Lundi 25 Mars 2019 à 17 H Claude Camous raconte :
Avril 1545 : Le massacre des Vaudois du Luberon
Hôtel de Région
27 Place Jules Guesde - (Porte d'Aix) - 13002 - Marseille - 04 91 57 50 57.
Présenté et préparé avec le concours de Pierre-Marie Jonquière - 06 83 77 81 63.
Entrée Libre et Gratuite.
https://sites.google.com/site/claudecamous/
Présentation sur YouTube :
François Ierfut un grand roi qui reste pour beaucoup le vainqueur de Marignan (1515), et son nom est associé aux plus grands artistes de la Renaissance comme Léonard de Vinci et aux magnifiques châteaux de le Loire. Claude Camous a pour lui une affection particulière, sans doute en raison de sa participation spectaculaire au fameux combat d'oranges à Marseille, en janvier 1516, et il lui a consacré plusieurs conférences, mais cette sympathie n'occulte pas en lui les réalités d'un règne où tout ne fut pas merveilleux pour ses sujets. Les dernières années de celui-ci furent particulièrement assombries par la tragédie des Vaudois du Luberon, sauvagement massacrés en raison de leur foi en avril 1545, sans que François Ier, malgré sa désapprobation, ne juge utile de s'y opposer, craignant la réaction de l'Eglise. S'appuyant sur des témoignages et des écrits de contemporains, Claude Camous nous fait vivre ces tragiques événements et le martyr des villages du Luberon. Ils ne seront hélas qu'une sinistre préfiguration des guerres de religion qui ensanglanteront la France à la fin du XVIe siècle et au début du suivant.
Si François Ier, malgré ses regrets sur son lit de mort, a une part non négligeable de responsabilité, l'Eglise, par son attitude et son intransigeance, reste la principale coupable, et d'ailleurs, 460 ans plus tard, un autre François, Mario Bergoglio, le pape François, le reconnaîtra officiellement en se rendant dans une Eglise vaudoise, à Turin, en juin 2015, une église construite en 1848, après la reconnaissance des droits civils aux Vaudois.Il y déclara notamment : « De la part de l'Eglise catholique, je vous demande pardon pour les attitudes et les comportements non chrétiens et même non humains que, dans l'histoire, nous avons eus contre vous. Au nom du Seigneur Jésus-Christ, pardonnez-nous ! ».