C’est en direct de Darmstadt où se situe l’Agence spatiale européenne que
Valérie Ciarletti, enseignante chercheure au
Laboratoire Atmosphères, Milieux, Observations spatiales - LATMOS/(CNRS/UPMC/UVSQ) a réagi :
« Cette fin de mission a été un moment particulièrement émouvant pour l’ensemble des équipes techniques et scientifiques. Il y a eu beaucoup d’émotion ici.
Cet événement a permis de mettre en évidence de façon très claire l’importance de la collaboration entre équipes, chacune apportant sa contribution à la compréhension de l’objet qu’est la comète 67P/Tchourioumov-Guérassimenko, et au delà, de la formation de notre système solaire.
Nous avons maintenant l’assurance que Rosetta a rejoint Philae sur le noyau de Churyumov-Gerasimenko. Les dernières images prises à environ 5-10 mètres de la surface en attestent.
Le travail est loin d’être fini. La confirmation récente de la position de Philae dans la zone identifiée et de son attitude dans son environnement direct va nous permettre de progresser dans l’analyse fine et l’interprétation des données.
Cette pièce jusqu’ici manquante au puzzle global va être particulièrement utile aux instruments CONSERT et SESAME/PP, réduisant de façon significative les incertitudes et rendant possible l’interprétation d’une partie des données qui ne pouvait pas être analysée jusqu’alors.
Des années de travail passionnant en perspective ».