Jeudi 19 Novembre 2015 à 17 H.
APOLLINAIRE 1915,« Au temps béni de la guerre »
Raconté par Claude CAMOUS - Préparé et présenté par Pierre-Marie JONQUIERE.
Cité des Associations - Salle Artémis (rez-de-chaussée)-93 La Canebière - 13001 - Marseille - 04 91 55 39 50 - contact : LSB. 04 91 31 64 22
Participation : 5 euros - Réduite 3 euros(Marseille Autrement, A.V.F. Marseille, Comité du Vieux-Marseille, Amis de Richard Martin et O.V.S.)
https://sites.google.com/site/claudecamous/
« Voici les fantassins aux pas pesants, aux pieds boueux, la pluie les pique de ses aiguilles le sac les suit » claironne en montant en ligne au petit matin, le 2ème canonnier Guillaume Apollinaire.
Le poète d'Alcools, comme la plupart des Français, est très surpris lorsqu'éclate la « Grande Guerre ». Très vite, il se retrouve en plein cœur de l'immense boucherie, mais il n'en continue pas moins à faire son « métier de poète ». Dans Les Saisons, il évoque « le temps béni de la guerre » en suggérant que tous les souvenirs du passé sont bénis quand on réussit à survivre à la guerre. Bientôt, en cette douloureuse année 1915, il a l'impression d'être entouré d'ombres, celles de ses compagnons morts à ses côtés.
Avec Claude Camous, nous suivrons Apollinaire dans les tranchées auprès des poilus, mais aussi avec Lou, l'élue de son cœur ou Madeleine Pages à qui il adresse ses poèmes jusqu'à ce jour de mars 1916 où il est grièvement blessé à la tête et devra porter cette « belle Minerve » devenue « l'enfant de sa tête ».