Bachelor : l’ESME Sudria Bordeaux prépare le futur de l’aéronautique

Proposé par l'association ESME SUDRIA


Le 26/02/2021
   Paris (75015)


En plus de futurs ingénieurs, le campus bordelais de l’ESME Sudria accueille également de nouveaux étudiants dans le cadre de son Bachelor Transports éco-intelligents, spécialité Systèmes Aéronautiques, inauguré à la rentrée 2020. D’une durée de trois ans, ce cursus professionnalisant s’adresse à des profils scientifiques souhaitant participer au plus vite à la grande transformation de l’industrie aéronautique très active dans la région bordelaise comme l’explique Rodolphe Riviere, son responsable pédagogique.


Quand on parle de l’aéronautique en France, on pense évidemment à Toulouse et Paris, mais pas forcément à Bordeaux. Pourtant, la Gironde, ça compte !


Rodolphe Riviere : L’activité de la région est effectivement très riche en la matière ! À Bordeaux, on retrouve déjà deux très grands noms du secteur, avec Dassault Aviation et ArianeGroup. Ainsi, les principales usines de fabrication des célèbres lanceurs Ariane se trouvent à Saint-Médard-en-Jalles, à quelques kilomètres seulement du campus de l’ESME Sudria. Même chose pour Dassault Aviation, installé depuis très longtemps en Nouvelle-Aquitaine, à Mérignac : c’est d’ici que sortent les Rafales et les Falcons. Mais il n’y a pas que ces deux acteurs : il y a également tout un écosystème lié à la sous-traitance et la Supply Chain (ou chaîne logistique) de l’aéronautique, avec des entreprises telles que SafranThalesDaherou encore Stelia Aerospace, filiale du Groupe Airbus. Et si l’on va aussi un peu plus loin, à La Teste-de-Buch, on peut aussi retrouver Zodiac Aerospace, un autre acteur important du spatial français. Enfin, le monde des transports au sens large est également bien implanté ici. Ce n’est d‘ailleurs pas pour rien que Naval Group ou d’autres grands équipementiers mécaniques et fabricants de moteurs font partie du paysage local.


Qu’est-ce que c’est, un « transport éco-intelligent » ?


C’est un transport qui, justement, doit encore se définir ! En effet, l’industrie aéronautique se trouve face à une réelle transition aujourd’hui, en matière de consommation d’énergie, de façons de fabriquer, de gérer les entreprises, d’optimiser les Supply Chains… Et quand on parle de « transport éco-intelligent », on aborde tous ces sujets. Il est important de pouvoir apporter des spécialistes dans ce secteur du transport, pointé souvent du doigt pour être un gros consommateur d’énergie et un gros pourvoyeur de gaz à effet de serre, pour justement intégrer une dimension écologique et de développement durable dans la façon d’aborder les problèmes techniques. Cela, c’est pour la partie « éco ». Quant à l’aspect « intelligent », il fait référence à une réalité : celle au développement d’écosystèmes interconnectés qui veulent s’appuyer de plus en plus sur de l’automatique et de l’informatique pour réaliser leurs travaux. Si, par exemple, vous visitez aujourd’hui les dernières usines de Safran, vous verrez qu’elles font partie de ce qu’on appelle « l’industrie 4.0 ». Dans ce type d’usines, il n’est aujourd’hui pas rare de trouver un responsable de ligne capable, à l’aide de son smartphone, de savoir combien d’unités vont être produites et le taux de défauts remonté ! Mais pour rendre possible cet industrie 4.0, il faut de l’intelligence dans l’unité de production. D’où l’intérêt de former des professionnels capables de travailler sur ces systèmes, chez les donneurs d’ordre, bien sûr, mais aussi les fournisseurs.


 


Justement, vers quels métiers se dirigent les futurs diplômés de ce Bachelor bordelais ?


Les métiers vers lesquels se destinent les spécialistes sortant de notre formation sont pour partie des nouveaux métiers – spécialistes IoT pour les transports ou spécialiste maintenance industrie 4.0 pour ne donner que deux exemples – mais aussi des métiers qui existent déjà mais qui sont aujourd’hui occupés à défaut de profils adéquats, soit par des techniciens avec une très forte expérience, soit par des ingénieurs débutants. Cela présente des inconvénients qui ne rendent pas pérenne la gestion du poste en question. De ce fait, l’industrie se retrouve trop souvent dans une position qui la voit pourvoir ces postes de spécialité – mais cruciaux – sur des durées trop courtes, d’un à deux ans seulement. Le turn-over étant alors trop important, il implique une perte régulière de compétences clés… C’est un problème car ces postes sont vraiment des maillons importants dans la chaîne de fabrication, que ce soit sur du test ou de la conception/implémentation de solutions techniques.


L’idée est donc de contribuer à l’essor de l’industrie 4.0 autant qu’à l’amélioration des technologies du transport en soit ?


Oui et cela se traduira de deux façons. Certains de nos diplômés vont arriver dans un grand groupe déjà en train d’avancer sur ces nouvelles technologies dans le respect des règles du développement durables : ils devront alors être immédiatement opérationnels afin de s’intégrer dans cette démarche et la cultiver. D’autres rejoindront des PME ne baignant pas forcément dans cette démarche, mais devant faire face à un certain nombre d’exigences de la part de commanditaires qui, eux, sont déjà impliqués : nos diplômés seront alors aptes à répondre à ces attentes, en sachant ce qu’impliquent ces systèmes connectés, les MES (logiciels de pilotage de la production dit « Manufacturing execution systems »), ces logiciels qui permettent d’apporter de l’intelligence sur les sites de production, et les logiciels qui apportent à leur tour de l’intelligence dans les moyens de transport.


 


À qui s’adresse en priorité ce Bachelor ?


Ce Bachelor concerne principalement des personnes intéressées par l’aéronautique et qui sont en recherche d’une formations professionnalisante, orientée sur les projets, la pratique et sur la rapide mise en application des connaissances. Nous ne sommes pas une prépa, nous ne faisons pas  que de l’abstraction et de la théorie : nous ciblons des compétences à acquérir en nous basant sur la pratique et des cas inspirés de ce que vit réellement l’industrie. Nous avons des étudiants venant directement de Terminale STI2D ou de Terminale générale avec une culture scientifique, qui ont fait beaucoup de maths ou non, mais qui sont attirés par le fait de pouvoir faire à la fois de l’informatique, de l’électronique et de la gestion de projets. Le Bachelor est aussi pensé, à travers les admissions parallèles, pour les personnes souhaitant se réorienter. Nous avons, par exemple, des étudiants qui s’étaient d’abord dirigés vers des études de pilotage avant de finalement se dire qu’il valait mieux d’abord acquérir un bagage technique avant de prendre le chemin des cockpits. On ne propose pas qu’un contenu pratico-pratique car le but de ce Bachelor n’est pas uniquement de former des professionnels opérationnels à la sortie de l’école : c’est aussi de permettre à celles et ceux qui le souhaitent de poursuivre leurs études après ces trois années, en intégrant une école d’ingénieurs par exemple. Or, pour cela, il faut avoir des bases scientifiques solides. De ce fait, notre Bachelor se veut être le juste milieu entre un cursus scientifique, avec des sciences fondamentales et théoriques suffisamment solides, et un aspect pratique et appliqué.


Est-ce que l’on retrouve les acteurs de l’écosystème dans la formation ?


Cela se traduit essentiellement par les projets menés. Ainsi, lors de la 1re année, les projets pédagogiques mis en place sont proposés par des enseignants très souvent issus de l’aéronautique et d’entreprises connexes, ce qui permet d’avoir des sujets très pertinents. En 2e et 3e années, le Bachelor passe à la vitesse supérieure et devient alors plus concret, avec davantage de projets apportés directement par des entreprises. Les acteurs de l’écosystème régional sont aussi régulièrement présents sur notre campus grâce à nos événements et, en particulier, nos cycles de conférences, afin d’offrir à nos étudiants un regard sur la vie des entreprises en présence d’interlocuteurs importants. Par exemple, en début d’année, nous avons pu recevoir Marie Gaudré, directrice d’établissements chez ArianeGroup, pour présenter aux étudiants les futurs lanceurs Ariane 6.


 


Quelle place occupent les stages ?


Les stages sont essentiels. On estime que pour avoir une formation professionnalisante crédible, les étudiants du Bachelor doivent, sur les trois ans de formation, passer au minimum 22 semaines en entreprise. Ainsi, en fin de 1re année, les étudiants effectuent déjà un stage professionnel de 6 à 8 semaines : c’est une étape importante de découverte, pour apprendre des coulisses de l’industrie, des fonctions de chaque opérateur et de l’organisation de ces structures. Le point d’orgue intervient en 3e année avec un enseignement en alternance école-entreprise, afin d’avoir déjà un pied dans le monde professionnel avant l’obtention de son diplôme. Et comme l’aéronautique est aussi un secteur à forte vocation internationale, nous avons également souhaité que nos étudiants puissent expérimenter cet aspect. Ainsi, durant le premier semestre de 2e année, ils partent étudier en Lituanie, à la Vilnius Gediminas Technical University, dite « Vilnius Tech », une faculté réputée en aéronautique, pour améliorer leur pratique de l’anglais, s’ouvrir à une autre culture et compléter leur formation en allant plus loin avec des cours d’aérodynamisme ou encore d’étude de mécanique du vol !


LE BACHELOR TRANSPORTS ÉCO-INTELLIGENTS VUE PAR DEUX DE SES ÉTUDIANTES




« Je me suis découverte une passion pour la physique en PASS, mais je ne voulais pas aller dans un cursus trop généraliste. L’aéronautique m’ayant toujours attirée, cette formation était faite pour moi ! »


CONSTANCE, ÉTUDIANTE EN 1RE ANNÉE




« Le point fort du Bachelor, c’est le suivi et l’écoute des professeurs ! »


JULIE, ÉTUDIANTE EN 1RE ANNÉE


   


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