Le salaire que mérite les journalistes s'élève à 700.000 F cfa, mais triste est de constater le contraire de cela. Pourquoi ? Certains directeurs des structures audiovisuelles ou entreprises audiovisuelles préfèrent ‘'gbré le djai '' : (c'est-à-dire garder l'argent pour eux) que de payer le salaire normal du journaliste.de plus, nous assistons au refus de l'Etat d'épauler économiquement la presse. Parce que pour eux c'est pétrifiant qu'un journaliste bénéficie d'une telle somme, il empêche donc les syndicalistes de s'y opposer, de s'exprimer. M. Antoine Assalé Tiémoko, fondateur et directeur général de l'Eléphant déchainé a ajouté que cela se constate plus en Afrique et surtout en Côte d'Ivoire.
La presse a perdu son droit de parler, de divulguer certaines informations. Ses informations ont été restreintes car elle n'a plus droit à certaines informations concernant certaines personnes(autorités et personnalités).Plus le temps s'égrène, plus nous a assistons aux emprisonnements des journalistes, à leurs maltraitances, à leurs assassinats et aussi il n'est plus rare de nos jours d'entendre que dans certains pays en guerre que des journalistes ont été pris en otage .A ce stade M .Baudelaire Mieu a avancé que nous avons 96% de journalistes en otages dans le monde. Et nous avons 29 otages en syrie, 12 en Yémen et 11 en Irak. Pour M.Lassane Zohoré, Aujourd'hui la liberté d'expression de la presse est sous-estimée et personne ne lui accorde sa prépondérance .Les politiciens et surtout ceux au pouvoir ne cessent de menacer les autres (presses adverses) d'emprisonnement si elles amusent à diffuser des informations leurs consternants.
La liberté de la presse est devenue liberté d'emprisonnement, de maltraitance, de violence. Plus grave, cette pratique prend de plus en plus de l'ampleur en côte d'ivoire et cela est devenu le sport le plus pratiqué. Or si la liberté de la parole est une valeur alors la liberté de la presse est sacrée. Pourquoi donc les empêcher de s'exprimer ? Pourquoi ne pas les laisser faire aisément leur travail ? Pourquoi ne pas les laisser mériter leur mérite ? Face à cette triste réalité, assis, ça sera la réflexion d'un nouveau thème pour le gouvernement et les associations de presse.
Sié Yao Doua Fidel
Assistant stagiaire en JRI