049

0

0

119 749

 

 

— Fonds pour risques bancaires généraux :

(En milliers d’euros)

2006

Augmen-

tation

Dimi-

nution

Autres

Variations

2007

Fonds Régionaux de Solidarité

28 072

6 880

-358

0

34 594

Fonds pour Risques Bancaires Généraux

19 310

3 752

0

0

23 062

    Total

47 382

10 632

-358

0

57 656

 

 

— Engagements de financement :

(En milliers d’euros)

2007

2006

Engagements de financement donnés :

 

 

Aux établissements de crédit

585

961

A la clientèle

624 332

593 097

- Ouverture de crédits documentaires

7 384

7 303

- Autres ouvertures de crédits confirmés

615 667

583 306

- Autres engagements

1 281

2 488

    Total des engagements de financement donnés

624 917

594 058

Engagements de financement reçus :

 

 

D'établissements de crédit

40 000

0

De la clientèle

0

0

    Total des engagements de financement reçus

40 000

0

 

 

— Engagements de garantie :

(En milliers d’euros)

2007

2006

Engagements de garantie donnés :

 

 

D'ordre d'établissements de crédit

9 201

1 779

- Confirmation d'ouverture de crédits documentaires

9 201

1 779

- Autres garanties

0

0

D'ordre de la clientèle

364 388

301 012

- Cautions immobilières

25 128

22 727

- Cautions administratives et fiscales

34 161

35 058

- Autres cautions et avals donnés

250 282

208 884

- Autres garanties données

54 817

34 343

    Total des engagements de garantie donnés

373 589

302 791

    Engagements de garantie reçus d'établissements de crédit

543 058

464 452

 

 

— Intérêts et assimilés :

(En milliers d’euros)

2007

2006

Charges

Produits

Net

Charges

Produits

Net

Opérations avec les établissements de crédit

-66 219

16 128

-50 091

-44 695

12 061

-32 634

Opérations avec la clientèle

-75 526

230 356

154 830

-68 754

196 744

127 990

Opérations de crédit-bail (net)

0

10 583

10 583

0

8 173

8 173

Opérations sur obligations et autres titres à revenu fixe

-16 890

9 381

-7 509

-10 942

9 860

-1 082

Opérations de macro-couverture

-12 407

12 904

497

-11 484

16 391

4 907

    Total

-171 042

279 352

108 310

-135 875

243 229

107 354

 

 

— Revenus des titres à revenu variable :

(En milliers d’euros)

2007

2006

Dividendes reçus sur titres de placement

127

184

Dividendes reçus sur titres de l'activité de portefeuille

0

0

Dividendes reçus sur titres de participation et assimilés

16 132

9 643

    Total

16 259

9 827

 

 

— Commissions :

(En milliers d’euros)

2007

2006

Charges

Produits

Net

Charges

Produits

Net

Opérations de trésorerie et interbancaires

-69

371

302

-83

339

256

Opérations sur moyens de paiement

-13 353

24 344

10 991

-12 743

23 303

10 560

Opérations avec la clientèle

988

54 017

55 005

-435

50 568

50 133

Opérations sur titres

0

5 211

5 211

0

5 642

5 642

Opérations de change

0

271

271

0

186

186

Engagements hors-bilan

-179

1 269

1 090

-137

1 108

971

Prestations de services financiers

-324

4 456

4 132

-586

5 387

4 801

    Total

-12 937

89 939

77 002

-13 984

86 533

72 549

 

 

— Résultat sur portefeuille de négociation :

(En milliers d’euros)

2007

2006

Résultat sur titres de transaction

0

0

Résultat sur opérations de change

1 059

1 175

Résultat sur instruments financiers à terme

-2 702

2

Mouvements de provisions

0

0

    Total

-1 643

1 177

 

 

— Résultat sur portefeuille de placement :

(En milliers d’euros)

2007

2006

Placement

TAP

Total

Placement

TAP

Total

Dépréciations

-341

0

-341

-306

0

-306

Reprises de dépréciations

338

0

338

266

0

266

Moins-values de cession

0

0

0

0

0

0

Plus-values de cession

0

0

0

3 785

0

3 785

Autres éléments

0

0

0

-1

0

-1

Total

-3

0

-3

3 744

0

3 744

 

 

— Autres résultats d'exploitation bancaire :

(En milliers d’euros)

2007

2006

Charges

Produits

Total

Charges

Produits

Total

Opérations de crédit-bail et location financière :

 

 

 

 

 

 

Résultats de cession

-1 101

270

-831

-535

146

-389

Provisions pour dépréciations d'actifs

-1 435

1 464

29

-957

515

-442

Autres produits et charges

-1 249

737

-512

-623

545

-78

    Sous-total

-3 785

2 471

-1 314

-2 115

1 206

-909

Opérations de location simple :

 

 

 

 

 

 

Résultats de cession

0

0

0

0

0

0

Provisions pour dépréciations d'actifs

0

0

0

0

0

0

Autres produits et charges

0

0

0

0

0

0

    Sous-total

0

0

0

0

0

0

Quote-part d'opérations faites en commun

-458

418

-40

-401

402

1

Refacturations de charges et produits bancaires

0

0

0

0

0

0

Autres produits et charges accessoires

-338

3 804

3 466

-780

4 076

3 296

    Sous-total

-796

4 222

3 426

-1 181

4 478

3 297

    Total

-4 581

6 693

2 112

-3 296

5 684

2 388

 

 

— Charges générales d'exploitation :

(En milliers d’euros)

2007

2006

Frais de personnel

80 658

78 519

Salaires et traitements

46 645

45 680

Charges de retraite et assimilées

7 202

6 835

Autres charges sociales

15 543

15 854

Intéressement des salariés

5 455

5 165

Participation des salariés

918

674

Impôts et taxes liés aux rémunérations

4 895

4 311

Autres charges d'exploitation

46 764

48 065

Impôts et taxes

3 387

4 024

Autres charges d'exploitation

43 377

44 041

    Total

127 422

126 584

 

 

— Résultat sur actifs immobilisés :

(En milliers d’euros)

2007

2006

Participa-

tions et

autres

titres à

long terme

Titres

d'investis-

sement

Immobili-

sations

corporelles

et incorpo-

relles

Total

Participa-

tions et

autres

titres à

long terme

Titres

d'investis-

sement

Immobili-

sations

corporelles

et incorpo-

relles

Total

Dépréciations

-337

0

 

-337

-1 271

0

 

-1 271

Reprises de dépréciations

308

0

 

308

520

0

 

520

Moins-values de cession

-307

0

-72

-379

-461

0

-384

-845

Plus-values de cession

3 133

0

469

3 602

1 132

0

1 061

2 193

    Total

2 797

0

397

3 194

-80

0

677

597

 

 

— Résultat exceptionnel :

(En milliers d’euros)

2007

2006

Charges exceptionnelles

 

 

Charges de fusions

 

 

Charges de migration

 

 

Autres pertes exceptionnelles

-355

-137

Produits exceptionnels

 

 

Reprise provisions exceptionnelles

63

3

    Total

-292

-134

 

 

— Coût du risque :

(En milliers d’euros)

2007

2006

Dotations

Reprises nettes

Pertes non

couvertes par

dépréciations

Récupéra-

tions

sur

créances amorties

Net

Dotations

Reprises nettes

Pertes non

couvertes par

dépréciations

Récupéra-

tions

sur

créances amorties

Net

Dépréciations affectées :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Encours interbancaires

 

 

-358

46

-312

 

 

-516

40

-476

Encours sur la clientèle

-47 892

38 420

-1 917

619

-10 770

-48 681

40 203

-1 460

635

-9 303

Titres et débiteurs divers

 

331

 

 

331

 

1 523

 

 

1 523

 

-47 892

38 751

-2 275

665

-10 751

-48 681

41 726

-1 976

675

-8 256

Provisions :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Engagements hors-bilan

-365

816

 

 

451

-1 470

1 471

 

 

1

Provisions générales

-771

536

 

 

-235

-2 376

919

 

 

-1 457

Provisions risques-pays

 

 

 

 

0

 

 

 

 

0

 

-1 136

1 352

0

0

216

-3 846

2 390

0

0

-1 456

    Total coût du risque

-49 028

40 103

-2 275

665

-10 535

-52 527

44 116

-1 976

675

-9 712

Dont:

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

-Reprises de dépréciations devenues sans objet

 

40 103

 

 

 

 

44 116

 

 

 

-Reprises de dépréciations utilisées

 

13 876

 

 

 

 

15 473

 

 

 

    Total reprises

 

53 979

 

 

 

 

59 589

 

 

 

-Pertes couvertes par des dépréciations

 

-13 876

 

 

 

 

-15 473

 

 

 

Reprises nettes

 

40 103

 

 

 

 

44 116

 

 

 

 

 

— Résultat au cours des deux derniers exercices :

(En milliers d'euros)

2006

2007

Capital en fin d'exercice :

 

 

Capital social

196 644

225 738

Nombre de parts sociales émises

10 359 625

11 961 717

Nombre de CCI émis

2 750 000

3 087 500

Capitaux propres

537 920

583 653

Opérations et résultats de l'exercice :

 

 

Produit net bancaire

197 301

202 210

Résultats avant impôts, participation des salariés et dotations aux amortissements, dépréciations et provisions

54 636

53 216

Impôts sur les bénéfices

12 318

14 465

Participation des salariés due au titre de l'exercice

674

918

Résultats après impôts, participation des salariés et dotations aux amortissements, dépréciations et provisions

37 783

36 284

Résultat porté aux réserves

 

 

Report à nouveau

 

 

Répartition aux sociétaires

 

 

Rémunération des Certificats Coopératifs d'Investissement

 

 

Résultat par part sociale et CCI (en euros) :

 

 

Résultats après impôts, participation des salariés mais avant dotations aux amortissements, dépréciations et provisions

 

 

Résultats après impôts, participation des salariés et dotations aux amortissements, dépréciations et provisions

 

 

Intérêts versés à chaque part sociale

 

 

Dividendes versés à chaque Certificat Coopératif d'Investissement

 

 

Personnel :

 

 

Effectif moyen des salariés employés pendant l'exercice

1 253

1 252

Montant de la masse salariale de l'exercice

44 829

45 180

Montant des sommes versées au titre des avantages sociaux

22 495

22 366

 

 

— Rapprochement entre la charge d'impôt totale comptabilisée et la charge d'impôt théorique :

(En milliers d’euros)

2007

2006

Résultat groupe de l'exercice (avant partage)

36 284

37 783

Résultat Minoritaire

0

0

Résultat mise en équivalence

0

0

Différence permanente

2 710

-855

    Impôt de la période

14 465

12 318

    Réintégration différences permanentes

13 147

8 879

    Déduction différences permanentes

-24 902

-22 052

Déficits de l'ex. reportés en avant

0

0

Déficits antérieurs imputés sur l'ex.

0

0

        = Résultat fiscal consolidé

38 994

36 928

X Taux d'impôt théorique

33,33%

33,33%

        = Impôt théorique

-12 997

-12 308

    Avoirs fiscaux

0

0

    Effets de l'intégration fiscale

-34

0

    Contribution exceptionnelle

-370

-330

    Impôts sur les sociétés - Taux réduit

0

0

    Etalement IS PTZ

310

0

    Crédit impôt famille & association

133

137

    Redressement fiscal

684

-1 997

    Carry-back

0

0

    Diff. de taux sur fil. étrangères

0

0

    Impact IS retraitement conso & impôt différé

-2 191

2 180

        = Charge d'impôt de l'exercice

-14 465

-12 318

dont :     - impôt exigible

-11 239

-12 903

    - impôt différé

-3 226

585

 

 

— Variation des capitaux propres :

Eléments

31/12/2006

Ecart s/résultat 2006

Chgmt méthode

Augm de capital

Distrib.

Résultat 31/12/07

31/12/2007

Variation

2007/2006

BPA

504 723

 

-9 792

25 313

-5 465

35 015

549 794

45 071

SPGRES

3 083

 

 

3 270

-1 300

2 016

7 069

3 986

Actionnariat BPA

3 506

-77

 

 

 

-79

3 350

-156

    SN sociale

511 312

-77

-9 792

28 583

-6 765

36 952

560 213

48 901

 

 

 

 

 

 

 

0

0

Retraitements :

 

 

 

 

 

 

0

0

Crédit bail

21 833

 

 

 

 

5 743

27 576

5 743

ID

17 955

 

-4 413

 

 

-4 799

8 743

-9 212

Provisions règlementées

384

 

 

 

 

-211

173

-211

Elimination des titres

 

 

 

 

 

 

0

0

BPA

-458

 

 

-3 270

 

 

-3 728

-3 270

SPGRES

-3 500

 

 

 

 

 

-3 500

0

Actionnariat BPA

-9 606

 

 

3 782

 

 

-5 824

3 782

Elimination des dividendes

 

 

 

 

 

 

0

0

BPA

 

 

 

 

1 300

-1 300

0

0

Actionnariat BPA

 

 

 

 

101

-101

0

0

    Total

26 608

0

-4 413

512

1 401

-668

23 440

-3 168

 

 

 

 

 

 

 

0

0

    SN consolidée

537 920

-77

-14 205

29 095

-5 364

36 284

583 653

45 733

 

 

— Impôt exigible – Impôt différé :

 

Impôt exigible

Impôts différés constatés dans les comptes sociaux

Impôts différés constatés en consolidation

Provisions R&C liées à l'IS

Total

Bilan :

 

 

 

 

 

Créance IS

8 287

 

8 743

 

17 030

Dette IS

 

7 784

 

 

7 784

Compte de résultat:

-11 942

 

-4 799

2 276

-14 465

 

 

— Ventilation impôt différé :

 

Actif

Passif

Net

Impôts différés sur retraitements de consolidation

 

-9 554

 

Provisions non déductibles

16 898

 

 

PV latente s/OPCVM

9

 

 

Différences temporaires

533

 

 

Autres

1 231

-8

 

Ecart sur taux d'IS

 

-366

 

    Total

18 671

-9 928

8 743

 

 

NB : les autres éléments correspondent essentiellement à l'impôt différé sur les acomptes perçus sur les commissions assurance emprunteur

 

IV. — Rapport des commissaires aux comptes sur les comptes consolidés.

Exercice clos le31 décembre 2007.

 

Mesdames, Messieurs,

En exécution de la mission qui nous a été confiée par votre Assemblée Générale, nous avons procédé au contrôle des comptes consolidés de la société Banque Populaire d’Alsace relatifs à l'exercice clos le , tels qu'ils sont joints au présent rapport.

Les comptes consolidés ont été arrêtés par le Conseil d’Administration. Il nous appartient, sur la base de notre audit, d'exprimer une opinion sur ces comptes.

Ces comptes ont été préparés conformément au référentiel français (CRC 99-07). Ils comprennent à titre comparatif les données relatives à l'exercice 2006 retraitées selon les mêmes règles et qui n’ont pas fait l’objet d’audit de notre part.

 

1. Opinion sur les comptes consolidés. — Nous avons effectué notre audit selon les normes professionnelles applicables en France ; ces normes requièrent la mise en œuvre de diligences permettant d'obtenir l'assurance raisonnable que les comptes consolidés ne comportent pas d'anomalies significatives. Un audit consiste à examiner, par sondages, les éléments probants justifiant les données contenues dans ces comptes. Il consiste également à apprécier les principes comptables suivis et les estimations significatives retenues pour l'arrêté des comptes et à apprécier leur présentation d'ensemble. Nous estimons que nos contrôles fournissent une base raisonnable à l'opinion exprimée ci-après.

Nous certifions que les comptes consolidés de l’exercice sont, au regard du référentiel français, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du patrimoine, de la situation financière, ainsi que du résultat de l'ensemble constitué par les personnes et entités comprises dans la consolidation.

Sans remettre en cause l’opinion exprimée ci-dessus, nous attirons votre attention sur la note 2.1 de l’annexe qui expose les conditions de mise en œuvre, à compter du 1er janvier 2007, des changements de méthodes comptables relatifs à l’application :

— du règlement CRC n°2002-03 modifié par le règlement CRC n° 2005-03, relatif au classement en douteux des découverts non autorisés ;

— de l’avis n° 2006-02 du CNC relatif à la constitution, dans les comptes sociaux, d’une provision couvrant les pertes attendues liées aux comptes et plans d’épargne logement ;

— de l’avis 2007-B du Comité d’Urgence du CNC relatif à la comptabilisation du crédit d’impôt dans le cadre du dispositif du prêt à taux zéro.

D’autre part, nous attirons votre attention sur l’information relative à l’absence du retraitement, sur le résultat 2006, de l’impôt différé lié aux opérations de crédit-bail, correction effectuée sur les capitaux propres au 1er janvier 2007.

 

2. Justification des appréciations. — En application des dispositions de l'article L. 823-9 du Code de commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à votre connaissance les éléments suivants:

Méthodes comptables :

— Dans le cadre de notre appréciation des règles et principes comptables suivis par votre Banque, nous nous sommes assurés du bien-fondé des changements de méthodes comptables mentionnés ci-dessus et de la présentation qui en a été faite ;

— En introduction de l’annexe aux comptes consolidés, votre Banque expose les éléments relatifs au FRBG ainsi qu’au périmètre de consolidation.

Estimations comptables :

— Votre Banque expose dans ses notes 2.3 aux états financiers, le contexte spécifique de la crise financière, ses expositions directes et indirectes et le dispositif mis en place pour les apprécier. Nous avons examiné le dispositif de contrôle mis en place relatif au recensement de ces expositions et à leur valorisation ainsi que le caractère approprié de l’information fournie dans les notes mentionnées ci-dessus ;

— Votre Banque constitue des dépréciations pour couvrir les risques de crédit inhérents à ses activités. Dans le cadre de notre appréciation des estimations significatives retenues pour l’arrêté des comptes, nous avons examiné le dispositif de contrôle relatif au suivi des risques de crédit, à l’appréciation des risques de non recouvrement et à leur couverture par des dépréciations spécifiques à l’actif du bilan et des provisions de passif destinées à couvrir des risques clientèle non affectés.

— Les titres de participation et autres titres détenus à long terme sont évalués à leur valeur d’utilité en retenant une approche multicritère comme indiqué dans la note 2.3. de l’annexe aux comptes consolidés. Dans le cadre de notre appréciation de ces estimations, nous avons examiné les éléments ayant conduit à la détermination des valeurs d’utilité pour les principales lignes du portefeuille.

Les appréciations ainsi portées s’inscrivent dans le cadre de notre démarche d’audit des comptes consolidés, pris dans leur ensemble, et ont donc contribué à la formation de notre opinion exprimée dans la première partie de ce rapport.

 

3. Vérifications et informations spécifiques. — Nous avons également procédé, conformément aux normes professionnelles applicables en France, à la vérification des informations, données dans le rapport sur la gestion du groupe.

Nous n'avons pas d'observation à formuler sur leur sincérité et leur concordance avec les comptes consolidés

 

Fait à Strasbourg et Mulhouse, le 9 avril 2008.

Les commissaires aux comptes :

 

 

Einhorn-Mazars et Guérard :

Jean-Marc KRIEGER ;

Jean-Brice DE TURCKHEIM ;

 

Anne VEAUTE.

 

 

0807696

14/05/2008 : Publications périodiques (74C)

Société : Banque populaire d'Alsace
Catégorie 2 : Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles) (74C_N2)
Numéro d'affaire : 6121
Texte de l'annonce :

0806121

14 mai 2008BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRES Bulletin n°59


Publications périodiques
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et suivants du Code monétaire et financier et l'ensemble des textes relatifs aux

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Siège social: Immeuble Le Concorde, 4, quai Kléber, BP 10401, B.P. 401 R/1, 67000 Strasbourg.

775 641 657 R.C.S. Strasbourg.

 

 

Situation au 31 mars 2008.

(En milliers d'euros.)

 

Actif

Montant

Caisse, banques centrales, CCP

98 560

Créances sur les Etablissements de Crédit

411 160

Opérations avec la clientèle

5 054 732

Obligations et Autres Titres à revenu fixe

190 079

Actions et Autres Titres à revenu variable

4 708

Participations et autres titres détenus à long terme

245 136

Parts dans les Entreprises liées

11 310

Crédit-bail et Location avec Option d’Achat

143 698

Location simple

72 893

Immobilisations incorporelles

759

Immobilisations corporelles

54 656

Autres actifs

34 631

Comptes de Régularisation

40 905

    Total actif

6 363 227

 

 

Passif

Montant

Dettes envers les Etablissements de Crédit

1 786 434

Opérations avec la clientèle

3 356 842

Dettes représentées par un titre

296 968

Autres passifs

30 194

Comptes de Régularisation

128 609

Provisions

69 932

Dettes subordonnées

121 187

Fonds pour Risques Bancaires Généraux

58 036

Capitaux propres hors FRBG (+/-)

515 025

    Capital souscrit

231 563

    Primes d'émission

155 396

    Réserves

116 848

    Provisions réglementées et Subventions d'investissement

246

    Report à nouveau (+/-)

10 972

        Total passif

6 363 227

 

 

Hors-bilan

Montant

Engagements donnés

 

    Engagements de financement

505 532

    Engagements de garantie

409 113

    Engagements sur titres

1 491

Engagements reçus

 

    Engagements de garantie

527 310

    Engagements sur titres

1 491

 

 

0806121

08/02/2008 : Publications périodiques (74C)

Société : Banque populaire d'Alsace
Catégorie 2 : Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles) (74C_N2)
Numéro d'affaire : 884
Texte de l'annonce :

0800884

8 février 2008BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRES Bulletin n°17


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775 641 657 R.C.S. Strasbourg.

 

Situation au 31 décembre 2007.

(En milliers d'euros.) 

Actif

Montant

Caisse, banques centrales, CCP

99 873

Créances sur les Etablissements de Crédit

603 623

Opérations avec la clientèle

4 899 864

Obligations et Autres Titres à revenu fixe

179 082

Actions et Autres Titres à revenu variable

4 820

Participations et autres titres détenus à long terme

245 136

Parts dans les Entreprises liées

11 387

Crédit-bail et Location avec Option d'Achat

145 746

Location simple

73 206

Immobilisations incorporelles

735

Immobilisations corporelles

55 571

Autres actifs

34 230

Comptes de Régularisation

39 628

    Total actif

6 392 901

 

 

Passif

Montant

Dettes envers les Etablissements de Crédit

1 730 900

Opérations avec la clientèle

3 361 619

Dettes représentées par un titre

392 487

Autres passifs

38 150

Comptes de Régularisation

105 664

Provisions

70 315

Dettes subordonnées

121 158

Fonds pour Risques Bancaires Généraux

57 656

Capitaux propres hors FRBG (+/-)

514 952

    Capital souscrit

231 563

    Primes d'émission

155 396

    Réserves

116 848

    Provisions réglementées et Subventions d'investissement

173

    Report à nouveau (+/-)

10 972

        Total passif

6 392 901

 

 

Hors-bilan

Montant

Engagements donnés :

 

    Engagements de financement

624 917

    Engagements de garantie

373 589

    Engagements sur titres

1 927

Engagements reçus :

 

    Engagements de financement

40 000

    Engagements de garantie

543 058

    Engagements sur titres

1 927

 

 

0800884

12/11/2007 : Publications périodiques (74C)

Société : Banque populaire d'Alsace
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Numéro d'affaire : 16959
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12 novembre 2007BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRES Bulletin n°136


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Situation au 30 septembre 2007.

(En milliers d’euros.) 

Actif

Montant

Caisse, banques centrales, CCP

73 158

Créances sur les établissements de crédit

470 615

Opérations avec la clientèle

4 752 398

Obligations et autres titres à revenu fixe

200 018

Actions et autres titres à revenu variable

4 902

Participations et autres titres détenus à long terme

245 190

Parts dans les entreprises liées

8 117

Crédit-bail et location avec option d'achat

143 964

Location simple

68 604

Immobilisations incorporelles

710

Immobilisations corporelles

38 376

Autres actifs

37 804

Comptes de régularisation

62 475

    Total actif

6 106 331

 

Passif

Montant

Dettes envers les établissements de crédit

1 624 398

Opérations avec la clientèle

3 248 911

Dettes représentées par un titre

340 093

Autres passifs

27 187

Comptes de régularisation

105 921

Provisions pour risques et charges

72 031

Dettes subordonnées

122 672

Fonds pour risques bancaires généraux

50 112

Capitaux propres hors FRBG (±)

515 006

    Capital souscrit

231 563

    Primes d'émission

155 396

    Réserves

116 848

    Provisions réglementées et subventions d'investissement

226

    Report à nouveau (±)

10 973

        Total passif

6 106 331

 

Hors-bilan

Montant

Engagements donnés :

 

    Engagements de financement

633 447

    Engagements de garantie

366 210

    Engagements sur titres

2 881

Engagements reçus :

 

    Engagements de garantie

521 169

    Engagements sur titres

2 881

 

 

0716959

08/08/2007 : Publications périodiques (74C)

Société : Banque populaire d'Alsace
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8 août 2007BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRES Bulletin n°95


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Situation au 30 juin 2007.

(En milliers d'euros).

Actif

Montant

Caisse, banques centrales, CCP

72 300

Créances sur les Etablissements de Crédit

498 781

Opérations avec la clientèle

4 605 292

Obligations et Autres Titres à revenu fixe

203 448

Actions et Autres Titres à revenu variable

5 184

Participations et autres titres détenus à long terme

196 060

Parts dans les Entreprises liées

8 117

Crédit-bail et Location avec Option d’Achat

141 135

Location simple

63 040

Immobilisations incorporelles

712

Immobilisations corporelles

39 005

Autres actifs

31 200

Comptes de Régularisation

65 457

    Total actif

5 929 731

 

Passif

Montant

Banques centrales, CCP

449

Dettes envers les Etablissements de Crédit

1 594 655

Opérations avec la clientèle

3 194 089

Dettes représentées par un titre

257 080

Autres passifs

31 106

Comptes de Régularisation

95 552

Provisions pour Risques et Charges

70 036

Dettes subordonnées

122 130

Fonds pour Risques Bancaires Généraux

49 576

Capitaux propres hors FRBG (+/-)

515 058

    Capital souscrit

231 563

    Primes d'émission

155 396

    Réserves

116 848

    Provisions réglementées et Subventions d'investissement

279

    Report à nouveau (+/-)

10 972

        Total passif

5 929 731

 

Hors-bilan

Montant

Engagements donnés :

 

    Engagements de financement

624 400

    Engagements de garantie

332 643

    Engagements sur titres

2 597

Engagements reçus :

 

    Engagements de financement

20 000

    Engagements de garantie

482 480

    Engagements sur titres

2 597

 

 

0712565

08/06/2007 : Publications périodiques (74B)

Société : Banque populaire d'Alsace
Catégorie 2 : Sociétés commerciales et industrielles (Comptes annuels) (74B_N2)
Numéro d'affaire : 8038
Texte de l'annonce :

0708038

8 juin 2007BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRES Bulletin n°69


Publications périodiques
____________________

Sociétés commerciales et industrielles (Comptes annuels)
____________________



 

BANQUE POPULAIRE D’ALSACE

Société anonyme coopérative de banque populaire régie par les articles 512-2 et suivants du Code monétaire et financier et l’ensemble des textes relatifs aux banques populaire et aux établissements de crédit.

Siège social : 4, quai Kléber, 67000 Strasbourg.

775 641 657 R.C.S. Strasbourg.

 

Documents comptables annuels.

I. — Bilan au 31 décembre 2006.

(En milliers d’euros).

Actif

2006

2005

Caisse, banques centrales, CCP

67 625

72 245

Effets publics et valeurs assimilées

 

6 096

Créances sur les établissements de crédit

408 937

558 377

Opérations avec la clientèle

4 391 702

3 814 549

Obligations et autres titres à revenu fixe

214 732

184 965

Actions et autres titres à revenu variable

5 271

6 466

Participations et autres titres détenus à long terme

194 015

101 996

Parts dans les entreprises liées

8 877

12 577

Crédit-bail et location avec option d'achat

133 761

129 327

Location simple

57 508

46 198

Immobilisations incorporelles

749

372

Immobilisations corporelles

40 772

37 706

Capital souscrit non versé

 

 

Actions propres

 

 

Comptes de négociation et de règlement

 

 

Autres actifs

29 497

24 027

Comptes de régularisation

63 171

67 075

Total actif

5 616 617

5 061 975

 

 

Passif

2006

2005

Banques centrales, CCP

1 183

12

Dettes envers les établissements de crédit

1 536 947

1 164 898

Opérations avec la clientèle

3 125 215

3 046 279

Dettes représentées par un titre

149 582

234 832

Autres passifs

35 240

37 846

Comptes de régularisation

49 788

52 417

Comptes de négociation et de règlement

 

 

Provisions pour risques et charges

67 334

65 784

Dettes subordonnées

98 839

87 536

Fonds pour risques bancaires généraux

47 382

41 942

Capitaux propres hors FRBG :

505 107

330 430

Capital souscrit

206 250

150 893

Primes d'émission

155 396

62 119

Réserves

112 244

106 232

Ecarts de réévaluation

 

 

Provisions réglementées et subventions d'investissement

384

142

Report à nouveau

146

-29 019

Résultat de l'exercice

30 686

40 063

Total passif

5 616 617

5 061 975

 

 

Hors-bilan

2006

2005

Engagements donnés :

 

 

Engagements de financement

594 058

468 856

Engagements de garantie

302 791

232 911

Engagements sur titres

2 965

15 324

Engagements reçus :

 

 

Engagements de financement

 

4 049

Engagements de garantie

464 452

362 341

Engagements sur titres

2 965

15 324

 

 

II. — Compte de résultat au 31 décembre 2006.

(En milliers d’euros)

 

2006

2005

Intérêts et produits assimilés

235 165

207 677

Intérêts et charges assimilées

135 996

110 405

Produits sur opérations de crédit-bail et assimilées

66 029

64 548

Charges sur opérations de crédit-bail et assimilées

65 251

59 380

Produits sur opérations de location simple

25 572

24 527

Charges sur opérations de location simple

25 854

21 986

Revenus des titres à revenu variable

9 578

7 010

Commission (produits)

86 532

81 478

Commissions (charges)

13 985

14 354

Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation

1 177

1 163

Gains ou pertes sur opérations de portefeuilles de placement et assimilés

3 744

1 201

Autres produits d'exploitation bancaire

4 556

3 565

Autres charges d'exploitation bancaire

1 181

935

Produit net bancaire

190 088

184 110

Charges générales d'exploitation

126 517

131 010

Dotations aux amortissements et aux provisions sur immobilisations Incorporelles et corporelles

5 927

4 971

Résultat brut d'exploitation

57 643

48 129

Coût du risque

-9 737

-9 870

Résultat d'exploitation

47 906

38 259

Gains ou pertes sur actifs immobilisés

561

6 685

Résultat courant avant impôt

48 468

44 944

Résultat exceptionnel

-137

-340

Impôt sur les bénéfices

11 962

13 180

Dotations/reprises de FRBG et provisions réglementées

-5 683

8 638

Résultat net

30 686

40 063

 

 

III. — Annexe.

Note 1. – Règles et principes généraux.

1. Référentiel comptable. — Les états financiers de la Banque populaire d’Alsace (BPA) sont établis conformément aux principes comptables généralement admis en France et aux règlements du Comité de la réglementation comptable, notamment le règlement CRC 2000-03 relatif à la présentation des états financiers.

 

2. Présentation des comptes. — Les états financiers sont présentés (en milliers d’euros) avec un comparatif sur deux exercices, 31 décembre 2006 et 31 décembre 2005.

 

3. Liquidité et solvabilité. — Le système de garantie de liquidité et de solvabilité du réseau des Banques populaires est organisé par une décision de caractère général de la Banque fédérale des Banques populaires prise en sa qualité d’organe central, en application des articles L.511-30, L.511-31 et L.512-12 du Code monétaire et financier et à laquelle font expressément référence les statuts des Banques populaires (art. 1er).

Le réseau des Banques populaires comprend les Banques populaires, les sociétés de caution mutuelle leur accordant l’exclusivité de leur cautionnement et la Banque fédérale des Banques populaires.

Ce système de garantie repose sur l’intégralité des fonds propres des établissements du réseau par un mécanisme de solidarité interne.

La Banque fédérale met en oeuvre la solidarité du réseau en appelant auprès des Banques populaires les concours financiers nécessaires, dans la limite de leurs fonds propres. Les fonds propres de la Banque fédérale répondent, en dernier ressort, de la liquidité et de la solvabilité des Banques populaires.

En tant que la Banque fédérale bénéficie du système de garantie, les Banques populaires sont tenues de lui apporter leur soutien financier, notamment pour lui permettre, en tant que de besoin, d’assumer ses obligations d’organe central à l’égard d’établissements de crédit affiliés à la Banque fédérale des banques populaires, mais ne faisant pas partie du réseau des Banques populaires.

Dans le cadre de ce mécanisme de solidarité interne, est instituée une première ligne de solidarité. Celle-ci est constituée, d'une part, par le Fonds de Solidarité Fédéral, partie intégrante du Fonds pour risques bancaires généraux de la Banque fédérale, d'autre part, par les Fonds régionaux de solidarité (FRS), parties intégrantes des Fonds pour risques bancaires généraux des Banques populaires. Ces fonds régionaux sont alimentés chaque année, à hauteur de 10 % du bénéfice net réalisé par les Banques populaires avant toute dotation au Fonds pour risques bancaires généraux et impôt, ledit montant étant minoré du taux de l’impôt sur les sociétés. Les Banques populaires ne peuvent disposer de ces fonds sans l'autorisation de la Banque fédérale.

Ce fonds a été doté de 3,210 M€ au titre de l’exercice 2006. De ce fait, le FRS totalise 19,311 M€ au 31 décembre 2006.

Par ailleurs, dans le cadre d’une convention d’agrément collectif, chaque Banque populaire garantit la liquidité et la solvabilité des Sociétés de caution mutuelle qui lui accordent l’exclusivité de leur cautionnement.

Afin d'exonérer les SCM « monobanques » de toute contrainte prudentielle née de leur assujettissement à la réglementation de droit commun des établissements de crédit par la loi du 24 janvier 1984, le Comité des établissements de crédit a ratifié la signature d'une convention d'agrément collectif pour l'ensemble de ces établissements.

Cet agrément, entré en application en 1995, permet d'examiner le respect, par les différents établissements de crédit coexistant sous ladite convention, des différentes normes prudentielles sur une base agrégée.

Dans le contexte de cet agrément, la banque garantit la liquidité et la solvabilité des sociétés de caution mutuelle :

— Socama 67 et Socama 68 ;

— Socami Alsace ;

— Socacef,

qui lui accordent l’exclusivité de leur cautionnement. Il en résulte que le respect des normes de gestion édictées par le Comité de la réglementation bancaire et Financière notamment concernant les fonds propres est apprécié globalement. La traduction de cette garantie peut prendre notamment la forme, de la part de la banque, de délais de paiement, d’avances rémunérées ou non, d’abandons de créances ; au 31 décembre 2006 la banque a ainsi accordé à Socama 67 une subvention de 399 000 euros.

A l’inverse, les retours à meilleure fortune se traduisent par des remboursements de subventions ; à ce titre, Socama 68 a remboursé un montant total de 40 000 euros à la banque.

Le montant total des garanties reçues s’établit au 31 décembre 2006 à 294,919 M€ au titre des prêts cautionnés par ces organismes et à 1,471 M€ au titre des abandons avec retour à meilleure fortune.

Dans le cadre de l’affiliation du Crédit maritime mutuel, dont la Banque fédérale est l’organe central aux termes de l’article L.512-69 du Code monétaire et financier, la liquidité et la solvabilité des Caisses de crédit maritime mutuel sont garanties au premier niveau par leurs Banques populaires d’adossement.

Il est rappelé, en outre, que les établissements du réseau des Banques populaires sont adhérents du Fonds de garantie des dépôts institué par la loi et auquel adhèrent tous les établissements de crédit agréés en France.

La loi n°99-532 du 25 juin 1999 relative à l’épargne et à la sécurité financière consacre la création d’un mécanisme de quatre fonds destinés respectivement à :

— la garantie des déposants ;

— la garantie des assurés ;

— la garantie des investisseurs ;

— la garantie des cautions.

Ces fonds, qui interviendront financièrement a posteriori en cas de sinistre pour indemniser les victimes, sont financés par le versement de cotisations annuelles à la charge de tous les établissements de crédit, y compris ceux qui, comme les Banques populaires, sont affiliés à un organe central.

Pour les fonds de garantie des dépôts et des investisseurs, une partie des cotisations non versées en numéraire prend la forme d’un dépôt de garantie inscrit dans les livres de chacun des fonds concernés.

Enfin, ces deux mêmes fonds sont également financés par l’émission de certificats d’association nominatifs et non négociables.

En regard de ces dispositions, la situation de la banque, au 31 décembre 2006, est la suivante :

 

Cotisation totale versée aux fonds de garantie des dépôts, des investisseurs et des cautions :

 

Cotisation versée en numéraire

133 153,90 €

Cotisation constituée sous forme de dépôt de garantie

1 525 196,10 €

Certificat d’association total émis au titre des deux fonds de garantie précédents

1 535 288,00 €

 

 

4. Remboursement du Fonds collectif de garantie. — Au 31 décembre 2006, le dispositif de remboursement du Fonds collectif de garantie s’applique à la banque pour ce qui concerne le remboursement des subventions d’équilibre reçues en 1991, 1992 et 1993.

L’accord conclu avec la Banque fédérale des Banques populaires en 2002 a conduit à la constatation d’une dette certaine de 7 326 699,77 euros.

Les engagements qui en résultent conduisent à rembourser annuellement à la Banque fédérale des Banques populaires les avances par dixième de leurs montants originels.

Un premier remboursement au titre de l’exercice 2001 a été effectué le 13 août 2002, un second, le 18 décembre 2002, un troisième le 8 décembre 2003, un quatrième le 6 décembre 2004 et un cinquième le 6 décembre 2005.

Après remboursement de l’échéance relevant de l’exercice 2006, subsiste un solde résiduel de 3 256 311,02 euros.

 

Note 2. – Principes comptables et méthodes d’évaluation.

1. Changements de méthodes comptables. — Aucun changement de méthodes comptables n’est intervenu sur l’exercice 2006.

 

2. Conversion des opérations en devises. — Les résultats sur opérations de change sont déterminés conformément au règlement 89.01 du Comité de la réglementation bancaire et Financière modifié par les règlements 90.01 et 95.04.

Les créances, dettes et engagements hors bilan libellés en devises sont évalués au cours de change à la clôture de l'exercice. Les gains et pertes de change latents et définitifs sont affectés au compte de résultat.

Les produits et les charges effectivement perçus ou payés en monnaies étrangères sont convertis en euros au cours en vigueur lors de la transaction.

Les reports et déports sur les contrats de change à terme sont inscrits prorata temporis au compte de résultat. Les autres instruments financiers à terme en devises sont évalués au prix du marché.

La banque ne supporte pas de risque de change significatif.

Au 31 décembre 2006 les encours de change à terme totalisent 116 907 043,88 euros; au 31 décembre 2005, ces mêmes engagements représentaient 59 165 408,17 euros.

 

3. Bilan – actif :

 

3.1. Opérations avec les établissements de crédit et la clientèle. — Opérations de crédit :

 

Créances saines : Les créances sur les établissements de crédit recouvrent l’ensemble des créances, y compris les créances subordonnées, détenues au titre d’opérations bancaires sur les établissements de crédit à l’exception de celles matérialisées par un titre. Elles comprennent également les valeurs reçues en pension, quel que soit le support de l’opération, et les créances se rapportant à des pensions livrées sur titres.

Les opérations avec la clientèle ventilées entre les créances commerciales, les crédits à moyen et long terme ainsi que les comptes ordinaires débiteurs sont inscrits à l'actif du bilan pour leur valeur nominale y compris les concours à taux bas et les prêts restructurés.

Les engagements par signature, comptabilisés en hors bilan, correspondent à des promesses de concours et à des engagements de garantie qui n’ont pas donné lieu à appels de fonds.

 

Créances douteuses :

— L'identification et le déclassement : L'identification et le reclassement en créances douteuses sont opérés conformément aux dispositions du règlement 2002-03 du Comité de la réglementation comptable modifié par le règlement 2005-03 du 3 novembre 2005.

Le classement en créances douteuses est opéré pour les encours et engagements présentant un risque de crédit avéré au titre des situations suivantes :

– Impayé de plus de 3 mois (ou 6 mois pour les créances immobilières et 9 mois pour les créances sur les collectivités locales),

Situation financière de la contrepartie présentant des caractéristiques telles qu'en dehors de tout impayé, on peut conclure que le risque est avéré,

Existence de procédures contentieuses entre notre établissement et la contrepartie.

Le règlement 2005-03 du Comité de la réglementation comptable a étendu la notion d’impayé aux découverts non autorisés ou en dépassement de plus de quatre vingt dix jours ; conformément aux recommandations du groupe Banque populaire, la banque a choisi de ne pas appliquer par anticipation ces dispositions en 2006.

Le déclassement sera effectué au 1er janvier 2007 et le provisionnement à 100 % des intérêts sera constitutif d’un changement de méthode par les capitaux propres.

— Les encours douteux : L’encours de créances douteuses comprend, ligne par ligne, le capital restant dû, les échéances impayées ainsi que les intérêts courus.

Le principe du déclassement par contagion est appliqué : le déclassement d’une créance en encours douteux entraîne le transfert de l’encours total des créances et engagements sur une même contrepartie, même si l'analyse du risque conduit à ne provisionner que les intérêts enregistrés et non encaissés.

Pour ces créances douteuses, les intérêts courus ou échus non perçus sont comptabilisés en appliquant le taux contractuel à la valeur brute mais dépréciés à due concurrence et inscrits en produit net bancaire.

Au 31 décembre 2006, le total formé par ces intérêts provisionnés s’établit à 1,835 million d’euros.

— Les encours douteux compromis : Au sein des créances douteuses, une catégorie spécifique est identifiée, dénommée « créances douteuses compromises » ; il s’agit des créances pour lesquelles les perspectives de recouvrement sont fortement dégradées et pour lesquelles un passage en perte est envisagé. Le classement en douteux compromis intervient nécessairement lors de la déchéance du terme ou lors de la résiliation du contrat de crédit-bail. Il est possible de transférer un encours douteux en compromis au bout d’un délai d’un an mais il ne s’agit pas d’un délai impératif. La règle de la « contagion » ne s’applique pas pour le passage de douteux en douteux compromis.

Cette catégorie d’encours représente :

– parmi les créances au bilan : 111,364 M€ avec un montant de dépréciations correspondant de 88,897 M€ ;

– parmi les engagements de hors bilan : 7,124 M€ avec un total de provisions de 3,461 M€.

Pour ces créances douteuses compromises, les intérêts courus ou échus non encaissés ne sont plus enregistrés.

— Les dépréciations sur créances douteuses : Les créances sur la clientèle, dont le recouvrement est devenu incertain, font l’objet, après analyse individuelle des dossiers et prise en compte des garanties détenues, d'une dépréciation venant en déduction de l'actif et destinée à couvrir le risque de perte. Les dépréciations couvrent au minimum les intérêts non encaissés sur encours douteux.

Depuis le 1er janvier 2005, ces dépréciations sont calculées de manière actuarielle sur la base des flux futurs attendus sur chacun des contrats actualisés au taux d’intérêt effectif d’origine, ce dernier correspondant au taux contractuel. Les dotations et les reprises de dépréciation constatées pour risque de non recouvrement sont enregistrées en « Coût du risque » à l’exception des dépréciations relatives aux intérêts sur créances douteuses présentées, comme les intérêts ainsi dépréciés, en « Intérêts et produits assimilés ». La reprise de la dépréciation liée au seul passage du temps est enregistrée en « Intérêts et assimilés ».

Des provisions de nature contentieuse sont également constatées, au passif en couverture des engagements de hors-bilan.

Les dotations nettes de reprises aux dépréciations sur créances après prise en compte des pertes sur créances irrécouvrables couvertes par dépréciations (6,955 M€) et de provisions sur engagements de hors bilan (dotation nette de reprise non significatif), les créances passées en pertes sur l’exercice (1,976 million d’euros), les récupérations sur créances amorties (-0,675 million d’euros) représentent la charge du risque sur les opérations avec la clientèle.

A ce risque clientèle s’ajoutent les provisions effectuées pour couvrir des litiges de nature diverse (1,483 million d’euros pour former, à hauteur de 9,739 M€, le poste « Coût du risque » du compte de résultat.

Seuls les passages en perte pour les créances inférieures ou égales à 2 000 euros font l’objet d’une procédure systématique.

Enfin lorsque le paiement des échéances initiales d’un crédit devenu douteux a repris de manière régulière, celui-ci peut à nouveau être classé dans la catégorie des créances saines

 

Créances restructurées :

— L'identification et le déclassement : Lorsque la créance ayant fait l’objet d’une première restructuration présente à nouveau une échéance impayée, quelles qu’aient été les conditions de la restructuration, la créance est immédiatement déclassée en créance douteuse.

A l’inverse une créance douteuse restructurée dont les termes sont respectés est également reclassée en créance saine et spécifiquement identifiée.

— Les décotes : Initialement déterminée par référence à un prix de marché observable pour des créances de mêmes natures et aux caractéristiques identiques, la banque a suspendu le calcul de la décote sur créances restructurées dans l’attente de la disponibilité, en 2007, d’une nouvelle version applicative de la chaîne de prêts permettant de déterminer la décote en fonction des nouvelles modalités selon lesquelles les flux attendus sont actualisés sur la base du taux contractuel d’origine de la créance.

De fait, les principes comptables applicables aux décotes ne peuvent être appliqués mais leurs montants jugés non significatifs induisent des impacts très limités sur les niveaux de marges du compte de résultat en fonction du classement dans lequel se trouve la créance restructurée.

— Les dépréciations sur créances restructurées : Dans ce contexte, les créances restructurées suivent, le cas échéant, le même traitement de dépréciation que les autres créances identifiées comme douteuses ; la décote n’étant pas individualisée, la dépréciation sur ladite créance est globale.

 

Opérations de crédit bail, location avec option d’achat et location simple. — L‘avis 2006-C du Comité d’urgence du Conseil national de la comptabilité dispose que les immobilisations destinées à ces opérations sont enregistrées à l’actif du bilan du bailleur. Pour cette catégorie d’actifs, par dérogation aux règles du plan comptable général sur la comptabilisation des actifs, les immobilisations sont enregistrées pour leur valeur d’entrée et la ventilation des actifs par composants ne s’applique pas chez le bailleur.

Les matériels acquis dans le cadre de cette activité sont amortis selon les durées usuelles retenues pour les matériels concernés, soit selon le mode dégressif si les textes l’autorisent, soit selon le mode linéaire dans le cas contraire.

En matière de crédit-bail, la pratique des établissements de crédit admet l'imputation des amortissements dérogatoires - différence résultant de l'amortissement dégressif majoré et de celui de droit commun - parmi les « Charges sur opérations de crédit-bail et assimilées » et leur présentation en diminution des actifs correspondants et non en provisions réglementées au passif du bilan.

Afin de limiter au mieux les résultats de cession lorsque les contrats arrivent à échéance, la banque s’efforce, tout en veillant au respect des dispositions fiscales, d’aligner, dans la mesure du possible, la durée d’amortissement du bien loué sur celle du contrat.

Au 31 décembre 2006, une dotation aux amortissements de 86,664 M€ a été pratiquée. Elle est inférieure de 3,363 M€ au maximum possible.

Issue du rapprochement entre la comptabilité financière et la comptabilité sociale, la réserve latente ou réserve financière correspond, selon la méthode des encours, à la différence entre les encours financiers et les valeurs nettes comptables des immobilisations louées.

Au 31 décembre 2006, la réserve latente, avant impôts différés s'établit à 21,833 M€ en augmentation de 6,765 M€ par rapport au 31 décembre 2005.

Exprimé par rapport à l’encours financier au 31 décembre 2006 qui s’établit à 213,382 M€, le taux de réserve latente brute s’établit à 10,23 % contre 7,92 % une année auparavant.

Les loyers non réglés depuis plus de trois mois et identifiés en douteux sont dépréciés à hauteur des pertes probables et sont enregistrés sur les lignes « Charges sur opérations de crédit-bail et assimilées » et « Charges sur opérations de location simple ».

Les indemnités de résiliation exigibles, du fait du prononcé de la déchéance du terme, sont considérées comme encours compromis par la réglementation, comptabilisées au bilan parmi les créances douteuses et dépréciées à due concurrence de leur montant sur les lignes « Crédit-bail et location avec option d'achat » et « Location simple ».

Au niveau du compte de résultat, les indemnités sont affectées au « Produit net bancaire » sur les lignes « Produits sur opérations de crédit-bail et assimilées » et « Produits sur opérations de location simple ».

Les mouvements sur les comptes de dépréciations et de provisions, y afférents, sont enregistrés sur les lignes « Charges sur opérations de crédit-bail et assimilées » et « Charges sur opérations de location simple ».

 

3.2. Opérations sur titres. — Conformément aux dispositions du règlement 90.01 modifié du Comité de la réglementation bancaire, l’enregistrement des valeurs, en titres de transaction, de placement, d’investissement et d’activité de portefeuille dépend de l’usage que la banque déclare vouloir en faire au moment de leur acquisition.

Au bilan, ils sont reclassés en :

— « Effets publics et valeurs assimilées » pour les Bons du trésor ;

— « Obligations et autres titres à revenu fixe » pour les titres de créances négociables et les titres du marché interbancaire ;

— « Actions et autres titres à revenu variable » pour les autres valeurs mobilières.

 

Portefeuille de placement. — Le risque lié à la variation de prix des titres de propriété est limité pour les « Actions et autres titres à revenu variable » et les moins-values latentes font l'objet d'une dépréciation estimée à partir des cours de clôture pour les titres cotés, de la situation nette corrigée pour les titres non cotés; les dépréciations sont déterminées de manière individuelle

Les dotations et reprises aux dépréciations et les plus ou moins-values de cession de titres de placement sont portées au poste du compte de résultat « Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés ».

La plus value sur titres Natexis-BP apportés par la banque à la Banque fédérale des Banques populaires dans le cadre de l’opération Natixis est inscrite en produit net bancaire. Cette plus value placée en sursis d’imposition s’établit à 3,663 M€ (voir également dans la note 2 le paragraphe dédié aux « Provisions pour impôts »)

 

Portefeuille d’investissement. — Ce sont des titres à revenu fixe que la société a acquis avec l'intention de les détenir de façon durable qui font l'objet d'un adossement spécifique notamment au travers d’emprunts à terme, d’emprunts subordonnés et de dettes constituées par des titres. En cas de rupture de l’adossement, les titres d’investissement sont reclassés en titres de placement à la valeur comptable à la date du déclassement déterminée selon les règles de la catégorie d’origine.

Ces titres à revenu fixe font l'objet d'un étalement de la surcote/décote par rapport à la valeur de remboursement sur la durée résiduelle. De même, aucune dépréciation n'est constituée sauf en cas de risque de contrepartie ou de forte probabilité de cession avant l'échéance.

Les titres d’investissement sont acquis avec l’intention d’une détention jusqu’à échéance ; toutefois, en cas de cession anticipée, les plus et moins-values de cession sont comptabilisées au poste du compte de résultat « Gains ou pertes sur actifs immobilisés ».

Conformément aux informations demandées à l’article 1er du règlement CRC 2004.16 du 23 novembre 2004, le montant des moins values latentes relatives au portefeuille d’investissement s’élève à 58 709,13 euros au 31 décembre 2006.

 

Titres de participation et autres titres détenus à long terme. — Les titres de participation et de filiales sont comptabilisés à leur valeur d'acquisition hors frais. Les frais accessoires à l'achat et à la vente sont enregistrés en charges d'exploitation.

Les titres de participation sont des titres dont la possession durable est estimée utile à l’activité de la Banque populaire d’Alsace. Le critère de durabilité est motivé par le caractère stratégique de l’opération. Le critère d’utilité est fondé sur le rapprochement d’activités et la recherche de synergies.

A l’arrêté des comptes, ils sont estimés à leur valeur d’utilité. Celle ci fait référence à une analyse multicritères prenant en compte soit le cours de bourse s’il existe, la quote-part de la dernière situation nette comptable ou encore la valeur contributive d’une entité appartenant au groupe Banque populaire.

Les moins-values latentes font, le cas échéant, l’objet d’une dépréciation. Les plus ou moins-values de cession ainsi que les dotations ou reprises aux dépréciations déterminées sont intégrées dans la ligne « Gains ou pertes sur actifs immobilisés » du compte de résultat.

 

3.3. Immobilisations corporelles et incorporelles. — Les immobilisations sont comptabilisées au bilan à leur coût d'acquisition ou à leur coût réévalué selon les normes légales s'appliquant aux biens détenus au 31 décembre 1976.

Les dispositions des règlements 2002.10 et 2004.06 du Comité de la réglementation comptable applicables aux comptes individuels sont mises en oeuvre par la banque depuis le 1er janvier 2005.

 

Immobilisations corporelles d’exploitation. — Les encours bruts sont ventilés en composants. La décomposition en composants est fondée sur l’existence de durées d’utilisation différentes entre chacun des éléments distincts constituant un même bien.

Les durées d’utilité retenues par la banque sont les suivantes :

 

Composants

Durée d’utilité

Terrains

NA

Façades non destructibles

NA

Façades/couverture/étanchéité

30 ans

Fondations/ossatures

40 ans

Equipements techniques

15 ans

Aménagements intérieurs

10 ans

 

 

Les composants sont amortis selon le mode linéaire ou dégressif sur la base de leur valeur brute diminuée de la valeur résiduelle et sur leur durée d’utilisation. La valeur résiduelle est définie comme la valeur actuelle de l’actif à la fin de sa durée probable d’utilisation. La valeur résiduelle des composants autres que les terrains et les façades non destructibles est réputée nulle.

En application des dispositions relatives au règlement du Comité de la réglementation comptable 2002-10 sur la dépréciation des actifs, la banque pratique, pour les dépenses dites de seconde catégorie, le provisionnement des dépenses futures inhérentes à l’entretien de son parc immobilier. Au 31 décembre 2006, le stock de provisions s’établit à 507 896,00 euros

L’exercice 2006 a été caractérisé par une première phase de restructuration du pole immobilier de la banque par la mise en oeuvre d’opérations de dissolutions par confusion de patrimoine (sans liquidation) avec effet fiscal rétroactif au 1er janvier 2006 concernant une EuRL et les sociétés civiles immobilières suivantes :

— Société d’Investissement Immobilier du Rhin EuRL ;

— SCI Quai du Fossé ;

— SCI Villé ;

— SCI Sébastopol ;

— SCI Souffelweyersheim ;

— SCI Sarre Union ;

— SCI Schiltigheim ;

— SCI Central Concorde ;

— SCI Saverne ;

— SCI Sélestat ;

— SCI Haguenau ;

— SCI Kléber ;

— SCI Kablé ;

Cette restructuration de patrimoine, effectuée au 30 septembre 2006, s'est traduite dans les comptes de la banque par une augmentation des postes d’immobilisations et d’amortissements respectivement pour 17 722 975,95 € et 12 219 704,44 €.

Un mali technique totalisant 250 672,19 € et correspondant à la différence entre la valeur nette des titres des sociétés confondues et l’actif net négatif apporté a été enregistré parmi les immobilisations incorporelles. Ce poste ne fait l’objet d’aucun amortissement.

Les droits de mutation, honoraires commissions et frais d’actes sont intégrés au coût d’acquisition de l’immobilisation

Les biens mobiliers ne font pas l’objet de l’approche par composant ; ils sont amortis suivant le mode linéaire ou dégressif et selon les durées d’utilisation présentées ci-dessous :

 

Biens

Durée d’utilité

Machines de bureau prêtées

3 ans

Matériel de bureau

5 ans

Matériel automobiles

4 ans

Matériel comptable

5 ans

Matériel informatique

3 ans

Mobilier

10 ans

 

 

Immobilisations hors exploitation. — La méthode des composants est également appliquée aux immeubles hors exploitation.

 

Immobilisations incorporelles. — Les immobilisations incorporelles sont évaluées au coût historique.

Les droits au bail sont amortis de manière linéaire sur la durée de vie résiduelle du bail

Les logiciels acquis sont respectivement amortis sur une durée de 3 ans.

 

3.4. Gains et pertes sur actifs immobilisés. — Conformément aux dispositions du règlement du Comité de la réglementation comptable 00-03, les gains et pertes sur actifs immobilisés se ventilent comme suit :

 

Plus-values nettes de cession sur immobilisations corporelles

676 857,57 €

Plus-values nettes de cession sur immobilisations financières

695 394,17 €

Dotation nette aux dépréciations des immobilisations financières

- 811 233,74 €

 

561 028,00 €

 

 

Les opérations de dissolutions par confusion de patrimoine ont conduit à constater parmi :

 

Les plus-values nettes de cession sur immobilisations corporelles :

 

Des boni de dissolution confusion pour les sociétés civiles immobilières pour

733 172,98 €

Des mali de dissolution confusion pour les mêmes SCI pour

- 275 410,12 €

Les plus values nettes de cession sur immobilisations financières :

 

Un boni de dissolution confusion pour la Société d’Investissement Immobilier du Rhin

428 733,98 €

 

 

4. Bilan – passif :

 

4.1. Dettes représentées par un titre et dettes subordonnées. — Ces postes regroupent notamment les titres de créances négociables émis par la banque pour 149,582 M€ ainsi que les emprunts subordonnés à terme émis par la Banque fédérale des Banques populaires pour 98,839 M€.

Les primes d’émission rapportées à l’exercice et inhérentes aux emprunts subordonnés se chiffrent au 31 décembre 2006 à 171 223,80 euros.

Les primes d'émission sont étalées sur la durée de la vie de l'emprunt par le biais d'un compte de charges à répartir.

Les intérêts courus à verser relatifs à ces dettes sont portés en compte de dettes rattachées en contrepartie du compte de résultat.

 

4.2. Provisions. — Les provisions comprennent les provisions pour litiges, les provisions sur engagements par signature, les provisions pour passif social, la provision pour médailles du travail et les provisions pour impôts différés au titre des décalages donnant lieu à comptabilisation.

 

Provisions pour impôts. — En matière de traitement comptable de sa situation fiscale différée, la banque applique à la fois les dispositions du Code de commerce et les règles constitutives de la méthode dite « de l'impôt différé ». Cette dernière méthode permet, grâce à l'application du report variable, de pratiquer l'actualisation de la situation en tenant compte de l'évolution des taux d'imposition.

Au 31 décembre 2006, la banque présente une situation d'impôts différés « passive » qui se décompose de la manière suivante :

— pour les décalages donnant lieu à comptabilisation :

– provisions pour impôts différés constituées au titre des économies d'impôt générées par les déficits fiscaux pour 9 696 499,36 euros; les déficits actuels des GIE fiscaux doivent s’équilibrer avec les bénéfices futurs, l’économie d’impôt réalisée lors de la phase déficitaire n’étant que temporaire ;

– provision pour impôt futur à constater dans les comptes individuels dans le cas d'une diminution du stock d'amortissements par l'application de la méthode des composants pour 1 128 093,56 euros; cette provision inclut à hauteur de 35 762,00 euros les impacts de la restructuration du pole immobilier.

— pour les décalages ne donnant pas lieu à comptabilisation :

– plus-values en sursis d’imposition au titre de l’exercice 2001 :

  • apport de titres Natexis Banques populaires à la Banque fédérale des banques populaires : la plus-value s'élève à 14 465 543,62 euros ;
  • apport des droits détenus dans le GIE GC2I à Informatique Banque populaire : la plus-value s’élève à 2 050 620,00 euros ;

– plus-value au titre de l’exercice 2002 pour 27 744,97 euros qui n’est plus en sursis d’imposition consécutivement à la cession en février 2006 des titres du FCP Fructifonds Monétaire obtenus en échange de titres Alsace Monétaire dans le cadre de l’opération de fusion absorption

– plus value en sursis d’imposition au titre de l’exercice 2006 :

  • apport de titres Natexis Banques populaires à la Banque fédérale des banques populaires : la plus-value s'élève à 3 663 132,01 euros.

Au 31 décembre 2006, la situation d’impôts différés «  active «  correspond aux situations fiscales de décalage induites par les vérifications opérées par l’administration fiscale.

Le contrôle fiscal dont la banque a été l’objet en 2005 et 2006, portant sur les exercices 2002, 2003 et 2004, est achevé à la clôture de cet exercice. Les rectifications opérées par l’administration ont été formellement acceptées en date du 14 septembre conduisant la banque à traduire, à titre définitif, les conséquences financières de ce contrôle dans ses livres.

Les provisions constituées dès la clôture 2005 ont été reprises. Une dette pour 1 700 358,00 euros a été constatée en matière d’impôt sur les sociétés et pour 275 189,00 euros au titre de la constatation des autres rappels.

L’article 39 – 4 de la loi de finances rectificative pour 2004, procédant à une importante réforme du régime fiscal des plus values sur titres de participation qui seront définitivement exonérées d’impôt sur les sociétés à compter du 1er janvier 2007, a institué un prélèvement exceptionnel de 2,5 % sur le montant de la réserve spéciale des plus values à long terme.

Consécutivement à l’adoption d’une résolution soumise à l’assemblée générale ordinaire du 13 mai 2005, la réserve spéciale figurant au bilan au 31 décembre 2004 pour 9 536 144,33 euros a été virée au compte « Réserves libres » pour 9 310 240,72 euros; la taxe de 2,5 % constatée sur un compte créditeur divers dédié présente, après paiement de la première moitié le 15 mars 2006, un solde de 112 951,61 euros à régulariser au 15 mars 2007.

 

Provisions pour passifs sociaux. — Les provisions comptabilisées au bilan correspondent :

— à la valeur actuarielle des engagements de retraite et prestations assimilées relatifs au personnel en activité ;

— minorée de la valeur de marché des actifs venant en couverture des engagements ;

— minorée ou majorée des écarts actuariels résultant :

– des écarts d’expérience liés aux variables démographiques ;

– des évolutions des hypothèses actuarielles (taux d’actualisation, taux de sortie, taux de progression des salaires) ;

– des différences constatées entre le rendement réel et le rendement attendu des plans d’actifs en couverture.

Depuis le 1er janvier 2005, les passifs sociaux sont provisionnés de manière intégrale conformément à la recommandation 2003-R.01 du Conseil national de la comptabilité.

La méthode du corridor est appliquée pour les engagements de retraite et assimilés.

 

Retraite – complément de pension bancaire. — Le régime de retraite propre aux Banques populaires a été fermé le 31 décembre 1993, en application de l’accord professionnel du 13 septembre 1993, applicable au Groupe par l’accord du 7 janvier 1994.

L’engagement de retraite du Groupe envers les actifs et retraités est constitué de compléments spécifiques au groupe Banque populaire et d’un complément bancaire résiduel calculé par différence entre les droits bancaires arrêtés au 31 décembre 1993 et les éléments de pension à la charge de la Sécurité Sociale, l’ARRCO et l’AGIRC.

Le calcul de l’engagement de retraite au 31 décembre 2006 selon la norme IAS 19 a été déterminé sur la base :

— des données individuelles mises à jour ;

— d’un taux d’actualisation de 4,04 % ;

— d’un rendement attendu des actifs de 6 %.

Il s‘élève à 764,298 M€.

L’actif net de la Caisse autonome de retraite (CAR) est arrêté à 191,200 M€ contre 191,100 M€ en 2005.

La part non couverte des engagements, qui forme la dette CAR à la charge des banques, s’inscrit en baisse à 572,330 M€ contre 614,420 M€ en 2005.

Après déduction de la part d’engagement à charge de la CAR (organisme hors comptes consolidés) pour son personnel.

 

Concernant la Banque populaire d’Alsace, la quote-part d’actif net de la CAR, couverte en partie par les réserves et la participation annuelle des banques au paiement des retraites en cours de service, est arrêtée à 29,109 M€ (contre 31,250 M€ en 2005).

La part de l’engagement total à la charge de la banque au 31 décembre 2006 s’élève à 30,396 M€.

La provision a été réajustée, par le compte de résultat, de 0,779 million d’euros en conformité avec les règles du Groupe concernant la couverture de ce passif.

Compte tenu d’une provision au bilan de 27,664 M€ au titre de la provision pour risques et charges de retraite, les engagements résiduels restant à couvrir s’établissent à 2,732 M€. En application de la méthode du corridor, ces engagements résiduels qui correspondent à la fraction des écarts actuariels qui, en valeur absolue, est inférieure au plus haut de 10 % de la valeur des engagements ou des fonds externes ne sont pas comptabilisés.

 

Indemnités de fin de carrière. — Au 31 décembre 2006, le montant total des engagements bruts de la banque envers les membres de son personnel au titre des indemnités de fin de carrière, corrigé

— en 2005 des impacts de la modification de régime intervenue par l’arrêté ministériel de 07/2005 avec l’adoption de la norme Groupe conduisant à la mise à la retraite par l’employeur d’une proportion de 90 % de l’effectif sans charges patronales ;

— en 2006 des impacts de la « Loi de financement de la Sécurité sociale pour 2007 » installant un changement de régime fondé, pour les départs postérieurs au 31 décembre 2013, sur un mode de départ volontaire du salarié correspond selon l’évaluation IAS 19 à 12,979 M€. Cet engagement prend en compte, sur des périodes respectivement de onze et douze ans, l’étalement linaire de ces deux modifications de régime.

L’évaluation prend en considération :

— des informations détaillées par salarié ;

— un taux de progression des salaires total de 3,63 % l’an, décliné pour chacun des collèges techniciens et cadres ;

— un taux annuel de turn over total de 4,76 % segmenté par tranche d’âge à l’intérieur des deux collèges précédents ;

— 40 annuités pour l’âge de départ à la retraite avec un âge minimum de 60 ans et un maximum de 65 ans ;

— un taux de charges patronales de 50 % ;

— un taux annuel d’actualisation des engagements de 3,72 % ;

— un taux de rendement attendu de 3,61 %.

Ces engagements sont partiellement couverts par le biais d’un contrat souscrit auprès d’Assurances Banque populaire Vie, lequel fait l'objet de paiements ponctuels de cotisations. Le total des cotisations et des provisions au 31 décembre 2006 se chiffre, après actualisation, à 12,314 M€.

Déduction faite des versements effectués et en faisant abstraction des deux modifications de régime intervenues, le solde non couvert du passif social au titre de ces indemnités s'établit au 31 décembre 2006 à 0,895 million d’euros soit les écarts actuariels dépassant le corridor et à étaler linéairement sur la durée moyenne restant à courir des engagements jusqu’au départ en retraite.

 

Médailles du travail. — La banque a procédé à une actualisation du passif dû au titre des médailles du travail selon les dispositions de la norme IAS 19. L’engagement au 31 décembre 2006 est évalué à 4,851 M€ contre 4,849 l’année précédente et prend en considération :

— les éléments de la convention signée avec les représentants des salariés ;

— les informations détaillées par salarié ;

— un taux de progression des salaires et un taux annuel de turn over identiques à ceux retenus pour le calcul de l’engagement de retraite des indemnités de fin de carrière ;

— un taux d’actualisation de 3,65 %.

Ce passif relatif à la charge représentée par l’attribution de médailles du travail est intégralement couvert par la banque au 31 décembre 2006 après complémentation non significative du stock de provision pour assurer la couverture des écarts actuariels 2006 chargés par le compte de résultat.

 

Accords de cessation anticipée d’activité des travailleurs salariés (CATS). — En date du 30 août 2002, une convention entre le Groupe et l’État a été signée. Elle permet, dans le cadre de la mise en oeuvre d’accords de Cessation anticipée d’activité des travailleurs salariés, l’exonération de charges.

Les accords autorisent un salarié qui respecte des conditions précises.

(Etre âgé d’au moins 58 ans à la date de cessation d’activité, avoir une ancienneté Groupe d’au moins 15 ans et pouvoir bénéficier d’une pension vieillesse au taux plein à la sortie du dispositif)

 

Les engagements qui en résultent pour les banques concernées, sont considérés comme des « avantages postérieurs à l’emploi » dont le traitement comptable s’assimile aux « Coûts des services passés » en référence à la norme comptable IAS 19. Le calcul actuariel repose sur l’engagement total et une prise en compte étalée de manière linéaire sur la durée d’activité restant à courir.

Les engagements constituent des passifs sociaux constatés dès le 31 décembre 2002 et dont les modalités d’enregistrement dans les livres de la banque varient en fonction du caractère probable du départ du salarié :

— pour les salariés ayant officiellement fait part de la décision de bénéficier de l’accord, le risque est certain et l’engagement constitue une charge à payer pour le montant total du portage ; au 31 décembre 2006, la charge à payer constituée par la banque s’établit à 0,956 million d’euros ;

— la sortie de ce régime en 2006 a éteint la probabilité de devoir matérialiser l’enregistrement d’un engagement au titre de ce passif. De ce fait, la provision de 0,176 million d’euros a été reprise intégralement au 31 décembre 2006.

 

4.3. Fonds pour risques bancaires généraux et provisions réglementées :

— Fonds pour risques bancaires généraux : Le poste « Fonds pour risques bancaires généraux » enregistre des montants affectés à la couverture de risques à caractère général non prévisibles, pour des raisons de prudence, eu égard à la spécificité des opérations bancaires. Les sommes allouées ne résultent pas d’une méthode de calcul définie, constante et véritable. Au 31 décembre 2006 et dans ce contexte, ce fonds a été abondé d’une dotation de 2,600 M€.

Depuis l’année 1999, sur décision du groupe Banque populaire, ce fonds est abondé annuellement d’une dotation au Fonds régional de solidarité (voir dans la note 1, le titre « Liquidité et solvabilité »).

Au 31 décembre 2006, deux autres mouvements ont affecté ce poste : en matière de provision pour investissement, la reprise, en vue de son affectation à la réserve dédiée, d’un montant de 507 045,44 euros, correspondant à la provision pour investissement constituée en 2001 ainsi que la dotation au titre de l’exercice 2005 qui s’élève à 137 982,00 euros.

Le solde du Fonds pour risques bancaires généraux est conforme au montant porté dans le calcul des fonds propres réglementaires et s’établit à 47,382 M€.

— Provisions réglementées : Une dotation de 380 193,00 euros a été constatée au 31 décembre 2006 au titre de la provision pour investissement ; ce montant :

– représente la moitié de la différence résultant de l‘application de l’accord dérogatoire sur la participation des salariés aux fruits de l’expansion de l’entreprise déterminée et de celle de la formule légale,

– et concerne d’une part, la participation 2004 recalculée suite aux conséquences du contrôle fiscal du même exercice (137 363,00 euros) et d’autre part la participation de l’exercice 2005 (242 826,00 euros)

 

4.4. Capitaux propres. — En 2006, la banque a augmenté son capital social de 41,250 M€ par l’émission de certificats coopératifs d’investissement (CCI) nominatifs en application des articles 19 sexdecies à 19 duovicies de la loi n°471775 du 10 septembre 1947 portant statut de la coopération.

Les CCI ont été exclusivement souscrits et libérés par Natixis détenue à parité par le groupe Banque populaire et le Groupe Caisse d’épargne.

Les titulaires de CCI disposent d’un droit sur l’actif net dans la proportion du capital qu’ils représentent. Selon les termes du protocole signé le 6 juin 2006 entre les deux groupes, les CCI détenus par Natixis représentent 20 % du capital social de la banque. Lors des nouvelles augmentations de capital par émission de parts sociales, cette proportion sera maintenue par l’émission au nominal dans le même temps de nouveaux CCI souscrits par Natixis.

Les CCI sont des valeurs mobilières représentatives d’une partie du capital de la banque, émises pour la durée de la banque et dépourvues de droit de vote. Les CCI ne peuvent représenter plus de la moitié du capital social atteint à la clôture de l’exercice précédent. Ils sont librement négociables, toutefois la cession des CCI devra être agréée préalablement par le conseil d’administration de la banque.

La rémunération des CCI doit être au moins égale à celle versée aux parts sociales. Elle est décidée par l’assemblée générale en fonction des résultats de l’exercice. Son paiement, pour tout ou partie, peut être fait en numéraire ou en CCI.

Les CCI porteront jouissance à compter du 1er janvier 2007. En conséquence, aucune rémunération ne sera versée aux porteurs des CCI au titre de l’exercice clos le 31 décembre 2006.

 

5. Hors bilan :

 

5.1. Informations relatives aux risques de marché. — L’avis 98.01 du Conseil national de la comptabilité distingue les risques sur activités de marché des risques globaux de marché.

 

Risques sur activités de marché. — Les risques de marché se définissent comme le risque de perte lié aux variations des paramètres de marché (prix, cours, taux d’intérêt, taux de change, volatilité)

On distingue trois principales composantes pour le risque de marché :

— le risque de variation de cours : risque de prix sur la position détenue sur un actif financier déterminé ;

— le risque de taux d’intérêt : risque que fait courir au porteur d’une créance ou d’une dette l’évolution ultérieure des taux d’intérêt ;

— le risque de change : risque qui concerne les créances et dettes libellées en devises, et qui réside dans le risque de variation des prix par rapport à la monnaie nationale.

Pour les activités d’intermédiation représentées par des opérations sur instruments financiers avec la clientèle, la banque n’assume pas d’autres risques que le risque de contrepartie et celui de règlement - contrepartie pour les achats et ventes de devises et de taux. Les risques sur les établissements de crédits, lesquels ne concernent que les opérations gérées hors groupe Banque populaire, sont mesurés à partir d’une liste des contreparties autorisées, limitées en montants d’intervention et assorties de pondérations en fonction de la nature de l’instrument utilisé.

Les risques encourus sur ces opérations font l'objet d'un système régulier de mesure de résultats, de surveillance et de contrôle avec des limites déterminées par la direction générale.

 

Risques globaux de marché. — Les risques globaux de taux d’intérêt se définissent comme le risque encouru en cas de variation des taux d’intérêt du fait de l’ensemble des opérations de bilan et de hors-bilan, à l’exception, le cas échéant, des opérations soumises aux risques de marché.

La gestion active - passive en charge du pilotage global de l’exposition de la banque aux risques bilantiels de taux, de liquidité et de change s’appuie sur les règles et méthodes suivantes.

La gestion de trésorerie exclut la prise de positions spéculatives, les contrats sur taux d’intérêts, conditionnels et de change ne constituant que le prolongement des activités de la clientèle.

 

Instruments fermes de taux. — Les instruments sur taux d’intérêts concernent principalement la gestion du risque de taux de la banque.

Dans ce contexte, la banque applique le règlement 90.15 modifié par les règlements 92.04 et 95.04 du Comité de la réglementation bancaire et Financière et par le règlement 2002-02 du Comité de la réglementation comptable.

Les contrats d'échange de taux sont enregistrés en hors-bilan pour leur valeur nominale et classés selon le critère de l'intention initiale dans les catégories suivantes :

— micro-couverture (couverture du risque de taux d'éléments identifiés) ;

— macro-couverture (gestion globale de bilan).

Ces deux catégories sont assimilées, au niveau du compte de résultat, à des opérations de prêts ou d'emprunts et les montants perçus ou payés sur les deux branches des contrats de taux sont incorporés prorata temporis dans le compte de résultat.

Les charges et produits d’instruments utilisés à titre de couverture d’un élément ou d’un ensemble d’éléments homogènes sont enregistrés en résultat de manière symétrique à la prise en compte des produits et charges sur les éléments couverts. Les éléments de résultat de l’instrument de couverture sont comptabilisés dans le même poste que les produits et charges sur les éléments couverts en « Intérêts et produits ou charges assimilés »

Les charges et produits relatifs aux instruments financiers à terme ayant pour objet de couvrir et de gérer un risque global de taux sont inscrits prorata temporis en compte de résultat au poste « Intérêts et produits ou charges assimilés ».

Les soultes constatées lors de la résiliation d’un contrat d'échange de taux avant la résiliation sont rapportées immédiatement en compte de résultat.

 

Instruments conditionnels. — Le montant notionnel de l'instrument sous-jacent sur lequel porte l'option ou le contrat à terme est enregistré en distinguant les contrats de couverture des contrats négociés dans le cadre d'opérations de marché. Cette distinction n’est pas opérée dans la mesure où la banque n’effectue pas d’opérations de marché.

Pour les opérations sur options de taux et de change, les primes payées ou encaissées sont enregistrées en compte d'attente et inscrits en compte de résultat prorata temporis sur la durée de l’option. Lors de la revente, du rachat, de l'exercice ou à l'expiration, les primes sont enregistrées immédiatement en compte de résultat.

Pour les opérations de couverture, les produits et charges sont rapportés de manière symétrique à ceux afférents à l'élément couvert.

 

Instruments de change. — Les opérations de change au comptant non dénouées sont valorisées au cours de clôture de l'exercice.

Les reports et déports sur les contrats de change à terme sont inscrits prorata temporis au compte de résultat. Les autres instruments financiers à terme en devises sont évalués au prix du marché.

Le faible niveau des risques liés à l’activité actuelle sur les marchés est corroboré par le fait que la Banque populaire d’Alsace n’est soumise à aucune exigence de fonds propres spécifiques dans le cadre du dispositif prudentiel relatif à la surveillance des risques de marché mis en oeuvre en 1996.

 

5.2. Risques de contrepartie sur les produits dérivés. — Le risque de contrepartie porte essentiellement, pour notre établissement et en matière de produits dérivés, sur les contrats de taux d’intérêts.

En cas de défaillance de la contrepartie, le risque de la banque ne porte pas sur le montant notionnel des swaps de taux mais sur le coût potentiel de remplacement des instruments négociés.

Conformément à l’annexe III à l’instruction 96.06 de la Commission bancaire et à l’avis 98-05 du Conseil national de la comptabilité sur la communication financière des produits dérivés, le coût brut négatif correspond à la valeur de marché brute négative ; cette dernière résulte de la différence entre les produits à encaisser et le coût de remplacement calculé par actualisation, aux taux d’intérêts du marché, des flux de trésorerie futurs selon l’article 5 du règlement CRB 90.15.

Au 31 décembre 2006, le coût de remplacement brut négatif des contrats de taux s’établit à 1,193 million d’euros pour un montant nominal total de swaps prêteurs à taux fixe de 435,879 M€.

Pour appréhender le risque de crédit potentiel sur ces produits dérivés, la banque applique la méthode de l’évaluation au prix de marché selon les dispositions de l’annexe III au règlement 91.05 de la Commission bancaire : les coefficients de majoration appliqués au montant notionnel des contrats sont fonction de la durée résiduelle des contrats concernés et font ressortir un risque de crédit potentiel de 1,722 million d’euros à la clôture de l’exercice.

Enfin, l’équivalent risque non pondéré, faisant abstraction du coût de remplacement brut négatif, correspond au risque de crédit potentiel et s’élève à 1,722 M€ au 31 décembre 2006.

 

5.3. Garanties financières assorties d’un droit de réutilisation en l’absence de défaillance du propriétaire. — L’avis 2006 – 10 du 30 juin 2006 du Conseil national de la comptabilité relatif à la comptabilisation des actifs donnés en garantie dans le cadre de contrats de garantie financière assortis d’un droit de réutilisation s’applique lorsque les biens donnés en garantie sont des instruments financiers dont les catégories sont définies par le présent avis.

Il concerne toute entité consentant au bénéficiaire de la sûreté le droit de la réutiliser sans que le débiteur soit défaillant.

Au 31 décembre 2006, la banque n’a conclu aucun contrat de garantie financière tel que défini par l ‘ordonnance 2005 – 171 du 24 février 2005 et cet avis du CNC.

A ce titre, la banque n’a, de fait, constitué aucune écriture d’engagement.

 

6. Compte de résultat :

 

6.1. Intérêts et assimilés, commissions :

— Opérations de crédit et assimilées : Les intérêts sont inscrits dans les postes de créances rattachées correspondant à la classe d'opérations à laquelle ils se rapportent et sont portés au crédit du compte de résultat, prorata temporis, en fonction de l'encours et du taux.

En cas de remboursement anticipé de prêt, la commission prélevée est enregistrée au compte de résultat pour son montant intégral

— Commissions : Les commissions non assimilées à des intérêts sont enregistrées selon la nature de la prestation.

– commissions rémunérant une prestation instantanée : enregistrement lors de l’achèvement des prestations ;

– commissions rémunérant une prestation continue ou discontinue avec plusieurs échéances successives échelonnées : enregistrement au fur et à mesure de l’exécution de la prestation.

 

6.2. Revenus des titres. — Les revenus de dividendes des actions de placement sont inscrits au poste « Revenus des titres à revenu variable » du compte de résultat.

Les dividendes des titres de participation sont enregistrés à ce même poste du compte de résultat.

 

6.3. Charges générales d’exploitation :

— Frais de personnel : Les frais de personnel comprennent non seulement les salaires et traitements mais aussi les avantages au personnel tels que les charges de retraite (partie relative aux régimes à cotisations définies)

La charge annuelle relative aux régimes à cotisations définies comprend :

– les droits supplémentaires acquis par l’ensemble des salariés ;

– le coût financier (effet d’actualisation) ;

– le rendement brut des actifs de couverture ;

– l’amortissement des écarts actuariels (application de la méthode dite du corridor) et des coûts des services passés.

L’ensemble des charges de retraite ainsi générées est intégralement enregistré parmi les frais de personnel dans le compte de résultat.

La banque a été l’objet d’un contrôle URSSAF en 2006. Consécutivement à la réception de la lettre d’observations de l’administration, une provision pour risques et charges pour un montant de 1,450 million d’euros représentant les redressements qui vont faire l’objet d’un paiement ainsi que les pénalités sur les redressements contestés a été constatée au 31 décembre 2006.

Au titre du droit individuel de formation, le volume d’heures acquises et non utilisées par les salariés de la banque s’établit à 50 372 heures.

Au 31 décembre 2006, ce passif, conformément aux normes du groupe Banque populaire, n’a pas fait l’objet d’une provision.

— Autres charges générales d’exploitation et dotations aux amortissements et aux dépréciations sur immobilisations corporelles et incorporelles : Outre les boni et mali de liquidation, la restructuration du pole immobilier de la banque a impacté ces deux rubriques du compte de résultat essentiellement pour :

– les arrêts de facturation des loyers, à compter du quatrième trimestre 2006, qui se traduisent par une baisse des charges sur la ligne « Charges générales d’exploitation » pour 354 117,52 euros ;

– le reversement de TVA antérieurement déduite pour 231 171,68 euros sur la même ligne ;

– la dotation aux comptes d’amortissement portée sur la ligne « Dotations aux amortissements » et intégrée dans la dotation annuelle totale de la banque pour un montant de 128 747,26 euros au titre des immobilisations apportées à la banque.

 

6.4. Résultat exceptionnel. — Les produits et charges exceptionnels sont déterminés en fonction du caractère significatif de leur montant, de leur degré d'anormalité par rapport à l'activité courante et de la faible probabilité de récurrence des événements concernés.

 

6.5. Impôts sur les bénéfices. — La ligne « Impôts sur les bénéfices » du compte de résultat publiable agrège, outre la charge d’impôt annuelle et les dotations et reprises de provisions fiscales, le détail ci après :

 

Impôt sur les sociétés exigible dû au titre de l’exercice au taux de 34,43 %

10 825 882,00 €

Reprise nette aux provisions pour impôts différés constituées au titre des économies d'impôt générées par les déficits fiscaux remontés des GIE aéronautiques, navals et ferroviaires

- 532 835,88 €

Reprise nette à la provision pour impôt pour répartition sur 5 ans de l’amortissement lié à l’approche sur les composants

- 328 308,44 €

Régularisation crédit d’impôt prêts à taux zéro 2005

277 027,00 €

Rappels d’impôts contrôle fiscal

1 719 943,00 €

 

11 961 707,68 €

 

En application de l’avis 2006-05 du CNC, les impositions forfaitaires annuelles (IFA) dues à compter de 2006 ne sont plus imputables sur l’impôt sur les sociétés mais sont désormais comptabilisées comme une charge déductible en « Charges générales d’exploitation - Impôts et taxes ».

 

7. Consolidation. — Les comptes de la Banque populaire d’Alsace sont intégrés dans les comptes consolidés du groupe Banque populaire établis en application des règles définies par l’organe central dans le respect du règlement 99-07 du Comité de la réglementation bancaire et Financière.

Deux consolidations ont été établies ; une première selon les normes françaises, une seconde opérée selon les normes IAS – IFRS.

 

8. Rapport de gestion. — Le rapport de gestion est tenu à la disposition du public au siège social sur simple demande.

 

9. Informations complémentaires. — La version complète des informations complémentaires à l’annexe est tenue à la disposition du public au siège social sur simple demande.

D’une façon générale, les comptes sociaux et leur annexe sont consultables sur le site www.alsace.banquepopulaire.fr.

 

Informations complémentaires.

— Ventilation par durée restant à courir :

 

(En milliers d’euros)

< 3 mois

3 mois <D< 1 an

1 an <D< 5 ans

> 5 ans

Non

ventilés

Total

à terme

Actif :

 

 

 

 

 

 

Créances sur établissements de crédit

349 691

29 263

24 969

1 437

3 577

408 937

Créances sur la clientèle

685 096

405 323

1 426 371

1 841 402

33 510

4 391 702

Obligations et autres titres à revenu fixe

4 691

38 966

121 460

47 289

2 326

214 732

Total

1 039 478

473 552

1 572 800

1 890 128

39 413

5 015 371

 

— Créances saines interbancaires :

 

(En milliers d’euros)

2006

2005

A vue

A terme

Total

A vue

A terme

Total

Comptes et prêts

248 912

155 748

404 660

369 892

177 429

547 321

Valeurs reçues en pension livrée

0

0

0

2

0

2

Titres reçus en pension livrée

0

0

0

0

8 001

8 001

Valeurs non imputées

700

0

700

414

0

414

Créances rattachées

1

3 576

3 577

8

2 631

2 639

Total

249 613

159 324

408 937

370 316

188 061

558 377

 

— Opérations avec la clientèle – Actif :

 

(En milliers d’euros)

2006

2005

Comptes ordinaires débiteurs

373 807

357 444

Créances commerciales

99 689

88 287

Autres concours à la clientèle

3 778 371

3 229 019

Créances rattachées et valeurs non imputées

33 509

34 916

Créances douteuses nettes

106 326

104 883

Total

4 391 702

3 814 549

 

— Ventilation des encours par agents économiques :

 

(En milliers d’euros)

Etablissements de crédit

Sociétés non financières

Entrepreneurs individuels

Particuliers

Administrations privées

Administrations publiques et sécurité sociale

Autres

Total

Actif :

 

 

 

 

 

 

 

 

Créances sur établissements de crédit

408 937

 

 

 

 

 

 

408 937

Opérations avec la clientèle :

 

 

 

 

 

 

 

 

Encours sains

 

1 967 781

338 986

1 842 132

85 850

0

50 627

4 285 376

Créances douteuses

 

142 045

32 536

66 264

0

0

589

241 434

Dépréciations créances douteuses

 

-81 820

-17 817

-35 111

0

0

-360

-135 108

Opérations sur titres :

 

 

 

 

 

 

 

 

Créances sur titres à revenu fixe

133 819

0

0

0

0

0

80 913

214 732

Créances douteuses sur titres

0

331

0

0

0

0

 

331

Dépréciations créances douteuses sur titres

0

-331

0

0

0

0

 

-331

Total

542 756

2 028 006

353 705

1 873 285

85 850

0

131 769

5 015 371

 

— Ventilation des concours sains, douteux, compromis et des dépréciations a la clientèle par zones géographiques :

 

(En milliers d’euros)

France

Europe Occidentale (hors France)

Afrique du Nord et Moyen Orient

Asie et Océanie

Amérique Latine et Caraïbes

Europe Centrale et Orientale

Afrique sub-saharienne

Amérique du Nord

Total

Créances saines sur la clientèle

4 231 388

46 082

4 120

741

97

523

373

2 052

4 285 376

Créances douteuses sur la clientèle

240 022

1 150

236

6

0

15

0

6

241 434

Dépréciations créances douteuses

-134 342

-707

-37

-4

0

-12

0

-5

-135 108

Sur la clientèle

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Total

4 337 068

46 524

4 318

742

97

526

373

2 053

4 391 702

 

— Ventilation des concours sains, douteux, compromis et des dépréciations a la clientèle par secteurs d'activité :

 

(En milliers d’euros)

Agriculture

Industrie

Construction

Commerce et artisanat

Hôtel - restaurants

Transports

Santé et action sociale

Services collectifs, sociaux et personnels

Holdings et diversifiés

Autres catégories

Non ventilé

Total

Créances saines sur la clientèle

81 527

146 721

1 242 752

224 211

106 055

35 302

114 021

271 362

131 838

1 916 834

14 753

4 285 376

Créances douteuses non compromises

6 151

4 845

31 639

20 833

8 256

2 249

3 104

8 321

10 336

34 012

324

130 070

Créances douteuses compromises

2 239

8 323

20 354

18 484

7 934

1 737

121

9 742

3 918

37 765

747

111 364

Dépréciations /créances douteuses

-3 067

-2 738

-7 859

-6 937

-3 026

-745

-1 111

-4 035

-4 326

-12 329

-38

-46 211

Non compromises

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dépréciations /créances douteuses

-1 532

-7 187

-12 805

-16 507

-6 605

-1 416

-102

-8 603

-3 193

-30 349

-598

-88 897

Compromises

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Total

85 318

149 964

1 274 081

240 084

112 614

37 127

116 033

276 787

138 573

1 945 933

15 188

4 391 702

 

— Détail des autres concours à la clientèle :

 

(En milliers d’euros)

2006

2005

Crédits à l'exportation

650

64

Crédits de trésorerie et de consommation

288 334

267 124

Crédits à l'équipement

1 294 980

1 167 580

Crédits à l'habitat

2 166 313

1 767 148

Autres crédits à la clientèle

28 094

27 103

Total

3 778 371

3 229 019

 

— Portefeuille titres :

 

(En milliers d’euros)

 

2006

2005

Transaction

Placement

Investissement

TAP

Total

Transaction

Placement

Investissement

TAP

Total

Obligations et assimilés

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Valeurs brutes

0

48 791

166 514

 

215 305

0

38 673

148 154

 

186 827

Dépréciations

0

-573

0

 

-573

0

-1 862

0

 

-1 862

 

0

48 218

166 514

 

214 732

0

36 811

148 154

 

184 965

Actions et assimilés

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Montants bruts

0

5 745

 

0

5 745

0

6 966

 

0

6 966

Dépréciations

0

-474

 

0

-474

0

-500

 

0

-500

 

0

5 271

 

0

5 271

0

6 466

 

0

6 466

Total

0

53 489

166 514

0

220 003

0

43 277

148 154

0

191 431

 

— Obligations et autres titres à revenu fixe :

 

(En milliers d’euros)

 

2006

2005

Transaction

Placement

Investissement

Total

Transaction

Placement

Investissement

Total

Valeurs brutes

 

 

 

 

 

 

 

 

Titres cotés

 

 

 

 

 

 

 

 

Emis par des organismes publics

0

0

0

0

0

0

0

0

Autres émetteurs

0

13 796

34 618

48 414

0

13 790

17 434

31 224

Titres non cotés

 

 

 

 

 

 

 

 

Emis par des organismes publics

0

0

0

0

0

0

0

0

Autres émetteurs

0

34 392

129 839

164 231

0

22 874

129 795

152 669

Créances douteuses

0

331

0

331

0

1 855

0

1 855

Créances rattachées

0

271

2 057

2 328

0

154

925

1 079

Total valeurs brutes

0

48 791

166 514

215 305

0

38 673

148 154

186 827

Dont titres subordonnés

0

36 664

0

36 664

0

36 664

0

36 664

Dépréciations :

 

 

 

 

 

 

 

 

Dépréciations sur créances douteuses

0

-331

0

-331

0

-1 855

0

-1 855

Dépréciations

0

-242

0

-242

0

-7

0

-7

Total dépréciations

0

-573

0

-573

0

-1 862

0

-1 862

Total net

0

48 218

166 514

214 732

0

36 811

148 154

184 965

 

— Actions et autres titres à revenu variable :

 

(En milliers d’euros)

2006

2005

Transaction

Placement

TAP

Total

Transaction

Placement

TAP

Total

Valeurs brutes :

 

 

 

 

 

 

 

 

Titres cotés

 

 

 

 

 

 

 

 

OPCVM de capitalisation

0

0

 

0

0

0

 

0

Autres OPCVM

0

0

 

0

0

0

 

0

Autres titres

0

705

0

705

0

2 270

0

2 270

Titres non cotés

 

 

 

 

 

 

 

 

OPCVM de capitalisation

0

0

 

0

0

3 273

 

3 273

Autres OPCVM

0

0

 

0

0

75

 

75

Autres titres

0

5 040

0

5 040

0

1 348

0

1 348

Créances rattachées

 

0

 

0

 

0

 

0

Total valeurs brutes

0

5 745

0

5 745

0

6 966

0

6 966

Dépréciations :

0

0

0

0

0

0

0

0

Sur titres cotés

 

-404

0

-404

 

-419

0

-419

Sur titres non cotés

 

-70

0

-70

 

-81

0

-81

Total dépréciations

0

-474

0

-474

0

-500

0

-500

Total

0

5 271

0

5 271

0

6 466

0

6 466

 

— Evolution des titres d'investissement :

 

(En milliers d’euros)

2005

Achats

Cessions

Remboursements

Décote/surcote

Transferts

Reclassement global

Autres variations

2006

Obligations et autres titres à revenu fixe :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Valeurs brutes

148 154

30 000

0

-12 542

0

0

0

902

166 514

 

— Relevé des parts dans les entreprises liées, des titres de participation et des titres de l'activité de portefeuille :

 

Noms

et sièges

(en

milliers

d’euros)

 

%

capital

détenu

 

Valeur brute comptable

Dépréciations

Fin d'exercice 

Valeur nette comptable

Début d'exercice

Fin d'exercice

Début d'exercice

Dotations

Reprises

Début d'exercice

Fin d'exercice

Parts dans les entreprises liées :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

CIE Européenne de Courtage : 5/7, rue du 22 novembre, 67000 Strasbourg

99,60

1 586

1 586

 

1 265

 

1 265

1 586

321

SPGRES : 5/7, rue du 22 novembre, 67000 Strasbourg

100,00

458

458

 

 

 

 

458

458

Société d'investissement immobilier du Rhin : 9, avenue Konrad Adenauer, 68390 Sausheim

100,00

3 200

 

 

 

 

 

3 200

 

Société financière du Rhin : 9, avenue Konrad Adenauer, 68390 Sausheim

100,00

7 050

7 050

 

 

 

 

7 050

7 050

Rhapsodie : 9, avenue Konrad Adenauer, 68390 Sausheim

99,80

 

761

 

 

 

 

 

761

Divers

 

291

292

8

2

5

5

283

287

Sous-total parts dans les entreprises liées

 

12 585

10 147

8

1 267

5

1 270

12 577

8 877

Titres de participation :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

BFBP

 

87 088

177 373

 

 

 

 

87 088

177 373

Groupe BP

 

11 067

10 443

279

 

100

179

10 788

10 264

Hors groupe BP

 

4 689

6 596

569

4

355

218

4 120

6 378

Sous-total participations

 

102 844

194 412

848

4

455

397

101 996

194 015

Total général

 

115 429

204 559

856

1 271

460

1 667

114 573

202 892

 

— Crédit bail – Evolution des immobilisations brutes (en milliers d’euros) :

 

Mouvements sur les opérations de crédit bail – LOA – Location simple

Valeur brute comptable début d'exercice

Acquisitions

Transferts ITNL ou changement de catégorie

Cessions (ou MEL immobilisations en cours N -1)

Valeur brute comptable fin d'exercice

Crédit bail

245 574

74 347

-1 966

56 351

261 604

Location avec option d'achat

2 907

1 116

 

937

3 086

Immobilisations temporairement non louées

1 204

 

2 173

1 832

1 545

Immobilisations en cours

615

7 563

 

7 981

197

Créances douteuses

5 435

481

 

 

5 916

Crédit bail et location avec option d'achat

255 735

83 507

207

67 101

272 348

Location simple

95 378

40 118

-207

23 891

111 398

Immobilisations en cours

1 390

 

 

1 390

0

Créances douteuses

727

 

 

157

570

Location simple

97 495

40 118

-207

25 438

111 968

Total

353 230

123 625

0

92 539

384 316

 

— Crédit bail – Evolution des amortissements et dépréciations comptables (en milliers d’euros) :

 

Mouvements sur les opérations de crédit bail – LOA – Location simple

 

Amortissements et dépréciations début d'exercice

 

Amortissements et dépréciations

Amortissements et dépréciations fin d'exercice

 

Dotations

Transferts ITNL ou changement de catégorie

Amortissements sur cessions ou dépréciations

Crédit-bail

119 789

60 432

-871

48 323

131 027

Location avec option d'achat

1 154

623

0

650

1 127

Immobilisations temporairement non louées

875

827

978

1 208

1 472

Immobilisations en cours

0

0

0

0

0

Créances douteuses

4 590

880

 

508

4 962

Crédit bail et location avec option d'achat

126 408

62 762

107

50 689

138 588

Location simple

50 697

25 081

-107

21 683

53 988

Créances douteuses

600

78

 

207

471

Location simple

51 297

25 159

-107

21 890

54 459

Total

177 705

87 921

0

72 579

193 047

 

— Crédit bail – Mouvements sur les créances douteuses (en milliers d’euros) :

 

Mouvements

sur les créances

douteuses

Clients

douteux

début

d'exercice 

Clients

douteux

fin d'exercice 

Dépréciations

Début

d'exercice

Dotations

Reprises

Fin

d'exercice

Dépréciations sur loyers impayés échus

 

 

210

143

55

298

Dépréciations sur indemnités de résiliation

 

 

4 380

737

453

4 664

Crédit bail et location avec option d'achat

5 435

5 916

4 590

880

508

4 962

Dépréciations sur loyers impayés échus

 

 

31

8

19

20

Dépréciations sur indemnités de résiliation

 

 

569

70

188

451

Location simple

727

570

600

78

207

471

Total

6 162

6 486

5 190

958

715

5 433

 

— Crédit bail – Evolution des immobilisations nettes (en milliers d’euros) :

 

Mouvements sur les opérations de crédit bail – LOA – Location simple

Valeur brute comptable début d'exercice

Valeur brute comptable fin d'exercice

Amortissements et dépréciations début d'exercice

Amortissements et dépréciations fin d'exercice

Immobilisations nettes 31 décembre 2005

Immobilisations nettes 31 décembre 2006

Crédit bail

245 574

261 604

119 789

131 027

125 785

130 577

Location avec option d'achat

2 907

3 086

1 154

1 127

1 753

1 959

Immobilisations temporairement non louées

1 204

1 545

875

1 472

329

73

Immobilisations en cours

615

197

0

0

615

197

Créances douteuses

5 435

5 916

4 590

4 962

845

954

Crédit bail et location avec option d'achat

255 735

272 348

126 408

138 588

129 327

133 760

Location simple

95 378

111 398

50 697

53 988

44 681

57 410

Immobilisations en cours

1 390

0

0

0

1 390

0

Créances douteuses

727

570

600

471

127

99

Location simple

97 495

111 968

51 297

54 459

46 198

57 509

Total

353 230

384 316

177 705

193 047

175 525

191 269

 

— Immobilisations corporelles et incorporelles :

 

(En milliers d’euros)

2006

2005

Valeurs brutes

Amortissements

Dépréciations

Valeurs nettes

Valeurs brutes

Amortissements

Dépréciations

Valeurs nettes

Immobilisations d'exploitation :

 

 

 

 

 

 

 

 

Immobilisations incorporelles

2 532

-1 783

0

749

1 918

-1 546

0

372

Immobilisations corporelles

86 132

-45 856

0

40 276

65 378

-28 323

0

37 055

Total

88 664

-47 639

0

41 025

67 296

-29 869

0

37 427

Immobilisations hors exploitation

774

-278

0

496

1 142

-491

0

651

Total

89 438

-47 917

0

41 521

68 438

-30 360

0

38 078

 

— Evolution des immobilisations d'exploitation et hors exploitation :

 

(En milliers d’euros)

2005

Augmentations

Diminutions

Autres

2006

Valeurs brutes :

 

 

 

 

 

Immobilisations incorporelles d'exploitation :

 

 

 

 

 

Droits au bail et fonds commerciaux

385

363

0

0

748

Logiciels

1 533

0

0

0

1 533

Autres

0

0

0

251

251

 

1 918

363

0

251

2 532

Immobilisations corporelles d'exploitation :

 

 

 

 

 

Terrains

888

0

-6

1 635

2 517

Constructions

42 868

5 693

-143

16 063

64 481

Parts de SCI

4 760

10

0

-3 903

867

Autres

16 862

2 388

-365

-618

18 267

 

65 378

8 091

-514

13 177

86 132

Immobilisations hors exploitation

1 142

0

-367

-1

774

Amortissements et dépréciations :

 

 

 

 

 

Immobilisations incorporelles d'exploitation :

 

 

 

 

 

Droits au bail et fonds commerciaux

-244

-49

0

0

-293

Logiciels

-1 302

-188

0

0

-1 490

Autres

0

0

0

0

0

 

-1 546

-237

0

0

-1 783

Immobilisations corporelles d'exploitation :

 

 

 

 

 

Terrains

0

0

0

0

0

Constructions

-18 193

-2 851

139

-12 197

-33 102

Autres

-10 130

-2 790

188

-22

-12 754

 

-28 323

-5 641

327

-12 219

-45 856

Immobilisations hors exploitation

-491

0

213

0

-278

Valeurs nettes :

 

 

 

 

 

Immobilisations nettes incorporelles d'exploitation :

 

 

 

 

 

Droits au bail et fonds commerciaux

141

314

0

0

455

Logiciels

231

-188

0

0

43

Autres

0

0

0

251

251

 

372

126

0

251

749

Immobilisations nettes corporelles d'exploitation :

 

 

 

 

 

Terrains

888

0

-6

1 635

2 517

Constructions

24 675

2 842

-4

3 866

31 379

Parts de SCI

4 760

10

0

-3 903

867

Autres

6 732

-402

-177

-640

5 513

 

37 055

2 450

-187

958

40 276

Immobilisations nettes hors exploitation

651

0

-154

-1

496

 

— Immobilisations corporelles d'exploitation – Ventilation des constructions :

 

(En milliers d’euros)

2006

2005

Valeurs brutes

Amortissements et dépréciations

Valeurs nettes

Valeurs brutes

Amortissements et dépréciations

Valeurs nettes

Constructions :

 

 

 

 

 

 

Façades non destructibles

324

0

324

324

0

324

Façades/Couverture/Etanchéité

6 399

-4 456

1 943

3 108

-1 689

1 419

Fondations/Ossatures

16 523

-7 068

9 455

9 620

-3 018

6 602

Ravalement

0

0

0

0

0

0

Equipements techniques

19 825

-7 153

12 672

15 594

-5 351

10 243

Aménagements intérieurs

21 410

-14 425

6 985

14 222

-8 135

6 087

Total des constructions

64 481

-33 102

31 379

42 868

-18 193

24 675

 

— Couverture des encours douteux :

 

(En milliers d’euros)

 

2006

2005

Valeurs brutes

Dépréciations

Valeurs nettes

Taux de couverture

Valeurs brutes

Dépréciations

Valeurs nettes

Taux de couverture

Opérations interbancaires

0

0

0

 

0

0

0

 

Opérations avec la clientèle et crédit-bail

247 920

-140 541

107 379

57 %

254 935

-149 080

105 855

58%

Douteux

130 070

-46 211

83 859

36 %

122 374

-44 407

77 967

36%

Douteux compromis

117 850

-94 330

23 520

80 %

132 561

-104 673

27 888

79%

Portefeuille titres et débiteurs divers

331

-331

0

100 %

1 855

-1 855

0

100%

Douteux

0

0

0

 

0

0

0

 

Douteux compromis

331

-331

0

100 %

1 855

-1 855

0

100%

Total des encours douteux

248 251

-140 872

107 379

57 %

256 790

-150 935

105 855

59%

Douteux

130 070

-46 211

83 859

36 %

122 374

-44 407

77 967

36%

Douteux compromis

118 181

-94 661

23 520

80 %

134 416

-106 528

27 888

79%

 

— Ventilation par durée restant à courir :

 

(En milliers d’euros)

< 3 mois

3 mois <D< 1 an

1 an <D< 5 ans

> 5 ans

Non

ventilés

Total

à terme

Passif :

 

 

 

 

 

 

Dettes sur établissements de crédit

205 026

256 933

337 760

722 422

14 806

1 536 947

Dettes sur la clientèle

2 373 743

128 987

418 655

148 184

55 646

3 125 215

Dettes représentées par un titre

61 438

20 021

65 503

1 600

1 020

149 582

Total

2 640 207

405 941

821 918

872 206

71 472

4 811 744

 

 — Détail des ressources interbancaires :

 

(En milliers d’euros)

2006

2005

A vue

A terme

Total

A vue

A terme

Total

Comptes ordinaires créditeurs

12 739

 

12 739

15 730

0

15 730

Comptes et emprunts

0

1 485 071

1 485 071

0

1 119 391

1 119 391

Valeurs données en pension livrée

0

9 829

9 829

0

9 777

9 777

Autres sommes dues

14 501

0

14 501

13 060

0

13 060

Dettes rattachées

75

14 732

14 807

4 972

1 968

6 940

Total

27 315

1 509 632

1 536 947

33 762

1 131 136

1 164 898

 

 — Opérations avec la clientèle – Passif :

 

(En milliers d’euros)

2006

2005

Comptes et emprunts

3 058 474

2 978 240

A vue

1 850 498

1 811 644

A terme

1 207 976

1 166 596

Dépôts de garantie

5 238

5 922

Autres sommes dues

5 857

5 768

Dettes rattachées

55 646

56 349

Total

3 125 215

3 046 281

 

 — Dettes représentées par un titre :

 

(En milliers d’euros)

2006

2005

Bons de caisse et bons d'épargne

1 667

1 427

Titres du marché interbancaire

0

0

Titres de créances négociables

146 895

232 368

Dont souscrits par des établissements de crédit

67 749

108 999

Dont souscrits par la clientèle financière

9 123

7 622

Dont souscrits par la clientèle

70 023

115 747

Obligations émises

0

0

Autres dettes représentées par un titre

0

0

Dettes rattachées

1 020

1 037

Total

149 582

234 832

 

 — Détail des comptes de la clientèle – Passif :

 

(En milliers d’euros)

2006

2005

A vue

A terme

Total

A vue

A terme

Total

Comptes d'épargne à régime spécial

810 491

791 850

1 602 341

822 473

830 556

1 653 029

Comptes et emprunts

1 040 007

416 126

1 456 133

989 171

336 040

1 325 211

Emprunts auprès de la clientèle financière

0

0

0

0

0

0

Valeurs données en pension livrée

0

0

0

0

0

0

Total

1 850 498

1 207 976

3 058 474

1 811 646

1 166 596

2 978 242

 

— Synthèse des dépréciations et provisions :

 

(En milliers d’euros)

2005

Augmentations

Diminutions

2006

Dépréciations déduites de l'actif :

 

 

 

 

Dépréciations pour créances douteuses

150 935

50 512

-60 575

140 872

Dépréciations pour risques de marché

1 542

1 874

-730

2 686

Total des dépréciations

152 477

52 386

-61 305

143 558

Provisions :

 

 

 

 

Provisions pour risques de contrepartie

6 941

3 845

-2 364

8 422

Provisions pour risques de dépréciation

0

0

0

0

Provisions pour charges d'exploitation

14 262

2 451

-2 576

14 137

Provisions pour engagements sociaux

41 488

1 149

-955

41 682

Provisions exceptionnelles

3 093

0

0

3 093

Total des provisions

65 784

7 445

-5 895

67 334

Total

 

59 831

-67 200

 

Effet résultat

 

 

-7 369

 

 

— Provisions :

 

(En milliers d’euros)

2005

Augmentations

Diminutions

Autres

2006

Provisions pour risques de contrepartie :

 

 

 

 

 

Provisions sur engagements hors bilan

3 834

1 468

-1 471

2

3 833

Provisions pour risques pays

0

0

0

0

0

Provisions sectorielles

0

0

0

0

0

Provisions pour litiges clientèle

3 106

2 376

-893

0

4 589

Autres provisions clientèle

1

0

0

-1

0

 

6 941

3 844

-2 364

1

8 422

Provisions pour risques de dépréciation :

 

 

 

 

 

Promotion immobilière

0

0

0

0

0

Autres actifs

0

0

0

0

0

 

0

0

0

0

0

Provisions pour charges futures d'exploitation :

 

 

 

 

 

Provisions pour impôts et taxes

11 423

495

-1 356

0

10 562

Autres provisions d'exploitation

2 839

1 956

-1 220

0

3 575

 

14 262

2 451

-2 576

0

14 137

Provisions pour engagements sociaux :

 

 

 

 

 

CAR

27 047

0

-670

0

26 377

Indemnités de fin de carrière

8 020

1 147

0

0

9 167

Médailles du travail

4 849

2

0

0

4 851

FCR

1 396

0

-109

0

1 287

Mutuelles

0

0

0

0

0

Autres

176

0

-176

0

0

 

41 488

1 149

-955

0

41 682

Provisions exceptionnelles :

 

 

 

 

 

Provisions pour restructurations informatiques

0

0

0

0

0

Provisions pour restructurations exceptionnelles

0

0

0

0

0

Autres provisions exceptionnelles

3 093

0

0

0

3 093

 

3 093

0

0

0

3 093

Total

65 784

7 444

-5 895

1

67 334

 

— Synthèse des engagements et des provisions :

 

(En millions d’euros)

Compléments de retraite

Indemnités de fin de carrière

Médailles du travail

Autres

Total

Provisions comptabilisées

27 047

8 020

4 849

1 572

41 488

Ecarts actuariels non enregistrés (1)

4 201

1 453

0

0

5 654

Changements de régime restant à étaler

0

-1 699

0

0

-1 699

Engagement total au 1er janvier 2006

31 248

7 774

4 849

1 572

45 443

Droits liquidés sur la période

-1 392

526

-400

0

-1 266

Droits acquis sur la période

0

494

228

0

722

Coût financier

1 480

394

152

-285

1 741

Rendement brut attendu des actifs

-582

-108

0

0

-690

Variation des frais de gestion

0

0

0

0

0

Versement de la période au fonds

0

-350

0

0

-350

Frais sur versements

0

3

0

0

3

Modification de régime comptabilisée sur la période

0

-162

0

0

-162

Ecarts actuariels enregistrés sur la période

107

350

22

0

479

Autres éléments

-283

0

0

0

-283

Variation enregistrée dans les « Frais de personnel » (2)

-670

1 147

2

-285

194

Ecart actuariel sur engagements

-1 130

-155

0

0

-1 285

Ecart actuariel/rendement des actifs

-233

125

0

0

-108

Autres écarts actuariels

0

0

0

0

0

Variation des écarts actuariels non enregistrés (1)

-1 363

-30

 

0

-1 393

Modification de régime intervenue dans la période

0

0

0

0

0

Autres

0

0

0

0

0

Coût non encore comptabilisé (1)

0

0

0

0

0

Autres éléments

0

0

0

0

0

Autres variations

0

0

0

0

0

Engagement au 31 décembre 2006

 

 

 

 

 

Provisions comptabilisées

26 377

9 167

4 851

1 287

41 682

Ecarts actuariels non enregistrés (1)

2 731

1 423

0

0

4 154

Changements de régime restant à étaler

0

-1 537

0

0

-1 537

Engagement total au 31 décembre 2006

29 108

9 053

4 851

1 287

44 299

 

— Capitaux propres sociaux :

 

(En milliers d’euros)

Capital

Primes de fusion et d'émission CCI

Provisions réglementées

Ecart de réévaluation

Réserves et affectation du résultat

Capitaux propres hors FRBG

FRBG

Capitaux propres

Capitaux propres au 31 décembre 2004 avant affectation

153 409

62 119

4

0

104 643

320 175

50 718

370 893

Résultat au 31 décembre 2004

 

 

 

 

18 503

18 503

 

18 503

Distribution

 

 

 

 

-5 090

-5 090

 

-5 090

Capitaux propres au 31 décembre 2004 après affectation

153 409

62 119

4

0

118 056

333 588

50 718

384 306

Augmentation de capital

-2 516

0

0

0

0

-2 516

 

-2 516

Ecart de conversion

 

 

 

 

 

0

0

0

Changements de méthode

0

0

0

0

-40 617

-40 617

 

-40 617

Dotation nette aux provisions réglementées

 

 

138

 

 

138

 

138

Dotation nette au FRBG

 

 

 

 

 

0

-8 776

-8 776

Autres variations

0

0

0

0

-226

-226

0

-226

Capitaux propres au 31 décembre 2005 avant affectation

150 893

62 119

142

0

77 213

290 367

41 942

332 309

Résultat au 31 décembre 2005

 

 

 

 

40 063

40 063

 

40 063

Distribution

 

 

 

 

-4 885

-4 885

 

-4 885

Capitaux propres au 31 décembre 2005 après affectation

150 893

62 119

142

0

112 391

325 545

41 942

367 487

Augmentation de capital

55 357

0

0

0

0

55 357

 

55 357

Ecart de conversion

 

 

 

 

 

0

0

0

Changements de méthode

 

 

 

 

0

0

 

0

Dotation nette aux provisions réglementées

 

 

242

 

 

242

 

242

Dotation nette au FRBG

 

 

 

 

 

0

5 440

5 440

Autres variations

0

93 277

0

0

0

93 277

0

93 277

Capitaux propres au 31 décembre 2006 avant affectation

206 250

155 396

384

0

112 391

474 421

47 382

521 803

Résultat au 31 décembre 2006

 

 

 

 

30 686

30 686

 

30 686

Distribution

 

 

 

 

-5 465

-5 465

 

-5 465

Capitaux propres au 31 décembre 2006 après affectation

206 250

155 396

384

0

137 612

499 642

47 382

547 024

 

— Affectation du résultat :

 

(En milliers d’euros)

2006

2005

Détermination du résultat à répartir

 

 

Bénéfice de l'exercice

30 686

40 063

Report à nouveau antérieur (*)

146

-29 019

Résultat à répartir

30 833

11 044

Affectation du résultat bénéficiaire :

 

 

Réserve légale

1 535

2 004

Autres réserves

3 069

4 008

Intérêts aux parts sociales

5 465

4 885

Report à nouveau bénéficiaire

20 764

146

Résultat affecté

30 833

11 044

(*) Après comptabilisation changements de méthode courant 2005.

 

Hors bilan publiable.

— Engagements de financement :

 

(En milliers d’euros)

2006

2005

Engagements de financement donnés :

 

 

Aux établissements de crédit

961

2 539

A la clientèle

593 097

466 317

Ouverture de crédits documentaires

7 303

6 264

Autres ouvertures de crédits confirmés

583 306

460 053

Autres engagements

2 488

0

Total des engagements de financement donnés

594 058

468 856

Engagements de financement reçus :

 

 

D'établissements de crédit

0

4 049

De la clientèle

0

0

Total des engagements de financement reçus

0

4 049

 

— Engagements de garantie :

 

(En milliers d’euros)

2006

2005

Engagements de garantie donnés

 

 

D'ordre d'établissements de crédit

1 779

1 215

Confirmation d'ouverture de crédits documentaires

1 779

1 215

Autres garanties

0

0

D'ordre de la clientèle

301 012

231 696

Cautions immobilières

22 727

22 545

Cautions administratives et fiscales

35 058

36 735

Autres cautions et avals donnés

208 884

118 921

Autres garanties données

34 343

53 495

Total des engagements de garantie donnés

302 791

232 911

Engagements de garantie reçus d'établissements de crédit

464 452

362 341

 

— Opérations sur instruments financiers à terme :

 

Notionnel et juste valeur (en milliers d’euros)

2006

2005

Couverture

Autres opérations

Total

Juste valeur

Couverture

Autres opérations

Total

Juste valeur

Opérations fermes :

 

 

 

 

 

 

 

 

Opérations sur marchés organisés

 

 

 

 

 

 

 

 

Opérations de gré à gré :

 

 

 

 

 

 

 

 

Accords de taux futurs

0

0

0

0

0

0

0

0

Swaps de taux

435 879

0

435 879

-1 163

535 631

0

535 631

6 519

Autres contrats à terme

0

0

0

0

0

0

0

0

 

435 879

0

435 879

-1 163

535 631

0

535 631

6 519

Contrats de change à terme

 

 

 

 

 

 

 

 

Swaps cambistes

 

 

 

 

 

 

 

 

Swaps financiers

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres contrats de change

 

 

 

 

 

 

 

 

A recevoir

101 841

0

101 841

1 050

36 513

0

36 513

-610

A livrer

15 066

0

15 066

-141

22 652

0

22 652

308

 

116 907

0

116 907

909

59 165

0

59 165

-302

Total opérations fermes

552 786

0

552 786

-254

594 796

0

594 796

6 217

Opérations conditionnelles :

 

 

 

 

 

 

 

 

Opérations sur marchés organisés

0

0

0

0

0

0

0

0

Opérations de gré à gré :

 

 

 

 

 

 

 

 

Options de taux :

 

 

 

 

 

 

 

 

Achetées

200 752

0

200 752

796

63 738

0

63 738

92

Vendues

131 215

0

131 215

-450

43 555

0

43 555

-45

Options de change :

 

 

 

 

 

 

 

 

Achetées

152

0

152

1

170

0

170

4

Vendues

152

0

152

-1

170

0

170

4

 

332 271

0

332 271

346

107 633

0

107 633

55

Total opérations conditionnelles

332 271

0

332 271

346

107 633

0

107 633

55

Total instruments financiers et change à terme

885 057

0

885 057

92

702 429

0

702 429

6 272

 

— Classification par portefeuille :

 

(En milliers d’euros) 

2006

2005

Micro couverture

Macro couverture

Position ouverte isolée

Trading

Total

Micro couverture

Macro couverture

Position ouverte isolée

Trading

Total

Trading

Total

Opérations fermes :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Accords de taux futurs

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

Swaps de taux

219 406

216 473

0

0

435 879

297 041

238 590

0

0

535 631

0

535 631

Swaps de taux et de devises

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

Autres contrats à terme

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

 

219 406

216 473

0

0

435 879

297 041

238 590

0

0

535 631

0

535 631

Opérations conditionnelles :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Options de taux achetées

128 748

72 004

0

0

200 752

21 612

42 126

0

0

63 738

0

63 738

Options de taux vendues

131 215

0

0

0

131 215

10 262

33 293

0

0

43 555

0

43 555

 

259 963

72 004

0

0

331 967

31 874

75 419

0

0

107 293

0

107 293

Total

479 369

288 477

0

0

767 846

328 915

314 009

0

0

642 924

0

642 924

 

— Montants notionnels par durée résiduelle des contrats sur produits dérivés :

 

(En milliers d’euros)

Un an et moins

Plus d'un an à cinq ans inclus

Plus de cinq ans

Total

Opérations sur les marchés organisés et assimilés

 

 

 

 

Opérations de gré à gré :

 

 

 

 

Contrats sur taux

225 105

512 748

29 993

767 846

Contrats de change

 

 

 

 

Contrats sur actions

 

 

 

 

 

Selon les critères de ventilation indiqués dans l'avis 98-05 du CNC.

 

Compte de résultat publiable.

— Intérêts et assimilés :

 

(En milliers d’euros)

 

2006

2005

Charges

Produits

Net

Charges

Produits

Net

Opérations avec les établissements de crédit

-44 695

12 061

-32 634

-24 093

9 215

-14 878

Opérations avec la clientèle

-68 875

196 851

127 976

-61 797

171 639

109 842

Opérations sur obligations et autres titres à revenu fixe

-10 942

9 862

-1 080

-9 860

5 994

-3 866

Opérations de macro-couverture

-11 484

16 391

4 907

-14 655

20 829

6 174

Total

-135 996

235 165

99 169

-110 405

207 677

97 272

 

— Produits et charges sur opérations de crédit bail et de location simple :

 

(En milliers d’euros)

2006

2005

Charges

Produits

Net

Charges

Produits

Net

Opérations de crédit-bail et location financière :

 

 

 

 

 

 

Loyers

 

62 524

62 524

 

60 058

60 058

Résultats de cession

-3 187

1 846

-1 341

-3 406

3 035

-371

Dépréciations d'actifs

-293

508

215

-9

396

387

Amortissements

-61 583

 

-61 583

-55 752

 

-55 752

Autres produits et charges

-188

1 151

963

-213

1 059

846

 

-65 251

66 029

778

-59 380

64 548

5 168

Opérations de location simple :

 

 

 

 

 

 

Loyers

 

23 022

23 022

 

21 567

21 567

Résultats de cession

-773

2 277

1 504

-864

2 810

1 946

Dépréciations d'actifs

 

207

207

 

34

34

Amortissements

-25 081

 

-25 081

-21 122

 

-21 122

Autres produits et charges

 

66

66

 

116

116

 

-25 854

25 572

-282

-21 986

24 527

2 541

Total

-91 105

91 601

496

-81 366

89 075

7 709

 

— Commissions :

 

(En milliers d’euros)

2006

2005

Charges

Produits

Net

Charges

Produits

Net

Opérations de trésorerie et interbancaires

-83

339

256

-89

352

263

Opérations sur moyens de paiement

-12 744

23 303

10 559

-13 619

21 928

8 309

Opérations avec la clientèle

-435

50 567

50 132

0

48 144

48 144

Opérations sur titres

0

5 642

5 642

0

5 381

5 381

Opérations de change

0

186

186

0

226

226

Engagements hors-bilan

-137

1 108

971

-94

1 209

1 115

Prestations de services financiers

-586

5 387

4 801

-552

4 238

3 686

Total

-13 985

86 532

72 547

-14 354

81 478

67 124

 

— Charges générales d'exploitation :

 

(En milliers d’euros)

2006

2005

Frais de personnel

-78 519

-80 537

Salaires et traitements

-45 680

-46 037

Charges de retraite et assimilées

-6 835

-6 468

Autres charges sociales

-15 854

-16 181

Intéressement des salariés

-5 165

-4 572

Participation des salariés

-674

-1 236

Impôts et taxes liés aux rémunérations

-4 311

-6 043

Autres charges d'exploitation

-47 998

-50 473

Impôts et taxes

-4 024

-3 264

Autres charges d'exploitation

-43 974

-47 209

Total

-126 517

-131 010

 

— Résultat exceptionnel :

 

(En milliers d’euros)

2006

2005

Charges exceptionnelles :

 

 

Charges de fusions

-77

-179

Charges de migration

 

-43

Autres pertes exceptionnelles

-60

-118

Produits exceptionnels

 

 

Total

-137

-340

 

— Coût du risque :

 

(En milliers d’euros)

2006

2005

Dotations

Reprises nettes

Pertes non couvertes par dépréciations

Récupérations sur créances amorties

Net

Dotations

Reprises nettes

Pertes non couvertes par dépréciations

Récupérations sur créances amorties

Net

Dépréciations affectées

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Encours interbancaires

 

 

-516

40

-476

 

 

 

50

50

Encours sur la clientèle

-48 681

40 203

-1 460

635

-9 303

-53 568

42 661

-626

595

-10 938

Titres et débiteurs divers

 

1 523

 

 

1 523

 

637

 

 

637

 

-48 681

41 726

-1 976

675

-8 256

-53 568

43 298

-626

645

-10 251

Provisions

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Engagements hors-bilan

-1 470

1 471

 

 

1

-717

1 259

 

 

542

Provisions générales

-2 376

893

 

 

-1 483

-805

645

 

 

-160

Provisions risques-pays

 

 

 

 

0

 

 

 

 

0

 

-3 846

2 364

0

0

-1 482

-1 522

1 904

0

0

382

Total coût du risque

-52 527

44 090

-1 976

675

-9 738

-55 090

45 202

-626

645

-9 869

Dont:

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Reprises de dépréciations devenues sans objet

 

44 090

 

 

 

 

45 202

 

 

 

Reprises de dépréciations utilisées

 

15 473

 

 

 

 

14 431

 

 

 

Total reprises

 

59 563

 

 

 

 

59 633

 

 

 

Pertes couvertes par des dépréciations

 

-15 473

 

 

 

 

-14 431

 

 

 

Reprises nettes

 

44 090

 

 

 

 

45 202

 

 

 

 

Résultat au cours des cinq derniers exercices.

(En milliers d’euros)

2002

2003

2004

2005

2006

Capital en fin d'exercice :

 

 

 

 

 

Capital social

82 826

159 672

153 409

150 893

206 250

Nombre de parts sociales émises

5 431 208

10 644 769

10 227 243

10 059 544

11 000 000

Nombre de CCI émis

 

 

 

 

2 750 000

Capitaux propres

 

 

 

 

505 107

Opérations et résultats de l'exercice :

 

 

 

 

 

Produit net bancaire

108 983

184 007

182 288

184 110

190 088

Résultats avant impôts, participation des salariés et dotations aux amortissements, dépréciations et provisions

17 197

33 619

29 487

33 738

47 833

Impôts sur les bénéfices

4 445

5 009

8 723

13 906

12 526

Participation des salariés due au titre de l'exercice

154

0

276

1 236

674

Résultats après impôts, participation des salariés et dotations aux amortissements, dépréciations et provisions

13 364

18 235

18 504

40 063

30 686

Résultat porté aux réserves

10 243

13 218

2 949

6 012

4 604

Report à nouveau

378

1 135

11 599

146

20 764

Répartition aux sociétaires

3 143

4 598

5 091

4 885

5 465

Résultat par part sociale et CCI (en euros) :

 

 

 

 

 

Résultats après impôts, participation des salariés mais avant dotations aux amortissements, dépréciations et provisions

2,32

2,69

2,00

1,85

3,15

Résultats après impôts, participation des salariés et dotations aux amortissements, dépréciations et provisions

2,46

1,71

1,81

3,98

2,79

Intérêts versés à chaque part sociale

0,58

0,49

0,50

0,49

0,50

Personnel :

 

 

 

 

 

Effectif moyen des salariés employés pendant l'exercice

826

1 391

1 430

1 342

1 253

Montant de la masse salariale de l'exercice

26 366

45 998

49 084

46 094

44 829

Montant des sommes versées au titre des avantages sociaux

12 165

21 100

22 767

22 256

22 495

 

B. — Rapport des commissaires aux comptes sur le rapport du président du conseil d’administration de la Banque populaire d’Alsace, pour ce qui concerne les procédures de contrôle interne relatives à l’élaboration et au traitement de l’information comptable et financière.

Mesdames, Messieurs,

En notre qualité de commissaires aux comptes de la Banque populaire d’Alsace et faisant suite à la demande qui nous a été faite, nous vous présentons notre rapport sur le rapport établi par le président de votre société conformément aux dispositions de l’article L.225-37 du Code de commerce au titre de l’exercice clos le 31 décembre 2006.

Il appartient au président de rendre compte, dans son rapport, notamment des conditions de préparation et d’organisation des travaux du conseil d’administration et des procédures de contrôle interne mises en place au sein de la société.

Il nous appartient de vous communiquer les observations qu’appellent de notre part les informations données dans le rapport du président, concernant les procédures de contrôle interne relatives à l’élaboration et au traitement de l’information comptable et financière.

Nous avons effectué nos travaux selon la doctrine professionnelle applicable en France. Celle-ci requiert la mise en oeuvre de diligences destinées à apprécier la sincérité des informations données dans le rapport du président concernant les procédures de contrôle interne relatives à l’élaboration et au traitement de l’information comptable et financière. Ces diligences consistent notamment à :

— prendre connaissance des objectifs et de l’organisation générale du contrôle interne, ainsi que des procédures de contrôle interne relatives à l’élaboration et au traitement de l’information comptable et financière, présentés dans le rapport du président ;

— prendre connaissance des travaux sous-tendant les informations ainsi données dans le rapport.

Sur la base de ces travaux, nous n’avons pas d’observation à formuler sur les informations données concernant les procédures de contrôle interne de la société relatives à l’élaboration et au traitement de l’information comptable et financière, contenues dans le rapport du président du conseil d’administration, établi en application des dispositions du dernier alinéa de l’article L.225-37 du Code de commerce.

 

Fait à Strasbourg et Mulhouse, le 30 mars 2007.

  

Les commissaires aux comptes :

Einhorn-Mazars & Guérard :

Jean-Marc Krieger ;

Christian Einhorn ;

 

Anne Veaute.

 

C. — Rapport général des commissaires aux comptes annuels.

En exécution de la mission qui nous a été confiée par votre assemblée générale, nous vous présentons notre rapport relatif à l'exercice clos le 31 décembre 2006, sur :

— le contrôle des comptes annuels de la société Banque populaire d’Alsace, tels qu'ils sont joints au présent rapport ;

— la justification de nos appréciations ;

— les vérifications spécifiques et les informations prévues par la loi.

Les comptes annuels ont été arrêtés par le conseil d'administration. Il nous appartient, sur la base de notre audit, d'exprimer une opinion sur ces comptes.

 

I. Opinion sur les comptes annuels. — Nous avons effectué notre audit selon les normes professionnelles applicables en France ; ces normes requièrent la mise en oeuvre de diligences permettant d'obtenir l'assurance raisonnable que les comptes annuels ne comportent pas d'anomalies significatives. Un audit consiste à examiner, par sondages, les éléments probants justifiant les données contenues dans ces comptes. Il consiste également à apprécier les principes comptables suivis et les estimations significatives retenues pour l'arrêté des comptes et à apprécier leur présentation d'ensemble. Nous estimons que nos contrôles fournissent une base raisonnable à l'opinion exprimée ci-après.

Nous certifions que les comptes annuels sont, au regard des règles et principes comptables français, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du résultat des opérations de l'exercice écoulé ainsi que de la situation financière et du patrimoine de la société à la fin de cet exercice.

 

II. Justification des appréciations. — En application des dispositions de l'article L.823-9 du Code de commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à votre connaissance les éléments suivants :

— Estimations comptables :

– Votre Banque constitue des provisions pour couvrir les risques de crédit inhérents à ses activités (note 3.1 de l’annexe). Dans le cadre de notre appréciation des estimations significatives retenues pour l’arrêté des comptes, nous avons examiné le dispositif de contrôle relatif au suivi des risques de crédit, à l’appréciation des risques de non-recouvrement et à leur couverture par des provisions spécifiques à l’actif du bilan et des provisions de passif destinées à couvrir des risques clientèle non affectés ;

– Les titres de participation et autres titres détenus à long terme sont évalués à leur valeur d’utilité en retenant une approche multicritère comme indiqué dans la note 3.2 de l’annexe. Dans le cadre de notre appréciation de ces estimations, nous avons examiné les éléments ayant conduit à la détermination des valeurs d’utilité pour les principales lignes du portefeuille.

Les appréciations ainsi portées s’inscrivent dans le cadre de notre démarche d’audit des comptes annuels, pris dans leur ensemble, et ont donc contribué à la formation de notre opinion exprimée dans la première partie de ce rapport.

 

III. Vérifications et informations spécifiques. — Nous avons également procédé, conformément aux normes professionnelles applicables en France, aux vérifications spécifiques prévues par la loi.

Nous n'avons pas d'observation à formuler sur la sincérité et la concordance avec les comptes annuels des informations données dans le rapport de gestion du conseil d'administration et dans les documents adressés aux actionnaires sur la situation financière et les comptes annuels.

 

Fait à Strasbourg et Mulhouse, le 30 mars 2007.

 

Les commissaires aux comptes :

 

 

 

Einhorn-Mazars & Guérard :

Jean-Marc Krieger ;

Christian Einhorn ;

 

Anne Veaute.

 

D. — Rapport spécial des commissaires aux comptes sur les conventions et engagements réglementés.

Mesdames, Messieurs,

En notre qualité de commissaires aux comptes de votre société, nous vous présentons notre rapport sur les conventions et engagements réglementés dont nous avons été avisés ainsi que sur les conventions et engagements soumis aux dispositions de l’article L.225-42 du Code de commerce.

Nous avons effectué nos travaux selon les normes professionnelles applicables en France ; ces normes requièrent la mise en oeuvre de diligences destinées à vérifier la concordance des informations qui nous ont été données avec les documents de base dont elles sont issues.

 

1. Conventions et engagements autorisés au cours de l’exercice. — Nous vous informons qu'il ne nous a été donné avis d'aucune convention ni d’aucun engagement nouveau soumis aux dispositions de l'article L.225-38 du Code de commerce.

Il ne nous appartient pas de rechercher l'existence éventuelle d’autres conventions et engagements.

 

2. Conventions et engagements approuvés au cours d’exercices antérieurs dont l’exécution s’est poursuivie durant l’exercice. — Par ailleurs, en application du décret du 23 mars 1967, nous avons été informés que l'exécution des conventions et engagements suivants, approuvés au cours d'exercices antérieurs, s'est poursuivie au cours du dernier exercice :

— Renonciation aux intérêts des découverts et prêts aux filiales : Votre conseil d’administration du 6 décembre 2000, a décidé de ne pas rémunérer les prêts et avances faites par la banque à ses filiales et sous-filiales.

Au titre de l'exercice 2006, le montant global des agios calculés mais non réclamés représente 683 148,05 euros et concerne les sociétés suivantes :

 

Société

Montant (en euros)

Immobilière Concorde SARL

18 453,68

SCI Bourse

30 223,11

SCI Halles Concorde

1 556,97

SCI Palestre

489 498,64

SCI République

8 370,80

SCI Restopal

154,81

SCI Rhapsodie

86 515,25

SCI Vieux Marche aux Vins

1 448,25

Spgres SARL

46 926,54

Total

683 148,05

 

— Contrat de location entre la SCI Palestre et la Banque populaire d'Alsace : Le contrat de location du 28 septembre 2001, portant sur le site sis 9, avenue Konrad Adenauer à Sausheim se poursuit.

Le montant du loyer mensuel hors taxe est de 80 811,- euros hors taxes.

Au cours de l'exercice 2006, votre banque a versé au titre du loyer, la somme de 969 736 euros hors taxes.

 

3. Conventions n’ayant pas fait l’objet d’une autorisation préalable. — En application de l’article L.823-12 du Code de commerce, nous vous signalons que des conventions et engagements n’ont pas fait l’objet d’une autorisation préalable de votre conseil d’administration.

Il nous appartient, sur la base des informations qui nous ont été données, de vous communiquer les caractéristiques et les modalités essentielles de ces conventions et engagements, ainsi que les circonstances en raison desquelles la procédure d’autorisation n’a pas été suivie, sans avoir à nous prononcer sur leur utilité et leur bien-fondé. Il vous appartient, selon les termes de l’article 92 du décret du 23 mars 1967, d’apprécier l’intérêt qui s’attachait à la conclusion de ces conventions et engagements en vue de leur approbation.

Ces conventions sont les suivantes:

— Signature le 26 septembre 2006 d’un protocole d’accord relatif à l’émission de CCI par les Banques populaires entre Natexis Banques populaires, la Banque fédérale et les Banques populaires ;

— Signature le 26 septembre 2006 d’un contrat d’apport à la Banque fédérale des Banques populaires des titres Natexis Banques populaires détenus par les Banques populaires ;

— Signature le 26 septembre 2006 d’un contrat d’apport à la Banque fédérale des Banques populaires des titres Champion détenus par les Banques populaires ;

— Signature le 2 octobre 2006 d’un contrat de cession à Natexis Banques populaires des titres Novacrédit détenus par les Banques populaires.

Les personnes concernées par ces conventions sont :

— Monsieur Christian Brevard, vice-président délégué ;

— Monsieur Dominique Didon, directeur général.

Ces conventions ont été conclues dans le cadre de l’opération Natixis.

Cette opération a été approuvée globalement par le conseil d’administration, qui a délibéré sur l’opération elle-même ainsi que sur ses modalités de réalisation.

 

Fait à Strasbourg et Mulhouse, le 30 mars 2007.

 

Les commissaires aux comptes :

Einhorn-Mazars & Guérard :

Jean-Marc Krieger ;

Christian Einhorn ;

 

Anne Veaute.

 

 

 

 

0708038

11/05/2007 : Publications périodiques (74C)

Société : Banque populaire d'Alsace
Catégorie 2 : Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles) (74C_N2)
Numéro d'affaire : 6040
Texte de l'annonce :

0706040

11 mai 2007BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRES Bulletin n°57


Publications périodiques
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Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles)
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et suivants du Code monétaire et financier et l'ensemble des textes relatifs aux

banques populaires et aux établissements de crédit.

Siège social : Immeuble Le Concorde, 4, quai Kléber - BP 10401, B.P. 401 R/1, 67000 Strasbourg.

775 641 657 R.C.S. Strasbourg.    

Situation au 31 mars 2007.

(En milliers d'euros.)

 

Actif

Montant

Caisse, banques centrales, CCP

79 034

Créances sur les établissements de crédit

367 244

Opérations avec la clientèle

4 513 234

Obligations et autres titres à revenu fixe

211 152

Actions et autres titres à revenu variable

5 236

Participations et autres titres détenus à long terme

194 014

Parts dans les entreprises liées

8 877

Crédit-bail et location avec option d'achat

138 895

Location simple

61 171

Immobilisations incorporelles

717

Immobilisations corporelles

39 688

Autres actifs

30 742

Comptes de régularisation

66 462

   Total actif

5 716 466

 

Passif

Montant

Banques centrales, CCP

354

Dettes envers les établissements de crédit

1 674 894

Opérations avec la clientèle

3 044 967

Dettes représentées par un titre

166 786

Autres passifs

36 461

Comptes de régularisation

104 999

Provisions pour risques et charges

76 458

Dettes subordonnées

98 927

Fonds pour risques bancaires généraux

48 333

Capitaux propres hors FRBG (+/-)

464 287

Capital souscrit

206 250

Primes d'émission

155 396

Réserves

112 244

Provisions réglementées et subventions d'investissement

331

Report à nouveau (+/-)

-9 934

    Total passif

5 716 466

 

Hors-bilan

Montant

Engagements donnés :

 

Engagements de financement

645 989

Engagements de garantie

317 530

Engagements sur titres

3 548

Engagements reçus :

 

Engagements de garantie

477 768

Engagements sur titres

3 548

 

0706040

07/02/2007 : Publications périodiques (74C)

Société : Banque populaire d'Alsace
Catégorie 2 : Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles) (74C_N2)
Numéro d'affaire : 900
Texte de l'annonce :

0700900

7 février 2007BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRES Bulletin n°17


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Siège social : Immeuble Le Concorde, 4, quai Kléber, BP 10401, B.P. 401 R/1, 67000 Strasbourg.

775 641 657 R.C.S. Strasbourg.

Situation au 31 Décembre 2006.

(En milliers d'euros).

Actif

Montant

Caisse, banques centrales, CCP

67 625

Créances sur les Etablissements de Crédit

408 937

Opérations avec la clientèle

4 391 702

Obligations et Autres Titres à revenu fixe

214 732

Actions et Autres Titres à revenu variable

5 271

Participations et autres titres détenus à long terme

194 015

Parts dans les Entreprises liées

8 877

Crédit-bail et Location avec Option d'Achat

133 761

Location simple

57 508

Immobilisations incorporelles

749

Immobilisations corporelles

40 772

Autres actifs

29 497

Comptes de Régularisation

63 171

    Total actif

5 616 617

 

Passif

Montant

Banques centrales, CCP

1 183

Dettes envers les Etablissements de Crédit

1 536 947

Opérations avec la clientèle

3 125 215

Dettes représentées par un titre

149 582

Autres passifs

35 240

Comptes de Régularisation

80 475

Provisions pour Risques et Charges

67 334

Dettes subordonnées

98 839

Fonds pour Risques Bancaires Généraux

47 382

Capitaux propres hors FRBG (+/-)

474 421

  Capital souscrit

206 250

  Primes d'émission

155 396

  Réserves

112 244

  Provisions réglementées et Subventions d'investissement

384

  Report à nouveau (+/-)

146

    Total passif

5 616 617

 

Hors-bilan

Montant

Engagements donnés :

 

  Engagements de financement

594 058

  Engagements de garantie

302 791

  Engagements sur titres

2 965

Engagements reçus :

 

  Engagements de garantie

464 452

  Engagements sur titres

2 965

 

 

0700900

10/11/2006 : Publications périodiques (74C)

Société : Banque populaire d'Alsace
Catégorie 2 : Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles) (74C_N2)
Numéro d'affaire : 16631
Texte de l'annonce :

0616631

10 novembre 2006BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRES Bulletin n°135


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Siège social : Immeuble Le Concorde, 4, quai Kléber, BP 10401, B.P. 401 R/1, 67000 Strasbourg.

775 641 657 R.C.S. Strasbourg. 

Situation au 30 septembre 2006.

(En milliers d’euros.)

 

Actif

Montant

Caisse, banques centrales, CCP

80 781

Effets Publics et Valeurs assimilées

6 117

Créances sur les Etablissements de Crédit

479 330

Opérations avec la clientèle

4 176 617

Obligations et Autres Titres à revenu fixe

216 511

Actions et Autres Titres à revenu variable

6 890

Participations et autres titres détenus à long terme

102 101

Parts dans les Entreprises liées

11 218

Crédit-bail et Location avec Option d’Achat

131 202

Location simple

52 188

Immobilisations incorporelles

272

Immobilisations corporelles

34 295

Autres actifs

35 507

Comptes de Régularisation

70 162

    Total actif

5 403 191

 

 

Passif

Montant

Banques centrales, CCP

123

Dettes envers les Etablissements de Crédit

1 506 845

Opérations avec la clientèle

3 060 065

Dettes représentées par un titre

160 567

Autres passifs

27 521

Comptes de Régularisation

97 948

Provisions pour Risques et Charges

65 028

Dettes subordonnées

101 205

Fonds pour Risques Bancaires Généraux

44 159

Capitaux propres hors FRBG (+/-)

339 730

    Capital souscrit

165 000

    Primes d'émission

62 119

    Réserves

112 244

    Provisions réglementées et Subventions d'investissement

221

    Report à nouveau (+/-)

146

        Total passif

5 403 191

 

 

Hors-bilan

Montant

Engagements donnés :

 

    Engagements de financement

658 332

    Engagements de garantie

272 120

    Engagements sur titres

3 426

Engagements reçus :

 

    Engagements de financement

4 096

    Engagements de garantie

444 095

    Engagements sur titres

3 426

 

 

0616631

09/08/2006 : Publications périodiques (74B)

Société : Banque populaire d'Alsace
Catégorie 2 : Sociétés commerciales et industrielles (Comptes annuels) (74B_N2)
Numéro d'affaire : 9595
Texte de l'annonce :

0609595

9 août 2006BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRES Bulletin n°95


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aux banques populaire et aux établissements de crédit.

Siège social : 4, quai Kléber, 67000 Strasbourg.

775 641 657 R.C.S. Strasbourg.

 

Documents comptables annuels. 

I. — Bilan au 31 décembre 2005.

(En milliers d'euros.) 

Actif

2005

2004

Caisse, banques centrales, CCP

72 245

68 367

Effets publics et valeurs assimilées

6 096

6 166

Créances sur les établissements de crédit

558 377

626 869

Opérations avec la clientèle

3 814 549

3 507 866

Obligations et autres titres à revenu fixe

184 965

162 871

Actions et autres titres à revenu variable

6 466

6 312

Participations et autres titres détenus à long terme

101 996

89 419

Parts dans les entreprises liées

12 577

15 019

Crédit-bail et location avec option d'achat

129 327

118 488

Location simple

46 198

45 392

Immobilisations incorporelles

372

742

Immobilisations corporelles

37 706

25 363

Capital souscrit non versé

 

 

Actions propres

 

 

Comptes de négociation et de règlement

 

 

Autres actifs

24 027

20 103

Comptes de régularisation

67 075

56 045

    Total actif

5 061 975

4 749 022

 

Passif

2005

2004

Banques centrales, CCP

12

 

Dettes envers les établissements de crédit

1 164 898

789 254

Opérations avec la clientèle

3 046 279

2 965 079

Dettes représentées par un titre

234 832

384 512

Autres passifs

37 846

31 789

Comptes de régularisation

52 417

63 617

Comptes de négociation et de règlement

 

 

Provisions pour risques et charges

65 784

37 848

Dettes subordonnées

87 536

87 527

Fonds pour risques bancaires généraux

41 942

50 718

Capitaux propres hors FRBG (+/-)

330 430

338 679

    Capital souscrit

150 893

153 409

    Primes d'émission

62 119

62 119

    Réserves

106 232

103 509

    Ecarts de réévaluation

 

 

    Provisions réglementées et subventions d'investissement

142

4

    Report à nouveau (+/-)

-29 019

1 135

    Résultat de l'exercice (+/-)

40 063

18 504

        Total passif

5 061 975

4 749 022

 

Hors-bilan

2005

2004

Engagements donnés :

 

 

    Engagements de financement

468 856

338 963

    Engagements de garantie

232 911

207 507

    Engagements sur titres

15 324

 

Engagements reçus :

 

 

    Engagements de financement

4 049

4 024

    Engagements de garantie

362 341

315 925

    Engagements sur titres

15 324

 

 

II. — Compte de résultat au 31 décembre 2005.

(En milliers d'euros.)

 

 

2005

2004

Intérêts et produits assimilés

207 677

207 123

Intérêts et charges assimilées

110 405

110 078

Produits sur opérations de crédit-bail et assimilées

64 548

60 138

Charges sur opérations de crédit-bail et assimilées

59 380

50 810

Produits sur opérations de location simple

24 527

25 520

Charges sur opérations de location simple

21 986

21 344

Revenus des titres à revenu variable

7 010

4 939

Commission (produits)

81 478

80 463

Commissions (charges)

14 354

17 303

Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation

1 163

1 139

Gains ou pertes sur opérations de portefeuilles de placement et assimilés

1 201

314

Autres produits d'exploitation bancaire

3 565

3 269

Autres charges d'exploitation bancaire

935

1 082

    Produit net bancaire

184 110

182 288

Charges générales d'exploitation

131 010

137 699

Dotations aux amortissements et aux provisions sur immobilisations incorporelles et corporelles

4 971

3 013

    Résultat brut d'exploitation

48 129

41 575

Coût du risque

-9 870

-7 973

    Résultat d'exploitation

38 259

33 602

Gains ou pertes sur actifs immobilisés

6 685

169

    Résultat courant avant impôt

44 944

33 771

Résultat exceptionnel

-340

-4 504

Impôt sur les bénéfices

13 180

9 125

Dotations/reprises de FRBG et provisions réglementées

8 638

-1 639

    Résultat net

40 063

18 504

 

III. — Annexe aux comptes sociaux.  

Note 1. Règles et principes généraux.

1. Référentiel comptable. — Les états financiers de la Banque populaire d’Alsace (BPA) sont établis conformément aux principes comptables généralement admis en France et aux règlements du Comité de la réglementation comptable, notamment le règlement CRC 2000-03 relatif à la présentation des états financiers.

 

2. Présentation des comptes. — Les états financiers sont présentés en milliers d’euros avec un comparatif sur deux exercices, 31 décembre 2005 et 31 décembre 2004.

 

3. Liquidité et solvabilité. — Le système de garantie de liquidité et de solvabilité du réseau des Banques populaires est organisé par une décision de caractère général de la Banque fédérale des Banques populaires, organe central, en application des articles L. 511-30, L. 511-31, L. 511-32 et L. 512-12 du Code monétaire et financier.

Ce système de garantie repose sur l'intégralité des fonds propres des établissements du réseau par un mécanisme de solidarité interne.

La Banque fédérale met en oeuvre la solidarité du réseau en appelant auprès des Banques populaires les concours financiers nécessaires, dans la limite de leurs fonds propres. Les fonds propres de la Banque fédérale répondent, en dernier ressort, de la liquidité et de la solvabilité des Banques populaires.

Dans le cadre de ce mécanisme de solidarité interne, est instituée une première ligne de solidarité. Celle-ci est constituée, d'une part, par le Fonds de solidarité fédéral, partie intégrante du fonds pour risques bancaires généraux de la Banque fédérale, d'autre part, par les Fonds régionaux de solidarité (FRS), parties intégrantes des Fonds pour risques bancaires généraux des Banques populaires. Ces fonds régionaux sont alimentés chaque année, à hauteur de 10% du bénéfice net réalisé par les Banques populaires avant toute dotation au Fonds pour risques bancaires généraux et impôt, ledit montant étant minoré du taux de l’impôt sur les sociétés. Les Banques populaires ne peuvent disposer de ces fonds sans l'autorisation de la Banque fédérale.

Ce fonds a été doté de 2,941 millions d’euros au titre de l’exercice 2005. De ce fait, le FRS totalise 16,101 millions d’euros au 31 décembre 2005.

Par ailleurs, dans le cadre d’une convention d’agrément collectif, chaque banque populaire garantit la liquidité et la solvabilité des sociétés de caution mutuelle qui lui accordent l’exclusivité de leur cautionnement.

Afin d'exonérer les SCM « monobanques » de toute contrainte prudentielle née de leur assujettissement à la réglementation de droit commun des établissements de crédit par la loi du 24 janvier 1984, le Comité des établissements de crédit a ratifié la signature d'une convention d'agrément collectif pour l'ensemble de ces établissements.

Cet agrément, entré en application en 1995, permet d'examiner le respect, par les différents établissements de crédit co-existant sous ladite convention, des différentes normes prudentielles sur une base agrégée.

Dans le contexte de cet agrément, la banque garantit la liquidité et la solvabilité des sociétés de caution mutuelle :

—Socama 67 et Socama 68 ;

— Socami Alsace ;

— Socacef

qui lui accordent l’exclusivité de leur cautionnement. Il en résulte que le respect des normes de gestion édictées par le Comité de la réglementation bancaire et financière notamment concernant les fonds propres est apprécié globalement. La traduction de cette garantie peut prendre notamment la forme, de la part de la banque, de délais de paiement, d’avances rémunérées ou non, d’abandons de créances.

A l’inverse, les retours à meilleure fortune se traduisent par des remboursements de subventions ; à ce titre, Socama 67 et Socacef ont remboursé un montant total de 50 000 euros à la banque.

Le montant total des garanties reçues s’établit au 31 décembre 2005 à 232,473 millions d’euros.

Le système de garantie du réseau des Banques populaires assure également la garantie de liquidité et de solvabilité du Crédit maritime mutuel, dont la Banque fédérale des Banques populaires est l’organe central aux termes de l’article L.512-69 du Code monétaire et financier. Cette garantie est subsidiaire du dispositif de solidarité financière interne au Crédit maritime mutuel.

Il est rappelé, en outre, que les établissements du réseau des Banques populaires sont adhérents du Fonds de garantie des dépôts institué par la loi et auquel adhèrent tous les établissements de crédit agréés en France.

La loi n°99-532 du 25 juin 1999 relative à l’épargne et à la sécurité financière consacre la création d’un mécanisme de quatre fonds destinés respectivement à :

— la garantie des déposants ;

— la garantie des assurés ;

— la garantie des investisseurs ;

— la garantie des cautions.

Ces fonds, qui interviendront financièrement a posteriori en cas de sinistre pour indemniser les victimes, sont financés par le versement de cotisations annuelles à la charge de tous les établissements de crédit, y compris ceux qui, comme les Banques populaires, sont affiliés à un organe central.

Pour les fonds de garantie des dépôts et des investisseurs, une partie des cotisations non versées en numéraire prend la forme d’un dépôt de garantie inscrit dans les livres de chacun des fonds concernés.

Enfin, ces deux mêmes fonds sont également financés par l’émission de certificats d’association nominatifs et non négociables.

En regard de ces dispositions, la situation de la banque, au 31 décembre 2005, est la suivante :

— cotisation totale versée aux fonds de garantie des dépôts, des investisseurs et des cautions :

–cotisation versée en numéraire :     132 859,70 € ;

– cotisation constituée sous forme de dépôt de garantie : 1 567 315,00 € ;

— certificat d’association total émis au titre des deux fonds de garantie précédents : 1 535 288,00 €.

 

4. Remboursement du Fonds collectif de garantie. — Au 31 décembre 2005, le dispositif de remboursement du Fonds collectif de garantie s’applique à la banque pour ce qui concerne le remboursement des subventions d’équilibre reçues en 1991, 1992 et 1993.

L’accord conclu avec la Banque fédérale des Banques populaires en 2002 a conduit à la constatation d’une dette certaine de 7 326 699,77 euros.

Les engagements qui en résultent conduisent à rembourser annuellement à la Banque fédérale des Banques populaires les avances par dixième de leurs montants originels.

Un premier remboursement au titre de l’exercice 2001 a été effectué le 13 août 2002, un second, le 18 décembre 2002, un troisième le 8 décembre 2003 et un quatrième le 6 décembre 2004.

Après remboursement de l’échéance relevant de l’exercice 2005, subsiste un solde résiduel de 4 070 388,77 euros.

 

Note 2. Principes comptables et méthodes d’évaluation. 

1. Changements de méthodes comptables intervenus sur l’exercice 2005 :

1.1. Risque de crédit. — Le règlement 2002-03 du Comité de la réglementation comptable relatif au risque de crédit impose à compter du 1er janvier 2005 de constituer des dépréciations en valeur actualisée, calculées sur la base des flux futurs attendus sur les encours douteux et douteux compromis. Au 1er janvier, l’impact de ce changement de méthode passe par les capitaux propres et s’établit à 6 929 731,91 euros.

 

1.2. Comptabilisation, évaluation, amortissement et dépréciation des actifs. — Le règlement 2004-06 du Comité de la réglementation comptable relatif à la définition, la comptabilisation et l’évaluation des actifs est entré en vigueur au 1er janvier 2005. Ce texte offrant la possibilité d’activer ou de comptabiliser en charges certains frais d’acquisition tels que les frais de mutation, les honoraires ou les frais d’actes mais aussi les frais de développement informatiques n’a pas trouvé à s’appliquer pendant cet exercice.

Le règlement 2002-10 du Comité de la réglementation comptable relatif à l’amortissement et la dépréciation des actifs, modifié par le CRC 2003-07 s’applique depuis le 1er janvier 2005. Ce texte impose une comptabilisation par composant des actifs immobiliers et un amortissement selon leur durée d’utilisation. L’impact de ce changement de méthode sur les capitaux au 1er janvier 2005 est de 5 287 546,95 euros avant constatation de la provision pour impôt futur enregistrée conformément à l’avis 2005-D du comité d’urgence du fait de l’étalement sur 5 ans de l’impact fiscal.

La provision pour impôt futur à constater dans les comptes individuels dans le cas d'une diminution du stock d'amortissements par l'application de la méthode des composants s’établit à 1 825 790 euros.

Au total, l’abondement aux capitaux propres au titre de ce changement de méthode s’est élevé à 3 461 756,95 euros.

 

1.3. Passifs sociaux. — La Banque populaire d’Alsace applique depuis le 1er janvier 2005 la recommandation 2003-01 du Conseil national de la comptabilité relative aux engagements sociaux. Ce texte préconise la comptabilisation au bilan des engagements de retraites et similaires. L’application de cette recommandation aboutit à une augmentation significative des engagements sociaux à l’ouverture des comptes 2005 et a conduit à prélever 27 461 957,45 euros sur les capitaux propres d’ouverture.

L’impact sur le résultat de la période, calculé selon la méthode dite « du corridor », correspondant à une charge nette totale de 324 416 euros.

 

1.4. Cotisations cartes bancaires et commissionnement sur l’assurance emprunteur. — La banque a modifié le traitement comptable des commissions perçues sur les cotisations cartes bancaires ainsi que les modalités de constatation des produits relatifs aux commissions d’assurance emprunteur. Conformément aux normes définies par le groupe Banque populaire, la méthode retenue est celle de l’étalement sur la durée de la prestation fournie par la banque. Ce changement de méthode, constitutif d’une meilleure information financière et conforme à la norme internationale IAS 18 est comptabilisé en minoration des capitaux propres d’ouverture pour un montant total de 9 646 390,13 euros.

 

1.5. Application des nouveaux règlements. — La banque a choisi de ne pas appliquer par anticipation les règlements adoptés par le Comité de la reglementation comptable en novembre 2005 qui portent en particulier sur le traitement comptable du risque de crédit et des opérations sur titres, ainsi que le communiqué du Conseil national de la comptabilité du 20 décembre 2005 relatif au projet d’avis à paraître sur la comptabilisation des comptes et plans d’épargne logement.

 

2. Conversion des opérations en devises. — Les résultats sur opérations de change sont déterminés conformément au règlement 89.01 du Comité de la réglementation bancaire et financière modifié par les règlements 90.01 et 95.04.

Les créances, dettes et engagements hors bilan libellés en devises sont évalués au cours de change à la clôture de l'exercice. Les gains et pertes de change latents et définitifs sont affectés au compte de résultat.

Les produits et les charges effectivement perçus ou payés en monnaies étrangères sont convertis en euros au cours en vigueur lors de la transaction.

Les reports et déports sur les contrats de change à terme sont inscrits prorata temporis au compte de résultat. Les autres instruments financiers à terme en devises sont évalués au prix du marché.

La banque ne supporte pas de risque de change significatif.

Au 31 décembre 2005 les encours de change à terme totalisent 59 165 408,17 euros ; au 31 décembre 2004, ces engagements représentaient 93 635 082,62 euros

 

3. Bilan – actif 

3.1. Opérations avec les établissements de crédit et la clientèle :

Opérations de crédit :

— Créances saines : Les créances sur les établissements de crédit recouvrent l’ensemble des créances, y compris les créances subordonnées, détenues au titre d’opérations bancaires sur les établissements de crédit à l’exception de celles matérialisées par un titre. Elles comprennent également les valeurs reçues en pension, quel que soit le support de l’opération, et les créances se rapportant à des pensions livrées sur titres.

Les créances commerciales, les crédits à moyen et long terme ainsi que les comptes ordinaires débiteurs sont inscrits à l'actif du bilan pour leur valeur nominale y compris les concours à taux bas et les prêts restructurés.

Les engagements par signature, comptabilisés en hors bilan, correspondent à des promesses de concours et à des engagements de garantie qui n’ont pas donné lieu à appels de fonds.

— Créances douteuses : L'identification et le reclassement en créances douteuses sont opérés conformément aux dispositions du règlement 2002-03 du Comité de la réglementation comptable.

Le classement en créances douteuses est opéré pour les encours et engagements présentant un risque de crédit avéré au titre des situations suivantes :

– Impayé de plus de 3 mois (ou 6 mois pour les créances immobilières et 9 mois pour les créances sur les collectivités locales) ;

– Situation financière de la contrepartie présentant des caractéristiques telles qu'en dehors de tout impayé, on peut conclure que le risque est avéré ;

– Existence de procédures contentieuses entre notre établissement et la contrepartie.

L’encours de créances douteuses comprend, ligne par ligne, le capital restant dû, les échéances impayées ainsi que les intérêts courus.

Le principe de contagion, également défini par ce texte réglementaire, est appliqué. Il s'entend pour l'ensemble des crédits accordés à un débiteur douteux et non pas seulement au seul prêt où l'impayé est apparu.

Les dispositions du règlement du Comité de la réglementation comptable 2002-03 conduisant à distinguer parmi les encours douteux, les encours douteux compromis, ont été mises en application. Cette catégorie d’encours, comportant à la fois les engagements contentieux et les crédits restructurés avec les échéances impayées correspondantes conformément à l’avis du Comité d’urgence du Conseil national de la comptabilité du 18 décembre 2003, représente :

–parmi les créances au bilan : 126,397 millions d’euros avec un montant de dépréciations correspondant de 99,482 millions d’euros ;

– parmi les engagements de hors bilan : 6,703 millions d’euros avec un total de provisions de 2,731 millions d’euros.

Pour ces créances douteuses compromises, les intérêts courus ou échus non encaissés ne sont plus enregistrés.

Les créances sur la clientèle dont le recouvrement est devenu incertain font l’objet, après analyse individuelle des dossiers et prise en compte des garanties détenues, d'une dépréciation venant en déduction de l'actif. Les dépréciations couvrent au minimum les intérêts non encaissés sur encours douteux.

Depuis le 1er janvier 2005, ces dépréciations sont calculées de manière actuarielle sur la base des flux futurs attendus sur chacun des contrats

Des provisions de nature contentieuse sont également constatées, au passif en couverture des engagements de hors-bilan.

Les dotations nettes de reprises aux dépréciations sur créances après prise en compte des pertes sur créances irrécouvrables couvertes par dépréciations (10,270 millions d’euros) et de provisions sur engagements de hors bilan (-0,542 million d’euros), les créances passées en pertes sur l’exercice (0,626 million d’euros), les récupérations sur créances amorties (-0,645 million d’euros) représentent la charge du risque sur les opérations avec la clientèle.

A ce risque clientèle s’ajoute les provisions effectuées pour couvrir des litiges de nature diverse (0,160 million d’euros) pour former, à hauteur de 9,870 millions d’euros, le poste « Coût du risque » du compte de résultat.

Il convient également de préciser que les dotations aux dépréciations relatives aux intérêts sur créances douteuses sont présentées, comme les intérêts ainsi dépréciés, dans le « Produit net bancaire ». La reprise de la décote sur créances restructurées figure au même titre que les intérêts dans le « Produit net bancaire ».

— Créances restructurées : Lorsque le paiement des échéances initiales d’un crédit devenu douteux a repris de manière régulière, celui-ci peut à nouveau être classé dans la catégorie des créances saines. De même, les créances douteuses ayant fait l’objet d’une restructuration dont les termes sont respectés sont également reclassées en créances saines.

Lorsque la créance ayant fait l’objet d’une première restructuration présente à nouveau une échéance impayée, quelles qu’aient été les conditions de la restructuration, la créance est définitivement déclassée en créance douteuse compromise.

 

Opérations de crédit bail, location avec option d’achat et locaton simple : Les matériels acquis dans le cadre de cette activité sont amortis selon les durées usuelles retenues pour les matériels concernés, soit selon le mode dégressif si les textes l’autorisent, soit selon le mode linéaire dans le cas contraire.

En matière de crédit-bail, la pratique des établissements de crédit admet l'imputation des amortissements dérogatoires - différence résultant de l'amortissement dégressif majoré et de celui de droit commun - parmi les « Charges sur opérations de crédit-bail et assimilés » et leur présentation en diminution des actifs correspondants et non en provisions réglementées au passif du bilan.

Au 31 décembre 2005, une dotation aux amortissements de 77,121 millions d’euros a été pratiquée. Elle est inférieure de 7,508 millions d’euros au maximum possible.

Conformément au communiqué de presse du Conseil national de la comptabilité, la banque a maintenu les traitements en cours en matière d’amortissement et n’applique donc pas, pour le premier exercice ouvert à compter du 1er janvier 2005, les dispositions du règlement 2002-10 du Comité de la réglementation comptable relatif à l’amortissement et la dépréciation des actifs imposant une comptabilisation par composant des actifs immobiliers et un amortissement selon leur durée d’utilisation.

Issue du rapprochement entre la comptabilité financière et la comptabilité sociale, la réserve latente ou réserve financière correspond, selon la méthode des encours, à la différence entre les encours financiers et les valeurs nettes comptables des immobilisations louées.

Au 31 décembre 2005, la réserve latente, avant impôts différés s'établit à 15,068 millions d’euros en augmentation de 1,712 millions d’euros par rapport au 31 décembre 2004.

Exprimé par rapport à l’encours financier au 31 décembre 2005 qui s’établit à 190,166 millions d’euros, le taux de réserve latente brute s’établit à 7,92%.

Les loyers non réglés depuis plus de trois mois et identifiés en douteux sont dépréciés à hauteur des pertes probables et sont enregistrés sur les lignes « Charges sur opérations de crédit-bail et assimilées » et « Charges sur opérations de location simple ».

Les provisions sur les encours vifs ont fait l’objet d’une reprise pour un montant de 0,907 million d’euros et recyclées à due concurrence dans un complément de dotation aux amortissements.

Les indemnités de résiliation exigibles, du fait du prononcé de la déchéance du terme, sont considérées comme encours compromis par la réglementation, comptabilisées au bilan parmi les créances douteuses et dépréciées à due concurrence de leur montant sur les lignes « Crédit-bail et location avec option d'achat » et « Location simple ».

Au niveau du compte de résultat, les indemnités sont affectées au "Produit net bancaire" sur les lignes « Produits sur opérations de crédit-bail et assimilées » et « Produits sur opérations de location simple ».

Les mouvements sur les comptes de dépréciations et de provisions, y afférents, sont enregistrés sur les lignes « Charges sur opérations de crédit-bail et assimilées » et « Charges sur opérations de location simple ».

 

3.2. Opérations sur titres. — Conformément aux dispositions du règlement 90.01 modifié du Comité de la réglementation bancaire, l’enregistrement des valeurs, en titres de transaction, de placement, d’investissement et d’activité de portefeuille dépend de l’usage que la banque déclare vouloir en faire au moment de leur acquisition.

Au bilan, ils sont reclassés en :

— « Effets publics et valeurs assimilées » pour les bons du trésor;

— « Obligations et autres titres à revenu fixe » pour les titres de créances négociables et les titres du marché interbancaire;

— « Actions et autres titres à revenu variable » pour les autres valeurs mobilières.

 

Portefeuille de placement : Le risque lié à la variation de prix des titres de propriété est limité pour les « Actions et autres titres à revenu variable » et les moins-values latentes font l'objet d'une dépréciation estimée à partir des cours de clôture pour les titres cotés, de la situation nette corrigée pour les titres non cotés; les dépréciations sont déterminées de manière individuelle

Les dotations et reprises aux dépréciations et les plus ou moins-values de cession de titres de placement sont portées au poste du compte de résultat « Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés ».

 

Portefeuille d’investissement : Ce sont des titres à revenu fixe que la société a acquis avec l'intention de les détenir de façon durable qui font l'objet d'un adossement spécifique notamment au travers d’emprunts à terme, d’emprunts subordonnés et de dettes constituées par des titres. En cas de rupture de l’adossement, les titres d’investissement sont reclassés en titres de placement à la valeur comptable à la date du déclassement déterminée selon les règles de la catégorie d’origine.

Ces titres à revenu fixe font l'objet d'un étalement de la surcote/décote par rapport à la valeur de remboursement sur la durée résiduelle. De même, aucune dépréciation n'est constituée sauf en cas de risque de contrepartie ou de forte probabilité de cession avant l'échéance.

Les titres d’investissement sont acquis avec l’intention d’une détention jusqu’à échéance, toutefois, en cas de cession anticipée, les plus et moins-values de cession sont comptabilisées au poste du compte de résultat « Gains ou pertes sur actifs immobilisés ».

Conformément aux informations demandées à l’article 1er du règlement CRC 2004.16 du 23 novembre 2004, le montant des moins values latentes relatives au portefeuille d’investissement s’élève à 249 976,19 euros au 31 décembre 2005.

 

Titres de participation et autres titres détenus à long terme : Les titres de participation et de filiales sont comptabilisés à leur valeur d'acquisition hors frais. Les frais accessoires à l'achat et à la vente sont enregistrés en charges d'exploitation.

Les titres de participation sont des titres dont la possession durable est estimée utile à l’activité de la Banque populaire d’Alsace. La valeur d’utilité est fondée sur le rapprochement d’activités, la recherche de synergies. Le critère de durabilité est motivé par le caractère stratégique de l’opération.

A l’arrêté des comptes, ils sont estimés à leur valeur d’usage. Celle-ci fait référence aux principes de prudence généralement admis. Les moins-values latentes font, le cas échéant, l’objet d’une dépréciation à partir d’une analyse multi-critères prenant en compte soit le cours de bourse s’il existe, soit la quote-part de la dernière situation nette comptable.

Les plus ou moins-values de cession ainsi que les dotations ou reprises aux dépréciations déterminées sont intégrées dans la ligne « Gains ou pertes sur actifs immobilisés » du compte de résultat.

 

3.3. Immobilisations corporelles et incorporelles. — Les immobilisations sont comptabilisées au bilan à leur coût d'acquisition ou à leur coût réévalué selon les normes légales s'appliquant aux biens détenus au 31 décembre 1976.

Les dispositions des règlements 2002.10 et 2004.06 du Comité de la réglementation comptable applicables aux comptes individuels à partir du 1er janvier 2005 sont mises en oeuvre par la banque.

— Immobilisations corporelles d’exploitation : Les encours bruts sont ventilés en composants. La décomposition en composants est fondée sur l’existence de durées d’utilisation différentes entre chacun des éléments distincts constituant un même bien.

Les durées d’utilité retenues par la banque sont les suivantes :

 

Composants

Durée d’utilité

Terrains

N/A

Façades non destructibles

N/A

Façades/couverture/étanchéité

30 ans

Fondations/ossatures

40 ans

Equipements techniques

15 ans

Aménagements intérieurs

10 ans

 

Les composants sont amortis selon le mode linéaire ou dégressif sur la base de leur valeur brute diminuée de la valeur résiduelle et sur leur durée d’utilisation. La valeur résiduelle est définie comme la valeur actuelle de l’actif à la fin de sa durée probable d’utilisation. La valeur résiduelle des composants autres que les terrains et les façades non destructibles est réputée nulle.

En application des dispositions relatives au règlement du Comité de la réglementation comptable 2002-10 sur la dépréciation des actifs, la banque pratique, pour les dépenses dites de seconde catégorie, le provisionnement des dépenses futures inhérentes à l’entretien de son parc immobilier. Ces dépenses d’entretien prévisionnelles l’on conduit à constituer par imputation au compte de résultat une dotation supplémentaire à concurrence de 26 885,00 euros. De ce fait, le stock s’établit à 507 896,00 euros au 31 décembre 2005.

Les biens mobiliers ne font pas l’objet de l’approche par composant ; ils sont amortis suivant le mode linéaire ou dégressif et selon les durées d’utilisation présentées ci-dessous :

 

Biens

Durée d’utilité

Machines de bureau prêtées

3 ans

Matériel de bureau

5 ans

Matériel automobiles

4 ans

Matériel comptable

5 ans

Matériel informatique

3 ans

Mobilier

10 ans

 

Deux opérations concernant les filiales Somarhin et Gema ont marqué cet exercice social et impacté les immobilisations de la banque.

Le 1er janvier 2005, la société Somarhin a été dissoute par confusion de patrimoine selon les dispositions de l’article 1844 - 5 du Code civil. Cette transmission universelle de patrimoine s'est traduite dans les comptes de la banque par une augmentation des postes d’immobilisations et d’amortissements respectivement pour 2 682 902,80 € et 1 987 773,23 €.

Le 1er juillet 2005, la liquidation de la société Gema a conduit cette dernière à céder à la banque, à la valeur nette comptable, la totalité de ses immobilisations pour 6 307 670,61 €. Celles ci ont été comptabilisées parmi les comptes d’actif immobilisé de la banque.

 

— Immobilisations hors exploitation : La méthode des composants est également appliquée aux immeubles hors exploitation

 

— Immobilisations incorporelles : Les immobilisations incorporelles sont évaluées au coût historique.

Les droits au bail sont amortis de manière linéaire sur la durée de vie résiduelle du bail

Les logiciels acquis sont respectivement amortis sur une durée de 3 ans.

 

— Gains et pertes sur actifs immobilisés : Conformément aux dispositions du règlement du Comité de la réglementation comptable 00-03, les gains et pertes sur actifs immobilisés se ventilent comme suit :

 

Plus-values nettes de cession sur immobilisations corporelles

5 439 340,94 €

Plus-values nettes de cession sur immobilisations financières

1 283 758,70 €

Dotation nette aux dépréciations des immobilisations financières

-37 708,96 €

 

6 685 390,68 €

 

4. Bilan – passif 

4.1. Dettes représentées par un titre et dettes subordonnées. — Ces postes regroupent notamment les titres de créances négociables émis par la banque pour 234,832 millions d’euros ainsi que les emprunts subordonnés à terme émis par la Banque fédérale des Banques populaires pour 87,536 millions d’euros.

Les primes d émission rapportées à l’exercice et inhérents aux emprunts subordonnés se chiffrent au 31 décembre 2005 à 1 273,80 euros.

Les primes d'émission sont étalées sur la durée de la vie de l'emprunt par le biais d'un compte de charges à répartir.

Les intérêts courus à verser relatifs à ces dettes sont portés en compte de dettes rattachées en contrepartie du compte de résultat.

 

4.2. Provisions. — Les provisions comprennent les provisions pour litiges, les provisions sur engagements par signature, les provisions pour passif social, la provision pour médailles du travail et les provisions pour impôts différés opérées pour compenser l'incidence temporaire sur l'impôt d’opérations particulières de financement par crédit-bail.

Dans les « Informations complémentaires sur les postes du bilan » sont distinguées, par nature, les provisions pour risques et charges d’une part liées à des opérations non bancaires visées dans le règlement du Comité de la réglementation comptable 00-06 sur les passifs et d’autre part celles liées à des opérations bancaires et connexes.

 

Provisions pour impôts : En matière de traitement comptable de sa situation fiscale différée, la banque applique à la fois les dispositions du Code de commerce et les règles constitutives de la méthode dite « de l'impôt différé ». Cette dernière méthode permet, grâce à l'application du report variable, de pratiquer l'actualisation de la situation en tenant compte de l'évolution des taux d'imposition.

Au 31 décembre 2005, la banque présente une situation d'impôts différés « passive » qui se décompose de la manière suivante :

— Pour les décalages donnant lieu à comptabilisation :

– provisions pour impôts différés constituées au titre des économies d'impôt générées par les déficits fiscaux pour 9 098 764,93 €; les déficits actuels des GIE fiscaux doivent s’équilibrer avec les bénéfices futurs, l’économie d’impôt réalisée lors de la phase déficitaire n’étant que temporaire ;

– provision pour impôt futur à constater dans les comptes individuels dans le cas d'une diminution du stock d'amortissements par l'application de la méthode des composants pour 1 456 402,00 € ;

— Pour les décalages ne donnant pas lieu à comptabilisation :

– plus-values en sursis d’imposition au titre de l’exercice 2001 :

– apport des titres Natexis banques populaires à la Banque fédérale des Banques populaires : la plus-value s'élève à 14 465 543,62 € ;

– apport des droits détenus dans le GIE GC2I à informatique Banque populaire : la plus-value s’élève à 2 050 620,00 € ;

– plus-values en sursis d’imposition au titre de l’exercice 2002 :

– échange de titres Alsace monétaire contre des titres du FCP Fructifonds monétaire dans le cadre de l’opération de fusion absorption: la plus-value s’élève à 27 744,97 €.

Au 31 décembre 2005, la situation d’impôts différés « active » correspond aux situations fiscales de décalage induites par les vérifications opérées par l’administration fiscale.

La banque fait l’objet depuis 2005 d’un contrôle fiscal portant sur les exercices 2002, 2003 et 2004. Pour ce qui concerne l’exercice 2002, le contrôle sur place est achevé au 31 décembre 2005.

Une provision de 203 981,00 € a été constituée dès 2005. Elle porte sur les chefs de redressement qui seront acceptés.

L’article 39 – 4 de la loi de finances rectificative pour 2004, procédant à une importante réforme du régime fiscal des plus values sur titres de participation qui seront définitivement exonérées d’impôt sur les sociétés à compter du 1er janvier 2007, a institué un prélèvement exceptionnel de 2,5% sur le montant de la réserve spéciale des plus values à long terme.

Consécutivement à l’adoption d’une résolution soumise à l’assemblée générale ordinaire du 13 mai 2005, la réserve spéciale figurant au bilan au 31 décembre 2004 pour 9 536 144,33 € a été virée au compte « réserves libres » pour 9 310 240,72 € et la taxe de 2,5% constatée sur un compte créditeur divers dédié pour 225 903,61 € dans l’attente du paiement de la première moitié au 15 mars 2006.

 

Provisions pour passifs sociaux : Les provisions comptabilisées au bilan correspondent :

— à la valeur actuarielle des engagements de retraite et prestations assimilées relatifs au personnel en activité ;

— minorée de la valeur de marché des actifs venant en couverture des engagements ;

— minorée ou majorée des écarts actuariels résultant :

– des écarts d’expérience liés aux variables démographiques ;

– des évolutions des hypothèses actuarielles (taux d’actualisation, taux de sortie, taux de progression des salaires) ;

– des différences constatées entre le rendement réel et le rendement attendu des plans d’actifs en couverture.

 

Retraite – complément de pension bancaire : Le régime de retraite propre aux Banques populaires a été fermé le 31 décembre 1993, en application de l’accord professionnel du 13 septembre 1993, applicable au groupe par l’accord du 7 janvier 1994.

L’engagement de retraite du groupe envers les actifs et retraités est constitué de compléments spécifiques au groupe Banque populaire et d’un complément bancaire résiduel calculé par différence entre les droits bancaires arrêtés au 31 décembre 1993 et les éléments de pension à la charge de la sécurité sociale, l’ARRCO et l’AGIRC.

Le calcul de l’engagement de retraite au 31 décembre 2005 selon la norme IAS 19 a été déterminé sur la base :

— des données individuelles mises à jour ;

— d’un taux d’actualisation de 3,60% ;

— d’un rendement attendu des actifs de 6%.

Il s‘élève à 806,341 millions d’euros.

L’actif net de la Caisse autonome de retraite (CAR) est arrêté à 191,100 millions d’euros (contre 167,080 millions d’euros en 2004).

La part non couverte des engagements, qui forme la dette CAR à la charge des banques, connaît une forte variation et s’établit à 614,420 millions d’euros contre 450,370 millions d’euros en 2004.

Cette évaluation intègre les effets de l’accord de branche de février 2005 qui revalorise les compléments bancaires et conduit à une augmentation de l’engagement à provisionner de 7,900 millions d’euros répartis au prorata de chaque établissement. Analysée comme une variation du coût des services passés, cette hausse s’enregistre en charge de manière immédiate sur 2005

Concernant la Banque populaire d’Alsace, la quote-part d’actif net de la CAR, couverte en partie par les réserves et la participation annuelle des banques au paiement des retraites en cours de service, est arrêtée à 31,250 millions d’euros (contre 22,906 millions d’euros en 2004).

La part de l’engagement total à la charge de la banque au 31 décembre 2005 s’élève à 32,646 millions d’euros. Compte tenu du changement de méthode intervenu par l’adoption de la recommandation 2003-01 du Conseil national de la comptabilité une provision, tenant compte de l’annulation de l’étalement et du changement du taux d’actualisation, est constatée au bilan pour 28,443 millions d’euros au titre de la provision de retraite.

La provision a été complétée de 18,977 millions d’euros dont 19,011 par prélèvement sur les capitaux propres suite au changement de méthode.

Les engagements résiduels restant à couvrir s’établissent à 4,203 millions d’euros.

En application de la méthode du corridor, la fraction des écarts actuariels qui, en valeur absolue, est inférieure au plus haut de 10% de la valeur des engagements ou des fonds externes n’est pas comptabilisée (4,096 millions d’euros) ; la fraction excédant ce corridor, soit 0,107 million d’euros est amortie sur la durée moyenne des engagements concernés.

 

Indemnités de fin de carrière : L’arrêté ministériel du 18 juillet 2005 permet la mise à la retraite par l’employeur avant 65 ans exonérant à la fois l’employeur et le salarié de charges sociales, arrêté affranchissant l’indemnité de tout impôt sur le revenu.

Le départ à l’initiative du salarié à partir de 60 ans si les 40 années de vie active sont atteintes ne pouvant être maintenue, la Banque fédérale des Banques populaires a proposé aux banque régionales une norme simplificatrice qui est la mise à la retraite par l’employeur de la quasi totalité de l’effectif sans charges patronales.

L’impact de cet arrêté est une modification de régime à amortir sur la durée résiduelle d’acquisition des droits à compter de juillet 2005.

La banque a suivi la norme fédérale et considéré qu’une proportion de 90% de l’effectif est mis à la retraite par l ‘employeur.

Le montant total des engagements bruts de la banque envers les membres de son personnel au titre des indemnités de fin de carrière, à l’origine évalué avec les charges patronales, a été corrigé consécutivement à cet arrêté, d’un montant de 1,780 millions d’euros dont l’impact est à étaler de manière linéaire sur la durée résiduelle moyenne d’acquisition des droits c'est-à-dire sur la durée moyenne de départ en retraite. Il correspond selon l’évaluation IAS 19 à 11,032 millions d’euros.

L’évaluation prend en considération :

— des informations détaillées par salarié ;

— un taux de progression des salaires total de 3,98% l’an, décliné pour chacun des collèges techniciens et cadres ;

— un taux annuel de turn over total de 3,72% segmenté par tranche d’âge à l’intérieur des deux collèges précédents ;

— 40 annuités pour l’âge de départ à la retraite avec un âge minimum de 60 ans et un maximum de 65 ans ;

— un taux de charges patronales de 50% ;

— un taux annuel d’actualisation des engagements de 3,60% ;

— un taux de rendement attendu de 3,80%.

L’adoption, à compter du 1er janvier 2005, des dispositions de la recommandation 2003-01 du CNC a conduit la banque à doter la provision d’un complément de 7,520 millions d’euros dont 6,864 millions d’euros au titre du changement de méthode.

Ces engagements sont partiellement couverts par le biais d’un contrat souscrit auprès d’assurances Banque populaire Vie, lequel fait l'objet de paiements ponctuels de cotisations. Le total des cotisations et des provisions au 31 décembre 2005 se chiffre, après actualisation, à 11,278 millions d’euros.

Déduction faite des versements effectués et en faisant abstraction de la modification de régime intervenue à compter du 1er juillet 2005, le solde non couvert du passif social au titre de ces indemnités s'établit au 31 décembre 2005 à 1,453 millions d’euros soit les écarts actuariels dépassant le corridor et à étaler linéairement sur la durée moyenne restant à courir des engagements jusqu’au départ en retraite.

 

Médailles du travail : La banque a procédé à une actualisation du passif dû au titre des médailles du travail selon les dispositions de la norme IAS 19. L’engagement au 31 décembre 2005 est évalué à 4,849 millions d’euros est prend en considération :

— les éléments de la convention signée avec les représentants des salariés ;

— les informations détaillées par salarié ;

— un taux de progression des salaires et un taux annuel de turn over identiques à ceux retenus pour le calcul de l’engagement de retraite des indemnités de fin de carrière ;

— un taux d’actualisation de 3,42%.

Ce passif relatif à la charge représentée par l’attribution de médailles du travail est intégralement couvert par la banque au 31 décembre 2005. La provision a été complétée d’un prélèvement sur les capitaux propres de 1,503 millions d’euros par application de la recommandation 2003-01 du Conseil national de la comptabilité et d’une dotation nette de 0,282 million d’euros représentant la couverture des écarts actuariels 2005 totalement chargés par le compte de résultat.

 

Accords de cessation anticipée d’activité des travailleurs salariés (CATS) : En date du 30 août 2002, une convention entre le groupe et l’état a été signée. Elle permet, dans le cadre de la mise en oeuvre d’accords de cessation anticipée d’activité des travailleurs salariés, l’exonération de charges.

Les accords autorisent un salarié qui respecte des conditions précises à cesser son activité tout en percevant une allocation de portage pendant deux ans, égale à 65% du salaire de base. La durée de l’accord court de 2002 jusqu’au 31 mars 2006. Il est donc possible d’entrer dans ce régime jusqu’au 31 mars 2006 avec, dans ce cas, une prise en charge par l’employeur jusqu’au 31 mars 2008.

Les engagements qui en résultent pour les banques concernées, sont considérés comme des « Avantages postérieurs à l’emploi » dont le traitement comptable s’assimile aux "coûts des services passés" en référence à la norme comptable IAS 19. Le calcul actuariel repose sur l’engagement total et une prise en compte étalée de manière linéaire sur la durée d’activité restant à courir.

 

Les engagements constituent des passifs sociaux à constater dès le 31 décembre 2002 et dont les modalités d’enregistrement dans les livres de la banque varient en fonction du caractère probable du départ du salarié :

— pour les salariés ayant officiellement fait part de la décision de bénéficier de l’accord, le risque est certain et l’engagement constitue une charge à payer pour le montant total du portage ; au 31 décembre 2005, la charge à payer constituée par la banque s’établit à 1,571 million d’euros ;

— pour les salariés n’ayant pas opté mais pour lesquels il existe une probabilité de départ en CATS, le risque est probable et l’enregistrement de l’engagement est matérialisé par une provision, constituée de manière étalée, sur la durée d’activité résiduelle du salarié jusqu’à sa décision de bénéficier de l’accord. Au 31 décembre 2005, la provision constatée par la banque s’élève à 0,176 million d’euros.

L’adoption à compter du 1er janvier 2005 de la recommandation 2003-01 a conduit la banque à constater au titre du changement de méthode et par prélèvement sur les capitaux, un complément de charge à payer de 56 818,00 € et de provision de 26 983,00 €.

 

4.3. Fonds pour risques bancaires généraux et provisions réglementées :

— Fonds pour risques bancaires généraux : Le poste « Fonds pour risques bancaires généraux » enregistre des montants affectés à la couverture de risques à caractère général non prévisibles, pour des raisons de prudence, eu égard à la spécificité des opérations bancaires. Les sommes allouées ne résultent pas d’une méthode de calcul définie, constante et véritable. Au 31 décembre 2005, ce fonds a fait l’objet d’une reprise de 11,400 millions d’euros en vue de compléter la capacité de la banque à absorber les changements de méthodes comptables intervenus dans l’exercice (voir dans la note 2, le titre «Changements de méthodes comptables intervenus sur l’exercice 2005»).

Depuis l’année 1999, sur décision du groupe Banque populaire, ce fonds est abondé annuellement d’une dotation au Fonds régional de solidarité (voir dans la note 1, le titre « Liquidité et solvabilité »).

Au 31 décembre 2005, un mouvement a affecté ce poste en matière de provision pour investissement : la reprise, en vue de son affectation à la réserve dédiée, d’un montant de 316 636,61 euros, correspondant à la provision pour investissement constituée en 2000 ; la provision pour investissement relevant du Fonds pour risques bancaires généraux n’a pas enregistré, en 2005, de dotation au titre de l’exercice 2004.

Le solde du Fonds pour risques bancaires généraux est conforme au montant porté dans le calcul des fonds propres réglementaires et s’établit à 41,942 millions d’euros. 

— Provisions réglementées : Une dotation de 137 982,00 euros a été constatée au 31 décembre 2005 au titre de la provision pour investissement ; ce montant représente la moitié de la différence résultant de l‘application de l’accord dérogatoire sur la participation des salariés aux fruits de l’expansion de l’entreprise déterminée au titre de l’exercice 2004 et de celle de la formule légale.

 

5. Hors bilan 

5.1. Informations relatives aux risques de marché. — L’avis 98.01 du Conseil national de la comptabilité distingue les risques sur activités de marché des risques globaux de marché.

 

Risques sur activités de marché : Les risques de marché se définissent comme le risque de perte lié aux variations des paramètres de marché (prix, cours, taux d’intérêt, taux de change, volatilité).

On distingue trois principales composantes pour le risque de marché :

— le risque de variation de cours : risque de prix sur la position détenue sur un actif financier déterminé ;

— le risque de taux d’intérêt : risque que fait courir au porteur d’une créance ou d’une dette l’évolution ultérieure des taux d’intérêt ;

— le risque de change : risque qui concerne les créances et dettes libellées en devises, et qui réside dans le risque de variation des prix par rapport à la monnaie nationale.

Pour les activités d’intermédiation représentées par des opérations sur instruments financiers avec la clientèle, la banque n’assume pas d’autres risques que le risque de contrepartie et celui de règlement - contrepartie pour les achats et ventes de devises et de taux. Les risques sur les établissements de crédits, lesquels ne concernent que les opérations gérées hors groupe Banque populaire, sont mesurés à partir d’une liste des contreparties autorisées, limitées en montants d’intervention et assorties de pondérations en fonction de la nature de l’instrument utilisé.

Les risques encourus sur ces opérations font l'objet d'un système régulier de mesure de résultats, de surveillance et de contrôle avec des limites déterminées par la direction générale.

 

Risques globaux de marché : Les risques globaux de taux d’intérêt se définissent comme le risque encouru en cas de variation des taux d’intérêt du fait de l’ensemble des opérations de bilan et de hors-bilan, à l’exception, le cas échéant, des opérations soumises aux risques de marché.

La gestion active - passive en charge du pilotage global de l’exposition de la banque aux risques bilantiels de taux, de liquidité et de change s’appuie sur les règles et méthodes suivantes.

La gestion de trésorerie exclut la prise de positions spéculatives, les contrats sur taux d’intérêts, conditionnels et de change ne constituant que le prolongement des activités de la clientèle.

 

Instruments fermes de taux : Les instruments sur taux d’intérêts concernent principalement la gestion du risque de taux de la banque.

Dans ce contexte, la banque applique le règlement 90.15 modifié par les règlements 92.04 et 95.04 du Comité de la réglementation bancaire et financière et par le règlement 2002-02 du Comité de la réglementation comptable.

Les contrats d'échange de taux sont enregistrés en hors-bilan pour leur valeur nominale et classés selon le critère de l'intention initiale dans les catégories suivantes :

— micro-couverture (couverture du risque de taux d'éléments identifiés) ;

— macro-couverture (gestion globale de bilan).

Ces deux catégories sont assimilées, au niveau du compte de résultat, à des opérations de prêts ou d'emprunts et les montants perçus ou payés sur les deux branches des contrats de taux sont incorporés prorata temporis dans le compte de résultat.

Les charges et produits d’instruments utilisés à titre de couverture d’un élément ou d’un ensemble d’éléments homogènes sont enregistrés en résultat de manière symétrique à la prise en compte des produits et charges sur les éléments couverts. Les éléments de résultat de l’instrument de couverture sont comptabilisés dans le même poste que les produits et charges sur les éléments couverts en « Intérêts et produits ou charges assimilés ».

Les charges et produits relatifs aux instruments financiers à terme ayant pour objet de couvrir et de gérer un risque global de taux sont inscrits prorata temporis en compte de résultat au poste « Intérêts et produits ou charges assimilées ».

Les soultes constatées lors de la résiliation d’un contrat d'échange de taux avant la résiliation sont rapportées immédiatement en compte de résultat.

 

Instruments conditionnels : Le montant notionnel de l'instrument sous-jacent sur lequel porte l'option ou le contrat à terme est enregistré en distinguant les contrats de couverture des contrats négociés dans le cadre d'opérations de marché. Cette distinction n’est pas opérée dans la mesure où la banque n’effectue pas d’opérations de marché.

Pour les opérations sur options de taux et de change, les primes payées ou encaissées sont enregistrées en compte d'attente et inscrits en compte de résultat prorata temporis sur la durée de l’option. Lors de la revente, du rachat, de l'exercice ou à l'expiration, les primes sont enregistrées immédiatement en compte de résultat.

Pour les opérations de couverture, les produits et charges sont rapportés de manière symétrique à ceux afférents à l'élément couvert.

 

Instruments de change : Les opérations de change au comptant non dénouées sont valorisées au cours de clôture de l'exercice

Les reports et déports sur les contrats de change à terme sont inscrits prorata temporis au compte de résultat. Les autres instruments financiers à terme en devises sont évalués au prix du marché.

Le faible niveau des risques liés à l’activité actuelle sur les marchés est corroboré par le fait que la Banque populaire d’Alsace n’est soumise à aucune exigence de fonds propres spécifiques dans le cadre du dispositif prudentiel relatif à la surveillance des risques de marché mis en oeuvre en 1996.

 

5.2. Risques de contrepartie sur les produits dérivés. — Le risque de contrepartie porte essentiellement, pour notre établissement et en matière de produits dérivés, sur les contrats de taux d’intérêts.

En cas de défaillance de la contrepartie, le risque de la banque ne porte pas sur le montant notionnel des swaps de taux mais sur le coût potentiel de remplacement des instruments négociés.

Conformément à l’annexe III à l’instruction 96.06 de la Commission bancaire et à l’avis 98-05 du Conseil national de la comptabilité sur la communication financière des produits dérivés, le coût brut positif correspond à la valeur de marché brute positive ; cette dernière résulte de la différence entre les produits à encaisser et le coût de remplacement calculé par actualisation, aux taux d’intérêts du marché, des flux de trésorerie futurs selon l’article 5 du règlement CRB 90.15.

Au 31 décembre 2005, le coût de remplacement brut positif des contrats de taux s’établit à 6,519 millions d’euros pour un montant nominal total de swaps prêteurs à taux fixe de 535,631 millions d’euros.

Pour appréhender le risque de crédit potentiel sur ces produits dérivés, la banque applique la méthode de l’évaluation au prix de marché selon les dispositions de l’annexe III au règlement 91.05 de la Commission bancaire : les coefficients de majoration appliqués au montant notionnel des contrats sont fonction de la durée résiduelle des contrats concernés et font ressortir un risque de crédit potentiel de 3,455 millions d’euros à la clôture de l’exercice.

Enfin, l’équivalent risque non pondéré, faisant abstraction du coût de remplacement brut, correspond au risque de crédit potentiel et s’élève à 3,455 millions d’euros au 31 décembre 2005.

 

6. Compte de résultat 

6.1. Intérêts et assimilés, commissions :

— Opérations de crédit et assimilées : Les intérêts sont inscrits dans les postes de créances rattachées correspondant à la classe d'opérations à laquelle ils se rapportent et sont portés au crédit du compte de résultat, prorata temporis, en fonction de l'encours et du taux.

En cas de remboursement anticipé de prêt, la commission prélevée est enregistrée au compte de résultat pour son montant intégral

— Commissions : Les commissions non assimilées à des intérêts sont enregistrées selon la nature de la prestation.

– Commissions rémunérant une prestation instantanée : enregistrement lors de l’achèvement des prestations.

– Commissions rémunérant une prestation continue ou discontinue avec plusieurs échéances successives échelonnées : enregistrement au fur et à mesure de l’exécution de la prestation.

 

6.2. Revenus des titres. — Les revenus de dividendes des actions de placement sont inscrits au poste « Revenus des titres à revenu variable » du compte de résultat.

Les dividendes des titres de participation sont enregistrés à ce même poste du compte de résultat.

 

6.3. Charges de commissions. — Le transfert universel de patrimoine de Somarhin et la liquidation de Gema, toutes deux sociétés de moyens et filiales de la banque, ont impacté le compte de résultat.

Les arrêts de facturation des loyers, respectivement au 1er janvier et 30 juin 2005, se traduisent, entre le 31 décembre 2004 et le 31 décembre 2005, par une baisse des charges éponymes sur les lignes :

— « Commissions charges » pour un montant de 2 042 705,69 euros ;

— « Charges générales d’exploitation » pour 1 214 824,80 euros.

A l’inverse les immobilisations apportées et acquises par la banque font depuis l’objet d’une dotation aux comptes d’amortissement portée sur la ligne « Dotations aux amortissements et aux dépréciations sur immobilisations corporelles et incorporelles » et intégrée dans la dotation annuelle totale de la banque.

 

6.4. Charges générales d’exploitation :

Frais de personnel : Les frais de personnel comprennent non seulement les salaires et traitements mais aussi les avantages au personnel tels que les charges de retraite (partie relative aux régimes à cotisations définies).

La charge annuelle relative aux régimes à cotisations définies comprend :

— les droits supplémentaires acquis par l’ensemble des salariés ;

— le coût financier (effet d’actualisation) ;

— le rendement brut des actifs de couverture ;

— l’amortissement des écarts actuariels (application de la méthode dite du corridor) et des coûts des services passés.

L’ensemble des charges de retraite ainsi générées sont intégralement enregistrées parmi les frais de personnel dans le compte de résultat.

Au titre du droit individuel de formation, le volume d’heures acquises et non utilisées par les salariés de la banque s’établit à 26 951 heures.

Au 31 décembre 2005, ce passif, conformément aux normes du groupe Banque populaire, n’a pas fait l’objet d’une provision.

 

6.5. Résultat exceptionnel. — Les produits et charges exceptionnels sont déterminés en fonction du caractère significatif de leur montant, de leur degré d'anormalité par rapport à l'activité courante et de la faible probabilité de récurrence des événements concernés

 

6.6. Impôts sur les bénéfices. — La ligne "Impôts sur les bénéfices" du compte de résultat publiable agrège, outre la charge d’impôt annuelle, les dotations et reprises de provisions fiscales ainsi que les charges et produits liés à l’intégration fiscale selon le détail ci après :

 

Impôt sur les sociétés exigible dû au titre de l’exercice au taux de 34,93%

13 905 839,00 €

Reprise nette aux provisions pour impôts différés constituées au titre des économies d’impôt générées par les déficits fiscaux remontés des GIE aéronautiques, navals et ferroviaires et au titre de l’indemnité PAP (prêts d’accession à la propriété)

-357 590,99 €

Reprise à la provision pour impôt pour répartition sur 5 ans de l’amortissement lié à l’approche sur les composants 

-369 388,00 €

Subvention d’intégration fiscale allouée et régularisation liée à l’impôt

1 306,00 €

 

13 180 166,01 €

 

7. Consolidation. — Les comptes de la Banque populaire d’Alsace sont intégrés dans les comptes consolidés du groupe Banque populaire établis en application des règles définies par l’organe central dans le respect du règlement 99-07 du Comité de la réglementation bancaire et financière.

Deux consolidations ont été établies ; une première selon les normes françaises, une seconde opérée selon les normes IAS – IFRS.

 

8. Rapport de gestion. — Le rapport de gestion est tenu à la disposition du public au siège social sur simple demande.

 

Informations complémentaires.

Elles figurent dans les tableaux suivants :

Bilan publiable :

— Ventilation par durée restant à courir ;

— Créances saines interbancaires ;

— Opérations avec la clientèle – actif ;

— Ventilation des encours par agents économiques ;

— Ventilation des concours sains, douteux, compromis et des dépréciations à la clientèle par zones géographiques ;

— Ventilation des concours sains, douteux, compromis et des dépréciations à la clientèle par secteurs d’activité ;

— Détail des autres concours à la clientèle ;

— Portefeuille titres ;

— Obligations et autres titres à revenu fixe ;

— Actions et autres titres à revenu variable ;

— Evolution des titres d’investissement ;

— Relevé des parts dans les entreprises liées, des titres de participation et des titres de l’activité de portefeuille ;

— Crédit bail – évolution des immobilisations brutes ;

— Crédit bail – évolution des amortissements et dépréciations comptables ;

— Crédit bail – évolution des immobilisations nettes ;

— Crédit bail – mouvements sur les créances douteuses ;

— Immobilisations corporelles et incorporelles ;

— Evolution des immobilisations d’exploitation et hors exploitation ;

— Immobilisations corporelles d’exploitation – ventilation des constructions ;

— Couverture des encours douteux ;

— Ventilation par durée restant à courir ;

— Détail des ressources interbancaires ;

— Opérations avec la clientèle – passif ;

— Détail des comptes de la clientèle – passif ;

— Dettes représentées par un titre ;

— Synthèse des dépréciations et provisions ;

— Provisions de passif ;

— Capitaux propres sociaux ;

— Affectation du résultat ;

Hors bilan publiable :

— Engagements de financement ;

— Engagements de garantie ;

— Opérations sur instruments financiers à terme ;

— Classification par portefeuille ;

— Montants notionnels par durée résiduelle des contrats sur produits dérivés ;

Compte de résultat publiable :

— Intérêts et assimilés ;

— Produits et charges sur opérations de crédit bail et de location simple ;

— Commissions ;

— Charges générales d’exploitation ;

— Coût du risque ;

— Résultat exceptionnel ;

— Résultat au cours des cinq derniers exercices.

 

Bilan publiable.

Ventilation par durée restant à courir.

 

(En milliers d'euros)

< 3 mois

3 mois <D< 1 an

1 an <D< 5 ans

> 5 ans

Non ventilés

Total à terme

Actif :

 

 

 

 

 

 

Créances sur établissements de crédit

490 819

32 928

35 096

2 966

2 664

564 473

Créances sur la clientèle

621 593

376 718

1 268 315

1 513 007

34 916

3 814 549

Obligations et autres titres à revenu fixe

0

5 336

128 890

49 660

1 079

184 965

    Total

1 112 412

414 982

1 432 301

1 565 633

38 659

4 563 987

 

Créances saines interbancaires.

 

(En milliers d'euros) 

2005

2004

A vue

A terme

Total

A vue

A terme

Total

Comptes et prêts

369 892

177 429

547 321

367 521

247 773

615 294

Valeurs reçues en pension livrée

2

0

2

7

0

7

Titres reçus en pension livrée

0

8 001

8 001

0

8 001

8 001

Valeurs non imputées

414

0

414

20

0

20

Créances rattachées

8

2 631

2 639

2

3 545

3 547

    Total

370 316

188 061

558 377

367 550

259 319

626 869

 

Opérations avec la clientèle – actif.

 

(En milliers d'euros)

2005

2004

Comptes ordinaires débiteurs

357 444

417 956

Créances commerciales

88 287

83 139

Autres concours à la clientèle

3 229 019

2 868 797

Créances rattachées et valeurs non imputées

34 916

32 368

Créances douteuses nettes

104 883

105 606

    Total

3 814 549

3 507 866

Dont :

 

 

Créances restructurées aux conditions de marché

30 605

21 118

Créances restructurées hors conditions de marché

1 976

2 005

Décote nette

0

-40

 

Ventilation des encours par agents économiques.

 

(En milliers d'euros)

Etablissements de crédit

Sociétés non financières

Entrepreneurs individuels

Particuliers

Administrations privées

Administrations publiques et sécurité sociale

Autres

Non ventilés

Total

Actif :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Créances sur établissements de crédit

561 810

 

 

 

 

 

 

2 663

564 473

Opérations sur clientèle :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Encours sains

 

1 704 887

329 625

1 545 838

67 139

0

27 261

34 916

3 709 666

Créances douteuses

 

141 764

33 423

72 914

0

0

671

0

248 772

Dépréciations créances douteuses

 

-89 678

-18 769

-35 078

0

0

-364

0

-143 889

Opérations sur titres :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Créances sur titres à revenu fixe

125 210

0

0

0

0

0

58 676

1 079

184 965

Créances douteuses sur titres

0

1 855

0

0

0

0

 

 

1 855

Dépréciations créances douteuses sur titres

0

-1 855

0

0

0

0

 

 

-1 855

 

Ventilation des concours sains, douteux, compromis et des dépréciations a la clientèle par zones géographiques.

 

(En milliers d'euros)

France

Europe Occidentale (hors France)

Afrique du Nord et Moyen Orient

Asie et Océanie

Amérique Latine et Caraïbes

Europe Centrale et Orientale

Afrique Sub-Saharienne

Amérique du Nord

Total

Créances sur la clientèle

3 675 120

30 096

871

420

245

292

342

2 280

3 709 666

Créances douteuses sur la clientèle

246 707

2 000

7

11

2

33

0

12

248 772

Dépréciations créances douteuses sur la clientèle

-142 841

-996

-6

-9

-1

-27

0

-9

-143 889

 

Ventilation des concours sains, douteux, compromis et des dépréciations a la clientèle par secteurs d'activité.

 

(En milliers d'euros)

Agricul-ture

Industrie

Construc-tion

Commerce et artisanat

Hôtels-restau-rants

Transports

Santé et action sociale

Services collectifs, sociaux et personnels

Holdings et diversifiés

Autres catégories

Non ventilé

Total

Créances sur la clientèle

83 257

154 713

1 063 417

228 851

97 287

41 252

109 582

217 349

116 195

1 579 149

18 614

3 709 666

Créances douteuses non compromises

6 648

6 842

20 931

19 586

8 822

1 988

1 894

8 962

8 105

37 387

1 210

122 375

Créances douteuses compromises

2 628

11 567

26 238

26 868

10 053

2 366

478

11 160

4 770

29 590

679

126 397

Dépréciations créances douteuses non compromises

-2 804

-1 890

-5 127

-9 543

-2 166

-659

-806

-3 779

-5 156

-11 954

-523

-44 407

Dépréciations créances douteuses compromises

-1 753

-9 800

-16 659

-24 029

-8 196

-1 980

-375

-10 665

-3 673

-21 872

-480

-99 482

 

Détail des autres concours à la clientèle.

 

(En milliers d'euros)

2005

2004

Crédits à l'exportation

64

99

Crédits de trésorerie et de consommation

267 124

264 785

Crédits à l'équipement

1 167 580

1 094 381

Crédits à l'habitat

1 767 148

1 483 460

Autres crédits à la clientèle

27 103

26 072

    Total

3 229 019

2 868 797

 

Portefeuille titres.

 

(En milliers d'euros) 

2005

2004

Transaction

Placement

Investissement

TAP

Total

Transaction

Placement

Investissement

TAP

Total

Obligations et assimilés :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Valeurs brutes

0

38 673

148 154

 

186 827

0

42 278

126 057

 

168 335

Dépréciation

0

-1 862

0

 

-1 862

0

-5 464

0

 

-5 464

 

0

36 811

148 154

 

184 965

0

36 814

126 057

 

162 871

Actions et assimilés :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Montants bruts

0

6 966

 

0

6 966

0

7 102

 

0

7 102

Dépréciation

0

-500

 

0

-500

0

-790

 

0

-790

 

0

6 466

 

0

6 466

0

6 312

 

0

6 312

    Total

0

43 277

148 154

0

191 431

0

43 126

126 057

0

169 183

 

Obligations et autres titres à revenu fixe.

 

(En milliers d'euros) 

2005

2004

Transaction

Placement

Investissement

Total

Transaction

Placement

Investissement

Total

Valeurs brutes :

 

 

 

 

 

 

 

 

Titres cotés :

 

 

 

 

 

 

 

 

Emis par des organismes publics

0

0

0

0

0

0

0

0

Autres émetteurs

0

13 790

17 434

31 224

0

13 790

18 358

32 148

Titres non cotés :

 

 

 

 

 

 

 

 

Emis par des organismes publics

0

0

0

0

0

0

0

0

Autres émetteurs

0

22 874

129 795

152 669

0

22 874

106 000

128 874

Créances douteuses

0

1 855

0

1 855

0

5 454

0

5 454

Créances rattachées

0

154

925

1 079

0

160

1 699

1 859

    Total valeurs brutes

0

38 673

148 154

186 827

0

42 278

126 057

168 335

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dont titres subordonnés

0

36 664

0

36 664

0

36 664

0

36 664

Dépréciations :

 

 

 

 

 

 

 

 

Dépréciations sur créances douteuses

0

-1 855

0

-1 855

0

-5 454

0

-5 454

Dépréciation

0

-7

0

-7

0

-10

0

-10

    Total dépréciations

0

-1 862

0

-1 862

0

-5 464

0

-5 464

    Total net

0

36 811

148 154

184 965

0

36 814

126 057

162 871

 

Actions et autres titres à revenu variable.

 

(En milliers d'euros) 

2005

2004

Transaction

Placement

TAP

Total

Transaction

Placement

TAP

Total

Valeurs brutes :

 

 

 

 

 

 

 

 

Titres cotés :

 

 

 

 

 

 

 

 

OPCVM de capitalisation

0

0

 

0

0

0

 

0

Autres OPCVM

0

0

 

0

0

0

 

0

Autres titres

0

2 270

0

2 270

0

2 206

0

2 206

Titres non cotés :

 

 

 

 

 

 

 

 

OPCVM de capitalisation

0

3 273

 

3 273

0

3 559

 

3 559

Autres OPCVM

0

75

 

75

0

75

 

75

Autres titres

0

1 348

0

1 348

0

1 262

0

1 262

Créances rattachées

 

0

 

0

 

0

 

0

    Total valeurs brutes

0

6 966

0

6 966

0

7 102

0

7 102

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dépréciations

0

0

0

0

0

0

0

0

Sur titres cotés

 

-419

0

-419

 

-425

0

-425

Sur titres non cotés

 

-81

0

-81

 

-365

0

-365

    Total dépréciations

0

-500

0

-500

0

-790

0

-790

    Total

0

6 466

0

6 466

0

6 312

0

6 312

 

Evolution des titres d'investissement.

 

(En milliers d'euros)

2004

Achats

Cessions

Rembour-sements

Décote/surcote

Transferts

Reclassement global

Autres variations

2005

Obligations et autres titres à revenu fixe :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Valeur brute

126 057

50 000

0

-26 921

0

0

 

-982

148 154

 

Relevé des parts dans les entreprises liées, des titres de participation et des titres de l'activité de

portefeuille.

 

(En milliers d'euros)

Capitaux propres 

Résultat de l'exercice 

% capital détenu 

Valeur brute comptable

Dépréciations

Valeur nette comptable

Début d'exercice

Fin d'exercice

Début d'exercice

Dotations

Reprises

Autres origines

Fin d'exercice

Début d'exercice

Fin d'exercice

Noms et sièges :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Parts dans les entreprises liées :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

CIE européenne de Courtage, 5/7, rue du 22 novembre, 67000 Strasbourg

1 604

121

99,60

1 586

1 586

 

 

 

 

 

1 586

1 586

SPGRES, 5/7, rue du 22 novembre, 67000 Strasbourg

2 502

222

100,00

458

458

 

 

 

 

 

458

458

Gema, 5/7, rue du 22 novembre, 67000 Strasbourg

 

-63

100,00

918

 

 

 

 

 

 

918

 

Société d'investissement immobilier du Rhin, 9, avenue Konrad Adenauer, 68390 Sausheim

3 675

408

100,00

3 200

3 200

 

 

 

 

 

3 200

3 200

Société de matériel du Rhin, 2, rue du Ballon, 68200 Mulhouse

 

 

100,00

1 524

 

 

 

 

 

 

1 524

0

Société financière du Rhin, 9, avenue Konrad Adenauer, 68390 Sausheim

8 676

404

100,00

7 050

7 050

 

 

 

 

 

7 050

7 050

Divers

 

 

 

291

291

8

 

 

 

8

283

283

Sous-total parts dans les entreprises liées

 

 

 

15 027

12 585

8

 

 

 

8

15 019

12 577 

Titres de participation :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

BFBP

 

 

 

78 093

87 088

 

 

 

 

 

78 093

87 088

Groupe BP

 

 

 

7 721

11 067

248

31

 

 

279

7 473

10 788

Hors groupe BP

 

 

 

4 080

4 689

227

11

4

335

569

3 853

4 120

Sous-total participations

 

 

 

89 894

102 844

475

42

4

335

848

89 419

101 996

Total général

 

 

 

104 921

115 429

483

42

4

335

856

104 438

114 573

 

Crédit bail - évolution des immobilisations brutes.

 

Mouvements sur les opérations de crédit bail - LOA - location simple (En milliers d'euros)

Valeur brute comptable début d'exercice

Acquisitions

Transferts ITNL ou changement de catégorie

Cessions (ou MEL immobilisation en cours n - 1)

Valeur brute comptable fin d'exercice

Crédit bail

230 494

74 181

-2 595

56 506

245 574

Location avec option d'achat

2 734

1 203

0

1 030

2 907

Immobilisations temporairement non louées

1 641

 

3 105

3 542

1 204

Immobilisations en cours

138

7 020

 

6 543

615

    Total crédit bail et location avec option d'achat

235 007

82 404

510

67 621

250 300

 

 

 

 

 

 

Location simple

98 433

22 769

-510

25 314

95 378

Immobilisations en cours

0

1 390

 

0

1 390

    Total location simple

98 433

24 159

-510

25 314

96 768

    Total

333 440

106 563

0

92 935

347 068

 

Crédit bail - évolution des amortissements et dépréciations comptables.

 

Mouvements sur les opérations de crédit bail - LOA - location simple (En milliers d'euros) 

Amortissements et dépréciations début d'exercice 

Amortissements et dépréciations

Amortissements sur cessions ou dépréciations 

Amortissements et dépréciations fin d'exercice 

Dotations

Transferts ITNL ou changement de catégorie

Crédit bail

115 011

54 740

-1 152

48 810

119 789

Location avec option d'achat

1 074

606

0

526

1 154

Immobilisations temporairement non louées

1 546

661

1 478

2 810

875

Immobilisations en cours

0

0

0

0

0

Créances douteuses

4 427

920

 

757

4 590

Crédit bail et location avec option d'achat

122 058

56 927

326

52 903

126 408

Location simple

53 123

21 122

-326

23 222

50 697

Créances douteuses

379

234

 

13

600

Location simple

53 502

21 356

-326

23 235

51 297

    Total

175 560

78 283

0

76 138

177 705

 

Crédit bail - évolution des immobilisations nettes.

 

Mouvements sur les opérations de crédit bail - LOA - location simple (En milliers d'euros) 

Valeur brute comptable

Amortissements et dépréciations

Immobilisations nettes

Début d'exercice

Fin d'exercice

Début d'exercice

Fin d'exercice

31 décembre 2004

31 décembre 2005

Crédit bail

230 494

245 574

115 010

119 789

115 484

125 785

Location avec option d'achat

2 734

2 907

1 074

1 154

1 660

1 753

Immobilisations temporairement non louées

1 641

1 204

1 546

875

95

329

Immobilisations en cours

138

615

0

0

138

615

Créances douteuses

5 538

5 435

4 427

4 590

1 111

845

Crédit bail et location avec option d'achat

240 545

255 735

122 057

126 408

118 488

129 327

Location simple

98 433

95 378

53 123

50 697

45 310

44 681

Immobilisations en cours

0

1 390

0

0

0

1 390

Créances douteuses

461

727

379

600

82

127

Location simple

98 894

97 495

53 502

51 297

45 392

46 198

    Total

339 439

353 230

175 559

177 705

163 880

175 525

 

Crédit bail - mouvements sur les créances douteuses.

 

Mouvements sur les créances douteuses (En milliers d'euros) 

Clients douteux

Dépréciations

Début d'exercice

Fin d'exercice

Début d'exercice

Dotations

Reprises

Fin d'exercice

Crédit bail et LOA

5 538

5 436

4 428

920

757

4 591

Dépréciations sur loyers impayés échus

 

 

238

66

93

211

Dépréciations sur indemnités de résiliation

 

 

4 190

854

664

4 380

Location simple

461

727

379

234

13

600

Dépréciations sur loyers impayés échus

 

 

30

5

4

31

Dépréciations sur indemnités de résiliation

 

 

349

229

9

569

    Total

5 999

6 163

4 807

1 154

770

5 191

 

Immobilisations corporelles et incorporelles.

 

(En milliers d'euros) 

2005

2004

Valeurs brutes

Amortisse-ments

Dépréciations

Valeurs nettes

Valeurs brutes

Amortisse-ments

Dépréciations

Valeurs nettes

Immobilisations d'exploitation :

 

 

 

 

 

 

 

 

Immobilisations incorporelles

1 918

-1 546

0

372

1 549

-807

0

742

Immobilisations corporelles

65 378

-28 323

0

37 055

57 077

-33 370

0

23 707

    Total

67 296

-29 869

0

37 427

58 626

-34 177

0

24 449

Immobilisations hors exploitation

1 142

-491

0

651

2 075

-419

0

1 656

    Total

68 438

-30 360

0

38 078

60 701

-34 596

0

26 105

 

Evolution des immobilisations d'exploitation et hors exploitation.

 

(En milliers d'euros)

2004

Augmentations

Diminutions

Autres

2005

Valeurs brutes :

 

 

 

 

 

Immobilisations incorporelles d'exploitation :

 

 

 

 

 

Droits au bail et fonds commerciaux

385

0

0

0

385

Logiciels

1 164

123

0

246

1 533

Autres

0

0

0

0

0

 

1 549

123

0

246

1 918

Immobilisations corporelles d'exploitation :

 

 

 

 

 

Terrains

1 389

78

-579

0

888

Constructions

14 574

4 977

-6 618

29 935

42 868

Parts de SCI

4 725

0

-186

221

4 760

Autres

36 390

1 850

-305

-21 073

16 862

 

57 078

6 905

-7 688

9 083

65 378

Immobilisations hors exploitation

2 075

0

-1 051

118

1 142

Amortissements et dépréciations :

 

 

 

 

 

Immobilisations incorporelles d'exploitation :

 

 

 

 

 

Droits au bail et fonds commerciaux

-85

-38

0

-121

-244

Logiciels

-722

-138

0

-442

-1 302

Autres

0

0

0

0

0

 

-807

-176

0

-563

-1 546

Immobilisations corporelles d'exploitation :

 

 

 

 

 

Terrains

0

0

0

0

0

Constructions

-27 112

-2 490

5 257

6 152

-18 193

Autres

-6 258

-2 174

370

-2 068

-10 130

 

-33 370

-4 664

5 627

4 084

-28 323

Immobilisations hors exploitation

-419

-130

275

-217

-491

 

Immobilisations corporelles d'exploitation - ventilation des constructions.

 

(En milliers d'euros) 

2005

2004

Valeurs brutes

Amortissements et dépréciations

Valeurs nettes

Valeurs brutes

Amortissements et dépréciations

Valeurs nettes

Constructions :

 

 

 

 

 

 

Façades non destructibles

324

0

324

325

-176

149

Façades/couverture/étanchéité

3 108

-1 689

1 419

3 607

-2 245

1 362

Fondations/ossatures

9 620

-3 018

6 602

10 642

-4 487

6 155

Ravalement

0

0

0

0

0

0

Equipements techniques

15 594

-5 351

10 243

13 289

-5 977

7 312

Aménagements intérieurs

14 222

-8 135

6 087

14 294

-8 296

5 998

    Total des constructions

42 868

-18 193

24 675

42 157

-21 181

20 976

 

Couverture des encours douteux.

 

(En milliers d'euros) 

2005

2004

Valeurs brutes

Dépréciations

Valeurs nettes

Taux de couverture (%)

Valeurs brutes

Dépréciations

Valeurs nettes

Taux de couverture (%)

Opérations interbancaires

0

0

0

 

0

0

0

 

Opérations avec la clientèle

248 772

-143 889

104 883

57,84%

255 665

-150 059

105 606

58,69%

Douteux

122 374

-44 407

77 967

36,28%

112 155

-37 295

74 860

33,25%

Douteux compromis

126 398

-99 482

26 916

78,70%

143 510

-112 764

30 746

78,57%

Portefeuille titres et débiteurs divers

1 855

-1 855

0

100,00%

5 454

-5 454

0

100,00%

Douteux

0

0

0

 

3 599

-3 599

0

100,00%

Douteux compromis

1 855

-1 855

0

100,0%

1 855

-1 855

0

100,00%

    Total des encours douteux

250 627

-145 744

104 883

58,15%

261 119

-155 513

105 606

59,56%

Douteux

122 374

-44 407

77 967

36,29%

115 754

-40 894

74 860

35,33%

Douteux compromis

128 253

-101 337

26 916

78,71%

145 365

-114 619

30 746

78,85%

 

Ventilation par durée restant à courir.

 

(En milliers d'euros)

< 3 mois

3 mois <D< 1 an

1 an <D< 5 ans

> 5 ans

Non ventilés

Total à terme

Passif :

 

 

 

 

 

 

Dettes sur établissements de crédit

190 159

409 446

294 212

264 141

6 940

1 164 898

Dettes sur la clientèle

2 249 534

161 299

398 110

180 987

56 349

3 046 279

Dettes représentées par un titre

127 415

30 664

68 666

7 050

1 037

234 832

    Total

2 567 108

601 409

3 168 517

452 178

64 326

4 446 009

 

Détail des ressources interbancaires.

 

(En milliers d'euros) 

2005

2004

A vue

A terme

Total

A vue

A terme

Total

Comptes ordinaires créditeurs

15 730

 

15 730

9 537

 

9 537

Comptes et emprunts

0

1 119 391

1 119 391

0

760 547

760 547

Valeurs données en pension livrée

0

9 777

9 777

0

9 726

9 726

Autres sommes dues

13 060

0

13 060

4 639

0

4 639

Dettes rattachées

4 972

1 968

6 940

2 969

1 836

4 805

    Total

33 762

1 131 136

1 164 898

17 145

772 109

789 254

 

Opérations avec la clientèle – passif.

 

(En milliers d'euros)

2005

2004

Comptes et emprunts

2 978 240

2 891 703

A vue

1 811 644

1 755 962

A terme

1 166 596

1 135 741

Dépôts de garantie

5 922

7 040

Autres sommes dues

5 768

8 222

Dettes rattachées

56 349

58 114

    Total

3 046 279

2 965 079

 

Détail des comptes de la clientèle – passif.

 

(En milliers d'euros) 

2005

2004

A vue

A terme

Total

A vue

A terme

Total

Comptes d'épargne à régime spécial

822 473

830 556

1 653 029

804 423

846 716

1 651 139

Comptes et emprunts

989 171

336 040

1 325 211

951 539

289 025

1 240 564

Emprunts auprès de la clientèle financière

0

0

0

0

0

0

Valeurs données en pension livrée

0

0

0

0

0

0

    Total

1 811 644

1 166 596

2 978 240

1 755 962

1 135 741

2 891 703

 

Dettes représentées par un titre.

 

(En milliers d'euros)

2005

2004

Bons de caisse et bons d'épargne

1 427

2 638

Titres du marché interbancaire

0

0

Titres de créances négociables

232 368

380 190

Dont :

 

 

Souscrits par des établissements de crédit

108 999

106 433

Souscrits par la clientèle financière

7 622

47 622

Souscrits par la clientèle

115 747

226 135

Obligations émises

0

0

Autres dettes représentées par un titre

0

0

Dettes rattachées

1 037

1 684

    Total

234 832

384 512

 

Synthèse des dépréciations et provisions.

 

(En milliers d'euros)

2004

Augmentations

Diminutions

Autres

2005

Dépréciations déduites de l'actif :

 

 

 

 

 

Dépréciations pour créances douteuses

160 319

55 728

-71 983

6 871

150 935

Dépréciations pour risques de marché

1 636

120

-552

338

1 542

    Total des dépréciations

161 955

55 848

-72 535

7 209

152 477

Provisions de passif :

 

 

 

 

 

Provisions pour risques de contrepartie

7 266

1 524

-1 904

55

6 941

Provisions pour risques de dépréciation

907

0

-907

0

0

Provisions pour charges d'exploitation

12 956

1 455

-1 975

1 826

14 262

Provisions pour engagements sociaux

13 689

2 547

-2 154

27 406

41 488

Provisions exceptionnelles

3 030

63

0

0

3 093

    Total des provisions de passif

37 848

5 589

-6 940

29 287

65 784

    Total des dépréciations et provisions

 

61 437

-79 475

 

 

    Effet résultat

 

-18 038

 

 

 

Provisions de passif.

 

(En milliers d'euros)

2004

Augmentations

Diminutions

Autres

2005

Provisions pour risques de contrepartie :

 

 

 

 

 

Provisions sur engagements hors bilan

4 320

717

-1 259

56

3 834

Provisions pour risques pays

0

0

0

0

0

Provisions sectorielles

0

0

0

0

0

Provisions pour litiges clientèle

2 944

807

-645

0

3 106

Autres provisions clientèle

2

0

0

-1

1

 

7 266

1 524

-1 904

55

6 941

Provisions pour risques de dépréciation :

 

 

 

 

 

Promotion immobilière

0

0

0

0

0

Autres actifs

907

0

-907

0

0

 

907

0

-907

0

0

Provisions pour charges futures d'exploitation :

 

 

 

 

 

Provisions pour impôts et taxes

10 324

837

-1 564

1 826

11 423

Autres provisions d'exploitation

2 632

618

-411

0

2 839

 

12 956

1 455

-1 975

1 826

14 262

Provisions pour engagements sociaux :

 

 

 

 

 

CAR

7 929

106

0

19 012

27 047

Indemnités de fin de carrière

500

656

0

6 864

8 020

Médailles du travail

3 064

1 785

-1 503

1 503

4 849

FCR

1 537

0

-141

0

1 396

Mutuelles

0

0

0

0

0

Autres

659

0

-510

27

176

 

13 689

2 547

-2 154

27 406

41 488

Provisions exceptionnelles :

 

 

 

 

 

Provisions pour restructurations informatiques

0

0

0

0

0

Provisions pour restructurations exceptionnelles

0

0

0

0

0

Autres provisions exceptionnelles

3 030

63

0

0

3 093

 

3 030

63

0

0

3 093

    Total

37 848

5 589

-6 940

29 287

65 784

 

Capitaux propres sociaux.

 

(En milliers d'euros)

Capital

Primes de fusion

Provision réglementée

Ecart de réévaluation

Réserves et affectation du résultat

Capitaux propres hors FRBG

FRBG

Capitaux propres

Capitaux propres au 31 décembre 2003 avant affectation

159 671

62 119

421

 

91 005

313 216

48 662

361 878

Résultat au 31 décembre 2003

 

 

 

 

18 235

18 235

 

18 235

Distribution

 

 

 

 

-4 597

-4 597

 

-4 597

    Capitaux propres au 31 décembre 2003 après affectation

159 671

62 119

421

0

104 643

326 854

48 662

375 516

Augmentation de capital

-6 262

 

 

 

 

-6 262

 

-6 262

Ecart de conversion

 

 

 

 

 

 

 

0

Changements de méthode

 

 

 

 

 

 

 

0

Dotation nette aux provisions réglementées

 

 

-417

 

 

-417

 

-417

Dotation nette au FRBG

 

 

 

 

 

 

2 056

2 056

Autres variations

 

 

 

 

 

 

 

0

    Capitaux propres au 31 décembre 2004 avant affectation

153 409

62 119

4

 

104 643

320 175

50 718

370 893

Résultat au 31 décembre 2004

 

 

 

 

18 503

18 503

 

18 503

Distribution

 

 

 

 

-5 090

-5 090

 

-5 090

    Capitaux propres au 31 décembre 2004 après affectation

153 409

62 119

4

0

118 056

333 588

50 718

384 306

Augmentation de capital

-2 516

 

 

 

 

-2 516

 

-2 516

Ecart de conversion

 

 

 

 

 

 

 

0

Changements de méthode

 

 

 

 

-40 617

-40 617

 

-40 617

Dotation nette aux provisions réglementées

 

 

138

 

 

138

 

138

Dotation nette au FRBG

 

 

 

 

 

 

-8 776

-8 776

Autres variations

 

 

 

 

-226

-226

 

-226

    Capitaux propres au 31 décembre 2005 avant affectation

150 893

62 119

142

 

77 213

290 367

41 942

332 309

Résultat au 31 décembre 2005

 

 

 

 

40 063

40 063

 

40 063

Distribution

 

 

 

 

-4 885

-4 885

 

-4 885

Capitaux propres au 31 décembre 2005 après affectation

150 893

62 119

142

0

112 391

325 545

41 942

367 487

 

Affectation du résultat.

 

(En milliers d'euros)

2005

2004

Détermination du résultat à répartir :

 

 

Bénéfice de l'exercice

40 063

18 504

Report à nouveau antérieur (*)

-29 019

1 135

    Résultat à répartir

11 044

19 639

Affectation du résultat bénéficiaire :

 

 

Réserve légale

2 004

926

Autres réserves

4 008

2 023

Intérêts aux parts sociales

4 885

5 091

Report à nouveau bénéficiaire

146

11 599

    Résultat affecté

11 044

19 639

(*) Après comptabilisation changements de méthode courant 2005.

 

Hors bilan publiable

Engagements de financement.

 

(En milliers d'euros)

2005

2004

Engagements de financement donnés :

 

 

Aux établissements de crédit

2 539

1 672

A la clientèle

466 317

337 291

Ouverture de crédits documentaires

6 264

3 788

Autres ouvertures de crédits confirmés

460 053

333 461

Autres engagements

0

42

    Total des engagements de financement donnés

468 856

338 963

Engagements de financement reçus :

 

 

D'établissements de crédit

4 049

4 024

De la clientèle

0

0

    Total des engagements de financement reçus

4 049

4 024

 

Engagements de garantie.

 

(En milliers d'euros)

2005

2004

Engagements de garantie donnés :

 

 

D'ordre d'établissements de crédit

1 215

797

Confirmation d'ouverture de crédits documentaires

1 215

797

Autres garanties

0

0

D'ordre de la clientèle

231 696

206 710

Cautions immobilières

22 545

6 333

Cautions administratives et fiscales

36 735

28 775

Autres cautions et avals donnés

118 921

134 848

Autres garanties données

53 495

36 754

    Total des engagements de garantie donnés

232 911

207 507

Engagements de garantie reçus d'établissements de crédit

362 341

315 925

 

Opérations sur instruments financiers à terme.

 

Notionnel et juste valeur

(En milliers d'euros) 

2005

2004

Couverture

Autres opérations

Total

Juste valeur

Couverture

Autres opérations

Total

Juste valeur

Opérations fermes :

 

 

 

 

 

 

 

 

Opérations sur marchés organisés

0

0

0

0

0

0

0

0

Opérations de gré à gré :

 

 

 

 

 

 

 

 

Accords de taux futurs

0

0

0

0

0

0

0

0

Swaps de taux

535 631

0

535 631

6 519

520 219

10 000

530 219

18 973

Autres contrats à terme

0

0

0

0

0

0

0

0

 

535 631

0

535 631

6 519

520 219

10 000

530 219

18 973

Contrats de change à terme :

 

 

 

 

 

 

 

 

Swaps cambistes

0

0

0

0

0

0

0

0

Swaps financiers

0

0

0

0

0

0

0

0

Autres contrats de change :

 

 

 

 

 

 

 

 

A recevoir

36 513

0

36 513

-610

58 571

0

58 571

3 405

A livrer

22 652

0

22 652

308

35 065

0

35 065

-344

 

59 165

0

59 165

-302

93 636

0

93 636

3 061

Total opérations fermes

594 796

0

594 796

6 217

613 855

10 000

623 855

22 034

Opérations conditionnelles :

 

 

 

 

 

 

 

 

Opérations sur marchés organisés

0

0

0

0

0

0

0

0

Opérations de gré à gré :

 

 

 

 

 

 

 

 

Options de taux :

 

 

 

 

 

 

 

 

Achetées

63 738

0

63 738

92

94 559

0

94 559

58

Vendues

43 555

0

43 555

-45

68 363

113

68 476

-135

Options de change :

 

 

 

 

 

 

 

 

Achetées

170

0

170

4

2 423

0

2 423

24

Vendues

170

0

170

4

2 423

0

2 423

24

 

107 633

0

107 633

55

167 768

113

167 881

-29

Total opérations conditionnelles

107 633

0

107 633

55

167 768

113

167 881

-29

Total instruments financiers et change à terme

702 429

0

702 429

6 272

781 623

10 113

791 736

22 005

 

Classification par portefeuille.

 

(En milliers d'euros) 

2005

2004

Micro couverture

Macro couverture

Position ouverte isolée

Trading

Total

Micro couverture

Macro couverture

Position ouverte isolée

Trading

Total

Opérations fermes :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Accords de taux futurs

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

Swaps de taux

297 041

238 590

0

0

535 631

231 889

288 330

10 000

0

530 219

Swaps de taux et de devises

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

Autres contrats à terme

0

0

0

 

0

0

0

0

 

0

 

297 041

238 590

0

0

535 631

231 889

288 330

10 000

0

530 219

Opérations conditionnelles :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Options de taux achetées

21 612

42 126

0

0

63 738

36 580

57 979

0

0

94 559

Options de taux vendues

10 262

33 293

0

0

43 555

6 255

62 108

113

0

68 476

 

31 874

75 419

0

0

107 293

42 835

120 087

113

0

163 035

Total

328 915

314 009

0

0

642 924

274 724

408 417

10 113

0

693 254

 

Montants notionnels par durée résiduelle des contrats sur produits dérivés.

 

(En milliers d'euros)

Un an et moins

Plus d'un an à cinq ans inclus

Plus de cinq ans

Opérations sur les marchés organisés et assimilés :

 

 

 

Opérations de gré à gré :

 

 

 

Contrats sur taux

67 895

441 141

133 887

Contrats de change

 

 

 

Contrats sur actions

 

 

 

 

Selon les critères de ventilation indiqués dans l'avis 98-05 du CNC.

 

Compte de résultat publiable.

Intérêts et assimilés.

 

(En milliers d'euros) 

2005

2004

Charges

Produits

Net

Charges

Produits

Net

Opérations avec les établissements de crédit

-24 093

9 215

-14 878

-19 955

9 199

-10 756

Opérations avec la clientèle

-61 797

171 639

109 842

-61 294

168 758

107 464

Opérations sur obligations et autres titres à revenu fixe

-9 860

5 994

-3 866

-11 271

5 907

-5 364

Opérations de macro-couverture

-14 655

20 829

6 174

-17 558

23 259

5 701

    Total

-110 405

207 677

97 272

-110 078

207 123

97 045

 

Produits et charges sur opérations de crédit bail et de location simple.

 

(En milliers d'euros) 

2005

2004

Charges

Produits

Net

Charges

Produits

Net

Opérations de crédit-bail et location financière :

 

 

 

 

 

 

Loyers

 

60 058

60 058

 

56 486

56 486

Résultats de cession

-3 406

3 035

-371

-3 626

1 574

-2 052

Dépréciation d'actifs

-9

396

387

-1 492

1 075

-417

Amortissements

-55 752

 

-55 752

-45 646

 

-45 646

Autres produits et charges

-213

1 059

846

-46

1 003

957

 

-59 380

64 548

5 168

-50 810

60 138

9 328

Opérations de location simple :

 

 

 

 

 

 

Loyers

 

21 567

21 567

 

23 004

23 004

Résultats de cession

-864

2 810

1 946

-889

2 394

1 505

Dépréciation d'actifs

0

34

23 513

0

0

0

Amortissements

-21 122

 

-21 122

-20 455

 

-20 455

Autres produits et charges

0

116

116

0

122

122

 

-21 986

24 527

2 541

-21 344

25 520

4 176

    Total

-81 366

89 075

7 709

-72 154

85 658

13 504

 

Commissions.

 

(En milliers d'euros) 

2005

2004

Charges

Produits

Net

Charges

Produits

Net

Opérations de trésorerie et interbancaires

-89

352

263

-104

341

237

Opérations sur moyens de paiement

-13 619

21 928

8 309

-17 055

21 759

4 704

Opérations avec la clientèle

0

48 144

48 144

397

49 020

49 417

Opérations sur titres

0

5 381

5 381

0

4 287

4 287

Opérations de change

0

226

226

-2

341

339

Engagements hors-bilan

-94

1 209

1 115

-91

914

823

Prestations de services financiers

-552

4 238

3 686

-448

3 801

3 353

    Total

-14 354

81 478

67 124

-17 303

80 463

63 160

 

Charges générales d'exploitation.

 

(En milliers d'euros)

2005

2004

Frais de personnel :

 

 

Salaires et traitements

-46 037

-49 778

Charges de retraite et assimilées

-6 468

-8 017

Autres charges sociales

-16 181

-16 785

Intéressement des salariés

-4 572

-4 305

Participation des salariés

-1 236

-276

Impôts et taxes liés aux rémunérations

-6 043

-5 230

    Total « Frais de personnel »

-80 537

-84 391

Autres charges d'exploitation :

 

 

Impôts et taxes

-3 264

-3 288

Autres charges générales d'exploitation

-47 209

-50 020

    Total « Autres charges d'exploitation »

-50 473

-53 308

    Total

-131 010

-137 699

 

Coût du risque.

 

(En milliers d'euros) 

2005

2004

Dotations

Reprises nettes sur déprécia-tions

Pertes couvertes

Récupérations sur créances amorties

Net

Dotations

Reprises nettes sur déprécia-tions

Pertes non couvertes

Récupérations – sur créances amorties

Net

Dépréciations affectées :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Encours interbancaires

0

0

0

50

50

0

43

-407

8

-356

Encours sur la clientèle

-53 568

42 661

-626

595

-10 938

-47 044

38 908

-906

625

-8 417

Titres et débiteurs divers

0

637

0

0

637

-3 599

0

-58

0

-3 657

 

-53 568

43 298

-626

645

-10 251

-50 643

38 951

-1 371

633

-12 430

Provisions :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Engagements hors-bilan

-717

1 259

 

 

542

-2 620

4 524

 

 

1 904

Provisions générales

-805

645

 

 

-160

-1 318

3 871

 

 

2 553

Provisions risques pays

0

0

 

 

0

0

0

 

 

0

 

-1 522

1 904

 

 

382

-3 938

8 395

 

 

4 457

Total coût du risque

-55 090

45 202

-626

645

-9 869

-54 581

47 346

-1 371

633

-7 973

Dont :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Reprises sur dépréciations devenues sans objet

 

45 202

 

 

 

 

47 346

 

 

 

Reprises sur dépréciations utilisées

 

14 431

 

 

 

 

10 752

 

 

 

Total reprises

 

59 633

 

 

 

 

58 098

 

 

 

Pertes couvertes par des dépréciations

 

-14 431

 

 

 

 

-10 752

 

 

 

Reprises nettes

 

45 202

 

 

 

 

47 346

 

 

 

 

Résultat exceptionnel.

 

(En milliers d'euros)

2005

2004

Charges exceptionnelles :

 

 

Charges de fusion

-179

-3 251

Charges de migration

-43

-2 670

Charges exceptionnelles suite changement de méthode

 

-1 017

Autres pertes exceptionnelles

-118

-14

Produits exceptionnels :

 

 

Intérêts moratoires et reprises de provision sur contentieux fiscal

 

2 445

Autres profits exceptionnels

 

3

    Total

-340

-4 504

 

Résultat au cours des cinq derniers exercices.

 

(En milliers d'euros)

2001

2002

2003

2004

2005 (*)

Capital en fin d'exercice :

 

 

 

 

 

Capital social

74 090

82 826

159 672

153 409

150 893

Nombre de parts sociales émises

4 858 332

5 431 208

10 644 769

10 227 243

10 059 544

Opérations et résultats de l'exercice :

 

 

 

 

 

Produit net bancaire

105 144

108 983

184 007

182 288

184 110

Résultats avant impôts, participation des salariés et dotations aux amortissements, dépréciations et provisions

39 622

17 197

33 619

29 487

33 738

Impôts sur les bénéfices

6 513

4 445

5 009

8 723

13 906

Participation des salariés due au titre de l'exercice

600

154

0

276

1 236

Résultats après impôts, participation des salariés et dotations aux amortissements, dépréciations et provisions

12 722

13 364

18 235

18 504

40 063

Résultat porté aux réserves

9 984

10 243

13 218

2 949

6 012

Report à nouveau

400

378

1 135

11 599

146

Répartition aux sociétaires

2 878

3 143

4 598

5 091

4 885

Résultat par part sociale (en euros) :

 

 

 

 

 

Résultats après impôts, participation des salariés mais avant dotations aux amortissements, dépréciations et provisions

6,69

2,32

2,69

2,00

1,85

Résultats après impôts, participation des salariés et dotations aux amortissements, dépréciations et provisions

2,62

2,46

1,71

1,81

3,98

Intérêts versés à chaque part sociale

0,59

0,58

0,49

0,50

0,49

Personnel :

 

 

 

 

 

Effectif moyen des salariés employés pendant l'exercice

790

826

1 391

1 430

1 342

Montant de la masse salariale de l'exercice

24 382

26 366

45 998

49 084

46 094

Montant des sommes versées au titre des avantages sociaux

11 370

12 165

21 100

22 767

22 256

(*) L'exercice 2005 est impacté par les changements de méthode. Il conviendra de se reporter au § 1 de la note 2 « Principes comptables et méthodes d'évaluation » de l'annexe aux comptes sociaux.

 

IV. — Rapport général des commissaires aux comptes sur les comptes annuels.

 

Mesdames, Messieurs,

En exécution de la mission qui nous a été confiée par votre assemblée générale, nous vous présentons notre rapport relatif à l'exercice clos le 31 décembre 2005, sur :

— le contrôle des comptes annuels de la société Banque populaire d’Alsace, tels qu'ils sont joints au présent rapport ;

— la justification de nos appréciations ;

— les vérifications spécifiques et les informations prévues par la loi.

Les comptes annuels ont été arrêtés par le conseil d’administration. Il nous appartient, sur la base de notre audit, d'exprimer une opinion sur ces comptes.

 

1. Opinion sur les comptes annuels. — Nous avons effectué notre audit selon les normes professionnelles applicables en France ; ces normes requièrent la mise en oeuvre de diligences permettant d'obtenir l'assurance raisonnable que les comptes annuels ne comportent pas d'anomalies significatives. Un audit consiste à examiner, par sondages, les éléments probants justifiant les données contenues dans ces comptes. Il consiste également à apprécier les principes comptables suivis et les estimations significatives retenues pour l'arrêté des comptes et à apprécier leur présentation d'ensemble. Nous estimons que nos contrôles fournissent une base raisonnable à l'opinion exprimée ci-après.

Nous certifions que les comptes annuels sont, au regard des règles et principes comptables français, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du résultat des opérations de l'exercice écoulé ainsi que de la situation financière et du patrimoine de la société à la fin de cet exercice.

Sans remettre en cause l’opinion exprimée ci-dessus, nous attirons votre attention sur la note 2.1 de l’annexe qui expose les conditions de mise en oeuvre, à compter du 1er janvier 2005, des changements de méthodes comptables relatifs à l’application :

— du règlement CRC n°2002-03 relatif au traitement comptable du risque de crédit et prescrivant de constituer les provisions couvrant les pertes attendues sur les encours douteux et douteux compromis sur la base de valeurs de recouvrement actualisées ;

— du règlement CRC n°2002-10 relatif à l’amortissement et à la dépréciation des actifs ;

— du règlement CRC n°2004-06 relatif à la définition, la comptabilisation et l’évaluation des actifs ;

— de la recommandation n°2003-R-01 du Conseil national de la comptabilité, relative à l'identification, l'évaluation et la comptabilisation des engagements de retraite et avantages similaires ;

— des normes définies par le groupe, relatives au traitement comptable des commissions perçues sur les cotisations cartes bancaires ainsi que les modalités de constatation des produits concernant les commissions d’assurance emprunteur.

 

2. Justification des appréciations. — En application des dispositions de l'article L. 823-9 du Code de commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à votre connaissance les éléments suivants :

— Changements comptables : Dans le cadre de notre appréciation des règles et principes comptables suivis par votre banque, nous avons vérifié le caractère approprié des méthodes comptables visées ci-dessus et des informations fournies dans les notes annexes aux états financiers et nous sommes assurés de leur correcte application.

— Estimations comptables : Votre banque constitue des provisions pour couvrir les risques de crédit inhérents à ses activités (note 3.1 de l’annexe). Dans le cadre de notre appréciation des estimations significatives retenues pour l’arrêté des comptes, nous avons examiné le dispositif de contrôle relatif au suivi des risques de crédit, à l’appréciation des risques de non-recouvrement et à leur couverture par des provisions spécifiques à l’actif du bilan et des provisions de passif destinées à couvrir des risques clientèle non affectés.

Les titres de participation et autres titres détenus à long terme sont évalués à leur valeur d’utilité en retenant une approche multicritère comme indiqué dans la note 3.2. de l’annexe. Dans le cadre de notre appréciation de ces estimations, nous avons examiné les éléments ayant conduit à la détermination des valeurs d’utilité pour les principales lignes du portefeuille.

Les appréciations ainsi portées s’inscrivent dans le cadre de notre démarche d’audit des comptes annuels, pris dans leur ensemble, et ont donc contribué à la formation de notre opinion exprimée dans la première partie de ce rapport.

 

3. Vérifications et informations spécifiques. — Nous avons également procédé, conformément aux normes professionnelles applicables en France, aux vérifications spécifiques prévues par la loi.

Nous n'avons pas d'observation à formuler sur la sincérité et la concordance avec les comptes annuels des informations données dans le rapport de gestion du conseil d’administration et dans les documents adressés aux actionnaires sur la situation financière et les comptes annuels.

 

Fait à Strasbourg et Mulhouse, le 23 mars 2006.

 

Les commissaires aux comptes :

 

Jean-Marc Krieger :

Einhorn-Mazars et Guérard :

Christian Einhorn ;

Anne Veauté.

 

V. — Rapport spécial des commissaires aux comptes sur les conventions réglementées.

 

Mesdames, Messieurs,

En notre qualité de commissaires aux comptes de votre société, nous vous présentons notre rapport sur les conventions réglementées dont nous avons été avisés.

Il ne nous appartient pas de rechercher l'existence de conventions mais de vous communiquer, sur la base des informations qui nous ont été données, les caractéristiques et les modalités essentielles de celles dont nous avons été avisés, sans avoir à nous prononcer sur leur utilité et leur bien-fondé. Il vous appartient, selon les termes de l'article 92 du décret du 23 mars 1967, d'apprécier l'intérêt qui s'attachait à la conclusion de ces conventions en vue de leur approbation.

Nous avons effectué nos travaux selon les normes professionnelles applicables en France ; ces normes requièrent la mise en oeuvre de diligences destinées à vérifier la concordance des informations qui nous ont été données avec les documents de base dont elles sont issues.

Conventions autorisées au cours de l’exercice : Nous vous informons qu'il ne nous a été donné avis d'aucune convention visée à l'article L.225-38 du Code de commerce.

Conventions approuvées au cours d’exercices antérieurs dont l’exécution s’est poursuivie durant l’exercice : Par ailleurs, en application du décret du 23 mars 1967, nous avons été informés que l'exécution des conventions suivantes, approuvées au cours d'exercices antérieurs, s'est poursuivie au cours du dernier exercice.

Renonciation aux intérêts des découverts et prêts aux filiales : Votre conseil d'administration du 6 décembre 2000, a décidé de ne pas rémunérer les avances faites par la banque à ses filiales et sous-filiales.

Au titre de l'exercice 2005, le montant global des agios calculés mais non réclamés représente 984 731,69 € et concerne les sociétés suivantes :

 

Société

Montant (€)

Gema SARL

125 196,2

Immobilière Concorde SARL

3 168,94

SCI Bourse

46 959,45

SCI Central Concorde

14 373,31

SCI Haguenau

3 408,4

SCI Halles Concorde

1 066,87

SCI Kable

23 498,68

SCI Kleber

15 509,62

SCI Palestre

467 703,86

SCI Quai du Fossé

85 657,11

SCI République

7 345,15

SCI Restopal

123,72

SCI Rhapsodie

160 375,08

SCI Sarre Union

1 801,51

SCI Saverne

5 053,34

SCI Schiltigheim

753,81

SCI Sébastopol

5 934

SCI Selestat

3 486,58

SCI Souffelweyersheim

7 019,28

SCI Vieux Marché aux Vins

993,46

SCI Ville

2 274,32

SII Rhin SARL

2 801,17

SPGRES SARL

227,83

    Total

984 731,69

 

Contrat de location entre la SCI Palestre et la Banque populaire d'Alsace : Le contrat de location du 28 septembre 2001, portant sur le site sis 9, avenue Konrad Adenauer à Sausheim se poursuit.

Le montant du loyer mensuel hors taxe est de 77 042 € hors taxes.

Au cours de l'exercice 2005, votre banque a versé au titre du loyer, la somme de 924 504 € hors taxes.

 

Fait à Mulhouse et Strasbourg, le 23 mars 2006.

 

Les commissaires aux comptes :

 

Jean-Marc Krieger :

Einhorn-Mazars & Guérard :

Christian Einhorn ;

Anne Veaute.

 

VI. — Rapport des commissaires aux comptes sur le rapport du président du conseil d’administration de la Banque populaire d’Alsace, pour ce qui concerne les procédures de contrôle interne relatives à l’élaboration et au traitement de l’information comptable et financière.

 

Mesdames, Messieurs,

En notre qualité de commissaires aux comptes de la Banque populaire d’Alsace et faisant suite à la demande qui nous a été faite, nous vous présentons notre rapport sur le rapport établi par le président de votre société conformément aux dispositions de l’article L. 225-37 du Code de commerce au titre de l’exercice clos le 31 décembre 2005.

Il appartient au président de rendre compte, dans son rapport, notamment des conditions de préparation et d’organisation des travaux du conseil d’administration et des procédures de contrôle interne mises en place au sein de la société.

Il nous appartient de vous communiquer, les observations qu’appellent de notre part les informations données dans le rapport du président, concernant les procédures de contrôle interne relatives à l’élaboration et au traitement de l’information comptable et financière.

Nous avons effectué nos travaux selon la doctrine professionnelle applicable en France. Celle-ci requiert la mise en oeuvre de diligences destinées à apprécier la sincérité des informations données dans le rapport du président concernant les procédures de contrôle interne relatives à l’élaboration et au traitement de l’information comptable et financière. Ces diligences consistent notamment à :

— prendre connaissance des objectifs et de l’organisation générale du contrôle interne, ainsi que des procédures de contrôle interne relatives à l’élaboration et au traitement de l’information comptable et financière, présentés dans le rapport du président ;

— prendre connaissance des travaux sous-tendant les informations ainsi données dans le rapport.

Sur la base de ces travaux, nous n’avons pas d’observation à formuler sur les informations données concernant les procédures de contrôle interne de la société relatives à l’élaboration et au traitement de l’information comptable et financière, contenues dans le rapport du président du conseil d’administration, établi en application des dispositions du dernier alinéa de l’article L. 225-37 du Code de commerce.

 

Fait à Strasbourg et Mulhouse, le 23 mars 2006.

 

Les commissaires aux comptes :

 

Jean-Marc Krieger :

Einhorn-Mazars & Guérard :

Christian Einhorn ;

Anne Veaute.

 

 

 

0609595

17/05/2006 : Publications périodiques (74C)

Société : Banque populaire d'Alsace
Catégorie 2 : Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles) (74C_N2)
Numéro d'affaire : 6655
Texte de l'annonce :

0606655

17 mai 2006BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRES Bulletin n°59


Publications périodiques
____________________

Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles)
____________________



 

BANQUE POPULAIRE D'ALSACE  

Société anonyme coopérative de banque populaire régie par les articles 512-2 et suivants du Code monétaire et financier et l'ensemble des textes relatifs aux banques populaires et aux établissements de crédit.

Siège social: Immeuble Le Concorde, 4, quai Kléber, BP 10401, B.P. 401 R/1, 67000 Strasbourg.

775 641 657 R.C.S. Strasbourg. 

Situation au 31 mars 2006

(En milliers d'euros.) 

Actif

Montant

Caisse, banques centrales, CCP

86 520

Effets publics et valeurs assimilées

6 103

Créances sur les établissements de crédit

440 418

Opérations avec la clientèle

3 941 051

Obligations et autres titres à revenu fixe

185 248

Actions et autres titres à revenu variable

6 071

Participations et autres titres détenus à long terme

102 004

Parts dans les entreprises liées

12 577

Crédit-bail et location avec option d'achat

129 679

Location simple

47 612

Immobilisations incorporelles

298

Immobilisations corporelles

35 519

Autres actifs

26 462

Comptes de régularisation

77 426

  Total actif

5 096 988

 

Passif

Montant

Banques centrales, CCP

8

Dettes envers les établissements de crédit

1 257 260

Opérations avec la clientèle

2 961 375

Dettes représentées par un titre

227 887

Autres passifs

35 197

Comptes de régularisation

124 477

Provisions pour risques et charges

65 999

Dettes subordonnées

87 689

Fonds pour risques bancaires généraux

42 643

Capitaux propres hors FRBG (+/-)

294 453

  Capital souscrit

154 953

  Primes d'émission

62 119

  Réserves

106 232

  Provisions réglementées et subventions d'investissement

168

  Report à nouveau (+/-)

-29 019

    Total passif

5 096 988

 

Hors-bilan

Montant

Engagements donnés :

 

  Engagements de financement

590 099

  Engagements de garantie

236 793

  Engagements sur titres

6 062

Engagements reçus :

 

  Engagements de financement

4 077

  Engagements de garantie

396 473

  Engagements sur titres

6 062

 

0606655

08/03/2006 : Publications périodiques (74C)

Société : Banque populaire d'Alsace
Catégorie 2 : Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles) (74C_N2)
Numéro d'affaire : 2112
Texte de l'annonce :

0602112

8 mars 2006BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRES Bulletin n°29


Publications périodiques
____________________

Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles)
____________________



 

 

BANQUE POPULAIRE D'ALSACE

Société anonyme coopérative de banque populaire régie par les articles 512-2 et s. du Code monétaire et financier

et l'ensemble des textes relatifs aux banques populaires et aux établissements de crédit.

Siège social : 5-7, rue du 22-Novembre, 67001 Strasbourg Cedex.

775 641 657 R.C.S. Strasbourg.

 

Rectificatif à la situation périodique publiée au Bulletin des Annonces légales obligatoires du 20 février 2006, affaire 0601426.

Le passif est à rétablir comme suit :

 

 

Passif

Montant

Banques centrales, C.C.P.    

12

Dettes envers les établissements de crédit    

1 164 898

Opérations avec la clientèle    

3 046 279

Dettes représentées par un titre    

234 832

Autres passifs    

37 846

Comptes de régularisation    

92 480

Provisions pour risques et charges    

65 784

Dettes subordonnées    

87 536

Fonds pour risques bancaires généraux    

41 942

Capitaux propres hors FRBG (+/-)    

290 367

  Capital souscrit    

150 893

  Primes d'émission    

62 119

  Réserves    

106 232

  Provisions réglementées et subventions d'investissement    

142

  Report à nouveau (+/-)    

-29 019

    Total passif    

5 061 976

 

 

0602112

20/02/2006 : Publications périodiques (74C)

Société : Banque populaire d'Alsace
Catégorie 2 : Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles) (74C_N2)
Numéro d'affaire : 1426
Texte de l'annonce :

0601426

20 février 2006BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRES Bulletin n°22


Publications périodiques
____________________

Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles)
____________________



 

 

banque populaire d’alsace

 Société anonyme coopérative de banque populaire régie par les articles 512-2 et s. du Code monétaire et financier

et l’ensemble des textes relatifs aux banques populaires et aux établissements de crédit.

Siège social : 5-7, rue du 22-Novembre, 67001 Strasbourg Cedex.

775 641 657 R.C.S. Strasbourg.

Situation au 31 décembre 2005.

(En milliers d’euros.)

Actif

Montant

Caisse, banques centrales, CCP    

72 245

Effets publics et valeurs assimilées    

6 096

Créances sur les établissements de crédit    

558 377

Opérations avec la clientèle    

3 814 549

Obligations et autres titres à revenu fixe    

184 965

Actions et autres titres à revenu variable    

6 466

Participations et autres titres détenus à long terme    

101 996

Parts dans les entreprises liées    

12 577

Crédit-bail et location avec option d’achat    

129 327

Location simple    

46 198

Immobilisations incorporelles    

372

Immobilisations corporelles    

37 706

Autres actifs    

24 027

Comptes de régularisation    

67 075

    Total actif    

5 061 976

 

Passif

Montant

Banques centrales, CCP    

12

Dettes envers les établissements de crédit    

1 164 898

Opérations avec la clientèle    

3 046 279

Dettes représentées par un titre    

234 832

Autres passifs    

37 846

Comptes de régularisation    

75 480

Provisions pour risques et charges    

65 784

Dettes subordonnées    

87 536

Fonds pour risques bancaires généraux    

58 942

Capitaux propres hors FRBG (+/-)    

290 367

  Capital souscrit    

150 893

  Primes d’émission    

62 119

  Réserves    

106 232

  Provisions réglementées et subventions d’investissement    

142

  Report à nouveau (+/-)    

-29 019

     Total passif    

5 061 976

 

Hors bilan

Montant

Engagements donnés :

 

  Engagements de financement    

468 856

  Engagements de garantie    

232 911

  Engagements sur titres    

15 324

Engagements reçus :

 

  Engagements de financement    

4 049

  Engagements de garantie    

362 341

  Engagements sur titres    

15 324

 

 

 

0601426

10/02/2006 : Publications périodiques (74B)

Société : Banque populaire d'Alsace
Catégorie 2 : Sociétés commerciales et industrielles (Comptes annuels) (74B_N2)
Numéro d'affaire : 589
Texte de l'annonce :

0600589

10 février 2006BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRES Bulletin n°18


Publications périodiques
____________________

Sociétés commerciales et industrielles (Comptes annuels)
____________________



 

BANQUE POPULAIRE D’ALSACE

 

Société anonyme coopérative de banque populaire régie par les articles 512-2 et suivants du Code monétaire et financier

et l’ensemble des textes relatifs aux banques populaires et aux établissements de crédit.

Siège social : 5/7, rue du 22 Novembre, 67001 Strasbourg cédex.

775 641 657 R.C.S. Strasbourg.

 

 

Additif aux documents comptables annuels publiés au Bulletin des Annonces légales obligatoires du 22 juin 2005, pages 18238 à 18249.

 

 Il y a lieu d'ajouter les mentions suivantes :

 

 IV.— Rapport de gestion.

 Le rapport de gestion est tenu à la disposition du public au siège social sur simple demande.

 

 V. — Rapport général des commissaires aux comptes sur les comptes annuels.

 

En exécution de la mission qui nous a été confiée par votre assemblée générale, nous vous présentons notre rapport relatif à l’exercice clos le 31 décembre 2004, sur :

— Le contrôle des comptes annuels de la société Banque Populaire d’alsace tels qu’ils sont joints au présent rapport ;

— La justification de nos appréciations ;

— Les vérifications spécifiques et les informations prévues par la loi.

 

Les comptes annuels ont été arrêtés par le conseil d’administration. Il nous appartient, sur la base de notre audit, d’exprimer une opinion sur ces comptes.

 

1. Opinion sur les comptes annuels. — Nous avons effectué notre audit selon les normes professionnelles applicables en France ; ces normes requièrent la mise en oeuvre de diligences permettant d’obtenir l’assurance raisonnable que les comptes annuels ne comportent pas d’anomalies significatives. Un audit consiste à examiner, par sondages, les éléments probants justifiant les données contenues dans ces comptes. Il consiste également à apprécier les principes comptables suivis et les estimations significatives retenues pour l’arrêté des comptes et à apprécier leur présentation d’ensemble. Nous estimons que nos contrôles fournissent une base raisonnable à l’opinion exprimée ci-après.

Nous certifions que les comptes annuels sont, au regard des règles et principes comptables français, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du résultat des opérations de l’exercice écoulé ainsi que de la situation financière et du patrimoine de la société à la fin de cet exercice.

Sans remettre en cause l’opinion exprimée ci-dessus, nous attirons votre attention sur les points suivants exposés dans :

— Le tableau de détail des produits et charges exceptionnels de l’annexe aux comptes annuels relatif à la comptabilisation des frais de migration informatique et de fusion au niveau du résultat exceptionnel ;

— La note 2 de l’annexe aux comptes annuels relative à la traduction comptable des nouvelles dispositions contractuelles en terme de commissions emprunteurs.

 

2. Justification des appréciations. — En application des dispositions de l’article L.225-235 du Code de commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à votre connaissance les éléments suivants :

— La banque constitue des provisions pour couvrir les risques de crédit inhérents à toute activité bancaire comme indiqué dans la note 1 de l’annexe aux comptes annuels ;

— S’agissant des titres de participation ainsi que des parts dans les entreprises liées, la banque détermine les dépréciations éventuelles de ses participations en fonction de leur valeur d’usage, comme indiqué dans la note 4 de l’annexe aux comptes annuels ;

— S’agissant des provisions pour dépréciation des portefeuilles titres de placement, la société détermine les dépréciations éventuelles de ses titres en fonction de leur cours de clôture pour les titres cotés ou de leur situation nette corrigée pour les titres non cotés, comme indiqué dans la note 3 «opérations sur titres ».

Dans le cadre de notre appréciation des estimations significatives retenues pour l’arrêté des comptes, nous avons examiné le dispositif de contrôle relatif à l’identification et au suivi de ces risques, apprécié les données et les hypothèses sur lesquelles se fondent ces estimations, examiné l’application des méthodologies décrites dans l’annexe et la procédure d’approbation de ces estimations par la direction. Nos travaux ne nous ont pas conduits à relever d’éléments susceptibles de remettre en cause le caractère raisonnable des modalités retenues pour ces estimations comptables ainsi que des évaluations qui en résultent.

Les appréciations ainsi portées s’inscrivent dans le cadre de notre démarche d’audit qui porte sur les comptes annuels, pris dans leur ensemble, et ont donc contribué à la formation de notre opinion sans réserve exprimée dans la première partie de ce rapport.

 

3. Vérifications et informations spécifiques. — Nous avons également procédé, conformément aux normes professionnelles applicables en France, aux vérifications spécifiques prévues par la loi.

Nous n’avons pas d’observation à formuler sur la sincérité et la concordance avec les comptes annuels des informations données dans le rapport de gestion du conseil d’administration et dans les documents adressés aux actionnaires sur la situation financière et les comptes annuels.

 

 

Fait à Reichstett, Strasbourg, Colmar et Mulhouse, le 15 avril 2005.

 

Les commissaires aux comptes :

 

Segec Audit et Conseil :

Einhorn - Mazars & Guerard :

Jean-Jacques Cotleur ;

Christian Einhorn ;

Christophe Mutschler- Habert ;

Anne Veaute.

Frederic Piquet ;

Jean-Marc Krieger ;

 

 VI. — Rapport des commissaires aux comptes sur les comptes annuels.

 

En notre qualité de commissaires aux comptes de votre société, nous vous présentons notre rapport sur les conventions réglementées.

Il ne nous appartient pas de rechercher l'existence de conventions mais de vous communiquer, sur la base des informations qui nous ont été données, les caractéristiques et les modalités essentielles de celles dont nous avons été avisés, sans avoir à nous prononcer sur leur utilité et leur bien-fondé. Il vous appartient, selon les termes de l'article 92 du décret du 23 mars 1967, d'apprécier l'intérêt qui s'attachait à la conclusion de ces conventions en vue de leur approbation.

Nous avons effectué nos travaux selon les normes professionnelles applicables en France; ces normes requièrent la mise en oeuvre de diligences destinées à vérifier la concordance des informations qui nous ont été données avec les documents de base dont elles sont issues.

Nous vous informons qu'il ne nous a été donné avis d'aucune convention visée à l'article L.225-38 du Code de commerce.

Par ailleurs, en application du décret du 23 mars 1967, nous avons été informés que l'exécution des conventions suivantes, approuvées au cours d'exercices antérieurs, s'est poursuivie au cours du dernier exercice :

Renonciation aux intérêts des découverts et prêts aux filiales :

Votre conseil d'administration du 6 décembre 2000, a décidé de ne pas rémunérer les avances faites par la banque à ses filiales et sous-filiales.

Au titre de l'exercice 2004, le montant global des agios calculés mais non réclamés représente 1 087 362,25 € et concerne les sociétés suivantes :

 

Société

Montant

(En euros)

Gema Sarl    

120 699

Spgres Sarl    

8 187

Siirhin Sarl    

2 046

Immobilière Concorde Sarl    

4 460

Sirka SNC    

43

SCI Quai du Fossé    

97 833

SCI République    

8 684

SCI Palestre    

548 537

SCI Restopal    

80

SCI Rhapsodie    

167 878

SCI Bourse    

50 603

SCI Haguenau    

3 208

SCI Sarre Union    

1 725

SCI Kleber    

10 104

SCI Saverne    

5 263

SCI Vieux Marché aux Vins    

971

SCI Central Concorde    

13 844

SCI Souffelweyersheim    

6 933

SCI Halles Concorde    

898

SCI Kable    

23 586

SCI Schiltigheim    

699

SCI Sebastopol    

5 780

SCI Selestat    

3 022

SCI Ville    

2 279

  Total    

1 087 362

  

 

Contrat de location entre la SCI Palestre et la Banque Populaire d'Alsace :

Le contrat de location du 28 septembre 2001, portant sur le site sis 9, avenue Konrad Adenauer à Sausheim se poursuit.

Le montant du loyer mensuel hors taxe est de 74 370 € hors taxes.

Au cours de l'exercice 2004, votre banque a versé au titre du loyer, la somme de 892 440 € hors taxes.

 

Fait à Colmar, Mulhouse, Reichstett et Strasbourg, le 15 avril 2005.

 

Les commissaires aux comptes :

 

Segec Audit et Conseil :

Einhorn - Mazars & Guerard :

Jean-Jacques Cotleur ;

 Christian Einhorn ;

Christophe Mutschler- Habert ;

 Anne Veaute.

Jean-Marc Krieger ;

Frederic Piquet ;

 

0600589

23/11/2005 : PUBLICATIONS PERIODIQUES (74)

Société : Banque populaire d'Alsace
Siège : 5/7, rue du 22 novembre, 67001 Strasbourg Cedex.
Catégorie 2 : Sociétés commerciales et industrielles (74_N2)
Numéro d'affaire : 5969
Texte de l'annonce :

BANQUE POPULAIRE D'ALSACE

BANQUE POPULAIRE D'ALSACE

Société anonyme coopérative de Banque populaire régie par les articles 512-2 et s. du Code monétaire et financier et l'ensemble des textes relatifs aux banques populaires et aux établissements de crédit.
Siège social  : 5/7, rue du 22 novembre, 67001 Strasbourg Cedex.
775 641 657 R.C.S. Strasbourg.

 

Situation au 30 septembre 2005.
(En milliers d'euros.)

 

Actif Montant
Caisse, banques centrales, C.C.P. 74 738
Effets publics et valeurs assimilées 6 117
Créances sur les établissements de crédit 443 428
Opérations avec la clientèle 3 725 951
Obligations et autres titres à revenu fixe 146 985
Actions et autres titres à revenu variable 6 400
Participations et autres titres détenus à long terme 94 311
Parts dans les entreprises liées 15 019
Crédit-bail et location avec option d'achat 132 666
Location simple 46 321
Immobilisations incorporelles 151
Immobilisations corporelles 29 726
Autres actifs 27 563
Comptes de régularisation     69 569
      Total actif 4 818 945

 

 

Passif Montant
Banques centrales, C.C.P. 44
Dettes envers les établissements de crédit 956 114
Opérations avec la clientèle 2 944 369
Dettes représentées par un titre 281 046
Autres passifs 25 184
Comptes de régularisation 106 311
Provisions pour risques et charges 65 869
Dettes subordonnées 87 605
Fonds pour risques bancaires généraux 52 349
Capitaux propres hors FRBG 300 054
    Capital souscrit 151 530
    Primes d'émission 62 119
    Réserves 106 232
    Provisions réglementées et subventions d'investissement 4
    Report à nouveau     - 19 831
      Total passif 4 818 945

 

 

Hors bilan Montant
Engagements donnés  :  
    Engagements de financement 447 479
    Engagements de garantie 224 546
    Engagements sur titres 5 620
Engagements reçus  :  
    Engagements de financement 63 698
    Engagements de garantie 336 671
    Engagements sur titres 5 620

 


05969

19/08/2005 : PUBLICATIONS PÉRIODIQUES (74)

Société : Banque populaire d'Alsace
Siège : 5-7, rue du 22 Novembre, 67001 Strasbourg Cedex.
Catégorie 2 : sociétés commerciales et industrielles (74_N2)
Numéro d'affaire : 96113
Texte de l'annonce :

BANQUE POPULAIRE D'ALSACE

BANQUE POPULAIRE D'ALSACE

Société anonyme coopérative de Banque populaire régie par les articles 512-2 et suivants du Code monétaire et financier et l'ensemble des textes relatifs aux banques populaires et aux établissements de crédit.
Siège social : 5/7, rue du 22 novembre, 67001 Strasbourg Cedex.
775 641 657 R.C.S. Strasbourg.

Situation au 30 juin 2005.
(En milliers d'euros.)

Actif

Montant

Caisse, banques centrales, C.C.P.

79 563

Effets publics et valeurs assimilées

6 138

Créances sur les établissements de crédit

371 807

Opérations avec la clientèle

3 644 920

Obligations et autres titres à revenu fixe

146 336

Actions et autres titres à revenu variable

6 396

Participations et autres titres détenus à long terme

94 229

Parts dans les entreprises liées

15 019

Crédit-bail et location avec option d'achat

126 852

Location simple

46 017

Immobilisations incorporelles

160

Immobilisations corporelles

30 218

Autres actifs

25 634

Comptes de régularisation

69 993

Total actif

4 663 282

Passif

Montant

Dettes envers les établissements de crédit

857 816

Opérations avec la clientèle

2 920 754

Dettes représentées par un titre

265 372

Autres passifs

22 935

Comptes de régularisation

93 906

Provisions pour risques et charges

64 661

Dettes subordonnées

87 343

Fonds pour risques bancaires généraux

51 898

Capitaux propres hors FRBG (+/–)

298 597

Capital souscrit

148 247

Primes d'émission

62 119

Réserves

106 232

Provisions réglementées et subventions d'investissement

4

Report à nouveau (+/–)

– 18 005

Total passif

4 663 282

Hors bilan

Montant

Engagements donnés :

Engagements de financement

403 981

Engagements de garantie

213 021

Engagements sur titres

12 863

Engagements reçus :

Engagements de financement

11 074

Engagements de garantie

350 776

Engagements sur titres

12 863






96113

22/06/2005 : PUBLICATIONS PÉRIODIQUES (74)

Société : Banque populaire d'Alsace
Siège : 5-7, rue du 22 Novembre, 67001 Strasbourg Cedex.
Catégorie 2 : sociétés commerciales et industrielles (comptes annuels) (74B)
Numéro d'affaire : 91525
Texte de l'annonce :

BANQUE POPULAIRE D’ALSACE

BANQUE POPULAIRE D’ALSACE

Société anonyme coopérative de banque populaire régie par les articles 512-2 et suivants du Code monétaire et financier et l’ensemble des textes relatifs aux banques populaires et aux établissements de crédit.
Siège social : 5/7, rue du 22 Novembre, 67001 Strasbourg Cedex.
775 641 657 R.C.S. Strasbourg.

Documents comptables annuels.

I. — Bilan au 31 décembre 2004.
(En milliers d’euros.)

Actif

2004

2003

Caisse, banques centrales, C.C.P.

68 367

73 785

Effets publics et valeurs assimilées

6 166

6 237

Créances sur les établissements de crédit

626 869

436 502

Opérations avec la clientèle

3 507 866

3 278 319

Obligations et autres titres à revenu fixe

162 871

143 678

Actions et autres titres à revenu variable

6 312

5 778

Participations et autres titres détenus à long terme

89 419

93 106

Parts dans les entreprises liées

15 019

14 904

Crédit-bail et location avec option d’achat

118 488

115 672

Location simple

45 392

50 255

Immobilisations incorporelles

742

454

Immobilisations corporelles

25 363

21 352

Capital souscrit non versé

Actions propres

Comptes de négociation et de règlement

Autres actifs

20 103

19 387

Comptes de régularisation

56 045

147 279

Total actif

4 749 022

4 406 707

Passif

2004

2003

Banques centrales, C.C.P.

Dettes envers les établissements de crédit

789 254

650 101

Opérations avec la clientèle

2 965 079

2 835 939

Dettes représentées par un titre

384 512

322 468

Autres passifs

31 789

23 122

Comptes de régularisation

63 617

62 710

Comptes de négociation et de règlement

Provisions pour risques et charges

37 848

41 313

Dettes subordonnées

87 527

90 939

Fonds pour risques bancaires généraux

50 718

48 662

Capitaux propres hors FRBG (+/–)

338 679

331 453

Capital souscrit

153 409

159 672

Primes d’émission

62 119

62 119

Réserves

103 509

90 291

Ecarts de réévaluation

Provisions réglementées et subventions d’investissement

4

421

Report à nouveau (+/–)

1 135

716

Résultat de l’exercice (+/–)

18 504

18 235

Total passif

4 749 022

4 406 707

Hors bilan

2004

2003

Engagements donnés :

Engagements de financement

338 963

302 540

Engagements de garantie

207 507

230 237

Engagements sur titres

Engagements reçus :

Engagements de financement

4 024

4 231

Engagements de garantie

315 925

317 526

Engagements sur titres

II. — Compte de résultat.
(En milliers d’euros.)

2004

2003

Intérêts et produits assimilés

207 123

223 897

Intérêts et charges assimilés

110 078

121 609

Produits sur opérations de crédit-bail et assimilées

60 138

59 540

Charges sur opérations de crédit-bail et assimilées

50 810

50 873

Produits sur opérations de location simple

25 520

25 586

Charges sur opérations de location simple

21 344

20 967

Revenus des titres à revenu variable

4 939

3 038

Commission (produits)

80 463

79 889

Commissions (charges)

17 303

17 343

Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation

1 139

863

Gains ou pertes sur opérations de portefeuilles de placement et assimilés

314

294

Autres produits d’exploitation bancaire

3 269

3 219

Autres charges d’exploitation bancaire

1 082

1 528

Produit net bancaire

182 288

184 007

Charges générales d’exploitation

137 699

128 704

Dotations aux amortissements et aux provisions sur immobilisations incorporelles et corporelles

3 013

3 357

Résultat brut d’exploitation

41 575

51 946

Coût du risque

– 7 973

– 22 706

Résultat d’exploitation

33 602

29 240

Gains ou pertes sur actifs immobilisés

169

1 070

Résultat courant avant impôt

33 771

30 310

Résultat exceptionnel

– 4 504

– 8 559

Impôt sur les bénéfices

9 125

6 576

Dotations/reprises de fonds pour risques bancaires généraux et provisions réglementées

– 1 639

3 060

Résultat net

18 504

18 235

III. — Affectation du résultat.
(En milliers d’euros.)

2003

2004

Détermination du résultat à répartir :

Bénéfice de l’exercice

18 235

18 504

Report à nouveau antérieur

716

1 135

Résultat à répartir

18 951

19 639

Affectation du résultat bénéficiaire :

Réserve légale

912

926

Autres réserves

12 306

2 023

Intérêts aux parts sociales

4 598

5 091

Report à nouveau bénéficiaire

1 135

11 599

Résultat affecté

18 951

19 639

IV. — L’annexe aux comptes sociaux.

Note sur les règles et méthodes comptables.

Les comptes annuels de la Banque populaire d’Alsace (BPA) sont conformes aux dispositions des règlements et instructions comptables applicables aux établissements de crédit ainsi qu’aux principes comptables généralement admis en France.

1. Créances sur la clientèle :
— Créances saines : Les créances commerciales, les crédits à moyen et long terme ainsi que les comptes ordinaires débiteurs sont inscrits à l’actif du bilan pour leur valeur nominale.
Les intérêts sont inscrits dans les postes de créances rattachées correspondant à la classe d’opérations à laquelle ils se rapportent et sont portés au crédit du compte de résultat, prorata temporis, en fonction de l’encours et du taux.
En cas de remboursement anticipé de prêt, la commission prélevée est enregistrée au compte de résultat pour son montant intégral.
Les engagements par signature, comptabilisés en hors bilan, correspondent à des promesses de concours et à des engagements de garantie qui n’ont pas donné lieu à appels de fonds.
— Créances douteuses - Risque de crédit :

  • L’identification et le reclassement en créances douteuses sont opérés conformément à la note méthodologique n° 1 des dispositions relatives à l’établissement des états périodiques ainsi qu’à l’avis 2002-04 du Conseil national de la comptabilité.Le classement en créances douteuses est opéré pour les encours et engagements présentant un risque de crédit avéré au titre des situations suivantes :
    • Impayé de plus de 3 mois (ou 6 mois pour les créances immobilières et 9 mois pour les créances sur les collectivités locales) ;
    • Situation financière de la contrepartie présentant des caractéristiques telles qu’en dehors de tout impayé, on peut conclure que le risque est avéré ;
    • Existence de procédures contentieuses entre notre établissement et la contrepartie.
    L’encours de créances douteuses comprend, ligne par ligne, le capital restant dû, les échéances impayées ainsi que les intérêts courus.Le principe de contagion, également défini par ce texte réglementaire, est appliqué. Il s’entend pour l’ensemble des crédits accordés à un débiteur douteux et non pas seulement au seul prêt où l’impayé est apparu.
  • Les créances sur la clientèle dont le recouvrement est devenu incertain font, après analyse individuelle de chacun des dossiers compromis et prise en compte des garanties détenues, l’objet d’une provision pour dépréciation venant en déduction de l’actif.Des provisions pour risques et charges de nature contentieuse sont également constatées, au passif en couverture des engagements de hors bilan.Les provisions en couverture de créances relatives à des engagements de crédit-bail sont imputées en déduction de l’actif de la comptabilité auxiliaire ; elles sont donc incluses dans les lignes du bilan qui retracent cette activité.
  • Les dispositions du règlement du Comité de la réglementation comptable 2002-03 conduisant à distinguer parmi les encours douteux, les encours douteux compromis, ont été mises en application. Cette catégorie d’encours, comportant à la fois les engagements contentieux, les crédits restructurés avec les échéances impayées correspondantes et les encours douteux qualifiés de compromis à l’issue d’un délai d’un an, représente :
    • Parmi les créances au bilan : 143,510 millions d’euros avec un montant de provisions correspondant de 112,764 millions d’euros ;
    • Parmi les engagements de hors bilan : 6,803 millions d’euros avec un total de provisions pour risques et charges de 2,816 millions d’euros.
  • La Banque a suivi la recommandation du groupe Banque populaire en mesurant et en constatant les décotes sur les créances restructurées hors marché.
    • La constatation de la décote sur le stock de créances restructurées au 31 décembre 2004 ainsi que la réintégration actuarielle par étalement en fonction de la durée courue à cette même date de cette dernière dans la marge d’intérêts ont été opérées ;
    • L’impact sur le compte de résultat a porté sur :
      • 3 550,53 € affectés en coût du risque au titre des décotes sur les crédits restructurés de l’exercice 2004,
      • 11 904,61 € au titre de la reprise actuarielle du montant de la décote afférente aux intérêts courus sur l’exercice 2004.
  • En sus des intérêts sur créances douteuses crédités au compte de résultat au moment où ils sont perçus, la Banque a mis fin, en application des dispositions de l’Instruction fiscale du 30 juillet 2004 sur les encours compromis et avec effet au 1er janvier 2004, au principe de la comptabilisation :
    • des intérêts courus et non encore encaissés sur ces mêmes créances,
    • du provisionnement comptable à due concurrence suivant en cela la recommandation de la note méthodologique des dispositions relatives aux états périodiques des établissements de crédits. Il y a lieu de noter que le mode de provisionnement retenu prenant en compte une analyse individuelle, dossier par dossier, conduisait à ne pas provisionner à 100 % au plan fiscal les intérêts décomptés sur la masse des créances douteuses.Enfin, les intérêts sur créances douteuses courus non encaissés se rapportent exclusivement aux créances contentieuses et sont assimilés aux créances douteuses compromises. Ces intérêts se montent au 31 décembre 2004 à 13,486 millions d’euros.
  • Les dotations nettes de reprises de provisions sur créances (8,697 millions d’euros) et sur engagements de hors bilan (– 1,903 million d’euros), les créances passées en pertes sur l’exercice (0,960 million d’euros), les récupérations sur créances amorties (– 0,625 million d’euros) et la subvention nette accordée à une société de caution mutuelle (0,400 million d’euros) représentent la charge du risque sur les opérations avec la clientèle.A ce risque clientèle s’ajoute les provisions effectuées pour couvrir des litiges de nature diverse (0,441 million d’euros) ainsi que le montant de la décote constatée sur le prix des créances restructurées (NS) pour former, à hauteur de 7,973 millions d’euros, le poste « Coût du risque » du compte de résultat.Enfin, le coût du risque total prend en compte ce dernier poste auquel il convient de rajouter le coût du risque spécifique au crédit-bail (0,488 million d’euros) rangé comme il se doit parmi les opérations relatives à cette activité.

2. Commissionnement sur l’assurance emprunteur. — La Banque populaire d’Alsace commercialise les assurances emprunteurs. Une nouvelle convention avec l’assureur pour compte duquel la Banque populaire d’Alsace commercialise l’assurance emprunteur a été signée en 2004, visant à harmoniser les traitements sur l’ensemble du territoire. Ainsi, 50 % des commissions dues à la Banque sont comptabilisées au fur et à mesure de l’encaissement des cotisations des emprunteurs par l’assureur ; 50 % des commissions après calcul d’actualisation et prise en compte par l’assureur des risques futurs liés au contrat sont versés immédiatement à la Banque. Le produit net bancaire enregistre un montant total desdites commissions de 5,611 millions d’euros au 31 décembre 2004.
Toutefois, il y lieu de noter que l’escompte à concurrence de 50 % porte seulement sur les natures de crédits suivants :
— Prêts personnels ;
— Prêts immobiliers ;
— Prêts d’équipement.

3. Opérations sur titres. — Conformément aux dispositions du règlement 90.01 du Comité de la réglementation bancaire, l’enregistrement des valeurs, en titres de transaction, de placement ou d’investissement dépend de l’usage que la Banque déclare vouloir en faire au moment de leur acquisition. Au bilan, ils sont reclassés en :
— « Effets publics et valeurs assimilées » pour les bons du Trésor ;
— « Obligations et autres titres à revenu fixe » pour les titres de créances négociables et les titres du marché interbancaire ;
— « Actions et autres titres à revenu variable » pour les autres valeurs mobilières.
Les revenus de dividendes des actions de placement sont inscrits au poste « Revenus des titres à revenu variable » du compte de résultat.
Le risque lié à la variation de prix des titres de propriété est limité pour les « Actions et autres titres à revenu variable » et les moins-values latentes font l’objet d’une provision pour dépréciation estimée à partir des cours de clôture pour les titres cotés, de la situation nette corrigée pour les titres non cotés ; les provisions sont déterminées de manière individuelle.
En matière de titres d’investissement à revenu fixe, la différence entre le prix d’acquisition et la valeur de remboursement est étalée sur la durée de vie résiduelle. De même, aucune provision n’est constituée sauf en cas de risque de contrepartie ou de forte probabilité de cession avant l’échéance.
Le solde des plus et moins-values de cession est porté au poste « Gains ou pertes sur opérations de portefeuilles de placement et assimilés » du compte de résultat.

4. Participations et activité de portefeuille, parts dans les entreprises liées. — Les titres de participation et de filiales sont comptabilisés à leur valeur d’acquisition hors frais.
Les titres de participation sont des titres dont la possession durable est estimée utile à l’activité de la Banque populaire d’Alsace. Le critère d’utilité est fondé sur le rapprochement d’activités, la recherche de synergies. Celui de durabilité est motivé par le caractère stratégique de l’opération.
Les dividendes sont enregistrés au poste « Revenus des titres à revenu variable » du compte de résultat.
A l’arrêté des comptes, ils sont estimés à leur valeur d’usage. Celle-ci fait référence aux principes de prudence généralement admis. Les moins-values latentes font, le cas échéant, l’objet d’une provision pour dépréciation à partir d’une analyse multi-critères prenant en compte soit le cours de bourse s’il existe, soit la quote-part de la dernière situation nette comptable.
Les plus ou moins-values de cession ainsi que les dotations ou reprises de provision pour dépréciation déterminées sont intégrées dans la ligne « Gains ou pertes sur actifs immobilisés » du compte de résultat.

5. Crédit-bail et location avec option d’achat, location simple. — Les matériels acquis dans le cadre de cette activité sont amortis selon les durées usuelles retenues pour les matériels concernés, soit selon le mode dégressif si les textes l’autorisent, soit selon le mode linéaire dans le cas contraire.
En matière de crédit-bail, la pratique des établissements de crédit admet l’imputation des amortissements dérogatoires - différence résultant de l’amortissement dégressif majoré et de celui de droit commun - parmi les « Charges sur opérations de crédit-bail et assimilés » et leur présentation en diminution des actifs correspondants et non en provisions réglementées au passif du bilan.
Au 31 décembre 2004, une dotation aux amortissements de 67,400 millions d’euros a été pratiquée. Elle est inférieure de 13,710 millions d’euros au maximum possible.
Issue du rapprochement entre la comptabilité financière et la comptabilité sociale, la réserve latente ou réserve financière correspond, selon la méthode des encours, à la différence entre les encours financiers et les valeurs nettes comptables des immobilisations louées.
Au 31 décembre 2004, la réserve latente, avant impôts différés s’établit à 13,356 millions d’euros en diminution de 4,379 millions d’euros par rapport au 31 décembre 2003.
Exprimé par rapport à l’encours financier au 31 décembre 2004 qui s’établit à 176,988 millions d’euros, le taux de réserve latente brute se fixe à 7,55 %.
Les loyers non réglés depuis plus de trois mois et identifiés en douteux sont provisionnés à hauteur des pertes probables et font partie du poste « Coût du risque ».
Des provisions sont aussi constituées sur les encours vifs en fonction de l’appréciation du risque sur le locataire.
Les indemnités de résiliation exigibles, du fait du prononcé de la déchéance du terme, sont considérées comme encours compromis par la réglementation, comptabilisées au bilan parmi les créances douteuses à encours douteux compromis et provisionnées à due concurrence de leur montant sur les lignes « Crédit-bail et location avec option d’achat » et « Location simple ».
Au niveau du compte de résultat, les indemnités sont affectées au « Produit net bancaire » sur les lignes « Produits sur opérations de crédit-bail et assimilées » et « Produits sur opérations de location simple ».
Les mouvements sur les comptes de provisions, y afférents, sont enregistrés sur les lignes « Charges sur opérations de crédit-bail et assimilées » et « Charges sur opérations de location simple ».

6. Immobilisations. — Les immobilisations sont comptabilisées au bilan à leur coût d’acquisition ou à leur coût réévalué selon les normes légales s’appliquant aux biens détenus au 31 décembre 1976. Les immobilisations corporelles sont amorties suivant le mode linéaire ou dégressif et selon les durées probables d’utilisation.
En application des dispositions transitoires relatives au règlement du Comité de la réglementation comptable 2002-10 sur la dépréciation des actifs, la Banque pratique, pour les dépenses dites de seconde catégorie, le provisionnement des dépenses futures inhérentes à l’entretien de son parc immobilier. Ces dépenses d’entretien prévisionnelles l’on conduit à constituer par imputation au compte de résultat une dotation supplémentaire à concurrence de 32 461,00 €. De ce fait, le stock s’établit à 481 011,00 € au 31 décembre 2004.

7. Gains et pertes sur actifs immobilisés. — Conformément aux dispositions du règlement du Comité de la réglementation comptable 00-03, les gains et pertes sur actifs immobilisés se ventilent comme suit :

Moins-values nettes de cession sur immobilisations corporelles

– 42 643,86 €

Plus-values nettes de cession sur immobilisations financières

369 316,27 €

Dotation nette de provision pour dépréciation des immobilisations financières

– 157 576,59 €

169 095,82 €

8. Dettes représentées par un titre et dettes subordonnées. — Ces postes regroupent notamment les titres de créances négociables émis par la Banque pour 381,724 millions d’euros ainsi que les emprunts subordonnés à terme émis par la Banque fédérale des banques populaires pour 87,527 millions d’euros.
Les frais d’émission inhérents aux emprunts subordonnés sont constatés en charge pour leur totalité dans l’exercice où ils sont exposés. Ils se chiffrent au 31 décembre 2004 à 136 728,36 €.

9. Provisions. — Les provisions pour risques et charges comprennent les provisions pour litiges, les provisions sur engagements par signature, les provisions pour passif social, la provision pour médailles du travail et les provisions pour impôts différés opérées pour compenser l’incidence temporaire sur l’impôt, d’opérations particulières de financement par crédit-bail (voir le titre « Impôts ») (voir le titre « Engagements envers le personnel »).
Dans les « Informations complémentaires sur les postes du bilan » sont distinguées, par nature, les provisions pour risques et charges d’une part liées à des opérations non bancaires visées dans le règlement du Comité de la réglementation comptable 00-06 sur les passifs et d’autre part celles liées à des opérations bancaires et connexes.

10. Fonds pour risques bancaires généraux. — Le poste « Fonds pour risques bancaires généraux » enregistre des montants affectés à la couverture de risques à caractère général non prévisibles, pour des raisons de prudence, eu égard à la spécificité des opérations bancaires. Les sommes allouées ne résultent pas d’une méthode de calcul définie, constante et véritable.
Depuis l’année 1999, sur décision du groupe Banque populaire, ce fonds est abondé annuellement d’une dotation au fonds régional de solidarité (voir le titre « Dispositif de double garantie au sein du groupe Banque populaire »).
Le solde du fonds pour risques bancaires généraux est conforme au montant porté dans le calcul des fonds propres réglementaires (50,707 millions d’euros).
Au 31 décembre 2004, deux mouvements ont affecté ce poste : en matière de provision pour investissement, la reprise, en vue de son affectation à la réserve dédiée, d’un montant de 256 266,80 €, correspondant à la provision pour investissements constituée en 1999 ainsi que la dotation au titre de l’exercice 2003 qui s’élève à 417 000,00 €.

11. Impôts. — La ligne « Impôts sur les bénéfices » du compte de résultat publiable agrège, outre la charge d’impôt annuelle, les dotations et reprises de provisions pour risques et charges fiscales ainsi que les charges et produits liés à l’intégration fiscale selon le détail ci-après :

Impôt sur les sociétés

8 722 687,00 €

Dotation nette pour impôts différés constituée au titre des économies d’impôt générées par les déficits fiscaux remontés des GIE aéronautiques, navals et ferroviaires et au titre de l’indemnité PAP (prêts d’accession à la propriété)

338 871,70 €

Subvention d’intégration fiscale allouée et régularisation liée à l’impôt

63 196,49 €

9 124 755,19 €

En matière de traitement comptable de sa situation fiscale différée, la Banque applique aux seules différences temporaires, à la fois les dispositions du Code de commerce et les règles constitutives de la méthode dite « De l’impôt différé ». Cette dernière méthode permet, grâce à l’application du report variable, de pratiquer l’actualisation de la situation en tenant compte de l’évolution des taux d’imposition. Au 31 décembre 2004, la Banque présente une situation d’impôts différés « Passive » qui se décompose de la manière suivante :

Provision pour impôts différés constituée au titre de l’indemnité PAP (prêts d’accession à la propriété) pour

1 469,95 €

Provisions pour impôts différés constituées au titre des économies d’impôt générées par les déficits fiscaux pour

9 457 362,72 €

— Plus-values en sursis d’imposition au titre de l’exercice 2001 :

  • Apport des titres Natexis Banques populaires à la Banque fédérale des banques populaires : la plus-value s’élève à 14 465 543,62 € ;
  • Apport des droits détenus dans le GIE GC2I à Informatique Banque populaire : la plus-value s’élève à 2 050 620,00 €.
— Plus-values en sursis d’imposition au titre de l’exercice 2002 :
  • Echange de titres Alsace Monétaire contre des titres du FCP Fructifonds Monétaire dans le cadre de l’opération de fusion-absorption : la plus-value s’élève à 27 744,97 €.
Au 31 décembre 2004, la Banque ne connaît pas de situation d’impôts différés active. La situation d’impôts différés « Active » correspond essentiellement aux situations fiscales de décalage induites par les vérifications opérées par l’administration fiscale.
L’article 39-4 de la loi de finances rectificative pour 2004, procédant à une importante réforme du régime fiscal des plus-values sur titres de participation qui seront définitivement exonérées d’impôt sur les sociétés à compter du 1er janvier 2007, a institué un prélèvement exceptionnel de 2,5 % sur le montant de la réserve spéciale des plus-values à long terme.
Pour se faire, la réserve spéciale figurant au bilan au 31 décembre 2004 pour 9 536 144,33 € devra être virée à un compte de réserve ordinaire avant le 31 décembre 2005 sur lequel sera prélevée la taxe de 2,5 % pour 225 903,61 €.
Cette taxe n’a fait l’objet d’aucun enregistrement en 2004 dans les comptes sociaux.
L’imputation de cette taxe et le virement de la réserve spéciale font l’objet d’une résolution soumise à l’assemblée générale ordinaire du 13 mai 2005 statuant sur les comptes de l’exercice clos le 31 décembre 2004.

12. Informations relatives aux risques de marché. — L’avis 98.01 du Conseil national de la comptabilité distingue les risques sur activités de marché des risques globaux de marché.
— Risques sur activités de marché : Pour les activités d’intermédiation représentées par des opérations sur instruments financiers avec la clientèle, la Banque n’assume pas d’autres risques que le risque de contrepartie et celui de règlement – Contrepartie pour les achats et ventes de devises et de taux. Les risques sur les établissements de crédits, lesquels ne concernent que les opérations gérées hors Groupe Banque populaire, sont mesurés à partir d’une liste des contreparties autorisées, limitées en montants d’intervention et assorties de pondérations en fonction de la nature de l’instrument utilisé.
— Risques globaux de marché : La gestion active-passive en charge du pilotage global de l’exposition de la Banque aux risques bilantiels de taux, de liquidité et de change s’appuie sur les règles et méthodes suivantes.
La gestion de trésorerie exclut la prise de positions spéculatives, les contrats sur taux d’intérêts et de change ne constituant que le prolongement des activités de la clientèle. Les instruments sur taux d’intérêts concernent principalement la gestion du risque de taux de la Banque.
Dans ce contexte, la Banque applique le règlement 90-15 modifié par les règlements 92-04 et 95-04 du Comité de la réglementation bancaire et financière et par le règlement 2002-02 du Comité de la réglementation comptable pour les contrats de micro-couverture couvrant le risque de taux d’éléments identifiés et pour ceux dits de « Gestion globale de bilan ». Les produits et charges sur les deux branches des contrats de taux sont ramenés au compte de résultat selon la méthode des intérêts courus et de manière identique à la comptabilisation des résultats sur les éléments couverts.
Les résultats de change sont déterminés conformément au règlement 89-01 du Comité de la réglementation bancaire.
Les créances, dettes et engagements hors bilan libellés en devises sont évalués au cours de change à la clôture de l’exercice. Les gains et pertes de change latents et définitifs sont affectés au compte de résultat.
Les produits et les charges effectivement perçus ou payés en monnaies étrangères sont convertis en euros au cours en vigueur lors de la transaction.
Les reports et déports sur les contrats de change à terme sont inscrits prorata temporis au compte de résultat.
Le faible niveau des risques liés à l’activité actuelle sur les marchés est corroboré par le fait que la Banque populaire d’Alsace n’est soumise à aucune exigence de fonds propres spécifiques dans le cadre du dispositif prudentiel relatif à la surveillance des risques de marché mis en œuvre en 1996.

13. Risque de contrepartie sur les produits dérivés. — Le risque de contrepartie porte essentiellement, pour notre établissement et en matière de produits dérivés, sur les contrats de taux d’intérêts conclu exclusivement depuis le 1er janvier 2004 avec des organismes du groupe Banque populaire.
En cas de défaillance de la contrepartie, le risque de la Banque ne porte pas sur le montant notionnel des swaps de taux mais sur le coût potentiel de remplacement des instruments négociés.
Conformément à l’annexe III à l’Instruction 96-06 de la Commission bancaire et à l’avis 98-05 du Conseil national de la comptabilité sur la communication financière des produits dérivés, le coût brut positif correspond à la valeur de marché brute positive ; cette dernière résulte de la différence entre les produits à encaisser et le coût de remplacement calculé par actualisation, aux taux d’intérêts du marché, des flux de trésorerie futurs selon l’article 5 du règlement CRB 90-15.
Au 31 décembre 2004, le coût de remplacement brut positif des contrats de taux s’établit à 18,923 millions d’euros pour un montant nominal total de swaps prêteurs à taux fixe de 226,120 millions d’euros.
Pour appréhender le risque de crédit potentiel sur ces produits dérivés, la Banque applique la méthode de l’évaluation au prix de marché selon les dispositions de l’annexe III au règlement 91-05 de la Commission bancaire : les coefficients de majoration appliqués au montant notionnel des contrats sont fonction de la durée résiduelle des contrats concernés et font ressortir un risque de crédit potentiel de 3,225 millions d’euros à la clôture de l’exercice.
Enfin, l’équivalent risque non pondéré, faisant abstraction du coût de remplacement brut, correspond au risque de crédit potentiel et s’élève à 3,225 millions d’euros au 31 décembre 2004.

14. Engagements d’opérations de change à terme. — Au 31 décembre 2004, les encours de change à terme totalisent 93 635 082,62 € ; au 31 décembre 2003, ces engagements représentaient 285 760 936,44 €.

15. Dispositif de double garantie au sein du groupe Banque populaire. — Le système de garantie de liquidité et de solvabilité du réseau des banques populaires est organisé par une décision de caractère général de la Banque fédérale des banques populaires, Organe central, en application des articles L. 511-30, L. 511-31, L. 511-32 et L. 512-12 du Code monétaire et financier.
Ce système de garantie repose sur l’intégralité des fonds propres des établissements du réseau par un mécanisme de solidarité interne. La Banque fédérale met en œuvre la solidarité du réseau en appelant auprès des Banques populaires les concours financiers nécessaires, dans la limite de leurs fonds propres. Les fonds propres de la Banque fédérale répondent, en dernier ressort, de la liquidité et de la solvabilité des banques populaires.
Dans le cadre de ce mécanisme de solidarité interne, est instituée une première ligne de solidarité. Celle-ci est constituée, d’une part, par le fonds de solidarité fédéral, partie intégrante du fonds pour risques bancaires généraux de la Banque fédérale, d’autre part, par les fonds régionaux de solidarité (FRS), parties intégrantes des fonds pour risques bancaires généraux des banques populaires. Ces fonds régionaux sont alimentés chaque année, à hauteur de 10 % du bénéfice net réalisé par les banques populaires avant toute dotation au fonds pour risques bancaires généraux et impôt, ledit montant étant minoré du taux de l’impôt sur les sociétés. Les banques populaires ne peuvent disposer de ces fonds sans l’autorisation de la Banque fédérale.
Ce fonds a été doté de 1,895 million d’euros au titre de l’exercice 2004. De ce fait, le FRS totalise 13,160 millions d’euros au 31 décembre 2004.
Le système de garantie du réseau des banques populaires assure également la garantie de liquidité et de solvabilité du Crédit maritime mutuel, dont la Banque fédérale des banques populaires est l’Organe central aux termes de l’article L. 512-69 du Code monétaire et financier. Cette garantie est subsidiaire du dispositif de solidarité financière interne au Crédit maritime mutuel.
Par ailleurs, les établissements du réseau des banques populaires sont adhérents du fonds de garantie des dépôts institué par la loi et auquel adhèrent tous les établissements de crédit agréés en France.
La loi n° 99-532 du 25 juin 1999 relative à l’épargne et à la sécurité financière consacre la création d’un mécanisme de quatre fonds destinés respectivement à :
— la garantie des déposants ;
— la garantie des assurés ;
— la garantie des investisseurs ;
— la garantie des cautions.
Ces fonds, qui interviendront financièrement a posteriori en cas de sinistre pour indemniser les victimes, sont financés par le versement de cotisations annuelles à la charge de tous les établissements de crédit, y compris ceux qui, comme les banques populaires, sont affiliés à un Organe central.
Pour les fonds de garantie des dépôts et des investisseurs, une partie des cotisations non versées en numéraire prend la forme d’un dépôt de garantie inscrit dans les livres de chacun des fonds concernés.
Enfin, ces deux mêmes fonds sont également financés par l’émission de certificats d’association nominatifs et non négociables.
En regard de ces dispositions, la situation de la Banque, au 31 décembre 2004, est la suivante :

— Cotisation totale versée aux fonds de garantie des dépôts, des investisseurs et des cautions :

Cotisation versée en numéraire

134 815,10 €

Cotisation constituée sous forme de dépôt de garantie

1 591 614,70 €

Certificat d’association total émis au titre des deux fonds de garantie précédents

1 535 288,00 €

Il est rappelé, en outre, que dans le cadre d’une convention d’agrément collectif, chaque Banque populaire garantit la liquidité et la solvabilité des sociétés de caution mutuelle qui lui accordent l’exclusivité de leur cautionnement.

16. Agrément collectif entre la Banque populaire d’Alsace et ses Sociétés de caution mutuelle (SCM). — Afin d’exonérer les S.C.M. « Monobanques » de toute contrainte prudentielle née de leur assujettissement à la réglementation de droit commun des établissements de crédit par la loi du 24 janvier 1984, le Comité des établissements de crédit a ratifié la signature d’une convention d’agrément collectif pour l’ensemble de ces établissements.
Cet agrément, entré en application en 1995, permet d’examiner le respect, par les différents établissements de crédit co-existant sous ladite convention, des différentes normes prudentielles sur une base agrégée.
Dans le contexte de cet agrément la Banque garantit la liquidité et la solvabilité des sociétés de caution mutuelle :
— Socama 67 et Socama 68 ;
— Socamibar et Socami mixte du Haut-Rhin ;
— Socacef,
qui lui accordent l’exclusivité de leur cautionnement. Il en résulte que le respect des normes de gestion édictées par le Comité de la réglementation bancaire et financière notamment concernant les fonds propres est apprécié globalement. La traduction de cette garantie peut prendre notamment la forme, de la part de la Banque, de délais de paiement, d’avances rémunérées ou non, d’abandons de créances.
A ce titre a été accordé à la Socama 67 un soutien de 407 000,00 € sous forme d’abandon de créances.
Le montant total des garanties reçues s’établit au 31 décembre 2003 à 180,574 millions d’euros.

17. Remboursement du fonds collectif de garantie. — Au 31 décembre 2004, le dispositif de remboursement du fonds collectif de garantie s’applique à la Banque pour ce qui concerne le remboursement des subventions d’équilibre reçues en 1991, 1992 et 1993.
L’accord conclu avec la Banque fédérale des banques populaires en 2002 a conduit à la constatation d’une dette certaine de 7 326 699,77 €.
Les engagements qui en résultent conduisent à rembourser annuellement à la Banque fédérale des banques populaires les avances par dixième de leurs montants originels.
Après remboursement de l’échéance relevant de l’exercice 2004, subsiste un solde résiduel de 4 884 466,52 €.
Un premier remboursement au titre de l’exercice 2001 a été effectué le 13 août 2002, un second, le 18 décembre 2002 et un troisième le 8 décembre 2003.

18. Engagements envers le personnel :
— Retraite : Le régime de retraite propre aux banques populaires a été fermé le 31 décembre 1993, en application de l’accord professionnel du 13 septembre 1993, applicable au groupe par l’accord du 7 janvier 1994.
L’engagement de retraite du groupe envers les actifs et retraités est constitué de compléments spécifiques au groupe Banque populaire et d’un complément bancaire résiduel calculé par différence entre les droits bancaires arrêtés au 31 décembre 1993 et les éléments de pension à la charge de la Sécurité sociale, l’Arrco et l’Agirc.
Le calcul de l’engagement de retraite au 31 décembre 2004 a été déterminé sur la base des données individuelles mises à jour et en maintenant les hypothèses prospectives, retenues précédemment, il s’élève à 618,050 millions d’euros.
L’actif net de la Caisse autonome de retraite (CAR) est arrêté à 167,080 millions d’euros (contre 148,560 millions d’euros en 2003).
La part non couverte des engagements, qui forme la dette CAR à la charge des banques, connaît une très légère variation et s’établit à 450,370 millions d’euros contre 427,560 millions d’euros en 2002 (1).
Concernant la Banque populaire d’Alsace, la quote-part d’actif net de la CAR, couverte en partie par les réserves et la participation annuelle des banques au paiement des retraites en cours de service, est arrêtée à 22,906 millions d’euros (contre 22,625 millions d’euros en 2003).
La part de l’engagement total à la charge de la Banque au 31 décembre 2004 s’élève à 24,443 millions d’euros. Compte tenu d’une provision au bilan de 9,466 millions d’euros au titre de la provision pour risques et charges de retraite, les engagements résiduels restant à couvrir s’établissent à 14,977 millions d’euros.
La provision a été complétée de 1,213 million d’euros en conformité avec les règles du groupe concernant la couverture, selon les normes françaises, de ce passif.
A compter du 1er janvier 2005, ce passif donnera lieu à une nouvelle revalorisation selon les critères définis par les normes IAS-IFRS.

(1) Après déduction de la part d’engagement à charge de la CAR (organisme hors comptes consolidés) pour son personnel.

— Indemnités de fin de carrière : Le montant total des engagements de la Banque envers les membres de son personnel au titre des indemnités de fin de carrière est évalué, selon la méthode qui prévalait en 2003 à 6,854 millions d’euros. L’évaluation prend en considération des informations détaillées par salarié, un taux de progression des salaires de 2 % l’an ainsi qu’un taux annuel de turn over de 4,5 %.
La méthode prospective d’évaluation fondée sur 40 annuités pour l’âge de départ à la retraite avec un âge minimum de 60 ans et un maximum de 65 ans, tient compte d’un taux de charges patronales de 50 % et d’un taux annuel d’actualisation des engagements de 3,50 %.
Ces engagements sont partiellement couverts par le biais d’un contrat souscrit auprès d’assurances Banque populaire Vie, lequel fait l’objet de paiements ponctuels de cotisations. Le total des cotisations et des provisions au 31 décembre 2004 se chiffre, après actualisation, à 3,574 millions d’euros. Déduction faite des versements effectués, le solde non couvert du passif social au titre de ces indemnités s’établit au 31 décembre 2004 à 3,372 millions d’euros.
L’estimation de cet engagement tient compte de l’intégration dans le mode d’évaluation de l’impact des charges patronales. Ce renchérissement induit par la loi du 21 août 2003, portant réforme du régime des retraites, a mis la Banque en situation de constituer, en plus de la prime annuelle versée jusqu’à présent, une provision complémentaire de 0,250 million d’euros au titre desdites charges.
— Médailles du travail : Selon la méthode qui prévalait en 2003, la Banque a procédé à une actualisation du passif dû au titre des médailles du travail. L’évaluation, qui exclut les gratifications versées au titre de l’exercice 2004, prend en considération les éléments de la convention signée avec les représentants des salariés, les informations détaillées par salarié, un taux de progression des salaires de 2 % l’an et un taux annuel de turn over de 4,5 %.
La méthode prospective également retenue pour l’évaluation de cet engagement social repose sur les mêmes critères d’évaluation que ceux retenus pour l’évaluation des indemnités de fin de carrière.
Ce passif estimé à 3,064 millions d’euros et relatif à la charge représentée par l’attribution de médailles du travail est intégralement couvert par la Banque au 31 décembre 2004.
— Accords de cessation anticipée d’activité des travailleurs salariés (CATS) : En date du 30 août 2002, une convention entre le groupe et l’Etat a été signée. Elle permet, dans le cadre de la mise en œuvre d’accords de cessation anticipée d’activité des travailleurs salariés, l’exonération de charges.
Les engagements qui en résultent pour les banques concernées, sont considérés comme des « Avantages postérieurs à l’emploi » dont le traitement comptable s’assimile aux « Coûts des services passés » en référence à la norme comptable IAS (International Accounting Standard) 19 § 96. Le calcul actuariel repose sur l’engagement total et une prise en compte étalée de manière linéaire sur la durée d’activité restant à courir.
Les accords autorisent un salarié qui respecte des conditions précises (2) à cesser son activité tout en percevant une allocation de portage pendant deux ans, égale à 65 % du salaire de base. La durée de l’accord court de 2002 jusqu’au 31 mars 2006. Il est donc possible d’entrer dans ce régime jusqu’au 31 mars 2006 avec, dans ce cas, une prise en charge par l’employeur jusqu’au 31 mars 2008.
Les engagements constituent des passifs sociaux à constater dès le 31 décembre 2002 et dont les modalités d’enregistrement dans les livres de la Banque varient en fonction du caractère probable du départ du salarié :

  • pour les salariés ayant officiellement fait part de la décision de bénéficier de l’accord, le risque est certain et l’engagement constitue une charge à payer pour le montant total du portage : au 31 décembre 2003, la charge à payer constituée par la Banque s’établit à 1,758 million d’euros ;
  • pour les salariés n’ayant pas opté mais pour lesquels il existe une probabilité de départ en CATS, le risque est probable et l’enregistrement de l’engagement est matérialisé par une provision pour risques et charges, constituée de manière étalée, sur la durée d’activité résiduelle du salarié jusqu’à sa décision de bénéficier de l’accord. Au 31 décembre 2003, la provision constatée par la Banque s’élève à 0,659 million d’euros.
L’ensemble des charges ainsi générées est inscrit parmi les frais de personnel dans le compte de résultat.

(2) (Etre âgé d’au moins 58 ans à la date de cessation d’activité, avoir une ancienneté groupe d’au moins 15 ans et pouvoir bénéficier d’une pension vieillesse au taux plein à la sortie du dispositif).

— Droit individuel formation : Notre établissement n’a pas conclu, en 2004, d’accord concernant les actions de formation dans le cadre du droit individuel à la formation (DIF). (Avis 2004-F-13/10/2004 du Comité d’urgence CNC).
Par conséquent, au 31 décembre 2004, il n’existe pas de passif relatif au droit individuel à la formation.

19. Consolidation. — Les comptes de la Banque populaire d’Alsace sont intégrés dans les comptes consolidés du groupe Banque populaire établis en application des règles définies par l’Organe central dans le respect du règlement 99-07 du Comité de la réglementation bancaire et financière.
Pour la première fois, une deuxième consolidation a été opérée selon les normes IAS-IFRS.
— Informations complémentaires : Elles figurent dans les tableaux suivants :
— Ventilation des créances sur les établissements de crédit selon la durée restant à courir ;
— Ventilation des concours à la clientèle selon la durée restant à courir ;
— Ventilation des concours sains, douteux, compromis et des provisions à la clientèle par agents économiques ;
— Ventilation des concours sains, douteux, compromis et des provisions à la clientèle par zones géographiques ;
— Ventilation des concours sains, douteux, compromis et des provisions à la clientèle par secteurs d’activité ;
— Opérations sur titres selon la durée restant à courir ;
— Ventilation des dettes sur les établissements de crédit selon la durée restant à courir ;
— Ventilation des dettes sur la clientèle selon la durée restant à courir ;
— Ventilation des opérations sur titres selon la durée restant à courir ;
— Ventilation entre les portefeuilles de transaction, de placement et d’investissement, des effets publics et valeurs assimilées, des obligations et autres titres à revenu fixe, des actions et autres titres à revenu variable ;
— Relevé des parts dans les entreprises liées des titres de participation et des titres de l’activité de portefeuille ;
— Mouvements sur les immobilisations (4) ;
— Mouvements sur les opérations de crédit-bail, LOA et location simple (4) ;
— Provisions constituées en couverture d’un risque de contrepartie ;
— Ventilation des provisions pour risques et charges ;
— Ventilation des capitaux propres ;
— Affectation du résultat ;
— Intérêts sur créances douteuses courus non encaissés ;
— Montants notionnels des contrats sur produits dérivés ;
— Montants notionnels par durée résiduelle des contrats sur produits dérivés ;
— Juste valeur des instruments financiers ;
— Ventilation des charges générales d’exploitation ;
— Détail des produits et charges exceptionnels ;
— Résultat des cinq derniers exercices.

Ventilation des créances sur les établissements de crédit et des effets publics selon la durée restant à courir.
(En milliers d’euros.)

Créances sur les établissements de crédit

Durée restant à courir

Total
brut

Total
provisions

Total
net

 = 3 mois

3 mois < D 
= 1 an

1 an < D = 5 ans

> 5 ans

Non
ventilés

Comptes et prêts à terme

121 941

25 554

97 689

2 588

247 773

247 773

Prêts financiers

6 240

6 240

105

6 135

Valeurs reçues en pension à terme

7

7

7

Titres reçus en pension livrée

8 001

8 001

8 001

Prêts subordonnés

Comptes à vue et assimilés

367 541

367 541

367 541

Créances douteuses

Créances rattachées

3 579

3 579

3 579

Total

495 730

25 554

105 690

2 588

3 579

633 141

105

633 035

Ventilation des concours à la clientèle selon la durée restant à courir.
(En milliers d’euros.)

Créances sur la clientèle

Durée restant à courir

Total
brut

Total
provisions

Total
net

 = 3 mois

3 mois < D 
= 1 an

1 an < D = 5 ans

> 5 ans

Non ventilés

Prêts à terme à la clientèle financière

Valeurs reçues en pension à terme

Autres concours à la clientèle

228 346

340 704

1 179 083

1 203 803

2 951 935

2 951 935

Titres reçus en pension livrée

Prêts participatifs

Crédits à durée indéterminée

417 956

417 956

417 956

Créances douteuses

255 665

255 665

150 059

105 606

Valeurs non imputées / échéances impayées

11 105

11 105

11 105

Créances rattachées

21 264

21 264

21 264

Total

228 346

340 704

1 179 083

1 203 803

705 990

3 657 925

150 059

3 507 866

Ventilation des concours sains, douteux, compromis et des provisions à la clientèle par agents économiques.

(En milliers d’euros)

Sociétés

Entrepreneurs
individuels

Particuliers

Economie
sociale

Autres

Total

Créances sur la clientèle

78 854

2 861

8

1 515

83 238

Crédits de trésorerie sur la clientèle

23 550

18 128

222 239

869

264 786

Crédits à l’équipement sur la clientèle

932 208

112 137

31 072

18 964

1 094 381

Crédits à l’habitat

251 167

144 306

1 085 076

2 910

1 483 459

Autres crédits

5 309

1 146

150

30 094

36 699

Comptes ordinaires débiteurs

317 882

34 780

39 280

1 149

46 606

439 697

Total

1 608 970

313 358

1 346 603

36 150

97 179

3 402 260

Créances douteuses non compromises

52 195

19 309

39 852

799

112 155

Créances douteuses compromises

90 733

21 891

30 680

206

143 510

Total

142 928

41 200

255 665

Provisions/créances douteuses non compromises

– 20 233

– 5 699

– 11 079

– 284

– 37 295

Provisions/créances douteuses non compromises

– 73 444

– 15 491

– 23 624

– 205

– 112 764

Total

– 93 677

– 21 190

– 34 703

0

– 489

– 150 059

Ventilation des concours sains, douteux, compromis et des provisions à la clientèle par zones géographiques.

(En milliers d’euros)

France

Autres pays
de l’Europe
de l’Ouest

Total

Créances sur la clientèle

3 363 159

39 101

3 402 260

Créances douteuses sur la clientèle

250 596

5 069

255 665

Provisions / créances douteuses sur la clientèle

– 147 965

– 2 094

– 150 059

Ventilation des concours sains douteux compromis et des provisions à la clientèle par secteurs d’activité.

(En milliers d’euros)

Agri-
culture

Industrie

Construction

Commerce et artisanat

Hôtel-restaurants

Transports

Presta-
taires de services aux entre-
prises

Santé
et action sociale

Services collectifs,
sociaux
et per-
sonnels

Autres
catégories

Non ventilé

Total

Créances sur la clientèle

73 698

137 790

932 315

224 245

90 823

26 047

9 595

105 048

209 807

1 449 965

142 927

3 402 260

Créances douteuses non compromises

6 062

7 123

21 650

15 023

8 069

2 476

1 184

263

16 906

33 398

112 155

Créances douteuses compromises

3 718

7 601

19 041

27 861

7 993

1 775

13 037

369

876

28 297

32 941

143 510

Provisions/créances douteuses non compromises

– 3 429

– 1 105

– 4 196

– 5 097

– 2 459

– 390

– 192

– 127

– 9 708

– 10 592

– 37 295

Provisions/créances douteuses compromises

– 2 385

– 5 871

– 11 278

– 24 541

– 6 503

– 1 213

– 11 696

– 357

– 755

– 22 169

– 25 997

– 112 764

La ventilation des encours et des provisions est effectuée selon les critères Mc Donough.
Les encours et les provisions des particuliers sont classés dans la rubrique « Autres catégories ».

Opérations sur titres selon la durée restant à courir.
(En milliers d’euros.)

Obligations et autres titres à revenu fixe

Durée restant à courir

Total
brut

Total
provisions

Total
net

 = 3 mois

3 m < D = 1 an

1 an < D = 5 ans

> 5 ans

Non ventilés

Obligations

10 820

45

10 865

10 865

Titres de créances négociables

10 000

16 000

34 909

60 909

60 909

Titres du marché interbancaire

Titres d’investissement

5 043

47 541

52 584

52 584

Titres subordonnés

31 170

5 495

36 664

10

36 654

Titres prêtés

Créances douteuses

5 454

5 454

5 454

Créances rattachées

1 859

1 859

1 859

Total

10 000

16 000

81 941

53 081

7 313

168 335

5 464

162 871

Ventilation des dettes sur les établissements de crédit selon la durée restant à courir.
(En milliers d’euros.)

Dettes sur les établissements de crédit

Durée restant à courir

Total

 = 3 mois

3 mois < D  = 1 an

1 an < D  = 5 ans

> 5 ans

Non ventilés

Comptes et emprunts à terme

142 190

199 356

217 524

201 476

760 547

Valeurs données en pension à terme

4 863

4 863

9 726

Titres donnés en pension livrée

Comptes à vue et assimilés

14 176

14 176

Dettes rattachées

4 805

4 805

Total

156 366

199 356

222 387

206 339

4 805

789 254

Ventilation des dettes sur la clientèle selon la durée restant à courir.
(En milliers d’euros.)

Dettes sur la clientèle

Durée restant à courir

Total

 = 3 mois

3 m < D  
= 1 an

1 an < D  
= 5 ans

> 5 ans

Non ventilés

Emprunts à terme à la clientèle financière

Valeurs données en pension à terme

Comptes à vue et assimilés

1 783 851

1 783 851

Comptes d’épargne à régime spécial

307 599

113 231

273 055

140 206

834 090

Comptes créditeurs à terme

83 470

33 656

133 871

38 028

289 025

Emprunts subordonnés

Dettes rattachées

58 113

58 113

Total

2 174 920

146 886

406 926

178 234

58 113

2 965 079

Ventilation des opérations sur titres selon la durée restant à courir.
(En milliers d’euros.)

Dettes représentées
par un titre

Durée restant à courir

Total

 = 3 mois

3 m < D 
= 1 an

1 an < D  
= 5 ans

> 5 ans

Non ventilés

Bons de caisse

1 144

1 107

388

2 638

Titres de créances négociables

236 508

28 820

38 055

76 805

380 189

Dettes rattachées

1 684

1 684

Total

237 652

29 927

38 443

76 805

1 684

384 512

Ventilation entre les portefeuilles de transaction, de placement, et d’investissement, des effets publics et valeurs assimilées, des obligations et autres titres à revenu fixe des actions et autres titres à revenu variable.
(En milliers d’euros.)

Portefeuille titres

Portefeuille de transaction

Portefeuille de placement

Portefeuille d’investissement

Total

Titres
cotés

Titres
non cotés

Titres
cotés

Titres
non cotés

Titres
cotés

Titres
non cotés

Effets publics et valeurs assimilées

6 240

6 240

Obligations et autres titres à revenu fixe

13 790

10 865

58 403

83 058

Actions et autres titres à revenu variable

5 006

24 970

45 090

10 000

85 066

Total

25 036

24 970

55 955

68 403

174 364

Relevé des parts dans les entreprises liées, des titres de participation et des titres de l’activité de portefeuille.

(En milliers d’euros)

Capitaux
propres

Résultat
de l’exercice

% capital
détenu

Valeur brute comptable

Provisions

Valeur nette

Début
d’exercice

Fin
d’exercice

Début
d’exercice

Dotations

Reprises

Fin
d’exercice

Début
d’exercice

Fin
d’exercice

Noms et sièges :

Parts dans les entreprises liées :

CIE Européenne de Courtage, 5/7, rue du 22 novembre, 67000 Strasbourg

1 478

126

99,60

1 586

1 586

114

114

1 472

1 586

S.P.G.R.E.S., 5/7, rue du 22 novembre, 67000 Strasbourg

2 335

166

100,00

458

458

458

458

Gema, 5/7, rue du 22 novembre, 67000 Strasbourg

1 157

– 7

100,00

918

918

918

918

Société d’investissement immobilier du Rhin, 9, avenue Konrad Adenauer, 68390 Sausheim

3 363

299

100,00

3 200

3 200

3 200

3 200

Société de matériel du Rhin, 2, rue du Ballon, 68200 Mulhouse

2 306

318

100,00

1 524

1 524

1 524

1 524

Société financière du Rhin, 9, avenue Konrad Adenauer, 68390 Sausheim

9 258

915

100,00

7 050

7 050

7 050

7 050

Divers

291

291

8

4

4

8

283

283

Sous-total parts dans les entreprises liées

15 027

15 027

122

4

118

8

14 905

15 019

Titres de participation :

B.F.B.P.

78 093

78 093

78 093

78 093

Groupe BP

6 910

7 721

141

112

5

248

6 769

7 473

Hors groupe BP

8 305

4 080

62

167

2

227

8 243

3 853

Sous-total participations

93 308

89 894

203

279

7

475

93 105

89 419

Total général

108 335

104 921

325

283

125

483

108 010

104 438

Evolution immobilisations brutes (hors crédit-bail).

Reclassées selon la méthode des composants.

(En milliers d’euros)

Valeur brute
comptable début d'exercice

Acquisitions

Cessions

Reclassements

Autres

Valeur brute
comptable fin d’exercice

Immobilisations en cours

9

507

516

Immobilisations corporelles en cours

9

507

516

Immobilisations d’exploitation

52 028

6 711

247

– 632

248

58 108

Immobilisations incorporelles

973

146

721

1 548

Droits au bail

531

146

385

Logiciels

442

721

1 163

Immobilisations corporelles

51 055

6 711

101

– 1 353

248

56 560

Terrains

1 389

1 389

Constructions

13 275

2 236

– 938

14 573

Parts de SCI

4 397

80

248

4 725

Autres

31 994

4 475

101

– 495

35 873

Immobilisations hors exploitation

1 427

14

632

2 073

Immobilisations incorporelles

Immobilisations corporelles

1 427

14

632

2 073

Terrains

6

6

Constructions

1 421

14

632

2 067

Total

53 464

6 725

247

0

755

60 697

Evolution amortissements (hors crédit-bail).

(En milliers d’euros)

Amortissements
début d'exercice

Dotations

Reprises

Amortissements
fin d’exercice

Immobilisations en cours :

Immobilisations corporelles en cours

Immobilisations d’exploitation

31 453

2 993

80

34 366

Immobilisations incorporelles

518

288

806

Droits au bail

76

9

85

Logiciels

442

279

721

Immobilisations corporelles

30 935

2 705

80

33 560

Terrains

Constructions

8 237

400

8 637

Parts de SCI

Autres

22 698

2 305

80

24 923

Immobilisations hors exploitation

204

22

226

Immobilisations incorporelles

Immobilisations corporelles

204

22

226

Terrains

0

Constructions

204

22

226

Total

31 657

3 015

80

34 592

Evolution immobilisations nettes (hors crédit-bail).

(En milliers d’euros)

Valeur brute
comptable fin d’exercice

Amortissements
fin d’exercice

Valeur nette
comptable fin d’exercice

Immobilisations en cours

516

516

Immobilisations corporelles en cours

516

516

Immobilisations d’exploitation

58 108

34 366

23 742

Immobilisations incorporelles

1 548

806

742

Droits au bail

385

85

300

Logiciels

1 163

721

442

Immobilisations corporelles

56 560

33 560

23 000

Terrains

1 389

1 389

Constructions

14 573

8 637

5 936

Parts de SCI

4 725

4 725

Autres

35 873

24 923

10 950

Immobilisations hors exploitation

2 073

226

1 847

Immobilisations incorporelles

Immobilisations corporelles

2 073

226

1 847

Terrains

6

6

Constructions

2 067

226

1 841

Total

60 697

34 592

26 105

Durées d’amortissement

Constructions

25 ans linéaire

Equipements techniques et aménagements intérieurs

10 à 15 ans linéaire

Mobilier

10 ans linéaire

Matériel de bureau

5 ans dégressif

Matériel automobile

4 ans linéaire

Logiciels

3 ans linéaire

Matériel informatique

3 ans dégressif

Crédit-bail - Evolution des immobilisations brutes.
(En milliers d’euros.)

Mouvements
sur les opérations
de crédit-bail, LOA, location simple

Valeur brute
comptable début d’exercice

Acquisitions

Transferts I.T.N.L.
ou changement de catégorie

Cessions
(ou M.E.L. immobilisations en cours n– 1)

Valeur brute
comptable fin d’exercice

Crédit-bail

226 677

57 057

– 2 389

50 851

230 494

Location avec option d’achat

2 584

858

708

2 734

Immobilisations temporairement non louées

2 066

2 817

3 242

1 641

Immobilisations en cours

65

4 331

4 258

138

Total crédit-bail et location avec option d’achat

231 392

62 246

428

59 059

235 007

Location simple

102 415

19 043

– 428

22 597

98 433

Immobilisations en cours

177

177

Total location simple

102 592

19 043

– 428

22 774

98 433

Total

333 984

81 289

81 833

333 440

Crédit-bail - Evolution des amortissements et provisions comptables.
(En milliers d’euros.)

Mouvements
sur les opérations
de crédit-bail, LOA, location simple

Amortissements
et provisions début d’exercice

Amortissements et provisions

Amortissements
et provisions fin d’exercice

Dotations

Transferts I.T.N.L.
ou changement catégories

Amortissements
sur cessions ou provisions

Crédit bail

114 204

45 817

– 973

44 037

115 011

Location avec option d’achat

930

541

397

1 074

Immobilisations temporairement non louées

1 623

827

1 173

2 077

1 546

Immobilisations en cours

Créances douteuses

4 695

847

1 114

4 427

Crédit-bail et location avec option d’achat

121 452

48 032

200

47 625

122 058

Location simple

52 337

20 455

– 200

19 469

53 123

Créances douteuses

173

243

37

379

Location simple

52 510

20 698

– 200

19 506

53 502

Total

173 962

68 730

67 131

175 560

Crédit-bail - Evolution des immobilisations nettes.
(En milliers d’euros.)

Mouvements
sur les opérations
de crédit-bail, LOA, location simple

Valeur brute
comptable début d’exercice

Valeur brute
comptable fin d’exercice

Amortissements
et provisions début d’exercice

Amortissements
et provisions fin d’exercice

Immobilisations nettes
31/12/03

Immobilisations nettes
31/12/04

Crédit-bail

226 677

230 494

114 204

115 011

112 473

115 483

Location avec option d’achat

2 584

2 734

930

1 074

1 654

1 660

Immobilisations temporairement non louées

2 066

1 641

1 623

1 545

443

96

Immobilisations en cours

64

138

64

138

Créances douteuses

5 906

5 538

4 868

4 427

1 038

1 111

Crédit-bail et location avec option d’achat

237 297

240 545

121 625

122 057

115 672

118 488

Location simple

102 415

98 433

52 337

53 123

50 078

45 310

Immobilisations en cours

177

177

Créances douteuses

461

379

82

Location simple

102 592

98 894

52 337

53 502

50 255

45 392

Total

339 889

339 439

173 962

175 559

165 927

163 880

Crédit-bail - Mouvements sur les créances douteuses.
(En milliers d’euros.)

Mouvements
sur les créances douteuses

Clients douteux
début d’exercice

Clients douteux
fin d’exercice

Provisions

Début
d’exercice

Dotations

Reprises

Fin
d’exercice

Crédit bail et LOA

5 694

5 538

4 695

847

1 114

4 427

Provisions sur loyers impayés échus

376

97

235

238

Provisions sur indemnités de résiliation

4 319

750

879

4 190

Location simple

212

461

173

243

37

379

Provisions sur loyers impayés échus

22

19

11

30

Provisions sur indemnités de résiliation

151

223

26

349

Total

5 906

5 999

4 868

1 090

1 151

4 806

Provisions constituées en couverture d’un risque de contrepartie (à l’actif et au passif).
(En milliers d’euros.)

Type de provisions

Encours
2003

Dotations

Reprises
et utilisations

Encours
2004

Provisions inscrites en déduction de l’actif

156 043

51 006

50 147

156 902

Provisions sur créances douteuses

152 716

47 047

49 704

150 059

Provisions sur titres

3 327

3 959

443

6 843

Provisions pour risques pays

Provisions sur opérations de crédit-bail en propre

173

243

37

379

Provisions inscrites au passif

6 223

2 620

4 524

4 319

Provisions sur engagement hors bilan

6 223

2 620

4 524

4 319

Provisions pour risques pays

Provisions pour risques immobiliers

Provisions sectorielles

Total

162 266

53 626

54 671

161 221

Ventilation des provisions pour risques et charges.
(En milliers d’euros.)

Nature de la provision

Encours
2003

Dotations

Reprises
disponibles

Reprises
utilisées

Autres
mouvements

Encours
2004

Opérations non bancaires ou connexes

31 129

5 825

3 872

1 447

– 869

30 766

Provisions pour engagements sociaux

9 692

1 463

529

10 626

Provisions pour litiges

6 368

1 315

3 870

– 869

2 944

Provisions pour impôts

12 262

1 251

2

918

12 593

Provisions pour restructurations

Autres provisions

2 807

1 796

4 603

Opérations bancaires ou connexes

10 185

3 929

6 159

1 742

869

7 082

Provisions pour charges d’exploitation

1 332

32

445

50

50

919

Provisions pour risques pays

Provisions pour engagement hors bilan

6 222

2 620

4 524

4 318

Autres provisions

2 631

1 277

1 190

1 692

819

1 845

Total

41 314

9 754

10 031

3 189

0

37 848

Ventilation des capitaux propres.

(En milliers d’euros)

2003

2004

Avant
répartition

Répartition
approuvée

Après
répartition

Mouvements
nets

Avant
répartition

Projet
de répartition

Après
répartition

Capital social

159 672

159 672

– 6 263

153 409

153 409

Réserve légale

7 297

912

8 209

8 209

926

9 135

Autres réserves

82 993

12 306

95 299

95 299

2 023

97 322

Report à nouveau

715

1 135

1 135

1 135

11 599

11 599

Prime de fusion

62 119

62 119

62 119

62 119

Total

312 796

14 353

326 434

– 6 263

320 171

14 548

333 584

Intérêts sur créances douteuses courus non encaissés.

(En milliers d’euros)

2003

2004

Charges

Produits

Charges

Produits

Intérêts et produits assimilés

223 897

207 123

Reprise aux comptes de provision

2 381

Intérêts sur créances douteuses courus non encaissés

1 006

Dotation provisions intérêts sur créances douteuses courus non encaissés

1 006

Variation stock d’intérêts courus

2 381

Montants notionnels des contrats sur produits dérivés.

(En milliers d’euros)

Contrats
sur taux

Contrats
sur change

Contrats
sur actions

Opérations sur les marchés organisés et assimilés

Opérations de gré à gré :

Opérations fermes de couverture

520 219

Dont contrats d’échange de taux gérés en micro-couverture

288 330

Dont contrats d’échange de taux gérés en macro-couverture

231 889

Dont forwards

Autres opérations fermes :

Dont contrats d’échange de taux

Dont forwards

Opérations conditionnelles de couverture

104 559

Autres opérations conditionnelles

58 477

Montants notionnels par durée résiduelle des contrats sur produits dérivés.

(En milliers d’euros)

Un an et moins

Plus d’un an
à cinq ans inclus

Plus de cinq ans

Opérations sur les marchés organisés et assimilés :

Opérations de gré à gré :

Contrats sur taux

178 168

427 940

77 147

Contrats de change

Contrats sur actions

Selon les critères de ventilation indiqués dans l’avis 98-05 du CNC.

Juste valeur des instruments financiers dérivés.

(En milliers d’euros)

Contrats
sur taux

Contrats
sur change

Contrats
sur actions

Opérations fermes de gré à gré :

Opérations fermes de couverture

539 079

Autres opérations fermes

10 113

Opérations conditionnelles de gré à gré :

Opérations conditionnelles de couverture

162 846

4 846

Autres opérations conditionnelles

114

En application du règlement 2004-16 du Comité de la réglementation comptable.

Ventilation des charges générales d’exploitation.

(En milliers d’euros)

2003

2004

Frais de personnel

77 404

84 393

Salaires et traitements

45 998

49 085

Charges de retraite

5 442

5 982

Autres charges sociales

15 659

16 785

Intéressement des salariés

4 398

4 305

Participation des salariés

0

276

Provision passif social

2 071

2 035

Provision pour risques frais de personnel

63

695

Impôts et taxes sur frais de personnel

3 773

5 230

Autres frais administratifs

51 300

53 306

Impôts et taxes

3 270

3 288

Services extérieurs

48 174

50 370

Provision pour risques autres frais administratifs

– 144

– 352

Total

128 704

137 699

Détail des produits et charges exceptionnels.

(En milliers d’euros)

Charges

Produits

Reprise provision contentieux fiscal antérieur

1 700

Intérêts moratoires sur contentieux fiscal

745

Autres profits exceptionnels

3

Frais de fusion (1)

3 251

Frais de migration (1)

2 670

Charges exceptionnelles suite changement de méthode

1 017

Autres pertes exceptionnelles

14

Total

6 952

2 448

Résultat exceptionnel net

– 4 504

(1) Comptabilisés à cette rubrique conformément à la recommandation de la norme comptable du groupe.

Résultats au cours des cinq derniers exercices.

(En milliers d’euros)

2000

2001

2002

2003

2004

Capital en fin d’exercice :

Capital social

67 259

74 090

82 826

159 672

153 409

Nombre de parts sociales émises

4 411 869

4 858 332

5 431 208

10 644 769

10 227 243

Opérations et résultats de l’exercice :

Produit net bancaire

104 887

105 144

108 983

184 007

182 288

Résultats avant impôts, participation des salariés et dotations aux amortissements et provisions

25 305

39 622

17 197

33 619

29 487

Impôts sur les bénéfices

10 209

6 513

4 445

5 009

8 723

Participation des salariés due au titre de l’exercice

1 226

600

154

0

276

Résultats après impôts, participation des salariés et dotations aux amortissements et provisions

12 424

12 722

13 364

18 235

18 504

Résultat porté aux réserves

9 846

9 984

10 243

13 218

2 949

Report à nouveau

540

400

378

1 135

11 599

Répartition aux sociétaires

2 625

2 878

3 143

4 598

5 091

Résultat par part sociale (en euros) :

Résultats après impôts, participation des salariés mais avant dotations aux amortissements et provisions

3,14

6,69

2,32

2,69

2,00

Résultats après impôts, participation des salariés et dotations aux amortissements et provisions

2,82

2,62

2,46

1,71

1,81

Intérêts versés à chaque part sociale

0,59

0,59

0,58

0,49

0,50

Personnel :

Effectif moyen des salariés employés pendant l’exercice

753

790

826

1 391

1 430

Montant de la masse salariale de l’exercice

530

24 382

26 366

45 998

49 084

Montant des sommes versées au titre des avantages sociaux

11 527

11 370

12 165

21 100

22 767






91525

23/05/2005 : PUBLICATIONS PÉRIODIQUES (74)

Société : Banque populaire d'Alsace
Siège : 5-7, rue du 22 Novembre, 67001 Strasbourg Cedex.
Catégorie 2 : sociétés commerciales et industrielles (74_N2)
Numéro d'affaire : 89067
Texte de l'annonce :

BANQUE POPULAIRE D'ALSACE

BANQUE POPULAIRE D'ALSACE

Société anonyme coopérative de banque populaire régie par les articles 512-2 et suivants du Code monétaire et financier et l'ensemble des textes relatifs aux banques populaires et aux établissements de crédit.
Siège social : 5/7, rue du 22-Novembre, 67001 Strasbourg Cedex.
775 641 657 R.C.S. Strasbourg.

Situation au 31 mars 2005.
(En milliers d'euros.)

Actif

Montant

Caisse, banques centrales, C.C.P.

84 262

Effets publics et valeurs assimilées

6 159

Créances sur les établissements de crédit

470 871

Opérations avec la clientèle

3 539 793

Obligations et autres titres à revenu fixe

153 018

Actions et autres titres à revenu variable

6 389

Participations et autres titres détenus à long terme

89 419

Parts dans les entreprises liées

15 019

Crédit-bail et location avec option d'achat

121 854

Location simple

44 266

Immobilisations incorporelles

157

Immobilisations corporelles

30 661

Autres actifs

23 135

Comptes de régularisation

70 678

Total actif

4 655 681

Passif

Montant

Banques centrales, C.C.P.

762

Dettes envers les établissements de crédit

854 533

Opérations avec la clientèle

2 863 875

Dettes représentées par un titre

318 222

Autres passifs

30 011

Comptes de régularisation

88 651

Provisions pour risques et charges

63 721

Dettes subordonnées

87 662

Fonds pour risques bancaires généraux

51 140

Capitaux propres hors FRBG (+/–)

297 104

Capital souscrit

151 009

Primes d'émission

62 119

Réserves

103 509

Provisions réglementées et subventions d'investissement

4

Report à nouveau (+/–)

– 19 537

Total passif

4 655 681

Hors bilan

Montant

Engagements donnés :

Engagements de financement

394 270

Engagements de garantie

202 906

Engagements sur titres

321

Engagements reçus :

Engagements de financement

4 501

Engagements de garantie

338 769

Engagements sur titres

321






89067

02/03/2005 : PUBLICATIONS PÉRIODIQUES (74)

Société : Banque populaire d'Alsace
Siège : 5-7, rue du 22 Novembre, 67001 Strasbourg Cedex.
Catégorie 2 : sociétés commerciales et industrielles (74_N2)
Numéro d'affaire : 83332
Texte de l'annonce :

BANQUE POPULAIRE D’ALSACE

BANQUE POPULAIRE D’ALSACE

Société anonyme coopérative de banque populaire régie par les articles 512-2 et s. du Code monétaire et financier et l’ensemble des textes relatifs aux banques populaires et aux établissements de crédit.
Siège social : 5-7, rue du 22 novembre, 67001 Strasbourg Cedex.
775 641 657 R.C.S. Strasbourg.

Situation au 31 décembre 2004.
(En milliers d’euros.)

Actif

Montant

Caisse, banques centrales, C.C.P.

68 367

Effets publics et valeurs assimilées

6 166

Créances sur les établissements de crédit

626 442

Opérations avec la clientèle

3 507 841

Obligations et autres titres à revenu fixe

162 871

Actions et autres titres à revenu variable

6 312

Participations et autres titres détenus à long terme

89 419

Parts dans les entreprises liées

15 019

Crédit-bail et location avec option d’achat

118 488

Location simple

45 392

Immobilisations incorporelles

742

Immobilisations corporelles

25 390

Comptes de négociation et de règlement

—

Autres actifs

20 103

Comptes de régularisation

55 824

Total actif

4 748 376

Passif

Montant

Dettes envers les établissements de crédit

789 254

Opérations avec la clientèle

2 965 079

Dettes représentées par un titre

384 512

Autres passifs

31 163

Comptes de régularisation

82 110

Provisions pour risques et charges

37 848

Dettes subordonnées

87 527

Fonds pour risques bancaires généraux

50 707

Capitaux propres hors FRBG (+/–)

320 176

Capital souscrit

153 409

Primes d’émission

62 119

Réserves

103 509

Provisions réglementées et subventions d’investissement

4

Report à nouveau (+/–)

1 135

Total passif

4 748 376

Hors bilan

Montant

Engagements donnés :

Engagements de financement

338 963

Engagements de garantie

207 507

Engagements reçus :

Engagements de financement

4 024

Engagements de garantie

315 925






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