L’optimisme des décideurs fait clairement partie des principaux enseignements de cette troisième consultation nationale. En effet, malgré les complications liées à la pandémie de Covid-19 ces deux dernières années, la majorité des dirigeants interrogés (57 %) estiment aujourd’hui que leur secteur se porte « bien », avec toujours une grande confiance dans les fondamentaux du secteur (capacité à innover, à exporter, à recruter les bons profils). De plus, deux tiers des chefs d’entreprise (65 %) estiment que leur établissement sera en croissance dès 2022 (un prévision similaire à celle présente dans l’étude de 2017) tandis que 74 % d’entre eux se disent confiants dans leur capacité à pouvoir embaucher cette nouvelle année. De bon augure pour les futurs diplômés !
L’enquête démontre d’ailleurs que les besoins sont nombreux et très variés au sein des entreprises. Qu’ils soient ingénieurs (85 %), techniciens supérieurs (88 %) ou opérateurs et mécaniciens (85 %), les profils désirés par les acteurs du secteur le sont très clairement ! En ce qui concerne les ingénieurs, on remarque que plusieurs caractéristiques métiers sont particulièrement ciblées, à l’image des ingénieurs cybersécurité (34 %, + 9 pts), desingénieurs qualité (33 %, + 9 pts) et des ingénieurs spécialisés en intelligence artificielle et sciences des données(32 %, +1%).
Enfin – et cela semble logique au vu des défis à relever par le monde de l’air et de l’espace –, les décideurs réaffirment leur volonté de recruter prioritairement en « recherche et développement » dans les années à venir (46 %, + 10 pts par rapport à l’enquête de 2019). Les autres catégories ne sont pas en reste, avec de forts besoins manifestés sur la production, en forte progression également (39 %, +15 pts), les bureaux d’études (33 %, +8 pts), la qualité (22 %, +5 pts) ou encore les fonctions support (18 %, +4 pts).
Ces besoins en recrutement font également écho à une dimension devenue incontournable pour toutes les entreprises du secteur : l’intégration de la transition écologique. Ainsi, quand on demande aux sondés leur avis sur les évolutions technologiques les plus créatrices d’emploi dans les années à venir, ces derniers placent en tête l’avion électrique, (46 % des interrogés, + 17 pts depuis 2019), suivi de l’intelligence artificielle (37 %, +2 pts), la cybersécurité (32 %, +4 pts) et les nouvelles mobilités (31 %, +13 pts). Nombre d’entre eux considèrent que la filière aérospatiale française aura aussi besoin de compétences nouvelles pour relever le défi d’un transport aérien plus durable (95 %) et que la récente crise du transport aérien peut représenter une opportunité pour développer des mobilités aériennes plus durables (84 %). Pas étonnant pour un secteur historiquement habitué à relever de nouveaux challenges !
POUR ALLER PLUS LOIN, CONSULTEZ LE RAPPORT EN INTÉGRALITÉ EN TÉLÉCHARGEANT CE TROISIÈME OBSERVATOIRE MENÉ PAR L’IPSA ET L’INSTITUT IPSOS AU FORMAT PDF !
Retrouvez les rapports de 2017 et 2019