Didier Guillemot est né en 1960. Scientifique français Hospitalo-Universitaire de renommée internationale, il est praticien hospitalier à l’Assistance Publique des Hôpitaux de Paris (AP-HP) et Professeur des Universités à l’UFR des Sciences de la Santé Simone Veil de l’université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines (UVSQ). Ancien interne des Hôpitaux de Paris, il est spécialiste de médecine interne. Dès la fin de son internat en médecine, Didier Guillemot est engagé à l’Institut National de la Santé et de la Recherche Médicale (Inserm) puis recruté comme chercheur et enfin chef de laboratoire à l’Institut Pasteur. Il est depuis 2007, Professeur des Universités à l’UVSQ et Praticien Hospitalier à l’AP-HP.
Après avoir un temps travaillé sur des questions relatives à l’infection par le VIH, il a par la suite orienté ses travaux vers des questions portant sur l’échappement aux médicaments anti-infectieux, la résistance bactérienne aux antibiotiques et les phénomènes d’échappement aux vaccins. Il dirige actuellement l’unité de recherche Biostatistiques, Biomathématiques, Pharmacoépidémiologie et Maladies Infectieuses (UMR1181, Inserm, UVSQ, Institut Pasteur).
Politique de recherche et de santé publique
Didier Guillemot a été membre de nombreux comités d’évaluation scientifique nationaux, à l'Inserm, à la commission de la transparence de la Haute Autorité en Santé (HAS), au conseil scientifique de l’Agence Française de Sécurité Sanitaire des Produits de Santé (AFSSAPS), au conseil scientifique de l’Institut de Veille Sanitaire (Invs), à l'Agence Française de Sécurité des Aliments (AFSSA) pour laquelle il a coordonné un rapport sur la résistance bactérienne en 2006, au conseil scientifique de la CNAMTS. Il a par ailleurs assuré les fonctions de co-directeur du Département de Recherche en Santé Publique de l’Inserm entre 2007 et 2008.
Principales contributions scientifiques
Spécialiste reconnu sur la question de la résistance aux antibiotiques, auteur de plus de 140 articles internationaux, l’originalité de son approche porte sur l'étude des mécanismes qui conduisent à ce que certaines de ces bactéries disposent d’un avantage écologique et épidémiologique dans les populations humaines. Il a été précurseur dans l’utilisation des données dites de grandes dimensions dans le domaine de la santé et a notamment été le premier à travailler sur l’évaluation de la campagne française Les Antibiotiques c’est pas Automatique !.
Plus récemment, ses activités de recherche ont évolué vers des questions portant sur les interactions entre micro-organismes (virus-bactéries, bactéries-bactéries) et expérimente en situation réelle le couplage des TIC et des outils de caractérisation moléculaire microbienne pour mieux comprendre la propagation de certaines maladies infectieuses en milieu hospitalier.
Et aussi
- Premier lauréat du prix Claude Chastang et lauréat du Prix du Dr Darolles de l’Académie de Médecine.
- Co-fondateur de la société de biotechnologie innovante Antagonis issue de l’UVSQ qui développe des applications thérapeutiques et préventives humaines issues de la compréhension du microbiote cutané humain.
- Leader dans plusieurs projets de recherche de dimension internationale dont les programmes MOSAR financé par l’Union Européenne, BIRDY portant sur la résistance bactérienne chez les jeunes enfants dans les pays à faible revenu et
la cohorte I-SHARE concernant la santé des étudiants.
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