L’actualité tragique que la France a connu en ce début 2015 l’a illustré pour le meilleur et le pire : l’Internet ouvre des possibilités inédites. Chacun peut y trouver l’occasion d’une mise en relation avec l’information mais aussi d’une expression jusqu’alors inexistante. On y a vu s’opérer des mouvements de solidarité, débouchant sur des actions ou mobilisations concrètes, qui …n’auraient jamais vu le jour sans cet outil. On peut ainsi y voir un lieu de renouvellement de nos modes de relations. Toutes ces manifestations ne peuvent que susciter un intérêt positif parmi les chrétiens et « hommes de bonne volonté » en y voyant un terrain pour un « meilleur ». Mais il est un revers de la médaille. On y voit prospérer le pire, l’odieux, le criminel (violences de tous ordres, insanités, mises en relation de mauvais aloi, …). On y voit des comportements exacerbés voire caricaturés, sous la dictature de l’instant et la pression du « buzz ». L’Internet (sites comme réseaux) devient un objet en soi, au point qu’on pourrait lui prêter des intentions … Ne dit-il pas finalement juste quelques chose de nous ? N’est-il condamné qu’au pire ? Sommes-nous un acteur ou un objet d’Internet ? Comment interpelle-t-il nos responsabilités ?