Jacson-Miguel Olszanecki-Barth a rejoint en juin 2020 l'équipe de la Chaire ENAC - Groupe ADP - Sopra Steria Systèmes de drones. Il évoque son parcours et ses thèmes de recherche au travers de trois questions.
Pouvez-vous résumer votre parcours?
J'ai obtenu mon master en génie électrique et automatique et je me suis spécialisé dans le contrôle des systèmes dynamiques critiques à l'Institut National Polytechnique de Toulouse (INP-ENSEEIHT) en 2016. La même année, j'ai obtenu mon double diplôme en Recherche Opérationnelle (OR) de l'ISAE-SUPAERO. Ensuite, j'ai commencé ma thèse à l'ISAE-SUPAERO en partenariat avec l'ENAC où j'ai contribué à la conception et au développement de nouveaux algorithmes de contrôle pour les micro véhicules aériens ayant une capacité de vols de transition.
Quel est votre rôle au sein de la Chaire?
Mon rôle consiste à fournir des informations supplémentaires pour l'UTM (Unmanned Aerial System Traffic Management) afin d'améliorer à la fois les services de guidage et de planification de trajectoire (geofencing, geofencing dynamique et résolution de conflits) des opérations UAS (Unmanned Aircraft System) dans un scénario d'aéroport. Définir un modèle de performance qualitatif et quantitatif des UAS qui décrit leurs capacités dynamiques, nous permettra d'évaluer et de concevoir des algorithmes de guidage pour une intégration sûre des UAS dans l'espace aérien civil.
Selon vous, quels sont les principaux défis d'avenir dans le domaine des drones?
Premièrement, d'un point de vue technique, je pense que l'insertion des drones dans l'espace aérien civil nécessite l'amélioration de l'UTM et de son interaction avec les aéronefs habités. Pour cela, le développement de stratégies de guidage robustes combinées à la détection et à l'évitement des obstacles dynamiques est essentiel et reste un défi. Un deuxième défi concerne la protection de la vie privée du grand public et la sécurité publique.
Ces problèmes peuvent être résolus par des mesures réglementaires assorties d'une analyse d'évaluation des risques. On peut également trouver des solution par la conception de systèmes de pilotage automatique sûrs, permettant de détecter les anomalies dans le système et fournissant un scénario en cas de défaillance, comme par exemple des atterrissages automatiques. Cela garantira un degré de fiabilité plus élevé au système, ce qui pourrait favoriser l'acceptation par le public des services de drones, bénéficiant ainsi à toutes les parties prenantes.
Jacson-Miguel Olszanecki-Barth joined the ENAC-Groupe ADP-Sopra Steria Research Chair on Drone Systems teams in June 2020. He talks about his career and research topics in a three-question interview.
Can you summarise your educational background and professional experience?
I obtained my MSc degree in Electrical & Control Engineering – specialising in control of dynamic systems – from the Institut National Polytechnique de Toulouse (INP-ENSEEIHT) with a double MSc degree in Operational Research (OR) from ISAE-SUPAERO in 2016. I then started my PhD thesis at ISAE-SUPAERO in partnership with ENAC, where I contributed to the design and development of new control algorithms for Transitioning Micro Air Vehicles.
As a member of the Chair, what will your assignments be?
My role involves providing supplementary information for UTM (Unmanned Aerial System Traffic Management) to improve both guidance and path planning services (geofencing, dynamic geofencing and conflict resolution) of Unmanned Aircraft System (UAS) operations in an airport scenario. By defining a qualitative and quantitative performance model of UAS that describe their dynamic capabilities, we will be able to evaluate and design guidance algorithms for safe integration of UAS in the busy civil airspace.
What challenges await drone technology in your opinion?
First, from a technical point of view, I think that the insertion of UAS in civil airspace requires the improvement of UTM and its interaction with manned aircraft. For that the development of robust guidance strategies combined with detection and avoidance of dynamic obstacles is key and remains challenging. A second challenge concerns general public support for privacy and public safety. These issues can be addressed through regulatory measures with risk assessment analysis and the design of safe autopilot systems that detect faults and provide a scenario in case of failure, such as automatic landings. This will ensure a higher degree of reliability for the system which could promote public acceptance of UAS services producing benefits for all stakeholders.